Agents commerciaux – indemnité compensatrice en réparation du
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1. LETTRE D INFORMATION N 70 D cembre 2012 Janvier 2013 L quipe de r daction est heureuse de vous pr senter le premier suppl ment de la Lettre d information Propri t intellectuelle Technologies de l information joint la pr sente lettre et intitul Strat gie et gestion Ce nouveau rendez vous trimestriel sera d di la gestion des droits de propri t intellectuelle et destin alimenter vos r flexions strat giques dans ce domaine Les informations contenues dans ce suppl ment sont s lectionn es par des avocats et juristes experts en mati re de strat gie de protection et de gestion des portefeuilles de droits de propri t intellectuelle FIDAL a en effet structur depuis plusieurs mois des quipes sp cialis es dans ce domaine et dispose d sormais d une palette compl te de services en propri t intellectuelle comprenant avec FIDAL INNOVATION la gestion des brevets d invention et allant de la validation juridique des projets la protection et la d fense des droits Au m me titre que la Lettre d information le suppl ment Strat gie et gestion est pens et con u pour vous n h sitez donc pas nous faire part de vos remarques et suggestions l adresse suivante lettrepi ti fidal fr L quipe de r daction vous souhaite toutes et tous une excellente ann e 2013 Un donneur d ordre avait confi un prestataire une tude de faisabilit rela2. a on en Allemagne l encontre du d posant de la marque post rieure Protifit enregistr e pour des produits identiques ou similaires Le d fendeur avait alors soulev l exception tir e de la d ch ance de la marque Proti pour d faut d usage s rieux Le demandeur pr tendait au contraire avoir fait un usage s rieux de cette marque en exploitant les d nominations Protiplus et Proti Power Saisie d une question pr judicielle la Cour de justice rappelle que l article 10 de la directive 89 104 repris par la directive 2008 95 pr voit que l usage de la marque sous une forme qui diff re par des l ments n alt rant pas son caract re distinctif dans la forme sous laquelle celle ci a t enregistr constitue un usage s rieux Il n est n anmoins pas interdit que la forme diff rente sous laquelle la marque est utilis e soit enregistr e comme marque Ainsi e titulaire d une marque enregistr e peut aux fins d tablir l usage de celle ci se pr valoir de son utilisation dans une forme qui diff re de celle sous laquelle cette marque a t enregistr e sans que les diff rences entre ces deux formes alt re le caract re distinctif de cette marque et ce nonobstant le fait que cette forme est elle m me enregistr e en tant que marque Un dessin ou mod le communautaire repr sentant un personnage assis avait t annul par la chambre de recours de l OHMI pour d faut de caract re i
3. a tre dans quelques mois des noms de domaine en hermes paris alsace ou app notamment Que s est il pass depuis On sait que lICANN a pris acte du d sistement d une douzaine de candidatures parmi lesquelles celle de Lilly pour le cialis ce stade les candidats qui renoncent peuvent obtenir le remboursement quasi int gral de leurs frais de dossier qui on le rappelle s levaient 185 000 US Pour les autres la proc dure d valuation des dossiers se poursuit men e par des experts ind pendants sur la base de crit res d ordre technique juridique et financier essentiellement L ICANN a fait savoir que les premiers dossiers pourraient tre valid s en mars prochain laissant penser que les premi res extensions de nouvelle g n ration seraient commercialis es la fin du premier trimestre 2013 Au rythme esp r de 20 validations de dossiers par semaine lICANN en ach vera la v rification en 2015 D ici l certains candidats auront sans doute renonc par manque de moyens ou en raison d un conflit de cha ne En effet plus de 600 candidatures s av rent tre des demandes multiples ex 13 candidatures rien que pour le app gt C est sans compter enfin sur les risques de contestation qui ne manqueront pas de fleurir de la part des titulaires de droits ant rieurs ou des gouvernements contre certaines extensions Dossier suivre La soci t fran aise Lise Charmel a vu rejeter
4. articles L 112 1 et L 112 2 du Code de la propri t intellectuelle Elle retient qu en se d terminant ainsi sans rechercher en quoi les choix op r s t moignaient d un apport intellectuel propre et d un effort personnalis de celui qui avait labor le logiciel litigieux seuls de nature lui conf rer le caract re d une uvre originale prot g e comme telle par le droit d auteur la cour d appel n a pas donn de base l gale sa d cision Un photographe avait constat qu une photographie dont il tait l auteur avait t reproduite sans son autorisation sur un site internet Il avait alors assign la soci t exploitant ledit site en contrefa on de droit d auteur Celle ci avait soulev l absence d originalit de la photographie et revendiqu le statut d h bergeur de l article contenant ladite photographie Le tribunal retient tout d abord que m me si la plupart des l ments composant la photographie sont effectivement connus et que pris s par ment ils se retrouvent dans d autres clich s leur mise en sc ne complexe la recherche des angles et des clairages particuliers lui conf re une physionomie propre qui la distingue des autres photographies du m me genre et qui traduit un parti pris esth tique portant l empreinte de la personnalit de son auteur La photographie est donc jug e originale Ensuite le tribunal consid re que la soci t d fenderesse ne se limite pas fournir u
5. ication soit mise de la part d un sup rieur z l consid rant que l examen n a pas t effectu avec suffisamment de minutie Cette cuisine interne de l office a des cons quences n fastes les proc dures d enregistrement se rallongent le co t pour les d posants augmente et la pratique quotidienne devient plus difficile En effet selon notre exp rience certaines objections sont impr visibles et surtout rien ne permet de pr voir ce cumul injustifi d objections successives Dans ce contexte s il tait possible de renseigner de mani re plus compl te avec les informations sollicit es ult rieurement par l office le formulaire d enregistrement lors d un d p t de marque internationale d signant les tats Unis cela permettrait sans doute de r gler en amont certaines de ces objections de pure forme Par principe la protection de la marque porte sur les produits et services exactement d crits dans le libell Pour l OHMI office des marques communautaires la seule d signation de l intitul d une classe englobe l ensemble des produits et services de la classe concern e Le d posant doit toutefois en avoir fait la demande expresse d cision IP Translator CJUE 19 juin 2012 comment e dans la Lettre d information n 66 de juillet ao t 2012 Par exemple selon ce syst me couvrir transport emballage et entreposage de marchandises organisation de voyages qui est l intitul de la classe 39 pe
6. n a pas cherch d tourner le trafic pour faciliter la vente des produits d autres marques et que la demanderesse a indirectement tir profit de cette promotion par les commandes suppl mentaires pass es pour approvisionner la d fenderesse Cette d cision illustre d une part la sp cificit de la proc dure UDRP qui doit tre utilis e avant tout dans les cas d vidence Elle marque d autre part une inflexion de la jurisprudence dans les affaires de revendeurs illustr e ici par une interpr tation en quit Retrouvez la lettre d information Propri t intellectuelle Technologies de l information sur notre site www fidal fr FID AL Soci t d avocats Capital 6 000 000 Euros Si ge social 12 bd du G n ral Leclerc Soci t d exercice lib ral 525 031 522 RCS Nanterre 92200 Neuilly sur Seine France par actions simplifi e directoire et TVA Union Europ enne T l 01 47 38 54 00 conseil de surveillance FR 42 525 031 522 NAF 6910 Z wwvw fidal fr Barreau des Hauts de Seine FIDAL 2013
7. n service technique de stockage des articles manant de tiers en vue de leur mise en ligne disposition du public mais proc de des op rations de s lection des articles apr s un examen d taill de leur contenu d une part par des b n voles et d autre part par des membres de l quipe du site qui veillent notamment la l galit des contenus et au respect d une politique ditoriale La soci t exploitant le site ne peut donc pas b n ficier du r gime de responsabilit limit e des h bergeurs et est condamn e pour contrefa on STRATEGIE ET GESTION MARQUES MOD LES NOMS DE DOMAINE Suppl ment N 1 D cembre 2012 Janvier 2013 L affaire portait sur une action en d ch ance pour non usage dirig e contre le titulaire d une marque d pos e notamment en classes 16 produits de l imprimerie 35 publicit et 38 t l communications L irrecevabilit de l action soulev e en d fense a t retenue par les juges au motif que le demandeur la soci t am ricaine Dell Inc n avait pas d activit en relation avec les produits et services couverts par la marque en cause et manquait donc ce titre d un int r t agir Dell Inc ne d montrait pas en effet l existence d activit s dans le domaine de l imprimerie du simple fait de la commercialisation de produits accompagn s d un manuel d utilisation dans le domaine de la publicit du simple fait de communiquer sur ses
8. ndividuel au motif que ce dessin ou mod le ne produirait pas une impression globale diff rente d une marque ant rieure Saisi d un recours le Tribunal de l Union europ enne avait annul ladite d cision et consid r que l expression du visage du personnage d pos titre de dessin ou mod le tait suffisamment diff rente pour l utilisateur averti Un pourvoi devant la Cour de justice avait t form La Cour rappelle que si en principe l utilisateur averti proc de une comparaison directe de la marque ant rieure et du dessin ou mod le contest le l gislateur de l Union n a pas entendu limiter l appr ciation de l impression globale une telle comparaison Par cons quent elle juge que le Tribunal n a pas commis d erreur de droit en ayant fond son raisonnement sur le souvenir imparfait de l impression globale produite par les deux silhouettes que l utilisateur averti conserve en m moire Un prestataire informatique exploitant un logiciel sans autorisation avait t assign en contrefa on de droit d auteur par l diteur de ce logiciel Le d faut d originalit du logiciel tait invoqu en d fense Toutefois la cour d appel avait jug que ledit logiciel tait original car apportant une solution particuli re la gestion des tudes d huissiers de justice et retenu le grief de contrefa on Un pourvoi avait t form La Cour de cassation casse et annule l arr t entrepris au visa des
9. produits pour inciter la vente dans le domaine des t l communications du simple fait de vendre ses produits sur Internet A la lumi re de ce jugement il est important de rappeler quelques fondamentaux de la protection titre de marque s il est utile lors du d p t de viser les produits et services qui couvrent l activit voire ceux pour lesquels il existerait des perspectives de d veloppement court ou moyen terme il est inutilement co teux de revendiquer une protection pour des produits et ou services qui ne constituent qu un support des activit s principales Les tats Unis ayant adh r au Protocole de Madrid en 2003 il est l gitime de penser que les refus provisoires li s des questions purement formelles telles que la formulation des libell s des produits et services souvent consid r e comme trop vague les probl mes de traduction des indications de l quivalent en droit am ricain de la forme juridique de la soci t d posante ou les objections li es des points virgules mal plac s soient en baisse Au cours des derniers mois certains examinateurs ont mis des objections successives portant sur des questions formelles diff rentes Le r glement de l office am ricain n interdit pas ce type de pratique bien qu il soit recommand aux examinateurs d mettre toutes les objections lors d un seul et unique refus office action Il arrive m me qu une fois la marque publi e une nouvelle notif
10. rmettra d obtenir une protection pour des services aussi divers que la location de bateaux ou la livraison de fleurs qui sont compris dans cette m me classe Cette possibilit n existe en revanche pas pour les marques internationales Au contraire l OMPI office des marques internationales ne tient pas compte des demandes d extension de la protection tous les produits et services de la classe lorsque seul l intitul est revendiqu Il appartient aux d posants qui souhaitent couvrir tous les produits ou services d une classe de les mentionner express ment dans le libell La r daction du libell de la marque internationale s annonce donc fastidieuse pour les d posants qui souhaiteraient couvrir tous les produits ou services d une classe donn e Cependant cette pratique de l OMPI va notre avis dans le sens d une meilleure s curit juridique un double titre D une part les produits et services puisque d taill s seront plus facilement identifiables au moment des recherches D autre part les d posants seront plus enclins adopter un libell cibl ce qui r duira de fait les risques de chevauchement des marques entre elles et facilitera les mesures de contournement des marques ant rieures Lors du reveal day organis en juin dernier lICANN a d voil les 1930 dossiers de candidats l exploitation d une nouvelle extension de nom de domaine sur Internet Pour m moire le syst me de nommage pourrait voir appar
11. sa plainte l encontre d une soci t am ricaine Laurela pour l exploitation du nom de domaine lt lisecharmel org gt La requ rante soutenait que le nom de domaine reproduisait servilement sa marque et donnait acc s un blog d information sur les produits Lise Charmel lui m me reli un site de vente en ligne sur lequel les produits de la marque taient entre autres commercialis s par la soci t Laurela cette derni re s approvisionnant aupr s du distributeur exclusif de la marque aux tats Unis Elle en d duisait l absence de droit ou d int r t l gitime de la d fenderesse ainsi que sa mauvaise foi La d fenderesse revendiquait le statut de distributeur non officiel et la connaissance ant rieure de la situation par la soci t Lise Charmel L expert d sign a tranch sans m me se prononcer sur la mauvaise foi estimant que la d fenderesse avait d montr un int r t l gitime justifiant lui seul le rejet de la plainte Il applique les crit res traditionnels d gag s par la jurisprudence dans les conflits entre titulaires de marques et distributeurs officiels ou non notamment la c l bre d cision Oki Data Parts Concernant en particulier le crit re de la vente exclusive des produits marqu s partir du nom de domaine litigieux il est certes relev que le nom lt lisecharmel org gt permettait l acc s un site de vente en ligne multimarques Toutefois l expert estime que la d fenderesse
12. tive un usinage particulier Cette tude r alis e par un ing nieur salari du prestataire avait t remise au donneur d ordre qui avait alors d pos une demande de brevet am ricain puis une demande d extension PCT d signant l ensemble des pays signataires de la Convention sur le brevet europ en Estimant que linvention lui avait t soustraite le prestataire avait assign le d posant en revendication desdites demandes et extensions Le tribunal de premi re instance avait accueilli favorablement l action et ordonn le transfert de la demande de brevet europ en correspondant la partie europ enne de la demande PCT ainsi que des brevets correspondants Appel a t interjet Apr s avoir relev que les brevets en cause reprenaient les l ments caract ristiques de l invention contenue dans l tude r alis e la cour d appel retient que le donneur d ordre qui s est content de poser un probl me r soudre en indiquant le but atteindre sans fournir la m thode ou les moyens pour y parvenir ne peut tre consid r comme un inventeur Les demandes de brevets ont par cons quent t d pos es frauduleusement et la cour en ordonne le transfert au profit du prestataire Le E gt i 2 2 DES RESSOURCES ESSENTIELLES AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISE Le titulaire des marques verbales Protiplus et Proti enregistr es pour des produits base de prot ine avait engag une action en contref
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