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Cours d`Informatique générale : Histoire et Evolution

1. Histoire et volution de l Informatique 58 En 1960 le march des machines a calculer lectronique tait en plaine expansion elles pouvaient traiter des fonctions scientifiques tr s complexes Une soci t japonaise du nom de Busacom arriva aux Etats Unis pour passer avec Intel un march de calculatrice lectronique Le premier travail de Ted Hoof qui venait d tre nouvellement recrut par Intel tait de concevoir une s rie de 12 circuits int gr s pour quiper la calculatrice de la compagnie Busacom Ted Hoof se posa cette question pourquoi 12 circuits int gr s n tait ce pas possible de combiner ces 12 circuits en un seul qui aurait la m me puissance qu un ordinateur et de programmer le calculateur volont L l ment de Hoof prit le nom de microprocesseur Mais comme pour le circuit int gr les personnes physiques et morales y compris Busacom ne mesur rent pas de suite l importance du microprocesseur Hoof se rappelle quand j ai parl de ma d couverte aux ing nieurs japonais ils n taient pas du tout int ress s ils me r pondirent qu ils voulaient une calculatrice et rien d autres Intel d cida de continuer la fabrication de microprocesseur et en 1970 il construit son premier mod le le 4004 Malgr les probl mes de jeunesse du microprocesseur Robert Noyce le directeur d Intel pr dit que le microprocesseur allait bient t r volutionner l industrie i
2. divers degr s au fur et mesure qu ils taient d cel s Le probl me le plus s rieux tait l absence d adressage dynamique ce qui emp cha de pouvoir faire du time sharing Quand IBM fit passer le 360 au 370 en 1970 son architecture fut am lior e avec un adressage dynamique en m me temps que la m moire virtuelle Le nombre de bit adressable est pass de 24 36 Histoire et volution de l Informatique 52 dans sa version de 1981 L architecture de base du 360 est toujours en utilisation dans les produits 43xx et 30xx tous d riv s du syst me 360 Le succ s du 360 aiguisa l mulation chez les concurrents En 1965 RCA d voila une s rie de machines les SPECTRA compatibles au 360 L avantage des SPECTRA est qu ils taient fabriqu s avec des circuits int gr s au lieu des transistors utilis s par IBM pour le 360 Mais RCA n a pas pu maintenir le cap et vendit son volet informatique a UNIVAC en 1971 A la m me poque certains constructeurs ont commenc a remplacer les transistors par des circuits int gr s les m moires a tore de ferrite par des m moires a semi conducteur Quelque temps apr s la livraison du 370 IBM se conforma aux circuits int gr s Comme les m moires semi conducteurs sont volatiles contrairement aux m moires tore de ferrites le 370 eut le besoin de stocker des microprogrammes d une fa on non volatile Les ing nieurs d IBM inventaire la disquette souple cet
3. IBM fut annonc en ao t 1981 et cela fut particuli rement significatif en ce sens que son entr e devrait donner une certaine l gitimit et une certaine cr dibilit la micro informatique A la surprise de tous IBM utilisa des composants standards une architecture ouvertes comme celle de l ALTAIR et de l Apple IL En plus IBM encouragea le d veloppement de cartes et de logiciels par de tierces entreprises Cette ouverture alli e la rigueur et la r putation d IBM ainsi que la qualit de son service a permit l introduction de la culture informatique Le PC d IBM devint le micro ordinateur le plus vendu de son temps Histoire et volution de l Informatique 80 Le Mac Intosh d Apple Le Projet Mac Intosh fut initi et dirig par Steve Jobs au moment ou les finances d Apple n taient pas au beaux fixes L quipe de Job a travaill pendant quatre ans pour produire le Mac La version originale baptis e LISA avait une m moire limit e et tait relativement lente Son interface utilisateur tait cependant tr s conviviale ajout l aura g n rale d Apple faisait d elle la machine pr f r e des enseignants et des tudiants des universit s Dans tous les cas les ventes d Apple II taient tr s importantes pour supporter le Mac jusqu ce qu il soit prouv Le facteur le plus d terminant sur la perc e du Mac est le d veloppement de la Publication Assist e par Ordinateur PAO Cet
4. Newman Histoire et volution de l Informatique 34 Vincent Maurice Wilkes de l Universit de Cambridge envoy rent des tudiants dans ces instituts L un d eux Alain Mathison Turing 1912 1954 un brillant math maticien de King s College a Cambridge rencontra le grand logicien argentin Alonzo Church 1903 1937 Ils nonc rent une th se dite de Church Turing sur la calculabilit En 1946 c est sous la direction du professeur Newman et en collaboration avec T Kilburn et Williams que fut construit le Manchester Mark I consid r e comme le premier ordinateur lectronique du type de Von Neumann En 1948 apr s am lioration cette machine prit le Nom de MADM Manchester Automatic Digital Machine plus connu sous le nom de la Machine de Manchester De retour de la Moore School le professeur Vincent Maurice Wilkes et W Penwick construisirent la premi re machine totalement lectronique du type de Von Neumann appel e EDSAC Electronic Delay Storage Automatic Calculator Cet ordinateur qui ex cuta ses premi res op rations le 6 mai 1949 est consid r e comme le premier ordinateur du type de Von Neumann DESSIN DE L EDSAC e Les premiers ordinateurs Von Neumannien am ricains La premi re machine Von Neumannien am ricaine est le SEAC Livr e le 20 juin 1950 au National Bureau of Census Washington D C elle fut construite sous la direction de S N Alexandre Cette machine avait un design l gant Elle intro
5. de l information Histoire et volution de l Informatique 4 Chapitre I Histoire et volution de l informatique Le but de la r volution industrielle tait de suppl er l homme sur les travaux physiques Cette technologie tait principalement orient e vers la transmission la manipulation et le contr le de la force Une technologie parall le qui a trait la manipulation et la transmission de l information est venue la seconder Cette derni re a pour but de suppl er l homme sur la monotonie de l exercice mental L histoire de l informatique peut tre divis e en trois parties principales La p riode avant la seconde guerre mondiale qui correspond a l invention des machines calculer m caniques et des premiers calculateurs lectrom caniques la p riode de la seconde guerre mondiale qui fut d terminante et m me d cisive la fabrication des premiers ordinateurs et la p riode apr s la guerre qui a vu l informatique entrer dans l industrie les services les coles et les foyers A La pr histoire informatique Les d buts de l informatique peuvent tre situ s depuis que l homme a commenc compter avec ses doigts des bouts de bois et des cailloux Beaucoup d instruments compter ont exist plusieurs milliers d ann es avant J C L art de compter a t progressif il n est pas apparu subitement Des artisans des inventeurs et des scientifiques ont mis les jalons n cessaire
6. la productivit industrielle et agricole a am lior la sant et l ducation Il a surtout radicalement chang les m thodes de gestion et l art du management Bien que l ordinateur soit la b te noire de certains critiques qui craigne un ch mage accru entra nant beaucoup de travers sociaux il reste un outil destin rendre la gestion plus cr ative liminant ainsi les fardeaux tout en augmentant les loisirs et la d mocratie Bibliographies Aldridge Jack et al On the Cutting Edge of Technology Carmel Indiana Sams Publishing 1993 Ambron Sueann and Kristina Hopper Learning with Interactive Multimedia Developing and Using Multimedia Tools in Education Redmond WA Microsoft Press 1990 Annino R and R Driver Scientific and Engineering Application with Personal Computers New York John Wiley 1986 Arsac Jacques La Science Informatique Paris Dunod 1970 Arsac Jacques Les Machines Penser Des Ordinateurs et des Hommes Paris Seuil 1987 Asimov Isaac L Univers de la Science Paris InterEditions 1986 Bach M J The Design of the Unix Operating System Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1986 Bassand Michel et al Pour une Informatique Consciente Lausanne Switzerland Presses Polytechniques Romandes 1987 Histoire et volution de l Informatique 89 Bazin Doroth e and Dominique Dor L Informatex Guide du Minitel dans l Entreprise Pa
7. tre remplac es par d autres jeunes entreprises offrant d autres types d ordinateurs Le LARC le STRETCH Atlas et le B5000 C est pendant la deuxi me g n ration qu apparurent de nouvelles architectures mais elles taient encore pr matur es En 1955 Remington Rand Univac signa un contrat avec Lawrence Livermore Laboratory pour lui fournir un ordinateur puissant pour la conception d armement Le LARC fut r ceptionn en 1960 et un RPG Histoire et volution de l Informatique 50 deuxi me mod le fut livr la Marine Le LARC tait tr s rapide il avait un processeur d di aux entr es et sorties Malgr sa performance apr s avoir livr deux autres mod les pour un co t global de 6 millions de dollars UNIVAC arr ta la production pour se retrouver avec un d ficit de 20 millions de dollars A la m me poque IBM mis en chantier le projet STRETCH dont les travaux ont commenc en 1956 avec une premi re livraison Los Alamos en 1961 Comme le LARC le STRETCH introduit un certain nombre d innovations tant sur l architecture que sur les l ments utilis s pour sa fabrication Parmi ces innovations on pouvait noter les processeurs en pipelines qui utilisaient des transistors tr s rapides a metteur coupl logique ECL Un total de sept machines baptis es IBM 7030 furent livr es avant qu IBM n arr te la production Comme le L ARC IBM accusa un d ficit important sur le 7030 DESSIN
8. volution de l Informatique 44 m moires Chaque technologie de m moire avait quelques inconv nients ce qui poussa certains constructeurs pr f rer une variante une autre Un rapport de l Institute of Advanced Studies sur les ordinateurs crit par Arthur H Burk Herman Goldstine et John Von Neumann a insist sur les avantages d une architecture parall le des m moires dans les quels un mot entier pouvait tre lu et crit en m me temps Mais le tube selectron de RCA qu ils choisirent pour cela prit trop de temps pour tre disponible Seule le Johnica de la compagnie Rand l utilisa La premi re machine commerciale l UNIVAC utilisait des m moires ligne de retard mercure sur le quel un mot tait lu et crit bit par bit d une fa on s rielle Les machines les plus rapides utilisaient les tubes vide qui taient capable de faire des op rations parall les Mais ses tubes destin s l origine d autres applications n taient pas tellement fiables comme m moire La technologie de m moire de loin la plus utilis es et la plus populaire tait les m moires tambours magn tiques L aspect lectrom canique les rendait un peu lentes mais avec leur fiabilit et leur faible co t elle tait tr s appr ci e par les constructeurs des machines moyenne comme l IBM 650 le Bendix G15 l ALLWAC IIE et le Librascope LGP 30 A la fin de la premi re g n ration certaines machines utilisaient des m moir
9. E Perreault G Wiederhold and L M Fagan eds Medical Informatics Computer Applications in Health Care Reading MA Addison Wesley 1990 Simon Herbert A The New Science of Management Decision Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1977 Simon R Alan How to be a Successful Computer Consultant New York Mc Graw Hill 1994 Steinberg N Machines Analogiques et Hybrides Paris Armand Collin 1969 Stifler W W Jr ed High Speed Computing Devices New York McGraw Hill 1950 Swartzlander Earl E Jr Computer Arithmetic Vol I and H Los Alamitos CA IEEE Computer Society Press 1991 Histoire et volution de l Informatique 99 Sylla Fatoumata Le S n gal et la Micro informatique Note sur le Projet Pilote de Recherche Informatique et Education avec le Langage Logo Minist re de la Recherche Scientifique et Technique Dakar and UN Development Forum January February 1986 Thimbleby H The User Interface Design Book Reading MA Addison Wesley 1990 Trudel P El ment de Droit et de D ontologie de l Information Administrative Les Implications Socio professionnelles des Changements Technologiques Qu bec Universit du Qu bec 1985 Tuck Jay High Tech Espionage New York St Martin s Press 1986 Tucker B Allan James W Bradley Robert D Cupper and Richard G Epstein Fundamentals of Computing Abstraction Data Structures and Large Software System
10. IBM d veloppa la m me p riode une machine orient e caract re ce qui pr cipita son entr e dans l industrie informatique D sormais IBM concevait et fabriquait des ordinateurs lectroniques digitaux grande chelle Par la suite il fabriqua une machine de dimension plus r duite Histoire et volution de l Informatique 46 qui servait de compl ment aux machines cartes perfor es Dans le cours de son d veloppement cette machine devint finalement universelle utilisant un tambour magn tique comme m moire principale L acquisition de la technologie des tambours magn tique en 1949 par IBM de la soci t Engineering Research Associates fut aussi un facteur d terminant pour maintenir IBM dans cette industrie en pleine expansion qu est l informatique DESSIN DU 701 La machine appel e IBM 650 fut livr e en 1954 et devint un franc succ s Il y eut probablement plus de mille 650 lou s 3500 dollars par mois Au moment de son annonce le 650 devait comp tir avec d autres ordinateurs pas tr s chers utilisant des tambours magn tiques Mais le 650 les surpassa tous cause de la r putation d IBM et le portefeuille client le d j existant sur les lecteurs de cartes perfor es Il y avait aussi que le 650 tait plus simple programmer que ses concurrents Le temps d acc s de la m moire du 605 tait de 2 4 msec Malgr cela la m moire tait toujours lente pour certains travaux DESSIN DU 650 L
11. Les ordinateurs lectroniques modernes furent invent s il y a cinquante quatre ans la Moore School of Electrical Engineering de l universit de Pennsylvanie dans l tat de Philadelphie par John Pespert Eckert et William Mauchly Le premier d entre eux appel ENIAC Electronic Numerical Integrated And Computer fut construit sur commande et financement du d partement am ricain de la d fense et motiv par des besoins de calcul et de recherche d veloppement pendant la seconde guerre mondiale Il est important de noter que la demande de fabrication de cette machine venait de l Afrique pr cis ment du Maroc ou tait stationn un r giment de l arm e am ricaine D apr s une interview de John Prespert Ecket une demande en puissance et en pr cision tait formul e par les militaires am ricains quand ils se sont rendu compte que les tables de tir qu ils taient parvenus avoir Aberdeen Proving Ground dans le Maryland taient diff rentes de celle qu ils obtenaient au Maroc D autres contributions pour le d veloppement de ces machines existaient aussi en Angleterre et en Allemagne M me si l arm e donn naissance aux ordinateurs les traitements de donn es modernes sont tr s orient s vers le milieu conomique et sociale De leurs premi res utilisations de gestion pour la paye et la comptabilit jusqu aux r centes applications en bureautique de gestion et de prise de d cision assist e par
12. New York McGraw Hill and MIT Press 1993 Turck J A V Origin of Modern Calculating Machines Chicago The Western Society of Engineers 1921 Turkle Sherry The Second Self Computer and Human Spirit New York Simon and Schuster 1984 Turner Raymond Logic for Artificial Intelligence 1984 Trans Philippe Bernard Logique pour Intelligence Artificielle Paris Masson 1986 Unger S H The Essence of Logic Circuits Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1989 Vavoulis Alexander and A Wayne Colver Science and Society Selected Essays San Fransisco Holden ODay Inc 1966 Vitalis Andr Informatique Pouvoir et Libert s Paris Economica 1988 Waston Thomas J Jr and Peter Petre Father Son and Company My Life at IBM New York 1990 Histoire et volution de l Informatique 100 Weinzenbaum Joseph Computer Power and Human Reason From Judgment to Calculation San Francisco W H Freeman and Company 1976 Withes Ron How Computers Work Emeryville California Ziff Davis Press 1994 Wilkes Maurice Vincent Computing Perspectives San Francisco California Morgan Kaufmann Publishers Inc 1995 Wilkes Maurice Vincent Memoirs of a Computer Pioneer Cambridge MA The MIT Press 1985 Wirth Niklaus Algorithm Data Structure Programs Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1976 Wiseman Charles L Informatique Strat
13. comme le premier programmeur Le Plankalkul de Zuse le Fortran et le Cobol sont aussi des langages de programmation invent s avant les ann es 60 Si la programmation existait au 19eme et m me avant avec la Comtesse de Lovelace elle est demeur e jusqu une p riode r cente artisanale IBM qui tait la plus grande boite d informatique vendait les ordinateurs avec les logiciels Accus de concurrence d loyale IBM commengant a dire a ses clients que d sormais sauf les logiciels de bases syst me d exploitation tout devait tre vendu s par ment Il y trouvait tout de m me son compte C est ainsi que des soci t s qui n avaient pas la capacit de produire du mat riel se sont mis d velopper des logiciels ce qui donna naissance l industrie du logiciel Artisanale au d part la fabrication de logiciel acquiert une approche de g nie d o son appellation de g nie logiciel Ainsi des mod les math matiques de programmation et des outils de d veloppement sont au service de cette nouvelle branche de l informatique Il n est pas possible de parler de Soci t de logiciel sans mentionner le nom de William Gates di Bill et de sa soci t Microsoft qui depuis le d but du PC en 1981 les a quip avec son syst me d exploitation le MSDOS Plutard il rendra cet environnement graphique sous le nom de Windows dont les r centes versions sont le Windows 95 98 et le NT La Soci t Microsoft a aussi travaill dans l
14. freine le d veloppement de nouvelles architectures Cependant des avanc es notoires sur la technologie des circuits force la modification des architectures pour en tirer de meilleurs avantages Mais une conception tr s robuste devrait permettre d absorber les volutions de circuits et les incorporer tout en maintenant la compatibilit du logiciel La s rie IBM 360 utilisait des circuits hybrides des m moires tore de ferrites et travaillait en batch Au fil du temps IBM rempla a les circuits hybrides par des circuits Histoire et volution de l Informatique 69 int gr s des m moires semi conducteurs et travaillait en timesharing avec d autres innovation technologique tout en maintenant la compatibilit logicielle Le r sultat ce cette mutation tait un franc succ s commercial rendant IBM tr s comp titif jusqu aux ann es 1990 Le fait de laisser tomber une architecture au profit d une autre est un d fi constant lanc aux constructeurs Quand ils choisissent une nouvelle architecture leurs directions prennent un pari sur la future conception L histoire de l informatique moderne est pleine d exemple de ceux qui attendu trop longtemps pour pouser une architecture et ceux qui se sont lanc s tr s trop sur une architecture nouvelle 2 Les classes d ordinateur Nous allons faire une br ve descriptions des cat gories d ordinateurs en fonction des technologies utilis es et de leur type d architecture a L
15. m moire la vitesse de traitement le march cibl les logiciels utilis s sont aussi des facteurs qui entrent en jeux dans la classification des ordinateurs 1 Les ordinateurs avec une compatibilit ascendante Une autre fa on de classification est apparut ces derniers temps la compatibilit ascendante Ceci consiste une famille d ordinateurs de puissance diff rente qui parviennent faire tourner les m me logiciels et utiliser les m me p riph riques Etant donn es que le logiciel occupe une partie importante dans un syst me informatique la compatibilit permet l acheteur d amortir ses investissements d une fa on optimale en changeant de configuration et en maintenant le logiciel Cela permet aussi d encourager le d veloppement de logiciel par de tierces parties sp cialement pour la cat gorie des micro ordinateurs La premi re famille des ordinateurs compatibles sont les Transac 2000 mod le 210 211 212 de Philco commercialis s entre 1958 et 1964 Philco fut par la suite vendu Ford qui quitta son tour l industrie informatique IBM 360 introduit en 1964 est le premier syst me commercial compatible dont 7 sont annonc s en m me temps et que le client en fonction de ses besoins pouvait faire un choix La s rie UNIVAC 1100 les Burroughs 5000 la s rie des Cyber de CDC les Vax de DEC la s rie de 80xx et des Motorola 68xx sont des s rie compatibles Le fait de vouloir maintenir la compatibilit
16. vrier 1980 un entrepreneur anglais Clive Sinclair lan a un ordinateur personnel le Z3 suivi du Spectrum vendu des centaines de milliers d exemplaire DESSIN DU OSBORNE II DESSIN DU SPECTRUM Mais IBM le g ant de l informatique tait absent de l ar ne de la micro informatique IBM qui se contentait de vendre des ordinateurs usuels destin s principalement aux travaux de gestion et scientifiques d cida d entrer dans la course Il le fit d une fa on non conforme sa tradition car le PC d voil en Ao t 1981 utilisait un microprocesseur tranger le 8088 d Intel Le syst me d exploitation fut confi Microsoft et le design du PC l image du Homebrew club fait l objet d une grande publicit la presse IBM fit appel d autres fabricants de cartes pour d velopper son architecture ouverte Le prix de lancement du PC en 1981 qui tait de 1365 dollars signala la face du monde que le PC tait le produit du futur M me Apple qui lan a r ellement le micro ordinateur et du reste son principale concurrent dans ce domaine accueilli favorablement l arriv e d IBM cause du caract re l gitime qu il conf rait au PC En 1982 le PC fut lu par le time Magazine l homme de l ann e mais l euphorie ne dura pas longtemps DESSIN DU PC D IBM L ann e suivante 1982 l industrie de la micro informatique fut secou e Adam Osborne fit faillite le successeur de l Apple IL
17. Apr s Babbage il y eut un manque d int r t sur les calculateurs automatiques Entre 1850 et 1900 la physique math matique a beaucoup volu e de telle sorte que tous les ph nom nes dynamiques pouvaient tre caract ris s par des quations diff rentielles Il tait alors n cessaire de trouver les moyens de r soudre ces quations et m me d autres probl mes math matiques du genre S Scheutz 16 Ludgate 17 Torres y Quevedo 18 Louis Coufignal Histoire et volution de l Informatique 19 En plus du point de vue pratique l existence de la machine vapeur a d velopp l industrie les transports et le commerce qui ont contribu au d veloppement de l ing nierie La fabrication des chemins de fer des navires des routes des ponts n cessitaient parfois des calculs de centre de gravit les moments d inertie de centre de flottabilit des distributions de contrainte et des calculs de rendement qui pouvait tre exprim s par des quations math matiques La lenteur des machines m caniques ne leur permettait plus de r soudre les probl mes de ce genre qui devenaient de plus en plus complexes a La tabulatrice de Hermann Hollerith La prochaine tape de d veloppement arriva en 1880 pendant le recensement de la population des Etats Unis Il a t d termin que les donn es du recensement ne pouvaient tre trait es que sept ans plus tard avec les m thodes d alors Une projection montra que le
18. Ces automates ont r ellement influenc les machines calculer automatiques et plus tard les ordinateurs b Les m tiers tisser de Jacquard C est probablement Basile Bouchon qui le premier en 1725 utilisa les cartes perfor es pour contr ler le tissage de motifs ornementaux en soie L id e a t raffin e par la suite par plusieurs personnes dont Jacques de Vaucanson Mais la contribution la plus notoire est celle de Joseph Marie Jacquard 1752 1834 Au d but du dix neuvi me si cle cet entrepreneur tisserand fran ais r volutionna cette technique en introduisant une machine automatis e par une s rie de cartes Chaque carte poss dant des trous peut changer la fa on de tisser et la couleur des trames Les pleins des cartes servaient de pousser les aiguilles et les trous permettaient de laisser passer les 8 Jacque de Vaucanson Joseph Marie Jacquard Histoire et volution de I Informatique 14 aiguilles qui mettent en action un crochet qui devait tirer les fils A une carte correspondait le filage d une trame Pour tisser la trame suivante il fallait utiliser la carte suivante Ainsi pour tisser plusieurs trames similaires il fallait utiliser une seule carte plusieurs fois Le tissage d une pi ce tait command par une s quence de carte qui constituait un programme La carte servait alors de communication entre l homme et la machine Les m tiers tisser de Jacquard donn rent naissance au d veloppement
19. Data Structure Reading MA Addison Wesley 1984 Habib S ed Micro programming and Firmware Engineering New York Van Nostrand Reinhold 1988 Hardouin Mercier G and R P Balme Structure et Fonctionnement des Ordinateures Paris Masson 1984 Hars Jean Pierre L Informatique et la Banque Paris France La Revue de la Banque Editeur 1986 Hartree R Douglas Calculating Machines Recent and Prospective Developments and their Impact on Mathematical Physics and Calculating Instruments and Machines 1947 Cambridge Massachusetts The MIT Press Los Angeles Tomash Publishers 1984 Hausner A Analog and Hybrid Computer Programming Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1971 Hauwel Claude Concevoir et R ussir son Informatisation Le Cahier des Charges Pr informatique M thodologie Aroc Paris Entreprise Moderne Edition 1984 Hirsch Ernest and Serge Wendling Structure des Ordinateurs Concepts de Bases Machines Conventionnelles et Architectures Parall les Paris Armand Collin 1992 Histoire et volution de l Informatique 94 Hodges Andrew Alan Turing The Enigma New York Simon amp Schuster 1983 Hopcroft J E and Ullman J D Introduction to Automata Theory Languages and the Theory of Computation Reading MA Addison Wesley 1979 Horowitz E and Sahni S Fundamentals of Computer Algorithms New York Computer Science Press Division of H W F
20. Lewis Mumford qui est tr s pr occup par l aspect d humanisant de l automatisation Pour Siegfried Giedeon la technologie dans sa Histoire et volution de l Informatique 86 poursuite de l fficacit perd souvent la qualit et les qualit s humaines Jacques Ellul qui lui pr sente une vision tr s pessimiste de la technologie comme une force tr s puissante qui chappe souvent au contr le de l homme D autres comme Alvin Toffier John Naisbitt et Charles Panati co ncid rent que machines du futur ne feront qu augmenter la qualit de la vie De toutes les issues associ es aux technologies sp cialement les ordinateurs le plus important est le travail Quelle quantit de travail et quel type de travail La question de l ordinateur et l emploi sera avec nous pendant longtemps et tout le monde sera affect La relation entre la technologie et le travail est tr s complexe Historiquement except les p riodes de dislocation conomique les innovations technologiques ont toujours augment consid rablement le nombre d emploi Les questions qu on se pose et qui restent ouvertes sont les suivantes Est ce que l ordinateur est une technologie fondamentalement diff rente Quels sont les travaux qui seront affect s et comment A supposer que des emplois soient perdus d ou viendront d autres emplois Est ce qu ils seront suffisant pour compenser les pertes Il est cependant clair qu avec l av ne
21. Xerox reviendrait sur sa position pour commercialiser le produit ce qui ne fut pas le cas DESSIN DE ALTO Mais en dehors de Xerox les choses continu rent bouger Non seulement la loi Moore du doublement de l int gration tous les ans tait une r alit mais les passionn s de Silicon Valley ont produit entre temps beaucoup d innovations qui avaient pour effet de contrecarrer le plan de Xerox Ils commenc rent construire des cartes pour P ALTAIR Des clubs comme le Homebrew se multipli rent Boston Chicago Trenton New Jersey et ailleurs En ao t 1976 ces pionniers se retrouv rent Atlantic City dans le New Jersey pour une convention Les compagnies vedettes taient le MITS de Ed Roberts et une autre entreprise cr e par Bob March et Lee Felstein appel Processor Technology Dans un coin loin des vacarmes un groupe de personnes d braill es taient entrain de vendre des cartes sur une table Deux d entre eux deviennent synonyme de micro ordinateur Steve Jobs et Steve Wozniak Wozniak construit un ordinateur rudimentaire sur un circuit imprim Sur proposition de Steve Jobs l ordinateur fut baptis Apple I Job frappa la porte de Intel pour voir ceux qui leur avaient fait la promotion de leur produit Apprenant que la publicit de Intel avait t faite par la firme de Mac Kenna ils y rencontr rent Don William un Bob March Lee Felstein Steve Jobs Mc Kenna Histoire
22. avec 29 chiffres significatifs fut publi e comme le sp cimen de son travail dans la revue mensuelle de la Royal Astronomical Society d avril 1910 L histoire de la machine de Babbage ne serait pas compl te sans parler de Auguste Ada La Comtesse de Lovelace fille unique du c l bre po te Lord Byron Ada tait une personne d une rare habilet math matique En 1840 quand Babbage partit en Italie pour faire une s rie conf rences sur ses travaux un jeune ing nieur du nom de L F Manebrea fit un recueil de ces conf rences en fran ais Il revenait Ada de s occuper de la traduction de ces proceedings du fran ais l anglais Avec la permission de Babbage en plus de la traduction elle compl ta par ses propres commentaires de telle sorte que la version anglaise devint trois fois plus importante que I original de Manabrea en fran ais C tait comme si Ada avait totalement r crit le livre preuve de la connaissance tr s profonde des travaux de Babbage N e en 1912 Turing est un brillant logicien fascin par les probl mes de codage et de d codage Cette comp tence fera de lui le concepteur des machines utilis e pendant la seconde guerre mondiale pour d chiffrer les messages des allemands Ces machines baptis es ENIGMA ont permis de rendre pr visible les attaques des allemands sur les bateaux am ricains et anglais 3 H P Babbage Auguste Adda Histoire et volution de l Informatique 18 La com
23. cinq mille tubes install s dans un coffret rectangulaire de 10x14 pouces C est dans ce rectangle qu tait plac le r servoir de mercure Beaucoup de concepts utilis s dans l UNIVAC devinrent par la suite des standards comme les touches alphanum riques les m moires auxiliaires bande magn tique les m moires tampons pour le transfert entre la m moire interne et externe sans passer par le processeur DESSIN DE L UNIVAC L IBM 701 650 Au moment ou Remington Rand annon ait l UNIVAC IBM n tait pas constructeur d ordinateur mais vendait toujours des machines cartes perfor es Mais en r pondant la menace de la comp tition IBM introduisit deux machines une pour concurrencer l UNIVAC et une autre plus modeste En 1952 IBM annon a le 701 appel Defense Calculator Les dix neuf qui ont t fabriqu s taient tous livr s l arm e de l air am ricaine ou des clients travaillant dans l a ronautique Le loyer mensuel tait de quinze mille dollars IBM opta de ne pas vendre la machine mais de faire du leasing Comme m moire le 701 utilisait des tubes de William fabriqu s par IBM pouvant stocker 4096 mots de 36 bits La m moire auxiliaire tait une bande magn tique en plastique et les m moires interm diaires taient des tambours magn tiques Il pouvait effectuer 2000 multiplications par seconde mais contrairement l UNIVAC le processeur du 701 s occupait lentement des entr es et des sorties
24. cle Paris InterEditions 1984 Forester Tom The Information Revolution Cambrige The MIT Press 1985 Francis A J and Mansel D S Appropriate Engineering Technologies for Developing Countries London Research Publication PTY LTD 1988 Franco Sergio Design with Operational Amplifiers and Analog Integrated Circuits New York McGraw Hill 1988 Galacsi La Conception des Bases de Donn es Paris Dunod 1989 Gecsei J The Architecture of Videotext Systems Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1983 Gilder George Microcosm The Quantum Revolution in Economics and Technology New York Simon amp Schuster 1990 Gilmore Ch M Le Fonctionnement des Microprocesseurs Paris Dunod 1984 Histoire et volution de l Informatique 93 Gleick James Chaos New York The Viking Press 1987 Glee Harray Cady and Pat McGregor Mastering the Internet Alameda CA Sybex 1995 Glosbenner Alfred The Complete Handbook of Personal Computer Communications 3rd ed New York St Martin s Press 1990 Gnedenko B and I N Kovalenko Introduction to Queuing Theory 2nd ed Cambridge MA Birkhauser Boston Inc 1989 Gnedenko B The Theory of Probability Trans George Yankovsky Moscow Mir Publishers 1976 Goldstine Herman H The Computer from Pascal to Von Neumann 5th ed Princeton Princeton University Press 1993 Gonnet G H Handbook of Algorithms and
25. commen a livrer un ordinateur de 36 bits le 704 le successeur de l ordinateur scientifique 701 Ce fut ordinateur qui a eu le plus grand succ s pendant la premi re g n ration Ce qui tait tr s remarquable chez le 704 c est que les m moires tores de ferrites initialement de 4 k sont mont s 32 k en 1957 En plus le processeur du 704 pouvait faire de l arithm tique virgule flottante et avait trois registres index adressables Pour faciliter le calcul virgule flottante une quipe d IBM dirig e par John Bacchus d veloppa le Fortran Pour Bacchus et son quipe le Fortran tait uniquement d di au 704 mais il devient avec le Cobol les deux langages volu s les plus utilis s IBM produit par la suite cent vingt trois 704 entre 1955 et 1960 En janvier 1957 IBM annonce le 709 comme le successeur du 704 mais il n eut pas beaucoup de suc es DESSIN DU 704 709 Ce n est qu apr s dix ans d utilisation que le transistor devait int grer le milieu informatique pour remplacer les tubes vides Le Transac S 2000 de Philco et le 1604 de Control Data d j quip de transistors ont surclass le 709 IBM retira le 709 base de tube vide pour le remplacer avec un 7090 transistoris L architecture du 7090 tait identique celui du 709 ce dernier a t utilis pour crire le logiciel du 7090 La livraison du 7090 en fin 1959 marqua l entr e d IBM dans le domaine de l lectroni
26. de l industrie textile et fraya le chemin l automatisation compl te Une d monstration de cet automatisme avait t faite Napol on I qui le breveta en 1804 Son inventeur gagna beaucoup de prix et de royalties mais une opposition farouche des ouvriers du soie s est fait sentir Malgr tout les m tiers tisser devraient tre accept s graduellement travers le monde En 1812 rien que pour la France Plus de onze milles m tiers tisser de Jacquard pouvaient tre d nombr s DESSIN DES METIERS A TISSER DE JACQUARD c Les Machines de Babbage Charles Babbage 1791 1871 Brillant math maticien conomiste passionn de technologie et de philosophie s int ressa d s sa jeunesse aux automates puis au m tier tisser de Jacquard Il d finit ce que pourrait tre une machine capable d effectuer n importe quel calcul En 1812 il s int ressa la r alisation de deux machines que sont l engin diff rentiel et la machine analytique 1 La machine diff rentielle Pendant que Xavier Thomas de Colmar travaillait sur son arithmom tre en France de l autre cot de la manche Cambridge en Angleterre Charles Babbage tait entrain de r fl chir sur des machines automatiques Il r alisa en 1812 que pour laborer des tables logarithmiques il fallait effectuer plusieurs fois les m mes calculs Il en d duit qu il tait possible d ex cuter ces op rations r p titives automatiquement C est ainsi qu
27. de r action thermonucl aire qui ont permit de cr er la bombe hydrog ne En 1971 il y eut une controverse sur la paternit du concept de l ENIAC La r clamation stipulait que John Vincent Atanassof a mis au point un concept pareil pendant les ann es 1930 Iowa State College En 1973 la cour donna un verdict au constructeur qui repr sentait Atanassof Etant donn l ampleur du projet ENIAC sa construction demand un tr s grand courage de la part des d cideurs et de la Naval Research qui a parrain le projet c Le concept de programme enregistr en m moire La solution tait alors de se pencher sur la recherche d une machine automatique dans sens large du terme Pendant la construction de l ENIAC Goldstine eut la chance de rencontrer le grand math maticien John Von Neumann et l int ressa au projet La grande difficult de l ENIAC tait son incapacit de stocker beaucoup d informations Apr s plusieurs s ances de travail avec les autorit s de la Moore School Von Neumann crivit un document sur une machine qui tait capable de stocker des programmes et des donn es en m moire Le 30 juin 1945 le concept de programme enregistr en m moire fut consign dans un document intitul First Draft of a Report on the EDVAC Faisant abstraction des d tails de l ing nierie le rapport a Dans la premi re page du First Draft on pouvait lire ceci First Draft of a report on the EDVAC by JOHN VON NEUMANN Con
28. de se payer les services Un centre informatique devrait n cessiter plus de vingt scientifiques pour son fonctionnement La quatri me objection est que les ordinateurs ne sont pas encore conviviaux Il fallait beaucoup de temps pour pr parer le programme En d pit de toutes ces objections Pesper et Mauchly continu rent avec leur entreprise qu ils rebaptiseront Eckert Mauchly Company Ils sign rent ensuite d autres contrats avec le National Bureau of Census Northrop Aircraft Corporation Prudential Life Insurance et Nelson Company Le pr sident de AMTOTE American Totalizer sp cialis dans la fabrication de machines additionner craignait que l industrie informatique allait vite rendre ses machines obsol tes Il d cida alors d acheter 40 de la Eckert Mauchly Company En 1949 le pr sident d AMTOTE mourut dans un accident d avion Son rempla ant qui n avait jamais cru aux ordinateurs se retira du projet le mois suivant La seule solution pour l unique entreprise d informatique au monde tait de trouver un acqu reur Cet acheteur tait Remington Rand Rand qui tait sp cialis dans la fabrication de machine taper de rasoirs lectriques et qui tait le plus grand fabricant de machines m canographiques pendant les ann es 50 a jug n cessaire de se diversifier et d entrer dans l industrie informatique La vente de la compagnie est estim e deux cent mille dollars et un emploi garanti pendan
29. effet La disquette devient une d couverte importante par la suite pour le d veloppent des micro ordinateurs DESSIN DU 360 DESSIN D UNE DISQUETTE Ce n est pas seulement la notion de comptabilit qui fut largement copi e par les concurrents mais en plus IBM instaura le 8 bits pour repr senter un caract re Cette troisi me g n ration voit aussi l av nement du STAR de CDC des supercalculateurs Cray 11 de la s rie 6000 de CDC et de l UNIVAC 1108 C est aussi le d but r el des mini ordinateurs avec le s rie des PDP 11 de DEC qui sont vendus en grande quantit le NOVA et SUPER NOVA de Data General Le syst me d exploitation Unix de Ken Thompson inspir du Multics commence tre d velopp en 1969 En 1970 le langage C de Denis Ritchie et Briand Kernighan est d velopp Ken Thompson 6 Denis Ritchie 66 Briand Kernighan Histoire et volution de l Informatique 53 Cette g n ration fut principalement marqu e par la s rie 360 des ordinateurs IBM La barri re entre ordination de gestion et scientifique se r duit la caract ristique principale de cette machine est aussi l volutivit Il est d s lors possible en changeant de processeur de maintenir les imprimantes les unit s de disque et les bandes magn tiques Les d veloppements restent aussi compatibles il n est plus n cessaire de r crire son programme m me si une partie de son mat riel est chang Des concep
30. environnement Unix qu il a baptis Xenix Ses logiciels d application se trouvent dans toutes les plate forme PC ou Mac Word Excel Power Point Acces etc D autres comme Novell avec le Netware Borland Corell Next Oracle Computer Associates Netscape et les constructeurs de mat riel qui font des logiciels propri taires OS 2 chez IBM Mac OS pour Apple etc La naissance des services informatiques Apr s le mat riel qui au d part n tait utilisables que par les militaires et les physiciens le logiciel qui tait lou avec la machine c est au tour des services de prendre un essor Le service informatique tant tout ce qui en dehors du mat riel et des logiciels de bases rend l utilisation de la Histoire et volution de l Informatique 43 machine optimale C est le d veloppement de produit logiciesl la formation des utilisateurs l installation la protection du mat riel et des donn es l installation lectrique l ergonomie etc Ses services ont donn naissances des soci t s valeur ajout es appel es SSII Soci t de Service et d Ing nierie en Informatique D LES GENERATIONS D ORDINATEURS L aspect lectronique des ordinateurs conduit distinguer plusieurs g n rations qui correspondent aux types de composants lectroniques utilis s et au degr d int gration de ces composants L histoire moderne des ordinateurs correspond avec l invention des programmes stock s en m moire 1 L
31. et volution de l Informatique 64 des employ s qui les mit en rapport avec un ancien d Intel Mike Markulla Le bin me int ressa Markulla qui partit visiter le garage de Jobs Il tait impressionn par leur nouvel ordinateur Apple II Markulla le regarda et dit ceci est le premier ordinateur utile et accessible aux gens Pour Markulla ces jeunes ne pouvaient pas cr er et g rer une entreprise informatique malgr leur ing niosit Il les aida en mettant 90 000 dollars de son propre argent dans l affaire et encouragea Jobs et Wosniak quitter leur garage pour s installer dans le Silicon Valley DESSIN DU APPLE I IL HI Ce fut le d but de l empire d Apple qui devint un mod le pour toutes les autres entreprises de micro informatique Avec une bonne liquidit financi re les deux Stephan finirent le prototype de l Apple II et en firent un ordinateur grandeur nature Wozniak con u la couleur graphique pour Apple L approche d Apple commen a se d marquer de l esprit du Homebrew club pour devenir de plus en plus professionnel et de plus en plus mercantile Tandis que beaucoup d entreprises issue du Homebrew club avaient comme cible le march des amateurs Apple selon les mots de Markulla avait une autre approche Il voulait faire un ordinateur que beaucoup pouvait utiliser pas seulement les amateurs mais aussi les professionnels et les universit s Pour casser le march des amateurs il
32. gique Nouvel Atout de la Comp titivit Paris Les Editions d Organisation 1987
33. il commen a concevoir la machine diff rentielle bas e sur les approximations polynomiales de la forme 10 Charles Babbage Histoire et volution de l Informatique 15 aotaix tax ax ax selon la m thode des diff rences La machine diff rentielle devait tre capable de produire ces tables avec exactitude tant donn e que beaucoup de fonctions math matiques peuvent avoir une approximation polynomiale En 1822 Il parvint fabriquer un prototype de d monstration Un an apr s avec l aide du gouvernement britannique il commen a fabriquer la machine diff rentielle en grandeur nature Elle devait tre vapeur totalement automatique pouvant m me imprimer les r sultats des tables et command e par un programme constitu d instructions fixes DESSIN DE LA MACHINE DIFFERENTIELLE Malgr la flexibilit et la fonctionnalit limit e de cette machine elle tait n anmoins une avanc e certaine sur le plan conceptuel Babbage continua ses travaux pendant dix ans mais en 1833 il se lassa de continuer avec la machine diff rentielle lui pr f rant l id e de construction d une machine digitale universelle et totalement automatique l engin analytique 2 La machine analytique ou le moulin chiffres Tout en travaillant sur sa machine diff rentielle Babbage pensa concevoir une machine plus universelle la machine analytique Pour r aliser cette machine il lui fallait surmonter trois difficu
34. l Apple III ne fut pas un succ s de m me que le PC Jr d IBM En fin 1983 l ordinateur personnel tait son niveau le plus bas Il tait parce que survendu et que l attente des utilisateurs sur le logiciel n tait pas l Apres cet chec d autres v nements devraient remettre l industrie sur les rails Apple inventa le Mac Intosh en 1984 IBM introduit le Personal System PS quipe d un bus MCA en 1987 et Microsoft introduit l interface utilisateur Windows IBM et Apple jadis Adam Osborne 100 Sinclair Histoire et volution de l Informatique 67 concurrents acharn s produisant des plates formes incompatibles cr rent en joint venture avec Motorola en 1992 pour harmoniser leur plate forme autour du Power PC DESSIN DU MAC DESSIN DU PS D IBM Unix un syst me d exploitation multitache et multi utilisateur jadis destin aux ordinateurs usuels et aux mini ordinateurs commence quiper les micro ordinateurs avec des interfaces utilisateurs graphiques comme le X Windows Intel introduit une s rie de nouveau Microprocesseurs les 40xx et le Pentium Le multim dia qui est technologie alliant le son l image et le texte est introduit dans tous les micros cause de la puissance des microprocesseurs La notion d autoroutes de l information introduite ces derni res ann es devrait rendre le PC de plus en plus populaire La tendance du futur est l augmentation en puissance des ordina
35. m moires adressables en d pit du mode d adressage utilis Inter Data Systems Engineering Laboratories et Prime ont introduit des mini ordinateurs de 32 bits au milieu des ann es 1970 Ces machines deviennent vite populaires avec la NBS et d autres clients de l aerospaces qui avait besoin d une bonne puissance de calcul pour faire Histoire et volution de l Informatique 72 de la CAD CAM et du temps r el DEC r agit en 1978 avec la s rie des Vax 11 de 32 bits et une extension d adresse virtuelle au PDP 11 Data General son tour annon a l Eclipse MV 8000 en 1980 Ces mini ordinateurs ont la m me longueur de mot que les ordinateurs de la s rie 360 d IBM Au d but ils taient appel s super mini mais au fur et mesure que les ordinateurs de 12 et de 16 bits devinrent rares cette distinction devint inutile Il y avait toujours une diff rence entre le jeu d instructions des minis et l utilisation des bus au lieu des canaux d entr e et de sortie de gros syst mes Les ventes de Vax d pass rent celle de tous les autres mini et il devient l ordinateur le plus r ussi de son poque Cette r ussite tait du en partie au portefeuille client de DEC mais aussi la compatibilit logicielle avec la s rie des PDP 11 Aussi il y avait le fait que le Vax pouvait former un r seau Ethernet d velopp par Xerox et que DEC choisit en 1980 Le Vax avait en plus deux bon syst mes d exploitation le VMS Virtual Memory System de DEC
36. moire vive RAM a augment de 8000 64000 mots dans les machines commerciales avec un temps d acc s de 2 ms Ces machines taient tr s ch res l achat et m me la location On les trouvait dans les grands centres informatiques du gouvernement des industries des universit s et de certains grands laboratoires priv s Ces syst mes faisaient le traitement par lot batch qui consistait faire son programme et le remettre au centre informatique pour traitement ult rieur Un autre mode d utilisation de ces machines tait le temps partag time sharing Ce type de traitement partage les ressources de l ordinateur de telle sorte que chaque utilisateur pense qu il est seul ma tre du syst me gr ce un logiciel tr s performant servant d interrupteur automatique Dans les ann es soixante beaucoup d efforts ont t d ploy s pour concevoir et d velopper des ordinateurs tr s rapides gr ce aux circuits int gr s Les ann es soixante dix ont vu la naissance des microprocesseurs qui ont conduit la r volution micro informatique mais aussi la fabrication de supercalculateurs et de stations de travail Le g nie logiciel prit une importance capitale au milieu des ann es 1980 et la tendance continue pendant les ann es 1990 de telle sorte que lachat d un ordinateur ne se fait plus en fonction simplement de la puissance du mat riel mais aussi de sa possibilit de faire tourner les logiciels exist
37. passant par les loisirs la sant les march s boursiers les informations gouvernementales etc La messagerie lectronique E mail et les t l conf rences sont devenues d importants et de puissant media de communication sur de tr s longues distances S il est impossible de pr dire le futur de ces technologies certains indicateurs peuvent dors et d j nous montrer que la soci t de l information sera centr e sur les maisons et que les transactions de toutes sortes commercialisation finance etc devront radicalement changer Avec tous ces probl mes se pose un v ritable probl me d tique de d ontologie et de responsabilit des professionnelles des technologies de l information vis vis de leur client de leur entreprise et de la soci t tout enti re Ces probl mes comportementaux sont d autant plus importants que l impact des technologies de l information sur la soci t devienne vident Pour mettre ceci en pratique certaines organisations ont labor des codes de conduite professionnelle mais la question sur l application et l applicabilit de ces directives reste toujours pos Les gouvernements sont probablement les plus grands utilisateurs d ordinateur et leur impact se ressent sur la soci t tout enti re On peut trouver des ordinateurs dans la s curit int rieure et ext rieure des pays dans la police le syst me judiciaire l ducation la sant les finances publiques la fisc
38. recensement de 1890 ne pourrait tre trait en moins de dix ans Il fallait alors trouver une solution Un jeune ing nieur du nom de Hermann Hollerith 1860 1929 d veloppa pour le NBC National Bureau of Census une tabulatrice utilisant les cartes perfor es Avec cette machine les r sultats du recensement s obtinrent en moins de deux ans m me si entre temps la population est pass e de 50 62 millions d habitants DESSIN DE LA TABULATRICE DE HOLLERITH L id e de Hermann Hollerith d utiliser les cartes perfor es est probablement inspir e des m tiers tisser de Joseph Jacquard Cette m thode r duisait consid rablement les erreurs de lecture En plus les travaux diff rents pouvaient tre ex cut s par un lot de cartes perfor es Sit t que ces m tiers entraient dans le milieu des affaires leur particularit est vite appr ci e et cela conduisit au d veloppement de la m canographie par IBM Remington Rand Burroughs Ces machines Herman Hollerith est n Buffalo NY et 1860 et mort Washington D C USA en 1929 Il est l inventeur de la tabulatrice d pos sous U S Patents 395 781 395 783 ainsi que 50 autres brevets sur des techniques et des quipements Il d veloppa entre autre des applications sur la carte perfor e dans le domaine du recensement de la population des statistiques m dicales et de sant publique ainsi que des programmes de comptabilit et de gestion de stock La description du proc d
39. s occupaient du d veloppement des g nies du mat riel comme Chuck Thacker et Butler Lampson taient entrain de construire un ordinateur personnel sur lequel ces produits logiciels allaient tre test s Cet ordinateur fut baptis Alto Contrairement beaucoup d ordinateurs son cran ressemblait du papier Il y avait des menus des ic nes un pointeur et comme organe de pointage une souris En 1973 Xerox mis au point une bonne partie sinon toute la technologie de base sur la quelle repose actuellement les micro ordinateurs Peu de temps apr s il d veloppa l imprimante laser un traitement de texte tr s sophistiqu et le r seau Ethernet Malgr tout cela Xerox n a pas pu saisir l opportunit pour exploiter Bob Taylor 7 Alan Kay Larry Tesler Butler Lampson Chuck Thacker Semour Papert Jean Piaget Histoire et volution de l Informatique 63 toutes ses inventions Beaucoup n identifie pas Xerox comme une soci t informatique mais toujours comme la soci t de reprographie qu elle tait jadis Malheureusement pour les scientifiques de Xerox qui voulaient rapprocher l ordinateur tr s pr s de l utilisateur leur patron subissait une forte pression sur les produits de x rographie Menac par concurrence japonaise la direction pensait qu il tait risqu de commercialiser l Alto Les Scientifiques continu rent parfaire leur d couverte croyant que la direction de
40. t retrouv dans ses correspondances avec Kepler les dessins et la fonctionnalit de cette machine qui a permis plus tard de faire la r plique DESSIN DE LA MACHINE DE SCHIKARD 2 Blaise Pascal et sa pascaline Blaise Pascal commen a d velopper en 1642 l ge de 19 ans une machine additionner pour aider son p re qui travaillait au service des imp ts de Rouen Il compl ta son premier mod le et en construisit cinquante autres dans les dix ann es qui suivirent Cette machine appel e Pascaline pouvait effectuer des additions et des soustractions mais aussi convertir les monnaies complexes de l poque Il existe de nos jours des pascalines consid r s comme objets de curiosit scientifique dans des mus es La paternit de la premi re machine calculer a t attribu e pendant longtemps Blaise Pascal Ce n est que plus tard que la d couverte de Shickard ant rieure celle de Pascal de dix ans fut retrouv e DESSIN DE LA PASCALINE 3 La machine m canique de Leibniz Trente ans plus tard Gottfried Wilhelm Von Leibniz inclue dans l invention de Pascal la multiplication et la division indirecte Ainsi pour multiplier quatorze par cinq 14 5 il fallait additionner le nombre quatorze cinq fois Des probl mes d ing nierie ont fait que la machine de Leibniz ne connut pas un grand succ s Cette machine con ue en 1670 ne put tre fabriqu e qu en 1700 Cent ans apr s un autre allemand Otto Hahn d velop
41. tait destin toutes les applications tant scientifiques que de gestion Une innovation majeure de la s rie 360 tait l utilisation de la microprogrammation pour r soudre les probl mes de compatibilit Chaque mod le obtenait son jeu d instructions de la ROM qui contient la microprogrammation Le concept de microprogramme fut introduit par Vincent Maurice Wilkes un des pionniers de l informatique celui qui en fait a construisit le premier ordinateur du type de Von Neumann Ce microprogramme fut utilis dans le Ferranti Atlas Un autre ordinateur britannique KDF a aussi utilis cette technique Le 360 tablit de fait la microprogrammation comme standard ce qui sera repris plus tard chez les micro ordinateurs Une autre innovation est l utilisation des canaux d entr e et sortie Ce sont des processeurs ind pendants qui s occupent du transfert des informations entre la m moire centrale et les p riph riques Ce qui permettra plus tard IBM vendre une s rie d quipements p riph riques ind pendants du mod le de 360 achet La prolif ration de p riph riques incompatibles pour les anciennes plates formes tait la bataille amener avec le 360 Le 360 fut un grand suc es et se vendit tr s bien Plus de 1000 unit s ont t command s pour le seul mois d avril 1964 et en 1970 il y avait plus de 18 000 unit s install es travers le monde L architecture avait cependant des d fauts qui seront corrig s
42. ue si on consid re que la nanoseconde est la seconde ce que la seconde est trente ans Malgr cette rapidit qui traduit la puissance de calcul certaines applications tr s complexes tournent toujours lentement dans ces machines Pour certains probl mes dont les approches analytiques sont ma tris es leur traitement par ordinateur pose toujours d normes difficult s La ma trise de l information est un ph nom ne important dans notre soci t Elle peut actuellement tre consid r e comme un besoin vital au m me titre que l eau et essentiel comme l lectricit Les hommes d affaire et les personnes morales ont d j accept le ph nom ne informatique m me si certains d entre eux continuent toujours h siter Quant l homme de la rue l ordinateur reste une entit invisible et myst rieuse Histoire et volution de Informatique 2 Sous peu l ordinateur dans sa version int gr e fera parti de notre environnement domestique comme le t l viseur et le t l phone et devra m me terme les remplacer Un terminal interactif permettra l homme de passer une bonne partie de son temps la maison tout en tant en contact avec ses coll gues de bureau Les m decins auront la possibilit d effectuer des consultations a distance les juristes les journalistes les enseignants pourront acc der a des documents situ s a des endroits tr s loign s La m nag re pourra faire ses achats parti
43. DU LARC DESSIN DU STRECTH L Atlas Cet ordinateur fut introduit par un constructeur britannique Ferranti en 1962 L Atlas introduisit la m moire virtuelle et la multiprogrammation Contrairement aux ordinateurs de la premi re g n ration et de la deuxi me g n ration qui avait un JCL rudimentaire l Atlas avait un v ritable superviseur qui annon a l re des syst mes d exploitation En 1962 Burroughs introduit la s rie des B 5000 qui incorporaient les innovations de l Atlas La s rie fut mise jour pour pouvoir ex cuter un langage volue l Alto Le design de ses processeurs tait nouveau en ce qu ils utilisaient des adressages en pile au lieu des accumulateurs de la premi re g n ration DESSIN DE L ATLAS DESSIN DU B5000 Dans la perspective des ann es 1990 la deuxi me g n ration est consid r e plus comme une g n ration transitoire qu une tape fondamentale de l informatisation SCL Histoire et volution de l Informatique 51 3 La Troisi me G n ration 1964 1971 Les syst mes 360 d IBM annonc s le 7 Avril 1964 inaugur rent la troisi me g n ration des ordinateurs Cette s rie de machine n a pas utilis au d part les circuits int gr s mais des cartes modulaires d l ments discrets sur un substrat de c ramique IBM a voulu utiliser des circuits int gr s mais il a finalement opt pour fabriquer en grande quantit une s rie de 6 machines compatibles Le 360
44. Histoire et volution de l Informatique 1 Introduction Apr s l invention de l ordinateur il tait clair que ses applications n allaient pas simplement se limiter aux domaines militaires et scientifiques mais bien au del D autres applications comme la gestion la bureautique la robotique allaient rapidement voir le jour L ordinateur entre de plein pied dans le troisi me mill naire Pendant ses cinquante ans d existence il a compl tement boulevers nos habitudes Il a t peut tre l un des rares facteurs avoir affect aussi radicalement le monde depuis l imprimerie Il a soulag beaucoup de personnes tout en laissant planer des craintes pour d autres Son influence dans notre vie quotidienne est toujours un myst re Il a ouvert beaucoup d opportunit s mais a aussi menac beaucoup d emplois Il a permit des r alisations telle qu amener l homme sur la lune mais a aussi menac notre libert et m me certaines de nos valeurs Si sa technologie de base est entrain d tre comprise son impact dans le monde de demain est difficilement pr visible Jusqu en 1945 date de la cr ation du premier ordinateur la vitesse de calcul de l homme est rest e constante pendant plusieurs mill naires De 1945 maintenant gr ce ces machines la vitesse a t multipli e plusieurs milliards de fois La vitesse des ordinateurs actuels se mesure en nanoseconde Cette rapidit peut tre mieux per
45. Instructions Set Computers Cette technique consiste utiliser un petit nombre d instructions coupl es des registres tr s rapides Ces stations de travail sont destin es un usage personnel donne une excellente r solution graphique une grande puissance de calcul et des possibilit s Histoire et volution de l Informatique 81 de r seau C est ainsi qu ils sont class s comme micro ordinateurs de tr s haut de gamme Leur performance se situe l chelle inf rieure des supercalculateurs mais leur prix varient entre 10 000 et 100 000 dollars Parmi les plus connus nous pouvons citer Le Sun 1 D s le d part les applications d ing nierie ont vite d cel les limites de l ordinateur La principale pr occupation de l ordinateur tait premi rement le calcul et deuxi mement le traitement graphique et la conception d ouvrage Avec la mont en puissance des microprocesseurs il tait envisageable que les ing nieurs puissent avoir leurs propres machines pour des besoins techniques En utilisant des processeurs tr s rapides des m moires tr s importantes et des crans de bonnes r solutions les ing nieurs ont tabli un nouveau standard pour cette technologie La premi re compagnie r aliser ce r ve est Sun Microsystem qui mis sur le march le Sun 100 en 1984 Depuis plusieurs constructeurs ont suivit Pendant les ann es 1990 le micro ordinateur devient de plus en plus puissant avec des process
46. Minsky M Computation Finite and Infinite Machines Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1967 Miquel Christian Mythologie Moderne et Micro informatique La Puce et son Dompteur Paris Harmattan 1991 Moreau Ren Ainsi Naquit l Informatique Histoire des Hommes et des Techniques Paris Bordas Informatique 1987 Morvan Pierre ed Dictionnaire de l Informatique 4th ed Paris Larousse 1981 Motorola Semiconductors Microcomputer _ Components Switzerland Motorola Inc 1979 Mott Joe L Abraham Kandel and Theodore Baker Discrete Mathematics for Computer Scientist Reston VA Reston Publishing 1983 Murdick R G Mis Concepts and Designs Englewood Cliff NJ Prentice Hall 1980 Musa J D A Iannino and K Okumoto Software Reliability Measurement Prediction and Application New York McGraw Hill 1987 National Research Council Microcomputers and Their Application for Developing Countries Boulder Colorado Westview Press 1986 Neumann John Von First Draft of a Report on the Edvac Contract No W 670 ORD 4926 U S Army Ordnance Department and University of Pennsylvania Moore School of Electrical Engineering University of Pennsylvania Philadelphia PA 1945 Neuschotz Nilson Macintosh Multimedia New York Mis Press 1994 Nora Simon and Alain Minc The Computerization of Society Cambridge MA The MIT Press 1980 North South Ro
47. NEXT En 1989 Steve Jobs qui quitta Apple en 1985 cr a le NEXT avec le microprocesseur Motorola 68030 Le micro ordinateur continue sa mont en puissance avec les processeur 80286 80386 80486 et Pentium de Intel ainsi que la s rie 68xxx de Motorola Le Power PC con u dans les laboratoires de Motorola en collaboration avec IBM et Apple est entrain d quiper certains micro ordinateurs Les micro ordinateurs qui ont marqu cette cat gorie Le micro ordinateur Osborne Con u par Adam Osborne et fabriqu par Lee Felstein le Osborne est le premier micro ordinateur portable commercialis en paquet avec un logiciel de traitement de texte un tableur une base de donnes et des jeux Les logiciels utilis s sur le Osborne taient les plus volu s de l poque Comme pour le Compupro de Godbout Osborne fonctionnait avec le syst me d exploitation CP M crit par Garry Kidall au d but des ann es 1970 Bien qu crit pour des programmeurs le CP M tait d un usage tr s facile ce qui fait qu il quipa tous les ordinateurs fabriqu s de 1976 1980 avant d tre remplac partir de 1981 par le DOS de Microsoft Le TRS 80 de Tandy fut introduit en m me temps que le PET de Commodore et l Apple H comme ordinateurs pr ts l utilisation Contrairement aux ordinateurs fabriqu s en kits ces derniers taient totalement mont s et test s et pr ts tre employ s Ils taient tous 106 Lee Felste
48. SIN DE L EDVAC L EDVAC h riterait donc de la puissance de calcul de l ENIAC et viterait en m me temps la mise en marche tr s longue et tr s fastidieuse de ENIAC L autre avantage de EDVAC est qu il pouvait m me aider confectionner ses propres programmes Avec l EDVAC l invention de l ordinateur moderne tait presque achev e Les plans de conceptions ont t largement diffus s L influence de ce concept tait si importante qu elle propulsa la fabrication d ordinateurs programme enregistr vers la fin des ann es 40 bien avant EDVAC Von Neumann r dacteur du rapport l a sign seul tandis que Eckert et Mauchly ont trouv que l id e tait la leur et non celle de Von Neumann L universit de Pennsylvanie son tour r clama toutes les 1 0 Definitions 1 1 The considerations which follow deal with the structure of a very high speed automatic digital computing system and in particular with its logical control Histoire et volution de l Informatique 33 inventions de son cole L histoire a retenu le nom de Von Neumann comme synonyme d ordinateur programme enregistr Apres ce mal entendu Eckert et Mauchly ne sont pas rest s a l universit de Pennsylvanie pour construire l EDVAC ce qui fait que cet ordinateur n a pu tre r ceptionn qu en 1952 Eckert et Mauchly ont cr e le Eckert Mauchly Corporation pour concevoir et vendre UNIVAC Cette compagnie fut plus tard absorb
49. SIN DE LA IBM 650 DESSIN DU 1401 En 1956 la mort de Watson Sr IBM malgr ses succ s sur le 650 et le 1401 tait toujours consid r e comme une entreprise de m canographie mais de loin la premiere L ordinateur n tait plus exclusivement destin aux travaux scientifiques et militaires il est aussi fait pour la gestion et l administration Le seul probl me tait le manque de programmeur ce qui fait que l ordinateur ne pouvait pas tre utilis d une fa on optimale Dans un premier temps le langage assembleur fut utilis suivi du Fortran et du Cobol En 1950 la banque of America qui a son si ge San Francisco tait la plus importante banque au monde En 1955 d j il traitait plus de douze millions de ch ques et le travail consistait principalement les trier et les classer Ce travail tait tr s ennuyeux et la plus part des employ s taient des jeunes filles dipl m es des coll ges Elles ne voulaient pas rester longtemps avec ce travail cause du caract re r barbatif qui tait souvent la source de beaucoup d erreurs Au rythme ou les ch ques venaient il tait pr vu que pour face ce travail la banque pouvait absorber toutes les coll giennes dipl m es de la Californie A l image du National Bureau of Census la banque a jug qu il tait tant de se mettre l automatisation Le salut devrait venir de la Stanford Research Institute qui proposa la banque ERMA Electric Recordi
50. a premi re g n ration 1950 1959 La premi re g n ration est caract ris e par l utilisation des tubes vide comme l ments actifs Ces ordinateurs taient dot s du stockage lectrostatique des tubes de William des tambours magn tiques des ferrites Cette g n ration peut tre divis e en deux phases suivant les pr occupations La premi re partie 1950 1954 tait consacr e l am lioration des m moires Cinq technologies ont t utilis es pour construire les m moires principales ou secondaires Il s agit des tubes vides des lignes de retard des tubes de Williams des tambours magn tiques et en 1954 des tores de ferrites La deuxi me partie 1955 1959 Alors que la technologie des m moires fut bien avanc e les chercheurs consacr rent leurs efforts l am lioration des supports d information de la pagination des m moires des m moires virtuelles des disques des disques fixes des dispac des disques amovibles des imprimantes et des crans de visualisation Pendant les ann es 1950 les ordinateurs commerciaux ont commenc tre fabriqu s et vendus en quantit Mais en dehors des tubes vides qu ils utilisaient tous ils n avaient pas grand chose en commun parce que chaque constructeur utilisait ses propres combinaisons de circuits ses propres sch mas d adresse et ses propres jeux d instructions La plus grande vari t se retrouvait dans les l ments utilis s pour les Histoire et
51. age simple le RPG GAP devrait tre utilis pour imprimer des tableaux comme ceux d j faits sur les tabulatrices Avec le 1401 IBM introduit l imprimante cha ne le 1403 La taille relativement petite du 1401 lui permettait d tre install dans des salles jadis r serv es aux tabulatrices Le syst me lou 2500 dollars par mois faisait du 1401 un ordinateur tr s attractive pour les PME PMI Peut tre 10 000 unit s furent install es soit 10 fois plus que le 650 Son succ s pla a IBM loin devant UNIVAC comme le premier fournisseur d ordinateur Le 1401 n largisse pas seulement le portefeuille client le d IBM mais fini par lever le doute qui soutenait que le monde n tait pas encore pr ts pour l informatique DESSIN DU 1401 A cot du 1401 IBM il y avait le 1620 destin aux travaux scientifiques En 1962 IBM fit une mise niveau du 7090 qui donna le 7094 qui sera bien vendu et devient un standard des ordinateurs scientifiques de l poque Au milieu des ann es 1960 IBM a pris une bonne partie du march am ricain de l ordinateur UNIVAC Burroughs NCR RCA Control Data Philco Ford General Electric et Honeywell taient ses principaux concurrents Chacun d eux avait fabriqu une machine gale celles d IBM tant sur le prix que sur la performance avec cependant des architectures diff rentes En 1970 General Electric Ford et RCA quitt rent l industrie informatique Elles devront
52. agne ou peut tre le premier ordinateur aurait pu voir le jour l Angleterre ou le premier ordinateur du type de Von Neumann est construit et les Etats Unis ou toutes les recherches dans ce domaine ont t men es 1 L Allemagne et le Plankalkul de Konrad Zuse L histoire des ordinateurs modernes a commenc en Allemagne avec les 5 A bn 8 travaux de Konrad Zuse Peut tre si ce n tait pas la seconde guerre mondiale le premier ordinateur verrait le jour dans ce pays En 1936 Konrad Zuse un ing nieur en g nie civil tait confront la r solution de calculs tr s complexes N ayant jamais entendu parler de Babbage et n ayant eu aucune connaissance des machines analogiques et des cartes perfor es Zuse d marra z ro Le raisonnement de Zuse tait le suivant l ordinateur doit tre fabriqu d l ments tr s simples comme ceux qui ont deux tats stables Toutes les machines du temps de Zuse utilisaient le syst me d cimal comme l homme mais pour Zuse ce qui tait simple pour l homme ne l est pas forc ment pour la machine Il pr f ra le binaire cause de sa simplicit La deuxi me d cision de Zuse tait de faire passer les signaux par des portes logiques plut t que de les faire passer par roues additionner Apr s avoir construit le Z1 et le Z2 qui n ont pas t des r ussites Zuse construit avec succ s le Z3 en 1941 avec deux mille six cents relais lectrom caniques Cett
53. alit etc Plus r cemment les processus lectoraux ont t moign l introduction de l informatique sur l laboration de fichiers lectoraux les campagnes les d pouillements et la proclamation des r sultats Il se pose alors d s lors un probl me de souverainet ou P ordinateur un important r le jouer L exercice d une d mocratie d pend des techniques que cette d mocratie emploie mais cette m me d mocratie est entre les mains des personnes qui le choisissent comme un mode de vie Est ce que l ordinateur peut menacer le processus d mocratique La r ponse ne viendra pas des informaticiens et de l informatique en g n ral qui ne sont que des conseils et des outils qui permettent de faire des choses Histoire et volution de l Informatique 88 jadis impossibles a faire manuellement mais ne d cident jamais L informatique est un outil entre les mains des individus qui l utilisent en fonction de leur volont et par cons quent de la volont de nous tous Si nous voulons vivre d mocratiquement essayons de saisir les opportunit s de l informatique nous offre L ordinateur a t beaucoup plus b n fique pour l humanit que tout autre invention Il n y a depuis l invention de l criture aucune invention qui a aussi radicalement chang les activit s de l homme en si peu de temps En quelques ann es il a chang les techniques et les sciences a rendu les gouvernent efficaces et a augment
54. ansmission par paquet cause de son utilisation plus simple Des le d but des ann es 80 beaucoup ont pens un mariage imminent entre l informatique et les t l communications La fin du monopole du g ant am ricain AT amp T est per u comme une corollaire de ce mariage Mais malgr tout cela ce mariage tant attendu n a pas eu encore lieu Cependant les raisons pour lesquels ce mariage devrait exister sont toujours l De grands r seau d informations priv es comme SABRE pour la r servation et SWIFT pour le r seau bancaire ARPANET puis Histoire et volution de l Informatique 83 Internet existent depuis un quart de si cle mais la grande majorit des ordinateurs utilis s actuellement sont dans l impossibilit de communiquer entre eux Le progr s d pend de la technologie mais aussi de l tablissement de standards de communication et de r gulation au niveau gouvernemental L ouverture des architectures et l harmonisation des protocoles est aussi n cessaire Il faudrait aussi que l utilisateur soit aussi l aise qu avec le t l phone Parler de l histoire et de l volution de l informatique sans retracer les grands moments d Internet donnerait un go t d inachev C est pourquoi sans entrer dans les d tails fonctionnels et applifcatifs nous allons essayaons de retracer les grands moments qui on conduit la naissance d internet Histoire et volution de l Informatique 84 CONCLUSION
55. ants C est aussi l re du multim dia de la r alit virtuelle et d Internet 1 La Naissance de L industrie informatique Apr s les recherches acad miques avec les scientifiques qui ont invent tous les concepts y compris celui de programme enregistr en m moire l re d une nouvelle industrie informatique devrait na tre avec le d veloppement des entreprises Histoire et volution de l Informatique 37 La Moore College a introduit une politique de droit d auteur stipulant que toutes les inventions faites dans une facult tait propri t de l universit de Pennsylvanie Pesper Eckert et William Mauchly ayant refus de signer ce protocole sur l ENIAC ont pr f r quitter l universit un mois apr s que l ENIAC fut r ceptionn Ce d part marqua la fin de l picentricit de l universit de Pennsylvanie sur la recherche informatique Apr s avoir cherch des fonds en vain sans succ s Pesper et Mauchly mirent sur pied la premi re entreprise de fabrication d ordinateur au monde l Electronic Company de Pennsylvanie Apres la cr ation de cette entreprise ils ont eu la chance de signer un contrat avec le National Bureau of Census pour la fabrication de PUNIVAC Mais le projet n ayant pas bien t ma tris les ch ances ne purent tre respect es Ils finiront tout de m me par livrer en octobre 1946 ce qui a permis l entreprise de r sister pendant deux ans A la m me poq
56. ats des Elections Pr sidentielles de 1993 Dakar S n gal 1993 R publique du S n gal Minist re de l int rieur Le Code Electoral Dakar S n gal 1992 Rich Elaine Artificial Intelligence New York McGraw Hill Inc 1983 Rosen David and Mladen Carry Making Money with Multimedia New York Addison Wesley Publishers Ltd 1994 Histoire et volution de l Informatique 98 Rosenberg J M Dictionary of Computers Data Processing and Telecommunications New York Wiley 1984 Rosenberg S Richard The Social Impact of Computers San Diego Academe Press Inc Harcourt Bran Jovanovich Publishers 1992 Roy Mary Annick Guide de la Technique Information Electronique Informatique _ T l communications Robotique Montreux Switzerland Presses Polytechniques et Universitaires Romandes 1991 Sammet J Programming Languages History and Fundamentals Englewood Cliffs NNJ Prentice Hall 1969 Sanders D H and Birkin J S Computers and Management in Changing Society New York McGraw Hill 1980 Schellenberg Kathryn Computers in Society Guilford CT The Dushkin Publishing Group Inc 1994 Sentilhes Gr goire Philippe Merle and Fr d ric Pr vost La Minitel Strat gie Paris Bussinessman First 1989 Shapiro Stuart C ed Encyclopedia of Artificial Intelligence 2nd ed New York John Wiley amp Son 1992 Shortliffe E H L
57. ces de bois gradu es coulissantes Il ne pouvait effectuer l origine que des additions et des soustractions Avec l invention des logarithmes par John Napier 1550 1617 ces r glettes connurent un autre succ s avec la multiplication la division les logarithmes et le calcul des puissances Cette r gle lin aire ensuite circulaire puis lin aire nouveau est rest e jusqu en 1970 l outil pr cieux des ing nieurs 7 John Napier Histoire et volution de l Informatique 11 DESSIN DE LA REGLE A CALCULER CIRCULAIRE DESSIN DE LA REGLE A CALCULER LINEAIRE 2 Les int graphes A cot des r gles calculer il y a eu des instruments construits pour la r solution des int grations et des quations diff rentielles d un type particulier comme les quations lin aires coefficient constant Ces instruments sont appel s int graphes Un int graphe peut tre d crit comme un outils pouvant r soudre graphiquement une quation diff rentielle du type f x y dx dy 0 Il y a plusieurs int graphes dont ceux de Abdank Abakanowicz qui pendant tr s longtemps tait la seule int graphe usage pratique DESSIN DE L INTEGRAPHE Les recherches du professeur Pascal de Naples ont prouv l existence d int graphes pouvant r soudre des syst mes d quations plus complexes Parmi celles ci nous pouvons distinguer les int graphes permettant de r soudre les quations diff rentielles lin aires de la forme ay y Q x
58. de Godbout Le traitement de texte tait le tout premier logiciel utilis sur ses ordinateurs DESSIN DU COMPUPRO DESSIN DU MICRAL C est ALTAIR de Edwards Roberts propos en d cembre 1974 qui a vraiment retenu l attention du monde informatique et fait d marrer le mouvement des micro ordinateurs En 1975 IBM construisit le 5100 avec une distribution restreinte et confidentielle APPLE II de Steve Jobs et Stephen Wosniak arrive en 1977 Le boom des micro ordinateurs commen a le 21 ao t 1981 lorsque IBM lan a son premier PC cr e par une quipe dirig e par Philipp Estridge Cet ordinateur devint un v ritable standard dans le monde entier Mais l histoire des micro ordinateurs ne s arr tera pas l En 1984 le Macintosh est n e des travaux de Steve Jobs sur le LISA en 1983 AMSTRAD deux fois plus rapide que le PC d IBM et trois fois moins cher que ce denier ouvrit la voie aux utilisateurs familiaux 1 Fran ois Grenelle Andr Truong Tong 104 Godbout 105 Philip Estridge Histoire et volution de l Informatique 78 DESSIN DE LISA DESSIN DE AMSTRAD Ces PC devinrent tellement copi s que le 2 avril 1987 IBM a voulu changer de strat gie en proposant le PS 2 Personal System Pour cela un syst me d exploitation le OS 2 devrait tre d velopp conjointement par Microsoft et IBM mais ce syst me n a pas pu s imposer dans le march la bande des neufs lui ayant oppos un veto DESSIN DU PS 2 DESSIN DU
59. de l Informatique 60 Une nuit de mars 1975 un groupe de passionn d informatique se retrouv rent dans le garage de Gordon French pour former une association d nomm e Homebrew Club Ce club avait pour objectif entre autre de transformer l ordinateur de Ed Roberts en r volution informatique De vingt membres le club augmenta tr s vite et pouvait facilement remplir un des auditoriums de l universit de San Francisco Le club tait tr s h t rog ne on y trouvait des ing nieurs des professeurs des tudiants des entrepreneurs tous press s de montrer leur propre ordinateur Un des membres du club tait Stephan Wozniak L ordinateur tait toujours trop cher pour que des individus puissent se le procurer Pour Bob Taylor la solution pour acc der aux ressources de l ordinateur passait par l utilisation du time sharing introduit au d but des ann es 1960 Contrairement au batch le time sharing permet plusieurs utilisateurs de se partager le temps de travail de l ordinateur gr ce un logiciel tr s performant qui joue de r le de r partiteur Douglas Engelhart en utilisant le time sharing cr a ce que pourrait un jour devenir le micro ordinateur Avec les fonds de la Advanced Research Project Agency ARPA il d veloppa une s rie de techniques et d id es En 1968 il pr senta ses recherches la conf rence de San Francisco Il choisit de ne pas dire ses coll gues ce qu il fit mais pr
60. duit l utilisation des cartes enfichables chaque carte contenant des diodes de germanium et un seul tube a vide Le SEAC utilis les m moires ultrasoniques et plus tard les m moires tube de Williams Entre temps H D Huskey ancien chercheur la NPL qui a aussi travaill sur ENIAC tait entrain de terminer le SWAC la NBS l Institute for Numerical Analysis l UCLA Cette machine parall le qui utilisait des tubes de Williams tait tr s rapide pour le standard de l poque DESSIN DU SWAC Vicent Maurice Wilkes 45 Alonzo Church 46 Penwick 4 Huskey Histoire et volution de l Informatique 35 En 1949 le BINAC Binary Automatic Computer de l Electronic Computer Company de Eckert et Mauchly quatre fois plus rapide que l EDSAC fut construit Cet ordinateur transformait les donn es d cimales en binaire pour ex cuter les calculs et afficher les r sultats en octal Le projet BINAC qui ne fut pas un succ s fut abandonn au profit de l UNIVAC DESSIN DU BINAC le WHIRLWIND command par l arm e de l air am ricain a t construit entre 1946 et 1955 au laboratoire de servom canisme du Massachusetts Institute of Technology par un groupe dirig par Jay Forester dont faisait partie Adams Robert Everret et Ken Olson Le WHIRLWIND avait un mot tr s r duit et travaillait grande vitesse Il tait destin principalement au trafic a rien DESSIN DU WHIRLWIND Depuis 1950 l
61. e En 1779 Wolfgang Kempelen construisit un mod le qui reprenait les cordes vocales de l homme ce qui lui a valu le prix de l Acad mie de Sciences de Saint Petersbourg Histoire et volution de l Informatique 13 L un des plus c l bres inventeurs d automates tait Vaucanson En 1736 il montra avec succ s un automate simulant le mouvement des l vres et des doigts avec une pr cision telle qu il tait possible de jouer avec une fl te un r pertoire musical Son automate le plus impres sionnant fut cependant le canard expos en 1738 Une version reconstruite fut montr e la Scala de Milan en 1844 et a attir beaucoup de visiteurs C est la chose la plus admirable jamais vu Une prouesse humaine jamais gal e Chacune des plumes de l aile est mobile L artiste touche une plume sur la partie sup rieure du corps et l oiseau fait bouger sa t te avan ant un peu bougea sa queue et lan a un cri d une fa on tellement naturelle comme s il s appr ter voler Vaucanson tait aussi impliqu sur ce qui sera plus tard connu sous le nom de m tier tisser L id e originale de ces m tiers remonte depuis les travaux de Basile Bouchon en 1725 mais n a pu tre popularis qu au d but de dix neuvi me si cle avec le travaux de Joseph Marie Jacquard A la fin du dix neuvi me si cle les mod les m caniques deviennent tr s archa ques malgr leur sophistication de plus en plus pouss e
62. e par Remington Rand Des le d part l UNIVAC fut construit pour tre un ordinateur de gestion avec un standard et une fiabilit tr s lev e En mars 1951 le premier UNIVAC fut test avec succ s et livr au Bureau National of Census Ce fut alors une machine bien labor e avec bande magn tique et d autres p riph riques n cessaires pour un travail de gestion DESSIN D UNIVAC Avec la dislocation du groupe de la Moore College Von Neumann se retira l Universit de Princeton ou il fut titulaire de la chaire de Math matique Assist par Hermann H Hollerith il mit au point la conception logique de l IAS du nom de l Institute of Advanced Studies ou il tait professeur Le design et l ing nierie de PIAS fut confi Julian Bigelow Ce fut le premier ordinateur parall le A la place des m moires ultrasoniques Rajchmar sugg ra pour cet ordinateur des m moires de selectron Le selectron n ayant pas t prometteur 1l a t vite remplac par les tubes de Williams qui venaient juste d tre invent s d L EDSAC premier ordinateur du type de Von Neumann Le premier ordinateur von neumannien vit le jour en Angleterre et non aux Etats Unis o les travaux de Von Neumann Eckert Mauchly Atanassof ont eu un grand succ s Profitant des cours donn s la Moore et l IAS sur le Preliminary Discussion le professeur Newman de l Universit de Manchester et 4l Julian Bigelow Rajmar
63. e ERA 1103 C tait un ordinateur de la premi re g n ration fabriqu e par Engineering Research Associates de Saint Paul dans le Minnesota une firme que Remington acheta en 1952 Cette machine tait orient e vers les travaux de recherche et d ing nierie Sa conception tait diff rente des autres grosses machines de Remington Rand comme l UNIVAC La machine avait un mot de 36 bits et faisait une arithm tique parall le La m moire interne de 1 KB tait base de tube de Williams Les op rations arithm tiques taient effectu es par un accumulateur interne de 72 bits Vers la fin de 1954 la compagnie livra la National Security Agency et la National Advisory Committee for Aeronautics un ERA 1103 qui employait des m moires tore magn tique la place des tubes de Williams C est peut tre la premi re utilisation de la m moire tore de ferrites sur un ordinateur commercial les m moires tore de ferrites taient d j install es sur le WHIRLWIND de MIT et sur d autres ordinateurs exp rimentaux Histoire et volution de l Informatique 47 Apr s une suggestion des clients le jeu d instructions du ERA fut modifi pour inclure les interruptions d entr e et sortie ce qui fut une premi re pour un ordinateur Les m moires tores de ferrites et les interruptions seront par la suite standardis es sur les mod les 1103 A DESSIN DU ERA 1103 L IBM 704 709 Vers la fin des ann es 1955 IBM
64. e machine est la premi re fonctionner avec un programme ou des chutes de films taient utilis s l occasion cause du manque de mat riel pendant la guerre L Unit arithm tique et logique pouvait additionner soustraire diviser multiplier extraire des 35 Konrad Zuse Histoire et volution de l Informatique 28 racines carr es et faisant la conversions binaire d cimale et vice versa Quoique tr s rapide dans le standard des machines m caniques la machine de Zuse tait n anmoins tr s lente parce qu elle pouvait faire que trois additions par secondes et une multiplication en six seconde Helmut Schreyer un des amis d universit de Zuse lui sugg ra d utiliser une technologie plus rapide celle des tubes Mais le Haut Commandement de l Allemagne lui refusa la demande d acqu rir ce mat riel qui n tait disponible qu aux Etats Unis Le fait qu Hitler laissa passer cette opportunit tait une fa on de promouvoir le d veloppement des technologies de l lectronique dans les pays alli s comme l Angleterre DESSIN DU Z DE ZUSE 2 L Angleterre Le Bletchy Park et la NPL Pendant la guerre les directives du Haut Commandement d Hitler taient envoy es par t l gramme et les alli s qui interceptaient ces messages les renvoyaient Bletchey Park pour d cryptage La s curit du code tait tellement importante que les allemands construisirent l Enigma pour crypter le message et p
65. e que l homme pouvait faire lentement avec beaucoup d impr cision Certaines personnes comme Alain Mathison Turing math maticien anglais de renom avait pr vu que l ordinateur n tait pas seulement destin au traitement num rique mais aussi au raisonnement logique Turing disait que l ordinateur peut tre une machine usuelle pouvant manipuler des symboles repr sentant tout ce que nous voulons William Shank a consacr 28 ans de sa vie pour calculer Pi 707 chiffres apr s la virgules Au aujourd hui il suffit avec le logiciel mathematica de taper n pi 707 pour avoir la r ponse d une fa on presque instantan e Cette rapidit et cette pr cision de l ordinateur a permis de voir que Shank s tait tromp la 528 eme place Ce qui par contre peut se faire facilement par l homme n est pas vident pour la machine C est le cas de marcher dans un salon meubl et 4 Alan Mathison Turing Histoire et volution de I Informatique 27 d viter les meubles le fait de reconnaitre un ami ou de reconnaitre des critures en script Les ordinateurs sont les idiot savants du vingti me si cle Ce sont des instruments avec beaucoup d habilet mais tr s limit s dans certains domaines Nous avons souvent une attitude curieuse combin e de crainte et de m fiance vis a vis des ordinateurs mais cela est entrain de changer La naissance des ordinateurs peut tre retrac e dans trois pays L Allem
66. e qui tait tr s pr occup es C tait IBM Pendant plus de cinquante ans IBM avait le monopole de la fourniture de tabulatrices au National Bureau of Census Pour IBM perdre un tel client tait viter co te que co te Il d cida alors d entrer dans l ar ne avec en 1953 un ordinateur appel D fense Calculator mais cette machine tait loin d tre un succ s DESSIN DE LA DEFENSE CALCULATOR En 1955 Remington Rand fusionna avec Sperry pour devenir Sperry Rand En Angleterre les Lyons cr a une nouvelle filiale LEO pour s occuper d ordinateur Au moment ou IBM installait sa premi re machine Sperry avait d j install sept ordinateurs avec un carnet de commande de seize machines Rand tait incontestablement et de loin le leader mondial dans ce domaine Pour faire face cela IBM changea de tactique marketing En 1954 il mit sur le march un ordinateur de gestion tr s bon march appel IBM Ensenhover Walter Cronkite Charles Collingwood 57 Art Drapper Histoire et volution de l Informatique 40 650 A cote du prix tr s abordable il y a avait aussi la taille qui tait impressionnante L ordinateur pouvait tenir dans un coffret de rangement comme une tabulatrice Le 650 fut un franc succ s contrairement au d fense Calculator Il fut vendu en plus de mille exemplaires Malgr son succ s grandissant IBM le rempla ant par le 1401 qui connut encore plus de succ s DES
67. e transistoris e d un mot de 12 bit appel CDC 160 Le 160 tait un ordinateur entier et pouvait par sa compacit entrer dans la d finition de mini ordinateur Contrairement au WHIRLWIND il tait tr s compact et pouvait tenir sur un bureau normal Le 160 et le 1604 se vendirent bien et contribu rent donner CDC une bonne stabilit financi re en faisant de lui un grand constructeur informatique La compagnie continua d velopper de petites machines mais concentra son effort sur la rapidit et les mots longs pour les machines qui seront plus tard appel s des super ordinateurs dont le 160 tait devenu un canal d entr e et sortie Ce qui l limina de facto sur la famille de mini ordinateurs Le PDP 8 de Digital annonc en 1965 tait la bonne Jusqu cette p riode DEC a fabriqu et vendu des ordinateurs de longueur de mot Histoire et volution de l Informatique 71 vari comme le PDP 6 de 36 bit devenu plus tard PDP 10 qui tait un mainframe utilis dans l environnement du time sharing Mais le succ s de l ordinateur de 12 bit le PDP 8 repr sentait r ellement la d finition du mini ordinateur donn e plus haut Le succ s du PDP 8 veilla d autres constructeurs comme Variam Hewlett Packard et Computer Automation Data General form e par d ex employ s de Digital sortit un mini ordinateur de 16 bits le Nova au d but de 1969 et devient vite le principal concurrent de DEC Le Nova avait un simple jeu d instruct
68. ec un nombre de trois cinq chiffres Les nombres taient stock s dans des l ments lectrom caniques et des instruments lectriques se chargeait de la comparaison de ses nombres Ce dernier tait utilise pour acc l rer les divisions Les entr es et les sorties taient effectu es sur une ou plusieurs machines taper se trouvant quelque distance du calculateur En 1922 Quevedo termina un mod le de sa machine lectrom canique de jeux d chec qu il pr senta Paris deux ann es plus tard Un mod le plus labor fut construit avec l aide de son fils Georges en 1920 L int r t que Quevedo portait sur les jeux d chec et les machines calculer ont t influenc es par son d sir de monter les possibilit s qui existent dans le domaine de l lectrom canique et de l automatique c La Machine diff rentielle de Vannevar Bush L analyseur diff rentielle est une sorte d ordinateur analogique Il a t con u pour la premier fois en 1876 par Thompson Williams Lord Kelvin pour r soudre les quations diff rentielles Le premier succ s de 24 Thompsom Williams Histoire et volution de l Informatique 23 ces machines tait un dispositif lectrom canique construit par Vannevar Bush et ses coll gues du Massachusetts Institute of Technology MIT en 1930 La structure de base tait constitu e d une large table horizontale Des int grateurs de disques et de roues taient arrang
69. edo Au d but des ann es 1890 Leonardo Torres y Quevedo s int ressa la repr sentation m canique des expressions alg briques et transcendantales En 1893 il con ut une machine bas e sur une s rie d outils appel s arithmophore capable de traiter des expressions mon miales Les polygones quant eux peuvent tre trait s par des machines analogiques bas es sur les m thodes des logarithmes additives de Gauss Pour avoir une meilleure pr cision de calcul les contacts entre les diff rentes parties de la machine devraient tre g om triques pour tre ind pendants du m canisme La machine tait th oriquement capable d estimer la racine r elle de n importe quelle quation alg brique Il montra aussi ce qu il fallait pour une racine complexe et celle des fonctions transcendantales Un prototype capable de traiter des quations trin miales de degr inf rieur 10 tait construit en France sous sa supervision et exhib en 1885 une rencontre de l Association Fran aise pour l Avancement de la Science Les d tails du fonctionnement de cette machine sont d crits sur les proceedings de l Acad mie fran aise des sciences La conception des premi res machines calculer de Torres y Quevedo est troitement li e aux id es de Maurice d Ocagne sur les monographies qu il interpr ta en terme m canique avec beaucoup de talent et d originalit Sa conception s inscrit dans le cadre de la d finiti
70. es tores magn tiques Avec la fabrication et l assemblage grande chelle de ces m moires tores de ferrites le probl me end mique des m moires tait presque r solu Les principaux ordinateurs de la premi re g n ration sont L UNIVAC Il fut con u par Pesper Eckert et John Mauchly et livr en 1951 au moment ou leur compagnie tait d j achet e par Remington Rand C tait le premier ordinateur produit en s rie et vendu un client Quarante autres mod les furent probablement livr s des clients comme le Bureau of Census le Lawrence Livermore Laboratory le US Army and Air Force et la compagnie General Electric Beaucoup ont utilis l UNIVAC pour faire du comptages des statistiques et d autre travaux relevant du traitement de l information 58 Arthur Burk Histoire et volution de I Informatique 45 l UNIVAC utilisait quatre accumulateurs qui faisaient une arithm tique binaire s rie Il avait un mot de quarante cinq bits et chaque mot pouvait tre repr sent par onze positions binaires cod es d cimale plus un signe ou six caract res alphanum riques Le caract re tait repr sent par six bits et un bit de signe La vitesse tait de 2 25 MHz et une multiplication s effectuait en deux millisecondes Les m moires ligne de retard pouvaient stocker mille mots quant aux m moires auxiliaires a bande magn tique ils pouvaient stocker un million de caract res Son unit centrale comptait
71. es PDP 4 le traitement par lot les syst mes moniteurs la simultan it les syst mes de gestion des interruptions la gestion des Entr es et des Sorties les IOCS Input Output Control System la multiprogrammation le temps partag les syst me de partage d information Le remplacement des tubes par les transistors avait pour objectif de r soudre le probleme de fiabilit de dissipation thermique et de consommation nerg tique Ces probl mes r solus d autres devraient suivre comme la complexit des interconnections et l int gration des composants Cette tyrannie des nombres mise devant la sc ne par des ordinateurs transistoris s devrait probablement tre r solue par les circuits int gr s Les principaux ordinateurs de la deuxi me g n rations sont L IBM 1401 L ordinateur transistoris qui a connu le plus de suc es est l IBM 1401 introduit en 1960 et bas sur un concept initialement d velopp dans les laboratoires d IBM en France Cette machine fut orient e caract re avec une longueur de mot modifiable Les tores de ferrites taient utilis s comme m moire et l unit centrale transistoris pouvait effectuer 500 multiplications par seconde Les ing nieurs d IBM eurent beaucoup de difficult s pour rendre cette machine facilement programmable surtout pour ceux qui taient familiers aux Histoire et volution de l Informatique 49 tabulatrices et ne connaissant rien en programmation Un lang
72. es ordinateurs se sont d velopp s en parall le avec l histoire de la technologie La vitesse de traitement ainsi que les m moires ont t consid rablement am lior s en m me temps la taille et les co ts ont fortement diminu Le rythme ne s est pas encore stabilis et s acc l re de plus en plus Ce d veloppement ph nom nal a radicalement transform la nature des calculs de telle sorte que pour beaucoup d historiens des sciences tout ce qui existait avant 1945 n est que pr histoire ou prologue C La P riode d apr s Guerre Apres la guerre l ordinateur a commenc entrer dans la soci t civile Toutes les machines sont sans cesse am lior es sp cialement celles qui ont t test es avec rigueur pour le march Les fabricants introduisent p riodiquement des changements qualitatifs sur les ordinateurs c est ainsi que pour chaque changement significatif nous pouvons parler de g n ration 48 Jay Forester Adams Robert Everret gt Ken Olson Histoire et volution de l Informatique 36 Au d but des ann es cinquante deux importantes d couvertes d ing nierie ont chang l image de l ordinateur lectronique On est pass d une technologie certe rapide mais non fiable une technologie plus fiable et plus rapide Cela est principalement du l utilisation des tores de ferrite comme m moire et du transistor au niveau des unit s de traitement La capacit de la m
73. es ordinateurs usuels ou mainframes Les ordinateurs usuels ou mainframes sont des ordinateurs utilis s principalement en gestion Ils peuvent supporter plus d une centaine de terminaux des bandes magn tiques des disques magn tiques des imprimantes de grandes vitesse et d autres p riph riques d port es ou locales Parmi ses ordinateurs nous pouvons distinguer la s rie 43xx d IBM le DPS 7000 de Bull la S rie A d Unisys b Les mini ordinateurs Le terme mini ordinateur fut invent en 1960 par les ing nieurs commerciaux de Digital Equipement Corporation en voulant d crire le PDP 8 Le terme avait deux significations Une formelle et une informelle Du point de vue formelle le mini ordinateur tait un ordinateur a faible co t de taille r duite et devant tre utilis par un individu une PME PMI ou pour des applications d di es Cette conception fut exprim e d s 1952 quand plusieurs constructeurs introduisirent des ordinateurs destin s ce march Mais produire un ordinateur avec des performances ad quates tait la question La premi re g n ration des mini ordinateurs comme le Bendix G15 ALWAC II E et le Librascope LGP 30 taient bon march cause des m moires tambour qu ils Histoire et volution de l Informatique 70 utilisaient mais qui taient incapables de faire des transferts rapides de donn es Cette faiblesse de la vitesse faisait que ces syst mes taient incapables de faire du co
74. est une version am liore du Brunsviga de Odhner DESSIN DE LA MACHINE DE COLT 8 L arithmom tre am lior de Layton La machine introduite par Layton en 1883 est presque identique celle de Xavier Thomas de Colmar mais beaucoup plus l g re et augment e de la remise z ro DESSIN DE LA MACHINE DE LAYTON 9 Le comptom tre de Felt Le comptometre invent en 1887 par Dorr E Felt est consid r comme la machine calculer la plus prouv e de l poque Avant son apparition les machines taient munies de levier Le comptom tre est con ue pour effectuer rapidement les op rations arithm tiques Le r sultat est obtenu en pressant un bouton ce qui augmente la vitesse par un facteur de six DESSIN DU COMPTOMETRE DE FELT 10 Le Mercedes Euklid de Hermann Apres avoir invent l arithmom tre Gauss bien appr ci par son utilisation simple Herr Ch Hermann de Friednau con u une autre machine sur le principe de l addition commercialis sous le nom de Histoire et volution de l Informatique 9 Mercedes Euklid Son invention a permis de combler beaucoup de lacunes comme les retenues incompl tes DESSIN DU MERCEDES 11 Le Millionnaire de Steiger La machine de Otto Steiger tait principalement utilis e pour effectuer les quatre op rations arithm tiques de base sa voir la soustraction l addition la multiplication et la division Elle pouvait aussi faire des extractions de racine carr e et des calcu
75. et Unix d velopp par AT amp T et offert originellement sur les PDP 11 La combinaison d une bonne conception de bons circuits pour les m moires et de bons logiciels ont permis a Vax de comp tir avec les plus gros ordinateurs dont le design commengait a tre obsolete vers les ann es 1980 Le succ s du Vax suit celui de I IBM 360 qui grace la microprogrammation pouvait utiliser sur plusieurs plate formes de la s rie les m me logiciels DEC continua avec le Vax en proposant plusieurs mod les jusqu en 1990 mais sa domination est menac e par les micro ordinateurs de 32 bits c Les Supercalculateurs A plusieurs occasion de l histoire de l informatique il a souvent t question de pousser les recherches pour avoir les syst mes les plus performants Cette tendance remonte des efforts de Charles Babbage avec sa machine analytique apr s avoir abandonn en 1834 sa machine diff rentielle jug e mois performante Ce m me d sir anima aussi les plus grands pionniers de la fin des ann es 40 et du d but des ann es 50 En 1954 IBM construit un ordinateur tr s rapide appel s NORC Naval Ordnance Research Calculator pour le Naval Proving Ground Histoire et volution de l Informatique 73 Dahlgren en Virginie John Von Neumann pendant son inauguration parla d une avanc e significative sur la vitesse de traitement Le STRETCH d IBM en 1961 et le LARC d UNIVAC de 1960 tait tous de cette cat gorie Vers la fin des ann e
76. eurs de 32 bits Intel 486 Pentium Motorola 68xxx et Power PC Il n est pas rare de trouver plusieurs gigabytes de m moire de masse et des m moires de base de 16 128 MB sur les stations de travail Ces ordinateurs sont ouverts aux syst mes d exploitation multit ches comme Unix L interface utilisateur graphique GUI comme le multifinder de Mac le Windows de Microsoft ont favoris l mergence d une gamme d application comme le multim dia et la r alit virtuelle f La Tendance Futur La tendance est l interconnexion des r seaux de micro ordinateurs et des stations de travail Si cela devait arriver toutes les classes d ordinateurs seraient subordonn es cela Les ordinateurs usuels sont sp cialis s sur le stockage de grandes masses d informations sous forme de base de donn es les mini ordinateurs sont utilis s pour les PME PMI et pour le Contr le de processus Les supercalculateurs sont orient s vers la simulations les calculs num riques et une utilisation intensive dans les laboratoires et centre de recherche L architecture des ordinateurs du futur sera totalement diff rente de celle de Von Neumann mais leur existence sera transparente l utilisateur Par Histoire et volution de l Informatique 82 analogie c est comme celui qui utilise le t l phone Il n est pas important pour cette personne de savoir comment la commutation est faite ou comment le signal est trait ni m me comme
77. f ra plut t le leur montrer Connect par onde courte un ordinateur au centre de recherche de Menlo Park en Californie il d montra sa version d un ordinateur individuel l aide d un tr s puissant logiciel Sur la console il avait connect un clavier et une unit p riph rique appel e souris a cause de sa forme Utilisant la souris il fit une d monstration sur le traitement de texte et sur un document d hypertext Il pu aussi travailler avec certains de ses coll gues situ s 30 km Engelhart pensait que sa d monstration allait convaincre le public et que des moyens suppl mentaires lui seraient octroy s pour qu il puisse r aliser son r ve Mais il n en tait rien le milieu de l industrie Gordon French Hombrew club 83 Stephen Wosniack Bob Taylor Douglas Engelhart Histoire et volution de l Informatique 61 informatique n tait pas int ress par ce qui allait tre appel ordinateur personnel Quelques septiques disait d ailleurs que la d monstration d Engelhart tait trop on reuse car elle se chiffrait cent mille dollars et utilisait une puissance de calcul trop importante Il tait donc ridicule qu une pareille technologie soit utilis e uniquement pour faire du graphisme et am liorer l interface utilisateur D autres recherches taient en cours comme celle des laboratoires Rand Santa Monica ou on travaillait sur la reconnaissance des critures en scr
78. fallait redorer son image avec beaucoup de publicit Ils repartirent s adresser Mc Keena et Markulla accepta de payer toutes les factures pour les trois premiers mois Ensuite Markulla recruta des ing nieurs exp riment s y compris Mike Scott le premier pr sident d Apple Jobs et Wozniak travaill rent jour et nuit pour pouvoir d voiler l Apple II au West Coast Computer Fair qui devra se tenir au d but du mois de mars 1977 Des centaines d exposants montr rent leur nouveaux produits informatiques des ordinateurs et des logiciels preuve que l industrie micro informatique tait bien une r alit 7 Mike Markulla 8 Mike Scott Histoire et volution de l Informatique 65 Le nouveau Apple tr s convivial fut vendu a plusieurs exemplaires pour une valeur de 700 000 dollars en 1977 et en 1978 le chiffre de 7 millions de dollars fut atteint Mais Apple n tait pas seul sur le march il y avait d autres comme Radio Shack et Commodore qui ont fabriqu respectivement le TRS 80 et le PET DESSIN DU TRS 80 ET DU PET Pour survivre Apple devait grandir rapidement Pour cela il devrait jouer la carte de la diff rence en introduisant la disquette souple Les premiers micro ordinateurs enregistraient leurs donn es et programmes sur des cassettes ordinaire utilis s pour la musique Si ces cassettes n taient pas ch res elles n taient pas non plus fiables Markulla sugg ra a ce que Apple fabriqua son
79. gestes de l hommes ont toujours fascin le public depuis de longues p riodes et de tous les coins de la plan te De nos jours il n est pas surprenant encore de voir dans des kiosques quelques journaux qui d crivent des objets agissant comme des tres humains Les m canismes utilis s pour produire ces effets sont des horloges des syst mes m caniques lectrom caniques et lectroniques Les grecs ont d crit des automates gardiens con us par Deadlus pour le roi Mynos qui pouvaient circuler sur toute l le pour chasser les intrus D j au premier et deuxi me si cle avant J C Heron d Alexandrie construisait des automates et dans son livre Epivitalia il d crivait certains qui mimaient des animaux domestiques En 1354 le c l bre horloge de Strasbourg fut construit Le m canisme comportait une pi ce de m tal en forme d oiseau qui savait ouvrir son bec mais aussi sortir sa langue pour crier il pouvait ensuite tendre ses plumes et battre ses ailes Une s rie d horloges beaucoup plus complexes ont t par la suite construite Le terme automate apparut pour la premi re fois en 1625 et tait associ l id e d intelligence artificielle Pendant la renaissance en Europe les travaux d Heron ont t red couverts Ses trait s et son exp rience ont inspir les inventeurs et les fabricants d automates L ge d or des automates peut tre situ entre le dix huiti me et le dix neuvi me si cl
80. hodoxes font tout pour que l ordinateur ne vienne pas d ranger le statu quo en terme d ducation arguant que cela aurait comme cons quence la d valorisation de ces m tiers et la destruction de leur humanisme intrins que Mais la familiarit croissante avec les ordinateurs qui se manifeste chez les tudiants et les enseignants ne permet plus de douter de son introduction dans le milieu scolaire et universitaire Histoire et volution de l Informatique 3 Dans un autre registre il a t remarqu que l introduction de l ordinateur dans la sc ne politique est moins dramatique que son impact dans l conomie Mais les manifestations timides de I ordinateur dans ce domaine devrait bient t galer celui du secteur conomique et terme le d passer L objet de ce livre est de retracer l volution de l informatique de ses d buts nos jours et d anticiper sur les mutations les d veloppements et les controverses que la soci t de l information pourrait engendrer L histoire et l volution de l informatique sont trait es au chapitre A suivit de l informatique formelle et analytique au Chapitre B Les composants mat riels et logiciels de l ordinateurs et la gestion des syst mes d informations sont respectivement abord s au chapitre C et D Les applications de l informatiques et ses implications sociales sont trait es en E et F Le livre se termine par une tude prospective sur la soci t
81. i me place mondiale de par son importance apr s l industrie automobile et celui du p trole Une 3 John Vincent Atanassof Prespert Eckert 2 William Mauchly 33 Johannes Von Neumman Histoire et volution de l Informatique 26 entreprise comme IBM p se plus lourd que tous les pays d Afrique r unis except le Nigeria 1 Egypte et l Afrique du Sud Jusqu a pr sent personne n a pu pr dire l effondrement des co ts la r duction de la taille du mat riel informatique et l opportunit que cela pourrait engendrer Actuellement il est possible d avoir un ordinateur de loin plus puissant que l ENIAC avec seulement quelques centaines de dollars Pendant la c l bration des cinquante de l ENIAC un groupe de chercheurs et d tudiant l universit de Pennsylvanie ont int gr l ensemble de ce dinosaure de 30 tonnes sur une puce de 8 mm2 dont le poids ne faisait pas un dixi me de gramme Peu de gens ont pu pr dire la versatilit de l ordinateur ou de pr voir l importance de l industrie du logiciel Bien que l informatique ait amen une v ritable r volution dans tous les milieux allant de la science la technologie jusqu la gestion leurs impacts historiques et culturels sont beaucoup plus grands L ordinateur a commenc tre une machine exclusivement con ue pour manipuler des chiffres Il a t invent pour faire avec beaucoup plus de pr cision et de rapidit c
82. iaux tels que le ch mage la sant la libert la responsabilit la confidentialit et la s curit L impact de l ordinateur sur les libert s individuelles est un domaine tr s sensible d cri par une large partie du publique Bien que beaucoup de personne pensent que l ordinateur a augment la qualit de la vie il y a cependant de fortes r serves qu une certaine forme de soci t orwellien pointe l horizon La libert individuelle est un droit tr s important mais tr s difficile garantir quand beaucoup d informations sur les individus sont amass es et stock es dans des banques de donn es publiques ou priv es Les donn es sur les individus doivent tre sauvegard es et ne doivent tre utilis es que pour ce dont elle ont t collect es La libert d information est souvent en conflit avec les droits des individus et un juste milieu doit tre trouv pour assurer que le publique soit capable d obtenir des informations sur les actions gouvernementales D s le d but les ordinateurs ont donn l apparence de la peur et de la m fiance comme l ont mont les enqu tes au pr s du grand publique En d pit de la familiarit accrue la perception du grand publique est toujours conditionn e par l exag ration des media plus que ce quelle est en r alit Des critiques sur l utilisation non restrictive des technologies de l information sont tr s nombreux parmi les quels nous pouvons noter
83. icker Paul S The Art of Managing Software Development People New York John Wiley amp Son 1985 Luca H C Information Systems Concepts for Management New York McGraw Hill 1982 Lussato B Le D fi Informatique Paris Fayard 1981 Macrae Norman John Von Neumann New York Pantheon Books 1992 Maekawa Sado and Eiichi Ohno Contr le des Robots par Micro ordinateurs Trans Takahashi N and Trantien Lang Paris Masson 1989 Maly Kurth and Allen R Hanson Fundamentals of Computing Science Englewood Cliffs New Jersey Prentice Hall Inc 1978 Manes Stephan and Paul Andrews Gates New York Touchstone 1994 McCluskey E J Logic Design Principles Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1986 Mendes M Privacy and Computer Based Information Services Cambridge MA Center for Information Policy Research Harvard University 1985 Mensching James R and Dennis A Adams Managing an Information System Englewood Cliffs New Jersey Prentice Hall 1991 Meyers Glendford J Advances in Computer Architecture 2nd ed New York John Wiley amp Son 1982 Minist re de l Industrie Mission l Informatique France Informatique Travail et Emploi Paris France La Documentation Fran aise 1980 Histoire et volution de l Informatique 96 Minoux M Mathematical Programming Theory and Algorithms Chichester UK John Wiley amp Son 1986
84. ifia l quipement original et va en comp tition avec Hollerith pour fonder la Powers Tabulating Machine Co PTM C est cette compagnie qui fusionna avec Remington Typewriter Co et confi James Rand Cette derni re compagnie devint en 1927 Remington Rand et fusionna avec Sperry Gyroscope pour donner la soci t Sperry Rand En 1986 Sperry Rand et Burroughs fusionn rent pour donner UNISYS b Torres y Quevedo et ses essais sur l automatique Leonardo Torres y Quevedo 1852 1936 un ing nieur espagnol montra avant la deuxi me guerre mondiale qu il tait possible de construire une machine de Babbage en utilisant la technologie lectrom canique Il r alisa plusieurs parties de cette machine qu il aurait achev e s il obtint un financement ad quat 20 Watson 21 James Powers Histoire et volution de l Informatique 21 Torres y Quevedo utilisa le premier le nom d automatique une science qui tait entrain de na tre et lui donna la d finition suivante le but principal de l automatique est que les automates soient capables de discernement qu ils puissent 4 chaque moment en tenant compte des impressions qu ils re oivent ou m me de ceux qu ils ont re u auparavant commander l op ration voulue Il continue en disant qu il faut que les automates imitent les tres vivants en r glant leurs actes d apr s leurs impressions en adaptant leurs conduites aux circonstances 1 L arithmophore de Don Leonardo Torres y Quev
85. in 107 Gary Kidall Histoire et volution de l Informatique 79 venus avec un Basic int gr en ROM et un manuel d utilisation pour le langage crit par David Len Le TRS 80 n eut pas de lampes t moins la configuration comprenait un clavier une unit centrale et un cran DESSIN DU TRS 80 DESSIN DU PET DE COMMODORE L Apple II Annonc en 1977 l Apple II a surv cu jusqu au milieu des ann es 80 sous diverses formes ce qui fait de lui l ordinateur qui a battu tous les records de long vit Sur beaucoup de plan L Apple II tait un exemple mod le d ordinateur Il avait une architecture ouverte un prix de vente flexible il a encourag le d veloppement de logiciel et de cartes par de tiers personnes En plus l Apple tait vendu avec un cran en couleur d une bonne r solution DESSIN DE L APPLE II Le Commodore 64 Introduit pendant le printemps de 1982 le commodore devint l ordinateur le plus populaire pour les foyers Cela est d une part du sa haute technicit mais aussi de la fa on dont il a t commercialis dans toutes les boutiques informatiques les grandes surfaces et les boutiques de jeux Le commodore 64 n tait pas cher et pr sentait un cran d une bonne r solution En plus des micros qui fonctionnaient sous CP M il y avait un bon nombre de micro ordinateur avec des syst mes d exploitation propri taire qu on appelait incompatibles DESSIN DU COMODORE 64 Le PC d
86. ions et tait le premier utiliser les circuits moyenne int gration MSI Il introduit la tendance des minis ayant un mot multiple de 8 En 1970 DEC suivi avec la s rie des PDP 11 de 16 bits Les caract ristiques essentielles des mini ordinateurs attir rent ceux qui taient appel s OEM Original Equipement Manufacturers qui achetaient des mini et leur donnaient un autre habillement pour faire d eux des syst mes sp cialis s en bureautique contr le de processus ou d autres applications d di es Avoir aussi d autres d velopper des logiciels et des p riph riques tait le fort des mini ordinateurs Beaucoup de constructeurs de gros syst mes comme IBM d velopp rent des mini pendant cette p riode mais ce sont les nouveaux fabricants de taille moyenne qui ont propuls l industrie Le mini ordinateur type tait microprogramm et utilisait un bus pour le transfert lectronique interne des donn es Pour acc der plus de m moire que les mots de 12 et 16 bits ne pouvaient pas adresser l architecture fit recours la notion de registre pour un adressage de base un adressage direct index et diff r Ces concepteurs utilisaient d une fa on optimale l int gration moyenne chelle et les circuits logiques qui commen aient tre disponibles Le ratio co t traitement tait tr s lev et les clients n attendirent pas longtemps pour les utiliser comme des ordinateurs usage g n ral ce qui exigea plus de
87. ipt en utilisant une tablette Cette recherche est faite maintenant par beaucoup de constructeurs dans le domaine des PAD Personal Digital Assistance Pour Engelhart le pire allait venir Avec la guerre du Vietnam le d partement de la d fense qui finan ait tous les projets par le biais de ARPA avait vu son budget r duit consid rablement Une loi pass e au congr s en novembre 1969 fit une coupe sur les fonds destin s aux activit s de recherches dont celui de Engelhart Son laboratoire allait par cons quent tre ferm quelques ann es plus tard Si la vision de Engelhart n eut pas d impact sur l industrie informatique en g n ral il capta n anmoins l attention de Xerox Plus qu int ress Xerox tait effray Il tirait ses ressources de la reprographie une technologie qu IBM n a pas voulu utiliser dans les ann es 1950 Cette technique consiste a photocopier de grandes quantit s de documents Penser un bureau sans papier o l ordinateur se chargerait de d placer l information lectroniquement donnait une certaine crainte au patron de Xerox Peter Mac Cullogh Xerox qui n avait pas beaucoup d exp rience dans le domaine de l informatique fit deux choses Premi rement ils achet rent une compagnie informatique qui battait de l aile appel Scientific Data System Deuxi mement un acte tr s visionnaire et tr s courageux poussa Xerox cr er le Palo Alto Research Center PARC pour inventer un bu
88. ique tant sur le plan financier que sur le plan de la recherche En dix ans le circuit int gr est pass d une curiosit scientifique en un produit industriel qui n quipe pas simplement les nouveaux produits lectroniques aussi le nombre croissant d ordinateur Son prix abordable a donn naissance la prolif ration des mini ordinateurs plus petit et co tant le dixi me des mainframes ce qui donna la possibilit au PME et PMI d entrer dans l re de l informatique Il tait des lors clair que si la tendance continuait l ordinateur deviendra disponible un jour tous Mais beaucoup de personne se demandaient pourquoi un individu aurait besoin d un ordinateur et d ailleurs que fera t il de cet outil En d pit des avanc es dans le domaine du mat riel l utilisation qu on faisait de l ordinateur n a pas beaucoup volu 73 Gordon Moore Histoire et volution de l Informatique 57 Beaucoup d informaticiens pensaient que l ordinateur tait toujours une machine a traiter des donn es num riques Certains comme Ivan Sutherland lorgnait le futur avec son sketchpad au Lincoln Laboratory du Massachusetts Institute of Technology Ce programme labor en 1962 devient la premi re application du graphisme Sutherland utilisant un TX 2 se mis devant son cran en dessinant avec un stylo optique L ordinateur pouvait dessiner de parfaits cercles les couper et les coller a d autres endroits volont C tait une n
89. l persuada les constructeurs de consid rer le microprocesseur qui selon lui tait l invention la plus significative depuis l imprimerie La passion id ologique de Nelson m l e la technicit du tout proche Silicon Valley l embryon du mouvement informatique de la baie de San Francisco tait pr s exploser mais il lui fallu une tincelle Cette tincelle devrait venir d une petite fabrique de calculatrice le MITS Albuquerque au Nouveau Mexique En 1974 la guerre des prix de machines calculer tait entrain de ruiner MITS et son propri taire Ed Roberts Il tait pr t baisser les bras et dans un acte de d sespoir il d cida de fabriquer un ordinateur avec le microprocesseur 8080 d Intel qu il se proposa de vendre 500 dollars L Ordinateur de Roberts appel ALTAIR tait annonc sur la couverture du magazine Popular Electronics de janvier 1975 Robert re u beaucoup d appels t l phoniques pour son ALTAIR qui le sauva de la faillite et fit de lui un fortun de plus d un quart de million de dollars DESSIN DE L ALTAIR L ALTAIR n avait ni clavier ni cran Il n tait pas assembl les acheteurs le recevaient sous forme de kits Il n y avait pas non plus un programme et la seule fa on de l utiliser est de manipuler les interrupteurs frontaux mont s sur la machine l ALTAIR ranima le mouvement informatique autour de San Francisco 7 Ted Nelson 80 Ed Roberts Histoire et volution
90. le Data continua vendre d autres supercalculateurs pendant quelques ann es avant de se retirer de ce march L annonce du 6600 a tait contr par IBM avec son 360 mod le 91 en 1967 qui n tait pas un succ s commercial Vers la fin des ann es 1980 IBM offre un ordinateur 360 370 Cray Research annon a le Cray X MP un ordinateur multiprocesseur de son Cray de 1982 Le Cray 2 de 1985 fut suivit du Cray Y MP en 1988 Au d but des ann es 1960 les supercalculateurs se sont affirm s comme une classe d ordinateur plut t que des ordinateurs sp cialis s pour un certain type de travail La persistance et l ing niosit de Seymour Cray a beaucoup contribu a cela Bien que cette classe fut tr s stable le design d pend de la pr f rence de chaque constructeur Contrairement a Cray Thinking Machine Inc de Cambridge Massachusetts introduit un ordinateur au milieu des ann es 1980 appel s connection machine caract ris par une architecture parall le tr s massive Tous les concepteurs sont d accord qu un certain niveau de traitement vectoriel et un parall lisme sont n cessaires mais le degr d pendant de chaque constructeur Les applications des supercalculateurs Certaines applications requi rent des ordinateurs extr mement puissants en raison de la masse impressionnante de donn es traiter Par exemple Histoire et volution de l Informatique 75 la simulation de l coulement de l air autour du profil de l a
91. ls compos s Le Millionnaire tait une machine multiplication directe contrairement aux autres qui devait proc der par addition successives DESSIN DU MILLIONNAIRE 12 La machine additionner de Burroughs Cette machine am ricaine fut construite Nottingham en Angleterre par la compagnie Burroughs Adding Machine Limited Apr s avoir effectu les calculs la machine faisait le total des colonnes en bas de la feuille vitant ainsi l utilisateur de reprendre le calcul des totaux C est pour cette raison que la machine de Burroughs fut utilis e par les banques et les assurances pendant tr s longtemps DESSIN DE LA MACHINE DE BURROUGHS 13 La machine du Nautical Office Cette machine comporte toutes les am liorations de la machine de Burroughs des ann es 1882 1891 Elle pouvait travailler en d cimal en heure ou en degr La machine accomplissait parfaitement les t ches pour les quelles elle avait t con ue comme le calcul des mouvements des plan tes Venus et Mars DESSIN DU NAUTICAL OFFICE 14 La machine crire et calculer de Hammond Cette machine avait la possibilit d crire en m me temps avec deux langues diff rentes En tournant un bouton il tait possible d utiliser des styles et des polices de caract res diff rents L avantage de cette machine tait sa facilit d utilisation Il n tait pas n cessaire pour l utilisateur de cette machine de pouvoir dactylographier Sa grande
92. lt s L engin analytique devait poss der un m canisme qui pourrait lui permettre de r soudre les op rations arithm tiques Il devrait aussi pouvoir faire ex cuter par la machine plusieurs traitements s quentiels mais les op rations variant d une esp ce l autre il devait imaginer un dispositif permettant cet encha nement Enfin il fallait indiquer apr s chaque traitement le traitement suivant Pour cela il s inspira du dialogue homme machine utilis sur les m tiers tisser de Jacquard DESSIN DE LA MACHINE ANALYTIQUE a l Architecture de la machine de Babbage La machine analytique selon le plan de Babbage devait avoir une architecture parall le utilisant le syst me d cimal et travaillant avec un nombre de 50 chiffres dont mille pouvait tre stock s en m moire Dans le programme qui devait piloter cette machine vapeur par des instructions il tait pr vu des sauts conditionnels Cette machine qui se Histoire et volution de l Informatique 16 voulait totalement automatique ne devait n cessiter qu un op rateur pour son fonctionnement La particularit de la machine analytique de Babbage et ses fonctionnalit qui ont fortement influenc les ordinateurs modernes n cessite qu on d crive un peu son architecture Il est difficile d imaginer une machine qui peut r soudre tous les algorithmes Cependant comme le d finit Babbage toute machine qui est capable de r soudre un certain nombre d algori
93. lus tard le Lorentz pour la marine beaucoup plus puissante pour le d cryptage des signaux tactiques Il ne fallait pas seulement d crypter un message mais il faillit le faire rapidement avant que l information ne soit d pass e A la fin de 1942 un math maticien anglais du nom de Newman arriva Bletchey Park pour travailler dans le domaine du chiffre Quelques temps apr s il quitta le Park et s installa Dollis Hills en 1943 pour fabriquer une machine hybride avec relais et tube vide Comme Zuse Newman remarqua que la machine serait plus rapide si elle avait t fabriqu e uniquement avec des tubes vide Mais il y eut beaucoup de scepticisme pour cette approche Tommy Howard fut de ceux qui taient favorables l id e d utilisation des tubes En d cembre 1943 il construit le Colossus qui fut presque la premi re machine digitale utiliser les tubes grande chelle 3 Newman 7 Tommy Howard Histoire et volution de l Informatique 29 DESSIN DU COLUSSUS Comme elle n a t construite que pour s occuper du d chiffrement des messages il n tait pas d s lors facile de le programmer et cela confirmer la th se de Turing selon la quelle l ordinateur tait plus une machine logique qu une simple machine num rique Le troisi me centre d activit en Angleterre tait le National Physical Laboratory NPL ou les inspirations vinrent de Alain Mathison Turing Turing ne resta pa
94. ment des technologies de l informations les travaux effectu s par les colles bleus sont entrain de baisser et ceux effectu s par les colle blancs sont entrain d augmenter Des questions sont aussi pos es sur les effets physiques et physiologiques et g n tiques des quipements informatique sur la sant des utilisateur Les crans les postures la vision Avec les ordinateurs et la t l communication il est possible de distribuer le travail a domiciles ou dans les t l centres Ces nouveaux mode de travail permettront de faire conomiser aux employ es aux entreprises et par del aux pays et au monde entiers des conomies substantielles dans le domaine des nergies des locations d espace de la conduction Certains conomistes comme Wassily Leontief sugg re que les entreprises et les gouvernent r duisent la semaine de travail en r ponse au probl me de ch mage occasionn par l automatisation galopante La collecte le stockage et le traitement et la transmission d un nombre sans cesse d importantes quantit s d informations est devenue la Histoire et volution de l Informatique 87 principale activit de la soci t Le micro ordinateur en quelque ann e est devenu un produit courant de consommation Il est possible partir de la maison ou des entreprises de se connecter sur des vari t s de r seaux comme Internet Compuserve Dow Jones qui offre des services allant du banking l ducation en
95. n Paris Bordas Dunod Informatique 1987 Combaldieu Raoul Le Secret Professionnel Paris Flammarion 1973 Cormen Thomas H Charles E Leiseron and Ronald L Rivest Algorithms Cambridge Massachusetts The MIT Press 1990 Courcelle Bruno ed Logique et Informatique Rocquencourt France INRIA 1991 Histoire et volution de l Informatique 91 Croze Herv and Yves Bismuth Droit de l Informatique El ment de Droit l Usage des Informaticiens Paris Economica 1986 Cutting Edge Technologies and Microcomputers Application for Developing Countries Report of an Ad Hoc Panel on the Use of Microcomputer for Developing Countries Boulder Colorado Westview Press 1988 D Ocagne Maurice Le Calcul Simplifi 3rd ed Trans Howlett J and Williams M R 1928 Rpt as Graphical and Mechanical Methods for Simplifying Calculation Cambridge Massachusetts The MIT Press Los Angeles Tomash Publishers 1986 Dahl O J E W Dijsktra and C A R Hoare Structured Programming New York Academic Press 1972 Deitel Harvey M Operating Systems Unix OS 2 MS DOS Macintosh VM VMS Open Systems New York Addison Wesley Publishing Inc 1990 D l gation G n rale la Recherche Scientifique et Technique R fl xions et Proposition pour une Politique de la Recherche en Informatique et Automatique Paris Documentation Fran aise 1975 Denning Peter J Comp
96. nc s le 7 avril 1964 A la fin des ann es 60 on pouvait les trouver partout dans les universit s les h pitaux les banques les biblioth ques et les administrations En 1970 le syst me 360 devient un ordinateur institutionnel et pla a IBM au tout premier rang de l industrie informatique loin devant tous les autres Certaines entreprises comme le General Electric et RCA durent se retirer de la course Au milieu des ann es quatre vingt le syst me 36 et ses descendants ont donn IBM un chiffre d affaire de plus de cent milliards de dollars Mais l h g monie d IBM n tait pas sans challenger Pendant les vingt suivantes ann es la physionomie de l industrie informatique devrait radicalement changer Le mat riel voluera des machines gigantesques remplissant toute une salle vers de petits ordinateurs personnels pouvant se poser sur un bureau ou m me se mettre dans une poche grace aux composants d riv s du transistor que sont les circuits int gr s et les microprocesseurs De grands bouleversements verront aussi le jour dans l industrie du logiciel La naissance de l industrie du logiciel Histoire et volution de I Informatique 42 Nous pouvons dire que le programme est tr s ancien Avec les m tiers a tisser de Jacquard la carte perfor e permettant de tisser une toffe par s quences r p titive peut tre consid r e comme un programme un logiciel Nous avons aussi vu la contribution de Ada consid r
97. nformatique DESSIN DU INTEL 4004 Ce qui tait clair pour Noyce ne l tait pas pour les constructeurs d ordinateurs Beaucoup d entre eux comme IBM et DEC avaient l id e de fabriquer de petits ordinateurs base de microprocesseurs mais ils doutaient de l existence d un tel march Ils ne savaient pas non plus pourquoi un individu aurait besoin d un ordinateur S il le d sirait il pouvait avec un terminal se connecter sur un ordinateur central et faire du time sharing Ce n tait pas seulement les dirigeants d entreprises qui doutaient de la n cessit d un micro ordinateur mais aussi certains techniciens Un 77 Ted Hoof 78 Robert Noyce Histoire et volution de l Informatique 59 jour un technicien demanda a Hoff comment r parer un microprocesseur une fois qu il tombait en panne La r ponse de Hoff tait simple et sans quivoque le jeter et le remplacer par un autre comme on fait quand son ampoule est grill e Le technicien fut tr s sceptique parce qu il pensait que le microprocesseur ne serait pas aussi bon march qu une ampoule pour tre jet la poubelle Tandis que les professionnels de l industrie informatique rejetait l id e d utiliser le microprocesseur il y avait les amateurs eux qui taient tr s enthousiastes par cette d couverte Parmi eux Ted Nelson qui a essay d veiller les Am ricains sur ce que sera l ordinateur dans les prochaines ann es I
98. ng Methods of Accounting Cette machine qui avait la possibilit de reconna tre les critures magn tiques sur les ch ques fut finalis e en 1959 par le General Electric Un acteur non moins c l bre devrait s occuper de la promotion du produit C est en fait Ronald Reagan devenu quaranti me pr sident des Etats Unis qui l poque Histoire et volution de l Informatique 41 disait ceci Je suis Ronald Reagan un talentueux comptable pouvant faire 250 op rations par heures le ERMA lui peut en faire 500 a la minute La diff rence entre le comptable exp riment et la machine tait tr s grande de l ordre de 120 comptables pour une machine En 1966 plus de deux milles employ es furent remplac s par des machines ERMA ce qui suscita un d bat national tr s houleux sur informatique et soci t IBM se sentant concern par ce d bat tenta de r agir en lan ant le slogan qui disait que les ordinateurs taient de puissants outils mais pas de puissants cerveaux ils ne pouvaient donc pas remplacer l homme Pour mettre ce slogan en pratique IBM prit le risque d employer soixante mille personnes et ouvrit cinq usines aux Etats Unis et l tranger Une famille de six ordinateurs IBM 360 ayant une compatibilit totale furent construits Chaque syst me pouvait utiliser le logiciel et les p riph riques de l autre Ils furent la fois des ordinateurs scientifiques et de gestion Les syst mes furent la
99. nt la facturation est faite g Conclusion Il est actuellement impossible de pr dire le futur des ordinateurs en se basant sur les g n rations et la classification d crite plus haut Le rythme des innovations ne cesse d augmenter nous montrant de plus en plus des surprises Une simple extrapolation de la tendance de l volution informatique nous conduit a la cr ation d ordinateurs portables ou de poche que nous connaissons actuellement Mais cette fois ci la taille ne saurait pas faire un changement qualificatif Si une autre classe d ordinateurs devrait exister il devrait surprendre comme les minis et les micros En d pit de la p n tration massive de l ordinateur personnel dans le milieu professionnelle beaucoup de domaines n en ont pas actuellement b n fici s L ordinateur reste d utilisation toujours difficile Les constructeurs ont d gag beaucoup de moyens pour le d veloppement des interfaces graphiques comme celui du Mac le Windows de Microsoft et le Presentation Manager d IBM Mais malgr cette convivialit l ordinateur donne toujours des frustrations a l utilisateur Il n est peut tre pas n cessaire de pousser l int gration des outils de communications au niveau des ordinateurs L utilisation des ordinateurs a t accompagn e d une explosion de la t l phonie cellulaire et du fax au d but des ann es 80 Il est cependant int ressant de noter que l utilisation du fax a clips la tr
100. ntr le de processus ou de faire d autres applications ou on attendait des mini ordinateurs Une d finition plus sp cifique reconna t les contraintes qu il faut surmonter pour avoir un ordinateur compact bon march et utile Selon cette d finition un mini ordinateur doit tre compact avec une m moire acc s al atoire une structure interne caract ris e par un mot court et diverses vari t s d adressage m moire La d finition exigeait aussi que le mini ordinateur devrait cause de sa compacit tenir sur un raque de la taille d un meuble de rangement Cette d finition avait un sens au moment ou les premiers mini ordinateurs apparurent Les mini ordinateurs viennent maintenant sous plusieurs tailles Le WHIRLWIND du MIT termin au d but des ann es 1950 utilisait un mot de 16 bit et devait tre un ordinateur de traitement en temps r el Il tait abrit dans plusieurs salles dans un b timent du campus du MIT et sa configuration initiale utilisait les tubes lectrostatiques sensitifs comme m moire Comme telle il pouvait difficilement tre consid r comme un mini ordinateur m me si elle avait presque toutes les caract ristiques fonctionnelles Beaucoup d tudiants d enseignants et de chercheurs qui ont travaill sur le WHIRLWIND sont devenus les pionniers de l industrie de la mini informatique localis sur le technop le de la route 128 sur la banlieue de Boston En 1960 Contr le Data introduit une machin
101. on cin matique de la machine qui commenga avec Andr Marie Amp re 7 Maurice d Ocagne Andr Marie Amp re Histoire et volution de l Informatique 22 Pour Quevedo la question th orique est tr s importante En 1901 il pr senta un document l Acad mie des Sciences de Madrid ou il parla de la question relative la d finition des machines alg briques En 1914 la m me Acad mie il pr senta un papier sur l automatique Comme Babbage Torres y Quevedo fut confront au probl me sur la description des pi ces de machines complexes En 1906 il proposa un syst me de notation et des symboles pour faciliter cette description Dans ses r cents travaux Torres y Quevedo s loigna des mod les de nature g om trique au profit des outils lectrom caniques En 1906 un groupe d minents scientifiques espagnols demanda un support officiel pour les recherches de Quevedo C est de cette initiative qu est n l Institut National d Automatique En 1910 il pr senta un papier sur les calculs lectrom caniques la Soci t National des Ing nieurs de Buenos Aires en Argentine Dans ce papier il insista sur l importance de consid rer une machine automatique abstraite plut t que son implantation Ces id es furent plus tard reprises dans beaucoup de machines lectrom caniques construites Madrid entre 1910 et 1920 Un calculateur lectrom canique fut exhib Paris en 1920 Cette machine fonctionna av
102. ordinateur les ordinateurs sont devenus des composants int grals du monde des affaires L une des utilisations les plus remarqu es est la Gestion des Syst mes d Information Management Information System MIS qui est un support de planification et de prise de d cision pour les entreprises La technologie la plus remarquable pour cette invention est bien celle du transistor qui donna naissance aux circuits int gr s et aux microprocesseurs Le ph nom ne micro informatique qui est une cons quence de cette int gration a permis d normes possibilit s de traitement pour un co t relativement bas Histoire et volution de l Informatique 85 Son impact dans la soci t est impossible quantifier valuer et a pr voir mais les opportunit s qu ils ouvrent auront un r le tr s positif dans la soci t Les ordinateurs sont devenus tr s pervasives dans la soci t contemporaine Ils ont t utilis s pour divers services comme la modernisation des administrations l automatisation de biblioth ques le trafic a rien la pr vision num rique du temps la gestion l ducation la sant etc On peut aussi associer ces b n fices des probl mes r els ou potentiels comme la monnaie lectronique le ph nom ne du micro ordinateur les syst mes d informations la robotique l automatisation des bureaux l intelligence artificielle le multimedia etc Ces l ments font na tre des mouvements soc
103. ou a est une constante les int graphes pour les quations canoniques de Riccati et les int graphes polaires 3 Les planim tres Il y a beaucoup de ph nom nes qui se passent dans le domaines des sciences comme la physique la biologie o il est question parfois de d terminer des aires de courbe ferm es obtenues par une s rie d observations continues ou pris par intervalles r guliers Il y a plusieurs type de planim tres dont les plus utilis s sont les planim tres circulaires et les planim tres bras mieux connu sous le nom de planim tre d Amsle DESSIN D UN PLANIMETRE 4 Les int grom tres Les int grometres appel s aussi planim tre moment sont des instruments permettant de calculer en une seule op ration les quations int grales de la forme fydx fy dx fy dx L int r t de ces instruments est de pouvoir d terminer m caniquement des centres de gravit et des moments d inertie L int grom tre de Oppikoffer peut partir de deux Histoire et volution de l Informatique 12 op rations r soudre l quation de la formule fy dx et celui d Amsler l quation de la forme fy dx DESSIN D UN INTEGROMETRE 2 Les machines m caniques automatiques A cot des machines a calculer et des instruments de mesures d autres ont pu all ger le travail de l homme en se dotant d un certain automatisme a Les automates Les machines qui peuvent se mouvoir parler jouer ou mimer les
104. our retourner dans sa Californie natale et forma une entreprise de fabrication de transistors Shockley commen a recruter les plus brillants et les plus ambitieux ing nieurs parmi eux Robert Noyce Cette ann e la Shockley partagea le prix Nobel de physique avec Brattain et Bardeen Shockley quoi que brillant scientifique n tait pas un bon gestionnaire Quelques ann es plus tard certains ing nieurs le quitt rent pour rejoindre Fairchild semi conducteur De cette compagnie plusieurs autres ont vu le jour DESSIN D UN CIRCUIT INTEGRE A la m me poque Jacky Kilby qui venait juste de d marrer Texas Instrument avait la m me vision que Dummer sur l id e monolithique 70 Dummer Histoire et volution de l Informatique 55 Pour lui il n tait pas n cessaire de faire des connections avec des fils ou avec des soudures mais sur un seul substrat on pouvait mat rialiser les connections par des sillons Pour beaucoup l id e de Kilby tait une folie mais il persista et son retour de vacance le circuit int gr tait d sormais une r alit Kilby savait qu il tait th oriquement possible d int grer plusieurs transistors sur un bloc mais la forme bomb e du transistor qui tait utilis ne s y pr tait pas Ce probl me fut r solu par John Hoerni qui inventa le transistor plat Quand Fairchild et Texas Instruments annonc rent en 1959 le circuit int gr peu de gens loin de l industrie de
105. ouvelle fa on de communiquer avec l ordinateur Le Sketchpad eut un effet n gligeable sur la fa on dont les ordinateurs sont toujours utilis s et il y avait deux raisons a cela Manipuler des textes et du graphique pouvait tre facile pour l homme mais moins vident pour la machine qui avait besoin d une grande m moire et d une unit centrale tr s rapide Rares taient aussi les scientifiques qui avaient acc s l ordinateur du MIT le TX 2 Le probl me li la confection de programmes graphiques complexe d courageait plus d une personne DESSIN DU TX2 Bien que les langages volu s aient rendu l ordinateur facile utiliser ils n taient pas encore conviviaux cause du manque d interactivit Robert Taylor qui rempla a Licklider ARPA trouvant le traitement en lot inhumain l exprima en ses termes Si le programmeur trouve l ordinateur difficile qu en sera t il de l homme ordinaire Ecrire un programme la main le mettre sur cartes perfor es et donner ces centaines voir ces milliers de carte un op rateur Vous revenez le lendemain pour vous faire signifier que le programme s tait arr t la 4000 eme carte cause d une virgule oubli e Vous recommencez tout le lendemain on vous dira que le programme s est arr t la carte 4007 parce qu la place de la lettre O vous avez tape le chiffre z ro La naissance du microprocesseur 74 Ivan Sutherland 7 Robert Taylor 76 Licklider
106. pa l invention de Leibniz DESSIN DE LA MACHINE DE LIBNIZ Pendant les deux si cles qui suivirent les inventions de Pascal et de Liebniz il y eut beaucoup de tentatives du genre On peut citer entre autre la machine de Morland de Mahon d Otto Hahn et de M ller Ce n est cependant qu au milieu du dix neuvi me si cle qu une machine 3 Blaise Pascal 4 Liebniz Histoire et volution de l Informatique 7 ayant un succ s commercial fut construit Il s agit de l arithmom tre de Xavier Thomas de Colmar 4 L arithmom tre de Colmar Au d but du dix neuvi me si cle l id e d une machine calculer m canique commen a tre banalis e C est ainsi qu un financier fran ais du nom de Charles Xavier Thomas de Colmar construisit en 1820 une machine calculer capable de faire les quatre op rations de base En 60 ans mille cinq cent machines furent vendues L arithmom tre utilisa des touches la place des manivelles pour introduire des chiffres et pour faire le d calage DESSIN DE LA MACHINE DE COLMAR C est dans le cadre de cette invention que nous pouvons noter la contribution de L on Boll qui fabriqua en 1889 une machine multiplication directe et du polonais Abraham Stern qui inventa en 1817 une machine pouvant effectuer l extraction des racines carr es Beaucoup d autres machine calculer furent par la suite invent es pas pour des besoins scientifiques mais plut t pour des besoins me
107. propre lecteur de disquette La ou les autres utilisaient plus de cinquante circuits int gr s Wozniak n utilisa que 5 pour mettre au point le disk IL L autre avantage de l Apple II tait sa m moire de 48 KB l o les concurrents proposaient des m moire de 4 KB TRS 80 Ce qui manquait cependant dans l euphorie tait le logiciel Sans lui l ordinateur ne pouvait tre que tr s limit sur son utilisation DESSIN DU DISK II En 1979 un logiciel fut crit par un tudiant et ses amis la Harvard Business School Ce logiciel d nomm Visicalc tait un tableur graphique qui eut un succ s presque imm diat mais avait besoin d un ordinateur comme l Apple Il pour tourner La solution tait donc l Une estimation montra que la moiti des Apple II vendus tait quip s du Visicalc Les concepteurs de logiciel d application propos rent toutes sortes de produits comme les traitements de texte les tableurs les bases de donn es et des logiciels graphiques Wozniak et Jobs voient leur r ve devenu r alit L ordinateur pour les gens tait arriv Les ventes atteignirent 7 millions de dollars en 1979 et 48 millions en 1980 Ce chiffre doubla pour atteindre la barre des 100 millions de dollars Quand Apple alla en bourse en 1980 41 de ses employ s devinrent instantan ment des millionnaires Histoire et volution de l Informatique 66 Osborne quant a lui fit de l argent avec le portable Osborne I En f
108. que 30 L arriv e de la seconde guerre mondiale suscita un besoin important en calcul sp cialement dans le domaine militaire De nouvelles armes taient fabriqu es pour lesquelles il fallait des tables de tir et d autres donn es essentielles Le groupe le plus influent dont les recherches taient orient es dans ce domaine tait incontestablement l quipe de la Moore College of Electrical Engineering avec John Pesper Eckert et William Mauchly En 1942 l quipe de la Moore College en collaboration avec le capitaine Hermann Goldstine repr sentant Aberdeen Proving Ground d cida de construire un calculateur tr s rapide pour r soudre les probl mes de balistique dont l arm e avait besoin La machine construite cet effet fut baptis e ENIAC Electronic Numerical Integrated And Computer L ENIAC contenait dix huit milles tubes soit deux fois plus que tous les calculateurs qui avaient t construits avant lui Il fallait une puissance de 150 kwatts pour alimenter ce g ant qui occupait enti rement une salle de 167 3 m tres carr s DESSIN DE L ENIAC Comme organe d entr e et de sortie ENIAC avait un lecture de cartes perfor es Pour le traitement il avait un multiplieur un diviseur un extracteur de racine carr e et vingt additionneurs L ENIAC tait compos de modules qu il fallait assembler chaque fois qu on voulait ex cuter un programme Des tables de fonctions et des micro interrupteurs fron
109. que discret Malgr le suc es du 650 d IBM les ordinateurs de la premi re g n ration ont eut tr s peu d impact La plus part des travaux de gestion sont toujours faits par les machines m canographiques tandis que les travaux scientifiques continu rent tre ex cut s par les calculatrices lectroniques les r gles calculer et les ordinateurs analogiques Des John Bacchus 60 Fortran l Cobol Histoire et volution de l Informatique 48 machines comme le ERMA sont tr s grandes et trop ch res Les gros syst mes sont tr s limit s on les compare m me aux acc l rateurs de particules Mais avec la fiabilit des m moires tores de ferrites et la technologie des transistors cette perception devrait bient t changer 2 La Deuxi me G n ration 1959 1963 La deuxi me g n ration est caract ris e par l utilisation des transistors et les m moires tore de ferrites Cette g n ration verra l utilisation des langages de programmations volu s comme le Fortran et le Cobol m me si le langage assembleur tait toujours pr sent Avec l invention des transistors en 1948 l avantage des composants discrets par rapport aux tubes vides est vite reconnu Ce n est cependant qu en 1959 que commence l re de la deuxi me g n ration o les transistors remplac rent compl tement les tubes vide Cette g n ration vit l apparition des tous premiers mini ordinateurs la s rie des PDP 1 ensuite l
110. que pendant les ann es soixante tout tait r uni pour que l industrie informatique introduise le micro ordinateur La r alit cependant fut plus complexe car l invention de l ordinateur individuel Le premier super ordinateur ou supercalculateur commercial le Cray I fut cr e sous la direction de Seymour Cray en 1976 il comportait 200 000 circuits int gr s tait refroidi au fr on et pouvant effectuer 150 millions d op ration par seconde Steve Chen un Taiwanais migr aux USA a con u en 1982 le premier ordinateur au monde dot d une architecture parall le le Cray X MP Le Cray Y MP pr sent en 1988 qui peut effectuer plus de deux milliard d op rations par seconde quipe actuellement la NASA l EDF En 1992 le C90 de CRAY est commercialise pour la somme de 30 millions de dollars US soit pr s de 9 milliards de FCFA Il est install au CERN Histoire et volution de l Informatique 76 est le r sultat d efforts constants d individus qui avaient une vision totalement diff rente de celles des constructeurs qui existaient alors La compr hension de l invention du micro ordinateur et de son volution doit commencer avec la compr hension de la composante sociale et technique d un vrai ordinateur personnel Certains des premiers ordinateurs lectroniques des ann es quarante fonctionnaient comme des ordinateurs individuels parce qu ils taient manipul s par une seule personne la fois Les potentiels u
111. ques Les raisons qui ont pouss Babbage a choisir un dispositif digital sont dues au fait que l analogie n est pas tr s pr cise et universelle contrairement a une machine digitale Cette th orie fut corrobor e plus tard par Alan La machine analytique de Charles Babbage est aussi appel moulin chiffres M me si Charles Babbage est consid r par certains comme le pr curseur de l informatique sa machine ressemblait lus au grands calculateurs qu l ordinateur Histoire et volution de l Informatique 17 Mathison Turing qui disait que toute fonction calculable pourrait tre trait e l aide d une unique machine num rique Il continua son argumentation en disant que les machines analogiques ne peuvent pas m moriser beaucoup de renseignements L intuition de Babbage tait remarquable mais sa machine trop ambitieuse pour son poque ne fonctionna jamais convenablement Sept ans apr s la mort de Babbage une commission de la British Association fut nomm e pour valuer les recherches de Babbage et ventuellement de d cider sur la possibilit de poursuivre son uvre Ils sont arriv s la conclusion comme quoi il n tait pas possible d estimer le co t de la machine analytique ni m me sa durabilit et son utilit compte tenu de l tat actuel des travaux En 1906 son fils le Major G n ral H P Babbage compl ta l unit de traitement de la machine le mill et une table de 25 multiples de pi
112. r de listes de produits et de prix disponibles l cran il pourra apr s ce t l achat payer avec sa carte lectronique L incursion de l ordinateur la maison devra terme modifier compl tement la gestion de notre temps Il est pr vu pour les ann es venir plus de temps libres pour s adonner aux loisirs aux religions et d autres pr occupations qui sont souvent incompatibles avec le travail de bureau ou l usine L automatisation va r duire le temps de travail de beaucoup de cat gories de m tiers surtout ceux orient s vers la cr ativit et la r flexion les m decins les avocats les enseignants les journalistes les politiciens etc Dans le domaine de l ducation la combinaison de l enseignement assist e par ordinateur distance et l informatique domestique permettra certains de poursuivre des tudes tous les niveaux loin des salles de classes et des amphith tres L ducation extra muros deviendra une r alit Ceux qui avaient d j subit une ducation formelle pourront la parfaire domicile tandis que ceux qui n avaient pas encore de sp cialit auront la latitude d apprendre tout ceux qui leur viendra l esprit avec beaucoup d aisance La soci t informatis e de demain ne sera pas sans cons quences sociales d favorables Les plus grands d fis devront tre relev s dans des domaines aussi humanistiques que la m decine et l ducation Certains ort
113. rcantiles parmi elles nous pouvons citer les suivantes 5 La machine calculer Archimede Le Glashuter machine calculer d nomm e Archimede a t adopt e par le march cause de sa taille et de son poids Tandis que les autres machines calculer taient tr s lourdes donc difficilement transportable l Archimede ne pesait que quelques livres et tait tr s silencieuse DESSIN DE LA MACHINE D ARCHIMEDE 6 Le British Calculator ou Brical Le Brical est une petite machine m canique sp cialis e dans le calcul des poids et mesures Sa version simplifi e comprend trois anneaux concentriques dont chacun a une s rie de noeuds et de dents pour effectuer les op rations 5 Xavier Thomas de Colmar 6 Abraham Stern Histoire et volution de Informatique 8 DESSIN DU BRICAL 7 Le Brunsviga En 1912 le Brunsviga c l brait ses vingt ans d existence et l ach vement de ses vingt milles pi ces Cette machine fut con ue par un ing nieur su dois travaillant en Russie Willigot T Odhner Cette machine est universellement connue sous le nom de Brunsviga Elle fut plus tard am lior e par Trinks dont la soci t Grimme Nataliss and Co a d pos plus de cent brevets du mod le c est ainsi que la machine est connue aujourd hui sous le nom de machine calculer Trinks Brunsviga Une originalit importante est la remise z ro du compteur apr s calcul DESSIN DU BRUNSVIGA La machine de Colt
114. re et volution de l Informatique 54 de transistor et plus le nombre de connections est lev moins est la fiabilit Pour une meilleure utilisation du transistor la recherche sur une meilleure fiabilit au niveau des connecteurs tait la priorit au niveau de l industrie lectronique La premi re solution fut propos e par G W Dummer un expert en radar au Royal radar Establishment of Britain Pr sentant son documents a Washington D C il disait avec l av nement des transistors et les travaux sur les semi conducteurs en g n ral il est maintenant possible d envisager des quipements lectroniques en bloque solide sans connections avec des fils Il poursuivit en disant que ce bloque pouvait tre un substrat sur lequel on peut creuser les diff rentes connections Dummer a trouv la solution qui sera plus tard connue sous le nom de circuit monolithique Mais le prototype qu il a fabriqu ne fonctionna pas correctement et ses recherches n eurent pas d chos favorables en Angleterre Ce n est que six ans plus tard que les USA devraient r ussir l ou Dummer n avait pas connu de succ s Cette d couverte catapulta l ordinateur dans une nouvelle re et fera de la r gion nord de Californie commun ment appel e Silicon Valley la capitale mondiale de l industrie lectronique Silicon Valley a d marr quand l un des co inventeurs du transistor William Shockley quitta les laboratoires Bell p
115. reau sans papier et explorer ce que Mac Cullogh appela l architecture de Informatique Histoire et volution de l Informatique 62 N ayant aucune exp rience sur la recherche informatique il recruta Bob Tylor l ancien chef de projet de ARPA qui aida recruter du personnel comp tent De jeunes scientifiques comme Alan Kay Larry Tesler Butler Lampson Chuck Thacker et beaucoup d autres de l quipe de Engelhart furent recrut s Leur challenge tait de faire en sorte que P ordinateur fut tr s convivial pour qu il puisse tre utilis par tous Ces scientifiques au lieu d utiliser la d marche de la science informatique ont plut t regard du cot de la psychologie des enfants L un des r f rences de Kay tait Seymour Papert du MIT Educateur et Informaticien m rite au Massachusetts Institute of Technology de Cambridge Papert a travaill pendant cinq ans avec le c l bre psychologue suisse Jean Piaget avant de d velopper son langage graphique pour enfant le LOGO Si un logiciel pouvait cr er des jeux vid os ou de faire des dessins ne pouvait il pas tre utilis pour cr er l illusion d un bureau avec corbeille classeur de rangement et autres Au lieu d apprendre faire des commandes compliqu es il serait plus simple de cliquer sur un bureau ou de glisser un fichier dans une corbeille Tout doit fonctionner comme dans un environnent de bureau Au moment ou Kay et Tesler
116. reeman 1978 Horowitz E Fundamentals of Programming Languages Rockville MD Computer Science Press 1983 Horowitz E Programming Languages A Grand Tour Rockville MD Computer Science Press 1983 Hwang Kai Computer Arithmetic Principle Architecture and Design New York Wiley 1979 Hyman A Charles Babbage Princeton NJ Princeton University Press 1982 Jacques Arsac Les Bases de la Programmation Paris Bordas Dunod Informatique 1983 Johnson Deborah G and John W Snapper Ethical Issues in the Use of Computers Belmont CA Wadsworth Publishing 1985 Kant K Introduction to Computer System Performance Evaluation New York McGraw Hill 1991 Kim Wan H and Henry E Meadows Jr Modern Network Analysis New York John Wiley amp Sons Inc 1971 Kosko Bart Fuzzy Thinking The New Science of Fuzzy Logic New York Hyperion 1993 Knuth D E The Art of Computer Programming Vol 1 2 3 Reading MA Addison Wesley 1968 1969 1973 Kubr Milan Management Consulting A Guide to the Profession Geneva International Labor Office ILO 1992 Kiiveler Gerd Unix Dusseldorf Data Becker GmbH 1988 Histoire et volution de l Informatique 95 LaQuey Tracy S same pour Internet Paris Addison Wesley 1994 Lecomte Pierre and Dominique Melotte Acc s l Informatique et la Programmation Paris France Herman 1988 L
117. ris France Editions Hommes et Techniques 1986 Beck P How to Choose and Use Business Micro computers and Software London Telegraph Publication 1984 Bell H Arthur Business Communication Toward 2000 Cincinnati Ohio South Western Publishing Corporation 1992 Berlkamp E R Algebraic Coding Theory New York McGraw Hill 1968 Bernard Jean Michel and Jean Hugon De la Logique C bl e aux Microprocesseurs Application des M thodes de Synth se Paris France Eyrolles 1979 Bernard Jean Michel and Jean Hugon De la Logique C bl e aux Microprocesseurs Application Directes des Circuits Fondamentaux Paris France Eyrolles 1979 Bernard Jean Michel and Jean Hugon De la Logique C bl e aux Microprocesseurs M thodes de Conception de Syst mes Paris France Eyrolles 1980 Bernard Jean Michel Jean Hugon and Robert Le Corvec De la Logique C bl e aux Microprocesseurs Circuit Combinatoires et S quentiels Fondamentaux Paris France Eyrolles 1980 Bestougeff H C Guilpin and M Jacques La Technique Informatique Algorithmes Num riques et Non Num riques Paris France Masson 1982 Bhalla A S and Dilmus James New Technologies and Development Experience in Technology Blending Boulder Colorado Lynne Rienner Publishers Inc 1988 Bigelow R Computer Contracts Negotiating and Drafting Guide New York Matthew Bender 1987 Bois
118. s 60 Burroughs construisit l ILLIAC IV une machine parall le bas e sur la conception de Daniel Slotnik de l universit d Illinois Ces ordinateurs taient bien appr ci s par les clients mais occasionnaient des pertes terribles pour les constructeurs m me avec les subventions de l tat Control Data devrait trouver la voie pour fabriquer des supercalculateurs fiables et les vendre profit La machine qui rendra les supercalculateurs populaires tait la s rie des 6600 con u par Seymour Cray en 1964 Le CDC 6600 avait un mot de 60 bits autour du quel taient rang s des contr leurs de 12 bits avec 4 KB de m moire Il y avait physiquement un seul processeur un bon timesharing donnait l impression l utilisateur qu il tait devant 10 processeurs ind pendants Il avait aussi un processeur pour s occuper des calculs virgule flottante Les circuits logiques qui avaient un avantage certain sur les transistors en terme de vitesse venaient d tre disponibles et CDC les utilisa en paquets tr s denses appel s cordwood Le 6600 n utilisa pas les microcodes mais plut t un r pertoire d instructions Il ressemblait aux tous premiers ordinateurs comme le Mark I 1944 et l ENIAC 1945 Seymour pensa un r pertoire d instruction tr s clairsem ce qui devait conduire l Architecture RISC Le Cray 1 Control Data rempla a le 6600 par le 7600 en 1969 et produit un supercalculateur incompatible appel STAR Cette derni re tai
119. s avec les calculateurs programmables et les kits des amateurs En 1973 il y avait de rares visionnaires qui avait compris que la technologie des circuits int gr s allait r soudre la tyrannie des nombres mais aussi devrait permette la possibilit de fabriquer de petits ordinateurs d un coup tr s abordable Ces ordinateurs devraient tre Histoire et volution de l Informatique 77 utilis s par les individus dans les maisons et les bureaux La voie tait trac e par les amateurs et les enthousiastes de l informatique Pour certain cet espoir ne fut pas raisonnable parce qu au d but des ann es 1960 des ordinateurs comme le PDP 8 de DEC tait en fait aussi petit et aussi compacte que le PC des ann es 1970 et plus tard le PC d IBM mais n tait pas pour autant un micro ordinateur En 1971 le MICRAL consid r comme le premier micro ordinateur est n e des travaux du fran ais Fran ois Grenelle Ensuite Andr Truog Trong fabriqua le premier micro ordinateur processeur unique baptis Micral Le deuxi me micro ordinateurs tait le Kenbeck annonc dans un journal de Scientific American en 1973 puis suivi du Compupro de Godbout qui utilisa le bus S 100 de l ALTAIR La machine de Godbout fut d une construction tr s robuste et tait destin e au milieu professionnel pour effectuer du traitement commercial Toutes les s quences du film la guerre des toiles ont t r alis es avec le Compupro
120. s de sorte de la came pouvait tre coupl e de plusieurs fa on Chaque type de probl me n cessitait beaucoup de temps pour les connections et les ajustement mais une fois ses r glages faits il tait possible de r soudre le m me probl me en moins d une heure En 1945 plus d une douzaine de ces machines Kelvin Bush tait en utilisation travers le monde traitant d un grand nombre d applications Plus tard apparurent des mod les incorporant un couplage lectrique et contr l par une bande perfor e digitale Ces machines furent am lior es pour devenir des ordinateurs hybrides combinant le digital et l analogique DESSIN DE LA MACHINE DE VANNEVAR BUSH d Le premier calculateur binaire George Stibitz un ing nieur de Bell Lab construit le premier calculateur binaire en s inspirant des th ories de George Boole 1815 1864 connu aujourd hui sous le nom d alg bre de Boole L id e d une machine binaire tait originale car jusqu pr sent on ne conna t que les machines d cimales DESSIN DU PREMIER CALCULATEUR BINAIRE En France Louis Couffignal 1902 1926 avait d crit le proc d de la construction d un calculateur binaire lectrom canique a programme Toujours au Bell Laboratories Sam Williams s associa aux id es de Stibitz pour construire en 1939 le Complex Calculator appel plus tard Bell Relays Computer Model 1 ou BTL Model 1 L entr e des donn es dans ce calculateur se faisait par t l t
121. s le circuit int gr devint tr s 71 John Hoerni 7 John F Kennedy Histoire et volution de l Informatique 56 populaire On peut le trouver d sormais dans le chaines HI FI les postes radio les missiles polaris les fours micro onde et les avions A chaque fois qu une tape tait franchie cela encourageait les constructeurs de circuits int gr s les poussant a augmenter de plus en plus l int gration et la puissance C est ainsi que Gordon Moore fut tr s c l bre en pr disant au milieu des ann es soixante que le nombre de transistors dans un circuit int gr s doublait tous les ans Cette assertion connue sous le nom de loi de Moore s est av r correcte au fil des ans Au fur et mesure que la complexit des circuits int gr s explosait la population dans le Silicon Valley augmentait Une douzaine de fabricants de semi conducteur commenc rent s installer en commen ant par les ing nieurs de Fairchild En 1969 l homme marcha sur la lune et retourna en toute s curit comme le voulait le d funt pr sident Kennedy La d cision d utiliser des circuits int gr s dans Appolo paya L ordinateur bord tait plus l ger que les ordinateurs de sa g n ration et contrairement aux autres ordinateurs de guide il n tait pas pr vu un syst me de secours car il n y avait pas place l erreur Si les circuits int gr s ont rendu le programme Appolo possible ce dernier a bien propuls l industrie informat
122. s longtemps a la NPL mais en 1948 le Pilot ACE qu il d veloppa et qui fonctionna jusqu en 1950 refl tait sa vision de l ordinateur Le ACE utilisait des m moires ultrasoniques et pour le programmer 1l tait n cessaire de conna tre la structure de la machine DESSIN DU PILOT ACE Comme en Allemagne aux Etats Unis la tendance num rique tait toujours poursuivie 3 Les Etats Unis d Am rique Apr s Allemagne et l Angleterre la prochaine tape de d veloppement des calculateurs tait les Etats Unis avec l arm e et des universit s prestigieuses comme celle de Pennsylvanie et de Princeton ou d minents scientifiques et chercheurs travaillaient pour les efforts de guerre a Le prototype de John Vincent Atanassof L ABC de John Vincent Atanassof et de Clifford Berry est consid r comme le premier prototype du calculateur lectronique Il fut construit entre 1937 et 1938 au coll ge d Iowa par John Vincent Atanassof assist par Clifford Berry Cette machine baptis e ABC Atanassof Berry Computer pouvait r soudre trente quations lin aires simultan es Bien que l unit centrale fut test e avec succ s le projet fut abandonn en 1942 avant m me que les organes d entr e et de sorties ne furent achev s DESSIN DE L ABC b Les travaux de la Moore College of Electrical Engineering de l Universit de Pennsylvanie sur l ENIAC 38 Cliffor Berry Histoire et volution de l Informati
123. s qui ont donn naissance aux premiers ordinateurs 1 Les premiers instruments compter et calculer Les machines m caniques calculer sont peut tre les premiers outils et les plus importantes d couvertes conduisant au d veloppement des ordinateurs L homme a commenc compter tr s t t avec les doigts de la main et les orteils A supposer que la m moire de l homme de l poque soit aussi limit e que ceux d aujourd hui il tait naturel de remplacer au fil du temps les doigts et les orteils par d autres outils a Les abaques Histoire et volution de l Informatique 5 On peut dire que compter est aussi ancien que l homme sur terre On peut alors le remonter depuis la pr histoire Les moyens de compter pouvaient tre des n uds des traits grav s sur du bois ou des os Mais le premier instrument aidant l homme dans les taches r p titives de comptage sont les tablettes les bouliers et les abaques D j 3000 ans avant J C ces instruments taient utilis s par les Chinois Mille ans apr s les abaques taient utilis s par les Babyloniens et en 460 avant J C les Egyptiens l adopt rent L abaque boule est une pi ce en bois sur la quelle des cordes parall les contiennent des perles qui peuvent glisser le long d une tige Selon une m thode de programmation que l utilisateur doit m moriser toutes les op rations arithm tiques ordinaires pouvaient y tre effectu es L abaq
124. s semi conducteur ne savaient pas ce que c tait et ce que devrait tre son utilit En plus pour certain le circuit int gr tait cher Pour un circuit de quelques transistors il fallait payer cent vingt dollars Heureusement pour Fairchild et Texas Instruments les v nements de l autre cot du monde allaient changer cette perception Nous vivions l apr s seconde guerre mondiale la p riode de la guerre froide La concurrence entre les USA et l ex URSS tait tr s rude tant sur le plan diplomatique que sur le plan scientifique et technologique Le Satellite sovi tique Spoutnik lanc en 1957 dans l espace laissa les Am ricains perplexes et ins cures Le pr sident John F Kennedy face aux critiques int rieures et ext rieures saisit cette opportunit et se proposa d envoyer l homme sur la lune et de le ramener en toute s curit avant la fin de la d cennie Pour relever ce d fi les scientifiques de la NASA ont recommand que la navette charg e de faire cette mission devait avoir son propre ordinateur bord Comme il devait tre suffisamment petit et autonome en nergie cet ordinateur devrait tre construit par des circuits int gr s Le projet Appolo cause de son importance tait le seul capable de propulser le d veloppement des circuits int gr s Les fonds de ce projet devrait encourager les industries d velopper des circuits int gr s et faire chuter les prix Apr s quelques ann e
125. son Jean Louis and Alain S r Enseigner avec l Informatique Paris Les Editions Foucher 1994 Histoire et volution de l Informatique 90 Bouillet Dominique Unix Guide de l Utiisateur Paris France Edition Marketing 1990 Brassard G and P Bratley Algorithm Theory and Practice Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1988 Br mond G La R volution Informatique Dictionnaire Th matique Paris Hatier 1982 Burks A R and Burks A W The First Electronic Computers The Atanasoff Story An Arbor MI University of Michigan Press 1988 Cady G Harrah and McGregor Pat Mastering the Internet Alameda CA Sybex Inc 1995 Carpenter B E and R W Doran Alain Mathison Turing s ACE Report of 1946 and Other Papers 1947 Cambridge Massachusetts The MIT Press Los Angeles Tomash Publishers 1986 Caudil Muareen and Charles Butler Naturally Intelligent Systems 3rd ed Cambridge Massachusetts The MIT Press 1993 Chambadal Lucien Dictionnaire des Math matiques Paris Hachette 1981 Chartand Robert I Computers and Political Campaigning New York Spartan Book 1972 Chauveinc Marc Le R seau Bibliographique Informatis et l Acc s au Documents Paris Edition d Organisation 1982 Chiang Hai Hung Basic Nuclear Electronics New York Wiley Interscience 1969 Collongues Alain Jean Hugues Bernard Laroche Merise M thode de Conceptio
126. sur le recensement fut accept e par l universit de Columbia comme une th se de Doctorat Ph D dissertation en 1890 Histoire et volution de l Informatique 20 utilisent des outils lectrom caniques dans le quel le courant lectrique produit une force m canique soit pour tourner des roues ou pour effectuer des op rations de calcul Compar au standard actuel ces machines taient tr s lentes Elles pouvaient au plus traiter 250 cartes de 80 colonnes la minute Cinquante ans apr s leurs premi res utilisations les cartes perfor es ont fait presque l essentiel du travail de traitement informatique pour les milieux d affaire et beaucoup de traitement scientifique Un diff rent qui opposa Hollerith au Census Bureau devrait mettre fin leur collaboration En 1896 Hollerith fonda la Tabulating Machine Company TMC Cette compagnie fusionna avec deux autres compagnies la Computing Scale Company of America et la International Time Recording Co devenant ainsi la Computing and Tabulating Recording Co CTR dont la direction fut confi e Thomas J Watson 1874 1956 Conscient de ce que seront les machines sur l apport de la gestion Watson changea la filiale CTR du Canada Industrial Business Machine IBM Ensuite suivit la CTR des USA qui devient en 1924 Industrial Business Machine IBM James Powers qui succ da Hollerith dans ce projet devait lui aussi quitter plus tard le National Bureau of Census Il mod
127. t capable de faire un traitement parall le sur des vecteurs de donn es une technique utilis e sur le Advanced Scientifique Computer de Texas Instrument A cette poque Seymour Cray quitta Control Data pour former le Cray Research qui avait pour but de cr er des ordinateurs plus rapides En 1976 Cray Research annonga le Cray 1 d livr en mars a Los Alamos National Laboratory Le premier test montra qu il tait 10 fois plus rapide que le 6600 En dehors de la vitesse la diff rence fondamentale qui existait entre le 6600 et Cray 1 est que ce dernier Histoire et volution de I Informatique 74 pouvait traiter aussi bien les donn es scalaires que les donn es vectorielles Pour atteindre une grande vitesse le Cray 1 inventa une nouvelle m thode de packaging L ordinateur utilisait 4 types de circuits int gr s chacun contenant quelques transistors ECL Les circuits taient assembl s dens ment et arrang s en trois quarts de cercle pour r duire la longueur des interconnections Ils taient soud s a la main Les modules taient refroidis par un liquide de fr on qui circulait travers un canal d aluminium qui contenait les cartes De grandes alimentations taient situ es sur le bas de chaque colonne Le design n avait pas pour simple but de faire un ordinateur rapide mais aussi un ordinateur compact et d une forme originale Le Cray cotta au alentour de 5 millions Il tait bien vendu et la compagnie prosp ra Contr
128. t huit ans pour Mauchly Remington Un an apr s l achat les deux premiers ordinateurs commerciaux au monde sont trenn s L UNIVAC est livr au National Bureau of Census Avec co t initial estim trois cent cinquante mille dollars le co t final est monte a million de dollars En novembre 1952 des millions d am ricains regard rent sur la chaine de t l vision am ricaine CBS les r sultats des lections pr sidentielles de 1952 opposant Aldelai Stevenson et Eisenhower Ce qu il voyait 5 Adelai Stevenson Histoire et volution de l Informatique 39 n tait pas un homme mais un analyste appel UNIVAC Les reporters taient Walter Cronkite Charles Collingwood et Art Drapper L ordinateur en fonction des r sultats disponibles pr voyait la victoire du g n ral Eisenhower sur son challenger Adelai Stevenson ce qui s av ra correct Des le lendemain les journaux titr rent la machine qui peut transformer l homme en singe un grand gadget lectronique plus rus que l homme UNIVAC est une sensation et devient synonyme d ordinateur comme frigidaire l tait pour les r frig rateurs Le march devient int ressant et l informatique commence entrer dans la culture populaire 2 L entr e d IBM dans l industrie informatique Quand Remington Rand d livra le premier UNIVAC au National Bureau of Census avec une tr s grande publicit il y a avait une compagni
129. taux devaient aussi tre remises z ro chaque op ration Cette machine c bler chaque programme n tait manipulable que par des sp cialistes Elle tait cependant tr s efficace avec le travail pour lequel elle tait con ue L ENIAC tait mille fois plus rapide que les calculateurs lectrom caniques relais Il lui fallait deux cents microsecondes pour faire une addition et 2 8 ms pour faire une multiplication Le mot machine tait un nombre de dix chiffres dont il pouvait multiplier trois cents par seconde en cherchant la valeur de chaque produit sur une table de multiplication enregistr e en m moire L ENIAC commen a fonctionner en 1945 mais il ne put tre inaugur qu en f vrier 1946 Cette machine consid r e comme le premier ordinateur lectronique grande vitesse a t utilis e de 1945 1955 Herman Golstine Histoire et volution de l Informatique 31 L ENIAC n a pas trop contribu pendant la guerre car avant m me son inauguration la guerre tait termin e mais Il a permit de convaincre les militaires et le gouvernement f d ral sur l utilisation de l lectronique pour le calcul C est cet engouement qui a continu apr s la guerre l ENIAC entre autres travaux sur la m t orologie et la m canique des fluide a aussi t utilis par les scientifiques de Los Alamos qui furent envoy s a l universit de Pennsylvanie pour effectuer des calculs top secrets sur les cha nes
130. te application augmentera la cr dibilit du Mac dans le milieu professionnel propulsant ainsi les ventes La Socialisation de la Micro informatique Bien que l ordinateur ne fut pas vendu sous forme de kit les micro ordinateurs taient toujours relativement cher et la documentation pauvre Une anecdote disait que les micro ordinateurs n taient pas livr s ils taient d pos s devant votre porte pour caract riser l aspect inachev du produit A cause de ce go t qui semblait inachev les utilisateurs se regroup rent en clubs et associations pour s entre aider et d velopper la culture informatique La plus grande association d utilisateurs fut cr e par Jonathan Rotenberg a Boston alors qu il n tait g que de 13 ans Le Boston Computer Society aida beaucoup ses membres a parfaire leur connaissance dans ce domaine depuis 1977 D autres lieux de rencontres comme les conf rences les exhibitions les foires qui donn rent l occasion aux constructeurs de faire des d monstrations sur le mat riel et leur logiciel e Les stations de travail Au d but des ann es 80 un certains nombres de fabricants mirent sur le march une s rie de machines dont l architecture tait oppos e celle de la s rie 360 d IBM du Vax de DEC et de la s rie 80xx d Intel Au lieu d utiliser les jeux d instructions complexes ces stations de travail Pont pr f r aux jeux d instructions r duits d nomm RISC Reduced
131. tesse de Lovelace est aussi consid r e comme le premier programmeur avec son travail sur les nombres de Bernouilli Quand elle se rendit compte que la programmation pouvait donner aux gens l id e d une puissance myst rieuse de telles machines elle leur dit ceci La machine analytique ne peut rien pr voir Elle ne peut faire que ce qu on lui demande de faire Elle n a aucun pouvoir de d cision Son domaine est d assister l homme sur ce qu il sait d j faire Les travaux de Babbage influenc rent beaucoup d inventeurs parmi les quels Scheutz gt de Stockholm qui fabriqua une machine diff rentielle expos e en Angleterre en 1854 Cette machine fut par la suite acquise par l observatoire de Duddley en Albany dans l Etat de New York aux Etats Unis En 1909 Ludgate fabriqua un engin analytique Torres y Quevedo d montra la faisabilit de la mise au point d une machine analytique lectrom canique en 1920 Couffignal Commen a construire une machine analytique binaire en France pendant les ann es 1930 Il n est cependant pas d montr que les efforts de fabrication d ordinateurs pendant la deuxi me guerre mondiale ont t influenc s par les travaux de Babbage m me si on sait que ce dernier avait bauch avec sa machine diff rentielle et sa machine analytique presque tous les probl mes que ces pionniers auraient r soudre cent ans apr s 3 Les machines lectrom caniques
132. teurs la baisse des co ts et des dimensions une grande convivialit et l mergence de grands r seaux mondiaux comme internet o tous les ordinateurs devront tre connect s On parle d j d ordinateur mol culaire Peut tre assisterons nous un jour la disparition de l esp ce ordinateur qui sera remplac simplement par de petits dispositifs communiquants tr s discrets qui seront avec nous partout dans les voitures les montres les t l phones les lieux publiques les administrations de sorte qu un autre n ologisme sera n cessaire pour d signer ses objets E LES CATEGORIES D ORDINATEURS Les ordinateurs sont class s de haut en bas partir des supercalculateurs des ordinateurs usuels ou mainframes des mini ordinateurs des stations de travail et des micro ordinateurs D autres cat gories peuvent se d velopper entre celles ci rendant ainsi la classification tr s floue Certains constructeurs propose des super mini d autres des mini calculateurs d autre parlent m me de small frame pour d signer des mini ordinateurs haut de gamme Histoire et volution de l Informatique 68 Cette classification n a commenc a exister que pendant les ann es soixante dix car avant cela certaines cat gories comme les micro ordinateurs et les stations de travail n existaient pas Les ordinateurs se diff rentient aussi bien par leur fonctionnalit que par leur prix L architecture la capacit
133. thmes est appel es calculateur universel L architecture d une telle machine doit avoir des unit s d entr e pour pouvoir lui communiquer l algorithme traiter Cette unit d entr e est constitu e de cylindre comme ceux des jaquemarts Pour stocker les r sultats interm diaires Babbage a utilis un l ment appel store qui pourrait signifier m moire Le control unit que pouvons appeler unit de commande est l organe qui permet de diriger l ex cution des traitements sans intervention humaine Les op rations arithm tiques et logiques sont effectu es dans le mill moulin construit l aide de cylindres ergot emprunt s chez les automates ensuite il s inspira du m tier tisser de Jacquard Les cartes utilis es sont appel es carte combinatoire combinatorial card qui gouvernent l appareil r p tition repeating apparatus du moulin Des cartes appel es index card leur taient associ es pour d terminer le nombre de fois une carte combinatoire devrait tre utilis e Babbage dit qu avec sa machine analytique il peut r soudre n importe quel type de traitement en un moment le choix du traitement d pend des conditions qu on se fixe Il indiquait aussi que gr ce la s quentialit la machine finie finite machine peut effectuer des calculs illimit s b Le choix de Babbage sur le calcul num rique En r alisant cette machine Babbage allait 4 contre courant de son poque qui a vu na tre des machine analogi
134. tilisateurs devraient faire la queue et attendre leur tour mais il n y avait ni superviseur ni op rateur entre eux et la machine Le mode d utilisation et le co t sont caract ristiques des ordinateurs individuels Pendant la troisi me g n ration le contr le et la supervision des ordinateurs tait confi des sp cialistes et des techniciens L utilisation avait l impression que toutes les ressources de Punit centrale lui sont allou es moyennant quelques proc dures administratives Vers la fin des ann es soixante la fabrication de semi conducteurs mettait de plus en plus de composants sur un seul circuit int gr de silicium Vers les ann es 1970 cette acc l ration donna naissance de nouveaux produits de consommation comme les montres les jeux et les machines calculer Une machine calculer de quatre fonctions pouvait facilement co ter 100 dollars HP introduit avec succ s le HP 35 pouvant faire des calculs virgule flottante au prix de 395 dollars A DEC Xerox et HP il est question un jour de fabriquer et de vendre des ordinateurs usage individuel mais l cho dans le milieu professionnel n tait pas favorable A la m me poque les radioamateurs ont multipli des articles sur l utilisation des circuits int gres TTL pour fabriquer les outils sophistiqu s En 1970 la possibilit de fabriquer un micro ordinateur devrait venir d en haut avec les mini devenus de moins en moins chers et d en ba
135. tract N W 670 ORD 4926 Between the United States Army Ordnance Departement and the University of Pensylvannia Moore School of Electrical engineering University of Pensylvannia June 30 1945 Histoire et volution de l Informatique 32 plut t d crit l ordinateur comme un syst me d organisation logique et ses unit s fonctionnelles Ainsi pour la premi re fois le cadre logique et th orique de la notion d ordinateur et de programmation fut labor e Bien que l id e des programmes enregistr s en m moire soit n l occasion de la construction de l ENIAC ce ne fut cependant pas les membres de Moore School qui ont eu mettre en uvre le premier ordinateur programme enregistr s L EDVAC devrait tre une machine binaire s rielle beaucoup plus conomique en composants que l ENIAC qui tait un ordinateur d cimal ou chaque chiffre tait repr sent par une bascule flip flop C est pour cette raison que EDVAC devrait avoir deux fois moins de composants et une m moire cent fois plus importante Ce sont ces discussions sur l am lioration des Concepts de l ENIAC avec les nouvelles m moires qui ont conduit la fabrication de PEDVAC Au lieu d utiliser des bandes perfor es ou d interconnecter des modules pour introduire des informations il tait possible avec EDVAC de stocker les programmes en m moire vitant ainsi les mises en marche qui pouvaient facilement durer deux trois jours avec l ENIAC DES
136. ts nouveaux furent peu peu introduit la multiprogrammation le spooling le temps partag Les m moires en tore de ferrite sont peu peu remplac s par les m moires semi conducteurs 4 Le quatri me g n ration de 1971 nos jours La caract ristique principale de la quatri me g n ration est l int gration grande chelle des circuits qui donn s naissance aux microprocesseurs Il est d sormais possible de mettre plusieurs millions d quivalent transistor sur un seul circuit int gr Cette g n ration est caract ris essentiellement par la r volution micro informatique 3 La r volution micro informatique L ann e ou l ENIAC fut d voil le transistor venait juste d tre invent au laboratoire Bell par trois scientifiques William Shockley Walter Brattain et John Bardeen Contrairement au tubes vide fragile et gourmand en nergie le transistor tait 4 base de petits mat riaux appel s semi conducteur dont les plus connus sont le germanium et le silicium DESSIN DU TRANSISTOR Le transistor avait comme fonction l amplification mais pouvait aussi servir de commutateur lectronique Le transistor malgr sa petite taille et sa faible consommation n cessite cependant une interconnections complexe parce que form de trois l ments que sont l metteur la base et le collecteur Le nombre de connecteur est proportionnel au nombre 7 Schokley 68 Brattain Bardeen Histoi
137. ue mais en Angleterre J Lyons Company sp cialis e dans la restauration et l h tellerie voulait s informatiser m me si toutes les tentatives d utilisation de l informatique en dehors des universit s et des centres de recherche rest rent infructueuses Premi rement il y avait un probl me de fiabilit qui n a pas encore t r solu au niveau des composants Les tubes vide utilis s sont r put s tre tr s fragiles Un deuxi me probl me est que les scientifiques qui ont d velopp les premiers ordinateurs n ont respect que le cahier des charges des militaires consistant faire uniquement des calculs scientifiques tr s complexes et rapidement En plus les ordinateurs n ont jusqu pr sent r solu que des probl mes d une proportion gigantesque comme la mod lisation de la bombe H ce programme fut ex cut en novembre 1945 Vu la raret de ce genre de probl mes seuls une poign e d ordinateurs devenait n cessaire selon certains pionniers comme Hartree ou Heiken La troisi me objection avait trait l exploitation de l ordinateur A supposer que quelqu un puisse acheter ou fabriquer un ordinateur il Douglas Hartree Histoire et volution de l Informatique 38 fallait avoir des hommes pour les programmer Cela supposait avoir quelqu un qui pouvait communiquer avec la machine en binaire z ro et un Ces programmeurs taient tous des scientifiques dont il n tait pas facile
138. ue est toujours utilis dans certains pays asiatiques b Les machines additionner L art de calculer remonte des moments ou les perles et les grains de mils taient utilis s pour compter des biens Cependant ce n est qu apr s l invention des machines m caniques qu on peut consid rer r ellement le d but du calcul Une machine calculer m canique est un outil qui a trois caract ristiques un m canisme servant de registre pour stocker les nombres un deuxi me m canisme pour additionner un nombre celui stock en registre et un troisi me m canisme d addition ayant la possibilit de s occuper des retenus La connaissance de ces m canismes a permis de concevoir les premi res machines calculer Mais la fabrication de machine ressemblant celle que nous connaissons actuellement devrait attendre l invention du syst me d cimale au 16 e si cle avec Johaness Napier bien connu pour ses travaux sur les logarithmes 1 La Machine additionner de Wilhelm Shickard Professeur d astronomie de math matique et d h breu l universit de Heidelberg Wilhelm Shickard de Tubigen r alisa en 1623 une machine calculer suite la requ te de son ami l astronome Johaness Johaness Napier Wilhelm Schikard de Tubigen Histoire et volution de l Informatique 6 Kepler La machine dont on a pas de trace aurait p rit dans un incendie avant m me que Kepler en prenne possession Mais il a
139. uence d instructions sur un papier perfor Ce qui est cependant surprenant au vue des connaissances d Heiken et sur le respect qu il vouait aux travaux de Babbage est que le Mark I ne disposait pas de sauts conditionnels Apres l ach vement du Mark I IBM et Heiken se s par rent Par la suite plusieurs machines furent construites a Harvard le premier tant contr l par un lecteur de bandes perfor es construit avec des relais lectromagn tiques IBM de son cot construisit beaucoup de machines avec des cartes enfichables contr l es par des relais comme le Selective Sequence Electronic Calculator SSEC Le Mark I bien que plus g n ral et plus complexe que la tabulatrice de Hollerith et destin au calcul scientifique devient obsol te m me avant sa finition DESSIN DU MARK I DESSIN DU SSEC Howard Hathaway Heiken Histoire et volution de l Informatique 25 B Les d veloppements de la seconde guerre mondiale la naissance de l ordinateur Toute nouvelle technologie est difficile interpr ter On a souvent tendance la d finir par rapport la technologie qu elle remplace ou au probl me qu elle a r solu C est ainsi que la voiture fut d crite comme la charrette sans cheval la radio quant lui est le sans fil De toutes ses technologies l ordinateur a t la plus difficile interpr ter car elle est une machine fondamentalement diff rente Pendant ces cinquante derni res ann es to
140. und table Society for International Development and UNDP Development Study Programme The Informatics Histoire et volution de l Informatique 97 Revolution and the Developing Countries Islamabad Pakistan North South Round table 1986 Palfreman Jon and Doron Swade The Dream Machine London BBC books 1993 Papert Seymour Jaillissement de l Esprit Ordinateur et Apprentissage Paris Flammarion 1981 Parker Donn B Crime by Computer New York Charles Scribner s Son 1976 Pastr Olivier L Informatisation et l Emploi Paris France Editions La D couverte 1984 Pierre Lecomte and Dominique Melotte Acc s l Informatique et la Programmation Paris Herman 1987 Pimental Ken and Kevin Texeira Virtual Reality Trough The New Looking Glass 2nd ed New York Intel and McGraw Hill 1995 Pujolle Guy T l communications et R seaux Paris Eyrolles 1992 Ralston Anthony and Edwin D Reilly eds Encyclopedia of Computer Science 3rd ed New York Van Nostrand Reinhold 1993 Ralston Anthony et al eds Encyclopedia of Computer Science Ist ed New York Van Nostrand Reinhold 1979 Randell B The Origins of Digital Computers New York Springer Verlag 1973 R publique du S n gal Le Conseil Constitutionnel R sultats des Elections L gislatives de 1993 Dakar S n gal 1993 R publique du S n gal Le Conseil Constitutionnel R sult
141. uters Under Attack Intruders Worms and Viruses Reading MA Addison Wesley 1990 Diebold John Managing Information New York AMACOM 1985 Diebold John The World of Computer New York Random House 1973 Downing Douglas and Michael Covington Dictionary of Computer Terms Hauppauge New York Barron s Educational Series Inc 1992 Dowsing R and F Woodhams Principe de Fonctionnement des Ordinateures Paris Masson 1987 Dreyfus Hubert L What Computers Can t Do The Limits of Artificial Intelligence New York Harper amp Rows 1979 Histoire et volution de l Informatique 92 Eckert J W Punched Card Methods in Scientific Computation 1940 Cambridge Massachusetts The MIT Press Los Angeles Tomash Publishers 1984 Ein Dor P and C R Jones Information System Management Analytical Tools and Techniques Amsterdam North Holland 1985 Ermann M David Williams B Mary and Guitierrez Claudio eds Computer Ethics amp Society New York Oxford University Press Inc 1990 Escarpit R Th orie G n rale de l Information et de la Communication Paris Hachette 1976 Fairley Richard Software Engineering Concept New York McGraw Hill 1985 Fanti Dino Di Les M tiers de l Informatique Malesherbes G n ration 1983 Feigenbaum E and P McCorduck La Cinqui me G n ration le Pari de l intelligence Artificielle l Aube du 21 e Si
142. utes les pr visions sur les ordinateurs se sont av r es inexactes Les ordinateurs taient invent s pour calculer et pendant des ann es les scientifiques les ont toujours consid r s comme des calculateurs Les pionniers de l informatique comme Heiken Atanassof Pesper Eckert Mauchly Neumann et autres n avaient per u l ordinateur que comme un outil destin exclusivement des taches scientifiques et militaires Ils n avaient aucune id e de ce que l ordinateur de nos jours allait devenir Sur le plan quantitatif ces pionniers ont cru qu un certain nombre de machines taient n cessaires pour chaque pays Douglas Hartree physicien et grand math maticien anglais mais aussi un des tous premiers pionniers de l informatique disait ceci Nous avons un ordinateur l universit de Cambridge il y en a un l universit de Manchester et un autre la National Physical Laboratory NPL je pense qu un quatri me en Ecosse ferait l affaire pour l ensemble des Royaumes Unis En 1947 Howard Hathaway Heiken ing nieur et math maticien am ricain avait pr vu que six ordinateurs taient largement suffisants pour les besoins en calcul des de tous les Etats Unis Aujourd hui avec plus de 100 millions d ordinateurs install s dont les moins puissants sont 1000 fois plus performants que ceux des pionniers ces pr visions sont pour le moins risibles L industrie lectronique occupe la trois
143. vari t de polices et de symboles faisait d elle un outil pr cieux pour les Histoire et volution de l Informatique 10 scientifiques car pouvant crire l ensemble de formules math matiques La machine pouvait aussi crire en grec Turc Persan Punjabi Nagari Arabe Sanskrit et beaucoup langages orientaux Bien que tr s versatilite cette machine n tait pas aussi complexe comme on serait tent de le croire Elle comptait deux fois mois d l ments que les machines de l poque Elle tait aussi portable DESSIN DE LA MACHINE DE HAMMOND 15 La machine additionner de Barrett La machine additionner portable de Barrett comporte les am liorations les plus r centes en terme de calcul Elle avait mille cent l ments de moins que les machines qui effectuaient les m me fonctions DESSIN DE LA MACHINE DE BARRET 16 La machine crire de Monarch Whal Cette machine ordinaire crire avait en plus la possibilit de faire des tableaux de chiffres qui plac s dans des colonnes pouvaient tre additionn s et soustraits volont LA MACHINE DE WHAL c Les autres instruments de calcul et de mesure A cot des machines calculer il y avait d autres instruments de calcul et de mesure qu il est n cessaire de mentionner cause de leur apport en informatique analogique et digitale Parmi celle ci nous pouvons citer les suivantes 1 La r gle calculer Cet instrument est form de pi
144. vion n cessite quelque cinq milliards d op rations Pour mener ce calcul en temps raisonnable il faut construire des ordinateurs qui peuvent atteindre la puissance de plus d un milliard d op rations par seconde Ces ordinateurs sont destin s pour la plupart du temps aux calculs scientifiques Ils ont la particularit d avoir une architecture parall le une taille m moire tr s forte L accent n est cependant pas mis au niveau des unit s de stockage Les domaines d application sont la pr vision m t orologique la simulation la recherche nucl aire la recherche p trolif re la dynamique des fluides l a ronautique l oc anographie la m canique quantique l astrophysique l conom trie la chimie la cristallographie etc Les principaux constructeurs sont les Cray Research NEC FUJITSU et HITACHI Des supercalculateurs plus petit appel mini supercalculateurs sont propos par des constructeurs comme FPS Floating Point System Convex Alliant Culler Scientific Systems Ametek et Loral DESSIN DE SUPERCALCULATEURS d Les micro ordinateurs Il t not pendant les ann es soixante une baisse progressive du prix des ordinateurs de m me qu une miniaturisation tr s pouss e Cette tendance selon le milieu des affaires pouvait ouvrir le march de nouveaux clients qui n auraient jamais pens prospeRer pour les premi res g n rations Vu sous cet angle et compte tenu de l volution de l industrie lectroni
145. ype Bell construisit par la suite plusieurs mod les de ce BTL jusqu la s rie V Ce qui fut r volutionnaire c est le partage de cette machine par deux t l types Vannevar Bush Georges Stibitz 77 Geoges Boole 28 Louis Couffignal Histoire et volution de l Informatique 24 En septembre 1940 a Darmouth college lors d une r union de la mathematical society Stibitz parvint a connecter un t l type sur sa machine situ e New York en utilisant les lignes t l phoniques Ce fut la premi re utilisation du travail distance appel t l traitement ou t l matique Stibitz inventa la m me poque la virgule flottante qui consiste donner une meilleure pr cision au calcul e Howard Heiken et le Mark I Vers la fin des ann es 30 les machines a cartes perfor es taient tellement bien approuv es qu en 1944 Howard Hathaway Heiken en collaboration avec les ing nieurs d IBM se mit construire une norme machine calculer automatique Le Mark I ou le Automatic Sequence Controlled Calculator ASCC fut construit dans les laboratoires d IBM Endicott La machine achev e en 1943 tait une grande b cane avec soixante douze accumulateurs d cimaux capables de multiplier deux nombres de vingt trois chiffres en six secondes En plus il avait un programme sp cial interne ou sous routine pour s occuper des logarithmes et des fonctions trigonom triques La machine tait contr l e par une s q

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