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Addictions sans substance. Guide Repère(s.

1. l entourage une dimension du soin ne pas minorer Les acteurs du soin constatent une honte tr s pr gnante chez Les joueurs favorisant La dissimulation vis vis de Leur entourage lorsque Le budget sco Laire des enfants passe dans le jeu par exemple qui rend Les situations souvent tr s douloureuses pour Les familles Les proches des joueurs sont souvent dans des situations de d sespoir o ils ne voient plus de solution Une prise en charge de l entourage est donc souhait e et appliqu e dans Les consultations repr sent es au sein du groupe de travail Les probl matiques de jeu pathologique pr sentent aussi une dimension de d connexion vis vis de La r alit notamment sur La valeur de l argent La pratique de jeu rend La notion m me d argent un peu fictive parier une somme quivalente au salaire dans Le jeu devient habituel IL Faut donc trouver des solutions pour aider l entourage par exemple cr er un groupe de parole pour l entourage commun au r seau La prise en charge sociale comme facteur clinique d terminant La prise en charge par une assistante sociale form e au jeu pathologique est pr cieuse dans Le soin un moment du parcours de soin La notion de valeur de l argent peut tre discut e La r alit de La situation financi re mise jour Le r seau insiste sur La n cessit de Former Les assis tantes sociales ces probl matiques D une part
2. ep cor errer gt gt ere gt gt 9 2 ere gt gt 9 2 gt oe gt gt gt gt gt gt gt gt MIDI e e 9 9 e gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt e errreer gt gt A ea ea ae a torero gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt e CANIN 949A 4 a TIE oe NII sette gt gt gt gt gt gt gt e tatao 949A 4 A 104 TE L NII sette eorePPeP gt gt gt esar tera AA a tas 9 LY ae a A YET YK YT YET TII oe eaeae eroro Jean Michel Costes bservatoire Des Jeux Les jeux d argent une pratique ancienne et un secteur conomique important en France D abord interdits en France les jeux de hasard et d argent ont t l galis s progressive ment partir du dernier tiers du XVIII si cle avec notamment la cr ation de la Loterie royale Au XIX si cle vont se d velopper en France les casinos d cret de 1806 qui permit au Pr fet de police de d livrer des autorisations d rogatoires pour les stations baln aires puis au XXe si cle le PMU Pari mutuel urbain en 1931 et la Loterie natio nale en 1933 Ce
3. A A attoo 99 NTI DP 99 erte etate erte oe ee MIISETIS rerer gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt 9 gt gt gt 9 Les recours aux centres de soins m dico sociaux pour une probl matique li e une addic tion comportementale constituent un ph nom ne r cent et croissant 70 des 47 CSAPA dans les 5 r gions concern es par l tude voir Annexe 1 p 69 ayant r pondus au questionnaire observent une mont e en charge des demandes concernant des probl mes li s aux addictions sans substance Ils sont 60 ne prendre en charge ces probl matiques que depuis 2010 2011 Enfin pr s de 40 distinguent une file active sp cifique Addictions sans substance de leur file active globale Si ces accueils et prises en charge ne concernent pour l instant qu assez peu d usagers ils augmentent au fil du temps dans un contexte de hausse des pratiques risque et gr ce une meilleure prise en compte de ces probl matiques par les professionnels et un meilleur rep rage des CSAPA comme lieux de prise en charge de ces difficult s 9949409949409 949 49909A49 9409 99094940990949 9409 99494090949409 90494090949409 04940 0094940 0A4 40 00 Quels sont Les types de probl matiques rencontr es par les usagers accueillis Probl matiques addictives sans substance rencontr es dans Les structures
4. De promotion de la sant et de pr vention des conduites risque d addiction y compris sans substance De prise en charge des personnes en difficult du fait de conduites addictives Deux enjeux semblent se d gager La proximit de pr vention crois e de troubles psychiques et de troubles du compor tement Le maillage d acteurs entre professionnels usagers eux m mes et entourages aux savoirs diff rents et parfois contradictoires D velopper la recherche universitaire en addictologie Les conduites addictives avec ou sans substance sont aujourd hui suffisamment reconnues dans leurs dimensions sociales et sanitaires pour justifier d un domaine de recherche pluridisciplinaire part enti re La participation des quipes de terrain est n cessaire pour tablir les constats d importance des m susages et de d pendance approfondir les connaissances dans une approche intersectorielle construire des for mations pour les professionnels de sant et de fa on g n rale d velopper l ducation en sant 94940990949409094940904940990494090499409049409049409049940904940904940900494090A49409004A Conclusion Pour toutes les addictions mais particuli rement pour celles sans substance tenir compte des usagers et de leurs entourages est indispensable pour offrir les conditions d une prise en charge adapt e Car ici aussi le principe de l OMS se v rifie La sant est la mesure dans laquelle un individu ou un groupe
5. guide d di aux addictions sans substance labor r alis et crit partir de la rencontre qu elle ait t t l phonique ou in the real life avec un certain nombre d exp riences mises en ceuvre dans plusieurs Csapa il t moigne tout d abord du souci qu ont certains professionnels certaines quipes d une forme d addiction qu il n est pas si vident que ca d envisager et ce pour plusieurs raisons En premier lieu le concept m me d addiction sans substance ne fait pas consensus En effet peuton vraiment parler d addiction quand on a faire une s rie d ac tivit s qui sont ancr es pour un grand nombre de nos contemporains jeunes ou moins jeunes dans la vie quotidienne plus forte raison quand elles mettent en jeu un outil aussi commun et devenu indispensable que l informatique et ses formes d riv es notamment l Internet et les mondes virtuels Peut on parler d addiction quand l activit participe de la construction d une per sonnalit sociale en ce qu elle permet le lien avec les autres avec les pairs Peut on parler d addiction quand il s agit de se divertir Peut on parler d addiction quand le corps n est pas contraint par la d pendance une substance psychotrope Par ailleurs l ensemble des dispositifs d accueil et de soins des probl matiques addic tives CSAPA Caarud structures hospitali res m decine de ville se sont construits et ont d velopp s
6. consultations cannabis futures CJC et DRTIS Depuis 2006 il regroupe exclusivement des structu res issues des LJL ainsi qu ADALIS Addictions Drogues Alcool Info Service et il se r unit raison de 3 4 ren cantres par an Du partage l s agit d un partage d exp rience et d analyse de pra tiques pour nous professionnels quiintervenons dans un champ nouveau dans un nouvel espace entre pr vention et acc s aux soins otre d sir est partir de situations cliniques concr tes d identifier Les diff rentes mani res de travailler de d gager Les points communs et Les divergences Les th mes et Les probl matiques li s l accompagnement de ce public Ce projet ne vise pas tablir un rep rage des bonnes pratiques mais r fl chir des situations r elles afin de construire une pratique clinique peu peu de d velopper des savoir faire innovants en intervention pr coce et de renforcer Les compl mentarit s entre es dispositifs Progressivement sans certitude nous partons de ce que nous vivons dans notre pratique nous nous situons au carrefour des probl matiques de La jeu nesse et des addictions Nous avan ons t tons pour laborer une esquisse d orientation dans notre travail et nous sommes rapidement tiraill s entre Les exi gences d finies par La circulaire initiale de La Direction G n rale de La Sant accueillir et cr er une alliance th rapeutique avec Le
7. crans par foyer en France Les adolescents sont Les premiers utilisateurs de ces nouvelles technologies au travers des r seaux sociaux jeux vid o Les films en streaming etc L appropriation par cette classe d ge de ces nouveaux outils de plaisir gt du XXI si cle constitue avant tout un ph nom ne de soci t En 2012 La F d ration Addiction a t sollicit e par La mission pr vention de La mairie de Paris pour participer La construction La pr paration et l animation d un cycle de conf rences sur Le th me Jeux vid o crans int r ts et risques pour les adolescents l issue desquelles cinq petits Films informatifs de cinq minutes chacun ant t r alis s sous la coordination de La F d ration Addiction avec Le soutien de La mairie de Paris et de l cole des parents et ducateurs d le de France ls visent donner des conseils pratiques aux parents et tentent d approfondir Les th mes abord s lors des conf rences Ils ont vocation tre repris diffus s et visionn s par tous et pour tous uuwu federationaddiction fr abus decrans chez les adolescents wuu paris fr MAIRIE DE PARIS nts 1 hand ar DENM e RA ra Eu 3 chez les adolesc R AUSATION Francoise Lefey Film 1 Bienvenue dans un monde tout cran Film 3 Jeux vid o petites minutes p dagogiques Film 5 Paroles d ados 65 Vous venez de parcourir de lire ce
8. tude vont de 0 6 2 2 Ce positionnement peut tre mis en perspective avec le fait que l offre de jeux tait en France tr s encadr e jusqu la date de r alisation de l enqu te 2010 ant rieure l ouverture l gale du jeu en ligne Les joueurs excessifs se distinguent de l ensemble des joueurs par un certain nombre de caract ristiques Ce sont plus souvent des hommes 75 5 des joueurs excessifs sont des hommes vs 62 7 des joueurs actifs Les joueurs excessifs sont significativement plus jeunes que les joueurs actifs 41 ans en moyenne contre 47 ans La part de joueurs excessifs parmi les joueurs actifs varie sensiblement avec l ge C est chez les 25 34 ans Bibliographie RRJEL Bilan 2011 du march des jeux en ligne en France RRJEL 2012 Lostes J M Pousset M Eroukmanoff V Le Nezet 0 Richard J B Guignard R Beck F Rruidson P Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d argent en 2010 Barom tre sant 2010 module jeux de hasard et d argent Inpes FDT Tendances 2011 n 77 8 p Ferris J amp Wynne H Centre Canadien de Lutte Contre l Alcoolisme et Les Toxicomanies L indice canadien du jeu excessif 0 INSERM 2008 Expertise collective Jeux de hasard et d argent contextes et addictions Les ditions INSERM Lamour J F 2009 Rapport sur Le projet de loi relatif l ouverture La concurrence et La r gulation du secteur des jeux d argent et de
9. 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 JHR Jeu vid o Rlimentation Rchats Sexe et internet compulsifs Rutres N 44 r pondants Est repr sent e dans le tableau ci dessus la proportion d tablissements rencontrant ces types de probl matiques La tr s grande majorit des r pondants prennent en charge le jeu pathologique lLes trois quart Le jeu vid o excessif et La pratique excessive d internet une moiti a t sollicit e pour des probl matiques li es l alimentation 4U pour des probl matiques d achats compulsifs 30 ont rencontr des personnes pour une probl matique li e leur activit sexuelle La mention autres repr sente les d pendances au sport et certaines probl matiques rares Les profils des usagers Tableau des Publics ge Genre Jeu de hasard et d argent Entre 35 et 70 ans Principalement masculin Jeu vid o Entre 12 et 35 ans Majoritairement masculin sauf et cuberd pendance pour Les r seaux sociaux o Les femmes sont majoritaires Alimentation Pas d indication Presque exclusivement F minin Achats compulsifs Pas d indication Exclusivement f minin Sexe Pas d indication Exclusivement masculin 39 99 49 499949409 949 94090949 9409 90949 940904 940 9049 940904 940 904940904 940904940 9004940 0A4 940 00 Orientation La grande majorit 80 des usagers pr sentant un ou plusieurs de c
10. Ainsi que l ensemble des relecteurs de l ouvrage Enfin nous remercions Jean Pierre Couteron pr sident de la F d ration Addiction Nathalie Latour d l gu e g n rale de la F d ration Addiction uns TETE Ce projet a re u le soutien de la Direction G n rale de la Sant Ce nouveau guide de la collection Rep re s apporte un premier clairage sur le d ploie ment des r ponses en direction des personnes concern es par les addictions sans subs tance Domaine nouveau mais en croissance exponentielle Domaine exemplaire d un nouveau contexte soci tal des addictions celui d une soci t addictog ne et de ses contradictions Nous devons donc sans h siter anticiper les difficult s qui se font jour partir d un travail d enqu te pr alable largement repr sentatif la mobilisation des profession nels pour r pondre aux questionnaires et prendre le temps n cessaire aux entretiens a permis un tat des lieux riche de le ons Il montre l mergence de ce nouveau public la mise en place des r ponses les difficult s de les d ployer sans l cher sur les autres probl matiques qui nous mobilisent Des premi res exp riences sont ici pr sent es comme le veut la collection elles t moi gnent du travail fait par les structures et professionnels souvent avec peu de moyens parfois en anticipant sur les politiques publiques mais toujours partir des r alit s des territoires de sant dans lesquel
11. Jouer tout autre jeu pour de l argent Pr cisez D 1 0 1 2 3 4 72 1 Quel est Le plus gros montant que vous avez jou ou pari en une seule journ e EE tt EE Pr cisez 2 Est ce que vos parents ont ou ont eu un probl me de jeu Mes deux parents jouent ou jouaient trop Mon p re joue ou jouait trop Ma m re joue ou jouait trop Aucun des deux ne joue ou jouait trop 3 Lorsque vous avez jou au cours des douze der niers mois combien de fois tes vous retourn e au jeu un autre jour pour vous refaire c est dire pour regagner l argent perdu auparavant Jamais Quelquefois moins de La moiti des fois o j ai perdu La plupart des fois o j ai perdu Chaque fois que j ai perdu 4 Rvez vous pr tendu au cours des douze der niers mois avoir gagn de L argent en jouant alors qu en r alit vous en aviez perdu Jamais ou je n ai jamais jou Oui moins de La moiti des fois o j ai perdu Oui La plupart du temps 5 Pensez vous avoir eu un probl me de jeu au cours des douze derniers mois Non Oui iL y a quelques mois mais pas actuellement Dui 6 Ru cours des douze derniers mois avez vous d j jou ou pari plus que vous en aviez l intention ui Non 7 Est ce que des personnes ont d j critiqu vos habitudes de jeu au cours de
12. La plupart du temps Presque toujours 7 Des personnes ont elles critiqu vos habitudes de jeu ou vous ont elles dit que vous aviez un probl me de jeu m me si vous estimiez qu elles avaient tort Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours 8 Vos habitudes de jeu ont elles caus des difficult s financi res vous ou votre m nage Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours 9 Vous tes vous d j senti coupable de vos habitudes de jeu ou de ce qui arrive quand vous jouez Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours Ce score signifie que Les habitudes de jeu de La per sonne n ont pas de cons quences n gatives Cette personne joue peu ou ne joue pas du tout ou encore elle joue socialement sans probl me Habitudes de jeu faible risque score de lou 2 l indice canadien du jeu probl matique Ce score signifie que Les habitudes de jeu de La per sonne n ont probablement pas de cons quences n gatives Si cette personne joue souvent ou si au moins deux des facteurs de risque num r s ci des sous sont pr sents ce score peut indiquer un risque assez lev pour qu il soit explor Habitudes de jeu risque mod r score entre 3et7 l indice canadien du jeu probl matique Ce score signifie
13. ch ques incarc ration sociaux isolement paup ri sation accrue professionnels perte de productivit perte d emploi faillite personnelle On parle alors de jeu probl matique ou pathologique Pour prot ger Les plus vuln rables L tat encadre La pratique des jeux de hasard et d argent et en interdit depuis 2007 La vente aux mineurs Les buralistes commer ants de ces produits r gle ment s ont constat que la plupart des adultes m connaissaient La Loi de 2007 interdisant La vente des jeux de hasard et d argent aux mineurs C est pourquoi ils ont souvent Le sentiment d tre Les seuls endosser La responsabilit li e L application de La Loi encore que beaucoup d entre eux ne s as surent pas que le client est majeur Its d plorent Le manque de prise de conscience des adultes en g n ral et des parents en particulier sur La probl matique des conduites addictives jeux tabac et alcool Initiative en C te d Or Face ce constat Le pr sident de La chambre syndi cale des buralistes de La C te d Or a sollicit La SEDAR pour cr er et mettre en place une campagne de commu nication visant deux objectifs nformer Le grand public en g n ral et Les parents en particulier sur La Loi de 2007 qui interdit La vente de jeux de hasard et d argent aux mineurs Convaincre Les buralistes de l int r t du projet et Leur fournir un outil qui Leur permette de Les aider a
14. dico social et pour lesquelles a t pens con u et mis en uvre le mod le bio psycho social Ces enseignements doivent nous guider dans l appr hension d un ph nom ne dont les proportions et les cons quences sont telles qu il convient d sormais de ne plus le n gliger 2 Il nous dit aussi qu il ne faut pas se h ter de qualifier de conduite de d pendance ce qui n est souvent qu une pratique abusive et ou probl matique qui trouvera sa r so lution quand d autres objets pourront tre investis quand la qualit des relations la famille aux autres sera de nouveau satisfaisante quand le temps sera venu de passer autre chose 28 Il faut savoir d celer couter valuer leur juste valeur sans banaliser ni dramati ser ces pratiques et les prendre en charge quand il faut et comme il faut Trop vite qualifier d addiction ce qui peut n tre qu un passage dans la vie d une per sonne et la figer ainsi dans cette conduite dans ce sympt me comporte autant de risques que passer c t ne pas voir minimiser une conduite de jeu faute d y tre sensible ou attentif L exc s plus forte raison quand il prend le pas sur les autres activit s et engage ments de la vie s il n est pas toujours le signe d une pathologie doit par contre tou jours attirer notre attention en ce sens qu il dit quelque chose du sujet qui souvent le d passe Aussi plus cette expression est e
15. les plus nettes diminutions ont t observ es pour les accidents de la circulation le sida et les d c s dus l alcool l impact des baisses de consomma tion d alcool et de tabac reconnues comme d terminants de sant est enregistr en termes de mortalit comme de morbidit Des disparit s sociales et territoriales persis tent li es un ensemble de facteurs combin s tant au niveau d exposition aux risques qu au niveau de comportements socio culturels Pour de nombreuses pathologies la consommation de tabac et d alcool la s dentarit sont plus fr quentes dans les groupes d favoris s Au niveau des risques li s aux comportements individuels les personnes ayant des conduites addictives comme les joueurs pathologiques sont particuli rement expos s au risque suicidaire Avec la loi H pital Patients Sant Territoires de 2009 les Agences r gionales de sant proc dent la mise en ceuvre de la territorialisation des politiques de sant article L 1431 1 du code de la sant publique avec comme objectif la r duction de ces in galit s territoriales en Sant articles L 1434 14 et 15 Le projet r gional de sant s appuie sur des contrats locaux de sant article L 1434 15 conclus avec les collectivit s territoriales pour d finir les programmes pour la promotion de la sant la pr vention les politiques de soin et l accompagnement m dico social 94 4999494099 0949409909494090949409094940909A494090
16. matur e et au moment de l ado lescence la n cessaire s paration des imagos parentaux est entrav e par l intensit de la relation M re Fils Les r cits des joueurs comme ceux de leurs parents mentionnent le temps de la pubert comme celui des difficult s du couple des parents Le couple des parents proche de la rupture si ce n est d j fait am ne des bouleversements qui font cho la m tamor phose pubertaire Les adolescents s extraient des tensions internes et externes en s va dant dans les jeux Une mani re de choisir son camp sans pr f rer papa maman et inversement La cohabitation est renforc e par le confort du foyer parental que les joueurs n imaginent pas pouvoir s offrir eux m mes 99 49499 90949409949 940994 940990949409094940990A49 9409049 94090949 9409094 940904940 900A4940904940 00 Second l ment fuite de La r alit corporelle physique environnementale sexu e etc Les jeux vid o et les mondes parall les qu ils offrent apparaissent comme des nouveaux m diums la socialisation de jeunes dont l une des difficult s est l insertion dans le syst me de la soci t actuelle celle ci leur apparait souvent trange flippante et sur tout inint ressante ennuyeuse Sans compter l impression de d j vu que d gage la r actualisation des modes des d cennies pr c dentes Il ne reste qu fuir dans le jeu et ses mondes enchant s par les elfes de la nuit les paladins les mag
17. 284 292 1117 44050544 errare ETTET esse 444959 ier Asso soso odetdese PPM es ee eset 4 4e es ee os os ta aa ee eet oe EDI PM pp 1177 644950644 E 3 lt DOTEM 2 64054 DODDPPPM 44449595 EP ee M pp MILII adder ode aortae e e PE 44 METIEPPEILELII LEPTEPETEPPELES Pr lt 4 ae 4 4 esas teras D M 4 4447 4405400940994 40c0c 04 46544494 51 ETEDI 4 MILII odode oorde PET PP ae erasa IST oord DII 004 LPPPETE rede TETE 5 3 lt lt ee 4 1117 lt 3 49 lt lt ee LET lt PM PP 3 CPPETE 1411 lt lt 4 lt 459 lt 44 oe PT 4es94e 4 49494 17 4e4e5449 PT PM 4 ee 4 order D 4 esse lt oeeder 57 40044 lt eosese esse oe ee CE D E or os os ta 44 o ecce La pr vention L information actue
18. aisance Une premi re formation soutenue par Le groupe r gio nal de l Anit a gr ce un financement de La r gion voit donc Le jour et s intitule Conna tre Les us et coutu mes des populations maghr bines pour mieux accom pagner Les usagers et Leur entourage Abu F qui re psychanalyste et anthropologue nous apporte des l ments th oriques sur Le Maghreb ses aract ristiques anthropologiques les diff rentes ruptures historiques assir Messadi m decin g n raliste intervient autour u th me Le m decin g n raliste et La demande dans n contexte culturel mieux nous conna tre En parall le nous prouvons le besoin de mieux connaitre Les sp cificit s des diverses CJC du Nord Pas de Calais Chaque structure selon ses caract ris tiques et son identit propose des accompagnements vari s ous d cidons alors de nous Lancer dans l laboration d un questionnaire adress ces diff rentes consul tations afin de mieux connaitre Leurs activit s et carac t ristiques pour nous permettre de mieux orienter si n cessaire les personnes que nous rencontrans Quelques mois plus tard un r pertoire intitul Rccueils et Consultations Jeunes Consommateurs du ord et du Pas de Calais voit enfin Le jour Gr ce cette d marche une dizaine de professionnels nous rejoignent et nous poursuivons ensemble nos travaux en cours et
19. chacune va r clamer Ces neuf activit s permettent un 46 travail en profondeur sur Les repr sen tations de La chance que peuvent avoir les jeunes entre autres l influence des cercles de socialisation l argent et La d pense Le risque Le hasard Enfin dans une troisi me partie l ouvrage donne aux professionnels le mat riel p dagogique fournir aux jeunes parti cipants pour accompagner l activit sous forme de fiches et tableaux imprimer Sorte de kit pr t intervenir Le guide qu b cois Bien Jou a pour objec tiF d entrer directement en pratique 5a premi re dition avait remport un franc succ s La transposition de cet outil en France pourrait tre utile bon nombre de professionnels M me si Les contex tes fran ais et qu b cois sont diff rents concentration massive d appareils de Loterie Montr al prise en charge de ces probl matiques dans Les centres qu b cois depuis Les ann es 1970 maintien du monopole d tat sur Le jeu d ar gent outre Atlantique Les pratiques professionnelles se rejoignent et Les actions de pr vention men es outre Atlantique pourraient servir Les m mes objectifs en France sensibiliser r duire Les pratiques risque et aider Les jeunes et Leurs r seaux familiaux et sociaux faire des choix r fl chis dans Leur pratique du jeu Le guide est disponible en version lectronique sur Le site de l Agence de La Sant et des Services Socia
20. de probl matiques fonctionnent dans Les centres qui ne disposent pas d un plein temps d assistant e social e voire qui font appel des intervenants sociaux ext rieurs au centre et dont Les m decins sont form s cette th matique Les m decins Font passer Les auto question naires Eravaillent sur Les comportements Les repr sentations du hasard et de l argent et sur Les croyances alt r es Uinfirmier dans Le cadre de ces prises en charge remplit un r le tr s proche de celui du m decin addictologue Les professionnels assurant Le suivi 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Psychologue M decin Infirmier Assistante Educateur Psychiatre Autres sociale N 47 r pondants 47 Un CSRPR face aux addictions sans substance RMPTR Marseille Introduction IL ne va pas de soi de recevoir dans un CSAPA r put pour accueillir des toxicomanes un public qui ne se reconna t pas dans ce qui y est fait dans La repr sentation voire Les fantasmes qui nous entourent et qui souvent nous r duisent l accueil et La prise en charge de ceux qui prennent des drogues avec tout ce que cela peut v hiculer d images d form es et p jo ratives IL ne va pas de soi d accueillir un public dont nous n avons pas l habitude nouveau diff rent qui ne demande pas les m mes choses ne sollicite pas La m me exp rience Les m mes pratiques de prise en charge et qui de ce fait mobilis
21. des codes en vigueur notamment dans les jeux de r le en ligne souvent m connus ou per us comme trangers par les acteurs du soin La formation apporte aux professionnels des l ments li s ces univers et aux codes qui les r gissent M me s il semble complexe de cr er des liens entre et les dispositifs sp cialis s et les op rateurs historiques du jeu et leurs d taillants casinotiers buralistes notamment du fait d ventuels conflits d int r ts des actions en ce sens existent et m riteraient d tre d velopp es 26 43 Illustration Pr vention lt U Dispositif de pr vention de l asso ciation Douar Nevez promotrice des quatre CSAPA du Morbihan Depuis 2010 l association Douar Nevez a mis en place un dispositif de pr vention sp cifique aux jeux vid o aux r seaux sociaux et aux nouvelles technologies La cr ation de ce dispositif a t motiv e par La mont e en charge des signaux d alertes observ s par les partenaires sur Le terrain notamment scolaire dif fusion d images priv es de professeurs ph nom ne d Happu slapping et La demande d information des acteurs des autres secteurs sur l usage excessif des ouvelles Technologies de l Information et de La Com munication NTIC Description du dispositif R habiliter Le r le des parents en tant qu duca teurs de premier plan ce sont eux qui sont en charge de poser les Limites de donner le cadre au jeune il s agit donc de L
22. des entreprises susceptibles de consentir des pr ts d argent aux joueurs ou de permettre le pr t entre joueurs Limiter le taux de retour aux joueurs 85 pour les paris sportifs et hippiques Ce TRJ permet de limiter l esp rance de gain des joueurs et donc de participer la lutte contre le jeu excessif ou pathologique Communiquer tout joueur fr quentant le site le solde instantan de son compte I C olog D tection des joueurs probl matiques l op rateur a pour obligation de remettre un rapport annuel rendant compte des actions men es et des moyens consacr s pour promouvoir le jeu responsable et lutter contre le jeu excessif ou pathologique Ce rapport doit notamment pr senter les moyens de rep rage utilis s par l op rateur pour d celer d ventuels comportements pathologiques et les mesures mises en place pour orienter les joueurs risque vers une prise en charge Contribution au financement des politiques de sant publique parmi les pr l vements obligatoires des op rateurs une partie dela somme allou e au budget de la s curit sociale 1 8 des mises en paris sportifs et hippiques et 0 2 pour le poker est attribu e l Institut National de Pr vention et d ducation pour la Sant INPES Cette allocation correspond 576 des sommes vers es la s curit sociale dans la limite de 5 millions d euros par an Le reste des pr l vements allou s la s curit sociale est revers l assurance m
23. es r centes n cessitent des valuations tant sur un plan des besoins des pra tiques et des impacts pour tre resitu es dans un contexte de Sant Publique et de Sant Mentale au regard des besoins des populations concern es en particulier des publics vuln rables Dans une approche intersectorielle entre sant et adaptation sociale les professionnels ont ainsi prendre en compte Des d terminants socio conomiques la formation l acc s l emploi les conditions de travail le logement les relations sociales les aides financi res Des comportements socialement d termin s individuels et contextuels Le syst me de soins sp cialis son organisation et son accessibilit L organisation des actions pour r pondre aux addictions sans substance peut s inspirer des propositions du Livre blanc de l addictologie frangaise publi en 2011 par la F d ration Fran aise d Addictologie FFA S inscrire dans la coh rence avec les orientations des Politiques de Sant Mentale L addictologie actuelle recommande des r seaux actifs alliant les services de psychiatrie et les intervenants sp cialis s pour mieux connaitre la pr valence des diff rents trou bles psychiatriques et les comorbidit s avec toutes les addictions Les recommandations actuelles d innovation et exp rimentations locales soutenues par les ARS offrent des possibilit s d application dans le domaine de l addictologie pour soutenir des actions
24. et un mod rateur fixant le montant maximal de mises par p riode de 7 jours D s l ouverture d un compte joueur l op rateur doit demander au joueur d encadrer sa capacit de jeu par la fixation de limites d approvisionnement de son compte et d engagement des mises Il convient de signaler que Ces limites s appliquent au montant cumul des approvisionnements r alis s ou des mises engag es par le joueur par p riodes de sept jours Aucune op ration de jeu ne peut tre r alis e tant que le joueur n a pas fix ces limites Le joueur peut modifier ces limites tout moment Lorsqu il augmente l une ou l autre la modification prend effet au plus t t dans un d lai de deux jours francs compter de sa saisie par le joueur Lorsqu il diminue l une ou l autre la modification est d effet imm diat Un mod rateur fixant le montant au del duquel le cr dit du compte joueur doit tre automatiquement revers sur le compte de paiement Au cours de son processus d inscription l op rateur demande galement au joueur de d terminer un montant au del duquel les cr dits disponibles inscrits sur son compte joueur sont automatiquement revers s sur son compte de paiement Aucune op ration de jeu ne peut tre r alis e tant que le joueur n a pas d termin ce montant Le joueur doit pouvoir en permanence modifier ce montant par un dispositif ais ment accessible Interdiction de jeu aux termes de l article 22 du d cret n 2010 518
25. innovation 27 94 499949499 90949 94099 9949 9409949409 9949 94099A49 940909A49 9409 90949 9409949409094 9409 9004940 90A49409 004 Un secteur m dico social qui recouvre les prises en charges psychoth rapeutiques jusqu La r duction des risques Depuis les ann es 2000 la prise en charge des personnes souffrant d addictions aux substances psycho actives est mieux int gr e au r gime g n ral d Assurance Maladie Les trois p les d intervention sont ceux des addictions la M decine de Ville le secteur sanitaire et le secteur m dico social Les missions des CSAPA ont t largies en 2007 ces nouvelles addictions sans substance Un effort de formation des personnels a t initi souvent par les institutions elles m mes et la circulaire n DGCS 5C DGS MC2 DSS 1A DGOS R4 2012 395 du 22 novembre 2012 instaurant des mesures nouvelles pour la mise en place d un bin me sp cifique constitu par un mi temps de psycholo gue et par un mi temps d assistant social repr sente une r elle avanc e pour doter les territoires d une r ponse comp tente Ces CSAPA doivent jouer un r le moteur et de r f rence en attendant des moyens suppl mentaires pour quiper d autres CSAPA en vue d am liorer les r ponses de proximit 28 949 49909A49 94099 09A49409909494090A49 94099094940909A4940990A494090A4940904940904940900A494090A49409004A Des perspectives Contribuer la r alisation d objectifs de sant publique Ces avanc
26. jeux vid o naviguent vers des univers passionnants affrontent mille dangers et conqui rent de nouveaux territoires Tout cela sous les yeux de parents qui souvent au d part ont t soulag s par le fait que leur enfant soit la maison Au fur et mesure que cette activit devient de plus en plus pr sente et d borde maltraitant le cadre du foyer s installe une situation de tension entre les membres de la famille Parfois cela peut induire une telle crispation que la famille se trouve dans un paradoxe plus l adolescent tente d chapper au regard parental en se r fugiant devant derri re ou dans l ordinateur plus le contact parental se fait pers cu tif et anxiog ne Le processus d laboration dela s paration avec les parents est mis mal il est contraint par un ensemble de facteurs environnementaux et psychologiques s arr ter ou s ef fectuer dans des formes in dites Comme il semble impossible de ne pas voir l Autre ca cohabite Le contact entre parents et adolescent dans certaines familles souvent fragilis es par les v nements de vie va rarement au del de l image La communica tion est coup e nous disent parents et adolescents S instaure une pr sence absente qui rel ve le plus souvent d un arrangement entre les deux parties Cet arrangement merge dans un climat particulier ou l impossibilit de se s parer induit une cohabita tion Parfois l enfant est responsabilis de mani re pr
27. l identification des usagers eux m mes qui est en question les joueurs semblent globalement assez demandeurs de groupes de paroles mais disent ne pas s identifier aux probl matiques de consommation de produit qui sont pour eux tr s connot es Groupes de parole sp cifiques mutualisation des files actives Les acteurs expliquent n avoir pas mis en place de groupe de parole destination des joueurs parce que le temps et le personnel manquent mais ils font l hypoth se qu un dispositif de ce type serait b n fique la prise en charge de ce public Le groupe de parole permettrait d obtenir des effets th rapeutiques forts notamment sur la pr ven tion des ph nom nes de rechute et pour pallier aux sentiments de solitude et d isolement qui semblent souvent accompagner la pratique du jeu Les professionnels pourraient l avenir organiser ces groupes de parole de joueurs au niveau r gional en mutualisant leurs files actives C est notamment le cas en Bretagne Douar Nevez en Bourgogne SEDAP et dans le Nord Pas de Calais Tr s rares sont ceux qui envisagent un partena riat avec les groupes n phalistes 99 49 4099 90949409949 40994 409949409094940 0A49 9409049 94090949 9409094940904940 900A494090A4940 00 Regroupements de professionnels Les professionnels sont 13 participer un regroupement professionnel sur ce th me Plusieurs pensent qu il serait utile de d velopper cet outil Les regroupements de professionnels se
28. ou en difficult avec Leur pratique de jeu Le rep rage du jeu pathologique chez Les personnes prises en charge pour une consommation de produit s est mis en place dans certaines structures Le groupe de professionnels qui partagent ces ques tionnements s est constitu en r seau et s est r uni pour La premi re fois en 2011 au centre hospitalier de Carvin pour tablir La forme et L objectif du r seau Puis sur demande des professionnels eux m mes il s est r uni de nouveau en 2012 Entre temps Les changes au sein du r seau se sont faits par mail pLaquettes d information articles scientifiques programme de traitement etc Le r seau est constitu de 16 profes sionnels repr sentant onze structures du Nord Pas de Calais qui ont tous soit t form es soit sont en perspective de l tre sur cette th matique Objectifs et fonctionnement du r seau jeu pathologique Le jeu pathologique La recherche scientifique et clinique concernant Le jeu pathologique est de nos jours bien avanc e Mais La cartographie des lieux de consultations sp cialis es sur Le jeu pathologique reste en cours de balisage La volont des membres est de construire une prati que clinique coh rente Dans cette vis e il s agit pour Le r seau de pr voir des moments d changes de pra tiques autour de cas cliniques pour voir ce qui fonc tionne ce qui ne Fonctionne pas c
29. parts sociales Son chiffre d affaires tait de 10 55 milliards d euros en 2010 L essentiel de l activit dela FDJ passe par son r seau de d taillants 35 800 points de vente en 2010 Fin 2009 une offre de jeu sur Internet a t ouverte elle repr sentait 3 7 du chiffre d affaires en 2010 En 2010 la FDJ a d nombr 27 8 millions de joueurs Les mises des joueurs ainsi que leurs d penses nettes les mises moins les gains ont augment de facon importante au cours des derni res ann es de m me que les chiffres d affaires des op rateurs de jeux Trucy 2006 En 2010 la France s est dot e d un nouveau cadre l gal et r glementaire r gulant le sec teur des jeux d argent et de hasard en ligne ouvrant la concurrence trois secteurs les paris sportifs les paris hippiques et le poker Fin 2011 47 sites taient agr s et actifs et pr s de 4 millions de compte joueurs avaient t ouverts En 2011 le march des jeux en ligne a enregistr 600 millions d euros de mises en paris sportifs un milliard d euros de mises en paris hippiques 7 6 milliards de mises de poker en cash game et 1 2 milliard d euros de droits d entr e en tournois de poker ARJEL 2012 9494099949409 09A49 499 909A49 940909A494090949409 9949 94090949 409 909A49 940909A49409 904940 0094940 0A4 40 004A Le jeu probl matique et ou pathologigue dans La litt rature scientifique Le jeu pathologique est analys comme une addiction comportementale dan
30. peut d une part r aliser ses aspi rations et satisfaire ses besoins et d autre part voluer avec le milieu et s y adapter Les professionnels du sanitaire et du m dico social doivent r fl chir ensemble la coor dination du parcours de soins et aux prises en charge communes pour traiter les per sonnes addictes aux jeux d argent et pr sentant des comorbidit s L addictologie est la fois sp cifique et transverse toutes les pathologies il convient de s emparer de cette complexit pour offrir la meilleure r ponse possible des patients en souffrance 29 19 CF Les travaux de K Hayles in Stiegler B 2008 Prendre soin de La jeunesse et des g n rations 30 Flammarion Document pr sent par La builde Introduction Les nouvelles technologies de l information et de la communication sont l origine d une v ritable r volution culturelle dont la pratique des jeux en r seau sur Internet constitue une part non n gligeable 1x avatar gt le personnage virtuel qui repr sente le joueur dans l univers parall le du jeu est en passe de devenir une figure majeure de nos modernes mythologies Se d veloppent au sujet des jeux vid o des discours sur l ad diction comme sur la violence Devant ce nouvel objet la fascination fait attendre le meilleur un espace de sociali sation et d exp rimentation extraordinaire ou des adolescents peuvent changer avec d autres se confronter de
31. prendre la mesure Laquestion des limites imposer l enfant est abord e il s agit de redonner aux parents leur r le de garants d un usage raisonn de ces objets et les investir d une mission d ducation pr ventive Presque tous les professionnels intervenants en pr vention constatent des repr sen tations tr s tranch es chez les parents L utilisation massive de l ordinateur est rapidement perque comme pathologique et peut tre dramatis e par des parents tr s inquiets de voir leur enfant passer beaucoup de temps sur Internet ou jouer des jeux vid o Ils se tournent alors vers les structures surtout les CJC dont ils trouvent les coordonn es par le relais des partenaires ou lors des actions de pr vention Les pratiques qu ils rapportent peuvent tre excessives et tr s envahissantes sans tre obligatoirement pathologiques Le travail consiste donc informer expliquer et rassurer l inverse une pratique excessive peut tre banalis e voire valoris e par les parents qui y voient un signe de modernisme et de comp tence de leur enfant Un certain nombre d acteurs agissant en pr vention disent avoir du mal faire entendre que l usage de l cran requiert une certaine prudence il n est pas anodin de mettre un enfant de moins de trois ans devant un cran l usage de la console ou de l ordinateur dans la chambre de l enfant sans contr le de l utilisation qu il en fait lui fait courir le risque de se coup
32. probl matique Le sevrage forc par blessure notamment entraine des r actions d agressivit relativement fortes et la mise en lumi re de cette d pendance L addiction au sexe ne doit pas tre confondue avec les perversions Le d veloppement de l Internet et des sites class s X sont pour beaucoup dans ces difficult s Le champ de la sexologie doit tre en lien avec celui de l addictologie pour traiter ce type de trouble L addiction mettant en cause le rapport la nourriture de type boulimie anorexie est pour la plupart des cas trait e en milieu hospitalier Toutefois il n est pas rare en CSAPA avec h bergement notamment de rencontrer ces troubles associ s Le traite ment de l addiction ne peut alors tre s par du traitement de la boulimie anorexie Les addictions comportementales peuvent provoquer des passages l acte et mettre en p ril des familles des vies Il convient de ne pas les n gliger de ne pas les minimiser Les activit s se transforment en objet de d pendance dont la dangerosit est plus ou moins forte Les adolescents en fragilit les personnes pr caires d j en difficult les personnes pr sentant une addiction avec substance sont les personnes les plus vul n rables ces addictions comportementales Le recours au soin est trop tardif et trop faible en comparaison des pr valences observ es RECAP 2011 Les parcours de soins sont insuffisamment identifi s Les campagnes nationales sont ce
33. vention s ins crit dans un continuum d interventions allant jusqu la r duction des risques 26 18 L addiction selon Goodman se d finit comme Un processus par Lequel un comportement qui peut fonctionner La fois pour produire du plaisir et pour soulager un malaise int rieur est utilis sous un mode caract ris par l chec r p t dans Le contr le de ce comportement impuissance et La persistance de ce comportement en d pit de cons quences n gatives significatives d faut de gestion Goodman 1990 949 4999494099 0949 9409949409949 9409994940909A49 9409 09A49 9409 90949409 90949 94090949 940 900A4940 9 90A4940 0094 Un contexte de sant publique qui englobe des pathologies et des comportements individuels L valuation de la loi de Sant Publique de 2004 faite par le Haut Conseil de Sant Publique en 2010 souligne des avanc es certaines dans le domaine des addictions la diff rence de celui de la Sant Mentale La France est un pays o l esp rance de vie est une des meilleures au monde pour les personnes g es de plus de 65 ans mais o elle est plus faible que dans les pays euro p ens comparables pour les personnes de moins de 65 ans La plupart des causes de cette surmortalit pr matur e sont en principe vitables elles tiennent des compor tements individuels ou collectifs modifiables consommation de tabac et d alcool acci dents suicides Entre 2000 et 2008
34. 099949499949499 909A49 9409 09A49 94090949 94090949 94099A49409 90A494090A4940904940 9004940 90A4940 00 L approche motivationnelle En l absence de sympt mes m dicaux les situations de crise rel vent du volet social de la vie de l usager C est donc pour mettre un terme un comportement dont les cons quen ces peuvent tre d sastreuses que la personne est orient e ou vient au centre sans qu elle ait forcement percu le fait de jouer comme probl matique L approche motivationnelle favorise aussi la reconstruction d une estime et d une affir mation de soi et aide remettre en perspective une pratique sur laquelle l usager sera amen poser un diagnostic Dans cette vis e il va tre amen travailler sur le rap port qu il entretient avec sa pratique sentiments de honte de d ni d impuissance qui parait bien souvent insurmontable L entretien motivationnel constitue en g n ral la premi re tape du parcours de soin et vise amener l usager poser lui m me un diagnostic de sa pratique N anmoins l approche motivationnelle en tant que telle constitue une m thode th ra peutique globale si elle est souvent utilis e en tant qu appui ou outil du suivi de la per sonne elle ne s y limite pas et n cessite une base solide de formation et une supervision 50 99 49 499 0949 94099 90949 940994 4090949 9409 9949409 909A49 9409 9094 9409094 94090949 940 094940 9004940 09A4940 00 L approche cognitivo comportementa
35. 49409909A49409909494090949 9409094940909494090A4940904940904940904940 90049409 0A4940 900 Autres obstacles Plus ponctuelles certaines difficult s propres au rep rage et la prise en charge sont voqu es claircir et officialiser les concepts de cyberaddiction Un grand nombre de professionnels disent ne pas tre l aise avec le concept de cyber addiction ou cyberd pendance ils ne notent pas de probl matiques addictives stricto sensu dans les pratiques d internet et de jeux vid o Ils sont nombreux pr s de la moiti se cantonner parler de pratique excessive ou d usage probl matique plus que de pathologie addictive Les difficult s de lt PALLER VERS gt La communication sur cette comp tence commence s ancrer dans les pratiques mais ne semble pas suffire L aller vers doit pour une petite moiti des professionnels rencontr s se d velopper aussi en termes de partenariats Il semble que ces publics sp cifiques ne soient pas suffisamment rep r s par les partenaires pour cr er les ren contres avec les usagers pour rencontrer et amener les personnes en difficult vers le soin Est voqu e aussi la probl matique des personnes en souffrance qui ne sont pas rep rables les joueurs nocturnes les joueurs pathologiques en ligne qui n ont pas de contact avec des proches par exemple L id e d quipe mobile assurant cette mission est voqu e dans 5 entretiens mais la questi
36. 90949409949409094940990A494090049409094940 90 Les enjeux de La formation Choix des intervenants sur le parcours de soin suivant les professionnels form s Destinataires privil gi s des orientations les psychologues et m decins addictologues sont les professionnels les plus form s ce qui accentue ensuite leur vocation rece voir en priorit ces usagers parfois aux d pens d autres professionnels qui auraient pu s y impliquer Le choix des professionnels form s d pend de leur curiosit et de leur temps de pr sence dans l tablissement Les assistants sociaux par exemple souvent sur des temps partiels n ont donc pas suffisamment la possibilit de se former ce qui est regrett par les professionnels rencontr s Rep rage dans le cadre d une polyaddiction Le rep rage des difficult s li es une utilisation excessive de l cran ou une addic tion au jeu de hasard et d argent dans la prise en charge d une d pendance un pro duit passe par une prise de conscience de l aspect potentiellement probl matique de ces pratiques La formation apparait alors comme d terminante Les professionnels form s disent mettre en lien la formation et le fait de poser la question de la pratique du jeu assez t t dans le suivi bilan initial ou premiers entretiens Ils sont sensibilis s et attentifs la place des pratiques de jeu et d cran lorsqu elles existent dans le discours de l usager La r ciproque est vraie aussi Senti
37. 9949 9409949 940909A49 940909A4940904940909494090494090049409 909A49409 0900 volution du cadre r glementaire et des savoirs sur les jeux de hasard et d argent La France a pr n un mod le quilibr et contr l de l offre de jeux de hasard et d argent oscillant entre pr servation de l ordre public voire plus r cemment de la sant publique etun enjeu commercial et ludique Les jeux de paris ou de mises ont quasiment toujours exist souvent d ailleurs de mani re non formelle En 1776 la cr ation de la Loterie royale est accus e de provoquer la ruine de nombreuses personnes Les premi res ten tatives de r gulation de l tat ne sont pas un succ s Apr s une tentative infructueuse de prohibition des loteries en 1836 la premi re r glementation fran aise connue sur les jeux de hasard et d argent date de 1891 et concernait uniquement les paris hippiques La r glementation des casinos elle date de 1907 et pr voyait leur possible installation uniquement dans les villes d eaux et de cures la fois pour distraire une client le ais e mais aussi pour s loigner des grandes villes La m fiance des pouvoirs publics s expli quait alors plus par peur du blanchiment d argent et de la p gre que de l addiction La loterie nationale voit le jour en 1933 avec comme int r t social la cr ation d un fonds d indemnisation des Gueules cass es de la premi re guerre mondiale La France jusqu en 2010 avait fait le cho
38. A4940904940904940904940 90049409 0A4940 004A Un secteur de sant mentale prudent et r serv quant aux addictions 2011 2015 Malgr la place r duite accord e aux conduites addictives dans le Plan d actions pour la prise en compte des probl mes psychiques en population deux axes peuvent renforcer l attention des d cideurs et des centres souhaitant intervenir pour la prise en charge des joueurs pathologiques l axe pr venir et r duire les ruptures entre la psychia trie et son environnement soci tal pr sente certaines mesures visant d mystifier et faciliter le recours la psychiatrie La cr ation dans les h pitaux universitaires d un poste de Praticien Hospitalier psychiatre r f rent sur les jeux de hasard et d argent doit permettre de construire un parcours de soins coh rent un travail en partenariat L axe pr venir et r duire les ruptures entre les savoirs devrait valoriser les exp riences multidisciplinaires de terrain Cet axe pourrait contribuer l am lioration des savoirs des pratiques et des actions de formation en direction des professionnels des aidants familiaux souvent en premiere ligne avec les joueurs excessifs des intervenants sociaux des associatifs et des usagers Le mode op ratoire du plan traduire des objectifs collectifs en des changements concrets vise d cliner les trois chelons r gional d partemental sectoriel local il fait une large part l exp rimentation et l
39. Attention Le jeu peut tre un probl me 5 B Le jeu est un probl me 9 et plus Probl me de jeu de grande intensit Selon Les auteurs du questionnaire 5 et plus Joueur excessif ou pathologique probable 99 49 94099 9094940994940994 94090949409909A49409 09A49 94090949 940990949 409949 9409049409 00A4940904940 90 R daction Laur ne Collard Charg e de projet L collard federationaddiction fr Conception graphique St phane Perche contact stephaneperche fr 06 83 815118 Impression La petite presse 76000 Le Havre Rchev d imprimer en mars 2013 74 F d ration Addiction 9 rue de Bluets 75011 Paris T L 0143 43 72 38 Fax 0143 66 28 38 infos gfederationaddicti Federationaddiction fr
40. C te d Azur sur des crit res de repr sentation de territoires milieu rural et urbain tissu associatif plus ou moins important pr sence ou absence sur le territoire de casinos etc En compl ment d tudes similaires mener en milieu hospitalier ou aupr s des acteurs de la ville nous avons fait un focus sur ce qui se fait dans les CSAPA 1 480 CSRPR en France Chiffre Septembre 2011 CSRPR V Les CSAPR ayant r pondus VI Les CSRPR ayant particip au Questionnaire complet N 47 la phase qualitative de l enqu te N 22 31 entretiens men s Ill Total des CSAPR ayant r pandus au questionnaire t l phonique N 83 SAPA ayant d clar s accueillir dre en charge Les addictions N 71 Taux de couverture de l enqu te les 5 r gions choisies repr sentent 28 de la file active nationale des CSAPA pour 2010 files actives cumul es de 33 716 usagers accueillis dans ces 5 r gions d clar es VOFDT en 2011 sur les 122 063 usagers accueillis en 2010 dans les CSAPA en France chiffres RECAP 2011 R partition des 83 CSAPA ayant 2 SEQ fs i Sur ces cinq r gions 83 centres ont t r pondu au questionnaire t l phonique sollicit s et ont r pondu un premier 38 6 questionnaire t l phonique Q1 Etes vous sollicit pour des probl mati ques d addictions sans substance 133 Q2 Si non auriez vous besoin de moyens particuliers pour accueillir ce public Q3 Si oui de quelles a
41. Exp rience ECOP quand on est ensemble les id es s assemblent ILLustration r seau du jeu pathologique dans Le Nord Pas de Calais Formations et besoins Qui est form par qui Les enjeux de La formation Les besoins principaux nonc s par Les professionnels Rutres obstacles Partenariats et orientation Orientation des usagers La question des op rateurs de jeux Exp rience sedap Abus d crans chez les adolescents 5 Petits films pour mieux comprendre Conclusion Annexes 35 36 39 38 40 41 41 41 42 42 43 43 44 46 47 47 48 50 50 51 51 51 53 53 53 54 54 55 55 56 58 60 60 61 61 62 63 63 63 64 65 66 70 INTRODULTION Les addictions sans substance ne sont plus consid r es comme une simple difficult passag re et chacun reconna t que les personnes souffrant de ces pertes de contr le doivent tre aid es soutenues pour s inscrire dans une v ritable d marche de soins Cela n cessite que soit propos e une r ponse coordonn e Pour en pr ciser les conditions nous explorerons ici l exemple des jeux de hasard et d argent et notamment le jeu excessif mais galement les autres addictions comportementales que sont l addiction aux jeux vid o Internet aux achats au sport au sexe la nourriture au travail Par ailleurs sans oublier la pr vention et la r duction des risques nous nous centrerons sur la prise en charge 9 9 49 4999494099949409 9949 940
42. PR VENIR REDUIRE LES RISQUES SOIGNER addiction PR VENIR A R DUIRE LES RISQUES SOIGNER REMERCIEMENTS Ce Guide REP RE S a t r alis gr ce la mobilisation aux apports et aux r flexions des intervenants de terrain La F d ration Addiction tient donc adresser ses remerciements Aux 47 structures qui ont pris le temps de r pondre notre questionnaire Aux 22 tablissements visit s qui ont bien voulu nous recevoir Aux 31 professionnels qui nous ont accord un entretien sur site Nous remercions galement Les sept membres du groupe projet pour leurs contributions et leur implication dans l laboration de ce travail Emmanuel Benoit SEDAP Jean Michel Costes Observatoire des Jeux Fran oise Facy INSERM Delphine Pick C dre Bleu Lucia Romo Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Jean Jacques Santucci AMPTA Ombeline Souhait pour son appui Chacun des contributeurs Robert Ladouceur Universit Laval Qu bec Canada La Guilde VARJEL Pierre Taquet et St phanie Li nard R seau Jeu Pathologique Nord Pas de Calais Sabine Chabert et Michaela Belleuvre SEDAP L quipe de Douar Nevez Laurence Dorey et Hubert Osscini AMPTA Et tous les membres du Conseil d Administration de la F d ration Addiction pour avoir permis et nourri ce travail Les cinq d l gu s r gionaux des Unions R gionales pilotes pour leur appui
43. V 1984 ainsi que la d finition et les crit res de Goodman de 1990 Score sur 9 1 indique utiliser le questionnaire Internet Addiction signes et sympt mes et le teste d Orman Internet Stress Scale 1 autre nous dit utiliser l Indice Canadien du Jeu Excessif voir annexe et site internet Les autres professionnels rencontr s lors des entretiens se sont dot s de leurs propres outils ou ont adapt leur pratique des outils existants C est notamment le cas pour l exemple le plus repris par les professionnels celui du travail autour du rapport au hasard et la chance dans le jeu 99 49 499 909494099949 940994 940994940909A494090A494090949 9409094 9409094 940904940 900A4940904940 900 Les outils tir s des m thodes TCC L auto questionnaire est assez fr quemment utilis et m me propos en salle d attente destination de tous comme outil de rep rage 54 Plusieurs professionnels ont adapt un guestionnaire type pr sent lors des formations Des jeux de d s ou de billes sont propos s par environ un tiers des professionnels ren contr s pour identifier avec la personne ce qu est le hasard le comparant aux fonction nements des machines sous ou de certains jeux de bistrot Plus souvent les professionnels utilisent des grilles relevant les mises les pertes et les gains qu ils remplissent avec les usagers lors des entretiens pour revenir sur les sommes jou es et ce quoi elles auraient pu tr
44. a l attention du joueur sur cette dimension et verra prendre les mesures n cessaires pour r tablir l harmonie dans le couple Bref la d marche clinique que tout th rapeute exerce avec les troubles psy chiatriques ou psychologiques en g n ral fera partie int grante du traitement du joueur pathologique 34 R f rences Ladouceur R Boisvert J M Loranger M Morin C M P pin M amp Blais M C 2003 Les traitements psychologiques appuy s empiriquement tat de La question et critigue Journal de Th rapie Comportementale et Cognitive 13 1 13 Ladouceur R Giroux l Jacques C amp Dufour J 2011 Jeux de hasard et d argent Compr hension pr vention et traitement Revue francophone de La clinique comportementale et cognitive 16 16 29 Ladouceur R amp Lachance 5 2007 Over coming pathological Gambling The therapist guide New York Oxford Press Ladouceur R Sylvain C Boutin C amp Doucet C 2000 Le jeu excessif Comprendre et vaincre Le gambling Montr al Les ditions de l Homme Pallesen 5 Mitsem M Kvale G Johnsen B H amp Molde H 2005 Outcome of psychological treatments of pathological gambling A review and meta analysis Addiction 100 412 1422 Toneatto T amp Ladouceur R 2003 Treatment of pathological gambling R critical revieu oF the iterature Psychology of Addictive Behaviors 7
45. aladie Lucia RUMO Professeur de Psychologie clinique Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Le rep rage du jeu pathologique n est syst matique ni en consultation de psychiatrie ni en m decine g n rale Il est pourtant important de rep rer pr cocement cette probl matique car elle constitue une comorbidit fr quente avec des troubles de humeur des troubles anxieux et d autres comportements addictifs Elle est parfois occult e par les patients entour e de honte comme d id es re ues et peut tre l origine de graves cons quences personnelles familiales sociales L utilisation d outils d auto valuation et ou d h t ro valuation par un professionnel de sant valid s permet d appr hender ce trouble de facon pr cise et favorise galement la discussion lors des consultations avec les patients qui en souffrent Nous d crivons ici diff rents outils d valuation ainsi que leurs int r ts et limites 94 4999494099 094 409949409 90949 9409 90949 9409909494090A49 9409 90949 940 9 094940 049 940 900494090A4940 004 Les diff rents outils de rep rage DSM IV Le jeu pathologique class F63 0 par le DSMIV est d fini comme un trouble consistant en des pisodes r p t s et fr quents de jeu qui dominent la vie du sujet au d triment des valeurs et des obligations sociales professionnelles mat rielles et familiales Ce trouble est souvent appel jeu compulsif mais ce terme semble moins approp
46. arall le de La mont e en puissance des op rations publicitaires pour Les jeux de hasard et d argent visant les jeunes et d une popularit crois sante des jeux de poker en ligne Bien consciente des dommages qu est sus ceptible de causer une pratique risque du jeu La personne et ceux qui l entou rent l Agence de La Sant et des Servi ces Sociaux de Montr al s est empar e de ce qu elle nomme un enjeu de sant publique et a r dit un guide augment visant donner les moyens aux professionnels d organiser des actions de pr vention et de sensibilisation aupr s des jeunes Baptis Bien Jou ce document dont La premiere dition date de 2008 a d j permis de r elles avanc es sur Le ter rain IL a t initialement construit par trois organismes de soin en addictologie montr alais L Esplanade des jeunes sur internet Loup de Pouce jeunesse Montr al Nord Le Centre des jeunes LEscale Le guide recense Le mat riel n cessaire aux professionnels pour monter des actions de sensibilisation et de pr vention aupr s d un public adolescent IL se d coupe en trois par ties La premi re partie consid re Les l ments mettre en place et Les enjeux prendre en compte pour pr parer en amont Uintervention La seconde partie constitue Le ceur de l ouvrage elle pr sente neuf activit s de sensibilisation et de pr vention d clin es dans leurs objectifs respectifs et Le mat riel que
47. argent De votre budget Familial B De votre conjoint e ami e du c ur I C De membres de votre famille ou de votre belle famille O Dui ONon D De banques soci t s de cr dits C3 ou institutions de pr ts OO0ui ONon E De cartes de cr dit O Dui ONon F De pr t usurier Cash Converters ou autres pr teurs sur gages O Dui ONon G De vente d actions de bons d pargne ou d autres valeurs O0ui O Non H De vente de propri t s personnelles ou familiales O Dui ONon En faisant de faux ch ques O Dui ONon J Vous avez avez eu une marge de cr dit avec un cr dit revolving OO0ui ONon K Vous avez ou avez eu une marge de cr dit avec un casino O Dui ONon 73 SCORE Date Rccorder un point aux guestions suivantes 04 Si La plupart des fois ou chaque fois que j ai perdu Q5 Si oui moins de La moiti des fois o j ai perdu ou Dui La plupart du temps Q6 Si oui iL y a quelques mois mais pas actuellement ou Oui Q7 Si oui Q8 5i oui Q9 Si oui Q1 Si oui 0 Q1 Si oui 1 Q1 Si oui 3 Q1 Si oui Q 12 n est pas compt e 4 Q1 Si oui 5 Q1 Si oui 6 A Si oui B Si oui C Si oui D Si oui E Si oui F Si aui 6 Si oui H Si oui I Si oui Les items J et K ne sont pas compt s TOTAL 20 Interpr tation des scores 0 2 Bon contr le des habitudes de jeu 3 et 4
48. armi les gargons Dans l addiction en g n ral il existe trois dimensions qui tendent se croiser l impulsi vit la compulsivit et la d pendance stricto sensu O Simon 2006 Sous l angle de ces trois l ments l auteur compare les deux probl matiques qui sont tr s proches des autres mais comportent moins d indices de d pendance en utilisant les crit res du DSM IV MR J pour le jeu pathologique et ceux du DSM IV adapt s pour les jeux vid o par K Young Les pistes th rapeutiques sont galement proches au niveau des facteurs cognitifs comme des croyances erron es notamment la m moire s lective et les corr lations illu scires dans les deux cas ainsi que des dimensions de personnalit recherche de sensa tions et n vrosisme lev s Mais les diff rences entre pathologies sont aussi importantes comme la comorbididit anxiod pressive addictive et suicidaire et les cons quences sont plus graves dans le cas des jeux de hasard et d argent Enfin Simon voque le concept de ludo d pendance comme une piste de recherche interdisciplinaire dans l avenir Brown 1989 in Minotte et Donnay 2009 d crit un mod le d veloppemental de la patho logie homme machine enfants et adolescents seraient attir s par les r compenses dans le jeu vid o et par le risque gt dans les JHA 22 94 499949 94099 0949 4099494090949 9409 9094 9409 0949409 90A49 94090949 940 094940904940 900494090A4 940 004 Interventi
49. au proche tout en utilisant des techniques th rapeutiques pour faciliter la communication et ou l affirmation de soi La crise suicidaire est tr s pr sente dans les probl matiques de jeu pathologique les tudes montrent des taux de pr valence de 0 5 2 des taux de tentatives de suicide TS allant de 12 40 ainsi que des id ations suicidaires dans 32 80 des cas La th rapie doit aussi s adapter aux ph nom nes de polyaddictions ou de doubles dia gnostics par exemple jeu pathologique et alcool ou le lien entre jeu pathologique et trou ble de d ficit d attention avec ou sans hyperactivit TDA H car les comorbidit s sont fr quentes Il existe d ailleurs des groupes pour patients schizophr nes pr sentant un probl me de jeu pathologique incluant psycho ducation contr le du stimuli exposition gradu e et pr vention de la rechute Les tudes sur le jeu pathologique concluent sur des chiffres faibles de consultation des joueurs pathologiques en centre de soin 2 3 des joueurs consulteraient pour un pro bl me de jeu ce chiffre pouvant atteindre 10 selon Robert Ladouceur et parmi les personnes en contact avec le syst me de sant 15 pr senteraient un probl me de jeu pathologique Inserm 2008 Des prises en charge par Internet et par t l phone sont par ailleurs possibles surtout pour les personnes qui rencontrent des probl mes d acc s aux soins sachant que 70 90 des joueurs ne sont pas
50. avoir faire comp tences et technicit autour des usages de substances psychoactives qu elles aient t licites ou illicites notamment parce que ces substan ces avaient un effet n faste sur la sant et entrainaient diverses maladies quand ca n tait pas la mort De ce fait s engager aupr s de personnes qui ne souffrent pas d abuser d une substance qui modifie et affecte leur corps leur psychisme et leur tre au monde ne constitue pas une vidence tout d abord parce que l on peut se sentir incomp tent parce que a ne constitue ni une urgence ni une priorit parce qu il n y a pas de traitement pas de m dicament sp cifique mais galement surtout parce que nos dispositifs ne sont pas toujours pas encore pas assez connus et reconnus comme pouvant intervenir sur ce champ nouveau et particulier bien que l gitim s par le d cret r gissant les Csapa Pour ces deux raisons au moins le document que vous avez sous les yeux a vait sa raison d tre Parce qu il nous dit plusieurs choses 1 Il nous dit qu il est n cessaire de s occuper de la question des addictions sans subs tance avant qu elles ne deviennent un probl me pour un trop grand nombre ce qui semble tre en train de se passer si l on en croit les derni res engu tes27 ou le nombre d interventions de pr vention qui nous sont demand es dans les lieux fr quent s par les jeunes tablissements scolaires centres sociaux tablissements de loisirs e
51. ble et machines sous sont trop faibles pour permettre une telle analyse On d nombre davantage d excessifs parmi les joueurs actifs jouant sur Internet Pr s d un joueur actif sur dix jouant amp en ligne est class dans la cat gorie excessif 8 3 et 14 4 sont des joueurs risque mod r L enqu te tant ant rieure la date d applica tion de la loi du 12 mai 2010 l essentiel de l offre de jeux de hasard et d argent sur Inter net tait ill gale cette poque 9 1 des joueurs actifs d claraient une activit de jeu sur Internet au cours de l ann e dont 4 7 avec une fr quence au moins hebdomadaire 949 4099949 4099949 4099949 409 909A49 940990949409049409 09494099494090A494090A49409 90049409 0949A40 004A Consommations de substances psuchoactives et jeu excessif Cette enqu te permet galement d explorer les addictions aux substances psychoactives les plus consomm es rencontr es chez les joueurs excessifs et ou risque mod r En population g n rale en 2010 la part de fumeurs quotidiens est d environ 30 Les joueurs dans l ann e sont peine plus fr quemment fumeurs avec pr s d un fumeur quotidien sur trois 34 0 Parmi les joueurs excessifs environ deux individus sur trois sont des fumeurs quotidiens 64 2 Cette diff rence reste significative apr s ajuste ment sur le sexe l ge et le niveau de dipl me des joueurs En mati re d alcool les consommations les plus ris
52. ce aux sentiments ou aux v nements n gatifs Tendance avoir des Probl mes financiers comportements compulsifs 99 49 940990949409949409949 9409909494909909A49 9409 909A49 940909494090949 9409949 94090A49 9409 900A4940909494090090A4940 90090A49A0 9 Le 5065 South aks Gambling Screen American Journal of Psychiatry 1987 1 Indiquez quel s type s de jeu vous avez d j pratiqu au cours de votre vie et pour chaque jeu sp cifiez combien de fois vous avez particip cette activit au cours des 12 derniers mois Ru cours de votre vie Ru cours des 12 derniers mois OUI NON Jamais Moins Une fois Une fois Plus d une d une fois par mois par semaine fois par fois par par mois semaine semaine a Rcheter des billets de Loterie 0 0 2 3 4 b Aller au casino l gal ou ill gal 0 0 2 3 4 c Jouer au bingo loto pour de l argent 0 2 3 4 d Jouer aux cartes pour de l argent 0 0 2 3 4 e Parier sur des courses de chevaux PMU de chiens ou d autres animaux 0 1 D 1 3 4 F Jouer au march boursier ou sur des march s terme 0 1 D 1 2 3 4 g Jouer aux machines sous au poker vid o ou d autres types de machines pour de l argent Tactilo 0 1 0 1 2 3 4 h Jouer aux quilles au billard au golf ou d autres jeux d adresse pour de l argent 0 1 0 1 2 3 4 i Jouer aux d s pour de l argent 0 1 0 1 2 3 4 j Parier sur Les sports 0 1 D 1 2 3 4 k
53. contre le jeu en ligne excessif et pathologique Le rep rage outils et modes d intervention La prise en charge des probl matiques de jeux pathologiques propos de l accueil des joueurs de jeux en r seau dans les structures d di es Principales composantes du traitement des joueurs pathologiques Points de rep re s pour La pr vention et La prise en charge des addictions sans substance PARTIE 2 Les publics Quels sont les types de probl matiques rencontr es par les usagers accueillis Orientation Addictions sans substance et polyaddiction Le rep rage Comorbidit s psychiatriques et facteurs de risque Cyberd pendance et adolescence De La pr vention l intervention pr coce Le travail avec l entourage Travailler les repr sentations Conna tre les jeux de hasard et d argent virtuels pour mieux travailler avec lllustration pr vention 2 0 Bien jou Le guide qu b cois de la pr vention du jeu pathologique aupr s des jeunes La prise en charge L accueil et ses intervenants Exp rience VAMPTR un CSRPR face aux addictions sans substance L accompagnement psychosocial R L approche motivationnelle B Rpproche cognitivo comportementale C Approches psycho dynamiques D L accompagnement social Accueillir l entourage R Pour Le jeu de hasard et d argent B Pour Le jeu vid o Les outils R Les outils tir s des m thodes TCC B Les groupes de paroles C Regroupements de professionnels
54. d autres questions d autres craintes d autres incertitudes Comment travailler avec un public centr sur d autres pratiques Quand Le jeu n est pas un probl me pour Le jeune mais l est pour Les parents quoi jouent ils Quand La probl matique du jeu n est pas La porte d entr e d une prise en charge partir de quand est ce probl matique et pour qui Quels accompagnements Quels messages de pr vention En 2011 en parall le de La th matique des Familles nous prouvons Le besoin de nous familiari Illustration R seau du jeu pathologique dans le Nord Pas de Calais Groupe de r flexion autour du jeu pathologique La cr ation du groupe d changes de pratiques et de r flexions autour du jeu pathologique en Nord Pas de Calais date du d but de l ann e 2011 Les interrogations des professionnels sur ce th me d coulent La fois de La circulaire de 2008 qui a ins taur La prise en charge du jeu pathologique comme mission du secteur et des structures CSAPA mais aussi de La nouvelle l gislation sur Les jeux de hasard et d argent en Ligne Loi de Mai 2010 L arriv e aux portes des structures de soin d un nombre croissant d usa gers pr sentant des probl matiques li es une prati que excessive du jeu de hasard et d argent a renforc cette r flexion Russi les professionnels se sont empar s de La question en mettant en place un accueil et des suivis pour les usagers en questionnement
55. ddictions sans subs tances s agit il QA quel professionnel assure les missions concernant les addictions sans produit et o vos interventions ontelles lieu Bourgogne Bretagne Nord Rquitaine Paca OS le projet th rapeutique est il sp cialis Ease Lens ou g n raliste dans ces suivis 19 3 16 9 12 69 Pourcentage des CSRPR ayant r pondu favorablement La question Prenez vous en charge Les addictions sans substance sur tous Les 83 CSAPA sollicit s r partis par r gion 100 y 91 ux 90 80 70 60 50 40 30 20 10 Aquitaine Bourgogne Bretagne Nord PACA ENSEMBLE Pas de Calais SUR LES CINQ R GIONS aie G n ralistes Sp cialis Drogues illicites Sp cialis Alcool Centre r sidentiel Regroupement de professionnels N 22 R partition des entretiens Aquitaine Bourgogne 100 Sur ces 83 centres 71 ont dit prendre en charge des usagers pour des probl matiques d addiction sans substance Surces 71centres sollicit s 47 soit 66 d entre eux ont r pondu au questionnaire complet en juin 2012 sur les points suivants Le cadrage g n ral de l activit addictions sans substance et les profils des publics accueillis Les modalit s d acc s au CSAPA Les principes et modalit s d accompagnement et de prise en charge Vos besoins et vos ressources L ensemble du questionnaire est t l chargeable su
56. de hasard et d argent est n cessaire tant chez de jeunes adultes que chez les mineurs et cela d s le coll ge Parmi les instruments de rep rage utilis s pour les adolescents se trouvent La SOGS RA une adaptation de la SOGS d crite pr c demment avec dix items et la m me classification des r sultats du questionnaire en trois types de joueurs Les crit res DSM MR J avec les crit res du DSM avec plusieurs options de r ponse pas seulement en oui non Ce questionnaire est compos de 12 questions pour neuf crit res S il atteint un seuil de quatre crit res sur les neuf le joueur est consid r comme pathologique Des outils sp cifiques pour les personnes g es Il est galement n cessaire de r aliser des valuations sp cifiques aupr s des personnes g es Pour certains auteurs la SOGS par exemple pourrait sous valuer les probl mes de jeu chez ce public qui rencontre aussi des probl matiques de d clin cognitif li es au vieillissement Pour d pister les probl matiques de jeu pathologique chez les personnes g es il faudrait sans doute adapter le DSM IV 2 4 crit res positifs pourraient voquer un jeu risque et plus de cinq crit res l existence d un probl me de jeu pathologique Dans certaines tudes les motivations voqu es par ces joueurs Ag s sont li es des pro bl matiques d ennui d chappement de la r alit des tentatives pour r cup rer de l ar gent et des compo
57. de mani re globale que Les jeux vid o Les r seaux sociaux l utilisation des t l phones portables ou encore la l gislation encadrant l usage d internet Tous ces th mes sont abord s d un point de vue sta tistique sociologique et psychologique Un d bat avec Les personnes pr sentes et des r pon Ses aux questions Ces temps d changes constituent un point fort de L action ils sont en g n ral nourris et permettent de mettre bas nombre de fantasmes Ce qui ressort notamment c est une certaine sous estimation des ris ques li s aux r seaux sociaux et une dramatisation de La pratique du jeu vid o Les groupes de pr vention destination des jeunes Ces actions ont pour but d amener l usager mieux conna tre l objet et L environnement num rique Si La plupart manient l outil avec aisance Les deux anima teurs rappellent Les r gles de base du vivre ensemble num rique et montrent comment se passe une usur pation de l identit comment commence une rumeur pourquoi Les informations post es en ligne ne sont pas forc ment confidentielles ce qui donne Lieu un d bat avec les personnes pr sentes et un temps de Questions R ponses Le jeu Parano Chez Le Noobs l association Douar Nevez met en place depuis 2012 un jeu de cartes bas sur Le principe du jeu de r le des tination des adolescents pr vu pour des parties 15 ou 16 joueurs il a t cr par Les cha
58. du 19 mai 2010 relatif la mise disposition de l offre de jeux et de paris en ligne par les op rateurs agr s de jeux ou de paris en ligne les op rateurs agr s sont tenus de v rifier si les personnes sollicitant l ouverture d un compte joueur ou disposant d un tel compte sont inscrites dans le fichier des interdits de jeu tenu par le minist re de l int rieur Cette v rification est r alis e par l op rateur lors de chaque demande d ouverture d un compte joueur et r guli rement pour chaque joueur ayant un compte ouvert Dispositifs d exclusion Auto exclusion temporaire l op rateur a l obligation de mettre en place en permanence un dispositif permettant au joueur de demander son exclusion de jeu de mani re temporaire Cette exclusion temporaire ne peut tre inf rieure sept jours et la dur e d exclusion ne peut tre interrompue par le joueur e Auto exclusion d finitive l op rateur a l obligation de mettre en place en permanence un dispositif permettant au joueur de demander son exclusion de jeu de mani re d finitive Cette demande d exclusion est distincte de la demande de cl ture de compte joueur et emp che ce dernier de solliciter l ouverture d un compte avant l expiration d un d lai de trois ans Autres m canismes afin d encadrer au mieux la capacit de jeu des joueurs et viter les risques d addiction les op rateurs doivent galement Interdire le jeu cr dit et toute publicit pour
59. e d autres questions d autres savoirs URMPTR cette volution est venue des publics jeunes familles professionnels que nous rencon trons dans les actions de pr vention Le sont eux qui ont amen La question des addictions sans substance et nous ont incit s nous y int resser pour pouvoir co mme ils Le demandaient Leur proposer notre aide En effet si nous en avions un rigue Les demandes de soin e connaissance th o s et d accompagnement restaient elles classiquement cantonn es aux subs tances psycho actives Elles ont volu partir du moment o comme tou jours La demande est venue du terrain c est dire e moment o nos coll gues des quipes de pr vention nous ont amen s penser une r ponse aux questions concernant les addictions sans substance Apres avoir fait une place au discours tenu sur cette question notamment en coutant des cliniciens psychiatres en l occurrence ayant d velopp une r flexion et une pratique nous nous sommes form s pour nous doter des outils pour accueillir et prendre en charge mais aussi pour que cette culture soit pr sente et se diffuse dans l ensemble des quipes et ne reste pas cantonn e quelques professionnels choisis ou volontaires Alors seulement nous avons communiqu aupr s de nos partenaires que nous tions en mesure d ac cueillir Les personnes en difficult s avec Les addic tions sans substance C
60. e n est qu apr s avoir franchi ces tapes que nos pre miers patients sont arriv s Pour eux nous avons construit un dispositif par ticulier ni trop loign de nos pratiques habituelles ni identique et ce afin de respecter La Fois La simi itude des signes cliniques La fois La singularit des situations C est ainsi que dans chacun des CSRPR de l association certains professionnels se sont sp cialis s dans L accueil de ces personnes La fois pour d velopper une connaissance et une comp tence sp cifique mais galement pour tre aux yeux de nos partenaires Le s r F rent s gt de cette question celui ceux qui on adresse celui ceux dont on donne Le nom plus facile s identifier pour Les partenaires ext rieurs C est l exemple de cette pratique particuli re qui est illustr dans La seconde partie de cet article L accueil l accompagnement et La prise en charge La proposition d un dispositif d accueil des joueurs probl matiques et ou pathologiques au sein du CSRPR de La rue Nationale Marseille s est construite autour des pratiques de jeux d argent et de hasard pour des personnes adultes La Consultation Jeux a lieu une demi journ e par semaine Toute personne se guestionnant sur sa pra tique de jeux est recue en entretien par un bin me psuchologue assistante sociale Le conjoint La Famille pouvant aussi tre recus sans que Les professionnels
61. e qui aide au soin et comment am liorer La prise en charge des personnes qui requi rent leur aide pour des probl mes de jeu pathologique Le jeu pathologique est l objet unique d tude du r seau Les objectifs du r seau Am liorer l identification des consultations sp cialis es dans La prise en charge du jeu pathologique aupr s de publics diff rents et de La mani re La plus Large possible joueurs entourage structures socia jusqu pr sent essentiellement distance Les police des jeux op rateurs de jeux structures d addictologie quipes de Liaison C M P m decins trai tants m decine du travail ARS mairies associations de joueurs et de pr vention etc Certains profession nels du r seau ont d j commenc d velopper cette identification mais des d marches m riteraient encore d tre effectu es 2 D velopper un rep rage plus syst matis de cette pathologie au sein des structures 3 Consolider Les formations par un change de connaissance volet plut t recherche autour de La litt rature existante et des colloques ou conf rences pr voir 4 Mutualiser Les files actives pour monter des dispo sitifs communs aux diff rentes structures 5 Pallier Le manque de recul et Le sentiment de soli tude des professionnels sur ces probl matiques de Soin relativement r centes par des s ances d inter vision Du fait du manque de disponibilit s et de La dispar
62. e soins Il est primordial de se servir de leur exp rience sans pour autant oublier d tre cr atif et d adapter nos r ponses aux contextes natio naux et locaux Les exemples donn s dans ce guide sont une base minimale qui vise susciter la curiosit de chacun En 2008 la France a d montr dans l expertise collective de l IN SERM Jeux de hasard et d argent Contextes et addictions toute la richesse de ses productions Le CRJE situ Nantes apparait comme un lieu produisant un travail de recherche et d expertise L h pital Marmottan Paris apporte son savoir faire et son exp rience th rapeutique La SEDAP Dijon ou encore l AMPTA Marseille Douar Nevez en r gion bretonne contribuent des recherches et actions innovantes comme bien d autres institutions qui sont mobilis es sur cette probl matique Robert Ladouceur Professeur m rite l universit de Laval au Qu bec tr s impliqu dans les recherches th rapeutiques sur les jeux de hasard et d argent nous offre ici un apercu de son travail Les travaux de Christian Bucher Michel Lejoyeux Michel Reynaud Marc Valleur Jean Luc Venisse pourront venir le compl ter Les approches th rapeutiques quelle que soit leur ob dience ont toutes un int r t un moment ou un autre pour l accompagnement d un joueur excessif Suivant la per sonne son parcours et le moment de l intervention certaines th rapies seront plus appropri es plus efficaces que d au
63. e traitement pour les d pendances les taux d abandon atteignent fr quemment 50 Ces abandons se produisent surtout lors des premi res rencontres de th rapie Comme le jeu pathologique est souvent associ une fr quence plus grande de troubles d abus d pendance aux substances alcool drogues de troubles de l humeur et de troubles anxieux le clinicien doit porter une attention 20 Ce court texte esttir d un article r cemment publi par R Ladouceur et ses coll gues en 2011 dans La Revue Francophone de La clinique comportementale et cognitive 33 particuli re amp la pr sence possible de ces troubles ou autres probl matigues psychia triques qui compliquent souvent l application du traitement et contribuent en partie expliquer les hauts taux d abandons Le taux lev d abandon du traitement pourrait refl ter galement l ambivalence des joueurs face la modification de leurs habitudes de jeu Pour pallier ce probl me certains cliniciens ont fait appel l approche motiva tionnelle visant ainsi augmenter les gains th rapeutiques Voici les principales composantes de cette intervention 1 Augmentation de la motivation Bas e sur l entrevue motivationnelle les premi res s ances de traitement visent le changement des habitudes de jeu Le th rapeute aide les joueurs explorer et r soudre leur ambivalence l gard de la modification de ces habitudes de jeu 2 Identification des situation
64. e utilis es Plus rarement c est le questionnaire ASI ou un quivalent qui est utilis pour valuer la s v rit de la pratique addictive y compris dans les cas de jeu pathologique Enfin la m thode la plus souvent pr sent e comme r f rence de prise en charge du jeu pathologique est celle de Robert Ladouceur si elle n est pas appliqu e en tant que telle les tapes du parcours de soin telles qu elles y sont d finies servent de guide mental aux professionnels 99 49499 90949409949409949 940990949 9409909A49409 09A494090949409949 940994940990A49409 900A49409094940 99 Les groupes de parole Les deux tiers des centres n utilisent pas de groupes de paroles sp cifiques pour les usagers Groupes de parole communs toutes les addictions Les professionnels qui pensent inclure les joueurs pathologiques dans des groupes de parole toutes addictions sont peu nombreux car les v cus racont s et les exp riences partag es semblent trop diff rents entre un usager qui consomme un ou des produit s et un joueur pathologique Toutefois cette question fait d bat notamment sur la diff rence de v cus et les similitudes au quotidien entre un usager qui cherche le produit et un usager qui cherche la situation de jeu sur l aspect socialisant en m me temps qu iso lant qu on peut retrouver dans la consommation ou dans le jeu de bistrot par exemple dans les similitudes avec les probl matiques li es l alcool C est aussi
65. echute La possibilit de rechute est abord e et discut e avec le joueur en fonction des situations risque qu il rencontrera t t ou tard apr s la fin de la th rapie Il devient donc de plus en plus attentif aux situations risque et aux percep tions erron es associ es ces situations On abordera aussi les moyens de composer avec ces situations pour viter la rechute 6 Strat gies comportementales Si la modification des perceptions erron es s av re la cible centrale du traitement l utilisation de strat gie d interventions comportementales pourra aider le joueur consolider les gains th rapeutiques Parmi celles ci mention nons l utilisation du service d auto exclusion ne pas garder sur soi ses cartes de cr dits ou de grosses sommes d argent viter les lieux de jeu annuler ses cartes de cr dit pr voir un acc s limit au compte de banque ou demander que le ch que de paye soit d pos automatiquement dans le compte bancaire Si ces composantes sont pour la plupart essentielles dans le traitement des joueurs pathologiques elles ne seront pas suffisantes dans certains cas Le th rapeute devra mettre en ceuvre son sens et ses habilet s cliniques Tr s souvent il sera important de bien identifier les troubles co morbides au jeu pathologique et de pr ciser avec le joueur la d marche suivre pour enrayer ces derniers Les probl mes de couple font souvent partie de la probl matique du jeu Le th rapeute attirer
66. er de la vie familiale et sociale 26 Sur ce theme voir Vencart EXP RIENCE sur l action men e par La SEDRP aupr s des buralistes de C te d Or p 64 9 9 49 4099949409994940990949 9409 909494090949 9409 9094940909494090A494090A4940904940 90049409 0A4940 00 Conna tre Les jeux de hasard et d argent virtuels pour mieux travailler avec Lors des entretiens la plupart des professionnels ont dit l importance de connaitre les codes de l objet qui g n re l addiction qu il s agisse des jeux de hasard et d argent des jeux vid o ou des r seaux sociaux sur Internet Les intervenants qui jouent aux jeux vid o ou aux jeux de hasard et d argent ceux qui sont all s visiter les casinos ou les sites de jeux en ligne t moignent d une am liora tion de leurs comp tences dans l accueil des joueurs D autres professionnels qui ne pratiquent pas ces jeux et ne fr quentent pas les lieux o l on joue se disent moins l aise dans l accueil des joueurs A l inverse et enfin pour certains cette na vet gt peut amener l usager joueur valori ser sa pratique chapper la honte et ainsi pouvoir parler de ses activit s de jeu La connaissance personnelle des jeux de hasard et d argent permet de prendre la mesure de l investissement en temps en nergie et en argent que cela peut repr senter ainsi que la distorsion dans la repr sentation du r el qui peut en d couler Il en est de m me du jeu vid o et
67. ermanentes ne nous fassent pas d faut Recueil d exp riences de terrain fruit du travail de plusieurs professionnels experts ce guide n a pas la pr tention de l exhaustivit Il n a pas la pr tention non plus d apporter des r ponses valables pour tous et partout Par contre il se veut le lieu d un questionnement sur une s rie de difficult s que la soci t a identifi e et nomm e les addictions sans substance qui se font peu peu jour dans nos structures et qu il n est plus possible d ignorer Y r fl chir y travailler se former prendre appui sur ce que d autres font pour penser et construire ses propres r ponses ses propres pratiques tels sont les invitations les propositions contenues dans ce document Gageons que chacun s en saisisse et y trouve mati re la mise en oeuvre d actions de pr vention et ou d accueil d coute et de prise en charge de ceux pour lesquels jouer n est h las plus un jeu Jean Jacques Santucci D l gu R gional de l Union r gionale PACA de la F d ration Addiction Directeur de l Association M diterran enne de Pr vention et de Traitement des Addic tions AMPTA Annexes Le projet Addictions sans substance a t men par la F d ration Addiction sur la base d une d mar che participative d un an d but e en janvier 2012 5 r gions ont t s lectionn es Aquitaine Bour gogne Bretagne Nord Pas de Calais Provence Alpes
68. es des personnages aux pouvoirs extraordinaires plus investis que le corps de chair Chez les joueurs excessifs le corps est fui d laiss voir malmen ou oubli bien que toujours aux commandes de I avatar pr cieux avatar qui par substitution offre des rencontres impossibles In Real Life dans la vraie vie Le jeu est le terrain de multiples modes et occasions de sociabiliser avec des gar ons et des filles des relations que certains ont du mal tablir quand leur corps est en jeu Derri re l cran comme prot g le plus grand des timides ose il d veloppe de l habilit et acqui re une aisance qu il n a pas In Real Life Et pour ces jeunes hommes la rencontre avec une fille est la situation hauts risques par excellence 32 99 49 499949 499949 4099 909A49 94090949 9409 9949 94090949409 909A49 9409 90A49409 909A49409094940 90049409 0A4940 990 Troisi me l ment valeur antid pressive du jeu vid o Le jeu par d finition est source de plaisir de satisfaction Qu effectuent les joueurs au sein des jeux Essentiellement ils massacrent des boss des monstres et quipent leurs personnages Les joueurs participent des qu tes de nature narcissiques grati fiantes sans d lai si la t che est bien accomplie L accession directe aux r sultats de ses actes permet une boucle d apprentissage efficace le joueur peut recommencer la qu te autant de fois que n cessaire jusqu au r sultat satisfai
69. es informer non seulement sur Les ris ques et Les moyens de Les pr venir pas d ordinateur dans la chambre de l enfant tablir des horaires mais surtout sur La nature et Le fonctionnement des objets informatiques Cet axe aussi pour re cr er du dialogue et du Lien autour de l ordinateur et ou du jeu vid o au sein des familles Harmoniser Le vivre ensemble num rique appren dre au jeune user d internet sans prendre de risques court moyen et Long termes pour ne tomber ni dans les pi ges permanents ni dans un usage dont il ne pourrait plus se passer Les actions Les groupes de pr vention destination des adultes encadrants l association Douar Nevez m ne des formations aupr s d adultes encadrants ducateurs enseignants parents infirmi res scolaires etc visant Leur faire conna tre Le m dia pour d dramatiser et recr er du Lien et ainsi aider y adapter l ducation par exempl sur Le moment de pr venir Le jeune qu il va falloir arr ter de jouer il vaut mieux savoir que Les sauvegardes de jeu se font toutes Les 20 minutes etc Bas es sur L change ces actions men es en grand groupe durent environ 2h30 Elles s appuient sur deux outils Une projection vid o de PowerPoint dans laquelle sont int gr es des vid os sur Les jeux vid o sur Les param tres de confidentialit de Facebook Les th mes abord s concernent autant les crans
70. es troubles addic tifs sont orient s par leur entourage en g n ral familial Orientation des usagers vers le soin Rutres Op rateurs de jeux M decine pr ventive Num ro vert Justice Secteur sanitaire tablissement scolaires Services sociaux M decins g n ralistes Famille entourage Non r pondants et personnes venues d elles m mes Sur 47 r pondants N 47 99 494099909494099949409 094 94090949409 90A4 940904940 904 9409049 940904940904 940 9004940 904 940 9900 Addictions sans substance et polyaddiction l importance du rep rage x Les probl matiques li es une ou plusieurs addictions comportementales prennent tr s souvent place dans un contexte de polyconsommations liant consommation de produit s et pratique addictive des jeux de hasard et d argent et ou des jeux vid o Les professionnels font tat de cette pr valence qui se retrouve dans les files actives 21 Ces chiffres ont t donn s par les 1 z F professionnels dans Files actives d cla Files actives Ensemble te questionnaire r es dans Le cadre ils n ont pas t 21 recueillis partir des du questionnaire lt 2 268 169 437 RECRP J 2 En premi re intention 22 0n entend par pans le cadre 465 159 624 premi re intention 23 La premi re raison d une polyaddiction de La d marche de
71. ge Dans notre champ celui de la sant et des addictions en 1865 Le joueur roman de Dostoievski est le premier texte diffusion mondiale qui d crit de mani re assu r ment autobiographique les turpitudes d un joueur excessif aux prises avec les jeux d argent partir de 1929 on retrouve dans la litt rature scientifique des r f rences au probl me du jeu pathologique En 1980 le DSM III r pertorie les sympt mes d crivant les sympt mes pathologiques d un joueur Plus proche de nous en France en 1997 la publication de Marc Valleur et Christian Bucher Le jeu pathologique est la premi re d crivant le comportement et l volution du joueur face son objet addictif En 2001 2002 la parution du rapport s natorial de Frangois Trucy sur les jeux de hasard et d argent et la probl matique addictive qu ils peuvent engendrer contribue initier une prise de conscience du ph nom ne par les pouvoirs publics En 2006 dans un deuxi me rapport sur les jeux d argent Frangois Trucy d plore le manque de diagnostic sur le sujet Alors m me que de nombreux pays ont d ploy outils et moyens pour la r alisation d enqu tes de pr valence la France a longtemps attendu des tudes pid miologiques en population g n rale Des initiatives ponctuel les comme l enqu te de Benoit et Facy en 2007 Pr valence du jeu excessif observ e dans un centre de m decine pr ventive apportent des l ments de r ponses pour de
72. gent ou un objet de valeur 2 la mise se doit d tre irr versible c est dire qu une fois plac e elle ne pourra pas tre reprise 3 l issue du jeu repose principalement ou totalement sur le hasard Bien queles traitements pour le jeu pathologique soient utilis s depuis plusieurs ann es peu de recherches ont valu leur efficacit Toneatto amp Ladouceur 2003 La m ta ana lyse de Pallesen et ses collaborateurs 2005 indique qu une intervention psychologique produit de meilleurs r sultats th rapeutiques chez les joueurs pathologiques que l ab sence de traitement et que cette diff rence se maintient 17 mois apr s le traitement La th rapie cognitive et comportementale TCC a fait l objet du plus grand nombre d tudes d efficacit de traitement avec des m thodologies rigoureuses et jouit d ap puis solides relativement son efficacit pour traiter le jeu pathologique Ladouceur et Lachance 2007 ont r cemment publi un volume qui d crit la mise en application des principales composantes du traitement cognitif et comportemental TCC des joueurs pathologiques Ce volume fait partie d une collection portant le titre Treatment that works illustrant que ces interventions ont re u un appui empirique les situant ainsi dans la gamme des traitements qu on nomme les traitements appuy s empiriquement Ladouceur Boisvert Loranger Morin P pin amp Blais 2003 Cependant l instar des autres approches d
73. gne par un pr l vement sur les mises au b n fice en particulier de l tat de la S curit sociale du CNDS des villes abritant un casino ou un hippodrome etc L ARJEL est le pilier d une r gulation qualitative qui vise servir les objectifs de l tat en mati re de politique des jeux en ligne Actions de lutte contre le jeu excessif et pathologique L article 3 de la loi n 2010 476 du 12 mai 2010 relative l ouverture la concurrence et la r gulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne rappelle que la politique de l tat en mati re de jeux d argent et de hasard a pour objectif de limiter et d encadrer l offre et la consommation des jeux et d en contr ler l exploitation afin de pr venir le jeu excessif ou pathologique et prot ger les mineurs Sont pr sent es ici les dispositions relatives la pr vention du jeu excessif ou pathologique sur les jeux en ligne Dispositifs d information et de sensibilisation des joueurs et du public Mentions devant figurer sur le site la loi n 2010 476 du 12 mai 2010 et le d cret n 20 10 518 du 19 mai 2010 imposent aux op rateurs la mise en place de messages sur leurs sites et notamment Un message de mise en garde sur les risques li s au jeu excessif ou pathologique sur la page d accueil de chacun des sites exploit s Un message sur la page d accueil pr cisant la proc dure d inscription volontaire sur les fichiers des interdits de jeu tenus pa
74. harge les probl matiques juridiques et financi res li es au jeu de hasard et d argent qui recouvre 89 des probl matiques li es une addiction sans substance rencontr es dans les centres L assistant social a donc un r le tr s important dans ces prises en charge pour plusieurs raisons La demande d aide sociale souvent l origine de la d marche de l usager en fait l un des premiers interlocuteurs du soin et ouvre une porte vers une alliance th rapeutique avec la personne accueillie Les cons quences sociales de la pratique excessive du jeu sont parfois l origine de partenariats avec des assistants sociaux de secteur soit en amont de l accompagnement sur le rep rage et l orientation soit au cours du suivi principalement pour les CSAPA 51 ne disposant pas de personnel sp cialis en interne L assistant e social e est aussi plus pr sent e dans le parcours de soin en parall le de l accompagnement psychoth rapeutique Ce volet du soin permet en abordant les ques tions d argent et de budget de travailler sur le rapport la d pense financi re souvent distordu et de remettre en perspective les cons quences concr tes et psychiques de la pratique de jeu L assistant e social e est souvent amen e rencontrer les familles et l entourage des usagers Le personnel socio ducatif a aussi un r le important jouer dans le rep rage des pro bl matiques li es une addiction sans substance au c
75. hasard en Ligne Assembl e Nationale 512 p Ministere de l int rieur 2010 Rapport d activit de La commission sup rieure des jeux ann e 2010 Petry N M Stinson F 5 amp Grant B F 2005 Comorbidity of DSM IV pathological gambling and other psychiatric disorders results from the National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions J Clin Psychiatry 2005 66 564 574 Trucy F 2006 Rapport d information sur l volution des jeux de hasard et d argent S nat que l on trouve la plus forte proportion de joueurs excessifs 6 9 suivis par les 45 54 ans 4 7 et les 18 24 ans 4 4 Les joueurs excessifs repr sentent en moyenne 3 7 de l ensemble des joueurs actifs de 18 75 ans Cette population se caract rise aussi par sa pr carit financi re ils sont 57 8 d clarer un revenu inf rieur 1 100 euros contre 34 7 chez les joueurs actifs Ils vivent moins souvent en couple 55 2 vs 70 7 Plus d un joueur excessif sur trois ne poss de aucun dipl me et la quasi totalit des joueurs excessifs ont un niveau d tudes inf rieur ou gal au Baccalaur at proportions largement sup rieures celles observ es chez les joueurs actifs ou dans l ann e Parmiles joueurs actifs une plus forte proportion de jeu probl matique est constat e chez les joueurs r guliers de Rapido de PMU de paris sportifs et de poker les effectifs des joueurs r guliers de jeux de ta
76. ictives usage usage nocif et d pendance aux substances psychoactives propose le terme de amp prati ques addictives pour d signer l ensemble des comportements de consommation de substan ces psychoactives Les classifications internationales traduisent ces volutions int grant les nouvelles pathologies mais aussi les nouveaux comportements ayant des cons quences domma geables sur l tat de sant la CIM aborde l ensemble des produits avec les diff rents sympt mes rep r s lors d usages abusifs par exemple En psychiatrie le DSM V ver sion pr vue en 2013 ne distingue plus l abus et la d pendance et les regroupe dans le trouble du contr le de la consommation de substance Cette classification ne men tionne pas la d pendance physique 2 crit res tol rance et syndrome de sevrage Le terme addiction doit remplacer la d pendance Une g n ralisation du terme addiction est observ e au del m me des consomma tions de substances psychoactives incluant les addictions comportementales et notam ment les comportements li s aux jeux de hasard et d argent L expression conduite addictive gt recouvre les usages simples non pathologiques jusqu au m susage gt terme plut t r serv la pathologie Les volutions r centes de l addictologie et de la sant publique ont largi son int r t bien au del du consomma teur d pendant jusqu inclure un ensemble de risques tandis que la pr
77. ile d finir le caract re mergent de ces comportements ainsi que l ge des joueurs invite la plus grande prudence et privil gier la rencontre clinique La n cessit d noncer quelques points de rep res pour cette probl matique n en demeure pas moins n cessaire notam ment pour orienter et adapter le suivi En fonction de l intensit du comportement de jeu pour ne pas dire de la gravit de Vad diction la prise en charge propos e sera diff rente rendez vous pour faire le point psychoth rapie entretiens familiaux Au cours de la rencontre avec un joueur de jeux vid o le soignant doit s interroger sur trois l ments qui permettent une valuation cli nique de l addiction Rappelons que les situations de souffrance li es l usage de jeux vid o rencontr es dans l essentiel des consultations concernent essentiellement les joueurs de jeux de r les en r seau caract ris s par l identification un personnage la comp tition et la solidarit li es au jeu l immersion dans un monde persistant et infini et le r seau social 9 9 49 499949 9499094940990A49 9409 90949409949 9409 990949 940909A49 9409 90A49 9409 90949409094940 9004940 90A49A40 00 Premier l ment La difficult d laboration de La s paration Une crise d adolescence non conflictualis e Jouer au jeu en r seau constitue dans la majorit des cas une activit domestique Au sein du foyer parfois au centre les joueurs de
78. int ress s par une prise en charge formelle en face face Cunnin 24 gahm Hodgins amp Toneatto 2011 La complexit du jeu pathologique exige un traitement holistique global du sujet tenant compte de son histoire des comorbidit s ainsi que de l entourage de son ge et de son sexe Par exemple les femmes joueuses cherchent plus souvent de l aide car elles pr sen tent souvent d pression probl matiques de violences conjugales et une estime de soi plus faible 94 499 94940990949 9409949 409 0949 9409 90949 9409 90949409 909A49 940909A494090949409049409004940904 940 004A Pistes de pr vention et de recherche La description d un comportement de jeu contr l semble tre une piste int ressante utiliser dans les messages d information et de pr vention avec une caract risation des signes qui permettront de constater si la pratique de jeu n est plus seulement r cr ative Certains indices prendre en compte seraient le temps pass jouer l interf rence dans la vie quotidienne la pr sence de pens es erron es li es au jeu de facon importante ainsi que le manque de contr le sur son propre comportement de jeu Par ailleurs certains programmes de pr vention comportent un volet Jeu Pathologi que avec des l ments d information sur l volution des usages les signes d inqui tude les techniques de contr le et de prise de d cisions Parmi eux le programme canadien It s your luc
79. is principaux test s et valid s pour une uti lisation pid miologique sont le South Oaks Gambling Screen SOGS le test adapt du DSM IV et l Indice canadien du jeu excessif ICJE C est ce dernier qui a t choisi dans le cadre de la mesure effectu e pour la premi re fois en France en 2010 La litt rature scientifique internationale fait ressortir des facteurs associ s l addiction au jeu INSERM 2008 Ils sont de trois natures des facteurs li s l offre de jeu des facteurs individuels et des facteurs environnementaux Certains types de jeu machines sous jeux de table des casinos Rapido ou certai nes caract ristiques des jeux tels qu une grande fr quence des gains possibles un court d lai entre la mise et le gain la possibilit d un gros gain pr coce ou l occurrence de quasi gain semblent engendrer plus de risque addictif Dans ce domaine la capacit addictive du jeu en ligne relativement aux formes traditionnelles de jeu est en cours d tude et de discussion En mati re de facteurs individuels il est g n ralement observ des fr quences de jeu pathologique plus lev es chez les hommes La pr cocit de contact avec le jeu est aussi un facteur associ au jeu pathologique Les ant c dents familiaux de jeu pathologique les ant c dents de maltraitance dans l enfance et les comorbidit s sont des facteurs de risque ou de facteurs de gravit de l addiction au jeu En ce qui concerne
80. iser cette souffrance mais aussi afin d en faire un alli une aide dans la d marche Cette notion d int grativit vaut bien s r pour le groupe social largi et nous invite travailler avec d autres acteurs d autres professionnels d autres dispositifs qui sont ou peuvent tre au contact des joueurs Cela nous offre aussi l occasion d ouvrir nos dispositifs d autres acteurs que ceux du strict champ de l addictologie Cette ouverture constitue une chance En effet l un de nos objectifs est de sortir nos usagers nos patients des contraintes 28 vadoleetence ect dans lesquelles les enferment leur s addiction s L une de ces contraintes est consti une maladie qui ne passe qu avec Le temps tu e par l exclusivit d une relation un produit une activit un comportement Dh Winnicott 67 exclusivit qui r duit la plupart du temps l univers des personnes addicts ce qu il est n cessaire de faire pour satisfaire l addiction De ce fait le champ des investissements est r duit aux choses aux lieux aux per sonnes qui servent cette addiction L objectif le but des prises en charge est justement de permettre la sortie de cet univers clos restreint ferm exclusif pour aller vers les autres lieux activit s personnes Si nous voulons pouvoir aider nos usagers nos patients aller vers les autres il est important symboliquement mais aussi concr tement que no
81. isques encourus L identification de ces joueurs addicts gt ou 53 surconsommateurs est une question de volont des op rateurs et des pouvoirs publics M uuujoueurs info ces personnes tant la plupart du temps bien connues des op rateurs ou de leurs dis tributeurs Les mod rateurs de jeux mis en place de mani re sp cifique aupr s des 15 Loi n ee de consommateurs en perte de contr le pourraient devenir des dispositifs de r duction des risques Des principes de gestion contr l e des mises engag es pourraient r guler les 16 0 Simonetm COMPOrtements Mais ici comme ailleurs l interdiction n est ni la r duction des risques Haelchli R duction Ni la pr vention Pour les casinos il existe la possibilit de contr ler l identit l entr e Be m De et de refuser l acc s en cas d inscription sur les listes de joueurs interdits pour un op ra comportementales teur en ligne il existe la possibilit de bannir un joueur de son site On peut s interro in Laide m moire dela ger sur le lien entre ces dispositifs tr s excluants et le renforcement du jeu illicite ainsi r duction des risques Dunod 2012 que sur le transfert d autres addictions pour ces joueurs dont plus personne ne veut e 99 49 94099 90949 940994940994 409094949909A49 9409 0A49 94090949 9409949 94099494090A4940 900A494090A4940 99 Autres addictions sans substance L usage excessif de jeux vid o et d internet appel s pa
82. it g ographique de ses membres Le r seau Fonctionnait Rujourd hui ce fonctionnement est remis en cause par La n cessit de mettre en place Les projets communs groupes d intervision dispositifs r fl chir et construire pour Les usagers Rctions du groupe Les op rateurs de jeux Certains acteurs du r seau ont pris contact avec le casino de St Amand les Eaux ou avaient d j des contacts avec Le Casino de Lille Ces relations permet tent de mieux tre identifi aupr s des op rateurs de jeu qui pour certains mettent en place des actions de pr vention concernant Le jeu pathologique et orien tent parfois vers des structures de soin La police des jeux Le responsable de La police des jeux sur Nord Pas de Calais fait partie des acteurs privil gi s sur l action de rep rage et l entr e dans Le soin des joueurs Son r le Il est responsable du service Jeux et Cour ses de La Pr fecture de police service de 4 personnes dont Le r le est de v rifier La l galit La transparence et Le respect des r gles dans les jeux de hasard et d argent de tout tupe compris Les courses hippiques e Il re oit en entretien Les joueurs qui demandent se faire interdire de jeu et ou de casino et enclenche Les d marches aupr s du minist re concern e Son approche Il voit dans Le jeu excessif une patholo gie responsable d une v ritable souffrance et d fend La n cessit d orienter ces person
83. itifs sont destin s aux joueurs afin qu ils se fixent leurs propres limites et les principes restrictifs pour pouvoir y d roger Ce sont des alertes automatiques ou cibl es par cour rier lectronique ou par t l phone en cas de constats de d passements importants des pratiques Ces outils ont toutefois leurs limites Les op rateurs en dur et leurs distributeurs de jeu informent le public par des docu ments auto produits flyers d autotests affiches messages sur les crans dans les lieux de vente logos identifiables Toutefois bien du chemin reste parcourir dans ce domaine En effet l interdiction de vente des jeux de hasard et d argent aux mineurs est encore mal connue par le grand public Les actions de pr vention men es en milieu scolaire n abordent pas ce champ particulier Comme pour d autres addictions il convient de prot ger les adolescents de leur impulsivit non ma tris e de retarder l ge des premi res consommations pour diminuer la dur e de la potentielle trajectoire addictive Les experts s accordent 12 Addictions Drogues dire que plus la d pendance une conduite s installe pr cocement plus sa dur e sera Alcool Info Service 0974751313 longue Dans le domaine des jeux la r duction des risques moins d velopp e que la pr ven Natio a a Pn tion reste marginale Elle s adresse des joueurs d j accrocs et reconnus comme et d ducation pour tels pour minimiser les r
84. ix du monopole accr ditant trois op rateurs appel s aujourd hui op rateurs historiques Le PMU a en charge l organisation des courses de chevaux et des paris sur ces courses la loterie nationale devenue en 1980 la 1 FDJ a elle en charge les jeux de tirage puis ceux de grattage et les casinos ont en charge Pari Mutuel Urbain les jeux de tables L tat a aussi r parti la contribution de chaque op rateur une cause 2 rp d int r t g n ral Ainsi le PMU participe au d veloppement de la fili re guine la FDJ Francalse Des Jeux au d veloppement du sport dans le cadre du FNDSS aujourd hui appel Centre Natio a rwos nal pour le D veloppement du Sport et les casinos ont obligation de cr er trois activit s Fond National de n M D veloppement du autour des tables de jeux et des machines sous des activit s de spectacles de diver spot tissements et de restauration visant produire de Vanimation dans les villes Enfin avant 1997 chaque op rateur tait d pendant d un minist re les courses hippiques et le PMU taient contr l s par le minist re de l agriculture les casinos par le minist re de l int rieur et la FDJ par le minist re du budget Cette r partition sectoris e de l offre de jeu et du contr le avait offert une vision claire du panorama institutionnel des jeux de hasard et d argent En juin 2010 l ouverture la concurrence des jeux de hasard et d argent va modifier ce paysa
85. jouer pour chapper des tats motionnels n gatifs 20 Voir en annexe le test et Feuille de cotation p 72 Voir en annexe p 71 LICJE L Indice Canadien du jeu Excessif Ferrys et Wynne 2001 est un questionnaire d auto valuation avec neuf items qui permet de d pister les probl mes de jeu pathologique en classant les joueurs dans trois cat gories r cr atifs risque et pathologiques Il s agit d un test facile mettre en ceuvre comme outil d valuation dans une structure de soin ou comme instrument de rep rage et de pr vention Les questions sont faciles comprendre et il est particuli rement bien adapt pour des publics en difficult s sociale s Dans les tudes de pr valence il donnerait des taux interm diaires entre la SOGS et les crit res du DSM IV mais pr senterait parfois une surestimation du jeu risque Le questionnaire Deba jeu Le questionnaire Deba jeu utilis au Qu bec repr sente un outil de rep rage rapide et simple partir de 6 questions sur les 12 derniers mois trois feux sont possibles vert jaune et rouge quivalent aux jeux r cr atifs risque et pathologiques la fin figure la question Voulez vous de l aide qui permet de savoir si une personne qui pr sente un probl me en a conscience et si elle ressent le besoin d tre aid e LeLIE BET Le LIE BET Johnson et coll 1997 in Experstise Inserm 2008 est un outil de rep rage tr s rapide et sim
86. jour insuffisantes et des initiatives locales m riteraient d tre coordonn es Nous devons am liorer les dispositifs leur r ponse et leur coordination innover sans d construire l efficience de l existant Le travail qui nous attend est important mais pas insurmontable Ce docu ment est l pour nous aider le r aliser Emmanuel BENOIT R f rent du Projet Addiction sans substance pour la F d ration Addiction D l gu r gional adjoint de l union r gionale Bourgogne de la F d ration Addiction Directeur G n ral SEDAP 17 Massively Multiplayer Online Role Playing Games signifiant jeux de r le en Ligne massivement multi joueurs Les MMORPG suivent Les m mes principes que Les MMOG incluant une notion de jeu de r le Dans Le cadre d un MMORPG Le joueur incarne un personnage nomm Avatar et dot d une personnalit particuli re LE A ea n ea ae oe 4 4e ae 4 oe L a oe a ea ae a L 4 oe a ea ae a taer ETET ea ea a atoa gt gt gt gt gt aoro 9 ee 7 LY CN IN CET oe a ee ao toatoa ea A ea ea A YT TEL 9 Ataoe PST aeae TIPP gt gt gt gt 9 2 oe ee orereser gt gt gt gt FUTT a oe oe ET YET easoue ae a esaeae Ae 7
87. ky day Lemaire et al 2004 ou le pro gramme Le hasard Lucky on peut rien y changer mis au point par l quipe de Robert Ladouceur permettent d augmenter les connaissances sur les JHA et de corriger les biais cognitifs Chez les jeunes Delfabbro Lahn amp Grabosky 2006 les programmes pourraient conte nir des interventions comme Visionnages de vid os avec des joueurs qui voquent leurs pens es erron es durant le jeu L information sur les JHA et les JV Les habilit s et les types d utilisation La restructuration cognitive Un travail sur les croyances erron es concernant les habilet s le hasard ainsi que les r compenses dans les deux types de jeu La distraction ou la technique d une centration cognitive dans une autre activit L utilisation de l imagerie mentale L exposition en imagination Adapter le langage des messages aux jeunes sans oublier la sensibilisation et l accompagnement des familles Enfin il convient d tre vigilant au fait que les programmes de jeu responsable des op rateurs cibleraient plus les populations qui ne pr sentent pas de probl me de jeu Bibliographie et vaincre Le gambling Les ditions de l Homme Montr al Lemaire J De Lima S Pathon D 2004 It s your Lucky day Fondations Manitobienne de Lutte contre Les d pendances Lesieur HR amp Blume 5 1987 The South Oaks Gambling Screen 5065 A Neu Instrument for Ehe Identification of Path
88. l environnement l impact des facteurs socio conomiques ressort Le jeu pathologique est plus fr quent parmi les cat gories sociales les moins favoris es ou les moins duqu es la crois e des facteurs individuels et contextuels les addictions classiques aux pro duits psychoactifs elles m mes r sultantes de la combinaison de multiples facteurs de risque ou de vuln rabilit et l addiction au jeu sont fortement associ es Ainsi l tude am ricaine de r f rence sur cette question tablissait des risques relatifs lev s chez les joueurs probl matiques pour la d pendance au tabac l abus ou la d pendance l alcool et aux drogues illicites OR ajust s sur les variables sociod mographigues de respecti vement 6 7 6 0 et 4 4 Petry 2005 Enfin il faut souligner que les facteurs associ s au jeu pathologique sont tr s similaires de ceux retrouv s propos des addictions aux substances psychoactives 94 49994940909494099494090949 9409049 94090A49409 909A4940 90A49409094940904 940 90049409 90A4940 004A Le jeu et Le jeu probl matique en France en 2010 L importance du ph nom ne du jeu addictif n avait jamais t mesur e en France Afin de combler cette lacune les pouvoirs publics ont mandat l OFDT pour r aliser une premi re enqu te nationale de pr valence sur le jeu Celle ci a t conduite dans le cadre de l enqu te 2010 du Barom tre Sant de l INPES avec l objectif de fournir des donn es s
89. l usager sa premi re TOTAL 733 demande 328 1061 23 On entend par ME pede L addiction comportementale dans un contexte de polyaddictions concerne donc 187 Ituatl unu n PEN pr sentant plusieurs Usagers de plus que quand elle motive la d marche en premi re intention et pr s de primates 60 des files actives sp cifiques ces probl matiques Toutefois la plupart des acteurs sans substance du soin s en tiennent la premi re demande de l usager 24 Diff rence entre l ensemble des files 17 des professionnels disent interroger tr s r guli rement leurs usagers consomma actives en premi re teurs de produit s sur leur relation et ou leur pratique de jeu de hasard et d argent intention 437 et l ensemble des files actives dans le cadre n r d une polyaddiction Il existe donc une marge de progression importante en termes de rep rage ainsi que 624 dans le d veloppement de certaines pratiques existantes 40 On notera les suivantes tests et feuilles de cotations p 71 La question est incluse dans le questionnaire rempli par la personne lorsqu elle arrive au centre Des exemplaires d auto questionnaires comme le SOGS ou l ICJE sont la disposition des usagers dans la salle d attente Les professionnels sans poser syst matiquement la question restent vigilants aux vo cations possibles d une pratique de jeu m me lorsque celle ci n est
90. lace des jeux travailler avec eux sur les relations intrafamiliales La Guilde est un r seau de cliniciens travaillant autour de La question de l addiction au jeu vid o Elle vise identifier et capitaliser Les Lieux de prise en charge possibles mutualiser l exp rience clinique de ses mem bres valoriser et partager ses r flexions sur La pratique clinique li e a ses probl matiques Contact Aur lie Wellenstein documentation cmm uanadoo fr Robert Ladouceur Universit Laval Qu bec Canada Si la principale motivation pour s adonner aux jeux de hasard et d argent est la possibi lit de gagner de l argent leur structure pr sente toujours un d savantage pour le joueur Alors pourquoi tant de gens s y adonnent et surtout comment expliquer que certains joueurs d velopperont une d pendance l gard de ces jeux Une des principales rai sons rel ve du d fi que ces jeux offrent au joueur soit tenter de pr dire l issue d une activit qui est en soi impr dictible Les recherches ont montr que les joueurs entretien nent des perceptions erron es voire la conviction qu ils r ussiront ma triser l issue du jeu Tout traitement devra identifier ces convictions les rendre accessibles au joueur et par la suite l amener les modifier Trois conditions doivent tre r unies pour identifier un jeu de hasard et d argent JH A Ladouceur Sylvain Boutin amp Doucet 2000 1 le joueur doit mettre en jeu une somme en ar
91. le L accompagnement psychoth rapeutique des personnes accueillies pour une addiction sans substance est multiple d une part un travail sur les enjeux structurels le compor tement et la cognition motions de la probl matique a lieu avec le psychologue d autre part un travail sur le comportement en lui m me et sa r solution se d ploie soit au fil de l accompagnement social avec l assistant e social e soit en entretien avec le m decin addictologue Dans cette approche plurielle les th rapies cognitives et comportementales TCC forment un ensemble d outils Elles permettent de travailler les croyances et repr sen tations fausses concernant l argent et le hasard qui sont particuli res chez le joueur pathologique Elles permettent aussi l usager de d velopper les moyens de rep rer les sollicitations qui d clenchent l envie de jouer et d y r sister En l absence de traitement m dical ayant un effet sur le manque comparable aux traitements de substitution aux opiac s l approche cognitivo comportementale aborde sous l angle notamment de la psycho ducation comme dans le cas d autres troubles la gestion du jeu la possibilit d un usage contr l le d veloppement des activit s de loisirs et des r seaux de socia lisation la pr vention des rechutes 99 49499 90949409949 940994 409994940990949409 09A49 9409049409094 9409094940904940 900A49409094940 900 Les approches psycho dunamiques La prise en charge psych
92. lem gamblers Journal of Gambling Issues 26 3 10 Delfabbro P Lahn J amp Grabosky P 2006 It s Not What You Know but Hou You se lt Statistical Knowledge and Adolescent Problem Gambling Journal of ambling Studies vol 22 179 193 Duke N 2009 Jeux et D pendances Colloque International Montr al Fond u b cois de La Recherche sur La Soci t et La Culture Expertise collective Inserm 2008 Jeux de hasard et d argent Contexte et ddictions Paris Les ditions de l Inserm Ferris J Wynne H 2001 L indice canadien du jeu excessif Manuel de utilisateur Centre canadien de Lutte contre l alcoolisme et Les toxicomanies ww ccsa ca o eng DES HO ac Tremblay J M nard JM Ferland F 2004 Manuel d utilisation d ba Jeu D tection du besoin d aide Jeux de hasard et d argent Service de Recherche CRUV RLTO Quebec Canada Fran oise Facy Directrice Recherche Inserm Un champ aux contours fluctuants l addictologie Depuis les ann es quatre vingt dix o des auteurs comme Skinner ou Goodman ont propos des analyses de processus de consommations de substances psychoactives et de comportements de d pendance tels que d fini par Goodman sous le terme addic tion en 1990 les responsables de sant publique diff rencient la population en sous groupes de consommateurs groupes risque et d pendants Le rapport de M Reynaud P J Parquet et G Lagrue sur Les pratiques add
93. les elles sont implant es Ces exp riences sont en lien avec les travaux et les r alisations rencontr es l tranger dans des pays qui nous ont devanc s dans les r ponses ces nouvelles addictions Les addictions sans substance sont une illustration de ce qui anime le champ des addic tions ou de ce qui devrait Vanimer une modernisation de la politique publique qui se d gage de l illusoire protection du simple interdit p nal pour oser aller vers l usager vers ses entourages vers les situations sensibles dans une logique de r duction des dom mages Une politique qui associe la pr vention les soins et la r duction des risques pour donner chacun les moyens de contenir l exp rience d usage sans exc s ni d pendance Ces addictions sont sans substance mais pas sans lien avec nos modes culturels abus d cran et cyberaddictions sont un d tournement d objet de ces objets de communi cation invent s pour le jeu la circulation d information les jeux d argent et de hasard r pondent la fascination du gain d un gain rapide intense Les addictions sans substance nous parlent de nous de notre modernit Raison de plus pour prendre nos rep res et accompagner nos concitoyens Jean Pierre Couteron Pr sident F d ration Addiction SOMMAIRE Avant propos par Jean Pierre Couteron Introduction PARTIE 1 Jeux de hasard et d argent en France pratique ludique et addiction Pr sentation g n rale lutte
94. lle ax e sur La parole et La relation transf rentielle est propos e travail de Lien entre La probl matique actuelle et l histoire 49 La prise en charge Postures dintervention des professionnels Autre Approches RPIB Th rapies familiales et syst miques Th rapies psucho dynamiques TEC Approches Motivationnelles 0 10 20 30 40 50 60 70 80 ur 47 r pondants E sur 47 dant N 47 Les postures d intervention privil gi es par les acteurs sont assez diverses L approche moti vationnelle est utilis e dans un grand nombre de centres mais elle n est pas la seule posture choisie Les r ponses multiples cette question montrent la pluridisciplinarit des approches th rapies familiales et syst miques th rapies psycho dynamiques et th rapies cognitivo com portementales constituent un ensemble de postures adopt es dans la majorit des cen tres pour un suivi transdisciplinaire Les modalit s d utilisation des outils sont en g n ral peu formalis es Les profession nels se r f rent aux crit res et aux tapes du parcours de soin d finis par des experts de la th matique et les adaptent en fonction des cas et des orientations cliniques L utili sation d approches diff rentes est largement favoris e semble bien adapt e une prise en charge de ces probl matiques d addiction sans substance et m rite d tre intensifi e et d velopp e 9 9 49 4
95. lle du public quant aux risques li s la pratique du jeu de hasard et d argent est insuffisante Les actions de pr vention mises en uvre doivent relever d une approche globale des addictions avec ou sans produit Promouvoir une posture inspir e de la r duction des risques et de l intervention pr coce aupr s des jeunes et de l ducation pr ventive avec les parents voir entourage e Faciliter et promouvoir la connaissance des codes de ces pratiques addictives et des lieux r els ou virtuels o elles s exercent modalit s us et coutumes modes de socialisation A Faciliterla rencontre avec les publics concern s en d veloppant des partenariats dans leurs environnements de jeu buraliste casinotier op rateur de jeu tout en restant vigilant aux questions de conflits d int r t Le rep rage Il est important que les professionnels en addictologie interrogent les usagers venus pour d autres addictions sur une ventuelle pratique de jeu e Parce que ces pratiques s intensifient A Parce que les probl matiques li es une ou plusieurs addictions comportementales prennent tr s souvent places dans un contexte de polyconsommation liant consomma tion de produit et pratique addictive des jeux de hasard et d argent et ou de jeu vid o Parce ces addictions g n rent de vraies souffrances et des risques sociaux importants A Parce que la circulaire du 28 F vrier 2008 reconna t et confie aux CSAPA la
96. lles pour s emparer de ces questions dans les meilleures condi tions Mais ce taux correspond aux centres qui ont au moins un professionnel form les formations n ayant souvent pas concern plus d un ou deux professionnels 99 4949909494099094940994 940994940909A494090A494090949409094940904940904940900A4940904940 00 Qui est Form par qui Professionnels form s hors formations d quipe ducateur 13 M decin 30 Infirmier 17 Psychologue 35 15 CSAPA r pondants ont pr cis que les formations n ont pas concern toute l quipe 3 CSAPA n ont form que le psychologue La plupart des personnels form s sont les psychologues 35 et les m decins addicto logues 35 Les assistantes sociales arrivent en dernier repr sentant 5 des professionnels form s Lieux de formation Les professionnels sont form s Marmottan et au CRJE la fois pour les jeux vid o et le jeu pathologique puisque les modules de formation ont t labor s en commun par les deux quipes qui y interviennent ensemble Ils ont galement pu suivre la for mation de la F d ration Addiction l IREMA l AFDEM sur site et en module par le DU Addictologie des Facult s de M decine les colloques formations universitaires et conf rences 60 D autres se sont form s directement aupr s de sp cialistes comme Robert Ladouceur ou pour le Jeu vid o avec Thomas Gaon 99 49 9409994940994 4099949 94099909A49 940990A49 9409 904940
97. logique d argent et de hasard fait plus rarement l objet d actions de pr vention sp cifique Il s agit principalement pour les professionnels d voquer ces probl matiques lors des interventions g n ralistes et d informer les destinataires de ces actions qu ils soient parents jeunes usagers mais aussi adultes encadrants tels que les animateurs socio culturels les infirmi res scolaires de l existence de consultations susceptibles d ac cueillir les personnes en difficult avec ces probl matiques Trois grands types d actions de pr vention sont majoritairement mis en uvre En milieu scolaire Les actions sont tr s largement men es en milieu scolaire aupr s des jeunes Les inter venants mettent en place des actions de pr vention concernant toutes les addictions et soit informent leurs jeunes destinataires sur les addictions sans substance et notam ment les risques d Internet r seaux sociaux et jeux vid o au cours de l intervention soit r agissent et r pondent aux questions qui leur sont pos es sur ces th mes Aupr s des parents Sur demande des collectivit s territoriales un travail de pr vention plus particulier est men sur le th me des cyberd pendances destination des parents En g n ral il s agit d informations quant l valuation des pratiques risque sous forme d actions r ali s es dans des lieux qui accueillent les parents centre d aide la parentalit m diath que maison de
98. mblent donc aux dires des professionnels ren contr s tre de bons appuis la pratique et sont assez utilis s notamment en Nord Pas de Calais Th matiques ou g n raux ils permettent sur ces probl matiques relative ment r centes de partager les pratiques et les exp riences parant ainsi au sentiment de solitude qui parfois peut d semparer certains professionnels face un public d un nouveau genre Ils permettent aussi d innover en commun 55 Exp rience ECOP Quand on est ensemble Les id es sassemblent Groupe ELOP Nord Pas de Calais Chercher Trouver Construire ous vous proposons de relater depuis sa cr ation exp rience enrichissante d un groupe support pour des professionnels issus de Consultations Jeunes Consommateurs CJC Ce groupe a connu diverses vo Lutions gr ce de nombreux changes ce jour il se questionne exp rimente et s enrichit autour de La th matique des addictions sans produit Du temps D but 2004 l initiative du service t l phonique DATIS Drogues Alcool Tabac Info Service un groupe de tra vail en r gion Nord Pas de Calais se constitue IL vise rassembler des professionnels ayant diff rentes fonctions tous concern s par l coute Le Conseil et a Pr vention devant les usages de substances psy choactives Nous sommes au balbutiement du groupe ECOP l poque il associe des praticiens issus de diff rentes institutions telles CHRS Points coute
99. mbling 2000 ces trois auteurs d crivent parmi les cat gories des pens es et des croyances erron es entretenues l gard du jeu Les superstitions cognitives comportementales et porte bonheur La m moire s lective se souvenir des gains et non des pertes Les distorsions de la perception temporelle La surestimation des habilet s et la difficult tenir compte du hasard Lillusion par rapport la chance croire que la chance est contagieuse ou qu elle peut tre contr l e L interpr tation d v nements au cours du jeu attribution anthropomorphisme erreur ou illusions du joueur Les groupes de pairs Les groupes de paroles de joueurs type Gamblers Anonymous constituent une approche importante pour les personnes souffrant d un probl me de jeu bas s sur le mod le des Alcooliques Anonymes ils consid rent le probl me comme une maladie incurable dont le seul traitement est l abstinence au quotidien Entourage suicide et polyaddictions l importance des consultations L entourage du joueur m rite galement une attention particuli re Les proches peuvent traverser plusieurs phases doutes stress et puisement et pour chacune de ces phases la prise en charge doit s adapter parmi les techniques utilis es on retiendra la r solution de probl mes une s curisation financi re de la personne et de sa famille un soutien psy chologique ainsi que le fait de fixer des limites
100. me plus cach Cette dimension symptoma tique et de soulagement du jeu pathologique corres pond sa parente chez les usagers consommateurs de produit m me si l absence de cons quences phu siologigues directes rend souvent Les probl matiques moins visibles mais pas moins pr gnantes L objectif des acteurs de soin est donc d tablir La place et Le r Le du jeu dans Le parcours de vie de l usager de pren dre en charge Les sp cificit s du jeu pathologique et d adopter un regard transversal avec l addictologie Pour Le R seau Jeu Pathologique Nord Pas de Calais Pierre Taguet Psychologue clinicien au centre hospitalier de Carvin et doctorant l cole Doctorale des Sciences de l Homme et de La Soci t Universit Lille Nord de France th se de doctorat en psychologie concernant les processus cognitifs motionnels et comportementaux impliqu s dans l utilisation exces sive du jeu vid o Laboratoire PSITEC de Lille3 St phanie Li nard Psychologue en lib ral et clini cienne au CSRPR de Bailleul a travaill 4 ans en tant que psychologue au casino Barri re de Lille Formations et besoins 66 des centres ont au moins un professionnel form sur le th me des addictions sans substance Ce taux de formation vient renforcer leur l gitimit prendre en charge ces probl matiques et met en exergue la volont des professionnels de d velopper des outils et comp tences nouve
101. meilleure protection du joueur 4 Parmi Les personnes Fr quentant Le centre de pr vention La pr valence du jeu excessif est de 0 44 96 5 Barom tre sant 2010 Inpes fdt 6 RRJEL Autorit de R gulation des Jeux En Ligne 99 49 9409994940994 4099949 940999094940990A49 9409 9049409094940994940909494090A4940900494090949540 90 D ployer des r ponses Les acteurs de sant ont pourtant essay d anticiper ces probl mes Le d cret et la cir culaire fixant les missions des CSAPA ont ouvert la possibilit d accueillir les joueurs en difficult nombreux ont t ceux qui ont commenc former leurs personnels anti cipant ces moyens nouveaux Leur l gitimit pour l valuation l accompagnement et la prise en charge des joueurs excessifs repose sur leur exp rience acquise dans la prise en charge des personnes consommant des substances psychoactives En effet les observa tions montrent des similitudes de difficult s et de comportements entre les diff rentes personnes d pendantes Ce niveau de premier recours doit pleinement jouer son r le Des services hospitaliers se sont impliqu s ouvrant des centres d expertise et de recher che aux financements incertains De m me les praticiens de la ville th rapeutes m decins acteurs sociaux associations de familles dont certaines taient pionni res sur ces sujets participent ces r ponses Mais cette organisation naissante est loin d tre la hauteur de
102. ment de comp tence Parmi les professionnels rencontr s qui n ont pas t form s certains se disent ne pas tre comp tents et refusent de prendre en charge les usagers rencontrant ce type de pro bl matiques tandis que d autres les abordent comme les autres probl matiques addic tives Ce sentiment de comp tence est d terminant dans l ouverture ce public et dans la communication qui en est faite La formation permet aux professionnels de se sentir et de se faire reconnaitre comme comp tents m me s ils continuent d appliquer et d utiliser des m thodes d j prouv es dans les addictions avec produit enrichies des apports nouveaux 99 49 9499 90949409949409949 409994949909A49409 09A494090949 9409949 94099494909904940 00A49409094940 99 Les besoins principaux nonc s par les professionnels Besoins et outils Non r ponse Manque de formation sp cifique du CSRPR 55 3 Manque de moyens en temps et personnels Manque d exp rience dans l accueil et l accompagnement de ce public Se faire conna tre et reconna tre comme intervenant dans ce champ Difficult s d organisation pratique des Locaux Taille cohabitation de diff rents publics Autres obstacles pr cisez Aucun besoin suppl mentaire Am liorer et poursuivre l effort de formation des quipes 55 L effort est poursuivre car il accro t le sentiment de comp tence sur ces questions Le besoin de formation est le premier des besoins ex
103. mission de prendre en charge ces probl matiques Parce que cela permet d impliquer les diff rents acteurs des partenariats existants et d en cr er de nouveaux Assitante sociale de secteur psychologues lib raux mais aussi des structures comme les Maisons des Parents les Maisons des ados les Conseil de vie sociale afin de faciliter l acc s au soin et d am liorer l aide aux person nes en difficult avec les jeux de hasard et d argent Les cons quences socio conomiques du jeu pathologique Le jeu pathologique peut avoir un impact financier important sur la famille voire sur l ensemble de l entourage A Reconna tre l importance de la prise en charge psycho sociale e Faire conna tre l offre de prise en charge propos e CSAPA au pr s des acteurs du champ social assistante sociale de secteur Favoriser l intervention de l assistant e social e dans l abord du rapport l argent la gestion des distorsions entre les croyances hasard et les effets de la r alit e Favoriser la cr ation et l intervention d un bin me psychologue assistant e social e 36 Le r le de l entourage La pratique excessive de jeu a des cons quences directes et concr tes sur l entourage et la famille notamment sur un plan financier Le jeu excessif et les cyberd pendan ces font courir un risque majeur d isolement social l usager et sa famille C est tr s souvent l entourage qui vient demander de l aide pour un p
104. moyens financiers pour r pondre aux personnes perdant le contr le De nouveaux op rateurs priv s d velop pent une activit et y r alisent leurs b n fices conomiques tandis que le public dispose de possibilit s suppl mentaires de plaisirs dans un contexte de fiabilit et de s curit ma tris par l ouverture pr vue de 50 licences d exploitation Pour autoriser les nou veaux op rateurs contr ler leur activit et v rifier un cahier des charges exigeant et rigoureux une autorit de r gulation et de contr le est cr VARJELS En pratique cette r gulation est moins idyllique l augmentation de l offre de jeu d argent et de son accessibilit provoque une in vitable augmentation des personnes en difficult s comme l ont d montr les tudes et les enqu tes internationales tats Unis Australie les pays les plus lib raux ayant des taux de pr valence plus lev s La trajectoire d un joueur addict se forgeant sur plusieurs ann es ces effets n gatifs ne se feront ressentir que dans le futur Des l ments d am liorations doivent tre apport s techniquement par l ARJEL pour permettre aux joueurs pathologiques des d lais effec tifs d interdiction plus court que les deux mois n cessaires et actuellement pr vus De m me la mise jour de la liste des interdits doit aussi gagner en rapidit pour que les op rateurs puissent disposer des informations utiles Ces l ments doivent contribuer une
105. n ais IL semble exister uniquement deux groupes sur Paris et deux groupes sur Nantes La proximit du Nord Pas de Calais avec La Belgique peut tre un atout Les Joueurs Anony mes tant plus actifs notamment Tournai qui est quelques kilom tres de Lille IL Faut savoir que Le pro gramme en douze tapes et La notion de spiritualit que l on retrouve chez Les Alcooliques Anonymes sont pr sents galement chez Les Joueurs Anonymes D autres partenariats sont envisager comme avec 505 joueurs ou encore Joueurs coute Info Service La pluralit des acteurs un atout Ce qui ressort des discussions c est une transdiscipli narit sur Le parcours de soin propos et un abord cli nique pluriel Les membres du r seau sont li s par une prise en charge de type addictologique mais chacun applique des orientations cliniques diff rentes Ce qui est voulu par Le r seau Plusieurs orientations sont repr sent es Les th ra pies cognitivo comportementales La th rapie br ve La neuropsuchologie La psychanalyse La m decine La syst mie etc Cette transversalit est souhait e par Le r seau qui veut d battre et qui consid re que tout est bon prendre pour avancer du moment que cela permet de faire voluer Les r flexions IL s agit d une appro che d crite comme globale pour former une boite outils d addictologie La plus compl te possible
106. n es La reconduction d une telle enqu te prochainement permettra de mesurer les volutions li es l ouverture du march des jeux en ligne L ARJEL Autorit de R gulation des Jeux En Ligne est une autorit administrative ind pendante AAT cr e par la loi relative louverture la concurrence et la r gulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne n 2010 476 du 12 mai 2010 Ce march des jeux en ligne ouvert la concurrence concerne trois secteurs distincts Les paris hippiques Les paris sportifs Les jeux de cercle poker Dans un contexte politique et juridique europ en en pleine r flexion sur les politiques des jeux et paris en ligne avec une forte h t rog n it des l gislations nationales la France a fait le choix d une politique de jeux in dite en Europe avec la mise en place d un dispositif l gislatif qui tend assurer La protection des consommateurs et populations vuln rables la s curit et la sinc rit des op rations de jeux gr ce l encadrement des paris limitation des sports et des comp titions ainsi que des types et supports de paris la reconnaissance d un droit d exploitation profitant aux organisateurs d v nements sportifs et la lutte contre la fraude les sites ill gaux notamment et le blanchiment d argent Les quilibres conomiques en organisant un retour financier vers les fili res concern es La fiscalit sur les jeux en li
107. nd en charge l entou rage doit user de strat gie pour faire venir la personne concern e aux s ances Il n y a pas de recette miracle mais quelques id es soumettre qui s inscrivent dans la ligne de l approche motivationnelle d crite pr c demment Une pr cision importante doit faire partie du consensus entre l entourage et le joueur l objectif des s ances ne sera pas l abstinence de jeu Cet aspect consensuel entre l en tourage et le joueur doit tre recherch et bien pr cis L entourage peut ainsi r diger un courrier l intention du membre joueur de la famille sans jugement sans stigmatisa tion sans violence mais en pr sentant simplement la situation et la volont de la faire voluer Le courrier peut favoriser la prise de conscience il doit toutefois tre utilis avec pr caution avec une relecture possible du th rapeute De m me une r ponse par cour rier peut tre demand e au joueur Deuxi me possibilit l appui d un tiers facilitateur le joueur a souvent un parent ou un ami plus proche que les autres et avec qui le lien de confiance n est pas totalement bz rompu Le principe est de s appuyer sur cette personne comme co th rapeute pour tenter de faire venir le joueur aux consultations Pour les premi res consultations cette personne devra accompagner le joueur et devra participer la s ance Cette question peut tre r solue par l accompagnement et la formation des quipes aux approches familiale
108. ne page et demi accompagn s de 4000 flyers l action a b n fici d une importante couverture m dia tique Locale presse crite PUR gratuits et journaux institutionnels sites internet d information Locale grand public radios et t l vision transport en commun affichage dans 500 bus de Dijon et son agglom ration du 6 au 12 novembre 2011 R sultats et perspectives Afin de mesurer l impact de La campagne sur Le public cible trois enqu tes ont t administr es aupr s des visiteurs de La Foire de Dijon Le 5 novembre 2011 158 questionnaires aupr s des buralistes ayant affi ch l outil cr dans Leur point de vente 23 retours sur 110 envois aupr s d un panel de consommateurs C te d Orins via un institut de sondage dijonnais 1604 retours Tr s satisfait de l initiation du projet Le pr sident de La Chambre syndicale des buralistes souhaiterait aller plus Loin en mobilisant plus massivement ses adh rents dans l implication d autres actions Sabine Chabert Michaela Belleuvre Emmanuel Benoit P le Ressource Formation et Pr vention de La SEDRP Abus d crans chez Les adolescents 5 Petits Films pour mieux comprendre Poser La question des pratiques excessives des nouvelles techno Logies n cessite de partir du constat que Les crans sont d sor mais des objets communs T l phones portables ordinateurs t l visions L organisme M diam trie compte en moyenne 10
109. nes vers le soin IL est tr s demandeur d annuaire recensant Les lieux de prise en charge du jeu pathologique ce que Le r seau va construire Pour Lui l interdiction de jeu est un outil qu il met La disposition de personnes en grande dif Ficult vis vis de Leur pratique IL passe ensuite Le relais aux professionnels du soin et oriente Les joueurs demandeurs vers Les centres qu il conna t e Son action L interdiction de jeu peut prendre jusqu un an avant d entrer en vigueur Pour parer des d lais assez anxiog nes durant lesquels le jeu a toujours Lieu Le policier demande aux tablissements de jeu et aux acteurs de soin de La r gion de diffuser directe ment ses coordonn es aux joueurs pathologiques emandeurs Apr s Le rendez vous il agit en tant que epr sentant des forces de l ordre et utilise La pro dure d injonction pour que La personne n ait plus Le roit d entrer dans un tablissement de jeu Le temps ue l interdiction soit enregistr e au niveau minist iel Ainsi l interdiction est rendue effective dans La semaine d f C q fi Les groupes n phalistes Comme dans d autres addictions Le patient est parfois inform de l existence de groupe d entraide concer nant sa probl matique IL est libre de tester par Lui m me ce type de soutien Cependant Les Joueurs Ano nymes Gamblers Anonymous sont peu pr sents et peu connus sur Le territoire Fra
110. nne de 45 ans ce stade le niveau de dipl me apparait galement comme un facteur corr l la pratique du jeu Plus l activit de jeu se fait intense et fr quente plus la part des personnes dipl m es diminue si 76 2 de l ensem ble de la population interrog e poss de un niveau inf rieur gal au baccalaur at la part est de 77 7 chez les joueurs dans l ann e et passe 87 0 chez les joueurs actifs L outil de rep rage des probl mes de jeu utilis dans l enqu te est l ICJE Ferris 2001 voir en annexe La pr valence du jeu excessif en France m tropolitaine est estim e 0 4 et celle du jeu risque mod r gt 0 9 En termes d effectifs le nombre de Fran ais concern s serait de l ordre de 200 000 joueurs excessifs et 400 000 joueurs risque mod r Les notions de jeu excessif et jeu risque mod r utilis es par VICJE correspondent respectivement celles de jeu pathologique et jeu probl ma tique utilis es dans les autres outils en sachant que certains auteurs incluent dans le terme jeu probl matique le jeu pathologique Avec une pr valence globale regroupant jeu probl matique et pathologique de 1 3 la France se situerait un niveau relativement bas par rapport aux tats Unis et l Aus tralie autour de 5 et dans une position interm diaire en Europe les r sultats qui valents pour cette donn e dans les pays qui ont men ce type d
111. nnes g es d clin cognitif d l ge par exemple Dans tous les cas et pour pouvoir poser un diagnostic de jeu pathologique un entretien avec un professionnel de sant est n cessaire m me si ces outils permettent de conna tre des dimensions importantes dans le d veloppement et le maintien des probl mes 94 4990949499 94 409949 9409 90949 94099 0949 9409 9949409 90A4 94090949 9409094940909A4 9409004940 0A4940 004A Similarit s entre Les Jeux de hasard et d argent JHA et Les jeux vid o JV Entre ces deux comportements on peut citer des points de concordance Les r ponses des stimuli pr visibles et construits par des algorithmes Le besoin d une concentration importante et d une coordination ceil main Le large ventail de jeux accessibles gr ce la performance du joueur e L illusion de contr le de maitrise la recherche de sensations La gestion des motions n gatives chez les personnes qui jouent Les rappels publicit s techniques de tracking souvent utilis s par les op rateurs Inserm 2009 Pour Griffiths 2002 dans les deux cas on ne joue pas tant pour gagner que pour rester le plus de temps possible devant la machine Dans les jeux vid o il existe un degr d ha bilit comparable la pratique de jeu de hasard et d argent avec un faux sentiment de confiance et s curit d autant plus qu il existe une forte popularit de deux types de jeu gambling et gaming p
112. ntendue pr cocement moins il y a des chances qu elle devienne excessivement probl matique Dans la plupart des situations rencontr es c est l entourage du joueur qui s inqui te qui tire le signal d alarme qui fait la d marche pour que quelque chose change Il est donc important de ne pas isoler l usager le joueur de son environnement tant il est vrai que celui ci peut souffrir de la pratique de jeu mais peut aussi tre un pr cieux alli dans la prise en charge Intervenir pr cocement dans les situations de jeu probl matique et ou pathologique implique d associer l entourage notamment familial dans la d marche lui donnant ainsi une facture int grative On le sait l addiction est un ph nom ne dont les causes comme les cons quences sont plurifactorielles Somatiques biologiques psychologiques sociales conomi ques culturelles autant de facteurs de raisons pour expliquer et comprendre les pratiques addictives autant de facteurs dont il faut tenir compte dans leur approche tant pr ventive que th rapeutique Sile social peut tre une cause de l addiction il doit tre inclus dans son traitement faute de quoi celui ci en sera compliqu pour ne pas dire impossible Si un groupe social qui peut tre une famille souffre de l addiction de l un de ces membres il est fondamental de l inclure dans le processus de prise en charge et de traitement tout d abord afin d entendre et d apa
113. nteraction La triangulation Le syst me Le B chaque fin d ann e civile Le groupe se renouvelle contexte etc pour entamer une nouvelle ann e Les objectifs en partant des situations rencon Hu del de ces consid rations nous pouvons vous tr es par les participants sont de d coder les dif assurer que par ces changes de pratiques de pro f rents probl mes rencontr s et de les situer dans fessionnels professionnels chacun repart nourri de Leur contexte de poser des hypoth ses diff rents contact de cl s et d envies Nous nous h tons lente niveaux individuel relationnel contextuel IL s agit ment d laborer des r ponses concr tes en fonction des hypoth ses pos es de prendre en compte et d utili Delphine Pick psychologue au C dre Bleu ser comme ressources Les r sonances personnelles Pour Le groupe ECOP v cues dans Les situations Au del de l int r t manifeste pour Le contenu de cette Formation c est en quelque sorte une culture commune qui merge progressivement autour notam ment de La place et de l accompagnement des parents dans Les 61 mieux nous informer Centr s sur les produits psycho actifs nous avons depuis pris en compte d autres usages et d autres comportements notamment Les cyberaddictions Nous sommes de plus en plus sollicit s pour des addictions sans substance nouveau
114. ological Gamblers American Journal f Psychiatry 144 9 1184 1188 Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux Texte r vis 2003 Traduction J D Guelfi MA Crocq Coord Paris APA Marlatt A Donovan DM 2008 Pr vention de La rechute Strat gies de aintien en th rapie des conduites addictives Editions Medecine et Hygi ne h ne Bourg Minotte P Donnay JY 2009 Les usages probl matiques d Internet et des jeux vid o Synth se regard critique et recommendations Institut Wallon pour La Sant Mentale Prochaska J 0 amp DiCLemente C C 1982 Transtheoretical therapy Toward a Griffiths M 2002 Gambling and gaming addictions in adolescence BPS more integrative model of change Pscychotherapy theory research and ackwell Oxford practice 13 276 288 f u u Organisation Mondiale de La Sant OMS 2000 CIM 10 1C0 10 Classification Simon 0 2006 Rddiction aux jeux vid o versus addiction aux jeux d argent internationale des troubles mentaux et des troubles du comportement D pendances 28 16 20 crit res diagnostiques pour La recherche Paris Masson Paris Ladouceur R Sylvain C Boutin C Doucet C 2000 Le jeu excessif Comprendre Blaszczynski 1998 Overcoming compulsive gambling A self help guide using cognitive behavioural technigues Robinson London Cunningham JR Hodgins DC Toneatto T 2011 Pilot study of an Internet based personalized feedback intervention For prob
115. ologique des probl matiques li es une addiction sans subs tance ne se distingue pas fondamentalement de celle des addictions avec produit Cependant l absence de traitements m dicamenteux conf re au travail psychoth ra peutique une place particuli re On note qu un certain nombre de points ressortent de la prise en charge psycho dyna mique Les m canismes psychiques ne sont pas alt r s par l effet psychotrope d un produit Nouer une alliance th rapeutique pose les m mes difficult s que pour toutes les pro bl matiques addictives Les usagers ont tendance minimiser l intensit et les cons quences de leur compor tement et ont une certaine difficult se confronter la r alit de leur degr d usage Largement voire exclusivement bas e sur la parole et la participation active ce mod le am ne progressivement la personne prendre conscience de l influence des conflits inconscients sur son fonctionnement actuel afin de les comprendre et de s en d gager graduellement pour accroitre sa libert d agir et de penser Cette prise de conscience lui permet de mieux comprendre pour quelle raison elle agit de telle ou telle fa on pour quoi elle ressent telle ou telle sensation et ainsi ne pas r p ter des comportements qui lui chappent 9949499949409 90949 940990949 9409949 409 994940909A49409 09A49 9409049 9409094940904940 90049409 0A49409 0900 L accompagnement social 90 des CSAPA prennent en c
116. on de savoir comment aller vers ces publics demeure enti re 62 Orientation des usagers et des centres Hormis les orientations par l entourage et la famille ce sont les m decins g n ralistes les services sociaux et les tablissements Op rateurs de jeu scolaires qui orientent les usagers ayant des probl matiques li es une addiction sans substance Les op rateurs de jeux arri vent au dernier rang des partenaires 6 Justice des r pondants loin derri re les services de m decine pr ventive qui comprennent m decine du travail SMUS centres d exa mens et de sant et sont relev s par 17 des r pondants La presse quant elle M decins g n ralistes r pr sente 15 des r pondants Les partenaires qui orientent Les usagers au CSAPR N 47 M decine pr ventive Num ro vert tablissements scolaires Majoritairement les autres moyens de recours pr cis s dans l enqu te sont le bouche oreille les partenaires locaux sanitaires et sociaux la communication par plaquettes affiches plan de communication du service Moyens de recours au CSAPA Op rateurs de jeu 6 Presse 15 Num ro vert Adalis 23 Site internet 53 Autres 66 N 47 99 49499 9094940990949 940994 940994940909494090A494090494090949 9409094940904940900A4940904940 00 La question des op rateurs de jeux Les entretiens confirment le peu de liens qui existent avec les op rateurs de jeux Lorsq
117. ons Sur le plan des interventions de l accompagnement et des programmes de prise en charge nous pouvons distinguer Pour la pr vention Les acteurs de pr vention comme les CSAPA ou des structures telles e enfance Les sites de pr vention pour des adolescents et jeunes adultes Pour la prise en charge Les prises en charge dans les centres sp cialis s CSAPA les centres hospitaliers dans lesquels existe une vari t de prises en charge possibles psychoth rapeutique psycho dynamique th rapie cognitivo comportementale syst mique entretiens motivationnels groupes de parole d information etc Les prises en charge par les groupes d entraide comme Gamblers Anonymous GA ou des Associations comme SOS Joueurs et des services comme Addictel pour certains casinos ces derniers reposant sur des op rateurs priv s Ces programmes de traitement doivent s adapter au profil du joueur selon la pr sence ou non d une pathologie plus n vrotique d un profil marqu par l impulsivit et un pro bl me de comportement antisocial ou un probl me jeu sans psychopathologie associ e ou sans comorbidit 949 949909494099 9494099A49 9409049499 0949 9409949409049 9409049409 909494090A4940900494090A4940 004 Programmes de prise en charge La synth se de l INSERM en 2008 sur le jeu pathologique en France voquait d j l in t r t des th rapies cognitivo comportementales TCC dans ces prises en charge
118. ours des suivis existants Les ques tions budg taires sont souvent une porte d entr e sur le rep rage d une pratique probl matique de jeu de hasard et d argent chez les usagers suivis pour d autres addictions La prise en charge L entourage a un r le important en amont et au cours de ces suivis sp cifiques Il est impact tr s fortement par la probl matique addictive de l usager et constitue un appui d cisif pour la pr vention et l intervention pr coce C est lui qui peut mettre des limites contrecarrer l exag ration d une pratique existante et signaler en premier lieu une pra tique probl matique 89 des CSAPA re oivent l entourage des usagers rencontrant des probl matiques d ad dictions sans substance Il s agit principalement de consultations de soutien pour leurs proches parents compagnons membres de la famille r alis es par le psychologue l assistant social et ou le m decin du centre Dans le cas o seul l entourage est accueilli la question qui peut se poser aux profes sionnels concerne la venue de l usager lui m me et la possibilit de nouer une alliance th rapeutique avec lui Bien souvent c est de l entourage du joueur qu mane la premi re demande d aide et de soins Quelques s ances pourront se d rouler sans la pr sence du joueur lui m me mais tr s vite ce dernier deviendra indispensable la poursuite de l accompagnement Le bin me constitu du psychologue et de l assistant social qui pre
119. par exemple l utilisation de la relaxation pour la gestion des motions La distraction cognitive la m ditation ou l accomplissement d une activit agr able Les techniques de r solution de probl mes En d finitive cela requiert un changement dans le style de vie global D ailleurs les manuels d auto aide sont de plus en plus accessibles et utilis s El Guebaly 2001 23 Le programme d Alex Blaszzynski 1998 Un des programmes th rapeutiques les plus connus dans le cadre de cette probl matique est celui d Alex Blaszzynsky 1998 qui d crit dans son livre les tapes suivantes Information sur le probl me les facteurs de risque l volution et l impact sur les proches L objectif du traitement contr le ou abstinence ainsi que l valuation de la motivation pour un travail th rapeutique Dans la deuxi me partie et en fonction du stade de motivation du sujet informer l usager sur l importance de r aliser des auto observations et des registres crire les sommes jou es et les comportements pens es et motions associ s La pratique de la relaxation et la restructuration cognitive des distorsions cognitives pr sentes dans les probl mes de jeu pathologique Le livre finit par des techniques de pr vention de la rechute des conseils l entourage et des adresses utiles Ladouceur Sylvain Boutin et Doucet 2000 Dans leur c l bre ouvrage Le jeu excessif comprendre et vaincrele ga
120. parce que La prise en charge sociale n est pas La m me l argent tant central dans La probl matique l duca tion La construction d un budget semble essentiel mais aussi parce que La prudence est requise sur l oc troi d aide pour pauer Les factures qui peuvent tre propices au jeu Enfin l valuation des gains et des pertes occasionn s par Le jeu est un moment cl du soin IL peut tre utile d en dresser Le bilan Pertes Gains et d valuer Les cons quences financi res du jeu sur toute La vie de l usager au moyen d outils d valuation sp cifiques DifF rentes proc dures peu vent tre prises en compte comme par exemple l la boration des dossiers de surendettement Ru cours de La prise en charge l assistante sociale peut avoir un r le important mais selon Les diff rents points cit s auparavant il est pr f rable qu elle soit sensibilis e et form e La notion de jeu pathologigue Une probl matique sp cifique pour une prise en charge proprement addictologique Le r seau s entend sur La d finition du jeu patholo gique comme une probl matique sp cifique Lraiter mais qui semble bien r pondre une approche addic tologique Comme pour toutes les probl matiques addictives observ es par ailleurs les membres du r seau ont identifi une Fonction soulageante au jeu il s agit d une solution Erouv e par La personne pour r pondre un proble
121. pas prise en charge ils orientent alors vers des partenaires Au niveau des cod pendances les principales sont La d pendance au tabac extr mement fr quente Lalcoolod pendance tr s fr quente La consommation de cannabis r guli rement La d pendance la coca ne rarement La consommation d alcool accompagne r guli rement les pratiques de jeux constat es dans les centres qu elles aient lieu dans la sph re priv e ou dans la sph re publique casino ou d bit de boisson d taillant distributeur Frangaise des jeux et ou Pari Mutuel Urbain Malgr des diff rences importantes dans l histoire des sujets addicts et dans les cons quences physiologiques et sociales de ces conduites on constate des similitu des au niveau des composantes de ces deux probl matiques addictives honte entourant la pratique orientation par l entourage sentiment de solitude puisement des ressour ces symboliques et financi res de la personne et de son couple et ou de sa famille 99 49 4099 949 94099094940994 4090949 94099049409 09A4940904940994 409094940904940 00A49409049409 90 Comorbidit s psychiatriques et facteurs de risque Les professionnels mettent en vidence la fr quence des comorbidit s psychiatriques dans les addictions comportementales Ces comorbidit s peuvent parfois tre consid r es comme des facteurs de risque li s une addiction sans substance Il s agit le plus souvent de troubles de l humeur de t
122. ple compos de deux questions Avez vous d j di mentir des personnes proches concernant votre comportement rela tif aux jeux d argent Avez vous d j senti le besoin de miser toujours plus d argent Avec une r ponse affirmative il est n cessaire d approfondir l valuation en utilisant un autre outil de rep rage plus complet ainsi que d organiser un entretien clinique Des outils sp cifiques pour les adolescents Pour Robert Ladouceur 2000 les taux de jeu pathologique chez les adolescents seraient sur valu s Il est possible que les adolescents ne per oivent pas du fait de leur ge et de leur inscription dans le monde social les cons quences long terme d un probl me de jeu Ils seraient donc moins interpell s par les risques du jeu de hasard et d argent que leurs ain s Il faudrait donc adapter les outils de rep rage et de pr vention ce public sp cifique En l tat les questions des chelles existantes sont souvent mal comprises par les ado lescents et les seuils des scores seraient trop bas Par ailleurs il conviendra d tre vigi lant la pr valence lev e du jeu pathologique l adolescence notamment cause d une attractivit du comportement interdit li e ce moment l de la vie m me si des gu risons spontan es ont souvent lieu l ge adulte Inserm 2008 Dans tous les cas et selon une litt rature scientifique de plus en plus abondante le rep rage des probl mes de jeux
123. ppliquer La Loi Convaincue de l int r t de ce projet La SEDAP l a soumis La FDJ l un de ses partenaires privil gi s qui l a sou tenu La campagne s est d clin e sous La forme d une affiche dont La conception a t confi e aux deux char g es de communication de La SEDRP Le visuel pr sente une Sc ne v cue r guli rement par les buralistes renforc par un sLogan accrocheur Cette affiche a t dit e en 3 formats format R5 A4 et R3 La campagne a t pr sent e aux buralistes de C te d Or l occasion de Leur assembl e g n rale qui s est tenue Le 23 octobre 2011 Le Ministre de La Fonction Publique galement Pr si dent du Conseil G n ral de La C te d Or tait pr sent a salu l initiative et a annonc qu il relaierait L infor mation au Ministre de La Sant PAS OC JEUX D AROENT AVANT 15 ANS aie 4 ttu l issue de l assembl e g n rale Les affiches ont t distribu es dans Les points de vente du d partement via Les courtiers 223 buralistes en C te d Or dont 200 adh rents au syndicat ainsi que Les d taillants de La FDJ soit environ 400 commerces l occasion de La Foire Internationale et Gastronomi que de Dijon Le 5 novembre 2011 La Chambre syndicale des buralistes de C te d Or et La SEDRP ont pr sent La campagne aux visiteurs en Leur distribuant gratuite ment 4000 exemplaires du journal Local pr sentant La campagne sur u
124. prennent parti pour Le joueur ou pour sa famille Cette rencontre vise en premier Lieu cerner recen trer Le discours du joueur et Lui proposer une prise en charge Le bin me aborde deux axes essentiels de La probl matique Les aspects psychologiques et ventuelle ment psychopathologiques et La question de l argent de l endettement Pour ce faire l entretien est semi directif Il s agit d offrir une instance tierce sur l axe de La parole en prenant e temps de comprendre La complexit de La probl ma tique IL s agit d installer Le cadre pour que puissent s amorcer l engagement et Le travail individuel Dans un second temps cet accueil pourra n ces siter un ou plusieurs entretiens afin de recueillir Les donn es utiles La compr hension de La situation et a mise en place de l accompagnement l histoire de La probl matique Les L ments bibliographiques La prise de conscience du probl me le d sir du changement mais aussi d changer des informations sur cette pra tique probl matique et de pr senter et expliquer La proposition de prise en charge La prise en charge Transdisciplinaire elle peut tre psychologique sociale m dicale et psychiatrique Tous Les psycholo ques du service sont concern s et il n est pas exclu de solliciter d autres professionnels infirmi re m decin addictologue ducateurs sp cialis s sur des points particuliers Une psychoth rapie individue
125. prim s sur les difficult s rencon tr es dans l accueil et la prise en charge de ces publics 61 Augmenter les moyens en temps et en personnel 47 Ces prises en charges viennent s ajouter aux prises en charge d j existantes Une augmentation des temps de travail et du nombre d acteurs de soin permettrait de d velopper et d am liorer l accompagnement de ces usagers et la cr ation de dispositifs sp cifiques type groupe de parole ou partenariat de pr vention D velopper les exp riences et les pratiques sur ces th mes 45 Pour progresser deux options sont voqu es comme concluantes lors des entretiens cr er des groupes d change de la pratique pour enrichir et croiser son exp rience pro fessionnelle avec celle des autres et promouvoir un meilleur rep rage de ces probl ma tiques par les partenaires Se faire conna tre et reconna tre comme acteur intervenant dans ce champ 43 Devant les sp cificit s des probl matiques d addictions sans substance quelles qu elles soient les partenaires ne connaissent pas la capacit des quipes concern es prendre en charge ces personnes en difficult s Cela questionne la communication faite sur cette comp tence qui va de pair avec la l gitimit accueillir ces personnes ou sur le fait que les pratiques risque ne sont pas toujours rep r es par les partenaires en amont du soin centres sociaux milieu scolaire comme tant probl matiques 9 949 4999
126. que chelle retenue Audit com plet sont plus fr quemment rencontr es chez les joueurs qu en population g n rale Cette surrepr sentation s accentue chez les joueurs excessifs 26 3 ont un risque de d pendance l alcool et la moiti 50 5 affiche une consommation risque contre respectivement 3 2 et 15 5 en population g n rale La consommation mensuelle de cannabis des joueurs dans l ann e est comparable celle de la population g n rale 4 3 contre 4 4 celle des joueurs excessifs est plus lev e 6 1 76 949 40999494099909A49 9409909A49 94090949409 0949 940994940909A49409 90A4 940909A4940904940 004940 0A4 40 004A Conclusion La pr valence du jeu pathologique ou excessif est estim e en France m tropolitaine 0 4 de la population g n rale et celle du jeu probl matique incluant le jeu pathologi que 1 3 Ces taux peuvent apparaitre mod r s si on les compare au plan internatio nal la France se situant un niveau moyen en Europe Toutefois cette mesure a t faite avant l ouverture du march des jeux en ligne enca dr e par la loi de mai 2010 c est dire dans un contexte o l offre tait tr s encadr e Il convient donc de rester tr s attentif aux volutions de prendre les mesures n cessaires en termes de pr vention et de soins en prenant en compte les informations fournies par cette enqu te sur les probl mes induits par ces pratiques et les populations les plus concer
127. que Les habitudes de jeu de La per sonne peuvent avoir des cons quences n gatives IL indique un niveau de risque qui m rite d tre explor en particulier si cette personne joue souvent ou si Erois ou quatre des facteurs de risque num r s ci dessous sont pr sents Jeu probl matique score entre B et 27 l indice canadien du jeu probl matique Ce score signifie que Les habitudes de jeu de La per sonne ont des cons quences n gatives Cette personne peut avoir perdu Le contr le de ses habitu des de jeu Plus Le score est lev plus les habitudes de jeu sont excessives et plus il y a de facteurs de risque plus Le probl me est susceptible d tre grave Cette personne devrait d finitivement tre encourag e r fl chir ses habitudes de jeu et Leurs cons quences Quelques facteurs de risque e Croyances erron es quant aux chances de gagner aux jeux de hasard et d argent Le fait pour une personne de gagner une somme importante Lorsqu elle commence jouer Hnt c dents de prob jeu ou de d penses ex e Ant c dents dans La L amp mes de drogue d alcool de cessives Famille de probl mes de drogue d alcool de jeu ou de d penses excessives Hnt c dents de prob et particuli rement de L amp mes de sant mentale d pression de stress ou de troubles traumatigues Solitude ennui chroni que ou absence de loisirs e Recours au jeu l alcool ou aux drogues pour faire fa
128. r hension de cette probl mati que Nombre de jeunes que nous recevons ne souhaitent pas entrer dans la comp tition tre mis en concurrence ils sont souvent la recherche de plus de coop ration Et contrairement la crainte li e la production de violence nous pouvons dire que l effet cathartique ici joue trop bien son r le les risques sont pris dans la r alit virtuelle et non dans la r alit physique Ainsi lors d une rencontre avec un joueur de jeux en r seau il est recommand de s in terroger sur la nature des relations entre les membres de la famille la qualit des rela tions en chair et en os enfin il est tout fait souhaitable de parler du jeu de ce qu il apporte de ce qui est aim de sa place dans l existence du joueur d autant que c est une entr e en mati re int ressante pour tablir une relation de confiance En fonction de la situation le soignant propose une prise en charge adapt e Bien souvent cela cor respond un suivi d adolescent ou de jeune adulte ce qui n cessite une posture et une implication particuli re travailler la non demande pr ter des mots accompa gner l laboration de l histoire personnelle en construction en plus de l aide apport e sur le comportement lui m me Il est aussi n cessaire de recevoir les familles soutenir les parents dans leur r le de r gulateurs les informer sur ces mondes qui leur sont souvent tranges les aider rela tiviser la p
129. r le site de la F d ration Addiction Bretagne Repr sentation des structures Nombre de structures 18 18 N 22 Nombre d entretiens N 31 Sur ces 47 r pondants 83 se sont dits favorables une participation la phase qualitative de l enqu te 22 centres soit 46 du total des 47 r pondants ont t s lectionn s en fonction de l importance des files actives et de la repr sentativit des prises en charge d crites pour tre contact s et visit s pour la phase qualitative de l enqu te Charg de pr vention 3 Secr taire m dicale 3 Directeur 3 70 Professionels rencontr s Psychologues M decins addictologues Assistantes sociales Educateurs Infirmiers Directeur Secr taire m dicale Charg de projet pr vention Entretiens collectifs g i i i y Aa T Sur ces 22 structures 31 entretiens ont t men s Annexes 2 Indice canadien du jeu probl matique Version abr g e Au cours des 12 derniers mois 1 Avez vous mis plus d argent que vous pouviez vous permettre de perdre Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours 2 Avez vous eu besoin de miser plus d argent pour obtenir La m me excitation Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours 3 tes vous retourn jouer une autre journ e pour r cup rer l argen
130. r exag ration cyberd pendance ou cyberaddiction est certainement le comportement le plus observ dans les files acti ves des CSAPA apres les probl mes de jeu Les consultations se d clenchent souvent la demande d un parent qui voit son enfant jouer en ligne de mani re incessante perdre pied l cole ne plus s int resser rien d autre L accompagnement de ces joueurs s il n cessite des connaissances sp cifiques une compr hension du vocabulaire utilis et des principes de jeux qui r gissent les jeux notamment les MMORPG est souvent fond sur les m mes bases que celui mis en place pour les jeux de hasard et d argent L addiction Internet ou aux jeux vid o se pr sente majoritairement sous forme d un usage excessif entrainant des difficult s Cet usage excessif se caract rise aussi et para doxalement chez les jeunes filles par l utilisation intensive des r seaux sociaux L addiction ou plus exactement la compulsion aux achats est un trouble observ princi palement chez les femmes Les d marches de soins sont souvent conditionn es comme pour les jeux de hasard et d argent un probl me de surendettement Le plaisir fugace de l achat sans sa consommation rappelle les sensations recherch es dans le jackpot des jeux de hasard et d argent L addiction au sport concerne dans la plupart des cas des sportifs de bon niveau Les pratiquants de sports d endurance ou de sports extr mes sont les plus concern s par cette
131. r le minist re de l int rieur Un message informant les joueurs du syst me d information et d assistance mis leur disposition en vue de pr venir le jeu excessif Ce message doit apparaitre sur l ensemble des pages des sites des op rateurs et le joueur qui active ce message doit tre dirig vers le site internet du service public d aide aux joueurs mis en place sous la responsabilit de l INPES www joueurs info service fr Encadrement des communications commerciales des op rateurs par le d cret n 2010 624 du 8 juin 2010 les op rateurs de jeux agr s ont L obligation d associer une phrase du type Jouer comporte des risques endettement d pendance Appelez le 09 74 75 13 13 appel non surtax chaque communication commerciale et ce de mani re accessible et ais ment lisible et ce quel que soit le support utilis Linterdiction de diffuser toute communication commerciale dans des publications destin es la jeunesse ou apparaissant comme principalement destin es aux mineurs Encadrement de la pratique des joueurs et m canismes d exclusion Encadrement de la capacit de jeu du joueur les articles 16 et 17 du d cret n 2010 518 du 19 mai 2010 relatif la mise disposition de l offre de jeux et de paris parles op rateurs agr s de jeux ou de paris en ligne pr voient la mise en place de trois mod rateurs Un mod rateur fixant le montant maximal des approvisionnements par p riode de 7 jours
132. re Outils cliniques r f renc s questionnaires et chelles 30 Sans outil 49 0 10 20 30 40 50 N 43 51 des CSAPA utilisent des outils de diagnostic r f renc s ou labor s directement par la structure pour rep rer ou diagnostiquer une probl matique d addiction sans substance Le recours aux outils est in galement r parti suivant les structures et les postures d in tervention Les outils sont de trois sortes Pour le rep rage dans le cadre d une polyaddiction Vauto guestionnaire la formalisa tion du rep rage dans le bilan initial l information sur le jeu en salle d attente Ils sont souvent peu formalis s et globalement assez peu utilis s Dans l valuation de la pratique en appui l approche motivationnelle notamment auto questionnaires grille des pertes et des gains crit res du SOCS valuation des pra tiques risque avec les crit res pr conis s par Serge Tisseron entre autres Dans le programme th rapeutique travailler sur le rapport la r alit des joueurs notamment sur les questions d argent et de hasard outils type l utilisation de d s jouer de billes de jeu de cartes et le programme Robert Ladouceur qui est globalement bien connu des professionnels rencontr s Les outils r f renc s Parmi les 13 centres utilisant des outils cliniques r f renc s 6 nous ont indiqu la nature de cet outil 3 utilisent le questionnaire SOGS 1 utilise le DSM I
133. rg s de projet pr vention et valid par un psychologue Les cartes sont r alis es par Les l ves des terminales en Bac Pro conception graphique du lyc e des M tiers d Arts Bertrand Duguesclin Auray Les r gles Chaque personne re oit une carte Lui don nant son identit personne ne conna t l identit des autres Le th me du jeu reprend le phras et Uuni vers d internet Les phases s appellent connexion d connexion les quipes sont constitu es de Geeks et de lt Noobs Les parties incluent un sup port PowerPoint sur lequel figurent tous les r sultats trouv s par Google en entrant Le nom de l un des jeunes participants permettant ainsi Le d bat entre Les tours de jeu et d aborder les risques les plus importants harc lement pornographie Les parties ont Lieu en coll ges lyc es et aupr s de jeunes fr quentant des points information jeunesse Ce jeu permet de cr er du lien au fil d une action Ludi que de d dramatiser Le message dans sa forme et fait aussi de l expertise informatique des jeunes une valeur relative puisque c est elle qui am ne souvent Les joueurs prendre des risques durant Le jeu comme durant Leur usage des nouvelles technologies Bien Jou Le guide qu b cois de La pr vention du jeu pathologique aupr s des jeunes Le Qu bec assiste actuellement l ouver ture d un site de jeux en ligne l gal et tatis en p
134. ri car ce com portement n est pas compulsif proprement parler et n a aucun rapport avec le trouble obsessionnel compulsif OMS 1993 Malgr les critiques qui peuvent tre faites sur le syst me de classification du DSM IV il demeure tr s utilis dans la litt rature scientifique internationale Concernant les outils de rep rage du jeu pathologique nous pouvons voquer LaSOGS La SOGS South Oaks Gambling Scale Lesieur et Blume 1987 est une chelle d va luation qui permet d valuer la pr sence d un probl me de jeu pathologique Elle propose galement une liste de jeux et une valuation de la fr quence laquelle la personne joue Le questionnaire li l chelle SOGS a t traduit en frangais par Michel Lejoyeux en 1999 Cet instrument caract rise de mani re pr cise la fr quence et la nature du jeu il est tr s utilis dans la litt rature scientifique internationale et il en existe des adapta tions pour les populations sp cifiques comme les adolescents SOGS RA N anmoins il semblerait que son score seuil favorise une surestimation des troubles certains auteurs souhaiteraient le faire passer de 5 10 pour obtenir des taux proches de ceux trouv s avec le DSM IV Par ailleurs cet outil pr sente des limites sur ses propri t s psychom triques et n a pas pu tre r actualis avec la parution du DSM IV Il ne donne pas non plus d im portance aux ph nom nes de tol rance de sevrage et au fait de
135. roche En terme de pr vention 4 L entourage peut mettre des limites avant l aggravation de la pratique et participer r duire les risques en cas d exc s Il doit tre un des acteurs d une strat gie d interven tion pr coce Dans le cadre de la prise en charge e L entourage familial peut et dans certains cas doit faire l objet d une prise en charge sp cifique e La difficult th rapeutique r side dans le fait d inclure le joueur dans le travail d j engag par l entourage Il faut user des strat gies issues de l approche motivationnelle notamment pour amener l usager lui m me au soin Un abord psuchoth rapeutigue pr minent En l absence d utilisation d une substance psychoactive l approche psychoth rapeu tique est pr minente Approche motivationnelle Permetun travail sur l ambivalence un changement du comportement et une mise en pers pective de la pratique de jeu chez les usagers Elle n cessite supervision et formation Approche cognito comportementale Permet de travailler les croyances erron es et les motions des joueurs d identifier et de r sister aux envies et ou besoins de jouer La TCC n est pas seulement une bo te outils mais aussi un type de prise en charge part enti re qui n cessite une formation Approche psychodynamique Permet un travail sur la r p tition les m canismes inconscients Le psychologue est central dans la prise en charge mais l assistant e social e au
136. roubles anxieux et ou d pressifs de phobies sociales de sentiment d impuissance voire parfois de troubles bipolaires qui pr existent la probl matique addictive et qui l auraient favoris La pratique excessive du jeu de hasard et d argent du jeu vid o d Internet et des r seaux sociaux est souvent associ e une tentative de r soudre ou d chapper aux difficult s rencontr es au quotidien ces derni res tant parfois li es un trouble psychiatrique associ 9949409949409 949409 0949 94099094940 09A4 4090949409904 940904940904 940904 9409004940 904 940 900 Cyberd pendance et adolescence La cyberd pendance concerne principalement un public jeune entre 12 et 35 ans sa pratique addictive ou excessive renvoyant souvent la probl matique adolescente L abus du jeu vid o surtout du jeu de r le en ligne massivement multi joueurs ou MMORPG donne au joueur une impression de ma triser et de contr ler un monde qui lui semble coup de la vie r elle mais correspond un univers persistant ce qui le rend tr s addictog ne m me si je me d connecte le jeu continue j ai besoin de rester connect le plus de temps possible Le jeu vid o est donc un moyen de fuir une r alit parfois trop anxiog ne Les personnes pr sentant d importantes failles narcissi ques peuvent tre pouss es se cr er une version parfaite d elles m mes au travers 25 Pour approfondir Q UN avatar g
137. rtements li s une consommation d alcool et la maladie chronique Par ailleurs la proportion des femmes pr sentant ce probl me augmente avec l ge 94 4990949 409909494099A49 940909494099 9094940909A49 94090A49409 90949 9409 9049 9409049409090494090A4940 004 Les limites de l utilisation des outils En g n ral ces questionnaires de rep rage sont remplis directement par la personne et sont tr s utiles dans les tudes en population g n rale Mais dans le cas de scores signifi catifs et dans une approche clinique d accompagnement vers le soin un entretien avec un professionnel est n cessaire Les questionnaires sont utiles en clinique et en recherche mais restent d finis sur la base de mod les th oriques sp cifiques aux addictions par exemple le DSM Une limite importante est la d sirabilit sociale dans le remplissage des questionnaires le fait de ne pas vouloir donner une mauvaise image de soi au lecteur du questionnaire il faut donc le prendre en compte dans l accompagnement des joueurs La difficult comprendre les questions que peuvent rencontrer certains publics patients hospitalis s et pr sentant d autres pathologies comme des troubles cognitifs langue maternelle tran gere disparit des niveaux ducatifs peut entra ner d autre biais lors du remplissage du questionnaire Nous avons voqu certaines de ces limites chez les adolescents enjeux long terme diffi cilement cern s et les perso
138. s risque et des strat gies Le th rapeute explique au joueur la cha ne ou les tapes des comportements et des pens es qui m nent au jeu et les situations risque qui amplifient ces comportements excessifs 3 Analyse et identification des perceptions erron es Le th rapeute stimule la prise de conscience des monologues internes entretenus par le joueur l gard du jeu Dans ces monologues une attention particuli re ausculte les pens es erron es relatives la notion de hasard et particuli rement les pens es qui tablissent des relations causales entre les v nements ind pendants 4 Prise de conscience et modifications des perceptions erron es Pendant plusieurs s ances le th rapeute am ne le joueur prendre conscience de ses perceptions erron es p ex appareil est sur le point de payer gt C est mon appareil chanceux et r a liser le r le crucial de ces derni res sur le maintien voire l augmentation des habitudes de jeu Le th rapeute fait d couvrir au joueur que malgr ces perceptions il peut effec tivement gagner certaines occasions tout comme il peut perdre Il s me le doute chez le joueur et cr e ainsi de la dissonance cognitive afin que le joueur remette en question la validit et le bien fond de ses pr dictions Il arrivera ainsi percevoir qu il n existe pas de moyens ou de strat gies pour augmenter ses chances de gagner ou pour vaincre le hasard 5 Pr vention de la r
139. s populations particuli rest En 2010 une tude pid miologique nationale en popu lation g n rale est enfin int gr e au barom tre sant de l INPES Elle donne avant l ouverture officielle du secteur des jeux en ligne un point de r f rence le taux de pr va lence annonc en population g n rale pour les joueurs excessifs est de 0 4 75 mais il est de 1 3 lorsque l on ajoute les joueurs consid r s probl mes mod r s La France se place au neuvi me rang des pays d velopp s qui ont effectu ce type d enqu te Cette pr valence relativement faible ne doit pas inciter ouvrir la porte un d veloppe ment exag r de l offre de jeu L volution europ enne des march s et services la per m abilit des fronti res avec l arriv e d Internet l accroissement de l offre illicite ont n cessit d adapter le paysage historique par la loi du 12 mai 2010 relative l ouverture la concurrence et la r gulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne Dans un esprit concert elle veut par une ouverture contr l e des jeux en ligne pr ser ver l quilibre entre l offre de jeux l ordre public l int r t social et conomique la sant publique et l int r t financier de l tat tat op rateurs de jeux et public doivent trou ver leur int r t L tat r gule un secteur en r duisant l offre illicite et pr l ve l imp t le secteur du soin devant tre destinataire d une partie de ces
140. s syst mique analytique L entourage est impliqu diff remment selon les probl matiques addictives 99 494099949 4090949409 909A49 94090949409 90A4 9409 9049409 904 940904940904940904940 9004940 90A4 940 00 Pour Le jeu de hasard et d argent La prise en charge de l entourage dans le cas du jeu de hasard et d argent est sp cifique du fait de son impact important sur le syst me familial et sur le budget du m nage La prise en charge consiste mettre en place un appui th rapeutique pour ces familles sou vent en grande d tresse en situations de crise et bout de ressource et d nergie pour les inscrire soit dans un parcours de soin global de l usager soit dans un suivi qui leur sera propre Assez r guli rement elles viennent de d couvrir la pratique de jeu de leur proche suite des probl mes avec la banque la venue de l huissier ou autre et cherchent un appui social et psychologique pour g rer la crise Il n y a pas de consensus chez les professionnels sur le fait de recevoir la famille avec ou sans l usager Cela d pend des cas de figures et des pratiques mais aussi des choix th rapeutiques de l quipe certains centres sont plus orient s sur la th rapie syst mique que d autres 9 9 494099 09494090949 94090949409949409909494090A494099094994090494099049409049409004940904940900 Pour Le jeu vid o Pour le jeu vid o la pratique excessive ou l usage nocif concerne principalement les mineurs ou les jeune
141. s ados CCAS Les parents y sont notamment invit s apprendre conna tre le jeu vid o et ou l outil internet qu utilise nt leur s enfant s r guli rement lors de nuits du jeu virtuel dans les m diath ques de d monstration de l usage des r seaux sociaux par exemple pour favoriser la re cr ation du lien au sein de la famille Aupr s des adultes encadrants Plusieurs CSAPA interviennent dans des modules de formations destin s aux adultes encadrants et aux r f rents scolaires sur le rep rage des probl matiques d usage exces sif des jeux vid o et l orientation vers les structures ou les CJC 42 99 49 9499 90949 940994940994 94099 9094940990A49 9409 09A49 94090949409949 940994940904940900A49409094940 99 Travailler Les repr sentations Parce que leurs premiers utilisateurs constituent un public jeune et adolescent les jeux vid o et l utilisation des crans constituent un volet important des actions de pr ven tion des addictions sans substance Les professionnels constatent dans une majorit des cas non une addiction environ un cas sur 20 en moyenne dans les files actives des dispositifs ayant particip l en qu te mais une pratique excessive et envahissante L enjeu de la pr vention est donc p dagogique qu est ce qu un jeu vid o comment cela fonctionne t il quels en sont les aspects ludiques et agr ables qui les rendent attractifs quelles sont les pratiques ris ques et comment en
142. s adultes et a lieu au sein du foyer Elle est donc largement rep r e par les parents de jeunes usagers qui la pratique ne pose g n ralement pas probl me Ce sont donc les parents qui sont demandeurs d une prise en charge et qui sont requs m me lorsque le jeune est majeur dans le cadre des Consultations Jeunes Consomma teurs ou des centres sociaux parfois sans l usager lui m me La prise en charge de l entourage consiste principalement Informer les parents sur les moyens d estimer une pratique excessive du jeu vid o les professionnels des CJC constatent une grande inqui tude de parents qui ne connais sent pas les enjeux ducatifs des nouvelles technologies et qui souvent dramatisent les pratiques Recr er du lien au sein des familles autour du jeu et d Internet notamment les parents sont r guli rement invit s apprendre les codes des jeux vid o ou des nouveaux m dias pour recr er du lien et du dialogue dans la famille ou il n y en a souvent plus D voiler sous la pratique excessive la probl matique familiale sous jacente un usage excessif de l cran du jeu vid o ou d Internet peut tre li une carence de la fonction ducative des parents limites dialogue rapports parents enfants fusionnels sont les l ments qui reviennent tr s souvent dans les suivis d crits 53 La prise en charge Outils de diagnostic Outils d valuation interne 21 labor s par La structu
143. s douze derniers mois Dui Non B Ru cours des douze derniers mois vous tes vous d j senti e coupable cause de La facon dont vous jouez ou cause de ce que qui se produit Lorsque vous jouez Dui Non 9 Ru cours des douze derniers mois avez vous envisag d arr ter de jouer mais pensiez que vous en tiez incapable Dui Non 10 Ru cours des douze derniers mois avez vous cach des billets de loterie de l argent de jeu ou d autres signes de jeu Loin de votre conjoint e vos enfants ou d autres personnes importantes dans votre vie Dui Non 11 Ru cours des douze derniers mois vous tes vous disput avec des personnes vivant avec vous propos La mani re dont vous g rez votre argent Dui Non 13 Si vous avez r pondu oui La question 12 Est ce que ces disputes concernaient vos habitu des de jeu Dui Non 14 Ru cours des douze derniers mois avez vous emprunt de l argent et n avez pas rembours cet emprunt en raison de votre jeu Dui Non 15 Ru cours des douze derniers mois mois tes vous absent de votre travail ou de L cole en raison du jeu Dui Non 16 Avez vous emprunt de l argent au cours des douze derniers mois pour jouer ou pour payer des dettes de jeu Dui Non Si oui d o provenait cet
144. s enjeux et il faudra continuer faire preuve d innovation pour r pondre aux personnes en souffrance Ce guide Rep re s veut y contribuer Le territoire fran ais est il correctement maill Les personnels sontils suffisamment form s pour intervenir efficacement Les files actives sont elles rep r es par les professionnels Les deux tiers d une population addict aux jeux de hasard et d argent pr sente des cod pendances l alcool au tabac au cannabis la compl mentarit des acteurs sera t elle suffisante La communication ext rieure est elle effective La pr vention estelle suffisante et efficace Autant de points et d l ments sur lesquels ce document devrait apporter des d buts d clairage partir d une analyse territoriale et qualitative de la r ponse fournie en termes de soins de formation des personnels de moyens mobilis s dans le champ m dico social et r alis e par la F d ration addiction afin de capitaliser et de mieux articuler les pratiques 99 49499 949409949 940994 94090949409 909A4940990A4940904940904 9409094940904940900A4940904940 00 Des comp tences nombreuses et diverses pour La prise en charge En France les intervenants en addictologie s int ressent depuis une dizaine d ann es aux probl matiques que posent les joueurs excessifs Canadiens et Suisses ont d j men de nombreuses recherches pid miologiques qualitatives cr des outils de rep rage test de nombreux programmes d
145. s jeunes en difficult avec Leur consommation et La r alit du terrain Les jeunes ne poussent pas spontan ment notre porte Des th mes ous nous concentrons petit petit sur L accueil des familles l appel t l phonique qui appelle pour qui Le cadre du ler rendez vous qui inviter qui vient qui s invite Quelles orientations donner aux interven tions en milieu scolaire aupr s des parents ous identifions des th mes de plus en plus pr cis et commen ons avoir une vision plus globale des situa tions La qualit La Libert de nos discussions ainsi que La confiance partag e nous permettent r elle ment de cheminer et d affiner nos r flexions mieux conna tre l autre n 2007 un th me r current appara t et concerne plus articuli rement l accueil des personnes d origine strang re Effectivement l importance de La popula tion d origine maghr bine et africaine au sein de nos JC nous a amen des changes qui ont oscill entre royances repr sentations exp riences coutumes ultures communes et diff rences culturelles Quelles connaissances avons nous sur Les parco d exil Y a t il un conflit de loyaut entre La culture d origine et La soci t fran aise Tradition interdits et tabous au Maghreb place de La Loi r pression dans ces pays place des p res place des m res Comment construisons nous nos questionnements Comment rejoindre l autre avec plus d
146. s la litt ra ture scientifique depuis une trentaine d ann es Les pratiques de jeu sont d crites selon un continuum allant du jeu contr l au jeu pathologique en passant par le jeu risque faible ou mod r Les qualifications sont variables pour un niveau de risque donn Nous retiendrons ici les termes suivants Joueur pathologique ou excessif joueur qui r pond aux crit res cliniques d une addiction c est dire une app tence pour le jeu et ses effets h doniques et psychos timulants alli e une perte de contr le avec la poursuite du comportement de jeu malgr ses effets n fastes physiques psychiques ou sociaux Goodman Dans une perspective pid miologique diff rentes chelles permettent d approcher cette notion en d terminant un seuil pour le nombre crit res sans que le diagnostic ne puisse tre formellement pos Joueur probl matique Joueur pour lequel on rel ve des dommages li s son compor tement de jeu mais qui garde une certaine capacit de contr le sur son comportement Dans la pratique on classe ainsi des joueurs r pondant certains crit res du jeu patho logique mais en nombre inf rieur au seuil fix par les chelles pid miologiques Au niveau international on dispose de plusieurs outils permettant de classer un indi vidu dans une cat gorie l aide de diff rents crit res Parmi ces outils d velopp s au d part dans une perspective clinique les tro
147. s questions d alliances de strat gies de coop ration et d af frontements de hi rarchies d enjeux de pouvoir sans craindre de voir leur corps tre expos aux regards et aux jugements des autres Mais comme devant toute vraie nou veaut nous craignons aussi le pire la d connexion de la r alit l enfermement dans un monde trop simple la captation de l attention devenue hyperattention la fois superficielle et multit che au d triment de la deep attention avec son effort laborieux mais n cessaire tout travail profond et soutenu Cette ambivalence explique sans doute l importance que prennent les d bats sur l existence d une vraie addiction aux jeux vid o Quelques consultations d addictologie ont en fait commenc depuis d j plusieurs ann es recevoir et suivre des personnes dans le cadre de d pendances Internet et particuli rement aux jeux en r seau Il y a donc des personnes qui spontan ment ou apr s bien des pressions de l entourage d sirent r duire ou cesser leur conduite de jeu parce qu elle nuit leurs investissements affectifs et sociaux n y arrivent pas seuls et demandent de l aide Il se constitue ainsi progressivement une clinique mergente en r ponse une conduite addictive nouvelle S il existe ce jour des chelles ou des questionnaires permettant d valuer l addiction aux jeux vid o la fronti re entre le normal et le pathologique reste diffic
148. s trois op rateurs de jeux se partagent encore actuellement en France la plus grande part du secteur du jeu Il existe 196 casinos en France Malgr une activit en recul leur PBJ produit brut des jeux soit les mises moins les gains taient de 2 3 milliards d euros en 2010 L essentiel de ce PBJ 91 provient de l activit d un parc de 23 000 machines sous dont les casi nos ont l exclusivit Les visiteurs taient au nombre de 37 4 millions en 2008 Lamour 2009 La plupart des casinos fran ais sont d tenus par quatre groupes leaders sous contr le de l tat minist res de l int rieur et des finances et des collectivit s locales Le PMU Pari Mutuel Urbain g re les paris d argent sur les courses de chevaux en dehors des hippodromes Le tierc cr en 1954 a t suivi d une augmentation du nombre de courses et d une diversification des paris quart quint Le chiffre d affai res du PMU pr s de 10 400 points de vente tait de 9 5 milliards d euros en 2010 13e ann e cons cutive de croissance et le nombre de clients tait de 6 5 millions Depuis 2010 le PMU a diversifi son offre en ligne paris sportifs et jeux comme le poker La Fran aise des jeux FDJ successeur de la Loterie nationale en 1976 g re les jeux de tirage le Loto le Keno les paris sportifs le loto sportif ainsi que les jeux de grat tage Il s agit d une soci t d conomie mixte dont l tat d tient plus de 70 des
149. sant Ces qu tes compulsives ren voient aux objets transitoires tels que les d finit Joyce Mac Dougall objets saisir tout moment afin d att nuer tout tat affectif qui pourrait se r v ler questionnant intol rable voire angoissant L tre ensemble procure beaucoup de plaisir aussi Dans cette position non ordinaire ni seul ni avec les autres se d veloppent des relations qui peuvent conduire des ren contres In Real Life La reconnaissance de ses pairs l appartenance un groupe dans lequel on occupe une place d finie le fait de se sentir utile sont autant de sources de bien tre et surtout a rassure Particuli rement dans cette p riode o l angoisse d cla tement est intensifi e par les changements de l adolescence laborer des strat gies plusieurs coordonner ses actions proposer des sc narii d autres joueurs autant de possibilit s d agir qui leur sont bien souvent refus par ailleurs Donc le jeu poss de une valeur antid pressive non n gligeable tous les tages l adolescence il faut se s parer de ses parents de son corps d enfant parfois de ses amis Quand s ajoutent la maladie le divorce le d c s le processus d individuation se complexifie Pour faire face ses angoisses ou plut t les att nuer en vitant de s y confronter le jeu constitue non seulement un d rivatif efficace mais aussi un exutoire id al Le culte de la performance est un des l ments de comp
150. ssi L approche transdisci plinaire est pertinente Les changes de pratiques en r seau Local ou r gional Les changes de pratiques sont un outil tr s int ressant Ils permettent A Une meilleure connaissance de l objet et de la th matique permet un partage des pro bl matiques et ou des blocages rencontr s ce qui favorise une meilleure assurance dans la prise en charge e La mont e en comp tence de tous les professionnels du r seau e Lacr ation de dispositifs communs en mutualisant files actives et professionnels dispo nibles groupes de paroles etc A Le montage de dossiers de demandes de financement en commun A De rendre visibles les acteurs les initiatives et le travail existant sur un territoire III Ae esae 9 e III 9 n 4 ee A ae ae gt gt gt 9 99 gt gt 99 gt gt gt gt YT TE YET AAS TAT gt gt gt gt gt a ea ee a attoo 9 erata 9 949A 4 eoi a A AA attoo ae e o NII sosie etse etate CANIN 949A 4 A attoo NII esse gt gt gt 9 99 99 gt gt gt gt 2 A aceto EET YK CALE 99 gt 9 a ea ee 4 erata eoi a AA a sosie etate e CANIN 949A 4 9
151. st avec ces questionnements de d part que nous temps donn minimum un an Chacun y engage sa construisons fin 2009 une nouvelle formation subjectivit il ny a pas d enjeu hi rarchique Cepen contenu syst mique Celle ci se poursuit en 2010 2011 dant quelques personnes coordonnent et mettent en et 2012 et elle toujours port e et financ e par l union uvrent Les orientations prises par Le groupe r gionale Nord Pas de Calais de La F d ration Addic Pour pouvoir parler de La r alit de nos pratiques de tion qui soutient Les projets et La dynamique de ce col ce qui peut faire probl me pour nous nous insistons Lectif de travail sur La confiance Le respect et La confidentialit des Andr Chemin psychologue th rapeute syst micien propos Une note de synth se est r alis e avant La et gestalt th rapeute anime ces journ es nomm es rencontre suivante Elle est r dig e par La structure De La demande initiale La co construction de La qui accueille Le groupe Ce compte rendu g n raliste demande et Analyse des pratiques accompagner est diffus qui Le souhaite dans Les structures par Les familles accompagner les personnes lorsque la ticipantes et reprend Les grandes lignes des chan demande est port e par un tiers gt L apport d outils ges L animation de toutes ces rencontres est confi e syst miques s oriente autour de concepts tels que le au groupe lui m me avec un ordre du jour pr tabli contact l i
152. surtout par la restructuration cognitive des pens es erron es et la pr vention de la rechute et l importance de l approche motivationnelle qui s adapte au stade de changement des patients Prochaska Norcross Diclemente 1994 ainsi que des groupes d entraide et de parole L approche des stades de changement et des entretiens motivationnels adapt s aux per sonnes en fonction de chaque stade de maturit motivationnelle Pr contemplation Contemplation Pr paration l action Action et Maintien semble l approche la plus efficace dans la prise en charge de ces probl matiques addictives Une question se pose quant l objectif th rapeutique abstinence totale ou jeu contr l Les deux options tant valides en fonction des cas le programme th rapeutique devra tenir compte de la demande de la personne Parmiles techniques utilis es dans les programmes TCC on trouve Le contr le de stimulus liminer les situations qui peuvent provoquer le jeu L exposition aux stimuli progressive et avec pr vention de la r ponse L exposition en imagination Le travail sur les croyances erron es illusion de contr le pr diction de r sultats quasi gains fr quence absolue personnification de la machine La pr vention des rechutes avec un travail sur les situations risque exemple conflit conjugal invitation des amis d pression La gestion des envies fortes craving et
153. t sur lequel elles vont avoir tout contr le Les professionnels font tat d un EE re sentiment de ma trise du m me ordre dans les pratiques excessives des r seaux sociaux Guilde Rproposde lieux de relations affectives virtuelles qui permettent la personne de ne pas se confron den E ter aux rencontres qui pourraient avoir lieu dans la vie r elle 5 les structures d di es Dans les prises en charge ces comorbidit s qui peuvent constituer des facteurs risques la prise en charge de d pression phobie sociale n cessitent un rep rage et une intervention pr coce personnes souffrant 2 s j AR d addiction pr alables un acc s aux soins adapt la personne Le travail avec l entourage Pr s d un tiers des professionnels rencontr s m nent des actions sp cifiques sur la cyberd pendance et une grande partie d entre eux abordent fr quemment cette question lors des actions de pr vention g n raliste Il s agit principalement de professionnels de CSAPA disposant d une CJC ce sont souvent eux qui sont au contact des jeunes usagers l approche s inspire surtout de l intervention pr coce et de la r duction des risques inh rents aux pratiques La pr vention est men e aupr s des familles et des jeunes sur demande des partenai res institutionnels collectivit s territoriales CCAS tablissements scolaires Elle concerne souvent la pratique abusive des crans et jeux vid o Le jeu patho
154. t de culture t moignant ainsi tout le moins de la pr occupation et de l inqui tude grandissantes d un certain nombre d acteurs L histoire du soin des addictions a t marqu e par deux volutions tr s importan tes pour ne pas dire paradigmatiques La r duction des risques ainsi que l invita tion qui nous a t faite de tenir compte des diff rents degr s possibles d un usage de drogue Ces deux moments de l histoire dela pr vention et dela prise en charge des addictions nous ont dit quel point il convenait de se pr occuper des probl mes avant qu ils ne deviennent trop graves avant qu ils ne g n rent chez ceux qui y sont confront s des handicaps trop grands dont certains conduisent l exclusion voire la mort Ils nous ont dit aussi que nous devions regarder les consommations non plus la seule lumi re du produit utilis mais aussi et peut tre surtout envisager la facon dont il est utilis le contexte de son utilisation et la fonction de son usage 66 27 CF Contribution de Jean Michel Costes Nous devons tirer profit de ces enseignements et appliquer aux addictions sans subs tance ce que nous avons mis en uvre pour les drogues illicites et l alcool Nous devons mettre en application pour ces nouvelles addictions ce que nous avons fait pour d autres plus anciennes plus classiques mieux cern es et mieux connues par les champs sanitaire et m
155. t que vous aviez perdu Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours 4 Rvez vous vendu quelque chose ou emprunt pour obtenir de L argent pour jouer Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours 5 Avez vous d j senti que vous aviez peut tre un probl me de jeu Jamais Parfois La plupart du temps Presque toujours Notation de l indice canadien du jeu probl matique modifi e pour Fins cliniques plut t que pour fins de recherche Rttribuer Les notes suivantes chaque r ponse e Jamais 0 Parfois 1 e La plupart du temps 2 Presque toujours 3 Les notes des neuf questions sont additionn es et Les r sultats sont interpr t s comme suit e D pas de probl me e 1 2 faible risque e 3 7 risque mod r B jusqu un maximum de 21 probl me de jeu Ces scores peuvent tre utilis s sans renseigne ments suppl mentaires pour valuer Le degr de risque Cependant si Les habitudes de jeu d une personne et ses facteurs de risque num r s ci dessous sont connus ces renseignements peuvent galement servir pour l interpr tation des r sultats Jeu non probl matique score de 0 l indice canadien du jeu probl matique 6 Le jeu a t il caus chez vous des probl mes de sant y compris du stress ou de l angoisse Jamais Parfois
156. tres l important r sidera dans le choix de l outil adapt au bon moment Le travail avec l entourage donnera de meilleurs r sultats avec une approche syst mique le contr le de la consommation sera favoris par l utilisation des th rapies cognitivo comportementales Les manifestations psycho pathologiques 7 N 2007 877 du 14 mai 2007 et N D65 MC2 2008 79 du 28 F vrier 2008 B CSRPR Centres de 5oins d Rccompagnement et de Pr vention en Addictologie 9 CRJE Centres de R f rence sur le Jeu Excessif 10 SEDRP Soci t d Entraide et d Action Psychologique Association d int r t g n ral 11 AMPTA Association M diterran enne de Pr vention et de Traitement des Addictions telles la d pression les phobies ou les troubles anxieux seront plus m me d tre trai t es gr ce aux approches psycho dynamiques Il convient d s lors de ne pas se priver du recours plusieurs approches pour favoriser la r ussite de l accompagnement Il faut aussi s accorder sur les objectifs poursuivis dans le cas des addictions comporte mentales le renoncement total au jeu l abstinence ne doivent pas tre le but prin cipal recherch Reprendre le contr le de son comportement apprendre ma triser ses impulsions avoir une activit mod r e sont des objectifs plus efficaces pour sortir de la d pendance que l abstinence cette derni re ayant souvent pour effet de repr senter l insurmontable po
157. u on interroge les acteurs de soin ils pensent b n fique un partenariat avec les buralistes casinotiers ou autres op rateurs pour des actions d intervention pr coce aupr s des publics les plus en difficult dont les op rateurs sont les premiers interlocu teurs mais se posent la question du conflit d int r t Pourtant ils sont souvent direc tement concern s par ces probl matiques notamment par les interdictions d acc s aux tablissements de jeux Celles ci semblent par ailleurs tre des outils efficaces de pr vention de la rechute en parall le d un suivi th rapeutique et ce principalement lorsqu elles sont longues voire d finitives Les professionnels en addictologie constasent que les interdictions d acc s aux tablissements de jeux de courte dur e paraissent par contre assez peu efficaces 63 Exp rience SEDAP Pr sentation de La campagne de sensibilisation r alis e par La sedap en C te d Or en novembre 2011 Contexte g n ral M me si pour 98 7 des Francais Les jeux de hasard et d argent ne sont pas une source de problemes pour Le 1 3 restant La pratique peut tre pr judiciable et entra ner des cons quences n gatives psychologi ques souffrance id es suicidaires stress troubles anxieux d pression co addictions des substances familiaux divorce s paration violences mensonge honte emprunts financiers surendettement judiciaires vols abus de confiance contrefa ons de
158. ur le joueur Il n est pas rare que le travail effectu pour susciter et permettre la reprise du contr le de soi am ne le joueur arr ter totalement de jouer par lui m me 99 49 94099949409949 4099949 940999A4940990A49 9409 90A494090949409949 94090494090A4940900A49409949A40 90 La notion de jeu responsable La pr vention La r duction des risques des pistes suivre Les op rateurs de jeux doivent au regard dela loi d velopper une politique de jeu respon sable certains l ont fait avec plus ou moins d inspiration Cette politique s inscrit dans une d marche pr ventive la fois volontariste et impos e permettant aux joueurs de b n ficier d informations claires pr cises sur les risques et les dangers potentiels d une activit certes ludique mais pas tout fait comme les autres Des informations obliga toires sur les risques encourus ainsi que le num ro d un service t l phonique d coute et d aide sont les informations requises minima au risque du paradoxe que cela peut constituer Afin d apporter une aide aux joueurs en difficult Adalis et l Inpes 5 ont ouvert un nouveau service d appui t l phonique et un site Internet Joueurs Info Ser vicel Les op rateurs de jeux en ligne doivent selon la loi pr venir les comportements de jeu excessif ou pathologique par la mise en place de m canismes d auto exclusion et de mod ration et de dispositifs d autolimitation des d p ts et des mises 5 Ces dispo s
159. ur le nombre de joueurs occasionnels et r guliers mais galement d estimer la taille de la population concern e par le jeu excessif ou pathologique Costes 2011 Cette esti mation ne concernant que la p riode pr c dant l ouverture du march des jeux en ligne loi du 12 mai 2010 elle ne peut servir mesurer l impact de cette loi sur la pr valence du jeu excessif ou pathologique 9 49 4099 949409994 40994940909A49409 9094940909494090949 94090949 94090949409 0A4940 90049409094 940 004A Joueurs joueurs actifs et joueurs probl matiques Pr s d une personne sur deux 47 8 g e de 18 75 ans d clare avoir jou de l argent au cours des 12 derniers mois Une grande majorit des personnes qui jouent le font assez occasionnellement et n investissent que d assez petites sommes d argent En effet seul un peu plus d un joueur sur cinq soit 10 9 de la population g n rale joue r gu li rement dans l ann e 52 fois ou plus et un peu moins d un sur dix soit 4 7 de la population g n rale d clare d penser dans l ann e plus de 500 euros Les joueurs actifs c est dire ayant jou au moins 52 fois et ou d pens au moins 500 euros au cours des douze derniers mois repr sentent 12 2 de la population g n rale Ce sont majoritairement des hommes 62 7 Leur Age moyen 47 ans est nette ment plus lev que celui des joueurs dans l ann e 43 ans et que l ensemble des person nes interrog es g es en moye
160. us professionnels des dispositifs puissions en faire autant Tout d abord parce que cela offre de nouvelles trajectoires de nouveaux parcours ceux qui viennent demander notre aide mais aussi parce que ces acteurs ces profes sionnels pourront se tourner vers nous quand ils seront confront s dans leurs prati ques l expression d une addiction Il y a dans les missions des Csapa mais aussi des CJC la mention d une pr occupa tion pr ventive Intervenir pr cocement quand une difficult appara t et non quand elle est devenue insurmontable rel ve de ce souci et de cette dynamique S y engager n cessite d tre la fois dans l accueil et la prise en charge mais aussi dans le partenariat et l acc s aux soins d tre la fois dedans et dehors d tre dans l aller vers ceux qui en ont besoin et que ne viennent pas d eux m mes En ce sens la pr occupation des addictions sans substance au del de la stricte prise en charge de ceux qui en souffrent au del des actions de pr vention que nous pouvons r aliser leur propos marque notre capacit tre ouverts sur le monde tre l coute de ses volutions tre force de proposition quand un probl me surgit qui touche notre champ d intervention si tant est que nous ayons c ur de nous former pour tre capables de r pondre aux volutions de notre soci t mais aussi que les moyens de cette vigilance et de cette attention p
161. uvrons faire merger des attentes et d autres th matiques mieux accompagner l entourage ser avec la pratique des jeux vid o Les supports Le La question de La place des familles nous pr occupe vocabulaire sp cifique Les diff rentes cat gories de toujours et nous observons qu elle s est consid ra jeux les mani res de jouer avant de progresser plus blement modifi e depuis quelques ann es dans le Loin dans cette nouvelle voie champ des addictions Nous constatons rapidement Certains membres d ECOP au regard de Leurs exp rien qu il existe peu de demandes volontaires de La part ces de leurs connaissances et des formations dont des jeunes quelle que soit l intensit de Leur consom ils ont d j b n fici initient alors Les autres parti mation de produits psuchoactifs et ce qui sous tend cipants cette consommation l entourage La famille est Le plus souvent en demande Des engagements voire en souffrance mais de quelles demandes s agit La solidit La permanence Le dynamisme La qualit de iL Avec ces demandes explicites parfois implicites ce groupe sarticulent autour d un cadre de fonction qui Le soignant propose t il de venir au ler rendez nement que nous avons d termin ensemble vous Comment co construire La demande avec Les Chaque professionnel soutenu par sa structure s en personnes Pour aller vers quels objectifs gage participer r guli rement ce groupe pour un C e
162. ux de Montr al wuuu dsp santemontreal qc ca dans l onglet Publications sous La Eh matique Jeunes L accueil et ses intervenants L accueil se fait comme pour toutes Les probl matiques addictives par l intervenant en charge du premier entretien La plupart du temps l usager est aussi accueilli par un psychologue favorisant une approche transdisciplinaire et un travail en bin me La pr minence observ e d un abord psu chosocial est justifi e par l origine plurifactorielle des troubles addictifs et par l absence dans la majorit des cas de probl mes physiologiques sanitaires directement li s ainsi que de traitements m dicamenteux d di s hors anxiolytiques Le fonctionnement en bin me Les probl matiques n tant pas exclusivement d ordre psychique certains centres ont donc opt pour un accompagnement de La personne en bin me avec Le psychologue Bin me psychologue et assistant social l assistant social est tr s pr sent dans Les suivis des joueurs Il travaille La fois sur Les cons quences directes de La pratique de jeu retour l quilibre financier montage des dossiers de surendettement gestion du budget meilleure utilisation des ressources IL participe par L m me au travail th rapeutique dans son abord du rapport l argent La honte aux repr sentations du hasard Bin me psychologue et m decin addictologue ces bin mes pr sents d s Le second entretien pour les autres types

Addictions sans substance. Guide Repère(s.

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