INSTANCE ] DE NAMUR
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1. MNE la GENERAL ACCIDEN francs par S A TABRUYN INTERHORNOS SUBAL 11 700 francs aux d pens liquid s par elle 24 078 1 700 francs et par la soci t Ainsi jug et prononc l audience publique du QUATORZE NOVEMBRE mil neuf cent nonante sept de la 6 me chambre du tribunal par Madame J DELOGE juge si geant en qualit de juge unique assist e de Mada me J STERNON greffier TERNON citer 3 N J N ITRONOJLOY doto ME LobBE d tint T CLENE O RO RERR 0 ken boule2. a machine sans indiquer qu elle n tait qu un interm diaire que les photos produites laissent appara tre en effet un autocollant Tabruyn mais aussi une indication plus importante Subal Attendu que l article 3 de la loi d finit le producteur comme le fabricant d un produit fini d une partie composante d un produit fini et toute personne qui se pr sente comme fabricant ou producteur en apposant sur le produit son nom sa marque ou tout autre signe dis tinctif Que le but poursuivi par cette disposition est de permettre la victime de s adresser au plus grand nombre pour obtenir r paration sans devoir effectuer des recherches pour conna tre le producteur effectif qu en l esp ce et vu la citation en intervention et garantie aucun doute n existe plus sur la personne consid rer comme le producteur la SA Tabruyn n apparaissant qu en qualit de fournisseur du produit au sein de la communaut europ enne responsable d un d faut du produit titre subsidiaire lorsque le producteur ne peut tre ais ment identifi x Attendu que la victime n a pas dans le cadre de la loi du 25 f vrier 91 tablir une faute mais uniquement le d faut du produit le dommage et le lien de causalit entre ces deux l ments Jgt 14 11 97 SA TABRUYN GEN ACC Que la G n ral Accident d duit la d fectuosit de la machine de plusieurs constatations la position des boutons de commande l ab
3. de l entonnoir ne permet pas un acc s direct jusqu au fond de mani re ais e qu il faut sans nul doute monter sur un tabouret ou une chelle pour y introduire la main ce qui ne peut se faire par distraction Jgt 14 11 97 SA TABRUYN GEN ACC Attendu qu il fut beaucoup discut du mode d emploi de la machine qu en l tat du dossier et des explications des parties il est impossible de dire avec exactitude si ce manuel d information fut transmis du producteur au fournisseur et du fournisseur l acheteur que simplement on peut consid rer qu habituellement tout engin est accompagn de quantit de documents que l habitude n existe pas de demander une attestation de r ception d un manuel d utilisation que la boulangerie Dieudonn a utilis sans probl me la peseuse diviseuse pendant plusieurs mois et connaissait d s lors son mode de fonctionnement Attendu qu il n appara t pas des l ments ci dessus d velopp s que le produit vis tait affect d un d faut Attendu qu une faute ou une n gligence dans la conception de l appareil n est pas plus tablie kkk Attendu que la cause de l accident doit tre recherch e dans le comportement de la victime qu il ressort en effet des l ments du dossier et notamment du rapport d inspection de G n ral Accident du 28 mars 95 que Monsieur Leduc a plong la main au fond de l entonnoir alors que la machine fonctionnait que l appareil se tr
4. ouve la phase II c est dire quand le cylindre tourne vers la droite pour couper le p ton lorsque la victime introduit les doigts rapport du 28 3 95 que pour ce faire la victime a d abord d grimper sur une chaise ou un tabouret le fond de l entonnoir n tant pas ais d acc s Attendu que la victime n est pas un travailleur occasionnel en boulangerie que Monsieur Leduc a effectu cinq ann es d tudes en boulangerie et avait une pratique professionnelle en boulangerie de deux ans Be Max Jgt 14 11 97 SA TABRUYN GEN ACC Attendu que la manoeuvre effectu e ne pouvait lui appara tre anodine qu il s agissait au contraire d un geste particuli rement dangereux constitutif de faute d autant plus caract ris e qu elle fut commise par un professionnel qui n ignorait pas la fonction de l appareil et la pr sentation de ses l ments Attendu que cette faute est seule cause de l accident et de ses cons quences dommageables Attendu que la demande n est pas fond e 3 38 40 et 41 de la loi du 15 juin 1935 et Sur opposition DIT l opposition recevable et fond e DIT la demande principale originaire de la G n ral Accident non fond e l en DEBOUTE tant en ce qu elle vise l actuelle opposante que le cit e en intervention forc e DIT la demande en intervention forg e recevable mais non fond e e En DEBOUTE la demand sur interyention CONDA
5. re tournait Monsieur Leduc eut trois doigts de la main droite sectionn s La demanderesse originaire fonde son action sur la loi du 25 f vrier 1991 qui adapte en droit belge la directive CEE du 25 juillet 85 relative la responsabilit du fait des produits d fectueux consid rant que le producteur est responsable du dommage caus par un d faut du produit elle invoque aussi la responsabilit quasi d lictuelle de l article 1382 du Code civil La S A TABRUYN cite en intervention forc e le fabricant de la peseuse diviseuse consid rant qu elle n est que le fournisseur du produit fabriqu par la soci t de droit espagnol Interhornos Subal 2 Discussion Attendu que la G n ral Accident agit en sa qualit d assureur loi subrog e dans les droits de la victime qu elle a indemnis e conform ment l article 47 de la loi du 10 avril 71 sur les accidents du travail qu ce titre sa r clamation subit une double limite celle de ses d bours r els et celle des droits que la victime peut faire valoir l gard du responsable du dommage Jgt 14 11 97 SA TABRUYN GEN ACC Qu il convient de relever que la demanderesse n a pas ventil sa r clamation en consid ration de ces l ments k k Attendu que la demanderesse estime que tant la SA TABRUYN que la soci t Interhornos Subal ont la qualit de producteur au sens de la loi du 25 f vrier 91 au motif que la SA TABRUYN a appos son nom sur l
6. sence de syst me de s curit et subsidiairement la non d livrance d un mode d emploi dont on ne sait s ii fut ou non livr avec la machine Attendu que sur les photos le bouton d arr t d urgence et les autres boutons commandant l appareil figurent effectivement c t mur et sont difficiles d acc s qu il ne s agit toutefois pas d une erreur de conception que simplement la machine fut pos e dans l atelier de cette mani re peu pratique pour l utilisateur mais correspondant au positionnement des autres machines de la boulangerie dans un ordre de cha ne de travail de la p te le plan d accueil des p tons suivant imm diatement leur sortie de la peseuse diviseuse Qu cet gard ce ne sont pas les autocollants ou le bidon d huile non m nag re qui conditionnent pour un usager normal la place que doit occuper l appareil Attendu qu il est fait reproche au producteur de ne pas avoir install un syst me de s curit telle une grille au dessus de l entonnoir destin recevoir la p te qui aurait l effet de couper tout fonctionnement d s qu on la soul ve Que la machine est quip e d un bouton d arr t d urgence qu il est vrai que d autres machines m langeuse notamment dans l atelier sont quip es d une grille qu il n est pas contest que ces grilles n ont qu un effet visuel d courageant l acc s un engin facilement accessible puisqu faible hauteur qu en l esp ce la hauteur
7. tie par Me HALIN avorat Bruxelles rue Royale 87 JUGEMENT Revu le jugement rendu par d faut le 19 d cembre 1995 3 Vu le proc s verbal de comparution volontaire du 2 avril 1996 formant opposition Vu la citation en intervention forc e et garantie du 3 juin 1996 Vu les ordonnances prononc es sur pied de l article 747 8 2 du Code judiciaire les 13 juin et 9 octobre 1896 Vu les conclusions d pos es par les partis 1 Objet du litige La demanderesse originaire G n ral Accident est intervenue en sa qualit d assureur loi du boulanger Dieudonn Andenne en indemnisation du dommage subi par l ouvrier Roland Leduc suite l accident dans lequel ce dernier a perdu plusieurs doigts de la main droite accident survenu le 1er mai 1994 Jgt 14 11 97 SA TABRUYN GEN ACCIDENT Elle r clamait remboursement des indemnit s pay es s levant dans leurs conclusions aditionnelles d pos es le 24 janvier 97 la somme de 1 376 012 francs provisionnels en principal charge de la S A TABRUYN fournisseur de la machine en cause En conclusions principales elle tend sa demande la condamnation solid eire de la soci t de droit espagnol Interhornos Subal cit e en intervention forc e fabriquant de la machine L accident est survenu alors que Monsieur LEDUC enlevait de la p te restant dans l entonnoir de la peseuse diviseuse alors que l engin fonctionnait et que le cylind
8. z rE mors phi ren Re reola Exam TADRE ERE T BERAR sapi Na A DERS Copie Tonua Guo TRIB NAL DE PREMIERE DE NAMUR INSTANCE 6 me chambre civile R le g n ral n R pertoire n Ke L 43 96 Ordre n AE U GEMENT Prohonc Ile 14 novembre 1997 La sixi me chambre civile du tribunal de premi re instance de Namur a prononc en langue fran aise le jugement suivant EN CAUSE DE S A TABRUYN inscrite au RC d Ha selt sous le n 70 936 immatricul e la TVA sous le n 434 826 452 dont le si ge social est sis Saint Trond Ambachtslaan 4 demanderesse sur opposition par Me STRONGYLOS loco Mes DELOBBE et SIMAR avocats Li ge 7 Place des Nations Unies CONTRE GENERAL ACCIDENT FIRE AND LIVE ASSURANCE CORPORATION Plite inscrite au RC d Anvers sous le n dont le si ge social est sis 2000 Meir 14 d fenderesse sur opposition par Mes CLESSE et 0 MOUREAU avocats i ge Quai de Rome 2 ET EN CAUSE DE Jgt 14 11 97 SA TABRUYN GEN ACCIDENT S A TABRUYN pr qualifi e demanderesse en intervention forc e et garantie par Me STRONGYLOS loco Mes DELOBBE et SIMAR avocats Li ge CONTRE Soci t de drit espagnol INTERHORNOS SUBAL tablie Calle Ciudad de Sevilla 50 Pol Ind Fuente del Jarro 46 988 Paterna Valencia Espagne d fenderesse en intervention forc e et garan
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