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1. CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 CONVERCENCE
2. La l gende veut que Sir Isaac Newton ait song sa th orie de la gravitation uni verselle en voyant une pomme tomber d un pommier Heureusement pour lui il se rap pela de la r gle de s curit sp cifiant de ne pas se tenir sous une charge suspendue car si elle se d croche R f rez vous au R glement sur la sant et la s curit du travail section XXIII RSST art 245 al 1 Celles ci sont tir es de la section XXIII du RSST ONVERCENCE INFORMATION JURIDIQUE Pour de nombreux employeurs la diligence raisonnable passe par une s rie d activit s en SST identifier les risques du travail adopter des politiques ou directives inspecter les lieux de travail former les employ s la t che etc Cela est exact mais incomplet En effet une caract ristique essentielle de la diligence raisonnable est fr quemment ignor e par les employeurs le devoir d autorit Le devoir doit s exercer partout y compris dans l entrep t Que signifie ce devoir d autorit concr te ment Comment fait on preuve d autorit en entreprise Qui doit agir et pourquoi Dans le fond une r ponse simple ces questions peut tre sugg r e L employeur doit agir comme le ferait un bon p re de famille pas seulement pour punir mais pour corriger des comportements risque En fait le devoir d autorit de l employeur se manifestera par diff rents moyens D abord il importe de bien encadrer les rep
3. la d marche de pr vention Par ailleurs l employeur qui manque son devoir d autorit en ne sanctionnant pas les fautes de ses employ s risque fort advenant le cas o une poursuite p nale ou criminelle serait intent e contre l entreprise de se faire dire qu il n a pas tabli sa d fense de dili gence raisonnable La jurisprudence r cente en ce domaine associe en effet tr s forte ment le r le de la discipline au travail et la d fense de diligence raisonnable invoqu e par l employeur Dans l affaire CSST c 9083 5299 Quebec inc la juge Westmoreland Traor a notam ment rappel un employeur qu il ne suffisait pas d avoir adopt des directives de s curit et d effectuer des rappels l ordre par l envoi d une note mensuelle aux travailleurs mais qu il fallait en plus imposer des mesures disciplinaires lorsque des manquements taient commis2 Bien qu il s agisse d un devoir ingrat l em ployeur ne peut refuser de faire preuve d au torit lorsqu un comportement non s curi taire au travail est port sa connaissance Parfois une tape sur les doigts peut viter une catastrophe Voir par exemple P G du Quebec c Transport Guy Bourassa inc CQ 505 61 053716 023 27 08 2003 CSST c Marc Filiatrault Couvreur inc TT 500 63 005091 001 24 05 2001 CSST c 9016 5457 Qu bec inc TT 500 63 005100 000 15 06 2001 CSST c 9083 5299 Qu bec inc CQ 500 63 000368 040
4. de les liminer ou tout le moins de les r duire au maximum Et qui est le mieux plac pour jouer de la logique et trouver des solutions pleines de gros bon sens Sans vouloir g n raliser on s entend que dans certains cas l aide d un ergonome est n cessaire il n en demeure pas moins que dans bon nombre de situations le superviseur et son quipe de tra vail appuy s par le CSS et les formateurs internes s av rent tre de bons intervenants Surtout que l ventail des solutions possibles est tr s large merci En voici un mince chantillon e diminuer le poids la taille des charges manipuler am liorer la prise par des poign es ou des fentes dans les bo tes favoriser le tra vail d quipe tiens les fourmis e utiliser des aides m caniques d ailleurs le R glement sur la sant et la s curit du tra vail son article 166 vous y oblige lorsque le d placement manuel de charges compro met la s curit du travailleur e am nager le poste de travail de telle sorte que les torsions du tronc soient vit es que les charges manipuler surtout les plus lour des se situent au niveau de la taille ou tout le moins entre les genoux et les paules bref viser liminer le plus possible les pos tures contraignantes celles requ rant une amplitude maximale de l articulation e am liorer la gestion des stocks afin de dimi nuer les distances parcourir et minimiser l
5. fication Gardez en t te qu il s agit de th mes relatifs la SST et non pas des aspects reli s la production la qualit etc pour lesquels d autres coll gues effectueront des observa tions efficaces La question suivante aide engager la r flexion lors de cette premi re tape quels sont les quipements les machineries et les t ches pour lesquels un niveau de risque SST est suffisamment lev pour y effectuer une v rification sp cifique Vous pourriez iden tifier vos dangers selon le classement suivant les probl mes d ordre chimique m canique lectrique physique biologique et ergono mique Chose certaine on retrouve habituelle ment les l ments suivants dans un entrep t des palettiers des voies de circulation pour pi tons et pour v hicules des quipements d urgence extincteurs issues de secours Sys teme de gicleurs des chariots l vateurs des produits empil s de la signalisation un quai de chargement et de d chargement des transpalettes et des travailleurs Bref ces l ments se retrouveront certainement sur votre grille d inspection sp cifique l entrep t Justement la seconde tape consiste pr pa rer la grille d inspection en fonction des l ments que vous aurez cibl s La derni re tape des pr paratifs consiste concevoir un rapport sur lequel les d viations observ es seront pr cis es afin de permettre un suivi efficace des mesures cor
6. BIEN ch tie bien viter qu il ne se blesse Faire preuve d au torite c est avant tout avoir le droit d exiger un comportement s curitaire de notre employ Pour ce faire l employeur est tout fait jus tifi d laborer des r gles normes ou poli tiques de s curit lesquelles lui permettront d asseoir cette autorit De telles lignes direc trices doivent videmment tre expliqu es aux repr sentants de l employeur et aux employ s afin de faire conna tre tous la port e des normes leur raison d tre et le fait que l entreprise sanctionnera les comporte ments non s curitaires C est dans ce contexte que l entreprise pourra imposer aux employ s tous ses employ s y inclus les repr sentants de l employeur qui enfreignent des consignes de s curit une sanction disciplinaire La sanction sera adap t e la faute commise et l individu fautif selon le principe de la gradation des sanctions Et si on ne fait pas de discipline En fait l usage d une mesure disciplinaire constitue la derni re chance pour l employ d adopter un comportement s curitaire puisque la mesure survient habituellement apr s d autres mesures diffusion de l infor mation formation appropri e coaching ren contre de s curit rappel l ordre etc Le fait de ne pas sanctionner le comportement fautif apr s la mise en place de toutes ces mesures vient saper tous les efforts investis et discr dite
7. celles ci Par exemple les bouteilles de propane non uti lis es doivent tre entrepos es en respect du Code d installation du propane CAN CGA B149 2 M91 Ce code indique o l entre posage est autoris et les caract ristiques des lieux d entreposage distances res pecter par rapport aux b timents hauteur des cl tures etc Si l appareil de levage est lectrique il faut consid rer les risques associ s la recharge des batteries risques d explosion dus au d ga gement d hydrog ne d electrocution etc et s assurer de les contr ler en pr voyant des postes de recharge et de manutention des batteries respectant les r gles de l art venti lation ad quate appareils de lavage douche de s curit etc Il faudra aussi penser aux accessoires de levage rallonges de fourches crochets etc Par exemple les crochets utilis s doivent tre munis d un linguet de s curit pour viter que la charge ne se d croche S il est pr vu que le chariot l vateur sera utilis pour soulever un travailleur il faut pr voir l achat d une cage de s curit conforme et s adap tant bien au chariot l vateur qui sera utilis Il faut galement penser l achat de harnais de s curit qui seront utilis s par les person nes qui prendront place dans ladite cage Des harnais sont aussi requis avec les chariots l vateurs poste de conduite levable En consid rant tous ces aspects on assure la s curit
8. chandises entreposer substances inflamma bles corrosives ou aliments p rissables leurs caract ristiques poids dimensions la m thode de gestion des stocks les particularit s du lieu d entreposage le type de chariot l vateur uti lis etc Pour une meilleure logistique toutes UN ENTREPOSAGE EN HAUTEUR bien orchestr ces informations devraient tre inscrites dans un cahier de charges De plus si vous comptez acheter un palettier usag il faudra porter une attention particuli re sur l tat des composants bosses courbures fissures et v rifier si la charge nominale est suffisante pour l usage auquel il est destin Pour s assurer que tout se tienne Les aides m caniques Pour charger et d charger le mat riel les manu tentionnaires auront recours des aides m ca niques Qu il s agisse de transpalettes de cha riots l vateurs ou de plates formes l vatrices tous ces types d quipements am nent des probl mes de s curit qu il ne faut pas n gliger Les charges Le respect de la charge nominale des palettiers est un l ment crucial car une surcharge pour rait causer une d formation des lisses et ainsi occasionner un effondrement cet effet il est recommand d installer des plaques d affi chage visibles et lisibles par les caristes qui contiendront les donn es suivantes nom du fabricant charge maximale admissible par alv ole charge totale admissible d une trav e L
9. ci se situant entre la position neutre situation id ale par exemple es bras le long du corps et la position dite a limite de l amplitude maximale de l articu ation posture contraignante par exemple es bras en flexion au dessus de la t te CONVERSENCE LES FOURMIS SOUFFRENT ELLES de LMS e la dur e de l effort et la repetition des gestes et mouvements impliqu s incluant la notion de micropauses ou p riodes de r cup ration pour pr venir la fatigue et l usure muscu laire et articulaire Il serait toutefois simpliste de ne consid rer dans l analyse d une t che de manutention que ces facteurs de risque sans tenir compte de la personne son ge ses ant c dents de LMS sa condition physique dont l ob sit entre autres l environnement dans lequel elle travaille surfaces de planchers am nagement de l espace temp rature clairage et l orga nisation du travail gestion des stocks horaires de travail disponibilit des quipements travail d quipe formation Bref il faut regarder la t che de manutention dans sa globalit parce que c est en analysant l ensemble des facteurs de risque que l on pourra d terminer les solutions les plus appro pri es pour les contrer La recherche de solutions une question de logique et de GBS On a identifi les facteurs de risque associ s nos t ches de manutention mais cet exercice s av rera inutile si on ne cherche pas des fa ons
10. consid r s avec minutie par le pr ventionniste responsable de la SST dans l entrep t Voies d acc s et passages Dans un entrep t il est primordial que les voies d acc s aux b timents et surtout les passages r serv s aux pi tons soient en bon tat et d gag s De plus ils doivent tre entretenus de fa on maintenir la surface non glissante Et on doit y tre l abri des risques de chutes d objets ou de mat riaux Evidem ment ces lieux doivent tre bien clair s CICONVERCENCE LES ACCIDENTS B TES DUS UNE MAUVAISE TENUE DES LIEUX DANS L ENTREPOT une peau de banane qui attend bien des preventionnistes Mais encore les voies et les passages r serv s aux pi tons ainsi que leurs inter sections avec les voies de circulation des v hicules doivent faire l objet d une signali sation claire et plac e bien en vue Dans le cas o vous feriez affaire avec une entre prise de d neigement vous assuriez vous de la qualit de leur travail Les gens qui empruntent les voies d acc s vos b timents font ils parfois mention de plaques de glace aux endroits occup s Et concernant la signalisation est elle suffisante et en tout temps visible Les planchers Tout plancher doit tre maintenu en bon tat propre et d gag II doit tre pourvu de voies de circulation conformes Si des liqui des peuvent s y retrouver on doit pr voir des drains Concernant les planchers vo
11. de carbone CONVERSENCE LA PR VENTION pour combattre la gravit Quelques l ments consid rer pour l achat d un chariot l vateur e La capacit du chariot compte tenu des charges manipuler eLe choix des accessoires fourches pinces etc eLa hauteur de lev e en fonction des palettiers utilis s e La taille du chariot et le type de prise frontale ou lat rale compte tenu de la largeur des all es e La source d nergie utilis e lectricit propane ele type de pneus selon l utilisation int rieure ou ext rieure e Les caract ristiques particuli res envi ronnement dangereux ANSI NFPA 505 e Les quipements de s curit n cessaires toit dosseret alarme de recul d tecteur de monoxyde de carbone cage pour soulever des personnes harnais etc En plus des l ments associ s l appareil lui m me il ne faut pas oublier les c t s associ s l utilisation d un appareil de levage En effet des d penses risquent fort de s ajouter pour l entretien de notre b b afin qu il garde la forme Il faudra aussi penser aux stationnements sans oublier tout ce qui trait aux voies de circulation signalisation miroirs etc la gestion des batteries des carburants et des gaz d echap pement A ce chapitre si un appareil fonc tionnant au propane est achet il faut pr voir tout ce qui entoure le remplacement des bouteilles et I entreposage de
12. espace avec divers appareils de levage et de manutention Les risques y sont donc nombreux Un plan de pr vention con u pour un entrep t doit tenir compte selon le cas de l am nage ment des lieux des quais de chargement des remorques arrim es aux quais de l emballage des marchandises et de l exp dition de la cir culation des marchandises et des pi tons du stockage de mat riel hauteur et accessibi lit de l quipement de manutention des v hicules automoteurs de la s lection et de la manutention manuelle des marchandises des risques reli s aux produits et aux mati res dangereuses de la pr vention incendie et d autres risques particuliers comme dans les entrep ts r frig r s Tout un d fi O se cache la b te Votre plan de pr vention doit s attaquer tous les risques retrouv s dans un entrep t qu ils aient d j caus des accidents ou non Vos statistiques d accident vous y aideront bien s r mais c est loin d tre complet Il faut galement tenir compte des incidents des bris de mat riel et des suggestions des employ s Pour optimiser cette d marche pourquoi ne pas faire appel un comit form de personnes uvrant dans l entrep t gestionnaires superviseurs employ s ou comit de sant et s curit le cas ch ant Il importe galement de regarder toutes les activit s et toutes les divisions de l entrep t et ne pas seulement se concentrer sur les risq
13. exem ple dans l attente de l valuation m dicale Si votre employ nie le probl me refuse ou tarde y donner suite proc dez une valua tion par le m decin de votre choix C est important que votre employ comprenne votre justification exiger l valuation m dicale et que son refus d acquiescer votre demande l gitime pourrait tre consid r comme de l insubordination Cela peut tre l occasion de rendre un fier service votre employ que de mettre en perspective un probl me de sant qui peut se traiter facilement par une prescription de lunettes par exemple ou d offrir l occasion de d pister et de diagnostiquer un probl me plus s rieux pilepsie maladie cardiaque la liste peut tre tr s longue ou de faciliter une prise en charge d un probl me de d pen dance par exemple l alcoolisme Il pourra aussi advenir la situation o l valua tion m dicale confirmera un handicap ou une incapacit continuer offrir une prestation de travail constante et satisfaisante On ne peut plus continuer ainsi Si le probleme de sant d tect s av re tre incompatible de fa on permanente avec le travail r gulier une action administrative s imposera C est la situation plate o un employ ne peut plus remplir sa part du contrat de travail soit d ex cuter sa prestation normale de travail alors que l employeur est le b n ficiaire con tractuel du droit d obtenir cette p
14. fait de se contenter d une impression d une saine gestion de la prevention tait a la source d une catastrophe Inspection preventive dans l entrep t pour viter que vos racks ne craquent Si vous croyez que la formation co te cher essayez l ignorance Quand le risque est ambulant La pr vention pour combattre la gravit INFORMATION JURIDIQUE Qui aime bien ch tie bien QUESTION R PONSE DANS L ENTREP T LA S CURIT est ce votre affaire Que vous ceuvriez dans le commerce de detail ou dans une entreprise manufacturi re ou que vous soyez dans une entreprise de services petite ou grande vous devez s rement disposer d un entrep t pour toute votre marchandise Et qui dit entrep t dit entreposage de charges sur des palettiers l aide d appareils de levage comme des chariots l vateurs ou gr ce de la manutention manuelle Saviez vous qu une installation inad quate ou une mauvaise utilisa tion des palettiers tout comme un mauvais usage des quipements tels les convoyeurs et les v hicules occasionnent tous les ans nombre d accidents assez dramatiques en entrep t Pas facile d implanter des r gles pour contrer cela chaque entrep t a ses propres caract ris tiques et les risques different d un tablis sement l autre de l l importance de bien identifier ses propres besoins d entreposage et de tenter de pr voir les accidents susceptibles de survenir par inadv
15. mal an pres de 7000 l sions professionnelles Les travail leurs accident s sont en moyenne absents de leur travail pour une dur e de 57 jours Et les d bours s de la CSST pour ces l sions s l vent plus de 25 millions de dollars Attention Nous ne parlons ici que de chutes par glissade Ajoutez cela les chutes dues aux in galit s du plancher les chutes dues aux d bris laiss s sur le sol et tout autre type d v nement qui survient en raison d une mauvaise tenue des lieux et vous obtenez un cocktail pour le moins renversant La s curit au del des quipements Pour la plupart des gens ce qui vient en t te spontan ment lorsqu on parle de milieu de travail s curitaire ce sont les quipements les PI les gardes de s curit les outils ergonomiques les syst mes de s curit etc En fait tout ce qu un employeur peut acqu rir concevoir fabriquer et installer II est ind niable que les lieux de travail doivent tre quip s de fa on s curitaire mais la s curit des gens passe aussi par une bonne gestion de la tenue des lieux Et cela sous entend orga nisation et propret des espaces de travail Voyons ce qui concerne les entrep ts Le r glement C est dans la section Ill du R glement sur la sant et la s curit du travail RSST que l on trouve les r gles du jeu en mati re d am nage ment d un lieu de travail Les points suivants devraient tre
16. principalement aux membres sup rieurs V hicules et quipements Il existe beaucoup d accidents graves et de d c s li s aux v hicules et aux quipements Par exemple lors d un renversement de cha riot l vateur si des pi tons sont heurt s par des v hicules en mouvement si un travailleur est happ par une courroie de convoyeur ou lors d un crasement au quai de chargement pour ne nommer que les plus spectaculaires Ces accidents occasionnent souvent plusieurs jours d arr t de travail Environnement Concernant les blessures ou les maladies li es l environnement elles peuvent tre dues une exposition des substances nocives comme au monoxyde de carbone ex chariot l vateur mal entretenu des into xications l ammoniac fuite dans les entre p ts r frig r s une explosion ou des expositions des temp ratures extr mes LES LESIONS PROFESSIONNELLES DANS UN ENTREP T SONT NON N GLIGEABLES voyez y Bref en entrep t on trouve comme ailleurs dans l entreprise pas mal de risques d acci dents s ils ne sont pas ma tris s Avez vous labor un plan d action pour en tenir compte Intoxication au monoxyde de carbone CO ou le tueur silencieux 1 Bon nombre d entrep ts utilisent des chariots l vateurs au propane et le risque d intoxication au monoxyde de carbone surtout l hiver lorsque toutes les portes sont ferm es et que l endroit est mal ventil n e
17. sur la chance car la b te continuera r der jusqu au jour o Le lasso le fouet ou la cage Saisir un risque le dompter ou l liminer peut faire appel plusieurs techniques On peut substituer une mati re dangereuse par une autre pr sentant moins de risques On peut dompter le risque en contr lant des para m tres pr cis comme le fait d immobiliser un v hicule au quai de chargement en installant un syst me de retenu compos d un crochet emp chant tout mouvement de la remorque On peut ensuite l emprisonner pour viter la possibilit qu il ne se d cha ne par exemple en prot geant les parties mobiles du convoyeur Mais ce n est pas tout On peut former r gle menter entretenir nettoyer et encore plus Enfin n oubliez pas qu il est plus difficile de corriger un risque lorsqu il est d j present dans l entreprise La solution une politique d achats qui tient compte de la s curit d un quipement ou du danger d une substance Moins de danger signifie moins d accident possible Adieu le chaos bonjour l organisation Votre plan de pr vention des risques en entre p t est vou un succ s certain si en plus vous identifiez des responsables de la r alisa tion de votre qu te d un milieu s r si vous ne l sinez pas sur les ressources n cessaires si vous fixez des ch anciers et si vous valuez vos r sultats Traquer les risques exige bien s r un prix mai
18. valua tion des habilet s pratiques du cariste De plus le temps allou la formation permet tait il d aborder tous les principes de con duite et d utilisation s curitaire d un chariot l vateur En consultant les normes exis tantes quant au contenu sugg r pour une formation complete il est facile d en douter CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Normes sur la formation des caristes B335 94 Formation des caristes manu tention des mat riaux et logistique Association canadienne de normalisation ASME B56 1 1995 Normes de s curit concernant les chariots l vateurs petite lev e et grande lev e The American Society of Mechanical Engineers En conclusion Aucun employeur ne souhaite se retrouver avec un tel accident Pourtant les lacunes identifi es ne sont certainement pas uniques cette entreprise Si vous voyez des simili tudes entre le cas pr sent et ce qui se vit dans votre milieu de travail vous devriez songer valuer les risques de votre envi ronnement de travail am nager les lieux de fa on s curitaire g rer les incidents et effectuer un suivi serr des mesures pr ven tives vous assurer que les quipements sont maintenus en bon tat de marche et que les m thodes de travail sont ad quates dif fus es connues et respect es Les articles de ce Convergence s av reront certainement une source de renseignemen
19. 14 06 2005 Supra CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 71 M QUESTION R PONSE la suite des modifications au Code criminel un employ peut il tre criminellement tenu responsable dans le cadre d un accident du travail D entr e de jeu sachez que les modifications apport es au Code criminel du Canada le 31 mars 2004 visaient d abord faciliter la pour suite contre les organisations Et contrairement une croyance v hicul e par certains auteurs la possibilit de poursuivre et le cas ch ant condamner les individus pour n gligence crimi nelle existait bien avant lesdites modifications Selon l article 219 du Code criminel Est coupable de n gligence criminelle quiconque a soit en faisant quelque chose b soit en omettant de faire quelque chose qu il est de son devoir d accomplir montre une insou ciance d r gl e ou t m raire l gard de la vie ou de la s curit d autrui Nos soulign s Ainsi l employ qui conduit un chariot l va teur de mani re cavali re et frappe un col l gue contrevient son devoir l gal pr vu l article 49 al 2 de la Loi sur la sant et la s curit du travail soit de veiller ne pas mettre en danger la sant la s curit ou l in t grit physique des autres personnes qui se trouvent sur les lieux de travail ou proximit des lieux de travail Par cons quent si l enqu te
20. 2 1 2 V rification du registre des premiers soins pr sence 2 2 2 Entreposage armoire n 55 ordre 2 1 3 Lumi re d urgence B 24 et B 26 fonctionnement 2 2 3 Fiches signal tiques pr sentes faciles d acces 2 1 4 Alarme manuelle AM 22 et AM 44 acc s 2 2 4 Abrasif pr s du quai pr sence et acc s 2 1 5 Extincteurs 44 47 48 acc s jauge goupille 2 2 5 Douche d urgence signalisation acc s eau alarme 2 3 PALETTIERS 0 N 2 4 DISPOSITIFS DE S CURIT SUR LES MACHINES ON 2 3 1 Presence des goupilles 2 4 1 Protecteur convoyeur 14 presence efficacite 2 3 2 Degagement des gicleurs 45 cm 2 4 2 Arr t d urgence convoyeur 14 2 3 3 Empilage stable 2 4 3 Dispositifs de protection sur machine emballage 2 3 4 D flexion des lisses horizontales 2 4 4 Arr t d urgence disjoncteur sur machine emballage 2 3 5 Ancrage des montants 2 3 6 Marquage des charges SA 3 SUIVI D INSPECTION V RIFICATION DES MESURES CORRECTIVES 32 373 4 ACTIVIT DE TRAVAIL poste analys Description de l activit Commentaires 5 AUTRES OBSERVATIONS NON CONFORMES Les non conformit s enregistr es sur la grille d inspection seront pr cis es dans le rapport d inspection Par exemple la suite d une non conformit relative un extincteur on notera sur le rapport d inspection l appareil d faillant l anomalie observ e ainsi que la strategie de correction responsable echeance
21. 28 les appareils de levage art 245 Fr quence des inspections De nombreuses entreprises effectuent mensuel lement les tourn es d inspection pour une par tie ou la totalit de l entreprise Par contre vous pourriez d terminer que certains aspects seront v rifi s plus ou moins fr quemment Voici quelques crit res pouvant servir tablir la fr quence des inspections les quipements et les proc d s qui pr sentent un risque lev ampleur des cons quences en cas de d fail lance le niveau de contr le associ aux exi gences l gales le rythme des changements implant s dans certains secteurs l historique des questions plaintes non conformites asso ci es certaines situations CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Le tableau suivant presente un exemple abr g de la distribution des responsabilit s de verification pour quelques themes asso ci s au secteur de l entrep t ces donn es vous pourriez ajouter plusieurs autres th mes propres votre milieu de travail Inspection informelle L inspection informelle est une activit non planifi e et se r alise g n ralement sans grille d observation Elle consiste simplement tre attentif ce qui se passe autour de soi en con sid rant en m me temps la s curit du per tablies pour l entrep t s assurer que le quai de chargement n est pas encombr s assurer que les employ s p
22. PA Li 2 c g A s LI 5 m m z XI gt N de con NCE VOL 23 N 1 FEVRIER 2007 ONVE REVUE DE GESTION DE LA SANT S CURIT bas les risques dans l entrepot SZ CENTRE PATRONAL N 4 DE SANTE ET SECURITE DU US TRAVAIL DU QUEBEC CONVER ENCE La revue Convergence est publi e quatre fois lan l intention des entreprises membres des associations regroup es au Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec PR SIDENTE DIRECTRICE G N RALE Denise Turenne DIRECTRICE DES COMMUNICATIONS Diane Rochon R DACTION La revue Convergence est r dig e par des conseillers du Centre patronal Ont collabor ce num ro Th r se Bergeron Fran ois Boucher Josette Boul Denyse Brodeur Josianne Brouillard Andr Cardinal Denis Dubreuil Francine Gauvin Isabelle Lessard Sylvie Mallette Maryline Rosan Claudette Sicard Michel Watkins R VISION ET COORDINATION Th r se Bergeron ILLUSTRATIONS Jacques Goldstyn Fr d ric Fontaine CONCEPTION GRAPHIQUE Folio et Garetti IMPRESSION Impression BT Ce num ro a t tir 35 OOO exemplaires D P T L GAL Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Biblioth que et Archives Canada ISSN 0829 1314 La liste de tous les th mes d velopp s dans Convergence depuis 1995 se trouve sur le site Internet du Cen
23. archandises sur des personnes il est fortement recommand d installer des filets des panneaux grillag s ou des treillis au dessus des all es pi tonnes et derri re les alv oles La note finale En plus des caristes qui devront avoir re u une formation sur l utilisation s curitaire des cha riots l vateurs vous devrez vous assurer que toute personne ayant travailler pr s des palet tiers poss dera les connaissances n cessaires quant la charge nominale la circulation autour des palettiers les caract ristiques des marchan dises entrepos es le signalement des anoma lies etc Enfin pour que les palettiers soient maintenus en bon tat et afin d assurer la pro tection tant du personnel que de la marchandise entrepos e il vous faudra implanter un pro gramme d inspection et d entretien Pour un exemple voir l annexe 1 du guide La s curit des palettiers fabrication achat installation et utilisa tion CSST et ASTE 2005 CONVERCENCE Probablement pas A preuve que fait une fourmi lorsqu elle se retrouve devant un chargement trop lourd a transporter Selon les observations de chercheurs de I Universite de Bristol en Angleterre elle appelle ses con sceurs a l aide et celles ci se partagent le poids aussi efficacement que si vous aviez place des roues sous un tra neau C est ce qu on appelle chez les humains le travail d quipe Atten tion toutefois de ne pas sauter la conclusion que
24. bl me Avez vous d j v rifi le pourcentage de vos quipements inspect s au d but d un quart de travail Le suivi des d fectuosit s est il efficace Pouvez vous d montrer objectivement les entretiens r alis s Vos employ s connaissent ils les items v rifier sur leur chariot de m me que les d rogations qu ils doivent signaler imm diate ment Voici un beau sujet pour une prochaine rencontre de s curit Des d fectuosit s du syst me de freinage surviennent mais elles ne sont pas int gr es dans le programme d entretien pr ventif La d fectuosit du syst me de freinage en cause dans cet accident a fait l objet de plusieurs r parations Toutefois cette com posante ne faisait pas partie des points v ri fi s dans le programme d entretien pr ventif des chariots l vateurs Si chaque manquement en SST est un grain de sable qui s ajoute dans une balance en quilibre il n en faut pas beaucoup pour faire pencher la balance du c t de l acci dent En g rant vos risques et vos incidents vous retirez chaque fois un petit grain de sable qui pourrait tre celui qui ferait pencher la balance du c t de l accident L am nagement des voies de circulation La visite des lieux de travail permet de cons tater qu il n y a pas de plan de circulation ni de voies r serv es et ce malgr la circulation de pi tons dans une aire de travail o circu lent des chariots l vateurs La po
25. c est le seul moyen de pr venir les l sions susceptibles de se d velopper quand on parle de manutention Mais il y a quand m me mati re r flexion dans le comportement de ces petites b tes pas si b tes Je tire tu pousses nous d pla ons Des commandes qu on pr pare des bo tes qu on manipule des chariots qu on d place difficile de penser entrep t sans visualiser les activit s de manutention manuelles ou autre qui y fourmillent Manutention manuelle dites vous L Orga nisation internationale de normalisation ISO pour les intimes en donne cette d finition toute activit requ rant l utilisation de la force humaine pour soulever d poser transporter d placer ou retenir un objet Le corollaire pr ventionniste cette d finition Un lot de pi ges pour la s curit de ceux et celles qui manutentionnent avec comme cons quences glissades chutes crasements coincements sans oublier bien s r le plus insidieux et non le moindre les l sions musculo squelettiques LMS plus sp cifiquement celles affectant le dos et les membres sup rieurs Trop fort trop mal trop longtemps Ces trois questions se veulent une expression simple des principaux facteurs de risque pour le d veloppement d une LMS savoir ela force n cessaire pour manipuler une charge celle ci tant fonction du poids de objet sa taille sa forme le type de prise a posture adopt e celle
26. de d tails ce propos lisez l article de la page 14 Les personnes circulant autour de ces appareils doivent aussi en conna tre les dan gers et savoir quels comportements adopter Que faire si l on croise un transpalette Comment aborder les intersections Une solide formation est un atout certain pour assurer la s curit de tout le personnel M me les m caniciens devront recevoir de la formation surtout s il s agit d un type d ap pareil non encore utilis dans l entreprise D ailleurs les personnes responsables de l en tretien des chariots l vateurs au propane gaz de p trole liqu fi ou GPL doivent d tenir un CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 certificat de comp tence R glement sur le gaz et la s curit publique D 10 r 4 art 32 2 Faire le suivi Mais ce n est pas tout les r gles de s curit les bonnes pratiques apprises lors des forma tions doivent tre mises en application Si un employ ne s attache pas son chariot l va teur poste de conduite levable et qu il tombe vous ne pourrez pas vous d fendre en expliquant que les r gles taient connues Tous les tribunaux s entendent si les r gles ne sont pas appliqu es par la direction et ses repr sen tants superviseurs l employeur manque ses devoirs Est ce n cessaire de rappeler que l exemple est le meilleur moyen pour favoriser le respect des r gles de s curit
27. dent Comment former e La formation devra id alement comporter deux volets th orique et pratique Le volet th orique doit consister pr senter les risques d accidents et les principes s curi taires respecter Le volet pratique doit tre r alis sur les lieux de travail o des mises en situation seront appliqu es e Effectuer un suivi une fois les employ s leur poste de travail afin de s assurer du trans fert d apprentissage Ce suivi pourra aussi d montrer l importance accord e la forma tion et au respect des r gles de s curit O former La partie th orique devra id alement se r aliser dans une salle loin du bruit bien clair e avec suffisamment d espace pour tous les participants La partie pratique s effectuera principale ment dans l entrep t l o la t che devra normalement se r aliser Pourquoi former La formation vous l offrez pour pr venir des accidents et respecter la loi Si vous avez un registre dans lequel sont not es la description des formations offertes avec le nom de l em ploy la date de formation et la date de suivi vous pourrez d montrer que des efforts ont t d ploy s en pr vention que vous tes dili gent et non n gligent Ceci dans la mesure o les r gles et les principes enseign s sont bien respect s vous d y voir Phrase cit e par Abraham Lincoln CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vr
28. des installations et bien s r des personnes Attention l quipement usag Tous les appareils de levage doivent tre s curitaires et certains doivent m me tre conformes des normes pr cises Chariots l vateurs ASME B56 1 1993 ou CSA B335 1 1977 ou ANSI B56 1 1075 selon la date de fabrication Grues mobiles ACNOR Z150 1974 et son supplement n 1 1977 Ponts roulants a riens sur rail sauf les mono poutres ACNOR B167 1964 Demandez a voir le registre d entretien et n hesitez pas a faire effectuer une inspec tion complete CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Avant de couper le ruban rouge Votre appareil de levage est pr t tre utilis Mais est il tout fait s curitaire Avant de mettre en op ration un appareil de levage neuf ou usag l employeur doit s assurer de sa s curit par une inspection minutieuse Dans le cas d un pont roulant cette inspec tion peut tre r alis e par l installateur le fournisseur ou un autre expert qui certifie que tout a t effectu selon les r gles de l art La certification devrait tre confirm e par crit Compte tenu des obligations de l employeur en mati re de sant et s curit du travail il est important de documenter les aspects reli s la s curit Des dossiers bien garnis peuvent vous tre tr s utiles pour d montrer votre diligence en cas d accident Bien d autres c
29. entreposage tant les chariots l va teurs et les transpalettes Tous ces appareils sont utilis s pour manipuler des charges et parfois pour soulever des personnes Puisque les nergies potentielle chute d objets ou de travailleurs et cin tique appareils en mou vement sont omnipr sentes durant les op ra tions de manutention l entreprise doit veiller la bonne condition de ces appareils et bien s r leur utilisation s curitaire L utilisation des appareils de levage dans les op rations d entreposage g n re de nombreux risques d accident reli s au renversement de l appareil la collision avec des pi tons ou d autres appareils la chute d une charge au coincement associ aux pi ces mobiles de l appareil aux chutes des op rateurs etc Pour assurer un bon d part La pr vention des accidents reli s l utilisa tion des appareils de levage d bute d s l tape de l achat On doit s assurer que le nouveau joujou r pondra aux besoins Pour cela il faut constituer un cahier de charges pr cis Quelle est la capacit minimale que l appareil doit poss der Sera t il utilis pour soulever des travailleurs ou uniquement du mat riel Avec une bonne valuation des besoins les fournisseurs seront en mesure de vous guider dans vos choix Imaginez le tout nouveau chariot l vateur aliment au propane dans un entrep t dont la ventilation est insuffisante Bienvenue l intoxication au monoxyde
30. entreposage et la manutention des mati res dangereu ses sont tels que le l gislateur a pr vu une LES MATI RES DANGEREUSES EN ENTREPOT pensez y avant sinon section compl te du RSST cet effet la sec tion X articles 70 100 Ces articles num rent les mesures de s curit g n rales et les r gles pr cises pour les six cat gories de mati res dangereuses faut par tir de cela pour b tir votre programme d entre posage Par ailleurs ces articles r f rent aussi plusieurs lois ou normes portant sur des pro duits sp cifiques Ainsi les bouteilles de gaz comprim s doivent tre conformes la Loi sur les appareils sous pression Pour l entreposage des liquides inflammables et combustibles on doit se r f rer la norme NFPA 30 Code des liquides inflammables et combustibles Ce document a t traduit par la CSST il est disponible chez Les publications du Qu bec http publicationsduquebec gouv qc ca home php Le Code national de pr vention des incendies fournit galement de pr cieux renseignements sur le stockage de l ensemble des marchandises dangereuses Lorsque des mati res dangereuses ne font pas bon m nage Un des probl mes majeurs lors de l entre posage des mati res dangereuses est li l in compatibilit de certaines mati res entre elles Leur mariage involontaire peut entra ner des r actions ind sirables telles la lib ration de chaleur la combu
31. ertance manque de vigilance ou autre Dans un premier temps il importe de s atteler la preparation d un bon plan de prevention afin de bien analyser toutes les op rations effectu es en entrep t puis de bien conna tre ses quipements et les habi tudes de travail acquises par le personnel Plu sieurs petits manquements peuvent donner lieu un grave accident Nul aspect ne doit donc tre n glig tout doit tre scrut la loupe Que l on parle de la capacit des palettiers des voies de circulation des all es pi tonni res requises de la fr quence du trafic par moments des chargements et d chargements des cha riots l vateurs etc tout doit tre analys et valu pour au besoin modifier ses installa tions ajouter des panneaux de signalisation former ses gens etc CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Ce num ro de Convergence relate une s rie de manquements possibles Il vous indique de plus comment faire la chasse aux risques en entrep t les types de l sions professionnelles que ce milieu peut g n rer le pourquoi d une bonne tenue des lieux ce que n cessite l entre posage en hauteur les l ments consid rer lors de l achat d un chariot l vateur les risques de d velopper une l sion musculo squelettique en manipulant des charges l entreposage des mati res dangereuses comment structurer un programme d inspection et l importance d une
32. es doubles ou les triples manipulations de la m me charge e promouvoir la bonne forme physique pour quoi ne pas instaurer des pauses exercices ou des s ances de r chauffement eformer aux principes ergonomiques en manutention Dos droit genoux fl chis la panac e Bien que souhaitable cette m thode de levage est irr aliste sur une base constante selon des chercheurs de l IRSST qui planchent actuelle ment sur l identification de principes de manutention la fois s curitaires et efficients int grer dans les contenus de futurs pro grammes de formation Somme toute apprenez manipuler des charges en appliquant logique GBS s curit efficience comme les fourmis le font d j depuis des dizaines de millions d ann es Voir cet effet l article Quel poids un employ peut il lever dans Convergence ao t 2001 CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Une tincelle produit une explosion dans un entrep t Que s est il pass L enqu te r v lera que des vapeurs d une substance inflammable se sont r pandues dans le local parce qu un contenant a t endommag lors de sa manutention Compte tenu des risques en jeu avec les mati res dangereuses incendie explosion intoxication des employ s contamination de l environnement notam ment il est primordial de se doter d un pro gramme d entreposage s curitaire adapt aux besoins
33. et indirectement aux palettiers Vous pouvez vous en procurer un exemplaire gratuitement en t l phonant la CSST Il est galement possible de t l charger le document l adresse suivante csst qc ca portail fr publications DC_ 200_1 6147 1 htm CONVERCENCE La formation ce n est pas de l improvisation Pour assurer son efficience elle se doit d tre planifi e structur e et bien diffus e La forma tion a pour objectif d offrir l employ les con naissances et les habilet s lui permettant de r aliser sa t che selon les r gles de l art et bien s r en toute s curit Ainsi il vous faudra y consacrer du temps Trop de temps selon vous Et s il se produit un accident de travail il en faudra du temps pour r aliser l enqu te et l analyse d accident trouver un rempla ant le former g rer le dossier Et cela peuvent s ajouter les co ts humains et financiers Alors oui la formation est n cessaire fort rentable et dans bien des cas obligatoire Pour vous aider la planifier nous vous pr sentons les principaux questionnements consid rer Pour former en sant s curit le point de d part est souvent l identification des risques et dans un entrep t on a le choix la propret du sol les voies d acc s la circulation les palettiers les appareils de levage le chariot l vateur la manutention manuelle l organisation du tra vail Tous ces risques m ritent d tre connus de
34. ficateur est install une table de travail quip e d un ordinateur Il entre les donn es des pro duits qu il v rifie Autour de lui des chariots l vateurs circulent en vue de placer les com mandes sur le quai d exp dition Un cariste sur son chariot l vateur s ap proche de la table de travail du v rificateur pour lui parler Le cariste se dirige lentement vers le v rificateur avec l intention de s ar r ter une distance raisonnable de ce dernier Il tente d immobiliser son chariot CONVERSENCE ET SI LE FAIT DE SE CONTENTER D UNE IMPRESSION D UNE SAINE GESTION DE LA PREVENTION tait la source d une catastrophe mais constate que le chariot ne freine pas Le verificateur ne le voit pas arriver puisqu il a le dos tourn au chariot Au moment o le cariste r alise ce qui est en train de se passer il est trop tard pour utiliser le frein d urgence ll frappe le v rificateur et le coince entre la table et la colonne de soutien du toit sur laquelle sa table est adoss e Face au chariot l vateur l employ n a aucune chance et decede de ses blessures L analyse de l accident et de quelques incidents survenus recemment font ressortir des indices qu un accident grave se pr parait Un accident grave survient gen ralement a la suite d une accumulation de manquements en SST Ce cas ci n y fait pas exception Il vient renforcer l importance d une saine gestion des risques des incidents et de
35. formation sur mesure Si un travailleur repr sentait en soi un risque sauriez vous comment g rer la situation Qu entend on par une saine gestion de la pr vention Peut elle tre toute preuve Et le devoir d autorit qu en est il au juste Voil en plus ce que vous y trouverez R cemment un des employ s de Paul gestion naire chez l entreprise YZ a d tre amput d une jambe la suite de l effondrement d un palettier mal install Je donnerais n importe quoi pour pouvoir revenir en arri re souligne t il Croyez moi mieux vaut pr venir que d tre confront ce genre d accident Qu importe le lieu de travail il faut toujours faire preuve de diligence Au fait savez vous quand remonte la derni re inspection de votre entrep t Bonne lecture CONVERCENCE A titre d employeur consciencieux et diligent vous mettez en place des directives et des mesures de s curit pour les diff rentes sph res d activit et l ensemble des d parte ments de votre entreprise Il ne faut toutefois pas oublier les zones d entreposage dans votre plan de pr vention Plusieurs pr dateurs peuvent s y cacher Comme une fourmili re L entrep t d une entreprise n est pas une remise o l on entrepose le mat riel pour une dur e ind termin e Ce n est pas le troisi me sous sol d un mus e C est un lieu dyna mique o la marchandise circule On y trouve des employ s partageant l
36. ges du sang Il prend alors la place le l oxyg ne Ainsi toutes les parties du corps sont priv es d une partie de l oxyg ne dont elles ont besoin Le c ur et le cerveau ont particuli rement besoin d une grande quantit d oxyg ne CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Quels sont les principaux sympt mes d une intoxication au monoxyde de carbone Faible exposition e Mal de t te frontal naus e fatigue Exposition moyenne e Mal de t te frontal persistant avec sensation de battements naus es vertiges ou tour dissements somnolence vomissement pouls rapide baisse de r flexes et du jugement Exposition tr s importante e Faiblesse vanouissement coma d c s convulsion Quels sont les premiers soins dispenser une personne qui pr sente des sympt mes d intoxication au monoxyde de carbone I faut agir rapidement een a rant la pi ce ou en amenant la victime l air frais een lui donnant la respiration artificielle s il y a arr t respiratoire een appelant les services ambulanciers ou en transportant la personne un centre m dical Toujours s assurer que les secouristes sont en mesure de reconna tre les sympt mes pour r agir rapidement Reference Le monoxyde de carbone Institut national de sant publique Quebec Sante au travail www inspq qc ca CONVERCENCE Le saviez vous Au Quebec la simple chute par glissade cause bon an
37. hargement de la qualit d empilage des marchandises de la tenue g n rale des lieux Puis il est fort pro bable que les chariots l vateurs seront inspec tes par les caristes eux m mes Et finalement il est possible que les quipements d urgence ex extincteurs trousses de secours acc s aux m canismes d alarme manuelle soient contr l s par la brigade d urgence Tout compte fait il n est pas requis que l quipe d inspec tion sp cifique v rifie tout L important est que tous les th mes r pertori s soient inspect s par les personnes les plus aptes effectuer l obser vation efficacement Le RSST Le R glement sur la sant et la s curit du travail RSST est une r f rence essentielle pour la gestion de la pr vention Il comporte 394 articles avec lesquels les entreprises de comp tence provinciale doivent tre en confor mit Bien s r vous devrez consulter les nom breuses sections de ce document pour tablir les th mes pr sents dans votre milieu de tra vail et ainsi laborer vos grilles d inspections sp cifiques Plus pr cis ment le l gislateur utilise quatre reprises le mot inspection dans le RSST Bref il appara t particuli rement pertinent d inclure les th mes suivants dans votre programme d inspection des lieux les quipements de protection respiratoire art 47 le syst me de ventilation m canique art 104 les outils main et portatifs moteur art 2
38. hoses doivent tre faites avant de sortir les ciseaux en voici quelques unes Inspection et entretien l employeur a l obliga tion de maintenir ses quipements de levage en bon tat Le manuel d utilisation de l appareil ou des normes particuli res peuvent servir de r f rence pour d terminer les modalit s d ins pection et d entretien titre d exemple la norme CAN CSA B167 F96 C2002 intitul e Norme de s curit pour l entretien et l inspec tion des ponts roulants des portiques des monorails des palans et des chariots peut vous guider dans cette voie Les proc dures d ins pection devraient pr voir les responsabilit s de chacun op rateur personnel d entretien etc De la m me fa on les accessoires doivent aussi faire l objet d une inspection r guli re et tre r par s ou retir s en cas de d fectuosit R gles de s curit compte tenu des risques associ s aux appareils de levage utilis s en entreposage des r gles de s curit doivent tre crites Ces r gles encadreront l utilisa tion des appareils Certaines visent directe ment l utilisateur mais d autres s adressent aux employ s en g n ral qui auront assister les op rateurs ou qui circuleront autour des appareils de levage Elles doivent tre claires et pr cises Une copie de celles ci peut m me tre remise chaque personne Mais encore faut il prendre le temps de les expli quer Ce qui nous am ne un autre point es
39. ier 2007 Le travail en entrep t comporte son lot de risques professionnels Comment g rer la pr vention quand le travailleur lui m me repr sente un risque Par exemple un cariste qui ne voit plus tr s clair ou qui s va nouit tout bout de champ ou encore un manutentionnaire porteur de d g n rescence des paules du type d chirure de la coiffe des rotateurs et qui se blesse r p tition aux paules Il faut agir M me si c est relativement d licat d inter venir un employeur est justifi de s int resser activement la chose et a int r t agir Il faut se rappeler qu en raison du contrat de travail l employeur doit prendre les mesures appro pri es la nature du travail en vue de pro t ger la sant et la s curit de ses employ s et de ses clients et l employ doit pouvoir ex cuter ses t ches de fa on s curitaire sans tre une source de danger pour lui m me ou pour autrui Ces principes sont loin d tre sot riques Tout employ doit tre qualifi et apte ex cuter normalement sa prestation r guli re de travail tout employeur doit intervenir s il estime que le travail ne peut tre accompli sans mettre la sant ou la s curit du travailleur et de ses coll gues en p ril Comment agir Lorsqu un employ pr sente une attitude ou adopte un comportement qui laisse pr sager des probl mes de sant donnant ainsi l employeur des raisons s rieuses de croi
40. on cet accident a pu se produire L quipe est encore sous le choc un de leurs employ s est d c d des suites de ses blessures Pourtant comme bien des entreprises la SST tait prise en charge du moins c tait l impression qu ils avaient travers la description de cet accident venez d couvrir l tendue des manquements en SST Pris individuellement ils sont loin d tre majeurs mais une fois mis ensemble ils se retrouvent parfois l origine d un acci dent mortel Cet accident n est pas fictif il est bel et bien survenu dans une entreprise Des mesures de pr vention qui semblaient efficaces La premi re id e qui pourrait nous venir en t te est qu une entreprise o survient un accident mortel est loin d tre organis e en pr vention Pourtant dans le cas pr sent la lecture du rapport d enqu te d voile un tout autre portrait En effet plusieurs aspects de la SST sont pris en charge par l entreprise y a une politique en SST chaque accident fait l objet d une enqu te De plus le comit de SST se rencontre chaque mois ll y a m me un programme d entretien pr ventif des chariots l vateurs et des transpalettes et chacun des caristes est form aux principes de conduite s curitaire Une telle description pourrait elle correspondre votre entreprise Voyons comment les v nements se sont encha n s dans ce cas ci Les circonstances de l accident Un apr s midi l employ un v ri
41. orsque la capacit du palettier est inconnue par exemple dans le cas d un palettier usag il importe de la faire valuer par le fabricant ou un ing nieur qualifi Une attention particuli re doit tre galement port e concernant les charges mal position n es non distribu es uniform ment ou mal emball es La disposition des charges entre pos es doit correspondre ce qui suit e l espace libre entre deux charges ou entre une charge et un montant d chelle doit tre au minimum de 75 mm 3 po e d bordement des palettes sur les lisses avant et arri re se situe entre 50 mm et 100 mm entre 2 et 4 po espace libre entre le dessus des charges et es t tes des gicleurs est d au moins 450 mm 18 po Les palettes II va sans dire qu on preconisera l utilisation de palettes compatibles avec le palettier et que celles comportant des imperfections telles qu un longeron manquant ou une planche fendue seront rejet es CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Accessoires de protection Il existe toute une gamme de dispositifs de protection qui assureront non seulement la protection des employ s mais viteront que les structures ou la marchandise soient endommag es Par exemple pour prot ger les palettiers contre les impacts assurez vous d installer des protecteurs de bout de rang e ainsi que des protecteurs de montants d chelle Pour pr venir les chutes de m
42. ortent les quipements de protection individuelle requis l entrep t Pour le travailleur effectuer une mini inspection de son poste au d but du quart de travail s assurer que le poste de travail ne soit pas encombr Pour le chef d quipe s assurer r guli re ment que les dispositifs de protection sont en place et efficaces Tableau de gestion du programme SINNI de l entrep t Themes Inspection Fr quence effectu e par 1 Les quais Equipe Mensuellement Theme DR inspect de fa on informelle de chargement d inspection sp cifique par les employ s et le superviseur 2 Les palettiers quipe Mensuellement Inspection de trois sections chaque tourn e d inspection sp cifique mensuelle 3 Le convoyeur quipe Mensuellement d exp dition d inspection sp cifique but de chaque L quipe d inspection sp cifique s assurera que 4 Les chariots Les caristes D l vateurs quart de travail les chariots ont t inspect s v rification des grilles d inspection remplies par les caristes IN La tenue IN lieux igajn pio Mensuellement Egalement inspect de fagon informelle par d inspection igajn pio les employ s et le superviseur ux deux semaines L quipe d inspection sp cifique s assurera 6 Les quipements La brigade d urgence A d urgence mensuellement que les quipements d urgence ont t inspect s sonnel et la bonne marche des op rations de l entreprise Ainsi lors de la mi
43. pr sent Ainsi il peut tre n cessaire d installer des mat riaux non com bustibles des portes coupe feu et de pr voir le drainage ad quat une bonne ventilation et des vents sp ciaux pour absorber l nergie en cas d explosion Pour les petites quantit s on peut utiliser des armoires homologu es Une signa lisation appropri e est galement de mise II faut enfin s assurer du bon tat des lieux En cas d urgence Finalement en raison des risques en pr sence il faut aussi planifier les mesures d urgence Des douches oculaires et de secours doivent tre la port e imm diate des employ s lorsqu on est en pr sence de mati res corro sives ou dangereuses qui peuvent attaquer la peau et les yeux ou encore en pr sence de mati res toxiques pouvant tre absorb es par la peau ou les yeux ou causer des irritations s v res Ces douches doivent de plus tre clairement identifi es et aliment es avec de l eau ti de Les quipements de lutte contre les incendies et d intervention pour les d verse ments accidentels doivent aussi tre appropri s la situation et tre inspect s r guli rement En planifiant l entreposage de vos mati res dangereuses vous viterez bien des probl mes CONVERSENCE e Vendredi 8 heures un groupe de represen tants de l employeur se rencontrent pour dis cuter d un accident impliquant un chariot l vateur Chacun essaie de comprendre d expliquer de quelle fa
44. que que pratique Pour plus de renseignements consultez notre site Internet au www centrepatronalsst qc ca Une formation planifi e Voici un aide m moire qui vous permettra de bien planifier la formation pour votre entre p t En premier lieu prenez soin de bien choisir votre formateur ainsi que la personne responsable de voir au suivi de la formation Qui former e Employ qui effectue une t che dans l entrep t e Employ qui circule dans l entrep t e Sous traitant qui r alise certaines t ches dans l entrep t Sur quoi former Sur tous les risques auxquels les employ s sont expos s selon le poste occup manutention entreposage empilage appareil de levage e dresser la liste des postes ayant trait l entrepot e dresser la liste des t ches pour chacun de ces postes e identifier parmi les t ches num r es celles qui requi rent une formation eregrouper les travailleurs vis s par les m mes t ches e pr parer le contenu de la formation Quand former e l embauche du travailleur e Lors de l attribution d une nouvelle t che au travailleur e Lors de l utilisation d un nouvel quipement ou d une nouvelle machine e Lors d une modification de la methode de travail e Lors de l emploie d un sous traitant avant qu il ne commence les travaux ou en cours de ceux ci au besoin e Pour effectuer un rappel lorsque l on cons tate des comportements qui peuvent entra ner un acci
45. r sentants de l employeur qui auront au nom de l employeur exercer l autorit Qu il s agisse d un con trema tre d un superviseur ou de tout autre repr sentant de l employeur celui ci sera les yeux de l entreprise dans le quotidien C est ui qui sera charg de v rifier le comportement des employ s C est lui que l on rapportera des d rogations aux r gles de s curit ll importe donc que l employeur d finisse bien le r le qu il entend confier ce repr sentant en ce qui concerne l autorit qu il sera appel imposer Rien de pire qu un repr sentant de employeur sans r el pouvoir Pour l entre prise donc il s agit bien s r d expliquer ses repr sentants ses attentes en mati re de com portement s curitaire quant aux respects des lois et r glements ainsi qu l gard des con signes de s curit propres l entreprise D autre part il faudra assurer au repr sentant de l employeur charg de faire la discipline tout le support voulu pour qu il sache qu il sera appuy dans ses actions et ce tous les chelons hi rarchiques Le r le de l autorit Contrairement l id e re ue faire preuve d autorit ne signifie pas d abord punir Le but premier de l autorit est de corriger un com portement non s curitaire d o le titre de cet article Si l on sanctionne fiston parce qu il fait des acrobaties en velo c est d abord pour CONVERSENCE QUI AIME
46. r v lait que l employ a fait preuve d une insouciance d r gl e ou t m raire l gard de la vie ou de la s curit d autrui il pourrait tre crimi nellement tenu responsable Il ne faut toutefois jamais oublier que le fardeau de la s curit repose d abord sur les paules de l employeur On tentera en premier lieu de savoir si l entreprise et ses repr sen tants ont agi avec diligence raisonnable va sans dire que dans l exemple pr cit si le tra vailleur avait recu la formation requise et que le superviseur avait fait le suivi n cessaire coaching rencontre de mise au point suivi disciplinaire le cas ch ant aupr s de l em ploy en question seul l employ pourrait faire face des accusations criminelles Qu on se le dise une fois pour toute nous avons TOUS une responsabilit d assurer notre propre s curit et celle des autres 1 ASPECTS G N RAUX us aie 1 1 Ventilation fonctionnelle 1 3 Registre d inspection des chariots l vateurs 1 2 Respect du port de PI 1 4 Accessibilit aux panneaux lectriques 1 m 2 TH MES SP CIFIQUES AU SECTEUR 2 1 URGENCE o N 2 2 RISQUES CHIMIQUES o N 2 1 1 Issues de secours 24 et 26 acc s signalisation 2 2 1 tiquetage contenants transvid s
47. re que sa condition physique ou mentale ne lui permet pas d exe cuter normalement son travail ou qu elle com promet sa sant ou celle d autrui l employeur a le droit de s enqu rir de son tat de sant et est tout fait justifi d exiger de son employ qu il se soumette un examen m dical Les indications que quelque chose ne tourne pas rond peuvent provenir de diff rentes sources des rapports d accidents des ouf des plaintes de la part des coll gues de tra vail ou des clients des observations directes des blessures r p titives etc QUAND LE RISQUE est ambulant Une rencontre avec l employ pour lui faire part des faits qui vous am nent douter de sa capacit faire son travail pour une question de sant ou de l tat de dangerosit que cela repr sente est primordiale C est l gitime de s en inqui ter c est obligatoire de le g rer Vos motifs doivent n cessairement tre s rieux et raisonnables tir s de circonstances graves et convaincantes Apr s tout l employ d j en service est pr sum apte exercer ses fonctions Invitez votre employ consulter son propre m decin pour obtenir une valuation de ses capacit s Assurez vous de fournir au m decin une lettre d taillant l objet de la d marche exprimez vos inqui tudes ainsi que les t ches que l employ a accomplir normalement En certaines circonstances une mesure administrative pourrait avoir lieu par
48. rectives CONVERCENCE INSPECTION PR VENTIVE DANS LENTREPOT pour viter que vos racks ne craquent Voyons maintenant les deux types d ap proches int grer dans un programme global d inspection des lieux de travail l inspection sp cifique et l inspection informelle L inspection sp cifique Comme pour les autres d partements de l en treprise l inspection sp cifique de l entrep t est une activit structur e en fonction des th mes propres ce secteur de l entreprise Elle se d roule habituellement en quipe ex un membre du comit SST un super viseur un participant invit peut tre le directeur des op rations un employ de pro duction l aide d une grille d observation labor e en cons quence l inspection sp ci fique vise d tecter les dangers et corriger la situation avant que ne survienne un accident C est avant tout une activit de pr vention Au d partement de l entrepot comme ailleurs il est possible que tous les th mes relev s lors de votre analyse pr liminaire ne soient pas examin s par l quipe d inspection sp cifique Bien que cette quipe ait des responsabilit s importantes l gard de cette activit il est possible voire m me plus efficace et pertinent que certains th mes soient contr l s par d autres ressources internes et possiblement externes Par exemple il est possible que le comit v rifie l tat du quai de c
49. restation Cette situation comporte malgr tout l obliga tion pour l employeur de traiter son employ de facon juste donc de ne pas mettre fin au lien d emploi precipitamment sans que les deux parties aient eu l occasion de tenter un accommodement raisonnable Des exemples extr mes eCongediement d un op rateur de chariot l vateur alcoolique situation qui met en danger la s curit des autres employ s eSuspension de dur e ind termin e d un employ la suite de plusieurs crises d pilepsie survenues au travail danger pour sa propre s curit et celle de ses col l gues de travail en raison de la nature des t ches exerc es au travail Commencer par le commencement La pr vention des risques reli s l individu passe aussi par un examen m dical de pr embauche S assurer que le candidat a la capacit physique pour remplir les fonctions li es sa t che a part bien Collins et Aikman et Syndicat canadien du textile de Lacolle SA 00 01032 M Gravel Union internationale des travailleurs et travailleuses unis de l alimentation et du commerce section locale 1991 et Viandes PP Hall e Itee D T E 961 878 CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 CONVERCENCE Les appareils de levage sont presque partout chantiers de construction entreprises manu facturi res garages mines et videmment entrep ts Les plus utilis s pour les op ra tions d
50. s accidents Un incident semblable L analyse des accidents et des incidents sur venus dans des circonstances semblables a permis d identifier un incident pour lequel le suivi des mesures de pr vention a chapp aux gestionnaires en place Peu de temps avant cet accident un autre chariot l vateur avait frapp la m me table de travail Le contre ma tre avait alors indiqu sur le rapport de r parer la patte endommag e et qu il serait bon d valuer le besoin d installer pour cette table une glissi re de s curit comme c est le cas pour les autres tables Malheureusement aucune mesure en ce sens n avait t mise en place Un tel poste de travail devrait d ailleurs tre am nag avec un garde protecteur solide qui viterait tout risque de contact entre un chariot et un employ L inspection quotidienne du chariot remonte 3 jours 3 semaines 3 mois non rien de moins que 3 ans La prise en charge de la s curit doit se r aliser au quotidien et la v rification des chariots l vateurs est une bonne d monstra tion en ce sens Par contre la v rification des chariots ne sera efficace que si elle est bien effectu e et que si on donne suite aux d fec tuosit s rapport es La veille de l accident le cariste avait rep r que sa manette d inver sion de la marche qui lui permet d arr ter son chariot en douceur ne r pondait pas ad quatement Pourtant il n a pas jug bon de signaler ce pro
51. s d chets doivent tre enlev s des postes de travail cette fin des r cipients appropri s doivent tre dispos s diff rents endroits Disposez vous de suffisamment de r cipients d chets Votre programme de propret des lieux de travail est il respect En terminant Un bon am nagement des lieux de travail dans un entrep t am liorera de fa on con sid rable la s curit Un plancher bien entretenu vitera les blessures dues aux chutes tandis que des voies de circulation conformes et bien identifi es feront en sorte que les gens pourront se d placer en toute s curit Subir une foulure la cheville ou se casser un poignet en tombant deviendront choses du pass Sans parler de la peau de banane dont le pr ventionniste se sera d bar rass On n apprend pas un vieux singe comment faire des grimaces Selon une tude de l IRSST Entretien des planchers pour la pr vention des chutes par glissade janvier 2004 CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Effondrement d un palettier blessant quatre employ s Chute de marchandises sur un employ la suite d une d faillance d une chelle d un palettier D crochage d une lisse de palettier au moment du soul vement d une charge par un chariot l vateur Chaque ann e des accidents de travail surviennent mettant en cause des lacunes en mati re de conception d installation d utilisation d en tre
52. s employ s Ils pourront tre transmis par le biais de session de formation ou d information selon le type de risque Et la priorit accord e pour chacun d eux pourra s valuer en fonction de la probabilit que se r alise le risque d acci dent ou selon sa gravit potentielle Voyons ce qu en disent la loi et les r glements Obligation de formation L article 51 al 9 de la Loi sur la sant et la s curit du travail LSST nonce clairement l obligation de l employeur d informer ad quate ment le travailleur sur les risques reli s son travail et lui assurer la formation l entra nement et la supervision appropri s afin de faire en sorte que le travailleur ait l habilete et les connais sances requises pour accomplir de facon s curi taire le travail qui lui est confi Nous retrouvons aussi des obligations de formation dans le R glement sur la sant et la s curit du travail RSST notamment l article 166 pour les tra vailleurs pr pos s la manutention de charges ou de personnes CONVERCENCE SI VOUS CROYEZ QUE LA FORMATION COUTE CHER essayez l ignorance Formation obligatoire des caristes Un des principaux risques reli s l entrepot est la conduite des chariots l vateurs Le R glement modifiant le RSST article 256 3 pr sente une nouvelle obligation de formation sp cialement pour les caristes Cette disposi tion sp cifie la fa on de former les caristes tant pour le volet th ori
53. s les accidents en ont un aussi Une ges tion s curitaire de votre entreposage apporte des avantages ind niables tant pour le bien tre de la main d uvre que sur la producti vit Que demander de mieux CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 Connaissez vous les types de l sions profes sionnelles susceptibles de survenir dans un entrep t Disposez vous d un portrait statis tique pr cis sur ces l sions Sans vous pr senter un tableau exhaustif sur le nombre d accidents du travail qui surviennent uniquement dans les entrep ts au Qu bec car malheureusement on ne dispose pas de statistiques pr cises sur le sujet voici quelques donn es qui m ritent r flexion On peut dire qu il y a trois principales probl matiques particuli res ce lieu soit e la manutention e les v hicules et les quipements e l environnement La manutention Il appert que plusieurs accidents surviennent chaque ann e principalement lors de la manu tention manuelle de charges de chutes de charges ou de chute par d nivellation et d ef fondrement de palettiers Ainsi les principales blessures li es la manutention se retrouvent dans une forte proportion au niveau du dos des mains et des pieds ex efforts excessifs mains ou pieds cras s coinc s heurt s par Concernant les maladies professionnelles nous retrouvons en t te de liste les l sions musculo squelettiques
54. se en place de l inspection sp cifique de votre programme global pourquoi ne pas en profiter pour annon cer tous les employ s l ajout de ce deuxi me aspect de votre d marche De cette fa on le comit d inspection sp cifique ne porte pas seul sur ses paules la responsabilit d inspecter le milieu de travail En fait il s agit d une belle opportunit d officialiser la mise en place de l article 49 de la Loi sur la sante et la s curit du travail au sujet de la participation des travailleurs l identification des situations dangereuses Par exemple l inspection informelle peut prendre entre autres les diff rentes formes suivantes Pour le superviseur effectuer une inspection au d but et la fin du quart de travail s as surer du respect des r gles de s curit Voir la page 19 un exemple d une grille d inspection pour le secteur entrep t Inspection de l entrep t version f d rale Comme pour les entreprises de juridiction provinciale les entreprises de comp tence f d rale peuvent se r f rer aux lois et aux r glements applicables afin d tablir la liste des th mes inspecter dans leur milieu de travail Pour ces derni res un des documents de r f rence est le R glement canadien sur la sante et la s curit au travail RCSST Certains th mes r f rent aux activit s habituellement r alis es en entrep t Ainsi les appareils l vateurs et les appareils de man
55. sentiel la formation Quelques l ments int grer aux r gles de s curit e Ne pas utiliser les appareils de levage moins d tre autoris le faire e Ne pas modifier les appareils de levage sans autorisation e Retirer de la circulation les accessoires de levage non s curitaires e Ne pas d passer la capacit nominale de l appareil obligatoirement indiqu e e Utiliser un signaleur lorsque l op rateur a la vue obstru e e Au besoin utiliser des c bles de guidage e Arr ter le moteur lors du plein d essence e Ne pas se tenir sur ou sous la charge soulev e e Obligation d utiliser un appareil de levage con u cette fin pour soulever un tra vailleur exceptions utilisation d un cha riot l vateur ou d une grue avec une cage e Respecter les limites de vitesse Formation la formation est de toute vidence un aspect important quand on traite des appareils de levage Les utilisateurs doivent apprendre comment manipuler ces quipe ments leurs limites les risques d accidents que ceux ci repr sentent s ils sont utilis s de facon non s curitaire etc Ces formations doivent bien s r comprendre des aspects touchant la sant et la s curit du travail D ailleurs au moment d crire ces lignes des amendements au RSST sont en voie d adoption Parmi ces modifications on retrouve l obligation de former les op rateurs de chariots l vateurs ou d engins l vateurs nacelle Pour plus
56. sition de conduite du chariot et la conception de ce dernier La position de conduite du chariot est en cause Ici la conception du chariot com bin e la position adopt e par le cariste fai sait en sorte qu il avait les deux pieds sur la p dale de frein d urgence Dans une telle position il lui tait impossible d utiliser ce frein puisque pour freiner d urgence il devait enlever son pied de la p dale Avec les deux pieds sur la p dale et consid rant le fait qu il tait debout dans le chariot il ne pouvait freiner En se tournant de 45 il aurait eu un seul pied sur la p dale et aurait alors t en mesure de l utiliser Sa distance de freinage CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 aurait alors t r duite de facon consid rable comparativement la premi re m thode de freinage qui consiste inverser le sens de la marche du chariot Le respect des principes de base lors de la conduite d un chariot l vateur Le cariste a conduit son chariot en pensant que celui ci r pondrait chacune de ses commandes En aucun temps il n a anticip qu une d fectuosit m canique pourrait sur venir ce propos il est bon de rappeler qu aucun cariste ne devrait man uvrer son chariot en direction de quelqu un La formation des caristes Parmi les autres lacunes identifi es il est ressorti que la formation th orique d une demi heure n tait pas suivie d une
57. sp cifiques de l entreprise Quelles sont vos mati res dangereuses Selon le R glement sur la sant et la s curit du travail RSST une mati re dangereuse est soit un produit contr l selon le SIMDUT soit une mati re inscrite l annexe Il du RSST Elle appartient l une ou l autre des cat gories de mati res dangereuses suivantes l gaz comprim s ex oxyg ne propane ac tyl ne 2 mati res inflammables et combustibles ex gazoline ac tone thanol 3 mati res comburantes ex peroxyde d hydrog ne chlore 4 mati res toxiques ex formald hyde styr ne plomb 5 mati res corrosives ex acide sulfurique ammoniac 6 mati res dangereusement r actives ex cyanure d hydrog ne fluor Votre personnel est il en mesure de recon na tre les mati res dangereuses entrepos es dans l entreprise Les dangers li s ces mati res sont ils connus de tous Vous avez obligation d identifier les mati res dan gereuses que vous entreposez et utilisez dans entreprise Les produits que vous achetez sont munis d une tiquette du fournisseur et doivent tre accompagn s d une fiche signa tique L information contenue sur la fiche signal tique vous indique la classification es risques inh rents aux produits et des recommandations quant l entreposage Lois r glements normes et tout le tralala Les risques sp cifiques reli s l
58. st pas n gliger s ils sont mal entretenus Principalement lorsque les chariots entrent dans les remorques de camion ou lorsqu ils sont en pr sence d autres produits toxi ques ll faut v rifier r guli rement si l endroit est ad quatement ventil L annexe IIl tableau 3 du R glement sur la sant et la s curit du tra vail pr cise le d bit de ventilation par v hicule qui doit tre appliqu dans les entrep ts Le monoxyde de carbone est produit lorsqu un v hicule ou un appareil br le un combustible Si les v hicules ou les appareils combustible sont bien utilis s et entretenus la quantit de CO produit ne pr sente g n ralement pas de danger pour la sant Tous les moteurs mettent du CO Toutefois leur mauvais fonctionnement ou leur utilisation dans un endroit clos ou mal ventil peuvent entra ner une intoxication Le monoxyde de carbone est un gaz toxique tr s dangereux si la concentration de CO dans l air est importante Il est impossible de d tecter le monoxyde de carbone simplement avec nos sens La seule facon de le savoir c est de pren dre une mesure des gaz d chappement l aide d un instrument quatre gaz ou d un d tecteur de CO Cette valuation devrait faire partie de la liste d inspection g n rale du v hicule Comment le monoxyde de car bone attaque t il l organisme Le monoxyde de carbone penetre dans l or ganisme par les voies respiratoires et se fixe aux globules rou
59. stion une explosion la for mation de gaz toxiques ou inflammables C est le cas par exemple d un liquide inflammable ex tolu ne entrepos proximit d un acide min ral oxydant ex acide nitrique 67 18 Le contact entre ces deux produits entra ne une r action qui peut tre violente inflamma tion spontan e explosion Il est donc important de se r f rer la fiche signal tique des mati res dangereuses pour conna tre les incompatibilit s et les r gles d entreposage La fiche signal tique donne galement de l information sur le type de contenant n cessaire et les autres besoins ex un dispositif antid bordement Un plan de match Entreposer des mati res dangereuses ne doit pas s effectuer au hasard Il faut pr voir un plan d entreposage Pour cela il faut assigner chaque substance une cat gorie ou une CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 famille selon le type et la gravit des risques inh rents celle ci et une zone d entre posage Il faut en effet liminer le risque de contact entre des substances incompatibles Ceci peut se faire en s parant les produits par la distance des demi murs etc ou encore en les isolant par exemple dans un local d entreposage s par Mais g rer l entreposage des mati res dan gereuses ne s arr te pas l Les aires d entre posage doivent tre con ues et am nag es en fonction du risque
60. tien ou de r paration de palettiers Vous voulez maximiser vos aires de rangement et vous songez l entreposage en hauteur M me si ce proc d semble tre la solution tous vos maux de t te ne vous emballez pas trop vite sans avoir tout orchestre Autre ment vos r ves risquent de s effondrer D abord se mettre au diapason Les techniques d entreposage en hauteur se sont de beaucoup perfectionn es au fil des ans De nos jours m me si les palettes de bois dominent encore le marche elles existent dans une vari t de formes et de mat riaux Et que dire des divers types de palettiers On en trouve simple profondeur double profon deur cr maill res ouverts sur une face ou sur deux faces accumulation dynamique ou gravit invers e etc Malgr toute cette diversit il faut se rappeler qu un palettier est une structure m tallique autoportante constitu e d chelles de lisses d ancrages de barres de s curit et de sup ports et que tous ces composants sont d ter minants pour la capacit du palettier D s que vous modifiez enlevez d placez ou endom magez un de ces l ments la capacit du palettier change Planifier avant d acheter Vous manquez d espace et afin de maximiser les aires de rangement vous pr voyez faire l ac quisition de palettiers Qu ils soient usag s ou neufs l achat de palettiers n cessite d abord un questionnement concernant le type de mar
61. tre patronal www centrepatronalsst qc ca En plus s y trouve le contenu de plusieurs num ros ant rieurs aux douze derniers mois Certains articles de Convergence sont index s dans la base de donn es Canadiana produite par le CCHST ainsi que dans la publication bibliographique bimestrielle Bulletin BIT CIS S curit et Sant au travail du Centre international d informations de s cu rite et d hygiene au travail CIS Gen ve La reproduction des articles est autoris e la condition expresse de mentionner la source Convention de la Poste publications n 40063479 Retourner toute correspondance ne pouvant tre livr e au Canada au CENTRE PATRONAL DE SST 500 rue Sherbrooke Ouest bureau 1000 Montr al Qu bec H3A 3C6 CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC bas les risques dans l entrep t SOMMAIRE Vol 23 n 1 e FEVRIER 2007 3 4 5 6 9 MOT DE LA REDACTION Dans l entrep t la s curit est ce votre affaire Faites la chasse aux risques dans votre entrep t Les l sions professionnelles dans un entrep t sont non n gligeables voyez y Les accidents b tes dus une mauvaise tenue des lieux dans l entrep t une peau de banane qui attend bien des preventionnistes Un entreposage en hauteur bien orchestr Les fourmis souffrent elles de LMS Les mati res dangereuses en entrep t pensez y avant sinon Et si le
62. ts utiles votre d marche parce que vous savez qu il ne faut pas se fier la premi re impression QU 3 DES CHARIOTS ELEVATEURS Au terme de cette formation le participant conna tra les risques associ s la conduite des chariots l vateurs et les r gles de leur utilisation secu ritaire ll aura vu les proc dures ad quates en mati re de manutention d empilage de descente de charge de chargement et de d chargement De plus il aura r vis les droits et les obligations du cariste ainsi que les responsabilit s de l employeur Dur e Ce cours se donne de pr f rence en entreprise Une demi journ e est alors consacr e la th orie et une demi journ e la pratique Pour en savoir davantage consultez notre site Web www centrepatronalsst qc ca CONVERCENCE Vous avez recu le mandat d instaurer un pro gramme d inspection des lieux pour les cinq secteurs de l entreprise Selon des sources pertinentes vous r alisez rapidement que votre priorit sera de commencer votre projet dans le secteur de l entrep t Mais qu allez vous y inspecter Qu allez vous v rifier dans ce lieu de travail ayant premi re vue de simples op rations Point de d part Quel que soit le secteur de travail pour lequel vous souhaitez mettre en place un programme d inspection le d roulement est le m me La premi re tape consiste d terminer les points pour lesquels vous souhaitez effectuer une v ri
63. ues vidents comme la circulation des chariots l vateurs D autres risques se font CONVERCENCE FA TES LA CHASSE AUX RISQUES dans votre entrep t discrets pour mieux vous induire en erreur comme une section d un palettier surcharg e Une consultation des normes et des l gisla tions applicables vous permettra d valuer les carts entre vos mesures pr ventives actuelles et le minimum requis par la r gle mentation Vous pourriez y d couvrir un risque n attendant que le bon moment pour causer un accident Pi gez les risques selon vos priorit s En raison de la grande vari t de risques retrouv s dans un entrep t l exercice d iden tification des risques vous r servera peut tre des surprises Bien malin celui qui peut tout r gler d un coup de baguette Vous devrez plut t tablir des priorit s pour corriger les lacunes majeures en premier Parmi les fac teurs consid rer dans l ordre de vos inter ventions il faut tenir compte du potentiel de danger des cons quences possibles de la disponibilit du correctif des co ts etc Et plusieurs des probl mes identifi s pourront se corriger par des mesures parfois bien sim ples comme de retracer les aires de circula tion pi tonni re Dans ces cas proc dez sans tarder Cela d montrera votre empressement fournir un milieu de travail s curitaire Fixez vous des objectifs clairs et respectez vos ch ances Et surtout ne vous fiez pas
64. us assurez vous en tout temps que les liquides qui peuvent s y retrouver sont bel et bien retir s Dans le cas d un d versement d huile se contente t on simplement d essuyer Les voies de circulation Les voies de circulation l int rieur du b ti ment doivent tre tenues en bon tat et d gag es tre entretenues de fa on ne pas tre glissantes tre d une largeur suf fisante pour permettre la manipulation s curitaire du mat riel tre d limit es par des lignes sur le plancher ou tre autrement balis es de mani re s curiser la circula tion des personnes et finalement tre munies de garde corps aux endroits o il y a danger de chute ce sujet les lignes qui d limitent vos voies d acc s sont elles toujours visibles Ces derni res respectent elles la largeur minimale de 600 millim tres 1100 mm si elles servent d acc s une issue Les cours Les cours utilis es pour la manutention et le transport du mat riel doivent tre aplanies et drain es de mani re assurer un usage s cu ritaire Le tout afin de pr venir l instabilit des charges des v hicules ou des quipements Vous assurez vous qu il n y a pas d accumula tions d eau dans vos cours lors de jours de pluie Nettoyage et r cipients pour d chets L entretien des lieux doit s effectuer par aspiration balayage humide ou une autre m thode qui contr le et r duit au minimum le soul vement de la poussi re Le
65. utention sont des l ments pour lesquels l employeur doit laborer un programme d inspection Outre ces th mes sp cifiques CENTRE PATRONAL DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC O F vrier 2007 une zone de rangement d autres sujets g n raux se retrouvent galement en entrep t et doivent tre int gr s dans le programme d inspection tel qu il est cit au RCSST l clairage de secours les postes de secours et les quipements de protection contre les incendies Superuviseur inspecteur Le superviseur tant l entrepot que dans les autres secteurs de l entreprise a une respon sabilite importante au sujet de l inspection des lieux de travail On doit s assurer de sa participation tant pour les tourn es d inspec tions specifiques que pour l inspection informelle Est il n cessaire de rappeler qu il est une personne particuli rement vis e lorsque le l gislateur mentionne que l em ployeur a la responsabilit de s assurer que le milieu de travail soit s curitaire Et bien s r tous les niveaux hi rarchiques doivent participer au programme d inspection des lieux il s agit d un travail d quipe Ressource En 2005 la CSST a publi un document inti tul La s curit des palettiers Si vous tes la recherche d un exemple de grille d inspec tion pour le secteur entrep t de votre entreprise sachez que ce document presente un modele incluant de nombreux themes associ s directement

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