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Actes du douzième séminaire

1. 1 3 Le r le des pouvoirs publics ne se limite pas l tablissement de la r glementation ad quate et la conduite de la politique de r gulation Ils ont galement une responsabilit directe dans l tablissement et dans la mise disposition d informations statistiques aux acteurs conomiques aux citoyens et aux lus Dans une conomie de march les acteurs conomiques d terminent la nature et le niveau de l offre et de la demande pour l ensemble des biens et services marchands Par exemple dans le domaine des transports les op rateurs d finissent par leurs comportements individuels et par la r sultante collective de leurs actions la production des services de transport offerte susceptible de r pondre aux besoins de l conomie Il est de leur responsabilit d appr cier ces besoins et leurs perspectives d volution de fixer en cons quence leurs strat gies de mobiliser et de mettre en uvre les moyens n cessaires pour les mettre en application Ces choix ne peuvent r sulter de simples intuitions et doivent tre clair s par des analyses aussi pr cises que possible des perspectives court terme en ce qui concerne les moyens engagement rapide plus long terme s agissant des moyens immobiliser durablement Il leur appartient de proc der ces analyses soit en interne soit en faisant appel des bureaux d tudes Ces analyses s appuient n cessairement sur des informations
2. Luxembourg Office des publications officielles des Communaut s europ ennes 2001 ISBN 92 894 1705 6 N de cat KS 40 01 076 FR N Communaut s europ ennes 2001 Actes du douzi me s minaire Les statistiques communautaires du troisi me mill naire Madrid Espagne 30 31 octobre 2000 EUROP ENNE eurostat v DITION 2001 A TH ME 1 a g n ra De nombreuses autres informations sur l Union europ enne sont disponibles sur Internet via le serveur Europa http europa eu int Une fiche bibliographique figure la fin de l ouvrage Luxembourg Office des publications officielles des Communaut s europ ennes 2001 ISBN 92 894 1705 6 Communaut s europ ennes 2001 Printed in Luxembourg IMPRIM SUR PAPIER BLANCHI SANS CHLORE CONTENU Page 1 journ e SEANCE D OUVERTURE Discours programme PRE D TR TR a a A aa 7 1 SEANCE PLENIERE POLITIQUES EUROPEENNES DES TRANSPORTS BESOINS D INFORMATIONS L volution des besoins statistiques pour le D REES iaren ne E E E 15 d veloppement futur de la politique commune des transports Les politiques europ ennes de transport et les M Bernadet osnsseesessseesseseesseessessessresseesreseesee 22 besoins d informations statistiques valuation des politiques des transports et P Watters hrs re net 30 mesure de leur acceptabilit et des attitudes des utilisateurs 2 E SEANCE PLENIERE VOLUTIONS DANS LA GEOGRAPHIE DES
3. La Commission pr ne par ailleurs une bonne gestion des affaires publiques ce qui exige la mise disposition d un arsenal d indicateurs et de mod les int grant les r ponses sur le plan des comportements sociaux c est dire les lasticit s L un des aspects particuliers de cette bonne gestion des affaires publiques r side dans la n cessit d incorporer les externalit s dont la mesure requiert une approche tr s sophistiqu e L exercice TERM Transport and Environment Reporting Mechanism m canisme de d claration pour les transports et l environnement est une bonne illustration des efforts entrepris par la Commission dans ce domaine En ce qui concerne les pr occupations internes de l Union europ enne l augmentation du nombre des tats membres est une autre question importante L largissement aura t il des r percussions Les statistiques devraient elles rester les m mes pour une Europe de mettons vingt huit membres que pour l Europe des Quinze La collecte de statistiques entre en concurrence avec d autres d penses budg taires et comme nous le savons bien au sein de l UE elle doit souvent c der du terrain face des besoins plus pressants La situation est encore bien pire dans les pays candidats l adh sion o il arrive fr quemment que la fourniture de statistiques ne soit pas consid r e comme une priorit Les statistiques ne sont jamais urgentes et lorsqu elles le deviennent il est d j trop tard Un
4. CONTENU Regional l l sS S Disaggregation of Data Interfaces International Geographic Scope Figure 1 Different Geographical Transport Model Types L gende de la figure 1 Figure 1 Different Geographical Transport Model Types Figure 1 Diff rents types g ographiques de mod les de transport Disaggregation of Data D sagr gation des donn es Geographic Scope Couverture g ographique Local Local Regional R gional National National International International Interfaces Interfaces 2 3 La figure 2 illustre les relations entre la complexit et probablement la fonctionnalit du mod le et la zone g ographique couverte par le mod le de transport L aire des cercles indique la taille caract ristique des mod les l exception du mod le tr s local de type nodal les mod les locaux et r gionaux sont g n ralement plus complexes que les mod les nationaux et internationaux cet gard il existe d ordinaire une diff rence de but entre les mod les de planification au niveau local et r gional et les mod les politiques tablis l chelle nationale et internationale Pour prendre un exemple d actualit les r percussions des prix et de la fiscalit des carburants sur les r seaux de transport et sur le secteur des transports sont valu es normalement au niveau national et international et non pas express ment au niveau
5. Dans cette perspective nous insisterons d abord sur les arguments qui justifient le d veloppement d un syst me statistique permettant aux pouvoirs publics d exercer efficacement leurs diff rentes missions Nous aborderons ensuite mais de fa on plus br ve le choix des domaines prioritaires et de la nature des statistiques qui r pondent aux besoins des politiques de transport puis les modalit s de recueil des informations 1 Des statistiques pourquoi Les r ponses la question Quelles sont les informations statistiques n cessaires l chelle de l Europe dans le domaine des transports l aube du XXI me si cle d pendent totalement de la conception que l on a du r le des pouvoirs publics qu il s agisse des Etats ou de l Union Europ enne dans l conomie Or le r le des pouvoirs publics refl te le syst me conomique adopt et nous admettrons que l conomie europ enne est bien une conomie de march et que l volution vers un syst me plus lib ral et donc vers un fonctionnement plus conforme la logique d une telle conomie est tr s vraisemblablement in luctable Mais ce constat ou plus exactement cette conviction ne suffit pas d finir pr cis ment ce qu est ou ce que sera le r le des pouvoirs publics et les besoins d informations statistiques qui en r sultent ou qui en r sulteront Car les formes et l intensit de la politique conomique ne sont pas enti
6. Modifications additions par mode Route Les donn es sont d clar es uniquement pour les v hicules immatricul s dans le pays d clarant Rail Chaque pays d clare les donn es pour le r seau de chemin de fer principal de son territoire national Il n y a pas de communication de donn es pour les r seaux qui ne font pas partie du r seau de chemin de fer principal Navigation int rieure Chaque pays d clare les donn es pour les voies navigables de son territoire national sans tenir compte de la nationalit des bateaux transportant les marchandises Maritime Chaque pays d clare les donn es pour les navires entrant ou quittant les ports maritimes de son territoire national sans tenir compte de la nationalit des navires transportant les marchandises Air La d finition g n rale s applique Source Background document Community Transport Statistics Why What Who How 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 105 Er CONTENU TABLEAU 3 D FINITION TRANSPORT NATIONAL D finition g n rale Transport entre deux points situ s dans le pays d clarant Modifications additions par mode Route Transport l int rieur du pays d clarant dans lequel le v hicule est immatricul Rail La d finition g n rale s applique Navigation int rieure La d finition g n rale s applique
7. N Growth 1996 j T 1996 2000 2005 2010 2015 Year Source Pr visions du trafic empruntant les dix corridors pour le transport paneurop en d finis Helsinki NEA IWW INRETS Pr visions relatives aux transports en Europe en 2020 IWW NEA Growth 1996 Accroissement 1996 Year Ann e base year ann e de base Enfin les graphiques 8 and 9 montrent l accroissement du nombre de tonnes km par classe de distance entre 1989 et 1995 1989 tant l ann e de base Les r sultats correspondant aux importations et aux exportations sont pr sent s s par ment Ces chiffres font appara tre que l accroissement du nombre de tonnes km est plus important pour les classes correspondant aux longues distances Il convient toutefois de noter que les donn es relatives 1993 constituent une rupture dans l volution observ e si l on consid re les autres ann es Elle s explique probablement par les changements apport s au syst me de comptabilisation des changes commerciaux apr s 1992 qui ont eu un impact sur les donn es Cette rupture est vraisemblablement due au fait que 1993 est la premi re l ann e pour laquelle on ne dispose pas de donn es douani res de haute qualit En conclusion on rel ve d j un accroissement entre 1989 et 1995 principalement pour les plus longues distances Cet accroissem
8. convertis en poids bruts Les d finitions du poids et de la longueur des conteneurs ont t galement harmonis es En outre plusieurs classifications g ographiques sont synchronis es Une attention particuli re a t apport e aux classifications des marchandises Dans les statistiques fonctionnelles du transport pratiquement chaque mode a sa propre classification La route le rail et la navigation int rieure peuvent tre class s suivant la classification NST R deux chiffres 52 groupes Les statistiques maritimes n ont que 8 positions et dans les statistiques du transport a rien aucun groupe de marchandises ne peut tre distingu 5 3 Int gration L tape suivante tait d int grer les donn es du transport aux donn es du commerce ext rieur li es au transport qui taient disponibles Ces donn es sont transmises au Centraal Bureau voor de Statistiek par le minist re du commerce ext rieur Les donn es consistent en informations sur les importations et exportations intra et extra europ ennes ayant un rapport avec les Pays Bas La source pour les changes commerciaux intra europ ens est le syst me INTRASTAT Les informations sur les changes commerciaux extra europ ens sont recueillies partir des informations transmises par les services douaniers sous forme papier et lectronique Pour combiner ces informations sur le commerce ext rieur avec les informations sur le transport les donn es du commerce ext r
9. tre une bonne chose car il s agit du domaine o ces technologies sont les moins r pandues La premi re conf renci re Mme Claudine Laguzet du minist re fran ais de l quipement des transports et du logement nous a pr sent une exp rimentation r alis e par le Service conomique et statistique de ce minist re Pour la premi re fois des donn es ont t collect es sur la dur e de conduite dans le transport routier de marchandises au moyen des chronotachygraphes m caniques actuels de type analogique lesquels comme chacun sait seront bient t remplac s par des chronotachygraphes num riques Les r flexions men es par le Service conomique et statistique sur la r alisation d une enqu te conjoncturelle relative la dur e du travail des conducteurs partir des donn es enregistr es par les disques des chronotachygraphes m caniques visaient pr cis ment explorer l utilisation de cette nouvelle source de donn es que constitue cet appareil obligatoire pour les camions de plus de 3 5 tonnes de poids total autoris en charge L utilisation des disques de chronotachygraphes qui peuvent tre lus par des outils informatiques permettait une mesure plus fine du temps de conduite par rapport aux enqu tes et les organisations professionnelles de transporteurs ainsi que les syndicats y taient favorables Un chantillon al atoire deux niveaux a t tir les entreprises constituant le premier niveau et les conduct
10. TRANSPORTS BESOINS D INFORMATIONS volutions dans la g ographie des transports Po Norgate NN na E TAE os 43 les besoins d informations du point de vue de l utilisateur volutions dans la g ographie des transports P Tardieu et J van Meijeren oossoo 51 les besoins d informations du point de vue de l utilisateur 1 ATELIER POLITIQUES EUROPEENNES DES TRANSPORTS COLLECTE DES DONNEES Les statistiques du transport de marchandises en M E P Odekerken Smeets P S G M Smeets transit H L J Steinschuld et E Bijster oessesesneseneseene 69 Un nouveau syst me pour combiner les donn es du transport avec les informations connexes Les organisations professionnelles dans le r le G Gardiol ss 86 d agents sp cifiques l exemple de l UIC Union internationale des chemins de fer Compte rendu du 1 atelier E GADE SERA JR ne tr 91 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 3 CONTENU 7 eurostat 2 ATELIER VOLUTIONS DE LA GEOGRAPHIE DU TRANSPORT COLLECTE DES DONNEES Comment les statistiques du transport Pr DI AE E 97 communautaires seront influenc es par l volution de la g ographie du transport L observation transport europ enne une HOUR Lan nd te dus 107 probl matique traditionnelle qui appelle des initiatives novatrices Compte rendu du 2 atelier ich LAS Set te un 117 2 journ e 3 E ATELIER TRANSPORTS DANS LA NO
11. duire le co t ou augmenter la qualit de leur offre Ainsi m me dans une conomie lib rale il revient aux pouvoirs publics de fixer des garde fous d arr ter les r gles du jeu Quel que soit le secteur d activit et donc dans le domaine des transports comme dans les autres ces r gles concernent au minimum quatre domaines et se traduisent par la l gislation sp cifique condamnant les pratiques anticoncurrentielles les ententes entre producteurs l abus de position dominante la publicit mensong re les prix de dumping etc la l gislation sociale interdisant les pratiques jug es abusives dans l emploi de la main d uvre la l gislation de s curit visant la protection des personnes qu il s agisse des personnels des entreprises des acheteurs des produits ou des services ou des tiers dont la vie ou la sant pourrait tre mise en p ril par l activit des producteurs la l gislation environnementale cherchant r duire les nuisances de toute nature que g n re toute activit productive Ces r gles g n rales qui s appliquent tous les secteurs d activit s peuvent tre d clin es selon les secteurs en pr sentant des particularit s plus ou moins originales Les sp cificit s du secteur des transports expliquent que le corpus l gislatif ou r glementaire qui le concerne soit particuli rement d velopp 1 2 Nous admettrons galement que la responsa
12. enne g n rale sur les conditions de travail directive 93 104 CE un r glement sp cifique leur avait t consacr r glement CEE n 3820 85 qui porte essentiellement sur la seule dur e de conduite avec en particulier une disposition relative la dur e de conduite journali re maximale de 9 heures avec d rogation 10 heures deux fois par semaine Depuis plusieurs ann es le transport routier de marchandises est engag en France dans un processus visant diminuer la dur e du travail des conducteurs routiers Aussi outre des enqu tes approfondies r alis es intervalle de temps plus ou moins long 1983 1993 1999 4 il a t demand en 1995 aux statisticiens de mettre en place une enqu te conjoncturelle permettant de suivre l volution de la dur e du travail des conducteurs routiers pour suivre l impact des mesures prises dans ce domaine particuli rement sensible Une enqu te traditionnelle avec interview de conducteurs L organisation d une telle enqu te conjoncturelle s est heurt e au probl me de l absence de base de sondage de conducteurs ais ment mobilisable et avec des adresses jour Pour l enqu te approfondie de 1983 l chantillon avait t constitu grand frais en utilisant le fait que les titulaires de permis poids lourds doivent p riodiquement passer une visite m dicale les conducteurs avaient t pr recrut s sur place dans les centres de visite apr s
13. initiale le projet tait class dans le projet europ en MESUDEMO comme projet pilote pour la combinaison de donn es statistiques Essentiellement CBS est responsable de l organisation et du suivi du projet Il a donc t d cid qu apr s la phase initiale CBS assurerait enti rement la ma trise d uvre du projet Le minist re n erlandais des transports des travaux publics et de la gestion de l eau cofinance le projet Les premiers partenaires ainsi que les autres utilisateurs importants des donn es sont tenus inform s deux fois par an de l avancement du projet et des r sultats Ils participent galement au d bat sur les besoins de nouvelles informations Pour l instant le but ultime du projet est de mettre la disposition du Centraal Bureau voor de Statistiek un syst me d information complet sur les donn es du transport et donn es connexes Le syst me repose sur une vision enti rement diff rente des transports Il offre de nouvelles possibilit s de relier et de combiner les donn es du transport avec les donn es d autres sources internes et externes Les exigences des utilisateurs en mati re d informations sur le transport sont examin es au paragraphe 2 Le mod le qui sous tend le syst me est d crit au paragraphe 3 La nouvelle d finition des transports r sulte galement en une architecture r volutionnaire du syst me Une description de cette architecture est donn e au paragraphe 4 Dans le cadre de la premi
14. l UIC Groupes de travail de UIC Organisations internation Consultants universit s p riodiques m CO Centre de statistique lt gt Validation de propositions Liste de t che lt gt Membres de l UIC OSJD l roupe Statistique Propositions Comit de pilotage Publications statistiques r unions tudes s minaires 1 4 Syst me d information statistique de l UIC 6 publications pour tous clients Statistique internationale des chemins de fer monde publi e pour la premi re fois en 1932 Statistiques compl mentaires monde Statistiques chronologiques des chemins de fer monde de 1900 1999 pour certaines variables Synth se monde International freight traffic from railway to railway Europe Statistiques trimestrielles sur le trafic passagers et marchandises jusqu en 2000 Europe partir de 2001 monde Stockage des donn es 2 jusqu en 1999 fichiers Excel et base de donn es Access uniquement pour les informations annuelles relatives aux chemins de fer partir de 2000 RAILISA nouvelle base de donn es consultable sur Internet tr s flexible elle permet d ajouter de nouvelles variables d int grer tous les modes de transport Que pourrait offrir l UIC en tant qu agent sp cifique P qu ag p q tant donn que les organisations professionnelles comme l UIC et les organ
15. local ou urbain bien que de telles mesures fiscales et volutions conomiques long terme puissent naturellement influer sur la viabilit des syst mes de transport locaux 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 45 CONTENU E eurostat 2 r Lu S a o l om gt a oT 1 PE 1 oT 2 oT r 1 g d I s l nu egiona 1 gt 1 1 gt n9 E 1 International H m i 1 1 1 Area Figure 2 Model and Data Collection Complexity L gende de la figure 2 Figure 2 Model and Data Collection Figure 2 Complexit des mod les et de la Complexity collecte de donn es Model Complexity Complexit des mod les Difficulty of Data Collection Degr de difficult de la collecte de donn es Local Local Regional R gional National National International International Area Zone g ographique 2 4 On peut galement estimer qu il existe une relation illustr e par la figure 2 entre la couverture g ographique du mod le et le degr de difficult de la collecte de donn es Pour le mod le local de type nodal par exemple la collecte d informations est relativement facile dans la mesure o des chantillons 100 sont g n ralement obtenus par relev manuel des flux de trafic un co t relativement faible 2 5 La
16. minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 111 CONTENU quelques estimateurs globaux l estimation avec un intervalle de confiance acceptable de flux origine destination m me selon un zonage tr s agr g tant le plus souvent hors de port e C est ainsi que m me dans le cas du pays ayant sans doute pouss le plus loin la logique de construction de matrices origine destination de flux savoir l Allemagne au prix d un processus complexe m lant sources d information multiples mod lisations formalis es et dires d experts les flux entre l Allemagne et ses pays voisins ne sont estim s qu un niveau de zonage tr s grossier sans commune mesure avec celui utilis pour le territoire national le recoupement avec les statistiques de ces pays se heurtant tous les facteurs imaginables de non comparabilit flux global versus mobilit de r sidents champ de la population globale versus champ de la population au dessus d un seuil d ge seuils d finissant la longue distance diff rents ce qui renvoie videmment au besoin d instrument de cadrage pr c demment voqu Il y a donc une logique forte faire jouer au niveau europ en un r le d impulsion en mati re d observation de la mobilit internationale et ce non en d veloppant des outils sp cifiques mais en totale synergie avec les dispositifs d observation nationaux existants par renf
17. ographie des transports du Royaume Uni d autant plus que le gouvernement central a d cid de transf rer des comp tences aux Parlements cossais et gallois ainsi qu aux gouvernements locaux La question de l attitude adopter face aux volutions dans la g ographie des transports constitue par cons quent un d fi tout aussi important pour le TSUG que pour Eurostat Dans le pr sent document les besoins statistiques r sultant des volutions de la g ographie des transports sont examin s du point de vue scientifique de la mod lisation du transport cette derni re ne constituant qu une des nombreuses applications cl s des statistiques du transport 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 43 eurostat CONTENU 2 Probl mes li s la mod lisation du transport 2 1 22 Les mod les de transport ont des limites g ographiques voir figure 1 celles ci sont locales r gionales nationales ou de plus en plus souvent internationales Selon l objectif de la recherche des limites appropri es sont fix es l int rieur desquelles les pr visions seront faites En r gle g n rale aucun mod le de transport ne fonctionne toutefois isol ment Les mod les nodaux utilis s tr s localement pour signaler le trafic sur les grands axes routiers n cessitent ainsi des informations des mod les r gionaux voire nationaux relatives aux flux de trafic local
18. prendre en compte de forces oppos es et de contraintes M Houee sugg re que la Communaut doit mettre en place un organe de coordination pour un syst me europ en d information sur les transports visant assurer que les besoins en informations europ ennes soient satisfaits que les donn es soient harmonis es et collect es de la meilleure mani re possible 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 119 CONTENU eurostat Fiat journ e Hub atelier TRANSPORTS DANS LA NOUVELLE ECONOMIE CONTENU TRANSPORTS DANS LA NOUVELLE ECONOMIE Giacomo BORRUSO Universita degli Studi di Trieste Dipartimento di Science Geografiche e Storiche Ple Europa 1 1 34127 Trieste giuseppeb econ univ trieste it Introduction Je pense qu il est utile d ouvrir mon expos sur un examen de la situation actuelle du secteur des transports au niveau mondial et d en pr senter les caract ristiques tant en termes de points forts que de points faibles J estime en effet qu il s agit l d une introduction indispensable avant d aborder le th me proprement dit de l expos savoir l volution du secteur des transports dans ce qu il est convenu d appeler la nouvelle conomie Je ne m attarderai pas sur les modifications radicales qui ont profond ment affect le secteur en question au cours des derni res ann es ni sur les r
19. re phase du projet une harmonisation des statistiques du transport existantes a t tent e pour un certain nombre de variables cl s Les informations du transport ont t galement int gr es aux informations existantes sur les importations et exportations vers depuis les Pays Bas Cette int gration a permis d avoir de nouveaux chiffres sur les transits en entr e et en sortie des Pays Bas Une vue d ensemble des r sultats de la premi re phase est pr sent e au paragraphe 5 Enfin le paragraphe 6 donne des informations sur l largissement ult rieur du projet 2 Besoins des utilisateurs 2 1 Collecte et exploitation des statistiques du transport en g n ral Les informations sur le transport sont collect es depuis de longues ann es Elles sont d une importance vitale pour la prise de d cisions en mati re de politique du transport Des informations actuelles et historiques sont n cessaires Il est essentiel d avoir une vision coh rente du march des transports et de son volution Les utilisateurs ont besoin de donn es diff rentes fins chaque type d application correspond un ensemble particulier de besoins en informations 70 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Au cours de ces derni res ann es notre perception des modalit s et de l objet de la collecte des donn es a chang D une part le budget correspondant a diminu et des
20. rement d termin es par la logique de l conomie de march M me dans une conomie fortement lib ralis e les Etats ont un r le jouer et on peut concevoir diff rentes formes d interventions des pouvoirs publics et des degr s d intervention variables compatibles avec une conomie de march Il nous semble que trois consid rations justifient l intervention des pouvoirs publics avec des objectifs et des modalit s d intervention diff rentes mais qui toutes impliquent le d veloppement d un syst me d informations statistiques adapt 1 1 Une conomie de march dont la base est la concurrence se d finit par la possibilit pour le consommateur de choisir entre plusieurs offres celle qui correspond le plus exactement ses v ux compte tenu de ses capacit s financi res Elle implique corr lativement l existence de plusieurs offreurs et la possibilit pour ceux ci de faire valoir aupr s de leurs clients potentiels ou r els les qualit s sp cifiques du produit ou du service qu ils vendent Pour convaincre ils doivent 22 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU les persuader que le prix et la qualit sont les meilleurs et ils sont contraints d am liorer en permanence leur processus de production et de distribution pour rester dans le march La tentation existe videmment d utiliser tous les moyens pour r
21. statistiques Sur le march du transbordement de voyageurs entre les deux rives de la Manche un nouvel acteur est apparu concurren ant cette fois ci les liaisons maritimes courte distance par car ferries Comme dans l exemple pr c dent une confrontation directe entre modes s est instaur e l int rieur d un m me march Un autre exemple de march o s est produit une rosion des fronti res pr existantes entre entit s g ographiques et modes de transport est celui de la messagerie express et des courriers internationaux l chelle paneurop enne En raison de la lib ralisation des tarifs et de la libert d entr e des op rateurs le march unique europ en est depuis longtemps une r alit dans ce secteur Du point de vue de l exp diteur l exigence principale est la livraison de son envoi en toute s curit et dans les d lais Bien que le client puisse souhaiter que d autres crit res soient respect s il est peu probable que le m canisme de fonctionnement de la cha ne d acheminement et le ou les modes de transport particuliers utilis s figurent en bonne place dans la liste de ces crit res En outre comme nous l avons d j dit les fronti res entre secteur public et priv sont galement rod es par le fait que les administrations postales nationales sont en concurrence avec des entreprises priv es dans le m me secteur sur ce march Il ressort de ces exemples que le mode de transport ne d finit plus le ma
22. suppl mentaires sur les principales liaisons interurbaines Toutefois de nouvelles infrastructures n ayant pas pu tre cr es partout en raison de difficult s tant financi res que techniques l UE est entr e en jeu et a propos les r seaux transeurop ens RTE pour contribuer r soudre le probl me Les tats membres et l UE travers les RTE continuent d uvrer pour am liorer la fourniture de capacit s d infrastructure Des aides communautaires substantielles ont t accord es aux infrastructures de transport par l interm diaire des fonds structurels de coh sion et RTE mais la croissance de la demande de transport d passe largement celle de l offre disponible sur de nombreuses liaisons principales notamment l int rieur et autour des grandes agglom rations Je n ai pas mentionn les probl mes de la congestion urbaine qui sont peut tre encore plus graves que ceux rencontr s dans les syst mes interurbains Rien n indique clairement que la demande latente diminuera l avenir et la question de la mobilit et des moyens de la maintenir devient de plus en plus difficile r soudre La Commission est d avis qu il est physiquement et financi rement impossible de r gler le probl me par la construction de nouvelles infrastructures par ailleurs il est bien videmment difficile d envisager une quelconque forme de restriction r glementaire de la mobilit La politique de la Commission consiste plut t satisfai
23. tre disponible Il ne reste donc qu fixer l objectif final et s atteler la t che 142 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU eurostat Lin atelier SYST MES DE TRANSPORT INTELLIGENTS CONTENU L EXP RIENCE FRAN AISE DE SUIVI STATISTIQUE DE LA DUR E DU TRAVAIL DES CONDUCTEURS DANS LE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES PARTIR DU CONTENU DES DISQUES DE CHRONOTACHYGRAPHE Claudine Laguzet Minist re de l Equipement des Transports et du Logement Service Economique et Statistique Tour Pascal B F 92055 Paris La D fense C dex 04 claudine laguzet equipement gouv fr Le Service conomique et statistique SES du minist re fran ais de l quipement des transports et du logement comme d autres services statistiques transport europ ens exp rimente dans plusieurs domaines la faisabilit du recours aux informations dont les entreprises de transport disposent dans leurs bases de donn es op rationnelles en lieu et place de l envoi des questionnaires papier des enqu tes statistiques Le recours ces informations pr existantes qui peuvent en outre tre transmises au service statistique par changes de donn es informatis s offre de multiples avantages all gement de la t che des entreprises et du service statistique possibilit corr lative d augmentation de la taille des chantillons dispar
24. 60 European Countries South West and Wales 40 34 Southern France Day Trips Car Wa Air Coach Rail Foot London 20 France South East 5 Benelux 12 Other UK Other regions regions Es Figure 4 Core Addressable Market for Regional UK Eurostar source ADL L gende de la figure 4 Figure 4 Core addressable Market for Regional UK Eurostar Figure 4 March de base accessible aux services Eurostar britanniques r gionaux Single Trips m Trajets simples mio 48 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 7 Total cross channel market all modes March transmanche total tous modes confondus UK to from France and Benelux all modes UK regions to from France and Benelux all modes RU vers depuis la France et le Benelux tous modes confondus R gions du RU vers depuis la France et le Benelux tous modes confondus Core addressable area all modes Zone de base accessible tous modes confondus Core addressable area Zone de base accessible Other European Countries Autres pays europ ens France France Benelux Benelux London Londres South East Sud est de l Angleterre Other UK regions Autres r gions du RU Other regions Autres r gions South West and Wales Sud ouest de l Angleterre et Pays de Galles Southern Fran
25. 85 CONTENU LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DANS LE R LE D AGENTS SP CIFIQUES L EXEMPLE DE L UIC UNION INTERNATIONALE DES CHEMINS DE FER EST IL N CESSAIRE D AVOIR RECOURS UN PROCESSUS PLUS EFFICACE DANS LEQUEL UNE PARTIE DE LA PRODUCTION DES STATISTIQUES COMMUNAUTAIRES EST D CENTRALIS E ET CONFI E DES AGENTS SP CIFIQUES Gilles GARDIOL Centre de statistique de l UIC Union Internationale des Chemins de Fer 16 rue Jean Rey F 75015 PARIS gardiol uic asso fr La premi re partie de la pr sente intervention traitera de la fonction et des objectifs de l UIC et expliquera le r le que des organisations professionnelles telles que l UIC peuvent jouer dans la collecte de donn es destin es aux organisations internationales La deuxi me partie sera consacr e une analyse comparative des objectifs des organisations professionnelles et des organisations internationales afin d valuer les avantages que ces derni res peuvent tirer d une collaboration Enfin dans la troisi me partie quelques exemples concrets de coop rations existantes ou pr vues seront pr sent s 1 Qu est ce que l UIC Cr e en 1927 l UIC fournit depuis 1932 au travers de sa principale publication intitul e Statistique internationale des chemins de fer des statistiques tablies dans un environnement international S appuyant sur des r gles d finies dans des fiches et appliqu es par ses membres l UIC coop re depuis
26. Fomento Vincente INGLADA Ministerio de Fomento Jos Antonio ISANTA FONCUBERTA INE Maria Dolores IZAGUIRRE VIZCAYA Consultrans S A Rafael IZQUIERDO Universidad Politecnica de Madrid Maria Dolores LLOVERAS Port Authority of Barcelona Carmen MARCOS GARCIA Ministerio de Fomento Domingo MARTIN DUQUE Consorcio Regional de Transportes de Madrid Timoteo MARTINEZ Universidad de Castilla la Mancha Martin MOLINA Technical University of Madrid Javier MUNOZ CARABIAS INE Fransisco PEREZ ALONSO Direcci n General de Transportes Manuel PIMIENTA MU IZ Univ de Extramadura Espa a Maria Dolores REBOLLO RIVELOTT Ministerio de Fomento Antonio RODRIGUEZ IBERIA Manuel RODRIGUEZ CEBRIAN Ministerio de Fomento lvaro RODRIGUEZ DAPENA Puertos del Estado Paz SAIZ MINGO Ministerio de Fomento Juan Miguel S NCHEZ GARC A Ministerio de Fomento Jos Ma SANCHEZ SEGOVIA Puertos del Estado Alfonso SANZ GEA21 Elena SECO VALDECASAS Associacion de Navieros Espa oles Jaime TAMARIT CEDEX CETA Mercedes TERRADOS AENA Luis TELES GRILO E T S Inginieros de Caminos Pedro TENA Ministerio de Fomento Carlos VILA Centros Logisticos Aeroportudrios S A Joan ZAMORA TERRES CELSEM Centre de Log stico Serveis Maritims Ernest OTT ESRI 170 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Finlande France Gr ce Hongrie Irlande Italie
27. L volution de la disponibilit des donn es imposera d examiner les probl mes concernant les responsabilit s publiques et les exigences en mati re de collecte la concurrence dans le secteur priv et le dynamisme de ce secteur a croissance conomique nationale r gionale l volution de certains domaines tels que la g ographie ou la statistique Les donn es peuvent tre utilis es pour les organismes de SIG diffusant des informations g ographiques la cartographie des commerces entreprises et les dispositifs de localisation 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 141 CONTENU Er les services bas s sur la localisation le partage de l information et l acc s aux donn es la planification de la logistique L un des principaux probl mes actuels est le mode de collecte des donn es De quelle source les donn es doivent elles provenir et qui sera charg de les collecter Un r le particulier doit il revenir cet gard aux instituts nationaux de statistiques ou Eurostat 4 Discussion Ott ouvre la discussion par les trois questions suivantes Eurostat ou un autre organisme central peut il animer une communaut virtuelle pour le d partage des donn es statistiques Les diff rents Etats disposent ils des ressources n cessaires pour commencer installer leurs propres d p ts de statistiques dans le cadre d un ext
28. Maritime Transport entre deux ports ou installations en mer situ s dans le pays d clarant Air La d finition g n rale s applique Source Background document Community Transport Statistics Why What Who How TABLEAU 4 D FINITION TRANSPORT INTERNATIONAL D finition g n rale Transport entre un point situ dans le pays d clarant et un point situ dans un autre pays Modifications additions par mode Route Transport entre le pays d immatriculation et un autre pays sont inclus le trafic tiers et le cabotage Rail Navigation int rieure Maritime Transport entre un port du pays d clarant et un port d un autre pays Air Transport entre un a roport du pays d clarant et un a roport d un autre pays Source Background document Community Transport Statistics Why What Who How 106 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU L OBSERVATION TRANSPORT EUROP ENNE UNE PROBL MATIQUE TRADITIONNELLE QUI APPELLE DES INITIATIVES NOVATRICES Michel HOUEE Minist re de l Equipement des Transports et du Logement Service Economique et Statistique Tour Pascal B F 92055 Paris La D fense C dex 04 michel houee equipement gouv fr La question de la sp cificit de l information n cessaire pour clairer la politique europ enne des transports et les choix d infras
29. SMEETS Statistics Netherlands H L J STEINSCHULD Statistics Netherlands Philippe TARDIEU NEA Transport research amp training Henk C VAN EVERT AVV Transport Research Centre Boqustaw BARCIKOWSKI Central Statistical Office Matgorzata DYTMAN Central Statistical Office Fernanda Maria LAIRES RODRIGUES DE LENCASTRE BERNARDO Instituto Nacional de Aviacao Civil Rogerio REIS INE Antonio Jorge RIBEIRO VALADARES ANA S A Aeroportos de Portugal 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 171 CONTENU R publique tch que Marie BOHAT Czech Statistical Office Slovaquie Jana LUTTMERDINGO VA Statistical Office of the Slovak Republic Slov nie Miso VIDMAR Statistical Office of the Republic of Slovenia Royaume Uni Richard BUTCHART Independent Consultant Peter DAVIDSON Peter Davidson Consultancy Derek DONE John DOWDEN Chamber of Shipping William T EADIE Baxter Eadie Ltd Fred HITCHINS IRN Services Ltd Mike HUGHES Department of the Environment Transport and the Regions Paul KUEBLER Danzas ltd Alan MCKINNON Logistics Research Centre Heriot Watt University Peter NORGATE Transport Statistics Users Group Neil PAULLEY Transport Research Laboratory Glyn RHYS TYLER Transport Research Laboratory Paul WATTERS Automobile association Su de Kerstin FORSS N Statistics Sweden Henrik SWAHN SIKA Swedish Institute for Transport and Communications Analysis Lennart
30. TH RN SIKA Swedish Institute for Transport and Communications Analysis Suisse Gerda SUTER B ndesamt f r Statistik 172 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire
31. autre probl me provient de ce que les sources traditionnelles des statistiques des transports savoir les douanes et les entreprises publiques ont disparu ou sont en voie de disparition Par quoi peuvent elles tre remplac es Un nouveau type de statistiques est il envisageable devons nous reconsid rer quel genre d informations sont susceptibles d tre jug es utiles par les d cideurs Comme nous sommes pr sent dans l re de la soci t de l information une nouvelle approche devrait tre adopt e en vue de la mise disposition d orientations pour la prise de d cisions Dans de nombreux cas les statistiques devraient sans doute tre consid r es comme un bien public n cessaire pour l efficacit sociale mais source d embarras pour les entreprises remplissant les questionnaires dont la fourniture devrait ventuellement tre impos e La n cessit d un fonctionnement efficace du syst me de transports pourrait bien l emporter sur des arguments tels que le respect du secret commercial et de la vie priv e ou sur des consid rations relatives au co t de la collecte des donn es Il ne s agit l que de quelques unes des questions que l on peut qualifier de potentiellement importantes Ce que je propose de faire c est de tenter d valuer ces questions par rapport ce que je consid re comme les th mes principaux de la politique commune des transports PCT commune signifie ici communautaire et d examiner dans quell
32. besoin de donn es statistiques En partie du fait de la lib ralisation du march et de la privatisation des organisations de transport les d finitions actuelles ont perdu de leur pertinence vis vis des besoins du march Ces d finitions comprennent les d finitions des fronti res g ographiques entre march s Elles comprennent aussi les limites institutionnelles entre entreprises publiques et priv es et entre secteurs r glement s et d r glement s de l industrie des transports Plusieurs exemples de tels changements illustrent notre propos Ainsi 98 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Dans le domaine du transport des voyageurs citons les nouvelles liaisons tablies via le tunnel transmanche qui comprennent la desserte ferroviaire directe assur e par les trains Eurostar entre Londres et Paris et Bruxelles et les navettes ferroviaires tourisme entre Folkestone et Sangatte exploit es par Eurotunnel Sur les relations Londres Paris et Londres Bruxelles s est d sormais instaur de fait un seul march non d fini par un mode sur ce qui tait consid r auparavant comme un march du transport a rien courte distance Les trains Eurostar par le tunnel sont en confrontation directe avec l avion sur ces relations Il s est cr dans le m me temps un nouveau service ferroviaire international entra nant le besoin de nouvelles d finitions
33. cessaire de r duire les co ts par l utilisation de certaines technologies nouvelles il sera n cessaire de modifier les concepts utilis s dans les statistiques du transport et d abandonner ceux qui sont d sormais p rim s De nouveaux concepts seront n cessaires pour refl ter les types d op rations caract ristiques d entreprises de transport modernes accorder davantage d importance au dialogue avec les utilisateurs y compris en amont les entreprises de transport elles m mes et en aval les consultants et les chercheurs de mani re identifier l information statistique r ellement n cessaire compte tenu de l objectif de cr er un magasin de donn es europ en quel est le v ritable r le d Eurostat Il existe divers sc narios y compris des mod les centralis s ou r partis il est n cessaire de r fl chir aux moyens de mieux utiliser l information d j collect e Il peut tre fait un plus grand usage de la mod lisation pour tablir un lien entre les donn es d j collect es pour diff rents modes conform ment la l gislation communautaire pour fournir une information sur la cha ne du transport Le s minaire a indiqu un nombre d exemples de mod les utilis s de cette mani re 164 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU CONCLUSIONS Patrick T GEARY Pr sident sous comit CEIES NUI MAYNOOTH Department of eco
34. cessaire pour que les statistiques soient r ellement utiles quelle est la sorte de formation n cessaire pour pouvoir comprendre et utiliser correctement les statistiques Le r le des statisticiens officiels est en pleine volution l utilisation de statistiques officielles dans le cadre des politiques des pouvoirs publics conna t une hausse exponentielle les besoins de comparabilit internationale en mati re de statistiques augmentent aussi tr s rapidement le r le du statisticien officiel volue graduellement de celui de cr ateur d informations au moyen d enqu tes vers celui de s lectionneur d informations pertinentes issues des nombreuses bases de donn es informatis es existantes Les syst mes statistiques officiels doivent s adapter ces volutions en tenant compte de lourdes contraintes en mati re de ressources Cette adaptation n cessite des am liorations consid rables en termes d efficacit l utilisation de m thodes de gestion de la qualit totale ainsi que la mise en uvre d une politique optimale d externalisation du travail La coop ration syst matique entre statisticiens officiels statisticiens universitaires et secteur priv est essentielle tant donn notamment l volution du lancement d enqu tes vers l extraction de donn es qui sera de plus en plus marqu e 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 7 CONTENU C
35. cha nes de transport plus complexes transport multimodal tant donn que pour de longues distances le transport multimodal est plus efficace voir in vitable Outre le d veloppement du transport longue distance en Europe occidentale le recours croissant au transport longue distance par des cha nes de transport multimodal sera galement d l adh sion dans un proche avenir d un certain nombre de pays d Europe de l Est l Union europ enne Le graphique 7 pr sente titre d exemple l indice de l ensemble des changes commerciaux entre l Espagne et la Hongrie en 2015 les changes seront pr s de 3 5 fois plus importants qu en 1996 tant donn que ces changes n cessitent des transports longue distance entre l Europe occidentale et l Europe de l Est ils seront probablement achemin s par le biais de cha nes de transport multimodal Comme une bonne partie de cet accroissement futur concernera les cha nes de transport multimodal longue distance le transport routier sera amen jouer un r le plus important pour plusieurs 56 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU tron ons de la cha ne ou pour faire la jonction entre deux tron ons on assistera par cons quent une extension g ographique du recours au transport routier Graphique 7 Total des changes entre l Espagne et la Hongrie base year
36. citoyens en une poque de grandes mutations est crucial pour l laboration et la mise en uvre de politiques du transport et de l automobile qui am liorent la vie des gens 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 39 CONTENU eurostat r 2 s ance pl ni re VOLUTIONS DANS LA GEOGRAPHIE DES TRANSPORTS BESOINS D INFORMATIONS CONTENU VOLUTIONS DANS LA GEOGRAPHIE DES TRANSPORTS LES BESOINS D INFORMATIONS DU POINT DE VUE DE L UTILISATEUR Peter NORGATE Transport Statistics Users Group Mott MacDonald 20 26 Wellesley Road UK Croydon CR292UL pin mm croy mottmac com 1 Introduction 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 l aube du troisi me mill naire il convient de se demander si dans tous les domaines de la soci t les personnes ad quates disposent de l acc s ad quat aux informations ad quates L acc s l information mondiale est aujourd hui largement garanti gr ce Internet En examinant la situation d une mani re plus critique la question est toutefois de savoir si les informations ad quates sont disponibles Le pr sent document a t labor en se pla ant du point de vue d un utilisateur des statistiques du transport qui s efforce d obtenir les informations n cessaires des fins de prise de d cision conomique ou de recherche scientifique et ne s inscrit donc pas dans une perspective purement statistique D
37. conna tre notre m tier de base mais galement nous faire une id e pr cise de la cha ne d approvisionnement de nos clients c est dire des mati res que ceux ci utilisent caract ristiques de manutention des branches d activit qui les fournissent mati res et services des exigences formul es vis vis de leurs produits lieux de consommation d lais de livraison maximums etc Dans un environnement traditionnel nos clients pouvaient mettre la disposition de leur fournisseur de logistique des donn es provenant des statistiques r unies dans le cadre de leur activit Notre client qui nous informait tait le premier au courant des changements Le rythme de ces derniers tait tel que nous pouvions nous adapter malgr le d calage dans le temps Dans la nouvelle conomie de r seau la relation traditionnelle entre le client et le fournisseur de logistique s estompe Le d fi qui se pr sente nous consiste passer du r le de fournisseur logistique celui de partenaire logistique qui sache reconna tre les tendances au sein de la branche d activit du client et anticiper les changements Pour atteindre cet objectif nous devons avoir une vue d ensemble des branches qui interagissent avec notre client savoir o sont situ s ses clients potentiels et ses acheteurs potentiels En outre nous devons tre inform s des tendances qui influenceront l activit de notre client Collecte de donn es sur les transports L
38. d part pour la r vision de la politique commune des transports un certain nombre de domaines importants dans lesquels des changements sont n cessaires ont t identifi s e premi rement les flux de trafic et la congestion du trafic e deuxi mement les normes de s curit et leur harmonisation e troisi mement l environnement e _ quatri mement l utilisation de l nergie et la s curit nerg tique e cinqui mement la structure du secteur des transports Commen ons par la congestion du trafic L industrie des transports s est d velopp e pour une large part gr ce la substitution des principes de l conomie de march aux r glementations tatiques et gr ce quelques progr s techniques marquants C est pour cette raison que les transports sont devenus relativement bon march ces vingt derni res ann es et que dans certains cas comme le transport a rien leur prix a fortement baiss L augmentation initiale de la demande de transports a t absorb e en utilisant les capacit s disponibles du syst me La p riode de croissance maximale des ann es soixante dix et quatre vingt a co ncid avec la construction d un vaste r seau d autoroutes couvrant une grande partie de l UE Depuis les ann es quatre vingt un r seau l g rement moins tendu de lignes ferroviaires grande vitesse est galement en cours de construction Ces grands travaux d infrastructure ont mis disposition d importantes capacit s
39. dans lesquels la disposition d informations statistiques 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 25 CONTENU est n cessaire pour r pondre la premi re mission il est beaucoup plus difficile de savoir de quelles statistiques les pouvoirs publics auront besoin pour r pondre la seconde et la troisi me S agissant de la premi re mission nous avons propos quatre domaines dans lesquels il appartient aux responsables de la politique des transports de fixer les r gles de veiller leur application et de sanctionner leur non respect les conditions de la concurrence les conditions sociales la s curit et les atteintes l environnement Si l on souhaite que les r gles soient efficaces il faut bien conna tre les situations auxquelles elles sont cens es r pondre pour juger de l opportunit de modifier les r gles existantes d finir pr cis ment leurs modalit s et appr cier les effets ventuellement pervers qu elles auront Il est f cheux de constater que ces conditions ne sont pas toujours remplies et que des mesures sont prises en fonction d appr ciations parfaitement subjectives et non sur la base d une analyse conomique inform e On peut pourtant ais ment tablir la liste des informations n cessaires domaine par domaine A titre purement indicatif et sans pr tendre l exhaustivit nous pouvons citer Dans
40. de recherche INFOSTAT au titre d une recherche inscrite d s le premier appel d offres du 4 PCRD soit soumise la discussion des Etats Membres meilleur moyen d en susciter l appropriation une fois effectu e les ajustements justifi s par les critiques qui seraient apport es cette liste indicative d indicateurs Est ce dire pour autant que la construction de l ETIS puisse r sulter de la simple juxtaposition de 15 ensembles de donn es nationales Certes non et ceci pour plusieurs raisons majeures dans lesquelles il convient de rechercher la vraie sp cificit de l ETIS L harmonisation statistique mythe ou r alit La premi re de ces raisons est l h t rog n it de la structuration du syst me d information selon les pays L exp rience d sormais vieille d une trentaine d ann es de l harmonisation statistique communautaire via les Directives permet de porter une appr ciation sur les vertus mais aussi les 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 109 CONTENU limites de cette approche Si l on est parvenu dans le domaine de la statistique du transport routier de marchandises produire un consensus entre les pays sur les objectifs atteindre en rendant ceux ci plus ambitieux et ce deux reprises correspondant respectivement la premi re et la seconde extension de la Directive route sur les axes les p
41. demande que sous celui de l offre en mati re de transport Il s agit galement de l organisation institutionnelle priv e et publique du syst me des transports Les principales lacunes concernent l absence d orientations politiques pr cises l absence de coordination entre les niveaux r gional national et supranational pour la d finition des projets d infrastructure et les aspects relatifs leur gestion La situation se caract rise galement par l absence de vision europ enne en ce qui concerne l acc s au march ou le soutien au transport combin ce qui doit passer par des dispositions r glementaires et des actions de promotion dans ce sens Dimension financi re Il ne s agit pas uniquement des aspects li s au financement des nouvelles infrastructures mais galement des modalit s de mise en uvre Il ressort clairement de la situation actuelle que le financement priv des grands chantiers d infrastructures par le bais du syst me du financement de projet est inadapt et que des syst mes uniformes de tarification aux usagers font d faut Il convient par ailleurs d observer que toutes les possibilit s de satisfaire le march du transport sont loin d tre utilis es 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 127 CONTENU Dimension cologique Il s agit en l occurrence des aspects li s la protection de l envir
42. des possibilit s offertes par les liaisons maritimes rapides pourrait permettre de d finir d autres itin raires La base de donn es ATIS est m me d effectuer de telles analyses En conclusion du pr sent chapitre on peut dire qu il est tr s important de disposer de donn es sur les cha nes de transport pour bien conna tre les flux de transport 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 63 CONTENU Graphique 15 Structure des flux passant par le Brenner transport routier Link loads Total trade tons 1 000 000 5 t0 17 2 323 210 1 6 654 210 0 2 255 1 to 0 2 359 0 01 661 Er Link loads Volumes transport s par liaison Total trade tons 1 000 000 Total des changes en millions de tonnes XXX to XXX De XXX XXX Graphique 16 changes entre l Espagne et l Italie transport routier L Trade between Spain and Italy Tons 1 000 000 changes entre l Espagne et l Italie en millions de tonnes XXX to XXX De XXX XXX 64 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 4 Premi re approche pour l obtention de donn es d taill es sur les cha nes de transport enqu te aupr s des chargeurs dans le cadre
43. du projet mystic Comme nous l avons indiqu pr c demment il est tr s important de disposer de donn es de haute qualit sur les cha nes de transport Pourtant de telles informations sont tr s difficiles obtenir L tude pilote ATIS a tir parti de la collecte de donn es d taill es sur le trafic effectu e aux fronti res On peut se demander s il est possible de collecter des donn es sur les cha nes de transport Une premi re tentative en ce sens a t r alis e par le biais de l enqu te MYSTIC men e aupr s des chargeurs MYSTIC est un projet relevant du 4 programme cadre de la Commission europ enne qui a t mis en uvre par l INRETS France et le NEA Pays Bas Il a pour but de suivre les envois depuis leur origine premi re jusqu leur destination finale et de recueillir un maximum d informations d un bout l autre de la cha ne de transport internationale L enqu te a t effectu e non seulement aupr s de chargeurs mais aussi aupr s d op rateurs et de clients Les r sultats ont permis de se faire une id e des difficult s et des possibilit s li es la r alisation d une telle enqu te aupr s de chargeurs Dans le cadre du pr sent document les principales conclusions du projet sont les suivantes Il est difficile d obtenir un taux de r ponse lev eu gard au niveau de d tail de l enqu te Les cha nes de transport complexes occupent une part importante du total on rel ve
44. e comme le groupe RADEF rassemblant des Directions des Routes des diff rents pays europ ens ou le projets de recherche MESUDEMO Une organisation encore largement inventer de la gestion au niveau europ en d une information produite pour l essentiel aux niveaux territoriaux subsidiaires L Europe pr sente par rapport aux Etats Unis avec lesquels on a souvent tendance la comparer une originalit essentielle li e son mode de construction Alors que l Union am ricaine s est d velopp e partir d un no man s land institutionnel et de fa on progressive mesure que la fronti re se d pla ait vers l ouest l Union europ enne rassemble des Etats aux modes de fonctionnement certes assez divers mais tous solidement structur s Ceci a pour cons quence en ce qui concerne la production de statistiques publiques en g n ral et notamment dans le domaine des transports que m me si les responsabilit s des tats f d r s am ricains en la mati re sont importantes celles de l Etat f d ral restent essentielles et que celui ci a pu en tout tat de cause imprimer une orientation commune progressivement d clin e par les diff rents Etats f d r s assurant une bonne homog n it d ensemble du syst me et une relative facilit traiter au niveau national l addition des observations de niveau territorial subsidiaire Il en va tout autrement en Europe o la production de donn es reste une pr rogative quasi e
45. entre le Royaume Uni et l Europe L enqu te The Great British Motorist 2000 montre comment les automobilistes britanniques se rendent sur le continent europ en quelles sont les diff rences entre les modes de d placement des Europ ens et entre leurs infrastructures de transport et quelles sont les diff rentes pr occupations des automobilistes europ ens Chaque ann e plus d un automobiliste britannique sur sept part l tranger avec sa voiture e Les voyages de vacances d t en France pr dominent On enregistre plus de 15 voyages en voiture destination de la France pour un voyage vers une autre destination e Le tunnel transmanche absorbe aujourd hui plus du quart des d placements en voiture vers l tranger Les conditions de d placements diff rent travers l Europe Parmi les principaux facteurs d terminant ces conditions on peut citer la distance domicile travail la densit de population et le degr d urbanisation du pays e Les Britanniques ont les temps de trajet domicile travail les plus longs en moyenne 46 minutes pour se rendre au travail et en revenir compar une moyenne europ enne de 38 minutes e Ce sont les N erlandais qui ont la plus forte densit de population avec 333 habitants km et les Finlandais la plus faible 20 habitants km e Le Royaume Uni compte 240 habitants km mais l cosse seulement 66 habitants km tandis que le sud est de l Angleterre s approche du double de la dens
46. es pour l ann e 2020 sur la base desquelles des comparaisons sont effectu es de l volution du transport de personnes et du transport de marchandises ainsi que du transport unimodal et du transport multimodal Il en ressort que l on assistera l avenir une croissance rapide de l utilisation de cha nes complexes pour le transport de marchandises Le deuxi me chapitre explique le concept de cha ne de transport en g n ral et indique pourquoi le besoin d informations relatives aux cha nes de transport ira croissant Ensuite le chapitre trois pr sente un exemple d application pour les corridors alpins bas sur l utilisation de donn es relatives aux cha nes de transport exemple qui illustre l utilit de ces donn es Il est bien plus difficile de collecter des donn es sur les cha nes de transport que sur les op rations commerciales et de transport classiques Le chapitre 4 voque une premi re approche mise en uvre pour l obtention de donn es d taill es sur les cha nes de transport elle repose sur les r sultats d enqu tes aupr s de chargeurs men es au titre du projet de recherche MYSTIC relevant du 4 programme cadre qui permettent de suivre les cha nes de transport depuis leur origine premi re jusqu la destination finale et de recueillir des informations d un bout l autre de la cha ne Le dernier chapitre comporte les conclusions de la pr sente tude L utilisation de chiffres et ou d extraits du pr
47. est ainsi que l aire d attraction d un a roport est en moyenne plus vaste que celle d une gare TGV elle m me sup rieure celle d un changeur autoroutier Ceci a comme cons quence que pour simuler comment un d placement international va s affecter sur le r seau armature il convient d en conna tre l origine destination a un niveau suffisamment fin le cas ch ant infra NUTS3 pour d terminer sur quel axe du r seau armature il va se rabattre et quels en seront les points d acc s et de sortie Imp ratif d autant plus fort si l on consid re que dans une optique de bonne coordination des diff rents niveaux d intervention en mati re d infrastructures il est au surplus souhaitable de s assurer de la compatibilit en termes de capacit et de niveau de service offert des investissements europ ens consentis sur le r seau armature et des investissements incombant au nom de la subsidiarit aux autorit s territoriales de rang inf rieur sur le r seau d apport Combien de probl mes auraient pu tre vit s si l on avait pens les grands projets en termes d homog n it de la qualit de service de bout en bout et non de performance sur un tron on isol prise en compte dans le co t d un investissement comme le lien fixe transmanche du dimensionnement ad quat des itin raires d acc s souci de la continuit entre TGV et transport ferroviaire r gional desserte performante en site propre des
48. et 44ans e propri taire et utilisateur de sa propre voiture e poss dant son permis de conduire depuis plus de dix ans L tude de l AA est poursuivie mois apr s mois depuis les ann es 1970 Nous utilisons diverses m thodes allant du bref sondage d opinion par t l phone au lancement d tudes de grande envergure sur des groupes cibles ou l organisation de grandes enqu tes quantitatives En 1997 nous avons publi Living With The Car qui reprenait les r sultats de diverses enqu tes Cette publication qui a fait date a connu un vif succ s et n a pas t sans influence sur l action des pouvoirs publics il nous a t rapport que le premier ministre y avait trouv une aide irrempla able pour sa r flexion sur les grandes lignes de l avis des automobilistes Nous avons d cid alors d engager des tudes de grande ampleur visant f d rer la politique et les points de vue sur un large ventail de questions int ressant l automobile et les transports L enqu te The Great British Motorist a t r activ e et en 1998 nous avons publi The Great British Motorist Lesson from the Past Visions for the Future Cette nouvelle publication de l AA a fait date Elle tudiait les d placements et les transports en Grande Bretagne sur une p riode de 50 ann es Quels taient alors et quels sont aujourd hui les enjeux Qu est ce qui a chang O s est il produit un changement Quels ont t les acteurs d
49. et la viabilit de tels services Les conclusions de cette tude ont t r sum es dans le rapport d ADL intitul Review of Regional Eurostar Services f vrier 2000 Au regard de la spectaculaire croissance des trajets transmanche voir figure 3 et des 81 millions de trajets simples enregistr s entre le Royaume Uni et l Europe continentale en 1998 les volumes relativement faibles de l Eurostar peuvent para tre surprenants Cependant il est clair que la totalit du march transmanche n est pas accessible aux services Eurostar et encore moins aux services Eurostar britanniques r gionaux voir figure 4 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 47 CONTENU E Belgium UK m France UK O UK Belgium O UK France g lt a Pa Q fanl Q on om N Figure 3 Croissance des trajets vers depuis le Royaume Uni la France et la Belgique L gende de la figure 3 Single Journeys m Trajets simples mio Belgium UK Belgique RU France UK France RU UK Belgium RU Belgique UK France RU France T 81 total cross channel market all modes z 34 UK to from France and Benelux all modes E g 15 UK regions to from France and Benelux all modes S 80 12 Core addressable area all modes F 7 Core addressable area Other
50. europ enne 3 6 1 D finitions du document de r flexion Dans le document de r flexion les statistiques du transport communautaires concernent le transport en tant que fonction et en tant qu activit conomique et cette fonction est d finie par des quantit s de voyageurs et de marchandises transport s des types de marchandises des parcours des v hicules et des infrastructures Ce souci d appr hender la fonction met l accent sur les caract ristiques op rationnelles et n est pas particuli rement compatible avec une approche dont le but est de mesurer la taille et les tendances de march s du transport particuliers En g n ral ces statistiques op rationnelles ne fournissent pas toujours ce qui est demand Le fait que les modes se font de plus en plus concurrence sur les m mes march s signifie que des d finitions concordantes doivent tre adopt es pour chacun d eux Ce n est pas toujours le cas aujourd hui voir le document de r flexion Background Document annexes 3 4 5 6 et 7 et l appendice 1 de notre communication C est particuli rement vrai pour les d finitions variables qui sont utilis es pour le transport national Ainsi dans le cas du transport routier transport national signifie un transport l int rieur du pays d clarant qui sera celui dans lequel le v hicule est immatricul mais pour la plupart des autres modes il signifie un transport entre deux points situ s dans le pays d clarant sans que le
51. europ ennes La question est pos e dans le contexte des RTE de transport mais du point de vue de l utilisateur commercial des statistiques du transport beaucoup d autres contextes peuvent n cessiter des statistiques l chelle europ enne Un certain nombre de diff rences existent entre les besoins des autorit s publiques que celles ci soient au niveau national ou communautaire et ceux des autres utilisateurs chercheurs et entreprises Les gouvernements nationaux continueront vraisemblablement d avoir besoin de statistiques nationales pour clairer l laboration de leurs politiques nationales Cependant il est probablement vrai que dans de nombreux march s du transport les fronti res nationales deviennent sans objet La fronti re europ enne ext rieure deviendra la fronti re nationale pertinente Les fronti res nationales actuelles d limiteront des espaces appel s devenir en fait du point de vue conomique sinon politique les grandes r gions europ ennes 100 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 3 4 3 Donn es d sagr g es Jusqu pr sent notre propos s est centr sur le besoin de donn es au niveau des agr gats De toute vidence les besoins des entreprises en donn es d sagr g es seront tr s divers Tr s souvent les utilisateurs commerciaux auront besoin de donn es d taill es sur les origines et destinations t
52. gestion des fournisseurs le transport l entreposage la gestion des stocks et l ex cution des commandes L objectif final consiste dans une offre logistique globale qui soit d une part optimis e sur l ensemble de la cha ne d approvisionnement du client du transporteur et du fournisseur et d autre part reli e des institutions financi res afin de garantir les paiements La r alisation de ce projet et l adaptation des groupes de clients particuliers requi rent des informations d taill es La tarification des transports est cet gard un exemple repr sentatif Les tarifs se basent sur les param tres suivants e Co t du transport Amortissement du v hicule et frais d entretien de carburant de personnel e Utilisation de la capacit La capacit est d finie par le poids et le volume En fonction des marchandises transport es la capacit de transport peut tre restreinte Un conteneur rempli de plomb puisera la capacit de transport en poids alors qu un conteneur rempli de plumes utilisera la capacit en volume En combinant judicieusement les deux produits on pourra litt ralement doubler la capacit de transport des conteneurs e quilibre du trafic Le transport ne peut pas se stocker et les frais de repositionnement sont inclus dans le calcul Les tarifs sont influenc s par les frais qui seront encourus pour transporter le conteneur du point de d chargement au prochain point de chargement Pour cr e
53. grands a roports De ce point de vue donc l information europ enne n a rien de sp cifique elle est justiciable des m mes exigences que l information d int r t national voire r gional Ceci est porteur d une cons quence double d tente quant la conception d une base de donn es europ enne sur les transports que les conclusions en cours d laboration du consortium de recherche MESUDEMO devraient mettre clairement en vidence savoir que le contenu d une telle base ne saurait en aucun cas se r duire une agr gation du contenu des bases de donn es nationales pour autant qu elles existent ce qui est loin d tre le cas pour tous les pays et tous les domaines du transport mais au contraire m nager l acc s le plus large et le plus souple possible aux informations disponibles au niveau national et que par voie de cons quence l architecture de cette base doit tre con ue non pas sur un mode centralis mais en termes de fonctionnement en r seau de bases sur un mode relationnel en ayant le souci de m nager une double proc dure d harmonisation consolidation des donn es nationales ou infra nationales existantes indispensable la coh rence de l analyse europ enne avec ce que cela implique de d perdition quant la richesse des informations de base du fait de leur r duction au plus petit d nominateur commun et d acc s direct aux donn es de base permettant d utiliser celles ci avec leu
54. informations relatives aux conteneurs il faut ajouter au mod le un identifiant indiquant que la marchandise est transport e en conteneur Le nombre d quations en sera doubl Ajouter une composante g ographique au mod le conduirait une expansion norme de celui ci Les probl mes pos s par l tablissement du lien avec le pays de chargement d chargement et avec le pays d origine destination sont probablement insolubles Tableau 1 Variables harmoniser et int grer sur le court terme C et sur le long terme L Variables requises Variables int gr es Variables transport et harmonis es commerce ext rieur Flux du commerce ext rieur 4 Importations exportations transit entrant et sortant Nationalit de l entreprise de transport Classification des marchandises NST R 2 chiffres bo o CC Classification marchandises dangereuses O R gion d ongine destination 0 o oo R gion de transbordement aux Pays Bas 2 5 4 Premiers r sultats de la combinaison des informations du transport et du commerce ext rieur L harmonisation et l int gration ont t faites pour les ann es 1997 et 1998 Un nouvel ensemble de donn es a t cr partir duquel des tableaux trans modes peuvent tre constitu s tr s ais ment Les r sultats de la combinaison des donn es du transport et du commerce ext rieur apparaissent dans les tableaux suivants Tableau 2 Flux de marchandises internationa
55. l automobile sur l environnement dans leurs trois premi res pr occupations par rapport 16 pour l ensemble de la Grande Bretagne 26 Paris 19 Madrid et 8 dans les villes d Amsterdam Rotterdam La Haye Compar s aux Parisiens les Londoniens d plorent davantage le manque d investissement dans les routes et dans les transports publics et la d linquance automobile 63 des automobilistes dans les zones d Amsterdam Rotterdam La Haye classent les projets visant taxer l usage des routes dans leurs trois premi res pr occupations pour seulement 15 Paris 13 Londres et 11 Madrid 38 des automobilistes du sud de l Italie et des les m diterran ennes classent le mauvais comportement des autres conducteurs dans leurs trois premi res pr occupations contre 33 pour l Italie dans son ensemble 36 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU On constate des diff rences au niveau des individus en Europe e Les hommes sont en g n ral davantage pr occup s que les femmes par les questions de prix prix des carburants et taxation 51 des hommes classent la question du prix des carburants dans leurs trois premi res pr occupations par rapport 47 des femmes Les chiffres correspondants pour le pr l vement fiscal sont de 41 pour les hommes et 33 pour les femmes e mais ce sont les femmes qui s inqui tent
56. la cr ation d une agence europ enne qui prendrait la responsabilit de g rer la s curit dans son ensemble Troisi mement la congestion r sulte du trafic et l augmentation des transports au sein de l UE intervient pour l essentiel sur le r seau routier 2 par an pour les voyageurs depuis 1990 et 3 7 par an pour les marchandises le transport a rien a n anmoins progress de pr s de 7 par an en partant d un niveau modeste Cette augmentation du trafic entra ne un accroissement des missions Par souci de simplicit celles ci peuvent tre subdivis es en deux cat gories m me s il n est pas vraiment possible de les dissocier les unes des autres comme je l expliquerai ci apr s La cat gorie qui suscitait le plus de pr occupations au d part tait celle des missions locales fum es particules bruit etc qui r duisent la qualit de vie tant dans les grandes villes que dans certaines zones rurales Bien que ce probl me ait pu tre trait avec un certain succ s ces missions sont de toute vidence li es la deuxi me cat gorie celle des gaz effet de serre alors que les efforts visant r duire les missions dans les gaz d chappement ont t couronn s de succ s les missions de CO ont en fait augment Un accord volontaire avec l industrie automobile europ enne pr voit n anmoins de r duire les missions totales des voitures neuves d environ 25 d ici 2008 Quatri mement l
57. la structure d une organisation internationale Transparence L UIC a des contacts directs avec les experts ferroviaires Gain de temps permet de g rer la confidentialit des donn es Une personne de contact l UIC peut r pondre au nom de plusieurs compagnies de plusieurs pays Gain de temps QUI Pour conclure cette deuxi me partie il est tr s important de noter que quelles que soient les relations entre OP et OI d autres parties prenantes telles que les administrations nationales les compagnies ferroviaires etc ont galement un r le jouer afin de r pondre aux besoins des utilisateurs 3 Exemples concrets de coop ration statistique internationale 3 1 Coop ration existante UIC Eurostat CEMT CE E ONU questionnaire conjoint sur les statistiques du transport gt terminologie gt change de donn es ferroviaires gt conseils pour de nouvelles variables UIC Eurostat CEMT CEE ONU participation aux r unions en tant qu observateur Publications UIC OI Exemples DG TREN EU transport in figures EUROSTAT Sfatistiques en bref CEE ONU Annual Bulletin of Transport Statistics 3 2 Coop ration pr vue court terme UIC Eurostat nouveau r glement sur les statistiques ferroviaires 3 3 Coop ration pr vue moyen terme UIC Banque mondiale L UIC a d montr clairement qu elle tait pr te coop rer avec les organisations internationales en participant active
58. le domaine de la l gislation sur la concurrence la structure du secteur par entreprises et les relations financi res qui existent entre elles groupes le niveau des prix Dans le domaine social les conditions de travail et notamment les dur es du travail et le niveau des salaires Dans le domaine de la s curit les accidents du travail et de la circulation Dans le domaine de l environnement le parc des v hicules les consommations d nergie les missions polluantes Pour suivre l application des r gles adopt es dans les diff rents domaines logiquement les pouvoirs publics doivent mettre en place des dispositifs administratifs les informant pr cis ment de la mani re dont les r gles sont respect es et du suivi juridique des infractions constat es L encore la logique n est pas toujours respect e S agissant de la seconde mission une des difficult s majeures dans le choix des informations recueillir tient ce qu il est tr s difficile de savoir de quelles statistiques les pouvoirs publics auront besoin demain ou apr s demain Un champ qui para t secondaire aujourd hui peut se r v ler demain strat gique pour conna tre et comprendre des volutions impr vues Or l information conomique est par nature une denr e p rissable qui doit tre saisie au moment o elle se manifeste et qu il est le plus souvent impossible de reconstituer apr s coup En toute hypoth se l objec
59. le plus du mauvais comportement des autres conducteurs et du risque d accident 42 des femmes classent la question du mauvais comportement des autre conducteurs dans leurs trois premi res pr occupations contre 33 des hommes e 57 des automobilistes de moins de 25 ans classent le prix des carburants dans leurs trois premi res pr occupations contre 49 pour l ensemble des automobilistes Les automobilistes jeunes sont plus susceptibles de se soucier du prix du carburant que les automobilistes plus g s Par rapport au PIB les chiffres les plus r cents de l Union europ enne montrent qu en 1996 les usagers de la route britanniques venaient l avant dernier rang des pays europ ens pour les investissements dans les infrastructures seuls les Danois investissent encore moins e En 1996 le Royaume Uni se situait dans le haut de la fourchette europ enne pour la taxation routi re globale Depuis la formule du fuel tax escalator qui augmente le prix du carburant chaque ann e aura encore alourdi le pr l vement fiscal e La forte taxation de l usage de l automobile et la faible d pense consacr e la route et aux transports sont tr s impopulaires en Grande Bretagne les tudes de l AA montrent que 82 des automobilistes jugent inacceptable qu une part aussi faible des taxes automobiles soit investie dans les routes et les transports publics e Fn 1999 l automobiliste britannique payait pour l essence et pour le gasoil le p
60. les agglom rations cons quence du co t et de la difficult du stationnement et de la plus grande facilit d acc s aux transports publics dans les zones urbaines Le Danemark donne un exemple des distorsions induites par une forte taxation de l achat de voiture un taux de motorisation plus faible et des voitures utilis es plus intensivement Le taux de motorisation peut galement tre influenc par la diminution de la population jeune atteignant l ge de conduire e Le taux de motorisation du Royaume Uni est faible par rapport la moyenne de l Union europ enne 376 voitures pour 1 000 personnes en 1997 contre 450 Le transport par route est le mode de d placement pr dominant en Europe avec une moyenne de 12 548 km parcourus par personne et par an e Environ 80 des d placements se font en voiture les plus motoris s tant proportionnellement les Grecs les Irlandais et les Britanniques 86 87 e _ et les moins motoris s les Autrichiens et les Danois 73 du fait que dans ces pays la qualit des moyens de transport de remplacement et le terrain rendent attractifs les transports publics et le v lo e C est au Royaume Uni que les conducteurs sont les plus susceptibles de d clarer que leur voiture est extr mement ou tr s importante pour eux et risquent le plus d tre victimes de la d linquance automobile e Les Danois et les N erlandais roulent beaucoup v lo et les Britanniques et d autres nationalit
61. loin d tre de complaisance les Britanniques ont un des meilleurs palmar s en mati re de s curit routi re 34 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU mais ce sont aussi ceux qui comparativement la plupart des autres pays citent le plus souvent les probl mes de s curit routi re comme sujet de pr occupation e Le Portugal est un des pays les plus pauvres d Europe les automobiles comme c est pr voir sont relativement petites et le bilan des accidents de la route est un des plus mauvais en Europe Les automobilistes se montrent fid les leurs constructeurs nationaux e Les Fran ais ach tent Renault 27 du march Peugeot 17 et Citro n 12 Les Italiens Fiat 33 du march Il en va de m me en Allemagne Volkswagen 21 et Opel 16 Les Espagnols roulent en Seat 20 du march mais ils ont aussi beaucoup de Renault et de Peugeot Les Britanniques ach tent des Ford 20 Vauxhall 14 et Rover 11 ainsi que des marques japonaises 13 Les Su dois sont fid les Volvo 24 La marque domine le march au m me titre que Fiat en Italie Aux Pays Bas au Danemark et en Suisse o il n y a pas de constructeurs nationaux Ford Volkswagen Opel GM et les constructeurs japonais se classent en t te du march Les Britanniques paient la plupart de leurs voitures plus cher que le reste de l Europe
62. lourds Ce syst me utilise outre l quipement de communications sp cialis es courte port e pour le p age DSRC 5 8 Ghz un syst me embarqu quip d un r cepteur GPS combin au chronotachygraphe Le gouvernement suisse fournit gratuitement ces quipements aux op rateurs trangers qui sont d accord pour les utiliser L annonce de la mise en place d un syst me similaire sur les autoroutes allemandes en 2003 ne fait que confirmer la multiplication escompt e de ce type de syst mes court terme Les applications statistiques possibles de ces nouveaux syst mes et la facilit de transmission distance des donn es que permettent non seulement l utilisation des communications sp cialis es courte port e DSRC mais galement les messages GSM associ s au syst me de positionnement GPS et aux autres quipements lectroniques embarqu s et terrestres sont videntes 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 159 CONTENU S ANCE DE CL TURE CONTENU PRINCIPALES CONCLUSIONS DU SEMINAIRE DE MADRID Daniel BYK Directeur Direction C Information et diffusion transports coop ration technique avec les pays tiers sauf pays Phare et Tacis statistiques du commerce ext rieur et intra communautaire Eurostat Commission Europ enne Rue Alcide de Gasperi L 2920 Luxembourg daniel byk cec eu int Dans le contexte de la pr paration du pr
63. moins volu vers l int gration ce qui entra ne une offre toujours fortement fragmentaire et des dimensions qui ne permettent g n ralement pas de r aliser des conomies d chelle ni d accro tre l efficacit Sur le plan de la gestion enfin l instar des infrastructures le chemin sera encore long et p nible pour parvenir satisfaire une demande en augmentation constante et caract ris e par une volont d obtenir des r ponses pointues de la part de l ensemble des op rateurs du syst me de transport R le du transport pour les entreprises actives au sein de la nouvelle conomie Apr s ces quelques consid rations sur le syst me des entreprises de transport abordons pr sent la situation de la production sur un march fortement conditionn par des structures en r seau Examinons tout d abord les caract ristiques des entreprises actives dans un environnement mondialis comme celui de la nouvelle conomie Il sera question des entreprises de transport proprement dites qui les premi res doivent faire face aux mutations de l conomie et des entreprises pour lesquelles le transport constitue un facteur crucial en termes de rendement L offre de transport entendue en l occurrence comme l offre de services de transport et non d infrastructures physiques doit s adapter la n cessit de distribuer les biens d une mani re toujours plus capillaire sur le territoire La livraison des bie
64. n ralement disponibles pour les grandes compagnies a riennes il n en va pas de m me pour les transporteurs bon march tels que Virgin Express dont les ventes s effectuent via Internet des indicateurs conomiques r gionaux et locaux y compris des pr visions des informations standard sur les services y compris la dur e des trajets routiers 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 49 eurostat CONTENU 4 Point de vue de l utilisateur sur les besoins d informations r sultant des volutions dans la 4 1 4 2 4 3 g ographie des transports Conclusions En se basant sur la riche exp rience acquise au sein du secteur des transports par un utilisateur des statistiques du transport il appara t clairement que les personnes ad quates ne disposent que parfois de l acc s ad quat aux informations ad quates Bien souvent il ne fait aucun doute que les informations ad quates sont disponibles quelque part mais il n est pas toujours clairement tabli qui d tient quelles informations Le TSUG publie tous les ans un r pertoire de points de contact et de sources pour les statistiques du transport tant donn qu il existe un vide en la mati re au Royaume Uni La coh rence tant entre les diff rents fournisseurs de statistiques locaux r gionaux nationaux ou internationaux qu avec les ensembles de donn es historiques joue indiscutab
65. nergie est un probl me potentiel futur cause de la d pendance du secteur des transports vis vis du p trole En 1997 66 du p trole carburants ont t utilis s dans ce secteur contre 53 en 1985 Deux modes savoir le transport routier 84 et le transport a rien 13 consomment pr s de 90 du total des carburants Vu que l UE est de plus en d pendante de ressources import es et que la demande de transport ne cesse de cro tre le probl me devient manifeste en termes de prix et de disponibilit garantie des ressources Ces domaines sont la cl du succ s futur de la politique europ enne des transports S il s agit l des l ments d cisifs de la politique des transports quelles sont leurs implications statistiques Bien que je propose de r examiner le type de statistiques collect es je ne souhaite en aucun cas remettre en question le travail statistique dit traditionnel En fait l un des aspects qui fait encore d faut est r clam depuis longtemps par la DG TREN savoir l tablissement d une matrice de r gion r gion des flux origine destination ventil s par type de trafic pour laquelle une r partition entre les diff rents modes de transport devrait tre possible En l absence d une telle matrice il est vraiment tr s difficile de planifier le d veloppement des infrastructures au niveau europ en En outre comme nous sommes de plus en plus d pendants des investissements priv s des donn es d
66. niveau des sous syst mes de transport Classification marchandises Trafic Transport Personnes Les lignes entre les syst mes indiquent une d pendance par exemple une relation avec le propri taire L application du mod le du domaine dans l architecture du logiciel est vidente Avantages de la nouvelle architecture Les utilisateurs sont amen s porter leur attention sur les relations entre concepts du fait que celles ci sont largies et tiennent un r le central Approche g n rique toutes les informations sur les flux s ajustent dans le m me mod le conceptuel et dans la m me structure ind pendamment de leurs particularit s Ind pendance par rapport la consultation le syst me devrait tre utile pour les informations sur le transport comme pour les informations sur le trafic et autres informations connexes au transport Application bijective des objets r els dans les objets informatiques Coh rence des chiffres sous les diff rentes vues forc e par un stockage des objets identifiables sur un support unique Synergie les probl mes r solus et les solutions peuvent tre largis d autres flux possibles Plus courte distance entre domaine et impl mentation S paration claire entre enregistrement des faits et op rations statistiques Possibilit de refl ter les glissements dans les donn es r elles selon les diff rentes vues des objets R gles de traitement
67. niveau europ en en mati re d infrastructures permettra d att nuer la pression subie dans de nombreuses villes et de contrebalancer les co ts de la centralisation urbaine avec les avantages d un d veloppement mieux r parti d un point de vue g ographique Il est clair que la r alisation de couloirs multimodaux favorisera d une part la diffusion du d veloppement mais qu elle aura galement des r percussions sur sa configuration puisque les nouvelles infrastructures une plus grande chelle et de meilleure qualit auront un effet d attraction pour les zones travers es et qu elles permettront de valoriser des concentrations urbaines actuellement marginales et p riph riques Les villes europ ennes dont le pouvoir d attraction sera le plus fort sauront conjuguer l existence d infrastructures de transport d un niveau de qualit lev celle de syst mes d informations et de communication du m me niveau parall lement et nous assistons d j l heure actuelle ce ph nom ne l existence d une main d uvre qualifi e et d un environnement de travail au sens large de qualit lev e seront d autres facteurs d cisifs La priorit absolue est d viter que les atouts des r seaux de transport d velopp s dans ces nouvelles zones ne soient masqu s par des facteurs n gatifs tels que la pollution ou la congestion Parmi les autres probl mes qu il convient d envisager dans le ca
68. non seulement un grand nombre de cha nes de transport multimodal mais aussi de nombreuses cha nes de transport unimodal qui font intervenir plusieurs op rateurs ainsi que plusieurs centres de distribution Le graphique 17 illustre la vari t des cha nes de transport identifi es dans le cadre du projet MYSTIC en ce qui concerne les exportations des Pays Bas et de trois r gions de France Graphique 17 R partition des diff rentes cha nes de transport relev es par les enqu tes men es aupr s des chargeurs dans le cadre du projet MYSTIC exportations des Pays Bas et de trois r gions de France Categories 1 own account transport road road transport 1 leg frequency road transport more legs rail transport channel leg rail combined rail road IN A Ua A N combined rail road maritime chain 8 inland waterways maritime chain 9 ferry 10 road maritime chain 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 category aerial chain 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 65 CONTENU eurostat Frequency Fr quence Categories Cat gories Own account transport road Transport pour compte propre par route Road transport one leg Transport routier un tron on Road transport more legs Transport routier plusieurs tron ons Rail transport Transport ferroviaire Ch
69. occupations par rapport une moyenne de 19 Les plus pr occup s par le comportement des autres conducteurs sur la route sont les N erlandais ce sont les seuls avoir class ce th me devant le prix des carburants et la taxation des carburants mais ce point soucie galement les Espagnols les Fran ais et les Italiens 60 des automobilistes n erlandais classent le comportement des autres conducteurs dans leurs trois premi res pr occupations contre 24 des automobilistes britanniques Le prix des carburants est davantage un probl me dans les zones rurales que dans les zones urbaines 55 des automobilistes des zones rurales classent le prix des carburants dans leurs trois premi res pr occupations contre 44 dans les zones urbaines On note des diff rences l int rieur de la Grande Bretagne l enqu te n incluait pas les automobilistes d Irlande du Nord ainsi que dans d autres pays Les cossais s inqui tent du manque d investissements dans les routes et de projets visant faire payer l usage routier 40 des automobilistes cossais classent les projets de tarification de l usage des routes dans leurs trois premi res pr occupations contre 18 de l ensemble des Britanniques Dans l agglom ration londonienne les pr occupations mentionn es sont le manque d investissement dans les transports publics et les effets de l automobile sur l environnement 33 des automobilistes londoniens classent les effets de
70. ographiques et de leurs fronti res peuvent changer Le co t d obtention de donn es manquantes par des enqu tes est parfois prohibitif et impose le recours des estimations au juger 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 101 CONTENU 3 6 Remarques sur les d finitions et les donne es actuellement utilis es Tout en reconnaissant ces difficult s il serait peut tre bon malgr tout de se demander dans quelle mesure l objet et la mission des statistiques du transport communautaires et les statistiques publi es dont on dispose actuellement r pondent aux besoins que nous venons de d finir ci dessus voir Eurostat Background Document Community Transport Statistics Why What Who How 22 mars 2000 p 3 et Transport in Figures dition de janvier 2000 Ces publications sont les principaux documents cit s dans la pr sente communication De toute vidence elles ne repr sentent qu une petite partie visible des abondantes ressources de l UE en mati re de statistiques du transport Cependant comme tout ce mat riel peut ne pas tre connu de tous les participants au s minaire ces documents de synth se constituent une base utile pour illustrer l un des principaux arguments d velopp dans notre intervention savoir que les m thodes utilis es couramment pour enregistrer les donn es ne permettent pas d identifier ais ment la dimension intra
71. ou une autre autorit nationale Modifications additions par mode Route Des enqu tes sont men es par les tats membres sur la base de questionnaires envoy s un chantillon de propri taires de v hicules Les v hicules immatricul s dans l tat membre sont couverts pour toutes leurs op rations soit l int rieur soit en dehors du pays d immatriculation Rail Les donn es sont fournies par les services d exploitation des principales entreprises ferroviaires et concernent les mouvements de trains En g n ral les donn es sont extraites des bordereaux d exp dition et autres enregistrements d exploitation Dans certains cas les entreprises ferroviaires transmettent les donn es directement Eurostat Navigation int rieure Selon l tat membre la collecte des donn es est effectu e soit par le service statistique national ou autre autorit nationale soit par divers organismes sp cialis s dans le domaine du transport par voie navigable tels que les organismes gestionnaires des ports ou les offices de la navigation Maritime Certaines donn es sont collect es par des ports au cas par cas Air Les donn es sont collect es principalement par les a roports nationaux Source Background document Community Transport Statistics Why What Who How TABLE 2 D FINITION PAYS D CLARANT D finition g n rale Pays qui collecte les donn es et les transmet Eurostat
72. pays d immatriculation soit pris en compte On observe une m me discordance dans la d finition du cabotage Celui ci est en effet d fini du point de vue de l op rateur comme un transport international il a lieu dans un pays autre que le pays d clarant Cependant du point de vue du march le cabotage fait partie du transport national int rieur de cet autre pays m me si le transport est assur par un op rateur tranger La classification actuelle refl te une focalisation sur les op rateurs plut t que sur les march s 3 6 2 Contenu et pr sentation des donn es dans Transport in Figures Transport in Figures am lior et actualis en permanence a constitu une source d informations majeure pour le rapport Pan European Transport N anmoins les donn es ne r pondent pas aux exigences voqu es ci dessus plusieurs gards la d finition du transport national diff re selon les modes voir appendice 1 ily a tr s peu de donn es agr g es sur le transport paneurop en c est dire le transport dans et entre les diff rents tats membres de l UE Cela est probablement d en partie au manque de coh rence de la d finition du transport national mais on peut aussi se demander si cela ne r sulte pas d un manque de donn es ou d un manque d appr ciation de la valeur d une autre pr sentation 102 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill nair
73. phase ult rieure de l int gration le mod le peut tre enrichi avec les variables mode de transport classification des marchandises et r gion Mode de transport M Les statistiques du transport sont bas es sur les modes Les informations du commerce ext rieur indiquent le mode de transport au passage des fronti res Donc l quation de base peut tre d velopp e en un croisement complet de ces variables F x M Il vient une quation de 2 x 6 12 quations partir de laquelle le transit entrant et sortant peut tre estim Classification des marchandises G Avant d ajouter les marchandises au mod le leur classification doit tre harmonis e Le mod le peut tre tendu un mod le avec des croisements pour les flux les modes de transport et les classifications de marchandises F x M x G soit 2 x 6 x 52 624 quations partir desquelles pour chaque strate le transit entrant et sortant peut tre estim Au cas o la classification des marchandises ne pourrait pas tre harmonis e le mod le d int gration devra tre chang en un mod le comportant moins d quations FxMIxGI FxM2xG2 FxM3 x G3 Pour le moment les statistiques fonctionnelles comptent trois classifications de marchandises diff rentes G1 classification pour la route le rail et la navigation int rieure NST R 2 chiffres G2 classification pour le transport maritime 8 positions G3 classification pour le transport a rie
74. pleine exp rimentation Une excellente illustration de cette phase de t tonnement est fournie par l approche actuellement d velopp e par le consortium DATELINE en mati re d observation de la mobilit longue distance D un cot on cherche d velopper sur l ensemble du territoire de l Union une observation ob issant une m thodologie de collecte harmonis e De l autre on cherche jouer au maximum des synergies avec les dispositifs nationaux existants ou en cours de lancement en privil giant le partenariat avec les Instituts Statistiques nationaux au niveau de chacune des d clinaisons nationales de l enqu te Compte tenu de la diversit de fait des pratiques nationales il y a bien videmment l un pari fort quant la compatibilit des deux orientations Quant l alternative que l ventualit d un refus de coop ration de la part de certains Instituts Statistiques nationaux oblige consid rer il semble qu en aucun cas elle ne passe par le fait pour la Commission que ce soit au sein d Eurostat ou sous une autre forme de se doter d une capacit propre de r alisation d enqu te mais bien par le fait de sous traiter un institut de sondages priv la r alisation des enqu tes dans les pays concern s Ceci nous am ne une derni re sp cificit du syst me d information transport europ en et par la m me occasion l interrogation peut tre la plus fondamentale quant son deve
75. premi re r gression statistique au sens premier du terme en mettant un terme l hypocrisie qui consiste par exemple r clamer haut et fort une meilleure connaissance des franchissements alpins et pyr n ens qui sont en large partie des franchissements frontaliers tout en opposant un veto de principe aux enqu tes aux fronti res L objectivit conduit au contraire reconna tre une insuffisance notoire d observation aux fronti res et le caract re hautement souhaitable d une aide communautaire la r alisation de telles observations non seulement par une participation au financement d enqu tes en ces points mais aussi par une aide leur quipement en stations de comptage automatique performantes permettant d extrapoler les r sultats de ces enqu tes au trafic total en respectant la variabilit temporelle des flux Pour une interop rabilit europ enne des r seaux d information transport L interop rabilit dans le domaine des technologies du transport est d abord apparue comme une n cessit dans le domaine des infrastructures physiques compatibilit des cartements de voies des divers r seaux ferroviaires par exemple avant de se r v ler comme un enjeu non moins pr gnant en mati re d exploitation des syst mes en termes de compatibilit des modes d op ration des mat riels de continuit du service offert ou de tarification De la m me fa on l interop rabilit dans le domaine des
76. production entre domaines la contribution la production de statistiques dans d autres domaines la solidit du cadre de la collecte de donn es bases juridiques et accords volontaires Le programme statistique communautaire des transports 1998 2002 est le r sultat des compromis n cessaires entre ces crit res Les ensembles de donn es traditionnels reposent sur des bases juridiques et des accords volontaires relativement solides et sont enracin s dans les pays partenaires En outre de nouveaux 8 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU ensembles de donn es deviennent de plus en plus importants pour les politiques communautaires et nationales non seulement les transports terrestres savoir le transport routier le transport ferroviaire et le transport par voie navigable mais aussi les transports maritime et a rien non seulement le transport de marchandises mais aussi le transport de passagers non seulement les quantit s transport es mais aussi le trafic c est dire les mouvements de v hicules non seulement les besoins en mati re de transports mais aussi l impact des transports sur l conomie la s curit l environnement et la consommation d nergie non seulement les donn es modales mais aussi les donn es intermodales non seulement les donn es nationales mais aussi les donn es internationales et r gion
77. r gulateur des pouvoirs publics r pond une double pr occupation Une pr occupation sectorielle qui n est pas sp cifique ce secteur mais celui ci justifie toutefois une attention particuli re dans la mesure o les conditions de march y sont tr s loign es de celles de la concurrence pure et parfaite et o les risques de d s quilibres durables et parfois auto entretenus sont importants Une pr occupation globale tenant compte des cons quences fortes du fonctionnement du syst me des transports sur de multiples aspects de la vie conomique et sociale 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 23 CONTENU Nous reconnaissons volontiers que le r le de r gulateur des pouvoirs publics ne les autorise pas dans une conomie de march des interventions directes fixant les r gles du jeu et intervenant comme arbitres pour viter que le jeu d g n re ils ne peuvent tre joueurs Nous admettrons galement que les formes et l intensit des interventions publiques tol rables ne peuvent tre les m mes que dans une conomie interventionniste Mais nous maintenons que m me dans une conomie lib ralis e les pouvoirs publics ont des responsabilit s qui s expriment en des termes diff rents qui se traduisent par des actions diff rentes mais qui ne sont pas moindres et sont probablement plus d licates exercer En
78. s tr s peu Il est gu re probable que l objectif britannique de doubler l usage de la bicyclette en 2002 par rapport au chiffre de 1996 sera atteint e Les Britanniques sont de tous les Europ ens ceux qui utilisent le moins les modes de transport autres que l automobile Les st r otypes sur les diff rents pays paraissent corrobor s par les statistiques et par ce que les nationaux disent d eux m mes e Les Allemands sont l image de leur relative prosp rit ils sont tr s motoris s conduisent comparativement peu de petites voitures et sont bien assur s e Les conducteurs fran ais sont nombreux d clare consommer quotidiennement de l alcool mais en tr s petite quantit et 75 conduisent apr s avoir bu mais sans d passer le taux l gal e C est chez les Italiens que l on trouve le plus de petites voitures de personnes pratiquant la conduite rapide et de r fractaires au port de la ceinture de s curit e Les Su dois ont de grosses voitures le port de la ceinture est pour eux syst matique et ils conduisent rarement apr s avoir bu de l alcool e Les Britanniques se situent dans la moyenne pour la plupart des mesures bien qu ils aient tendance avoir de grosses voitures souvent des voitures de soci t neuves s assurer tous risques et signe d un changement d attitude dans ces dix derni res ann es tre pr s de 50 d clarer qu ils ne conduisent jamais apr s avoir bu Ces d clarations sont
79. sont confront s Il s agit l d un point sur lequel je souhaiterais revenir Permettez moi simplement de mentionner quelques autres questions qui pourraient tre abord es Je viens de dire que je commencerai mon expos comme un conomiste mais je descendrai rapidement de ce pi destal d un genre particulier pour redevenir un fonctionnaire et me pencher sur l importante question de la conduite des travaux statistiques Jusqu pr sent la statistique tait consid r e comme une activit qui pouvait s exercer en dehors du courant principal de la politique et en r alit 1l devrait m me en tre ainsi afin d viter toute manipulation politique des donn es En va t il de m me de nos jours ou faut il faire une distinction entre ce que l on pourrait appeler la collecte statistique traditionnelle et une nouvelle fonction consistant identifier les tendances et volutions fondamentales qui affectent directement et court terme la prise de d cisions politiques La collecte de donn es et l interpr tation de celles ci sont des activit s largement interd pendantes L orientation politique actuelle de la Commission qui met l accent sur l valuation comparative et la diffusion des meilleures pratiques dans le but d am liorer la comp titivit pose galement des exigences lev es la statistique 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 15 CONTENU eurostat
80. statistiques de natures tr s diverses concernant de fa on pr cise le secteur d activit ou de fa on plus large l environnement conomique et social De m me dans leur gestion courante les op rateurs doivent pouvoir comparer leurs performances celles de leurs concurrents talonner leur offre par rapport aux prix du march etc Pour ces raisons les op rateurs formulent des demandes directement ou au travers de leurs organisations professionnelles aupr s des services publics en charge de l information statistique 24 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Il n est l vidence pas envisageable que ces services puissent toujours y r pondre les demandes tant souvent trop ponctuelles et il faut insister sur le fait que le r le des pouvoirs publics ne peut en aucun cas consister r aliser la place des acteurs conomiques eux m mes les tudes que ceux ci estiment n cessaires pour conduire leurs actions Leur responsabilit en revanche comporte la fourniture d informations de cadrage et aussi d informations plus pr cises Il n est cet gard pas ais de d finir les circonstances dans lesquelles les services statistiques doivent ou au contraire ne doivent pas r pondre ces demandes Tout au plus pouvons nous ici rappeler les arguments prendre en consid ration L intensit des demandes tra
81. statistiques doivent r pondre aux besoins de tous les utilisateurs La lib ralisation des secteurs des transports et de la distribution la privatisation et la mondialisation induisent le besoin de statistiques au niveau europ en dans le secteur commercial Pour de nombreuses organisations l information au niveau national est moins importante que l information au niveau europ en en particulier si les statistiques peuvent mesurer les valeurs aussi bien que les volumes des march s Pour des raisons l g rement diff rentes les d cisions politiques au niveau europ en requi rent davantage de donn es au niveau europ en en particulier si le r seau de transports transeurop en est appel tre une composante majeure de la construction de l Europe L investissement dans l infrastructure des transports transeurop ens pour toute initiative politique conomique ou sociale requiert non seulement des informations sur les provenances et destinations internationales mais galement des informations nationales relativement d taill es Les principales donn es requises au niveau europ en concernent les flux internationaux d taill s de provenance et de destination des passagers et des marchandises Ces informations ne peuvent tre 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 117 CONTENU obtenues simplement par l agr gation de donn es nationales en particulier d
82. t r el de l installation des quipements et de l abonnement aux r seaux d informations routi res Dans les cinq prochaines ann es une grande partie de ces quipements sera s rement install e en s rie par les constructeurs ce qui fera baisser encore davantage les co ts unitaires Certains constructeurs ne manqueront pas d associer l installation des quipements un service d information routi re qu ils incorporeront dans un module valeur ajout ell Ils pourront ainsi fournir des programmes de maintenance personnalis s en fonction des besoins de chaque v hicule et des conseils pour la gestion g n rale de la flotte Les op rateurs de v hicules seront incit s sinon forc s adopter cette technologie en raison d une part des difficult s de circulation grandissantes et d autre part des contraintes de plus en plus s v res sur la livraison au client En donnant aux op rateurs une visibilit totale de leur flotte 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 151 CONTENU tout moment les nouveaux syst mes d information routi re fonctionnant par GPS les aideront adapter leurs op rations logistiques un r seau routier de plus en plus engorg Exigences en mati re de donn es Jusqu pr sent les entreprises qui ont install des quipements de suivi et de surveillance sur leurs v hicules voient dans ces quipements un outil de
83. tonnes charg es et des tonnes km doivent encore tre saisies manuellement terme l int gration des syst mes d information routi re avec les logiciels de pr paration de commandes permettra de s affranchir de ce processus manuel L utilisation des donn es du GPS permettra de calculer plus rapidement et plus pr cisement les v hicules km tonnes charg es et tonnes km mais aussi de d sagr ger ces donn es par liaison routi re par zone g ographique et par heure de la journ e un niveau beaucoup plus pr cis que celui autoris par l enqu te questionnaire postale traditionnelle La pr cision des estimations des tonnes km pour les tourn es de livraison comprenant au moins 5 ramassages livraisons sera am lior e une fois que la configuration exacte de l itin raire sera connue On disposera galement de nouvelles donn es sur la vitesse d acheminement du fret routier en fonction des heures et des itin raires Les pouvoirs publics comme les entreprises sont devenus plus attentifs au taux d utilisation et la consommation des v hicules et s int resseront donc probablement la large gamme des indicateurs de performance cl s que les syst mes d information routi re permettent de surveiller ais ment et peu de frais Il faudra prendre soin de choisir des indicateurs de performance cl s qui seront utiles et parlants pour les op rateurs les responsables politiques et les chercheurs Des travaux ont t men s en Grande Bret
84. un mot il y a place dans l conomie europ enne de march du XXI me si cle pour une politique des transports Or une politique ne peut tre conduite efficacement si elle est aveugle Sans doute la fixation des objectifs g n raux que les pouvoirs publics veulent poursuivre rel ve d une approche politique qui ne s int resse pas toujours la connaissance de la situation conomique et sociale mais s inspire largement de consid rations volontaristes Mais la d termination pr cise des buts atteindre des moyens mobiliser de la nature et des formes des actions n cessaires pour y conduire suppose en tout tat de cause que l on dispose d informations la fois qualitatives et qualitatives abondantes et pr cises Elles doivent permettre de formuler un diagnostic de simuler les effets des diff rentes actions possibles de s lectionner en cons quence les plus efficaces et ces actions tant d cid es et mises en uvre de contr ler leur ex cution Les statistiques n cessaires doivent permettre de suivre la conjoncture de fa on alerter rapidement les pouvoirs publics sur les d rives ventuelles et de favoriser une bonne r activit Elles doivent galement permettre de rep rer les transformations lentes de faible amplitude dans un temps court relevant de ph nom nes structurels Les s ries faible p riodicit et les s ries longues si possible homog nes sont donc galement n cessaires
85. un nombre aussi lev de demandes concurrentielles et d finir une relation viable avec le secteur priv repr sente un d fi majeur On ne peut que leur souhaiter bonne chance dans cette t che 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 165 CONTENU LISTE DES PARTICIPANTS CONTENU Eurostat CEIES Commission Europ enne Agence europ enne pour l environnement Albany Allemagne Australie Autriche Belgique Canada Chypre Danemark ECMT LISTE DES PARTICIPANTS Daniel BYK Ovidio CROCICCHI Vincent TRONET Jos e NOLLEN Nicole LAUWERIS sa JACOB Karen SIUNE Patrick T GEARY NUI Maynooth Ullrich HEILEMANN Rhein Westf Institut f r Wirtschaftsforschung Luigi FREY Ingrid WILLOCH John Hugh REES Direction g n rale Energie et Transports Hermann PEIFER Alma HASKO Institute of Statistics Heinz DECKER ADV German Airports Association Klaus ROSTEK Bundesministerium f r Verkehr Bau und Wohuungswesen BMV BW Hans Joachim STEDE Statistisches Bundesamt Bernhard TENHAAF Deutsche Lufthansa AG Lindsay OXLAD Transport SA Joachim LAMEL Wirtschaftskammer Osterreich Friedrich MANNAS Statistics Austria Tim GUEST Eurocontrol CODA Michael HOLLINGSWORTH ACEA Keith JOHNSTON Eurocontrol CODA Jean Paul QUOIRIN Institute National de Statistique Dario SPILA AEA Association of European Airlines Jean Pierr
86. vers s au cours de l ann e pr c dente Pour chaque salari on dispose d une information sur sa cat gorie professionnelle et de son adresse au 1 janvier N Ces d clarations sont destin es aux services fiscaux d une part et aux organismes sociaux d autre part Mais une copie est galement fournie l INSEE pour une utilisation statistique pour la connaissance fine de l emploi et des salaires Depuis 1999 les services statistiques des minist res ont galement acc s via l INSEE ces informations Il a donc t possible apr s accord de la Commission nationale de l informatique et des libert s CNIL de mettre en place avec l INSEE un tirage d chantillon al atoire deux niveaux tirage d un chantillon de 1000 tablissements du transport routier de marchandises stratifi selon la taille et l activit des unit s tirage dans les tablissements chantillonn s d un chantillon de 7000 conducteurs routiers cat gorie socio professionnelle conducteur dont INSEE fournit au SES les noms et pr noms Le SES dispose aussi d une base de r f rence partir de laquelle peut tre constitu un chantillon panel de conducteurs Il convient en effet de s assurer de la pr sence effective dans les tablissements des conducteurs ainsi pr s lectionn s et de v rifier que ces conducteurs conduisent bien un v hicule muni d un chronotachygraphe Cett
87. 28071 Madrid ptena mfom es L atelier n 4 de ce s minaire tait consacr aux applications statistiques des syst mes de transport intelligents STI La g n ralisation de l emploi des technologies de la soci t de l information dans les divers modes de transport qui il y a encore quelques ann es semblait une perspective lointaine est aujourd hui une r alit quotidienne Certains modes de transport comme le transport a rien et dans une certaine mesure le transport maritime utilisent pour des raisons historiques les nouvelles technologies depuis d j quelques ann es Par ailleurs l adaptation des modes de transport terrestres a t rapide ces derniers temps et l on parle d j couramment aujourd hui de v hicules terrestres intelligents m me si la g n ralisation des nouvelles applications est encore loin d tre r alis e La statistique est un sous produit logique de cette utilisation des technologies de l information et des t l communications Par manque de temps tous les domaines n ont pu tre abord s dans ce s minaire et l atelier n 4 ne donne ainsi pas d exemples des applications statistiques pourtant d j nombreuses des syst mes de transport intelligents en mati re de transport a rien et maritime Toutefois nous avons accueilli deux conf renciers qui nous ont donn des exemples tr s int ressants d extraction de statistiques partir des STI dans le transport routier de marchandises ce qui est peut
88. En ce qui concerne les effets n gatifs de la voiture certains diff rent selon les pays e Les Britanniques les Islandais les Norv giens et les Su dois jouissent de la plus grande s curit de d placement en Europe e D apr s les chiffres disponibles le risque d accident par v hicule kilom tre est particuli rement lev au Portugal presque quatre fois plus qu en Grande Bretagne e Certaines parties du r seau routier national britannique sont plus encombr es que n importe o ailleurs en Europe occidentale Certaines nuisances environnementales du transport routier telles que le bruit les vibrations et la pollution varient notablement selon les endroits de m me que les m thodes adopt es pour les traiter Par exemple e Les niveaux de pollution Ath nes et d autres villes du sud de l Europe o l air est chaud et peu agit sont souvent deux fois plus lev s que dans les agglom rations de taille comparable en GB Dans le cadre de l enqu te The Great British Motorist 2000 il a t demand aux automobilistes de six pays europ ens de classer leurs pr occupations partir d une liste de 10 th mes jug s importants par les automobilistes britanniques prix des carburants taxation des carburants investissements routiers et part dans les transports publics insuffisants d linquance automobile encombrements routiers mauvais comportement des autres conducteurs projets de taxation de la circulation eff
89. Il pourrait m me tre envisag de produire un pocket book combin pour le transport et l nergie qui proposerait une interpr tation des informations disponibles sur les principaux secteurs des deux branches d activit Les pocket books peuvent aussi tre mis disposition sur Internet et ce mode de diffusion sera d velopp plus avant En envisageant l avenir il importe galement de tenir compte de l mergence de la nouvelle conomie et de ses implications pour le transport et la statistique Bien que le commerce lectronique ne repr sente aujourd hui en Europe que 1 du chiffre d affaires des ventes au d tail sa part atteindra selon les pr visions 5 d ici 2003 La passation de commandes via Internet devrait induire des flux de transport diffus trait s au moyen de v hicules de livraison de petite taille Toutefois l acte juridique en vigueur sur les statistiques du transport routier comporte des seuils qui auront pour cons quence que ce type de trafic ne sera pas enregistr dans la plupart des pays de l UE Faut il r viser ce texte Il ne s agit l que d un seul exemple des nombreuses incidences possibles de la nouvelle conomie qui doivent tre prises en consid ration Cependant il n y a pas uniquement des d fis relever mais galement des chances saisir qu en est il par exemple de l utilisation du syst me de positionnement par satellites GPS dans les v hicules pour r aliser des enqu tes sur les or
90. Lettonie Malte Norv ge Pays Bas Pologne Portugal Ilkka HYPP NEN Statistics Finland Maurice BERNADET Laboratoire d Economie des Transports Michel BONNET ALCATEL Gilles GARDIOL Union Internationale des Chemins de Fer Michel HOU E Minist re de l Equipement des Transports et du Logement Claudine LAGUZET Minist re de l Equipement des Transports et du Logement Jean Luc LESAGE DGAC France Christian MORY CCFA Comit des constructeurs fran ais d automobiles Jean Marcel PIETRI Chambre de Commerce et d Industrie ESPO Henri VAN DER WERF Central Commission for the Navigation on the Rhine Miltiadis ARVANITIDIS Thessaloniki Port Authority Nick SAMIOTAKIS National Statistical Service of Greece NSSG Eva CSAPO Central Statistical Office Joseph MADDEN Central Statistical Office Giacomo BORRUSO Universita di Trieste Giuseppe BORRUSO Universita degli Studi di Trieste Giuliano LAMONI IVECO Paulo LIO Gruppo CLAS Vito MAURO Mizar Automazione Carlo PUTIGNANO Istituto Nazionale di Statistica Carla SCIULLO Istituto Nazionale di Statistica Rosa ROZENSTEINE Ministry of Transport of the Republic ofLatvia Antoine FARRUGIA Central Office of Statistics Jan MONSRUD Statistisk Sentralbyra Eric BIJSTER Transport Research Center AVV Ming CHEN NEA Transport research amp training W DIDDENS Transport Research Centre AVV Eric R KAMPINGA NIWO Marly ODERKERKEN SMFETS Statistics Netherlands Peter S G M
91. Saloner du Center for Electronic Business and Commerce de l Universit de Stanford d crit le ph nom ne dans les termes suivants Nous sommes en plein c ur d une r volution majeure qui a pour effet de restructurer les cha nes d approvisionnement dans le cadre desquelles les entreprises op rent et fournissent des biens et services aux clients Son importance est du m me ordre que celle de la r volution industrielle ou de l invention de l lectricit et nous avons extr mement de chance que cela se passe tout pr s de chez nous 132 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Le Web est un march pr t l emploi se caract risant essentiellement par des connexions au r seau pour une valeur d 1 billion d USD une formidable puissance de traitement et un nombre illimit de bases de donn es regorgeant d informations En outre il est accessible presque gratuitement quiconque dispose d une ligne t l phonique et d un ordinateur personnel et ce n importe quel endroit dans le monde et n importe quel moment jour et nuit Bref Internet offre tout un chacun un point d acc s n importe quel march et n importe quelle branche d activit Bien qu elle demeure faible par rapport la taille de l conomie la valeur des transactions du commerce lectronique continue de cro tre un rythme remarquable Plus importants que le montant en dollars de ce
92. Tunnel Rail Link CTRL la nouvelle voie ferr e grande vitesse reliant le tunnel sous la Manche Londres St Pancras La premi re tape CTRL1 devant normalement s achever en 2003 pr voit une liaison grande vitesse pour une partie de la ligne menant Londres Waterloo la deuxi me tape CTRL2 qui doit se terminer en 2007 mettra disposition une voie ferr e grande vitesse pour l ensemble de la ligne jusqu une nouvelle gare internationale Londres St Pancras En raison d un trafic Eurostar inf rieur aux pr visions LCR a toutefois rencontr des difficult s financi res qui l ont conduite en 1998 dans le cadre d un accord conclu avec le gouvernement britannique en vue de r soudre le probl me attribuer un contrat d cennal pour l exploitation de la partie britannique d Eurostar une compagnie de chemin de fer distincte Inter Capital and Regional Rail Limited Les volumes de voyageurs continuent de cro tre et devraient d passer la barre des 7 millions en 2000 tandis que les travaux de construction de CTRL1 progressent conform ment aux pr visions Compte tenu des r sultats m diocres de l activit de base c est dire des services entre capitales les d bouch s des services Eurostar r gionaux propos s pour le Royaume Uni ont t r examin s en 1999 La soci t Arthur D Little Ltd ADL a t charg e par le gouvernement britannique de r aliser une tude ind pendante sur la faisabilit
93. UVELLE ECONOMIE Transports dans la nouvelle conomie G BOUSO rarioa eE E a E AAEN 123 Transports dans la nouvelle conomie PORUEbDIR sn naruto AS 132 Compte rendu du 3 atelier M Oderkerken sisi henadiun dires 140 4 ATELIER SYSTEMES DE TRANSPORT INTELLIGENTS L exp rience fran aise de suivi statistique de la C Laguzet 145 dur e du travail des conducteurs dans le transport routier de marchandises partir du contenu des disques de chronotachygraphe Utilisation des syst mes de transport A M RIMRON Mini tSre 150 intelligents dans la collecte des donn es du fret routier Compte rendu du 4 atelier Patena NA IN AE nn 157 SEANCE DE CLOTURE Principales conclusions du s minaire de Madrid D Byk 163 Conclusions P ELA e eea a a a a a N 165 Liste des pa ticipan tsoen aE TS E E E E S 169 4 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU eurostat 1 journ e S ANCE D OUVERTURE CONTENU DISCOURS PROGRAMME Daniel BYK Directeur Direction C Information et diffusion transports coop ration technique avec les pays tiers sauf pays Phare et Tacis statistiques du commerce ext rieur et intra communautaire Eurostat Commission Europ enne Rue Alcide de Gasperi L 2920 Luxembourg daniel byk cec eu int Introduction l aube du troisi me mill naire notre p
94. UYER L gende SUPPLIER FOURNISSEUR BUYER ACHETEUR B2B B2B e Ench res sur Internet le plus souvent une application de vente gr ce laquelle les soci t s peuvent couler des stocks exc dentaires ou obsol tes De multiples acheteurs font des offres pour des produits en faisant normalement grimper les prix Il existe des ench res pour les mati res premi res p trole gaz naturel lectricit des ench res ind pendantes produits manufactur s exc dentaires ou provenant de la premi re s rie de fabrication et des ench res priv es destin es aux revendeurs et distributeurs plut t qu aux utilisateurs finaux Positif Les acheteurs peuvent r aliser des conomies marginales sur les co ts de transaction N gatif Les principaux b n ficiaires sont les vendeurs qui peuvent tirer un revenu de stocks qui sont normalement pass s par profits et pertes Comme pour tout mod le de vente les acheteurs ne peuvent pas suivre et contr ler l volution des d penses Internet donne au client plus de pouvoir qu il n en a jamais eu par le pass Avant l apparition du r seau les acheteurs rencontraient d normes difficult s pour d terminer les meilleurs prix et services La recherche demandait beaucoup de temps et tout le monde depuis le producteur jusqu au d taillant retenait les informations Pour bien des soci t s l ignorance de client constituait un centre de profit Le commerce lectronique est l i
95. a semaine pr c dente en demandant le total des temps de conduite effective des temps de pause des autres temps de service Une question est galement pos e sur la dur e totale du temps de service du mois pr c dent et sur le temps r el de conduite hors pause au cours du mois Mais il est apparu que interrog s a posteriori les conducteurs n taient pas toujours en mesure de donner une information fiable sur la partie autres temps de service de leur activit de la semaine pass e et ce d autant plus que leur dur e de service tait plus importante C est la raison Les chiffres entre crochets renvoient la bibliographie 146 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU pour laquelle les autres temps d clar s par les conducteurs n cessitent un recalage sur les r sultats de l enqu te approfondie de 1993 r alis e elle totalement avec carnets de temps Telle que d crite ci dessus l enqu te conjoncturelle de suivi du temps de travail des conducteurs des transports routiers de marchandises est tr s co teuse ses r sultats du fait du recalage sur les donn es de l enqu te approfondie sont sujets critique enqu te approfondie ancienne et donc inadapt e effets de structure C est pourquoi on a dans un premier temps organis une nouvelle enqu te approfondie r alis e en 1999 ses r sultats sont en
96. a possibilit de collecter l information sur les mouvements des marchandises et les caract ristiques de ces marchandises en extrayant des messages EDI Echanges de Donn es Informatis es des segments statistiques qui constituerait une alternative tr s s duisante au recueil par enqu tes de type chargeurs des informations requises pour la description de la cha ne de transport bute l heure actuelle comme l ont excellemment r v l les travaux du consortium MYSTIC dans ce champ non seulement sur la tr s insuffisante diffusion de cette technique dans nombre de secteurs d activit ainsi que parmi les op rateurs de la cha ne de transport mais aussi sur l absence de normalisation de ces messages EDI rendant impossible en l tat la mise au point de proc dures standardis es d extraction de segments d information caract re statistique Dernier exemple la pleine exploitation dans le domaine des transports des consid rables potentialit s d analyse spatialis es des Syst mes d Information G ographiques SIG suppose l harmonisation au niveau europ en des syst mes de g o codification retenus pour le rep rage des unit s territoriales comme des arcs et points nodaux des r seaux de transport ainsi que pour leur mise en relation perspective laquelle travaillent techniquement plusieurs consortia de recherche europ ens notamment GEOSYSTRANS ou a propos de laquelle une concertation a t d velopp
97. agne dans le but d laborer l intention des transports par camion un ensemble standard d indicateurs de performance cl s satisfaisant aux exigences de la profession et des pouvoirs publics F1 Ces indicateurs de performance cl s ont t utilis s pour quantifier les meilleures pratiques conomiques et environnementales dans les op rations de fret routier et pour offrir un moyen de r f renciation valuation comparative permettant aux entreprises participantes de se situer par rapport la concurrence Cinq ensembles d indicateurs de performance cl s ont t adopt s 1 Chargement du v hicule mesur en poids en nombre de palettes et en hauteur moyenne des palettes 2 Marche vide et marche en ramenant un quipement de manutention 152 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 3 Utilisation dans le temps d compos e en sept cat gories en circulation sur route y compris les pauses l gales sur la route mais arr t pendant la p riode de repos journali re du conducteur en chargement ou en d chargement y compris le temps n cessaire pour les man uvres et les formalit s administratives pr charg et en attente de d part retard ou inactif pour toute autre raison en entretien ou r paration et enfin vide et arr t 4 Consommations du moteur et de l quipement de r frig ration du v hicule 5 carts par rapport l h
98. aisons qui ont conduit cet tat de fait je me contenterai de souligner certains l ments dont j estime qu ils sont de nature marquer la g ographie des transports l aube du XXT si cle Il est vident que ce secteur d pend troitement de l volution de l conomie au niveau mondial m me si c est rebours diff rents processus ont eu pour effet de d placer progressivement l picentre de l conomie mondiale de la M diterran e et de l Atlantique vers la zone du Pacifique Cela s explique principalement par l essor de quelques syst mes conomiques de la r gion Ce d veloppement s est accompagn d une augmentation de la demande de services de transport particuli rement marqu e dans certaines r gions ce qui a son tour induit un effort significatif d adaptation de l offre malgr quelques r serves on peut g n ralement qualifier les r sultats obtenus de positifs L augmentation de la demande jumel e l accroissement du trafic ont conduit des sommets dans certaines zones g ographiques parmi lesquelles figure sans conteste l Asie du Sud Est o le rythme de d veloppement a t globalement tr s rapide m me s il en va diff remment a et l Dans un syst me mondialis caract ris par une forte interaction qui va en s amplifiant les efforts ont port au cours des derni res ann es sur les activit s de type logistique consid r es juste titre comm
99. al et le transport multimodal Le transport multimodal concerne principalement les acheminements longue distance de sorte qu il se caract rise par une distance moyenne bien plus lev e que celle relev e pour le transport unimodal 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 55 CONTENU Distance moyenne pour le transport direct et le transport indirect transport international intra UE Graphique 6 2000 1800 1600 1400 1200 m Unimodal transport 1000 m Multimodal transport m Total o 800 4 600 400 200 0 H t t i i Agric Food Sol F Cr Oil Ores Metal Miner Fert Chem Manuf PetrP Total Commodity group Source Base de donn es NEAC NEA Average distance Distance moyenne Fert Engrais Commodity group Groupe de produits Chem Produits chimiques Agric Produits agricoles Manuf Produits manufactur s Food Produits PetrP Produits p troliers alimentaires Sol F Combustibles Total Total solides Cr Oil P trole brut Unimodal transport Transport unimodal Ores Minerais Multimodal Transport Metal M taux transport multimodal Miner Min raux Il ressort de ces chiffres que le transport longue distance de marchandises conna tra un d veloppement important l avenir et que partant il n cessitera de recourir des
100. ales et enfin un champ d application g ographique couvrant non seulement l Union europ enne mais aussi une Europe largie et les partenaires majeurs des politiques ext rieures de l Union Pour l valuation du r seau transeurop en il est n cessaire d obtenir des donn es sur les param tres d infrastructure n uds et liens et les flux de trafic sur le r seau Or ces informations ne sont normalement pas disponibles aupr s des institutions statistiques nationales Il n y a pas assez de ressources aux niveaux communautaire et national pour tendre le syst me statistique europ en des transports aux statistiques intermodales ordinaires ce jour ces statistiques sont trait es essentiellement par des programmes communautaires de recherche dans le domaine des transports tant donn l importance croissante des questions environnementales il est n cessaire de collecter davantage d informations de base aupr s des diff rents pays afin d am liorer les indicateurs en mati re de transports et d environnement tant donn la lib ralisation du march des transports et la r alisation d un cadre communautaire pour une tarification juste et efficace des transports il conviendrait d tendre le programme statistique communautaire aux prix des transports Partenariat op rationnel dans le domaine des statistiques communautaires des transports Dans ce domaine comme dans la plupart des domaines statistiques Eurostat coordonn
101. alisant certains processus de production pour les confier aux pays partenaires Fondamentalement la production de statistiques communautaires des transports est ou sera de plus en plus r alis e par un r seau de partenaires coordonn par Eurostat Le fonctionnement du syst me statistique europ en des transports ressemblera donc de moins en moins une toile et de plus en plus un r seau de partenaires Les r les institutionnels respectifs d Eurostat et des pays partenaires resteront presque inchang s mais le syst me statistique europ en des transports qui deviendra plus participatif et plus souple permettra une meilleure distribution des flux d information et des ressources Perspectives futures l avenir il faut absolument que les utilisateurs de donn es et les producteurs de donn es des statistiques communautaires des transports comprennent comment les statistiques des transports seront influenc es en particulier par les principaux facteurs d terminants se trouvant l ordre du jour du pr sent s minaire les politiques des transports de l UE l volution de la g ographie des transports les transports dans la nouvelle conomie et les syst mes de transport intelligents Il est important de r pondre notamment aux questions cl s suivantes a Quelles statistiques seront n cessaires et pour qui Il nous faut d terminer les besoins venir en mati re d informations statistiques
102. annel leg rail Tron on transmanche chemin de fer Combined rail road Combinaison rail route Combined rail road maritime chain Combinaison rail route transport maritime Inland waterways maritime chain Voies navigables int rieures transport maritime Ferry Transbordeur Road maritime chain Route transport maritime Aerial chain Transport a rien 5 Conclusions Le pr sent document montre que le transport longue distance de marchandises conna tra l avenir une croissance bien plus rapide que le transport de personnes Cette volution de la g ographie des transports aura pour effet de d velopper de mani re significative le transport multimodal plus efficace pour les longues distances Ce d veloppement s explique non seulement par la croissance conomique en Europe occidentale mais aussi dans une certaine mesure par l adh sion de certains pays d Europe de l Est l Union europ enne Il devient par cons quent plus important de disposer de donn es de haute qualit sur les cha nes de transport dont l utilit et les possibilit s d application ont t pr sent es aux chapitres pr c dents Ces donn es tant tr s difficiles obtenir il faudra mettre au point des m thodes et des proc dures nouvelles cet effet Nous avons voqu une premi re approche mise en uvre en la mati re savoir l enqu te aupr s des chargeurs men e dans le cadre du proje
103. ans le cadre de la mod lisation du transport les statistiques jouent un r le fondamental la r gle selon laquelle de mauvaises donn es l entr e ne peuvent produire que de mauvais r sultats la sortie demeure tout aussi valable au d but du troisi me mill naire qu au cours de la derni re d cennie du deuxi me Au Royaume Uni le Transport Statistics User Group TSUG groupe des utilisateurs des statistiques du transport repr sente les besoins de la communaut scientifique et du monde des affaires en tant qu organisme professionnel ind pendant but non lucratif des utilisateurs de statistiques du transport Les objectifs du TSUG sont les suivants identifier les probl mes pos s par la fourniture et l interpr tation des statistiques du transport et examiner les solutions possibles avec les autorit s comp tentes servir de forum pour l change de vues et d informations entre utilisateurs et fournisseurs de donn es promouvoir l utilisation des statistiques du transport par la publicit et la formation Ces objectifs sont certes louables mais ils ne peuvent tre pleinement atteints que si le TSUG est vraiment repr sentatif de l ensemble des organisations et individus qui s int ressent aux statistiques du transport Le TSUG compte quelque 150 organisations membres concentr es essentiellement Londres et dans le sud est de l Angleterre et il est g n ralement admis qu il doit refl ter les volutions dans la g
104. ans le domaine des transports routiers La disponibilit la pr sentation et l accessibilit actuelles des statistiques au niveau europ en ont t mises en question En bref l offre d informations au niveau europ en est inad quate et quelque chose doit tre fait La deuxi me question ou consid ration Quelles sont les cons quences pour la collecte de donn es Dans le cadre actuel de la collecte de donn es il serait extr mement probl matique de fournir a des donn es d taill es sur les flux de provenance et de destination au niveau europ en b des informations agr g es sur les volumes des march s existants c des informations agr g es sur de nouvelles mesures comme les valeurs des march s et les co ts environnementaux Le probl me majeur est que les instituts nationaux de statistique ne disposent pas des ressources n cessaires pour r pondre ces nouvelles exigences Les ressources de la plupart des instituts de statistique vont en diminuant et m me dans ceux o les budgets et les ressources n ont pas t r duits les budgets globaux pour les transports sont souvent comprim s La dimension de l Europe devrait tre tendue pour inclure les pays candidats et avant qu ils n adh rent ceux ci devraient tre pr par s fournir des statistiques au niveau plus ou moins harmonis actuellement fourni par les Etats membres Les intervenants de l atelier ont propos quatre solutions p
105. ans notre expos Il s agit notamment de l volution de l applicabilit des 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 97 CONTENU modes de transport et du r le de l tat en tant que caract ristiques d finissantes des march s du transport Les avis sont exprim s dans le contexte des difficult s que j ai eues me procurer des statistiques pertinentes sous la forme voulue pour illustrer mon sujet lors de la r daction du rapport Pan European Transport J esp re que ces vues personnelles seront utiles sans m avancer dire qu elles co ncideront n cessairement avec celles d autres utilisateurs commerciaux des statistiques des transports europ ens 3 VALUATION DES BESOINS EN DONN ES 3 1 Qui a besoin de donn es Je me suis limit consid rer les besoins en informations du secteur commercial dans lequel nous incluons les fournisseurs de moyens de transport les usagers du transport et autres acteurs tels que les gestionnaires de fonds de placement et les investisseurs priv s Ces utilisateurs ont besoin de donn es sur le march des services de transport J ai d lib r ment crit que ces utilisateurs appartiennent au secteur commercial plut t qu au secteur priv sachant que tous les participants au march ont en grande partie besoin des m mes donn es qu il s agisse d organismes d tat d entreprises publiques de personnes physiques ou d entre
106. ant pour les march s de voyageurs que pour les march s du fret Pour les march s du fret en particulier il est probable que la demande portera galement sur des informations concernant les itin raires les points de transfert et les caract ristiques des envois Il sera galement n cessaire de suivre la cha ne d acheminement dans le transport intermodal charges unitaires Ces donn es seront normalement fournies par les utilisateurs eux m mes selon diverses m thodes notamment par EDI ou autre technologie syst mes satellitaires par ex int gr e en tant que constituant normal des op rations logistiques et donnant un relev complet du trajet de bout en bout par voie de recherches en coop ration l chelle de la profession d enqu tes men es aupr s des chargeurs de recours des panels d exportateurs et autres enqu tes commandit es commercialement partir des enregistrements g n r s par les syst mes de r servation et les bases de donn es clients des compagnies a riennes et autres op rateurs de moyens de transport de voyageurs Beaucoup de ces m thodes permettent la collecte et l acc s aux donn es en ligne en continu ce qui autorise toutes sortes d analyses la demande Les bases de donn es peuvent enregistrer les caract ristiques compl tes d un trajet voyageur ou d un acheminement de marchandise La plupart des donn es peuvent tre transmises lectroniquement mais la saisie doit ensuite se fa
107. as tre class es 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 69 CONTENU Le champ d application des statistiques sur le transport de marchandises est tr s large et tr s diversifi Les chiffres sont exploit s par les pouvoirs publics par les organismes gestionnaires des ports et par de nombreuses firmes de conseil Ils trouvent leur utilit dans la construction de mod les pour la pr vision des flux de marchandises et de leurs r partitions modales dans le trafic des ports vers l hinterland europ en Face la d t rioration rapide des donn es apr s 1995 plusieurs parties int ress es aux Pays Bas ont d cid de r agir pour rem dier cette d ficience de qualit En 1998 le Centraal Bureau voor de Statistiek le bureau ind pendant de recherche et de formation sur les transports NEA les autorit s gestionnaires du port de Rotterdam et le centre de recherches sur les transports d pendant du minist re AVV ont lanc le projet TRANSITIE Le but du projet tait de mettre sur pied un nouveau syst me d information sur les flux de marchandises en rapport avec les Pays Bas Le syst me devrait en toute logique fournir de nouveaux chiffres globaux sur le transit En outre plus long terme il devrait produire des informations sur les cha nes de transport La premi re phase du projet tait de recenser les donn es disponibles et utilisables Dans cette phase
108. ation des transports de marchandises ainsi que ses cons quences en termes de besoins d informations L extension de la g ographie des transports de marchandises et la complexit qu elle entra ne sur le plan de l organisation de ces transports ainsi que la n cessit de fournir des informations utiles aux d cideurs politiques ont donn lieu la cr ation du concept de cha ne de transport L approche conceptuelle sera suivie par un examen statistique du concept dans le cadre duquel certaines applications seront pr sent es Le pr sent document porte sur la complexit de l organisation du transport dans une Europe ouverte il voque les diff rences et les volutions entre le transport direct et le transport indirect l accent tant plus particuli rement mis sur le transport de marchandises Il s av re que pour un certain nombre de raisons le transport indirect de marchandises plus longue distance conna t une croissance bien plus rapide que le transport direct courte distance Par cons quent le transport de marchandises s effectuera l avenir selon des cha nes de transport plus complexes Cette volution concerne tant les cha nes de transport n cessitant un transbordement entre diff rents modes de transport que celles n cessitant un transbordement entre moyens de transport du m me mode transport routier dans des centres de distribution Le premier chapitre d crit les r sultats de pr visions r alis
109. ationaux des pays de l Espace conomique europ en et des pays candidats coop rer avec d autres pays plus particuli rement les pays m diterran ens au processus de convergence des syst mes statistiques des transports Programme statistique communautaire des transports Les besoins en mati re de statistiques des transports sont relativement complexes et difficiles satisfaire en raison des multiples dimensions des transports et parce que la demande porte la fois sur des donn es g n rales et sur des donn es sp cifiques La lib ralisation et le morcellement du march des transports et la d centralisation des institutions statistiques ne font qu accro tre la complexit du syst me L volution des besoins des utilisateurs entra ne une faible exploitation de certains ensembles de donn es tout en exigeant de nouveaux ensembles de donn es En revanche l volution technologique offre de nouvelles possibilit s de collecte et de diffusion des conditions conomiques des donn es statistiques sur les transports Les priorit s du programme sont fond es sur de nombreux crit res les besoins d information des politiques communautaires les besoins d information des administrations nationales et r gionales les besoins d information du secteur priv de la recherche et des citoyens la rapidit du retour sur investissements la vitesse laquelle le d veloppement peut produire des r sultats les liens de
110. aux Pays Bas Si l on compare les r sultats de 1995 ceux de 2020 on constate des changements quant la densit du trafic qui pour la plupart surviennent dans ou aux abords des zones urbaines d j caract ris es par un trafic de voitures important De m me les graphiques 3 et 4 pr sentent la densit du trafic sur les r seaux routiers d Europe occidentale en ce qui concerne le transport de marchandises nombre de camions par jour pour les ann es 1995 et 2020 Les chiffres reposent sur le m me projet et sur le m me sc nario de r f rence que ceux concernant le transport de personnes de sorte que les r sultats obtenus dans l un et l autre cas sont comparables Il ressort que de hautes densit s de trafic de camions peuvent tre observ es non seulement l int rieur des zones urbaines mais aussi entre ces zones Si l on compare les chiffres de 1995 ceux de 2020 on note une forte croissance du transport de marchandises et ce tant pour le transport urbain courte distance que pour le transport longue distance entre r gions Il pourrait tre int ressant d utiliser ces cartes pour confronter les r seaux transeurop ens pr vus aux densit s de trafic tablies partir des pr visions de la demande de transport Ces comparaisons mettent en lumi re les diff rences en termes de caract ristiques et de croissance entre le transport de personnes et le transport de marchandises Dans le cas du transport de personnes les p
111. bilit des pouvoirs publics ne se borne pas fixer ces r gles du jeu contr ler leur respect et sanctionner leur violation m me si ces diff rentes t ches constituent un volet particuli rement lourd de la politique des transports Les pouvoirs publics ont en effet une mission de r gulation du march Cette affirmation peut tre contest e par ceux qui pensent que les m canismes concurrentiels suffisent assurer cette r gulation et atteindre l optimum comme l enseigne la th orie conomique Tout en tant fortement convaincu que la concurrence est le meilleur syst me d organisation de l conomie nous ne croyons pas que l on puisse s en remettre totalement ses m canismes D abord parce que cette concurrence est forc ment imparfaite et que les conditions th oriques pour que l optimum soit atteint ne sont pas et ne peuvent pas tre respect es Ensuite parce que le fonctionnement de l conomie g n re des effets que le march ne peut prendre en compte les externalit s Enfin parce que les pouvoirs publics ne peuvent se d sint resser des cons quences conjoncturelles ou structurelles d un fonctionnement m canique du syst me concurrentiel qu il s agisse par exemple d ajustements ayant des impacts graves sur l emploi ou d volutions long terme cr ant des d s quilibres entre les espaces S agissant plus particuli rement des activit s de transport le r le de
112. bler r sum Le march du commerce lectronique se d veloppe rapidement La logistique constituera donc la cl d une mise en uvre r ussie Le commerce d entreprise entreprise conduit une red finition du r le des fournisseurs de logistique auxquels il est demand de cr er de nouvelles infrastructures Tous les producteurs de biens et services qu ils soient nouvellement install s sur Internet ou de type traditionnel adaptent actuellement leurs modes op rationnels au commerce lectronique dans le but de r duire les co ts d am liorer le service la client le et d accro tre la productivit La mise au point et la planification de solutions de transport d pendent du mod le de commerce qui d termine la mani re dont l activit commerciale via Internet est exerc e Si les principaux mod les de commerce lectronique sont utilis s chaque mod le a ses propres besoins en mati re de donn es Les statistiques sont un instrument important pour d cider de la strat gie du canal de distribution ainsi que pour d finir la technologie et l infrastructure utiliser par la soci t de commerce lectronique Les nouveaux march s lectroniques ont un impact consid rable sur les services logistiques car leur public cible n est pas limit par des fronti res physiques La r alisation du projet de plateforme e hub d information et de communication lectronique et l adaptation des groupes de clients particuliers requi re
113. c dures pour garantir la qualit Les OI se reposent sur les administrations nationales qui repr sentent tous les modes de transport Pas d avantage particulier la qualit des donn es est identique l ger avantage peut tre pour l OP du fait que ses contacts directs qui sont des experts peuvent relever tr s rapidement les erreurs Les carts actuels proviennent de l application de d finitions diff rentes ou de difficult s trouver des variables identiques dans des sources diff rentes Si une OP telle que l UIC devait travailler comme agent sp cifique pour une OI la coop ration existante serait finalis e par l interm diaire d un accord contractuel entre les deux organisations comme c est le cas entre l OIT et les administrations nationales 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 89 CONTENU 2 2 Les OP agents sp cifiques pour les OT principaux avantages Les OP telles que l UIC ont une vision mondiale Comparabilit des donn es Des travaux sont d j en cours sur de nouvelles variables pertinentes d finitions choix des indicateurs tableaux statistiques Gain de temps pour le suivi des activit s de transport On vite de collecter les m mes informations aupr s de plusieurs sources Gain de temps am lioration de la qualit des donn es L organisation interne de l UIC refl te
114. ce Day Trips Car Sud de la France excursions d une journ e voiture particuli re Air Coach Rail Foot Avion autocar train marche pied 3 4 Tout en reconnaissant l abondance des statistiques du transport fournies par la vaste Enqu te internationale sur les passagers qui constitue l pine dorsale de nombreux mod les de transport internationaux il n en convient pas moins de s interroger sur les lacunes que pr sentent les statistiques du transport disponibles pour une tude telle que celle r alis e la demande du gouvernement britannique sur les services Eurostar r gionaux au Royaume Uni cet gard les principaux probl mes concernent par exemple la disponibilit des l ments suivants des informations d taill es sur les trajets ventil es selon les modes de transport dans le cas de l tude ADL de telles donn es n taient disponibles que pour l Eurostar des informations sur la qualit du service y compris l valuation des caract ristiques du service par les voyageurs ici galement ces informations ne sont disponibles que pour les services Eurostar les compagnies a riennes et les gestionnaires d a roports ne souhaitant pas que des enqu tes sur les usagers des transports a riens soient effectu es pour des entreprises concurrentes des informations sur les prix actuels et les s ries chronologiques correspondantes alors que les tarifs a riens standard sont g
115. ce probl me Ainsi par exemple le franchissement d une fronti re en un point donn ou la travers e d un pays pourraient conceptuellement tre trait s de la m me fa on Si un pays est vu comme un r seau routier le fait de le traverser ne renseigne pas sur l itin raire emprunt dans cette partie du r seau Cette approche s applique aussi aux v nements associ s Pour la charge transport e La charge est un concept g n ral pour le fret les voyageurs et les informations transport s En cons quence le mod le TRANSITIE peut tre utilis en dehors des seules marchandises Cependant le probl me sp cifique qui se pose alors est celui de la classification Diff rentes classifications des marchandises selon le temps doivent tre possibles Ce probl me est r solu en d couplant explicitement l essence et la pr sence d un code Donc la signification et le mot ce sera par exemple le mot utilis dans la classification sont vus comme une relation dans le temps A priori cela peut tre fait en liant la signification l objet r el La repr sentation du code est ensuite li e la signification Pour les moyens de transport Pour les besoins de la mod lisation les moyens de transport ont les m mes propri t s par rapport aux lieux Les diff rents moyens de transport ont chacun des caract ristiques diff rentes Pour chaque mode de transport la taille de la population et le taux de substituabilit diff rent L ut
116. ce qui tait initialement pr vu Il faut un d bat et une consultation appropri s sur ce qui doit tre fait puis des d cisions d investissement pr cises et r alistes concernant les moyens mettre en uvre et les plannings correspondants La r alisation des programmes ne doit pas d passer 5 7 ans En r gle g n rale les syst mes de transport europ ens performants sont soumis une autorit strat gique d habilitation qui surveille l ensemble des routes et des services de transport et qui d l gue des services des prestataires Londres il faudrait exploiter l autorit lectorale du maire pour stopper le d clin chronique de la voirie et des transports et d montrer une voie nouvelle qui pourra servir d exemple au reste du Royaume Uni Le Royaume Uni a trop peu investi dans des modes de transport de qualit pour que ceux ci paraissent attrayants par rapport la voiture De meilleurs transports publics peuvent et devront supporter une plus grande part de la pression du transport mais il ne pourront r duire que d une fa on marginale le volume total des d placements effectu s en voiture Le Royaume Uni est m diocrement desservi par des grandes routes et des autoroutes et nombre de ces axes sont satur s La gestion du trafic les contournements une meilleure desserte des r gions des largissements en des point cibl s en per ant des tunnels l o s exercent de s v res contraintes environnementales et des voie
117. ci t qui fait une consommation plus intensive de transports et non l conomie mais les cons quences sont les m mes Tableau 1 1970 1995 Augmentation totale Vkm pour 1000 809 881 91 cus de PIB Tkm pour 1000 438 464 6 cus de PIB Vkm par habitant 7280 13453 85 Tkm par habitant 3941 7082 80 Cette situation est parfaitement connue de vous tous L industrie des transports et ceux dont le travail contribue la d velopper se f licitent secr tement du succ s que ces chiffres repr sentent apparemment Le probl me est le suivant que faisons nous pour l avenir Il n est que trop vident que le secteur des transports doit faire face une s rie de d fis potentiels majeurs La version actuelle de la PCT date de 1992 cette poque l objectif principal de la Communaut tait l tablissement du march unique et pour la PCT il s agissait surtout de cr er les conditions ad quates pour un march unique du transport Cela supposait un r examen de la panoplie de dispositions l gislatives et r glementaires existantes dont beaucoup variaient d un tat membre l autre et n avaient pas de v ritable justification Graphique 1 7 000 6 000 VOLUTION DE LA MOBILIT DANS L UE 5 000 4 000 3 000 2 000 Nbre de voyageurs kms et de tonnes kms Toutefois le but tait non pas de proc der une d r glementation en tant que telle mais plut t de perme
118. cialement sur les lacunes dans la collecte des donn es D une mani re g n rale on peut distinguer quatre grandes applications pour les informations sur le transport 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 71 CONTENU recherche comportements description du secteur des transports mod lisations pr visions simulations affectations de trafic d finition de politiques instruments et ou d cisions valuations surveillance et ou r f renciation benchmarking Jawap A Recherche Le point de d part pour une bonne recherche est de disposer d un ensemble de donn es de qualit constante et fiable La mesure de la situation r elle sur une ann e doit tre d une qualit continue Pour les besoins de la recherche les donn es doivent aussi tre suffisamment d taill es pour permettre l tude des relations entre modes et entre activit conomique et transport En particulier les cons quences de la croissance conomique sur l expansion du transport de fret et leur importance en mati re de circulation et d environnement Actuellement les statistiques sont tablies majoritairement pour un seul mode l int rieur de la collecte et du traitement des donn es brutes il n y a pas d interactions entre les statistiques des diff rents modes D o parfois des donn es contradictoires B Mod lisations Les donn es du transport so
119. conna tra un d veloppement bien plus important que le transport de personnes 54 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Graphique 5 Accroissement du nombre de v hicules km indice 1995 100 180 160 140 120 100 4 80 4 Index 1995 100 60 40 4 20 4 1995 2010 2020 Year m Passenger cars mFreigth trucks Source Pr visions relatives aux transports en Europe en 2020 IWW NEA Mkmetric Index 1995 100 Indice 1995 100 Year Passenger cars Ann e Personnes voitures Freight trucks Marchandises camions Les cartes et graphiques ci apr s ont t labor s sur la base du syst me de simulation des transports dans la Communaut mis au point par le NEA savoir le syst me NEAC en anglais NEAC transport simulation system Le graphique 6 pr sente les distances moyennes pour le transport de marchandises direct et le transport de marchandises indirect pour dix groupes de produits Le transport direct ou unimodal signifie qu un seul mode de transport est employ de l origine la destination le transport indirect ou multimodal faisant intervenir plus d un mode de transport avant et apr s transbordement Ce graphique permet de rep rer les diff rences en termes de distance moyenne entre le transport unimod
120. convient donc d y accorder une attention particuli re Elles tiennent essentiellement au fait que les d cisions sont prises au niveau national La mise en place de r seaux nouveaux et sophistiqu s soul ve certains probl mes dont la solution intervient au niveau politique La mondialisation des march s a entra n de profondes modifications Par exemple le r le des types de transport a t red fini par la diffusion du transport en conteneurs Les entreprises jouent un r le diff rent dans la nouvelle conomie Les transporteurs doivent disposer d informations g ographiques et d un tableau d taill de la situation locale et globale Des informations relatives aux types de transport l tat des infrastructures ainsi que des informations administratives sont ainsi indispensables Plusieurs nouvelles technologies sont utilis es pour la gestion et l acquisition de certaines informations g ographiques L utilisation d Internet pr sente cet gard de nombreux avantages Afin d tre comp titif dans la nouvelle conomie le secteur du transport doit en premier lieu d cider de la qualit et de la valeur des trois points suivants 140 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU un r quilibrage interne l adaptation des infrastructures de r seau 3 l utilisation de technologies op rationnelles et sophistiqu es N e 2 Contribution de M Kue
121. cours d laboration Parall lement des r flexions ont t men es qui ont d bouch sur un projet d enqu te conjoncturelle sur la dur e du travail des conducteurs routiers partir de la lecture des disques de chronotachygraphe 2 D EXPLOITATION DU CONTENU DES DISQUES DE CHRONOTACHYGRAPHE Une exploitation administrative par les corps de contr le pour le contr le Les disques des chronotachygraphes m caniques actuels permettent d enregistrer l activit des conducteurs en distinguant e temps de conduite e temps de travail autre que la conduite chargement d chargement op rations administratives ou commerciales entretien du v hicule e temps d attente e temps de repos La pr sence d un chronotachygraphe est obligatoire sur les v hicules de plus de 3 5 tonnes de poids total autoris en charge PTAC Le contenu des disques est examin l 1l par les membres des corps administratifs de contr le habilit s pour v rifier l application des r glements relatifs la dur e du travail ou lu informatiquement l aide de logiciels ad hoc Ces contr les portent sur les disques d une personne ou d un ensemble de personnes choisis souvent par les contr leurs de fa on raisonn e en fonction du risque de non respect des dispositions r glementaires Des exploitations sur une plus grande chelle ont t exceptionnellement r alis es mais l ensemble des tablissem
122. cupent une place de plus en plus importante dans l arsenal du statisticien du transport Malheureusement ces syst mes livrent rarement toutes les informations dont a besoin le mod lisateur du transport La base de donn es sur les ventes de billets informe uniquement sur l origine et la destination du transport public mais non sur l origine et la destination effectives le cas ch ant elle ne fournit pas non plus la dur e du trajet et le motif du d placement ne peut dans le meilleur des cas qu tre d duit du type de billet achet En raison de l utilisation accrue de billets valeur forfaitaire et de syst mes de billets par zones les informations d sagr g es sur les trajets une fois encore deviennent toujours plus difficiles obtenir sans une forme quelconque d enqu te aupr s des voyageurs Aux fins du pr sent expos l id al est de replacer ce point de vue th orique de la mod lisation du transport dans le contexte d un probl me de transport concret dans le but de mettre en vidence les besoins du troisi me mill naire en mati re de statistiques du transport 3 Services de transport ferroviaire de voyageurs transmanche 3 1 3 2 3 3 Les services Eurostar traversent le tunnel sous la Manche depuis mai 1995 et relient Londres Waterloo Paris et Bruxelles En 1996 la soci t London amp Continental Railways LCR a acquis le droit de financer et d exploiter la liaison du tunnel sous la Manche Channel
123. d velopper une plateforme de pr visions pour toutes nos activit s dans ce domaine y compris celles men es dans le cadre des programmes de recherche Il s agit l certainement d un projet que j aurais plaisir suivre avec mes coll gues d ESTAT Dans son rapport sur la r vision des lignes directrices du RTE T la Commission propose de cr er un observatoire permanent constitu d un r seau d institutions europ ennes actives dans le domaine des donn es et pr visions relatives aux transports qui collaboreraient pour collecter valuer et pr voir les donn es sur le trafic et l environnement du r seau RTE Tournant le dos aux statistiques traditionnelles la DG TREN a labor un livre de poche pocket book sur les statistiques des transports Il s agit d une sorte de recueil d informations provenant de nombreuses sources qui n a videmment pas le m me cachet que les publications d ESTAT mais qui en compensation offre une large couverture Le but poursuivi est en effet nullement de faire concurrence ESTAT mais plut t de compl ter le travail accompli par l Office Il s agit en fait d une r ponse apport e au besoin d crit plus haut de disposer d un syst me d alerte rapide qui pr vient de l volution future de la situation Il est pr vu de d velopper les pocket books j emploie le pluriel car il en existe galement un pour l nergie de mani re maintenir leur compl mentarit avec le travail d ESTAT
124. de R f rences bibliographiques Rapport de l action COST 305 syst me de donn es pour l tude de la demande de transport interr gional de voyageurs 1988 Rapport final de la recherche INFOSTAT d cembre 1997 Contribution l atelier de l Action Concert e CONCERTO du 22 octobre 1998 COST 305 recommendations towards a consistent European approach of long distance passenger mobility ten years later is the challenge likely to be taken up Michel Hou e Contribution l atelier de l Action Concert e CONCERTO du 22 octobre 1998 Experiments with surveys of long distance travel behaviour a brief summary of Eurostat pilots and the MEST pilots KW Axhausen Rapport MEST Towards a new European long distance diary analysis of MEST pilots KW Awhausen M Youssefzadeh Janvier 1999 Rapport TEST Final recommendations F vrier 1999 Rapport MYSTIC WP6 Freight shippers surveys octobre 1999 Rapport MYSTIC WP5 Methodology for carrying out surveys of transport chain statistics using electronic and EDP methods novembre 1999 Minutes of the CONCERTO workshop on pan European infrastructure networks defining standards 25 janvier 2000 Rapport MESUDEMO WP 2 et 3 Identifying data on goods and passenger flows juillet 2000 116 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU COMPTE RENDU DU DEUXIEME ATELIER Fred HITCHINS IRN Services Ltd Green Hi
125. de nombreuses ann es avec les organisations internationales 1 1 Buts Harmoniser l activit ferroviaire G rer des projets dans diff rents domaines technique conomique R aliser des tudes internationales sur l avenir du chemin de fer et les modes de transport Servir de porte parole au monde ferroviaire collaboration avec des structures externes organisations internationales organisations professionnelles 1 2 Cons quences pour les objectifs statistiques tre le porte parole du monde ferroviaire gt dans ses publications statistiques l UIC couvre davantage de compagnies ferroviaires qu elle n a de membres R aliser des tableaux statistiques sur l activit ferroviaire R fl chir de nouvelles variables statistiques L expression organisation internationale utilis e dans ce document d signe l Union europ enne Eurostat tant une direction g n rale de cette institution supranationale les Nations unies la Banque mondiale 86 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Coop rer avec des structures externes organisations internationales organisations professionnelles Fournir des donn es de qualit objectivit publication Statistique internationale des chemins de fer bas e sur la fiche 398 1 R S accorder sur des d finitions statistiques communes 1 3 Structure de l organisation statistique
126. des biens et des personnes ainsi que la collecte rapide d informations spatiales Il ne faut en aucun cas oublier la t l phonie mobile li e dans ce contexte la transmission en temps r el des informations relatives au positionnement et l acc s Internet Les technologies d information g ographique et leur association ne sont donc pas les seules jouer un r le d terminant dans la gestion de la logistique des entreprises dans la nouvelle conomie Encore une fois Internet repr sente un lieu d changes tr s important o se cr ent de nouveaux march s et o les informations g ographiques d crites plus haut peuvent tre combin es et diffus es de mani re appropri e L entreprise pourra donc utiliser Internet non seulement pour fournir ses informations propres son personnel mais galement pour diffuser des informations aupr s de ses clients et leur proposer des services cibl s Bibliographie CAPELLO R J Concetto di Esternalit di Rete Aspetti Teorici e Normativi in TINACCI MOSSELLO M CAPINERI C Geografia delle Comunicazioni Reti e Strutture Territoriali Giappichelli Editore Turin 1996 pp 95 110 CAPINERI C Reti e Studi Geografici in TINACCI MOSSELLO M CAPINERI C Geografia delle Comunicazioni Reti e Strutture Territoriali Giappichelli Editore Turin 1996 pp 23 36 DUPUY G Reti di Trasporto e Comunicazione fra Economia e Geografia in TINACCI MOSSELLO M CAPINERI C G
127. des diff rentes cat gories d utilisateurs de donn es et dans quelle mesure ces besoins seront communs b Qui doit tre responsable et de quelles statistiques Il nous faut d terminer les sc narios envisageables pour le partage des responsabilit s entre les diff rentes cat gories de producteurs de donn es Il nous faut notamment valuer dans quelle 10 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU mesure et dans quels domaines des transports la collecte de donn es effectu e directement au niveau communautaire pourrait tre plus appropri e que l actuelle collecte fond e sur la subsidiarit c Avec quelles ressources financi res et technologiques Il nous faut d terminer les ressources financi res et technologiques qui peuvent tre consacr es la production de statistiques des transports notamment en ce qui concerne les cofinancements et l exploitation de donn es issues des syst mes de transport de plus en plus informatis s d Comment organiser la production Il nous faut d terminer les approches organisationnelles possibles pour optimiser les flux d informations et l utilisation des ressources disponibles en particulier en mati re d externalisation Conclusion Je ne doute pas que le pr sent s minaire organis conjointement par le CEIES et Eurostat sera en mesure d apporter des r ponses s rieuses et concr tes ces questions cr
128. description des cha nes de transport c est dire en indiquant non seulement l origine du camion mais aussi celle de la marchandise transport e sa destination ainsi que les autres itin raires et combinaisons de modes de transport employ s pour cette liaison commerciale Cela signifie par exemple que le transport maritime courte distance doit tre int gr dans la base de donn es ATIS 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 61 CONTENU comme solution de remplacement la travers e des Alpes par exemple pour la liaison entre l Espagne et l Italie Le graphique 13 pr sente les informations n cessaires concernant la liaison Londres Milan selon les diff rentes sources de donn es employ es Si l on n utilise que les donn es TREX d EUROSTAT on n obtient que les renseignements suivants les marchandises achemin es par transport maritime du Royaume Uni en Italie pour le Royaume Uni et celles achemin es par transport routier pour l Italie Par rapport la premi re description de la cha ne beaucoup d informations sont manquantes dans ce cas En outre ces donn es TREX relatives au mode de transport ne seront plus disponibles l avenir nouvelles r gles relatives INTRASTAT Les donn es de l enqu te CAFT men e aux fronti res de la Suisse et de l Italie montrent en outre qu une partie de la cha ne peut tre d crite mais pas sa totalit Il ressor
129. devront tre valu s par les personnes responsables des aspects pratiques J esp re n anmoins que mon propos sera d une certaine utilit dans l identification du but atteindre selon le point de vue d un tel utilisateur La principale conclusion du paragraphe 3 6 est que les diff rences entre les d finitions et les variantes du processus de collecte des donn es permettent difficilement d appr hender la dimension globale du transport intra europ en qui repr sente peut tre la dimension la plus importante pour de nombreux march s du transport dans lesquels les fronti res nationales perdent de leur pertinence Dans de nombreux cas les donn es collect es par les autorit s nationales sont cat goris es selon le pays de propri t ou d immatriculation du v hicule puis r capitul es par pays d clarant plut t que par le crit re de march pertinent C est le cas pour les donn es relatives au march voyageurs voyageurs kilom tres tonnes tonnes kilom tres etc comme pour les donn es relatives la fourniture de capacit de transport v hicules kilom tres places assises kilom tres tonnes kilom tres offertes etc Les principales cons quences de l volution de la g ographie du transport sur la collecte des donn es concernent la fois les d finitions utilis es et les m thodes de collecte Les secteurs g ographiques cl s du march sont les mouvements intra europ ens nationaux les mouvement
130. disponibles ou ont t labor es Le graphique 15 donne un aper u de la structure des flux de transport routier passant par le Brenner il fait appara tre les flux les plus importants qui affichent les volumes les plus lev s de m me que les origines et les destinations des flux de transport passant par le Brenner Il convient de noter la dispersion des origines et des destinations On pourrait facilement compl ter cette repr sentation des flux de transport par une description de toutes les autres cha nes de transport possibles empruntant d autres axes On pourrait en outre s int resser l origine et la destination exactes des marchandises par exemple viennent elles d Am rique ou d ailleurs et ont elles t achemin es par route depuis Rotterdam Dans un tel cas de figure les liaisons maritimes directes avec l Italie pourraient constituer une solution de remplacement aux travers es des Alpes Pour pouvoir effectuer toutes ces analyses il faut recourir une approche bas e sur le concept de cha ne de transport dans le cadre de l tude pilote ATIS cette approche a t mise en uvre avec succ s Le graphique 16 pr sente les volumes achemin s par route entre l Espagne et l Italie Ici presque tous les flux passent par le corridor de Vintimille alors qu un tr s faible volume est achemin par le corridor de Mont Cenis et que les autres corridors ne sont pas emprunt s du tout Dans ce cas de figure galement une tude
131. dre du processus d int gration et de d veloppement en Europe mentionnons galement les points suivants r partition entre l tat et les r gions des b n fices de l int gration disparit socio conomique entre zones centrales et zones p riph riques mise en uvre d un d veloppement conomique durable l chelle nationale et r gionale 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 125 CONTENU n cessit d allier l objectif de l efficacit celui du respect de l quit sociale et de la protection de l environnement Les probl mes voqu s seront r solus par la mise en uvre de politiques adapt es au niveau supranational national et r gional en adoptant de pr f rence une logique du haut vers le bas c est dire en d finissant les choix et les orientations au niveau supranational Liaisons manquantes Dans ce contexte il convient d examiner les probl mes li s l absence de certaines liaisons essentielles la r alisation d un syst me int gr de transport La plupart du temps la r ponse apport e aux probl mes de d veloppement spectaculaire dans bien des cas de la demande de transport a t une adaptation p nible et inad quate C est ce qu on appelle une politique orient e vers la demande dont les cons quences en termes d accroissement de la congestion et de d t riorati
132. du stockage et de la combinaison des donn es offerte par le mod le informatique mis au point va ouvrir de nouvelles perspectives Il sera en fin de compte possible de suivre la marchandise ou le conteneur sur toute sa cha ne De m me les v hicules et les bateaux pourront tre suivis pour mesurer l utilisation qu ils font de l infrastructure Nous allons maintenant expliquer en d tail le concept et le syst me TRANSITIE 3 Une approche diff rente du transport 3 1 G n ralit s TRANSITIE permet de travailler selon une approche diff rente et plus fondamentale des concepts de transport et de trafic Les techniques de repr sentation et de stockage actuelles du CBS reposent en grande partie sur les observations enregistr es lors du processus de collecte Pour l essentiel ces m thodes ne donnent que le simple reflet de l enregistrement primaire de l activit de transport ventuellement les donn es enregistr es sont enrichies avec d autres donn es disponibles avant de proc der la sortie statistique d finitive Mais c est tout Durant les premi res phases du projet on a jug n cessaire d envisager le processus sous un angle diff rent L id e ma tresse tait d tablir une structure en partant d un point de vue orient vers le domaine pour voluer vers des concepts essentiels du transport Dans le processus traditionnel les donn es fournies par l entreprise de transport sont au c ur du syst me Le nouveau syst me a comme
133. duisant le jugement port par les acteurs conomiques sur l int r t qu il y a disposer de tel ou tel type d informations Le caract re collectif de la demande nombre des acteurs souhaitant disposer de ces informations Le co t de recueil et de mise disposition de ces informations De ce point de vue il faut comparer le co t d un recueil organis dans le cadre du dispositif public celui d un recueil par des bureaux d tudes ou organismes priv s et tenir compte des conomies ventuelles pour la collectivit ou de l avantage en termes de qualit des informations produites de la premi re solution Notons d ailleurs qu il est de nombreux cas o il n est pas envisageable qu une production priv e puisse se substituer une production publique Le montant de la participation financi re que les demandeurs sont dispos s apporter Il n est sans doute pas inutile d insister sur le fait que plus une conomie est lib rale plus les besoins d information des acteurs conomiques sont d velopp s et donc les demandes adress es aux pouvoirs publics Nous avons mis l accent dans les points 1 1 et 1 2 sur les besoins propres des pouvoirs publics dans la d finition et la conduite de leur politique Mais ce faisant nous avons raisonn comme si les politiques des transports taient le produit de l Administration ou celui du Ministre d l gu dans cette responsabilit Une tell
134. e CONTENU les donn es sont classifi es et analys es suivant des crit res ne r pondant gu re aux pr occupations des personnes s int ressant aux march s du transport par ex comparaison secteur public secteur priv analyses de modes individuels analyse par pays d immatriculation des v hicules dans des march s du transport lib ralis s d r glement s les d tails organisationnels et institutionnels par ex la nationalit du transporteur peuvent tre importants mais sont jug s d un int r t secondaire pour la plupart des besoins les statistiques de r sum internationales et du trafic tiers doivent distinguer entre les mouvements intra UE et les autres mouvements internationaux Ce n est actuellement le cas que pour le transport de fret international par voie maritime tableau 4 14 et le trafic a rien entre pays tableau 5 13 Bien qu une telle situation puisse r sulter du mode de collecte des statistiques utilis traditionnellement par les services d exploitation elle n aide pas les chefs d entreprise et autres qui d sirent appr hender les dimensions de segments de march particuliers que ceux ci soient d finis par leurs caract ristiques g ographiques ou par d autres caract ristiques 4 CONS QUENCES POUR LA COLLECTE DE DONN ES Je dois souligner que ma perspective est celle d un utilisateur des statistiques et que mes commentaires sur les implications pour la collecte des donn es
135. e qualit doivent tre fournies sur demande afin de permettre une valuation pr cise des risques La mise au point d un syst me r gulier voire permanent de pr visions du trafic au sein de la Communaut est un autre th me plus ou moins standard Dans le pass la DG VII en collaboration avec ESTAT a travaill sur de nombreuses pr visions des travaux ont t ou sont toujours effectu s au titre du programme cadre de recherche Toutefois pour que nos efforts dans ce 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 19 CONTENU eurostat domaine rencontrent le succ s escompt ils doivent tre mieux organis s et d ploy s de mani re r guli re Les travaux r alis s jusqu ce jour en mati re de pr visions ont sans aucun doute t utiles mais ils pr sentent un caract re empirique Ils ne reposent sur aucune base tablie d un commun accord qui permettrait de comparer diff rentes strat gies ce qui est indispensable pour toute forme de planification L un des avantages de la fusion entre directions g n rales est la possibilit de d velopper les meilleures pratiques de chacune Dans le domaine de l nergie il existe le projet d analyse partag e dont les travaux s tendent sur une p riode de cinq ans et associent des experts des tats membres aux analyses Je pense que le secteur des transports aurait grand int r t suivre cet exemple et
136. e ROY Transport Canada Andreas RODHIAS Statistical Service of Cyprus Erik GRIB Danmarks Statistik Hans E ZEUTHEN Alain RATHERY Conf rence Europ enne des Ministres des Transports 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 169 CONTENU Espagne tats Unis Fernando ACEBRON ANFAC Carmen ALCA DE Instituto Nacional de Estad stica Pilar AZNAR MORENO Instituto Aragones de Estadistica Ignacio BURON ALVAREZ Junta de Castilla y Leon Alberto CAMARERO OLIVE E T S Inginieros de Caminos Manuel CARLIER DE LAVALLE Associacion de Navieros Espa oles Fransisco CARRETERO RAMIREZ Direccci n General de Aviacion Civil Francisco CATALINA CELAYA Ayuntamiento de Madrid Dolores CAZORLA IBERIA Jos Luis CERVERA FERRI INE Alberto COMPTE CETMO Fernando CORTINA GARCIA INE Luis CUESTA RILO Ministerio de Fomento Miguel Angel DE CASTRO PUENTE Instituto Nacional de Estad stica David DELGADO ROMERO CETMO Federico C FERNANDEZ ALONSO Direccion General de Trafico Pedro Manuel GALAN BUENO Ministerio de Fomento Juan Pedro GALIANO SERRANO RENFE Jos Jesus GARCIA ROJO MERLO Direcio on General de Aviacion Civil Txaber GOIRI Port of Bilbao Authority Raul GOMEZ GARCIA CARPINTERO AENA Cristina GONZALEZ Fundacion de los Ferrocarriles espa oles Javier CRISTOBAL AENA Carmen HIGUERA TORRON Ministerio de Fomento Juan Carlos HUERTAS DE ANDRES Ministerio de
137. e approche est quelque peu bureaucratique et pas tr s d mocratique Les enjeux de la politique des transports sont tels sur la vie quotidienne des citoyens et sur l avenir long terme des nations qu elle doit tre au c ur du d bat politique Elle l est d ailleurs de plus en plus comme le prouvent les pr occupations exprim es les interrogations formul es les interpellations des lus par des courants de pens e et des groupes de pression divers sur des th mes comme la qualit de la vie urbaine l quilibre des territoires l environnement dans leurs relations avec les transports On peut souvent regretter que ces questions soient abord es en termes id ologiques et ne s appuient pas toujours sur une connaissance rigoureuse des faits La responsabilit des pouvoirs publics est clairement de fournir les informations vraies susceptibles de nourrir et d clairer le d bat d mocratique et de favoriser la diffusion d une culture transport qui donne ce d bat plus d objectivit et d efficacit 2 Des statistiques dans quels domaines Nous avons vu que les responsabilit s des pouvoirs publics relevaient de trois missions diff rentes m me si elles se rejoignent fr quemment leur mission de fixation des r gles du jeu concurrentiel leur mission de r gulation leur mission de fourniture d informations l ensemble de la collectivit Il est assez facile d identifier les domaines
138. e et l Allemagne Le graphique 11 pr sente la r partition des flux de transport Si la majeure partie des changes est achemin e par transport unimodal route et chemin de fer un pourcentage consid rable l est par transport multimodal transport maritime combin au transport int rieur De nombreux pays ont entrepris ou entreprendront de promouvoir le transport maritime courte distance afin de pr venir les probl mes d encombrement et de pollution caus s par le transport routier Par cons quent il est probable que le transport multimodal se d veloppera l avenir pour cette liaison 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 59 CONTENU Graphique 11 A R partition des flux de transport de l Espagne vers l Allemagne Export to Germany from Spain tonnes per year C more than 800 000 EM 400 000 to 800 000 EN 200 000 to 400 000 EM 100 000 to 200 000 DM iess than 100 000 IWW Inland waterway Source NEA NEAC interregional transport database 1992 Sea Transport maritime Rail Transport ferroviaire Road Transport routier IWW Inland Waterway VNI Voie de navigation int rieure Source NEA NEAC interregional transport database 1992 Source NEA base de donn es NEAC sur le transport interr gional 1992 Export to Germany from Spain tonnes Exportations de l Espagne vers pe
139. e et transfert dans l ordinateur de l entreprise apr s retour du v hicule sa base Certaines donn es particuli res concernant par exemple le poids de la charge transport e le nombre de palettes et le type de produit peuvent tre aussi entr es manuellement dans les dispositifs de surveillance embarqu s afin de compl ter la surveillance automatique d une s rie d indicateurs op rationnels Il existe aujourd hui des capteurs permettant de mesurer le taux d utilisation du volume int rieur encore qu il y ait tr s peu d exemples d une application commerciale de cette technologie Dans le reste de notre expos nous nous concentrerons sur les possibilit s nouvelles qui pourraient tre ouvertes la statistique par la proportion grandissante de v hicules intelligents dans le parc des utilitaires Adoption de la technologie v hicule intelligent Il n existe pas de statistiques g n rales sur les effectifs de camions quip s de syst mes GPS de la communication de donn es mobile en cabine et de capteurs Une tude r cente men e en Grande Bretagne indique que seulement 0 3 des flottes de v hicules utilitaires comptent un ou plusieurs camions quip s des nouvelles technologies Selon les projections de cette tude l horizon 2005 environ 5 des flottes comprendront au moins quelques v hicules intelligents Le rythme d adoption de cette technologie devrait s acc l rer rapidement du fait de la baisse r guli re du co
140. e il le faudrait des informations relatives aux autres Etats membres qui leur sont n cessaires et qui le seront plus encore demain avec l approfondissement de l europ anisation des conomies pour d finir leurs propres politiques et strat gies On peut illustrer cette affirmation par deux exemples particuli rement clairants il n est pas possible de conna tre dans des d lais raisonnables permettant ventuellement de d finir des actions correctrices l volution de la part de march des transporteurs nationaux par rapport aux transporteurs battant pavillon d autres pays sur le march des transports routiers internationaux de marchandises il en est de m me pour l importance du cabotage routier r alis par les transporteurs trangers L absence de r ponse communautaire ces besoins l gitimes d informations peut conduire mettre en place des syst mes d observations co teux et d efficacit limit e qui ne seraient pas n cessaires si les dispositifs normalement pr vus pour faire face ces besoins fonctionnaient correctement Nous n ignorons pas la difficult de faire converger les syst mes statistiques nationaux vers des normes communes et sommes conscient que le co t d obtention des informations est lev Mais 28 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU alors que l information est reconnue comme un fact
141. e les seules en mesure de valoriser les potentialit s d un syst me d infrastructures inadapt dans l ensemble et de lui permettre d affronter une demande en croissance rapide Il convient de souligner cet gard que r cemment encore la notion d accessibilit semblait avoir perdu de l importance en tant que facteur d organisation de l espace et ce en raison du faible prix de l nergie et de la quasi omnipr sence du transport sur route l heure actuelle une s rie d l ments militent en faveur d un renversement de la vapeur des r seaux de transport nouveaux et plus rapides imposent l am lioration des infrastructures cr ent une nouvelle hi rarchie des r seaux en mati re de transport ainsi que de nouvelles modalit s d organisation de l espace On assiste en outre la naissance de gigantesques projets strat giques qui entra neront la connexion de r seaux l chelle mondiale tandis que les nouveaux r seaux de t l communication haute vitesse RNIS et les communications par satellite affirment leur compl mentarit par rapport aux r seaux existants et voient na tre leurs centres nodaux des zones o les informations sont ais ment accessibles On assiste une croissance in gal e de la demande de transport de biens et de personnes et d change d informations aux niveaux international interr gional et infrar gional Cela contribue 12e s minaire CEIES Les statist
142. e mesure cela pourrait appeler une nouvelle approche en mati re d information statistique Auparavant j aimerais cependant vous signaler tr s rapidement une s rie de caract ristiques cl s qui conditionnent le paysage des transports en Europe Le transport est essentiellement une demande d riv e et est largement d termin par des forces ext rieures Toutefois la relation entre la demande et l offre est complexe et difficile comprendre et mod liser En outre la r alisation de grandes infrastructures de transport exige plusieurs ann es En se concentrant sur les questions de base on peut constater qu entre 1970 et 1995 la croissance de l conomie de l UE environ 2 5 par an en moyenne a entra n son tour une augmentation du nombre de voyageurs kilom tres 2 9 par an et du nombre de tonnes kilom tres de marchandises 2 7 par an voir graphique 1 Cette volution peut s expliquer par une combinaison de divers facteurs tels que l augmentation du revenu disponible et du temps de loisir pour les voyageurs et la diminution des co ts de transport r els pour la production industrielle dans l UE Dans l ensemble l conomie fait appel de mani re plus intensive aux transports et cette tendance ne semble gu re pr te de s inverser 16 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU On pourrait soutenir qu en r alit c est la so
143. e optique d tudes de march s Avec le double risque de porter directement atteinte l accessibilit publique de l information mais aussi d inciter indirectement d placer l quilibre entre observation et estimation mod lis e au d triment du premier terme de fa on accro tre le rapport co t efficacit de l op ration leur niveau Au total s il fallait s obliger noncer quelle conclusion fondamentale a pu nous conduire cette r flexion sur l existence de domaines du transport o seule une information europ enne est requise je serais tent de dire que c est parce qu il n existe sans doute pas d alternative r aliste la logique du puzzle pour construire le futur Syst me d Information Transport Europ en SITE acronyme plut t plus vocateur dans sa version fran aise que dans sa variante anglaise ETIS que son laboration n cessite avant toute chose un pilotage et une coordination sans faille de l intervention des multiples acteurs du jeu qui parviennent ma triser les innombrables forces centrifuges qui ne manqueront pas de menacer tout moment de faire d vier l outil des finalit s qui peuvent lui tre l gitimement assign es S agissant d une entreprise aussi ambitieuse ce ne serait coup s r pas un mince m rite que d y r ussir 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 115 CONTENU Abr g
144. e phase est actuellement en cours juillet 2000 Sur la base des r ponses obtenues on proc dera ensuite la constitution d un chantillon panel d environ 200 tablissements et 750 conducteurs L enqu te lanc e en ao t 2000 L enqu te proprement dite consistera demander aux tablissements pour chacun des 750 conducteurs s lectionn s les disques 20 25 d un mois de travail chaque trimestre L enqu te r alis e par vague trimestrielle sera r partie uniform ment entre les trois mois du trimestre et portera chaque mois sur 250 conducteurs La premi re vague est lanc e en ao t 2000 Le SES utilisera pour lire les disques ainsi obtenus un logiciel du march d velopp pour les entreprises de transport qui l utilisent pour g rer les temps de travail de leurs conducteurs pr parer la paye Au bout de quelques trimestres au cours desquels coexisteront l enqu te conjoncturelle traditionnelle et l exp rimentation d enqu te conjoncturelle sur la dur e du travail des conducteurs routiers partir de la lecture des disques de chronotachygraphe un bilan sera fait Une d cision sera prise pour l volution du syst me de recueil d informations enqu te conjoncturelle et enqu te approfondie tant entendu que le recours p riodique l interrogation 148 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU des conducte
145. e profit pour l entreprise Prenons l exemple de Amazon com un des cas les plus parlants d entreprise qui op re exclusivement par le biais du World Wide Web Son point faible malgr son succ s en termes d acc s aux pages et de volume d achat r side justement dans les d lais de livraison et dans la cha ne logistique l ment crucial mais en m me temps cause de vuln rabilit pour une entreprise ce type Les op rateurs conomiques actifs dans des zones g ographiques d termin es doivent disposer d un tableau d taill de la situation locale et globale pour viter les gaspillages et enregistrer des gains en termes de comp titivit ils devront conna tre la position et le profil conomique et social de leurs clients sur la base de ces informations il sera possible de g rer de mani re plus efficace la composition et la localisation des entrep ts ventuels et les d lais de r approvisionnement et de livraison Il conviendra enfin d accorder une attention particuli re la connaissance de la situation des moyens de transport et partant des marchandises en transit L utilisation d algorithmes d optimisation des trajets permettra de r duire les d lais et les co ts de transport Les outils de visualisation des moyens de transport sur des cartes num riques pourront galement tre vendus aux clients comme garantie de la livraison de leur marchandise en temps voulu C est le cas de certaines soci
146. e une entreprise commune entre la Commission et les pays partenaires fond e sur des int r ts et des investissements communs en vue d tablir un syst me communautaire de statistiques des transports coh rent Tous les pays partenaires sont invit s partager les d fis li s cette entreprise commune en contrepartie des investissements communautaires Le syst me statistique europ en volue vers un syst me comprenant plus de trente pays il s agit d un d fi majeur qui doit tre relev par une int gration progressive et concr te des pays candidats dans le syst me Eurostat promeut un partenariat op rationnel dans le domaine de la production et de la diffusion de statistiques communautaires des transports fond sur la r ciprocit de l acc s aux informations statistiques l investissement commun pour am liorer et d velopper le syst me statistique europ en des transports et la distribution de la production aux pays partenaires 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 9 CONTENU Les pays partenaires ont besoin des statistiques communautaires des transports car les transports constituent un r seau par nature la politique nationale des transports de chaque pays d pend donc fortement de la politique des transports de la Communaut et de celle d autres pays notamment pour toutes les d cisions concernant l infrastructure des transports Cet
147. ement utilis es b Moyens de transport voitures navires avions etc la collection de tous les moyens de transport compl t e par certaines donn es historiques aff rentes c Personnes toutes les personnes physiques ou morales qui sont d une fa on ou d une autre impliqu es dans le transport ou le trafic d Infrastructure toutes les informations sur les lieux avec les informations descriptives entrant dans le champ du projet Egalement les relations entre les lieux Il est important de noter que chaque sous syst me comprend trois grandes parties une partie d finition qui d crit les attributs utilis s l interpr tation et les valeurs admissibles ce qu on appelle les m tadonn es une partie interface qui cache et d couple la fonctionnalit offerte et l impl mentation r elle des autres sous syst mes une base de donn es interne qui contient les objets persistants Les faits les v nements r ellement dynamiques sont labor s partir de ces registres et connectent les objets de ces domaines Ces domaines sont form s du sous syst me transport ventuellement li d autres sous syst mes par exemple le commerce international Coiffant le tout un syst me de gestion g re les contraintes d autorisation et autres contraintes sp cifiques 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 77 CONTENU Sch ma 2 Diagramme de haut
148. ent tre tablis entre le moyen de transport et les cons quences de l utilisation de ce moyen Cela permettrait par exemple d imputer ais ment la consommation de carburant la pollution ou les accidents des personnes physiques ou des entreprises Conclusion Si on pense toutes ces possibilit s on voit qu un lien peut tre tabli entre presque toutes les informations statistiques par l utilisation de cette nouvelle architecture l avenir le Centraal Bureau voor de Statistiek sera peut tre en mesure d utiliser un seul grand syst me contenant toutes les informations statistiques sur le transport et les informations connexes Le grand avantage est que toutes les informations pourront tre consult es sous les diff rents points de vue de tous les int ress s Si cela arrive un jour on pourra dire que la mise en place du march unique a conduit la mise en place d un syst me d information nouveau flexible et efficace au sein du service statistique des Pays Bas Peut tre alors comme l a dit Andrew Dwelly 2 ce qui a d marr comme un petit projet sera victime de son succ s et deviendra un grand projet Bibliographie 1 Francke J M Odekerken Smeets M E P The TRANSITIE Pilot experiences on the needs and availability of goods data Rotterdam Juin 1999 2 Dwelly A Dr Dobb s Journal Juin 2000 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire
149. ent est d au d veloppement important du transport longue distance en Europe occidentale il sera accentu par l adh sion d un certain nombre de pays d Europe de l Est l Union europ enne tant donn que le transport multimodal est plus efficace pour le transport longue distance de marchandises le recours aux cha nes de transport complexes devrait augmenter consid rablement l avenir de m me le transport routier devrait jouer un r le pr pond rant du fait de l absence de solutions de remplacement valables Il est clair que la cr ation d un instrument statistique europ en bas sur le concept de cha ne de transport contribuera faciliter la prise de d cisions ad quates La question est maintenant de savoir comment mettre ce concept en uvre dans la pratique 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 57 CONTENU Graphique 8 Accroissement du nombre de tonnes km par classe de distance 1989 ann e de base exportations transport international intra UE 0 60 0 50 0 40 5 m1989 7 030 m 1990 S m1991 5 0 20 m1992 m 1993 5 010 m1994 m1995 o ji 0 00 4 i 0 50 l l 1000 1250 1500 2000 010 L 100 150 200 n 300 1000 1250 1500 2000 3000 0 20 Distance class Source Base de donn es TREX COMEXT Eurostat base de donn es NEAC NEA Growth 1989 base year Accroi
150. ents et des conducteurs retenus ne r sultait pas d une proc dure de sondage al atoire La mise en place d une exploitation statistique du contenu des disques L utilisation du contenu de ces disques tait l vidence une piste que devaient explorer les statisticiens car une telle utilisation pouvait permettre une mesure plus fine des temps de travail retrac s dans les disques En outre on s affranchit ainsi du probl me des effets m moire des conducteurs et donc le recalage sur des r sultats d une enqu te approfondie n est plus n cessaire Enfin il tait apparu qu aussi bien les organisations professionnelles de transporteurs que les syndicats de salari s taient en faveur du recours la lecture du contenu des disques de chronotachygraphe pour laborer les statistiques 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 147 CONTENU eurostat Restait la question de la base de sondage Le probl me de la base de sondage Cette question cruciale de la base de sondage a t r solue en utilisant le fichier des d clarations annuelles de donn es sociales DADS que g re l Institut national de la statistique et des tudes conomiques INSEE fran ais Ces d clarations sont souscrites chaque d but d ann e N par l ensemble des tablissements quelle que soit leur activit et portent salari par salari sur les salaires
151. eografia delle Comunicazioni Reti e Strutture Territoriali Giappichelli Editore Turin 1996 pp 67 89 ESKELIN H SNICKERS F diteur Competitive European Peripheries Berlin Springer 1995 NIJKAMP P VLEUGEL J Transport Infrastructure and European Union Developments in NIJKAMP P diteur New Borders and Old Barriers in Spatial Development Aldershot Avebury 1994 pp 3 31 NIJKAMP P Borders and Barriers Bottlenecks or Potentials A prologue in NIJKAMP P diteur New Borders and Old Barriers in Spatial Development Aldershot Avebury 1994 pp 1 11 RATTI R Spatial Effects of Frontiers Overview of Different Approaches and Theories of Border Regions Development in NIJKAMP P diteur New Borders and Old Barriers in Spatial Development Aldershot Avebury 1994 pp 15 34 SALOMON I TSAIRI B Barriers and Communications Technologies in a Global Society An Overview and a Case Study in NIJKAMP P diteur New Borders and Old Barriers in Spatial Development Aldershot Avebury 1994 pp 105 121 TAAFE E J GAUTHIER H L O KELLY M E Geography of Transportation Prentice Hall New Jersey 1996 VALLEGA A La regione sistema territoriale sostenibile Mursia Milan 1995 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 131 CONTENU TRANSPORTS DANS LA NOUVELLE ECONOMIE Paul KUEBLER Danzas Ltd Victory Way Crosswa
152. er des comportements diff rents En mati re de transports de marchandises la principale lacune d un dispositif statistique par ailleurs beaucoup plus structur que dans le domaine des voyageurs gr ce aux directives statistiques modales concerne la connaissance de la cha ne de transport de bout en bout depuis l tablissement producteur ou l entrep t jusqu au client Au surplus dans une perspective europ enne le consid rable all gement de la source d information douani re partir de l instauration du march unique en 1993 en particulier s agissant des changes intra communautaires a fait dispara tre le seul support de ce type d information Dans un champ o l importance relative des flux internationaux est bien sup rieure ce qu elle est pour la mobilit des individus il tait donc essentiel de d velopper des outils adapt s l chelle europ enne C est ce sur quoi ont en partie port les efforts du consortium de recherche MYSTIC travers le test de la faisabilit de l extension des enqu tes chargeurs notamment initi es par la France en 1988 au suivi des cha nes internationales au del des fronti res du pays d exp dition A terme la g n ralisation des changes 110 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU automatiques de donn es si elle s accompagne d une indispensable normalisation pourrait
153. ercial et des services logistiques depuis la publicit jusqu l ex cution des commandes en passant par le suivi et le contr le des commandes reverse logistics Marketing amp Sales T o R D Customer au services Product design Customer Customer E forecasting _ D 3 5 3 S aae i Material S a NEn planning 2 o g J Supplier gishtat medene Ware housingM Manufacturing Hs Customer L gende Total Supply Chain Marketing amp Sales Customer Marketing amp Ventes client R D Product design Customer R D Conception des produits client Demand forecasting Pr vision de la demande Inbound Entr es Material planning Planification des flux de mati res Supplier management Gestion des fournisseurs Transport Transport Manufacturing Customer Fabrication client Warehousing Entreposage Inventory control Gestion des stocks Order fulfillment Ex cution des commandes Outbound Sorties Customer delivery Livraison au client Reverse logistics logistique inverse Customer services Services la client le Information Technology Technologies de l information People Personnel Communications Communications Total Supply Chain Cha ne d approvisionnement globale 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 137 CONTENU En tant que fournisseurs de services logistiques nous devons non seulement
154. es conjoncturelles ou structurelles relatives l activit des entreprises de transports les pouvoirs publics les professionnels les syndicats de salari s les universitaires et les chercheurs et depuis quelque temps le grand public s int ressent aux conditions de travail des conducteurs routiers notamment dans le transport routier de marchandises Les conditions de travail des conducteurs du transport routier de marchandises sont difficiles et en particulier la dur e du travail est exceptionnellement longue En France la dur e de travail hebdomadaire moyenne tait de 36 6 heures en janvier 1999 pour l ensemble des salari s et de 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 145 CONTENU 39 9 heures dans les transports 1 Mais pour les conducteurs des entreprises de transport routier de marchandises la dur e du travail pour une semaine comportant au moins cinq jours de travail est au second semestre 1999 en moyenne de 50 heures pour les conducteurs rentrant chez eux chaque jour et de l ordre de 60 heures pour les conducteurs s absentant au moins une nuit avec un maximum pour les conducteurs tr s grands routiers s absentant au moins quatre nuits 2 La situation des conducteurs routiers fran ais n est pas exceptionnelle en Europe 3 D ailleurs les conducteurs routiers avaient t cart s en 1993 de la l gislation europ
155. es m thodes existantes de collecte des statistiques officielles sur le fret Les entreprises utilisant des v hicules quip s de la technologie ad quate auront moins de difficult s s acquitter de leurs obligations l gales de fournir des donn es d exploitation sur un chantillon de v hicules Afin d assurer la validit statistique de l chantillon le principal instrument de collecte des donn es restera selon toute probabilit le questionnaire postal distribu aux op rateurs d un chantillon al atoire de v hicules L utilisation des nouveaux syst mes embarqu s faisant appel aux technologies de l information TI permettra par ailleurs aux entreprises de participer plus ais ment aux audits des indicateurs de performance cl s Ces audits m ritent un soutien public en partie parce qu ils donnent aux planificateurs des pouvoirs publics et aux d cideurs politiques une vue d taill e du taux d utilisation de la capacit des v hicules du rendement nerg tique et de l impact cologique des op rations de fret routier mais aussi parce qu ils encouragent des programmes de mesure et d am lioration des performances men s l chelle de la profession Les agences qui fournissent des services de suivi et ou d informations routi res et leurs soci t s clientes doivent tre encourag es partager leurs donn es avec les services statistiques officiels afin d ajouter de la profondeur aux formes traditionnelles d enqu tes sur le
156. es de transport intelligents et les initiatives en mati re d quipement mobile permettront de collecter ainsi que le mode de collecte de ces donn es La discussion porte essentiellement sur la disponibilit des donn es pertinentes les proc dures de collecte actuelles et futures et les probl mes relatifs la confidentialit 1 Contribution du professeur Borruso r sum Le secteur des transports a connu une volution rapide ces derni res ann es principalement due l expansion conomique mondiale et les efforts ont port sur les op rations de type logistique Il existe trois types de r seaux savoir les r seaux physiques immat riels et d organisation Il est indispensable pour constituer des r seaux de transports nouveaux et plus rapides d am liorer les infrastructures Des investissements consid rables sont n cessaires car une partie importante des infrastructures europ ennes est v tuste La concurrence internationale est une condition essentielle l am lioration de la qualit d un r seau europ en L volution r cente des travaux men s au niveau europ en concernant la d finition de r seaux transeurop ens RTE augure de bonnes perspectives d avenir La connectivit des r seaux est essentielle pour l conomie des pays industrialis s Les liaisons manquantes dues l absence d infrastructure et de n uds strat giques entre les diff rents modes de transport cr ent des goulets d tranglement il
157. es moteurs du commerce lectronique sont constitu s par des bases de donn es interconnect es qui contiendront les informations statistiques requises Toutefois il importe de veiller ce que les donn es soient collect es correctement et qu il n y ait ni double comptage ni omission La question se pose aussi de savoir dans quel contexte les donn es seront collect es et si cette collecte pourra tre effectu e en recourant aux syst mes de d claration traditionnels Intrastat par exemple Il n y a aucun lien g ographique entre la localisation d une entreprise install e sur Internet et la zone politique g ographique dans laquelle les services fournis par cette entreprise se traduisent par des prestations de transport logistique L un de nos clients vend ainsi en Inde un produit fabriqu en Chine alors que lui m me et le serveur Web sont install s au c ur de l Europe Inversement des activit s commerciales exerc es sur d autres continents peuvent engendrer des transports intereurop ens Au cours de cette ann e Danzas a d velopp des syst mes int gr s avec certains de ses clients engag s dans le commerce lectronique Les demandes d informations sur les tarifs les ordres de transport et le suivi de l ex cution des commandes ont t largement automatis s en troite collaboration avec les soci t s dont le mod le de commerce permettait la mise en relation de leurs canaux lectroniques avec nos propres syst mes Tou
158. es mouvements de voyageurs Le r le d ESTAT consiste avec le soutien actif de la DG TREN fournir ce type de services la Communaut cet gard je suis convaincu que si les deux DG parviennent maintenir et mettre profit les bons contacts actuels cet objectif sera atteint Bibliographie TERM Are we moving in the Right Direction Indicators on Transport and Environmental Integration in the EU Agence europ enne pour l environnement Copenhague 2000 Rapport annuel relatif aux r seaux transeurop ens 1998 Com 99 410 Commission europ enne Bruxelles 1999 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 21 CONTENU LES POLITIQUES EUROP ENNES DE TRANSPORT ET LES BESOINS D INFORMATIONS STATISTIQUES Maurice BERNADET Laboratoire d Economie des Transports 14 avenue Berthilot F 64363 Lyon C dex 07 maurice bernadet let ish lyon cnrs fr La multiplicit des questions soulev es par le document de r flexion labor par Eurostat en vue de ce s minaire interdit de pr tendre y r pondre exhaustivement dans le cadre d une communication de volume n cessairement restreint D ailleurs il nous semble essentiel plut t que de chercher apporter des r ponses techniques aux questions pos es de r fl chir aux orientations g n rales d une politique statistique communautaire sur la base desquelles un programme doit n cessairement s appuyer
159. es r sultats soit av r e Du fait de l exp rience ainsi acquise ces bureaux d tude sont parmi les plus motiv s participer aux travaux r sultant des r cents appels d offres de recherche europ ens en mati re de syst mes d information transport et avancer des propositions en mati re certes d am lioration des dits syst mes d information mais aussi d instances susceptibles de g rer les nouveaux dispositifs mettre en place tels que des observatoires des effets de grandes infrastructures par exemple La comp tence des meilleurs de ces consultants accomplir une telle t che n est pas en cause Ce qui l est c est le statut que cela risque de conf rer l information labor e et g r e dans de telles conditions le manque de transparence qui risque d en r sulter sur les conditions de production de ces informations et la perte de ma trise publique sur la conception et la diffusion de ces informations D autant qu il est craindre que dans un contexte de raret croissante des ressources publiques disponibles pour l observation la tentation des commanditaires institutionnels soit grande de limiter leur investissement en accordant aux consultants le droit de rentabiliser les bases de donn es ainsi constitu es en en conservant le monopole d exploitation au moins un niveau d taill dans le cadre de contrats commerciaux avec des op rateurs int ress s par le potentiel de ces bases dans un
160. es variables Disposer d informations confidentielles plus d taill es L OP peut servir d interm diaire pour r soudre des probl mes de confidentialit NB IL N EXISTE PAS DE VERITABLE PROBL ME DE CONFIDENTIALIT Les compagnies sont pr tes fournir des donn es sur une base de coop ration mutuelle si elles savent qu elles pourront en tirer profit Objectif cr er une structure adapt e aux t ches r aliser Correspondants officiels Groupe Statistique Comit de pilotage Centre de statistique dans un r le de pivot Utilisateurs groupes de travail de l UIC organisations internationales consultants p riodiques Correspondants officiels Groupe de travail sur les statistiques ferroviaires Division du transport dans un r le de pivot Utilisateurs groupes de travail de l organisation internationale autres organisations internationales consultants Structure identique pour suivre les activit s statistiques Un seul contact l UIC un porte parole pour plusieurs compagnies de plusieurs pays Objectif Objectivit R gles de l UIC Proc dures pour garantir la qualit m me structure que l OD Premi re publication des statistiques de l UIC 1932 Longue tradition de coop ration avec les OI Contacts directs avec les experts ferroviaires qui collaborent g n ralement aussi avec les administrations nationales R gles de l OI Pro
161. esure le discours pr sent ci dessus est adapt ce cadre institutionnel particulier Ce qui conduit s interroger sur les sp cificit s d une politique europ enne des transports par rapport aux politiques nationales des Etats membres La politique communautaire des transports s inscrit pour partie dans des domaines qui par l espace g ographique concern sinon par les th mes qu elle aborde sont particuliers Il en est ainsi par exemple dans le domaine des infrastructures et de leur usage dans la mesure o elle entend favoriser la construction de r seaux transeurop ens d bordant d ailleurs l espace de l Union Europ enne actuelle les informations n cessaires pour conduire cette politique ne se r sument pas l agr gation de statistiques nationales Mais m me dans d autres domaines o l chelle g ographie des Etats est pertinente la politique europ enne tend transcender les pr occupations locales et implique galement le recueil d informations qui ne peuvent pas tre obtenues dans l tat actuel des choses par la simple agr gation de statistiques recueillies au plan national pour r pondre aux besoins des Etats 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 27 CONTENU Par ailleurs la politique communautaire des transports tend intervenir dans des domaines et sur des th mes de plus en plus nombreux encadrant le
162. et d am liorer la pr cision de leur enregistrement La pr sente communication examine les diff rentes formes de suivi des v hicules les types de donn es pouvant tre collect s sur le transport de fret par ce syst me et les aspects pratiques r soudre pour en faire une source majeure de statistiques officielles sur le fret Syst mes d information sur le fret routier Grosso modo on distingue quatre types de syst me 1 T l matique routi re Des capteurs noy s dans le rev tement routier sont utilis s depuis de nombreuses ann es pour le comptage automatique du trafic Ils diff rencient approximativement les v hicules utilitaires par le nombre d essieux et par la charge sur l essieu Des dispositifs de pesage en mouvement ont galement t install s pour valuer le degr de surcharge des v hicules Ces syst mes n ont pas vocation identifier ou suivre les v hicules individuellement et ne permettent d obtenir des informations qu en un nombre limit de points sur le r seau routier Ils sont un moyen efficace de collecter des donn es agr g es sur le volume la composition et la r partition dans le temps des courants de trafic sur des relations routi res donn es Ces informations sont essentielles tant pour l laboration des politiques du transport que pour la gestion de l infrastructure routi re Plus r cemment des d tecteurs a riens ont t mis en service commercial principalement sur des ponts d aut
163. et la collecte des donn es L largissement de l Union et le d veloppement du transport pan europ en modifient consid rablement la g ographie des transports Les distances de plus en plus longues qu il faut parcourir accro tront probablement la disparit des conditions de fonctionnement des diff rents modes de transport Est il n cessaire en ce qui concerne les besoins d informations d largir le champ des statistiques officielles et de couvrir non seulement les aspects physiques mais aussi les caract ristiques conomiques globales des transports utilisation des infrastructures co ts compar s comptabilit environnementale etc Le r seau transeurop en de transport est un l ment fondamental de la construction europ enne Existe t 1l des domaines dans les statistiques des transports o seules des informations l chelle europ enne sont n cessaires et si oui quelles cons quences cela aurait il pour la collecte des donn es 2 INTRODUCTION Mon int r t pour ce sujet est n d une recherche documentaire que j avais engag e lors de la pr paration d un rapport r cemment publi par Financial Times Business Ce rapport concernait le transport paneurop en Pan European Transport Market Trends and Opportunities FT 1999 Comme le titre l indique tendances et opportunit s du march la perspective dans laquelle le rapport et donc la recherche se situaient tait celle des fournisseurs et des util
164. et strat gique s coulant travers les n uds routiers consid r s Ces interfaces ont elles m mes des limites g ographiques et comprennent g n ralement des zones tampons situ es en dehors de la zone de simulation centrale pour lesquelles seules des informations sur les trajets strat giques vers ou travers la zone centrale sont n cessaires On peut consid rer qu il existe une relation entre le niveau de d sagr gation des donn es requises et la couverture g ographique du mod le Cette relation est repr sent e sch matiquement par la figure 1 Les niveaux d information requis sont tr s diff rents par exemple pour un mod le routier local de type nodal un mod le multimodal r gional ou un mod le international de pr vision de la demande de transport ferroviaire de voyageurs grande vitesse Pour le mod le nodal des itin raires locaux tr s pr cis la vitesse et la date ou l heure du trajet sont n cessaires alors que l origine ou la destination effectives du trajet de m me que le motif de celui ci sont sans importance Pour le mod le ferroviaire international les appr ciations port es sur la qualit et la fr quence du service offert par chacun des modes de transport sont plus importantes que l heure de d part effective du train ainsi que probablement l origine et la destination effectives du trajet 44 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire
165. ets de l automobile sur l environnement risque de blessures dans un accident de la route 4 168 automobilistes ont t interrog s en Allemagne en France en Italie aux Pays Bas Espagne et en Grande Bretagne 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 35 CONTENU En Le prix de l essence ou du gazole vient en t te de la liste des pr occupations suivi du pr l vement fiscal op r par l Etat et du mauvais comportement des autres conducteurs 39 des automobiles classent le prix du carburant parmi leurs trois premi res pr occupations Ce qui pr occupe le moins les automobilistes sont les effets de l automobile sur l environnement Seulement 15 classent l impact cologique de l automobile dans leurs trois premi res pr occupations Les Allemands sont ceux qui d plorent le plus par rapport aux autres th mes le prix des carburants suivis des Fran ais 85 des automobilistes allemands et 56 des automobilistes fran ais classent le prix des carburants dans leurs trois premi res pr occupations compar 45 des automobilistes britanniques Les Allemands les Fran ais et les Britanniques s inqui tent le plus du niveau de taxation des carburants Les Britanniques d plorent le manque d investissement dans les routes et dans les transports publics 26 des automobilistes britanniques classent les investissements routiers dans leurs trois premi res pr
166. eur d importance strat gique dans les conomies modernes et d autant plus strat gique qu elles se lib ralisent il faut que les pouvoirs publics communautaires et nationaux admettent l importance des efforts r aliser pour r pondre aux besoins de politiques clair es 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 29 CONTENU E7 VALUATION DES POLITIQUES DES TRANSPORTS ET MESURE DE LEUR ACCEPTABILIT ET DES ATTITUDES DES UTILISATEURS Paul WATTERS The Automobile Association AA Norfolk House Priestley road Basingstoke UK Hampshire RG24 9NY Paul Watters theaa co uk Introduction et donn es du probl me L AA Automobile Association est de par son importance le deuxi me automobile club europ en Notre association fournit une assistance routi re ainsi que tout un ensemble d avantages et de services d aide au consommateur au b n fice de presque dix millions d automobilistes britanniques Depuis sa fondation en 1905 l AA a t l avant sc ne de l automobile en Grande Bretagne prenant en charge les besoins et les pr occupations des pionniers comme aujourd hui ceux du conducteur moderne dans son environnement automobile de haute technologie L AA qui compte des associations s urs en Europe comme l ADAC en Allemagne et l ANWB en Hollande est galement membre d Alliance International Tourisme AIT qui regroupe l chelle mondia
167. eurs le second partir du fichier informatique des d clarations annuelles de donn es sociales de l Institut national de la statistique et des tudes conomiques INSEE en France L enqu te proprement dite consiste demander chaque trimestre aux entreprises les disques d un mois de travail pour les conducteurs s lectionn s un chantillon panel d environ 200 entreprises et 750 conducteurs Apr s quelques trimestres une d cision sera prise sur l volution du syst me de collecte de donn es sur la base d une comparaison de cette enqu te conjoncturelle exp rimentale et de l enqu te conjoncturelle traditionnelle fond e sur les interviews de conducteurs 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 157 CONTENU eurostat Madame Laguzet a galement attir l attention sur les possibilit s qu offre le nouveau chronotachygraphe lectronique dont les sp cifications ont t approuv es le 9 mars au niveau europ en par le comit d adaptation au progr s technique institu par la Commission europ enne Normalement l installation du chronotachygraphe sera obligatoire la fin de l ann e 2002 pour les poids lourds immatricul s depuis le ler janvier 1996 Cette d cision marque l av nement d une re prometteuse dans laquelle la g n ralisation progressive de ce processus rendra possible l utilisation de ces donn es informatis es des fins statistiques a
168. eut tre obtenue en fusionnant les donn es sur les transports et les donn es d autres syst mes statistiques tels que les statistiques commerciales ainsi que le d crit l expos pr sent ou les statistiques sur les entreprises ajoutant des informations conomiques l analyse En r sum TRANSITIE est un mod le de donn es g n ral ind pendant de sa mise en place physique r elle Il n cessite une harmonisation des d finitions des variables et classifications communes utilis es pour les statistiques fonctionnelles et pour d autres mod les statistiques Son int r t est de permettre une analyse des activit s de transport par la fusion de donn es provenant de diff rentes sources et syst mes de donn es Expos de M Gardiol UIC sur la d centralisation des statistiques communautaires gr ce l utilisation d organisations professionnelles comme agents L Union internationale des chemins de fer UIC d crite comme le porte parole du monde ferroviaire intervient dans la promotion des activit s ferroviaires et dans la recherche de variables et d finitions pour les nouvelles activit s ferroviaires Elle a une exp rience internationale est le d positaire de donn es confidentielles et repr sente les compagnies ferroviaires dans divers forums internationaux L UIC peut intervenir en tant qu agent sp cifique d EUROSTAT sur la base d un accord contractuel EUROSTAT et les Etats membres peuvent en tirer les avantages su
169. faut n cessairement pr voir des structures de dialogue r unissant les services producteurs des statistiques et les consommateurs de ces m mes statistiques de sorte que ces derniers puissent exprimer leurs besoins et tre associ s la d finition des programmes statistiques la fois sous l angle de la production et sous celui de la diffusion S agissant des acteurs conomiques de telles structures sont d autant plus indispensables qu ils sont la fois utilisateurs des statistiques produites et qu ils collaborent cette production puisque c est eux que les services statistiques s adressent pour le recueil des informations qui concernent leur activit L efficacit de ce recueil sera d autant plus grande que ces acteurs auront particip aux d cisions et donn leur accord la r alisation des enqu tes dans leur principe comme dans leurs modalit s 3 Des statistiques recueillies par qui Nous avons jusqu pr sent raisonn en nous r f rant aux besoins des pouvoirs publics expression large sinon vague permettant de d signer l ensemble des institutions responsables des politiques des transports Selon l chelle g ographique ou institutionnelle laquelle on se place il peut s agit de l Union Europ enne des Etats voire des R gions L objet de ce s minaire est de r fl chir l laboration d un programme statistique de la Communaut et on peut se demander dans quelle m
170. fournir de ce point de vue une alternative ce type d enqu te tr s riche mais d une ind niable complexit La croissance continue des trafics au sein des grands corridors de transport europ ens li e notamment la mondialisation de l conomie aux d localisations de l appareil productif aux volutions de l organisation logistique des entreprises et l allongement corr latif des distances parcourues est une source croissante de pr occupation du fait de la saturation des infrastructures et nuisances environnementales qui en d coulent en particulier dans les zones sensibles telles que les r gions montagneuses Les travers es alpines qui en sont l arch type ont de ce fait r cemment fait l objet d une observation coordonn e des flux de marchandises les concernant l initiative conjointe de l Autriche de la France et de la Suisse marquant le franchissement d une nouvelle tape par rapport la premi re coop ration mise en uvre en 1994 Par le biais d enqu tes aupr s des conducteurs de poids lourds aux principaux points de franchissement du grand arc alpin s tendant de Vienne Vintimille compl t es par les donn es fournies par les exploitants ferroviaires le volume et la structure de la quasi totalit des flux de marchandises longue distance transalpins ont pu tre estim s pour la totalit de l ann e 1999 suivant des descripteurs communs relevant d une m thodologie de collecte e
171. fret routier Les vastes quantit s de donn es de fret routier d sagr g es dans l espace qui pourraient tre saisies partir de ces syst mes seraient d une grande utilit pour l laboration de mod les de pr vision du trafic de fret et pour la planification et la gestion des infrastructures routi res Comme nous l avons dit plus haut s en remettre uniquement aux donn es fournies par les entreprises exploitant des parcs de v hicules intelligents risquerait de fausser les r sultats Pour obtenir une couverture plus repr sentative de l industrie du fret routier les autorit s pourraient financer l installation provisoire d quipements de suivi sur un large chantillon de v hicules On estime qu en Grande Bretagne l investissement serait de l ordre de 200 300 par mois pour un gros camion En rapprochant cette somme de la richesse d information statistique produite par le suivi continu d un v hicule pendant un mois il semble que cette forme de collecte de donn es serait rentable En installant provisoirement des quipements de suivi et de surveillance dans des v hicules chantillons on court cependant le risque d induire un effet Hawthorne I Cet effet se produit quand le personnel modifie son comportement du fait qu il se sait observ La direction pourrait ainsi utiliser le ou les v hicules chantillons plus intensivement durant la p riode de l tude afin de cr er une bonne impression tandis que pour une raison analo
172. gestion de la flotte court terme et se soucient principalement des donn es de localisation La possibilit d analyser posteriori les performances des v hicules et de la flotte ne suscite qu un int r t secondaire Beaucoup d entreprises ne savent pas vraiment quels indicateurs de performance cl s n cessitent un suivi et comment analyser les enregistrements qu elles ont accumul s Une soci t britannique qui offre un service de suivi de v hicules a d j accumul des enregistrements informatiques pour plus de 8 millions de trajets contenant tout un ensemble de donn es op rationnelles et de performances chiffr es pour chaque trajet Faire une analyse par extraction de donn es data mining de ces bases de donn es existantes pourrait jeter un clairage nouveau sur la fa on dont fonctionne le syst me de fret routier mais n cessite la mise au point de nouveaux outils logiciels Les entreprises sont int ress es par les mesures de performances et d efficacit tandis que les instituts statistiques sont davantage int ress s par des mesures agr g es du trafic fret exprim es en tonnes charg es tonnes km et v hicules km en charge et vide Ces mesures agr g es peuvent tre d termin es avec pr cision partir des nouveaux syst mes d information routi re Les distances parcourues par chaque v hicule sont troitement surveill es par le GPS Les donn es relatives au poids du chargement requises pour l estimation des
173. gmentent dans la mesure o les fronti res g ographiques perdent toute signification La nouveaut et la force du commerce lectronique r sident dans sa capacit de multiplier le nombre de clients fournisseurs pouvant tre desservis simultan ment par l interm diaire d un syst me administratif structur Le degr d automatisation lev que permet un tel syst me se traduit par un abaissement des co ts de traitement d administration Pour tre efficaces dans la fourniture de services logistiques aux plateformes de commerce lectronique les soci t s de logistique doivent disposer d un r seau dense couvrant les zones g ographiques cibl es par leurs clients et tre capables d automatiser leurs syst mes de tarification de r ception et de suivi des commandes Danzas d veloppe actuellement un concept de plateforme d information et de communication lectronique Cette plateforme appel e e hub permettra l int gration compl te de toutes les parties intervenant dans la cha ne d approvisionnement et offrira diverses possibilit s d optimisation ainsi qu une enti re transparence des donn es En utilisant le site Web du client comme passerelle et en le reliant aux syst mes informatiques de Danzas nous pourrons prendre en charge tout l ventail des activit s logistiques depuis la pr vision de la demande jusqu la livraison au client et aux services la client le en passant par la planification des flux de mati res la
174. gue les conducteurs pourraient suivre des itin raires plus directs rouler moins vite et adopter une conduite 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 155 CONTENU plus douce conomisant le carburant Il est galement possible que les entreprises dont les v hicules sont suivis en continu deviennent sujettes un effet Hawthorne permanent ce qui pose un int ressant dilemme aux services statistiques officiels bien que cela soit sans doute b n fique pour l conomie et l environnement R f rences 1 Trafficmaster Motorway Congestion Index Londres 1998 2 Clancy S Can Telematics Turn Trucks into Business Tools e logistics Magazine n 1 avril 2000 3 McKinnon A C Benchmarking Vehicle Utilisation and Energy Efficiency in the Food Supply Chain Final Report Logistics Research Centre Heriot Watt University Edinbourg 1999 disponible sur http logistics som hw ac uk 4 Roethlisberger F J and Dickson W J Management and the Worker Harvard University Press Cambridge Massachusetts 1939 156 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU COMPTE RENDU DU QUATRI ME ATELIER Pedro Tena Directeur technique Secr tariat technique charg des transports au sein du minist re espagnol du d veloppement du territoire Paseo de la Castellana 67 Despacho A 828 L E
175. hamp d application et mission des statistiques communautaires des transports Les statistiques communautaires des transports d signent la fois les transports en tant que fonction et les transports en tant qu activit conomique Les statistiques des transports en tant que fonction d crivent le nombre de passagers et de biens transport s les types de biens les trajets les v hicules et l infrastructure aux niveaux international national et r gional ainsi que l impact des transports sur l environnement la s curit et la consommation d nergie Les statistiques des transports en tant qu activit conomique concernent les aspects conomiques des entreprises dont l activit principale est le transport Ces statistiques sont produites et diffus es sous la responsabilit d Eurostat l office statistique des Communaut s europ ennes Voici plus pr cis ment les missions d Eurostat en mati re de statistiques des transports fournir les informations statistiques n cessaires pour soutenir l laboration le suivi et l valuation des politiques communautaires des transports tre l office statistique de l Union ce qui signifie satisfaire les besoins d information des administrations nationales et r gionales du secteur priv de la recherche et des citoyens promouvoir et coordonner l am lioration et le d veloppement du syst me statistique europ en des transports compos d Eurostat et des syst mes statistiques n
176. hui de nouveaux fervents adeptes m me s il appara t qu un tel syst me d infrastructure se divise nettement en deux parties la premi re reliant la p ninsule ib rique l Italie et la seconde faisant r f rence aux liaisons entre l Italie du Nord Est et la Russie c est cette seconde partie que le programme RTE d signe sous le nom de Corridor n 5 Si la premi re se caract rise d j par un 126 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU niveau lev de d veloppement conomique m me si c est dans une moindre mesure que les r gions constituant la banane bleue la seconde se caract rise quant elle sur son parcours de l ouest vers l est par des infrastructures lacunaires et des niveaux de d veloppement conomique toujours plus faibles Il reste par ailleurs que de nombreuses liaisons font d faut le long des diff rentes dorsales qui constituent le r seau europ en ce qui peut s expliquer de plusieurs mani res absence d infrastructure absence de n uds strat giques entre les diff rents modes de transport absence de facteurs critiques garantissant le bon fonctionnement d un r seau Le concept de liaison manquante repose sur la conviction justifi e que la performance d une infrastructure incompl te ou dont les liaisons ne sont pas assur es de mani re ad quate ou syst matique est nettement
177. iaire gt Rechercher de nouvelles variables qui mettent en lumi re de nouvelles activit s Avantages Contacts directs avec les compagnies ferroviaires Vision mondiale R le contr ler l activit du transport V rifier si les travaux r alis s sur les nouvelles variables d finitions choix des indicateurs les plus pertinents sont utiles dans son r le de contr le Objectif s accorder sur des d finitions communes Vision mondiale Exemples trains grande vitesse Europe Japon les variables se rapportent une r gion le nouveau r glement Eurostat s appliquera tous les membres europ ens de l UIC PECO inclus Couverture g ographique limit e Comparer ses d finitions avec un ventail de pays plus large PECO pays d Europe centrale et orientale 88 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU OP UIC OI Avantages d une coop ration pour l OI Objectif g rer la confidentialit des donn es Une partie des donn es est confidentielle au niveau de la compagnie ferroviaire Donn es confidentielles obtenues sur une base de coop ration Une partie des donn es est confidentielle au niveau national Une OI comme Eurostat peut recourir certains outils juridiques pour obtenir les donn es Rendre confidentielles les m m
178. icacit de leurs op rations de fret routier Le tableau 1 montre comment l intensit nerg tique des op rations de livraison exprim e en millilitres de carburant par palette km variait au long de la cha ne de distribution des produits alimentaires Il a t demand aux 36 entreprises ayant particip l tude d octobre 1998 d indiquer dans quelle mesure les donn es relatives aux indicateurs de performance cl s taient des donn es d j collect es normalement ou avaient t relev es sp cialement pour l tude Sur une chelle de 1 collecte normale 5 relev sp cial le score moyen s tablissait 3 Pour 40 d entre eux les responsables ont d clar qu ils collectaient d j en temps ordinaire une grande partie des donn es mais dans trois cas seulement cette collecte impliquait l utilisation de syst mes de v hicules intelligents Avec l augmentation du nombre de v hicules intelligents les contr les de ce type sur les indicateurs de performance cl s seront grandement facilit s et pourront devenir assez routiniers 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 153 CONTENU Figure 1 Utilisation dans le temps des v hicules tudi s sur une p riode de 48 heures 1600 1400 1200 1000 800 sineod senbiowusl llues 600 400 o o o 0o 00 00 00 00 00 00 00 o o o o o 00 00 00 00 00 00 00 M entretien r paration Men circu
179. icielles se retrouveraient dans une position peu enviable La confidentialit est galement cit e comme facteur limitatif On y oppose l argument selon lequel les entreprises seraient souvent pr tes d voiler des informations d taill es si elles en recevaient en retour Il est galement d clar que l aspect confidentiel d cro t avec l ge des informations Apr s deux ans la plupart des donn es ne sont plus consid r es comme confidentielles En r sum Les organisations professionnelles collectent et poss dent des donn es utiles Pour cette raison elles pourraient contribuer l laboration de statistiques officielles en fournissant des donn es s il est possible de pallier les risques li s la subjectivit des statistiques et la confidentialit 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 93 CONTENU eurostat 2 atelier VOLUTIONS DE LA G OGRAPHIE DU TRANSPORT COLLECTE DES DONN ES CONTENU COMMENT LES STATISTIQUES DU TRANSPORT COMMUNAUTAIRES SERONT INFLUENC ES PAR L VOLUTION DE LA G OGRAPHIE DU TRANSPORT Derek DONE 13 Harwood road Marlow UK Bucks SL7 2AR derek done btinternet com 1 RAPPEL DES OBJECTIFS DE L ATELIER Ces objectifs sont d finis dans le mandat donn la fois la 2 me session pl ni re et notre atelier qui couvre l volution de la g ographie du transport les besoins de donn es
180. ier les tendances pour les march s de transport servis par plusieurs mode besoin d informations sur la r partition modale 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 99 CONTENU les unit s g ographiques auxquelles les donn es se rapportent doivent correspondre des d finitions concr tes de ce qui constitue un march donn A un niveau plus d taill les utilisateurs ont besoin d informations sur les niveaux d usage exprim s en voyageurs trajets voyageurs kilom tres marchandises charg es tonnes kilom tres prest es etc Selon l entreprise la demande d informations portera sur un secteur de march donn d fini en fonction des r alit s commerciales rencontr es dans ce secteur Par exemple les march s de fret peuvent tre d finis en fonction de la taille des envois de la nature des marchandises transport es de la rapidit de livraison etc 3 4 2 La dimension g ographique Les march s de voyageurs seront le plus souvent d finis par le motif du d placement et par la r gion ou le pays de r sidence Cependant dans les deux cas la dimension g ographique sera d un poids important dans la d finition du transport international et int rieur et du pays ou de la r gion d origine de vente de la demande voyageurs ou marchandises Il n est pas certain que le march ou le segment de march pour lequel des informations sont requises corre
181. ieur ont d tre recalcul es selon diverses fa ons par exemple recalcul du poids net des marchandises en poids brut recalcul du poids dit z ro weight en poids Pour plusieurs marchandises la quantit doit tre d finie par une autre unit par ex volume m tres carr s addition des marchandises en entrep ts sous douane qui sont r put es import es aux Pays Bas au moment o elles quittent l entrep t Poids brut brut poids net de la marchandise augment de la tare de l emballage l mentaire et ventuellement du conditionnement de transport Poids brut poids net de la marchandise augment de la tare de l emballage 80 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Sch ma 3 Harmonisation et int gration des donn es du transport de marchandises Donn es du transport ETES Donn es du commerce ext Navigation int rieure Egyep ts TRANSITIE Harmonisation des donn es du commerce ext rieur li es au transport Harmonisation des statistiques fonctionnelles sur le transport de marchandises L int gration doit tre r alis e suivant un mode descendant En commen ant par le niveau d agr gation le plus lev et en descendant lentement jusqu au niveau de d tail requis Au d marrage de la proc dure d int gration la somme de toutes les marchandises internationales transport es comprises dans les
182. igines et destinations En guise de conclusion je ferai les observations suivantes J ai identifi ce que je crois tre les principaux d terminants de la politique des transports au cours des prochaines ann es Je n ai propos aucune recette magique pour r soudre les probl mes du secteur des transports parce que je ne crois pas l existence de telles solutions Les transports doivent avancer plus rapidement pour rester la m me place et la politique des transports se trouve dans la m me situation Les implications pour les statistiques sont claires nous voulons obtenir plus et non pas moins d informations et nous en avons besoin plus rapidement Le label de qualit dont sont pourvues les 20 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU informations provenant d ESTAT sera essentiel dans de nombreux domaines mais il y aura galement un besoin croissant d indicateurs disponibles rapidement signalant les changements qui requi rent une attention pr coce de la part des responsables politiques Mon impression g n rale est que nous aurons besoin de davantage d ensembles de donn es portant sur un plus large ventail de th mes mais entrant peut tre moins dans les d tails L volution r cente appelle davantage de combinaisons entre les modes la prise en compte d un nombre plus lev de pays et la fourniture d informations de bien meilleure qualit sur l
183. ilisation d un concept plus g n ral pour le moyen de transport permet de r soudre ce probl me Dans le n uplet le v hicule repr sente un v hicule abstrait mais en fait dans le syst me il y a substitution avec un moyen de transport r el identifiable Pour les besoins de la reproductibilit la valeur correcte des attributs d une donn e doit tre prise en compte Pour les personnes Les personnes ne sont pas explicitement nomm es dans le mod le pr c dent sauf comme charge transport e Cependant elles sont toujours pr sentes comme propri taires ou utilisateurs du moyen de transport ou comme cible ou source de la charge transport e Conceptuellement le mod le peut prendre en compte les personnes physiques et les personnes morales de la m me fa on En cas d information insuffisante pour identifier les moyens de transport ou les personnes le concept d instance g n rique est utilis Cela est certainement valable pour les deux derniers cas ci dessus Dans chaque classe cette instance g n rique repr sente l instance anonyme de cette 76 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU classe laquelle certains attributs peuvent tre affect s On peut penser par exemple au N erlandais anonyme de 46 ans ou la barge anonyme d une capacit de chargement connue 4 Une nouvelle architecture syst me Les concepts d crits au chapitre 3 s
184. ilit des cha nes logistiques Pour ces plans d action politique des r sultats de recherche et des mod les sont utilis s ainsi que des informations directement issues des statistiques Actuellement pour certains de ces nouveaux th mes politiques nous manquons d informations qui nous permettraient d avoir une vue compl te de la situation r elle D valuations Une qualit constante de l ensemble de donn es utilis est essentielle pour les besoins du suivi et ou de r f renciation benchmarking Il est galement essentiel de disposer de d finitions claires 72 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Enfin des statistiques de m mes dimensions et qualit sont n cessaires pour les comparaisons entre modes de transport 2 4 R sultats de TRANSITIE concernant les donn es de transport Pour les quatre applications des donn es et informations du transport cit es ci dessus le projet TRANSITIE repr sente un grand pas en avant En effet il int gre et combine diff rentes sources statistiques en une statistique multimodale Le niveau de d tail de l information sera plus d autant plus grand que meilleure sera l utilisation de l information disponible De nouvelles combinaisons sont possibles La perte d informations sur le transit tant compens e les applications de recherche et de mod lisation seront plus exhaustives L approche nouvelle
185. ind pendantes non bas es sur un mode de transport donn Classifications implant es en dehors du noyau du syst me 78 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 5 Combinaison des sources existantes premi re phase 5 1 Une nouvelle base de m tadonn es Avant que le nouveau syst me puisse tre mis en place une base exhaustive de m tadonn es avec d finitions et classifications a d tre cr e Toutes les d finitions et classifications ont t reconstruites Tous les syst mes de codage ont t galement modifi s et harmonis s En outre la nouvelle base de m tadonn es comprend Un syst me de classification des variables et des listes de codes Toutes les variables et listes de codes font galement partie d un syst me plus vaste En cons quence des groupes de variables sont d finis Ces groupes sont form s partir des l ments de base du nouveau syst me v nements lieux et moyens de transport Syst mes de codage Toutes les d finitions ont t tablies au stade initial Les lieux et les cat gories de marchandises sont en nombres tr s divers La base de donn es doit donc tre flexible cet gard Les nouveaux syst mes de classification et de codage doivent tre ais ment adaptables Conversion et facilit de d rivation Pour refl ter les informations provenant des statistiques fonctionnelles du transpor
186. inf rieure au niveau maximal possible dans des conditions optimales Crit res d valuation des syst mes de r seau Il est possible d valuer les modalit s de conception et de d veloppement d un r seau gr ce aux cinq types de facteurs de r ussite suivants repr sent s sous la forme d un prisme pentagonal Nijkamp 1994 Dimension mat rielle Ce point concerne l existence d un r seau de connexions de transport internationales de qualit lev e pour atteindre cet objectif au niveau europ en il convient de rem dier l absence de nombreux n uds l absence de liaisons intermodales sur les courts comme sur les longs trajets et l absence de m canismes de promotion des nouvelles technologies Dimension logicielle Il s agit de la possibilit pour les utilisateurs des infrastructures de b n ficier de services d information les principales lacunes concernent actuellement la disparit de l offre de services logistiques l absence de coordination et de syst mes informatiques que ce soit pour les op rateurs ou pour les utilisateurs de l infrastructure EDI change de donn es informatis et l utilisation insuffisante des nouveaux outils d aide la planification des transports Dimension organisationnelle Sont concern es toutes les activit s caract re r glementaire administratif l gal et ayant trait la gestion et la coordination aussi bien sous l angle de la
187. instructions ont t donn es pour r duire la charge de travail des r pondants D autre part le besoin d informations s accro t Les r gles europ ennes directives et r glements sont plus nombreuses et il est demand de fournir des chiffres r cents Il en d coule que nous devons concentrer nos efforts sur une meilleure utilisation des informations existantes sans multiplier les enqu tes Le besoin d un syst me moderne et flexible de traitement des donn es de transport se fait de plus en plus urgent Le projet TRANSITIE a un large champ d application et r pond un certain nombre de souhaits anciens et d exigences nouvelles sur la qualit la disponibilit et l applicabilit des donn es du transport 2 2 Exigences des utilisateurs en mati re de donn es de transport Le d partement trafic et transport du CBS enregistre un grand nombre d utilisateurs des statistiques sur les flux de marchandises Les principaux clients du CBS utilisent l information sous forme num rique Ces utilisateurs sont int ress s par les flux de fret nationaux et internationaux et veulent des informations sur les marchandises et les parcours et si possible des informations sur les cha nes de transport Les besoins des utilisateurs ont t d finis en collaboration avec NEA pour les tudes pr liminaires 1 D une mani re g n rale ces besoins peuvent se r sumer comme suit un seul chiffre de transport par mode de transport des info
188. ion de base doit tre traduite en faits fondamentaux Le transport et le trafic sont des mouvements d un point un autre qui font intervenir des moyens de transport et des charges transport es marchandises personnes voire informations Les activit s qui peuvent avoir lieu en diff rents points telles que chargement et d chargement peuvent tre vues comme compl mentaires Ces activit s sont fondamentales dans le nouveau syst me Donc ce n est pas l tat par ex les marchandises se trouvent dans un v hicule mais le changement d tat activit de chargement et de d chargement qui est le fait essentiel Le changement d tat est dans la plupart des cas enregistr mais parfois sur une p riode donn e il peut tre seulement d riv apr s coup Lorsqu un moyen de transport franchit diff rents points d observation cluses ponts fronti res etc son tat est enregistr Un tat diff rent de celui pr c demment enregistr indique qu un ou plusieurs v nements de chargement ou de d chargement ou les deux ont eu lieu Le fait fondamental enregistrer est donc le changement d tat Dans le nouveau syst me la d finition du changement d tat est l v nement Par exemple charger d charger franchir partir s arr ter ou m me attendre peuvent tre vus comme des v nements L v nement est directement li un certain nombre de variables savoir heure lieu moyen de transport et chargement Cela c
189. iques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 123 CONTENU la mondialisation et l internationalisation des processus conomiques et accro t la d pendance des r gions et des villes l accessibilit des r seaux de transport et d informations Les syst mes de r seaux Il convient pr sent de d finir la notion de r seau li e au syst me de transport dans son articulation spatiale la possibilit de connecter des r seaux semble tre devenue un des principaux enjeux conomiques des pays industrialis s car elle permet d allier les avantages propres aux processus de d cision d centralis s aux atouts des synergies La valorisation des r seaux permet de r aliser la fois des conomies d chelle et des conomies d envergure Il n existe pas un concept unique du r seau mais de multiples types Aux fins de la pr sente analyse nous retiendrons les plus significatifs r seaux physiques r seaux immat riels r seaux d organisation Nous pourrons revenir sur ces diff rents concepts mais remarquons d ores et d j que de mani re g n rale les op rateurs qui font appel aux services des r seaux les consid rent comme des instruments leur permettant d atteindre un ou plusieurs objectifs d autre part la constitution de syst mes de r seaux est subordonn e l interaction entre diff rents op rateurs La dimension g ographique est un l ment v
190. ir d influence sur l information fondamentale 5 Ind pendance vis vis du temps Le syst me doit tre applicable aux classifications et aux questions qui sont fonction du temps 6 Transparence Les codes les traductions les r gles de production et de d cision doivent tre explicables faciles localiser et accessibles 7 Structures de transport Il doit tre possible de repr senter des structures de transport mixtes Sur ces bases les concepts du syst me peuvent se diviser en deux cat gories le concept primaire et le concept secondaire 3 3 Concept primaire Du point de vue informatique la d marche qui sous tend la mod lisation du domaine est l orientation objet C est la d marche qu il faut suivre lorsqu on a affaire des concepts et leurs relations et qu on doit les exprimer Il faut galement que le concept puisse tre discut avec l utilisateur sans que cela introduise de perturbation au niveau de l impl mentation Le concept doit refl ter la perception des utilisateurs La base du syst me doit tre l information collect e Cette information doit tre traduite en faits auxquels un stade ult rieur des m thodes statistiques peuvent tre appliqu es Le premier but est donc de d finir les faits distinguer L id e nouvelle est de consid rer l information comme une collection des seuls attributs refl tant des v nements en temps r el et des objets impliqu s Donc seule l informat
191. ire partir d une pluralit de syst mes disparates et structur s diff remment qui n ont pas t con us pour assurer la compatibilit entre les syst mes Cependant des recoupements peuvent tre faits pour assurer un talonnage des donn es externes Certains syst mes de collecte de donn es par ex Topflight permettent une d composition par agent par ex int grateur de cha ne de fret transporteur routier transporteur par ex compagnie a rienne compagnie maritime exploitant ferroviaire type de service par ex fret ou messagerie express par air fret ou messagerie express par route transport roulier conteneuris et ou fret multimodal 3 5 Difficult s satisfaire les exigences en mati re de donn es Cette liste d exigences peut para tre trop ambitieuse pour plusieurs raisons les donn es peuvent tre collect es en tant que retomb es d un processus d exploitation et donc ne pas fournir des mesures ad quates du march les enqu tes permettant de recueillir des donn es sous une forme plus ad quate sont parfois co teuses il se peut que les entreprises responsables de tel ou tel mode de transport collectent les donn es suivant des d finitions historiques qui ne correspondent pas celles utilis es pour les autres modes des modes de transport peuvent p n trer sur des march s dont ils taient auparavant absents dans un monde dynamique les d finitions actuelles des march s g
192. isateurs des services de transport commerciaux Les donn es recherch es taient celles qui d finiraient des march s et des secteurs de march particuliers du transport de voyageurs et de marchandises notamment au sein de l Union europ enne Or cette exigence s inscrit dans l objet et la mission des statistiques du transport communautaires consistant entre autres satisfaire les besoins en informations des administrations nationales et r gionales du secteur priv de la recherche et des citoyens en mati re de statistiques du transport communautaires document de r flexion Eurostat Background Document Community Transport Statistics Why What Who How 22 March 2000 p 3 Plus sp cifiquement la pr sente communication est consacr e au th me soumis la r flexion de notre atelier d crit dans le document de r flexion sous l intitul Future prospects Notre propos portera en particulier sur la question de savoir comment ainsi qu il est dit dans le document de r flexion les statistiques du transport communautaires seront influenc es par l volution de la g ographie du transport et sur les incidences possibles de cette volution pour les utilisateurs et pour les producteurs des donn es du transport L largissement de l Union et le d veloppement du transport paneurop en ont galement influ sur d autres dimensions du march du transport europ en et d autres questions seront donc in vitablement abord es d
193. isations internationales travaillent sur un plan international les b n fices qu elles peuvent tirer d une coop ration sont vidents Les avantages du point de vue d une organisation internationale sont num r s ci dessous puis r capitul s selon leur type 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 87 eurostat CONTENU 2k internationale OI dans le domaine de la statistique Comparaison entre une organisation professionnelle OP telle que l UIC et une organisation OP UIC OI Avantages d une coop ration pour l OI Objectif tre le principal repr sentant de l activit ferroviaire Seuls les membres sont tenus de fournir des donn es D autres compagnies ferroviaires en fournissent galement sur une base de coop ration nouvelle tendance au cours des 2 3 derni res ann es Couverture g ographique monde Les OI se reposent sur les administrations nationales qui transmettent des donn es pour toutes les compagnies ferroviaires Couverture g ographique limit e La diff rence de couverture g ographique a un effet consid rable sur les d finitions et les nouvelles variables notamment pour leur comparaison L UIC regroupe la quasi totalit des grandes compagnies ferr oviaires travers le monde Objectif r fl chir de nouvelles variables R le promouvoir l activit ferrov
194. isible et important de la structuration des r seaux qui impose certaines exigences en mati re d organisation et de coordination Toujours dans un contexte g ographique il convient de noter que le syst me des r seaux d termine une nouvelle hi rarchisation des implantations locales souvent tr s nettement diff rente de ce qui existait jusqu alors Les modifications profondes qui caract risent l offre de services de r seau ne sont pas tellement fonction de facteurs de nature technologique mais plut t de crit res g opolitiques et du type de r gime de base D un point de vue historique les r seaux constituant ce qu on a appel des monopoles naturels ont t fortement conditionn s par des choix caract re politique portant essentiellement sur leur r gime et leur contr le L innovation de ces derni res ann es est le r le toujours d croissant que peut ou veut jouer le secteur public dans la gestion des syst mes de r seau Le march qui en a r sult est davantage ouvert la concurrence avec des changes intenses entre des syst mes complexes d entreprises dont le but gr ce au contr le fondamental des r seaux est de s assurer une position dominante dans la nouvelle conomie en d autres termes dans l conomie mondiale Il s agit d un ph nom ne toujours pr sent dont l issue est incertaine et qu il est difficile de d finir dans un contexte en perp tuelle volution Quelques u
195. it des Pays Bas avec 653 habitants km e La Belgique est le pays le plus urbanis d Europe suivi de la Grande Bretagne et des Pays Bas La population augmente lentement presque partout en Europe sauf dans certaines r gions et g n ralement de 5 15 depuis le d but des ann es 1970 La Grande Bretagne se situe dans le bas du tableau L o il y a vraiment des changements c est dans la composition de la population en raison de son vieillissement e Les Su dois et les Italiens se classent en t te avec la proportion la plus forte de gens g s D une fa on g n rale la population des centres villes migre vers la banlieue de 5 15 dans de nombreuses villes au cours des 30 derni res ann es le mouvement tant plus accentu encore pour certaines agglom rations Des villes comme Manchester et Zurich ont conserv une population dans leurs quartiers centraux Le taux de motorisation a augment partout en Europe mais a diminu ou s est stabilis en Su de aux Pays Bas et en France au milieu des ann es 1990 Le taux de motorisation est fortement li la prosp rit Historiquement les ralentissements de la croissance des taux de motorisation vont de pair avec des r cessions dans les conomies nationales 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 33 CONTENU eurostat Le taux de motorisation est plus lev dans les zones rurales que dans
196. itime ou fluvio maritime Le besoin d une connaissance approfondie des flux transalpins est donc clairement ressenti par la Commission Or c est en fait une initiative conjointe de trois pays alpins Autriche Suisse et France qui a permis la r alisation d une base de donn es sur les flux terrestres adoss e une enqu te routi re con ue en commun laquelle initiative a b n fici du soutien a posteriori de la Commission qui en a implicitement reconnu la pertinence au regard des enjeux europ ens en en faisant le support technique de la n gociation sur la r partition partir de 2001 entre pays de l Union europ enne des quotas de passage des v hicules de plus de 28 tonnes travers la Suisse Il semble donc bien que le profil id al du syst me d information europ en sur les transports en gestation n est pas non plus d une autre nature que celui des syst mes nationaux Ceci constitue en premi re analyse un facteur favorable la construction de l ETIS d un double point de vue technique tout d abord puisque le type d information utile a de meilleures chances d tre d j disponible sous une forme ou une autre dans une partie au moins des Etats Membres mais aussi politique puisque cela devrait faciliter le consensus sur la s lection des indicateurs devant alimenter le syst me d information europ en De ce point de vue on est tent de sugg rer que la proposition labor e en la mati re par le consortium
197. ition des risques d erreur de saisie am lioration des d lais mais la mise en place effective d une telle collecte suppose que soient r solues un certain nombre de difficult s r examen de la m thodologie des enqu tes en particulier du plan de sondage acceptation du proc d par les entreprises du point de vue technique mais aussi du point de vue secret commercial quand le service statistique souhaite obtenir davantage d informations afin d am liorer la pr cision des statistiques Au SES les outils techniques sont pr ts pour l exp rimentation de cette nouvelle m thode de collecte statistique dans le domaine de la description physique des transports routiers de marchandises telle que prescrite dans le r glement CE n 1172 98 du Conseil du 25 mai 1998 relatif au relev statistique des transports de marchandises par route Mais une exp rience est galement en cours dans le domaine particuli rement sensible de la dur e du travail des conducteurs dans les transports routiers de marchandises elle organise le suivi statistique de la dur e du travail des conducteurs dans le transport routier de marchandises partir du contenu des disques de chronotachygraphe 1 LA DUR E DU TRAVAIL DES CONDUCTEURS ROUTIERS DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES Une question essentielle mais d un suivi particuli rement difficile Au del des statistiques d crivant les trafics et les transports en termes physiques et de cell
198. ivants e Comparabilit des donn es l chelle mondiale puisque l UIC couvre la majeure partie du globe e Donn es actuelles l UIC a publi les donn es relatives 1999 en octobre 2000 e Garantie de donn es de grande qualit par la comp tence de l UIC e _Impossibilit de collecter les donn es en double 92 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU En ce qui concerne le projet de r glement du Parlement europ en et du Conseil sur les statistiques ferroviaires M Gardiol fait remarquer que l UIC pourrait y jouer un r le en soumettant des donn es sur les flux de trafic pour des segments de ligne Quelques questions sont pos es concernant l objectivit d une organisation professionnelle comme l UIC qui aurait un double r le jouer e Promouvoir l int r t de ses membres e Fournir des donn es dont l utilisation est susceptible d tre d favorable ses membres Des exemples d utilisation non probl matique de statistiques collect es par des organisations professionnelles sont cependant cit s L externalisation ne pose pas de probl me pour autant que l administration surveille la qualit des donn es collect es Il est recommand que la coop ration avec une organisation professionnelle fasse l objet d un accord contractuel Des avertissements sont lanc s concernant la situation l expiration du contrat Les statistiques off
199. iveau europ en et rem dier aux incoh rences nationales 118 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU L un des probl mes majeurs des flux de provenance et de destination au niveau europ en est l absence d informations d taill es sur les mouvements transfrontaliers au niveau national Ce probl me pourrait tre surmont par l observation des flux transfrontaliers M Houee recommande une initiative communautaire sp cifique cet gard Il sugg re qu une aide communautaire pour effectuer des observations aux fronti res est minemment souhaitable Cette aide pourrait prendre la forme d un financement d un protocole d talonnage des performances et d une assistance pour quiper des postes de comptage automatique efficaces 3 TI L utilisation des TI a t abord e plusieurs reprises lors de l atelier L utilisation inventive des TI pourrait r duire les ressources n cessaires la collecte des donn es notamment dans les instituts nationaux de statistique aux moyens limit s La Communaut devrait avoir un r le jouer pour assurer l interop rabilit des syst mes d information sur les transports afin de garantir l homog n it du contenu des donn es et l harmonisation des m thodes statistiques utilis es pour les collecter M Houee a mentionn plusieurs tudes utilisant des syst mes EDI GIS GPS et autre
200. ix en mati re de r seaux d infrastructure transeurop ens se pr te particuli rement bien illustrer la question On entend souvent tenir le raisonnement suivant la l gitimit d une intervention europ enne en mati re d infrastructures trouve sa source dans la supranationalit des enjeux de mobilit concern s soit qu il s agisse d assurer la continuit des r seaux nationaux les fameux cha nons manquants soit qu il s agisse d axes europ ens majeurs acheminant des flux importants entre Etats membres ou entre ceux ci et l ext rieur de l Union soit enfin qu il s agisse d assurer une meilleure int gration des zones p riph riques de l Union en cons quence il suffit de conna tre l origine et la destination des flux qu ils peuvent aider mieux acheminer au niveau de grandes zones sans qu il soit besoin d entrer dans le d tail que requiert habituellement l examen des projets d infrastructure nationaux Or cette fa on de raisonner fait l conomie de deux r alit s pourtant aussi triviales qu incontournables D une part si ce qui justifie l intervention communautaire rel ve g n ralement bien de l un des trois types de raisons voqu es ci dessus la part relative du trafic longue distance et a fortiori du trafic international qui en d pit de l int gration croissante des territoires nationaux reste affect d une effet fronti re non n gligeable est le plus sou
201. l Cela pose aussi plusieurs questions importantes sur l change de donn es et la construction de magasins de donn es virtuels l chelle europ enne Le prochain programme statistique devra donner la priorit aux donn es n cessaires pour travailler l chelle europ enne disposer de donn es sur les co ts et les prix en plus des donn es existantes sur les entreprises et les donn es physiques en garantissant une couverture statistique du march du transport dans son ensemble la cha ne de transport doit tre repr sent e en statistiques disposer d indicateurs conjoncturels actualis s pour le transport l chelle europ enne disposer de meilleurs liens entre d autres domaines des statistiques officielles donn es sociales et conomiques donn es commerciales 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 163 CONTENU Comment r aliser les changements il ne sera pas possible de progresser uniquement par la logique de l augmentation constante des ressources Pour faire de nouvelles choses il sera n cessaire de revoir les co ts et avantages d activit s existantes Il sera galement n cessaire d exploiter les synergies entre les statistiques officielles et des types de donn es similaires collect es dans le secteur priv Il peut s av rer n cessaire de stopper plusieurs activit s statistiques qui ne sont plus utiles Il peut s av rer n
202. l ouvre la voie dans un secteur lui aussi caract ris par les situations monopolistiques une organisation plus concurrentielle et plus efficace Il est donc souhaitable que le transport par chemin de fer renforce sa position au sein de l offre de services de transport et ce tant pour les marchandises que pour les passagers Il importe de permettre aux services grande vitesse de r aliser pleinement leurs capacit s C est tout fait souhaitable notamment par rapport au transport sur route qui assure aujourd hui une grande partie des d placements de marchandises et de voyageurs mais qui n est certainement pas optimal en termes de consommation d nergie et d impact sur l environnement il n est bien entendu pas question de vouer aux g monies un mode de transport qui par sa souplesse et son lasticit a contribu au d veloppement conomique de bon nombre de r gions Il s agit simplement de faire 128 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU remarquer qu il est indispensable d affronter et de r soudre des probl mes auxquels il aurait fallu s int resser il y a quelques d cennies afin d viter en y apportant en temps voulu des solutions ad quates les graves ph nom nes auxquels nous sommes pr sent quotidiennement confront s Il reste que parmi les autres modes de transport le transport par route est celui qui a le
203. lan te est recouverte d un r seau de t l communications extr mement dense mais c est aux syst mes de transport qu il incombe d assurer le d placement des personnes et des biens et de r guler ou limiter le flux des changes entre les pays et entre les entit s g ographiques et conomiques L importance des transports est devenue cruciale en raison de l int gration conomique accrue de la mondialisation et de l impact croissant du commerce sur l conomie mondiale S agissant de l Union europ enne la politique commune des transports a t l une des premi res politiques communes et les comp tences communautaires en la mati re ont t r guli rement accrues par les diff rents trait s qui ont fa onn l Union au cours de la seconde moiti du XX si cle Les statistiques des transports sont la base qui permet de comprendre le r le des transports dans un monde marqu par la r volution dans le domaine des technologies de l information par la lib ralisation des changes et par l int gration mondiale des march s Pour les utilisateurs les questions relatives aux statistiques sont multiples quelles sont les questions auxquelles les statistiques peuvent ou doivent r pondre quels sont les th ories et mod les sur lesquels sont construites ces statistiques quel niveau de fiabilit peut on raisonnablement en attendre compte tenu notamment des co ts des statistiques quel est le niveau d actualit n
204. lation sur route repos inclus O chargement d chargemt O pr charg en attente de d part retard ou charg et inactif pour toute autre raison Blinutilis vide et gar Tableau 1 Intensit nerg tique moyenne de diff rents types d op rations de distribution consommation de carburant des tracteurs d ensembles articul s de 38 t ml de carburant par palette km Moyenne cart type Toutes flottes confondues 33 4 12 6 Distribution primaire sous temp rature dirig e 34 2 9 3 Distribution primaire temp rature ambiante 21 4 7 8 Distribution d di e desserte grandes surfaces 34 8 12 7 Distribution d di e desserte autres points de vente 29 1 13 9 d tail restauration Distribution multi utilisateurs desserte points de vente 45 5 17 9 d tail restauration Probl mes pratiques Bien que la technologie capable de r volutionner la compilation des statistiques du fret routier existe aujourd hui son utilisation par les services statistiques officiels risque fort d tre limit e par un certain nombre de facteurs notamment R ticences des entreprises autoriser l acc s aux bases de donn es de v hicules existantes Compte tenu du fait qu une grande partie des donn es du fret routier dont les autorit s ont besoin sera d j normalement collect e par les syst mes d information routi re commerciaux il semblerait logique de se connecter simplement sur ces bases de donn es existantes en rendant anonymes les enregis
205. le des organisations automobiles et de tourisme Comme l AA elle m me les associations europ ennes r pondent aux besoins de leurs membres et clients et s emploient prot ger les automobilistes contre les politiques susceptibles de p naliser l usage de l automobile L avis des utilisateurs D s les d buts de l automobile en Grande Bretagne on s est rapidement rendu compte que des actions des pouvoirs publics emp cheraient les automobilistes de profiter pleinement de ce nouveau moyen de loisir La police proc dait ainsi des contr les de vitesse en se cachant derri re les haies avec des chronom tres pour pi ger les automobilistes sans m fiance Exasp r s par ces tactiques des automobilistes se regroup rent dans le but de faire chec la police en utilisant des claireurs cyclistes qui signalaient la pr sence des contr les L AA tait n e et c est ainsi qu a commenc le fameux salut de notre association C est un exemple tr s ancien de la notion d acceptabilit mais qui montre qu une mesure s v re rencontrera une opposition d termin e Il peut en aller de m me pour de nombreuses d cisions politiques impos es un public sans m fiance ou hostile encore aujourd hui De nos jours nous proc dons diff remment heureusement Nos motifs ne sont peut tre pas diff rents puisque notre but est toujours de r pondre aux besoins et aux pr occupations de nos membres La diff rence est que nous prenons leur avis e
206. lement un r le fondamental pour le mod lisateur du transport et pour l conomiste La question de savoir si le probl me de l acc s ad quat aux informations ad quates pour les personnes ad quates pourra tre r solue risque d tre aussi difficile que la collecte des informations en premier lieu Les statistiques du transport continueront pour la plupart relever du secret commercial et la d finition de la notion d ad quat se pr tera donc la discussion avec les op rateurs du secteur priv L obtention d un large degr d accord sur la question de la disponibilit g n rale de toutes les statistiques du transport constituera un d fi majeur au cours du troisi me mill naire 50 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU VOLUTIONS DANS LA G OGRAPHIE DES TRANSPORTS LES BESOINS D INFORMATIONS DU POINT DE VUE DE L UTILISATEUR Philippe TARDIEU amp Jaco VAN MEIJEREN NEA Transport research amp training P O Box 1969 NL 2280 DZ Rijswijk pta nea nl INTRODUCTION Le pr sent document traite des volutions dans la g ographie des transports et de leur incidence sur la collecte des donn es relatives au transport La question peut tre envisag e selon diff rentes perspectives L approche employ e ici consiste illustrer le ph nom ne de distance g ographique dans le transport sous l angle de la complexit croissante de l organis
207. lementations en mati re de transport et de commerce propres aux autres pays Il existe toujours des entraves la libre circulation des personnes et des marchandises au niveau europ en et notamment des barri res douani res entre PUE et les pays tiers il existe par ailleurs galement des restrictions au sein de l Union m me vestiges des diff rences de gestion des infrastructures ou des moyens de transport L acquisition de certaines informations spatiales et leur gestion font appel plusieurs technologies dont l volution et la diffusion sont rapides Il s agit des technologies auxquelles il a d j t fait r f rence propos des informations g ographiques Signalons notamment la f l d tection qui permet d obtenir des images pr cises et d taill es de la superficie terrestre principalement gr ce aux satellites et la photogramm trie a rienne Les entreprises int ress es par cette technologie notamment en raison du produit fini c est dire la carte num rique sont nombreuses 130 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Retenons galement les Syst mes d information g ographiques SIG qui permettent de manipuler de mani re toujours plus efficace les informations de nature g ographique D autres technologies comme le GPS Global Positioning System permettent la localisation pr cise des moyens de transport
208. les dix ann es venir ces donn es compl teront plut t qu elles ne supplanteront les m thodes traditionnelles de collecte des statistiques du transport L orateur estime que l utilisation des nouveaux syst mes d information en vue de faciliter les contr les d efficacit des entreprises m riterait un soutien public et que les organismes qui fournissent des informations routi res ou des services de suivi doivent tre encourag s partager leurs donn es avec les offices statistiques Si les tudes s en tiennent uniquement aux donn es 158 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU fournies par le nombre actuellement limit de v hicules quip s de ces syst mes intelligents leurs r sultats risquent d tre fauss s Les autorit s pourraient donc financer l installation provisoire d quipements de suivi pour un large chantillon de v hicules Pour r sumer les interventions des deux conf renciers on peut dire qu elles pr sentent clairement les perspectives d avenir des statistiques du transport routier et exposent les probl mes li s l utilisation de ces nouvelles technologies Certains exemples permettent d j de constater une volution des syst mes en ce sens Pour illustrer les deux expos s l aide d un exemple actuel on peut citer la mise en service le 1 janvier 2001 du nouveau syst me suisse de p age lectronique pour les poids
209. ll House 90 93 Cowcross Street UK London ECIM 6BF Fred irn research com En termes simples l atelier 2 volutions dans la g ographie des transports collecte de donn es a examin la question suivante Y a t il des domaines dans lesquels des donn es au niveau europ en sont n cessaires et si oui quelles sont les cons quences pour la collecte de donn es Le panel de l atelier a fourni quatre perspectives diff rentes e une perspective utilisateurs commerciaux par M Done e une perspective politique par M Houee e une perspective collecte de donn es par M Rostek e une perspective membre prospectif de PUE par Mme Bahata D autres perspectives ont galement t pr sent es dans les nombreuses contributions des participants Le pr sent r sum de l atelier n est pas en ordre s quentiel mais distille les travaux de l atelier dans les consid rations suivantes des deux questions li es que l atelier a examin es e Y a t il des domaines dans lesquels des donn es au niveau europ en sont n cessaires e Ft si oui quelles sont les cons quences pour la collecte de donn es La premi re question ou consid ration Y a t il des domaines dans lesquels des donn es au niveau europ en sont n cessaires La conclusion de l atelier est que oui et que des donn es au niveau europ en sont non seulement n cessaires mais qu elles le sont plus que jamais En d finitive les
210. lus contraignants d un point de vue de repr sentativit l axe temporel avec le passage une fourniture trimestrielle de l information et l axe spatial avec le fourniture de matrices au niveau NUTS 3 on est encore loin de recueillir l information selon une m thodologie uniforme sur l ensemble du territoire europ en Il est probablement illusoire compte tenu de l inertie des syst mes statistiques nationaux d esp rer parvenir passer d une obligation de r sultats assurant le renseignement de variables communes une obligation de moyens garantissant une collecte selon une m thodologie uniforme c est dire une v ritable comparabilit des r sultats Ceci est d autant plus vrai que les contraintes dans lesquelles est ins r le processus de collecte de donn es tension sur les ressources budg taires limitation de la charge incombant aux entreprises confidentialit commerciale des donn es pr servation des libert s individuelles laisse chaque syst me statistique des marges d volution de plus en plus r duites alors m me que les situations de d part sont relativement contrast es d un pays l autre La solution est donc vraisemblablement dans la conception d instruments de cadrage susceptibles de f d rer des observations h t rog nes et partielles Le besoin imp rieux d outils de cadrage d envergure europ enne assurant la mise en coh rence des informations nationales Plusieurs d
211. lus fortes densit s de trafic de voitures sont relev es dans les zones urbaines tandis que en ce qui concerne le transport de marchandises les densit s les plus lev es de trafic de camions concernent non seulement les zones urbaines mais aussi le transport longue distance entre r gions Par ailleurs le d veloppement du transport de marchandises semble bien plus important que celui du transport de personnes bien que les variations entre les chiffres d pendent dans une certaine mesure des fourchettes choisies dans les l gendes ce d veloppement plus important du transport de marchandises concerne essentiellement le transport longue distance Bien que les cartes d pendent dans une certaine mesure de l chelle des flux de trafic choisie il n en reste pas moins que les conclusions susmentionn es sont appuy es par d autres tudes concernant l volution du transport de marchandises 52 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Graphique 1 Transport de personnes en 1995 nombre de voitures par jour CERN LEE CCI Ms CREUSE RUES LC CFE E ONU LCR rI Mm i at bakm hah ris do CET Source Pr visions relatives aux transports en Europe en 2020 IWW NEA MKmetric Graphique 2 Transport de personnes en 2020 nombre de voitures par jour CERCLE CE an kimbe ido PAT be Die ci E na Source Pr visions rela
212. mateur Cet ordinateur est transport par camion jusqu au point B o il est plac dans un conteneur avec d autres marchandises Le conteneur est achemin par camion vers le point C o le camion embarque sur un bateau pour se rendre au point D roulier Au point D le camion est d barqu et se rend au point E o le conteneur est d charg et vid L ordinateur est alors charg dans un autre camion pour tre transport au point F L sont effectu es des activit s de logistique valeur ajout e LVA l ordinateur est plac dans un autre emballage et diff rents autres l ments tels que des c bles une souris et un manuel d utilisation sont ajout s L ordinateur est ensuite exp di au point G o il est transbord sur un train pour tre achemin vers le point H Enfin il est nouveau transbord sur un camion pour tre livr au point I Graphique 10 Exemple de cha ne de transport pour l acheminement d un ordinateur manuel LL c bles ON aN g g o ABC DE FC HN D D LS dd vd roulier p conteneur AE E EO EE EA Cet exemple montre quel point une cha ne de transport ainsi d taill e peut tre complexe Il existe cependant d autres possibilit s d appr hender ce concept un niveau plus agr g Apr s l exemple ci dessus d un envoi unique achemin par diff rents modes de transport nous pr sentons un aper u de l ensemble des changes commerciaux entre l Espagn
213. me si le chemin parcourir sera encore long et difficile Au nombre des points positifs porter au compte de la politique communautaire citons les RTE R seaux trans europ ens qui organisent le nouveau syst me de transport dans une Europe dont tous les l ments sont int gr s nous ne sommes pas r unis pour traiter de cet ambitieux projet de PUE qui repr sente par ailleurs l un des l ments fondamentaux de la structuration du syst me conomique europ en et de son rayonnement vers le reste du monde Nous nous contenterons d insister sur l importance de passer au plus vite du programme l action principalement pour les l ments du r seau qui sont essentiels au processus d int gration Il ne faut pas oublier qu une partie importante des infrastructures europ ennes est v tuste et inadapt e une demande qui se caract rise non seulement par une croissance constante mais qui requiert galement d un point de vue qualitatif des services toujours plus sophistiqu s Des investissements consid rables sont donc n cessaires mais il ne semble pas qu ils soient disponibles l heure actuelle et encore moins au niveau n cessaire Ces investissements devraient tout d abord concerner l int gration des zones p riph riques plus sp cifiquement celles de l Europe de l Est dont les projections montrent les d bouch s consid rables pour la production du reste du continent L effort accomplir au
214. ment aux r unions en pratiquant l change de donn es et en servant de relais pour les demandes manant des organisations internationales La reconnaissance des organisations professionnelles telles que l UIC et la d finition pr cise des t ches r aliser en coop ration permettront sans aucun doute un gain de temps et d efficacit dans l ex cution des travaux 90 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU COMPTE RENDU DU PREMIER ATELIER Erik GRIB Danmarks Statistik Secteur tertiaire Transport et tourisme Sejr gade 11 Postboks 2550 DK 2100 K benhavn eeg dst dk Expos de M Smeets sur le projet n erlandais Transitie Le nouveau syst me de donn es n erlandais vise fournir une quantit d informations beaucoup plus grande partir des donn es existantes Cet objectif passe notamment par la r organisation des donn es obtenues par les statistiques fonctionnelles qui offre une flexibilit accrue l analyse sans augmenter la charge de travail des r pondants Ce syst me satisfait aussi les besoins des utilisateurs puisque le stockage n exclut aucune application des donn es existantes Les analyses entreprises aujourd hui n entravent donc pas l utilisation future du syst me de donn es Dans le syst me n erlandais on attribue des donn es aux e Objets existants quelles que soient leurs relations e Relations entre les obje
215. n 1 position MI route rail ol oducs et navigation int rieure M2 transport maritime M3 transport a rien F x M1 x G1 comprend 2 x 4 x 52 416 quations F x M2 x G2 comprend 2 x 1 x 8 16 quations F x M3 x G3 comprend 2 x 1 x 1 2 quations Cela conduit 440 quations diff rentes partir desquelles les chiffres du transit peuvent tre estim s Pour le court terme le croisement Fx M a t fait pour 1997 et 1998 Dans un deuxi me temps la classification des marchandises sera ajout e au mod le Cela fait l tape suivante sera de voir si le croisement peut tre fait pour les autres variables telles que l indication du conteneur et de la r gion ou du pays de chargement d chargement et d origine destination Cela posera toutefois de tr s nombreux probl mes Dans les statistiques fonctionnelles du transport la classification des marchandises NST R groupe 99 comprend la plus grande part des marchandises en conteneur qui ne peuvent pas tre 82 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU subdivis es en d autres cat gories Les donn es du commerce ext rieur donnent des informations fiables pour les marchandises en conteneur en particulier pour les changes extra europ ens Pour r soudre les 440 quations une autre distinction doit encore tre faite concernant les marchandises En effet afin de pouvoir utiliser les
216. n es orientation objets classes de domaine mod lisation de domaine harmonisation int gration 1 Introduction Depuis 1974 le bureau statistique n erlandais CBS produit des statistiques sur les flux internationaux de marchandises en provenance et destination des Pays Bas ainsi qu travers ce pays Ces statistiques reposaient l origine sur les informations douani res recueillies lors des formalit s de passage aux fronti res du pays la mise en place du march unique en 1993 ces contr les ont en grande partie disparu La qualit des informations s en est trouv e tr s fortement d grad e Les informations sur le trafic de transit en particulier ont souffert du manque de donn es Ce trou noir s est encore agrandi apr s l largissement de l Union europ enne l Autriche la Finlande et la Su de Par ailleurs une collecte d informations est faite annuellement aupr s des entreprises de transport Ces informations sont l tat l mentaire dans le flux d informations transmis Eurostat Eurostat re oit les informations prescrites par les directives et les r glements Ces informations recueillies pour chaque mode de transport consistent en donn es sur les parcours et sur les marchandises transport es Il n y a pas d informations sur la cha ne de transport et les donn es sur les marchandises ne sont pas tr s d taill es Par exemple dans la majorit des cas les marchandises en conteneurs ne peuvent p
217. n compte pour fa onner notre politique l avance au lieu de lancer des actions d arri re garde Nos politiques sont labor es puis utilis es pour influencer les d cisions du gouvernement Nous croyons tr s fermement que les politiques c est dire les politiques concernant l usage de l automobile ne r ussissent que si elles sont fond es sur une appr ciation juste du probl me sur une recherche correcte et sur une compr hension r elle du comment et du pourquoi les gens poss dent et utilisent une voiture Si nous ne comprenons pas ce qui motive les gens nous ne pourrons en aucun cas prendre des mesures que les usagers accepteront facilement Dans tous les pays de l UE les automobilistes repr sentent un fort pourcentage des lecteurs et les gouvernements 30 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU doivent donc tre tr s attentifs l avis des usagers de l automobile par crainte d une sanction lectorale L organe de recherche de l AA joue un r le primordial depuis plusieurs d cennies Il est depuis longtemps tr s activement occup mesurer l volution de la population des automobilistes en Grande Bretagne Il y a avait bien entendu des raisons commerciales cela la moindre n tant pas de conna tre notre march le profil des ges des conducteurs l ge moyen de passage du permis de conduire le nombre de voitures par foyer le pr
218. nancement de l am nagement du territoire et des transports se sont montr s incapables d apporter les am liorations indispensables du transport quel que soit le secteur route rail ou a roports La comparaison vaut galement pour les villes Il y a une g n ration on pouvait encore parler du m tro de Londres comme d un des meilleurs du monde par sa qualit et son tendue Aujourd hui ce n est plus le cas Un service d labr dans un r seau surpeupl est assur par du mat riel d pass qui tombe fr quemment en panne La baisse des investissements est l origine du probl me Tous les maillons de la cha ne sont touch s maintenance d ficiente pi tre qualit capacit insuffisante et mauvaise gestion courante L enqu te The Great British Motorist 2000 est d une lecture souvent r cr ative Mais son objet est s rieux Il y a des le ons tirer pour l automobile et pour la politique des transports en g n ral de notre valuation comparative avec les meilleurs en Europe 32 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Finalement que nous dit GBM 2000 En l espace de seulement dix ans le nombre de d placements de la Grande Bretagne vers l Europe continentale a doubl atteignant quelque 8 millions de personnes et 3 5 millions de voitures par an Les Britanniques manifestent un grand int r t pour l Europe et pour les comparaisons tirer
219. nc par une phase de mod lisation minutieuse dans laquelle les concepts et leurs relations ont t d finis Le travail s est focalis sur les concepts et les attributs fondamentaux On s est galement efforc d identifier des concepts des relations et des attributs d riv s Les concepts cl s ont t ensuite appliqu s dans les classes de domaine du mod le Apr s quoi on a regard comment les donn es enregistr es s ajustaient au mod le Ce qui est mod lis est donc le domaine et non les donn es 3 2 Exigences d ordre informatique Le d veloppement des concepts et de l architecture du syst me appelle les exigences syst me suivantes 1 Banalisation le nouveau concept doit tre ind pendant de la consultation Autrement dit pour toute personne qui le consulte le syst me doit tre neutre par rapport au domaine d int r t particulier de la personne Pour autant naturellement qu on reste dans les limites du domaine trafic transport 2 Int gration tous les flux et modes de transport doivent pouvoir tre int gr s 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 73 CONTENU Er W Standardisation tous les modes doivent utiliser les m mes domaines et toutes les r gles doivent s y appliquer de la m me fa on 4 Flexibilit le syst me doit tre ais ment adaptable aux autres classifications Cette flexibilit ne doit pas avo
220. nes de ses cons quences se sont toutefois d j manifest es notamment en ce qui concerne l affirmation du principe selon lequel il est n cessaire de payer leur juste valeur les services offerts par le r seau principe qui n a pas toujours t respect dans le pass et qui ne l est pas toujours l heure actuelle ce qui entra ne des distorsions dans l utilisation des ressources disponibles quel qu en soit le type financi res g ographiques environnementales L accroissement pr visible de la concurrence sur le march des r seaux semble toutefois susceptible de renforcer l volution d crite 124 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU R seaux europ ens de transport Insistons toutefois sur le fait que la concurrence internationale est une condition essentielle l am lioration qualitative des services de r seau dont le march et le d veloppement ont trop souvent t conditionn s par des politiques nationales anachroniques guid es par des objectifs internes court terme et ne reposant pas sur des choix visant le moyen et le long terme C est particuli rement vrai pour l Europe continentale dont l organisation g opolitique a compliqu l affirmation du principe de l int gration des infrastructures sous forme de r seau Les initiatives r cemment lanc es par PUE augurent de bonnes perspectives d avenir m
221. nir celle relative aux rapports entre production d une information d utilit publique et gestion de cette production selon les r gles de l conomie de march O l on retrouve la caract re strat gique de l information conomique et la nature politique des d cisions s y rapportant Les lacunes bien r elles du syst me d information transport notamment en ce qui concerne le transport international ont amen un certain nombre de bureaux d tudes d velopper leurs propres 114 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU bases d information pour fonder aussi solidement que possible les travaux de pr vision ou d valuation qui leur taient confi s tant par les instances nationales qu europ ennes tant par les institutions publiques que par les f d rations professionnelles ou les grandes organisations priv es La construction de ces bases a fait par n cessit les bureaux d tudes en question n ayant bien videmment pas les moyens de financer de fort co teuses op rations de collecte de donn es sur leurs fonds propres un large recours la mod lisation partir d une combinaison de donn es observ es et de param tres d origine diverse Ces exercices de mod lisation ont y compris dans beaucoup de cas t men s avec beaucoup de rigueur scientifique ce qui ne veut pas n cessairement dire pour autant que la fiabilit d
222. nomics Co Kildare IRL Maynooth Patrick Geary May ie Le s minaire a rassembl un nombre impressionnant d utilisateurs et de producteurs de statistiques du transport des secteurs public et priv Son objectif tait de contribuer la formulation du programme statistique communautaire des transports d Eurostat pour la p riode 2003 2007 Compte tenu de cet objectif ainsi que de l importance et de la structure du s minaire celui ci a repr sent une volution marqu e par rapport aux pr c dents s minaires CEIES Une grande diversit de th mes ont t abord s cette occasion Ces th mes peuvent tre regroup s en deux ensembles g n raux Le premier concerne les donn es elles m mes dont trois aspects fondamentaux ont t trait s 1 les d fis que posent aux statistiques traditionnelles des transports des d veloppements tels que la d r glementation et la privatisation l limination des droits de douane et la suppression des contr les aux fronti res 2 le besoin de nouvelles donn es par exemple les donn es sur la valeur conomique et les prix qui sont particuli rement utiles pour les comptes nationaux et l valuation des politiques les statistiques du transport a rien et les effets du commerce lectronique sur les structures de transport 3 l mergence de nouvelles m thodes de collecte de donn es Tous ces th mes ont t abord s en d tail tant dans les expos s que lors les discussions qui o
223. ns et partant les services de transport deviennent donc partie int grante du processus de production pour les entreprises concern es et repr sentent souvent un facteur de r ussite ou d chec C est particuli rement vrai pour les entreprises actives dans le cadre du commerce lectronique ou de mani re g n rale pour toutes celles qui utilisent les possibilit s de d veloppement offertes par ce canal particulier de contact entre les consommateurs et les producteurs que constitue Internet Pour les entreprises que faute d un meilleur nom nous appellerons e entreprises c est le transport des biens produits et ou vendus qui devient l un des principaux l ments de co t puisqu en th orie les autres co ts fixes et de capital charge des entreprises traditionnelles sont r duits La localisation des entrep ts d une entreprise active dans le commerce lectronique n est plus li e aux lieux physiques du march et il devient donc possible de choisir des r gions o le niveau de prix des loyers est bas De m me la taille des locaux est r duite en raison de la souplesse offerte par les bureaux virtuels o seule est indispensable la pr sence d un poste de travail informatique et d une liaison t l phonique Donn es et informations n cessaires aux op rations de transport Examinons pr sent les l ments indispensables pour accro tre l efficacit des entreprises ainsi que leur influence sur le sec
224. ns sont collect es sur le trafic int rieur et sur le trafic international pour chaque mouvement ayant un rapport avec le territoire n erlandais Des dispositions l gales imposent toutes les entreprises n erlandaises et trang res de fournir des informations sur le trafic et le transport aux autorit s n erlandaises Il faut cependant noter une exception qui concerne les statistiques du transport routier Dans ce cas en effet seules les entreprises n erlandaises sont tenues de fournir des informations 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 79 CONTENU Comme les statistiques fonctionnelles sont les chiffres cl s utilis s pour la nouvelle approche le transport routier r alis aux Pays Bas par les entreprises trang res doit tre estim cet effet nous avons utilis les informations de la base de donn es NEW CRONOS d Eurostat Avec ces informations des estimations ont pu tre faites pour les pays de l EEE En ce qui concerne les pays d Europe orientale on a utilis les donn es du projet pilote sur les statistiques du transport routier de 1997 Des analyses s par es ont t effectu es aux fins d harmonisation Le plus important tait de recalculer les poids brut brut en poids brut En effet toutes les statistiques fonctionnelles du transport sont bas es sur les poids brut brut Pour les besoins de l harmonisation tous ces poids ont t
225. nt suivi Le second ensemble concerne la relation entre les agences de collecte de donn es des secteurs public et priv De grandes quantit s de statistiques des transports sont recueillies par le secteur priv certaines par de grandes entreprises de transport pour leur propre usage d autres par des consultants professionnels et des diffuseurs de donn es Une partie de cette activit du secteur priv est financ e par des minist res Les statistiques ainsi collect es pr sentent souvent un caract re commercial sensible et ne seront pas directement mises la disposition du public Par ailleurs les d finitions de donn es et m thodes de collecte ne sont pas normalis es ainsi les donn es sont souvent bas es sur un mod le Le secteur public offre galement une grande diversit il inclut les instituts nationaux de statistiques INS et les entreprises de transport publiques Il a t abondamment discut de l interaction entre les secteurs public et priv La n cessit que les INS et Eurostat s engagent avec le secteur priv a t reconnue comme l ont t les difficult s d y parvenir au mieux Un certain nombre de participants ont soulev les probl mes que pose aux INS la base juridique particuli re d une grande partie de leurs activit s En d finitive le succ s du s minaire sera valu en fonction de sa contribution au programme actuellement labor par Daniel Byk et ses coll gues R partir les ressources entre
226. nt des informations d taill es Les fournisseurs de services logistiques doivent avoir une id e pr cise de l ensemble de la cha ne d approvisionnement La collecte de donn es de type traditionnel a pour inconv nient l absence de liens g ographiques Les moteurs du commerce lectronique sont constitu s de bases de donn es interconnect es contenant toutes les informations statistiques requises Toutefois il importe que les donn es soient utilis es correctement Le probl me est de d terminer o l on peut trouver des donn es compl tes coh rentes et n ayant pas fait l objet d un double comptage Pour l instant toutes les transactions du commerce lectronique ont un point de convergence savoir le site Web Le propri taire du site Web serait donc le mieux m me de fournir les donn es requises 3 Introduction la discussion pr sent e par M E Ott r sum Le monde volue tr s rapidement depuis l expansion d Internet L utilisation d Internet va se d velopper de diff rentes mani res Internet jouera un r le accru dans l accessibilit des donn es et des services D autres initiatives technologiques seront lanc es telles que les STI syst mes de transport intelligents utilis s pour la collecte des donn es et les communications les r seaux sans fil et les quipements mobiles Le commerce lectronique entra nera le d veloppement du commerce mobile ou M business La demande d informations va augmenter
227. nt utilis es selon diff rents types de mod les Pour les besoins de la d finition de politiques l tablissement de pr visions est essentiel Il est indispensable de savoir ce qui va se passer dans l avenir afin de dresser des plans long terme et d arr ter des d cisions Les mod les de simulations et ou d affectations de trafic sont utilis s dans les recherches sur les cons quences des d cisions politiques Tous ces mod les exigent que les donn es d entr e pr sentent un certain niveau de d tail En outre il faut que nous puissions int grer les donn es un r seau g ographique num rique La perte des donn es du transit repr sente actuellement le probl me majeur Afin de combiner les informations sur la production consommation de marchandises avec celles sur le transport des marchandises la cha ne compl te doit tre connue de bout en bout On doit en particulier savoir si la marchandise restera dans le pays ou non C D finition de politiques Il est de tradition aux Pays Bas d tablir des plans long terme en mati re de politique des transports Dans ces plans les objectifs sont fix s en fonction des th mes jug s pertinents Ces th mes pour les ann es venir sont les suivants Tarification tarification routi re nouvelles technologies meilleure utilisation des capacit s d infrastructure des volumes de chargement questions environnementales ports principaux transports intermodaux et substituab
228. ntersection des trois l ments suivants com l SEGMENTATION DU MARCH TECHNOLOGIE amp INFRASTRUCTURE STRAT GIE DU CANAL Il importe de consid rer et de mettre en uvre chacun de ces trois l ments e Ils sont tous trois d gale importance e Les initiatives r ussies de commerce lectronique englobent les trois l ments e Les initiatives qui ont chou se caract risent par l importance pr pond rante de l un des l ments par rapport aux autres Les statistiques sont un instrument important pour d cider de la strat gie du canal de distribution ainsi que pour d finir la technologie et l infrastructure utiliser par la soci t de commerce lectronique Les informations requises concernent par exemple la taille des publics cibles la fragmentation des publics cibles la localisation des publics cibles les d penses des publics cibles les habitudes d achat 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 135 CONTENU eurostat Impact des nouveaux march s lectroniques sur les services logistiques Les plateformes de commerce lectronique d entreprise entreprise b2b et d entreprise consommateur b2c sont un nouveau moyen de viser des publics particuliers Les produits restent inchang s mais les processus de vente d achat et de distribution sont transform s radicalement Les tailles des publics au
229. nti rement harmonis e Cette op ration a d ores et d j pu faire l objet d une premi re application pratique au calcul d j voqu ci dessus de la r partition entre pays communautaires des quotas de passage des poids lourds de plus de 28 tonnes travers le territoire suisse l occasion de l ouverture de premiers contingents pour ce type de trafic compter du 1 janvier 2001 Une observation des flux franchissant les fronti res qui requiert une impulsion particuli re du niveau europ en La tentative entreprise par le projet MYSTIC susmentionn de constituer une matrice origine destination des flux longue distance de voyageurs l chelle europ enne a clairement fait ressortir le clivage qui opposait l information sur les d placements interr gionaux au sein d un m me pays relativement abondante en moyenne celle relative aux d placements internationaux infiniment plus lacunaire Deux raisons au moins expliquent une telle situation qui constitue une seconde justification une initiative sp cifique de niveau communautaire De construction nationale le dispositif d observation de la mobilit longue distance des personnes privil gie presque toujours les enjeux relatifs au territoire du pays concern Lorsqu il repose sur des enqu tes m nage il est courant que celles ci ne d crivent que la mobilit l int rieur des fronti res domestiques et si d aventure comme c est le cas en F
230. ntre diff rents modes de transport La tendance qui se dessine depuis va vers une nette augmentation de la taille des entreprises particuli rement en ce qui concerne certains secteurs des transports c est notamment le cas du transport maritime o une part importante de l offre relative au transport par conteneur mane de quelques grandes entreprises disposant de moyens financiers consid rables Le transport a rien n est pas en reste dans ce secteur les alliances les plus int ressantes se font entre des entreprises qui conservent leur identit propre tout en s inscrivant dans l action d un groupe dont les objectifs sont coordonn s et homog nes L volution du transport ferroviaire m rite galement l attention le passage des formes de gestion priv e y est fr quent et lorsque ce n est pas le cas la rigueur conomique est un crit re plus important que par le pass Il s agit l de signaux auxquels il convient d tre attentifs en effet de nombreuses voix s l vent en faveur d une augmentation de l offre de transport par chemin de fer dont les services sont indispensables pour parvenir un syst me de transport plus quilibr et respectueux de l environnement Un aspect important de l volution du transport par chemin de fer est la tendance s parer les questions li es aux infrastructures et celles relatives la gestion c est un facteur nouveau de grande importance puisqu i
231. ochain programme statistique de cinq ans qui d marrera en 2003 et compte tenu des besoins d Eurostat pour pr parer des changements dans ce domaine le s minaire a permis de trouver des r ponses trois questions 1 Pourquoi changer parce que la statistique officielle des transports sous la contrainte budg taire a tendance se concentrer sur un petit nombre d activit s et risque donc de perdre en importance d o nouvelle pression sur le budget et nouvelle perte d importance parce que pour le transport l Europe est d j un march unique Il faut donc adapter l infrastructure de la collecte des donn es et les concepts de la statistique du transport pour achever l harmonisation entre les pays et l agr gation au niveau europ en le transport cro t plus vite que l conomie dans son ensemble et cette tendance sera renforc e par un certain nombre de modifications structurellement radicales de l conomie comme la nouvelle conomie d crite dans plusieurs documents lors de ce s minaire Que faudrait il changer le s minaire a clairement montr qu il ne suffit plus de construire des statistiques du transport europ en uniquement par l agr gation des statistiques nationales Les r seaux de transports transeurop ens supposent l existence de donn es transnationales pour permettre d valuer l impact et l efficacit de l investissement dans le transport TEN ce qui in vitablement d passe le cadre purement nationa
232. ofil d ge du parc en circulation etc L tude The Great British Motorist L automobiliste de Grande Bretagne En Grande Bretagne rouler en voiture est per u comme un droit chacun a un avis sur la politique des pouvoirs publics envers les automobilistes chacun a quelque chose dire en tant qu automobiliste tel endroit est dangereux faut il interdire la conduite aux personnes g es nous payons trop d imp ts pourquoi ne d pense t on pas plus pour la route pourquoi les municipalit s veulent elles interdire l automobile et ainsi de suite Dans les ann es 1970 le r seau routier britannique s est d velopp rapidement mais le trafic a augment aussi Les automobilistes sont devenus des consommateurs des politiques automobiles des pouvoirs publics et du r seau routier Les tudes de l AA ne couvraient pas seulement les aspects commerciaux mais elles s attacha ient aussi recueillir des avis sur les diff rents l ments constitutifs de l opinion des automobilistes que nous avons voqu s ci dessus Ces avis ont t obtenus par des enqu tes mensuelles aupr s des membres de l AA et des automobilistes en g n ral La premi re enqu te The Great British Motorist GBM a eu lieu en xx Les enqu tes ad hoc nous ont permis de d finir l automobiliste britannique type diverses p riodes cl s En 1991 l enqu te GBM d finissait l automobiliste britannique type comme suit e homme mari e ge compris entre 25
233. om tres Certains critiquent vivement la r f rence de telles grandeurs en faisant valoir que ce qui est important dans une approche conomique du fonctionnement du secteur des transports et de l analyse de sa contribution l conomie g n rale c est l estimation de la valeur des prestations qui sont cr es et que les seules mesures significatives sont celles qui sont exprim es en unit s mon taires Nous ne partageons pas ce point de vue et estimons que les statistiques de transport et de trafic m me exprim es en unit s physiques sont non seulement utiles mais n cessaires Pour autant elles ne sont pas suffisantes et il nous semble essentiel de d velopper les informations en valeur L encore sans pr tendre l exhaustivit nous insisterons sur le recueil des informations concernant les op rateurs producteurs des services de transport ou de services annexes les conditions de leurs proc s de production le financement de cette production et donc les d penses des consommateurs et des pouvoirs publics les prix enfin Il n est pas davantage possible d tablir a priori la liste des informations que les pouvoirs publics doivent pouvoir mettre la disposition des demandeurs qu il s agisse des acteurs conomiques des associations des lus des citoyens La seule r gle que nous pouvons formuler est que les services statistiques doivent tre l coute de ces demandeurs et que pour ce faire il
234. on de l environnement apparaissent clairement Malgr tout des politiques orient es vers l offre tendent s affirmer qui r sultent de choix visant orienter et contr ler par des interventions appropri es l volution de la demande de transport Les raisons qui permettent d expliquer que cette situation perdure sont diverses malgr diff rentes tentatives pour y rem dier le processus europ en de prise de d cision reste majoritairement nationaliste Les politiques de nombreux pays sont g n ralement con ues et mises en uvre de mani re segment e dans le but prioritaire de trouver des solutions internes au niveau du d tail sans valuation ad quate des effets de synergie d coulant d une conception coh rente et coordonn e d un syst me de transport reposant sur des infrastructures avanc es soutenues par des structures d information et de communication de qualit lev e Aux carences des infrastructures viennent s ajouter celles de la gestion et de l organisation ce qui a un effet n gatif sur le rendement des investissements d un volume important destin s ce secteur Ces facteurs ainsi que d autres l ments ont pour effet que de nombreux goulets d tranglement subsistent sur le march europ en sur lequel les liaisons manquantes exercent un impact n gatif Les cons quences de ce ph nom ne sont particuli rement graves tant il est vrai que chaque maillon de la cha ne des transport
235. onduit un S uplet v nement heure lieu moyen de transport charge transport e 74 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU N uplet 1 v nement Chargement Lieu A Heure t Le nouveau syst me est construit sur cette base Par exemple le transport d un lieu A un lieu B est enregistr au moyen de deux n uplets Ces n uplets partagent le m me chargement et le m me moyen de transport Les v nements et les lieux enregistr s sont diff rents Pour le lieu A l v nement est le chargement pour le lieu B c est le d chargement Charge transport e Moyen de transport Charge 1 Donc tous les changements d tat ou relations pertinents entre objets r els sont enregistr s Ces objets existent ind pendamment de toute relation Cela est prendre en compte dans la conception du syst me d information Moyen 1 N uplet 2 v nement D chargemen t Lieu B Heure Charge transport e Moyen de transport les champs en gris varient Charge 1 Moyen 1 Sch ma 1 Organigramme du transport Moyen de Charge transport transport e v nement Heure Type d v nement Si les v nements sont tudi s comme une s quence ordonn e dans le temps le transport ou le trafic peuvent en tre d duits Selon la coordonn e du n uplet que n
236. onnement dans le secteur des transports ce titre tant les op rateurs que les usagers du syst me sont concern s Les principaux probl mes l heure actuelle sont l absence d une vision unitaire du probl me et de r glementations et de contr les normalis s Il convient de souligner par ailleurs l absence d incitations adapt es en vue d encourager l am lioration technologique des v hicules et des normes d utilisation correcte du territoire ainsi que l application peu satisfaisante du principe du pollueur payeur Les entreprises de transport dans une conomie de r seau Il convient pr sent d analyser la situation du syst me de transport du point de vue des entreprises concern es c est dire des utilisateurs des services du r seau d infrastructures La mondialisation des march s a naturellement entra n de profondes modifications dans le syst me des entreprises de transport m me si dans le d tail la tendance est loin d tre homog ne De plus le r le sp cifique des diff rents types de transport a t red fini par la diffusion du transport en conteneurs et du transport intermodal Tous ces l ments dont l influence sur l volution du transport des marchandises est ind niable ont amen les entreprises reconsid rer leur mode d organisation et leur taille Diff rentes formes d agr gation en ont r sult horizontale pour un m me type de transport et verticale e
237. onner aux automobilistes le sentiment que ce qu ils paient servira am liorer les routes et les transports Le Royaume Uni pourrait se passer de sa premi re place en mati re de d linquance automobile en Europe Mieux faire respecter la loi s curiser les parkings et mieux sensibiliser les automobilistes sur les fa ons de se prot ger seront des actions utiles Les constructeurs devront continuer de renforcer la protection de leurs v hicules contre les malveillances Au Royaume Uni l acheteur priv paie l acquisition d une voiture neuve plus cher qu ailleurs en Europe Les d rogations sp ciales la concurrence totale accord es aux constructeurs automobiles et aux concessionnaires expirent in 2001 Si une reconduction des exon rations n apporte pas d avantages vidents aux consommateurs celles ci devront tre supprim es Premier pays s industrialiser le Royaume Uni a t un des premiers pays sortir de l industrialisation La d centralisation qui s en est suivie explique en partie la dur e exceptionnelle des migrations journali res et la faible fr quentation des transports en commun Il faudrait d velopper davantage les initiatives visant rem dier aux politiques d am nagement du territoire qui conduisent un usage inutile de la voiture Les am liorations du r seau routier et du syst me des transports en Grande Bretagne s tendent sur des g n rations et le r sultat obtenu est souvent nettement en retrait de
238. ont appliqu s dans une architecture logicielle Cependant il y a certains raffinements Comme nous l avons dit plus haut il existe des objets persistants dont l instance particuli re est ind pendante de l existence d un v nement En outre les classes identifi es sont traduites directement en objets informatiques Les concepts tels que lieux moyens de transport entreprises ou de meilleures instances de ceux ci ont une signification qui survit leur utilisation temporelle dans certains n uplets cet effet des registres sont cr s pour supporter les instances de ces classes Donc si un objet est impliqu dans un v nement les valeurs r elles de l objet ne sont pas copi es mais sont seulement une r f rence Les objets traiteront le probl me de conversion proprement dit que nous avons voqu ci dessus de fa on se doter d attributs d pendants du temps Le noyau du syst me TRANSITIE est donc cet ensemble d objets persistants La relation est tablie un stade ult rieur Plusieurs sous syst mes peuvent tre reconnus Tous ces sous syst mes sont ax s sur un concept fondamental donn et le supportent Les sous syst mes peuvent tre divis s comme suit a Classifications de marchandises NST R marchandises dangereuses toutes les classifications de marchandises dangereuses utiliser Les relations entre classifications et certaines de leurs caract ristiques descriptives suppl mentaires peuvent tre gal
239. oraire de mission avec ventilation des causes en six cat gories probl me au point de ramassage responsabilit de l entreprise exp ditrice probl me au point de livraison responsabilit de l entreprise destinataire action de l entreprise elle m me encombrements sur la route panne mat rielle et manque de conducteur Ces indicateurs de performance cl s ont t appliqu s lors de deux audits synchronis s men s sur des flottes de v hicules du secteur des produits alimentaires en GB Les soci t s participantes ont surveill l efficience de leurs op rations de transport routier au moyen de ces indicateurs de performance cl s sur les m mes p riodes de 48 heures Elles devaient entrer trois types de donn es dans un tableur standard en suivant des instructions convenues l avance 1 Donn es g n rales sur la flotte de v hicules 2 Donn es sur tous les trajets effectu s durant la p riode de 48 heures 3 Audit de l activit du v hicule heure par heure durant cette p riode En octobre 1998 36 flottes r unissant au total quelque 2 300 v hicules ont t tudi es Durant la p riode de 48 heures les v hicules ont effectu environ 12 000 trajets et parcouru 1 16 millions de kilom tres La figure 1 montre l volution de l utilisation des v hicules dans le temps sur le cycle de 48 heures Un des principaux objectifs de l enqu te tait de permettre aux entreprises de proc der une valuation comparative de l eff
240. orcement en leur sein des composantes le mieux susceptibles d appr hender ce type de mobilit Mais formuler une telle proposition revient dans le m me trait de temps souligner l une des contradictions majeures entre le politiquement correct europ en et les n cessit s de l observation car observer efficacement les flux internationaux notamment en termes d origine destination suppose de les enqu ter l o ils sont le plus concentr s tant en volume absolu qu en proportion du trafic global c est dire proximit imm diate des fronti res Or arr ter le trafic aux fronti res est suppos constituer une entrave la libre circulation des personnes et des biens au sein du grand march et entrer en conflit avec la logique de l effacement des fronti res nationales l int rieur de l Union C est cette m me logique politique qui a conduit consid rablement r duire l information transport douani re dont sont redevables les exp diteurs de marchandises destination de l intra communautaire information dont la reconstitution au demeurant imparfaite est actuellement tent e au prix d une mobilisation de ressources humaines et financi res aboutissant un rapport co t efficacit de l observation sans doute tr s d grad par rapport la situation ant rieure d gradation qu il serait d ailleurs tr s instructif d estimer Il serait donc fort salutaire de tirer les enseignements de cette
241. oroutes pour surveiller les conditions de circulation en temps r el et alerter les usagers de la route sur les bouchons Cumul es sur plusieurs ann es ces donn es sur les flux de trafic peuvent servir mesurer les tendances la congestion et laborer des mod les capables de pr voir la probabilit de divers degr s d encombrement sur des axes routiers donn s des moments donn s L analyse de ces donn es historiques du trafic fournit comme dans le cas pr c dent de pr cieuses informations aux responsables de l action publique et aux gestionnaires de r seaux Toutefois ces syst mes rendent compte d un d bit global de trafic et sont rarement capables de distinguer entre les types de v hicules 2 Identification individuelle des v hicules par quipements de lecture install s au sol En quipant les v hicules de l identification automatique des v hicules IAV sous la forme d tiquettes lisibles par machine ou de transpondeurs lectroniques un suivi individuel des 150 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU v hicules devient possible gr ce des capteurs implant s au sol Ces syst mes sont utilis s principalement pour la tarification routi re bien qu ils puissent tre mis profit pour recueillir pour un v hicule donn des informations concernant les distances parcourues sur des trajets donn s et les vitesses moyennes Le
242. ous prenons comme variable ind pendante nous voyons les diff rentes perspectives appara tre Dans l exemple qui nous occupe les coordonn es des n uplets sont les variables ind pendantes Si on prend comme variable ind pendante la charge transport e le trajet de la charge peut tre d duit Cela peut se faire en suivant la charge dans le temps d un lieu l autre avec ses ventuels changements de moyen de transport En outre lorsqu on prend le lieu comme la variable ind pendante facteur constant on peut surveiller le flux de marchandises et le trafic pour chaque mode de transport en un lieu donn 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 75 CONTENU Si l on d crit tous les lieux comme les n uds d un graphe et tous les itin raires comme les bords du graphe le transport devient un itin raire tri dans le temps l int rieur du graphe Chaque paire de n uds successifs indique une partie du r seau d infrastructure complet dans le graphe 3 4 Concept secondaire En dehors des aspects fondamentaux du nouveau syst me il se pose de nouveaux probl mes voire des d fis auxquels nous devons travailler Pour les cinq l ments du n uplet on distingue les probl mes suivants Pour le lieu Le probl me est la diversit et l parpillement des lieux L organisation de tous les lieux en une structure hi rarchis e arborescence pourrait r soudre
243. poids lourds men e en 1993 comparaison avec ceux de 1983 Patrick Hamelin avec la collaboration de Marie Lebaudy Institut national de recherche sur les transports et leur s curit INRETS mai 1997 5 La dur e du travail des conducteurs routiers de marchandises deux ans d enqu te mars 1998 DAEI SES 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 149 CONTENU UTILISATION DES SYST MES DE TRANSPORT INTELLIGENTS DANS LA COLLECTE DES DONN ES DU FRET ROUTIER Alan McKinnon Logistics Research Centre Heriot Watt University UK Edinburgh EH 14 4AS A C McKINNON hw ac uk Un nombre croissant de poids lourds sont dot s d intelligence ou quip s de nouvelles technologies telles que des dispositifs de suivi embarqu s de communication de donn es mobile en cabine et des capteurs surveillant un ensemble d indices op rationnels Les entreprises installent ces dispositifs pour une gestion plus efficace de leur flotte Ces quipements leur permettent en effet d am liorer le taux d utilisation de leur parc de v hicules de rehausser leurs normes de prestations de livraison et d att nuer les effets des encombrements du trafic sur leurs activit s de distribution Mais ces quipements sont aussi de nature transformer la collecte des statistiques officielles du fret routier Leur utilisation devrait nous permettre d largir le choix des indices utilis s pour le fret
244. prises priv es Le r gime de propri t ne d termine pas le besoin de donn es relatives au march et il n y a vraiment pas lieu d en parler ici Par exemple les administrations postales nationales sont en concurrence avec des entreprises priv es sur le m me cr neau de la messagerie express 3 2 Pourquoi le secteur commercial a t il besoin de statistiques sur les transports de l UE Les entreprises du secteur commercial ont besoin de d finir et de mesurer le march des services de transport pour toutes sortes de raisons les fournisseurs des services de transport ont besoin de ces informations projet es dans l avenir comme base pour leurs planifications en mati re d exploitation et d investissements Ils ont besoin d informations pour pouvoir identifier les cr neaux propices de nouveaux services et accro tre leurs parts de march les investisseurs financiers qui interviennent sur le march ont des besoins analogues les utilisateurs des moyens de transport doivent savoir dans quelle mesure les prestataires des diff rents modes de transport tiennent compte de leurs besoins en mati re de transport de voyageurs et de marchandises 3 3 Quelles sont les cons quences de l volution r cente du march des transports de l UE sur les besoins en donn es du secteur commercial De nombreux changements intervenus r cemment ont modifi le march des services de transport dans l Union europ enne et par cons quent le
245. ques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 91 CONTENU Les lacunes telles que le manque de donn es sur le transit peuvent tre combl es gr ce aux informations fournies par les statistiques commerciales De la m me mani re d autres d tails non fournis par les statistiques fonctionnelles peuvent faire l objet d estimations sur la base d informations ext rieures relatives aux flux typiques de marchandises Ainsi Rotterdam a t d clar lieu de d chargement des marchandises en transit en provenance de Pologne Lorsque le syst me est enrichi par des informations ou estimations plus d taill es la capacit d analyse s en trouve augment e Le probl me a t pos de savoir jusqu quel point un Institut national de la statistique pouvait se servir d estimations pour combler des lacunes sans perdre sa cr dibilit L laboration de statistiques sur la cha ne de marchandises requiert des informations d taill es concernant les transbordements et les modes de transport Dans ce cas le mod le d pend des informations sur les flux de transit et sur le transport par v hicules routiers trangers Pour obtenir de telles donn es la coop ration avec les autres producteurs europ ens de statistiques est essentielle TRANSITIE met en vidence la n cessit d utiliser des d finitions et classifications harmonis es au sein du syst me statistique global Une fois cet objectif atteint une synergie p
246. r pouvoir int gral de r solution La dimension europ enne transcende t elle le besoin en informations transport Un argument tr s fr quemment invoqu l appui de la th se selon laquelle une information enti rement nouvelle par rapport celle traditionnellement collect e par les Etats Membres est indispensable pour tayer la construction europ enne est que les objectifs poursuivis par la Commission seraient radicalement diff rents de ceux poursuivis par chaque pays pris individuellement et ne pourraient donc tre valablement clair s par des donn es con us dans la perspective d un autre type d utilisation Essayons d appliquer ce raisonnement quelques exemples 108 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Il est couramment admis que l atteinte d une mobilit plus soutenable au c ur de nombre de d bats europ ens passe notamment par un transfert des flux de la route et le cas ch ant du mode a rien vers des modes moins nuisants tels que le transport ferroviaire Ceci passe n cessairement dans la plupart des cas c est dire hors embranchement particulier en transport de marchandises ou hors localisation de l habitat et des activit s proximit imm diate des gares par une offre performante de services de transport encha n s via un centre d changes ou une plate forme multimodale ou combin s train auto couche
247. r un syst me de tarification point point qui soit significatif la zone g ographique consid r e doit tre subdivis e en zones tarifaires de moins de 75 km de rayon Un tarif couvrant la majeure partie de l Europe occidentale contiendrait plus de 160 000 tableaux Les tarifs varient selon la marchandise transport e Traditionnellement les lieux d origine et de consommation des produits sont connus lors de l laboration des tarifs de transport Il n en va pas ainsi dans la nouvelle 136 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU conomie de r seau En fonction du mod le de commerce lectronique l origine le lieu de consommation ou les deux ne sont pas connus l avance Les statistiques jouent un r le important lorsqu il s agit de d terminer les itin raires qui enregistreront la plus forte demande et les quantit s qui sont susceptibles d tre transport es Statistiques requises pour la planification des infrastructures logistiques du commerce lectronique Quiconque a surf sur Internet pour acheter un livre commander un plat emporter ou r server une place bord d un avion a particip au commerce lectronique orient vers le grand public lequel est aujourd hui plus commun ment appel commerce lectronique D entreprise entreprise le commerce lectronique est toutefois plus complexe Il recouvre tous les aspects du processus comm
248. r year l Allemagne nombre de tonnes par an More than 800 000 Plus de 800 000 XXX to XXX De XXX XXX Less than 100 000 Moins de 100 000 L analyse d un corridor permet galement d illustrer l importance et les possibilit s d application du concept de cha ne de transport Le graphique 12 d crit le corridor Pologne Pays Bas Puisque l analyse porte sur l ensemble des transports effectu s entre les deux pays il convient de tenir entre eux mais aussi de celui entre par exemple la Pologne et les tats Unis via les Pays Bas ou entre le Royaume Uni et la F d ration de Russie via la Pologne et ou les Pays Bas En d autres termes l analyse d un corridor entre deux pays doit non seulement tre bas e sur les changes entre ces deux pays mais aussi sur l ensemble des op rations impliquant un transport entre les pays concern s Si l on ne dispose de donn es que sur le transport en compte tous les flux de transport passant par un corridor d termin pour cela il faut galement pouvoir s appuyer sur des donn es relatives au transport compte non seulement du trafic relev unimodal il est impossible de prendre multimodal 60 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Graphique 12 La cha ne de transport dans le cadre de l analyse d un corridor 1 changes commerciaux entre la Pologne et les Pays Bas 2 Transi
249. rance l ensemble de la mobilit y compris internationale est embrass l observation ne porte en tout tat de cause que sur les r sidents laissant le comblement de la lacune concernant la mobilit des non r sidents sur le territoire national d pendre d un tr s hypoth tique change de donn es avec d autres pays disposant d observations homologues Lorsqu il repose sur des enqu tes aupr s des voyageurs ces enqu tes sont g n ralement r alis es en des points du r seau au moins pour ce qui concerne le mode routier dominant o l importance du trafic est porteuse d enjeux en termes de dimensionnement ou de mode d exploitation des infrastructures ce qui exclut pour l essentiel les zones proches des fronti res seules comporter une proportion lev e de flux internationaux dans l ensemble du trafic Du fait m me de cette faiblesse relative dans le trafic global la mobilit internationale rel ve typiquement du paradoxe apparent le plus commun de la statistique qui veut que l intensit relative des moyens consacrer l observation d un ph nom ne est d autant plus lev e que ce ph nom ne est quantitativement moins important Ce qui a pour cons quence que m me l o a pr sid le souci de prendre pleinement en compte la mobilit internationale dans le champ de l observation le manque de consistance de l information recueillie son propos en limite la pertinence statistique 12e s
250. ranet Transport europ en Les participants n ont pas d avis sur ces deux questions Toutefois la troisi me question suscite une r action Les responsables de la planification des transports et les statisticiens peuvent ils tirer parti des nouvelles donn es que les STI et les initiatives en mati re de commerce mobile permettront de collecter Cette question ouvre la discussion Les observations et commentaires suivants sont mis 1 Comment r duire l important cart qui existe entre les donn es officielles disponibles et les donn es requises Les directives et r glements europ ens ainsi que les l gislations nationales ne peuvent tre ais ment modifi s ou adapt s Il existera donc un d calage consid rable entre le moment o les donn es sont requises et celui o elles sont mises disposition Il est entendu que les statisticiens souhaitent utiliser les donn es disponibles Toutefois le probl me est de d terminer le mode de collecte et les sources des donn es Les instituts nationaux de statistique doivent ils s adresser ou s associer des instituts priv s pour changer des donn es Par o doit on commencer Comment traiter les probl mes relatifs la confidentialit Les instituts de statistique ne peuvent en aucun cas vendre des informations caract re personnel Le manque de donn es n est pas un probl me nouveau Il est galement vident qu un plus grand nombre de donn es doit
251. rch et que de nouvelles d finitions g ographiques sont n cessaires 3 4 Quels sont les besoins en donn es du secteur Ce paragraphe repr sente mes vues personnelles qui ont t fortement influenc es par les travaux de nombreux autres chercheurs dans le domaine des statistiques du transport en particulier les contributions des intervenants et d autres participants aux s minaires organis s ces derni res ann es par le Transport Statistics Users Group implant Londres Le plus r cent tait un s minaire sur les statistiques du fret l occasion duquel Simon Chapman conomiste aupr s de Freight Transport Association Bill Eadie de la firme de conseil sp cialis e Baxter Eadie et Tom Smart du cabinet d enqu tes Topflight Decision Support ont pris la parole 3 4 1 Principales exigences du secteur commercial en mati re de donn es du transport Les principales exigences du secteur commercial en mati re de donn es du transport peuvent se d finir comme suit besoin d informations sur l offre de transport telle que d termin e par des indicateurs mesurant l infrastructure de transport et les investissements qui lui sont consacr s et par des niveaux de prestation de services par exemple itin raires et fr quences de service v hicules kilom tres etc besoin de donn es sur le march et sur ses composantes en valeur comme en volume de transport besoin de donn es actuelles et historiques pour identif
252. re la demande dans le cadre du syst me en utilisant toutes les capacit s de r serve disponibles et en aiguillant une partie du trafic du syst me routier congestionn vers d autres modes de transport Pour ce faire l organisation doit venir 18 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU l appui de l investissement quelle que soit la qualit du mat riel un r seau informatique peut s av rer inutile sans bon logiciel et le r seau de transport ne constitue pas une exception cet gard Deuxi mement la s curit Ce probl me concerne principalement le transport routier et malgr les progr s accomplis le nombre des d c s accidentels a chut de 40 depuis 1970 plus de 40 000 personnes sont encore tu es chaque ann e sur nos routes Ce qui est frappant ici ce sont les diff rences consid rables entre les tats membres en 1998 les deux valeurs extr mes de l UE taient de 240 d c s par million d habitants pour le Portugal et de 60 d c s par million d habitants pour la Su de S il existait des normes communes le nombre de victimes serait nettement moins lev Une autre question est soulev e par l apparition de nouvelles technologies qui peuvent pr senter de nouveaux risques mais qui en m me temps doivent tre accompagn es d un dossier de s curit qui autorise leur utilisation L une des solutions possibles ce probl me est
253. reprises Il est propos de d velopper ces m thodes en r ponse l accroissement des besoins en donn es statistiques agr g es pour en faire des outils d aide l laboration des macro politiques de transport Les recherches dont nous avons dit qu elles fournissent des donn es r pondant aux besoins individuels des entreprises devraient galement permettre de produire des statistiques agr g es en prenant toutefois d ment en compte de la n cessit de prot ger la confidentialit commerciale Les donn es produites dans le cadre des proc dures op rationnelles normales des diff rentes entreprises pourront galement tre transmises Eurostat ou un autre organisme de collecte gr ce aux nouvelles technologies Ce pourrait tre une solution de collecte de donn es plus conomique que l ex cution de co teuses enqu tes par sondage par des entreprises des syndicats professionnels ou d autres groupements de la profession ou par Eurostat lui m me 104 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU ANNEXE 1 APER U DE LA M THODOLOGIE ET DES D FINITIONS UTILIS ES DANS LA COLLECTE DES DONN ES TABLEAU 1 M THODOLOGIE Les donn es sont d clar es par les tats membres sur la base de diverses Description g n rale enqu tes et de divers documents administratifs et sont communiqu es Eurostat par le canal du service statistique national
254. rincipales l offre de statistiques au niveau europ en et au probl me du manque de ressources Ce sont 1 l harmonisation 2 l talonnage des performances et les observations transfrontali res 3 les TI 4 le secteur priv 1 Harmonisation L harmonisation compl te pour satisfaire quelques exigences au niveau europ en est pratiquement irr alisable non seulement en raison du manque de ressources mais galement en raison de l historique de la collecte de donn es dans les tats membres Depuis de nombreuses ann es les tats membres tirent des chantillons de diff rents registres de populations aussi m me si la m me m thodologie d enqu te est utilis e l interpr tation des statistiques r sultantes diff rera 2 talonnage des performances et observations des flux transfrontaliers Afin de parvenir une certaine coh rence dans les informations nationales sur les mouvements P D internationaux au niveau europ en M Houee recommande la conception d instruments de cadrage pour combiner des observations h t rog nes et partielles et l observation des flux transfrontaliers Des exemples de projets sp cifiques pour lesquels une approche commune et ou un protocole commun ont t utilis s dans plusieurs pays pour fournir des exigences sp cifiques au projet ont t mentionn s Ces approches et protocoles communs peuvent tre utilis s comme instruments de cadrage pour les flux au n
255. rix le plus lev de toute l UE valuation Comparative avec l Europe Continentale Dans de nombreuses domaines le Royaume Uni fait moins bien que ses partenaires de l UE La s curit routi re est une exception mais reste encore beaucoup faire pour r duire le bilan des morts et des bless s Il faut agir pour rem dier aux probl mes de l automobile et des transports au Royaume Uni et r pondre aux dol ances des automobilistes identifi es dans notre tude e Le Royaume Uni taxe beaucoup et investit peu Il doit investir au m me niveau que le reste de l Europe pour que son syst me de transport puisse atteindre le niveau de l Europe continentale cela signifie doubler le montant actuel de 6 milliards de livres e La formule du fuel tax escalator introduite sous le couvert de l cologie pour augmenter les recettes doit tre imm diatement supprim e e Les p ages routiers collect s par des soci t s priv es ou des organismes gestionnaires ind pendants sont largement tol r s en Europe o il est clair que l argent pr lev est affect directement la r alisation de routes de ponts et de tunnels Aucun pays d Europe n a mis en 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 37 CONTENU uvre un syst me de tarification routi re qui g re la demande de routes en la faisant correspondre l offre disponible Le gouvernement devra s attacher red
256. rmations sur la cha ne de transport et sur la cha ne de marchandises des informations sur les transports de r gion r gion et sur les parcours l int rieur de l Europe des informations d taill es sur les marchandises poids volume valeur type des informations sur le transport intermodal multimodal combin les prix et les co ts du transport des informations li es aux informations sur les entreprises des informations li es aux donn es sur la production et la consommation des informations li es aux applications utilisant les syst mes SIG Ces besoins ne sont pas enti rement couverts aujourd hui La perte des informations recueillies lors des franchissements de fronti re par les services des douanes a aggrav le probl me Les demandes des grands clients sur ces points ont amen la mise en chantier du projet TRANSITIE 2 3 Les applications des donn es du transport En tant qu utilisateur principal des informations de transport le minist re des transports des travaux publics et de la gestion de l eau n erlandais est int ress obtenir la plus grande quantit possible de donn es combin es et int gr es Les chiffres sont utilis s pour la d finition des politiques l tablissement de pr visions et la programmation des chantiers de travaux Toutefois si importantes qu on juge les statistiques les informations disponibles pr sentent de grandes lacunes Le projet TRANSITIE se concentre sp
257. rvient dans la cha ne d approvisionnement Les services logistiques sont un facteur cl pour la r ussite des initiatives de commerce lectronique qui impliquent un change physique de produits La mise au point et la planification de solutions de transport ou de logistique d pendent du mod le de commerce qui d termine la mani re dont l activit commerciale via Internet est exerc e Le pr sent document donne un bref aper u des principaux mod les de commerce lectronique et souligne leur impact sur le type de donn es n cessaires pour contribuer la mise en uvre efficace des solutions Le commerce lectronique d entreprise entreprise conduit une red finition du r le des fournisseurs de logistique auxquels il est demand de cr er de nouvelles infrastructures Le pr sent document examine les nouvelles fonctions de notre branche d activit ainsi que les donn es n cessaires pour r pondre aux attentes formul es notre gard par la nouvelle conomie de r seau Les nouvelles technologies qui sont le moteur de toutes les initiatives de commerce lectronique peuvent fournir de nombreuses informations ci apr s sont illustr es les possibilit s offertes mais galement les difficult s que la collecte de donn es sur les transports est susceptible de poser Mod les commerciaux pour les march s lectroniques Le r seau Internet est en train de modifier la configuration de l conomie mondiale Le professeur Garth
258. s L objectif devrait tre d harmoniser l utilisation de ces syst mes au niveau europ en Cela ouvrirait la voie une collecte harmonis e de l information fragment e requise au niveau europ en 4 Secteur priv Le secteur priv a labor des bases de donn es et mod les pour fournir des informations au niveau europ en Ces outils sont utilis s par le secteur priv comme par le secteur public et comblent une lacune dans les besoins en informations sur les transports au niveau europ en La plupart des informations contenues dans ces syst mes sont d riv es ou extrapol es mais des donn es harmonis es brutes font d faut Si le secteur public permet au secteur priv d accro tre l offre d informations au niveau europ en en raison du manque de ressources l quilibre se d placera vers la mod lisation plut t que vers l observation et l acc s du public l information diminuera De nombreux autres aspects sortant du cadre ci dessus ont t mentionn s lors de l atelier notamment 1 Vu le manque de ressources l information au niveau europ en doit elle tre sortie du cadre national 2 La collecte d informations au niveau europ en implique des probl mes juridiques qui doivent tre surmont s 3 La priorit devrait peut tre tre accord e l am lioration des donn es existantes plut t qu la collecte de donn es suppl mentaires tant donn la multitude d aspects
259. s d pend troitement des autres c est particuli rement vrai pour les zones o sont situ es les principales infrastructures ports a roports points de transfert ainsi que pour celles particuli rement concern es par le trafic lourd En r alit la croissance conomique du continent europ en se concentre le long de quelques axes caract ris s par une densit de population lev e et un d veloppement conomique important de toutes les branches conomiques la concentration de ce type la plus connue la banane bleue traverse une bonne part du continent europ en du nord au sud en partant de la p ninsule scandinave pour atteindre en l englobant la plaine du P De mani re g n rale parmi les grands axes de trafic ce sont les axes situ s le long de la dorsale nord sud privil gi e qui pr dominent Il semble que cette situation doive se renforcer la suite de la reprise marqu e de toutes les r gions du pourtour m diterran en qui se positionnent de plus en plus comme p les d attraction et de g n ration de trafic C est bien de cette vitalit retrouv e de la zone m diterran enne que d rive la n cessit de valoriser un ou plusieurs axes le long de la dorsale ouest est l id e d j ancienne de cr er un corridor multimodal depuis la p ninsule ib rique jusqu en Europe centrale et orientale Kiev corridor qui avait t baptis du nom pr destin de ceinture du soleil fait aujourd
260. s du projet SLIM Si pour le commerce intra europ en le mode de transport devient une variable optionnelle le mod le ne pourra plus tre utilis Cependant le nouveau syst me n est pas seulement construit pour faire le lien entre les donn es du transport et du commerce ext rieur Du fait de son architecture il offre de nombreuses autres possibilit s En reliant simplement l information l un des cinq l ments de base du syst me toutes les combinaisons sont possibles Pour le transport et le commerce ext rieur l l ment de liaison tait l v nement et le moyen de transport Combinaison avec les donn es du transport de voyageurs Une autre tape sera la combinaison des donn es du transport de marchandises avec les donn es du transport de voyageurs Le voyageur peut tre consid r comme le propri taire du moyen de transport ou comme un type de charge transport e Donc la personne devient directement li e l l ment de base moyen de transport ou charge transport e Pour le transport int rieur les r sultats de l Onderzoek Verplaatsingsgedrag enqu te aupr s des m nages n erlandais sur la mobilit des voyageurs seront utilis s La projection de ces donn es sur l infrastructure en utilisant peut tre le r seau num rique du minist re des transports donne une vue compl te du trafic l int rieur des Pays Bas Des donn es transformables rapidement pourraient tre utiles pour la surveillance des flu
261. s entre partenaires commerciaux Le succ s de ces initiatives d pend en grande partie de leur capacit livrer les marchandises promises Des donn es fiables sont indispensables pour que les fournisseurs de transport logistique puissent remplir leur fonction cl dans cet environnement et cr er les infrastructures exig es par cette r volution technologique 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 139 CONTENU COMPTE RENDU DU TROISI ME ATELIER Marly Odekerken Smeets Statistics Netherlands Department of Traffic and Transportation Kloosterweg 1 P O Box 4481 NL 6412 CN Heerlen MODN CBS NL R sum Deux expos s sont pr sent s au cours du troisi me atelier Le premier du professeur Borruso pr sident de l ISTIEE donne une vue d ensemble des r seaux de transport examine la situation actuelle du secteur des transports dans le monde ses points forts et ses points faibles et indique les donn es dont les transporteurs auront besoin Le second expos de M Kuebler de Danzas est principalement consacr au march du commerce lectronique en plein essor Les principaux mod les commerciaux sont pr sent s ainsi que leur impact sur le type de donn es n cessaire pour contribuer la mise en uvre efficace des solutions L intervenant M Ott pose trois questions aux participants concernant la possibilit d utiliser les donn es que les STI syst m
262. s intra europ ens internationaux les autres mouvements internationaux Au stade de la sp cification du syst me de collecte des donn es il faut coder les donn es d entr e de fa on permettre l agr gation g ographique selon les rubriques ci dessus et cela que les donn es soient issues d un processus op rationnel ou tir es d enqu tes qu elles se rapportent des op rations monomodales ou multimodales ou qu elles concernent le trafic ou la capacit 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 103 CONTENU Pour certains modes cet objectif est d j largement atteint avec des donn es qui se pr sentent sous une forme permettant cette agr gation C est le cas pour la plupart des donn es relatives au transport national int rieur et pour la plupart des donn es du transport a rien international Toutefois en ce qui concerne les autres donn es internationales nous sommes loin du compte avec des mouvements intra europ ens nationaux qu il est malais de distinguer des mouvements autres internationaux Ce manque est particuli rement net dans le cas du transport international par route et du transport intermodal Le paragraphe 3 4 3 ci dessus d crit certaines des m thodes actuellement utilis es pour d river les donn es n cessaires la r alisation des objectifs op rationnels financiers de marketing et autres objectifs de gestion des ent
263. s moyens des Etats membres organis en recourant des bureaux d tudes priv s Cette solution se justifie ventuellement pour r pondre des besoins ponctuels d informations Elle ne peut tre retenue lorsqu il s agit de mettre sur pied un dispositif permanent ou dont l efficacit supposerait une obligation de r ponse de la part des personnes ou organismes interrog s On peut de plus estimer que dans ce cas de figure la statistique rel ve clairement des pr rogatives r galiennes des pouvoirs publics Une sous traitance aupr s des services statistiques nationaux para t donc la seule formule possible Ainsi l essentiel des informations dont la Commission doit disposer soit pour r pondre ses besoins propres soit pour les mettre disposition des Etats membres continuera de venir de ces Etats eux m mes Le dispositif actuel fond sur des obligations d finies par des r glements ou sur des partenariats volontaires doit l vidence tre fortement am lior dans diff rentes directions malgr les progr s r alis s la comparabilit des donn es n est pas actuellement v ritablement satisfaisante la qualit des donn es est souvent in gale les d lais d obtention et de mise disposition sont encore trop longs les champs couverts sont trop limit s Il est malheureusement vident qu aujourd hui ces faiblesses interdisent aux Etats membres et aux op rateurs de ces Etats membres de disposer comm
264. s politiques nationales dont les actions sont de fa on croissante contraintes par des r glements ou des directives europ ennes Il ne s ensuit pas toutefois qu il existe un march europ en des transports et m me si l on peut penser que le poids de la politique commune se fera de plus en plus d terminant il restera un champ et une marge de man uvre importante pour les politiques nationales Celles ci devront toutefois tenir compte de fa on prioritaire non seulement des orientations communautaires mais de la tendance l unification des march s la concurrence entre les op rateurs de transports des diff rents Etats interdit et interdira de plus en plus de conduire des politiques sans savoir ce qui se passe sur les march s des autres Etats membres pour adapter leurs actions par exemple en mati re fiscale ou sociale Ces consid rations rendent complexe l laboration d un programme statistique communautaire car si celui ci doit r pondre prioritairement aux besoins sp cifiques des politiques de l Union Europ enne il doit galement en amont s appuyer sur les recueils d informations r alis es au niveau des Etats membres et en aval fournir ces m mes Etats les informations relatives aux transports dans les autres Etats Il peut tre tentant de concevoir pour ce qui concerne les besoins sp cifiques li s la politique communautaire un dispositif de recueil galement sp cifique ne reposant pas sur le
265. s prioritaires l o elles sont justifi es en s ajoutant aux voies existantes et non en s y substituant sont des solutions Les missions toxiques diminuent gr ce l am lioration de la technologie et de la s v rit sans cesse croissante des r glementations Le Royaume Uni devra faire mieux percevoir l importance de l entretien du v hicule dans la r duction des missions toxiques il devra prendre des mesures r pressives l encontre des gros pollueurs volontaires pr coniser un renforcement des r glementations sur les gros diesels la lumi re des progr s technologiques et rechercher des moyens quitables et efficaces de mise la casse des v hicules les plus vieux et les plus polluants 38 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU e Les constructeurs automobiles devront honorer ou d passer l accord important qu ils ont pass avec la Commission europ enne pour d velopper et vendre des v hicules de plus en plus conomes en carburant et satisfaire pour la part qui revient l automobile les engagements de r duction des missions de gaz effet de serre e Nous devrions adopter ce qui se fait de mieux en Europe en mati re d am nagement des rues notamment en ce qui concerne la place des pi tons et cyclistes et la lutte contre le bruit e Bien que de nombreuses autres r gions de l Europe ne connaissent g n ralement pas la den
266. s transactions sont toutefois les nouveaux processus d entreprise que le commerce lectronique permet et les nouveaux mod les d entreprise qu il engendre Tous les producteurs de biens et services qu ils soient nouvellement install s sur Internet ou de type traditionnel transforment actuellement leurs processus d entreprise en processus de commerce lectronique dans le but de r duire les co ts d am liorer le service la client le et d accro tre la productivit Il existe diff rentes mani res d effectuer des op rations commerciales sur Internet Les principaux mod les de commerce lectronique ainsi que leurs avantages et inconv nients respectifs sont bri vement pass s en revue ci apr s e Syst me de vente un site Web habilit faire du commerce et administr par l organisation vendeuse Positif Normalement gratuit pour les acheteurs N gatif Difficile localiser sur le Web Aucun moyen pour les acheteurs de suivre ou contr ler les d penses e EDI change de donn es informatis L EDI est du point de vue tant chronologique que technologique ant rieur au r seau Internet et a atteint un certain niveau d acceptation avant m me que ce dernier ait t pris au s rieux Toutefois il commencera probablement faire son ge dans les prochaines ann es Le probl me de l EDI est qu il s effectue via des r seaux propri taires particuli rement co teux tandis qu Internet est un r seau public ne n ces
267. sement examin es au d but du nouveau mill naire Les conomistes aiment d buter leurs analyses par la formulation d une hypoth se et je propose de suivre les meilleures pratiques Je commencerai par noter que le rythme auquel l Europe et le monde voluent s est fortement acc l r ces vingt derni res ann es et que cette tendance se poursuivra probablement L une des cons quences est selon moi que les responsables politiques doivent disposer d indicateurs d alerte rapide dans des d lais beaucoup plus brefs que par le pass ce qui am ne tout naturellement s interroger sur la nature des statistiques qui peuvent tre fournies Pour le secteur des transports qui est l un des domaines cl s de l conomie il existe un couplage bien connu entre les activit s de transport et le taux de croissance Les changements intervenant au niveau de l conomie dans son ensemble se refl tent in vitablement parfois m me sous une forme amplifi e dans le secteur des transports Les d cideurs de ce secteur ont besoin de donn es appropri es rapidement si bien qu un compromis conscient entre la quantit voire la qualit des donn es et la rapidit de leur mise disposition me para t n cessaire L l ment d terminant pour la prise de d cisions politiques est de savoir si les statistiques pr senteront un degr de fiabilit suffisant pour permettre aux d cideurs d valuer rationnellement et objectivement la situation laquelle ils
268. sent rapport est autoris e condition que la source soit clairement mentionn e Toute copie du pr sent rapport n est autoris e que sous r serve de l accord crit du NEA 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 51 CONTENU 1 Evolutions dans la G ographie des Transports Dans le pr sent chapitre diff rents r sultats de pr visions sont employ s pour analyser les volutions dans la g ographie des transports Ces pr visions permettent d illustrer l volution de la distance g ographique dans le transport qui l avenir se traduira par des cha nes de transport de marchandises plus complexes sur le plan organisationnel Les graphiques 1 et 2 montrent la densit du trafic sur les r seaux routiers d Europe occidentale en ce qui concerne le transport de personnes nombre de voitures par jour pour les ann es 1995 et 2020 Les pr visions pour 2020 sont fond es sur le sc nario de r f rence du projet European Transport Forecast 2020 pr visions relatives aux transports en Europe en 2020 Ce sc nario prend en compte une volution mod r e de la croissance conomique et de la politique des transports en d autres termes pas de changements radicaux Les deux graphiques font appara tre que le trafic de voitures sur le r seau routier europ en est le plus dense dans les zones urbaines par exemple la r gion de la Ruhr en Allemagne ou le Randstad
269. sit de circulation et la congestion des routes observ es en Grande Bretagne elles sont souvent technologiquement mieux arm es pour g rer les incidents et les encombrements Le Royaume Uni devra adopter et mettre en uvre les meilleures pratiques europ ennes Conclusions L enqu te GBM 2000 a eu un impact retentissant Les m dias ont t particuli rement int ress s par le rapport qui donnait la Grande Bretagne le r le de parent pauvre parmi ses partenaires de l UE Dans les heures qui ont suivi la publication du rapport le vice premier ministre et secr taire aux transports John Presdcott lors d un sommet des automobilistes organis d urgence a d clar Notre objectif est simple est ambitieux transformer notre infrastructure de transport dans les 10 ans venir et faire en sorte que le transport britannique puisse rivaliser avec n importe quel autre en Europe Assurer un suivi des attitudes et des dol ances des automobilistes est une t che essentielle pour les pouvoirs publics et les organisations d usagers de la route Les informations recueillies peuvent tre utilis es pour aider d finir des politiques publiques ou les abandonner Des statistiques cl s sur les utilisateurs peuvent aider les organisations repr sentatives d velopper leurs politiques et faire efficacement campagne en faveur de leurs membres et de leurs clients Prendre en compte les vrais besoins et l tat d esprit r el des
270. sitant que le paiement de droits d acc s minimes De plus l EDI est limit l change d ordres d achat alors qu Internet int gre l ensemble de la cha ne commerciale depuis la fourniture d informations sur les produits jusqu l offre de services la client le Dans un souci d conomie et d interop rabilit de plus en plus d organisations acheteuses opteront sans doute pour des extranets priv s plut t que pour des r seaux EDI soumis des droits de propri t March lectronique un ensemble de catalogues lectroniques de fournisseurs d un march vertical administr par une entreprise tierce Positif Regroupement des sources d approvisionnement des acheteurs en un seul lieu N gatif Toujours aucun moyen pour les acheteurs de suivre ou contr ler l volution des d penses 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 133 CONTENU SUPPLIER SUPPLIER SUPPLIER L gende SUPPLIER FOURNISSEUR B2B B2B BUYER ACHETEUR e Syst me d achat une application d achat bas e sur Internet h berg e et administr e par l organisation acheteuse Les acheteurs s approvisionnent aupr s de fournisseurs privil gi s sur leur intranet d entreprise dans le respect des r gles d achat fix es par la direction des achats et appliqu es automatiquement Positif L organisation acheteuse peut r duire les achats hors catalogue et faire pression
271. sponde des march s d finis selon les fronti res g ographiques traditionnelles existantes entre unit s g ographiques ou cat goris s en fonction du mode de transport La g ographie reste un crit re essentiel pour l utilisateur de services de transport mais la dimension paneurop enne gagne en importance au d triment de la dimension nationale Cela a des cons quences pour les statistiques du transport comme pour les statistiques touchant d autres domaines de l activit conomique Actuellement la documentation de r f rence identifie trois niveaux de statistiques du transport international national et r gional Cependant pour pouvoir mesurer le transport paneurop en des niveaux suppl mentaires doivent tre tablis En particulier le transport international doit tre subdivis entre le transport entre tats membres et le transport entre tats membres et pays tiers Une question cl examiner dans cet atelier est la suivante y a t il des domaines des statistiques du transport o seules des donn es de niveau europ en sont n cessaires La r ponse d pend des raisons pour lesquelles les statistiques sont demand es Il y a certainement des domaines des statistiques du transport o des donn es du niveau europ en sont n cessaires mais il para t peu probable que cette exigence limine le besoin de relev s statistiques au niveau national autrement dit peu nombreux sont les domaines ne requ rant que des donn es
272. sse d acheminement du fret pour chaque zone et chaque heure de la journ e Comme le professeur McKinnon l a indiqu dans son expos des travaux ont t men s au Royaume Uni afin d tablir une s rie type d indicateurs cl s de performance des entreprises de transport routier et de r aliser une valuation comparative talonnage Les indicateurs suivants ont t utilis s 1 chargement du v hicule 2 marche vide 3 utilisation dans le temps 4 consommations 5 respect des d lais de livraison L expos du professeur McKinnon nous a fourni des informations sur les r sultats de deux audits synchronis s de 48 heures men s dans des entreprises de transport du secteur alimentaire au Royaume Uni Durant cette p riode de 48 heures 2 600 v hicules de 36 entreprises ont effectu 12 000 trajets et parcouru au total plus d un million de kilom tres 40 des responsables ont recueilli la plupart des donn es dans le cadre de leurs t ches quotidiennes et dans trois cas seulement la collecte a t effectu e l aide de v hicules intelligents Le professeur McKinnon a attir l attention sur la n cessit d adopter des instruments juridiques pour que les entreprises fournissent aux instituts de statistique les donn es collect es par les nouveaux syst mes intelligents et sur les probl mes soulev s dans chaque r seau routier par l absence d homog n it des syst mes d information existants Il est probable que dans
273. ssement 1989 ann e de base Distance class Classe de distance Graphique 9 Accroissement du nombre de tonnes km par classe de distance 1989 ann e de base importations transport international intra UE 0 80 0 70 0 60 _ 0 50 S m1989 gt 0 40 m1990 HEE m1991 z m1992 0 20 m1993 0 10 m1994 il m1995 9 000 0 44 150 350 750 1000 1250 1500 2000 0 10 55 100 150 350 400 450 500 1000 1250 1500 2000 3000 I 0 20 0 30 Distance class Source Base de donn es TREX COMEXT Eurostat base de donn es NEAC NEA Growth 1989 base year Accroissement 1989 ann e de base Distance class Classe de distance 58 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 2 Concept de Cha ne de Transport Le pr sent chapitre vise d crire de mani re plus d taill e le concept de cha ne de transport Dans un premier temps un exemple de cha ne de transport est pr sent il est suivi par une r partition des changes commerciaux entre diff rents types de cha nes de transport ainsi que par un exemple d analyse d un corridor afin de montrer le lien avec les cha nes de transport ainsi que leur importance Le graphique 10 permet de suivre un ordinateur de l usine o il est produit point A jusqu au consom
274. statistiques fonctionnelles FS est pos e gale la somme des marchandises ayant fait l objet d une transaction internationale La variable comparer est le poids brut des marchandises Donc l quation de base est gt poids brut SF gt poids brut commerce Ensuite d autres variables sont ajout es au mod le Seules quelques variables peuvent tre utilis es savoir flux entrant sortant mode de transport classification des marchandises pays et enfin indication de la r gion et du conteneur Flux F Pour les statistiques fonctionnelles les flux peuvent tre divis s en flux entrant et flux sortant Pour le commerce ext rieur quatre flux peuvent tre distingu s importations exportations transit entrant et transit sortant Ici les marchandises en entrep ts sous douane sont consid r es comme des marchandises en transit En utilisant ces informations l quation peut s crire D poids brut entrant gt poids brut import 7 poids brut transit entrant D poids brut sortant D poids brut export D poids brut transit sortant 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 81 CONTENU eurostat Ainsi l quation de base est labor e en deux quations En combinant les informations sur le transport et sur le commerce ext rieur le total du transit entrant et sortant peut tre calcul de cette mani re Dans une
275. sur des fournisseurs moins nombreux R duction de la dur e des cycles Le syst me s int gre dans les syst mes de back office traitement administratif des op rations ce qui automatise les t ches administratives et permet aux acheteurs de cr er une valeur ajout e N gatif Co ts de mise en uvre tr s lev s 250 000 5 000 000 USD Gestion des catalogues co teuse et fastidieuse Les traits distinctifs des relations entre fournisseurs et acheteurs risquent d tre gomm s SUPPLIE SUPPLIE SUPPLIE L gende SUPPLIER FOURNISSEUR Buyer Acheteur e Communaut de commerce en ligne galement appel e interm diaire de contenu transactif un march en ligne g r par un vendeur de technologie tiers o de multiples acheteurs et fournisseurs d un march vertical peuvent effectuer des op rations commerciales Positif Les acheteurs ne sont pas oblig s d investir dans de co teux logiciels d achat propres Offre aux petites entreprises la possibilit de se lancer dans le commerce lectronique Facilite la gestion du catalogue aux fournisseurs gr ce un mod le de publication unique Pr serve la qualit des relations entre acheteurs et fournisseurs N gatif Peu de fournisseurs offrent actuellement leurs services 134 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU SUPPLIER BUYER BUYER SUPPLIER SUPPLIER B
276. syst mes d information transport ne recouvre pas que l aspect de l homog n it de leur contenu en donn es et de l harmonisation des m thodes statistiques 112 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU par lesquelles celles ci sont collect es L harmonisation des technologies par lesquelles ces informations peuvent tre captur es aussi bien que repr sent es y joue galement un r le capital Or l chelle europ enne appara t dans la plupart des cas comme le niveau minimal et peut tre en m me temps optimal auquel la normalisation de ces technologies de capture ou de repr sentation doit tre envisag e Un premier exemple en est fourni par les travaux du consortium de recherche europ en TEST portant sur les divers outils m me de faciliter l avenir le recueil des donn es requises pour l tude de la mobilit longue distance telles que d finies par le projet MEST qui l avait pr c d qu il s agisse du recueil des coordonn es spatio temporelles des d placements par le truchement de GPS embarqu s d une utilisation d riv e des informations requises par les applications de la bill tique ou des enqu tes administr es sur le web on voit bien l int r t d en avoir une conception homog ne sur l ensemble du territoire europ en si l on veut parvenir en la mati re une BEST practice Autre exemple l
277. t s de courrier expr s UPS qui proposent leurs clients moyennant une redevance suppl mentaire de visualiser en temps r el la progression de leur colis Nous pouvons bri vement synth tiser les diff rents types d informations et de donn es dont ont besoin les transporteurs soucieux d optimiser les ressources Retenons tout d abord les donn es et informations relatives aux moyens de transport proprement dits comme la position la vitesse les mauvais fonctionnements ventuels le comportement du conducteur ou les carts par rapport au trajet pr vu cette derni re information peut s av rer capitale pour des pays o la s curit de la charge transport e n est pas garantie Il y a lieu de tenir compte ensuite des informations relatives l tat des infrastructures l tat de certaines routes ou dorsales la pr sence de ph nom nes de congestion ou de danger potentiel Ceci sera particuli rement important lorsque les applications de technologies informatiques et t l matiques destin es au secteur des transports ITS ntelligent Transport Systems seront consolid es et r pandues Le dernier l ment mais non le moindre concerne les informations relatives aux moyens de transport mais d un point de vue plus administratif et bureaucratique Puisque les entreprises qu elles soient de transport ou non op rent sur un march mondial et supranational il devient essentiel de tenir compte des lois et r g
278. t MYSTIC Depuis l tude pilote ATIS a d montr l utilit et la possibilit de cr er un syst me d information bas sur le concept de cha ne de transport par l emploi et la combinaison de sources existantes 66 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU eurostat 1 atelier POLITIQUES EUROPEENNES DES TRANSPORTS COLLECTE DES DONNEES CONTENU LES STATISTIQUES DU TRANSPORT DE MARCHANDISES EN TRANSIT UN NOUVEAU SYST ME POUR COMBINER LES DONN ES DU TRANSPORT AVEC LES INFORMATIONS CONNEXES M E P Odekerken Smeets P S G M Smeets H L J Steinschuld Statistics Netherlands amp E Bijster AVV Transport Research Centre Dutch Ministry of Transport Marly ODERKERKEN SMEETS Peter S G M SMEETS Statistics Netherlands Statistics Netherlands Department of Traffic and Transportation Division Trade Transport and Services Kloosterweg 1 Kloosterweg 1 P O Box 4481 P O Box 4481 NL 6412 CN Heerlen NL 6412 CN Heerlen modn cbs nl psts cbs nl R sum La disparition des fronti res int rieures en Europe a entra n le besoin de nouvelles sources d informations sur les flux de trafic marchandises internationaux En 1999 avec la collaboration des grands clients des statistiques du transport le projet Transitie a t mis en chantier au service statistique des Pays Bas dans le but de rechercher des solutions possibles Ce projet nous perme
279. t de cet exemple qu il est tr s important de disposer ou d laborer des donn es de haute qualit sur la cha ne de transport sans quoi certaines parties de la cha ne sont manquantes Graphique 13 Cha ne de transport transalpine dans le projet ATIS Exemple T i bateau route Londres gt Le Havre Mont Blanc Milan Donn es TREX bateau route UK gt Italie Donn es CAFT gt MERE Mont Blanc ruie Le Havre Milan 62 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Graphique 14 Structure de la base de donn es sur la cha ne de transport de marchandises dans les Alpes ATIS Structure de la base de donn es sur la cha ne de transport de marchandises dans les Alpes e origine e destination e lieu de transbordement e mode de transport l origine e mode de transport destination e groupe de produits e volume total des flux en t par travers e des Alpes Dans le cadre de l tude pilote susmentionn e plusieurs sources de donn es ont t combin es suivant une proc dure hi rarchique complexe afin de mettre au point une base de donn es telle que d crite au graphique 14 Les exemples pr sent s aux graphiques 15 et 16 illustrent les possibilit s qu offre ce syst me lorsque des donn es de haute qualit sur les cha nes de transport sont
280. t de marchandises dans le nouveau syst me des r gles de conversion et de d rivation doivent tre tablies dans la base de m tadonn es Les r gles doivent tre aussi utilis es pour l harmonisation des modes Cartographie statistique Pour toutes les statistiques fonctionnelles du transport il est tabli des cartes couvrant les questions les plus importantes Cette information est essentielle pour l interpr tation des chiffres Le jeu complet de cartes donne aper u de toutes des informations disponibles Les cartes sont compl t es par quelques chiffres cl s Une fois la nouvelle base de m tadonn es construite le but principal de la premi re phase a t de produire une information harmonis e sur les flux de marchandises internationaux depuis vers et travers les Pays Bas pour le plus grand nombre possible de variables Ces chiffres doivent constituer les chiffres cl s du mod le avant toute autre int gration avec d autres informations 5 2 Harmonisation La premi re tape du projet a t d harmoniser les diff rentes statistiques fonctionnelles du transport de marchandises Ces statistiques reposent purement sur les modes et ceux ci devaient donc tre harmonis s Les r sultats des statistiques fonctionnelles sont utilis s pour fournir les diverses statistiques demand es par les directives et r glements de l UE Les informations sont re ues des entreprises de transport selon les diff rents modes Des informatio
281. t par la Pologne des changes commerciaux des Pays Bas de la Belgique et de l Allemagne 3 Transit par le corridor des changes commerciaux entre pays tiers 3 Exemple d application destin d montrer la possibilit de cr er une base de donn es sur les cha nes de transport ainsi que son utilit Dans ce chapitre un exemple d application est pr sent afin de d montrer l utilit des donn es sur les cha nes de transport ainsi que la possibilit de mettre en place une base de donn es fond e sur le concept de cha ne de transport au niveau agr g Cet exemple est tir des projets de recherche CONCERTO MESUDEMDO relevant du quatri me programme cadre qui ont notamment examin comment appr hender la question de la promotion du transport combin pour la travers e des Alpes L approche retenue pour l tude des flux a t celle de la cha ne de transport par ailleurs les travaux ont galement vis d terminer s il tait possible de mettre au point un instrument d aide la prise de d cision fond sur ce concept Une tude pilote a t lanc e afin d tudier la possibilit de cr er un syst me d information pour les besoins de la politique des transports dans les Alpes d nomm ATIS ou Alpine Transport policy Information System L tude devait notamment permettre d tablir s il est possible d analyser les travers es des Alpes pour l ensemble des changes commerciaux de l Italie selon le mode de
282. te r ciprocit est syst matiquement prise en compte lors de l am lioration et du d veloppement du syst me statistique europ en des transports Fondamentalement chaque base juridique ou accord volontaire est un cadre destin respecter les priorit s tant des politiques communautaires que des pays partenaires La r ciprocit de l acc s aux informations statistiques est une contrepartie de l investissement croissant des pays partenaires dans l am lioration de l tendue de la qualit statistique et de l actualit des donn es collect es N anmoins pour changer les processus en cours ou en laborer d autres il faut prendre en consid ration les lourdes contraintes en mati re de ressources auxquelles sont confront s la plupart des pays partenaires La Communaut doit donc cofinancer cet effort par le biais d un investissement commun qui est d j en vigueur dans certains domaines des transports Eurostat doit faire face la charge de travail accrue qu implique l extension des domaines couverts par les statistiques communautaires des transports Puisqu il est probable que les ressources humaines d Eurostat demeureront quasiment constantes au cours des ann es venir il faut organiser une certaine distribution de la production conform ment la l gislation statistique communautaire et au principe de confidentialit en particulier Eurostat organise ainsi cette distribution au sein du syst me statistique europ en en extern
283. tefois une interaction aussi troite n est pas toujours possible Dans de nombreux cas le commerce lectronique se manifeste sous la forme d un ordre de transport traditionnel pour la soci t de logistique Du point de vue d un op rateur de transport logistique de telles entreprises ne se distinguent pas de celles de type traditionnel Pour obtenir des donn es se rapportant v ritablement au commerce sur Internet une approche par les soci t s de commerce lectronique c est dire par les sites Web semble promettre de meilleurs r sultats qu une approche par les fournisseurs de transport logistique lesquels ne peuvent pas toujours faire la distinction entre les activit s de la nouvelle conomie de r seau et celles manant de sources plus traditionnelles 138 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU R sum Le march du commerce lectronique s accro t rapidement Le transport et la logistique permettent de relier physiquement fournisseurs et vendeurs ces partenaires commerciaux tant susceptibles d tre s par s par de grandes distances Par ailleurs le lien lectronique entre tous les participants de la cha ne d approvisionnement r duit le temps n cessaire pour r agir d ventuels changements Il existe diff rents mod les de commerce lectronique et la mise au point ainsi que la planification de solutions de transport ou de logistiq
284. teur des transports Les informations caract re g ographique constituent des l ments qui n en pas douter peuvent garantir un avantage comp titif marqu ceux qui y ont acc s et qui sont en mesure de les utiliser de mani re ad quate Les calculs indiquent que 80 des donn es existantes contiennent des r f rences spatiales qu il s agisse de coordonn es g ographiques des codes postaux des adresses etc Gr ce aux syst mes d information g ographique ces donn es se sont multipli es sont devenues plus pr cises et leur co t a t r duit ce qui a permis dans une certaine mesure de mieux prendre conscience de qui est o 1l ne faut cependant pas ignorer les probl mes susceptibles de se poser en cas de mauvaise interpr tation de ces informations 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 129 CONTENU eurostat Il est difficile pour les diff rentes entreprises d occulter la dimension g ographique spatiale lorsqu elles posent des choix de politique commerciale surtout si l on tient compte des rapports toujours plus probl matiques entre le syst me de transport et le territoire Une gestion efficace des ressources g ographiques et partant des diff rents l ments composant un syst me de transport peut non seulement repr senter un probl me de politique conomique au niveau de l tat mais galement un instrument d
285. tif doit tre de disposer d informations globales de cadrage par rapport auxquelles des recueils d informations plus pr cises r pondant des besoins plus ponctuels peuvent tre organis s de fa on coh rente si le besoin s en fait sentir Nous ne chercherons donc pas tablir une liste des statistiques tablir qui d ailleurs recouperait en partie celle des informations n cessaires pour que les pouvoirs publics puissent exercer convenablement leur mission r glementaire Nous soulignerons simplement que les besoins sont fondamentalement de nature conomique que les informations doivent donc souvent tre exprim es en valeur ou servir de base des valuations en valeur Elles doivent pouvoir s int grer dans une d marche de type Comptabilit Nationale qui seule permet les analyses dans un cadre global et coh rent susceptibles d clairer la politique de r gulation Or lorsqu on regarde quelles sont les statistiques auxquelles l Union Europ enne s est int ress e jusqu pr sent on constate qu il s agit principalement de celles qui concernent la mesure des trafics des diff rents modes de transport exprim s en unit s physiques nombre de voyageurs et de voyageurs transport s nombre de tonnes charg es et de tonnes kilom triques produites nombre de 26 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU v hicules kil
286. tives aux transports en Europe en 2020 IWW NEA MKmetric 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 53 CONTENU Graphique 3 Transport de marchandises en 1995 nombre de camions par jour iiil OP D l E E A TM Ae ier ma i MET TE P ia a f Fer ras Source Pr visions relatives aux transports en Europe en 2020 IWW NEA MKmetric Graphique 4 Transport de marchandises en 2020 nombre de camions par jour ET 1 De FEU PES E lt lt i a i Hiis i Ci He HS ci LL HG cr FA Source European Transport Forecast 2020 IWW NEA MKmetric Comme nous l avons indiqu pr c demment le transport de marchandises devrait se d velopper de mani re bien plus importante que le transport de personnes cette volution concernant essentiellement la demande de transport longue distance Cette conclusion est nuancer selon les fourchettes consid r es dans les graphiques et par le fait que la demande de transport de personnes et de transport de marchandises est mesur e en termes de nombre de v hicules et non de v hicules km Par cons quent l accroissement du nombre de v hicules km pour le transport de personnes et de marchandises a galement t calcul pour les ann es 2000 2010 et 2020 voir le graphique 5 Ces chiffres confirment la conclusion selon laquelle le transport de marchandises
287. tr le pour la plupart des v hicules immatricul s depuis le 1 janvier 1996 La mise en service devrait donc intervenir fin 2002 Les donn es fournies par cet appareil pourront tre utilis es par des quipements de gestion qui pourront y tre raccord s d s lors le SES exp rimentera la collecte non plus des disques de chronotachygraphe eux m mes mais des informations quivalentes dont les entreprises disposeront dans leurs bases de donn es Car m me si d j aujourd hui certaines entreprises utilisent des logiciels lisant le contenu des disques de chronotachygraphe et organisant les informations lues dans une base de donn es c est la g n ralisation progressive du processus qui rendra possible l utilisation des donn es informatis es par les statisticiens avec un bilan co t avantage satisfaisant BIBLIOGRAPHIE 1 Enqu te sur l emploi de janvier 1999 INSEE dans Les transports en 1999 37 rapport de la Commission des comptes des transports de la nation INS E SES 2 La conjoncture sociale du transport routier de marchandises Observatoire social des transports n 20 avril 2000 SES 3 Les conditions de travail des conducteurs routiers trangers une enqu te exploratoire Franck Piot Notes de synth ses du SES mars avril 1999 4 Les conditions temporelles de travail et les carri res des conducteurs de poids lourds Analyse des r sultats de l enqu te aupr s des conducteurs de
288. trements et en respectant les contraintes de confidentialit habituelles Cela n cessitera cependant qu il y ait consentement des entreprises contrairement aux questionnaires postaux actuels auxquels les entreprises sont l galement tenues de r pondre 154 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU chantillons non repr sentatifs Si la collecte des donn es reposait uniquement sur des v hicules dot s d un quipement de suivi et de capteurs l chantillon serait biais en faveur des v hicules neufs exploit s par des entreprises de grande taille plus ouvertes au progr s et probablement regroup es dans des secteurs d activit et des zones g ographiques donn s l horizon pr visible les v hicules dot s de cette technologie resteront probablement une minorit du parc total de v hicules Absence de normalisation des syst mes d information routi re Il existe d j un manque de normalisation des r seaux d information routi re au niveau de la collecte et du codage des informations de suivi et dans le choix des indicateurs de performance cl s Cela rendra difficile une mise en commun les donn es de fret issues des diff rents r seaux Les sc narios futurs Compte tenu de ces contraintes il est probable que dans les 5 10 ann es venir les nouveaux syst mes de suivi et de surveillance des camions compl teront plut t que supplanteront l
289. tructures d int r t europ en est l une des plus r currentes dans les discussions relatives aux recherches des 4 et 5 PCRD en mati re de syst mes d information Tant t on avance l id e qu au niveau europ en il suffit de synth tiser l information produite au niveau national en l expurgeant du d tail superflu et ce g n ralement avec la force de l vidence que conf re le parall le implicite avec les cartes g ographiques pour lesquelles l chelle augmente mesure que le territoire couvert s largit qui aurait l id e d tablir une carte d Europe au 1 25000 me Tant t au contraire la dimension europ enne est suppos e op rer un changement de nature dans les caract ristiques totalement nouvelles des informations prendre en compte comme si les probl matiques de l intermodalit ou de la mobilit durable ne prenaient corps qu partir du moment o on les nonce l chelle du territoire europ en Est ce faute de parvenir produire un consensus sur l une ou l autre de ces visions antagonistes que les avanc es concr tes en mati re de syst me d information sur les transports europ ens sont si lentes Toujours est il que PETIS European Transport Information System reste tr s largement un concept la recherche d une d finition pr cise Essayons donc d y voir plus clair La photo transport de format europ en t l objectif ou grand angle La question des cho
290. ts refl tant des v nements en temps r el Les objets principaux du mod le de donn es sont Le lieu L heure Le chargement Le mode de transport D autres objets tels que les personnes peuvent y tre ajout s Ce sont les activit s de chargement d chargement les d parts ou arr ts qui constituent les relations entre objets Si l on prend le ieu comme facteur constant des informations peuvent tre recueillies sur la manutention des biens un endroit donn A chargement constant il est possible de suivre le trajet du chargement cha ne de transport De la m me fa on le trajet du v hicule trafic peut tre tabli v hicule constant Mais pour que les donn es puissent tre analys es il faut que les objets soient identifi s d une fa on unique Le syst me permet le codage des objets fondamentaux gr ce une classification hi rarchique en fonction des donn es disponibles Le lieu par exemple peut tre cod au niveau national r gional ou local le cadre temporel peut tre l ann e le trimestre le mois ou le jour La pr cision de l analyse d pend bien s r du niveau de d tail des donn es L analyse d attributs tels que le poids des marchandises exige une harmonisation des d finitions des diff rents modes de transport Le passage du poids au poids plus qui inclut le poids du conteneur peut s effectuer en faisant appel des informations externes 12e s minaire CEIES Les statisti
291. ttant tout le moins une production de deuxi me degr c est dire de la synth se des informations nationales de base C est ce prix par exemple que l on peut esp rer qu terme l exploitation des informations transmises en application de la deuxi me extension de la Directive statistique route permette de dispenser d observer sp cifiquement comme l a fait la France deux reprises en 1992 1993 et en 1999 le trafic des marchandises transitant travers son territoire En effet l adjonction dans cette extension d une variable concernant les pays transit s dans la description des trajets enqu t s doit permettre de d duire ces trafics partir des enqu tes r alis es par les autres pays aupr s des transporteurs ressortissant de leur pavillon Encore faudra t il s assurer par ailleurs que les taux d chantillonnage pratiqu s autorisent s appuyer sur les enqu tes correspondantes pour estimer les caract ristiques en particulier spatiales de ces flux de transit en g n ral mieux repr sent s par des enqu tes de trafic aux points de passage appropri s cf supra les consid rations relatives aux enqu tes aux fronti res Mais si l on admet la n cessit plaid e au d but de cet expos de la production sp cifique d une information europ enne de cadrage ceci soul ve en outre la question de la production de premier degr Force est de constater qu l heure actuelle on est l en
292. tte transport combin autoroute ferroviaire Et d aucuns on pu avoir l impression que le concept de cha ne de transport tait une d couverte bruxelloise toute r cente Or s il est vrai que l accomplissement de longs trajets internationaux franchissant des zones cologiquement sensibles rend particuli rement souhaitable une r flexion en termes de cha nes le besoin d une information de ce type est depuis longtemps ressenti par exemple par les Etats qui se pr occupent de l acheminement de leur commerce ext rieur par les grands ports et des ventuels d tournements de trafic susceptibles d tre induits par une plus grande comp titivit de grands ports trangers concurrents et c est l une des motivations qui a pu pr sider en France la r alisation d enqu tes chargeurs permettant le suivi d envois depuis l tablissement exp diteur jusqu au client destinataire Autre exemple la travers e des Alpes par les marchandises est actuellement l un des sujets majeurs de pr occupation de la politique des transports europ enne tant en ce qui concerne les n gociations avec la Suisse sur les conditions d un assouplissement des restrictions la travers e de son territoire par les camions communautaires qu en ce qui concerne les lourds projets d investissement l tude ligne ferroviaire grande vitesse Lyon Turin tunnel du Brenner ou le potentiel de transfert du transit terrestre sur le cabotage mar
293. ttra de disposer d informations d taill es sur les transports qui pourront tre mises en lien avec d autres informations existantes touchant au transport Il donnera certainement de nouveaux chiffres sur le transit et sur la cha ne de transport des marchandises Le Centraal Bureau voor de Statistiek proc de actuellement au d ploiement d un syst me de statistiques du transport totalement in dit qui r sulte d une approche nouvelle et enti rement diff rente du transport En application de cette approche le nouveau syst me a t construit selon une architecture nouvelle La nouvelle structure souple du syst me permet chaque utilisateur de voir le transport sous la facette qui l int resse Les liens et les combinaisons avec les donn es connexes au transport sont ais ment tablis Dans une premi re exp rimentation du syst me les donn es du transport ont t int gr es aux donn es du commerce international Ce syst me int gr permet d obtenir de nouvelles donn es sur le trafic de transit aux Pays Bas l avenir des liens pourront tre tablis avec le transport de voyageurs avec les informations sur les entreprises de transport avec les syst mes d information g ographique avec la production et la consommation et nombre d autres informations connexes au transport Mots cl s statistiques du transport informations sur les transports informations connexes au transport cha ne de transport liaison et combinaison de don
294. ttre l application des principes de l conomie de march dans les situations o la gestion et l efficacit en g n ral s en trouveraient am lior es Globalement les r sultats ont t positifs L efficacit a augment et les co ts du secteur des transports ont diminu alors que comme le 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 17 CONTENU montre le graphique la demande s est accrue et continuera probablement de progresser Des probl mes sont cependant apparus car bon nombre des mesures d accompagnement de la lib ralisation destin es corriger les imperfections du march n ont pas t appliqu es correctement ni m me mises en vigueur et ce notamment dans le secteur du transport routier de marchandises Il en a r sult une situation dans laquelle le secteur du transport de marchandises dans son ensemble a enregistr de faibles taux de rentabilit et pour parler tout fait franchement n a souvent surv cu que gr ce de tr s nombreuses activit s ill gales En ce qui concerne le transport de voyageurs la forte hausse du trafic tait due l augmentation du parc de voitures particuli res du temps de loisir et du revenu disponible cela s est ajout le fait que dans de nombreuses r gions une attention insuffisante a t accord e aux relations entre les transports et la planification de l utilisation du sol en g n ral Comme point de
295. u changement Pourquoi les probl mes semblent ils si importants 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 31 CONTENU L enqu te GBM 1998 faisait les constats suivants e en Grande Bretagne nous n avons pas compris les cons quences que l augmentation du niveau de vie allait avoir sur les achats de voitures e en d pit de la prosp rit croissance aucun budget approchant du suffisant n a t r serv la r alisation d une infrastructure de transport moderne e depuis le d but des ann es 1970 on a laiss se d velopper d importantes zones d habitation le long des autoroutes et la p riph rie des villes en d pit des cons quences que cela entra ne sur le plan social et des transport e Aujourd hui un trop grand nombre de d placements ne peuvent tre effectu s qu en voiture e en d pit de la surchauffe caus e par la croissance rapide du parc automobile et de l utilisation de la voiture les effets sur la soci t sont t en g n ral positifs L tude The Great British Motorist 2000 Lessons from European transport and travel L automobiliste de Grande Bretagne 2000 Le ons du transport et du d placement en Europe D s les premiers temps de l automobile les Britanniques ont emmen leur voiture sur le continent europ en En 1999 environ 8 millions de personnes voyageant dans 3 5 millions de voitures auront travers la Manche po
296. uciales Enfin et surtout je conclurai en disant qu il convient de r pondre ces questions pour pr parer le futur programme statistique communautaire des transports 2003 2007 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 11 CONTENU eurostat 1 s ance pl ni re POLITIQUES EUROP ENNES DES TRANSPORTS BESOINS D INFORMATIONS CONTENU L VOLUTION DES BESOINS STATISTIQUES POUR LE D VELOPPEMENT FUTUR DE LA POLITIQUE COMMUNE DES TRANSPORTS John Hugh REES Commission Europ enne Direction g n rale Energie et Transports DG TREN BT 28 rue Demot B 1040 Bruxelles John hugh Rees cec eu int Introduction La pr sente conf rence offre une bonne occasion de r fl chir l volution des besoins d informations statistiques de la Communaut et en particulier des politiques communautaires En tant que responsable de la coordination des statistiques des transports et de l nergie entre la DG TREN et EUROSTAT je peux affirmer en toute sinc rit que durant mes nombreuses ann es pass es la Commission tant la quantit que la qualit des statistiques mises disposition par l Office ont consid rablement augment Toutefois la pr sente conf rence n a pas pour objectif de permettre aux fonctionnaires de la Commission de se complimenter mutuellement et je voudrais soulever un certain nombre de questions qui mon avis doivent tre soigneu
297. ue d pendent de la mani re dont l activit commerciale via Internet est exerc e Les d cisions strat giques que nos clients doivent prendre propos de leurs canaux lectroniques et les d cisions que nous m mes devons prendre propos de l infrastructure requi rent des informations pertinentes et d taill es sur les branches d activit concern es sur leur environnement concurrentiel et sur leurs tendances internes Afin de pouvoir planifier notre infrastructure nous avons besoin de renseignements sur les itin raires pour lesquels la demande sera importante et sur le type de marchandises que nous aurons probablement transporter Th oriquement toutes les informations seront disponibles sous forme lectronique vu que le commerce sur Internet repose sur des bases de donn es interconnect es qui contiennent les informations requises Toutefois les acteurs de la nouvelle conomie peuvent tre situ s dans des zones g ographiques politiques autres que celles dans lesquelles les transports s effectuent Les prestataires de services de transport logistique ne sont pas en mesure de fournir des donn es se rapportant sp cifiquement au commerce lectronique car ils continuent traiter des ordres de transport traditionnels dans de nombreux cas o le commerce lectronique ne concerne encore que la vente aux clients front end Le commerce lectronique B2b est d j bien lanc et s appropriera une part significative des transaction
298. ur des vacances ou pour un d placement professionnel Nos enqu tes sur les d placements et les transports r v lent toutes les dualit s que les Britanniques ressentent dans leurs relations avec le reste de l Europe la fois si ressemblant et pr sentant de nombreuses diff rences sur le plan national Ces tudes montrent o nous excellons la s curit routi re en est l exemple le plus remarquable et o nous sommes la tra ne La France est la destination privil gi e des automobilistes britanniques Il y a une g n ration nos automobilistes n taient gu re flatteurs sur la qualit des routes fran aises Lorsqu ils remontaient sur Calais ils finissaient les derni res gouttes de l essence fran aise ch re et de mauvaise qualit puis faisaient la queue pour se r approvisionner Douvres en d barquant du ferry Aujourd hui c est l inverse La Grande Bretagne a l essence la plus ch re d Europe et on fait le plein du c t fran ais Et pour descendre jusqu un port britannique de la Manche ou en revenir le trajet est souvent assorti de travaux et de bouchons sur les routes les plus encombr es d Europe occidentale Ce qui est vrai des routes l est tout autant pour le rail L Eurostar venant de Paris ou de Bruxelles r duit sa vitesse de moiti une fois sur le territoire britannique La liaison grande vitesse manquant entre Londres et Ashford arrivera avec un retard d au moins une d cennie Les syst mes de fi
299. ur efficacit comme source de donn es du fret routier d pend largement de la densit d implantation des capteurs sur le r seau routier et du consentement des op rateurs l utilisation d enregistrements sp cifiques un v hicule des fins statistiques g n rales 3 Syst mes de positionnement g ographique Le suivi des v hicules par satellite permet de surveiller leur position en continu partout sur le r seau routier et tout moment L installation de syst mes GPS aide les entreprises g rer leurs flottes en temps r el en am liorant le taux d utilisation des v hicules en diminuant les co ts du transport et en rehaussant la qualit de la prestation de livraison L analyse r trospective des donn es relatives aux itin raires et aux horaires de mission permet un calcul pr cis des v hicules kilom tres d compos par type de route et par zone g ographique des vitesses des v hicules des retards et du taux d utilisation total dans le temps du parc de v hicules 4 V hicules intelligents Ces v hicules disposent d une communication bidirectionnelle avec un central op rationnel ou hub et sont quip s de nombreux capteurs embarqu s permettant de surveiller divers aspects du comportement du v hicule et du conducteur Les donn es op rationnelles et de performances peuvent tre soit transmises en temps r el au central par un syst me de communication de donn es mobile en cabine soit m moris es pour vidag
300. urs restera n cessaire pour suivre les temps de travail non retrac s dans les disques et pour compl ter les donn es relatives la dur e du travail par des informations concernant les autres l ments des conditions de travail 3 LES POSSIBILIT S OFFERTES PAR LA G N RALISATION PROGRESSIVE DU CHRONOTACHYGRAPHE LECTRONIQUE Le comit d adaptation au progr s technique instance plac e aupr s de la Commission et r unissant des repr sentants des Etats membres a approuv le 9 mars 2000 les sp cifications techniques de l appareil de contr le lectronique install bord des v hicules de transport routier Le nouvel appareil de contr le permettra l enregistrement num ris des donn es relatives aux conditions d utilisations du v hicule et aux temps d activit du conducteur La pr cision des donn es collect es leur s curisation et la possibilit de les exploiter am lioreront l efficacit du contr le de la r glementation europ enne des temps de conduite et de repos et permettront aussi un meilleur contr le de la r glementation nationale du temps de travail La publication des sp cifications de l appareil de contr le lectronique au journal officiel des Communaut s europ ennes pr vue pour la fin 2000 fera courir le d lai de 24 mois au terme duquel l installation du nouvel appareil sera obligatoire pour les v hicules mis en circulation et l occasion du remplacement de l appareil de con
301. ux par mode de transport 1997 millions de tonnes Total Transport maritime 308 2 41 2 Navigation int rieure 50 5 87 3 Transport routier 76 4 1 0 Transport ferroviaire 6 2 6 9 Transport a rien 0 6 0 3 Ol oducs 16 5 41 1 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 83 CONTENU Tableau 3 Flux de marchandises internationaux par mode de transport 1998 millions de tonnes Mode de transport Flux Impor Transit Flux Expor Transit entrants tations entrant sortants tations sortant Total Transport maritime Navigation int rieure Transport routier Transport ferroviaire Transport a rien Ol oducs La surestimation des importations et exportations par la route explique la valeur n gative pour les transits entrant et sortant Elle est due des d clarations erron es par certaines entreprises Dans certains cas le mode de transport r el n est pas connu Avoir une bonne information sur le transport de marchandises n est pas d un grand int r t pour ce qui concerne les documents du commerce ext rieur Cependant lorsqu on combine les chiffres du transport et du commerce ext rieur les informations sur le mode de transport devraient tre correctes 6 D veloppements envisag s En ce qui concerne une combinaison plus pouss e des informations du commerce ext rieur et du transport le bureau statistique n erlandais d pend fortement des proposition
302. v rification qu ils appartenaient bien la population vis e on peut tre titulaire du permis poids lourd sans tre conducteur routier de profession Un enqu teur se rendait ult rieurement au domicile des conducteurs interrog s une premi re fois pour d poser un carnet de temps remplir par l enqu t que l enqu teur revenait prendre ensuite lors de la seconde visite Pour l enqu te de 1993 on avait utilis un chantillon constitu partir du recensement de 1990 mais la qualit de la base tait imparfaite dans la profession de conducteur routier le renouvellement est tr s fort les conducteurs changent souvent d entreprise et on constate que la proportion de changement d adresse personnelle est forte Un tirage d chantillon pour l envoi d enqu teurs au domicile des conducteurs n tait de ce fait pas envisageable pour l enqu te conjoncturelle Aussi les statisticiens ont ils opt pour une interrogation au bord des routes en l occurrence lors des arr ts des conducteurs dans les centres de repos et les restaurants routiers en utilisant la m thode des quotas et en se fondant pour caler les r sultats sur les donn es de l enqu te approfondie de 1993 L interrogation est faite par un enqu teur qui remplit le questionnaire partir des r ponses du conducteur La mesure de la dur e de travail se fait partir de questions relatives l activit de chaque jour de l
303. vec un bilan co t avantage satisfaisant La seconde conf rence donn e par le professeur Alan McKinnon du Logistic Research Center de l Universit Heriot Watt d dimbourg attire l attention sur les nouvelles possibilit s que les poids lourds intelligents ou quip s de nouvelles technologies de la soci t de l information offrent aux entreprises de transport Une tude r cente men e au Royaume Uni indique que si seulement 0 3 du parc de v hicules sont dot s de syst mes de positionnement g ographique GPS et de communication de donn es mobile ce pourcentage passera 5 en 2006 et augmentera de mani re exponentielle mesure que le co t unitaire de ces quipements baissera Les entreprises qui ont install ces quipements les consid rent comme un instrument de gestion tactique du parc Les entreprises sont int ress es par des indicateurs de performance et d efficacit tandis que les instituts de statistique le sont davantage par des mesures agr g es du trafic exprim es en tonnes charg es tonnes km et v hicules km en charge et vide Les grands fichiers informatiques constitu s partir des donn es collect es par les syst mes intelligents embarqu s permettront de calculer plus rapidement ces donn es mais galement de les ventiler par zone g ographique et par heure de la journ e avec bien plus de pr cision que les enqu tes traditionnelles On disposera galement de nouvelles donn es telles que la vite
304. veloppements effectu s r cemment dans le cadre des 4 et 5 PCRD ou de coop rations multinationales ad hoc semblent d signer une telle voix Dans le domaine des transports de voyageurs longue distance les pr conisations de l action COST 305 ont fini par d boucher sur le projet DATELINE dont l objectif affich est de r aliser une enqu te m nage europ enne harmonis e Les travaux du consortium de recherche MEST qui l a pr c d ainsi que les enqu tes pilotes men es dans le cadre d Eurostat fournissent une r f rence assez s re pour l adoption d une m thodologie optimale L enjeu est d s lors de parvenir faire respecter un protocole commun l ensemble des observations dans le cadre d un montage qui privil gie par ailleurs la partenariat avec les institutions statistiques nationales Faute d y parvenir la perspective d une matrice agr g e de flux susceptible de servir d instrument de mise en coh rence des innombrables estimations de flux d sagr g s origine destination reposant qui sur des enqu tes cordon qui sur des comptages qui sur une combinaison de sources statistiques diverses et de dires d experts s estomperait au profit d un exercice d analyse comportementale pour lequel il n est nul besoin de constituer un chantillon europ en repr sentatif avec les ressources mobiliser que cela implique pour disposer d une typologie de contextes contrast s permettant d identifi
305. vent minoritaire voire tr s minoritaire dans le trafic total susceptible d tre achemin par les projets d infrastructure concern s en particulier s agissant du mode routier dominant il est bien connu que la distance moyenne des trajets automobiles sur autoroute est d un ordre de grandeur plus r gional qu interr gional En cons quence la viabilit conomique ou tout aussi bien socio conomique de la plupart des projets 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 107 CONTENU ne peut tre appr ci e sans tenir compte des autres composantes du trafic celles qui pr cis ment requi rent le niveau de d tail disons NUTS 3 en termes g ographiques pour fixer les id es m me si cela recouvre des r alit s variables d un pays un autre couramment atteint dans les tudes d envergure nationale ou r gionale D autre part m me en s en tenant au seul trafic d envergure internationale ce serait commettre une grave erreur que de consid rer que la mobilit correspondante se r sume un parcours de point d entr e point de sortie sur le r seau armature disons pour faire bref le r seau transeurop en correspondant Bien au contraire ce r seau a d autant plus de chances de n acheminer qu une fraction du d placement origine destination complet qu il occupe une place lev e dans la hi rarchie des r seaux grande vitesse c
306. vie du mod lisateur du transport se complique cependant lorsqu il s agit d laborer des mod les multimodaux r gionaux pour lesquels il est rare au Royaume Uni en tout cas que les pouvoirs publics locaux ou r gionaux poss dent des donn es d enqu te exhaustives sur les transports Le plus souvent les informations de base font d faut ou lorsqu elles sont disponibles ne sont plus jour De vastes enqu tes sur les trajets ont ainsi t r alis es aupr s des m nages Londres et dans le sud est de l Angleterre l occasion de la London Area Travel Survey de 1991 La logistique et le co t de ces enqu tes font qu elles ne peuvent avoir lieu que tous les dix ans Le recours aux op rateurs de transport du secteur priv ne constitue malheureusement pas la solution en r gle g n rale car soit les informations ne sont pas disponibles soit elles ont t collect es de mani re incoh rente soit elles sont jug es confidentielles par l op rateur Le fait que la planification et la politique des transports se fondent sur des statistiques susceptibles d tre vieilles de dix ans devra tre remis en question au troisi me mill naire 46 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU 2 6 2 7 Les formes automatis es de collecte des donn es dont les bases de donn es sur les ventes de billets le contr le d acc s et le pesage des v hicules oc
307. x de marchandises et de voyageurs Combinaison avec les informations institutionnelles On peut aussi lier les moyens de transport aux informations sur les entreprises de transport Ainsi les informations fonctionnelles sur le transport se trouveraient elles reli es aux informations institutionnelles Par exemple le nombre de salari s le chiffre d affaires et les investissements pourraient appara tre dans les donn es du transport elles m mes 84 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire CONTENU Sur les voyageurs consid r s du point de vue des entreprises de transport des informations personnelles pourraient tre ajout es Par exemple l ge le sexe les revenus les d penses et l employabilit de la personne pourraient tre ajout s au syst me Combinaison avec les informations sur la production et la consommation Le transport de marchandises pourrait tre reli aux informations issues des secteurs de la production et de la consommation Une surveillance des flux de marchandises pourrait tre r alis e Il en r sulterait des informations compatibles sur les investissements et le chiffre d affaires pour toutes les branches et pas seulement pour les branches transport Les informations du transport se trouveraient reli es automatiquement avec les comptes nationaux Combinaison avec les informations sur les cons quences du transport Des liens pourrai
308. xclusivement nationale le cas ch ant partag e avec les r gions dans les Etats les plus fortement d centralis s comme l Espagne Ceci signifie que l institution statistique europ enne s est d embl e positionn e en termes de rassemblement des donn es fournies par les Etats Membres en 12e s minaire CEIES Les statistiques communautaires du transport l aube du 3 me mill naire 113 CONTENU s effor ant par le biais des Directives statistiques de fait d sormais plus souvent des r glements de favoriser une harmonisation de ces donn es et non de production en propre d informations l instar des Instituts Statistiques nationaux Il n est que de voir la difficult d Eurostat traiter dans des d lais acceptables l information transmise par les Etats Membres pour assurer un retour d information sur l ensemble du champ europ en couvert apr s avoir proc d aux contr les et harmonisations assurant une bonne coh rence du mat riau global pour se convaincre de ce que nous ne sommes pas en pr sence d un producteur d informations au sens habituel du terme mais bien davantage d un organisme de r gulation et de mise en commun de la production de ses correspondants nationaux Il est clair que m me en s en tenant au sch ma actuel de production de l information transport d int r t europ en il convient de concevoir pour l avenir un mode d organisation plus efficace perme
309. ys Business Park UK DA2 6QD Dartford paul kuebler gb danzas com Introduction Le march du commerce lectronique se d veloppe actuellement une vitesse stup fiante La cabinet Forrester Research estime que le chiffre d affaires des op rations commerciales r alis es via Internet d passera 1 300 000 millions d USD en l an 2003 et que les transactions d entreprise entreprise business to business ou B2B repr senteront 95 de ce montant La logistique constituera la cl d une mise en uvre r ussie et Danzas s est efforc sans discontinuer d tre l avant garde de la fourniture de solutions pour le commerce lectronique En 1997 Danzas a introduit l chelle mondiale son dispositif de localisation et de suivi Tracking Tracing TT bas sur Internet qui permet aux clients peuvent suivre leurs envois depuis le point de d part jusqu la livraison Notre offre de services sur Internet a t largie rapidement gr ce notamment au syst me de suivi des commandes Order Monitoring System et des possibilit s de r servation en ligne pour tous les modes de transport Le syst me de suivi des commandes fournit des informations d taill es sur les commandes des clients Vu que toutes les donn es relatives aux commandes sont saisies par voie lectronique les clients peuvent suivre l tat d avancement de chaque commande pass e leurs fournisseurs et prendre les dispositions qui s imposent si un quelconque changement su

Actes du douzième séminaire

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