3 décembre 2007 - Assemblée nationale
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1. nurie de donneuses d ovocytes en France acc s des personnes seules des homosexuels gestation post mortem gestation pour autrui ainsi que le probl me de l acc s aux origines biologiques et donc de l anonymat des donneurs de gam tes et d ovocytes le recours des tests g n tiques des fins autres que th rapeutiques par des compagnies d assurances des employeurs ainsi que les risques de leur utilisation l insu des personnes l acc s libre et payant des tests sur Internet les greffes par des donneurs vivants la prise en charge des donneurs leur suivi et leur indemnisation quand ils subissent des pr judices la lev e du moratoire sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines sujet amplement d battu la lumi re des d couvertes r centes sur les potentialit s des cellules souches adultes La r daction de l article 25 de la loi de 2004 a t critiqu e la notion des recherches permettant un progr s th rapeutique majeur tant inop rante devra tre r examin e ces recherches relevant en r alit de la recherche fondamentale dont les applications sont incertaines et rarement imm diates m me si les attentes sont grandes la brevetabilit et la vente de produits issus du corps humain l impact des d couvertes r centes sur le fonctionnement du cerveau humain et leurs applications gr ce imagerie r sonance magn tique et aux implants c r braux suscepti2. Il Il R PUBLIQUE FRAN AISE ASSEMBL E NATIONALE OFFICE PARLEMENTAIRE D VALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES Communiqu de presse Paris le 3 d cembre 2007 SCIENCES DU VIVANT ET SOCI T LA LOI BIO THIQUE DE DEMAIN L Office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques a organis le jeudi 29 novembre l Assembl e nationale une audition publique sur Sciences du vivant et soci t la loi bio thique de demain afin d initier le processus d valuation de la loi du 6 ao t 2004 relative la bio thique et d en pr parer les futures adaptations l gislatives Anim s par MM Alain Claeys et Jean S bastien Vialatte D put s co rapporteurs de l Office les d bats ont r uni des professeurs de m decine des professeurs de sciences du vivant et de droit des chercheurs des responsables des minist res concern s d instances nationales et internationales d thique Agence de la biom decine Comit s de bio thique de l UNESCO et du Conseil de l Europe Groupe europ en d thique de la Commission europ enne Dans un contexte mondialis et fortement m diatis suscitant esp rance d ception voire m fiance dans l opinion publique les principaux d fis scientifiques et soci taux que le l gislateur devra prendre en consid ration soul vent de nombreuses questions thiques et juridiques la procr ation m dicalement assist e face la p
3. bles de modifier les comportements de porter atteinte l intimit de la vie priv e et aux libert s individuelles Des doutes quant aux possibilit s th rapeutiques offertes court terme par la g n tique ainsi que par la recherche sur les cellules souches ont t mis Cette audition a fait appara tre l exigence d une plus grande coh rence de la l gislation nationale sur la bio thique et d une meilleure articulation avec les engagements internationaux de la France qui n a toujours pas ratifi la Convention d Oviedo La loi ne doit pas devenir un mode d emploi de bonnes pratiques dont la validit pourrait tre examin e par l Agence de la biom decine mais a contrario elle doit tre le reflet des principes et valeurs fondatrices de notre droit indisponibilit du corps humain non commercialisation principe de gratuit du don fond sur la r ciprocit et la solidarit L importance du r le d instances de r gulation comme l Agence de la biom decine ou le Comit national consultatif d thique a d ailleurs t soulign e Des interrogations sur la notion de consentement clair sur la confrontation entre les droits de Penfant et la revendication d un droit l enfant ainsi que sur l opportunit d une r vision p riodique de la loi de bio thique sont apparues L exigence d une information pr cise du public et d un d bat tr s en amont et sans a priori sur la r vision de
4. la loi de bio thique a t maintes fois rappel e L ann e 2008 qui verra la France prendre la pr sidence de l Union europ enne ne doit en aucun cas tre une ann e blanche pour la bio thique ce que la tenue annonc e en 2009 des tats g n raux de la bio thique a fait craindre aux intervenants Au contraire l occasion doit tre saisie de faire pr valoir les principes et valeurs qui fondent l originalit de notre droit de la bio thique dans un domaine particuli rement sensible dans l opinion publique La France se doit d utiliser la pr sidence de l Union europ enne pour promouvoir les valeurs qui sont les siennes Pour tout renseignement contacter Mme Elyette LEVY HEISBOURG l Assembl e nationale 01 40 63 88 185 15 elevyheisbourg assemblee nationale fr
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