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Réadaptation psychosociale et rétablissement

1. Pour une vision _ de la r adaptation psychosociale et du r tablissement Cadre de r f rence de la Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut Louis H Lafontaine r a l I Louis H Lafontaine Oxia 7401 rue Hochelaga Montr al Qu bec H1N 3M5 T l phone 514 251 4000 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut DSRHC H pital Louis H Lafontaine POUR UNE VISION DE LA R ADAPTATION PSYCHOSOCIALE ET DU R TABLISSEMENT CADRE DE R F RENCE DE LA DIRECTION DES SERVICES DE R ADAPTATION ET D H BERGEMENT DANS LA COMMUNAUT HOPITAL LOUIS H LAFONTAINE R dig par Jocelyn Bisson conseiller clinique en r adaptation recherche et valuation DSRHC HLHL Herman Alexandre directeur adjoint DSRHC HLHL Luc Legris conseiller clinique en r adaptation DSRHC HLHL Raymond Morissette psychiatre DSRHC HLHL Sylvain Ratel chef du Service de l h bergement de groupe DSRHC HLHL 29 septembre 2006 Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 ii La r f rence sugg r e pour ce document est Bisson J Alexandre H Legris L Morissette R et Ratel S 2006 Pour une vision de la r adaptation psychosociale et du r tablissement Cadre de r f rence de la Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Montr al QC H pital Louis H Lafontaine
2. L empowerment L empowerment ou la r appropriation du pouvoir d agir est le processus par lequel les personnes prennent davantage de responsabilit s dans l orientation de leur vie exercent un plus grand contr le sur leur environnement et d veloppent des strat gies leur permettant de jouer un r le actif dans l atteinte de leurs objectifs de vie Young et Ensing 1999 Cette notion est centrale dans le mod le des forces Rapp 1998 et elle est intimement li e la perspective du r tablissement Deegan 1997 Provencher 2002 Plusieurs composantes sont li es au pouvoir d agir la confiance en soi la croyance en ses forces personnelles et leur utilisation la perception de contr le sur l environnement l acquisition d habilet s permettant d tre plus autonome et d influencer les autres dans l exercice de ses choix l autorit d cisionnelle et l efficacit personnelle Provencher 2002 videmment le r le de l intervenant dans ce processus est tr s important Il doit stimuler l usager de toutes les fa ons possibles afin que Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine celui ci participe le plus qu il peut dans sa propre vie dans les d cisions et les situations qui le con cernent notamment en l impliquant activement dans l laboration de son plan d intervention en l encourageant faire des choix personnels et contribuer aux d cis
3. Les auteurs sont Jocelyn Bisson M Sc psycho Conseiller clinique en r adaptation recherche et valuation DSRHC HLHL Herman Alexandre M A P M Serv Soc Directeur adjoint DSRHC HLHL Luc Legris Ph D psycho Conseiller clinique en r adaptation DSRHC HLHL Raymond Morissette M D psychiatre Chef de psychiatrie DSRHC HLHL Sylvain Ratel B Ed Chef du Service de l h bergement de groupe DSRHC HLHL Toute reproduction totale ou partielle et toute r f rence aux l ments de ce document sont autoris es condition d en citer la source D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec 2006 Biblioth que nationale du Canada 2006 ISBN 2 922577 50 3 H pital Louis H Lafontaine 2006 Tous droits r serv s Distribu par la biblioth que de l H pital Louis H Lafontaine T l phone 514 251 4000 poste 2964 T l copieur 514 251 0270 Courriel bibliotheque lhl ssss gouv qc ca Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 iii Remerciements Ce document n aurait pu tre r alis sans la contribution de certaines personnes que les cing auteurs de ce document tiennent ici remercier tr s chaleureusement Un tr s grand merci Lorraine Malo chef du Service des programmes de r adaptation vocationnelle pour sa contribution majeure au chapitre de la r adaptation vocationnelle Pierre Mercier chef du Service du Centre de soutien l int gration soc
4. concevoir le chemi nement large de la personne et adopter une perspective large et globale de l intervention ax e sur le cheminement progressif de la personne Sa finalit qui vaut aussi bien pour l intervention proprement psychiatrique que pour l intervention r adaptative vise maximiser les capacit s et la qualit de vie des personnes en leur offrant les meilleurs soutiens possibles Si le mod le T R R n est pas vraiment connu sous cette appellation en dehors de l tablis sement on peut n anmoins citer quelques articles notoires o ces id es et ces pr occupations d int gration des services sinon des philosophies d intervention sont exprim es On pense d abord aux articles fondateurs de Bachrach 1992 1996 dans lesquels les valeurs et principes de la r adap tation psychosociale sont clairement expos s voire m me d montr s n cessaires et indispen sables dans une conception plus mature de la r cent de psychiatrie Dans le texte plus Kopelowicz et Liberman 2003 on fait un pas de Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 7 plus dans la conception de l int gration des approches m dicales et r adaptatives et enfin dans le texte de Jacobs et al 2002 on pr sente l organisation clinique et administrative d un centre de sant communautaire o des psychiatres ont pleinement endoss les valeurs et principes de la r adaptation psychosociale dans une v ritable perspective biopsychosocial
5. H pital Louis H Lafontaine procurait probablement l impression d viter les d rapages plus souvent anticip s que v cus dans le contexte o la communaut n tait ni pr par e ni dispos e recevoir ces nouveaux citoyens sortis de l h pital psychiatrique et venant s tablir dans leurs quartiers Graduellement de nouveaux mod les ont merg en sant mentale et les notions de r adaptation psychosociale surtout de r tablissement ont pris une place importante et d empowerment et sont devenues porteuses de changements dans la perception et les actions des intervenants Ces id es nouvelles ont favoris le passage d un premier mod le plus restrictif un nouveau plus souple Figure 2 Cette implantation graduelle o le quotidien est empreint de souplesse et d pouill de sa trop grande rigidit favorise l expression de routines rassurantes tout en laissant une place de choix l mergence de l impr vu et du non planifi ce qui permet d loigner l ennui et d viter que s instaure ce que plusieurs ont nomm le syndrome chaise ber ante caf cigarettes Cette notion est tout aussi importante pour que le quotidien des intervenants ne devienne pas une routine plate et peu valorisante aboutissant une sorte de d sesp rance professionnelle un ras le bol st rile Gendreau 2001 Figure 2 De plus la consid ration inconditionnelle de la personne aux prises avec un probl me de s
6. R R sscccccceessssssstteeeeeees 6 Le r tablissement au coeur de la pratique 7 La relation d aide 8 Les qualit s de l intervenant en r adaptation psychosociale 10 La r adaptation psychosociale en ressource d h bergement 11 La notion de milieu eee eeceeeeeeeeeeeeeeeeee eens 11 La r adaptation psychosociale au quotidien dans les ressources d h bergement etienne 12 Les ressources d h bergement 0006 14 L intervention vocationnelle 20 La pr paration l entra nement et le soutien en emploi 20 Le soutien aux tudes 20 00 eee eeeeeeeeeeee ees 21 Le service des programmes de r adaptation vocationnelle 22 L intervention au Centre de soutien l int gration sociale 24 La mission du CSIS asian 24 Valeurs pr n es dans le mod le de service du OSIS sienne 24 Les objectifs du CSIS 0 eeeeeeesseeeeeeeees 24 Le mod le vuln rabilit stress COMp tence sense 25 Les profils de client le 25 Les programmes sp cifiques e 26 Le parcours th rapeutique cee 28 L infrastructure de recherche et de soutien a la pratique 29 Les objectifs de l infrastructure de rec
7. intervention retenu est le mod le vuln rabilit stress comp tences d velopp par Nuechterlein et al 1994 et adapt par Lecomte et Leclerc 2004 Ce mod le permet d identifier les facteurs chez la personne et dans son environ nement qui facilitent ou freinent son parcours vocationnel Il permet galement de cibler les interventions et les adaptations requises en milieu de travail pour soutenir la personne Partenaires Ex Arrimage Acc s Cible Prise Il Projet Part etc Figure 4 Structure des programmes du SPRV Le Programme d entra nement et de pr paration l emploi a pour buts de pr parer la personne occuper un emploi de d velopper ses comp tences personnelles en lien avec le r le de travailleur comportements et attitudes et d am liorer son potentiel de travail habilet s et capa cit s Parmi les activit s propos es et en d velop pement on note 1 un suivi individualis par un ducateur sp cialis 2 un programme de production situ au Centre Angus pour une capacit d accueil de 30 40 personnes 3 des stages dans diff rents milieux de travail 4 un partenariat avec des organismes d int gration en emploi ex Collection Innova Le Transit Le Sextant 5 des services d orientation et de counseling sur demande 6 un partenariat avec le Centre de soutien l int gration sociale pour Vacc s des programmes d am lioration des comp tence
8. tant donn les difficult s relationnelles et affectives inh rentes la maladie mentale l tablissement d une telle relation de confiance n cessite des qualit particuli res un savoir faire et surtout un savoir tre de la part des intervenants pour cr er et maintenir cette relation de confiance et susciter la motivation et l espoir chez l usager Les intervenants ont une responsa bilit en ce sens et doivent parfois vaincre les r sistances des usagers vouloir s impliquer activement dans leur r adaptation L intervenant doit cr er un climat et un environnement riches en espoir et en motivation qui aident l usager pers v rer malgr les difficult s de sa maladie mentale malgr les sympt mes et les obstacles qu il rencontre La relation d aide vise aussi bien le soutien de l usager dans ses difficult s que son encouragement dans ses forces ses projets et ses efforts pour am liorer son contr le sur sa vie et sa qualit de vie globalement Ceci requiert des qualit s de savoir faire et de savoir tre dont nous d crivons ici les principales L tablissement d une relation de confiance La cr ation d un lien de confiance avec l usager certains diront d une alliance th rapeutique vient du d veloppement chez l usager d un sentiment de s curit et de confiance dans sa relation avec son intervenant qui lui permet de se sentir l aise d exprimer ses besoins ses difficult s ses pr oc cupations et ses
9. Journal of Psychiatry 41 28 35 Becker D R et Drake R E 2004 Int gration commu nautaire et soutien a l emploi In T Lecomte et C Leclerc Eds Manuel de r adaptation psychiatrique Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Bellack A S 2004 Skills training for people with severe mental illness Psychiatric Rehabilitation Journal 27 4 375 391 Bisson J Dionne M et Ricard N 2004 La sant l autonomie fonctionnelle et les besoins de soins des personnes g es r sidant dans les ressources interm diaires priv es et les ressources d h berge ment de psychiatrie g riatrique de I H pital Louis H Lafontaine Rapport de recherche d pos la Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Montr al Bisson J et Goulet N 2005 Le OBRP Version 1 0 Manuel d utilisation et d interpr tation du Ques tionnaire des besoins en r adaptation psychosociale Montr al DSRHC H pital Louis H Lafontaine Bond G R 1998 Principles of the Individual Placement and Support Model Empirical support Psychiatric Rehabilitation Journal 22 1 11 23 Bond G Resnick S Drake R Xie H McHugo G et Bebout R 2001 Does competitive employment improve nonvocational outcomes for people with severe mental illness Journal of Consulting and Clinical Psychology 69 489 501 Brassard A 1996 Conception des organisat
10. fourni aussi longtemps que n cessaire Bond 1998 Les r sultats d tudes ont d montr de fa on syst matique que le soutien en emploi est plus efficace pour l obtention d emplois r guliers et le revenu que les approches plus graduelles de pr paration l emploi pour une recension voir Crowther ef al 2001 Des tudes ont galement montr que le soutien en emploi avait des effets plus modestes bien que significatifs sur d autres domaines de fonctionnement tels que le fonction nement social les sympt mes psychiatriques et l estime de soi Mueser et al 1997 Bond et al 2001 Ceci dit il faut souligner que la plupart des tudes sur le soutien en emploi ont t conduites aux tats Unis dans le contexte qui leur est propre Aussi comme le rapportent Latimer et Lecomte 2002 les pr misses et les conditions sur Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 21 lesquelles repose le mod le de soutien en emploi ne sont pas n cessairement rencontr es dans le contexte qu b cois notamment en ce qui a trait aux l gislations relatives l emploi aux protections sociales et aux programmes li s l emploi des personnes handicap es Dans les faits deux facteurs majeurs peuvent nuire l implantation de programmes de soutien en emploi au Qu bec et r duire les incitatifs pour les usagers d obtenir un emploi comp titif Latimer et Lecomte D une part les politiques et r glements du minist re de l
11. la DSRHC a entrepris de r viser les services de r adaptation par le travail afin de d velopper des programmes selon les meilleures pratiques et en r ponse aux besoins ayant merg des diff rentes consultations tenues aupr s des usagers et des partenaires Malo et G linas 2003 Alexandre Gauthier et Righi 2004 Le but du Service des programmes de r adap tation vocationnelle SPRV de la DSRHC est de soutenir toute personne souffrant de trouble mental grave dans la poursuite et la r ussite de son parcours vocationnel Le Service comprend quatre programmes Figure 4 1 le programme d entra nement et de pr paration l emploi PEPE 2 le programme de soutien au travail et a l emploi PSTE 3 le programme de soutien aux tudes PSE 4 le programme de soutien a la formation professionnelle PSFP Ces programmes s adressent aux adultes de 18 ans et plus aux prises avec un trouble grave complexe et r fractaire de sant mentale qui ont un suivi m dical et un intervenant pivot Le SPRV offre un acc s r gional et est accessible aux personnes r f r es par un des partenaires du service l H pital Louis H Lafontaine les tablissements du RUIS de l Universit de Montr al et des CSSS francophones et les organismes partenaires d insertion et de soutien l emploi et aux tudes Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Le mod le d
12. me but g n ral que le traitement en psychiatrie a savoir l am lioration optimale des capacit s et de la qualit de vie de la personne Les diff rentes approches et strat gies d intervention vis es par le traitement la r adaptation ou la r habilitation se compl tent n cessairement comme nous le verrons plus loin avec le mod le int gr du Trai tement R adaptation R habilitation T R R Dans ce chapitre nous examinerons plus fond le processus d intervention en r adaptation psycho Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 2 sociale ainsi que les valeurs fondamentales de la r adaptation psychosociale et les principes direc teurs qui orientent notre approche particuli re de la r adaptation soit le mod le T R R et la pers pective du r tablissement Dans les chapitres subs quents nous approfondirons les cr neaux de la r adaptation psychosociale sp cifiques aux trois grands services de la DSRHC l h bergement r adaptatif la r adaptation vocationnelle et la r adaptation en Centre de soutien l int gration sociale Le processus d intervention en r adaptation psychosociale Le processus de la r adaptation psychosociale comprend trois grandes phases l valuation des besoins de la personne l tablissement de priorit s d intervention court et long termes la planifi cation et l intervention proprement dite Anthony et Liberman 1992 Les objectifs d intervention en conformit avec le
13. 1 35 64 Rapp C A 1998 The strengths model Case manage ment with people suffering from severe and persistent mental illness NY Oxford University Press Renou M 2005 Psycho ducation une conception une m thode Montr al Sciences et culture Rouzel J 2004 Le quotidien en ducation sp cialis e Paris Dunod Ruest J P Tessier L Wagener Jobidon V et Paquet te D 1995 Valeurs et principes de la r adaptation psychosociale Montr al Association qu b coise pour la r adaptation psychosociale Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Solomon P et Stanhope V 2004 Recovery Expan ding the vision of evidence based practice Brief Treatment and Crisis Intervention 4 4 311 321 Sowers W 2005 Transforming systems of care The American Association of Community Psychiatrists guidelines for recovery oriented services Community Mental Health Journal 41 6 757 774 Stroul B 1986 Crisis residential services Review of information Prepared for National Institute of Mental Health Community Support Program Svensson B et Hansson L 1999 Therapeutic allian ce in cognitive therapy for schizophrenic and other long term mentally ill patients Development and relationship to outcome in an in patient treatment programme Acta Psychiatrica Scandinavica 99 281 287 Weinstein D 2000 Housing In R Hughes
14. 2004 Le suivi communautaire en sant mentale une invitation a b tir sa vie Ottawa Presses de l Universit d Ottawa Frank J D et Gunderson J G 1990 The role of the therapeutic alliance in the treatment of schizophrenia Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 42 Relationship to course and outcome Archives of General Psychiatry 47 228 235 Farkas M D O Brien W F Cohen M R et Anthony W A 1994 Assessment and planning in psychiatric rehabilitation In J R Bedell Ed Psychological assessment and treatment of persons with severe mental disorders Philadelphia PA US Taylor et Francis Fortier L 2000 Sensibilisation au mod le de r f rence Traitement R adaptation R habilitation T R R H6pital Louis H Lafontaine Garety P A Fowler D et Kuipers E 2000 Cognitive behavioral therapy for medication resistant symptoms Schizophrenia Bulletin 26 1 73 86 Gaston L Marmar C R Callagues D et Thompson L W 1991 Alliance prediction of outcome beyond in treatment symptomatic change as psychotherapy process Psychotherapy Research 1 104 113 Gendreau G 2001 Jeunes en difficult et intervention psycho ducative Montr al Sciences et culture Heinssen R K Liberman R P et Kopelowicz A 2000 Psychosocial skills training for schizophrenia Lessons from the laboratory Schizophrenia Bulletin 26 1 21 46 H pital Louis H Lafontaine 2006 Plan de
15. La client le de Du March comprend un certain nombre de jeunes personnes avec un diagnostic de schizophr nie pour qui Du March Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine constitue une premi re exp rience d h bergement dans le r seau de la sant mentale Enfin on peut souligner la pr sence d une intervenante sur place 35 heures semaine aux Pignons bleus pour une p riode de deux ans Le service d h bergement sp cialis Le service d h bergement sp cialis comprend trois ressources d h bergement transitoire et deux r sidences de groupe sp cialis es Parmi les h bergements transitoires la r sidence Ste Claire h berge 9 personnes pour une p riode de quelques Service de coord des ressources z r Service d h ber des r sidences de groupe a 5915 Viau Centre de crise L Appoint Ress interm s 15 RI priv 299 17 RI OSBL Valdombre 18 RI OSBL de groupe RTE Res groupe en DI Couture Service d h ber individualis App regroup s Poupart 24 5927 Viau Du March App relais Francheville L pop e Pierre Gaulin Desjardins Les Pignons bleus Chambres rear La Petite Patrie 17 Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 18 jours un maximum de trois mois La Relance h berge 18 personnes en attente d une ressource d h bergement pour une dur
16. Le Pavois dans la ville de Qu bec sur le soutien aux tudes par une quipe mobile Le Pavois 2004a 2004b Les r sultats bien que bas s sur un petit chantillon ont montr que les interventions de soutien aux tudes avaient un effet positif sur les tudiants Montr al les responsables de Prise II un organisme commu nautaire qui a re u le mandat r gional pour le soutien aux tudes aux niveaux coll gial et universitaire ont observ un besoin grandissant pour ce type de service tant chez la client le que dans les tablissements De nombreux obstacles existent la poursuite des tudes chez les personnes ayant des probl mes de sant mentale L tude du Pavois en a relev plu recommandations de sieurs et a mis 17 Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 22 modifications aux politiques et r glements du MESSF du Minist re de l ducation des Loisirs et des Sports MELS et du MSSS Entre autres il a t recommand que les personnes recevant des prestations de la s curit du revenu puissent suivre plus de deux cours par session sans atteinte leurs prestations et que les personnes ayant un trouble grave de sant mentale soient reconnues par le MELS comme des personnes handicap es et puissent se pr valoir des mesures d accommo dations et du r gime de pr ts et bourses pour les tudiants ayant un handicap reconnu Le service des programmes de r adap tation vocationnelle Depuis 2002
17. am liorations dans ses services est la r alisation de projets d valuation de programme de projets de recherche et de projets de recherche action Par les projets d valuation de programme et les projets de recherche la Direction peut recueillir de l information sur ses services ses programmes et sa client le ce qui lui permet ensuite de prendre les meilleures d cisions quant aux changements sp cifiques amener pour am liorer ses services La diff rence entre valuation de programme et recherche tient l aspect novateur de la recherche qui vise contribuer significativement l avancement des connaissances scientifiques L valuation de programme est certes utile mais l est essentiel lement pour les fins du programme valu Un exemple d un projet de recherche r cemment men la DSRHC est le projet sur La sant l autonomie fonctionnelle et les besoins de soins des personnes g es r sidant dans les ressources interm diaires priv es et les ressources d h berge ment de psychiatrie g riatrique de l H pital Louis H Lafontaine Bisson Dionne et Ricard Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine 2004 Ce projet a permis de renseigner la Direction sur les conditions de sant physique et mentale de sa client le g e en ressources interm diaires priv es et en d h bergement de psychiatrie g riatrique et ainsi ressources
18. avec ou sans trouble concomitant Les trois objectifs sp cifiques sont 1 d velopper les habitudes la vie de groupe les habilet s cognitives et sociales de base et les sentiments de comp tence sociale et d estime de soi 2 sensibiliser la personne aux facteurs de protection susceptibles de favoriser l quilibre mental 3 favoriser l appropriation et l actualisa tion du pouvoir d agir de la personne sur son quotidien Le programme Apprentissages psychosociaux Ce deuxi me programme d apprentissage a les m mes objectifs que le programme d nitiation la vie de groupe mais vise en outre le d velop pement de la connaissance de soi et des habilet s interactionnelles Ce programme est ouvert toute personne qui recherche une d marche de th rapie d apprentissages plus d velopp e Il offre gale ment deux modules Le module A s int resse la client le pr sentant une vuln rabilit cognitive plus marqu e dont les besoins per us font appel une approche plus structur e Le module B vise la client le prouvant des difficult s de r gulation motionnelle mais qui a des assises cognitives plus solides Le programme d intervention en milieu de vie L objectif g n ral de ce programme est de soutenir les milieux de vie dans leurs actions aupr s de la client le Deux volets sont d finis Le premier caract re plus sp cialis concerne les besoins li s l valuation Cela inclut
19. clinique Une approche bio psycho sociale Tome II Ga tan Morin Minist re de la Sant et des Services sociaux 2005 Plan d action en sant mentale 2005 2010 La force des liens Qu bec MSSS Morissette R 1996 Traitement r adaptation r habilitation Pr sentation faite l H pital Louis H Lafontaine Montr al Mueser K T Becker D R Torrey W C Xie H Bond G R Drake R E et Dain B J 1997 Work and nonvocational domains of functioning in persons with severe mental illness A longitudinal analysis The Journal of Nervous and Mental Disease 185 419 426 Nuechterlein K H Dawson M E Ventura J Gitlin M et al 1994 The vulnerability stress model of schizophrenic relapse A longitudinal model Acta Psychiatrica Scandinavica 89 32 sup 58 64 Onken S J Dumont J M Ridgeway P Dornan D H et Ralph R O 2002 Mental health recovery What helps and what hinders Alexandra VA National Association of State Mental Health Program Directors Organisation mondiale de la sant 1995 Psychosocial rehabilitation A consensus statement Document WHO MNH MND 96 2 Gen ve OMS Pratt S I et Mueser K T 2004 Schizophrenia In M M Anthony et D H Barlow Eds Handbook of assessment and treatment planning for psychological disorders NY Guilford Press Provencher H L 2002 L exp rience du r tablis sement perspectives th oriques Sant mentale au Qu bec 27
20. clinique ainsi que par la mise sur pied et la r alisation de projets de recherche action ou de d veloppement organisationnel visant l am lioration des pratiques ou le d veloppement de nouveaux services mieux adapt s aux besoins d une client le en constant changement Cette am lioration des pratiques se fait par la participation active des usagers des intervenants des gestionnaires et des conseillers cliniques de la Direction la transformation de nos services via diff rents comit s et projets Dans ce chapitre nous examinerons en d tail ces deux axes de d veloppement que sont l valuation et l am lioration des pratiques en y d crivant les diff rents projets et comit s mis en place pour les r aliser et d crirons le service de supervision clinique qui rel ve la fois de l valuation et de l am lioration des pratiques L valuation L valuation la DSRHC prend de multiples formes Premi rement il y a la d marche d agr ment men e aux trois ans sous l gide du Conseil canadien d agr ment des services de CCASS laquelle participe tablissement et notre Direction Cela implique la participation active de tous les gestionnaires et de sant notre tous les intervenants de la Direction un exercice d examen de nos pratiques dans une vis e d am lioration continue des services La m thodologie d valuation employ e dans cette d marche les buts vis s par notre Direction ainsi que les r
21. de direction et aux partenaires e et de pr voir des modalit s d implantation et de suivi concernant la gestion des risques et de la qualit aupr s des diff rents partenaires fournisseurs de services et signataires d un contrat avec l tablissement La supervision clinique Le Service de supervision clinique de la Direction s inscrit dans le cadre des fonctions du conseiller clinique de la DSRHC Il r pond plus sp cifique ment aux demandes de soutien clinique et de formation compl mentaire pour les intervenants Ce Service est directement inspir de la perspec tive du r tablissement Provencher 2002 et d une approche andragogique d enseignement mard et Aubry 2004 qui se r f re la r alit personnelle et environnementale de l apprenant dans le processus de formation Les intervenants sont les personnes cl s partir desquelles s actualisent les services de r adapta tion de la DSRHC La restructuration de la DSRHC a conduit des changements organisa tionnels importants mais galement l implan tation d une nouvelle philosophie d intervention qui implique des connaissances sp cifiques et de nouvelles attitudes Ce mod le clinique repose entre autres sur la disponibilit et la capacit des intervenants tablir avec les usagers un lien significatif partir duquel le processus de r adaptation et de r tablissement pourra s actua liser Comme le souligne Provencher cette nouv
22. de mieux cibler ses priorit s d actions pour l am lioration des services cette client le De fait des changements importants ont t entrepris dans le Service des ressources d h bergement en psychiatrie g riatrique suite aux r sultats et aux recommandations issus du rapport de recherche galement certains r sultats port e plus g n rale seront ventuellement publi s dans une revue scientifique pour diffuser les connaissances D autre part les projets de recherche action visent quant eux non seulement valuer les services en place mais du m me coup cr er les changements souhait s dans les services et les pratiques d intervention Comme exemple d un tel projet nous pouvons citer le Projet de recherche action pour l am lioration des pratiques r adaptatives dans les ressources d h bergement de la DSRHC qui est en cours et se poursuivra jusqu l t 2007 Ce projet de recherche a merg des discussions du Comit de programmation de la DSRHC en lien avec la question des droits des usagers Il est subven tionn par la Fondation de l H pital Louis H Lafontaine et constitue une d marche concr te pour am liorer les pratiques r adaptatives dans les ressources d h bergement de la DSRHC Le but vis est que chaque ressource d h bergement examine ses modes de fonctionnement et identifie dans ses pratiques et dans l organisation de ses services les changements 4 amener pour mieux respecter l
23. de ses services sur les personnes Sa vision comprend l environnement social global de la personne tudes milieu de travail milieu r sidentiel et familial Elle entend impliquer davantage les usagers dans la planification des services et leur valuation Notamment des projets sont en voie de d velop pement pour cr er des services d entraide entre pairs et pour embaucher des pairs aidants dans ses services La formation du personnel est de plus en Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 40 plus orient e vers une profondeur des valeurs et principes compr hension en de la r adaptation psychosociale et du r tablissement de m me que la s lection du personnel Les services valorisent actuellement le r tablissement la r insertion sociale et les buts des usagers Et le m canisme d acc s aux services de la DSRHC renforce la libert de choix des usagers Le m canisme d acc s Enfin mentionnons que nous sommes repenser le m canisme d acc s la DSRHC Nous envisa geons cet gard un guichet unique et un m ca nisme d acc s mieux d fini pour faciliter l acc s aux ressources de la DSRHC orienter les usagers vers les meilleures ressources assurer une plus grande continuit de services tant l int rieur des services de la DSRHC que dans ceux de ses partenaires et assurer l utilisation efficiente des services de la DSRHC la plus Direction des services de r adaptation et d h bergement dans
24. estime de soi le fonctionnement social et la sant mentale Mueser et al 1997 Or on sait que la grande majorit des personnes avec des probl mes de sant mentale reste malgr cela sans emploi l tude de Jacobs et al 1992 rapporte des proportions de 75 90 De nombreuses approches ont t d velopp es et appliqu es pour soutenir les personnes avec des probl mes de sant mentale dans leur volont de travailler Avec les premi res approches il tait convenu que les personnes s engagent initialement dans un processus relativement long de pr para tion l emploi ateliers prot g s unit s de travail de pr paration professionnelles emplois r serv s entreprises dirig es par un organismes de sant mentale ou emplois de transition Becker et Drake 2004 Ces programmes mettaient l accent sur une progression graduelle de pr paration l emploi sur la supervision troite des usagers ainsi que sur des attentes relativement modestes quant aux possibilit s des personnes de se trouver et de maintenir de v ritables emplois Toutefois comme le soulignent Becker et Drake et avant eux Bond 1998 ces approches transitionnelles comportent de nombreuses lacunes 1 en raison de leur structure tapiste elles posent des probl mes de motivation 2 les t ches ne correspon dent souvent ni aux pr f rences ni aux aptitudes des personnes 3 les habilet s utilis es ne sont g n ralement pas celles qui
25. et D Weinstein Eds Best practices in psychosocial rehabilitation Columbia MD IAPSRS White J R 2000 Introduction In J R White et A S Freeman Eds Cognitive behavioral group therapy for specific problems and populations Washington American Psychological Association Young S L et Ensing D S 1999 Exploring recovery from the perspective of people with psychiatric disabilities Psychiatric Rehabilitation Journal 22 219 231 Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine 44 ENSEIGNEMENT SOINS RECHERCHE ET GESTION ET ET FORMATION _ ETSERVICES VALUATION ADMINISTRATION i L H pital Louis H Lafontaine offre des services sp cialis s et ultrasp cialis s en sant mentale Centre universitaire affili a __ Universit de Montr al itd veloppe des savoirs parlarecherche gt renseignement et l valuation HE e ta fine pointe des T A le Centre de recherche 2 Fernand Seguin de l H pital Louis H Lafontaine est le plus _ important lieu de recherche en sant Rene dans le milieu francophone canadien SE as H pital se CEE Louis H Lafontaine iais ay
26. intervenant en r adaptation psychosociale Diane Weinstein dans un chapitre d un manuel sur les meilleures pratiques en r adaptation psychosociale Hughes et Weinstein 2000 offre une description d taill e des comp tences n cessaires des intervenants en RP Elle pr sente et d crit 39 comp tences que nous pouvons r sumer ici en trois grands types les qualit s relationnelles personnelles et professionnelles Les qualit s relationnelles sont les comp tences permettant d tablir une relation positive aidante et chaleureuse avec l usager Il s agit de savoir tre l coute de l usager de savoir le motiver d utiliser la relation d aide pour faciliter le changement d offrir l espoir de b tir sur les succ s de la personne et de minimiser ses checs de g n rer de l nergie et de l enthousiasme d avoir l aptitude soutenir motivement d tre empathique d avoir de bonnes habilet s de Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine n gociation et de m diation et de savoir mettre des limites Les qualit s personnelles sont les qualit s plus g n rales de l intervenant qui favorisent l efficacit de son r le d aidant Elles comprennent la stabilit motive la conscience de soi la flexibilit la patience le sens de l humour la tol rance l ambigu t et la capacit de l cher prise lorsque qualit s comp tences plus n cessa
27. l valuation de l autonomie r sidentielle et de l organisation du milieu de vie ou des obstacles emp chant l acc s aux ressources de la communaut Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 27 Le second volet est plus centr sur l intervention et vise surmonter un obstacle concret la satis faction d un d sir ou d un besoin d insertion com munautaire Ce besoin peut tre li l utilisation d une ressource externe l entra nement au trans port en commun l identification d un lieu d actualisation ou au soutien technique une inscription Le programme de soutien l int gration des apprentissages Ce programme d activit s se situe l interface des programmes d apprentissages et de la commu naut Son objectif g n ral est de promouvoir et soutenir les projets d int gration communautaire d une personne ou d un groupe de personnes de notre client le Ce projet peut prendre diff rentes formes et tre ou non subs quent un passage dans un des programmes d apprentissage Le pro gramme offre deux cat gories d activit s pour favoriser le r tablissement les activit s sp cifi ques et les projets g n riques Les activit s sp cifiques Ces activit s sont offertes dans le cadre de chacun des modules des programmes d apprentissage Elles en constituent la phase terminale ou de sortie afin de pr parer le projet d insertion communau taire de la personne La na
28. la communaut H pital Louis H Lafontaine Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 41 R f rences Alexandre H Gauthier D et Righi N 2004 R vision des services de r adaptation document synth se H pital Louis H Lafontaine Anthony W A 1979 Principles of psychiatric rehab ilitation Baltimore MD University Park Press Anthony W A 1993 Recovery from mental illness The guiding vision of the mental health system in the 1990 s Psychosocial Rehabilitation Journal 16 4 11 23 Anthony W A 2000 A recovery oriented system Setting some system level standards Psychiatric Rehabilitation Journal 24 2 159 168 Anthony W A 2001 Pour un syst me de sant ax sur le r tablissement douze points de rep re pour l organisation d ensemble des services Le Partenaire 9 2 1 5 Anthony W A Rogers E S et Farkas M 2003 Research on evidence based practices Future directions in an era of recovery Community Mental Health Journal 39 2 101 114 Anthony W A et Liberman R P 1992 Principles and practice of psychiatric rehabilitation In R P Liberman Ed Handbook of psychiatric rehabilitation Toronto Maxwell Macmillan Bachrach L L 1992 Psychosocial rehabilitation and psychiatry in the care of long term patients American Journal of Psychiatry 149 11 1455 1463 Bachrach L L 1996 Psychosocial rehabilitation and psychiatry What are the boundaries Canadian
29. les intervenants Par son apport le Centre souhaite soutenir la personne dans son projet de changement et tre un t moin significatif de ses efforts et de ses progr s Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 29 L infrastructure de recherche et de soutien a la pratique Les objectifs de l infrastructure de recherche et de soutien la pratique Le but central de l infrastructure de recherche et de soutien la pratique la DSRHC est le soutien et l am lioration de nos services et pratiques d intervention Ceci se fait d une part par les processus d valuation mis en place qui visent une meilleure connaissance de notre client le de nos processus et modes d intervention Mieux conna tre la client le ses besoins ses forces et ses difficult s permet de mieux r pondre ses besoins et ses aspirations de d veloppement De plus mieux Conna tre nos processus et modes d intervention permet de les jauger de les adapter ou de les modifier en fonction des meilleures pratiques et des pratiques r adaptation psychosociale mergentes en L am lioration se fait d autre part par le regard critique sur nos services et pratiques par la mise jour constante de nos connaissances sur les meilleures pratiques et les pratiques en mergence en r adaptation psychosociales par les activit s de supervision
30. pas magique et ne permet pas d viter les difficult s et les contraintes que peut repr senter l exp rience du v cu quotidien partag Le quotidien a ne tourne pas si bien que a C est plein d accro chages de d rapages d impr vus de grains de sable dans la machine bien huil e M tro boulot dodo c est bon pour un slogan mais tr s souvent a ne tourne pas rond Rouzel 2004 p 39 Mais il faut y voir une volution dans le regard pos sur la personne et un d fi pos aux quipes Alors qu autrefois les r gles taient restrictives mais clairement nonc es voil que la r flexion continuelle et le dialogue teneur r adaptative doivent s instaurer et amener l ensemble des acteurs se questionner et communiquer r guli rement Les rencontres d quipes devien nent incontournables de m me que le dialogue quotidien C est dans ce contexte que la rigidit fait place la souplesse et l adresse dans l intervention ce qui permet de mieux r pondre aux besoins et aux int r ts des personnes Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 15 Les comit s de r sidents Si cette approche demande un ajustement dans l intervention elle est aussi source de changement pour les r sidents qui doivent faire face des responsabilit s nouvelles et un besoin d organiser un quotidien agr able empreint de respect et de fonctionnalit C est donc dans cette vis e que les ressources se sont munies de co
31. que les usagers cheminent de fa on relativement lin aire d un type d h bergement l autre mesure qu ils gagnent en capacit s et en autonomie la tendance actuelle est plut t d offrir la personne le degr de soutien n cessaire pour qu elle reste stable s int gre bien socialement et se r tablisse dans la mesure du possible Stroul 1986 On favorise aussi davantage le choix de l usager dans les orientations de placement et on consid re davantage les facteurs personnels qui peuvent contribuer faciliter l int gration sociale Weinstein 2000 Par exemple vouloir un appartement avec deux chambres coucher pour accommoder son enfant une grande chambre double et accommoder sa vie conjugale avoir un logement pr t d une glise ou du logement d un membre de coucher pour y mettre un lit sa famille sont autant de pr f rences qui lorsqu elles sont prises en compte peuvent faciliter la r habilitation sociale le maintien en h bergement et l inverse r duire d autant les co ts d insucc s r adaptatifs et de rechutes psychiatriques Weinstein Les buts vis s par les ressources d h bergement sont de deux ordres 1 offrir les soins et services dans la communaut aux personnes qui autrement seraient hospitalis es en raison de la gravit de leurs probl mes de sant mentale et de leurs incapacit s fonctionnelles 2 utiliser une gamme de milieux r sidentiels pour transiter d un syst me cent
32. r or ganisation clinique de l H pital Louis H Lafontaine Montr al HLHL Horvath A O et Symonds B D 1991 Relation between working alliance and outcome in psychotherapy A meta analysis Journal of Counselling Psychology 38 139 149 Hughes R et Weinstein D Eds 2000 Best practices in psychosocial rehabilitation Columbia MD IAPSRS International Association of Psychosocial Rehabilitation Services IAPSRS 1992 Position statement on housing Columbia MD IAPSRS Jacobs H D Wissusik R Collier D Stackman D Burkeman D 2002 Correlations between psy chiatric disabilities and vocational outcome Hospital and Community Psychiatry 43 365 369 Jacobs S Davidson L Steiner J et Hoge M 2002 The integration of treatment and rehabilitation in Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 43 psychiatric practice and services A case study of a community mental health center Community Mental Health Journal 38 1 73 81 Kopelowicz A et Liberman R P 2003 Integrating treatment with rehabilitation for persons with major mental illnesses Psychiatric Services 54 11 1491 1498 Lalonde P 2001 Schizophr nies In P Lalonde J Aubut F Grungberg ef al Psychiatrie clinique Une approche bio psycho sociale Ga tan Morin Latimer E et Lecomte T 2002 Le s
33. recension voir Callabrese et Corrigan 2005 Pour d autres il s agira de changements positifs profonds dans leur vie malgr la persistance des sympt mes En bref si le traitement et la r adaptation psychosociale sont Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine ce que les intervenants font pour aider les personnes aux prises avec des probl mes de sant mentale le r tablissement est ce que ces personnes elles m mes font et vivent pour donner un sens leur vie et vivre une vie meilleure Cette perspective du r tablissement contraste passablement avec l approche historique en psychiatrie o l accent est mis sur la maladie et les d ficits o la maladie mentale est con ue comme une maladie chronique et o le traitement est orient vers la gestion et la r duction des sympt mes Solomon et Stanhope 2004 Dans la perspective du r tablissement l accent est mis sur les forces et possibilit s de la personne La maladie n est pas con ue comme chronique mais plut t comme une condition que la personne vit et qui peut avoir un sens profond pour elle et l intervention est orient e vers le soutien de la personne dans sa qu te de sens dans sa volont d atteindre des objectifs importants pour elle et dans son espoir d une vie meilleure En ce sens la notion de r tablissement est intimement li e aux valeurs et principes de la r adaptation psycho soci
34. s les personnes int ress es peuvent contribuer l laboration de diff rents projets On peut penser ici un comit sur la satisfaction des services offerts au Centre la pr paration d une activit l ext rieur ou bien la mise sur pied d un groupe d entraide Le parcours th rapeutique L intervention de groupe pr sente plusieurs avan tages par rapport l intervention individuelle Bien qu elle soit centr e sur certaines t ches comportementales cognitives ou motives elle favorise l mergence de comportements et de r ponses appropri s par un processus d autor gu lation et une coh sion de groupe qui cr ent un sentiment d appartenance et d entraide White 2000 Le d fi du CSIS consiste offrir une approche de groupe tout en favorisant une relation th rapeu tique individualis e Cette approche peut tre personnalis e diff rents moments du parcours de la personne En voici des exemples e Lors de l analyse de la demande de services les donn es de la r f rence permettent d bau cher un premier profil de la personne et Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 28 d envisager une orientation vers un program me sp cifique e Dans la phase d entr e la fa on d tre et de faire de la personne en entrevue initiale et dans son exploration des activit s de groupe indique aux intervenants comment ils peuvent se comporter pour favoriser la r ussite e Da
35. seront requises dans les v ritables emplois 4 il n a pas t d montr Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine que ces exp riences de formation aident trouver et a maintenir des emplois comp titifs Par ailleurs une nouvelle approche centr e sur le principe de soutien a l emploi a merg vers le milieu des ann es 80 aux Etats Unis et semble tre devenue aujourd hui le mod le dominant en r habilitation vocationnelle Cette approche impli que de trouver des emplois comp titifs c d des emplois r mun r s sur le march du travail pour lesquels toute personne peut postuler aux clients sans pr paration particuli re et ensuite de leur fournir le soutien n cessaire pour qu ils maintien nent leur emploi Bond 1998 Dans ce courant le mod le Individual Placement and Support placement et soutien individuels est certes le mod le le plus connu et le plus valu Six prin cipes le d finissent 1 l objectif est de trouver un emploi comp titif sur le march du travail 2 les clients obtiennent des emplois directement plut t que de suivre un long parcours de pr paration 3 le soutien l emploi est int gr au traitement en sant mentale 4 les services sont bas s sur les pr f rences des clients 5 l valuation globale et continue du client est faite partir de son exp rience de travail 6 le soutien est continu et
36. C r alise cet objectif De fait le CP a t mis en place la DSRHC en 1993 pour agir comme courroie de transmission entre la th orie et la pratique et assurer que les pratiques d intervention la DSRHC s inscrivent le plus possible dans le courant des meilleures pratiques en r adaptation Cinq objectifs sp cifiques sont vis s par le CP 1 mieux conna tre les meilleures pratiques en r adaptation psychosociale 2 d velopper les moyens de mieux inscrire ces connaissances et mod les de pratiques sur le terrain dans l intervention et dans l organisation des services 3 faire consensus sur le mod le conceptuel g n ral d intervention 4 faire consensus sur les valeurs inh rentes au mod le de services que la DSRHC veut promulguer et v hiculer 5 offrir une plateforme o les d cideurs de la DSRHC et ceux des autres l H pital peuvent changer sur les pratiques dans le but de trouver de meilleures fa ons d organiser les directions de Louis H Lafontaine pratiques et l change interdirection Le CP a connu diverses phases de d veloppement depuis sa mise en place en 1993 La premi re phase pilot e par le D Raymond Morissette de 1993 a 1996 a men une grande p riode de formation des intervenants durant l ann e 1995 La deuxi me phase de 1997 2002 a impliqu les chefs de services et les responsables cliniques La troisi mes phase de 2003 2005 a permis la Direction d approfondi
37. Emploi de la Solidarit sociale et de la Famille MESSF offrent peu d incitatifs pour les personnes voulant retourner en emploi En effet apr s 48 mois en emploi les personnes perdent leur carnet de r clamation qui comprend entre autres les co ts li s assurance m dicament D autre part les r glements de la s curit du revenu font en sorte qu une personne ayant des contraintes s v res l emploi ne peut gagner plus de 120 par mois sans p nalit Au del de cette somme elle voit ses prestations diminuer du revenu gagn De plus lorsque la personne gagne le salaire minimum elle ne voit pas sa situation financi re s am liorer de fa on significative compte tenu des frais reli s au travail transport v tements etc Il est donc primordial que ces politiques sociales soient revues pour faciliter l int gration en emploi des personnes ayant un trouble grave de sant mentale Il existe au Qu bec des entreprises qui embau chent des personnes ayant un trouble grave de sant mentale Il y a d abord les centres de travail adapt s cr s et subventionn s par l Office des personnes handicap es du Qu bec qui favorisent l insertion et le maintien en emploi des personnes handicap es ce titre on peut citer Le Sextant qui se sp cialise en entretien m nager et dans la manufacturation de papeterie de bureau et Le Transit qui a d velopp des services de gardien nage et d emballage de p
38. On a ainsi l id e d un cycle o l intervention est appliqu e et m ne un nouveau cycle d valua tion d ajustements ou de replafinication et d inter vention L usager participe activement chacune de ces phases La planification Les informations recueillies lors de l valuation permettent d tablir avec la personne un plan d intervention centr sur ses besoins particuliers qui tient compte de ses difficult s et de ses forces Cela constitue la phase de planification Le plan d intervention pr cise les objectifs de d velop pement des habilet s de la personne en lien avec ses besoins et ses objectifs personnels ainsi que les moyens et ressources n cessaires pour les r aliser Evidemment l volution constante de la personne et les changements incessants dans sa vie am nent r valuer constamment le plan d intervention pour voir s il correspond toujours aux besoins et d sirs de la personne et l ajuster au besoin L intervention Enfin la phase d intervention est celle o le plan d intervention est mis en uvre avec et par la personne Elle est constitu e du v cu quotidien avec ses multiples opportunit s d actions d apprentissage et de d veloppement Comme l intervention en r adaptation physique la RP comprend deux grandes strat gies d intervention 1 le soutien au d veloppement des comp tences et habilet s chez l usager 2 le d veloppement Les principes de l valuation et les out
39. adaptatifs dans le milieu de vie ainsi communautaires local t l phone public que certains services communautaire buanderie Dans le cas des appartements regroup s la pr sence d intervenants est assur e 24 heures sur 24 et on peut y offrir une gestion du budget et de la m dication Dans le cas des appartements supervis s la pr sence des intervenants n est assur e que 35 heures par semaine Les maisons de chambre et les chambres et pensions sont des ressources o on offre des chambres individuelles regroup es dans un m me immeuble avec acc s une cuisine des salles de bains communes et des services dispens s 35 heures par semaine Enfin les appartements relais sont des appartements autonomes sans place o les usagers sont suivis par un intervenant encadrement particulier sur individuel selon la fr quence et l intensit requises par la personne Les milieux r sidentiels de groupe comprennent les r sidences de groupes les r sidences de psychiatrie g riatrique les ressources de type familial RTF les ressources interm diaires RI les maisons de transition et les ressources de psychiatrie justice Les r sidences de groupe l H pital Louis H Lafontaine ont vu le jour au d but des ann es 90 dans le cadre de la d sinstitutionnalisation Leur mission tait alors ax e sur l h bergement et par la suite elles sont devenues des milieux r adaptatifs afin de r pondre a
40. ale Elle s en distingue par contre par le fait qu elle appartient davantage la personne qui la vit qu aux diff rents intervenants ou services qui pourraient la favoriser ou la faciliter Malgr cela on voit poindre a et 1a de plus en plus de services de sant mentale orient s vers le r tablissement Anthony 1993 2000 2001 Carling 2002 Onken et al 2002 Solomon et Stanhope 2004 Sowers 2005 Selon Solomon et Stanhope 2004 plusieurs tats am ricains ont int gr la notion et les valeurs propres au r tablissement dans leur syst me de sant mentale L Ohio a m me structur l ensemble de son syst me de sant mentale autour du r tablissement Plus pr s de nous nous avons le Plan d action en sant mentale du Qu bec MSSS 2005 qui fait du r tablissement une des priorit s du Minist re Sans vouloir faire la synth se de ces enjeux organisationnels nous pouvons citer ici les principes de base d un syst me orient vers le Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 8 r tablissement tels 2001 qu nonc s par Anthony e Centrer les objectifs des services vers la satisfaction et la qualit de vie des usagers l am lioration de leur statut et de leur place en soci t et la r appropriation de leur pouvoir d agir empowerment e Se doter d indicateurs effectif des services sur les personnes tant au mesurant l impact plan des mesures objectives utilisation des services hospitalier
41. ans pr sentant des probl mes de sant mentale et provenant du r seau de la jeunesse voir D veloppement de nouveaux services p 32 Le service d h bergement de psychiatrie g riatrique Le service d h bergement de psychiatrie g riatri que comprend deux r sidences de groupe La Tourterelle inaugur e en d cembre 1996 qui accueille 14 r sidents en chambres individuelles et inaugur e en mai 1998 qui accueille 26 r sidents galement en chambres individuelles Charlemagne Dans les deux derni res ann es ces deux ressour ces ont connu des changements importants de restructuration dans une d marche d implantation Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine des valeurs et des principes de la r adaptation psychosociale Une tude sur le profil de sant physique et mentale de la client le g e des ressources interm diaires priv es et des deux ressources d h bergement de psychiatrie g ria trique a contribu a orienter cette restructuration Bisson Dionne et Ricard 2004 Le rapport de l tude relatait entre autres que les incapacit s des r sidents taient bien palli es par les ressources mais que certains besoins au plan de la r adaptation et de la r habilitation taient moins bien combl s ce qui pouvait avoir une incidence sur l autonomie des personnes et leur qualit de vie L objectif a t de r viser le mode de prat
42. ansmis aux archives de l h pital D autre part une d marche a galement t entreprise en 2005 2006 pour d velopper une batterie standardis e d outils d valuation pour les fins de gestion de recherche et d valuation des services et de la client le C est ainsi qu a t d velopp l Outil d valuation en r adaptation psychosociale O RP qui comprend huit outils de mesure sp cifiques 1 un questionnaire clinico administratif 2 le CIRSG qui fournit un bilan de sant de l individu 3 le Questionnaire des besoins en r adaptation psychosociale QBRP qui permet d valuer les besoins de la personne et ses objectifs de d veloppement 4 I HoNOS pour valuer les sympt mes psychia triques et les probl mes de fonctionnement 5 le Relev de consommation d alcool et de drogues 6 l chelle de comportements agressifs du Riverview 7 l chelle de satisfaction des domaines de vie qui est une mesure de qualit de vie 8 et une chelle d appropriation du pouvoir d agir empowerment L O RP vise doter la Direction d outils de mesure standardis s valid s et rigoureux pour recueillir de l information clinique sur la client le desservie par ses services et ainsi pouvoir r pondre plusieurs questions relatives la client le son profil clinique son volution clinique et nos services notamment en ce qui concerne les retomb es de nos interventions et de notre programmation en r adaptation s
43. ant mentale comme un adulte majeur et responsable permet d ouvrir la porte des exp rimentations et des essais Ces derniers l aide du filet de Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 13 s curit que constituent la pr sence d intervenants et l accompagnement au quotidien offrent des occasions de r alisations et de r ussites que ni les intervenants ni les r sidents n auraient cru au d part possibles Comme l affirmait Renou 2005 Le contexte le plus susceptible d tre positivement volutif est celui qui permet une alternance entre l tat de d s quilibre dynamique lequel permet l acquisition de nouveaux sch mes et celui d quilibre dynamique qui permet l assouplissement de ces m mes sch mes p 149 Voici quelques exemples e Un homme hospitalis plus de 25 ans a d j t consid r comme impossible placer en raison de son tat mental jug toujours instable et de son mode de fonctionnement chaotique au quotidien en plus de sa consommation de cannabis qu on craint de voir augmenter s il retourne dans la communaut Apr s trois ans en ressource cet homme arrive passer seul une nuit et une journ e en camping et sur place il refuse de fumer lorsqu on lui propose un joint en expliquant qu il comprend maintenant les m faits de cette substance pour lui e Une femme r ussit occuper son bachelor en ressource depuis plus de deux ans alors que dans les douze ann es pr c da
44. blesses et leurs limites Elle s int resse en premier lieu la recherche de solutions m me si celles ci paraissent difficiles et loign es et au moyen de les atteindre Elle s efforce de produire des changements dans la mani re d appr hender les choses et la fa on d agir des clients changements qui m nent la r solution des probl mes Elle s oriente vers une vision constructive de l avenir sur l importance donn e aux forces et aux capacit s du client et sur une repr sentation claire des r sultats escompt s O Hanlon et Weiner Davis 1989 Les profils de client le Les services du CSIS sont organis s par pro grammes sp cifiques en fonction de trois types de client les d finis selon un axe allant de la r clu sion sociale au plein exercice de la citoyennet R clusion Exclusion Citoyennet Cette typologie s inspire du consensus sur la r adaptation psychosociale adopt par l OMS 1995 concernant la notion de citoyennet La r adaptation psychosociale est un proces sus qui permet un individu souffrant de troubles mentaux d atteindre un fonctionne ment autonome optimal dans la communaut Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine et par cons quent d tre un citoyen a part enti re Cela veut dire la fois am liorer les comp tences de l individu et apporter des changements l environnemen
45. bons coups Depuis longtemps on reconna t que l alliance th rapeutique est une dimension centrale de l intervention psycholo gique Plus r cemment des m ta analyses men es sur des centaines d tudes ont montr que l alliance th rapeutique est un des d terminants les plus robustes du succ s en psychoth rapie quelle qu en soit l approche et ceci tant pour les client les non psychotiques que pour les client les psychotiques ou pr sentant des probl mes graves de sant mentale Frank et Gunderson 1990 Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 9 Horvath et Symonds 1991 Svensson et Hansson 1999 Des chercheurs ont estim que l alliance th rapeutique pouvait expliquer plus de 45 de la variance des r sultats en psychoth rapie Gaston ef al 1991 ce titre l alliance th rapeutique fait partie de ce qu on appelle l approche des facteurs communs qui reconna t la contribution majeure de ces facteurs aux diff rentes approches d intervention Lecomte et Lecomte 1999 Les interventions cl s pour tablir une telle relation de confiance comprennent entre autres l coute active la cr ation d un climat exprimant l acceptation de l autre l absence de jugement et les reflets positifs de la personne Dans un tel contexte la personne peut se sentir comprise cout e et motiv e s am liorer Cela lui permet de r v ler ses forces de susciter son espoir et de la motiver dans son processus de r tablissement
46. ce sens il aura grandement atteint son but Le but g n ral de la r adaptation psychosociale est de restaurer maintenir et am liorer la qualit de vie des personnes psychiatriques en les avec des probl mes aidant maintenir d velopper et utiliser des habilet s sociales et fonctionnelles pour vivre apprendre et travailler dans la communaut avec le plus d autonomie et de satisfaction possible Anthony 1979 On peut r aliser cet objectif en offrant la personne l aide le soutien et l environnement ad quat lui permet tant de vivre les opportunit s n cessaires son d veloppement et ce dans la dignit et l int grit de sa personne Les moyens cet gard sont fort nombreux et incluent par exemple l entra nement vocationnel et le soutien en emploi les ressources r sidentielles le d veloppement et l entra nement aux habilet s sociales et la vie quotidienne la gestion de cas case management l accompagne ment dans l atteinte des objectifs personnels les activit s de soutien la famille et les programmes ducatifs Anthony et Liberman 1992 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Les services de r adaptation sont g n ralement offerts dans la communaut dans un contexte de soutien aussi normalisant que possible Ils sont offerts de fa on individualis e et ils visent favoriser la responsabilit de la personne
47. comp tences des usagers des services de sant mentale pour une recension voir Bellack 2004 Heinssen Liberman et Kopelowicz 2000 De nombreux programmes ont t d velopp s pour favoriser l acquisition de comp tences sp cifiques chez les usagers Dans le cas de l entra nement aux habilet s sociales les r sultats d tudes sont a ce point positifs et syst matiques qu on consid re ce type d intervention comme une meilleure pratique ou intervention bas e sur les donn es probantes evidence based practice Bellack 2004 Les interventions environnementales Les interventions de d veloppement des ressour ces environnementales visent mettre l usager en Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine contact avec une ressource particuli re Il peut s agir d une ressource existante qui r pond bien au type de besoin de la personne ou d une ressource qu on doit modifier parce qu elle ne r pond pas ad quatement aux besoins de la personne La coordination des ressources requiert la s lection d une ressource ad quate pour les besoins de l usager la mise en place de ce qui est n cessaire pour amorcer l activit et le soutien de l usager dans son utilisation de la ressource La modification d une ressource requiert de transformer une ressource afin qu elle r ponde mieux aux besoins de l usager Cela n cessite parfois de n gocier avec les responsables
48. cooccurrence de difficult s touchant la maladie mentale la toxicomanie la prostitution et l itin rance Dans ce contexte l quipe des Apparte ments regroup s Poupart a d rapidement d ve lopper une approche adapt e aux besoins et la r alit de cette client le Cela a pu se faire avec le soutien d un conseiller clinique de la Direction et d une stagiaire en sexologie et ce pour parfaire les connaissances des intervenants en toxicomanie et d velopper leurs habilit s travailler aupr s d une client le qui pratique le travail du sexe La complexit clinique que pr sente cette client le a galement n cessit un travail de collaboration avec des partenaires du communautaire Le CRAN Dans la rue et Cactus et des cliniques sp cialis es telles que Cormier Lafontaine Ce travail a men en outre l organisation d un colloque sur les enjeux de la cooccurrence auquel ont particip plus de 200 personnes Comit organisateur du Colloque sur la cooccurrence 2006 qui a t grandement appr ci par les acteurs et organismes oeuvrant dans le milieu des probl matiques de cooccurrence au Qu bec Un autre projet actuellement en d veloppement concerne la transformation d une ressource du Service de l h bergement sp cialis la R sidence de groupe Paul Pau pour une client le de jeunes de 16 20 ans Il est actuellement dans les priorit s du MSSS de d velopper de telles ressources de transition entre les
49. cr er les conditions qui favorisent la mobilisation du personnel dans la poursuite des buts communs et soutiennent la cr ativit et l innovation Dans cet esprit plusieurs projets en cours qui visent mieux r pondre aux besoins et aux nouvelles r alit s de la client le ont pris racine dans les id es et suggestions des intervenants sur le terrain La conception CBH stipule que le lieu o doit se prendre la d cision se situe l o le probl me existe Brassard 1996 On dit que la mobilisation et la motivation des personnes sont optimis es dans une organisation du travail qui favorise l autonomie et la responsabilisation des quipes Cela se r alise la DSRHC par une d centrali sation de la gestion clinique dans chacun des milieux via les responsables de ressource et les agents de programmation Aussi bien que plusieurs moyens soient mis en place pour assurer les meilleurs services l organisation du travail reste peu formalis e et comporte peu de proc dures et de standardisation qui pourraient entraver l adaptation mutuelle et les processus de r solution de probl mes propres la r alit de chaque milieu Enfin des efforts constants sont d ploy s pour amener l ensemble du personnel partager une vision et des valeurs communes orient es vers le r tablissement des personnes et pour les soutenir dans une pratique en r adaptation psychosociale de plus en plus exigeante complexe et orient e vers les meill
50. culi re d intervention dans le cadre plus large du mod le Traitement R adaptation R habilitation ou mod le T R R ainsi que dans la vision grandis Nous examinerons ensuite les principes plus sp cifiques de l inter sante du R tablissement Le mod le d intervention vention en ressources d h bergement r adaptatif soit l intervention telle qu elle se pratique au quotidien dans les ressources d h bergement de la DSRHC et nous d crirons notre structure de services Il en sera de m me de l intervention vocationnelle et de la structure des services voca tionnels de la Direction ainsi que des services du Centre de soutien l int gration sociale Nous d crirons ensuite notre infrastructure de recherche et de soutien la pratique qui vise mieux inscrire les principes et les valeurs de la RP au c ur m me de la pratique quotidienne En discussion nous tracerons les principaux axes de d veloppement de la Direction cet gard il importe de souligner que ce cadre de r f rence bien que pr sentant notre vision actuelle de la r adaptation psychosociale et de notre organi sation de services pour la r aliser se veut surtout comme un point de d part Un point de d part pour susciter la r flexion l change et le dialogue entre nous et avec nos partenaires sur les meillleures moyens d aider et de soutenir le d veloppement des personnes avec des probl mes de sant mentale S il peut nous aider cheminer en
51. de la ressource pour amener les changements n cessaires Ces notions seront abord es plus en d tail au chapitre suivant sur la RP en ressource d h bergement p 11 L intervention de crise Bien que la RP se r alise normalement aupr s d individus dont la condition mentale est relativement stabilis e il n est pas rare que des crises se produisent Aussi certains types d inter ventions et une certaine approche sont n cessaires lorsque la crise psychiatrique survient D abord on peut d finir la crise comme l exacerbation des sympt mes psychiatriques et des troubles men taux et affectifs au del des capacit s d adaptation de la personne Dans ce contexte et compte tenu des cons quences fort n fastes que la crise peut amener chez la personne d compensation psy chotique suicide et son environnement violence aggravation de la condition mentale des autres r sidents il importe aux intervenants de savoir bien r agir Comme les d finissent Caldwell et Woods dans Best practices in psychosocial rehabilitation Hughes et Weinstein 2000 les buts de l intervention de crise sont 1 stabiliser la situation d urgence 2 diminuer les stresseurs qui ont amen la crise 3 mobiliser les ressources et les soutiens pour r soudre la situation et pr venir l hospitalisation si possible 4 ramener le niveau Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 4 global de fonctionnement de l individu son niveau initial sinon
52. de r f rence de la DSRHC 2005 08 24 Pointe de fle 3 des services d orientation et de counseling sur demande 4 un suivi post programme Notons par ailleurs que chacun de ces program mes comprendra en outre dans sa gamme d activit s des projets de recherche et d valuation pour documenter les r sultats du programme ainsi que des r f rences aux autres programmes du SPRV ou aux partenaires L intervention au Centre de soutien l int gration sociale Les services de r adaptation offerts en centre de jour externe existent depuis pr s de 20 ans a l H pital L H Lafontaine Dans la derni re ann e la r organisation de services qui touche a la fois l ensemble du r seau de la sant notre institution et notre Direction a n cessit des modifications dans la d finition de ces services notamment aux niveaux du profil de la client le desservie et de la prestation de services offerts Globalement l offre de services du Centre de soutien l int gration sociale CSIS s adresse a des personnes adultes atteintes de troubles mentaux graves ayant une incidence majeure sur les sph res du fonctionnement A ces troubles peuvent s ajouter des probl matiques concomi tantes de toxicomanie d itin rance et de prostitution Ces personnes ont besoin de services de 2 et 3 lignes dans l axe du continuum traite ment r adaptation r habilitation La prestation de services est actualis e en compl men
53. dination des ressources est d assurer et de coordonner l acc s un ventail de milieux r sidentiels dans la communaut aux personnes souffrant de troubles mentaux graves qu elles proviennent de l H pital Louis H Lafontaine de l H pital Maisonneuve Rosemont mission sous r gionale de l Institut Philippe Pinel ou de la client le r gionale en psychiatrie l gale Le mandat du service concerne le d veloppement des milieux r sidentiels leur valuation et le suivi de la qualit Le service assume galement le suivi et la supervision clini que des ressources d h bergement sous la respon sabilit directe d organismes sans but lucratif OSBL ou de particuliers c d les ressources interm diaires priv es et les ressources de type familial La gestion du Centre de crise l Appoint est galement sous la responsabilit de ce service Le mandat du Centre de crise l Appoint est de r pondre aux situations probl matiques qui se pr sentent aux moments o les quipes de traitement ne sont pas accessibles le jour le soir le week end et les jours f ri s d aider la personne en crise trouver des solutions qui se trouvent le plus pr s possible de son milieu de vie de travailler en r seau int gr avec le centre d inter vention de crise L Entremise et en compl men tarit avec le service des Urgences et les quipes de traitement de l H pital Louis H Lafontaine et des tablissements psychiatriques d
54. e Nous avons pr sent dans ce document les fonde ments de notre vision de la r adaptation psycho sociale et du r tablissement telle qu elle se r alise dans les services de notre Direction Il est clair que cette vision tout comme la r alit de nos services sont en perp tuel changement en constante volution Aussi pour revenir l essentiel il peut tre utile cette tape d en r sumer les grandes lignes Nous pr senterons ensuite les principaux axes de d veloppement vers lesquels la Direction compte s orienter dans les prochaines ann es D abord on peut retenir que les principes valeurs et mod les desquels nous nous inspirons dans notre vision de la r adaptation psychosociale sont directement tir s des courants actuels de pens es et de pratique en r adaptation psychosociale Les valeurs et principes auxquels nous adh rons sont g n ralement admis et promulgu s par les principaux auteurs dans le domaine par les guides de meilleures pratiques et par les diff rentes associations li es la r adaptation psychosociale ou la d fense des droits des personnes ayant des probl mes de sant mentale Nous avons cet discut des diff rents gard abondamment principes d un mod le d intervention orient vers le maintien ou l am lioration de l autonomie des personnes de leur qualit de vie du respect de leurs droits de la meilleure r ponse possible leurs besoins d une intervention
55. e de la maladie et du traitement Le r tablissement au c ur de la pratique De plus en plus la notion de r tablissement s impose dans le champ de la sant mentale et am ne des changements profonds dans la fa on de concevoir la maladie mentale et l intervention en sant mentale Plusieurs chefs de file en psychia trie et en RP dont William Anthony Marianne Farkas et Phyllis Solomon en parlent comme de la nouvelle vision qui guide maintenant le champ de la sant mentale Anthony 1993 Solomon et Stanhope 2004 Anthony Rogers et Farkas 2003 Le r tablissement est l exp rience profonde et intimement personnelle des personnes aux prises avec la maladie mentale qui trouvent un sens leur vie leur souffrance et leur maladie ainsi qu une fa on de vivre une vie satisfaisante charg e d espoir et de buts m me avec les limitations caus es par la maladie Anthony 1993 Deegan 2003 Corrigan et Ralph 2005 Dans un article du Partenaire en 2001 Anthony d finit le r tablissement comme un cheminement profond ment personnel de changement et de travail sur soi sur ses attitudes ses valeurs ses sentiments ses buts ses comp tences ses r les et ses projets de vie p 2 Dans plusieurs cas le r tablissement repr sente une r duction impor tante des sympt mes voire m me une r mission compl te des sympt mes Ceci est document par de nombreuses tudes longitudinales de suivi long terme pour une
56. e des d finitions pr cises des diff rents types de besoins ou de probl mes En outre comme il est g n ralement administr par plus d un intervenant et dans la mesure du possible dans une optique multidisciplinaire il favorise ainsi l change clinique entre interve nants Enfin la notion de langage commun d velopp par l usage d un outil commun devient particuli rement int ressante et utile quand vient le temps d assurer un transfert harmonieux d un usager d une ressource une autre Il favorise ainsi la continuit de soins et la collaboration interprofessionnelle et interdirection L am lioration des pratiques Comme mentionn plus haut diverses strat gies sont mises en place la Direction pour am liorer les services Une d entre elles est le regard critique sur nos services et pratiques Un tel regard permet d valuer nos services la lumi re de notre cadre de r f rence de nos valeurs mais aussi en fonction des nouvelles connaissances des meilleures pratiques et des pratiques mergentes en psychiatrie et en r adaptation psychosociale Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Ce regard critique peut se faire de diverses fa ons par le service de supervision clinique par des projets de recherche action sp cifiques ou les activit s de diff rents comit s Par contre c est d abord par son Comit de programmation CP que la DSRH
57. e du pouvoir d agir et de la dignit de la personne pour repousser la stigmatisation et l exclusion sociale Le respect des droits des personnes avec des probl mes de sant mentale implique que l on consid re que ces personnes ont les m mes droits et libert s que tous les citoyens et qu on respecte ces droits et libert s dans nos pratiques Plus particuli rement cela implique que ces personnes puissent prendre elles m mes les d cisions qui affectent leur vie tous gards Dans cette optique la RP vise renforcer ce pouvoir de d cision et ce droit l autonomie en permettant aux usagers de mieux contr ler leur vie dans tous les domaines et en les encourageant dans ce sens Dans la mesure du possible les usagers d terminent eux m mes leurs objectifs personnels et choisissent les services et moyens pour les atteindre Les besoins Les besoins des usagers comme ceux de toute personne varient de l un l autre ils comprennent les besoins biologiques affectifs sexuels psychologiques sociaux culturels et spirituels Ils sont multiples d importance variable Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 5 et ils varient dans le temps En ce sens la RP vise fournir aux usagers des services adapt s leurs besoins sp cifiques et changeants dans les multiples sph res de leur vie que ce soit sous forme de soutien de traitement clinique de services d h bergement de loisirs d activit s occupationnelles o
58. e exc dant g n ralement trois mois L Horizon h berge 18 personnes en attente d une ressource d h berge ment et pr alablement hospitalis es dans les unit s de la psychiatrie tertiaire Plusieurs de ces personnes ont t hospitalis es pendant plusieurs ann es et ont parfois connu de nombreux checs de placement La ressource est situ e dans une ancienne unit de soin de l h pital HLHL re Service d h ber sp cialis Service d h ber de psychiatrie g riatrique R s groupe sp cialis es Le Ponceau 9 Paul Pau Heb transitoires Ste Claire La Relance L Horizon La Tourterelle 14 30 Charlemagne 26 Figure 3 Structure des services d h bergement de la DSRHC Parmi les r sidences de groupe sp cialis es Le Ponceau est une r sidence situ e dans la sous r gion nord de Montr al et qui accueille jusqu 9 personnes pr sentant des probl mes graves et r fractaires de sant mentale avec des probl mes de comportements associ s Il s agit dans la plupart des cas de personnes ayant une histoire de longs s jours en milieu hospitalier ou des checs de placement dans les ressources r sidentielles existantes tablie en 1989 la r sidence Paul Pau est la premi re r sidence de groupe de l tablis sement Elle accueille 13 personnes dans deux duplex attach s Depuis 2006 sa mission est r orient e vers l accueil de jeunes personnes g es de 16 20
59. e la sous r gion Est de Montr al L Appoint offre deux types d intervention 1 de l intervention t l pho nique via son centre d appels qui permet d valuer la demande d aide et d orienter la personne la bonne ressource 2 de l h berge ment de crise qui est mis la disposition de la personne lorsque la crise ne peut tre r solue dans son milieu de vie La dur e de s jour l Appoint varie selon les besoins et est tablie en collabo ration avec la personne le milieu de vie et les intervenants concern s L Appoint peut accueillir jusqu 9 personnes Les services d intervention Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine t l phonique et d h bergement sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours par semaine Parmi les milieux r sidentiels g r s par des OSBL on retrouve toute la gamme des ressources de groupes et individuelles dont les ressources interm diaires les milieux r sidentiels de groupe les appartements supervis s regroup s ou relais des maisons de chambres et des chambres et pensions On d nombre au total 354 personnes qui habitent dans ces milieux r sidentiels g r s par les OSBL De celles ci 230 r sident dans les ressour ces de l chelon 59 dans les ressources du M rier L intervention vocationnelle Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 20 et 65 dans les ressources de La Travers e Des ententes de
60. elle philosophie implique pour les interve nants un changement fondamental dans leur r le qui requiert des attitudes g n riques telles que l acceptation inconditionnelle de la personne la capacit d tablir un climat et un lien de con fiance la croyance dans le potentiel de la personne et une compr hension empathique L intervenant joue ainsi davantage un r le d agent Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine facilitateur que celui d un expert qui oriente et dirige le processus d intervention L implantation d une pratique inspir e de la perspective du r tablissement entra ne galement une nouvelle d finition du cadre des interventions Par exemple le fait de d laisser un cadre plus stricte et plus contr lant pour un cadre plus souple qui tente le mieux possible de s arrimer aux besoins des usagers peut tre plus d stabilisant pour les intervenants et les amener se question ner davantage sur les liens tablis avec les usagers Cela n cessite pour les intervenants une plus grande responsabilit dans les liens tablis avec les personnes De plus le travail d intervention dans les ressour ces d h bergement implique une proximit quoti dienne avec la client le Cette particularit fait en sorte que les ressources constituent des lieux privil gi s d intervention o se multiplient les occasions d accompagner les r sidents dans leur proces
61. es diff rents services les responsables de ressource et les diff rents intervenants Une seconde condition concerne le cadre et les modalit s de supervision priori le r le du superviseur n est pas celui d un expert qui dirige et oriente les quipes vers l application sp cifique de Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine techniques d intervention Il est plut t celui qui accompagne les quipes dans leur r flexion clinique Son r le et sa responsabilit sont donc de mettre en place les conditions favorisant cette r flexion et de s assurer que l aide r ponde bien aux attentes et aux besoins des quipes Ceci implique de la part du superviseur la capacit de cr er un climat de confiance n cessaire pour que les intervenants puissent parler librement de leur pratique Ce lien de confiance repose avant tout sur l coute attentive des besoins et des exp riences concr tes des intervenants Cette coute apporte un soutien et permet de pr ciser les difficult s rencontr es dans l intervention Certaines demandes concernent des situations cliniques difficiles o l quipe exprime des sentiments d impuissance et d impasse dans l inter vention D autres demandes concernent des diffi cult s plus g n rales suscit es par de nouvelles client les ou par l implantation du mod le de pratique Dans certains cas des rencontres hebdo madaires sont n c
62. es droits des usagers et mieux r aliser les valeurs de la r adaptation psychosociale La m thode adopt e est une recherche action dans laquelle les usagers et les intervenants de chaque ressource d h bergement sont appel s participer Des questionnaires individuels sont administr s tous les usagers et intervenants dans le but d obtenir leurs perceptions des situations et Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 32 pratiques am liorer dans leur ressource Les r sultats d ensemble pour la ressource sont ensuite pr sent s aux usagers et aux intervenants par le responsable du projet Ils servent de base une discussion de groupe pour tablir un consensus sur les situations et pratiques changer et am liorer au cours de l ann e et les moyens prendre pour le faire De ces discussions d coule un plan d actions propre chaque ressource qui pr cise les changements r aliser au cours de l ann e les moyens pour les op rationnaliser et le calendrier des activit s Apr s un an l tude sera reprise pour valuer les changements faits identifier les facteurs et conditions qui ont pu aider ou nuire la r alisation des changements pr vus et d terminer les situations et pratiques qui pourront tre am lior es dans l avenir ce jour la premi re phase de l tude est termin e Les analyses pr liminaires montrent que les taux de r ponses sont g n ralement tr s bons soit de 80 chez les i
63. essaires et permettent d assurer un suivi dans le processus d int gration en compl ment des journ es d tude ou de forma tion L exp rience dans l implantation de ce service a permis jusqu maintenant de constater les nombreux besoins des quipes et de confirmer que la supervision constitue une dimension essen tielle comme soutien au travail clinique des ressources d h bergement Elle contribue gale ment au d veloppement de nouvelles pratiques cliniques comme nous l avons vu plus haut concernant le d veloppement des services des Appartements regroup s Poupart avec sa nouvelle client le aux prises avec des troubles cooccurrents de sant mentale de toxicomanie d itin rance et de prostitution Une autre d marche comparable s amorce avec les quipes de Charlemagne et Tourterelle pour travailler la sp cificit de la r adaptation aupr s des client les g es Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 37 Le mod le de gestion Le mod le de gestion adopt la DSRHC repose sur une conception centr e sur les besoins humains CBH o l on valorise les forces et le r le de chacun Chaque personne peu importe sa fonction ou son titre hi rarchique est importante dans la r alisation de la mission de la Direction Les valeurs pr n es la DSRHC sont bas es sur l authenticit la confiance le respect et l ouverture des individus entre eux Une attention particuli re est port e au climat de travail afin de
64. et le sentiment de contr le qu elle a sur sa vie Il est g n ralement admis que les interventions de r adaptation interviennent en compl ment avec les approches de traitement existantes L inter vention de r adaptation commence g n ralement quand l tat mental est relativement stabilis bien qu elle puisse certainement tre entreprise ou poursuivie en pr sence de sympt mes dans les limites de l individu et de sa capacit r pondre aux interventions de r adaptation et de soutien En ce sens le but de l intervention est la r duction des incapacit s fonctionnelles et du handicap associ la maladie Le postulat est le suivant si l on augmente les habilet s l autonomie de la personne si on la soutient mieux fonctionnelles et dans son environnement quotidien elle sera plus apte fonctionner dans les r les de son choix et sera moins sujette aux cons quences n fastes du handicap Par ailleurs dans la perspective du r tablissement qui oriente de plus en plus la conception de l aide et du soutien en r adaptation psychosociale l accent est mis sur le soutien de la personne dans sa r appropriation de son pouvoir d agir son empowerment dans la poursuite de ses buts personnels dans sa qu te de sens et dans l am lioration de sa qualit de vie Solomon et Stanhope 2004 A cet gard la qualit de la relation d aide devient primordiale Enfin il faut souligner que la r adaptation psychosociale vise le m
65. eures pratiques Comme nous l avons vu pr c demment de nombreux moyens sont mis Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine en place pour assurer le d veloppement de l exper tise et l am lioration constante des pratiques tant des intervenants que des gestionnaires En plus de la participation des quipes la d marche d agr ment de l tablissement du service de super vision clinique de la participation des interve nants et gestionnaires aux diff rents projets d valuation de programme et de recherche action on peut galement mentionner les journ es des responsables de ressource la participation des intervenants et gestionnaires aux activit s de colloques et de formation ainsi que les multiples activit s et occasions de contacts et d changes avec les chercheurs intervenants et gestionnaires de l ext rieur du r seau de la sant mentale Conclusion Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 38 La DSRHC accueille de nombreux visiteurs chaque ann e du Qu bec et m me d Europe qui viennent s inspirer du mod le de pratique mis en place dans nos diff rentes ressources Les quipes des milieux visit s sont sollicit es dans la pr sentation de leur programmation clinique Cette reconnaissance de leur participation au d veloppement d une expertise en r adaptation fiert et leur engagement dans la mission de la DSRHC favorise leur sentiment d
66. h bergement de psychiatrie g riatrique ainsi que la sp cialisation grandissante des autres ressources d h bergement dont les ressources de groupes et les ressources Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 39 transitoires Plusieurs changements sont pr voir dans les prochaines ann es pour adapter l offre des services d h bergement a la demande constamment changeante Avec l implantation progressive des mesures pr vues dans le plan d action l gard des services de psychiatrie et de l h bergement r adaptatif on peut ais ment pr voir que ces changements ne sont pas pr ts de s estomper Aussi dans ce contexte la DSRHC sera de plus en plus appel e faire place une client le r gionale et en cons quence de l orientation de la client le plus l g re vers les services de premi re ligne faire place une client le de plus psychiatrique Le service des programmes de r adaptation vocationnelle en plus lourde au plan Nous avons mentionn les changements effectu s au cours des derni res ann es au niveau des services de r adaptation vocationnelle La nou velle programmation d bute d s cet automne et il est pr voir que ces programmes s ajusteront progressivement aux besoins mergents de la client le En outre des projets de recherche et d valuation sont pr vus dans chacun des programmes pour valuer leur implantation et leur impact sur la client le au plan de la satisfaction et des
67. herche et de soutien la pratique 29 L valuation 52e 29 L am lioration des pratiques eeee 30 La supervision clinique 35 Le mod le de gestion 37 Conclusion use pe igen 38 Axes de d veloppement eee 39 R f rences 41 Introduction Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 1 Le pr sent document vise pr ciser le cadre de r f rence le mod le conceptuel la base de l organisation et de la prestation des services la Direction des services de r adaptation et d h ber gement dans la communaut DSRHC de l H pital Louis H Lafontaine Ce cadre de r f rence est principalement inspir des courants de pens e actuels en r adaptation psychosociale RP Notamment il souscrit enti rement aux valeurs fondamentales de la RP que sont le respect des droits des personnes ayant des probl mes de sant mentale la r ponse ad quate aux besoins des personnes ainsi que le respect et l encoura gement du potentiel des personnes de leur espoir et de leur participation active Dans ce qui suit nous pr senterons les grands principes et les processus reconnus comme les meilleures prati ques en RP notamment en ce qui a trait l valuation la planification des services et a l intervention proprement dite Nous situerons galement la RP et notre approche parti
68. iale CSIS et Denis Plamondon agent de programmation au CSIS pour leur contribution majeure au chapitre des services du Centre de soutien l int gration sociale Michel Bernier chef du Service d h bergement de psychiatrie g riatrique Lise Boies chef du Service d h bergement sp cialis Sylvie Cadorette chef du Service de coordination des ressources et Raymonde Desjardins chef du Service d h bergement individualis pour leur soutien et leur apport au chapitre des services d h bergement Lise Boies galement pour son apport la section sur le mod le de gestion Jean Jacques Leclerc directeur de la DSRHC et Nadia Righi conseill re la gestion de la qualit DSRHC pour leur lecture critique du document et leurs commentaires judicieux a Julien Hardy peintre amateur r sident aux Appartements regroup s Poupart et gagnant du concours Je prend ma vie en main pour sa peinture illustr e en page couverture de ce document et intitul e Eclosion a Diane Ratel pour son apport a la correction finale du document Table des mati res Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 iv Introduction 1 Le mod le d intervention 1 Le processus d intervention en r adaptation psychosociale 2 Les valeurs de la r adaptation psychosociale 2 ceeccceeeeeeeceeceeeeeeeeeeeeeeeeeees 4 Le mod le T
69. iller sur les diff rentes per ceptions mergeant de l intervention de mieux saisir les nuances individuelles et de s entendre en quipe sur une ligne directrice commune Ce service de formation compl mentaire s adresse tous les intervenants de la DSRHC Les demandes achemin es peuvent provenir d un intervenant d un groupe d intervenants ou d une quipe de travail L valuation des demandes permet de pr ciser les besoins sp cifiques de supervision et de d finir les modalit s du soutien n cessaire Chaque situation est unique et demande une intervention adapt e au contexte Il n y a pas de restriction sur la nature des demandes de soutien pour autant qu elles soient en lien direct avec le travail d intervention Ce service constitue ainsi un lieu d acheminement des demandes et des besoins cliniques de formation pour les diverses quipes d intervenants Certaines conditions doivent tre maintenues pour que le superviseur clinique puisse bien remplir sa fonction Une premi re condition est la n cessit d assurer une neutralit bienveillante dans le rapport tabli avec les diff rents intervenants Cette neutralit est facilit e par le statut associ au poste du conseiller clinique de la DSRHC qui est rattach au directeur adjoint mais qui n a pas la responsabilit administrative directe des quipes d intervenants Ce statut lui assure galement la souplesse n cessaire pour travailler de pair avec les chefs d
70. ils d valuation utilis s la DSRHC sont d crits en p 29 Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 3 des ressources environnementales Anthony et Liberman 1992 Le d veloppement des habilet s Le d veloppement des habilet s peut se faire de deux fa ons La premi re l enseignement direct d habilet est utilis e quand la personne n a jamais acquis l habilet vis e Elle consiste entra ner la personne via une s rie syst matique d activit s ducatives lui apprendre l habilet ou le comportement et lui fournir l occasion de la pratiquer et de la maitriser La deuxi me la programmation des habilet s utile pour ceux qui poss dent d j l habilet vise pr parer l individu l utiliser dans des contextes sp cifiques et l aider surmonter les obstacles qui pourraient l emp cher de la mettre en pratique Les habilet s en question peuvent tre tr s variables et concerner tous les domaines de la vie comme les soins d hygi ne l autom dication la gestion des sympt mes l am lioration ou le maintien des relations familiales et interpersonnelles la pour suite d objectifs professionnels ou ducatifs la gestion de l argent la pr paration des repas les activit s de loisirs l utilisation des transports publics ou l utilisation des services publics L entra nement aux habilet s a t d montr par plusieurs auteurs comme un moyen efficace pour am liorer l adaptation et les
71. intervention aupr s des familles pour une recension voir Canadian Psychiatric Association 2005 Pratt et Muser 2004 D autre part l axe R adaptation mise sur les inca pacit s fonctionnelles les forces de la personne et le d veloppement maximal de ses capacit s par des proc dures d apprentissage et de soutien environnementaux Bachrach 1992 Les inter ventions visent soutenir la personne dans le d veloppement de son autonomie et de sa qualit de vie en l accompagnant dans son quotidien et dans la poursuite de ses objectifs personnels Enfin la R habilitation vise 4 amener la personne a franchir un pas de plus dans son d veloppement en la soutenant de fa on pleine et enti re dans son int gration sociale A cet gard si la r adaptation fournit 4 la personne les moyens de d velopper ses capacit s et son autonomie la r habilitation vise plut t l actualisation de ses comp tences dans les situations concr tes par sa participation active dans son milieu Dans certains cas pour r aliser cet id al l intervention pourra consister accompagner la personne dans ses d marches d int gration ou de participation sociale dans d autres elle pourra consister changer le milieu pour r duire la stigmatisation changer les attitudes et les croyances n gatives des gens face la maladie mentale et favoriser l adaptation de la personne Les programmes de soutien en emploi sont un bon exemple d une telle prati
72. ions et de la gestion Les conceptions m canistes centr es sur les besoins humains et situationnels Montr al Editions Nouvelles Callabrese J D et Corrigan P W 2005 Beyond dementia praecox Findings form long term follow up studies of schizophrenia In R O Ralph et P W Corrigan Eds Recovery in Mental Illness Broa dening our understanding of wellness Washington DC American Psychological Association Caldwell B et Woods J 2000 Interventions in psychosocial rehabilitation In R Hughes et D Weinstein Eds Best practices in psychosocial rehabilitation Columbia MD IAPSRS Canadian Psychiatric Association 2005 Clinical practice guidelines Treatment of schizophrenia Canadian Journal of Psychiatry 50 Sup 1 7S 57S Carling P J 2002 Un syst me r tablir Sant Mentale au Qu bec 27 1 114 127 Comit organisateur du Colloque sur la cooccurrence 2006 Actes du colloque Les enjeux de la cooccur rence Un d fi relev 15 f vr Lion d Or Montr al Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Cook J A et Hoffschmidt S J 1993 Comprehensive models of psychosocial rehabilitation In R W Flexer et P L Solomon Eds Psychiatric rehabilitation in practice Toronto Andover Medical Publishers Corrigan P W et Ralph R O 2005 Introduction Recovery as consumer vision and research paradigm In R O Ralph e
73. ions touchant ses groupes d appartenance ex d entraide L attitude positive A elles seules les techniques et les connaissances n cessaires a l intervenant en relation d aide ne comit d usagers et groupe sont pas suffisantes Elles doivent tre incarn es par l intervenant de fa on telle qu un contact accueillant avec l usager puisse s en d gager Ceci repose principalement sur une attitude positive que l intervenant maintient dans sa relation avec l usager Nous savons qu une attitude positive permet de cr er un climat qui est supportant pour la personne et qui pr serve ou m me restaure l estime qu elle a d elle m me Cette attitude positive s exprime par les gestes les changes ou les contacts que l intervenant a avec la client le Elle se manifeste aussi par de l encouragement par des reflets positifs sur la personne des remarques constructives mettant l accent sur ses forces par le partage d exp riences personnelles ou m me par l assistance pour r soudre des probl mes concrets L encouragement peut gale ment se faire en aidant la personne mieux pr voir les cons quences de ses gestes et d ci sions en lui fournissant de l information et en la guidant dans ses choix Ainsi l attitude positive et l encouragement constituent des l ments qui dans le quotidien de la relation d aide permettent la personne de faire face aux difficult s et contribuent au maintien de l espoir L coute Une
74. ique pour accroitre les interventions visant a stimuler les personnes ainsi qu a favoriser leur autonomie et leur panouissement personnel et social Alors que les r sidences fonctionnaient auparavant davantage dans une perspective de soins les changements ainsi amen s leur permettent maintenant de fonctionner davantage dans une approche de milieu de vie ce qui est plus propice encourager le d veloppement et le maintien de l autonomie des personnes Cette r vision de la mission du service a en outre permis d orienter ses services vers une nouvelle client le Alors que l ge et la pr sence de troubles psychiatriques taient auparavant les seuls crit res d admission au service la client le actuelle se compose de personnes ayant des troubles psychiatriques s v res et persistants associ s un profil g riatrique Donc cette client le prouve des difficult s au plan de la sant physique et psychia trique souvent associ es des troubles du comportement ainsi que des difficult s d assiduit au traitement et d autonomie limit e dans les activit s de la vie quotidienne Enfin notons que la r flexion se poursuit avec les deux quipes d intervenants pour approfondir les particularit s de l intervention aupr s de cette client le sp cifique dans le mod le de la r adaptation psychosociale Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 19 Le service de coordination des ressources La mission du service de coor
75. ire Les professionnelles sont les Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 11 directement li es la performance du r le Elles r tablissement et le potentiel de la personne d intervenant incluent croire dans le respecter les valeurs thiques viter les biais personnels et les pr jug s savoir travailler en collaboration reconna tre les limites du r le d intervenant savoir s utiliser comme mod le de r le et savoir prendre des risques calcul s La r adaptation psychosociale en ressource d h bergement Depuis les premi res vagues de d sinstitution nalisation dans les ann es 60 au cours desquelles on a sorti les usagers des h pitaux psychiatriques sans trop savoir o les placer les choses ont bien chang Il est aujourd hui clairement reconnu qu un large ventail de types de ressources d h bergement est n cessaire pour couvrir les besoins vari s des personnes avec des probl mes de sant mentale IAPSRS 1992 Ces ressources doivent non seulement r pondre aux besoins de services de ces personnes mais aussi favoriser au mieux leur int gration sociale ainsi que le maintien sinon le d veloppement de leur autonomie et de leur qualit de vie Ces ressources peuvent aller de l appartement priv o la personne re oit une supervision clinique occasionnelle aux r sidences de groupes o des intervenants sp cialis s sont de service en tout temps Bien qu on ait con u une certaine poque
76. irs de la personne et favoriser l accroissement de son autonomie fonctionnelle La particularit du v cu quotidien partag est de permettre l utilisation des actions de la vie quoti dienne comme moments propices aux interven tions r adaptatives L id e n est pas de chercher modifier des comportements dans une vis e de conformisme social mais bien de permettre la personne de penser de d cider et d agir par elle m me dans le milieu le plus aidant qui soit L intervention Si l intervention au niveau des ressources d h bergement trouve son application dans un champ tr s sp cifique soit le quotidien elle a galement t d finie au fil des ans par l individualisation des services et ce peu importe le type d h bergement propos Graduellement Vintervention a remplac les notions de contr le et les intervenants ont appris 4 accompagner les personnes dans leur d marche de r adaptation et de r tablissement Une pr occupation importante est d tre en relation avec une personne plut t qu avec une maladie ou un sympt me Cette volution dans les pratiques a permis l mergence d une approche o l usager est partie prenante des Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 14 d cisions Une expression anglo saxonne situe bien cette approche en d clarant There s nothing about me without me On peut traduire cette expression par il n y a rien propos de moi sans moi ou rien qui me conce
77. iscutant plus en d tail les principes guidant l valuation et l am lioration des pratiques ainsi que les diff rents comit s projets de recherche et services de soutien la pratique dont le service de supervision clinique Ceci donne un bon aper u des services de notre Direction et des moyens concrets que nous avons mis en place pour r aliser notre vision de la r adaptation psychosociale et du r tablissement dans la pratique et la r alit concr te des personnes Axes de d veloppement Plusieurs axes de d veloppement orienteront l avenir de la DSRHC au cours des prochaines ann es Nous en d crivons ici sommairement les principaux Les services d h bergement Comme on l a vu pr c demment plusieurs chan gements ont eu lieu ces derni res ann es dans les services d h bergement Nous avons mentionn les transformations importantes qui ont t amen es dans les Appartements regroup s Poupart qui accueillent de plus en plus une client le aux prises avec des probl mes cooccurrents de sant mentale toxicomanie itin rance et prostitution et dans la ressource Paul Pau orient e maintenant vers des services aux jeunes de 16 20 ans Dans les deux cas les r orientations impliquent des changements de client les et des changements dans l organisation des services et dans les pratiques d intervention Nous avons galement mentionn les changements importants ayant eu cours et se poursuivant dans le service d
78. it s du CSIS r side la n cessit de la participation active de la personne dans son ou ses projets de r adaptation Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Les objectifs du CSIS Le premier objectif du CSIS est de donner les moyens la personne et de la soutenir afin qu elle puisse s int grer de fa on optimale dans la communaut en fonction de ses besoins de ses capacit s et de son rythme Ceci implique l laboration d une programmation diversifi e souple et centr e sur les besoins de la personne Il s agit galement de favoriser le travail en partenariat avec les intervenants impliqu s dans le suivi des personnes et d offrir un milieu de vie ouvert dynamique et soutenant Le second objectif g n ral vise promouvoir et soutenir les initiatives des personnes dans leur processus d int gration sociale Ceci se fait en les impliquant dans l laboration de l offre de service du Centre et en les aidant g rer des projets favorisant leur int gration sociale Le troisi me objectif est de soutenir les milieux d intervention dans leurs actions aupr s des personnes Ceci consiste pr senter des program mes d information et de formation adapt s la r alit des milieux demandeurs leur assurer un soutien clinique et cr er des lieux d changes et de discussions entre partenaires Le mod le vuln rabilit stress comp
79. ix correspondant leurs aspira tions et capacit s 3 d informer les personnes sur les diff rents parcours acad miques et profes sionnels 4 de pr parer la personne entrepren dre des tudes et l aider analyser son dossier acad mique avec les ressources concern es Parmi les activit s propos es on note 1 le suivi et les interventions individuelles dans les milieux d du cation selon le mod le de l quipe mobile d ve lopp par Le Pavois Qu bec 2 des services d orientation et de counseling 3 des partenariats avec Prise II pour le soutien aux tudes aux niveaux coll gial et universitaire avec Le PartCours pour une formation adapt e de niveau secondaire et avec d autres milieux scolaires au besoin 4 l acc s un centre de documentation Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Le Programme de soutien la formation profes sionnelle a pour buts 1 de permettre l acqui sition de comp tences sp cifiques et g n riques pour exercer un m tier selon une formation adapt e 2 d obtenir un emploi sur le march r gulier du travail Les activit s propos es sont 1 le soutien selon le plan d intervention individualis 2 un programme d insertion socio professionnelle ISP du MELS d une dur e de 900 heures offert en partenariat avec le Centre Paul Gratton de la Commission scolaire de la Cadre
80. l et un vrai appartement et d tre enfin consid r s comme des locataires part enti re dans la communaut et non plus des malades Quelques ann es plus tard l ouverture de la r sidence de groupe le Ponceau le m me ques tionnement a resurgi et l quipe est arriv e des conclusions similaires sur la n cessit d abolir le Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine code de vie et de fonder l intervention sur la notion de citoyen responsable Cette d cision a entrain des changements importants dans la fa on d aborder l intervention Les craintes ont fus d s le d part tant de l int rieur que de l ext rieur de la ressource car certains redoutaient que cela provoque un chaos insurmontable Dans les faits en remettant le pouvoir de d cider et de s organiser aux personnes avec le soutien des intervenants c est le contraire qui s est produit Les r sidents se sont effectivement responsa bilis s et ont adopt des comportements empreints de maturit que peu d intervenants les ayant connus dans d autres contextes auraient cru possibles Dans le vent de transformation des services que ces changements ont apport c est ensuite l ensemble des r sidences de groupe et de la g ronto psychiatrie qui ont aboli l utilisation de codes de vie pour proposer un mode d intervention grandement individualis Il faut souligner que cette approche n est
81. litants enabling et les enclaves entrapping Les enclaves sont d crites comme des milieux pauvres o l usager est stigmatis limit dans ses relations avec les autres usagers et le personnel des services psychiatriques Il y a dans les enclaves peu d incitatifs viser des buts r alistes long terme et surtout peu de possibilit s de d velopper des aptitudes et des attentes qui pourraient faciliter l autonomie et le d veloppement notamment celles relatives au travail l autodiscipline et la structuration du temps et de l effort L enjeu qui se pose en RP est de faire en sorte que les ressources d h bergement constituent des milieux les plus facilitants possibles des lieux o les usagers retrouvent le go t d agir d avancer d apprendre de bouger de progresser Les milieux doivent tre nourrissants stimulants encoura geants fertiles au d veloppement des personnes quels que soient leur ge ou leurs probl mes particuliers de sant mentale La r adaptation psychosociale au quotidien dans les ressources d h bergement Les ressources d h bergement de la DSRHC constituent des lieux privil gi s pour accom Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 12 pagner et soutenir les usagers dans leur processus de r tablissement Elles offrent au quotidien dans l ensemble des sph res de vie de la personne une multitude de moments propices au d veloppement de son autonomie Ces ressources permettent de sup
82. ltiples besoins des personnes aux prises avec des probl mes de sant mentale Fortier 2000 Morissette 1996 D une part l axe Traitement dans lequel intervient principalement l quipe de soins dirig e par le psychiatre se concentre surtout sur la maladie les d ficits ses causes et les sympt mes cet gard une des interventions principales est la pharmacoth rapie qui consiste fournir l usager la m dication psychiatrique n cessaire pour r duire ses sympt mes et stabiliser sa condition mentale et affective Les avanc es pharmacologiques au cours des derni res d cennies ont beaucoup facilit le r le des psychiatres cet gard en permettant de r duire significativement les sympt mes positifs de la maladie mentale hallucinations d lires comportements insolites Lalonde 2001 Cependant l impact de la m dication psychia trique sur les sympt mes n gatifs de la maladie mentale retrait social d pression anergie sont beaucoup plus modestes ce qui renvoit la Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 6 n cessit d approches alternatives et compl men taires de l intervention Parmi les approches de l axe traitement on a videmment la psycho th rapie notamment la th rapie b haviorale cognitive pour laquelle on a d montr l impact significatif sur la r duction des sympt mes n gatifs associ s aux troubles psychotiques Garethy et al 2000 la rem diation cognitive ainsi que l
83. m lioration des services et des pratiques plusieurs niveaux D une part elle fait suite une large consultation tant l interne aupr s des professionnels et des quipes de gestion de l tablissement qu l externe aupr s des multiples partenaires de la Direction sur la question des services de r adaptation Malo et G linas 2003 Alexandre Gauthier et Righi 2004 D autre part elle fait suite une recension exhaustive de la litt rature sur les meilleures pratiques en r adaptation psychosociale et s inspire assur ment des meilleures pratiques dans le domaine Comme r sultat la nouvelle offre de services est plus cons quente l ouverture r gionale vis e par les deux nouveaux services de m me qu aux besoins plus diversifi s de cette client le De plus ses services et programmes s orientent davantage dans l axe des meilleures pratiques ils r pondent mieux aux demandes des usagers et des partenaires et ils s arriment mieux l offre de services des partenaires Par ailleurs chacun des programmes sp cifiques de ces deux services Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine comporte un volet valuatif qui permettra d valuer l implantation effective des services comme pr vu et leur impact sur la client le Cela permettra d avoir un regard critique sur les services et d amener les correctifs n cessaires pour viser continuellement l am li
84. mit s de r sidents Un tel comit permet aux r sidents de la ressource de discuter de leurs pr occupations et d amener les changements souhait s La plupart se tiennent sur une base mensuelle mais la fr quence et la dur e peuvent varier d une ressource l autre Au d part anim s par des intervenants des ressources et obtenant des niveaux de participa tion plut t variables la majorit de ces comit s sont maintenant tr s fr quent s et certains sont anim s ou coanim s par des r sidents Ces comi t s permettent de r gulariser des situations diffi ciles et propices des tensions entre les r sidents En assurant une animation respectueuse et en dictant d embl e les r gles de bon fonctionne ment les r sidents voient rapidement la possibilit de s exprimer et de mettre sur la table ce qui leur p se et n est pas toujours exprimable dans le feu de l action On peut voir l occasion des d bor dements de langage qui demandent l animateur de bien exercer son r le mais force est de cons tater que ces rencontres sont salutaires et appor tent beaucoup tant aux r sidents qu aux inter venants Que ce soit pour le respect des uns envers les autres le partage des t ches domestiques li es la coexistence dans un milieu de vie ou l nonc de r gles leur permettant de coexister paisible ment l existence des comit s des r sidents est une des pierres angulaires de l approche pr conis e dans les ressou
85. ns la phase d apprentissage la contribution de la personne dans son choix d objectifs et la fa on dont elle s y prend pour r aliser son projet de vie l am nent une plus grande appropriation de son pouvoir d agir Le retour sur l exp rience v cue qui s exprime par des mots des attitudes et des comportements uniques a chaque individu est la pierre angulaire du projet th rapeutique Une relation th rapeuti que s instaure par la rencontre et la communica tion Donner la personne la parole tre son coute laisser la repr sentation le temps d op rer sont des incontournables d une approche centr e sur la personne Cette m thode indique assez t t la personne qu elle a un pouvoir dans son cheminement Ce pouvoir elle le met en branle et peut le constater d s qu elle exprime ses besoins ses d sirs et les fa ons dont les interve nants peuvent l aider C est l int rieur de cette trame d informations qu une relation th rapeuti que pourra voluer En conclusion le CSIS offre un amalgame d activit s th rapeutiques et ducatives caract re r adaptatif dans un lieu transitionnel qui vise le r tablissement et l int gration sociale Ce lieu permet la personne l int rieur d un cadre th rapeutique d explorer les dimensions de sa vie int rieure et d ajuster progressivement ses conduites la lumi re de son exp rience et de ses changes avec ses pairs et
86. nt son arriv e elle n tait pas rest e plus d un mois dans ses milieux d h bergement et connaissait des probl mes importants de toxicomanie et de prostitution en plus de ses probl mes psychiatriques e Une femme occupe un HLM de fa on compl tement autonome apr s un s jour en appartement regroup alors que tous les cliniciens l ayant connue la consid raient comme un cas chronique en raison de ses nombreuses ann es d hospitalisation de ses crises d agressivit et de ses actes de mutilation importants Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Ces quelques exemples sont repr sentatifs d une notion fondamentale en r adaptation psycho sociale l espoir Il s agit de cette croyance ind fectible que tout tre humain qu importe sa condition peut voluer et aller au del de ce qu on avait cru possible Le v cu quotidien partag La r adaptation psychosociale telle qu elle est v cue dans les ressources d h bergement de la Direction propose une rencontre entre les intervenants et les r sidents dans le v cu quotidien partag C est travers lui que se feront les observations et les interactions propices d gager un plan d intervention permettant le travail de croissance des sch mes adaptatifs de la personne Ce plan con u avec le r sident qui doit ensuite l approuver doit permettre l laboration d objectifs issus des d s
87. ntervenants et de 68 chez les usagers La participation aux discussions de groupe a t tr s active et dynamique ce qui t moigne d une v ritable volont chez les intervenants et les usagers des ressources de participer activement l am lioration des services Un rapport d tape sera d pos l automne 2006 pour d crire les r sultats de la premi re phase du projet soit la description des probl matiques identifi es par les ressources ainsi que les solutions propos es par elles pour am liorer leurs pratiques Le d veloppement de nouveaux services Afin de r pondre aux besoins en constante volution de sa client le de m me qu la trans formation progressive de sa client le la Direction doit constamment modifier son offre de services Ceci se fait par la modification des services actuels des programmations sp cifiques et le d veloppement de nouveaux services On peut citer ici quelques exemples de transformations majeures qui ont eut lieu dans l offre de services de la DSRHC au cours des deux derni res ann es Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Une d entre elles concerne les Appartements regroup s Poupart qui depuis le D fi Acc s de juin 2002 recoivent une client le sous r gionale provenant principalement du CHUM Cette ouver ture de service a amen une client le plus jeune dans laquelle plusieurs usagers pr sentent une
88. offrant aux personnes diverses opportunit s d essayer et d apprendre des choses En donnant aux usagers la chance d explorer leurs propres valeurs de faire leurs propres choix d identifier leurs int r ts et de d velopper leurs habilet s c est l espoir en eux qu on veille et qu on stimule Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine L accent mis sur la participation active des usagers pour favoriser leur r adaptation vient de la conviction que l individu est responsable des conditions de r ussite de sa vie de ses choix valeurs et actions et que sans cette implication ou participation active aucun d veloppement n est possible En ce sens les pratiques et services de RP visent soutenir et encourager cette partici pation active de toutes les fa ons possibles en offrant la personne la possibilit de faire ses propres choix de choisir ses objectifs personnels et de faire les activit s qu elle veut Cela se fait par des encouragements mais aussi par la mise en place de services orient s en ce sens ex comit d usagers participation au plan d intervention et l valuation des services Le mod le T R R Le mod le Traitement R adaptation R habilita tion T R R est un mod le conceptuel de l inter vention en sant mentale qui fait explicitement r f rence au continuum de soins et services n cessaires pour prendre en compte les mu
89. oration des services Enfin il faut souligner que chacun des services de la Direction est en perp tuelle transformation et doit s adapter continuellement aux besoins chan geant de la client le aux transformations de la client le et l volution des connaissances et des pratiques Une expression de cela est la sp cia lisation grandissante des diff rentes ressources d h bergement Cela se fait par l expertise grandis sante des intervenants sur le terrain avec des client les sp cifiques par les activit s de forma tion la participation des intervenants et des gestionnaires des colloques et des conf rences et la mise en place de divers comit s o tant les usagers que les intervenants et gestionnaires sont appel s participer Enfin l examen des program mations des diff rentes ressources en Comit de programmation permet d amener des changements significatifs qui visent n cessairement l am liora tion des services et des pratiques En outre dans cet exercice d examen des programmations les ressources sont appel es incorporer un volet d valuation pour mesurer l atteinte de leurs buts et jauger les progr s faits sinon les lacunes combler pour mieux r pondre aux besoins de leur client le Les comit s Parmi les comit s ou activit s de la Direction en lien avec le soutien et l am lioration de nos services et pratiques on peut mentionner les Journ e des responsables de ressource le Comit de di
90. outien l emploi de type IPS pour les personnes souffrant de troubles mentaux graves une voie d avenir pour le Qu bec Sant mentale au Qu bec 27 1 241 267 Lauzon G 2003 Le soutien aux tudes sup rieures pour les personnes aux prises avec des troubles mentaux graves mod les de r f rence Le Partenaire 10 2 6 13 Lecomte T et Leclerc C 2004 Interventions de pointe en r adaptation psychosociale In T Lecomte et C Leclerc Eds Manuel de r adaptation psychiatrique Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Lecomte C et Lecomte T 1999 Au del et en de des techniques cognitives b haviorales dans le traite ment des troubles graves les facteurs communs Sant mentale au Qu bec 24 1 19 38 Le Pavois 2004a Les trajectoires scolaires de person nes ayant un probl me grave de sant mentale synth se d une recherche action Qu bec 24 p Le Pavois 2004b Les trajectoires scolaires de per sonnes ayant un probl me grave de sant mentale des pistes d intervention et d orientation pour le soutien scolaire de personnes ayant un probl me grave de sant mentale Qu bec 9 p Malo L et G linas D 2003 Synth se R adaptation psychosociale Rapport de consultation remis au Comit d orientation sur la r adaptation psychosociale l H pital Louis H Lafontaine Messier M J 2001 R adaptation In P Lalonde J Aubut F Grungberg ef al Psychiatrie
91. pl er hors des murs de l h pital des difficult s ou manques mais surtout d aider maximiser le potentiel de la personne Le quoti dien devient alors la mati re premi re qui permet de partager un ensemble de moments de vie propices intervenir dans une vis e r adaptative La r adaptation reste avant tout une intervention individualis e globale continue et bien coordonn e Elle cherche permettre une personne de vivre dans le milieu le moins restrictif possible compte tenu de ses limites en l aidant utiliser au maximum Messier 2001 p 1881 Ses propres moyens Depuis sa mise sur pied le Comit de program mation de la DSRHC a tent de d finir qu elle pouvait tre la repr sentation de ce quotidien en ressource d h bergement et comment l orienter pour qu il permette l closion de fa ons de faire v ritablement conformes aux valeurs de la RP QUOTIDIEN Figure 1 Au d part le mod le en place offrait aux usagers un quotidien ax sur un cadre tr s rigide et routinier qui rendait l existence tr s pr visible et rassurante Figure 1 Les premi res exp riences d insertion en dehors des murs de l h pital amenaient leur lot d inqui tudes autant pour la client le que pour le personnel et le r flexe de tout contr ler et organiser devenait la solution privil gi e pour les intervenants Cette m thode Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut
92. porteuse d espoir ax e sur le d veloppement du potentiel des personnes et de leur participation active dans leur vie et leur communaut Nous avons galement situ notre vision ou cadre de r f rence dans le mod le T R R qui est galement le principal mod le de r f rence de notre tablissement En ceci la DSRHC membre part enti re de l organisation de l tablissement et un acteur parmi d autres dans le se consid re certainement syst me de sant qui visent faciliter le chemine ment des personnes dans leur processus de r adaptation et ultimement de r tablissement cet gard il est clair que la Direction compte s inspirer de plus en plus de la perspective du r tablissement et orienter son offre de service de la fa on la plus coh rente possible avec cette perspective Nous avons galement pr sent les trois principaux axes d intervention qui structurent l organisation de nos services l intervention dans les services d h bergement l intervention voca tionnelle et l intervention en centre de soutien Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine l int gration sociale Nous avons pr sent les bases th oriques de ces approches compl men taires de la r adaptation psychosociale ainsi que l organisation concr te de ces services Enfin nous avons pr sent notre infrastructure de recherche et de soutien a la pratique en y d
93. pratiqu s par plusieurs types de professionnels dans diff rents types de ressources et services et pour une client le fort vari e de tels principes et valeurs constituent un guide la pratique et l organisation des services Ils servent orienter la pratique vers l essentiel tout en permettant la marge de man uvre n cessaire l mergence de pratiques sp cifiques adapt es aux diff rents professionnels dans leur milieu respectif et pour leur client le propre Plusieurs auteurs en RP ainsi Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine que plusieurs organismes oeuvrant en RP ont propos de tels principes et valeurs Anthony et 1992 Bachrach 1996 Cook et Hoffschmidt 1993 Dans les derni res ann es la DSRHC s est grandement inspir e dans son Liberman orientation clinique des valeurs et principes de l Association qu b coise de r adaptation psycho sociale Ruest et al 1995 Ces valeurs ont constitu le c ur des discussions men es dans notre Comit de programmation qui constitue la principale plateforme de discussions cliniques de notre Direction Nous pr sentons ici les valeurs et principes qui nous apparaissent les plus centraux et aussi les plus repr sentatifs de notre approche d intervention Le respect des droits des usagers Quand on parle des droits des usagers on est au c ur du concept de r habilitation qui vise la repris
94. progr s dans les tudes et le travail ainsi que pour les adapter et les am liorer Le service du Centre de soutien l int gration sociale Les activit s du CSIS commenceront galement d s cet automne et des ressources sont galement pr vues pour en valuer l implantation le fonctionnement et l impact sur les usagers Le r tablissement La perspective du r tablissement remet notre avis l accent sur l essentiel pour les usagers aux prises avec la maladie mentale l importance pour eux de trouver un sens leur vie leur souffrance et leur maladie l importance pour eux de vivre Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine une vie satisfaisante charg e d espoir et de buts malgr les limitations caus es par la maladie En ce sens l exp rience du r tablissement appartient intimement la personne qui la vit Cependant les services peuvent tre organis s de mani re la favoriser Et la DSRHC s inspirant des recom mandations propos es par Anthony 2001 cet gard entend bien continuer ses d marches pour favoriser le r tablissement des personnes Notam ment la DSRHC veut continuer d orienter ses services vers la satisfaction et la qualit de vie des usagers de m me que l am lioration de leur statut et de leur place en soci t Elle a pris les moyens pour se doter d indicateurs mesurant les impacts objectifs et subjectifs
95. psychosociaux Programme de soutien Pint gration des apprentissages Module A Module B Programme d intervention en milieu de vie Module A Module B Programme d initiation la vie de groupe Figure 5 Structure des programmes du CSIS Les programmes sp cifiques La programmation du CSIS est constitu e de quatre programmes figure 5 Deux programmes d apprentissages en forment la partie centrale et deux autres se situent en p riph rie Les deux programmes d apprentissage visent donner les moyens aux personnes et a les soutenir pour qu elles puissent s int grer de fa on optimale dans la communaut L orientation vers l apprentissage vise favoriser le d veloppement de comp tences comportementales affectives et cognitives utiles l insertion Ces programmes proposent diff rents modules portant sur le savoir faire et le savoir tre et tiennent compte des besoins des capacit s et du rythme des personnes Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Le programme d initiation la vie de groupe Ce programme est constitu de deux modules A et B ayant trois objectifs sp cifiques communs mais s adressant deux types de clients Le module A est destin aux personnes pr sentant un profil de r clusion sociale tandis que le module B s adresse aux personnes confront es une probl matique d exclusion sociale
96. que Notons cet gard que la litt rature anglosaxonne ne distingue pas ces deux concepts r adaptation et r habilitation et se r f re indistinctement la notion de psychosocial rehabilitation La distinction ici permet d apporter une nuance de Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine plus ou un gradient de plus dans le continuum volutif de la personne dans son cheminement de la maladie vers le r tablissement Le mod le T R R fait partie int grante du cadre de r f rence du plan de r organisation clinique de l H pital Louis H Lafontaine 2006 Il fournit une base conceptuelle fort utile pour concep tualiser l arrimage et la coordination entre les diff rents programmes cliniques et les diff rents services dont ceux de la DSRHC Ainsi les traits du mod le T R R renvoient l id e qu aucune des sph res n est d tach e des autres que chacune est n cessaire et d pendante des autres La qualit du traitement assure la possibilit de la r adaptation qui elle m me rend possible la r habilitation l inverse la qualit de la r adaptation permet d viter ou de r duire les rechutes et les r hospi talisations Aussi le mod le pose que chaque intervenant peut agir des intensit s variables dans les diff rentes sph res d intervention et diff rents moments de l volution de la personne En fait le mod le oblige
97. r sur l h pital psychiatrique un syst me centr sur les services de la communaut Dahlquist et Fields 2000 La notion de milieu Dans le mod le des forces d velopp par Rapp The strengths model 1998 on d finit le milieu lequel vit la comme l environnement dans personne la configuration particuli re des liens Voir la section Les ressources d h bergement en page 16 pour une d finition des diff rents types d h bergement et de l organisation administrative des ressources d h bergement de la DSRHC Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine qu elle entretient milieu de vie loisirs travail relations sociales et la matrice partir de laquelle elle peut construire pour atteindre ses buts et am liorer sa qualit de vie Ce concept est tr s int ressant puisqu il remet l accent sur l environ nement de la personne comme d terminant de sa qualit de vie et de son potentiel de d velop pement Ainsi dans cette optique le but de l intervention n est plus la diminution des sympt mes ou le travail sur les d ficits de la personne mais plut t l enrichissement de son milieu de vie le r tablissement de la personne dans le meilleur milieu possible pour favoriser le d veloppement de son potentiel partir de ses forces et des forces du milieu Rapp souligne le contraste entre deux types extr mes de milieux les milieux faci
98. r ses valeurs face l inter vention et la prestation des services de r adapta tion psychosociale valeurs inh rentes au pr sent cadre de r f rence et de se mettre jour face aux nouvelles connaissances et aux mod les mer gents en RP C est l qu une prise de conscience s est faite sur l importance du r tablissement en RP et 1a aussi qu ont merg plusieurs projets de recherche et activit s de d veloppement des Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 31 services Enfin la quatri me phase qui a d but l automne 2005 est orient e vers l examen critique des diff rents services et programmes sp cifiques de la Direction Une grille d valuation a t con ue et est utilis e au CP pour les fins d valuation des programmes ce jour plus de six programmations sp cifiques ont t pr sent es et discut es en CP Notons que des repr sentantes de la Direction des soins infirmiers DSI de la Direction des services professionnels DSP et de la Direction des services cliniques si gent ce comit et peuvent exprimer comme tout autre membre du comit leurs suggestions face aux programmations pr sent es et discut es Notons aussi que le CP sert ainsi de plateforme d cisionnelle et que les programmations ainsi pr sent es au CP doivent tre modifi es en fonction des suggestions faites au CP La r alisation de projets de recherche Un autre moyen important par lequel la Direction am ne des
99. rces d h bergement de la DSRHC Les bien fond s d une telle approche de groupe et de l appropriation par les membres du groupe de leurs propres normes et r gles de fonctionnement ont t soulign s par plusieurs auteurs dont Renou 2005 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine Les ressources d h bergement La mission des services d h bergement est d offrir des milieux r sidentiels adapt s aux besoins de la client le adulte souffrant de probl mes s v res et persistants de sant mentale Pour r pondre ad quatement cette mission la DSRHC comprend plusieurs types de ressources qui comportent chacun un niveau d encadrement et de soutien particulier pouvant r pondre aux besoins sp cifiques de la client le desservie Ainsi en d cembre 2005 la DSRHC comptait 143 ressour ces r sidentielles dans lesquelles r sidaient 1487 usagers et o travaillaient 185 intervenants de l tablissement D finition des types d h bergement On peut d finir quatre grands types d h berge ment 1 les centres de crise qui fournissent une alternative l urgence psychiatrique et o les usagers peuvent s journer quelques jours le temps de stabiliser leur condition psychiatrique 2 les h bergements transitoires o les usagers s journent quelques mois le temps de trouver un h bergement permanent apr s un s jour l h pital psychiatrique 3 le
100. rection le Comit formation et diffusion de l information et les Comit s de r sidents Les Journ es des responsables de ressource Les Journ es des responsables de ressource sont des journ es de formation et de r flexion visant approfondir les connaissances des responsables de Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 34 ressource sur diff rentes probl matiques en lien avec la sant mentale et la r adaptation psycho sociale Ces journ es ont lieu tous les six mois et impliquent une vingtaine de responsables de ressource en plus de deux ou trois gestionnaires et invit s sp ciaux pour l animation des journ es ce jour les th mes abord s ont touch aux notions de contr le dans l intervention de stigma sation et de r tablissement la Politique sur les drogues et l alcool l animation de la vie de groupe aux changements dans le r seau de la sant et la r duction des m faits li s la con sommation de drogues et d alcool Il va sans dire que ces journ es sont grandement appr ci es par les responsables de ressource Les Comit s de r sidents Les Comit s des r sidents pr sents dans chacune des ressources d h bergement ont t d crits plus haut On peut souligner ici que ces comit s sont un plus pour les usagers et pour la Direction et contribuent certainement leur fa on l am liora tion des services En agissant comme plateforme de discussion pour les usagers ils leur permet
101. relation d aide suppose a priori une bonne compr hension des besoins attentes et d sirs de la personne L intervenant doit s assurer qu il va bien r pondre aux besoins de la personne plut t qu ses propres aspirations d intervenant En fait la Cadre de r f rence de la DSRHC 2006 08 10 relation commence v ritablement par l coute de la personne Une bonne coute demande de l empathie un regard positif sur la personne qui lui donne l espace et le climat n cessaires ce qu elle s exprime en toute confiance ce qui permet de mieux la conna tre d apprendre d elle de ses forces et difficult s La personne est la mieux plac e pour renseigner l intervenant sur ses besoins elle ses attentes ses projets et ses r ves tre l coute c est aussi savoir observer tre attentif la personne ce qu elle est aux changements qui surviennent dans sa vie aux signes potentiels de d compensation ou au con traire aux signes d am lioration de sa condition L coute est donc aussi une attitude bienveillante qui rassure sans tre envahissante Elle permet l intervenant de cr er l environnement propice mettre la personne en confiance et en mouvement dans sa d marche Enfin l coute et l observation sont galement des outils permettant l interve nant de recueillir de l information pr cieuse sur la personne afin de mieux r pondre ses besoins et mieux l aider dans son d veloppement Les qualit s de l
102. rne ne se d cide sans moi On consid re que l usager est capable de faire des choix tout en tenant compte dans l intervention de la pr sence du trouble mental et des difficult s Ces derni res repr sentent un d fi relever mais ne doivent pas tre per ues comme des barri res l intervention Seules des restrictions juridiques ou des ententes sp cifiques avec le r sident au niveau du plan d intervention peuvent restreindre cette valeur fondamentale dans l intervention L abolition des codes de vie Dans cette vague de changements on a commenc remettre en question les traditionnels codes de vie en ressource d h bergement En fait c est au moment de la mise sur pied des ressources d h bergement individualis qu on a commenc a remplacer cet outil jug plut t restrictif par la notion de citoyen part enti re avec tout ce que cette notion comporte de droits et de responsabilit s On a tabli que comme pour tout autre citoyen le code civil serait la base de r glementation permettant la coexistence des r sidents les uns avec les autres dans l espace social que la ressource propose Ce service tant construit partir de petits appartements individuels ce premier changement s est bien produit sans trop heurter les r sidents ou les inter venants malgr certaines inqui tudes de part et d autre Les clients cibl s pour r sider dans ce nouveau type de service ont trouv stimulant d avoir un bai
103. roduits quitables Il y a galement les entreprises sociales d velopp es Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine selon les mod les europ ens et subventionn es en partie par le Minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS tels le Projets Part qui a d velopp des services de traiteur de restauration et de production de plats congel s ainsi que Collection Innova qui fabrique des v tements adapt s Ces entreprises sont des organismes a but non lucratif dans lesquelles des travailleurs si gent au conseil d administration et participent aux d cisions et orientations de l entreprise Le soutien aux tudes Lauzon dans un num ro sp cial du Partenaire 2003 pr sentait les principaux mod les de soutien aux tudes Deux de ces mod les mettent l accent sur le soutien la poursuite d tudes dans les tablissements scolaires r guliers le mod le de soutien en tablissement qui offre ses propres services de soutien aux tudes et le mod le d quipes mobiles dans lequel des quipes d intervenants se d placent et offrent du soutien mod les programmes de dans les milieux Deux autres s apparentent plus des pr paration aux tudes ou des formations acad miques adapt es soit le mod le de soutien en classe et le mod le de soutien en groupe Au Qu bec une recherche action a t men e en 2001 2003 par
104. s logistiques et op rationnels des services de la Direction il demeure que son existence et son occurrence r guli re sont essen tielles au bon fonctionnement des services voire a leur am lioration Entre autres aucune d cision d importance concernant des changements apporter dans les services ne saurait se faire sans passer par ce Comit Le Comit de gestion des risques et de la qualit Le Comit de gestion des risques et de la qualit est responsable de l application de la politique de gestion des risques et de la d marche d am lio ration continue de la qualit d marche agr ment partir de l analyse des rapports produits sur les diff rentes activit s de la DSRHC rapport des cadres de garde rapport des plaintes rapports d valuation des ressources rapport CSST et rapports des divers comit s de travail le Comit a la responsabilit de faire des recommandations au Comit de direction de la DSRHC Le Comit a pour mandat e d implanter des mesures pour valuer la qualit de la prestation des soins et services e de s assurer des conditions de succ s a la r alisation des quipes d am lioration conti nue de la qualit d marche agr ment e de soutenir les mesures visant pr venir la r currence des incidents et accidents Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 35 e de colliger les informations de d gager des priorit s et de faire des recommandations au Comit
105. s taux d insertion en emploi qu au plan des mesures subjectives satisfaction qualit de vie e La vision d ensemble doit inclure l organisa tion mais aussi l environnement social global de la personne milieu de travail ducation nel r sidentiel et familial car la r insertion dans tous ces milieux fait partie des impacts attendus pour les usagers e L organisation devrait personnes de contribuer la planification des permettre aux services et leur valuation Elle devrait les embaucher tous les niveaux et soutenir la cr ation de services d entraide e L organisation devrait s acclimater aux langage habitudes et m urs des groupes culturels qu elle dessert e La formation du personnel devrait inclure cette ouverture culturelle et expliciter la philosophie et les principes du r tablissement de mani re voir et traduire leurs ramifications dans le l intervention La vision du r tablissement quotidien de devrait guider la s lection du personnel e Les services devraient valoriser le r tablis sement la r insertion sociale et les buts des usagers e L acc s aux services devrait renforcer la libert de choix des usagers Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine La relation d aide La relation d aide en r adaptation psychosociale est fond e sur une confiance mutuelle entre l inter venant et l usager
106. s h bergements de longue dur e tels que les r sidences de groupe les appartements supervis s les ressources inter m diaires priv es et les ressources de type familial o divers niveaux de soutien sont fournis selon l ampleur des besoins des clients 4 les h bergements autonomes avec soutien supported housing o les services de soutien ne sont pas assur s sur place mais disponibles au besoin par des intervenants ou des quipes mobiles Dahlquist et Fields 2000 Les h bergements de longue dur e comprennent les milieux de vie indi viduels pour une client le plus autonome et les milieux r sidentiels de groupe pour une client le ayant de plus grands besoins d encadrement Les milieux de vie individuels appel s aussi logements avec soutien int gr sont des milieux r sidentiels individuels mais g n ralement regroup s o on retrouve un ensemble de services Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 16 ax s sur le maintien et l am lioration de la qualit de vie en logement L acc s au logement est g n ralement soumis certaines conditions notamment en ce qui concerne les habilet s la vie quotidienne et la dur e de s jour est parfois d termin e au d part Ce type de ressources comprend appartements supervis s et les appartements regroup s Dans les essentiellement les deux cas il s agit d appartements individuels regroup s dans un m me immeuble assurant des services r
107. s sociales et du fonctionnement cognitif La participation ce programme est d une dur e limit e Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 23 Le Programme de soutien au travail et l emploi a pour buts de favoriser l int gration et le main tien en emploi par du soutien la personne et son environnement de travail Cela se fait par des rencontres avec les personnes concern es le travailleur le patron et les coll gues et la recherche de solutions et de strat gies communes pour favoriser l int gration et le maintien en milieu de travail Cela comprend aussi des activit s de promotion et de pr vention dans les milieux de travail Parmi les activit s propos es et d velopper on note 1 les interventions directes dans les milieux de travail selon le plan d intervention de la personne 2 les partenariats avec les organismes communautaires qui font de la recherche de l int gration et du maintien en emploi tels L Arrimage et Acc s Cible 3 les partenariats avec les organismes qui offrent des emplois sp cifiquement aux personnes ayant des troubles mentaux graves tels Collection Innova Le Sextant Le Transit et Projets Part Le Programme de soutien aux tudes a pour buts 1 de favoriser et soutenir le retour et la poursuite des tudes tant acad miques que professionnelles dans les tablissements r guliers du r seau de V ducation 2 de permettre aux personnes d effectuer des cho
108. s sur 24 7 jours sur 7 L organisation administrative des ressources d h bergement Parmi l ensemble des ressources d h bergement dont l tablissement a la responsabilit certaines sont enti rement g r es par la DSRHC les ressources tablissement ou RE d autres le sont en partie par des organismes sans but lucratif OSBL ou encore par des particuliers Les ressources directement g r es par la Direction sont subdivis es en quatre services 1 le service d h bergement individualis 2 le service d h ber gement des r sidences de groupe 3 le service d h bergement sp cialis 4 le service d h ber gement de psychiatrie g riatrique En plus de ces quatre services la DSRHC comprend galement le service de coordination des ressources qui g re le Centre d intervention de crise l Appoint ainsi que l acc s aux diff rentes ressources d h berge ment sous la responsabilit directe d organismes sans but lucratif OSBL ou de particuliers La Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 17 structure des services d h bergement de la Direction est pr sent e la Figure 3 Le service d h bergement des r sidences de groupe Le service d h bergement des r sidences de groupe comprend six r sidences de groupe 5915 Viau 5927 Viau Francheville Pierre Gaulin Valdombre et Couture Chacune de ces ressources peut accueillir 9 r sidents Depuis les trois derni res ann es ces ressources se sont de plus en pl
109. s valeurs pr n es en r adap tation psychosociale doivent tre individualis s atteignables centr s sur les besoins et les objectifs de la personne id alement mesurables et limit s dans le temps Caldwell et Woods 2000 L valuation Dans la phase d valuation on value avec la personne ses forces et difficult s dans le but d identifier ses besoins et de planifier au mieux les services lui offrir L valuation en RP vise ainsi avoir un portrait large de la personne tant au plan de ses forces de ses habilet s et de ses ressources qu au plan de ses difficult s particu li res et de ses besoins au niveau psychologique r sidentiel social et vocationnel Farkas et al 1994 Les capacit s d observation et d valuation de l intervenant en RP sont centrales ce niveau de m me que sa capacit de cr er un climat de confiance et d ouverture mutuelle qui favorise une meilleure connaissance de l usager Par ailleurs on peut utiliser des outils d valuation sp cifique Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine ment concus 4 cette fin et ce dans une optique de r adaptation Enfin notons que l valuation se fait en pr pa ration aux phases de planification des services et de l intervention mais galement apr s ces phases pour valuer les progr s faits par la personne ses r ussites ses difficult s et ses besoins mergents
110. services destin s aux jeunes et ceux r serv s aux adultes Un projet est en cours depuis d cembre 2005 qui fait appel la DSRHC et la collaboration de l H pital Rivi re des Prairies et du Centre jeunesse de Montr al IU pour laborer une offre de services visant r pondre aux besoins de la client le des jeunes de 16 20 ans du Centre jeunesse qui ont des probl mes de sant mentale Ce projet vise Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 33 faciliter leur transition entre l adolescence et le stade jeune adulte et entre les services de p dopsychiatrie et de psychiatrie adulte Un des enjeux du d veloppement de tels services de transition est li l int gration des services et expertises des organisations impliqu es dans le traitement des jeunes et des adultes Actuellement plusieurs pistes sont explor es pour favoriser la contribution de chacune des organisations au d veloppement d une pratique novatrice notamment au niveau de la formation du soutien clinique ou de l acc s des services sp cialis s crise travail et tude Comme exemple d autres transformations majeu res ayant eu cours dans les derni res ann es la DSRHC on peut citer la transformation du Service des centres et modules de r adaptation vers le Service des programmes de r adaptation vocationnelle et le Service du Centre de soutien l int gration sociale d crits plus haut Cette transformation vise certainement l a
111. services sont galement faites aupr s de 15 ressources interm diaires priv es dans lesquelles logent 299 personnes et aupr s de 72 ressources de type familial o logent 476 person nes Enfin des ententes de services sont pass es avec quatre OSBL soit L Intervalle L Entretoit les R sidences Fleuries et Le M rier pour la interm diaires en psychiatrie l gale Au total 96 personnes logent et gestion de ressources b n ficient des services dans ces ressources L intervention vocationnelle se r f re aux services mis en place et aux diff rentes interventions faites d une part pour d finir un projet vocationnel significatif pour la personne en fonction de ses int r ts et de ses aptitudes et d autre part pour mettre en place les conditions favorisant la poursuite et la r ussite de son parcours professionnel Les tudes le travail et Vemploi sont les principaux champs d activit s vis s La pr paration l entra nement et le soutien en emploi L accent mis sur le travail en r adaptation se comprend quand on constate que la majorit des personnes ayant des probl mes de sant mentale aspirent d tenir un emploi r gulier et r mun r et que ceux qui ont effectivement un emploi en tirent g n ralement un grand b n fice Il a t d montr que le travail chez les personnes ayant des probl mes de sant mentale comme chez la population g n rale avait un effet b n fique sur l
112. sultats quant l atteinte de ces objectifs sont bien d crits dans les rapports fournis au CCASS au cours des derni res ann es DSRHC 1998 2001 2004 Deuxi mement une approche d valuation vient de projets sp cifiques d valuation de programme men s dans certaines ressources de la Direction Cette approche s inscrit plus particuli rement dans des vis es et une m thodologie de recherche On y utilise g n ralement des outils d valuation stan dardis s et des m thodes d analyses qualitatives et quantitatives rigoureuses Par cette approche on tente g n ralement de d crire l implantation du programme les services effectivement dispens s la client le et les retomb es du programme voir La r alisation des projets de recheche p 31 Troisi mement une approche concerne l utilisa tion continue d outils d valuation pour les fins d valuation et d intervention D une part cela comprend les divers formulaires questionnaires et outils de travail utilis s par les intervenants dans leur pratique quotidienne d intervention cet gard une d marche a t men e dans la derni re ann e pour standardiser et rationnaliser ces outils Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine faire en sorte que les m mes outils soient utilis s dans chaque ressource de la Direction qu ils soient inscrits au Dossier soins et services de l usager et soient tr
113. sus de r adaptation et de r tablissement Par ailleurs ce travail clinique de proximit n cessite chez les intervenants une capacit de maintenir le lien th rapeutique l o le cadre de souvent tre red fini et am nag dans le contexte du quotidien l intervention doit Dans ce contexte les dirigeants doivent demeurer sensibles aux besoins de formation des interve nants afin d offrir le soutien clinique n cessaire La supervision clinique est donc l un des outils mis la disposition des intervenants pour r pondre des besoins ponctuels directement imbriqu s leur r alit La supervision clinique permet une int gration de l ensemble des connais sances savoir savoir faire et savoir tre ratta ch es l exp rience imm diate et personnelle des intervenants Le service de supervision clinique est donc compl mentaire aux autres moyens existants de formation que ce soit les colloques les discussions d quipe les journ es d tude et les lectures avec l avantage d tre plus personnalis Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 36 En outre le service de supervision offre aux membres des quipes d intervention un lieu et une opportunit pour s exprimer sur les situations v cues dans la pratique Cela leur permet de se situer dans le cadre de la relation d y clarifier les enjeux relationnels de prendre du recul et d ali menter le questionnement clinique La supervision permet aussi de trava
114. t P W Corrigan Eds Recovery in Mental Illness Broadening our understanding of wellness Washington DC American Psychological Association Crowther R Marshall M Bond G R et Huxley P 2001 Helping people with severe mental illness to obtain work systematic review British Medical Journal 322 204 208 Dahlquist B et Fields S 2000 Residential treatment programs In R Hughes et D Weinstein Eds Best practices in psychosocial rehabilitation Columbia MD IAPSRS Deegan G 2003 Discovering recovery Psychiatric Rehabilitation Journal 26 4 368 376 Deegan P E 1997 Recovery and empowerment for people with psychiatric disabilities Social Work Health Care 25 3 11 24 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine 1998 Rapport de la visite d agr ment du Conseil canadien d agr ment des services de sant Qualit agr ment 1998 2001 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine 2001 Rapport de la visite d agr ment du Conseil canadien d agr ment des services de sant Qualit agr ment 2001 2004 Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine 2004 Rapport de la visite d agr ment du Conseil canadien d agr ment des services de sant Qualit agr ment 2004 2007 Emard R et Aubry T
115. t afin de cr er une qualit de vie acceptable Le premier profil la r clusion sociale concerne les personnes qui vivent un isolement social tr s important Leur identit s est construite principa lement autour d une prise en charge par d autres qu eux m mes Pour ces personnes l offre de services vise la mobilisation la remotivation la prise de conscience graduelle de leurs capacit s et la reprise de leur pouvoir d agir Le profil exclusion sociale concerne les personnes dont adaptation aux diff rents contextes s actua Milieu externe Milieu interne Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 26 lise par une implication significative mais partielle dans la communaut et leur r seau naturel Elles ont parfois la particularit de s identifier en s opposant de diverses fa ons la norme L offre de services pour ces personnes s appuie sur l effet rassembleur de l appartenance au groupe et sur Valliance th rapeutique L ajout d activit s apprentissage plus structur es ne se r alise que dans un deuxi me temps si la personne le juge n cessaire Le troisi me profil concerne les personnes qui exer aient des r les socialement valoris s dans un pass r cent et les personnes qui sont int ress es par une d marche plus avanc e de d veloppement d habilet s psychosociales Encadrement clinico administratif M canisme d admission Programme d apprentissages
116. tarit et en partenariat avec les services d h bergement et le service des programmes de r adaptation vocation nelle de la DSRHC La mission du CSIS La mission du Centre est d laborer et d actualiser une programmation visant l int gration sociale des personnes Elle est constitu e de programmes sp cialis s de r adaptation dans lesquels l approche de groupe et les activit s d apprentis sages th rapeutiques et ducatives tiennent une place pr pond rante Ces programmes ont un caract re transitoire et la dur e d intervention est fonction de la r ponse de chaque individu l approche propos e Ces particularit s nous ont incit s nommer cette ressource Centre de soutien l int gration sociale CSIS afin de la distinguer de l appellation de centre de jour utilis e plus couramment pour diff rentes client les et diff rents services dans le r seau des services de sant et des services sociaux Valeurs pr n es dans le mod le de service du CSIS Les valeurs pr n es dans le mod le de service du CSIS s inscrivent directement parmi les valeurs de la RP mises de l avant dans ce cadre de r f rence L accent est mis ici sur les besoins de la personne le respect des droits et la croyance dans le potentiel des personnes On insiste aussi sur l importance du lien th rapeutique et des liens significatifs incluant l entraide entre pairs Enfin au c ur de toute participation aux activ
117. tence Les activit s offertes dans les programmes d apprentissages ont t choisies afin de favoriser d une part l mergence d une barri re de protection contre la maladie et d autre part le d veloppement d habilet s et d une connaissance constructive de soi utiles l exercice de la habilet s connaissance et la gestion de soi ex gestion du stress des motions la r solution de probl citoyennet Ces font appel la mes aux habilet s sociales et aux strat gies d adaptation Cette approche s inspire du mod le vuln rabilit stress comp tence d velopp par Nuechterlein et al 1994 et adapt par Lecomte et Leclerc Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 25 2004 qui d crit le processus par lequel une vuln rabilit qu elle soit de nature g n tique d veloppementale ou autre lorsqu elle est mise en interaction avec des facteurs de stress importants ou quotidiens d clenche une r ponse symptoma tique Mais celle ci peut tre vit e et la vie sociale et communautaire maintenue chez les personnes ayant un registre de facteurs de protection efficaces Lecomte et Leclerc 2004 L orientation vers les solutions Milton Erickson a t l un des pionniers de cette approche Il s agit d une m thode qui s appuie sur les comp tences des personnes plut t que sur leurs insuffisances sur leurs points forts et leurs aptitudes plut t que sur leurs fai
118. tent d exprimer collectivement leurs besoins et leurs suggestions afin d avoir des services r pondant mieux leurs besoins leurs valeurs et leurs aspirations Le Comit formation et diffusion de l information Le mandat du Comit formation et diffusion de l information est d assurer le retour d information aux intervenants et aux usagers d valuer les besoins de formation des intervenants de diffuser notre mod le de pratique ainsi que les r sultats de recherche et d valuation et de publiciser les pr sentations et les publications en lien avec la r adaptation psychosociale C est entre autres partir de ce Comit que sont organis s les midis de la r adaptation une activit de formation sur les th mes de la r adaptation psychosociale ouverte au personnel de l tablissement et au public en g n ral De telles activit s par leur Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine impact sur un large public et les liens qu elles permettent de cr er avec les partenaires du r seau de la sant sont certes un moyen additionnel et non n gligeable d am liorer les services et les pratiques la Direction Le Comit de direction de la DSRHC Enfin le Comit de direction de la DSRHC est galement en lien avec l am lioration des services Bien que son mandat principal soit de voir au bon fonctionnement des multiples aspects adminis tratifs financier
119. ture des activit s offertes dans chaque module est le reflet du profil de client le auquel il est rattach Les projets g n riques Suite 4 une tape exploratoire toute personne en lien avec la mission du Centre a acc s a trois types de projet 1 Groupe de rencontre sur l exp rience du r tablissement Cette approche vise a explorer lexp rience quotidienne de l insertion commu nautaire et du r tablissement Elle s appuie sur une relation th rapeutique tablie et l aboutisse ment d un contrat th rapeutique s actualisant dans la communaut Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine 2 Dans et avec la communaut Il s agit d un projet de vie visant d velopper l appartenance au groupe par des activit s ludiques sportives et ducatives Celles ci servent de v hicule pour la personne dans son passage d un lieu de transition un milieu communautaire Le projet s appuie sur des valeurs relatives au plaisir d tre actif avec d autres personnes et l aide naturelle des gens du milieu y compris les pairs 3 Par et avec le groupe Ce projet s inspire de la philosophie des groupes d entraide L objectif est de favoriser l mergence d un esprit d entraide pouvant s actualiser dans la communaut ou contribuer am liorer la qualit des services que nous offrons Par leur participation a diff rents comit
120. u vocationnelles et d actions avec les proches et la communaut Le potentiel l espoir et la participation active Le d veloppement du potentiel de l usager comme valeur part du principe que toute personne qu importe son niveau de difficult s caus par la maladie a la capacit d am liorer son rythme son niveau de fonctionnement et sa qualit de vie Dans cette optique la RP vise actualiser ce potentiel et d velopper les forces et les habilet s de la personne tout en tenant compte de ses difficult s particuli res Cette valeur est la base du mod le des forces strength model propos entre autres par Rapp 1998 comme mod le visant la r appropriation du pouvoir par les usagers en misant sur les forces des personnes Elle est galement inh rente la notion de r appropriation du pouvoir d agir ou d empower ment qui est un concept cl dans la concep tualisation actuelle en RP Avoir ou retrouver l espoir constitue pour les personnes avec un probl me de sant mentale une condition essentielle de leur d veloppement L espoir permet de donner un sens leur vie il encourage l effort veille le go t d apprendre de pers v rer et de lutter pour avancer C est pour ces raisons que restaurer l espoir est un objectif premier de la RP Cela peut tre fait en encourageant la personne dans ses petits succ s personnels dans ses r alisations aussi modestes soient elles Cela se fait galement en
121. un niveau sup rieur Id alement des interventions pr ventives peuvent tre amorc es et m me pr vues dans le plan d intervention Cela peut inclure des interventions pour pr venir les rechutes identifier les signes avant coureurs de d compensation et des stres la personne ainsi que N seurs sp cifiques a s enqu rir aupr s de la personne des meilleurs moyens de r duire son stress quand elle ne va pas bien et des personnes contacter en cas de crise L intervenant principal devrait avoir une bonne id e du niveau de base des sympt mes de la personne de ses crises pass es de ses facteurs de stress de ses tentatives de suicide s il y a lieu ou de son risque suicidaire En situation de crise les intervenants devraient pratiquer l coute active communiquer un sentiment d acceptation et de s curit avoir un contr le actif sur la situation avec un accent sur la r solution de probl me et la r duction de l affect et de la col re instiguer chez l usager un sentiment de contr le et d estime de soi et savoir r f rer au bon service au centre de crise l urgence psychiatrique ou ailleurs lorsque n cessaire Caldwell et Woods 2000 Les valeurs de la r adaptation psychosociale Avant d tre bas e sur un mod le sp cifique d intervention ou une conception particuli re de la maladie mentale la r adaptation psychosociale RP repose d abord et avant tout sur un ensemble de valeurs et de principes tant
122. ur la client le l O RP et tout particuli rement le Questionnaire des besoins en Les outils inclus dans r adaptation psychosociale Bisson et Goulet 2005 ont t s lectionn s et con us pour tre non seulement des outils d valuation mais aussi des outils cliniques faisant partie int grante d une d marche d intervention centr e sur le r tablissement de la personne Ils visent valuer les multiples facettes de la personne et leur meilleure connaissance fournit autant de prises Cadre de r f rence de la DSRHC 2005 08 30 l intervention Ces connaissances permettent l laboration d un plan d intervention centr sur les besoins et les objectifs de la personne qui est fond sur une compr hension large positive et solidement tablie de la personne et de son fonctionnement Par ailleurs un autre but vis par le d veloppe ment de l O RP consiste fournir aux interve nants et professionnels oeuvrant aupr s des usagers un langage commun leur permettant d changer avec un maximum d aisance d objec tivit et de compr hension mutuelle sur les probl matiques cliniques sp cifiques L OERP permet aux intervenants de mieux se comprendre dans leurs changes sur la client le notamment en fournissant une m thode pour valuer le fonction nement de l usager dans les multiples sph res de sa vie en fournissant des d finitions et des bar mes pr cis des niveaux d autonomie et de besoins de m me qu
123. us sp cialis es A nsi les r sidences 5915 Viau Francheville et Pierre Gaulin s orientent plus sp cifiquement vers une client le d ge m r 40 plus d hospitalisation et psychotiques La ans et avec de nombreuses ann es pr sentant des troubles 5927 Viau se sp cialise dans une client le de jeunes adultes r sidence ayant des troubles psychotiques La r sidence Valdombre se sp cialise dans une client le pr sentant des troubles psychotiques et de person nalit avec des probl mes de comportement et d agressivit Enfin la r sidence Couture accueille sept r sidents pr sentant une d ficience intellec tuelle l g re moyenne associ e une probl matique de sant mentale Le service d h bergement individualis Le service d h bergement individualis comprend deux appartements regroup s les Appartements Poupart et Du March trois appartements relais l Epop e Desjardins Les Pignons bleus et un h bergement de chambres regroup es La Petite Patrie La client le de Poupart et celle de La Petite Patrie proviennent de HLHL et du CHUM et pr sentent des probl matiques de troubles cooccurrents sant mentale toxicomanie itin rance et prostitution voir D veloppement de nou veaux services p 32 La Petite Patrie est comme un appartement regroup la diff rence que les appartements n ont pas de cuisine et qu un service de cuisine est offert aux r sidents deux fois par jour
124. ux besoins des r sidents qu elles accueillaient Les r sidences de groupes sont des immeubles de type duplex avec studio g r s par l tablissement ou par des OSBL en sant mentale Direction des services de r adaptation et d h bergement dans la communaut H pital Louis H Lafontaine dans lesquelles vivent un maximum de 9 r sidents et o on offre une large gamme de services de soutien et de r adaptation psychosociale avec la pr sence d intervenants sur place 24 heures sur 24 Les ressources de type familial peuvent accueillir jusqu 9 r sidents et sont g r es par des familles En plus du service de gite et couvert elles offrent des services de soutien et d assistance Le suivi clinique y est assur par un personnel mobile de l tablissement HLHL g n ralement des techni ciennes en travail social des travailleuses sociales et des infirmi res Les ressources interm diaires priv es sont galement des lieux d h bergement tenus et g r s par des propri taires priv s mais pouvant accueillir de 10 29 r sidents Des servi ces de soutien et d assistance sont dispens s par les propri taires ou leur personnel et le suivi clini que est assur par un personnel mobile de l tablissement Enfin les r sidences de psychia trie g riatrique sont des milieux r sidentiels de groupe offerts une client le g riatrique g r s et maintenus par le personnel de l tablissement de sant 24 heure

Réadaptation psychosociale et rétablissement

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