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Etude sur les conséquences de l`économie agricole régionale des

1. Tableau 6 contribution de chaque crit re l identification des exploitations irrigu es Le Tableau 6 montre que le premier crit re permet d identifier plus de 90 des exploitations irrigu es en Eure et Loir et plus de 85 de celles du Loiret 159 exploitations en Eure et Loir et 128 dans le Loiret n ont pas de volume de r f rence Peut tre s agit 1l d un d faut d information des bases de donn es ou bien ces exploitations ont une autre ressource en eau que la nappe de Beauce Au total ces crit res permettent d identifier 1040 exploitations irrigu es en Eure et Loir et 1605 dans le Loiret elles repr sentent respectivement 198 000 ha et 140 200 ha de SAU 15 50 SAU lt 116 ha nombre d exploitations Pourcentage cumul D g 9 6 a E CCOO O O AL D O Q P P SP P SAU ha pas de discr tisation 4 ha Figure 5 Discr tisation des SAU des exploitations irrigu es du fichier PAC en Eure et loir En Eure et Loir Figure 5 parmi les 1040 exploitations d finies comme irrigu es 15 exploitations dont la SAU est inf rieure 8 ha consid r es comme non viables sont retir es de l analyse La SAU moyenne des exploitations irrigu es est alors de 135 ha elle est sup rieure de 15 ha la moyenne de la SAU de l ensemble des exploitations Les exploitations irrigu es repr sentent 63 des exploitations totalisant une superficie de 140 200 ha soit 7
2. Il convient de noter que les deux classes Grande culture colza Figure 16 et Grande culture ma s Figure 18 ne sont pas diff renci es au sein du r seau ROSACE Elles ont une r f rence commune Grande cultures irrigu es d finie sur une plage de SAU de 100 150 ha Sur l ensemble des classes les rapports SAU UTH sont compris dans l intervalle 92 100 ha Enfin une derni re information a t report e sur ces histogrammes les fl ches rouges positionnent les exploitations enqu t es lors de cette tude Les r sultats de ces enqu tes seront utilis s ult rieurement 6 2 2 Assolement et SAU des exploitations types La m thode d crite au paragraphe 6 1 permet de construire 4 exploitations types d une SAU de 100 ha En effet pour faciliter les comparaisons entre exploitations types il a t retenu compte tenu du rapport SAU UTH indiqu ci dessus de retenir la m me SAU pour ces 4 exploitations types 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Superficies ha GC colza GC betterave GC ma s GC cult sp C r ales hiver 8 Orge brass E ma s o colza E pois E cult sp E betteraves GI colza O Gel Figure 20 Assolement des exploitations types rapport une SAU de 100 ha Pour toutes les exploitations types Figure 20 les c r ales paille c r ales d hiver et orge de printemps repr sentent plus de 50 de l assolement Dans les exploitations types l orge de printe
3. Tableau 10 R capitulatif des quotas par ha calcul s pour chaque exploitation Le quota total pris en compte par l analyse est de 343 millions de m3 Figure 27 soit 90 des volumes r pertori s dans les bases de donn es eau Les quatre premi res classes avec 315 millions de m3 d eau allou s repr sentent 90 du quota pris en compte Le quota moyen par ha est de l ordre de 1 100 m3 ha pour les types Grande culture colza et Grande culture betterave Il oscille autour de 1300 m3 ha pour les types GC ma s et GC cultures sp ciales 400 5e 1400 350 1200 Le 300 y 1000 250 6 O quota m3 haSAU 800 200 quota m3 haSAU e E 600 quota cumul 150 400 100 200 50 0 0 J N Pa amp 7 ki i lt x gt O lt 5 j amp amp Se Ki Figure 27 Quota moyen par classe et quota cumul Les types Grandes culturesl autres ol agineux et Grandes cultures SF et ma s poss dent respectivement les quotas ha les plus faibles et les plus lev s avec des valeurs de 1 010 m3 ha et 1 410 m3 ha Cependant ils repr sentent moins de 10 des quotas distribu s Ces deux classes qui rassemblent seulement 10 de l effectif et de la SAU ne sont pas prises en compte dans l tude actuelle La distribution de quota est en moyenne plus importante chez les producteurs de ma s est due la r gle d allocation de 1999 Dans le d partement de l Eure et Loir les quotas ont t distribu s en fo
4. La proportion d ol oprot agineux dans l assolement est plus importante en Eure et Loir que dans le Loiret L cart est de 6 entre les deux d partements La fili re colza se d veloppe dans ce d partement Les cultures sp ciales les betteraves et les surfaces fourrag res repr sentent 9 de la SAU de l Eure et Loir contre 14 dans le Loiret On observe une diversification plus importante des syst mes de production dans le Loiret 4 3 CRITERES D IDENTIFICATION DES EXPLOITATIONS IRRIGUEES Quatre crit res sont utilis s pour identifier les exploitations irrigu es Crit re 1 exploitations d clarant des cultures irrigu es prim es la PAC Crit re 2 exploitations ne d clarant pas de cultures irrigu es prim es la PAC mais Crite re 4 exp P poss dant un quota d eau et une consommation d eau Crit re 3 exploitations ne d clarant pas de cultures irrigu es prim es la PAC ayant un quota d eau mais pas de consommation en 2006 Crit re 4 exploitations ne d clarant pas de cultures irrigu es prim es la PAC n ayant pas de quota d eau mais produisant des cultures sp cialis es suppos es syst matiquement irrigu es production sup rieure un ha Exploitations irrigu es SAU gt 8 ha Effectif Eure et Loir D Effectif Loiret D Crit re 1 960 92 4 1392 86 9 Crit re 2 48 4 6 135 8 4 Crit re 3 17 1 6 60 3 7 Crit re 4 15 1 4 17 1 TOTAL 1 040 100 1605 100
5. Les cultures sp cialis es regroupent les cultures irrigu es forte valeur ajout e l gumes vergers plantes aromatiques La cat gorie Autre utilisation on fait l hypoth se qu elle regroupe aussi des cultures sp ciales Les agriculteurs ne les pr cisent pas car elles ne sont pas prim es la PAC Ce regroupement sera d sign par le terme CULT SPE gt Les Autres ol agineux SCV Cette cat gorie comprend principalement le tournesol 96 5 des superficies Les 3 5 restant sont du soja Si en termes d irrigation cette culture est proche du ma s elle n int gre pas la m me fili re et reste marginale dans la r gion 230 ha Elle est donc maintenue dans le groupe des ol agineux gt Les Surfaces Fourrag res SAU 20 La SAU n est pas utilis e comme variable Son utilisation comme variable de taille conduit une classification moins pertinente regroupement des grandes exploitations au d triment d une classification plus fine fond e sur les syst mes de cultures La SAU sera prise en compte plus tard pour examiner la stratification des classes La proportion de surface irrigu e n est pas utilis e Dans l estimation faite pr c demment seulement 50 des superficies sont r pertori es dans le fichier PAC L information sur les surfaces irrigu es n est pas compl te Les sept variables utilis es permettent d expliquer 78 de la variabilit de l assolement des exploitations
6. L cart sur la SAU totale est inf rieur 1 mais on constate une volution diff rente des productions d ol agineux et de prot agineux dans les deux d partements 12 4 IDENTIFICATION DES EXPLOITATIONS IRRIGUEES 4 1 DISTRIBUTION DES SAU DES EXPLOITATIONS PAS DE 4 HA nombre d exploitations Pourcentage cumul O k 4 D ow LS D X D oD SE SES P ND LP AN 9 HP 0 D 4 O D D a E SAU ha discr tisation pas de 4 ha Figure 2 SAU des exploitations du fichier PAC en Eure et Loir Sur 1817 exploitations du d partement de l Eure et Loir Figure 2 183 ont une SAU inf rieure 8 ha Elles seront retir es de l analyse car consid r es comme non viables au regard des assolements d clar s Une fois ces exploitations retranch es la SAU moyenne est de 120 ha la SAU m diane de 104 ha 0 9 0 8 0 7 50 des exploitations SAU lt 95 ha 0 4 0 3 0 2 nombre d exploitations pourcentage cumul SAU ha pas de discr tisation 4 ha Figure 3 SAU des exploitations du fichier PAC du Loiret Sur 2300 exploitations du d partement du Loiret Figure 3 162 ont une SAU inf rieure 8 ha Elles seront retir es de l analyse car consid r es comme non viables au regard des assolements d clar s Une fois ces exploitations retranch es la SAU moyenne est de 110 ha la SAU m diane de 95 ha 13 4 2 ASSOLEMENT GLOBAL Exploitations situ es dans
7. 1 0 r seau ROSACE exploitations enqu t es 80 140 ha las m diane 25 250 ha 121 ha j e 0 4 Nb d exploitations D ee A o1 O N 0 2 0 0 9 29 49 69 89 109 129 149 169 189 209 229 249 Observatoire conomique d Eure et Loir SAU ha pas de discr tisation 1 ha Figure 19 Discr tisation des SAU de la classe GC cultures sp ciales Les figures 16 19 repr sentent les distributions des SAU des quatre principales classes d exploitations La plage de SAU 25 250 ha regroupe plus de 94 des effectifs dans chacune des classes et les m dianes sont indiqu es pour cette plage Les segments de SAU des exploitations correspondant au r seau ROSACE ont t report s sur les graphiques ils sont d finis par la profession agricole et sur ces intervalles les modes de fonctionnement des exploitations sont consid r s comme similaires Dans chaque cas une exploitation de r f rence a t construite par le r seau ROSACE pour repr senter la classe correspondante Les exploitations de SAU lev e ont souvent un statut juridique sp cifique et mobilisent plus d une UTH Pour prendre en compte cet aspect l indicateur SAU UTH moy disponible dans l observatoire conomique de l Eure et Loir a t report sur ces m mes figures A chaque classe est associ e la r f rence ROSACE la plus proche et l indicateur SAU UTH du groupe le plus proche 29 Pourcentage cumul Pourcentage cumul
8. ce qui peut tre consid r comme assez satisfaisant 5 2 2 L arbre hi rarchique Classe 4 Classe 1 Classe 3 Classe 6 Classe Classe 2 306 792 414 66 exploitations 207 exploitations 860 exploitations exploitations exploitations 3 de la SAU 5 de la SAU exploitations 12 de la 31 de la 17 de la 30 de la SAU SAU SAU SAU CULT SPE 23 Colza GI Ma s 26 SE 33 Autres Betteraves 16 Ma s 31 ol agineux 13 14 Les classes sont num rot es par ordre de SAU d croissante Figure 10 arbre hi rarchique La Figure 10 indique comment sont construites les classes sur quelles variables elles sont diff renci es et comment elles sont reli es entre elles Les effectifs les plus importants correspondent la classe des betteraviers qui se d tachent d s le premier niveau de l arbre et celle des exploitations avec une sole de colza et gel industriel qui par contre ne se diff rencient qu au dernier niveau retenu Ces deux classes occupent ensemble plus de 60 de la SAU de la zone d tude La typologie est bas e sur l assolement des exploitations La deuxi me ligne du tableau de la Figure 10 pr cise pour une classe donn e quelle est la culture ou ensemble de cultures qui contribue le plus au regroupement des exploitations dans cette classe ainsi que la part moyenne de cette culture dans l assolement des exploitations La proportion moyenne de ces cultures d terminantes des c
9. ciser dans les travaux de groupe Les Exc dents Brut d Exploitation des trois premiers syst mes avoisinent les 60 000 Le 31 syst me Grande Culture cultures sp ciales est le plus rentable des quatre EBE atteint 91 500 soit environs 50 de plus que les autres syst mes Compte tenu de l volution r cente des prix des c r ales il est n cessaire de faire une premi re analyse sommaire de leur effet sur ces exploitations types Prix haut et augmentation de Grande Grande culture Grande GC cul sp 60 du prix des engrais culture colza betterave culture ma s Produit hors prime PAC 167 000 169 000 179 400 276 000 Prime coupl 9 300 8 100 9 400 6900 Charges op rationnelles 40 400 41 200 48 600 105 900 Marge Brute r duite 136 000 136 000 140 200 177 000 DPU 36 400 31 700 36 700 30 000 Charges de structure 45 800 53 100 48 500 60 700 EBE 126 600 114 600 128 400 146 300 Tableau 9 Indicateurs conomiques prix hauts et augmentation de 60 du prix des engrais cas de l amonitrate pour les quatre syst mes d exploitation sur une SAU de 100 ha Le Tableau 9 pr sente les grandeurs caract ristiques des exploitations en situation de prix des produits agricoles lev s correspondant la conjoncture de novembre 2007 cf Annexe 3 Dans le m me temps l augmentation du prix du p trole sur l ann e 2007 entra ne une haus
10. du volume r duit Il a t v rifi dans le d partement du Loiret que la majorit des exploitations de la base de donn e EAU qui n taient pas reli es au fichier PAC avaient chang de num ro PACAGE dans l ann e et que les mises jour n tait pas encore faites Compte tenu de l impossibilit de compl ter les informations dans le temps imparti cette tude les donn es prises en compte ne peuvent tre compl t es pour l ensemble des exploitations agricoles de la zone d tude Cependant ce point sera r examin lors de l analyse des donn es L enqu te SRISE sur l utilisation des terres labourable dans le d partement du Loiret pour l ann e 2006 Cette enqu te est r alis e aupr s d un chantillon d agriculteurs du d partement du Loiret Elle d crit l assolement des exploitations et pour chaque culture pr cise la part de la superficie qui est irrigu e Ces r sultats permettent d estimer les surfaces des cultures irrigu es qui ne sont pas d taill es dans le fichier PAC bl dur bl tendre betteraves tournesol 2 3 LES DONNEES DE LA PROFESSION AGRICOLE Les exploitations types du r seau ROSACE ROSACE est le R seau d Observation des Syst mes Agricoles en r gion Centre Depuis 1992 des exploitations conomiquement performantes et repr sentatives de type fournissent des donn es technico conomiques Les donn es issues de 5 8 exploitations sont utilis es po
11. encore une marge de man uvre lorsqu un coefficient de r duction de 0 40 est appliqu A l oppos le syst me GC Cultures sp cialis es en consomme plus du double avec 93 000 m3 mais ne dispose pas de volume non utilis lors de l application des coefficients de r duction inf rieurs 0 6 si l on prend comme r f rence la consommation en eau 2006 La prise en compte de la vairabilit intra classe comme signal ci dessus est donc n cessaire pour une analyse plus objective parall lement l tude de sc narios d adaptation 7 5 PISTES D ADAPTATIONS EBAUCHEES PAR LES AGRICULTEURS Deux restrictions d eau ont t discut es avec les agriculteurs dans le cadre des enqu tes une restriction de 60 qui correspondait la restriction effective de 2007 ann e qui a par contre b n fici d un climat favorable car humide l t une restriction 40 Les r sultats qui sont expos s ci dessous correspondent d une part un nombre restreint d enqu tes une vingtaine qui r sultait du temps disponible pour cette tude et d autre part des r ponses individuelles des agriculteurs alors qu une r flexion collective peut apporter des informations compl mentaires plus coh rentes mais n entrait pas dans la premi re phase de cette tude En cons quence 1l convient de consid rer les adaptations envisag es face aux restrictions comme des pistes valider et approfondir comme l a clairement indiqu le c
12. et en pr cisant le statut des exploitations exclues figures 23 26 43 7 4 SYNTHESE TECHNICO ECONOMIQUE Afin d viter au lecteur de reprendre l ensemble des informations d j analys es il nous a paru souhaitable de rassembler dans un tableau synth tique les donn es cl s issues de ce travail Grandes Grandes Grandes Cul ee res Cultures colza Cultures betterave Cultures ma s Th sp ciales EBE 2006 56 700 60 500 62 200 91 500 EBE 2007 126 600 114 600 128 400 146 300 Consommation eau 40 000 66 000 70 000 93 000 2006 m3 ha Quota type m3 ha 1145 1120 1320 1260 Vol r duit m3 45 800 44 800 52 800 50 400 coeff 0 4 Tableau 12 Synth se des r sultats technico conomiques pour les exploitations types des quatre classes principales Le Tableau 12 r capitule pour les quatre exploitations types les principales grandeurs qui les caract risent et permettent de les comparer En situation de prix bas 2006 les trois premiers types ont un EBE qui avoisine les 60 000 Le syst me Grandes Cultures Cultures sp ciales g n re 90 000 d EBE soit 50 de plus que les trois autres syst mes En situation de prix haut les EBE des trois premiers syst mes doublent L accroissement de PEBE du syst me GC Cultures sp ciales est de 60 ce syst me reste le plus rentable Le syst me Grandes Cultures colza consomme 40 000 m3 d eau pour l irrigation poss de
13. 15 composition de la SAU des secteurs en fonction des clases 25 Figure 16 Discr tisation des SAU de la classe Grande culture colza 28 Figure 17 Discr tisation des SAU de la classe Grande culture betterave 28 Figure 18 Discr tisation des SAU de la classe Grande culture ma s 29 Figure 19 Discr tisation des SAU de la classe GC cultures sp ciales 29 Figure 20 Assolement des exploitations types rapport une SAU de 100 ha 30 Figure 21 EBE pour deux niveaux de prix 2 23 niiintenrenan te netiteinintelust 33 Figure 22 EBE ha et prime PAC pour deux niveaux de prix 33 Figure 23 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture colza eeseceseeeeeeeeeeees 34 Figure 24 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture betterave 34 Figure 25 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture ma s 35 Figure 26 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture cultures sp ciales 35 Figure 27 Quota moyen par classe et quota cumul 36 Figure 28 Pourcentage du quota consomm en 2006 par classe et r partition des quotas allou s entre les diff rentes classes ss auraient ane 37 Figure 29 Pourcentage du quota consomm en 2006 par classe distribution des quotas 38 Figure 30 Distribution des irrigations types du syst me Grandes cultures colza 0s 39 Figure 31 Distribution des irrig
14. 5 Une base de donn es constitu e de l ensemble des informations utilis es a t constitu e cf notice explicative en Annexe 1 Le pr sent rapport pr sente l ensemble de la d marche suivie dans une premi re phase de l tude fond e sur des typologies sur la base des donn es d livr es par l administration par la profession agricole les donn es du r seau ROSACE et l observatoire conomique des exploitations agricoles de l Eure et Loir et par des enqu tes r alis es aupr s de dix neuf exploitations agricoles r alis es par le Cemagref cf Annexe 6 Dans une derni re partie de perspectives le rapport pr cise les suites du travail conduire dans le cadre d une seconde phase mettre en uvre 2 MATERIEL ET METHODE 2 1 LA ZONE D ETUDE A a ENNE amp rt Ag Figure 1 zone d tude La zone d tude Figure 1 s tend sur l ensemble des communes des d partements de l Eure et Loir 28 et du Loiret 45 situ es l int rieur du p rim tre du SAGE nappe de Beauce Dans le premier d partement la zone d tude comprend 159 communes r parties dans 13 cantons dans le second la zone d tude comprend 228 communes r parties dans 26 cantons Les pr l vements d eau sur ce territoire repr sentent 80 du total des pr l vements dans la nappe de Beauce SAGE Nappe de Beauce Etat des lieux D partement Superficie ha SAU ha SAU Superficie Eure et Loi
15. Beauce Elle se fonde sur la caract risation technico conomique d exploitations types Cette description a t utilis e pour d finir le panel d agriculteurs enqu ter et ainsi identifier des pistes d adaptations possibles aux restrictions en eau pour diff rents types d exploitations Pour la deuxi me partie de l tude nous proposons d affiner la typologie Si quatre exploitations types de 100 ha correspondant approximativement une UTH ont jusqu pr sent t d finies d autres strates de taille devront tre prise en compte au sein de chaque classe notamment pour les exploitations de tailles sup rieures employant plus d une UTH Les strat gies d adaptations des exploitations aux restrictions en eau pourront tre pr cis es au sein de groupes de travail r unissant des agriculteurs de diff rentes petites r gions Nous 47 pourrions par exemple nous appuyer sur les groupes de travail existant tel les Geeta A la lumi re des expertises d j men es au sein de ces groupes et des r sultats apport es par la premi re partie de cette tude les agriculteurs seraient partie prenante de la construction des sc narios Les cons quences agronomiques de ces strat gies en termes de rendement et de qualit li es des changements r glementaires notamment dans une perspective de r duction des volumes d eau attribu s l irrigation pourront tre mod lis es l aide du logiciel Pilote mod
16. de la SAU en colza et gel industriel sup rieure 8 19 ZONE 2 de la SAU en cultures sp cialis es sup rieur 3 Absence de betteraves et de surfaces fourrag res ZONE 3 de la SAU en betterave sup rieur 10 ZONE 4 de la SAU en surfaces fourrag res sup rieur 10 et ou de la SAU en cultures sp ciales sup rieur 9 ZONES de la SAU en cultures sp cialis es inf rieur 3 de la SAU en surfaces fourrag res inf rieur 2 pr sence de betteraves entre 3 et 9 de la SAU 5 2 TYPOLOGIE Elle est issue d une analyse en composantes principales sur l assolement des exploitations irrigu es suivie d une classification 5 2 1 Sept variables de classification Les variables utilis es sont des regroupements de cultures exprim s en pourcentage de la Surface en Culture de Vente SCV SAU Surfaces Fourrag res sauf les Surfaces Fourrag res exprim es en pourcentage de la SAU Les regroupements de cultures r alis s ont pour objectif de trier les exploitations en fonction des cultures qu elles irriguent au printemps et en t et des fili res dans lesquelles elles sont engag es gt C r ale paille et pois SCV bl orge autres c r ales que le ma s pois gt Ma s SCV ma s ma s ensilage ma s doux gt Colza et Gel industriel SCV gt Betteraves SCV gt Le regroupement Pommes de terre cultures sp ciales Autre utilisation SCV
17. indicateurs pouvant d finir des priorit s dans l attribution des quotas qui devront tre fond s sur une r flexion technico conomique plus large 46 Quatre exploitations types de SAU 100 ha repr sentant approximativement une UTH ont t mod lis es La valeur de la SAU des exploitations types qui tait proche de cette valeur a t ramen e 100ha pour faciliter les comparaisons Le r sultat conomique de ces exploitations t compar pour deux niveaux de prix un niveau bas correspondant aux prix et charges de l ann e 2006 et un niveau haut correspondant des prix et charges de l ann e 2007 Les exc dents bruts d exploitation EBE s chelonnent en fonction des types entre 60 000 et 90 000 en situation de prix bas et entre 113 000 et 147 000 en situation de prix haut Pour les quatre exploitations types la sensibilit trois niveaux de r duction de quota 0 86 0 6 0 4 a t valu e sur la base d une irrigation type pour l ann e climatique 2006 Seul le type Grandes Cultures colza peut satisfaire ses besoins en eau pour un coefficient de r duction de 0 40 Les trois autres syst mes se trouvent en difficult ou avec des marges de man uvre r duites d s l application d un coefficient de r duction de 0 60 Cette hypoth se correspond la situation de l ann e 2007 Cependant les restrictions en eau n ont pas eu de cons quences sur la campagne d irriga
18. le Loiret 4 tassssstssetedanenteenesnsteteieegeestente 11 Tableau 4 Assolement 2006 des communes du SAGE nappe de Beauce dans le d partement d PUTESC LOIT En nn a nt eq ne nt cn 14 Tableau 5 Assolement 2006 des communes du SAGE nappe de Beauce dans le d partement du Loret TR A TE NIEA 14 Tableau 6 contribution de chaque crit re l identification des exploitations irrigu es 15 Tableau 7 Estimation des superficies des cultures irrigu es sur la zone d tude en 2006 17 Tableau 8 Indicateurs conomiques prix bas pour les quatre Syst mes d exploitation sur une SAU de KL PEN Re TRES ER ee EE A 31 Tableau 9 Indicateurs conomiques prix hauts et augmentation de 60 du prix des engrais cas de l amonitrate pour les quatre syst mes d exploitation sur une SAU de 100 ha 32 Tableau 10 R capitulatif des quotas par ha calcul s pour chaque exploitation 36 Tableau 11 Tableau des irrigations types pour la campagne 2006 ssnsssssessssesessseessressess 38 Tableau 12 Synth se des r sultats technico conomiques pour les exploitations types des q atre classes principale Saren a ML tn ee ne ne ete 44 Liste des Annexes Annexe 1 Notice d utilisation de la base de donn es Beauce 50 Annexe 2 Liste et localisation des exploitations enqu t es ssesesssesssssseesseresseeessresseesse 56 Annexe 3 Marge brute r duite des Grandes cultures produites en Beauce et utilis e dans
19. les mod les uin RS e a CARR a a a a ed e n n 59 Annexe 4 Compte rendu du comit de pilotage du 16 octobre 2007 61 Annexe 5 Compte rendu du comit de pilotage du 11 d cembre 2007 sssesssssesssseesssessesss 63 Annexe 6 Questionnaire d enqu te iris ina neestebinete nissan 66 1 INTRODUCTION Apr s une succession d ann es s ches la nappe de Beauce atteint son niveau minimum historique en 1994 L irrigation premier usage de l eau en Beauce est soumise une gestion volum trique partir de 1999 A l heure actuelle dans la perspective de l laboration du SAGE nappe de Beauce ces r gles de gestions sont appel es voluer L objectif de l tude est de construire en commun avec l administration et la profession agricole une repr sentation partag e de l agriculture irrigu e dans les d partements du Loiret et de l Eure et Loir du p rim tre du SAGE dans le but d valuer la sensibilit des exploitations agricoles des modifications des r gles de gestion de l eau et de leur impact conomique Elle permettra d aboutir des pistes de r flexion en concertation avec la profession agricole afin d orienter les priorit s en mati re d autorisations de pr l vements Les r sultats ont t partag s et discut s avec les repr sentant de la profession agricole des deux d partements dans le cadre de deux comit s de pilotages tenus les 16 octobre et 11 d cembre 2007 cf Annexe 4 et Annexe
20. nappe de Beauce en se fondant sur une caract risation technico conomique des exploitations types Il s agissait en compl ment d identifier des pistes de r flexions sur les adaptations des agriculteurs aux restrictions des disponibilit s en eau Les r sultats rassembl s dans ce rapport ont fait l objet de pr sentations et de discussions lors de deux comit s de pilotage en octobre et d cembre 2007 Ils ont t obtenus avec la collaboration des services d concentr s du minist re de l agriculture DRAF et DDAF et des organismes de d veloppement Chambres Agriculture Instituts Techniques Organisation de Producteur Coop ratives sans lesquels cette tude n aurait pas t possible Le travail a t conduit en plusieurs tapes qui ont permis en premier lieu de recenser les exploitations irrigu es Les communes appartenant au SAGE repr sentent 431 000 ha de SAU 45 de ces superficies sont situ es en Eure et Loir 55 dans le Loiret Les exploitations de plus de 8 ha sont au nombre de 3590 sur l ensemble de la zone 73 6 d entre elles sont identifi es comme irrigu es par quatre crit res Ces r sultats sont issus de l analyse du fichier PAC de la zone d tude Sa coh rence est v rifi e par comparaison avec le RGA 2000 La surface irrigu e correspondante est de 161 000 ha en 2006 50 de cette superficie n est pas r pertori e dans le fichier PAC car certaines cultures ne sont pas prim es b
21. partie de fa on assez homog ne sur les zones 2 3 4 alors que la classe Grandes Culture SF et ma s est pr s de 80 localis e dans la zone 4 5 4 COMPOSITION DE LA SAU DES SECTEURS EN FONCTION DES CLASSES 100 90 80 m non class sec 70 m GC SF et ma s 60 a GC autres ol a 50 m GC cult sp 40 m GC ma is 30 m GC betterave se nGC colza 0 Li ZONE 1 ZONE2 ZONES ZONE4 ZONES Figure 15 composition de la SAU des secteurs en fonction des clases 25 Dans chacune des zones au moins 8 de la SAU est occup e par des exploitations non irrigu es Ce taux d passe les 30 dans les zones 1 et 4 La zone 3 qui est la plus tendue est domin e par la classe 2 Grande culture betterave Dans les autres zones deux trois classes occupent plus de la moiti de la SAU Des types d exploitations sont donc dominants par zone Il faut noter que suite aux remarques du comit de pilotage la typologie a t reprise par d partement mais 1l s av re que les diff rences entre d partements sont tr s limit es lorsque l on utilise les donn es disponibles pour cette tude Aussi une typologie regroupant les deux d partements a finalement t retenue pour cette phase de l tude 6 CONSTRUCTION DES EXPLOITATIONS TYPES 6 1 METHODE DE CONSTRUCTION 1 D termination de l assolement L analyse en composante principale suivie de la classification des exploitations est r alis e sur
22. sur les c r ales paille Dans le cas d une r duction 40 du quota la sole de ma s est dans les deux cas r duite de 50 au profit du colza pour pr server deux tours d eau sur les c r ales paille en sols superficiel En cas d ann es s ches les syst mes en sols profond limitent l irrigation des c r ales pailles un tour La marge de s curit est plus importante Les exploitations de type GC cult sp Dans le cas d une r duction 60 du quota ces exploitations consomment une quantit d eau d passant le volume disponible La sole de ma s est r duite de 30 40 au profit de Porge de brasserie pour pr server l irrigation des cultures sp ciales et assurer deux tours d eau sur l orge de brasserie Dans le cas d une r duction 40 du quota le ma s est remplac par le colza et l orge de printemps par l orge d hiver Les c r ales paille ne sont plus irrigu es pour pr server l irrigation des cultures sp ciales 45 Ces quelques pistes montrent que les adaptations sont complexes et sont analyser et discuter avec un groupe d acteurs directement impliqu s pour valider les diff rentes hypoth ses et en analyser les cons quences 8 CONCLUSIONS Cette tude visait r unir dans sa premi re phase tout d abord une description de l agriculture irrigu e des communes des deux d partements de l Eure et Loir et du Loiret situ es dans le p rim tre du SAGE
23. volum trique Il est utilis ici comme cl de r partition g ographique des enqu tes Dans le d partement du Loiret une carte p dologique simplifi e issue de l INRA est utilis e comme cl de r partition des enqu tes L utilisation de cette carte a fait l objet de discussions en comit de pilotage cf compte rendu du CP en Annexe 5 La Chambre d Agriculture a propos de fournir la carte de la r partition des sols selon trois niveaux de r serve utile des sols Les exploitations enqu t es sont localis es sur la carte figurant en Annexe 2 Le questionnaire a t labor en collaboration avec les conseillers irrigation et conomie des deux Chambres d Agriculture cf Annexe 6 Il est propos aux agriculteurs de r fl chir des adaptations possibles de leurs d cisions concernant de l irrigation face trois sc narios de restriction sur la ressource en eau correspondant trois valeurs du coefficient de nappe soit 0 86 ann e 2006 0 60 coefficient retenu pour 2007 mais l ann e 2007 s est r v l e non repr sentative car anormalement pluvieuse et 0 40 2 5 METHODE MISE EN UVRE DANS LE CADRE DE L ETUDE 1 V rification de la coh rence du fichier PAC avec le RGA 2000 Le RGA 2000 est la r f rence la plus compl te sur l utilisation des terres agricoles en France Il donne pour chaque commune la SAU et l utilisation de cette SAU par grand type de culture La comparaison des donn es du fichier PAC
24. 1 de la SAU dans le d partement de l Eure et Loir 50 des exploitations SAU lt 110 ha 0 6 0 5 nombre d exploitations pourcentage cumul w 40 x O x h G37 Q CN NY a PS A K4 Pi p av SP S P D x SAU ha pas de discr tiation 4 ha X Figure 6 Discr tisation des SAU des exploitations irrigu es du fichier PAC dans le Loiret Dans le Loiret Figure 6 parmi les 1630 exploitations d finies comme irrigu es 24 exploitations dont la SAU est inf rieure 8 ha consid r es comme non viables sont retir es de l analyse La SAU moyenne des exploitations irrigu es est alors de 123 ha elle est sup rieure de 13 ha la moyenne de la SAU de l ensemble des exploitations Les exploitations irrigu es repr sentent 75 des exploitations et totalisent une superficie de 198 000 ha soit 85 de la SAU dans le d partement du Loiret 16 4 4 ESTIMATION DES SUPERFICIES IRRIGUEES EN 2006 Superficies situ es dans l Eure et Loir CULTURES Surf culture ha Surf culture irri ha Surf irri Bl tendre 66 299 13 260 20 Bl dur 26 290 15 774 60 Orge 21 115 7 010 Prot agineux Pois 9 199 5 848 Ma s 17 177 16 453 Ol agineux 26 017 680 Betteraves et Gel de Betteraves 4 863 4 279 88 Pommes de terres 5 427 5 427 Cultures Sp cialis es CULT SPE 4 226 4 226 TOTAL 72 960 Superficie
25. 1400 Pois de conserves 800 Tableau 11 Tableau des irrigations types pour la campagne 2006 Le Tableau 11 pr sente les irrigations types d clar es par les agriculteurs enqu t s Ces valeurs sont utilis es dans les mod les pour d finir la consommation de chaque exploitation type pour l ann e 2006 Les volumes d irrigation des cultures diff renci s selon le type de sol sol profond ou sol superficiel ne sont utilis s que pour le cas du syst me Grande culture ma s C est ce syst me qui dans les exploitations enqu t s expriment les contrastes les plus forts sur les types de sol et r v lent des pratiques tr s diff rentes pour l irrigation d une m me culture Deux types de sols seront distingu s par la suite pour cette classe 80 jm mm 70 60 m quota total 50 quota total 40 E a 30 E conso 20 2006 quota 10 pourcentage Figure 29 Pourcentage du quota consomm en 2006 par classe distribution des quotas Pour l ann e 2006 on observe d importantes diff rences du ratio consommation quota en fonction du type d exploitation Ce ratio oscille entre 40 et 50 pour les types Grande culture colza et Grande culture betterave Si les types Grande culture ma s et GC cultures sp ciales consomment 60 70 de leur quota ils repr sentent un peu plus de 30 des quotas allou s alors que les syst mes Grande culture colza et Grande culture bett
26. 20 o m milliers de m3 Betterave BT Orge b PP Figure 31 Distribution des irrigations types sur syst me GC betterave 39 milliers de m3 Cult sp BT BD Orge b Ma s Milliers de m3 Cult sp BT BD Orge b Ma s Figure 32 Distribution des irrigations types en sols profonds haut et superficiels sur syst me GC ma s Une distinction importante est faire dans le syst me Grande culture ma s entre les sols superficiels qui consomment de l ordre de 95 000 m3 et les sols profonds qui consomment de l ordre de 70 000 m3 Figure 32 Pour ce syst me l irrigation d t pr domine Essentiellement consacr e au ma s et dans une moindre mesure des cultures sp cialis es elle repr sente pr s de 70 des volumes consomm Les 30 restant sont utilis s pour irriguer des c r ales paille au printemps L cart de consommation en eau entre sols profonds et superficiels est de 25 000 m3 40 60 z conso type 2006 93 000 m3 SAU 100 ha 8 50 2 40 30 20 10 0 Cult sp BT BD Orge b Ma s Figure 33 Distribution des irrigations types sur syst me Grandes Culturesl cultures sp ciales Le syst me GC cultures sp ciales est le plus consommateur en eau avec une consommation de l ordre de 93 000 m3 L irrigation d t est proche de 80 50 pour les cultures sp cialis es et 30 pour le ma s 7 3 SENSIBILITE DES EXPLOITATIONS AUX RESTRICTI
27. 450 650 850 1050 1250 1450 1650 1850 2050 m3 ha Figure 26 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture cultures sp ciales Les figures 23 26 pr sentent les distributions des quotas ha avec un pas de 50 m3 ha pour chaque classe d exploitation en diff renciant les quotas au niveau des d partements Pour chaque classe afin d viter les effets aberrants dus aux plus forts et aux plus faibles valeurs des quotas qui ne sont pas repr sentatifs et seraient v rifier un intervalle rassemblant la majorit des quotas est d fini empiriquement C est sur cet intervalle qu est calcul un quota moyen Les valeurs des quotas moyens et leur dispersion sont r pertori es dans le Tableau 10 ci dessous Pour le syst me Grande culture colza Figure 23 on observe des distributions de quotas l g rement d cal es entre les deux d partements Une distribution centr e sur 1000 m3 ha dans le Loiret et une distribution centr e sur 1200 m3 ha en Eure et Loir Pour les autres classes si les graphes ci dessus soulignent des diff rences d effectifs entre d partements Figure 24 les distributions pr sentent des caract ristiques voisines 35 Exploitation type Quota moyen m3 ha Ecartype m3 ha CV Grandes cultures colza 1145 212 18 Grandes cultures betterave 1120 172 15 Grandes cultures ma s 1320 223 17 Grandes cultures cultures 1260 173 14 sp ciales
28. DPU reste inchang es En raison d une DPU plus lev et de charge de structure plus faible I EBE du syst me Grande culture colza et atteint 126 600 et d passe de 10 celui du syst me Grande culture betterave Avec un EBE de 146 300 d gag le syst me Grande Culture cultures sp ciales reste le plus rentable mais la variation de cette indicateur entre les quatre syst mes est r duite 15 alors qu elle tait de 60 en hypoth se de prix bas D une mani re plus synth tique il est int ressant de repr senter l effet de l volution des prix sur un graphique 32 180 160 140 120 100 GC colza GC betterave GC ma s GC cult sp Milliers d euros prix bas prix haut prix bas prix haut prix bas prix haut prix bas prix haut Figure 21 EBE pour deux niveaux de prix La Figure 21 montre qu en passant d un niveau de prix bas prix 2006 un niveau de prix haut conjoncture novembre 2007 PEBE d gag par les trois premiers syst me double Il volue en moyenne de 60 000 120 000 Le syst me Grande culture betterave reste en retrait car son assolement comprend 17 de betteraves production qui ne conna t pas d augmentation de prix Le syst me GC cultures sp ciales a l volution de PEBE la plus faible soit 60 Le mod le ne prend pas en compte d ventuelles augmentation de prix sur les cultures sp ciales nous n avons pas d informatio
29. Distribution des SAU des classes SAU UTH moy 102 ha exploitation de r f rence 130 ha 16 loitati t ad Pc HNROSACE exploitations enquetes 100 150 ha 12 L 10 m diane 25 250 ha 116 ha Nb d exploitations 10 30 50 70 90 110 130 150 170 190 210 230 SAU ha pas de discr tisation 1 ha Observatoire conomique d Eure et Loir Figure 16 Discr tisation des SAU de la classe Grande culture colza 16 exploitation de r f rence 90 ha SAU UTH moy 98 ha 250 1 0 0 8 0 6 0 4 0 2 0 0 Pourcentage cumul r seau ROSACE 14 60 120ha exploitations enqu t s 12 10 m diane 25 250 ha 105 Nb exploitations 10 30 50 70 90 110 130 150 170 190 210 230 SAU ha pas de discr tisation 1ha Observatoire conomique d Eure et Loir Figure 17 Discr tisation des SAU de la classe Grande culture betterave 250 1 0 0 8 0 6 0 4 0 2 0 0 28 Pourcentage cumul SAU UTH moy 92 ha exploitation de r f rence 130 ha r seau ROSACE 100 150 ha exploitations enqu t es m diane 25 250 ha 120 ha pld Nb exploitations D r 1 0 o LE L 0 0 13 33 53 73 93 113 133 153 173 193 213 233 SAU ha pas de discr tisation 1 ha Observatoire conomique d Eure et Loir Figure 18 Discr tisation des SAU de la classe Grande culture ma s SAU UTH moy 96 ha exploitation de r f rence 130 ha
30. Fiches cas type ROSACE 2006 Chambre d Agriculture de l Eure et Loir 2007 Observatoire conomique de l Agriculture d Eure et Loir Enqu tes cultures 2007 R sultat de la campagne Chambre d Agriculture de l Eure et Loir 2007 Les performances conomiques repr sentatives des entreprises agricoles d Eure et Loir 2006 Chambre d Agriculture du Loiret 2007 R sultats parcellaire 2006 Le Bars Marjorie Allaya Mahmoud Le Grusse Philippe 2005 Olympe Manuel d utilisation CIHEAM ISBN 2 85352 305 5 Geeta Groupement d tudes conomiques et techniques agricoles 48
31. ONS EN EAU Pour les quatre exploitations types les figures 33 36 repr sentent la consommation en eau pour l ann e 2006 confront e trois sc narios de restriction sur la ressource en eau correspondant trois valeurs du coefficient de nappe 0 86 0 60 et 0 40 Un coefficient de nappe gal 0 86 correspond la situation de l ann e 2006 La r gle de calcul des diff rents niveaux de restriction est la suivante Volume r duit Quotas de l exploitation coefficient de nappe Marge Volume r duit 0 20 La marge calcul e pour l ann e N est utilisable uniquement si elle n a pas t consomm e en N 1 Cette marge sera donc distingu e dans les repr sentations ci dessous Une premi re comparaison des marges de man uvre peut tre effectu e en se fondant sur le cas de l exploitation type repr sentant les diff rents syst mes de production 41 160 140 120 100 80 60 40 20 Milliers de m3 coeff 0 86 coeff 0 60 coeff 0 40 Figure 34 Sensibilit du syst me Grandes cultures colza diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 180 160 140 120 100 80 60 40 20 Milliers de m3 coeff 0 86 coeff 0 60 coeff 0 40 Figure 35 Sensibilit du syst me Grande culture betterave diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 42 160 140 conso type 2006 sol profond 70 000 m3 SAU 100 ha 120 100 conso type 2006 sol superfici
32. PARAISON ENTRE FICHIER PAC 2006 ET RGA 2000 Cultures Eure et Loir PH ee 752006 RGA 2000 ha Ecart Bl tendre 66 300 78 800 16 Bl dur Autres C r ales 27 500 14 600 88 Orge 21 100 19 650 7 Ma s 17 100 18 950 10 C r ales 132 000 132 000 0 Prot agineux 9 200 15 800 42 Ol agineux et GI 26 000 16 750 55 Surfaces Toujours en herbes 1 000 1 600 39 Gel 10 300 10 800 5 Betteraves 4 850 5300 9 Pommes de terre 5 440 5200 4 Autre surf fourrag res 335 L gumes 2508 Autre cultures sp cialis es 1718 Autre utilisation 2742 TOTAL 196 000 195 600 source Agreste Centre Edition 2006 production 2005 Tableau 2 Comparaison du fichier PAC 2006 et du RGA 2000 et donn es Agreste pour betterave et pommes de terre en Eure et Loir L cart global sur les superficies en c r ales est nul Les modifications internes de la sole de c r ale depuis 2000 peuvent s expliquer par les fluctuations du march et l impact de la r forme de la PAC baisse du prix du ma s d couplage des aides 10 L cart sur les surfaces en prot agineux pois de printemps est de 6600 ha soit 42 de surfaces en moins Dans le m me temps l cart sur les surfaces en ol agineux et gel industriel colza est de 9 200 ha soit 55 de surfaces en plus Cette volution peut tre expliqu e par le d veloppement de la fili re colza industriel ave
33. TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS IRRIGUEES 5 1 DECOUPAGE DE LA ZONE D ETUDE EN QUATRE SECTEUR f GS F LE cosson Figure 9 D coupage g ographique de la zone d tude SULLY SUR LOIRE La Figure 9 illustre le d coupage g ographique de la zone d tude bas sur un regroupement de canton Les crit res utilis s sont des seuils de superficies exprim es en pourcentage de la SAU des cantons Si dans un canton la superficie d une culture en proportion de la SAU d passe le seuil cette culture caract rise l activit agricole du canton Les cultures choisies comme indicatrices pour le regroupement identifient des fili res li es des industries Il s agit du colza de la betterave des cultures sp ciales pommes de terre et autres cultures l gumi res et les surfaces fourrag res indicatrice d levages Si le secteur g ographique concern par l levage zone 4 regroupent cinq cantons cette activit reste marginale l chelle de la zone d tude Ce secteur est largement couvert par la for t d Orl ans Ce d coupage bas sur des regroupements de canton ne permet pas de localiser avec pr cision les communes productrices de cultures sp ciales en bordure du Val de Loire Un premier examen l chelle communale fait appara tre des diff rences importantes entre les localit s allant de moins de 2 de cultures sp ciales dans l assolement plus de 18 Crit res de regroupement ZONE 1
34. a s sont les superficies d clar es dans le fichier PAC Pour les pommes de terre et les cultures sp ciales l hypoth se faite est qu elles sont syst matiquement irrigu es 17 Irrigation de printemps 58 Irrigation d t 42 PRO SAGE 8 MAIS 10 22 OLEA lt 1 Betterave BD 6 22 Pomme de terre BT CULT SPE 7 18 6 Figure 7 Superficies irrigu es dans le p rim tre du SAGE nappe de Beauce en Eure et Loir Superficies situ es dans le Loiret Irrigation de printemps 57 Irrigation d t 43 Ha MAIS P ae OLEA 22 Z Th Betterave 16 BD 15 Pomme de terre BT CULT SPE 2 15 3 Figure 8 Superficies irrigu es dans le p rim tre du SAGE nappe de Beauce dans le Loiret Avec les hypoth ses faites ci dessus les superficies irrigu es sur l ensemble de la zone Figure 7 et Figure 8 s l veraient 161 000 ha pour l ann e 2006 73 000 ha en Eure et Loir et 88 000 ha dans le Loiret Ces chiffres sont cependant consid rer avec prudence Pr s de 50 des surfaces estim es le sont partir d une extrapolation de l enqu te SRISE De plus les surfaces irrigu es fluctuent en fonction du type d ann e climatique et du type de sol La r partition entre irrigation de printemps et irrigation d t 60 40 est identique dans les deux d partements La moiti des surfaces irrigu es en t sont des cultures sp ciales l autre moiti est du ma s 18 5
35. a pour cette fili re est aussi produit sur les surfaces en colza hors gel industriel mais il n est pas possible de les identifier 6 2 3 Les donn es conomiques comparaison de la rentabilit des exploitations Le Tableau 8 pr sente quelques grandeurs caract ristiques des exploitations en hypoth se de prix bas correspondant au prix de vente moyen sur la campagne 2006 cf Annexe 3 Les produits d exploitations hors prime PAC des syst mes Grande culture betterave et Grande culture ma s d passent les 100 000 alors que celui du syst me Grande Culture cultures sp ciales atteint les 210 000 soit plus du double Grandes Grandes Grandes P Prix bas cultures colza cultures betterave cultures ma s GCA ape Produit hors prime PAC 87 800 107 000 104 000 210 300 Prime coupl 9 300 8 100 9 400 6900 Charges op rationnelles 32 800 35 200 41 300 97 000 Marge Brute r duite 64 300 79 900 72 100 120 200 DPU 36 400 31 700 36 700 30 000 Charges de structure 44 000 51 100 46 600 58 600 EBE 56 700 60 500 62 200 91 500 Tableau 8 Indicateurs conomiques prix bas pour les quatre Syst mes d exploitation sur une SAU de 100 ha Le type Grande culture colza reste en retrait avec un produit d exploitation inf rieur 90 000 Les charges op rationnelles des trois premiers syst mes oscillent entre 32 800 et 41 300 Les co ts de
36. ation du prix des engrais et du fioul agricole les EBE ha sont proches de 1200 ha pour les trois premiers cas et de 1500 ha pour le dernier Dans ces simulations les aides PAC ne varient pas en valeur absolue Elles repr sentent entre25 et 35 de EBE selon les syst mes 7 SENSIBILITE DES EXPLOITATIONS AUX RESTRICTIONS EN EAU 7 1 QUOTAS TYPE HA Les assolements des diff rentes exploitations ont volu depuis l attribution initiale des quotas en fonction de leur trajectoire propre aussi il est n cessaire d analyser les quotas dont disposent actuellement les diff rentes classes d exploitations pour d finir un quota type 650 m3 ha Eure et Loir m Loiret 30 20 Nb d exploitations _ oO 250 450 650 850 1050 1250 1450 1650 1850 2050 m3 ha Figure 23 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture colza 800 m3 ha o Eure et Loir E Loiret 30 20 Nb d exploitations k 250 450 650 850 1050 1250 1450 1650 1850 2050 m3 ha Figure 24 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture betterave 34 800 m3 ha Eure et Loir E Loiret Nb d exploitations 250 450 650 850 1050 1250 1450 1650 1850 2050 m3 ha Figure 25 Discr tisation des quotas ha syst me Grande culture ma s 850 m3 ha a 20 a 0 15 1 a Eure et Loir A 10 m Loiret f gt WI 250
37. ations types sur syst me GC betterave 39 Figure 32 Distribution des irrigations types en sols profonds haut et superficiels sur Systeme CC MAS nn es cd ER M na one 40 Figure 33 Distribution des irrigations types sur syst me Grandes Culturesl cultures sp ciales AEE sen Sen TE nn ni den ie te eee De 41 Figure 34 Sensibilit du syst me Grandes cultures colza diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 tenseur m ins Drame ententes ses 42 Figure 35 Sensibilit du syst me Grande culture betterave diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 4 42 Figure 36 Sensibilit du syst me Grandes cultures ma s diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 An ne en ne 43 Figure 37 Sensibilit du syst me Grandes cultures cultures sp ciales diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 43 Figure 38 Ecran Tableau de bord par commune 54 Figure 39 Ecran Tableau de bord par commune 55 Liste des Tableaux Tableau 1 Superficie et SAU de la zone d tude en Eure et Loir et dans le Loiret 5 Tableau 2 Comparaison du fichier PAC 2006 et du RGA 2000 et donn es Agreste pour betterave et pommes de terre en Eure et Loir 10 Tableau 3 Comparaison du fichier PAC 2006 et du RGA 2000 et donn es Agreste pour betterave et pommes de terre dans
38. avec celle du RGA 2000 permettra de valider les donn es du fichier PAC dans lequel seules sont pr cis es de mani re normalis e les cultures faisant l objet d une aide PAC 2 Analyse globale Un premier traitement statistique d terminera la distribution des SAU la taille moyenne et la taille m diane des exploitations ainsi que l assolement par grand type de culture Une estimation des superficies irrigu es par culture sera r alis e sur la base des informations fournies par le fichier PAC et de donn es issues d un premier d pouillement d une enqu te r alis e par la SRISE aupr s d un panel d agriculteurs du d partement du Loiret sur l utilisation des terres labourable en 2006 Cette enqu te permet d estimer la proportion des soles de bl tendre bl dur betterave et tournesol qui est irrigu e en 2006 Ces r sultats seront utilis s par extrapolation dans le d partement de l Eure et Loir Une s rie de crit res sera propos e pour identifier les exploitations irrigu es 3 R alisation d une typologie des exploitations irrigu es Cette typologie sera obtenue partir d une analyse en composante principale sur l assolement des exploitations irrigu es suivie d une classification hi rarchique des exploitations En m me temps un d coupage g ographique d fini partir des assolements dominant hors c r ales paille sera propos L analyse de la repr sentativit en termes de SAU de cha
39. c louverture du march des agro carburants De m me l cart de 5 sur les surfaces gel es peut tre expliqu par le d veloppement du gel industriel les productions issues de ces surfaces tant r glementairement r serv la production d agro carburant Cultures Loiret Su En 52006 RGA 2000 ha Ecart Bl tendre 66 800 84 200 21 Bl dur Autres C r ales 24 900 16 400 51 Orge 40 300 33 650 20 Ma s 21 300 23 500 9 C r ales 153 300 157 750 3 Prot agineux 5 800 5 200 10 Ol agineux et GI 22 600 18 050 20 Surfaces Toujours en herbes 4 650 5 700 19 Gel 19 200 19 000 1 Betteraves 16 150 16 300 9 Pommes de terre 1 770 1 985 11 Autre surf fourrag res 4 950 L gumes 1 720 Autre cultures sp cialis es 1 160 Autre utilisation 3 000 TOTAL 234 300 236 100 source Agreste Centre Edition 2006 production 2005 Tableau 3 Comparaison du fichier PAC 2006 et du RGA 2000 et donn es Agreste pour betterave et pommes de terre dans le Loiret L cart global sur les superficies en c r ales est de 3 Comme pour le d partement de l Eure et Loir les modifications internes plus importantes de la sole de c r ale depuis 2000 peuvent s expliquer par les fluctuations du march et l impact de la r forme de la PAC baisse du prix du ma s d couplage des aides L cart sur les surfaces en prot agineux pois de printemp
40. dll Minist re de l Agriculture et de la P che D Cemagref Convention DRAF Loiret Cemagref Etude sur les cons quences de l conomie agricole r gionale des contraintes en mati re de gestion de l eau pistes de r flexion pour une priorisation des pr l vements Rapport final Laurent Brunel Sami Bouarfa Pierre Ruelle Unit Mixte de Recherche G EAU Cemagref D partement Equipements pour l Eau et l Environnement Cemagref D l gation r gionale du Languedoc Roussillon 861 rue Jean Fran ois Breton BP 5095 34196 Montpellier Cedex 2 T l 04 67 04 63 00 Fax 04 67 63 57 95 D cembre 2007 Pr ambule Le pr sent document constitue le rapport final de travaux b n ficiant d une subvention du Minist re de l Agriculture et de la P che sur le programme 215 sous action 22 Elle fait l objet d une convention qui lie le Cemagref et la DRAF du Centre et du Loiret sur l ann e 2007 pour la r alisation de l op ration suivante tude sur les cons quences de l conomie agricole r gionale des contraintes en mati re de gestion de l eau pistes de r flexion pour une priorisation des pr l vements Son contenu n engage que la responsabilit de ses auteurs Remerciements Les auteurs remercient les partenaires de cette tude la profession agricole et notamment des Chambres d agriculture de l Eure et Loir et du Loiret pour les informations qu elles ont communiqu es e
41. e de brasserie dans la perspective de profiter des cours actuels lev s ou d velopper certaines cultures sp cialis es Dans le cas d une r duction d eau 40 du quota si ces exploitations poss dent aussi des cultures sp ciales elles arr teraient l irrigation sur les c r ales d hiver pour pr server l irrigation des cultures sp ciales Les exploitations de type Grandes Cultures betteraves Dans le cas d une r duction 60 du quota ces exploitations consomment la totalit du volume disponible Dans un premier temps les surfaces en pois de printemps et fourrages d shydrat s sont supprim es Si en plus elles ont du ma s et des cultures sp ciales dans leur assolement une r duction de la sole en ma s est envisag e En cas d ann e s che un seul tour d eau sur les c r ales paille est maintenu Dans le cas d une r duction 40 du quota l irrigation des c r ales d hiver est supprim e les surfaces en ma s sont r duites pour pr server l irrigation sur les betteraves les ventuelles cultures sp cialis es et l orge de brasserie Les exploitations de type Grandes Cultures ma s Dans le cas d une r duction 60 du quota sur sol superficiel la sole de ma s est r duite au profit de l orge de brasserie En cas d ann e s che l irrigation des c r ales paille est limit e deux tours d eau Sur sols profond la sole en ma s n est pas r duite un tour d eau est supprim
42. e pas un indicateur pouvant servir d finir des priorit s sur les pr l vements Il est bien trop d pendant de l ann e climatique et doit donc tre calcul sur des ann es climatiques types pour prendre sens Afin de prendre en compte les pratiques des agriculteurs les enqu tes ont port sur des quantit s d eau habituellement utilis es par les agriculteurs et nous fournissent des valeurs indicatives car elles sont issues d un chantillon restreint Le Tableau 11 pr sente les irrigations types d clar es par les agriculteurs enqu t s Ces valeurs sont utilis es dans les mod les pour d finir la consommation de chaque exploitation type pour l ann e 2006 L adaptation des volumes d irrigation des cultures selon le type de sol sol profond ou sol superficiel n est utilis e que pour le cas du syst me Grandes cultures ma s Parmi les exploitations enqu t s seuls ceux relevant de cette classe mettent en avant des contrastes forts entre les types de sol et des pratiques tr s diff rentes pour l irrigation d une m me culture Deux types de sols seront distingu s par la suite pour cette classe 37 Cultures Irrigation type Irrigation en sol Irrigation en sol m3 ha profond m3 ha superficiel m3 ha Bl tendre 350 350 700 Bl dur 350 350 700 Orge de brasserie 700 700 700 Ma s 2200 1800 2400 Pois prot agineux 700 Pommes de terre 2000 1800 2400 Oignon 2000 Haricots verts
43. el 95 000 m3 Milliers de m3 80 60 40 20 coeff 0 86 coeff 0 60 coeff 0 40 Figure 36 Sensibilit du syst me Grandes cultures ma s diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 160 SAU 100 ha 140 conso type 2006 93 000 m3 120 100 80 60 40 20 0 Milliers de m3 coeff 0 86 coeff 0 60 coeff 0 40 Figure 37 Sensibilit du syst me Grandes cultures cultures sp ciales diff rentes restrictions en eau pour une consommation type 2006 La Figure 34 montre que le syst me Grandes cultures colza est le syst me le moins consommateur en eau et le moins sensible aux restrictions Ce n est que pour un coefficient de nappe de 0 40 que les marges de man uvre cessent d exister Le syst me Grandes Cultures betterave n a plus de marge de man uvre d s l application d un coefficient de nappe de 0 60 Les syst mes Grandes Cultures ma s et Grandes Cultures Cultures sp ciales ne peuvent faire face une r duction de 60 du quota sans envisager une r duction de l irrigation La consommation en eau d passe le volume r duit et la marge cumul s Par contre le syst me Grandes Cultures ma s en sol profond a encore des marges de man uvre y compris pour un sc nario de r duction de 40 L analyse pr sent e sera poursuivre dans le cas d tudes de sc narios en prenant en compte la variabilit des volumes disponibles dans chaque classe CV de 14 18
44. epr sente l assolement de chaque classe Les c r ales paille occupent au moins 50 de l assolement des quatre principales classes Grande culture colza Grande culture betterave Grande culture ma s Grande culture cultures sp ciales Par contre la place des c r ales paille d croit jusqu 19 de l assolement pour la classe Grande Culture SF et ma s Les surfaces fourrag res et les surfaces en ma s repr sentent respectivement 33 et 31 de la SAU de cette classe Apr s les c r ales paille le colza la betterave le ma s et les cultures sp ciales sont par construction tour tour majoritairement pr sentes dans les classes identifi es par le nom de ces cultures 24 5 3 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CLASSES EN DE SAU 100 80 D HORS ZONE e ZONE 5 i m ZONE 4 Aa E ZONE 3 o m ZONE 2 20 OZONE 1 0 O gt r K rs S 4 a e PE 2 O ES D Po g amp Q a Po E d Figure 14 r partition g ographique des classes La classe Grande culture colza et la classe Grande culture cultures sp ciales concentrent pr s de 80 de leurs SAU dans les zones 1 et 2 majoritairement situ es dans le d partement de l Eure et Loir La classe Grande culture betterave couvre 70 de la SAU dans la zone 3 majoritairement situ e dans le d partement du Loiret et la classe Grande culture ma s est pr sente plus de 60 dans la zone 2 La classe GC tournesol se r
45. erave d tiennent 60 du quota global En temps que tel le ratio consommation quota ne constitue pas un indicateur pouvant servir d finir des priorit s sur les pr l vements Il est bien trop d pendant de l ann e climatique et doit donc tre calcul sur des ann es climatiques types pour prendre sens 38 Les enqu tes ont galement permis de d terminer l affectation type des volumes d eau sur chaque culture pour les quatre exploitations types ces affectations sont pr sent es sur les Figure 30 Figure 33 conso type 2006 40 000 m3 SAU 100 ha milliers de m3 BT BD Orge b Pois p Ma s Figure 30 Distribution des irrigations types du syst me Grandes cultures colza Avec 40 000 m3 de consommation le syst me Grandes Cultures colza Figure 30 est le moins consommateur en eau L irrigation de printemps repr sente 70 de la consommation totale essentiellement consacr e aux c r ales paille L irrigation d t est d di e au ma s et repr sente 30 de la consommation totale Le syst me Grandes Culturesl betterave Figure 31 consomme 66 000 m3 45 de l irrigation est d volue aux betteraves c est la seule irrigation d t 30 de l irrigation est consacr e l orge de brasserie Ainsi les trois quarts des volumes pr lev s sont consacr s l irrigation de productions int gr es dans des fili res conso type 2006 66 000 m3 SAU 100 ha 30
46. gu es ss rersrrenersesrseseresensesssessseseseonses 19 5 1 D coupage de la zone d tude en quatre secteur 19 D 2e typologie AA de M nes ne de NC et er 20 52 1 Sept variables de classification ss is Sin nee Nm sen 20 322 L arbre hi rarchique soe a enoa ara M ent den 21 5 2 3 Les SR classe S haie es ea a e i ae Ad s t 22 5 2 4 Effectif SAU et quota par classe compar sssssseseseeeseeeesseesseessersseresseeessees 23 5 2 5 Assolement compar des classes eeeeseeeeeeeeseeesesressesersssessrerressetsresreesreseese 24 5 3 R partition g ographique des classes en de sau ssseseeeeesereeessererreeressrseresresss 25 5 4 Composition de la SAU des secteurs en fonction des classes 25 6 Construction des exploitations types sssssessessesssessereeeeseeseeseeeseereeeeeeeeeesereeeeeereereeeeeeeseeee 26 6 1 m thode d CONSOMME ee e Aa E E E EE E 26 6 2 lesexpl itations types assie a aT a S E E ES 28 6 2 1 Distribution des SAU des Classes ns nan ce ne ns tn nie 28 6 2 2 Assolement et SAU des exploitations types 30 6 2 3 Les donn es conomiques comparaison de la rentabilit des exploitations 31 7 Sensibilit des exploitations aux restrictions en eau 34 7 1 Quotas type Basi eisie i EE a E A A 34 2 Ireigations types en 2006 senenin a a a a 37 1 3 Sensibilit des exploitations aux restrictions en eau 41 7 4 Synth se techno CONOMIQUE Re M TR M ie 44 7 5 Pistes d adaptations bauch es par les agriculteu
47. l betterave Le chiffre retenu est issu d une valuation faite sur la base d une enqu te de la SRISE pour l ann e 2006 dans le d partement du Loiret L irrigation des superficies non r pertori es PAC fluctue en fonction de l ann e climatique et du type de sol Une premi re typologie des exploitations irrigu es identifie en six types r partis sur cinq zones g ographiques sur des crit res fond s sur les syst mes de culture Les sols constituent un param tre d terminant pour les irrigations mais il n a pas t pris en compte car il n tait pas disponible dans les bases de donn es mobilis es Par contre la r serve utile des sols a t prise en compte dans le choix de la localisation du panel d agriculteurs enqu t s La carte des sols utilis e pour cette localisation en Eure et Loir a t valid e elle reste pr ciser dans le d partement du Loiret Les ratios de pr l vement d eau d clar s en 2006 par les agriculteurs par rapport leur quota ont t tablis par type d exploitation Des diff rences importantes apparaissent entre les exploitations de type Grandes Cultures Cultures sp ciales et Grandes Cultures ma s qui ont utilis respectivement 60 et 70 de leur quota et les exploitations de type Grandes Cultures colza et Grandes Cultures betterave qui en ont consomm entre 40 et 50 en 2006 Ces ratios sont tablir sur diff rentes ann es climatiques et ne constituent en soi pas des
48. l Eure et Loir CULTURES E Surfaces ha C r ales 132 000 Ol oprot agineux et Gel Industriel 35 200 Surfaces Fourrag res 1350 GEL 10 300 Betteraves et Gel de Betteraves 4 800 Cultures Sp cialis es et Autres Utilisations 12 400 TOTAL 196 000 Tableau 4 Assolement 2006 des communes du SAGE nappe de Beauce dans le d partement de l Eure et Loir Exploitations situ es dans le Loiret CULTURES Surfaces ha C r ales 153 300 Ol oprot agineux et Gel Industriel 28 400 Surfaces Fourrag res 9 600 GEL 19 200 Betteraves et Gel de Betteraves 16 150 Cultures Sp cialis es et Autres Utilisations 7 650 TOTAL 234 292 Tableau 5 Assolement 2006 des communes du SAGE nappe de Beauce dans le d partement du Loiret ASSOLEMENT PAC 2006 Eure et Loir ASSOLEMENT PAC 2006 Loiret m BT m BD AC ORGE m Ma s 8 m OLEOPRO GI m SF m GEL o Betterave GB 34 se 29 3 m Cult sp et AU 9 14 4 1 11 5 2 7 Figure 4 Assolement 2006 des communes du SAGE nappe de Beauce dans les d partements de l Eure et Loir et du Loiret La Figure 4 montre que dans les deux d partements les c r ales occupent les 2 3 de l assolement Elles repr sentent 66 de la SAU dans le Loiret et 68 de la SAU dans l Eure et Loir avec une m me part de la sole consacr e au ma s dans les deux d partements 14
49. lasses varie de 14 de la SCV pour la classe 2 31 de la SCV pour le ma s de la classe 6 Ces variations peuvent tre expliqu es par des diff rences au niveau des itin raires techniques besoin en main d uvre contrainte de rotation co t de production et les marges brutes d gag es 21 Comme indiqu plus haut la SAU des exploitations sera prise en compte ult rieurement en analysant la r partition des SAU au sein de chaque classe 5 2 3 Les six classes Classe 1 Grande culture colza 31 Classe 2 Grande culture betteraves 30 Classe 3 Grande culture ma s 17 Classe 4 Grande culture cultures sp ciales 12 Classe 5 Grande culture autres ol agineux 7 Classe 6 Grande culture surfaces 3 fourrag res et ma s Figure 11 Les six classes de la typologie Toutes les exploitations comportent une sole de c r ale paille regroupant le bl et l orge Leur diff renciation se fait sur les autres productions sp cifiques d une p riode d irrigation ou repr sentative d une fili re cf paragraphe 5 2 1 La Figure 11 pr sente les six classes hi rarchis es en fonction de leur importance dans la SAU totale Les classes 1 et 2 concentrent chacune pr s d un tiers des superficies Les classes 3 et 4 repr sentent chacune peu pr s 15 de la SAU alors que les deux derni res occupent moins de 10 de la superficie Dans la suite de l tude la construction d exploitation t
50. le de culture du Cemagref Ces mod lisations pourront tre effectu es sur diff rentes ann es climatiques types Les r sultats permettront au groupe d approfondir La r flexion sur les strat gies d adaptations des agriculteurs de la petite r gion Les cons quences conomiques pourront tre valu es par le simulateur Olympe l chelle des exploitations type et de la petite r gion en appliquant les r gles d adaptations d finies par type toutes les exploitations Moyennant des informations suppl mentaires sur les fili res et leur approvisionnement il sera galement possible de traiter la question de l impact conomique des restrictions d eau l chelle territoriale 10 BIBLIOGRAPHIE Morardet S Hanot S 2000 La gestion volum trique de l eau en Beauce impact sur les exploitations agricole CEMAGREF Montpellier 55 p annexes L irrigation sur le bassin de la Seine Normandie Etat des lieu et prospective AND CEMAGREEF Ao t 2006 105 p annexes Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eau de la Nappe de Beauce et des milieux aquatiques associ s phase 1 tat des lieux Commission Locale de l Eau D cembre 2002 104 p annexes SAGE Nappe de Beauce et des milieux aquatiques associ es phase 2 diagnostic Commission Locale de l Eau Mai 2003 36 p annexes Agri rep re M mento 2006 Agreste Centre 2007 Chambre d Agriculture de la R gion d Eure et Loir 2007
51. les assolements La taille des exploitations n est pas utilis e comme variable de classification pour diff rencier de fa on plus fine les syst mes de cultures La SAU est prise en compte au sein de chaque classe de fins destratification A l int rieur d une classe une strate est une plage de SAU pour laquelle les exploitations poss dent des caract ristiques structurelles similaires nombre d UTH niveau de m canisation Une exploitation type repr sentative d une classe est issu de quelques exploitations r elles dont l assolement est ajust pour tendre vers l assolement moyen de la classe Quatre principes r gissent sa construction Principe 1 Pour chaque classe la strate de SAU utilis e pour rechercher une exploitation type est celle d finie par le r seau ROSACE Principe 2 La SAU et l assolement des exploitations r elles s lectionn es sont proches de la SAU moyenne et de l assolement moyen des exploitations de la strate L cart entre l assolement des exploitations et l assolement moyen est mesur par une distance euclidienne Lesexploitations s lectionn es sont lesexploitations de la strate ayant la SAU la plus proche de la moyenne et dont la distance euclidienne de son assolement l assolement moyen de la classe est la plus faible Principe 3 L assolement de l exploitation s lectionn e est ajust pour liminer les singularit s et le faire converger vers l assolement mo
52. mps est assimil de l orge de brasserie mais les donn es issues du fichier PAC ne permettent pas de la diff rencier de l orge de mouture Dans une approche conomique l orge de brasserie constitue une fili re Elle est plus r mun ratrice que l orge de mouture mais plus d pendante de l irrigation aspect qualitatif Elle n est pas une variable de classification active et structurante mais appara t en variable illustrative associ e la classe Grande culture betterave Les betteraves et les cultures sp ciales occupent respectivement 17 et 27 des exploitations types Grande culture betterave et Grande culture cultures sp ciales Les deux syst mes essentiellement producteurs de COP Grande culture colza et Grande culture ma s se diff rencient par les soles de ma s et de c r ales paille Elles repr sentent respectivement 7 et 65 pour le syst me Grande culture colza 22 et 52 pour le syst me Grande culture ma s Le pois de printemps n est pas significatif dans l assolement il est en r gression sur la zone probl mes de rendement et de marge Le gel et le gel 30 industriel repr sentent par d finition 10 de la SAU II est pr pond rant dans le syst me Grande culture colza pour lequel la sole colza PAC GI colza repr sente 21 de la SAU Cependant la part du GI colza dans l assolement moins de 5 n est pas significative de l importance de la fili re colza agro carburant Du colz
53. n ce sujet Cependant ce syst me est le plus rentable Avec 147 000 d EBE en situation de prix des COP lev s sa rentabilit est en moyenne sup rieure de 16 celle des autres syst mes Par contre ce type d exploitation est soumis de fortes variations de cette rentabilit li es aux fluctuations de prix importantes sur certaines cultures sp ciales Ce probl me n est pas pris en compte dans la simulation Pour compl ter ces analyses il apparait utile d examiner la contribuer des primes PAC dans la valeur de l EBE 1800 1600 GC colza GC betterave GC mais GC cult sp EBE ha euros prix prix prix prix prix prix prix prix bas haut bas haut bas haut bas haut Figure 22 EBE ha et prime PAC pour deux niveaux de prix La Figure 22 pr sente pour les deux niveaux de prix d finis et les quatre exploitations types la valeur des EBE ramen s un hectare et la part des aides PAC en prenant en compte la fois les parts coupl es et d coupl es dans la constitution de cette valeur En situation de prix bas pour les trois premiers syst mes la valeur de l EBE ha avoisine les 600 ha avec une part 33 des subventions PAC de pr s de 65 80 Le quatri me syst me Grande culture cultures sp ciales est le plus ind pendant des aides PAC PEBE d passe 900 ha l aide PAC repr sentant 40 de l EBE En situation de prix lev et en tenant compte de l augment
54. n ficiant d un quota d eau Le montant total du quota allou au d partement de l Eure et Loir s l ve 168 millions de m Le num ro PACAGE permet de relier 881 exploitations de la base de donn e EAU 2006 au fichier PAC 2006 soit 83 de l effectif Il reste 178 exploitations pour lesquelles la liaison entre base de donn e EAU et fichier PAC ne peut tre tablie Le montant du quota ainsi pris en compte s l ve 144 4 millions de m soit 85 8 du total 2 Base de donn es EAU Loiret Elle recense de la m me mani re 1597 exploitations identifi es par leur num ro PACAGE b n ficiant d un quota d eau Le montant total du quota allou au d partement du Loiret s l ve 214 7 millions de m Apr s une mise jour partielle de la base le num ro PACAGE permet de relier 1485 exploitations de la base BDEau 45 2006 au fichier PAC 2006 soit 93 de l effectif Il reste 101 exploitations pour lesquelles la liaison entre base de donn e EAU et fichier PAC ne peut tre tablie Le montant du quota ainsi pris en compte s l ve 202 7 millions de m soit plus de 94 du total volume d eau pr levable Volume r duit Report Le Volume r duit est gal au quota pond r par le coefficient de r duction d fini chaque ann e en fonction du niveau de la nappe Le report est l conomie d eau que l irrigant peut reporter d une ann e sur l autre dans la limite de 20
55. nction de la SAU et du type de sol mais dans le d partement du Loiret les quotas l ont t en fonction de la SAU du type de sol et des cultures en place cette date Les exploitations dont les cultures pr sentaient des besoins en eau plus importants producteurs de ma s ont b n fici d un quota plus important 36 7 2 IRRIGATIONS TYPES EN 2006 Il convient tout d abord de caract riser les quantit s d eau utilis es par les diff rents classes d exploitations telles qu elles apparaissent dans la base de donn es eau 80 70 60 m quota total 50 o 40 0 quota total 30 E conso 20 2006 quota 10 0 a Se O O yr ru 7 Le pourcentage An Le PaaS a Figure 28 Pourcentage du quota consomm en 2006 par classe et r partition des quotas allou s entre les diff rentes classes Pour l ann e 2006 on observe d importantes diff rences du ratio consommation quota en fonction du type d exploitation Ce ratio oscille entre 40 et 50 pour les types Grandes cultures colza et Grande culture betterave alors que pour les types Grande culture ma s et GC cultures sp ciales il atteint 60 70 ils repr sentent Par contre ces derniers types disposent d un peu plus de 30 des quotas allou s alors que la part des syst mes Grandes cultures colza et Grandes cultures betterave atteint 60 du quota global En temps que tel le ratio consommation quota ne constitu
56. oitations partir de ces quelques tudes de cas avant de construire des mod les d exploitations types D marche Suite aux discussions du premier comit de pilotage et en tenant compte de la disponibilit des exploitants agricoles dix neuf exploitations ont t enqu t es du 12 novembre au 23 novembre 2007 apr s une p riode de pointe de travail correspondant la r colte du ma s et des betteraves ainsi qu aux semis des c r ales d hiver Les exploitations enqu t es ont t choisies parmi une liste issue des chambres d agricultures de groupements de producteurs et d exploitations enqu t s lors d une pr c dente tude r alis e par le Cemagref Morardet et Hanot 2000 La gestion volum trique de l eau en Beauce impact sur les exploitations agricole Les exploitations enqu t es sont localis es sur la carte figurant en Annexe 2 Le choix de l chantillon doit permettre de repr senter la diversit des exploitations en tenant compte de e La r partition des exploitations dans les quatre principales classes d finies par la typologie r alis e partir des donn es PAC et les diff rentes SAU au sein de chaque classe e La diversit des sols Dans le d partement de l Eure et Loir un zonage selon la proportion de sols superficiels dans les communes d finit trois zones g ographiques Ce zonage a servi moduler le quota d eau attribu aux exploitations lors de la mise en place de la gestion
57. omit de pilotage Deux voies d adaptations aux restrictions en eau se dessinent Une adaptation par la r duction de la quantit d eau d irrigation apport e aux cultures et ou une modification des assolements Le choix entre ces deux solutions d pend en grande partie du type de sol Sur les sols superficiels les agriculteurs optent en priorit pour la modification des assolements Il n y a pas de marge de man uvre pour diminuer les doses appliqu es ou modifier le pilotage de 44 l irrigation le risque de perte de rendement en cas de s cheresse est en effet jug trop important L adaptation se fait en g n ral par une r duction de la sole de ma s au profit de l orge de brasserie pour une restriction d eau 60 du quota et au profit du colza pour une restriction d eau 40 du quota Sur les sols profonds en revanche l adaptation par la r duction des irrigations est d abord privil gi e Cependant ces principes sont nuancer selon le type d exploitation Les paragraphes suivants abordent la description de strat gies d adaptations plus d taill es par type d exploitation Rappelons que ces strat gies sont des pistes de r flexions et ne se pr tent pas une g n ralisation Les exploitations de type Grandes Cultures colza Dans le cas d une r duction d eau 60 du quota ces exploitations gardent des marges de man uvre Elles peuvent m me r duire leur sole en colza au profit de l org
58. omparer les EBE d gag s par les exploitations types pour deux niveaux de prix un prix moyen 2006 et un prix lev 2007 cf Annexe 3 ce stade de l tude pour tenir compte de la forte volution des prix en 2007 5 Analyse de la sensibilit des exploitations types aux restrictions en eau Pour chaque classe sera pr sent la distribution des quotas et calcul la valeur moyenne du quota ha de la classe appel quota type de la classe Le d pouillement des enqu tes permettra de d finir une irrigation type des principales cultures pour l ann e 2006 Ces grandeurs conduiront de d finir un volume de r f rence et une consommation en eau pour l ann e 2006 pour chaque exploitation type La sensibilit des exploitations types trois niveaux de restrictions en eau sera compar e sur la base de la consommation de l ann e 2006 6 Pistes d adaptations possibles A partir du d pouillement des enqu tes des pistes d adaptations possibles bauch es par les agriculteurs seront pr sent es 3 COHERENCE DU FICHIER PAC 2006 3 1 DEFINITION Le fichier PAC 2006 est l ensemble des assolements de l ann e 2006 des exploitations irrigu es ou non ayant leur si ge social dans la zone d tude Il permet d identifier 4117 exploitations repr sentant 430 450 ha de SAU 1817 sont situ es en Eure et Loir 2300 dans le Loiret Les SAU respectives dans les deux d partements sont de 196 150 ha et 234 300 ha 3 2 COM
59. productions plus important des cultures sp ciales font s lever les charges op rationnelles 97 000 pour le syst me Grande Culture cultures sp ciales soit plus du double Les marges brutes r duites varient du simple au double Elles s chelonnent de 64 300 pour le syst me Grande culture colza 120 200 pour le syst me Grande culture cultures sp ciales Le montant de la DPU per ue par les syst mes Grande culture betterave et Grande Culture cultures sp ciales sont de l ordre de 30 000 soit pr s de 20 de moins que le montant per u par les deux autre syst mes qui s l ve 36 000 Les cultures sp ciales et les betteraves ne g n rent aucune aide PAC la valeur de l aide allou e se trouve donc r duite Pour la m me raison existe un diff rentiel sur la valeur des primes coupl es qui oscille entre 6900 et 9 400 Les charges de structures sont comprises entre 44 000 pour le syst me Grande culture colza et 58 600 pour le syst me Grande Culture cultures sp ciales ce stade de l tude pour toutes les cultures sp ciales les co ts de plantation de r colte ou de stockage sont consid r es comme des charges sp cifiques et int gr es dans les charges op rationnelles C est pour cela que l amplitude de la variation des charges de structures n est que de 30 alors que celle des charges op rationnelles d passe les 200 Cette affectation des charges sera pr
60. que classe d exploitation dans les secteurs g ographiques permettra d affiner ce d coupage et d tablir un lien entre le territoire et les classes d exploitation Les informations disponibles actuellement ne permettront en revanche pas de prendre en compte le facteur sol dans cette typologie 4 Construction des exploitations types Quatre exploitations types d une SAU de 100 ha seront construites pour repr senter les quatre principales classes et pouvoir les comparer La m thode de construction des assolements et le choix de cette valeur de SAU sont d taill s au paragraphe 6 1 Les donn es conomiques attach es ces exploitations permettront de calculer la marge brute et l Exc dent Brut d Exploitation EBE Ce dernier indicateur mesure la rentabilit conomique des syst mes de production et sera le principal crit re de comparaison des exploitations types Les exploitations types sont mod lis es l aide du logiciel Olympe INRA ATTONATY Jean Marie concepteur et LE BARS Marjorie et al 2005 Olympe Manuel d utilisation CIHEAM ISBN 2 85352 305 5 est un simulateur qui partir de la description technico conomique des exploitations types impl ment es permet l tude de diff rents sc narios variation de prix variation de quantit d intrants modification d assolement par application d une matrice d al as d finie par l utilisateur sur le mod le initial Les mod les seront utilis s pour c
61. r 232 600 195 600 84 Loiret 391 000 236 000 60 623 600 431 600 O O Tableau 1 Superficie et SAU de la zone d tude en Eure et Loir et dans le Loiret Dans le Loiret le rapport SAU Superficie Tableau 1 est inf rieur de 24 celui du d partement de l Eure et Loir Cela est du la pr sence de la for t d Orl ans au nord de la Loire 2 2 LES DONNEES ADMINITRATIVES Le fichier PAC 2006 Il est d fini par l ensemble des assolements de l ann e 2006 des exploitations ayant leur si ge social sur la zone d tude L l ment de base de ce fichier est l lot Un lot est rattach une commune N Insee de la commune dans laquelle se trouve l lot et une exploitation identifi e par son num ro PACAGE et localis e d apr s la commune dans laquelle se situe le si ge d exploitation Le fichier RGA 2000 Le fichier RGA 2000 est utilis comme r f rence afin de v rifier la coh rence du fichier PAC 2006 Les bases de donn es eau des d partements de l Eure et Loir et du Loiret Ces bases de donn es ont t cr es avec la mise en place de la gestion volum trique de l irrigation en 1999 Elles r pertorient annuellement pour chaque exploitation le quota d eau le volume d eau pr levable la consommation en eau annuelle d clar e par l exploitation 1 Base de donn e EAU Eure et Loir Elle recense 1059 exploitations identifi es par leur num ro PACAGE b
62. rs sssssensseseseeeesseesssesseessersssee 44 de CCONCIUSLONS sisisi sissioni da da a dote ia 46 9 10 Liste des Figures Fisure l zone d etde oe a es a A ne PR Ne Se RE EE En 5 Figure 2 SAU des exploitations du fichier PAC en Eure et Loif sseeeeeeseeeeesreereereesrrerseesse 13 Figure 3 SAU des exploitations du fichier PAC du Loiret 13 Figure 4 Assolement 2006 des communes du SAGE nappe de Beauce dans les d partements de l E re et Egir t du LOTE 2 RE MS RE M ee 14 Figure 5 Discr tisation des SAU des exploitations irrigu es du fichier PAC en Eure et loir16 Figure 6 Discr tisation des SAU des exploitations irrigu es du fichier PAC dans le Loiret 16 Figure 7 Superficies irrigu es dans le p rim tre du SAGE nappe de Beauce en Eure et Loir EE D TE DE D PE 18 Figure 8 Superficies irrigu es dans le p rim tre du SAGE nappe de Beauce dans le Loiret 18 Figure 9 D coupage g ographique de la zone d tude sseeseeeeeeseeeeseeeseeeesseesrrsreesreseeseessee 19 Figure 107 arbre Mi rarchique suie a Re ER Le Ann te 21 Figure 11 Les six classes de la D pneu aie nan orties dinate et 22 Figure 12 Effectifs SAU et quota par Class hante Mort mate 23 Figure 13 assolement compar des classes eseeseseseesessessresressessrerressetsrerresseeseereesseeseessresse 24 Figure 14 r partition g ographique des classes nsnssnnssesseeesseeessetsseesseesseressessseessresseessse 23 Figure
63. s est de 600 ha soit 10 de surfaces en plus L cart sur les surfaces en ol agineux et gel industriel colza est de 4 550 ha soit 20 de surfaces en plus Comme pr c demment cette volution peut tre expliqu e par le d veloppement de la fili re colza industriel avec louverture du march des agro carburants Mais l volution serait beaucoup moins sensible dans le d partement de l Eure et 11 Loir Le taux de gel qui ne diminue pas au profit du gel industriel va dans le sens de cette hypoth se Les superficies en betteraves et pommes de terre ne sont pas d taill es au niveau communal dans le RGA 2000 Les r f rences utilis es sont celles publi es par Agreste Centre pour l ann e 2005 Elles sont donn es pour l ensemble du d partement Il est donc normal de trouver des superficies quivalentes ou inf rieures dans le fichier PAC qui se limite la zone d tude L cart sur les Surfaces Toujours en Herbe les Autre SF les l gumes les autres cultures sp cialis es les Autres Utilisations n est pas significatif Pour ces regroupements de cultures la correspondance entre les deux fichiers est tr s grossi re et les carts constat s difficilement interpr tables Enfin on peut noter que l cart global sur la SAU est inf rieur 1 pour les deux d partements 3 3 CONCLUSION Le fichier PAC est une bonne repr sentation de la zone d tude dans les deux d partements
64. s situ es dans le Loiret CULTURES Surf culture ha Surf culture irri ha Surf irri Bl tendre 66 782 13 356 20 Bl dur 22 256 13 353 60 Orge 40 278 18 747 Prot agineux Pois 5 802 4447 Ma s 21 326 18368 Ol agineux 22 572 868 ds Betteraves et Gel de Betteraves 16 170 14229 88 Pommes de terres 1770 1770 Cultures Sp cialis es CULT SPE 2 881 2881 TOTAL 88 000 et estimation d apr s enqu te Tableau 7 Estimation des superficies des cultures irrigu es sur la zone d tude en 2006 Les cultures de bl tendre bl dur betteraves ne sont pas prim es l irrigation et le pourcentage de surface irrigu e affect e d un ast risque dans le tableau est une estimation Pour ces cultures le fichier PAC ne donne donc pas d informations sur les superficies irrigu es Les pourcentages de superficies irrigu es mentionn s dans le et estimation d apr s enqu te Tableau 7 proviennent d une enqu te r alis e par la SRISE 45 sur un chantillon d exploitations du d partement pour l ann e 2006 Elle ne prend pas en compte la localisation particuli re des exploitations de la zone situ es sur la nappe de Beauce Les surfaces irrigu es en ol agineux int grent le tournesol irrigu hauteur de 11 des superficies cultiv es selon l enqu te SRISE Les superficies irrigu es en orge prot agineux et m
65. se de 60 du prix des Engrais azot et de 35 du prix du fioul agricole domestique www plein champs com Ces augmentations de prix sont respectivement r percut es sur les charges op rationnelles et les charges de structures L augmentation du prix des engrais implique une hausse des charges op rationnelles allant de moins de 10 pour le syst me Grande Culture cultures sp ciales plus de 20 pour le syst me Grande culture colza Celle du prix du fioul domestique implique une augmentation des charges de structures qui oscillent entre 3 5 pour le type Grande Culture cultures sp ciales et 5 6 pour le type Grande culture betterave L augmentation totale des co ts de production varie entre 8 000 et 11 000 correspondant une augmentation d environs 10 Actuellement la hausse du prix des COP n entra ne pas une hausse du prix des cultures sp ciales et le prix de la tonne de betterave est en baisse Le produit d exploitation hors prime PAC du syst me Grande Culture cultures sp ciales n augmente que de 30 alors que celui du syst me Grande culture colza augmente de 90 Par voie de cons quence la Marge Brute R duite de ce dernier syst me devient aussi importante que celle du syst me Grande culture betterave et s tablie 136 000 Elle croit jusqu 177 000 pour le syst me Grande Culture cultures sp ciales Conform ment la r glementation la valeur des primes coupl es et des
66. t pour leur participation active la r flexion dans le cadre des deux comit s de pilotage conduits en 2007 les agriculteurs qui ont particip aux enqu tes l Administration et notamment les deux Directions D partementales de l Agriculture de l Eure et Loir et du Loiret et la Direction R gionale de l Agriculture et la For t du Centre TABLE DES MATIERES LS Iron amine MN ne an attente 4 2 Mat riel et m thode ssnsntonncrstnensssientesiennistenn nssesenesnessnesenssiente sirsediese 5 2 1 Lazoned tude ernennen A A T e T E EET A T 5 22 Eesdonn esadmiinitraVve Sye es a E A Le 6 2 3 Les donn es de la profession 4870016 4 SR RSR nee 7 2 4 E S nqueles nro a a a a a a a S 7 2 5 M thode mise en uvre dans le cadre de l tude 8 3 Coh rence du fichier pac 2006 osssssssesssessseseseseesseseceseeseeeeeeseessereeeseeesereeeeeeeseeeeeeeee 10 3 1 DEHNI OD eo Ee a a E A E Aa a 10 3 2 Comparaison entre fichier PAC 2006 et RGA 2000 10 3 3 CONCUSSIONS neno a e aa a tn a ART e a A Sti 12 4 Identification des exploitations irrigu es s s sssssssssesesenss 13 4 1 Distribution des SAU des exploitations pas de 4 ha 13 4 22 Assolementel0balisssts ss ss Cie tn te diese Ta masse 14 4 3 Crit res d identification des exploitations irrigu es 15 4 4 Estimation des superficies irrigu es en 2006 17 5 typologie des exploitations irri
67. tement du Loiret Les charges op rationnelles Elles comprennent l ensemble des co ts des intrants pour chaque culture y compris les charges d irrigation et les charges sp cifiques li es des cultures sp ciales r colte transport Pour les COP les charges op rationnelles sont celles observ es sur la p riode 2003 2006 en Beauce aupr s d adh rents de Groupement de d veloppement agricole Pour les cultures sp ciales elles manent de groupements de producteurs ou des enqu tes La Dotation Paiement Unique DPU Elle est calcul e avec les r gles en vigueurs sur la base de l assolement des exploitations types en 2006 Les charges de structures courantes Ce sont les charges de structures hors amortissement frais financiers et r mun ration des associ s Elles sont d termin es partir des donn es de l observatoire conomique de l Eure et Loir qui d crit quatre groupes d exploitations proches de ceux d finis par la typologie issue des donn es PAC Les donn es issues des enqu tes sont coh rentes avec les donn es de l observatoire conomique Les marges et PEBE sont calcul s de la mani re suivante pour tenir compte du d couplage partiel des aides PAC Produit d exploitation hors prime PAC Prime recoupl es Charges op rationnelles Marge Brute R duite DPU Charges de structures courantes Exc dent Brut d Exploitation 23 6 2 LES EXPLOITATIONS TYPES 6 2 1
68. tion compte tenu de la pluviom trie exceptionnelle de l t mais des strat gies d adaptations des assolements sont perceptibles aux travers des enqu tes r alis es cf paragraphe 7 5 Ces strat gies sont consid rer seulement comme des pistes de r flexion compte tenu du nombre restreint d enqu tes Les r sultats pr sent s permettent comme annonc une caract risation technico conomique de l agriculture irrigu e du territoire tudi travers une tude des exploitations types et de leur utilisation des volumes allou s Ils mettent en vidence des diff rences importantes entre classes et les marges de man uvre existant lors des restrictions des volumes d eau d irrigation Les effectifs de chaque classe ont t d termin s et rendront possible une agr gation des r sultats obtenus afin de passer une approche r gionale et de raisonner globalement l impact aussi bien au niveau conomique qu cologique de sc narios de gestion La typologie utilis e peut tre compl t e en fonction des besoins de la poursuite de l tude L ensemble des donn es utilis es pour cette analyse a t organis e sous la forme d une base de donn es dont la structure est d taill e dans l Annexe 1 9 PERSPECTIVES La premi re partie de cette tude propose une description de l agriculture irrigu e dans les d partements de l Eure et Loir et du Loiret sur les communes situ es dans le p rim tre du SAGE Nappe de
69. ur r aliser des fiches de synth se cas type Les donn es sont actualis es chaque ann e Dix huit exploitations participent ce r seau en Eure et Loir mais seulement deux sont situ es sur la zone d tude Dans le Loiret sept exploitations du r seau sont sur la zone d tude L observatoire conomique des exploitations agricoles de l Eure et Loir Il s agit d tudes de groupe men es par le principal centre de gestion du d partement sur un panel de ses adh rents la demande de la Chambre d Agriculture L observatoire synth tise annuellement les donn es techniques et conomiques issues des donn es comptables par type d exploitation et zone g ographique rendements moyens composition du compte de r sultat structure du bilan et solde interm diaire de gestion 2 4 LES ENQUETES En compl ment des informations pr c dentes des enqu tes ont t r alis es lors de l tude sur un nombre limit d exploitations afin de r pondre des objectifs pr cis d finis en comit de pilotage cf Annexe 4 La d marche s appuie sur le traitement des donn es disponibles au moment de l enqu te Objectif Il s agissait e D une part d identifier des pistes pour l adaptation de l irrigation en condition de restriction de la ressource en eau aupr s d un panel d exploitation agricole e D autre part de recueillir des donn es technico conomiques pour mieux comprendre le fonctionnement des expl
70. yen de la strate L ajustement de l assolement est toujours fait dans le sens d une r duction de la distance euclidienne la moyenne Principe 4 La typologie r alis e est ind pendante de la SAU des exploitations et sur l ensemble des classes le rapport SAU UTH est proche de 100 Il est donc possible et coh rent de ramener par proportionnalit les exploitations types construites partir des trois premiers principes des exploitations d une SAU de 100 ha associ es 1 UTH Cette normalisation permettra dans cette premi re tape de comparer les exploitations entre elles 2 Calage des donn es conomiques 26 Cinq grandeurs caract ristiques et ind pendantes sont utilis es pour d finir conomiquement les exploitations types Le produit d exploitation hors prime PAC C est la valeur de la production de l exploitation Il est calcul partir des rendements moyens observ s sur la p riode 2003 2006 en Beauce aupr s d adh rents de Groupement de d veloppement agricole et de prix moyen observ au niveau de la r gion Centre dans le r seau ROSACE pour la campagne de vente 2006 2007 Les prix haut sont les cours des principales grandes cultures au mois de novembre 2007 Les rendements et les prix moyens des cultures sp ciales manent de groupements de producteurs ou du r sultat des enqu tes cf Annexe 3 Les primes coupl es Elles sont d termin es par calcul sur la base des r f rences PAC du d par
71. ype ne concernera que les quatre premi res classes repr sentant 90 de la SAU 22 5 2 4 Effectif SAU et quota par classe compar 100 90 80 70 o7 m GC SF et ma s 60 o GC autres ol a 50 m GC cult sp i m GC ma s 40 m GC betterave col 30 o GC colza 20 10 0 effectif SAU 1000 ha quota millions m3 Figure 12 Effectifs SAU et quota par classe La Figure 12 fait appara tre qu il y a approximativement proportionnalit entre effectif SAU et quota d eau sur l ensemble des classes Les deux premi res classes Grande Culture colza et GC betteraves sont les classes les plus importantes elles repr sentent chacune 33 des effectifs d une SAU voisine et d un quota moyen respectif de 130 000 et 120 000m3 par exploitation La classe 4 Grandes cultures cultures sp ciales dispose du m me quota par exploitation mais avec un effectif plus faible 13 du total La classe 3 Grandes cultures ma s poss de le quota le plus lev 160 000m3 en moyenne pour un effectif de 17 du total des exploitations Ces quatre premi res classes sont les classes principales et repr sentent 90 de l effectif total des 1rrigants de la zone d tude 23 5 2 5 Assolement compar des classes 100 a SF O gel 80 1 E cult sp 60 E betterave O colza et gel indus 40 autres ol a 20 pe B ma s 0 C r ales paille Figure 13 assolement compar des classes La figure 12 r

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