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Bulletin de droit nucléaire n° 91, Volume 2013/1

1. tablit un cadre communautaire visant garantir la gestion responsable et s re du combustible us et des d chets radioactifs afin d viter d imposer aux g n rations futures des contraintes excessives Ce cadre fixe les dispositions nationales appropri es afin d assurer un niveau lev de s ret dans la gestion du combustible us et des d chets radioactifs Sans pr judice de la directive 96 29 EURATOM la directive d chets compl te les normes de base relatives la protection sanitaire vis es l article 30 du Trait Euratom Sa structure et son contenu sont mutatis mutandis similaires ceux de la directive s ret La directive d chets oblige les tats membres laborer et mettre en uvre un programme national pour la gestion du combustible us et des d chets radioactifs La Communaut EURATOM et tous les tats membres de l Union europ enne sont parties la Convention sur la s ret nucl aire et la Convention commune Par cons quent les directives doivent tre conformes la Convention sur la s ret nucl aire en ce qui concerne la s ret des centrales nucl aires fixes et la Convention commune pour ce qui est du champ d application de cette derni re Il convient galement de souligner que le respect des directives s ret et d chets ne dispense pas les tats membres de se conformer aux obligations de la Convention sur la s ret nucl aire et de la Conventi
2. 10 Les inspecteurs d tat sont tenus de a respecter les lois et les r glementations en vigueur les droits et les int r ts l gitimes des personnes physiques et morales soumises au contr le et la surveillance de l tat b ex cuter de mani re comp tente impartiale et responsable les obligations qui leur incombent BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 195 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES c informer dans les meilleurs d lais les dirigeants de l Agence nationale et des autres autorit s comp tentes des violations constat es susceptibles de conduire une irradiation indue du personnel du public et de l environnement d respecter le secret d tat et le secret commercial et la confidentialit des informations obtenues dans le cadre de leur activit e garantir l exactitude des informations figurant dans les actes de contr le la l gitim des conclusions et des sanctions propos es f prendre de mesures promptes et ad quates en situation d urgence dans le cadre de la conduite du contr le et de la surveillance de l tat Article 30 Conduite du contr le et de la surveillance de l tat 1 Le contr le et la surveillance de l tat sont conduits conform ment aux dispositions l gislatives en vigueur et aux plans annuels et trimestriels approuv s par l inspecteur principal d tat Les priorit s la fr quence du contr le et de la surve
3. S ret nucl aire et radioprotection valuations compl mentaires de s ret Suivi des tests de r sistance des centrales nucl aires fran aises Plan d action de l Autorit de s ret nucl aire ASN D cembre 2012 Ce plan d action national fait le point des actions d cid es par l autorit de s ret nucl aire la suite des tests de r sistance des centrales nucl aires fran aises men s en 2011 sous la forme d valuations compl mentaires de s ret De plus amples informations sur le Plan d action sont consultables l adresse www asn fr index php S informer Actualites 2013 Suivi des tests de resistance des centrales nucleaires Coop ration internationale D cret n 2012 1178 du 22 octobre 2012 portant publication de l accord de coop ration entre le Gouvernement de la R publique fran aise et le Gouvernement de la R publique tunisienne pour le d veloppement des utilisations pacifiques de l nergie nucl aire sign Tunis le 23 avril 20097 Ce d cret publie l accord de coop ration conclu entre la France et la Tunisie pour le d veloppement des utilisations pacifiques de l nergie nucl aire Cette coop ration franco tunisienne conclue pour une dur e de 20 ans peut tre engag e dans des domaines tels que e l application de l nergie nucl aire pour la production d nergie lectrique e la recherche fondamentale e la formation des ressources humaines e le d veloppement de
4. la fois la sant et la s curit du public et la stabilit r glementaire m me en p riode de grand changement Le principe de la protection suffisante La r glementation am ricaine La NRC est une autorit f d rale ind pendante charg e de la r glementation nucl aire elle accorde les autorisations n cessaires et contr le la s ret d exploitation des installations nucl aires civiles et la s ret d utilisation de certaines mati res nucl aires sur le territoire am ricain La NRC n est responsable devant aucun organe de l ex cutif mais est plac e sous le contr le du Congr s En effet aux tats Unis les autorit s f d rales ind pendantes ne peuvent agir que dans les limites des pouvoirs que celui ci leur a conf r s Les attributions sp cifiques de la NRC manent principalement de l Atomic Energy Act de 1954 modifi AEA En particulier et c est l un des aspects fondamentaux du texte la NRC doit assurer la protection suffisante Concr tement les exploitants qui pr sentent une demande d autorisation doivent fournir les informations que la NRC juge n cessaires pour d terminer que l utilisation ou la production de mati res nucl aires sp ciales ne menacent pas la d fense et la s curit communes et garantissent une protection suffisante de la sant et de la s curit du public Par protection suffisante on entend le niveau plancher inscrit dans la loi en dessous duquel la s
5. une conf rence diplomatique doit tre prise la majorit des deux tiers des parties contractantes pr sentes et votantes sous r serve qu au moins la moiti des parties contractantes soient pr sentes au moment du vote La proposition soumise par la F d ration de Russie vise introduire la r f rence aux normes de s ret et aux recommandations de l AIFA dans le texte de la CSN En ce qui concerne la gestion des accidents la F d ration de Russie a mis en avant la n cessit de coordonner les actions entre des organismes gouvernementaux et des 40 INFCIRC 572 Rev 4 para 19 41 Deuxi me r union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire 27 31 ao t 2012 Vienne Autriche Rapport de synth se final op cit note 18 para 32 et annexe 42 Les quinze objectifs sont reproduits en Annexe 3 du pr sent article 43 Conform ment l article 32 de la CSN L Espagne avait galement soumis une proposition formelle mais l a retir e avant la tenue de la seconde r union extraordinaire 44 La conf rence diplomatique se tient dans un d lai d un an apr s que la d cision a t prise Les parties contractantes doivent y d ployer tous les efforts possibles pour que les amendements soient adopt s par consensus ou si cela n est pas possible la majorit des deux tiers de l ensemble des parties contractantes Voir l article 32 para 4 de la CSN 45 D
6. 78 Fed Reg 16922 ces dispositions seront ins r es au titre 10 CFR articles 20 30 32 33 34 35 36 37 39 51 71 et 73 136 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX garanties raisonnables contre le vol ou le d tournement de mati res radioactives dans des quantit s correspondant aux cat gories 1 et 2 La r glementation comporte galement des prescriptions de s curit pour le transport de combustibles irradi s en r acteurs pesant cent grammes ou moins poids net en combustible irradi La version finale de la disposition concerne tout d tenteur d autorisation d exploitation qui poss de des mati res radioactives pour une quantit totale correspondant aux cat gories 1 ou 2 ainsi que tout d tenteur d autorisation qui transporte ces mati res par voie terrestre et tout d tenteur d autorisation qui transporte de petites quantit s de combustibles irradi s en r acteurs Cette disposition r pond galement une demande de r glementation pr sent e par l tat de Washington visant ce que la NRC requi re au niveau national un rep rage au moyen du positionnement universel par satellite pour tout v hicule transportant des appareils rayonnement mobiles ou portables de haute activit La NRC n a finalement pas fait figurer l exigence de rep rage par GPS dans la r glementation En revanche la nouvelle r glementation
7. ARTICLES Enfin le m canisme d examen gagnera en transparence gr ce l indication dans le rapport de synth se de la r union d examen des parties contractantes qui ont pr sent leurs rapports nationaux avant la r union d examen conform ment l article 5 de la CSN et celles qui ont pr sent leur rapport national au cours de la r union d examen conform ment l article 20 3 de la CSN L am lioration des rapports nationaux Bien que les parties contractantes puissent r diger leurs rapports nationaux comme elles le souha tent le document INFCIRC 572 leur fournit des indications sur la fa on de proc der Les modifications que le document INFCIRC 572 recommande d apporter au contenu des rapports nationaux vise rendre ceux ci plus d taill s tant dans leur partie de synth se que dans leur rapport article par article conform ment aux dispositions de la CSN La synth se du rapport national doit d sormais inclure les changements importants apport s aux programmes nationaux d nergie nucl aire et programmes r glementaires nationaux de la Partie contractante et les mesures prises pour satisfaire aux obligations de la Convention les r sultats des missions internationales d examen par des pairs y compris les missions de l AIEA organis es dans la Partie contractante pendant la p riode consid r e les progr s faits par la Partie contractante dans l application de toute constatation et les plan
8. Action concert e contre souverainet nationale Norbert Pelzer 1 Exploiter l nergie nucl aire un d fi international 1 1 R action de la communaut internationale aux accidents Le 11 mars 2011 un accident nucl aire s est produit la centrale de Fukushima Da ichit Face cette catastrophe le directeur de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA a le 30 mars 2011 appel l organisation d une Conf rence minist rielle sur la s ret nucl aire qui s est tenue Vienne du 20 au 24 juin 2011 Le 20 juin 2011 cette conf rence adoptait une d claration sur la s ret nucl aire dans laquelle notamment les ministres des tats membres exprimaient leur sympathie et leur solidarit au Japon et soulignaient l importance de la mise en uvre de mesures nationales et internationales am lior es pour faire en sorte que les niveaux de s ret nucl aire les plus lev s et les plus robustes soient en place sur la base des normes de s ret de AIEA lesquelles devraient tre continuellement examin es renforc es et appliqu es aussi largement et aussi efficacement que possible et prenaient l engagement d accro tre la coop ration bilat rale r gionale et internationale cet gard Dans cette d claration galement les tats membres priaient le Directeur g n ral de AIEA d tablir un rapport et un projet de plan d action sur la base de cette d claration et des r sultats
9. OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 3 Le Directeur de l Agence nationale est nomm d office inspecteur principal de l tat dans le domaine des activit s nucl aires et radiologiques et son directeur adjoint vice inspecteur principal d tat 4 Afin de pouvoir acc der aux locaux des personnes physiques et morales exer ant ou ayant l intention d exercer des activit s nucl aires ou radiologiques les inspecteurs d tat re oivent des certificats d identit de mod le uniforme approuv s par l inspecteur principal d tat 5 Toute ing rence dans l activit des inspecteurs d tat susceptible d affecter la s ret des activit s nucl aires et radiologiques est interdite 6 L inspection est effectu e dans le local o la personne physique ou morale exerce les activit s soumises au r gime d autorisation ou en tout autre lieu pouvant tre associ ces activit s dans le respect de la loi dans l une des situations suivantes a au cours de la p riode de validit de l autorisation radiologique contr le planifi ou r p t b sur la base de la notification et ou de la demande d une personne physique ou morale contr le planifi ou r p t c dans les cas o la suite d une information on peut soup onner la conduite non autoris e des activit s vis es l art 3 contr le inopin 7 En cas de constat la suite d un contr le d une violatio
10. Une autre solution pour internationaliser la s ret nucl aire consisterait en une intervention obligatoire d experts internationaux d sign s par AIEA ou par une autre organisation internationale comp tente lors des proc dures nationales d autorisation et de contr le La participation d experts trangers des proc dures nationales ne constitue qu une ing rence minimale dans les droits souverains d un pays Les tats accepteront peut tre qu une telle intervention soit obligatoire 242 www ns iaea org reviews op safety reviews asp prosper consultation 9 juillet 2013 243 AIEA 2005 Guide d valuation pour OSART dition 2005 Rapport de r f rence pour les quipes d valuation de la s ret en exploitation OSART de l AIEA Coll Services de l AIEA n 12 Vienne Sacchetti D L avis des confr res Bulletin de PAIEA n 50 2009 2 AIEA Vienne pp 27 29 244 AIEA 2003 PROSPER Guidelines Guidelines for peer review and for plant self assessment of operational experience feedback process Coll Services de l AIEA n 10 AIEA Vienne 245 AEN AIEA 2010 IRS Guidelines Joint IAEA NEA International Reporting System for Operating Experience Coll Services de l AIEA n 19 AIEA Vienne 246 AIEA 2008 SALTO Guidelines Guidelines for Peer Review of Long Term Operation and Ageing Management of Nuclear Power Plants Coll Services de l AIEA n 17 AIEA Vienn
11. tats membres ont transf r des droits souverains et qui parmi ses comp tences dispose d un pouvoir supranational Cf feuille de route sur la s ret nucl aire op cit note 215 En outre la Commission europ enne a d j exprim dans plusieurs documents son intention de promouvoir une harmonisation de la r glementation et d laborer l chelle europ enne un processus d autorisation pour les centrales nucl aires nous traduisons 241 Voir Pelzer N Does the Fukushima Nuclear Incident Require a Revision of the International Legal Regime on Nuclear Safety pr sentation effectu e lors de la Conf rence minist rielle de l AIEA sur la s ret nucl aire S ance de travail 3 Moyens possibles pour renforcer le r gime mondial de la s ret nucl aire 20 au 24 juin 2011 Vienne document consultable l adresse www pub iaea org MTCD Meetings PDFplus 2011 cn200 working sessions w_d4_N Pelzer pdf Cf galement Pelzer N op cit note 147 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 95 ARTICLES Pendant de nombreuses ann es l AIEA a effectu des missions dites d examen la demande d un ou de plusieurs tats un groupe d experts est envoy dans le pays invitant afin d y examiner la s ret d une installation nucl aire donn e l heure actuelle les examens de la s ret par les pairs Services relatifs la s ret d exploitation
12. 2 Eu gard la nature de l installation nucl aire ou des mati res nucl aires en cause et aux cons quences pr visibles d un accident nucl aire dont elles seraient l origine l Autorit peut tablir un plafond inf rieur pour la responsabilit civile nucl aire de l exploitant vis e au paragraphe 1 du pr sent article dans le cas des installations nucl aires qui suivent r acteurs de recherche r acteurs de petite puissance ou installations de traitement ou d entreposage de mati res nucl aires sans toutefois que le montant ainsi fix puisse tre inf rieur 5 millions DTS L tat est tenu de couvrir la diff rence entre le plafond de responsabilit tabli par l Autorit en vertu du pr sent paragraphe et la limite sup rieure d finie au paragraphe 1 du pr sent article Article 6 L Autorit peut la demande d un transporteur de mati res nucl aires ou d une personne manipulant des produits ou d chets radioactifs et avec l accord crit de l exploitant d signer ou reconna tre ce transporteur ou cette personne comme l exploitant la place de celui qu elle avait identifi aux fins exclusives de l application de l article II de la Convention de Vienne de 1997 et sous r serve du respect des exigences de couverture de la responsabilit civile par une assurance ou une garantie financi re conform ment l article 8 du pr sent d cret loi En pareil cas le transporteur ou la perso
13. Les r dacteurs de la Convention sur la s ret nucl aire ont pris une d cision prudente et m me sage sur la mani re d appliquer ces principes Ils se sont abstenus de faire figurer dans la convention des dispositions obligatoires concernant le r glement des diff rends Pour faire respecter les obligations de la convention on ne s appuie que sur des examens par les pairs effectu s par les parties contractantes lors de r unions d examen que les parties tiennent au moins tous les trois ans Avant toute r union d examen des rapports sur les mesures que les parties ont adopt es pour remplir chacune des obligations de la convention sont pr sent s et ces rapports sont examin s par les parties contractantes lors de la r union La convention oblige les tats participer aux r unions Il existe galement une obligation d adopter par consensus et de mettre la disposition du public des rapports de synth se consacr s aux questions qui ont t examin es et aux conclusions qui ont t tir es au cours des r unions Ces rapports associent le grand public un examen par les pairs largi Les examens par les pairs ne peuvent que v rifier le respect ou le non respect des obligations conventionnelles Les parties ne sont pas tenues de suivre imm diatement les recommandations qui leur sont faites mais l examen leur fournit l occasion d apprendre les meilleures m thodes et au cours d un processus d examen
14. Mme K GEERTS Chef du service juridique Agence f d rale de contr le nucl aire Mme D FISCHER Association br silienne de droit nucl aire Mme M MINKOVA Expert en chef Questions europ ennes et internationales service de la coop ration internationale Agence de r glementation nucl aire M A ROGATCHEUV Directeur service de la coop ration internationale Agence de r glementation nucl aire M J LAVOIE Conseiller principal et Directeur service juridique Commission canadienne de s ret nucl aire Mme L THIELE Conseiller principal et Directrice adjointe service juridique Commission canadienne de s ret nucl aire Mme Z LI Directeur du bureau juridique Soci t nucl aire nationale de Chine M J YUAN Associ Cabinet Jun He Mme R PEDERSEN Chef du d partement de droit de la propri t division civile minist re de la Justice M A ALI Pr sident ad interim d partement du droit nucl aire Centre national de la s ret nucl aire et du contr le radiologique Autorit gyptienne de l nergie atomique M E MAHADEEN Directeur des Affaires juridiques Autorit f d rale de r glementation nucl aire Mme I DOVALE HERNANDEZ Chef de service direction g n rale adjointe de l nergie nucl aire minist re de l Industrie de l nergie et du Tourisme Mme E MENENDEZ MORAN ALVAREZ Chef de service direction g n rale adjointe de l nergie BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISS
15. OCDE 2013 ARTICLES ne pose pas de probl me juridique Dans cette situation le l gislateur d cide dans quelle mesure un code sera contraignant Toutefois dans le domaine de la s ret nucl aire cette m thode n est sans doute pas r aliste Si les tats pr f rent disposer d un instrument juridiquement contraignant il est plus pertinent de conclure un trait afin de s assurer que les autres tats respectent comme eux les dispositions fix es Le code pr sente l int r t d tre autonome et par cons quent plus souple et qu il rev t m me une port e juridique indirecte C est exactement de cette caract ristique dont nous avons besoin dans notre cas Pour qu un code de conduite qui n est pas juridiquement contraignant soit respect ceux auxquels il s adresse doivent coop rer Un code ne peut donc tre mis en uvre que si ces derniers l acceptent Toutefois la libert dont ils jouissent est en r alit limit e Ils appartiennent un groupe particulier dont le comportement est r gi par le code Au sein du groupe une pression tacite ou m me explicite sera exerc e pression laquelle ses membres auront du mal chapper La port e juridique indirecte se transforme donc en norme quasi contraignante Le fait de savoir si les quasi obligations sont de nature politique ou juridique importe peu car les obligations politiques sont parfois plus imp rieuses que les autres ce sta
16. chelle de l entreposage en vue d obtenir des informations de terrain sur l entreposage long terme du combustible taux de combustion lev Le contrat correspondant a t octroy en avril 2013 Les premiers r sultats donneront lieu un plan d essai soumis aux observations du public qui devrait aboutir d ici quelques ann es la mise sur pied d un syst me d entreposage plus perfectionn que celui qui est habituellement utilis sur site utilisant le combustible de l installation et couverte par l autorisation d exploitation d livr e l installation par la NRC Le DOE travaille galement analyser les capacit s de diff rentes formations g ologiques qui ne l avaient pas t depuis la d cision de se concentrer sur le site de Yucca Mountain Ce processus devrait aider montrer qu il existe aux tats Unis une solide base technique pour proc der l vacuation en formation g ologique et aider instaurer la confiance dans les d cisions futures quelles qu elles soient Le DOE profite d tudes men es dans d autres pays sur diff rentes situations g ologiques des sites d vacuation afin de mettre en commun l expertise et minimiser les frais En ce qui concerne le stockage dans des forages profonds le DOE labore un projet de plan d action et de feuille de route pour un projet de d monstration de forage profond Ce projet aurait pour objectif d valuer la s ret la capacit et la 29
17. confirme que les mesures de pr caution qui ont t prise sont adapt es Les autorit s de s ret ont convenu d une mise jour des Prescriptions de s ret des centrales nucl aires intervalles r guliers Transport de mati res radioactives Transport international de marchandises dangereuses par route 2010 2012 La 22 ordonnance de modification des annexes A et B de l Accord europ en du 30 septembre 1957 relatif au transport international des marchandises dangereuses par route Accord ADR adopt e le 31 ao t 2012 a t publi e dans le Bundesgesetzblatt 2012 II p 954 Ces amendements aux annexes A et B de l Accord ADR ont t d cid s Gen ve au cours des r unions du 26 au 29 octobre 2010 du 3 au 5 mai 2011 du 8 au 11 novembre 2011 et du 8 au 10 mai 2012 La 22 ordonnance a donn effet ces amendements en droit allemand en les appliquant la derni re version des annexes 16 Bundesanzeiger n 206 3 novembre 1977 17 Bundesanzeiger n 245a 31 d cembre 1983 18 Grundlagen f r Sicherheitsmanagementsysteme in Kernkraftwerken vom 29 Juni 2004 Bundesanzeiger n 138 27 juillet 2004 p 16275 19 Bekanntmachung der Sicherheitsanforderungen an Kernkraftwerke vom 22 November 2012 Bundesanzeiger AT 24 janvier 2013 B3 p 1 20 Verordnung ber den Schutz vor Sch den durch ionisierende Strahlen Strahlenschutzuerordnung StrlSchV BGBl 2001 I p 1739 130 BULLETIN DE DROIT NU
18. dans la gazette officielle des EAU 26 ao t 2012 n 540 suppl ment p 9 Les num ros de la gazette officielle des EAU peuvent tre command s l adresse suivante http gsec abudhabi ae Sites GSEC Navigation EN official gazette html En cas de divergence entre la pr sente version et la version originale en langue arabe cette derni re pr vaut Un compte rendu de ce texte a t publi dans le Bulletin de droit nucl aire n 90 2012 2 pp 127 128 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 149 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Combustible nucl aire Toute mati re permettant de produire de l nergie par une r action en cha ne de fission nucl aire Produit ou d chet radioactif Toute mati re radioactive obtenue au cours du processus de production ou d utilisation d un combustible nucl aire ou toute mati re rendue radioactive par exposition aux rayonnements mis du fait de ce processus l exclusion des radioisotopes parvenus au dernier stade de fabrication et susceptibles d tre utilis s des fins scientifiques m dicales agricoles commerciales ou industrielles Mati re nucl aire 1 Tout combustible nucl aire autre que l uranium naturel ou appauvri permettant de produire de l nergie par une r action en cha ne de fission nucl aire hors d un r acteur nucl aire que ce soit par lui m me ou en combinaison avec d autres mati res 2 Tout produi
19. est pas la meilleure solution pour harmoniser le niveau de s ret nucl aire dans le monde entier Il est donc n cessaire de disposer d un cadre juridique international comportant au moins quelques obligations Dans le pr sent article nous avons montr qu il existe des instruments juridiques de types diff rents pour r gir la s ret nucl aire et radiologique Cependant les tats ne peuvent tre contraints d y adh rer ils doivent tre convaincus de le faire L influence d homologues trangers peut tre un moyen d inciter les tats adh rer ces instruments En la mati re l AIEA joue galement un r le important Il existe des instruments internationaux contraignants pour la radioprotection et le transport de mati res radioactives Ces activit s en substance reposent sur des r gles et normes techniques qui sont reconnues et adopt es l chelle internationale Cette d marche semble cr er un monde parfait qui est accessible 234 Consulter la liste des documents de l INSAG et des lettres annuelles d valuation l adresse suivante www ns iaea org committees insag asp La lettre d valuation annuelle de 2012 GC S6 INF 11 11 septembre 2012 pr sente quelques observations g n rales sur l accident de Fukushima et sur les travaux en cours et conclut que l AIEA joue un r le critique pour faire progresser la s ret nucl aire Elle est consultable l adresse wwrw ns iaea org comm
20. int rieur de l enceinte donc de lib rer sans risque l hydrog ne accumul afin de pr venir les explosions Lorsque je me suis rendu sur le site de Fukushima Daiichi l an dernier je mai que trop bien vu quoi ressemblent les effets d une explosion d hydrog ne Cette nouvelle exigence applicable aux syst mes d ventage est une mesure pragmatique et rationnelle relevant de la d fense en profondeur qui permettra de r gler ces probl mes sans d lai La Commission a galement approuv laboration d une r glementation sur les strat gies de filtration pr voyant notamment ajout de filtres ainsi que d autres strat gies de confinement en cas d accident grave Je suis enti rement d accord avec cette approche hybride qui combine les solutions 3 et4 Le recours une d marche fond e sur les performances est compatible avec la politique suivie par la Commission pendant 25 ann es ainsi qu avec la fa on dont elle a abord les accidents graves Nos homologues canadiens appliquent avec succ s le m me principe et j ai moi m me pu en observer directement un mode d d application possible lors d une visite la centrale de Nine Mile Point dans l tat de New York De plus la proc dure de r glementation facilitera une contribution active des diff rentes parties l laboration d une d marche fond e sur les performances Enfin je pense qu il tait la fois appropri et coh rent avec nos directives
21. la Convention sur la s ret nucl aire 27 31 ao t 2012 Vienne Autriche Rapport de synth se final op cit note 18 para 33 53 L examen de ces propositions au sein du groupe de travail est sans pr judice de l article 32 de la CSN 18 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES contractantes en mars 2014 Ainsi le processus du renforcement de la CSN se poursuit Conclusion Bien que les experts continuent tudier les enseignements tir s de l accident de Fukushima Da ichi les parties contractantes la CSN ont pris des mesures imm diates pour examiner les premi res conclusions au cours de la cinqui me r union d examen Les parties contractantes la CSN ont continu analyser les enseignements tir s de l accident et renforcer la CSN au cours de la deuxi me r union extraordinaire durant laquelle un certain nombre de mesures concr tes visant renforcer la fois le processus d examen et les rapports nationaux ont t adopt es par consensus Toutefois les parties contractantes cherchent renforcer encore davantage la CSN dans ce contexte elles examineront les propositions du groupe de travail l occasion de la sixi me r union d examen de la CSN Les parties contractantes la CSN r pondent l appel que constitue le plan d action de l AIEA en faveur d une efficacit accrue des instruments internationaux Avec la r vision d
22. nergie des tats Unis 2013 Strategy for the Management and Disposal of Used Nuclear Fuel and High Level Radioactive Waste consultable en anglais l adresse http energy gov sites prod files Strategy 20for 20the 20Management 20and 20Disposal 200f 20Used 20Nuclear 20Fuel 20and 20High 20Level 20Radioactive 20Waste pdf 26 Conference Report on H R 2055 Consolidated Appropriations Act 2012 Division B Energy and Water Development Appropriations Act 2012 Joint Explanatory Statement of the Committee of the Conference in Congressional Record 15 d cembre 2011 Vol 157 n 193 Livre II p H9477 132 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX aboutisse construire certaines de ces installations voire toutes ces installations sur le m me site et ou construire plus d une installation de chaque type Tout d abord conform ment la l gislation r cemment soumise l examen du Congr s l administration doit soutenir la mise en place d une installation pilote d entreposage initialement destin e recevoir le combustible nucl aire issu de r acteurs arr t s La r ception d un tel type de combustible donne une opportunit unique celle de construire et d montrer la possibilit de transporter et stocker le combustible us de fa on s re et ainsi de progresser dans le sens d une affirmation de l engagement de l
23. tait de droit tant donn que la NRC continue valuer les enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi La cour a rejet cet argument jugeant dans la continuit de sa propre jurisprudence qu en l esp ce la loi NEPA n obligeait nullement la NRC revenir sur son renouvellement de l autorisation d exploitation 17 Massachusetts v NRC 708 F 3d 63 1st Cir 2013 18 NRC 12 juillet 2011 Recommendations for Enhancing Reactor Safety in the 215 Century The Near Term Task Force Review of Insights from the Fukushima Da chi Accident ci apr s rapport de la NTTF consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1118 ML111861807 pdf Sur le rapport de la NTTF voir aussi W C Ostendorff et K A Sexton La protection suffisante apr s Fukushima l l ment stable dun monde changeant supra pp 27 sqq sp c notes 1 et 20 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 123 JURISPRUDENCE en raison de la seule possibilit que des informations actuellement non connues pourraient terme tre disponibles La cour a galement approuv le fait que la NRC souhaite appliquer les enseignements tir s de l accident toutes les centrales nucl aires concern es quelle que soit la date laquelle ont t d livr es les autorisation vis es Arr t de la cour d appel f d rale du circuit du district de Columbia invalidant le tra
24. toutes mesures raisonnables prises par quiconque apr s la survenance d un accident nucl aire pour pr venir ou r duire au minimum les dommages mentionn s aux alin as i v et vii du paragraphe g sous r serve de l approbation du gouvernement central p Produit ou d chet radioactif toute mati re radioactive obtenue au cours du processus de production ou d utilisation d un combustible nucl aire ou toute mati re rendue radioactive par exposition aux rayonnements mis du fait de ce processus l exclusion des radio isotopes parvenus au dernier stade de leur fabrication et susceptibles d tre utilis s des fins scientifiques m dicales agricoles commerciales ou industrielles q Droit de tirage sp cial unit de compte d finie par le Fonds mon taire international Chapitre II Responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires 3 Notification de l accident nucl aire par l autorit de s ret nucl aire 1 L autorit de s ret nucl aire Atomic Energy Regulatory Board constitu e en application de la loi de 1962 sur l nergie atomique notifie tout accident nucl aire dans un d lai de 15 jours compter de la date de l accident Toutefois l autorit de s ret nucl aire n est pas tenue de notifier l accident nucl aire si elle juge que la gravit de l accident et les risques associ s sont n gligeables 2 Imm diatement apr s notification de l accident en
25. utilisation des fins diagnostiques ou th rapeutiques de sources radioactives de g n rateurs de rayonnements ionisants et de pr parations pharmaceutiques contenant des radionucl ides mis au contact de l organisme humain utilis s pour la premi re fois dans le pays sur la base des actes d enregistrement de l tat d livr s en conformit avec la loi c la surveillance de l impact des activit s nucl aires et radiologiques sur la sant de la population suivie de la d livrance d avis pertinents d la r glementation sanitaire des facteurs radiologiques e l inspection sanitaire des installations nucl aires et radiologiques avec d livrance des autorisations sanitaires dans les conditions pr vues par la loi BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 185 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES f l estimation des doses re ues par les patients dans le cadre des examens m dicaux et des traitements le contr le de l exposition du public aux rayonnements ionisants en cas d accident nucl aire ou radiologique g la surveillance m dicale du personnel de cat gorie A h la recherche scientifique sur les effets biom dicaux des rayonnements ionisants Article 15 Comp tence des autorit s administratives dans le domaine de la protection civile et des situations d urgence L autorit administrative dans le domaine de la protection civile et des situations d urgence assu
26. 38 INFCIRC 572 Rev 4 para 26 39 L Agence a pour attributions d tablir ou d adopter en consultation et le cas ch ant en collaboration avec les organes comp tents des Nations Unies et avec les institutions sp cialis es int ress es des normes de s curit destin es prot ger la sant et r duire au minimum les dangers auxquels sont expos s les personnes et les biens 16 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES parties contractantes ont reconnu que ces normes fournissent des indications pr cieuses sur la fa on de remplir leurs obligations au titre de la CSN L utilisation explicite des normes de s ret de l AIEA dans le cadre de la CSN en particulier lorsqu il s agit de rendre compte du respect de la Convention a t introduite comme suit Les normes de s ret de l AIEA en particulier les fondements de s ret et les prescriptions de s ret servent de base ce qui constitue un degr lev de s ret et sont objectives transparentes et neutres sur le plan technologique ce qui donne des orientations pr cieuses sur la fa on de respecter les obligations de la Convention Il pourrait tre fait r f rence aux fondements de s ret et aux prescriptions de s ret de AIEA au moment de faire rapport sur les obligations de la Convention Les objectifs orient s vers l action Un autre accomplissement de la deuxi me r un
27. AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Daiichi et d examiner l efficacit des dispositions de la CSN En particulier la r union extraordinaire a port principalement sur l change d informations relatives aux mesures prises ou plannifi es par chacune des parties contractantes Pour cette r union chaque partie contractante a r dig un rapport national court concis et cibl qu elle devait soumettre au Secr tariat trois mois avant la r union pour que les enseignements tir s de l accident de Fukushima Da ichi fassent l objet d un examen par les pairs de la part des autres parties contractantes Toutefois les rapports nationaux qui devaient tre soumis pour la deuxi me r union extraordinaire se sont concentr s sur une liste de six th mes v nements externes questions relatives la conception gestion des accidents graves organismes nationaux pr paration et conduite des interventions d urgence et gestion post accidentelle coop ration internationale De m me la structure de la r union extraordinaire s est cart e de la proc dure suivie pour les r unions d examen ordinaires Les membres des bureaux de la cinqui me r union d examen devaient avoir les m mes fonctions que celles qui leur avaient t attribu es pour la r union extraordinaire dans chacune des six sessions de travail Les parties contractantes ont particip plusieurs sessions pl ni res pour discuter d
28. Aduisory Committee on Reactor Safeguards ACRS souhaitaient tous que soit mise en uvre une strat gie de filtration de quelque nature qu elle soit pour renforcer la d fense en profondeur au niveau de ces mod les d enceintes de confinement Le choix de la solution adopter a fait l objet d un d bat public tr s anim Alors que les services de la NRC recommandaient la solution 3 beaucoup parmi lesquels le NEF les exploitants et l ACRS pr conisaient la solution 4 ce stade la discussion tait loin d tre close En effet comme les services de la NRC n avaient pas recommand de juger comme relevant de la protection suffisante l ajout de filtres aux syst mes d ventage la mise en uvre de cette exigence n cessitait soit une analyse telle que pr vue dans la r gle de mise en conformit soit le recours une autre m thode r glementaire Quand la NRC avait r alis sa pr c dente valuation de l exigence d ventage filtration la fin des ann es 80 elle avait conclu que compte tenu de la faible probabilit des v nements de ce type les co ts des am liorations de la conception sont sup rieurs aux avantages calcul s Aucune nouvelle prescription n avait donc t impos e Aujourd hui au contraire la balance penche de l autre c t Les 67 NRC 26 novembre 2012 Consideration of Additional Requirements for Containment Venting Systems for Boiling Water Reactors with M
29. Badrinath Durvasula vice pr sident et directeur juridique Larsen amp Toubro Ltd L amp T M Durvasula expose les pr occupations sp cifiques au secteur industriel lesquelles sont d ordre national et international M Durvasula observe qu en vertu des dispositions l gislatives indiennes articles 17 et 46 de la loi de 2010 sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires les deux questions importantes portent sur la responsabilit de l exploitant et sur la responsabilit de l entrepreneur Il d clare que par le biais de dispositions contractuelles relatives au droit de recours un exploitant peut transf rer sa responsabilit un entrepreneur fournisseur Il note que les entrepreneurs peuvent g n ralement tre divis s en deux groupes selon leur taille Les grands entrepreneurs tels que L amp T devraient avoir les moyens d accepter de telles clauses de recours en responsabilit vis vis d un exploitant en int grant ce risque dans le co t total du projet Cependant les petites entreprises et les sous traitants des entrepreneurs principaux ne sont g n ralement pas pr ts signer de telles clauses de recours en responsabilit car cela pourrait poser d importants probl mes juridiques et financiers aux entreprises de petite taille M Durvasula indique que le probl me de l exposition au risque est d autant plus sensible qu aucune assurance appropri e n est disponible pour couvrir le r
30. Darlington Dans ce cadre OPG a pr sent la Commission canadienne de s ret nucl aire Canadian Nuclear Safety Commission CNSC une demande de permis visant pr parer l emplacement de la nouvelle centrale Cette demande a d clench la n cessit de mener une valuation environnementale Environmental Assessment EA au niveau du gouvernement f d ral pr alablement toute d cision sur le permis ce processus s est achev en 2011 L tude d impact a conclu que la r alisation du projet n tait pas susceptible de causer des effets environnementaux n gatifs importants pourvu que les mesures d att nuation propos es et les engagements pris par OPG pendant l examen ainsi que les diverses recommandations de la Commission d examen de l valuation environnementale soient mis en uvre Cette valuation achev e la CNSC a repris l examen de la demande de permis de pr paration de l emplacement de la nouvelle centrale Toutefois avant que la CNSC ait pu prendre une d cision deux organisations non gouvernementales canadiennes ONG ont introduit un recours contre la validit de la proc dure d valuation environnementale devant la Cour f d rale du Canada Bien que l affaire soit toujours en cours d instruction en 2012 la CNSC a pu d livrer OPG le permis de pr paration de l emplacement Les m mes ONG ont alors galement form devant la Cour f d rale un recours contre cette d cision de d livrance remett
31. De plus amples informations sur ce projet sont consultables en anglais l adresse http energy gov articles energy department announces new investment nuclear fuel storage research BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 135 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES faisabilit du concept de stockage en forage profond visant assurer l isolement des d chets nucl aires sur le long terme Il aurait donc un r le de d monstration de principe sans impliquer son application au stockage des d chets existants Le projet de d monstration devrait valuer les l ments suivants faisabilit de la reconnaissance et de la conception des forages profonds s ret des proc dures et des op rations d enfouissement des d chets et contr les du milieu g ologique pour assurer la stabilit des d chets Au cours de l ann e financi re 2012 le DOE a lanc des tudes de niveau syst mique pour l interface g n rale entre stockage sur site stockage regroup et vacuation comprenant l laboration d instruments de simulation de la logistique de soutien afin de mieux comprendre le vieillissement du combustible les exigences relatives au chargement et les opportunit s d utiliser des f ts standardis s En outre le DOE a fait appel aux services de l industrie pour laborer des projets de conception d une installation int rimaire de stockage et value les conclusions de ces
32. En d finitive la Commission est convenue que les d cisions relatives aux syst mes d ventage renforc s et aux strat gies de mitigation taient n cessaires pour garantir la protection suffisante et que la d cision concernant l instrumentation des piscines de d sactivation pouvait relever d une exemption administrative de la r gle de mise en conformit De cette exp rience il appara t clairement que la norme qui pr side notre r glementation n a pas chang depuis Fukushima Daiichi La r glementation de la NRC est toujours fond e sur l assurance raisonnable de la protection suffisante de la sant et de la s curit du public En outre le cadre r glementaire existant est suffisamment robuste et flexible pour que la Commission ait pu mettre en place les mesures post Fukushima les plus importantes pour la s ret La premi re recommandation de la NTTF Dans son rapport la NTTF d clare que malgr sa complexit la d marche r glementaire actuelle a bien servi la Commission et le public N anmoins sa liste de recommandations commence de cette mani re La NTTF recommande d laborer pour la protection suffisante un cadre r glementaire logique syst matique et coh rent qui r alise un bon quilibre entre la d fense en profondeur et la prise en compte du risque Cette premi re recommandation comprend des sous recommandations qui pr conisent notamment d am liorer le cadre r glementaire de
33. accident de Fukushima Charg e de tirer les le ons de l accident et d examiner la r glementation de la NRC pour valuer la n cessit de prendre imm diatement des mesures suppl mentaires afin de garantir la s ret des centrales am ricaines elle a publi le 12 juillet 2011 un rapport dans lequel elle pr sente ses recommandations La NTTF son rapport et ses recommandations seront pr sent s de fa on plus approfondie dans le pr sent article EES BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 27 ARTICLES Depuis trois ans que je prends part aux d cisions de la NRC je suis le t moin direct de l application pratique du principe de protection suffisante qu elle a d fini De mon point de vue personnel de commissaire la d marche r glementaire et le cadre appliqu s de longue date par la NRC r pondent aux besoins du public am ricain et doivent tre scrupuleusement respect s sans qu il soit n cessaire de les modifier la lumi re de l accident de Fukushima Daiichi ou d autres v nements envisageables Toutefois la protection suffisante est une norme parfois imparfaitement comprise Pour clairer ce concept important je me propose dans cet article de revenir sur son histoire et d examiner ses rapports avec les v nements survenus Fukushima Daiichi et avec les d cisions critiques que doit prendre la Commission J esp re ainsi montrer que la protection suffisante garantit
34. aire de la R publique tch que sa publication arrive point nomm Dans la premi re partie l auteur retrace avec une grande pr cision les v nements historiques qui ont conduit la signature du Trait Euratom en 1957 Dans la deuxi me partie il analyse le fonctionnement de la Communaut europ enne de l nergie atomique sous ses principaux aspects institutions comp tences normatives proc dures l gislatives et structure judiciaire Il s arr te longuement sur les dispositions originellement con ues pour tre provisoires Art 76 85 and 90 Il attire l attention sur le pouvoir de d cision actuel de la Cour de justice pour ce qui est de l application du Trait Euratom aux installations militaires d fense Dans cette deuxi me partie il aborde par ailleurs la question des relations entre les trois trait s actuels le Trait sur l Union europ enne le Trait sur le fonctionnement de l Union europ enne et le Trait Euratom et met en vidence les principales difficult s qui r sultent du chevauchement de certaines attributions et comp tences La troisi me partie est consacr e une analyse approfondie des diff rents domaines de d cision de la Communaut europ enne savoir la recherche l information la sant et la s ret les investissements les entreprises communes la politique d approvisionnement le contr le de s curit les droits de propri t le march commun et les relations e
35. avec les exigences internationales en mati re de radioprotection et de s ret des activit s nucl aires et radiologiques e pr venir le vol et le trafic illicite de mati res nucl aires et radioactives assurer la s curit physique des sites nucl aires et radiologiques Article 3 Champs d application de la loi Les dispositions de la pr sente loi s appliquent aux activit s nucl aires et radiologiques suivantes a la recherche la conception la localisation la construction le montage la mise en service l exploitation la modification la maintenance et le d classement des installations nucl aires et radiologiques b la fabrication la fourniture la location le transfert la manipulation la d tention le traitement l utilisation le stockage temporaire ou d finitif le transport le transit l import l export le r export et l admission temporaire de sources de rayonnements ionisants y compris de mati res et de combustibles nucl aires et de d chets radioactifs c la fourniture et l utilisation de mat riel de contr le dosim trique radiom trique etc des param tres des champs de rayonnements ionisants de mat riel et de dispositifs de protection contre les rayonnements ionisants utilis s dans le cadre du suivi ou du contr le et de la surveillance des activit s nucl aires et radiologiques ainsi que de moyens d emballage et de conteneurisation ou de moyens de transport des mati res ra
36. de la Nuclear Regulatory Commission NRC des tats Unis souligne que l encadrement a le devoir et l obligation d encourager l mergence d une culture de s ret dans toute installation et de cr er une ambiance de travail dans la salle des commandes et sur tout le p rim tre de l installation qui garantisse une exploitation dans des conditions s res La d claration finale sur la culture de s ret publi e en 2011 par la NRC Final Safety Culture Policy Statement souhaite encourager la mise en place d une culture de s ret positive voulant ainsi donner en qualifiant la culture de positive plus de force cette exigence que n en renferme le concept original de culture de s ret de l INSAG 52 Rapport r capitulatif n 75 INSAG 1 op cit note 11 p 85 53 Voir les pages consacr e la Safety Culture sur le site web de PUS NRC ainsi que des r f rences aux Federal Register Notices relatives aux politiques et activit s entreprises en faveur d une culture de s ret nucl aire l adresse www nrc gov about nrc regulatory enforcement safety culture html Voir galement Institute of Nuclear Power Operations INPO Principles for a Strong Nuclear Safety Culture 2004 consultable l adresse wuwrw nrc gov about nrc regulatory enforcement INPO _PrinciplesSafetyCulture pdf Le lecteur trouvera un commentaire critique sur ce sujet dans Guldenmund F 2006 Much Ado about Safety
37. des normes de s ret du transport TRANSSC et Comit des normes de s ret des d chets WASSC On trouvera une courte description du programme qu a suivi l AIEA en s ret nucl aire au cours du si cle dernier dans l article de lansiti E 1983 L laboration et l application des normes internationales de s ret nucl aire Bulletin de l AIEA vol 25 1983 3 AIEA Vienne p 34 38 ainsi que dans celui de Timerbaev R et A Ioirysh 1999 2000 International Co operation in Nuclear Safety in Yearbook of International Co operation on Environment and Development YBICED 1999 2000 Earthscan Publications Londres pp 49 53 Les derni res publications pertinentes de l AIEA peuvent tre consult es sur le site de cette organisation l adresse www ns iaea org standards La liste des normes de s ret applicables aujourd hui se trouve l adresse www ns iaea org standards documents pubdoc list asp BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 57 ARTICLES nucl aires et de l application des normes de s ret en tenant compte des tendances et probl matiques nouvelles qui rev tent une importance pour la r glementation Les normes de s ret nucl aire et autres recommandations de l AIEA seront donc suppos es constituer le socle scientifique de l internationalisation laquelle il est fait r f rence dans le titre de cet article Autrement dit si un pr
38. du 15 juillet 1985 telle qu amend e plusieurs fois BGBI 1985 I p 1565 2009 I p 556 4 L Office f d ral de radioprotection Bundesamt f r Strahlenschutz BfS a men en 2010 une enqu te afin de comparer les options pour proc der au d mant lement de la mine d Asse Il Les conclusions de l enqu te peuvent tre consult es en allemand l adresse suivante http gsb download bva bund de BFS ASSE Optionenvergleich Optionenvergleic h_Asse pdf 5 La loi allemande sur la proc dure administrative Verwaltungsverfahrensgesetz laquelle renvoie le projet d amendement reconna t l arr t de planification un effet de concentration Konzentrationswirkung par lequel il se substitue toutes les autorisations particuli res qui seraient normalement n cessaires 6 Gesetz zur nderung des Umuwelt Rechtsbehelfsgesetzes und anderer umuweltrechtlicher Vorschriften du 21 janvier 2013 BGBI 2013 I p 95 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 127 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES 13 d cembre 20117 directive CE 2001 42 du Parlement europ en et du Conseil du 27 juin 20015 articles 3 et 4 de la directive CE 2003 35 du Parlement europ en et du Conseil du 26 mai 200 article 25 de la directive UE 2010 75 du Parlement europ en et du Conseil du 24 novembre 2010 La transposition de ces directives a n cessit d amender la loi de 2006 sur les recours en
39. e de validit du duplicata est la m me que celle de l acte original Article 26 Activit s nucl aires et radiologiques exempt es du r gime d autorisation Les activit s nucl aires et radiologiques n cessitant l utilisation de mati res la concentration massique totale ou sp cifique r duite en radionucl ides activit s et activit s sp cifiques de g n rateurs de rayonnements ionisants de type approuv par l Agence nationale et de tous tubes cathodiques conformes aux limites et aux crit res d exception pr vus l annexe no 1 de sorte que les risques aff rents ces activit s correspondent au minimum tol r sont exempt es par l Agence nationale de l application du r gime d autorisation pr vu par la pr sente loi La personne physique ou morale n est pas pour autant exempt e de son obligation de notification l Agence nationale Article 27 Conditions d autorisation de l importation l exportation la r exportation et l admission temporaire de sources de rayonnements ionisants 1 L autorisation d importation d exportation de r exportation d admission temporaire de sources de rayonnements ionisants est accord e si le demandeur a d tient un certificat de s curit en r gle pour l installation ou l quipement nucl aire ou radiologique l emballage de mati res radioactives le conteneur ou le moyen de transport b apporte une preuve de la comp tence et de la probit des person
40. elle en tait avant son renvoi 3 Le pr sident peut constituer des coll ges compos s de trois membres de la Commission au plus aux fins d examiner les demandes Toute d cision concernant une demande est rendue par la majorit des membres l ayant examin e 4 La Commission n est pas tenue de respecter la proc dure d crite dans le Code de proc dure civile de 1908 mais devra respecter les principes de justice et sous r serve des autres dispositions de la pr sente loi et de tout autre r glement pris en application de cette derni re la Commission peut laborer son propre r glement de proc dure et notamment fixer les dates et les lieux des s ances BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 167 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 5 Pour l exercice de ses fonctions en vertu de la pr sente loi la Commission jouit des m mes pouvoirs que ceux que le Code de proc dure civile de 1908 conf re une juridiction civile lors d une action en justice c est dire qu elle peut a assigner toute personne compara tre et l interroger sous serment S communiquer et produire des documents e lt recevoir des d positions faites sous serment 2 exiger des tribunaux ou administrations la communication de documents publics ou de leurs copies e constituer une Commission charg e d entendre des t moins f effectuer toute autre action prescrite 6 Apr s
41. entre eux pouvant tre pr judiciable aux int r ts des victimes potentielles ainsi qu l industrie de l nergie nucl aire Il fait valoir que ces principes indissociables ont prouv leur efficacit structurer la fili re nucl aire au travers d une v ritable r partition des risques tout en assurant une indemnisation rapide des victimes et la disponibilit de fonds dans l hypoth se improbable d un accident nucl aire M Charreton souligne qu il est galement important compte tenu de la dimension transfrontali re des ventuelles cons quences d un accident nucl aire que les pays assurent une galit de traitement entre toutes les victimes y compris celles qui ne se trouvent pas sur le territoire de l tat o est situ e l installation nucl aire Il affirme que la meilleure option pour les tats consiste rejoindre un r gime international conventionnel soulignant qu une fois le pays partie un tel r gime international l exploitant national a galement acc s au march mondial de l assurance ce qui est d une importance cruciale Il d clare que l obtention d une telle assurance permet de garantir au public que des fonds suffisants seront disponibles en cas d accident nucl aire M Charreton estime que l objectif d une harmonisation renforc e entre les diff rents r gimes de responsabilit civile nucl aire nationaux et internationaux est essentiel pour toutes les parties prenantes les
42. et notamment des ressources naturelles c protection au del des fronti res de la R publique de Moldova les d chets radioactifs sont g r s de mani re prendre en consid ration les ventuels effets sur la sant humaine et l environnement au del des fronti res nationales d protection des g n rations futures les d chets radioactifs sont g r s de fa on ce que leur impact sur la sant des g n rations futures n exc de pas les niveaux d impact acceptables aujourd hui e poids pour les g n rations futures les d chets radioactifs sont g r s de mani re ne pas faire peser des contraintes excessives sur les g n rations futures f cadre juridique national les d chets radioactifs sont g r s dans un cadre juridique national ad quat et les responsabilit s et pouvoirs sont clairement r partis afin de garantir l ind pendance de la r glementation de ces activit s g contr le de la production de d chets radioactifs la production de d chets radioactifs est r duite au minimum h s ret nucl aire et radiologique s curit physique des sites contenant des d chets radioactifs la s ret nucl aire et radiologique et la s curit physique des installations de gestion des d chets radioactifs sont assur es selon les modalit s correspondant chaque tape du cycle de vie de l installation 200 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 D
43. et L D Johnson 1998 Accords contraignants relatifs la s ret nucl aire le cadre juridique international Bulletin de l AIEA vol 40 1998 2 pp 21 23 Voir aussi Tonhauser W et A Wetherall 2010 Cadre juridique international sur la s ret nucl aire d veloppements d fis et opportunit s OCDE AEN dir pub Le droit nucl aire international op cit note 93 pp 177 190 Cf galement l tude exhaustive suivante Findlay T 2010 The Future of Nuclear Energy to 2030 and its Implications for Safety Security and Nonproliferation Part 2 Nuclear Safety Centre pour l innovation dans la gouvernance internationale Waterloo Ontario consultable l adresse www cigionline org sites default files Part_2 pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 73 ARTICLES nucl aires et pour la s ret de la gestion du combustible us et des d chets radioactifs 4 2 Notification et assistance en cas d accident nucl aire Tout de suite apr s l accident de Tchernobyl les faiblesses du r gime international de s ret nucl aire sont devenues videntes M me si l ancienne Union sovi tique n a pas pr venu suffisamment t t les tats voisins qu il y avait eu un accident il n existait aucun motif juridique solide pour affirmer que cela pouvait constituer une violation du droit international public De plus il n existait aucune base juridique s rieuse po
44. et fait observer l importance de demeurer flexible et de s adapter aux diff rences culturelles Il souligne l utilit qu il pourrait y avoir rechercher une plus grande clart au regard des conditions et d lais d approbation ainsi qu une interaction plus troite entre les autorit s de s ret et les autres agences impliqu es face aux enjeux que repr sente la r alisation d un projet dans le respect du calendrier et du budget pr vus Il note que la documentation et le respect des exigences l gislatives et r glementaires sont essentiels pour un projet de centrale nucl aire Pour cette raison il est tr s important de veiller la coh rence des documents avec l ensemble des trait s ou accords internationaux Gr ce son groupe de travail CORDEL la WNA cherche promouvoir un environnement r glementaire et industriel d chelle mondiale dans lequel des mod les de r acteurs normalis s et accept s au niveau international puissent tre largement utilis s sans qu il soit n cessaire d apporter des modifications importantes leur conception M Ahmad ajoute qu il est erron de penser que la normalisation implique d adopter des mod les similaires ce concept doit tre interpr t dans la perspective d assurer la compr hension et de permettre la comparaison entre tous les mod les Il souligne l importance vitale d une meilleure communication entre les parties prenantes pour le succ s de la normalisation M
45. la NRC a soumis la Commission sa proposition de hi rarchisation des recommandations de la NTTF Tout d abord elle convient avec la NTTF qu aucune des conclusions de l enqu te ne fait r f rence un danger imm diat pour la sant et la s curit du public Ensuite elle sugg re de classer les recommandations de la NTTF en trois niveaux Les recommandations de niveau 1 sont mettre en uvre sans d lai elles sont les plus susceptibles d am liorer la s ret court terme et les ressources n cessaires leur application peuvent tre d bloqu es Les recommandations de niveau 2 recouvrent les actions qui sans tre r alisables court terme n exigent pas d tude de longue haleine et pourraient par cons quent tre entreprises d s que les informations et les ressources requises seront suffisantes Il s agit d actions concernant les capacit s d appoint en eau des piscines de d sactivation la r glementation de la pr paration aux situations de crise ainsi que d une recommandation qui pourrait obliger les exploitants valuer les autres agressions externes agressions autres que s ismes et inondations Tandis que les actions des deux premiers niveaux sont en cours d application les recommandations de niveau 3 sont celles dont la mise en uvre r glementaire ne peut tre envisag e qu apr s des tudes suppl mentaires des services de la NRC qui peuvent n cessiter la r alisation pr alable d une action
46. la disponibilit d assurances et ou garanties financi res rentables constituera un obstacle majeur leur entr e sur le march Il fait valoir que l assurance nucl aire est un march peu attrayant en raison de ses caract ristiques intrins ques telles que l exigence de maintenir une grande capacit le cumul inconnu ou ind sirable de risques une faible probabilit ou fr quence associ e un degr lev de gravit la nature catastrophique du risque le nombre tr s faible de risques existant l chelle mondiale le peu d ant c dents de sinistres la p nurie de sp cialistes ou le fait que les risques nucl aires soient exclus des polices d assurance individuelles par cons quent une telle couverture 112 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES d assurance est propos e pour r pondre des obligations sociales et nationales plut t qu une logique de profit Il explique que les centrales nucl aires sont divis es en une zone chaude la zone critique dans laquelle les r actions nucl aires ont lieu et une zone froide o fonctionnent les turbines vapeur Il fait ensuite remarquer qu en Inde l assurance couvre les dommages mat riels aux biens et les pertes d exploitation cons cutives ainsi que des dommages subis dans la zone froide d une centrale nucl aire raison d un incendie de la foudre d inondations de tremblements
47. la personne ayant subi un dommage corporel ou BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 163 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES b le propri taire d un bien endommag ou c les repr sentants l gaux d une personne d c d e ou d tout repr sentant d ment autoris par ladite personne ledit propri taire ou lesdits repr sentants l gaux 15 D p t d une demande devant le commissaire aux r parations des dommages nucl aires 1 Toute demande en r paration d pos e aupr s du commissaire aux r parations des dommages nucl aires devra respecter les conditions prescrites pour ce qui concerne son format son contenu et les documents fournir 2 Sous r serve des dispositions de l article 18 toute demande en r paration conforme au paragraphe 1 sera d pos e dans un d lai maximum de trois ans compter de la date laquelle la victime a eu connaissance du dommage nucl aire 16 D cision du commissaire aux r parations des dommages nucl aires 1 r ception d une demande conforme au paragraphe 1 de l article 15 le commissaire aux r parations des dommages nucl aires apr s avoir notifi la demande l exploitant et permis chaque partie d tre entendue traite la demande dans un d lai de trois mois compter de la date de sa r ception et rend une d cision en cons quence 2 La d cision rendue par le commissaire aux r parations des dommages nucl
48. les proc dures et le fonctionnement de ces installations sont parfaitement conformes aux exigences de la l gislation en vigueur autorisation proc dure d valuation de la conformit de la protection radiologique radioprotection de la s ret nucl aire et radiologique des personnes physiques ou morales la demande de ces derni res aux fins de la s ret de la conduite des activit s nucl aires et radiologiques suivie de la d livrance d une autorisation radiologique autorisation radiologique autorisation d livr e pour les activit s soumises au r gime d autorisation la suite de l valuation de la conformit et du respect des conditions d exercice des activit s nucl aires et ou radiologiques en vertu de l art 20 autorisation radiologique partielle autorisation radiologique d livr e afin de permettre le d roulement d une phase de l activit nucl aire ou radiologique dans un domaine et dans un laps de temps donn s banque de donn es nucl aires et radiologiques syst me d information automatis constitu d au moins deux bases de donn es nucl aires et radiologiques et de syst mes de recherche de stockage et de traitement des informations base de donn es nucl aires et radiologiques ensemble de donn es structur es de mani re sp cifique sur un support mat riel sous forme crite graphique optique ou lectromagn tique et accessibles en permanence aux utilisateurs autori
49. note 68 113 Voir galement Stoiber C et al Manuel de droit nucl aire op cit note 62 pp 103 109 114 Voir Pelzer N 1986 On Harmonizing Nuclear Energy Law in Pelzer N dir pub International Harmonization in the Field of Nuclear Energy Law Actes du Congr s Nuclear Inter Jura 85 Baden Baden pp 39 45 70 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES retraitement ou les stockages de d chets sont concern s l vidence le point de d part est le m me que pour la radioprotection et les transports la s ret nucl aire est affaire de scientifiques et de techniciens et le droit un moyen de mettre en uvre de mani re satisfaisante des exigences de s ret D autres facteurs entrent toutefois en ligne de compte dans le cas pr sent La planification le choix du site la construction l exploitation la mise hors service et le d mant lement des installations nucl aires en particulier des centrales sont les principales activit s des programmes nucl aires civils Les centrales avec les installations nucl aires associ es ne sont pas uniquement des composantes d un parc nerg tique national d importance primordiale pour tout tat elles attestent des performances techniques d un pays et viennent alimenter la fiert nationale C est pourquoi l ing rence internationale dans ces activit s d importance nationale primordiale n est pas toujou
50. plus court terme ou que la NRC ne pourra envisager que lorsqu elle disposera des comp tences critiques indispensables Je suis enti rement d accord avec cette hi rarchisation trois niveaux propos e par les services de la NRC mon avis les douze recommandations et leurs 35 sous sections de la NTTF n ont pas toutes la m me urgence ni le m me potentiel d am lioration de la s ret Toutes les actions mener apr s Fukushima Daiichi ne peuvent pas tre prioritaires La NRC devait donc se concentrer sur les actions les plus importantes en termes de s ret C est exactement ce qu elle a fait Les premi res d cisions de la NRC apr s l accident de Fukushima Da ichi Cet accent mis sur l importance pour la s ret lors de l valuation des mesures post Fukushima a conduit les services de la NRC proposer trois ensembles de d cisions concernant les actions de niveau 1 1 installation de syst mes robustes et fiable d ventage sur les enceintes de confinement de type Mark I ou Mark II des r acteurs eau bouillante 2 laboration de strat gies de ma trise des cons quences de catastrophes naturelles hors dimensionnement compte tenu des agressions susceptibles de toucher simultan ment plusieurs tranches et des moyens raisonnables de prot ger les quipements identifi s dans ce cadre 3 am lioration 36 35 NRC 3 octobre 2011 Prioritization of Recommended Actions to be Taken in Response to
51. quat de protection contre les rayonnements ionisants k tablit et maintient un syst me ad quat de protection physique des mati res nucl aires et radioactives des produits et d chets radioactifs ainsi que de s curit physique des installations ou des quipements nucl aires ou radiologiques y compris des lieux de stockage des mati res nucl aires et radioactives conform ment la r glementation en vigueur en mati re de radioprotection et de s ret nucl aire et radiologique l tablit un syst me de protection physique assurant l inviolabilit des mati res nucl aires ou radioactives exploit es m tablit et maintient dans le cadre de son activit un syst me d assurance et de contr le de la qualit de l activit nucl aire et radiologique approuv par l Agence nationale n tablit et maintient son propre syst me de contr le en conformit avec les exigences en mati re de radioprotection de s ret nucl aire et radiologique de s curit physique du site et de pr paration des interventions d urgence en cas d incidents ou d accidents nucl aires ou radiologiques susceptibles de se produire au niveau de l installation ou de l quipement et des sources correspondantes de rayonnements ionisants o tablit et maintient le cas ch ant un syst me ad quat de garanties nucl aires conform ment aux trait s internationaux auxquels la R publique de Moldova est partie p est en
52. se divisent comme suit e OSART quipes d examen de la s ret d exploitation e PROSPER Examen par des pairs de l exp rience relative la performance en mati re de s ret d exploitation e IRS Syst me international commun AIEA OCDE AEN de notification pour l exp rience d exploitation e SALTO Service d examen par des pairs des questions de s ret concernant l exploitation long terme des r acteurs mod r s par eau e SCART quipes charg es d examiner les valuations de la culture de s ret e _IRRT quipes internationales d examen de la r glementation Ces missions ne sont ni une inspection ni un audit mais un m canisme d apprentissage mutuel qui admet diff rentes approches Ce m canisme comporte des auto valuations par les tats auto valuations qui reposent sur les conclusions des missions Ces derni res sont donc aujourd hui une grande r ussite car elles contribuent de mani re importante non seulement l am lioration de la s ret des installations nucl aires examin es mais galement au recueil de connaissances et d exp rience qui peuvent tre utilis es pour r diger des recommandations g n rales en mati re de s ret Entre 1982 et 2010 plus de 150 missions OSART ont eu lieu Ce chiffre permet d affirmer que les tats acceptent les examens par les pairs volontaires Mais seront ils d accord pour les rendre obligatoires
53. semble t il caus d importants dommages par del les fronti res c est dire sur le territoire d tats trangers Quoi qu il en soit la r action internationale imm diate l accident t moigne du fait que la s ret nucl aire est un motif de pr occupation internationale majeur m me si la contamination provoqu e est rest e pour l essentiel sur le territoire de l tat de l accident Le Pr sident des tats Unis Barack Obama a demand que la Nuclear Regulatory Commission proc de une valuation exhaustive afin de v rifier la s ret de toutes les centrales am ricaines L Union europ enne UE a lanc des tests de r sistance de toutes les centrales nucl aires situ es dans ses tats membres 5 AIEA 9 septembre 2011 Projet de plan d action de l AIEA sur la s ret nucl aire Rapport du Directeur g n ral doc AIEA GOV 2011 59 GC 55 14 consultable adresse wurw iaea org About Policy GC GCS55 GC5S5Documents French gc55 14 fr pdf Voir galement l historique de ce document la page de l AIEA en anglais http iaea org newscenter news 2011 actionplanns html Consulter aussi la R solution de la Conf rence g n rale doc AIEA GC S5SYRES 9 22 septembre 2011 consultable l adresse www iaea org About Policy GG GC55 GCSSResolutions French gc55res 9_fr pdf 6 Le lecteur trouvera des informations sur les progr s de la mise en uvre du plan d action dans les documents de
54. suffisant ce qui est conforme la r gle de mise en conformit Autrement dit les services de la NRC demandaient en substance la Commission de relever la barre de la protection suffisante un acte pour le moins lourd de cons quences Les d cisions relatives la protection suffisante font partie des d cisions strat giques les plus importantes de la Commission et ne peuvent tre prises sur un coup de t te Le processus suivi cette occasion par la Commission a prouv qu elle prend son r le tr s au s rieux lorsqu elle p se le pour et le contre d une d cision Si personnellement j tais d accord avec le fait que les exigences relatives aux syst mes d ventage robustes et aux strat gies de mitigation doivent tre ancr es dans la notion de protection suffisante je ne pouvais cependant pas conclure qu il y avait l d finition ou red finition du niveau de protection jug suffisant La NRC a pour habitude de d finir ou red finir la protection suffisante dans le cadre de ses activit s de r glementation en mettant en uvre des prescriptions g n riques qui tablissent un nouveau niveau minimum de protection Or dans les deux d cisions voqu es ci dessus il s agissait non pas d lever la barre de la protection suffisante mais de compl ter des exigences existantes et de codifier des attentes r glementaires d j exprim es En cela la NRC prenait acte du retour d exp rience de Fukushima D
55. t entra n vers le sud est de la France En mars 2001 deux associations ainsi que cinquante et une personnes physiques ont port plainte et se sont constitu es partie civile des chefs notamment 118 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 JURISPRUDENCE Inde d empoisonnement d administration de substances nuisibles de blessures et d homicides involontaires En mai 2006 le directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants SCPRI a t mis en examen des chefs de tromperie et tromperie aggrav e Le juge d instruction a rendu une ordonnance prescrivant la poursuite de l instruction Cependant la chambre de l instruction de la cour d appel de Paris a infirm le 7 septembre 2011 l ordonnance et prononc un non lieu pour l ensemble des infractions vis es Les parties civiles ont form un pourvoi devant la chambre criminelle de la Cour de cassation Par un arr t du 20 novembre 2012 la Cour de cassation a rejet les pourvois form s par les parties civiles confirmant ainsi le non lieu entrepris aux motifs que e__il r sulte d une jurisprudence constante que les juges saisis d une poursuite pour homicide et blessures involontaires ne sauraient retenir cette infraction la charge du pr venu qu la condition que l accident survenu se rattache de fa on certaine m me indirecte par une relation de cause effet avec la faute reproch e
56. telle qu adopt e par la Lok Sabha le 25 ao t 2010 projet de loi n 19 C de 2010 a t publi e dans le Bulletin de droit nucl aire n 88 2011 2 pp 161 179 Un compte rendu de ce texte a t publi dans le Bulletin de droit nucl aire n 88 2011 2 pp 127 128 Un article de Robert J Gruendel et Els Reynaers Kini sur le r gime de responsabilit civile nucl aire en Inde a t publi dans le Bulletin de droit nucl aire n 89 2012 1 pp 47 70 156 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES d bord ou par un a ronef immatricul en Inde en application de l alin a d du paragraphe 2 de l article 5 de la loi de 1934 sur l aviation ou de toute autre loi alors en vigueur e dans ou par une le artificielle une installation ou une construction relevant de la souverainet de l Inde 4 Elle s applique uniquement aux installations nucl aires poss d es ou contr l es par le gouvernement central soit directement soit au travers de toute autorit ou soci t tablie par celui ci ou par une entreprise publique Explication Aux fins du pr sent paragraphe entreprise publique a le m me sens que celui donn par l alin a bb du paragraphe 1 de l article 2 de la loi de 1962 sur l nergie atomique 5 La pr sente loi entre en vigueur la date notifi e par le gouvernement central tant entendu que diff rentes da
57. une approche conservatrice est adopt e e interdiction de l importation des d chets radioactifs f coop ration internationale le gouvernement assume sa responsabilit vis vis des autres pays en ce qui concerne les probl mes mondiaux et r gionaux li s la gestion des d chets radioactifs Dans ce cadre il convient de respecter les principes politiques nationaux et ceux d coulant des trait s r gionaux et internationaux pertinents auxquels la R publique de Moldova est partie g participation lors de la prise de d cisions dans le domaine de la gestion des d chets radioactifs il convient de prendre en consid ration les int r ts et les pr occupations de toutes les parties affect es ou concern es h ducation du public le gouvernement cr e des conditions et des opportunit s en faveur de l ducation et de la culture de la tol rance en ce qui concerne les activit s li es la s curit de la gestion des d chets radioactifs Article 42 Exigences techniques relatives la gestion des d chets radioactifs Les exigences techniques relatives la s curit de la gestion des d chets radioactifs et la cat gorisation des d chets radioactifs sont labor es et pr sent es par l Agence nationale et approuv es par le gouvernement Article 43 Responsabilit La responsabilit de la gestion des d chets radioactifs incombe au producteur des d chets puis apr s leur remise aux institutions
58. 1 133 Convention sur l assistance en cas d accident nucl aire ou de situation d urgence radiologique 1986 doc AIEA INFCIRC 336 1457 RTNU 133 article 2 paragraphes 1 et 3 134 Matz L ck N 2009 Framework Conventions as Regulatory Tools Goettingen Journal of International Law vol 1 n 3 p 439 458 section C II consultable l adresse www gojil eu 135 Convention sur la notification rapide d un accident nucl aire 1986 article 9 Convention sur l assistance en cas d accident nucl aire ou de situation d urgence radiologique 1986 article premier 136 bold steps voir Palmer G 1992 New Ways to Make International Environmental Law American Journal of International Law Vol 86 pp 259 283 sp c p 259 137 Sur cette notion voir Pelzer N op cit note 127 pp 91 92 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 75 ARTICLES comme en t moigne le nombre tonnamment lev de parties Celles ci jugent que les outils mis en place par les conventions sont en principe suffisants pour intervenir en cas d accident nucl aire L accident nucl aire de Fukushima a constitu le premier test r el de la valeur et de l applicabilit pratique des conventions Un rapport de l AIEA en date du 3 juin 2011 d crit en d tail la r ponse de l AIEA et l assistance offerte par l Agence Ce rapport souligne que les deux conventions sont les principaux
59. 1 paragraphe 1 de la directive 85 337 telle que modifi e par la directive 2003 35 la violation d une r gle d coulant du droit de l Union et ayant pour objet la protection de l environnement au motif que cette r gle ne prot ge que les seuls int r ts de la collectivit et non pas ceux des particuliers 2 Une telle organisation non gouvernementale peut tirer de l article 10 bis troisi me alin a derni re phrase de la directive 85 337 telle que modifi e par la directive 2003 35 le droit de se pr valoir en justice dans le cadre d un recours contre une d cision d autorisation de projets susceptibles d avoir des incidences notables sur l environnement au sens de l article 1 paragraphe 1 de la directive 85 337 telle que modifi e de la violation des r gles du droit national d coulant de l article 6 de la directive 92 43 CE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages telle que modifi e par la directive 2006 105 CE du Conseil du 20 novembre 2006 alors que le droit proc dural national ne le permet pas au motif que les r gles invoqu es ne 7 Directive 2011 92 UE du Parlement Europ en et du Conseil du 13 d cembre 2011 concernant l valuation des incidences de certains projets publics et priv s sur l environnement Journal officiel de l Union europ enne JO L 26 28 1 2012 p 1 8 Directive 2001 42 CE du Parlemen
60. 18 49 D apr s l article 30 du Trait EURATOM Trait instituant la communaut europ enne de l nergie atomique du 25 mars 1957 version consolid e JO C84 1 du 30 mars 2010 texte int gral l adresse www eur lex europa eu fr treaties dat 12006A 12006A htm les comp tences de la communaut se limitent la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers r sultant des radiations ionisantes Voir toutefois l interpr tation plus large qu en a donn e la Cour de justice de l Union europ enne dans son arr t du 10 d cembre 2002 Commission des communaut s europ ennes contre Conseil de l Union europ enne aff C 29 99 Rec 2002 p 1 11221 galement reproduits l adresse http eur lex europa eu Result do RechType RECH_celex amp lang fr amp ihmlang fr amp code 61 999CJ0029 Voir galement Pouleur Y et P Krs 2010 L impulsion de la directive europ enne sur la s ret nucl aire de la complexit de la s ret nucl aire aux messages cl s adress s aux citoyens europ ens Bulletin de droit nucl aire n 85 2010 1 OCDE NEA Paris pp 5 34 sp c p 15 50 Mandat de l INSAG consultable l adresse www ns iaea org committees insag asp 51 Rapport r capitulatif n 75 INSAG 1 op cit note 11 p 84 60 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Le groupe continuait ainsi Les proc dures forme
61. 5 Voir par exemple Revision of Backfitting Process for Power Reactors Final Rule 53 Fed Reg 20603 20606 1988 28 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Cependant toutes les questions relevant du domaine de comp tence de la NRC n ont pas n cessairement un lien avec la protection suffisante Ainsi le paragraphe 161b de l AEA habilite l autorit de s ret tablir par voie de r gle de r glementation ou de d cret toutes normes et instructions qu elle peut estimer n cessaires ou souhaitables pour les besoins de la d fense et de la s curit communes ou pour prot ger la sant du public ou r duire autant que possible les dangers pour la vie humaine ou les biens Le paragraphe 161i 3 lui conf re des attributions similaires Ce point est confirm par deux jugements rendus en appel qui d crivent le syst me de radioprotection de AEA comme une structure deux niveaux le premier obligatoire en application de l article 182 garantit la protection suffisante sans consid ration des co ts tandis que le second la discr tion de la NRC en vertu de l article 161 fournit une protection plus que suffisante d termin e en fonction du co t pour les titulaires de l autorisation et des avantages pour le public Par cons quent si la NRC doit garantir une protection suffisante de la sant et de la s curit du public elle pe
62. ANNuR On trouvera des informations d taill es sur leurs activit s dans les rapports d ensemble de l AIEA sur la s ret nucl aire et sur les sites Internet des associations mentionn es Les exploitants et notamment l Association mondiale des exploitants de centrales nucl aires World Association of Nuclear Operators WANO participent galement aux efforts d am lioration de la s ret nucl aire Pour ce qui est de la cr ation d un cadre mondial de s ret nucl aire il convient d insister sur le r le du Groupe international pour la s ret nucl aire INSAG L INSAG se r unit sous les auspices de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA afin de donner des conseils et des orientations faisant autorit sur les m thodes les r gles et les principes de s ret nucl aire L INSAG adresse en particulier l AIEA la communaut nucl aire et au grand public des recommandations et des avis sur des questions de s ret nucl aire actuelles ou nouvelles ce jour l INSAG a publi 26 documents de premier plan INSAG 1 228 Sur les diff rents l ments du r gime mondial de s ret nucl aire voir Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire 2006 Strengthening the Global Nuclear Safety Regime INSAG 21 A Report by the International Nuclear Safety Group AIEA Vienne pp 5 9 229 Voir la note 35 230 Findlay T op cit note 125 p 23 juge toutefois surpr
63. Additional Requirements for Containment Venting Systems for Boiling Water Reactors with Mark I and Mark II Containments p 1 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2012 2012 0157srm pdf 80 Ostendorff W vote SECY 12 0157 supra note 78 p 26 81 Ostendorff W vote SECY 12 0157 supra note 78 p 26 82 Voir par exemple Stenger D F 6 f vrier 2013 Backfitting Analysis for Filtered Vents for Mark I and II BWRSs consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1303 ML 13039A139 pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 47 ARTICLES l accident de Fukushima Daiichi Il a aussi montr combien notre structure r glementaire actuelle est robuste et souple car elle permet la Commission de progresser de fa on rationnelle sur un sujet qui s il est important ne rel ve pas pour autant de la protection suffisante Conclusion pour le maintien du principe de la protection suffisante Au sujet des mesures m me les moins controvers es que la NRC a prises apr s l accident de Fukushima Daiichi il s est trouv dans le secteur nucl aire certains critiques pour se demander si la d marche que se proposlait de suivre la NRC sap ait l int grit du processus r glementaire et supposer que la r gle de mise en conformit f t appliqu e de fa on incoh rente si cette r gle aurait toujours r ellement d
64. Cette d finition implique que le Code de conduite sur la s ret et la s curit des sources radioactives ne s applique pas aux sources non scell es ni aux mati res radioactives faisant partie du cycle du combustible ni aux mati res enferm es aux fins de stockage d finitif En r alit les sources prises en compte pr sentent un risque important et sont responsables de plusieurs accidents radiologiques aux cons quences graves qui se sont produits dans le pass Le code expose des Principes fondamentaux n 7 31 qui imposent de mettre en place l chelle nationale un syst me l gislatif et r glementaire efficace 207 AIEA 2011 Rapport d ensemble sur la s ret nucl aire pour l ann e 2010 Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche doc AIEA GC 55 INF 3 appendice 1 section B 2 1 p 36 On trouve une formulation identique dans AIEA 2010 Rapport d ensemble sur la s ret nucl aire pour l ann e 2009 doc AIEA GC 54 INF 2 appendice 1 p 35 Dans des rapports d ensemble pr c dents figuraient les phrases suivantes nous traduisons Les dispositions et les orientations du Code de conduite ont t int gr es aux services d examen de la s ret aux projets de coop ration technique et aux programmes extrabudg taires de l Agence appropri s Le Code de conduite s applique par le biais de r glements de s ret nationaux Les tats membres sont encourag s fair
65. Commission 1 maintenir la d cision relative aux syst mes robustes d ventage sans y ajouter d exigence suppl mentaire 2 exiger la modernisation des syst mes robustes d ventage ou leur remplacement par des syst mes qui puissent rester op rationnels pendant un accident grave 3 exiger l installation de syst mes d ventage filtration sp cialement con us ou 4 r glementer la filtration en adoptant une d marche fond e sur les performances auquel cas plusieurs strat gies pourraient tre adopt es en fonction du site pour r duire la contamination 65 Citons titre d exemple le fait que les conclusions de l analyse des cons quences d accidents graves de r acteurs estimation des cons quences en termes de risque de mortalit imm diate et de mortalit par cancer latent ont t int gr es aux directives de la NRC applicables l estimation des co ts conomiques hors site 66 NRC 3 octobre 2011 Prioritization of Recommended Actions to be Taken in Response to Fukushima Lessons Learned SECY 11 0137 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2011 2011 0137scy pdf Par la suite la Commission a d cid de transf rer la question de l ventage filtration des l ments compl mentaires vers les actions de niveau 1 NRC 15 d cembre 2011 Staff Requirements SECY 11 013 Prioritization of Recommended Actions to be Taken in Response to Fukushim
66. Iansiti E et L Konstantinow 1978 Programme de normes de s ret nucl aire NUSS de l Agence Rapport d activit Bulletin de AIEA Vol 20 1978 5 AIEA Vienne pp 46 56 AIEA 1979 Pr sentation sommaire du Programme de normes de s ret nucl aire NUSS Bulletin de AIEA Vol 21 1979 2 3 AIEA Vienne pp 13 17 117 Collection S curit normes de s ret de l AIEA n 50 C G 50 C S 50 C D 50 C O 50 C QA 118 Se reporter au lien indiqu la note 38 pour obtenir l tat actuel des normes de s ret BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 71 ARTICLES les tats ne voyaient pas la n cessit de mettre en place un r gime international contraignant pour faire progresser la s ret nucl aire Les codes de l AIEA sont donc rest s l tat de recommandations dont l application est laiss e la volont souveraine des tats La majorit d entre eux ont apparemment jug que les r gles de s ret nationales taient suffisamment efficaces Cela ne signifie pourtant pas que la coop ration internationale n a pas exist dans le domaine de la s ret nucl aire mais seulement qu il n y avait pas d obligation internationale d appliquer des normes internationales L cheveau des conventions internationales destin es garantir une utilisation s re de l nergie nucl aire et des rayonnements ionisants se cantonnait au domaine d fini de
67. Manuel de droit nucl aire Volume III Le Secr tariat de l AIEA r dige actuellement le troisi me volume du Manuel de droit nucl aire qui devrait couvrir divers domaines du droit nucl aire au del des questions r glementaires trait es dans les deux premiers volumes Deux r unions de concertation ont t organis es respectivement du 14 au 16 novembre 2012 et du 13 au 15 mars 2013 pour mettre au point un projet de texte Ateliers de droit nucl aire destination des diplomates Le Bureau des affaires juridiques de l AIEA a organis un atelier de droit nucl aire Gen ve Suisse le 29 avril 2013 L atelier a permis aux diplomates en fonction dans des missions permanentes d tats membres de l AIEA Gen ve d acqu rir de bonnes connaissances de tous les aspects du droit nucl aire cette fin des expos s ont t pr sent s sur les principaux instruments juridiques internationaux dans le domaine de la s ret nucl aire de la s curit nucl aire et des garanties ainsi que de la responsabilit civile nucl aire Enfin un aper u du programme d assistance l gislative de l AIEA a t pr sent aux participants Un atelier similaire sur le droit nucl aire se tiendra Vienne Autriche le 15 juillet 2013 destination des diplomates et experts de tous les tats membres de l AIFA 144 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERG
68. NTTF de la NRC a rendu le rapport dans lequel elle expose ses conclusions et recommande des am liorations C est sur l une de ces conclusions que je me suis appuy pour prendre ma d cision concernant la mani re d valuer de fa on responsable les recommandations de la NTTF L approche r glementaire actuelle et plus important encore les moyens dont sont par cons quent dot es les centrales permettent la Near Term Task Force de conclure qu une succession d v nements semblable celle de Fukushima est peu susceptible de se produire aux tats Unis et que des mesures appropri es qui limitent la probabilit d endommagement du c ur et de rejet de substances radioactives ont t mises en uvre De ce fait la poursuite de l exploitation des centrales et de l attribution d autorisations ne pr sente pas de risque imminent pour la sant et la s curit du public Un mois apr s l accident de Fukushima Daiichi des repr sentants de la soci t civile ainsi que l tat du Massachusetts pr sentaient la Commission une requ te dans laquelle ils lui demandaient en substance de suspendre l attribution des autorisations et toute d cision tant que l on n aurait pas tir tous les enseignements de Fukushima Daiichi Dans une d cision de septembre 2011 la Commission a r pondu aux plaignants qu il n y avait pas lieu de suspendre ces activit s puisqu aucune information recueillie jusqu alors ne remettait en ca
69. NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 13 TABLE DES MATI RES des documents d orientation lors de la deuxi me r union extraordinaire Les rapports nationaux des parties contractantes destin s la sixi me r union d examen doivent prendre en consid ration le contenu des documents d orientation tels que modifi s et couvrir les points abord s au cours de la seconde r union extraordinaire Les parties contractantes ont cherch renforcer l efficacit de la CSN par le biais d am liorations au processus d examen lui m me dans le document INFCIRC 571 et l exhaustivit des rapports nationaux dans le document INFCIRC 572 comme montr ci apr s Les parties contractantes ont pr f r amender les documents d orientation plut t que la CSN de mani re ce que les am liorations puissent plus rapidement tre adopt es et mises en uvre L am lioration du processus d examen Les modifications du document INFCIRC 571 approfondissent et largissent la port e de l examen en donnant r ellement aux parties contractantes davantage d informations pour leur permettre de proc der une valuation plus pr cise des mesures de s ret nucl aire Par exemple les parties contractantes peuvent d sormais demander au Secr tariat de l AIEA d tablir en temps voulu pour la r union d organisation de la r union d examen suivante un rapport pr sentant des observations sur des questions importante
70. NUSS et peut ne pas tre n cessairement conforme des d finitions usage international adopt es dans d autres contextes Protection de toutes les personnes contre les risques radiologiques inacceptables Dans les cinq codes NUSS et le glossaire de s ret de l AIEA de 2007 c est la d finition suivante qui est propos e Obtention de conditions d exploitation correcte pr vention des accidents ou att nuation de leurs cons quences avec pour r sultat la protection des travailleurs du public et de l environnement contre des risques radiologiques indus L objectif est de prot ger le personnel sur le site le public et l environnement Notons au passage que dans le Statut de l AIEA l environnement n est pas express ment mentionn dans les attributions de l Agence 38 Normes de s ret de l AIEA l adresse www ns iaea org standards default asp s 11 amp l 90 amp w 2 consultations juillet 2013 39 Statut de l AIEA op cit note 35 Article III A 6 40 AIEA 1982 Autorisations relatives aux centrales nucl aires teneur pr sentation et aspects juridiques Guide de s ret collection S curit de l AIEA n 50 SG G8 AIEA Vienne p 58 Voir une d finition identique dans AIEA 1984 R glements et guides relatifs aux centrales nucl aires collection S curit de l AIEA n 50 SG G9 AIEA Vienne p 25 41 AIEA 1988 Code pour la s ret des central
71. On trouvera une liste des recommandations de la CIPR l adresse www icrp org publications asp 71 Voir www icru org La CIUMR a pour objectif d laborer des recommandations reconnues par la communaut internationale concernant 1 les grandeurs et unit s de mesure des rayonnements et de la radioactivit 2 les proc dures adapt es la mesure et l application de ces grandeurs en radiologie diagnostique radioth rapie radiobiologie m decine nucl aire radioprotection et dans des activit s industrielles et environnementales et 3 les donn es physiques n cessaires l application de ces proc dures et dont l utilisation garantira l uniformit des rapports tablis www icru org images pdf icru_poster pdf 72 Dans le pr sent contexte il convient galement de signaler les travaux de l Organisation internationale de normalisation ISO voir www iso org et de la Commission lectrotechnique internationale CEI voir www iec ch 73 Pour une description de la gen se de la radioprotection voir Jacchia E 1965 Atom Sicherheit und Rechtsordnung Eurobuch Verlag August Lutzeyer Freudenstadt pp 119 sqq Cet ouvrage est une version traduite et r vis e de la publication originale de 1963 intitul e Il rischio da radiazioni nell era nucleare Giuffr Milan Il en existe galement une traduction en fran ais sous le titre Atome et s curit Le risque des radiations l ge nucl aire Paris 1964
72. a prouve la qualification professionnelle de son personnel en pr sentant des certificats de qualification reconnus par l Agence nationale et d signe par un acte administratif une personne responsable de la radioprotection b met en uvre des mesures pour pr venir et limiter les cons quences des incidents et des accidents nucl aires ou radiologiques et leurs ventuels effets n gatifs sur la vie et la sant du personnel et du public sur l environnement la propri t de tiers ou le patrimoine de l tat conform ment aux dispositions de la l gislation en vigueur c garantit que le personnel responsable de la s ret de l exploitation de l installation d tient un permis d exercice pour les activit s correspondantes conform ment aux dispositions de la pr sente loi d prend toutes les mesures n cessaires pour pr venir les dommages caus s par la construction l exploitation de l installation ou de l quipement nucl aire ou radiologique ou le transport de mati res nucl aires ou radioactives e dispose d une assurance ou de toute autre garantie financi re afin de r parer d ventuels dommages le montant la nature et les conditions de l assurance ou des autres garanties tant conformes aux trait s internationaux auxquels la R publique de Moldova est partie f veille prendre les mesures n cessaires pour pr venir toute forme d ing rence ou pour viter les interf rences de tiers dans le pr
73. action d int r t public PIL visant obtenir une ordonnance judiciaire sp cifiant que tous les fournisseurs nucl aires de la 7 L article de Vyoma Jha sur Les implications des trait s internationaux d investissement pour la position indienne sur la responsabilit nucl aire sera publi dans le Journal of Risk Research comme indiqu en introduction 8 White Industries Australia Limited c R publique de l Inde CNUDCI sentence finale 30 novembre 2011 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 105 ARTICLES centrale de Kudankulam sont soumis la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 quels que soit les accords ou engagements pris S appuyant sur les deux arbitrages en mati re de trait s d investissement impliquant l Allemagne et la soci t su doise Vattenfall qui contestait la nature discr tionnaire du pouvoir r glementaire de l tat h te Mme Jha analyse la question de savoir si une d cision de la Cour Supr me de l Inde ou toute d cision ult rieure que prendrait le gouvernement de l Inde qui concernerait l exon ration de responsabilit civile demand e par les fournisseurs russes pourrait avoir des cons quences graves au regard du droit international des investissements Elle observe par exemple qu une d cision de la Cour Supr me de l Inde sur la question de la responsabilit civile nucl aire pourrait engendrer des reco
74. aires et radioactives visant viter leur vol leur perte et neutraliser les actes de sabotage des installations et des dispositifs nucl aires et radiologiques ainsi qu reprendre le contr le sur ces mati res en cas de perte ou de vol s ret nucl aire et radiologique ensemble de mesures techniques et organisationnelles visant garantir la s ret de l exploitation des installations nucl aires et radiologiques pr venir et limiter leur d t rioration et assurer BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 179 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES la protection du personnel du public des biens et de l environnement contre l irradiation ou la contamination radioactive source de rayonnements ionisants metteur de rayonnements ionisants toute mati re radioactive source radioactive orpheline source radioactive chappant au contr le r glementaire soit parce qu elle n en a jamais relev soit parce qu elle a t abandonn e perdue vol e d plac e ou transf r e sans autorisation titulaire de l autorisation personne physique ou morale autoris e par l Agence nationale mener des activit s dans le domaine nucl aire ou radiologique trafic illicite tout acte impliquant une activit nucl aire ou radiologique non autoris e li e la d tention au transfert l importation et l exportation de mati res nucl aires de mati res du cycle
75. and Utilization Facilities ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent 12 Power Reactor Development Co v International Union of Electrical Radio and Machine Workers 367 US 396 408 1961 13 UCSII 880 F 2d p 558 14 Massachusetts v NRC 878 F 2d 1516 1523 1st Cir 1989 15 New Hampshire v AEC 406 F 2d 170 175 1st Cir 1969 30 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Le troisi me principe affirme que la NRC peut proc der au cas par cas pour tablir s il y a ou non protection suffisante En effet les tribunaux ont refus d imposer la NRC un ensemble de crit res objectifs en fonction desquels elle d terminerait si le niveau de protection est suffisant Autrement dit dans la pratique il n existe pas de crit res universels essais listes de contr le ou donn es quantitatives qui permettraient un commissaire de trancher sur la question de la protection suffisante lorsque la Commission doit tablir une r glementation d livrer une autorisation ou laborer une strat gie Ce qui est pour le mieux outre qu il est quasiment impossible de d finir des crit res g n riques le recours de tels crit res pour d terminer la protection suffisante contribuerait automatiser la d cision donc limiter consid rablement les responsabilit s de la Commission Nous ne pourrions plus en tant que commissaires nous appuyer sur notre prop
76. and High Level Radioactive Waste en fran ais strat gie pour la gestion et le stockage du combustible nucl aire us et des d chets radioactifs de haute activit Ce document valide les principes cl s du rapport de la BRC La strat gie expose les plans qui doivent mettre en uvre une fois les autorisations n cessaires obtenues du Congr s un programme de long terme qui pr voit d exploiter d ici 2021 une installation pilote d entreposage met des recommandations en faveur de l implantation et de l utilisation d une installation d entreposage plus grande d ici 2025 et r alise des avanc es tangibles sur l emplacement et la caract risation de sites d implantation de centres de stockage afin de faciliter la disponibilit d un centre de stockage g ologique d ici 2048 La strat gie tente de r pondre plusieurs besoins importants Tout d abord elle constitue une d claration de politique administrative sur l importance de pr voir les modalit s d vacuation du combustible nucl aire us et des d chets radioactifs de haute activit elle d finit les grands principes d un syst me visant r gler cette question et elle met en vidence les r formes n cessaires la mise en uvre d un tel syst me Ensuite elle pr sente la r ponse de l administration au rapport final et aux recommandations de la BRC La strat gie r pond galement aux instructions que le Congr s am ricain a d livr es da
77. application du paragraphe 1 l autorit de s ret nucl aire veille ce qu une large publicit soit donn e la survenance de l accident par tous les moyens qu elle juge appropri s 4 Responsabilit de l exploitant 1 L exploitant d une installation nucl aire est responsable de tout dommage nucl aire caus par un accident nucl aire a survenu dans cette installation nucl aire ou b mettant en jeu une mati re nucl aire qui provient ou mane de cette installation et survenu avant i que la responsabilit de l accident nucl aire caus par cette mati re nucl aire n ait t assum e aux termes d un contrat crit par un autre exploitant ou ii la prise en charge de cette mati re par un autre exploitant ou iii que la personne d ment autoris e exploiter le r acteur nucl aire a pris en charge la mati re nucl aire destin e ce r acteur utilis par BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 159 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES un moyen de transport comme source d nergie que ce soit pour la propulsion ou toute autre fin ou iv que cette mati re nucl aire n ait t d charg e du moyen de transport par lequel elle a t achemin e chez le destinataire situ sur le territoire d un tat tranger ou c mettant en jeu une mati re nucl aire qui est envoy e cette installation nucl aire et survenu apr s i que l
78. au pr venu gt En outre en cas d administration de substances nuisibles la doctrine consid re traditionnellement sur le fondement de l article 222 15 du code p nal qu il doit exister un lien de causalit certain entre la maladie constat e et lacte d administration Or en l esp ce aucun lien de causalit n a pu tre d montr avec certitude e le d lit de tromperie d fini l article L 213 1 du code de la consommation suppose pour tre caract ris que soit d montr e la mauvaise foi du pr venu or celle ci est absente en l esp ce D cision de la Cour supr me d Inde dans l action d int r t public relative la centrale nucl aire de Kudankulam Le 6 mai 2013 les deux juges de la Cour Supr me de l Inde si geant dans le cadre de l action d int r t public public interest litigation PIL form e contre la centrale nucl aire de Kudankulam KKNPP ont rejet les moyens qui tendaient obtenir la fermeture de cette centrale En particulier la Cour Supr me s est appuy e sur la consid ration g n rale selon laquelle il n appartient pas aux tribunaux de conna tre d une certaine politique telle que la politique gouvernementale en mati re d nergie nucl aire ou des d cisions qui la mettent en uvre en l esp ce la construction de la centrale KKNPP La Cour Supr me a en outre fait observer que du point de vue de la s ret et de la s curit des personnes et des biens au
79. combustible nucl aire gr ce une internationalisation du cycle du combustible La s ret nucl aire y joue galement un r le de premier plan un cycle du combustible internationalis implique lui aussi l application de normes internationales de s ret nucl aire Il convient donc d approfondir ce moyen d internationaliser la s ret nucl aire dans un cadre technique et juridique international Les futures actions en vue d instituer un r gime juridique international de s ret nucl aire pour r gir les activit s qui n entrent pas dans le champ d application des instruments existants ou d am liorer ces instruments devraient privil gier des solutions de droit mou plut t que l instauration d un r gime international d autorisation juridiquement contraignant Par ailleurs l avenir m me apr s l accident nucl aire de Fukushima il est peu probable que les tats soient pr ts soumettre l int gralit des processus d autorisation et de la surveillance des activit s nucl aires un r gime international de contr le assorti de sanctions Il est encore plus irr aliste d envisager de cr er une autorit r glementaire internationale qui aurait comp tence pour d livrer des autorisations et contr ler directement des activit s nationales la place des autorit s du pays En outre il est peu probable que des organisations internationales puissent mobiliser du personnel qualifi pour ces t ches Ces personnes aura
80. combustible nucl aire us et des d chets radioactifs de haute activit sans pour autant placer sur les g n rations futures un fardeau de surveillance continue L administration des tats Unis reconnait que le d veloppement des capacit s de stockage g ologique repr sente actuellement la m thode la plus rentable pour le stockage d finitif du combustible nucl aire us et des d chets radioactifs de haute activit tout en minimisant la charge pour les g n rations futures Comme l a fait observer la BRC le lien entre entreposage et stockage est primordial pour maintenir la confiance dans le syst me tout entier Les efforts pour se doter de capacit s d entreposage dans les dix prochaines ann es seront donc accompagn s de mesures visant lancer un processus d implantation reposant sur le consentement ainsi que les premi res valuations de sites en vue d tablir un futur centre de stockage g ologique Quel que soit le nombre des installations et leurs caract ristiques sp cifiques elles ne pourront tre implant es avec succ s qu en suivant une approche fond e sur le consentement L administration recommande de collaborer avec le Congr s pour laborer une proc dure de consentement qui soit transparente adaptable et solide sur le plan technique La BRC a mis en exergue le fait que la flexibilit la patience la r activit et un haut degr de consultation et de coop ration constituent autant d l ments n cessaires
81. comporte l obligation d utiliser un syst me de suivi t l m trique ou tout autre syst me de rep rage pour le transport de mati res radioactives d une quantit de cat gorie 1 L utilisation du GPS constituerait une m thode possible pour satisfaire cette exigence Pour les d tenteurs d autorisation qui transportent des mati res radioactives dans des quantit s de cat gorie 2 il n est pas n cessaire d organiser un syst me de rep rage mais le d tenteur de l autorisation a l obligation de maintenir un contr le ou une surveillance tout au long du transport Actualisation de la r ponse de la NRC aux v nements survenus sur le site nucl aire de Fukushima Daiichi l gard des syst mes d ventage apr s filtration et de la prise en consid ration des cons quences conomiques Le 19 mars 2013 la Commission a demand son personnel de r diger un amendement une ordonnance de 2012 relative l installation ou l am lioration des syst mes d ventage de 31 r acteurs eau bouillante dot s d enceintes de confinement similaires celles des r acteurs endommag s Fukushima Da ichi au Japon L ordonnance dans sa version initiale exigeait que les syst mes d ventage soient op rationnels tout au long d un accident de dimensionnement m me en cas de perte de toute alimentation lectrique dans la centrale pendant un laps de temps cons quent L ordonnance dans sa version modifi e devrait ren
82. d un accident nucl aire r union qui s est tenue Vienne du 28 janvier au 1er f vrier 2013 Pelzer N 2013 Allocution d ouverture prononc e devant un groupe de travail lors de la m me conf rence Fostering Greater International Cooperation in Preparing for and Responding to Large Accidents Including Sharing of Technical Resources Knowledge and People Need for an International Advisory Panel disponibles sur www pub iaea org iaeameetings IEM4 aspx 148 Doc AIEA INFCIRC 449 1963 RTNU 293 33 ILM 1514 Voir galement doc AIEA INFCIRC 449 Add 1 Acte final de la conf rence diplomatique et annexe l Acte final 149 Pour une introduction la CSN y compris son histoire consulter Jankowitsch Prevor O 1994 La Convention sur la s ret nucl aire Bulletin de droit nucl aire n 54 1994 2 OCDE AEN Paris pp 9 23 et OCDE AEN AIFA dir pub Le droit nucl aire international op cit note 120 pp 175 189 Kamminga M T 1995 The IAEA Convention on Nuclear Safety International and Comparative Law Quarterly vol 44 pp 872 882 Jankowitsch Prevor O et W Tonhauser 1997 The Convention on Nuclear Safety Austrian Review of International and European Law vol 2 pp 319 340 Stoiber C 1996 The Convention on Nuclear Safety An Introduction Congr s Nuclear Inter Jura 95 The Biennial Congress of the International Nuclear Law Association AIDN INLA Helsinki 1995 Proceedin
83. d une autorisation qui demanderaient la mise en uvre d un plan de d classement avec lib ration conditionnelle La Commission argumenta que cette disposition requiert d valuer la rentabilit d une r duction de la radioactivit r siduelle sur un site un niveau o la dose annuelle re ue par un membre du groupe critique n exc de pas 25mrem S il s av re rentable de r duire la radioactivit r siduelle un tel niveau alors le titulaire de la licence ne peut pr tendre un plan de d classement avec lib ration conditionnelle Au contraire un site ne pourra pr tendre un tel plan de d classement qu l unique condition qu il ne soit pas rentable de r duire davantage les niveaux de radioactivit r siduelle tant donn que ces niveaux sont d j ALARA as low as reasonably achievable ou en fran ais aussi bas qu il est raisonnablement possible Ce test d ligibilit selon la Commission refl te sa pr f rence pour un d classement avec lib ration inconditionnelle en effet elle juge fonci rement incertains les contr les institutionnels sur lesquels repose tout plan de lib ration inconditionnelle La cour d appel f d rale du circuit du district de Columbia a conclu qu d faut d une analyse textuelle de l article 20 1403 a qui soit suffisante pour appuyer la conclusion de la Commission selon laquelle l analyse ALARA que cite cet article n exige de fa on expresse ou implicite aucune
84. d chets nucl aires Le groupe de travail doit analyser et si possible mettre des recommandations sur des questions sp cifiques li es au principe et la mise en uvre de l article 180 c Version finale de la r glementation sur la protection physique des produits radioactifs Le 19 mars 2013 la NRC a publi la version finale de la disposition modifiant sa r glementation visant tablir des prescriptions de s curit pour l utilisation et le transport de quantit s de mati res radioactives correspondant aux cat gories 1 et 2 La NRC a consid r que ces quantit s pr sentaient des risques importants et devaient donc faire l objet d une protection suppl mentaire Les seuils des cat gories 1 et 2 sont bas s sur les quantit s tablies par l Agence internationale de l nergie atomique AIEA dans son Code de conduite sur la s ret et la s curit des sources radioactives La nouvelle disposition de la NRC a pour objectif de donner des 30 Voir Lyons P 2013 Statement of Peter Lyons Assistant Secretary for Nuclear Energy U S Department of Energy Before the Subcommittee on Energy and Water Development and Related Agencies Committee on Appropriations U S House of Representatives April 11 2013 p 5 document consultable en anglais l adresse http appropriations house gov uploadedfiles hhrg 113 ap10 wstate lyonsd 20130411 pdf 31 NRC 19 mars 2013 Physical Protection of Byproduct Material
85. de la situation vaut galement ici Il est n anmoins fort probable que l internation alisation am liore la s ret nucl aire dans le monde entier Au d but du pr sent article nous avions soulign que l application de prescriptions internationales et g n ralement reconnues de s ret nucl aire tait un moyen plus fiable de parvenir un niveau de s ret lev reposant sur les technologies modernes que le recours des r gles de s ret fond es sur des normes limit es au seul savoir national Il s agit d un truisme qui ne n cessite pas davantage d explications Le savoir et l exp rience de toute la communaut internationale sont r unis et concentr s en un immense r servoir de recommandations de normes et de bonnes pratiques Ce r servoir repr sente l tat des connaissances internationales en 226 Garribba M et al op cit note 221 p 35 227 Garribba M et al op cit note 221 p 36 Blohm Hieber U op cit note 222 p 39 estime galement que la directive d chets pourrait servir de mod le au reste du monde BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 91 ARTICLES s ret nucl aire et l on peut donc consid rer juste titre qu il permet d tablir les meilleures prescriptions possibles de s ret nucl aire Conform ment l attribution qui lui a t conf r e l article III alin a A 6 de son Statut l AIEA est
86. de la conf rence minist rielle Pour la mise en uvre de cette d claration le Conseil des gouverneurs a approuv le 13 septembre 2011 un Plan d action sur la s ret nucl aire que la 55 Conf rence M Norbert Pelzer docteur en droit G ttingen Consultant Enseignant retrait de l universit de G ttingen Facult de droit international public Allemagne Charg de cours l universit de Dundee cosse Enseignant l cole internationale de droit nucl aire de l universit de Montpellier France Pr sident honoraire de l Association internationale du droit nucl aire Bruxelles 1 Un s isme a interrompu l alimentation lectrique ext rieure de la centrale nucl aire de Fukushima Da ichi et une inondation caus e par un tsunami a mis hors service les groupes diesel qui doivent normalement alimenter en secours les circuits de refroidissement de la centrale en cas de perte de l alimentation principale Pour de plus amples informations concernant le d roulement de l accident se reporter Fukushima Nuclear Accident Update Log l adresse www iaea org newscenter news tsun amiupdate01 html Health Physics Society Fukushima News l adresse www hps org fukushima Voir galement le rapport de la Commission ind pendante d enqu te sur l accident nucl aire de Fukushima Daiichi effectu e pour la Di te du Japon 2012 l adresse http warp ndl go jp info ndljp pid 3856371 naiic go jp
87. de la r glementation ni de la pratique 22 Voir Recommendations for Enhancing Reactor Safety in the 21st Century The Near Term Task Force Review of Insights from the Fukushima Dai ichi Accident Recommandations pour am liorer la s ret des r acteurs au XXIe si cle Rapport du groupe de travail court terme sur les enseignements tir s de l accident de Fukushima Dai ichi NRC 12 juillet 2011 consultable en anglais l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1118 ML111861807 pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX Travaux l gislatifs et r glementaires nationaux Allemagne Cadre juridique g n ral Projet de loi portant modification de la loi atomique en vue d acc l rer le retrait des d chets radioactifs de la mine d Asse II et de proc der au d mant lement de celle ci 2013 Le parlement allemand examine actuellement un projet de loi visant acc l rer le retrait des d chets radioactifs de la mine d Asse II Schachtanlage Asse Il et de proc der son d mant lement Les dispositions pertinentes du dixi me amendement 2009 la loi atomique allemande ont soumis la mine d Asse II installation de recherche pour le stockage de d chets radioactifs aux dispositions applicables au d p t f d ral de stockage d finitif des d chets Une tude a ensuite conclu que le retrait des d chets de la min
88. de toute source situ e sur le territoire de l tat ou l tranger sous r serve que cette source soit approuv e par l Autorit Les dispositions du pr sent d cret loi respectent la priorit dans la r partition des indemnit s qui est donn e aux demandes pr sent es du fait de d c s ou de dommages aux personnes conform ment au paragraphe 2 de l article VIII de la Convention de Vienne de 1997 Si l exploitant n a pas la possibilit apr s avoir d ploy tous les efforts n cessaires d obtenir la couverture de l assurance totale ou partielle vis e au paragraphe 2 du pr sent article l Autorit peut d terminer que l assurance exig e en application du pr sent d cret loi n est pas disponible sur le march national ou international de l assurance ou que la couverture de l assurance n est pas disponible ou temporairement suspendue En pareil cas les risques couverts par l assurance sont couverts directement par l tat concurrence du plafond pr vu conform ment au paragraphe 1 ou 2 de l article 5 selon le cas jusqu ce que l Autorit annonce la disponibilit de la couverture de l assurance et octroie aux parties concern es pour obtenir une telle assurance un d lai qu elle aura fix sa seule discr tion Article 9 1 L exploitant doit remettre au transporteur un certificat d livr par ou pour le compte de assureur ou de toute autre personne ayant accord une garantie
89. de trouver de meilleures solutions des probl mes pass s Cela dit loin de moi l id e de critiquer les actions de la NRC au lendemain d v nements tels que l accident de Three Mile Island ou les attentats du 11 septembre Je pense que les pr c dents commissaires et agents de la NRC ont trait les probl mes auxquels ils taient confront s en faisant preuve de tout le discernement possible Le plus souvent leurs appr ciations ont t confirm es par la suite Comme je l ai crit alors et continue de le penser Si le cadre r glementaire de la NRC ne semble pas poss der la coh rence qu il aurait si on avait eu le loisir de l laborer dans une bulle un instant t particulier il ne faut pas pour autant en d duire qu il est inefficace Bien que l AEA ne lui donne pas mandat pour proc der formellement un r examen ou une reconfirmation des bases initiales de la protection suffisante la NRC doit toujours v rifier que les activit s plac es sous son contr le sont conduites de mani re garantir la protection suffisante Depuis la cr ation de la NRC le retour d exp rience et les enseignements qui en sont tir s sont au c ur m me du processus r glementaire et constituent un outil primordial pour assurer cette protection Le NRC a mis sur pied un programme officiel de retour d exp rience intitul Reactor Operating Experience REX qui est un outil pour valuer l importance des donn es d
90. des propri t s toxiques explosives ou d autres propri t s dangereuses de ces mati res Le Cabinet peut publier des instructions concernant la mise en uvre des dispositions des alin as 1 7 Accident nucl aire Tout fait ou toute succession de faits de m me origine qui cause un dommage nucl aire ou mais seulement en ce qui concerne les mesures pr ventives cr e une menace grave et imminente de dommage de cette nature Droit de tirage sp cial DTS Unit de compte d finie par le Fonds mon taire international et utilis e par lui pour ses propres op rations et transactions Convention de Vienne de 1997 Texte consolid de la Convention de Vienne de 1963 telle que modifi e et compl t e par le Protocole d amendement de la Convention de Vienne relative la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires dat du 12 septembre 1997 OBJET DE LA LOI Article 2 Le pr sent d cret loi f d ral 1 tablit les dispositions concernant la responsabilit civile et l indemnisation des dommages nucl aires et d finit le champ d application de ces dispositions 2 d termine la garantie financi re que l exploitant est tenu de maintenir 3 prescrit l application de la Convention de Vienne de 1997 relative la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires quand il ne contient pas lui m me de dispositions en la mati re CHAMP D APPLICATION Article 3 L exploitant d u
91. des raisons tant de droit que de bon sens la loi NEPA ne requiert de prendre en consid ration que les options de substitution qui sont raisonnables La cour d finit ensuite les options raisonnables de substitution comme tant uniquement celles qui permettent d atteindre les objectifs du projet envisag ici la production d nergie de base Beyond Nuclear observait galement que l exploitant demandait ce renouvellement vingt ans avant la date d expiration de son autorisation d exploitation initiale et argumentait qu au vu du laps de temps consid rable avant que ne d bute la p riode couverte par le renouvellement la Commission n aurait pas d consid rer la technologie de court terme comme variable subrogative des options nerg tiques de substitution prises en consid ration au cours de la p riode couverte par le renouvellement Une fois de plus la cour a rejet cet argument et a tout particuli rement approuv l approche de la Commission la NRC a reconnu la n cessit de se projeter dans lavenir et a pris une d cision rationnelle en consid rant que dans la plupart des cas la meilleure fa on de pr dire la viabilit d une option dans un futur lointain consiste prendre en compte sa viabilit court terme Une telle d cision est conforme la loi Arr t de la cour d appel f d rale du deuxi me circuit confirmant la comp tence de la NRC pour d livrer des exemptions et renvoyant l affai
92. des sources d nergie et les divers besoins satisfaire sur la base des ressources actuellement disponibles Par exemple le charbon est encore abondant mais on estime que les r serves nationales de l Inde seront puis es d ici cinquante ans les nergies renouvelables que sont le solaire et l olien sont galement importantes pour r pondre la demande totale d nergie Il signale que l nergie nucl aire est une option majeure qui doit tre poursuivie en Inde car elle est bien prouv e et abordable Il affirme l attachement du gouvernement indien d velopper l nergie nucl aire pour assurer la s curit nerg tique d une mani re cologiquement durable 4 Note de l diteur la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires n 38 de 2010 Gazette of India n 47 part II sec 1 pp 1 15 New Delhi 21 septembre 2010 est reproduite dans la pr sente dition du Bulletin de droit nucl aire Les r gles sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2011 Gazette of India n 2112 pt Il sec 3 pp 1 20 New Delhi 11 novembre 2011 sont consultables en anglais l adresse www prsindia org billtrack the civil liability for nuclear damage bill 2010 1042 et une traduction non officielle en fran ais a t publi e dans le Bulletin de droit nucl aire n 88 2011 2 OCDE Paris p 163 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 10
93. dispositifs explosifs contenant des mati res radioactives Le texte publi dans la pr sente dition du Bulletin de droit nucl aire est une traduction non officielle de la version officielle en langue roumaine de la loi de la R publique de Moldova n 132 du 8 juin 2012 sur la conduite s re des activit s nucl aires et radiologiques La loi a t publi e en langues roumaine et russe dans le journal officiel moldave 2 nov 2012 n 229 233 art n 739 consultable l adresse suivante http lex justice md viewdoc php action view amp view doc amp id 345210 amp lang 1 et http lex justice md viewdoc php action view amp view doc amp id 345210 amp lang 2 En cas de divergence entre la pr sente version et la version originale en langue roumaine cette derni re pr vaut Un compte rendu de ce texte est propos dans la pr sente dition du Bulletin de droit nucl aire BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 175 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES b d finir des m canismes de garantie de la s ret des activit s nucl aires et radiologiques et les maintenir un niveau optimal dans tous les domaines utilisant des sources de rayonnements ionisants c pr venir la conduite non autoris e d activit s nucl aires et radiologiques d assurer la protection du personnel du public des biens et de l environnement contre les effets n gatifs des rayonnements ionisants en conformit
94. elles tous les probl mes r soudre pour que la notification rapide et l assistance soient efficaces Des sp cialistes ont commenc critiquer ces conventions avant m me qu elles ne soient officiellement adopt es Il est vrai que d un strict point de vue 126 Cf Section 4 5 infra 127 Voir Rautenbach J et al op cit note 120 pp 9 13 Pelzer N 2006 Les dures le ons de l exp rience L accident de Tchernobyl a t il contribu am liorer le droit nucl aire in OCDE AEN AIEA dir pub Le droit nucl aire international op cit note 120 pp 81 131 sp c pp 87 92 128 Pour un historique de ces conventions consulter Adede A O 1987 The IAEA Notification and Assistance Conventions in Case of Nuclear Accidents Landmark in the Multilateral Treaty Making Process Springer Londres Rautenbach J et al op cit note 120 p 10 et Pelzer N op cit note 127 pp 87 et 89 contient d autres r f rences Les conventions sur la notification et l assistance sont respectivement entr es en vigueur le 26 octobre 1986 et le 16 f vrier 1987 et comptent aujourd hui respectivement 114 et 108 parties contractantes enregistrements AIEA n s 1532 et 1534 129 Sur les deux conventions voir Cameron P 1988 Nuclear Safety After Chernobyl The Role of International Law Leiden Journal of International Law vol 1 pp 121 135 Cameron P 1988 The Vienna Conventions on Early
95. en droit national et qui ont pour seul objet de servir l int r t de la collectivit mais aussi sur le fondement de dispositions purement nationales en mati re d environnement qui ne servent que les seuls int r ts de la collectivit et non pas ceux des particuliers Cet amendement devrait sans doute entra ner une augmentation du nombre des proc dures juridictionnelles concern es Dans une certaine mesure cette augmentation peut tre compens e par le nouvel article 4a de la loi qui pr voit des mesures visant resserrer et acc l rer la proc dure Conform ment l article 13 paragraphe 3 la loi modifi e sur les recours en mati re d environnement est entr e en vigueur le 29 janvier 2013 Radioprotection Instructions administratives g n rales pour l application de l article 47 du d cret relatif la radioprotection 2012 Conform ment l article 85 paragraphe 2 premier alin a de la Loi fondamentale Grundgesetz conjointement avec l article 47 paragraphe 2 du d cret allemand relatif la radioprotection de 2001 modifi pour la derni re fois le 24 f vrier 2012 le gouvernement f d ral a adopt le 28 ao t 2012 des instructions administratives g n rales pour l application de l article 47 du d cret relatif la radioprotection Ces instructions s appliquent l valuation de l exposition radiologique pr vue l article 47 paragraphe 2 du d cret Le r sultat de l valuat
96. et si le pr judice est prouv par des preuves claires et convaincantes Les tats poss dant sur leur territoire des installations nucl aires sont juridiquement tenus de s assurer que ces installations ne causent pas de dommages dans d autres tats Chaque tat doit par cons quent adopter un concept de la s ret nucl aire qui soit conforme cette obligation Faire reposer la s ret nucl aire sur des l ments et normes reconnus au niveau international est alors le meilleur moyen de s assurer du respect de cette obligation Les normes internationales de s ret nucl aire peuvent avoir diverses origines des tats ou des organisations priv es notamment peuvent coop rer au niveau international En soi la recherche et notamment la recherche en s ret nucl aire est souvent par essence internationale En radioprotection l organisation internationale la plus renomm e est la CIPR une institution priv e tablie en 1928 elle est devenue l autorit en la mati re On mentionnera galement son homologue direct parmi les organisations gouvernementales savoir le Comit scientifique des Nations Unies pour l tude des effets des rayonnements ionisants UNSCEAR L UNSCEAR a pour mission de recueillir et d valuer toutes les informations pertinentes concernant les niveaux de rayonnements et leurs effets L AIEA bien entendu joue n anmoins le r le principal pour ce qui concerne les normes internati
97. financi re conform ment l article 8 du pr sent d cret loi Le certificat vis au paragraphe 1 du pr sent article doit satisfaire aux exigences fix es dans le pr sent d cret loi ainsi qu l article III de la Convention de Vienne de 1997 Le pr sent article ne s applique pas un transport ayant lieu int gralement sur le territoire de l tat ACTIONS EN R PARATION Article 10 1 Les actions en r paration d un dommage nucl aire sont intent es uniquement contre l exploitant ou contre l assureur ou toute autre personne ayant accord une garantie financi re conform ment au paragraphe 1 de l article 8 du pr sent d cret loi Le droit r paration contre l exploitant est teint l expiration de l assurance ou de la garantie financi re si celle ci reste valide pendant une p riode plus longue que celle que pr voit le paragraphe 1 a de l article VI de la Convention de Vienne de 1997 Le droit r paration de toute personne ayant subi un dommage nucl aire est teint si une action n est pas intent e dans un d lai de trois ans compter de la date laquelle la personne ayant subi un dommage a eu connaissance ou aurait d raisonnablement avoir connaissance du dommage et de l exploitant BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 153 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES responsable du dommage sous r serve que les p riodes fix es en applica
98. gles du CEQ selon lesquelles le public doit disposer d un certain niveau d information et d une possibilit de faire valoir son avis ne d finissent pas clairement la fa on dont les exigences de participation du public pourraient trouver s appliquer lorsque comme en l esp ce l agence pr pare uniquement un EA et un FONSI et non une tude d impact sur l environnement environmental impact statement EIS Toutefois la cour a estim que la jurisprudence relative aux r gles du CEQ exige d assurer la participation du public dans la mesure du possible La cour a donc jug que les conclusions de l agence la NRC dans l affaire relative sa d livrance d exemptions ne permettent pas aux juges saisis de d terminer l existence d une motivation permettant la NRC de n autoriser aucune participation du public dans sa d cision d exemption La cour a reconnu que la NRC dispose d un pouvoir discr tionnaire quant l opportunit et la mani re d informer le public de sa proposition d accorder une exemption la cour a toutefois jug que l agence dans ses conclusions omet de fournir une explication la raison pour laquelle aucune participation du public n a t jug e r alisable ou opportune l gard de l exemption attaqu e De ce fait les juges ont renvoy l affaire la cour de premi re instance avec l instruction de faire reprendre la proc dure par la NRC afin qu e
99. ils ont le devoir de faire en sorte que les activit s exerc es dans les limites de leur juridiction et sous leur contr le ne causent pas de dommage l environnement dans d autres tats ou dans des r gions ne relevant d aucune juridiction nationale 30 RSA op cit note 28 p 1965 31 Voir par exemple les travaux de l Association internationale de radioprotection AIRP www irpa net et de l American Nuclear Society www new ans org about 32 Voir le site web de la CIPR www icrp org et notamment CIPR 2011 ICRP Strategic Plan 2011 2017 consultable l adresse www icrp org docs ICRP X20Strategic 20Plan 202011 2017 pdf 33 Voir le site web de l UNSCEAR www unscear org unscear en index html 34 Voir UNSCEAR 26 septembre 2011 Fukushima Daiichi Assessment Update l adresse www unis unvienna org unis pressrels 2011 unisous102 html 56 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES minimum les dangers auxquels sont expos s les personnes et les biens y compris de telles normes pour les conditions de travail de prendre des dispositions pour appliquer ces normes ses propres op rations aussi bien qu aux op rations qui comportent l utilisation de produits de services d quipement d installations et de renseignements fournis par l Agence ou sa demande ou sous sa direction ou sous son contr le et de prendre des dispositions pour appli
100. instruments juridiques qui favorisent au niveau international l change d informations et la fourniture rapide d une assistance en cas de situation d urgence nucl aire ou radiologique en vue d en limiter toutes les cons quences L AIEA a men d autres activit s afin de compl ter les conventions l ensemble formant le cadre dans lequel l AIEA exerce ses activit s de pr paration et de conduite des interventions d urgence en cas d incidents et de situations d urgence nucl aires et radiologiques La communaut internationale y a t notamment associ e lors de conf rences minist rielles sur la s ret nucl aire r unies en juin 2011 Vienne et en d cembre 2012 Fukushima L AIEA a organis et continuera organiser des r unions internationales d experts Le Japon a fourni des informations conform ment l article 3 de la Convention sur la notification rapide mais n a pas invoqu la Convention sur l assistance Le pays a toutefois accept l aide internationale Alors que le dispositif d assistance de l AIEA est mis en place ind pendamment du fait que l tat o s est produit l accident invoque ou non la convention ce n est pas le cas pour l aide fournie par d autres parties contractantes la convention S agissant de l assistance accord e par les tats Unis le bruit court que le Japon et les tats Unis sont convenus de ne pas faire r f rence la Convention su
101. internationale s tend galement aux conditions normales d exploitation des installations En effet la participation d tats trangers et d organisations internationales est la garantie que l on applique les normes internationales les plus r centes dans le domaine de la s ret Autrement dit l utilisation de l nergie nucl aire ne peut s appuyer uniquement sur les capacit s et l exp rience techniques scientifiques conomiques juridiques et sociales d un pays La coop ration internationale 11 L accident s est produit le 26 avril 1986 la centrale nucl aire de Tchernobyl en Ukraine qui tait l poque une des r publiques socialistes de l Union sovi tique Il existe sur Internet une abondante documentation technique notamment sur l accident et ses cons quences ainsi que des bibliographies Les premi res valuations effectu es sont Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire AIEA 1986 Un rapport du Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire Rapport r capitulatif sur la r union d analyse de l accident de Tchernobyl Collection S curit de l AIEA No 75 INSAG 1 AIEA Vienne ainsi que Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire AIEA 1992 L Accident de Tchernobyl Mise a jour de INSAG 1 INSAG 7 Collection S curit de AIEA No 75 INSAG 7 AIEA Vienne Voir galement Statement Issued on 5 May 1986 by the Heads of State or G
102. l AIEA GOV INF 2011 15 10 novembre 2011 GOV INF 2012 2 17 f vrier 2012 GOV INF 2012 10 11 mai 2012 et plus r cemment Progress in Implementing of the IAEA Action Plan on Nuclear Safety Supplementary Information GOV INF 2012 11 GC S6 INF 5 9 ao t 2012 7 Le lecteur trouvera des informations sur la conf rence l adresse www pub iaea org iaeameetings 20120216 The Fukushima Ministerial Conference on Nuclear Safety 8 La liste de ces r unions figure sur le site web de l AIEA l heure o cet article a t r dig la derni re r union tenue tait la R union d experts internationaux sur le d classement et la rem diation la suite d un accident nucl aire qui s est tenue du 28 janvier au 1er f vrier 2013 Vienne Voir www pub iaea org iaeameetings 44453 International Experts Meeting on Decommissioning and Remediation after a Nuclear Accident 9 Obama B 30 mars 2011 Remarks by the President on America s Energy Security Georgetown University Washington D C document consultable l adresse www whitehouse gov the press office 2011 03 30 remarks president americas energy security Voir galement NRC 12 juillet 2011 Recommendations for Enhancing Reactor Safety in the 21st Century The Near Term Task Force Review of Insights from the Fukushima Dai ichi Accident consultable l adresse www pbadupws nrc gov docs ML1118 ML111861807 pdf 10 Communication de la Commission au Conse
103. l exploitation de la centrale article 2 alin a i L article premier d finit les objectifs de la Convention Le texte correspondant est reproduit ci dessus la section 2 2 L alin a i de cet article d finit l objectif g n ral de s ret et indique les moyens d y parvenir Ce paragraphe m rite une attention particuli re pour la d monstration de notre propos La convention vise atteindre et maintenir un haut niveau de s ret nucl aire dans le monde entier Elle ne s int resse donc pas d abord la s ret nationale mais la s ret internationale dont la s ret nationale n est qu un l ment fondamental La s ret nationale est donc juste l un des termes de la somme que repr sente la s ret nucl aire mondiale Autrement dit la s ret nucl aire est comprise comme une condition pr alable impos e l chelle mondiale pour pouvoir exploiter l nergie nucl aire des fins pacifiques La s ret est ainsi rig e en objectif international de la convention objectif qui sera atteint tant par des mesures nationales qu travers la coop ration internationale De ce fait la s ret rel ve de la responsabilit collective Le pr ambule de la convention et notamment ses alin as ii vii et viii insiste sur cette internationalisation de la s ret nucl aire La r alisation d un haut niveau de s ret dans le monde entier passe par une mobilisation internationale la convention tabl
104. l organisme de r glementation 4 Assurer l efficacit de son organisme de r glementation en le dotant de pouvoirs juridiques ad quats de ressources humaines et financi res suffisantes d un personnel comp tent d un acc s aux comp tences ext rieures requises pour prendre ses d cisions sur la base de connaissances scientifiques et techniques ad quates d un acc s la coop ration internationale et des autres moyens n cessaires l exercice de ses responsabilit s aux fins de la s ret des installations nucl aires 5 Veiller ce que son organisme de r glementation exige d un titulaire de licence pour une installation nucl aire qu il dispose de comp tences et de ressources ad quates pour s acquitter de sa responsabilit quant la s ret d exploitation de cette installation nucl aire y compris pour une intervention efficace en cas d accident et l att nuation de ses cons quences 6 Veiller ce que son organisme de r glementation fonctionne de mani re transparente et ouverte en tenant compte des pr occupations l gitimes de s curit et d autres int r ts sensibles auxquels pourrait nuire la divulgation publique d informations particuli res 7 Inclure des informations dans son rapport national sur les efforts qu elle d ploie pour garantir l ind pendance l efficacit et la transparence de son organisme de r glementation 8 Accueillir selon que de besoin une mission internationale d
105. la NRC pour y inclure les v nements hors dimensionnement et leur contr le et pour ce faire d int grer la r glementation des exigences de dimensionnement largies en les imposant comme des l ments essentiels l assurance d une protection suffisante Dans la centaine de pages de son rapport la NTTF n emploie que trois fois un terme qui pourtant semble avoir d termin le cours du d bat sur sa premi re recommandation patchwork La premi re r f rence de la NTTF au dit patchwork r glementaire est la suivante L approche r glementaire de la NRC labor e et compl t e tape par tape au fil des d cennies a permis de traiter de nombreux probl mes de s ret r els ou per us l aide des informations et techniques disponibles sur le moment Le r sultat est un patchwork d exigences r glementaires et d autres initiatives en faveur de la s ret qui toutes sont importantes mais ne re oivent pas la m me attention des exploitants ou lors des examens et des inspections techniques de la NRC En 43 NRC 9 mars 2012 Staff Requirements SECY 12 0025 Proposed Orders and Requests For Information in Response to Lessons Learned from Japan s March 11 2011 Great Tohoku Earthquake and Tsunami consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2012 2012 0025srm pdf Les d cisions ont par la suite t mises par les services de la NRC Voir All Power Reac
106. la confusion En outre la formulation de ces d finitions manque de clart car certaines d entre elles renvoient des concepts juridiquement vagues tels que le public la soci t et l environnement On est en droit notamment de se demander si le terme individus peut s appliquer des personnes morales et si la notion de personnes peut s tendre leurs biens Malgr tout une interpr tation t l ologique de ces termes pour les rendre propres un usage juridique peut aider cerner l objectif de la s ret nucl aire Pour employer la terminologie du droit de la responsabilit civile ou plut t celle des conventions internationales sur la responsabilit civile la s ret nucl aire vise prot ger la sant et la vie humaines les biens et l environnement pour autant qu il existe un risque ou un danger concret Pour les besoins de cet article du moins les d finitions de l AIEA sont suffisamment claires D autres instruments internationaux apportent un clairage sur des approches internationales diff rentes de la s ret nucl aire y compris de ses objectifs La Convention sur la s ret nucl aire de 1994 d crit comme suit ses objectifs dans son article premier i Atteindre et maintenir un haut niveau de s ret nucl aire dans le monde entier gr ce l am lioration des mesures nationales et de la coop ration internationale et notamment s il y a lieu de la coop r
107. le principal organisme qui labore r dige publie et diffuse des normes internationales de s ret Elle encourage galement les tats et les autres parties prenantes adopter ces normes D autres organisations intergouver nementales dont POMS l OIT la FAO l UNSCEAR l OCDE AEN et EURATOM coop rent avec l AIEA Des organisations internationales scientifiques priv es laborent galement des exigences de s ret par exemple la CIPR et la CIUR En outre il existe des forums associations et cercles internationaux qui n ont pas encore t cit s dans le pr sent article et qui contribuent galement concevoir et perfectionner les normes de s ret nucl aire Nous mentionnerons entre autres l Association internationale des responsables d autorit s de s ret nucl aire INRA le Groupe du G8 sur la s ret et la s curit nucl aires NSSG l Association des responsables des autorit s de s ret nucl aire des pays d Europe de l Ouest WENRA le Groupe des r gulateurs europ ens dans le domaine de la s ret nucl aire ENSREG le Forum ib ro am ricain des autorit s de s ret nucl aire le Forum des autorit s de s ret nucl aire des pays qui exploitent des r acteurs VVER les Hautes Autorit s de s ret des pays qui exploitent des centrales nucl aires de type CANDU le Forum des autorit s de s ret nucl aire africaines FRNBA et le R seau arabe des autorit s de s ret nucl aire
108. leurs obligations en vertu du droit des trait s plusieurs tats dont le Canada et les tats Unis appliquent depuis bien des ann es la plupart des recommandations de l ONU et travers l ALENA n gocient actuellement des r gles communes avec le Mexique qui seront fond es sur les recommandations des Nations Unies l On peut par cons quent se risquer affirmer que le transport de mati res dangereuses dont font partie les substances radioactives s inscrit dans le monde entier dans des r gimes juridiques reposant sur les recommandations de l ONU compl t es par le r glement de transport de l AIEA Le droit du transport de substances radioactives est aujourd hui un secteur harmonis l chelle mondiale sans pr judice du droit national de choisir la forme et les moyens de mettre en uvre des r gles internationales 3 4 Internationalisation de la s ret nucl aire Le droit de la radioprotection et le droit des transports sont deux disciplines juridiques qui dans une large mesure ont pour finalit de convertir des r gles techniques en normes juridiquement contraignantes En cela ce sont des normes de nature technique viter les dangers des rayonnements est en effet principalement le r le des scientifiques et des techniciens Le droit se contente de fournir les outils pour appliquer les mesures techniques n cessaires la protection des individus des biens et de l environnement par des moyens socia
109. mant lement des installations nucl aires dans les tats membres de l UE Ce rapport n a pas pour objet d analyser les effets de la directive 2011 70 Euratom du Conseil du 19 juillet 2011 tablissant un cadre communautaire pour la gestion responsable et s re du combustible us et des d chets radioactifs en Europe mais il examine les efforts soutenus consentis par les tats membres et la Commission en particulier au sein du groupe sur le financement des op rations de d mant lement en vue de la mise en uvre de la recommandation susmentionn e En particulier le rapport fait le point sur les progr s accomplis en mati re d harmonisation des r gimes nationaux de financement du d mant lement des installations nucl aires et de la gestion des d chets avec la recommandation de la Commission Conclusions du Conseil Vers un approvisionnement s r en radio isotopes usage m dical dans l Union europ enne 18 d cembre 20121 la suite de la p nurie qui a affect les isotopes cl s molybd ne 99 Mo 99 et techn tium 99m Tc 99m usage m dical le Conseil de l Union europ enne a adopt des conclusions sur la s curit de l approvisionnement en radio isotopes usage m dical en 2009 et 2010 Depuis l adoption de ces conclusions des initiatives ont t prises pour faire face aux pr occupations actuelles concernant la fiabilit long terme de l approvisionnement en ces radio isotopes en outre certains pay
110. nature technique et souvent fond es sur le principe de pr caution concept complexe qui fait peser la charge de la preuve sur la personne qui souhaite entreprendre des activit s susceptibles d avoir un impact sur l environnement Des groupes d experts techniques ou une autorit gouvernementale active qui pourraient mettre des avis techniques ou tre saisis de certaines affaires seraient d une grande aide la magistrature dans son examen des PIL M Kadam s appuie sur sa propre exp rience en tant qu ancien procureur g n ral de l tat du Maharashtra pour citer quelques unes des raisons qui expliquent les r centes manifestations sur le site du projet nucl aire de Jaitapur dans l tat du Maharashtra Ces manifestations sont dans une large mesure dues un d faut d information et de justification quant aux retomb es positives des grands projets nerg tiques ou d infrastructure Il note la n cessit d une interaction troite entre les experts le public les m dias et l industrie pour r pondre aux pr occupations du public Selon lui il est absolument essentiel dans ce pays de r pondre aux pr occupations du peuple si l on veut viter que ne soit entrav e la r alisation de futurs projets nucl aires Allocution sp ciale Siddharth Varadarajan r dacteur en chef The Hindu En tant que journaliste M Siddharth Varadarajan suit depuis un certain temps l volution du cadre juridique et pol
111. non le cycle du combustible nucl aire Pourtant il est bien videmment n cessaire d assurer un haut niveau de s ret l chelle mondiale dans des domaines d utilisation de l nergie nucl aire qui n entrent pas dans le champ d application des deux conventions relatives la s ret Comme les tats ne sont semble t il pas encore pr ts accepter des obligations internationales contrai gnantes m me de nature incitative il faut envisager de recourir d autres instruments Une recommandation para t une solution vidente Comme il a t expos plus haut un ensemble complet de recommandations de l AIEA sur la s ret nucl aire existe d j N anmoins cette solution est insuffisante notamment pour r pondre aux inqui tudes du grand public international concernant la s ret Des recommandations ne correspondent pas non plus aux besoins des parties prenantes Il convient donc de disposer d un instrument qui bien que constituant en principe une recommandation non contraignante comporte des l ments de telle nature qu il devienne difficile du moins politiquement de justifier qu on ne la respecte pas C est l o l id e d un code de conduite entre en jeu Un code de conduite ne constitue pas en lui m me un instrument contraignant Il est d fini comme un ensemble de r gles crites qui r gissent le comportement de groupes particuliers Dans les textes juridiques le code est pr sent c
112. nucl aire en Inde Il note que la communaut juridique d tient l importante responsabilit de clarifier les questions complexes et subtiles qui s attachent au droit nucl aire tout en d fendant les int r ts de la population Il fait toutefois valoir qu il faut trouver un quilibre entre les int r ts concurrents et observe que certaines des actions d int r t public Public Interest Litigation PIL ne vont pas n cessairement dans le sens des int r ts de la population Il note en outre que dans le seul tat du Maharashtra un grand nombre de projets d infrastructure n ont pas re u les autorisations n cessaires en raison des 1 Ce compte rendu a t r dig par Vivek Nemane associ de recherche la Symbiosis Law School Pune Inde et Els Reynaers Kini associ e au cabinet MV Kini amp Co et secr taire de l Association de droit nucl aire Inde Les actes de la deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire Inde sont consultables aux adresses suivantes www nlain org et http nuclearlaw wordpress com 2 De plus amples informations sur le Journal of Risk Research sont disponibles l adresse www tandfonline com loi rjrr20 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 99 ARTICLES PIL d pos es leur encontre Il fait remarquer que les tribunaux ne disposent pas toujours des moyens n cessaires pour faire face un grand nombre de PIL qui sont de
113. par tapes d atteindre un meilleur niveau de s ret nucl aire Cette d marche incite les tats adh rer la Convention sur la s ret nucl aire m me s ils ne sont pas encore en mesure d en respecter pleinement toutes les obligations Gr ce la m thode retenue par la convention tr s respectueuse de la souverainet des pays aucun d entre eux ne risque de perdre la face Cette d marche n est bien s r accessible qu aux tats qui l acceptent Mais ceux qui la refusent ne peuvent tre contraints de s y soumettre par les moyens juridiques qu un trait international peut offrir Il n est pas tonnant que la notion de convention incitative ait suscit des critiques Un instrument plus contraignant pour la s ret nucl aire tait souhait En 1998 une sp cialiste a r dig un article tr s critique intitul Le d veloppement de la normativit nucl aire ou l art de l vasion juridique Elle affirma que la convention avait pris la s ret nucl aire au pi ge du droit mou et du droit flou et d veloppa cette id e de mani re approfondie La question de savoir si son argumentation juridique est contestable ou non est ouverte Mais il n est pas 162 Jankowitsch Prevor O op cit note 149 p 13 et p 180 163 Il n existe qu une obligation de tenir des consultations en cas de d saccord entre les Parties Ces consultations s effectuent dans le cadre d une r un
114. personnes Enfin la loi ne peut faire l objet d un r examen que de la part du Parlement ou du pouvoir judiciaire conform ment la Constitution de l Inde M Kumar conclut que la loi fait dispara tre certaines notions d su tes de la responsabilit civile nucl aire en particulier la vision restreinte de la canalisation juridique et pourrait bien tre le pr curseur d un nouveau mod le de l gislation nationale Il d clare que cette nouvelle approche pourrait long terme influer sur les perspectives d volution des r gimes internationaux classiques de responsabilit civile nucl aire dont aucun ne peut tre consid r comme un r gime mondial de responsabilit civile nucl aire un objectif qui doit encore tre poursuivi Enfin M Kumar rappelle que seule l interpr tation des lois par le pouvoir juridictionnel fait autorit et que la Cour Supr me de l Inde examine actuellement la constitutionnalit de la loi et de ses r gles d ex cution dans le cadre d un litige d int r t public ce sujet est par cons quent en attente d une d cision de justice Il faudra donc attendre l arr t de la Cour Supr me puisque cette derni re est seule comp tente pour d cider du statut et de l interpr tation de la loi et de ses r gles d ex cution M Kumar invite donc toutes les parties int ress es agir avec diligence et consulter des sp cialistes de leur choix afin de prendre leurs d cisions commerciales en tou
115. projet qui sera test e dans la proc dure du choix de l emplacement de la centrale de Gorakhpur tat de l Haryana M Bajaj conclut en d clarant que la confiance du public est d une importance primordiale pour l AERB Shah Nawaz Ahmad conseiller principal World Nuclear Association M Ahmad pr sente les objectifs et fonctions de la World Nuclear Association WNA une organisation qui englobe tous les secteurs des travaux et services en mati re d nergie nucl aire et qui avec 200 membres dans le monde entier reste la principale voix de l industrie nucl aire sur la sc ne internationale Il explique que la WNA compte parmi ses membres les plus grands noms du secteur nucl aire dont des exploitants de mines d uranium des transporteurs des fournisseurs de technologie des fabricants des entrepreneurs des propri taires et exploitants de centrales ainsi que des avocats et d autres prestataires de services Il note que la WNA a cr seize groupes de travail qui traitent en d tail des aspects techniques des affaires nucl aires ceux d entre eux qui int ressent plus particuli rement la th matique de la pr sente r union sont les groupes de travail de la WNA relatifs au droit nucl aire et la passation de march s la coop ration dans l valuation et l autorisation des concepts de r acteurs Co operation in reactor design evaluation and licensing CORDEL la cha ne d approvisionnement l
116. que les services de la NRC consid rent la d fense en profondeur comme l un des principaux facteurs qualitatifs m me si l utilisation m me de facteurs qualitatifs dans l analyse des co ts et des avantages a pu susciter un vif d bat Cela tant la d cision finale quant ce type d analyse des co ts et des avantages est une question que la Commission est mieux m me de trancher Lorsque je me suis pench sur ce dossier j ai t frapp de constater que toutes les parties prenantes ou presque taient convaincues de la n cessit d agir Ce consensus g n ral a confirm que la d cision de la Commission tait la conclusion logique du retour d exp rience acquis par l industrie nucl aire la suite de 76 Ibid p 9 77 NRC 19 mars 2013 Staff Requirements SECY 12 0157 Consideration of Additional Requirements for Containment Venting Systems for Boiling Water Reactors with Mark I and Mark II Containments p 1 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2012 2012 0157srm pdf 78 Ostendorff W 2 f vrier 2013 vote SECY 12 0157 Consideration of Additional Requirements for Containment Venting Systems for Boiling Water Reactors with Mark I and Mark II Containments p 26 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission cvr 2012 2012 0157vtr pdf 79 NRC 19 mars 2013 Staff Requirements SECY 12 0157 Consideration of
117. radioactifs e Le Code de conduite sur la s ret et la s curit des sources radioactives 190 Les codes de conduite ou de bonne conduite sont parfois galement appel s codes de bonne pratique 191 Weil P 1982 Vers une normativit relative en droit international RGDIP pp 5 47 Voir aussi par exemple Fastenrath U 1993 Relative Normativity in International Law European Journal of International Law vol 4 pp 305 341 Tasioulas J 1996 In Defence of Relative Normativity Communitarian Values and the Nicaragua Case Oxford Journal of Legal Studies vol 16 pp 85 128 Beckett J A 2001 Behind Relative Normativity Rules and Process as Prerequisites of Law European Journal of International Law vol 12 pp 627 650 192 Voir Wetherall A op cit note 189 pp 79 83 Pourquoi des normes non contraignantes 193 Sur les codes voir Wetherall A op cit note 189 Reyners P Trois codes de l Agence internationale de l nergie atomique OCDE AEN dir pub Le droit nucl aire international op cit note 93 pp 191 206 194 Doc AIEA INFCIRC 386 195 AIEA 2004 Code de conduite sur la s ret et la s curit des sources radioactives doc AIEA INFCIRC 663 GOV 2004 62 GC 48 13 AIEA Vienne dans toutes les langues officielles de PONU consultable l adresse www pub iaea org MTCD publications PDF Code 2004_web pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VO
118. radiologique g n rant ou ayant g n r des d chets radioactifs est tenue a d assurer la bonne gestion des d chets radioactifs g n r s par son activit b de supporter les frais aff rents la collecte la manipulation le transport le traitement la d contamination le conditionnement et le stockage temporaire ou d finitif des d chets et de cr er cette fin un fonds de financement propre de la gestion des d chets radioactifs dont le montant couvrira les d penses n cessaires Ce fonds sera destin uniquement cette fin c d laborer son propre plan de d contamination et le soumettre l approbation de l Agence nationale d de pr voir la possibilit de transf rer les sources radioactives utilis es et les d chets radioactifs au fournisseur ou l utilisateur 3 L expiration la suspension ou le retrait de l autorisation radiologique n exon re pas son titulaire ou le propri taire des mati res sites installations ou quipements nucl aires ou radiologiques des obligations pr vues par la pr sente loi ni de celles d coulant des conditions fix es par l autorisation radiologique 4 Les personnes physiques ou juridiques autoris es soumises un contr le ont l obligation de prendre toutes les mesures n cessaires sa bonne ex cution pendant toute sa dur e 5 En cas de refus de se soumettre au contr le ou toute disposition juridique de l Agence nationale celle ci peut deman
119. regard de l environnement et des questions connexes tous les organes d experts avaient conclu de fa on unanime que la centrale KKNPP satisfaisait pleinement l ensemble des normes de s ret Elle a ajout que la Cour Supr me ne peut juger les opinions mises par les organes techniques et scientifiques sur la construction de la centrale KKNPP Kudankulam non plus que la s ret et la s curit que pr sente cette centrale Elle a galement affirm que les tribunaux ne peuvent faire obstacle l ex cution par l Inde de ses engagements inter gouvernementaux avec la F d ration de Russie La Cour Supr me a mis une quinzaine de directives en majorit relatives la s ret de la centrale Voir le Bulletin de droit nucl aire n 88 2012 2 OCDE AEN Paris p 80 Crim 11 d c 1957 Bull crim n 829 JCP 1958 II 10423 Crim 13 juin 1984 D 1985 IR 65 JCP 1985 I 13711 Pour de plus amples informations sur les recours concernant la centrale KKNPP voir le Bulletin de droit nucl aire n 90 2012 2 OCDE AEN Paris pp 115 123 COIN On BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 119 JURISPRUDENCE KKNPP mais sugg rant galement le retrait de l ensemble des actions p nales engag es contre les manifestants locaux ainsi que l adoption de mesures en vue de sensibiliser la population la n cessit de construire la centrale qui est dans l int
120. rie d actions r cemment introduites contre l Inde par des investisseurs Mme Jha d clare que l Inde souhaite attirer des investissements directs trangers dans le secteur de l nergie nucl aire pour un montant de 100 milliards USD dans les vingt prochaines ann es Elle insiste sur le fait que vu le nombre de trait s d investissement que l Inde a sign avec diff rents pays le pays court le risque d tre poursuivi en justice par des investisseurs trangers dans le domaine de l nergie nucl aire Mme Jha analyse en particulier l exemple de la demande faite par la Russie visant ce que la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 ne soit pas appliqu e aux deux r acteurs russes en cours de construction dans les unit s 3 et 4 de la centrale nucl aire de Kudankulam Le gouvernement indien soutient que les r acteurs 1 et 2 de la centrale nucl aire de Kudankulam ne sont pas couverts par la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 car ils sont r gis par un accord intergouvernemental avec la Russie qui n a jamais pr vu aucun droit de recours contre les fournisseurs russes L applicabilit de la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 aux unit s 3 et 4 demeure une question ouverte Mme Jha note que la loi indienne sur la responsabilit civile nucl aire est en instance devant la Cour Supr me de l Inde en raison d une
121. s ret nucl aire et responsabilit nucl aire voir Pelzer N 2002 Internationales Atomhaftungsrecht als Element der nuklearen Sicherheit atw Internationale Zeitschrift f r Kernenergie vol 47 pp 536 543 168 Quatre vingt trois tats ont particip la conf rence diplomatique d adoption de la Convention Acte final op cit note 148 169 Handl G op cit note 149 p 28 170 Ibid 171 0n trouvera des informations sur les r unions d examens y compris des liens vers les rapports nationaux sur le site Internet de AIEA Voir www ns iaea org conventions nuclear safety asp Sur la deuxi me r union extraordinaire des Parties contractantes tenue du 27 au 31 ao t 2012 Vienne consulter le rapport de synth se final doc AIEA CNS ExM 2012 04 Rev 2 l adresse suivante www ns iaea org downloads ni safety convention 2012 cns summary report for web f PDF BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 81 ARTICLES 4 4 S ret des activit s nucl aires autres que l exploitation des centrales nucl aires 4 4 1 Convention commune La Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs Convention commune CC du 5 septembre 19977 ambitionne d atteindre et de maintenir un haut niveau de s ret dans le monde entier en mati re de gestion du combustible us et des d chets radioactifs gr c
122. sa r glementation En outre elle veille ce que les tats membres prennent les dispositions nationales appropri es afin d assurer un 211 11 convient de ne pas perdre de vue que le Code ne r glemente pas seulement la s ret mais aussi la s curit et donc que son champ d application est plus vaste que celui du Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche 2006 212 0n trouvera une analyse juridique l g rement critique du code dans Boustany K Le Code de conduite de l AIEA sur la s ret des sources de rayonnements et la s curit des mati res radioactives Progr s ou r gression Bulletin de droit nucl aire n 67 2001 1 OCDE AEN Paris pp 7 18 Pour les aspects techniques consulter Gonz lez A J Renforcement de la s ret des sources de rayonnements et de la s curit des mati res radioactives AIEA Bulletin vol 41 1999 3 pp 2 17 213 La Conf rence g n rale de l AIEA a demand au directeur g n ral sous r serve que des ressources soient disponibles d tablir de g rer et de publier une liste des tats qui ont se sont engag s politiquement en faveur du code doc AIEA GC 47 RES 7 septembre 2003 section B Cette liste au 23avril2013 est consultable l adresse suivante www iaea org Publications Documents Treaties codeconduct_status pdf Consulter gale ment la carte des tats ayant manifest leur soutien au Code de conduite sur la s ret et la s
123. sp cialis es au titulaire de l autorisation radiologique de gestion des d chets radioactifs conform ment la l gislation en vigueur Article 44 Plan d limination des d chets radioactifs Le titulaire de l autorisation radiologique de gestion des d chets radioactifs est tenu de mettre en place un plan d limination des d chets radioactifs d instaurer un BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 201 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES contr le actif et passif apr s leur limination d finitive et apr s la fermeture d finitive du d p t Article 45 Responsabilit du titulaire de l autorisation Le titulaire de l autorisation radiologique de gestion des d chets radioactifs est responsable a de la s ret nucl aire et radiologique ainsi que la s curit physique du site b de la cat gorisation des d chets radioactifs sur le site c du tri du traitement du conditionnement et du stockage des d chets radioactifs conform ment aux exigences r glementaires d de l tablissement et du maintien du registre ou base de donn es des d chets radioactifs stock s e de l laboration et de la pr sentation l Agence nationale avant le 30 d cembre d un rapport annuel relatif la gestion des d chets radioactifs f de la surveillance radiologique continue du territoire en ce qui concerne la quantit de radionucl ides dans l air le sol les
124. surveillance et de contr le n cessaire et b n ficier d une assistance technique de la part des organismes internationaux et nationaux comp tents d demander le pr l vement et la transmission d chantillons de mati res et de produits soumis directement ou indirectement contr le e avoir acc s aux donn es d identification des sources de rayonnements ionisants des mati res nucl aires d autres informations donn es techniques et contractuelles des personnes autoris es n cessaires la r alisation des objectifs du contr le f demander aux personnes physiques et morales titulaires d une autorisation radiologique de soumettre l Agence nationale des rapports informations et notifications en conformit avec la loi d tablir un relev des mati res nucl aires et radioactives des sources de rayonnements ionisants et des activit s soumises contr le et de v rifier ce relev de justifier la pr sence de l quipement de protection n cessaire g suspendre ou retirer l autorisation radiologique y compris partielle et retirer le certificat de s curit et le permis d exercice en cas de violation par leur titulaire des dispositions l gales et des conditions de d livrance de l autorisation en question conform ment aux art 21 et 24 2 L Agence nationale est tenue de a garantir la confidentialit des informations commerciales obtenues dans l exercice de ses fo
125. tat f d ral de faire face aux questions relatives au combustible nucl aire us En outre une installation pilote pourrait galement recevoir des d chets d origine militaire afin de faire valoir la volont de solder l h ritage des ann es de Guerre froide Une installation pilote contribuerait galement instaurer une relation de confiance entre les parties prenantes au regard du processus de consentement au choix du site d implantation ainsi que des engagements envers la commune d accueil de l installation m me des autorit s situ es sur le trac des voies de transport et des communaut s sur le territoire desquelles se trouvent actuellement des installations de stockage sur site Ensuite au del d une installation pilote l administration soutient la mise en place d une plus grande installation consolid e d entreposage disposant d une contenance et de capacit s tendues qui apporterait de la flexibilit au fonctionnement du syst me de transport et des installations de stockage En outre une installation plus grande chelle pourrait accueillir des quantit s suffisantes de combustible us permettant ainsi de contribuer la r duction du passif financier long terme et pourrait galement recevoir des d chets issus des activit s militaires Enfin il existe un consensus international sur le fait que les centres de stockage g ologique repr sentent la meilleure m thode connue pour le stockage d finitif du
126. tats que possible La Convention sur la s ret nucl aire constitue le meilleur compromis auquel on pouvait aboutir au moment des n gociations et ne favorise pas l vasion juridique G nther Handl dans son analyse approfondie du principe de la convention conclut qu il est de prime abord faible mais qu il aligne les activit s nucl aires nationales sur des normes juridiques de s ret internationales Il soutient galement que ni le respect des obligations ni la l gitimit que le processus d examen par les pairs v rifie ne peuvent tre confondus avec l efficacit Il poursuit en affirmant que la convention est tiraill e entre tradition et innovation Elle innove au sens o elle adopte r solument la conception du droit en tant que m canisme de discours it ratif Elle respecte la tradition dans la mesure o elle s accroche l id al d un mod le du droit international exclusivement centr sur les tats et fond sur le consentement et elle porte la marque du compromis politique n cessaire peut tre mais non sans effet sur l efficacit D un point de vue th orique il n y a rien ajouter cette conclusion Toutefois depuis 1996 date de l entr e en vigueur de la convention cinq r unions d examen et deux r unions extraordinaires ont eu lieu La cinqui me r union d examen ordinaire s est tenue du 4 au 14 avril 2011 et la sixi me est pr vue du 24 mars au 3 avril 201
127. traitement de combustible nucl aire irradi C tout stockage de mati res nucl aires l exclusion des stockages en cours de transport Explication Aux fins du pr sent paragraphe plusieurs installations nucl aires ayant un m me exploitant et se trouvant sur le m me site sont r put es constituer une seule installation nucl aire k Mati res nucl aires i tout combustible nucl aire autre que l uranium naturel ou appauvri permettant de produire de l nergie par une r action en cha ne de fission nucl aire hors d un r acteur nucl aire que ce soit par lui m me ou en combinaison avec d autres mati res et ii tout produit ou d chet radioactif BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES l R acteur nucl aire toute structure contenant du combustible nucl aire dispos de telle sorte qu une r action en cha ne de fission nucl aire puisse s y produire sans l apport d une source de neutrons m Exploitant s agissant d une installation nucl aire le gouvernement central ou toute autorit ou soci t tablie par celui ci ou une entreprise publique qui s est vue accorder une autorisation en vertu de la loi de 1962 sur l nergie atomique en vue de l exploitation de cette installation n Prescrit prescrit par les r gles prises en application de la pr sente loi o Mesures pr ventives
128. travail d l ensemble des actifs et passifs de la Commission reviennent l tat 3 Non obstant la dissolution de la Commission en application du paragraphe 1 tout ce qui aura t fait ou toute action prise ou tout fait ou action suppos e avoir t r alis s tels que toute instruction donn e notification faite nomination confirmation ou d claration effectu e ou tout acte ou instrument ex cut ou toute consigne transmise par la Commission avant sa dissolution est r put avoir t fait valablement 4 Aucune disposition du pr sent article ne peut tre interpr t e comme interdisant au gouvernement central de cr er une nouvelle Commission apr s en avoir dissoute une en application de la pr sente loi Chapitre VI Infractions et sanctions 39 Infractions et sanctions 1 Quiconque a contrevient tout r glement pris ou toute consigne donn e en application de la pr sente loi ou b ne respecte pas les dispositions de l article 8 ou c ne d pose pas le montant requis en application de l article 36 est passible d une peine d emprisonnement d une dur e maximale de cinq ans ou d une amende ou les deux 2 Quiconque refuse de respecter une consigne donn e en application de l article 43 ou fait obstruction l exercice des pouvoirs conf r s une autorit ou une personne par la pr sente loi est passible d une peine d emprisonnement d une dur e maximale d un an ou d u
129. travail OIT de l Organisation maritime internationale OMI de l OCDE AEN de l Organisation panam ricaine de la sant OPS du Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE et de l Organisation mondiale de la sant OMS Nul ne contestera l int r t de ces principes de s ret qui repr sentent tant donn les comp tences des organisations participantes l tat actuel des connaissances mondiales sans pour autant n gliger les consid rations pratiques Au d but des ann es 60 l AIEA a lanc son vaste programme d laboration d un r gime international de la s ret nucl aire Elle a dans ce cadre publi des normes et recommandations qui traitent de presque tous les domaines couverts par la s ret nucl aire et radiologique Les normes de l AIEA sont labor es par un m canisme ouvert et transparent de collecte de synth se et d int gration des connaissances et de l exp rience tir es de l exploitation effective des technologies 35 On trouvera la derni re version du statut de l AIEA l adresse www iaea org About statute html 36 AIEA 2007 Principes fondamentaux de s ret Fondements de s ret collection Normes de s ret de l AIEA n SF 1 AIEA Vienne 37 L AIEA a cr une Commission des normes de s ret ainsi que les comit s dont les intitul s suivent Comit des normes de s ret nucl aire NUSSC Comit des normes de s ret radiologique RASSC Comit
130. une d cision volontaire souveraine des tats ou reposer sur une obligation g n rale ou sp cifique en vertu du droit international public Il ne rel ve pas du champ de cet article d analyser si et dans quelle mesure les tats ont int gr les normes techniques de l AIEA leurs proc dures nationales d autorisation et de contr le soit en dehors de toute obligation soit pour se mettre en conformit avec leurs obligations internationales Cette analyse exigerait d effectuer une tude comparative entre tats On peut toutefois conclure sans avoir entreprendre une telle analyse qu une majorit d tats nucl aires s inspirent de normes internationales pour d finir les exigences de s ret de leur programme nucl aire Il suffit pour s en convaincre d un examen de la l gislation d un chantillon de pays par exemple du r gime juridique en vigueur aux tats Unis pour l exploitation de l nergie nucl aire S appuyant sur l Atomic Energy Act de 19545 les dispositions pr cises du r gime juridique de l exploitation de l nergie nucl aire des fins civiles sont principalement d finies dans le Code of Federal Regulations Un examen de l volution de la r glementation am ricaine pertinente au fil des ann es r v le une forte compatibilit avec les normes techniques de l AIEA Une tude de la l gislation d autres tats devrait r v ler les m mes r f rences aux recommandations de l AIEA relat
131. violation de l autre L application parall le aux centrales nucl aires et la gestion du combustible us et des d chets radioactifs de la Convention sur la s ret nucl aire et de la Convention commune d une part et de la directive d chets et de la directive s ret d autre part pr sente un risque d interpr tation et d application divergentes des obligations institu es par ces textes En particulier il y a une contradiction apparente entre la d marche incitative de la Convention sur la s ret nucl aire et de la Convention commune et l approche strictement contraignante retenue par la directive d chets et par la directive s ret dont si n cessaire une d cision de la Cour de justice de l Union europ enne peut imposer l application Certains auteurs soulignent express ment les faiblesses de la Convention sur la s ret nucl aire en mati re de mise en uvre et d application alors que la Commission europ enne et la Cour de justice de l Union europ enne vont s assurer d une application appropri e et du maintien des obligations de la directive s ret en faisant ainsi un instrument plus efficace Cette affirmation semble refl ter une totale incompr hension de la d marche incitative et de son int r t pour une convention internationale de port e mondiale Il ne fait aucun doute que la Communaut europ enne dans les limites de ses comp tences peut faire appliquer la Convention s
132. www iaea org Publications Documents Board 2011 govinf2011 8 pdf Voir en particulier le paragraphe 17 de ce rapport 140 Ibid paragraphe 3 141 Ibid 142 Voir supra notes 2 et 7 143 Voir supra note 8 144 Activit s de l AIEA op cit note 139 note 2 La r f rence l article 3 plut t qu l article premier de la Convention confirme que d apr s l valuation r alis e par le Japon le rejet transfronti re international n tait pas susceptible d avoir de l importance du point de vue de la s ret radiologique pour un autre tat Voir galement ibid paragraphe 17 145 Activit s de l AIEA op cit note 139 76 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES notification rapide et sur l assistance Il est incontestable que les enseignements de Fukushima justifient un r examen de tous les instruments juridiques qui concernent la pr vention des accidents et les interventions en cas d accident ce jour la gestion de l accident de Fukushima n a mis en vidence semble t il aucune lacune dans les conventions sur la notification rapide et sur l assistance et notamment les techniques juridiques souples n ont apparemment pas nui leur efficacit Il faut tout particuli rement faire preuve de prudence vis vis d un r examen et d une valuation qui sous entendraient une d marche plus juridique assortie d obligatio
133. 1 ARTICLES Il souligne qu la suite de l accident survenu la centrale nucl aire de Fukushima Da ichi exploit e par TEPCO les pays du monde entier ont pris des mesures de pr caution en vue d assurer la s ret des centrales nucl aires cet gard l Inde n a pas fait exception Apr s l accident de Fukushima Daiichi le projet de loi de 2011 sur l Autorit de s ret nucl aire a t pr sent au Parlement indien afin d tablir un cadre national r gissant la production d nergie nucl aire M Grover examine galement les besoins et les diff rentes options envisageables pour d velopper la production lectronucl aire en Inde La recherche effr n e sur son territoire de ressources suppl mentaires en uranium qu a connu l Inde au cours de la derni re d cennie commence montrer ses r sultats L Inde a galement pris des initiatives strat giques visant participer au commerce international de l uranium telles que a l importation d uranium pour construire des r acteurs suppl mentaires eau lourde pressuris e PHWR sur la base de la technologie indienne b l importation d uranium pour construire des r acteurs eau l g re LWR en collaboration d un point de vue technique avec d autres pays et c l tablissement d une usine de retraitement d di e soumise aux garanties de V AIEA pour d velopper un programme de r acteur surg n rateur neutrons rapides FBR de concept
134. 2 de l article 6 selon les modalit s prescrites 2 L exploitant est tenu de renouveler r guli rement son assurance ou toute autre garantie financi re mentionn e au paragraphe 1 avant l expiration de sa p riode de validit 3 Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s appliquent pas aux installations nucl aires appartenant l tat Explication Aux fins de cet article garantie financi re signifie un contrat d indemnisation ou de garantie des actions des obligations ou tout autre instrument prescrit ou toute combinaison de ceux ci Chapitre III Commissaire aux r parations des dommages nucl aires 9 Droit r paration des dommages nucl aires et juridiction comp tente 1 Toute victime de dommages nucl aires est en droit de demander r paration conform ment aux dispositions de la pr sente loi 2 Aux fins de statuer sur des demandes en r paration de dommages nucl aires le gouvernement central nomme par notification un ou plusieurs commissaires aux r parations des dommages nucl aires pour une juridiction tel que sp cifi e dans ladite notification 10 Qualifications du commissaire aux r parations Une personne ne peut avoir les qualit s pour tre nomm e commissaire aux r parations des dommages nucl aires moins qu elle a occupe ou ait occup un poste de juge de tribunal de district ou 162 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013
135. 2 0157srm pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 137 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES Le 20 mars 2013 la Commission a demand son personnel de mettre jour ses lignes directrices sur la prise en compte des cons quences conomiques d un accident de r acteur dans l laboration de sa r glementation L agence examinera l information utilis e dans le cadre de la comparaison entre les co ts et les b n fices d une potentielle modification de la r glementation de la s ret ou d une modification apport e une centrale nucl aire Par exemple une telle analyse devra examiner les co ts li s au remplacement de la production lectrique d un r acteur endommag tant donn que les march s de la production et du transport d lectricit ont parfois t d r glement s Le personnel devra aussi examiner l impact des modifications intervenues dans la r glementation de la Federal Energy Regulatory Commission Commission f d rale de r gulation de l nergie sur les co ts li s au transport de l lectricit Le personnel devra modifier ou mettre jour selon les cas les lignes directrices actuelles sur les cons quences conomiques sur la base de l acquisition de donn es suppl mentaires et d informations tir es de l analyse de l accident que cette derni re soit r cente ou encore en cours par exemple les State of the art Reactor Consequenc
136. 20 mars 2013 Staff Requirements Consideration of Economic Consequences within the US Nuclear Regulatory Commission s Regulatory Framework SECY 12 0110 p 1 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2012 2012 0110srm pdf 63 Ostendorff W 10 janvier 2013 vote SECY 12 0110 Consideration of Economic Consequences within the US Nuclear Regulatory Commission s Regulatory Framework p 17 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission cvr 2012 2012 0110vtr pdf 64 NRC n d Principles of Good Regulation consultable l adresse www nrc gov about nrc values html principles 44 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES qu une fois entr e en vigueur la r glementation doit tre per ue comme fiable et ne pas para tre dans un tat injustifi de transition Il ne s agit pas de nous appuyer sur des processus et des strat gies statiques et imperm ables toute auto valuation mais de proc der des am liorations explicables quand le retour d exp rience national ou international le n cessite C est pourquoi m me si la d fense en profondeur et la prise en compte des risques telles que la NRC les pratique pour pouvoir assurer une protection suffisante de la sant et de la s curit du public ont pour avantage secondaire de prot ger les biens hors site nous ne devons pas nous pr
137. 4 Les parties contractantes ont tenu une r union extraordinaire en ao t 2012 pour examiner les premiers enseignements tir s et les actions nationales engag es la suite de l accident de Fukushima Da ichi La conclusion des r unions et les rapports nationaux examin s cette occasion sont amplement suffisants pour d terminer si et dans quelle mesure la Convention sur la s ret nucl aire est efficace et contribue am liorer la s ret nucl aire dans le monde entier Cette valuation m rite d tre effectu e en analysant la situation de mani re d taill e tat par tat sans arri re pens es diplomatiques ou politiques opinio juris dont l association aurait ainsi form une coutume propre au domaine nucl aire ou d faut de consid rer une telle pratique comme r pondant l exigence de la g n ralit il est permis d estimer qu elle corrobore tout le moins une opinio juris d j exprim e dans les dispositions pertinentes du Code de s ret repr sentant des principes g n raux de droit nucl aire ayant force obligatoire ibid pp 46 47 Il est n anmoins indiscutable qu il existe un lien entre s ret nucl aire et responsabilit nucl aire ibid pp 51 57 mais il est curieux que les actions internationales engag es afin d am liorer le r gime de la responsabilit nucl aire la suite de l accident de Tchernobyl ne soient pas du tout mentionn es Sur la relation qui existe entre
138. 72470524 pdf NRC novembre 1980 Clarification of TMI Action Plan Requirements NUREG 0737 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections nuregs staff sr0737 final sr0737 pdf NRC janvier 1983 Clarification of TMI Action Plan Requirements Requirements for Emergency Response Capability NUREG 0737 Supp 1 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections nuregs staff sr0737 sup1 sr0737sup1 pdf Le plan d action post TMI contenait 371 exigences distinctes traduites en 13 863 mesures applicables 33 Le directeur ex cutif des op rations de la NRC a d clar lors de la r union de mars 2011 que certains des points du plan d action post TMI avaient t indispensables au renforcement de la s ret dans le pays tandis que d autres auraient pu se r v ler en quelque sorte contreproductifs NRC 21 mars 2011 Briefing on NRC Response to Recent Nuclear Events in Japan proc s verbal p 40 remarques de R W Borchardt consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission tr 2011 20110321 pdf 34 NRC 19ao t 2011 Staff Requirements SECY 11 0093 Near Term Report and Recommendations for Agency Actions Following the Events in Japan p 1 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2011 2011 0093 srm pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 35 ARTICLES En octobre 2011
139. 73 Voir par exemple Korsnick M G 9 janvier 2013 Severe Accident Management and Filtering Strategies consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission slides 2013 20130109 korsnick ceng 20130109 pdf 74 ACRS 8 novembre 2012 ACRS Review of Staff s Draft SECY Paper on Consideration of Additional Requirements for Containment Venting Systems for Boiling Water Reactors with Mark I and Mark II Containment Designs consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1231 ML12312A099 pdf 75 NRC SECY 12 0157 supra note 67 p 5 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2012 2012 0157scy pdf 46 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES services de la NRC ont d termin que si les co ts directs des syst mes d ventage filtration ne sont pas justifi s au regard des avantages les co ts directs et indirects c est dire quand on tient compte de facteurs qualitatifs de ces syst mes sont conomiquement justifi s Mes coll gues et moi avons unanimement choisi de revenir sur notre d cision relative aux syst mes robustes d ventage autrement dit d adopter la nouvelle prescription imposant que les syst mes d ventage puissent rester op rationnels pendant un accident grave Il s agit d une mesure importante car les syst mes d ventage permettent de r duire la pression l
140. 8 OCDE 2013 ARTICLES nouvelles exigences la NRC doit v rifier que les exigences minimales sont respect es et s abstenir de demander plus simplement parce qu il y a moyen de mieux faire Les actions de la NRC apr s l accident de Fukushima Daiichi L accident de Fukushima Daiichi et la Near Term Task Force de la NRC Le vendredi 11 mars 2011 le Japon tait frapp par un s isme de magnitude 9 0 puis peu apr s par un tsunami dont la hauteur des vagues a t estim e plus de 14 m tres Le s isme du Tohoku a imm diatement entra n l arr t automatique des onze tranches de quatre centrales nucl aires situ es sur la c te nord est du pays Mais les immenses vagues du tsunami ont lourdement endommag plusieurs r acteurs de la centrale de Fukushima Daiichi exploit e par Tokyo Electric Power Company TEPCO Selon les estimations leur hauteur a d pass d environ huit m tres les digues anti tsunami Moins de deux semaines apr s l accident de Fukushima Da ichi les services de la NRC taient charg s de constituer une quipe de travail haut niveau dont la mission serait de r aliser un examen syst matique et m thodique des processus et de la r glementation de la NRC afin de d terminer le cas ch ant les am liorations apporter au syst me r glementaire et de pr senter des recommandations la Commission concernant son orientation strat gique Le 12 juillet 2011 la Near Term Task Force
141. ARTICLES niveau lev de s ret nucl aire pour prot ger la population et les travailleurs contre les dangers r sultant des rayonnements ionisants mis par les installations nucl aires La directive s ret s applique toute installation nucl aire civile exploit e en vertu d une autorisation tous les stades couverts par ladite autorisation L expression installation nucl aire est d finie comme suit 1 on entend par installation nucl aire a une usine d enrichissement une usine de fabrication de combustible nucl aire une centrale lectronucl aire une installation de traitement un r acteur de recherche une installation d entreposage de combustible us et b des installations d entreposage de d chets radioactifs qui sont sur le m me site et qui sont directement li es aux installations nucl aires num r es au point a Le champ d application de la directive s ret est plus vaste que celui de la Convention sur la s ret nucl aire cette derni re se limitant aux centrales nucl aires fixes En outre les tats membres sont autoris s prendre des mesures de s ret plus strictes dans le domaine couvert par cette directive conform ment au droit communautaire La directive s ret en substance s appuie principalement sur la CSN et sur les Fondements de la s ret de l AIEA 1 La directive d chets d apr s son article 1 Objet
142. Affaires juridiques 2013 Bulletin de droit nucl aire n 9T Volume 2013 1 OCDE JAEN Bo NE MEILLEU U ES AGENCE POUR L NER CLE Affaires juridiques ISSN 0304 3428 Bulletin de droit nucl aire n 91 OCDE 2013 AEN n 7153 AGENCE POUR L NERGIE NUCL AIRE i ORGANISATION DE COOP RATION ET DE D VELOPPEMENT CONOMIQUES ORGANISATION DE COOP RATION ET DE D VELOPPEMENT CONOMIQUES L OCDE est un forum unique en son genre o les gouvernements de 34 d mocraties uvrent ensemble pour relever les d fis conomiques sociaux et environnementaux que pose la mondialisation L OCDE est aussi l avant garde des efforts entrepris pour comprendre les volutions du monde actuel et les pr occupations qu elles font na tre Elle aide les gouvernements faire face des situations nouvelles en examinant des th mes tels que le gouvernement d entreprise l conomie de l information et les d fis pos s par le vieillissement de la population L Organisation offre aux gouvernements un cadre leur permettant de comparer leurs exp riences en mati re de politiques de chercher des r ponses des probl mes communs d identifier les bonnes pratiques et de travailler la coordination des politiques nationales et internationales Les pays membres de l OCDE sont l Allemagne l Australie l Autriche la Belgique le Canada le Chili le Danemark l Espagne l Estonie les tats Unis la Finlande la France la
143. Ahmad conclut en affirmant que les conditions essentielles pour aller de lavant sont la patience une communication et une documentation pr cises et la transparence Mohit Abraham associ cabinet PXV M Abraham avance que l acceptation par le public de l nergie nucl aire rev t une importance critique depuis l accident la centrale nucl aire de TEPCO Fukushima Daiichi Il identifie deux phases diff rentes dans l histoire des projets lectronucl aires en Inde une phase secr te et une phase ult rieure ou phase publique Il nonce que les projets les plus anciens tels que ceux de Narora et Kalpakkam ont t entrepris dans la phase secr te Il estime qu apr s la conclusion de l accord entre l Inde et les tats Unis sur la coop ration en mati re nucl aire civile galement connu sous le nom d Accord 123 et la lev e de l interdiction des exportations nucl aires vers l Inde par le NSG ainsi que l accident de la centrale nucl aire de Fukushima le nucl aire est devenu un sujet d int r t public dans le sens o il a re u un cho national son avis la facilit avec laquelle il est devenu possible d acc der l information particuli rement via l internet soumet toutes les perceptions bonnes ou mauvaises l examen du public Il affirme qu il est n cessaire d adopter des mesures concr tes pour faire face la transition de l re du secret vers l re
144. CL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX A et B publi e le 25 novembre 2010 1 La 21 ordonnance en date du 7 octobre 20107 qui donnait effet la version pr c dente des annexes A et B a t abrog e La 22 ordon nance est entr e en vigueur le 1 janvier 2013 R glementation du commerce nucl aire y compris de la non prolif ration Liste d exportation 2013 La 110 ordonnance portant modification de la liste d exportation Annexe AL au d cret sur le commerce ext rieur du 15 janvier 2013 a t publi e dans le Bundesanzeiger AT 22 janvier 2013 V1 p 1 La partie 1 section C de cette liste contient la liste des biens et technologies double usage de l Union europ enne dont la cat gorie 0 liste les Mati res installations et quipements nucl aires Arm nie Processus d autorisation et cadre r glementaire Nouvelles prescriptions de s ret relatives la conception Le 8 ao t 2012 le gouvernement de la R publique d Arm nie a adopt le d cret n 1411 N qui pr voit les prescriptions de s ret relatives la conception de nouveaux r acteurs nucl aires Ce nouveau cadre r glementaire qui d finit les exigences relatives la s ret des nouvelles unit s de centrales nucl aires servira de base la formulation de prescriptions techniques C est galement sur le fondement de cette nouvelle r gle mentation
145. CSN tablit un ensemble d obligations couvrant les prescriptions de s ret applicables aux centrales nucl aires civiles L article 5 pr voit que chaque partie contractante pr sente un rapport d taill sur les mesures qu elle a prises pour remplir ses obligations au titre de la CSN afin d en permettre l examen par les pairs Le processus d examen au cours duquel les parties contractantes pr sentent et valuent mutuellement leurs rapports nationaux constitue le c ur de cette convention incitative Toutes les d cisions sont prises par consensus sauf celles qui portent sur les questions de proc dure et les lections et sont prises la majorit des d l gu s pr sents et votants 5 Convention sur la s ret nucl aire 1994 document de l AIEA INFCIRC 449 1963 UNTS 317 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs Others French infcirc449_fr pdf La Convention sur la s ret nucl aire a t adopt e le 17 juin 1994 a t ouverte aux signatures le 20 septembre 1994 et est entr e en vigueur le 24 octobre 1996 On d nombre actuellement 76 tats parties cette convention Les parties contractantes se r unissent tous les trois ans pour examiner les rapports pr sent s sur les mesures que prennent les pays pour mettre en uvre chacune de leurs obligations au titre de cette convention Ibid Article 1 7 Quatre r unions d examen des parties contractantes ont eu lieu avant l accid
146. Commission Allison Macfarlane sur le r le et l importance des autorit s de contr le pour la s ret et la s curit de l nergie nucl aire Lors de l une des sessions les plus mouvement es M J Chung membre de l Assembl e nationale de la R publique de Cor e depuis sept mandats a fait valoir que l une des options prises en consid ration par son pays pour tenter de r soudre la crise nucl aire avec la Cor e du Nord consistait exercer le droit de retrait du Trait de non prolif ration des armes nucl aires pr vu l article X de ce trait Les vid os enregistrements et transcriptions des discours d ouverture des s ances pl ni res et des divers d bats sont disponibles en anglais sur la page web de la conf rence l adresse www carnegieendowment org NPC2013 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 205 PUBLICATIONS R CENTES Publications r centes Jakub Handrlica Evropsk spole enstv pro atomovou energii Euratom Communaut europ enne de l nergie atomique Euratom publi par l Universit Charles de Prague Facult de droit 2012 196 pages ISBN 978 80 87146 61 3 Cet ouvrage constitue non seulement la premi re source exhaustive d informations sur le Trait Euratom en langue tch que mais aussi l une des tr s rares publications sur ce sujet qui nous vienne d un r cent pays membre de l Union europ enne Compte tenu du programme nucl
147. Cost Benefit Analysis in the Optimization of Radiation Protection Publication 37 de la CIPR Annales de la CIPR 10 2 3 Elsevier Philadelphie 25 AIEA 2007 Principes fondamentaux de s ret Fondements de s ret Collection Normes de s ret de l AIEA n SF 1 Vienne p 1 paragraphe 1 2 26 Apr s l accident de Fukushima Daiichi il a t dit que le Japon n tait pas bien pr par r agir l accident en raison du mythe de la s ret des r acteurs japonais Voir Onishi N 24 juin 2011 Safety Myth Left Japan Ripe for Nuclear Crisis The New York Times Asia Pacific consultable l adresse www nytimes com 2011 06 25 world asia 25myth html page 20wanted all amp _r 0 27 Principes fondamentaux de s ret op cit note 25 p 1 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 55 ARTICLES Trail 1938 1941 principes g n ralement reconnus aujourd hui comme faisant partie du droit international coutumier Le tribunal d arbitrage a ainsi d cid Ces d cisions prises dans leur ensemble constituent une base suffisante pour conclure que d apr s les principes du droit international aucun tat n a le droit d user de son territoire ou d en permettre l usage de mani re ce que des fum es causent des dommages sur le territoire d un autre tat ou aux propri t s des personnes qui s y trouvent s il s agit de cons quences s rieuses
148. Culture Pr sentation la 3 International Conference on Working on Safety Pays Bas Eemhof 12 14 septembre document consultable l adresse http ssmon chb kth se vol11 Issue3 7 20Guldenmun pdf 54 Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire 1991 Culture de s ret Rapport du Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire collection S curit de l AIEA n 75 INSAG 4 AIEA Vienne p 5 Voir galement AIEA 1998 Developing Safety Culture in Nuclear Activities Practical Suggestions to Assist Progress collection Rapports de s ret de l AIEA n 11 AIEA Vienne p 3 55 Op cit note 54 56 Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire 1999 Basic Safety Principles for Nuclear Power Plants A Report by the International Nuclear Advisory Group 75 INSAG 3 Rev 1 INSAG 12 AIEA Vienne p 12 57 54 Fed Reg 3424 24 janvier 1989 Voir galement Freedom of Employees in the Nuclear Industry to Raise Safety Concerns without Fear of Retaliation Policy Statement 61 Fed Reg 24336 14 mai 1996 et Final Safety Culture Policy Statement 76 Fed Reg 34773 14 juin 2011 58 Op cit note 57 r sum et passim BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 61 ARTICLES Si l on cherche d gager le sens juridique profond du concept de culture de s ret la formule para t bien pompeuse Elle signifie en fai
149. DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES b dans l administration du gouvernement central et ait occup un poste qui n est pas inf rieur celui de secr taire compl mentaire au gouvernement de l Inde ou tout autre poste quivalent au sein du gouvernement central 11 R mun ration indemnit s et autres conditions d exercice du commissaire aux r parations des dommages nucl aires La r mun ration les indemnit s et les conditions d exercice du commissaire aux r parations des dommages nucl aires seront ceux sp cifi s 12 Proc dure de jugement et pouvoirs du commissaire aux r parations 1 Aux fins de statuer sur des demandes en r paration form es en vertu de la pr sente loi le commissaire aux r parations des dommages nucl aires applique la proc dure prescrite 2 Aux fins de l instruction des demandes le commissaire aux r parations des dommages nucl aires peut s adjoindre les services de sp cialistes dans le domaine nucl aire ou de toute autre personne selon les modalit s prescrites 3 Toute personne associ e la proc dure en application du paragraphe 2 per oit une r mun ration ou indemnit ou Commission selon les modalit s prescrites 4 Pour l exercice de ses fonctions en application de la pr sente loi le commissaire aux r parations des dommages nucl aires jouit des m mes pr rogatives que ceux que le Code de proc dure civile de 1908 conf re une juridiction civile lorsqu elle traite d u
150. DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 59 ARTICLES iii Pr venir les accidents ayant des cons quences radiologiques et att nuer ces cons quences au cas o de tels accidents se produiraient L article premier alin a ii de cette Convention emprunte semble t il sa formulation aux normes techniques de l AIEA en particulier l objectif g n ral de s ret nucl aire nonc dans les Fondements de s ret Nous nous int resserons de plus pr s cette d finition la section 4 3 L article premier de la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs qui en d finit les objectifs reprend en substance la m me formulation Enfin on peut galement voquer ici la directive de 2009 pour la s ret nucl aire de l Union europ enne qui d finit la s ret nucl aire en ces termes s ret nucl aire la r alisation de conditions d exploitation ad quates la pr vention des accidents et l att nuation des cons quences des accidents permettant de prot ger la population et les travailleurs contre les dangers r sultant des rayonnements ionisants mis par les installations nucl aires Cette d finition s apparente celle des codes NUSS et du Glossaire de s ret de l AIEA de 2007 auquel il a t fait r f rence plus haut Elle ne fait pourtant pas mention de la protection des bi
151. EA INFCIRC 2 Rev 74 pour l OIT 185 tats membres www ilo org public english standards relm country htm pour l OMC 194 tats membres www who int countries en BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 67 ARTICLES concerne la radioexposition professionnelle dans le cas des 18 membres de l Union europ enne qui sont galement parties la convention de l OIT En r sum dans leur l gislation relative la radioprotection les tats font r f rence aux normes internationales qu ils soient ou non juridiquement tenus de le faire Il y a donc lieu de penser que le droit de la radioprotection est en substance harmonis l chelle internationale 3 3 Internationalisation des r glements de transport Le r gime international comparatif mis en place pour garantir la s curit des transports de mati res nucl aires et de substances radioactives est une alliance assez complexe de r glements techniques et de droit national et international Diff rentes dispositions s appliquent en fonction du mode de transport consid r mais elles s inspirent toutes mutatis mutandis de normes techniques identiques Notre propos n est pas de d crire et d analyser ici de pr s ce r gime qui m riterait lui seul qu on lui consacre un article Nous fournirons n anmoins un compl ment d information aux sections 4 4 1 et 4 4 2 ci dessous Nous renverrons galement la litt rature sp
152. Fukushima Lessons Learned SECY 11 0137 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2011 2011 0137scy pdf 36 Les recommandations de niveau 3 sont notamment les suivantes confirmation d cennale des risques de s isme et d inondation am liorations envisageables des moyens de pr vention et de ma trise des incendies ou des inondations d origine sismique ma trise du risque hydrog ne dans les enceintes et les autres b timents Voir ibid p 4 D autres actions de niveau 3 li es l accident de Fukushima ont t ajout es par la suite ce que recommandait initialement le rapport de la NTTF 37 Ostendorff W 31 octobre 2011 vote SECY 11 0137 Prioritization of Recommended Actions to be Taken in Response to Fukushima Lessons Learned p 17 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission cvr 2011 2011 0137vtr pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES de l instrumentation des piscines de d sactivation En effet selon les services de la NRC la catastrophe de Fukushima Da ichi a montr que des ph nom nes naturels extr mes peuvent mettre en p ril les niveaux de pr vention de ma trise et de pr paration aux situations de crise de la d fense en profondeur leur avis il convenait donc de prendre des d cisions en se fondant sur une nouvelle d finition du niveau de protection jug
153. G n ration IV GIF et son autorit de s ret nucl aire est membre du Programme multinational d valuation des conceptions AEN assure le Secr tariat technique de ces deux initiatives La F d ration de Russie est galement membre de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA Elle est signataire des principaux trait s et accords sur la non prolif ration des armes nucl aires et la coop ration en vue de l utilisation pacifique de l nergie nucl aire Communaut europ enne de l nergie atomique Instruments non l gislatifs Communication de la Commission au Parlement europ en et au Conseil sur l utilisation des ressources financi res destin es au d classement des installations nucl aires et la gestion du combustible us et des d chets radioactifs COM 2013 121 final En octobre 2004 la Commission europ enne a pr sent son premier rapport sur l utilisation des ressources financi res destin es au d mant lement des installations nucl aires Ce rapport constatait que le d mant lement est une question complexe et qu une analyse plus approfondie tait n cessaire pour comprendre les m canismes de financement des tats membres de l Union europ enne EU En 2006 la Commission a adopt une recommandation sur les fonds destin s au d mant lement apr s un dialogue approfondi avec les experts des tats membres de PUE En d cembre 2007 elle a pr sent son deuxi me rapport au Parlemen
154. Gr ce la Hongrie l Irlande l Islande l Isra l l Italie le Japon le Luxembourg le Mexique la Norv ge la Nouvelle Z lande les Pays Bas la Pologne le Portugal la R publique de Cor e la R publique slovaque la R publique tch que le Royaume Uni la Slov nie la Su de la Suisse et la Turquie La Commission europ enne participe aux travaux de l OCDE Les ditions OCDE assurent une large diffusion aux travaux de l Organisation Ces derniers comprennent les r sultats de l activit de collecte de statistiques les travaux de recherche men s sur des questions conomiques sociales et environnementales ainsi que les conventions les principes directeurs et les mod les d velopp s par les pays membres Cet ouvrage est publi sous la responsabilit du Secr taire g n ral de l OCDE Les opinions et les interpr tations exprim es ne refl tent pas n cessairement les vues de l OCDE ou des gouvernements de ses pays membres L AGENCE POUR L NERGIE NUCL AIRE L Agence de l OCDE pour l nergie nucl aire AEN a t cr e le 1 f vrier 1958 Elle r unit actuellement 30 pays membres de l OCDE l Allemagne l Australie l Autriche la Belgique le Canada le Danemark l Espagne les tats Unis la Finlande la France la Gr ce la Hongrie l Irlande l Islande l Italie le Japon le Luxembourg le Mexique la Norv ge les Pays Bas la Pologne le Portugal la R publique de Cor e la R publique slovaq
155. IT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 29 ARTICLES L AEA ne d finit pas l expression protection suffisante et ne pr cise pas non plus ce qu est un niveau suffisant De m me la NRC et les tribunaux se sont abstenus de multiples reprises de d finir concr tement ce qu est la protection suffisante Cependant la NRC formule sa mission en expliquant qu elle consiste fournir une assurance raisonnable de protection suffisante Cette interpr tation a t tablie il y a plus de cinquante ans en 1961 par la Cour Supr me dans une d cision qui a fait date Quatre principes g n ralement admis permettent n anmoins de mieux comprendre le concept de protection suffisante Premi rement le mandat relatif la protection suffisante conf re la NRC un pouvoir tr s tendu qui lui laisse beaucoup de latitude pour d terminer si la norme de protection suffisante est bien satisfaite De fait au fil des ans les tribunaux sont rest s coh rents affirmant r guli rement que la d finition de la protection suffisante rel ve presque enti rement de l expertise scientifique de la NRC et s en sont donc g n ralement remis aux d cisions de la Commission Le principe du deferential review qui permet un juge de v rifier la validit d une d marche sans se prononcer sur le fond d une d cision a re u le soutien le plus explicite en 1989 lorsque la cour d appel
156. Je peux n anmoins dire que lors des r unions d information je mai cess de poser la question suivante quel probl me tentons nous de r soudre et que je n ai pas encore eu vent de l existence d un probl me de s ret que notre approche r glementaire actuelle ne nous permettrait pas de r soudre L ensemble de mon exp rience de commissaire me porte croire que notre d marche r glementaire r pond nos attentes J insisterai sur un point en particulier tout comme le cadre r glementaire actuel a permis la Commission de mettre en place les mesures post Fukushima les plus importantes pour la s ret il semblerait qu il permettra de la m me mani re de prendre toutes les mesures post Fukushima des niveaux 1 2 et 3 Cependant je ne cherche pas sugg rer que ces travaux sont superflus Comme je lai dit la NRC est une organisation qui apprend continuellement de son exp rience donc il est utile qu elle marque parfois une pause pour analyser avec le recul les tapes franchies et le chemin parcouru Cet exercice est galement utile au commissaire que je suis puisqu il me donne l assurance renouvel e que notre structure r glementaire est fondamentalement solide Aller de l avant apr s l accident de Fukushima Daiichi Le processus d autorisation des nouveaux r acteurs L instruction par la Commission des demandes d autorisation de nouveaux r acteurs montre que la NRC est capable de remplir correctemen
157. L 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 85 ARTICLES e Le Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche Le Code de bonne pratique sur le mouvement transfronti re a depuis t plus ou moins supplant par l article 27 de la Convention commune et est de moindre importance en tant que source quasi juridique propre Nous ne nous y attarderons pas icit En revanche la s ret des r acteurs de recherche est d une importance pratique de premier plan Plus de 670 r acteurs de recherche et d essai ont t construits dans le monde Parmi ceux ci 247 r acteurs de recherche sont aujourd hui exploit s Le risque qu ils pr sentent n est pas n gligeable 70 d entre eux ont fonctionn pendant plus de 30 ans et sont confront s des probl mes de vieillissement Ils sont souvent utilis s pour entreposer de grandes quantit s de combustible us constitu d uranium hautement enrichi UHE et sont fr quemment situ s dans des zones dens ment peupl es De plus les tats ne sont pas toujours dot s d un cadre l gislatif et r glementaire ad quat pour ce type de r acteurs Lors de la n gociation de la Convention sur la s ret nucl aire la question de savoir si les r acteurs de recherche devaient faire partie du champ d application de la Convention a t d battue Mais il n a pas t possible d aboutir un consensus sur cette question pour plusieurs raisons de nombreu
158. LG RIE ALLEMAGNE ARGENTINE ARM NIE AUSTRALIE AUTRICHE BELARUS BELGIQUE BR SIL BULGARIE CANADA CHINE DANEMARK GYPTE MIRATS ARABES UNIS ESPAGNE Liste des correspondants du Bulletin de droit nucl aire M F YLLI Directeur Institut de physique nucl aire M F CHENNOUFI Chef du d partement de la r glementation nucl aire et des normes Commissariat l nergie atomique Prof N PELZER Consultant Universit de G ttingen M M PAEZ Directeur adjoint du service juridique Commission nationale de l nergie atomique M A MARTIROSYAN Pr sident Autorit arm nienne de r glementation nucl aire M S KUMAR Juriste Agence australienne pour la protection radiologique et la s ret nucl aire M S MCINTOSH Responsable des relations internationales Affaires gouvernementales et politiques publiques Organisation australienne pour la science et la technologie nucl aires M M REYNOLDS Conseiller juridique Agence australienne pour la protection radiologique et la s ret nucl aire M T AUGUSTIN Directeur adjoint en charge de la coordination nucl aire minist re f d ral de l Agriculture des For ts de l Environnement et de la Gestion des eaux M D LOBACH Chef de division de l organisation de la pr paration de la documentation et de la recherche scientifiques d partement de la s curit nucl aire et radiative Gosatomnadzor minist re en charge des situations d urgence
159. Le gouvernement central est responsable des dommages nucl aires caus s par un accident nucl aire a lorsque la responsabilit d passe le montant de responsabilit d un exploitant pr vu au paragraphe 2 de l article 6 dans la mesure o cette responsabilit est sup rieure au montant de responsabilit de l exploitant b si l accident nucl aire s est produit dans une installation nucl aire appartenant l tat c si l accident nucl aire est imputable l une des causes d finies aux alin as i et ii du paragraphe 1 de l article 5 tant entendu que le gouvernement central peut par notification assumer la responsabilit pleine et enti re pour une installation nucl aire qu il n exploite pas si une telle mesure est consid r e comme n cessaire pour l int r t g n ral 2 Aux fins de remplir sa part de responsabilit en vertu de l alin a a ou de l alin a c du paragraphe 1 le gouvernement central a la possibilit d tablir un fonds d nomm le Fonds pour la responsabilit nucl aire en facturant aux exploitants un montant de redevance selon les modalit s prescrites 8 Obligation pour l exploitant de maintenir une assurance ou garantie financi re 1 Avant de mettre en service une installation nucl aire tout exploitant est tenu de maintenir une assurance ou toute autre garantie financi re ou une combinaison des deux pour couvrir sa responsabilit pr vue au paragraphe
160. Les FMB et le DETEC ont alors d f r l affaire au Tribunal f d ral Alors que les FMB mettaient l accent sur la nouvelle limitation et le nouveau d lai qu elles qualifiaient de contraire au droit et arbitraire le DETEC s est surtout concentr sur les questions d ordre institutionnel son avis la d cision du TAF faisait fi de la r partition des t ches institutionnalis e et voulue par le l gislateur entre l administration DETEC Office f d rale de l nergie OFEN et l autorit de surveillance IFSN Le 28 mars 2013 le Tribunal f d ral a d clar bien fond s les recours du DETEC et des FMB et a d cid que la centrale nucl aire de M hleberg devait recevoir une d cision d exploiter illimit e L arr t du Tribunal f d ral dans les affaires 2C_347 2012 et 2C_357 2012 a t rendu en audience de d lib ration la motivation crite n tait pas encore disponible lors de la pr sente publication 9 G Sundarrajan v Union of India amp Ors appel en mati re civile n 4440 de 2013 6 mai 2013 consultable l adresse suivante http judis nic in supremecourt imgs1 aspx filename 40374 10 Cf www uvek admin ch dokumentation 00476 03259 03324 03377 index html lang fr 11 Pour plus d informations sur les recours relatifs la centrale nucl aire de M hleberg voir le Bulletin de droit nucl aire n 90 2012 2 OCDE Paris p 123 et le Bulletin de droit nucl aire n 89 2012 1 OCDE AEN Paris p
161. N 0304 3428 OCDE 2013 209 LISTE DES CORRESPONDANTS ESTONIE TATS UNIS F D RATION DE RUSSIE FINLANDE FRANCE G ORGIE GR CE HONGRIE INDE INDON SIE IRLANDE ISLANDE ISRAEL ITALIE JAPON LITUANIE LUXEMBOURG MEXIQUE MONT N GRO 210 nucl aire minist re de l Industrie de l nergie et du Tourisme M I PUSKAR Chef du d partement de la s ret radiologique Commission de l environnement Mme S ANGELINI juriste conseil bureau des programmes nucl aires civils minist re am ricain de l nergie Mme A CAPOFERRI Vice directeur juridiqueadjoint en charge des programmes nucl aires civils minist re am ricain de l nergie M B MCRAE Directeur adjoint du service juridique minist re am ricain de l nergie M T ROTHSCHILD Directeur juridique associ Commission de la r glementation nucl aire M A UTENKOV Chef de division adjoint service f d ral sup rieur de l Environnement de l Industrie et de l Energie nucl aire Rostechnadzor Mme E MELKAS Conseiller juridique principal d partement de l nergie minist re de l Emploi et de l conomie Mme F TOUITOU DURAND Chef du service juridique Commissariat l nergie atomique et aux nergies alternatives CEA M G BASILIA Sp cialiste en chef du d partement de s ret nucl aire et radiologique minist re g orgien de l Energie et des Ressources naturelles Dr C HOUSIADAS Pr sident de la Commi
162. Notification and Assistance in Cameron P et al dir pub Nuclear Law after Chernobyl Londres etc 1988 pp 19 32 et Moser B 1989 Les Conventions de l AIEA sur la notification rapide d un accident nucl aire et sur l assistance en cas d accident nucl aire ou de situation d urgence radiologique Bulletin de droit nucl aire n 44 pp 10 25 OCDE AEN AIFA dir pub Le droit nucl aire international op cit note 120 pp 133 148 Pour un recensement complet de tous les textes portant sur cette question consulter Sands P dir pub 1988 Chernobyl Law and Communication Cambridge 130 Voir Zehetner F 1986 Grenz berschreitende Hilfe bei St rf llen und Unf llen in Pelzer N dir pub 1987 Friedliche Kernenergienutzung und Staatsgrenzen in Mitteleuropa 74 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES juridique aucune des deux conventions n est parfaite Leur teneur juridique n est pas pr cise elle est vague Sans examiner en d tail ces reproches il suffit de citer les principaux points soulev s par cet examen critique la Convention sur la notification rapide laisse l tat o s est produit l accident le soin d tablir si celui ci a eu ou peut avoir pour cons quence un rejet transfronti re international susceptible d avoir de l importance du point de vue de la s ret radiologique pour un autre tat article premier de
163. OCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 2 La politique et les principes nationaux de gestion des d chets radioactifs seront appliqu s en lien troit avec l objectif de d veloppement durable du pays afin de r pondre aux besoins de la g n ration actuelle sans compromettre la capacit des g n rations futures satisfaire leurs propres besoins 3 La R publique de Moldova g re les d chets radioactifs en conformit avec les principes et approches suivants a pollueur payeur la charge financi re pesant sur le gestionnaire des d chets radioactifs est support e par le producteur de ces d chets b transparence des aspects li s la gestion des d chets radioactifs toutes les activit s de gestion des d chets radioactifs sont conduites de mani re ouverte et transparente le public ayant acc s aux informations relatives la gestion de ces d chets sous r serve que ces derni res ne mettent pas en jeu la s curit physique du site nucl aire ou radiologique c transparence d cisionnelle fond e sur la recherche scientifique valuation des risques et optimisation des ressources le processus de d cision se fonde sur des informations et r sultats scientifiques justifi s obtenus et soumis par les organismes nationaux et internationaux comp tents dans ce domaine d pr caution en cas d incertitude quant la s ret nucl aire ou radiologique d une activit li e la gestion des d chets radioactifs
164. OIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 171 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 2 En particulier et sans pr judice de l exercice des pouvoirs ci dessus ces r glements peuvent porter sur a l autre garantie financi re et les conditions y aff rants en application du paragraphe 1 de l article 8 b les r mun rations et indemnit s ainsi que les autres conditions d exercice du commissaire aux r parations des dommages nucl aires en application de l article 11 c la proc dure suivie par le commissaire aux r parations des dommages nucl aires en application du paragraphe 1 de l article 12 d la personne appel e collaborer avec le commissaire aux r parations des dommages nucl aires et les conditions de cette collaboration en application du paragraphe 2 de l article 12 e les r mun rations Commissions ou indemnit s pay es auxdits collaborateurs en application du paragraphe 3 de l article 12 f toute autre mati re conform ment l alin a f du paragraphe 4 de l article 12 g le format de la demande les informations qu elle doit contenir ainsi que les documents joindre en application du paragraphe 1 de l article 15 h les r mun rations et indemnit s ainsi que les autres conditions d exercice du pr sident et des membres de la Commission pr vues l article 22 i les pouvoirs du pr sident en application de l article 29 j les r mun ra
165. ONS R CENTES privon aran nn dd nt 207 Jakub Handrlica Evropsk spole enstv pro atomovou energii Euratom Communaut europ enne de l nergie atomique Euratom publi par l Universit Charles de Prague Facult de droit 2012 196 pages ISBN 978 80 87146 61 3 207 LISTE DES CORRESPONDANTS DU BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE 209 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES La r ponse l accident de Fukushima Daiichi Le r le de la Convention sur la s ret nucl aire dans le renforcement du cadre juridique de la s ret nucl aire par Peri Lynne Johnson L accident survenu le 11 mars 2011 la centrale nucl aire de Fukushima Daiichi exploit e par Tokyo Electric Power Company ci apr s l accident de Fukushima Da ichi a fait passer la s ret nucl aire au premier rang des pr occupations internationales Moins d une heure apr s le s isme qui a frapp la c te est de l le de Honshu Japon et la suite d une notification du Centre international pour la s ret sismique ISSC le Syst me des incidents et des urgences IEC de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA a t activ et plac en mode intervention compl te D s les premiers jours qui ont suivi l accident le Directeur g n ral de l AIEA a consult le Directeur g n ral de l Organisation mondiale de la Sant OMS le Directeu
166. OUVERNEMENTALES Agence de l OCDE pour l nergie nucl aire Adh sion de la F d ration de Russie l Agence de l OCDE pour l nergie nucl aire L adh sion de la F d ration de Russie l Agence de l OCDE pour l nergie nucl aire AEN et sa Banque de donn es a pris effet compter du 1er janvier 2013 La Russie est d sormais le 31e pays membre de l AEN Les 25 et 26 avril 2013 une d l gation de la Russie s est rendue pour la premi re fois la r union du Comit de direction de l nergie nucl aire le plus haut organe d cisionnel de l AEN au sein duquel tous les pays membres sont repr sent s La F d ration de Russie et AEN entretiennent des relations de longue date La F d ration de Russie tait observateur ad hoc au sein du Comit du droit nucl aire depuis 1996 et observateur r gulier aupr s du Comit sur la s ret des installations nucl aires et du Comit sur les activit s nucl aires r glementaires depuis 1998 La F d ration de Russie est devenue observateur r gulier dans tous les comit s techniques permanents de l AEN apr s la signature d une d claration conjointe avec l Agence en 2007 La F d ration de Russie contribue aux activit s de la Banque de donn es de l AEN et est galement engag e dans le Groupe haut niveau sur la s curit d approvisionnement en radioisotopes m dicaux HLG MR depuis 2010 La F d ration de Russie est membre du Forum international
167. Pour la situation en Allemagne voir Bischof W 1975 Internationale Rechtsgrundlagen des Entwurfs der Strahlenschutzverordnung in Viertes Deutsches Atomrechts Symposium in G ttingen 1975 Cologne etc 1976 pp 39 50 74 Citation tir e de la pr face du n 115 de la collection S curit de l AIEA 1996 75 AIEA 1960 Mesures de sant et de s curit de l Agence doc AIEA INFCIRC 18 AIEA Vienne version r vis e AIEA 1976 Normes et mesures de s ret de l Agence doc AIEA INFCIRC 18 Rev 1 AIEA Vienne 76 AIEA 1962 collection S curit n 9 AIEA Vienne Ces normes ont t r vis es en 1967 1982 1990 et 1996 La version de 1996 est la suivante AIEA 1996 Normes fondamentales internationales de protection contre les rayonnements ionisants et de s ret des sources de rayonnements collection S curit n 115 AIEA Vienne sous les auspices de la FAO de TAIFA de l OIT de l OCDE AEN de l OPS et de l OMS 64 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES l AIEA a approuv une nouvelle version de ces normes fondamentales qui ont t publi es dans la cat gorie des Prescriptions g n rales de s ret Partie 3 version provisoire de la collection Normes de s ret de l AIEA Le fait de transposer les recommandations de la CIPR dans des normes de l AIEA comporte des avantages vidents B n ficiant de l autorit d u
168. RIS CEDEX 16 ISSN 0304 3428 7 Bulletin de droit nucl aire n 91 Le Bulletin de droit nucl aire est une publication internationale unique en son genre destin e aux juristes et aux universitaires en droit nucl aire Ses abonn s b n ficient d informations exhaustives qui font autorit sur les d veloppements qui touchent ce droit Publi deux fois par an en anglais et en fran ais il propose des articles th matiques r dig s par des experts juridiques renomm s rend compte du d veloppement des l gislations travers le monde et pr sente la jurisprudence et les accords bilat raux et multilat raux pertinents ainsi que les activit s r glementaires des organisations internationales Les principaux articles de ce num ro portent sur La r ponse l accident de Fukushima Daiichi le r le de la Convention sur la s ret nucl aire dans le renforcement du cadre juridique de la s ret nucl aire La protection suffisante apr s Fukushima l l ment stable d un monde changeant Internationaliser davantage pour am liorer la s ret Action concert e contre souverainet nationale et Compte rendu sp cial de la Deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire Le secteur de l nergie nucl aire en Inde opportunit s commerciales et d fis juridiques 2 mars 2013 Mumbai Inde Abonnement 2013 2 num ros ll I LL 67 2013 01 2 P 125 wwWw oecd nea
169. ULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES Activit s des organisations intergouvernementales Agence internationale de l nergie atomique Convention sur la s ret nucl aire Le groupe de travail sur l efficacit et la transparence tabli par les Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire CSN au cours de leur deuxi me r union extraordinaire en ao t 2012 s est r uni Vienne du 4 au 6 f vrier 2013 puis du 21 au 23 mai 2013 Le groupe de travail devrait rendre compte du r sultat de ses d bats lors de la sixi me r union d examen pr vue du 24 mars au 3 avril 2014 et notamment pr senter une liste de mesures pour renforcer la CSN et proposer des modifications y apporter au besoin Une r union de liaison du bureau de la CSN s est galement tenue Vienne le 17 avril 2013 Les membres du bureau pour la cinqui me r union d examen ont pr sent un compte rendu des pr c dentes r unions d examen et r unions extraordinaires et ont partag l exp rience acquise avec les membres du bureau entrant lu pour la sixi me r union d examen Convention commune La premi re r union intersession des Parties contractantes la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs Convention commune s est tenue Vienne du 16 au 18 avr
170. Un certificat de s curit doit tre demand pour chaque cat gorie de mati re radioactive d installation nucl aire ou radiologique y compris les g n rateurs de rayonnements ionisants de mat riel ou d quipement utilis pour la protection contre les rayonnements ionisants d emballage de moyen de conteneurisation ou de moyen de transport sp cialement quip 2 Le certificat de s curit est d livr gratuitement sur la base de l valuation par l Agence nationale de la documentation technique et des conditions d utilisation des installations nucl aires et radiologiques et des dispositifs contenant des sources de rayonnements ionisants La documentation technique qui fait partie du dossier et est n cessaire l obtention du certificat de s curit doit contenir selon les cas des informations suffisantes en ce qui concerne a le certificat de conformit du produit ou un autre document attestant de la conformit du produit d livr par un organisme comp tent et publi au Journal officiel de la Communaut europ enne b la conception et la fabrication manuel d utilisation c le programme d essai et ses r sultats d le syst me d assurance qualit manuel de qualit e l objectif pour lequel il a t con u f l installation le montage l entretien g le fonctionnement l utilisation h l tiquetage le marquage i la p riode de garantie la dur e de vie de l installation la du
171. _ INSTRUMENT _ID P12100 LAN G_CODE 312260 fr NO 80 Texte reproduit l adresse www ilo org dyn normlex en f p 1000 12100 0 NO P12100_ INSTRUMENT _ID P12100 LAN G_CODE 312452 fr NO 81 propos de cette Convention et d autres activit s de l OIT en radioprotection lire Niu S n d The role and activities of the ILO concerning the radiation protection of workers lonising radiation l adresse www ilo org wcmsp5 groups public ed_protect protrav safework documents publication wcms_110517 pdf 82 Voir www ilo org dyn normlex en f p 1000 11300 0 N0 11300 P11300_INSTRUMENT_ ID 3 12260 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 65 ARTICLES parties contractantes appliquent la convention et la recommandation Toutefois cause du faible nombre de parties contractantes aux alentours d un quart des tats de la plan te cette convention ne peut pr tendre constituer un v ritable r gime mondial de la protection des travailleurs contre une exposition professionnelle aux rayonnements ionisants 3 2 3 Instruments r gionaux contraignants Au niveau r gional l Organisation europ enne de coop ration conomique OECE et la Communaut europ enne de l nergie atomique EURATOM ont publi tr s t t des normes internationales de radioprotection ayant force obligatoire Le 12 juin 1959 le Conseil de l OECE a adopt une D cision sur l adoption des norme
172. a gestion des risques li s la construction et la s curit du cycle international du combustible Il explique que ces groupes de travail abordent les questions li es 108 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES l industrie dans leurs domaines techniques respectifs et les formulent au sein des forums appropri s en lien avec les organisations comp tentes en particulier l AIEA M Ahmad salue en l AERB une autorit solide qui privil gie la s ret et dispose d une grande expertise technique Il affirme en outre que la capacit de l AERB faire appel des concepteurs des d veloppeurs des exploitants et d autres sp cialistes constitue un avantage certain Cependant il juge que depuis Fukushima la population est loin d tre convaincue qu aucun autre accident ne se produira Il avance que les chiffres th oriques sur les taux de d faillance et les assurances qui sont donn es de la capacit r agir aux v nements hors dimensionnement doivent tre compl t s par une transparence accrue et des mesures plus solides visant instaurer la confiance Il conclut qu un travail consid rable doit tre men l gard des assurances qui sont donn es en la mati re M Ahmad explique que la WNA met l accent sur l harmonisation des proc dures d autorisation et de conception compte tenu du nombre de pratiques diff rentes qui existent travers le monde
173. a Lessons Learned consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2011 2011 0137srm pdf Cette d cision a t prise non pour des raisons de s ret ou d urgence mais parce que le moyen le plus pratique de faire avancer les choses tait de traiter cette question en m me temps que celle du renforcement des syst mes d ventage des enceintes MarkI et MarkII qui faisait partie des actions de niveau 1 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 45 ARTICLES en cas d accident grave Selon les cas ces solutions taient applicables isol ment ou en combinaison avec d autres Par exemple il tait possible d imposer le renforcement des syst mes d ventage afin qu ils demeurent op rationnels pendant un accident grave solution 2 tout en exigeant la mise en uvre de syst mes d ventage filtration solution 3 ou d une approche fond e sur les performances solution 4 L adjoint du directeur ex cutif des op rations de la NRC galement pr sident du Japan Lessons learned Steering Committee comit d tude des enseignements de Fukushima Da ichi a d clar ce propos la Commission le 9 janvier 2013 que personne parmi les parties prenantes n tait en faveur du statu quo Les groupes de d fense des int r ts du public les membres du public le Nuclear Energy Institute NEI les exploitants de centrales le Congr s et l
174. a lev e de la suspension est faite par notification au titulaire en vertu d un acte de contr le constatant qu il a t rem di toutes les non conformit s l origine de la d cision de suspension ou en vertu d une d cision judiciaire d finitive 190 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 8 La personne autoris e est en droit de renoncer l autorisation radiologique en vertu d une d claration crite adress e l Agence nationale 9 La modification la suspension le retrait et la renonciation l autorisation prennent juridiquement effet apr s notification crite au titulaire dans un d lai de deux jours ouvr s suivant la d cision de l Agence nationale 10 Le titulaire de l autorisation radiologique est en droit de contester la d cision de l Agence nationale conform ment la l gislation en vigueur Article 22 Perte de validit de l autorisation radiologique L autorisation radiologique perd sa validit en cas a d expiration de son d lai de validit b de perte de capacit de la personne morale ou de l entrepreneur c de renonciation si les conditions d interruption de l activit sont remplies d d abandon ou de cession confirm e par crit des activit s ou pratiques autoris es e de retrait Article 23 Conditions de d livrance du certificat de s curit et du permis d exercice 1
175. a org law paris_convention pdf Protocole portant modification de la Convention de Bruxelles du 31 janvier 1963 compl mentaire la Convention de Paris du 29 juillet 1960 sur la responsabilit civile dans le domaine de l nergie nucl aire amend e 2004 consultable l adresse www oecdnea org law brussels_supplementary_ convention pdf 124 Les titres complets et les r f rences des Conventions figurent dans la note 122 L objet de la CPPMN est la s curit nucl aire et non la s ret nucl aire Cela tant comme il y a un rapport entre la s curit et la s ret puisque la s curit de mani re incidente favorise la s ret la CPPMN fait partie de la famille Cette convention ne sera pas abord e plus en d tail dans le pr sent article Pour plus d informations voir par exemple Levanon I 2006 Synergies between Safety and Security AIEA dir pub Effective Nuclear Regulatory Systems Facing Safety and Security Challenges Actes d une conf rence qui s est tenue Moscou du 27 f vrier au 3 mars 2006 AIEA Vienne pp 157 167 consultable l adresse www pub iaea org MTCD publications PDF Pub1272_web pdf et Vasmant A 2009 Instruments juridiques internationaux encourageant les synergies dans les domaines de la s ret de la s curit et des garanties Bulletin de droit nucl aire n 84 2009 2 OCDE AEN Paris pp 89 112 125 Pour un rapide aper u de la famille voir Flakus F N
176. a responsabilit de l accident nucl aire caus par cette mati re nucl aire ait t transf r e cet exploitant aux termes d un contrat crit par l exploitant d une autre installation nucl aire ou ii que l exploitant ait pris en charge cette mati re nucl aire ou iii que l exploitant ait pris en charge cette mati re nucl aire provenant d une personne exploitant un r acteur nucl aire utilis par un moyen de transport comme source d nergie que ce soit pour la propulsion ou toute autre fin iv que cette mati re nucl aire ait t charg e avec l accord crit de l exploitant sur le moyen de transport par lequel elle doit quitter le territoire d un tat tranger 2 Lorsqu un dommage nucl aire engage la responsabilit de plusieurs exploitants ils en assument la responsabilit conjointe et solidaire dans la mesure o il est impossible de d terminer la part du dommage attribuable chacun d eux tant entendu que le montant total de responsabilit de ces exploitants ne d passe pas le montant de responsabilit pr vu au paragraphe 2 de l article 6 3 Lorsque plusieurs installations nucl aires relevant d un seul et m me exploitant sont en cause dans un accident nucl aire cet exploitant est responsable pour chaque installation nucl aire en cause concurrence du montant applicable en vertu du paragraphe 2 de l article 6 4 La responsabilit de l exploitant d une insta
177. abilit civile nucl aire en Inde Il estime qu il est donc important que le r gime l gal de responsabilit civile nucl aire en Inde donne galement clart et confiance aux entrepreneurs indiens 6 Note de l diteur Pour une discussion sur le r gime de responsabilit civile nucl aire de l Inde voir Gruendel R amp E Raynaers Kini De l autre c t du miroir le nouveau r gime indien de responsabilit civile nucl aire vu dans son contexte Bulletin de droit nucl aire n 89 2012 1 OCDE NEA Paris pp 47 70 104 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES M Durvasula explique que les entrepreneurs n ont pas une vision suffisamment claire du risque qu il courent vis vis de la responsabilit civile au regard des unit s 1 et 2 de la centrale nucl aire de Kudankulam laquelle la loi et les r gles sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires ne peuvent s appliquer en raison de la pr s ance des dispositions de l accord sign par le premier ministre de l Inde et le pr sident de l ancienne Union des r publiques socialistes sovi tiques URSS le 20 novembre 1988 L application des dispositions de la loi et des r gles sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires aux unit s 3 et 4 de la centrale nucl aire de Kudankulam n cessite un examen plus approfondi car cette question est source de confusion en particulier
178. acun Pour ces raisons il peut en effet tre difficile de trouver un fournisseur de substitution en particulier dans la situation o un fournisseur ne respecte pas ses obligations contractuelles ou fait faillite Il juge que le nombre r duit de fournisseurs conduit limiter l expertise technique Il passe galement en revue les besoins en combustible des centrales nucl aires pr cisant que les r serves nationales d uranium permettent d exploiter un r acteur de 10000 MW et que les ressources en combustible sont r gies par des trait s internationaux Il rel ve qu il existe toujours le risque qu un fournisseur ne d livre pas le combustible en raison d engagements internationaux dans le cadre de trait s ce qui est un risque consid rable puisqu une centrale nucl aire n cessite une alimentation constante en combustible pendant toute sa vie L un des participants faisant remarquer que le secteur priv prend des mesures visant d velopper ses capacit s en mati re de technologie d approvisionnement et de conception dans le secteur de l nergie nucl aire M Pathak conclut qu il serait souhaitable de consulter les meilleures pratiques internationales cet gard la question de savoir si les obligations constitueraient une bonne option pour assurer la disponibilit des capitaux M Pathak r pond que le march obligataire en Inde doit encore se d velopper Il explique qu en r gle g n rale les obligation
179. aiichi et assurait la protection suffisante mais ne la red finissait pas Prenons un exemple concret Apr s le 11 septembre 2001 la NRC a impos tous les exploitants de centrales des tats Unis d laborer des strat gies de mitigation et de s quiper de mat riels suppl mentaires tels que des g n rateurs portables des pompes eau des tuyaux et des batteries afin d avoir les moyens d assurer la s ret des r acteurs dans des circonstances extr mes entra nant la perte de vastes zones de la centrale par suite d incendies ou d explosions Il s agissait d viter les effets de l attaque a rienne d une centrale nucl aire Aujourd hui la d cision 38 En vertu des proc dures pr vues l article 2 202 du titre 10 du CFR la NRC peut prendre la d cision de modifier de suspendre ou d annuler une autorisation si elle constate une violation de l une de ses exigences ou des conditions potentiellement dangereuses ou d autres faits jug s suffisants pour tayer l action propos e Les trois d cisions mentionn es dans le corps du texte figurent dans le rapport SECY 12 0025 des services de la NRC la Commission 17 f vrier 2012 intitul Proposed Orders and Requests for Information in Response to Lessons Learned from Japan s March 11 2011 Great Tohoku Earthquake and Tsunami et consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2012 2012 0025scy pdf 39 La NRC
180. aine des activit s nucl aires et radiologiques les personnes physiques pr sentes sur le territoire de la R publique de Moldova sont tenues de prendre des mesures de pr caution conformes aux standards normes et r gles en mati re de radioprotection s ret nucl aire et radiologique et s curit physique des sites nucl aires et radiologiques 202 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Article 49 Obligations des personnes physiques et morales autoris es 1 Les personnes physiques et morales autoris es sont tenues de garantir a la s ret nucl aire et radiologique la protection contre les rayonnements ionisants la protection physique des mati res nucl aires et radioactives b un recensement strict des mati res nucl aires et radioactives et de toutes les sources de rayonnements ionisants utilis es ou produites par leur activit c le respect de toutes les conditions tablies dans l autorisation radiologique et la notification l Agence nationale de toute violation des limites et des conditions incluses dans l autorisation d la conduite des activit s pour lesquelles elles ont re u une autorisation e la mise au point de leur propre ensemble d exigences r glements et instructions afin de garantir la conduite des activit s autoris es sans aucun risque 2 La personne autoris e qui exerce une activit nucl aire et
181. aire indien M Kumar d clare que la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 a t adopt e pour assurer une indemnisation rapide des victimes d un accident nucl aire dans l ventualit o cet v nement improbable devait se produire Il explique que la loi pr voit la canalisation de la responsabilit sur l exploitant d une installation nucl aire par le biais d un r gime de responsabilit sans faute Il explique ensuite que m me si des pr occupations ont t exprim es au sujet de l article 24 des r gles sur la responsabilit civile nucl aire cette r gle en r alit ne limite pas la port e du droit de recours de l exploitant pr vu l article 17 de la loi que ce soit en montant ou en dur e Il explique que les r gles sur la responsabilit civile nucl aire pr cisent le montant minimal du droit de recours dont dispose l exploitant en vertu de l article 17 a de la loi et la dur e correspondante pendant laquelle il peut exercer ce droit Toutefois l article 24 des r gles sur la responsabilit civile nucl aire n interdit nullement l exploitant et au fournisseur de pr voir un droit de recours plus tendu dans leur contrat M Kumar pr cise en outre que cet article 24 ne mentionne aucun des deux autres paragraphes de l article 17 de la loi qui sont applicables s par ment et qu il prot ge les int r ts des fournisseurs de mati res nucl aires d quip
182. aires en application du pr sent article ne tient pas compte des prestations des remboursements ou de tout autre montant per u par le demandeur aux termes d un contrat d assurance qu il aurait souscrit pour lui m me les membres de sa famille ou de toute autre mani re 3 Lorsqu un exploitant risque de proc der l enl vement ou la vente de l un de ses biens afin d viter de payer l indemnit sp cifi e dans la d cision le commissaire aux r parations des dommages nucl aires peut en application des dispositions des r gles 1 4 du Titre XXXIX de la premi re annexe du Code de proc dure civile de 1908 prononcer une injonction temporaire titre conservatoire pour emp cher cet acte 4 Le commissaire aux r parations des dommages nucl aires transmet des copies de sa d cision aux parties concern es dans un d lai de quinze jours compter de la date de la d cision 5 Les d cisions rendues en application du paragraphe 1 sont sans appel 17 Droit de recours de l exploitant Apr s avoir proc d une indemnisation pour dommages nucl aires conform ment l article 6 l exploitant d une installation nucl aire dispose d un droit de recours si a ce droit a t express ment pr vu dans un contrat crit b l accident nucl aire r sulte d un acte d un fournisseur ou de l un de ses employ s incluant la fourniture d quipement ou de mat riel pr sentant des vices apparents ou cach s
183. ait non seulement des points d actualit sensibles comme la R publique populaire d mocratique de Cor e et l Iran mais aussi des d fis auxquels est confront e l industrie nucl aire apr s l accident survenu la centrale nucl aire TEPCO de Fukushima Daiichi La conf rence constitue ainsi l un des rares forums au sein duquel les experts des deux c t s de l quation nucl aire peuvent changer leurs points de vue L v nement qui a donn lieu des discours et d bats de grande qualit a d but par une allocution au cours de laquelle le Directeur G n ral de l Agence internationale de l nergie atomique Yukiya Amano a mis en vidence les d fis techniques et politiques du contr le de s curit des programmes nucl aires La conf rence s est conclue par une discussion anim e par le ministre su dois des Affaires trang res Carl Bildt sur l efficacit des sanctions comme instrument de non prolif ration Les participants ont galement assist un d bat en s ance pl ni re sur les d fis que pose la gestion de l exploitation nucl aire apr s l accident de la centrale TEPCO Fukushima Daiichi avec le vice secr taire am ricain l Energie Dan Poneman Tatsujiro Suzuki de la Commission japonaise de l nergie atomique et George Felgate de l Association mondiale des exploitants nucl aires ainsi qu un discours du pr sident de la Commission am ricaine de r glementation nucl aire Nuclear Regulatory
184. ale du Travail qui ratifie la pr sente convention s engage l appliquer par voie de l gislation par voie de recueils de directives pratiques ou par d autres mesures appropri es En donnant effet aux dispositions de la convention l autorit comp tente consultera des repr sentants des employeurs et des travailleurs Le r gime de radioprotection institu par la convention est par cons quent contraignant pour ses parties La convention compte 49 parties contractantes parmi lesquelles d importants tats nucl aires l exception toutefois de l Afrique du Sud du Canada de la Chine de la Cor e du Nord des tats Unis de l Iran et du Pakistan L OIT r alise effectivement des contr les si et dans la mesure o les 77 Voir informations l adresse www ns iaea org standards review of the bss asp consultation juillet 2013 La version de 2011 des Normes fondamentales b n ficierait du parrainage de deux organismes suppl mentaires le PNUE et la Commission europ enne La version provisoire de ces normes peut tre consult e l adresse www pub iaea org books IAEABooks 8736 BSS 78 Au cours de la proc dure d examen des Normes fondamentales de 2011 41 tats membres de l AIEA ont communiqu plus de 1 500 commentaires Pour de plus amples informations consulter www ns iaea org standards bss timelines asp s 11 amp l1 88 79 Texte reproduit l adresse www ilo org dyn normlex en f p 1000 12100 0 NO P12100
185. allations contenant des sources de rayonnements ionisants quipements emballages conteneurs ou moyens de transport de sources radioactives y compris d chets radioactifs conform ment la pr sente loi i certifier ou approuver les experts dans le domaine nucl aire et radiologique en leur accordant des permis d exercice de niveau III j valuer les connaissances approuver ou d livrer les permis d exercice de niveau I et Il accord s par des organismes reconnus par l Agence nationale au personnel exer ant dans le domaine nucl aire ou radiologique et aux responsables de la radioprotection k formuler des propositions afin de modifier et ou de compl ter les actes normatifs lorsqu il est n cessaire de les mettre en conformit avec des trait s et des normes internationales dans ce domaine l g rer le registre national des sources radioactives et des personnes physiques et morales autoris es entreprendre des activit s nucl aires et radiologiques m fournir une assistance gratuite la d tection des sources radioactives orphelines n accr diter les organismes d assistance technique les experts nationaux et internationaux les organismes de certification et de formation des cadres par leur inscription dans les registres correspondants et par une publication sur le site Internet de l Agence nationale o coordonner et surveiller la mise en uvre de l assistance technique internationale dans le domaine d
186. ans ce contexte il convient de mentionner galement la Commission internationale des unit s et mesures radiologiques CIUMR galement une organisation internationale priv e cr en 1925 l vidence ces organisations priv es ne peuvent produire des r gles contraignantes mais seulement des recommandations Toutefois la r putation internationale incontest e de la CIPR et de la CIUMR rend incontournables leurs recommandations pour le l gislateur et d autres parties prenantes Les premi res l gislations et recommandations en radioprotection reposaient en substance sur les recommandations de ces organisations L AIEA a transpos dans ses propres normes de s ret un certain nombre de recommandations de la CIPR Lorsqu il a pour la premi re fois approuv des normes de radioprotection en mars 1960 le Conseil des gouverneurs de l AIEA a d clar Les normes fondamentales de s curit de l Agence seront fond es dans la mesure du possible sur les recommandations de la Commission internationale de protection radiologique CIPR Dans le domaine de la radioprotection les Normes fondamentales internationales de protection contre les rayonnements ionisants et de s ret des sources de rayonnements jouent un r le fondamental Elles ont t publi es pour la premi re fois au mois de mars 1960 puis modifi es plusieurs fois Le 12 septembre 2011 le Conseil des gouverneurs de 69 Voir note 32 70
187. ant en cause sa validit en raison des erreurs dont aurait t entach e l valuation environnementale La demande de contr le judiciaire form e contre la d cision de d livrance r p te donc en grande partie les moyens invoqu s dans le cadre de l action contre la proc dure d valuation environnementale Au vu de la quasi identit de ces deux recours la Cour f d rale a ordonn en novembre 2012 que les deux affaires soient jug es la suite l une de l autre par un juge unique et que les l ments vers s chaque dossier soient examin s dans le 1 ce jour OPG n a pas encore choisi une technologie en particulier et a pr sent une demande d autorisation sur la base d une enveloppe des param tres de la centrale au sein de laquelle plusieurs technologies diff rentes pourraient tre envisag es Toute d cision de poursuite du projet devra avoir t valu e par les autorit s de s ret y compris la CNSC dans le cadre de cette enveloppe 2 La CNSC d livre galement les permis de construction d exploitation de d classement et d abandon 3 Voir Agence canadienne d valuation environnementale 2011 Commission d examen conjoint du projet de nouvelle centrale nucl aire de Darlington Rapport d valuation environnementale ao t 2011 consultable en fran ais l adresse www ceaa gc ca 050 documents 55381 55381F pdf 4 Pour de plus amples informations voir le Bulletin de droi
188. apitre 22 du programme Action 21 adopt par la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement Rio de Janeiro en 1992 et xvi Convention de B le de 1989 sur le contr le des mouvements transfronti res de d chets dangereux et de leur limination 179 Doc AIEA INFCIRC 386 180 l alin a ix de son Pr ambule la Convention sur la s ret nucl aire affirme la n cessit d entreprendre rapidement l laboration d une convention internationale sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs 181 Le combustible us et les d chets sont trait s dans deux chapitres distincts bien que les prescriptions de s ret soient les m mes Sur les raisons de ce choix voir Pelzer N op cit note 127 p 101 82 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES sur la s ret nucl aire La Convention commune a galement recours au droit mou et soumet le respect de ses obligations des examens par les pairs effectu s lors de r unions des parties contractantes Les avantages et les inconv nients de cette m thode sont les m mes que ceux qui ont t expos s pour la Convention sur la s ret nucl aire titre personnel nous consid rons qu un examen par les pairs est une d marche prudente qui convient parfaitement lorsqu il s agit de la s ret nucl aire dans le domaine de la gestion du combustible us et des d chets radioactifs L e
189. ar le commissaire William C Ostendorff et Kimberly A Sexton Introduction L accident tragique survenu la centrale nucl aire de Fukushima Daiichi restera longtemps l un des v nements marquants de l histoire de l exploitation commerciale de l nergie nucl aire Aux tats Unis la Nuclear Regulatory Commission NRC n avait pas t confront e tant de questions importantes touchant au c ur m me de sa mission depuis l accident de Three Mile Island en 1979 Comme sa priorit a t juste titre d valuer les m rites techniques des recommandations nonc es dans le rapport de sa Near Term Task Force NTTF elle n a pas accord autant d attention aux r percussions r glementaires long terme de ses actions post Fukushima Maintenant qu il s est coul suffisamment de temps il me semble utile de prendre le maximum de recul possible pour valuer l incidence que la mise en uvre de toutes ces actions aura sur notre cadre r glementaire et sur notre approche de la protection suffisante Monsieur William C Ostendorff a t reconduit dans ses fonctions de commissaire de l United States Nuclear Regulatory Commission NRC le 7 juillet 2011 pour un second mandat dont le terme est pr vu le 30 juin 2016 Il avait ex cut un premier mandat du 1 avril 2010 au 30 juin 2011 De 2007 2009 il tait administrateur principal adjoint de l United Stated National Nuclear Security Administration
190. ar un accident nucl aire directement imputable i un cataclisme naturel de caract re exceptionnel ii des actes de conflit arm d hostilit s de guerre civile d insurrection ou de terrorisme 2 L exploitant n est pas tenu responsable des dommages nucl aires caus s i l installation nucl aire elle m me ou toute autre installation nucl aire se trouvant sur le m me site y compris une installation nucl aire en construction ii des biens se trouvant sur le site de l installation nucl aire et qui sont ou doivent tre utilis s en rapport avec l installation iii au moyen de transport dans lequel les mati res nucl aires en cause se trouvaient au moment de l accident nucl aire tant entendu que le montant de l indemnit que doit verser un exploitant pour r parer un dommage nucl aire ne peut en aucun cas avoir pour effet de r duire le montant de sa responsabilit au titre d une autre demande en r paration form e en vertu de toute autre loi alors en vigueur 3 L exploitant n est pas responsable des dommages subis par une personne si ces dommages r sultent d une action ou d une omission intentionnelle ou de la propre n gligence de cette personne 6 Limitation de responsabilit de l exploitant 1 Le montant de responsabilit est limit l quivalent en roupies INR de trois cent millions de droits de tirage sp ciaux par accident nucl aire ou tout autre montant sup rie
191. arge de son application et du fait que le mandat de ce dernier ne contient aucune prescription pr cise quant la mani re d atteindre les objectifs inscrits dans la loi La Commission a le devoir important de faire usage de son large champ de responsabilit s avec discernement tout en se montrant la hauteur de la confiance que lui t moignent le Congr s et le public am ricain qui attendent d elle qu elle garantisse la protection suffisante Pour trouver le juste quilibre la NRC doit examiner de tr s pr s les actions r glementaires propos es afin de s assurer que toute nouvelle prescription a incontestablement un rapport avec ses objectifs et qu elle est absolument n cessaire leur r alisation Pour effectuer cette analyse je pose g n ralement des questions simples telles que y a t il r ellement quelque chose qui ne marche pas De la m me mani re on peut aussi se demander est ce une solution en qu te d un probl me Ce mode de r flexion m a t particuli rement utile lorsque j ai d prendre des d cisions au lendemain de l accident de Fukushima Daiichi 16 UCSII 880 F 2d p 558 17 UCSI 824 F 2d p 114 18 Siegel v AEC 400 F 2d 778 783 DC Cir 1968 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 31 ARTICLES S il y a effectivement quelque chose qui ne marche pas ou s il existe un probl me r el il est fondamental que la Commission ait une visi
192. ark I and Mark II Containments SECY 12 0157 p 7 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2012 2012 0157scy pdf 68 NRC 9 janvier 2013 Briefing on Venting Systems for Mark I and II Containments proc s verbal p 65 remarks of M Johnson ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission tr 2013 20130109b pdf 69 Le NEI est l organisation am ricaine du secteur de l nergie et des technologies nucl aires Voir NEI n d About NEI www nei org aboutnei dernier acc s le 27 mars 2013 70 L ACRS est un comit d experts techniques charg d mettre un avis ind pendant sur un certain nombre de questions dont la s ret des installations dans le cadre d une demande ou d un renouvellement d autorisation certaines questions g n riques des questions en rapport avec la s ret des installations nucl aires ainsi que des questions d hygi ne et de radioprotection L ACRS est mandat e par AEA et rend compte directement la Commission AEA 29 titre 42 de USC 2039 71 NRC SECY 12 0157 supra note 67 p 10 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2012 2012 0157scy pdf 72 Pietrangelo A R 25 janvier 2013 Filtering Strategies and Filtered Vents consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1303 ML13030A145 pdf
193. ary Meeting of the Contracting Parties to the Convention on Nuclear Safety Vienne communiqu de presse consultable en anglais l adresse www iaea org newscenter pressreleases 2012 cns prstatement 310812 pdf La traduction non officielle d une partie de ce communiqu est reproduite en Annexe 2 du pr sent article 18 Deuxi me r union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire 27 31 ao t 2012 Vienne Autriche Rapport de synth se final document de l AIEA CNS ExM 2012 04 Rev 2 para 2 19 Ibid para 3 20 AIEA 20 juin 2012 Principes directeurs concernant le processus d examen pr vu par la Convention sur la s ret nucl aire document de AIEA INFCIRC 571 Rev 5 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs 2012 French infcircs71rs_fr pdf 21 AIEA 6 avril 2011 Principes directeurs concernant les rapports nationaux pr vus par la Convention sur la s ret nucl aire document de AIEA INFCIRC 572 Rev 3 consultable l adresse wurw iaea org Publications Documents Infcircs 2011 French infcircs72r3_fr pdf 22 AIEA 2011 Convention sur la s ret nucl aire R gles de proc dure et r gles financi res op cit note 8 23 L Allemagne l Australie le Canada la R publique de Cor e les mirats arabes unis les tats Unis l Espagne la France le Royaume Uni la F d ration de Russie et la Suisse BULLETIN DE DROIT
194. ation technique en mati re de s ret ii tablir et maintenir dans les installations nucl aires des d fenses efficaces contre les risques radiologiques potentiels afin de prot ger les individus la soci t et l environnement contre les effets nocifs des rayonnements ionisants mis par ces installations 42 AIEA 1994 La s ret des installations nucl aires Fondements de la s ret collection S curit n 110 de l AIEA Vienne p 7 AIEA 1999 Basic Safety Principles for Nuclear Power Plants 75 INSAG 3 Rev 1 INSAG 12 AIEA Vienne p 8 43 Principes fondamentaux de s ret op cit note 36 p 4 44 Convention de Vienne relative la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires 1997 article 1 1 k doc AIEA INFCIRC 566 annexe consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs 2003 French infcirc566a3 fr pdf Convention sur la r paration compl mentaire des dommages nucl aires 1997 article I f doc AIEA INFCIRC 567 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs 1998 French infcirc567_fr pdf Convention de Paris sur la respon sabilit civile dans le domaine de l nergie nucl aire 2004 article I a vii consultable l adresse www oecd nea org law nlbfr nlb 75 003 020_SUPP pdf 45 Doc AIEA INFCIRC 449 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs Others French infcirc449_fr pdf BULLETIN DE
195. ations renforcement des moyens permettant de faire face une perte prolong e des alimentations lectriques tude des besoins en quipements suppl mentaires n cessaires pour faire face aux agressions susceptibles de toucher simultan ment plusieurs tranches examen des capacit s d ventage des enceintes Mark I and Mark II mise jour des directives concernant la gestion des accidents graves Cette liste est globalement la m me que celle des recommandations sur les actions de niveau 1 que les services de la NRC ont pr sent es ult rieurement 31 Ibid p 5 j y appelle le directeur ex cutif des op rations recommander la Commission un projet de mandat pour l examen du rapport de la NTTF par la NRC dans une perspective plus long terme La structure comprendrait un comit directeur compos de dirigeants de la NRC et un comit consultatif interne et aurait pour mission de fournir une valuation coh rente avec des priorit s clairement tablies des recommandations de la NTTF ainsi que des recommandations concernant des mesures r glementaires prendre avec leur justification 32 Apr s l accident de Three Mile Island la NRC avait labor ce que l on a appel le plan d action post TMI Voir NRC mai 1980 NRC Action Plan Developed as a Result of the TMI 2 Accident vol 1 amp 2 consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML0724 MLO072470526 pdf et http pbadupws nrc gov docs ML0724 ML0
196. autres dot es de leur propre conseil d administration qui rend compte de fa on ind pendante au Pr sident des tats Unis Une tude r alis e par RAND Corporation Research ANd Development Corporation laboratoire d id es travaillant sur le processus d cisionnel am ricain NdT la demande du DOE a conclu que les deux mod les d une entreprise publique et d une agence gouvernementale ind pendante semblent constituer des organisations pertinentes de gestion des d chets Quelle que soit la forme que prendra cette nouvelle entit il sera essentiel qu elle soit dot e de stabilit organisationnelle une continuit de direction qu elle soit contr l e et rende des comptes et qu elle soit cr dible aupr s du public En outre les comp tences et responsabilit s de la nouvelle organisation importent plus que sa forme juridique L administration collaborera avec le Congr s pour s assurer que l acte tablissant tout nouvel organisme dans ces fonctions lui conf re les comp tences et la direction appropri es et la soumette la surveillance et aux contr les ad quats L administration reconnait aussi qu il est essentiel au succ s de la mission de gestion des d chets nucl aires de doter cette organisation d un financement appropri et en temps voulu La strat gie propose un programme de financement ax sur trois l ments cl s un budget discr tionnaire dans le respect des plafonds de d pense pr vus pour finance
197. avoir notifi la demande l exploitant et permis chaque partie d tre entendue la Commission traite la demande dans un d lai de trois mois compter de la date de sa r ception et rend une d cision en cons quence 7 La d cision rendue par la Commission en application du pr sent article ne tient compte d aucune prestation d aucun remboursement ou d aucun montant per u par le demandeur aux termes d un contrat d assurance ou de toute autre mani re 8 Lorsqu un exploitant risque de proc der l enl vement ou la vente de l un de ses biens afin d viter de payer l indemnit sp cifi e dans la d cision la Commission peut en application des dispositions des r gles 1 4 du Titre XXXIX de la premi re annexe du Code de proc dure civile de 1908 prononcer une injonction temporaire titre conservatoire pour emp cher cet acte 9 La Commission transmet des copies de sa d cision aux parties concern es dans un d lai de quinze jours compter de la date de la d cision 10 Les d cisions rendues en application du paragraphe 6 sont sans appel 33 Renvoi des demandes en instance devant la Commission Toute demande en r paration form e devant le commissaire aux r parations et encore en instance la date laquelle est constitu e une Commission en application de l article 19 est renvoy e cette date devant la Commission 34 Caract re judiciaire des proc dures engag es devant le commissaire aux
198. bl mes de corrosion et de fuite de certaines canalisations enterr es 52 La NRC publie des notes d information pour communiquer aux acteurs du nucl aire des donn es de retour d exp rience ou d analyse g n riques Elle utilise aussi ces notes pour diffuser les r sultats de nouveaux travaux de recherche Elle attend des industriels du secteur qu ils examinent ces informations pour en d terminer l applicabilit et qu ils r fl chissent des solutions pour viter des probl mes similaires Toutefois ces notes d information n imposent pas de nouvelles exigences Les notes d information de la NRC de 1979 ce jour sont consultables l adresse www nrc gov reading rm doc collections gen comm info notices BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES avec d faillance de l arr t automatique du r acteur Salem et l accident de Three Mile Island ont tous t l origine d une modification plus substantielle de la r glementation Ainsi la NRC ne construit pas une r glementation patchwork elle la renforce syst matiquement lorsqu il le faut La Commission n a pas encore re u l analyse et les propositions des services de la NRC concernant la premi re recommandation de la NTTF mais les commissaires sont r guli rement inform s de l avanc e des travaux J ignore quel sera mon vote puisque le rapport des services de la NRC n a pas t finalis
199. blique de Moldova est partie et de la l gislation nationale en vigueur dans ce domaine c laborer et promouvoir dans l ordre tabli par la l gislation et l art 7 de la pr sente loi des actes l gislatifs et autres actes normatifs dans ce domaine d enregistrer les activit s nucl aires et radiologiques sur la base des notifications autoriser ces activit s sur la base de l valuation de la demande d autorisation radiologique et de la conformit aux conditions de radioprotection de s ret nucl aire et radiologique de s curit physique des installations nucl aires et radiologiques et de garantie nucl aire e mener un contr le et une surveillance aux fins de la v rification des conditions de s ret nucl aire et radiologique et de s curit physique des sites nucl aires et radiologiques f laborer des actes de contr le et mettre des prescriptions pertinentes pr parer et examiner les proc s verbaux tablis la suite de violations dans le 182 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES domaine des activit s nucl aires et radiologiques appliquer des mesures de contrainte obligatoires aux personnes physiques et morales g garantir la transparence du processus de d cision en ce qui concerne la r glementation des activit s nucl aires et radiologiques h d livrer et ou approuver les certificats de s curit pour les inst
200. branche du Department of Energy charg e de la s curit nucl aire nationale De 2003 2007 il a travaill au sein du Comit des forces arm es de la Chambre des repr sentants De 1976 2002 ann e de sa retraite au grade de capitaine il a t officier de l United States Navy Pendant sa carri re dans la Marine nationale il a notamment command un sous marin d attaque et une escadrille de sous marins d attaque M Ostendorff est titulaire d un dipl me sup rieur de g nie des syst mes de l United States Naval Academy et de dipl mes de droit de l universit du Texas et de l universit de Georgetown M Ostendorff tient f liciter tous les employ s de la NRC de leur travail et de leur d vouement quotidiens ainsi que des services exceptionnels qu ils ont rendus au lendemain de l accident de Fukushima En particulier il remercie son quipe et son pr c dent conseiller juridique M Jason Zorn Les opinions exprim es dans cet article n engagent que la responsabilit de leur auteur et ne repr sentent pas n cessairement la position officielle de la NRC Madame Kimberly A Sexton est conseill re juridique de M le commissaire William C Ostendorff Elle a obtenu plusieurs licences avec mention de l universit de Caroline du Nord Chapel Hill et est dipl m e cum laude de la facult de droit de l Universit de Boston 1 La NTTF est une quipe d experts haut niveau de la NRC constitu e peu apr s l
201. cernant les conflits avec leurs droits souverains Une d marche souple pour atteindre un haut niveau de s ret constitue galement un bon moyen d viter des instruments qui font reposer leurs obligations sur le plus petit d nominateur commun de la s ret nucl aire Le caract re incitatif des conventions offre la possibilit de porter la s ret nucl aire au del de ce plus petit d nominateur commun N anmoins les efforts doivent se poursuivre afin d inciter plus d tats adh rer ces conventions Celles ci int ressent galement les tats qui n exploitent pas l nergie nucl aire car l adh sion leur permet de participer au processus d examen par les pairs Les Codes de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche et sur la s ret et la s curit des sources radioactives constituent la troisi me strate d instruments permettant d internationaliser la s ret nucl aire et radiologique Ces codes ne sont pas contraignants mais ils s adressent un groupe dont les membres subissent la pression de leurs homologues Cette d marche est encore plus souple que celle des deux conventions relatives la s ret N anmoins ces deux codes instituent au moins une normativit relative Ils impliquent eux aussi un engagement qui m me s il n est pas juridique est de nature politique et dont le non respect doit tre justifi En r sum ce qui a t obtenu ce jour est remarquable Les principal
202. cidents graves severe accident mitigation alternatives dans l tude compl mentaire d impact sur l environnement supplemental environmental impact statement de Pilgrim et l analyse des impacts sur l environnement des piscines de d sactivation en particulier l gard du risque d incendie dans les piscines de d sactivation dans le cadre de l tude g n rique d impact sur l environnement generic environmental impact statement GEIS pr alable au renouvellement de l autorisation d exploitation Ces nouvelles informations r sultaient selon l tat du Massachusetts des v nements survenus la centrale nucl aire de Fukushima Da ichi au Japon apr s le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 ainsi que du rapport publi sur ces v nements le 12 juillet 2011 par la Near Term Task Force NTTF de la NRC En pr mices son analyse la cour a d clar qu il n existe pas de conflit apparent entre d une part les normes de la NRC relatives la r ouverture d une proc dure ainsi qu la recevabilit g n rale d une demande et d autre part les normes de la loi NEPA exigeant d apporter des l ments compl mentaires une tude d impact sur l environnement EIS La cour a ensuite cherch d terminer point par point si la Commission avait bien mis en uvre ses normes applicables en l esp ce Entre autres la cour a confirm les conclusions de la Commission concernant une exem
203. cifique aux transports qui est la fois technique et juridique Les conditions techniques indispensables au transport de mati res nucl aires en toute s curit sont particuli rement centr es sur le colis et sur l tiquetage et ainsi ne varient pas en principe avec le mode de transport route rail mer voies fluviales ou air Les probl mes juridiques pos s en revanche varient sensiblement selon le mode de transport d autant qu il s agit de transports transfronti res Le World Nuclear Transport Institute WNTI a publi un panorama bien document sur les r glements internationaux relatifs la s ret des transports de mati res nucl aires et de substances radioactives sous le titre Radioactive Materials Transport The International Safety Regime 93 S agissant des principaux l ments juridiques de la l gislation sur la radioprotection voir Stoiber et al op cit note 62 pp 53 71 On trouvera une tude r cente plus exhaustive du syst me international de protection radiologique dans l article de Lazo E N 2007 Les syst mes internationaux de protection radiologique Principales structures et d fis actuels Bulletin de droit nucl aire n 80 2007 2 OCDE AEN Paris pp 51 65 et Lazo E N 2010 Le syst me international de protection radiologique OCDE AEN dir pub Le droit nucl aire international Histoire volution et perspectives OCDE AEN Paris pp 119 135 94 V
204. cinq codes pour la s ret des centrales nucl aires respectivement consacr s l organisation gouvernementale pour le contr le des centrales nucl aires le choix des sites de centrales nucl aires la conception des centrales nucl aires l exploitation des centrales nucl aires et l assurance de la qualit Comme nous l avons fait remarquer la section 2 de cet article AIEA a publi par ailleurs de nombreuses recommandations concernant la s ret nucl aire Pourtant contrairement ce qui s est pass pour la radioprotection et les transports de mati res nucl aires les activit s de AIEA en s ret nucl aire n ont pas eu de cons quences juridiques pour les tats concern s Le r gime de s ret de l AIEA consistait en des recommandations que les tats avaient toute libert d accepter ou non Il n existait pas non plus d instrument international auquel int grer les codes de l AIEA concernant la s ret des installations nucl aires et ainsi les rendre contraignants pour les parties contractantes comme cela avait t le cas du transport de mati res radioactives Pas plus que l existence m me de ces codes n a conduit se poser la question de savoir comment les rendre contraignants puisque 115 Voir dans ce contexte la r f rence au mythe de la s ret japonais op cit note 26 116 Programme de normes de s ret nucl aire NUSS de l AIEA Voir l une des premi res pr sentations de
205. cl aire toute mati re premi re nucl aire et toute mati re fissile sp ciale mati re radioactive toute mati re quel que soit son tat d agr gation pr sentant un ph nom ne de radioactivit y compris les d chets radioactifs mati re premi re nucl aire uranium renfermant un m lange d isotopes dans un rapport qui se rencontre dans la nature uranium appauvri en isotope 235 thorium toute substance susmentionn e sous forme de m tal alliage compos chimique ou concentr mesures de contrainte suspension ou retrait des autorisations radiologiques y compris partielles retrait du certificat de s curit et du permis d exercice interruption des activit s non autoris es modification des installations radiologiques activit de remplacement de modules par d autres non recommand s par le fabricant et ou de modification des param tres techniques y compris les op rations de restauration r tablissement am lioration des param tres techniques 178 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES niveaux d exemption valeurs d finies par l Agence nationale exprim es en termes d activit totale ou sp cifique ou de d bit de dose dans le cas des g n rateurs de rayonnements ionisants en dessous desquelles l activit ou la pratique chappe aux exigences d autorisation d finies par la pr sente loi not
206. cl aire radiologique v nement affectant une installation nucl aire radiologique et entra nant un accroissement des doses d exposition du personnel au dessus du niveau admissible et ou entra nant la pr sence de substances radioactives dans des zones non pr vues cet effet lors de la conception de l installation et qui n cessite la mise en uvre d une mesure corrective installation nucl aire toute installation de stockage des mati res nucl aires l exception de l entreposage en vue du transport installation radiologique g n rateur de rayonnements ionisants appareil dispositif qui extrait produit traite des mati res radioactives local ou espace contenant des mati res radioactives y compris des d chets radioactifs gestion des d chets radioactifs toutes les activit s administratives et op rationnelles li es la manipulation gestion au transport au traitement au conditionnement au stockage interm diaire et d finitif des d chets radioactifs provenant des sites nucl aires ou radiologiques mati re fissile sp ciale plutonium uranium 233 uranium enrichi en isotope 233 ou 235 toute mati re enrichie artificiellement avec un des isotopes mentionn s ci dessus mati re du cycle du combustible eau lourde graphite zirconium et autres mati res qui du fait de leurs propri t s nucl aires sp cifiques pr sentent un int r t certain pour le secteur nucl aire mati re nu
207. comparaison des niveaux de protection offerts par les options de lib ration conditionnelle et inconditionnelle En revanche la cour a consid r que l interpr tation fournie par Shieldalloy de l article 20 1403 a savoir que cette disposition exige de comparer les doses associ es un d classement avec lib ration conditionnelle et inconditionnelle et de choisir l option qui conduit rejeter la dose moindre se justifiait au moins en partie par la lettre du texte Par cons quent la cour a annul le transfert de comp tence au New Jersey et a renvoy l affaire la NRC pour que cette derni re puisse fournir une analyse textuelle de l article 20 1403 a propre venir au soutien de ses conclusions Arr t de la cour d appel f d rale pour le circuit du district de Columbia confirmant la d livrance d une autorisation combin e de construction et d exploitation COL et d une certification modifi e de la conception Le 13 mai 2013 la cour d appel f d rale du circuit du district de Columbia a rendu un arr t dans deux affaires jointes rej tant les recours intent s contre 1 la d livrance par la NRC d autorisations combin es de construction et d exploitation pour les unit s 3 et 4 de la centrale de Vogtle et 2 une certification modifi e de la conception pour le r acteur AP1000 de la centrale de Westinghouse Le principal requ rant dans chacune des affaires tait l association de protection d
208. connaissant qu une r glementation nationale solide et efficace et des organismes de r glementation ind pendants sont essentiels pour la s ret des installations nucl aires c est dire des centrales lectronucl aires civiles fixes Affirmant que c est l exploitant qu incombe au premier chef la responsabilit de la s ret de l installation nucl aire qu il exploite Reconnaissant l importance de louverture et de la transparence en tant qu l ments essentiels du cadre national relatif la s ret des installations nucl aires Notant que la confiance dans les d cisions concernant la s ret des installations nucl aires et l acceptabilit de ces d cision augmentent si les parties concern es sont associ es au processus d cisionnel sur la base des connaissances scientifiques et techniques et si le processus se d roule de mani re ouverte Reconnaissant qu il est indispensable de tirer tous les enseignements possibles de l accident qui s est produit la centrale nucl aire de Fukushima Daiichi de la Compagnie d lectricit de Tokyo accident de Fukushima et que l analyse approfondie du retour d information pourrait prendre jusqu dix ans Notant que l accident de Fukushima a soulign qu il est important d valuer la probabilit et les cons quences potentielles des v nements externes et de tenir compte des r sultats de ces valuations dans la conception le choix du site la construct
209. ction direction de la sant minist re de la Sant M J GONZALEZ ANDUIZA service des affaires juridiques Commission f d rale de l lectricit M M PINTO CUNILLE Chef du d partement des affaires juridiques et internationales Commission nationale de la s ret nucl aire et des garanties Prof S JOVANOVIC Professeur responsable du Centre pour la comp tence et la gestion des connaissances en mati re nucl aire Universit du Mont n gro BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 LISTE DES CORRESPONDANTS NORV GE PAYS BAS POLOGNE PORTUGAL R PUBLIQUE DE COR E R PUBLIQUE DE MOLDAVIE R PUBLIQUE DE SERBIE R PUBLIQUE TCH QUE ROUMANIE ROYAUME UNI SLOVAQUIE SLOV NIE SU DE SUISSE TUNISIE TURQUIE UKRAINE URUGUAY COMMISSION EUROP ENNE AGENCE INTERNATIONALE DE L ENERGIE ATOMIQUE CTBTO BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 M S HORNKJ L Chef de section ad interim Autorit norv gienne de radioprotection Dr N HORBACH Consultant M I OOMES Conseiller juridique minist re des Finances M M KOC Sp cialiste des affaires juridiques internationales Agence nationale de l nergie atomique Mme M MONTEIRO Conseiller juridique Institut technologique et nucl aire M M SOUSA FERRO cabinet S rvulo amp Associados LLP Dr S KIM Ing nieur en chef d partement de gestion des situat
210. ctobre 2012 p 16589 texte n 5 39 Loi n 4085 Gazette du gouvernement n 194 A 12 10 2012 40 Long Term Agreement between the International Atomic Energy Agency and the Government of the Hellenic Republic to support the Greek Atomic Energy Commission as a Regional Training Centre in Europe for Radiation Transport and Waste Safety BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX S ret nucl aire et protection radiologique D cision minist rielle tablissant les prescriptions en mati re de s ret nucl aire et de contr le r glementaire des r acteurs de recherche La d cision minist rielle intitul e Prescriptions fondamentales Principes de s ret nucl aire et de contr le r glementaire des r acteurs de recherche a t publi dans la Gazette officielle du gouvernement grec le 26 octobre 2012 Cette d cision minist rielle a pour vocation de d tailler la proc dure d octroi de licence le contr le r glementaire et les exigences fondamentales en mati re de s ret nucl aire pour les r acteurs de recherche Elle r sulte de l article 4 du d cret pr sidentiel 60 2012 qui tablit un cadre national pour la s ret nucl aire des installations nucl aires afin de transposer en droit grec la directive 2009 71 Euratom Cette d cision minist rielle constitue avec le r glement sur la radioprotection l essentiel
211. curit des sources radioactives au 21ao t 2012 www ns iaea org downloads rw meetings code conduct map pdf Il convient de souligner que le Conseil de l Union europ enne UE a r glement le contr le des sources scell es de haute activit pour les tats membres de UE par un texte contraignant la directive 2003 122 Euratom du Conseil du 22 d cembre 2003 relative au contr le des sources radioactives scell es de haute activit et des sources orphelines JO L 346 du 31 12 2003 p 57 214 0Op cit note 48 215 J0 L 199 du 2 8 2011 p 48 216 Pour un historique de la r daction et un commentaire article par article de la directive s ret consulter Pouleur Y et P Krs op cit note 49 Voir galement Stani A 2010 EU Law on Nuclear Safety Journal of Energy amp Natural Resources Law vol 28 pp 145 158 La directive s ret est aujourd hui en cours de r examen Consulter la feuille de route de la Commission europ enne relative la s ret nucl aire n 1 novembre 2011 paragraphe A Le Conseil europ en a mandat la Commission europ enne pour examiner le cadre juridique et r glementaire existant relatif la s ret des installations nucl aires Le document est consultable l adresse suivante www ec europa eu governance impact planned_ia docs 2012_ener_ 010 nuclear _safety_en pdf 217 Voir supra note 90 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 89
212. d origine humaine L objectif est donc clair mais il n est pas certain que les tats notamment ceux qui disposent d un programme nucl aire soient pr ts coop rer et soumettre toutes leurs activit s nucl aires une internationalisation et en particulier respecter des imp ratifs de s ret convenue l chelle internationale et dans l id al les obligations internationales correspondantes Les juristes disposent de peu de solutions pour changer cette situation C est aux d cideurs politiques de pr senter l internationalisation de la s ret nucl aire sous son meilleur jour afin d instituer un r gime r ellement mondial dans ce domaine r gime qui porterait sur tous les types d utilisations de l nergie nucl aire et des rayonnements ionisants 254 Di te nationale du Japon 2012 Report of the Fukushima Nuclear Accident Independent Investigation Commission Executive summary p 16 consultable l adresse www nirs org fukushima na ic report pdf Le rapport complet est consultable l adresse warp da ndl go jp info ndljp pid 3856371 na ic go jp en report une version fran aise non officielle est consultable l adresse http ddata over blog com xxxyyy 4 37 62 00 rapports Rapport NAIIC V3 pdf 98 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Compte rendu sp cial de la Deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire Sect
213. d finit la d fense en profondeur comme une d marche de conception et d exploitation des installations nucl aires destin e pr venir et ma triser les accidents susceptibles d entra ner le rejet de substances radioactives ou dangereuses L id e est de cr er de multiples niveaux de d fense ind pendants et redondants afin de compenser les d faillances humaines et m caniques potentielles de sorte que la s ret ne d pende aucun moment d un seul et unique niveau aussi robuste soit il La d fense en profondeur utilise des moyens tels que des contr les d acc s des barri res physiques la diversification et la redondance des fonctions de s ret essentielles ainsi que des mesures de gestion de crise NRC NRC Glossary Defense in Depth www nrc gov reading rm basic ref glossary defense in depth html dernier acc s le 9 juillet 2013 40 La NRC a initialement tabli ces prescriptions appel es mesures compensatoires provisoires en prenant des d cisions d application imm diate All Operating Power Reactor Licensees Order Modifying Licenses Effective Immediately 67 Fed Reg 9792 4 mars 2002 Elle les a ensuite pour la plupart codifi es titre 10 du CFR 50 54 hh BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 37 ARTICLES relative aux strat gies de mitigation exige de moderniser ces quipements portables pour qu ils puissent r sister des ph nom nes na
214. d International Law Akademiai Kiado Budapest pp 11 sqq et passim Pelzer N op cit note 15 Pelzer N 1993 The Hazards Arising out of the Peaceful Uses of Nuclear Energy Acad mie de droit international de La Haye Centre d tudes et de recherche en droit international et relations internationales Dordrecht pp 207 300 sp c pp 220 sqq Molodstova E 1994 Nuclear Energy and Environmental Protection Responses of International Law Pace Environmental Law Review vol 12 Pace University School of Law White Plains New York pp 185 267 El Barade et al 1995 Le droit international et l nergie nucl aire aper u du cadre juridique Bulletin de l AIEA vol 37 1995 3 AIEA Vienne pp 16 25 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 53 ARTICLES pertes et le fait d viter ou ne pas causer de dommages dangers ou pertes Quant l adjectif s r il signifie l abri du danger o l on ne risque rien dont l issue le r sultat ne fait aucun doute fiable digne de confiance Ces d finitions peuvent s appliquer galement au contexte juridique Dans le dictionnaire de droit Black s Law Dictionary l adjectif s r est d fini comme l abri du danger ne pr sentant pas de danger par exemple une conduite automobile s re Toutefois dans le contexte juridique en particulier on a besoin d l ments suppl mentai
215. d aooi ar a AR RETEA OEA E AA 117 Recours demande de contr le judiciaire contre le permis de pr paration de l emplacement de la nouvelle centrale nucl aire d Ontario Power Generation Darin gtoM anri a e airis EE tt te nt A E O nr a EENE a 117 ETaANCe are o Eaa EEEE E E T A E AE E EE E E 118 Cour d appel de Toulouse 3 me chambre 3 d cembre 2012 n 1200867 Golfech Poursuite pour rejet accidentel d effluents radioactifs 118 Cour de cassation chambre criminelle 14 d cembre 2012 n 11 87531 ss ss 0ss00 118 MAE E nn ee ee Na ide ter en TEE 119 D cision de la Cour supr me d Inde dans l action d int r t public relative la centrale nucl aire de Kudankulam ss 119 SUISSE innne RE LR e a tn Rene nt tre Me pts 120 Autorisation d exploiter de dur e illimit e pour la centrale nucl aire de M hleb rg is een Pre dre outil a asso te 120 LA DEL E EEEE EEE ER Pme I T 121 Arr t de la cour d appel f d rale du premier circuit faisant droit la prise en compte par la NRC de l nergie olienne comme option de substitution au renouvellement d une autorisation d exploitation en application de la loi NEPA 121 Arr t de la cour d appel f d rale du deuxi me circuit confirmant la comp tence de la NRC pour d livrer des exemptions et renvoyant l affaire pour que soit prise en compte la participation du public dans la pr paration de l valuation environnementale et la conclusion d absence d impact maje
216. d assurance indiennes qui seraient ensuite compl t s en tant que de besoin par un soutien financier du gouvernement de l Inde afin de disposer des fonds suffisants pour constituer un pool d assurance viable GIC Re est d avis qu en suivant la bonne approche ces questions peuvent tre r solues et permettre l Inde d avoir son premier pool d assurance nucl aire Jitendra Kumar docteur en droit conseiller juridique minist re de l nergie atomique DAE M Kumar donne d abord un aper u du paysage politique il souligne que l Inde est un grand pays en termes tant de surface que de population et fait valoir qu il est donc n cessaire de tirer pleinement parti de toutes les ressources disponibles y compris l nergie nucl aire d une mani re s re Il estime que l ensemble des politiques l gard du d veloppement de l nergie nucl aire en Inde devraient tre vues dans ce contexte Il explique que l Inde a mis en place un cadre juridique pour r soudre les questions li es l nergie nucl aire y compris la s ret la s curit et la non prolif ration constitu de lois nationales et de conventions trait s et accords internationaux auxquels l Inde est partie D crivant le cadre juridique M Kumar indique que la loi sur l nergie atomique de 1962 constitue le principal texte r gissant les questions nucl aires en Inde C est cette loi qu est soumis l AERB depuis 1983 Il explique que le pr
217. de il appara t clairement que la technique incitative retenue pour la Convention sur la s ret nucl aire et pour la Convention commune d une part et le recours un code de conduite d autre part sont assez proches On peut observer qu ils se rejoignent sur une conception souple du droit ou pour reprendre l expression fameuse employ e par Prosper Weil une normativit relative 1 Certes comme le d bat suscit par Prosper Weil l a montr la normativit relative n est peut tre pas le support id al ou le plus indiscutable sur lequel faire solidement reposer le r gime international de s ret nucl aire mais c est aujourd hui la meilleure solution possible Il n y aura pas d am lioration de la s ret nucl aire dans le monde entier si l on persiste vouloir cr er des instruments internationaux classiques c est dire juridiquement contraignants car les tats ne les acceptent pas Comme il a t soulign plus haut le droit mou pr sente un int r t dans le domaine sensible qu est la s ret nucl aire Par cons quent lorsque la conclusion d un trait international ne semble pas tre un objectif r aliste les activit s nucl aires qui n entrent pas dans le champ d application des conventions doivent tre r gies par des codes de conduite L AIEA a labor et publi trois codes de ce type e Le Code de bonne pratique sur le mouvement transfronti re international de d chets
218. de recherche Il y est crit que le code est aujourd hui bien connu et jug tre la principale source de recommandations pour la gestion de la s ret des r acteurs de recherche Cela semble indiquer qu un nombre d tats non n gligeable se sont engag s appliquer le Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche L autre publication de l AIEA concern e est le Code de conduite sur la s ret et la s curit des sources radioactives D apr s la section II 2 de ce code Le pr sent code s applique toutes les sources radioactives qui peuvent pr senter un risque important pour les personnes la soci t et l environnement savoir celles qui sont num r es dans l annexe au pr sent code Les tats devraient aussi accorder l attention voulue la r glementation d autres sources radioactives potentiellement nocives L expression source radioactive est d finie comme suit Source radioactive s entend d une mati re radioactive qui est enferm e d une mani re permanente dans une capsule ou fix e sous forme solide et qui n est pas exempt e du contr le r glementaire Ce terme englobe galement toute mati re radioactive rel ch e si la source radioactive fuit ou est bris e mais pas les mati res enferm es aux fins de stockage d finitif ni les mati res nucl aires faisant partie du cycle du combustible de r acteurs de recherche et de puissance
219. de terre ou de bris de machines mais qu aucune assurance n est disponible pour les dommages en lien avec la zone chaude Dans le sc nario commercial actuel avec la NPCIL comme unique exploitant commercial il d clare que le besoin de couverture d assurance des six centrales et de leurs vingt r acteurs est imm diat mais exigerait une norme capacit d assurance M Ramulu explique que ces risques sont couverts l chelle internationale par des pools d assurance qui sont g n ralement sp cifiques chaque pays quelques exceptions pr s notamment celles des Nuclear Risk Insurers Royaume Uni d Assuratome un groupement fran ais de soci t d assurance et de r assurance des risques nucl aires et du Pool tch que d assurance nucl aire Environ vingt six pools d assurance nucl aire op rent travers le monde Il note que l inspection des installations nucl aires condition pr alable la couverture de ces installations par les pools d assurance internationaux constitue un obstacle majeur la cr ation d un pool d assurance nucl aire en Inde Il annonce que GIC Re a adopt des mesures visant cr er un pool d assurance nucl aire en Inde et accomplit un travail important avec l ensemble des parties prenantes cet gard M Ramulu pr cise que l une des id es qui en est ressortie consiste tablir un pool d assurance national sur la base des engagements souscrits par les compagnies
220. der l intervention des autorit s comp tentes pour maintenir l ordre public en conformit avec la l gislation en vigueur Article 50 Responsabilit 1 La violation des dispositions des actes normatifs r glementant la conduite des activit s nucl aires et radiologiques engage la responsabilit disciplinaire civile contraventionnelle ou p nale selon les cas 2 Le titulaire de l autorisation radiologique porte l enti re responsabilit de la violation des exigences de s ret nucl aire et radiologique de s curit physique ainsi que de la violation de la pr sente loi et des autres r glements dans ce domaine BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 203 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 3 La conduite non autoris e d activit s nucl aires et radiologiques le trafic illicite de mati res nucl aires et radioactives d installations ou d quipements nucl aires ou radiologiques de dispositifs nucl aires explosifs ou leurs composants susceptibles de causer des dommages la population ou l environnement n cessitent la cessation des activit s la mise sous s questre et l application des mesures pr vues par la loi 4 Le stockage des sources de rayonnements ionisants saisies est pris en charge par une personne physique ou morale autoris e dans un lieu s r sous scell de l Agence nationale en conformit avec les exigences en mati re de s ret nucl aire e
221. des d chets radioactifs de haute activit Au cours de l exercice financier 2010 le ministre de l nergie des tats Unis a mis en place la commission d expertise sur l avenir du nucl aire aux tats Unis Blue Ribbon Commission on America s Nuclear Future BRC organe compos d experts issus du 21 BGBl 2010 II p 1412 BGBl 2011 II p 1246 Voir aussi le Bulletin de droit nucl aire n 85 2010 1 OCDE AEN Paris p 110 22 BGBl 2010 II p 1134 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 131 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES gouvernement du milieu acad mique ou de l industrie La BRC est charg e aux termes de sa charte d effectuer un examen complet des politiques de gestion de l aval du cycle du combustible nucl aire y compris de toutes les alternatives pour entreposer traiter et stocker le combustible us issu des activit s nucl aires civiles et militaires les d chets de haute activit et les mati res issues des activit s nucl aires et del soumettre des avis valuer les options et mettre des recommandations sur un nouveau plan d action pour faire face ces questions La BRC a publi son rapport final le 26 janvier 2012 En janvier 2013 le minist re de l nergie des tats Unis US Department of Energy DOE a publi un rapport administratif intitul Strategy for the Management and Disposal of Used Nuclear Fuel
222. dh r par d cision parlementaire no 1623 XII du 26 octobre 1993 de l Accord entre la R publique de Moldova et l Agence internationale de l nergie atomique AIEA relatif l application de garanties dans le cadre du Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires et du Protocole cet accord ratifi s par la Loi no 41 XVI du 2 mars 2006 de la Convention sur la s curit nucl aire adopt e Vienne le 17 juin 1994 Journal officiel de l Union europ enne no L 318 de la Directive 96 29 Euratom du Conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers r sultant des rayonnements ionisants Journal officiel de l Union europ enne no L 159 de la collection Normes de s ret de l AIFA Prescriptions g n rales de s ret parties 1 3 le Parlement adopte la pr sente loi organique Section I DISPOSITIONS G N RALES Article 1 Objet de la loi L objet de la pr sente loi est d assurer la conduite s re des activit s nucl aires et radiologiques men es des fins exclusivement pacifiques dans le respect des obligations d coulant des trait s internationaux auxquels la R publique de Moldova est partie Article 2 Objectifs de la loi La pr sente loi vise a interdire le d ploiement d armes nucl aires de mati res et d quipements susceptibles de contribuer la prolif ration des armes nucl aires et d autres
223. dioactives sp cialement am nag s cet effet d la mise sur le march de produits et services destin s s curiser l exploitation des installations nucl aires et radiologiques e la d tection et la r cup ration des sources radioactives orphelines Article 4 Notions principales Au sens de la pr sente loi les principales notions sont d finies comme suit accident nucl aire radiologique v nement affectant l installation nucl aire radiologique et provoquant l irradiation ou la contamination de la population et de l environnement par des substances radioactives au del des limites permises par les normes en vigueur autorisations de l Agence nationale autorisation radiologique y compris partielle certificat de s curit et permis d exercice sur la base desquels est conduite une activit nucl aire ou radiologique activit nucl aire et ou radiologique toute pratique humaine introduisant de nouvelles sources de rayonnements ionisants ou voies d exposition aux rayonnements ionisants Agence nationale Agence nationale pour la r glementation des activit s nucl aires et radiologiques AIEA Agence internationale de l nergie atomique 176 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES assurance qualit actions planifi es et syst matiques n cessaires pour s assurer que les installations nucl aires ou radiologiques
224. dispositions de la NRC sur la lib ration conditionnelle La cour a renvoy l affaire la NRC pour que soient apport es de plus amples explications cette question Lun des arguments centraux de Shieldalloy consistait affirmer que les comparaisons de doses sont non seulement autoris es mais galement obligatoires en vertu de la r glementation et des lignes directrices de la NRC et que conform ment au titre 10 du CFR 8 20 1403 a et aux lignes directrices de la Commission la NRC doit exiger de suivre un plan de d classement avec lib ration conditionnelle lorsque les niveaux de doses associ s ce plan peuvent tre r duits 19 Shieldalloy Metallurgical Corp v NRC 707 F 3d 371 DC Circ 2013 124 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 JURISPRUDENCE un niveau inf rieur celui qui pourrait tre atteint par la mise en uvre d un plan de lib ration inconditionnelle Shieldalloy soutenait que le New Jersey n autoriserait qu une proc dure de d classement avec lib ration inconditionnelle si bien que se conformer au droit du New Jersey pourrait faire courir un risque la population La NRC contestait cette conclusion faisant valoir que loin de requ rir une comparaison de doses entre des sc narios de d classement avec lib ration conditionnelle et lib ration inconditionnelle l article 20 1403 a ne fait que fixer un seuil d ligibilit pour les titulaires
225. ds and Current Status February 2013 Les diff rentes cat gories de normes de s ret y sont pr sent es sous la forme d une pyramide au sommet de laquelle se trouvent les Fondements de la s ret En descendant on trouve les Prescriptions de s ret g n rales qui s appliquent toutes les installations et activit s et les Prescriptions de s ret particuli res qui s appliquent des installations et activit s particuli res puis les Guides de s ret g n raux s appliquant toutes les installations et activit s et les Guides de s ret particuliers r serv s des installations et activit s sp cifiques Cette pyramide est un moyen graphique d expliquer la hi rarchie des normes Elle pourrait ventuellement tre construite en sens inverse en pla ant les Fondements de s ret la base et les Guides de s ret particuliers au sommet Toutefois comme nous l avons mentionn pr c demment ces normes ne sont pas juridiquement contraignantes pour les tats sauf s ils en exigent l application Cette classification technique est par cons quent d un int r t juridique limit voire nul 3 Cr ation d un r gime juridique international de la protection radiologique et de la s ret nucl aire 3 1 G n ralit s Le r gime technique international des normes de s ret ne peut voir le jour que si les tats qui se sont lanc s dans des programmes lectronucl aires l utilisent ce qui peut venir d
226. du cadre l gislatif en mati re de radioprotection et de s ret nucl aires des r acteurs de recherche en Gr ce La d cision minist rielle comprend quatre chapitres dont les principales dispositions sont d taill es ci dessous Le chapitre 1 d crit l objectif et le champ d application de la d cision ainsi que les d finitions pertinentes Le chapitre 2 d finit les exigences fondamentales et les principes applicables la s ret nucl aire des r acteurs de recherche suivant des dispositions tir es des Prescriptions de s ret pour la s ret des r acteurs de recherche publi es en 2005 par l AIEA dans sa collection Normes de s ret Les prescriptions de s ret du chapitre 2 de cette d cision minist rielle num r es ci dessous couvrent les principes de base ainsi que toutes les phases de la vie d un r acteur de recherche de son implantation son d classement incluant la mise l arr t prolong e Responsabilit principale de l exploitant e Gestion de la s ret nucl aire e Evaluation et contr le de la s ret e Radioprotection e Evaluation de limplantation e Conception et construction e Mise en service e Exploitation maintenance modifications utilisation e Mise l arr t prolong e D classement e Gestion des d chets radioactifs Le chapitre 3 indique la proc dure d octroi d une licence d exploitation et les pi ces que doit fournir l exploitant au cours des diff rentes tap
227. du circuit du District of Columbia a estim que ce qui constitue une protection suffisante en application de AEA et en l absence de toute consigne sp cifique du Congr s est pr cis ment une question laquelle la Commission devrait tre autoris e r pondre librement au cas par cas sur la base de son expertise technique et de toutes les informations pertinentes La m me ann e la cour d appel du premier circuit notait que lors de ses examens en appel des actions de la NRC elle faisait enti rement confiance aux d cisions de la NRC lorsque les questions pos es taient de nature scientifique ou technique Deuxi mement les attributions de la NRC pour ce qui est de la protection suffisante se limitent aux aspects dont on a raisonnablement d termin qu ils ont un rapport avec la s ret et la radioprotection Ce deuxi me principe a t nonc il y a plus de quarante ans par la cour d appel du premier circuit lorsqu elle a conclu dans l une de ses d cisions que la responsabilit du pr d cesseur de la NRC TAEC est circonscrite examen des risques li s aux rayonnements ionisants et la protection contre ces risques Par cons quent il ne suffit pas que la sant et la s curit soient en jeu il faut aussi que les risques pour la sant et la s curit du public pr sentent un aspect radiologique 11 Voir par exemple titre 10 du CFR partie 50 Domestic Licensing of Production
228. du combustible de mati res radioactives d quipements et de dispositifs susceptibles de contribuer la prolif ration des armes nucl aires traitement et conditionnement des d chets radioactifs suite de processus technologiques de conversion des d chets radioactifs sous une forme solide stable ne permettant pas leur r utilisation et r pondant aux imp ratifs de stockage prolong ou d limination finale urgence nucl aire ou radiologique v nement survenant dans une installation nucl aire ou radiologique class comme incident ou accident conform ment aux dispositions l gales utilisation des sources de rayonnements ionisants modalit s d utilisation d exploitation de fonctionnement y compris de stockage et d entretien courant des sources de rayonnements ionisants Article 5 Principes fondamentaux de la r glementation Les principes fondamentaux de la r glementation des activit s nucl aires et radiologiques sont les suivants a interdiction de d passer le niveau maximum admissible d exposition aux rayonnements ionisants b r duction des doses d irradiation au niveau le plus bas possible c justification de toutes activit s ou pratiques n cessitant l utilisation de sources de rayonnements ionisants d garantie de la s ret nucl aire et radiologique e garantie de la protection physique des mati res nucl aires et radioactives f responsabilisation des titulaires des autorisation
229. du rejet motiv des inspecteurs propos s par l AIEA 4 Les activit s de recherche et d veloppement relatives au cycle de combustible nucl aire et relevant de l Accord peuvent tre lanc es sous r serve de la notification et de l obtention d une autorisation pr alable de l Agence nationale Article 34 Contr le des mati res nucl aires par l tat L Agence nationale met en uvre les mesures de garantie relatives aux mati res nucl aires par a la mise en place d un syst me de contr le et de recensement des mati res nucl aires du pays b la mise en place de proc dures d inventaire et de d claration des mati res nucl aires c la mise en uvre de proc dures d autorisation et de contr le des mouvements de mati res nucl aires d la mise en uvre de proc dures de d claration des mati res nucl aires l AIEA e la tenue et l actualisation annuelle d un registre national des mati res nucl aires au format lectronique ou papier Section VII S CURIT PHYSIQUE DES SITES NUCL AIRES ET RADIOLOGIQUES TRAFIC ILLICITE DE MATI RES NUCL AIRES ET RADIOACTIVES Article 35 R glementation de la s curit physique des sites nucl aires et radiologiques et de la protection physique des mati res nucl aires et radioactives L Agence nationale d finit et soumet pour approbation au Gouvernement des exigences concernant la s curit physique des sites nucl aires et radiologiques et la pr
230. e classiques pour un trait international On ne pourra pas en dire autant des obligations du chapitre 3 qui ouvrent une nouvelle re celle de l approche incitative d crite ci dessus Elles contiennent les instruments qui permettent de mettre en uvre l alin a vii du pr ambule vii Affirmant l importance de la coop ration internationale pour am liorer la s ret nucl aire par le biais des m canismes bilat raux et multilat raux existants et de l laboration de la pr sente Convention incitative Les r dacteurs ambitionnaient d tablir une convention incitative notion nouvelle en droit nucl aire international Il fallait trouver un m canisme qui permettrait de s assurer que ces obligations seraient respect es sans remettre en question le consensus international pour dire que la responsabilit de la s ret nucl aire incombe l tat sous la juridiction duquel se trouve une installation nucl aire On retrouve l tr s exactement l antinomie voqu e dans le titre du pr sent article savoir action concert e contre souverainet nationale Cette antinomie a plusieurs facettes De l avis g n ral la s ret nucl aire est l affaire de tous C est pourquoi la communaut internationale contribue activement l laboration d un r gime de s ret nucl aire La multitude de normes internationales de s ret et d autres formes de collaboration dans ce domaine t moignent de l m
231. e Autriche du 4 au 14 avril 2011 Cette r union a lanc un processus toujours en cours visant r examiner l efficacit de la CSN le trait fondamental sur la s ret des centrales nucl aires Pierre angulaire du cadre juridique international actuel de la s ret nucl aire la CSN a t labor e en r ponse l accident survenu Tchernobyl en 1986 avec les objectifs suivants atteindre et maintenir un haut niveau de s ret nucl aire dans le monde entier gr ce l am lioration des mesures nationales et de la coop ration internationale tablir et maintenir dans les installations nucl aires des d fenses efficaces contre les risques radiologiques potentiels pr venir les accidents ayant des cons quences radiologiques et att nuer ces cons quences L accident de Fukushima Daiichi a soulev des interrogations quant l efficacit actuelle de la CSN Le pr sent article se penche sur les mesures prises ce jour pour renforcer la s ret nucl aire dans le contexte de la CSN la suite de l accident de Fukushima Daiichi Les enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi et les suites y donner la cinqui me R union d examen des Parties contractantes la CSN Tandis que l on continuait prendre la mesure des cons quences de l accident les d bats autour de cette question ont eu des r percussions sur la cinqui me r union d examen des Parties contractantes la CSN La
232. e B 2011 La Convention sur la r paration compl mentaire des dommages nucl aires et l harmonisation du r gime de responsabilit civile nucl aire dans l Union europ enne Bulletin de droit nucl aire n 87 2011 1 OCDE AEN pp 83 100 On trouvera des r f rences suppl mentaires dans Pelzer N Les dures le ons de l exp rience op cit note 127 pp 110 127 et note 146 253 Sur l importance du facteur humain dans le d clenchement de l accident de Fukushima consulter des articles parus dans la presse par exemple Harris R 2011 What Went Wrong in Fukushima The Human Factor consultable l adresse www npr org 2011 07 05 137611026 what went wrong in fukushima the human factor Schaps K 2011 Fukushima Human Factor under the Microscope consultable l adresse www reuters com article 2011 05 18 us fukushima enquiry idUSTRE74H4YX20110518 Consulter galement Cochran T et M G McKinzie 29 30 juin 2011 The Fukushima Nuclear Disaster Implications for Nuclear Power Policy Atelier international sur la s ret de l nergie nucl aire Am liorer la s ret apr s la crise de Fukushima P kin consultable l adresse http docs nrdc org nuclear files nuc_11080901a pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 97 ARTICLES S agissant de Fukushima la Commission d enqu te officielle a affirm sans ambigu t qu il s agissait d une catastrophe
233. e CSN 1994 de la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs CC 1997 de la Convention sur la protection physique des mati res nucl aires CPPMN de 1980 et de Amendement de 2005 la Convention sur la protection physique des mati res nucl aires CPPMN de 2005 La cr ation de cette famille a constitu une tape importante de l internationalisation des prescriptions de s ret nucl aire l chelle r gionale l Union europ enne UE a publi en 2009 et 2011 des directives afin d tablir un cadre communautaire pour la s ret des installations 2005 doc AIEA GOV INF 2005 10 GC 49 INF 6 Convention sur la protection physique des mati res nucl aires 1980 doc AIEA INFCIRC 274 Rev 1 1456 RTNU 125 123 Protocole commun relatif l application de la Convention de Vienne et de la Convention de Paris 1988 doc AIEA INFCIRC 402 1672 RTNU 293 Protocole d amendement de la Convention de Vienne relative la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires 1997 doc AIEA INFCIRC 566 2241 RTNU 302 Convention sur la r paration compl mentaire des dommages nucl aires 1997 doc AIEA INFCIRC 567 36 ILM 1473 Protocole portant modification de la Convention de Paris du 29 juillet 1960 sur la responsabilit civile dans le domaine de l nergie nucl aire amend e 2004 consultable l adresse wwrw oecdne
234. e Gouvernement 3 Les ressources financi res de l Agence nationale proviennent du budget de l tat ainsi que d autres sources conform ment la l gislation en vigueur 4 Les employ s de l Agence nationale impliqu s dans l valuation l autorisation le contr le public la surveillance l intervention en cas d incident ou d accident nucl aire ou radiologique font partie du personnel de cat gorie A en leur qualit de personnes expos es aux rayonnements ionisants qui exercent leur activit dans des conditions pr sentant des risques pour leur sant et pour leur vie La liste du personnel de cat gorie A est soumise par l Agence nationale et approuv e par le minist re de la Sant et le minist re du Travail de la Protection sociale et de la Famille Article 11 Mission et fonctions principales La mission et les fonctions principales de l Agence nationale sont les suivantes a laborer et mettre en uvre la politique nationale dans le domaine nucl aire et radiologique consulter les autorit s publiques en fonction de leurs comp tences laborer des projets politiques des strat gies nationales un cadre juridique et assurer leur mise en uvre conform ment aux priorit s tablies par la l gislation et adopter des mesures en vue d une r glementation efficace des activit s nucl aires et radiologiques b contr ler la mise en uvre et l ex cution des dispositions des trait s auxquels la R pu
235. e Voir galement AIEA 2009 Ageing Management for Nuclear Power Plants Coll Normes de s ret de lAIEA n NS G 2 12 AIEA Vienne 2009 et AIEA 2008 Safe Long Term Operation of Nuclear Power Plants Coll Rapports de s ret n 57 AIEA Vienne 247 AIEA 2008 SCART Guidelines Reference report for IAEA Safety Culture Assessment Review Team SCART Coll Services de l AIEA n 16 AIEA Vienne Consulter galement Verlini G 2008 L Esprit de la s ret nucl aire Bulletin de l AIEA n 50 2008 1 AIEA Vienne pp 47 49 248 AIEA 2002 IRRT Guidelines Coll Services de l AIEA n 8 AIEA Vienne 249 Consid rant 21 du pr ambule de la directive europ enne s ret op cit note 48 96 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES L internationalisation envisag e de la s ret nucl aire doit tre compl t e par des dispositions internationales relatives la r paration des dommages nucl aires en cas d accident nucl aire Cette question n est pas trait e ici car elle n entre pas dans le cadre du pr sent article Il existe des conventions internationales sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires Le plan d action de l AIEA sur la s ret nucl aire pr voit que les tats membres uvreront pour la mise en place d un r gime mondial de responsabilit nucl aire r pondant aux pr occupa
236. e des cat gories suivantes dans la mesure d termin e par le gouvernement central iii tout dommage immat riel r sultant d une perte ou d un dommage vis aux alin as i ou ii pour autant qu il ne soit pas inclus dans ces alin as s il est subi par une personne qui est fond e demander r paration de cette perte ou de ce dommage iv le co t des mesures de restauration d un environnement d grad par un accident nucl aire sauf si la d gradation est insignifiante si de BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 157 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 158 telles mesures sont effectivement prises ou doivent l tre et pour autant que ce co t ne soit pas inclus dans l alin a ii v tout manque gagner directement en relation avec une utilisation ou une jouissance quelconque de l environnement qui r sulte d une d gradation importante de cet environnement et pour autant que ce manque gagner ne soit pas inclus dans l alin a ii vi le co t des mesures pr ventives et toute autre perte ou tout autre dommage caus par de telles mesures vii tout autre dommage immat riel autre que celui caus par la d gradation de l environnement vis s aux alin as iv et v si et dans la mesure o le droit commun de la responsabilit civile en vigueur en Inde le permet et pour autant qu aucune demande en r paration de ce dommage n ait t d pos e en vert
237. e l environnement Blue Ridge Environmental Defense League Dans l affaire n 12 1106 les requ rants faisaient valoir que la NRC avait enfreint le National Environmental Policy Act loi NEPA en ce qu elle avait adopt un amendement sa certification ant rieure de la conception du r acteur AP1000 Dans l affaire n 12 1151 les requ rants contestaient la validit au regard de la loi NEPA des autorisations accord es aux unit s 3 et 4 de la centrale Vogtle qui utilise les r acteurs AP1000 20 Blue Ridge Environmental Defense League v NRC affaires n 12 1106 et 12 1151 D C Cir 14 mai 2013 21 42 USC 4321 4347 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 125 JURISPRUDENCE 126 La cour a rejet les arguments des requ rants qui faisaient valoir que le rapport de la Task Force sur Fukushima constituait une circonstance ou information nouvelle et importante qui aurait requis de compl ter l tude d impact sur l environnement Environmental Impact Statement EIA de la centrale de Vogtle Les juges ont en effet jug que lEIS prenait bel et bien en compte des hypoth ses d accidents s v res y compris pr cis ment le type de dommages caus s par l accident de Fukushima La cour a galement rejet l argument selon lequel le fait que la NRC ait reconnu l accident de Fukushima comme un v nement important en termes de s ret en faisait automatiquem
238. e pleinement usage des normes de s ret de l Agence qui concernent les r acteurs de recherche 208 Voir la note 195 209 Section I 1 du Code Sur les sources radioactives voir Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire 1999 The Safe Management of Sources of Radiation Principles and Strategies INSAG 11 AIEA Vienne 210 L accident peut tre le plus c l bre est celui qui a eu lieu en 1987 Goi nia Br sil Voir AIEA dir pub 1998 Goi nia Ten Years Later Proceedings of an International Conference Goi nia Brazil 26 31 October 1997 Vienne et en particulier la contribution de J M Favini Cultura de la Seguridad Vision de un Abogado sobre su Necesidad y sus Debilidades pp 92 98 On trouvera une vue d ensemble des accidents radiologiques provoqu s par des sources dans Croft J 2004 The Lessons to be Learned from Incidents and Accidents H M tivier et al dir pub Current Trends in Radiation Protection Les Ulis France pp 149 164 Sur les risques que pr sentent les g n rateurs isotopiques en Russie voir Sneve M K T l commande Bulletin de l AIEA vol 48 2006 1 AIEA Vienne pp 42 47 88 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES de contr le cette fin il contient des prescriptions d taill es concernant la l gislation la r glementation et l autorit r glementaire Il donne aussi des o
239. e Analyses de l ann e derni re analyses visant laborer une estimation r aliste des effets sur la sant publique que pourrait causer un accident de r acteur nucl aire Le personnel devra ensuite r diger un document destination de la Commission pour d crire et valuer les modifications potentielles aux recom mandations de la NRC relatives l analyse co ts b n fices Ce document comportera un r sum et une analyse de la fa on dont les autres agences f d rales et organismes internationaux de r glementation nucl aire valuent les cons quences conomiques France Processus d autorisation et cadre r glementaire D cret n 2012 1248 du 9 novembre 2012 autorisant l Organisation internationale ITER cr er une installation nucl aire de base d nomm e ITER sur la commune de Saint Paul lez Durance Bouches du Rh ne Ce d cret autorise la cr ation d une installation nucl aire de base INB permettant la r alisation d exp riences de r action de fusion nucl aire dans des plasmas de tritium et deut rium d nomm e ITER ayant pour objectif de d montrer la faisabilit scientifique et technologique de l nergie de fusion Il fixe notamment les r gles relatives e aux caract ristiques de l installation e la pr vention des accidents e aux fonctions fondamentales de s ret e la protection de l installation contre les risques d origine interne ou induits par son en
240. e Transport of Radioactive Material collection Normes de s ret n TS G 1 1 Rev 1 AIEA Vienne consultable l adresse www pub iaea org books iaeabooks 7807 Advisory Material for the IAEA Regulations for the Safe Transport of Radioactive Material Safety Guide 106 WNTI Series n 1 op cit note 97 p 11 Nations Unies Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses vol I op cit note 101 pp 139 sqq BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 69 ARTICLES sont reconnues sur la quasi totalit de la plan te Les trait s internationaux portant sur le transport de marchandises dangereuses ont int gr les Recommandations et les ont ainsi rendues obligatoires pour leurs parties contractantes Cela concerne par exemple les conventions internationales qui suivent Accord europ en relatif au transport international des marchandises dangereuses par voies de navigation int rieure du 26mai2000 ADN Accord europ en relatif au transport international des marchandises dangereuses par route du 30 septembre 1957 r vis ADR Code maritime international des marchandises dangereuses IMDG de l OMT en conjonction avec le chapitre VII de la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer SOLAS Annexe 18 de la Convention de 1994 relative l aviation civile internationale Convention de Chicago r vis e Ind pendamment de
241. e au renforcement des mesures nationales et de la coop ration internationale y compris s il y a lieu de la coop ration technique en mati re de s ret On retrouve l la formulation de la Convention sur la s ret nucl aire qui s appuie galement sur l association de mesures nationales et de la coop ration internationale pour atteindre un haut niveau de s ret dans le monde entier Le pr ambule souligne tout particuli rement que l internationalisation constitue un levier essentiel pour am liorer la s ret D sireuses de promouvoir une v ritable culture de s ret nucl aire dans le monde entier Affirmant l importance de la coop ration internationale dans le renforcement de la s ret de la gestion du combustible us et des d chets radioactifs par le biais de m canismes bilat raux et multilat raux et de la pr sente Convention incitative En outre l alin a xiv du pr ambule renvoie des normes internationales savoir les Normes fondamentales de 1996 et une publication des Fondements de la s ret de l AIEA intitul e Principes de gestion des d chets radioactifs 1995 7 et fait par cons quent reposer la Convention commune sur ces normes Il est galement fait mention de documents internationaux compl mentaires dans d autres alin as du pr ambule Le Code de bonne pratique de l AIEA sur le mouvement transfronti re international de d chets radioactifs 1990 constit
242. e cas des personnes physiques 5 Le retrait de l autorisation radiologique oblige le titulaire a cesser imm diatement ses activit s dans le domaine nucl aire ou radiologique b prendre des mesures pour assurer la s curit physique des installations nucl aires et radiologiques et la s ret nucl aire et radiologique 6 L autorisation radiologique est suspendue en cas de violation laquelle il peut tre rem di dans un d lai de six mois maximum Si cette condition ne peut tre remplie dans le d lai imparti l autorisation radiologique est retir e Dans le cas o la violation est d une telle gravit qu il ne peut y tre rem di dans un d lai de six mois l inspecteur d tat proc de imm diatement au retrait de l autorisation radiologique sur la base de l acte de contr le de l Agence nationale La suspension des autorisations radiologiques oblige le titulaire a cesser imm diatement ses activit s dans le domaine nucl aire ou radiologique b prendre des mesures pour assurer la s ret radiologique des sources de rayonnements ionisants et la s curit des installations nucl aires et radiologiques ainsi que la protection physique des mati res nucl aires et radioactives c pr senter dans un d lai maximum de cinq jours ouvr s un plan de mesures assorti d un ch ancier et nommant des responsables afin de r soudre les probl mes l origine de la suspension 7 L
243. e constitue l option la plus s re pour proc der au d mant lement de l installation Ces conclusions requi rent de modifier en cons quence l article 57b de la loi atomique L amendement propos clarifie notamment le fait que le retrait des d chets de la mine n est pas subordonn l obtention d un arr t de planification et inclue des dispositions sur l octroi d autorisations partielles et un ventuel effet de concentration Loi portant modification de la loi sur les recours en mati re d environnement et d autres dispositions relatives l environnement 2013 La loi du 21 janvier 2013 portant modification de la loi sur les recours environnementaux et d autres dispositions relatives l environnement a t publi e dans le Bundesgesetzblatt 2013 I p 95 La loi transpose les directives suivantes de l Union europ enne directive 2011 92 UE du Parlement europ en et du Conseil du 1 Bundesrats Drucksache 795 12 Bundestags Drucksachen 17 12298 17 11822 17 12537 2 Bundesgesetzblatt BGB1 2009 I p 556 ins rant l article 57b dans la Loi sur l utilisation pacifique de l nergie nucl aire et sur la protection contre les dangers de cette utilisation loi atomique infra note 3 Pour plus de plus amples informations voir le Bulletin de droit nucl aire n 85 2010 1 OCDE AEN Paris p 109 3 Gesetz ber die friedliche Verwendung der Kernenergie und den Schutz gegen ihre Gefahren Atomgesetz
244. e la Convention de Vienne non r vis e voir doc AIEA INFCIRC 500 La Convention de Paris de 1960 1964 et 1982 est consultable l adresse www oecd nea org law nlparis conv fr html La Convention compl mentaire de Bruxelles de 1963 1964 et 1982 est accessible l adresse suivante www oecd nea org law nlbrussels fr html 251 Plan d action de l AIEA sur la s ret nucl aire op cit note 5 p 5 252 Sur le r gime international de responsabilit nucl aire voir par ex OCDE AIFA dir pub 2000 R forme de la responsabilit civile nucl aire Symposium de Budapest 1999 Paris OCDE dir pub 2010 Le droit nucl aire international Histoire volution et perspectives Paris pp 339 458 Schwarz J Le droit international de la responsabilit civile nucl aire l apr s Tchernobyl OCDE AEN AIEA dir pub Le droit nucl aire international op cit note 120 pp 41 80 Pelzer N 2008 On Global Treaty Relations Hurdles on the Way towards a Universal Civil Nuclear Liability Regime Zeitschrift f r Europ isches Umwelt und Planungsrecht EurUP vol 6 pp 268 280 Pelzer N 2012 On a Global Nuclear Liability Regime document pr sent lors de la table ronde ventualit d un r gime mondial de responsabilit nucl aire Congr s Nuclear Inter Jura 8 11 octobre 2012 Manchester Royaume Uni et consultable l adresse www burges salmon com INLA _2012 10234 pdf McRa
245. e la s ret nucl aire et radiologique de la radioprotection et de la s curit physique p signer selon les modalit s d finies par la loi des accords bilat raux ou multilat raux avec des homologues de pays tiers q pr parer des rapports nationaux et les transmettre aux organismes internationaux comp tents en vertu des trait s internationaux auxquels la R publique de Moldova est partie r participer activement au syst me national d intervention en cas d urgence nucl aire ou radiologique s remplir les fonctions d organisme national de r glementation point national de contact avec l AIEA dans le cadre des trait s internationaux dans le domaine nucl aire et radiologique et avec les organes de r glementation nucl aire de pays tiers BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 183 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Article 12 Droits et obligations 1 L Agence nationale est habilit e a avoir acc s en conformit avec les comp tences d finies par la loi tout lieu o sont conduites des activit s nucl aire et radiologiques soumises autorisation et contr le b exiger des personnes physiques ou morales soumises contr le le respect des dispositions de la pr sente loi des actes normatifs relatifs aux activit s nucl aires et radiologiques et des conditions d autorisation c proc der des mesures et l installation de l quipement de
246. e la valeur lavenir Bien que visant la mauvaise cible ces critiques faisaient cho des pr occupations g n rales justifi es La NRC doit rester vigilante pour que la r f rence syst matique Fukushima Daiichi ne donne pas lieu des interpr tations h tives de notre obligation de protection suffisante L accident de Fukushima Daiichi est une catastrophe tragique ne l oublions pas Mais n oublions pas non plus qu il s est produit dans un autre pays o la structure et la culture r glementaires sont diff rentes ma connaissance rien ne sugg re que notre r gime de r glementation aux tats Unis est d faillant ou qu il faille remettre en cause notre actuel syst me stable et pr visible d valuation des probl mes La NRC doit s en tenir sa d marche r glementaire bien tablie Sinon sa r glementation sera au mieux tout aussi pr visible que les cinq personnes qui portent le titre de commissaire 48 83 Ginsberg E et J Zorn juin 2012 Application of the NRC s Regulatory Framework for Imposing New Requirements in a Post Fukushima Era American Bar Association Energy Committees Newsletter vol 9 n 3 p 11 consultable l adresse www americanbar org content dam aba publications nr_newsletters energy 201206_ energy authcheckdam pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Internationaliser davantage pour am liorer la s ret
247. e par l metteur dans un d lai maximum de deux jours suivant le jugement d finitif 4 L autorisation radiologique est retir e dans tous les cas o il est constat que le titulaire a ne respecte pas les dispositions l gislatives en vigueur en ce qui concerne la s ret de la conduite des activit s nucl aires et radiologiques dans les limites et les conditions pr vues b ne satisfait pas pleinement et en temps opportun les prescriptions de l Agence nationale en ce qui concerne l limination des irr gularit s et des insuffisances constat es sur la base d un proc s verbal tabli dans le cadre du contr le et de la surveillance par l tat c ne signale pas une situation nouvelle d un point de vue technique ou autre non connue la date de la d livrance de l autorisation radiologique et susceptible d affecter la s ret de la conduite des activit s nucl aires et radiologiques d ne satisfait pas ses obligations relatives la constitution d un fonds de financement propre pour la gestion et la d contamination des d chets radioactifs ou la souscription d une assurance responsabilit civile pour les dommages ventuels caus s des tiers en cas d incident ou d accident nucl aire ou radiologique pouvant survenir au niveau des installations ou quipements et des sources correspondantes de rayonnements ionisants e perd son existence juridique f perd sa capacit juridique dans l
248. e surveillance r glementaire des ph nom nes de d gradation du combustible us et des syst mes de stockage 27 Davis L et al 2012 Choosing a New Organization for Management and Disposition of Commercial and Defense High Level Radioactive Materials Santa Monica Californie tats Unis RAND Corporation document consultable en anglais l adresse www rand org pubs monographs MG1230 html 28 Le Nuclear Waste Fund est constitu des sommes vers es par les producteurs et d tenteurs de d chets de haute activit et de combustible us il vise assurer que les co ts li s aux activit s relatives l vacuation de ces d chets et combustibles us s reposent sur les personnes l origine de ces d chets et combustibles us s Nuclear Waste Policy Act sec 111 b 4 42 USC 10131 b 4 134 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX ainsi que de la vuln rabilit aux actes de sabotage et de terrorisme entre autres e poursuivre l option du stockage en formation g ologique travers des activit s pertinentes et non sp cifiques un site telles que la recherche et le d veloppement portant sur les milieux g ologiques le progr s en mati re de conception des barri res ouvrag es et les conditions requises pour l vacuation des cycles du combustible avanc s e laborer un plan et une feuille de route de rec
249. eaux souterraines et de la pr sentation des donn es l Agence nationale et aux autorit s comp tentes g de la notification dans un d lai de 24 heures au format papier ou lectronique l Agence nationale de la r ception des d chets radioactifs des sources radioactives ou des mati res nucl aires inutilisables avec leurs caract ristiques exhaustives conform ment une fiche approuv e par l Agence nationale Section X DROITS OBLIGATIONS ET RESPONSABILIT DES PERSONNES PHYSIQUES ET MORALES Article 46 Droits des personnes physiques Dans le domaine des activit s nucl aires et radiologiques les personnes physiques pr sentes sur le territoire de la R publique de Moldova ont le droit a de travailler dans de bonnes conditions de s curit et de vivre dans un environnement sain b des informations exactes actualis es et fiables sur l environnement nucl aire et radiologique c une protection sociale compensation financi re et une r ducation clinique gratuite en cas de surexposition accidentelle des rayonnements ionisants pr judiciable pour la sant Article 47 Droits des personnes physiques et morales autoris es Les personnes physiques et morales autoris es auxquelles sont appliqu es des mesures de contrainte ont le droit de faire appel et de demander une indemnisation conform ment la l gislation en vigueur Article 48 Obligations des personnes physiques Dans le dom
250. ect des dispositions de lalin 1 conduit la mise en uvre par l Agence nationale de sanctions l encontre du responsable de l organisation Section V CONTR LE ET SURVEILLANCE PAR L TAT DES ACTIVIT S NUCL AIRES ET RADIOLOGIQUES Article 29 Conditions d exercice du contr le et de la surveillance par l tat des activit s nucl aires et radiologiques Droits et responsabilit s des inspecteurs d tat 1 Le contr le et la surveillance par l tat des activit s nucl aires et radiologiques s exercent aux fins de la protection du personnel du public des biens et de l environnement contre les effets n gatifs des rayonnements ionisants et du recensement dans les bases de donn es nucl aires et radiolo giques des sources de rayonnements ionisants du mat riel nucl aire des d chets radioactifs des personnes physiques et morales autoris es des doses individuelles etc 2 Le contr le et la surveillance par l tat du respect des dispositions r glementaires s exercent sous la forme d inspections men es de mani re planifi e inopin e et r p t e par les inspecteurs d tat de l Agence nationale avec ou sans les repr sentants d une autre autorit de contr le dans la limite des comp tences d finies par la pr sente loi et la l gislation relative au contr le de l tat et en conformit avec ces comp tences 194 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428
251. egistrement AIEA n 1676 152 Voir galement l alin a du Pr ambule R affirmant la n cessit de continuer promouvoir un haut niveau de s ret nucl aire dans le monde entier en anglais a high level of nuclear safety worldwide 153 Barkenbus J N et C Forsberg 1995 Internationalizing Nuclear Safety The Pursuit of Collective Responsibility Annual Review of Energy and the Environment vol 20 Palo Alto pp 179 212 154 Sur l importance du Pr ambule consulter Jankowitsch Prevor O op cit note 149 p 14 pp 181 et 182 155 Voir Jankowitsch Prevor O op cit note 149 pp 16 17 pp 183 185 156 CSN articles 7 et 8 157 CSN articles 9 12 L article 10 Priorit la s ret applique le principe de la culture de s ret voir la section 2 3 ci dessus La culture de s ret est cit e dans l alin a 4 du Pr ambule et constitue donc un principe de base essentiel pour l interpr tation de la Convention 78 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES enfin exploitation Cette partie des obligations de la convention et notamment les dispositions relatives la conception la construction et l exploitation sont align es sur les Fondements de la s ret de l AIEA donc sur des normes de s ret caract re international Les obligations nonc es au chapitre 2 de la Convention peuvent tre qualifi es d
252. ements en vigueur AUTORIT COMP TENTE 154 Article 13 L Autorit est charg e de la mise en uvre des dispositions du pr sent d cret loi Elle a notamment les attributions suivantes 1 Elle d termine si des installations nucl aires ou de petites quantit s de mati res nucl aires peuvent tre exempt es de l application des dispositions de la Convention de Vienne de 1997 et de l article 3 du pr sent d cret loi 2 Elle tablit un plafond inf rieur pour le montant de responsabilit applicable aux installations nucl aires constitu es de r acteurs de recherche ou de r acteurs de petite puissance ou aux installations de traitement ou de stockage de mati res nucl aires en vertu du paragraphe 2 de l article 5 du pr sent d cret loi 3 Elle d termine si l assurance ou toute autre garantie financi re de responsabilit civile du demandeur ou de l exploitation satisfait aux conditions de protection financi re exig es par le paragraphe 1 a de l article VII de la Convention de Vienne de 1997 et les paragraphes 1 et 2 de l article 8 du pr sent d cret loi 4 Elle tablit les r gles et r glements en relation avec l application des dispositions du pr sent d cret loi BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES DISPOSITIONS G N RALES Article 14 1 Nulle disposition du pr sent d cret loi ne saurait limiter ou re
253. ements ou de composants nucl aires de faible valeur Il d clare qu il serait d raisonnable d exiger que chaque fournisseur ind pendamment de la valeur du contrat avec l exploitant soit responsable pour le montant global de la responsabilit de l exploitant en vertu de la loi son avis l argument qui consiste avancer que les contrats importants peuvent tre divis s en plusieurs contrats de moindre valeur ce qui aurait pour effet de limiter la responsabilit ne se base ni sur des faits ni sur la pratique Il d clare qu en effet tout accident nucl aire est le r sultat du d faut de plusieurs l ments d quipement de s ret si bien que le fournisseur d un composant particulier ne peut tre tenu pour seul responsable d un accident donn M Kumar ajoute que la dur e du droit de recours de l exploitant doit tre examin e en gardant l esprit que la dur e de vie de la centrale et celle des quipements n est pas la m me puisque la dur e de vie d un quipement peut tre tr s inf rieure celle de la centrale et que l quipement ne sera sous garantie que pour la dur e de ce dernier et non pour celle de la centrale Ainsi explique t il le droit de recours qui concerne un quipement ou un service doit tre li la p riode sp cifique de la responsabilit du fait des produits L article 24 des r gles tend la dur e de ce droit la dur e de validit de l autorisation initialement d livr e l
254. enant le ton neutre de la CSN lorsqu elle voque le r le de l AIEA en s ret nucl aire C est peut tre exact mais ne remet pas en cause le r le pratique de l Agence dans le monde entier comme l auteur le reconna t lui m me plus tard ibid 231 Une liste des rapports d ensemble de l AIEA sur la s ret est consultable l adresse suivante www iaea org Publications Reports 232 Voir www wano info WANO a pour objectif d optimiser la s ret et la fiabilit des centrales nucl aires du monde entier Le 25 octobre 2011 des exploitants de centrales nucl aires dans le monde approuvent l unanimit de nouveaux engagements de grande envergure en s ret nucl aire voir www wano info press release wano biennial general meeting press release 233 Voir www ns iaea org committees insag asp consultation 9 juillet 2013 92 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES INSAG 26 et son pr sident adresse des lettres annuelles d valuation au directeur g n ral de l AIEA lettres qui traitent des questions d actualit relatives la s ret Comme dernier exemple d activit internationale nous citerons le Programme multinational d valuation des conceptions MDEP MDEP est une initiative prise par plusieurs autorit s de s ret nationales afin d laborer des m thodes innovantes pour la conception des centrales nucl aires L OCDE AEN exerce les fonctio
255. ence d impact majeur Finding of No Significant Impacts EA FONSI cet gard la cour a estim que les conclusions qui lui taient soumises n exposaient pas suffisamment la raison pour laquelle l EA FONSI excluait la possibilit pour le public d mettre des observations La seule question faisant l objet d un renvoi concerne les r gles labor es par le Conseil pour la qualit environnementale Council on Environment Quality CEQ sur la participation du public dans le processus d cisionnel des agences f d rales La cour a jug que ces r gles taient applicables tout en admettant que la jurisprudence penche en faveur du caract re non contraignant pour la NRC des r gles adopt es par le CEQ Selon les dispositions du CEQ ici invoqu es les agences f d rales s assurent que les autorit s publiques comme les citoyens ont acc s aux informations relatives l environnement avant la prise de d cisions ou l adoption de mesures et que ces agences adoptent une d marche assidue en vue d impliquer le public dans la pr paration et la mise en uvre des proc dures pr vues au titre de la loi NEPA et sollicitent les informations appropri es aupr s du public y compris en organisant des enqu tes publiques lorsque cela est opportun La cour a reconnu que la loi NEPA elle m me n assigne aucun r le particulier au public dans le processus d laboration d un EA FONSI et que les r
256. ens et de l environnement et se limite la protection des personnes physiques ce qui serait attribuer aux comp tences restreintes de l Union europ enne dans ce domaine En r sum les r f rences consult es en dehors des documents de l AIEA n ajoutent rien aux concepts de l AIEA pas plus qu elles ne contribuent clarifier ce que sont les objectifs de la s ret nucl aire 2 3 Culture de s ret De l accident nucl aire de Tchernobyl on a appris que la s ret nucl aire passe par l assurance du respect total et permanent de normes de s ret robustes Cette conclusion vidente n a pas besoin d tre expliqu e Toutefois elle attire l attention sur ceux qui appliquent les normes de s ret Le Groupe consultatif international pour la s ret nucl aire d sormais Groupe international pour la s ret nucl aire INSAG de AIEA affirmait en 1986 D apr s les conclusions auxquelles on est parvenu la cause premi re de l accident de Tchernobyl est l l ment humain 46 Principes fondamentaux de s ret op cit note 36 47 Doc AIEA INFCIRC 546 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs Others French infcirc449_fr pdf 48 Directive 2009 71 EURATOM du 25 juin 2009 tablissant un cadre communautaire pour la s ret nucl aire des installations nucl aires article 3 2 Journal officiel de l Union europ enne JO L 172 du 2 7 2009 p
257. ent de Fukushima Daiichi avril 1999 avril 2002 avril 2005 avril 2008 Il y avait aussi eu une r union extraordinaire en septembre 2009 afin de discuter et convenir des modifications aux Principes directeurs concernant les rapports nationaux pr vus par la Convention sur la s ret nucl aire INFCIRC 572 Rev 3 afin d accro tre la transparence d am liorer l ind pendance de l organisme de r glementation et de clarifier les responsabilit s des titulaires d autorisations Au cours de la cinqui me r union d examen les parties contractantes ont galement convenu de modifier les principes directeurs concernant le processus d examen pr vu par la Convention sur la s ret nucl aire INFCIRC 571 pour introduire une nouvelle m thode pour la constitution des groupes de pays et pour assurer la continuit des connaissances relatives au processus pr vu par la Convention 8 AIEA 4 avril 2011 Convention sur la s ret nucl aire R gles de proc dure et r gles financi res document de l AIEA INFCIRC 573 Rev 4 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs 2011 French infcircs73r4 fr pdf D 10 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Au cours de la pr paration de la cinqui me r union d examen le pr sident M Li Ganjie R publique populaire de Chine a relev plusieurs questions qu il a jug es pertinentes au regard de l accident de Fuk
258. ent un v nement important en termes d environnement qui aurait rendu n cessaire de compl ter l EIS En outre la cour a conclu que la possibilit pour la NRC d imposer une r glementation plus stricte de la s ret ne signifie pas pour autant que les actions pr sentes de la NRC soient contraires la loi NEPA La cour a galement rejet les arguments des requ rants qui fond s sur la loi NEPA visaient la certification modifi e de la conception De fait la cour a observ que l valuation environnementale Environmental Assessment EA men e dans le cadre du processus de certification de la conception ici du r acteur AP1000 de Westinghouse ne prenait en consid ration que les options de conception pour l att nuation des cons quences d accidents graves severe accident mitigation design alternatives SAMDA et que les requ rants n avaient ni attaqu l analyse SAMDA effectu e par la NRC ni identifi de potentielles SAMDA dans le rapport de la Task Force sur Fukushima Enfin la cour a bri vement rejet la plainte des requ rants qui contestaient leur exclusion de l enqu te publique obligatoire mandatory hearing jugeant qu il n tait pas n cessaire de mener une nouvelle enqu te contradictoire apr s le rejet par la NRC sur des fondements raisonnables des moyens avanc s par les Requ rants La cour a d cid que la participation l enqu te obligatoire ne ressortait ni de la loi ni
259. era jamais possible de les liminer compl tement Cons quences conomiques L AEA n impose pas la NRC de garantir la protection contre les cons quences conomiques hors site d un rejet accidentel de substances radioactives r glement es dans l environnement ci apr s les cons quences conomiques lorsqu elle d termine les niveaux de protection suffisante Toutefois la NRC a depuis longtemps pour philosophie r glementaire de prendre des mesures de protection de la sant et de la s curit du public qui permettent aussi de prot ger l environnement Pour ce qui nous concerne ici la pr vention et la mitigation des accidents graves garanties par la NRC ont pour avantage secondaire de prot ger aussi les biens hors site ce qui r duit les cons quences conomiques potentielles De ce fait la NTTF a conclu que la mani re actuelle qu a la NRC de traiter la question de la contamination des sols par un accident nucl aire est raisonnable Cela tant l int r t pour cette question n ayant pas faibli apr s l accident de Fukushima Daiichi les services de la NRC l ont r examin e pour d terminer s il tait n cessaire ou souhaitable de modifier la fa on dont la Commission tient compte des cons quences conomiques 55 Les d tecteurs des centrales nucl aires am ricaines et le r seau RadNet de l United States Environmental Protection Agency EPA n ont mesur que des niveaux extr mement
260. era pas encourag e En r ponse la question de savoir si la d rogation accord e l Inde par le NSG pourrait signifier que le pays pourrait exporter et fournir des quipements et technologies nucl aires d autres pays et si les autorit s indiennes ont des projets cet gard M Grover indique que l Inde est d j un fournisseur d quipements et de technologies nucl aires Quelques entreprises d tiennent d j des licences d exportation et le nombre de demandes pour en obtenir augmente Les entreprises indiennes vont lentement se d velopper dans ce secteur il n existe aujourd hui aucun obstacle juridique ces changes mais des barri res commerciales et politiques subsistent Par exemple l Inde a une exp rience consid rable en mati re de petits r acteurs modulaires qui commencent attirer l attention d autres pays sans que cette attention ne donne toutefois lieu une proposition concr te d exporter ces r acteurs Premi re s ance de d bats Projets dans le domaine de l nergie nucl aire et participation du secteur priv Pr sident Bahram N Vakil AZB amp Partners M Vakil interroge sur la fa on pour le secteur priv d optimiser la croissance du pays sans croissance du secteur de l nergie avec une augmentation de 4 de la production d nergie la question se pose de savoir comment l Inde peut atteindre 7 8 de croissance annuelle du PIB Il note que contrairement d autres pay
261. ereuses diverses 99 Dans les tats membres de l Union europ enne la l gislation correspondante de l Union doit galement tre respect e Voir Commission europ enne Transport of Radioactive Materials consultable l adresse http ec europa eu energy nuclear transport transport _radioact_en htm consultation 9 juillet 2013 100 Nations Unies Comit d experts en mati re de transport des marchandises dangereuses 1956 Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses Doc UN ST ECA 43 E CN 2 170 Nations Unies New York 101 Nations Unies 2011 Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses R glement type 17e dition r vis e doc UN ST SG AC 10 1 Rev 17 Nations Unies New York et Gen ve consultable l adresse www unece org fr trans danger publi unrec rev17 17fword_f html 102 Voir WNTI Series No 1 op cit note 97 p 4 103 AIEA 1961 R glement de transport des mati res radioactives collection Normes de s ret de l AIEA n 6 AIEA Vienne 104 AIEA 2009 R glement de transport des mati res radioactives dition de 2009 collection Normes de s ret de l AIEA Prescriptions n TS R 1 AIEA Vienne consultable l adresse www pub iaea org books IAEABooks 8294 Rglement de transport des matires radioactives dition de 2009 Safety Requirements 105 AIEA 2005 Advisory Material for the Regulations for the Saf
262. ergence d une conscience de la responsabilit collective 1 Cette responsabilit collective internationale peut toutefois porter atteinte la souverainet nationale car l internationalisation de la s ret viendra n cessairement empi ter sur certaines comp tences nationales une volution que les tats ne voient pas d un bon il et qui risque fort de susciter la contestation si ce n est un rejet total Pour la communaut internationale il n est probablement pas non plus souhaitable de s immiscer trop dans les r gimes de s ret nationaux La responsabilit collective ne doit surtout pas faire endosser la communaut internationale la responsabilit premi re de la s ret nucl aire qui incombe l tat o se trouve une installation Il est vident que la recherche d une solution de compromis cette question sensible constituait une des clefs du succ s des n gociations de la Convention sur la s ret nucl aire Pourtant la situation de d part tait favorable D une part les tats taient conscients qu ils ne pouvaient pas pr server leurs r gimes de s ret de toute influence internationale Apr s l accident nucl aire de Tchernobyl le grand public tr s pr occup de la s ret de l nergie nucl aire n aurait pas accept que les tats ne prennent pas de mesures l chelle internationale afin d am liorer la s ret D autre part la communaut internationale tait conscien
263. ertinentes La premi re dition des Recommandations des Nations Unies relatives au transport des marchandises dangereuses a ainsi t publi e en 1956 le Livre orange Aujourd hui c est la 17 r vision en date de 2011 qui s applique l invitation de ECOSOC l AIEA a entrepris d laborer en 1959 des normes de s ret pour le transport des substances radioactives Elle a ainsi publi ses premi res recommandations sous le titre R glement de transport des mati res radioactives en 1961 qui ont t r guli rement mises jour La derni re dition date de 2009 Ce r glement s accompagne de guides Depuis la 11 dition des Recommandations des Nations Unies la r glementation de l AIEA y est enti rement int gr e et appara t dans les recommandations correspondant la classe 7 c est dire les exigences applicables au transport de substances radioactives Ces Recommandations des Nations Unies compl t es par le R glement de transport de l AIEA ne sont toujours pas juridiquement contraignantes mais elles Material Vienna 7 11 July 2003 Contributed Papers consultable l adresse www ns iaea org downloads rw radiation safety 512seiten Text pdf 98 Ces classes recouvrent mati res et objets explosibles gaz liquides inflammables mati res solides inflammables mati res comburantes mati res toxiques mati res radioactives mati res corrosives et mati res dang
264. ervice Authority galement d nomm e Santee Cooper centrale de Virgil C Summer tranches 2 et 3 CLI 12 09 75 NRC slip op 30 mars 2012 En d finitive faute de temps la Commission n a pas soumis l autorisation combin e de construction et d exploitation de Vogtle des conditions li es aux enseignements de Fukushima la place elle a impos les exigences post Fukushima en publiant des d cisions Le cas de l autorisation de construction et d exploitation de Summer est diff rent L exigence relative aux strat gies de mitigation a t incluse sous la forme d une condition d autorisation mais l obligation d instrumentation des piscines de d sactivation a fait l objet d une d cision BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES m me observer certaines de ces cons quences lorsque je me suis rendu Fukushima Daiichi le 19 janvier 2012 L impact du tsunami sur les structures et les quipements tait spectaculaire J ai t tout aussi impressionn par la d solation du paysage dans la pr fecture de Fukushima pendant le trajet jusqu l installation Mais aussi boulevers s que nous puissions l tre par de tels sites nous devons en tant que repr sentants de l autorit de s ret des tats Unis garder l esprit qu aucune technologie de production d nergie n est sans risque Nous devons veiller r duire ces risques au minimum mais il ne nous s
265. es composantes du cycle du combustible nucl aire entrent dans le champ d application d instruments internationaux contraignants ou quasi contraignants Il reste n anmoins des lacunes combler Aucun cadre juridique international ne r git la s ret des usines d enrichissement des usines de fabrication de combustible nucl aire des installations de retraitement et des installations d entreposage hors site Il existe toutefois des normes techniques internationales pour ces types d installations nucl aires Il y a peu de chances que ces 238 Voir AIEA 2008 Safety of Nuclear Fuel Cycle Facilities Safety Requirements Coll Normes de s ret de l AIEA n NS R 5 AIEA Vienne AIEA 2010 Safety of Conversion Facilities and Uranium Facilities Specific Safety Guide Coll Normes de s ret de l AIEA n SSG 5 Vienne 2010 94 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES installations entrent un jour dans le champ d une nouvelle convention internationale La question de savoir si des codes de conduite peuvent tre labor s et faire l objet d un accord concerne davantage des experts techniques que des juristes Il existe toutefois un projet international baptis Approches multilat rales du cycle du combustible nucl aire Ce projet vise pr venir plus efficacement la prolif ration des armes nucl aires tout en garantissant l approvisionnement en
266. es ann es a t tiss un r seau de conventions et d autres accords internationaux portant tant sur le contr le de l nergie nucl aire que sur sa promotion Cette coop ration internationale englobe presque tous les usages possibles de cette nergie et des rayonnements ionisants L Agence internationale 14 U S Senate Atoms for Peace Manual A Compilation of Official Materials on International Cooperation for Peaceful Uses of Atomic Energy December 1953 July 1955 Senate Document n 55 84e Cong 1 re session 1955 U S Government Printing Office Washington DC pp 1 7 15 titre d exemple entre 1956 et 1980 la R publique f d rale d Allemagne a publi au Journal officiel 132 accords multilat raux et bilat raux traitant exclusivement ou notamment de l exploitation de l nergie atomique Pelzer N 1981 Structure port e et limites de la 52 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES de l nergie atomique AIEA la Communaut europ enne de l nergie atomique EURATOM et l Agence de l OCDE pour l nergie nucl aire AEN ont t cr es et ont labor des programmes de travail pr voyant une assistance juridique et l harmonisation des dispositions l gales Dans la plupart des pays la l gislation relative aux utilisations de l nergie nucl aire repose dans une tr s large mesure sur des recommandations normes et meilleures pratiques internationale
267. es au premier chef de l exploitation s re des centrales nucl aires mettent en uvre les am liorations n cessaires en mati re de s ret au vu des enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi 1 Les centrales nucl aires sont des installations solides con ues en vue de r sister un large ventail de risques naturels Toutefois les Parties contractantes ont entrepris des proc dures de r valuation approfondie par exemple des tests de r sistance des risques naturels y compris des tremblements de terre et des inondations afin d identifier les mesures propres am liorer la s ret nucl aire au vu des enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi Des am liorations la conception aux proc dures et aux proc d s des centrales ont t mises en uvre ou sont en cours au fur et mesure que les informations concernant l accident se font jour et que l analyse de l accident suit son cours ce qui prendra plusieurs ann es les Parties contractantes maintiennent leur engagement prendre toute mesure de suivi ou toute mesure suppl mentaire qui serait n cessaire afin de renforcer la capacit des centrales nucl aires r sister aux risques naturels 2 Les Parties contractantes ont convenu que les centrales nucl aires devraient tre con ues construites et exploit es en ayant comme objectif de pr venir les accidents et si un accident se produit d en att nuer les effets et d viter la con
268. es de la vie d un r acteur de recherche de son implantation jusqu son d classement en passant par 41 D cision n P 112 305 Gazette du gouvernement n 2877 B 26 10 2012 42 D cret pr sidentiel n 60 Gazette du gouvernement n 111 A 03 05 2012 43 Arr t minist riel conjoint n 1014 FOR 94 Gazette du gouvernement n 216 B 06 03 2001 44 Ces prescriptions sont consultables ladresse suivante www pub iaea org MTCD publications PDF Pub1220f_web pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 141 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES la mise l arr t prolong Selon les dispositions contenues dans ce chapitre l autorisation de construction est octroy e par le minist re comp tent suivant un processus deux temps Une autorisation d tablissement d limitation du projet doit d abord tre obtenue sur la base de l tude de faisabilit du projet de r acteur de recherche Dans un second temps l autorisation de construction est octroy e apr s examen des documents de s ret soumis par le demandeur Ce chapitre traite galement des prescriptions relatives au contenu du rapport sur l analyse de s ret de l expiration et de la modification des autorisations ainsi que des dispositions d ordre g n ral traitant des inspections examens et mesures d ex cution relatifs la s ret Le chapitre 4 comprend des dispositions d ordre diver
269. es documents d orientation mettant en uvre la CSN et les possibles amendements la CSN elle m me le droit international et la pratique en mati re de s ret des centrales nucl aires poursuivent leur d veloppement Les ann es venir diront quel a t l impact de ces initiatives et de ces efforts Dans le contexte du d veloppement du droit nucl aire international ce que l on constate ne diff re sans doute pas des autres domaines du droit bien qu il soit possible d observer des volutions progressives la majorit de ces volutions interviennent en r ponse un v nement d clencheur tel que l accident de Tchernobyl en 1986 ou les v nements tragiques du 11 septembre 2001 aux tats Unis qui n ont pas t sans cons quences pour la s curit nucl aire De fa on similaire l accident de Fukushima Daiichi joue un r le important de catalyseur dans le d veloppement du droit nucl aire international BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TABLE DES MATI RES 20 Annexe 1 D claration adopt e par les parties contractantes au cours de la cinqui me r union d examen Extrait du Rapport de synth se de la cinqui me R union d examen des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire avril 2011 CNS RM 2011 6 Final paragraphe 10 Les Parties contractantes ont exprim leurs plus sinc res condol ances au peuple japonais pour les perte
270. es nucl aires organisation gouvernementale collection S curit de l AIEA 50 C G Rev 1 AIEA Vienne p 4 on trouvera des d finitions identiques dans les autres codes du programme NUSS portant sur le choix des sites la conception l exploitation et l assurance de la qualit AIEA 2007 Glossaire de s ret de PAIEA terminologie employ e en s ret nucl aire et radioprotection AIEA Vienne p 170 58 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Si l on trouve dans ces descriptions de la s ret nucl aire l objectif m me de cette s ret donn dans la d finition du Glossaire de s ret de l AIEA de 2007 il n en va pas de m me d autres publications de l Agence o il est d fini isol ment Objectif g n ral de s ret nucl aire Prot ger les individus la soci t et l environnement en tablissant et en maintenant dans les centrales nucl aires des d fenses efficaces contre les risques radiologiques Les principes fondamentaux de s ret de l AIEA de 2007 d finissent l objectif comme suit L objectif fondamental de s ret est de prot ger les personnes et l environnement contre les effets nocifs des rayonnements ionisants l vidence l AIEA n utilise pas dans tous les cas une seule et m me d finition de l objectif de s ret nucl aire Juridiquement cette variabilit n est pas satisfaisante car elle peut cr er
271. es propositions visant renforcer l efficacit de la Convention sur la base de propositions d amendement des Principes directeurs concernant le processus d examen pr vu par la CSN ci apr s INFCIRC 571 des Principes directeurs concernant les rapports nationaux pr vus par la CSN INFCIRC 572 et des R gles de proc dure et R gles financi res de la CSN INFCIRC 573 galement d nomm s documents d orientation de la CSN ainsi que des propositions d amendement du texte de la CSN Les amendements aux documents d orientation de la CSN Conform ment l alin a i de l article 22 paragraphe 1 de la CSN les parties contractantes tablissent des principes directeurs concernant la forme et la structure des rapports pr senter en application de l article 5 Ces documents d orientation permettent d assurer une mise en uvre coh rente de la CNS Onze parties contractantes ont pr sent des propositions visant am liorer les documents d orientation de la CSN Ces parties contractantes ont collabor pour mettre au point un projet de documents d orientation modifi s afin de faciliter les discussions avec l ensemble des parties contractantes lors de la deuxi me r union extraordinaire au cours de laquelle les propositions d amendement ont t discut es section par section Un consensus a t d gag sur les versions modifi es 17 AIEA 31 ao t 2012 Main Conclusions of the Second Extraordin
272. esponsabilit nucl aire INLEX 143 Activit s d assistance l gislative eeeeeesesesesisissrssrererertstsrsesrsrsrsrsrststststersrsesrsrsrsts 144 Manuel de droit nucl aire Volume II 144 Ateliers de droit nucl aire destination des diplomates 144 Agence de l OCDE pour l nergie nucl aire 145 Adh sion de la F d ration de Russie l Agence de l OCDE pour l nergie nucl aires mienne rene tnt EERO et drain 145 Communaut europ enne de l nergie atomique 145 Instr ments non l gislatifs 2242424220 n in Ann Re E 145 Autres activit s ntm eia ne ns in a a a iara eaaa T ia ains 147 6 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TABLE DES MATI RES DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES mirats Arbes Unis monde one td onde 149 D cret Loi f d ral n 4 de 2012 sur la responsabilit civile en mati re d dommages nucl aires neninn ina tit finie institent 149 de 32 555 tnt et ft a ne er mode trente 156 Loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires seeeeeee 156 R publique de Moldova eeeeeeeeseeeeseseststrseseststssesestsrststseststsesestststsesestststesesestet 175 Loi n 132 du 08 06 2012 sur la conduite s re des activit s nucl aires tradiologiques 22e alain nt Pt E E IA E Rare 175 NOUVELLES BR VES Conf rence Carnegie sur les politiques internationales en mati re nucl aire 8 9 avril 2013 Washington DC sise 205 PUBLICATI
273. est tenue de r pondre aux questions pos es lors de la discussion tant par les parties contractantes appartenant leur groupe que par qui seraient int ress es Les parties contractantes ont tir les enseignements de l accident de Fukushima Daiichi et y ont donn suite elles ont rendu compte de leurs plans et actions initiales prises sur la base des informations re ues du Japon propos de la progression de l accident des mesures radiologiques et des donn es environnementales Les parties contractantes ont r affirm leur attachement aux objectifs de la CSN dans leur d claration faite au cours de la cinqui me r union d examen un extrait de cette d claration est reproduit en Annexe 1 du pr sent article Les parties contractantes ont lanc un processus destin consolider la s ret nucl aire dans le monde et examiner les moyens de renforcer davantage les interventions en cas d accidents et d urgences nucl aires et se sont engag es contribuer activement ce processus Les parties contractantes ont soulign le besoin d avoir un processus continu et dans ce contexte ont annonc la tenue en 2012 d une r union sp cialement consacr e l accident de Fukushima Daiichi en vue de consolider la s ret en examinant et en mettant en commun les enseignements qu auront tir s et les mesures qu auront prises les Parties contractantes la suite des v nements survenus Fukushima et en examinant l e
274. et nationale Il est impossible de r pondre cette question par l affirmative ou la n gative La perfection n tant pas de ce monde l ventualit d un accident ne peut tre totalement exclue L internationalisation permet seulement d augmenter fortement la probabilit que l nergie nucl aire soit s re De fait pour trouver et comprendre l origine de cette internationalisation il faut remonter aux d buts du nucl aire c est dire la bombe nucl aire Les tats ont abord cette nouvelle technologie avec circonspection m me dans le secteur civil et cela est fort compr hensible La perspective de b n fices exceptionnels mais aussi celle d effets d vastateurs les s duisait mais elle soulignait en m me temps l importance de mettre en place des m canismes stricts pour contr ler l utilisation de cette nergie Les premiers efforts de la communaut internationale cet effet ont consist pour l essentiel viter la propagation des armes nucl aires Plus tard ils ont t tendus aux autres domaines jug s exiger un contr le international savoir la radioprotection et les transports de mati res nucl aires Le discours d Eisenhower Atoms for Peace l atome au service de la paix en 1953 a inaugur une p riode de collaboration internationale de port e mondiale dont l objectif tait de favoriser les utilisations pacifiques de l nergie nucl aire et d en tirer parti Au fil d
275. ette perte ou de ce dommage 4 Le co t des mesures de restauration d un environnement d grad sauf si la d gradation est insignifiante si de telles mesures sont effectivement prises ou doivent l tre et pour autant que ce co t ne soit pas inclus dans l alin a 2 5 Tout manque gagner en relation avec une utilisation ou une jouissance quelconque de l environnement qui r sulte d une d gradation importante de cet environnement et pour autant que ce manque gagner ne soit pas inclus dans l alin a 2 150 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 6 Le co t des mesures pr ventives et toute autre perte ou tout autre dommage caus par de telles mesures 7 Tout autre dommage immat riel autre que celui caus par la d gradation de l environnement dans la mesure o la perte ou le dommage vis aux alin as 1 5 et 7 ci dessus d coule ou r sulte des rayonnements ionisants mis par toute source de rayonnements se trouvant l int rieur d une installation nucl aire ou mis par un combustible nucl aire ou des produits ou d chets radioactifs se trouvant dans une installation nucl aire ou de mati res nucl aires qui proviennent d une installation nucl aire en manent ou y sont envoy es que la perte ou le dommage r sulte des propri t s radioactives de ces mati res ou d une combinaison de ces propri t s et
276. eur de l nergie nucl aire en Inde Opportunit s commerciales et d fis juridiques 2 mars 2013 Mumbai Inde R sum des d bats La deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire Inde NLA India a eu lieu le 2 mars 2013 Mumbai avec cette ann e pour th me Secteur de l nergie nucl aire en Inde opportunit s commerciales et d fis juridiques Plusieurs documents pr sent s seront publi s dans le Journal of Risk Research en juin juillet 2013 dans le cadre d une dition sp ciale comprenant les actes de cette deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire Inde S ance d ouverture Allocution de bienvenue M P Ram Mohan docteur en droit Association de droit nucl aire Inde et Institut de l nergie et des ressources The Energy and Resources Institue TERI M Ram Mohan pr sident de la NLA India et membre du TERI ouvre la session par un discours de bienvenue Il attire sp cialement l attention sur la nouvelle session d hiver des cours de droit nucl aire que propose la NLA India en partenariat avec la National Law University of Delhi NLUD du 18 au 22 novembre 2013 sur le campus de celle ci Allocution du pr sident de s ance Ravi Kadam avocat conseil la Haute cour de Bombay et ancien procureur g n ral de l tat du Maharashtra M Ravi Kadam souligne combien il est n cessaire de disposer d un cadre juridique clair en mati re de droit
277. euxi me r union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire 27 31 ao t 2012 Vienne Autriche Rapport de synth se final op cit note 18 annexe Amendements la Convention sur la s ret nucl aire propos s par la F d ration de Russie amendements propos s aux articles 6 para 2 et 14 de la CSN BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 17 TABLE DES MATI RES organisations exploitant des installations nucl aires La proposition a galement cherch permettre une efficacit accrue des valuations de s ret qui devraient tre tenues de fa on r guli re et d boucher sur des mesures concr tes en vue de renforcer la s ret des installations nucl aires Enfin la F d ration de Russie a propos de modifier l article 18 de la CSN relatif la conception et la construction pour rendre obligatoire la prise en compte des facteurs externes d favorables pour le choix du site La proposition de la Suisse est avant tout centr e sur la transparence le processus international d examen par les pairs et les valuations p riodiques de s ret En ce qui concerne la transparence les propositions de la Suisse comprenaient notamment la publication i des constatations et d cisions de l organisme de r glementation relatives la s ret des installations nucl aires et ii des rapports soumettre par les parties c
278. examen est pr vue en mars 2014 25 Les modifications apport es au document INFCIRC 573 sont purement formelles et n importent pas dans le cadre du pr sent article 26 Modifier la CSN elle m me demande plus de temps voir infra Propositions formelles d amendements de la CSN et note 43 27 INFCIRC 571 Rev 6 para 6 Il ne s agit pas l d un processus enti rement nouveau par exemple le Secr tariat de l AIEA avait d j proc d ainsi la demande des parties contractantes lors de la quatri me r union d examen Cette proc dure est simplement d sormais inscrite dans les principes directeurs 28 INFCIRC 571 Rev 6 para 16 29 Le document de travail du rapporteur est r dig une fois clos les d bats de son groupe de pays sur un rapport national Une premi re version est approuv e par tous les membres du groupe de pays la fin des d bats quotidiens du groupe de pays et communiqu d s que possible au pr sident de la r union pour en faciliter l examen ainsi que l laboration du rapport de synth se g n ral de la r union d examen document de l AIEA INFCIRC 571 Rev 6 Annexe 1 para 5 30 INFCIRC 571 Rev 6 para 20 et Annexe 1 para 5 31 INFCIRC 571 Rev 6 para 32 le moment des pr sentations tait auparavant d termin en prenant en compte la composition de chaque groupe de pays et 23 e une journ e enti re 14 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013
279. examen par des pairs de son cadre r glementaire r gissant la s ret des installations nucl aires si la Partie contractante poss de une installation nucl aire en exploitation 9 Accueillir r guli rement selon que de besoin compte tenu de la taille et du nombre d installations nucl aires existant dans la Partie contractante des missions internationales d examen par des pairs de la s ret d exploitation de BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES ses installations nucl aires si la Partie contractante poss de une installation nucl aire en exploitation 10 Accueillir des missions internationales d examen par des pairs de l infrastructure nucl aire int gr e et d autres questions pertinentes notamment sur la s ret des sites et de la conception avant la mise en service de sa premi re installation nucl aire 11 Inclure des informations dans son rapport national sur toute mission internationale d examen par des pairs effectu e au titre du paragraphe 1 2 ou 3 de la pr sente section que la Partie contractante a accueillie dans la p riode s parant deux r unions d examen de la Partie contractante y compris un r sum des constatations des recommandations et d autres r sultats de la mission les mesures prises pour donner suite ces r sultats et les plans concernant des missions de suivi 12 Mettre son rapport national et toutes les questions et les r ponses
280. fa on assez stricte d ailleurs de la radioprotection et aux transports de mati res nucl aires Quant la s ret des installations nucl aires elle constituait une lacune dans l difice juridique international contraignant C est l accident nucl aire de Tchernobyl en 1986 qui a chang la situation De plus d un point de vue juridique l accident a mis en avant certaines carences et lacunes graves des normes juridiques et r glementaires internationales qui avaient t labor es pour r gir l utilisation s re et pacifique de l nergie nucl aire Parall lement il a fait appara tre clairement que la s ret nucl aire devait tre au premier plan des pr occupations de la communaut internationale et a fini par inciter certains demander la cr ation d un r gime international pour la s ret du d veloppement de l nergie nucl aire sous les auspices de l AIEA L accident a en fait sonn l alarme pour la communaut nucl aire internationale et ouvert une nouvelle re dans la coop ration nucl aire internationale Les tats ont alors entrepris de n gocier des instruments internationaux relatifs la s ret nucl aire et ont adopt de nouvelles conventions L internationalisation de la s ret nucl aire restait toutefois une t che extr mement d licate 4 Instruments internationaux de s ret nucl aire 4 1 G n ralit s Les actions engag es au plan international
281. faibles peine sup rieurs celui du fond naturel de rayonnement d iode radioactif vie courte et de c sium vie plus longue Voir par exemple EPA Monitoring Radiological Incidents www epa gov radnet radiation monitoring dernier acc s le 21 f vrier 2013 L EPA d crit le r seau RadNet comme permettant d effectuer des contr les de lair des pr cipitations de l eau potable et du lait pasteuris aux tats Unis pour d tecter les traces de radioactivit dans l environnement Le r seau RadNet est compos de plus de 100 stations fixes de mesure de la radioactivit dans l air r parties dans 48 tats ainsi que de 40 stations portables suppl mentaires qui peuvent tre d ploy es n importe o sur le territoire en fonction des besoins Les donn es sont collect es et analys es en continu L EPA d clare que si le r seau d tecte une augmentation significative des niveaux de rayonnement le personnel du laboratoire d marre imm diatement une enqu te EPA About RadNet www epa gov radnet about radnet index html dernier acc s le 21 f vrier 2013 56 Bien que les quantit s de substances radioactives rejet es au Japon aient t importantes plusieurs rapports des services de l tat ou d autres organisations avancent que les risques d irradiation de la population japonaise sont tr s faibles gr ce aux mesures d vacuation et aux contr les alimentaires et que les effets sur la sant ser
282. fficacit de la Convention commune a t valu e lors de quatre r unions d examen qui ont eu lieu en 2003 2006 2009 et 2012 Dans le rapport de synth se de la troisi me r union d examen tenue Vienne du 11 au 20 mai 2009 des progr s modestes mais croissants vers un haut niveau de s ret dans le monde entier ont t constat s et il a t conclu que 35 Le processus d examen progresse bien vers la maturit et il a t proc d des changes constructifs et un partage de connaissances de mani re ouverte et franche 36 La troisi me r union d examen a montr que de nombreuses parties contractantes avaient lanc de nouvelles actions ou taient en train de renforcer les actions en cours pour am liorer la gestion s re du combustible us et des d chets radioactifs Toutefois chaque partie contractante est confront e des enjeux qui n cessitent d autres actions ou la poursuite d activit s entreprises r cemment Dans le rapport de synth se de la quatri me r union d examen r union qui s est tenue du 14 au 23 mai 2012 Vienne il a t notamment conclu que 57 Il y a eu des changes constructifs et un partage de connaissances dans un climat d ouverture et de franchise Les parties contractantes reconnaissent n anmoins l importance d am liorer sans cesse le processus d examen par des pairs et la n cessit de le dynamiser notamment en faisant en sorte qu elles soient mieu
283. fficacit des dispositions de la Convention sur la s ret nucl aire et si besoin est en d terminant si elles sont toujours appropri es 9 Les parties contractantes sont r parties en groupes de pays qui comprennent chacun sept ou huit parties contractantes ayant des installations nucl aires Chaque groupe examine en d tail le rapport national de chacun des membres du groupe en tudiant tous les domaines th matiques trait s par les rapports nationaux R gles de proc dure et r gles financi res document de l AIEA 2013 INFCIRC 573 Rev 5 R gle 17 consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs 2013 French infcircs73rs fr pdf 10 Rapport de synth se de la 5e R union d examen des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire 4 14 avril 2011 Vienne Autriche 2011 document de l AIEA CNS RM 2011 6 Final para 12 adopt par consensus et publi conform ment l article 25 de la CSN consultable l adresse suivante www ns iaea org downloads ni safety_convention sr2011 cns rmS5 summary report_french pdf 11 Ibid para 19 et 21 12 Ibid para 10 13 Ibid para 10 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 11 TABLE DES MATI RES la suite de la cinqui me r union d examen le Directeur g n ral de l AIEA a convoqu une Conf rence minist rielle sur la s ret nucl aire Vienne du 20 au 24
284. fl te le caract re particuli rement sensible des questions de s ret nucl aire en g n ral pour les tats Ces conventions r v lent que pour ce qui concerne le nucl aire que la communaut internationale avance pas compt s non pas hardiment vers une r glementation internationale contraignante Les parties contractantes sont incit es remplir les objectifs des conventions par des initiatives et des actions con ues et mises en uvre par les parties conjointement et individuellement Cette d marche peut tre consid r e comme une premi re tape vers la m thode incitative qui sera voqu e plus loin propos de la s ret des installations nucl aires En d pit de leur fragilit juridique les deux conventions constituent un l ment essentiel du r gime international de s ret naissant et en outre c est sans doute justement cette fragilit li e leur caract re progressif qui explique leur succ s Tagungsbericht der AIDN INLA Regionaltagung in Regensburg 1986 Baden Baden pp 118 149 contient d autres r f rences Silagi M 1987 V lkerrechtliche Verpflichtungen des Genehmigungsstaates bei St r und Unf llen ibid pp 150 165 131 Pour plus de d tails voir notamment Zehetner F op cit note 130 132 Convention sur la notification rapide d un accident nucl aire 1986 doc AIEA INFCIRC 335 1439 RTNU 275 article2 pris conjointement avec l article premier paragraphe
285. forcer les exigences relatives aux syst mes d ventage de mani re ce qu ils fonctionnent dans les conditions de pression de temp rature de d bit et de niveaux radiologiques propres un accident grave de r acteur Les commissaires ont galement demand au personnel d entreprendre la r daction d une r glementation formelle des strat gies de filtration aptes emp cher toute fuite de mati res radioactives hors des enceintes de confinement lors d un accident que ces strat gies reposent sur l installation de nouveaux syst mes de filtration ou sur l application de nouvelles proc dures aux syst mes existants Le personnel de la NRC tiendra tout d abord des r unions publiques au cours desquelles il recueillera les contributions des intervenants avant d laborer la base technique que la Commission valuera en vue de d cider de la r daction ou non d un projet de r glementation soumis aux observations du public 32 NRC 19 mars 2012 All Operating Boiling Water Reactors with Mark I and Mark II Containments Order Modifying Licences with Regard to Reliable Hardened Containment Vents EA 12 050 77 Fed Reg 16098 applicabilit imm diate 33 NRC 2013 Consideration of Additional Requirements for Containment Venting Systems for Boiling Water Reactors with Mark I and Mark II Containments SRM SECY 12 0157 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 201 2 201
286. ford Online Dictionary protected from or not exposed to danger or risk not likely to be harmed or lost l adresse www oxforddictionaries com us definition american_english safe wuww en wiktionary org wiki safety rdfrom Safety et www en wiktionary org wiki safe Pour la version fran aise dictionnaire Robert dictionnaire de l Acad mie fran aise et TIF 20 Garner B A dir pub 2009 Black s Law Dictionary 9e dition p 1452 21 Les principaux instruments internationaux destin s garantir la s curit nucl aire sont la Convention sur la protection physique des mati res nucl aires 1980 doc AIEA INFCIRC 274 Rev 1 1456 RTNU 246 et l amendement la Convention sur la protection physique des mati res nucl aires 2005 doc AIEA GOV INF 2005 10 GC 49 INF 6 22 Le principal instrument international est le Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires ler juillet 1968 doc AIEA INFCIRC 140 729 RTNU 161 entr en vigueur le 5 mars 1970 54 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES par la Commission internationale de protection radiologique CIPR qui pr voit express ment une valuation des co ts b n fices La clef de cette analyse r side dans le terme raisonnablement Suivant le m me principe la s ret nucl aire peut tre jug e laune d objectifs raisonnables autres que la pr vention des risques pour des ra
287. formations d une mani re allant l encontre des obligations internatio nales de la R publique de Moldova ou la s curit nationale et d montre que l exportation est conforme aux dispositions de la pr sente loi et des actes normatifs en vigueur dans le domaine de l activit nucl aire et radiologique L exportateur informe l Agence nationale dans un d lai de cinq jours ouvr s de la sortie du pays des produits et des informations susceptibles de contribuer la prolif ration des armes nucl aires 2 L autorisation d importation d exportation d admission temporaire de mati res du cycle du combustible entrant dans la cat gorie des produits strat giques est accord e par la Commission interd partementale de contr le de l exportation la r exportation l importation et du transit des marchandises strat giques conform ment la r glementation en vigueur Article 28 Information des b n ficiaires des services 1 Le titulaire de l autorisation radiologique du certificat de s curit du permis d exercice a l obligation d afficher de mani re visible les copies de ces derniers afin que les b n ficiaires des services aient l assurance de leur authenticit De m me les copies des d cisions de l Agence nationale concernant le retrait ou la suspension de l autorisation radiologique ou le retrait du certificat de s curit ou du permis d exercice doivent tre affich es de mani re visible 2 Le non resp
288. gs pp 655 669 Pinel C 1995 La Convention sur la s ret nucl aire adopt e le 17 juin 1994 Am lioration ou d t rioration de la r gle de droit La confiance en question Congr s Nuclear Inter Jura 95 op cit pp 671 677 Handl G 2004 Les conventions de l AIEA sur la s ret nucl aire un exemple de bonne gestion des trait s Bulletin de droit nucl aire n 72 2004 1 OCDE AEN Paris pp 7 28 Voir galement Shull A 2008 The Global Nuclear Safety and Security Regimes Nuclear Energy Futures Papers n 2 sp c pp 4 et 5 consultable l adresse www2 carleton ca cctc ccms wp content ccms files Nuclear Safety and Security pdf Pour plus de r f rences consulter Handl op cit notamment les notes 6 15 et Pelzer op cit note 127 p 97 note 77 150 Pelzer N 1994 The Year in Review V Energy 1 Nuclear Energy Yearbook of International Environmental Law vol 5 n 1 Oxford University Press pp 195 200 sp c p 197 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 77 ARTICLES Russie la France l Inde le Japon et le Royaume Uni Selon son article 3 la convention s applique aux installations nucl aires d finies comme des centrales lectronucl aires civiles fixes relevant de la juridiction d une partie contractante et comprenant les installations qui se trouvent sur le m me site et sont directement li es
289. herche d veloppement et d monstration avec l objectif de d montrer et valider le concept d vacuation en puits de forage e mener bien l analyse de performance des syst mes et les tudes de conception n cessaires une meilleure int gration de l entreposage au sein du syst me de gestion des d chets y compris par la normalisation des syst mes d entreposage en f ts et le d veloppement d une tude conceptuelle d installation d entreposage du combustible us e laborer une base de donn es pour conserver l exp rience et les connaissances acquises lors des pr c dentes tentatives d implanter des installations de gestion des d chets nucl aires aux tats Unis et l tranger e mener leur terme les politiques d action et les proc dures visant fournir des fonds d assistance technique aux tats tribus et entit s locales sur le territoire desquelles sont susceptibles de passer des convois de transport Le DOE m ne actuellement des activit s visant suivre ces recommandations Il travaille par exemple avec les industriels pour conduire la recherche et le d veloppement recherche en laboratoire tudes sur le terrain et mod lisation d approfondir les bases techniques n cessaires la s ret de l entreposage En particulier le DOE et l industrie m nent conjointement des activit s de recherche et d veloppement pour mettre en uvre frais partag s un projet de d monstration grande
290. ichi Cette mission men e par des experts interna tionaux du 24 mai au 2 juin 2011 Tokyo et dans les centrales nucl aires de Fukushima Daiichi de Fukushima Daini et de Tokai Daini Japon a identifi seize enseignements tirer de l accident Une exigence suppl mentaire a galement t ajout e concernant les rapports nationaux des parties contractantes qui envisagent de construire leur premi re installation nucl aire Celles ci doivent d sormais rendre compte de toutes les mesures n cessaires prises avant le d but de la construction de l installation en ce qui concerne la planification long terme et la mise en place de l infrastructure requise Enfin bien que l article III A 6 du Statut de AIEA ne conf re aucun effet contraignant aux normes internationales de s ret vis vis des tats membres les 36 INFCIRC 572 Rev 4 para 32 et suivants 37 AIEA Division de la s ret des installations nucl aires D partement de la s ret et de la s curit nucl aires 16 juin 2011 The Great East Japan Earthquake Expert Mission IAEA International Fact Finding Expert Mission of the Fukushima Dai ichi NPP Accident Following the Great East Japan Earthquake and Tsunami Report to the IAEA Member States rapport de mission de l AIEA Vienne pp 47 57 document consultable en anglais l adresse www pub iaea org MTCD Meetings PDFplus 2011 cn200 documentation cn200 _Final Fukushima Mission_Report pdf
291. iciel de la R publique de Moldova 2006 no 98 101 art 451 2 Le gouvernement dans un d lai de 9 mois a soumet au Parlement des propositions relatives la mise en conformit de la l gislation en vigueur avec la pr sente loi b met ses actes normatifs en conformit avec la pr sente loi LE PR SIDENT DU PARLEMENT Marian LUPU N 132 Chisin u 8 juin 2012 Annexe n 1 Annexe n 2 Not Translated 204 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 NOUVELLES BR VES Nouvelles br ves Conf rence Carnegie sur les politiques internationales en mati re nucl aire 8 9 avril 2013 Washington DC La conf rence biennale de la Fondation Carnegie sur les politiques internationales en mati re nucl aire l un des plus grands rassemblements ch ance r guli re dans ce domaine s est d roul e Washington les 8 et 9 avril 2013 La conf rence a r uni plus de 800 experts et responsables appartenant plus de 45 pays ou organisations internationales autour des questions d actualit r cente en mati re de non prolif ration de dissuasion de d sarmement et d nergie nucl aire La premi re conf rence de la Fondation Carnegie s est tenue en 1989 et portait avant tout sur les questions de prolif ration nucl aire Au fil du temps le programme s est largi jusqu couvrir tous les aspects de politique nucl aire Cette conf rence la 15 me de la s rie a tr
292. iculier pp 15 et suivantes 13 BGBl 2012 I p 212 sp c p 249 Voir aussi le Bulletin de droit nucl aire n 89 2012 1 OCDE AEN Paris p 123 14 Bundesanzeiger AT 5 septembre 2012 B1 p 1 15 Arr t du Bundesverwaltungsgericht du 25 novembre 2004 BVerwG 5 CN 1 53 consultable en allemand l adresse www bverwg de entscheidungen entscheidung php ent 251104U5C N1 03 0 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 129 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES S ret nucl aire Prescriptions de s ret des centrales nucl aires 2012 Le minist re f d ral de l Environnement de la Protection de la nature et de la S ret nucl aire a conclu un accord avec les autorit s de s ret des L nder tats f d r s pour modifier et mettre jour les Crit res de s ret des centrales lectronucl aires du 21 octobre 1977 ainsi que les Directives relatives aux incidents du 18 octobre 1983 Ils ont galement convenu d abroger les Fondements des syst mes de gestion de la s ret dans les centrales lectronucl aires du 29 juin 2004 Le minist re f d ral et les autorit s de s ret des L nder ont d cid de publier les nouvelles Prescriptions de s ret des centrales nucl aires en date du 22 novembre 2012 Les autorit s de s ret allemandes doivent donc appliquer ces nouvelles prescriptions de s ret et notamment valuer la s ret nucl aire des centra
293. ient besoin de comp tences dans d autres branches du droit que le droit nucl aire branches qui ne sont pas internationalis es comme le droit de la construction le droit de l environnement ou encore le r gime juridique de l eau et qui sont r gies par des normes constitutionnelles et une doctrine juridique nationales Cet examen critique ne doit pas nous emp cher d tudier comment le r gime international de s ret nucl aire pourrait tre am lior La catastrophe survenue Fukushima impose sans aucun doute de revoir le r gime existant Il n est cependant pas souhaitable de s engager pr cipitamment dans une r vision substantielle des instruments existants Ces textes sont parfaitement capables de relever le d fi et sont susceptibles d am liorations sans qu il soit n cessaire d en modifier les principes de base et le fond 239 AIEA dir pub 2005 Approches multilat rales du cycle du combustible nucl aire Rapport de groupe d experts pr sent au Directeur g n ral de l Agence internationale de l nergie atomique doc AIEA INFCIRC 640 Consulter galement les derni res informations concernant l tat d avancement du projet Un nouveau regard sur le cycle du combustible nucl aire sur la page Internet de l AIEA l adresse suivante www iaea org newscenter focus fuelcycle index shtml 240 Ce probl me ne se pose pas avec la m me acuit dans l Union europ enne laquelle ses
294. ier le co t du maintien de la Commission ou qu il est n cessaire ou opportun de le faire le gouvernement central peut dissoudre la Commission par notification 2 Les dispositions ci apr s prennent effet la date de la notification de la dissolution de la Commission en application du paragraphe 1 a toute demande en instance devant la Commission la date de la notification est renvoy e vers le commissaire aux r parations des dommages nucl aires qui sera nomm par le gouvernement central en application du paragraphe 2 de l article 9 b le pr sident et tous les membres de la Commission sont r put s avoir quitt leurs fonctions et ils n auront droit aucune indemnit pour expiration pr matur e de leur mandat c les agents et autres employ s de la Commission sont r affect s d autres administrations ou bureaux du gouvernement central selon les modalit s prescrites tant entendu que les conditions d exercice leur nouveau poste doivent tre les m mes que celles dont ils auraient b n fici au sein de la Commission tant entendu en outre qu un agent ou tout autre employ de la Commission qui refuse sa r affectation au sein d une autre BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 169 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES administration ou bureau est r put avoir d missionn et n a droit aucune indemnit pour rupture pr matur e de son contrat de
295. ification document crit de forme d finie par lequel une personne physique ou juridique informe l Agence nationale de sa volont de mener des activit s nucl aires et ou radiologiques ou d y mettre fin site nucl aire radiologique local terrain zone o se d roulent des activit s nucl aires ou radiologiques ou se trouvent des installations renfermant des sources de rayonnements ionisants ou toute autre installation nucl aire autre que celles du cycle du combustible nucl aire permis d exercice document d livr sur la base d un examen et d une valuation des connaissances conform ment la l gislation en vigueur qui autorise la personne manipulant certains quipements ou dispositifs renfermant des sources de rayonnements ionisants le responsable de la radioprotection ou l expert certifi de mener des activit s autoris es dans ce domaine personnel de cat gorie A travailleurs salari s ou ind pendants soumis sur leur lieu de travail une exposition susceptible de d passer 5 microsieverts par an en raison d une activit s inscrivant dans le cadre de la pr sente loi rayonnement ionisant tout rayonnement corpusculaire ou lectromagn tique capable de g n rer directement ou indirectement des ions particules charg es lectrostatiquement lors de son passage travers une substance ou tout rayonnement de type alpha b ta gamma X neutrons lectrons protons autres particules charg es
296. il 2013 La r union avait pour objectif de faciliter la poursuite de l tude des propositions visant am liorer la mise en uvre de la Convention commune comme cela avait t requis lors de la quatri me r union d examen des Parties contractantes en mai 2012 Groupe de travail des membres exp riment s des bureaux de la CNS et de la Convention commune Une r union du groupe de travail des membres exp riment s des bureaux de la CNS et de la Convention commune s est tenue Vienne du 21 au 23 janvier 2013 afin de partager l exp rience acquise et d identifier les am liorations qui pourraient tre apport es aux processus d examen conduits dans le cadre de ces conventions Le retour d exp rience des anciens membres du bureau a fait l objet de longues discussions et un compte rendu a t r dig l attention des autorit s des deux conventions Groupe international d experts en responsabilit nucl aire INLEX Le Groupe international d experts en responsabilit nucl aire INLEX a tenu sa treizi me r union Vienne du 15 au 17 mai 2013 Le Groupe a notamment d battu de la responsabilit civile dans le cas du transport de mati res nucl aires portant une attention particuli re aux droits des tats de transit non nucl aires les questions de responsabilit civile relatives aux centrales nucl aires transportables l impact de la r vision de 2012 du R glement de transport de l AIEA sur la r solutio
297. il et au Parlement europ en relative au rapport interm diaire sur les valuations compl tes du risque et de la s ret tests de r sistance des centrales nucl aires en service dans l Union europ enne SEC 2011 1395 final Bruxelles le 24 11 2011 COM 2011 784 final Concernant les sp cifications des tests de r sistance de l Union europ enne voir l annexe I de la Declaration of the European Nuclear Safety Regulators Group ENSREG l adresse www ec europa eu energy nuclear safety doc 20110525 eu _stress_tests_specifications pdf Pour en savoir plus sur les r sultats de ces tests de r sistance lire Communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en sur les valuations globales des risques et de la s ret tests de r sistance des centrales nucl aires dans l Union europ enne et les activit s y aff rentes SWD 2012 287 final Bruxelles le 4 10 2012 COM 2012 571 final consultable l adresse wwWw ec europa eu energy nuclear safety doc com_2012 0571 fr pdf 50 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES L accident nucl aire de Tchernobyl en 1986 n a pas seulement d vast le territoire de l Ukraine Il a provoqu d importants dommages bien au del des fronti res Ses cons quences sont bien connues et largement document es Il n est donc pas n cessaire de les d crire et documenter en d tail dans cet artic
298. illance de l tat sont d termin s en fonction du risque nucl aire et radiologique associ aux activit s et installations concern es en conformit avec les dispositions l gislatives en vigueur et les recommandations internationales 2 En cas de violations qui ne constituent pas une menace grave pour la vie ou la sant du personnel et pour l environnement c est dire qui produisent des rayonnements inf rieurs 1 0 microsievert par heure une distance de 0 1 m tre de la source ou de la surface de l installation radiologique et auxquelles il peut tre rem di au moment du contr le l inspecteur d tat donne des instructions en ce sens v rifie qu il a t effectivement rem di ces violations et si c est bien le cas ne fait pas mention de ces derni res dans les actes de contr le 3 En cas de violation des exigences en mati re de s ret nucl aire et radiologique et de protection physique des mati res nucl aires ou radioactives l exception de celles vis es lalin 2 l inspecteur d tat soumet l inspecteur principal une proposition de suspension ou de retrait de l autorisation radiologique ou de retrait du certificat de s curit ou du permis d exercice et place sous scell s l quipement ou les installations dont l utilisation peut nuire la sant du personnel ou l environnement 4 Si dans le cadre du contr le et de la surveillance de l tat sont constat es des vi
299. installations nucl aires e Le r sum des r sultats importants pour des installations nucl aires donn es dans l aper u des valuations de la s ret e La disponibilit de ressources ad quates et l habilitation g rer efficacement et att nuer les cons quences d un accident nucl aire tels qu ils sont pr vus dans les plans d urgence pour les installations nucl aires e Les accords internationaux relatifs la pr paration des interventions d urgence e La d faillance de plusieurs tranches la perte d infrastructure et l acc s au site la suite d un v nement tels qu ils sont abord s dans les valuations effectu es et les crit res utilis s pour valuer tous les facteurs li s au site ainsi que l impact d une s quence d v nements externes d origine naturelle connexes lors du rapport sur les dispositions de conception prises contre des v nements externes et dans l application du concept de la d fense en profondeur defence in depth Ces l ments qui peuvent d sormais faire l objet d un compte rendu dans les rapports nationaux sont galement abord s par le Plan d action de l AIEA pour la s ret nucl aire en vue d optimiser les avantages des enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi Ces l ments s inscrivent dans l ensemble dans la lign e des conclusions de la mission d enqu te de l AIEA sur l accident de la centrale nucl aire de Fukushima Da
300. io isotopes usage m dical du 15 d cembre 2009 document disponible l adresse www consilium europa eu uedocs cms_data docs pressdata fr agricult 111946 pdf 6 Conclusions du Conseil Vers un approvisionnement s r en radio isotopes usage m dical dans l Union europ enne du 6 d cembre 2010 document disponible l adresse www consilium europa eu uedocs cms_data docs pressdata fr lsa 118220 pdf 146 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES Autres activit s 21e session pl ni re du Groupe haut niveau de l Union europ enne sur la s ret nucl aire et la gestion des d chets ENSREG 19 novembre 2012 Bruxelles la suite de l adoption par la Commission de sa communication au Conseil et au Parlement europ en sur les valuations globales des risques et de la s ret tests de r sistance des centrales nucl aires dans l Union europ enne et les activit s y aff rentes l ENSREG a discut des potentielles opportunit s et conditions de coop ration et de consultation avec la Commission concernant la future r vision des dispositions l gislatives sur la s ret nucl aire L ENSREG a galement discut des r sultats du s minaire sur la s ret des centrales nucl aires en cas de chute d avion 22e session pl ni re de l ENSREG 23 janvier 2013 Bruxelles Les membres de l ENSREG ont examin le premier p
301. ion d termine si l installation est con ue de fa on ce que l exposition radiologique qui r sulte de la lib ration de substances radiologiques dans l air et dans l eau n exc de pas les limites pr vues l article 47 paragraphe 1 du d cret Les instructions administratives g n rales visent assurer une application uniforme de la l gislation par les autorit s administratives pour lesquelles elles ont un caract re obligatoire Contrairement aux dispositions l gislatives les instructions ne sont pas d application g n rale vis vis des particuliers Cependant tant donn que les autorit s de r glementation doivent justifier leurs d cisions au regard de ces instructions ces derni res ont galement une incidence juridique sur ceux auxquels s adressent les d cisions administratives telles que les autorisations Dans ce cas les instructions ont un effet externe direct et cristallisent les normes sur lesquelles se fonde l autorisation C est la raison pour laquelle la Cour f d rale administrative a jug que ces instructions administratives g n rales qui mettent concr tement en uvre les r gles relatives l octroi d autorisations doivent tre publi es 11 CJUE 12 mai 2011 Bund f r Umwelt und Naturschutz Deutschland Landesverband Nordrhein Westfalen eV contre Bezirksregierung Arnsberg aff C 115 09 Rec 1 03673 12 Voir galement Bundestags Drucksache 17 10957 du 20 octobre 2012 en part
302. ion des Parties article 29 de la CSN 164 Articles 5 et 20 28 de la CSN D une mani re g n rale sur la notion de r union d examen consulter Stoiber C Le m canisme de la conf rence d examen en droit nucl aire probl mes et perspectives Bulletin de droit nucl aire n 83 2009 1 OCDE AEN Paris pp 5 30 Sur le m canisme d examen par les pairs appliqu la Convention sur la s ret nucl aire voir Wright T de op cit note 160 pp 33 38 et 44 44 Findlay T op cit note 125 qualifie l examen par les pairs d innovation importante pour l poque nous traduisons 165 Boustany K 1998 Le d veloppement de la normativit nucl aire ou l art de l vasion juridique Bulletin de droit nucl aire n 61 1995 1 OCDE AEN Paris pp 43 58 166 Ibid p 44 167 L auteur nous para t n anmoins quelque peu audacieuse quand elle affirme que En cons quence l on pourrait conclure l existence d une pratique g n rale combin e une BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES recevable d affirmer comme elle le fait que la d marche incitative est trop molle et constitue une forme d d vasion car c est oublier la r alit des relations internationales Il existe une diff rence entre la r daction d un code civil national et la n gociation d un trait multilat ral sur une question tr s sensible en vue d attirer autant d
303. ion du droit de copie CFC contact cfcopies com Photos de couverture Salle de contr le Fukushima TEPCO Japon Deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire NLA Mumbai Inde AVANT PROPOS Avant propos La pr sente dition du Bulletin de droit nucl aire marque le quarante cinqui me anniversaire de la publication p riodique majeure de l Agence pour l nergie nucl aire dans le domaine juridique Le Bulletin a t publi pour la premi re fois en 1968 avec l avertissement suivant La p riodicit du Bulletin d pendra du volume des informations et des textes int ressant le droit nucl aire Depuis sa premi re dition le Bulletin est paru tous les ans sans interruption en anglais et en fran ais g n ralement en deux volumes Ann e apr s ann e il a rendu compte des volutions qui sont intervenues dans les l gislations nationales comme en droit international et qui ont fa onn le domaine de l nergie nucl aire il a constitu un forum permettant l change des id es sur l actualit et les d fis relatifs la r glementation et au d veloppement de l nergie nucl aire Nous sommes heureux que le Bulletin soit une source d information disposition des professionnels du droit des responsables gouvernementaux des universitaires des tudiants et de tous ceux qui s int ressent aux aspects juridiques de l nergie nucl aire Le Bulletin a toujours eu pour but d encou
304. ion et l exploitation des installations nucl aires ainsi que dans l laboration des proc dures et des plans de mise en oeuvre y compris l enceinte de confinement afin de r agir tout accident de mani re efficace et coordonn e et d en att nuer les cons quences Reconnaissant que l on peut utiliser les normes de s ret de l AIEA tout en adoptant les meilleures pratiques et en favorisant une am lioration continue en ce qui concerne la s ret nucl aire Sachant que les normes de s ret de l AIEA ne sont pas juridiquement contraignantes l gard d une Partie contractante sauf dans la mesure o celle ci a rendu des dispositions particuli res des normes juridiquement contraignantes en droit interne Se f licitant que les normes de s ret de l AIEA soient r examin es et r vis es la lumi re en particulier de l accident de Fukushima et soulignant la n cessit de les r examiner et de les r viser au besoin de mani re continue Reconnaissant que les missions internationales d examen par des pairs comprenant des experts d autres Parties contractantes peuvent jouer un r le BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 23 TABLE DES MATI RES 24 important dans la r alisation et le maintien d un haut niveau de s ret en ce qui concerne les installations nucl aires Reconnaissant que les forums d organismes de r glementation d organismes d app
305. ion extraordinaire a consist en l tude par les parties contractantes d un ensemble d objectifs orient s vers l action pour renforcer la s ret nucl aire concernant l utilisation des normes de s ret de l AIEA l am lioration de la transparence l efficacit de la r glementation ainsi que le recours aux missions internationales d examen par des pairs Ces objectifs concordent avec les modifications aux documents d orientation expos es plus haut Par exemple chaque partie contractante est encourag e tenir compte des normes de s ret de l AIEA dans le renforcement de la s ret nucl aire ou veiller ce que son organisme de r glementation soit effectivement ind pendant Propositions formelles d amendement de la CSN Les enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi ont galement t transpos s dans des propositions formelles d amendement du texte de la CSN Deux parties contractantes la F d ration de Russie et la Suisse ont soumis l examen de la seconde r union extraordinaire des propositions d amendement visant renforcer la CSN Conform ment l article 32 de la CSN toute proposition d amendement sera examin e lors d une r union d examen ou d une r union extraordinaire Les parties contractantes peuvent soit adopter ces amendements par consensus soit en l absence de consensus les soumettre une conf rence diplomatique La d cision de soumettre un amendement propos
306. ion indienne M Grover d clare que la d rogation accord e par le NSG a permis l Inde d accro tre ses importations d uranium et par cons quent la capacit de ses centrales nucl aires Il donne en outre un aper u des augmentations probables de capacit et des nouveaux projets de centrales pr vus dans le cadre du XII plan quinquennal 2012 2017 M Grover constate que les pays s appuient sur diff rents mod les de participation du gouvernement et du secteur priv dans le d veloppement de projets nucl aires Il remarque que certains mod les tendent accorder la primaut au gouvernement alors que d autres tendent l accorder au secteur priv son avis bien que le mod le indien de partenariat public priv ne soit pas encore fig il importe d tablir un cadre g n ral de base pour l nergie nucl aire avant d autoriser la participation du secteur priv Revenant sur les th mes plus particuli rement vis s par la deuxi me r union annuelle M Grover rel ve qu il serait essentiel de s assurer que toute option mise en uvre quel qu elle soit est s re d un point de vue technique vis vis du public Tout en soulignant l importance de sensibiliser la population M Grover d clare galement qu il serait n cessaire de conduire un d bat constructif avec l ensemble des parties prenantes Il note qu il pourrait tre int ressant pour le gouvernement de faire intervenir des sp cialistes en comm
307. ionale et approuv s par le Gouvernement comme il se doit b autres actes normatifs de r glementation r gissant la s ret nucl aire et radiologique et la s curit physique tels que r glements instructions manuels normes techniques labor s et approuv s par d cision de l Agence nationale selon les modalit s d finies par la loi c actes normatifs d finissant les valeurs des facteurs radiologiques des produits irradi s ayant un impact sur la sant du personnel de la population et sur l environnement labor s et mis par d autres autorit s publiques habilit es par la loi avec contresignature de l Agence nationale Article 8 Acteurs du secteur des activit s nucl aires et radiologiques 1 Les infrastructures du secteur des activit s nucl aires et radiologiques sont constitu es d un ensemble d acteurs contribuant la conduite des activit s nucl aires et radiologiques 2 Les acteurs du secteur des activit s nucl aires et radiologiques sont a l Agence nationale b les autorit s autoris es mener des activit s nucl aires et radiologiques ainsi que les autres autorit s publiques centrales sectorielles ou autorit s administratives non mentionn es l art 13 c les personnes physiques et morales autoris es mener des activit s nucl aires et radiologiques d les experts certifi s les autres ressources humaines qualifi es du secteur y compris celles issues du syst
308. ions de la s ret Les services de la NRC ajoutent qu une telle d marche marquerait la volont de la Commission de modifier le cadre d action de l autorit de s ret ce qui augmenterait l incertitude r glementaire f1 Cette d claration n est pas fausse mais elle est bien en dessous de la r alit Mettre sur le m me plan les questions sans rapport avec la sant publique et la radioprotection et les questions qui rel vent de ces domaines c est ouvrir la porte une s rie sans fin de nouvelles exigences r glementaires Je ne cherche pas minimiser l importance d une ventuelle contamination radiologique caus e par un accident grave On sait depuis les d buts de l exploitation de l nergie nucl aire que de tels accidents peuvent se produire Simplement le travail d une autorit de s ret est de g rer les risques d accidents graves pas de r duire z ro la probabilit d accident Dans ses conclusions finales sur la question la Commission a approuv la recommandation des services de la NRC d actualiser et de renforcer la coh rence du cadre et pour cela de mettre jour les guides employ s pour les analyses des co ts et des avantages effectu es dans le cadre des examens r glementaires environnementaux ou de mise en conformit Je soutiens vivement cette approche Nos principes fondateurs les Principes of Good Regulation affirment 60 Ibid p 8 61 Ibid 62 NRC
309. ions d urgence nucl aire Institut cor en de s ret nucl aire KINS Prof K G PARK Facult de droit Universit de Cor e Mme E MURSA Expert Agence nationale de r glementation des activit s nucl aires et radiologiques Mme M COJBAISI Chef de l unit pour la coop ration internationale Autorit de radioprotection et de s ret nucl aire de Serbie M J HANDRLICA Facult de droit Universit Charles de Prague Mme R BANU Conseiller des affaires internationales Commission nationale pour le contr le des activit s nucl aires M V CHIRIPUS Juriste NuclearElectrica S A Mme B VAJDA Pr sidente Commission nationale pour le contr le des activit s nucl aires M PEYCHERS Conseiller strat gique principal bureau du d veloppement nucl aire minist re de l Energie et du Changement climatique M M POSPISIL Directeur division de la l gislation et des affaires juridiques Autorit de r glementation nucl aire Mme G SPA KOVA Conseiller juridique division de la l gislation et des affaires juridiques Autorit de r glementation nucl aire M A SKRABAN Directeur bureau des affaires g n rales Administration slov ne de la s ret nucl aire M S CARROLL Analyste Exploitation et d classement des installations nucl aires Autorit su doise de s ret radiologique M T ISENSTAM Conseiller juridique Autorit su doise de s ret radiologique M T LOFGREN Conseiller juridiq
310. ions financi res Cependant il indique que les banques ont g n ralement une capacit limit e financer ces projets d infrastructure de grande chelle Selon lui les projets nucl aires sont confront s plusieurs risques et enjeux notamment la question particuli rement sensible de l acquisition des terres Il explique que le projet de loi sur l acquisition fonci re Land Acquisition Bill qui comporte une disposition sur l utilit publique propose une indemnisation pour un montant deux quatre fois sup rieur la valeur marchande du terrain Il note que m me les prescriptions du droit de l environnement telles que l obtention d une autorisation aupr s du minist re de l Environnement et des For ts du gouvernement de l Inde comportent leur propre lot d exigences et de d fis Il rappelle en outre qu il n est pas rare d observer des retards dans la construction de centrales nucl aires et que ces retards entra nent des d passements de co ts qui ont un impact sur la viabilit des projets eux m mes Il explique que d une mani re g n rale le co t en capital initial d une centrale nucl aire s l ve environ 8 10 crores m gawatt soit 80 100 millions INR NdT et qu un tel projet porte g n ralement sur une centrale de 200 400 m gawatts ce qui entra ne un co t tr s lev M Pathak suppose que du point de vue de la gestion d actifs les banques indiennes peuvent fournir de
311. isons sociales et conomiques en particulier En g n ral l tat de l installation exerce son droit souverain de d cider si ces consid rations influeront sur le concept de s ret nucl aire et dans quelle mesure R glementer la s ret est une responsabilit nationale Dans le r gime juridique applicable l tat d cide galement du niveau auquel la s ret sera jug e suffisante ce stade il est clair que la d finition du concept de s ret nucl aire du point de vue international ne pourra se limiter aux connaissances capacit s exp riences et int r ts de l tat de l installation et qu elle int grera la somme des connaissances capacit s exp riences et int r ts de la communaut des tats Elle tiendra notamment compte des avanc es r centes de la s ret nucl aire ce qui n est pas n cessairement le cas de la conception nationale de la s ret Lorsque ce qui est jug acceptable repose uniquement sur des normes nationales la fiert nationale peut influer sur le niveau et le type de pr cautions prises en s ret L approche internationale peut faire voluer l quilibre entre les diff rents l ments constitutifs de la s ret nucl aire en donnant notamment une priorit sup rieure des objectifs auxquels un tat de l installation pr terait moins voire pas assez d attention M me si la s ret est une responsabilit nationale les risques radiologiques peuvent d passer les fro
312. isque responsabilit civile ni aupr s du r assureur indien General Insurance Corporation of India GIC Re ni aupr s d aucun assureur indien en raison de l absence d accord de mutualisation des ressources Il estime que la disponibilit d une telle couverture d assurance permettrait l ensemble des entrepreneurs de soumissionner pour des projets rendant ainsi le processus d appel d offres plus comp titif Il estime qu en l absence d une couverture d assurance ad quate les entrepreneurs qui sont pr ts prendre des risques calcul s int greront le risque dans leur co t estimatif du projet ce qui est pr judiciable au processus de passation des march s M Durvasula explique que L amp T prend part plusieurs projets nucl aires internationaux notamment celui du r acteur thermonucl aire exp rimental international ITER en France qui est mis en uvre par sept membres la Chine la R publique de Cor e les tats Unis l Inde le Japon la F d ration de Russie et l Union europ enne Plus pr cis ment il note que L amp T s est engag fournir et installer des quipements essentiels pour cette exp rience unique d nergie de fusion situ e Cadarache en France Il remarque que pour une soci t indienne il est paradoxal de constater que les lois fran aises offrent aux fournisseurs un plus grand degr de clart juridique et de confort du point de vue commercial que la l gislation sur la respons
313. it premi re d assurer la s ret d une centrale nucl aire l AERB veille ce que celui ci assume ses responsabilit s de mani re appropri e BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 107 ARTICLES M Bajaj donne galement un aper u des diff rents comit s et examens de s ret de l AERB lesquels comprennent des experts ext rieurs M Bajaj examine ensuite plus en d tail la r glementation des centrales en exploitation qui exige de faire des comptes rendus r guliers des inspections des examens de s ret d taill s ainsi qu un bilan p riodique de la s ret tous les dix ans Il d clare que ce processus implique une valuation approfondie de la s ret de la centrale nucl aire par rapport aux normes et pratiques de s ret en vigueur que toute insuffisance ou non conformit est analys e et que des am liorations sont apport es si n cessaire pour assurer une s ret constante M Bajaj juge qu il existe des principes crit res et pratiques de s ret bien tablis pour la conception l exploitation et la gestion des centrales lectronucl aires Il explique que les mod les de r acteurs int grent le concept de la d fense en profondeur defence in depth et les principes de s ret dans la conception reposant sur l existence de barri res multiples parmi d autres mesures de s ret et de s curit Il rappelle que les rapports annuels que l AERB publie sur
314. it le cadre juridique dans lequel elle s inscrira L article 1 alin a i indique galement comment ces objectifs seront atteints L importance des mesures nationale reste la m me mais on compte sur la coop ration internationale pour porter plus haut la s ret nationale si n cessaire Plut t que d imposer un syst me international de contr le des mesures nationales qui serait restrictif la convention table sur la conjugaison des efforts nationaux et de la collaboration internationale La d marche adopt e pour atteindre la s ret nucl aire dans le monde entier est incitative ce que confirment les techniques juridiques mises en uvre dans le dispositif de la convention Le chapitre 2 de la Convention sur la s ret nucl aire d finit les obligations contraignantes des parties contractantes Il en existe de diff rents types Tout d abord les obligations g n rales qui consistent mettre en place le cadre l gislatif r glementaire et administratif n cessaire pour s acquitter de ses obligations l chelle nationale Ensuite des obligations qui ont trait la responsabilit la conduite des exploitants et de leur personnel aux ressources humaines et financi res et aux facteurs humains Elles sont suivies de dispositions de nature plus technique assurance de la qualit valuation de la s ret radioprotection pr paration aux situations d urgence choix du site conception et construction et 151 Enr
315. itique qui r git le d veloppement de projets lectronucl aires en Inde Il note que l industrie nucl aire et le droit nucl aire en Inde se sont d velopp s de fa on parall le au cours des derni res ann es notamment au regard de a l Accord entre le gouvernement de l Inde et l AIEA relatif l application des garanties aux installations nucl aires civiles qui prend en compte le fait que l Inde n est pas partie au Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires TNP b l accord bilat ral de coop ration conclu avec les tats Unis dans le domaine de l utilisation pacifique de l nergie nucl aire aussi connu sous le nom d Accord 123 c des accords bilat raux de coop ration nucl aire conclus avec plusieurs pays dont la France et la Russie d la d cision prise en 2008 par le Groupe des fournisseurs nucl aires Nuclear Suppliers Group NSG d accorder l Inde une d rogation ses r gles interdisant tout commerce nucl aire avec un pays non partie au TNP e la r glementation relative au contr le des exportations f la l gislation sur les armes de destruction massive ADM g Accord de non agression entre l Inde et le Pakistan qui interdit toute attaque contre leurs installations nucl aires civiles respectives 3 Note de l diteur de plus amples informations sur la l gislation interdisant les activit s ill gales en relation avec des armes de destruction massive et leurs
316. ittees files insag 743 gc56inf 11_enINSAGletter to DG pdf 235 Voir www oecd nea org mdep index html 1 consultation 9 juillet 2013 236 Voir AIEA 1983 Autorisations relatives aux centrales nucl aires teneur pr sentation et aspects juridiques guide de s ret Coll S curit de l AIEA n 50 SG G8 AIEA Vienne AIEA 1989 Code pour la s ret des centrales nucl aires organisation gouvernementale Coll S curit de l AIEA n 50 C G r v 1 AIEA Vienne AIEA 2000 Infrastructure l gislative et gouvernementale pour la s ret nucl aire la s ret radiologique la s ret des d chets radioactifs et la s ret du transport Prescriptions de s ret Coll S ret de l AIEA n GS R 1 AIEA Vienne 237 Consulter les activit s du Bureau des affaires juridiques de l AIEA OLA dans le domaine de l assistance l gislative sur http ola iaea org ola legislative assistance html BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 93 ARTICLES parce que les tats ont accept l internationalisation et la limitation qui en r sulte de leur pouvoir discr tionnaire national c est dire de leur souverainet Toutefois le nombre d tats participants reste trop faible notamment pour ce qui est de la radioprotection Obtenir que les tats acceptent des restrictions internationales de leur souverainet nationale devient plus difficile d s qu i
317. iver d affiner nos outils d analyse r glementaire compte tenu des nouvelles informations disponibles Toute organisation qui accorde de la valeur au retour d exp rience se doit de le faire Cette attitude ne signifie pas pour autant que des changements plus importants sont n cessaires Notre structure r glementaire est suffisamment flexible et robuste pour nous permettre d valuer correctement les aspects conomiques et la fa on dont nous abordons actuellement ces aspects est fiable R duction des rejets hors site ventage filtration des enceintes de confinement Lorsqu ils ont hi rarchis les recommandations de la NTTF les services de la NRC ont d termin qu il convenait d examiner et peut tre d inclure dans la liste des priorit s un probl me autrefois tudi par la Commission mais absent des recommandations de la NTTF l installation de syst mes d ventage filtration sur les enceintes de confinement MarkI et Mark II des r acteurs eau bouillante Ces syst mes emp chent le rejet d importantes quantit s de substances radioactives dans la plupart des sc narios d accidents graves susceptibles de toucher les r acteurs eau bouillante quip s d enceintes Mark I ou Mark II Cependant ils ne permettent pas d viter les explosions d hydrog ne comme celle qui s est produite la centrale de Fukushima Daiichi l issue de leur valuation les services de la NRC ont propos quatre solutions possibles la
318. ives la s ret L accent sera mis dans cet article sur la fa on dont est ou a t tabli un r gime juridique international d obligations contraignantes ou quasi contraignantes dans le domaine de la s ret nucl aire et radiologique 64 Consultable l adresse www ns iaea org committees files CSS 205 status pdf 65 Op cit note 64 p 3 66 Atomic Energy Act de 1954 42 USC 2011 sqq 67 NRC Regulations US Code of Federal Regulations CFR Titre 10 Parties 1 199 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections cfr 68 Voir Compatibility with IAEA Transportation Safety Standards TS R 1 and Other Transportation Safety Amendments 69 Fed Reg 3698 26 janvier 2004 modification des r gles de la NRC dans le 10 CFR Partie 71 Hazardous Materials Regulations Compatibility With the Regulations of the International Atomic Energy Agency IAEA 76 Fed Reg 50332 12 ao t 2012 r glementation propos e de la Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 63 ARTICLES 3 2 Internationalisation des prescriptions de radioprotection 3 2 1 Recommandations Comme nous l avons mentionn ci dessus la CIPR est le principal organisme scientifique international qui traite de radioprotection Ses recommandations sont la base de toute la r glementation internationale importante en radioprotection D
319. juin 2011 afin de tirer les enseignements de l accident de Fukushima Da ichi pour renforcer la s ret nucl aire dans le monde La conf rence a adopt l unanimit une d claration minist rielle qui entre autres priait le Directeur g n ral de l AIEA de pr parer un projet de plan d action sur la s ret nucl aire Le Plan d action sur la s ret nucl aire a t adopt par le Conseil des gouverneurs puis ent rin par les tats membres au cours de la cinquante cinqui me session ordinaire de la Conf rence g n rale de l AIEA en septembre 2011 Le Plan d action sur la s ret nucl aire se concentre sur douze mesures principales auxquelles correspondent trente neuf sous actions L une de ces douze mesures principales intitul e Cadre juridique international encourage les tats parties tudier des m canismes permettant d am liorer l efficacit de la CSN et examiner les propositions de modification de cette Convention Ces objectifs concordent avec ceux de la deuxi me r union extraordinaire tenue par les parties contractantes la CSN R examen de l efficacit des dispositions de la Convention la deuxi me R union extraordinaire des Parties contractantes la CSN La deuxi me R union extraordinaire des Parties contractantes a t organis e conform ment l article 23 de la CSN au si ge de l AIEA Vienne Autriche du 27 au 31 ao t 2012 comme convenu par consensus au c
320. l aire ou b qu elle ait exerc les fonctions de commissaire aux r parations des dommages nucl aires pendant 5 ans 21 Dur e du mandat Le pr sident et les membres de la Commission sont nomm s pour un mandat de trois ans compter de la date de leur prise de fonctions Ce mandat est reconductible une fois tant entendu que nul ne peut exercer la fonction de pr sident ou de membre au del de l ge de 67 ans BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 165 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 22 R mun ration indemnit s et autres conditions d exercice du pr sident et des membres La r mun ration les indemnit s et les conditions d exercice y compris la retraite prime ou autre b n fice li la retraite du pr sident et des autres membres seront eux sp cifi s tant entendu que la r mun ration les indemnit s ou conditions d exercice du pr sident ou des autres membres ne peuvent tre moins avantageuses qu avant leur nomination 23 Attribution d un si ge vacant Si pour toute autre raison qu une absence temporaire le poste du pr sident ou d un membre devient vacant le gouvernement central nomme une autre personne conform ment la pr sente loi L instruction des demandes peut ensuite reprendre au stade o elle tait rest e avant l attribution du si ge vacant 24 Proc dures de d mission et de destitution 1 Le pr sident ou tout membre
321. l s agit de s ret nucl aire Les tats prot gent jalousement leurs programmes nationaux du cycle du combustible nucl aire car ils sont des facteurs d ind pendance et de fiert nationales L exp rience montre qu il est extr mement difficile d essayer de soumettre de tels programmes une internationalisation c est dire des prescriptions de s ret nucl aire qui soient r gies par des normes et r gles internationales et qui paraissent donc porter atteinte la souverainet nationale C est cause de l accident de Tchernobyl que les n gociations dont l objectif tait de modifier cette situation ont abouti Le caract re incitatif novateur de la Convention sur la s ret nucl aire et de la Convention commune fait que l internationalisation des conditions de la s ret nucl aire est plus respectueuse de la souverainet des tats et par cons quent plus acceptable Il n existe que des obligations de droit mou qui exigent la collaboration des tats parties Le respect des obligations de ces conventions est contr l par les autres parties les pairs et n est pas assur par des proc dures obligatoires Le nombre actuel de parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire et la Convention commune respectivement 76 et 67 montre que le principe de ces conventions est propice une harmonisation de la s ret dans le monde entier Il r pond galement aux inqui tudes des tats con
322. la convention ce qui signifie qu il revient l tat o l accident a eu lieu de d terminer si ce dernier a provoqu un dommage transfronti re et doit tre ou non notifi Dans son article 2 la Convention sur l assistance dispose que les parties contractantes peuvent demander une assistance et que la partie sollicit e d termine rapidement si elle fournira cette assistance Il n existe aucune obligation l gale de demander ou d accorder une assistance r sultat qui convenons en peut tre obtenu m me en l absence d une convention La strat gie adopt e par ces conventions a t d crite comme une m thode progressive de r glementation par opposition aux conventions cadres et protocoles C est bien de cela qu il s agit Ces conventions n ont pas pour objet d instituer un r gime complet portant la fois sur les g n ralit s et sur la mise en uvre des d tails Elles se contentent d tablir un cadre juridique contraignant de base pour la notification et l assistance qui n a donc plus besoin de s appuyer sur la coutume internationale Les deux conventions invitent les parties contractantes conclure des accords compl mentaires bilat raux ou r gionaux afin de combler les lacunes du r gime applicable Les Conventions sur la notification rapide et l assistance ne constituent donc pas une tape audacieuse Elles ont recours des techniques juridiques souples La m thode progressive re
323. la s ret nucl aire Le Bulletin contient galement un compte rendu de la seconde r union annuelle de l Association indienne de droit nucl aire Nuclear Law Association of India qui s est tenue en Inde pays qui poursuit le d veloppement de son programme lectronucl aire civil Dans la premi re dition du Bulletin les diteurs rappelaient au lectorat que La publication r guli re du Bulletin de droit nucl aire ne pourra se faire que gr ce l aide amicale des correspondants choisis dans les services comp tents des diff rents pays ou des organisations internationales Nous tenons exprimer notre profonde reconnaissance envers les correspondants nationaux les auteurs les contributeurs et bien s r les lecteurs du Bulletin pour leur participation et leur soutien qui ont fait le succ s de cette publication au fil des ans BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 REMERCIEMENTS Remerciements En plus des auteurs des articles les Affaires juridiques de IAEN tiennent remercier les personnes suivantes pour avoir apport leur contribution cette dition du Bulletin de droit nucl aire Prof N Pelzer Allemagne M A Martirosyan Arm nie M J Lavoie Canada Mme A Capoferri M R Lighty M A Averbach Mme M Crosland et M T Rothschild tats Unis Mme F Touitou Durand France M G Basilia G orgie Mme V Tafili Gr ce Mme E Reyners M V Nemane e
324. le Par rapport aux mesures qui ont t prises ce jour par la communaut internationale pour r pondre l accident de Fukushima celui de Tchernobyl a provoqu une r action beaucoup plus importante tant du c t des tats que des organisations intergouvernementales comp tentes Il est le d clencheur d un travail r glementaire exhaustif aux niveaux national et international que nous examinerons de plus pr s dans cet article 1 2 L international une dimension fondamentale de l exploitation de l nergie nucl aire La r action commune des tats aux accidents nucl aires de Tchernobyl et de Fukushima n a pas lieu de surprendre En cas de catastrophe majeure les hommes unissent leurs forces pour combattre le danger et neutraliser le risque Les accidents nucl aires constituent une menace de port e internationale Il est donc logique qu ils suscitent une r action internationale quand bien m me ils ne toucheraient pas directement d autres tats que l tat de l accident Confront e un danger toute personne on peut le constater tous les jours aura le r flexe de rechercher la solidarit et l aide d autrui supposant raison qu elle pourra ainsi plus efficacement faire face la situation Comme l exploitation de l nergie nucl aire est une activit potentiellement risqu e et dangereuse qui exige l adoption de tout un arsenal de mesures pr ventives pour en garantir la s ret la coop ration
325. lement acceptables et assurant tous un traitement quitable Sur le fond cette r glementation technique n est pas entrav e par le fardeau des traditions juridiques et limites dogmatiques nationales Il n y a pas lieu de redouter de conflit majeur entre structures administratives traditionnelles et d marches d harmonisation internationale L internationalisation est un objectif plus facile atteindre Le droit de la s ret nucl aire r git des activit s en rapport direct avec la fission nucl aire et couvrant l int gralit du cycle du combustible Ces activit s impliquent parfois le risque d atteindre la criticit ou des niveaux de radioactivit extr mement lev s Les r acteurs et d autres installations nucl aires telles que des usines de 107 2498 RTNU 3 entr en vigueur le 29 f vrier 2008 108 Doc CEE ONU ECE TRANS 215 vol I et Il reproduit l adresse www unece org fr trans danger publi adr adr2011 11contentsf html 109 Voir www imo org ourwork safety cargoes pages dangerousgoods aspx 110 1184 RTNU 3 437 Voir galement Van Dyke op cit note 96 111 L annexe 18 est compl t e par OACI 2011 Instructions techniques pour la s curit du transport a rien des marchandises dangereuses d 2011 2012 consultable l adresse www icao int safety DangerousGoods Pages technical instructions aspx 112 WNTI Series n 1 op cit note 97 p 10 Voir galement r f rence op cit
326. les nucl aires de puissance conform ment leurs dispositions Ce texte contient des prescriptions de s ret essentielles et g n rales au sein d un cadre sub l gislatif qui est d nu d effet obligatoire Ces dispositions visent assurer que les mesures n cessaires de pr vention des dommages que l exploitant d une installation nucl aire doit prendre conform ment l article 7 paragraphe 2 troisi me alin a de la loi atomique sont conformes l tat des connaissances scientifiques et technologiques Ces prescriptions s appliquent galement lorsque des examens de la s ret sont effectu s dans le cadre des activit s de contr le par l tat conform ment aux articles 17 et 19 de la loi atomique L article 49 paragraphe 1 du d cret sur la radioprotection d finit les mesures de protection structurelles ou techniques contre les accidents de dimensionnement dans les centrales nucl aires Aux termes du troisi me alin a de ce paragraphe les autorit s d livrant l autorisation peuvent notamment consid rer que ces mesures de pr caution ont t prises lorsque le demandeur de l autorisation a utilis comme r f rence pour la conception de la centrale les accidents de dimensionnement qui doivent d terminer la conception d une centrale nucl aire conform ment aux crit res de s ret et directives pour les centrales nucl aires qui sont publi s La conformit avec les Prescriptions de s ret
327. leur comp tence 2 Les autorit s ayant des attributions dans le domaine des activit s nucl aires et radiologiques sont les suivantes a autorit de l administration publique centrale dans le domaine de la protection de la sant b autorit administrative dans le domaine de la protection civile et des situations d urgence c autorit de l administration publique centrale dans le domaine de l environnement d autorit de l administration publique centrale dans le domaine agroalimentaire e autorit administrative de contr le douanier f organisme de recherche ou de promotion des technologies nucl aires ou radiologiques Article 14 Comp tence de l autorit de l administration publique centrale dans le domaine de la protection de la sant L autorit de l administration publique centrale dans le domaine de la protection de la sant garantit a la surveillance et l valuation sanitaires de la teneur en radionucl ides des produits alimentaires tout au long de la cha ne alimentaire de l eau potable y compris des sources d eau potable des mat riaux de construction des autres biens de consommation destin s au grand public et la d livrance de certificats sanitaires pour les produits nationaux et les produits d importation b la surveillance de l insertion dans le circuit conomique et social de produits de consommation humaine irradi s ou contenant des mati res radioactives l
328. llation nucl aire est objective et fond e sur le principe de la responsabilit sans faute Explication Au sens du pr sent article a lorsque des dommages nucl aires sont caus s par un accident nucl aire survenu dans une installation nucl aire cause de mati res qui y taient entrepos es au cours d un transport la personne responsable du transport de ces mati res est r put e tre l exploitant b lorsque des dommages nucl aires sont caus s par un accident nucl aire survenu pendant le transport de mati res nucl aires l exp diteur est r put tre l exploitant c lorsqu un contrat crit a t conclu entre l exp diteur et le destinataire ou selon le cas le transporteur des mati res nucl aires le responsable des dommages nucl aires aux termes dudit contrat est r put tre l exploitant d lorsqu un accident nucl aire ou l action conjugu e d un accident nucl aire et d un ou plusieurs autres v nements cause la fois des dommages nucl aires et des dommages non nucl aires ces derniers sont consid r s comme des dommages nucl aires caus s par l accident nucl aire dans la mesure o on ne peut les distinguer des dommages nucl aires 160 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 5 Exclusions de responsabilit de l exploitant 1 L exploitant n est pas tenu responsable des dommages nucl aires caus s p
329. lle puisse 1 compl ter son dossier d exemption en expliquant la raison pour laquelle elle a jug inopportun ou irr alisable de permettre des observations du public sur la demande d exemption ou 2 prendre toute autre mesure qu elle jugerait appropri e pour r soudre cette question Arr t de la cour d appel f d rale du premier circuit confirmant la d cision de la NRC de ne pas rouvrir ni suspendre la proc dure de renouvellement de l autorisation d exploitation pour la centrale de Pilgrim L affaire concernait le recours form par l tat du Massachusetts contre une d cision de la NRC Dans sa d cision la NRC avait rejet la demande du Massachusetts de rouvrir la proc dure de renouvellement de l autorisation d exploitation pour la centrale nucl aire de Pilgrim ci apr s Pilgrim et de 15 40 CFR 1500 1 b 2012 16 40 CER 1506 6 c d 2012 122 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 JURISPRUDENCE suspendre cette proc dure Le 25 f vrier 2013 la cour d appel f d rale du premier circuit a rendu un jugement qui rej tant le recours du Massachussetts se prononce en faveur de la NRC sur tous les moyens Les demandes du Massachussetts dans la proc dure devant la NRC taient fond es sur l obligation de mettre jour en raison d informations nouvelles et importantes la fois les analyses des options d att nuation des cons quences d ac
330. lles convenablement r examin es et approuv es doivent tre compl t es par la cr ation et l entretien d une culture de la s ret nucl aire C est l un processus de renforcement qui devrait tre utilis parall lement aux mesures disciplinaires qui s imposent C est ainsi qu est n le concept de culture de s ret nucl aire Dans les cercles internationaux de r flexion sur la s ret ce concept a t bien accueilli Toutefois les juristes le jugeant trop vague ont du mal le classer et l employer En 1991 l INSAG a affin le concept qu il a d fini ainsi La culture de s ret est l ensemble des caract ristiques et des attitudes qui dans les organismes et chez les individus font que les questions relatives la s ret des centrales nucl aires b n ficient en priorit de l attention qu elles m ritent en raison de leur importance L interpr tation du concept par ses auteurs et par les explications ult rieures fait r f rence des attitudes particuli res du personnel et des organisations concern es L expression culture de s ret renvoie un concept tr s g n ral l implication et la responsabilisation de toutes les personnes qui participent une activit en rapport avec la s ret des centrales nucl aires Une d claration relative la conduite des centrales nucl aires Policy Statement on the Conduct of Nuclear Power Plant Operations
331. mati re d environnement telle que modifi e et un certain nombre d autres lois portant sur la protection de l environnement par exemple la loi de 2010 relative l tude d impact sur l environnement la loi de 2002 sur l audit environnemental et la loi de 2007 sur les dommages l environnement L amendement de la loi sur les recours en mati re d environnement r sulte en particulier d une d cision de la Cour de justice de l Union europ enne dans l affaire des projets de centrale thermique au charbon L nen Allemagne Cette d cision traitait de l tendue du droit qu ont les organisations non gouvernementales uvrant pour la protection de l environnement de participer la proc dure administrative La Cour a jug que 1 L article 10 bis de la directive 85 337 CEE du Conseil du 27 juin 1985 concernant l valuation des incidences de certains projets publics et priv s sur l environnement telle que modifi e par la directive 2003 35 CE du Parlement europ en et du Conseil du 26 mai 2003 s oppose une l gislation qui ne reconna t pas une organisation non gouvernementale qui uvre en faveur de la protection de l environnement vis e l article 1 paragraphe 2 de cette directive la possibilit d invoquer en justice dans le cadre d un recours contre une d cision d autorisation de projets susceptibles d avoir des incidences notables sur l environnement au sens de l article
332. me de recherche de formation et de perfectionnement professionnel e les organisations d assistance technique quelle que soit leur forme juridique Article 9 Dispositions sp ciales 1 La R publique de Moldova interdit a l importation l exportation la r exportation le transit l admission temporaire de sources de rayonnements ionisants y compris de mat riel m dical de mesure ou d talonnage sans l autorisation de l Agence nationale b l importation de d chets radioactifs BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 181 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 2 Il est interdit de cumuler des fonctions de r glementation et des fonctions de promotion de gestion et d utilisation des sources de rayonnements ionisants dans le domaine de la r glementation des activit s nucl aires et radiologiques Section II L AGENCE NATIONALE Article 10 Statut 1 L Agence nationale est une autorit administrative cr e par le Gouvernement et le minist re de l Environnement sous le statut de personne morale de droit public disposant d un sceau avec l embl me de l tat et sa d nomination dans la langue nationale ainsi que de comptes au Tr sor L Agence nationale jouit conform ment la l gislation en vigueur du niveau d ind pendance n cessaire l exercice des fonctions pr vues par la pr sente loi 2 La structure et le statut de l Agence nationale sont approuv s par l
333. ment dans le domaine pour lequel elle a t d livr e sous r serve du respect des limites et des conditions tablies et de l utilisation d installations nucl aires ou radiologiques poss dant des certificats de s curit valides 5 L autorisation radiologique est demand e et d livr e de mani re simultan e ou successive et s par ment pour chaque domaine d activit 6 L autorisation radiologique partielle permet l exercice d activit s nucl aires et radiologiques uniquement pendant les phases pour lesquelles elle a t d livr e sous r serve du respect des limites et des conditions tablies et de l utilisation d installations nucl aires ou radiologiques poss dant des certificats de s curit valides 7 L autorisation radiologique partielle est d livr e pour les phases suivantes a conception b localisation BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 187 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES c relocalisation et transfert d construction et ou montage e mise en service f essai g r paration et ou maintenance h modification i stockage j d classement k importation ou exportation l admission temporaire m transport 8 Les permis de l Agence nationale sont d livr s gratuitement Article 20 Conditions d autorisation L autorisation est accord e d s lors que le demandeur satisfait les conditions suivantes
334. mentation le d veloppement la fabrication l importation l admission temporaire l exportation le transit la d tention la distribution la vente la r paration la mise en service la manipulation la location l installation l explosion d armes nucl aires de tout dispositif nucl aire explosif ou dispositif explosif contenant des mati res radioactives b l importation l exportation la r exportation le transit l admission temporaire de combustibles nucl aires y compris us s c l importation l exportation la r exportation le transit l admission temporaire de mati res nucl aires sans l autorisation de l Agence nationale et des autorit s publiques comp tentes Article 33 R gime de garantie nucl aire 1 Dans le cadre de la mise en uvre des dispositions du Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires et de l Accord entre la R publique de Moldova et l AIEA relatif l application de garanties dans le cadre du Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires et du Protocole cet accord ci apr s l Accord l Agence nationale a coordonne au niveau national la mise en uvre des garanties nucl aires et d autres mesures notamment celles li es l autorisation au contr le et la surveillance ainsi que l approbation des mesures d application des garanties b contribue faciliter l acc s des inspecteurs de l AIEA au territoire de la R publique de Moldo
335. n est pas tonnant puisqu il est con u comme le pendant de cette convention pour les r acteurs de recherche La formulation retenue confirme que le code n est pas un instrument contraignant qui tablit des obligations juridiques puisqu il se sert du conditionnel et non de l indicatif Il existe n anmoins deux diff rences de fond importantes entre la Convention sur la s ret nucl aire et le Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche Le r le de l organisme exploitant est mis en vidence et est davantage d velopp dans le Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche que dans la convention Comme le code n est pas un trait de droit international public qui ne s impose et ne s adresse qu aux tats il concerne toutes les parties prenantes y compris les exploitants Cet l ment impose de d finir de mani re plus pr cise le r le de l organisme exploitant Comme les autres parties l organisme exploitant est lui aussi directement tenu de respecter le code Le code n instituant pas de proc dure d examen par les pairs il n existe pas de m canisme d information mutuelle Cet inconv nient pourrait n anmoins se r v ler secondaire Au sein du groupe particulier constitu par ceux qui participent l exploitation des r acteurs de recherche un contr le mutuel aura n cessairement lieu En outre d apr s la section VIII paragraphe 36 alin a c du Code de conduite pour la s
336. n On appelle enqu te obligatoire mandatory hearing la partie non contest e de la proc dure La Commission elle m me a d cid qu elle m nerait de telles enqu tes dans le cas de demandes d autorisations combin es Lors d une enqu te obligatoire g n ralement publique il est courant que la Commission coute les expos s d agents de la NRC et de l exploitant demandeur Elle peut aussi entendre des repr sentants des tats des autorit s locales ou des tribus indiennes concern s Voir NRC 12 juin 2012 Internal Commission Procedures chap IV pp IV 12 21 consultable l adresse www nrc gov about nrc policy making icp chapter 4 2012 pdf page 12 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 41 ARTICLES nucl aires Apr s les enqu tes et pendant que la Commission prenait sa d cision d finitive concernant ces demandes la NRC a continu d tudier les trois d cisions post Fukushima mentionn es plus haut dans cet article La Commission a d faire certains choix concernant l ordre d application de toutes ces mesures et d terminer s il convenait d officialiser les trois d cisions avant d autoriser la construction et l exploitation de r acteurs La plupart des commissaires taient convaincus que la NRC n aurait pas besoin de d roger sa proc dure d autorisation rigoureuse et bien tablie pour g rer les mesures de l apr s Fukushima dans le contexte de l a
337. n Par exemple quand je me rends dans une centrale nucl aire je cherche toujours comprendre et si possible observer les effets concrets des prescriptions r glementaires propos es ou existantes Pour ne pas perdre de vue les enjeux r glementaires sur le terrain je pose souvent les questions suivantes comment la r glementation sera t elle mise en uvre Quel impact aura t elle En aura t elle un sur les autres processus Aura t elle sur la s ret ou la s curit des effets n gatifs non d sir s De m me je sonde souvent le public pour conna tre son opinion concernant les modifications envisag es et les r percussions que ces mesures r glementaires pourraient avoir sur l installation qui y serait soumise ainsi que sur la communaut environnante En tenant compte de tous les points de vue la Commission vite l cueil d une d cision prise en solitaire sans consid ration des r alit s qui serait donc inefficace et inefficiente Quand la NRC a constat qu il y a bien un probl me et qu elle en conna t la nature exacte et les risques il lui reste encore beaucoup faire Elle doit imp rativement en valuer les aspects r glementaires de fa on ordonn e dans les limites de son cadre de travail Ce cadre comporte un m canisme int gr de v rification et d quilibrage la combinaison sur le plan r glementaire de la d termination de la protection suffisante et d une analyse des co ts et des avantage
338. n du Conseil des gouverneurs relative l exclusion de petites quantit s de mati res nucl aires du champ d application des conventions en mati re de responsabilit civile nucl aire Le Groupe a galement d battu d un document sur les avantages que comporte l adh sion un r gime de responsabilit civile nucl aire et a labor BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 143 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES cet gard des messages cl s destin s servir au cours des activit s d assistance l gislative men es par l Agence La prochaine r union de lINLEX est pr vue pour mai 2014 Au titre de la mise en uvre du Plan d action de l AIEA sur la s ret nucl aire des pr paratifs sont en cours pour conduire des missions communes AIEA INLEX dans des pays int ress s au cours de l ann e 2013 afin de faire mieux conna tre les instruments juridiques internationaux pertinents pour la mise en place d un r gime mondial de responsabilit nucl aire Dans le contexte de la mise en uvre du Plan d action de l AIEA sur la s ret nucl aire le Secr tariat de l AIEA a organis un second atelier sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires le 14 mai 2013 Vienne L atelier visait pr senter le r gime international de responsabilit civile pour dommages nucl aires des diplomates et experts des tats membres A cette fin
339. n contr le appropri la fronti re 2 Les personnes physiques ou morales qui constatent un cas av r ou une tentative de trafic illicite de mati res nucl aires en informent l Agence nationale dans un d lai de 24 heures suivant la constatation Article 37 Responsabilit des personnes autoris es en ce qui concerne la protection physique des mati res nucl aires ou radioactives Le titulaire de l autorisation radiologique porte l enti re responsabilit de la protection physique des mati res nucl aires ou radioactives dont il a la gestion et de la notification l Agence nationale et aux autres autorit s comp tentes dans les d lais tablis l art 36 de l v nement ou de la tentative de vol de ces mati res Section VIII MESURES PRENDRE EN CAS D INCIDENT OU D ACCIDENT NUCL AIRE OU RADIOLOGIQUE TRANSPORT DE MATI RES RADIOACTIVES Article 38 Information et r glementation en cas d incident ou accident nucl aire ou radiologique 1 En cas de perte de contr le sur des mati res nucl aires ou radioactives susceptible d affecter d autres pays l Agence nationale se charge d informer l AIEA et les pays tiers de l v nement en question conform ment aux proc dures d finies par les parties y compris en cas d identification d un trafic illicite de mati res nucl aires ou radioactives 2 L Agence nationale en collaboration avec les autorit s publiques centrales et sectorielles d fini
340. n des exigences en mati re de s ret nucl aire ou radiologique et de protection physique des mati res nucl aires ou radioactives l Agence nationale ordonne la suspension des activit s et place sous scell s les installations nucl aires ou radiologiques les mati res nucl aires ou radioactives les mati res du cycle du combustible les autres mati res dispositifs quipements et informations susceptibles de contri buer la prolif ration des armes nucl aires et d autres dispositifs nucl aires explosifs dont l exploitation ou la d tention pr sentent un risque 8 L exercice des fonctions officielles des inspecteurs d tat repose sur un mandat de contr le et un certificat d identit 9 L inspecteur principal d tat ou d faut le vice inspecteur sont habilit s a mettre fin aux activit s nucl aires ou radiologiques non autoris es b d cider de la suspension ou du retrait des autorisations radiologiques du retrait du certificat de s curit ou du permis d exercice en cas de violation par le titulaire des dispositions l gislatives en vigueur et des conditions d autorisation c soumettre les proc s verbaux de contravention tablis par les inspecteurs d tat aux autorit s comp tentes aux fins de leur examen et de l application des sanctions pr vues d saisir l autorit de poursuite p nale en cas de constat d une violation pouvant constituer une infraction en vertu du Code p nal
341. n mati re de dommages nucl aires Il note que cette loi contient de nombreuses dispositions qui visent directement l exploitant la NPCIL mais qu exception faite de la disposition sur le droit de recours dans la relation exploitant fournisseur la loi ne permet pas de poursuivre les entreprises priv es en tant que telles M Dhiman ajoute que la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires doit clairement tre consid r e comme une lex specialis c est dire qu en cas de conflit entre cette loi et les r gles g n rales du droit commun de la responsabilit d lictuelle les dispositions sp cifiques de la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires l emporteront n cessairement en vertu du principe selon lequel une loi sp cifique ult rieure supplante les dispositions des lois ant rieures de port e g n rale lex specialis derogat leg generali 116 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 JURISPRUDENCE Jurisprudence Ganada Recours demande de contr le judiciaire contre le permis de pr paration de emplacement de la nouvelle centrale nucl aire d Ontario Power Generation Darlington La compagnie d lectricit Ontario Power Generation OPG qui appartient enti rement au gouvernement de l Ontario poursuit depuis plusieurs ann es un projet de nouvelle centrale nucl aire sur l un de ses sites nucl aires actuels
342. nales de l AIEA alors m me qu ils n en ont aucune obligation juridique expresse parce que la valeur scientifique de ces normes internationales semble le justifier De plus la plupart des tats sont membres de l AIEA de l OIT de l OMS et d autres organisations comp tentes et ce titre participent directement et indirectement l laboration des normes de ces organisations une incitation suppl mentaire peut tre appliquer les normes fondamentales de l AIFA Seule une minorit d tats a par ailleurs accept des obligations internationales explicites dans 49 tats la radioexposition professionnelle est soumise aux r gles de la convention de l OIT Les normes de base de l Union europ enne doivent tre respect es dans les 27 tats membres Or comme la directive fixant les normes de base de l Union europ enne s applique tant la radioexposition professionnelle qu l exposition aux rayonnements en g n ral les dispositions de la convention de l OIT et celles de la directive se chevauchent partiellement pour ce qui 89 Directive 96 29 EURATOM du Conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers r sultant des rayonnements ionisants JO L159 du 19 6 1996 p 1 Corr L 314 du 4 12 1996 p 20 Concernant le processus de r vision lire entre autres la Proposition de directive du Conseil fixant les normes de base
343. nc eu recours l exemption administrative Le fait pour la Commission de s exempter elle m me de sa propre r glementation contraignante doit rester exceptionnel et ne se justifie que dans des circonstances particuli res ou quand l action de la NRC qu il s agit d exempter est r ellement n cessaire L unique fois o la Commission y eut recours elle d clara que le choix de cette solution devait rester extr mement rare et qu il ne pouvait tre impos que par des consid rations r glementaires En ce qui me concerne j ai jug que la d cision relative linstrumentation des piscines de d sactivation tait n cessaire et que les v nements de Fukushima Da ichi constituaient le type de contexte exceptionnel 41 Voir par exemple Institute of Nuclear Power Operations novembre 2011 Special Report on the Nuclear Accident at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Station INPO 11 005 p 10 consultable l adresse www ne org corporatesite media filefolder 11_005_Special_ Report_on_Fukushima_ Da ichi MASTER 11 08 11 _1 pdf 42 Consideration of Aircraft Impacts for New Nuclear Power Reactors Final Rule 74 Fed Reg 28112 28144 12 juin 2009 38 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES dans lequel une exemption administrative est acceptable C est pourquoi j ai approuv le recours l exemption administrative de la r gle de mise en conformit
344. nctions b informer imm diatement les autorit s comp tentes de d administration publique centrale des non conformit s susceptibles de conduire une exposition indue du personnel du public et la contamination radioactive de l environnement c mettre imm diatement fin toute activit nucl aire ou radiologique dans l ventualit d une exposition indue du personnel des patients du public ou d une contamination radioactive de l environnement et de mettre en uvre des mesures de contrainte adapt es d actualiser chaque fois que cela s av re n cessaire les niveaux d exemption du r gime d autorisation et des r glements e collaborer efficacement avec les autorit s publiques autoris es mener des activit s r glementaires 184 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Section III COMP TENCE DES AUTORIT S AYANT DES ATTRIBUTIONS DANS LE DOMAINE DES ACTIVIT S NUCL AIRES ET RADIOLOGIQUES Article 13 Autorit s ayant des attributions dans le domaine des activit s nucl aires et radiologiques 1 Les autorit s ayant des attributions dans le domaine nucl aire et radiologique raison de leur sp cificit m nent des activit s nucl aires ou radiologiques ou des activit s connexes et rapportent l Agence nationale toute volution de l environnement et de la dynamique nucl aires ou radiologiques relevant de
345. nde comme suit Chapitre I Dispositions pr liminaires 1 Titre abr g champ d application et entr e en vigueur 1 La pr sente loi peut s intituler loi de 2010 sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires 2 Elle s applique sur tout le territoire de l Inde 3 Elle s applique galement aux dommages nucl aires subis a l int rieur ou au dessus des zones maritimes situ es au del des eaux territoriales de l Inde b l int rieur ou au dessus de la zone conomique exclusive de l Inde d finie l article 7 de la loi de 1976 sur les eaux territoriales le plateau continental la zone conomique exclusive et les autres zones maritimes c bord ou par un navire battant pavillon indien en application de l article 22 de la loi de 1958 sur la marine marchande ou de toute autre loi alors en vigueur Ce document est une traduction non officielle du texte original en anglais En cas de divergence entre la pr sente version et la version originale cette derni re pr vaut La loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires n 38 de 2010 a t publi e dans la Gazette of India n 47 part Il sec 1 pp 1 15 New Delhi 21 sept 2010 et est consultable l adresse www prsindia org billtrack the civil liability for nuclear damage bill 2010 1042 Une traduction de la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires
346. ne action en justice dans les cas suivants a assigner toute personne compara tre et l interroger sous serment b communiquer et produire des documents Ey recevoir des d positions faites sous serment a exiger des tribunaux ou administrations la communication de documents publics ou de leurs copies e constituer une Commission charg e d entendre des t moins f effectuer toute autre action prescrite 5 Le commissaire aux r parations des dommages nucl aires est r put constituer une juridiction civile aux fins des dispositions de l article 195 et du chapitre XXVI du Code de proc dure p nale de 1973 Chapitre IV Demandes et d cisions 13 Recueil des demandes par le commissaire aux r parations des dommages nucl aires Apr s la notification de l accident nucl aire en application du paragraphe 1 de l article 3 le commissaire aux r parations des dommages nucl aires qui a comp tence sur la juridiction veille ce qu une large publicit soit faite par tous les moyens qu il juge appropri s afin d inciter les victimes d poser des demandes en r paration des dommages nucl aires qu elles ont subis 14 Personnes ayant droit demander r paration pour des dommages nucl aires Une demande en r paration peut tre d pos e aupr s du commissaire aux r parations des dommages nucl aires ou selon le cas de la Commission aux r parations des dommages nucl aires par a
347. ne amende ou des deux 40 Infractions commises par une entreprise 1 Lorsqu une entreprise commet une infraction la pr sente loi toute personne qui la date de l infraction tait directement en charge et responsable envers l entreprise pour la conduite des affaires de l entreprise est r put e au m me titre que l entreprise coupable de l infraction et est passible de poursuites et de sanctions en cons quance tant entendu que si ladite personne prouve que l infraction a t commise son insu ou qu elle a exerc toute la vigilance n cessaire pour emp cher l infraction les dispositions du pr sent paragraphe ne peuvent la rendre responsable et donc passible des sanctions pr vues en application de la pr sente loi 2 Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 lorsqu une entreprise commet une infraction la pr sente loi et s il est prouv que l infraction a t commise avec le consentement ou la connivence de ou est imputable une n gligence de la part de tout directeur cadre secr taire ou tout autre agent de l entreprise ledit directeur cadre secr taire ou agent est aussi r put coupable de l infraction et est passible de poursuites et de sanctions en cons quence Explication Au sens du pr sent paragraphe on entend par a entreprise toute personne morale y compris toute soci t ou autre association d individus b directeur s agissant d une soci t tou
348. ne installation nucl aire est objectivement responsable de tout dommage dont il a t prouv que la cause est un accident nucl aire conform ment l article II de la Convention de Vienne de 1997 L Autorit peut lorsque les risques encourus sont suffisamment limit s soustraire toute installation nucl aire ou de petites quantit s de mati res nucl aires l application du pr sent d cret loi sous r serve que 1 S agissant des installations nucl aires les crit res d exclusion aient t tablis par le Conseil des gouverneurs de l AIEA et l Autorit ait publi une r solution indiquant que l exclusion respecte ces crit res BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 151 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 2 S agissant de petites quantit s de mati res nucl aires les limites maximales pour l exclusion de ces quantit s aient t tablies par le Conseil des gouverneurs de l AIEA et l Autorit ait publi une r solution indiquant que l exclusion respecte ces limites RESPONSABILIT EN MATI RE DE DOMMAGES NUCL AIRES Article 4 L exploitant est exclusivement responsable de tout dommage nucl aire caus par un accident nucl aire conform ment l article II de la Convention de Vienne de 1997 Article 5 1 La responsabilit de l exploitant pour les dommages nucl aires caus s par chaque accident nucl aire ne peut tre sup rieure 450 millions DTS
349. ne organisation gouvernementale internationale les recommandations gagnent en poids politique et tout aussi important en valeur scientifique puisque l AIEA et les organisations qui co parrainent les recommandations font appel une myriade d experts pour am liorer et r diger les normes Quoi qu il en soit comme cela a t not maintes fois cette rigueur scientifique ne suffit pas en soi rendre ces normes juridiquement contraignantes pour les tats Il y eut pourtant dans le pass des tentatives pour tablir un syst me de protection radiologique international qui soit juridiquement contraignant au niveau mondial comme r gional 3 2 2 Instruments contraignants de port e mondiale Le premier instrument international de port e mondiale imposant l application des normes de radioprotection est la convention de l OIT n 115 Convention concernant la protection des travailleurs contre les radiations ionisantes adopt e le 26 juin 1960 La Recommandation n 114 sur la protection contre les radiations 1960 est venue la compl ter Cette convention ainsi que la recommandation s appliquent toutes les activit s professionnelles entra nant l exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants Elles ont cr le cadre de base de la radioprotection L article 1 de la convention nonce les principales obligations des parties contractantes dans les termes suivants Tout Membre de l Organisation internation
350. nes ayant un droit de contr le d cisif sur les op rations pour lesquelles une autorisation est demand e en conformit avec la pr sente loi et avec les autres actes normatifs en vigueur c s engage en cas d importation garantir le respect des dispositions l gislatives en vigueur dans le domaine de la radioprotection de la s ret nucl aire et radiologique et de la protection physique des mati res radioactives ainsi que le respect des trait s internationaux dans le domaine de l nergie atomique auxquels la R publique de Moldova est partie fournir des produits et des informations aux seuls b n ficiaires autoris s et informer l Agence nationale de l entr e dans le pays de ces produits de l adresse ainsi que des autres coordonn es du destinataire BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 193 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES d prend les mesures n cessaires la radioprotection la s ret nucl aire et radiologique et la protection physique au moment du transport des mati res nucl aires ou radioactives afin de maintenir l exposition du personnel de la population des biens et de l environnement sous les limites admises pendant et apr s les op rations auxiliaires impliqu es par le transport de ces mati res e obtient en cas d exportation aupr s de son partenaire tranger des garanties selon lesquelles ce dernier n utilisera pas les produits et les in
351. nne vis au paragraphe 1 du pr sent article est consid r comme l exploitant d une installation nucl aire situ e sur le territoire de l tat Article 7 Si l exploitant prouve que le dommage nucl aire r sulte en totalit ou en partie d une n gligence grave de la personne qui l a subi ou que cette personne a agi ou omis d agir dans l intention de causer un dommage le tribunal comp tent peut d gager l exploitant en totalit ou en partie de l obligation de r parer le dommage subi par cette personne GARANTIE FINANCI RE ET ASSURANCE Article 8 1 L exploitant est tenu de souscrire et de maintenir l assurance et les garanties exig es par l Autorit pour couvrir sa responsabilit civile nucl aire 152 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Pour obtenir une autorisation d exploitation d une installation nucl aire l exploitant de l installation doit souscrire et maintenir une assurance ou toute autre garantie financi re concurrence de 450 millions DTS ou du plafond que l Autorit peut fixer en vertu du paragraphe 2 de l article 5 du pr sent d cret loi pour couvrir sa responsabilit par accident nucl aire sous r serve que la nature et les termes de cette assurance ou autre garantie financi re aient t approuv es par l Autorit L exploitant peut souscrire l assurance ou obtenir la garantie financi re aupr s
352. ns de Secr tariat technique du MDEP Les efforts conjugu s de ce r seau multilat ral constitu de tous les acteurs du nucl aire ont produit un cadre solide labor et que l on peut estimer complet dans lequel sont d finies les conditions techniques de la s ret nucl aire Les conditions organisationnelles et r glementaires de cette s ret y sont galement trait es de mani re g n rale Il existe par cons quent des r gles de s ret nucl aire correspondant l tat des connaissances internationales que les tats peuvent utiliser ce qu ils font mais apparemment d une mani re s lective Exer ant leur pouvoir discr tionnaire national ils choisissent ce qui leur semble bon Ce faisant ils poursuivent encore une d marche nationale qui ne pourra jamais aboutir un r gime de s ret nucl aire mondial unifi lequel devrait galement garantir que les prescriptions de s ret seront si n cessaire continuellement r examin es et am lior es l chelle internationale Pour que la s ret nucl aire puisse tre assur e dans le monde entier tous les programmes de s ret doivent pouvoir tre compar s le cas ch ant des r f rences internationales Ind pendamment des droits souverains des tats et du fait que ces derniers sont les premiers responsables de la s ret nucl aire sur leur territoire laisser chaque tat l enti re libert de choisir les l ments qui l int ressent n
353. ns le domaine de l environnement proc de par l interm diaire du Service hydrom t orologique national a la surveillance la collecte et l analyse des informations relatives la pollution radioactive de l environnement b l tude de la dynamique de la contamination radioactive des l ments de l environnement c la pr vision de la dispersion et du mouvement des contaminants radioactifs d l tude des effets des contaminants radioactifs et des cons quences possibles pour les l ments de l environnement 186 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Article 17 Comp tence de l autorit de l administration publique centrale dans le domaine agroalimentaire L autorit de l administration publique centrale dans le domaine agroalimentaire proc de par l interm diaire des organismes subordonn s a au contr le et l valuation radiologiques de l innocuit des sols travaill s de la production animale et v g tale de la nourriture destin e aux animaux b la surveillance d partementale des activit s nucl aires et radiologiques du secteur agroalimentaire Article 18 Comp tence de l autorit administrative de contr le douanier Le Service des douanes effectue des contr les et autorise uniquement avec l accord de l Agence nationale l exportation la r exportation l importation et l admission temp
354. ns sa d claration explicative accompagnant la loi de finance consolid e de 2012 Consolidated Appropriations Act 2012 demandant la mise au point d une strat gie de gestion du combustible us et des d chets nucl aires suivant les recommandations de la BRC Enfin cette strat gie pose les bases des discussions entre l administration am ricaine le congr s et les autres parties prenantes sur la d finition d un plan de route durable pour l vacuation des d chets nucl aires Comme il a t observ la strat gie de l administration a approuv le principe de la construction de trois installations tr s li es bien que diff rentes Tandis que la strat gie pr conise de mettre en place une installation et un site de chaque sorte il est possible que le processus d implantation qui repose sur le consentement 23 Minist re de l nergie des tats Unis 2010 Blue Ribbon Commission on America s Nuclear Future US Department of Energy Advisory Committee Charter consultable en anglais l adresse http cybercemetery unt edu archive brc 20120620220235 http brc gov sites default files documents brc_finalreport_jan2012 pdf 24 Blue Ribbon Commission on America s Nuclear Future 2012 Report to the Secretary of Energy consultable en anglais l adresse http cybercemetery unt edu archive brc 20120620220235 http brc gov sites default files documents brc_finalreport_jan2012 pdf 25 Minist re de l
355. ns strictes Cette r serve tant pos e l accident de Fukushima justifie un r examen et une valuation de toutes les conventions qui concernent la s ret 4 3 S ret des centrales nucl aires Avec l adoption le 17 juin 1994 de la Convention sur la s ret nucl aire CSN par une conf rence diplomatique et son ouverture la signature le 20 septembre 1994 pour la premi re fois un instrument international de port e mondiale assujettissait le c ur m me des programmes lectronucl aires nationaux des exigences internationales expresses Dans un ouvrage publi l ann e o fut adopt e cette convention l auteur du pr sent article avait jug qu elle marquait un jalon dans l volution du droit nucl aire international Cette convention est entr e en vigueur le 24 octobre 1996 et compte aujourd hui 75 parties contractantes dont les principaux tats nucl aires le Canada la Chine les tats Unis la F d ration de 146 Davies G T 7 juin 2011 d claration devant le Conseil des gouverneurs de l AIEA Issues Related to the Fukushima Daiichi Accident disponible sur vienna usmission gov 110607fukushima html 147 Voir Pelzer N 2013 International Conventions and their Application to Remediation and Decommissioning after a Nuclear Accident Is the Current System Adequate expos pr sent lors de la R union d experts internationaux sur le d classement et la rem diation la suite
356. nsfert de comp tence de la NRC vers l tat du New Jersey pour la r habilitation d un site industriel Cette affaire concernait la d cision prise par la NRC de transf rer vers l tat du New Jersey la comp tence r glementaire dont elle disposait sur un site contamin Dans les ann es 1990 Shieldalloy avait entam de longues n gociations avec la NRC au sujet du d classement de son site de production d alliages m tallurgiques suivant un plan de lib ration conditionnelle proc dure qui aurait conduit laisser des mati res radioactives sur le site En 2009 la NRC apr s avoir examin le quatri me plan de ce type soumis par Shieldalloy a d sign le New Jersey comme tat d accord auquel elle a transf r la comp tence sur ce site Peu apr s le New Jersey a rejet le plan de d classement de Shieldalloy au motif qu il ne remplissait pas les crit res f d raux de r habilitation du site Shieldalloy a attaqu la d cision de transfert de la NRC devant la cour d appel f d rale du circuit du district de Columbia au motif que l accord conclu en 2009 entre la NRC et le New Jersey interf rait avec sa demande alors en cours d examen visant faire approuver son plan de d classement Dans sa d cision Shieldalloy Metallurgical Corp v NRC 624 F 3d 489 DC Circ 2010 la cour a invalid le transfert et a renvoy l affaire la NRC en jugeant que la Commission n avait pas suffisamment montr pourqu
357. nt 49 Pouvoirs de lever les difficult s 1 En cas de difficult pour donner effet aux dispositions de la pr sente loi le gouvernement central peut par d cret publi au Journal officiel prendre toutes les dispositions qu il juge n cessaires et opportunes sous r serve qu elles ne soient pas incompatibles avec la pr sente loi pour lever la difficult 172 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES tant entendu qu aucun d cret ne peut tre pris en application du pr sent article au del d un d lai de trois ans compter de la date d entr e en vigueur de la pr sente loi 2 Tout d cret pris en application du pr sent article est d pos d s que possible apr s son laboration devant les deux chambres du Parlement V K BHASIN Secr taire G n ral aupr s du gouvernement de l Inde BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 173 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES R publique de Moldova PARLEMENT LOI n 132 du 08 06 2012 sur la conduite s re des activit s nucl aires et radiologiques Publi e le 02 11 2012 au Journal officiel no 229 233 art no 739 Aux fins de la r glementation des activit s nucl aires et radiologiques conform ment aux exigences internationales d coulant du Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires du 1er juillet 1968 auquel la R publique de Moldova a a
358. nt sont rechercher au c ur de la culture japonaise Pourtant la NTTF ne s est pas concentr e sur ces diff rences mais sur les enseignements techniques qu il lui semblait bon d appliquer aux r acteurs des tats Unis Son p rim tre d clar recouvrait les domaines cl s les plus pertinents pour la s ret des r acteurs am ricains par exemple les agressions externes susceptibles dendommager de larges zones des centrales la protection contre la perte prolong e des alimentations lectriques et la limitation de ses cons quences ainsi que la gestion des accidents graves Ainsi la NTTF a lanc le d bat sur la n cessit d installer des syst mes robustes et fiables d ventage sur les enceintes de confinement de type Mark I ou Mark II des r acteurs eau bouillante sur l int r t ventuel de revenir sur l hypoth se des agressions limit es une tranche par 23 Ibid slip op p 25 24 AIEA 2010 Integrated Regulatory Review Service Mission to the United States of America 17 au 29 octobre 2010 p 7 consultable l adresse www nrc gov public involve conference symposia irrs mission review irrs mission report pdf 25 Ibid p 8 26 Voir par exemple Apostolakis G 2 ao t 2011 Statement of George Apostolakis Commissioner United States Nuclear Regulatory Commission before the Committee on Environment and Public Works and the Clean Air and Nuclear Safety Subcommittee United Sta
359. nti res nationales et la coop ration internationale sert promouvoir et renforcer la s ret au niveau mondial par l change d exp riences et l am lioration des capacit s de contr le des risques afin de pr venir les accidents d intervenir dans les cas d urgence et d att nuer toute cons quence n faste Non seulement le risque de dommages nucl aires transfronti res justifie la participation des diff rents pays la d finition du concept de s ret nucl aire mais les principes de droit international public obligent l tat de l installation accepter le concept international en question s il permet d viter ou de diminuer de mani re significative les dommages transfronti res par rapport sa conception nationale de la s ret nucl aire Cette obligation de limiter les cons quences dommageables sur le territoire d un tat tranger trouve son origine dans les principes du droit international qui ont t pour la premi re fois nonc s dans la sentence arbitrale de l affaire de la fonderie de 23 CIPR 1966 Recommandations de la Commission internationale de protection radiologique adopt es le 17 septembre 1963 Publication 9 de la CIPR supplant es par CIPR 2007 Recommandations 2007 de la CIPR Publication 103 de la CIPR traduction en langue fran aise par l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN Lavoisier Tec amp Doc coll Lignes directrices Paris 24 CIPR 1983
360. ocessus de d cision pendant la construction et pour toute la dur e de l exploitation de l installation ou de l quipement nucl aire ou radiologique g propose et ou d cide de l emplacement de l installation ou de l quipement nucl aire ou radiologique conform ment aux sp cifications techniques la r glementation en vigueur dans le domaine de la radioprotection et de la s ret nucl aire et radiologique et l int r t public en ce qui concerne la non contamination de l eau de l air et du sol en veillant ce que l installation ou l quipement en question n affecte pas le fonctionnement d une autre installation ou site situ e proximit Cet emplacement doit tre obligatoirement d termin en accord avec l Agence nationale 188 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES h dispose d un fonds de financement propre suffisant pour proc der la d contamination et la gestion des d chets radioactifs produits par son activit i utilise des installations ou des quipements nucl aires ou radiologiques ou des sources radioactives disposant d un certificat de s curit d livr par l Agence nationale et des moyens de mesure y compris des quantit s de rayonnements ionisants ad quats valid s par la r glementation et soumis des v rifications m trologiques conform ment la loi j tablit et maintient un syst me ad
361. ogramme nucl aire national a difi son syst me de s ret sur les normes de l AIEA le niveau de s ret est par hypoth se jug suffisant Toutefois ce raisonnement ne signifie pas n cessairement qu une s ret nucl aire reposant sur des principes tablis par d autres organisations que l AIEA ne permet pas d atteindre les m mes objectifs de s ret De plus il convient de souligner que le r gime de s ret de l AIEA n est pas juridiquement contraignant Il s agit seulement d un ensemble de recommandations sauf s il s applique aux propres op rations de l Agence ou si l tat en impose application L AIEA n a pas le droit de contr ler le r gime de s ret des activit s nucl aires d un tat souverain elle n est pas non plus une autorit r glementaire internationale 2 2 Objectifs de la s ret nucl aire Comme nous l avons vu pr c demment l objectif de la s ret nucl aire doit tre au pr alable convenu L AIEA a labor au fur et mesure le concept des normes de s ret et ses objectifs Le programme de normes de s ret nucl aire de l AIEA programme NUSS lanc en 1974 et r alis au cours de la deuxi me moiti des ann es 80 contient plusieurs des d finitions qui varient avec les objectifs de la s ret nucl aire Dans un guide de s ret publi en 1982 la d finition donn e est assortie de la r serve qu elle ne vaut que dans le cadre du programme
362. oi le transfert ne constituait pas une interf rence indue avec la demande de Shieldalloy Apr s la d cision de la NRC sur renvoi Shieldalloy a form un nouveau recours et le 19 f vrier 2013 la cour d appel f d rale du circuit du district de Columbia a d cid deux juges contre un d annuler une seconde fois le transfert et de renvoyer nouveau l affaire devant la NRC pour en reprendre l instruction Dans cette derni re d cision les trois juges ont approuv les conclusions de la NRC selon lesquelles 1 la section 274 de l Atomic Energy Act ne conf re pas la Commission la comp tence n cessaire pour rester saisie la demande d un titulaire d une autorisation d exploitation d une proc dure relative un site lorsque l tat souhaite endosser la comp tence r glementaire sur ce site et remplit toutes les conditions requises et 2 le crit re n 25 de la NRC visant valuer l tat d accord selon lequel la discontinuation de la comp tence r glementaire de la NRC ne doit pas interf rer avec le processus d autorisation ni interrompre ce dernier n obligeait pas la NRC demeurer saisie de la proc dure relative au site de Shieldalloy Toutefois la cour malgr l opinion dissidente d un juge a fait droit Shieldalloy sur un troisi me point la Commission n avait pas d montr la compatibilit des proc dures pr vues par le New Jersey pour mettre fin une autorisation d exploitation avec les
363. oir Bersani C et al dir pub 2008 Advanced Technologies and Methodologies for Risk Management in the Global Transport of Dangerous Goods IOS Press Amsterdam 95 On trouvera une pr sentation g n rale de la gen se de cette r glementation dans Phuong H V 1979 Aspects juridiques du transport international des mati res radioactives Bulletin de l AIEA Vol 21 1979 6 AIEA Vienne pp 13 18 Ost W 1975 Internationale Bestimmungen ber die Bef rderung radioaktiver Stoffe in Viertes Deutsches Atomrechts Symposium op cit note 73 pp 203 224 Plus r cemment voir Jankowitsch Prevor O Le droit international du transport des mati res nucl aires et radioactives in OCDE AEN dir pub Le droit nucl aire international Histoire volution et perspectives op cit note 93 pp 207 241 96 Van Dyke J M 2002 The Legal Regime Governing Sea Transport of Ultrahazardous Radioactive Materials Ocean Development amp International Law vol 33 pp 77 108 proc de l une des nombreuses analyses consacr es aux aspects juridiques des transports de mati res nucl aires 97 WNTI 2006 Radioactive Materials Transport The International Safety Regime An overview of Safety Regulations and the Organisations Responsible for their Development WNTI Review Series n 1 Rev juillet 2006 Londres p 112 Ce fascicule est compl t par WNTI 2010 Radiation Protection Programme
364. ojet de loi de 2011 sur l Autorit de s ret nucl aire a t d pos au Parlement et est actuellement 11 M Kumar est conseiller juridique aupr s du gouvernement de l Inde Cette pr sentation a t donn e uniquement titre personnel et ne peut en aucun cas tre attribu e au gouvernement de l Inde BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 113 ARTICLES l examen pour passer d une autonomie de fait de l autorit de s ret une autonomie de droit M Kumar pr cise que le commerce nucl aire est encadr par les lignes directrices du 4 juillet 2010 relatives la mise en uvre des accords de coop ration concernant les utilisations pacifiques de l nergie atomique avec d autres pays pour les transferts nucl aires Il souligne qu la suite de l assouplissement des r gles du NSG relatives au commerce nucl aire avec l Inde cette derni re a sign des accords de coop ration avec la France les tats Unis la F d ration de Russie la Namibie l Argentine le Canada le Kazakhstan et la R publique de Cor e ainsi que des protocoles d accord avec le Royaume Uni et la Mongolie Il consid re qu avec la poursuite de ce processus et le d veloppement du programme nucl aire indien l implication du pays sur la sc ne internationale va s intensifier et entra ner la poursuite de l volution du cadre juridique afin de soutenir la croissance acc l r e du parc lectronucl
365. ol 25 n 2 pp 24 27 sp c p 25 87 Trait instituant la Communaut europ enne de l nergie atomique du 25 mars 1957 version consolid e JO C 84 du 30 3 2010 p 1 88 JO 11 du 10 2 1959 p 221 66 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES vigueur mais elle est en cours de r vision Ces normes de base ont le statut juridique de directive qui se d finit comme suit La directive lie tout tat membre destinataire quant au r sultat atteindre tout en laissant aux instances nationales la comp tence quant la forme et aux moyens De ce fait les 27 tats membres de l Union europ enne sont tenus de mettre en uvre les exigences de fond de la directive ma s les moyens et la forme avec lesquels ils s acquittent de cette obligation sont laiss s leur discr tion Les exigences pr vues recouvrent notamment l tablissement d un syst me de d claration et d autorisation la mise en uvre des principes de justification d optimisation et de limitation des doses respectant en cela le principe ALARA de la CIPR savoir le maintien des expositions au niveau le plus faible raisonnablement possible 3 2 4 R sum On peut donc supposer sans s avancer trop que la majorit des tats s appuie pour tablir sa l gislation relative la radioprotection sur les recommandations de la CIPR et les normes fondamentales internatio
366. olations qui constituent des infractions l inspecteur d tat tablit un proc s verbal de contravention conform ment aux proc dures pr vues par le Code des infractions et l annexe l acte de contr le 5 Si dans le cadre du contr le et de la supervision de l tat sont constat es des violations susceptibles de constituer des infractions en vertu du Code p nal l Agence nationale saisit l autorit de poursuite p nale comp tente des fins d enqu te Article 31 Pr sentation des r sultats du contr le Les r sultats du contr le et de la surveillance de l tat l exception de ceux vis s l art 30 alin 2 sont consign s dans lacte de contr le conform ment la l gislation relative au contr le de l tat 196 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Section VI GARANTIES NUCL AIRES Article 32 Engagements en faveur d une utilisation des fins pacifiques 1 La R publique de Moldova utilise les mati res nucl aires et radioactives exclusivement des fins pacifiques et en conformit avec les obligations d coulant des trait s internationaux auxquels elle est partie La liste des mati res dispositifs quipements et informations susceptibles de contribuer la prolif ration des armes nucl aires est pr sent e l annexe no 2 2 La R publique de Moldova interdit a la recherche l exp ri
367. omme suite L usage courant d finit le code de conduite comme un instrument juridique comportant un ensemble de principes et de r gles de normes adopt s par des tats instrument fixant des normes et des limites au comportement des acteurs internationaux Ces normes peuvent tre adopt es sous la forme juridique stricte du trait international En r alit le plus souvent les codes adopt s prennent la forme de communications de d clarations ou de r solutions officielles qui ne sont pas juridiquement contraignantes N anmoins m me un code non contraignant poss de g n ralement une port e juridique indirecte Il s ensuit qu il existe deux possibilit s pour mettre en uvre un code de conduite l chelle nationale le code en question peut soit tre rendu juridiquement contraignant en l int grant la l gislation nationale soit tre rendu directement applicable sans transposition en droit national La premi re solution 187 Black s Law Dictionary op cit note 20 p 293 188 Fatouros A A 1981 On the Implementation of International Codes of Conduct An Analysis of Future Experience American University Law Review vol 30 pp 941 972 sp c p 943 189 Voir Wetherall A Action normative l AIEA les codes de conduite Bulletin de droit nucl aire n 75 2005 1 OCDE AEN Paris pp 75 98 sp c pp 93 94 84 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428
368. on adopt e le 21 septembre 2001 doc AIEA GC 45 RES 10 n A 2 8 consultable l adresse www iaea org About Policy GC GC45 Resolutions 86 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES t labor Il a re u l approbation du Conseil des gouverneurs de l AIEA le 8 mars 2004 et a t ent rin par la Conf rence g n rale le 22 septembre 2004 Aux fins du Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche un r acteur de recherche est d fini comme suit R acteur de recherche s entend d un r acteur nucl aire utilis essentiellement pour la production et l utilisation de flux de neutrons et de rayonnements ionisants des fins de recherche et autres ainsi que des installations exp rimentales associ es au r acteur des installations d entreposage de manutention et de traitement des mati res radioactives qui se trouvent sur le m me site et qui sont directement li es l exploitation s re du r acteur de recherche Les installations commun ment appel es assemblages critiques en font galement partie Ce code comporte huit sections champ d application objectif application des orientations donn es dans le code d finitions r le de l tat r le de l organisme de r glementation r le de l organisme exploitant r le de l AIEA La teneur du code est proche de celle de la Convention sur la s ret nucl aire ce qui
369. on claire de la nature exacte de la difficult r soudre ainsi que des risques li s l inaction faute d identifier et de bien comprendre ces risques impossible de d cider si la protection est suffisante Comme nous l avons vu assurer cette protection suffisante n est pas garantir l absence de risque La NRC n est pas fond e techniquement ou juridiquement viser le risque z ro et le faire serait mal g rer les ressources f d rales C est pourquoi l une de ses missions les plus sensibles est d valuer le niveau de risque acceptable Comme cette valuation contient n cessairement une part d appr ciation personnelle c est une mission que je prends tr s au s rieux dans le cadre de mon activit de commissaire La NRC a coutume de d finir le risque comme le produit de la probabilit par les cons quences d un v nement donn Dans sa sph re r glementaire les proba bilit s sont presque toujours faibles les cons quences souvent lev es et les estimations des risques comportent des incertitudes C est pourquoi en tant qu autorit de s ret elle doit d terminer avec toute la minutie possible si les inqui tudes sont fond es sur des hypoth ses r alistes ainsi que sur des pratiques en mati re de s ret de s curit et de droit qui ont r ellement cours Il est imp ratif que la Commission ne travaille pas dans une tour d ivoire coup e du monde r el et de l exp rience r elle de l exploitatio
370. on commune s il y a une incoh rence entre 218 Voir aussi supra section 2 2 la fin 219 Directive s ret article 2 1 pris conjointement avec l article 3 1 220 Directive s ret article 2 2 221 Garribba M et al La directive tablissant un cadre communautaire pour la s ret nucl aire des installations nucl aires l approche europ enne de la s ret nucl aire Bulletin de droit nucl aire n 84 2009 2 OCDE AEN Paris pp 25 36 sp c p 34 222 Sur la directive d chets voir Blohm Hieber U 2011 La directive relative aux d chets radioactifs une tape n cessaire dans la gestion du combustible us et des d chets radioactifs dans l Union europ enne Bulletin de droit nucl aire n 88 2011 2 OCDE AEN Paris pp 23 40 223 J0 L 159 du 29 6 1996 p 1 Corr L 314 du 4 12 1996 p 20 224 Directive d chets articles 11 14 Les dispositions en question comprennent des obligations relatives au contenu des programmes leur notification et aux rapports qui sont remis la Commission 225 Malte n est pas partie la Convention commune 90 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES les obligations fix es dans ces deux conventions et celles des deux directives En r alit une telle incoh rence placerait les tats dans une situation inextricable le respect d un des instruments entra nerait n cessairement la
371. on des piscines de d sactivation la logique tait diff rente Les services de la NRC ont aussi propos de faire jouer l exception de la d finition ou red finition de la protection suffisante la r gle de mise en conformit Pourtant mon avis il n tait pas possible de consid rer cette prescription comme une condition indispensable la protection suffisante Si le retour d exp rience de Fukushima Daiichi a bien montr que le personnel a besoin d une instrumentation fiable et op rationnelle pour hi rarchiser efficacement ses actions pendant la crise il n a pas prouv que l absence d instrumentation dans les piscines de d sactivation a eu des cons quences radiologiques Cependant mes nombreuses ann es d exp rience dans le domaine de l exploitation de r acteurs nucl aires de propulsion navale m ont appris que l absence d instrumentation fiable peut tre source de confusion pour les op rateurs et cr er une forte diversion dommageable pour la s ret des op rations tant donn l inventaire radiologique substantiel des piscines de d sactivation je suis convaincu que ces derni res doivent tre quip es d une instrumentation fiable Sans le motif de la protection suffisante pour imposer l instrumentation des piscines de d sactivation et en l absence d une analyse des co ts et des avantages la Commission devait trouver un autre moyen d imposer cette importante mesure de s ret Elle a do
372. on internationale du droit nucl aire Pierre Charreton secr taire g n ral et directeur juridique du groupe AREVA Tout en soulignant les divergences importantes qui existent entre les l gislations en mati re de responsabilit civile nucl aire des diff rents pays M Charreton fait le constat que tous ces r gimes se fondent n anmoins sur des principes juridiques communs qui demeurent les pierres angulaires des r gimes de responsabilit civile nucl aire et par extension du secteur nucl aire Il explique que les cinq principes sur lesquels tendent reposer la plupart des r gimes de responsabilit civile nucl aire sont 1 la canalisation de la responsabilit 2 la responsabilit sans faute 3 la limitation de la responsabilit en montant et en dur e 4 l obligation pour l exploitant de couvrir sa responsabilit par une garantie financi re d un montant quivalent et 5 l unit de juridiction qui permet que toutes les demandes en r paration soient trait es par une seule juridiction qui dispose d une comp tence exclusive M Charreton explique que l importance du m canisme de canalisation juridique r side dans le fait que l exploitant principal responsable de la s ret nucl aire dans son installation est exclusivement responsable envers les victimes de dommages nucl aires Il note que dans le m me temps le m canisme de canalisation juridique garantit aux fournisseurs nucl aires de ne pas tre ex
373. onales de protection radiologique et de s ret nucl aire D apr s l article IIL A 6 du Statut de l AIEA l Agence a pour attributions D tablir ou d adopter en consultation et le cas ch ant en collaboration avec des organes comp tents des Nations Unies et avec des institutions sp cialis es int ress es les normes de s curit destin es prot ger la sant et r duire au 28 Nations Unies 2006 Recueil des sentences arbitrales RSA volume III Nations Unies New York pp 1905 1982 consultable l adresse http untreaty un org cod riaa cases vol_111 1905 1982 pdf 29 Voir notamment Bratspies R M et R A Miller dir pub 2006 Transboundary Harm in International Law Lessons from the Trail Smelter Arbitration Cambridge University Press New York et la revue de cet ouvrage effectu e par Wood S 2007 45 Osgoode Hall Law Journal Vol 45 pp 637 645 Voir aussi le Principe 21 de la D claration finale de la Conf rence des Nations Unies sur l environnement de 1972 galement appel e D claration de Stockholm doc N U A Conf 48 14 Rev 1 1973 11 ILM 1416 1972 consultable l adresse www unep org documents multilingual default asp documentid 97 amp articleid 1503 amp l fr Conform ment la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international les tats ont le droit souverain d exploiter leurs propres ressources selon leurs politiques d environnement et
374. onsolider la s ret nucl aire dans le monde et d examiner BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES les moyens de renforcer encore les interventions en cas d accidents et d urgences nucl aires Elles s engagent contribuer activement ce processus Les Parties contractantes tiendront en 2012 une r union sp ciale consacr e l accident de Fukushima L objectif de cette derni re est de consolider la s ret en examinant et en mettant en commun les enseignements qu auront tir s et les mesures qu auront prises les Parties contractantes la suite des v nements survenus Fukushima et en examinant l efficacit des dispositions de la Convention sur la s ret nucl aire et si besoin est en d terminant si elles sont toujours appropri es BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 21 TABLE DES MATI RES Annexe 2 Communiqu de presse de l AIEA 31 ao t 2012 Extrait des Principales conclusions de la deuxi me R union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire Les organismes de r glementation nucl aire et les exploitants ont r affirm leur engagement dans le domaine de la s ret nucl aire l occasion de la deuxi me r union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire Nous devons nous assurer que les exploitants responsabl
375. ont t pr sent s l INLEX et son r le dans la mise en uvre du Plan d action pr sentation pr c d e par des allocutions exposant les principes fondamentaux de la responsabilit civile nucl aire et leur pertinence actuelle ainsi qu un aper u des instruments juridiques internationaux en mati re de responsabilit civile nucl aire La session d apr s midi de l atelier a comport des tables rondes sur les th mes suivants de la responsabilit civile nucl aire la Convention sur la r paration compl mentaire des dommages nucl aires la perspectives des tats c tiers le r le de l assurance et le programme d assistance l gislative de l AIEA Quarante neuf participants venus de trente quatre tats membres ont particip l atelier qu il a t d cid d annualiser Activit s d assistance l gislative Au titre de son programme d assistance l gislative le Secr tariat a continu d apporter son concours aux tats membres qui en font la demande Durant la p riode de janvier mai 2013 huit projets l gislatifs nationaux ont ainsi fait l objet d un examen suivi par l envoi de commentaires aux tats membres concern s En outre des missions de sensibilisation dans un certain nombre d tats membres int ress s sont en cours de pr paration afin d informer leurs d cideurs de l importance que repr sente l adh sion aux instruments juridiques pertinents adopt s sous les auspices de l Agence
376. ont minimes Voir par exemple AIEA 15 novembre 2011 Final Report of the International Mission on Remediation of Large Contaminated Areas Off site the Fukushima Dai ichi NPP pp 4 14 consultable l adresse www iaea org newscenter focus fukushima final_ report151111 pdf American Nuclear Society Special Committee on Fukushima juin 2012 Fukushima Daiichi ANS Committee Report pp 15 18 consultable l adresse http fukushima ans org report Fukushima_report pdf 57 Voir par exemple NRC 14 ao t 2012 Consideration of Economic Consequences within the US Nuclear Regulatory Commission s Regulatory Framework SECY 12 0110 ci apr s SECY 12 0110 p 4 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission secys 2012 2012 0110scy pdf 58 Rapport de la NTTF supra note 20 pp 21 22 59 NRC SECY 12 0110 supra note 57 p 4 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 43 ARTICLES l heure actuelle la NRC envisage les cons quences conomiques au moment du processus d analyse r glementaire Toute action r glementaire qui n cessite une analyse r glementaire c est le cas de la plupart des r gles des d cisions des bulletins des directives et de toutes les mesures li es une mise en conformit ou l imposition d exigences g n riques donne galement lieu une analyse des co ts et des avantages Or l avantage d
377. ontractantes en application de l article 5 ainsi que les questions et observations re ues d autres parties contractantes lors du processus d examen en application des dispositions de l article 20 paragraphe 3 La proposition pr conise galement de supprimer la confidentialit des d bats lors de l examen des rapports par les parties contractantes La Suisse a galement propos de s assurer par le biais d examens internationaux par les pairs que l organisme de r glementation et la s ret d exploitation des centrales nucl aires respectent les prescriptions de l AIEA Enfin la proposition a soulign la n cessit de r valuer compte tenu de l tat des connaissances les facteurs li s au site qui sont susceptibles d influer sur la s ret d une installation nucl aire ainsi que les incidences qu une installation nucl aire en projet est susceptible d avoir du point de vue de la s ret sur les individus la soci t et l environnement Les deux parties contractantes ont pu pr senter leurs propositions d amendements la CSN l occasion de la deuxi me r union extraordinaire Au cours de cette r union les parties contractantes ont d cid d tablir un groupe de travail sur l efficacit et la transparence ouvert toutes les parties contractantes et charg de faire rapport la prochaine r union d examen sur une liste de mesures destin es renforcer la CSN et au besoin sur les pro
378. ontre les risques nucl aires tout en permettant de profiter pleinement de cette nergie Une approche internationale de la s ret nucl aire permet d acqu rir davantage de connaissances probablement aussi compl tes au niveau qualitatif Augmente ainsi la probabilit que le r sultat de ces efforts conjoints garantisse une gestion plus s re de l nergie nucl aire que si la s ret reposait sur les efforts d un seul tat poss dant la fois moins de comp tences et de moyens Toutefois lorsqu il s agit de s entendre sur des exigences de s ret travers des accords contraignants nul ne peut exclure que ces accords ne s aligneront pas sur le plus petit commun d nominateur ce qui le cas ch ant correspondra pour un pays une d t rioration du niveau de s ret Afin de l viter la d marche adopt e dans ces accords internationaux doit tre suffisamment souple pour que les niveaux de s ret atteints soient suffisants Comme nous le montrerons ult rieurement dans cet article des techniques juridiques adapt es ont t labor es pour r soudre ce probl me Pourtant depuis les accidents graves de Tchernobyl et de Fukushima il convient de se demander si plus d internationalisation aurait lev le niveau de s ret nucl aire suffisamment pour viter l accident ou du moins pour en att nuer les cons quences En d autres termes la collaboration internationale doit elle l emporter sur la souverain
379. oraire ou le transit des sources de rayonnements ionisants des quipements contenant des sources de rayonnements ionisants des mati res nucl aires ou radioactives ainsi que des informations susceptibles de contribuer la prolif ration des armes nucl aires ou d autres dispositifs nucl aires explosifs Section IV R GIME D AUTORISATION PERMIS DE L AGENCE NATIONALE Article 19 Autorisation des activit s nucl aires et radiologiques 1 Sont soumises autorisation les personnes physiques et morales qui ont l intention de pratiquer ou pratiquent des activit s nucl aires ou radiologiques condition de respecter les exigences de la pr sente loi et celles des actes normatifs r glementant les activit s nucl aires et radiologiques 2 L autorisation est accord e par l Agence nationale au moment de la notification par des personnes physiques et morales de leur intention de mener des activit s dans ce domaine et sur la base de l valuation des conditions d exercice des activit s nucl aires et radiologiques par la r daction d un acte d valuation et est obligatoire pour toute activit nucl aire et radiologique pr vue l art 3 et relevant du r gime d autorisation en vertu de la pr sente loi 3 L autorisation est accord e par mission d une autorisation radiologique d une dur e de validit de 5 ans 4 L autorisation radiologique permet l exercice d activit s nucl aires et radiologiques unique
380. org ISSN 0304 3428 www oecdbookshop org 7703 809
381. orsque cette p riode est plus longue que la p riode de responsabilit du fait des produits stipul e dans le contrat Quant l id e fausse selon laquelle l explication n 2 de l article 24 des r gles limiterait le droit de recours de l exploitant M Kumar rappelle que l article 17 de la loi ne donne l exploitant un droit de recours qu a pr s avoir proc d une indemnisation pour les dommages nucl aires conform ment l article 6 de la loi Il explique que cette disposition signifie essentiellement que le droit de recours de 114 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES l exploitant ne peut exc der le montant des indemnisations effectivement vers es en vertu de l article 6 Il ajoute que l on doit s appuyer sur les d finitions de la loi et les principes tablis en droit des contrats afin de d terminer la nature et la port e de la responsabilit en vertu de la loi et de ses r gles d ex cution En r ponse la question visant conna tre son analyse de l article 46 de la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires qui stipule que l es dispositions de la pr sente loi compl tent les autres lois en vigueur sans y d roger Aucune des dispositions de la pr sente loi n exon re de sa responsabilit un exploitant contre lequel seraient engag es des poursuites en application d autres lois M Kumar estime que l ar
382. otection physique des mati res nucl aires et radioactives par a une cat gorisation des sites nucl aires des mati res nucl aires et radioactives sur la base de l valuation de la vuln rabilit des dommages potentiels des cons quences d ventuels d tournements actes de sabotage ou vols b l identification de mesures de maintien de la s curit physique en fonction de la cat gorie de mati re ou d installation nucl aire c la mise en place d un recensement et d un contr le par l tat des mati res nucl aires et radioactives d la pr sentation d exigences au niveau des conditions d autorisation en ce qui concerne la s curit physique y compris la s curit cybern tique qui en fait partie int grante e la mise en uvre de mesures de contr le et de surveillance par l tat de v rification de l inventaire f la mise en uvre de mesures de contrainte conform ment aux dispositions l gislatives en cas de violation de la l gislation et des conditions d autorisation 198 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Article 36 Lutte contre le trafic illicite de mati res nucl aires et radioactives 1 Afin de pr venir et d tecter les tentatives de trafic illicite ou le trafic illicite de mati res nucl aires et radioactives et de prendre les mesures qui s imposent le Service des douanes tablit et met en uvre u
383. ou des services de qualit insuffisante c l accident nucl aire r sulte d un acte ou d une omission d un individu proc dant de l intention de causer un dommage nucl aire 18 Extinction du droit r paration Le droit r paration d un dommage nucl aire est teint si la demande en r paration n est pas d pos e dans un d lai de a 10 ans dans le cas de dommages aux biens 164 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES b 20 ans dans le cas de dommages aux personnes compter de la date de l accident telle que notifi e en application du paragraphe 1 de l article 3 Lorsqu un dommage nucl aire est caus par un accident nucl aire mettant en jeu une mati re nucl aire qui avant l accident nucl aire avait t vol e perdue jet e par dessus bord ou abandonn e le d lai de 10 ans vis est calcul partir de la date de l accident nucl aire mais il ne peut en aucun cas tre sup rieur 20 ans compter de la date du vol de la perte du jet par dessus bord ou de l abandon Chapitre V Commission des r parations des dommages nucl aires 19 Cr ation de la Commission des r parations des dommages nucl aires Lorsque le gouvernement central eu gard la nature des dommages aux personnes ou aux biens caus s par l accident nucl aire est d avis qu il est urgent dans l int r t g n ral que les demandes en
384. ou neutres l exception des ondes lectromagn tiques ondes radio radiations visibles infrarouges ultraviolets rayonnement laser ultrasons etc radioprotection protection des personnes expos es dans un cadre professionnel du public des biens mat riels et de l environnement contre l action des radiations g n r es par les sources de rayonnements ionisants pr vention de la contamination par des radionucl ides y compris assurance d une protection qui dans le cadre de diverses activit s r duit le risque d irradiation au niveau le plus bas possible responsable de la radioprotection personne justifiant d une formation et de qualifications ad quates dans le domaine de la radioprotection et de la s ret nucl aire et radiologique titulaire d un permis d exercice nomm e sur ordonnance et charg e de contr ler le respect des exigences en mati re de radioprotection de s ret nucl aire et radiologique afin de garantir la s ret de l utilisation des sources de rayonnements ionisants s curit cybern tique ensemble de mesures techniques et administratives visant assurer la s curit du cyberespace et notamment des donn es nucl aires et radiologiques d envergure nationale qui s inscrit dans le cadre du syst me de s curit physique s curit physique ensemble de mesures techniques et administratives applicables l utilisation au transport et au stockage des mati res nucl
385. ours de la cinqui me r union d examen Les objectifs de la r union extraordinaire taient d examiner et de discuter les enseignements alors connus tir s de l accident de la centrale nucl aire de Fukushima 14 AIEA 9 septembre 2011 Projet de plan d action de l AIEA sur la s ret nucl aire Rapport du Directeur g n ral document de l AIEA GOV 2011 59 GC 55 14 consultable l adresse www iaea org About Policy GC GC55 GC55Documents French gc55 14 fr pdf AIEA 2011 Mesures pour renforcer la coop ration internationale dans les domaines de la s ret nucl aire et radiologique et de la s ret du transport et des d chets R solution adopt e le 22 septembre 2011 la septi me s ance pl ni re document de l AIEA GC 55 RES 9 p 4 consultable l adresse www iaea org About Policy GC GC55 GCSSResolutions French gc55res 9 _fr pdf 15 Toutefois la CSN n est pas la seule mentionn e Avec cette mesure le plan d action vise galement la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs Convention commune 1997 la Convention sur la notification rapide d un accident nucl aire 1986 et la Convention sur l assistance en cas d accident nucl aire ou de situation d urgence radiologique 1986 Par exemple lors de la quatri me r union d examen des parties contractantes la Convention commune tenue en mai 2012 neuf p
386. out organisme qui seront alors tenu de se conformer aux consignes re ues 44 Pouvoirs de demander des informations Le gouvernement central peut demander un exploitant de lui communiquer toutes les informations qu il juge n cessaires 45 Exemptions l application de cette loi Le gouvernement central peut par notification exclure toute installation nucl aire du champ d application de la pr sente loi s il est d avis eu gard la faible quantit de mati res nucl aires en jeu que le risque encouru est n gligeable 46 Caract re compl mentaire de la pr sente loi Les dispositions de la pr sente loi compl tent et ne d rogent pas les autres lois actuellement en vigueur Aucune des dispositions de la pr sente loi n exon re de sa responsabilit un exploitant contre lequel seraient engag es des poursuites en application d autres lois 47 Protection des actions ex cut es de bonne foi Aucune proc dure p nale civile ou de tout autre nature ne peut tre engag e l encontre du gouvernement central ou de toute personne agent ou autorit pour des actions qu ils auraient ex cut es de bonne foi conform ment la pr sente loi ou pour tout r glement ou ordre pris ou toute consigne donn e en application de la pr sente loi 48 Pouvoirs de r glementer 1 Le gouvernement central peut par notification prendre tout r glement aux fins de l application de la pr sente loi BULLETIN DE DR
387. overnment of Seven Major Industrial Nations and the Representatives of the European Community on the Implications of the Chernobyl Nuclear Accident doc AIEA INFCIRC 333 et la Session extraordinaire de la Conf rence g n rale de l AIEA du 24 au 26 septembre 1986 doc AIEA GC SPL I RES 1 et RES 2 12 Concernant les dommages conomiques subis par des territoires autres que l Ukraine lire notamment L accident de Tchernobyl dommages de nature conomique et leur r paration en Europe occidentale Bulletin de droit nucl aire n 39 1987 1 OCDE AEN Paris pp 61 68 S agissant des effets des rayonnements voir les synth ses rapports et autres informations du Comit scientifique des Nations Unies pour l tude des effets des rayonnements ionisants UNSCEAR t l charger l adresse www unscear org unscear fr chernobyl html 13 Le lecteur en trouvera une synth se dans Handl G 1988 Transboundary Nuclear Accidents The Post Chernobyl Multilateral Legislative Agenda 15 Ecology Law Quarterly vol 15 n 1 pp 203 248 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 51 ARTICLES s impose si l on veut pouvoir acqu rir des moyens et une exp rience mondiale dans ce domaine et y contribuer Cette internationalisation de l exploitation du nucl aire garantit que les normes et les bonnes pratiques internationales seront respect es et qu elles assureront une protection suffisante c
388. p 120 121 12 Voir www bger ch fr index juridiction htm 120 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 JURISPRUDENCE tats Unis Arr t de la cour d appel f d rale du premier circuit faisant droit la prise en compte par la NRC de l nergie olienne comme option de substitution au renouvellement d une autorisation d exploitation en application de la loi NEPA Le 4 janvier 2013 la cour d appel du premier circuit s est prononc e sur l affaire relative au renouvellement de l autorisation d exploitation de la centrale nucl aire de Seabrook tats Unis La cour a rejet la totalit du recours Face la Nuclear Regulatory Commission NRC ou la Commission l association Beyond Nuclear faisait valoir des arguments tenant l existence d autres possibilit s d approvisionnement en nergie avan ant qu aux termes du National Environmental Policy Act loi sur la politique nationale de protection de l environnement ci apr s loi NEPA le rapport environnemental du demandeur de l autorisation omettait de prendre en compte l nergie olienne comme option raisonnable pouvant se substituer au renouvellement de l autorisation Beyond Nuclear soutenait qu en limitant son analyse des options de substitution aux seuls fournisseurs d nergie de base la NRC proc dait une manipulation au r sultat contr l La cour a rejet cette analyse estimant que pour
389. p 21 Sur le transfert international des d chets radioactifs d une mani re g n rale consulter Strack L Le R gime de s ret des mouvements transfronti res de d chets radioactifs et sa comptabilit avec le r gime commercial de l OMC Bulletin de droit nucl aire n 73 2004 1 OCDE AEN Paris pp 27 54 199 Voir base de donn es de l AIEA sur les r acteurs de recherche consultable l adresse http nucleus iaea org RRDB RR ReactorSearch aspx et Association nucl aire mondiale Les r acteurs de recherche consultable l adresse www world nuclear org info inf61 html 200 AIEA 2012 Rapport d ensemble de l AIEA sur la s ret nucl aire pour l ann e 2012 doc AIEA GC 56 INF 2 p 34 sqq consultable l adresse www iaea org About Policy GC GC56 GC56InfDocuments French gc56inf 2_fr pdf 201 Voir Alcal Ruiz F 1999 Current Safety Issues Related to Research Reactor Operation article IAEA SM 360 2 consultable l adresse www pub iaea org MTCD publications PDF csp_ 004c PDFfiles 002 pdf 202 AIEA 2000 S ret des r acteurs nucl aires de recherche r solution adopt e par la Conf rence g n rale de l AIEA le 22 septembre 2000 doc AIEA GC 44 RES 14 AIEA 2001 Mesures pour renforcer la coop ration internationale dans les domaines de la s ret nucl aire de la s ret radiologique de la s ret du transport et de la s ret des d chets r soluti
390. p cifi e dans la d cision dans la limite de sa responsabilit d finie par ledit contrat d pose le montant requis dans les d lais et les conditions stipul s par le commissaire aux r parations des dommages nucl aires ou la Commission suivant le cas et b l exploitant d pose dans la limite de sa responsabilit en application du paragraphe 2 de l article 6 un montant gal la diff rence entre le montant de l indemnit sp cifi e dans la d cision et le montant vers en application de l alin a a 2 Si une personne d sign e au paragraphe 1 ne d pose pas le montant d dans le d lai fix par la d cision ledit montant est recouvrable au m me titre que des recettes d imp ts fonciers 3 Les montants d pos s en application du paragraphe 1 sont remis aux personnes sp cifi es dans la d cision dans un d lai de 15 jours compter de la date du d p t 37 Rapport annuel La Commission pr pare pour chaque exercice sous la forme et la date prescrites un rapport annuel rendant compte de l ensemble de ses activit s pendant l exercice et en transmet une copie au gouvernement central qui la soumettra chaque chambre du Parlement 38 Dissolution de la Commission dans certaines circonstances 1 Lorsque le gouvernement central estime que la Commission constitu e en application de l article 19 s est acquitt e de ses fonctions ou que le nombre de demandes en instance est trop faible pour justif
391. peut d missionner de ses fonctions sous r serve d en avertir le gouvernement central par une lettre manuscrite tant entendu que sauf si le gouvernement central l autorise quitter ses fonctions une date ant rieure le pr sident ou membre continue d exercer ses fonctions pendant trois mois compter de la date de r ception de la lettre de d mission ou jusqu ce que son successeur d ment nomm par le gouvernement central prenne ses fonctions ou encore jusqu l expiration de son mandat le d lai le plus court tant retenu 2 Le gouvernement central d met de ses fonctions tout pr sident ou tout membre de la Commission a d clar insolvable ou b condamn pour un d lit qui selon le gouvernement central constitue une atteinte aux bonnes m urs ou c devenu physiquement ou mentalement incapable d exercer ses fonctions ou d ayant acquis un int r t financier ou de toute autre nature qui pourrait tre pr judiciable l exercice de ses fonctions de membre ou e ayant abus de ses fonctions de sorte que le maintien son poste serait pr judiciable l int r t g n ral tant entendu qu un pr sident ou membre ne peut tre d mis de ses fonctions pour une raison invoqu e l alin a d ou e que s il a eu la possibilit d tre entendu sur la question 25 Le pr sident et les membres sont r put s avoir cess leurs fonctions ant rieures Toute personne travaillan
392. ploit es pour une dur e moyenne de 60 ans comprenant une premi re phase de 40 ans suivie d une ventuelle prolongation Ainsi les fournisseurs et les sous traitants s engagent dans un processus qui les conduit fournir des technologies pendant toute la dur e de vie de la centrale M Shrivastav d clare que leur travail ne prend pas fin lors de la vente de l quipement tant donn que l exploitation de long terme implique un cycle de vie du projet continu Une telle collaboration de long terme entre les fournisseurs les sous traitants et la NCPIL est cens e durer plusieurs d cennies ce qui impliquerait n cessairement des engagements importants en termes d investissements BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 103 ARTICLES D un point de vue juridique M Shrivastav note qu il importe aux fournisseurs et sous traitants d obtenir des claircissements sur la port e de certaines dispositions l gales afin de mieux valuer l impact que ces derni res pourraient avoir sur le long terme En outre les fournisseurs de technologies tels qu Alstom sont invit s accepter des clauses de responsabilit civile nucl aire dans leurs contrats Il souligne qu il est important de comprendre combien il est injuste d imposer aux sous traitants des clauses de responsabilit civile nucl aire dans les contrats et que ceux ci n accepteront pas d assumer de telles responsabilit s
393. pos s un risque disproportionn ce qui pourrait avoir un effet dissuasif et pourrait son tour avoir un impact sur le d veloppement de l industrie nucl aire et par extension de l nergie nucl aire m me Il pr cise que ce syst me de canalisation juridique permet aux victimes de ne pas avoir d terminer qui entre l exploitant le fournisseur le concepteur et le transporteur a r ellement caus l accident nucl aire Il d clare que la trag die de Bhopal constitue un exemple de ce qui peut se passer dans le cas d une catastrophe de grande ampleur en l absence de principes de responsabilit civile tels que ceux qui ont t d velopp s dans l industrie nucl aire Il est par 10 Right to Information Act 2005 loi n 22 de 2005 consultable en anglais l adresse http rti gov in webactrti htm BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 111 ARTICLES cons quent essentiel m me du point de vue d une victime potentielle de garantir la solidit du principe de canalisation juridique vers l exploitant M Charreton insiste sur la pertinence des r gimes internationaux de responsabilit civile nucl aire qui ont t r affirm s dans les toutes r centes modifications apport es aux conventions de Paris et de Vienne Pour lui il est essentiel que les principes fondamentaux de la responsabilit civile nucl aire soient maintenus dans leur ensemble l absence d un seul d
394. positions d amendement de la Convention la suite de cette d cision la F d ration de Russie et la Suisse ont d cid de faire examiner leurs propositions formelles par ce groupe de travail Le groupe de travail tabli lors de la deuxi me r union extraordinaire se r unira tout au long de l ann e 2013 et soumettra un rapport final identifiant et proposant des mesures la sixi me r union d examen des parties 46 Ibid amendements propos s aux articles 7 para 1 et 16 de la CSN 47 Ibid amendements propos s l article 6 para 1 de la CSN 48 Deuxi me r union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire 27 31 ao t 2012 Vienne Autriche Rapport de synth se final op cit note 18 annexe Amendements propos s par la Conf d ration suisse amendements propos s l article 8 para 4 de la CSN 49 Ibid amendements propos s l article 27 de la CSN La teneur des d bats lors de l examen des rapports par les parties contractantes chaque r union est confidentielle Seul est mis la disposition du public un document consacr aux questions qui ont t examin es et aux conclusions qui ont t tir es au cours d une r union 50 Ibid amendements propos s aux articles 8 para 3 et 19 de la CSN 51 Ibid amendements propos s l article 17 alin a iii de la CSN 52 Deuxi me r union extraordinaire des Parties contractantes
395. possession des documents l gaux n cessaires l exercice des activit s nucl aires et radiologiques q tablit et maintient un syst me ad quat d information du public sur la situation nucl aire et radiologique conform ment la r glementation en vigueur dans le domaine de la radioprotection et de la s ret nucl aire et radiologique Article 21 Conditions de suspension ou de retrait d une autorisation radiologique ou de renonciation cette autorisation 1 En cas de violation par une personne physique ou morale autoris e des dispositions de la loi et des conditions d autorisation l Agence nationale d cide de suspendre ou de retirer l autorisation radiologique Cette d cision est port e la connaissance du titulaire dans un d lai de deux jours ouvr s 2 Dans un d lai de trois jours ouvr s compter de la date laquelle le titulaire a pris connaissance de la d cision relative la suspension ou au retrait de son autorisation radiologique l Agence nationale s adresse la juridiction comp tente conform ment aux proc dures pr vues par la l gislation en vigueur La d cision de l Agence nationale concernant la suspension ou le retrait de l autorisation radiologique s applique jusqu ce que le jugement d finitif soit rendu BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 189 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 3 L autorisation radiologique est suspendue ou retir
396. pour faire face aux cons quences juridiques de l accident nucl aire de Tchernobyl ont conduit l adoption de dix trait s internationaux contraignants Ces trait s ont institu un nouveau r gime international de s ret nucl aire et ont am lior le r gime juridique international 119 Concernant la coop ration entre tats membres de l Union europ enne voir par exemple AEA Technology plc et al octobre 2001 Nuclear Safety and the Environment 25 Years of Community Activities towards Harmonisation of Nuclear Safety Criteria and Requirements Achievements and Prospects Rapport pour la Commission europ enne EUR 20055 AEAT R PSEG 0404 Issue 4 consultable l adresse www ec europa eu energy nuclear studies doc other eur20055 pdf 120 Rautenbach J et al 2006 Aper u g n ral du cadre juridique international r gissant l utilisation s re et pacifique de l nergie nucl aire Quelques mesures pratiques in OCDE AEN AIEA dir pub Le droit nucl aire international apr s Tchernobyl OCDE Paris pp 7 39 sp c p 8 faisant r f rence aux d clarations du Pr sident des tats Unis Ronald Reagan et du Secr taire g n ral du Comit central du Parti communiste de l URSS M S Gorbatchev 121 1bid 122 Convention sur la notification rapide d un accident nucl aire 1986 doc AIEA INECIRC 335 1439 RTNU 275 Convention sur l assistance en cas d accident nucl aire ou de situation d urgence radiologiq
397. pour les entrepreneurs qui tentent d valuer les risques associ s des projets particuliers Vyoma Jha chercheur associ Centre pour le droit international du d veloppement durable Mme Jha aborde la question des engagements et obligations de l Inde au titre des trait s d investissement en notant que la participation des soci t s trang res dans la construction de r acteurs nucl aires en Inde augmente le montant des investissements directs trangers dans l nergie nucl aire et par cons quent augmente le risque que des investisseurs trangers portent plainte contre des entit s nationales Elle note que les trait s d investissement comportent g n ralement des dispositions qui accordent des protections sp ciales aux investisseurs d un tat tat d origine qui investissent dans le territoire de l autre tat tat h te Elle explique que l une des larges garanties pr vues par ces trait s en faveur des investisseurs priv s donne ces derniers le droit de poursuivre des tats directement devant des tribunaux d arbitrage internationaux en cas de violation d une des obligations pr vues au trait Elle fait remarquer que cet l ment est d autant plus important que le nombre de litiges entre tats et investisseurs a rapidement augment cette derni re d cennie avec en parall le le premier r sultat d arbitrage connu en mati re de trait d investissement contre le gouvernement de l Inde et une s
398. pour mener bien le processus de s lection du site et tous les aspects relatifs la mise en place de l installation Les exp riences d autres pays montrent qu une proc dure fond e sur le consentement et labor e par le biais d un travail commun avec les tats les tribus les gouvernements locaux les principales parties prenantes et le public offre de meilleures chances de succ s Par exemple la Su de et la Finlande ont men avec succ s des programmes visant s lectionner un emplacement parmi plusieurs sites volontaires Dans d autres pays tels que le Canada la France et la Suisse des programmes en cours semblent remporter un certain succ s Le DOE value actuellement les facteurs d terminants pour l implantation r ussie d installations nucl aires aux tats Unis et l tranger afin de faciliter l laboration d un processus de choix du site BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 133 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES La strat gie souligne le besoin d une nouvelle organisation de gestion et d vacuation des d chets qui soit suffisamment stable sp cialis e et cr dible pour instaurer la confiance du public L encore il existe de multiples mod les sur une ligne continue allant du programme gouvernemental la soci t anonyme quasi priv e d entit s qui rendent compte un secr taire employ au sein du cabinet pr sidentiel d
399. ption sa r glementation ne voyant pas d objection la conclusion de la Commission suivant laquelle le Massachusetts n avait pas montr le caract re propre Pilgrim de ses arguments relatifs au risque d incendie dans les piscines de d sactivation qui aurait t seul de nature justifier de ne pas appliquer les conclusions pertinentes du GEIS conform ment au titre 10 du CFR 2 335 En outre la cour a rejet les arguments du Massachusetts selon lesquels l usage par la NRC de normes proc durales minimales en termes de recevabilit lesquelles avaient conduit rejeter la demande d examen au fond des questions soulev es par le Massachusetts constituait une violation du droit fondamental tre entendu au titre de l Atomic Energy Act loi sur l nergie atomique AEA La cour a galement jug que la Commission avait bien pris en compte le rapport de la Task Force dans son examen des demandes du Massachusetts La cour a observ que le rapport de la Task Force n a mis aucune estimation d impact sur l environnement n a pas valu le co t de mise en uvre de ses recommandations et ne s est livr aucune analyse probabiliste du risque ainsi que l expert du Massachusetts le reconna t lui m me si bien que ce rapport ne contfenait pas le type d informations utilis es dans l analyse pr vue par la loi NEPA Le Massachusetts avait galement fait valoir que la suspension de la proc dure
400. publique et que les aspects suivants doivent faire l objet d une attention particuli re BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 109 ARTICLES a assurer la sant et la s curit des personnes vivant proximit de projets nucl aires b expliquer au public les informations de base concernant les d chets nucl aires y compris les volumes g n r s et leur traitement c att nuer les craintes du public l gard des catastrophes nucl aires et veiller la mise en place d une gestion appropri e de ces incidents et d traiter les aspects non radiologiques de l exploitation y compris la pollution et la contamination des sols M Abraham souligne les diff rences importantes qui s parent les couches socio conomiques de la population indienne et la n cessit absolue de choisir des voies appropri es chaque segment de la population pour assurer une communication efficace Il consid re que la fa on de communiquer l information devrait tre adapt e chaque type de public et qu elle peut tre tr s diff rente entre la classe moyenne urbaine les ouvriers dans les zones rurales et les milieux illettr s Il estime que la conception d une strat gie de communication cr ative permettrait d assurer des r sultats efficaces M Abraham indique qu il peut tre utile d examiner les mod les de communication avec le public qui ont t couronn s de succ s dan
401. que Vienne avec laquelle un Accord de coop ration est en vigueur ainsi qu avec d autres organisations internationales op rant dans le domaine de l nergie nucl aire Publi en anglais sous le titre Nuclear Law Bulletin No 91 AVERTISSEMENT Les informations publi es dans ce bulletin n engagent pas la responsabilit de l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Ce document et toute carte qu il peut comprendre sont sans pr judice du statut de tout territoire de la souverainet s exer ant sur ce dernier du trac des fronti res et limites internationales et du nom de tout territoire ville ou r gion Les corrigenda des publications de l OCDE sont disponibles sur www oecd org editions corrigenda OCDE 2013 Vous tes autoris s copier t l charger ou imprimer du contenu OCDE pour votre utilisation personnelle Vous pouvez inclure des extraits des publications des bases de donn es et produits multim dia de l OCDE dans vos documents pr sentations blogs sites Internet et mat riel d enseignement sous r serve de faire mention de la source OCDE et du copyright Les demandes pour usage public ou commercial ou de traduction devront tre adress es rights oecd org Les demandes d autorisation de photocopier une partie de ce contenu des fins publiques ou commerciales peuvent tre obtenues aupr s du Copyright Clearance Center CCC info copyright com ou du Centre fran ais d exploitat
402. que devront tre men es les expertises ainsi que les valuations de s ret qui sont effectu es au cours de l examen de la demande d autorisation de construction Nouvelles lignes directrices en mati re d valuation du risque sismique Le d cret n 1546 N adopt par le gouvernement de la R publique d Arm nie le 13 d cembre 2012 introduit une nouvelle m thode d valuation du risque sismique sur les sites o la construction de r acteurs nucl aires suppl mentaires est pr vue Le site de construction du nouveau r acteur nucl aire ayant t consid r comme faisant partie d une zone sismique active la conception du nouveau r acteur pourrait tre modifi e afin de prendre en compte les caract ristiques du site au regard du risque sismique Cette r glementation d finit les m thodes d valuation g ologique g ophysique sismologique et g otechnique qui permettent de d terminer les caract ristiques de l activit sismique dans la zone concern e La r glementation fixe galement les proc dures visant identifier et caract riser les sources et zones sismiques conduire une valuation probabiliste du risque sismique sur le site du nouveau r acteur nucl aire et d terminer les modifications qui devraient tre apport es la conception en pr vision d une activit sismique potentielle tats Unis Publication de la Strat gie pour la gestion et le stockage du combustible nucl aire us et
403. que je jugeais devoir tre mises en uvre en toute premi re priorit dans le cadre des actions r glementaires court terme Mais j avais la conviction qu il fallait que la NRC d finisse une d marche coh rente avec des priorit s clairement tablies sur la base des recommandations que les services de la NRC dans leur ensemble tabliraient partir de celles de la NTTF L une des le ons majeures tir es de la r action de la NRC apr s l accident de Three Mile Island en 1979 tait en effet que l autorit de s ret n avait pas su mettre en place une telle d marche Ce fut aussi l une des principales pr occupations invoqu es par le directeur ex cutif des op rations lors de notre premi re r union consacr e l accident de Fukushima Daiichi en mars 2011 C est cause de pr occupations de cet ordre que la Commission a demand aux services de la NRC de proposer une hi rarchisation des recommandations de la NTTF 30 Voir Ostendorff W 27 juillet 2011 vote SECY 11 0093 Near Term Report and Recommendations for Agency Actions Following the Events in Japan p 4 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission cvr 2011 2011 0093vtr wco pdf Ce document mentionne six actions inclure en priorit parmi les actions r glementaires court terme r valuation des risques de s isme et d inondation inspections sur place des protections contre les s ismes et les inond
404. que ou morale ou autres modifications des statuts concernant les informations sur lesquelles est fond e la d livrance de l autorisation radiologique b modification des limites et des conditions sp cifi es dans l autorisation radiologique 192 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES c autres modifications susceptibles d affecter la s ret radiologique des sources de rayonnements ionisants ou la radioprotection du personnel expos du public ou de l environnement 3 Le renouvellement du certificat de s curit est demand dans les cas pr vus l art 23 alin 3 4 La demande de renouvellement se fait par l envoi l Agence nationale d un dossier de modification aux pages num rot es comprenant a la demande de modification de l autorisation radiologique ou du certificat de s curit b la documentation n cessaire l appui des modifications demand es en vertu de l alin 2 5 Le renouvellement de l autorisation radiologique ou du certificat de s curit n a pas d impact sur leur d lai de validit ant rieur 6 En cas de perte de vol ou de d t rioration de l autorisation radiologique du certificat de s curit ou du permis d exercice le titulaire demande un duplicata par crit qui est d livr par l Agence nationale dans un d lai de trois jours ouvr s suivant la r ception de la demande La dur
405. quer ces normes la demande des parties aux op rations effectu es en vertu d un accord bilat ral ou multilat ral ou la demande d un tat telle ou telle des activit s de cet tat dans le domaine de l nergie atomique La mission dont est investie l AIEA savoir tablir et adopter des normes de s curit est assortie de la condition qu elle l accomplisse en consultation et le cas ch ant en collaboration avec les organes comp tents des Nations Unies et avec les institutions sp cialis es int ress es En l esp ce le fait que l AIEA soit une organisation internationale ne semble pas lui seul suffire garantir que les normes de s ret tablir reposent sur une v ritable base internationale Le statut de l AIEA contraint en outre l Agence faire appel pour concevoir ses normes de s ret aux comp tences cumul es de toutes les organisations pertinentes des Nations Unies ainsi qu d autres organisations comp tentes L largissement significatif des bases scientifiques et pratiques sur lesquelles reposent les normes de s ret de l AIEA non seulement en renforcent la cr dibilit mais en facilitent l acceptation politique En 2007 par exemple AIEA a publi les Principes fondamentaux de s ret sous le parrainage commun d EURATOM de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO de l AIEA de l Organisation internationale du
406. qui s y rapportent la disposition du public except tout l ment d information particulier qui pourrait nuire la s curit ou d autres int r ts sensibles s il est rendu public et demander l AIEA d afficher ces informations hormis toute information vis e par l exception ci dessus sur un site web accessible au public 13 Mettre tout rapport de mission internationale d examen par des pairs tout rapport de suivi et toute r ponse nationale ces rapports la disposition du public except tout l ment d information particulier qui pourrait nuire la s curit ou d autres int r ts sensibles s il est rendu public et demander l AIEA d afficher ces informations hormis toute information vis e par l exception ci dessus sur un site web accessible au public 14 Inclure dans son rapport national des informations sur ses efforts visant am liorer louverture et la transparence dans le respect de ses obligations au titre de la Convention sur la s ret nucl aire 15 Renforcer la solidit de examen par des pairs des rapports nationaux soumis au titre de la CSN par l laboration et la soumission de rapports d taill s pr sentant les succ s et les probl mes et la franche discussion de ces rapports BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 25 ARTICLES La protection suffisante apr s Fukushima L l ment stable d un monde changeant p
407. r e pendant laquelle le fabricant garantit les pi ces de rechange j la maintenance la r paration k la documentation associ e l les modalit s de d contamination ou d limination en tant que d chet BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 191 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES m le risque d irradiation n les autres risques susceptibles d tre engendr s 3 Le certificat de s curit est valable 5 ans En cas de r paration ou de modification de l installation de l quipement du dispositif du conteneur de la source radioactive ou du moyen de transport des mati res radioactives entra nant une modification des donn es techniques sp cifi es par le fabricant il convient de demander le renouvellement du certificat de s curit 4 Dans le cadre de son activit le titulaire de l autorisation radiologique ne peut recourir qu du personnel titulaire d un permis d exercice valable pour ces activit s 5 Le permis d exercice est d livr par l Agence nationale aux personnes ayant suivi une formation sp ciale dans le domaine aux responsables de la radioprotection et aux experts sur la base d une valuation des connaissances du demandeur dans ce domaine par l Agence nationale elle m me ou par un autre organisme comp tent reconnu par l Agence nationale 6 Une condition pr alable la d livrance du permis d exercice est l obtention d un ce
408. r parartion pour ces dommages soient trait es par la Commission au lieu du commissaire aux r parations des dommages nucl aires il peut cr er par notification une Commission aux fins de la pr sente loi 20 Composition de la Commission 1 La Commission est compos e d un pr sident et de six membres au maximum que le gouvernement central nommera par notification 2 Le pr sident et les autres membres de la Commission sont nomm s sur recommandation d un comit de s lection compos de trois experts ayant au minimum 30 ann es d exp rience en science nucl aire et d un juge la Cour Supr me la retraite 3 Une personne ne peut tre qualifi e pour le poste de pr sident de la Commission moins qu elle n ait atteint l ge de 55 ans et qu elle ait occup occupe ou poss de les qualifications requises pour occuper un poste de juge d une haute cour tant entendu que toute nomination d un magistrat du si ge ne peut avoir lieu qu apr s consultation du pr sident de la Cour Supr me 4 La personne ne peut tre qualifi e pour un poste de membre moins qu elle n ait atteint l ge de 55 ans et a qu elle ait occup occupe ou poss de les qualifications requises pour occuper le poste de secr taire compl mentaire au gouvernement de l Inde ou tout autre poste quivalent au sein de l administration centrale et poss de des connaissances particuli res en droit de la responsabilit civile nuc
409. r parations des dommages nucl aires ou la Commission Toute proc dure engag e devant le commissaire aux r parations des dommages nucl aires ou la Commission en application de la pr sente loi est r put e tre une proc dure judiciaire au sens des articles 193 219 et 228 et aux fins de l article 196 du Code p nal indien 35 Incomp tence des juridictions civiles Sous r serve qu il en soit dispos autrement l article 46 nulle juridiction civile l exception de la Cour Supr me et d une haute cour exer ant leur comp tence au titre des articles 226 et 227 de la Constitution n a comp tence pour recevoir une demande ou engager une proc dure relevant de la comp tence du commissaire aux r parations des dommages nucl aires ou de la Commission selon le cas en application de la pr sente loi Nul tribunal ni autorit d aucune sorte ne peut prononcer d injonction concernant une action engag e ou sur le point d tre engag e en application des pouvoirs conf r s par la pr sente loi 168 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 36 Ex cution des d cisions 1 Lorsqu une d cision est rendue en application du paragraphe 1 de l article 16 ou du paragraphe 6 de l article 32 a l assureur ou toute personne qui aux termes du contrat d assurance ou de la garantie financi re pr vus l article 8 est tenu de verser l indemnit s
410. r t de la nation et particuli rement de l tat du Tamil Nadu Suisse Autorisation d exploiter de dur e illimit e pour la centrale nucl aire de M hleberg Arr t du Tribunal f d ral du 28 mars 2013 dans la cause D partement f d ral de l environnement des transports de l nergie et de la communication DETEC et Forces motrices bernoises FMB Energie SA contre Ursula Balmer Schafroth et consorts concernant l abrogation de la limitation dans le temps de l autorisation d exploiter pour la centrale nucl aire de M hleberg Le 17 d cembre 2009 le DETEC avait abrog la limitation temporelle impos e aux FMB pour exploiter la centrale nucl aire de M hleberg A son avis la nouvelle l gislation en vigueur tablissant l Inspection f d rale de la s curit nucl aire IFSN ne justifiait plus cette limitation Plusieurs riverains de la centrale et organisations ont alors fait recours contre cette d cision aupr s du Tribunal administratif f d ral TAF Dans son arr t du 1 mars 2012 celui ci a certes confirm l annulation de la limitation temporelle impos e pr alablement par le DETEC Il estimait cependant que des raisons de police requ raient une nouvelle limitation temporelle et a fix un nouveau d lai au 28 juin 2013 Parall lement au d p t d une ventuelle nouvelle demande de prolongation de l autorisation d exploiter les FMB devaient selon la Cour pr senter un concept d entretien exhaustif
411. r g n ral de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO le Secr taire ex cutif de l Organisation du Trait d interdiction compl te des essais nucl aires OTICE et le Secr taire g n ral de l Organisation m t orologique mondiale OMM afin de coordonner efficacement les activit s Du 17 au 19 mars 2011 le Directeur g n ral s est galement rendu Tokyo pour obtenir des informations de premi re main sur l accident promettre le soutien total et l assistance d experts de l Agence et transmettre les offres d assistance de plus d une douzaine de pays La premi re grande r union internationale sur la s ret nucl aire apr s l v nement fut la cinqui me r union d examen des Parties contractantes la Conseiller juridique et directrice Bureau des affaires juridiques Agence internationale de l nergie atomique AIEA Droit d auteur AIEA 2013 Des autorisations expresses de reproduction ou de traduction des informations contenues dans cet article peuvent tre d livr es apr s demande en ce sens adress e l Agence internationale de l nergie atomique Centre international de Vienne B P 100 A 1400 Vienne Autriche Nous remercions Mme Isabelle Robin juriste adjointe pour sa contribution au pr sent article 1 AIEA 2012 Rapport d ensemble sur la s ret nucl aire pour l ann e 2012 document de l AIEA GC 56 INF 2 para 16 AIEA 2011 Rapport ann
412. r l assistance tout en s appuyant sur elle bien que les deux tats soient parties cette convention Certains ont affirm que les tats Unis s inqui taient du fait que la clause de responsabilit vis e l article 10 para graphe 3 de la Convention sur l assistance pouvait encourager et faciliter les actions en dommages int r ts devant les tribunaux am ricains en particulier contre des fournisseurs am ricains Si cette version des faits se r v le exacte nous serions confront s un cas de divergence entre les objectifs d un trait international et la r alit des relations internationales ce qui n est pas rare Il y a galement un autre enseignement tirer de cet pisode un r gime de s ret nucl aire r ellement internationalis a besoin d actions et d instruments internationaux int gr s et compl mentaires En l esp ce il manque un r gime de responsabilit nucl aire internationalis entre les parties afin de dissiper les ambigu t s et les inqui tudes Lors d une r union du Conseil des gouverneurs de l AIEA qui s est tenue le 7 juin 2011 l Ambassadeur des tats Unis aupr s des organisations internationales install es Vienne a propos de r examiner et d valuer les Conventions sur la 138 Voir supra note 128 139 Voir AIEA 2011 Activit s de l AIEA en r action l accident de Fukushima Rapport du Directeur g n ral doc AIEA GOV INF 2011 8 consultable l adresse
413. r les activit s en cours reclassification des revenus ou des d penses afin d assurer la disponibilit des fonds d di s dans des montants suffisants sans concurrencer d autres priorit s gouvernementales et acc s aux cr dits du Nuclear Waste Fund fonds d di aux d chets nucl aires du Tr sor Cette approche peut tre d clin e en de nombreuses variations dont l administration pense qu elles peuvent permettre d assurer l quilibre n cessaire entre d un c t un financement appropri et en temps voulu et d un autre c t une surveillance par et une responsabilit envers le Congr s et l Ex cutif du gouvernement am ricain La pleine mise en uvre de ce programme n cessitera de se doter d une l gislation permettant de mettre en place temps les l ments du syst me d crits ci avant L administration s engage travailler avec le Congr s pour mettre au point les d tails de cette question majeure Entre temps l administration entreprend des activit s dans le cadre de l autorisation d j d livr e par le Congr s pour pr voir le transport le stockage et l vacuation ultimes du combustible nucl aire us Activit s en cours Le BRC a not la n cessit d adopter des actions br ve ch ance pour poser les fondements de la prochaine g n ration de politiques et programmes de gestion des d chets nucl aires que pr voient ses recommandations e continuer les efforts de recherche et d
414. ractantes 32 INFCIRC 571 Rev 6 para 38 33 Le document INFCIRC 572 Rev 4 sur le fondement de l article 22 1 i de la CSN dispose que les pr sents principes directeurs tablis par les Parties contractantes en application de l article 22 de la Convention sur la s ret nucl aire ci apr s d nomm e la Convention doivent se lire en liaison avec le texte de cette convention Ils ont pour objet d indiquer aux Parties contractantes les renseignements qu il peut tre utile de faire figurer dans les rapports nationaux pr vus l article 5 et de contribuer ainsi un examen aussi efficace que possible de la fa on dont les Parties contractantes s acquittent de leurs obligations au titre de la Convention 34 Les missions d examen par les pairs de l AIEA sont l une des priorit s mises en avant dans le Plan d action sur la s ret nucl aire p 3 Renforcer les examens par des pairs de V AIEA en vue d en optimiser les avantages pour les tats membres 35 INFCIRC 572 Rev 4 para 30 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 15 TABLE DES MATI RES e Les m thodes utilis es pour l analyse de la comp tence de la disponibilit et du caract re suffisant du personnel suppl mentaire n cessaire pour la gestion des accidents graves e La r f rence aux normes et pratiques appropri es mises en uvre pour rendre compte des valuations p riodiques de s ret des
415. rager le dialogue sur les volutions en cours du droit nucl aire Le pr sent volume n y fait pas exception Cette ann e est comm mor le second anniversaire de l accident survenu la centrale nucl aire de Fukushima Daiichi exploit e par TEPCO Au cours des deux ann es suivant l accident les gouvernements nationaux les organisations internationales et les exploitants de centrales ont concentr leur attention sur l am lioration du cadre visant assurer la s ret des installations nucl aires Trois articles dans la pr sente dition traitent des r actions cet accident et des enseignements qui en ont t tir s Dans le premier le Directeur du Bureau des affaires juridiques de l AIEA pr sente les conclusions de la r union extraordinaire des parties la Convention sur la s ret nucl aire dont l objet tait d tudier l impact de l accident sur le processus de r vision initi sous le r gime de cette convention Le second article expose le point de vue d un commissaire de la Commission de r glementation nucl aire Nuclear Regulatory Commission NRC des tats Unis sur le processus d examen des am liorations qui pourraient tre apport es la s ret des r acteurs dans le cadre du r gime de s ret am ricain Enfin un professeur d universit de tout premier plan fort de plusieurs d cennies d exp rience dans le domaine nucl aire livre une analyse du r gime international visant renforcer
416. re a l laboration et la mise en uvre en collaboration avec l Agence nationale et les autorit s de l administration publique centrale et sectorielle d un Plan national d intervention en cas d accident nucl aire ou radiologique b la coordination de la mise en uvre des dispositions des conventions internationales sur la protection physique du mat riel nucl aire la notification rapide d un accident nucl aire l assistance en cas d accident nucl aire ou radiologique c la mise en uvre en qualit de point de contact de l AIEA des dispositions des conventions internationales sur la notification rapide et l assistance en cas d accident nucl aire ou radiologique d la planification et la mise en uvre en collaboration avec le Service des douanes l Agence nationale et d autres organismes habilit s lutter contre le trafic illicite de mati res nucl aires et radioactives de mesures de protection de la population et de l environnement e l organisation et la mise en uvre d un r seau national de surveillance et de contr le en laboratoire aux fins de la surveillance de l observation et du contr le en laboratoire de la contamination de l environnement par des radionucl ides en cas d accident nucl aire ou radiologique Article 16 Comp tence de l autorit de l administration publique centrale dans le domaine de l environnement L autorit de l administration publique centrale da
417. re exp rience pour orienter nos d cisions si un processus aussi rigide car fond sur des crit res pr tablis tait en place Enfin le quatri me principe sans doute le plus important rappelle que protection suffisante ne veut pas dire absence de risque Les tribunaux ont clairement tranch sur ce point titre d exemple la d cision prise en 1987 la suite de l action intent e par l Union of Concerned Scientists affirme que protection suffisante ne signifie pas protection absolue La plupart si ce n est la totalit des probl mes soumis la Commission reviennent d terminer le niveau de risque que nous sommes pr ts tol rer Il peut s agir d un risque pour la s ret la s curit ou m me le droit Dans toutes ces situations la norme de la protection suffisante investit les commissaires de la responsabilit de d cider ce quest un risque acceptable En d autres termes quand la r glementation devient elle suffisante D o la question que les autorit s de s ret n ont pas fini de se poser que signifie suffisamment s r La protection suffisante en pratique l exp rience d un commissaire Lors du c l bre proc s Siegel v Atomic Energy Commission la cour d appel du circuit du District of Columbia a observ que le cadre r glementaire de l Atomic Energy Act est sans doute unique en son genre compte tenu du vaste champ des responsabilit s de l organe en ch
418. re la radioprotection et la protection de l environnement e la pr vention et la r action aux situations d urgence li es des accidents radiologiques ou nucl aires Coop ration internationale Loi ratifiant l accord pass entre l Agence internationale de nergie nucl aire et la Gr ce dans le domaine de l ducation et de la formation Une loi r cente a promulgu l accord de longue dur e conclu le 11 juillet 2011 entre la Gr ce et l Agence internationale de l nergie nucl aire AIEA qui institue la Commission grecque de l nergie atomique Greek Atomic Energy Commission GAEC en tant que Centre r gional de formation en Europe pour la s ret des rayonnements du transport et des d chets L accord pr cise les obligations de chacune des parties et d taille les modalit s d organisation et de participation relatives aux activit s d ducation et de formation qui seront organis es par la GAEC en coop ration avec l AIEA Ces activit s incluent notamment des cours post universitaires des formations sp cialis es des ateliers destination des formateurs et des formations postdoctorales L AIEA a fait du GAEC son centre r gional de formation en Europe pour la s ret des rayonnements du transport et des d chets en 2011 apr s y avoir men avec succ s en 2008 une mission d valuation des programmes d ducation et de formation Education and Training Appraisal EduTA 38 J O L et D 25 o
419. re de la population et des travailleurs contre les dangers r sultant des radiations ionisantes le 2 f vrier 1959 Ces normes de base ont t modifi es r guli rement des intervalles qui taient fonction notamment des nouvelles versions des Recommandations de la CIPR ainsi que des normes fondamentales de l AIEA l heure actuelle c est l dition de 1996 des normes de base d EURATOM qui est en 83 Voir Commission d experts pour l application des conventions et recommandations 2011 Rapport III 1A Rapport de la Commission d experts pour l application des conventions et recommandations Conf rence internationale du travail 100e session 2011 ILC 100 II 1A Bureau international du travail Gen ve pp 43 49 735 sqq et notamment les rapports des pays pp 737 759 761 764 768 772 775 794 consultable l adresse www ilo org ilc ILCSessions 99thSession reports WCMS_151558 lang fr index htm 84 L OECE a t rebaptis e Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE en 1961 85 Bundesgesetzblatt BGBL Journal officiel de l Allemagne 1961 partie II p 807 La d cision du Conseil de l OECE reproduite dans le BGBl peut tre consult e l adresse www bgbl de Xaver start xav startbk Bundesanzeiger BGBl _Bundesanzeiger BGB1__ 2F 2F X5B 40attr_id X3D bgbl26150806 pdf X5D__1373467213335 86 Lazo E N 2007 50 ans de radioprotection l AEN une r ussite in AEN Infos v
420. re pour que soit prise en compte la participation du public dans la pr paration de l valuation environnementale et la conclusion d absence d impact majeur Cette affaire implique un recours intent contre l octroi d exemptions Entergy par la NRC pour le programme de lutte contre les incendies du r acteur n 3 de la centrale Indian Point Le 7 janvier 2013 la cour d appel du deuxi me circuit a rendu une d cision dans laquelle elle confirme partiellement le jugement de premi re instance tout en l infirmant sur d autres points et renvoie l affaire devant la NRC pour qu elle reprenne la proc dure La cour a jug que la NRC avait valablement pu d livrer des exemptions sa propre r glementation concluant que la NRC a express ment pr vu une proc dure d exemption dans sa r glementation au titre 10 du CFR 50 12 et qu en agissant ainsi la Commission n a pas outrepass sa marge d appr ciation en mati re r glementaire 13 Beyond Nuclear v NRC 704 F 3d 12 1st Cir 2013 14 Brodsky v NRC 704 F 3d 113 2nd Cir 2013 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 121 JURISPRUDENCE Toutefois la cour d appel du deuxi me circuit a infirm la d cision de premi re instance en ce qui concerne le droit du public participer l laboration par la NRC d une valuation environnementale Environmental Assessment EA et d une conclusion d abs
421. relatives la protection sanitaire contre les dangers r sultant de l exposition aux rayonnements ionisants in Commission europ enne Bruxelles 29 9 2011 COM 2011 593 final Ce document est reproduit avec un Expos des motifs l adresse http eur lex europa eu LexUriServ LexUriServ do uri COM 2011 0593 FIN FR PDF 90 Trait EURATOM op cit note 87 article 288 91 Directive 96 29 EURATOM op cit note 89 articles 3 4 5 et 6 sqq On trouvera une d finition technique concise du concept dans la r ponse donn e par Sherbini S la question 435 soumise la rubrique Ask the Experts du site web de la Health Physics Society l adresse www hps org publicinformation ate q435 html Courades J M d cembre 1996 proc de une valuation juridique de la Directive 96 29 EURATOM dans l article intitul La nouvelle directive 96 29 EURATOM sur les normes de base relatives la protection de la population et des travailleurs contre les rayonnements ionisants Bulletin de droit nucl aire n 58 1996 2 OCDE AEN Paris pp 51 55 ainsi que Pelzer N 2003 Das Umuweltschutzrecht der Europ ischen Atomgemeinschaft in Rengeling H W dir pub Handbuch zum europ ischen und deutschen Umweltrecht 2e dition vol II Cologne etc pp 389 444 sp c 393 412 92 En f vrier 2013 ces organisations comptaient pour AIEA 158 tats membres AIEA 16 novembre 2012 Membres de l Agence doc AI
422. res pour d terminer ce qui est s r Il conviendrait de pr ciser galement que la s ret ne peut tre confondue avec la s curit dont la finalit est d viter un usage ill gal de l nergie nucl aire ni avec les garanties qui visent emp cher la prolif ration des armes nucl aires Ces d finitions de la s ret et de l tat s r d crivent une situation id ale hors d atteinte Dans la vie r elle il ny a pas de situation totalement d pourvue de risque autrement dit s re La s ret est donc une construction intellectuelle ou en termes juridiques le fruit d une convention La s ret est relative elle d pend de ce que l on veut prot ger Un chemin montagneux pourrait tre s r pour des randonneurs adultes mais pas pour des enfants en bas ge ou des personnes g es Le concept de la s ret et notamment de la s ret nucl aire ne s applique que si l on s est au pr alable mis d accord sur les objectifs de cette s ret A d faut d accord il restera une coquille vide ouverte toutes les interpr tations En outre la d finition des objectifs de la s ret nucl aire peut tre mati re controverse entre individus et a fortiori entre tats En fin de compte la question d cisive est celle de savoir qui value la s ret Une installation nucl aire jug e s re par l tat de l installation peut en fait pr senter un risque pour les pays voisins parce que les vents dominants rabatten
423. ret des r acteurs de recherche l AIEA devrait entre autres fournir des services d examen de la s ret et prendre des dispositions pour l application de ces normes techniques la demande de tout tat en offrant des conseils et une assistance pour tous les aspects de la gestion s re des r acteurs de recherche Il n existe pas de liste officielle recensant les tats qui appliquent le Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche car la r solution de la Conf rence g n rale consacrant l adoption du Code par le Conseil des gouverneurs n exigeait pas du directeur g n ral qu il en tablisse une Cependant les rapports d ensemble de l AIEA sur la s ret nucl aire rendent compte des activit s r alis es afin d encourager les tats accepter le Code de conduite pour la s ret des 203 AIEA 2004 Mesures pour renforcer la coop ration internationale dans les domaines de la s ret nucl aire de la s ret radiologique de la s ret du transport et de la s ret des d chets r solution adopt e par la Conf rence g n rale de l AIEA le 24 septembre 2004 doc AIEA GC 48 RES 10 section 8 204 Section IV D finitions point n 8 du Code 205 Voir Reyners P op cit note 193 pp 203 204 206 Doc AIEA GC 48 RES 10 op cit note 203 section A 8 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 87 ARTICLES r acteurs
424. ret ne doit pas tomber et dont la NRC doit v rifier le respect avant d autoriser une activit Si la r glementation de la NRC est respect e la protection est par hypoth se jug e suffisante 2 La NRC a t cr e par l Energy Reorganization Act de 1974 titre 42 de l United States Code paragraphes 201 209 lorsque le Congr s a dissous l Atomic Energy Commission AEC Les fonctions de r glementation de d veloppement et de promotion de l AEC ont t r parties entre la toute nouvelle NRC et l Energy Research Development Agency ERDA pr d cesseur de l actuel Department of Energy DOE La NRC s est vu confier la r glementation tandis que l ERDA tait charg e du d veloppement et de la promotion du nucl aire deux missions aujourd hui du ressort du DOE La NRC est dirig e par une Commission ci apr s la Commission de cinq membres nomm s par le Pr sident des tats Unis et confirm s par le S nat pour des mandats chelonn s de cinq ans Ces cinq commissaires sont responsables de la strat gie de l laboration de la r glementation rulemaking et des d cisions orders de la NRC et sont assist s dans leur travail par un corps de quelque 3800 employ s ci apr s les services de la NRC 3 Atomic Energy Act de 1954 titre 42 de USG 2011 et suivants 4 Atomic Energy Act de 1954 paragraphe 182a titre 42 de USC 2232 a ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent
425. rientations concernant l importation et l exportation de sources radioactives Il n est pas n cessaire d approfondir la question de savoir si le Code de conduite sur la s ret et la s curit des sources radioactives constitue un outil efficace car des tats du monde entier l ont adopt ce jour 115 tats se sont engag s politiquement en faveur de ce code 4 5 Directives de l Union europ enne relatives la s ret nucl aire Alors que la Convention sur la s ret nucl aire la Convention commune et les Codes de conduite pr voient des m canismes de droit mou progressifs dans l Union europ enne UE la directive 2009 1 EURATOM du Conseil du 25 juin 2009 tablissant un cadre communautaire pour la s ret nucl aire des installations nucl aires directive s ret et la directive 2011 0 EURATOM du Conseil du 19 juillet 2011 tablissant un cadre communautaire pour la gestion responsable et s re du combustible us et des d chets radioactifs directive d chets instituent des r gimes juridiquement contraignants Ces dispositifs s imposent aux tats membres de UE quant au r sultat mais la forme et les m thodes retenues pour atteindre ce r sultat sont laiss es leur discr tion D apr s l article 1 Objectifs de la directive s ret celle ci tablit un cadre communautaire pour assurer le maintien et la promotion de l am lioration continue de la s ret nucl aire et de
426. roc dure d autorisation des nouveaux r acteurs a clairement d montr que si la NRC tudiait avec attention les le ons de l accident de Fukushima elle n en continuait pas moins d appliquer la proc dure normale et ne voyait aucune n cessit de suspendre le processus d cisionnel r glementaire Qui plus est la d cision de la Commission d accorder des autorisations aux exploitants des r acteurs de Vogtle et de Summer a confirm que notre structure r glementaire est fiable m me si Fukushima Daiichi nous a incit s conduire un examen attentif du fonctionnement de la NRC Comme je l ai d j dit notre cadre r glementaire est tout autant stable et pr visible qu il est suffisamment flexible pour nous permettre de durcir certaines exigences le cas ch ant Les cons quences hors site d un accident nucl aire Si la radioactivit produite par l accident de Fukushima Daiichi ne fait pas courir de risque suppl mentaire aux personnes r sidant aux tats Unis les grandes quantit s de substances radioactives rejet es dans l environnement au Japon ont n anmoins conduit la NRC s interroger sur la fa on dont le r gime r glementaire existant permettrait de g rer les cons quences hors site de tels rejets Jai pu moi 42 54 Voir Southern Nuclear Operating Co centrale de Vogtle tranches 3 et 4 CLI 12 02 75 NRC _ slip op 9 f vrier 2012 South Carolina Electric Gas Co and South Carolina Public S
427. rojet de directive r vis e sur la s ret nucl aire labor par les services de la Commission et ont fait parvenir cette derni re leurs premi res observations sur ce document L ENSREG a convenu de constituer un groupe de travail ad hoc avec comme objectif de poursuivre l analyse de ce projet en vue de formuler une position constructive au nom du groupe 23e session pl ni re de l ENSREG 6 mars 2013 Bruxelles La majeure partie de la r union a t d di e discuter une seconde fois du projet de directive r vis e sur la s ret nucl aire avec notamment un change de vues entre les membres de l ENSREG et M G nther Oettinger commissaire europ en charg de l nergie L ENSREG a exprim son accord de principe au rapport du groupe de travail ad hoc tabli lors de la r union pr c dente le 23 janvier et qui s tait r uni deux reprises les 4 5 f vrier et le 28 f vrier 2013 En outre conform ment son objectif de contribuer au renforcement de la r glementation en mati re de s ret nucl aire dans l UE l ENSREG s est engag poursuivre la coop ration actuelle avec la Commission en continuant au cours des mois venir travailler sur le projet de directive dans le cadre du groupe de travail ad hoc D autres r unions de ce groupe de travail ont eu lieu du 24 au 26 mars et du 3 au 5 avril 2013 De plus amples d tails sur les r unions de l ENSREG sont consultables en anglai
428. ropositions destin es renforcer l efficacit de la mise en uvre de la Convention commune ont t examin es la lumi re du Plan d action sur la s ret nucl aire Ces propositions incluent notamment la cr ation d un m canisme permettant d assurer la coh rence et la comparaison entre les r gles r gissant le processus d examen de la Convention commune d une part et de la Convention sur la s ret nucl aire d autre part AIEA 2012 Quatri me r union d examen des parties contractantes la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs Rapport de synth se version finale JC RM4 04 Rev 2 para 53 et 57 proposition 8 annexe document consultable l adresse www ns iaea org downloads rw conventions fourth review meeting summary report french pdf 16 L article 23 pr voit que Une r union extraordinaire des Parties contractantes se tient i S il en est ainsi d cid par la majorit des Parties contractantes pr sentes et votantes lors d une r union les abstentions tant consid r es comme des votes ii Sur demande crite d une Partie contractante dans un d lai de six mois compter du moment o cette demande a t communiqu e aux Parties contractantes et o le secr tariat vis l article 28 a re u notification du fait que la demande a t appuy e par la majorit d entre elles 12 BULLETIN DE DROIT NUCL
429. rs bienvenue Cette r ticence se ressent d autant plus que l influence internationale s apparente un contr le international ou l autorisation par la communaut internationale d activit s nucl aires nationales Dans ce domaine en effet il n est pas question d attenter la souverainet nationale De plus autoriser et contr ler des activit s industrielles ou potentiellement dangereuses rel ve principalement du droit constitutionnel et administratif fruit de longues traditions nationales assez ferm es l influence de d marches internationales Qui plus est et c est l un facteur essentiel les r gimes nationaux de s ret nucl aire sont tablis pour des technologies nucl aires diff rentes souvent en fonction de conceptions divergentes de la s ret Le risque que les tats n acceptent que des obligations internationales en s ret nucl aire qui soient fond es sur le plus petit d nominateur commun est donc bien r el La situation n est donc pas propice une d marche internationale commune pour am liorer la s ret nucl aire dans le monde entier Quoi qu il en soit l AIEA a entrepris t t de r diger et de publier des normes et guides relatifs la s ret nucl aire En 1974 le Programme de normes de s ret nucl aire NUSS a t lanc pour les centrales terrestres fixes r acteurs neutrons thermiques destin s la production d lectricit Ce programme a consist r diger
430. rtificat m dical sur la base de la r glementation du minist re de la Sant 7 Le permis d exercice est d livr pour 5 ans Article 24 Retrait du certificat de s curit et du permis d exercice ou renonciation 1 L Agence nationale retire le certificat de s curit et le permis d exercice dans le cas o le titulaire a ne respecte pas les dispositions de la pr sente loi et des autres r glements dans le domaine des activit s nucl aires et radiologiques ni les conditions sp cifi es dans l autorisation radiologique b na pas mis en uvre le syst me de contr le et d assurance qualit des activit s nucl aires et radiologiques conform ment aux conditions sp cifi es dans l autorisation radiologique dans le cas d une personne morale c a perdu sa capacit d exercice 2 La renonciation au certificat de s curit doit tre adress e par crit Agence nationale par le titulaire Article 25 Prorogation renouvellement de l autorisation radiologique et du certificat de s curit d livrance d un duplicata de l autorisation radiologique du certificat de s curit et du permis d exercice 1 La demande de prorogation de l autorisation radiologique et du certificat de s curit doit tre d pos e 90 jours avant leur expiration 2 Le titulaire doit demander le renouvellement de l autorisation radiologique en cas de a modification de la d nomination du si ge de la personne physi
431. s vu la Constitution vu la loi f d rale n 1 de 1972 sur les attributions des minist res et les comp tences des ministres telle que modifi e vu le d cret loi f d ral n 6 de 2009 sur l utilisation pacifique de l nergie nucl aire vu le d cret f d ral n 32 de 2012 portant ratification du protocole d amendement de la Convention de Vienne relative la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 1997 vu le d cret f d ral n 33 de 2012 portant ratification du protocole commun de 1988 relatif l application de la Convention de Vienne et de la Convention de Paris sur proposition du ministre de l nergie et avec l accord du Cabinet publions le d cret loi f d ral suivant D FINITIONS Article 1 Aux fins de la mise en uvre des dispositions du pr sent d cret loi et sans pr judice de toutes autres dispositions r glementaires les termes et expressions suivants ont les sens d finis ci apr s sauf lorsque le contexte requiert une autre interpr tation tat mirats arabes unis Autorit Autorit f d rale de s ret nucl aire AIEA Agence internationale de l nergie atomique Exploitant Personne autoris e par l Autorit exploiter une installation nucl aire en vertu du d cret loi f d ral n 6 de 2009 et d sign e comme l exploitant dans l autorisation correspondante Le texte officiel en langue arabe a t publi
432. s g garantie du contr le des activit s nucl aires et radiologiques Article 6 Fonctions de r glementation Les fonctions de r glementation suivantes sont pr vues dans le domaine des activit s nucl aires et radiologiques a autorisation b laboration et approbation du cadre l gislatif normatif dans le domaine de la s ret nucl aire et radiologique et de la s curit physique c recensement des sources de rayonnements ionisants et des mati res nucl aires 180 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES d contr le et surveillance de l tat e mise en uvre de mesures de contrainte en cas de violation de la l gislation en vigueur f contr le de la non prolif ration des armes nucl aires et du respect des trait s internationaux Article 7 R glementation normative La mise en uvre des dispositions de la pr sente loi et des trait s internationaux auxquels la R publique de Moldova est partie est garantie par a des r glements r gissant la s ret nucl aire et radiologique la s curit physique des sites nucl aires et radiologiques la protection physique des mati res nucl aires et des sources radioactives la radioprotection la qualification du personnel la gestion des d chets radioactifs et des combustibles nucl aires us s le transport des mati res nucl aires et radioactives tablis par l Agence nat
433. s qui nous permet de v rifier que notre r glementation n est ni trop permissive ni trop contraignante Je suis convaincu que si la NRC a conclu qu il existe d j une protection suffisante il est de son devoir en tant qu autorit de s ret fiable et coh rente de communiquer le message de fa on parfaitement claire aux titulaires des autorisations et aux autres parties prenantes Nous devons donc nous assurer que nous avons d s le d part proc d une valuation efficace de la question de la protection suffisante C est en restant fid le au principe de la protection suffisante que la NRC conserve sa r putation d autorit de s ret pr visible et stable dans ses d cisions Le flou r glementaire ne sert personne ni la NRC ni l industrie soumise la r glementation ni le public Bien s r pr cisons le cette d marche ne signifie pas qu il faille se fermer toute nouvelle information ou opinion Au contraire la vigilance s impose pour s assurer que la protection reste constamment suffisante La structure r glementaire doit tre stable non statique Le retour d exp rience et les nouvelles informations peuvent et doivent d boucher sur des changements appropri s mon avis notre cadre r glementaire est d autant plus solide que nous sommes capables de faire notre autocritique et de tirer des enseignements du pass Mais avant d imposer de 32 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 342
434. s En cela l internationalisation des diverses facettes de l exploitation de l nergie nucl aire et des probl mes qu elle soul ve est depuis son origine une marque de fabrique de cette nergie et du r gime juridique dont d pend son utilisation Comme nous l avons vu pr c demment les r percussions internationales des risques nucl aires imposent et provoquent en g n ral une r action internationale Ajoutons que la promotion des utilisations pacifiques de l nergie nucl aire justifie une coop ration internationale de fa on pouvoir ma triser la technologie nucl aire dans toute sa complexit Qui plus est les accords de coop ration peuvent servir contraindre les parties viter la prolif ration de la technologie de fabrication des armes et l usage ill gal de mati res nucl aires Toutefois les aspects juridiques de la prolif ration des armes nucl aires et d autres formes d utilisation malveillante de cette nergie par exemple par des terroristes sortent du cadre de cet article Comme nous l avons expliqu cette internationalisation est cens e rendre plus s re l exploitation de l nergie nucl aire La premi re question qui se pose alors est que signifie s re Qu entend on par s ret nucl aire quel niveau de s ret parviendra t on Quel est l objectif de la s ret Ensuite il s agira d analyser si les conditions techniques indispensables la s ret nucl aire
435. s comptant actuellement parmi les plus grands producteurs long terme de Mo 99 ont convenu d opter pour l usage de cibles d uranium faiblement enrichi UFE pour la production de Mo 99 Les conclusions notent que bien que la conversion de cibles d uranium hautement enrichi UHE en cibles d UFE constitue une pr occupation suppl mentaire quant aux co ts et aux capacit s de production de radio isotopes une telle conversion est importante pour la s curit de l approvisionnement long terme Dans ce contexte le Conseil a adopt le 18 d cembre 2012 un nouvel ensemble de conclusions qui invitent la Commission proposer aux tats membres de l UE un instrument appropri permettant la Communaut de soutenir cette conversion et d identifier les besoins de la recherche susceptibles de recevoir l appui du programme Euratom de recherche et de formation 3 Le groupe sur le financement des op rations de d mant lement est le seul organe de l Union europ enne qui r unisse les tats membres de l UE et la Commission autour des questions de financement des op rations de d mant lement 4 Le projet de conclusions du Conseil en date du 7 d cembre 2012 n 17453 12 qui a t adopt par le Conseil de l Union europ enne le 18 d cembre 2012 est consultable en fran ais l adresse http register consilium europa eu pdf fr 12 st17 st17453 fr12 pdf 5 Conclusions du Conseil sur la s curit d approvisionnement en rad
436. s et notamment des questions proc durales que pose la mise en conformit du r acteur de recherche grec existant Greek Research Reactor GRR 1 avec les prescriptions de s ret et les proc dures de contr le mises en place par la d cision minist rielle Moldova Cadre juridique g n ral Nouvelle loi instaurant un cadre complet pour les activit s nucl aires et radiologiques La R publique de Moldova a adopt la loi n 132 du 8 juin 2012 relative la conduite s re des activit s nucl aires et radiologiques Cette loi couvre un ventail de questions tr s tendu allant de la s ret et de la s curit la gestion des d chets radioactifs elle amende la loi de 2006 qui mettait en uvre une r forme fondamentale des activit s de s ret nucl aire dans le pays Les nouvelles dispositions traitent de l organisation et des comp tences institutionnelles pour assurer la s ret et le contr le des installations nucl aires tablissent le cadre d autorisation des activit s nucl aires et d finissent les responsabilit s des individus et des entit s au regard des mati res radioactives et des installations nucl aires La loi est reproduite en page 177 du pr sent volume du Bulletin de droit nucl aire 45 Loi n 111 XVI du 11 mai 2006 sur la conduite s re des activit s nucl aires et radiologiques Pour plus d information voir le Bulletin de droit nucl aire n 78 2006 2 OCDE AEN Paris pp 54 56 142 B
437. s l Inde n a pas le luxe de pouvoir choisir entre diff rentes options nerg tiques et devra donc chercher maintenir la croissance de son PIB l aide des nergies thermique renouvelable et nucl aire Il observe que si la France et l Inde ont toutes deux lanc leurs programmes nucl aires en 1947 la premi re produit 63 000 MW partir de ses centrales nucl aires contre seulement 4 380 MW pour l Inde Rajendra Shrivastav directeur Inde des affaires nucl aires Alstom India Limited M Shrivastav expose les contraintes technologiques complexes des projets de centrales nucl aires soulignant qu en Inde Alstom ne fournit pas les r acteurs nucl aires eux m mes mais des composants qui sont utilis s dans les turbines des lots conventionnels de la centrale Il note qu en Inde les mod les de centrales nucl aires ont volu pour passer de 220 MW 540 MW et s acheminent d sormais vers de grands mod les de 700 MW tant donn s les investissements importants qu ont fait les fournisseurs et sous traitants dans les technologies en Inde combin s au fait que la Nuclear Power Corporation of India Limited NPCIL est en pratique l unique acheteur dans le pays il est important de disposer d une certaine continuit et d un march garanti En outre compte tenu de la dur e des projets il est attendu de la NPCIL qu elle s engage dans un partenariat continu et de long terme Les centrales nucl aires sont ex
438. s s certificat de s curit autorisation attestant de la conformit des installations ou de l quipement contenant des sources de rayonnements ionisants des moyens de transport des sources radioactives ainsi que des emballages et des conteneurs de transport avec les standards r gles et normes techniques r gissant la s ret de l exploitation des installations nucl aires ou radiologiques combustible nucl aire substances radioactives utilis es dans les r acteurs nucl aires pour produire de l nergie combustible nucl aire us combustible nucl aire irradi dans la zone active du r acteur et extrait d finitivement du r acteur culture de la s ret nucl aire et radiologique ensemble de caract ristiques et d attitudes des personnes physiques et morales qui accordent la priorit la radioprotection et la s ret nucl aire et radiologique d chets radioactifs mati res produits dispositifs et tout autre objet de quelque forme que ce soit qui contiennent ou sont contamin s par des radionucl ides dans des concentrations sup rieures aux limites d exception et pour lesquels aucune utilisation ult rieure n est pr vue valuation de la s ret nucl aire et radiologique analyse de la conformit aux exigences en mati re de radioprotection et de s ret nucl aire et radiologique analyse des aspects de la conception et de l exploitation des installations nucl aires ou radiologiq
439. s sur le site Internet de l ENSREG l adresse www ensreg eu news Premi re r union des hauts fonctionnaires de l UE et de l AIEA 25 janvier 2013 Le 25 janvier 2013 s est tenue la premi re r union des hauts fonctionnaires r unissant des responsables du Service europ en d action ext rieure la Commission europ enne et l Agence internationale de l nergie atomique AIEA Les discussions ont port sur le renforcement de la coop ration dans tous les domaines li s aux technologies nucl aires y compris la s ret et la s curit de la production d nergie nucl aire et les activit s de recherche Pour de plus amples informations voir le communiqu de presse conjoint en anglais l adresse www iaea org newscenter mediaadvisory 2013 ma201302 html 7 Communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en sur les valuations globales des risques et de la s ret tests de r sistance des centrales nucl aires dans l Union europ enne et les activit s y aff rentes COM 2012 571 final consultable l adresse http ec europa eu energy nuclear safety doc com_2012 0571 fr pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 147 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES mirats arabes unis D cret Loi f d ral n 4 de 2012 sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires Nous Khalifa bin Zayed Al Nahyan Pr sident des mirats arabes uni
440. s applications de l nergie nucl aire en agronomie en biologie ou en m decine e l laboration de la l gislation et de la r glementation dans le domaine nucl aire e la s ret nucl aire la radioprotection et la protection de l environnement e la s curit nucl aire 36 J O L et D 29 d cembre 2012 p 20786 texte n 3 37 J O L et D 25 octobre 2012 p 16584 texte n 3 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 139 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES Gr ce 140 D cret n 2012 1180 du 22 octobre 2012 portant publication de l accord de coop ration entre le Gouvernement de la R publique fran aise et le Gouvernement de la Mongolie dans le domaine de l nergie nucl aire ensemble une annexe sign Oulan Bator le 14 octobre 201058 Ce d cret publie l accord de coop ration conclu entre la France et la Mongolie dans le domaine de l utilisation de l nergie nucl aire des fins non explosives Cette coop ration conclue pour une dur e de 10 ans peut tre engag e dans des domaines tels que e exploration l extraction et la transformation de ressources mini res e l application de l nergie nucl aire pour la production d nergie lectrique e la recherche fondamentale e la formation des ressources humaines e l laboration de la l gislation et de la r glementation dans le domaine nucl aire e la s ret nucl ai
441. s concernant la s ret des installations nucl aires partir de toutes les informations la disposition de l AIEA durant la p riode coul e depuis la derni re r union d organisation En outre au sein de chaque groupe de pays l examen aborde d sormais galement tous les sujets qui seront li s aux grandes questions comme celles abord es dans le r sum du rapport national qui ont merg ou qui concernent de nombreux programmes nucl aires Cette approche permet la r union d examen de se concentrer sur les questions et enjeux d int r t commun relatifs la s ret nucl aire et de partager l exp rience et les r ponses sur ces points Le contenu et le mode d laboration du document de travail du rapporteur ont donc galement t ajust s afin d y inclure les d fis suggestions bonnes pratiques identifi s au cours de la r union d examen pr c dente ainsi que les mesures prises par les parties contractantes pour y faire face En outre le document de travail labor par le rapporteur devra d sormais tre suffisamment approfondi si besoin est et conform ment aux r sultats des discussions et comporter des informations sp cifiques Les contraintes relatives aux d lais pour pr senter et discuter en profondeur les rapports nationaux ont galement t supprim es ce qui devrait mener un processus d examen plus flexible et plus efficace 24 La tenue de la sixi me r union d
442. s d autres pays tels que le mod le institutionnalis en France pour duquer les citoyens aux questions d nergie nucl aire Il fait valoir que l Inde peut avoir besoin d une approche diff rente compte tenu du contexte socio conomique Cependant l un des mod les envisageables pourrait consister concentrer les efforts de sensibilisation du public sur la formation des enseignants des m decins et des autres fonctionnaires qui leur tour diffuseraient l information la communaut locale Il sugg re la possibilit de nommer titre permanent des agents locaux en charge de l information pour traiter les demandes et fournir des informations la population en g n ral Il souligne que toutes ces approches devraient tre institutionnalis es par le biais de lois pr voyant express ment le droit du public l information et la transparence l gard des projets de centrales nucl aires en Inde et que cette approche aiderait grandement instaurer la confiance du public en l nergie nucl aire Anupam Jha docteur en droit professeur adjoint Facult de droit Universit de Delhi M Jha examine l impact du droit national et international sur la s ret des centrales nucl aires en Inde sur le syst me international d examen par les pairs et sur le fonctionnement des autorit s de s ret indiennes Sur la question du syst me international d examen par les pairs M Jha souligne l importance de la Convention
443. s de base pour la protection contre les radiations Selon les termes de l article I 1 de cette d cision les pays membres de l Agence europ enne pour T nergie nucl aire prendront les mesures n cessaires pour assurer qu une protection efficace contre les dangers r sultant des radiations ionisantes pour les personnes expos es professionnellement et pour la population soit pr vue et assur e partout o des mati res radioactives sont produites trait es manipul es d tenues utilis es stock es transport es ou limin es ou partout o s exerce toute autre activit qui implique un danger r sultant des radiations ionisantes ou partout o sont utilis es des machines susceptibles de produire des radiations ionisantes dangereuses L annexe de cette d cision contient un ensemble complet de normes de radioprotection que les pays membres taient tenus de respecter Ces normes portent sur la radioexposition professionnelle ainsi que sur l exposition du grand public aux rayonnements et en cela d passent le champ d application de la convention de l OIT Elles ont t r vis es en 1963 et 1968 moment o l OCDE l organisation qui a succ d l OECE a abandonn cette activit particuli ref L OCDE ne propose donc plus un r gime g n ral de radioprotection contraignant En vertu de l article 30 du Trait EURATOM la Communaut europ enne a publi des normes de base relatives la protection sanitai
444. s de haute activit errr 131 Activites EN COUTS iris ne Gene DR nn tt AEE E S 134 Version finale de la r glementation sur la protection physique des produits TAdIOACITS sine non MN LE Alter fn nee Net ne 136 Actualisation de la r ponse de la NRC aux v nements survenus sur le site nucl aire de Fukushima Daiichi l gard des syst mes d ventage apr s filtration et de la prise en consid ration des cons quences conomiques 137 France ioo aia A AA nt Mn ent ne E T nt ie 138 Processus d autorisation et cadre r glementaire 138 S curit nucl air s5 tannins in Mint ts mini Mini in 139 S ret nucl aire et radioprotection ss 139 Coop ration internationale oinen iaa ea EE E E A eines 139 Gr ce ren an ant ten fe a aea e Eaa ra A a Rte te 140 Coop ration internationale ss 140 S ret nucl aire et protection radiologique essesseesesrseerresresesistsrsrsrsrsrstsrereereersess 141 Moldova te tt nr dede taie toutes 142 Cadre j ridiq e p n rale ini atteint si oa iA ETA oa iS attente 142 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES Agence internationale de nergie atomique eeeneeeeeeeeereeeeeeeerereeresrsrsrsrereses 143 Convention sur la s ret nucl aire 143 Convention Commune huiles einen e RAR E aiea a a naine tee 143 Groupe de travail des membres exp riment s des bureaux de la CNS et de la Convention COMMUNE sise 143 Groupe international d experts en r
445. s de liquide en cas d accident e insuffisance de volume du puisard e absence de syst me de d tection ou d alarme adapt aux risques e stockage ou entreposage de liquides non conforme Le minist re public et les trois associations ayant initialement port plainte ont interjet appel de ce jugement aux motifs notamment que e le puisard n tait pas destin cet usage et que les pompes concern es n taient pas con ues pour un fonctionnement continu e alarme utilis e n tait pas sp cifiquement d di e au signalement d un d bordement La cour d appel de Toulouse dans son arr t du 3 d cembre 2012 confirme la relaxe d EDF sur les infractions de d faut de formation du personnel la protection de l environnement d insuffisance en volume des r tentions de liquide en cas d accident et d insuffisance de volume du puisard En revanche elle d clare EDF coupable des deux autres contraventions poursuivies la condamnant ce titre payer une amende de 2 000 euros par infraction Enfin elle condamne EDF verser 1 500 euros de dommages et int r ts chacune des associations demanderesses Cour de cassation chambre criminelle 14 d cembre 2012 n 11 87531 la suite de l explosion le 26 avril 1986 de l un des r acteurs de la centrale nucl aire de Tchernobyl des substances radioactives se sont chapp es dans l atmosph re sous la forme d un panache qui sous l effet des vents a
446. s de suivi exp rience acquise en mati re d exploitation des enseignements tir s et des mesures correctives prises la suite d accidents et d v nements rev tant une importance pour la s ret des installations nucl aires les enseignements tir s des entra nements et exercices d intervention d urgence et les mesures prises pour am liorer la transparence et la communication avec le public Le contenu du rapport de synth se ainsi largi permet aux parties contractantes de concentrer l examen par les pairs au sein du groupe de pays sur les changements survenus depuis le dernier examen et de fournir des informations d taill es sur les questions li es aux enseignements tir s de l accident de Fukushima Daiichi Le texte du rapport national devrait galement d sormais porter sur les points suivants e Les moyens par lesquels l ind pendance de l organisme de r glementation est assur e e La description des m canismes par lesquels le titulaire d une autorisation communique de fa on ouverte et transparente avec le public tait d di e l examen des rapports nationaux des parties contractantes ayant des installations nucl aires et moins de temps aux rapports des parties contractantes d pourvues d installations nucl aires Par la suppression de ces contraintes temporelles l organisation des r unions d examen a t assouplie pour r pondre l augmentation du nombre de parties cont
447. s for Road Carriers Sea Carriers and Port Handlers WNTI Information Paper n 2 Ces deux publications sont consultables l adresse www wnti co uk media 31649 IP7 EN MAR13 Vipdf et l adresse www wnti co uk media 31681 GPG2 EN MAR13 Vi1 pdf respectivement Voir galement AIEA dir pub 2003 International Conference on the Safety of Transport of Radioactive 68 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Le droit du transport de mati res radioactives fait partie du droit du transport de mati res dangereuses qui distingue neuf classes de mati res dangereuses dont les mati res radioactives Qui plus est le transport de mati res nucl aires rel ve aussi du droit nucl aire g n ral en particulier pour ce qui concerne les proc dures d autorisation et la responsabilit civile Les exigences techniques qui pr sident au transport de mati res dangereuses reposent sur les recommandations des Nations Unies que viennent compl ter dans le cas des substances radioactives les recommandations de l AIEA Au d but des ann es 50 le Conseil conomique et social de PONU ECOSOC a pris conscience de la n cessit de concevoir des r gles internationales harmonis es pour le transport de substances dangereuses Un sous comit le Comit d experts du transport des marchandises dangereuses de ONU CETDG s est plus tard vu confier la t che d laborer les recommandations p
448. s pr ts d une dur e totale de dix quinze ans Il note que les quatre ou cinq premi res ann es d un projet de centrale nucl aire sont consacr es la construction p riode durant laquelle est pr vu un moratoire sur le remboursement des pr ts ce qui laisse environ dix ans pour rembourser les pr ts une p riode g n ralement trop courte au regard du montant des pr ts Il consid re que si l on veut r duire le niveau d emprunt n cessaire pour financer un projet 106 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES nucl aire et permettre la dette d tre rembours e dans un laps de temps plus court le promoteur l entit gouvernementale ou l organisme priv qui participe au financement du projet nucl aire doit apporter un montant plus lev de capital Il rel ve que le secteur priv n est pas autoris participer au financement dans ce secteur pour le moment et que par cons quent les ECA et les agences multilat rales de cr dit gagnent en importance puisqu elles sont en mesure de fournir des pr ts de plus longue dur e Il pr cise toutefois que certaines agences multilat rales ont pour politique de ne pas financer des projets lectronucl aires M Pathak fait en outre observer que les risques li s lachat d quipement doivent tre pris en compte du fait notamment du petit nombre de fournisseurs et des droits de propri t intellectuelle propres ch
449. s qu il a subies la suite du tremblement de terre et du tsunami d vastateurs Elles rendent hommage aux innombrables actes d h ro sme et d abn gation qu il a accomplis pour rem dier aux cons quences de l accident nucl aire de Fukushima Daiichi Le Japon n est pas seul en ces temps difficiles Les Parties contractantes affirment leur solidarit avec le peuple japonais et continuent de lui proposer leur appui pour faire face l accident nucl aire survenu la centrale nucl aire de Fukushima Daiichi La communaut internationale est consciente de la port e de l accident nucl aire de Fukushima qui souligne la n cessit d envisager de nouveaux d fis et l importance primordiale de la s ret dans le cadre de l utilisation de l nergie nucl aire Les Parties contractantes r affirment leur attachement aux objectifs de la Convention sur la s ret nucl aire qui sont d atteindre et de maintenir un haut niveau de s ret nucl aire dans le monde entier par le renforcement des mesures nationales et de la coop ration internationale d tablir et de maintenir des d fenses efficaces dans les installations nucl aires contre les dangers radiologiques potentiels et de pr venir les accidents ayant des cons quences radiologiques et d att nuer ces cons quences au cas o de tels accidents se produiraient Les Parties contractantes s engagent tirer les enseignements de l accident de Fukushima et y donner sui
450. s sont mises apr s la phase de construction et non au cours de celle ci car la construction pr sente un niveau important de risque que les d tenteurs d obligations peuvent tre r ticents assumer Deuxi me s ance de d bats R le de la r glementation et des parties prenantes dans les projets d nergie nucl aire Pr sident A M Thipsay juge Haute cour de Bombay Le pr sident de la s ance d clare que le d veloppement de l nergie nucl aire n cessite des lois et r glements solides qui r pondent l ensemble des pr occupations et enjeux pertinents tout en garantissant la participation du public et la s ret tous les niveaux S S Bajaj docteur en droit pr sident Conseil de r glementation de l nergie atomique AERB M Bajaj introduit sa pr sentation en affirmant que la r glementation en mati re de s ret est au c ur de toutes les activit s de l AERB Il fait remonter le d veloppement du secteur nucl aire en Inde et la cr ation de l AERB en 1983 l adoption de la loi sur l nergie atomique en 1962 Il note l volution entre l autor glementation des ann es 1950 et le syst me de surveillance troite de la s ret et d autorisation mis en place par l AERB tout au long du cycle de vie d une centrale nucl aire choix de l emplacement construction mise en service exploitation et d mant lement Il d clare que si le titulaire de l autorisation conserve la responsabil
451. ses reprises l INSAG a fait part de son inqui tude concernant cette situation ce qui a conduit la Conf rence g n rale de l AIEA adopter une r solution sur la s ret des r acteurs de recherche Un groupe de travail a t constitu et a recommand un plan d action comprenant des travaux pr paratoires pour r diger un code de conduite dans ce domaine Un projet de Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche a Consulter galement les informations fournies l adresse www ns iaea org tech areas radiation safety code of conduct asp 196 AIEA 2004 Code de conduite pour la s ret des r acteurs de recherche doc AIEA GC 48 7 du 19 juillet 2004 et GC 48 RES 10 de septembre 2004 Publication Vienne AIEA 2006 dans toutes les langues officielles de l ONU consultable l adresse suivante www pub iaea org MTCD Publications PDF CODEOC RR_web pdf 197 Voir supra section 4 4 1 198 Pour les tats membres de l UE voir galement la directive 92 3 Euratom du Conseil du 3 f vrier 1992 relative la surveillance et au contr le des transferts de d chets radioactifs entre tats membres ainsi qu l entr e et la sortie de la Communaut JO L35 du 12 2 1992 p 24 qui a t abrog e par la directive 2006 117 EURATOM du Conseil du 20 novembre 2006 relative la surveillance et au contr le des transferts de d chets radioactifs et de combustible nucl aire us JO L 337 du 5 12 2006
452. son rapport final sur la mission du Service int gr d examen de la r glementation IRRS aux tats Unis qui avait notamment pour but d valuer le programme r glementaire de la NRC L examen de l IRRS conclut que la NRC dispose d un syst me r glementaire exhaustif et coh rent labor avec d termination et que la NRC cherche en permanence am liorer ses propres performances et a atteint ses objectifs de fa on satisfaisante Jai galement tenu compte d une observation r p t e du commissaire Apostolakis avec laquelle je suis enti rement d accord L accident de Fukushima n tait pas extr mement peu probable c est dire qu il n tait pas impensable ou impr visible Le dernier l ment qu il faut selon moi garder l esprit est le fait que la trag die de Fukushima Daiichi s est produite dans un pays dont la structure r glementaire est tr s diff rente de celle qui existe aux tats Unis Cet argument que je cite depuis longtemps pour expliquer mes d cisions a t mis en avant dans le rapport officiel rendu en juillet 2012 par la Fukushima Nuclear Accident Independent Investigation Commission NAIIC une Commission d enqu te ind pendante mandat e par le Parlement japonais Le pr sident de la NAIIC M Kiyoshi Kurokawa a d clar avec franchise que le d sastre de Fukushima tait made in Japan En d autres termes les causes fondamentales de l accide
453. son site internet fournissent des informations tr s d taill es sur le niveau de s ret de chaque centrale nucl aire en Inde M Bajaj insiste galement sur l ind pendance de l AERB par rapport au minist re de l nergie atomique Department of Atomic Energy DAE Il explique que les comptes rendus faits par l AERB la Commission de l nergie atomique Atomic Energy Commission AEC un organisme d cisionnel de haut niveau consistent pr senter les rapports annuels et les propositions budg taires Il insiste sur le fait que l AERB dispose d une autonomie totale pour prendre ses d cisions en mati re de s ret et que son ind pendance peut se mesurer au nombre important de mesures de coercition qu elle a prises Il souligne que l AERB a par le pass exig de nombreuses am liorations en mati re de s ret de conception ou d exploitation des tests compl mentaires des analyses et m me l arr t du travail ou de l exploitation et note que le r cent projet de loi sur l Autorit de s ret nucl aire propose de renforcer davantage l ind pendance de celle ci Compte tenu de l importance de la participation du public et du bilan mitig des audiences publiques organis es jusqu pr sent dans le cadre de la proc dure d valuation de l impact sur l environnement M Bajaj est heureux d annoncer que l AERB finalise une nouvelle m thode visant nouer un dialogue avec le public d s le d but d un
454. sont internationalis es et dans quelle mesure S il existe une harmonisation technique au niveau international peut elle tre juridiquement contraignante pour les tats La derni re question qui se pose est donc la suivante l internationalisation est elle capable de relever le niveau de la s ret par rapport celui que permettraient d obtenir les mesures qu un pays pourrait adopter isol ment 2 S ret nucl aire 2 1 D finition et concept Le dictionnaire d finit la s ret comme le caract re de ce qui est s r absence de dommages dangers pertes ou risque de ces dommages dangers ou coop ration internationale dans le domaine de l utilisation de l nergie nucl aire des fins pacifiques un bilan Bulletin de droit nucl aire n 27 1981 1 OCDE AEN Paris pp 36 55 sp c p 36 16 L Agence pour l nergie nucl aire a t cr e en 1958 sous le nom d Agence europ enne pour l nergie nucl aire AEEN de l Organisation europ enne de coop ration conomique OECE Elle porte son nom actuel depuis 1972 17 Le lecteur trouvera des analyses ant rieures du caract re international du droit nucl aire dans Erler G 1963 Die Rechtsentwicklung der internationalen Zusammenarbeit im Atombereich G ttingen Yager J A et R T Mabry 1981 International Cooperation in Nuclear Energy The Brookings Institution Washington DC Lamm V 1984 The Utilization of Nuclear Energy an
455. ssion hell nique pour l nergie atomique Mme V TAFILI bureau des relations publiques et internationales Commissariat grec l nergie atomique Dr L CZOTTNER Conseiller juridique principal Autorit hongroise de l nergie atomique Prof V LAMM Institut des tudes juridiques Acad mie des sciences de Hongrie M Y T MANNULLY Avocat Haute cour du Kerala M R MOHAN Universitaire Institut de l nergie et des ressources naturelles Mme E REYNAERS KINI Associ e Cabinet M V Kini amp Co Mme V DEWI FAUZI Juriste Agence nationale de l nergie nucl aire BATAN M M POERNOMO Consultant Mme I BOLGER Charg e de l information Institut de protection radiologique d Irlande M S MAGNUSSON Directeur Institut islandais de protection radiologique M R LAHAV Conseiller juridique Commissariat l nergie atomique M V FERRAZZANO Directeur des affaires g n rales et juridiques de la s curit industrielle SO G I N S p A Mme S SCARABOTTI Chef du service juridique SO G I N S p A M H KAMAI Premier secr taire d l gation permanente du Japon aupr s de l OCDE M T YAMAMURA Bureau de recherche strat gique Centre pour la science et la technologie sur la non prolif ration nucl aire Agence japonaise de l nergie atomique Mme U ADOMAITYTE Chef de la division des affaires juridiques et du personnel Inspection nationale de la s ret nucl aire VATESI M P MAJERUS division de la radioprote
456. streindre l un quelconque des droits ou des obligations d une personne en vertu de tout r gime ou syst me d assurance maladie ou de tout syst me d assurance accidents du travail ou maladies professionnelles 2 Tout b n ficiaire de l un des r gimes ou syst mes d assurance vis au paragraphe 1 du pr sent article dispose d un droit r paration en vertu du pr sent d cret loi et conform ment ses dispositions Article 15 Le pr sent d cret loi sera publi au Journal officiel et entrera en vigueur la date de sa publication Khalifa bin Zayed Al Nahyan Pr sident des mirats arabes unis Publi au palais pr sidentiel d Abu Dhabi Date 25 Ramadan 1433 AH Correspondant au 13 ao t 2012 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 155 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES Inde Loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires N 38 de 2010 Loi portant sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires et l indemnisation rapide des victimes d accidents nucl aires par un r gime de responsabilit sans faute concentrant la responsabilit sur l exploitant la nomination du commissaire aux r parations des dommages nucl aires la cr ation de la Commission des r parations des dommages nucl aires et toutes mati res connexes ou accessoires Promulgu e par le Parlement dans la 61 ann e de la R publique de l I
457. suffisant pour lui permettre d appliquer ses codes et pratiques de s ret puisqu elle d pend du DAE d un point de vue administratif et financier Selon lui bien qu la suite de l accident de Fukushima le gouvernement ait reconnu la n cessit d une autorit de s ret compl tement ind pendante et disposant de tous les pouvoirs pour mettre en uvre la r glementation en mati re de s ret il est difficile d valuer la r elle configuration des pouvoirs dont pourrait tre dot e la nouvelle Autorit de s ret nucl aire l tude M Jha soul ve la question de la transparence en faisant valoir que m me si le l gislateur indien a promulgu la loi sur le droit l information en 2005 les citoyens n en tirent pas pleinement parti en particulier dans le domaine de la s ret nucl aire Il rappelle par exemple que la NPCIL a r cemment refus de divulguer certaines informations relatives la centrale nucl aire de Kudankulam au motif que le partenaire russe quitterait le projet si des informations taient r v l es Cet exemple selon lui montre le d calage qui doit tre corrig lorsqu il est question de faire face aux pr occupations du public vis vis de la s ret nucl aire Troisi me s ance de d bats Responsabilit civile nucl aire et assurance impact sur la viabilit commerciale Pr sident Patrick Reyners membre du conseil consultatif NLA India et conseiller scientifique Associati
458. sur la s ret nucl aire laquelle l Inde est partie et les faiblesses de son syst me d examen des centrales nucl aires dans les tats membres Il avance que l accident de Fukushima a prouv que la s ret dans les centrales nucl aires pourrait tre consid rablement am lior e si l examen par les pairs tait men de fa on continue par des experts ind pendants En effet les exploitants seraient d autant plus incit s mettre en uvre les normes de s ret les plus strictes possible qu ils auraient conscience de la possibilit pour toute centrale de faire l objet d un examen par des experts ind pendants M Jha d clare que les autorit s nucl aires indiennes ont fait de la s ret des centrales nucl aires leur premier objectif Il juge toutefois que les structures 9 L article du docteur Anupam Jha intitul Dynamics of Legal Regime on Safety of Nuclear Power Plants in India La dynamique du r gime juridique sur la s ret des centrales nucl aires en Inde sera publi en 2013 dans le Journal of Risk Research comme indiqu en introduction 110 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES institutionnelles qui ont t cr es pour r pondre cet objectif n ont dans l ensemble pas eu le succ s escompt M Jha aborde galement la question de l ind pendance de l autorit de s ret notant que le pouvoir accord l AERB est in
459. t Le pr sident veille la bonne conduite de l administration g n rale de la Commission il exerce ces pouvoirs dans les conditions prescrites 30 Agents et autres employ s de la Commission 1 Le gouvernement central affecte au service de la Commission les agents et autres employ s qu il juge n cessaires 2 Les personnes affect es au service de la Commission per oivent les salaires et indemnit s prescrits et exercent leurs fonctions dans les conditions prescrites 31 D p t d une demande en r paration devant la Commission 1 Toute demande en r paration de dommages nucl aires d pos e aupr s de la Commission respecte les conditions prescrites pour ce qui concerne son format son contenu et les documents fournir 2 Sous r serve des dispositions de l article 18 toute demande en r paration pr sent e conform ment au paragraphe 1 est d pos e dans un d lai maximum de trois ans compter de la date laquelle la victime a eu connaissance du dommage nucl aire 32 Proc dure de jugement et pouvoirs de la Commission 1 La Commission a comp tence en premi re instance pour statuer sur toute demande en r paration form e devant elle en application du paragraphe 1 de l article 31 ou renvoy e devant elle en application de l article 33 selon le cas 2 En cas de renvoi d une demande devant la Commission en application de l article 33 la Commission reprend l instruction de la demande au stade o
460. t europ en et au Conseil portant sur la comparaison des pratiques des tats membres 1 Communication de la Commission au Parlement europ en et au Conseil du 26 octobre 2004 Rapport sur l utilisation des ressources financi res destin es au d mant lement des centrales nucl aires de puissance COM 2004 719 final consultable l adresse http eur lex europa eu LexUriServ LexUriServ do uri COM 2004 0719 FIN FR PDF 2 Recommandation de la Commission du 24octobre 2006 concernant la gestion des ressources financi res destin es au d mant lement d installations nucl aires de combustibles us s et de d chets radioactifs Journal officiel de l Union europ enne JO L 330 28 11 2006 p 31 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 145 ACTIVIT S DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES et des exploitants d installations nucl aires de l UE en mati re de ressources financi res avec les crit res pr cis s dans la recommandation publi e par la Commission L une des conclusions de ce deuxi me rapport pr cisait qu il importait de demander aux tats membres de l UE de fournir des informations plus d taill es et mieux structur es Avec sa communication du 8 mars 2013 la Commission a pr sent au Parlement europ en et au Conseil de l Union europ enne son troisi me rapport sur la question Ce rapport vise donner une vue d ensemble de la situation au regard du financement du d
461. t que quiconque participe des activit s nucl aires doit accomplir constamment son devoir avec z le et assumer ses responsabilit s sachant que le tout premier devoir du personnel est de garantir une exploitation s re des installations nucl aires et la manipulation des mati res nucl aires en toute s curit Ce concept s applique aux dirigeants comme au personnel Le nucl aire tant une technologie manier avec la plus grande pr caution qui ne pardonne pas la moindre erreur il est galement du devoir de chacun de tirer la sonnette d alarme C est pourquoi A Carnino a pu affirmer la culture de s ret est une notion qu il appartient tous gouvernements organismes r glementaires dirigeants et personnels des centrales nucl aires tous les niveaux de d velopper et de maintenir Par cons quent malgr les r serves que les juristes peuvent avoir concernant cette formulation emphatique voire p dante du concept de culture de s ret nucl aire il ne s agit pas seulement d une expression accrocheuse appropri e dans les d bats publics mais un moyen l gant d inciter les dirigeants d entreprise le personnel et galement l autorit r glementaire faire passer la s ret en priorit En quelques mots elle souligne le r le cardinal de l l ment humain De ce fait la culture de s ret est un l ment constitutif des principes reconnus par la communaut internationale pour garan
462. t M R Mohan Inde Mme E Mursa Moldavie M M Sousa Ferro Portugal M J Handrlica R publique Tch que Mme F Portmann Bochsler Suisse Mme A Durand CE et M Z Turbek AIEA Les informations fournies aux Affaires juridiques par ces personnes repr sentent uniquement les opinions des auteurs et ne pr tendent pas refl ter les points de vue officiels ou politiques de leurs gouvernements ou d autres entit s 4 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TABLE DES MATI RES Table des mati res ARTICLES La r ponse l accident de Fukushima Daiichi Le r le de la Convention sur la s ret nucl aire dans le renforcement du cadre juridique de la s ret nucl aire par P ri Lynne Johnsoh s sneslissdsdssnireteseimesnsetientratieses Sesan ea der EEE nee 9 La protection suffisante apr s Fukushima L l ment stable d un monde changeant par le commissaire William C Ostendorff et Kimberly A Sexton 27 Internationaliser davantage pour am liorer la s ret Action concert e contre souverainet nationale par Norbert Pelzer 49 Compte rendu sp cial de la Deuxi me r union annuelle de l Association de droit nucl aire Secteur de l nergie nucl aire en Inde Opportunit s commerciales et d fis juridiques 2 mars 2013 Mumbai Inde 99 JURISPRUDENCE Cana
463. t associ de cette soci t 170 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES 41 Infractions commises par une administration publique Lorsqu une administration publique commet une infraction la pr sente loi le directeur de l administration est r put coupable de l infraction et est passible de poursuites et de sanctions en cons quence tant entendu que si ledit directeur de l administration prouve que l infraction a t commise son insu ou qu il a exerc toute la vigilance n cessaire pour emp cher l infraction les dispositions du pr sent article ne peuvent le rendre responsable et donc passible de sanctions 42 Jugement des infractions Nulle juridiction inf rieure celle d un Metropolitan Magistrate ou d un Judicial Magistrate of the first class ne peut juger les infractions vis es par la pr sente loi tant entendu que cette juridiction ne peut tre saisie que si la plainte est d pos e par le gouvernement central ou toute autorit ou tout agent autoris le faire par ledit gouvernement Chapitre VII Dispositions diverses 43 Pouvoirs de donner des consignes Le gouvernement central peut dans l exercice de ses pouvoirs et de ses fonctions en application de la pr sente loi donner toutes consignes qu il juge appropri es aux termes de la pr sente loi tout exploitant toute personne tout agent toute autorit ou t
464. t de la soci t toute enti re Il affirme qu il serait souhaitable d adopter une approche ouverte envers les diff rentes parties prenantes afin de permettre une volution et une mise en uvre sans heurts du droit et de la politique en mati re nucl aire M Varadarajan indique que les longues n gociations au cours des phases pr paratoire et r dactionnelle de la loi sur la responsabilit civile nucl aire ont en fait renforc sa port e Selon lui le contexte de la r cente d cision judiciaire sur l accident de Bhopal et des v nements internationaux tels que l accident de Fukushima Daiichi et la mar e noire de British Petroleum au large des tats Unis a contribu l adoption d une l gislation nationale forte avec le soutien constant de toutes les parties prenantes Les portes technologiques et juridiques pour le d veloppement de l nergie nucl aire sont d sormais ouvertes mais il sera n cessaire pour progresser davantage que les politiques en la mati re soient mises en uvre de mani re clair e conclut M Varadarajan Allocution R B Grover docteur en droit titulaire de la chaire Homi Bhabha et directeur de l Institut National Homi Bhabha M R B Grover pr sente en d tail le contexte du d veloppement de l nergie nucl aire en Inde pays confront l imp rieuse n cessit d accro tre les sources de production d lectricit M Grover effectue une comparaison entre la disponibilit
465. t de la fa on dont les autorit s de s ret doivent r agir en cas de d t rioration de la s ret OCDE AEN 1999 Le r le de l autorit de s ret dans la promotion et l valuation de la culture de s ret OCDE Paris et OCDE AEN 2000 Strat gies d intervention de l autorit de s ret en cas de d gradation de la culture de s ret OCDE Paris 60 Voir par exemple US Energy Reorganization Act de 1974 article 211 42 U S C 5851 2006 Par cette disposition l employ qui signale un probl me li la s ret nucl aire est prot g Voir galement Fukushima reactor designer turned whistleblower says he knew reactor number 4 had been unsound for 40 years l adresse www bellona org articles articles_2011 japan_whistleblower 61 Carnino A 1993 valuation de la culture de s ret les r sultats obtenus Bulletin de droit nucl aire n 52 1993 2 OCDE AEN Paris pp 29 36 sp c p 36 62 Voir galement Stoiber C et al 2003 Manuel de droit nucl aire AIEA Vienne pp 26 27 Voir galement le commentaire de la note 157 ci dessous 63 Pour ce qui concerne la pertinence et l importance du programme de normes de s ret de l AIEA voir ci dessus section 2 1 et notamment les r f rences indiqu es aux notes 36 et 37 62 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Long Term Structure of the IAEA Safety Standar
466. t europ en et du Conseil du 27 juin 2001 relative l valuation des incidences de certains plans et programmes sur l environnement JO L 197 21 7 2001 p 30 9 Directive 2003 35 CE du Parlement europ en et du Conseil du 26 mai 2003 pr voyant la participation du public lors de l laboration de certains plans et programmes relatifs l environnement et modifiant en ce qui concerne la participation du public et l acc s la justice les directives 85 337 CEE et 96 61 CE du Conseil JO L 156 25 6 2003 p 17 10 Directive 2010 75 UE du Parlement europ en et du Conseil du 24 novembre 2010 relative aux missions industrielles pr vention et r duction int gr es de la pollution refonte JO L 334 17 12 2010 p 17 128 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX prot gent que les seuls int r ts de la collectivit et non pas ceux des particuliers La loi modifi e va toutefois au del des exigences pos es par la Cour de justice de l Union europ enne Aux termes des articles 2 4 de la loi sur les recours en mati re d environnement telle qu amend e les organisations non gouvernementales qui uvrent en faveur de la protection de l environnement peuvent agir non seulement sur le fondement des lois qui r sultent directement de dispositions de l Union europ enne en mati re d environnement ou transposent de telles dispositions
467. t les rejets de l installation exclusivement sur leurs territoires Le concept de s ret nucl aire repose par cons quent sur plusieurs l ments L objectif g n ral est d viter ou d exclure dans la mesure du possible les risques et dangers tels qu on les d finit dans les dictionnaires cit s mais cet objectif entre en concurrence avec d autres qui peuvent tre d ordre social ou conomique Le principe ALARA employ de mani re syst matique en radioprotection pour d finir l exposition aux rayonnements qui est jug e acceptable est embl matique de cette contradiction ALARA signifie en anglais as low as reasonably achievable ou en fran ais aussi bas qu il est raisonnablement possible Il s agit d un concept cr 18 Webster s Encyclopedic Unabridged Dictionary of the English Language 1994 Gramercy Books Avenel New York p 1260 Voir galement The New Shorter Oxford English Dictionary on Historical Principles 1993 vol 2 Oxford p 2666 Oxford Dictionary of English 2005 2e d rev Oxford p 1552 Pour l essentiel des d finitions fran aises voir le nouveau Petit Robert dition 2006 19 Webster s Encyclopedic Unabridged Dictionary of the English Language op cit note 18 p 1259 Voir galement The New Shorter Oxford English Dictionary on Historical Principle op cit note 18 p 2665 Oxford Dictionary of English op cit note 18 p 1552 Consulter en ligne Ox
468. t nucl aire n 88 2011 2 OCDE AEN Paris p 71 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 117 JURISPRUDENCE cadre des deux demandes Bien que la date de l audience n ait pas encore t fix e l affaire devrait tre jug e au cours de l t 2013 France Cour d appel de Toulouse 3 me chambre 3 d cembre 2012 n 1200867 Golfech Poursuite pour rejet accidentel d effluents radioactifs En janvier 2010 une importante quantit d effluents radioactifs provenant du centre nucl aire de production d lectricit de Golfech exploit par Electricit de France EDF a t accidentellement d vers e dans le milieu naturel la suite d une succession d incidents techniques Afin d liminer des l ments radioactifs contenus dans l eau et d carter tout danger un circuit de d rivation a t mis en place avec un passage dans un puisard dont la fonction normale est le stockage de l eau r siduelle En l esp ce le niveau d eau s est lev l int rieur du puisard et les pompes de relevage ou de vidange d part automatique ayant cess de fonctionner il y a eu d bordement Le tribunal de police de Castelsarrasin par son jugement du 29 mars 2012 a relax EDF des infractions suivantes pour lesquelles l entreprise tait poursuivie e d faut de formation du personnel la protection de l environnement e insuffisance en volume des r tention
469. t ou d chet radioactif R acteur nucl aire toute structure contenant du combustible nucl aire dispos de telle sorte qu une r action en cha ne de fission nucl aire puisse s y produire sans l apport d une source de neutrons Installation nucl aire 1 Tout r acteur nucl aire l exclusion de ceux qui sont utilis s par un moyen de transport maritime ou a rien comme source d nergie que ce soit pour la propulsion ou toute autre fin 2 Toute usine utilisant du combustible nucl aire pour la production de mati res nucl aires ou toute usine de traitement de mati res nucl aires y compris les usines de traitement de combustible nucl aire irradi 3 Tout stockage de mati res nucl aires l exclusion des stockages en cours de transport 4 Toute autre installation dans laquelle se trouvent du combustible nucl aire ou des produits ou d chets radioactifs tels que le Conseil des gouverneurs de l AIEA d signera de temps autre Plusieurs installations nucl aires se trouvant sur le m me site et dont un m me exploitant est responsable sont r put es constituer une seule installation nucl aire Dommage nucl aire 1 Tout d c s ou dommage aux personnes 2 Toute perte de biens ou tout dommage aux biens 3 Tout dommage immat riel r sultant d une perte ou d un dommage non inclus dans les alin as 1 ou 2 s il est subi par une personne qui est fond e demander r paration de c
470. t pour le gouvernement juste avant de prendre ses fonctions de pr sident ou de membre est r put e avoir quitt son poste compter de la date de sa prise de fonction qui sera reconnue comme une continuation de son ancien statut aux fins de la comptabilisation de sa retraite pour laquelle les ann es d exercice au sein de la Commission seront par cons quent prises en compte 26 Suspension des pensions Toute personne qui juste avant de prendre ses fonctions de pr sident ou de membre touchait ou avait droit une pension autre qu une pension pour infirmit 166 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES ou blessure au titre de pr c dentes ann es de service au sein de l administration centrale avait d cid de toucher ladite pension voit sa r mun ration de pr sident ou de membre r duite a du montant de la pension et b du montant du capital per u si elle a choisi de recevoir sous cette forme et avant sa prise de fonction une partie de la pension qui lui est due au titre de ses ann es de service 27 Interdiction d exercer en qualit d arbitre Nul ne peut tant qu il est pr sident ou membre exercer en tant qu arbitre quelque fin que ce soit 28 Interdiction de repr sentation Nul ne peut apr s avoir exerc les fonctions de pr sident ou membre compara tre agir ou plaider devant la Commission 29 Pouvoirs du pr siden
471. t radiologique et de s curit physique afin de ne pas mettre en danger la vie et la sant de la population d viter une contamination radioactive des biens et de l environnement et un trafic illicite jusqu ce que des mesures l gales soient prises 5 La responsabilit des dommages provoqu s au cours ou la suite d incidents ou d accidents nucl aires ou radiologiques ayant caus la mort des blessures ou des dommages la sant d une ou plusieurs personnes la destruction la d gradation ou l impossibilit temporaire d utiliser un bien revient enti rement au titulaire de l autorisation radiologique selon les conditions fix es par le Code civil ou le Code p nal 6 La responsabilit des dommages caus s aux personnes pr sentes sur le territoire de la R publique de Moldova la suite du transit de mati res nucl aires d un incident ou d un accident nucl aire ou radiologique survenu en dehors du territoire de la R publique de Moldova sera tablie sur la base de la Convention relative la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires en date du 21 mai 1963 laquelle la R publique de Moldova est partie Section XI DISPOSITIONS FINALES Article 51 1 La Loi no 111 XVI du 11 mai 2006 relative la s curit des activit s nucl aires et radiologiques ainsi que ses amendements et compl ments ult rieurs sont abrog s la date d entr e en vigueur de la pr sente loi Journal off
472. t ses fonctions relatives au processus d autorisation tout en avan ant dans son programme d actions post Fukushima En septembre et octobre 2011 six mois apr s l accident la Commission organisait les enqu tes publiques obligatoires relatives aux demandes d autorisations combin es de construction et d exploitation de Vogtle G orgie et Summer Caroline du Sud Pour la premi re fois depuis plus de trente ans les autorit s am ricaines devaient autoriser la construction de tranches 53 Le Congr s des tats Unis par l interm diaire de l AEA exige de la NRC qu elle organise une enqu te quand la demande concerne une autorisation de construction m me si la proc dure n est pas contest e AEA 189a 1 A titre 42 de l USC 2239 a 1 A Cette obligation a t fix e en 1957 en partie pour rem dier l apparent manque de transparence des proc dures que l AEC appliquait alors pour traiter les demandes de construction de centrales cette poque en effet les autorisations de construction taient tr s souvent d livr es sans notification ni enqu te pr alable et sans mise en diffusion publique de l valuation de s ret de l AEC Voir Pub L 85 256 87 71 Stat 576 1957 C est pour cette raison que pr alablement la d livrance de toute autorisation de construction d un r acteur la Commission elle m me organise une enqu te publique avant de d cider d accorder ou de refuser une autorisatio
473. t un cadre normatif et assure le lancement et la r alisation de travaux de d tection et d identification des mati res nucl aires ou radioactives perdues 3 L Agence nationale demande le cas ch ant une assistance technique internationale afin de r soudre l affaire en conformit avec les trait s internationaux auxquels la R publique de Moldova est partie 4 Les autorit s comp tentes sont inform es d un incident ou un accident par la personne qui a constat l v nement en premier conform ment aux programmes et proc dures tablis par la r glementation approuv e par le gouvernement Article 39 Mesures prendre La personne autoris e doit disposer a de plans de r action efficace aux menaces de r f rence faisant intervenir les unit s comp tentes en cas d urgence nucl aire ou radiologique b de personnel form et entra n pour intervenir c de ses propres plans d intervention en cas d incident ou d accident nucl aire ou radiologique d de son propre syst me d assurance et de contr le de la qualit en ce qui concerne le maintien de la s ret nucl aire et radiologique et de la s curit physique dans le cadre des activit s men es BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 199 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES e d un syst me d information de l Agence nationale sur l incident ou l accident nucl aire ou radiologique qui s est prod
474. tamination hors site Les Parties contractantes ont aussi not que les organismes de r glementation devraient faire en sorte que ces objectifs soient appliqu s pour d terminer et mettre en uvre des am liorations appropri es de la s ret dans les centrales existantes 3 La premi re priorit de l organisme de r glementation doit tre de prot ger la sant et la s ret publiques Les Parties contractantes devront s assurer que les organismes de r glementation sont dot s des ressources financi res suffisantes pour exercer leurs fonctions et sont effectivement ind pendant des entit s ayant des responsabilit s ou des int r ts dans la promotion ou l utilisation de l nergie nucl aire qui pourraient tre en conflit avec la prise de d cisions par l organisme de r glementation ou influencer celle ci 22 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES Annexe 3 Objectifs orient s vers l action pour le renforcement de la s ret nucl aire Tir s de l annexe au Rapport de synth se final de la deuxi me R union extraordinaire des Parties contractantes la Convention sur la s ret nucl aire CNS ExM 2012 04 Rev 2 31 ao t 2012 Reconnaissant qu il est important d atteindre les objectifs du Plan d action sur la s ret nucl aire de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA qui a t approuv la Conf rence g n rale de l AIEA en 2011 Re
475. te Conform ment leurs responsabilit s nationales elles proc dent toutes d j des examens pour garantir en permanence la s ret de leurs centrales nucl aires existantes et en projet et s engagent prendre rapidement des dispositions mesure que les enseignements seront tir s Il est entendu que ce processus ne pourra pas tre achev tant qu elles ne disposeront pas d informations additionnelles suffisantes et qu elles ne les auront pas analys es dans leur int gralit Le Japon a promis de communiquer ces informations le plus rapidement possible De par ses fonctions statutaires AIEA est tenue d laborer des normes de s ret Sur demande elle facilite aussi la fourniture d une assistance internationale un tat confront une situation d urgence nucl aire ou radiologique Tout en reconnaissant leurs responsabilit s nationales les Parties contractantes ont c ur que l AIEA continue de jouer un r le important dans le domaine de la s ret nucl aire Elles saluent l initiative du Directeur g n ral de l AIEA de convoquer une conf rence minist rielle sur la s ret nucl aire du 20 au 24 juin 2011 Vienne Les Parties contractantes souscrivent aux objectifs qu il a assign s cette conf rence savoir fournir l occasion de faire une premi re valuation de l accident de Fukushima d examiner les enseignements qui doivent en tre tir s d aider lancer un processus destin c
476. te connaissance de cause 12 Convention sur La r paration compl mentaire des dommages nucl aires 29 septembre 1997 International Legal Materials vol 36 p 1473 document de l AIEA INFCIRC 567 consultable l adresse wwrw iaea org Publications Documents Infcircs 1998 French infcirc567_fr pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 115 ARTICLES SK Dhiman directeur juridique Nuclear Power Corporation of India Limited NPCIL En compl ment l approche de M Kumar M Dhiman r affirme que la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 doit tre consid r e comme un code complet faisant valoir que tout est clairement nonc dans la loi elle m me Par cons quent il estime qu aucun tribunal civil ne sera comp tent en cas d accident nucl aire puisque l article 35 de la loi interdit de porter plainte contre l exploitant aupr s de tout tribunal Il explique que m me l article 46 de la loi n largit la port e de celle ci qu l gard de l exploitant et non du fournisseur Par ailleurs M Dhiman rappelle que dans ce contexte la loi sur l nergie atomique de 1962 ne permet qu au gouvernement une autorit publique une soci t tablie par le gouvernement ou entreprise publique d exploiter une centrale nucl aire en Inde ce que refl te le paragraphe 4 de l article 1 de la loi sur la responsabilit civile e
477. te qu il tait impossible de mettre en place un r gime ext rieur strict et international d autorisations et de contr les destin r gir les activit s nucl aires nationales si tant est qu un tel r gime f t souhaitable Il convenait d adopter une approche plus incitative l gard des tats afin d en faire des partenaires de l am lioration de la s ret nucl aire Leur 158 CSN articles 13 19 159 La s ret des installations nucl aires op cit note 42 pp 8 21 Voir Jankowitsch Prevor O op cit note 149 pp 12 sqq pp 179 sqq 160 Wright T de La notion d incitation dans les Conventions sur la s ret nucl aire et son application ventuelle d autres secteurs Bulletin de droit nucl aire n 80 2007 2 OCDE AEN Paris pp 31 50 p 36 fait r f rence au paragraphe iii du pr ambule de la CSN 161 Voir Barkenbus J et C Forsberg op cit note 153 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 79 ARTICLES 80 coop ration tait n cessaire pour mettre en uvre des mesures internationales de s ret Odette Jankowitsch a certainement eu raison d affirmer que le probl me a t r solu gr ce l argument convaincant selon lequel l int r t bien compris de chacun des tats dans les affaires de s ret nucl aire serait plus puissant qu une quelconque forme de contr le ext rieur institu e en vertu du droit international
478. tes Senate p 1 consultable l adresse www nrc gov about nrc organization commission comm george apostolakis apostolakis 08 02 2011 senate epw pdf 27 Voir Ostendorff W 27 juillet 2011 vote SECY 11 0093 Near Term Report and Recommen dations for Agency Actions Following the Events in Japan p 2 consultable ladresse www nrc gov reading rm doc collections commission cvr 2011 2011 0093vtr wco pdf La trag die de Fukushima s est produite dans un pays dont la structure r glementaire est tr s diff rente de celle qui existe aux tats Unis 28 Di te nationale du Japon 2012 Rapport officiel de la commission d enqu te ind pendante sur l accident nucl aire de Fukushima R sum p 9 traduction fran aise du rapport consultable l adresse http ddata over blog com xxxyyy 4 37 62 00 rapports Rapport NAIIC V3 pdf 29 Rapport de la NTTF supra note 20 p 1 34 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES opposition aux agressions susceptibles de toucher simultan ment plusieurs tranches et sur l instrumentation qu il conviendrait d installer dans les piscines de d sactivation Elle a galement apport des clairages sur d autres points par exemple la n cessit de parfaitement comprendre les risques li s des v nements tels que les s ismes et les tsunamis Apr s avoir lu le rapport de la NTTF j ai s lectionn les recommandations
479. tes peuvent tre sp cifi es pour l entr e en vigueur des diff rentes dispositions de la loi et toute r f rence dans l une de ces dispositions l entr e en vigueur de la pr sente loi sera consid r e comme faisant r f rence l entr e en vigueur de ladite disposition 2 D finitions Au sens de la pr sente loi et moins que le contexte n exige autrement on entend par a Pr sident le pr sident de la Commission nomm en application du paragraphe 1 de l article 20 b Commissaire aux r parations des dommages nucl aires le commissaire aux r parations des dommages nucl aires nomm en application du paragraphe 2 de l article 9 c Commission la Commission des r parations des dommages nucl aires constitu e en application de l article 19 d Environnement a le m me sens que celui donn par l alin a a de l article 2 de la loi de 1986 sur la protection de l environnement e Membre un membre de la Commission nomm en application du paragraphe 1 de l article 20 f Notification une notification par publication au Journal officiel le verbe notifier tant d fini en cons quence g Dommage nucl aire i tout d c s ou dommage aux personnes comprenant les effets sur la sant imm diats et long terme ou ii toute perte de biens ou tout dommage aux biens caus par ou ayant pour origine un accident nucl aire et pour chacun
480. th se JC RM3 02 Rev 2 consultable l adresse www ns iaea org downloads rw conventions third review meeting final report french pdf 186 Quatri me r union d examen des parties contractantes 14 23 mai 2012 Vienne Autriche Rapport de synth se Version finale JC RM4 04 Rev 2 consultable l adresse www ns iaea org downloads rw conventions fourth review meeting summary report french pdf BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 83 ARTICLES coh rence entre le processus d examen de la Convention commune et celui de la Convention sur la s ret nucl aire 58 Les missions internationales d examen par des pairs et la mise en uvre de leurs recommandations ont t consid r es comme un processus efficace pour renforcer l infrastructure r glementaire et la s ret Cette conclusion souligne sans ambigu t que le processus d examen par les pairs constitue un l ment d terminant de l internationalisation de la s ret nucl aire Elle montre galement que ces processus doivent faire l objet d un apprentissage 4 4 2 Codes de conduite Les champs d application de la Convention sur la s ret nucl aire et de la Convention commune se limitent respectivement aux centrales nucl aires fixes et la gestion du combustible us et des d chets radioactifs Aucun instrument international contraignant ne r git la s ret des autres activit s qu elles concernent ou
481. ticle 46 est d une importance significative dans la mesure o il se r f re des responsabilit s autres que la responsabilit civile pour dommages nucl aires par exemple la responsabilit p nale ou la responsabilit pour infraction au droit de l environnement En r ponse la question portant sur la compatibilit de la loi avec la Convention sur la r paration compl mentaire des dommages nucl aires CRC M Kumar fait r f rence l article XII paragraphe 2 du chapitre IV de la CRC sur l exercice d options selon lequel lJa pr sente Convention ne s oppose pas ce qu une Partie contractante prenne des dispositions en dehors du cadre de la Convention de Vienne ou de la Convention de Paris et de la pr sente Convention sous r serve que ces dispositions n entra nent pas d obligations suppl mentaires pour les autres Parties contractantes Le pr sident de s ance s tant enquis de l intention que pourrait avoir l Inde de faire examiner sa l gislation nationale par un organisme international ou par le biais d un m canisme conventionnel comme ce fut le cas de l Allemagne en vertu de la Convention de Paris lorsque le pays a d cid de r introduire dans sa l gislation nationale le principe de responsabilit illimit e M Kumar pr cise que la loi indienne doit tre consid r e comme la l gislation d un pays souverain et l expression d mocratique de la volont d une nation d 1 21 milliard de
482. tion du paragraphe 1 a du l article VI de la Convention de Vienne de 1997 ou du paragraphe 2 du pr sent article ne soient pas d pass es Article 11 L exploitant a un droit de recours dans les deux cas suivants 1 siun tel droit a t express ment pr vu par un contrat crit 2 si l accident nucl aire r sulte d un acte ou d une omission proc dant de l intention de causer un dommage En pareil cas l action est intent e contre la personne qui a agi particip lacte ou omis d agir dans cette intention Le droit de recours pr vu dans le pr sent article peut s tendre l tat dans la mesure o celui ci a allou des fonds publics en application de la Convention de Vienne de 1997 JURIDICTION Article 12 1 Les tribunaux f d raux de l mirat d Abu Dhabi sont seuls comp tents pour conna tre des actions intent es en vertu du pr sent d cret loi 2 Les dispositions du pr sent d cret loi s appliquent aux actions en responsabilit civile intent es en cas de dommage nucl aire d faut de dispositions expresses dans le pr sent d cret loi les dispositions de la Convention de Vienne de 1997 s appliquent 3 r ception d une demande en r paration d un dommage nucl aire relevant de la comp tence du tribunal vis au paragraphe 1 du pr sent article ce tribunal peut nommer un ou plusieurs sp cialistes ou experts et les charger de l assister conform ment aux lois et r gl
483. tions de tous les tats qui pourraient tre touch s par un accident nucl aire en vue d une r paration appropri e des dommages nucl aires Les conventions existantes sur la responsabilit nucl aire peuvent constituer la base d un r gime mondial mais celui ci n existe pas encore et l on peut se demander s il est effectivement r alisable En conclusion de cet article on peut sans conteste affirmer que la participation des tats et des organisations internationales l laboration de normes de s ret et aux changes d exp rience sur les utilisations de l nergie nucl aire am liore effectivement la s ret nucl aire N anmoins atteindre et maintenir un haut niveau de s ret dans le monde entier est un v ritable d fi permanent Pour le relever il faut mettre en place les meilleures mesures techniques de s ret et un cadre l gislatif et r glementaire ad quat Le facteur humain fait partie de ces exigences techniques et r glementaires et est par cons quent d gale importance Il est donc n cessaire d instaurer et d entretenir une solide culture de s ret Les accidents nucl aires de Tchernobyl et de Fukushima ont t tous deux provoqu s par la conjonction de d faillances techniques et d une culture de s ret insuffisante 250 Pour les r f rences des conventions sur la responsabilit nucl aire dans leurs versions r vis es de 1997 et 2004 voir supra note 123 Pour le texte d
484. tions et indemnit s ainsi que les conditions d exercice des agents et autres employ s de la Commission en application du paragraphe 2 de l article 30 k le format de la demande les informations qu elle doit contenir ainsi que les documents joindre en application du paragraphe 1 de l article 31 l toute autre mati re pr vue l alin a f du paragraphe 5 de l article 32 m le format et les dates de remise des rapports annuels pr par s par la Commission en application de l article 37 n les conditions de r affectation des agents et autres employ s de la Commission en application de l alin a c du paragraphe 2 de l article 38 3 Tout r glement pris en application de la pr sente loi par le gouvernement central est d pos d s que possible apr s son laboration devant les deux chambres du Parlement en session durant une p riode maximale de trente jours qui peut s tendre sur une seule session ou plusieurs sessions successives Si avant la fin de la session imm diatement post rieure la session ou la suite de sessions susmentionn es les deux chambres conviennent de modifier le r glement ou de le rejeter ledit r glement entre en vigueur seulement sous sa forme modifi e ou n entre pas en vigueur du tout tant entendu toutefois que la modification ou l annulation dudit r glement ne remet pas en cause la validit de toute action pr c demment entreprise en application du r gleme
485. tir une exploitation s re de l nergie nucl aire Devant une telle d finition de la culture de s ret le juriste se doit d oublier ses r serves 2 4 R sum ce stade de cet article on peut r sumer comme suit la conclusion provisoire l AIEA offre un cadre technique international complet dont la finalit est de garantir un niveau suffisant de s ret nucl aire et radiologique Ce niveau correspond l tat actuel de la technologie dans le monde et refl te le consensus international concernant les normes et r gles n cessaires pour parvenir au niveau de s ret lev qui permet de prot ger les individus les biens et l environnement des effets nocifs des rayonnements ionisants Il existe un ensemble complet de normes et techniques de s ret harmonis es l chelle mondiale que les tats engag s dans des programmes nucl aires peuvent utiliser Tout tat faisant reposer son r gime d autorisation et de contr le nucl aire sur ces normes d montre qu il a atteint le niveau de s ret le plus lev que la communaut internationale reconnaisse On peut supposer que ce niveau sera sup rieur celui qu il aurait obtenu en s appuyant uniquement sur des normes nationales Pour pouvoir comprendre l approche syst matique mise en uvre dans les normes de l AIEA nous renvoyons le lecteur la publication de l AIEA intitul e 59 Deux rapports de l Agence de OCDE pour l nergie nucl aire traiten
486. tor Licensees and Holders of Construction Permits in Active or Deferred Status Order Modifying Licenses with Regard to Reliable Spent Fuel Pool Instrumentation Effective Immediately 77 Fed Reg 16082 19 mars 2012 Order Modifying Licenses with Regard to Requirements for Mitigation Strategies for Beyond Design Basis External Events Effective Immediately 77 Fed Reg 16091 19 mars 2012 All Operating Boiling Water Reactor Licensees with Mark I and Mark II Containments Order Modifying Licenses with Regard to Reliable Hardened Containment Vents Effective Immediately 77 Fed Reg 16098 19 mars 2012 44 Rapport de la NTTF supra note 20 p 18 45 Ibid p 22 46 Ibid BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 39 ARTICLES 40 accord avec l ambition d excellence professionnelle de la NRC la NTTF pense que l am lioration du cadre r glementaire de la NRC est un objectif appropri r aliste et atteignable Pourtant de mon point de vue le cadre r glementaire de la NRC ne m rite pas qu on le d crive comme un patchwork Comme je l ai dit lors de mon premier vote sur le rapport de la NTTF l emploi du terme patchwork minimise la nature dynamique et volutive du cadre r glementaire de la NRC La NRC est une organisation qui apprend continuellement de son exp rience ce qui doit tre consid r comme un point fort Avec le recul il est g n ralement possible
487. ttribution de nouvelles autorisations Pour une majorit d entre eux la Commission pouvait assurer en temps voulu la mise en uvre de nouvelles prescriptions et garantir la protection suffisante de la sant et de la s curit du public sans s carter du processus r glementaire existant J tais enti rement d accord avec ce point de vue mon sens quatre arguments le corroboraient 1 la NTTF est parvenue la conclusion que la poursuite de l exploitation des centrales et du processus de d livrance des autorisations ne pr sente pas de risque imminent pour la sant et la s curit du public 2 la NRC dispose d un processus r glementaire bien tabli au moyen duquel elle peut imposer toutes nouvelles exigences ou autres am liorations qui pourraient se r v ler n cessaires 3 l applicabilit de toute nouvelle exigence sera d termin e lorsque l argumentaire sera finalis et que nous pourrons valuer les bases sur lesquelles les services de la NRC ont tabli leurs recommandations 4 toutes les centrales concern es quelle que soit la date de leur autorisation devront se conformer aux directives que la NRC donnera la lumi re des enseignements de l accident de Fukushima Ainsi notre structure r glementaire tait d j suffisamment flexible et robuste pour nous permettre de traiter ces questions Redisons le l organisation des enqu tes publiques obligatoires dans le cadre de la p
488. tudes au cours de l ann e fiscale 2013 Une base de donn es a t cr e pour regrouper les exp riences relatives l implantation d installations de mati res radioactives la fois aux tats Unis et l tranger Cette base de donn es doit constituer une source d information publique et servir de base au processus de planification Un rapport sur les conclusions des tudes pr paratoires et un examen des tudes de cas contenues dans la base de donn es susmentionn e est en cours de pr paration et devrait tre disponible au cours de l t 2013 Conform ment au rapport de la BRC des tudes de sciences sociales sont actuellement r alis es afin d valuer l opinion du public envers le choix de sites et le transport de mati res radioactives les modifications de la perception du public au fil du temps et les facteurs de telles modifications Concernant la planification des activit s de transport et la participation des parties prenantes le DOE a constitu un groupe de travail sous les auspices du National Transportation Stakeholders Forum forum national des parties prenantes aux activit s de transport compos de d l gu s des autorit s des tats f d rales et tribales pour discuter des questions de formation et amender la politique de pr paration des responsables de la s ret publique le long des voies de transport comme l exige l article 180 c de la Nuclear Waste Policy Act loi sur la politique en mati re de
489. turels extr mes y compris des agressions susceptibles de toucher simultan ment plusieurs tranches d un m me site Elle constitue par cons quent une extension du cadre d fini apr s les attentats du 11 septembre puisqu elle y int gre le retour d exp rience et les enseignements de Fukushima Daiichi Mais elle ne red finit pas le niveau de protection que la NRC juge suffisant De m me la d cision relative aux syst mes d ventage robustes clarifie les attentes r glementaires existantes en les enrichissant des le ons tir es de Fukushima Da ichi En effet l accident a mis en avant les cons quences du manque de fiabilit des syst mes d ventage outre les inconv nients de limites de fonctionnement trop restrictives qui ont emp ch d venter les b timents plus t t pendant la crise contrairement ce qui se pratique aux tats Unis La d cision relative aux syst mes d ventage entreprend aussi de codifier les attentes r glementaires existantes en y int grant l important retour d exp rience et les informations sur les risques acquis ces trente derni res ann es sur l int grit des enceintes de confinement Mark I et Mark II des r acteurs eau bouillante Une fois de plus il s agit pour la NRC de garantir la protection suffisante gr ce des mesures r glementaires normales et non d lever le seuil de cette protection suffisante S agissant de la troisi me d cision relative l instrumentati
490. u de ce droit commun s agissant des alin as i v et vii ci dessus dans la mesure o la perte ou le dommage d coule ou r sulte des rayonnements ionisants mis par toute source de rayonnements se trouvant l int rieur d une installation nucl aire ou mis par un combustible nucl aire ou des produits ou d chets radioactifs se trouvant dans une installation nucl aire ou de mati res nucl aires qui proviennent d une installation nucl aire en manent ou y sont envoy es que la perte ou le dommage r sulte des propri t s radioactives de ces mati res ou d une combinaison de ces propri t s et des propri t s toxiques explosives ou autres propri t s dangereuses de ces mati res h Combustible nucl aire toute mati re permettant de produire de l nergie par une r action en cha ne de fission nucl aire i Accident nucl aire tout fait ou toute succession de faits de m me origine qui cause un dommage nucl aire ou mais seulement en ce qui concerne les mesures pr ventives cr e une menace grave et imminente de dommage de cette nature j Installation nucl aire A tout r acteur nucl aire l exclusion de ceux qui sont utilis s par un moyen de transport comme source d nergie ou toute autre fin B toute installation utilisant du combustible nucl aire pour la production de mati res nucl aires ou toute installation de traitement de mati res nucl aires y compris le
491. u retour d exp rience tablir des communications rapides et efficaces avec les diff rentes parties prenantes et traduire les enseignements dans les d cisions r glementaires et les programmes relatifs aux r acteurs nucl aires L initiative sur les le ons de Fukushima Daiichi s inscrit dans le cadre de ce programme REX tout comme d autres initiatives pr c dentes de la NRC Au fil des ans sont parues des centaines pour ne pas dire des milliers de notes d information traitant du retour d exp rience concernant notamment les composants d faillants les m canismes de d gradation et les erreurs de conception Les v nements plus importants comme l incendie de Browns Ferry le transitoire 47 Ibid p vii ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent 48 Ostendorff W 27 juillet 2011 vote SECY 11 0093 Near Term Report and Recommendations for Agency Actions Following the Events in Japan p 2 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission cvr 2011 2011 0093vtr wco pdf 49 Ibid p 3 50 NRC 27 septembre 2012 Management Directive 8 7 Reactor Operating Experience Program p 2 consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1227 ML122750292 pdf 51 Le programme REX a mis l accent sur d autres aspects de la s ret long terme des r acteurs tels que la contamination au tritium des eaux souterraines la d gradation du b ton et les pro
492. ue 1986 doc AIEA INFCIRC 336 1457 RTNU 133 Convention sur la s ret nucl aire 1994 doc AIEA INFCIRC 449 1963 RTNU 293 Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs 1997 doc AIEA INFCIRC 546 2153 RTNU 357 Amendement de la Convention sur la protection physique des mati res nucl aires 72 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES existant de la responsabilit nucl aire Les instruments qui ont institu le r gime international de s ret nucl aire innovaient la s ret nucl aire ne relevait plus exclusivement des tats mais quoique de mani re limit e tait soumise aux obligations expresses de trait s internationaux M me si la responsabilit de la s ret nucl aire continuait tre du ressort de l tat o se trouve une installation nucl aire et de l exploitant de cette installation certaines exigences de s ret nucl aire devaient tre conformes aux obligations des nouvelles conventions Le nouveau r gime international de s ret a t appel famille des conventions sur la s ret nucl aire Il est constitu de la Convention sur la notification rapide d un accident nucl aire 1986 et de sa s ur jumelle la Convention sur l assistance en cas d accident nucl aire ou de situation d urgence radiologique 1986 de la Convention sur la s ret nucl air
493. ue Autorit su doise de s ret radiologique M C PLASCHY Expert juridique Bureau f d ral suisse de l nergie Mme F PORTMANN BOCHSLER Expert juridique Bureau f d ral suisse de l nergie M M CHALBI minist re de l ducation et des Sciences cole nationale d ing nieurs M F KURHAN Conseiller juridique Autorit turque de l nergie atomique TAEK M V SHVYTAI Chef du bureau pr sidentiel Compagnie nationale de production d nergie nucl aire Energoatom Prof D PUIG Professeur de droit nucl aire Facult de droit Universit d Uruguay Mme A DURAND Conseiller juridique direction g n rale de l nergie M Z TURBEK Juriste bureau des affaires juridiques Mme L TABASSI Chef du service des affaires juridiques 211 PUBLICATIONS ET INFORMATIONS L AEN Le catalogue des publications est disponible en ligne sur le site www oecd nea org pub Outre une pr sentation de l Agence et de son programme de travail on trouvera sur le site internet de PAEN des centaines de rapports t l chargeables gratuitement sur des questions techniques ou de politique Le bulletin lectronique mensuel de l AEN pr sente les derniers r sultats v nements et publications de l AEN Abonnez vous gratuitement au bulletin sur www oecd nea org bulletin Consultez aussi notre page Facebook sur www facebook com OECDNuclearEnergyAgency ou suivez nous sur Twitter OECD NEA OCDE AEN 2 rue Andr Pascal 75775 PA
494. ue la R publique tch que le Royaume Uni la Slov nie la Su de la Suisse et la Turquie La Commission europ enne participe galement ses travaux La mission de l AEN est d aider ses pays membres maintenir et approfondir par l interm diaire de la coop ration internationale les bases scientifiques technologiques et juridiques indispensables une utilisation s re respectueuse de l environnement et conomique de l nergie nucl aire des fins pacifiques et de fournir des valuations faisant autorit et de d gager des convergences de vues sur des questions importantes qui serviront aux gouvernements d finir leur politique nucl aire et contribueront aux analyses plus g n rales des politiques r alis es par l OCDE concernant des aspects tels que l nergie et le d veloppement durable Les domaines de comp tence de l AEN comprennent la s ret nucl aire et le r gime des autorisations la gestion des d chets radioactifs la radioprotection les sciences nucl aires les aspects conomiques et technologiques du cycle du combustible le droit et la responsabilit nucl aires et l information du public La Banque de donn es de l AEN procure aux pays participants des services scientifiques concernant les donn es nucl aires et les programmes de calcul Pour ces activit s ainsi que pour d autres travaux connexes l AEN collabore troitement avec l Agence internationale de l nergie atomi
495. ue le fondement de l article 27 de la Convention commune article qui r glemente les mouvements transfronti res de combustible us et de d chets radioactifs Il est incontestable que la Convention sur la s ret nucl aire a servi de mod le pour la Convention commune M me si bien s r le dispositif proprement dit de la Convention commune porte sur les prescriptions de s ret sp cifiques au combustible us et aux d chets radioactifs ses principes g n raux et sa structure juridique sont identiques ou pour le moins tr s similaires ceux de la Convention 172 Doc AIEA INFCIRC 546 2153 RTNU 357 36 ILM 1436 La Convention commune compte aujourd hui 64 parties contractantes enregistrement AIEA n 1729 L histoire de la n gociation de la Convention est pr sent e en d tail dans AIEA dir pub 2006 Joint Convention on the Safety of Spent Fuel Management and on the Safety of Radioactive Waste Management Coll Droit international de l AIEA n 1 Vienne 173 Convention commune article premier alin a i 174 Alin a v du Pr ambule 175 Alin a ix du Pr ambule 176 0p cit note 76 177 AIEA 1996 Principes de gestion des d chets radioactifs Coll S curit de l AIEA n 111 F Vienne consultable l adresse www pub iaea org MTCD publications Pub Details asp publd 5189 178 Alin as xiii famille des conventions sur la s ret nucl aire op cit notes 122 124 et 125 xv ch
496. uel de l AIEA 2011 document de l AIEA GC 56 2 p 19 Rapport d ensemble sur la s ret nucl aire pour l ann e 2012 op cit note 1 para 21 4 Les parties contractantes la CSN sont l Afrique du Sud l Albanie l Allemagne l Arabie saoudite l Argentine l Arm nie l Australie l Autriche le Bahre n le Bangladesh le Belarus la Belgique la Bosnie Herz govine le Br sil la Bulgarie le Cambodge le Canada le Chili Chypre la Croatie le Danemark les mirats arabes unis l Espagne l Estonie les tats Unis la F d ration de Russie la Finlande la France le Ghana la Gr ce la Hongrie l Inde l Indon sie l Irlande l Islande l Italie le Japon la Jordanie le Kazakhstan le Kowe t la Lettonie le Liban la Libye la Lituanie le Luxembourg L Ex r publique yougoslave de Mac doine le Mali Malte le Mexique le Nigeria la Norv ge Oman le Pakistan les Pays Bas le P rou la Pologne le Portugal la R publique de Cor e la R publique de Moldova la R publique populaire de Chine la R publique tch que la Roumanie le Royaume Uni le S n gal Singapour la Slovaquie la Slov nie le Sri Lanka la Su de la Suisse la Tunisie la Turquie l Ukraine l Uruguay le Vietnam et EURATOM CoN BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TABLE DES MATI RES Convention sur la s ret nucl aire CSN qui s est tenue au si ge de l AIEA Vienn
497. uer la r gle de mise en conformit 6 Atomic Energy Act de 1954 paragraphe 161b titre 42 de USC 2201 b ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent 7 Union of Concerned Scientists v NRC 824 F 2d 108 114 118 DC Cir 1987 UCSI Union of Concerned Scientists v NRC 880 F 2d 552 556 557 DC Cir 1989 UCSII 8 10 C F R 50 109 a 3 Backfitting ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent Cette exigence constitue la base de ce que la NRC appelle la backfit rule voir titre 10 du CFR 50 109 La backfit rule ou r gle de mise en conformit impose la NRC de suivre un processus d cisionnel raisonn et document et garantit la stabilit et la transparence au cas o la Commission ou les services de la NRC reviendraient sur l une de leurs d cisions concernant une mesure destin e renforcer la s ret d une installation ayant d j fait l objet d une autorisation On appelle backfit ou mise en conformit la nouvelle disposition ou l amendement destin modifier la d cision ant rieure de la Commission ou des services de la NRC 9 Voir par exemple NRC septembre 2004 Regulatory Analysis Guidelines of the US Nuclear Regulatory Commission NUREG BR 0058 Rev 4 p 4 note 3 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections nuregs brochures br0058 br0058r4 pdf 10 Ibid ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent BULLETIN DE DRO
498. ues pertinents en mati re de protection des personnes et de protection physique des sources radioactives ou des mati res nucl aires int grant l analyse des dispositions relatives la radioprotection et la s curit physique tablies dans le cadre de la conception la manipulation l utilisation des installations nucl aires ou radiologiques ainsi que l analyse des risques et des dangers associ s en conditions normales de travail et dans des situations d incident ou d accident BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 177 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES expert certifi personne titulaire d un permis d exercice d livr par l Agence nationale attestant qu elle dispose des connaissances et qu elle a suivi la formation n cessaires la r alisation des tests instrumentaux ou radiochimiques men s afin de garantir la s ret des activit s nucl aires et radiologiques phase tape d un processus s inscrivant dans le cadre de l activit nucl aire ou radiologique et faisant l objet d une autorisation radiologique partielle fonds de financement propre valeur d assurance ou d autres garanties financi res du demandeur ou du titulaire d une autorisation proportionnelle au co t d ventuelles d penses de r paration d un incident ou accident nucl aire ou radiologique ou au co t de gestion des d chets radioactifs produits par ses activit s incident nu
499. ui technique et scientifique et de titulaires de licences peuvent jouer un r le important dans l avancement de la culture de s ret dans les pays en fournissant un cadre pour mettre en commun les meilleures pratiques et reconnaissant que ces r seaux ont besoin d tre renforc s Chaque Partie contractante est encourag e 1 Tenir compte des normes de s ret de l AIEA dans le renforcement de la s ret nucl aire 2 Faire figurer dans son rapport pr sent en vertu de la Convention sur la s ret nucl aire rapport national des informations sur la fa on dont elle a tenu ou a l intention de tenir compte des normes de s ret de l AIEA y compris en particulier des principes fondamentaux et des prescriptions dans l ex cution de ses obligations d coulant de la Convention sur la s ret nucl aire 3 Veiller ce que son organisme de r glementation soit effectivement ind pendant dans la formulation de ses jugements en mati re r glementaire sur la base d arguments scientifiques ou technologiques et dans la prise de mesures coercitives et ce qu il soit s par fonctionnellement des entit s ayant des responsabilit s ou des int r ts par exemple dans la promotion ou l utilisation de l nergie nucl aire y compris la production d lectricit qui pourraient aller l encontre de la s ret ou d autres objectifs r glementaires importants ou autrement influencer ind ment la prise de d cisions par
500. uit et a port pr judice des personnes physiques ou morales a entra n des pertes conomiques et une contamination radioactive de l environnement et sur l ventualit de la survenue d un incident ou d un accident nucl aire ou radiologique dans les d lais tablis par la r glementation en vigueur Article 40 Transport de mati res nucl aires et radioactives 1 Le transport de mati res nucl aires et radioactives est assur exclusivement par les titulaires de l autorisation radiologique correspondante 2 Chaque transport sur le territoire de sources radioactives ou de mati res nucl aires relevant du r gime d autorisation n cessite l obtention d une autorisation radiologique partielle de transport conform ment aux modalit s tablies Section IX POLITIQUE NATIONALE ET PRINCIPES DE GESTION DES D CHETS RADIOACTIFS Article 41 Politique nationale de gestion des d chets radioactifs 1 Conform ment aux obligations internationales de la R publique de Moldova en tant que membre de l AIEA le gouvernement encourage une politique de gestion des d chets radioactifs conforme aux principes suivants a protection de la sant humaine les d chets radioactifs sont g r s de mani re garantir un niveau acceptable de protection de la sant humaine b protection de l environnement les d chets radioactifs sont g r s de mani re garantir un niveau acceptable de protection de l environnement
501. une action r glementaire peut tre de r duire les co ts de d contamination des sols Toutefois la probabilit d endommagement d un bien hors site doit tre jug e l aune des autres co ts et avantages tels que la pr vention et la mitigation des accidents graves Les services de la NRC ont conclu que le cadre r glementaire d examen des dommages aux biens hors site est solide et suffisamment souple pour permettre la prise en compte des cons quences conomiques Malgr cela ils ont propos la Commission m me s il ne s agit pas d une recommandation de conditionner la d livrance des autorisations une nouvelle exigence concernant les dommages aux biens hors site et ventuellement de pr voir une exception suppl mentaire la r gle de mise en conformit qui placera it les cons quences conomiques sur un pied d galit r glementaire avec la protection suffisante et la conformit Ils proposent galement une autre solution qui consisterait largir l objectif de l analyse de mise en conformit chaque analyse devrait montrer soit une augmentation substantielle de la protection de la sant et de la s curit du public ce qui est le cas actuellement soit une r duction substantielle des cons quences conomiques n fastes hors site ce qui selon les services de la NRC serait aussi un moyen d affirmer l quivalence en termes r glementaires des cons quences conomiques et des am liorat
502. unication par opposition aux experts purement techniques pour faire valoir aupr s de la population locale et du public quelques uns des enjeux les plus importants li s l nergie nucl aire au d veloppement de projets et la vision de l Inde en la mati re une question portant sur la mise en place par le gouvernement de l Inde d une feuille de route relative la participation du secteur priv dans le domaine de l nergie nucl aire M Grover rel ve tout d abord que le secteur priv prend d j part la conception la fabrication d quipements et la construction de centrales nucl aires Ainsi seules la propri t et l exploitation des centrales ne sont pas priv es sa connaissance dans le cadre politique et juridique actuel le 5 La planification conomique de l Inde repose sur des plans quinquennaux labor s et mis en uvre par la Commission de planification de l Inde voir http planningcommission gov in plans planrel index php state planbody htm 102 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES gouvernement de l Inde n a pas pr vu d tablir une telle feuille de route Il note en outre l importance de d velopper un cadre plus solide pour la gouvernance de l nergie nucl aire y compris en adoptant le projet de loi de 2011 sur l Autorit de s ret nucl aire en l absence d un tel cadre concret la participation du secteur priv ne s
503. ur 121 Arr t de la cour d appel f d rale du premier circuit confirmant la d cision de la NRC de ne pas rouvrir ni suspendre la proc dure de renouvellement de l autorisation d exploitation pour la centrale de Pilgrim esseseseeeererrrrerrrrrrrsrsn 122 Arr t de la cour d appel f d rale du circuit du district de Columbia invalidant le transfert de comp tence de la NRC vers l tat du New Jersey pour la r habilitation d un site industriel ss 124 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TABLE DES MATI RES Arr t de la cour d appel f d rale pour le circuit du district de Columbia confirmant la d livrance d une autorisation combin e de construction et d exploitation COL et d une certification modifi e de la conception s es 125 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX Allemagne ent entente AEE 127 Cadre juridique g n ral ne dire NE ART Mn es 127 R dioprot ction aisina n A Din astres A St n Er dre 129 S r t nUCl aire Lin af tri its fete nr AM de rt sm 130 Transport de mati res radioactives ss 130 R glementation du commerce nucl aire y compris de la non prolif ration 131 Arm nie nnn rt need sent E ane nes Ste n nn nee A R 131 Processus d autorisation et cadre r glementaire 131 tats niet a Sn ee me Ge Ce 131 Publication de la Strat gie pour la gestion et le stockage du combustible nucl aire us et des d chets radioactif
504. ur fournir une aide internationale si celle ci tait demand e Les actions notamment celles qui avaient t engag es par l AIEA ambitionnant d tablir des accords sur la notification rapide et l assistance en cas d accident nucl aire avaient longtemps paru inutiles la suite de l accident de Tchernobyl les tats se sont imm diatement engag s dans cette voie En s appuyant sur les travaux pr paratoires effectu s par l AIEA ils ont r ussi r diger et adopter la Convention de 1986 sur la notification rapide et la Convention de 1986 sur l assistance en peu pr s un mois Ces conventions offrent un cadre juridique qui permet une troite coop ration entre les parties contractantes en cas d accident nucl aire Elles garantissent des actions communes des tats frapp s par un accident nucl aire et pr voient dans ce cas l internationalisation de l intervention Cependant une intervention internationale assure t elle n cessairement une meilleure protection contre les cons quences d un tel v nement L internationalisation contribue t elle en att nuer les cons quences Le degr de s ret nucl aire atteint est il plus lev En principe la r ponse est oui Des bases juridiques solides pour une intervention internationale en cas d accident am liorent l efficacit des mesures d intervention communes Il est n anmoins n cessaire d examiner de plus pr s le contenu des deux conventions Abordent
505. ur la s ret nucl aire et la Convention commune dans les tats membres de l UE de mani re plus stricte Mais on est tout le moins en droit de se demander s il serait prudent de s carter de la m thode souple des conventions et de s appuyer plut t sur des obligations ayant force de loi Si l on consid re la volont d atteindre un haut niveau de s ret dans le monde entier lorsque les auteurs affirment que la Directive joue galement un r le important au plan international son adoption fait de l UE le premier acteur r gional avoir adopt des r gles juridiques contraignantes dans le domaine de la s ret nucl aire et devient ainsi un exemple pour le reste du monde ils surestiment les directives et m connaissent l efficacit des principes des conventions L avenir dira si et dans quelle mesure les conventions et les directives coexisteront et en particulier si l chelle mondiale l approche contraignante adopt e dans les directives pour parvenir la s ret nucl aire est meilleure que la m thode souple retenue par les conventions 5 R sum et conclusions L nergie nucl aire sera t elle exploit e de mani re plus s re si l internationalisation est renforc e Un contr le international est il pr f rable des r gimes de contr le nationaux Il n existe pas de r ponse claire et indiscutable ces questions La formule habituelle du juriste qui d clare que tout d pendra
506. ur que le gouvernement central pourrait sp cifier par notification tant entendu que le gouvernement central peut prendre des mesures compl mentaires si n cessaire dans le cas o l indemnisation accord e en vertu de la pr sente loi exc de le montant sp cifi au pr sent paragraphe 2 La responsabilit d un exploitant par accident nucl aire s l ve a S agissant d un r acteur nucl aire d une puissance thermique gale ou sup rieure 10 MW mille cinq cent crores de roupies b S agissant d une installation de traitement du combustible us trois cent crores de roupies c S agissant d un r acteur de recherche d une puissance thermique inf rieure 10 MW d une installation du cycle du combustible nucl aire autre qu une installation de traitement du combustible us ou du KKK transport de mati res nucl aires cent crores de roupies tant entendu que le gouvernement central peut r viser p riodiquement le montant de responsabilit de l exploitant et sp cifier par notification un montant plus lev au titre de ce paragraphe 15 milliards INR 3 milliards INR 1 milliard INR BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 161 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES tant entendu que le montant de responsabilit n inclut ni int r ts ni d pens accord s par un tribunal 7 Responsabilit du gouvernement central 1
507. urs d investisseurs pour violation du traitement juste et quitable Mme Jha conclut en soulignant que dans son empressement accro tre les investissements directs trangers dans le secteur de l nergie nucl aire l Inde pourrait s exposer faire l objet de poursuites par des investisseurs pour la moindre contradiction entre ses mesures r glementaires et ses engagements internationaux en mati re d investissement En d autres termes les d cideurs en Inde doivent tre conscients des cons quences que pourraient avoir des trait s d investissement sur la politique ou la r glementation nationales y compris dans le secteur de l nergie nucl aire Ainsi Mme Jha estime que le gouvernement indien devrait s assurer que les futurs trait s d investissement avec des pays tiers qui peuvent tre de potentiels investisseurs trangers dans le secteur de l nergie nucl aire ne pr sentent pas les m mes emb ches que celles dont sont afflig s les trait s d investissement d j conclus par l Inde Amey Pathak associ cabinet Amarchand amp Mangaldas amp Suresh A Shroff amp Co AMSS M Pathak note que le financement est un aspect cl des projets en mati re d nergie nucl aire en raison des montants consid rables d investissement requis Il explique que les principales sources de financement pour de tels projets sont g n ralement les banques les agences de cr dit l exportation ECA et les institut
508. use la s ret des installations r glement es r acteurs et piscines de d sactivation inclus en fonctionnement Il a donc t jug que l examen des demandes d autorisation et le 19 NRC 23 mars 2011 Tasking Memorandum COMGBJ 11 0002 NRC Actions Following the Events in Japan consultable l adresse wwrw nrc gov reading rm doc collections commission comm secy 2011 2011 0002comgbj srm pdf 20 NRC 12 juillet 2011 Recommendations for Enhancing Reactor Safety in the 21st Century The Near Term Task Force Review of Insights from the Fukushima Dai ichi Accident ci apr s rapport de la NTTF consultable l adresse http pbadupws nrc gov docs ML1118 ML111861807 pdf 21 Ibid p v ce sont les auteurs du pr sent article qui soulignent 22 Union Electric Co d b a Ameren Missouri centrale de Callaway tranche 2 CLI 11 5 74 NRC 9 septembre 2011 slip op p 22 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 33 ARTICLES processus d cisionnel pouvaient se poursuivre parall lement l analyse des enseignements de Fukushima Daiichi Les d cisions que j ai prises concernant les nombreuses actions de la Commission au lendemain de l accident de Fukushima Daiichi reposent galement sur des observations manant d autres sources que le rapport de la NTTF Par exemple en octobre 2010 l Agence internationale de l nergie atomique AIEA a publi
509. ushima Daiichi Les parties contractantes ont convenu d adapter l ordre du jour afin d aborder ces points lors des pr sentations des rapports nationaux au sein des groupes de pays Les points port rent sur la conception des centrales nucl aires contre les v nements externes les mesures d intervention hors site en cas d urgence la gestion des urgences et la pr paration des interventions les consid rations de s ret li es l exploitation de plusieurs tranches sur un m me site de centrale nucl aire le refroidissement de l entreposage du combustible us en cas d accident grave la formation des exploitants en fonction des sc narios d accident grave le contr le radiologique la suite d un accident de centrale nucl aire entra nant des rejets de radioactivit les actions urgentes pour la protection du public et les communications en situation d urgence En vue de la r union d examen les parties contractantes ont t r parties en groupes de pays pr d termin s Pendant la cinqui me r union d examen ces groupes de pays se sont r unis s par ment pour discuter du rapport national de chacun de leurs membres et passer en revue les questions de s ret nucl aire concernant chaque partie contractante Cela a t fait en examinant les dispositions et les mesures prises par les parties contractantes qu elles soient en cours ou planifi es afin de remplir leurs obligations Chaque partie contractante
510. ut aussi assurer une protection suppl mentaire sous certaines conditions La NRC interpr te cette r gle de la mani re suivante une prescription qui impose un niveau de protection sup rieur au niveau d fini comme suffisant ne peut tre tablie que si elle permet une augmentation substantielle de la protection globale de la sant et de la s curit du public ou de la d fense et de la s curit communes et si les co ts qu elle engendre sont justifi s compte tenu des avantages obtenus La NRC emploie le terme substantielle dans le sens de v ritablement importante quantitativement et qualitativement Pr cisant ce point les Regulatory Analysis Guidelines qui exposent la strat gie de la NRC pour ce qui est de la pr paration et du contenu de ses analyses r glementaires disposent que Pour l application de cette r gle la Commission ne peut pas esp rer pouvoir exiger au titre de la mise en conformit des am liorations de la s ret ne pr sentant qu un avantage faible ou n gligeable pour la sant et la s curit du public ind pendamment de la question des co ts La NRC dispose d autres moyens que celui d imposer des prescriptions quand aucune des conditions ci dessus n est remplie mais elle n y a pas souvent recours Lun de ces moyens sur lequel je reviendrai plus loin dans cet article est l exemption administrative que la Commission peut utiliser pour se d gager de l obligation d appliq
511. va aux fins de la r alisation des contr les n cessaires c supervise la mise en uvre par le personnel physique et juridique autoris du syst me de recensement et de contr le des mati res nucl aires et radioactives des mati res du cycle du combustible et des mesures de protection physique d recueille les informations n cessaires l application des garanties e dresse et actualise une liste d taill e des mati res dispositifs quipements et informations susceptibles de contribuer la prolif ration des armes nucl aires et des dispositifs nucl aires explosifs et la soumet au Gouvernement pour approbation 2 Les pouvoirs publics et les personnes physiques et morales sont tenus de coop rer avec les repr sentants de l AIEA aux fins de l application des mesures relatives aux garanties et notamment a de fournir des informations relatives l application des dispositions de l Accord b d assurer l acc s aux sites concern s par l Accord BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 197 DOCUMENTS ET TEXTES JURIDIQUES c d offrir l appui n cessaire aux inspecteurs de l Agence nationale et de TAITEA aux fins de la r alisation des inspections d de permettre aux inspecteurs de l Agence nationale et de l AIEA d effectuer les mesures n cessaires conform ment aux dispositions de l Accord 3 L Agence nationale est responsable de l approbation ou
512. vecteurs sont consultables en anglais l adresse www iaea org Publications Documents Infcires 2005 infcirc647 pdf 100 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 ARTICLES h la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 et les r gles d ex cution de cette loi et i le projet de r glement sur la s ret nucl aire en cours d tude M Varadarajan attire l attention sur le fait qu un r gime juridique tire toute sa valeur de la mani re dont il est appliqu Plus pr cis ment il fait valoir que la mise en uvre de projets nucl aires doit s entreprendre avec la confiance de la majorit du public Il importe la r ussite des projets nucl aires de cr er un environnement favorable et de gagner l adh sion de la population Selon lui la perception n gative du public se r percute particuli rement sur la question de l acquisition des terres Il note que les manifestations pacifiques sont importantes qu elles doivent tre autoris es en ce qu elles constituent un droit du peuple et qu il convient de faire preuve de mod ration leur gard Par exemple il estime injustifi es les accusations de s dition port es l encontre de certains manifestants Kudankulam Il rel ve qu il est essentiel de respecter l esprit et la lettre de la loi lors de son application car elle constitue le porte flambeau de l industrie des entreprises e
513. victimes potentielles d un accident nucl aire comme l industrie nucl aire Evoquant l exp rience d AREVA en Inde M Charreton conclut que la pr sence du groupe dans le pays vise forger des partenariats solides fond s sur une approche gagnant gagnant o la recherche et le d veloppement peuvent tre entrepris en commun avec un fort accent sur la localisation M Charreton observe galement que durant les ann es de sa pr sence en Inde AREVA a assist au d veloppement d une autorit de s ret de plus en plus proactive et minutieuse Y Ramulu directeur g n ral adjoint assurance nucl aire General Insurance Corporation of India GIC Re M Ramulu fait valoir que l adoption de la loi sur la responsabilit civile en mati re de dommages nucl aires de 2010 repr sente un tournant majeur dans l histoire de l industrie nucl aire en Inde Il explique que l article 6 paragraphe 2 de cette loi instaure la responsabilit civile objective de l exploitant d une installation nucl aire ajoutant que l article 8 de cette m me loi oblige l exploitant souscrire une assurance ou des garanties financi res pour couvrir sa responsabilit Il fait remarquer qu il peut tre facile pour des soci t s parrain es par l tat telles que la NPCIL d obtenir une couverture correspondant aux montants de responsabilit prescrits Cependant au fur et mesure que le secteur nucl aire s ouvrira aux acteurs priv s
514. vironnement e au fonctionnement de l installation Ce d cret fixe 25 ans le d lai dans lequel l installation doit tre mise en service 34 NRC 20 mars 2013 Consideration of Economic Consequences within the US Nuclear Regulatory Commission s Regulatory Framework SRM SECY 12 0110 consultable l adresse www nrc gov reading rm doc collections commission srm 2012 2012 0110srm pdf 35 Journal officiel lois et d crets J O L et D 10 novembre 2012 p 17847 texte n 14 138 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 TRAVAUX L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES NATIONAUX S curit nucl aire Loi n 2012 1473 du 28 d cembre 2012 autorisant l approbation de l amendement la Convention sur la protection physique des mati res nucl aires S La Convention sur la protection physique des mati res nucl aires tablissant notamment des normes dans le domaine du transport international des mati res nucl aires civiles labor e en 1979 sous l gide de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA est entr e en vigueur en 1987 Un amendement cette convention a t adopt Vienne le 8 juillet 2005 pour largir son champ d application et renforcer ses principales stipulations La loi du 28 d cembre 2012 autorise son approbation A noter que le droit fran ais a t pr c demment modifi pour r pondre aux nouvelles obligations introduites par l amendement
515. wp content uploads 2012 09 NAIIC_report_lo_res10 pdf 2 AIEA 2011 Conf rence minist rielle sur la s ret nucl aire annonce programme et documents consultables en anglais l adresse www pub iaea org MTCD Meetings Announcements asp ConflD 42466 3 AIEA 2011 D claration Conf rence minist rielle de l AIEA sur la s ret nucl aire Vienne le 20 juin 2011 doc AIEA INFCIRC 821 paragraphes 1 et 6 document consultable l adresse www iaea org Publications Documents Infcircs 2011 French infcirc821_fr pdf 4 Ibid paragraphes 23 25 BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 49 ARTICLES g n rale de l AIEA a elle m me approuv le 22 septembre 2011 Ce plan d action d finit trois domaines de la s ret o il est n cessaire d intervenir ou d intensifier les actions en cours Divers documents de l AIEA publi s en 2011 et 2012 d crivent les progr s de la mise en uvre de ce plan la lumi re des enseignements tir s de l accident le gouvernement du Japon a convi conjointement avec l AIEA une conf rence minist rielle consacr e la s ret nucl aire qui s est tenue du 15 au 17 d cembre 2012 Fukushima L AIEA a organis et continuera d organiser des r unions internationales d experts portant sur les sujets pour lesquels le plan d action exige une intervention L accident survenu la centrale de Fukushima Daiichi n a pas
516. x pr par es et davantage dispos es mettre des critiques et faire des observations sur les expos s des autres parties contractantes Elles ont aussi constat qu un solide processus d examen n cessitait une coop ration totale et active des parties contractantes et des membres du Bureau Une coop ration et un appui appropri s de la part du Secr tariat sont aussi des l ments tr s importants pour faire en sorte que les r unions d examen soient efficientes et fructueuses assurer la continuit entre les r unions d examen et favoriser la 182 Pour un bref aper u g n ral de la Convention commune et en particulier de l historique de la n gociation voir Tonhauser W et O Jankowitsch Prevor 1997 La Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs Bulletin de droit nucl aire n 60 1997 2 OCDE AEN Paris pp 9 23 OCDE AEN AIEA dir pub Le droit nucl aire international op cit note 120 pp 227 241 Pour d autres publications sur la Convention commune consulter Pelzer N op cit note 127 p 97 note 78 183 Convention commune chapitre 6 articles 29 37 184 Sur les r sultats des r unions d examen consulter le site Internet de l AIEA l adresse www ns iaea org conventions results meetings asp s 6 amp l 40 185 Troisi me r union d examen des parties contractantes 11 20 mai 2009 Vienne Autriche Rapport de syn
517. xt rieures L auteur suit les volutions observ es dans chacun de ces domaines depuis 1957 et rappelle les principaux textes de droit d riv qui les ont jalonn es Il accorde une attention particuli re aux questions jug es importantes pour les nouveaux tats membres le cadre juridique dans lequel s inscrivent les contrats d approvisionnement et d enrichissement avec des pays tiers l ant riorit de certaines conventions internationales et l exportation de d chets radioactifs dans des pays tiers L ouvrage s appuie sur une tude minutieuse des travaux existants et des d cisions de la Cour de justice de l Union europ enne Une liste compl te des d cisions des cours europ ennes en rapport avec l Euratom figure en annexe L auteur est ma tre de conf rence au D partement de droit administratif de la Facult de droit de l Universit Charles de Prague Il a suivi les cours de l cole internationale de droit nucl aire 2007 et son tude de l harmonisation des r gimes de responsabilit nucl aire civile dans l Union europ enne 2009 lui a valu d tre r compens par l Association internationale de droit nucl aire Il est galement membre de l Association tch que de droit international de l Association nucl aire tch que et de l Association tch que pour les tudes europ ennes BULLETIN DE DROIT NUCL AIRE N 91 VOL 2013 1 ISSN 0304 3428 OCDE 2013 207 LISTE DES CORRESPONDANTS ALBANIE A

Bulletin de droit nucléaire n° 91, Volume 2013/1

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