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Intégration d`un nouveau dispositif de contrôle de - Dumas

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1. La collecte de lait par la coop rative e Organisation de la collecte a Personnes venant livrer Qui sont elles o Les leveurs eux m mes S organisent ils entre eux pour la livraison m lange avant la livraison au centre de collecte o S il y avait des fournisseurs occasionnels Pourquoi les accepter Re oivent ils un traitement diff rent lors de la livraison o Ya t il des colporteurs qui viendraient livrer un exc s de lait Combien Pourquoi les accepter Recoivent ils un traitement diff rent lors de la livraison e Equipement des leveurs pour livrer le lait bidons plastique ou aluminium e Combien livraisons jour HL BL AVANT MACHINE APR S MACHINE e Horaire essayer de remplir ce cadre chaque jour pendant une semaine Nombre de membres qu y am ne le lait Volume Matin Soir Service de ramassage de la Coop rative Comment s organisent les circuits de collecte par zones par taille Comment est il contractualis le service Nombre des leveurs de la coop rative Collecte par v hicule de Coop Font la livraison par eux m mes Combien de v hicules Propri t de la coop rative lou s lou s chauffer Les conducteurs Combien de km fait le camion voiture par jour Avant la machine o Volume o Acidit o Densit o Autre e OU taient elles not es e Quand
2. Fournisseurs de biens et de services pour les coop ratives aliments de b tail lectricit location du b timent ou toute autre fourniture n cessaire pour les coop ratives Banques o les coop ratives poss dent au mois un compte o sont vers es leurs recettes La communaut de personnes vivant autour des coop ratives Ces acteurs s organisent autour des flux de lait financiers d information de services dont la gestion conditionne leurs performances conomiques techniques et sociales II Organisation g n rale de la chaine d approvisionnement du lait des producteurs aux consommateurs i i i Product ive Autcconcommetion ES Petits et moyens agriculteurs roducteurs priv s Majorit Minorit i Colporteurs a dos Mahlabas Laiteries Caf s hhmmmmmnmnmmmmnmsmmnmmansmenmmmmmsmenmss Pe e Consommateurs Flux du lait Z gt Circuit formel Circuit informel Autoconsommation Paiement la qualit gt Figure 1 Chaines d approvisionnement du lait et paiement la qualit Graphe de cr ation propre Trois chaines de consommation et de vente du lait sont pr sentes dans la fili re du lait de la zone d tude 16 1 L autoconsommation a la maison Un partie du lait n est pas commercialis et sert en premier lieu pour l alimentation des veaux et la consommation familiale Le pourcentage du lait d di a l allaitement des veaux est
3. Avec le contr le le gens ont commenc faire la qualit mais cela doit tre un contr le fr quent et par surprise car sinon ils reviennent ne pas faire de la qualit Le r ceptionniste de l annexe 2 fait le contr le des fois tout le monde dans le m me jour des fois seulement quelques uns La fr quence peut varier aussi donc si bien on fait le contr le avec une fr quence de 2 3 fois par semaine il y a des semaines o on le fait tous les jours Le r ceptionniste fait le contr le de fa on plus fr quente aux personnes dont la qualit a t mauvaise lors des pr c dents contr les Le r ceptionniste fait aussi chaque jour le contr le du bac entier pour savoir la qualit globale Le r ceptionniste de l annexe 3 utilise la machine de fa on peu fr quente Selon lui la machine Ekomilk prend beaucoup de temps pour faire des analyses et donne beaucoup d erreurs E COOP RATIVE CAISSE a Le pr sident gt 34 MG Contr le du contr le du REFUS gt 30 PROT r ceptionniste bise gt 90 ESD lactoscan ai Le r ceptionniste Tous les jours quelques uns Vision De confiance non confiance Figure 9 Sch ma du processus de contr le et paiement la qualit dans la coop rative B Ah 4 97 Bar me de contr le observation et annotation Le bar me de contr le de la coop rative essaie de se mettre en ligne avec celui de la CL pour pouvoir s adapter la demande
4. 2004 17 En contact direct avec les leveurs les coop ratives d veloppent galement des liens privil gi s avec eux et ont par cons quent une bonne connaissance des syst mes d levage qui aide maitriser des quantit s et qualit du lait livr et de leur fluctuation Dieye et al 2005 La coop rative devient alors un maillon essentiel de la chaine d approvisionnement industrielle pour la r alisation de ses objectifs et ceux d finis par ses partenaires institutionnels Au niveau de la fili re les performances organisationnelles et technico conomiques des coop ratives influencent sur celles des acteurs en amont et en aval Les quantit s et la qualit du lait collect par la coop rative ont un impact direct sur les performances conomiques de la CL En amont le prix pay aux leveurs d pend de la quantit du lait livr et des co ts de collecte et de fonctionnement de la coop rative De plus le bon fonctionnement des coop ratives a un impact qui va au del de la fili re Il peut contribuer l am lioration des conditions de vie de leurs membres et de la communaut Elles peuvent investir dans l am lioration de l infrastructure ou fournir des services au sein de leur communaut Projet SIRMA 2004 En outre elles peuvent aussi jouer un r le essentiel en repr sentant l int r t de ses membres dans les politiques nationales de d veloppement II Des statuts coop ratifs fix s par la loi Au Mar
5. 10 pour cent au moins des coop rateurs et en tout tat de cause a cinq membres gt Pour r unir un maximum d adh rents l AG ordinaire annuelle les coop ratives organisent des v nements comme de repas B Le conseil d administration 130 Il est form de 3 a 12 adh rents Il se r unit au minimum quatre fois par an Aux r unions du conseil d administration doivent tre obligatoirement convoqu s titre consultatif des repr sentants de l administration et l Office du d veloppement de la Coop ration Les d lib rations du conseil d administration n cessitent pour tre valables la pr sence de la moiti au moins de ses membres Les d cisions sont prises la majorit des membres pr sents gt On trouve fr quent rent que les r unions du Conseil d administration sont r alis s plut t de fa on informel et sans une convocation tablis Souvent les d cisions ne sont pas consult s et sont prises par une seule personne qu on consid re le lider de la coop rative ou consult s avec plusieurs membres qui peuvent tre ou non membres du CA Le conseil d administration est renouvelable par tiers tous les ans lors de l assembl e g n rale ordinaire le renouvellement se fait l anciennet sauf pour les deux premi res ann es d exercice o le choix se fait par tirage au sort et le tiers sortant peut se repr senter Le conseil d administration est compos au minimum d un pr sident d un tr sorier et d un secr
6. BS 1 collecte du lait d exploitations qui se trouvent jusqu 6 7 km de la coop rative Celles qui sont plus loign es utilisent en r gle g n rale le service de pick up Les exploitations se caract risent par tre des groupements familiaux qui varient entre 3 et 15 membres le plus fr quent tant de 5 personnes Les exploitations sont en propri t et transmises par h ritage d une g n ration l autre La majorit des exploitations ont une source de revenu hors exploitation Celle ci varie travaux temporaires peu r mun r s comme la commercialisation des poulets la ma onnerie ou le travail dans d autres exploitations jusqu de grandes entreprises familiales comme la construction de briques ou des syst mes d irrigation Parmi les leveurs enqu t s deux n ont pas de revenu hors exploitation La premi re de ces deux exploitations est une exploitation sp cialis e dans l engraissement des veaux et l autre appartient un retrait qui est venu de la ville pour reprendre l exploitation de son p re et investir dans son exploitation comme moyen de vivre pendant la retraite Aucune exploitation n a de salari s fixes l exception des grandes entreprises familiales En ce qui concerne la superficie de l exploitation la majorit des exploitations ont moins de 4 ha On trouve a 2 exploitations de moins de 1 5 ha b 4 exploitations qui ont 3 3 5 ha maximum c 2 exploitations une de 10 et l a
7. Les coop ratives travaillent aussi en collaboration avec un comptable aux comptes qui selon les statuts coop ratives doit tre nomm par l assembl e g n rale Il a mandat de v rifier les livres la caisse contr ler les inventaires des bilans et du compte de profits et pertes Conseil d Administration recrute etg re lisent Employ Membres Adh rents r unis en Assamble G n rale COOP RATIVE A v Certifie les comptes Comissaire aux f comptes Figure 2 Structure d une coop rative Cr ation propre a partir d E Oudin 2006 1 3 Qualit du lait I Un terme avec plusieurs connotations Le lait est un m lange complexe constitu a 90 d eau et qui comprend gt Une solution contenant les sucres les prot ines solubles les min raux et les vitamines hydrosolubles gt Une solution collo dale contenant les prot ines en particulier les cas ines gt Une mulsion de mati res grasses dans l eau 19 Quand on parle de qualit il faut d finir qui est l utilisateur et quels sont ses crit res de qualit On trouve trois crit res principaux qui d finissent la qualit du lait Les crit res physiques sont le plus souvent associ s la densit au pH et la temp rature du lait Les crit res chimiques sont plus associ s la teneur du lait en substances nutritives Le contenu en ces substances d termine les possibles usages du lait en transformation laiti re et
8. autres non Eleveur Oui a marche tr s bien avec la machine Eleveur N anmoins une m fiance est apparue quant a la d marche Les leveurs consid rent la machine sera bonne si le contr le est suivi par un prix plus haut du lait le premier jour de la machine Beaucoup de monde se plaignaient Ils n taient pas d accord avec le fait de que s ils faisaient la qualit ils allaient tre pay s 3 dh Ils voulaient 4 Eleveur Le gens disent que la machine n est pas bonne Seulement si avec elle on per oit plus d argent leveur Le premier jour d utilisation du Lactoscan Le premier jour d utilisation du Lactoscan le r ceptionniste a fait le test a tout le monde sans refuser le lait Le contr le a t effectu par le PR et R2 Ce jour l beaucoup de monde n arrivait pas aux standards que la CL avait donn s comme r f rence au pr sident Le fait de ne pas arriver a la qualit tait consid r e comment honteux Les agriculteurs consid rent que la raison de cette absence est principalement la pratique d cr mage le premier jour le contr le s est fait par surprise et ils ont vu que tout le monde trichait Le gens disaient que c tait la vache qui tait la cause de la mauvaise qualit leveur il y avait des personnes qui n taient pas d accord et qui disaient que la machine ne mesurait pas bien la qualit Les personnes aimeraient continuer d cr mer Mais personne n
9. de la coop rative et le manque de transparence de ses activit s lui donnent une tr s mauvaise r putation au sein de la coop rative 90 II Services de la coop rative La collecte La production laiti re dans les exploitations actuellement Ben Ah 4 collecte du lait des exploitations qui se trouvent a un maximum de 7 km du centre de collecte Le si ge est le centre o le rayon de collecte est le plus grand L annexe 3 a une zone de collecte plus petite avec un maximum de ratio de 2 km Les exploitations de la zone sont compos es de groupements familiaux de 4 personnes ou plus qui partagent l activit dans l exploitation On trouve ainsi que dans l activit d levage m me si l alimentation et le transport sont r alis s par le chef d exploitation ou un autre membre masculin de la famille dans la plupart des exploitations la traite est r alis e par la femme Selon les 8 entretiens faits 3 exploitants ont une autre source de revenu a part de l exploitation Ces sources sont comme fournisseur de services aux autres exploitations travailleur dans un abattoir et une picerie Cependant a l exception de la personne qui travaille dans l abattoir le travail a l exploitation est consid r comme la source de revenu la plus importante dont l agriculture occupe une poste principal et l levage est secondaire La majorit des exploitations a une part de la terre en propri t et une part prise en locati
10. le lait des coop ratives cela produise de fa on directe une diminution du revenu de la coop rative par la vente du lait Cela a eu des mauvais effets car cela s est produit dans le contexte d implantation de la machine o on cherche qu une augmentation des efforts communs vers la qualit soit compens e par une augmentation du prix pay titre d exemple BS 1 avait commenc le contr le de qualit avec l id e d augmenter les recettes mais elle a souffert une diminution dans la recette malgr l augmentation de qualit car la CL n avait pas collect le lait un jour II Une diversit de situations dans les 4 coop ratives Gestion du contr le de qualit au sein des coop ratives Les personnes qui g rent la coop rative se trouvent dans le dilemme de comment quilibrer la quantit et la qualit du lait de fa on que le b n fice soit le maximum pour la coop rative Refuser du lait suppose un co t pour la coop rative qui doit tre compens par la valeur ajout e apport par la qualit La connaissance par l administration de la coop rative des crit res de qualit du bar me de paiement de la CL serait importante pour permettre la coop rative de bien aligner son contr le et syst me de r mun ration a celui de la CL Lors de l tude exploratoire on a eu l opportunit de rencontrer des coop ratives qui avait r ussi am liorer la qualit dans quelques param tres cependant une mauvaise qualit
11. qu elles ont mis en place D un autre cot Berr 3 et B Ah 4 qui avaient commenc leur d marche sans l intervention de la CL n ont pas mis en uvre un syst me de payement la qualit Par ailleurs l immense majorit des leveurs qui ont t interview s demandent d obtenir a court terme un prix au lait meilleur qui compense leurs efforts vers la qualit Presqu aucun montre la volont d utiliser les b n fices obtenus gr ce la qualit pour des investissements dans la coop rative Cela donne lieu une r flexion sur la place qu ils donnent au partage collectif de ressources et des projets de la coop rative L horizon d action est orient plus vers le futur court terme que vers le moyen ou long terme La situation de fraude par cr mage est pr sent par les leveurs comme le premier facteur qui am ne une mauvaise qualit du lait et l alimentation comme le deuxi me En ce qui concerne cr mage Il faut que l incitation vers la qualit prenne en compte le co t d opportunit pour l leveur d arr ter de le faire Cela nous am ne en premier valuer si d j la compensation conomique donn par g l de MG par la CL compense cet effort Le calcul avec des valeurs estimatives montre que le revenu obtenu par la vente de beurre et la 104 compensation pour faire la qualit sont identiques Annexe 13 N anmoins il semble que le revenu obtenu gr ce la vente du beurre assure de fa
12. La coop rative a un unique salari le r ceptionniste qui travaille depuis la cr ation de la coop rative Auparavant il avait travaill dans une autre coop rative Le r ceptionniste de Berr 3 n est pas membre de la coop rative et ne livre pas de lait Il est en charge du contr le de la collecte la livraison au camion citerne de la CL et de la maintenance du local de la coop rative Son horaire de travail est de 7 30 a 17 30 lequel a t augment lors de la d cision de faire 2 collectes par jour La coop rative est toujours en mauvaises conditions de salubrit Quelques leveurs remarquent l absence de propret dans la coop rative et le fait que le r ceptionniste montre un mauvais tat de sant ce qui met en risque les conditions hygi niques du lait de la coop rative Les relations du r ceptionniste avec l ant rieur CA celui de l ann e 2010 2011 avaient t froides L ancien pr sident le troisi me pense que le r ceptionniste fait des traitements diff rents aux leveurs en fonction du pourboire qu il re oit et qu il tire profit de sa position dans la coop rative Le CA lavait amen aux tribunaux Le contr le de l activit du r ceptionniste par le CA pr c dent avait t exigent le pr sident avait compar le volume du lait collect par la coop rative et vendu la CL trouvant un manque d autour de 5t pour une p riode entre le d but de mai de 2010 et la fin d aout de 2011 Lor
13. N anmoins l objectif de l ancien pr sident tait de montrer que malgr tout le contr le de qualit am ne une augmentation de la qualit et cela une augmentation des recettes Durant la derni re AG les parts des b n fices obtenus par la coop rative ont t repartis parmi les membres adh rents de la coop rative Cette action a eu comme r sultats que plus de livreurs veulent devenir membres de la coop rative ainsi que de donner une vision positive de la gestion de l ancien CA malgr les conflits ant rieurs Quand on a pose la question de si l leveur est d accord avec un paiement diff rent par rapport la qualit on a trouv 4 personnes qui consid raient que cela serait une bonne id e tandis que 2 personnes le conseilleur et l ex vice pr sident consid raient que ce n tait pas n cessaire car il causerait trop de conflits La perception des leveurs est que le prix du lait est insuffisant Il y a des agriculteurs qui font allusion l ench rissement de l alimentation du b tail les derni res ann es tandis que le prix du lait n a pas chang Un leveur se demande pourquoi la Copag paie plus les leveurs que la CL Il n y a pas une connaissance sur quels param tres de qualit entrent dans la d finition du paiement de la CL la coop rative Concept de qualit et perception sur l absence de qualit Pour les membres de Berr 3 actuellement la qualit dans le lait se r f re l
14. They unify the farmers production thereby reducing transaction costs for the manufacturer and facilitating negotiations with farmers They also serve as a platform through which farmers can receive services provided by the manufacturer as well as any government subsidies One bottleneck for the cooperatives in supplying good quality milk to the manufacturers is the lack of means of measuring the fat content of the milk that is brought by each farmer This has led to a form of free rider behavior where farmers will skim the milk abutting to lower quality in the milk mixture contained in their tanks Lactoscan is an automatic milk analyzer that can perform quick analyses on physicochemical parameters of milk The way in which cooperatives integrate this technical innovation will influence its own sustainability and ultimately the success or failure of the quality development plan In recent years there have been many developments in milk quality assurance notably in low cost user friendly rapid automatic milk analysers AMAs These devices are easy to use powerful and low cost instruments that facilitate the testing of milk quality and payment systems FAO 2009 After trailing a number of other rapid AMAs Central Laiti re selected Lactoscan as it had yielded the best technical results amongst the other models tested After testing in 20 milk collection centers over the course of one month Central Laiti re implemented a plan in April 20
15. WW W W OW WW W W W 40 16 24 0 04 0 4 50 0 8 3 4 0 04 0 24 3 24 141 ANNEXE 14 Collecte des coop ratives ini ous i ayes SUMMARY IN ENGLISH 1 Introduction In Morocco dairy cattle production has a major social and economic role in the agricultural sector in terms of employment creation income distribution from farms to consumers and the supply of animal protein to an increasing population whose habits evolve towards quality products Srairi and Faye 2004 However the dairy processor faces the problem of an upstream supply that can not meet his quality standards Among these deficiencies in the quality of milk low fat content of the milk is one of the most important factors The largest industrial dairy sector in Morocco Central Laiti re has established a remuneration system that seeks to enhance the quality of milk received from the upstream market In the upstream sector there are hundreds of thousands of small scale cattle farms of which the vast majority is dual purpose enterprises both meat and milk Most are organized into dairy cooperatives where the producer brings their milk which is then collected by the manufacturer Dairy cooperatives can also contribute to the local development of the area and represent a force that may lobby toward the benefit of the farmers In the industry cooperatives act as intermediaries in the relationship between the manufacturer and the farmers
16. ainsi l leveur qui est sp cialis dans l engraissement mentionne qu il pr f re destiner le lait pour les veaux car il est plus rentable et il leur donne aussi le petit lait De l autre cot l exploitation qui avait investi dans la race pure donne au veau tout le lait de la vache pendant seulement une semaine Livraison journali re Dans l annexe 2 pendant la 2 quinzaine de mai de 2012 le volume du lait amen par leveur et jour varie en moyenne de 4 litres si on prend en compte que le volume moyen amen est de 19 litres par jour on trouve que la variation peut arriver une quart du volume me Le nombre des personnes qui livrent dans la HL dans le si ge et dans l annexe 2 est d autour de 77 et 84 personnes respectivement tandis que dans l annexe 3 il est d un peu moins de 30 Dans la BL le nombre de personnes qui am nent du lait se r duit la moiti dans les trois centres Diff rences dans le volume amen entre les leveurs et en HL et BL En prenant un chantillon de 33 livraisons annot es dans les deux cahiers de collecte du si ge et de l annexe 2 de quelques quinzaines ainsi que de la collecte d un jour dans l annexe 3 on peut connaitre la distribution de la livraison par jour des leveurs 92 En ce qui concerne la collecte durant la HL on observe que dans le si ge comme dans l annexe 2 on trouve que le volume livr par leveur est identique Autour de 60 des leveurs
17. alimentation de b tail La coop rative serve aux leveurs de plateforme 79 travers laquelle ils peuvent profiter de subventions de la part de l Etat ou de la CL Berr 3 re oit de l alimentation subventionn e par la CL une fois ou deux par an En ce qui concerne le service d importation de g nisses travers la gestion et le paiement par cr dit du lait a la CL la coop rative ne le r alise pas car le CA refuse de supporter le risque d avoir des cr diteurs Ill La gestion de la qualit au niveau de la coop rative Contr le avant l arriv e de la machine et apr s qu elle soit cass e Le contr le r alis avant l acquisition de la machine est le m me que le contr le r alis aujourd hui Les outils sont disponibles pour faire le test d acidit et mouillage Cependant lors des entretiens on trouve quelques personnes qui disent qu part de la machine il n y a pas d autre contr le et on n a pas vu de contr le de l acidit et du mouillage lors des observations faites durant les p riodes de collecte Le contr le est r alis par le r ceptionniste 1 Contr le de l acidit Avec un pistolet achet aupr s de la CL le r ceptionniste fait le contr le surtout quand il fait chaud Le contr le d acidit n est pas fait avec une fr quence d termin e ni d une fa on syst matique Si le lait est acide il n est pas accept 2 Contr le de mouillage Avec le lactodensim tre Il n est
18. am nent entre 10 et 30 litres par jour et il y a entre 12 et 16 des leveurs qui am nent plus de 30 litres par jour Par contre dans l annexe 3 on trouve que le volume livr par leveur est inf rieur seulement 3 des leveurs am nent plus de 30 litres par jour et autour de la moiti am nent moins de 10 litres jour Dans la BL au si ge on trouve que bien qu il n y ait pas beaucoup de changement dans la livraison de ceux qui am nent plus de 50 litres de lait par jour en g n ral les livreurs r duisent le volume Ainsi il y a une augmentation dans le nombre de personnes qui am nent entre 5 et 10 litres au d triment du nombre d leveurs qui am nent de 10 a 30 I j Typologie des leveurs selon le volume livr par jour E Siege 1er quinzaine Decembre 2011 BL Siege 2 me quinzaine Avril 2012 HL E Annex 2 2 me quinzaine Mai 2012 HL E Annex 3 04 05 2012 HL Graphique 11 Typologie en fonction du volume moyen du lait amen par livreur et jour Valeur d un jour dans le cas de l annexe 3 Echantillon 33 premiers donn s des cahiers de collecte Le volume global collect dans la coop rative pendant la BL est inf rieur celui de la HL Pendant la BL la coop rative collecte une moyenne de 1 280 litres par jour tandis que en HL la moyenne du lait collect par jour est de 4 447 litres par jour On peut observer une l g re augmentation du lait collect par la coop rative dans l ann e
19. cart entre le contenu de MG du lait et la limite du bar me de paiement 34 g litre T CREMAGE Non CREMAGE Penalit sur le MG Extrait MG gap de PB lait pour lait MG34 Prix PEN vache beurre coop MG PEN beurr PBe PB Pbe Prime PR PB PR g l gl g l dh g 1 dh l dh kg dh 1 dh 1 dh l dh g 1 Dh 1 dh l 30 10 20 0 03 0 42 50 0 5 3 08 0 03 0 12 2 88 34 10 24 003 03 50 0 5 3 2 0 0 3 34 12 22 0 03 0 36 50 0 6 3 24 0 0 3 34 14 20 0 03 0 42 50 0 7 3 28 0 0 3 34 16 18 0 03 0 48 50 08 3 32 0 0 3 34 20 14 0 03 0 6 50 1 3 4 0 0 3 40 10 30 0 03 0 12 50 0 5 3 38 0 03 0 18 3 18 40 12 28 0 03 0 18 50 0 6 3 42 0 03 0 18 3 18 40 14 26 0 03 0 24 50 0 7 3 46 0 03 0 18 3 18 40 16 24 0 03 0 3 50 0 8 3 5 0 03 0 18 3 18 40 20 20 0 03 0 42 50 1 3 58 0 03 0 18 3 18 30 10 20 0 04 0 56 49 0 49 2 93 0 04 0 16 2 84 34 10 24 0 04 04 50 0 5 3 1 0 04 0 3 34 12 22 004 0 48 50 06 3 12 0 04 0 3 34 14 20 004 056 50 0 7 3 14 0 04 0 3 34 16 18 0 04 0 64 50 08 3 16 0 04 0 3 34 20 14 0 04 08 50 1 3 2 0 04 0 3 40 10 30 0 04 0 16 50 0 5 3 34 0 04 0 24 3 24 40 12 28 0 04 0 24 50 0 6 40 14 26 0 04 0 32 50 0 7 3 36 0 04 0 24 3 24 3 38 004 0 24 3 24 WW W W W W W W
20. de fa on directe sans tre cr m ou mouill L absence de qualit est per ue principalement comme venant de l cr mage Les autres raisons qui ont merg lors des entretiens sont l alimentation les caract ristiques des vaches et le mouillage La zone ne se caract rise pas par la pr sence d un fort march qui puisse promouvoir la vente de beurre M me si selon un agriculteur c est une zone avec une beurre sal de qualit les leveurs disent que laissant de cot le fait qu on destine le lait fondamentalement aux veaux si on fait le beurre et le petit lait c est cause de la distance la coop rative mais qu il n y a pas beaucoup d opportunit de les vendre surtout si on n a pas une grande production de lait Malgr tout on trouve que les leveurs peuvent vendre du beurre un prix entre 45 et 60 dh kg On trouve certaines r ponses indiquant qu il est plus rentable de faire l cr mage et de vendre le lait la coop rative que de livrer le lait non cr m Une r ponse d un leveur autour de la pratique de l cr mage est ce titre remarquable Le pr sident n est pas transparent Pourquoi on devrait l tre Changement avec l introduction de la machine Des effets conomiques On ne dispose pas d information sur la qualit du lait collect par la coop rative avant de l introduction du Lactoscan N anmoins on peut observer l volution de la qualit au fils
21. de leur lait Le contr le avec la machine Fr quence et choix des leveurs contr l s Le contr le de qualit est fait chaque jour le matin et ou soir Il est fait autour de 20 25 personnes par jour Ces personnes sont choisies de fa on al atoire pour viter qu elles connaissent quand le contr le va tre fait N anmoins le contr le se fait de fa on plus fr quente aux personnes auxquelles les r ceptionnistes ne font pas confiance est aussi assez commun de r p ter le test aux personnes qui n ont pas donn des r sultats de bonne qualit la veille Comment se r alise le contr le Pour le contr le le pr sident prend un chantillon des bidons de la personne et soit il fait le contr le tout de suite soit il laisse l chantillon de c t pour le faire apr s Lors des premi res observations le contr le se r alisait sans la pr sence de l leveur Dans une observation le r ceptionniste prenait l chantillon deux personnes Les personnes vers rent leur lait dans le bac et partirent Il laisserait les chantillons de c t et fit le test 10 minutes plus tard Un chantillon donna 26 27 g l de MG Des observations post rieures montrent un int r t croissant des leveurs dans le contr le Lors d une observation d une collecte de soir le r ceptionniste commence faire le contr le diverses personnes et un petit groupe de personnes se forme autour de la machine On trouve diff rent
22. deliver Total interviews 14 12 14 15 Table 3 Number of people interviewed in each cooperative Case studies results and discussion 1 About the period of emergence of the quality process by CL The installation of the Lactoscan instrument being carried out during the period of higher milk production HL causes a series of both advantages and constraints for the implementation of the quality control system On one hand the overproduction of milk reduces the cost of refusing milk to the cooperative In addition from April to July fat content increases due to a decrease in 150 the dilution effect and an increase in dry matter intake by cattle It promotes a higher quality effect which without being caused by changes in the practices of farmers can promote a perception of higher quality thanks to the quality control On the other hand there are some structural problems in the supply chain during HL that can threaten the process Sometimes the CL does not collect the milk of some cooperatives as the milk factory is working at its full capacity This has negative effects if it occurs in the beginning of the implementation of the control system Cooperatives and farmers expect their efforts towards quality to be offset by higher cooperative and farmer revenues which can be blemished by lower revenues caused by the disruption of milk collection services by CL As an example BS 1 could not pay higher prices to its members after
23. fendre les int r ts des membres de cette annexe car le pr sident menace de prendre le bac et de partir membre adh rent de la coop rative dans l annexe 3 e On a fait des rencontres avec le pr sident mais jamais rien n est d cid agriculteur annexe 2 Le dirigeant Le pr sident pr sident PP Le pr sident de Ben Ah 4 montre une grande capacit de gestion et de connaissance des acteurs de milieu Il se montre un homme plus de n goce qu un agriculteur Son travail dans la Commune et son r le comme pr sident de l association d leveurs lui donnent une position privil gi e pour faire naitre des id es de projets et pour se faire des relations Malgr la difficult d avoir plusieurs centres de collecte Il a tabli un niveau de contr le du management de la coop rative qui fonctionne le contr le par les papiers individuels de la quantit de lait re ue par la coop rative ainsi que le contr le de qualit travers des r sultats dans la qualit Sa m thode se montre efficace au niveau de l activit conomique de la coop rative D un autre cot il se montre aussi tr s ambitieux dans ses projets M me si certains de ses projets sont en accord avec les demandes exprim es par les leveurs les leveurs ne montrent pas une connaissance des projets de la coop rative En plus la fa on unilat rale avec laquelle il prend les d cisions concernant ces investissements ainsi que pour toute activit
24. fices dans la caisse et apr s les avait repartis entre les membres adh rents Encore une fois on voit ici une n cessit de compensation individuelle des membres pour montrer que cela paie de faire le contr le de qualit B Ah 4 ne r alise pas de paiement individuel la qualit Les membres ne per oivent pas que les investissements de la coop rative leurs b n ficient De plus il est consid r que la gouvernance favorise un groupe r duit de membres Pour les membres ce n est donc pas juste une situation dans laquelle on les oblige faire la qualit sans tre pay s en fonction N anmoins il y quelques facteurs qui ont vit des conflits En premier l importance qu on donne au lait dans les exploitations de la zone est petite Ces exploitions sont plus orient es vers les c r ales ou l levage pour viande D ailleurs il n y a pas un circuit alternatif de commercialisation d velopp Il n y a pas de ramasseurs ni d autres centres qui peuvent repr senter une comp tition la coop rative Finalement le fait d avoir 3 centres fait que les agriculteurs ne se connaissent pas suffisamment pour faire pression sur le pr sident et demander des comptes IT Changement dans les pratiques des leveurs Ce travail r v le que l int gration de la machine est arriv promouvoir une diminution dans la pratique d cr mage au sein des coop ratives mais il n est pas assur que cela se produise dans to
25. le suivi des membres le paiement Son exp rience dans la gestion est cependant petite Il est un mkadem statut conf r par la communaut une personne consid r e comme juste et honn te Il s occupe de r soudre des conflits qui se produisent dans la r gion Grace ce statut et sa fa on d agir il est connu et respect par beaucoup de membres de la r gion Le r ceptionniste travaille tr s bien Tout le monde est gal pour lui Il a m me refus le lait de son cousin leveur Le TR a un grand sentiment de responsabilit et d engagement envers la coop rative Il a la volont d am liorer la situation de la coop rative D s qu il a occup son poste comme tr sorier il a impuls beaucoup de changements expulsion de r ceptionniste achat de pick up obligations des membres de la coop rative la recherche active de nouveaux livreurs la r gularisation des statuts des membres et livreurs la d marche de qualit avec l achat de la machine Les membres pensent qu il travaille beaucoup qu il est juste et qu il est impliqu dans sa relation avec les leveurs 46 Nous sommes tr s contents avec le nouveau r ceptionniste L ancien ne travaillait pas bien Il n annotait pas bien le volume de lait livr Il tait seulement un salari de la coop rative Eleveur Ill Les services de la coop rative La collecte du lait La production laiti re dans les exploitations aujourd hui
26. me et le r ceptionniste doit attendre car il ne peut pas pr voir quand le camion Va arriver Le contr le avec la machine Le contr le avec la machine a t r alis dans Berr 3 sur 2 p riodes 1 De f vrier 2011 ao t 2011 Pendant la premi re p riode d utilisation de la machine l ancien pr sident tait la personne qui faisait le contr le et qui d cidait quand comment et qui faire le contr le Le contr le tait r alis par surprise pour tout le monde le m me jour 1 fois par semaine et quelques semaines 2 fois La raison de ne faire pas le contr le plus fr quemment est que faire le contr le environ 90 personnes qui livraient dans HL prenait trop du temps La personne qui n arrivait pas au minimum de qualit tait refus e la sanction pour n avoir pas la qualit tait tr s forte Du point de vue social l ancien pr sident se montrait tr s dur et agressif avec les personnes qui ne faisaient pas la qualit Par ailleurs il avait instaur la norme de qu une personne qui ne r pondait pas la qualit demand e 3 fois de suite serait suspendue x Cette p riode arrive a sa fin a cause de tous les conflits et des confrontations entre le pr sident et les membres que se sont produites lors des contr les Le pr sident d cide d arr ter d utiliser la machine et d cide de quitter la coop rative lors de l AG suivante 2 Du mois de janvier de 2012 jusqu mars La deuxi me p riode d
27. qu on peut choisir la race avec laquelle on veut ins miner la vache et PIA est plus efficace et plus facilement disponible que le taureau Lors des entretiens les leveurs disent faire l IA travers de une soci t priv e avec un co t entre 200 et 250 dh paillette ou travers un organisme public qui facture 150 dh paillette 78 Selon les leveurs la productivit en lait par vache et jour est pour la vache de race locale 10 litres en HL et entre 4 8 litres en BL Pour les vaches de race crois e de 10 12 litres en HL et entre 4 5 et 9 en BL Les vaches de race pure donnent de 28 j en HL 20 j en BL On observe aussi cette saisonnalit dans la livraison a la coop rative Comme le graphique 10 montre le volume collect dans les mois d ao t 2010 a janvier de 2011 est autour de 10 t de lait quinzaine inferieur a celui de la p riode f vrier juillet 2011 C est int ressant a voir comme vers la fin de la HL la livraison du lait descende de mani re drastique et que le moment la change selon l ann e ao t 2010 et juin 2011 Volume du lait collect par Berr 3 S 5 T n v Le Volume lait quinzaine Mai 2010 Juin 2010 Oct 2010 Nov 2010 Dec 2010 Jan 2011 Fev 2011 Mai 2011 Juin 2011 Juilliet Ao t 2011 Ao t 2010 Avril 2011 Graphique 10Evolution du volume du lait collect durant les ann es 2010 et 2011 Source document de la coop rative Les exploitations sont
28. shares the role and organization of general meetings and the Board of Directors and staff employees and director e Members Description of the rights and duties of the members and non member deliverers e Board of Directors and employees Their activity the decision making process 2 Cooperative services e Description of the milk collection service with an overview of the typology of the farmers and the volume collected e Descriptions of other services of the cooperative the nature of services organization cooperative purchasing payment by members 3 Quality management e The ability of the cooperative to adapt its collection system to the rapid AMA e Evolution in milk control and quality payment systems e Description of the previous situation and the change that have taken place e The learning process and the design of new rules The tools used to collect this information were mainly observation interviews with key 149 stakeholders and interviews with farmers CT Observation Allows an understanding of how dairy control is executed and if there is a record of this control It additionally served to note the types of interactions that are established between the farmers the receptionist and the machine L Interviews with key stakeholders Semi directed and informal conversations with receptionists were conducted Their role in the reception and control of the milk conveys them as primary actors in the daily m
29. tant presque en sa totalit en jach re On trouve la pr sence de quelques oliviers dans la zone de l annexe 2 e Infrastructure en g n ral 85 La route N 11 reliant Casablanca et Khouribga passe par Loulad Comme le si ge se trouve dans le village l acc s au centre est tr s facile Son emplacement lui permet aussi de disposer de l eau et de l lectricit qui couvre la totalit de la commune et assure l clairage public a hauteur de 100 Le si ge poss de aussi un r frig rateur o on peut conserver le beurre et le petit lait vendu par la coop rative et m me de toilettes L annexe 2 se trouve 2 km de la N 11 qu il faut parcourir par un chemin de terre N anmoins le centre se trouve dans une zone avec une concentration lev e de maisons et si bien il y a une densit de maisons inferieure celle autour de Loulad la population dans la commune est sup rieure Le local dispose de l eau courante et de l lectricit L annexe 3 se trouve 7 km de Loulad dans une piste qui relie Loulad la commune de Mrizigue En comparaison avec l annexe 2 la route communale pr sente un acc s plus facile l annexe 3 Le b timent dispose de l lectricit I Pr sentation de la coop rative Trajectoire de la coop rative La coop rative a t cr e en 2000 par l initiative locale d un groupe de 4 personnes entre eux l actuel pr sident qui cherchaient assurer un revenu dans la r gion part c
30. x 127 ANNEXE 4 Caract ristiques d Ekomilk Affichage des r sultats Lorsque la mesure est termin e l chantillon retourne dans l porte chantillon et l cran affiche les r sultats de SIMBOLE PARAMETRE MEASURING PRECISION RANGE F ff ff S ss ss W wwww L ILI D dd dd P pp pp F ff ff Mati re grasse en 0 5 9 t 0 1 pourcentage S ss ss Extrait S che D graiss 6 12 0 2 en pourcentage D dd dd Densit en pourcentage 1 026 1 033 g cm 0 05 g cm P pp pp Prot ine en pourcentage 2 6 t 0 2 L ILI Lactose en pourcentage 0 01 20 0 20 W ww ww Mouillage en pourcentage 0 60 t5 Nettoyage On doit faire deux tipes de nettoyage de la machine Nettoyage de travail II faut nettoyer l Ekomilk si l intervalle entre deux mesures est sup rieur une demi heure et la fin de la journ e Nettoyage hebdomadaire est fait avec un d tergent acide 10 avec une fr quence d une fois chaque semaine Il serve nettoyer les d p ts qui n ont pas t enlev s pendant le travail journalier 128 ANNEXE 5 Statut g n ral des coop ratives au Maroc Loi n 24 83 Bien que en avril 2012 un nouveau projet de loi de coop ratives est pass Projet de loi n 112 12 relative aux coop ratives on utilise la loi 24 83 car il est lequel qui fixait les r gles de base que les coop ratives devaient remplir pendant l tude On pr
31. 0 01 20 0 20 W ww ww Mouillage en 0 70 3 pourcentage Nettoyage On doit faire deux tipes de nettoyage de la machine Nettoyage de travail Avec le Lactoscan SA a part du nettoyage manuelle on a un nettoyage automatique Le nettoyage est r alis avec une solution alcaline de 3 avec lequel le r servoir pour la solution de nettoyage est rempli Il est d marr automatiquement sans intervention de l op rateur 1 55 min apr s la mise sous tension de l alimentation de l analyseur 2 15 min apr s la derni re mesure de l chantillon de lait r el L cran affiche le message suivant et un signal sonore est mis Auto clean started Put empty glass Apr s ce nettoyage est d marr L cran affiche Cleaning Une fois le nettoyage termin l affichage indique ce qui suit end of cleaning Nettoyage final est fait avec un d tergent acide 3 avec une fr quence d une fois chaque jour Il serve nettoyer les d p ts qui n ont pas t enlev s pendant le travail avec la solution alcaline et enlever les couches de pierre de lait talonnage Le fournisseur ne dit pas une fr quence minimale pour r aliser l talonnage Cependant selon la CL il on doit le faire avec au moins 1 fois par semaine Afin d tablir la divergence possible et de corriger les lectures de l analyseur de lait II faut avoir des chantillons talon dont param tres aient t d termin s par les m thodes de r f
32. 5 7 7 6 7 6 8 1 5 19 15 15 10 10 15 15 15 15 15 15 15 15 15 12 12 14 1 9 14 76 75 79 71 70 72 77 69 76 66 62 74 70 69 67 72 4 7 7 7 6 8 7 6 6 5 8 6 8 6 5 5 6 5 6 1 1 18 25 24 25 25 25 25 29 30 27 28 25 29 27 25 25 26 1 9 7 10 10 9 10 10 7 10 10 10 10 10 10 10 9 9 10 0 8 9 10 10 10 10 10 10 10 10 10 7 7 7 7 7 5 19 1 8 20 7 6 5 5 7 6 6 7 7 7 8 5 5 5 5 J6 1 0 17 5 4 5 5 5 3 3 5 3 0 0 0 0 0 0 3 2 3 89 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 0 0 0 7 7 7 7 7 10 7 10 10 10 7 7 9 10 1018 1 5 18 7 7 FT FT 7 FT FT 7 7 7 7 7 7 7 6 7 0 3 4 5 5 5 5 5 5 5 5 5 4 4 4 4 4 4 5 0 5 11 9 9 9 10 9 19 8 10 10 7 7 7 10 10 7 9 2 9 31 12 10 8 10 10 7 10 10 10 6 10 10 10 10 10 10 1 5 15 7 7 8 9 6 8 7 8 6 6 6 7 6 7 6 7 1 0 14 35 32 32 32 32 30 30 25 23 20 20 20 20 20 20 26 5 9 23 Moyenne 14 1 65 12 134 ANNEXE 9 Livraison journali re dans l annexe 2 de la coop rative B Ah 4 Coefficient de variation dans la livraison journali re des personnes livrant du lait a B Ah 4 pendant la 2 me quinzaine de mai de 2012 Echantillon de 25 leveurs Source Cahier de collecte de la coop rative 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31m s cv ag1 1100 105 91 101 101 102 84 89 80 91 68 68 64 63 66 30481 20 37 25 ag2 25 23 9 24 21 20 23 19 23 20 19 18 15 19 21 19420 3 86119 ag3 31 32 23 21 25 26 23 26 21 22 21 21 19 14 19 2023 4 51120 ag4 37 37 36 37 38 37 35 33 31 31 32 28 16 27 29 31132 5 601 1 ag5 17
33. 8 7 6 8 6 7 7 7 8 8 8 8 5 8 8 7 0 76 10 ag20 81 99 80 80 89 94 94 85 95 90 92 88 76 90 93 89 5 92 7 ag21 40 40 40 40 41 40 40 40 45 40 40 45 20 38 40 41 1 95 5 ag22 9 7 7 5 8 8 8 910 8 9 9 O 7 7 2 43 33 ag 23 11 11 11 11 11 11 11 15 11 11 11 11 11 11 11 3 20 31 ag24 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 10 10 10 10 6 2 13 38 ag25 7 8 10 0 9 9 9 8 8 10 10 10 7 3 27 45 Moyenne 30 4 4 15 OUIOIN 133 ANNEXE 8 Livraison journali re dans la coop rative BS 2 Coefficient de variation dans la livraison journali re des personnes livrant du lait a BS 2 durant la premi re quinzaine de janvier 2012 Echantillon de 25 leveurs Source Cahier de collecte de la coop rative agi ag2 ag3 ag4 ag5 ag6 ag7 ag8 ag9 ag10 ag11 ag12 ag13 ag14 ag15 ag16 ag17 ag18 ag19 ag20 ag21 ag22 ag23 ag24 ag25 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 im s cv 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 O 0 8 9 8 6 8 10 8 8 8 8 9 7 7 6 7 8 1 1 14 15 15 14 15 15 15 15 10 15 14 14 15 15 14 15 14 1 3 9 66 67 63 56 55 63 53 54 54 60 56 61 54 52 49 58 5 4 9 7 O 5 3 6 4 3 7 O 8 O0 0 O 6 0 3 3 1 94 9 10 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 09 12 19 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 0 5 3 13 10 10 10 10 10 9 10 8 8 8 5 5 5 5 8 2 4 29 9 8 9 8 9 10 10 8 9
34. Helmberger P G et Hoos S Cooperative enterprise and organization theory Joumal of Farm Economics vol 44 pp 275 90 1962 Henriksen Hviid M Contracts in the governance of the early Danish dairy sector June 2004 Hviid M Incentive Payments in Danish Cooperative Creameries School of Economic and Social Studies and Centre for Competition and Regulation University of East Anglia Mai 2001 Hviid M Incentive Payments in Danish Cooperative Creameries working paper 2001 MDPM 2012 Le Plan Maroc Vert Resource on line www agriculture gov ma Ostrom E Developing a Method for Analyzing Institutional Change In Alternative Institutional Structures Evolution and Impact ed Sandra S Batie and Nicholas Mercuro pp 48 76 New York Routledge 2008 Oudin E Analyse et propositions d am liorations du fonctionnement de coop ratives de collecte laiti re au Maroc approche par les syst mes d information Paris Institut national agronomique de Paris Grignon Ina Pg Centre de cooperation internationale en recherche agronomique pour le d veloppement Cirad 2006 P rez M B Lopez P A et Cant C F Las cooperativas en el marco de la teor a de la agencia revista de economia publica social y cooperativa CIRIEC Espafia vol 34 pp 169 188 2000 Pennerstorfer D et Weiss C R Product quality in the agri food chain do cooperatives offer high quality wine European Review of Agricultural Economics pp 1 20 j
35. Il n y a pas eu de discussion entre les membres entre les membres et le CA ou parmi les membres du CA avant de prendre la d cision d acheter la machine Apr s il y a eu des 51 discussions sur le sujet de la machine entre quelques membres du CA et quelques adh rents mais pour la grande majorit des membres l installation de la machine dans la coop rative fut une surprise Apprentissage de la manipulation du Lactoscan et de la r alisation du contr le Lors de l installation du Lactoscan dans la coop rative un technicien de la CL en charge de fournir un appui aux coop ratives de la zone a expliqu au r ceptionniste 1 Les aspects techniques du fonctionnement de la machine et 2 Le bar me de contr le qu il est conseill d avoir est en ligne avec celui de la CL Par rapport aux aspects techniques de fonctionnement le technicien a enseign au r ceptionniste comment connecter et d connecter la machine la navigation sur les diff rents menus et la fr quence et la fa on avec laquelle on doit nettoyer la machine Les instructions crites que BS 1 a consistent en un brouillon avec quelques indications crites a main sur un cahier de la coop rative Le technicien a expliqu qu il y a 2 types de nettoyages Un lavage quotidien et un lavage mensuel Le technicien a montr comme commencer de fa on manuelle le nettoyage de la machine Le nettoyage journalier est fait avec de l eau min rale On trouve q
36. MG normale Dans la coop rative on prend des personnes qui ont moins de 30 gt llya une diff rence de bacs selon la MG Bac 1 24 mg bac 2 26 bac 3 30 et le bac 4 est le meilleur 68 Flux lait Flux argent gt Flux info a a Facture De 7 4 2 I Ei Echantillon i Paiement diff rent par rapport qualit circuit circuit standard sp cial se 24 x MG Le pr sident r ceptionniste Tous les jours quelques uns Vision De confiance non confiance Figure 6 Sch ma du flux du lait l argent et l information dans le contr le et paiement la qualit Organisation du paiement De fa on g n rale le seuil qui limite la qualit pour le paiement est de 30 g l de MG mais les niveaux de MG par rapport auxquels les prix sont tablis ne sont pas tr s clairs et varient chaque quinzaine Avant le Lactoscan dans la gestion du paiement le CA essayait d avoir une marge de 20 centimes de dh I de lait Il y avait d j deux types diff rents de prix pay s car le pr sident avait d cid de payer plus les personnes qui livraient le soir Suite a l introduction du Lactoscan le CA a d cid de payer de fa on diff rente par rapport au contenu de MG des membres Le payement du lait est fix chaque quinzaine en fonction de l argent re u de la CL On essaie de continuer avoir la m me marge globale de 20 centimes l mais avec l id e de r duire cette marge pour les
37. On fait quatre hypoth ses sur les d cisions des membres de la coop rative en ce qui concerne les r gles de r mun ration Premi rement les leveurs vont chercher maximiser leur revenu sous la contrainte des r gles de 25 r mun ration ils prennent donc en compte des incitations externes a la coop rative pratiques alternatives au sein de l exploitation comme les dilemmes communs de agriculture vs levage ou production du lait vs production de viande subventions etc Deuxi mement ils peuvent modifier ces r gles de r mun ration gr ce au poids de la d cision collective au sein d une coop rative d mocratique Cela am ne les membres faire des coalitions pour d fendre les r gles qui leurs sont les plus favorables Troisi mement les leveurs vont influer aussi sur les r partitions du r sultat de la coop rative entre la d cision de laisser les redevances dans la caisse pour des investissements ou la r mun ration individuelle Finalement on s int resse au calcul individuel du membre des gains de commercialiser le lait travers de la coop rative ou une autre situation alternative colporteur mahlabat CCP autre coop rative La deuxi me approche utilise la th orie de l agence Elle permet d tudier la relation bilat rale entre le r ceptionniste agent et le dirigeant de la coop rative principal P rez et al 2000 Le r ceptionniste comme agent peut profiter de son r le dans la gestion de la
38. adh rents A t il volu depuis la constitution de la coop rative e Structure Les membres de la coop rative et le niveau d organisation e Adh rents Adh sion Quelles conditions doit remplir une personne souhaitant s adh rer Participation Autre Comment se r alise la proc dure d adh sion Communication Par parole avec le pr sident formulaire Pris de d cision de la part du pr sident du CA de AG Temps et activit membre de la sollicitude l acceptation officielle Droits el obligations Quels droits un membre de la coop rative a Quelles obligations Ont les membres l obligation de donner tout leur d bouch production la coop rative avec exception de la autoconsommation et laitance de veau Sont ces droits et obligations indiqu s par crit Membres non utilisateurs Est ce qu i ya des membres qui ne livrent pas du lait Combien Pour quoi 117 Vache taries dans ce p riode Il n a pas de vaches e Depuis quand e Pour quoi ils continuent tre membres de la coop Interviennent ils dans la pris de d cisions membres CA pr sence dans AG Il y a des normes sur le processus d arr ter d tre membre de la coop rative o Qu est ce que se passe avec le d c s Le capital de la personne la redevance de la part o Pour quoi pensez vous qu ils continuent tre membres de la coop rative o Pour quoi la coop rative accep
39. au PR sur quels crit res la CL r alise le paiement la qualit La coop rative n a pas re u de document crit avec les instructions sur la manipulation et la maintenance de la machine la diff rence de BS 1 a BS 2 le pr sident ne connait pas bien les limites recommand es pour les param tres d ESD et TP En ce qui concerne le nettoyage de la machine BS 2 comme BS 1 connait les deux types de nettoyage et pratique le nettoyage journalier Perception de l acquisition de la machine Les membres du CA consid rent que le Lactoscan est n cessaire pour am liorer la qualit du lait de la coop rative car c est une demande de la CL m me si les leveurs ne sont pas int ress s par am liorer leur qualit gt Les agriculteurs ne sont pas int ress s par la qualit mais il faut travailler avec la Centrale Laiti re Pr sident gt Ona discut de la qualit et du prix On doit travailler avec CL et elle exige la qualit Celui qui ne peut ou ne veut pas faire la qualit peut partir Secr taire gt Dans la coop rative seulement les membres de bureau sont concern s par le fait que la coop rative a des p nalit s a cause de la mauvaise qualit Tr sorier Malgr cette vision du CA quelques membres montrent une opinion positive a propos de l acquisition de la machine Oui c est tr s bien d avoir un contr le car les personnes sont 65 diff rentes et certains font la qualit et d
40. avec des cultures d orge avoine et bl Dans 3 exploitations on pratique la jach re cette ann e L irrigation est pr sente dans 6 sur 10 exploitations Les exploitations de 15 10 et 30 ha ont de l irrigation sur 2 5 et 5 ha respectivement Le reste des exploitations ont des petites 1 5 ha tr s petites 0 25 et 0 1 has superficies irrigu es La limitation de l irrigation n est pas seulement caus e par l acc s l eau elle est aussi d au manque de main d oeuvre pour la r colte des cultures irrigu es C est le cas de l exploitation de 30 ha On trouve une unique culture d irrigation pr sente la luzerne Le nombre de vaches par exploitation est de 3 8 et le plus commun est de trouver 6 vaches Les exploitations avec plus de irrigation ont un nombre de t tes sup rieur au reste ainsi dans les exploitations de 10 et 30 ha le nombre de vaches est de 12 et 18 Par rapport l volution du cheptel 4 exploitations continuent avec le m me nombre de t tes 2 avec des vaches de race locale et 2 avec des races crois s 4 ont augment l g rement le nombre de t tes de race crois e une a investi dans la race pure et une autre s est sp cialis e dans l am lioration de la race La reproduction est faite par IA ou avec un taureau Il est commun que les leveurs fassent l un ou l autre en fonction de leurs n cessit s Il semble que de plus en plus d leveurs commencent faire l IA tant donn
41. ces derni res ann es i Infrastructure en g n ral Grace sa localisation sur une route r gionale la coop rative est d acc s tr s facile Le local de la coop rative a l lectricit Par contre il n a pas un bon acc s l eau car ils ont eu des probl mes de pompage II n y a pas de toilette Sa taille est petite il n y a de la place que pour deux bacs I Pr sentation de la coop rative Berr 3 Trajectoire La coop rative Berr 3 a t cr e en 2003 Lors de sa cr ation il y avait des anciennes coop ratives inactives dans la r gion Berr 3 est une des premi res coop ratives de nouvelle g n ration qui ont commenc a merger au cours des ann es 2000 dans la province de Berrechid Elle a t cr e par des agriculteurs qui vendant leur lait a la ville de Berrechid trouvaient des probl mes pour le vendre pendant la HL Ils cherchaient pouvoir avoir une continuit dans la collecte du lait Les initiateurs taient au nombre de 9 mais aucun n est aujourd hui dans la coop rative Quelques uns ont quitt pour devenir des producteurs priv s PPs La coop rative a toujours donn son lait collect a la CL qui lui a fourni des bacs Depuis sa cr ation le nombre des membres ainsi que des livreurs a augment de fa on progressive La coop rative a d marr avec 1 bac et une production de 650 litres Aujourd hui les 2 bacs dont elle dispose ne sont pas toujours suffisants pour collecte
42. context where the cooperative don t pay the quality individually the farmers don t see the benefice of improving the quality of the milk they deliver as This makes it a difficult task to the receptionist it is difficult for the receptionist to justify the control So to the question Why should I do quality the receptionists answer that is a demand from CL However the support that the receptionist of the first center receives from the president makes the task easier for him in comparison with the other two centers of B Ah 4 where the receptionists have to deal with the farmers by their own means 152 Payment to the quality The payment system differs between cooperatives There are two types of payment structures for members where the cooperative pays the member an amount that varies dependent on the price per liter paid by CL BS 1 and BS 2 cooperatives or payment that is fixed regardless of the price paid by CL co Berr 3 and B Ah 4 At a meeting with cooperatives BS1 and BS2 while planning for instituting the quality control processes CL had recommended a payment in accordance with the quality that is purveyed Conversely Berr 3 and B Ah 4 who began their process without the intervention of CL have not implemented a payment system dependent on quality Moreover the vast majority of farmers interviewed had previously asked to obtain a short term milk price where compensation is based upon their best efforts towards achiev
43. contrat avec la coop rative mais une relation d change lait argent Une cons quence du fait que le pr sident de Ben Ah 4 soit le pr sident de l association e Jer de vaches laiti res et de viande rouge est qu il a tabli un contact direct avec la CL pour demander au nom de l association des services pour les leveurs de la zone comme cela s est produit avec le Lactoscan Selon le r ceptionniste de l annexe 2 quelques fois Ils ont eu probl mes avec le camion de CL qui n est pas pass et qui n a pas averti En cons quence ils ont du rendre le lait aux leveurs Situation de concurrence Dans la r gion il n y a pas de ramasseurs ou de mahlabats et il y a seulement un centre de collecte priv du lait qui se trouve sur la N 11 3 km de l annexe 2 Ce centre collecte le lait de 13 leveurs depuis 2006 et bien qu il donne le lait collect a la CL il n utilise pas la machine Lactoscan Selon le tr sorier la coop rative avait propos au propri taire de le transformer en une annexe de Ben Ah 4 mais la personne a pr f r continuer a travailler a son compte On peut consid rer cependant que l activit de ce centre priv constitue un facteur qui influence les d cisions prises dans la coop rative le r ceptionniste de l annexe 2 dit qu il y a des personnes qui livraient auparavant la coop rative qui maintenant partent y livrer leur lait Organisation interne et gouvernance de la coop rativ
44. d avril 2012 Echantillon de 25 leveurs Source Cahier de collecte de la coop rative m moyen s d viation typique et cv coefficient de variation la collecte du jour 13 ne s est prise en compte car il y a une diminution globale dans toutes les livraisons 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 m s ag1 60 59 60 54 54 55 55 54 56 60 54 58 30 50 58 56 3 02 5 ag2 18 19 20 20 19 19 20 19 18 24 25 25 15 25 25 21 2 91 14 ag3 30 31 32 32 36 35 32 32 35 34 35 35 20 27 3733 2 70 8 ag4 37 37 37 38 38 40 40 40 41 41 40 42 20 42 4139 1 83 5 ag5 30 30 30 30 30 30 30 30 32 32 32 32 17 42 41 32 4 04 13 ag6 39 42 42 40 42 42 42 42 44 43 45 45 19 47 46 43 2 23 5 ag7 42 42 43 43 42 42 41 45 42 42 46 45 25 47 46 43 1 95 4 ag8 62 62 59 62 62 65 59 63 65 65 65 65 36 64 65 63 2 16 3 ag9 43 44 41 42 48 46 48 46 49 48 43 38 18 39 38 43 3 85 9 ag10 58 58 60 61 55 62 62 59 57 55 58 48 34 60 60 58 3 65 6 ag11 27 25 24 26 25 24 24 25 25 24 25 24 30 25 20 24 1 56 6 ag12 25 25 29 30 25 27 30 29 27 26 24 26 20 30 2827 2 12 8 ag13 20 19 19 21 22 20 22 22 21 22 22 22 11 11 16 19 3 10 16 ag14 22 22 20 22 21 22 22 22 22 22 22 22 15 O 22 20 5 85 29 ag15 30 30 30 30 30 30 30 30 30 35 35 35 15 30 3531 2 34 7 ag16 15 15 14 14 14 16 15 15 14 10 10 14 10 14 14 14 1 75 13 ag17 19 19 19 20 20 20 19 19 20 19 20 20 10 20 2020 0 51 3 ag18 24 23 19 23 22 23 22 22 26 26 25 24 15 24 25 23 1 87 8 ag19
45. d affaires Abda Doukkala C r ales 56 Mara chage valeur ajout e La c r aliculture d tient un 15 56 du chiffre d affaires global suivi par le LES E Plantations maraichage 15 les plantations 10 10 E Betterave a Dans les alentours d El Jadida on trouve des sucre 9 cultures sur serre qui ont plus de valeur E Fourrages 6 ajout e que les c r ales La commercialisation du lait est une activit Graphique 2 R partition des chiffres d affaires importante qui a t r alis e depuis selon le type de culture dans la r gion d Abda longtemps Il y a une grande pr sence de Poukkala Source ADA 2011 colporteurs dont lait est achet des fois par les coop ratives Ben Slimane Settat Ben Ahmed El Jadida Agriculture C r ale C r ale C r ale Plantations Fourrage C r ale Concurrence non Tradition vente oui non de lait beurre La Collecte Ramassage dela Multiplicit des Multiplicit des Des coop rative C Collecte C Collecte Ramasseurs Table 3 Diff rences dans des variables externes selon la zone Ill Le choix des coop ratives tudi es On a choisi 4 coop ratives dont deux se trouvent dans la zone de Ben Slimane une 2 Berrechid et une dans le cercle de Ben Ahmed Le choix de l chantillon a t r alis selon les crit res suivants 1 Date d installation du Lactoscan ou Rapid AMA Les coop ratives qui ont install la machine avant la d marche de la CL
46. dans d autres que le Lactoscan ne mesure pas les ont p nalis es Ce probl me d information par la coop rative d t riore la confiance dans le syst me de r mun ration de la qualit de la CL en mettant en risque le succ s de la d marche de qualit De plus cette confiance dans le syst me de r mun ration la qualit doit se transmettre jusqu les leveurs pour favoriser leur engagement Parmi les crit res de qualit de la CL on trouve deux tipes de crit res qualitatifs acidit et pr sence d antibiotiques et quantitatifs Taux de MG TP ESD Comme Pennerstorfer et Weiss 2012 on a trouv que les leveurs sont conscients du grand co t qu implique verser son lait acide ou avec des antibiotiques dans le bac et donc l effet passager clandestin est plus bas dans cette situations qu avec les param tres des MG TP ou ESD dont la nature permet l effet m lange et de compensation avec des autres laits Dans le cas des antibiotiques comme 102 leveur est conscient qu il a donn des antibiotiques la vache il fait un autocontr le et n am ne pas le lait avec les antibiotiques m me en sachant que la coop rative n a pas les moyens de le v rifier Le bar me de contr le des coop ratives observe le bar me de paiement de la CL mais les r ceptionnistes r alisent des ajustements des crit res de qualit en fonction de leurs calculs sur comme le m lange des laits individuels peut donner
47. dans les autres diminuait et il n y avait pas une continuit du contr le Gr ce un ami de la DPA qui lui a donn un contact d une soci t priv e le pr sident acheta un Lactoscan en Janvier 2011 Il y a un Lactoscan au si ge et un autre Lactoscan dans l annexe 2 depuis le d but de 2011 tandis que l annexe 3 poss de l Ekomilk de fa on permanente depuis f vrier 2012 La d cision d acheter la machine a t prise exclusivement par le pr sident sans consulter l opinion des leveurs membres de la coop rative L arriv e de la machine a constitu une surprise pour les leveurs x Quand la coop rative a commenc utiliser la machine de l association des leveurs un technicien a appris aux r ceptionnistes comme l utiliser l exception du r ceptionniste de l annexe 3 qui a appris avec le pr sident Avec le Lactoscan un technicien de la soci t priv e o la machine fut acquise a enseign aux r ceptionnistes du si ge et de l annexe 2 l utiliser Le si ge poss de aussi le livre d utilisation du Lactoscan On trouve au si ge et l annexe 2 des annotations par rapport aux crit res de classification du lait de la CL Au si ge on a les valeurs minimum recommand es pour n avoir pas de p nalit s dans la facture F MG23 4 S Eau gt 9 0 P Prot ine gt 3 0 Dans l annexe 2 on trouve une ancienne grille de la CL de classification de la qualit qui explique sur quels crit res de
48. de Berr 3 un producteur priv Il est ex membre du CA de la coop rative et maintenant il essaie de convaincre les membres dont il consid re qu ils produisent du lait de qualit de livrer dans son bac Cette activit s est faite de fa on informelle cause de l interdiction de collecter un lait autre que le sien Organisation interne et gouvernance de la coop rative Membres et livreurs La coop rative est constitu e de 49 membres En plus un tiers des personnes y livrant sont des leveurs qui ne sont pas des adh rents Dans les ann es pr c dentes diff rentes circonstances ont montr une diff rence entre les droits des membres et ceux des livreurs Cela a incit quelques livreurs a devenir des membres de la coop rative et quelques livreurs actuels envisagent de le devenir pour les m mes raisons gt L absence de la capacit des bacs collecter tout le lait ce qui cause que des fois le lait des livreurs ait t refus gt La derni re AG o il y a eu lieu a une r partition de b n fices seulement pour les membres adh rents gt Les membres sont les seuls avoir acc s la distribution de fourrages subventionn s Pour devenir membre de la coop rative il faut payer une part de 350 dh et faire une demande orale ou crite au CA mais c est l AG qui va confirmer les nouveaux adh rents La fa on la plus commune de transmettre les normes sur le fonctionnement de la coop rative est la
49. de contr le tandis que l ancien le faisait En plus m me le tr sorier actuel n est pas honn te car l ann e derni re avec la machine on a trouv qu il faisait du mouillage Le probl me c est qu on n a pas trouv de personnes pr tes tre membres du CA Le CA ne transmet pas l information et il ne connait pas combien de p nalit s ils ont maintenant leveur gt Personne ne s occupe de rien Il y a des personnes qui m ont demand de devenir pr sident de la coop rative mais je ne veux pas car il n y a pas de gens avec qui je pourrais travailler Tout le monde se plaint mais personne ne propose de solutions Ils disent n importe quoi Ils critiquent les personnes qui travaillent et quand on leur dit de travailler ils ne savent pas comment et ils ne veulent pas Le CA n est pas actif Il ne se plaint pas la CL si un jour elle ne prend pas le lait Le CA a peur d avoir des confrontations C est moi qui des fois appelle un ramasseur pour collecter le lait de la coop rative mais le prix est de 1 50 dh litre Si j tais pr sident je ferais la promotion de la qualit car si on fait de la qualit la CL te donne de tout mais si on n a pas de qualit la CL va se d barrasser de nous Le contr le 77 devrait tre fait par le pr sident ou vice pr sident car le r ceptionniste n a pas du temps Agriculteur ex PP et ex vice pr sident de l ant rieur CA II Services de la coop rative La collecte La produc
50. des membres des autres coop ratives El Jadida le contact avec les coop ratives a commenc gr ce un technicien de la DPA de El Jadida puis on a suivi des indications des personnes des coop ratives On a fait l hypoth se que le contexte externe de la coop rative va influer beaucoup sur la fa on dans laquelle la coop rative r alise son activit et sur l action collective L tude exploratoire a permis d observer des caract ristiques agro cologiques diff rentes qui vont influer sur les moyens disponibles tels que l alimentation rapport entre fourrage et concentr Les moyens disponibles l environnement de march surtout la pr sence de concurrence et l environnement conomique et socioculturel vont influer sur les strat gies des leveurs ainsi que sur leurs pratiques Au niveau des coop ratives 28 l environnement du march du lait ainsi que la disponibilit de services pour la coop rative par l tat ou des soci t s priv s va influer aussi sur l activit gt Vision globale des zones agricoles Chaouia Ourdigha et Abda Doukkala Chaouia Ouardigha Traditionnel grenier du royaume la Production V getale Chiffre r gion de Chaouia Ouardigha dispose de d affaires Chaouia Ourdigha 933 038 ha de surface agricole utile SAU dont environ 3 est irrigu ADA 2011 E C r ales 76 La fili re v g tale reste largement N domin e par les c r ales en raison du A EEOAE ee a climat se
51. e village Machine d origine bulgare permettant une analyse rapide des caract ristiques d un chantillon de lait laiterie artisanale proposant divers produits d riv s du lait Outil qui m lange le lait avec de l alcool Cette addition de l alcool permet d observer l acidit du lait travers l observation de l absence ou la pr sence de coagulation Acteur de la fili re du lait qui collecte le lait directement des fermes payant un prix l leveur ENGLISH Bour Douar area Without irrigation village Lactoscan SA Machine from Bulgaria that performs a physic chemical analyse of milk samples Mahlabat Pistolet Ramasseur Shop that produces in a traditional way milk derivates Tool to mix a part of alcohol with a part of milk to assess the acidity of milk Dairy chain actor that collects milk directly from farms 11 ADA AG BL CA CAT CIRAD CL dh DPA DTP ESD 8 ha HL IA IRD l km MG ODCO OMS PV Rapid AMA SAU t SIGLES ET ACRONYMES Agence du D veloppement Agricole Assembl e G n rale Basse Lactation au Maroc du mois d ao t f vrier Conseil d Administration Chiffre d Affaire Total Centre de coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement Centrale Laiti re Dirham 10 dh 1 Direction Provincial de l Agriculture Diagnostic Territorial Participatif Extrait Seche D graiss gramme hectare Haute L
52. est pas assur e car cette pr cision d pend non seulement de la pr cision intrins que de la Coop rative machine mais aussi de sa maintenance et de son utilisation Aux yeux de la CL les r sultats des contr les r alis s par la g CL pr valent sur ceux r alis s par chaque ii SPEAN coop rative cuanto x gt Bien que la d marche se centre ceci est un bon param tre focal sur lequel on peut concentrer les efforts de qualit car les param tres physico 5 5 principalement sur le contenu en MG chimiques sont interd pendants les uns des autres Si on fait des efforts pour lt am liorer la qualit physico chimique du 45 lait on va de fa on indirecte am liorer la ee tom gd qualit hygi nique aussi Figure 4 Scheme des hypoth ses sur les effets du Lactoscan sp est circuit sp cial Q qualit et PP II Vision de la coop rative producteur priv La machine repr sente une opportunit pour la coop rative pour diminuer les p nalit s recues a cause du faible contenu en Mati re Grasse et m me de recevoir de primes Le b n fice de la coop rative va augmenter Les p nalit s caus es par une mauvaise qualit peuvent g n rer des conflits dans quelques coop ratives Un nouveau syst me de normes qui r gulent la qualit peut aider a diminuer les conflits caus s par les p nalit s Finalement la machine peut servir comme un outil pour la coop rati
53. est pas syst matique il y a des jours avec beaucoup de r sultats annot s et des jours o aucun des r sultats mesur s n a t annot M me si le TR essaie d adapter le bar me celui de la CL la coop rative est encore en processus de d finition et n gociation On change le bar me de contr le en fonction de la disponibilit d aliment pour les vaches dans les exploitations et la capacit des vaches a donner du lait avec de la MG des r sultats du test de membres et aussi au fur et mesure de la connaissance des membres des crit res de qualit Lors des premiers entretiens on trouve que pour refuser le lait il faut avoir moins de 20 de MG Apr s une r union du CA il a t d cid de refuser le lait de moins de 30 de MG N anmoins la n cessit de la coop rative de s adapter aux circonstances fait que malgr les tentatives d tablir un bar me le CA trouve de difficult le suivre et par cons quence on observe que le TR prend des personnes avec moins de 30 et m me moins de 20 quelques fois 55 gt Flux lait Flux argent gt Flux info Paiement diff rent par rapport qualit lt 20 30 T te tr sorier LA Chaque 2 3 jours 4 quelques uns g si ji Vision De confiance non confiance Echantillon Figure 5 Sch ma de flux de lait information et argent dans le contr le et paiement de BS1 Organisation du paiement La coop rative r alise les paiements aux leveu
54. et consid r de mauvaise qualit Il est destin aux bacs du circuit standard e MG gt 34 Lait de bonne qualit N anmoins ce bar me n a jamais t utilis et l observation ainsi que des questions au pr sident ont r v l qu on prend de lait jusqu un minimum de 19 g l de MG 136 En ce qui concerne le paiement on trouve que le prix litre pay a chaque leveur n tait pas le m me avant le Lactoscan Les logiques du paiement ant rieur ont t d finies par la diff rence de paiement pour les personnes qui livraient deux fois par jour N anmoins on trouve une diversit des valeurs grande qui peut tre possiblement explique par un autre raison inconnue On observe que le prix moyen pay aux leveurs en avril de 2012 a t plus bas malgr d avoir d j le Lactoscan dans cette quinzaine la N anmoins dans le cahier de collecte du pr sident on trouve un signal pour le lait consid r de qualit qui est repr sent dans la table par les cellules color es On s apercoit de que la perception du pr sident c est qu il y a un nombre plus grand d leveurs qui am nent du lait de qualit On peut observer galement que la diff rence des prix pay s aux leveurs sont plus marqu s les quinzaines pay s lors du la pr sence du Lactoscan WO CON DU NN KR PRPRPRPRPRPRPRPPRP EB OMAN HDUBWNR 20 Moyenne 3 19 2 94 2 76 2 69 2 71 3 02 Table Prix pay s a 20 leveurs les quinzaines d
55. faire le control Quand a t d cid Aviez vous discut de a avant l arriv de la machine Que pensez vous de cette d cision Est ce qu il y a eu un consensus sur quelle est la qualit du lait que doive avoir la coop rative comment t d cid quelle caract ristiques sont acceptables pour que le lait pour y arriver Mise en ouvre de la machine Contr le r el Connaissez vous comment fonctionne la machine Pouvez vous me l expliquer un peu Quels changements dans la coop rative se sont produis lors de l installation de la machine gt Qualit gt Prix aper u par l agriculteur Comment s organise le syst me de control de la coop rative A qui tout le monde a quelques uns Avec quelle fr quence changeriez vous la fa on dans laquelle le control s est fait Corresponde la fa on actuelle d utiliser la machine les normes qui s avaient d fini ant rieurement Pourquoi Par rapport aux facteurs de qualit que est ce que la coop rative exige aux membres livreurs Quelles caract ristiques il faut que le lait ait pour tre accept par la coop rative S il y a diff renciation de qualit des bacs quelle qualit il faut que le lait ait pour tre dans un bac ou un autre Corresponde la fa on actuelle d utiliser la machine les normes qui s avaient fix ant rieurement Pourquoi Les normes autour des conditions de qualit de lait doivent tre accomplies
56. frais Quelques uns ajoutent qu il faut le garder dans des r cipients en aluminium tandis qu autres avouent le laisser dans des r cipients en plastique En prenant un chantillon de 25 sur les 31 premiers leveurs dans le cahier de collecte des 2 mes quinzaines de Novembre 2011 et d avril de 2012 on peut observer a les volumes amen s la coop rative b la stabilit de livraison et c les effets de saisonnalit 48 Livraison journali re Le volume du lait amen par leveur chaque jour est assez stable eti varie de quelques litres seulement selon le jour Il y a des fois o un leveur n am ne pas du lait un jour de la quinzaine mais cela ne se passe pas de fa on fr quente Annexe 7 Diff rences entre leveurs et entre HL et BL Lors la collecte journali re on trouve un minimum de volume amen de 2 jour en BL et 5 I j en HL et un maximum de 49 I j en BL et 89 j en HL On peut observer que dans la BL le volume amen par leveur est sensiblement inf rieur celui de la HL Ainsi dans la BL seulement 3 des agriculteurs am nent plus de 30 litres par jour tandis que dans la HL c est 48 Cela se r percute sur le volume total collect par la coop rative o la saisonnalit est tr s marqu e comment on peut observer dans le graphique 3 Distribution des membres selon le volume du lait livr par jour Eu novembre 2011 avril 2012 novembre 2011 agr g avril 2012 agr g Gra
57. la qualit avant DES ee Comment se r alisait le control de qualit avant de l inclusion de la machine Origen de la d marche de qualit Avez vous discut au sein de la coop rative la n cessit d am liorer la qualit Quelle tait la raison de cette n cessit Pour quoi il fallait am liorer la qualit P nalit s Qui tait pr sente lors de ces discussions Comment taient elles organis es Etait tout le monde d accord avec le fait de d marrer un nouveau syst me de control de qualit Qui tait en contre Pour vous que est ce que signifie un lait de qualit Quelle est selon vous la raison principal de l absence de qualit 114 e Caract ristiques de l exploitation Moyens de production Race vache alimentation maladies e Pratiques Pensez vous que la pratique d cr mage est pandue par cette r gion Quelle est la raison pour la faire Pour autoconsommation pour vente Pour tradition et non connaissance de la valeur conomique de la mati re grasse pour tre en source de revenu Introduction de la machine Les normes th oriques 1 Comment a t prise la d cision de l acquisition de la machine au sein de la coop rative Pensez vous que le fait d acqu rir la machine r ponde t il aux n cessit s des membres tes vous d accord lors de l inclusion de la machine dans la coop rative Pourquoi Comment et Qui a d cid Quand et Qui se doive
58. la valeur alimentaire des produits d riv s Traditionnellement ce sont la mati re grasse et les prot ines Srairi et Abed 2006 Les crit res hygi niques visent caract riser les aspects microbiologiques en d voilant la contamination en microorganismes et la pr sence d inhibiteurs de la flore microbienne comme les antibiotiques lesquels pourraient constituer un danger sanitaire pour le consommateur II r sultat d un ensemble de facteurs La composition physico chimique du lait de vache peut varier notablement selon des facteurs g n tiques et environnementaux On trouve donc des valeurs de ses composantes diff rentes selon la zone la saison etc Pour avoir une id e des param tres physico chimiques et hygi niques moyens dans le lait on peut se r f rer a une enqu te r alis e pendant le printemps 2004 sur 76 levages situ s dans la R gion de Rabat Sal Srairi et Abed 2006 sur l influence des pratiques de traite dans la qualit global du lait Param tres Minimum Moyenne Maximum ph 6 28 6 60 6 87 Temperature C 11 5 21 1 33 0 Densit a 20 C 1 022 1 028 1 034 Taux Butyreux g kg 21 5 37 5 63 5 Taux Prot ique g kg 22 1 317 46 5 Ur e du lait mg 100 ml 165 354 690 FMAT ufc ml 5 6 10 5 910 2 6 10 Coliformes totaux ufc ml 10 1 110 2610 Coliformes f caux ufc ml lt 30 5 210 2 510 Table 1 Param tres physique chimiques et hygi niques des laits de m lange dans 76 tables enqu t
59. lait la coop rative est tr s petit et la plupart des fois la cause est le tarissement de leurs vaches Si quelqu un quitte la coop rative la valeur de sa part n est pas rendue En cas de d c s les h ritiers doivent choisir un d entre eux qui prend la place de son pr d cesseur la coop rative La place est reprise de fa on gratuite Organe ex cutif et salari s des acteurs impliqu s dans la gestion Le conseil d administration est compos de 9 membres pr sident tr sorier secr taire vice pr sident vice tr sorier vice secr taire et 3 conseilleurs Le m me CA a t r lu au moins durant les 3 derni res AG La gestion de la coop rative est r alis e en pratique par le pr sident PR lequel part son travail de r ceptionniste fait les calculs de paiement aux leveurs et prend toutes les d cisions sur l activit de la coop rative alimentation b tail achat des outils de travail de la coop rative Pour la gestion au quotidien il re oit l aide du deuxi me r ceptionniste R2 mais c est lui la personne qui prend les d cisions Quand il faut d cider quelque chose de plus important le pr sident demande l opinion du tr sorier et ventuellement celle des autres membres du CA avec lesquels il a des contacts journaliers gr ce la collecte Les deux r ceptionnistes travaillent lors de la collecte en contr lant le lait amen par les leveurs en mesurant le volume de chac
60. le cercle de Ben Ahmed qui appartient aussi la province de Settat La quatri me zone est celle du Sahel Le Sahel est le nom de la zone c ti re de la r gion de Abda Doukkala qui est d limit e au Nord par le Grand Casablanca et au Sud par la ville de Safi Dans cette tude on a r alis du travail sur le terrain dans quelques coop ratives proches de la zone c ti re entre Casablanca et El Jadida 26 Ree 50 km Figure 3 Zone d tude Les quatre zones d inclusion de Lactoscan autour de Casablanca On a acquis une premi re connaissance de la zone d tude lors de 1 conversations avec des repr sentants de quelques coop ratives de la r gion autour de Casablanca qui avaient acquis un Rapid AMA par leurs propres moyens et 2 grace a des discussions informelles avec le responsable de la collecte du lait de la CL dans le bassin Chaouia Ouardigha Dans une r union plus approfondie avec le responsable de la CL on d cida de faire dans une premi re phase une tude exploratoire dans les 4 zones de collecte Les objectifs de cette premi re tude furent de 1 connaitre de facon g n rale les grandes diff rences entre les 4 zones g ographiques 2 obtenir une vision globale de comment est structur e la collecte du lait dans ces zones les acteurs pr sents leurs activit s et leur vision sur la qualit et la d marche qualit de la CL 3 faire une typologie des coop ratives qui pourrait nous aider a choisir notr
61. les autres membres du CA l utilisation de la machine a permis de diminuer les p nalit s et a m me parfois permis d avoir des primes Les leveurs par contre n ont rien per u de ces changements dans le paiement au lait Les b n fices que la coop rative fait grace a son activit restent dans la caisse et sont th oriquement r utilis s pour faire des investissements dans les projets de la coop rative N anmoins les leveurs mentionnent leur doute quant la r alisation pratique d une telle politique car ils ne connaissent pas le montant de b n fices faits et de combien d argent dispose la coop rative La machine sert aussi augmenter la connaissance des r ceptionnistes et leveurs autour des cons quences de leurs pratiques On a commenc chercher au niveau de la coop rative quelles sont les possibles causes qui peuvent amener un leveur ne pas avoir de qualit Comme exemple dans le si ge le r ceptionniste a fait le contr le 4 vaches d un m me agriculteur lls ont d couvert que le probl me tait que l agriculteur donnait du pain sec ses vaches Il a commenc leur donner de la luzerne et a constat le changement de MG dans le lait Un autre r ceptionniste explique que maintenant tout le monde fait de la qualit sauf s il a un probl me avec la vache par exemple dans la p riode o les leveurs ne donnent pas 99 d alimentation concentr e aux vaches car ils comptent beauc
62. me fa on qu avec BS1 parfois la CL ne passe pas pour collecter le lait Dans ces cas la coop rative a d le vendre a des ramasseurs a un prix plus bas Avec l Union et les autres coop ratives La coop rative appartient l Union de coop ratives de Ben Slimane et le pr sident est son tr sorier La derni re r union de l union tait en f vrier N anmoins il n y a pas de la part des membres de la coop rative connaissance des possibles activit s que peut faire l union Situation de concurrence En 2008 une coop rative a commenc son activit 4 km de BS 2 Ses initiateurs taient des membres de BS 2 qui en consid rant les probl mes de capacit de la coop rative et avec la disponibilit d un local ont cr la nouvelle coop rative M me s il s agit d une coop rative plus petite que BS 2 quelques membres de BS 2 y sont partis Cette coop rative a un service de ramassage qui collecte le lait une distance allant jusqu 8 km Elle coule son lait la CL et a aussi achet le Lactoscan apr s la r union que les coop ratives de Ben Slimane ont eue avec la CL La coop rative BS 1 a aussi gagn quelques livreurs qui livraient BS 2 gr ce l achat du pick up Le prix litre de lait pay par les diff rentes coop ratives n est pas une raison de choix de la coop rative puisqu ils sont consid r s comme gaux entretiens avec des agriculteurs 59 On peut trouver aussi la pr sen
63. on line 2012 coop en basics ica rules bye laws ADA 2012 Plan Maroc Vert Resource on line www ada gov ma Ait El Mekki A La fili re lait et les produits laitiers au Maroc CIHEAM MediTERRA 2007 Presses de Sciences Po Annuels pp 291 311 2007 Araba A Benjelloun S Hamama A Hamimaz R and Zahar M Organisation de la fili re laiti re au Maroc Les fili res et march s du lait et d riv s en M diterran e Options M diterran ennes S rie B 32 pp 47 62 2001 Araba A L alimentation de la vache laiti re pour une meilleure qualit du lait Transfert en technologie et agriculture Bulletin 142 2006 Balaghi R Jlibene M Benaouda H Kamil H Debbarh Y Int gration du changement climatique dans la mise en uvre du Plan Maroc Vert Etude de l impact environnemental et social du Sous Projet PICCPMV D veloppement de l levage bovin allaitant dans la province de Ben Slimane dans la r gion de Chaouia Ouardigha 2011 Central Laiti re Resource on line www centralelaitiere com Cook M The Future of U S Agricultural Cooperatives A Neo Institutional Approach American Journal of Agricultural Economics vol 77 pp 1153 1159 decembre 1995 Diagnostic Territorial Participatif de la commune rurale de ZIAIDA 2010 Dieye P N Montaigne E Duteurtre G Boutonnet J P D terminants des transactions et arrangements contractuels dans les syst mes de collecte du lait local au S n gal Soci t F
64. orient es vers l levage mixte et cherchent b n ficier de la production de lait et de viande En g n ral on a un veau par vache et par an dans toutes les exploitations Les veaux t tent les 3 4 premiers mois de vie et sont vendus l ge de 6 mois 2 ans un prix compris entre 15 000 et 20 000 dh L leveur qui fait l am lioration les vend l ge de 7 15 jours des prix variant entre 6 000 et 10 000 dh En ce qui concerne les pratiques faites dans la ferme la femme est la personne qui r alise la traite tandis que l homme est en charge de l alimentation et du transport du lait la coop rative Parmi les personnes enqu t es la majorit dit livrer le lait le matin et le soir Les exceptions sont les membres qui habitent plus loin de la coop rative 7 5 et 8 km qui disent utiliser le lait de la traite de soir pour les veaux Il est aussi commun de laisser le lait du soir dans le r frig rateur pour l amener le lendemain avec le lait du matin La principale raison des membres pour livrer la coop rative est qu elle est la plus proche La majorit des leveurs enqu t s disent qu avant la cr ation de la coop rative ils ne livraient pas de lait Un leveur mentionne avoir livr dans un mahlabat avant et un autre dans un centre de collecte priv qui a ferm Services annexes A part la collecte la coop rative ne r alise aucun autre service Il n y a pas de place pour pouvoir stocker l
65. poste depuis une douzaine d ann es Le pr sident est professeur d cole et le secr taire a fait des tudes sup rieures l tranger et poss de une grande entreprise familiale et une grande exploitation Aucun n est pr sent de fa on fr quente dans la coop rative Le pr sident d l gue toute la gestion et la prise de d cision au tr sorier TR Il avoue qu il n a aucun int r t d tre pr sident de la coop rative car il n a pas le temps et que s il occupe la position c est la demande des membres de la coop rative lors des AG La position du pr sident lors des d cisions est comme conseiller de TR de fa on individuelle plut t que d intervenir dans les r unions du CA Selon lui il ne veut pas qu on consid re que puisque il n est pas leveur les d cisions qu il prend ne soient pas adapt es aux n cessit s des membres Les d cisions li es aux objectifs et la strat gie de la coop rative sont prises par le TR Il consulte g n ralement les d cisions avec le pr sident le secr taire le conducteur du pick up ou d autres membres qui sont tr s pr sents dans la coop rative Quand la d cision est plus 45 importante le CA se r unit pour en parler Cependant il y a un manque de communication avec quelques membres du CA Perception des membres de la coop rative de la gouvernance En g n ral la vision de 6 8 des personnes enqu t es est que la coop rative est bien g r e p
66. qualit les prix de base et les primes p nalit s de la CL sont bas s 95 Le r ceptionniste de l annexe 3 dit que les param tres qu il faut regarder pour observer la qualit du lait amen par l leveur sont la MG 234 le mouillage lt 16 et le S gt 91 lequel selon le r ceptionniste est li la temp rature Le premier jour d utilisation de la machine Le premier jour o la machine a t utilis e au si ge le contr le a t effectu pour tous les livreurs Le r ceptionniste a expliqu tous les livreurs qu il fallait avoir plus que 34 g l de MG Le pr sident tait avec lui et ils ont refus le lait d environ 25 personnes Selon le pr sident le jour d apr s il y avait seulement 10 personnes qui n avaient pas la qualit demand e Lors du premier jour d utilisation dans l annexe 2 le r ceptionniste a fait le contr le avec la pr sence d un technicien de la soci t la quelle la coop rative avait achet le Lactoscan mais sans la pr sence du pr sident Ils n ont pas refus les livreurs qui n avaient pas une qualit suffisante mais ils ont donn un avertissement et ont expliqu les r sultats MG et mouillage aux leveurs Ils ont enregistr les r sultats de ce jour l La plupart des personnes n avaient pas la qualit exig e Ce technicien a r alis le contr le avec la machine les premiers jours et apr s le r ceptionniste 2 a commenc les faire seul Le r cep
67. quand le CA a fait la r partition des primes L ancien pr sident a obtenu 3000 dh L ann e derni re la CA tait compos par de gens avec un haut niveau intellectuel qui savent comment g rer L ancien CA voulait d velopper la coop rative et importer des g nisses ma s les leveurs se sont beaucoup plaints Je viens de visiter l ancien pr sident qui a 5 vaches nouvelles et sa ferme marche tr s bien Malheureusement l ancien CA est parti ils payaient m me avec des enveloppes Et on a b n fici d une sortie au Salon de l Agriculture leveur gt Avec l ancien pr sident on a eu des primes Eleveur L ancien pr sident a tr s bien g r Eleveur L ancien pr sident voulait travailler et faisait le contr le de mani re stricte Mais il y a beaucoup de monde qui a parl Il tait tr s organis mais les relations humaines et la gestion de conflits n taient pas son point fort Des fois sa m re venait la coop rative et insultait le gens Elle n est pas d accord avec la r partition de l argent que l ancien pr sident faisait Pourquoi partager l argent et ne la pas le laisser pour investir dans un tracteur un charriot ou quelque chose de rentable pour la coop rative Par exemple un moteur pour viter une coupure d lectricit Ils ont discut de cela dans l ancien CA mais le pr sident prenait les d cisions tout seul ex vice pr sident de l ancien CA L ancien CA tait loin des agricult
68. r ceptionnistes autour de la nouvelle gestion mise en place qui avaient des difficult s de formulation des strat gies suivies par la coop rative Ainsi on a du adapter les questions au lieu de demander directement quelle est la logique derri re certaines d cisions on a cherch a trouver de fa on indirecte cette logique travers la r alisation des questions du type si un leveur vient avec un lait de x de Mg x de TP et x de ESD qu est ce que vous en feriez Un enjeu a t aussi que au fils du temps on s apercevait que l information apport e par nos questions m me seulement le fait qu on posait la question pouvait influer sur les d cisions des administrateurs sur la fa on de g rer le nouveau dispositif cause des id es pr sentes dans nos questions Finalement le sujet autour la gestion du contr le de qualit se r v le comme un sujet d licat car d un c t les administrateurs r ceptionnistes peuvent prendre notre pr sence ou nos questions comme un contr le de leurs pratiques et d autre la connotation n gative de la pratique de fraude cause la crainte par les leveurs de reconnaitre des pratiques d cr mage ou mouillage L environnement de l entretien Des difficult s sont survenues dans certains entretiens o la personne enqu t e tait en pr sence d autres personnes Des fois l entretien de l leveur s est r alis la coop rative ou la pr sence du r ceptionniste o
69. ratives de recevoir un service d appui trois niveaux Information formation et appui technique voir figure ci dessous Le premier niveau repose sur l information n cessaire pour orienter de fa on correcte les efforts des coop ratives vers des vraies performances conomiques Il faut cr er de la confiance sur le syst me de r mun ration de la qualit tous les niveaux de la fili re CL coop rative coop rative membres Pour cela il faut une grande transparence et une bonne communication entre les trois chelons de la chaine Le deuxi me niveau cherche augmenter les capacit s des personnes qui g rent les coop ratives pour d velopper des syst mes de r mun ration qui aboutissent dans une meilleur qualit et r mun ration aux leveurs Cette formation sur la gestion doit venir accompagn e d une formation sur les facteurs qui influent dans la qualit du lait Le troisi me niveau r v le l attention qu il faut faire sur le cot technique du dispositif talonnage entretien On doit d velopper un service qui de fa on rapide permet un fonctionnement continu et correct du Lactoscan Il faut donc dans des futures interventions de la CL prendre en compte ces 3 axes d action praiqes laqalit dirrertaicn Figure 10 Sch ma des niveaux o on peut r aliser des efforts pour promouvoir une r ussite de la d marche qualit 107 7 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ACI 2009 Statuts coop ratifs Resource
70. sente dans quelques articles de paragraphes en Italiques qui correspondent aux commentaires sur les arrangements dans observ s les coop ratives Article 1 D finition de coop rative La coop rative est un groupement de personnes physiques qui conviennent de se r unir pour cr er une entreprise charg e de fournir pour leur satisfaction exclusive le produit ou le service dont elles ont besoin et pour la faire fonctionner et la g rer en appliquant les principes coop ratifs et en cherchant atteindre les buts d termin s l article 3 de la pr sente loi Article 3 Objet et buts 1 Am liorer la situation socio conomique de leurs membres 2 Promouvoir l esprit coop ratif parmi les membres 3 R duire au b n fice de leurs membres et par l effort commun de ceux ci le prix de revient et le cas ch ant le prix de vente de certains produits ou de certains services 4 Am liorer la qualit marchande des produits fournis leurs membres ou de ceux produits par ces derniers et livr s aux consommateurs 5 D velopper et valoriser au maximum la production de leurs membres Admission des membres Article 16 Conditions d admission Nul ne peut faire partie d une coop rative si dans le ressort territorial de celle ci il ne peut justifier d une activit entrant dans son champ d action Nul ne peut tre adh rent plusieurs coop ratives ayant le m me objet moins qu une partie de ses activit s ne s exerce en de
71. t ches au sein de la coop rative Quels sont les raisons pour lesquelles il a mis la candidature comme pr sident de la coop rative Avec quelle fr quence est il pr sent dans la coop rative Quel est son niveau de formation Depuis quand est il en place 118 La coop rative a t elle chang souvent de pr sident e Tr sorier Quelle est sa fonction Quelles sont ses missions t ches au sein de la coop rative Quels sont les raisons pour lesquelles il a mis la candidature comme tr sorier de la coop rative Avec quelle fr quence est il pr sent dans la coop rative Quel est son niveau de formation Depuis quand est il en place La coop rative a t elle chang souvent de tr sorier e Equipement Table o Machine pour mesurer la qualit Caract ristiques techniques volution co t o Bacs r frig r s des coop ratives appartiennent ils la coop rative ou sont ils pr t s par l industriel A qui les r parations et le remplacement sont ils la charge 119 Batiments Centre Collecte 1 Volume Date achat location Fonction Etat fonctionnement Statut Entretien qui Distance aux leveurs km jour Nombre collectes jour Horaire Centre Collecte 2 Centre Collecte 3 Equipement transport Equipement de culture Tracteur Lactoscan Outils contr le Lactodensim tre Pistolet acidit 120
72. taire Il peut tre compl t par un vice pr sident un vice tr sorier et un ou des accesseurs conseillers 131 8 ANNEXE 6 Grille d exemple du bar me de paiement selon diff rents chelons de qualit Exemple des seuils de qualit tablis par la CL On cherche ici montrer la complexit caus par la grand diversit de crit res de qualit prises en compte pour classifier la qualit Critaires de classe Prix HL dh 1 2 93 gt 1ram absence ESD Stabilit Antibiotiques Classe 1 P congelation 3 4 gt 90 0 9 absence ESD Stabilit Antibiotiques Classe 2 P congelation ESD Stabilit Antibiotiques P congelation Classe 3 lt 68 presence ESD Stabilit Antibiotiques Classe 4 P congelation Prix BL Determination de Incidence dh l seuiles prime penalit financi re 37 lt MG lt 48 0 0X dh g l 25 lt MG lt 36 0 0X dh g I 3 8 0 0X dh g 0 0X dh g 0 0X dh g 0 0 dh g 0 0 dh g 0 0X dh g OX dh g 3 8 25 lt MG lt 34 0 0X gt dh g I 0 0 dh g 0 0Xs dh g 0 0 dh g 0 0 dh g 0 0 dh g 9 lt ESD 0 0X dh g l 25 lt MG lt 34 0 0X dh g l 132 ANNEXE 7 Livraison journali re a BS 1 Coefficient de variation dans la collecte journali re des personnes livrant a la coop rative dans la premi re quinzaine
73. taux de MG du lait collect est inf rieur celle de la moyenne marocain 35 g kg le taux prot inique se trouve lui dans la moyenne Compte tenu de l absence de paiement la qualit individuelle au niveau des coop ratives la Centrale Laiti re consid re le Lactoscan une opportunit car 1 Elle va liminer l effet de passager clandestin et promouvoir l mulation entre les leveurs vers une am lioration de la qualit 2 On va assurer des circuits de qualit dans les coop ratives qui am liorent leur qualit ou travers la s paration de qualit s dans de bacs diff rents Le bac de lait de qualit ira pour le circuit sp cial 3 On va transmettre l importance de la qualit 4 En d voilant le probl me de passager clandestin ventuellement de grands agriculteurs qui cherchent valoriser leur lait vont devenir des producteurs priv s Ekomilk est utilis dans l actualit par l annexe 3 de la coop rative de B Ah 4 L absence de la machine Berr 3 et le fait que les responsables de la coop rative ne se rappelleraient pas de la marque de la machine ne nous assure pas que le Rapid AMA de Berr 3 tait Ekomilk N anmoins leur description de la machine et une conversation avec le responsable de CL nous indiquent que c est tr s probable que ce soit un Ekomilk 38 La CL consid re le Lactoscan comment un outil qui sert pour orienter les coop ratives autour de la qualit mais dont la pr cision n
74. utilis que rarement et si le r ceptionniste s aper oit lors de l observation du bidon que le lait est trop mouill On utilise la grille d analyse de la coop rative et si le r sultat est positif au mouillage le lait est refus 3 Toucher et regarder Le r ceptionniste en g n ral observe les bidons et les touche des fois pour connaitre la temp rature du lait qui donne une id e de combien de temps a pass lors de la traite ou si le lait a t dans le r frig rateur On utilise ce contr le pour valuer de fa on rapide s il faut faire le contr le d acidit ou mouillage Raison et processus d acquisition de la Rapid AMA La coop rative avait des p nalit s entre 200 3000 dh par quinzaine Ces p nalit s causaient des tensions et m me le r ceptionniste a t accus d tre le responsable de l absence de qualit Lors de l AG de 2010 les membres ont discut de la n cessit d acheter la machine et la proposition fut accept e par l AG L ancien pr sident avait un ami qui tait producteur priv et qui poss dait une Rapid AMA qu il avait trouv e a en cherchant sur internet Une fois le pr sident d cida que la machine pourrait donner de bons r sultats il acheta aupr s d un revendeur Bouskoura Apprentissage L ancien pr sident a appris utiliser la machine lui m me La machine a un cahier d instructions en anglais langue que l ancien pr sident a apprise au Canada Il a essay e
75. utilisation de la machine a eu lieu cause des p nalit s qui ont eu lieu durant les mois de Novembre et D cembre dans la coop rative Le pr sident actuel r alise des contr les avec la machine par surprise et tous les livreurs le m me jour Les contr les cependant ne sont pas faits avec une fr quence d termin e mais ils pouvaient arriver 2 contr les par semaine Durant cette p riode une utilisation non appropri e de la machine a conduit endommager la machine plusieurs fois La CL a pris en charge la r paration de la machine les 2 fois qu elle s est cass e mais en juin 2012 la CL n avait pas encore rendu la machine Selon les leveurs enqu t s le contr le actuel avec la machine n est pas suffisant et devrait tre fait d une fa on plus fr quente 82 PENALIT S PRIMES PENALIT S PRIMES 1000 500 0 500 1000 1500 2000 2500 necessit une ___ achat machin machine 3000 sali 3500 AVANT oct 10 d c 10 f vr 11 avr 11 juin 11 ao t 11 oct 11 d c 11 f vr 12 avr 12 Illustration 2 vision du pr sident et du r ceptionniste autour de l volution dans l utilisation de la machine de contr le Les valeurs des p nalit s sont estim es et servent plut t pour guider dans la vision de l utilit conomique des activit s dans le proc s Bar me de contr le observation et annotation Dans la p riode du contr le avec la Rapid AMA on observait la
76. with the annotation of results and a better organization of collection and archiving BS 1 and BS 2 are unique in that they are cooperatives which record test results This annotation is not very systematic nor orderly First not all of the control parameters are recorded In addition the lack of planned frequency of control and the discrimination in the selection of the people subject of control gives a data set that is difficult to analyze by the receptionist to determine which quality have some of the farmers and which one have the other It was difficult even to find out if the analysis of the quality of each farmer was realized by either the average of its qualities or the minimum or by another type of analysis This need for organization often exceeds the capacity of the receptionist and would thereby see an increase in the amount of work to do during collections and when calculating payments without an apparent monetary compensation for the extra effort Berr 3 even though there was not a established remuneration system to pay quality in individual basis at the end of the governance of the former president benefits got in part thanked to an increased quality were shared within the members adherents This is another example of the necessity of compensating quality to each farmer 153 B Ah 4 does not base their payments on individual quality and members do not perceive that investments benefit the cooperative In addition it is thought t
77. 05 et 2007 o un membre de l annexe 2 a occup la position Selon deux agriculteurs de l annexe 2 les deux pr sidents qu a eus la coop rative ont de bonnes relations et bien qu il y ait eu un changement de personnes le pouvoir restait entre les m mes mains Selon ces agriculteurs les membres avaient essay de changer le pr sident actuel par un autre car ils n taient pas contents de sa fa on de g rer mais le changement avait r sult dans une gestion pire d o le retour du pr sident actuel Le pr sident est aussi pr sident de l association El Jer de vaches laiti res et viande rouge depuis sa cr ation en 2007 Cette association a pour objectif d organiser les leveurs de la zone pour travailler ensemble vers une am lioration de la rentabilit de l activit de l levage Un des objectifs de l association est d am liorer la race des vaches de la zone pour pouvoir diminuer la d pendance de l importation Pour arriver cet objectif elle r alise des actions de suivi et de contr le des g nisses pour laborer un pedigree et donne des services d IA Elle cherche aussi d velopper des activit s qui r duisent le co t de l alimentation de b tail comme commencer a faire de l ensilage de fa on collective Finalement le pr sident et le vice pr sident de l association en prenant la coop rative laiti re Copag comme exemple mentionnent le d sir de faire une unit de transformation du lait L associatio
78. 12 est autour de 165 dh sac de 50 kg de concentr et 145 dh le sac de 50kg de pulpe s che de betterave La grande majorit des membres ach tent l alimentation aupr s de la coop rative La coop rative n a pas d fini de maximum pour la quantit d aliments que les membres peuvent prendre Dans les cahiers de collecte de 9 quinzaines diff rentes entre les ann es 2011 et 2012 sur des chantillons d entre 26 38 membres on observe qu une moyenne de 10 a 18 des leveurs continuent tre accr ditaires de la coop rative apr s le paiement pour l achat de leur lait avec de cr dits entre 6 et 1150 dirhams II La gestion de la qualit au niveau de la coop rative Contr le avant l arriv e du Lactoscan Concernant le contr le avant de l arriv de la machine on a trouv trois contr les Les personnes en charge du contr le sont le pr sident et le deuxi me r ceptionniste Contr le de la MG par la m thode Gerber avec une machine qu ils avaient achet e lors d une visite avec d autres coop ratives organis e par la DPA dans les ann es 90 Ils 64 l avaient utilis e quelques fois mais pas d une fa on continue Elle prenait beaucoup de temps et demandait des produits chimiques chers Contr le de l acidit r alis avec le pistolet qu ils ont re u de la CL Ils font le contr le de l acidit du lait depuis longtemps Ce contr le continue aujourd hui mais on ne le fait seulement que quand il fait
79. 12 to promote the insertion of approximately 60 Lactoscan instruments in dairy cooperatives and private enterprises in the region of Chaouia Ouardigha In line with the agro industrial sector since 2010 some cooperatives have sought and introduced Rapid AMAs through their own means in order to control the quality of the milk supplied by its members This technological innovation can bring about the implementation of new quality standards that may have an impact on the dynamics and strategies of farmers discouraging fraudulent practices and encouraging other producers to change their methods to improve the quality of their milk 143 This research seeks to study how the dairy cooperative implements managerial rules to integrate a quality control and payment system in the milk supply and how do these rules affect the strategies of producers and system sustainability This is a qualitative study whose representativeness is not guaranteed The study sought to identify through case studies possible issues to consider when promoting the sustainability of the process of quality enhancement in cooperatives 2 Milk supply chain in Morocco The current organization of milk supply chains in Morocco allows consideration of the existence of three main channels e Domestic consumption A portion of the milk is not sold and is used primarily for feeding calves and domestic consumption The percentage that is dedicated to feeding calves is dependent on th
80. 20 20 20 20 20 O 20 20 20 23 O0 O 24 12 30117 9 001 54 ag6 5 7 7 9 5 4 0 4 6 7 4 0 0 0 O 41 4 3 03 78 ag7 24 24 24 24 29 27 27 29 28 29 29 24 24 24 24 24126 2 28 9 ag8 25 25 22 25 25 23 20 26 23 23 23 23 22 22 22 21423 1 67 7 ag9 22 22 20 21 20 22 22 22 22 22 22 22 18 20 20 20421 1 24 6 agl0 30 18 24 25 25 23 20 23 24 24 20 26 10 15 23 23422 4 70 21 agli 35 37 37 35 30 34 35 30 30 30 28 28 24 25 25 25431 4 50115 ag12 15 15 15 15 14 14 14 12 15 014 14 O O 15 15412 5 85 50 ag13 22 29 26 27 26 21 21 22 22 18 20 16 0 18 11 16420 7 00 36 ag141 16 13 15 15 14 13 13 12 12 12 13 12 12 12 10 10413 1 65113 ag15 20 17 17 20 18 16 23 19 18 19 20 20 17 17 18 17419 1 79 10 ag16 3 4 3 4 3 3 3 3 3 3 2 4 3 4 3 37 3 0 5411 7 ag171 36 23 21 19 10 16 19 30 21 21 19 19 21 17 20 18 21 5 5128 ag18 10 10 10 9 10 10 10 9 9101010 8 8 8 101 9 0 81 9 agi9 13 13 16 15 11 13 15 14 15 13 14 14 12 14 13 104713 1 55 12 ag20 27 18 O 19 10 22 19 25 20 20 22 17 24 20 15 21119 6 38 34 ag21 15 17 11 18 16 17 15 14 15 15 13 15 13 12 11 12914 2 15115 ag22 6 6 6 8 8 9 9 8 8 0 8 8 0 8 8 8 7 2 79141 ag23 8 8 7 7 0 9 9 0 9 9 9 9 9 9 9 9 3 01 40 ag24 10 10 9 9 9 9999 99 9 7 8 9 8 0 72 8 ag25 7 7 7 7 7 7 7 7 5 7 7 7 7 7 7 6 7 0 54 8 Moyenne 19 4 05 121 135 ANNEXE 10 BAREME DE PAIEMENT A BS1 ET BS 2 BAR ME BS 1 Si bien ces r gles taient expos es ch
81. 2012 par rapport l ann e ant rieur volution du solde aper u et volume d bouch par la coop rative les ann es 2011 et 2012 200 000 150 000 SR Solde 2012 dh 100 000 SOlde 2011 dh 50 000 lait 2012 litres 0 Lait 2011 litres Graphique 12 Evolution du solde aper u et voume debouch par la coop rative les an es 2011 et 2012 Origine la coop rative Services annexes part la collecte la coop rative sert comme plateforme gr ce laquelle les agriculteurs peuvent acc der aux subventions et services donn s par l tat et la CL 93 Durant l ann e 2011 la coop rative a fait l importation de 30 g nisses a travers la CL co t pour l leveur par g nisse import e de 25 000 dh avec un payement initial de 8000 dh et apr s un cr dit de 1200 dh mois la coop rative pendant 18 mois Ce service a mis en vidence deux choses l impression qu il y a des favoritismes dans la coop rative par les personnes qui n ont pas r ussi profiter du service et la sensation de l chec par ceux qui l ont fait cause d une mauvaise adaptation de la race pure la zone Ce dernier point am ne r fl chir sur la pr sence possible d un probl me de conduite technique des vaches de race pure Ils ont profit aussi de l achat de machines de traite subventionn es ainsi que de l alimentation Finalement gr ce l activit de l association 50 membres de la coop rativ
82. 7 Settat Settat amp Berrechid 4 3 3 2 Private producer Private centre for Nestl Ben Ahmed 6 5 El Jadida 4 2 Table 1 Number of centres de collecte visited in the screening process Sampling four cooperatives Four cooperatives were chosen two located in the area of Ben Slimane one in Berrechid and one in Ben Ahmed The sample selection was made according to the following criteria 1 Installation date of the Lactoscan or similar Rapid AMA Cooperatives who installed the machine before the intervention of the CL show a priori proactive stance towards quality In addition with these cooperatives the impact of the machine can be studied whereas with cooperatives where the machine has recently arrived the situation is in a state of flux in that the standards around the machine are not very stable 2 Success failure of the device Cooperatives whose use of the device is seen as a success versus cooperatives where its implementation is problematic 3 Organization of the collection The fact that Lactoscan is not mobile can be an issue for the cooperatives that use pick up for collecting the milk 4 The number of milk tanks and the volume of milk collected The volume of milk collected affects the scale of the cooperative with regards to accounting In addition having several tanks will help to separate the milk into one container or another depending on its quality 5 Number of peopl
83. CL obtient des r sultats encourageants avec le Lactoscan Cette Rapid AMA montre des caract ristiques techniques fiabilit mode de fonctionnement nettoyage et talonnage acceptables pour sa possible implantation dans des coop ratives et d autres centres de collecte La CL fait des tests de fonctionnement de la machine pendant 1 mois dans environ 20 coop ratives centres de collecte priv s pour observer les effets de la machine sur l am lioration de la qualit globale L installation de la machine dans les coop ratives de la r gion se fait a partir d avril 2012 II Processus de vente de la machine aux coop ratives Apr s le test du Lactoscan la CL de Chaouia Ouardigha a commenc une communication avec les coop ratives pour donner connaitre la machine Dans les diff rentes zones la CL a mis en uvre des strat gies diff rentes pour introduire la d marche La CL a pris en charge importation et la distribution de la machine et un technicien a expliqu les aspects techniques de la machine notamment son fonctionnement et son nettoyage A Ben Slimane o les coop ratives sont tr s proches la CL a r alis une r union avec les repr sentants de toutes les coop ratives pour discuter de probl me de qualit et pour proposer la machine A Settat la CL a organis une autre r union avec les repr sentants des coop ratives et centres de collecte priv s Ben Ahmed la CL s est mise en contact avec l association El Je
84. E 78 IIl La gestion de la qualit au niveau de la coop rative ccsesceceesssceceestececeesteceeeesteeeeeees 80 4 4 TUDE DE CAS 4 Coop rative B Ah 4 85 l Pr sentation de la coop rative in 86 Il Services de la coop rative iii 91 IIl La gestion de la qualit au niveau de la coop rative eceesccceesssceceestececeesteeeeeesseeeeeees 94 DISCUSSION er iieii ineton a REA GERE R A E L A EE et tee rabe 101 5 1 Retour sur la m thodologie 101 5 2 Gestion du nouveau dispositif sisi 102 l L mergence de la d marche de la CL 102 Il Une diversit de situations dans les 4 coop ratives cccccesscceessseececsssececsseeeeesssaeees 102 Ill Changement dans les pratiques des leveurs 105 CONCLUSION Une durabilit non assur e ss 107 7 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ccccccescesceceesceccecceceacceceaceecesveccascaccacaesacsaceecaseaesaecaecaceaseenees 108 ANNEXE 1 Guide d entretien leveur sise 111 ANNEXE 2 Guide d entretien coop rative 117 ANNEXE 3 Caract ristiques du Lactoscan et manuel d utilisation cccceccesseceesssceceesssceeeesseaeees 126 ANNEXE 4 Caract ristiques d Ekomilk 128 ANNEXE 5 Statut g n ral des coop ratives au Maroc Loi n 24 83 129 8 ANNEXE 6 Grille d exemple du bar me de paiement selon diff rents chelons de qualit 132 ANNEXE 7 Livraison journali re BS 1 enr 133 ANNEXE 8 Livraison journali re
85. G Lors de la derni re AG il y avait une r ticence accepter les quinze demandes d adh sion parce que les membres consid rent qu ils sont d j assez nombreux Finalement ces demandes ont t accept es bien que tous n ont pas pay la totalit des parts car selon le pr sident ils n ont pas assez d argent BS 2 r alise des AGs chaque deux ann e Les membres n ont jamais montr un grand int r t pour intervenir dans les affaires internes de la coop rative En effet l assistance aux AG est de la moiti des membres Graphique 6 Dans les AG les sujets de discussion sont le rapport financier le changement des membres du CA l acceptation des nouveaux membres dans la coop rative la r gulation de paiement des parts et la nomination de l auditeur de comptes pour la prochaine ann e Pr sence l AG nombre membres pr sents lors de l AG 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 Graphique 6 Pr sence des adh rents dans les AGs c l br s Les droits et obligations d un membre sont d finis de fa on orale Les obligations d un membre sont garantir la qualit donner tout son lait la coop rative et r aliser l achat de l alimentation pour b tail aupr s de la coop rative Ses droits sont la collecte de son lait par 60 la coop rative pendant toute l ann e et la capacit de voter dans l AG et de devenir membre du CA Selon le CA le nombre d adh rents qui ne livre leur
86. L n est pas pass collecter le lait de la coop rative Un jour de mai 2012 cause de cela la coop rative a jet 1 tn de lait dans la for t Avec l Union et des autres coop ratives La coop rative BS 1 appartient l Union de coop ratives de Ben Slimane Cette Union a t cr e en 2002 Le pr sident de la coop rative Mbrouka tait le pr sident de l Union jusqu ce 43 que les pr sidents des autres coop ratives aient demand de faire des lections pour un changement de pr sident En 2008 l actuel pr sident de l union est lu Le pr sident de BS 1 a particip la r organisation que l union a v cue N anmoins selon lui l Union est inactive il n y a aucun financement de la part des coop ratives et il n y a pas de r unions pour discuter les probl mes des coop ratives L union travaille exclusivement pour distribuer des produits subventionn s par l tat Situation de concurrence Le probl me principal de concurrence en BS 1 est la pr sence de colporteurs Selon quelques membres beaucoup de membres sont partis de la coop rative pour livrer aupr s d eux Ce n est pas clair si les colporteurs payent plus ou moins que la coop rative car il y a des personnes qui disent qu ils payent plus d autres que c est le m me prix et d autres qui affirment que les colporteurs paient moins Un leveur remarque que la principale contrainte avec les colporteurs est qu on n a pas un
87. MG et le mouillage On ne connait pas les limites d acceptation par rapport au mouillage En ce qui concerne la mati re grasse la limite d acceptation tait autour de 30 gr litre de MG Il n y a pas une annotation des r sultats pour les utiliser par la suite Le contr le fonctionnait comme une porte d entr e o seulement le lait consid r comme sans mouillage et avec plus de 30 de MG tait accept Flux lait Flux argent gt Fluxinfo Repartition de b nefices dans AG REFUSE Collecte 2 fois par jour Figure 7 Sch ma de flux de lait information et argent dans le contr le et paiement Berr 3 83 Organisation du paiement Le paiement est r alis chaque quinzaine apr s avoir re u le ch que de la CL Le calcul et le paiement sont r alis s par le r ceptionniste et le pr sident Le prix que la coop rative paie chaque quinzaine aux agriculteurs est un prix fix de 2 80 dh litre HL et 3 10 dans la BL Il n y a pas de diff rentiation lors de paiement tous les leveurs sont pay s au m me prix L introduction de la machine avait comme but d viter que les membres fassent de l cr mage ou du mouillage gr ce un contr le par les sanctions mais non par des incitations L ancien pr sident consid re que pour payer a la qualit il faudrait faire un suivi journalier de la qualit de tout le monde et qu a cause du grand nombre des personnes dans la coop rative cela n tait pas faisable
88. S 2 Berr 3 B Ah 4 DATE CREATION 1977 1983 2003 2001 DATE ACQUISITION MACHINE avril 2012 avril 2012 janvier 2011 janvier 2011 SUCC S CHEC CHEC SUCC S LIVRAISON LIVRAISON LIVRAISON LIVRAISON PICK UP DIRECTE DIRECTE DIRECTE BACS 2 4 2 2 1 1 NOMBRE DE CENTRES 1 1 1 3 PERSONNES Y LIVRANT HL 80 85 160 80 77 60 29 POSSIBLITES ALTERNATIVES DE Nombreux Nombreux Mahlabats et Colporteurs Colporteurs laiteries Tr s peu Table 4 Crit res de s lection des coop ratives IV La collecte de donn es L tude sur le terrain avec les 4 coop ratives choisies a t r alis e du 17 mai jusqu au 6 Juillet Pour faciliter l analyse des coop ratives de l chantillon on a con u une grille d analyse de l organisation 1 Pr sentation g n rale de la coop rative Trajectoire Contexte externe de la coop rative identit et historique avec les volutions principales nombre d adh rents volumes de lait services et les possibles conflits Nature et qualit des relations de la coop rative avec son environnement en amont avec ses livreurs en aval avec l industriel mais aussi avec les autres coop ratives concurrence union et les autres acteurs 31 e Organisation interne et gouvernance de la coop rative Description de la structure de la coop rative adh rents et conditions d adh sion parts sociales r le et organisation des assembl es g n rales et du conseil d adminis
89. Si possible on a parl avec des autres membres et ex membres du conseil d administration Guide d entretien coop rative dans l Annexe 2 Entretiens avec les leveurs On a r alis des entretiens semi directs aupr s d au minimum 8 leveurs qui livrent du lait a la coop rative On a cherch des membres adh rents et aussi des livreurs non adh rents pour avoir diff rents points de vue tant donn qu ils ont a priori des droits et obligations diff rents envers la coop rative assistance aux AGs acc s aux services Lorsque c tait possible on a r alis les entretiens dans leur exploitation Guide d entretien de l leveur dans l Annexe 1 Les entretiens avec les agriculteurs nous ont aid s d un c t comparer les r ponses autour de l organisation de l activit de la coop rative et des l ments de contexte externe qui peuvent influer dans son activit D un autre cot ils nous ont permis de comprendre leurs pratiques et la strat giques par rapport la commercialisation du lait Dans quelques situations on a trouv des personnes qui occupaient plusieurs positions dans la coop rative on a en profit dans ces cas pour poser des questions adapt es leur position dans la coop rative Compte tenu que les membres du CA sont des leveurs membres de la coop rative bien que leurs entretiens aient t plus focalis s sur les questions de gestion et de prise de d cision dans la coop ra
90. a quitt la coop rative leveur M me si le premier jour a caus des r actions selon R2 il n y a pas eu de grands conflits gr ce au fait que le pr sident tait pr sent La collecte et les changements produits La collecte est r alis e par livraison directe des leveurs Il n y a pas de service de ramassage Elle est r alis e le matin et le soir depuis 2004 de 7 9 h le matin et de 19 21h30 le soir Les personnes arrivent la coop rative avec leurs bidons en plastique pour la majorit et versent directement le contenu du bidon dans le bac Il est commun aussi d amener le lait du voisin Il y a un outil pour mesurer le volume mais on ne l utilise seulement que des fois surtout pour de grands volumes En g n ral le r ceptionniste qui connait la mesure des diff rents bidons calcule le volume par rapport au nombre de bidons et la hauteur du lait L affluence de gens fait que pendant que le r ceptionniste mesure le volume de quelqu un d autres personnes versent leur lait sans aucun contr le Les r ceptionnistes n annotent pas de mani re syst matique le volume des personnes mais ils peuvent arriver annoter le volume des leveurs quelque temps apr s leur livraison Avec l arriv e de la machine le CA a pris la d cision d obliger les membres a faire deux livraisons par jour On a fait une affiche pour transmettre la nouvelle norme Par rapport ce changement l opinion des membres est que
91. absence de mouillage d cr mage et d acidit Selon le r ceptionniste tout le monde fait l cr mage Selon 2 agriculteurs faire de l cr mage est plus rentable et l un d eux ajoute que cela donne de l argent pour des femmes qui peuvent vendre le beurre au souk les lundis Changement avec la machine Des effets conomiques On n a pas les donn es de la fiche de paie la coop rative L utilisation de la Rapid AMA pendant l ancien CA a r sult en une augmentation des b n ficies nets de la coop rative Par rapport aux r sultats conomiques de son utilisation dans le deuxi me p riode selon le pr sident et r ceptionniste la machine a aid r duire les p nalit s mais n a t la seule car la norme de livrer 2 fois par jour est la principale cause 84 Des effets non conomiques La perception des membres est que gr ce la machine la qualit dans la coop rative s est am lior e tandis que le prix est rest toujours le m me Selon l ancien pr sident la machine a permis de montrer aux membres qu il y a une liaison entre le contr le et la qualit d une part et le prix pay par la coop rative d autre part L introduction de la machine a mis le sujet de qualit comme point de discussion et a promu la cr ation des nouvelles normes autour de la qualit comme les 2 livraisons par jour Elle a introduit le terme de mati re grasse comme composante importante de la qualit N an
92. achat et l utilisation collective de mat riel agricole la cr ation d piceries ou des services dans le domaine social E Oudin 2006 Centres de collecte priv s Les centres de collecte priv e CCP sont des entreprises de collecte du lait Ils fonctionnent de fa on identique aux coop ratives laiti res en ce qui concerne leur activit Ils disposent d un b timent o les leveurs am nent leur lait Il y a aussi des CCPs qui ont un service de ramassage Ils fournissent aussi des services aux leveurs avec lesquels ils travaillent par exemple vente d alimentation de b tail par cr dit avec le lait La principale 14 diff rence entre les CCPs et les coop ratives est le r gime de propri t et le principal but de leur activit Le principal objectif de l activit des CCPs est le b n fice de son propri taire Colportage Parall lement aux centres de collecte on trouve la collecte du lait par colportage qui s est d velopp e ces derni res ann es dans les bassins d approvisionnement proches des grands centres de consommation agglom rations urbaines Ce type de collecte permet aux leveurs certaines commodit s comme la souplesse des modalit s de paiement le passage des v hicules des colporteurs jusque dans les exploitations ou l absence de contr les inopin s sur la qualit du lait Cependant la continuit dans la collecte n est pas garantie Transformation Un industriel principal La Central La
93. achine prend beaucoup de temps tre entretenue Cependant il y a un vide dans la d finition des responsabilit s de la CL ce sujet L ancien pr sident de la coop rative nie que la CL soit en charge de la r paration ou l talonnage de la machine et estime que la responsabilit incombait au distributeur qui on a achet la machine Avec l Union et des autres coop ratives Le CT de Berrechid est en train de mettre en uvre une union des coop ratives dans la zone N anmoins pour le moment Berr 3 n est repr sent e dans aucune union Situation de concurrence Dans la zone on ne trouve pas de ramasseurs Le principal probl me de la coop rative se trouve dans sa proximit avec la ville de Berrechid De nombreux leveurs pr f rent vendre directement leur lait aux mahlabats laiteries et caf s qui se trouvent en ville 73 M me si ces endroits paient mieux le litre de lait ils n assurent pas aux leveurs une demande stable Il est commun que les membres de la coop rative essaient de vendre leur lait dans ces endroits pendant la BL tandis qu ils essaient de revenir la coop rative pendant la HL part la concurrence avec les mahlabats de la ville de Berrechid Berr 3 n a pas d autre coop rative ou de centre de collecte de lait qui puisse lui faire concurrence On trouve cependant une pr sence assez grande de PPs aux alentours dont parmi eux quelques ex membres de la coop rative Il y a juste en face
94. actation Au Maroc du mois de f vrier a mois d ao t Ins mination Artificielle Institut de Recherche pour le D veloppement litre kilom tre Mati re Grasse il se r f re taux butyrique Office de D veloppement de la COop ration Organisation Mondiale de la Sant Proc s Verbal Rapid Automatic Milk Analyser Surface Agricole Utile tonne 12 INTRODUCTION Au Maroc la production laiti re bovine assure un r le fondamental dans l agriculture du pays en terme de cr ation d emplois de distribution de revenus des exploitations agricoles jusqu aux consommateurs et de fourniture de prot ines animales a une population urbaine en plein essor d mographique et dont les habitudes alimentaires voluent vers davantage de qualit des produits consomm s Srairi et Faye 2004 L industriel se trouve donc aujourd hui avec d un cot une demande croissante des produits de qualit par le consommateur et d autre avec un approvisionnement par l amont qui n arrive pas satisfaire les standards de qualit Parmi ces d faillances au niveau de la qualit de lait on peut souligner un faible taux butyreux du lait r ceptionn par l industriel Le plus grand industriel dans la fili re laiti re marocaine la Centrale Laiti re a tabli un syst me de r mun ration la qualit qui cherche promouvoir une am lioration de la qualit du lait par amont Dans l amont de la fili re on trouve des centaines des mi
95. acteurs li s aux pratiques Les pratiques sont le r sultat des activit s des individus qui travaillent l exploitation selon leurs connaissances et leurs strat gies qui peuvent tre aussi diff rentes parmi eux Ces pratiques ne sont pas conditionn es seulement par les moyens de production pr sents dans la ferme mais aussi par le savoir faire technique de l agriculteur et sa connaissance et perception du contexte march politiques qui a une influence sur les revenus de son activit On trouve des strat gies qui am nent l leveur r aliser des pratiques frauduleuses Il y a une diversit des pratiques qui am nent une diminution de la qualit du lait dont on peut mentionner o Ecr mage Un lait cr m est un lait dont la mati re grasse MG a t partiellement ou enti rement enlev e Dans un lait cr m on note une augmentation de la densit et une diminution de la mati re s che totale et de la mati re grasse o Mouillage C est l activit d ajouter de l eau dans le lait pour augmenter son volume et en cons quence augmenter la quantit d argent per u de la coop rative 21 2 PROBLEMATIQUE ET METHODE 2 1 La probl matique et les objectifs d tude I Vers une d marche de qualit au sein des coop ratives laiti res marocaines La consommation des produits laitiers par la population marocaine a augment vers d avantage des produits de qualit La promotion de la qualit du lait e
96. actoscan instruments were installed This region is divided into four zones by the CL Three belong to Chaouia Ouardigha Ben Slimane province Settat province in which we consider the areas of Settat and Berrechid together and the area of Ben Ahmed in Settat province as well The fourth area is the Sahel The Sahel is the name designated to the coastal area of Doukkala Abda which is bound on the north by the Grand Casablanca and in the south by the city of Safi For this part of the study the fieldwork was conducted in a number of cooperatives around the coastal area between Casablanca and El Jadida AES gt du T m Tif 4 50 km ns 147 Figure 2 Study area Screening process The screening took place from April the 25 to May the 09 This study was conducted through semi structured interviews with stakeholders in the dairy sector CL staff key informants in public organisms the presidents of the cooperative union of Ben Slimane and the Livestock Association of Ben Ahmed Semi structured interviews were conducted as well with receptionists or board members of the cooperatives owners of private collection centres and private producers in the study area The table below shows the number of cooperatives and collection centres that were interviewed in each region Brackets show the number of those who use Lactoscan or a similar model of Rapid AMA Cooperatives Private centres Other Ben Slimane 9
97. adida Celle ci a une capacit de 1 500 000 litres jour avec une utilisation totale de sa capacit pendant la haute lactation Elle re oit aussi du lait des zones du Tadla et du Gharb Selon un responsable de la CL les volumes du lait estim s provenant de chaque zone sont environ e Sahel 540 0001 e Chaouia Ouardigha 400 0001 e Tadla 300 0001 e Mekn s 100 000 200 000 La CL dispose de trois circuits de collecte dans la zone d tude Le circuit fromager le circuit standard et lors de la d marche de qualit commenc en avril le circuit sp cial Ce circuit sp cial a t cr pour viter le m lange de lait de mauvaise qualit avec du lait de meilleure qualit dans le camion citerne En faisant cette distinction la CL peut destiner le lait du circuit sp cial a la production des produits de meilleure qualit ajout e A Ben Slimane grace a la proximit des coop ratives pendant la HL il a t possible de faire un circuit sp cial et un circuit normal dans la m me zone On trouve des coop ratives qui livrent aux deux circuits e Un camion citerne passe pour ramasser le lait des bacs sp ciaux de certaines coop ratives et aux coop ratives que la CL consid re comme livrant du lait de bonne qualit e Uncamion citerne passe pour ramasser le lait des bacs standards des coop ratives ou on introduit le lait qui n a pas la qualit suffisante pour tre introduit dans le bac sp cial ou le l
98. aide couvrir les charges Toutes les exploitations ont un veau par vache chaque ann e car la vente du veau signifie une source de revenu tr s important sinon le plus de l levage En effet il y a plusieurs exploitations qui se sont sp cialis es dans l engraissement des veaux Parmi les exploitations enqu t es la majorit a un nombre de veaux gal au nombre des vaches o l g rement inferieur Elles donnent au veau tout le lait de la vache pendant le premier mois Apr s on partage le lait entre les veaux et la vente la coop rative pendant les 3 ou 4 mois suivants Les veaux sont vendus l ge de 1 2 ans la plupart tant vendus entre 1 an et 1 an et demi Les leveurs remarquent que l ge de vente de veaux d pend aussi des n cessit s financi res Des 9 r ponses obtenues seulement l leveur avec l entreprise des briques dit vendre les veaux l ge de 2 3 ans Les veaux de 1 an 1 an et demi sont vendus un prix de 10 000 15 000 dh Dans les activit s li es l levage en r gle g n rale la traite est pratiqu e par les femmes de l exploitation ou par le salari tandis que les hommes ou le salari s occupent de l alimentation et du transport du lait La plupart de personnes enqu t es laissent le lait trait le soir dans la maison et l am nent le lendemain avec le lait du matin Ils consid rent que pour que ce lait se conserve bien il faut le laisser dans le r frig rateur ou un endroit
99. ained in milk tanks is represented by a weighted average of the quality of the milk supplied by each farmer causes the free rider problem to be particularly strong Likewise in another scenario where the quality of the final product meets only the minimum quality of each of its constituents for example acidity levels or the presence of antibiotics the free rider problem is more pronounced since a reduction of the individual quality of a component leads to a decrease in the quality of the final product In this instance the free rider effect can become an expensive issue D Weiss and CR Pennerstorfer 2012 To promote improvement in the quality of individual suppliers of milk and avoid the free rider problem incentives should be directed to farmers as well as the management of the cooperative which is the structure which establishes and executes the quality control processes M Haviid 2001 145 Development of quality standards in cooperatives Studies on the conversion of Languedoc vineyards towards higher quality production models serve as an example of how the evolution of new classification and payment rules play a central role in the quality process within cooperatives Touzard et al 2001 Touzard 2010 This process results in an increased specification of quality standards and price differentiation offered by cooperatives to their members There are three sets of rules to take into account Touzard et al 2001 Final rul
100. ais tout au long de la fili re car cela affecte la disponibilit par l industriel d un lait aux standards n cessaires pour sa transformation en des produits de qualit En plus les cons quences de cette diminution dans les performances conomiques de la coop rative vont au del d une seule diminution des recettes de la coop rative En premier l effet du passager clandestine am ne une r partition injuste dans laquelle les personnes qui ne trichent pas sont pay s au m me prix que les fraudeurs Cette situation cause de nombreux conflits au sein de la coop rative qui peut affecter s rieusement la confiance des adh rents dans la coop rative et l implication des membres dans son activit En plus refuser le lait d un leveur peut tre probl matique d un c t cause de la n cessit pour la coop rative d une quantit minimale du lait pour son fonctionnement et de l autre du fait de possibles conflits et r percussions futures Haviid 2001 Ces derni res ann es il y a eu de nombreux d veloppements dans la cr ation de dispositifs d analyse du lait Parmi ces dispositifs il faut souligner l apparition des Rapid Automatic Milk Analisers AMAs Ces machines faciles utiliser et a faible co t sont de nouveaux et puissants outils pour faciliter les tests de qualit du lait et les syst mes de paiement FAO 2009 Au Maroc les premiers pas dans l introduction de ce type de machines se sont faits par le sect
101. ait des coop ratives pour lesquelles la CL consid re que le lait n est pas de bonne qualit Dans la zone de Settat Berrechid et Ben Ahmed la distance entre les centres de collecte ne permet pas faire une diff renciation des circuits dans un m me centre car le co t d avoir deux camions citernes en faisant deux routes est grand Dans ces cas la CL fait une distinction entre les coop ratives qui appartiennent au circuit sp cial et celles du circuit standard 3 2 Le contr le et le paiement la qualit par la CL La CL a d velopp au fils du temps des syst mes du contr le et de paiement de plus en plus labor s Les standards de qualit de la CL se sont tablis selon 1 les objectifs de production et de transformation du lait ainsi on consid re des param tres de qualit qui vont contribuer une bonne qualit du produit transform 2 au contexte et la structure de la fili re de la zone La CL a des standards bas s sur l historique de production du lait au Maroc Et bien que la CL ait d fini des objectifs d am lioration elle consid re que le progr s dans la fili re doit 35 tre graduel en prenant en compte les contraintes existantes dans le contexte marocain On sait bien qu on ne peut pas par le moment arriver des valeurs comme en France en termes par exemple de contenu en mati re grasse Il faut prendre en compte des contraintes qu on a ici des leveurs de petite taille une
102. al Autres acteurs de la fili re Associations d levage et Union des coop ratives Ce sont des groupements constitu s par les coop ratives et qui interviennent en ayant pour mission de donner des services et d agir selon l int r t commun de leurs membres l Office de d veloppement de la coop ration ODCO Cet organisme qui fut cr en 1962 est charg de centraliser et d instruire les demandes de constitution des coop ratives et de leurs unions de diffuser la documentation sur la coop ration de financer des campagnes de vulgarisation et de formation d assister les coop ratives dans le domaine juridique et celui de la gestion et de s assurer que la gestion des coop ratives et de leurs unions est conforme la 1 Groupe danone 2012 http www aufaitmaroc com actualites economie 2012 6 28 danone prend le controle de la centrale laitiere pour 550 m eur 181456 html 15 l gislation en vigueur L ODCO tudie et propose les r formes l gislatives ou r glementaires relatives la cr ation et au d veloppement des coop ratives Les organismes de l tat Les Directions D partementales de l Agriculture DPA et les Centres des Travaux CT sont en charge des services d appui la formation de coop ratives et de l organisation des subventions aux leveurs par l tat Les coop ratives doivent inviter aussi au moins une personne de l administration aux AGs titre consultatif Autres acteurs de la fili re
103. anagement of the cooperative In the case of the cooperative with pick up services an interview was also conducted with the driver Members of the Board of Directors were interviewed as well to understand the decision making processes Furthermore according to their positions their knowledge of the activities of the cooperative allowed key insights to the management systems If the history of the cooperative revealed itself to be important interviews were conducted with former members of the Board of Directors C Interviews with farmers At least eight farmers from each cooperative who deliver milk were interviewed Both members and non members of the cooperative were sought for interviews This was done so as to acquire the different perspectives from users of the cooperative whom have different rights and obligations to the organisation AGs assistance access to services etc Interviews with farmers helped to further the comprehension of the cooperative s organization of the control and activity as well as the external environment that may affect its activity Additionally these interviews helped to understand the farmers strategies BS 1 BS2 Berr 3 BAh4 Focus in co op Members de CA 5 5 4 3 management Receptionists 1 2 1 3 Driver ils Ex members CA 1 Focus in Members 4 2 6 2 ves 3 farmer s Adherents strategies Non members 4 3 5 Other 1 member 1 Farmer s 1 Ex that don t mother member
104. ands volumes tandis qu on se contente de regarder les bidons de lait pour estimer les volumes apport s Apr s l introduction de la machine le CA a d cid d tablir l obligation de livrer 2 fois par jour Berr 3 ne faisait pas de diff renciation des bacs par rapport la qualit Pour s adapter le CA a augment l horaire d ouverture de la coop rative Ainsi de 7 30 17 30 le r ceptionniste est dans la coop rative De 17 30 18 heures 20 heures la coop rative est ferm e Dans cette p riode de temps il y a des leveurs qui arrivent pour livrer le lait Pour permettre aux leveurs de livrer il y a une cl de la coop rative dans un magasin d alimentation qui se trouve en face de la coop rative Cependant il y a des leveurs qui ne connaissent pas la possibilit d utiliser la cl et qui partent sans livrer leur lait ou bien laissent leurs bidons la porte de la coop rative A partir de 20 heures le pr sident ou un autre membre ouvrent la coop rative pour la collecte de soir jusqu 21 30 heures 81 Ainsi si bien l horaire d ouverture de la coop rative est tr s ample il n est pas bien adapt aux n cessit s d ouverture de la collecte puisque la coop rative est ouverte des heures o il n y a pas de livraison et elle est ferm e quand les leveurs veulent livrer leur lait En ce qui concerne la collecte par le camion de la CL il est r alis midi mais l heure n est pas toujours la m
105. angement constantes ils donnent une id e des d cisions temporaires prises par le TR 20 30 refus 30 34 2 50 34 40 2 90 gt 40 3 Bien que selon TR il y avait seulement deux prix avant de changer le syst me de paiement le prix pay aux personnes qui faisaient la livraison directe et le m me moins 10 centimes pour les personnes qui utilisaient le service de pick up en lisant les factures on s est aper u que la coop rative r alisait des paiements un peu sup rieurs quelques membres dans le mois de mars comme on peut observer dans la table ci dessous On trouve aussi un cart dans les prix pay s dans la premi re quinzaine d avril sup rieurs 10 centimes PRIX PAY 2 me quinzaine 03 un 2 85 2 80 270 1 re quinzaine 05 29 280 270 2 60 fe BAR ME BS 2 Lors des questions autour du bar me de contr le de la coop rative on a trouv des r ponses tr s vari es par les personnes pr sentes dans la gestion Ainsi lors de l entretien qu on a fait dans l tude exploratoire le bar me de contr le tait selon le tr sorier de e MG lt 20 Lait refus e MG 20 30 Lait pris et consid r de mauvaise qualit Il est destin aux bacs du circuit standard e MG gt 30 Lait de bonne qualit Trois semaines plus tard en parlant avec le tr sorier il dit que lors d une r union du CA on a d fini un bar me diff rent e MG lt 24 Lait refus e MG 24 34 Lait pris
106. ans les bidons des leveurs car il connait d j le volume de chaque bidon Pour des mesures plus grandes il utilise le cylindre m tallique quand il l a car la plupart des fois ce cylindre est dans le pick up Il existe une diff rence par rapport au volume collect le matin et le soir La majorit des personnes ne font pas la livraison le soir Parmi les personnes enqu t es 5 sur 8 disent amener le lait du soir le matin suivant 2 disent le faire soit le soir m me soit le matin suivant et seulement un mentionne l amener le soir m me Le contr le avec la machine Fr quence et choix des leveurs contr l s Le TR est l unique personne qui fait le contr le avec la machine et l unique qui prend la d cision de comment r aliser le contr le qui et avec quelle fr quence Le contr le de volume et d acidit est fait aussi par le conducteur du pick up lors du ramassage Les premi res jours d utilisation de la machine le contr le tait fait avec plus de fr quence jusqu au moment o on a tabli qui sont les personnes qui font la qualit et qui ne la font pas Actuellement la fr quence de contr le est de 2 3 fois par semaine aux personnes auxquelles on fait la confiance Pour les personnes qui on ne fait pas la confiance on leur fait un contr le plus fr quent On essaie d viter que l leveur pr voit quand on va le faire le test avec la machine et donc le contr le est r alis sans avoir un calendri
107. ant d autres objets dans le cadre de l inter coop ration 7 Exclusivisme Les coop ratives de service ne peuvent traiter d op rations qu avec leurs membres Les coop ratives de production et de commercialisation ne peuvent commercialiser que les produits provenant de leurs membres sauf d rogation administrative temporaire 18 II Une Structure g n rale des coop ratives coop rative est structur e autour de 4 organes principaux Les adh rents forment la base de la coop rative Ils lisent travers de l Assembl e G n rale le conseil d administration pour les repr senter Le conseil d administration est charg de l administration de la coop rative et sa t che est d assurer son bon fonctionnement Pour cela il dispose selon la loi des coop ratives des pouvoirs les plus tendus pour administrer les affaires de la coop rative Ces pouvoirs ne sont limit s que par l assembl e g n rale Les coop ratives emploient une ou plusieurs personnes suivant leurs besoins et leurs moyens financiers Au minimum une personne est recrut e par le conseil d administration choix soumis l approbation de l assembl e g n rale pour la r ception du lait mesure des volumes contr les de la qualit nettoyage du mat riel et du centre de collecte On trouve galement des employ s pour r aliser le ramassage du lait tenir l picerie coop rative ou des employ s temporaires nettoyage de la coop rative etc
108. anvier 2012 Phillips R Economic nature of the cooperative association Journal of Farm Economics 35 74 87 1953 Sabournin E Antona M Action collective et d veloppement Actes du s minaire paermanent Action collective Montpellier France Cirad d cembre 2003 109 Salas Fumas V La empresa en la economia industrial Investigaciones econ micas Suplemento pp 7 45 1989 Shah T Making farmers co operatives work design governance and management Sage Publications 275 p 1995 SIRMA Une seule main ne peut jamais applaudir Comit scientifique marocain du projet Wademed Projet Sirma Resource on line www eau sirma net Post rieur a 2004 Srairi M and Kessab B Performances et modalit s de production laiti re dans six tables sp cialis es au Maroc Productions animales paris institut national de la recherche agronomique vol 11 pp 321 326 1998 Sra ri M Mise niveau de la fili re laiti re au Maroc face aux enjeux impliqu s par les accords de libre change avec l Union Europ ene Mediterranean Conference of Agro Food Social Scienticists Barcelona 2007 Sra ri M T et Chohin Kuper A Cons quences de la lib ralisation des march s sur les op rateurs de la fili re laiti re au Maroc Revue d Elevage et de M decine v t rinaire des Pays tropicaux vol 60 pp 177 187 2007 Sra ri M T Benhouda H Kuper M and Le Gal P Effect of cattle management practices on raw milk quality on fa
109. archives ouvertes Int gration d un nouveau dispositif de contr le de qualit dans des coop ratives laiti res autour de Casablanca Cristina Simon To cite this version Cristina Simon Int gration d un nouveau dispositif de contr le de qualit dans des coop ratives laiti res autour de Casablanca Food and Nutrition 2012 lt dumas 00805482 gt HAL Id dumas 00805482 http dumas ccsd cnrs fr dumas 00805482 Submitted on 28 Mar 2013 HAL is a multi disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci entific research documents whether they are pub lished or not The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad or from public or private research centers L archive ouverte pluridisciplinaire HAL est destin e au d p t et a la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche publi s ou non manant des tablissements d enseignement et de recherche francais ou trangers des laboratoires publics ou priv s Most ter pr Sree Se Acro ES UCC Eine J cirad M moire de fin d tudes Pr sent pour l obtention du Master AgrisMundus sur S curit Alimentaire et d veloppement rural Cristina Simon Ann e de soutenance 2012 ares Maitre de stage Nicolas FAYSSE cole Nationale d Agriculture de Mekn s Ecole d Agriculture de Mekn s Acro ge UCC fos unis J cirad University Collage Cork reland ff Master o i sce
110. armi les deux autres personnes un leveur se montre m fiant sur les capacit s du CA et l autre sur ses intentions Les leveurs consid rent que la coop rative est g r e par le TR tandis que le pr sident et autres membres du CA ne sont pas pr sents Il y a la perception que le pr sident n est pas proche des n cessit s des leveurs car il n a pas des vaches Finalement un des deux agriculteurs qui ont une perception n gative du CA se demande comment il est possible que le r ceptionniste soit en m me temps le tr sorier de la coop rative Caract ristiques du dirigeant le tr sorier r ceptionniste Le TR a repris la part de son oncle dans la coop rative en 1991 Il est devenu tr sorier en 2011 Puis il est devenu r ceptionniste en mars 2011 Avec son double r le de tr sorier et r ceptionniste il est devenu le principal promoteur des changements dans la coop rative ll y a diff rents motifs qui peuvent expliquer le fait de que le TR est devenu le dirigeant de la coop rative e Une absence de direction de la part du pr sident e Son double r le de tr sorier et r ceptionniste e Le fait d tre la personne qui a g r l expulsion de l ancien r ceptionniste et qui montre une volont de changement une implication dans la coop rative etun sentiment de responsabilit envers la gestion Son niveau d ducation est le baccalaur at Il est organis et minutieux dans la gestion de la collecte le contr le
111. assage est r alis par un membre qui est embauch pour rendre le service tous les jours pendant la livraison du matin Le co t du service pour les agriculteurs est de 10 centimes de dh par litre de lait N anmoins les charges de service de ramassage sont tr s hautes et bien que le pick up ait eu une subvention de l tat de 90 000 dh le reste du prix 80 000 dh est en train d tre pay par la coop rative avec un cr dit sur 5 ans A part le service de ramassage du lait et d aliment de b tail la coop rative n offre plus de services de fa on directe Elle remplit la fonction cependant de plateforme pour des services de la CL et de subventions de l tat aux agriculteurs Il y a des services offerts par la CL que la coop rative refuse de r aliser comme l importation de g nisses travers de CL car il existe la crainte d arriver des cr dits trop lev s pour les leveurs IV La gestion de la qualit au niveau de la coop rative Contr le avant l arriv e de la machine Avant l acquisition du Lactoscan on r alisait le contr le de l acidit avec le pistolet et du mouillage avec le lactodensim tre 50 Contr le de la MG Il y a eu auparavant une tentative d tablir un contr le de la MG qui n a pas r ussi Il y a plus de 10 ans la coop rative avait fait une visite d change organis e par la DPA aux coop ratives d une autre r gion Avec cette visite ils avaient pris connaissance d une machi
112. ate fat TP ESD etc In line with the discourse of D Pennerstorfer C R and Weiss 2012 it was found that farmers are aware of the high cost that involves pouring the acidic milk or the milk with antibiotics in the tank therefore the free rider behavior is lower in this situation than with the parameters fat protein or solids non fat whose nature allows a homogenisation effect and is easily compensated for by other milks The scale of cooperative control is observed through the payment schedule of the CL however the receptionists make adjustments to quality criteria as a result of their calculations For instance a mixture of different individual milks can yield a cumulative milk mixture that is acceptable by the CL Cooperatives in BS 1 and BS 2 practice redefinition of their control scale every day The receptionist performs a calculation of average fat content in the tray and the upper and lower limits of the tests and according to this assessment adjusts the flexibility of allowable fat content These adjustments are decided upon from the interaction of the receptionist and the cooperative leader with farmers taking into account as well environmental circumstances and seasonality for example if it is in a period that the percentage of fat in the milk is higher or lower 151 dependent upon the amount of food available In B Ah 4 the receptionist may accept lower levels of fat content if protein rate and the level of solids non fat are
113. ation avec les membres Changement dans le type de distribution du lait dans le bac o Par rapport au quel crit re Bac sp cial bac normal e MG pour chaque e Caract ristiques sp ciales qui il faut avoir pour pouvoir verser le lait ici e demembres qui am nent ici et r gularit dans le niveau de Q de son lait Comment a merg l id e Recommandation de CL Quelles expectations avez vous du nouveau syst me de s paration de qualit de lait dans des bacs diff rents Collecte de donn s Comment sont ils annot s les nouveaux r sultats A t on des donn es adh rentes par adh rent de qualit Avec quelle pr cision Annotation des chiffres syst me de diff rentiation mauvaise bonne Quel donn s sont observ s MG Prot ESD Autre Les r sultats sont ils r utilis s Quelle utilisation en est faite Quelle communication est faite sur les r sultats des contr les aupr s des adh rents Syst me de paiement Syst me de paiement du lait de la CL processeur transformateur 123 La Centrale Laiti re est elle l unique d bouch Paiement du lait e Connaissez vous le bar me de paiement de la CL les diff rentes classes du lait et ses prix HL BL Classe Classe 2 PRIX DE BASE DH L DH L Classe 3 Classe 4 Vi e Connaissez vous quels param tr s influent dans le classement e Est ce que tout le monde a acc s aux factures de la CL Sont elles conser
114. base des coop ratives laiti res marocaines et sur le concept de qualit du lait Dans la deuxi me partie on aborde la probl matique et l objet d tude suivis d une revue de litt rature des l ments th oriques qui permettent d analyser les probl mes auxquels les coop ratives doivent faire face dans leur gestion ainsi que les l ments prendre en compte dans l volution des r gles produite lors de la mise en uvre d marche de qualit La troisi me partie d finit la zone d tude et explique la m thodologie suivie La quatri me partie pr sente les r sultats obtenus dans quatre coop ratives La discussion des r sultats se d roule dans la cinqui me partie 13 1 LE CONTEXTE D TUDE 1 1 La fili re laiti re au Maroc Une diversit d acteurs et de voies d approvisionnement en lait I Les acteurs principaux Production Des producteurs priv s PPs Ce sont des leveurs qui r alisent la vente du lait directement l industriel Leur volume de production du lait est assez grand pour que cela soit rentable pour l industriel de leur donner des bacs r frig rants Les producteurs priv s profitent des services particuliers fournis par la CL financement et importation de vaches acc s au financement bancaire assistance l obtention des subventions En contrepartie le lait qu ils fournissent l industriel doit appartenir un m me troupeau il leur est interdit de collecter du lait d autr
115. ce des ramasseurs Cependant selon les entretiens effectu s les agriculteurs consid rent que le ramasseur ne paie pas un prix sup rieur a la coop rative En plus les ramasseurs n offrent pas une stabilit dans la collecte ni dans la fr quence de paiement La proximit des leveurs a la coop rative est aussi fr quemment voqu e comme un argument pour ne pas changer Il y a un ramasseur qui livre le lait Rabat II m a fait une proposition Je peux lui vendre le lait cr m Mais J ai refus car je suis bien la coop rative et en plus la coop rative est juste c t agriculteur d BS 2 Organisation interne et gouvernance de la coop rative Membres et livreurs Les personnes livrant du lait la coop rative sont principalement des membres Il y a des livreurs non membres mais ils sont une minorit et leur situation est r vis e lors des AGs La pr sence de livreurs non membres avait suscit des protestations par les membres qui ont demand la r gulation des livreurs cause de l injustice de profiter des m mes services sans avoir pay leur part La m thode de r gulation des membres s est tablie depuis l enregistrement officiel de la coop rative Pour devenir membre une personne doit tre agriculteur avoir une propri t et payer 21 parts raison de 100 dh part Il faut demander l adh sion au pr sident qui la discute avec le CA et apr s cette adh sion doit tre valid e par l A
116. comme r ceptionniste et pr sident depuis longtemps en plus la proximit de sa maison au local et l importante pr sence de sa famille dans l histoire et le pr sent de la coop rative Derni rement sa fa on d agir et interagir avec les membres ainsi que sa gestion sont jug es de fa on positive 61 Par rapport la fa on de s organiser il connait o se trouvent tous les documents II n est pas tr s syst matique dans la collecte des donn s mais sa connaissance des membres lui permet de se rappeler des informations non crites M me s il n est pas ferm a des changements il g re la coop rative avec pr caution valuant les possibles cons quences du changement pour le fonctionnement de la coop rative En ce qui concerne la transparence et l honn tet il se montre transparent et il n a pas de probl me pour montrer les informations concernant la coop rative II Services de la coop rative La collecte La production laiti re dans les exploitations actuellement BS 2 collecte le lait des exploitations proches qui se trouvent au maximum 3 4 km de la coop rative Ces exploitations se caract risent par le fait d tre compos es par de grands groupements familiers o l activit dans l exploitation est partag e au sein de la famille par les personnes en ge de travailler et qui ne travaillent pas ailleurs On ne trouve pas d exploitations avec des salari s fixes La grande majorit des exploi
117. d graiss ESD MG Prot ines stabilit du lait analyse de point de cong lation Bar me et Paiement Auparavant la CL classifiait le lait avec trois types de classe A B C et en donnant une prime de qualit et efficacit Depuis 2011 la CL classifie le lait en quatre classes diff rentes avec un prix de base diff rent 1 3 50 dh 2 3 30 dh 3 3 00 dh et 4 3 00 dh Cette grille de classement d pend des r sultats obtenus en ESD Antibiotiques Stabilit Point de cong lation La qualit de base est d termin e par la valeur la plus basse des 4 r sultats Ainsi par exemple la pr sence d antibiotiques dans le lait ind pendamment des r sultats dans les autres param tres est la cause de que ce lait soit classifi comme classe 4 En outre sur le prix de base la coop rative re oit des primes ou p nalit s en fonction d autres param tres mesur s lors de contr le de laboratoire Taux butyrique contenu en MG Taux Prot inique PT ESD Les limites d finies pour l application des primes p nalit s varient en fonction de l chelon dans laquelle on se trouve dans la classification de base On peut trouver donc qu un certain taux butyrique est prim ou p nalis selon la classe de base dans laquelle on l a classifi Dans Annexe 6 on peut trouver une grille comme exemple 36 Transmission de l information lors du paiement La CL r alise le paiement du lait chaque quinze jou
118. dans Ouled Youness douar o se trouve BS 1 tandis que dans Ouled Saada BS 2 41 tous ont l lectricit Actuellement les deux coop ratives ont lectricit tandis que auparavant au moins BS 2 devait utiliser du gasoil pour maintenir les bacs de r frig ration en fonctionnement AG de BS 2 2001 L acc s a l eau potable constitue un point faible de la commune de Ziaida On peut trouver de deux a trois bornes fontaines a moins d un km de BS 1 tandis que BS 2 a seulement une de chaque une distance de un peu plus de 1 km II Pr sentation de la coop rative de BS 1 Trajectoire de la coop rative La coop rative fut cr e en 1977 avec un capital initial de 23 550 dh Elle tait une des premi res coop ratives laiti res de la zone La mission de la coop rative tait de donner des services a ses membres avec la collecte alimentation de b tail et la machinerie agricole Douze agriculteurs ont commenc le processus de cr ation de la coop rative avec le but de r unir la production de lait des leveurs qui dans ce moment la donnaient leur lait a des ramasseurs Tous les initiateurs sont d c d s Au fil de ses plus de 30 ans d existence la coop rative est pass par diff rentes tapes Agr gation de la collecte et service aux membres 1977 d but 80s Les membres ont cherch des adh rents ont cherch une location et se sont mis en contact avec la CL pour tablir des relations d app
119. dans la coop rative BS 2 o cccccccsessececsscececssscececssseececssseeeeesseaeees 134 ANNEXE 9 Livraison journali re dans l annexe 2 de la coop rative B Ah 4 135 ANNEXE 10 BAREME DE PAIEMENT BS1 ET BS 2 136 ANNEXE 11 Recettes de la vente du lait et alimentation de b tail et marge prise par la coop rative BSD oars tr nee ARE Rene ent den niet Rs nn nr et 138 ANNEXE 12 Transcription d une partie du PV de AG octobre 2011 dans Berr 3 139 ANNEXE 13 Calcul de la rentabilit de faire de beurre ss 141 ANNEXE 14 Collecte des coop ratives iii 142 SUMMARY IN ENGLISH 5 54 sc rm ner nn rs nent visa uvaesuaaa ane net enter gh a E EEEa 143 TABLE DES ILLUSTRATIONS Liste de tableaux Table 1 Param tres physique chimiques et hygi niques des laits de m lange dans 76 tables enqu t es Source M T Sra ri et H Abed 2006 20 Table 2 Nombre de centres dont les responsables ont t interview s 28 Table 3 Diff rences dans des variables externes selon la zone Vs 30 Table 4 Crit res de s lection des coop ratives 31 Table 5 Nombre d entretiens r alis s selon type S il ya une m me personne qui occupe 2 positions LE A Ba D Oe E T A E TE D dan PP Lat RE se 2 33 Table 6 Comparaison des caract ristiques techniques de Lactoscan vs Ekomilk ccccccesseceeesseeees 38 Table 7 Description des possibles choix de l leveurs sur leur vente du lait face au nouveau syst me de cont
120. de La coop rative a continu a avoir des p nalit s dans la MG mais ces p nalit s ont diminu On peut observer que le prix per u par la coop rative est tr s d pendent des variations dans le paiement ala MG 70 Comparison des prix et p nalit s apercus par la coop rative pendant le m me periode dans 2011 et 2012 0 3 0 2 D1 P Net 2012 P Net 2011 dh j Penalit 2012 Penalit 2011 4 cause 0 1 de MG dh 0 2 jan fev mar avr mal juin juill aout sept oct Graphique 9 Comparaison des prix et penalit s aper us par BS2 durant 2011 et 2012 part la diminution des p nalit s dues a la MG il y a eu dans la coop rative des changements dans d autres param tres de qualit qui influent sur le prix du lait pay par la CL On observe que si bien pendant la p riode de BL de l ann e 2011 la coop rative avait des p nalit s cause du mouillage on ne trouve pas ces p nalit s dans la m me p riode l ann e 2012 En plus lors de l installation du Lactoscan on trouve aussi une augmentation des primes pour contenu en prot ine et pour stabilit du lait qui sont absentes dans 2011 Des effets non conomiques L installation de la machine a renforc l importance du facteur qualit comme un composant qui influe sur la tr sorerie de la coop rative Les deux r ceptionnistes ont commenc a diff rencier les leveurs de qualit et des leveurs qui n ont pas la qualit L arriv e de la machine a
121. de 3 09 dh en 2011 tandis qu en 2012 il est sup rieur 3 15 dh I 49 Evolution du solde per u et volume d bouch par la coop rative les ann s 2011 et 2012 120 000 100 000 80 000 Solde 2012 dh 60 000 Solde 2011 dh 40 000 ait 2012 litres Lait 2011 litres 20 000 0 fev mar avr mai juin juill aout sept oct Graphique 4 Evolution de la quantit collect et du solde aper u par la coop rative de BS1 les ann es 2011 et 2012 Origine la coop rative Services annexes La coop rative fait la vente d aliment concentr pour b tail de son de bl et de pulpe s che de betterave Les prix de ces aliments changent chaque mois sachant que durant le mois d avril 2012 le prix de vente par la coop rative tait de 2 45 dh kg pour le son de bl 3 30 dh kg pour l aliment concentr et 2 95 dh kg pour la pulpe de betterave La coop rative prend une marge de 5 cts kg sur le prix du fournisseur Chaque quinzaine la coop rative paie au fournisseur les sacs qu elle a vendus Les personnes qui viennent livrer la coop rative avec r gularit peuvent acheter de l aliment cr dit avec la coop rative Il n y a pas une limite de quantit d aliment achet par livreur ou membre Il n y a pas non plus une limite de cr dit que chaque leveur peut avoir aupr s de la coop rative On trouve des leveurs ayant jusqu 3 000 dh de cr dit aupr s de la coop rative Le service de ram
122. de l alimentation La reproduction est faite encore avec le taureau dans 7 des 11 exploitations Les autres font de l ins mination artificielle IA avec Mbrouka par 200 dh paillette Mbrouka est une grande coop rative a Ben Slimane qui r alise aussi des services v t rinaires dans la zone Selon un agriculteur la CL fait aussi de l IA de fa on gratuite mais il juge que la qualit est pire Un agriculteur qui utilise le taureau affirme avoir essay de faire l IA a 2 vaches de race charolaise mais les vaches sont mortes lors de l accouchement Par rapport la production du lait par vache par jour pour la race crois e on trouve des valeurs entre 6 12 l jour en HL et entre 2 10 I j en BL Avec les vaches de race pure on trouve une production de 20 29 jour en HL et 11 en BL L alimentation des vaches est principalement constitu e par fourrage du son de bl et du concentr Les leveurs cherchent exploiter au maximum les ressources Ainsi apr s la r colte les vaches s alimentent principalement des restes de la r colte Un leveur qui habite a cot de la for t am ne ses vaches pa tre l bas Toutes les exploitations pratiquent un syst me d levage mixte en faisant en m me temps la production et la vente du lait et la vente des veaux pour viande Les leveurs consid rent que le produit et la source principale de revenu de l levage est le veau et le lait comme un surproduit qui signifie un revenu continu qui
123. de qualit de la CL et r duire les p nalit s Les trois r ceptionnistes ont une valeur fixe minimale pour la MG 3 4 N anmoins on trouve que si bien les valeurs limites d ESD et TP sont claires pour le r ceptionniste du si ge dans l annexe 3 elles ne le sont pas autant Au si ge les valeurs mesur es sont la MG l ESD et le Taux prot ique Le lait qui n arrive pas aux crit res de MG ESD et TP est refus Le r ceptionniste reconnait cependant qu il lui arrive d accepter un lait avec 3 0 de MG si elle a un bon ESD Organisation du paiement La coop rative re oit la facture de la CL qui indique le volume des 3 centres de fa on conjointe et le r ceptionniste la donne au pr sident Dans les 3 annexes les leveurs sont pay s un prix fixe 2 80 dh pendant la HL et 3 15 dh dans la BL L observation de l enregistrement du paiement r alis dans le si ge a permis de voir que les leveurs ne sont pas pay s exactement ce prix Il existe un arrondissement la baisse du prix pay de la coop rative l leveur Les r ceptionnistes des annexes font les calculs chaque quinzaine du volume du lait collect ainsi que des cr dits des personnes et ou les charges que le centre a eues cette quinzaine l Concept de qualit et perception sur l absence de qualit de la part des membres Les leveurs enqu t s consid rent qu un lait de qualit est principalement un lait avec un bon taux de MG qui a t livr
124. de race pure acquises travers l association Mbrouka L volution dans le cheptel des leveurs a constitu en un changement de race de locale crois e et de crois e pure et une tr s l g re augmentation de nombre de t tes De toute fa on en g n ral la majorit des personnes mentionne n avoir pas envisag de forte volution de leur cheptel 62 Par rapport a la reproduction on trouve presque en m me proportion des exploitations qui r alisent l Ins mination artificielle IA et des exploitations qui continuent de faire la reproduction traditionnelle avec le taureau L IA se r alise avec Mbrouka qui donne des services priv s avec un co t de 120 dh paillette bien qu avec CLI IA soit moins ch re Il y a des agriculteurs qui disent avoir essay l IA mais sans obtenir de bons r sultats Quand la reproduction se r alise avec le taureau il est commun de l emprunter au voisin si on ne l a pas l exploitation En ce qui concerne la productivit des vaches race crois e on trouve des valeurs entre 5 10 litres vache jour dans la HL et entre 0 6 litres vache jour dans la BL En termes de production globale dans l exploitation celles avec un nombre de vaches sup rieure ont un effet de la saisonnalit moins s v re gr ce que la p riode de tarissement qui n est pas exactement la m me pour toutes les vaches de l exploitation Livraison journali re Le volume du lait amen par l
125. des ann es 2011 et 2012 98 Le prix par litre du lait percu pendant la p riode entre f vrier et juin de 2012 est sup rieur a celui du 2011 tandis que pour le reste janvier f vrier et a partir de juin le prix per u est inferieur On observe que le prix est tr s d pendant des p nalit s en MG Comparaison des Prix et des penalit s la m me periode de 2011 et 2012 Prix 2012 Prix 2011 dh Penalit 2012 Penalit 2011 a cause de MG dh Graphique 13 Comparaison des prix et p nalit s primes aper us par B Ah 4 dans la m me p riode du 2011 et 2012 Source Donn es des fiches de paie de la CL Selon la quinzaine la coop rative a des primes ou des p nalit s a la MG Les limites dans la quantit des primes et p nalit s par litre que la coop rative a percues sont d environ 0 08 dh litre L volution des p nalit s et primes par rapport a la MG suit une p riodicit qui va en ligne avec le volume de production du lait a cause de l effet dilution de la MG quand il y a beaucoup de production A part le contenu en MG la coop rative a eu des primes de stabilit pendant la p riode entre avril et septembre 2012 avec une valeur de 0 05 dh litre Elle a eu aussi des primes et p nalit s en ce qui concerne au taux prot inique les primes tant d une valeur de 0 05 dh et les p nalit s de 0 06 dh Des effets non conomiques D apr s les entretiens avec les r ceptionnistes le pr sident et
126. dition que le prix soit meilleur En effet le prix pay aux leveurs n a pas t augment lors de l introduction de la machine Les r ceptionnistes des annexes se montrent d accord avec cette d claration tandis que le r ceptionniste du si ge r pond qu il 96 faut am liorer la qualit avant Ce commentaire contredit cependant le fait de qu on consid re que gr ce la machine la qualit s est certainement am lior e Le contr le avec la machine Fr quence et choix des leveurs contr l s Chaque r ceptionniste d cide de la fr quence du contr le et choisit les leveurs contr l s En effet le pr sident consid re que les r ceptionnistes sont responsables de la qualit du lait des bacs Il peut contr ler lors des factures de la CL la qualit de chaque bac et donc savoir de quel centre de collecte il provient Cette possibilit de contr le de chaque bac s par ment sert comme une incitation pour que les r ceptionnistes r alisent le contr le de la qualit x Le r ceptionniste du si ge fait le contr le chaque jour environ 10 personnes Il fait le contr le de fa on ce que les leveurs ne puissent pas pr voir quand il va le leur faire La fr quence de contr le se base sur la connaissance qu a le r ceptionniste des leveurs et sur la confiance qu il a en eux Cette confiance se base sur l exp rience qu il a des r sultats que leur lait a donn s lors des contr les faits par le pass
127. document de lacoop rative sstsnetihe ins A AEEA AEDA A th ie du san Coosa tae eda ane 79 Graphique 11 Typologie en fonction du volume moyen du lait amen par livreur et jour Valeur d un jour dans le cas de l annexe 3 Echantillon 33 premiers donn s des cahiers de collecte 93 Graphique 12 Evolution du solde aper u et voume debouch par la coop rative les an es 2011 et 2012 Origine la coop rative iii 93 Graphique 13 Comparaison des prix et p nalit s primes aper us par B Ah 4 dans la m me p riode du 2011 et 2012 Source Donn es des fiches de paie de la CL 99 AVANT PROPOS Le d partement du d veloppement rural de l cole National d Agriculture de Mekn s et le Cirad ont fait une proposition de stage l Ecole Sup rieure SupAgro de Montpellier Cette demande a pour objectif d tudier la fa on dont les acteurs de ces coop ratives con oivent et mettent en uvre de nouvelles r gles de fonctionnement suite l arriv e d une machine de contr le de la qualit du lait La Central Laiti re CL comme partie prenante dans la d marche qualit de la fili re du lait a montr son int r t de collaborer autour de ce stage en cherchant faire la lumi re sur les enjeux prendre en compte lors de l installation de la machine pour arriver am liorer la qualit du lait d une fa on durable 10 Bour Douar Lactoscan SA Mahlabat Pistolet Ramasseur GLOSSAIRE zone non irrigu
128. e Membres livreurs Les personnes livrant la coop rative sont principalement des livreurs Depuis la cr ation de la coop rative le nombre de membres adh rents n a pas augment Quelques membres ont m me demand qu on leur rende leur part et ils ont continu la livraison du lait la coop rative comme des livreurs non adh rents Selon le pr sident la coop rative est int ress e par avoir des personnes qui livrent du lait ind pendamment de savoir s ils sont des adh rents ou non Ainsi on convoque aux AGs seulement les personnes qui ont livr chaque jour de fa on cons cutive au moins le mois pr c dent la c l bration de l AG sans tenir compte de savoir s ils sont des adh rents ou non Les AGs se r alisent une fois chaque 3 ann es et chaque ann e une r union du CA est faite pour le bilan comptable de l ann e On trouve parmi les r ponses de 8 leveurs livrant la coop rative que 3 sont membres adh rents et 5 sont des livreurs non adh rents Parmi les adh rents 2 sont dans la coop rative depuis le d but et le troisi me a repris la part de son p re qui tait aussi membre depuis la cr ation Aucun de ces membres n assiste aux AG car selon eux ils ne re oivent pas d invitation et ils ne connaissent pas quand les AGs ont lieu En ce qui concerne les livreurs de 4 r ponses 3 assistent aux AGs et 1 n y assiste pas car selon lui il faut tre adh rent Selon les livreurs qui ont as
129. e leurs adh rents e Les relations de la coop rative avec l ext rieur Avec l Etat e Avec quels organismes tatiques la coop rative entretient elle des relations Administration services techniques recherche 124 Relations avec les autres coop ratives e Appartenance a Union Quelles avantages a pour la coop rative son appartenance a l union depuis quand Comment s a tait d cid l adh sion Les relations avec le secteur priv CONCURRENCE autres collecteurs du lait o Autres centres de collecte coop ratives CCp o Colporteurs o Organismes de transformation e Le m me agriculteur peut amener son lait plusieurs centres de collecte colporteurs D pend de la p riodicit HL BL e Quel m canismes pour fid liser leur livreurs collecte de tout le lait de HL a condition de avoir toute la production pendant la BL expulsion des membres qui approvisionnent la concurrence Quels sont les autres centres ORGANISMES DE TRANSFORMATION e Quel pourcentage du lait de CC est vendu CL o Si 400 A qui est vendue l autre part Les relations avec la CL sont elles consid r es comme positives Comme un mal n cessaire e Quels autres organismes de transformation il y a o Autres industriels Nestl Superlait Extralait o Circuit informel mahlbats Fournisseurs de Services la coop rative Sur quoi portent ces relations Objectifs strat gies et projets futurs e Q
130. e chantillon La deuxi me phase a consist en l tude de 4 cas Compte tenu de la complexit des enjeux prendre en compte si on veut valuer la possible durabilit du nouveau syst me de contr le dans la coop rative on a d cid de faire une analyse approfondie des caract ristiques de chaque coop rative et de la gestion que chacune des 4 r alise du nouveau dispositif II tude exploratoire L tude exploratoire a t r alis e pendant 10 jours dans la p riode comprise entre du 25 avril et le 09 mai Dans cette tude on a eu des entretiens semi ouverts avec diff rents acteurs de la fili re laiti re dans la r gion d Etude e Repr sentants de la CL Responsable de qualit de la CL Responsable de la collecte dans la r gion de tude personne qui a r alis la mis en oeuvre du Lactoscan Technicien de la CL dans la r gion de Ben Slimane 27 e Des personnes ressource dans les DPAs de Ben Slimane Settat et El Jadida ainsi que dans le Centre de Travaux de Berrechid e Les pr sidents de l union de coop ratives de Ben Slimane et de l association des leveurs de Ben Ahmed e Entretiens semi ouverts conduits aupr s des r ceptionnistes ou membres de CA des coop ratives de propri taires de centres de collecte et de producteurs priv s La table ci dessous montre le nombre de coop ratives et de centres de collecte qui ont t interview s dans chaque r gion Entre parenth ses on indiq
131. e conseiller xxxx Conseilleur xxxx unique candidate L AG est d accord que le rapport le lettres les invitations les avis les op rations financi res seront sign s par pr sident et tr sorier L AG a incit le change de pouvoir dans le d lai plus petit 140 ANNEXE 13 Calcul de la rentabilit de faire de beurre La table ci dessous contemple plusieurs scenarios selon la MG originaire de la vache le pourcentage de MG extrait et la possible valeur des p nalit s et primes de l industriel Supposons que la p nalit donn e par la CL a cause de la MG est de 0 03 ou 0 04 dh g litre On consid re qu une vache donne en MG en moyenne 34 g litre du lait mais on suppose aussi le cas de 30 et 40 g l Selon les entretiens faites on connait que les femmes vendent le beurre 50 60 dh kg dans le souk et qu elles ont besoin de 40 100 litres de lait par kg de beurre On peut extraire environ de 10 et 20 g de MG par litre du lait dans l exploitation Si on transmet directement le paiement la qualit par la CL la rentabilit de chaque leveur selon le contenu en MG de son lait on trouve que c est plus rentable pour l leveur cr mer dans plusieurs situations PB Prix de base selon classe du lait PEN P nalisation par litre selon l cart entre le contenu de MG du lait et le limite tablis de 34 gr litre PBe prix aper u par litre de lait r sultant de la vente du beurre PR Prime par litre selon l
132. e process it s an obligation that the cooperative have to accomplish as CL ask for quality Quality control as it s a necessity of the cooperative not for being a caprice of the Board So even if the process has not emerge from a collective decision it is justified for being for the better of the cooperative The case of Berr 3 proves interesting Quality control put in place by the cooperative was also put in place so as to meet the quality standards of the CL However the quality process emerge more like the decision of the cooperative or rather of the former president than a requirement of the CL However although the purchase of the rapid AMA was approved by the GA the process does not stem from a collective origin rather that it meets the objectives of the President Furthermore even though the acquisition of a machine has been discussed the rules for classification or procedure were not defined in the GA The subsequent imposition of these rules by the former President has not given room for collective adjustments and consequently have caused conflicts to such magnitude that there is not any interest by the current governance to use the machine as a means to improve the quality These conflicts have also resulted in the establishment of procedural writings by the former president These rules were approved in the AG of 2011 They indicate what are the tasks of the receptionist concerning quality control Appendix 12 In B Ah 4 in a
133. e 2011 et 2012 4 2 TUDE DE CAS 2 Coop rative BS 2 I Pr sentation de la coop rative BS 2 Trajectoire de la coop rative La coop rative fut cr e en 1983 avec un nombre initial de 148 personnes Selon le statut de la coop rative les objectifs taient la vente et l achat des produits agricoles l utilisation collective de machinerie agricole et la collecte du lait Par rapport la collecte Il s agissait de valoriser le lait sans devoir le donner aux ramasseurs et de pouvoir avoir acc s des subventions de l tat favorisant au m me moment la relation directe des leveurs de la r gion avec l industriel Les initiateurs de la coop rative taient 4 agriculteurs Un d entre eux tait le p re du pr sident actuel Il donna de fa on gratuite le terrain pour faire la coop rative qui reste aujourd hui le terrain propri t de la coop rative Aucune des personnes qui ont cr la coop rative y continuent aujourd hui car elles sont d c d es A cette poque l les coop ratives de la zone commen aient merger BS 2 fut une des premi res elle fut cr e n anmoins dans le rayon d action de BS 1 depuis laquelle quelques membres sont partis BS 2 Au d but les membres ont achet un bac pour r unir le lait Au fils des ann es le volume collect s est accru et ils ont re u plus de bacs de la part de la CL et de la DPA Bac 1 achet en 1982 83 Bac 2 donn par CL en 1987 Bac 3 d
134. e Janvier avril et mai de 2011 et 2012 Les nombres en bleu sont consid r s comme sp ciaux car bien ils ont livr 2 fois jour bien pour les r sultats du Lactoscan avril et mai 2012 137 ANNEXE 11 Recettes de la vente du lait et alimentation de b tail et marge prise par la coop rative BS2 Le stock d aliment dans la coop rative ainsi que son prix changent beaucoup durant l ann e On observe sur la table qu en 2009 bien que la vente d alimentation ait t sensiblement inf rieure aux autres ann es la baisse dans la vente du lait n est pas tellement manifeste 2008 2009 2010 Vente par la coop rative Recettes Marge sur prix Recettes Marge sur prix Recettes Marge sur prix Vente dh vente Vente dh vente Vente dh vente Lait la CL 3 839 331 4 5 3 777 897 5 1 3 903 618 5 2 Cicalime aux 208 000 11 8 86 000 2 8 373 600 2 3 leveurs Son de bl aux 100 000 4 2 46 000 2 2 200 000 1 9 leveurs 138 ANNEXE 12 Transcription d une partie du PV de I AG octobre 2011 dans Berr 3 Ordre jour Rapport des activit s Rapport financier Programme d actions Validation de nouveaux adh rents avec une majorit demand e R partition de b n fices annuels Pr sence Repr sentant du CT Repr sentant de l autorit locale Bureau ex cutif R sultats financiers jusqu 17 10 ils ont dans la banque 189 113 d
135. e cde eais ea iaa Ute eaae iada iea eaa a tone aaae iaei 16 1 2 Les coop ratives laiti res au Maroc 17 l Les coop ratives comme maillon interm diaire 17 ll Des statuts coop ratifs fix s par la loi 18 Ill Structure g n rale des coop ratives 19 1 3 Q alit du lait aiai araa nie eni iaaa a aaa aaa ia ea E aa aaae aha 19 l Un terme avec plusieurs connotations 19 Il r sultat d un ensemble de facteurs ss 20 2 PROBLEMATIOUE ET M THODE ae cn Un A et 22 2 1 La probl matique et les objectifs d tude ss 22 l Vers une d marche de qualit au sein des coop ratives laiti res marocaines 22 Il Objectif d etude st nantes cet recite Rs An nt st eS 23 2 2 Partie th oriques ne ne Re Heed eee Aa ae ne oe ed le ere 24 Le comportement de passager clandestin dans les coop ratives 24 e La d marche de qualit au sein de coop ratives le cas des coop ratives viticoles en France 24 2 3 La m thode d tude et le proc s de s lection des coop ratives 26 I D limitation de la zone d tude ss 26 Il tude exploratoire see ne ARR AE Rd Anne ne ME RAS ne 27 Ill Le choix des coop ratives tudi es 30 IV La c llecte de donn es summer dent nm ere ni etes 31 V Traitement des donn es ss 33 3 LA D MARCHE DE QUALIT MISE EN PLACE PAR LA CL 35 3 1 Organisation de la collecte par la CL dans la zone d tudes 35 3 2 Le contr le et le paiement la qual
136. e continuit assur e dans la collecte Il y a eu des exp riences ant rieures o le ramasseur a disparu sans payer l leveur Les derni res ann es cependant beaucoup de colporteurs sont devenus centres de collecte priv s et livrent aussi la CL Cela a favoris une augmentation de la confiance qu accorde l leveur ces colporteurs Il y a aussi des coop ratives autour de BS 1 qui selon le r ceptionniste ont pris aussi des membres d la proximit comme par exemple la coop rative BS 2 Organisation interne et gouvernance de la coop rative Membres livreurs membres non actifs Actuellement la coop rative est compos e de plus de 191 membres dont moins de la moiti livrent Pour r pondre au probl me des membres non actifs le CA a formul un ensemble denormes par crit que les membres doivent signer Avec le nouveau document d engagement les membres doivent s engager a donner tout leur lait la coop rative pendant toute l ann e Les adh rents disposent de 15 jours pour le signer En cas de non signature le CA pr sentera son expulsion lors de la prochaine AG Lors de l AG de 2010 on avait d j accord que les personnes qui ne livreraient pas leur lait dans le 3 mois suivants allaient tre expuls es Mais la norme n a pas t mise en uvre Les livreurs ont le m me acc s aux services que les membres Les diff rences plus remarquables entre les droits des membres par rapport ceux des liv
137. e delivering It is an assumed influence on the organization of control and costs associated with the cooperative 6 Competition Competition between collection agencies gives the farmer a larger scope regarding the marketing of milk 148 BS 1 BS 2 Berr 3 B Ah 4 DATE CREATION 1977 1983 2003 2001 DATE MACHINE April 2012 April 2012 January 2011 January 2011 EXIT FAILURE FAILURE EXIT DELIVERED BY DELIVERED BY DELIVERED BY MILK COLLECTION PICK UP FARMER FARMER FARMER NUM OF CENTRES 1 1 1 3 MILK TANKS 2 4 2 2 1 1 NUM PEOPLE DELIV 80 85 160 80 77 60 29 HIGH Mahlabats et COMPETITION Colporteurs HIGH Colporteurs laiteries LITTLE Table 2 Sampling choice criteria Collecting and analyzing data The field work of the case studies took place from 17 May 2012 to 6 July 2012 To facilitate the analysis of these organizations an analytical framework was designed that was divided in 3 sections 1 Overview of the cooperative e Trajectory External context of the cooperative its identity and history with main developments number of members milk volumes services and possible conflicts e Nature and quality of cooperative relations with its environment Within the value chain as well as with other cooperatives and milk centres competition cooperation e Internal organization and governance of the cooperative Description of the organizational structure of the cooperative members and the membership requirements
138. e l ann e car en BL la CL devient moins exigeante Le raisonnement du pr sident actuel de la coop rative est que la machine m me si elle a servi au d but pour am liorer un peu la qualit est source des conflits et de toute fa on elle n est pas l unique moyen de r ussir avoir la qualit dans la coop rative Il pense que la norme de livrer 2 fois par jour est plus efficace et simple pour permettre d avoir un lait de la qualit Le premier jour d utilisation de la machine Berr 3 a commenc utiliser la machine en f vrier 2011 L ancien pr sident le pr sident actuel le r ceptionniste et l ancien tr sorier s taient mis d accord pour tre pr sents lors du contr le Le premier jour le contr le eu lieu par surprise pour tout le monde Il y avait des personnes qui quand ils ont remarqu qu il y avait du contr le sont repartis avant d entrer la coop rative Environ un tiers des personnes avaient de la qualit tandis que les autres non Quand les membres du CA ont trouv que quelqu un n avait pas de qualit ils lui ont donn un avertissement La collecte et les changements produits La collecte Berr 3 est r alis e par livraison directe Les leveurs am nent leurs bidons en plastique ou en aluminium Ils font le transport du lait en carriole en moto pied ou en voiture Il y a un r cipient dans la coop rative pour mesurer le volume du lait mais on ne l utilise que pour les gr
139. e ont profit d IA Chaque annexe fournit des services diff rents Ainsi annexe 2 a aussi une picerie de la coop rative et un moulin d olives qui cependant n a jamais t utilis Dans l picerie de la coop rative on peut payer le mat riel avec le cr dit sur le lait Dans l annexe 3 si bien l picerie n est pas propri t de la coop rative les leveurs peuvent aussi payer avec ce cr dit sur le lait Lors des entretiens aux membres de la coop rative on trouve qu il y a une forte demande pour un service d alimentation pour b tail de la part de la coop rative Les leveurs consid rent que le service d alimentation qu ils ont re u de la coop rative quelques fois n est pas suffisant Ils demandent un service plus fr quent et que le cout de l alimentation distribu e par la coop rative soit moins cher que sur le march La vente directe du lait Le si ge comme l annexe 2 fait de la vente directe de lait Gr ce son emplacement dans la ville de Loulad de nombreuses personnes qui y habitent ach tent le lait cru ou ses d riv s la coop rative Ainsi la coop rative a m me commenc faire du petit lait et vendre du beurre aux clients Cela signifie une source de revenu et une bonne opportunit pour la coop rative de vendre le litre du lait cru 5 dh Chaque jour on vend dans le si ge autour de 30 litres de petit lait et 50 litres de lait cru N anmoins lors des observations on n a
140. e type of strategy farmers It is most important when breeding is oriented towards meat consumption e A formal circuit from farms to industrial dairy processors CL collects milk mainly from dairy cooperatives and private collection centers which are similar to cooperatives yet differ in their organizational structure However part of the milk received by CL has its origin in big farms that own their own tanks This supply chain is the only one in which the quality is assessed and paid accordingly at least from consumer to manufacturer and from manufacturer to cooperatives e An informal circuit There are a variety of marketing channels for milk or its derivatives to the supply chain of the industry These circuits are formed due to the lack of service by the center or the manufacturer or due to a higher payment for the product Direct sales to milk peddlers colporteurs appear mainly around urban areas Milk peddlers buy fresh milk from the producers and sell it directly to consumers fresh or processed cafes mahlabats or to milk collection centers Sometimes the lack of a collection service by the CL forces milk collection centers to sell their milk to peddlers at a lower price It is then brought to Casablanca for resale to mahlabats When possible the farmer sells his milk or milk derivatives directly to mahlabats cafes or consumers as this allows for greater profit 144 i j i Producteurs priv s Ainkin Petits et moyens ag
141. ec l utilisation de la machine des 9 r ponses presque toutes sont affirmatives Il y a en revanche une exploitation qui consid re que la machine n a aucune utilit 52 Dans les r ponses affirmatives on trouve argumentation de que la machine peut servir pour am liorer la qualit du lait car on peut diff rencier qui fait la qualit et qui ne la fait pas et aussi que cela offre une occasion de pouvoir n gocier le prix avec la CL Quatre personnes ont ajout qu ils sont d accord avec la d marche pourvu que le prix recu augmente gt La CL nous a donn la machine maintenant le prix doit venir J attends un prix sup rieur avec la nouvelle d marche Si la CL demande la qualit il faut augmenter le prix Si la CL demande la qualit elle doit augmenter le prix La CL demande beaucoup de qualit en HL en BL il n y a pas d int r t VV v Le premier jour d utilisation de la machine La coop rative a commenc utiliser le Lactoscan durant la deuxi me quinzaine d avril Le premier jour du contr le avec la machine quelques membres du CA taient pr sents et on a fait le contr le tous les membres de la coop rative Pour les personnes qui livrent leur lait avec le pick up on les a amen es avec leurs bidons la coop rative pour leur faire le contr le avec la machine Des 10 personnes enqu t es 4 livraient avec le pick up dont 2 ont t amen es la coop rative le premier jou
142. elui provenant de l activit agricole Ils avaient des contacts avec d autres leveurs du Tadla qui leurs ont donn l id e de faire une coop rative Ces initiateurs se sont mis en contact avec la DPA de Settat ont cherch des leveurs int ress s par faire partie de la coop rative ont cherch un local louer et ont obtenu un bac de la part de la DPA Finalement ils se sont mis en contact avec la CL et ont commenc la collecte du lait dans le premier centre La coop rative a t cr e avec les 73 membres lesquels ont apport une part de 1000 dh au capital de la coop rative partir de ce moment l la coop rative n a pas accept de nouveaux adh rents et m me si le nombre de personnes y livrant a augment jusqu atteindre autour de 300 entre les 3 centres ces nouveaux livreurs n ont pay aucune part et sont rest s comme des livreurs non adh rents La cr ation de 4 centres de collecte ainsi que les nombreuses id es de projets par le CA au fil des ann es t moignent d un grand dynamisme de la coop rative Le si ge fut le premier des centres qui commen a l activit de collecte Le b timent fut lou en 2001 et fonctionna avec un bac jusqu en 2011 quand il obtint un autre donn par la CL Son emplacement dans la ville lui donne une double fonction lachat de lait aux leveurs et la vente directe du lait cru aux habitants de la ville cause de la distance au si ge quelques leveurs d
143. emand rent d avoir un centre de collecte plus proche de leurs exploitations Ces demandes et l opportunit de construire des centres dans Melgou et Bou Mzab ont favoris la cr ation des annexes 2 et 3 En 2002 la coop rative obtient une terre collective Melgou et y construit l annexe 2 Le r ceptionniste qui travaillait dans cette annexe 2 fut accus de faire de mouillage et il fut licenci Arriv en 2007 le r ceptionniste actuel occupe sa position 86 L annexe 3 fut cr e dans 2003 L actuel pr sident se mit en contact avec le r ceptionniste de l annexe 3 r ceptionniste 3 et lui proposa de construire un centre de la coop rative Le r ceptionniste accepta et construit avec ses propres moyens 35 000 dh l actuel b timent sur une terre de sa propri t Il La moiti du b timent est destin e son picerie et l autre moiti sert pour le bac de collecte La coop rative a cr en 2008 2009 un quatri me centre de collecte cot de Khourbiga mais il n arriva pas collecter un volume suffisant de lait pour assurer sa continuit et le centre a ferm On ne sait pas si la d cision de cr er ce centre fut soumise discussion lors d une AG ou si la d cision d investissement avait t faite par le pr sident ou le CA de fa on unilat rale Le pr sident actuel a t le pr sident pendant presque toutes les ann es de vie de la coop rative l exception d une p riode de 2 ans entre 20
144. equence who is a good producer Touzard et al 2001 The remuneration system is also important because e It is an instrument for evaluating the raw material that can be used to adjust milk supply to the technological and commercial strategies of the cooperative e Influence the capital of the cooperative e If built endogenously resulting from interactions within the cooperative it is likely to reveal the strategic and collective choices Touzard et al 2001 studied the evolution of rules through three approaches that are interested in the equilibrium of conditions between agents and a system of rules These approaches are A standard economic analysis the agency theory approach and the economics of conventions The first approach places economic calculations at the centre of the farmer s strategies Four assumptions are made about the decisions of the members of the cooperative regarding the rules of remuneration First farmers will always seek to maximize their income so they take into account external incentives alternative practices such as 146 agriculture vs livestock production or milk vs meat production subsidies etc Second they can change the rules of compensation through the democratic principles associated with collective decision making that it is possible that members of coalitions are able to defend the rules that are more favourable Third farmers will also affect the distribution of the resultant revenue o
145. er fixe La fr quence n anmoins n est pas fix e et il n y a pas une routine de contr le d finie On essaie d adapter le contr le aux circonstances Comment se r alise le contr le Pour les personnes qui vont livrer directement la coop rative le TR prend un peu de lait de chaque bidon d un leveur et le m lange dans un seau Comme on a mentionn il regarde le volume du lait il touche le bidon pour connaitre la temp rature et il fait la preuve de l alcool Si le test l alcool est positif il refuse le lait si non il fait le test avec la machine Il regarde le r sultat si cela n est pas acceptable le lait est refus Si il est acceptable le lait est pris et le r sultat annot 54 Des observations ont montr qu au moment du contr le une petite queue d environ 9 leveurs se forme et les leveurs font un cercle autour de la machine pour observer les r sultats de chacun Comme les observations montrent gt Un leveur a amen un bidon trop chaud L agriculteur dit que c est chaud car il vient de le prendre Le TR l a laiss l ext rieur pour que le bidon se refroidisse II fait le test et ce bidon l et d autre donnent positifs avec le test alcool Le r ceptionniste commence reprocher cela l leveur Le r ceptionniste montre l leveur que les autres personnes ont un lait qui n est pas acide L leveur est g n Observation gt Une personne a amen 4 bidons do
146. es Source M T Srairi et H Abed 2006 Cette enqu te montre une grande variabilit de tous les param tres physico chimiques du lait encore plus av r e pour le taux butyrique du fait de sa forte corr lation la teneur en fourrages et la nature des fibres concentr es us es pour l alimentation Cette variabilit est encore plus vidente pour les crit res renseignant sur la qualit hygi nique Araba 2001 sch matise les facteurs d t riorant la qualit de lait cru en les situant six niveaux d interaction l environnement institutionnel ou l gislatif l industrie de transformation le circuit du colportage la production l infrastructure existante et enfin les conditions climatiques Au niveau de la ferme il y a plusieurs facteurs qui vont influencer la qualit globale du lait e Facteurs qui sont li s animal facteurs g n tiques stade physiologique et tat sanitaire 20 Facteurs li s d autres moyens de production l alimentation est un facteur qui influe beaucoup sur le taux de MG du lait le ratio fourrages concentr s l apport nerg tique l apport en mati res grasses ou m me la pr sentation physique des aliments Araba 2006 ainsi que d autres facteurs tels que les outils de production machine traite bidons de contenance l infrastructure lectricit tables et la p riode de l ann e qui conditionne la temp rature les ressources disponibles la ferme F
147. es leveurs Des producteurs de lait On d nombre autour de 400 000 exploitations consid r es laiti res dont 100 000 producteurs saisonniers MDRAPM 2012 Les exploitations sont essentiellement diversifi es et de petite taille orient es vers une production mixte lait viande et bas es sur un cheptel bovin dont 15 est de race pure import e Holstein et Montb liarde 35 de type crois race local race pure et 50 de races locales Srairi 2011 Les effectifs de cheptel bovin ainsi que la production du lait sont tr s d pendants du climat et de la pr sence d eau Pour cette raison 82 des exploitations laiti res sont concentr es dans les zones irrigu es en raison des potentialit s de production ressources fourrag res MADRPM 2012 Le nombre de vaches laiti res exploit es reste faible puisque un 80 des levages ont moins de 5 vaches et reposent sur une assise fonci re de moins de 5 ha Sra ri 2007 N anmoins l activit laiti re est consid r e comme tr s importante au sein de la ferme car elle assure un revenu stable la majorit des leveurs dans les exploitations de petite taille Collecte Les coop ratives laiti res Elles collectent le lait de leurs adh rents le vendent un industriel et redistribuent la recette vers e par l industriel leurs membres part le service de collecte elles proposent d autres services leurs adh rents comme la fourniture d intrants pour l levage l
148. es set milk standards depending on qualification criteria acidity the presence of antibiotics the content of fat protein and non fat solids for example and the level of compensation established for each category The origin of these final rules the board general meetings and how they are fixed and communicated written or unwritten rules are important as they determine to what extent the rules are adapted to the circumstances of the cooperative The assumption is made that quality control processes in the cooperative will have a positive economic performance only if the final rules are oriented to give a final product of better quality according to the qualification criteria of CL Procedural rules indicate how to evaluate the classification criteria of milk tools for measuring quality frequency of control selection criteria to control the people annotation etc control mechanisms self control by the farmer collective control control from management or external control and the penalties for cheating Conventions are common references that ensure the legitimacy of rules within the social environment of the cooperative Final rules Procedural rules and Conventions constitute a remuneration system that not only determines farmer s incomes but also guides their expectations promoting a change in their strategies and their practices In addition they support the creation of judgments about what is good milk and in cons
149. es situations gt Une personne demande au r ceptionniste de faire le contr le de chacun de ses 3 bidons qui viennent de vaches diff rentes gt Un membre regarde le cahier o le pr sident a annot quelques r sultats de qualit II demande au pr sident de lui faire le contr le car l autre jour son lait avait donn des valeurs autour de 2 5 de MG tandis que ce soir l tous les valeurs annot es taient sup rieures 3 0 Le pr sident lui r pond qu il fait le contr le par surprise et que s il le Quand l observation a t faite il n y avait pas beaucoup de membres dans la coop rative ces derniers arrivaient au compte gouttes livraient et partaient 67 fait le contr le ce jour l c est pour son information mais qu il ne prendrait pas en compte le r sultat Lors de cette observation on s aper oit qu aucun volume n est enregistr et que les r ceptionnistes n annotent que les r sultats de quelques contr les effectu s Il y a eu des r sultats de taux de MG sup rieurs et inferieurs a ceux annot s qui n ont t pas crits Les membres de la coop rative disent accepter la fa on avec laquelle le contr le est organis Le fonctionnement du Lactoscan n est pas bien connu ni les diff rents param tres qu on peut mesurer avec lui gt L unique chose que je connais est que la machine me donne comme r sultat des niveaux de MG des fois et des autres niveaux d autres fois El
150. eur industriel Apr s quelques tests avec d autres Rapid AMAs la Centrale Laiti re a s lectionn le Lactoscan une Rapid AMA qui a donn des r sultats positifs du point de vue technique et dans des essais de mise en ceuvre r alis s pendant 1 mois dans 20 centres de 22 collecte Du fait de r sultats encourageants la CL a commenc au d but de 2012 dans la r gion de Chaouia Ouardigha a mettre en ceuvre un plan pour introduire environ 60 Lactoscan dans les coop ratives et centres de collecte dont elle est leur d bouch Parall lement au secteur agroindustriel depuis 2010 quelques coop ratives ont cherch et introduit par leurs propres moyens des Rapid AMAs pour pouvoir contr ler la qualit du lait amen par ses membres Dans ce contexte cette innovation technique peut amener au sein des coop ratives a une d marche de qualit travers la cr ation et la mise en uvre des nouvelles r gles autour de la qualit qui peuvent avoir un impact sur la dynamique coop rative et les strat gies des leveurs en d courageant les adh rents fraudeurs et en incitant d autres producteurs a faire voluer leurs pratiques pour am liorer la qualit de leur lait Cette volution de la situation nous am ne a conduire une r flexion sur la mani re dont les coop ratives mettent en uvre les activit s pour r pondre d une part aux standards exig s par la CL et les services au producteur pour les accompagner d autre part afi
151. eurs Pr sident actuel L ancien bureau avait un manque de communication avec les agriculteurs L ancien pr sident imposait les choses et n essayait pas de les discuter avec les membres II tait trop exigeant et il tait tr s d sagr able avec les personnes qui ne faisaient pas de la qualit Quand il avait des probl mes avec les leveurs il faisait le control chaque jour R ceptionniste Le nouveau CA cause des conflits v cus avec le CA lors l AG de 2011 aucune personne ne voulait pas se pr senter candidat pour devenir membre du CA Finalement le CA a t r duit 5 personnes 76 dont les 3 conseillers de l ancien CA qui sont devenus pr sident tr sorier et secr taire et 2 personnes nouvelles qui sont devenues conseillers Maintenant le CA se r unit fr quemment car ils sont de la m me r gion Ils discutent de la gestion de la coop rative et du probl me principal actuellement qui est la recherche d un nouveau local Les membres du CA cherchent acqu rir une terre qui serait donn e par l Etat ou la DPA ou travers de quelqu un qui leur donne la terre Pour le local il serait construit avec la caisse de la coop rative et si ce n est pas suffisant avec un cr dit Le CA actuel n a pas la volont de mettre en ouvre des changements dans la coop rative qui peuvent causer plus de conflits Dans ce moment il est plus important pour les membres du CA d viter les inimiti s que d a
152. eurs de responsables des coop ratives rencontr s soit lors des tudes de cas ou durant l tude exploratoire des repr sentants de la CL et de la DPA de Ben Slimane Dans cet atelier on a pr sent les r sultats obtenus et premiers pistes sur les enjeux prendre en compte dans la d marche de qualit Cet atelier nous a aid de deux fa ons En premier on a peut v rifier les r sultats obtenus En deuxi me lieu il a servi promouvoir une discussion entre les diff rents participants autour de sujet de la qualit et les d fis aux quels chaque acteur est confront Les donn es quantitatives de l tude se r duisent aux donn es des volumes de collecte et de paiement Dans le cas du volume du lait livr on a r alis un groupement des donn es pour tablir des typologies Quand on a voulu montrer la stabilit dans la livraison du lait on a r alis un analyse de la variation du lait livr la coop rative a travers le coefficient de variation qui indique la variation dans la livraison de lait journali re de chaque leveur par rapport son propre volume moyen 34 3 LA DEMARCHE DE QUALITE MISE EN PLACE PAR LA CL 3 1 Organisation de la collecte par la CL dans la zone d tude La Central Laiti re poss de 4 usines de transformation du lait El Jadida Mekn s Sal et Fkih Ben Saleh Le lait collect dans le basin de collecte de lait Chaouia Ouardigha Le Sahel est amen pour sa transformation lusine d El J
153. eveur Bar me de contr le observation et annotation Le CA essaie d adapter le bar me au bar me de CL cependant la coop rative est encore dans un processus de d finition et n gociation Si bien les r ceptionnistes annotent les trois param tres de qualit indiqu s par la CL ils ne connaissent pas le bar me de la CL pour le ESD S nile TP P et ils classifient la qualit du lait en fonction du r sultat en MG La valeur d ESD donne une id e de mouillage et est aussi observ e mais son seuil n est pas tr s bien d fini Le CA est flexible avec le bar me de contr le qu il change comme a BS1 en fonction des conditions externes a la coop rative du contenu par le lait des leveurs en MG et au fur et a mesure de leur connaissance sur les normes de qualit qui se d veloppent au sein de la coop rative Selon les entretiens effectu s avec les leveurs m me s il n y a pas une connaissance exacte du bar me de la coop rative les leveurs sont conscients que pour la coop rative dans la nouvelle d marche la qualit du lait d pend de son contenu en MG gt Pour tre accept La MG doit tre sup rieure 20 ou 30 mais je ne suis pas tr s s r gt Je pense qu avec moins de 26 le lait est refus 26 34 pour un lait de mauvaise qualit et plus de 34 c est la bonne qualit gt lly a des bacs pour la qualit et la moindre qualit Si MG gt 34 qualit Si 30 34
154. eveur chaque jour de la quinzaine est assez stable Les leveurs qui pr sentent une variation plus haute dans leur livraison journali re sont ceux qui ont une faible quantit du lait car il y a des jours o ils ne font pas la livraison Annexe 8 Diff rences dans le volume amen entre les leveurs et en HL et BL Dans la collecte de la coop rative on trouve un minimum de 2 j et un maximum de 106 l j N anmoins les personnes livrant plus de 50 litres jour repr sente moins de 12 des livreurs et le taux de personnes livrant plus de 100 litres est minimal Typologie des leveurs selon le volume livr par jour E Janv 2011 Janv 2012 m Avril 2011 E Avril 2012 lt 5 5 lt x lt 10 10 lt x lt 30 30 lt x lt 50 50 lt x lt 100 gt 100 Graphique 7 Typologie des agriculteurs livrant a la coop rative par rapport au volume livr Echantillon de 36 38 agriculteurs au hasard livrant du lait pendant 4 quinzaines 1 quinzaine de janvier 2011 janvier 2012 avril 2011 avril 2012 La collecte du lait varie fortement selon la saison Le volume moyen collect pendant la HL est d environ 60 779 litres quinzaine 4 t jour tandis que pendant la BL ce volume se r duit presque de moiti environ 35 800 litres quinzaine 2 33 t jour On peut observer sur le graphique ci dessous que le volume collect par la coop rative n a presque pas vari entre l ann e 2011 l ann e 2012 de m me que le solde per u lors de
155. ez vous que la formation de CA s est fait d une fa on transparente 3 Pensez vous que les d cisions prises au sein du CA sont pour le b n fice des membres de la coop rative 4 Pensez vous que la figure de r ceptionniste un r le important dans le control de qualit Quels projets 1 Par rapport votre production laiti re Avez des projets dans votre exploitation Lesquels Si la coop rative am liore les b n fices aper us Est que la coop rative en vise faire des projets futurs Lesquels 116 ANNEXE 2 Guide d entretien coop rative e Pr sentation g n rale de la coop rative e Nom de la coop rative e Adresse Histoire de la coop rative e La naissance Comment est n e l organisation A quelle p riode Pourquoi e Les initiateurs qui est l origine de la coop rative Caract riser ces initiateurs biographie Ces initiateurs sont ils toujours pr sents aujourd hui Avec quelle fonction dans la coop rative e L volution de la coop rative o Evolution du nombre de Au d but Ann e 2010 2011 2012 marquante Membres Livreurs o Evolution de volume du lait collect Au d but Ann e 2010 2011 2012 marquante HL BL Organisation interne et gouvernance de la coop rative Quels sont les statuts Qu est ce qu ils disent Existe t il un r glement int rieur Est il bien connu de tous les
156. f the cooperative through a decision to either use the cash as fees for investment or to pay individually Finally individual member gains are taken into consideration by deciding to market milk through the cooperative or through an alternative means peddler mahlabat CCp another cooperative The second approach applies the theory of agency It allows one to study the relationship between the receptionist agent and the leader of the cooperative Principal P rez et al A MB 2000 The receptionist can take advantage of its role in the management of the delivery of the product and or its function in the cooperative s payment paradigms Salas Fumas 1987 Finally from a cognitive point of view the activity of the farmers or other actors within a specific territory as well as their technical or economic choices is linked to their perception of how things should be done according to their own values system This does not refer to moral or philosophical values ideology but to the way they perceive their own situation Remuneration systems reflect value judgments that appear to be important elements for stability and system change Thus as Touzard et al 2001 suggests a new rule will be successfully introduced if it is considered legitimate by the members 4 Methodology Study Area In consultation with the staff of the CL the study area was limited to part of Chaouia Ouardigha region and a small area of the Sahel where the first L
157. faire le contr le sur leur exp rience qui les permet de reconnaitre de fa on visuelle et par le toucher si le lait est frais ou non N anmoins cette fa on de faire le contr le entraine cependant une certaine subjectivit o les affinit s du r ceptionniste avec quelques membres ou la position de pouvoir de quelques membres peut causer une discrimination non juste des personnes qui subissent le contr le En l absence d un syst me de r gles bien d finies la perception des adh rents de la l gitimit du contr le repose sur des l ments tels que la confiance dans la capacit du dirigeant prendre des bonnes d cisions ou l int grit morale du r ceptionniste qui r alise le contr le C est aussi important que les leveurs comprennent bien quels sont les b n fices de la d marche pour eux En plus il faut promouvoir des ajustements gradu s dans le syst me de contr le qui s adaptent aux circonstances de la coop rative Dans les coop ratives de BS1 et BS2 les deux r ceptionnistes occupent les positions de management et les membres ont une bonne opinion sur leurs capacit s et leur int grit Leur position dans la coop rative justifie donc leur fa on d agir dans le contr le La d marche de qualit au sein de ces coop ratives a commenc car la CL a influ en quelque sorte sur la d cision d acheter la machine Les leveurs ont la sensation de que la d marche qualit est un devoir que la coop rative d
158. gir vers une volution de la coop rative La l gitimit dans le CA est aussi faible car 2 des 5 membres du CA le tr sorier et un conseiller sont dans le poste non par acceptation des membres dans l AG mais parce qu ils taient les seuls candidats En fait le tr sorier n est pas bien consid r par plusieurs membres Le pr sident actuel est la personne qui g re la coop rative Il est toujours pr sent Il est en charge d ouvrir la coop rative lors de la collecte de soir car le r ceptionniste part 17 30 et le pic de livraison le soir au mois de juin est 20 30 M me si les membres doutent de la capacit de gestion du pr sident ses relations avec les membres de la coop rative se passent bien et il est flexible et vite les confrontations En g n ral il y a diff rentes opinions sur la gouvernance actuelle gt Le CA actuel n a pas de capacit s pour g rer Il faudrait changer le CA par des personnes plus expertes m me s ils ne sont pas des membres de la coop rative Le CA est compos d analphab tes La machine est cass e car ils ne savent pas comment l utiliser Il n est pas non plus envisageable que le pr sident prenne la machine chez lui car ses enfants peuvent la casser Le pr sident est responsable d appeler la CL pour qu elle fasse l entretien Il devrait mesurer les caract ristiques de chaque bac avant la livraison la CL car m me le chauffeur de citerne peut m langer le lait Le CA ne fait pas
159. good enough to offset the fat rate In general it is the receptionist who decides each day whose milk is to be tested This choice is guided by the receptionist s knowledge of who is a good farmer or who don t bring quality milk Thus they test more frequently those farmers who from their point of view don t bring good quality milk Their previous experience also allows them to recognize visually or by touch the level of freshness of the milk The fact that the receptionist decides which person is to be subject to control without any established criteria can cause unequal discrimination of the farmers subject to control In the absence of well defined procedural rules the perception by the members of the legitimacy of the control lies in their confidence in the manager s ability to make good decisions and in the moral integrity of the receptionist who performs the control It is also important that the members understand the benefices of taking part in the process In addition the cooperative must promote graduate adjustments must be promoted within the control system to suit its unique circumstances The receptionists in the BS1 and BS2 cooperatives occupy management positions and are held in high esteem by the members Their position in the cooperative thus justifies their actions of control The quality process has started in this cooperatives as a consequence of the intervention of the CL The farmers have the perception that th
160. grande saisonnalit Responsable de qualit du CL On trouve un syst me complexe de contr le et paiement la qualit du lait par la CL en ce qui concerne plusieurs param tres physico chimiques ou la pr sence de fraudes Lors de la collecte par le camion citerne La CL r alise des contr les syst matiques avant de collecter le lait de chaque bac des coop ratives Contr le de l acidit Un technicien de la CL r alise le contr le de l acidit du lait avec un pistolet alcool Si le test est positif la CL refuse le lait Un seul bac de lait acide peut endommager tout le lait du camion citerne Contr le des antibiotiques Le technicien du camion fait aussi un test pour d tecter la pr sence d antibiotiques dans le bac Il est fait travers une machine automatique mobile Rapid One Step Assay milk test qu ils portent dans le camion et qui n cessite moins de 10 minutes pour obtenir les r sultats Si le contenu contient des antibiotiques la CL prend le lait mais ce lait est automatiquement classifi dans la classe 4 classe de pire qualit et pay en cons quence Le technicien prend un chantillon de chaque bac pour l amener au laboratoire o le reste des contr les sont r alis s Laboratoire La CL r alise plusieurs analyses physico chimiques dans le laboratoire qui contr lent diff rents param tres sur lesquels la CL base sa grille de paiement la qualit Contenu en extrait sec
161. h Pour r soudre les points n gatifs qui taient dans le rapport d activit s L AG a d cid 1 Le r ceptionniste va s engager de contr ler la qualit du lait chaque jour a tout le monde avec le milk analyser et prend la responsabilit de ce control 2 L AGa d cid en quorum en sa totalit Que le r ceptionniste doit crire et sign le rapport journali re de r sultat d analyse nom d adh rent avec le r sultat d analyse Il doit pr senter ce rapport au bureau ex cutif et garder une copie chez lui 3 De refuser le lait des adh rant qui ne r pond pas a la qualit demand 2 fois successifs et dans la 3eme fois l adh rent sera suspendu par une lettre recommand crit par le pr sident en attendant la AG pour lui restituer comme adh rent selon l article 20 de la loi 24 83 4 En cas ou la coop rative re oit une p nalit ou une diff rence entre le lait livr et ramass Le r ceptionniste prend la responsabilit 5 Concernant le pompage de puits apres avoir d clare le probl me d absence de la cl de la pompe dans le si ge de la coop rative monsieur abllejahb trebis d clare devant la pr sence qu il va donner la cl au salari de la coop rative Cr ation d une toilette dans la coop rative Nommer une personne du bureau ex cutif pour payer les leveurs 8 La signature de livreurs dans le registre ou se trouve le volume et le prix payer et avoir un re u de paiement 9 Si l accepta
162. hat the governance of the cooperative promotes only a small group of members For members it is not just a situation where they are forced to render high quality products without being appropriately compensated Nevertheless there are some factors that are effective in avoiding conflicts First the importance given to dairy farms in the area is relatively small Therefore there are those who are more motivated to use their grain for livestock or meat production Moreover there is not an alternative supply chain with a developed marketing system There are no collectors or other centers that may represent a cooperative jurisdiction Finally the geographic separation of collection centers doesn t enforce the relationship between the members to put more pressure the governance Considering this lack of communication as well as the lack thereof with the breeders effective discourse between the centers is inhibited 3 Changing the practices of farmers This work shows that the integration of the Lactoscan instrument has come to promote a decrease in the practice of skimming in cooperatives but it is not assured that this promotion occurs in all cases nor that it is permanent For cooperatives in BSI and BS2 it was found that during the Lactoscan implementation the new farmers had to reformulate their strategies regarding the practices that affect the quality of their milk Repeated comments such as it is more profitable to skim but now we canno
163. hors du ressort territorial de la coop rative laquelle il appartient d j Article 19 Modalit s Le membre qui d sire se retirer doit en faire la demande par lettre recommand e adress e au pr sident du conseil d administration qui en accuse r ception A Les adh rents et l assembl e g n rale Articles 32 46 de la loi 23 84 L assembl e g n rale AG est compos e de tous les porteurs de part r guli rement inscrits la date de la convocation Le nombre de parts souscrire et leur montant nominal sont propres chaque coop rative les statuts fixant seulement le montant un minimum de 100 dh par part Les parts sociales doivent tre normalement pay es la souscription mais les statuts peuvent autoriser le versement du quart lors de la souscription le solde tant payable au fur et mesure des besoins de la coop rative mais ne d passant pas les trois ans article 28 gt Certaines coop ratives acceptent que les livreurs n ayant pas pay leurs parts sociales assistent voire votent lors de l AG ordinaire annuelle Il y a m me de coop ratives qui permettent l assistance des personnes qui n ont pas pay une part et que sont m res utilisateurs du service de la coop rative 129 Pouvoirs L AG repr sente l universalit des membres Ses d cisions sont obligatoires pour tous m me pour les absents et les opposants Type de r unions Initiative L assembl e est r unie en AG ordinaire ou ex
164. i dessous montre diff rents enjeux prendre en compte dans la d marche qualit TRANSPARENCES RAMASSAGE DE TRANSPARENCE DE PRIX QUALITE vs COMPLEXITE DE LAITNON ASSURE CAPACIT S VOLONTEDE GAR MEDE PAIEMENT PRIXLAIT PRIX BAR ME PAIEMENT ENHL CA DE METTRE EN PLACE LA QUALIT BEURRE CONTR LE ET BAREME DE PAIEMENT CONFIANCE EN GESTION SCAISSE PRIX CONCURRENCE TRADITION DE CONTR LE DE CL PAY FAIRE DE BEURRE NETTOYAGE ESPACE DANS LES BACS PRACTIQUESR INMOBILITE MACHINE CHAINE DE FROIDS HYGI NE RAMMASSAGE Table 9 Sch ma des diff rents enjeux conomiques sociaux environnementaux et techniques a prendre en compte dans l implantation des rapid AMAs au seine des coop ratives 106 6 CONCLUSION Une durabilit non assur e Il faut en premier clarifier plusieurs concepts diff rents quand on parle de durabilit et du Lactoscan ou un autre Rapid AMA On a la durabilit de la machine en soit m me la durabilit d une d marche de qualit au sein des coop ratives et la durabilit de la machine comme dispositif utilis dans une d marche de qualit au sein des coop ratives On consid re ici le troisi me concept Une diversit des facteurs tant internes qu externes la coop rative peut contribuer au succ s ou l chec de la durabilit du dispositif Cependant il y a quelques actions possibles qui peuvent aider vers sa r ussite Il y a une n cessit pour les coop
165. iche Les conventions repr sentent des r f rences communes qui assurent la l gitimit des r gles de r mun ration au sein de la coop rative en relation avec son environnement social Ce syst me de r mun ration conditionne non seulement le revenu des leveurs mais aussi oriente les anticipations de ceux ci en promouvant un changement de leurs strat gies et de leurs pratiques En plus elles favorisent la cr ation des jugements sur ce qui est lait de bonne qualit et don sur ce qui d finit un bon producteur Touzard et al 2001 Le syst me de r mun ration constitue aussi un l ment important car e C est un instrument d valuation de la mati re premi re qui sert pour adapter les apports de lait aux chois technologiques et commerciales e Ilinfluence la tr sorerie de la coop rative e Il se construit de mani re endog ne r sultant des interactions au sein de la coop rative et il est susceptible de r v ler les orientations strat giques et les choix collectifs x Touzard et al 2001 tudient l volution des r gles travers 3 approches qui s int ressent aux conditions d quilibre entre des agents et un syst me de r gles On observe ces r gles travers Une analyse conomique standard l approche par la th orie de l agence et l conomie des conventions La premi re des approches place les calculs conomiques au centre des strat gies des membres de la coop rative
166. ien de temps vous fait la traite de cette fa on Est ce qu avant vous le fessiez de fa on diff rente 112 Appartenance la coop rative 1 Membre adh rant livreur 2 Envisagez vous devenir membre pourquoi 3 Depuis quand 4 Pour quoi avez vous d cid de livrer le lait cette coop rative en particulier Vous tes un des membres initiateurs Comment vous avez pris connaissance de l existence de la coop rative 5 O vous livriez votre lait ant rieurement pour quoi avez vous arr t d y livrer 6 Membre de CA et dans le pass Oui Non 7 Sinon voudriez vous devenir membre de CA de la coop rative 8 Envisagez vous continuer tre membre livreur de la coop rative 9 Avez vous de relations proches avec les autres membres de la coop rative 10 Les personnes qui sont membres de la coop rative Quelle est la relation entre elles Il y a des groupements familiers Appartient elle quelques villages Vous dirait qu elles se connaissent entre elles e Perception de la coop rative o Services Collecte 1 Comment est l organisation de la collecte du lait organis e par la coop rative Horaire de collecte Nombre de livraison par jour CHANGE CHANGEME Changement avec la 2012 MENT 1 NT 2 machine Horaire de collecte Livraisons par jour Type de transport Outils de collecte bidon Raison Raison Raison Raison gt Tra
167. il en a achet une en f vrier 2011 la fin de l ann e de gouvernance dans l AG de 2011 les recettes de la coop rative ont t de 100 000 dh dont 20 000 avaient t utilis s pour acheter la machine et 80 000 ont t repartis entre les membres de la coop rative C est dans cette AG que l ancien pr sident quit la coop rative et l actuel pr sident a t lu Relations de la coop rative avec son environnement Avec la CL La coop rative n a pas d autre relation avec la CL que marchande La Centrale Laiti re a une personne en charge des coop ratives de la zone Cette personne transmet les informations ou recommandations de la CL la coop rative Ainsi bien que Berr 3 ait commenc utiliser la machine avant que la d marche de la CL ait commenc la CL a transmis des recommandations telles que la n cessit de payer diff remment les leveurs en fonction de la qualit Le r ceptionniste ainsi que les membres du CA actuel ne sont pas satisfaits de leur relation avec CL sur plusieurs aspects Le retard dans les factures de la CL Ils n ont pas re u les factures des deux derniers mois v Le fait de que la CL ne passe pas collecter le lait durant plusieurs jours Dans le mois de mars la CL n est pas pass e durant 3 jours Quand cette situation arrive la coop rative x donne le lait un ramasseur qui l am ne Casablanca payant 1 50 dh litre la coop rative v Le fait que la m
168. ing high quality This demonstrates a limited desire to take advantage of the benefits achieved through the investment in quality controls by the cooperative This forces a reflection on the importance that the farmers give to the collective sharing of resources and other collaborative projects The motivations of the members are more oriented toward short term benefits rather than the medium or long term Skimming fraud is the primary factor that leads to poor quality milk type of feed ranks as second Prevention of skimming must take into account the opportunity cost of the farmer to stop the practice Therefore it must first assess whether the economic compensation already given through g l of fat by the CL compensates for this effort Calculations using estimated values show that the income obtained from the sale of butter and compensation by level of quality are similar Appendix 13 Nevertheless it seems that the sale of butter from skimming ensures more stable revenue than one that does not include butter notably because the premiums compensate for the opportunity cost of the milk fat content being greater than the average 34 g l Nevertheless it must be considered that the farmer may not achieve to sell the whole quantity of the butter in the souk The creation of a system of compensation requires a bigger effort and managerial capacity from the people who manage the cooperative It requires monitoring of the controls that is performed along
169. iste de graphiques Graphique 1 R partition des chiffres d affaires selon le type de culture Source ADA 2011 29 Graphique 2 R partition des chiffres d affaires selon le type de culture dans la r gion d Abda Doukk la Sourc ADA 2011 liinnn lime ini Relier ira tev itive 30 Graphique 3 Typologie des leveurs selon la quantit du lait qu ils am nent la coop rative Valeurs absolues et agr g es Source Cahier de collecte de BS 1 49 Graphique 4 Evolution de la quantit collect et du solde aper u par la coop rative de BS1 les ann es 2011 et 2012 Origine la coop rative iii 50 Graphique 5 Diff rence entre le prix litre de lait et les p nalit s par MG entre 2011 et 2012 58 Graphique 6 Pr sence des adh rents dans les AGs c l br s 60 Graphique 7 Typologie des agriculteurs livrant la coop rative par rapport au volume livr Echantillon de 36 38 agriculteurs au hasard livrant du lait pendant 4 quinzaines 1 quinzaine de janvier 2011 janvier 2012 avril 2011 avril 2012 en 63 Graphique 8 Evolution de la quantit collect e et du solde per u par la coop rative BS2 les ann es 2011 et 2012 Source La coop ratives ist nest srl nivradeeti a a ti old sites dada ern te 64 Graphique 9 Comparaison des prix et penalit s aper us par BS2 durant 2011 et 2012 71 Graphique 10Evolution du volume du lait collect durant les ann es 2010 et 2011 Source
170. it par la CL 35 3 3 Introduction AU LACKOS CaM ise heoa eiee ce tte nn lee nent niet 37 l Recherche et test du Lactoscan par la CL 37 Il Processus de vente de la machine aux coop ratives 37 Ill Caract ristiques du Lactoscan SA et de lEkomilk cccccssccccesssececsesseeecseaeeecseaeeeeseaaes 38 3 4 Logiques par rapport la nouvelle d marche ss 38 l Vision de la Centrale Laiti re sur la d marche 38 II Vision dela COOPEratiVe nesunan r ete E eee EA 39 III Vision de MElOVOUP via sin es NE Mie emmener int 39 RESULTATS ne ne nent nd tn don den End 41 4 1 TUDE DE CAS 1 Coop rative BS Line nnnnaaemttante anneau 41 l Contexte externe de BS 1 et BS 2 inner 41 II Pr sentation de la coop rative de BS 1 42 IIl Les services de la coop rative inae i E A aE vo ner Aaea ioa 47 IV La gestion de la qualit au niveau de la coop rative ceccecccceessececeesteceeeesteceeeesseeeeeees 50 4 2 TUDE DE CAS 2 Coop rative BS 25 ions Land enmmanemne aies 58 l Pr sentation de la coop rative BS 2 cccccccsssccseesssceceessececeeseeeceeeeeeceesaeeeeeeaeeesecsaeeeeeees 58 Il Services de lascoop ratiVe sse ane aan ea nt Pier ner nn Stan 62 IIl La gestion de la qualit au niveau de la coop rative cccesccceesssceceesseceeeesteceeeesteeeeeees 64 4 3 TUDE DE CAS 3 Coop rative Berr 3 rss 72 l Pr sentation de la coop rative Berr 3 72 Il Services de la cooperatie esnan ERr aE PE ARAA
171. iti re La soci t priv e Centrale Laiti re CL repr sente actuellement plus de 60 des volumes de lait annuellement trait s par les industriels Elle possede la plus importante plateforme de distribution du Maroc avec 30 bases logistiques desservant 70 000 points de vente et traite le lait produit par plus de 110 000 exploitations a travers pr s de 300 coop ratives et elle recueille le lait amen directement par quelque 200 exploitations de grande taille Centrale laiti re 2008 La marque multinationale Danone actuellement propri taire du 67 des actions du groupet fournit la Centrale Laiti re le savoir faire technique et la capacit de vendre des produits avec une marque reconnue Autres industriels On trouve la pr sence d autres entreprises de transformation du lait Dans certaines zones la CL est presque l unique industriel pr sent par exemple a Ben Slimane Dans d autres zones Berrechid Settat et Ben Ahmed il y a une pr sence assez importante d autres transformateurs qui op rent dans la r gion Nestl Prolait Superlait Vente au consommateur Mahlabats piceries et caf s A part les grandes surfaces il y a de nombreux points de vente du lait Les mahlabats laiteries artisanales piceries et caf s sont des groupements d acteurs qui peuvent acheter le lait directement des colporteurs ou des leveurs a travers le circuit informel pour le transformer ou non et revendre le lait au consommateur fin
172. l conoceros me ha marcado para siempre En especial gracias a los recepcionistas que han aguantado mis idas y venidas y mis preguntas all y all con una sonrisa y un t A Marine por ser tan buena compa era de habitaci n y a Alessio por ser mi gran apoyo en Marruecos Gracias a Ahmed Ilham Soukaina y Mariam por haberme dado vuestra amistad y a Hayat y mis dem s compa eros del ENA por estar siempre dispuestos a ayudarme A Didier y Gis le porque para m sois el corazon de Agris Mundus un proyecto muy bonito que me ha brindado la oportunidad de vivir esta experiencia inolvidable A mis amigos Agris Mundus y de Montpellier SupAgro porque me siento muy afortunada de haberos conocido Gracias en especial a Patrick porque has sido el mejor compa ero de viaje y amigo durante estos dos a os A mi madre porque me apoyas siempre aunque algunas de mis decisiones te parezcan descabelladas Por no decir que sin ti sencillamente no habria podido hacer el master TABLE DES MATIERES INTRODUCTION ooien aki aa aaa aa o a a aka aa a aE EE Reese 13 T LECONTEXTE DETU DEn dito minenin eect ce aaa Sarre a a eo cen hata aoe a 14 1 1 La fili re laiti re au Maroc Une diversit d acteurs et de voies d approvisionnement en lait 14 1 Les acteurs prinCipaAUX ss serie rene mare ei aeta eio ee aiala aaae biaiste 14 Il Organisation g n rale de la chaine d approvisionnement du lait des producteurs aux COMSOMMALCUIS icc are dl nee en tre
173. l irrigation L volution du cheptel a t peu significative avec une substitution de la race locale vers la race crois e Ainsi toutes les exploitations ont des vaches de race crois e et on trouve seulement une exploitation qui a achet une vache de race pure M me si auparavant il y avait de l int r t dans les vaches de race pure actuellement ce n est pas le cas car les leveurs estiment que les vaches de race pure ne s adaptent pas bien aux conditions de la zone 91 La reproduction des vaches est faite par le taureau dans la moiti des exploitations et par IA dans l autre moiti L IA est r alis e a travers la coop rative par l association El Jer des vaches laiti res et viande rouge de fa on gratuite L alimentation du b tail est compos e d une ample gamme de produits qui varient selon l exploitation Toutes les exploitations donnent du son de bl et la grande majorit aussi de la pulpe s che de betterave On combine ces deux avec des autres aliments comme luzerne mais orge ou avoine Il y a deux exploitations qui ach tent aussi de l aliment concentr mais principalement pour l engraissement des veaux Le co t de l alimentation par vache et par jour varie entre 20 dh jour jusqu 60 70 dh La productivit en lait varie entre 6 et 10 litres par vache et jour dans la HL et entre 3 et 9 litres jour et vache pendant la BL Les exploitations font la traite du lait matin et soir Le lait du matin e
174. la vente du lait 63 volution du solde per u et volume d bouch par la coop rative les ann s 2011 et 2012 250 000 200 000 Solde 2012 dh Solde 2011 dh 150 000 100 000 lait collect 2012 litres 50 000 Lait collect 2011 litres jan fev mar avr mai juin juill aout sept oct Graphique 8 Evolution de la quantit collect e et du solde per u par la coop rative BS2 les ann es 2011 et 2012 Source La coop rative Services annexes La coop rative travaille avec un fournisseur d aliment de b tail Elle lui ach te l aliment qui est stock dans un local Les membres prennent de l alimentation et le prix est d duit du paiement de la coop rative l leveur pour la vente de son lait chaque quinzaine Le prix de vente de l alimentation aux leveurs est le prix de fournisseur plus une charge d environ 5 dh 100 kg N anmoins la marge qui reste dans la coop rative avec l activit de vente d aliment n est pas la m me chaque ann e Actuellement la coop rative vend deux types d alimentation aliment concentr et pulpe s che de betterave Ces deux aliments avec le son de bl constituent les trois offres possibles de la coop rative L offre change chaque quinzaine Une quinzaine on a l acc s aux trois types tandis que durant d autres quinzaines on n en a seulement que deux Ces derni res ann es l aliment concentr est l aliment le plus consomm Le co t de l alimentation en 20
175. la pr sence de livreurs non membres dans la coop rative En profitent ils de m mes services que les membres Pensez vous qu ils ont le droit aux services de la coop rative Prix de lait Prix pay la Coop rative par la CL 1 Avez vous la opportunit de connaitre les donn s de la facture de la CL 2 Connaissez vous sur quels param tres d pende le prix pay par CL MG TP stabilit 3 Qu est ce que vous pensez de syst me de prix de la CL Devrait il tre fait de fa on diff rent 4 Pensez vous que CL mesure la qualit de votre lait et qu elle r alise le paiement avec transparence Prix pay a l leveur 1 Comment organise la coop rative le paiement Est ce qu a chang avec la machine Quand a t chang AVANT LA MACHINE Comment est calcul ce prix MAINTENANT Comment est calcul ce prix Pensez vous que le calcule devrait tre fait de fa on diff rente Sont pay s de la m me fa on les membres et les livreurs Quelle est la fr quence de paiement Est ce que prix vous encourage accroitre votre production du lait Croyez vous qu il faudra avoir une diff renciation du prix par rapport la qualit Raison Consid rez vous qui il y a une diff rence entre livrer le lait a une coop rative et le livrer a un centre de collecte priv 7 Quels avantages et quelles contraintes une coop rative 8 Perception sur la nouvelle d marche de qualit Contr le de
176. le Salari s Date d installation Forme de reprise de l exploitation h ritage achat T l phone Niveau d instruction a la fin e Exploitation Situation g ographique de l exploitation Distance par rapport la coop rative Distance par rapport la ville plus proche Superficie et r partition du foncier cultiv N parcelle Culture Superficie Propri t Lou e Cheptel 1 Quelle a t l volution de votre effectif du troupeau 2000 2005 2012 Nombre de vaches de race local Age et condition Nombre de vaches de race crois Age et condition Nombre de vaches de race pure quelle race Age et condition Productivit par vache I jour maximal 2 Les vaches de race pure comment les avez vous acquis 3 Est ce que il y a une ann e dans laquelle vous avez fait un grand investissement en Cheptel Nombre quelle race Combien a a cout aupr s de quelle soci t Avez vous de cr dit avec la coop rative aupr s de g nisses import s Quelle quantit B timents pour le Cheptel Equipement pour Cheptel 4 Quelle est la raison de cet investissement 111 5 Est ce qu il y a une ann e dans laquelle vous avez fait une grosse vente de vos vaches Quelle est la raison 6 Avez vous recu des subventions pour vous aider avec levage de bovin Si oui lesquelle
177. le paiement d une seule Concept de qualit Par rapport la question de la d finition de la qualit sur le lait les livreurs donnent deux types des r ponses ceux qui se limitent la lier avec la MG et des r ponses plus amples Bonne alimentation mat riel propre bidons d aluminium si non il ne faut pas laisser le lait beaucoup de temps dans le bidon en plastique Non mouillage non cr mage Les leveurs savent que pour la CL le contenu en MG est important Quelques uns estiment que le seuil de MG pour la CL est de 34 g l Perception sur l absence de qualit de la part des membres La principale raison voqu e par les leveurs pour expliquer l absence de qualit est l cr mage suivi par l alimentation et la vache Les agriculteurs disent qu il y a des fois o une vache qui ne donne pas du lait avec une bonne teneur en MG Ils disent que n anmoins il s agit de cas ponctuels et si on a plusieurs vaches comme on m lange le lait le contenu en MG devrait tre compens La raison de faire l cr mage est principalement la rentabilit il est plus rentable faire du beurre et la vendre part Une autre r ponse a t le fait que si on n cr me pas le lait devient acide Evolution de la qualit avec la machine Des effets conomiques Lors de l installation de la machine en avril on observe que le prix net par litre du lait est sup rieur que celui de 2011 dans le m me p rio
178. le fait de devoir faire 2 livraisons par jour emp che de faire l cr mage mais implique un effort plus important pour l agriculteur N anmoins il n y a pas une sanction par la non ex cution de la norme La personne qui n am ne pas le lait le soir est observ e avec plus attention le lendemain par le r ceptionniste Avec l arriv e du Lactoscan 2 circuits ont t mis en place dans la coop rative par rapport la qualit Les 4 bacs se sont divis s en 2 groupes 2 bacs pour le circuit standard et 2 bacs 66 pour le circuit sp cial Le CA a distingu en plus les 4 bacs selon 4 niveaux de qualit de la meilleure la pire Pour g rer l approvisionnement des bacs le PR a tabli des seuils sur le contenu de MG Ces seuils sont souples car le CA essaie d avoir une r partition quilibr e du lait dans les 4 bacs Le fait de ne pas r aliser le contr le chaque jour fait que la livraison dans un bac ou un autre d pend des r sultats qu on a eus auparavant voir fr quence de contr le Ainsi une personne dont le contr le a donn des bons r sultats en MG verse son lait dans le bac sp cial jusqu au prochain contr le Selon le pr sident PR lui et R2 connaissent d j bien la qualit de chacun des leveurs ce qui leur permet de pouvoir dire quel bac chacun doit verser son lait Les personnes sont conscientes que le bac o ils versent le lait peut changer en fonction de la qualit
179. lit partir de la premi re quinzaine de mai 2012 Le CA a fait une r union pour tablir 56 un bar me de contr le et de paiement N anmoins malgr les efforts du CA le bar me de paiement n est pas d fini et varie chaque quinzaine c est le TR qui d cide les crit res et les prix payer en s adaptant aux circonstances En fonction du prix re u par la coop rative il organise un paiement qui prime les personnes avec qualit et p nalise les personnes qui n ont pas apport un lait de qualit La n cessit de prendre en compte les charges de service du pick up ajoute des difficult s aux calculs et on peut trouver des prix en fonction de la distance la coop rative qui ne prennent pas en compte la qualit Concept de qualit Les leveurs estiment que au sein de la coop rative la valeur minimale d acceptation du lait en ce qui concerne la valeur de MG est entre 26 et 28 g l Ils savent que d autres param tres sont aussi importants pour la qualit savoir l absence de mouillage d antibiotiques et d acidit Ils consid rent que la qualit du lait d un jour l autre peut diminuer mais non si on le stocke dans un endroit frais comme le r frig rateur couvert et si possible dans des r cipients d aluminium Ils savent que la MG est important pour la CL et consid rent qu une valeur acceptable pour la CL est de l ordre de 34 g l Perception sur l absence de qualit de la part des me
180. lit minimale de l ensemble de ses composantes comme c est le cas pour l acidit et la pr sence d antibiotiques dans les coop ratives de collecte de lait au Maroc le probl me de passager clandestin est plus fort puisque une r duction de la qualit individuelle d un composant am ne imm diatement une diminution de la qualit du produit final Alors l effet passager clandestin peut devenir co teux Pennerstorfer et Weiss 2012 Pour promouvoir une am lioration de la qualit des laits individuels les incitations doivent tre orient es vers les leveurs mais aussi vers la gestion de la coop rative Haviid 2001 e La d marche de qualit au sein de coop ratives le cas des coop ratives viticoles en France La reconversion du vignoble languedocienne vers une production de qualit nous sert d exemple pour observer comme le d veloppement de nouvelles r gles de classement et de paiement jouent un r le central dans la d marche de qualit au sein des coop ratives Touzard et al 2001 Touzard 2010 La reconversion vers la qualit du produit se traduit par une sp cification croissante des crit res de qualit et par une diff renciation des prix propos s par les coop ratives leurs adh rents On distingue trois composantes des r gles de contr le et de r mun ration de ces crit res de qualit Touzard et al 2001 24 Les r gles du bar me de paiement d finissent d un cot le classement du lai
181. livraison et ou de son fonction dans le paiement aux adh rents pour en tirer b n fice en d triment de la performance de la coop rative Salas Fum s 1987 Finalement les syst mes de r mun ration mettent en vidence des jugements de valeur qui apparaissent comme des l ments importants pour la stabilit et le changement du syst me Touzard et al 2001 La th orie des conventions donne une dimension cognitive aux agents de la coop rative Ainsi comme Touzard et al 2001 l indique une nouvelle r gle ne sera introduite avec succ s que si elle est jug e l gitime De cette fa on le syst me de r mun ration apparait comme un ensemble de rep res commus Th nevot 1995 qui peuvent tre analys s au moment de leur mise en cause Touzard et al 2001 travers des conflits de la coop rative ou d autres moyens d ajustement 2 3 La m thode d tude et le proc s de s lection des coop ratives I D limitation de la zone d tude En concertation avec le personnel de la CL nous avons choisi de limiter l tude exploratoire une partie de la r gion de Chaouia Ouardigha et une petite partie du Sahel On a tabli la zone d tude en fonction des zones o les premiers Lactoscan ont t mis en place Cette r gion est divis e en 4 zones pour la CL Trois appartiennent la r gion de Chaouia Ouardigha la province de Ben Slimane la province de Settat avec les cercles de Settat et Berrechid et
182. ll determine the success or failure of the development of milk quality supplied by them This study describes how four cooperatives organize the management of this new device and seeks to shed light on what factors must be taken into account to promote its sustainability Key words Dairy co ops standards of quality collective action innovation Morocco REMERCIEMENTS A Nicolas Faysse porque me recibi con mucha hospitalidad en Marruecos ayudandome siempre que lo he necesitado Por escucharme en espa ol cuando estaba cansada del franc s por dejarme trabajar en tu despacho por darme siempre consejo y nuevas ideas y por corregir varias veces mi rapport para convertirlo en algo mas legible Sin olvidar que es gracias a ti que este stage existe A J Ripoche C Balanguer P Y le Gal T Srairi por vuestro inter s en mi stage y vuestros consejos y ayuda A Adil por ser mi voz y o dos durante todo el trabajo en el terreno y por tus historias para entretenerme La de horas que hemos pasado codo con codo A Lghiati por su amabilidad y su gran disposici n y por mostrarse tan ilusionado con este stage Espero que tus esfuerzos por ayudar a los petits leveurs se vean recompensados y que este stage te ayude a tener nuevas ideas Ha sido un gusto conocerte A todos los agricultores y miembros de las cooperativas por haberme acogido de manera tan calurosa He aprendido infinidad de cosas a vuestro lado y puedo decir que e
183. lliers de petits agriculteurs qui avec un cheptel r duit pratiquent un syst me d levage mixte peu sp cialis Ils s organisent principalement en coop ratives laiti res o ils am nent leur lait qui est ensuite collect par l industriel L attention donn dans la fili re la qualit du lait a amen a une r flexion sur quels sont les goulots d tranglement pour une am lioration de la qualit Un de ces goulots est l absence des moyens par les coop ratives de mesurer le contenu en mati re grasse de lait individuel des leveurs ce qui cause de graves probl mes de passager clandestin dans lesquels les leveurs cr ment le lait aboutant a une diminution de la qualit du lait de m lange dans les coop ratives En avril 2012 la Centrale Laiti re a mis en uvre un plan pour promouvoir l installation dans les coop ratives laiti res de Lactoscans Le Lactoscan est une machine qui permet r aliser de fa on facile et rapide un contr le des param tres physico chimiques du lait amen par les membres des coop ratives et en particulier le taux butyreux La fa on avec laquelle les coop ratives int grent cette innovation technique va influer sur la durabilit de cette innovation et sur le succ s chec de la d marche de qualit Dans une premi re partie on fait une description des acteurs et des circuits d approvisionnement de la fili re laiti re en faisant un zoom sur le r le la structure et les normes de
184. mbres A la question de la raison principale d absence de qualit tous les leveurs enqu t s ont r pondu que la principale absence de qualit est l cr mage Deux leveurs ajoutent qu il peut tre aussi d l alimentation ou aux maladies des vaches Changement avec l introduction de la machine Des effets conomiques Lors de l installation du Lactoscan en avril on peut observer une augmentation du prix par litre per u par la coop rative lequel indique une meilleure qualit du lait collect On peut aussi observer que ces diff rences dans les prix r pondent principalement des variations dans les p nalit s primes par rapport au contenu en MG On voit donc comme lors de l utilisation du Lactoscan les p nalit s de la coop rative sont inf rieures si on les compare avec l ann e ant rieure En effet pendant les premiers mois d utilisation du Lactoscan d avril a juin il y a eu des primes la MG N anmoins on observe qu partir d ao t cette am lioration initiale dans la qualit revient la m me situation d avant l installation du Lactoscan 57 Comparaison des Prix et des penalit s la m me periode de 2011 et 2012 Prix dh litre de lait 2012 Prix dh litre de lait 2011 Penalit dh I 2012 Penalit 2011 cause de PRES la MG jan fev mar avr mai juin juill aoutsept oct nov dec Graphique 5 Diff rence entre le prix litre de lait et les p nalit s par MG entr
185. mi aride En effet 96 de la SAU E Olivier5 est r serv e la c r aliculture ADA 2011 Les fourrages orge avoine ma s E Vigne 6 pois fourrager cultiv s sur 6 de la SAU sont produits a hauteur d environ 300 000 Graphique 1 R partition des chiffres d affaires selon le type de culture Source ADA 2011 tonnes annuellement Quant aux l gumineuses elles occupent 5 de la SAU et sont principalement compos es de f ve f verole lentille pois chiche et petit pois L arboriculture est domin e par l olivier au niveau des provinces de Settat et Khouribga et par la vigne a Ben Slimane ADA 2011 En mati re de chiffre d affaires dans la production v g tale la c r aliculture d tient un 76 par rapport au global suivi de la pomme de terre 13 de la vigne 6 et l olivier 5 ADA 2011 Ben Slimane se caract rise par tre une zone plut t c r ali re en Bour o on trouve aussi des cultures fourrag res et en faible proportion des cultures d olivier On trouve une haute densit de coop ratives autour de la ville de Ben Slimane En 2008 il y avait 6 centres de collecte de lait DR Settat 2009 mais ce nombre a par la suite beaucoup augment Il y a un environnement de grande concurrence avec la pr sence de centres de collecte priv s et de colporteurs La strat gie des coop ratives pour attirer des livreurs est d entrer en comp tition avec les colporteurs travers l organisation d un ser
186. moins elle a cr beaucoup des conflits L avis du pr sident actuel et du r ceptionniste est que la machine n est pas n cessaire si on pousse les leveurs faire deux livraisons par jour 4 4 ETUDE DE CAS 4 Coop rative B Ah 4 Contexte externe Ben Ah 4 La coop rative Ben Ah 4 est compos e de 3 centres de collecte qui se trouvent dans la ville de Loulad et ses alentours province de Settat Le si ge premier centre de collecte se trouve dans la communaut urbaine de Loulad et les autres deux centres annexes a 7 km vers le sud sud est de Loulad dans la commune rurale de N khila L annexe 2 se trouve dans la zone de Melgou et l annexe 3 dans l Ouled Bou Mzab avec une distance de s paration entre eux de 4 km Les municipalit s les plus proches sont Ben Ahmed qui se trouve a autour de 15 km de Loulad et Khouribga avec un distance de 23 km de Loulad et 16 km de l annexe 2 a ay LUS So se 4 vs eme ae R 2 D FR Rhone em Figure 8 Emplacement des 3 centres de collecte de Ben Ah 4 e Zones agro cologiques Loulad est situ e dans un ensemble g ographique du plateau des phosphates La zone est marqu e par la pr sence de grandes superficies c r ali res en bour car avec une nappe 120 m de profondeur la pr sence d irrigation est tr s faible Selon le DTP de la commune de Loulad 2008 le pourcentage de SAU d di la c r aliculture tait en 2007 autour de 66 le reste de SAU
187. montrent un position proactive envers la qualit En plus avec ces coop ratives on peut tudier les impacts de la machine tandis qu avec les coop ratives o la machine vient d arriver on se trouve dans une situation plut t de n gociation o les normes autour de la machine ne sont pas tr s stables 2 Succ s chec du dispositif Coop ratives dont utilisation du dispositif est per u comme un succ s vs des coop ratives o sa mise en place pose des probl mes 3 Organisation de la collecte Le fait de que le Lactoscan soit fixe va conditionner la gestion du contr le dans des coop ratives qui r alisent le ramassage du lait 30 Le nombre de bacs le volume du lait collect Le volume du lait collect va influer sur la marge de manceuvre de la coop rative dans la comptabilit De plus le fait d avoir plusieurs bacs va permettre de s parer le lait dans un bac ou autre selon sa qualit Nombre de membres II va influer a priori sur l organisation du contr le et sur son co t Concurrence On consid re que la pr sence d une grande concurrence de la coop rative peut influer sur la gestion du contr le Un grande concurrence entre organismes de collecte donne a priori un marge de main uvre meilleure a l leveur en ce qui concerne la commercialisation de son lait Au final 4 coop ratives ont t s lectionn es dont les principales caract ristiques sont pr sent es dans le Tableau 4 BS 1 B
188. n d aboutir un syst me gagnant gagnant entre amont et aval dans la collecte primaire et l approvisionnement de l agro industrie II Objectif de l tude Compte tenu de cette probl matique et du contexte r el de la coop rative l tude est orient e tudier plus concr tement trois enjeux au niveau des coop ratives dont les effets vont influer la d marche globale dans la fili re Comment la coop rative laiti re met en uvre des r gles de gestion pour int grer une d marche qualit dans le syst me d approvisionnement en lait Comment ces r gles de gestion influent sur les strat gies des producteurs Quelle est la viabilit du syst me Cette tude se pr sente comme une tude qualitative dont la repr sentativit n est pas assur e On a cherch identifier gr ce aux tudes de cas les possibles enjeux prendre en compte pour promouvoir la durabilit de la d marche de qualit dans les coop ratives 23 2 2 Partie th orique e Lecomportement de passager clandestin dans les coop ratives Certains probl mes de gestion sont sp cifiques aux coop ratives Rey et Tirole 2000 tudient l instabilit d une coop rative du fait de la d fection de ses membres Cook 1995 mentionne des probl mes li s a un d faut d alignement entre les int r ts des membres de la coop rative et les int r ts des coop ratives elles m mes et les horizons court terme dans les strat gies de certain
189. n sert aussi comme lobby en demandant des services de la part de la CL En 2012 la coop rative a tudi un projet de partenariat avec une soci t priv e pour d velopper une station d essence Loulad Ils ne l ont pas fait car selon le tr sorier la coop rative n est pas arriv e respecter le cahier de charges de la soci t Ben Ah 4 a t une des coop ratives pionni res dans l inclusion d une machine pour mesurer les param tres physico chimiques du lait Le pr sident avait demand la CL un outil qui pourrait aider connaitre la qualit du lait de chaque leveur Avant la d marche de qualit et de lachat par la CL du Lactoscan la coop rative utilisa pendant l ann e 2010 l appareil Ekomilk qui tait un autre model de Rapid AMA qui appartenait l association d leveurs Apr s au d but de 2011 Ils ont install un Lactoscan dans le si ge et un autre dans l annexe 2 Actuellement Il y une r flexion autour de la possibilit de d placer le si ge vers un emplacement plus grand o la coop rative pourra installer un magasin d aliment de b tail et une picerie Finalement le CA tudie la possibilit d avoir un v t rinaire qui travaille pour les leveurs de la coop rative 87 Relations de la coop rative avec son environnement Avec la CL La relation principale entre la coop rative et CL est marchande Comme pour le reste des coop ratives de Chaouia Ouardigha la CL n a pas de
190. ne utilisant la m thode Gerber pour mesurer le taux de MG et l avaient achet e a un prix d environ 30 000 dh Le fonctionnement de la machine n a pas dur longtemps Les causes principales taient le manque de temps n cessaire pour faire le contr le la n cessit d utiliser de nombreux produits et la difficult de manipulation Contr le de l acidit La coop rative a utilis le pistolet pour l acidit pendant la derni re dizaine d ann es Le contr le se fait surtout durant les mois de chaleur Si le lait donne positif au test d alcool le lait est refus Ce contr le continue aujourd hui Contr le du mouillage On utilise aussi le Lactodensim tre pour mesurer le mouillage Les livreurs ne comprennent pas bien comme cet outil pouvait mesurer la qualit de leur lait en regardant le lactodensim tre et en utilisant la grille de mesures Avec la machine c est diff rent les personnes respectent plus les r sultats que la machine donne TR Avec le Lactoscan on peut valuer facilement le mouillage donc ils ont arr t de le pratiquer Contr le des antibiotiques Quand un leveur a donn des antibiotiques ses vaches il le dit et il ne peut pas donner de lait la coop rative pendant 3 jours Il n y a que le contr le social pour viter que du lait avec des antibiotiques soit ajout au bac Ce contr le n a pas chang avec la machine Touche Le r ceptionniste touche les bidons
191. nes M moire de fin d tudes Pr sent pour l obtention du Master AgrisMundus sur S curit Alimentaire et d veloppement rural Int gration d un nouveau dispositif de contr le de qualit dans des coop ratives laiti res autour de Casablanca Cristina Simon res Ann e de soutenance 2012 cole Nationale d Agriculture de Meknes Pr sent le 20 12 2012 Organisme d accueil cole Nationale d Agriculture de Mekn s D partement de Devant le jury _ d veloppement rural Christian BARANGUER Nicolas FAYSSE M moire pr par sous la direction de Danielle MONTAGNAC st Jaques RIPOCHE Jaques RIPOCHE Ma tre de stage Nicolas FAYSSE RESUME Au Maroc les coop ratives de collecte de lait sont la principale source pour l approvisionnement en lait par les industriels Elles ont cependant souvent un probl me de qualit du lait livr par leurs adh rents Ceux ci cr ment parfois le lait avant de le livrer dans le bac collectif de la coop rative avec des cons quences n gatives sur les comptes des coop ratives et les relations entre adh rents Dans les zones rurales autour de Casablanca des coop ratives ont install une machine qui analyse de facon rapide des param tres physico chimiques du lait La fa on dans laquelle les coop ratives g rent l int gration de cet outil va conditionner le succ s ou l chec du d veloppement d une d marche de qualit au sein de ces coop
192. nical support for the machine calibration and maintenance Services must be developed that allow a fast and optimised continual operation of Lactoscan 155
193. ns les AGs sont l lection du nouveau CA et la r vision et validation des comptes de la coop rative Il y a beaucoup d absent isme dans les AG La coop rative trouve des difficult s pour arriver a r unir le minimum de 50 des membres tablis par le statut des coop ratives marocaines annexe 5 Ces derni res ann es le CA a d convoquer les AGs plusieurs fois car on n arrivait pas au minimum et finalement ces AG se sont faites en deuxi me convocation o le minimum d assistants est d un quart des membres Organe ex cutif et salari s des acteurs impliqu s dans la gestion La coop rative a un CA d administration de 9 membres dont la structure est pr sident tr sorier et secr taire avec 3 vices pr sident tr sorier et secr taire et 3 conseillers Deux des membres du CA sont aussi les 2 uniques salari s de la coop rative le r ceptionniste tr sorier et le conducteur de pick up qui est aussi conseiller Le CA est constitu d un cot par des membres qui ayant une ducation sup rieure a la moyenne de membres de la coop rative occupent des postes de responsabilit De l autre cot on trouve des membres du CA avec un niveau d ducation plus faible mais qui sont pr sents dans la coop rative de fa on fr quente exception du tr sorier le reste de membres a occup leurs postes dans le CA pendant une longue dur e de 6 jusqu 30 ans Le pr sident et le secr taire sont leur
194. nsport Est ce qu il ya un service de transport Comment s organise t il est un service de la coop rative est un fournisseur de la coop rative est un ramasseur qui travail pour la coop rative Comment on paie ce service enl vement avec le prix du lait pay par la coop rative paiement de lait par le ramasseur Vous l utilisez Pour quoi 2 Changeriez vous la fa on dans laquelle la collecte est elle organis e horaire de collecte syst me de transport nombre de livraisons par jour 3 Est ce qu il y a des normes sp cifiques qu il faut accomplir par rapport la collecte nombre de livraisons par jour caract ristiques de bidons Services annexes 1 Quel est selon vous le service plus important de la coop rative appart de la collecte De quels services de la coop rative en profitez vous Avez vous de cr dit avec la coop rative Pour quels services 113 2 Este ce que la coop rative a de service d alimentation Comment est il rendu Pensez vous que l alimentation donn par la coop rative est appropri de point de vue quantitatif et qualitatif 3 Pensez vous que la coop rative favorise un change de connaissances aupr s de comment am liorer la production de lait de fa on quantitative qualitative 4 Est ce que vous b n ficies de la m me fa on que les autres membres de diff rents services pr sent s par la coop rative 5 Que est ce que vous pensez de
195. nsuite d apprendre le maniement de la machine au r ceptionniste N anmoins l ancien pr sident comme le r ceptionniste avouent que ce dernier ne sait pas bien comme l utiliser Pour les doutes techniques autour du fonctionnement de la machine l ancien pr sident pouvait se mettre en contact avec des techniciens de l entreprise distributrice de la machine au niveau du Maroc Perception de l installation de la machine 80 Toutes les personnes enqu t es disent tre d accord avec l utilisation de la machine dans la coop rative mais les membres n explicitent pas les raisons d une telle opinion positive Si bien l initiative est approuv e par les membres lors de l AG les membres trouvent que la r alit est qu aucune personne n avait refus d acheter la machine car cela aurait t per u par les autres comme l affirmation que l on triche En fait beaucoup de membres taient contre On trouve lors des entretiens des intentions cach es o des membres qui ont t refus s dans le contr le avec la machine pour mouillage et cr mage disent tre d accord avec l installation de la machine Quelques leveurs expriment que la machine n est utile que si le contr le vient accompagn d un prix sup rieur Il y a des personnes qui consid rent que la pression de la CL pour faire la qualit par le prix et en refusant de prendre du lait est croissante mais que cette incitation n est pas stable pendant tout
196. nt de les mettre en place Dans le cas de B Ah 4 ce sont les r ceptionnistes qui r alisent le contr le Dans un contexte dans lequel les leveurs ne per oivent pas le b n fice de la d marche il devient difficile de la justifier surtout pour les r ceptionnistes des annexes A la question Pourquoi je dois faire la qualit ils r pondent que c est parce que la CL la demande Le r ceptionniste du si ge avoue n avoir pas de probl mes avec cela et sa proximit avec pr sident lui donne une certaine autorit En parall le les r ceptionnistes des annexes ne comprennent pas quel est le b n fice d une telle d marche pour eux ou pour les leveurs et leur unique incitation a faire le contr le est la crainte d avoir de conflits avec la gouvernance s ils ne r alisent pas le contr le et de devoir payer des p nalit s la question ant rieurement mentionn e ils ajoutent car le pr sident la demande Paiement la qualit Le syst me de paiement diff re parmi les coop ratives On trouve deux types de paiement aux membres un paiement dans lequel la coop rative enl ve un montant plus ou moins fixe sur le prix par litre pay par la CL coop ratives BS 1et BS 2 ou un paiement toujours fixe ind pendamment du prix pay par la CL coop ratives Berr 3 et B Ah 4 Lors de la r union avec les coop ratives BS1 et BS2 au d but de la d marche de qualit la CL a recommand d tablir un paiement selon la qualit
197. nt un tait chaud au toucher Le r ceptionniste l a s par du reste Il a fait le test s par ment des autres et a donn MG 29 88 Mouillage 88 Prot ine 27 Il l a refus Le membre a dit que le lait tait de son neveu Observation En ce qui concerne le contr le fait avec le pick up le TR fait le contr le des chantillons des membres livreurs La diff rence avec la livraison directe est que m me si le r sultat d un chantillon est consid r comme de mauvaise qualit le lait n est pas refus puisqu il a d j t m lang dans le bidon En plus de l analyse des chantillons le r ceptionniste fait le contr le chaque bidon du pick up pour voir la qualit moyenne Finalement le TR fait aussi le contr le du lait des bacs pour pouvoir contr ler la qualit globale du lait donn la CL En ce qui concerne la connaissance de la machine seuls deux agriculteurs ne connaissent pas la machine Le reste des leveurs enqu t s consid rent qu ils savent comment la machine fonctionne et affirment tre familiaris s avec elle Bar me de contr le observation et annotation Le bar me de contr le de la coop rative essaie de se mettre en ligne avec celui de la CL Cependant si bien le TR annote les trois param tres de qualit indiqu s par la CL et le r ceptionniste connait la valeur limite pour les trois param tres il ne note que les r sultats en MG F L annotation des r sultats n
198. ntion de l tat pour acheter un pick up Les membres de CA ont discut s il tait int ressant de profiter de la subvention pour commencer faire du ramassage mais les membres ont d cid que cela repr senterait beaucoup de charges et des probl mes de ramassage Depuis les 30 ans de son existence la coop rative a eu 3 pr sidents Le pr sident actuel est celui qui est rest plus de temps dans le poste 15 ans Il est aussi le r ceptionniste de la coop rative depuis le d but Il y a 5 ann es la coop rative a embauch un deuxi me r ceptionniste qui travaille avec lui Le deuxi me r ceptionniste R2 et le pr sident PR se partagent les horaires de travail bien qu il y ait des fois o tous les deux participent la collecte Relations de la coop rative avec son environnement Avec la CL Les relations de la coop rative avec la CL sont identiques celles de la coop rative BS1 BS 2 parfois les r ceptionnistes laissent la porte ouverte pour permettre au chauffeur du camion citerne de collecter le lait Dans ces cas le chauffeur fait les tests d acidit et d antibiotiques sans la supervision de personnes de la coop rative La relation d change lait argent se produit sans contrat Le pr sident de BS 2 consid re de fa on positive de ne pas avoir de contrat car la coop rative ne peut pas s engager sur des volumes fixes cause de l irr gularit des versements du lait de ses membres De la m
199. oc la Loi n2 24 83 fixe le statut g n ral des coop ratives En ligne avec les principes coop ratifs internationaux ACI 2008 les coop ratives marocaines sont r gies par sept principes fondamentaux Voir Annexe 5 1 Adh sion volontaire et ouverte Toute personne sans distinction peut adh rer une coop rative sous la seule r serve de remplir personnellement les conditions de fond arr t es par les constituants de cette derni re en raison de son activit 2 Pouvoir d mocratique exerc par les membres Tout coop rateur quel que soit le nombre de parts qu il poss de dispose de droits gaux et a en cons quence une voix dans les assembl es g n rales de la coop rative 3 Participation conomique des membres Les exc dents de recettes de la coop rative sur ses d penses d exploitation doivent tre r partis entre les coop rateurs au prorata des op rations qu ils ont trait es 4 Capital non r mun r Le capital n est pas en principe r mun r 5 R le du coop rateur Le membre d une coop rative n est pas seulement un associ apporteur de capitaux mais un coop rateur en ce sens que sa participation aux activit s de sa coop rative se manifeste sous forme d apports de cessions de biens ou de service ou de travail 6 Coop ration entre coop ratives Les coop ratives ayant le m me objet tablissent dans la mesure o cela satisfait leurs int r ts des relations entre elles et avec celles ay
200. oit r aliser car c est une demande de la CL On fait le contr le car c est une n cessit et non un caprice du CA M me si la d marche n a pas commenc par une d cision collective elle est justifi e par le bien commun Le cas de Berr 3 se r v le int ressant Si bien la justification du contr le tait aussi de r pondre aux standards de qualit de la CL la d marche merge plus comme une volont de la 103 coop rative ou plut t de son pr sident que comme une exigence de la CL N anmoins un facteur important a consid rer c est que si bien l achat de la machine a t approuv par AG la d marche n a pas une origine collective sinon celle de r pondre aux objectifs du pr sident En plus si bien les membres lors de l AG ont discut de l acquisition d un machine ils n ont pas d fini les r gles de classement ni les r gles de contr le L imposition ult rieure de ces r gles par l ancien pr sident n a pas donn de la place pour des r ajustements collectifs des r gles et a caus des conflits d une telle grandeur que le conseil d administration a d cid d arr ter l utilisation de la machine Ces conflits ont abouti aussi dans la cr ation par l ancien pr sident des proc durales crites Ces r gles approuv es dans l AG 2011 indiquent comme le r ceptionniste et le pr sident de la coop rative doivent proc der dans le contr le Annexe 12 N anmoins il n y a pas eu la volo
201. on Parmi les personnes enqu t es il y a un leveur dont toute la terre est lou e le travailleur de l abattoir En ce qui concerne les autres enqu t s on trouve 3 exploitations dont toute la terre est en propri t et 4 exploitations dont une partie de la terre est lou e Dans 3 de ces 4 exploitations la part lou e est plus grande que la part en propri t Le co t est de 1250 1500 dh par ha par an La superficie des exploitations varie de 5 ha jusqu a 54 ha On peut diff rencier 3 groupes selon les r ponses obtenues 1 1 exploitation de 5 ha dont la terre est lou e dans sa totalit et dont le revenu principal est hors de l exploitation cette exploitation correspond celle de la personne qui travaille dans l abattoir 2 4 exploitations avec une superficie entre 10 et 20 ha o il y a part de la terre en propri t et part en location 3 3 exploitations avec une superficie sup rieure au reste 40 54 ha principalement en propri t L agriculture pratiqu e est en Bour et domin e par la c r ale bl orge et avoine On trouve aussi quelques l gumineuses poids chiche et f verole Parmi les exploitations visit es seulement l exploitation de 54 ha a de l irrigation 4 ha et elle est d di e luzerne et a un petit verger Le nombre le plus fr quent de vaches par exploitation est de 3 Les exploitations avec plus de superficie ont plus de vaches jusqu un nombre de 11 dans l exploitation avec de
202. on plus stable un revenu sup rieur car pour que les primes compensent le co t d opportunit le contenu en MG du lait doit tre sup rieur la moyenne de 34 g l Il faut mentionner que la vente de tout le beurre au souk n est pas garantie non plus La cr ation d un syst me de r mun ration demande un effort tr s grand pour la gestion de la coop rative Il exige un suivi du contr le r alis avec une annotation des r sultats et une meilleur organisation lors de la collecte de donn s et de leur archivage BS 1 et BS 2 sont les uniques des coop ratives qui annotent les r sultats des contr les Cette annotation n est pas tr s syst matique ni ordonn e D abord pas tous les contr les sont annot s puis le hasard et la discrimination dans la fr quence du contr le donne une agglom ration de donn es difficiles analyser par le r ceptionniste pour tablir quelle qualit ont les uns et les autres On a trouv difficile m me de savoir si l analyse de la qualit de chaque personne se r alisait par la moyenne de ses qualit s ou par le minimal ou quelconque autre type d analyse Cette n cessit d organisation d passe souvent la capacit et la volont du r ceptionniste qui voit augmenter la quantit de travail faire lors des collectes et lors des calculs de paiement sans compensation conomique explicite La coop rative de Berr 3 sans avoir pay la qualit de fa on individuelle avait cumul les b n
203. onn par la DPA en 1992 Bac 4 donn par CL en 2000 Le chiffre d affaire pour le lait vendu par la coop rative a augment au fils du temps En 2010 il tait de 3 903 618 dh tandis qu en 2001 il tait de 1 608 138 dh Par rapport au volume bien que le nombre de membres soit rest table 134 aujourd hui la coop rative a accru le volume du lait collect jusqu a arriver au point d utilisation maximale de la capacit des 4 bacs Aujourd hui pendant la haute lactation la coop rative arrive a des problemes de capacit de stockage Il y a eu des ann es durant lesquelles la coop rative a d refuser des livreurs cause de ce probl me 58 A part sa croissance dans le volume de lait collect la coop rative n a pas beaucoup volu Malgr ses premiers objectifs d achat et de partage de mat riel agricole la collecte est l unique objectif qui a t r ellement mis en place En 2001 la coop rative poss dait des machines agricoles un pulv risateur pour les mauvaises herbes et une machine pour piler la paille mais aujourd hui aucune machine n est disposition des membres de la coop rative Actuellement l unique service donn directement par la coop rative est la vente d alimentation pour b tail AG 2010 N anmoins la coop rative sert aussi de plateforme pour les services fournis par la CL comme les machines traite ou FIA et les subventions de l tat La derni re ann e il y avait une subve
204. ont arr t la livraison du lait la coop rative Diagnostic Territorial Participatif de la commune rurale de ZIAIDA 2010 42 Cette situation a t aggrav e du fait d un CA de plus en plus loign des besoins de gestion de la coop rative et un r ceptionniste qui en g rant les finances de la coop rative en tirait profit en l absence de contr le sur ses activit s Changement de r ceptionniste et de dirigeant 2011 L actuel tr sorier est lu en 2011 Dans sa nouvelle position le tr sorier se rend compte des irr gularit s de l activit du r ceptionniste Le CA d cide de licencier le r ceptionniste et d entreprendre des recours l gaux contre lui et le tr sorier commence travailler sa place en mars 2011 partir de ce moment l le tr sorier r ceptionniste TR devienne le dirigeant de la coop rative Face la n cessit de r cup rer des adh rents face aux p titions des membres de la coop rative et face l opportunit de subvention par l tat la fin de 2011 le tr sorier g re l achat d un pick up pour inclure un service de ramassage de la coop rative Actuellement La coop rative n utilise que deux bacs car le volume de collecte s est beaucoup r duit Dans ces derniers mois gr ce au pick up la coop rative a augment son ratio d action Aujourd hui selon le TR elle cherche 1 R cup rer les membres qui ont quitt la coop rative et attirer de nouveau
205. oup sur la r colte on a une qualit diff rente du le lait On trouve que malgr l avantage d augmenter la connaissance autour des pratiques les leveurs n ont pas vraiment un grand motif pour essayer d am liorer la qualit de leur lait Comme le r ceptionniste 2 l indique Des fois le manque de MG est d un probl me d alimentation J ai conseill aux personnes sur l alimentation mais les gens disent pourquoi d penser en alimentation si le prix du lait est le m me 100 5 DISCUSSION 5 1 Retour sur la m thodologie La variabilit des donn es La premi re difficult rencontr e lors de la collecte de donn s est la fiabilit des certaines informations fournis par les administrateurs de la coop rative N ayant pas de documents de synth se reprenant certaines donn es les administrateurs r pondent la plupart du temps de t te aux questions telles que le prix du lait pay par la coop rative le nombre de livreurs occasionnels la date d achat et le co t de tel ou tel quipement En plus la nouveaut de la machine a caus que notre pr sence se produisait dans un moment de changement de la gestion de la coop rative II pr dominait un continu changement dans les normes de contr le utilis es et les paiements bas dans une m thode d essai erreur que comme cons quence de une strat gie proprement dit A cause de a on a trouv des fois de contradictions dans les r ponses des administrateurs
206. p rature tait au dessus de 35 C Il y a eu par le pass des probl mes d acidit dans la coop rative et la CL a refus dans ces cas de prendre le lait Le pr sident rend responsables les r ceptionnistes de la qualit du lait collect dans leur centre Une fois durant le pr sident s est rendu compte qu une p nalit de 1000 dh avait t produite a cause du lait de l annexe 2 et l annexe 3 Il a fait payer 500 dh chaque r ceptionniste Cette quantit d argent est consid rable si on le compare avec leur salaire de 1200 dh Raison et processus d acquisition de Lactoscan et apprentissage La coop rative Ben Ah 4 faisait face des p nalit s allant jusqu 5000 dh dans les factures de la CL Pendant l ann e 2010 le pr sident de Ben Ah 4 comme pr sident lui aussi de l association El Jer de vaches laiti res et viande rouge a eu acc s l utilisation d Ekomilk pour r aliser des contr les de qualit les centres de Ben Ah 4 Ekomilk tait une Rapid AMA acquise par l association pour r aliser des tests de qualit du lait dans un contexte de suivi des troupeaux et des races de bovin au sein des projets de l association Ben Ah 4 on utilisa la machine pour faire des analyses de qualit dans les 3 centres en changeant la place de la machine d un centre l autre chaque semaine Mais cette utilisation tait peu efficace car pendant le temps que la machine restait dans un centre la qualit
207. par tout le monde Pensez vous que sont strictes ou il y a la place a une n gociation Est ce qu il y a eu des conflits Pensez vous qu il y besoin de fixer les normes dans un document crit Combien de fois a peu pr s on a vous fait le control de votre lait Quand a t la derni re fois Quel r sultat a donn l chantillon C tait a facile a comprendre le r sultat Qu est ce que vous avez pens de ce r sultat Qu est ce que vous vous attendez de la nouvelle d marche la fin des p nalit s a la coop rative une augmentation de prix du lait paye a la coop rative une augmentation du prix du lait pay aux agriculteurs Projets futurs du contr le de qualit et utilisation de la machine Comment peut la machine aid am liorer la qualit Faire d velopper Si on arrive savoir la qualit du lait de chaque personne quelle utilit on peut donner cette information Quelle utilit est donn e par la coop rative Pouvez vous me dire selon votre avis qu est ce qui est plus rentable faire de lait de qualit ou r aliser l cr mage et ou mouillage Pourquoi 115 i Prix beurre ii Quantit du lait n cessaire pour la faire 4 Opportunit de la vendre sur la marche Quel march Quelle fr quence de vente Qui peut le vendre Gouvernance 1 Pensez vous que les membres de conseil d administration sont comp tents pour g rer les affaires internes de la coop rative 2 Pens
208. pas observ une annotation de la part de r ceptionniste de la quantit de lait vendue de cette fa on II La gestion de la qualit au niveau de la coop rative Contr le avant l arriv de la machine Avant l utilisation du Lactoscan dans la coop rative les contr les r alis s dans la coop rative taient 1 Contr le de l acidit r alis avec le pistolet re u de la CL Les r ceptionnistes font le contr le de l acidit du lait depuis la cr ation de la coop rative et ils continuent le faire m me avec la machine Lactoscan car elle ne mesure pas l acidit C est le premier contr le r alis et le plus important car comme le r ceptionniste 2 dit on peut quilibrer la MG mais un lait acide peut endommager le bac compl tement Il est fait tous les jours pour tout le monde s il fait chaud Si le lait de quelqu un est acide on le refuse 2 Contr le du mouillage les r ceptionnistes faisaient des tests avec le thermo lactodensim tre utilisant une grille de la CL pour observer s il y a eu addition d eau On l utilisait chaque jour pour les personnes qui n avaient pas la confiance du r ceptionniste et 2 3 fois par semaine pour le reste Si les valeurs obtenues n taient pas dans le spectre 94 des valeurs accept es le lait tait refus Cependant pour le r ceptionniste 3 l utilit du thermo lactodensim tre tait aussi de contr ler la temp rature et il refusait le lait si cette tem
209. personnes qui font la qualit aux d penses des personnes qui ne la font pas En plus la nouveaut du dispositif a caus des diverses changements du bar me de paiement r alis par le CA Annexe 10 Dans la table 7 on peut observer comme les paiements r alis s apr s de l introduction du Lactoscan varie selon la quinzaine Haute qualit Qualit moyenne Basse qualit avril 2 quinzaine 3 2 6 re 1 quinzaine g me quinzaine re 1 quinzaine zeme quinzaine Table 8 Prix pay aux leveurs selon la qualit de leur lait 69 La proportion des personnes pay es a un prix ou un autre change Durant la quinzaine d avril 2012 on a pay un prix la moiti des livreurs et l autre pour l autre moiti tandis que pendant la quinzaine de mai le CA a pay le prix pour le lait de bonne qualit 70 des livreurs Dans la table 3 on peut observer en bleu les personnes consid r es comme ayant du lait de bonne qualit Par rapport la perception des leveurs du prix re u lors des entretiens faits la r ponse est que le prix n a pas chang et que c est insuffisant N anmoins lors de l observation du paiement de la 1 re quinzaine de mai on a aussi vu une situation qui refl te une r action positive au paiement Lors du paiement un leveur est all r clamer car il pensait que le prix qu il avait re u tait pour deux quinzaines mais il tait content quand il a su que c tait
210. phique 3 Typologie des leveurs selon la quantit du lait qu ils am nent la coop rative Valeurs absolues et agr g es Source Cahier de collecte de BS 1 Le volume de collecte de la coop rative change selon la p riode de l ann e saison et selon l ann e cause de la disponibilit et du prix de l alimentation pour b tail qui d pend beaucoup des al as climatiques La fluctuation dans la quantit du lait collect par la coop rative selon la saison ne d pend pas seulement de la productivit de la vache mais aussi du nombre de membre qu y assistent Le nombre d leveurs qui am ne le lait la coop rative augmente de fa on significative dans les mois de HL Ainsi tandis que en novembre 2011 seulement 45 leveurs livraient la coop rative en mai 2012 ce nombre avait presque doubl 85 Le graphique ci dessous montre ces variations de volume collect La coop rative a collect une moyenne d environ 7 000 litres par quinzaine de plus durant l ann e 2012 par rapport au 2011 dans la m me p riode Cette augmentation du volume de collecte peut tre caus e par l achat de pick up qui a permis d augmenter le nombre de personnes qui livrent la coop rative Le montant pay par la CL chaque quinzaine solde se montre en ligne avec la quantit en lait et a augment une moyenne de 23 000 dh par quinzaine par rapport 2011 Le prix moyen pay par litre dans la p riode entre janvier et octobre tait
211. pour savoir si le lait vient d tre collect des vaches ou si par contre le bidon est trop froid ou trop chaud Cela l aide pour savoir si l leveur a conserv le lait dans le r frig rateur ou s il l a r chauff La temp rature affecte aussi les autres contr les comme celui de l acidit selon le r ceptionniste Il continue le faire avec la machine Raison et processus d acquisition du Lactoscan La coop rative faisait face des p nalit s jusqu 3 500 dh par quinzaine dans les factures de la CL L origine de la nouvelle d marche de qualit merge lors de la r union faite avec la CL Le TR et le pr sident de BS 1 ont assist ensemble avec des repr sentants des autres coop ratives de Ben Slimane une r union avec la CL pour discuter du probl me de qualit Durant cette r union la CL expliqua la relation entre les p nalit s et certains param tres du lait dont la MG tait le principal Comment solution la CL a propos le Lactoscan que les coop ratives pourraient acheter la CL par cr dit pay avec le lait Le co t tait de 16 000 dh payer sur une p riode de 10 mois Les coop ratives qui ach teraient le Lactoscan auraient la possibilit de s parer leur lait en 2 circuits Un circuit de qualit serait pay mieux en fonction de la qualit du lait et un circuit normal servirait permettre la coop rative d avoir une marge de man uvre dans la transition vers la qualit
212. pr sente autour de 50 de la superficie Berrechd T de la commune dont plus du 95 est en res re LE A Bour La for t occupe presque un quart de la superficie du territoire gale quantit que les parcours et terres incultes Illustration 1 Localisation des coop ratives BS 1 et BS2 Selon le DTP Zaida 2010 l agriculture pratiqu e est largement domin e par la c r aliculture 80 suivie par les l gumineuses 5 et les fourrages 3 Les jach res occupent pr s de 9 de la SAU L agriculture irrigu e pratiquement inexistante est r serv e aux cultures fourrag res luzerne et aux quelques plantations d oliviers et de menthe Les surfaces maraich res et fruiti res existent en tr s faible proportion 2 Infrastructure en g n ral La majorit des habitations sont dispers es dans la zone agricole Ainsi il n existe pas a proprement parler de tissu urbanis La commune constitue une vaste zone agricole habit e par ses exploitants La coop rative de BS 2 comme celle de BS 1 se trouvent sur des routes provinciales et a une distance de la route r gionale de Ben Slimane a Sidi Bettache de moins de 1km et de 200 m tres respectivement L clairage public est quasiment absent m me dans la route r gionale Depuis 2003 la commune a augment son taux d lectrification de 13 en 2004 un taux de 65 en 2009 Selon le DTP Ziaida 2010 en 2009 autour de 30 sur 100 m nages n ont pas d lectricit
213. promu un esprit d attente pour voir comme les choses vont se d rouler et quel va tre le choix de ceux qui ne faisaient pas la qualit La perception globale est qu avec le Lactoscan la qualit de la coop rative s est am lior e et que cela a emp ch les leveurs de faire cr mage Il y a eu une d marche de qualit globale dans la coop rative ainsi avec la machine ils ont aussi instaur la norme de faire deux livraisons par jour 71 4 3 ETUDE DE CAS 3 Coop rative Berr 3 Contexte externe Zones agro cologiques Berr 3 se trouve dans la commune rurale de Sidi el Mekki dans le douar Ziata a moins de 3 km de la ville de Berrechid sur la route Berrechid Had Soualem Avec 80 de SAU on trouve dans la province de Berrechid 28 de SAU de Chaouia Ouardigha De ses 20 300 ha de SAU 92 sont en Bour et moins de un 8 est en irrigation La nature juridique des exploitations est principalement du melk propri t En ce qui concerne la taille 70 sont de taille inf rieure 5 ha et seulement 12 des exploitations ont plus de 10 ha CT de Berrechid L agriculture dominante est la c r aliculture avec 57 de la SAU suivie par les cultures fourrag res 10 et les l gumineuses 4 22 du SAU se trouve en jach re et seulement 6 est d di e au maraichage La production annuelle de lait est autour de 22 millions de litres et celle de viande de 8 88 millions de kg Cette production a fortement augment
214. pt is considered A variety of factors both internal and external to the cooperative can contribute to the success or failure of the sustainability of the machine However there are some possible actions that can help towards its success There is a need for cooperatives to receive service and support at three levels The first level is based on the information that is needed to properly orient the efforts of cooperatives toward improved economic performance specifically so that it helps to increase confidence in the remuneration system of quality for all levels of the supply 154 chain CL cooperative cooperative member The second level seeks to increase capacity of those managing the cooperatives to develop payment systems to eventually integrate better quality and compensation to farmers This management training should be accompanied by training for capacity building of the factors that affect the quality of the milk The third level regards the technical side of the device Therefore it is necessary in future interventions to address these 3 axis of action by the CL e Clear communication of all quality criteria subject to payment by the CL e Training e Improved practices which lead to an improvement in quality e Training for people who manage the cooperative on how to make an effective compensation system related to milk quality Given that they must adapt to the internal and external environments of the cooperative e Tech
215. qu il y a un manque tr s grand de transparence e Le pr sident avant d tre pr sident n avait pas beaucoup d argent et maintenant il en a Peut tre il prend de l argent agriculteur annexe 3 e On peut dire que la gestion n est pas trop bonne Il y a une absence de transparence et il y a aussi des favoritismes agriculteur si ge e Le pr sident n est pas transparent du tout On ne connait pas comment il g re les recettes de la coop rative agriculteur annexe 2 e Le pr sidente n est pas transparent Il dit qu il n y a pas de b n fices de la coop rative et qu il y a seulement de charges et de p nalit s agriculteur annexe 2 e Le pr sident dit qu il n y a pas d argent Les b n fices ne sont pas pr sent s lors des AGs On a d j essay de changer le pr sident mais celui qui fut lu tait encore pire On a perdu la confiance par rapport un changement de pr sident Le pr sident actuel g re bien m me s il n est pas transparent On a cependant des membres de CA qui ne savent rien de comment g rer et ils n ont pas de vision globale agriculteur annexe 2 Lors des entretiens avec les leveurs on trouve que les annexes consid rent qu il n y pas des consid rations des besoins de leurs centres e Au sein de la coop rative il n y a de discussion autour de rien En comparaison avec des autres r gions cette r gion n a pas de voix Le r ceptionniste ne peut rien faire pour d
216. r Durant ce premier jour de contr le la r action des personnes tait de confusion et de m fiance Selon le secr taire quelques personnes se sont f ch es La collecte et les changements produits La collecte avec le pick up prend toute la matin e de 7 heures midi Le pick up fait un parcourt d environ 15 km chaque jour et ramasse le lait en moyenne de 35 membres livreurs r partis sur 5 douars diff rents La distance la plus loign e laquelle le pick up arrive est de 7 km mais il faut qu il fasse 3 allers retours la coop rative pour vider les bidons Le pick up dans certaine cas va aux exploitations ramasser et dans d autres il prend le lait d un point interm diaire entre plusieurs exploitations Les leveurs laissent les bidons au point de collecte et il y a donc des fois o le conducteur du pick up ne voit pas l leveur On utilise des bidons de 100 pour collecter le lait Une fois les bidons sont la coop rative on utilise un moteur pour pomper le lait vers les bacs Le conducteur annote le volume livr par chaque personne Le volume collect par le pick up repr sente autour de la moiti du volume collect 12 182 litres sur 28 610 litres durant la 1 re quinzaine de juin On utilise un r cipient cylindrique pour mesurer le volume du lait Le conducteur am ne aussi un pistolet pour faire le contr le de l alcool avant de prendre le lait Avec l arriv e de la machine on am ne des verres en plas
217. r le et de paiement tablis dans sa coop rative 40 Table 8 Prix pay aux leveurs selon la qualit de leur lait 69 Table 9 Sch ma des diff rents enjeux conomiques sociaux environnementaux et techniques prendre en compte dans l implantation des rapid AMAs au seine des coop ratives 106 Liste de figures Figure 1 Chaines d approvisionnement du lait et paiement la qualit Graphe de cr ation propre PR LS RE 16 Figure 2 Structure d une coop rative Cr ation propre partir d E Oudin 2006 19 Figure 3 Zone d tude Les quatre zones d inclusion de Lactoscan autour de Casablanca 27 Figure 4 Sch me des hypoth ses sur les effets du Lactoscan sp est circuit sp cial Q qualit et PP Producteur pri s nn Sead Rt ts A M ll a Na ite 39 Figure 5 Sch ma de flux de lait information et argent dans le contr le et paiement de BS1 56 Figure 6 Sch ma du flux du lait l argent et l information dans le contr le et paiement la qualit 69 Figure 7 Sch ma de flux de lait information et argent dans le contr le et paiement Berr 3 83 Figure 8 Emplacement des 3 centres de collecte de Ben Ah 4 85 Figure 9 Sch ma du processus de contr le et paiement la qualit dans la coop rative B Ah 4 97 Figure 10 Sch ma des niveaux o on peut r aliser des efforts pour promouvoir une r ussite de la d marche qualit ivi shen Back bie RS ER eevee ok dae Tamer it 107 L
218. r de vaches laiti res et viande rouge qui avait d j demand la machine et qui a servi comment interm diaire dans la d marche C est travers l association d leveurs que les coop ratives ont acquis la machine de fa on gratuite 37 Ill Caract ristiques du Lactoscan SA et de l Ekomilk Bien que c est Lactoscan le Rapid AMA que la CL installe aux coop ratives Berr 3 et B Ah 4 les coop ratives qui avaient commenc leur d marche ant rieurement acquirent une autre type de Rapid AMA Ekomilk2 Les Lactoscan et Ekomilk sont deux mod les de Rapid Automatic Milk Analyser AMA Ils fonctionnent avec un syst me d ultrason et donnent des r sultats pour i la temp rature ii la densit iii la mati re grasse iv l ESD et donc des solides totaux v les prot ines vi le lactose vii les min raux viii le point de cong lation et ix le mouillage Voir annexes 3 et 4 Comparaison Lactoscan vs Ekomilk Lactoscan Ekomilk Temps pour r aliser l analyse 50 secondes Plus du temps Pr cision des analyses Forte Faible Nettoyage automatique Oui Non Des probl mes de Peu Beaucoup fonctionnement selon usagers Table 6 Comparaison des caract ristiques techniques de Lactoscan vs Ekomilk 3 4 Logiques par rapport la nouvelle d marche I Vision de la Centrale Laiti re sur la d marche D marche Gagnant Gagnant La CL est principalement concern e par le fait que dans la zone d tude le
219. r les 2 6 tonnes de lait par jour qu elle collecte pendant la HL La coop rative fait face aujourd hui un probl me d espace caus par la petite taille du local Pendant les 9 ann es de son existence la coop rative a eu 4 pr sidents Le CA a t toujours form de 9 membres mais la suite de diff rents conflits durant AG de 2011 et face a 72 l absence de personnes pr tes a assumer les postes du CA le nombre de membres du CA a t r duit 5 Le premier pr sident est le propri taire du b timent de la coop rative Il g ra la coop rative pendant les premi res 5 ann es Il a quitt la coop rative et il a laiss la caisse de la coop rative sans argent La coop rative a eu des probl mes avec lui car selon un agriculteur il payait avec l argent de la coop rative la consommation en eau et en lectricit de sa maison Le deuxi me pr sident a g r la coop rative pendant 2 ans ne continue pas livrer dans la coop rative car il avait des relations tendues avec le troisi me pr sident et car il est devenu PP N anmoins il continue tre pr sent dans la coop rative o il assiste pour parler avec le r ceptionniste la fin de son mandat il a laiss 120 000 dh dans la caisse Le troisi me pr sident l ancien pr sident a initi la d marche de qualit dans la coop rative Concern par les p nalit s cause de la qualit il a cherch une Rapid AMA et apr s l acceptation de AG
220. ran aise d Economie Rurale les institutions du d veloppement durable des agriculteurs du Sud Journ es de Montpellier 7 9 novembre 2005 23 p Edwards V M Steins N A Collective Action in Common Pool Resource Management The Contribution of a Social Constructivist Perspective to Existing Theory Society amp Natural Resources vol 12 6 pp 539 557 1999 FAO 2009 Milk Testing and Payment Systems Resource book Draaiyer J Dugdill B Bennett A Mounsey J Rome FAO 2011 Dairy development in Morocco Srairi M T Rome Faysse N Errahj M Kuper M et Mahdi M Learning to voice The evolving roles of family farmers in the coordination of large scale irrigation schemes in Morocco Water Alternatives vol 3 1 pp 48 67 2010 108 Faysse N Srairi M T et Errahj M Local Farmer s Organisations A Space for Peer to Peer Learning The case of Milk collection Cooperatives in Morocco The Journal of Agricultural Education and Extension vol 18 3 pp 285 299 2012 Hamama A Hygi ne et prophylaxie dans les tables laiti res Cours de formation des techniciens de l Office R gional de Mise en Valeur Agricole Haouz Marrakech Mai 2002 Harrachi A Faysse N et El Bourhim M Laamamri A Comp tition entre coop ratives et centres priv s pour la collecte du lait dans la r gion du Gharb 2012 HCP Haut Commisariat au Plan Annuaire Statistique de Chaouia 2009 Resource on line www hcp mal
221. ratives L tude d crit la gestion de ce dispositif dans quatre coop ratives de cette r gion et analyse les facteurs qui influent sur sa durabilit Trous coop ratives ont r ussi entrer dans une d marche de qualit qui se traduit notamment par un paiement la qualit aux producteurs de lait Dans la quatri me coop rative les tensions li es la mise en uvre du dispositif ont fait que la machine n est plus gu re utilis e La durabilit du dispositif ne renvoie pas qu une relation entre producteurs et coop ratives mais doit aussi inclure les relations entre coop ratives et industriel Mots cl s Coop ratives laiti res normes de qualit action collective innovation technique Maroc ABSTRACT The Moroccan dairy industry is undergoing a process of evolution to improve the quality of the dairy products supplied by the manufacturer to the consumer Dairy cooperatives are the main source of milk for products from the manufacturer Nevertheless they have a problem of inconsistent quality of the raw milk delivered by their members who skim residual fat from it beforehand This practice has negative consequences on the finances of the cooperative and negative impacts on the relationship between its members CL has installed an instrument that measures physicochemical parameters of milk in a number of cooperatives in the Chaouia Ouardigha and Sahel regions The way cooperatives manage the integration of this tool wi
222. rence Gerber Kjeldhal 126 part de la n cessit des chantillons c est un proc s qui demande une connaissance mayeur dans le maniement de la machine et une rigueur plus haut Pr l vement d chantillons et pr paration des chantillons pour le contr le de la pr cision de l analyseur de lait d apporter des corrections et r talonnage Effectuer des mesures Faire des mesures avec au moins 3 chantillons diff rents avec des valeurs connus et distincts d un param tre sp cifique Il faut d terminer ces valeurs par les m thodes de r f rence connus d analyses m thode Gerber Kjeldhal Mesurer 5 fois chacun des chantillons calculer la moyenne et comparer le r sultat obtenu de la mesure de la machine par rapport au r sultat donn par la m thode de r f rence Si les diff rences sont re us valeur relativement constante pour les chantillons avec un contenu diff rent du param tre analys il est n cessaire de faire correction Si les diff rences ne sont pas une valeur constante il est n cessaire de r talonnage faire Figure Croquis du fonctionnement du Lactoscan Extrait du guide d usager de Lactoscan to 4 Norrone S Utrosonic Siicone pume P oe E p lt u Z J i ae j N P SE A a EEE t A i i i 2 0 Ah A some j b 4 Le j 1 LE u A dr 2 Wormg m poniotic 8 Aicc ne Ve Y Mar detepent N
223. reurs non adh rents est que les livreurs non adh rents ne peuvent pas assister aux AGs et que en cas de n avoir pas d espace pour stocker le lait les livreurs sont refus s tandis que la coop rative doit prendre le lait des membres Maintenant la cession de la part est interdite l exception des situations d h ritage Cette norme est r cente Les h ritiers ont le devoir de r gler leur situation avec la coop rative en moins d un mois en faisant un crit qui t moigne du transfert et en payant 100 dh Cependant la plupart des membres qui ont h rit de la part l ont fait d une fa on plut t informelle et beaucoup d entre eux n ont pas pay les 100dh Il est obligatoire aussi de 44 continuer a livrer le lait Cela est devenu sujet important de discussion dans la coop rative a cause de la tendance pour les h ritiers d abandonner l activit avec la coop rative Pour devenir membre il faut pr senter une attestation de propri t de la terre et payer 20 parts de 100 dh chacune Durant l ann e 2000 le prix tait de 5 parts de 100 dh et lors de la cr ation la plupart des personnes paya entre 200 et 300 dh Il y a des leveurs qui payent plus de parts que d autres Ainsi lors de la cr ation il y a eu 2 personnes qui ont pay 2000 et 3000 dh soit 10 fois plus le prix des autres Les AGs Il y a une AG chaque ann e Seuls les membres peuvent y assister Les principales activit s r alis es da
224. riculteurs ucteurs priv Majorit Minorit i i i Colporteurs C C priv s Coop ratives i 8 M industriel Mahlabas cL Laiteries GSM Epiceries Flux du lait a JS Circuit formel Circuit informel Autoconsommation Paiement la qualit oD Figurel Milk supply chain 3 Literature Review Free rider problem in cooperatives There are several managerial issues that are specific to cooperatives Rey and Tirole 2000 studied the instability of a cooperative when it is subject to the defection of its members and Cook 1995 mentions the problem of short term vision for strategies of some members One can also find agency problems associated with the reduction of the value of each member because of the open door principle and that the impossibility of selling the shares is not conducive to further investing in the cooperative P rez et al 2000 One of the main problems for cooperatives is that each member independently decides the quantity and quality of the product they provide As a result the cooperative has no control over what is actually produced for the market Phillips 1953 Helmberger and Hoos 1962 Apart from the quantity problem quality coordination problems can be even more detrimental in situations where the quality delivered is difficult to verify D and C Pennerstorfer R Weiss 2012 In addition the fact that the cumulative quality of the milk cont
225. rms operating in a two stage dairy chain Tropical animal health and production vol 41 no 2 pp 259 272 2009 Srairi M T El Jaouhari M Saydi A Kuper M Le Gal P Y Supporting small scale dairy farmers in increasing milk production evidence from Morocco Tropical Animal Health and Production vol 43 pp 41 49 2011 Srairi M T Faye B Pratiques d levage de bovins laitiers consid r es l aune du discours technique quelques exemples partir du Maroc Ethnozootechnie vol 74 pp 47 58 2004 Sra ri M T Hasni Alaoui l Hamama A and Faye B Relations entre pratiques d levage et qualit globale du lait de vache en tables suburbaines au Maroc Revue de M decine v t rinaire vol 156 no 3 pp 155 162 2005 Touzard J M Ancrage territorial et construction de r gles dans une organisation Le temps des SYAL Muchnick J De Sainte Marie C eds Versailles ditions QUAE pp 265 279 2010 Touzard J M Gaullier C Jarrige F Qualit du vin et prix du raisin Trois Lectures du changement deans les coop ratives de Languedoc Etude de recherche sur les Systemes Agraires et le Developement n2 32 pp 19 35 2001 USA Aid 2008 Projet de Gouvernance Locale Maroc Diagnostic Territorial Participatif de la Commune Urbaine Loulad Province de Settat 110 ANNEXE 1 Guide d entretien leveur Entretien Date d enqu te Lieu de l enqu te Exploitant Nom Age Situation familia
226. rovisionnement avec elle et pour qu elle puisse leur pr ter des bacs de collecte Ils ont r ussi obtenir une location d un local de la part de l tat Le nombre d adh rents lors de la cr ation tait de 121 et il a augment de 50 membres dans les 3 premi res ann es de la coop rative Augmentation du volume de lait collect 80s 90s Les membres ont commenc avec un bac dans les ann es 80s mais durant les ann es 90 ils ont accru le volume collect Durant cette p riode l la pr sence d autres coop ratives tait encore faible Le volume a augment jusqu presque 5 t jour ainsi que le nombre de bacs qui est pass 4 Entre les ann es 1980 et 1996 aucune personne n est devenue membre adh rent de la coop rative elle acceptait le lait des personnes sans tre des adh rents et collectait du lait ramass par des colporteurs Stagnation et diminution du volume collect Premier d cade de 2000 L activit de collecte de la coop rative commen a d cliner pour deux motifs principalement 1 Une forte concurrence cause de l mergence dans les alentours d autres coop ratives et centres de collecte priv s et par la pr sence des colporteurs qui offraient des services de ramassage du lait 2 Une diminution de la livraison du lait la coop rative par des exploitations o les anciens chefs d exploitation et membres ont transmis la gestion de la ferme et leur part ses descendants qui
227. rs sur le montant de lait collect chaque quinzaine En ligne avec la nouvelle classification du lait la fiche de paiement a chang Celle ci d coupe de facon journali re le classement du lait de chaque bac La coop rative peut donc regarder dans quel type a t class le lait d un bac dans un jour sp cifique de la quinzaine Elle peut observer aussi la moyenne pond r e du prix selon le classement de base Cependant la coop rative ne connait pas les mesures qui ont ventuellement conduit a d classer le lait Le montant correspondent aux primes p nalit s s indique sans tre d coup par jours de fa on s par e selon le tipe de prime p nalit Le volume du lait sur lequel la prime p nalisation est appliqu est cependant indiqu 3 3 Introduction du Lactoscan I Recherche et test du Lactoscan par la CL Les premi res Rapid AMAs test es par la CL au d but des ann es 2000 pr sentent des r sultats avec une marge d erreur tr s grande Ult rieurement Extralait 2004 et Nestl 2009 commencent utiliser ces types de machines pour r aliser des contr les de qualit Nestl incorpore ce type de machine au camion citerne pour faire le test lors de la collecte du lait dans les coop ratives et centres de collecte Grace l analyse r alis e avec la machine le conducteur de la citerne peut connaitre le taux d ESD du lait et d cider de collecter ou refuser le lait de la coop rative Finalement en 2012 la
228. rs environ une semaine apr s avoir re u le ch que de la CL La facture de la CL avec le justificatif du paiement vient ensuite Une fois largent re u le TR fait le calcul du prix par litre avec lequel ils ont t pay s et calcule le prix a payer aux leveurs Le TR fait une enveloppe avec l argent payer a chaque membre avec une facture o sont indiqu s le volume et le prix par litre que l leveur a fourni Dans son calcul du prix a payer le TR paie exactement par rapport au volume r sultat de l addition des volumes de chaque jour de la quinzaine sans extraire aucun litre de l addition Les calculs sont pr cis Avant l introduction du Lactoscan le paiement aux leveurs se faisait en prenant une marge d environ 20 centimes de dh par litre de lait pour payer les co ts de fonctionnement de la coop rative Ainsi en fonction du prix pay par la CL chaque quinzaine les membres obtenaient leur prix Selon les entretiens avec le TR avant le Lactoscan il y avait deux prix le prix pay aux personnes qui faisaient la livraison directe et le m me moins 10 centimes pour les personnes qui utilisaient le service de pick up Cependant en lisant les factures on s est aper u que la coop rative r alisait des paiements un peu sup rieurs quelques membres Annexe 10 Cependant on n a pas r ussi en connaitre la raison Avec l introduction de la Lactoscan le CA a d cid de payer de fa on diff rente par rapport a la qua
229. s et de quelle nature 7 Comment faites vous I IA de vos vaches Aupr s de quel organisme Combien a cout Avez vous eu de probl mes avec l IA 8 Quelle alimentation vous donnez votres vaches Combien vous d pense 9 Quelle est la part de l levage de bovin dans le revenu total de l exploitation Production du lait 1 Depuis combien de temps vous commercialisez du lait Quelle a t la raison qui vous a fait commencer la commercialiser Production Destin e PNE Type de 7 Prix si production vente destinataire pr ciser Quantit vente autoconsommation Lait Coop rative HL jour BL jour Lait Vente autre acheteur HL jour BL jour Lait Alimentation veaux HL jour Pendant combien de BL ljour temps Lait Consommation maison HL jour BL jour Veaux Viande Vente Avec quel dge ann e vous vendez le veau Veaux Viande Consommation maison ann e 2 Qui est en charge de e La maintenance des vaches o Alimentation o Reconnaissance de la chaleur e Latraite du lait e Le transport du lait 3 Comment est ce que vous faites la traite de la vache e Matin Soir o Heure o Quilafait o Destination de ce lait Coop rative consommation maison veaux autre e Si coop rative Combien de temps plus o moins reste le lait dans le ferme avent d tre amen a la Coop rative o Lieu de stockage Quelle type de bidon s utilise 4 Depuis comb
230. s lait frais ou transform aux caf s aux mahlabats voire m me a des centres de collecte Parfois la CL ne vient pas collecter le lait des coop ratives ce qui am ne au cas contraire o les centres de collecte sont pouss s vendre le lait des colporteurs un prix inferieur qui l am nent Casablanca pour le revendre aux mahlabats Dans les cas o il existe un acc s facile par le producteur la vente directe de son lait soit aux mahlabats soit au consommateur final vente de d riv s du lait dans les souks l leveur r alise la vente si le b n fice obtenu est sup rieur 1 2 Les coop ratives laiti res au Maroc I Les coop ratives comme maillon interm diaire Au Maroc les coop ratives jouent un r le central en tant qu interface entre les petits leveurs et le secteur industriel Le Gal et al 2004 Oudin 2006 Sra ri 2007 Elles constituent le lien entre deux acteurs qui n ont pas de relations directes Ce r le d interm diaire est indispensable l industrie de transformation dans un contexte o les leveurs sont nombreux dispers s et exploitent un cheptel souvent r duit Le Gal et al 2004 Ainsi l industriel peut r duire ses co ts de ramassage gr ce au regroupement dans la coop rative de la production d un ensemble d leveurs En plus ce regroupement r duit le nombre d interlocuteurs pour l industriel facilitant les n gociations avec les agriculteurs Le Gal et al
231. s de la derni re AG les membres ont r dig des clauses sp cifiques sur les comp tences du r ceptionniste Ils ont tabli qu il est le responsable de faire le contr le et d annoter les r sultats de chaque leveur avec la machine et qu il est le responsable des diff rences entre le lait livr et ramass par la coop rative ainsi que des p nalit s caus es par l absence de qualit N anmoins les normes vot es ne sont pas appliqu s dans la r alit car non seulement il n y a pas de machine pour contr ler la qualit du lait mais aussi c est le pr sident actuel qui r alisait le contr le avant que la machine ne soit endommag e Le r ceptionniste est vu par les membres comme une personne qui ne fait pas bien son travail et qui possiblement vole l argent de la coop rative gt Le r ceptionniste est le responsable du contr le et le CA doit le contr ler Le r ceptionniste ne fait pas bien son travail La coop rative est toujours sale leveur L ancien CA L introduction de la machine a t r alis e au d but de l ann e 2011 Durant cette p riode le CA tait compos de 9 membres En ce qui concerne la gouvernance de l ancien CA la coop rative tait g r e par l ancien pr sident avec l appui du tr sorier Le CA s est r uni chaque 2 ou 3 mois pour discuter des probl mes de la coop rative L ancien pr sident AP est un leveur avec un haut niveau d ducation et relativement jeune po
232. s membres On peut trouver aussi des probl mes d agence li s la r duction de la valeur de chaque participation cause du principe de porte ouverte et la non possibilit de vendre les participations qui n est pas incitative l investissement dans le capital dans la coop rative P rez et al 2000 Une des principaux probl mes se produit du fait que dans les coop ratives chaque membre d cide de fa on ind pendante la quantit et la qualit du produit qu il fournit En cons quence la coop rative n a aucun contr le sur ce qui est r ellement fourni sur le march Phillips 1953 Helmberger et Hoos 1962 part du probl me de coordination dans la quantit ce comportement favorise le ph nom ne de passager clandestin Pennerstorfer et Weiss 2012 dans leur tude sur les coop ratives de vin en Autriche montrent comme ces probl mes de coordination de la qualit pourraient tre encore plus pr judiciables la prosp rit des coop ratives dans des situations o la qualit livr e par des membres individuels est difficile v rifier De plus le fait que la qualit du lait de m lange dans le bac soit le r sultat de la moyenne pond r e de la qualit des laits fournis par les leveurs am ne ce que le probl me de passager clandestin au sein de la coop rative est particuli rement fort Pennerstorfer et Weiss 2012 Dans un autre sc nario o la qualit totale du produit correspond la qua
233. s sur les param tres de qualit exig es Avez vous mis ces normes par crit Installation de la machine e Depuis combien de temps vous avez la machine e Comment avez vous appris l utiliser o Qui l utilise e Ily a avait des probl mes lors de la installation IV Apr s la machine e Qui fait le control e Depuis quand l activit est elle r alis e e Ouest il effectu le contr le qualit Directement des bidons Echantillons individuelles avant de m lange dans le camion 122 Quand est il effectu o Lors de chaque livraison quand il y des doutes avec une fr quence d termin qui est elle effectu Est elle faite Par surprise syst matiquement Lors de l utilisation de la machine Avez vous chang les normes cr e de nouvelles normes sur Le syst me de collecte Comment le control s est fait a qui fr quence Normes sur les param tres de qualit exig es Collecte Maintenance Nettoyage o Comment on la nettoie o Quand a t la derni re fois avec quelle fr quence on la nettoie o Combien de temps prend t il la nettoyer talonnage o Comment on l talonne o Quand est la derni re fois o Combien de temps prend t il la talonner Normes autour de la qualit Bar me coop rative Pour vous c est quoi un lait de bonne qualit MG TP Stabilit Qui d termine ce bar me recommandation CL crit re r ceptionniste crit re CA n goci
234. sist aux AG le nombre des leveurs dans la derni re AG tait d environ 60 membres Il y a la perception parmi les livreurs qui assistent aux AGs de que 88 quand on parle de la comptabilit on ne discute que des charges sans parler des b n fices de la coop rative La perception des principaux membres du CA sur l int r t des membres dans les affaires de la coop rative est que les membres ne s int ressent pas r ellement qu au prix du lait et de l alimentation de b tail Organe ex cutif et salari s des acteurs impliqu s dans la gestion Les r ceptionnistes La coop rative poss de 3 r ceptionnistes un pour chaque centre de collecte Aucun des r ceptionnistes n est membre de la coop rative Leurs taches dans la coop rative sont e La r ception du lait e La propret du centre e Le contr le de la quantit et de la qualit du lait collect On consid re les r ceptionnistes comme responsables de la qualit de leur centre e R alisation de la liste de paiement volume et quantit payer chaque leveur e Assurer les d marches administratives e Contr ler la consommation d eau e Entretien de la machine Le r ceptionniste du si ge travaille dans la coop rative depuis la cr ation Le si ge est le centre o le pr sident est plus pr sent et le r ceptionniste du si ge est la personne qui aide le pr sident dans la gestion des trois centres Ainsi part ses t ches comme r cep
235. social jour thique Lait cr m Beurre femme souk Honte Sans contr le Prix Prix la qualit prix beurre Prix lait inferieur pour Livraison une fois mauvaise qualit Livrer hors de la coop rative Prix plus haut Pas de garantie de possible d coulement HL Absence de contr le Table 7 Description des possibles choix de l leveurs sur leur vente du lait face au nouveau syst me de contr le et de paiement tablis dans sa coop rative 40 4 RESULTATS 4 1 TUDE DE CAS 1 Coop rative BS 1 I Contexte externe de BS 1 et BS 2 Les coop ratives de BS 1 et BS 2 se trouvent dans la commune rurale de Ziaida Province de Ben Slimane dans les douars de Ouled Youness et Saada respectivement BS 2 se trouve une distance d environ 13 Km de la ville de Ben Slimane et BS 1 16 km La commune de Zaida est presque quidistante de Casablanca et Rabat dont distance par route est de autour de 70 km 1 Zones agro cologiques Le stock d eau dans le sol est en g n ral faible dans la province de Ben Slimane cause de l absence de nappes souterraines importantes et la pr sence de poches d eau limit es Balaghi R et al 2011 N anmoins la commune Ziaida dispose de ressources suffisantes en eau gr ce la pr sence de Meana l Oued Nfifkh et de l oued Safrou Lail La Commune de Ziaida se caract rise par une grande plaine principalement c r ali re La Surface Agricole Utile S A U x re
236. st destin la coop rative tandis que le lait de soir est laiss pour le veau ou pour la consommation la maison du beurre de petit lait On consid re que la vente du lait la coop rative sert pour compenser et des fois m me pas les co ts d alimentation de b tail mais l levage est orient vers la vente de viande Toutes les fermes essaient de vendre au moins un veau par vache chaque ann e Il y a des exploitations qui sont sp cialis es dans l engraissement des veaux comme celle de 54 ha qui vend autour de 40 veaux par an En r gle g n rale les exploitations vendent les veaux un ge d autour de 1 an et des fois jusqu 2 On ajoute que l ge de vente du veau d pend aussi des n cessit s financi res de l leveur Le prix moyen de vente est de 15 000 dh mais un veau m le a plus de valeur sur le march qu une femelle autour de 8000 dh L allaitement maternel des veaux a une dur e dans cette r gion de 6 mois la diff rence des autres r gions tudi es dans cette r gion les gens pr f rent destiner le lait de la vache au veau pour sa croissance au lieu de le commercialiser Le lait de la vache est laiss exclusivement pour l allaitement des veaux pendant les premiers 20 jours selon l exploitation cela peut varier entre 7 et 40 jours et apr s on ne donne que la moiti de la production en lait de la vache La dur e de l allaitement est tr s li e aux objectifs de l exploitation
237. st donc devenue un ph nom ne dont l importance a accru de fa on significative ces derni res ann es Pour r pondre cette demande de produits de haute valeur agr g e la Centrale Laiti re a de plus en plus besoin de disposer d un lait cru de bonne qualit A cet gard la relation entre la CL et les coop ratives pr voit des encouragements sous forme de primes ou p nalit s et des syst mes de prix de base gradu s en fonction de diverses caract ristiques physico chimiques du lait M me si on trouve la qualit comme un des axes strat giques dans quelques coop ratives toute les coop ratives jusqu en 2012 offrait un syst me de r mun ration des livreurs la quantit E Oudin 2006 En fait la plupart des coop ratives laiti res au Maroc ont g rer un probl me de qualit du lait livr par les adh rents L cr mage repr sente aujourd hui une des causes principales des p nalit s per ues par les coop ratives sinon la principale Les coop ratives n ont par le pass pas eu les moyens de mesurer de fa on op rationnelle le taux de mati re grasse du lait de chaque adh rent Les adh rents cr ment le lait avant de le livrer dans le bac collectif de la coop rative avec des cons quences n gatives sur les comptes des coop ratives et les relations entre adh rents Ce ph nom ne de passager clandestin a de tr s mauvaises cons quences non pas seulement dans les performances de la coop rative m
238. t en fonction de crit res de qualification l acidit la pr sence d antibiotiques le contenu en MG le taux prot tique TP le mouillage et de l autre c t le calcul de la r mun ration pour chaque cat gorie tablie Il faut prendre en compte comme s est r alis la cr ation et l approbation de ces r gles finales par le conseil d administration par les assembl es g n rales et comment elles sont fix es et transmises r gles crites ou non car l origine et application de ces r gles d termine dans quelle mesure elles sont adapt es aux circonstances des adh rents de la coop rative L alignement de ces r gles avec celles de la CL dans le syst me de r mun ration la qualit va influer sur la qualit du lait collect par la CL On fait l hypoth se que la d marche de qualit va avoir des performances conomiques positives uniquement si ces r gles finales permettent un produit final que la CL classifie de meilleur qualit par rapport avant de la d marche Les r gles proc durales indiquent le mode d valuation des crit res de classement du lait les outils de mesure de la qualit la fr quence du contr le le crit re de s lection des personnes qui doivent tre contr l es l organisation de l annotation des r sultats du contrdle les m canismes de contr le autocontr le de l leveur proc dures collectives hi rarchiques ou externes et les sanctions en cas de tr
239. t do it or Quality control is good if you are paid more indicates an uncertainty on how the farmers will adapt their strategies As breeders evaluate the probability of receiving compensation on quality earnings this uncertainty encourages the need for the farmers to see the quality of their milk for them to be compensated individually and in the short term It makes clear the need for cooperatives for the farmers to ensure an economic compensation that is relative to quality through fortnightly payments so as to continue to generate confidence in this approach to quality control to farmers It must also not be forgotten the importance of the practices to the farmers Changes to the practices have a direct impact on more than just the proprietor of the farm as different individuals working in the same farm have different strategies For example the woman who performs milking and skimming should not be neglected since the income from the sale of butter is perceived by the woman while the income generated by the cooperative is received by the farmer Conclusion Several different concepts must first be clarified when talking about sustainability and the Lactoscan or other Rapid AMA methods First the sustainability of the machine itself inside the cooperative second the sustainability of a quality process in the cooperatives and thirdly the sustainability of the machine as a standardized method of quality control Here the third conce
240. tait le control effectu e L leveur tait il pr sent lors du contr le e Depuis quand l activit tait elle r alis e o Acidit 121 Quelles informations taient collect es lors de la livraison o Densit o Autre e Syst me de sanction prime o Existe t il Comment est il d fini Formalis Est il appliqu A qui Exemples r elles Cons quences pour l leveur si Fraude bonne qualit de son lait S il avait par ex de mouillage qu est ce que vous faisiez avec le lait du livreur e Mouillage acidit autre Proc s d acquisition de la machine Raison e Pour quoi avez vous pris la machine o P nalit s quantit Depuis quand Selon vous quelle est la raison de ses p nalit s o Autre e Evolution des p nalit s primes 2011 avant avant machine apr s machine MG Prot stabilit MG Prot stabilit P nalit max P nalit min Prime max Proc s Acquisition e Comment vous avez eu l id e d introduire la machine Qui l a eu e Comment avez vous trouv et acquis la machine e Comment a t d cid de l acqu rir o AG consensus Avait y il des personnes qui taient en contre e Quels raisons avaient ils e Avez vous discut sur de normes que vous alliez mettre en place avec la machine Normes sur le syst me de collecte Normes sur comment le control allait se faire a qui fr quence Norme
241. tations ont des revenus qui proviennent des autres activit s r alis es hors de l exploitation De fa on g n rale les fils du chef d exploitation travaillent ailleurs dans la construction ou dans d autres exploitations Seulement 2 exploitations qui ont t visit es n ont pas d autre source de revenu Celles ci ont l irrigation et une production laiti re sup rieure aux autres Toutes les exploitations sont en propri t Parmi elles deux ont t achet es par le chef d exploitation tandis que les autres ont t transf r es par h ritage En ce qui concerne la superficie 7 10 personnes ont entre 3 4 ha et 2 10 poss dent des terres de 2 ou moins ha Seulement une exploitation a une superficie sup rieure 7ha La majorit des exploitations n a pas d irrigation Les principales cultures sont les c r ales et les cultures fourrag res bl orge avoine Les 2 uniques qui ont d irrigation ont des cultures d di es l levage mais et luzerne pour l ensilage Ces exploitations produisent des fourrages aussi parce que car l ench rissement de la main d uvre les emp che de faire du maraichage Le nombre de vaches par exploitation le plus fr quent est de 3 Les exploitations avec irrigation ont sensiblement plus de vaches que les autres 11 et 14 de m me qu un leveur sp cialis en engraissement 9 vaches Presque tous les leveurs ont des vaches de race crois e Seulement une personne a des vaches
242. te membres qui ne livrent pas du lait Livreurs non membres Quels sont les conditions que doive remplir un livreur Pour quoi il ne devienne pas un membre Este ce qu il y a des diff rences notables entre membres et non membres lesquelles par rapport au volume qualit a fr quence de livraison a r gularit de livraison type de relation avec les autres membres de la coop rative le r ceptionniste le CA Quelles obligations ont les livreurs Quels droits Quel type de contrat ils ont avec la coop rative Est la coop rative son unique d bouch Personnel Nombre de salari s permanents temp Qui recrute le personnel Qui g re le personnel Quelles fonctions th oriques R elles Quelles comp tences Qui fixe la r mun ration R ceptionniste Depuis combien du temps il travaille l Quel niveau d ducation Quelle exp rience dans autres coop ratives autre Est il membre de la coop rative Aeuune position dans le CA Quelles fonctions th oriques R elles Quelles comp tences Quilla recr t Qui fixe ses r mun rations Comment est sa relation avec les membres de la coop rative Et avec les membres de CA et le pr sidente Conducteur du camion voiture Quelles fonctions th oriques R elles Quelles comp tences Relation recep pr sidente amp Relation recep livreurs Pr sident Quelle est sa fonction Quelles sont ses missions
243. tion laiti re dans les exploitations actuellement Berr 3 collecte le lait des exploitations qui se trouvent une distance de jusqu presque 8 km La majorit des exploitations enqu t es sont en propri t Le principal moyen d acquisition des exploitations est par h ritage Parmi les exploitations h rit es on trouve de fa on fr quente des h ritages non encore partag s Dans ces cas le groupement familier est grand avec plus de 10 membres d une m me famille par exploitation Parmi les exploitations enqu t es 7 sur 9 ont des revenus hors exploitation Il est commun que les fils du chef d exploitation en ge de travailler travaillent ailleurs tandis que les femmes travaillent dans les activit s domestiques Par rapport au type de travail hors exploitation on trouve principalement des travaux temporaires comme fournisseurs de services dans autres exploitations des travaux de ma onnerie ou des travaux en ville comme conducteur de taxi Seulement 2 exploitations n ont pas d autre source de revenu hors exploitation La premi re est une grande exploitation sp cialis e dans l am lioration de la race bovine et la deuxi me appartient un retrait En ce qui concerne la superficie sur 10 personnes enqu t es 3 ont entre 1 et 3 ha 4 de 4 6 et les 3 exploitations restantes ont des superficies de 10 15 et 30 ha respectivement Dans les exploitations enqu t es l agriculture dominante est la c r aliculture
244. tion ou validation des nouveaux adh rant qui sont el Kadiri coufique jusqu 5 personnes 10 R partition de b n fice annuel dont 76 837 dh pour le p riode 31 05 2010 31 08 2011 sur l ensemble de volume de litage des adh rents entre la p riode 15 08 2012 31 08 2011 Et le volume tant 413 561 qui ont donn le prix de 18 ctms litre 139 14 Validation avec tout le monde de diminuer 27 des b n fices comment est d ja d clar dans le statut car le b n fice des anciennes ann es n ai t pas distribu et est difficile de le prend en compte car il n y a pas de documents 15 Le CA actuelle l ancien va prendre largent pour la distribuer avec la signature de chaque adh rant en cas que le adh rant ne prend pas son argent avant le 31 10 12 elle va tre rendu a la caisse de la coop rative 16 Renouveler le tiers du bureau ex cutif 17 L AG est d accord de renouveler le ex cutif et sont le pr sident et le tresorieur ont pr sent sa d mission malgr la insistance de l ag a qu ils restent mais ils ont refus et laiss l occasion pour les autres Apres le d part de l op ration de votes du nouveau bureau qui a t limit en 5 personnes car les adh rents ont refus de pr senter la candidature est le nouveau bureau qui est form par gt gt gt gt gt Pr sident xxxx tout le monde Tresorieur xxx l unique candidature Secr taire xxxx tout le mond
245. tionniste de l annexe 3 a r alis le contr le seul Il a fait le contr le tout le monde et avoue avoir trouv quelques personnes qui n avaient pas la qualit demand e On ne connait pas cependant comment il a organis le contr le ce jour l La collecte et les changements produits On r alise la livraison directe dans les trois centres Tous les trois r alisent la collecte le matin et le soir Matin Soir Si ge 7 00 12 00 18 00 21 00 Annexe 2 7 00 9 00 17 00 19 00 Annexe 3 7 00 10 00 17 00 20 00 Bien que les centres ouvrent le soir le nombre des personnes qui am nent le lait le soir est inf rieur celui du matin Selon le r ceptionniste du si ge les personnes qui habitent c t livrent matin et soir mais les personnes plus loign es livrent seulement le matin et laissent le lait du soir la maison Pour avoir un contr le sur le volume que chaque leveur livre aupr s de la coop rative les r ceptionnistes doivent annoter le volume de chaque leveur sur un papier avec le timbre de la coop rative et la date et donnent ce papier chaque leveur Perception de l introduction de la machine Lors des entretiens avec les leveurs on observe que les leveurs ne sont pas contre l utilisation de la machine En fait dans leurs r ponses on trouve qu ils trouvent positif d avoir un outil qui emp che certains leveurs d cr mer Ce discours est cependant toujours accompagn d une con
246. tionniste le r ceptionniste aide le pr sident dans le contr le du volume collect par les autres centres ainsi que pour leur paiement Les r ceptionnistes de l annexe 2 et 3 ont commenc travailler dans la coop rative en 2007 et en 2005 date de la cr ation de l annexe 3 respectivement Ils ont un contact avec le pr sident seulement pour lui transmettre les donn es de la collecte de chaque quinzaine et pour le paiement Tous les deux sont en plus en charge d une picerie Dans le cas du r ceptionniste 2 une autre personne l aide dans l picerie qui est propri t de la coop rative Le r ceptionniste 3 est le propri taire de l picerie et il r alise la collecte comme une activit secondaire Le CA Le CA est compos de 12 membres Pr sident vice pr sident tr sorier vice tr sorier secr taire vice secr taire et 6 conseillers N anmoins le CA ne se r unit que pour l AG ou le bilan comptable de chaque ann e On a r alis des entretiens avec le pr sident le tr sorier et le secr taire Les membres du CA enqu t s d l guent les d cisions au pr sident qui est l unique personne qui prend les d cisions et qui g re la coop rative Le pr sident de la coop rative travaille pour la Commune Sa pr sence dans la coop rative est plut t pour s assurer du bon fonctionnement de la coop rative et il est pr sent surtout au le si ge 89 La perception sur la gouvernance de la coop rative est
247. tique pour prendre des chantillons du lait des personnes qu on d cide de contr ler ce jour l On fait aussi une diff rentiation des bidons des personnes selon qu on consid re qu elles am nent un lait de qualit ou non La livraison directe se r alise le matin de 7 10 heures et le soir de 19 21 heures bien qu il y ait quelques jours o il n y a pas de collecte le soir Les leveurs arrivent en v lo moto carriole portant plusieurs bidons en aluminium ou plastique ces derniers tant plus 53 communs Il est normal de voir des personnes qui am nent le lait d un voisin ou d un membre de la famille a la coop rative M me si les leveurs ne restent pas beaucoup de temps a la coop rative ils amorcent souvent des conversations entre eux Au d but de la d marche la coop rative fit une diff rentiation entre ses deux bacs en suivant la recommandation de la CL un pour le circuit sp cial avec du lait de plus de 34 de MG et un autre pour le circuit standard avec moins de 34 de MG Le camion citerne du circuit sp cial collecte le lait vers 13 heures et le camion du circuit standard en fin de soir e Des probl mes de collecte avec la citerne du soir ont caus que le r ceptionniste ait parl avec la CL pour dire que puisqu ils ont le Lactoscan ils peuvent donner tout leur d bouch la CL et viter des probl mes de ramassage Le r ceptionniste TR mesure le volume de lait en regardant la hauteur d
248. tive on s est aussi servi des donn s obtenues avec pour d autres points tels que la typologie des membres de la coop rative BS 1 BS2 Berr 3 B Ah 4 Entretiens Membres de CA 5 54 4 3 centr s sur R ceptionnistes 1 2 1 3 la gestion Conducteur ee Ex membres CA 1 Entretiens Membres 4 2 6 2 Te 3 centr s sur Adh rents les Livreurs 4 3 5 pratiques Autres 1 Membre 1 M re d un 1 Ex qui ne livre agriculteur membre pas Total entretiens 14 12 14 15 Table 5 Nombre d entretiens r alis s selon type S il y a une m me personne qui occupe 2 positions V Traitement des donn es On a cherch croiser les informations recueillies pour avoir au moins trois points d appui qui peuvent montrer une coh rence des affirmations Dans le cas o on n est pas arriv avoir les trois points on indique la source d obtention de l information On a 33 fait un analyse globale de l entretien en premier dans les r ponses de chaque individu pour trouver des incoh rences apr s on a r alis un analyse horizontale pour comparer les r ponses des diff rents individus une m me question Finalement on a fait une analyse verticale pour tablir des corr lations entre diff rents attributs comme par exemple Les leveurs disposant de l irrigation ont un nombre sup rieur de vaches A la fin de l tude on a r alis un atelier multi acteurs Ben Slimane avec des lev
249. tr s chaud Si le lait est acide on le refuse Contr le du mouillage le PR et le R2 faisaient des tests avec le lactodensim tre entre 2 et 3 fois par semaine pour chaque leveur Ils ont une grille donn e par la CL pour observer s il y a eu addition d eau On l a utilis jusqu l arriv e de la machine Raison et processus d acquisition du Lactoscan La coop rative BS 2 faisait face des p nalit s dans les factures de la CL jusqu 14 300 dh en p nalit s En plus la CL avait refus plusieurs fois de collecter le lait et les personnes se demandaient pourquoi L origine de la nouvelle d marche de qualit merge lors de la m me r union avec la CL dont on a parl dans le cas de BS1 laquelle le PR et le tr sorier ont assist Il n y a pas eu une discussion entre les membres et entre les membres et le CA ou parmi les membres du CA avant de prendre la d cision d acheter la machine L arriv e de la machine a pris les leveurs par surprise D apr s les entretiens on trouve la vision que c tait la CL qui a pouss la coop rative a acheter la machine C est la CL qui a mis en place la machine agriculteur Apprentissage pour la manipulation du Lactoscan et la r alisation du contr le Le technicien de la CL qui a fourni BS 1 et BS 2 avec la machine est le m me Voir apprentissage BS 1 Le technicien a appris au PR comment utiliser le Lactoscan pour les aspects techniques et a expliqu
250. tr s influenc par le type de strat gie des fermiers Dans le cas o l levage est plut t orient vers la viande l autoconsommation est plus importante 2 La chaine d approvisionnement de la CL En amont la majorit du lait r ceptionn par la CL provient des leveurs de petite ou moyenne taille tandis qu une petite partie est ramass e directement par des producteurs priv s Dans le circuit formel les leveurs viennent livrer le lait des centres de collecte du lait soit des coop ratives soit des CCPs Il y a des centres de collecte qui collectent du lait amen par des colporteurs Cela permet de diminuer les co ts de collecte et d augmenter le volume collect L industriel ramasse le lait au niveau de ces centres de collecte ce qui r duit les co ts logistiques Ce circuit est l unique part les producteurs priv s dans lequel on donne la qualit du lait une valeur ajout e 3 Des circuits informels Il y a une grande diversit de circuits de commercialisation du lait ou de ses produits d riv s alternatifs la chaine d approvisionnement de l industriel Ces circuits se forment du fait de l absence de service par le centre de collecte ou l industriel ou bien un paiement sup rieur pour le produit La vente directe aux colporteurs apparait essentiellement autour des zones urbaines Les colporteurs ach tent le lait frais dans les exploitations agricoles et le revendent directement aux consommateur
251. transmission orale Une autre forme est travers de l AG L AG de 2011 a signifi un changement concernant la d finition et la cr ation des normes Annexe 12 lesquelles malgr tout ne sont pas mises en uvre L AG a t r alis e la cl ture de l ann e o on a achet la machine pour mesurer la qualit et durant laquelle la coop rative a commenc la nouvelle d marche qualit Le troisi me pr sident a pr sent lors de l AG une liste de normes concernant l organisation du contr le avec la machine et les sanctions en cas de non ex cution Annexe 12 Un membre doit respecter le r glement interne il doit livrer toute sa production la coop rative S il livre dans un autre endroit il doit tre suspendu et la coop rative peut refuser son lait Si la cause est le tarissement cette r gle n est pas applicable Dans la r alit la norme ne s applique pas car on observe qu un membre qui avait livr aupr s d un acheteur Berrechid a pu par la suite revenir livrer la coop rative La coop rative s engage prendre toute la production des membres de la coop rative et de servir comme plateforme pour les subventions aux agriculteurs par l tat 74 Si un membre veut quitter la coop rative il est suffisant d informer le CA On n a pas le droit de reprendre sa part si on quitte la coop rative Organe ex cutif et salari s des acteurs impliqu s dans la gestion Le r ceptionniste
252. traordinaire l initiative du conseil d administration ou en cas d urgence celle du o des commissaires aux comptes Elle est galement r unie la demande crite du tiers au moins des membres de la coop rative Ordre du jour La fixation de l ordre du jour et la pr paration des projets de r solutions soumettre l AG appartiennent la partie qui a pris l initiative de la r union Seules les questions port es l ordre du jour peuvent tre mises en d lib ration dans les AG Assistance aux r unions Repr sentation Tout membre doit assister personnellement aux r unions des AG Le statut des coop ratives peut pr voir les cas dans lesquels un membre peut se faire repr senter et ce exclusivement par un autre membre de la coop rative celui ci ne peut repr senter qu une personne la fois Le r glement int rieur peut galement pr voir une amende l encontre du coop rateur qui sans motif valable n assiste pas la r union x Convocation l AG Elle se fait par lettres adress es tous les membres ou lorsque la coop rative comprend un nombre lev de membres par avis ins r dans un journal d annonces l gales par affichage dans les lieux publics par un crieur public ou par tout autre moyen de publicit La convocation doit mentionner entre autres l ordre du jour de la r union gt La convocation est g n ralement distribu e lors que les adh rents viennent livrer leur lait et ceci q
253. tration personnel employ s et directeur o Membres Les membres les livreurs AG Fr quence on discute quoi qui y va o Conseil d Administration et salari s 2 Services de la coop rative Description de la typologie des membres et livreurs de la coop rative description du volume collect et descriptions des autres services annexes la collecte nature des services organisation achats de la coop rative paiement par les adh rents 3 Gestion de la qualit Changement de dispositif de collecte et du syst me de contr le Contr le avant l acquisition de la machine raison et processus d acquisition apprentissage technique d un nouvel outil de changement de syst me de collecte changement de normes et de gestion de contr le Bar me de Paiement du lait aux livreurs et possible changement sur les prix pratiqu s organisation du paiement Moyens d ploy s pour la collecte de donn s et leurs limites Les moyens utilis s pour recueillir l information ont t principalement l observation des entretiens aux personnes cl s et des entretiens avec des leveurs a Observation Collecte de la coop rative Elle nous a aid s a comprendre quelle est la gestion r elle de la collecte et du nouveau dispositif Comment on r alise le contr le routinier et le registre des donn es l interaction des leveurs avec le r ceptionniste et avec la machine les possibles conflits d riv s du contr le ainsi q
254. two weeks of quality control because it had suffered a decrease in its revenue despite the increase in quality as CL had not collected the milk production of one day 2 A variety of situations in the four Cooperatives Management of quality control in cooperatives Those who manage the cooperative find themselves with the dilemma of how to balance the quantity and quality of milk received so as to maximize the profit for the organisation Refusal of milk implicates a cost for the cooperative that must be offset by added value brought by increased quality Quality standards of the CL are still not completely understood by the cooperatives CL has a complex remuneration system that is based on diverse criteria As the cooperative s payments depend on that system they attempt to adapt their standards to those of the CL Nevertheless some cooperatives despite improving the quality in some milk parameters produce a product in overall poor quality and is therefore penalized through the payment structure This problem of information by the cooperative can be detrimental to the confidence placed in the payment system of the CL putting the success of the processes inside the cooperative at risk In addition this confidence in the earnings quality must be transmitted to farmers to promote their commitment to the cooperative Criteria for quality standards of the CL are two fold qualitative acidity and the presence of antibiotics and quantitative r
255. u des autres membres pouvait conditionner les r ponses Par ailleurs le guide d entretien s est r v l trop long Cela a caus une mauvaise adaptation de l information cherch e au temps disponible par les leveurs lesquels des fois n ont pas eu le temps de r pondre toutes les questions 101 5 2 Gestion du nouveau dispositif I L mergence de la d marche de la CL Le fait que l installation du Lactoscan soit r alis e pendant la HL a men a plusieurs avantages et de contraintes pour l implantation du syst me de qualit D un cot la surproduction du lait favorise que le co t de refuser le lait pour la coop rative soit significativement inf rieur pendant HL que dans la BL En plus si on prend en compte l effet de la saisonnalit sur le contenu en MG on se rend compte que d avril juillet le contenu en MG augmente a cause d une diminution de l effet dilution et une augmentation de la consommation de mati re s che Cela favorise un effet d augmentation de la qualit lequel sans tre caus par des changements dans les pratiques des leveurs peut favoriser une perception d augmentation de la qualit gr ce la machine D autre cot quelques probl mes structurels de la collecte pas la CL pendant HL repr sentent une menace la d marche qualit au sein de la coop rative dont le paiement d pend de la collecte de ce lait par la CL Pendant la HL il y a des jours o la CL n a pas collect
256. ue la machine r alise aussi un nettoyage automatique chaque 15 20 preuves Pour le lavage mensuel il faut faire un lavage avec de l eau min rale et une solution acide Lors des observations on s est aper u de l accomplissement du lavage journalier cependant on n a pas eu l opportunit de savoir si la coop rative r alise le lavage mensuel Le technicien a donn la recommandation de faire le contr le en ligne avec un bar me sp cifique Ce bar me est bas sur certains crit res qui selon le responsable de la CL sont repr sentatifs de la qualit demand e par la CL Le bar me crit est comme suit F 34 Beurre S 90 Eau P 31 32 Prot ines F S P sont les sigles avec lesquelles la machine indique respectivement les r sultats de Mati re Grasse MG Extrait S che D graiss ESD et Taux Prot inique TP Bien que les r sultats soient pr sent s par Lactoscan en valeurs de pourcentage par exemple MG 3 4 on a appris les consid rer comme des valeurs en grammes litres soit 34 dans l exemple Le technicien a expliqu que pour des valeurs inf rieures celles du bar me marqu es la qualit n est pas bonne Les autres crit res sur lesquels la CL base son bar me de paiement stabilit antibiotiques point de cong lation n ont pas t expliqu s la coop rative Perception de l utilisation de la machine la question de si les membres livreurs sont d accord av
257. ue le nombre de ceux qui avaient commenc a utiliser le Lactoscan dans le cas d une coop rative a Settat cercle de Berrechid il s agit d un autre mod le de Rapid AMA Coop ratives CC priv s Autre type Ben Slimane 9 7 Settat cercles de 4 3 3 2 Producteur priv Settat et Berrechid Centre priv Nestl Ben Ahmed 6 5 El Jadida 4 2 Table 2 Nombre de centres dont les responsables ont t interview s Pour nous mettre en contact avec des coop ratives de Ben Slimane le technicien de la CL pr sent dans cette zone nous a montr l emplacement des coop ratives de Ben Slimane Il nous a accompagn s lors de l entretien de 2 de ces 9 coop ratives A Settat on peut diff rencier deux zones Settat et Berrechid Dans la zone de Settat on a tabli le contact a travers la CL avec le propri taire d un centre de collecte priv qui nous a mis en contact avec 2 coop ratives et le repr sentant d un centre de collecte ainsi qu un producteur priv de la r gion Les 2 autres coop ratives et l autre centre de collecte sont Berrechid On a enqu t une des coop ratives et on l a visit car on savait qu elle avait achet une Rapid AMA avant la d marche de la CL Sans aucune connaissance des coop ratives pr sentes Ben Ahmed on a d cid de suivre la route de Settat Ben Ahmed en faisant des contacts gr ce aux indications des personnes de la zone ou
258. ue le souplesse raideur dans la mise en pratique des normes de qualit et la n gociation leveur r ceptionniste Collecte du lait par la CL Si possible on a essay d observer la collecte par la CL Le but est de pouvoir observer comme se fait l interaction du chauffeur du camion avec le r ceptionniste quel est l horaire de collecte comment on r alise le contr le in situ du lait par la CL comme on organise l information et le registre de donn es lors de la collecte Paiement Si possible on a essay d tre pr sents lors de paiement aux leveurs pour observer comme le paiement est r alis et quelles sont les r actions des fermiers Entretiens avec des personnes cl s On a r alis des entretiens semi directs et des conversations informelles avec les r ceptionnistes Leur r le dans la r ception et le contr le du lait les convertit en pi ces cl s dans la gestion au quotidien de la coop rative Dans le cas de la coop rative avec un pick up on a aussi r alis un entretien avec le conducteur 32 On a interview des membres du Conseil d Administration le pr sident le tr sorier et le secr taire Le but est de comprendre comme s organise la prise de d cision au sein de la coop rative et quelles logiques structurent ces d cisions On fait l hypoth se aussi que puisqu ils sont dans des postes de responsabilit dans la coop rative leur connaissance des activit s de la coop rative est importante
259. uels sont les principaux projets pour les prochaines ann es en termes de d veloppement ou de diversification des activit s e Y a t il des projets d investissement Lesquels Montant e OBJECTIF QUALIT o Comment pensent ils pouvoir am liorer la qualit o Que font ils actuellement tr s concr tement pour y parvenir o Ont ils des id es par rapport quels moyens d incitation pourraient tre utilis s 125 1 2 ANNEXE 3 Caract ristiques du Lactoscan et manuel d utilisation Pour r aliser l analyse avec Lactoscan il faut Verser l chantillon pr liminaire pr par e dans le porte chantillon de l analyseur Mettre le porte chantillon dans l cavit de l analyseur et appuyer sur Enter L analyseur aspire le lait permet la mesure et renvoie le lait au r servoir de liquide de d chets Le Lactoscan SA de la d marche prend 50 secondes en r aliser l analyse Affichage des r sultats Lorsque la mesure est termin e l chantillon retourne dans l porte chantillon et l cran affiche les r sultats de F ff ff S ss ss D dd dd P pp pp L Il ll W ww ww SIMBOLE PARAMETRE MEASURING PRECISION eee e F ff ff Mati re grasse en 0 01 45 0 06 pourcentage S SS SS Extrait Seche D graiss 3 40 0 15 en pourcentage D dd dd Densit en pourcentage 1000 1160 kg m 0 3 kg m P pp pp Prot ine en pourcentage 2 15 0 15 LIL Lactose en pourcentage
260. uinze jours un mois avant l AG Fr quence des r unions L AG ordinaire se r unit chaque fois que le conseil d administration en reconna t l utilit et au moins une fois par an dans les trois mois qui suivent la cl ture de l exercice pour statuer sur la gestion et les comptes de cet exercice gt Il y a des coop ratives que si bien reconnaitront faire un analyse comptable chaque ann e celui n est pas fait lors de l AG qui est convoqu chaque deux trois ans AG ordinaire annuelle Elle est obligatoirement appel e Entendre le rapport du conseil d administration et de celui du ou des commissaires aux comptes sur la situation de la coop rative sur le bilan et sur les comptes de l exercice coul Approuver redresser ou rejeter les comptes annuels R partir les exc dents annuels D cider et fixer s il y a lieu le taux de r mun ration des parts Approuver le budget de fonctionnement pour l ann e suivante Nommer les administrateurs Nommer le ou les commissaires aux comptes et fixer leur r mun ration De mani re g n rale statuer sur tous les objets n impliquant de modifications directes ou indirectes des statuts Quorum et majorit requis Les assembl es g n rales ordinaires doivent tre compos es d un nombre de coop rateurs pr sents ou repr sent s gal sur premi re convocation la moiti au moins sur deuxi me convocation au quart au moins sur troisi me convocation
261. un des bacs et en l annotant Ils pr parent les re us du volume de chaque bac pour le camion citerne nettoient les bacs apr s la collecte par la CL maintiennent la coop rative propre et contr lent la quantit d aliment pour b tail prise par chaque leveur Caract ristiques du dirigeant Le pr sident PR Le PR est r ceptionniste de BS 2 depuis la cr ation de la coop rative Son p re a donn la terre pour le local de la coop rative et son exploitation se trouve juste derri re La coop rative signifie une source de revenu pour sa famille D une part il re oit son salaire comme r ceptionniste et le revenu provenant de la vente du lait la coop rative D autre part son fils poss de une picerie juste c t Cette picerie donne des cr dits aux leveurs qu ils peuvent payer avec le lait Puis le paiement de chaque quinzaine est r alis par le fils du PR dans l picerie De cette fa on il peut faire rembourser les cr dits avec les recettes de lait La perception des membres de la gestion de la coop rative est bonne Lors des entretiens on trouve seulement une r f rence n gative La gouvernance va bien Il y a des personnes qui pensent que non mais franchement le CA travaille bien leveur Le pr sident a beaucoup d exp rience dans la gestion de la coop rative Il connait bien les leveurs de la zone II est l gitime dans sa position pour plusieurs raisons En premier son r le
262. un lait de m lange acceptable par la CL Dans les coop ratives de BS 1 et BS 2 on trouvait une red finition du bar me de contr le chaque jour Le r ceptionniste faisait une sorte de calcul du contenu moyen en MG dans le bac en fonction des r sultats des tests r alis s et selon cette appr ciation exer ait une meilleure ou moindre flexibilit dans les limites de MG accept es Ces ajustements se r v lent issus de l interaction avec les leveurs aussi que de l adaptation aux circonstances comme par exemple si on est dans un p riode dans lequel le lait de la vache plus de MG ou non cause de l alimentation disponible Dans B Ah 4 une autre sorte de compensation se produit car ce sont de bons r sultats dans le TP ou ESD qui peuvent compenser un taux plus bas de MG En r gle g n rale les coop ratives ont choisi de r aliser le contr le en choisissant quelques personnes chaque jour pour leur faire le contr le Le choix des personnes est guid par la connaissance de la part du r ceptionniste de la qualit que normalement la personne donne en se basant sur l historique de chaque personne En effet comme Touzard 2001 mentionne l installation de la Rapid AMA a caus une nouvelle perception sur ce qui est la qualit et un jugement au sein de la coop rative autour de qui est un leveur qui am ne du lait de bonne qualit et qui r alise l cr mage Les r ceptionnistes se basent aussi l heure de d cider qui
263. ur un pr sident Apr s 8 ans au Canada il est retourn au Maroc pour continuer dans l levage dans l exploitation familiale Apr s un an comme membre de la coop rative il a t lu comme pr sident 75 Apr s tre devenu pr sident il a essay d am liorer la qualit du lait collect par la coop rative en achetant une Rapid AMA Une fois achet l ancien pr sident s est montr tr s exigeant sur le contr le de qualit des leveurs et sur le contr le du r ceptionniste II avait l objectif d am liorer la qualit globale du lait de la coop rative mais cet objectif n tait pas partag par les membres de la coop rative Comment lui m me le dit Je parlais droit et les agriculteurs gauche Sa gestion a t faite avec rigueur et a donn des r sultats positifs du point de vue conomique car le contr le a permis d augmenter le prix pay la coop rative par la CL Du point de vue social cependant le contr le a t impos aux agriculteurs d une fa on qui a t ressentie comme agressive Il y a des leveurs qui estiment que l ancien pr sident et des membres de sa famille sont arriv s insulter des adh rents cause d un mauvais r sultat dans l analyse Lui m me indique C tait moi seul contre 90 personnes L opinion sur la gouvernance dans la p riode d implantation de la machine est souvent mentionn e comme suit gt La meilleure p riode de l ann e derni re fut
264. us les cas ni de fa on durable Dans les coop ratives de BS1 et BS2 on a trouve que lors de l int gration du nouveau dispositif les leveurs ont d reformuler leurs strat gies en ce qui concerne les pratiques qui influent sur la qualit de leur lait Des commentaires r p t s comme c est plus rentable de faire l cr mage mais maintenant on ne peut pas le faire ou Un contr le de qualit c est bien si on est pay s plus r v lent une incertitude des agriculteurs sur quelles sont les strat gies 105 suivre Cette incertitude favorise la n cessit pour les leveurs de voir la qualit de leur lait compens e de facon individuelle et a court terme Ceci rend manifeste la n cessit de la coop rative de pouvoir assurer aux leveurs une compensation conomique a la qualit a travers le paiement bimensuel de fa on continue pour pouvoir susciter de la confiance dans la d marche de qualit aux leveurs Il ne faut pas oublier aussi l importance qu ont dans les pratiques des leveurs les n gociations au sein du groupement familier o les diff rents individus qui travaillent dans la ferme ont des strat gies diff rentes Le fait que cela soit la femme qui r alise la traite et l cr mage ne doit pas tre n glig e puisque si le revenu de la vente de beurre est per u directement pour elle un prix plus lev donn au lait par la coop rative est per u pour le chef de l exploitation Le sch ma c
265. utre de 12 ha et d une exploitation de plus de 90 ha qui appartient l leveur avec l entreprise de goutte goutte et qui est secr taire de la coop rative Le Bour pr domine sur l irrigation Les cultures majoritaires dans les exploitations sont l orge l avoine et le bl On trouve aussi un peu de ma s non irrigu dans une exploitation l irrigation est pr sente dans 5 12 des exploitations On ne trouve pas d irrigation dans les exploitations de moins de 3 ha Les ha d di s l irrigation sont 2 ou moins et seulement la grande exploitation a jusqu a 5 ha Les cultures d irrigation sont fondamentalement le mais et la luzerne On trouve aussi des olives et de la f ve Le maraichage est tr s peu pr sent Six sur onze exploitations ont entre 2 4 vaches trois autres ont 6 7 vaches et les exploitations qui ont plus de vaches sont l exploitation o on fait de l engraissement avec 10 et la grande exploitation avec 12 Toutes les exploitations ont des vaches de race crois e except e une qui a seulement des vaches de race locale En plus 3 exploitations ont aussi des vaches de race pure A l exception de ces 3 exploitations presque la moiti des r pondants mentionnent avoir plus ou moins le m me nombre de vaches de race crois e qu auparavant Il y a m me des exploitations o il y a 47 eu une diminution du cheptel de l exploitation lors du partage de l h ritage ou cause de l augmentation du co t
266. v es Ou e Communiquent ils les r sultats qualit et le classement aux membres de l AG Syst me de paiement des agriculteurs e Payez vous aux membres par rapport la qualit de leur lait HL BL PRIX DE BASE DH L Classe A Classe B e Est ce que le syst me de payement a change lors de l introduction de la machine Avant la machine e Comment est calcul ce prix o prix de base laiterie charges o prix total laiterie base primes p nalit s r parties entre tous les adh rents charges lectricit e Comment vous faites la division des p nalit s entre tous les leveurs entre les membres avec mauvaise qualit e Fr quence de paiement aux leveurs e Comment le exc dent de fin d exercice sont elles partag es e uel est le capital de r serve dans la banque Apres la machine e Comment est calcul ce prix o prix de base laiterie charges o prix total laiterie base primes p nalit s r parties entre tous les adh rents charges lectricit o Comment vous faites la division des p nalit s entre tous les leveurs entre les membres avec mauvaise qualit e Fr quence de paiement aux leveurs e Comment le exc dent de fin d exercice sont elles partag es e Quel est le capital de r serve dans la banque Les autres services offerts par la coop rative e Quel type de services sont offriez par la coop rativ
267. ve pour contr ler sa propre qualit et donc le paiement per u par la CL III Vision de l leveur Pour les leveurs la d marche de qualit est avantageuse seulement si les b n fices de rentrer dans la d marche qualit sont sup rieurs aux co ts Pour l leveur changer les pratiques pour am liorer la qualit de son lait entraine un effort et un possible co t investissement en alimentation dans des pots en m tal et d opportunit ne pas vendre de beurre dans le souk se d placer imm diatement apr s chaque traite la coop rative etc Si la coop rative n offre pas un paiement meilleur la qualit l agriculteur n a pas d incitation am liorer la qualit de son lait mais seulement des sanctions et une faible marge de man uvre Ceci pourrait le pousser diminuer l importance de la commercialisation du lait dans sont revenu 39 La table la dessous r sume les principaux avantages et contraintes estim es par l leveur sur les trois possibles strat gies suivre On consid re dans la table les d cisions sur quoi faire avec son lait ne pas cr mer strat gie de qualit faire l cr mage en livrant la coop rative ou faire d fection et livrer un autre centre ou un colporteur Les strat gies de l leveur face son commercialisation du lait Possibilit Avantages Contraintes Lait la Coop rative avec de la Prix qualit Plus d une livraison par Qualit Int grit
268. vice de ramassage La commercialisation du lait est une activit qui a t r alis e depuis longtemps et les leveurs vendaient d ja le lait a de colporteurs avant de la cr ation des coop ratives Il y a un souk hebdomadaire o les leveurs ont la possibilit de vendre des produits d riv s du lait tel que le beurre La Centrale Laiti re monopolise la collecte du lait dans la zone Settat on trouve aussi une grande pr dominance de c r ales On a trouv un grand nombre de CCPs Les centres de collecte se trouvent loign s les uns des autres ce qui diminue la concurrence entre les centres La Centrale Laiti re n est pas l unique industriel pr sent dans la zone et on trouve aussi une pr sence importante de Nestl Ben Ahmed dispose de parcelles de meilleur qualit et la c r ale y est aussi ici la culture principale L irrigation est presque inexistante La commercialisation du lait a commenc r cemment et l activit de production de viande pr domine sur celle du lait Il n y a pas 29 de pr sence de colporteurs il n y a pas non plus un circuit informel de commercialisation de lait significatif Le Sahel La r gion de Doukkala Abda poss de 1057 000 ha de SAU dont 10 est irrigu Les c r ales occupent une importante superficie cultiv e dans la r gion 81 du SAU mais en revanche la r gion comprend des superficies agricoles d di es a des cultures a plus haute Production V getale Chiffre
269. x membres avec la condition qu ils am nent un lait de qualit 2 Diminuer les p nalit s caus es par la qualit Augmenter le revenu individuel des personnes qui am nent un lait de qualit Relation de la coop rative avec son environnement Avec la CL Jusqu maintenant la coop rative a eu des relations purement marchandes avec la CL La coop rative coule son lait la CL chaque jour Le contact personnel qu a la coop rative avec la CL est celui du r ceptionniste avec les chauffeurs du camion citerne qui viennent prendre le lait et faire le contr le de l acidit et des antibiotiques Le d but de la d marche de qualit a donn l opportunit la coop rative d assister a des r unions avec la CL De plus les coop ratives de la zone ont un technicien de CL qui en plus d tre en charge du paiement aux coop ratives est en charge de leur apprendre le fonctionnement du Lactoscan et de les assister en cas de probl mes La relation d change lait argent se produit sans contrat Les documents qui montrent la relation entre les deux organisations sont la facture re ue par la coop rative chaque quinzaine ainsi que le re u de collecte du lait par le camion citerne Selon le pr sident avant il y avait un contrat mais maintenant l change avec la CL n est pas r gul Selon lui il faut faire un contrat avec CL pour n gocier le prix mais c est l Union de le faire Durant la HL il y a des fois o la C

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