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L` Institut du Viv Doctor T t des S ant et d - UR Green

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1. Maladie et d c s d un fils qui conduit la famille a d cider d arr ter de vendre du lait pendant trois ans et placer le troupeau laitier chez un autre agriculteur Avec une nouvelle propri t s paration d avec son p re et ses fr res d part avec les b tes lui revenant de droit Reprend les animaux plac s 1994 et recommence vendre du lait alors qu un laiterie ouvre sur la commune Agriculteur AT Persit Faixa Ann es 7 Famille arriv e Mariage Activ Non Agric Cultures annuelles Autres Activ Agric Foncier Habite ensemble lot p re etfr re Troupeau Viande Achattaureau Troupeau lait lait re metayage Troupeau lait y 07 t tes Cr ditachat 10 14 Alimentation Production lait Produit Lait cru Commercialisation Interm diaire Installation et lait 1993 1994 Maladie S paration P re h ritage Retraite revenu extra Cultures manioc Cacao M levage poule Gagne 1 lot beau p re Place troupeau m tayage Reprendre 4 I R troup laitier 65 t tes Maintien 2 laitieres 30 litres 70 litres 120 litres Laitcru y Autocosommation Laiteries Maladie d c s Figure 31 Repr sentation des logiques de coh rences et des trajectoires de la famille AT Encadr 5 Synth se de la trajectoire de la famille AT Encadr La trajectoire est marqu e par des moments compliqu s surtout en ce qui concerne la ma
2. adopter la strat gie de prendre des b tes pour faire de l embouche Il a tout d abord re u 20 t tes de race nelore puis en 2000 80 autres t tes dont 50 femelles et 30 m les Les l ments qui composent cette premi re logique de coh rences sont l installation et la constitution d un troupeau viande Figure 32 La transition vers une autre logique est due l introduction d un reproducteur de race laiti re dans le troupeau En 2004 il a commenc s parer le troupeau laitier de l autre y compris par une gestion reproductive diff renci e Avec le troupeau laitier il a utilis un reproducteur d une race aux caract ristiques laiti res soit un Indu brasil Avec l autre troupeau 1l a continu utiliser un taureau de la race Nelore a En 2007 il a vendu un quantit consid rable 40 t tes de b tes viande cause de la s cheresse qu il y avait eu dans la r gion l ann e pr c dente et qui avait fortement endommag ses p turages De plus il a achet une maison sa fille qui s est mari e la m me ann e ainsi qu une nouvelle moto pour la famille Cette ann e l le nombre total de b tes viande et lait est tomb 90 t tes En 2008 il a vendu une partie de son troupeau viande et a achet plus d animaux crois s Apr s y avoir t pouss par un voisin il a aussi commenc fabriquer du fromage pour le vendre Au d part il a eu des difficult s faire sa mozzarella qui est vendu
3. Figure 36 Repr sentation des logiques de coh rences et des trajectoires de la famille A Encadr 10 Synth se de la trajectoire de la famille A Nous sommes en pr sence d une trajectoire de succ s marqu e d s le d but par des investissements dans l levage viande et lait Le lait a toujours t pr sent d abord avec la commercialisation de fromages et ensuite avec l arriv e de la laiterie avec la vente directe de lait Actuellement du fait de la surface de la propri t dont 1l dispose l exploitant g re ses deux troupeaux viande et lait s par ment Sa production laiti re a t divis e par deux en raison de probl mes de d gradation de p turages 4 4 3 LE ROLE DU LAIT DANS L EVOLUTION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES L importance du lait dans les syst mes de production familiale ne fait aucun doute Cette importance d passe la fonction conomique que cette activit apporte aux familles comme par exemple des revenus mensuels qui leur permettent d acheter des produits de base Elle a aussi une 149 fonction socio culturelle car elle permet de faire des cadeaux et des dons aux voisins ce qui renforce les liens sociaux au sein de la communaut o les familles sont ins r es a Le r le du lait lors de l arriv e sur l exploitation tant donn que nous nous trouvons dans une r gion de fronti re agricole l activit laiti re joue un r le important lors de l installation et de la consol
4. L levage bovin s est int gr aux syst mes de production des propri t s agricoles de l Amazonie que ce soit pour occuper des espaces ou pour augmenter les revenus des exploitants D autre part l levage a t fortement influenc par les difficult s de commercialisation et de transport de ses produits Veiga et al 2004 consid rent que cette tendance refl te les conditions socio conomiques des fronts pionniers o les difficult s de transport et de commercialisation des produits agricoles traditionnels sont encore pr gnantes Dans un premier temps l expansion de l levage dans la r gion a t bas e sur l levage viande surtout cause des aides gouvernementales que les exploitants recevaient ainsi que nous l avons d j mentionn Jusqu alors l levage laitier n tait pas tr s important dans la r gion 1l n a commenc vraiment se d velopper que dans les ann es 1990 lorsque la mise en place de troupeaux s est tendue l agriculture familiale partir de l il est devenu une solution de d veloppement durable pour les exploitants de la r gion cette poque la chute des prix des cultures p rennes comme le cacao et le poivre en plus des maladies qui ont touch ces cultures a renforc cette expansion de l levage au sein de l agriculture familiale De plus le cr dit a atteint la r gion avec des financements r alis s gr ce au FNO sp cial ce qui a permis de nombreux agriculteur
5. 300 foyers avec des coles des entrep ts un poste de sant et un centre administratif des agropolis groupe de 20 agrovilles avec 50 une cole secondaire un centre ambulatoire une poste et t l graphe un h tel et quelques entreprises agroindustrielles et des ruropolis centres plus importants avec plus de services Tout au long de la route transamazonienne des pistes vicinales ont t ouverts tous les cinq kilom tres de chaque c t de la route en forme d ar tes de poisson Figure 12 Une bande de 20 Km au bord de la route transamazonienne soit 10 Km de chaque c t a t destin e des lotissements de 100 hectares Ainsi chaque propri t avait 500 metres de large sur 2000 m tres de longueur au bord de la route et 400 m tres de large sur 2500 metres de longueur le long des pistes vicinales La planification des centres la distribution des pistes vicinales intervalles r guliers pour une occupation d espaces forestiers et des lots quadrangulaires na pas pris en compte la topographie et surtout les conditions des sols et de l eau Par cons quent de nombreuses propri t s se sont retrouv es sans eau et sans sols en condition de d veloppement agricole cause de tout cela c est dire d un manque de prise en compte des sols et de la couverture v g tale Loureiro 1992 a crit que les agriculteurs et les techniciens de l Incra ont qualifi cette division de carr d ne Figure
6. Carte 6 Localisation de la Zone d tude D apr s la classification de K ppen cette commune a un climat tropical humide Am Ce climat pr sente galement des caract ristiques de mousson avec une saison s che mod r e et des pr cipitations moyennes mensuelles inf rieures 60 mm Sa pluviom trie moyenne annuelle varie entre 1500 et 2000 mm Secr tariat d tat l Environnement 2008 La temp rature ext rieure est en moyenne de 27 C et l humidit relative de l air est d environ 78 Le type de couverture v g tale que nous trouvons sur la commune est h t rog ne En effet nous y trouvons une for t ombrophile dense qui pr sente de grands arbres entre 25 et 50 m de hauteur au fort potentiel pour le secteur 71 du bois ainsi qu une for t LS TS 4 re 1 o 12 secondaire CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO CARTE DE LA V G TATION Si ge Municipe Routes Hydrographie C Limites Municipes L gende B For t Ombrophile Ouverte Submontagnarde avec Palmiers En For t Ombrophile Dense Alluviale Canop e Unitorme E For t Ombrophile Dense Submontagnarde Canop e Emergente For t Ombrophile Dense Terres Basses Canop e mergente Formations Pionni res avec Influenses F luviales P turagens DEN Eu Fonte FVPP 2009 Base Cartogr fica SIGIEP 2003 SIPAM IBGE 2006 Elabora o Charlyngton da S e Silva CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL
7. am liorer les conditions des agriculteurs et les maintenir sur leur propri t mais r pondre aux attentes du march international Cela repr sente pour nous une inversion de valeurs car les int r ts de quelques uns sont rendus prioritaires au d triment des autres En fait 1l s agit de ceux qui normalement sont en condition de s adapter ces normes 177 Il est n cessaire de mettre ne place des alternatives qui permettent de d velopper des normes de contr le sanitaire et d hygi ne mieux adapt es au march local de fa on ce que ces petites laiteries et fromageries obtiennent leurs autorisations de fonctionnement et par cons quent sortent du secteur informel Le pouvoir public a besoin de participer la construction de ces solutions car en plus d agir sur le contr le du respect des normes gr ce ses organismes il doit commencer travailler avec les autres acteurs de la cha ne pour proposer des alternatives L activit laiti re pourrait devenir une solution pour intensifier l levage et devrait tre accessible aux producteurs gr ce l utilisation de pratiques simples sans grands changements quant la structure de la propri t Ces pratiques sont li es l am lioration du troupeau avec l introduction de races mieux adapt es et avec un bon potentiel productif une alimentation qui valorise le potentiel des gramin es tropicales en association avec des l gumineuses et des suppl ments min
8. comprendre que les variables dynamiques et les pratiques des agriculteurs qui elles permettent de comprendre les logiques de fonctionnement Malgr cette limitation nous avons d cid d y avoir recours pour pouvoir actualiser les donn es des syst mes laitiers de la plupart des agriculteurs qui avaient r pondu l entretien de 2001 Pour cela la m thodologie de la collecte de donn es a t enrichie afin de mieux d finir le fonctionnement les pratiques et leurs d terminants Lors de cette nouvelle campagne de collecte de donn es nous avons utilis deux types de questionnaires semi structur s avec des questions ouvertes et ferm es Les entretiens ont t r alis s entre d cembre 2008 et f vrier 2009 Le premier d entre eux contenait des questions destin es aux exploitations qui produisaient et commercialisaient leur lait Annexe 2 Ce questionnaire a t ax sur le syst me technique du lait comme la main d uvre utilis e dans cette activit la surface de l exploitation l effectif du troupeau les aspects li s la gestion de ce dernier les aspects hygi nes et sanitaires de la production de lait les quantit s de lait produites la 80 commercialisation Ce questionnaire a t appliqu dans 53 52 VITORIA E BRASIL NOVO 70 exploitations agricoles CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO EXPLOITATIONS TUDI ES Si ge Municipe Exploitations tudi es Routes C Limit
9. de duas 1 Qual a m o de obra utilizada familiar permanente tempor ria J O produtor costuma fazer algum tipo de aduba o nas pastagens sim n o Qual POS Rs AR As cet MS A RSR MR AIMER tt Con k Existe algum tipo de praga que ataca as pastagens Jsim Jn o Caso sina CHAOS NOMES nn sde E ee di 1 Qual a pastagem que mais atacada m Existe ervas t xicas na rea de pastagem sim n o QualS s10 as MAIS COMUNS arpon aiea E E dd Rd EEES XIV QUANTO A MINERALIZA O DO REBANHO a fornecido sal para o rebanho sim n o Jsalcomum salmineral 194 b Quantos quilos s o consumidos por m s c Desde quando vem fornecendo sal AD 0 0 ARR N d O que levou a fornecer sal mineral para o ado spin pai Rue aaa e Onde o criador compra o sal mineral com rcio local diretamente da f brica f Quais os tipos de sal mineral mais usado com o rebanho fosbovi 30 manaf s zooflora 175 suplemento manguinhos fosbovi 40 outros g Quantos sacos de sal comum o agricultor mistura com um saco de sal mineral JIN 2 1 3 1 41 h Como fornecido o sal mineral di rio semanal mensal de 15 em 15 dias quando d certo 1 Na propriedade tem cochos cobertos para colocar o sal mineral para o gado sim n o J Em todas as quadras o gado tem acesso ao sal mineral sim n o k O que o criador observa na hora de comprar o sal
10. Ce d veloppement doit donc valoriser les ressources que l Amazonie propose Ainsi Boff op cit d clare t 1l que L Amazonie est le lieu qui r fute le paradigme du d veloppement de la modernit le d veloppement non durable des p ch s capitaux du capital et anti cologiques Mais elle est aussi le lieu de l essai d une alternative possible en accord avec le rythme de cette nature luxuriante qui respecte et met en valeur le savoir cologique des peuples autochtones qui vivent l depuis des si cles En r alit 1l est plus facile d y trouver un type de d veloppement bas sur une agriculture dite moderne qui ne prend pas en compte les impacts socio environnementaux que ce type d agriculture cause la r gion La sp cialisation des syst mes de production est toujours plus forte et la plupart du temps les processus de production sont analys s de fa on isol e Par cons quent lorsque un probl me appara t 1l est trait de mani re restreinte Il faut prendre en consid ration la diversit qui existe sous tous les aspects qu ils soient productifs humains sociaux ou environnementaux Toutefois par ailleurs l introduction de nouveaux paradigmes demande plus d attention de la part des acteurs impliqu s pour que les m mes erreurs ne se reproduisent pas avec l utilisation d autres types d agriculture 64 2 42 AGRICULTURE FAMILIALE ET DEVELOPPEMENT DURABLE La recherche d un mod le de
11. Coefficient de Ressemblance Type persistant exploit CR Type Persist Opport 46 69 Persist 69 63 68 72 Persist 72 44 34 74 Persist 74 52 29 75 Persist 75 39 28 78 Persist 78 51 14 78 Persist 78 61 Un des grands avantages de cette m thode typologique bas e sur les coefficients de similarit est qu elle nous permet de mettre en vidence ces individus entre types et ainsi d affiner notre vision des dynamiques en cours Dans le cadre de cette analyse des possibles volutions des syst mes laitiers nous allons par la suite indiquer deux autres types possibles li s ce processus de transition Il s agit d un type qui a arr t son activit laiti re proche du type opportuniste et d un type professionnel provenant d une volution du type persistant L apparition de ces types est conditionn e par des facteurs d termin s 4 3 Les leveurs qui ont arr t de produire du lait Une autre volution possible serait un abandon de la production laiti re Pour comprendre les facteurs qui ont conduit des agriculteurs sortir du syst me laitier nous avons interrog 25 121 agriculteurs Ceux ci lors d entretiens r alis s en 2001 pratiquaient une activit laiti re et commercialisaient leur lait ou ses d riv s En 2009 ils avaient abandonn cette activit En ce qui concerne le syst me de production et le syst me d levage ces propri t s ne sont pas tr s diff rentes des types obtenus dans
12. L ann e de son arriv e 1l a pris 70 veaux d embouche et l ann e suivante 100 autres toujours en 126 m tayage Un an apr s son arriv e 1l a aussi commenc fabriquer avec 20 litres de lait du fromage et le vendre aux piciers de la ville Pour que ses enfants puissent tudier 1 a achet une autre propri t sur la route principale pr s de la ville et a d m nag emmenant avec lui son troupeau laitier et en laissant le troupeau destin la boucherie sur l autre propri t Il a ensuite vendu la propri t se trouvant sur la piste vicinale et a achet la propri t voisine la sienne Cette phase est marqu e par une logique de coh rence d installation de la famille bas e sur l acquisition de b tes engraisser contre partage des r sultats Figure 28 La transition de la logique de coh rence a eu lieu lorsqu il a commenc vendre son lait directement aux consommateurs en 1979 Il a commenc par vendre 30 litres et na plus arr t depuis Quand une laiterie a ouvert en ville il lui a galement vendu ses exc dents environ 20 litres car 1 avait d j une client le de particuliers avec une demande de 100 120 litres jour En 1999 il a achet une autre propri t avec environ 8000 pieds de cacaoyer g r e par son fils et un m tayer En 2007 il a plant 5000 pieds de cacaoyers suppl mentaires En 2001 il a commenc utiliser l ins mination artificielle Il a arr t d avoir recours
13. augment e et est pass e de 50 80 de la superficie de chaque propri t se trouvant en zone de for t dense Dans la continuit de ces actions le Minist re de l Environnement a partir de 2004 mis en place un Plan d Action pour la Pr vention et le Contr le de la D forestation en Amazonie L gale et a pris des orientations visant am liorer les syst mes de suivi de contr le et d inspection environnementale en Amazonie Certaines actions garantissant le respect de la l gislation ont t r alis es l exemple de la question du maintien de la r serve l gale Ainsi le d cret n 7130 promulgu le 11 mars 2010 pr voit que Art 1 la recommandation n 10 du 26 juin 2009 du conseil national de l environnement CONAMA est adopt e Elle autorise la r duction des fins de recomposition de la r serve l gale jusqu cinquante pour cent des biens immobiliers sis en zones productives zones de consolidation et 35 d expansion d finies l article 5 incise I de la loi d tat n 7243 du 09 janvier 2009 de l tat du Par qui dispose du zonage cologico conomique de l aire d influence des routes BR 163 Cuiab Santar m et BR 230 Transamazonienne Zone Ouest mis en gras par nos soins Extrait du d cret n 7130 de la Pr sidence de la R publique En 2008 le gouvernement f d ral a lanc une op ration d nomm e Arc de Feu dont l objectif est d interdire l exploitation ill gale
14. ce syst me et a achet un taureau pour am liorer son troupeau laitier L ins mination s est d ailleurs arr t e au moment o 1l y a eu une crise de la viande dans la r gion Le prix du kilo de viande a baiss et les animaux n taient plus vendus D autre part il y a eu une s cheresse dans la r gion qui a fortement endommag les p turages a fait s cher les plantes et a entra n une attaque de chenilles Pseudaletia unipuncta La m me ann e 1l a commenc faire de l levage de m les crois s avec des races laiti res Cette activit a t r alis e sur une autre propri t o il n y avait qu un troupeau de bovins viande partir de 2007 il a commenc alimenter les animaux avec de l herbe l phant et de la canne sucre pendant les 4 mois d t En 2009 il a achet un tracteur pour travailler l am lioration de ses p turages qui taient en si mauvaises conditions qu il a d donner 70 t tes engraisser en m tayage Aujourd hui son syst me est compos de 20 000 pieds de cacaoyers et de 302 b tes viande et lait Les cacaoyers se trouvent sur une vicinale et le troupeau destin la boucherie sur une autre vicinale Le troupeau laitier est sur la propri t situ e pr s de la ville ce qui facilite la vente directe au consommateur La coh rence montre ici que l activit laiti re est rentable que des investissements ont t faits en ce qui concerne la culture du cacao et que le
15. conomique et localisation de la zone d tude 3 1 1 DEFINITION DE LA ZONE D ETUDE Ce travail a t r alis sur la commune de Brasil Novo situ e le long de la route transamazonienne BR 230 dans l tat du Par avec des agriculteurs qui pratiquent une activit de production laiti re Nous avons choisi la commune de Brasil Novo pour deux raisons La commune est connue localement pour son activit laiti re malgr les difficult s rencontr es par les leveurs et que nous d taillerons plus loin Deuxi mement cette commune participe diff rents programmes de recherche d veloppement mis en place par des chercheurs du Laboratoire d Agro cologie de la Transamazonienne de l Universit F d rale du Par institution dont nous faisons partie depuis 1995 Par cons quent les syst mes de production d velopp s sur cette commune sont bien connus Ainsi diff rentes actions de recherche d veloppement ont t mises en uvre le long des diff rents pistes vicinales de la commune l exemple de l utilisation de l gumineuses dans les p turages et comme banque de prot ines lors d une action test avec suppl ments min raux Un suivi des troupeaux a t r alis pendant trois ans sur quatre propri t s laiti res En plus de ces actions et gr ce l UFPA des stages sur le terrain ont t faits par des tudiants en agronomie sur 32 propri t s pendant les quatre ans et demi du cours Ces stages avaient pour objectif d tud
16. du Lait RIISPOA R glement de l Inspection Industriel et Sanitaire des Produits d Origine Animale SAF Secr tariat l Agriculture Familiale SIE Syst me d Inspection des tats SIF Syst me d Inspection F d rale SIM Syst me d Inspection Municipale SIPAM Syst me de Protection de l Amazonie SUDAM Super Intendance de D veloppement de l Amazonie UFPA Universit F d rale du Para UHT Ultra Haute Temp rature VII Tableau des figures FIGURE 1 VOLUTION DE LA VENTE INTERNE DE LAIT ENTIER UHT SOURCE EMBRAPA GADO DE LEITE 2008 LABORE PAR L AUTEUR 11 FIGURE 2 DELIMITATION DU SYSTEME AGROALIMENTAIRE LAITIER AU BRESIL SOURCE JANK 1998 TRADUCTION FAITE PAR L AUTEUR 12 FIGURE 3 VOLUTION DE LA PRODUCTION DE LAIT AU BRESIL 1991 2007 SOURCE IBGE RECHERCHE SUR L ELEVAGE MUNICIPAL ADAPTE PAR R ZOCCAL EMBRAPA LAIT nn Men a a An dt M tier tie 13 FIGURE 4 PRODUCTION DE LAIT FRAIS ENTIER AU BRESIL PAR RAPPORT A D AUTRES PAYS SOURCE FAO 2007 14 FIGURE 5 VOLUTION GEOGRAPHIQUE DU PROCESSUS DE MISE EN PLACE D UNE ZONE SANS FIEVRE APHTEUSE AU BRESIL SOURCE CARTEZPNEPAMADAPTEE PAR AUTEUR S le a 17 FIGURE 6 VOLUTION DE LA PRODUCTION DE LAIT DANS LA REGION NORD 1990 2007 21 FIGURE 7 VOLUTION DU TAUX DE DEFORESTATION DES TATS DE L AMAZONIE SOURCE JOURNAL ESTAD O INPE 2009 32 FIGURE 8 AUGMENTATION DU TAUX DE DEFORESTATION ANN
17. et tr s peu vers l avenir Sur la base des entretiens il faudrait ajouter une nouvelle tape avec la personne interrog e sur les perspectives des sc narios par rapport son histoire 5 1 5 L ARRANGEMENT METHODOLOGIQUE RENDRE COMPLEMENTAIRES DES METHODOLOGIES DIFFERENTES L arrangement pose quelques probl mes comme le domaine de chacune des m thodologies l analyse des donn es de chacune d entre elles le temps de mise en place de chacune des m thodologies est important et l tablissement de relations entre elle est difficile tablir D autre part il tait possible que cet ensemble ne permette pas de r pondre correctement aux questionnements de la recherche Cependant l arrangement a galement pr sent de nombreux avantages comme une vision plus riche combinant des outils de comparaison questionnaires typologies et d approfondissement de la compr hension des syst mes entretiens ouverts et r trospectifs dires d acteurs et informateurs cl s Il nous a permis d ins rer et de valoriser de diff rentes fa ons nos exp riences ainsi que de monter les protocoles d analyse des donn es Il s agissait l d un objectif m thodologique et d une valorisation de notre exp rience personnelle Pour illustrer le pouvoir d explication de cet arrangement nous pourrions prendre l exemple d une maison dans le noir avec des fen tres et sans lumi re L observateur est dehors Chaque m thodologie serait un rayon
18. galement beaucoup chang ces derni res ann es que ce soit du point de vue de la qualit du produit et du prix mais aussi de la vari t Du fait des changements conomiques et sociaux que le pays traverse les classes moyennes augmentent et leur pouvoir d achat aussi De nombreux consommateurs n avaient pas acc s d autres types de d riv s du lait cause de la faiblesse de leurs revenus De plus dans certains cas le consommateur est mieux inform et influence m me parfois un type de produit cause d une pr f rence ou d une autre ce qui oblige l industrie la produire Aujourd hui 1l est possible de trouver au Br sil toute une gamme de produits laitiers tr s diversifi s comme des boissons lact es des yaourts et des fromages de diff rents types Enfin 1l existe une pr occupation avec les cons quences sociales et environnementales li es au niveau de consommation du produit Toutefois il y a encore bon nombre de consommateurs qui consid rent que le facteur d cisif au moment d un achat reste le prix du produit 17 1 1 4 LA LEGISLATION BRESILIENNE DU SECTEUR LAITIER La l gislation br silienne qui traite des diff rents secteurs du syst me agroalimentaire suit les changements dans ce domaine Les normes qui tablissent des r gles de production de commercialisation et de transformation des produits laitiers ont t mises en place pour r pondre aux exigences du march surtout depuis le d but du proces
19. la d finition de l agriculture familiale Ce terme a commenc tre utilis au Br sil partir des ann es 1990 et donc d s cette poque diff rents concepts ont t d velopp s pour cette cat gorie sociale Toutefois nous observons que tous ont quelque chose en commun soit un fort recours une main d uvre familiale et une gestion de l exploitation r alis e par la famille D apr s Wanderley 1996 l agriculture familiale est comprise comme une agriculture o la famille est propri taire des moyens de production et assume les t ches de production Veiga et al 2001 parle d exploitations agricoles partag es entre un mod le patronal et familial o 1l n est pas possible de d finir l agriculture familiale par la taille de la surface disponible mais par les caract ristiques organisationnelles du projet Tableau 2 Tableau 2 Diff rences entre les propri t s patronales et familiales Patronale Familiale S paration totale entre la gestion et le Intime relation entre le travail et la gestion travail Organisation centralis e Direction du processus productif directement assur par les propri taires ou les fermiers Accent mis sur la sp cialisation Accent mis sur la diversification Accent mis sur des pratiques Accent mis sur la durabilit des ressources et la mod lis es qualit de vie Pr dominance du travail salari Travail salari compl mentaire Technologies tourn es vers une
20. rea de Fronteira Agr ria na Amaz nia Oriental Tese Doutorado em Desenvolvimento Rural Universidade Federal do Rio Grande do Sul Faculdade de Ci ncias Econ micas Programa de P s Gradua o em Desenvolvimento Rural Porto Alegre PEDROZO E A SILVA T N 2000 O Desenvolvimento Sustent vel e a Abordagem Sist mica REAd Edi o 18 Vol 6 N 6 nov dez PERROT C Un syst me d information construit dire d experts pour le conseil technico conomique aux leveurs de bovins Th se INA Paris Grigon INRA 1991 PERROT C LANDAIS E 1993a Comment mod liser la diversit des exploitations agricoles Les Cahiers de la Recherche D veloppement 33 24 40 PERROT C LANDAIS E 1993b Exploitations agricoles Pourquoi poursuivre la recherche sur les m thodes typologiques Les Cahiers de la Recherche D veloppement 33 13 22 184 PERROT C LEROY F 1995 Genetyp G n rateur de cl typologique par agr gation Manuel d utilisation du logiciel Version O Institut de l levage D partement Syst mes d exploitation d levage Octobre PINTON F 2007 Novas Fronteiras e Popula es Tradicionais A Constru o de Espa os de Direitos Revista Eletr nica Ateli Geogr fico Goi nia GO v 1 n 2 dez p 1 26 PLOEG J D V D 2008 Camponeses e imp rios alimentares lutas por autonomia e sustentabilidade na era da globaliza o Tradu o Rita Pereira Porto Alegre Editora da UFRGS PROGRAMA
21. tat qualitatif et quantitatif Malgr un climat quatorial Am 1l existe une saison s che avec de faibles pr cipitations ce qui entra ne une moindre production de fourrages et donc une limitation de la production de lait L association de l gumineuses et de gramin es fourrag res est galement utilis e afin d am liorer l aspect nutritionnel gr ce l apport 26 en prot ines des premi res ainsi que la fertilit des sols La distribution de suppl ments min raux est aussi fondamentale pour pouvoir r pondre aux besoins en min raux et en vitamines des animaux de la r gion Les sols de la r gion pr sentent une faible fertilit et ne disposent que de peu de min raux pour les plantes fourrag res L autre d fi reste la recherche d une bonne gestion sanitaire pour viter les pertes surtout cause de probl mes li s aux myiases cutan es qui touchent les veaux en plus des maladies infectieuses comme la brucellose Brucella spp la fi vres aphteuse caus e par un virus ainsi que la mammite Des indices zootechniques comme l intervalle entre les mises bas l ge de la premi re gestation et le poids au sevrage sont utilis s pour valuer l efficacit de l levage laitier L intervalle entre les mises bas est une caract ristique importante d valuation de l efficacit reproductive du troupeau Nationalement la moyenne de ce taux varie beaucoup cause de facteurs tels que l environnement ou la g n tiq
22. 1l assume des valeurs enti res de 0 1 0 4 Il s agit d un valeur attribu e conform ment l importance donn e la variable pour la d finition du type e Calcul des coefficients de ressemblance CR Le coefficient de ressemblance globale CR global exprime la ressemblance d une exploitation agricole par rapport un p le d agr gation d fini par un ensemble de 9 crit res discriminants Dans cette tude nous avons consid r qu une exploitation agricole se classe correctement dans un type lorsque son coefficient de ressemblance globale au p le est sup rieur 60 S1 le coefficient est sup rieur 80 l exploitation va appartenir au noyau Quand le coefficient est gal 100 cela veut dire que la ressemblance avec le p le est excellente pour tous les indicateurs Dans le tableau 03 l exploitation exploit n 5 appartient au noyau du type Opportuniste car son coefficient se trouve entre 80 et 100 L exploitation exploit n 9 appartient la p riph rie du type Opportuniste car son coefficient est compris entre 60 et 80 Tableau 5 Exemple d un tableau de CR globaux exploit CR Type PERSIT OPORT 1 87 PERSIST 87 47 2 83 PERSIST 83 11 3 87 OPORT 46 87 3 97 OPORT 46 97 9 60 OPORT 57 60 Source Fragments du tableau CR globaux 2010 Le coefficient de ressemblance partielle Crp est calcul en comparant l exploitation et le p le d agr gation consid r pour chacun des indicateurs discriminants Dans
23. Originaire de l tat de Santa Catarina dans la r gion Sud du Br sil il est arriv avec sa famille dans la r gion Transamazonienne en 1980 Ils sont arriv s dans la r gion avec l argent provenant de la vente de leurs terres et de leur b tail ainsi qu avec un petit tracteur et une voiture Avec cet argent ils ont achet deux lots un dans l agro ville du kilom tre 70 de la transamazonienne et un autre sur la vicinale 19 actuelle propri t De plus ils ont pu acqu rir un camion et 70 bovins viande Afin de pouvoir vivre dans la r gion 1 a commenc acheter et revendre diff rents denr es banane des animaux et de la canne sucre Le b tail achet a t mis sur un p turage lou car la propri t n avait pas encore de p turages Au d part la famille a v cu de cultures annuelles En 1985 pour augmenter son troupeau 1l a eu recours la strat gie de l embouche en m tayage avec d abord 20 b tes Six ans apr s son arriv e dans la r gion 1l a d m nag de la propri t de l agro ville la propri t de la vicinale 19 la m me poque il a commenc produire du lait avec des vaches m tiss es pour la consommation de sa famille En 1987 il a plant 5000 cacaoyers sur cette propri t En 1993 il a achet deux taureaux de la race Simental qu il a crois avec des vaches de race Nelore viande Cette poque est celle o il a commenc avoir des vis es de production laiti re car la race Si
24. de une moto pour effectuer le transport de son lait 113 no m E a if T Cu Z Supermarch Fabricant de Laiterie Direct fromage consommateur Fromage Lait in nature Lait in nature Lait in nature Figure 25 Destination du lait et des d riv s Type Persistant Le lait est stock et transport dans des bidons de poly thyl ne sauf dans deux cas qui fabriquent des fromages et de la cr me de gruy re et qui par cons quent transportent leurs produits dans d autres r cipients Jusqu au ramassage par le camion de la laiterie le lait reste expos la chaleur du soleil sauf dans 5 cas qui poss dent un type de toiture pour abriter le lait du soleil Photo 6 Photo 6 Lait conserv en bidons de poly thyl ne attendant le passage du camion de collecte 114 b Type opportuniste La caract ristique de ce type d exploitation vient du fait que la majorit des familles du groupe ne pratique l activit laiti re que quand 1 existe une opportunit de commercialisation du lait soit cause de la pr sence d une laiterie soit parce qu il est possible de vendre directement au consommateur voire d autres solutions De plus pour ce groupe les saisons de l ann e sont galement importantes la saison des pluies peut par exemple emp cher la commercialisation de leurs produits Les pistes vicinales sont g n ralement d acc s tr s difficiles voire m me impraticables Dans d autres cas la s cheresse
25. dire lorsqu elle est pr sente par la commercialisation du lait ou de ses d riv s Dans le cas du type persistant cet l ment va jouer un r le plus consistant m me si cela ne veut pas dire qu il va toujours stabiliser le syst me cela d pend des conditions de ce dernier Toutefois en tant qu l ment stabilisateur des deux types 1l permet la famille d am liorer non seulement son bien tre mais aussi la production comme par exemple l introduction d une nouvelle culture voire d investir dans le troupeau 4 4 4 FACTEURS DE CHANGEMENT ET RESISTANCE DANS LES SYSTEMES LAITIERS Certains facteurs internes et externes doivent tre pris en compte pour un sc nario futur car ils peuvent d terminer d une fa on ou d une autre la dynamique d volution des syst mes laitiers a Facteurs internes L un des aspects qui doit tre pris en consid ration est celui de la famille Dans ce cadre les facteurs de la main d uvre et du projet de vie ont un poids important La main d uvre est souvent un facteur limitant pour le d veloppement de certaines actions de l exploitation surtout quand 1l faut prendre en compte des consid rations de disponibilit et de qualit par exemple l exp rience de travail dans le domaine de la production laiti re En effet dans ce domaine le travail est dict par une routine qui commence tr s t t avec la traite les soins apport s aux veaux le transport du lait jusqu au point de collecte
26. en Amazonie Caatinga LE Cerrados For t Atlantique L Pampa E Pantanal Route Transamazonienne Secteurs goudronn s Secteurs de piste A Principales villes Transamazoniennes Kilom tres _ 1 Amazonie L gale Br silienne O 200 400 800 1 200 1 600 E Commune de Brasil Novo O OOO OOO O o OOOO Carte 2 l Amazonie le Cerrado la for t atlantique la Caatinga la Pampa et le Pantanal De plus du fait de sa diversit socio conomique et culturelle le syst me de production de bovins ne pourrait pas tre unique L activit de l levage bovin est pr sent dans tous les tats du pays elle est plus extensive qu intensive selon la r gion Le syst me d levage bovin a pour principale caract ristique une alimentation presque exclusivement bas e sur les p turages Les plantes fourrag res dominantes sont d origine tropicale l exception de la r gion sud du pays qui parce qu elle pr sente un climat plus temp r a d autres types de fourrages Dans le cas des plantes fourrag res tropicales les esp ces qui se d tachent sont la Brachiaria et le Panicum Ce type de syst me bas sur les p turages a l avantage d tre bon march Toutefois la plupart de ces plantes fourrag res pr sentent une qualit nutritionnelle limit e et parfois ne r pondent pas aux besoins des animaux Finalement le recensement agricole de l IBGE de 2006 a publi que le Br sil poss dait 172 33 millions d hectares de p tura
27. partir des ann es 1980 l tat br silien a commenc d finir des politiques sp cifiques pour cette cat gorie Toutefois selon Sabourin 2009 elles n ont commenc tre implant es que depuis 1995 Elles constituent un progr s du point de vue de leur conception et des tentatives de prendre en compte la r alit de ce public cible Pour cet auteur ces politiques pr sentent deux limitations qui sont importantes pour une analyse de leurs impacts Les politiques li es au secteur laitier ont surtout t marqu es par la fin du contr le du prix du lait en 1991 et la fin de la garantie du prix minimum par le gouvernement br silien Cela a t d l ouverture du march aux d riv s import s et une grande mutation du secteur laitier Les politiques publiques destin es aux agriculteurs de l Amazonie demandent encore des changements par rapport leurs formats actuels Comme le d montre Becker 2005 si l Amazonie est effectivement une r gion 1l faut remplacer la politique d occupation par une politique de consolidation du d veloppement En 1996 le Minist re provisoire du D veloppement Agraire a t cr et le Programme National de Renforcement de l Agriculture Familiale PRONAF a t mis en place Il s agit l de politiques vraiment destin es l agriculture familiale Cette avanc e est le fruit de revendications de mouvements sociaux de travailleurs ruraux qui ont organis de nombreuses ma
28. sim n o e Quantas vacas t m mamite no rebanho atualmente o D colostro sim n o 200 Atividades N o Tratamento ou como faz Freq ncia RE CE PE CE LE PE D D PE soe E O A E bi E E Ai SI OU S A E A mo E O RC A o Comercializa o leite e derivados Produto Quantidade Desde de quando vende Aonde vende Pre o que ou para quem vende hoje e verto E p w po r CS A O O O Comercializa o de bezerros em 2008 e Vende o bezerro sim n o Se sim Quantos por ano Idade e quantos quilos em m dia especificar se peso bruto e l quido o Aonde vende Local munic pio sim n o comunidade sim n o outro estado sim Jn o Quem atravessador sim Jn o fazendeiro Jsim n o vizinho sim n o frigor fico sim Jn o Joutro e Pre o que vende m dio m ximo m nimo 201 5 Pastagem Tipos de gram neas Qtde ha 4 D ES RE AL quicuio Braquiaria d gua Lito q o Se existem divis rias piquetes mangas nas pastagens Se sim quantas e Manejo dos pastos gt Usa algum tipo de controle de limpeza dos pastos Se sim qual 18 fogo fregii ncia ro o fregi ncia mecanizado veneno freq ncia gt Deixa descansar o pasto Se sim inverno e tempo de descanso El ver o e tempo de descanso N o Instala es bezerreiro E O PE RR Aonde
29. un changement quant la gestion du reproducteur un taureau de race viande a t introduit dans le troupeau laitier Un tracteur a t achet pour am liorer les p turages 133 Agriculteur PC Persit S cheresse paturages Vic 18 crise viande 1982 2006 Ann es Famille arriv e Activ Non Agric 9000 pieds seat Autres Activ Agric Culture annuelles 9000 pieds tracteur Cacao Foncier Achatlot 1 Achatlot 2 Achatlot 3 Troupeau Viande 14 t tes Metayage Engrais metayage Vente 106 sement Expansion t tes Troupeau lait 12t tes en Vente 12 propri t t tes achat 19 autres Brucelose DRE Troupeau lait Taureau stabilis Viande Alimentation Reforme Pat Production lait 17 litres 270 litres 120 litres Produit gaia Sa D butvente a Commercialisation Autocosommation Voisins laiteries laiteries Installation consolidation Lait Cacau Viande Figure 30 Repr sentation des logiques de coh rences et trajectoires de la famille PC Encadr 4 Synth se de la trajectoire de la famille PC La trajectoire est positive car la famille est arriv e pratiquement sans argent et avec son travail elle a r ussi constituer un patrimoine Le lait a d abord eu une fonction d autoconsommation mais 1 est tr s vite devenu une source de revenus avec une vente aux voisins L arriv e de la laiterie a g n r plus de revenus qui ont entra n des investissements dan
30. v le consommateur final Figure 2 Mais cette structure est en train de changer 12 Fournisseurs d intrants Production primaire de lait Tisit ment Distribution machines et quipaments Produits v t rinaires Soci t s multinationaux Boulangerie Fourrag res et Coop ratifs Pr rs non singuliers p turages e a a Petite vente ations sp cialis es E Se E Coop ratives au d tail volumineux Grains et concentr viande centrales Troupeau mixte Ss Supermarch s Sels et vitamines quipements de traite et r frig ration Installations machines et quipaments en March Mini usines q a institutionnel Pr teurs de services Fournisseurs de s mem embryons et Commerce importateur Autres bar animaux restaurant lact es import s Figure 2 D limitation du syst me agroalimentaire laitier au Br sil Source Jank 1998 Traduction faite par l auteur Producteurs E formel et sp cialis s Petites latic nios informel Vente directe au consommateur a Fournisseurs d intrants Ce groupe est repr sent par les fournisseurs de produits pour le secteur laitier les magasins de produits d levage les prestataires de services Les intrants comprennent les gramin es les sels min raux les rations animales la semence animale les embryons les quipements et les machines ainsi que toutes les prestations de services destin es au secteur Le Br sil pr sente l av
31. vol 44 n 02 p 295 311 abr jun HURTIENNE T 1999 A agricultura familiar e o desenvolvimento sustent vel problemas conceituais e metodol gicos no contexto hist rico da Amaz nia Revista Econ mica do Nordeste Fortaleza v 30 n Especial 442 466 Dezembro IBGE Popula o en ligne Instituto Brasileiro de Geogragia e Estat stica 2007 Consult le 19 10 2009 http www 1bge gov br home estatistica populacao contagem2007 contagem final IBGE Produ o Agr cola 2008 Instituto Brasileiro de Geogragia e Estat stica Rio de Janeiro IBGE 2009 IBGE 2009 Produ o da Pecu ria Municipal 2008 Rio de Janeiro IBGE IBGE IBGE divulga as estimativas populacionais dos munic pios em 2008 en ligne Consult le 19 10 2009 Disponible sur http www ibge gov br home presidencia noticias 182 INPE 2008 Estudo do INPE indica que o rio Amazonas 140 km mais extenso do que o Nilo en ligne Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais Consult le 27 08 2010 http www Inpe br noticias noticia php Cod Noticia 150 INSTITUTO DE ESTUDOS SOCIOECONOMICOS 2009 Censo Agropecu rio e a Agricultura Familiar en ligne INESC Nota T cnica N 1 p Outubro Disponible sur http www Inesc org br biblioteca publicacoes notas tecnicas INSTITUTO SOCIAL AMBIENTAL Especial Belo Monte en ligne Consult le 16 07 2010 Disponible sur http www socioambiental org esp bm carac asp JAMIN J Y HAVARD M
32. 12 Partie de la route Transamazonienne en forme ar tes de poisson Source Google earth 2010 Apr s le d but de ces installations autour de 1975 le gouvernement militaire a chang de politique pour la r gion et a donn la priorit aux grandes entreprises Il a laiss l agriculture familiale sans assistance technique sans cr dit sans infrastructure d entrep ts et sans moyen de commercialiser ses produits en plus de payer en retard un salaire pr vu durant les six premiers mois apr s l arriv e dans la r gion De nombreux paysans ont fini par abandonner ou vendre leurs terres 51 parce qu ils n avaient plus de soutien pour rester dans une r gion dont l environnement tait diff rent de celui qu ils connaissaient dans leurs r gions d origines Avec ce retrait partiel du gouvernement la r gion a connu un autre type de colonisation avec des occupations spontan es faites par des migrants d autres secteurs Les pistes vicinales qui au d part devaient avoir 10 Km de long ont t occup s et ont t allong s En effet ces nouveaux migrants ont t s installer sur des propri t s de 500 hectares distribu es aux grands propri taires par le gouvernement comme occupants comme travailleurs ruraux ou dans de nombreux cas apr s que ces terres aient t destin es aux fazendas Le journaliste L cio Fl vio Pinto d crivant tous ces v nements et les r sultats de la colonisation de l poque a crit dans le j
33. 1c1 de l un des facteurs favorables de d veloppement de cette activit mais comme nous l avons d j affirm 1l existe d autres facteurs qui ont pu avoir un impact n gatif plus fort et 157 emp cher certaines familles de d velopper cette activit L exp rience de travail avec les bovins est un facteur important au moment du choix de d velopper une activit dans l levage Il s agit d un facteur d terminant c est dire qu une famille qui n a jamais travaill dans l levage bovin va fortement r fl chir avant d opter pour cette activit 4 5 Synth se sur l volution des producteurs et des syst mes laitiers Les types que nous avons trouv s dans le cadre de notre tude se situent sur un gradient d volution Nous avons observ trois niveaux sur ce gradient 1 ceux qui sont sortis du syst me laitier 11 les opportunistes et 111 les persistants Figure 37 Nous observons des fluctuations entre les trois car les syst mes laitiers ne sont pas fixes dans le temps 1ls pr sentent des volutions et des r actions par rapport aux volutions externes et selon la situation ces types peuvent revenir une condition ant rieure Il ny a pas de grandes diff rences entre les types Il existe plus une continuit d volution et d intensit des pratiques D ou importance d analyser galement ces transitions entre types puisqu elles sont porteuses d explications relatives ma question de recherche Il existe qu
34. Ainsi en ce qui concerne l infrastructure 1ls ont d clar qu il faudrait des routes en condition de circulation pour pouvoir couler la production qu il faudrait de l lectricit pour refroidir le lait Par rapport la commercialisation la revendication a t la m me c est dire que la laiterie soit fiable et qu elle paie ce qu elle ach te 122 Quant la main d uvre 1l leur faudrait plus de disponibilit car dans certains cas la famille n a pas assez de membres ou certains tudient etc en plus des difficult s d embauche de main d uvre Des motifs comme le manque de cr dits pour acheter des reproductrices sp cialis es dans le lait et pour implanter des r serves fourrag res voire de meilleurs prix de production compensant les investissements dans cette activit ont galement t cit s par les agriculteurs Lorsque nous les avons interrog s sur les avantages de l activit laiti re seulement 04 16 nous ont d clar s n y trouver aucun avantage Le reste 21 84 nous a cit diff rents avantages et ont d montr ce que nous avons d j comment auparavant c est dire que la sortie du syst me laitier est rarement d finitive et qu elle circule sur le gradient l chelle Parmi les avantages cit s par certains agriculteurs nous trouvons un revenu s r une am lioration de l alimentation et de la vie quotidienne l exemple de ce que quelques uns nous ont d clar s On vend le
35. Ce type de vente est g n ralement r alis par le producteur lui m me mais aussi par des petites fromageries D autre part les produits vendus peuvent avoir une origine formelle ou comme dans la plupart des cas informelle N anmoins 1 existe diff rents sens pour ce terme Wilkinson et al 1999 d finit le secteur informel comme une activit qui n adopte pas les normes et les r glementations qui pr valent un moment donn dans le secteur o elle op re Les boulangeries et les petits commerces piceries sont encore importants dans ce domaine malgr les changements survenus dans le secteur laitier avec l introduction du lait UHT ou d autres produits Le produit laitier le plus vendu dans ces commerces est le lait pasteuris de type B et C e Consommateur Final D apr s une tude de l entreprise Tetra pak dairy index l indice de consommation de produits laitiers au Br sil a t en 2009 de 10 milliards de litres soit une consommation moyenne par habitant et par an de 60 litres Rocha 2009 D autre part selon les r gions 1l existe des pr f rences de produits par exemple dans les r gions Nord et Nordeste la consommation de lait en poudre est lev e Une tude r alis e sur le comportement des consommateurs Bel m capitale de l tat du Par a montr que le lait en poudre repr sente 68 de la consommation dans cette ville Freitas et al 2008 Les exigences du consommateur br silien ont
36. Como voc os classificaria E o qu os caracterizaria 2 Que tipos de pr ticas os produtores de leite utilizam em seu rebanho ordenha alimenta o gest o sanit ria e reprodutiva etc 3 Como voc v a rela o do gado de corte e leite nas propriedades Como normalmente se d esta rela o 4 Voc acha que houve mudan a na produ o do leite com os financiamentos cr ditos como exemplo o FNO e PRONAF para os produtores de leite Como voc caracterizaria a produ o leiteira do munic pio antes e depois dos cr ditos 5 Que futuro voc preveria para a produ o leiteira do munic pio com a chegada da energia em algumas vicinais asfalto da Transamaz nica com a poss vel constru o da hidrel trica do Belo Monte 6 Quando houve o aumento do pre o cacau em alguns anos atr s acha que houve mudan a nas atividades dos produtores ver se com aumento dos pre os houve mudanca na produ o leiteira se os produtores deixaram de produzir leite para produzir cacau ou outras culturas ver o antes e o depois desse aumento e ver tamb m sobre outras culturas 7 Teve algum ano que o clima escassez de chuva ou excesso influenciou na atividade leiteira 8 J teve ou tem alguma pol tica p blica do munic pio que incentivasse a produ o leiteira no munic pio E do Estadual E Federal 9 Voc acha que Normativa 5lque trata da legisla o sanit ria para produ o leiteira afeta a atividade leiteira no munic pi
37. D cisions imm diates et adapt es au degr limination des d cisions li es au d impr visibilit du processus productif terrain et au moment Source Veiga 2001 Pour Alpha et Castellanet 2007 l agriculture familiale traite de r alit s conomiques et sociales tr s diff rentes adapt es l histoire et aux caract ristiques du milieu L chelle des types d agriculture familiale est telle que B li res et al 2002 consid rent qu il est pertinent de parler d agricultures familiales Pour Altafim 2007 au Br sil le terme d agriculture familiale fait 42 r f rence un large ventail conceptuel qui recouvre diff rents types et situations non seulement entre les r gions mais au sein de chaque r gion de chaque Etat de chaque commune ou territoire La diversit g ographique du Br sil renvoie une r alit diff rente d agriculture familiale Par exemple dans le Sud du pays l agriculture familiale est tr s diff rente de celle du Nord ou du Nord est Comme le mentionne AACC et AVSF 2007 apud Apha et Castellanet 2007 dans un pays comme le Br sil l agriculture familiale pr sente une grande diversit d organisations sociales de localisation g ographique de production de relations de genres et de modes d int gration sur les march s B li res et al 2002 mettent l accent sur l importance de l unit familiale en tant que centre de d cision L agriculture familial
38. E 2005 As inova es t cnicas e seu impacto na sustentabilidade da agricultura familiar e na produ o da equidade de g nero In MOTA D M SCHMITZ H VASCONCELOS H E M orgs Agricultura familiar e abordagem sist mica Aracaju SE Sociedade Brasileira de Sistemas de Produ o 398 p SILVA G T L HOMMA A K 0 2004 complexifica o da agricultura na Amaz nia moderno vs tradicional nos caminhos do desenvolvimento In VI Encontro da Sociedade Brasileira de Sistemas de Produ o Aracaju SILVA L M S 2008 Impactos do cr dito produtivo nas no es locais de sustentabilidade em agroecossistemas familiares no territ rio Sudeste do Par Tese de doutorado em Agronomia rea de concentra o em Produ o Vegetal Universidade Federal de Pelotas Pelotas SILVA MM CARVALHO S A SOUSA C A NETO J A A 2010 Cria o de Bovinos e a Degrada o de Pastagens em Duas Localidades em Altamira Par Amaz nia Ci ncia amp Desenvolvimento Bel m v 5 n 10 jan jun no prelo SIM O A A Diversifica o como alternativa para o desenvolvimento da agropecu ria familiar Sul Mineira 2005 149p Disserta o Mestrado em Administra o Universidade Federal de Lavras Lavras MG SMERALDI R MAY P 2009 hora da conta pecu ria Amaz nia e conjuntura S o Paulo Amigos da Terra Amaz nia OSCIP 77 p TESTA V M NADAL R MIOR L C BALDISSERA I T CORTINA N 1996 O desenvolvimento s
39. ENSEIGNEMENT Nous voudrions rappeler que nos analyses et discussions vont au del des r sultats obtenus gr ce aux entretiens que nous avons r alis s En effet nous nous sommes galement appuy s sur une exp rience personnelle acquise sur le terrain durant pr s de 15 ans de travail professionnel aupr s des leveurs familiaux de la r gion Professeur chercheur au Laboratoire d Agro cologie de la Transamazonienne LAET du groupe de recherche faisant partie du Noyau des Sciences Agraires et de D veloppement Rural NCADR de l Universit F d ral du Par depuis 1995 situ dans la commune d Altamira r gion de la transamazonienne BR 230 o de nombreux projets de recherche et d veloppement ont t mis en place depuis 1993 dans le cadre d un programme plus important intitul recherche formation d veloppement coordonn par le NCADR depuis 1989 dans la r gion Sud est et Sud ouest de l tat du Par Dans le cadre de ce processus de formation le cours d agronomie d Altamira et de Marab a t mis en place Ce cours s int resse plus particuli rement l agriculture familiale et a pour m thodologie une approche syst mique Le cours exige des stages obligatoires au nombre de cinq o l tudiant suit pendant les quatre ans et demi du cours le syst me de production d une famille Comme enseignante nous avons pu accompagner et orienter diff rents tudiants lors de leurs stages la fin de chacun d entre eux ces d
40. MDA Minist re du D veloppement Agraire MDTX Mouvement pour le D veloppement de la Transamazonienne et du Xingu MPST Mouvement pour la Survie de la Transamazonienne NCADR Noyau des Sciences Agraires et de D veloppement Rural PA Projets de Assentamento Projets de Colonisation Dirig e PAA Programme d Acquisition d Aliments PAC Programme d Acc l ration de la Croissance PDS Programme de D veloppement Durable PIC Projet Int gr de Colonisation PIN Programme d Int gration Nationale PNATER Politique Nationale d Assistance Technique et d Extension Rurale VI PNCEBT Programme National de Contr le et d radication de la brucellose et de la tuberculose animale PNCRH Programme National de Contr le de la Rage des herbivores et autres enc phalopathies PND Plan National de D veloppement PNEFA Programme National d radication et de Pr vention de la fi vre aphteuse POLAMAZ NIA Programme des P les Agricoles et agro min raux de l Amazonie PROCACAU Programme de D veloppement de la Culture Cacaoy re PROCERA Programme de Cr dits Sp ciaux pour la R forme Agraire PRONAF Programme national de renforcement de l agriculture familiale PRONERA Programme National d ducation de la R forme Agraire PROTERRA Programme de Redistribution des Terres et de Stimulation l Agriculture du Nord RBQL R seau Br silien des Laboratoires de Contr le de la Qualit
41. QUELLE SERAIT L APPLICATION DE CETTE THEORIE EN AMAZONIE L Amazonie a un fort potentiel de production agricole cause d indices lev s d insolation et de pluviom trie et d une r gularit infra et inter annuelle Par cons quent les attentes sont grandes quant l intensification des syst mes actuels afin de mieux profiter de ces caract ristiques qui peuvent d ailleurs devenir sur la sc ne mondiale des avantages comparatifs de production agricole Toutefois ce potentiel semble difficilement exploitable court et moyen termes du fait des caract ristiques actuelles des territoires et des syst mes de production comme les syst mes d levages bovin et laitier Sur la Transamazonienne il existe diff rents facteurs de vuln rabilit comme par exemple les infrastructures d ficientes les difficult s de commercialisation l instabilit des laiteries etc Mais d autre part avec le potentiel productif que la r gion pr sente le lait est produit faible co t il y a un grand nombre d agriculteurs et de grands investissements sont possibles Tout cela nous oblige poser les questions suivantes Est il prudent de pousser l intensification de ces syst mes pour obtenir de meilleurs rendements Y a t 1 un endroit pour un syst me intensif d levage bovin dans la r gion de la Transamazonienne Ce d bat a lieu dans la mesure o il est vital de stabiliser l agriculture familiale sur la fronti re ce qui passe
42. a galement permis de d chiffrer les complexit s d volution sans perdre de vue le questionnement de la recherche et mieux que n importe quel questionnaire M me si dans un premier temps les graphiques de coh rences semblent difficiles comprendre ils deviennent tr s utiles d s que l on s est habitu leur utilisation Il s agit en fait d un outil important pour notre analyse car 1 traduit de fa on repr sentative les coh rences des trajectoires Les aspects soulign s par le graphique n ont pas tous t travaill s ainsi par exemple nous n avons pas effectu les analyses transversales L une des difficult s que nous avons rencontr e a t de suivre au pied de la lettre le guide m thodologique de l entretien r trospectif surtout en ce qui concerne le fait d avoir deux personnes pour r aliser l entretien car nous n avons eu recours qu une personne en l occurrence moi pour la 163 plupart des entretiens L autre probl me a t caus par le fait que nous avons d r aliser deux entretiens dans une m me exploitation sur un intervalle de deux jours En effet la conditions des routes et la distance entre chaque propri t posaient vraiment probl me Nous avons t oblig s d effectuer quelques adaptations par rapport ces probl mes de faire d autres entretiens ou de consacrer plus de temps ceux ci L une des limites de la m thodologie est qu elle est presque exclusivement tourn e vers le pass
43. a commenc par vendre 40 litres et en tait 100 litres au moment o la laiterie a cess ses activit s 2006 Parall lement la vente de lait la laiterie elle a continu fabriquer de la cr me de gruy re et la vendre aux snack bars de la ville En 2000 elle s est remari e En 2004 il y a encore eu des probl mes de sant dans la famille son fils a eu un accident ce qui les a oblig s vendre du b tail pour payer les frais d hospitalisation Lorsque la laiterie a cess de fonctionner la famille a commenc vendre sa cr me de gruy re un grossiste qui la revendait sur Macap Ce contrat n a pas dur longtemps car le grossiste a cess de les payer et s est enfui de la ville En 2006 ils ont d cid de planter 7000 pieds de cacao et ont donc vendu quelques b tes pour payer ces d penses Cette ann e l ils ont aussi souffert de la s cheresse et d une attaque Deois flavopicta et ont d vendre des b tes pour diminuer la charge animal sur les p turages compos s pour l essentiel de gramin es Brachiaria brizantha En 2008 l un des enfants a obtenu un cr dit pour acheter neuf vaches et un taureau Ils ont alors recommenc vendre du lait une laiterie qui a commenc ramasser le lait sur leur piste vicinale Leur vente s est lev e 40 litres Une partie des ressources obtenues gr ce la vente de cacao a pu tre investie dans l achat de bovins Cette troisi me phase est ma
44. al atoire m me si un chantillon d agriculteurs se trouvant sur les divers pistes vicinales de la commune a t pris en compte Nous avons utilis un questionnaire structur contenant des questions ouvertes et ferm es Annexe 1 Dans l ensemble ces questionnaires ont t appliqu s une seule personne par exploitation et ont dur environ 1h30 Nous avons pris en compte diff rents facteurs comme la surface totale des terres des producteurs le syst me de culture le syst me d levage effectif bovin gestion du troupeau et des p turages les installations la production laiti re la commercialisation la consommation familiale et les d penses g n rales Un rapport a t produit par l quipe et a t fourni la coop rative Post rieurement dans le cadre de cette th se nous avons repris cette banque de donn es et nous l avons int gr e l analyse des trajectoires 3 2 4 UNE TYPOLOGIE DES SYSTEMES LAITIERS EN 2001 partir des donn es obtenues lors de ce diagnostic nous avons r alis une typologie structurelle des syst mes laitiers Parmi les diff rentes m thodes existantes d analyse de donn es nous avons opt pour une utilisation d analyses factorielles ACP analyse en composantes principales afin d exploiter les donn es des individus d crits par des variables de m me nature dans ce cas des variables de structure Pour nos calculs nous avons recours aux outils du logiciel R Une typologie
45. ant Epiceries en ville p directe Commercialisation Voisins Installation Consolidation Maladies Cacau Viande Lait Figure 34 Repr sentation des logiques de coh rences et des trajectoires de la famille MM Encadr 8 Synth se de la trajectoire de la famille MM La trajectoire est marqu e par une consolidation rapide qui peut s expliquer par des disponibilit s financi res D un autre c t la trajectoire est aussi influenc e par une succession de probl mes familiaux li s la maladie et au d c s Le lait a toujours t pr sent dans le syst me aussi bien pour la consommation que pour la vente Malgr cette constance le lait n a jamais constitu une priorit dans les choix ni une source de revenus de premier plan La vente et le type de produit vendu d pend de la pr sence ou non de la fili re lait L investissement dans la culture du cacao a t une autre strat gie adopt e d s le d but par la famille 144 d Analyse de la chronique de l agriculteur F e Trajectoires et logiques de coh rences Originaire de l tat de l Espirito Santo dans la r gion Sud est il est arriv en 1988 dans la r gion de la Transamazonienne Il a achet une propri t d s qu il est arriv dans la r gion avec l argent qu il apportait de l Espirito Santo Il s est d abord investi dans des cultures annuelles dont les exc dents lui ont permis d acheter ses premi res b tes soit 11 g nisses viande Pe
46. autres municipalit s de l tat du Par et aux autres tats de l Amazonie l gale Cette commune pr sente une l g re croissance du taux de d forestation en 2005 Entre 2001 et 2009 la commune a subi une brusque croissance du ph nom ne qui peut s expliquer par la lib ration de financement de la Super Intendance de D veloppement de l Amazonie SUDAM pour les agriculteurs de la r gion mais aussi cause de la m thodologie d obtention des donn es Figure 8 33 Augmentation du taux annuel de d boisement km ano Brasil Novo 1200 1067 8 1000 i 800 600 47 3 59 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Ann es Figure 8 Augmentation du taux de d forestation annuel sur la commune de Brasil Novo 2001 2009 Source INPE PRODES 2010 laboration auteur La commune de Brasil Novo se trouve parmi les 36 communes qui d apr s l annonce du gouvernement ont le plus d bois en 2007 selon les donn es du syst me DETER D tection de la D forestation en Temps R el de l Institut National de Recherche Spatiale INPE Trois crit res ont t utilis s pour le choix des communes dans le cadre d un d cret du Minist re de l Environnement en date du mois de d cembre 2007 Le premier concerne le total de la d forestation depuis le d but du suivi en 1988 le deuxi me provient du total de la d forestation des trois derni res ann es et enfin le troisi me d coule du triplement du taux de d fores
47. ce qui repr sente une r duction du lait vendu la fin de chaque p riode de lactation et diminue d autant les recettes des exploitants Toutefois pour les producteurs tout cela est compens par un meilleur d veloppement des veaux qui atteignent des poids plus importants sur un laps de temps plus court apr s le sevrage Ceux ci sont g n ralement vendus aux grandes exploitations de la r gion qui les engraissent pour l abattage Par cons quent 1l est clair qu il s agit d une strat gie de production des exploitants locaux caus e par les conditions impos es par le march c est dire par une faible d finition de la fili re laiti re de la r gion 104 L alimentation est bas e sur des p turages dont les principales gramin es sont des brachiaria Brachiaria humidicula Brachiaria decumbens Brachiaria brizantha et de Momba a et Tanz nia Panicum maximum tant donn que l ins mination artificielle n est pas tr s disponible la reproduction est faite de fa on naturelle avec des taureaux crois s et des taureaux de race viande comme la nelore Les indices zootechniques montrent clairement la gestion faite au sein de ces exploitations avec des performances relativement faibles Ainsi les intervalles entre chaque mise bas sont ils de 14 mois en moyenne et l ge de la premi re mise bas est de 39 mois En ce qui concerne la gestion sanitaire la vaccination contre la fi vre aphteuse est la plus utilis e par les e
48. commune n a aucune initiative d aide aux agriculteurs ou aux laiteries pour que ceux ci produisent et r pondent la demande Souvent la politique consiste fermer les yeux sur des laiteries qui fonctionnent dans l ill galit au lieu de les aider pour faire en sorte qu elles r pondent aux exigences minimums du march local d Le poids des traditions 156 L agriculture familiale a une tradition culturelle importante Cet aspect peut dans de nombreux cas justifier le d veloppement et la persistance de certaines activit s comme par exemple l activit laiti re dans une r gion ou sur un territoire La plupart des communes de la r gion Transamazonienne sont constitu es d une population venant de diff rentes parties du pays Ces personnes ont apport avec elles un h ritage de valeurs de croyances et une tradition culturelle de leurs localit s d origine Parmi ces diff rentes traditions rapport es nous retrouvons la tradition de l levage bovin qui est transmise g n rations en g n rations Des auteurs comme Veiga ef al 2004 expliquent ce qu est la tradition de l levage La tradition de l levage signifie que la famille du producteur a une certaine exp rience quant l levage de b tail ce qui implique non seulement une connaissance de pratiques d levage mais aussi une valorisation d un certain mod le culturel et social Veiga ef al 2004 tant donn que la r gion pr sente un cosyst
49. d veloppement qui favorise l agriculture familiale et qui prenne en consid ration la durabilit comme objectif devant tre atteint est un d fi lanc par diff rents acteurs du monde rural Une agriculture familiale durable ne peut pas tre mise en uvre par des actions isol es et sectoris es Silva op cit nous rappelle que penser l agriculture durable c est reconna tre l existence de failles et de divergences relatives la compr hension de l importance de l agriculture familiale sur le plan des priorit s d un nouveau cap de d veloppement La production agricole familiale pr sente des caract ristiques qui d montrent sa force en tant qu espace privil gi de d veloppement d une agriculture durable du fait de ses tendances la diversification l int gration d activit s v g tales et animales en plus d un travail sur une moindre chelle CARMO 1998 231 Veiga 1996 partage aussi cette id e quand 1 dit que sous le prisme de la durabilit stabilit r silience et quit les avantages pr sent s par une organisation agricole familiale d levage sont nombreux car elle donne une emphase la mall abilit et au processus d cisionnel Le plus grand d bat consiste savoir comment transcender le paradigme productiviste de l apr s deuxi me guerre mondiale qui a entra n une rupture par rapport des modes de production et de diffusion des connaissances qui taient mill naires La
50. d habitant de cette ann e l donne une consommation moyenne par habitant de 243 litres de produits laitiers par an soit une moyenne sup rieure aux recommandations Rappelons n anmoins qu une bonne partie du lait produit sur la commune est transform e en mozzarella et que ce produit est envoy vers Macap capitale de l tat de l Amap par le biais de grossistes Par cons quent les donn es concernant la consommation totale de produits laitiers par habitant et par an de la commune courent le risque d tre surestim es Ces chiffres peuvent nous amener penser que la commune est auto suffisante concernant la production au d triment de la demande r elle de lait Comme nous l avons mentionn la production br silienne de lait a augment ces derni res ann es et le Br sil est aujourd hui auto suffisant en produits laitiers La population est correctement fournie et comme le rapporte Gomes 2009 le pays n exporte que 3 de sa production m me sil remplit toutes les conditions pour devenir l un des plus grands exportateurs mondiaux de produits laitiers Aujourd hui Brasil Novo une partie du lait est consomm sous la forme de lait UHT Longue conservation une autre partie est directement livr e par les exploitants aux consommateurs sous la forme de lait type C c est dire sans pasteurisation Enfin la plupart du lait est consomm sous forme de lait int gral en poudre Il s agit l d une habitude de la r gion Nord
51. de Pr servation de la Nature UICN Fritz 2008 Cette strat gie a t labor e par diff rentes institutions comme l UICN la World Wildlife Fundation WWF l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture FAO et l Organisation des Nations Unies pour l ducation la Science et la Culture UNESCO L Organisation des Nations Unies ONU lors de son assembl e g n rale a en 1983 cr la Commission Mondiale pour l Environnement et le D veloppement Son objectif tait d essayer de concilier les questions d environnement et de d veloppement Le c l bre rapport Brundtland connu sous le titre de Notre Futur Commun produit de cette commission a mis en place l un des concepts les plus utilis s pour d finir le d veloppement durable qui est de r pondre aux besoins pr sents sans compromettre les possibilit s qu auront les futures g n rations r pondre leurs propres besoins PNUMA 1998 p 9 En 1992 le sommet de Rio deuxi me conf rence mondiale sur les questions du d veloppement et de l environnement a r affirm le besoin d un d veloppement durable Les r sultats du sommet ont entra n des conventions globales sur la biodiversit et le climat une charte de la terre et un programme d actions plus connu comme Agenda 21 qui devaient mettre en pratique tous ces principes La conception du d veloppement durable ne tient pas dans un concept unique et consensuel il
52. de bovins ayant souffert de mammite 27 des cas d animaux qui ont pr sent un intervalle lev entre deux mises bas 23 des cas ou des animaux ayant avort 13 des cas Certains agriculteurs utilisent m me plus d un crit re pour la r forme En ce qui concerne la race des reproducteurs nous avons trouv plusieurs caract ristiques diff rentes aussi bien pour le troupeau viande que pour le troupeau laitier Les races ou les types de races laiti res du troupeau familiale sont Girolando Guzer Caracu Gir Hollandaise voire m tisses comme par exemple un croisement Gir avec Indu brasil Pour la viande nous avons trouv trois races de reproducteurs soit les races Simental Tabapu et surtout Nelore Parmi ces familles 06 d entre elles 12 n avaient qu un reproducteur Nelore pour le troupeau destin la boucherie Dans 23 exploitations 44 des cas 1l n y avait qu un taureau de race laiti re Hollandais et Gir Certaines pratiques allant dans le sens d une am lioration des caract ristiques laiti res sont pr sentes comme par exemple l achat d un taureau 38 des familles ou l achat de reproductrices de meilleure qualit 11 familles soit 21 des cas N anmoins certains exploitants n ont recours 117 aucun type d am lioration 24 familles soit 26 des cas L ins mination artificielle a d j t utilis e par trois familles m me si actuellement aucune d entre elles n a recours ce
53. de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Vente de son travail et avec le produit de cette vente achat d un troupeau et d une propri t Constitution d un troupeau laitier par l interm diaire de la strat gie de l engraissement avec partage des b n fices Augmentation du troupeau viande en cons quence du syst me d engraissement en m tayage Maladie du fils qui pousse la famille vendre une partie des b tes viande afin de faire face aux d penses S cheresse dans la r gion qui a affect les p turages et crise de la viande qui entra nent la vente d une partie du troupeau destin la boucherie Fermeture de la laiterie en 2006 qui entra ne le non paiement du lait vendu d cision d arr ter la production de lait et vente du troupeau laitier Reconstitution du troupeau laitier en 2008 gr ce la vente du troupeau boucher car il n est plus possible d augmenter les surfaces de p turages il n y a plus de for t ni de taillis Nouvelle vente de lait la laiterie partir du moment o une ligne de ramassage passe sur la vicinale de la propri t 140 Agriculteur AS Opport S cheresse Vic 13 p turages crise viande Fermetures 1983 laiteries et mpay s___ ligne collecte du lait Ann es Famille arriv e Maladie Constrution maison Activ Non Agric Autres Activ Agric Foncier Foncier limit Vente
54. de lait au Br sil 1991 2007 Source IBGE Recherche sur l levage municipal Adapt par R ZOCCAL Embrapa lait En 2007 le Br sil occupait le sixi me rang mondial de production de lait Figure 4 Les opinions concernant les facteurs qui ont amen cette augmentation varient et dans certains cas sont divergentes Pour Carvalho et al 2006 cette augmentation vient de l adoption de techniques plus avanc es d am lioration g n tique de meilleure qualit de l alimentation et d un travail mieux adapt aux animaux Pour Vilela 2002 le m rite de la croissance de production de lait au Br sil tient plus l augmentation de la productivit qu l augmentation du troupeau M me si la productivit moyenne br silienne est consid r e comme faible surtout si elle est compar e aux pays voisins La mise en place de nouvelles zones de production surtout dans les r gions Centre ouest et Nord est aussi un facteur qui explique l augmentation du troupeau Vilela 2002 consid re que cette croissance a entra n une augmentation horizontale de la production Entre 1996 et 2006 il y a eu une concentration dans ce secteur car la production a augment et le nombre d exploitations a diminu de 25 1 d apr s l IBGE 2006 Le nombre des exploitations est ainsi pass de 1 81 million 1 34 million en 2006 L augmentation de la production par exploitation est encore plus visible dans la r gion Sud du pays En effet la production
55. des naturels dans les Cerrados de l extr me sud de l tat dans les champs saisonniers des v rzeas de Maraj et du Bas Amazone Les plantes fourrag res actuellement les plus cultiv es en Amazonie sont du type Brachiaria et Panicum Actuellement l Amazonie subit une v ritable monoculture de 29 l esp ce Brachiaria brizantha Celle ci est tr s appr ci e des agriculteurs du fait de sa bonne r sistance au pi tinement du b tail de ses faibles exigences en terme de fertilit des sols et de sa bonne adaptation aux diff rents types de sols de la r gion Toutefois sa valeur nutritive n est pas tr s bonne lorsqu elle est compar e d autres types de gramin es Les p turages sont normalement implant s dans des zones o les sols sont de qualit inf rieure par rapport ceux qui sont utilis s pour les cultures p rennes cacao Cette qualit inf rieure est due une fertilit faible de l acidit des topographies vigoureuses etc Cette pratique associ e d autres facteurs comme des semences sans grande qualit des fourrag res inadapt es une densit de semis trop faible etc Tout cela entra ne une s rie de probl me de productivit et de durabilit des p turages Selon l IBGE 2006 au Br sil la quantit de p turages cultiv s et naturels est d environ 172 millions d hectares mais que sur ce total plus de 70 pr sente un degr de d gradation3 Dans le cas de l Amazonie occidentale Dias Filho e
56. des banques g n ralistes et des services d extension d pass s sans moyens suffisants 39 avons eu le Fond Constitutionnel de Financement du Nord FNO Normal pour l levage bovin et entre 1992 et 2004 le FNO sp cial pour l levage laitier un hectare de culture et une construction partielle de cl tures Rocha 2010 Dans son travail Oliveira 2008 consid re que pour l ensemble de l tat du Par 776 millions de r aux ont t investis entre 2000 et 2006 seulement en cr dits productifs PRONAF co t et investissement cela sans compter les 537 millions investis dans l tat entre 1989 et 1998 et destin s au PROCERA Programme de Cr dits Sp ciaux pour la R forme Agraire et au FNO sp cial Programme du Fond Constitutionnel du Nord TURA 2000 apud Oliveira 2008 L investissement de ressources publiques pour cette cat gorie n avait jamais t aussi lev avant la mise en place du Pronaf Toutefois 1l existe encore des limites puisqu il y a toujours une id e selon laquelle le d veloppement est r duit et qu il va prendre un certain temps pour devenir durable Sabourin op Cit dit que l impact limit des financements ou du soutien la production constat dans le Nord et le Nordeste a conduit le gouvernement actuel diversifier les lignes de cr dits jeunes femmes zone semi aride agro cologie transformation des produits etc En ce qui concerne les politiques pour la sant l duc
57. donn es et contributions au questionnement de recherche de la th se 93 Comment les exploitations agricoles laiti res fonctionnent elles Vers quels syst mes laitiers ces exploitations peuvent m 4 CHAPITRE IV R SULTATS 94 4 1 Un environnement difficile pour les syst mes laitiers 4 1 1 LE LAIT SUR LA FRONTIERE La fronti re pr sente des sp cificit s qui font du lait un l ment strat gique pour les familles et le territoire mais elles compliquent aussi le fonctionnement de toute la fili re D un point de vue conomique la production laiti re est encore consid r e comme marginale par rapport d autres fili res agroalimentaires En effet dans un premier temps elle se d veloppe surtout pour une autoconsommation et pour ravitailler les villes o elle se trouve ins r e Toutefois bien que modeste par rapport aux autres r gions du Br sil cette r gion de fronti re pr sente une croissance de sa production laiti re La production de lait a une importance strat gique pour l agriculture familiale En effet elle permet d am liorer les revenus mensuels et les recettes familiales et de contribuer la s curit alimentaire de la famille En plus de ces aspects rappelons que l levage laitier joue un r le social car le b tail dans sa repr sentation symbolique indique une prosp rit trouv e statut et permet une progression sociale de la famille au sein de sa communaut L importance conomiqu
58. en effet Freitas et al ont montr qu Bel m capitale du Par le lait en poudre repr sente 68 de la consommation de lait suivi par le lait UHT int gral 22 Le march existe et le potentiel est grand pour que les producteurs de la commune prennent en compte la distribution du lait liquide la population locale N anmoins 1l est imp ratif de garantir un produit de qualit et pour cela il est n cessaire qu en plus des infrastructures les acteurs du secteur laitier soient correctement pr par s afin d ajouter de la valeur leurs revenus Pour arriver cela 1l faut trouver un march s r comme par exemple les coles de la commune En effet elles pourraient acheter le lait aux agriculteurs pour leurs cantines scolaires En 2003 le gouvernement a cr le PAA Programme d Acquisition d Aliments au sein de la Compagnie Nationale de Ravitaillement CONAB Ce programme a pour but d appuyer l agriculture familiale gr ce l acquisition de leur production CONAB 2010 De plus en 2009 le gouvernement a promulgu la loi 11 947 du Programme National d Alimentation Scolaire PNAE qui d termine que 30 de la nourriture des cantines scolaires doit directement provenir de l agriculture familiale apr s appel d offres 169 L autre augmentation de la consommation possible provient de l ouverture d un march suppl mentaire avec la probable construction du barrage et de la centrale hydro lectrique de Belo Monte C
59. en m me temps avec des cultures annuelles p rennes et de l levage Cette combinaison des syst mes de production de la r gion est repr sent e par une dynamique d usage de la terre comme le montre bien Walker et al 1997 Figure 13 54 Cultures Permanents Cultures annuelles A aD um z d A A 15 lt D O EL Cultures annuelles V g tation secondaire Figure 13 Dynamique d utilisation des terres exploit es par les petits agriculteurs de la r gion transamazonienne Source Walker et al 1997 2 3 LES SYST MES DE PRODUCTION EN AMAZONIE JOUVE 1992 a d fini les syst mes de productions utilis s comme un ensemble structur de moyens de production travail terres quipements combin s entre eux pour garantir une production v g tale et ou animale dans le but de satisfaire les objectifs et les besoins du responsable de cette production et de sa famille Cette d finition correspond tout fait la plupart des syst mes de productions trouv s dans le r gion de la transamazonienne qui combinent des cultures annuelles et p rennes avec de l levage Il s agit d un syst me de productions diversifi es courant au sein de l agriculture familiale Il existe galement des syst mes o pr domine l levage extensif normalement de bovins viande d nomm s ranchs ou fazendas 2 3 1 SYST MES DE PRODUCTIONS DES RANCHS Les ranchs sont des propri t s rurales d
60. er sat e m mm MM M M mn DIFOCIDNE e e e e 4 4 4 O possibles des volutions Figure 37 volution des exploitations entre les types au long du gradient d volution 159 5 CHAPITRE V DISCUSSION 160 5 1 L applicabilit de la m thodologie 5 1 1 TYPOLOGIE ANALYSE FACTORIELLE Cette typologie nous a permis de v rifier la grande diversit qui existe entre les types et le peu de diff rence qu il y a entre les quatre types qui sont sortis de cette typologie Ce r sultat nous a montr et a confirm ce que les informateurs cl s avaient d j d clar lors des entretiens qu ils nous avaient conc d s En effet ils nous avaient dit que la taille de l exploitation et des p turages taient des variables peu d terminantes ce crit re n est pas fondamental pour caract riser et diff rencier les types de producteurs de lait Brasil Novo Comme nous avons pu le d tecter 1l existe des producteurs de lait poss dant un grand domaine foncier et de vastes p turages tout comme existent aussi d autres laitiers poss dant peu de terres et de p turages L autre aspect qui a t amplement analys est celui des outils m thodologiques de la typologie devant tre utilis e lors du travail et des niveaux d chelle du travail Dans un premier temps nous avons d cid de travailler avec des analyses factorielles partir de la m thode ACP et avec un outil informatique de calcul le logic
61. est de 8 litres jour et sa production totale est de 570 litres jour Ce cas n est pas courant dans la r gion Tableau 9 Caract ristiques de type Grand producteur Unit Valeur quantit moyenne 315 quantit moyenne 64 quantit moyenne 42 litre vache jour 2 3 ha moyenne 337 Ha moyenne 183 Sur la base des informations d clar es par l leveur le jour de l enqu te d Type 4 cultures p rennes et grands producteurs Ce type repr sente 27 familles La plupart des familles de ce groupe sont galement originaires du Sud du pays Elles sont arriv es dans la r gion dans les ann es 1970 c est dire au 107 d but de la colonisation agricole La grande majorit de ces familles ont galement recours de l embauche de main d uvre Les surfaces destin es aux p turages sont 1ci moyennes Les familles ont un grand troupeau en moyenne 177 t tes par propri t Elles ont galement une grande quantit de vaches laiti res en moyenne 42 t tes par propri t Tableau 10 Caract ristiques du type cultures p rennes et grands producteurs Sur la base des informations d clar es par l leveur le jour de l enqu te e Les limitations de la typologie structurelle Cette typologie nous a permis de diff rencier les structures des propri t s Toutefois nous avons aussi d couvert que celles ci ne repr sentent pas les diff rentes pratiques Ce qui d montre que les pratiques et le fonctionnement du sy
62. est pas tr s diff rente du groupe pr c dent petites et moyennes propri t s La taille des p turages varie galement entre de petites et moyennes surfaces Elles n ont pas d exp rience de travail avec les bovins Le troupeau n est pas tr s grand avec une 106 moyenne par propri t de 53 t tes Le nombre de vaches laiti res est galement faible en moyenne 10 t tes par famille Ce type est bien repr sentatif de la r gion en ce qui concerne ses caract ristiques Tableau 8 Caract ristiques du type petit producteur laitier Unit Valeur quantit moyenne 53 quantit moyenne 11 quantit moyenne litre vache jour 2 6 Ha moyenne 38 Sur la base des informations d clar es par l leveur le jour de l enqu te c Types 3 grand producteur Le nombre de familles de ce groupe est de 15 La plupart des familles de ce type viennent du Sud du pays La main d uvre travaillant sur la propri t est essentiellement embauch e Les propri t s sont de grandes tailles L exp rience de travail avec les bovins est tr s importante Les propri t s ont de grandes surfaces de p turages et le syst me de culture est diversifi Les troupeaux sont grands en moyenne 315 t tes par propri t La quantit de vaches laiti res est galement importante soit une moyenne de 64 t tes par propri t Ce groupe pr sente un agriculteur ayant une forte productivit par rapport aux autres En effet sa productivit par vache
63. famille F La trajectoire est marqu e par deux moments une orientation vers un troupeau de boucherie et une mutation vers un troupeau laitier Le changement entre les deux est d t la contrainte d espaces disponibles pour le p turage et l ouverture d une ligne de collecte du lait Aujourd hui le troupeau laitier est de qualit et le lait constitue le revenu principal de l exploitation e Analyse de la chronique de l agriculteur A e Trajectoires et logiques de coh rences Originaire de l Etat de Goi s r gion Centre ouest du Br sil il est arriv dans la r gion avec sa famille en 1980 D s son arriv e 1l a achet une propri t deux ans apr s ils en a acquis une 146 deuxi me avec le produit des biens qu ils avaient vendus dans son tat d origine En 1983 il a achet 28 t tes de b tail crois trois ans apr s 1ls ont acquis huit autres b tes du m me type avec des caract ristiques laiti res Il a galement commenc vendre du fromage un magasin d Altamira La quantit de lait utilis e pour faire du fromage a rapidement atteint les 100 litres partir de 1988 parall lement la constitution du troupeau laitier il a commenc former un troupeau viande sa strat gie tant de mettre un taureau de la race nelore avec des vaches crois es Il a pu faire cela car 1l avait achet une deuxi me propri t en 1984 qu il n a travaill e qu partir de 1990 et o il a
64. forc ment par une int gration un complexe agroalimentaire mais plus par des solutions et des r seaux de commercialisation De plus il est n cessaire d am liorer les installations afin qu elles respectent les normes sanitaires et d hygi ne et viter des fermetures e Assistance technique Les instruments de l tat doivent tre ajust s pour pouvoir mieux r pondre aux changements en cours Il faut que cette politique appuie des actions articul es et prennent en consid ration les besoins et le savoir faire des agriculteurs L assistance technique est souvent rattach e des projets de financements Cela est devenu encore plus vident apr s la mise en place des cr dits FNO Les entreprises publiques mais aussi les Coop ratives de Services n offrent qu un suivi pr caire aux agriculteurs En effet celui ci est restreint aux contr les des projets Souvent ces contr les ne sont m me pas effectu s Pour modifier ces comportements 1l faudrait former l assistance technique aux nouvelles m thodologies d actions et leur faire d couvrir d autres champs de travail Dans la r gion de nombreux techniciens n ont aucune exp rience du travail avec des bovins laitiers 1l serait bien venu de leur offrir ce type de formation D ailleurs un des techniciens de l EMATER ne nous a rien dit d autre lors d un entretien Maintenant ce qu il faut c est plus de pr paration pour les techniciens dans l activit laiti re
65. gestion dans un environnement complexe o les co ts de production sont lev s surtout dans la r gion de l Amazonie 5 2 3 VOLUER AU LONG DU GRADIENT PRATIQUES SIMPLES ET ACCESSIBLES D INTENSIFICA TION Dans le cadre actuel de la Transamazonienne il ne faut pas n cessairement mettre en place des pratiques tr s complexes pour commencer un processus d volution des types au long de l chelle gradient Il faut surtout am liorer gr ce des pratiques simples les diverses composantes du syst me laitier sans avoir la pr tention de reformuler compl tement le syst me Ces pratiques doivent permettre d augmenter la productivit du travail et d obtenir de meilleurs indices zootechniques par rapport ceux que nous avons actuellement De plus 1l est important que ces pratiques soient durables du point de vue environnemental mais aussi en ce qui concerne les aspects conomiques et sociaux principes de base d une activit durable Certaines innovations peuvent tre tudi es avec les agriculteurs et implant es pour rechercher des am liorations des pratiques L am lioration g n tique des vaches laiti res d pend de la constitution d un groupe de r f rence compos de races mieux adapt es aux conditions du biome o elles sont lev es comme dans le cas du biome amazonien En effet il est inutile d insister sur des animaux ayant beaucoup de sang hollandais car dans la r gion amazonienne ces animaux 167 souf
66. inconnu Carte 1 De plus tant donn que la brucellose et la tuberculose sont deux maladies zoonotiques pouvant entra ner de s rieux probl mes au sein de la population et qu il s agit aussi probablement de la prochaine exigence en mati re de lutte sanitaire faite par le march international le gouvernement br silien a d cid de rendre prioritaire le contr le de ces maladies en cr ant en 2001 le Programme National de Contr le et d radication de la Brucellose et de la Tuberculose Animale PNCEBT Dans le cas de la rage maladie caus e par un virus du genre Lyssavirus le gouvernement a mis en place une strat gie de lutte depuis 1966 actuellement il s agit du Programme Nationale de Contr le de la Rage et autres enc phalopathies chez les herbivores PNCRH Zone libre fi vre aphteuse sans vaccination Zone libre fi vre aphteuse avec vaccination Br 3Risque Moyen Br 4 Haut Risque Br NC Risque non connu Carte 4 Classification du risque de fi vre aphteuse et de la zone sans fi vre 2009 Source Carte PNEFA adapt e par l auteur La premi re loi qui a t mise en place avec un objectif de r glementation est une loi sur le contr le sanitaire et industriel des produits d origine animal et donc parmi eux du lait Il s agit de la loi 1283 de 1950 R glementation de l Inspection Industrielle et Sanitaire des Produits d Origine 19 Animale RIISPOA qui est d ailleurs le point de d part du S
67. influencer l volution de ce syst me b Le r le du lait dans les trajectoires L activit laiti re peut servir en tant qu l ment stabilisateur du syst me ainsi que nous l avons observ dans les trajectoires de certains agriculteurs lors de l analyse des entretiens Il est stabilisateur dans la mesure o cette activit en plus d augmenter la s curit alimentaire comme nous l avons d j analys permet de produire des revenus fr quents et donc d quilibrer le syst me Ces revenus faibles mais constants engendr s par le lait permettent de couvrir les d penses et les besoins domestiques journaliers De cette fa on la vie de tous les jours est assur e ce qui est d j un soulagement pour les familles La famille ne d pend plus seulement de la vente des veaux ou d une culture pour g rer l exploitation Dans certains cas nous avons m me pu observer une inversion de la source des investissements dans le syst me En effet avec les revenus obtenus gr ce 150 au lait la famille finit par investir dans d autres sous syst mes de l exploitation comme par exemple la culture du cacao alors qu avant la situation tait contraire Cet l ment stabilisateur peut se pr senter de fa on diff rente selon les types que nous avons trouv s justement cause des caract ristiques de chacun Pour le type opportuniste l activit laiti re finit par tre un l ment stabilisateur mais de fa on intermittente c est
68. la logique de coh rence a t caus e par un nouvel investissement dans l activit laiti re En 2001 il a reconstitu son troupeau laitier en achetant des vaches dans la r gion et un taureau hollandais en provenance d une autre r gion Il a alors commenc vendre son lait une laiterie cette vente durera 5 ans En 2002 il a livr les animaux d embouche et n est rest qu avec son troupeau laitier Apr s la fermeture de la laiterie 1 a ouvert une petite fromagerie et a commenc produire de la mozzarella sur la propri t Apr s un an cause de la l gislation sanitaire 1l a ferm la fromagerie et a commenc acheter le lait de ses voisins pour le vendre une laiterie Sa vente totale de lait tait d environ 1500 litres dont 250 litres produits chez lui Il a eu recours l ins mination artificielle pendant quelques ann es mais 1l a arr t parce qu il avait des difficult s acqu rir le nitrog ne n cessaire la conservation du sperme Il a investit dans ses installations et fait construire une stabulation couverte et un parc veaux Tous les bovins viande partent pour tre engraiss es chez d autres agriculteurs en m tayage Il a achet un nouveau camion 4x4 pour ramasser le lait chez d autres agriculteurs contre partage des r sultats Il ne peut pas d velopper de syst me laitier intensif car 1l a des difficult s trouver de la main d uvre et le march a un facteur de risque lev
69. la production de lait semble tre une solution pour diminuer la d forestation 1l faut donc l tudier et l valuer correctement Avoir des syst mes laitiers intensifs ins r s au sein d un syst me de production diversifi familial hypoth se de d part de cette th se signifie un changement profond du type de syst me utilis dans le cas d un syst me plus traditionnel avec une faible utilisation d intrants vers un syst me fortement externalis d pendant d une consommation ext rieure Pour avoir un syst me de production intensive de lait dans la r gion l exemple de ce que Jank et Galam 1998 ont conceptualis ne va pouvoir se faire qu moyen ou long terme Pour ces auteurs avoir une production intensive de lait signifie avoir du b tail sp cialis capable d ing rer 40 kg d aliments par jour et de les convertir en plus de 25 litres de lait qui commence sa vie productive l ge de deux ans et pr sente une lactation longue et persistante Toutefois ces m mes auteurs affirment que le probl me vient du fait que les races les plus sp cialis es dans la production de lait ne sont pas originaires des tropiques qu elles sont sensibles la chaleur et l humidit sans parler des types de gramin es typiques des pays tropicaux dont la qualit nutritive est faible m me si elles ont pour elles une vitesse de croissance rapide Tous ces facteurs impliquent une s rie d investissements tous les niveaux de
70. la r gion de la transamazonienne la diversification est pr sente dans les exploitations agricoles familiales Les cultures de riz de ma s de haricots secs et de manioc sont g n ralement vivri res le ma s sert galement alimenter les petits animaux comme les porcs et les poules Toutefois quand des exc dents de ces aliments sont produits ils sont vendus et apportent des revenus suppl mentaires la famille L implantation de ces cultures a g n ralement lieu dans la premi re ann e apr s la d forestation surtout en ce qui concerne le riz qui est souvent plant en association avec le ma s Les vari t s utilis s sont de cycle court ou de cycle long cinq mois Dans certains cas des gramin es sont plant es en m me temps que le riz ou quelques jours apr s pour que la r colte du riz soit facilit e par la pr sence de celles ci Cette forme d implantation des cultures est une strat gie utilis e par les agriculteurs afin de diminuer la main d uvre et de valoriser la terre En effet apr s la r colte des cultures de riz et de ma s le p turage se trouve d j implant D une certaine fa on ces cultures annuelles pr parent les sols aux p turages et selon les strat gies utilis es par la famille et avec le temps il peut y avoir rupture de l quilibre entre les cultures annuelles et les p turages Le cacao le poivre et le caf sont des cultures p rennes mais sont commun ment trouv es dans les exploitations
71. lait Laiterie 1 a L une des premi res laiteries s tre install e Brasil Novo tait priv e En 1994 sa structure a t construite et elle n a fonctionn que 12 mois car son propri taire a quitt la ville en laissant de nombreuses dettes derri re lui surtout avec les producteurs Lors des entretiens nombreux sont ceux qui ont cit ce coup du non paiement Certains exploitants nous ont m me d clar que cette question avait motiv leur cessation d activit dans le domaine laitier parce qu ils avaient subi trop de pertes Laiterie 2 En 1996 la structure de la laiterie 1 qui avait ferm e a t remise en activit par un autre propri taire qui en tait l un des fournisseurs Cette transaction a t l une des solutions trouv e pour transf rer la dette laiss e par le premier propri taire En effet 1 c dait la structure physique contre l engagement du nouveau propri taire assumer la dette laiss e aux fournisseurs Cependant de nombreux exploitants nous ont d clar que cette dette n avait jamais t pay e Avec cette nouvelle administration la laiterie a fonctionn de 1996 au d but de l ann e 2006 avec quelques interruptions tout au long de ces 10 ans caus es par des difficult s financi res Ces interruptions ont toujours t de courte dur e mais elles d montrent bien l instabilit du fonctionnement de la laiterie Tout comme le premier propri taire le manque de documentat
72. le Tableau 6 nous avons l exemple d un extrait de CR partielles calcul es pour la typologie de Brasil Novo Pour l exploitation exploit 1 le CR globale se trouve dans le noyau du type persistant car 1l y a corr lation avec les Crp Tableau 6 Exemple d un tableau de Crp pour le type persistant exploit CRPERS CRPANCIENNETE CRPCOMPLEMENT CRPDUREETRAIT CRPMOPERMTRAI CRPPRODUCTION CRPPRODUCTITVI 1 87 30 15 20 5 8 40 2 83 30 30 20 5 9 6 3 46 30 15 20 5 0 40 4 68 15 15 10 10 5 10 Source Fragments du tableau CR partielle 2010 89 3 2 6 ENQUETES AUPRES DES INFORMATEURS CLES Afin d obtenir plus d informations et avoir une meilleure vision des activit s laiti res sur la commune nous avons r alis des entretiens avec des informateurs cl s Le choix de ces derniers a t fait partir de param tres comme des personnes qui habitent depuis longtemps sur la commune et qui connaissent ou ont un rapport avec l activit laiti re Nous avons aussi choisi des personnes li es l assistance technique des anciens propri taires de laiterie des laitiers transporteurs des producteurs laitiers et l actuel secr taire l agriculture Les entretiens ont suivi un sch ma de questions pr labor es concernant la dynamique de l activit laiti re dans la commune pratiques de producteurs laitiers commercialisation la perception sur les producteurs laitiers existants et les politiques publiques destin es l activit Chaq
73. le lait longue vie ultra high temperature UHT 111 le lait st rilis 20 1 15 L LEVAGE EN AMAZONIE BR SILIENNE a Expansion de l levage en Amazonie l gale L Amazonie br silienne a re u ses premiers bovins au XVII si cle par les colonisateurs portugais cette poque les immigrants qui arrivaient dans cette r gion taient nombreux il fallait donc r pondre leurs besoins alimentaires en viande et en lait D autre part ils utilisaient les animaux pour la traction Dans l tat du Par l levage bovin est d abord rest restreint Bel m puis s est d velopp dans l le de Maraj et dans les plaines fluviales inondables du Bas Amazone Dans ces plaines fluviales l alimentation des bovins tait bas e sur les p turages naturels L occupation des zones de terres fermes est arriv e peu de temps apr s mais toujours dans des r gions de p turages naturels Dans les ann es 1960 lorsque le gouvernement f d ral a commenc le processus de colonisation l levage a pris une nouvelle impulsion cette poque des ressources fourrag res cultiv es ont t utilis es sur des zones de d forestation La r gion a subi des implantations successives de gramin es d abord avec Hyparrhenia rufa et des Panicum maximum me puis derni rement Brachiaria brizantha Au XX si cle le troupeau bovin se trouvant en Amazonie l gale a constamment augment En 1994 par exemple 1l tait de 34 721 999 t tes
74. le technicien est habitu travailler avec des b tes viande Il faut investir dans la qualification de ces techniciens T moignage d un v t rinaire de l EMATER de Brasil Novo Des entreprises publiques sont dans la m me situation Elles disposent de peu de ressources qu elles soient humaines financi res ou de structures pour travailler dans une tr s vaste r gion comme dans le cas qui nous int resse 152 e Infrastructure Une infrastructure routi re doit pr senter des conditions minimums pour pouvoir garantir l coulement de la production Sans cela celle ci n est plus viable surtout pendant la saison des pluies D autant plus que le produit laitier doit arriver le plus vite possible aux points de collecte pour tre trait et ne pas s avarier Il s agit l d un facteur qui fait que de nombreux exploitants cessent de vendre leur lait car le transport n arrive pas jusqu leur propri t et ne peut pas collecter le lait Le Programme National d lectrification Rurale Lumi re la campagne mis en place par le gouvernement f d ral en 1999 n a commenc tre implant en Amazonie que 4 ans apr s sa cr ation et avec de nombreuses difficult s Le consommateur a t oblig de payer une partie des co ts d implantation du programme sans parler des probl mes de relation avec les entreprises prestataires de service qui n ont pas t honn tes sur certaines pistes vicinales de Brasil Novo
75. me tr s diff rent de ceux des tats d origine de ces familles de migrants 1l est vident qu ils ont d s adapter et transformer leurs fa ons de g rer leurs activit s Toutefois le fait que certains d entre eux soient arriv s avec une exp rience dans ce domaine les a aid s d velopper cette activit m me dans une r gion si diff rente Cela est ais ment v rifiable dans les r sultats que les familles ont rapidement commenc avoir d s le d part De plus certains sont d j arriv s avec quelques animaux pour donner une continuit une activit qui tait la leur Ceux qui n ont pas pu venir avec des b tes ont vite cherch en acheter et les lever Cette question de la tradition est parfois tr s forte dans l imaginaire des personnes comme par exemple chez cet agriculteur Quand je suis arriv ici mon r ve tait d avoir de nouveau quelques vaches lait je ne sais pas travailler avec un autre type de b tail Je r vais avec ma vache tachet e T moignage d un agriculteur originaire de l Espirito Santo arriv dans les ann es 80 et vivant actuellement sur la vicinale 18 Brasil Novo Nous avons observ que les familles qui sont arriv s d tats ayant une tradition dans l levage laitier comme les tats de Minas Gerais Espirito Santo et du Sud du pays ont persist dans cette activit dans la r gion de l tude m me en cas de situations adverses Il est vident que nous parlons
76. mineral no com rcio Jpre o quantidade do produto por saco outros fatores XV AS INSTALA ES DA PROPRIEDADE O curral a Quaro tipo JE CONSHUCAO er a AR D Estado de CONSERVA O DR A A cerca c Quantos km de cerca tem constru da qndo RG So Si sd d Qual o ipod arame utilizado enr needed XVI QUANTO A PRODU O a Quantas ordenhas s o feita por O ci Ci a b Quantos litros de leite produz CHATAM NIE eani Ne Me a re 195 c Quantos litros deixa para o consumo da EAE EA E E E T d Quanto deixa em m dia para o DEZO aE E e Consegue manter a mesma produ o de leite no per odo seco e no per odo CHUVOSO aeina a a aaa aa aa a a aaa a a Sim RO A Ra XVII A COMERCIALIZA O DOS PRODUTOS a O produtor vende leite derivados b Como faz a sua venda com rcio latic nio cooperativa propriedade atravessador c Que pre o o produtor alcan a por litro de leite vendido Com rcio Latic nio Cooperativa Propriedade Atravessador d Qual o pre o obtido pelo kg de queijo e requeij o e O produtor costuma vender bezerros sim n o Quem compra fazendeiro atravessador outros O produtor tem planos de vender o lote e mudar para cidade ou pra outro munic pio Esta de acordo a vim ser um fornecedor e tamb m um consumidor da cooperativa Sim ou n o Justifique sua resposta 196 Annexe 2 Questionnaire appliqu en 2009 pour la typolog
77. opportuniste Toutefois nous n avons pas pu d terminer la dur e de l interruption car elle est li e aux facteurs qui ont motiv la d cision e L avenir du e persistant l intensif L une des possibilit s d volution est que le syst me se sp cialise ce qui implique toute une s rie de changements en ce qui concerne les pratiques de production de l exploitation agricole En effet une pratique isol e ne va pas garantir qu un syst me devienne sp cialis intensif 1l faut mettre en place un ensemble de pratiques combin es Pour cela une bonne gestion alimentaire reproductive et sanitaire ainsi que des vaches sp cialis es sont des pr requis importants pour arriver ce niveau Rappelons que lorsque nous parlons de vaches sp cialis es nous ne voulons pas dire comme le rappelle Santos 2000 des animaux de race pure de type ou d apparence parfaite nous consid rons plut t des aspects productifs li s au potentiel g n tique la persistance de la lactation et l efficacit reproductive L autre solution est que le type opportuniste devienne persistant les facteurs qui conduisent cela sont vari s Ces deux possibilit s de changement sont un d fi car seuls ces deux cas permettent de faire en sorte que le syst me laitier joue une r le de consolidation du syst me de production Sortie Type Type Type syst me laitier Opportunisbe Persistent Intensif Mi emana mme mmmmnnnnn F Gradient E volution r
78. ou la laiterie et ventuellement la fabrication de d riv s Tout cela exige beaucoup des individus impliqu s dans l activit Ainsi le manque de disponibilit emp che parfois que des pratiques plus intensives de gestion allant dans le sens d une am lioration de la production soient mises en uvre cause de diff rents facteurs la formation des agriculteurs est normalement d ficiente Il faut toutefois prendre en consid ration deux facteurs essentiels concernant cette probl matique D abord la plupart des agriculteurs sont des migrants qui souvent n ont pas de tradition dans l levage Ensuite 1l y a l environnement qui est un cosyst me diff rent de leur r gion d origine Il doivent ainsi apprendre contr ler les adventices travailler des sols peu fertiles De plus ils doivent shabituer au climat qui se r sume une saison des pluies et une saison avec moins de 151 pluies L apprentissage est donc permanent les syst mes techniques ne sont pas encore tablis et encore moins diffus s Tout cela indique qu il est important d innover et surtout d apporter une assistance technique b Facteurs externes La question du march est l un des facteurs qui doit tre pris en compte lorsqu il s agit du secteur laitier Le march doit tre stable pour apporter une tranquillit aux exploitants Pour cela il faut que les laiteries s installent de fa on stable dans la r gion Cette stabilit ne passe pas
79. priorit Il s agit des fili res suivantes 1 s curit alimentaire qui comprend les cultures alimentaires comme le riz les haricots secs le mais et le manioc 11 cacao 111 for ts Gv p che et v lait et d riv s Selon la Porte d acc s de la citoyennet depuis que le programme a t mis en place en 2008 et jusqu la fin de l ann e 2009 208 3 millions de r aux ont t investis dans le Territoire de la Transamazonienne D ici la fin de l ann e 2010 un investissement de pr s de 149 millions est pr vu 5 3 3 MARCHE FONCIER VALORISE Le march foncier de la r gion Transamazonienne suit la logique d une r gion de fronti re agricole et de colonisation m me si certains changements ont t observ s surtout en ce qui concerne le march de la terre Actuellement malgr une d localisation des activit s principalement d levage vers des r gions de fronti re o les terres sont consid r es comme moins ch res par rapport d autres r gions du pays comme le Sud et le Sud est les choses sont en train d voluer Selon les Amis de la Terre 2009 les prix des p turages augmentent dans les principales r gions d levage de 172 l Amazonie ce qui r duit les avantages d une migration surtout par rapport aux ann es pr c dentes Le prix de la terre dans les r gions les plus riches du Sud du Par est d environ 3420 00 R l hectare soit plus cher que certaines r gions de l tat de S o Pau
80. processus ce qui rend les choses encore plus difficiles Apr s trois ans d existence la chambre sectorielle est encore timide dans ses actions d am lioration du secteur laitier de l Etat du Par principalement en ce qui concerne la r gion de la Transamazonienne o se trouve la commune de notre tude En 2006 le Minist re du D veloppement Agraire a consid r qu il tait prioritaire de mettre en uvre des politiques sectorielles pour les principales fili res du pays l poque nous en avions identifi huit celle qui int ressait le plus l agriculture familiale tait la fili re du lait Le gouvernement consid re que les Arrangements Productifs Locaux APL sont une opportunit d appui des vocations r gionales L APL est d fini par Lastres et Cassiolato 2005 comme un ensemble d agents impliqu s dans une activit conomique d termin e localis s sur un m me territoire mais qui ne pr sentent pas une articulation significative En 2008 le gouvernement a lanc le programme Territoire de la Citoyennet Actuellement il existe 120 de ces territoires Dans l tat du Par il y a huit Territoires de la Citoyennet Baixo Amazonas Baixo Tocantins BR 163 Nordeste Paraense Sudeste Paraense Sul do Par Maraj Sul do Par et Transamaz nica Sur tous ces territoires des APL ont t d finis dans le cas du Territoire de la Transamazonienne qui couvre 10 communes cinq fili res ont t choisies en
81. produit un effet domino puisque sans infrastructures 1 n est pas possible d arriver jusqu au producteur ou de maintenir le produit dans de bonnes conditions de conservation Sans parler de l installation de laiteries capables de transformer le lait En termes d exigences de qualit de nouveaux l ments apparaissent et le gouvernement mise sur de nouvelles normes permettant d am liorer la qualit des produits laitiers Nous n allons pas 1ci analyser le m rite de ces normes car derri re ces derni res pourrait se cacher d autres questions qui ne concernent pas seulement l am lioration de la qualit Certaines mises en place de normes ont entra n toute une s rie de cons quences que ce soit pour les gouvernants avec une obligation d am liorer les infrastructures ou les politiques agricoles comme par exemple le mise en uvre de conditions permettant aux producteurs de respecter la loi ou pour les agriculteurs avec l adaptation de leur syst me laitier pour qu il puisse r pondre aux exigences C est dans ce contexte de diversit s et de complexit s que cette th se s est d velopp e 3 Face la probl matique de notre th se les questions pos es sont Comment les exploitations agricoles laiti res fonctionnent elles Vers quels syst mes laitiers ces exploitations peuvent elles voluer Quels m canismes faut il mobiliser pour obtenir des syst mes laitiers plus durables Pour r pondre ces questio
82. produits laitiers parce que comme nous l avons d j dit il ny a pas dinfrastructures minimums pour r pondre ces exigences Comment refroidir le lait si une bonne partie des pistes vicinales n ont pas de lignes lectriques Comment transporter le lait en camion r frig r s il n est pas possible de rentrer sur les pistes vicinales pendant la saison des pluies avec des v hicules 4x4 Ces questions sont pos es et n ont pas de r ponses Dans le cas de l tat du Par la l gislation aurait d tre mise en place en 2007 mais les difficult s sont tr s nombreuses La l gislation ne prend pas en consid ration ces facteurs car la seule chose qui compte c est l application de cette m me l gislation Tout cela finit par entra ner la fermeture des laiteries de la r gion e L gislation environnementale La l gislation environnementale a un fort impact dans la r gion surtout depuis qu en 2007 la commune de Brasil Novo est int gr e la liste des 36 communes qui d boisent le plus Depuis lors la r gion est de plus en plus contr l e par le gouvernement qui lutte contre le d boisement sur la transamazonienne Brasil Novo et dans toutes les communes de la liste De nombreux agriculteurs n ont d j plus la r serve l gale exig e par la loi soit 80 de la totalit de la surface de la propri t Toutefois le S nat F d ral d bat actuellement d un changement de la l gislation pour certaines r gions de l Amazonie z
83. raux correctes et une gestion des p turages garantissant une alimentation de qualit D autre part pour am liorer la qualit du produit il est n cessaire de prendre des mesures d hygi ne comme faire attention la propret des seaux ou autres lors de la traite Pour cela il faut un environnement favorable avec un acc s au march consolid une organisation territoriale des cr dits destin s l levage laitier et un suivi syst matique des producteurs avec une assistance technique form e et des moyens pour implanter un travail avec les exploitants qui eux aussi doivent tre form s L utilisation d un large arrangement m thodologique nous a permis de comprendre la complexit et les subtilit s de cette tude Sans celui ci nous n aurions pas pu r pondre aux questionnements de cette recherche Dans le cadre de cet arrangement chaque m thodologie a apport sa contribution avec un degr d importance comparable Rappelons que nous ne les avons pas hi rarchis es et qu elles ont t prises de fa on compl mentaire a Nous esp rons que ce travail pourra servir red finir les politiques de d veloppement destin es l levage laitier et faire avancer la recherche Ce th me est tr s important en ce qui concerne la durabilit de l agriculture familiale dans la r gion de la transamazonienne 178 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ABCZ Hist ria en ligne Associa o Brasileira de Criadores d
84. res de r forme du troupeau 1 de la prophylaxie du cordon ombilical Tableau 3 Fragments du tableau de donn es de 2010 exemple EXPLOIT UMBIGOCURA REFORME COMPLEMENT ESPGRAMIN REPOSPAT PARCELLES CORRAL 14 22 l l 2 l 1 1 39 1 1 2 1 1 15 l 38 l l 2 l l 10 l 37 2 1 2 1 1 29 1 35 l l 2 2 2 21 0 l l l 2 3 2 13 2 33 9 1 2 1 1 6 1 32 2 1 2 2 1 38 2 Ensuite il faut mettre en place la cl typologique Celle ci r unit l ensemble des informations relatives la d finition des p les d agr gations Dans le Tableau 4 nous avons un exemple de cl typologique qui a t cr e pour notre tude Tableau 4 Cl typologique 87 Variable Ident PERSIT PondPERS OPORT PondOPORT gt Condition ANCIENNETE QL 1 100 2 50 3 0 0 3 1 0 2 100 3 100 0 3 COMPLEMENT QL 1 100 2 50 0 3 1 0 2 100 0 3 DUREETRAIT QN 5 7 lt x lt 10 12 0 2 4 5 lt x lt 7 8 0 3 MOPERMTRAI QL 1 100 2 50 0 1 1 50 2 100 0 1 PARCVEAUX QL 1 100 2 0 0 1 1 0 2 50 0 1 PRODUCTION QN gt 60 360 0 4 lt 30 110 0 4 PRODUCTIVI QN gt 3 5 6 0 4 lt 3 5 0 4 REFORME QL 1 50 2 50 0 1 1 0 2 50 0 1 UMBIGOCURA QL 1 100 2 0 0 1 1 0 2 50 0 1 Dans le Tableau 4 le champ variable contient une s rie de conditions qui permettent de r duire si n cessaire le domaine de validit d un p le d agr gation ce qui permet entre autre d viter des calculs inutiles Le champ ident contient la nature de la variable QN variable quantitative et
85. res recaacae cenas re snes reco res res raca access nes res re scans res osa 139 ENCADRE 9 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILE F same en nes nn TS 141 ENCADRE 10 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE csssessesseseeceeseeeseeorecceas res resresaaaca aeee res roca cas es resraaaa acesa res res roscas res osa 144 IX Tableaux TABLEAU 1 VOLUTION DE LA PRODUCTION LAITIERE DANS LES TATS MILLIONS DE LITRES 1998 2007 ss sssesseseeesessesresreresresresee 22 TABLEAU 2 DIFFERENCES ENTRE LES PROPRIETES PATRONALES ET FAMILIALES nues eue en se ene seen seen cceusecnnecenceceecceeenneceneenseeusee 40 TABLEAU 3 FRAGMENTS DU TABLEAU DE DONNEES DE 2010 EXEMPLE nn ss nnnnsssssscnnnsssscennsessennns 83 TABLEAV EE CRETYPOIOGIQUE LS TR Ne E A talent dede rene end nu 83 TABLEAU 5 EXEMPLE D UN TABLEAU DE CR GLOBAUX sau ant es mien M tan nee lan 84 TABLEAU 6 EXEMPLE D UN TABLEAU DE CRP POUR LE TYPE PERSISTANT us es sense sense sense sense seneccnnecennceceneccenecenneceenecennecenseee 85 TABLEAU 7 CARACTERISTIQUES DU TYPE DIVERSIFIE Ss ossos asia nd senior eee ee tentes fut 101 TABLEAU 8 CARACTERISTIQUES DU TYPE PETIT PRODUCTEUR LAITIER cccccseeesresresrecencaresrecaacaasa nes reo res reaca acer ore aaa aces res res ros cascas senda 102 TABLEAU 9 CARACTERISTIQUES DE TYPE GRAND PRODUCTEUR cccceceeseereercencenacencencenneancencencen cen eancen cen ea mean cancer cen cen sean cen sen neaso 102 TABLEAU 10 CARACTERISTI
86. suffisamment importantes pour avoir un volume de production important et atteindre des march s loign s et la troisi me par un niveau avanc d infrastructures et de d veloppement r gional Ces m mes auteurs analysent que lors de la premi re tape exemple d Uruar sur la transamazonienne il y peu d effets positifs sur l agriculture familiale ce qui limite le d veloppement r gional Dans le cas du bassin d Altamira Brasil Novo la situation est interm diaire entre ce que ces auteurs consid rent comme la phase 1 et la phase 2 1l existe un march significatif Altamira et aussi Macap ce qui a entra n l installation de quelques laiteries de taille relativement petite La vente directe et les circuits courts restent actifs Les grandes laiteries ne sont pas encore int ress es par ce bassin peut tre cause de son isolement Ainsi la fili re laiti re ne fonctionne que dans un cadre r gional Toutefois s ils sont organis s les agriculteurs qui se trouvent dans cette situation peuvent avoir recours des solutions alternatives Il ne s agit pas n cessairement d opter pour une inclusion dans un complexe industriel Il est vident que ces solutions apparaissent g n ralement quand il n y a aucun grand groupe int ress En r alit 1l n y a pas de mouvement vers une tentative de trouver des moyens qui valorisent la production locale les pouvoirs publics locaux ne se mobilisent pas l apathie est g
87. syst me e La gestion sanitaire En ce qui concerne les pratiques de gestion sanitaire les familles vaccinent leurs bovins contre la fi vre aphteuse dans 98 des cas et contre la brucellose dans 100 des cas Dans le cas du charbon symptomatique 96 des agriculteurs ont recours la vaccination Ce pourcentage est galement celui des exploitants qui contr lent et traitent les endoparasites L examen de la brucellose caus e par l agent pathog ne Brucella n a t r alis que par 50 des familles Dans le cas de l hygi ne sanitaire lors de la traite les agriculteurs nettoient les t tines et le pis pour 67 d entre eux soit 35 exploitants Le mode de nettoyage varie ainsi 25 les lavent l eau ensuite dans 21 des cas le nettoyage est fait avec la queue de l animal et enfin 19 des exploitants utilisent pour cela un torchon L utilisation d un filtre pour retirer les impuret s trouv es dans le lait se retrouve dans 79 des familles e La commercialisation Dans ce type d exploitation les paysans commercialisent plus le lait in natura 79 des cas soit 41 familles et sous forme de fromage cr me de gruy re 21 des cas soit 11 familles Dans le cas du lait 37 familles 90 vendent ce produit la laiterie qui se trouve sur l un des pistes vicinales de la commune une famille 2 le vend directement aux consommateurs de la ville une famille 2 le vend l cole de l agro ville une famille 2 le ven
88. tat des roubes Roue de contes et d acc s Le Aarne diodit ettranspert routes et nergie Difficult Consum m aton LI Difficult s d acc der des cr dits pour avesir l actits et iai ajuster Les nouvelles exigences de quakt Lois enironmementales en uaposant des Imaites pour les Absence de contr is de l ayg ne et quait prodocteur Paz dalat et acc s amardi diciglemente sanitaire dans la distribution Les produnts Asastance bodani que sans coudihons d agir E Figure 24 Repr sentation de la fili re laiti re des flux de produits laitiers et des carences des politiques publiques de la R gion de la Transamazonienne 103 4 1 3 PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT GLOBAL D UN ATELIER LAIT Sur les petites propri t s l activit laiti re dont les caract ristiques sont propres au type d exploitation de l agriculture familiale de la r gion joue un r le strat gique concernant la diversification des syst mes de production et d autoconsommation En effet 1l s agit d une importante source alimentaire pour les membres de la famille et de revenus avec la commercialisation du lait et des veaux Ces caract ristiques vont nous permettre de d limiter le fonctionnement de l atelier lait dans la r gion Ainsi sur les petites propri t s cette activit diff re grandement de celle des grandes exploitations sp cialis es dans cette production aussi bien pour ce qui est du mod le d exploitation avec des animaux pr sen
89. ticas convencionais e novidades nas rela es sociedade natureza no sudoeste do Par regi o da Rodovia Transamaz nica Projeto de tese vers o preliminar 2010 Porto Alegre SABLAYROLLES P amp SIM ES A 2003 Caracteriza o da Transamaz nica In SABLAYROLLES P amp ROCHA C orgs Desenvolvimento Sustent vel da Agricultura Familiar na Transamaz nica Bel m AFATRA Cap 2 37 49p SABOURIN E 2009 Camponeses do Brasil entre a troca mercantil a reciprocidadel traduzido do franc s por Leonardo Milani Rio de Janeiro Garamond 336p 1l Terra mater SAGRI C mara Setorial do Leite vai impulsionar crescimento do setor en ligne Assessoria de Imprensa da Sagri 2007 consult le 14 04 2007 Disponible sur http www sagri pa gov br SCHNEIDER S MATTEI L CAZELLA A A Hist rico Caracteriza o e Din mica Recente do PRONAF Programa Nacional de Fortalecimento da Agricultura Familiar en ligne consult le 04 12 2009 http www6 ufrgs br pgdr arquivos 394 pdf 185 SECRETARIA DE COMUNICA O SOCIAL DA PRESID NCIA DA REP BLICA N 901 Bras lia 30 Septembre 2009 en ligne consult le 30 10 2009 Disponible sur http www brasil sov br noticias em questao questao EQ901 a SECRETARIA DE ESTADO DE MEIO AMBIENTE 2008 Precipita o pluviom trica en ligne Consult le 04 11 2009 http www sema pa gov br aguaspara meteorologia classificacao htm SENA M G C CANTO A M M
90. troupeau pe troupeau troupeau Troupeau Viande Premi res Prend 60 t tes Jan viande Expansion Troupeau lait Troupeau lait m tayage 40 t tes Achat D forestation Troupeau Alimentation totale lait D buttraite Reprendre Production lait 50 litres traite 40 litres Arr te traite Sr T sas sne a eee ren naa die ra nas eds end n sacs des nene ni re Messe e den Tan nse n e ne sun ner ec clean said iii cones silica ane ue TEST alia den See nNvnese A de derarsuscso ces sec veerossereunuesd asser ssa ces dec res aceu nerausuaseeveces ato Produit Laitcru Laitcru Commercialisation Laiteries Laiteries Installation H sitations difficult s Viande et lait lait Figure 33 Repr sentation des logiques de coh rences et des trajectoires de la famille AS Encadr 7 Synth se de la trajectoire de la famille AS La trajectoire est marqu e par des moments de succ s de difficult s et d h sitations La vente de main d uvre a t marquante lors de l arriv e dans la r gion car il n y avait pas de ressources Le troupeau a t constitu aussi bien pour le lait que pour la viande L entr e et la sortie de la production laiti re est fortement li e la pr sence ou non d une ligne collecte du lait D un autre c t le fait de ne plus pouvoir d boiser il n a plus de for t le pousse vendre ses b tes viande et investir dans des vaches laiti res 141 c Analyse de la chronique de l ag
91. trouve celui de faire de cette activit un moyen qui permette aux familles de vivre dans de bonnes conditions et leurs offre des possibilit s d volutions Il faut donc faire en sorte que l activit laiti re se d veloppe en harmonie avec l cosyst me o elle est ins r e et garantisse aussi une s curit alimentaire et une rentabilit aux familles L importance de cette activit pour les familles d agriculteurs se manifeste sous diff rents aspects de mani re financi re parce qu elle permet d avoir des revenus r guliers soit mensuel soit tous les quinze jours ou tous les jours sous un angle productif car l activit s adapte bien aux facteurs de production et la logique de gestion de cette cat gorie et de fa on sociale puisqu elle permet de cr er des emplois et des revenus pour les familles De nombreux agriculteurs maintiennent cette activit cause des apports qu elle leur offre malgr les bas prix de commercialisation du lait ou du fromage De plus dans le r gion de notre tude les d fis sont encore plus grands En effet pour faire en sorte que cette activit offre tous ces b n fices 1l faut encore r unir toutes les conditions pour que cela arrive Ici nous nous r f rons aux probl mes d infrastructure sant ducation nergie etc de formation des agriculteurs de renforcement de la fili re d aides fiscales de cr dits et surtout d organisation des agriculteurs b Politiques publ
92. vaches en p riode de lactation avec un cart type de 18 Le lait commercialis est produit sur une p riode de sept mois Nous allons ici tablir une diff rence entre la p riode de traite o le lait est trait pour la commercialisation et la p riode de non lactation N anmoins 1l faut savoir que le veau reste en moyenne trois mois de plus avec sa m re avant le sevrage d finitif Cette strat gie est utilis e par de nombreux agriculteurs pour pouvoir fournir un veau de meilleure qualit surtout en ce qui concerne le poids pour pouvoir obtenir un meilleur prix de vente En effet la commercialisation des veaux repr sente une autre source importante de revenu La moyenne de production journali re est de 171 litres de lait par exploitation agricole soit une productivit moyenne de 5 litres vache jour Tableau 11 Synth se des indices zootechniques du Type Persistant Vache laiti re quantit moyenne 59 Vache lactation quantit moyenne 35 Dur e traite mois moyenne 7 Production litre jour total 171 Sevrage imm diat apr s traite agriculteurs 50 Sur la base des informations d clar es par l leveur le jour de l enqu te d but de saison des pluies e L alimentation des animaux 111 11 des familles distribuent des suppl ments alimentaires C est pratique est peu r pandue dans la r gion Il s agit l d une innovation significative qui montre un effort d am lioration de la productivit l
93. veaux ce lait n est donc pas comptabilis dans les statistiques de production Le syst me utilis est celui du veau au pied de la vache au moment de la traite il existe m me des cas o les veaux restent avec la m re de 01 03 mois avant la fin de la p riode de lactation De plus l organisation des agriculteurs par rapport la production de lait est encore faible dans la r gion ce qui complique encore la recherche d am liorations quant la commercialisation des produits aux infrastructures et aussi aux prix Les actions sont individuelles ceux qui habitent pr s des villes vendent directement leurs produits aux consommateurs ceux qui habitent loin d pendent des laiteries qui font le ramassage du lait Quand elles arr tent de fonctionner les agriculteurs ne sont plus pay s c Les agents de transformation e Description g n rale Ils sont responsables du traitement et de la transformation du lait et de ses d riv s ind pendamment de leur chelle de production et de couverture Ce secteur est compos de petites laiteries lors du dernier recensement 1l y en avait deux se trouvant sur des pistes vicinales et de petites fabriques de fromage dans lesquelles certains producteurs en plus de leur production ach tent des petites quantit s de lait pour fabriquer un fromage mozzarella qu ils vendent Les laiteries sont priv es et informelles aussi bien en ce qui concerne les relations de travail que les installatio
94. y a fait un bond de 122 69 et est pass e de 6 787 litres 15 113 litres par exploitation an Toutefois le nombre d exploitations laiti res a diminu de 31 93 dans cette r gion 14 Top production Lait de vache entier frais 2007 A CT L OO0T uoganpad Co E E o o o A Le E o T D L E EMO Production 10004 Int EO Production 1000 T Figure 4 Production de lait frais entier au Br sil par rapport d autres pays Source FAO 2007 Expansion du cheptel laitier LA PRODUCTION LAITI RE AU BR SIL ET EN AMAZONIE Source statistique IBGE 2010 Productivit s contrast es Croissance du nombre de vaches traites Par micror gion entre 1996 et 2008 400 000 Biome amazonien 200 000 es Amazonie L gale O jo Li lait produits ites 40 000 _ tats dAmazonie L gale Ratio jig ron s aa traite 40 000 2 500 5 010 200 000 E 1 500 2 500 D 900 1 500 400 000 m 500 900 E 10 500 Carte 3 La production laiti re au Br sil et en Amazonie 15 c Unit s de transformation du lait Cette branche est celle qui ach te la mati re premi re la transforme et la vend sous forme de produits d riv s Elle est compos e d entreprises qui pr sentent des caract ristiques tr s diff rentes et h t rog nes Nous pouvons ainsi trouver de grandes entreprises au capital international avec des unit s dans tout le pays des entreprises nationales des coop ra
95. 0 32 centimes de R al le litre lorsque la laiterie effectue le ramassage du lait sur la propri t et de 0 35 centimes de R al le litre quand le producteur livre directement son lait la laiterie Laiterie 4 petite fromagerie En 2007 une mini laiterie a t ouverte sur la vicinale 14 32 Km de Brasil Novo Le propri taire de cette laiterie a t l un des fournisseurs de lait de la laiterie 2 qui a eu sa dette acquitt e contre la r ception de cuves fromage en aluminium Au moment de l entretien 1l transformait 500 litres jour en 50 Kg de mozzarella La main d uvre qui travaille la fabrique est familiale L un de ses fils est le responsable de la fabrication du fromage qui est commercialis Santar m et en partie Brasil Novo Chaque morceau de mozzarella p se normalement 5 Kg La structure physique de la fromagerie de mozzarella est tr s simple voir la photo Il s agit d un petit hangar avec des fen tres couvertes avec des moustiquaires des murs en briques et en bois Les quipements ne sont pas nombreux avec des cuves et des tables en aluminium ainsi que des moules fromage Au d but du fonctionnement la laiterie avait un v hicule qui collectait le lait sur d autres pistes vicinales mais actuellement elle ne travaille qu avec le lait de la propri t 150 litres et la production de cinq voisins La collecte n est plus effectu e car selon le propri taire les co ts de maintenance du v h
96. 4p EMPRESA BRASILEIRA DE PESQUISA AGROPECU RIA GADO DE LEITE Comportamento das Vendas Internas de Leite Longa Vida 1990 2006 en ligne 2008 Consult le 19 07 2010 Disponible sur http www cnpgl embrapa br nova informacoes estatisticas mercado tab ESCADA M I S ALVES D S 2001 Mudan as de Uso e Cobertura do Solo na Amaz nia Impactos S cio Ambientais na Ocupa o de Regi es de Fronteira Agr cola Relat rio T cnico Parcial Programa de Ci ncia e Tecnologia para Gest o de Ecossistemas A o M todos modelos e geoinforma o para a gest o ambiental INPE Dezembro FAO Produ o de alimentos e agr colas en ligne 2007 Consult le 19 07 2010 Disponible sur http faostat fao org ESTAD O A evolu o do desmatamento da Amaz nia en ligne 2008 Consult le 19 07 2010 Disponibile Sur http www estadao com br especiais a evolucao do desmatamento na amazon1a 2181 htm FEARNSIDE P M 1991 Desmatamento e desenvolvimento agr cola na Amaz nia brasileira In Amaz nia a fronteira agr cola 20 anos depois Org Philippe L na e adelia E de Oliveira Bel m MPEG p 207 222 FEARNSIDE P M 2005 Desmatamento na Amaz nia brasileira hist ria ndices e consegii ncias Megadiversidade Volume 1 n 1 Julho FEARNSIDE P M 2006 Desmatamento na Amaz nia din mica impactos e controle Acta Amaz nia 36 3 395 400 FERREIRA L A 2001 Le r le de l levage bovin dans
97. COLLECTE DE DONN ES Entretiens d agriculteurs 2001 103 agriculteurs 49 sont producteurs laitiers Entretiens avec producteurs laitiers 2009 70 agriculteurs tous producteurs laitiers 30 d entre eux ont t interrog s en 2001 Entretiens avec des non producteurs laitiers 2009 40 agriculteurs interrog s en 2001 et qui ont abandonn l activit laiti re Entretiens r trospectifs 2009 10 agriculteurs tous producteurs laitiers d j interrog s en 2009 Entretiens d informateurs cl et donn es secondaires M THODE D ANALYSE QUESTIONS DE RECHERCHE Quelle tait la diversit de la m n rincipal Composantes principales structure des syst mes de C CCECE LEE EEE EEE EEE EE EEE EELT production bovine en 2001 Comment fonctionnent les Typologie dire d experts syst mes laitiers en 2009 ne m Quels ont t les motifs d arr t de Statistique descriptive simple nn l activit 3 Quels ont t les facteurs de Analyse syst mique r trospective ne changement dans l volution des syst mes laitiers A dt Quelles sont les dynamiques ne ii actuelles du secteur laitier de la fili re et de ses facteurs d terminants elles voluer Quels m canismes faut il mobiliser pour promouvoir des syst mes laitiers plus durables EHEHEHE EEHEEHE EHEEEEEHEEHEEEEEHEEHEHEEEEEEEHEEEEEHEEHEEEEEHEEHEEEEEHEEHEHEEEEEHEEHEEEEHEHEEHEE E Figure 19 Mod le d analyse de
98. DAS NAC ES UNIDAS SOBRE MEIO AMBIENTE PNUMA 1987 Bruxelas 1998 Nosso Futuro Comum Rio de Janeiro FGV POCCARD CHAPUIS R 2004 Les r seaux de la conqu te Fili re bovine et structuration de l espace sur les fronts pionniers d amazonie orientale br silienne Th se de doctorat en G ographie Universtit de Paris X POCCARD CHAPUIS R VEIGA J B PIKETTY M G MORELLY C FREITAS K H TOURRAND J F 2003 A cadeia produtiva do leite Uma alternativa para consolidar a agricultura familiar nas frentes pioneiras da Amaz nia In TOURRAND J F e VEIGA J B orgs Viabilidade de Sistemas Agropecu rios na Agricultura Familiar da Amaz nia Bel m Embrapa Amaz nia Oriental Pol tica Nacional de Assist ncia T cnica e Extens o Rural Minist rio do Desenvolvimento Agr rio MDA Secretaria de Agricultura Familiar SAF Grupo de Trabalho Ater en ligne Pol tica Nacional de Assist ncia T cnica e Extens o Rural Vers o Final 25 05 2004 Consult le 27 07 2010 Disponible sur http comunidades mda gov br portal saf arquivos view ater Pnater pdf ROCHA A A 2009 Consumo mundial de l cteos resiste crise e cresce no ano Valor Econ mico S o Paulo Dez ROCHA A D S COUTO V D 2002 A Integra o Industrial melhor para quem Dois casos do complexo leite latic nios Conjuntura e Planejamento Salvador SEI n 102 p 15 20 Nov ROCHA C G S Estrat gias socioprodutivas na agricultura familiar pr
99. L arriv e de l lectricit sur la plupart des pistes vicinales de la commune est tr s r cente en 2006 ce qui peut expliquer le fait que cela n a pas encore vraiment un fort impact sur l activit laiti re De fait la majorit des familles qui disposent d lectricit commencent par investir dans l lectrom nager t l vision DVD cha ne hi fi etc Cependant certaines personnes nous ont d clar avoir investi aussi dans l activit laiti re avec par exemple des cong lateurs pour conserver le lait des pompes eaux des lampes d tables pour effectuer la traite et des triturateurs etc o Cr dit D apr s l ex pr sident de la coop rative et l ex Secr taire l Agriculture de Brasil Novo la commune fait partie du programme de cr dits du FNO sp cial Les agriculteurs qui ont b n fici de ces cr dits ont t au nombre de 05 en 1992 23 en 1993 et 82 en 1994 Le paiement des mensualit s du financement du FNO de 1994 a t n goci avec la banque car de nombreux agriculteurs de la r gion ont commenc prendre du retard dans leur remboursement En effet ils ont eu des difficult s payer les mensualit s et nombreux sont ceux qui aujourd hui ont de grosses dettes la banque e March Brasil Novo le prix du lait est d fini par les laiteries qui font ce qu elles veulent L agriculteur ne p se rien lors de la n gociation des prix du lait Toutefois 1l ne s agit pas aujourd hui de la plus grande
100. La cl typologique est compos e de l ensemble des indicateurs discriminants des seuils et des proc dures qui permettent de calculer les coefficients de ressemblance entre une exploitation et chaque p le Perrot et Landais op cit Elle est mise en uvre par un programme informatique appel Genetyp responsable du traitement des donn es des exploitations appartenant l espace tudi 85 En r sum la cl typologique est constitu e par les p les eux m mes d finis par des variables et leurs valeurs seuils ainsi que par leurs coefficients de pond ration L analyste constitue un tableau de donn es en r unissant pour chaque exploitation les valeurs pr sent es pour chaque variable partir de ce tableau et de la cl typologique le GENETYP calcule pour chaque exploitation son coefficient de ressemblance avec chaque p le La m thodologie permet donc de d terminer quel s p le s d agr gation ressemble l exploitation classer et de choisir en connaissance de cause le type auquel elle sera ventuellement rattach e L utilisation de la cl typologique se fait en quatre temps 1 calcul du coefficient de ressemblance globale de l exploitation consid r e avec chacun des diff rents p les 11 s lection des p les pour lesquels ce coefficient d passe un certain seuil d fini de mani re empirique avec les experts 111 affectation de l exploitation au type auquel est associ le coe
101. MBETID BESSANE E DJAMEN P DJONNEWA A DJONDANG K LEROY J 2007 Mod lisation de la diversit des exploitations In GALFSI M DUGU P JAMI J Y BROSSIER J COORD Exploitations Agricoles Familiales en Afrique de L Ouest et du Centre CTA ditions Quae JANK M S GALAN R B 1998 Relat rio do Projeto de Pesquisa Competitividade do Sistema Agroindustrial do Leite Brasileiro PENSA 271p JOUVE PH 1992 Le diagnostic du milieu rural de la r gion la parcelle tudes et Travaux du CNEARC n 6 Centre National d Etudes Agronomiques des R gions Chaudes Montpellier Fran a 39p LAMARCHE H coord 1993 L agriculture familiale 1 Une r alit polymorphe Paris L Harmattan 304 p LANDAIS E LHOSTE Ph amp MILLEVILLE P 1987 Points de vue sur la zootechnie et sur les syst mes d levage tropicaux Cahiers des Sciences Humaines vol 23 n 3 4 p 421 437 LASTRES H M M e CASSIOLATO J E 2005 Gloss rio de Arranjos e Sistemas Produtivos e Inovativos Locais en ligne Rio de Janeiro IE UFRJ consult le 17 03 2010 Disponible sur http www 1e ufrj br redesist LEFF E 2001 Saber ambiental sustentabilidade racionalidade complexidade poder Petr polis Vozes 341 p L NA P 1986 Aspects de la fronti re amazonienne Cahiers des Sciences Humaines ORSTOM 22 3 4 p 319 343 L NA P 1988 Diversidade da fronteira agr cola na Amaz nia IN FRONTEIRAS Catherina Auber
102. N S R 2001 Agroecologia processos ecol gicos em agricultura sustent vel 2 ed Porto Alegre Ed Universidade UFRGS 653p GODARD 0 1994 Le d veloppement durable paysage intellectuel Natures Sciences Soci t s 2 4 309 322 GOMES E 2006 Transforma es na cadeia produtiva do leite Boletim Deser n 154 GOMES E 2009 Dados do Censo Agropecu rio confirmam concentra o da Atividade leiteira no Brasil Deser GOMES S T 2005 Intensificar ou n o o sistema de produ o de leite In Interleite Estrat gia e Competitividade na Cadeia de Produ o de Leite 7 2005 Uberl ndia Anais Uberl ndia Editora Berthier p 13 18 HAMELIN P 1992 Mutations au Br sil Vue d Amazonie Cah Sci Hum vol 28 n 4 p 727 748 HESPANHOL R Ap M 2008 Agroecologia Limites e perspectivas In Desenvolvimento Territorial e Agroecologia ALVES F A CARRIJO B R CANDIOTTO L Z P Orgs led S o Paulo Express o Popular 256p HOSTIOU N 2003 Pratiques et strat gies de gestion des ressources herbag res cultiv es pardes leveurs laitiers sur un front pionnier en Amazonie br silienne cas du municipede Uruar Par Br sil 206 p These Doctoral Institut National Agronomique de Paris Grignon Paris 2003 HOSTIOU N VEIGA J B TOURRAND J F 2006 Din mica e evolu o de sistemas familiares de produ o leiteira em Uruar frente de coloniza o da Amaz nia brasileira RER Rio de Janeiro
103. NEES 75 3 2 4 UNE TYPOLOGIE DES SYSTEMES LAIMERS EN 2001 ristida rente te ten ede 75 92 9 NOUVELLE TYPOLOGIE EN ZODO mer nr int A 76 3 20 ENQUETES AUPRES DES INFORMATEURS CLES stream tennis 85 3 2 7 ANALYSES RETROSPECTIVES DES CHANGEMENTS ET DES FACTEURS DE CHANGEMENTS DES SYSTEMES LAITIERS nm Sn ne nement loi des cm ic au 85 4 CHAPITRE IN RESULTATS nn is til dio 89 4 1 UN ENVIRONNEMENT DIFFICILE POUR LES SYST MES LAITIERS sscscececccenecemeeememeneemencememeememeememeememeneemeneemeueenee 90 4 1 1 LEA SURAFRONTIERESSS SR US nn etes ere RAE DEE ne De Rd sda ent nel 90 412 LAFIEERE LAMIERE Sr ne a nn aa es en te cer a en 91 4 1 3 PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT GLOBAL D UN ATELIER LAIT 99 4 2 LA STRUCTURE DES SYST MES DE PRODUCTION EN 2001 rene ns rssnasensenenecsncessenenssensenscesseueensee 100 4 2 1 DESCRIPTION DES TYPES EN 2001 ala Ce D A 101 4 2 2 COMMENT FONCTIONNENT LES SYSTEMES LAITIERS A BRASIL NOVO LA TYPOLOGIE A DIRE D EXPERTS 104 4 2 3 DES ELEVEURS MAL CLASSES LES ETATS TRANSITOIRES ENTE POLES D AGREGATION 115 4 3 LES LEVEURS QUI ONT ARR T DE PRODUIRE DU LAIT sein Cueio ani o CINE ia and DELTA matt 116 4 4 VOLUTION DES SYST MES LAITIERS ANALYSES R TROSPECTIVES rneeeeeeeeeeeneeeneeneeeneeene eae renasce rea araneaaa 118 4 4 1 VOLUTIONS DES SYSTEMES LAITIERS DE TYPE PERSISTANT re rererearnaada 118 4 4 2 VOLUTION DES SYSTEMES LAITIERS DE TYPES OPPORTUNISTES s oaanaaenaenaeanesa
104. NOVO CARTE DE LA V G TATION Conventions t 4 po _ Ns q Pr 5 BIS Si ge Municipe Routes a Hydrographie C Limites Municipes fm O q A Ts f a L_ DA a De L gende r t Ombrophile Ouverte Submontagnarde avec Palmiers or t Ombrophile Dense Alluviale Canop e Unitorme r t Ombrophile Dense Submontagnarde Canop e Emergente r t Ombrophile Dense Terres Basses Canop e Emergente mations Pionni res avec Iniluenses Fluviales P turagens DD Eau Fonte FVPP 2009 Base Cartogr fica SIGIEP 2003 SIPAM IBGE 2006 Elabora o Charlyngton da S e Silva Carte 7 Carle de la v g tation Le relief plat pr domine malgr quelques ondulations pr s de la mairie Au Sud de la commune se trouve des r gions de serras Serra Grande das Araras et Serra do Iriri Elle est travers e par le fleuve Xingu et ses affluents la rivi re Iriri et un ensemble de cours d eau igarap s comme l Tgarap Arrependido le Penetecaua et le Jurucu entre autres 3 1 3 HISTOIRE DE BRASIL NOVO La ville de Brasil Novo a pour origine une agrop lis r union d agro villes polaris es autour d un noyau de services urbains Figure 16 La mise en place des agrop lis tait pr vue par le Programme d Int gration Nationale PIN implant par le gouvernement f d ral au d but des ann es 1970 avec l objectif de d velopper un grand Programme de Colonisation et de R forme Agrai
105. NTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE PC 129 FIGURE 31 REPRESENTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE AT 131 FIGURE 32 REPRESENTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE G ssssssssssessessssesseseesresseserseesessene 133 FIGURE 33 REPRESENTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE AS 136 FIGURE 34 REPRESENTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE MM 139 FIGURE 35 REPRESENTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE FL 141 FIGURE 36 REPRESENTATION DES LOGIQUES DE COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE ss 144 FIGURE 37 VOLUTION DES EXPLOITATIONS ENTRE LES TYPES AU LONG DU GRADIENT D EVOLUTION se sureererenereneeeneeeneeenrennrennres 154 VII Table des photos PHOTO 1 PARTIE DE LA ROUTE TRANSAMAZONIENNE BR 230 sise es ensssssesescansasennscescecenssesecsens ses csascesneenateeseseensene 48 PHOTO 2 1 FABRIQUE DE FARINE DE MANIOC 2 PLANTATION DE CACAO 3 PLANTATION DE MA S ET DE RIZ 4 PAYSAN DANS SON CHAMP DEMAIS suis en ren nn rire en nie doada se ae re AO cpa na ng 52 PHOTOS CARACTERISTIQUES RACIALES ET TYPE PATURAGE ns a A a aaa 57 PHOTO 4 SCENES DE L ELEVAGE LAITIER A BRASIL Novo 1 TRAITE A LA MAIN VEAU ATTACHE AU PIED 2 REPRODUCTEUR RACE LAITIERE GIR 3 PATURAGE 4 DECORNAGE DE VEAU ssssssssssrrsssssteressrteriessttttesstttt est
106. ORO PERL RA O ad ga RS So regida 77 CARTE 10 LOCALISATION DES AGRICULTEURS TYPE PERSISTANT sense ens cesse ceecnncnnceneeneeneencenneeneeneennes 105 CARTE 11 LOCALISATION DES AGRICULTEURS DE TYPE OPPORTUNISTE eescescesceseessresrecsres res rescacaacaea seno res res res res roscas cas cen restos 110 Encadr s ENCADRE 1 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE JC sseessessesssscecerssrrsceccecs res res resaacae aceno reo race as res res reaaa ace a res res roca ees rosada 121 ENCADRE 2 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE FB eessesessccseessrssceccessres res rescaaaca seas res raca ces res res rasca caca res res roca ves res rosa 123 ENCADRE 3 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE e ceesessesseeseereererrncencencen cen ean can cancer cena cen censor can can cancer cen cena cen sen sea neaso 126 ENCADRE 4 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE PC csseessessesssceeseeesrescecaeos res resreccaaaa carentes raca nes esco o reaaa aaa a vestes seas nesses rosa 129 ENCADRE 5 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE AT in da renina inda dois hd anos inda dis inst es 131 ENCADRE 6 SYNTHESE DELA TRAJECTOIRE DELA FAMILLE Gisele a Road 134 ENCADRE 7 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE AS csseessesreseeeeseessresaaceea seno res resaa aaa a seas res raca ves ronco srea caca c ares res roca vestes esa 136 ENCADRE 8 SYNTHESE DE LA TRAJECTOIRE DE LA FAMILLE MM sessessssecseesssesrrocecs res
107. PUBLIQUES AU CONTEXTE LOCAL 165 539 MARCHE FONCIER VALORISER der datent none en ann a lenite 167 5 3 4 VERS UNE DIVERSIFICATION O VERS UNE SPECIALISATION QUELLES TENDANCES QUELLES DURABILITES 169 5 4 ET MAINTENANT E QUEL CHEMIN SUIVRE D RS tn US DU init atada 170 6 CHAPITRE VI CONCLUSION 5m nn nt ni aeo aki agradando 171 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES eccrescesrrecerseresereceraceaseracersreseracoraneasrracersaresanacoramca serasa rsareseraeedo 174 ANNEXES RAND AE ABR A e E UR RA GR DOAR ER E SRD RR SR RR E RA RR 183 LISTE DES SIGLES ABLV Association Br silienne du Lait Longue Dur e CEPLAC Commission Ex cutive du Plan de Culture Cacaoy re CIBRAZEN Compagnie Br silienne de Stockage CONAMA Conseil National de l Environnement COOPERBRAN Coop rative des Producteurs Ruraux de la commune de Brasil Novo DETER D tection de la D forestation en Temps R el EMATER Entreprise d Assistance Technique et d Extension Rurale FNO Fond Constitutionnel du Nord GES Gaz Effet de Serre IBGE Institut Br silien de G ographie et de Statistique IBRA Institut Br silien de R forme Agraire IN 51 Instruction Normative 51 INCRA Institut National de Colonisation et de R forme Agraire INPE Institut National de Recherche Spatiale LAET Laboratoire Agro cologique de la Transamazonienne MAPA Minist re de l Agriculture de l levage et du ravitaillement
108. QL variable qualitative Le champ pond avec le nom du type contient la pond ration pour chaque variable qui d finit le p le d agr gation Pour les variables quantitatives comme par exemple la variable DUREETRATT de type persistant de la typologie de notre tude l intervalle a t 5 7 lt x lt 10 12 ce qui donne la repr sentation graphique suivante La lecture du graphique est la suivante pour cette variable avec des valeurs de O 5 la ressemblance entre cette exploitation et le type est de 100 entre 5 et 7 elle cro t de O 100 de ressemblance Si l exploitation pr sente des valeurs entre 7 et 10 le type quivaut 100 partir de 10 et jusqu 12 le coefficient de ressemblance tombe de 100 0 Au del de 12 le coefficient est nouveau n gatif 100 les valeurs sup rieures 12 traduisent une opposition par rapport au p le Pour la variable qualitative nous avons utilis le coefficient de ressemblances partielles Crp 100 50 et 0 attribu aux modalit s Si nous prenons comme exemple le type opportuniste de la typologie pour la variable MOPERMTRAI nous avons 1 50 2 100 ce qui signifie que les exploitations qui utilisent une main d uvre en partie permanente ont une valeur attribu e de 50 88 et que pour celles qui n ont pas recours une main d uvre permanente pour la traite la valeur attribu e est de 100 Le champ pond est le coefficient de pond ration
109. QUES DU TYPE CULTURES PERENNES ET GRANDS PRODUCTEURS cecceecescererereeneneencencencenceneancensennea 103 TABLEAU 11 SYNTHESE DES INDICES ZOOTECHNIQUES DU TYPE PERSISTANT cceecescesserereencereencencen censor enn cancer cen cern cancer cencensennta 106 TABLEAU 12 SYNTHESE DES INDICES ZOOTECHNIQUES DU TYPE OPPORTUNISTE sense sens enr eus cnncnnceneeneenceeneeneeneensennee 112 TABLEAU 13 COEFFICIENT DE RESSEMBLANCE TYPE OPPORTUNISTE ceccescescescereercereencenenneancen cancer cen ean cancer een can cancer cen censennta 116 TABLEAU 14 COEFFICIENT DE RESSEMBLANCE TYPE PERSISTANT casesesscacssasaniuosasaracassacaconotasac caos ros icaasa dass dia cassio Naa a aa resina acc sacado 116 TABLEAU 15 SYNTHESE DESIDONNEES DES PROPRIETES nn nue UU ne tale et tt tele 117 Table des annexes ANNEXE 1 QUESTIONNAIRE UTILISE EN 2001 DANS L ETUDE DE LA VIABILITE ECONOMIQUE DE LA PRODUCTION LAITIERE A BRASIL Novo 184 ANNEXE 2 QUESTIONNAIRE APPLIQUE EN 2009 POUR LA TYPOLOGIE A DIRE D EXPERTS us es senc senc csnenccenncesenecenneceenceenneeennsee 192 ANNEXE 3 QUESTIONNAIRE APPLIQUE AUX PRODUCTEURS QUI NE COMMERCIALISENT PAS DE LAIT suisses ses encens censeenneeeeneeneensee 198 ANNEXE 4 QUESTIONNAIRE POUR LES INFORMATEURS CLES cecceserereeneencenncencencen cena eancencencen cena cen cen cen sean can cancer censor sera cen sen senso 200 ANNEXE 5 GUIDE D ENTRETIEN POUR LES ENQUETES RETROSPECTIVES unes sense senc een ec sen
110. UEL SUR LA COMMUNE DE BRASIL Novo 2001 2009 SOURCE INPE PRODES 2010 LABORATION AUTEUR seu reneeesnneeeenneeeenneeennmeeeneeeenee canne eenne eme esneeesnneennne eme eennesnneeenneeennene 33 FIGURE 9 CARTE DE LA DEFORESTATION SUR LA COMMUNE DE BRASIL NOVO JUSQU EN 2009 35 FIGURE 10 HISTORIQUE DES EXPLOITATIONS RURALES SOURCE IBGE RECENSEMENT AGRICOLE 2006 LABORATION INESC 2009 43 FIGURE 11 EXPLOITATIONS AGRICOLES EN HECTARES AU BRESIL SOURCE IBGE RECENSEMENT AGRICOLE 2006 43 FIGURE 12 PARTIE DE LA ROUTE TRANSAMAZONIENNE EN FORME ARETES DE POISSON SOURCE GOOGLE EARTH 2010 49 FIGURE 13 DYNAMIQUE D UTILISATION DES TERRES EXPLOITEES PAR LES PETITS AGRICULTEURS DE LA REGION TRANSAMAZONIENNE SOURCE WAKER ETAGI TIO nenna e desde Gide DR teen dns ct tie ie tete casio ne no 53 FIGURE 14 DIAGRAMME D INTERACTIONS ET D INTERRELATIONS DANS L AGRICULTURE FAMILIALE ADAPTATION D APRES BRUNETT PEREZ L AA AO LES RP RS A O RR 55 FIGURE 15 CALENDRIER AGRICOLE GENERAL DE L AGRICULTURE FAMILIALE A BRASIL NOVO d esse snnsssnnrsse 57 FIGURE 16 COMMUNE DE BRASIL Novo SOURCE GOOGLE EARTH 2010 ss eerreeeaa er ss nnnnssssscennnnseescennnecseesnn 71 FIGURE 17 LA CONSTRUCTION DE TYPES PAR AGREGATION SOURCE PERROT amp LANDAIS 1995 NON PUBLIEE APUD FERREIRA CODE remet ee ee a a ST a aa a ee de ce 80 FIGURE 18 LEMENTS DE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA CHRONIQUE D UN SYSTEME LAITIER sssrrsrre
111. Unit de recherche Ecole Fonction Mristech Moro Parislech Russ TUT DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES a INSTITUT DES SCIENCES ET INDUSTRIES DU VIVANT ET DE L ENVIRONNEMENT EESC IS INSTITUTE OF TECHNOLOGY ar a PARIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY FOR LIFE FOOD AND ENVIRONMENTAL SCIENCES Doctorat ParisTech TH SE pour obtenir le grade de docteur d livr par L Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l Environnement AgroParisTech Sp cialit pr sent e et soutenue publiquement par Soraya Abreu de CARVALHO le Entre opportunisme et persistance Quelles dynamiques et perspectives d volution pour les exploitations laiti res familiales de la Transamazonienne Directeur de th se Jean Fran ois TOURRAND Co encadrement de la th se Jean LOSSOUARN Jury Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction A ma famille pour
112. a t reconnue comme cat gorie productive ce qui permet ses membres de b n ficier entre autres de la s curit sociale La loi d finit le cadre du statut d agriculteur familial il s agit d une personne dont le revenu provient d activit s li es une exploitation ne d passant pas quatre modules fiscaux la surface de chaque module variant d une commune l autre qui a recours une main d uvre familiale et qui g re son travail M me si le terme d agriculture familiale a souvent une image synonyme de retard de production archa que les analyses d montrent l exemple de celles de Donnars et Peyrache et al 1993 qu en r alit elle pr sente une norme capacit d adaptation dans le cadre de conditions adverses Nous ne pouvons donc pas perdre de vue le fait que l agriculture familiale joue un r le important concernant la cr ation d emplois la production d aliments et par cons quent la s curit alimentaire D ailleurs cette derni re fonction est cruciale lorsqu il s agit de ravitailler les march s des villes et villages au m me titre que l organisation du territoire Ainsi d apr s des donn es de l IBGE en 2006 l agriculture familiale a fourni 87 de la production nationale de manioc 70 de la production de haricots secs 46 du ma s 38 du caf 34 du riz 58 du lait 59 des porcs 50 des volailles 30 des bovins et 21 du bl La culture du soja 16 est celle qui voit une moindre participatio
113. a descente du lait et permet de nettoyer les t tines Enfin 94 des agriculteurs de ce groupe utilisent un filtre pour retirer les impuret s du lait e La commercialisation Le lait et ses d riv s sont distribu s de la fa on suivante pour la plupart 78 1 est vendu une petite laiterie se trouvant sur une vicinale de la commune un cas 6 vend sa cr me de gruy re au supermarch 11 deux cas vendent leur lait d autres agriculteurs qui produisent de la cr me de gruy re et 6 un cas vend directement son lait aux habitants de la ville de Brasil Novo Figure 30 La destination du lait et ou le type de produit commercialis d pend g n ralement de la localisation de la propri t proximit d un march ou d un circuit de ramassage d une laiterie Dans ce groupe l exception d un cas qui vit relativement pr s de la ville et qui vend son lait la laiterie cette situation est pr gnante Ils sont tous oblig s de vendre leur lait la laiterie du fait de leur loignement par rapport la ville De plus la laiterie maintient une route de ramassage avec des camions qui effectuent le chargement du lait sur les diff rentes pistes vicinales o vivent ces agriculteurs Ces camions appartiennent des tiers qui sont prestataires de services la laiterie et qui sont r mun r s au fret L exploitant qui vend directement son lait Brasil Novo est avantag par rapport aux autres d autant plus qu il poss
114. a s ur a entra n des actions gouvernementales qui ont culmin avec la mise en place du Programme de D veloppement Durable PDD dans la commune d Anapu sur la transamazonienne r gion o elle vivait comme missionnaire et d fendait les droits des agriculteurs L analyse de la Figure 7 indique l volution du taux de d forestation en Amazonie l gale nous pouvons y observer la baisse de la d forestation en 2005 dans les tats qui compose cette r gion Nous savons que les impacts caus s par la d forestation sont nombreux ceux ci vont d une perte de la biodiversit de la productivit des interf rences sur les r gimes hydrographiques ou les missions de gaz effet de serre Le Plan R al est un programme gouvernemental mis en place d but 1994 pour stabiliser l conomie du pays S ur Dorothy Stang tait une religieuse am ricaine qui vivait dans la r gion de la Transamazonienne Anapu depuis la d cennie 1970 Elle tait missionnaire et travaillait au sein de la Comission Pastorale de la Terre 32 Tocantins Roraima Rond nia Para Mato Grosso Maranh o Amapa Amazonas Acre a dt mms o E RGE mem tm A ee a 0 50700 00701 01 02 02 0 0201 0405 05 06 ci 07 04 Figure 7 volution du taux de d forestation des tats de l Amazonie Source journal Estad o INPE 2009 Dans le cas de la commune de Brasil Novo les comportements ont t un peu diff rents en 2005 par rapport aux
115. a ville Afin de diversifier leur production ils ont d cid d investir dans la culture du cacao et ont plant 5000 pieds de cacaoyers Pour cela ils ont utilis des ressources provenant de la vente de bovins viande Les l ments qui composent cette premi re logique de coh rence font r f rence l installation et la consolidation du syst me de production Figure 34 Le passage vers une autre phase a t d clench par des probl mes de sant et le d c s de membres de la famille partir de 1993 la famille a commenc avoir des probl mes de maladies Cette ann e l le chef de l exploitation est d c d et deux ans plus tard sa fille a eu de graves probl mes qui ont affect sa vision Pour faire face aux d penses caus es par ces maladies la famille a t oblig e de vendre pr s de 100 t tes de b tail sur un total de 130 150 animaux D autre part ils ont aussi d vendre les deux propri t s achet es pour les enfants En 1994 l agricultrice avec deux autres agriculteurs a d cid de fonder une association La m me ann e gr ce cette association elle a r ussi obtenir un pr t et acheter neuf vaches et un taureau Cette phase est donc ici marqu e par la maladie et le d c s du chef de famille 142 La transition vers la troisi me logique de coh rence commence donc avec l acquisition de ces 10 b tes En 1996 elle a commenc vendre son lait la laiterie de la commune Elle
116. ages Cette ann e l a aussi co ncid avec la crise de la viande qui a fait que le nombre d acheteurs de veaux m tiss s a beaucoup diminu Un an apr s la s cheresse ils ont d cid d acheter un tracteur pour pouvoir travailler leurs p turages Pour stabiliser le troupeau laitier qui pr sentait un nombre tr s lev de femelles et du fait d une possible fermeture de la laiterie ils ont d cid d y int grer une reproducteur de race viande soit un taureau Nelore Ainsi en plus de stabiliser le nombre de vaches lait ils pouvaient produire des veaux plus lourds Cette phase a t marqu e par une logique de coh rence tourn e vers une stabilisation du troupeau laitier un maintien du troupeau viande sur une autre propri t et des investissements dans la culture du cacao e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Parmi les l ments et les faits qui ont influenc ces changements tout au long de la trajectoire de cette famille nous avons Le commencement de la vente de lait la laiterie L implantation de la culture de cacao et le d veloppement de la plantation Le fait d avoir achet une propri t aux sols propices cette culture les a aid s r ussir La s cheresse et la crise de la viande en 2006 ont oblig la famille vendre des t tes de b tail pour diminuer la pression sur les p turages La stabilisation du troupeau a entra n
117. aiti re Les seuls suppl ments utilis s sont des suppl ments min raux qui bien souvent ne sont pas distribu s de mani re tr s correcte Les suppl ments alimentaires les plus utilis s dans l alimentation animale sont la canne sucre Saccharum officinarum L et l herbe l phants Pernnisetum purpureum Shum Ces aliment sont surtout distribu s pendant l t moment o les p turages ne sont pas en bon tat Normalement 1ls sont donn s aux vaches en lactation Photo 5 A Une banque fourrag re B Triturateur de gramin es e La gestion reproductive Les crit res les plus utilis s pour la r forme des vaches laiti res sont l ge de l animal soit les plus vieilles vaches pour 61 des agriculteurs et la quantit de lait produit c est dire les vaches qui produisent le moins de lait pour 39 des paysans En ce qui concerne les reproducteurs nous retrouvons au moins un taureau par troupeau avec des caract ristiques de race laiti re soit crois ou avec un fort pourcentage de g nes de race laiti re comme des hollandais Les races les plus fr quentes sont Indu brasil Gir Guzer Schwitz Tabapu Girolando et hollandaise qui sont consid r es comme des races laiti res ou double finalit Nous avons galement trouv la race nelore qui normalement est une race typiquement viande Dans ce cas cette race est surtout utilis e dans des levage viande avec une gestion s par e du trou
118. al en ligne Consult le 19 11 2009 Disponible sur http www beefpoint com br BOFF L 2004 Ecologia grito da terra grito dos pobres Rio de Janeiro sextante Brunett P rez L Gonz lez Esquivel C Garc a Hern ndez LA 2005 Evaluaci n de la sustentabilidad de dos agroecosistemas campesinos de producci n de ma z y leche utilizando indicadores en ligne Livestock Res Rural Developm Consult le 12 08 2010 Disponible sur http www Jrrd org lrrd1 7 7 pere17078 htm CAPILLON A 1993 Typologie des exploitations agricoles Contribution l tude des probl mes techniques Th se de doctorat en sciences agronomiques INA PG Paris CARMO M S 1998 A produ o familiar como locus ideal da agricultura sustent vel In FERREIRA Angela D D BRANDENBURG Alfio Org Para pensar outra agricultura Curitiba ed UFPR p 215 238 CARVALHO G R OLIVEIRA A F 2006 O setor l cteo em perspectiva Conjuntura Agropecu ria Leite e Derivados Set Embrapa 23p CHAYANOV A V 1974 La organizaci n de la unidad econ mica campesina Buenos Aires Ediciones Nueva Visi n CEZAR IM QUEIROZ H P THIAGO L R LS CASSALES F L G COSTA F P 2005 Sistemas de produ o de gado de corte no Brasil uma descri o com nfase no regime alimentar e no abatelIvo Martins Cezar et al Campo Grande MS Embrapa Gado de Corte 40 p 21 cm Documentos Embrapa Gado de Corte ISSN 1517 3747 151 Companhia Na
119. aladie de son fils tomb malade en 2004 Tout au long de ces ann es sa strat gie tait de prendre des b tes pour faire de l embouche 1l avait beaucoup d animaux sur ses terres jusqu 230 Pour pouvoir g rer tous ces animaux 1l a transform toute la for t qu il poss dait en p turages En 2006 il a aussi eu de s rieux probl mes caus s par la s cheresse et cause de la chute des prix de vente des animaux Cette phase a t marqu e par de nombreuses h sitations comme par exemple 139 le type de syst me conserver laitier ou viande car en plus des difficult s avec la vente des b tes viande il n a pas t pay par la laiterie La transition vers une troisi me phase a t due au passage de l levage viande l levage laitier tant donn qu il ne pouvait plus augmenter sa surface de p turage puisqu il n avait plus de for t abattre et qu il n avait pas les moyens d acheter plus de terres pour y mettre des bovins il a d cid de changer tout son syst me de production En 2008 1 s est d fait de tout son troupeau viande et a pris des animaux aux caract ristiques laiti res Comme 1 nous l a dit ce n est pas la peine d avoir des vaches blanches si l on a peu de terre En 2009 un de ses voisins a commenc acheter du lait et le revendre la laiterie Avec ce ramassage la famille a d cid de reprendre la commercialisation de son lait avec 40 litres vendus par jour e Facteurs
120. ano 1 3 3 bovino E Pie ES sm e t 1 Demio o y ES Mogen o y Ouve o o DL ES f Qual o tipo de explora o carne Jleite carne leite g Quantas vacas leiteiras existem na propriedade h Quantas est o em lacta o 1 Qual a ra a que predomina no rebanho VIII QUANTO AO MANEJO SANIT RIO DO REBANHO a Tem ocorrido morte de animais na propriedade sim Jn o b Para o criador quais seriam as principais causas das mortes C O criador aplica verm fugo no rebanho sim Jn o Quantas vezes por ano Juma Jduas de duas Quantos frascos ou ml usa para fazer em todo rebanho a cada etapa d Quais os verm fugos mais USADOS sapata E ia Cao Ri Da e O criador tem problema com aborto na propriedade sim n o f Costuma fazer exame de brucelose das f meas em reprodu o e dos touros g Costuma vacinar o rebanho contras doen as sim n o TIPO DE VACINAS VEZES ANO N MERO DOSES Fabre ao Ria O MO dA 4 emma LJ 4 h Outros medicamentos usados com o rebanho Nome do medicamento Quantia usada por m s IX CUIDADOS COM OS BEZERROS a O criador costuma curar o umbigo dos bezerros logo ap s o nascimento Jsim n o Qual a medica o mais usada na cura do umbigo Quantidade b Nas primeiras horas ap s o nascimento os bezerros aproveitam bem o colostro Jsm n o C A
121. antage d avoir des industries de production d intrants de tr s bonne qualit aussi bien en ce qui concerne les fourrages semences et vari t s que la g n tique entreprise Lagoa da Serra et autres class es parmi les meilleures et les plus grandes du monde ou la sant animale tous les grands groupes sont pr sents au Br sil et y ont d importants clients b Production Primaire Au Br sil cette partie de la fili re se trouve essentiellement entre les mains de l agriculture familiale En effet conform ment aux donn es de l IBGE 2006 celle ci produit 58 du lait L un des aspects les plus importants de la production laiti re est sans aucun doute son r le social car il s agit d un secteur cr ateur d emplois Selon le Conseil Br silien de la Qualit du Lait 2007 le secteur laitier du pays repr sente environ 1 2 million de producteurs et pr s de 3 6 millions d emplois directs et indirects Ces derni res ann es le Br sil a vu sa production de lait 13 augmenter consid rablement La production nationale est pass e de 18 5 milliards de litres en 1996 26 4 milliards de litres en 2007 Figure 06 volution de la production Lait ma 9 4 D FE qu s dD A a o mm E Q ju T a 5 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Temps ann es Figure 3 volution de la production
122. ar a rea em separado ou seja quanto a rea de cada lote l Bovinos o Possui mais de um rebanho ex corte e leite Sim N o se sim quais Pr pria p Meia dentro do lote m PE E PE CE PE E a E ns A EE em PE E E E ii A 198 Ra a do touro e Ra a espec fica para corte e Ra a especifica para leite Utiliza pr ticas para melhoramento gen tico do rebanho leiteiro sim n o Empresta touros sim n o Compra touros sim Jn o Compra matrizes melhoradas sim n o Crit rios de descarte velha animal n o d cil quantidade de leite produzida Jintervalo entre partos se tem muito aborto mamite e Por quanto tempo em m dia tirado leite das vacas o Quando para de tirar o leite faz o desmame imediatamente sim n o Se n o por quantos meses o bezerro ainda fica mamando Idade do desmame o Quantas ordenhas s o feitas por dia hora da ordenha 1 2 Que horas feita aparta o dos bezerros 8 Como feita a venda Na porteira direta o Onde armazenado o leite ap s a ordenha Jtambor tanque Joutro recipiente A que horas o leite vendido __ Onde armazenado o leite at o carro passar No curral na porteira em casa outro n o se aplica e Em quais condi es de temperatura pega sol abrigo resfriado Joutros e Qual o volume m dio de leite no pico de lac
123. ari slech Moro Parislech RSA TUT DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES PER Term INSTITUT DES SCIENCES ET INDUSTRIES DU VIVANT ET DE L ENVIRONNEMENT MR IS INSTIT LU T E OF T EC H NOLOGY as ma PARIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY FOR LIFE FOOD AND ENVIRONMENTAL SCIENCES Agriculture Ecole Briar Alimentation A B S Biologle nrironnement E sant Doctorat ParisTech TH SE pour obtenir le grade de docteur d livr par L Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l Environnement AgroParisTech Sp cialit pr sent e et soutenue publiquement par Soraya Abreu de CARVALHO le Entre opportunisme et persistance Quelles dynamiques et perspectives d volution pour les exploitations laiti res familiales de la Transamazonienne Directeur de th se Jean Fran ois TOURRAND Co encadrement de la th se Jean LOSSOUARN Jury Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre Unit de recherche Ecole Fonction Mme M Pr nom NOM Titre
124. ases th oriques et de l examen de ces paradigmes est qu il faut valoriser la diversit et ne pas pr tendre d finir un concept unique et consensuel Le d veloppement durable peut s appliquer dans un cadre local de sp cificit s culturelles de mode de vie d identit et avec les caract ristiques sp cifiques des cosyst mes 2 4 1 AMAZONIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE La R gion Amazonienne est depuis un certain temps le sc nario d un d bat au sujet du type de d veloppement le plus d sirable pour la r gion et qui prenne en compte ses potentialit s ses besoins locaux et ses fonctions globales ainsi que ses fragilit s et ses vuln rabilit s D abord occup e par l action du gouvernement militaire qui avait pour but d exploiter les ressources naturelles grande chelle la r gion a pu d une certaine fa on tre peupl e Mais tout cela a entra n toute une s rie de probl mes quant aux ressources naturelles Un certain nombres d ann es apr s l adoption de cette strat gie par les gouvernements des ann es 1970 la r gion vit encore de grandes contradictions lorsqu il s agit d en laborer son d veloppement Pour Fearnside 1991 les logiques des m gas exploitations min rale et agricole n ont jamais cess d tre au centre des strat gies conomiques de la r gion Pour Silva op cit la diff rence vient peut tre du fait que ces strat gies ne peuvent plus compter sur les subventions importantes de l t
125. at qui sont peu peu remplac es par des capitaux priv s 63 De fait il est possible de voir que l exploitation pr datrice des ressources naturelles continue et que les richesses produites par la r gion n y sont pas r investies ce qui appauvrit encore un peu plus la population locale Boff 2004 consid re que l Amazonie est le plus bel exemple de durabilit naturelle et que nous avons apprendre de la technologie et de la durabilit de la nature chose que les m gas projets amazoniens ont toujours ni et continuent nier En Amazonie la question du d veloppement durable de l agriculture est tout aussi complexe Dans ce champ les propositions faites pour arriver un d veloppement durable pr sentent un large ventail de possibilit s La question est comment promouvoir des propositions de d veloppement durable qui prennent en compte les int r ts et les logiques des diff rents acteurs Comment produire des ressources disponibles de fa on garantir la m me chose aux g n rations futures Concilier de telles notions va bien au del de simples actions politiques 1l est n cessaire d y impliquer les acteurs qui composent la soci t en question Dans ce sens Almeida 2001 nous rappelle que le chemin qui semble le mieux adapt est celui qui fait que les besoins des groupes sociaux soient trait s partir d une gestion d mocratique de la diversit sans jamais perdre de vue l ensemble de la soci t
126. ation la communication et l nergie lectrique celles ci laissent d sirer malgr l existence de quelques initiatives qui commencent donner des r sultats En 1998 le Programme National d ducation dans le cadre de la R forme Agraire PRONERA a t mis en place pour former de l alphab tisation au cours sup rieur les agriculteurs et les enfants d agriculteurs vivant dans les zones de colonisation dirig e L tat du Par a t l un des tats qui gr ce ses Universit s a coordonn diff rents cours portant sur l agro cologie y compris professionnels comme le cours de techniciens en agriculture levage et agronomie La r gion Amazonienne apr s le d but de sa colonisation est en train de vivre un autre moment avec de nouvelles dynamiques et de nouveaux acteurs Il faut donc que les politiques publiques s adaptent cette nouvelle phase Destin au public de l agriculture familiale avec des taux d int r ts plus faibles et de meilleures conditions de remboursement d lais plus importants et remise de dette 40 2 CHAPITRE II L TAT DE L ART 41 2 1 LE CONCEPT D AGRICULTURE FAMILIALE 2 1 1 L AGRICULTURE FAMILIALE AU BR SIL Etant donn que ce travail s int resse plus particuli rement aux exploitations familiales qui d veloppent une activit laiti re en Amazonie 1l nous faut conceptualiser cette cat gorie sociale surtout parce qu il existe des opinions diff rentes quant
127. atre transitions e Le passage du type opportuniste au type persistant Ce passage peut avoir lieu cause de diff rentes facteurs Les deux possibilit s de changements sur l chelle sont un d fi car ces deux stades correspondent la consolidation du syst me de production gr ce au r le jou par le syst me laitier e Le passage du type persistant vers le type opportuniste Cette transition est caract ris e comme un chec pour le secteur laitier local En effet 1l s agit de producteurs qui taient sur la voie d une production laiti re assez lev e et qui un certain moment ont t oblig s de reculer Cela est g n ralement d la fermeture d une laiterie qui fait a 1 1 a 2 1 2 A perdre l exploitant l acc s au march Des raisons familiales peuvent galement entra ner une d structuration de ces syst mes laitiers consolid s e Le passage du type opportuniste au type sans lait L autre volution possible est la sortie du syst me laitier aussi bien du type persistant que du type opportuniste Le contexte local motive fr quemment les intentions d abandon de la production laiti re Face ce ph nom ne certains vont essayer de continuer produire d autres vont sortir du syst me 158 Cette sortie peut tre temporaire dans ce cas l exploitant ne vend pas ou n change pas son troupeau il ne fait qu arr ter la traite Cet arr t de la traite existe dans le type
128. b rea da mata ha b rea da pastagem ha d rea destinada as culturas ha C Tipo de relevo Jplano Jondulado Joutros d rea de juquira ha e Como o agricultor caracteriza o solo da propriedade 189 IV CAPITAL T CNICO DO ESTABELECIMENTO Descri o produtos Ano de aquisi o Estado de Aquisi o Boda PE A Mosa PE o Plantadeira Bi Buro d G O ma o S oo o LE CE a E Fe p V DESPESAS COM ALIMENTA O E CONSUMO DA FAMILIA Pio maewo Famhademndoa Gt de ovine Swena S Semp S o Ms es Same DT Paio S Ceme Cmedeg o VI SISTEMA DE Gu DA PROPRIEDADE o 2000 2001 R Culturas anuais e II Lollo ld dd ic RS O O O O E o CE E E A Mwoa Lo o o o Culturas perenes E e o ne ee o eo CE ne 190 CC o y A ES ES Cw AS o ES ES ES INSUMOS DO SISTEMA DE CULTURAS Descri o dos produtos VII O REBANHO BOVINO Um hist rico da atividade pecu ria a Em que ano adquiriu as primeiras cabe as de gado b Qual o motivo que o levou a entrar para a AV dade UA Ra ro C Com quantas cabe as iniciou a CIC O AEE A E A d Qual a origem do rebanho veio com o produtor comprado direto do fazendeiro comprado em exposi o Jadquiriu de meia adquiriu de meia e A classifica o do rebanho por categoria Categoria Bezerros A 1 Novilhas Total as 1
129. bas e sur une structure de 11 variables choisies a t mise en place il s agit de l origine des agriculteurs l ann e d arriv e dans la r gion la main d uvre type l exp rience avec des bovins le financement les cultures le nombre de t tes bovines le nombre de vaches laiti res la taille de la propri t et la surface des p turages L une des informations importantes g n r es par cette base de donn es est que seulement 49 5 des agriculteurs de l poque vendaient leur lait soit in natura soit sous forme de fromage 79 Cette tude comme d autres d j r alis es sur cette commune nous a permis de caract riser les syst mes laitiers existants cette poque du point de vue de leur structure Tout ce travail d velopp dans le cadre de ce diagnostic ajout aux autres actions d velopp es dans la r gion nous a apport des l ments pour une r flexion et une compr hension de la diversit des syst mes de production existants Ces r sultats nous ont fait comprendre qu il fallait effectuer d autres recherches avec ces agriculteurs afin de mieux comprendre le fonctionnement des syst mes laitiers ainsi que les volutions et les strat gies des agriculteurs 3 2 5 NOUVELLE TYPOLOGIE EN 2009 Perrot et Landais 1993a indiquent les limites des entretiens directs qui ne pr sentent souvent qu une image statique de l exploitation puisqu ils privil gient les variables de structures plus faciles
130. bilit et d autres qui d fendent la sp cialisation des syst mes laitiers Lorsque nous nous r f rons la diversification l argumentation est que ce syst me pr sente moins de risques les familles ne sont pas la merci d un seul produit commercialisable En effet dans ce cadre il est important d optimiser l utilisation des facteurs de production Dans ce sens Sim o 2005 consid re que la diversification se pr sente comme une option de survie et d am lioration des revenus pour l agriculture familiale En effet l ventail des denr es commercialisables s ouvre et assure en plus de l autoconsommation une valeur ajout e aux produits Dans le cas du lait ce type de syst me est pertinent car nous avons l exemple en d autres r gions du pays o la sp cialisation laiti re a conduit de nombreuses exploitations familiales la faillite et a entra n l apparition de moyennes entreprises laiti res Dans la plupart des cas cet chec est associ une forte d pendance par rapport au march des intrants aux co ts lev s des m dicaments des races bovines et des am liorations g n tiques etc Normalement 1l s agit 174 d exploitants qui sont fortement int gr s au syst me laitier aussi bien au niveau des intrants de l industrie que de la distribution Dans le cas de Brasil Novo nous nous sommes aper us que les syst mes diversifi s vont continuer pr valoir au sein de l agriculture familiale m me si c
131. cer produire sur un mode extensif une production de lait en famille 11 co t de production tr s bas gr ce au prix peu lev de la terre et une alimentation exclusivement bas e sur des p turages 111 production constante pendant toute l ann e cause d une chaleur et d une humidit permanente D apr s Gomes 2006 l expansion de l activit laiti re vers d autres r gions du Br sil qui jusqu alors n tait pas tr s significatives en terme de production a t caus e par l arriv e du lait longue conservation sur le march partir de l le lait n a plus seulement t r gional il est devenu un produit du march national Toutefois d apr s Tourrand et al 1995 et Veiga et al 1996 cit par Veiga et al 2004 ind pendamment de cette dynamique nationale la production de 22 lait constitue une alternative largement et spontan ment adopt e par les fronts pionniers y compris dans les zones les plus loign es et d connect es de la fili re nationale Silva 2004 ajoute que l un des avantages de la production de lait pour l agriculture familiale est qu il permet une activit adapt e aux syst mes de production des fronts pionniers Tableau 1 volution de la production laiti re dans les tats millions de litres 1998 2007 Br sil 1998 2001 2004 2007 Variation Emo led bol LER ESA en 311 pe LS LE LE 0 LT om f o o r e CE ES Source IBGE PPM laboration R Zoccal Embra
132. che 1993 14 Dans le cadre de cette diversit existant au Br sil le gouvernement br silien traite le secteur agricole de fa on ambigu y compris institutionnellement avec deux minist res le Minist re de l Agriculture MAPA qui s occupe de l agriculture d exportation l agrobusiness et le Minist re du D veloppement Agraire MDA qui traite de l agriculture familiale et des projets de r forme agraire 43 Dans l histoire des politiques publiques destin es l agriculture familiale le Programme National de renforcement de l Agriculture Familiale Pronaf r solution CMN Bacen n 2 191 du 24 08 95 et d cret n 1 946 du 28 06 96 repr sente d apr s Schneider et al 2004 la reconnaissance et la l gitimation par l tat des rapport aux sp cificit s d une nouvelle cat gorie sociale celle de l agriculture familiale qui jusqu alors n tait d sign e que comme petite exploitation exploitation familiale exploitation aux revenus faibles ou agriculture vivri re Dans la continuit de cette politique sp cifique de soutien l agriculture familiale le Secr tariat l Agriculture Familiale SAF du MDA a t mis en place en 1999 Le 24 juillet 2006 la loi 11 326 06 a permis d instituer la Politique Nationale d Agriculture Familiale et d Entreprises Rurales Familiales Cette loi tablit les lignes directrices des politiques de renforcement de ce secteur partir de l l agriculture familiale
133. cient de ressemblance par exemple les exploitations exploit num ros 35 et 38 pr sentent un coefficient tr s proche des deux types c est dire qu elle pourrait tre mise dans l un ou l autre des deux types Cela confirme donc qu en r alit bon nombre d entre elles se trouvent sur une chelle ou 1 existe une fluctuation entre l un et l autre type L exploitation 35 class e comme opportuniste est l une des propri t s qui a t analys e r trospectivement Il s agit d une famille qui a aujourd hui une strat gie qui fait de l activit laiti re l une de ses principales activit s dans le cadre de son syst me de production Il est en train de changer son syst me D apr s notre enqu te r trospective ci dessous nous pouvons d ailleurs imaginer que cette dynamique de changement amorc 1l y a peu l am ne se sp cialiser sur le lait futur type sp cialis Dans le cas de l exploitation 46 qui a t class e comme persistante elle peut aussi devenir opportuniste c est dire passer d un type l autre car 1l existe des similitudes entre les coefficients 120 Tableau 13 Coefficient de Ressemblance Type opportuniste exploit CR Type Persist Opport 9 60 Opport 57 60 35 67 Opport 64 67 16 69 Opport 59 69 13 70 Opport 63 70 32 72 Opport 68 72 45 12 Opport 58 72 38 73 Opport 72 73 59 75 Opport 4 75 58 75 Opport 46 75 37 75 Opport 67 75 18 77 Opport 49 db 67 71 Opport 58 77 Tableau 14
134. cional de Abastecimento 2010 O que PAA en ligne consult le 14 07 2010 Disponible sur http www conab gov br conabweb agriculturaFamiliar paa CONSELHO BRASILEIRO DE QUALIDADE DO LEITE A cadeia produtiva doleite Desafios nutri o en ligne 2007 consult le 27 04 2009 Disponible sur http www cbql com br Decreto n 3 991 de 30 de outubro de 2001 Disp e sobre o Programa Nacional de Fortalecimento da Agricultura Familiar PRONAF e d outras provid ncias en ligne consult le 14 07 2010 Disponible sur http www jusbrasil com br Decreto n 7 130 de 11 de mar o de 2010 Adota a Recomenda o n 10 de 26 de junho de 2009 do Conselho Nacional do Meio Ambiente CONAMA en ligne consult le 14 07 2010 Disponibile sur http www abce org br DIAS FILHO M B ANDRADE C M S 2006 Pastagens no tr pico mido Bel m PA Embrapa Amaz nia Oriental 30p Embrapa Amaz nia Oriental Documentos 241 DIAS FILHO M B ANDRADE C M S 2007 Degrada o de pastagens processos causas e estrat gias de recupera o 3 ed Bel m Embrapa Amaz nia Oriental 190 p 180 DONNARS C PEYRACHE X MARZINJ KALMS J M 1993 volution de l agriculture dans une r gion de savane l exemple de Silvania Goias Br sil Les Cahiers de la recherche d veloppement n 33 pp 61 69 7 ref DUFUMIER Marc 1996 Les projets de d veloppement agricole manuel d expertise Paris Khartala CTA 35
135. coh rences Originaire de l tat du Tocantins dans la r gion du Centre ouest du Br sil il est arriv dans la r gion de la Transamazonienne il y a 29 ans D s son arriv e 1l a commenc travailler comme vacher dans d autres propri t s Un ou deux ans apr s son arriv e 1l s est mari Avec l argent de son travail 1l a achet un terrain et a commenc constituer son troupeau et n utiliser le lait que pour sa propre consommation Cette premi re phase est caract ris par une logique de coh rence d installation de la famille dans la r gion Figure XXX La transition entre la premi re et la deuxi me logique de coh rences est marqu e par des probl mes de sant dans la famille La maladie de son p re l a oblig vendre la propri t mais 1l a pu conserver son troupeau laitier Ses b tes ont t mises sur des p turages lou s et il a d m nag dans une autre ville Il est revenu dans la r gion Transamazonienne et a rachet de la terre Il a vendu une partie de son troupeau laitier a achet des bovins viande et a galement pris des animaux pour de l embouche en m tayage Tout cela lui a permis de constituer un troupeau de b tes viande N anmoins la faible rentabilit de ce troupeau l a amen faire des fromages et les vendre sur les march s de la ville Cette phase est marqu e par une trajectoire coh rente de production bovins viande et de d but d une activit laiti re L volution de
136. cteurs est possible Nous pouvons ainsi faire un portrait du type qu ils voient Cet aspect des choses est aussi important pour nous que pour les acteurs De plus elle permet galement d analyser non seulement les types mais aussi les variations les transitions entre les types et la valeur des coefficients de ressemblance Cela a rendu possible le d veloppement de cette notion de gradient d volution concept fondamental qui nous a permis de r pondre au questionnement de l volution D autre part et enfin elle permet d effectuer une analyse factorielle de combiner des variables quantitatives et qualitatives et par cons quent d tudier non seulement des aspects structurels mais aussi des aspects fonctionnels 5 1 4 ENTRETIENS RETROSPECTIFS L chantillonnage d fini pour les entretiens r trospectifs a t mis en place afin de couvrir toute la diversit des exploitants du syst me laitier d analyser et de comprendre le r le que cette activit Joue pour ces familles Avec les analyses nous avons pu v rifier comment des v nements externes l exploitation interf raient sur la dynamique de la propri t Dans ce cas il s agit d un ph nom ne d ordre climatique une s cheresse plus intense en 2006 qui a non seulement eu des cons quences sur une exploitation mais sur plusieurs l chelle r gionale L analyse sur le temps long nous a permis de comprendre les strat gies mises en place par les agriculteurs Elle nous
137. d un interm diaire et une famille 2 le vend un fabriquant de fromage Le fromage cr me de gruy re est commercialis par l interm diaire de grossistes pour 4 familles 36 6 familles 55 le vendent au supermarch et au snak bar et une famille 9 le vend aux voisins Figure 26 Comme dans l autre type le destin des agriculteurs est fortement li leur localisation par rapport au march et aux laiteries Dans le groupe le fait que la plupart des agriculteurs se trouvent loign s du centre et qu une ligne de ramassage passe sur les pistes vicinales o 1ls vivent est un facteur important en ce qui concerne la destination du lait Comme nous l avons d j mentionn la plupart des exploitants de ce type vendent leur lait la laiterie Ceux qui le vendent directement au consommateur ont leur propri t qui se trouve pr s de la ville ou de l agro ville Ils ont aussi un moyen de transport pour r aliser ce travail dans ce cas une moto 118 Photo 7 Moyen de transport du lait la charrette traction bovine L loignement de la propri t par rapport au march oblige dans certains cas fabriquer du fromage ou de la cr me de gruy re En effet il s agit d un produit moins p rissable que le lait in natura et peut tre commercialis plus longtemps Hr E a E Supennach mtenn diaire et Laterne Direct vols consommateur imtern
138. d agriculture familiale Ces cultures pr sentent un co t financier d implantation plus important que les cultures annuelles elles demandent aussi plus d investissements en main d uvre Ces cultures sont pay es aux agriculteurs d apr s les prix fix s pour ces denr es sur le march international Comme nous l avons d j mentionn les cultures p rennes ont eu des hauts et des bas dans le r gion cause de facteurs li s aux prix des produits et aux maladies qui ont surtout attaqu es le cacao et le poivre Dans la commune d Altamira sur le territoire de la transamazonienne le cacao a atteint son meilleur prix d achat au producteur en 2009 avec un prix moyen de 5 34 kg Dans l tat du Par le prix moyen a t de 5 26 kg Mendes 2009 Des animaux comme les porcs les poules et quelques ch vres sont des sources importantes de prot ines pour les familles Ils apportent galement quelques ressources financi res puisque nombreux sont ceux qui vendent leurs exc dents surtout de volaille L levage bovin est une r alit pr sente dans bon nombre d exploitations familiales Le troupeau a une double finalit 1l sert aussi bien la production de viande que de lait dans ce sens les caract ristiques raciales qui pr dominent sont celles d animaux m tis r sultats de croisement entre des races d origine europ enne et le z bu Gr ce ces caract ristiques raciales l agriculteur peut obtenir des revenus en vendant ses veau
139. de bois en Amazonie Diff rents organismes ont t impliqu s dans cette action comme par exemple l IBAMA la Police F d rale et la Force Nationale Cette op ration a d but dans l tat du Par et a t tendue aux autres tats de l Amazonie Elle a entra n la fermeture de nombreuses entreprises qui travaillaient dans le secteur bois et donc le ch mage d un grand nombre de personnes qui travaillaient dans le secteur Cette m me ann e le gouvernement a mis en place l op ration Arc Vert pour r pondre la demande des 36 communes qui se trouvaient dans une situation critique de d forestation Des actions d urgence ont t prises comme la distribution de paniers alimentaires aux familles de personnes au ch mage le paiement d assurances ch mage une politique de cr dits ainsi qu moyen et long terme une r gularisation fonci re etc 36 TAT DU PAR MUNICIPE DE BRASIL NOVO D BOISEMENT JUSQU 2009 Carte de Localisation Conventions Si ge Municipe Localit s Routes C2 Municipe de Brasil Novo __ Limite Municipe 7 Unit d de Conservation lt Hydrographie Assentamentos 1 Terres Indig nes D boisement For t Hydrographie Non For t D boisement dans Municipe Brasil Novo pour l ann e 2009 Municipe Surface Km D boisement Non For t Hydrographie BASE CARTOGR FICA SIGIEP 2003 IBAMA 2006 INCRA 2006 FUNAI SIPAM 200 DO Emensonkma w Exensionkma 5 Exensonk
140. de chaque exploitation avec chaque p le et les inclure au p le le plus semblable La d finition de ces p les est le r sultat d une synth se de connaissances implicites de l ensemble des sp cialistes Figure 17 Chaque p le est d fini par un ensemble sp cifique d indicateurs discriminants qui peuvent tre aussi bien qualitatifs que quantitatifs Tout ce processus doit toujours tre fait de fa on interactive avec les sp cialistes afin d arriver un consensus quant au p le d agr gation et ses crit res de d finition Au contraire des m thodes statistiques bas es sur une analyse multivari e Ferreira 2001 consid re que cette approche permet de d finir de fa on ind pendante chaque p le d agr gation ce qui apporte une plus grande stabilit qualit essentielle pour les tudes dynamiques L organisation des crit res de d finition des p les est formalis e par la cl typologique e Lacl typologique Chaque crit re constitue une variable avec ses valeurs seuils Dans notre tude nous avons 9 variables ou crit res de d finition des types Nous avons appliqu chaque variable un coefficient de pond ration Les coefficients de pond ration utilis s varient sur une chelle de valeurs allant de 0 1 0 4 il s agit du poids de chaque variable c est dire de l importance relative que les Sp cialistes donnent la d finition des p les repr sent s par les variables
141. de lumi re entrant par une des fen tres et qui clairerait une partie de la maison L ensemble des rayons entrant par chacune des fen tres de fa on sp cifique vont finir par clairer toute la maison ce qui va permettre l observateur de mieux la conna tre 164 5 2 Intensification et durabilit des syst mes laitiers en Amazonie th ories et r alit s 5 2 1 LA THEORIE DE L INTENSIFICATION COMME VOIE VERS LA DURABILITE L analyse de l intensification est assez complexe et nous n avons pas ici la pr tention de la simplifier Il existe plusieurs mani res de discuter l intensification du point de vue des sciences conomiques L une d elles va dans le sens d une optimisation des facteurs de production comme la terre la main d uvre et le capital Cela vaut normalement dans ces cas li s l accroissement de la productivit productivit par unit de surface dans le cas de l levage laitier litres de lait hectare Pour Gomes 2005 l intensification est mesur e par le rapport entre la quantit produite et la quantit du facteur de production Les relations les plus utilis es font r f rences aux facteurs terre et main d uvre Quand nous parlons d intensification bas e sur le travail Ploeg 2008 dit que la cl d augmentation du rendement r side dans la quantit et la qualit du travail Mentionnant l agriculture paysanne ce m me auteur affirme que le d veloppement de l agriculture pa
142. de mettre en uvre ce qu elles proposent En effet la plupart d entre elles pr sentent un cadre technique qui ne permet pas aujourd hui de r pondre la demande des r gions De plus 1 est difficile de former ce cadre technique aux nouvelles technologies propos es soit cause de questions de r sistances chez certains la nouvelle approche soit par manque de m canismes de capacitation Il est galement inutile de revenir sur l abandon des infrastructures de ces entreprises publiques o 1l manque des v hicules ou d autres moyens permettant de r pondre aux agriculteurs surtout dans la r gion amazonienne o les distances sont gigantesques En ce qui concerne l agriculture familiale 1l ne suffit pas d adapter les syst mes de production la r alit locale d ajouter de la valeur leurs produits de d couvrir des niches de march etc Il faut aussi que le processus productif en vigueur valorise les savoirs accumul s et garantisse la durabilit s des syst mes avec quit L importance de l aspect social qui contribue 66 l inclusion sociale et culturelle dans le cadre d un maintien du patrimoine culturel des populations locales ainsi que de la production et de la pr servation des savoirs sont des points importants qui doivent tre pris en compte dans le cadre d un d veloppement durable de l agriculture familiale 67 3 CHAPITRE II ZONE D TUDE ET D MARCHE M THODOLOGIQUE 68 3 1 Contexte socio
143. difficult s s adapter aux normes en vigueur concernant le traitement et la transformation du lait Par cons quent elles sont de moins en moins nombreuses et nous assistons une concentration dans ce secteur qui est de plus en plus entre les mains des grands groupes agroindustriels Cette inad quation finit par entra ner des pans entiers du secteur vers l conomie informelle telle que Wilkinson et Mior 1999 la d finissent comme une activit qui n adopte pas les normes et les r glements qui pr valent un moment donn dans le secteur d activit Nombreux sont ceux qui justifient ce mode d op ration en citant la bureaucratie et la corruption li e la fiscalit Toutefois 1l existe aussi ceux qui en profitent pour ne pas payer d imp ts et ne pas respecter leurs obligations sanitaires et de travail Il n est pas possible de d fendre ces cas m me s il est vrai que la bureaucratie est un probl me et que l obtention de tous les papiers n cessaires un bon fonctionnement tient du parcours du combattant Lorsqu il s agit d analyser les normes du secteur laitier dans une r gion comme l Amazonie certains aspects doivent tre pris en consid ration Premi rement cette r gion est compos e d Etats 170 qui pour la plupart pr sentent un maillage tr s pr caire d infrastructures nerg tiques et routi res Cela peut tre attribu de nombreux facteurs comme les dimensions territoriales de ces tats qui sont g
144. donn es de l IBGE la R gion Transamazonienne a produit 25 591 millions de litres de lait en 2008 ce qui correspond 4 6 de la production totale de lait de l tat du Par L une des explications de cette augmentation de la production provient du faible co t de la production En effet le lait est produit presque exclusivement sur p turage pendant toute l ann e ce qui est un avantage certain par rapport aux autres r gions du pays 4 1 2 LA FILIERE LATTIERE Dans cette partie nous allons pr senter la fili re lait dans la R gion de la Transamazonienne Les composantes de la fili re lait de la transamazonienne figure sont constitu es des a fournisseurs dintrants b producteurs de lait c agents de transformation d distributeurs des produits et e march s consommateurs a Les fournisseurs d intrants Il s agit g n ralement de commerces de produits agricoles qui vendent des m dicaments des vaccins des sels min raux des semences de gramin es des l gumineuses du fil de fer barbel des bidons des seaux etc Il y a galement des stations services pour l essence et les magasins de machines et d quipements Ce composant a une grande influence dans le secteur parce que souvent l agriculteur y cherche des informations techniques Dans de nombreux cas du fait de l absence ou de l inefficacit de l assistance technique publique ou priv e ces fournisseurs en profitent pour faire la publicit de leur
145. e Brasil Novo lait pasteuris et fromage mozzarella Laiterie 6 En 2009 un agriculteur qui fait d ailleurs partie de notre chantillonnage typologique a d cid d ouvrir une petite fromagerie de mozzarella Cette fromagerie se trouve sur sa propri t Pour pouvoir respecter tout le processus de fabrication du fromage il a fait construire un petit hangar en briques Il a aussi embauch une personne d exp rience un fromager qui est responsable de la fabrication du fromage Au moment de notre entretien 1l produisait du fromage avec 800 litres de lait dont 300 litres produits sur la propri t et le reste achet quelques voisins 101 1994 1995 1996 2006 2007 Laiteries ferm es Laiteries en fonctionnement Laiterie 1 lt p Laiterie 4 o Laiterie 2 E Laiterie 3 C Laiterie 5 D Laiterie 6 Figure 22 P riodes de fonctionnement des laiteries de Brasil Novo entre 1994 et 2010 Quantit litros 4 Laiteries Figure 23 Quantit s de lait trait par jour par trois laiteries de Brasil Novo en 2009 102 d Les distributeurs Ils sont responsables de la distribution du lait et de ses d riv s Dans la r gion la distribution du lait et de ses d riv s est la charge des grossistes des boulangeries des piceries des supermarch s et des producteurs eux m mes En effet cette pratique est encore r currente les producteurs vendent leur lait et d riv s directement aux consommateurs habitant le
146. e Facteurs de changements concernant la logique de coh rence et les innovations 124 Certains v nements internes et externes ont d termin de fa on importante la transition et m me la logique de coh rence de la strat gie Vente de la main d uvre qui a permis d acheter une propri t et les premi res t tes de b tail Maladie dans la famille vente de la propri t et retour au point de d part pendant un certain temps Recours l ins mination artificielle avec l introduction d un reproducteur de race laiti re qui a entra n la reconstitution d un troupeau aux caract ristiques laiti res et donc une augmentation de la production de lait tout cela permettant de vendre la production une laiterie de la commune Ouverture d une petite fromagerie sur la propri t cause de la fermeture de la laiterie se trouvant sur la commune Fermeture de la fromagerie caus e par de constantes menaces de contr le sanitaire de la part de la commune l gislation sanitaire D but de l achat du lait des voisins et revente une nouvelle laiterie ayant ouvert sur la COMMUNE 125 Agriculteur JC Persit vedz Fermetures L gislation 5 laiteries sanitaire Ann es Famille arriv e Mariage Activ Non Agric fromagerie Vente main d oeuvre Autres Activ Agric Foncier Achat puis achat Lot autre lot et neo gt Hp Troupeau viande metayage Metayage Troupeau Viand
147. e Municipe Brasil Novo Limites Municipes H Hydrographie Carta de Localisation tat du Par Municipe de Brasil Novo Carte 9 qui commercialisent du lait in natura et ou du fromage 30 d entre elles avaient d j r pondu aux entretiens de 2001 Chaque entretien a dur en moyenne 1h15 m me si dans certains cas il a atteint 1h30 L autre questionnaire Annexe 3 a t destin aux agriculteurs ayant abandonn la production de lait En plus de donn es sur le syst me de production il a port sur la surface de l exploitation sur le troupeau quantit et type et sur les motifs qui ont conduit la famille ne plus pratiquer l activit laiti re c est dire ne plus commercialiser de lait et ou de fromage Ce questionnaire a t appliqu dans 40 exploitations qui avaient d j r pondu au questionnaire de 2001 Dans ce cas la dur e des entretiens sur chaque propri t a dur en moyenne 40 minutes 81 CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO EXPLOITATIONS TUDI ES VITORIA E BRASIL NOVO Si ge Municipe Exploitations tudi es Routes KL AR ANA E Xp UK 4 7 C Limite Municipe Brasil Novo ke CRM Limites Municipes EN Hydrographie Carta de Localisation tat du Par Municipe de Brasil Novo Carte 9 Localisation des exploitations tudi es a Les utilit s des typologies Face la diversit des syst mes laitiers nous avons cherch un outi
148. e Salaire 41 Vente ES troupeau 1 Constitue troup viande MO difficile Troupeau lait Maintien 16 CONT laitieres Reconstitue l l EcnangE troup laitier l g n tique evenus m lior Alimentation SLrpaieg Pe am lior e ou Troupeau lait Production lait D buttraite 200 litres Autocosom mation 50 litres Produit Laitcru Fromage Fromage Commercialisation Epiceries aa March Laiteries iceri Re en ville Epiceries risqu en ville Installation Viande Lait Figure 27 Repr sentation des coh rences et trajectoires de la famille JC Encadr 1 Synth se de la trajectoire de la famille JC Sa trajectoire est marqu e par son succ s entre le moment de son arriv e avec presque rien et sa situation de petit chef d entreprise Le r le du lait a t central d abord pour sa survie et ensuite comme solution d accumulation de revenus agricoles Aujourd hui ce produit est devenu une affaire commerciale b Analyse de la chronique de l agriculture FB e Trajectoires et logiques de coh rences Originaire de l tat du Espirito Santo dans la r gion Sud est il est arriv dans la r gion de la Transamazonienne en 1971 Dans son tat d origine il avait un propri t et un troupeau il a tout vendu pour s installer dans la r gion de la Transamazonienne Avec l argent provenant de cette vente 1l a achet une propri t sur l un des pistes vicinales ainsi que quelques t tes de b tail
149. e Zebu Consult le 14 04 2010 Disponible sur http www abcz org br site abcz historico php ABRAMOVAY R 1985 Progresso T cnico A Ind stria o caminho Cadernos de Difus o de Tecnologia Bras lia V 2 p 233 245 1985 ABRAMOVAY R 2006 Agricultura Familiar e Reforma Agr ria Estudo da Dimens o Territorial do PPA Estudos Prospectivos Setoriais e Tem ticos M dulo 4 Nota T cnica Bras lia Dezembro ALBALADEJO C DUVERNOY I DOMINGUES C VEIGA LJR 1996 La construction du territoire sur les fronts pionniers Tendances d volution et actions de d veloppement sur les sites de Marab Amazonie et de Missiones Argentine In ALBALADEJO C TULET J C orgs Les fronts pionniers de l Amazonie br silienne la formation de nouveaux territoires Versailles INRA SAD dition L Harmattan p 247 277 ALMEIDA J 2001 A problem tica do desenvolvimento sustent vel In BECKER D F Desenvolvimento Sustent vel Necessidade e ou Possibilidade 3 ed Santa Cruz do Sul EDUNISC p 17 26 ALPHA A CASTELLANET C 2007 Defender as agriculturas familiares quais por que Semin rio Comiss o Agricultura e Alimenta o de Coordination SUD p 91 ALTAFIN I 2007 Reflex es sobre o conceito de agricultura familiar en ligne FAV UNB Bras lia s d Consult le 07 12 2009 Disponible sur http redeagroecologia cnptia embrapa br biblioteca agriculturafamiliar AMIGOS DA TERRA 2009 A hora da con
150. e dans le supermarch de la ville auquel une ou deux fois par semaine 11 livre toute sa production Il a commenc faire du fromage avec 30 litres de lait et a progressivement augment son volume de fabrication En 2009 il a obtenu un pr t pour implanter une r serve fourrag re et acheter plus de vaches laiti res Son but 137 est d arriver une production de 100 litres jour et de vendre son lait une petite fromagerie qui se trouve pr s de chez lui La deuxi me logique de coh rence est ici associ e la fabrication de fromage et l engraissement de b tes viande e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Constitution d un troupeau de boucherie gr ce au syst me d engraissement avec partage des b n fices ou des animaux la fin du contrat S paration des deux troupeaux 2004 et utilisation de reproducteurs conformes aux caract ristiques raciales de chaque troupeau S cheresse dans la r gion qui a endommag les p turages et a oblig vendre des b tes Achat de vaches laiti res apr s la vente d une partie des b tes viande d but de la fabrication et de la vente de fromage Pr t de la banque pour l achat de vaches laiti res et l implantation d une r serve fourrag re sur la propri t Agriculteur G Opport S ch cheresse Vic 14 paturages crise viande U 0 LU Ann es 290 Famille Mariage d m nagement Achatmai
151. e de l activit laiti re pour l agriculture familiale a t mentionn e par Testa et al 1996 qui en ont d tach les aspects positifs a haute capacit d absorption de la main d uvre b haute capacit d augmenter la valeur ajout e de la propri t c facile d centralisation spatiale et diversit d chelle des unit s industrielles d gros impact social e possibilit d usage conomique et conservation des terres non nobles Tous ces aspects li s aux avantages du lait ont une connotation encore plus importante dans la r gion du front pionnier Dans de nombreux cas l levage laitier est une solution pour les agriculteurs voire une solution de stabilit des familles Les difficult s de production de vente et de transformation du lait sont plus importantes dans une r gion de fronti re Les limitations commencent par le manque de soutien de l tat que ce soit au niveau de l exploitation ou au niveau de la transformation du produit Malgr toutes ces difficult s la production ne fait que s accro tre Dans le cas de la r gion Nord o 1l y a encore eu des fronts pionniers sur un intervalle de temps de 10 ans 1996 2006 le secteur laitier a pr sent une augmentation de sa production d environ 44 26 et est pass de 846 33 millions de litres 1 22 milliards de litres Ce qui l a fait passer au deuxi me rang derri re la r gion Sud en terme d augmentation de la production 95 D apr s les
152. e des principaux v nements au niveau de l tablissement et du milieu externe environnement Figure 18 Certains des aspects que nous consid rons comme importants ont t pris en consid ration lors de l analyse des facteurs de changements ayant eu lieu comme la famille les activit s non agricoles d autres activit s agricoles le foncier le troupeau viande et lait l alimentation la production de lait le produit commercialis et la commercialisation Dans un deuxi me temps nous avons v rifi avec les agriculteurs concern s si la synth se que nous avions labor e correspondait la r alit de l histoire de la famille et nous en avons profit pour compl ter et recouper les informations pour que la synth se chronique soit le plus pr s possible de la r alit de la famille v nements del environnement Fermetures laiteries Temps D clenchement d un changementli un v nements de l environnemnt fromagerie Activ Non Agric Lien entre changements la primier Commerce laitgrossiste changementa influence dans la second Reconstitue Facteurs d un changement troup laitier i n tique Troupeatait re nao td Facteurs de production et ou pratiques du sise syst me pendantla p riode P riode o le syst me laitier montre une m me coh rence Composante du syst me laitier Figure 18 l ments de repr sentation graphique de la chronique d un syst me laitier 91 92
153. e est ainsi d finie Une forme de production caract ris e par une liaison structurelle particuli re qui existe entre les activit s conomiques et la structure familiale Cette relation influence le processus de d cision surtout dans les choix des activit s de l organisation du travail familial de la gestion des facteurs de production et de la transmission du patrimoine B li res et al 2002 L une des caract ristiques de l agriculture familiale est la diversification de son syst me de production Ce syst me allie l agriculture et l levage en tant que strat gie qui minimise les risques agronomiques et commerciaux Cette strat gie permet souvent de garantir des revenus et d offrir une s curit alimentaire la famille En contrepartie de nombreux agriculteurs de pays d velopp s tendent d velopper un syst me plus sp cialis qui cherche r duire la diversit et augmenter les gains Dans ce sens Abramovay 2006 consid re que des activit s multiples et une diversification productive entra nent une r silience au sein des cellules familiales C est dire une capacit affronter une adversit que des exploitations hautement sp cialis es aux co ts rigides en g n ral ne poss dent pas Hugues Lamarche qui a aussi tudi cette question de la diversit affirme que l agriculture familiale n est pas un l ment de la diversit mais qu elle porte en elle toute la diversit Larmar
154. e grande extension plus de 500 ha qui d veloppent 2 2 2 e 1 NN J g n ralement un levage extensif de bovins viande c est dire une production exclusivement bas e sur des p turages sans utilisation de compl ments alimentaires sauf min raux Il est possible de trouver quelques syst mes aux pratiques plus intensives surtout lors de l engraissement avec une mise en stabulation des animaux et une alimentation bas e sur de l ensilage donn e en mangeoire Dans la r gion ces propri t s n ont normalement pas de syst mes de cultures annuelles ou p rennes car toute leur surface est consacr e aux p turages Dans leur grande majorit les p turages sont form s par des gramin es de type Brachiaria brizantha cv marandu m me sil existe d autres esp ces en moindre quantit comme le Quicuio 55 Brachiaria humidicola Brachiaria decunbens la momba a et tanz nia Panicum maximum Quelques propri t s ont d j recours un syst me de p turages plus intensifs avec une plus grande rotation des animaux sur les p tures Toutefois la plupart des syst mes utilisent encore un syst me de p tures continues ou altern es La gestion des ranchs est normalement dissoci e du travail il s agit l d une caract ristique des propri t s dites patronales Les propri taires sont normalement des entrepreneurs qui ont des int r ts sur la commune dans la r gion et dans d autres endroits du pays La gestion de la propr
155. e occupe une place importante au sein de l conomie r gionale le rendement des syst mes de production adopt s par les petites exploitations agricoles est faible Dans la plupart des cas cela est caus par un faible niveau technologique associ d autres probl mes comme le manque d assistance technique le cr dit agricole les transports la commercialisation le stockage et enfin l am lioration de l aide la production Le d bat qui a lieu autour de la pr sence et du d veloppement de l levage bovin en Amazonie existe depuis longtemps au sein de diff rents milieux scientifiques sociaux et politiques Cet change de propos concernant l levage est li la question de la d forestation de l Amazonie En effet l levage parmi les diff rentes activit s pr sentes dans les syst mes de production reste fortement associ ce ph nom ne Le fait est que l levage augmente de fa on exponentielle dans cette r gion Aujourd hui cet espace renferme l un des plus grands troupeaux bovins du pays et du monde et exporte de la viande 2 dans le pays et dans le monde Cette croissance est due diff rents facteurs mais selon certains elle serait surtout caus e par des financements obtenues gr ce par exemple au Fond constitutionnel d aide au nord FNO Ceux ci auraient t l l ment d clencheur du d veloppement de l levage dans la r gion Toutefois 1l existe d autres facteurs explicatifs d une telle c
156. e th se M me dans des p riodes d angoisse 1l tait toujours disponible pour nous aider sur le terrain ou r pondre des doutes m thodologiques Enfin sa patience toute preuve a t fondamentale dans cette derni re ligne droite Nous remercions le CIRAD pour le soutien qu il nous a apport pendant toutes ces ann es pass es Montpellier Merci aux coll gues de l UR 18 et du GREEN pour leur motivation et nos conversations autour d un caf Merci aussi l Universit F d rale du Par au Noyau des Sciences Agraires et de D veloppement Rural qui nous ont permis de r aliser cette formation de doctorat ainsi qu aux coll ges du NEAF et l quipe du LAET qui nous ont toujours soutenu Sans leur structure nous n aurions jamais pu venir travailler dans la r gion de la transamazonienne r gion qui est devenue notre terre L exp rience acquise tout au long de ces ann es nous a aid laborer le travail que nous pr sentons maintenant Merci nos amis Carla Ilce Fernando Ce a et Sim o pour leur soutien et leur gentillesse tout au long de ce parcours Merci notre grand ami Fl vio merci de ta gentillesse et surtout de sa compr hension lors des heures difficiles que nous avons eues Nous avons chemin ensemble pendant nos doctorats nous avons donc partag nos angoisses notre anxi t et nos joies dans cette nouvelle tape professionnelle Danielle Wagner Joca et Deocl cio pour l
157. e type de production voire galement la production de viande du fait de leur m connaissance quant cette activit Tout cela explique en partie la g n tique et les faibles indices zootechniques des troupeaux laitiers de la R gion Transamazonienne Ces faibles taux ont t v rifi s gr ce au suivi r alis dans des exploitations de la commune de Brasil Novo pendant 3 ans o la production journali re moyenne par vache a t de 4 4 kg lait soit environ 1 300 Kkg lait sur une p riode de traite de 170 jours Ces faibles taux de production sont compl t s par la vente de veaux Le revenu provenant de la vente du veau et celui du lait est approximativement le m me soit environ 300 00 R an La fili re laiti re se restreint g n ralement la vente directe du producteur au consommateur Les industries laiti res sont encore peu nombreuses et celles qui existent sont petites Elles n ont donc qu un rayon de collecte assez faible Le manque d infrastructures routi res d lectrification rurale et les difficult s d acc s aux propri t s surtout pendant la saison des pluies sont les principaux facteurs qui expliquent le manque d organisation de la fili re laiti re dans cette r gion 1 2 D FIS DE L ACTIVIT LAITI RE 1 2 1 ORGANISATION ET DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE L organisation de la fili re est l un des obstacles au d veloppement de l activit laiti re de l agriculture familiale de la R gion Transamazon
158. ecteur rural constitu par l agriculture familiale de fa on permettre une augmentation de sa capacit productive de cr er des emplois et d am liorer les revenus extrait du d cret loi n 1 946 du 28 07 1996 Ce m me auteur nous rappelle que malgr quelques changements apport s au texte original apr s cinq ans de mise en uvre du programme ce dernier a continu privil gier la dimension conomique au d triment du reste comme le confirme le d cret Art 1 Le programme national de renforcement de l agriculture familiale PRONAF a pour finalit de promouvoir le d veloppement 61 durable du secteur rural par l interm diaire d actions destin es mettre en place une augmentation de la capacit productive une cr ation d emplois et une augmentation des revenus pour une meilleure qualit de vie et d exercice de la citoyennet de l agriculture familiale article 1 du d cret n 3 991 du 30 octobre 2001 Dans cette nouvelle version du d cret la pr occupation concernant la question sociale et environnementale appara t un peu plus dans la mesure o des points comme l am lioration de la e 2 2 4 2 2 A qualit de vie et de l exercice de la citoyennet sont cit s Il est vident que de nombreux int r ts tournent autour de ces questions et que faire valoir le d cret dans sa pl nitude reste un d fi important Pour Assad et Almeida 2004 m me si le d veloppement durable de l ag
159. eiros frentes pioneiras Sustentabilidade HI SOMMAIRE INTRODUCTION enrenar an RO ACASO OSASCO dates den tasdueee hi d crets ELES USEI etui 1 1 PROBL MATIQUE ET D FIS DE L ACTIVIT LAITI RE AU BR SIL nr rrrrrnnnr ss sreeeeesssnnnssoseeeesnnne 6 1 1 ELEVAGE BOVIN AU BRES I ren onsin a A A RR 7 Pa LATOR a A 7 1 1 2 SYSTEMES DE PRODUCTION DE BOVINS AU BRESIL nr nn 8 1 1 3 ORGANISATION DE LA FILIERE LAITIERE BR SILIENNE ne 10 1 1 4 LA LEGISLATION BRESILIENNE DU SECTEUR LAITIER nr 17 1 1 5 L LEVAGE EN AMAZONIE BR SILIENNE nn aerea arara arena rea arena renan nan ana 20 12 D FIS DELACINIT LAITIBRE ass aminas ssa a a dia ia dn Up bi RR 23 1 2 1 ORGANISATION ET DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE eee 23 1 2 2 D FIS TECHNICO CONOMIQUES rear raa aerea arena nana nana aerea nana aa aeee aerea nana 25 1 2 3 DEFIENVIRONNEMENTAL apa a E ai as a da ue 27 124 JDEFISOCIALET ROLITIQUE LR a nn cn dal one te 35 2 CHAPITRE NMELC TATIDE L ART et MN ne each 39 2 1 LE CONCEPT D AGRICULTURE FAMILIALE neeererererenrerneeneeeeeeeeseeeeeeeeeeeeneeeeeneenee 40 2 1 1 L AGRICULTURE FAMILIALE AU BR SIL ner nnrenr enr enrneneenneenreeneennes 40 2 1 2 L AGRICULTURE FAMILIALE DANS LA R GION DE LA FRONTI RE AGRICOLE 43 2 2 ROUTE TRANSAMAZONIENNE BR 230 UN CHAPITRE DE L HISTOIRE DE LA COLONISATION DE AMIAZONIEBRESILENNE Sd anna cdi ane ac ou data ne E 46 2 2 1 L ORIGINE DE LA TRANSAMAZONIENNE nnnnrnnnrnrrnrrnrreneenrennrenreneenneenneneenneennee
160. ement tait destin l achat de vaches laiti res de fils barbel s pour construire des haies et un hectare de cultures en consortium Toutefois de nombreux agriculteurs ont achet des bovins viande au lieu de vaches laiti res Le PRONAF a galement eu un impact sur l levage dans la r gion cause des cr dits sp cifiques pour l levage laitier et de financements pour des banques fourrag res ou des installations et des quipements e Politiques d tat Le gouvernement de l tat a d fini des Arrangements Productifs Locaux APL pour diff rentes r gions de l tat Dans le cas de la transamazonienne l levage laitier fait partie des composantes de l arrangement partir de cette d finition les ressources destin es l assistance technique et aux financements deviennent prioritaires conform ment au statut de l APL Nous avons d j observ un changement allant dans ce sens concernant l EMATER dont les techniciens font plus attention aux producteurs laitiers De la m me mani re les projets de cr dits destin s l agriculture familiale doivent tre destin s l levage laitier pour recevoir l aval des banques e Politique locale Au niveau local il n y a pas de politique sp cifique qui ait eu un impact sur la commune Au contraire la commune n a pas profit des opportunit s offertes par le programme d acquisition d aliments pour les cantines scolaires programme cr par le gouvernement f d ral La
161. ement de certaines r gions du fait des diff rentes fonctions qu elle peut assumer Perrot et Landais 1993b Parmi les diff rents types de construction d une typologie nous trouvons des diff rences quant au mode de collectes des informations ainsi que sur la mani re dont elles sont trait es Pour MBETID BESSANE et al 2002 les variantes de typologies de fonctionnement le plus souvent rencontr es sont celles 1 centr es sur les projets et la situation de l agriculteur c est dire quels sont ses objectifs et ses strat gies 11 fond es sur les syst mes de pratiques des agriculteurs c est dire que cherche le paysan Pour quels r sultats Pour faire quoi Comment fait il pour atteindre ces r sultats 111 li es aux trajectoires d volutions des exploitations c est dire comment l agriculteur est arriv o 1l est Quels v nements majeurs ont marqu son histoire Comment cela s est il traduit et v les dire d experts Des limites sont trouv es en ce qui concerne les diff rentes mani res de construire une typologie soit en raison de restriction concernant l chelle de la m thode c est dire cause de questions li es au manque d actualisation de ces derni res D autres points ont t soulev s par G rard 2006 qui met des critiques sur les m thodes de typologies qui privil gient les l ments structurels de l exploitation agricole afin d valuer et donc d am liorer l e
162. en la composition botanique du p turage avec l augmentation de mauvaises herbes et la diminution de la biomasse v g tale caus e par la d gradation des sols que diff rentes raisons de nature chimique physique ou biologique qui ne permettent plus de maintenir la production v g tale 30 comp tition avec les gramin es En effet le maintien des p turages dans de bonnes conditions qualitatives et quantitatives d pend souvent de ressources financi res suffisantes et de main d uvre disponible En plus de ces facteurs d autres causes entra nent une faible qualit des p turages Souvent les probl mes commencent lors de leur formation avec une faible qualit et quantit des semences D autre part la gestion des p turages est parfois mauvaise avec un exc s de charge animale et des rotations inadapt es La mauvaise r partition des prairies et des animaux favorisent une p ture s lective des surcharges localis es une rosion et un temps de repos trop court pour les plantes De fait les co ts de r cup ration voire d intensification d une zone de p turage sont lev s principalement lorsqu ils sont compar s aux co ts de d forestation de nouvelles r gions en Amazonie Selon Andrade et Valentim 2009 Valentim 2009 apud SMERALDI MAY op cit les investissements n cessaires varient de 100 R 400 R l hectare de p turage productif ou l g rement d grad ou de 500 R 1000 R l hectare de p turage
163. ence des besoins alimentaires des familles et surtout 1l est une source importante de revenu importante en ce R gion situ e dans le sud ouest de l tat du Par et d limit e par les communes de Pacaj Anapu Vit ria du Xingu Senador Jos Porf rio Altamira Brasil Novo Medicil ndia et Uruar 23 qui concerne les d penses courantes voire une forme d pargne L autre facteur qui a permis le d veloppement de l levage bovin dans cette r gion est le financement de l activit par le Fond Constitutionnel du Nord FNO sp cial Cette ligne de cr dit a permis que de nombreux agriculteurs avec peu de capitaux b n ficient de financements et investissent dans l levage bovin D apr s Toni 2000 apud Nascimento 2006 l id e originale du FNO sp cial tait de financer des vaches laiti res pour que les agriculteurs am liorent l alimentation de leurs familles et obtiennent un revenu suppl mentaire avec la commercialisation du lait Toutefois toujours selon Tom 2000 apud Nascimento 2006 il existe des distorsions comme un manque de b tes pr sentant de r elles aptitudes laiti res dans la r gion un manque d industrie de transformation et dindustrialisation de la production et une option des producteurs pour un levage de bovins viande Les agriculteurs qui ont suivirent cette ligne de financement c est dire qui voulaient acqu rir des vaches laiti res ont achet des animaux peu ou pas du tout aptes c
164. entos emp ricos adquiridos ao longo de 15 anos de pesquisa desenvolvimento na regi o Os resultados mostram um gradiente de evolu o dos estabelecimentos leiteiros onde se destacam dois tipos de produtores que denominemos de Tipo Oportunista e Tipo Persistente Em fun o de fatores internos e externos aos estabelecimentos acontece uma constante flutua o dos mesmos ao longo deste gradiente Entre estes fatores o acesso ao mercado central e define em grande parte as orienta es que os produtores seguem na condu o dos seus sistemas leiteiros A cadeia produtiva do leite ainda se mostra bastante fragilidade A venda direta do leite do produtor ao consumidor uma pr tica ainda recorrente Os lactic nios existentes s o de pequeno porte e um raio de coleta disperso e apresentam um hist rico de instabilidade no funcionamento A precariedade da infraestrutura da malha vi ria e eletrifica o s o os principais fatores que podem explicar a n o estrutura o de uma cadeia produtiva mais forte nesta regi o Estes aspectos levam a uma Inseguran a muito grande aos agricultores fazendo com que n o invistam tanto na atividade apesar dos baixos custos de produ o do leite Estas car ncias poderiam ser resolvidas por pol ticas p blicas adaptadas assim como pela forte amplia o do mercado consumidor local devido constru o da usina de Belo Monte Palavras chaves Amaz nia Pecu ria leiteira familiar Sistemas leit
165. erniers devaient pr senter un rapport d tude de fonctionnement des exploitations agricoles Dans la r gion o nous avons d velopp notre th se environ 32 tudiants ont r alis des tudes et nous avons eu l opportunit d orienter et d valuer tous ces rapports ce qui nous a permis d approfondir nos connaissances quant la r alit des exploitations de cette r gion Toutes ces exp riences nous ont apport une bonne connaissance de la r gion et des syst mes de production familiale qui sont en constante volution comme toute la fronti re agricole Nous avons mobilis cette connaissance comme une toile de fond tout au long des tapes de notre th se Elle nous a notamment servi d finir notre objectif notre question et nos hypoth ses de recherche pour monter nos protocoles de collectes de donn es pour percevoir les potentiels et limites de chacune des approches m thodologiques mobilis es 77 3 2 2 L APPROCHE SYSTEMIQUE IMPORTANTE POUR UNE COMPREHENSION DES SYSTEMES COMPLEXES Comme nous l avons montr dans l tat de l art notre recherche s int resse aux interactions temporelles entre trois entit s complexes l levage laitier familial la fili re laiti re et le territoire du front pionnier Par cons quent nous avons consid r qu une approche purement analytique ne permettrait pas de comprendre ces interactions et encore moins les perspectives Nous avons d cid d adopter une vision syst
166. ers d pendent donc des prix pay s par les laiteries et l industrie Tout cela complique beaucoup les choses pour les agriculteurs et leur fait parfois perdre espoir Pour pouvoir r pondre aux exigences du march international le gouvernement br silien et d autres acteurs du secteur priv ont commenc tudier des changements de l gislation par rapport au traitement et la production du lait et de ses d riv s partir de 2002 le gouvernement a mis en place le Programme National d Am lioration de la Qualit du Lait PNQL et a publi l Instruction Normative f d rale 51 qui r gule les aspects techniques de la production et la qualit des diff rents types de lait ainsi que la collecte et le transport du lait l exemple de cette instruction normative d autres l gislations concernant le lait ont t mises en place par le gouvernement dans d autres contextes qui ne sont pas repr sentatifs de la r alit du Br sil Cette attitude porte pr judice voire rend non viables les syst mes laitiers de certaines r gions comme celle de notre tude si ces normes sont mises en pratique Nous ne d fendons pas ici la fin des l gislations mais affirmons qu elles doivent prendre en consid ration les r alit s r gionales Il faut galement qu elles r pondent aux int r ts de tous les secteurs et pas seulement quelques uns 154 Dans le cas de la r gion Amazonienne ce type de l gislation rend non viables tous les
167. ertains de ces exploitants semblent capables dans l avenir de se sp cialiser dans la production laiti re Toutefois pour arriver ce niveau de sp cialisation de nombreux facteurs doivent changer sans parler du comportement de ces syst mes Une tude r alis e par Hostiou et al 2006 sur la commune d Uruar galement situ e dans la r gion de la transamazonienne montre que les volutions des exploitations n indiquent que peu de tendance une sp cialisation laiti re l intensification et l am lioration de la productivit laiti re 5 4 Et maintenant Quel chemin suivre Nos r sultats montrent que le syst me laitier ne d pend pas de sa structure et qu il n est pas important d tre sp cialis ou diversifi pour correctement g rer un syst me laitier De plus nos r sultats montrent qu il existe un d ficit de connaissances de pratiques et d quipements qui handicapent l am lioration du syst me laitier Pour r soudre ces probl mes 1 faut que l agriculteur investisse dans son syst me c est dire que cette activit ne doit plus tre laiss e au deuxi me plan Toutefois 1l n est pas n cessaire d en arriver la sp cialisation 1l faut juste que cette activit devienne prioritaire En effet tant qu elle ne sera pas consid r e sa juste valeur 1 sera difficile d y apporter des am liorations Par cons quent 1l n est pas utile d opposer la diversification la sp cialisation 1l fau
168. es ceux du Nordeste et du Centre sud La construction de la route a modifi le sc nario socio conomique et environnemental de la r gion car elle a amen un grand flux migratoire caus par les politiques d occupation propos es par le gouvernement de l poque Il n y a jamais eu d tude de viabilit conomique ou d impact environnemental concernant la construction de la route et la colonisation sur ses c t s Photo 1 Partie de la route Transamazonienne BR 230 2 2 2 PROJETS INTEGRES DE COLONISATION PIC Des projets int gr s de colonisation PIC ont t mis en uvre au long de la route transamazonienne Les PIC d Altamira de Marab et d Itaituba ont re u beaucoup d investissements pour la construction de routes et de pistes vicinales d infrastructures sociales et agricoles de programmes de cr dits cette poque l Institut National de Colonisation et de R forme Agraire INCRA organisme responsable des projets int gr s et dont l objectif principal tait d installer des agriculteurs a t cr et a remplac TIBRA Institut Br silien de R forme Agraire Ce remplacement n a pas seulement t administratif puisque l objectif de l IBRA tait celui de la r forme agraire alors que l INCRA avait pour but de mettre en uvre une colonisation dirig e Des structures d appui et d accueil ont t pr vues pour recevoir les nouveaux migrants comme les agrovilles zone pr vue pour recevoir de 100
169. es du syst me agraire br silien La r gion amazonienne du fait de son extension est compos e d une mosa que d environnements d finis non seulement par une h t rog n it de ses cosyst mes mais aussi par un processus d occupation et de d veloppement L espace amazonien peut tre vu comme un espace segment et organis selon les usages et les agents d occupation pr dominants qui assument diff rentes identit s socio conomiques et institutionnelles Godfrey amp Browder 1996 apud Escada et al 2001 Dans le cas de l Amazonie br silienne la colonisation a repris diff rents pr textes et arguments comme celui du d veloppement conomique et de la question de s curit nationale Cet aspect des choses est d crit dans l un des articles de Pinton 2007 o elle crit que la fronti re de la colonisation agricole stimul e par les plans d int gration nationale des militaires au d but des ann es 1960 tait li e au d veloppement conomique et aux pr occupations g opolitiques de 48 s curit Cette occupation a t planifi e par d crets afin de maintenir un contr le du gouvernement l exemple du d cret loi 1 164 dans lequel l Union retirait aux tats amazoniens le pouvoir de juridiction des tats membres sur les terres se trouvant dans une bande de 100 Km le long des routes f d rales consid r es comme indispensables la s curit et au d veloppement national Au d but des ann e
170. es rouge jaune et des latosols jaune ou rouge jaune avec des veines de terra roxa CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO SOL CARTE 0 12 5 25 Conventions Si ge Municipe Routes Hydrographie C Limites Municipes L gende Classification br silienne des sols _ Eau Argissolo jaune ES Argissolo rouge m Argissolo rouge jaune Gleissolo H plico Distr fico Ea Latossolo Amarelo Neossolo Fl vico Distr fico Neossolo Lit lico Nitossolo Rouge Fonte FVPP 2009 Base Cartogr fica SIGIEP 2003 SIPAM EMBRAPA 2007 Elabora o Charlyngton da S e Silva Carte 8 Ces bandes de sols violets et de podzols sont les plus fertiles ou se trouvent les cultures p rennes surtout le cacao Theobroma cacao En 2008 la commune a produit 3200 tonnes de f ves de cacao pour une zone plant e de 4000 hectares et 75 tonnes de poivre piper nigrum sur 50 ha IBGE 2009 En 2008 la production de cultures annuelles comme le riz Oryza sativa les haricots secs Phaseolus vulgaris et le manioc Manihot esculenta a t de 205 86 et 7000 tonnes IBGE 2009 15 CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO SOL CARTE se 0 12 5 2 Conventions Si ge Municipe Routes Hydrographie C Limites Municipes L gende Classification br silienne des sols Eau Argissolo jaune E Argissolo rouge ES Argissolo rouge jaune Gleissolo H plico Distr fico EE Latossolo Amarelo Neossolo F
171. estivale et la baisse de production correspondant cette saison peut d courager la production laiti re Ce groupe pr sente des performances laiti res plus faibles que l autre groupe Les agriculteurs de ce type d exploitation ne sont pas diff rents de l autre groupe et sont aussi dispers s que les autres sur la commune Carte 11 CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO TYPE OPPORTUNISTE L gende Laiterie e Type Opportuniste Si ge Municipe Routes Hydrographie C Limites Municipes Carte de Localisation tat du Par Municipe Brasil Novo Carte 11 Localisation des agriculteurs de Type Opportuniste e L origine des familles et la main d uvre Dans ce type d exploitation 52 des familles viennent du Nordeste et 46 des r gions Sud et Sud est M Pistes perpendiculaires la transamazonienne BR 230 115 La main d uvre utilis e de fa on permanente dans la pratique de la traite n existe que dans 13 des familles Par contre la main d uvre temporaire est tr s utilis e que ce soit pour des activit s d entretien des p turages 77 des agriculteurs y ont recours 40 cas ou de construction de cl ture 12 des agriculteurs 6 cas Seulement 12 agriculteurs 23 des cas a eu recours une main d uvre familiale pour des activit s r alis es dans le syst me laitier personne n a embauch pour cela La moyenne d enfants par famille et le m me que dans l a
172. ette deuxi me s rie d entretiens aupr s des agriculteurs qui commercialisaient leur lait associ l analyse r trospective a t importante car elle nous permis de comprendre comment fonctionnent les syst mes laitiers et le r le jou par le lait dans ces exploitations agricoles De plus cette m thodologie nous a aussi permis de v rifier qu il existe des exploitations qui ne correspondent pas du tout aux arch types Cela peut tre observ dans certains cas de notre chantillonnage apr s analyse du coefficient de ressemblance et galement du fait de la connaissance que nous avons de ces cas gr ce aux travaux que nous avons r alis s lors d autres projets Ces types ou mieux ces tendances que nous avons trouv es interagissent fortement entre elles Il n a pas t possible de minimiser la variation intra type comme le recommande Perrot et Landais 1993 dans l un de leurs travaux l id al consiste videmment obtenir des types aussi homog nes et aussi individualis s que possible ce qui revient minimiser la variante intra type La quantit de types est faible soit deux mais leur opposition n tait pas si vidente et ne justifiait pas la typologie Comme le sugg re Landais op cit en pratique ce nombre ne doit pas tre trop petit car les oppositions entre types sont tellement videntes que la typologie n apporte rien L option du r le d experts des informateurs cl s n a pas seuleme
173. eur aide sur les questionnaires et lors de nos aventures pendant l hiver amazonien Charles de la FVPP pour l laboration des cartes merci beaucoup A la famille de Tarcisio Venturim pour sa gentillesse elle a toujours t pr sente et nous a toujours accueilli chez elle Elle nous a aussi beaucoup aid avec ses informations et ses importants contacts au moment de nos recherches Le soutien de L via et de sa famille a t important lorsque Montpelher nous avons pu partager la saudade en tant loin de notre pays Eliene Raimunda et Cunca merci pour vous tre si bien occup s de notre maison et de nos animaux qui sont si importants pour nous A mes parents pour leur soutien et l amour qu il ont toujours eu nous leur devons beaucoup Merci pour vos pri res et votre force spirituelle qui a toujours t pr sente Vous tes tous uniques RESUME L Amazonie br silienne qui d tient une grand epartie de la biodiversit de la plan te subit actuellement de grandes transformations sur les plans conomiques sociaux culturels et cologiques La r gion Transamazonienne est caract ristique par l importance de l agriculture familiale en termes d occupation des surfaces agricoles population et production d aliments Elel se distingue par des syst mes de production agricole diversifi s o l levage laitier joue assume un r le strat gique pour l alimentation des familles et les reve
174. eur travail cause de la difficult trouver des taurillons de bonne qualit les producteurs font de plus en plus d engraissement et d veloppent des syst mes int gr s levage engraissement qui garantissent un contr le et une optimisation de la productivit zootechnique Il existe une troite relation entre l agriculture familiale et les ranchs qui pratiquent l levage dans la r gion En effet l agriculture familiale produit la plupart des veaux qui seront engraiss s pour l abattage Ces veaux sont vendu apr s la fin de l allaitement entre 10 et 12 mois des interm diaires ou m me directement aux ranchs De cette fa on la demande de veaux de la part des ranchs d levage d engraissement est permanente et permet l agriculture familiale de vendre ses veaux n importe quel moment de l ann e n importe o et un prix relativement stable En d autres termes la production des ranchs renforce la durabilit de la production familiale Les animaux sont abattus des ges diff rents mais depuis quelques ann es cet ge diminue dans certains ranchs o 1l existe un syst me plus intensif ainsi qu cause des exigences des 56 abattoirs Toutefois 1l reste encore beaucoup faire surtout en ce qui concerne l am lioration g n tique des animaux afin de diminuer l ge d abattage 2 3 2 SYST MES DE PRODUCTIONS DE L AGRICULTURE FAMILIALE L association des syst mes de cultures avec une diversi
175. feita a ordenha A propriedade tem energia el trica sim n o Desde de quando Relacionar com a quest o da atividade leiteira se pode usar quente luz para tirar leite propriedade tem fonte d gua sim Qual tipo E como distribu da para saber como a distribui o na propriedade 202 Annexe 3 questionnaire appliqu aux producteurs qui ne commercialisent pas de lait QUESTIONARIO B Para pessoas que n o est o mais na atividade leiteira em rela o a 2001 Munic pio de Brasil Novo Par NOME do entre VISAOR is e sis O ED sn datas es an fa Nomeldo Entrevistado SRE nr ne ne nn OS CM ie ui Localiza o uen KES nr N lote Incra CS a e du 1 Dados da propriedade 2008 o Ainda mora no mesmo lote sim n o o Total da rea do lote ha rea ha pastagem _culturas perenes culturas anuais 2 Dados do efetivo 2008 Que tipo de rebanho corte leite dupla aptid o e N mero total de cabe as de gado e N mero de vacas leiteiras o Ra a do reprodutor 3 Dados gerais e H quanto tempo faz que parou de tirar leite o Quais os motivos que levaram a n o praticar mais atividade leiteira 1 falta de infra estrutura estradas energia etc 11 quest es familiares doen a diminui o da m o de obra 111 comercializa o n o ter aonde vender o produto dist ncia da propriedade em rela o ao consumidor e latic nio 1V fal
176. fficacit technique conomique Pour cette auteure ces m thodes laissent donc peu de place la mani re concr te dont l agriculteur g re son exploitation et aux propres justifications de ses choix c est dire ses pratiques Pour Ferreira 2001 toutes ces limites n emp chent pas que cette m thode donne de bons r sultats et permette en toute circonstance de rep rer la diversit existante ce qui explique le succ s qu elle conna t Il est n cessaire de savoir travailler avec les limites impos es par les outils disponibles b Typologie dire d experts principes et fonctionnement e Objectifs et sp cificit s Cette m thode d laboration typologique a t propos e par Perrot et Landais 1993c Pour Ferreira 2001 cette m thode pr sente quelques innovations par rapport aux autres m thodes concernant la collecte des donn es constitution de la base de donn es et les proc dures d analyse des donn es qui aboutissent la d finition des types typologie Dans une m me perspective Franschesquin ef al 2003 mentionne d autres avantages comme 1 elle permet de travailler sur des chelles larges 11 moins sensible au crit re d agr gation car les types sont ind pendants 11 plus souple car on utilise des ressemblances pour classer les individus 1v plus facile transf rer et v plus facile actualiser puisqu on peut suivre l volution des types 83 Un au
177. fficient de ressemblance globale le plus lev sous r serve que la valeur de ce coefficient soit suffisante Av Retour ventuel au niveau des coefficients de ressemblance partielle pour voir en quoi cette exploitation ressemble ou ne ressemble pas tel ou tel p le d agr gation 10 e Le logiciel Genetyp Ce logiciel a t d velopp pour faciliter la construction et l utilisation des cl s typologiques Genetyp est un g n rateur de la cl typologique par agr gation Perrot et Leroy 1995 Il permet de cr er une cl typologique partir de la d finition des diff rents p les d agr gation chaque type est associ un p le et de l utiliser dans la banque de donn es des exploitations Le but est de classer les exploitations dans le type qui leur correspond le mieux Deux l ments principaux sont utilis s pour cette application 1 un tableau de donn es contenant toutes les informations relatives aux exploitations sur lesquelles portera la typologie et 11 et une cl typologique mise en place par le logiciel qui contient la d finition des diff rents p les et agr gations Pour pouvoir r aliser les calculs un tableau de donn es doit tre associ la cl typologique Le logiciel permet de calculer les coefficients de ressemblance des tablissements pour chacun des p les de s lectionner le coefficient le plus extr me possible et s il a une valeur suffisante pour caract riser les exploitations agr
178. ffisante pour le bon d veloppement de l activit Celle ci peut ainsi ne plus tre pratiqu e ou alors de fa on partielle Le plus grand d fi est donc de savoir comment cette activit peut apporter une plus grande s curit de 21 revenus aux familles Nous savons que la diversification permet l agriculteur de ne pas tre l otage d un seul produit et donc de mieux g rer les facteurs de risques li s au march Par cons quent chacune des activit s qui compose un syst me de production donn va apporter une contribution la composition du revenu total d une famille Du fait des caract ristiques inh rentes cette cat gorie et aux conditions dans lesquelles les syst mes laitiers sont d velopp s la production saisonni re du produit reste le principal probl me de ce type d activit au Br sil surtout dans la r gion amazonienne En effet les niveaux de production n tant pas constants tout au long de l ann e cela finit par entra ner des probl mes de revenu familial Ce ph nom ne a lieu pendant la p riode o la production est faible cause d un manque d aliments lors de la saison s che ou lorsque l agriculteur ne peut pas couler sa production lors de la saison des pluies etc De plus l association de la vente du lait et de celle du veau donne cette activit une forme un peu particuli re En effet lorsque les revenus du lait manquent le veau est vendu m me si cette situation n est pas une con
179. frent beaucoup de la chaleur et de l humidit et par cons quent stressent facilement Leur potentiel g n tique ne r pondra donc pas correctement en terme de productivit En ce qui concerne la gestion alimentaire 1l faut chercher travailler les p turages pour qu ils produisent toute l ann e Pour en am liorer la qualit 1l faut chercher associer des gramin es plus nutritives avec des l gumineuses adapt es la r gion De plus il est n cessaire d utiliser une rotation rationnelle des p turages et des pr s avec de l ombre gr ce des esp ces foresti res ou fruiti res Cet aspect des choses est aussi important car il permet d viter ou de minimiser une d pendance par rapport aux intrants externes Afin de r pondre la l gislation en vigueur concernant la qualit du lait 1l faut aussi am liorer les pratiques de traitement du lait dans les exploitations En effet l industrialisation du lait ne lui rend pas sa qualit perdue Des soins d hygi ne sur le lieu de la traite des ustensiles comme des seaux et des bidons et un individu que se lave les mains sont n cessaires D autre part au moment de la traite 1l serait bon pour viter un exc s d humidit de laver et de s cher le pis des vaches quand ils sont sales Enfin 1l faut utiliser des filtres appropri s au lait et viter de travailler avec des mat riels difficilement lavables etc Tous ces aspects novateurs ne pourront tre implant s que s i
180. gation des missions de gaz toutefois les co ts dinvestissements sont lev s il faut donc les valuer correctement L autre possibilit serait d am liorer la qualit des p turages pour augmenter le nombre de b tes l hectare De cette fa on la production augmenterait sur un espace restreint donc les GES diminueraient De plus la r cup ration de p turages d grad s serait aussi une solution permettant de continuer augmenter la production sans d forestations suppl mentaires La recherche d aliments alternatifs en dehors des p turages permettrait galement de diversifier l alimentation des animaux Finalement l am lioration g n tique entra nant un abattage plus pr coce des animaux fait galement partie de l ventail des solutions L effort de mitigation des GES pourrait galement venir de la mise en place d un syst me agro silvico pastoral c est dire d un trin me p turage bovin arbres o ces composantes sont associ es sur une m me surface Ce syst me permet aux gaz lib r s par les animaux d tre absorb s par les arbres plant s sur les p turages et par cons quent de maintenir l quilibre b Durabilit des p turages Cette question est extr mement importante dans une tude sur la production bovine au Br sil principalement en Amazonie Une bonne partie de la production bovine du pays est r alis e en p ture directe Les p turages utilis s sont pour la plupart cultiv s m me sil en existe
181. ges naturels et plant s D apr s Cezar et al 2005 dans les r gions Sud est Centre ouest Nord et Nordeste le troupeau pr sente une pr dominance de sang z bu surtout pour la race nelore Dans la r gion Sud les taurins dominent avec les races Hereford Aberdeen Angus Simental et Charolaise Dans le cas de la fili re viande les activit s sont divis es en phases qui peuvent tre d velopp es de fa on isol e ou regroup es de fa on compl mentaire Ainsi nous avons les phases du naissage de l levage et de l engraissement avec les combinaisons suivantes possibles a naissage b levage et engraissement c cycle complet naissage levage et engraissement La productivit est tr s diff rente selon les r gions du Br sil ce qui est visible d apr s les principaux indices zootechniques Le taux de mortalit moyen des bovins au Br sil est d environ 6 57 jusqu la fin de la phase d allaitement Si nous prenons certains tats de la r gion Nord comme par exemple Rond nia et Mato Grosso la mortalit moyenne jusqu la fin de la phase d allaitement est d environ 2 5 et au Par d environ 4 Dans l tat d Amazonas ce taux monte 1 SMERALDI et MAY 2009 Pour les animaux adultes la moyenne br silienne est d environ 2 Au Br sil le taux de natalit moyen est de pr s de 70 Ainsi pour les tats de Mato Grosso Rond nia Acre Maranh o et Par ce taux est le m me L ge moyen national de la
182. i t est la charge d un g rant ou d un contre maitre la main d uvre utilis e dans les activit s est salari e Les ranchs dont l activit principale est l levage de bovins viande utilisent comme principale race la nelore race z bu d origine indienne animal rustique bien adapt aux conditions climatiques de la r gion et aux traitements qui lui sont destin s Il existe galement en moindre quantit d autres races comme l Indubrasil Simental et Limousine voire d autres animaux produits de croisement comme la race Nelore Il existe aussi des ranchs d engraissement de bovins m tisses qui sont achet es aux producteurs familiaux apr s sevrage Nous pouvons trouver des syst mes int gr s de production d levage engraissement ou de naissage levage engraissement mais galement des syst mes non int gr s d levage ou d engraissement Le choix d un autre syst me d pend de facteurs comme par exemple les exigences du march la disponibilit de terres la main d uvre etc L activit dominante est l levage engraissement moins risqu et peu demandeur de main d uvre N anmoins il y a de plus en plus d exigences quant la qualit des veaux cause des exigences impos es par les abattoirs qui les ach tent et qui demandent des carcasses d au moins 240 kg Ainsi la rentabilit du ferme d levage engraissement d pend de la qualit des veaux Comme l a observ Poccard Chapuis 2004 dans l
183. ia De fait cette pratique ne peut pas tre attribu e un seul facteur Ce que nous savons de la d forestation de la r gion amazonienne a commenc dans les ann es 1970 partir du moment o le gouvernement f d ral a d cid de stimuler l occupation de la r gion avec des programmes de colonisation ou 31 d autres m ga projets Le gouvernement a apport son soutien aux personnes qui arrivaient dans les Etats o taient implant s ces projets avec des aides fiscales et des cr dits subventionn s Certains chercheurs ont d montr que le taux de d forestation est directement li au taux de croissance conomique Ainsi Fearnside 2005 crit La r cession conomique br silienne est la meilleure explication en ce qui concerne la diminution de la d forestation entre 1987 et 1991 Les exploitants n avaient pas la capacit d tendre leurs aires de d forestation trop rapidement et le gouvernement n avait pas de ressources pour construire des routes et des projets de peuplement En 1995 il y a eu un pic de d forestation et ce m me auteur consid re que cela est probablement d la r cup ration du Plan R al En 2005 au contraire il y a une chute de la d forestation caus e par entre autres la baisse des taux de change ainsi qu une lutte de l tat du Mato Grosso contre l abattage ill gal d arbres ou de cr ation de r serves voire de la r percussion de la mort de s ur Dorothy Stang La mort de l
184. ible de critiques et d un grand d bat le fait est que cet norme chantier va modifier beaucoup de choses dans la r gion Tout d abord 1l va permettre une forte augmentation d une population la recherche d emplois voire une sp culation diff rents niveaux Ensuite cette augmentation va avoir un impact sur la demande de produits alimentaires Il est cependant clair qu actuellement la r gion n est pas pr par e pour r pondre une telle demande tant donn que nous traitons de la r gion de la Transamazonienne il faut dire qu il existe un march informel de produits laitiers Comme dans tout le Br sil et dans toute l conomie ce march coexiste toujours avec le march formel Il faut donc faire attention la fa on dont les exploitants qui produisent leur lait peuvent rechercher cette niche de march afin de r pondre l augmentation de la demande La capacit de r pondre aux normes de qualit de co t et d chelle va d pendre de la comp titivit des agriculteurs 5 3 2 ADAPTATION DES NORMES ET POLITIQUES PUBLIQUES AU CONTEXTE LOCAL Les normes en vigueur dans le secteur laitier ne sont pas la plupart du temps adapt es ni ne r pondent aux pr occupations de l agriculture familiale Cette cat gorie responsable de la majorit de la production de lait dans le pays doit faire face un processus d exclusion de l activit laiti re D autre part les petites laiteries et les petites fromageries ont des
185. icoles et enfin de construire les tableaux d interpr tation des r sultats du classement des tablissements L application a t d velopp e partir du logiciel ACCESS 2 0 de Microsoft sous Windows Il est n cessaire de respecter quelques tapes pour mettre en uvre une typologie par O Les principales informations de cette partie ont t tir es du Manuel d utilisation du logiciel Perroet et Leroy 1995 86 agr gation Il faut tout d abord importer une base de donn es contenant l ensemble des informations sur les exploitations agricoles qui doivent tre utilis es pour la typologie Il est important d observer si dans le tableau de donn es 1l n y a pas des valeurs manquantes car s il y en a elles doivent tre remplac es par 9 De cette fa on elles ne seront pas prises en compte lors des calculs Il est indispensable que tous les champs de tous les individus soient remplis afin d viter des erreurs de calcul Tableau 01 c Mise en uvre de la m thode e Variables choisies Nous avons choisi neuf variables pertinentes pour caract riser les syst mes de production laiti re Il s agit a du temps d activit dans le secteur laitier b des suppl ments alimentaires c de la p riode de lactation d de la main d uvre permanente utilis e pour la traite e de la structure d abris pour les veaux f de la production totale laiti re g de la productivit Hitres vache jour h des crit
186. icule taient trop lev s Il a donc pr f r restreindre sa collecte ses voisins qui livrent directement leur lait la propri t 99 Figure 20 Petite fabrique de fromage type mozzarella Laiterie 5 fromagerie En 2007 une laiterie a ouvert dans la ville de Vit ria du Xingu 90 km de notre aire d tude Elle n a fonctionn que jusqu janvier 2009 Cette laiterie a t construite avec des fonds provenant de la SUDAM sa capacit journali re de traitement tait de 80 000 litres En plus de cette structure quatre centres de r frig ration ont t construits soit un Altamira et trois Brasil Novo un en ville et deux sur des pistes vicinales Le centre de r frig ration de Brasil Novo a une capacit de stockage de 20 000 litres Le lait ainsi stock peut tre conserv trois jours et livr la laiterie de Vit ria du Xingu pour tre transform en lait pasteuris en fromage et en boissons lact es L histoire de cette laiterie n est pas tr s diff rente des autres Elle a souvent t ferm e tout au long de ses ann es de fonctionnement cause de diff rents facteurs comme des probl mes avec le Minist re du Travail ou des probl mes de paiements aux fournisseurs Contrairement aux autres laiteries celle ci a toujours fonctionn avec une autorisation SIE qui lui permettait de commercialiser ses produits dans tout l tat 100 Figure 21 Produits d une laiterie d
187. idation du syst me surtout pour ceux qui ont la possibilit de produire du lait d s leur arriv e soit parce qu ils sont venus avec des animaux de leur r gion d origine soit parce qu ils en ont imm diatement achet s Nous avons d j d velopp cela aussi bien en ce qui concerne les types tendances opportunistes que persistants Avant m me une relation marchande le lait a une fonction alimentaire pour les familles surtout lors de leur arriv e sur l exploitation En effet du fait des difficult s d acc s plus particuli rement au d but de la colonisation avoir une vache laiti re tait consid r comme une vraie richesse Cet animal repr sentait une solution qui r pondait partiellement aux besoins alimentaires de la famille et dans de nombreux cas des parents et des voisins Par la suite conform ment aux conditions et aux objectifs de ces familles le lait a pu devenir un produit commercial soit in natura soit sous la forme de fromage ou de cr me de gruy re et devenir une source de revenu partir de ce moment le revenu bimensuel ou mensuel provenant du lait et ou de ses d riv s a t utilis pour r tro alimenter le syst me laitier Avec le temps 1l peut m me servir financer d autres sous syst mes de l exploitation agricole Ce qui va faire la diff rence ce sont les strat gies que les familles vont utiliser quant la conduite du syst me et par cons quent comment les facteurs externes et internes vont
188. ie dire d experts QUESTION RIO ATUALIZA O DA TIPOLOGIA Munic pio de Brasil Novo Par NOIMNE CO entev tador ass SE en ne data erenn ER fs Nome TO CNE VISTA nasan NN dt En OSCAR ie ua LOCANZA O nus E A SR N do lote l Dados da fam lia m o de obra a Estado civil Quantos filhos b M o de obra familiar Aonde foi que adquiriu a experi ncia de trabalhar com gado de leite como ordenhar e manejo em geral Aqui v se teve apoio t cnico com vizinhos experi ncia adquirida com o pai com algum trabalho etc O S ER ss Condu o do rebanho ex levar os animais para os pastos EE esa poco o Cuidados com bezerro Aplica o vacina medicamento Ro o dos pastos fon NE A MP GR CR D E O PR O RP E O PR O RP e EE A o ES PR AS AS A AS PS ES ES RS o TD as En E O N se TD e gt gt S U N U TD N D TD se TD e gt ei qm lt Atividades com culturas 197 C M o de obra contratada em 2008 Atividades desenvolvidas Tipo Qtde ordenha Vacina Ro o Conserto Manuten o Culturas cacau caf pimenta dos das da estrutura anuais pastos cercas e RS LL A RS DS LL E RS DS LL 2 o da f sica da EE considerar em 2008 Perene Anuais ai o Ear cacau pimenta caf cupu Saf s milho esp cies arroz feij o florestais eg Ms o PR 1 quando for mais de um lote coloc
189. iel R avec le soutien de l quipe statistique de l UR 18 CIRAD Montpellier en la personne de Samir MESSAD Nous avons donc travaill l chelle de l exploitation agricole mais en mettant l accent sur l ensemble du syst me de production et pas seulement sur le syst me laitier de l exploitation Les r sultats nous ont indiqu qu en r alit 1l n y a pas de grandes diff rences entre les types car ceux ci pr sentent des caract ristiques tr s proches Ce fait nous conduit consid rer qu il fallait travailler au niveau du syst me laitier et qu en plus 1l fallait chercher d autres donn es car ce que nous avions n tait pas suffisant pour r pondre aux questions de la recherche en cours Par cons quent nous sommes pass s une nouvelle tape de notre travail Cette nouvelle phase a co ncid avec un retour dans les propri t s ou nous avions r alis s les entretiens en 2001 Quand par hasard les agriculteurs n y taient plus nous avons rajout de nouveaux agriculteurs dans l chantillonnage d autres pistes vicinales o 1l y avait une dynamique laiti re ce moment l Les questions qui ont t travaill es dans cette tape ont concern le syst me laitier et non plus le syst me de production et des variables fonctionnelles et structurelles choisies ont t m lang es 161 5 1 2 TYPOLOGIE A DIRE D EXPERTS L outil choisit pour r aliser la typologie dire d expert lors de c
190. ienne Dans cette r gion 1l est fr quent de trouver une esp ce de fusion de certains composants qui forment la fili re laiti re le producteur est oblig d assumer une fonction de production et de distribution voire de transformateur Il s agit du circuit 24 de vente directe commun dans le voisinage des centres urbains d Altamira et de Brasil Novo Le producteur qui livre directement le lait au consommateur urbain a plus de garanties de vente de son produit surtout partir du moment o 1 a une client le fixe D un autre c t 1 cumule les fonctions finit par avoir plus de travail et a moins le temps de s occuper de son unit de production Cela arrive galement avec ceux qui d cident de faire du fromage En effet cette activit demande beaucoup de temps en fait la famille finit par passer ses journ es la fabrication des fromages Le manque d organisation des diff rents niveaux de la fili re finit donc par avoir un impact sur cette derni re Son aval n a pas de lien tr s forts avec son amont ce qui complique une am lioration des diff rentes parties de la La structuration de la fili re va d pendre de la relation tablie avec le type de march Poccard Chapuis et al 2003 consid re que dans le cas de l Amazonie Orientale Br silienne il existe trois grandes phases d organisation de la fili re laiti re La premi re est caract ris e par une absence d industrie la deuxi me par une pr sence d industries
191. ier le fonctionnement des exploitations agricoles 69 MUNICIPE DE BRASIL NOVO INSERCION R GIONALE Si ge Municipe Routes Hydrographie C Limites Municipes A Terres Indig nes L Municipe de Brasil Novo C Unites de Conservacion F d rale MEDICILANDIA Carte de Localisation Dans L tat tat du Par Municipe de Brasil Novo Source FVPP 2009 Base Cartogr fica SIGIEP 2003 SIPAM 2005 FUNAI 2006 IBAMA 2006 Elabora o Chartyngton da S e Silva Carte 5 Insertion de Brasil Novo dans la r gion de la Transamazonienne 3 1 2 LOCALISATION La commune de Brasil Novo se trouve au Sud ouest de l tat du Par sa mairie est au bord de la route Transamazonienne au km 46 de la BR 230 48 km de la ville d Altamira Carte 6 Au Nord elle est d limit e par la commune de Porto de Moz l Est et au Sud par Altamira et l Ouest par Medicil ndia Elle couvre une territoire de 6 368 25 km et ses coordonn es g ographiques sont 3 18 17 de latitude Sud et 53 32 8 de longitude Ouest par rapport au m ridien de Greenwich 70 Localisation de la zone d tude BRASIL NOVO 4 Jo o Pessoa L gende E Commune de Brasil Novo Amazonie L gale Br silienne Biomes Amazonien A Principales villes Transamazoniennes Route Transamazonienne Secteurs goudronn s Kilom tres lt a PJ 4 Secteurs de piste O 195 390 780 1 170 1 560 ac 4 C Etat du Par c Poccerd Chapuis 2010
192. igantesques le manque d int r ts quant aux investissements dans le secteur ou des questions li es l inefficacit des investissements publics Cette pr carit du r seau routier isole les secteurs qui composent la cha ne productive du lait Dans le cas de la transamazonienne les unit s de production familiales sont confront es aux probl mes suivants temps de transport entre le march consommateur et le point de r ception du lait carences en nergie lectrique et moyens de transport Ces aspects structurels doivent tre analys s lorsque nous faisons r f rence aux normes sanitaires et d hygi ne impos es par la Norme 51 Cette norme entre autres exigences pr voit que les agriculteurs aient des r servoirs r frig r s sur leur exploitation et que le transport du lait jusqu l industrie se fasse en camion frigorifique Dans le cas du lait cru non r frig r 1l est pr vu que le transport soit effectu dans des bidons et que le lait arrive la laiterie dans la limite de deux heures apr s la traite La question qui se pose est donc de savoir comment implanter ces normes dans des r gions comme la transamazonienne o les conditions des infrastructures sont inappropri es Les agriculteurs vont donc continuer produire leur lait comme ils le font depuis des ann es car cette activit est importante pour eux m me s ils se montrent tr s vuln rables Dans tous les cas si l tat fait valoir les normes existantes a
193. ion officielle a t un probl me r current Les contr les constants des organismes sanitaires ont galement entra n de nombreuses interruptions de la collecte de lait et par cons quent de paiement des producteurs En 2006 la laiterie a ferm ses portes en laissant de nouveau de nombreux exploitants impay s et sans option de vente de leur lait Certains producteurs ont fini par tre pay en nature avec quelques t tes de b tail du fromage ou des ustensiles de la laiterie D autres attendent le paiement de cette dette jusqu aujourd hui De nombreux agriculteurs ont re u des ch ques sans provision Depuis cette poque ils ont d nomm le ch que de ch que fromage faisant ainsi r f rence la laiterie Laiterie 3 En juin 2006 une laiterie a commenc fonctionner sur la vicinale 18 Sa capacit de d part tait de 6000 litres de lait jour actuellement celle ci est de 9000 litres jour La laiterie est en fonctionnement ininterrompu Jusqu ce jour malgr quelques retards de paiements d apr s certains 98 producteurs Le seul produit qui y est fabriqu est de la mozzarella Celle ci est presque toute commercialis e Macap capitale de l tat de Amap ville o vit l un des associ s de la laiterie l poque des entretiens environ 107 producteurs vendaient leur lait la laiterie soit directement soit par l interm diaire du camion de collecte Le prix pay au producteur est de
194. iques L histoire des politiques publiques destin es au milieu rural br silien a pour principale caract ristique de donner la priorit et de destiner plus de ressources au secteur des entreprises agroalimentaires et aux grandes propri t s et producteurs de mati res premi res M me si cette r alit a commenc changer partir des ann es 1990 avec une politique destin e l agriculture familiale partir du milieu des ann es 1960 il y a eu une intensification de la modernisation de l agriculture qui faisait partie du cadre technologique de la r volution verte Le gouvernement de la dictature militaire associ de grandes entreprises br siliennes et internationales ont soutenu la consolidation de ce processus Par les nombreuses initiatives de renforcement de la modernisation de l agriculture datant de cette poque se trouvent entre autres la concession de cr dits subventionn s par le Syst me National de Cr dit Rural en 1965 la mise en place du Statut des Travailleurs Ruraux en 1963 le Statut de la Terre en 1964 et aussi la mise en uvre d une politique fonci re valorisant la propri t priv e Il s agissait de contr ler le march de la terre ainsi que les mouvements sociaux des travailleurs ruraux Hespanhol 2008 38 Cette p riode a t celle d une augmentation de l exode rural En effet ces initiatives de modernisation ont t des checs pour l agriculture familiale Par cons quent
195. isation implicite de r fer nce la diversit des Observation du fonctionnement des fonctionnements exploitantions dans la dur e Restitutions Ed Entretiens P le d agr gation 4 Cl typologique Fichiers disponibles P Caract risation des types Imagem de la ai population de o r f rence 4 Figure 17 La construction de types par agr gation Source Perrot amp Landais 1995 non publi e apud Ferreira 2001 84 e D finition des p les d agr gation ou arch types La principale originalit de cette approche est le choix ind pendant des variables utilis es pour identifier chacun des types de fonctionnement Perrot et Landais 1993 Comme nous l avons d j affirm cette m thode est bas e sur la mobilisation des connaissances des sp cialistes reconnus sur le site d tudes Les mobilisations de ces connaissances peuvent tre obtenues gr ce des entretiens semi structur s individuels Le r sultat de ces entretiens doit tre pass au crible afin de pouvoir d tecter les points de consensus et de divergence Apr s cette premi re tape les connaissances des sp cialistes doivent tre formalis es par la d finition d arch types ils correspondent la vision des sp cialistes sur les types existants dans la r gion ainsi qu aux crit res de d finition Ces arch types sont synonymes des p les d agr gations car le classement consistera calculer le niveau de similitude
196. ise Parmalat reste la quatri me place mais cela est surtout d l absence de la BRF Brasil Foods de la liste de la Leite Brasil En effet cette entreprise n a pas fourni de donn es de captation pour l ann e 2009 Le param tre du volume de production a t adopt par les entreprises comme norme de bonification au producteur c est dire que plus le producteur livre de lait mieux 1 est pay Ce syst me ne fait que r duire le nombre de fournisseurs et les entreprises du secteur ne restent qu avec les gros producteurs De cette fa on les entreprises font une conomie tr s importante sur le transport puisqu elles collectent le lait chez moins de producteurs d Distribution Dans ce domaine des changements ont galement eu lieu surtout apr s la d centralisation du march partir de 1991 De plus ce secteur a une influence de plus en plus forte sur les prix de la mati re premi re En effet il exerce une pression sur l industrie de transformation pour obtenir des prix plus bas Dans ce cas ce sont surtout les grands r seaux d hypermarch s qui font le plus de 16 pressions du fait de leur poids Avec l ouverture du march les distributeurs commencent avoir une gamme vari e de produits commercialiser Ces produits proviennent d importations mais aussi de la production nationale La distribution par vente directe au consommateur reste une pratique encore importante sur tout le territoire br silien
197. ivity even with the low cost of the milk production These deficiencies might have been resolved with adapted public policies as well as by the strong increase of the local market due to the Belo Monte Hydroelectric Dam construction Keywords Amazonia Family Cattle Breeding Milk production Milk systems frontier region Sustainability Il RESUMO A Amaz nia Brasileira detentora de uma grande biodiversidade vem sofrendo grandes transforma es nos aspectos econ micos sociais culturais e ecol gicos A Transamaz nica destaca se pela grande participa o da agricultura familiar em termos de rea ocupada popula o e produ o de alimentos Ela caracterizada por um sistema de produ o diversificada onde a pecu ria de leite assume um papel estrat gico como fonte de alimento para as fam lias e gerando renda com a venda do leite e bezerro Neste contexto esta pecu ria vem sofrendo modifica es substanciais nos seus sistemas de produ o leiteira e na cadeia produtiva O objetivo desse estudo compreender como funcionam os sistemas leiteiros de estabelecimentos agr colas familiares numa regi o de fronteira agr cola na Amaz nia Oriental Brasileira em Brasil Novo Par Foi utilizado um arranjo metodol gico combinando entrevistas com agricultores e informantes chaves an lises retrospectivas sobre o papel do leite na trajet ria dos estabelecimentos tipologias de estabelecimentos em 2001 e 2009 al m de conhecim
198. l vico Distr fico Neossolo Lit lico Nitossolo Rouge Fonte FVPP 2009 Base Cartogr fica SIGIEP 2003 SIPAM EMBRAPA 2007 Elabora o Charlyngton da S e Silva Carte 8 Carte de types sols La commune a deux projets de colonisation dirig e appel s projetos de Assentamento PA supervis s par la Super Intendance R gionale 30 SR 30 de l Institut National de Colonisation et de R forme Agraire INCRA Il s agit du PA Laranjal compos de 188 familles et du PA Penetecaua avec 259 familles soit un total de 447 familles 3 2 D MARCHE M THODOLOGIQUE Au regard de la complexit des changements affectant les syst mes laitiers dans ma r gion d tude j ai choisi de combiner plusieurs approches m thodologiques distinctes articulant diff rentes chelles temporelles et spatiales Le risque aurait t de ne percevoir qu une partie de ces changements ou de leurs m canismes et ainsi d en produire une interpr tation erron e Ces approches sont les suivantes La valorisation de notre exp rience professionnelle dans la r gion L approche syst mique pour comprendre le fonctionnement de syst mes complexes Diagnostics d exploitations en 2001 et 2009 typologies multivari es structurelles puis fonctionnelles 76 Analyses r trospectives de la trajectoire des exploitations et du r le de la vente de lait Enqu tes faites aupr s d informateurs cl s 3 2 1 EXPERIENCE ACCUMULEE EN 15 ANS D
199. l existe des conditions favorables en aval de la fili re lait Dans tous les cas il est clair que pendant quelques temps des flottements vont continuer exister entre les diff rents types Certains exploitants devraient se stabiliser sur cette chelle de valeurs si comme nous l avons d j affirm ces facteurs sont garantis Il ne sert rien d am liorer les aspects productifs et d augmenter la productivit au niveau de l exploitation agricole si l agriculteur n est pas dans des conditions minimums de production et si la vente de son produit n est pas garantie 5 3 Sc narios futures 5 3 1 AUGMENTATION DE LA CONSOMMATION ET DU MARCHE Ces derni res ann es le Br sil pr sente une croissance exponentielle de sa population D apr s l IBGE 2007 le nombre d habitants au Br sil en 2007 tait de 183 9 millions dont 14 6 millions pour la r gion Nord Avec l augmentation de la population et une am lioration du pouvoir d achat la demande de produits laitiers suit la m me courbe m me si la population br silienne consomme moins de lait que le minimum recommand par le Minist re de la Sant c est dire une moyenne de 200 litres par an soit sous forme liquide soit sous forme de d riv s Selon Zoccal 2009 au Br sil la consommation moyenne par habitant est de 120 litres de laitage par an 168 Dans le cas de Brasil Novo le production de lait a t de 4 550 millions de litres en 2008 ce qui par rapport au nombre
200. l typologique qui comprenne et repr sente cette h t rog n it de fa on a caract riser ces syst mes laitiers existants et leur fonctionnement En effet Parler de diversit c est reconna tre que tous les producteurs n ont pas et ne peuvent pas avoir la m me fa on de produire Capillon 1993 La typologie est une caract risation des particularit s observ es par rapport un sujet d int r t dont les aspects tudi s pr sentent une variabilit Elle doit permettre de d finir les groupes cibles pour des interventions plus efficaces MBETID BESSANE et al 2002 Pour Dufumier 1996 l objectif de la typologie est de comprendre comment les diff rentes cat gories d agriculteurs d veloppent diff rents syst mes de production tant donn qu ils sont conditionn s par les ressources disponibles et par la nature des relations sociales en vigueur Pour r aliser une typologie 1l existe diff rentes m thodes qui peuvent tre utilis es conform ment aux objectifs Toutefois selon le type de variables utilis es nous pouvons avoir des typologies fonctionnelles et structurelles Les typologies structurelles privil gient plus le fonctionnement bas sur une analyse des processus techniques de production Les typologies fonctionnelles sont utilis es moins fr quemment que les autres partir du fonctionnement d une exploitation agricole la construction d une typologie peut aider orienter des actions de 82 d velopp
201. la de S o Vicente sur la c te de S o Paulo des premi res t tes amen es par les portugais Un deuxi me groupe d animaux est arriv en 1550 Salvador et partir de la s est parpill dans le reste de la r gion Nordeste Cette dispersion bovine jouera d ailleurs un r le tr s important dans le peuplement de l int rieur du pays Nous pouvons affirmer avec Azevedo 2007 qu il existe trois courants d entr es de bovins au Br sil qui d pendent de leur r gion d origine 1 les bovins amen s des A ores et du Cap Vert qui sont l origine des grands troupeaux cr oles bien adapt s et peu productifs 2 les bovins de races europ ennes qui ont vite d g n r dans le Centre du Br sil et qui ne sont rest s purs que dans le Sud du pays 3 les bovins de type z bu en provenance d Inde qui ont trouv au Br sil des conditions propices leur expansion Tout d abord les bovins ont t utilis s pour leur force de travail dans les plantations de cannes Ensuite la production de viande s est d velopp e dans les tats de Goi s et du sud du pays L levage laitier n tait que peu d velopp cette poque avec quelques vaches servant de productrices laiti res Les premi res races consid r es comme br siliennes sont les races cr oles comme par exemple les races Curraleira Pantaneiro et P Duro Elles descendent des bovins apport s par les portugais et les espagnols pendant la p riode coloniale Ces races so
202. la typologie dire d expert c est dire qu elles pr sentent un syst me de production diversifi et un syst me d levage avec un troupeau mixte viande et lait Ce groupe travaille sur des propri t s de 107 hectares de moyenne avec 101 hectares de p turages en moyenne et 08 hectares de cultures Tableau 15 Tableau 15 Synth se des donn es des propri t s Taille troupeau quantit moyenne Vache laiti re quantit moyenne Taille exploitation ha moyenne Surface p turage ha moyenne Le troupeau est compos de bovins viande qui pr sentent une double aptitude Parmi les 15 agriculteurs 09 60 poss dent un taureau de la race Nelore les autres ont des taureaux m tis Gir et Simental e Les causes de l arr t Les motifs les ayant conduit faire ce choix vont de probl mes familiaux comme des maladies familiales au non paiement de la part de la laiterie au fait que cette activit demande beaucoup de travail et donc de main d uvre au manque de main d uvre familiale les enfants tudiant voire au manque d infrastructures dans le cas par exemple de mauvaises conditions d entretien des routes surtout pendant la saison des pluies e Que faudrait il pour reprendre l activit Lorsque nous leur avons demand ce qu il faudrait faire pour qu ils reprennent une commercialisation du lait dans la r gion les r ponses ont presque toutes concern es les probl mes qu ils avaient pr alablement soulev s
203. ladie et le d c s au sein de la famille au d but des ann es 1990 Tout le syst me a ainsi t d stabilis Le lait a toujours t le point central du syst me d s l arriv e de la famille dans la r gion d abord avec une vente des interm diaires et ensuite la laiterie La vente de lait est le principal objectif de l atelier d levage pas de troupeau viande 136 4 4 2 VOLUTION DES SYSTEMES LAITIERS DE TYPES OPPORTUNISTES a Analyse de la chronique de l agriculteur GA e Trajectoires et logiques de coh rences Originaire de Minas Gerais dans le Sud est du Br sil il s est mari en 1991 et a habit sur la propri t de son p re pendant six ans Pendant tout ce temps il a travaill avec son p re qui produisait du lait et le vendait directement aux consommateurs en ville En 1996 il a achet une propri t sur la m me vicinale que son p re mais plus loin de la ville Lors de son d m nagement il a pu acheter 17 b tes gr ce l argent qu il avait mis de c t pendant tout le temps o 1l avait travaill chez son p re D s son arriv e chez lui il a t engag comme vacher et tait pay un salaire minimum et demi Apr s un certain temps il a quitt sa place En effet il pensait que cela n tait pas int ressant car 1l devait aussi payer quelqu un pour travailler chez lui et que ces personnes ne faisaient rien comme 1l voulait Deux ans apr s son arriv e sur la propri t il a commenc
204. lait a aide il y a de l argent pour le sel des bovins pour les m dicaments Qui a des vaches laiti res a du lait du beurre et du fromage vendre Il a des ressources mensuelles c est pas comme les bovins viande Qui a une petite propri t ne peut pas lever des bovins viande Les vaches lait c est plus viable a apporte des revenus tous les jours 4 4 Evolution des syst mes laitiers analyses r trospectives Afin de mieux caract riser ces transitions entre les types les volutions des pratiques et les caract ristiques des syst mes laitiers nous avons d velopp une m thodologie d analyses r trospectives Une vision diachronique nous a permis d analyser dans chaque tablissement les coh rences successives qui sont apparues lors de l organisation des syst mes laitiers leurs relations avec la famille et l exploitation ainsi qu avec des facteurs externes Cela nous aussi permis d analyser les facteurs de changement ou de permanence de ces coh rences Nous avons galement pu identifier les l ments que l agriculteur a essay de pr server au long du temps Dans cette partie nous allons pr senter les r sultats de chacune des exploitations analys es Nous ferons ensuite une synth se des facteurs de changement et de permanence de chaque exploitation 4 4 1 VOLUTIONS DES SYSTEMES LAITIERS DE TYPE PERSISTANT a Analyse de la chronique de l agriculteur JC 123 e Trajectoires et logiques de
205. laiteries 5 1993 1997 Ann es Embauche 1 fromager Ouvre Commerce fromagerie produits Vente Conseiller agricoles camion municipal Autres Activ Agric 7000 pieds Cacao Foncier Troupeau viande Troupeau viande Troupeau Viande metayage 20 metayage 400 Engraissement veaux laitiers i Achat2 Troupeau lait Achat15 Achattaureau Accroissement taureaux t tes laitier Troupeau lait laitiers sur Alimentation paturage lou 300 litres Production lait D buttraite 50 litres 260 litres 500 voisins Produit Lait cru Laitcru Fromage Commercialisation Autocosommation village Laiteries Installation et levage viande Lait et fromagerie Figure 29 Repr sentation des coh rences et des trajectoires de la famille I Encadr 3 Synth se de la trajectoire de la famille I Le fait d arriver avec des ressources financi res a t fondamental pour stabiliser la famille D s le d but ils sont devenus producteurs de viande m me se le fait de prendre des b tes en partage a aussi t tr s important Le lait a d abord eu une fonction d autoconsommation mais tr s vite 1l est devenu important Aujourd hui la famille a une petite fromagerie et a une bonne production de lait 131 d Analyse de la chronique de l agriculteur PC e Trajectoires et logique de coh rences Originaire de l tat de l Espirito Santo il est arriv dans la r gion Transamazonienne en 1982 Apr s avoir v cu che
206. le Pour Martins op cit l co d veloppement s identifie une vision qui consid re l conomie en tant que sous syst me de la nature Pour Pedrozo amp Silva 2000 l une des raisons pour lesquelles ce concept n a pas bien t accept vient du fait qu il a t propos dans le cadre d une ligne de recherche et d action sociale alors que le concept de d veloppement durable a t propos et divulgu au sein des grandes agences internationales 62 Dans l histoire de l agriculture post industrielle nous avons trouv diff rentes approches et diff rentes lignes philosophiques comme l agriculture organique l agriculture biodynamique l agriculture cologique la permaculture et l agriculture durable partir de l exemple de l agriculture durable AD nous allons voir qu il existe des significations diff rentes propos es par des personnes diff rentes m me s il existe un consensus qui reconna t que cette agriculture a une base cologique Gliesmann 2001 en sugg re une d finition L agriculture durable est celle qui reconna t la nature syst mique de la production d aliments de fourrages et de fibres en quilibre quitable et qui a des pr occupations quant la sant environnementale la justice sociale et la viabilit conomique entre les diff rents secteurs de la population y compris les g n rations et les peuples diff rents GLIESSMAN 2001 La le on que nous pouvons retirer de ces b
207. les consommateurs et le nombre de personnes actives Le quatri me facteur recouvre les diff rents aspects de la culture et des relations sociales L volution de la R gion Transamazonienne et avec elle de la trajectoire de l agriculture familiale sous un angle de production agro pastorale est marqu e par des cycles Toutefois Hurtienne 1999 d montre que cette th se du cycle de la fronti re a une validit limit e surtout dans des r gions de colonisation plus ancienne Cet auteur consid re qu tant donn la diversit de l agriculture familiale il n y a pas dhomog n isation des analyses autour de cette th se Dans le cas de la transamazonienne 1l existe une pr dominance de la trajectoire suivante implantation de cultures annuelles cultures p rennes p turages N anmoins cette trajectoire change dans certains groupes de paysans avec une implantation directe de cultures p rennes et de p turages 2 2 ROUTE TRANSAMAZONIENNE BR 230 UN CHAPITRE DE L HISTOIRE DE LA COLONISATION DE L AMAZONIE BR SILIENNE 2 2 1 L ORIGINE DE LA TRANSAMAZONIENNE L histoire de la colonisation du Br sil date de l arriv e des portugais sur le territoire br silien La politique d occupation agricole du Br sil a commenc avec des plantations de canne sucre implant es au Nordeste dans les capitaineries de Pernambuco et de Bahia Sablayrolles et al 2003 ont d montr que les fronts agricoles sont des r alit s constitutiv
208. levage Troupeau Viande 70 veaux 110 veaux Ti a E O m tayage m tayage Achat 20 Achat Arr te IA M tayage 1 1 1 Achat20 ooo o RR Acquisition Troupeau lait 0 t tes 220 t tes G n tique taureau R forme lait re IA laiti re Alimentation Pat Compl saison s che Production lait D buttraite 30 litres 20 litres 100 150 litres 100 litres 110 litres Produit fromage D butvente Commercialisation Epiceries en ville directe en ville oi Vente directe en ville Installation Viande Lait efficace Cacau et Viande Figure 28 Repr sentation des coh rences et des trajectoires de la famille FB Encadr 2 Synth se de la trajectoire de la famille FB 128 La famille a une trajectoire positive surtout parce qu elle est arriv e avec des ressources financi res Ensuite parce qu elle a d cid de prendre des animaux dans le cadre du syst me de m tayage Le lait est devenu une activit importante partir du moment o elle a r ussi former une client le fid le en ville Cette vente directe est facilit e par la proximit de la ville En association avec le cacao et le troupeau viande le lait joue un r le important depuis le d but de l installation de la famille soit parce qu il a permis de constituer des revenus soit parce qu il a permis des investissements sur la propri t c Analyse de la chronique de l agriculteur I e Trajectoires et logique de coh rences
209. lexe industriel Une strat gie serait peut tre de d velopper de petites structures contr l es par les producteurs Il faut une meilleure articulation avec le march local et explorer la niche de march ouverte par le gouvernement Il est vident que ce processus requiert une organisation et une formation des agriculteurs Le lait est encore trop souvent un produit secondaire m me si cela change et qu il se transforme de plus en plus en objectif central pour de nombreuses familles L existence d un potentiel humain avec une pr sence importante de l agriculture familiale ainsi qu un fort potentiel fourrager local renforce ce changement De plus le besoin de s adapter aux lois environnementales a conduit de nombreux agriculteurs opter pour un troupeau laitier L absence ou le manque de politiques publiques destin es au secteur laitier rend impossible le d veloppement de la production laiti re voire m me l emp che La commune de Brasil Novo se trouve parmi celles qui ont d fini l levage laitier comme prioritaire dans le cadre des Arrangements Productifs Locaux arrangements d finis par le gouvernement de l tat en accord avec d autres acteurs de la soci t Toutefois plus concr tement 1l y a encore peu d actions effectives Les programmes et les normes mis en place par le gouvernement f d ral et qui visent am liorer la qualit du lait ont fini par fermer des portes Dans certains cas ces programmes ne cherchent pas
210. litique qui garantissait le prix minimum du lait L autre facteur qui a marqu cette poque a t l ouverture du march br silien l importation de d riv s du lait surtout partir de la cr ation du March Commun du Sud Mercosul D s cette poque les supermarch s ont commenc avoir une grande influence sur les cours du lait et effectuer une pression sur tous les produits d riv s du lait Ils ont donc fini par imposer les prix aux producteurs D autre part il faut prendre en consid ration un autre aspect de l poque l augmentation de la consommation de lait entier UHT Ultra Haute Temp rature Figure 1 au d triment de la consommation de lait pasteuris vendu dans des sachets de poly thyl ne connu au Br sil sous le nom de barriga mole ou ventre mou 11 volution de la Vente Interne Lait Entier UHT EN o NO a U 5 D TD N E 3000 2 z 5 e 0 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Temps ann es Figure 1 volution de la vente interne de lait entier UHT Source Embrapa Gado de leite 2008 labor par l auteur Le syst me agro industriel du lait au Br sil pr sente une structure classique similaire aux grands pays producteurs de lait La fili re se structure autour des agents suivants 1 les fournisseurs d intrants 11 la production primaire 111 les unit s de transformation du lait iv la distribution et
211. lo comme Presidente Prudente o l hectare vaut 2892 00 R Cette valorisation des terres de p ture est caus e par l expansion de l levage dans la r gion Tout d abord dans une r gion de fronti re amazonienne la valorisation de la terre est intrins quement li e l ouverture de nouvelles zones de d veloppement de l activit d levage bovin La logique de la valorisation de la terre est bas e sur l implantation de p turages c est dire que les terres de p ture ont un prix plus lev que les terres de for ts La surchauffe du march a lieu lorsque ces zones commencent pr senter une structure minimum et r veillent l int r t des leveurs les plus riches Cette dynamique finit par entra ner un processus de concentration de la terre dans la r gion et par cons quent d clenche un nouveau processus d occupation dans des zones plus distantes Les pistes vicinales s enfoncent de plus en plus dans les terres foresti res et ainsi la fronti re agricole s tend d autant Sur la commune de Brasil Novo ce processus est d j observable surtout sur certaines pistes vicinales comme la vicinale 13 o les premiers kilom tres auparavant occup s par des propri t s de 100 ha ne sont plus que des fazendas Tout ce processus des r percussions sur d autres questions comme la scolarisation la sant etc Sur cette vicinale de nombreuses coles ont t abandonn es parce que les organismes publics n arrivent pas mai
212. me Euensonkm Exensonkma Brasil Novo em zas 39 2awfal swf of ca Figure 9 Carte de la d forestation sur la commune de Brasil Novo jusqu en 2009 Le grand d fi est de savoir comment d velopper l activit laiti re sans qu elle entra ne une plus grande d forestation par la mise en culture de p turages et l alimentation du b tail Avoir une activit laiti re qui concilie le bien tre social conomique et environnementale est une t che ardue pour la communaut scientifique les gouvernements les conseillers techniques et bien videmment les principaux concern s les agriculteurs 1 2 4 D FI SOCIAL ET POLITIQUE a Am lioration des conditions de vie de l agriculture familiale L agriculture familiale est toujours synonyme de pauvret de retard elle a une connotation n gative mais en r alit lorsqu elle est analys e de fa on plus profonde elle r v le une norme capacit d adaptation Zoccal et al 2005 nous dit que agriculture familiale ne veut pas dire pauvret Si l on ne prend en compte qu une partie de ce qui est produit est auto consomm le niveau de vie de ces familles d passe celui de auto subsistance En r alit ces agriculteurs sont perspicaces car 1ls r ussissent dans le cadre de cette logique de gestion r soudre des probl mes qui dans un autre syst me seraient difficilement r solus 37 Parmi les d fis auxquels l activit laiti re doit r pondre se
213. mental permet une double production viande et lait En 1997 il a de nouveau pris des b tes pour les engraisser mais en plus grand nombre soit 400 g nisses de race nelore Cette phase correspond l installation de la famille et la consolidation de l exploitation par l interm diaire du syst me d engraissement avec partage des b n fices Le passage vers une autre logique de coh rence a eu lieu lorsqu il a d cid de faire voluer son troupeau vers une production laiti re En 2003 il a donc d cid de vendre une partie de ses bovins viande et d acheter quelques vaches laiti res La m me ann e le camion de la laiterie a 129 commenc faire le ramassage du lait sur la vicinale D s lors il a pu vendre 50 litres de lait la laiterie Toujours la m me ann e il a s par ses deux troupeaux et les a g r s s par ment Trois ans apr s il a achet d autres vaches laiti res ainsi qu un taureau de la race hollandaise Toutefois ce reproducteur n est rest qu un an avec le troupeau car avec la fermeture de la laiterie il a eu peur de trop sp cialiser son troupeau et de ne pas pouvoir le vendre par la suite Il a donc remplac son taureau par un taureau de la race Schwitz et un Indubrasil qui sont des races double finalit l poque il produisait environ 200 litres de lait En 2007 il a plant 7000 cacoyers et une autre laiterie a commenc ramasser le lait La famille a donc recommenc
214. mique pour pouvoir construire la structure m thodologique de notre recherche Nous avons donc plac le syst me d levage au centre de notre approche Le syst me de l levage peut tre d fini comme un ensemble d l ments en interaction dynamique organis s par l homme en vue de valoriser des ressources par l interm diaire d animaux domestiques Landais et al 1987 La d limitation du syst me est toujours difficile en ce qui concerne le syst me d levage Le mod le g n ralement utilis est celui propos par Lhoste 1984 qui le repr sente sous la forme de trois p les d interaction l homme le territoire et le troupeau L interaction de ces trois p les et les caract ristiques de chacun de ceux ci sont tr s importantes pour la compr hension du syst me d levage Dans le contexte de notre tude l chelle d analyse est celle d un groupe d agriculteurs dans une r gion Nous avons d cid de restreindre la d finition de notre objectif par rapport d autres tudes r alis es dans la r gion et qui s int ressent au syst me de production dans son ensemble Nous nous sommes donc limit s la production et la commercialisation du lait des exploitations familiales Par cons quent nous n avons pas d velopp la dimension des productions v g tales l exception des fourrages comme le cacao N anmoins m me si nous nous sommes restreints aux syst mes laitiers nous n en avons pas pour autant
215. mis ses bovins viande de couleur blanche Il a toujours maintenu un reproducteur de la race nelore dans ce troupeau En 1994 avec l installation et le fonctionnement d une petite laiterie en ville 1l a d cid de vendre du lait in natura cette entreprise Il lui vendait en moyenne 100 litres de lait Ces ventes ont dur jusqu ce que la laiterie ferme et que son propri taire parte sans payer les agriculteurs Dans le cas de cette famille l impay tait d un montant correspondant 3000 litres de lait Toujours en 1994 gr ce un pr t il a achet dix t tes soit neuf reproductrices et un taureau Cette premi re phase logique est marqu e par la mise en place du syst me de production ainsi que par sa consolidation Figure 36 Le passage vers une autre phase correspond l augmentation du troupeau de boucherie En 1996 la laiterie a r ouvert et la famille a recommenc lui vendre son lait 100 litres en moyenne Cette ann e l l agriculteur est devenu pr sident du Syndicat des Travailleurs Ruraux de la commune et est rest ce poste jusqu en 2001 Du fait de ces responsabilit la famille a d d m nager en ville et donc embaucher un vacher pour faire fonctionner la propri t En 1999 alors qu il tait encore pr sident du syndicat il a achet une autre propri t sur la route principale c t de la sienne ce qui lui a permis d augmenter sa surface de gestion du troupeau de bovins viande Su
216. mod r ment ou s v rement d grad Face l importance que les p turages ont dans la plupart des syst mes de production 1l est fondamental que des pratiques de gestion durable conditionnent leur utilisation La r cup ration de zones de p turages d grad es peut pr senter une contribution importante la durabilit socio conomique et environnementale de la r gion Diff rentes mesures ont d j t prises afin de r cup rer les zones de p turages d grad s Elles vont de la gestion des p turages l am lioration de la fertilit des sols l introduction d esp ces au contr le des plantes adventices ou des cultures annuelles etc Le choix de la ou des mesure s va d pendre des conditions conomiques de l agriculteur et de l tat de d gradation du p turage La situation actuelle des p turages montre qu il faut repenser le travail du gouvernement quant la probl matique de d gradation des p turages amazoniens Il est n cessaire de financer la r cup ration des p turages et d offrir une assistance technique qui oriente les agriculteurs pour que la production de lait reste viable sans d forestation suppl mentaire c D forestation Le sujet de la d forestation est toujours l ordre du jour lorsqu il s agit de la r gion amazonienne Les discussions sont vives autour des taux lev s de d forestation de la r gion surtout des tats qui la pratiquent le plus le Mato Grosso le Par et Rond n
217. mple l agriculture familiale par rapport laquelle nous avons voulu tablir des param tres permettant une d finition de cette cat gorie d agriculteurs Nous avons aussi caract ris l histoire du bassin d Altamira Brasil Novo avec une description du processus de colonisation agricole de la r gion transamazonienne et des syst mes de production rencontr s En plus de l agriculture familiale nous pr senterons une analyse concernant le th me du d veloppement durable dans le contexte de la r gion et nous verrons comment il est possible d arriver ce type de d veloppement Le troisi me chapitre traitera des aspects m thodologiques avec une d finition de la zone d tude o ce travail a t d velopp et une caract risation plus g n rale de la r gion afin de montrer comment le contexte amazonien est au centre de notre tude Nous montrerons galement le chemin m thodologique parcouru par notre recherche Le quatri me chapitre concernera les r sultats obtenus pendant la recherche Le chapitre cinq quant lui analysera ces r sultats et les associera certains points qui sont importants pour la compr hension de ce que nous consid rons comme l essentiel de cette recherche ainsi que pour les hypoth ses formul es 1 PROBL MATIQUE ET D FIS DE L ACTIVIT LAITI RE AU BR SIL 1 1 L LEVAGE BOVIN AU BR SIL 1 1 1 L HISTOIRE L histoire des bovins au Br sil commence en 1532 avec l arriv e la Vi
218. n cessairement par une fixation de la population qui y vit de l agriculture Des exploitations agricoles techniquement et conomiquement peu durables sont facilement absorb es par les grands propri taires ce qui entra ne une concentration des terres Avec cette concentration fonci re la densit de la population diminue de plus en plus et par cons quent les services de base augmentent et la vie sociale et conomique devient plus difficile Certains chercheurs consid rent que l intensification des syst mes de production des exploitations agricoles de la r gion de la Transamazonienne pourrait entra ner une diminution de la d forestation malgr l existence d une l gislation environnementale et d une augmentation des contr les Ils croient l intensification c est dire l augmentation de la fr quence de l utilisation d une aire d termin e par exemple avec une culture annuelle sur la m me surface Cela viterait l ouverture de nouvelles surfaces ou le repos pour une plus longue p riode d une zone d j utilis e pour obtenir une meilleure r g n ration de la v g tation Dans le cas de l levage laitier l intensification de la production quivaudrait suivre la logique selon laquelle l intensification peut permettre d augmenter les revenus par hectare et donc faire en sorte que l agriculteur subvienne ses besoins sur une plus petite surface M me si cela 166 peut para tre paradoxal le technicisation de
219. n diare et cole Fromage Lait in nature Lait in nature Figure 26 destination du lait et des produits laitiers du Type Opportuniste Dans la plupart des exploitations de ce type 87 le stockage et le transport du lait sont effectu s dans des bidons en poly thyl ne Le lait attend au soleil 63 des cas le passage du camion de ramassage de la laiterie car 1l n existe aucun abri cet effet 119 4 2 3 DES ELEVEURS MAL CLASSES LES ETATS TRANSITOIRES ENTE POLES D AGREGATION Comme nous l avons d j mentionn le logiciel Genetyp calcule pour chacune des exploitations le degr de ressemblance avec chacun des types pr alablement d finis Nous avons observ que certaines exploitations ne sont pas vraiment classables dans les arch types d finis Le coefficient de ressemblance est parfois limite p riph rique par rapport ce que nous avons d fini Tout cela nous porte croire qu il existe des variables ou m me un poids pond r qui ont fait que ces exploitations se sont retrouv es en limite L un des avantages de ce logiciel est qu il nous permet d analyser ces cas Au total 18 exploitations sont en p riph rie du p le soit 12 propri t s faisant partie du type opportuniste Tableau 13 et 6 appartenant au type persistant Tableau 14 Dans ces cas le coefficient de ressemblance CR varie entre 60 et 78 Certains cas sont mal class s dans les deux types lorsque nous analysons le coeffi
220. n ralis e En fait les agriculteurs doivent essayer de profiter des opportunit s offertes par les programmes du gouvernement f d ral qui ont pour but d acqu rir des aliments pour les repas des enfants scolaris s Il est clair que dans ce cas il faut fournir un lait ou d riv de qualit Pour que cela arrive 1l est donc n cessaire que des initiatives allant dans ce sens apparaissent qu elles cherchent organiser et 29 agir localement de fa on renforcer les structures existantes et atteindre d autres niveaux de march 1 2 2 D FIS TECHNICO CONOMIQUES a Performances zootechniques Le r sultat obtenu par le rendement zootechnique de l activit laiti re dans l agriculture familiale est une cons quence des syst mes dans lesquels les animaux se trouvent Si nous ne regardons que l aspect zootechnique de la situation nous pouvons affirmer que les rendements sont faibles Toutefois il faut relativiser et mettre en rapport les r sultats avec les productivit s obtenues En effet sous cet angle les rendements ne sont pas si mauvais surtout lorsque l on consid re les aspects nutritionnels et sanitaires des troupeaux De plus tant donn qu il s agit d une agriculture familiale 1l ne faut pas n cessairement croire que ce qui est recherch est la productivit mais une association de la disponibilit de capitaux de main d uvre et de ressources environnementales Nous avons pu observer qu il y a quelques i
221. n de l agriculture familiale Secr tariat la Communication Sociale de la Pr sidence de la R publique 2009 Cette tude a galement identifi 4 367 902 exploitations d agriculture familiale soit 84 4 du total des exploitations agricoles 5 175 489 exploitations Figure 10 Elles n occupent cependant que 24 3 ou 80 25 millions d hectares de la surface totale des exploitations d levage du Br sil Figure 11 Ce secteur emploie pr s de 75 de la main d uvre rurale 8 Un module fiscal peut par exemple repr senter 5 ha dans une commune du Paran ou 100 ha dans une commune de l Amazonas 44 Description Propri t s Agricoles million 1940 1950 1960 1970 1980 1996 2006 Figure 10 Historique des exploitations rurales Source IBGE Recensement Agricole 2006 laboration INESC 2009 tablissements commerciaux et Familiales en hectares Figure 11 Exploitations agricoles en hectares au Br sil Source IBGE Recensement Agricole 2006 2 1 2 L AGRICULTURE FAMILIALE DANS LA R GION DE LA FRONTI RE AGRICOLE La r gion de la fronti re ou le front pionnier sont autant de noms donn s aux nouveaux espaces de colonisation humaine Cette fronti re n est pas seulement li e un aspect g ographique comme le dit L na 1986 elle poss de une dimension culturelle elle est l expression des caract ristiques et des contradictions de la soci t nationale mais elle refl te aussi les relations co
222. ndant environ 8 ans 1l n a fait qu investir dans des bovins viande En 1996 il a commenc acheter neuf vaches laiti res et un taureau par l interm diaire d un pr t FNO sp cial D s cette ann e l il a vendu 20 litres de lait la laiterie ce volume de vente augmentera d ailleurs progressivement Cette premi re phase est donc marqu e par l installation et la consolidation du syst me de production Figure 35 La transition vers une autre phase a commenc avec le remplacement du troupeau de boucherie par un troupeau laitier En 2005 il a d cid d arr ter de travailler avec des bovins viande et de les remplacer par des animaux crois s Cette ann e l 1l a pris entre 30 et 40 t tes de b tail crois dans le cadre du syst me de m tayage partir de ce changement sa production de lait a augment elle est d abord pass e 100 litres et au moment de notre recherche elle tait de 250 litres Les g nisses qui naissent dans son troupeau sont gard es pour remplacer les vaches de r forme et les m les sont vendus Il garde son taureau de 2 3 ans et ensuite le change pour viter des probl mes de consanguinit En 2007 il a d cid d ouvrir un commerce dans l agro ville car 1l habite sur une propri t se trouvant sur une vicinale voisine de cette derni re Ces p turages sont compos s de gramin es Brachiar o Brachiaria brizantha et d herbe de Guin e Panicum maximum en 2008 1 a d cid de co
223. neuf reproductrices et d un taureau de race laiti re Ouverture d une laiterie en 1994 d but de la vente de la production de lait cette derni re Fermeture de la laiterie en 1996 qui entra ne des pertes car une partie du lait vendu n a pas t pay le lait produit est de nouveau transform en fromage R ouverture de la laiterie et reprise de la vente la laiterie Implantation de la culture de cacao 6000 pieds sur l une des propri t s en 2004 Probl me de plantes invasives sur les p turages 2008 qui diminuent leur capacit de charge et obligent vendre ou placer une partie du troupeau laitier 148 Agriculteur Opport Ouverture Ouverture Fermetures Vic 17 laiteries laiteries l laiteries Ann es TARU Famille arriv e D m nagement Mariage Nille fils Activ Non Agric Pr sident Syndicat Autres Activ Agric 6000 pieds 8000 pieds Cacao Cacao Taureau viande Constit Elevage sur vaches SAPEI Broutard troup viande Troupeau Viande Place femelles Acquisition Salari 60 m tayage Acquisition A Cr dit10 fils 28 t tes States t tes trop crois s laitier Troupeau lait Alimentation Embroussaillement p turage Production lait D buttraite 100 litres Jog iss 100 litres 50 litres Produit Laitcru Fromage Fromage Laitcru Epiceriesen Commercialisation Epiceries en ville Laiteries ville Laiteries Installation et consolidation Viande Lait
224. nifestations r unies sous la d nomination Cri de la terre En 1999 le Minist re du D veloppement Agraire MDA a finalement t fond Si nous nous int ressons plus sp cifiquement la r gion Amazonienne nous pouvons voir que ces politiques publiques existent depuis le d but de la colonisation qui pr conisait la d forestation de cette r gion Entre 1971 et 1981 le Programme de Redistribution des Terres et de Stimulation l Agriculture du Nord PROTERRA a t mis en place afin de stimuler les cultures annuelles Entre 1974 et 1986 ce fut le tour du Programme de P les agriculture levage et de P les Agriculture Exploitations Mini res POLAMAZ NICA qui a permis de d velopper l levage bovin et la construction d infrastructures ainsi que de subventionner l installation d entreprises priv es Durant cette m me p riode des lignes de cr dits ont galement t d bloqu es pour la canne sucre le poivre et le cacao ce dernier produit ayant t soutenu par le Programme de D veloppement de la Culture Cacaoy re PROCACAU jusqu en 1985 Entre 1991 et 2000 nous Pour Sabourin op Cit elles ne sont pas tr s diff rentes en termes strat giques puisqu elles s int ressent un type d agriculteur qui est minoritaire surtout dans le Nord et le Nordeste l entrepreneur familial int gr au march En termes d application le cr dit et l appui technique d pendent encore d institutions inadapt es
225. nitiatives qui cherchent d velopper les rendements dans le cadre de ces conditions Il s agit de l un des d fis du secteur laitier de la r gion car il doit am liorer ces indices mais de fa on durable En Amazonie o le climat est quatorial les races bovines z bu sont mieux adapt es aux conditions environnementales que les races taurines Elles sont efficaces pour la production de viande mais pour la production de lait le potentiel est loin d tre atteint Des initiatives d am lioration g n tique avec des races laiti res taurines et de z bu devraient permettre de faire voluer la productivit des troupeaux L une des m thodes qui a t utilis e et qui est rapide et efficace pour augmenter la production de lait vient du croisement de races bovines tropicales avec des races laiti res europ ennes En effet ces animaux Fl pr sentent de bons r sultats cause de ph nom ne comme l h t rosis et la compl mentarit Toutefois cette m thode peut pr senter des probl mes premi rement parce qu il faut avoir acc s cette technologie intrants co t lev etc ensuite si la gestion alimentaire et sanitaire n est pas faite correctement son impact est minime voire n gatif L alimentation des troupeaux laitiers est tr s importante tant donn que l alimentation des troupeaux de la r gion est bas e sur les p turages 1l faut qu ils soient bien g r s afin qu ils continuent pr senter un bon
226. nomiques internationales La notion de fronti re n est pas seulement li e des aspects 45 g ographiques Pinton op cit nous dit que comme pratique sociale elle est un lieu de transgression o tout est possible Les colons esp rent avoir une vie meilleure que celle qu ils avaient dans leurs r gions d origines Cet auteur consid re qu elle donne l illusion d un recommencement Pour Becker 2005 le concept de fronti re est spatio temporel En effet pour elle la fronti re est un l ment structurel de la croissance conomique du Br sil Aujourd hui elle d pend de la conjoncture c est dire qu elle s tend ou diminue en fonction de la conjoncture conomique et politique L na op cit en propose ainsi la d finition suivante D un point de vue spatial et temporel le front pionnier est la premi re phase de construction du nouveau territoire la place de l cosyst me forestier naturel L ensemble des fronts pionniers amazoniens constitue la fronti re celle c1 exprimant les caract ristiques et les contradictions des soci t s qui la construisent tout en repr sentant un enjeu conomique et environnemental international Dans ce contexte la grande diversit de l agriculture familiale est d montr e par des formes de productions familiales tr s diff rentes Au d part cette cat gorie tait repr sent e par les indig nes les ribeirinhos habitants des rives de fleuves amazoniens par ce que beauco
227. ns sans autorisation de fonctionnement ainsi que les normes techniques de production ad quation aux normes sanitaires Elles n ont qu une faible capacit de traitement du lait l une d entre elles ne traite que 9000 litres jour et deux autres petites fabriques de fromage ne travaillent que 500 litres jour et 800 litres jour La collecte du lait est faite par des tiers qui sont appel s laitiers ou affr teurs et dont le rayon d action est tr s variable Ils sont souvent oblig s de parcourir de grandes distances pour ne collecter que quelques litres de lait La r gion ne poss de pas d industrie de taille nationale l une des raisons de cette absence vient de la pr carit des infrastructures de la r gion surtout des routes qui ne sont pas goudronn es et qui ne permettent pas la circulation pendant la saison des pluies Tous ces facteurs compliquent encore un peu plus la mise en place d une liaison avec le march national e L histoire de chaque mini laiterie L histoire des laiteries de la r gion est marqu e par une suite d ouvertures et de fermetures caus es par diff rentes raisons depuis une mauvaise administration de la corruption voire 97 d absence de documentation concernant l autorisation de fonctionnement l gislation sanitaire figure p riodique de fonctionnement Tous ces facteurs font que les agriculteurs vivent dans une instabilit constante car 1ls ne savent pas s ils vont r ussir commercialiser leur
228. ns nous devons formuler trois hypoth ses qui sont Hypoth se 1 La production et la commercialisation de lait ne constituent pas une activit stabilis e dans les exploitations agricoles Elles sont assujetties de fort changements dus des facteurs qui conditionnent l volution des syst mes laitiers Ces facteurs sont li s aux caract ristiques de la fronti re agricole du territoire aux trajectoires des familles pionni res et aussi un acc s instable au march Hypoth se 2 Les changements au sein des syst mes laitiers ne d pendent pas des structures des exploitations Ceux ci sont li s au fonctionnement des exploitations agricoles et peuvent tre analys s par l interm diaire de l observation des pratiques d levage Hypoth se 3 La complexit des m canismes de changements des syst mes laitiers impose la mise en place d arrangements m thodologiques qui articulent diff rentes chelles de temps et d espace Apr s l introduction le premier chapitre va exposer la probl matique et les d fis auxquels doit faire face l activit laiti re Nous y reviendrons sur l histoire de l levage bovin au Br sil et en Amazonie tout en d veloppant les aspects li s la fili re et la l gislation br silienne li e au secteur laitier Le deuxi me chapitre que nous avons intitul tat de l art va nous permettre d analyser diff rentes th matiques importantes pour le contexte de notre tude comme par exe
229. nstituer une r serve de plantes fourrag res pour alimenter ses vaches pendant l t poque o les p turages s chent le plus Cette deuxi me phase est orient e vers la production de lait e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Cr dit FNO ayant permis de commencer vendre le lait la laiterie Vente du troupeau viande cause d un manque de terre et acquisition de plus de vaches laiti res pour rester avec un troupeau laitier Achat d un reproducteur de race laiti re am lior e 145 S cheresse dans la r gion et p turages de mauvaise qualit obligent implanter une r serve fourrag re pour la saison s che Avec un troupeau stabilis vente des m les et conservation des femelles pour am liorer le troupeau Agriculteur F Opport Cr dit FNO S cheresse Vic 19 paturages 1988 1996 Ann es Famille arriv e Petitcommerce Activ Non Agric village Autres Activ Agric Cultures annuelles Foncier AchatLot Metayage Troupeau laitier 10 laiti res Place femelles Acquisition metayage laiti res Production lait 60 litres traite 20 110 litres 200 litres Produit Lait cru Laitcru Commercialisation Laiteries Laiteries Installation et consolidation Orientation laiti re Figure 35 Repr sentation des logiques de coh rences et des trajectoires de la famille F Encadr 9 Synth se de la trajectoire de la
230. nt t due au fait que nous n avions pas d organismes de d veloppement comme en France Mais parce que d une certaine fa on nous avions acquis une exp rience apr s 15 ans de travail dans la r gion avec un projet de recherche et une recherche d veloppement en plus d un travail d enseignement au sein de l Universit F d rale du Par D autre part nous croyons que m me si les structures des organismes de d veloppement ne sont pas les m mes que dans d autres pays elles existent et elles peuvent avoir recours ces informations d experts pour construire la typologie propos e tout en tant adapt e Comme le mentionne Ferreira 2001 dans son travail galement r alis dans la r gion de la Transamazonienne cela ne veut pas dire que cette expertise n existe pas dans la r gion Elle existe mais de fa on moins explicite et non organis e Pour ce qui nous concerne les informateurs cl s sont des leaders d organisations un v t rinaire de l EMATER le secr taire l agriculture de la commune ainsi que des personnes qui vivent depuis longtemps dans la r gion et qui connaissent bien la dynamique du milieu rural 162 5 1 3 LES AVANTAGES DE LA METHODOLOGIE Les avantages de cette m thodologie sont qu elle permet tout d abord de construire des types proches de la vision que les acteurs ont de la r alit La cl typologique tant construite dire d experts cette ad quation avec la vision des a
231. nt pass es par un processus de s lection naturelle sur plusieurs g n rations elles se sont adapt es aux conditions locales et ont donc r ussi survivre m me en situation de manque ou de mauvaise qualit alimentaire Ces races ne sont pas tr s appr ci es par bon nombre d leveurs car elles sont moins productives que d autres races plus commerciales Durant l poque coloniale il semble que le nombre d animaux d origine europ enne arriv s au Br sil soit bien plus important que celui de z bus toutefois comme 1 y eu des probl mes d adaptation de ces races l importation de z bus a t stimul e Les premi res importations de z bus d levage ont eu lieu autour de 1870 1875 la demande d leveurs de Rio de Janeiro et de Bahia Azevedo 2007 En 2008 d apr s des donn es de l IBGE PPM estimations annuelles des productions animales l chelle communale le nombre total de bovins au Br sil tait d environ 202 millions de t tes L association br silienne d leveurs de z bus estime que 80 du total des bovins existants ont du sang de z bu Le Br sil est devenu la deuxi me patrie du z bu et le principal pays au monde exploiter conomiquement du b tail d origine indienne ABCZ s d 7 1 12 SYSTEMES DE PRODUCTION DE BOVINS AU BRESIL Le Br sil est un pays tropical aux dimensions continentales Carte 1 compos de diff rents biomes Les biomes br siliens L gende Biomes br siliens
232. ntenir une structure d ducation et de sant pour quelques habitants En effet les fazendas d levage de bovins viande n ont que peu d employ s Malgr tout les familles qui sont all es d fricher de nouvelles terres encore plus lointaines et d acc s difficile au march ont besoin de ces services de base Lorsqu il s agit de pr voir un sc nario d avenir pour la r gion de la Transamazonienne la probable construction du barrage hydro lectrique de Belo Monte doit tre prise en compte Cette usine qui est la plus grande r alisation pr vue par le Programme d Acc l ration de la Croissance PAC du gouvernement f d ral est la cible de critiques et de d bats En 2010 le Minist re de l Environnement a conc d une licence environnementale pr alable pour la construction de ce barrage ISA 2010 D apr s les derni res tudes la population de la commune d Altamira loign e de 48 kilom tres de notre aire d tude est compos e d environ 100 000 habitants et devrait doubler avec la construction du barrage Cette augmentation devrait avoir lieu dans toutes les communes se trouvant pr s de la construction Brasil Novo est l une d entre elles De plus un autre d bat a actuellement lieu sur les possibles impacts sur le march foncier de cette uvre hydro lectrique 173 En effet depuis quelques ann es la valeur des terres de la commune augmente et depuis que la question du barrage a vu le jour la sp culation va b
233. nus mon taires obtenus par la vente du lait et des veaux Dans ce contexte ces syst mes d levage laitiers sont eux aussi l objet de transformations ansi que la fili re laiti re L objectif de cet tude est de comprendre comment fonctionnent ces syst mes laitiers des exploitations agricoles familiales dans une r gion de front pionnier amazonien Brasil Novo Par Un ensemble de m thodologies t utilis combinant des enqu tes aupr s d leveurs et d informateurs cl s des analyses r trospectives sur le r le du lait dans les rajectoires des exploitations des typologies d exploitations en 2001 et en 2009 et une connaissance empirique accumul e par l auteur au cours de 15 ans de recherche d veloppement dans la r gion Les r sultats montrent un gradient d volution des tablissements laitiers ou se d tachent deux types de producteurs laitiers que nous avons nomm s opportunistes et persistants En fonction d efacteurs internes et externes aux exploitations se produisent des volutions constantes des syst mes laitiers aulong de ce gradient Parmi ces facteurs l acc s au march a un r le central et d finit en grand epartie les orientations que le sproducteurs suivent dans la conduite de leurs syst mes laitiers La fili re du lait appara t fragilis e La vente directe du lait du producteur au consommateur uma pratique encore commune Les laiteries existentes sont de petites tailles po
234. o O que ela vai mudar Voc acha que ela de fato vai traz impacto 205 10 Como a quest o dos latic nios que se instalaram aqui no munic pio fazer um hist rico dos latic nios quantos s o qual poca o que aconteceu etc Quais seriam os motores para os latic nios aqui na regi o 11 Como a assist ncia t cnica aos produtores de leite no munic pio verificar se houve mudan as no decorrer desses anos tanto nos aspecto qualitativo como quantitativo 12 O que seria importante para dinamizar a produ o E os latic nios 13 Quais as possibilidades de evolu o cen rios que voc est vendo Quais as condi es para esta evolu o 206 Annexe 5 Guide d entretien pour les enqu tes r trospectives Roteiro das entrevistas retrospectivas sobre o funcionamento do sistema de produ o leiteira e como este pode evoluir Detectar as fases de mudan as do sistema t cnico com a fase de vida da fam lia casamento sa da dos filhos do lote mudanca do lote compra de outro lote quando adquiriu o gado leiteiro 1 Sistema leiteiro atual descrever e caracteriza o efetivo animal tipo racial vacas leiteiras lacta o ordenhadas comercializa o quantidade que tira quanto comercializa para quem ou onde pre o poca do ano m o de obra usada na atividade leiteira alimenta o fornecida 2 Mudan as no decorrer do tempo longo prazo come
235. oisis parmi les 70 agriculteurs ayant r pondu l entretien sur le syst me technique laitier Les crit res de choix de ces 10 agriculteurs ont t bas s sur a le temps d activit dans la fili re lait b la distance de l tablissement par rapport au centre consommateur c le produit commercialis d la vente directe au consommateur ou non Notre objectif a t de conna tre l histoire de l activit 90 laiti re de l exploitation agricole de la cr ation du troupeau la commercialisation du lait in natura ou sous forme de fromage pour pouvoir comprendre l volution du r le du lait pour la famille Lors du premier entretien nous avons trait diff rents th mes partir de la situation actuelle temps rond du syst me laitier ainsi que les changements qui ont eu lieu au long des ann es temps long la famille et la composition du troupeau la commercialisation la main d uvre utilis e l alimentation les pratiques sanitaires les v nements ext rieurs qui ont influenc d une mani re ou d une autre l activit laiti re Nous avons r alis ces entretiens seul car nous n avions personne d autre pour jouer ce r le contrairement ce qui est recommand deux personnes par les concepteurs de cette m thodologie Un rapport synth se des entretiens a t r alis imm diatement apr s l entretien tout comme un sch ma synth tique de la chronique de l unit de production Ce sch ma pr sente une synth s
236. on 7 5 millions de Km dont 60 se trouvent au Br sil et les autres sont distribu s entre la Colombie le P rou la Guyana la Guyane Fran aise la Bolivie le Venezuela l quateur et le Suriname La partie br silienne de l Amazonie porte le nom d Amazonie l gale Figure et occupe une is 2 2 PEEN aire d environ 5 millions de Km recouvrant neuf Etats Roraima Rond nia Par Acre Tocantins Amap Mato Grosso et ouest du Maranh o Le bassin hydrographique du fleuve Amazone est le plus grand du monde et abrite 8 des 10 plus grands fleuves du monde dont l Amazone INPE 2008 Le climat de type Am selon la classification de K ppen est chaud et humide avec une temp rature moyenne de 28 C et une humidit lev e pendant toute l ann e Les pluies y sont abondantes malgr une courte p riode s cheresse R gion situ e au sud ouest de l tat du Par et d limit e par les communes de Pacaj Anapu Vit ria do Xingu Senador Jos Porfirio Altamira Brasil Novo Medicil ndia et Uruar l La v g tation y est aussi tr s diversifi e avec des for ts de terre ferme des for ts mar cajeuses igap et des for ts inond es v rzeas des savanes entre autres La for t de v rzeas se trouve le long des fleuves et dans les plaines inondables normalement sa v g tation est moins diversifi e que celle des for ts de terre ferme et abrite des animaux et des plantes adapt s aux conditions hydrologiq
237. on entre syst mes laitiers Elle met en vidence deux p les d agr gation au long de ce gradient chelle le type persistant 18 familles et le type opportuniste 52 familles Nous verrons plus loin qu un troisi me type est constitu par des leveurs ayant abandonn la vente de lait L tude a confirm que la taille des propri t s et des autres variables structurelles n taient pas des crit res valables de compr hension des syst mes laitiers de la r gion Nous avons trouv dans les deux types des exploitations pr sentant des structures tr s diff rentes par exemple de taille de propri t ou de troupeau bovin a Type persistant La caract ristique principale de ce type provient de la persistance pour commercialiser du lait et ou de ses d riv s ind pendamment des facteurs externes ou internes l exploitation comme par exemple la localisation de la propri t la pr sence ou non de laiteries les probl mes d infrastructures la saisonnalit etc Avec les ann es et l volution des syst mes laitiers ce groupe de familles a toujours eu une activit laiti re ins r e dans son syst me de production C est dans ce groupe que nous avons trouv les leveurs dot s d un syst me d levage plus efficace techniquement et conomiquement comme nous le verrons plus loin Ce groupe est tr s dispers c est dire qu il y a des agriculteurs qui se trouvent pr s de la ville et d autres
238. on train D autre part le goudronnage d une partie de la route entre Altamira et Brasil Novo a galement contribu cette augmentation des prix Ainsi la question qui se pose est Comment l agriculture familiale de cette r gion va t elle se comporter ou r agir face ces changements goudronnage augmentation de la demande alimentaire pression fonci re etc Les agriculteurs qui d veloppent une activit laiti re vont ils pouvoir garder leurs propri t s La concentration des terres va t elle encore augmenter Dans ce sens 1l faut que des actions conjointes pr parent ces exploitants sinon la tendance d acc l ration du processus d ouverture de nouvelles fronti res risque de prendre de l ampleur Ces agriculteurs dont le pouvoir d achat est moindre risquent alors de se retrouver encore plus loign s des services de base comme les transports la sant et l ducation Ceux qui produisent et commercialisent leur lait risquent galement de ne pas profiter d un march plus stable L histoire du Sud et du Sud est pourrait bien se r p ter et de nombreux agriculteurs seraient oblig s d abandonner leurs exploitations 5 3 4 VERS UNE DIVERSIFICATION O VERS UNE SPECIALISATION QUELLES TENDANCES QUELLES DURABILITES Il existe un d bat autour du syst me laitier que devrait adopter l agriculture familiale De fait il y a deux positions certains pensent que la diversification renforce l agriculture familiale et sa dura
239. ones dites de consolidation qui ne devraient plus pr server que 50 des propri t s Apr s une tude d occupation des sols la tranzamazonienne a t l une des r gions de l Etat du Par consid r e comme zone consolid e partir du moment o il n y a plus de zone de r serve exig e par la loi et que th oriquement 1l n est pas possible de d boiser et que les contr les sont plus importants les agriculteurs se retrouvent dans des situations difficiles Dans ce sens nombreux sont ceux qui ne peuvent plus lever de bovins viande En effet 1l leur reste peu d espace pour ce type d levage ce qui conduit certains penser que pour continuer lever des bovins il faut se reconvertir dans l levage laitier Les t moignages allant dans ce sens sont clairs Ici celui qui a peu de terre ne peut pas lever de troupeau de boucherie Seuls vont rester ici ceux qui ont quelques champs de cacao et une vache lait pour vendre le lait Pour le petit il n est pas possible d avoir des b tes viande parce qu il faut beaucoup d espace et de p turages 155 En plus du troupeau laitier de nombreux agriculteurs investissent dans le cacao car celui ci peut tre utilis pour reboiser les zones de d forestation De plus ces derni res ann es ce produit pr sente de bons prix e Cr dit Le cr dit FNO sp cial a eu un fort impact dans la r gion en ce qui concerne l augmentation du troupeau bovin Le financ
240. onne fertilit des sols elle a donc t implant e dans des sols de terra roxa estruturada sols de couleur violette issue de la d composition de laves basaltiques tr s fertiles mais aussi dans des zones moins fertiles d argile rouge ou de terre mixte Les communes de Medicil ndia Uruar et Brasil Novo ont t choisies pour le d veloppement du plan d expansion parce qu elles pr sentaient des t ches de terre rouge structur e Toutefois quelques pistes vicinales de la commune de Pacaj ont aussi t choisis malgr des sols moins fertiles Entre 1980 et 1984 les prix des cultures p rennes ont baiss certains agriculteurs peu stimul s faire des cultures ont mis en place ou ont augment les surfaces destin es au d veloppement de l levage Ils ont plant des p turages et achet des bovins d autant plus que les cr dits offerts par la Banque du Br sil cette poque facilitaient ces investissements La culture du cacao a atteint son maximum de production dans les ann es 1985 et 1986 p riode ou le prix de cette denr e a subi une hausse atypique La variation des prix avait une relation directe avec le march international ainsi entre 1990 et 1997 les cultures p rennes ont elles vu leurs prix chuter La situation des producteurs de cacao s est encore aggrav e cause du d classement du cacao provenant de l Amazonie apr s la r solution de la Cacex 161 88 qui n autorisait que des exportations de
241. oubli les interactions entre la famille le troupeau et l ensemble des ressources disponibles au sein de l exploitation Cette approche syst mique a orient notre collecte de donn es sur le terrain ainsi que le mod le d analyse de ces derni res diagnostics et typologies analyse des trajectoires changements et facteurs de changements La dimension temporelle a tout sp cialement t travaill e notre questionnement de recherche et nos hypoth ses se sont focalis s sur les volutions des syst mes laitiers Ainsi notre approche syst mique s est construite sur une vision diachronique Le facteur temps est central en ce qui concerne nos choix m thodologiques 78 3 2 3 LE DIAGNOSTIC DU POTENTIEL LAITIER EN 2001 UNE PREMIERE BANQUE DE DONNEES En 2001 une tude sur la viabilit socio conomique et le potentiel laitier de la commune de Brasil Novo Cette tude a t r alis e par l quipe de chercheurs du LAET NCADR de l Universit F d rale du Par dont nous faisons partie apr s qu une demande ait t formul e par la Coop rative des Producteurs Ruraux de la commune de Brasil Novo COOPERBRAN En effet la coop rative voulait valuer une possible implantation d une laiterie dans le cadre de la coop rative des producteurs ruraux de cette commune Pour cela 103 agriculteurs soit 51 des agriculteurs associ s la coop rative de l poque ont t interrog s Ces personnes ont t choisies de fa on
242. ournal O Liberal du 23 mai 1977 Sans assistance technique suffisante avec des difficult s pour transporter leurs produits sans acc s au cr dit bancaire pour investir et sur des sols souvent faibles manquant d eau une bonne partie des colons vendent leurs terres ou sont dans une mauvaise situation Il est d j possible d observer au long de la route des remembrements qui forment des propri t s plus grandes sur lesquelles les colons sont remplac s par un seul propri taire Loureiro 1992 2 2 3 PRODUCTION AGRICOLE DE LA REGION DE LA TRANSAMAZONIENNE Tout au long de son histoire la r gion Tranzamazonienne a v cu plusieurs cycles ou phases Sablayrolles et al 2003 consid rent qu il existe trois grandes phases de production agricole dans la r gion du d but de la colonisation 1978 pr dominance des cultures annuelles riz ma s haricots secs de 1978 1988 ge d or des cultures p rennes caf cacao et poivre et de 1988 nos jours expansion de l levage Photo 2 partir de l occupation de la r gion le gouvernement a essay de mettre en place un plan de production agricole avec une implantation de culture annuelle grande chelle surtout de riz La r gion est m me devenue l un des plus gros producteurs de riz du Nord Entre 1973 et 1982 la Banque du Br sil a mis disposition des financements pour des cultures annuelles comme le riz les haricots secs le manioc et le ma s Tou
243. p s o per odo do colostro como feito o aleitamento dos bezerros natural diretamente na vaca artificial fornecido no balde d Caso o criador fornecer o leite no balde quantas vezes por dia Juma Jduas de duas Quantos litros s o fornecidos para cada bezerro e Qual a idade de desmame dos DEZETOS in A Re Di URI Lo eue X QUANTO A REPRODU O DO REBANHO a Qual a idade do primeiro PABLO en Re nec eat een 192 b Qual o tempo de intervalo de parto das vacas em T DOAUC AO Has unes cn C Em que poca do ano ocorre a maior concentra o de nascimentos dos bezerros d Qual a propor o de touro vaca no rebanho ecsedi A E e Qual a ra a do touro L DEOULOR RM E NA f Pretende a trabalhar com insemina o artificial a fim de melhorar o plantel acesi XI O MANEJO DO REBANHO a O agricultor costuma separar os animais em categorias sim n o CS D a a A E b Quem o respons vel pelo manejo rebanho Jafam lia Jvaqueiros Joutros C Costuma realizar alguma vistoria de rotina no rebanho Jsm n o Quantas Vezes es aaa aa isa din la DESSA XII A PASTAGEM a Em que ano foi implantado o primeiro PASTO eat Reine b Ano que implantou a primeira CERCA ande et SIS Ge c Atrav s de que feito a propaga o da pastagem mudas sementes d Como feito o plantio da semente do capim plantadeira Jalan o mecanizado e Quan
244. pa levage Laitier D cembre 2008 adapt par l auteur b Le d veloppement de l levage au sein de l agriculture familiale de la transamazonienne Dans la R gion Transamazonienne cette dynamique est un peu diff rente La r gion Transamazonienne a la particularit de pr senter une forte participation de l agriculture familiale aussi bien pour ce qui est des zones occup es par la population que par la production Les agriculteurs de cette r gion occupent des propri t s de 100 hectares dans la plupart des cas avec des cultures annuelles riz haricots secs et ma s des cultures p rennes surtout du caf du cacao et du poivre et de l levage viande et lait Il s agit donc d un syst me de production diversifi e caract ristique de l agriculture familiale qui adopte cette strat gie pour diminuer les risques et les effets des variations de prix sur les march s rationaliser l usage de la main d uvre et profiter de l interaction entre diff rents sous syst mes Les zones de for ts primaires sont surtout utilis es comme r serves de fertilit c est dire pour un usage des sols avec peu de profits des produits forestiers L levage bovin est en partie d la tradition des agriculteurs qui d une mani re ou d une autre travaillaient d j dans cette activit dans leur tat d origine soit comme propri taire vacher ou fermier et avaient donc une exp rience dans ce domaine Mais 1l est aussi une cons qu
245. peau laitier L ins mination artificielle n a t utilis e que par 17 des agriculteurs sur un laps de temps d termin Au moment de notre tude personne n avait plus recours ce syst me La pratique d am lioration la plus courante chez ces agriculteurs est celle de l achat de reproducteurs de race laiti re 61 des cas Toutefois 33 d entre eux n ont aucune pratique d am lioration de race 112 e La gestion sanitaire Les pratiques li es la gestion sanitaire des troupeaux n est pas tr s diff rente dans les deux types d exploitations trouv es Ainsi tous les agriculteurs de ce groupe vaccinent leurs animaux contre la fi vre aphteuse et la brucellose Dans le cas du charbon symptomatique caus par l agent pathog ne Clostridium chavoei 94 des paysans ont recours la vaccination L examen de la brucellose est r alis par 72 des agriculteurs De plus tous les agriculteurs de ce groupe ont recours aux traitements de pr vention contre les endoparasites En ce qui concerne les pratiques d hygi ne sanitaire lors de la traite 50 des agriculteurs nettoient les t tines avant la traite avec des variations quant la mani re de faire ce nettoyage Ainsi certains lavent les t tines l eau d autres y passent un torchon mouill et finalement quelques uns qui nettoient celles ci avec la queue de l animal De toute fa on dans tous les cas le veau va t ter avant la traite proprement dite ce qui stimule l
246. ponible sur http www agricultura gov br pls portal docs PAGE MAPA PROGRAMAS MINIST RIO DA AGRICULTURA Classifica o de risco para a febre aftosa e rea livre da doen a 2009 en ligne consult le 16 04 2010 Disponible sur http www agricultura gov br pls portal docs PAGE MAPA PROGRAMAS AREA ANIMAL PNEFA NOVO MAPAS AFTOSA MINIST RIO DO DESENVOLVIMENTO AGR RIO MDA SECRETARIA DE AGRICULTURA FAMILIAR SAF GRUPO DE TRABALHO ATER 2004 Pol tica Nacional de Assist ncia T cnica e Extens o Rural Vers o Final 25 05 2004 Bras lia MOULIN C H COULIBALY D POCCARD CHAPUIS R CORNIAUX C 2005 Guide m thodologique pour l analyse des changements dans les unit s de production commercialisant du lait en zone urbaine au Mali Mise au point d un protocole d enqu te r trospective et de traitement de l information Version 1 NASCIMENTO T 2006 Caracteriza o Zoot cnica da Pecu ria Leiteira Familiar e Avalia o dos Fatores de Influ ncia da Produ o no munic pio de Brasil Novo 2006 90 f Trabalho de Conclus o de Curso Curso de Agronomia Universidade Federal do Par Altamira NIEDERLE P A amp JUNIOR V J W 2009 A agroind stria familiar na regi o Miss es constru o de autonomia e diversifica o dos meios de vida REDES Santa Cruz do Sul v 14 n 3 p 75 102 set dez OLIVEIRA M C C 2009 Agricultura Familiar e Din micas das Rela es Sociedade Natureza em
247. pper qui peut aussi tre confondu et synonyme de la croissance et du progr s qui caract rise des niveaux conomiques sociaux ou politiques d une communaut avec des taux de rendements lev s des facteurs de production ressources naturelles capital et travail L histoire nous montre que les politiques conomiques d velopp es dans le monde ignorent toujours la question environnementale qui est vue en tant que question externe La s paration de la soci t dite moderne d avec l environnement a toujours t marquante dans le monde contemporain Cela se concr tise par une croissance conomique o la pauvret s accentue et les in galit s sociales sont de plus en plus alarmantes Ici nous allons analyser comment les politiques publiques destin es au secteur agricole traitent la question du d veloppement durable et voir qu elles sont encore fortement marqu es par une emphase conomique malgr quelques changements d j r alis s Dans le cas du Programme National de Renforcement de l Agriculture Familiale PRONAF l objectif est de promouvoir le d veloppement durable dans l agriculture familiale Comme l indique Silva 2008 l origine 1 existait une notion presque unidimensionnelle de d veloppement durable int gr e au d cret d institution du PRONAF Art 1 Le programme national de renforcement de l agriculture familiale PRONAF est cr avec la finalit de promouvoir le d veloppement durable du s
248. pr occupation des agriculteurs Le march est si instable et il y a si peu d options de vente que pour eux la priorit est de garantir leur vente Les revendications pour un meilleur prix passent au second plan 153 Dans la commune de Brasil Novo le prix pay aux exploitants par la laiterie varie de 0 32 centimes 0 35 centimes de R al le litre lorsque le lait est ramass sur la propri t et 0 40 centimes de R al si le producteur livre son lait directement la laiterie Dans le cas des producteurs qui ont une fromagerie et qui ach tent du lait aux voisins celui c1 est pay 0 45 centimes le litre car ces derniers doivent le livrer directement Les agriculteurs qui le vendent directement aux consommateurs en tirent 1 00 R al le litre c Le r le des politiques publiques Le secteur laitier de cette r gion doit faire face de nombreuses difficult s caus es par des questions locales et r gionales mais aussi par des probl mes nationaux L absence ou m me dans certains cas la pr sence de certaines politiques publiques peut avoir d importants impacts sur le secteur laitier e L gislation sanitaire partir de 1991 la fin de la fixation du cours du lait a t d cr t e au Br sil le gouvernement de l poque a mis un arr t lib rant le prix du lait partir de l le prix a donc t fix d apr s les lois du march Par cons quent les prix pay s aux producteurs varient beaucoup et ces derni
249. premi re mise bas et l ge l abattage est de 40 mois BR SIL POLITIQUE AMAZONIE L GALE TAT DU PAR ss ii MURIR A BE TT ERA Conventions C tat du Par Es dmazanie L gaie EE oone aille ng Cem Pays d L Amesque du Sud Wii CPR a O A LP ONE Lidil Li A ee ads ere AM Ji Carte 1 Carte politique du Br sil avec les tats de la f d ration et Amazonie L gale 10 Les biomes br siliens 5 4 Jo o Pessoa L gende Biomes br siliens Amazonie Caatinga E Cerrados o For t Atlantique E Pampa ESA Pantanal Route Transamazonienne Secteurs goudronn s Secteurs de piste A Principales villes Transamazoniennes Kilom tres _ 1 Amazonie L gale Br silienne O 200 400 800 1 200 1 600 Ra Commune de Brasil Novo O OOO ES RS Carte 2 Biomes br siliens 1 1 3 ORGANISATION DE LA FILIERE LAITIERE BRESILIENNE Diff rents auteurs Jank 1998 Barros et al 2001 Rocha et al 2002 Vilela et al 2002 Gomes 2006 Lopes et al 2006 ont mentionn les transformations du syst me agroalimentaire de la fili re lait au Br sil partir des ann es 1990 Ces changements ont surtout eu lieu apr s la lib ration du prix du lait et la fin du contr le des prix effectu e par le gouvernement br silien Le lait a t un produit contr l par le gouvernement br silien d avril 1945 septembre 1991 Avant la d cennie 1990 le lait tait prot g 1l existait une po
250. production et la diffusion technologique ont t d tach es des logiques locales qui auparavant prenaient en compte les conditions sociales et environnementales dans leur recherche de durabilit Les tentatives dhomog n isation socioculturelle ont entra n en partie la destruction de connaissances locales construites dans le rapport que l homme avait tabli avec la nature et chaque cosyst me Dans le cas de l Amazonie par exemple les populations locales comme les indig nes sont toujours en interaction avec le milieu Comme l affirme Boff op cit les relations ne sont pas naturelles mais culturelles tiss es sur une toile de r ciprocit s Pour Abramovay 1985 il ne s agit pas seulement de chercher augmenter la production et le rendement des produits cultiv s 1l faut surtout un syst me de production qui s adapte mieux aux conditions cologiques et socio conomiques Il existe quelques initiatives d organisation de la soci t civile et plus r cemment de certaines institutions officielles li es au d veloppement rural et la recherche qui cherchent r pondre au d fi d un d veloppement plus durable Dans la sph re des institutions publiques d assistance technique 1l existe des orientations qui vont dans le sens d un travail strat gique de d veloppement rural durable bas sur les principes de l agro cologie 65 Le gouvernement f d ral par l interm diaire du Minist re du D veloppement Ag
251. qui en sont loign s sur des pistes vicinales Carte 10 109 CARTE DE LOCALISATION MUNICIPE BRASIL NOVO TYPE PERSISTANTS L gende x Laiterie e Type Persistants Si ge Municipe Routes Hydrographie C Limites Municipes Carte de Localisation tat du Par Municipe Brasil Novo Carte 10 Localisation des agriculteurs Type Persistant e Origine des familles et tradition d levage Ce groupe est caract ris par une forte pr sence de la famille 78 qui est originaire du Sud et du Sud est du Br sil Il s agit l d un facteur important car la colonisation agricole de la r gion a commenc dans les ann es 1970 avec des agriculteurs qui sont venus de diff rentes r gions du Br sil aux cosyst mes tr s diff rents de ceux qui se rencontrent en Amazonie ce qui a bien souvent compliqu leur adaptation Lorsque la famille apporte avec elle une exp rience une tradition culturelle dans l levage bovin cela rend les choses plus faciles du fait d une meilleure connaissance des pratiques avec les animaux voire d une valorisation des savoir faire par rapport une culture d termin e D un point de vue agricole la r gion est de constitution relativement r cente son r f rentiel technique est donc encore en construction Ce groupe pr sente une variation par rapport au temps d activit laiti re de chaque agriculteur c est dire partir de quel moment 1l a commenc commerciali
252. r gion de la Transamazonienne en 1983 Ils ont v cu chez leur beau p re pendant cinq ans Pendant cette p riode 1l a travaill la t che ou comme journalier dans d autres propri t s surtout pour faire du nettoyage de sous bois et de p turages Apr s deux ans de travail il a r ussi acheter ses premi res t tes de b tail qui se sont reproduites et ont augment son troupeau En 1988 il a achet une propri t sur une piste vicinal gr ce au produit de son travail Cette premi re phase de logique de coh rence est marqu e par des actions allant dans le sens de garantir l installation de sa famille Figure 33 Le d but de cette nouvelle phase a t d termin e par la constitution d un troupeau laitier En 2003 il a acquis ses premi res t tes dans le cadre du syst me d engraissement en m tayage Ces 40 t tes de b tail poss daient des caract ristiques laiti res En 2005 1 a pris 60 bovins viande Juste avant en 2004 avec son premier troupeau m tis 1l a commenc produire du lait et le vendre la laiterie de la commune 50 litres En 2006 il a t oblig d arr ter puisque la laiterie a ferm Cette m me ann e 1l s est d fait des b tes crois es mais est rest avec 20 t tes comme paiement Il a chang tout ce troupeau contre un troupeau viande Pendant la p riode o il avait le troupeau d engraissement 1l a vendu beaucoup de ses b tes pour pouvoir faire face aux d penses caus es par la m
253. r ces terres o il n y a que le troupeau de boucherie 1l a mis en place un syst me de naissage levage et engraissement Les m les crois s provenant du troupeau laitier y sont galement plac s pour tre engraiss s Les reproducteurs de ce troupeau viande sont des m les de la race Nelore Ce troupeau est compos d environ 500 t tes En 2004 il a d cid de planter des cacaoyers sur l une de ses propri t s localis e sur une vicinale Il y a d abord mis 6000 pieds et quatre ans apr s 8000 autres pieds En 2008 avec des p turages en tr s mauvais tat cause d une grande quantit de plantes invasives sy trouvant 1l a d vendre ou placer un partie de son troupeau laitier chez d autres 147 agriculteurs Il s est donc d fait d environs 20 vaches et de leurs veaux en lactation ce qui a entra n une diminution de la quantit de lait produit sur la propri t Sa production est tomb e 50 litres jour Son syst me s est orient vers une production de viande et l activit laiti re n est plus pr sente que comme un compl ment du syst me e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Constitution du troupeau viande gr ce un croisement entre un taureau de race viande et des vaches crois es Achat de vaches crois es d s l arriv e dans la r gion afin de fabriquer du fromage et de le vendre dans le commerce Financement FNO en 1994 achat de
254. r s occuper de l enfant malade 1 a d cid d arr ter sa production de lait Il a laiss une partie de son troupeau un agriculteur en m tayage et est rest avec deux vaches laiti res pour la consommation familiale En 1991 avec le d c s de son fils la famille n a plus v cu que de cultures annuelles et d levage de poules Il a plant du manioc pour compl ter l alimentation des poules Ici 1l est clair que la logique de coh rence tourne autour de la maladie et du deuil La phase suivante est marqu e par le fait de recevoir une propri t et donc de quitter ses fr res et son p re En 1993 il a d cid de se s parer de ses fr res et de son p re apr s que son beau p re lui ait fait cadeau d une propri t Lors du partage des animaux il est rest avec 20 b tes et un an plus tard il a repris les animaux qu il avait plac s partir de l il a recommenc commercialiser sa production de lait la laiterie qui venait alors d ouvrir sur la commune Ses ventes sont progressivement pass es de 30 litres 120 litres En 2000 il a plant des cacaoyers sur sa propri t avec son fils Cette troisi me phase logique est donc bas e sur la production de lait e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Constitution d un troupeau laitier gr ce une acquisition de b tes destin es l embouche 135 D but de la vente de lait un interm diaire en 1984
255. raire et du Secr tariat l Agriculture Familiale a cherch implanter des actions strat giques de d veloppement durable Il a pour cela cr la Politique Nationale d Assistance Technique et d Extension Rurale PNATER 2004 qui a permis de d finir quelques principes Nous n en citerons que deux e Contribuer la promotion du d veloppement rural durable avec une emphase sur les processus de d veloppement endog ne en apportant un appui l agriculture familiale et aux autres publics d crits auparavant afin de potentialiser l utilisation durable des ressources naturelles mis en gras par nos soins e Adopter une approche multidisciplinaire et interdisciplinaire qui stimule l adoption de nouvelles perspectives m thodologiques participatives et d un paradigme technologique bas sur les principes de l agro cologie mis en gras par nos soins Le principal objectif des services publics de l ATER PNATER op cit est de Stimuler animer et appuyer des initiatives de d veloppement rural durable qui impliquent des activit s agricoles et non agricoles de p che d extractivisme et autres et ayant comme pr occupation centrale le renforcement de l agriculture familiale pour am liorer la qualit de vie et adopter les principes de l agro cologie comme axe d orientation des actions M me si ces initiatives gouvernementales vont dans le sens de mettre en place des politiques dans la pratique il est difficile
256. rcializa o inicio da venda do leite queijo requeij o per odo que parou e reiniciou motivos pela tomada decis o financiamentos se foi a partir da que adquiriu rebanho leiteiro ou n o poca Transporte do leite quem faz como funciona Jatic nio quem per odos impacto para atividade estrutura f sica da propriedade curral bezerreiro tipo de gram neas Efetivo ra a das vacas reprodutor quantidade ver se houve mudan as Identificar algum acontecimento evento familiar que influenciou a sa da ou entrada na atividade leiteira doen as casamento sa da dos filhos para estudar etc Identificar algum acontecimento externo que ainda n o tenha sido relatado 207
257. re destin l Amazonie La rapide croissance d mographique du noyau urbain de Brasil Novo l installation d tablissements commerciaux et de services qui fournissaient les personnes qui circulaient sur la route ainsi que la fertilit des sols de la r gion ont dynamis le secteur agricole Toutefois le manque d assistance municipale a conduit les habitants du lieu demander leur mancipation En d cembre 1991 la commune de Brasil Novo a t fond e apr s le d membrement d une partie des 73 territoires des communes de Medicil ndia d Altamira et de Porto de Moz Son si ge se trouve dans l agrop lis de Brasil Novo Ce centre a pris le statut de ville sous le nom de Brasil Novo et en janvier 1993 a vu l investiture de son premier maire Brasil Novo Rodovia Transamarz nia BR 230 Figure 16 Commune de Brasil Novo Source Google earth 2010 3 1 4 CARACTERISTIQUES SOCIO ECONOMIQUES La commune de Brasil Novo lors du dernier recensement d mographique de 2007 tait peupl de 18 749 habitants IBGE 2007 Nous estimons que la population rurale repr sente 74 de la population totale L conomie de Brasil Novo est bas e sur l levage extensif viande et lait le commerce les cultures p rennes cacao poivre fruits les cultures annuelles haricots secs riz ma s manioc etc l artisanat et des scieries de taille moyenne 74 Les sols qui pr dominent sur la commune sont des sols podzoliqu
258. re xxx Ces types seront d crits ci dessous 4 2 1 DESCRIPTION DES TYPES EN 2001 La typologie en composantes principales bas e sur les variables structurelles des exploitations permet de distinguer quatre types d exploitations a Type 1 Diversifi Ce type repr sente 28 familles du total des entretiens Dans leur majorit ces familles sont originaires de la r gion Sud du Br sil Les propri t s sont de petites ou moyennes tailles Les familles poss dent une exp rience dans le domaine bovin La main d uvre utilis e est aussi bien familiale qu embauch e La main d uvre embauch e est plus utilis e pour les activit s de nettoyage des p turages et la mise en place de nouvelles surfaces agricoles Leur syst me est bas sur des cultures diversifi es La taille du troupeau est moyen 76 t tes en moyenne La quantit moyenne de vaches laiti res pour chaque propri t est de 18 t tes Tableau 7 Caract ristiques du type diversifi quantit moyenne 76 quantit moyenne 8 quantit moyenne 2 Taille exploitation ha moyenne 121 Surface p turage Ha moyenne 57 Sur la base des informations d clar es par l leveur le jour de l enqu te b Type 2 Petit producteur laitier Ce type repr sente 33 familles du total des entretiens Les familles de ce groupe viennent du Nord et du Nordeste du pays Pour la plupart elles sont arriv es dans la r gion dans les ann es 1970 La taille de leur propri t n
259. reenrennes 46 2 2 2 PROJETS INTEGRES DE COLONISATION PIC nn enr enrrenennneenreereenneenreenrenne 48 2 2 3 PRODUCTION AGRICOLE DE LA REGION DE LA TRANSAMAZONIENNE ne 50 2 3 LES SYST MES DE PRODUCTION EN AMAZONIE eerneeneenreneene enr enceeneeeneeeneeeneenneeneeeneeneenenne 53 2 3 1 SYSTEMES DE PRODUCTIONS DES RANCHS mn nr enrneneenreenr eee 53 2 3 2 SYSTEMES DE PRODUCTIONS DE L AGRICULTURE FAMILIALE iirrereereerareraaranas 55 2 4 D VELOPPEMENT DURABLE UN D FI le nnennrnrrenneneeereeereeneeeeeeeeeeeeneeeeeneennnne 57 2 4 1 AMAZONIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE ner nrneneerneneenreenenes 61 2 4 2 AGRICULTURE FAMILIALE ET DEVELOPPEMENT DURABLE 63 3 CHAPITRE Ill ZONE D TUDE ET D MARCHE M THODOLOGIQUE nessneseeeessennneeeeesnneeeeee 66 3 1 CONTEXTE SOCIO CONOMIQUE ET LOCALISATION DE LA ZONE D TUDE sus susseuesncesnecsnnesnsesnesnneeneeeneeneesseues 67 3 1 1 DEFINITION DE LA ZONE D TUDE rrenan nana arena renan aaa aerea anne 67 312 LOCALISATION sustenta abas RS in Rana anta une 68 313 HISTOIRE DE ERASIENOVO asi SIE opa RR nn Nu Ra 70 3 1 4 CARACTERISTIQUES SOCIO ECONOMIQUES erre rea renan eaa arara aerea rara arena 71 32 DEMARCHE M THODOLOGIQUE wrm LE RE asa Ea nr aa au 72 3 2 1 EXPERIENCE ACCUMULEE EN 15 ANS D ENSEIGNEMENT nr 73 3 2 2 L APPROCHE SYSTEMIQUE IMPORTANTE POUR UNE COMPREHENSION DES SYSTEMES COMPLEXES 74 3 2 3 LE DIAGNOSTIC DU POTENTIEL LAITIER EN 2001 UNE PREMIERE BANQUE DE DON
260. repris la laiterie et la famille a continu lui vendre son lait M me pendant cette p riode la famille a continu vendre son lait aux voisins Le total de leurs ventes a atteint 240 litres les exc dents taient donn s aux porcs ou revendus aux voisins La famille n a pas exploit tout le potentiel de production de ses vaches car elle avait peur de ne pas tre pay e en retour du fait de son exp rience avec le premier propri taire de la laiterie Toujours en 1994 elle a commenc investir dans la culture du cacao en plantant 5000 cacaoyers sur des terres o existaient d j 150 pieds plant s par l ancien propri taire cette poque son but tait d acheter une propri t suppl mentaire la famille a donc proc d un change et a donn 26 t tes de b tail et 500 kg de cacao contre la propri t jouxtant la sienne En 2001 ils ont vendu 106 t tes pour acheter une autre propri t sur une autre vicinale ce qui leur a permis d y mettre leur troupeau viande et de le garder Trois ans plus tard ils ont d cid de planter 9000 autres cacaoyers mais en deux tapes Pour cela ils ont encore vendu quelques t tes 132 En 2006 cause de la s cheresse dans la r gion la famille a eu des probl mes de p turages car en plus du manque d eau ceux ci ont subi une attaque de Deois flavopicta Ils ont donc t oblig s de vendre une partie de leur troupeau pour pouvoir diminuer la pression sur les p tur
261. rerenererenennenes 87 FIGURE 19 MODELE D ANALYSE DE DONNEES ET CONTRIBUTIONS AU QUESTIONNEMENT DE RECHERCHE DE LA THESE 88 FIGURE 20 PETITE FABRIQUE DE FROMAGE TYPE MOZZARELLA D ssssssssseseserseseoreseserseoreserereseoresrerereseoreseereseereseseeresesrereseeresessesere 95 FIGURE 21 PRODUITS D UNE LAITERIE DE BRASIL NOVO LAIT PASTEURISE ET FROMAGE MOZZARELLA us 96 FIGURE 22 PERIODES DE FONCTIONNEMENT DES LAITERIES DE BRASIL NOVO ENTRE 1994 ET 2010 97 FIGURE 23 QUANTITES DE LAIT TRAITE PAR JOUR PAR TROIS LAITERIES DE BRASIL NOVO EN 2009 97 FIGURE 24 REPRESENTATION DE LA FILIERE LAITIERE DES FLUX DE PRODUITS LAITIERS ET DES CARENCES DES POLITIQUES PUBLIQUES DE LA REGION DELA FRANSAMAZONIENNE asas de ias a O a ia a E ad Dad aan e 98 FIGURE 25 DESTINATION DU LAIT ET DES DERIVES TYPE PERSISTANT scesececeeessersresreseresresrescaacaa aaa re snes re scans res res rea ca cascos restos ra 109 FIGURE 26 DESTINATION DU LAIT ET DES PRODUITS LAITIERS DU TYPE OPPORTUNISTE cceccesceseeseercenseracencereaneencencencencenneaneensennta 114 FIGURE 27 REPRESENTATION DES COHERENCES ET TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE JC sers snssnnsensensnne 121 FIGURE 28 REPRESENTATION DES COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE FB esse sererecerrereencencencencenerneencennea 123 FIGURE 29 REPRESENTATION DES COHERENCES ET DES TRAJECTOIRES DE LA FAMILLE 1 cancer cancer cenneancensennea 126 FIGURE 30 REPRESE
262. retrouvons la d forestation pour l implantation de nouveaux p turages et la production de m thane produit par 28 les bovins qui fait partie des gaz effet de serre GES D apr s Berndt 2009 il existe diff rents gaz qui ont un impact sur l effet de serre comme le protoxyde d azote N20 le dioxyde de carbone CO2 et le m thane CH4 La formation de ces gaz est caus e par la fermentation ent rique non rumen les d jections la respiration des sols l pandage d engrais la d forestation les incendies D apr s le chercheur Luis Gustavo Barioni de l Embrapa Cerrados la fermentation ent rique des bovins repr sente 68 des gaz effet de serre GES du Br sil En ce qui concerne les missions de CH4 82 d entre elles proviennent du b tail lev pour la viande D autre part le m thane du troupeau bovin br silien repr sente environ 2 du m thane anthropique total et 10 de m thane anthropique ruminant explique Barioni 2009 La d forestation est galement responsable d missions de CO2 et d autres gaz effet de serre D apr s Fearniside 2006 une partie du CO2 est r absorb lors de la croissance de for ts secondaires dans les zones de d forestation Toutefois les autres gaz effet de serre comme le m thane CH4 et le protoxyde d azote N20 ne le sont pas Certains chercheurs consid rent que l augmentation de la productivit du troupeau pourrait devenir l une des mesures de miti
263. riculteur MM e Trajectoires et logiques de coh rences La famille est arriv e dans le r gion de la Transamazonienne en provenance de Minas Gerais en 1976 Ils sont arriv s avec 21 t tes de bovins m tis Indu brasil et Nelore ainsi qu avec de l argent pour acheter une propri t La premi re ann e jusqu l implantation du p turage ils ont plac leurs b tes chez le voisin Apr s un an avec des p turages implant s ils ont construit un petit corral et ont commenc produire du lait pour la consommation de la famille et de quelques VOISINS En 1977 ils ont d cid d ouvrir deux boucheries dans des villes voisines Cette activit leur a permis de gagner assez d argent pour acheter une autre propri t et d autres b tes La famille a maintenu cette activit jusqu en 1988 Comme le troupeau augmentait de fa on naturelle la famille a commenc changer des bovins viande contre des vaches aux caract ristiques plus laiti res De plus ils ont achet un taureau de la race laiti re Gir Dix ans apr s leur arriv e dans la r gion ils ont achet deux autres propri t s sur la m me vicinale Celles ci ont t acquises pour les enfants et avaient d j des p turages exploitables En 1987 1ls ont pris 20 b tes dans le cadre du syst me de m tayage et leur production de lait a augment Deux ans apr s ils ont commenc vendre de la cr me de gruy re 12kg semaine et du beurre un snack bar de l
264. riculture est d sir par diff rents secteurs productifs 1l reste une utopie Les choix d une gestion avec des pratiques plus durables qui minimisent les dommages environnementaux bloquent souvent sur des int r ts conomiques distincts L autre aspect de cette analyse du d veloppement durable consiste sortir de cette seule connotation conomique pour interagir avec les aspects sociaux et environnementaux de fa on maintenir une relation d interd pendance Dans son acceptation la plus complexe comme le rappelle Altieri 2001 apud Sena et Canto 2005 la durabilit n est pas possible sans la pr servation de la diversit culturelle qui nourrit les agricultures locales Le savoir local et ses pratiques constituent des alli s dans le processus de construction d une agriculture quilibr e sous tous les aspects possibles enfin une agriculture durable Le terme d co d veloppement existait avant m me l apparition de l expression de d veloppement durable pour certains ce concept d rive de la notion d co d veloppement Cette notion a surgi dans les ann es 1970 et a t d velopp e par Maurice Strong Secr taire G n ral de la Conf rence de Stockholm 72 Ce n est que plus tard qu elle a t reprise par Ignacy Sachs parmi les diff rentes dimensions du d veloppement durable Ce concept s appuie sur des id es de justice sociale d efficacit conomique dans un cadre cologique et de respect de la diversit culturel
265. roissance comme par exemple les taux de retour sur investissement qui sont en r gle g n rale plus lev s que dans d autres r gions du pays Cette rentabilit plus lev e d coule dans certains cas d une productivit dop e par de bonnes conditions agro cologiques et bioclimatiques ainsi que par un faible prix des terres En ce qui concerne l levage laitier ces derni res ann es la r gion est galement en pleine croissance avec une augmentation de la quantit de lait produit dans les tats qui composent la R gion nord Contrairement la fili re viande l levage laitier tire son potentiel de l agriculture familiale Des recherches r alis es dans la r gion montrent que l activit laiti re joue un r le tr s important dans la durabilit de l agriculture familiale aussi bien pour ce qui est de la consommation que d un revenu raisonnable et surtout journalier De plus elle constitue une source de diversification des activit s agricoles et un facteur d int gration entre les cultures et l levage Cette activit doit encore affronter de nombreux probl mes pour am liorer son d veloppement ceux ci sont d ordre environnemental conomique et social Elle pr sente aussi une fragilit dans diff rents secteurs de la fili re ce qui emp che un d collage d finitif de ce secteur Le manque d infrastructures dans cette r gion est l un des plus importants obstacles pour le d veloppement de cette activit Il
266. rqu e par des investissements dans la culture du cacao garantissant la stabilisation du syst me de production et l levage bovin viande et lait e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rences et les innovations Ouverture d une boucherie qui a permis l achat d autres propri t s et animaux Maladies et d c s dans la famille ayant un impact sur les effectifs bovins Pr t pour l acquisition de vaches laiti res permettant une augmentation de la production de lait et une vente la laiterie S cheresse dans la r gion qui affecte les p turages et force vendre des b tes Investissement dans le culture du cacao avec un total de 17 000 pieds et l embauche d un m tayer pour travailler dans cette culture Vente la laiterie et fabrication de fromage vendu aux petits commer ants de la ville 143 Agriculteur M M Opport S ch cheresse Vic 13 paturages Ferm eture laiterie 1995 1996 Ann es Famille arriv e Activ Non Agric Boucheries Autres Activ Agric 5000 pieds Cacao o ANO lots Cacao metayage Foncier Achatloti Achatlot 2 Achatlots 3et4 Troupeau Viande 20 t tes 21 t tes lan Troup viande i T lai Troupeau lait roup lait G n tique lait re Alimentation 40a 100 Production lait 30 litres 50 litres 15 litres litres litres Laitcru et fromage Produit Laitcru fromage Laitcru beurre fromage Epiceries Comm Laiteries vente er
267. s the transamazon highway Revista de Economia e Sociologia Rural v 35 n 2 abr jun p 115 126 WANDERLEY M N B Ra zes hist ricas do campesinato brasileiro In XX Encontro Anual da ANPOCS 1996 Caxambu MG WILKINSON J MIOR L C 1999 Setor informal produ o familiar e pequena agroind stria interfaces Estudos Sociedade e Agricultura 13 octobre 29 45 187 ANNEXES 188 Annexe 1 Questionnaire utilis en 2001 dans l tude de la viabilit conomique de la production laiti re Brasil Novo ESTUDO DE VIABILIDADE ECON MICA COOPERATIVA DOS PRODUTORES RURAIS DE BRASIL NOVO 2001 E DEC VISLACOL ns a RA a a a i Data a O nome do a agricultor a b Municipio onde MOT C NICE Ra RE ROAD nn RR DR te II A ORIGEM DA FAMILIA DO AGRICULTOR Estado de Ano de chegada Ano de chegada Quantos filhos Quantos origem no lote atual tem trabalham lote a O agricultor tem m o de obra assalariada Jsim n o permanente empreiteiro diaristas Joutro QUANTAS PESSOAS here b Possui outra fonte de renda fora do lote Jsim Jn o COGU rca a DR ee nd de c Trabalhava com gado antes de vir para regi o da Transamaz nica sim n o Como vaqueiro propriet rio Jos pais j tinham gado d J teve algum tipo de financiamento sim Jn o Qual tasas Em que ANO asma a asia HI AS CARACTERISTICAS GERAIS DO LOTE a rea total do lote ha
268. s 1970 le processus d occupation de l Amazonie a t modifi comme nous pouvons le constater travers certains points du 1 Plan National de D veloppement PND de 1972 74 La r gion devait b n ficier des priorit s suivantes a une int gration physique par des axes routiers de d part la transamazonienne et la Santar m Cuiab portes d entr e des migrants b une occupation humaine des espaces vides gr ce des projets de colonisation officielle et priv e tout au long de ces deux routes et c un d veloppement conomique la charge du secteur priv appuy par des aides fiscales de la Sudam Br sil 1 PND 1971 apud Loureiro 1992 L un des instruments d action du 1 PND est le Programme d Int gration Nationale PIN responsable des axes routiers Le PIN a t cr par le d cret loi 1 106 70 1 PIN de 1970 1974 Dans un premier temps il a t d cid de construire les routes Transamazonienne et Santar m Cuiab et de r server une bande de terre de 10 Km des deux c t s de la route pour la colonisation et la r forme agraire Pour viabiliser le programme 64 000 Km de terres ont t expropri es dans une zone connue comme le polygone de l expropriation d Altamira du Par d cret 67 557 70 Ce d cret avait de nombreux objectifs comme par exemple l installation de 100 000 foyers sur des lots de 100 ha et la r gularisation des titres de propri t s rurales en faveur des occupan
269. s b tes destin es la boucherie se trouvent dans des propri t s s par es e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rence et les innovations 127 Certains l ments importants ont t observ s lors des phases de transition et de construction des logiques de coh rence Constitution du troupeau destin la boucherie gr ce l acquisition de b tes pour faire de l engraissement Achat d une propri t pr s de la ville avec des ressources provenant de la vente de biens dans l tat d origine et vente directe de lait au consommateur porte porte Utilisation de l ins mination artificielle ayant permis une am lioration du troupeau laitier Utilisation de compl ments alimentaires fourrages pendant la saison s che afin de maintenir la production de lait celui ci devant tre livr la client le de fa on journali re En 2006 s cheresse dans la r gion ayant entra n de graves probl mes pour les p turages et une crise des ventes de bovins viande crise de la viande qui ont oblig de nombreux agriculteurs rester avec des animaux sur leurs terres m me sans p turages Agriculteur FB Persit S cheresse Faixa paturages crise viande Ann es He E Main d oeuvre etudier Fils et metayage Activ Non Agric Achat Tracteur Culture annuelles Autres Activ Agric 8000 pieds 5000 pieds Achat Achatlot 2 proche Ville lot3
270. s d acheter des bovins entre autres produits pr vus dans ce plan de financement L levage laitier de l Amazonie br silienne s est modifi de fa on substantielle aussi bien d un point de vue structurel que d un point de vue productif Ainsi la production de lait a augment 21 significativement surtout dans les tats de Rond nia et du Par qui sont les principaux responsables de cette croissance dans la r gion Nord Figure 6 De nombreux facteurs ont contribu ce ph nom ne comme par exemple l augmentation effective du nombre d animaux un plus grand nombre de producteurs et une croissance de la productivit entre autres Rond nia Tocantins cre y T r Di z E TAZONAS Roraima Amap 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Ann es Figure 6 volution de la production de lait dans la r gion Nord 1990 2007 En ce qui concerne la fili re laiti re nous assistons une d localisation des moyennes et grandes industries vers la r gion Nord surtout dans l tat de Rond nia et au sud sud est du Par ce qui modifie les circuits de production de lait de la r gion Nord Tableau 1 Comme nous l a montr Poccard Chapuis 2004 les fronts pionniers amazoniens apparaissent comme une excellente opportunit car ils pr sentent un fort potentiel de production de lait bon prix 1 pr sence d un important contingent d agriculteurs pr ts commen
271. s d autres sous syst mes de l exploitation 134 e Analyse de la chronique de l agriculteur AT e Trajectoires et logiques de coh rences Originaire de l tat de Minas Gerais dans la r gion Sud est il est arriv dans la r gion de la Transamazonienne en 1971 avec son p re et ses fr res d s le d but de la colonisation La famille a habit une propri t o les activit s ont t d velopp es conjointement Peu de temps apr s leur arriv e ils ont pris 10 t tes aux caract ristiques laiti res pour faire de l engraissage En 1982 il s est mari mais est rest sur la propri t avec son p re et ses fr res En 1984 il a fait un pr t pour acheter 10 vaches laiti res et deux ans apr s il en a fait un autre pour 14 la m me poque il a achet un taureau de la race laiti re gir et l a crois avec des vaches m tisses gir guzer Ensuite 1l a achet un reproducteur de la race hollandaise afin de le croiser avec les descendantes du taureau gir pour avoir des animaux avec des caract ristiques de la race girolandia C est cette poque que la famille a commenc vendre son lait environ 30 litres jour un interm diaire Cette vente durera jusqu en 1990 La premi re logique de coh rence est bas e sur l installation de la famille et la formation d un troupeau laitier Figure 31 La transition vers une autre phase a eu lieu cause de la maladie et du d c s de son fils Tout d abord pour pouvoi
272. s produits b Les producteurs de lait et de fromage unit de production Dans l tat du Par d apr s le recensement agricole IBGE 2006 la production de lait concernait 27 046 exploitations pour une production de 416 904 millions de litres de lait Toujours selon l IBGE 2008 la R gion de la Transamazonienne a produit 27 591 millions de litres de lait En 2008 le nombre de vaches traites dans cette r gion en 2008 a t de 42 160 t tes avec une moyenne de 654 litres de lait vache an Brasil Novo pour la m me ann e le nombre de vaches productrices a t de 5 385 pour une production annuelle de 4 550 millions de litres soit une moyenne de 845 litres de lait vache an et une productivit de l ordre de 2 3 litres vache jour Les donn es obtenues sur la productivit lors de notre recherche sont plus lev es Le type persistant pr sente une moyenne de 5 litres vache jour et le type opportuniste une moyenne de 3 5 litres vache jour Cette faible productivit est une caract ristique des exploitations agricoles qui produisent du lait dans la r gion Cela est caus par un troupeau mixte viande lait et des pratiques 96 qui ne r pondent pas toujours aux besoins productifs des animaux avec par exemple une alimentation bas e sur des gramin es dont la teneur en prot ines est souvent faible D autre part cette faible productivit s explique aussi par le fait qu une partie du lait des vaches nourrit avec les
273. s villes proches e March consommateur Le march consommateur de la r gion est encore assez peu exigeant aussi bien pour ce qui est de la diversit des produits que de la qualit de la mati re premi re De nombreux consommateurs pr f rent acheter leur lait directement au producteur Ils pensent que ce produit est x 1 1 2 2 o s plus pur c est dire qu il n est pas m lang avec de l eau Les produits laitiers r gionaux se trouvent sur les rayons des supermarch s et des piceries mais ne sont pas tr s vari s Ainsi nous y retrouvons du lait ayant subi une pasteurisation lente en sachet de poly thyl ne et du lait cru En ce qui concerne les fromages nous avons de la mozzarella p te cuite du fromage blanc et de la cr me de gruy re Dans certains commerces nous trouvons quelquefois des boissons lact es LA FILIERE DU LAITAU BRASIL NOVO FLIX DE PRODUITS ET LES LACUNES DES POLITIQUES PUBLIQUES Boulangerie picerie Principaux points critiques relahwes lacune de politique publique ntrants s Les pris desintrontssont lev s de faible qualiz en cason de l isolament rond e Production Conseils bechniques redis s par les sod b s Transform aijaa ditnboteursd LARGES Cu rason da dawis 0 Des emgonces l gales e samiares hors de d assistance tachaque eres Distnbuition Homawve Sl boss de port t des porducteurs devant Les port e devant les combhons rie praduchon Masvas
274. se sense senc renas renan a ceea aereas reaa arenas reaada 202 INTRODUCTION Notre recherche a pour but de comprendre comment fonctionne les syst mes d exploitations laiti res familiales dans une r gion de fronti re agricole et de colonisation de l Amazonie orientale br silienne Dans ce travail les syst mes laitiers seront les syst mes de production et de commercialisation de lait bovin Ce travail a t r alis sur la commune de Brasil Novo qui se trouve dans une r gion connue sous le nom de R gion de la Transamazonienne cause de la route f d rale BR 230 qui a t construite dans les ann es 1970 dans l tat du Par par les gouvernements militaires de l poque Dans cette tude nous avons travaill l chelle des exploitations agricoles dans une optique syst mique puisque nous avons analys le syst me de production laiti re de ces exploitations ainsi que leurs relations avec le milieu Pour comprendre ces syst mes et le r le jou par le lait au cours du temps dans ces exploitations agricoles nous avons r alis une analyse diachronique Contrairement ce que certains croient l Amazonie poss de une grande diversit et complexit car 1l ne s agit pas d une r gion homog ne Cette diversit se retrouve dans sa faune sa v g tation ses sols dans son hydrographie son climat et la diversit socioculturelle de ses populations L aire totale de l Amazonie grande Amazonie est d envir
275. ser son lait ou ses d riv s Certains ont commenc en 1983 imm diatement apr s l arriv e de la famille dans la r gion d autres se sont lanc s dans cette activit plus r cemment comme deux cas en 2007 et 2008 Toutefois 50 des cas se sont investis dans l activit avant l an 2000 e La main d uvre 110 La main d uvre utilis e dans l activit est familiale mais 28 des familles ont recours une main d uvre permanente pour la traite La main d uvre temporaire qu elle soit journali re ou pay e la t che est tr s utilis e pour le nettoyage des p turages car 1l s agit d une activit qui demande beaucoup d efforts et de temps Le nombre moyen d enfants par famille est de 03 m me si dans une famille nous avons trouv un maximum de 07 enfants e La structure de la propri t surface effectifs du troupeau La taille de la propri t ne varie pas de fa on significative entre les deux types Ainsi la taille moyenne de ce groupe est il de 234 hectares ce qui montre bien ce que nous avons d j affirm que cette variable n est pas d terminante pour la d finition des types d exploitations dans la r gion La culture du cacao est pr sente dans 50 des cas de ce groupe ce qui d montre que nombreux sont ceux qui ont pari sur cette culture pour am liorer les revenus de la famille Au moment des entretiens le nombre moyen de vaches laiti res est de 59 animaux avec un cart type de 22 et de 35
276. sibles Aujourd hui cette organisation porte le nom de Mouvement pour le D veloppement de la Transamazonienne et du Xingu MDTX Il continue la lutte des mouvements sociaux mais avec d autres revendications Dans une r gion de fronti re certains facteurs doivent tre pris en compte lors de la diff renciation sociale des projets publics de colonisation L na 1988 a d fini quatre facteurs qui sont 1 le capital de d part 11 l exp rience ant rieure 111 la structure de la famille et 1v les facteurs socio culturels Le premier facteur est fondamental en ce qui concerne la trajectoire de certaines familles Des tudes indiquent que quand le migrant arrive dans la r gion avec un peu de capital son processus de stabilisation est facilit parce qu il n a pas besoin de vendre sa force de travail des tiers et qu il peut investir sur ses terres Une exp rience en agriculture et en levage aide galement beaucoup puisque cela permet au migrant de s ins rer dans le processus productif En effet il va d j devoir faire face un cosyst me totalement diff rent si en plus il n a pas d exp rience dans le domaine ses difficult s seront encore plus importantes La composition de la structure familiale est un l ment analys par Chayanov 1974 qui d montre que la relation entre les consommateurs et les travailleurs au sein d une cellule familiale est importante quand il y a un rapport d quilibre entre 47
277. snaraeennenna 132 4 4 3 LE ROLE DU LAIT DANS L EVOLUTION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES 144 4 4 4 FACTEURS DE CHANGEMENT ET RESISTANCE DANS LES SYSTEMES LAITIERS 146 4 5 SYNTH SE SUR L VOLUTION DES PRODUCTEURS ET DES SYST MES LAITIERS us es sense cennsssennssses 153 5 CHAPITRE V DISCUSSION asus ist tone desde dia vas dana no ten atouts atlas 155 5 1 E APPUCABILITE DE LA M THODOLOGIE sa a TA ad da SU PACAS 156 5 1 1 TYPOLOGIE ANALYSE FACTORIELLE 5 anne atiinaniosi sind abel nadi decor dab dal E nel agonia bes inds ba on sca ipa ldan Sa 156 5 1 2 TYPOLOGIE CA DIRE DEXPERES Passira ee nn a ca a AS 157 51 3 LES AVANTAGES DELA M THODOLOGIE ne M to nais nai he ares 158 SLA ENTRETIENS RETROSRECTIES Eee end R rabat dose d een sance rnncues Po ote caca sea ass nt opens ect 158 5 1 5 L ARRANGEMENT METHODOLOGIQUE RENDRE COMPLEMENTAIRES DES METHODOLOGIES DIFFERENTES 159 5 2 INTENSIFICATION ET DURABILIT DES SYST MES LAITIERS EN AMAZONIE TH ORIES ET R ALIT S 160 5 2 1 LA THEORIE DE L INTENSIFICATION COMME VOIE VERS LA DURABILITE ir terrena 160 5 2 2 QUELLE SERAIT L APPLICATION DE CETTE THEORIE EN AMAZONIE PR 161 5 2 3 VOLUER AU LONG DU GRADIENT PRATIQUES SIMPLES ET ACCESSIBLES D INTENSIFICATION 162 dio SC NARIOS FUTURES quais uen a a A es a O 163 5 3 1 AUGMENTATION DE LA CONSOMMATION ET DU MARCHE 163 5 3 2 ADAPTATION DES NORMES ET POLITIQUES
278. son mariage fille Activ Non Agric Vente main Autres Activ Agric Activit avec d oeuvre p re Foncier Troupeau viande Vente 40 Vente troupeau metayage Troupeau Viande 17 t tes G n tique crois lait re 56 t tes taureau Troupeau lait troupeau lait Cr dit Alimentation 30 t tes troupeau lait etfourrage Production lait 50 litres Produit Fromage Autocosom mation Autocosomm ation Commercialisation Epiceries en ville Instalation Viande fromage Viande Figure 32 Repr sentation des logiques de coh rences et des trajectoires de la famille G 138 Encadr 6 Synth se de la trajectoire de la famille G La vente de main d uvre et l exp rience acquise avec le p re ont t essentielles pour constituer un troupeau bovin lors de l arriv e sur l exploitation Pendant longtemps le lait a surtout t utilis pour l autoconsommation partir de 2008 il a commenc fabriquer et vendre du fromage l activit laiti re tant devenue le principal objectif de son levage Dans un avenir proche ce cas pourrait devenir dans ce processus de cas flottant un type persistant Rappelons que le p re de ce producteur a t l un des pionniers de la vente de lait Brasil Novo b Analyse de la chronique de l agriculteur AS e Trajectoires et logiques de coh rences Originaire de la r gion Nordeste de l tat du Rio Grande do Norte la famille est arriv e dans la
279. son soutien pendant toute ma vie Remerciements Ce moment est l un des plus agr ables et des plus difficiles pour nous En effet comment r sumer en quelques mots le soutien et la gentillesse des personnes qui ont directement ou indirectement particip la r alisation de cette th se Toutefois c est avec joie que nous les remercions du plus profond du c ur travers ces pages Tout d abord je voudrais remercier ceux qui sont la raison de ce travail c est dire les agriculteurs de Brasil Novo et de la transamazonienne Ces personnes nous ont toujours accueillis avec hospitalit et attention chaque fois que nous passions chez elles pour changer nos connaissances Nous avons pu vivre avec elles et voir leur combat pour une vie meilleure Ces paysans nous ont donn la force de continuer ce travail Je n ai pas non plus de mots pour remercier Jean Fran ois Tourrand que nous avons connu il y a d j longtemps alors que nous faisions un cours de sp cialisation dans le domaine de l agriculture familiale Bel m du Par Il nous a orient lors de notre DEA et nous avons la chance qu il oriente notre doctorat Sans son appui et son soutien le chemin aurait t bien plus difficile Nous remercions aussi toute sa famille sa femme et ses enfants pour sa gentillesse et nos promenades v lo dans Montpellier Merci Merci Nos remerciements vont aussi Ren Poccard pour son aide au moment de l laboration de cett
280. ss dent un faible rayon de collecte et leur historique de fonctionnement est marqu par une grande instabilit La pr carit des infrastructures de la mailel routi re et d el lectrification sont les principaux facteurs explicatifs de cette faible structuration de la fili re Ces aspects placent les agriculteurs dans des situations de grande incertitude emp chant des investissements dans l activit laiti re malgr les bas co ts de production du lait Ces carences pourraient tre r solues par des politique spubliques adapt es ou par la forte croissance du march consommateur local que provoquerait l ouverture de l usine de Belo Monte Mots cl s Amazonie levage familial syst mes laitiers fronts pionniers durabilit ABSTRACT The Brazilian Amazonia detaining a vast biodiversity has undergone great transformations in the economic social cultural and ecological aspects The Transamazonica Brazilian Highway 230 Region distinguishes by the great participation of the family agriculture in terms of occupied area population and food production It 1s characterized by a diverse system of production where cattle breeding and dairy takes a strategic role as a food source to the families generating income by selling of milk and calf In this context cattle breeding have been suffering substantial changes in its system of milk production and in its productive chain The aim of this study is to understand how the famil
281. st me laitier ne d pend pas de la structure des propri t s Cette assertion a confirm ce que les informateurs cl s nous avaient d clar 1 n est pas possible de d terminer un type laitier en l associant la structure de la propri t que ce soit la taille de la propri t la surface des p turages ou d autres types de structures Ici il y a des producteurs de lait avec peu de terre et d autres avec beaucoup de terre Affirmation d un technicien de l EMATER de Brasil Novo Ici sur la commune il n est pas possible de classer le producteur de lait d apr s la taille de sa propri t Affirmation de l ex secr taire l agriculture de la commune de Brasil Novo Il existe donc plusieurs types d exploitations produisant du lait et non pas un seul Il n existe pas de type laitier sp cifique comme on le voit parfois dans la litt rature Les producteurs laitiers sont divers Ce r sultat nous renvoie une recherche compl mentaire d autres m thodologies nous permettant de r pondre aux questionnements de cette th se Il est important de savoir que n importe quel type de propri t peut produire du lait mais que cela n est pas suffisant pour comprendre les changements et les perspectives des syst mes laitiers 108 4 2 2 COMMENT FONCTIONNENT LES SYSTEMES LAITIERS A BRASIL NOVO LA TYPOLOGIE A DIRE D EXPERTS La typologie dire d experts a permis d identifier des tendances de diff renciati
282. stante elle permet de g n rer un revenu auxiliaire dans les moments de besoin N anmoins m me s il existe certaines garanties de vente lorsqu il s agit de produits de l levage comme par exemple dans le cas du veau nous ne pouvons pas dire que cette vente entra ne des revenus lev s Le revenu laitier est normalement utilis pour les d penses domestiques ou pour les petites d penses de l exploitation comme l achat de sels min raux pour les animaux car il s agit d un revenu plus r gulier Le revenu provenant de la vente des veaux est ponctuel et plus lev 1l permet de r aliser des investissements sur la propri t voire de r pondre certaines ventualit s comme des maladies par exemple La recherche de solutions permettant de garantir un revenu qui vite les probl mes li es une production saisonni re passe aussi par le fait qu il faut ajouter de la valeur au produit 1 23 D FI ENVIRONNEMENTAL a Production de CH4 et de CO2 Aujourd hui la question concernant les changements climatiques est pr sente dans toutes les discussions des diff rents milieux scientifiques politiques et conomiques et nous renvoient aux pratiques d velopp es par les agriculteurs et leurs impacts sur l environnement Cela est d autant plus vrai en ce qui concerne l Amazonie qui attire de plus en plus les regards lorsqu il s agit des changements climatiques L levage bovin doit affronter de nombreux probl mes Parmi ceux ci nous
283. sus de mondialisation En ce qui concerne la production de base des normes et des programmes concernant les aspects d hygi ne sanitaire et de bien tre des animaux entre autres ont t implant s Parmi les programmes cr s par le Minist re br silien de l Agriculture visant l radication de certaines maladies se trouve le Programme National d radication et de Pr vention de la Fi vre Aphteuse PNEFA Ce programme pr voit une responsabilit partag e entre diff rentes sph res gouvernementales f d rale et des tats et le secteur priv Le premier r sultat de ce programme a t de permettre en 1998 la mise en place d une premi re r gion sans fi vre aphteuse gr ce une campagne de vaccination dans les tats du Rio Grande do Sul et de Santa Catarina Depuis cette zone sans fi vre aphteuse progresse m me si certains tats sont encore touch s par cette maladie conform ment la Figure 5 2005 2007 2008 2008 L gende EE a a Zone libre avec reconnaissance suspendue E Zone libre avec vaccination Zone contamin e L Zone tampon Figure 5 volution g ographique du processus de mise en place d une zone sans fi vre aphteuse au Br sil Source Carte PNEFA adapt e par l auteur 18 Le pays a t divis par rapport la maladie c est dire en r gion sans fi vre aphteuse et sans vaccination sans fi vre mais avec vaccination risque peu lev risque lev et risque
284. t Dans ce cadre seulement 29 des familles r alisent le sevrage imm diatement apr s la p riode de traite ce qui indique que la majorit des exploitants laissent leurs veaux avec les m res de deux trois mois apr s la traite La quantit totale de lait produit par exploitation par jour est de 49 litres cette variable pr sente donc une diff rence relative avec l autre groupe La productivit y est de 3 5 litres vache jour 116 Tableau 12 Synth se des indices zootechniques du Type Opportuniste 49 Production litre jour total Sevrage imm diat apr s traite agriculteurs Sur la base des informations d clar es par l leveur le jour de l enqu te d but de saison des pluies e L alimentation animale Les suppl ments alimentaires fournis aux animaux sont constitu s de canne sucre et d herbe l phant ces aliments tant normalement donn s dans des mangeoires animaux vaches en lactation et veaux pendant l t Cette pratique est r alis e dans 8 des cas de ce groupe 4 familles e La gestion reproductive Le crit re de r forme le plus utilis dans ce cas est celui de la quantit de lait produit par l animal Ainsi 37 des familles ont elles adopt ce crit re Ensuite le crit re le plus fr quent est celui de l ge de la vache 33 des familles qui est envoy e l abattoir Mais d autres crit res sont galement utilis s par un grand nombre d agriculteurs comme le cas
285. t seulement prioriser le lait ind pendamment des syst mes diversifi s ou non 175 6 CHAPITRE VI CONCLUSION 176 L un des principaux r sultats de ce travail est qu Brasil Novo il n y a pas qu un seul type de producteur de lait Il y a diff rents exploitants qui se trouvent sur un gradient d volution des stades galement diff rents Nos r sultats le montrent clairement Cette id e de gradient d volution est marquante et d crit bien l influence du milieu sur les syst mes Le flottement existant sur les degr s gradient est constant et est assez dynamique ce qui entra ne de multiples volutions Celles ci prennent plusieurs directions En effet il y a ceux qui r ussissent se maintenir dans l activit et ont la possibilit d aller plus loin ils repr sentent dans ce cas un succ s pour le secteur Mais il y a aussi ceux qui peuvent reculer et qui repr sentent un chec pour le syst me laitier Finalement 1l y a ceux qui vont sortir du syst me mais sans que cela soit n cessairement d finitif L un des principaux d terminants qui motive la non production laiti re d coule de l absence d infrastructures minimums avec par exemple des routes qui limitent l acc s au march D autre part 1l faut des laiteries plus stables qui maintiennent leurs activit s et qui s engagent payer leurs fournisseurs afin de tisser des liens avec les agriculteurs Ces laiteries n ont pas besoin d tre int gr es un comp
286. t de productions v g tales et d un syst me d levage avec des petits moyens animaux et des bovins est caract ristique des syst mes de productions de l agriculture familiale en Amazonie Il existe une forte interaction et inter relation des syst mes de productions d velopp s par cette cat gorie Figure 14 Ces syst mes sont consid r s comme moins sensibles que les syst mes sp cialis s car ils ne d pendent pas d un seul produit ce qui permet aussi une moindre d pendance aux ressources externes surtout lorsque ces l ments sont disponibles au sein de l exploitation agricole Comme le rappelle Nierdele et al 2009 apud Ploeg 2003 1990 la diversification peut constituer un moyen de diminuer le niveau d externalisation du processus productif tout en garantissant une plus grande autonomie et un contr le sur le processus de reproduction sociale M dicaments et Entr e suppl mentaire agro cire pastoraux Subventions Engrais semences institutionnelles Engrais 3 Sous syst me culture riz Sous syst me mais haricot cacao levage bovin i poivre Lait viande et fromage Unit de Production Familiale XNBUUIUE 49 IJEWO NeT XNEWTUL jo IJEWO NeT Main d oeuvre Interm diaire ma 4 Mierm diaire Figure 14 Diagramme d interactions et d interrelations dans l agriculture familiale Adaptation d apr s Brunett P rez L et al 2005 57 Dans le cas de
287. t Andrade 2006 estime que 61 5 des p turages cultiv s pr sentent un degr de d gradation Le processus de d gradation des p turages est directement li leur gestion Souvent l amplitude cologique des fourrag res et de leurs cosyst mes n est pas respect e ce qui entra ne un processus de d gradation tr s rapide Pour Dias Filho 2007 dans le cas des p turages amazoniens et des tropiques humides le surp turage et surtout l usage du feu pour le nettoyage des prairies fonctionnent comme acc l rateurs de d gradation Scot Consultoria a trouv un taux moyen d occupation 1 08 UA ha calcul par une moyenne pond r e des taux d occupation des diff rents tats qui composent la r gion SMERALDI MAY 2009 Une tude r alis e par Silva et al 2010 dans la commune d Altamira sur la transamazonienne concernant le rapport de production de bovins et de p turages d grad s a montr qu une bonne partie des for ts secondaires des deux localit s se trouvant sur la commune provient de p turages abandonn s Les difficult s affront es par les agriculteurs sont nombreuses lorsqu il s agit de g rer les p turages Parmi celles c1 la plus importante est celle du contr le des plantes adventices qui sont en Le concept de d gradation est utilis par Dias Filho 2007 qui d finit la d gradation dans le cadre d un univers de conditions biologiques relativement vaste En effet elle implique aussi bi
288. t d abord entre 1973 et 1978 le gouvernement par l interm diaire de la Compagnie Br silienne de Stockage Cibrazen a cherch garantir l achat de ces produits prix minimum N anmoins avec la sortie du gouvernement et le peu de structures mises disposition des agriculteurs le plan n a pas fonctionn Uruar au d but des ann es 1980 le syst me de production mis en uvre par le plan de colonisation tait en crise Hamelin 1992 52 Les cultures p rennes ont commenc tre introduites d s 1976 Des plants de poivrier Piper nigrum ont t rapport s de la commune de Tom A u et implant s dans la r gion de la transamazonienne La Banque du Br sil a d bloqu une ligne de cr dits et de subventions L assistance technique concernant la culture du poivre a t mise sous la responsabilit de l Entreprise d Assistance Technique et d Extension Rurale Emater Le caf Coffea sp a galement t introduit pendant cette p riode surtout par des paysans venant de l tat de l Espirito Santo qui traditionnellement cultivaient d j du caf La culture du cacao Theobroma cacao a t introduite en 1973 mais elle ne s est vraiment d velopp e qu partir de 1976 lorsque le gouvernement par l interm diaire de la Commission Ex cutive du Plan de Culture Cacaoti re CEPLAC a mis en place le Plan Directeur d Expansion de la Culture Cacaoti re Nationale PROCACAU Cette culture exige une b
289. t ses settet srst ttt estt ttt rrtt tt se ttttuseeetereseeteeeseeereseet 100 PHOTO 5 A UNE BANQUE FOURRAGERE B TRITURATEUR DE GRAMINEES ssssssssssssrsessrereessrerersseteresssteressetersssetressssetresesreresseeee 107 PHOTO 6 LAIT CONSERVE EN BIDONS DE POLYETHYLENE ATTENDANT LE PASSAGE DU CAMION DE COLLECTE ssssssssesseessrrsrersrerrerererene 109 PHOTO 7 MOYEN DE TRANSPORT DU LAIT LA CHARRETTE A TRACTION BOVINE sssssssssesessesesresesessesroseseoresesroseseeresessoresseseseesesesrese 114 Table des cartes CARTE 1 CARTE POLITIQUE DU BRESIL AVEC LES TATS DE LA FEDERATION ET L AMAZONIE LEGALE een 9 CARTE 2 BIOMES BRESIUENS ae RM aaa ee aa a a a a Li a Ni ce 10 CARTE 3 LA PRODUCTION LAITIERE AU BRESIL ET EN AMAZONIE ssssssssssosssoruessnsosessruensosuesruossusoneosesonsesruersosuesruessssonsosesensesruessessesrueo 14 CARTE 4 CLASSIFICATION DU RISQUE DE FIEVRE APHTEUSE ET DE LA ZONE SANS FIEVRE 2009 SOURCE CARTE PNEFA ADAPTEE PAR AUTEUR aea a a ra SR E RD a OO RS A RR 18 CARTE 5 INSERTION DE BRASIL NOVO DANS LA REGION DE LA RANSAMAZONIENNE sssssseseseseseesesesesesrsrrrereseseseersrsesesereoreseeesesereeeee 68 CARTE G LOCALISATION DE LA ZONE D TUDE ASS a a NM Lanna ni ni 69 CARTE 7 CARIE DELA VEGETATION nessas tete nan ensaio RU steam te Os taie ee 70 CARTES CARTEDETIPES SOIS asia sa a Load en sd died an nine diesel ni aa a dd oi ar 72 CARTE 9 LOCALISATION DES EXPLOITATIONS ETUDIEES a nes sn TANE Sat ENG C
290. ta o das vacas ____Da melhor __ Da pior e Quantas vacas tiram o leite em m dia no inverno __ No ver o o Qual a produ o m dia do rebanho no inverno no ver o o Qual a produ o do rebanho hoje Quantos bezerros nasceram em 2008 e quantos morreram 2008 Nos primeiros 4 meses de vida quanto deixa de leite para o bezerro ou em tetas ou em litros 199 Faz a separa o dos animais Se sim em quais categorias e em que poca do ano Como organiza os animais as categorias em rela o aos pastos Por exemplo as vacas de lacta o s o colocadas de prefer ncia em algum pasto melhor ou n o Tipo Sim N o Nome Rela o da Freq ncia que Qual categoria animal Rs mistura fornece e poca fornecida bs A a Io nt Tipo Sim N o Fregi ncia que Qual categoria animal fornece e poca fornecida a A D RS ES Tipo Sim N o Freq ncia que Qual categoria animal pr prio lote P CR fornece e poca fornecida ou compra OS A RR RR p o PS COIOCAT re a o de sal comum e o minera o Gest o sanit ria o Faz algum tipo de limpeza nas tetas das vacas na hora da tirar o leite sim n o Se sim limpa como lavando com pano com rabo da vaca com papel outro e Usa coador tela para coar o leite Jsim n o e Lava os recipientes da ordenha sim n o Usa gua quente na lavagem dos recipientes
291. ta Pecu ria Amaz nia e Conjuntura Abril S o Paulo ARA JO NETO R B de MAGALH ES J A LEAL J A NASCIMENTO M P S B C NASCIMENTO H T S LOPES E A RODRIGUES B H N LEAL T M ITALIANO E C LIMA V M B 2002 Coeficientes t cnicos en ligne Bras lia DF Embrapa Consult le 11 08 2010 Disponible sur http sistemasdeproducao cnptia embrapa br ASSAD M L L amp ALMEIDA J 2004 Agricultura e Sustentabilidade Contexto Desafios e Cen rios Ci ncia amp Ambiente n 29 p 15 30 AZEVEDO D M 2007 pecu ria de corte no Brasil a introdu o do bovino zebu en ligne Consult le 13 04 2010 Disponible sur http www agrolink com br BARIONI L 6 2009 Carta de inten es do f rum de pecu ria sustent vel a pasto no Brasil en ligne Consult le 10 11 2009 Disponible sur http www portaldbo com br revistadbo BARROS G S C GALAN V B GUIMAR ES V D A BACCHI M R P 2001 Sistema Agroindustrial do leite no Brasil Bras lia Embrapa Informa o Tecnol gica 170 p BECKER B 2005 Geopol tica da Amaz nia Estudos Avan ados 19 53 179 B LI RES J F BOSC P M FAURE G FOURNIER S LOSCH B 2002 Quel avenir pour les agricultures familiales de L Afrique de L Ouest dans um contexte lib ralis Londres HED 40 p Dossier des zones arides IIED 113 BERNDT A 2009 Produ o de metano em bovinos e sua contribui o para o aquecimento glob
292. ta de um rebanho com caracter sticas leiteiras v falta de assist ncia t cnica mais direcionada para a atividade vi renda muita baixa vii problema de pagamento ou confian a pelo latic nio Vi1 muito trabalho n o tem descanso todos os dias 1x problema de alimenta o do rebanho x problema sanit rio xi problema do latic nio recusar o leite x11 n o saber ordenhar lidar com gado de leite savoir faire saber fazer x111 custo de produ o elevado xiv outro motivo Qual 203 Quais as vantagens de praticar a atividade leiteira E quais as dificuldades entraves aqui na regi o Hoje o que precisaria para voltar a praticar a atividade leiteira aqui na regi o Esta parte somente para aqueles agricultores que agora moram na cidade Qual o motivo que fez vir para a cidade aqui verificar ppte se o motivo da sa da tem haver com atividade leiteira ou outro motivo 204 Annexe 4 Questionnaire pour les informateurs cl s QUESTOES PARA INFORMANTES CHAVES Munic pio de Brasil Novo Par Nome do cnt eyistador am nadia monde data ARTE Pate Nome do entrevistado eanna ie PUN O Messe ne Re SION tentado Ba o a he fon Ano que chegou no Munic pio Lembrete apresentar a minha pesquisa conhecer a din mica leiteira e imaginar cen rios para esta atividade l Para voc que tipo s de produtores de leite existe no munic pio
293. tant un faible potentiel laitier qu en ce qui concerne le faible niveau d intensification et de technologies employ es qui font que l levage laitier reste une activit peu attractive et repr sente un faible taux de rentabilit financi re pour la plupart des familles Sur ces petites exploitations l levage de bovins m tis sans race d finie SRD provenant de croisements entre diff rentes races afin d exploiter aussi bien la viande que le lait est r alis avec des veaux attach s au pied allaitant naturellement et une traite faite une fois par jour au petit matin Le troupeau pr sente de fortes variations g n tiques et la plupart des bovins n atteignent que de faibles rendements laitiers Toutefois certains animaux de meilleure g n tique ont une lactation plus longue une plus grande persistance et une production laiti re finale plus satisfaisante La vente des veaux a lieu apr s la p riode de sevrage soit autour de huit mois alors que les femelles aux meilleures caract ristiques laiti res restent soit pour augmenter le troupeau soit pour des remplacements Dans cette logique d exploitation de troupeau m tis les veaux sont tr s valoris s par les exploitants Ils ne sont donc pas maltrait s surtout en ce qui concerne l alimentation Malgr la commercialisation du lait nous avons ainsi observ que les producteurs laissent assez de lait pour alimenter les veaux De plus la traite n est faite que de 06 07 mois
294. tation sur les cinq derni res ann es En 2009 d apr s les donn es du Syst me de Protection de l Amazonie SIPAM la commune de Brasil Novo pr sentait une surface d forest e de 2485 km soit 39 du total de la superficie de la 34 commune RESEX Verde Para Sempre TAT DU PAR MUNICIPE DE BRASIL NOVO D BOISEMENT JUSQU 2009 Carte de Localisation Conventions Si ge Municipe Localit s Routes C2 Municipe de Brasil Novo _ Limite Municipe 7 Unit d de Conservation _ Hydrographie _ Assentamentos 1 Terres Indig nes L gende D boisement For t Es Hydrographie Non For t NES D boisement dans Municipe Brasil Novo pour ann e 2009 Municipe Surface Km D boisement Non For t Hydrographie e ares aug DE AR HS Dr its d us Brasil Novo eso 2as 30 2 fal E of a ai Figure 9 Une bonne partie de cette surface a t transform e en p turage pour un troupeau bovin total de 225 866 t tes en 2007 IBGE 2008 Le gouvernement a adopt des mesures visant diminuer l indice de d forestation mais nombre d entre elles ne marchent pas le code forestier n tant pas toujours respect En 1996 apr s une forte pouss e de la d forestation en 1995 le gouvernement a dict une Mesure Provisoire MP qui augmentait la r serve l gale en Amazonie Ce n est qu en 2001 apr s de nombreuses r ditions qu elle a t transform e en loi La r serve l gale a t
295. te o elle ne l a t qu en 2007 En plus des aspects li s la production comme l hygi ne de traite la r frig ration du lait dans des cuves le transport du lait doit tre effectu dans des citernes isothermes ou s il n est pas r frig r le lait doit arriv la limite de deux heures apr s la traite en usine de transformation Cette norme pr voit galement l analyse du lait En effet une fois par mois l industrie doit envoyer un chantillon de lait provenant des producteurs au R seau Br silien des Laboratoires de Contr le de la Qualit du Lait RBQL qui sont pr sents dans les diff rentes r gions du pays Toutes ces mesures sont extr mement exigeantes pour la production laiti re br silienne Le gouvernement travaille avec l industrie pour arriver mettre en place ces mesures et augmenter les exportations m me si cela entra ne l exclusion de nombreuses exploitations qui n arrivent pas se mettre au niveau de la norme 51 Le lait br silien est class selon les caract ristiques d finies par son mode de production ses qualit s physico chimiques et biologiques et sa composition Tout cela permet de d finir des types B ou C qui d pendent de la quantit de microorganismes pr sents dans le lait Au Br sil il est obligatoire que tout le lait soit trait Trois processus thermiques de traitements sont utilis s 1 le lait pasteuris hight temperature short time HTST et la pasteurisation lente 11
296. tin Bertha Becker et al Org Bras lia Editora Universidade de Bras lia Paris ORSTON p 90 129 LHOSTE P 1984 Le diagnostic sur le syst me d levage Cah Rech D v 3 4 84 88 LOPES M B CONSOLI M A NEVES M F 2006 A Quest o da Qualidade no Desenvolvimento do Sistema Agroindustrial do Leite In XLIV CONGRESSO DA SOBER Quest es Agr rias Educa o no Campo e Desenvolvimento Fortaleza 23 a 27 de Julho de 2006 Sociedade Brasileira de Economia e Sociologia Rural 19 p LOUREIRO V R 1992 Amaz nia estado homem natureza Bel m CEJUP Cole o Amazoniana n 1 367 p 183 MARTINS S R 2004 Texto base para os N cleos de Educa o Ambiental da Agenda 21 de Pelotas Forma o de coordenadores e multiplicadores socioambientais MBETID BESSANE E HAVARD M DJAMEN P DJONNEWA A DJONDANGS K LEROY J Savanes africaines des espaces en mutation des acteurs face de nouveaux d fis JAMIN J Y SEINY BOUKAR L FLORET C diteurs scientifiques 2003 Actes du colloque mai 2002 Garoua Cameroun Prasac N Djamena Tchad Cirad Montpellier France MENDES F A T 2009 O Cacau no Estado do Par em 2009 produ o e pre o en ligne Consult le 27 08 2010 Disponible sur http www ceplacpa gov br site MINIST RIO DA AGRICULTURA Evolu o geogr fica do processo de implanta o de zona livre de febre aftosa no Brasil en ligne Consult le 09 05 2010 Dis
297. tives de producteurs voire des entreprises artisanales comme des petites fabriques ou mini entreprises r gionales ou locales Ce secteur a subi une restructuration qui a entra n un processus de concentration aussi bien au niveau des industries que des coop ratives Ce processus s est surtout d velopp dans les ann es 1990 apr s la fin du contr le des prix d cid e par le gouvernement et la d r glementation du march Les entreprises multinationales ont recours une strat gie agressive d expansion avec l acquisition de moyens ou grands groupes nationaux d entreprises laiti res r gionales voire de fusions Barros 2001 dans sa d finition de ce secteur industriel le consid re comme structure d oligopole En 2009 d apr s une tude de l Association Br silien des Producteurs de Lait Leite Brasil le classement des entreprises du secteur laitier indiquait une avanc e de la concentration de ces derni res La DPA Nestl reste la premi re entreprise de ce secteur au Br sil avec une captation de 2 05 milliards de litres en 2009 soit 7 9 de plus qu en 2008 La deuxi me place est occup e par l entreprise ga cha fond e au Rio Grande do Sul Bom Gosto qui a vu sa participation augmenter dans le secteur laitier gr ce des achats et des fusions avec d autres entreprises La Coop rative Centrale Itamb reste la troisi me place qu elle d tenait d j en 2008 M me avec l aggravation de la crise interne l entrepr
298. tos quilos de semente usam para plantar um hectare de pasto f Quais as principais variedades de capim que o agricultor usa para formar pastagem g Como o agricultor estabelece a pastagem diretamente mata pastegem mata lavoura pastagem capoeira lavoura pastagem 193 h Depois de quantos meses ap s a forma o da pastagem o agricultor coloca o gado para paste PR RA Da Di RAR qa CARACA ana aaa ant a 1 J foi realizado algum tipo de recupera o de pastagem na propriedade sim n o Qual TOLO Processo nisso ne een a ooo ds J Qual a vida m dia til da DAS ASC Sd a nn E E XII O MANEJO DAS PASTAGENS a O agricultor costuma dividir a rea de pasto em quadras ou piquetes menores sim n o b Em quantas quadras dividida a pastagem da D OpPH dAUS ea C Em todas as quadras os animais em acesso livre a bebedouro de gua sim n o d O que o agricultor observa na hora de trocar o gado de uma quadra para outra Jalturado capim Jumento da juquira Jemagrecimento do gado e O produtor costuma fazer descanso das pastagens sim n o Quantos dias f Costuma deixar o mesmo n mero de animais numa quadra no ver o e no inverno sim n o g Como o produtor controla as plantas invasoras das pastagens comfogo atrav s doro o usa herbicida Joutros h Quantas vezes por ano feito essa pr tica uma duas
299. traduit une id e une utopie positive Godard 1994 o l thique mondiale doit tre au centre des d cisions et des actions afin de construire une soci t globale ins r e dans une dynamique conomique coh rente avec un niveau de consommation acquis et en harmonie avec l environnement Martins 2004 partage la m me id e quand il dit que le d veloppement durable n est pas un concept fini 1l s agit d une id e force proactive et positive De fait le caract re tr s large du d veloppement durable finit par lui donner une d finition galement tr s large et des pratiques diff rentes selon des acteurs sociaux Pour Leff 2001 le d veloppement durable appara t comme une proposition d organisation rationnelle de l environnement o la d gradation de ce dernier ne se superpose pas l utilisation rationnelle des ressources naturelles 60 Le probl me reste celui de comment atteindre ce d veloppement durable avec des acteurs impliqu s diff rents niveaux et des perspectives diff rentes Les besoins et les priorit s varient d une r gion l autre d un pays l autre ou d une soci t l autre Le mot d veloppement est souvent associ la croissance conomique dans ce sens nombreux sont ceux qui pensent qu il n est pas possible d avoir un d veloppement durable sil y a une croissance R sumant la question Martins op cit dit En tant que substantif le d veloppement est l effet de se d velo
300. tre aspect qui fait r f rence aux avantages de cette m thode a t d velopp par Jamin et al 2007 elle permet d associer les agents de d veloppement aux proc dures de la typologie Associer la vision et la formation des agents de d veloppement un dialogue avec des leaders d organisations d agriculteurs tout en prenant en compte la diversit est quelque chose d important que cette m thode prend en consid ration Ces agents professionnels peuvent jouer un r le aussi bien au niveau de la recherche qu en ce qui concerne l extension rurale Dans cette tude 1l est important que les acteurs soient impliqu s d une mani re ou d une autre dans le secteur laitier Un autre aspect important est que les sp cialistes doivent d j habiter depuis un certain temps dans la r gion et bien conna tre les caract ristiques des exploitations agricoles de fa on tre capables de les regrouper par rapport leur mode de fonctionnement La m thode peut pr senter certains risques de distorsion de la r alit surtout cause de pr jug s des sp cialistes par rapport une situation donn e Pour ces motifs nous avons choisi cette m thodologie et non pas l analyse des composantes principales que nous avions appliqu e en 2001 De fait l exp rience de 2001 a montr qu il fallait effectuer une analyse plus fonctionnelle plus fine afin de pouvoir d tecter les diff rences entre les syst mes Population Expert de e Mod l
301. ts Ces programmes ont t mis en place pour diff rentes raisons parmi celles ci nous pouvons citer la diminution des tensions fonci res dans le Nordeste caus es par une forte s cheresse en 1970 la diminution des impacts de la modernisation agricole ayant lieu dans le Sud Sud est et soutenue par le gouvernement militaire depuis 1966 et le leitmotiv occuper pour ne pas rendre l objectif g opolitique n tant pas des plus importants Pour Sabourin 2009 la principale r ponse des gouvernements militaires la crise n a pas t la r forme agraire mais la colonisation surtout de l Amazonie Officiellement il s agissait de d fendre le territoire national en occupant les fronti res au nom de l ordre et du progr s Officieusement 1l fallait r duire les r voltes et l migration urbaine Comme nous l avons d j mentionn l tat a mis en place des plans successifs le premier et le troisi me plan taient plus particuli rement destin s la construction de routes dont la route transamazonienne BR 230 Photo 1 Projet ambitieux du gouvernement militaire des ann es 1970 cette route a t planifi e pour traverser le pays d Est en Ouest avec 4000 Km de routes en for t et plus de 6000 au Nordeste Le gouvernement militaire du pr sident M dici avait pour devise donner une terre sans hommes 49 des hommes sans terres dans ce cas la terre sans hommes tait celle de l Amazonie et les hommes sans terr
302. type 1 et 2 les autres tant consid r es comme inaptes cas de la plupart des cacaos de la r gion de la transamazonienne De plus des maladies ont atteint les cultures de cacao et de poivre Dans le cas du cacao 11 s agit du balai de sorci re maladie caus e par le champignon Moniliophthra perniciosa Dans celui du poivre les d g ts caus s par le champignon Fusarium solani f sp a consid rablement diminu les productions voire a d cim les plantations 53 Photo 2 1 fabrique de farine de manioc 2 plantation de cacao 3 plantation de mais et de riz 4 paysan dans son champ de ma s Apr s l augmentation de la production des cultures annuelles et l apog e des cultures p rennes l levage bovin est devenu une activit importante des syst mes de productions de la r gion En effet le prix de la viande tait stable sur le march et l inflation tait galopante avant l implantation du plan R al De nombreux agriculteurs ont d cid d tendre leurs surfaces de p turage et d investir dans la production de bovins viande gr ce aux revenus obtenus avec les cultures p rennes et l appui du programme de cr dits l investissement du fond constitutionnel du Nord FNO sp cial Peixoto 1999 apud Sablayrolles et al 2003 Les tudes de Walker et al 1995 apud Veiga et al 2004 ont permis de constater que sur la transamazonienne entre Altamira et Rur polis pr s de 76 des producteurs travaillaient
303. ue D apr s Smeraldi et May op cit qui ont repris l tude de Scott Consultoria le taux moyen de premi re mise bas au Br sil est de 40 mois Dans les tats de la r gion Nord comme l Acre le Maranh o le Mato Grosso et le Par ce taux tombe 36 mois c est dire inf rieur la moyenne nationale Nascimento 2006 a r alis une tude d accompagnement sur quatre troupeaux m tis de Brasil Novo dans la R gion de la Transamazonienne et a observ que l ge de premi re mise bas tait de 30 mois L intervalle entre les mises bas chez des vaches multipares est en moyenne de 14 2 mois Cette m me tude a d couvert que pour des vaches multipares la production moyenne de lait est de 190 jours avec une moyenne de lactation de 828 kg Des tudes r alis es par Ara jo Neto et al 2002 dans le bassin laitier de la r gion Meio Norte Sur des troupeaux m tis hollandais z bu ont trouv un ge moyen de premi re mise bas de 30 5 mois un intervalle entre mise bas de 14 27 mois et un poids des femelles la naissance de 28 4 Kg b Revenu familial Comme nous l avons d j cit les activit s laiti res de l agriculture familiale repr sentent normalement l une des activit s parmi d autres d un syst me diversifi tant une activit qui demande beaucoup de main d uvre elle est adapt e aux syst mes familiaux Cependant dans la r gion 1l existe beaucoup de familles qui ne disposent pas de main d uvre su
304. ue entretien a dur d une deux heures avec le but de recueillir une vision de chacun et de la confronter notre perception elle m me bas e sur les r sultats de la recherche 3 2 7 ANALYSES RETROSPECTIVES DES CHANGEMENTS ET DES FACTEURS DE CHANGEMENTS DES SYSTEMES LAITIERS L approche faite partir des diagnostics et des typologies de deux p riodes 2001 et 2009 est riche mais ne permet pas toutefois de comprendre exactement les volutions des syst mes laitiers le r le du lait et d autres facteurs Deux portraits successifs pourraient se r v ler comme insuffisants pour l analyse des volutions qui sont centrales dans le questionnement de cette recherche C est la raison pour laquelle nous avons opt pour une m thodologie permettant de reconstruire pas pas le fil de l histoire Nous avons galement eu recours des entretiens r trospectifs m thodologie propos e par C H Moulin Moulin et al 2005 Le but de cette proc dure est de mettre en place un cadre d analyse qui tablisse un lien entre les processus de changement les trajectoires des exploitations et une s rie de facteurs qui les ont influenc es tant donn que les entretiens taient relativement longs et riches en informations nous n avons pu les appliquer qu quelques agriculteurs Ils ont t r alis s en deux tapes entre mars et septembre 2009 avec 10 producteurs laitiers qui commercialisent leur lait Ces agriculteurs ont t ch
305. ues saisonni res KALLIOLA et al 1993 apud GAMA et al La for t de terre ferme est un cosyst me plus diversifi et de grande complexit de composition de distribution et de densit des esp ces Ce contexte de grande diversit r gionale pr sente galement une grande diversit de r alit s en pleine volution Ainsi la r alit agricole actuelle est elle tr s diff rente par rapport au d but de l exploitation Les zones de fronti res agricoles sont motifs de discussions dans le cadre des politiques d velopp es par les gouvernements de conflits agraires entre diff rents acteurs SOCIAUX ainsi que de d forestation L Amazonie est en pleine mutation en ce qui concerne ses aspects conomiques SOCIAUX culturels et cologiques du fait de toute une s rie d actions anthropiques L implantation de grands projets d levage d nergie et d exploitation foresti re et mini re la construction de routes comme la Bel m Brasilia et la Transamazonienne les projets officiels de colonisation ainsi que l existence d immenses surfaces de terres inoccup es ont stimul la migration de milliers de personnes d autres r gions du pays la recherche de travail et de meilleures conditions de vie L utilisation de technologies inadapt es aux cosyst mes provoque souvent des dommages quant aux ressources naturelles ce qui r duit le potentiel des zones occup es pour les populations locales M me si l agriculture familial
306. ujourd hui nous pouvons sans grand risque affirmer que cette r gion ne pourra plus produire un seul litre de lait ce qui videmment est fort peu probable L tat doit donc tout faire pour diminuer les risques d exclusion conomique et sociale de ces agriculteurs car il pourrait se passer ce qui a eu lieu dans d autres tats du pays c est dire un nombre important d agriculteurs qui ont abandonn l activit laiti re et sont all s grossir les contingents migrants urbains En 2007 l tat du Par a institu la chambre sectorielle et th matique du lait qui est compos e d entrepreneurs du secteur de repr sentants du gouvernement f d ral et de l tat Cette chambre a t mise en place dans le but de proposer de cr er de d finir des actions pour le d veloppement du secteur de formuler des politiques destin es au secteur laitier et d articuler et d int grer les actions des diff rents secteurs de production Pour le Secr taire d tat l Agriculture C ssio Pereira SAGRI 2007 la cr ation de la chambre est fondamentale pour pouvoir r pondre aux normes exigeantes d finies par l instruction normative 51 Toutefois nous avons observ que si des mesures efficaces et articul es ne sont pas prises une organisation comme la chambre sectorielle ne pourra que difficilement r pondre cette t che De plus il faut galement savoir qu il 171 existe des jeux d int r ts de nombreux secteurs impliqu s dans ce
307. up appelle les populations traditionnelles qui sont en relation directe avec les ressources naturelles depuis des si cles En Amazonie cette diversit d origines de cultures a entra n des syst mes de productions tr s diversifi s Nous pouvons ainsi y rencontrer des syst mes bas s sur l extrativismo exploitation traditionnelle de certains produits forestiers la culture itin rante sur br lis la diversification l levage extensif les cultures p rennes et annuelles etc Avec la construction de diff rentes routes et des programmes gouvernementaux d aide la migration la r gion a re u un grand nombre de migrants dont la plupart tait des agriculteurs Par cons quent l agriculture familiale a un r le important dans l occupation de la r gion Ces migrants venaient de diff rentes r gions du Br sil et amenaient avec eux une charge culturelle une identit et l espoir d une vie meilleure Comme l explique bien Pinton 2007 la fronti re donne l illusion d un recommencement mais elle n avance pas en ligne continue Albaladejo 1996 est un autre 9 o 2 Nous n allons pas commencer ici une analyse de ce terme qui pour de nombreux chercheurs repr sente un concept tr s g n raliste et finit par simplifier la diversit des situations sociales 46 auteur qui d veloppe cette perspective de la fronti re Pour lui les fronts pionniers sont une terre d esp rance pour beaucoup de petits pa
308. ustent vel do Oeste Catarinense Proposta para discuss o Florian polis Epagri 247p VEIGA J B TOURRAND J F PIKETTY M G POCCARD CHAPUIS R ALVES AM THALES M C 2004 Expans o e Trajet rias da Pecu ria na Amaz nia Editora UnB Bras lia 2004 VEIGA J E 1996 Agricultura familiar e sustentabilidade Cadernos de Ci ncia amp Tecnologia Bras lia v 13 n 3 p 383 404 VEIGA J E da FAVARETO A AZEVEDO C M A BITTENCOURT G VECCHIATTL K MAGALHAES R JORGE R 2001 O Brasil rural precisa de uma estrat gia de desenvolvimento Bras lia Conv nio FIPE IICA MDA CNDRS Nead S rie de textos para Discuss o n 1 VILELA D LEITE J L B RESENDE J C 2002 Pol ticas para o leite no Brasil Passado Presente e Futuro In Geraldo Tadeu dos Santos et al d Anais do Sul Leite Simp sio sobre Sustentabilidade da Pecu ria Leiteira na Regi o Sul do Brasil Maring UEM CCA DZO NUPEL p 1 26 186 ZOCCAL R SOUZA A D GOMES A T 2005 4 produ o de leite na agricultura familiar Juiz de Fora Embrapa Gado de Leste 20 p Boletim de pesquisa 17 ZOCCAL R 2009 O leite que o Brasil precisa en ligne consult le 14 07 2010 Disponible sur http www embrapa br imprensa artisos 2009 0 leite de que o brasil precisa WALKER R T HOMMA A K O SCATENA F N CONTO AJ PEDRAZZA CDR FERREIRA C A P OLIVEIRA P M CARVALHO R A 1997 Land cover evolution of small farm
309. utre type d exploitation soit 03 enfants par couple toutefois le nombre maximum d enfants trouv s a t de 09 dans une famille Les premiers agriculteurs de ce groupe avoir commenc commercialiser leurs produits laitiers l ont fait en 1994 Il existe un quilibre en ce qui concerne l poque d entr e de ces agriculteurs dans l activit ainsi 31 d entre eux y ont d but avant l an 2000 31 entre 2000 et 2005 et 38 entre 2000 et 2009 La caract ristique principale dans la forme et la strat gie de ce type provient de la gestion de l exploitation faite par la famille Les niveaux d investissements financiers ou humains dans l activit laiti re sont moindres tant donn qu n importe quel moment cette activit peut tre suspendue Cela est observable partir des donn es obtenues par l interm diaire des variables de l tude e L effectif animal et la gestion productive La quantit moyenne de vaches dites laiti res est de 30 t tes avec un cart type de 19 et la moyenne de vaches en lactation est de 16 t tes avec un cart type de 10 ce qui correspond un nombre de bovins en lactation de 53 par rapport au total de vaches laiti res pr sentes par exploitation La dur e de la p riode de traite est en moyenne de six mois ce qui pratiquement ne diff re pas de l autre type Comme nous l avons d j mentionn cela renforce la strat gie selon laquelle le veau est l autre produit de cette activi
310. vendre son lait la laiterie avec un maximum de 340 litres n goci s La laiterie ayant arr t de ramasser le lait il l a vendu une autre qui venait d ouvrir sur la commune En 2009 avec ces incertitudes li es l ouverture et la fermeture de laiteries successives 1l a d cid de monter sa propre fromagerie de mozzarella Il a donc construit une fromagerie sur sa propri t et a embauch un fromager pour produire sa mozzarella Au d part 1l a commenc avec 800 litres de lait dont seulement 300 litres provenaient de la propri t l autre tant achet e aux voisins Il vend son fromage un grossiste qui l envoie Macap Le point fort de cette logique de coh rence est d des investissements dans la production laiti re et la fromagerie e Facteurs de changements concernant les logiques de coh rence et les innovations Constitution d un troupeau viande gr ce l engraissage de b tes venant d autres propri t s D veloppement du troupeau laitier avec la vente d une partie de l autre troupeau et d but de la vente de lait in natura la laiterie Ramassage du lait de la laiterie avec une ligne de collecte passant pr s de la propri t Fermeture de la laiterie et incertitude quant la vente du lait d but de la fabrique de fromage mozzarella ouverture d une fromagerie et embauche d un fromager 130 Agriculteur Persit D butligne 1 1 Fermetures Vic 19 collecte du lait
311. viabilit agro cologique et socio conomique des syst mes d exploitations agricoles familiaux en Amazonie Orientale Br silienne la cas d Uruar Th se de doctorat en sciences agronomiques Institut National Agronomique de Paris Grignon Paris 187p FRANCHESQUIN N HERVE D 2003 Atelier mod lisation environnement AME IRD NSS Dialogues en ligne Compte rendu de la 4 session le 15 octobre Consult le 19 05 2010 Disponible sur http netx u paris10 fr nss atelier4 htm FREITAS D R SANTANA A C SILVA I M GARCIA W S CHAVES S S F 2008 An lise do comportamento do consumidor de leite no mercado de Bel m In VI Semin rio de Inicia o Cientifica da UFRA e XII Semin rio de Inicia o Cientifica da EMBRAPA Amaz nia Oriental Bel m FRITZ N L 2008 Agroecologia Desenvolvimento no Sudoeste do Paran In Desenvolvimento territorial e agroecologia Adilson Francelino Alves Beatriz Rodrigues Corrijo Luciano Zanetti Pess a Candiotto organizadores 1 ed S o Paulo Express o Popular 256p 181 GAMA J R V SOUZA A L d MARTINS S V SOUZA D R de 2005 Compara o entre florestas de v rzea e de terra firme do Estado do Par Rev Arvore online vol 29 n 4 pp 607 616 GIRARD N 2006 Cat goriser les pratiques d agriculteurs pour reformuler un probl me en partenariat Une proposition m thodologique Cahier Agricultures vol 15 n 3 mai juin p261 272 GLIESSMA
312. x ou son lait et d riv s ce qui entra ne un plus grande souplesse Dans de nombreux cas les bovins repr sentent pour les familles une possibilit d pargne vive qui en cas d urgence de probl me de sant ou de d c s permet de couvrir les d penses Cette pargne sert aussi pour des moments de f tes et d achats de biens etc L autre avantage li 58 l levage bovin par rapport d autres cultures vient de la relation la productivit du travail Selon Sablayrolles et al 2003 la r mun ration provenant de l levage est g n ralement plus importante que la r mun ration venant des cultures annuelles et varie par rapport aux cultures permanentes conform ment au niveau relatif des prix Photo 3 Caract ristiques raciales et type p turage Figure 15 Calendrier agricole g n ral de l Agriculture Familiale Brasil Novo 24 D VELOPPEMENT DURABLE UN D FI Ces derni res ann es le d veloppement durable est l un des concepts les plus utilis s dans le monde Il finit par tre tiquet et vulgaris dans de nombreux secteurs 1l devient m me un alli 59 important du marketing des entreprises des campagnes politiques Ce terme pr sente des id es tr s globales et finit par tre tr s g n rique L id e de d veloppement durable a commenc appara tre au d but des ann es 1980 dans la publication de Strat gies de Pr servation Mondiale WWS de l Union Internationale
313. xploitants elle suit le calendrier tabli par l organisme de contr le de l tat Les mesures sanitaires et d hygi ne de traite sont pratiquement inexistantes seuls quelques soins sont pris afin d viter des impuret s dans le lait avec l utilisation d un filtre Photo 4 Sc nes de l levage laitier Brasil Novo 1 Traite la main veau attach au pied 2 Reproducteur race laiti re Gir 3 P turage 4 D cornage de veau 4 2 La structure des syst mes de production en 2001 L approche de d part ayant permis de caract riser la diversit des syst mes de production laiti re est partie de diagnostics r alis s en 2001 Les informations collect es l poque ont permis une typologie multivari e principalement ax e sur les aspects structurels des propri t s La difficult a t caus e par le fait que ces variables n avaient pas t collect es dans le but de mettre en place une typologie Ainsi les variables choisies ont t origine des agriculteurs ann e 105 d arriv e dans la r gion main d uvre sur l exploitation exp rience avec des bovins financement cultures nombre de bovins nombre de vaches laiti res taille de l exploitation taille des p turages Apr s le choix des variables nous avons effectu une analyse en composantes principales et ensuite nous avons r alis un classement ascendant hi rarchique L analyse a d bouch sur quatre types de syst mes laitiers figu
314. y agriculture establishments of milk systems work in the Eastern Brazilian Amazonia frontier in the municipality of Brasil Novo state of Par A methodological arrangement has been used combining interviews with farmers and key informants retroactive analysis over the importance of the milk in its way to the establishments typologies of the establishments in 2001 and 2009 besides the empirical knowledge acquired throughout the fifteen years of research development in the region The results have shown a spectrum of evolution in the milk establishments where two types of producers distinguishes that we have named Opportunistic Type and Persistent Type Due to both inside and outside establishment factors there is a constant fluctuation throughout this spectrum Among these factors the market access 1s fundamental and it greatly defines the orientation that the producers follow when conducting their milk systems The chain of milk production still shows concern The direct producer consumer trade in still a usual practice The milk processing factories are of small capacity with disperse collective capacity radius presenting a history of instability in their process The precarious infrastructure 1n both the road system and electricity are key factors to explain the timid increase in the chain production structure in this region These aspects take to a high degree of insecurity to most farmers preventing them from investing in the act
315. ysanne a surtout lieu gr ce une intensification bas e sur le travail Au Br sil il existe un d bat ancien qui consiste savoir si nous devons ou non intensifier les syst mes de production du lait L id e de la sp cialisation par rapport des produits d termin s dans le cas des bovins viande ou lait est apparue apr s la deuxi me Guerre Mondiale du fait du manque d aliments et des investissements r alis s par les pays d velopp s dans des programmes de biotechnologie cherchant garantir l alimentation de leurs populations Pour beaucoup ce mod le plus connu sous le nom de R volution Verte a entra n toute une s rie de probl mes du point de vue social et n a pas r ussi r soudre les probl mes de la faim dans le monde De nombreux pays europ ens sont rentr s pour quelques syst mes dans un processus que certains appellent de d s intensification des syst mes de production surtout cause des pressions existantes au sujet de la question environnementale et du bien tre des animaux Ainsi les syst mes de production intensifs et sp cialis s sont des plus en plus critiqu s car 1ls ne respectent pas ces questions environnementales et du bien tre des animaux exigences faites pas de nombreux pays importateurs L autre aspect concernant l intensification en Amazonie provient d une discussion autour de raisons sociales et conomiques permettant d conomiser des ressources publiques 165 5 2 2
316. ysans Le manque de soutien du gouvernement fini par conduire beaucoup d agriculteurs interrompre leur r ve tr s rapidement Nombre d entre eux sont retourn s dans leurs r gions d origines ou sont partis la poursuite de leurs r ves dans une autre r gion du pays ou sur de nouveaux fronts pionniers Beaucoup de ces agriculteurs sont en r alit des d fricheurs et conqu rant de nouveaux espaces d autres paysans dot s de plus de capitaux viennent ensuite s installer sur les fronts pionniers lors d une autre tape de colonisation Ceux qui restent luttent en permanence pour de meilleures conditions de vie Ils cherchent d velopper des activit s productives dans des conditions tr s difficiles sans routes sans v ritable titre de propri t de la terre et avec une assistance technique pr caire La probl matique de l agriculture familiale sur les fronts est celle d une capacit se fixer et rester dans cet espace partir de la d cennie 1980 la R gion de la Transamazonienne a vu surgir des mouvements syndicalistes de coop ratives et des communaut s qui revendiquaient de meilleures conditions de vie Dans les ann es 1990 ce ph nom ne a culmin avec la cr ation du Mouvement pour la Survie de la Transamazonienne MPST Cette organisation a entrepris de nombreuses actions pour trouver les moyens d am liorer les conditions dans lesquelles la population se trouvait car celles ci taient devenues impos
317. yst me d Inspection F d rale SIF Jusqu en 1988 ce syst me a t le seul en vigueur en ce qui concerne le lait Selon Wilkinson et al 1999 les laiteries avec un SIF peuvent commercialiser leurs produits dans leur tat et les exporter vers d autres pays ou l tranger Les laiteries qui font partie des Syst mes d Inspection d tat SIE et municipale SIM peuvent commercialiser leurs produits dans les limites de l tat et de la municipalit o elles sont install es Afin de se mettre aux normes internationales les produits laitiers du Br sil ont subi des changements en ce qui concerne la production et la transformation du lait et de ses d riv s En 1998 un groupe de travail a t cr par le Minist re de l Agriculture l un de ses objectifs tait de d tudier de possibles changements de la l gislation sanitaire br silienne Un arr t a t mis par le gouvernement en 1999 II s agit de l arr t 56 qui devait entrer en vigueur en 2002 il ne l a toutefois jamais t En effet de nombreuses suggestions de changements ont t faites et en 2002 l Instruction Normative 51 IN 51 a fini par r glementer les aspects techniques de la production de l identit et de la qualit des types de lait ainsi que les aspects techniques du ramassage et du transport du lait cru r frig r au d tail L IN SI est entr e en vigueur dans la plupart des r gions du pays partir de 2005 sauf pour les r gions Nord et Nordes
318. z son fr re pendant un an 1l a r ussi acheter une propri t sur la vicinale 75 o 1l n est rest que onze mois avant d acheter en 1984 une autre terre sur la vicinale 18 r sidence actuelle L ancien propri taire de cette propri t y avait laiss une partie de son troupeau pour payer l utilisation des p turages La famille est donc rest e pendant deux ans avec une partie de ce b tail soit 14 t tes pour de l embouche Ces animaux ayant des caract ristiques plus laiti res 1l a alors d cid de constituer un troupeau laitier Apr s examen la brucellose a t d tect e dans le troupeau il a donc fallu vendre les t tes Avec l argent de cette vente la famille a r ussi acqu rir 18 vaches et un taureau En 1987 la production de lait a d marr et la commercialisation a commenc avec 20 litres jour Ce lait tait en fait vendu aux voisins La premi re logique de coh rence est ici marqu e par l installation et la consolidation du syst me de production Figure 30 La transition vers cette autre phase est marqu e par le d but de la commercialisation du lait in natura pour la laiterie En 1994 avec l ouverture d une laiterie sur la commune la famille a commenc lui vendre une partie de son lait au d part environ 17 litres Apr s une ann e de fonctionnement la laiterie a ferm et son propri taire a quitt la commune en laissant plusieurs agriculteurs impay s Imm diatement apr s une autre personne a

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