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La programmation, un outil au service du - unesdoc

1. Public Manifestation Consultation Lecture Conservation Documentation R union Conf rence Os Espaces de bureaux Pr sentation Exposition Locaux du personnel Stockage R serves Locaux techniques Espaces de service Ateliers Oeuvres Produits Principaux crit res de localisation et d organisation d espaces La localisation pr f rentielle des espaces relatifs une fonction est d termin e sur la base de crit res sp cifiques propres chaque activit Espaces publics Accueil g n ral L accueil g n ral destin au public doit se situer au niveau de la rue de acc s jardin ou des parcs de stationnement Dans le cas o ces trois types d acc s exis tent ensemble mais des niveaux diff rents l espace d accueil doit se r partir sur chacun des niveaux mais en constituant un tout homog ne et continu spatialement Id alement l espace d accueil du public est le seul s ouvrir directement sur l ext rieur pour des raisons de s curit De la m me fa on il doit constituer un sas entre l ext rieur et les espaces destin s recevoir du public En cons quence l accueil g n ral devra s ouvrir sur chacun de ces espaces Dans le cas o l un de La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du ma tre d uvre P ces espaces abriterait une activit importante et ou sp cifique
2. Beaubourg r duits au strict minimum et apparurent clairement comme des changements dans la commande initialement pass e par le ma tre d ouvrage au ma tre d uvre Enfin l exercice de programmation dont la principale vertu est de faire une pr vision aussi pr cise que possible permet d appr hender d s le d part tous les aspects de l op ration sa construction videmment mais aussi les conditions de son fonctionnement Combien de mauvais augures nous ont pr dit que le centre ne pourrait jamais fonctionner faute de moyens ad quats ou suffisants Ce pro bl me fut d s le d part notre pr occupation permanente A telle enseigne que d s 1972 c est dire cinq ans avant l ouverture du centre nous tions en mesure d annoncer le co t de fonctionnement du centre ainsi que le nombre et la nature des agents n cessaires son fonctionnement Une telle pr vision aurait t impos sible en l absence d une bonne programmation c est dire une programmation qui englobe la fois l architecture les quipements techniques audio visuels mobiliers et le fonctionnement de l ensemble du centre Les grands projets achoppent souvent sur le probl me du fonctionnement Une fois construit le b timent s av re parfois difficile ou impossible g rer faute des moyens requis Et il faut parfois attendre des ann es avant de le mettre en service Il en r sulte des g chis financiers voire parfois une impasse totale il faut d mo
3. d experts charg d tudier les moyens de rendre plus accessibles au public les col lections du mus e fut nomm en 1969 En plus des aspects th oriques et pratiques du fonctionnement d un mus e d art contemporain le comit tait tout sp cialement charg d examiner ses ouvertures vers le cin ma la t l vision l environnement etc 2 Le comit compos de sp cialistes de diff rentes disciplines architecture urba nisme mus ologie conservation histoire sciences sociales conomie sc nogra phie histoire des collections histoire de l art et de la litt rature techniques du son journalisme ainsi que de ma tres d ouvrage comp tents contribua l examen et l tude des diff rents aspects du probl me g n ral Les avis des diff rents experts devaient permettre au comit de formuler des recommandations pr cises pour l dification d un nouveau b timent m me sans conna tre le site o il serait construit Ce nouveau mus e devait entre autres comporter une salle polyvalente d une capacit de 2 000 personnes Le programme et le concours Sur la base des recommandations du comit le conseil municipal organisa en 1975 un concours international d architecture Les points suivants furent soulign s Les donn es de l urbanisme construction proximit de la cath drale gothique les conditions modalit s et contraintes d exploitation les voies d acc s Au niveau de l accueil la r partitio
4. rente et rationnelle aura mis en vidence la n cessit d un rajeunissement du mus e Cela laisse donc bien augurer de l avenir Le Louvre l heure de la programmation Paris 111 26 Des espaces de repos sont cr er pour permettre au public de se d tendre Les places assises sont actuellement bien rares dans la Grande Galerie un jour d affluence 27 La densit du public dans la salle des tats est telle que certains jours un sens de la visite j doit tre organis pour viter de trop fortes RUES Cc bousculades devant la vitrine de Mona Lisa ts Ne si TI2 Le nouveau b timent de la David W Scott National Gallery of Art Washington D C De temps en temps parvient la National Gallery de Washington une lettre en g n ral des tats Unis d Am rique d Australie ou du Royaume Uni r di g e peu pr s en ces termes Je suis tudiant en architecture et l on m a demand d tablir les plans d un mus e Pourriez vous m envoyer tout ce que vous avez sur la question et m aider de vos conseils Je n en ai qu un donner Mettez d abord sur pied un programme et faites ensuite vos plans en fonction de ce programme Il n y a rien de myst rieux dans un programme de mus e Chaque mus e pour rait on dire labore une fois par an un programme sch matique lorsqu il tablit son budget il donne la liste de ses fonctions pr voit en cons quence s
5. 4 de conna tre les besoins de fonctionnement les besoins architectu raux et techniques les besoins en quipements b d tablir les co ts estimatifs glo baux Sur la double base du pr programme et d un sc nario s lectionn les tudes de la p riode orientation prolongent les pr c dentes Elles permettent d tablir Vesquisse d intention le programme de base l valuation des co ts de fonctionne ment les co ts pr visionnels globaux Durant cette derni re p riode les tudes de programmation sont suffisamment avanc es pour que le ma tre d ouvrage effectue le choix de l architecte Ce choix pouvant tre le r sultat d un concours ou d une consultation un dossier concours devra tre alors labor ou d une d signation nominative Les tudes de programmation des p riodes pr conception et conception consistent mettre en forme le programme d finitif qui servira l laboration de l avant pro jet d taill dans un premier temps et ventuellement ajuster le programme au regard de cet avant projet Durant la p riode ex cution des tudes peuvent se d velopper pour l tablisse ment d un manuel d utilisation et ou se prolonger pour appr hender plus en d tail des domaines pr cis s curit signalisation etc Sans pr juger de importance des programmes possibles la progression des tu des de programmation telle quelle vient d tre expos e est valable pour tout type d op ration 4 glo
6. pour telle fonction au niveau du projet qu il juge le mieux appropri son exercice Le dialogue entre l quipe scientifique du mus e et l architecte repose sur des bases plus objectives qui permettent de v rifier chaque tape l ad quation du projet au programme scientifique et notamment de mieux appr cier les contraintes de structure ou d quipement Les contraintes de structure L accroissement continu des collections conduit pr voir d s la conception du parti l extension des r serves et l extension des salles Les espaces de hauteur dif f renci e 2 50 4 ou 6 m tres exclueront tous les points du sout nement qui peu vent tre Un syst me de cloisons mobiles accompagn d un quadrillage de pri ses et de projecteurs sera indispensable la souplesse de la pr sentation aux modulations de volume qu elle propose en fonction des th mes impos s par les collections A l extension possible du gros uvre correspondra la flexibilit des espaces int rieurs Ces espaces aussi libres qu il est possible se r partissent en trois cat gories Le secteur priv o p n tre l exclusion de tout autre le personnel ou seulement une partie de ce personnel ateliers r serves Le secteur semi public accessible un public restreint compos de personnes trang res au service dont la venue est soit pr vue rendez vous la conserva tion visite guid e soit fixe selon un horaire consultation de docu
7. Par cette m thode se forge un instrument qui permet premi rement l analyse syst 78 Patrick O Byrne et Claude Pecquet Faisabilit D veloppement 0 Politique et objectifs g n raux A Envergure et port e des objectifs Programme d finitif Mo Le as matique des fonctions remplir et des l ments existants deuxi mement l enregis trement des contraintes et des exigences troisi mement la formulation des synth ses en termes de programme architectural et technique de fonctionnement et d quipements C est une m thode qui s inspire de la th orie des ensembles et de l analyse de syst me Elle a pour objet de traduire les aspirations des conservateurs en termes qualitatifs et quantitatifs ainsi que d analyser de fa on prospective les diff rents usages du b timent et des quipements ce qui permet au ma tre d ouvrage de proc der aux arbitrages ventuels en temps voulu et en connaissance de cause Par cette m thode qui permet en outre de faire fonctionner une ad quation permanente entre les besoins exprim s et le projet architectural se d finit un pro cessus op rationnel comportant trois phases principales faisabilit recherche et d veloppement Phase de faisabilit Cette phase va partir des objectifs g n raux et compte tenu des donn es g n ra les du site et de la nature des contraintes et exigences administratives financi res et tec
8. acc de la cour centrale dont l espace principal s ouvre sur des galeries r serv es aux collections et aux expositions temporaires 31 B timent est Vue de la fa ade d entr e prise du b timent ouest La Plaza rev tue de mosa que de granit de type dit Belgian block comporte sept t tra dres de verre et une fontaine compos e de vingt quatre jets d eau Les t tra dres constituent les l ments sculpturaux de la Plaza et servent l clairage du grand hall souterrain reliant les b timents 32 Vue de la cour centrale du b timent prise du niveau sup rieur La verri re est constitu e de pans vitr s couvrant une surface de 1 500 m tres carr s Un escalier roulant droite relie le mezzanine au niveau sup rieur o se situe le caf en terrasse l La programmation scientifique incombe normalement au directeur travaillant en troite collaboration avec le Conseil d administration pour approbation l administrateur en chef les chefs de d partement et aussi l architecte Un adjoint au directeur ou un sp cialiste de la planification peut servir de coordonnateur pour la planification et les programmes Dans l analyse du programme et la cr ation des espaces et installations n cessaires son ex cution le r le de l architecte est capital mais c est aux porte parole du mus e de d finir les fonctions et d approuver les surfaces et installations propos es a limite C est
9. analyse syst matique des objectifs g n raux formul s par le conservateur prise en compte des politiques g n rale et particuli re prise en compte des imp ratifs conomiques et de d lais mise en vidence de l enver gure et de la port e des objectifs Phase de recherche enqu te ayant trait aux donn es existantes aux contraintes et aux exigences enqu te ayant trait aux fonctions remplir formulation des besoins r pondant aux fonctions formulation des dossiers contraintes donn es exigences contr le de l ad quation du site aux besoins contr le de l ad qua tion des besoins aux possibilit s budg taires et de d lais r daction du document programme et remise l architecte Phase de d veloppement r alisation de l ad quation programme projet ajuste ment du programme laboration d un manuel d utilisation Il est vident que ces diff rentes actions et t ches recouvrent des tudes plus ou moins approfondies selon le mus e r aliser ou les conditions de r alisation fig 6 pes 7 Phase 1 Faisabilit Patrick O Byrne et Claude Pecquet esesosessoooosocseoosovosocseoeeseosesessoesososeesevecocgossesesocescesoeeseseseseacoesesosers Investigation Formulation gt dt Politique et objectifs g n raux Moyens tudes de programmation Concepteur Moyens Programmateur Travaux Les tudes de programmation proc dent par tapes succe
10. bien plus cela en aug mente le co t ce que d plore juste titre tout bon gestionnaire en mati re de construction L efficacit en ce domaine voudrait que d s le d part un pro gramme d finitif soit remis l architecte que celui ci tablisse ses plans d apr s ce programme et que lorsque ces plans sont approuv s la construction commence Cette proc dure au demeurant souhaitable risque n anmoins de poser deux probl mes Le premier est que si la situation volue de fa on rapide et nota ble entre l laboration d un programme fixe et la construction d finitive les instal lations risquent d tre p rim es avant m me que les travaux n aient commenc et fortiori avant qu ils ne soient achev s En voulant viter le co t d une modification au plan de construction on s expose des d penses bien plus lourdes par la suite Le second probl me est que si l on remplace le contact effectif entre le responsable du programme et l architecte par un simple change de documents relatifs au programme et de plans termin s le syst me perd sa souplesse en m me temps qu il exclut la possibilit de proc der des changes de vues fructueux lors que vient en discussion la question des priorit s et des contraintes fonctionnelles et conceptuelles Dans une atmosph re de concertation libre et franche l architecte peut aider le mus e trouver les moyens d am liorer son fonctionnement et le mus e de son c
11. cao position 3 cao CDS D Ca ER LS EE C7 E 10 88 11 Patrick O Byrne et Claude Pecquet tions a riennes et doivent tre solides Enfin ces espaces devront tre rigoureuse ment contr lables acc s s curit incendie et vol climat et seront absolument iso lables du reste des activit s du mus e En aucun cas ils ne devront s ouvrir directement sur un ext rieur en liaison directe avec la rue Les espaces de pr sentation et d expositions doivent comporter des locaux de services clos et isol s pour permettre le renouvellement des objets ou la pr para tion des expositions fig 11 Public E S Activit de base L acte D i Activit s Oeuvres d accueil logistiques Lecture et consultation La fonction lecture consultation peut concerner la fois le public et le personnel les espaces tant distincts ou regroup s Les modalit s de fonctionnement sont les m mes qu il s agisse du public ou du personnel du mus e Ces espaces requi rent une situation privil gi e l cart des grands flux de circulation nuisance sonore dans tous les cas ils seront isol s acoustiquement Pour le personnel ils seront en troite relation fonctionnelle avec les bureaux de conservation pour le public ils seront en contiguit avec l accueil g n ral Les espaces lecture consultation n exigent pas un clairage naturel exemplaire une simple r f rence la lumi re du jour peut suffire d
12. coordination assur e auparavant par la personnalit se d sint gre la vue d ensem ble se perd et l harmonisation r ciproque n est plus possible Pour faire face cette volution la programmation est devenue une activit autonome et sp cifique elle peut tre assur e en tant que fonction principale ou secondaire selon l ampleur de la t che par des mus ologues des architectes ou des programmateurs professionnels agissant seuls ou en quipe condition qu ils disposent de connaissances tendues dans de nombreux domaines Des soins particuliers doivent tre apport s la programmation lorsqu il s agit de la construction d un mus e car c est une t che relativement rare qui exige de l exp rience et suppose de la sensibilit Le programmateur se situe entre le ma tre d ouvrage et le ma tre d uvre Il est le repr sentant neutre du client toutefois il ne peut jouer pleinement son r le d interm diaire que s il est dans la m me mesure le repr sentant neutre du concepteur C est pr cis ment son impartialit qui habilite prendre le contre pied de d cisions erron es impos es d en haut et compenser d autre part la d fiance actuellement tr s r pandue des superstructures l gard de concep tions personnelles qui d rangent ou surprennent Son ind pendance et le fait qu il est mieux inform lui permettent aussi de proposer le mode d action adapt cha que situation investigations orie
13. der une analyse approfondie des exigences et des facteurs en jeu Certaines de ces exi gences sont axiomatiques par exemple la protection des objets Un Codex museum est en cours de r alisation continue qu il conviendrait d tendre tous les domaines du sujet En revanche d autres exigences de caract re pratique et socio conomique varient selon les poques et les r gions les probl mes que posent le climat l accessibilit la politique d acquisition les activit s destin es aux enfants auxquels vient s ajouter l ternelle question du besoin croissant d espace pour les r serves Le pr sent num ro de Museum permet d clairer et d illustrer la n cessit de la programmation avec un premier texte de P O Byrne et C Pecquet qui ont tous deux tudi fond ces probl mes du point de vue de l architecte et de celui du sociologue et qui ont t charg s de la coordination du num ro Les articles qui suivent fournissent des exemples de r alisations ainsi que de diff rentes adapta tions des th ories chaque auteur partant de sa propre exp rience acquise dans des situations et des parties du monde tr s diverses Si tous ont travaill d apr s des mod les diff rents ils sont cependant tous pareillement conscients de la n ces sit d ordonner l ensemble des id es et des notions sur la mani re de cr er un mus e Les membres du Comit pour l architecture et les techniques mus ographi ques esp rent que ce num
14. e d une galerie scientifique o la pr sentation plus dense peut voquer les divers aspects d un site la typologie d un outillage les variantes d une criture ou d une iconographie Ainsi le mus e respecte autant qu il le peut la libert du visiteur Les servitudes techniques Les servitudes techniques qui d coulent du programme ne peuvent tre voqu es ici que dans leur g n ralit Les implications de d tail d finies avec l architecte donneront lieu un cahier des charges remis aux entreprises lors de la passation des march s En fait le mus e comprend trois unit s distinctes et compl mentaires conservation services techniques communs sections scientifiques organis es au tour des objets mais fr quent es par un personnel et un public selon une densit et des horaires diff rents Cette organisation tripartite entra ne plusieurs cons quences 4 La d finition pr alable des espaces Pour mieux les cerner et faciliter une exacte correspondance entre programme scientifique et projet il est apparu indispensable de d composer l espace global du mus e en autant d espaces fonctionnels dont il serait la synth se et d individua liser les caract res de chacun de ces espaces dans une fiche type qui pr cise en cons quence les circulations n cessaires et les quipements souhait s fig 47 Chaque fiche de format 21 x 27 r pond ainsi un double but replacer l espace consid r dans l espace global
15. en tenir un b timent sans tage afin de faciliter les d pla cements des personnes et des collections ainsi que la surveillance De plus comme il tait primordial d assurer la possibilit d agrandir le noyau initial du mus e les murs ext rieurs furent faits de panneaux amovibles afin de faciliter extension envisag e Cette derni re consid ration et le programme dans son ensemble influ rent galement sur le syst me structural et le parti architectural fig JS Collecte des fonds Il convient de mener de front le processus de la programmation du projet et la planification financi re L un des avantages de la m thode d analyse spatiale et du type de projet adopt s ici est que si les fonds venaient manquer on pouvait ais ment supprimer certains l ments fonctionnels sans avoir redessiner les plans les l ments limin s pouvant ensuite tre ajout s plus facilement une fois les ENTR E DU PERSONNEL ET DE SERVICE LIEUX D ACC S POUR LE CONTR LE ET LA S CURIT PHASE 1 MAGASIN DE R SERVES PHASE Iv ATELIER nr t i j 1 presen mera pe PHASE IV AR PHASE J1 pm tema mitos nn men PHASE It Fersen ia Le Red Deer and District Museum Province d Alberta fonds rendus disponibles Dans le cas du Mus e de Red Deer plusieurs bailleurs de fonds s taient engag s fournir d importants capitaux mais il restait n an moins se
16. et s curit des manipulations aisance de la consultation Une attention particuli re sera por t e la protection des objets et des documents contre la poussi re Bref toutes les solutions techniques viseront servir les objets sans desservir le public Le service du public Un accueil diversifi Si une minorit trouve imm diatement son chemin son bonheur lors d une visite du mus e la majorit l exp rience le prouve a besoin d tre accueillie dirig e encourag e et de disposer d activit s personnelles cr atrices Il convient donc de d velopper pour chaque groupe un accueil diff renci Les tablissements scolaires disposeront leur gr des moyens de pr parer puis d exploiter la visite dans une salle d accueil dot e de moyens audio visuels et dans trois ateliers Deux seront consacr s aux activit s semi dirig es dessin peinture modelage bricolage maquettes d outils ou d architecture rurale Le troisi me ouvrira une autre forme de visite le contact direct avec l objet authentique autour du ma tre et d un ani mateur sur un th me choisi l avance Une institutrice d cole maternelle un pro fesseur d ducation artistique accueilleront dans des salles de jeux compl t es par un jardin ou dans un atelier d expression libre les enfants isol s que leurs parents en visite dans le centre de la ville voudront laisser le mercredi ou le samedi apr s Le Mus e r gional d Aquitaine Bordeaux
17. hui les collections sont dispers es entre six b timents d une surface insuffisante La ville a d cid leur regroupement cours Pasteur au c ur historique de la cit pr s de la cath drale Le nouveau mus e sera organis en trois unit s autonomes magasins services expositions Ce parti r pond une double exigence assurer la s curit en m me temps qu un fonctionnement logique conserver les galeries de fa ade des anciennes facult s 6 Pierre Bourdieu et Alain Darbel L amour de l art les mus es et leur public Paris Editions de Minuit 1966 Le Red Deer and District Museum Raymond O Harrison Province dAlberta 49 Rep Deer ann District Museum Red Deer Alberta Implantation des b timents dans le site Chiffres romains espaces pr vus pour expansion future Le pr sent article traite essentiellement de la programmation d un nouveau mus e du Canada le Red Deer and District Museum choisi pour illustrer une m thode par laquelle la programmation de mus e devient l tude globale de l institution prise pour base du projet par opposition l habituel dossier purement architectural qui envisage les besoins du mus e sous les seuls angles de l architecture et du design En bref dans le cas qui nous int resse il s agissait de cr er un mus e pr sentant l histoire naturelle et humaine d une r gion et cela dans un b timent nouveau qui pourrait se d velopper autour d un noyau i
18. les forces se mesureront L valuation des donn es rev t une grande importance lors de l laboration d un programme car consciemment ou non elle pr d termine en partie les d ci sions C est pourquoi le jugement ne doit tre formul qu avec beaucoup de pru dence et doit reposer sur une base v rifiable Sinon on risque de faire fausse route ou d carter une bonne solution On a souvent constat que les pr tendues contraintes mat rielles taient des pr jug s issus d un cas pr c dent qui en fait tait diff rent Apr s un examen approfondi il faut identifier clairement les d veloppements erron s et surtout faire triompher les exigences proprement mu s ologiques le plus souvent tout fait inconnues et pas seulement des profanes Ce faisant la programmation est d j pass e insensiblement dans le domaine de synth se que constitue la d finition de la conception Ici aussi il faut avancer pas pas et tracer un cadre aussi large que possible qui laisse place des solutions de rechange et apporte en m me temps des suggestions stimulantes La plus grande prudence s impose toutefois car le programmateur peut succomber la tentation de g n raliser ses propres convictions et m me de prendre son compte des mod les pr tablis Dans ce cas il anticipe la d cision qui est la pr rogative prendre par l ensemble du groupe de planification 99 96 Manfred Lehmbruck Il est possible d
19. pales suivantes Espaces publics accueil g n ral et accueils sp cifiques expositions temporaires et pr sentation permanente lecture et consultation manifestations projections et conf rences r unions et repos d tente caf t ria et restaurant ateliers d expres sion Espaces de bureaux direction et administration gestion conservation et docu mentation Espaces de service laboratoire ateliers de mus ologie ateliers du b timent stoc kage et r serves locaux pour le personnel locaux techniques stationnement des v hicules Pour optimiser ces fonctions les espaces qui les abritent exigent une localisation qui tienne compte la fois du parti architectural g n ral et des imp ratifs de fonc tionnement Chacun de ces espaces s inscrit donc dans un rapport de proximit qui doit ob ir aux crit res g n raux suivants 4 rationalisation des liaisons fonc tionnelles internes b n cessit d ouverture sur l ext rieur c imp ratif de s curit vol et incendie 4 sp cification de confort et d ambiance Id alement chacun des espaces requis pour l accomplissement des fonctions pr cit es devrait tre isolable tant du point de vue du fonctionnement que de celui de la s curit Pour certains espaces on ira m me jusqu une isolation in terne de ceux ci fig 9 Administration Direction De Personnel LT P E UR aae Gestion Accueil Caf t ria Espaces publics Restaurant
20. ro de Museum int ressera non seulement les membres de la profession mus ale mais aussi les architectes qui travaillent la construction de b timents destin s abriter des mus es ainsi que par extension les responsa bles et les hommes politiques Traduit de l anglais 1 Par les soins du Centre de documentation Unesco Icom 74 Aspects th oriques La programmation un outil au service du conservateur du maitre d ouvrage Patrick O Byrne et Claude Pecquet et du ma tre d uvre T Les tudes et les m thodes de programmation sont aujourd hui appliqu es gale ment aux mus es Quelle en est la raison En premier lieu il faudrait r pondre que tous travaux concernant un mus e d terminent avant tout une op ration d investissement et que en France par exemple les tudes de programmation s inscrivent obligatoirement dans le cadre d une op ration d investissement Il faut donc ici d finir sommairement ce qu est une op ration d investissement On entend sous cette appellation toute entreprise ayant pour finalit de r pondre mat riellement des besoins et requ rant pour ce faire un investissement finan cier Chaque op ration d investissement dans le cas qui nous occupe doit en fonc tion de son envergure ou de ses objectifs prendre en compte les trois domaines que sont l architecture les quipements et le fonctionnement Ces trois domaines sont abord s simultan ment et globalement dans
21. s rece voir des artisans qui exerceront leur m tier dans des ateliers y exposeront leur production et pourront tudier les objets du mus e cela devant permettre de d ve lopper les activit s artisanales Parall lement le mus e continuera d assumer ses fonctions traditionnelles d acquisition de conservation et d exposition Nouvelle conception du mus e Cette conception nouvelle du mus e constitue une remise en cause du r le habituel de celui ci trop souvent consid r comme conservatoire d objets culturels Il devient ainsi un centre de r f rences au service des artisans et un centre d changes culturels pour tous Le Crafts Museum New Delhi IOI L volution des formes des techniques et des modes d utilisation de l artisanat dans le contexte des besoins actuels est explicit e travers les syst mes de recher che et de catalogue ainsi que par les moyens de pr sentation Ainsi la documenta tion et les collections actuelles devront elles s enrichir dans le but d offrir l informa tion n cessaire une meilleure planification nationale de la production artisanale Le mus e devra par cons quent assumer les t ches suivantes valuer la situa tion actuelle de l artisanat former des artisans l exercice d une pratique pr ciser la situation socio conomique des artisans effectuer des tudes de march pour l coulement de la production artisanale enfin laborer des programmes ducatifs en
22. seulement diffuser des connaissances mais aussi veiller la conscience de cha que individu au plaisir esth tique par la contemplation d objets rares et beaux La formulation du programme de construction d un mus e doit s appuyer sur l analyse rigoureuse des fonctions sp cifiques de celui ci C est ainsi que la d fini tion des objectifs tablis par les responsables scientifiques du mus e d terminera l ampleur du programme En plus des contraintes de fonctionnement le pro gramme devra tenir compte de la nature du site et de l importance des moyens financiers disponibles Le programme scientifique La responsabilit de l laboration du programme revient obligatoirement un mus ologue qu il soit int gr l quipe ou nomm par les responsables du futur Z A a mus e Un charg de programme doit videmment travailler en concertation avec les autorit s scientifiques et administratives concern es Il doit laborer le pro q P gramme de construction sur la base des fonctions principales remplir en tenant compte des fonctions annexes selon les objectifs d finis C est par son exp rience du mus e et ses comp tences en la mati re que le mus ologue est habilit plus 4 r qu un autre tablir le programme Cependant le mus ologue prendra soin de collaborer avec l architecte charg du projet ainsi qu avec l architecte d int rieur Des besoins exprim s dans le programme na tront des espaces
23. te d Ivoire et du Centre culturel de Thann France Membre du Comit international de Icom pour la s curit dans les mus es ICMS Contribue aux travaux et aux publications de l ICMS GERMAINE PELEGRIN Secr taire g n rale du Mus e du Louvre Charg e de mission au Commissariat g n ral au plan jusqu en 1968 puis chef du Secr tariat au Cabinet du Minist re des affaires culturelles avant d exercer les fonctions de chef de bureau au Cabinet jusqu en 1973 particip aux tudes de programmation pour le Mus e d Orsay et le Mus e du Louvre au titre de secr taire g n rale du Mus e du Louvre Secr taire du Comit international de l Icom pour l architecture et les techniques mus ographiques Derer RONTE Adjoint au directeur g n ral des mus es de la ville de Cologne tudes d histoire de Part d arch ologie et de romanistique crit une th se sur le mouvement nazar en Se consacre l art des xx si cle et xx si cle en mus ologie et ce titre est charg de la reconstruction du Wallraf Richartz Ludwig Museum dans lequel il assure la t che de directeur des collections d art graphique Membre du Comit international de l Icom pour l architecture et les techniques mus ographiques Davi W Scorr Architecte Apr s avoir enseign l histoire et l art et les lettres au Scripps College et la Claremont Graduate School s int gre l quipe permanente de la Smithsonian Institution
24. teur par l architecte pour l architecte et non pour susciter chez le plus grand nom bre le d sir d entrer et de voir On se heurte alors une double contradiction Le mus e doit tre ce qu on n exige pas d un livre accessible la fois aux enfants et aux adultes aux cadres et aux ouvriers aux professeurs et aux analphab tes etc bref trouver un langage commun ceux qui poss dent une culture tradi tionnelle comme ceux qui d sirent d velopper leur culture personnelle L objet reste d abord une source de d lectation mais on recherche de plus en plus d chiffrer travers son apparence sensible l histoire des civilisations disparues Comment unir le r ve et la rigueur historique On ne fait pas un mus e pour soi on le cr e pour la joie des autres D finir les bases d un dialogue entre le conservateur et l architecte n est ce pas faciliter leur t che commune Niveau 5 Nouveau mus e 2 Exposition permanente En 3a Services 3b Conservation 2a Exposition permanente 2b Mus e des moulages 3a LTR verre m taux ES En papier c ramique 3b Conservation Niveau 3 1 R serves 2 Exposition permanente 8 Documentation Niveau 2 1 R serves 2 Expositions temporaires 3 Accueil animation Niveau 1 no ay 2 1 R serves 2 Services 3 LTR pierre laboratoire technique de restauration 48 Sch ma du nouveau mus e Pierre Arius architecte DPLG Aujourd
25. tre sur le qui vive et de veiller obtenir tout ce qu il aura requis Le langage de la programmation dresse semble t il une barri re des n ologis mes des expressions ont t cr s un jargon technique a t utilis Tout le monde n emploie pas encore de la m me mani re le vocabulaire de base Des termes tels qu esquisse de programme programme programme scientifique esquisse de pro jet avant projet projet r alisation valuation pourraient tre confondus d un milieu l autre Le temps et la compr hension mutuelle y rem dieront Neuf tudes de cas sont donn es par la suite De l extr me et saine diversit des solutions pr sent es trois principes semble raient se d gager de nature fortifier la position des coop rants th oriques de ce num ro Ce que ces derniers appellent programmation scientifique d aucuns diront le programme serait le fruit d un travail approfondi l laboration duquel d j le programmateur serait associ de bout en bout Le programmateur serait un architecte Ce m diateur devrait t moigner d une formation mus ologique avanc e et reconnue appliqu e l ensemble des disciplines mus ales et des structures architectoniques climat optique et hygrothermiques En 1980 Museum envisage de publier un num ro sp cial sur le th me Mus es et monuments historiques L occasion en sera saisie pour publier les commentaires re us entre temps notre a
26. 8 s ESPACES SUPPLEMENTAIRES pisds carr s GROUPENENTS eune ACES A SeS ta Noyau Collections Arch ves Rassemblement 8 Fe an pieds carr s ESPACES SUFPLEMENTA IRES 5 initial e Extension B E EE 3 e expositions Production a M f 5 gt des expositions amp Noyau Collections irchives Rassemblement 4 initial et Extension g expositions Production amp 1 u Et iv v des expositions di 1 Fonctions i s s Ho ta IV v publiques TIO 4 600 2 300 4 600 1 A R ception et G PRODUCTION t rassemblement 2 900 2 300 D EXPOSITIONS 1 100 600 500 s B Expositions amp 800 4 600 amp 600 e E Gt Dessins Graphiques 2 Fonctions A 250 Pa m a Rassemhiement i tal EE MP Rassemhiement Ge op rationnelles 6 150 12 790 1 000 2 100 G1 101 Studio dos C Administration Fersonnel ducatif 000 800 G2 Reproduction des 250 se Le ns ane D Archives 500 1 000 graphiques v gt E Collections G2 101 Chambre noire Conservation 2 300 6 800 Photo s rigraphie F Froduction des i expositions 1 000 600 500 G3 Fabrication 600 2 500 G R ception 1 100 Finissage p CARUSO gt H Machinerie 250 1 800 500 E 63 101 Atelier et T Aire centrale ouverte z r serve 500 Services publics 3 500 E lt 300 e G3 102 Peinture E 250 x 83 103 R serves tou 250 3 Divers 550 600 100 250 150 i 60 gt A R R serves d expositions 2600 Le a re J Kurs ext ri
27. SC Rn TEE Ha o PER Re 128 LeCentre d art et de culture Claude Mollard Georges Pompidou Paris 1 Entente Paris 1976 Dans la pr tendue utopie du Centre Beaubourg Gustave Affeulpin laisse libre jeu son imagination libertaire et d crit ce qu aurait pu tre un Centre Geor ges Pompidou d gag de toutes contraintes de toute programmation une sorte d anti mus e d anti centre culturel install dans les tages souterrains du centre qu il qualifie d officiel et livr l imagination autogestionnaire de ses usagers Je ne partage pas l opinion d Affeulpin Une mani re de lui r pondre est de se demander ce qui se serait pass si Beaubourg n avait pas t programm Je m attacherai donc montrer que sans programmation le Centre Pompidou n aurait pu tre r alis et que sa conception m me aurait t rendue impossible La programmation du centre a commenc par la mise en place d une quipe solide diverse et charpent e de programmateurs Cette quipe qui comportait aussi bien des architectes que des ing nieurs des conservateurs de mus e que des biblioth caires des gestionnaires que des scientifiques tait int gr e au sein de la ma trise d ouvrage La programmation est d abord un tat d esprit qui permet au ma tre d ouvrage d effectuer le travail d valuation pr alable au lancement de tout grand projet valuation quantitative et qualitative des beso
28. abrite actuellement le mus e Vue du patio 1 Colloque Icomos octobre 1972 Mexico E 2 Salvador Diaz Berrio Monumentos y museos Anales del Instituto Nacional de Antropologia y Historia INAH Mexico D F 1974 3 C Pecquet et P O Byrne La rogrammation appliqu e aux mus es Architecture n 402 avril 1977 p 88 et 89 4 Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites Icomos 1966 I 5 Voir Introduction de la Charte internationale op ctt Pour mieux utiliser les ressources limit es des pays latino am ricains il est nor malement imp ratif et conomiquement profitable de se servir de ce qui est d j construit Cette quatri me r solution de la r union de l Icomos qui a eu lieu Mexico en 1972 ouvre la voie l utilisation des monuments historiques de nouvelles fins Ce paragraphe du colloque est d une importance capitale car il stipule qu en l absence de moyens suffisants pour construire de nouveaux mus es les b timents anciens peuvent et doivent tre utilis s ces fins Au Mexique bien avant cette r union des difices religieux et civils des XVI Kvf et xIx si cles ont t transform s en mus es tant pour pr ser ver les difices que les collections qu ils abritaient Aujourd hui l architecte Salva dor Diaz Berrio nous dit L association du monument et du mus e correspond une affinit de valeurs e
29. au conservateur l administrateur ou au programmateur de fixer cette limite Cela vaut aussi bien pour les grands mus es que pour les petits Il n y a jamais assez d espace et rarement assez d argent Que le programme se divise en vingt ou en deux cents branches chacune d elles s estime insuffisamment dot e en per sonnel en espace et en moyens financiers Chaque activit doit tre examin e du double point de vue de ses propres priorit s et de sa propri t relative dans le cadre global du mus e En mati re de programmation la premi re mesure consiste d terminer ce qui est souhaitable la deuxi me r duire ce qui est souhaitable ce qui est possible et la troisi me envisager les moyens permettant de r aliser le maximum de ce qui est possible La chose peut para tre simple en th orie mais elle l est beaucoup moins en prati que un biblioth caire un directeur des comptoirs de vente ou un conservateur de mus e peuvent fort bien d sirer le d veloppement de certaines de leurs activit s qui serait peut tre disproportionn par rapport la taille du mus e mais repr sen terait n anmoins un int r t consid rable et devrait pouvoir tre r alis D autre part les limitations m mes d un site ou les caract ristiques insolites d un design peuvent aboutir des formes qui incitent le programmateur modifier ses priori t s afin de tirer parti au maximum des possibilit s que lui offre l arch
30. autrefois accomplissait ces t ches et m me la sur passer en efficacit Traduit de l allemand tudes de cas de programmation Le Crafts Museum a New Delhi Smita J Baxi Les mus ologues aiment affirmer qu il n existe pas de plan type qui puisse servir la construction de plusieurs mus es Chaque mus e compte tenu de ses buts de ses fonctions ou de ses activit s requiert un projet architectural sp cifique tant il est vrai que son architecture se distingue nettement de celle d autres difices publics th tre club ou centre r cr atif Toutefois et ind pendamment des sp cifications propres chaque mus e un certain nombre d l ments sont communs toutes ces institutions En effet un mus e qu il soit centre d art ou centre de recherches que ses expositions soient unidisciplinaires ou pluridisciplinaires doit de toute vidence comporter des salles d exposition destin es au public et des magasins accessibles ou non au public De plus il se doit d tre une institution au service du progr s et de la diffusion des connaissances que ce soit gr ce aux expositions aux services duca tifs ou la publication d ouvrages scientifiques Tout mus e doit s acquitter au mieux des principales fonctions suivantes enri chir ses collections les conserver les mettre en valeur pour le public et tudier les l ments de l environnement naturel et culturel De plus il doit s attacher non
31. bien quip s situ s dans une aile du mus e Pour les recherches et les tudes des sp cia listes il tait pr vu une biblioth que un cabinet d estampes de dessins et de cartes ainsi qu une salle d tudes Un chapitre cl du rapport tait intitul Principe de planification int rieure Ce chapitre se retrouve dans le rapport qui pr cise les grandes lignes voqu es plus haut et qui fut pr sent aux ma tres d ouvrage en f vrier 1966 Ainsi il pou vait tre utilis pour mesurer le degr de r ussite des grands objectifs dans le b ti ment achev En terme de m thodologie du design cet expos pourrait tre consid r comme la base de d finition d un concept g n ral Le Museum of London 123 En bref les buts et les principes taient les suivants Les objets devraient tre mis en valeur dans un environnement la fois attrayant et discret Le plan de circulation devrait tre aussi clair que possible et n engendrer aucune lassitude pour le visiteur L clairage tant naturel qu artificiel devrait tre efficace et agr able Du caract re architectural du b timent devrait se d gager l application des princi pes ci dessus Ext rieurement l architecture sharmonisera avec l environnement urbain en tenant compte aussi des contraintes de circulation L organisation des espaces int rieurs tant pour les galeries d exposition que pour les espaces de service et d administration devrait permett
32. car rosse Au niveau inf rieur le visiteur parcourt des galeries sym triques celles du niveau sup rieur et termine sa visite devant le carrosse L un escalier et un ascen seur lui permettent de retourner son point de d part au niveau sup rieur devant le comptoir de vente Au niveau de la rue accessible aux v hicules sont situ s les r serves les ateliers les locaux techniques les vestiaires les quais de chargement et de d chargement ainsi que les parkings de voitures et de bus Le Museum of London 125 Au dessus des galeries d exposition on trouve les bureaux administratifs les laboratoires la salle des p riodiques le cabinet des estampes et le studio de photo graphie ainsi que des espaces libres pr vus pour une extension future des activit s Am nagement des salles d exposition Le d veloppement du concept architectural tait d j bien avanc lorsque les d co rateurs exibition designers Higgins Ney et Partners furent nomm s en 1970 par les responsables du mus e en accord avec les architectes auteurs du projet Leur r le tait de d velopper en d tail le projet en son tat d avancement sur la base de rapports troits avec les ma tres d ouvrage et les conservateurs mais aussi en tenant compte des directives formul es par les ma tres d uvre Techniquement les responsables de l am nagement int rieur taient responsables devant les architectes En effet ceux ci consid raient
33. comme directeur de la Collection nationale des beaux arts En 1969 est nomm Planning Consultant la National Gallery de Washington D C et ce titre coordonne les tudes architecturales de programmation et de planification pour la r alisation de extension de la National Gallery inaugur e en 1978 Louis VALENSI Conservateur des mus es de France Professeur certifi d histoire et de g ographie est nomm conservateur du Mus e d Aquitaine en 1960 Enseigne l atelier d architecture de l cole nationale sup rieure des beaux arts de Bordeaux l histoire de l architecture et des civilisations charg d un cours compl mentaire d animation culturelle l Universit de Bordeaux 3 Secr taire du Comit international de l Icom pour les mus es d arch ologie et d histoire Photographies 1 28 33 Smithsonian Institution Washington D C 124 b 13 Crafts Museum Delhi 14 Edition Hermes S A Mexico D F 15 21 Herremann Mexico D F 22 27 Mus e du Louvre Paris 34 39 Wallraf Richartz Museum Cologne 36 39 John Donat Londres 2 11 40 44 Claude Pecquet Paris 49 48 J M Arnaud Bordeaux 49 54 Raymond O Harrison et John Murray Alberta SS Red Deer and District Museum Red Deer Alberta
34. contemporain de 1900 nos jours La r partition des collections est de l ordre d un tiers deux tiers Aujourd hui les deux collections ne sont pr sent es que partiellement ce qui repr sente environ un millier d uvres d art allant de Simone Martini Walther de Maria soit un tiers de l ensemble des objets La collection d art graphique comprend quelque 8 000 estampes et dessins L acquisition de la collection de Gr ber permit de commencer en 1978 une collection de photo graphies La nature des collections du Wallraf Richartz Ludwig Museum s ex plique par l histoire de Cologne Les collections du mus e sont celles des grands collectionneurs et amateurs d art de la cit bourgeoise conservatrice des traditions r publicaines de la ville libre du Saint Empire Romain c est dire qu il y manque les uvres de grand format des collections princi res Cela explique les dimensions relativement restreintes des uvres ant rieures aux ann es soixante Cette consid ration a entra n des modifications du programme notamment la r duction d un certain nombre de salles initialement pr vues en grande hauteur sous plafond certaines salles voyant leur hauteur passer de 7 5 m tres Par ailleurs d autres modifications du programme ont t apport es la suite d observations d exp riences men es par d autres nouveaux mus es C est ainsi que le programme est devenu plus conservateur La salle polyvalente
35. d changer des expositions ou d en envoyer aux autres mus es locaux de la r gion l objectif ultime restant de faire mieux conna tre et aimer la vie et le patri moine culturels de la nation et de stimuler un d sir d y participer d Plan directeur Un mus e est une institution volutive et dynamique Il est donc essentiel que son d veloppement d ensemble se fasse suivant un plan direc teur flexible et long terme pour que puissent tre fix es les priorit s l int rieur de chaque phase qu il s agisse des activit s des effectifs du financement ou des installations et pour que la programmation puisse suivre son cours La recommandation relative au Mus e de Red Deer se pr sentait dans ses grandes lignes comme suit Phase d introduction mise en route initiale du mus e six ans 1970 1975 phase 1 d veloppement du noyau initial du mus e dans le nouveau b timent sept ans 1976 1982 phase 2 extension des collec 139 0 FORT MEMJRRAY se GUANDE PRAIRIE gt Pd EDMONTON RED OZER e 50 rar CALGARY d MEDGE O ER RATS Te O aros METROPOLITANE Hu S ES PRINCI PAUA O CENTRE REGIONAL MUS ES R GIONAUX SD OUR o Ra EX os Ni q a A o AE A J0 Carte de la Province d Alberta 140 Raymond O Harrison i SURFACES GROUPEMENT ORIGINALES FRASES ULT RIEURES Ki NNE ds carr S EM o E iva FORCTIONNEL pie
36. de formation et m me de nationalit s tr s diff rentes Aussi n est il pas exag r de dire que la programmation a t le creuset o toutes les divergences se sont att nu es et o s est forg e pendant des ann es l me de Beaubourg De ce fait la programmation a permis de forger l unit du centre N cessaire du point de vue des dispositions architecturales elle devait peu peu transparaitre sur le plan des activit s culturelles Sans un solide programme le centre n aurait t que la juxtaposition de ses parties Il n aurait pas t cet ensemble culturel d un type nouveau visant d cloisonner les formes d expression culturelle trop souvent s par es Il n aurait pas t ce lieu o les publics de toutes origines peu vent acc der librement Car chaque activit tire de la proximit de l activit voi sine quelque chose de plus Ce quelque chose de plus ce suppl ment s appelle sans doute la communication Ce besoin de communication existait l tat latent la programmation lui a permis de se r v ler Si la programmation a t une contrainte disons plut t une discipline elle a aussi t Vinstrument le r v lateur et le moyen permettant la ma trise du devenir d un grand projet 42 Document Programme sp cifique Ce document d veloppe et compl te le programme du concours Destin l quipe laur ate d architectes il devait permettre ceux ci de d velopper le projet architectural
37. de gestion du personnel des services sociaux de gestion budg taire et les services g n raux etc Les espaces consacr s cette fonction peuvent tre de trois types cloisonn s bureau individuel semi ouverts action office ouverts paysag s Pour la d finition de ces espaces et leur organisation les crit res de relations fonctionnelles interservices seront seuls pris en consid ration afin que les relations fonctionnelles soient videntes et ais es 90 Patrick O Byrne et Claude Pecquet Le service de gestion du personnel doit tre relativement isol pour permettre des entretiens caract re confidentiel Il en va de m me pour les services sociaux Les unit s dont l activit risque d engendrer des perturbations au niveau bruits ou animation reprographie salle de r union etc seront galement localis es ou trait es en cons quence La fonction de gestion int resse l ensemble des t ches pratiques caract re technique mettre en uvre pour le bon fonctionnement du mus e c est dire l archivage la s curit le nettoyage le t l phone le cour rier les repos d tente l information orientation le commercial Les espaces d vo lus la fonction de gestion sont mises part les activit s de bureau qui peuvent tre regroup es clat s dans l ensemble g rer Ces espaces sont d finis et localis s en rapport avec le service g r par exem ple les espaces d volus la
38. des conventions gr ce de nouvelles solutions techniques C est pourquoi il faut que toute programmation soit reli e d s que possible aux repr sentations de l espace qui doivent bien entendu demeurer flexibles Remar quons ce propos que chez la plupart des gens une formulation abstraite n voque aucune repr sentation ou bien fait surgir involontairement une repr sentation connue d j vue quelque part Il est toujours surprenant de constater combien le m me concept est interpr t de fa ons diff rentes lorsqu il s agit de le concr tiser aussi y a t il souvent accord sur les g n ralit s et d saccord sur les cas particuliers C est la vertu de architecture de ne pas trouver en fin de compte la solution du probl me par un proc d d optimisation ou de juxtaposition mais bien par un bon cr ateur de l imaginati n Se prononcer pour une forme choisie parmi plusieurs solutions possibles est toujours une entreprise os e qui peut susciter des critiques elle n est men e bien que si une personnalit ou un groupe libre et homog ne en assume le risque Il est sans aucun doute souhaitable que le b timent qui abrite le mus e repr sente une uvre autonome de l art achitectural et cela est incontestablement li une certaine accentuation d un point fort comme au Guggenheim Museum de New York ou la Nationalgalerie de Berlin Ouest La programmation doit toute fois noncer des conditions de ba
39. des ouvrages 76 Patrick O Byrne et Claude Pecquet vant comme relais entre le maitre d ouvrage le maitre d ceuvre et le conserva teur dont il est le porte parole Permettre la formulation r aliste des moyens que le maitre d ouvrage doit mettre en uvre pour la r alisation de l op ration et cela aux trois niveaux que sont l architecture le fonctionnement et les quipements Cette formulation s appuyant sur une r elle prise en compte des objectifs et des fonctions rem plir ainsi que des donn es exigences et contraintes Traduire les fonctions remplir d coulant de la formulation des objectifs en ter mes de besoins qui soient clairs et vidents pour le conservateur qui les reconna t le ma tre d ouvrage qui les accepte et le ma tre d uvre qui les prend en compte pour l laboration de son projet Contr ler et coordonner le suivi de la conception du projet architectural et techni que ad quation programme projet pour le compte du ma tre d ouvrage et du conservateur et tablir ou coordonner les tudes sp cifiques inh rentes l op ration Aider la mise en service des b timents et des quipements par exemple par l la boration d un manuel d utilisation Ces principes supposent des actions qui se d veloppent par tapes successives Logique et imagination sont indispensables pour la r solution des probl mes qui se posent chaque moment du d roulement de l op ration R troactio
40. du mus e le d finir pr cis ment Elle comprend donc deux parties La premi re regroupe cinq rubriques d finition volume secteur cat gorie subdivision Ainsi l atelier de marbrerie a un volume minimal de plus de 350 m tres cubes longueur 10 m largeur 8 m hauteur 4 50 m charge 4 tonnes Inclus dans le secteur de circulation priv e il rel ve des services techniques et doit tre situ au premier niveau D autre part quatorze rubriques d finissent la localisation le climat l appare llage le mobilier que le conservateur juge les mieux adapt s au service technique qui doit tre rendu dans l espace consid r Ainsi l atelier de marbrerie sera fractionn en deux l ments de surface in gale salle de travail et box vitr du contremaitre Il communiquera avec la cour de service proximit du monte charge et de l atelier de moulages L clairage et l a ration seront naturels la temp rature et l hygrom trie normales Cet atelier disposera d eau chaude d eau froide de gaz d vacuations pour les eaux us es de prises de courant la terre et d une tension de 220 380 volts d un pont roulant monorail de 5 tonnes de deux bacs en b ton avec une chape de ciment lisse longueur 8 m largeur 2 m hauteur 0 40 m d une porte double coulissante Le mat riau du sol sera industriel les murs rev tus d une peinture anti poussi re Le mobilier comprendra un bureau une paillasse deux tablis une armoire out
41. et des volumes Smita J Baxi r pondant aux fonctions des activit s d finies Ainsi le programme devra t il comporter les sp cifications des ensembles et sous ensembles op rationnels Les caract ristiques architecturales de chaque espace seront inscrites dans le pro gramme ainsi que des sch mas de circulation du public et du personnel Devront galement y figurer les principes de pr sentation et les r gles de stockage des ob jets de la collection Le programme devra aussi d finir les principes de fonctionnement des services tels que les salles d tudes les bureaux administratifs et de conservation le labora toire le studio de prises de vues photographiques les magasins etc qui consti tuent les espaces r serv s au personnel Les salles de documentation et certaines r serves accessibles aux chercheurs et aux tudiants peuvent tre consid r es comme des espaces semi priv s les salles d tudes et de r unions comme des espaces semi publics enfin l accueil les salles d exposition et les salles de conf rence comme des espaces totalement publics C est sur la base d un programme int ressant toutes ces activit s que l architecte charg de la r alisation devra tablir son projet Projet architectural Le projet architectural doit tre pens parall lement aux tudes de programma tion puisque les caract ristiques des espaces du mus e d pendent aussi des mat riaux et de leur mise en uvre Rapi
42. expliciter la d marche programmatique il n tait pas besoin en Grande Bretagne de chercher loin Le nouveau mus e londonien Museum of London inaugur en d cembre 1976 par la reine suffit illustrer notre propos puisqu il est le b timent le plus vaste et le plus complet qui ait t construit en Grande Bre tagne depuis bien longtemps La chronologie de l laboration du mus e tout autant que son cadre adminis tratif tait complexe Sa finalit tait parfaitement d finie Le site choisi rev tait un caract re unique et pr sentait de nombreuses difficult s Le rapport pr liminaire Ce rapport exposait les recommandations observations et exigences du ma tre d ouvrage telles qu elles d coulaient de nombreuses r unions pr liminaires Il d crivait le site et ses acc s num rait les principes de pr sentation des collections pour chaque salle et mentionnait les opinions des personnalit s consult es Les objectifs du mus e taient d voquer l histoire du d veloppement de la ville de Londres travers des artefacts et des objets de civilisations t moins de cette volution L ensemble serait pr sent par ordre chronologique dans des sections successives suivant un cheminement lin aire Le visiteur tait consid r comme un profane voulant tudier l histoire de la ville que ce soit d une fa on approfondie ou superficielle Un personnel qualifi serait charg des scolaires et disposerait de locaux
43. familiarisation avec les objets et le mat riel eux m mes Plusieurs esquisses pr liminaires d am nagement furent propos es sous la forme de dessins et de perspectives Des critiques de ces esquisses devaient influer sur le projet d finitif d am nagement Peter Ney a dit L objet expos doit remplir deux fonctions exister en tant que tel et illustrer avec d autres documents des faits historiques et les th mes correspondants gt Pour r pondre aux besoins tendus d un public h t rog ne le mat riel graphi que explicatif a t con u de fa on permettre une communication diff rents niveaux qui vont du commentaire g n ral au commentaire relativement d taill Des s ries de vitrines fabriqu es avec des l ments normalis s ont t con ues et test es l aide de maquettes grandeur nature Ces vitrines peuvent tre trans port es par des chariots transpalettes et sont pos es sur des socles adapt s Les concepteurs de la pr sentation convaincus que la pr sentation long terme des collections du mus e devait donner contrairement aux expositions temporaires une impression de permanence ont pr vu des quipements conformes aux r gle mentations de s curit incendie Ils ont galement eu largement recours aux pr sentations murales g n ralement moins condens es Pour r duire les nombreux probl mes qui se sont pos s durant la conception et la r alisation acc s entretien de la pr sentat
44. gestion technique du b timent contr le automatique seront situ s en fonction de la trame de filerie des syst mes de contr le ceux d volus la s curit seront isol s des zones publiques et cependant en liaison directe avec elles Archives L espace consacr la conservation des archives peut tre situ en dehors des espaces de bureaux toutefois il est souhaitable qu il soit en rapport direct et ais avec ceux ci Il est contr l et exige l implantation d un syst me de d tection d incendie et d intervention automatis s S curit Le poste central de la s curit peut comporter un centre de contr le des quipe ments et des locaux pour le personnel de s curit ces deux espaces sont en conti guit Il est situ l cart des zones publiques et ses acc s parfaitement contr l s Son implantation doit tenir compte q des n cessit s de rapidit d intervention du personnel position centrale b des dangers d un acc s trop facile par le public 0 des r seaux filaires des syst mes automatis s de contr le Les espaces doivent offrir un degr certain de confort pour le personnel qui y s journe mais en aucun cas m avoir d ouverture sur l ext rieur moins que celles ci n offrent aucune possibilit de p n tration et ou de neutralisation Nettoyage Les espaces de nettoyage comprennent les locaux de r ception de traitement et d vacuation des d chets ainsi que les stockages de produits de nett
45. le cas d une op ration de construction neuve Ils peuvent tre appr hend s sp cifiquement dans d autres cas fig 2 A titre d exemple on peut citer comme op rations d investissement La cr ation la r novation et la restauration de b timents L adaptation de b timents de nouvelles fonctions L installation neuve d quipements La restructuration l adaptation ou l extension d une installation d quipements existante L organisation fonctionnelle de nouvelles structures La r organisation de structures existantes Cette liste qui peut tre consid r e comme exhaustive inclut des op rations du type mise en place d un syst me de signalisation ou de s curit par exem ple qui constituent des op rations d investissement part enti re Cette parenth se sur les op rations d investissement referm e on en reviendra la programmation La programmation pourquoi mais aussi comment pour qui par qui C est le but de cet article que de r pondre en d tail ces quatre questions fondamentales qui se posent lorsqu on parle de programmation appli qu e tant entendu qu il ne s agit en aucun cas de ce que nous appelons pro gramme scientifique programme dont l essentiel est de d finir selon une approche en quelque sorte philosophique les structures fondamentales du mus e envisag Il s agit du moins c est le but des auteurs d clairer progressivement le lec teur sur une m
46. les mat riaux locaux par des artisans des villages concern s venus sp cialement New Delhi A l occasion de manifestations particuli res des artisans font la d monstration de leurs techniques et de leurs proc d s dans des b timents construits en pis et recouverts de toits de chaume Le terrain sur lequel doit s lever le Crafts Museum jouxtant les quipements d exposition d crits ci dessus la fusion des deux entit s Rural India Complex et Crafts Museum formera un seul ensemble consacr l artisanat indien Chacune des deux entit s ont t con ues par des quipes distinctes d architectes et d archi tectes d int rieur qui travaillent ind pendamment l une de l autre mais toutes les deux en collaboration troite avec l quipe des mus ologues et des responsables de chaque entit Le projet architectural a d subir un certain nombre d adaptations au cours des diff rentes phases de la construction Ce processus de r vision permanente du projet a entra n une transformation du concept architectural de base Ce qui devait tre l origine un b timent de type contemporain et transparent parois de verre ouvrant sur l ext rieur est devenu une construction de type traditionnel et urbain int gr l environnement architectural avoisinant Le projet d finitif offre cependant tous les avantages de flexibilit d une architecture moderne Ce projet d finitif fg 12 b 13 permet l installation d espaces destin
47. ne serait pas dans sa conception ce lieu d activit s culturelles int gr es o le public se rend avec plaisir La conception d un tel projet est en effet largement conditionn e par la mani re dont est conduite la programmation Indispensable lorsqu il y a un seul utilisateur la programmation l est encore plus lorsque la construction concerne plusieurs utili sateurs comme Beaubourg Donnant la parole ces utilisateurs d s l origine la programmation permet d abord de saisir tous leurs besoins et de s assurer qu ils ne sont pas incompatibles Il n est pas exag r de dire qu elle a permis une v ritable cogestion du projet du Centre Pompidou Une telle conception tourne r solument le dos au syst me dit des b timents livr s cl s en main inconcevable lorsqu il s agit d un centre culturel de caract re si complexe La conception du projet est alors une affaire qui se traite entre trois partenai res l utilisateur futur qu il faut d signer avant le d marrage de l op ration le ma tre d ouvrage qui est le responsable final devant les utilisateurs auxquels il doit livrer un bon b timent devant les pouvoirs publics qui lui apportent ses moyens de financement et devant les usagers futurs et le m tre d uvre charg de r aliser le projet architectural Le dialogue entre ces trois parties est indispensable Mais il suppose l existence et la pratique d un m me langage Les interlocuteurs dans le cas du centre taient
48. nul ne peut se substituer pas plus le conservateur que l architecte C est parce que les r alisations de mus es deviennent de plus en plus complexes et font participer un nombre de plus en plus important d intervenants ext rieurs que la programmation s impose comme technique d tude et comme instrument indispensable de coordination et de contr le Pratiquement la finalit des tudes de programmation qui est d optimiser intel lectuellement et financi rement les investissements se d veloppe autour des princi pes suivants tablir un rapport privil gi qui facilite l int gration totale et la pleine responsa bilit des conservateurs futurs utilisateurs et b n ficiaires de l op ration dans le processus op rationnel tout au long de celui ci Le programmateur s inscri Programmation Ex cution Faisabilit Politiques g n rale et particuli res Conception Objectifs envergure et port e W Recherche Collecte Analyse donn es contraintes exigences fonctions a Choix de la maftrise d uvre Pr programme Sc narios Programme de base Esquisse d intention D finition D veloppement DS Programme d finitif Ad quation ANNE PE N Avant projet d taill apud EN std pe o Travaux Appel d offre consultation des entreprises March s de travaux R alisation Mise en service R ception
49. procurer une somme consid rable provenant de fonds publics Toute fois les objectifs financiers furent en ex c dent si bien que le programme et les plans de construction demeur rent inchang s Ex cution La phase d ex cution finale comprend l appel d offres et l adjudication des tra vaux la construction du b timent la commande et l installation du mat riel l am nagement le recrutement du personnel les projets et la r alisation des expo sitions et enfin les pr paratifs de l inauguration Sans doute peut on consid rer que ces t ches ne font pas partie essentiellement de la programmation d un mus e n anmoins le succ s du projet qui nous occupe d montre que le processus comprend bien plus qu un simple programme architectural En cons quence le rapport d am nagement et la programmation tablis par le mus ologue conseil en sa qualit de membre de l quipe de planification se sont r v l s tre des fac teurs significatifs premi rement dans la r alisation d un b timent convenant par faitement un mus e l int rieur des limites de temps et de budget impos es deuxi mement en ce qui concerne la mise en uvre des activit s mus ales et troi si mement pour l organisation du mus e et des services offerts au public ils servi ront enfin guider le d veloppement long terme de l tablissement Traduit de l anglais SI Entr e du mus e 144 Auteurs Smir
50. programmateur l architecte l entrepreneur chacun de ces intervenants a un r le sp cifique jouer qui implique des responsa bilit s Le ma tre d ouvrage a la charge de mener bien l op ration depuis la prise de d cision de r aliser celle ci politique g n rale jusqu la fin des travaux r cep tion des ouvrages Il est donc responsable la fois de la d finition et de la mise en uvre des moyens correspondant aux objectifs et de la conduite de l op ration Le conservateur b n ficiaire de l op ration et futur utilisateur des locaux a la charge de d finir les objectifs du mus e et de les transmettre au programmateur Il suit l op ration de bout en bout en contr lant chaque tape que les objectifs d termin s ne sont pas alt r s Il repr sente galement l usager du mus e c est dire le public La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du ma tre d uvre 79 Le programmateur qui est le rouage op rationnel entre l utilisateur et le concepteur a pour mission d tablir les fonctions d coulant des objectifs puis de d finir les besoins correspondant au bon d roulement de ces fonctions en tenant compte des autres facteurs que sont les donn es les contraintes et les exigences Il conduit les tudes de programmation et r dige les programmes Il effectue les ad quations programme projet pour le compte du ma tre d ouvrage L architecte responsable de la
51. r alisation architecturale et technique du mus e labore un projet architectural et technique qui r ponde aux besoins exprim s dans le programme tant au niveau de l architecture proprement dite que des quipe ments et du fonctionnement L entrepreneur a la charge d ex cuter les travaux sous le double contr le de l architecte et du ma tre d ouvrage Si les r les et responsabilit s de chacun des intervenants sont clairement d finis d s le d part de l op ration il importe qu un r seau efficace d interrelations s organise qui permette un dialogue constant entre les intervenants C est cette proc dure qui rend possible les s ries de r troactions indispensables au bon accomplissement de l op ration Le programmateur joue ici le r le important de r gulateur fig J Politiques Objectifs Fonctions Ad quation Projet Travaux J Besoins e Programme ER c Programmateur Concepteur R alisateur Ma tre d ouvrage Utilisateur Conception Pour acceptation Ex cution R le du programmateur Le r le du programmateur est plus ou moins vident selon les dimensions et ou la complexit du mus e r aliser Il est toutefois indispensable que ce r le impor tant s inscrive dans la dur e totale de l op ration c est dire que soit assum l ensemble des actions et des t ches inh rentes chaque phase du processus de d roulement Phase de faisabilit
52. retenu 43 Document Programme sp cifique ouvert la page montrant le diagramme de visualisation des ensembles fonctionnels du mus e 44 Ensemble des documents programmes pour le Centre Beaubourg On reconna t le programme du concours et le programme sp cifique gauche de la photo droite les sept volumes du programme d finitif 132 Le Mus e r gional d Aquitaine Louis Valensi Bordeaux 1 Ce texte a t r dig partir d un programme architectural beaucoup plus d velopp qui doit para tre n extenso dans un prochain num ro de Mus es et collections publiques de France Il exclut donc la plupart des pr cisions techniques 2 En France les mus es r gionaux Mus e de Bretagne Mus e dauphinois Mus e lorrain Mus e savoisien etc n ont pas de statut juridique propre Dans la plupart des cas ils appartiennent des villes capitales d une ancienne province L agglom ration bordelaise compte aujourd hui 600 000 habitants Elle est la cinqui me de France 3 En 1964 la ville a achet un champ de fouilles Reignac en P rigord 9 kilom tres des Eyzies La continuit de l habitat sur cette rive de la V z re est attest e du Magdal nien au XVII si cle D autre part en 1968 a t publi un programme d enqu tes syst matiques d ethnographie pour la r gion d Aquitaine 4 Voir Museum vol XXV n 1 2 1973 L comus e de Marqu
53. sols retraits alignements etc r gle mentations techniques s curit des personnes et des b timents r gles sanitai res etc 3 Exigences exigences techniques type de fa ade type de structure etc exi gences administratives d lais type de march s etc exigences financi res prix limites etc 4 Besoins ce chapitre qui est g n ralement le propos principal des tudes de programmation traite plus particuli rement des aspects qualitatifs de l op ra tion qui sont Expos des objectifs g n raux finalit s du mus e r le social etc D finition des activit s composantes accueil exposition pr sentation etc Expos des objectifs par activit fonctions de Faccueil des bureaux etc Besoins en fonctionnement liaisons population personnel circulations etc Besoins architecturaux surfaces hauteurs ambiances rapports de proximit etc Besoins techniques chauffage ventilation clairage nergies etc Besoins en quipements audio visuel s curit mobilier cimaises vitrines etc Questions appelant d cision Co ts estimatifs globaux La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du ma tre d uvre P Sc narios d occupation du site etlou des lieux Ce document propose les principales alternatives d occupation du site ou des lieux en fonction des directives formul es dans le pr programme Il se compose de sch m
54. solues ces derniers portaient en eux les multiples influences et courants de leur entourage et laboraient partir de l un monde et un ordre universel plus ou moins homog ne selon les lois suivant lesquelles ils ordonnaient leurs repr senta tions soit en les harmonisant ou en les rejetant Comme le dialogue entre ma tre d ouvrage et architecte apr s un choix person nel du partenaire s tablissait sous la forme d un contact humain direct la pro grammation tait une action cr atrice caract ris e par des concessions r cipro ques Malgr de nombreux exemples qui montrent que la discussion ne se d roulait pas toujours sans frictions et qu il y avait souvent de difficiles affrontements l existence d une image commune du monde permettait n anmoins de concilier les contraires et de pr server une unit intellectuelle et artistique Les difices historiques marquants ont t le produit de la d viation d une id e dans le prisme d un petit nombre de personnalit s Au sens rationnel d au jourd hui la programmation tait peut tre relativement unilat rale mais proba blement pour cette raison justement tait elle homog ne L efficacit de ce proces sus de planification qui repose sur l imagination et l enthousiasme de quelques personnes se trouve remise en question par les rouages d une soci t organis e tous gards en raison de l ampleur des projets et de la complexit des techniques modernes Il est c
55. tablir un programme si pr cis qu il s en d gage un projet latent s imposant tous les planificateurs Comme cela n est pas la t che du programmateur il faut que ce dernier pr sente les conditions requises les textes et les sch mas de mani re d crire l objectif plut t que le moyen Par exemple dans un sch ma de fonctions rationnel il peut tre demand d ta blir entre des zones aussi nombreuses que possible une relation directe qui doit en outre tre variable Dans la pratique le seul moyen de s en tirer est d opter pour un projet adaptable et neutre dont la flexible puissance d expression architec turale r duite n est pas en harmonie avec le caract re de la collection C est lors qu elle en exige trop que la programmation perd de sa force de d cision Il faut noter cet gard la diff rence fondamentale entre la solution intellec tuelle verbale et la solution visuelle et spatiale La r alisation d une id e dans l espace ouvre une dimension suppl mentaire et largissant ainsi les possibilit s de solution des probl mes D autre part il vient s y ajouter automatiquement un l ment psychologique et affectif qui peut modifier la d marche de fa on d cisive Par exemple 4 inspiration tir e des possibilit s offertes par la situation et la configuration du terrain b superpositions et d passements des limites dans des espaces polyvalents c modification des qualit s de l espace d d passement
56. 0 Le Red Deer and District Museum Province d Alberta 141 Il arrive pourtant fr quemment que les mus es ne consid rent que les seuls co ts de construction ce qui est peu r aliste On peut aussi utilement tablir dans la programmation un tableau des flux de tr sorerie indiquant l chelonnement des d penses n cessaires en fonction du calendrier d crit ci apr s par j Dans l exemple ci dessus le montage d expositions n est pas pr vu ce poste de d penses devrait normalement tre pris en compte 7 Analyse financi re exploitation Il est indispensable que les frais entra n s par l exploitation du mus e dans ses nouveaux locaux soient pr vus dans la pro grammation Dans le cas des co ts d exploitation comme dans celui des co ts d quipement il convient d tablir une projection d taill e de l origine et de l em ploi des fonds Une projection sur cinq ans des co ts annuels du Mus e de Red Deer a t entreprise par la Historical Society selon des directives tablies par le mus ologue conseil 1 Calendrier des travaux Il est indispensable de dresser un calendrier complet des travaux regroupant tous les aspects de l chelonnement dans le temps d une r alisation pour faire en sorte que les objectifs fix s soient du domaine des possibi lit s et que les t ches ex cuter soient clairement d finies et leur ordre de succes sion nettement indiqu On a le choix entre trois solutions un tableau d
57. 137 midi dans une garderie qui les conduise peu peu des jeux la culture De m me les adultes r unis par l attrait du mus e des soci t s ou de la formation pertna nente disposeront d une salle de conf rences et de deux salles de r unions polyva lentes Ainsi ce qui n est trop souvent qu une promenade indiff rente parmi des vitrines pourra devenir une exp rience personnelle d une port e durable par la par ticipation du public La lassitude physique Mais le cheminement travers les salles le pi tinement devant les uvres d cou ragent bien des gens Le visiteur aimerait disposer de si ges l gers et transporta bles pour faire halte devant une uvre un spectacle audio visuel un album etc Cette commodit appara t encore plus n cessaire dans les galeries scientifiques o curieux et chercheurs risquent de s attarder longuement l examen des s ries de r f rence intervalles r guliers des salles de repos cr eront une occasion de d tente de r flexion ou de lecture Les circulations seront organis es de telle mani re que le public poursuive sa visite sans ressentir une impression de con trainte et pour s asseoir ou sortir n ait pas retraverser l ensemble d une section Le d go t du mus e Le mus e est d j un lieu trange Doit il par absence de fen tres se transformer en prison L artifice de l clairage lectrique fige la vision des sculptures en ronde bosse autour desquelles
58. ANN Architecte et mus ologue A t durant plusieurs ann es chef du D partement de mus ographie au Mus e national des cultures de l Institut national d anthropologie et d histoire INAH de Mexico R alise plusieurs projets de mus es pour le D partement de planification et d installation de mus es Travaille actuellement au D partement des mus es et expositions de l INAH Professeur de mus ographie pour l OEA Organisation des tats am ricains au Centre de restauration Manuel Castillo Negrete Membre du bureau du Comit international de Icom pour architecture et les techniques mus ographiques MANFRED LEHMBRUCK Architecte Apr s avoir tudi avec Mies van der Rohe et travaill Paris dans l agence d Auguste Perret r alise de nombreuses constructions notamment dans le domaine culturel le Centre culturel de Reuchlinhaus Pforzheim le Wilhem Lehmbruck Museum Duisburg le Federsee Museum Bad Buchau le University Institute Building Braunschweig etc Travaille actuellement des projets de b timents culturels le Museum and Cultural Centre Rottweil la German Academic Foundation W rzburg etc Membre du Comit international de l Icom pour l architecture et les techniques mus ographiques CLAUDE MOLLARD Conseiller r f rendaire la Cour des comptes Paris Apr s avoir t administrateur civil la Direction du budget au Minist re des finances puis rapporteur aupr s d
59. Museum Vol XXXI n 2 1979 Programmation pour les mus es Vol XXXI n 2 1979 Museum qui succ de Mouseion est publi Paris par Organisation des Nations Unics our P ducation la science et la culture useum revue trimestrielle est la fois un p riodique d information et un instrument de recherche dans le domaine de la mus ographie Les opinions exprim es par les auteurs ne refl tent pas n cessairement celles de l Unesco R DACTEUR EN CHEF Anne Erd s DITION ANGLAISE Iris Bettembourg COMIT CONSULTATIF DE R DACTION Om Prakash Agrawal Inde Fernanda Camargo de Almeida Br sil Chira Chongkol Thailande Joseph Marie Essomba pr sident de POMMSA Raymonde Frin France Jan Jelinek Tch coslovaquie Grace McCann Morley conseiller Agence r gionale de l Icom en Asie Luis Monr al secr taire g n ral de l Icom Paul Perrot tats Unis Am rique Georges Henri Rivi re conseiller permanent de l Icom Vitali Souslov URSS Salcheddin Hasan Sury Jamahiriya arabe libyenne Le num ro 24F Abonnement 4 num ros ou num ros doubles correspondants un an 72 F deux ans 120F R daction et dition Organisation des Nations Unies our l ducation la science et la culture y lace de Fontenoy 75100 Paris France Unesco 1979 Imp Maury S A 45330 Malesherbes Museum Architecture vol XXVI n 3 4 1974 En r ponse de nombreuses dem
60. ONS w 5 ES ta w v AMPHITH ATRE Ha 5 4 g ty a ENTREE PLACE DU MARCH D ARTISANAT B NISTERIE E MAGASINS DE SOUVENIRS ATELIER D ARTISANAT POTERIE ATELIER DARTISANAT ESTAMPES nan 1 1 1 l l 1 1 PLACE DES EXPOSITIONS 1 ET MANIFESTATIONS i uy ATELIER 1 DIVERSES i g D ARTISANAT l M TAUX t 1 ENTREE b 1 J DE SERVICE 1 l 1 f r 1 Si 1 1 3 i Er sis mine ANAE 4 ATELIER BUREAUX V RANDA ATELIER EXPOSITIONS R SERVES VISIBLES AIRE R SERVES C TUDES VISIBLES INFORMATION E V RANDA AMPHITH RTRE u Es 100 Smita J Baxi 4 KRISHNA MARG p ENSEMBLE E RURAL N 1 q i E ue K g dor a Y 13 D Implantation du mus e Asia 72 Fair Le Rural India Complex recr ait des ensembles ruraux typiques habitats et leur environnement de diff rentes r gions de l Inde La d coration murale comprenait des peintures couvrant les murs des cours int rieures Parmi les ensembles reconstitu s on note la hutte Banni de Kutch la hutte Naga du Nagaland la hutte Mehr du Gujarat la hutte Gadaba de Orissa la hutte Nico bar des les du m me nom la hutte Toda des montagnes Nilgiri et enfin la hutte Kulu du Himachal Pradesh Ces habitations ont t b ties selon les techniques de construction et
61. a J BAxI Directeur du Crafts Museum de New Delhi A tudi l architecture la School of Arts de Bombay A enseign Nagpur et Delhi et s est sp cialis dans les probl mes de mus ologie et d exposition la University of Michigan tats Unis d Am rique A particip l am nagement int rieur du National Museum New Delhi Actuellement vice pr sident de Museums Association of India et membre associ du Royal Institute of British Architects James M Bei Directeur de l cole d architecture Universit de Manchester Membre de RIBA et de RTPI Pr sident de la Manchester Society of Architects Apr s plusieurs ann es de pratique priv e dans le domaine de l architecture dipl m de l Universit de Liverpool se consacre l enseignement dans le cadre de l Universit de Manchester apr s avoir men une tude sur l architecture domestique en Angleterre 1850 1914 RaymonD O HARRISON Architecte migr d Australie au Canada en 1950 Nomm directeur du Provincial Museum and Archives d Alberta en 1962 puis assistant du Deputy Minister of Heritage Resources A r alis depuis vingi quatre ans de nombreuses tudes de programmation et d am nagement d institutions culturelles notamment le Provincial Museum and Archives of Alberta et le North Dakota Heritage Center Assure actuellement la charge de mus ologue conseil aupr s des services culturels de la Province d Alberta Yant HERREM
62. andes ce num ro a t r imprim en anglais et il est maintenant disponible La programmation pour les mus es Tom Hume ditorial 71 Pier K ks Introduction 73 ASPECTS TH ORIQUES Patrick O Byrne et La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et Claude Pecquet du ma tre d uvre 714 Manfred Lehmbruck La programmation 94 TUDES DE CAS DE PROGRAMMATION Smita J Baxi Le Crafis Museum New Delhi 97 Yani Herremann Les monuments historiques programm s en tant que mus es Mexico D F Oaxaca Guadalajara 102 Germaine Pelegrin Le Louvre l heure de la programmation Paris 108 David WScott Le nouveau b timent de la National Gallery of Art Washington D C 112 Dieter Ronte Le Wallraf Richarty Ludwig Museum Cologne 118 James A M Bell Le Museum of London 122 Claude Mollard Le Centre d art et de culture Georges Pompidou Paris 128 Louis Valensi Le Mus e r gional d Aquitaine Bordeaux 132 Raymond O Harrison Le Red Deer and District Museum Province d Alberta 138 ISSN 0304 3002 se Museum Unesco Paris Vol XXXI N 2 1979 1 NATIONAL GALLERY OF ART SMITHSONIAN INSTITUTION Washington D C Arr AND Space Museum Delta Solar Monument sculpture offert aux tats Unis d Am rique par le Venezuela uvre d Alejandro Otero 1977 Composition g om trique d acier inoxydable et d aluminium Quand le soleil en touche les l ments on voit ceux ci
63. ans la majorit des cas moins qu il ne s agisse de consultation d uvres telles que dessins estampes photographies etc Dans ce dernier cas l clairage naturel est requis et ob it aux m mes r gles que l clairage des espaces de pr sentation exposition Les espaces lecture consultation comportent g n ralement deux parties princi pales les espaces de consultation proprement dits et les espaces de stockage des documents de consultation Dans le cas de consultation en libre acc s les deux espaces sont imbriqu s totale ment ou partiellement l un dans l autre pour la consultation sur demande ils sont nettement distincts Dans l une ou l autre solution ils ne s ouvrent pas directement sur un ext rieur en relation directe avec la rue Les espaces de stockage des documents doivent tre isol s de la lumi re du jour Manifestations Les espaces de manifestations dans un mus e devront le plus souvent tre des espaces libres d une tr s grande flexibilit et ne pas poss der d quipements lourds Ils servent accueillir des manifestations compl mentaires aux activit s de pr sentation exposition sans pour autant devenir des espaces de spectacle Ils doivent pouvoir r pondre un certain nombre d exigences pratiques et techniques au niveau de l acoustique de l clairage des acc s etc ils sont rigoureusement isol s des autres activit s du mus e et peuvent parfois se prolonger vers le plein air Pr
64. ans le b timent achev la conservation des collections l organisation des expositions et les ser vices publics Il conviendra d examiner les th mes des expositions pr liminaires BASE CIRCULATION DU PUBLIC rm ma CIRCULATION DU PERSONNEL fonts D acc s ov SE S CURIT Sonare MACHINERIE si ENTR E pu PERSONNEL no E ETENM Y DE SERVICE a a a e M CANIQUE ExPangion kS 1 K Ca A 4 i 1 conservation A DES COLLECTIONS PE COLLECTION DE R SERVES E x SN ES Drroouerion N Des EXPOSITIONS N H 1 CHAMBRA f NOIRE 3 H F EAPANSION f o Ea pA w E EXPOSITIONS ETETE e SALLE DE CONF RENCES N x R CEPTION ET LIEU Fa A DE RASSEMBLEMENT Da 53 Sch ma montrant les ensembles fonctionnels et leurs relations On aper oit nettement la ligne de s paration entre les zones publiques de service et le regroupement des ensembles fonctionnels selon leur destination 142 Raymond O Harrison J4 Noyau de base fonctionnel du mus e et extensions pr vues On voit nettement que l implantation des activit s respecte l organisation fonctionnelle pr vue dans le diagramme de la figure 53 Il faut aussi faire une valuation des collections Leur nature leur documentation et les besoins n cessaires leur conservation devront tre soulign s Il y aura lieu enfin de d finir la gamme de services destin s au public ainsi que des services du
65. architecturales le permettent Cet accueil est ouvert et ferm selon un horaire pr cis et fixe Quand l accueil g n ral est ferm l accueil du personnel constitue le seul acc s possible du mus e ce titre il est rigoureusement contr l en permanence L accueil des enfants est une activit autonome et adapt e aux probl mes des jeunes visiteurs isol s ou en groupe Il est ind pendant de l accueil g n ral Il s ouvre sur ce dernier ainsi que sur les ateliers d expression r serv s aux jeunes Il comporte les sous ensembles fonctionnels suivants repos d tente point de rencontre point de rassemblement vestiaires et sanitaires vente de produits L accueil des enfants peut s ouvrir directement sur l ext rieur rue ou jardin mais dans aucun cas il ne dessert directement des activit s autres que celles desti n es aux jeunes ateliers d expression par exemple Pr sentation permanente et expositions temporaires La fonction pr sentation ou exposition recouvre l ensemble des actions qui per mettront l tablissement de la relation directe entre l objet et le public aux niveaux culturel scientifique ludique ou esth tique Les espaces dans lesquels se d roule cette relation constituent le point n vralgique le plus important du mus e Les espaces de pr sentation exposition s ouvrent tr s largement sur l accueil g n ral ou sur un accueil sp cifique lorsqu ils en comportent un Ils sont galement en troite relation f
66. as d implantation ou d occupation et de commentaires descriptifs techniques et financiers pour chaque alternative avantages inconv nients cons quences Il est plus particuli rement d actualit dans le cas de b timents existants Programme de base co ts pr visionnels globaux Ce document d veloppement du chapitre besoins du pr programme d ter mine plus particuli rement l importance relative de chaque activit Il repr sente le r sultat d une approche horizontale des probl mes Il comporte apr s le rappel du r sultat de l approche verticale des probl mes pr programme les rubriques suivantes Expos d taill des objectifs par activit Expos d tailll du cadre de d roulement de chaque activit Pr sentation des ensembles et des l ments fonctionnels de chaque activit Questions relatives aux personnes public et personnel horaires etc Diagramme fonctionnel par activit Description d taill e des besoins architecturaux et techniques et en quipements Questions appelant d cision Co ts pr visionnels globaux valuation des co ts de fonctionnement Esquisse d intention Ce document essentiellement graphique repr sente le d veloppement du sc nario choisi Il met en vidence ses avantages et ses inconv nients par une analyse d taill e Il pr pare l avant projet sommaire dans le cas de restructuration ou de r emploi d un b timent existant il correspond au projet d un conc
67. ation des collections Ses fonctions essentielles sont la collecte la conservation l tude la pr sentation et l ducation De ces diverses fonctions on peut d duire ce que doivent tre les l ments constitutifs d un programme de mus e La collecte implique voyages et recherches de la part des conservateurs et du directeur et l tablissement exige des installa tions pour la r ception la manutention l enregistrement l emmagasinage la pr sentation et la pr servation des objets d art Elle exige aussi des mesures de s cu rit et le contr le des conditions climatiques Pour tre efficace et d une r elle signification la pr sentation implique n cessairemment un effort de conception Le nouveau b timent de la National Gallery of Art Washington D C 113 et de recherche ainsi que des programmes ducatifs et d information du public Un ensemble de fonctions aussi complexe exige une superstructure de direction et de gestion toutes deux tant plac es sous contr le financier et juridique s rieux Pour atteindre ces objectifs le mus e doit attirer les visiteurs les guider et les orienter veiller leur agr ment et leur confort pr voir cet effet les moyens appropri s et cr er un environnement propice la r flexion et la contemplation des uvres expos es D o la n cessit de disposer de toute une s rie d installa tions espaces d accueil vestiaires toilettes salles de repos salles d
68. atique de transformation des espaces Guide pratique d usage des quipements Cahiers de consignes etc Il s labore en relation troite avec le directeur ou conservateur du mus e l ments prendre en compte pour l laboration d un programme Les l ments prendre en compte qui concernent les tudes de programmation sont multiples et vari s Ils font l objet d tudes g n rales pour v rifier leur compatibilit r ciproque l int rieur d une programmation globale certains peu vent faire l objet d tudes sp cifiques lorsqu il s agit de les superposer un mus e existant ou en cours de r alisation Les principaux l ments prendre en compte pour l tablissement d un programme sont 1 Au niveau fonctionnement nature et diff renciation des activit s acc s et cir culation des personnes public et personnel acc s et circulation des objets uvres produits documents population fr quentation horaires profil et effectifs des personnels modalit s d acc s accueil et confort du public accueil et confort du personnel conditions de travail information du public et du personnel organisation et gestion processus d changes personnels n cessai res aux changes conservateur animateur etc formules d changes di rectes diff r es etc principes de surveillance et contr le signal tique et image de marque maintenance entretien des b timents des quipements net toyage
69. bale architecturale et technique b partielle de fonctionne ment d quipements de maintenance d entretien de s curit et contr le de circu lation et signalisation de transports de produits d am nagement int rieur et de mobilier etc fig 7 Phase 3 D veloppement Re Pr conception Conception Ex cution Avant projet Avant projet Projet Appel d offres Ad quation Ad quation SIT Ajustements Programme d finitif du programme CO TS D NS PROVISOIRES CO TS D FINITIFS D OBJECTIFS sommaire d taill S T D P E O consultation A P S A P D des entreprises a quer a D OBJECTIFS R alisation a CO TS D FINITIFS R ELS y Mise en service l l l March s de travaux Travaux 1 R ception des ouvrage ex cut s d utilisation cosassrerese ro sens senso sens sness cesse msn lsonesnesenssses 82 Patrick O Byrne et Claude Pecquet Documents programme Les documents programme peuvent tre plus ou moins nombreux plus ou moins volumineux Il est vident que pour la r alisation d un tr s petit mus e trois voire deux documents programme pourront suffire Au contraire la r alisation d un mus e de grande envergure pourra voir les documents programme se subdiviser et se multiplier Dans le cas d une op ration de moye
70. base devra combiner les besoins en fonctionne ment et en quipement et du potentiel de l difice avec ses dimensions et ses caract ristiques physiques immuables en tant que monument prot g par la l gisla tion Ce programme devra conduire concevoir et ex cuter un projet permettant un bon fonctionnement dans le respect du caract re historique de l difice Le Mexique s efforce depuis plusieurs ann es de mettre en uvre une politique des mus es Afin de r pondre aux besoins croissants de locaux pour exposer le patrimoine culturel de nombreux monuments historiques ont t transform s en mus es Je commenterai ici la programmation de trois d entre eux les mieux r ussis Apr s l inauguration en 1965 de l actuel Museo Nacional de Antropologia l ancienne Casa de Moneda fig 1 qui jusqu alors avait abrit les collections d arch ologie et d ethnographie mexicaines fut am nag e pour recevoir les collec tions ethnographiques internationales de l Instituto Nacional de Antropologia e Historia INAH Elle prit alors le nom de Museo Nacional de las Culturas Cet difice avait t construit en 1731 pour servir d H tel de la monnaie Le plan est typique des difices publics espagnols du xvn si cle La programmation s accompagne d une tude des collections en vue de d ter miner les aires d exposition et la mise au point de la pr sentation La premi re tape de restructuration consiste loigner tous les services no
71. brication etc devait largir la mission de conservation du mus e Le pro gramme du mus e qui incluait les fonctions de conservation et d information se trouva limit dans ses ambitions du fait de l exiguit du site sur lequel il devait tre implant En effet les besoins en surface avaient t estim s environ 10 000 m tres carr s construits un terrain ad quat fut recherch dans le centre de la ville sans succ s On jugea donc opportun de restreindre les besoins du pro gramme plut t que de retarder la r alisation du mus e Le programme r vis en fonction d un site possible fut r tabli sur la base d un besoin d espaces valu 5 000 m tres carr s construits Ce nouveau programme aboutit au projet de M Correa architecte charg de la r alisation fig 12 4 Le site retenu sans tre id al offrait l int r t d tre int gr un ensemble Rural India Complex d am nagements existants pour la pr sentation d une expo sition d art d artisanat et d habitations indiennes dans le cadre de l exposition Le Crafts Museum New Delhi F E 12a b Crarrs Museum New Delhi a Plan original b plan r vis macnt BUREAUX ENTREE DE NERIE SERVICE ATELIER ss NERIE R SERVES A R SERVES VISIBLES VISIBLES COUR OUVERTE cour OUVERTE cour OUVERTE ENTR E YERS E LA TERRASSE FOR EXPOSITIONS EXPOSITIONS E BIBLIOTH QUE EXPOSITI
72. catifs Tout cela aura s inscrire dans la programmation des fonctions des espaces et des techniques Projet architectural En ce qui concerne le Mus e de Red Deer les d lib rations relatives au rapport d am nagement aboutirent l adoption de certaines d cisions et l on put par cons quent passer aux plans et projets architecturaux Le plan de construction pro gressive fut finalement arr t fig 3 14 En m me temps que l architecte pr sentait ses avant projets le mus ologue conseil apportait d autres l ments aux niveaux de la programmation et des techniques Au d but de la programmation on adopta le module 16 x 16 40 x 40 cm qui paraissait convenir le mieux aux neuf l ments fonctionnels principaux du mus e et ce sont des multiples de ce module qui compos rent l ensemble du sys t me de construction Une fois les avant projets et les plans architecturaux approuv s l architecte put tablir les dessins d ex cution et les sp cifications d taill s pour les travaux d ar chitecture de structure d quipement lectrique et de machinerie Pendant cette p riode le mus ologue conseil continua de participer la programmation propo sant des th mes d exposition et des projets de pr sentation ainsi que des sch mas concernant la disposition des meubles des salles de travail et du mat riel Comme il avait t pr vu de ne recruter que le minimum de personnel pendant la premi re phase on d cida de s
73. consid rablement le programme de construction Il s ensuivit que les b timents ne tard rent pas se r v ler trop exigus et mal adapt s la pr sentation de ces collections d art contemporain 2 Les probl mes relatifs l espace furent galement abord s s rieusement d autant plus qu la lumi re d exp riences r centes on avait remarqu que des locaux spacieux et attrayants attiraient les donations Historique En 1816 le chanoine Ferdinand Franz Wallraf professeur l Universit de Cologne l guait sa ville natale 1 616 tableaux 3 875 dessins et 42 419 gravures Ce legs est l origine du Wallraf Richartz Museum A la mort de Franz Wallraf en 1824 ces collections devinrent propri t publi que et furent d abord entrepos es provisoirement Ce n est que trente ans plus tard qu un homme d affaires de Col gne Johann Heinrich Richartz finan a la construction d un b timent destin abriter la collection Wallraf Ce b timent inaugur en 1861 pr sentait une magnifique exposition d art contemporain Con u par les architectes Zwirner Raschdorff et St ler l difice de style n o go thique fut enti rement d truit en 1943 la suite de bombardements En 1955 les architectes Schwarz et Bernard commenc rent sur le site m me du b timent disparu la construction de l actuel mus e qui fut ouvert au public en 1957 1 A l initiative de l administrateur g n ral de la ville de Cologne un comit
74. construction en forme de tambour tait imagin e elle se dresserait au dessus du rond point et int grerait un restaurant Cette construction jouerait le r le de point central d o rayonneraient les chemins d acc s sur lev s On peut ce point de l expos se rendre compte comment les objectifs du mus e inscrits dans le projet et les solutions d coulant de l tude des contraintes du site peuvent permettre de d gager une solution satisfaisante Plan d finitif En d pit des complexit s inh rentes au site et de la multiplicit des exigences du programme scientifique le projet d finitif tait clair du fait de la cr ation de zones horizontales sectionn es en fonction de leur sp cificit Les espaces d exposition occupent deux niveaux qui entourent et qui s ouvrent sur le jardin int rieur Le circuit de visite pour le public s organise partir de l entr e principale situ e au niveau du passage des pi tons De l le visiteur passe devant le comptoir de vente fig 37 du mus e surplombant le carrosse du Lord Maire de Londres situ au niveau inf rieur des salles Dans le sens contraire des aiguilles d une montre il parcourt les salles donnant sur trois c t s du jardin Une rampe en pente douce le conduit aux galeries d exposition du niveau inf rieur fig 38 Cette rampe est log e dans une spectaculaire arcade de verre et d acier sur le quatri me c t du jardin int rieur et permet au visiteur de retrouver le
75. dement l architecte exposera au mus ologue ses intentions architecturales et techniques au niveau gros uvre et second uvre Mais cela est galement valable pour les finitions int rieures rev tement de sol et des murs et l am nagement des espaces ext rieurs patio jardin qui sont d finis en collaboration avec l architecte d int rieur L id al serait que mus ologue architecte et architecte d int rieur constituent d s l origine de l op ration une quipe homog ne qui fonctionne jusqu l installation du personnel dans les locaux De cette fa on serait maintenue l homog n it de la conception condition essentielle du succ s du mus e Programmation et planification du Crafts Museum de New Delhi La programmation la planification et la construction du Crafts Museum ont suivi les diff rentes tapes voqu es plus haut Au cours de celles ci un certain nombre de modifications ont d tre apport es aux souhaits initiaux Certains d tails relatifs l op ration vont permettre de mieux comprendre les probl mes qui se sont pos s pour la r alisation du projet Le Crafts Museum est n de la d cision du All India Handicrafts Board AIHB de collecter et de pr server les t moins pr cieux de l artisanat indien mat riel de base pour l tude la recherche et la documentation de la production artisanale du pays Par ailleurs le souci d informer sur l histoire des divers objets artisanaux des techniques de fa
76. dresse manant de directeurs administrateurs et architectes de mus es cologistes historiens sociologues et en g n ral toutes autorit s concern es commentaires que leur inspireraient en l occurrence sous leurs aspects de th orie et d application n gatifs ou positifs les articles du pr sent num ro concern es et des recommandations internationales pour le Traduit de l anglais 73 Introduction Pier K ks Le Comit international de l Icom pour l architecture et les techniques mus ogra phiques a inscrit la programmation parmi les th mes principaux de son programme d activit s pour 1977 1980 adopt Moscou en 1977 Le Comit consid re en effet la programmation comme l outil essentiel qui permettra de r aliser des b timents mieux adapt s pour les mus es et d am liorer les fonctions mus ales Les mus es sont construits pour que dans l avenir le pass soit prot g par cons quent les b timents doivent pouvoir se d velopper en fonction de besoins en perp tuelle volution Nous sommes li s nos besoins imm diats et aux modes de notre temps et de notre milieu pris dans le carcan de notre profession nous comprenons mal les exigences des autres De plus nous devons tenir compte du contexte donn politique social et conomique Pour cr er un mus e qui corresponde aujourd hui aux besoins de son personnel et de son public et qui reste utilisable demain il est n cessaire de proc
77. e galement un r le pr cieux au regard des architectes ma tres d uvres Quelles que soient leurs qualit s les architectes ont toujours plus ou moins tendance construire en fonction de leurs aspirations personnelles sans se soucier toujours de la demande pr cise de l utilisateur du b timent L ta Le Centre d art et de culture Georges Pompidou Paris 129 blissement pr alable d un programme dans toute op ration complexe permet au ma tre d ouvrage de s assurer que l architecte travaille dans la bonne direction le programme est le cahier des charges donn l architecte la commande du client Dans une petite op ration d architecture un tel travail pr paratoire pourrait peut tre para tre inutile Mais dans une op ration complexe comme le Centre Pompidou il tait bon que les responsabilit s soient clairement d finies d s le d part et que la programmation soit tablie par le ma tre d ouvrage lui m me A charge pour lui de se faire assister des comp tences requises par un tel travail Ce programme fut alors la charte qui r gla les rapports entre le client maitre d ouvrage et l architecte maitre d uvre tout au long du d roulement de l op ra tion de construction Cette charte a t tablie pendant environ deux ans puis affin e jusqu au stade du projet d finitif Les architectes avaient une conception du mus e qui n tait pas exactement celle des conservateurs d un mus e d art moderne sans un prog
78. e Toutefois laire retenue pour le mus e devait permettre de l agrandir au fur et mesure de l accroissement des besoins Le comit pour la construction se r unit intervalles r guliers afin d examiner les besoins du mus e et de regrouper les informations re ues d experts et de responsables d organisations et des tudes pr liminaires furent effectu es par l architecte et le mus ologue conseil Processus du programme et du projet D entente avec l architecte et les comit s le mus ologue conseil tablit un rapport d am nagement complet contenant toute une s rie de recommandations de port e g n rale tay es d analyses d taill es On trouvera ci apr s les vues de l auteur sur ce que la programmation devrait inclure et sur ce qu a impliqu le processus dans le cas qui nous occupe a Conception d ensemble Il est essentiel de brosser grands traits l id e qu on se fait de l institution cr er Cela en fixe la port e et l envergure En l esp ce le rapport abordait des aspects tels que le th me r gional les services r gionaux les notions de croissance et le niveau de qualit technique et professionnel b Rapport avec le r seau de mus es Il est essentiel aussi de d finir la mani re dont un nouveau mus e se rattachera au r seau de mus es de l aire g ographique laquelle il appartient Dans la Province d Alberta deux grands centres m tropo litains poss dent des institutions importantes du poin
79. e fa on il tait important de consid rer les besoins ventuels d extension En 1965 le directeur du mus e et son adjoint ainsi que les architectes accomplirent une s rie de voyages d tudes qui leur donn rent l occasion de visiter un grand nombre de mus es tant aux tats Unis d Am rique qu au Mexique en R publique f d rale d Allemagne en Autriche et en Italie A la suite de ces visites chacun put constater que le projet d fini alors tait pleinement satisfaisant et qu aucun changement radical ne s imposait De plus il s av rait que nombre d l ments d j inclus au programme taient confirm s notamment le principe des vues sur l ext rieur et la r duction du nombre de niveaux afin d viter la fa tigue du mus e Il faut noter ici que bon nombre des id es d velopp es dans le programme et appliqu es dans le projet s taient r v l es justes ce qui d montre l efficacit et la pr cision des approches de la m thode utilis e Le site Le terrain destin au mus e est situ la jonction du mur de Londres City Wall et de Aldersgate Street non loin des stations de m tro de Saint Paul Moorgate et Barbican L acc s principal tait suppos se faire par une voie pi tonne alors inachev e qui surplomberait les rues grande circulation Ce parti a rendu plus complexe la conception du projet car l acc s au site situ au rez de chauss e tait coup par un rond point grande circulation De
80. e la Commission des affaires culturelles du VI Plan pour le d veloppement culturel et enfin rapporteur de a commission charg e de la r forme des tudes l cole nationale d administration a t nomm directeur administratif et financier du Centre Georges Pompidou et ce titre suit les tudes de programmation pour le centre Parrick O ByrnE Architecte et programmateur quatre ans de sp cialisation en recherche op rationnelle programmation planification normalisation Montr al Canada Responsable de l laboration du Programme architectural du Centre Georges Pompidou puis charg par le Minist re des affaires culturelles de r aliser en collaboration avec Claude Pecquet la programmation de plusieurs mus es fran ais dont le Mus e du xx si cle dans la gare d Orsay le Louvre et le Mus e d art moderne de Lille donation Masurel A collabor la r alisation du Mus e Pierre L vy Troyes Membre du Comit international de l architecture et des techniques mus ographiques et du Comit international de l Icom pour la s curit dans les mus es ICMS CLAUDE PECQUET Mus ologue et programmateur charg de l laboration du Programme de fonctionnement pour le Centre Georges Pompidou co auteur avec Patrick O Byrne des programmes du Mus e du x1x si cle et du Louvre Paris du Mus e Pierre L vy Troyes des universit s de Bouak et de Khorogo et du Centre culturel de Yamousoukro C
81. e r union auditorium centres d orientation auxiliaires audio visuels comptoir de vente et probablement un restaurant un poste de secours et un parking Cette liste n est pas exhaustive num rer les l ments d un programme est chose facile il en va tout autrement quand il s agit de leur donner de la consis tance d allouer chaque fonction des quipements du personnel de l espace et de l argent Quel serait l id al Qu est ce qui est n cessaire Quel est l ordre de priorit Si n us examinons le fonctionnement de tout mus e nous nous apercevons que lorsque la direction est dynamique chaque fonction pr sentation information du public ducation conservation entre autres tend s largir jusqu une certaine 28 NATIONAL GALLERY OF RT SMITHSONIAN Insrrrurion Washington D C Plan masse des b timents gauche ancien b timent b timent ouest droite nouveau b timent b timent est en bas coupe longitudinale 29 Plan du sous sol Le hall la jonction des deux b timents reli s entre eux par un tapis roulant offre au public un caf buffet de 700 places une caf t ria un nouveau comptoir de vente de publications et un comptoir d accueil Zth STREET NATIONAL GALLERY EASI BUR DING 28 A P ssressse A A 29 mD 30 B timent est Vue du nord ouest montrant l entr e sur la Quatri me Rue par laquelle on
82. ertain qu aujourd hui nul ne peut seul pr tendre repr senter le ma tre d ouvrage la personne est devenue un concept anonyme Qui d cide des comman des Qui d cide des moyens Qui est responsable Dans une organisation complexe les fonctions limit es sont attribu es selon les r gles du jeu des per sonnes d termin es constituant une hi rarchie verticale et horizontale Le pouvoir est partag en de nombreuses comp tences Qui n a pas plein pouvoir n est pas concern Comme l initiative est us e par une r sistance permanente l administra tion se r duit au r le d interm diaire Au contraire l architecte appara t toujours en tant qu individu on peut m me dire qu il est accept et reconnu en raison de sa personnalit surtout lorsqu il inter vient dans des domaines artistiques Autrefois le travail ex cut d apr s des r gles traditionnelles permettait de mettre l accent sur la conception Aujourd hui une technique hautement d velopp e exigeant des connaissances sp cialis es absorbe avec les nouveaux progr s toutes les nergies Mais surtout la complexit des La programmation forces en pr sence impose l architecte une superstructure organis e qui limite automatiquement sa libert et sa cr ativit Le groupe remplace l individu Par suite de ce fractionnement des r les du ma tre d ouvrage et de l architecte le dialogue devient toujours plus difficile dans le processus de planification La
83. ertes s accumulent dont les m thodes s affinent et la vulgarisation aupr s de masses de plus en plus nombreuses Hier aurait on pr sent dans un mus e c t du grand art les ossements des animaux dont la chair a permis nos anc tres de survivre et de cr er Aujourd hui la limite a t on besoin de savoir lire pour tre heureux dans un mus e En clair le programme scientifique remis en 1964 sera r crit en 1979 il le sera nouveau apr s demain L architecte doit l inverse du lapicide romain pr voir de traduire plusieurs syst mes d cri ture d accueillir des masses diverses de visiteurs aux exigences diff rentes Un organisme volutif Dans ces conditions l organigramme du mus e doit la fois articuler les fonctions n cessaires la vie pr sente et pouvoir int grer harmonieusement des fonctions nou velles fig 46 Par exemple aux deux bouts de la cha ne tout ce qui concerne d une part la restauration et la documentation d autre part l animation p dagogique et socio culturelle a tendance se diversifier Les proximit s des services les surfa ces qui leur sont n cessaires pourront voluer si des besoins nouveaux se font jour En cons quence l architecte concevant son parti s efforcera d analyser la dyna mique du mus e de respecter le programme le caract re sp cifique des uvres le service du public Le respect du programme scientifique Primant de l objet et continuit his
84. es v ne ments et des dates un graphique barres ou un graphique directeur critique indiquant les points o des d cisions cl s doivent tre prises Devraient figurer au calendrier des l ments tels que la programmation l organisation d expositions la constitution des collections le recrutement de personnel les espaces provisoires la collecte des fonds l quipement la planification la construction l am nage ment et l installation en vue de l inauguration les publications etc Malheureuse ment pour la plupart des mus es le seul calendrier tabli est celui de l architecte et ne concerne que les travaux de construction Pour le Mus e de Red Deer toute fois un calendrier complet des op rations depuis la mise en route de la program mation jusqu l inauguration du mus e a t mis en place k Organisation et personnel Une source de difficult s fr quente dans les mus es est que leur organisation d j p rim e et insuffisante des points de vue de l administration et des effectifs passe telle quelle dans les nouveaux locaux Il est donc d int r t primordial de dresser d s l laboration de la programmation un organigramme faisant appara tre les besoins pr sents et futurs en fonction des r alit s d op rations nouvelles qui se d rouleront dans des locaux nouveaux l Activit s et fonctionnement d un mus e Trois sections fondamentales de la programmation se rapportant aux activit s qui auront lieu d
85. es besoins en personnel en quipements et en fait l estimation financi re Mais le travail de programmation le plus approfondi que fait un mus e se rapporte g n ralement la construction d un nouveau b timent toutes les fonctions sont alors exami n es sous un angle nouveau car la relation espace argent prend une importance capitale et les pr visions qui ont trait au personnel impliquent un engagement irr vocable A ce niveau un programme complet et d taill est absolument indispensable tant donn que les moyens dont dispose un mus e temps argent personnel collections salles infrastructure mat rielle ne sont pas illimit s ils doivent tre utilis s le mieux possible et c est cela que doit servir le programme Celui ci est un instrument qui doit permettre au mus e d atteindre les objectifs qu il s est fix s avec le maximum d efficacit Si la forme d coule de la fonction la fonction d coule des objectifs Ceux ci dans le programme sont aussi souvent implicites qu explicite mais il faut n an moins les avoir constamment pr sents l esprit ils visent essentiellement un enrichissement humaniste par le moyen d une communication et d une stimulation intellectuelle et affective ou esth tique Le programme d un mus e consiste d terminer et agencer les moyens qui lui permettront d atteindre ces objectifs On peut d finir le mus e comme une institution qui r alise ce but par la pr sen t
86. es des r gions voisines venant au march Sur le plan culturel c est une r gion extr mement riche en monuments d arch ologie d ethnographie d architecture coloniale et en uvres d art Le programme mettait l accent sur les exigences du fonctionnement et celles des collections pr sentation aspects didactiques conservation et s curit tout en respectant les caract ristiques de l difice ancien couvent dominicain construit au xvu si cle fig 16 et c l bre par sa magnifique glise La restauration architecturale fut conduite parall lement l am nagement mus ographique comme pr vu dans la programmation Les cellules des moines d truites depuis q Les monuments historiques programm s en tant que mus es Mexico D F Oaxaca Guadalajara 105 16 Museo RecionaL Oaxaca Oaxaca Vue de la cour int rieure du couvent DRE ne a Museo RecionaL Oaxaca Oaxaca Vue d une des salles d ethnographie 106 Yani Herremann N Re N Ro F Fr NENE de NS ds ONA PA na a Jalisco ez de ai es A f E nica e tel et ns de nr nigue ee es publics 19 Museo RecionaL Guadalaja a Jalisco as Plan E d on r tage montra Alo organ des salles d ex 20 Les monuments historiques programm s en tant que mus es Mexico D F Oaxaca Guadalajara 107 longtemps ne furent pas reconstrui
87. est devenue en priorit un auditorium de musique la flexibilit totale des espaces s est substi tu e une conception plus stable Il a t admis que la pr sentation des uvres exigeait un cadre plut t d termin et que plus l uvre est moderne plus elle requiert un espace de pr sentation strict Aujourd hui les cloisons mobiles sont absentes du projet mus ologique d finitif En 1977 la ville de Cologne entreprenait la mise au point du projet du futur mus e Un projet concernant l am nagement urbanistique du c ur historique de la cit fut tabli A l occasion de la construction du mus e la partie ancienne de la ville dans laquelle il s ins re sera r nov e En ce sens le mus e jouera un r le de catalyseur de r novation l exemple du Lincoln Center New York du Kul turhuseet Stockholm et du Centre Beaubourg Paris Un bureau sp cial de l Administration des travaux publics a t cr int grant des repr sentants du mus e pour l aspect proprement mus ologique du projet Au niveau parlementaire un comit a t institu qui dot de pouvoirs sp ciaux doit faciliter les contr les l gislatifs Enfin les ing nieurs b n ficient de l appui des services d un bureau sp cialis dans la planification du temps et du financement De cette mani re on pourra gagner cinq ann es pour la r alisation du mus e Le Wallraf Richartz Ludwig Museum doit tre inaugur en 1985 A cette date Cologne verra
88. et contr le des objets et des hommes les transits et stockages des pro duits de consommation les transits et stockages des objets r serves les ateliers de pr paration des pr sentations expositions et manifestations les ateliers de fa brication des produits n cessaires au d roulement des pr c dentes les laboratoires Les activit s de coordination Les activit s de coordination prennent en compte l ensemble des trois activit s pr c dentes elles en constituent le support intellectuel Ces activit s pour l essen tiel int ressent des espaces de bureaux et d tudes tels que bureau de direction d administration de gestion de conservation et salles d tudes ou de r unions Espaces de bureaux Espaces publics Organisation des espaces Quelle que soit son importance ou sa complexit un programme de mus e lag F 4 y EA EA A comporte un certain nombre des activit s pr c demment voqu es Chacune de ces activit s recouvre des fonctions qui requi rent pour s accomplir des espaces particuliers Espaces qui ont une d finition propre et qui doivent obligatoirement tre distincts les uns des autres On peut consid rer trois types principaux d espaces 4 espaces publics b espaces de bureaux c espaces de service fig 6 Espaces de service 86 Patrick O Byrne et Claude Pecquet Ces espaces pour ce qui concerne le mus e type int ressent les fonctions princi
89. eurs 550 600 100 250 150 rat ee a 7 r serve 100 T G4 102 Vitrines r serve SURFACES BRUTES 14 400 17 900 1 100 amp 650 4 750 d accessoires 250 en pieds carr s G4 103 R serves sp ciales d exposition 250 J1 J1 TOTAL POUR PHASES I V ten pieds carr e Tableau montrant les pr visions d expansion en surface dans le temps J2 Tableau montrant les pr visions d expansion pour le montage des expositions tions et des expositions cing ans 1983 1987 phase 3 extension des archives cr ant ainsi un d p t r gional deux ans 1988 1989 phase 4 extension des programmes ducatifs et mise en place de services r gionaux cing ans 1990 1994 phase 5 d veloppement des th mes d exposition cinq ans 1995 1999 e Analyse des fonctions et des aires L analyse des fonctions mus ales r v le l existence de groupements et sous groupements naturels de ces fonctions lesquels seront leur tour repr sent s par des groupes d espaces Les deux groupes princi paux de fonctions sont les rapports avec le public et l exploitation Chacun se divise en l ments fonctionnels comprenant diverses activit s auxquelles corres 12 pondent des salles sp cifiques La figure JZ donne une vue d ensemble des grou pements fonctionnels Outre ces tables de classification il faut disposer d une des cription des activit s de chaque groupe principal des l ments et des espaces f Rapports op rationnels et rapport
90. fait de la fr quence de renouvellement des produits et de leur gestion Courrier L espace r ception exp dition du courrier est en liaison directe avec la rue ou avec l accueil du personnel ce qui est mieux Il ne requiert aucune autre sp cification Repos d tente En compl ment des espaces de repos d tente li s aux locaux du personnel des zones de d lassement du personnel avec distributeurs automatiques de boissons seront r parties travers les diff rentes activit s Information orientation En fonction de la volum trie des b timents et de la lisibilit de la signalisation certains espaces d information et d orientation relais de l accueil du personnel et des visiteurs seront implant s aux n uds principaux des circulations Conservation mus ologie La fonction de conservation concerne l ensemble des t ches scientifiques et techni ques n cessaire au bon fonctionnement du mus e la conservation et l tude des uvres conservation proprement dite documentation p dagogie animation bureau d tudes etc Pour l essentiel de son implantation cette fonction s assimile la fonction tradi tionnelle de bureau toutefois les postes de travail et des quipements sont sp cifiques dans de nombreux cas Pour ce qui concerne la fonction conservation proprement dite les espaces requis devront tre en liaison avec les r serves d uvres les salles d exposition les espaces de consultation documentat
91. hniques d terminer les dimensions de l op ration et les conditions de sa r alisation Ainsi cette phase va tablir lenvergure et la port e des objectifs sur la base de la prise en compte des exigences de politique g n rale du ma tre d ou vrage co ts d lais Elle va permettre en outre de d finir le programme des actions entreprendre ainsi que le planning d intervention et le personnel n ces saire aux tudes Phase de recherche La finalit de cette seconde phase est de permettre l laboration du programme de base en tant que document de r f rence pour le ma tre d uvre pour la concep tion de l avant projet sommaire Elle peut selon les op rations se d composer en plusieurs temps collecte analyse synth se orientation Phase de d veloppement Cette derni re phase est celle qui correspond la conception de Vavant projet sommaire puis l laboration du programme d finitif qui permettra la mise au point de l avant projet d taill Ce sont les analyses et la confrontation des avant projets avec les programmes qui constituent l ad quation programme projet fig 4 Intervenants r les et responsabilit s La r alisation l extension ou la modernisation d un mus e impliquent une multi tude d actions de diff rentes natures Ces actions sont men es sous la direction et le contr le d un ma tre d ouvrage et r alis es ou conduites par quatre interve nants principaux le conservateur le
92. ielle des objets Comme leur nom l indique les activit s de base vont tre d terminantes pour l organisation g n rale du mus e C est de leur importance et de leurs objectifs que vont d couler l importance et les objectifs des autres activit s Les objectifs des activit s de base d coulent du programme scientifique tabli par le conserva teur du mus e Les activit s de base Les activit s de base du mus e recouvrent l ensemble des fonctions concernant les salles de pr sentation permanente les galeries d tudes les salles d expositions temporaires et ventuellement les espaces de manifestations annexes la pr senta tion ou aux expositions Les activit s d accueil Les activit s d accueil se situent en amont des activit s de base Elles prennent en compte les l ments servant la mise en condition psychologique et prati 4 a 2 D o que du public Ces activit s comprennent en r gle g n rale les espaces d accueil proprement dits avec l information l orientation la vente des produits ainsi que les vestiaires et sanitaires la billetterie les points de rencontre les espaces annexes tels que caf t ria lecture jeux repos d tente restaurant ateliers pour enfants etc Les activit s logistiques Les activit s logistiques sont sym triques des activit s d accueil mais concernent les produits et les objets Elles comportent les domaines que sont la s curit sur veillance
93. iers qui rel vent de leur sp cialit A chacune des trois sections du mus e correspond un groupe de salles culturelles et scientifiques formant un circuit autonome l int rieur du circuit g n ral Ainsi le visiteur selon ses go ts ou son emploi du temps entreprend une visite d ensem ble dans une suite chronologique ou choisit l un de ces trois l ments pr histoire histoire histoire contemporaine ethnographie r gionale Plusieurs articulations quilibrent les circulations ind pendantes des trois sec teurs du mus e et les circuits autonomes mais compl mentaires de visite Toutes sont port es sur les fiches de m me les contraintes particuli res d quipement Les contraintes d quipement Les mat riaux de construction ou de rev tement seront ignifug s isophones anti poussi re Le poids des uvres lapidaires et des engins de levage entra nent une r sistance des sols de 2 tonnes au m tre carr L quipement doit tre con u en fonction de la meilleure conservation des objets Le traitement de l air et de la lumi re vise les pr server des alt rations physiques qui ne cessent de les menacer d autant plus que leur entr e au mus e provoque une rupture avec les conditions de leur milieu d origine La climatisation de l air le niveau d clairement seront modul s selon les locaux en fonction de la nature des objets conserv s Le mobilier sera normalis selon trois crit res conservation facilit
94. ils une armoire produits des banquettes pour placer les uvres L espace th orique du Mus e d Aquitaine est ainsi divis en 153 espaces indivi Le Mus e r gional d Aquitaine Bordeaux CATEGORIE SUBDIVISION N museu 125 X r conser service service G N plan vation techn scient VOLUME SECTEUR semi publie public priv DEFINITION 10m 8m longueur amp m50 hauteur Atelier de marbrerte ae largeur charge 1 Salle Box du chef d atelier vitr FRACTIONNEMENT 2 COMMUNICATIONS Cour d entr e 3 PROXIMITE Monte charge atelier de moulage Acc s Fenwick ECLAIRAGE Naturel AERATION Naturelle 5 TEMPERATURE 7 HYGROVETRIE 8 FLUIDES Eau froide et chaude gaz 9 EVACUATIONS EU 10 ELECTRICITE 220 380 PCT Porte double ceulissante pont roulant monorail de 5 anness 2 bacs en b ton RER une chape e b ton de cjpept lisse 11 APPAREILLAGE dimens 20 40m Li 8m 12 MATERIAUX SOL Industriel 13 REVETEMENT MURS Peinture anti poussi re 5 E mm 1 bureau 1 timbre d office 1 paillasse 2 tablis 14 MOBILIER 1 armoire outils l armoire produits des banquettes dualis s L architecte dispose de dix groupes de fiches correspondant chacune des fonctions d finies dans Porganigramme de base Il lui appartient apr s avoir con u son parti d ensemble de pr voir tel espace cr
95. ins analyse des solutions permettant de leur apporter la meilleure r ponse sur le plan de l architec ture et du fonctionnement Cette programmation doit tre int gr e d s le d part la vie r elle du projet L quipe de programmation poursuivit ses travaux tout au long du projet c est dire pendant sept ann es creuset initial du projet elle en devenait la m moire permettant ainsi un d veloppement continu labri des p rip ties qui ne man quent pas d affecter tout grand projet architectural et culturel L quipe de programmation traduisit en termes architecturaux et techniques les besoins des divers utilisateurs du futur centre conservateurs du mus e biblioth caires responsables du Centre de cr ation industrielle CCI de l Institut de recherche et de coordination acoustique musique IRCAM et de toutes les activi t s prenant place dans le centre Elle tablit un lien et suscita un dialogue entre les utilisateurs et le ma tre d ouvrage Les pr occupations des uns et de l autre ne concordent cependant pas toujours les utilisateurs ont tendance rechercher la perfection de leurs installations futures le ma tre d ouvrage en tant que respon sable des travaux est encliri raisonner en termes de co ts et de d lais La pro grammation permet donc entre les deux partenaires un dialogue fructueux Elle fournit galement au ma tre d ouvrage le moyen de faire des choix fig 40 44 La programmation jou
96. ion les sp cialistes d corateurs et installateurs impliqu s dans ce travail ont t regroup s sous un contrat global commun Il ne fait pas de doute que cette disposition administrative tait utile compte tenu des d lais Conclusion Au regard du programmateur la principale le on qu il convient de tirer du projet du Museum of London est que beaucoup d l ments positifs peuvent et doivent ressortir d une collaboration troite entre les ma tres d ouvrage les ma tres d uvre et les architectes d int rieur qu il ne suffit pas de remettre aux concep teurs un document sommaire pr par par le ma tre d ouvrage qui donne quelques vagues indications quant aux dimensions ou l am nagement des salles et qui puisse tre interpr t faussement Au contraire il s agit d laborer une d marche de d finition collective qui mettra en vidence les cons quences des objectifs et des moyens de l institution de ses relations avec la soci t et de son implantation sur un site d termin L importance de l op ration a t soulign e plus haut le d veloppement du projet architectural et celui du projet d am nagement int rieur doivent marcher de pair pendant toute la dur e des tudes et cela tant pour les grands principes que pour les d tails et il ne faut jamais manquer de souplesse pour permettre une approche qui doit parfois concilier des volont s diam trale ment oppos es aa sedia a cui Si EEE at
97. ion biblioth que Une pi ce sp ciale destin e garder sur place des uvres en transit sera trait e comme une chambre forte Des espaces de travail en commun vastes et tranquilles permettront la conception d expositions et de pr sentations renouvel es La fonc tion documentation requiert des espaces de travail importants ainsi qu une bonne isolation phonique La fonction bureau d tudes s apparente au bureau d architec ture Pour l ensemble des espaces destin s la conservation la lumi re du jour est indispensable Espaces de service Locaux techniques d chets On entend par locaux techniques d chets les espaces renfermant l ensemble des quipements organiques au niveau fabrication C est dire les centrales de production calorifique et frigorifique les centrales de traitement de l air et de r cup ration de chaleur la centrale lectrique et les syst mes de secours et de s cu rit la centrale de stockage et de distribution de fluides pour les syst mes d extinction en cas d incendie les r cup rateurs et les traitements de d chets les syst mes t l phoniques etc la centrale de production de distribution et r cup ra tion des eaux sanitaires Ces quipements lourds sont sources de nuisances bruits vibrations aussi les locaux techniques seront ils isol s des autres activit s Les planchers plafonds et parois seront trait s en cons quence dalle flottante contre cloison etc Pou
98. ipulent notamment que ce mus e doit tre novateur et r pondre aux imp ratifs des changements de la soci t Il doit r pondre aux aspirations du public et stimuler les activit s intellectuelles le tout tant un v rita ble instrument de culture l usage de tous Un tel mus e doit pr senter l art non plus comme une chose fig e mais comme un ph nom ne social volutif c est dire dans une perspective historique en perp tuel changement L artiste doit voir le mus e comme un partenaire et b n ficier des avantages que celui ci met sa disposition Dans cette optique l artiste pouvant travailler au sein m me du mus e le public serait t moin de la cr ation d une uvre d art Pour ce mus e nouveau dont le r le essentiel est de faire mieux comprendre le ph nom ne artistique il est vident que ces probl mes d organisation des espaces d clairage etc sont essentiels Aussi la direction du mus e doit elle d tenir le r le d terminant dans la planification et la r alisation de la construction D apr s Christian Wolters de Munich l architecture du mus e doit tre appr hend e de trois points de vue stabilit variabilit flexibilit La stabilit int resse l organisation permanente des espaces c est dire les cloisons fixes les circu lations les surfaces d termin es les hauteurs sous plafond les circuits et l clairage La variabilit concerne les possibilit s de transformation des espace
99. itecture il peut y avoir avantage pour la fonction s adapter la forme Le cas du nouveau b timent Est de la National Gallery de Washington illustre notre propos L exiguit et incommodit du site ont oblig l architecte opter pour cette verticalit impressionnante qui offre un environnement exceptionnel et stimulant donne son atmosph re la galerie d art et cr e chez le visiteur l envie de regarder et d explorer Se servir de cet espace pour susciter une r action favora ble chez le visiteur est plus important que de pourvoir d autres fonctions mus a les plus prosaiques mais c est un l ment de la planification difficile chiffrer x en m tres carr s Tout ce que peut faire le programmateur est de veiller ce qu il 31 116 David W Scott soit tenu compte des autres fonctions tout en effectuant les r ajustements n cessai res dans les priorit s concernant l espace fig 28 33 Tout programmateur se trouve donc plac devant les probl mes suivants a l quilibre id al des diff rentes fonctions se r v le en pratique une pure abstrac tion chaque situation en cours tant influenc e par les pr f rences personnelles l emplacement le site les b timents et l infrastructure mat rielle les consid rations financi res les besoins et les r actions du public b tous ces facteurs doivent tre humanis s et int gr s dans un ensemble permettant de r po
100. ition 21 Museo RecionaL Guadalajara Jalisco Magasins de r serves arch ologiques 108 Le Louvre l heure de la programmation Paris 22 Germaine Pelegrin 22 Mus e pu Louvre Paris Files d attente l entr e principale dues Vexiguit et au nombre insuffisant des acc s 23 Saturation des espaces d accueil L espace affect au hall d accueil la billetterie et aux comptoirs de vente un jour de juillet 1977 Le Louvre l heure de la programmation Paris Des tudes programmatiques au Mus e du Louvre voil qui peut para tre priori surprenant Ancienne r sidence des rois de France le Louvre s il est un mus e n en demeure pas moins un palais dont le caract re historique invite respecter le d cor architectural Il repr sente en outre une v ritable institution bient t deux fois s culaire fi re de ses traditions profond ment attach e sa vocation et solidement tablie Cependant pour qui le conna t un tant soit peu une telle approche ne doit pas tonner Le Louvre n chappe pas plus que ses homologues petits ou grands au vieillissement Celui ci est sans doute davantage perceptible de nos jours du fait de l volution rapide des techniques et des habitudes sociales Certains signes ne trompent pas Les entr es du mus e sont trop exigu s pour accueillir les foules qui se pressent maintenant ses portes fig 22 Ses activit s se transformen
101. l du mus e ne consid re l difice neuf comme un instrument dont il est impossible de jouer Mais ce programme architectural devrait d abord faciliter le passage du programme scientifique au parti le passage des id es au volume o elles s in carneront dans des objets pour mouvoir et enseigner bref pour cr er un mus e Le Mus e r gional d Aquitaine Bordeaux La dynamique du mus e En cette fin du xx si cle ce serait un contresens de croire que le mus e demeure un organisme fig dans ses collections et dans sa mission Cette v rit doit tre un stimulant perp tuel pour le conservateur et l architecte L enrichissement continu des collections r gionales A titre d exemple depuis 1960 les collections de pr histoire les cinqui mes de France se sont accrues d au moins 60 Le mobilier gallo romain a d cupl La fouille syst matique du rempart du 111 si cle en grande partie sous la chauss e ferait du Mus e d Aquitaine le premier mus e romain de France par le nombre des fragments lapidaires L architecture la sculpture m di vale et moderne se sont enrichies Les objets d ethnographie de 300 sont pass s 4 000 Cette donn e fondamentale influe sur la conception des volumes du mus e construire les r serves seront extensibles les salles culturelles flexibles Les besoins du public en l an 2000 D autre part le divorce n est il pas croissant entre les discours de la science dont les d couv
102. la lumi re ne tourne plus au rythme des heures du jour Ce probl me est aussi grave pour l architecte que la cr ation d un micro climat l quilibre des circulations le respect du programme scientifique ou l effacement devant l objet Le public trop peu nombreux qui fr quente aujourd hui les mus es recherche plus la pi ce c l bre ou spectaculaire que l objet significatif t moin de l histoire Or dans un mus e r gional les ensembles pr sent s comprennent parfois moins de chefs d uvre que de s ries d objets caract ristiques voire de documents fac simil s cartes graphiques etc A la lassitude physique peut s ajouter une fatigue intellectuelle si la pr sentation est monotone herm tique ou la documentation surabondante Les cartes les graphiques les sch mas seront aussi lisibles et attrayants que possible sans que jamais le design s affirme gratuitement Le public sera guid dans sa d marche par la correspondance entre le d coupage des volu mes et la succession des id es Les panneaux explicatifs et les cartels individuels lisibles et discrets donneront le go t de comprendre non le d go t de poursuivre Conclusion la joie de vivre Nous vivons dans un monde o civilisation des loisirs et culture de masse n ont pas encore d termin les trois quarts des Fran ais choisir le seuil des mus es 6 Peut tre ont ils t trop souvent con us pat le conservateur pour le conserva
103. les appareils d clairage certains tant directement reli s au circuit lectrique de secours La flexibilit permise par ce type de plafond et de distribution avait t prou v e et test e avant que soit connu le plan d taill de la pr sentation 364 36b 36 a b Museum or LonDoN Londres q Vue panoramique du mus e Au c ur du site l ancien Ironmongers Hall construit en 1923 Dans le lointain le d me de la cath drale Saint Paul b Sch ma du mus e 1 Les galeries d exposition sur deux tages dispos es autour du patio et reli es par un imposant passage vo t et vitr 2 Administration et conservation 3 Biblioth que 4 Ateliers de conservation clair s au nord et studios de photographie 5 Aile de l ducation avec les salles de cours et de travaux manuels la biblioth que sp cialis e et le r fectoire 6 Salle de conf rences et de cin ma 7 Restaurant en rotonde autour de son patio 8 Emplacement du Ironmongers Hall 126 James A M Bell 37 Vue des salles depuis le comptoir de ventes montrant l clairage naturel et artificiel des salles ainsi que le syst me de faux plafonds 38 Rampe d acier et de verre reliant les deux niveaux 39 Premier niveau de l exposition Des fa ades de boutiques et des int rieurs de maisons sont incorpor s la pr sentation Le balcon que l on voit au dessus borde le niveau sup rieur de l exposition 3 The Architect
104. les caract ristiques d un monument de ce type Les travaux de restau ration ont t effectu s conform ment la programmation de m me que l installa tion lectrique et l am nagement mus ographique Les besoins en personnel et en locaux de services ont t tudi s tout comme l emplacement de ces locaux dans le b timent lui m me La programmation a t pr par e en troite collaboration avec le groupe des architectes celui des dessinateurs et des utilisateurs personnel de recherche personnel administratif personnel technique fig 18 19 Les ser vices du mus ographie fig 20 et de recherche les magasins de r serves fig 21 les bureaux administratifs ont t group s au fond de l difice dans une zone r serv e aux services du mus e Enfin les probl mes de circulation ont t r solus comme pr c demment en utilisant les galeries de l ancien s minaire Les secteurs ont t r partis entre les trois groupes d activit s comme suit a services publics 714 80 m b services du mus e et administration 891 91 m c exposition 3 122 70 m Ajoutons pour conclure qu on travaille actuellement conform ment aux princi pes expos s ci dessus la premi re phase de la programmation du Museo de las Intervenciones qui sera am nag dans l ancien couvent de Churubusco Coyoacan dans la ville de Mexico m me Traduit de l espagnol 20 Museo RecionaL Guadalajara Jalisco Salles d expos
105. lir ce qui a t construit Au contraire Beaubourg la prise en compte de ce probl me nous a conduit engager d s 1973 la pr figuration des activit s du futur centre Ainsi furent test es dans des locaux provisoires les futures activit s du centre Parall lement les moyens en finances et en personnes furent chaque ann e mis progressivement en place C est gr ce cette programmation englobant l ensemble du projet construction et fonctionnement que le Centre Pompidou peine termin put ouvrir ses portes au public 130 Claude Mollard RE DIAGRAMME DES ACTIVIT S ET DES LIAISONS conto du platosu beaubourg p ri DIAGRAM OF ACTIVITIES AND INTERRELA TIONSHIPS plateau bosubourg center Fe N x R S K qm hs i e l 1 Le H 1 E EEN H l e d DNS RCE SEULE LE RE HU A a 4 lessos sonne l 4 A fa foi I y t E I A fonctions functions activit s activities espace int rieur C interior space WSS espace ext rieur EN exterior space circulation public accueil rouge reception red activit s principales bleu main activities blue public circulation circulation v hicules gestion ja
106. mais une nouvelle conception architecturale doit faciliter l accomplissement des t ches du mus e A cet gard l architecte joue un grand r le De son c t le ma tre d ou vrage doit prendre en compte la fonction sociale du mus e pour en d terminer la structure actuelle et en pr voir la structure future En janvier 1976 un jury distingua parmi soixante trois projets concurrents d sign s chacun par un num ro de code celui des architectes de Cologne Busmann et Haberer Le projet laur at fut choisi sur une base de trois crit res architectu ral urbanistique et museologique fig 34 35 Le hall d accueil principal est d acc s tr s facile depuis une zone pi tonne Il assure dans d excellentes conditions l acc s aux diff rentes sections et facilite la liaison entre celles ci Les salles d expo sitions permanentes et d expositions temporaires sont bien articul es les unes aux autres L am nagement des salles d expositions permanentes r parties sur deux niveaux est remarquable tout comme la salle principale d une hauteur sous pla fond de 10 m tres Toutes les salles facilement transformables sont d agr ables proportions et offrent aux visiteurs une ambiance de calme et de d tente Les salles d expositions temporaires sont pratiques et tr s ouvertes ce qui aug mente le pouvoir attractif du mus e Les activit s p dagogiques ainsi que la salle de conf rences sont parfaitement int gr es l ensemble Les circulati
107. ments 47 Fiche descriptive des espaces du mus e 136 5 On doit Georges Henri Rivi re cette th orie de l organisation des espaces d un mus e Louis Valensi Le secteur public ouvert tous suivant des horaires qui varient avec les libert s ou les go ts des diff rentes cat gories de visiteurs 1 L un des principes qui commandent l articulation des volumes est donc la hi rar chie et la souplesse des circulations elles visent diminuer les trajets inutiles accro tre la s curit en r duisant les points de surveillance La fr quentation des diff rents secteurs du mus e entra ne des servitudes sup pl mentaires selon qu il s agit des objets du personnel ou du public A leur arriv e dans la cour de service les objets passent par un sas de d chargement sont fich s photographi s puis dirig s par monte charge 5 tonnes et chariot l vateur 2 tonnes vers le laboratoire les r serves ou les galeries publiques Le service des collections inventaire dossiers objets fichiers photographie dessin doit tre proche de celui de la documentation Le bureau du conservateur charg de cette derni re commande la salle de lecture de la biblioth que et filtre aussi les entr es des salles de consultation de l iconoth que des archives crites film es ou sono res Les bureaux des conservateurs s ouvrent soit la jonction des r serves et des salles d exposition soit proximit des atel
108. mes pr cis et concrets compr hensibles par tous les intervenants La programmation est un outil et doit tre consid r e comme tel par tous C est Autorit s politiques politique g n rale Autorit s technico administratives politiques particuli res LL Programmateur 2 Concepteur Utilisateur ED ne objectifs NC mesoins 4 moyens La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du maitre d uvre un d veloppement dynamique d tudes en m me temps qu un tat d esprit qui implique que chaque probl me doit tre consid r au regard de l ensemble ce qui suppose une vision globale de l op ration et une approche critique de cha que l ment d terminant Il importe que le programmateur insuffle cet tat d es prit l ensemble des intervenants d une op ration fig 3 Comme processus dynamique la programmation labore une suite de docu ments programme qui varient dans leur forme et leur contenu allant d une appro che macroscopique jusqu des tudes de d tails chaque tape du processus cor respondent une phase d tudes analyse et un document de r f rence synth se qui permettent le contr le permanent et efficace du bon d roulement de l op ration Chaque moment du processus correspond une tape des tudes programmati ques de l op ration ces tapes portent diff rents titres t moins de l volution des
109. mme ne peut tre pris la l g re et qu il rel ve d une sp cialisation c est dire d une personne ou d un groupe qui consacre l essentiel de son nergie aux tudes programmatiques Dans ce domaine comme dans beaucoup d autres l amateu risme fut il clair ne peut que conduire qu des aberrations Essai de d finition d organisation d espaces pour un mus e type Vu au travers d une optique programmatique l ensemble des fonctions inh rentes un mus e s articule autour de la notion de relation Relation entre un objet cultu rel et une personne en amont relation objet conservateur en aval relation objet public Ces relations d terminent la finalit essentielle du mus e donc la nature des La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du maitre d uvre 85 fonctions remplir pour accomplir cette finalit Ces fonctions remplir seront plus ou moins nombreuses plus ou moins complexes selon le type le genre la dimen sion du mus e toutefois on peut toutes les classer dans quatre familles d activit s l Activit s d accueil qui pr parent la relation dans son aspect public 2 Activit s de base qui servent de cadre et permettent le rapport direct objet pu blic 3 Activit s de coordination qui organisent mat riellement et intellectuellement la relation 4 Activit s logistiques qui pr parent la relation en assurant la prise en charge mat r
110. n 3 4 1974 72 2 On distinguerait les mus es d art les mus es de sciences de l homme de la nature et de l univers les mus es de techniques avanc es les aspects mus alis s des parcs naturels 3 Sur sites b tis ou nus Tom Hume l architecte se tournera vers d autres t ches tandis que le conservateur lui aura poursuivre le programme qui aura ainsi pris forme Peu de conservateurs d ail leurs ont l insigne chance de pouvoir cr er de toutes pi ces ne f t ce qu un seul nouveau mus e Il est rare que les mus es dont les sp cifications de construction sont formelles d une part et dont la programmation scientifique laquelle il est toujours possi ble de se r f rer au cas de suggestions d activit s suppl mentaires a t tudi e jusqu au moindre d tail d autre part rencontrent d infranchissables obstacles au cours de leur r alisation Une des exigences essentielles de la programmation implique d s la phase ini tiale une r flexion profonde quant aux buts atteindre et aux moyens pour y parvenir chose ne jamais perdre de vue au cours des d lib rations La programmation ne d gage pas la responsabilit du conservateur pas plus qu elle ne facilite sa t che Elle assure simplement un d veloppement plus efficace et un respect plus strict des d lais Elle doit en outre assurer le d roulement har monieux du programme de construction Plus il incombera au conservateur d
111. n d taill e des espaces incluant obligatoire Le Wallraf Richartz Ludwig Museum Cologne 119 ment une zone d acc s pour pi tons une zone d acc s pour v hicules de livrai son une aire de stationnement automobile des circulations pour les pi tons un espace d accueil comprenant un hall principal une garderie des vestiaires sanitaires une caf t ria un comptoir d information Au niveau p dagogique des salles de cours et de travail un petit auditorium r serv aux artistes une salle de lecture et une salle de conf rences Au niveau des expositions des salles principales d expositions permanentes de peinture et de sculpture 8 000 m2 un jardin de sculpture 1 800 m un cabinet d estampes 420 m un cabinet de dessins 150 m des salles de cours et d information 300m des salles d expositions temporaires 750 m une salle de spectacle concerts et autres manifestations culturelles d une capacit de 2 000 personnes 2 000 m2 des antichambres etc Au niveau de la conservation et de l administration des aires r serv es la conservation l administration du mus e m me 617 m ainsi qu la direc tion g n rale des mus es de la ville de Cologne un magasin de r serves central et un atelier pour les arts graphiques au total 1 500 m2 Au niveau des services g n raux les r serves 825 m une salle d emballage 300 m un magasin 400 m une r serve pour les expositions temp
112. n directement li s aux activit s du mus e afin de disposer de plus d espace pour l exercice de ses fonc tions nouvelles d finies dans le programme activit s ducatives auditorium maga sins de r serves locaux administratifs ateliers de mus ographie et d entretien etc Sur la base du programme g n ral de fonctionnement les activit s analogues et ou compl mentaires furent group es par zones L tude des probl mes de circu lation amena utiliser les grandes galeries existantes comme axes de r partition des salles d exposition consacr es chacune une grande r gion g ographico cultu relle d finie par le programme scientifique Selon les fonctions tablies par le programme les aires du mus e sont r parties en trois groupes 4 services publics 244 m2 b administration et services du mus e 425 m c exposition 2 851 90 m fig 14 Le Museo Regional de Oaxaca a t ouvert au public en 1972 apr s une p riode de travail de programmation intense La ville de Oaxaca manquant l poque de moyens les tudes pr liminaires programme projet et dessin et 80 de la r alisation mus ographique durent tre effectu s dans la capitale mexicaine La ville o se trouve le mus e est la capitale de l tat du m me nom Elle est situ e 545 kilom tres de Mexico Elle compte environ 100 000 habi tants et un nombre croissant de touristes nationaux ou trangers se m lent la population d indig n
113. n et v rification constantes sont galement indispensables aux solutions propos es Les avantages qu entraine la programmation sont de deux ordres psychologi que puisqu elle suscite et impose un int r t et une responsabilit r els pour chacun des intervenants conomique puisqu elle limite les al as et les remises en cause de derni re heure en favorisant une mise en route rapide et s re de la conception et de la r alisation Le but majeur de la programmation est donc de permettre en tant qu outil l optimisation des investissements et en tant que mode de pens e la recherche de solutions originales qui permettent au conservateur d exercer ses activit s dans les meilleures conditions fonctionnelle conomique technique humaine etc Programmation et programme Il faut y insister la programmation est avant tout un mode de pens e et une m thode d tude Le programme est un instrument de transmission d informations et de directives r sultat d tudes conduites scientifiquement La programmation doit tre con ue comme un processus gen ral des r flexions permettant dans un premier temps d analyser les objectifs formul s par le conser vateur dans un second temps de traduire les objectifs exprim s en termes de fonc tions remplir enfin de formuler l nonc des besoins correspondant aux trois domaines que sont l architecture le fonctionnement et les quipements Ces besoins doivent tre d finis en ter
114. n et dans l art romaine R C7 EO 1 Appareil O d fensif URBANISME ET ARCHITECTURE 2 xve xvie Constructions religieuses chitecture Deux sujets civile d exposition p dagogique Sites aquitains Artisanats PR HISTOIRE EN 5 AQUITAINE 2 S pultures Chronologie 3 Habitats Sortie de secours 45 Mus e D AQUITAINE Bordeaux En attendant le nouveau mus e La ville a tenu ce que d s f vrier 1975 le public puisse retrouver certains l ments du patrimoine inaccessibles depuis 1938 et conna tre l orientation nouvelle donn e ce mus e Un chantillonnage de chefs d ceuvre s lectionn s parmi les 600 000 objets aurait cr un trompe l ceil il parut pr f rable d expliquer autour de trois th mes la conception du futur mus e Ces trois salles occupent 500 m tres carr s de l aile sud des jardins de la mairie 134 Louis Valensi Administration Accueil courses Courrier Comptabilit et mat riel Animation Direction culturelle Accueil des publics Diffusion Exposition Direction g n rale scientifique et administrative Relations publiques Fersonnel Budget CONSERVATION f f S curit Surveillance Entretien VA Manutention Pr histoire D CS pernas Sr a 7 Histoire Collections Inventaire Photographie essin Informatique dition Impression aT TT P N Histoi
115. ncipal et sur l ext rieur rue et ou espace privatif comme des terrasses jardins et ils se divisent en trois parties espace public de consommation salle espace priv de pr paration cuisine espace priv de service magasin stockage Les trois types d espaces peuvent s ouvrir sur l ext rieur condition d offrir toutes garanties de s curit pour le reste du mus e Les espaces caf t ria restaurant destin s au public peuvent dans certains cas tre pr vus pour recevoir aussi le personnel du mus e On pr voira alors la possibilit de cr er la demande deux espaces distincts salle de restaurant Une distribution propre au personnel pourra tre pr vue selon l importance du nombre d usagers Espaces de bureaux Bureaux d administration et de gestion L activit bureau recouvre plusieurs fonctions La fonction direction concerne l ensemble des actions dont la finalit est de diriger et de repr senter Les espaces de direction seront donc situ s la fois au centre des espaces de bureaux et proches de l accueil des visiteurs sp cialis s pour en faciliter l approche Ces espaces requi rent un degr de confort particulier Ils doivent tre isol s phoniquement et visuellement des autres espaces de bureaux Ils peuvent tre en liaison directe avec les appartements de fonction La fonction d administration recouvre l ensemble des notions de service admi nistratif Elle se compose pour l essentiel des services
116. ndre aux exigences quotidiennes ils doivent aussi tre pr vus en fonction des b soins futurs proches et lointains Enfin on en est parfois r duit aux conjonctures mais il faut esp rer qu elles reposent sur des bases d appr ciation prises en connaissance de cause Dans le cas du b timent Est de la National Gallery pr s de dix ans se sont coul s entre le d but de la planification syst matique du programme et l inaugu ration des salles dix ans pendant lesquels des changements importants se sont produits auxquels les plans ont heureusement pu tre adapt s Les conomies d nergie sont devenues pour l architecte une pr occupation essentielle Les besoins d espace pour les tr s grandes expositions se sont accrus le conservateur est devenu plus exigeant en ce qui concerne le contr le des conditions climatiques les techniques de l clairage de l audio visuel et de la s curit se sont perfection n es le r le du mus e en tant que centre d activit s et fournisseur de mat riel ducatif s est largi comme se sont accrus ses besoins en mati re d emmagasinage et de logistique Les dispositions relatives aux handicap s ont t red finies en fonction du principe de libre acc s toutes les salles Vouloir modifier les programmes en pleine p riode de construction revient un peu vouloir changer de direction alors qu on s efforce de conserver son quilibre sur une corde raide Cela ajoute aux risques de l entreprise
117. ne ou plusieurs activit s les locaux du personnel sont localis s dans l activit m me Les douches Vinfirmerie le foyer ainsi que les locaux syndicaux sont centralis s Leurs quanti t s ou importance sont fonction des r glements en vigueur L infirmerie sera localis e de mani re faciliter l vacuation des personnes par brancard vers une ambulance on tiendra compte de la pr sence possible de per sonnes du public malaises accidents Un grand confort doit entourer l ensemble des locaux r serv s au personnel tant au niveau des quipements que de leur implantation lumi re naturelle dans les repos d tente et foyer par exemple Stockage et r serves Bien que la fonction soit la m me il est n cessaire de distinguer les stockages des produits des r serves d uvres Les stockages servent emmagasiner les pro duits de consommation courante n cessaires au bon fonctionnement des activit s ainsi que les quipements indispensables la maintenance du b timent les r serves sont consacr es plus particuli rement au stockage des uvres Stockage et r serves doivent s inscrire entre les activit s qu ils desservent et les zones de livraison Ils peuvent tre situ s en sous sol et ne requi rent aucun clai rage naturel Ils doivent r unir une parfaite isolation un acc s rigoureusement contr lable l acc s est unique et ne peut s ouvrir directement sur l ext rieur et tre particuli rement prot g s de
118. nementales sur la situation du Mus e du Lou vre et les ont convaincues de la n cessit d entreprendre une v ritable politique de r novation Les orientations donn es cette politique portent sur Le renforcement de la s curit il s agit d accro tre l tanch it du b timent d augmenter les moyens de surveillance et d alarme humains ou automatiques L am lioration des conditions d accueil du public fig 24 par la cr ation ou l extension des espaces et des quipements d accueil la cr ation d espaces de repos fig 26 et de restauration l am lioration des circulations fig 27 et des liaisons verticales etc La modernisation des quipements de base chauffage climatisation clairage La r novation des espaces d exposition L am lioration des services techniques redistribution des espaces d ateliers cr a tion de locaux techniques et de zones de magasinage internes fig 27 cr ation de liaisons verticales La r alisation de ces op rations doit tre assur e dans le cadre d une loi pro gramme vot e par le Parlement en juin 1978 Cette loi pr voit des moyens de financement tal s sur cinq ans pour le Louvre et l ensemble des mus es fran ais Il est trop t t pour pr juger des effets de l exp rience conduite par le Mus e du Louvre Si la programmation est achev e les projets auxquels elle donne naissance ne sont pas encore concr tis s Du moins peut on penser que cette approche coh
119. nitial de services primaires en cinq pha ses programm es sur une p riode de trente ans Mesures initiales Il revient la Red Deer and District Historical Society d avoir pris l initiative de ce mus e et d avoir conclu rapidement un accord avec les autorit s de la ville pour ce qui concerne la future administration du mus e Deux comit s furent cr s l un charg des questions de construction l autre de la collecte des fonds Un ar 47 AVENUE SERVICE 4 Her HOYAU DE BASE DU MUS E Ce K de Ro 1 AT EXPANSION PHASE T parmin m di 3 H i i 1 i 1 1 i 1 1 1 crua po TROISI ME AGE STATIONNEMENT DES AUTOBUS ce E dito e D STATIONNEMENT 0E5 VIURES CENTRE DE Loisirs 47 AVENUE Le Red Deer and District Museum Province d Alberta chitecte John Murray fut d sign et l auteur du pr sent article pr ta ses services de mus ologue conseil par l interm diaire du D partement provincial de la culture Il fut d cid d implanter le mus e envisag au centre de la ville dans un vaste espace libre o se trouvaient d j un club du troisi me ge et un centre de loisirs et de doter ces trois installations distinctes d un parc de stationnement commun fig 49 Il ne sera pas question dans cet article des crit res de s lection du site l ment essentiel de la programmation de tout mus
120. nne importance les docu ments programme seront les suivants Envergure et port e des objectifs enveloppe globale budg taire Ces deux documents livr s ensemble sont souvent regroup s en un seul livre Ils concluent la phase de faisabilit et formalisent les tudes d investigation Ils comportent les rubriques suivantes Pr vision g n rale des surfaces Pr vision g n rale des quipements organiques Pr d finition des activit s Expos des motifs conduisant la r alisation Appr hension critique globale des donn es et contraintes Appr hension critique globale du fonctionnement Plan d organisation de la ma trise d ouvrage Liste des activit s principales Enveloppe budg taire globale de l op ration Pr programme co ts estimatifs globaux Ces documents qui constituent le r sultat de l approche verticale de l op ration sont compos s de plusieurs chapitres chacun pouvant faire l objet d une livraison distincte ils contiennent les rubriques suivantes 1 Donn es donn es urbaines population commerces industries universit s loisirs etc voies et r seaux nature des routes des rues transports en commun parkings gouts t l phone lectricit gaz eaux etc tat des lieux relev surfaces descriptif etc relev s g otechniques nature du sous sol 2 Contraintes servitudes monument historique secteur class etc r glemen tations urbaines plan d occupation des
121. notion de monument historique d ailleurs comprend non seulement les grandes cr ations mais aussi les uvres plus modestes qui avec Le temps ont acquis une signification culturelle 4 Les monuments ainsi class s sont prot g s soit par une l gislation nationale soit par des recommandations internationales Unesco Icomos visant sauvegarder la richesse de leur authenticit En analysant l tat de l difice et son adaptabilit l usage de mus e il faut 15 sa ra rr ii EE A je ne 104 Yani Herremann donc tenir compte aussi bien des donn es architecturales superficie disponible hauteurs libres configuration des aires caract ristiques climatologiques microcli mat r sistance des structures que de la r glementation qui prot geront le carac t re historique du b timent La difficult consistera tablir les rapports et l quilibre entre les trois facteurs cit s plus haut Dans le cas d une construction neuve la forme de l difice sera enti rement d termin e par les imp ratifs de am nagement et du fonctionnement Dans le cas qui nous int resse l analyse effectu e d s le d but de la programma tion posera imm diatement la question peut on ou non adapter l difice Dans Paffirmative le probl me sera d utiliser au maximum ce qui existe tout en le combinant au mieux avec les imp ratifs de l am nagement et du fonctionnement En r sum le programme de
122. nt Ces espaces peuvent comporter des espaces de service et ou de confort tels que t l phone fontaine d eau distributeurs automatiques etc R union conf rence La fonction r union conf rence recouvre des notions de rencontre en groupe plus ou moins homog ne et ou important ces rencontres faisant l objet d une organisa tion particuli re Les espaces r union conf rence s ouvrent sur un accueil g n ral ou sp cifique Ils sont isol s acoustiquement et visuellement et jouissent d une relative autono mie Ils peuvent tre regroup s ou dispers s selon les objectifs d finis mais s inscri vent sur un cheminement majeur et peuvent comporter des espaces de service cou lisse bureaux cabines de projection et de traduction simultan e Ils peuvent tre destin s autant au public qu au personnel du mus e Caf t ria restaurant La fonction caf t ria restaurant recouvre l ensemble du domaine de la restauration alimentaire Au regard des objectifs les espaces consacr s ces fonctions seront plus ou moins sp cifiques bar buvette caf t ria restaurant brasserie etc En r gle g n rale les espaces consacr s cette fonction doivent tre absolu ment isol s du reste des activit s du mus e et cela tant pour des raisons de confort odeurs bruits etc que de s curit ouverture prolong e que pour des raisons fonctionnelles Les espaces caf t ria restaurant peuvent s ouvrir la fois sur l accueil pri
123. nt es commandes directes concours etc Dans le domaine de l information et de l analyse le programmateur labore en vue de toutes les tudes de planification ult rieures les r f rences et les donn es que sa position lui permet de recueillir sine ira et studio L adage plus les fonda tions sont larges plus l difice sera lev s applique ici au sens figur le pro grammateur doit tre au meilleur sens du terme un amateur qui doit avoir des connaissances dans tous les domaines sans devoir tre omniscient dans l un d eux Son intervention d charge non seulement le ma tre d ouvrage de sa t che de direction mais galement l architecte de tout ce qui est tranger son m tier ce qui lui permet de se consacrer son v ritable travail Une t che importante du programmateur consiste faire na tre chez tous les participants la conscience du probl me et exercer une influence sur la ma ni re de penser Sur la base de l exp rience la d termination des objectifs doit pr c der le traitement m thodique du th me car il faut des crit res pour valuer les avantages des variantes possibles Ces d bats fondamentaux doivent tre intro duits par le programmateur Il n est cependant pas de sa comp tence de prendre des d cisions cette attribution devant tre r serv e l ensemble du groupe de planification D une certaine mani re il se contente de d limiter l aire de jeu o
124. nt de faire face avec plus ou moins de bonheur aux difficult s quoti diennes Il faut en effet envisager des op rations radicales mettant en cause tout la fois le b timent et son environnement l utilisation des espaces les quipe ments de base les techniques mus ographiques Pour ce faire il a donc t d cid de proc der dans une premi re tape un v ritable examen approfondi du mus e partir duquel il serait possible de fixer des priorit s et d arr ter en fonction des moyens financiers les travaux r aliser Cet examen a t entrepris en octobre 1975 Il a associ dans une tude conduite par une quipe de programmateurs anim e par Claude Pecquet et Patrick O Byrne l ensemble des services du mus e d partements scientifiques ateliers administration durant plus de deux ans La m thode mise en uvre a permis Une r flexion prenant en compte l ensemble des objectifs atteindre pr sentation des collections s curit des uvres et des personnes accueil du public mainte nance et entretien etc Une analyse critique des moyens et des techniques actuellement utilis es La recherche des points prioritaires sur lesquels l effort devra porter dans les ann es venir La proposition d op rations majeures mettre au point dans le cadre d un pro gramme de travaux Les tudes programmatiques sont aujourd hui termin es Les l ments d gag s ont permis d clairer les autorit s gouver
125. ojection et conf rence Ces espaces doivent r pondre aux m mes exigences d isolation que les pr c dents Ils s ouvrent directement sur l accueil g n ral et n ont comme ouverture sur Vext rieur que les issues de secours r glementaires Ils comportent un contr le particulier Acoustiquement ces espaces sont parfaitement trait s Ils sont situ s de pr f rence au rez de chauss e ou en sous sol Ils comportent pour l essentiel une salle pour le public une cabine de r gie projection une zone de service avec bureau et coulisses ainsi que des sanitaires Ils doivent pouvoir tre utilis s en dehors des heures d ouverture des espaces de pr sentation et d expositions Repos d tente La fonction repos d tente est multiforme elle peut recouvrir des notions de jeux La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du ma tre d uvre de d lassement corporel de rencontre de promenade etc Les espaces de repos d tente doivent s inscrire l int rieur m me de l activit qui les concerne et tre consid r s comme antinomiques de cette activit Par exemple tre un fumoir pour une activit qui impose une interdiction de fumer tre un promenoir pour une activit o les gens sont longtemps assis tre un salon pour une activit o le public d ambule etc Les espaces repos d tente seront donc isol s visuellement et acoustiquement du contexte de l activit laquelle ils appartienne
126. onctionnelle avec les espaces de magasins et les ateliers de mus ologie toutefois ils en sont strictement isol s Les acc s publics aux espaces pr sentation exposition doivent tre vidents ils peuvent s ouvrir sur l ext rieur condition que celui ci constitue un espace clos dans le champ g n ral du mus e cour int rieure Les espaces de pr sentation permanente et d expositions temporaires distincts l un de l autre mais en contiguit doivent s inscrire dans un contexte architectural aussi peu contraignant que possible afin de permettre toutes configurations inter nes possibles des volumes Ils doivent b n ficier dans la majorit des cas d un apport contr lable de lumi re naturelle et leur clairage par lumi re artificielle ne doit jamais cr er de probl mes L clairage naturel le meilleur est souvent z nithal toutefois l clairage lat ral peut tre plus adapt certains types de mus e Destin s recevoir un nombreux public qui d ambule les espaces de pr senta tion exposition disposeront de volumes importants et de d gagements cons quents Ils b n ficieront de circulations fluides et sans entrave ils r pondront aux crit res de circuit de visite d finis par le responsable du mus e Les espaces de pr sentation exposition requi rent des ambiances climatologiques particuli res temp rature hygrom trie doivent tre prot g s contre les ph nom nes de vibra Ca Ca G ant spin
127. ons entre sal les sont claires et videntes l exception peut tre de celle concernant la salle principale un peu isol e Les r serves ateliers studios et galeries d exposition sont reli s directement par un escalier et des ascenseurs Situ es un niveau qui risque d tre inond les r ser ves b nficient d un traitement particulier en mati re d tanch it Toutefois les uvres d art ne devant pas tre emmagasin es de mani re permanente en dessous du niveau des crues une r serve est pr vue un niveau sup rieur L aire de livrai son et les r serves d expositions temporaires demeurent en niveau inf rieur La forme des plafonds des salles d exposition permet la mise en place d un clai rage artificiel indirect De multiples possibilit s de transformation des salles assu rent une flexibilit des espaces Situ es au dessous de l accueil principal la salle polyvalente qui s ouvre directe ment sur l ext rieur r pond parfaitement aux besoins du programme et confirme les possibilit s d utilisation mus ologique En f vrier 1976 Peter Ludwig industriel d Aix la Chapelle faisait don la ville de Cologne de sa collection d art des ann es soixante jusqu pr sent expos e au mus e titre de pr t condition que le nouveau mus e soit termin avant 1985 Le mus e devenait ainsi le Mus e Wallraf Richartz pour les collections dart historique 1300 1900 Ludwig pour les collections d art moderne et
128. oraires 200 m des bureaux une chambre forte un entrep t sous douane et des ate liers 400 m Au niveau des services techniques un atelier de restauration peinture sculpture papier des salles sp cialis es des bureaux un laboratoire de chimie au total 655 m un atelier de photo 155 m et des locaux techniques Pour ce qui concerne les salles d expositions permanentes il tait pr cis qu elles devaient b n ficier d un clairage naturel lat ral et tre de forme rectangulaire Des salles variant entre 7 et 10 m tres de hauteur sous plafond devaient tre r parties dans l ensemble de tout le circuit de pr sentation Elles repr sentent une surface d environ 3 200 m tres carr s 70 des surfaces de pr sentation devaient b n ficier d un clairage naturel z nithal et 50 requ raient un clairage artificiel 4 400 m tres carr s des surfaces de pr sentation devaient avoir une hauteur sous plafond de 5 50 m tres 30 de ces surfaces devaient b n ficier d un clairage naturel z nithal et 70 d un clairage naturel lat ral Aucune salle ne pouvait tre orient e au sud et leur profondeur ne devait pas exc der 6 m tres Enfin les salles d exposition ne devaient pas tre r parties sur plus de trois niveaux L am nagement int rieur devait refl ter la structure fonctionnelle du mus e Les recommandations de la commission des experts taient int gr es dans le pro gramme du concours Elles st
129. ours d id es dans le cas de cr ation d un b timent neuf Programme d finitif Ce document compl te et prolonge le programme de base et prend en compte Vavant projet sommaire de l architecte Il comporte en plus de l actualisation des rubriques du programme de base les rubriques nouvelles suivantes Processus de fonctionnement des activit s Processus de fonctionnement des ensembles fonctionnels Processus de fonctionnement des services courrier t l phone entretien etc D finition des personnels et postes de travail Devis de rendement et quantitatif des quipements banalis s mobilier machines de bureau etc Devis de rendement et quantitatif des quipements sp cifiques cimaises vitrines grilles de stock etc Devis de rendement et quantitatif des quipements sp ciaux syst me de s curit de contr le etc Manuel d utilisation Ce document peut se pr senter sous la forme de livrets labor s l intention des utilisateurs du mus e conservateur personnel administratif et technique person nel de surveillance etc ou des usagers du mus e visiteur chercheur enseignant etc afin de leur permettre de b n ficier au mieux des avantages et des innova tions apport s par la r alisation du mus e Il concerne les rubriques suivantes Horaires annuaires plan d orientation Guide pratique d entretien Guide pratique de maintenance Patrick O Byrne et Claude Pecquet Guide pr
130. oyage Des placards balais seront dispers s dans les diff rentes activit s du mus e ils servent de point de relais Les locaux de r ception traitement et vacuation des d chets sont situ s dans la zone des locaux techniques ou des ateliers Ils comprennent des antennes en superstructures implant es par zone Ils doivent tre suffisamment isol s pour des raisons de confort bruits odeurs Leur localisation doit tenir compte de l accessi bilit des camions sp cialis s container Standard t l phonique Toujours bruyant le standard t l phonique requiert un isolement phonique absolu Il peut se situer dans un espace de bureau clairage lumi re du jour pour le confort du personnel et doit tre implant en fonction de l appareillage lourd t l phonique commutateur et des postes desservir Commerces Destin s au public ces commerces sont pour la vente proprement dite directe ment implant s dans les espaces d accueil ils ne n cessitent aucune sp cification particuli re Une distinction est faire entre les commerces qui sont g r s par le mus e et ceux qui sont en concession bar buvette tabac pour lesquels le stockage sur place sera minimis Les espaces de stockage des produits commerciaux doivent se situer proximit La programmation un outil au service du conservateur du maitre d ouvrage et du ma tre d uvre des lieux de vente et sont dissoci s des autres stockages du
131. person nel on recherchera un clairage naturel ou des jours de r f rence Leur implanta tion devra permettre le respect des r glementations en vigueur en mati re de s cu rit et d hygi ne du travail tenir compte des contraintes de fonctionnement La programmation un outil au service du conservateur du ma tre d ouvrage et du ma tre d uvre 93 logique des processus et viter les ruptures de charge dans les transports Cer tains ateliers devront tre isolables entre eux et avec le reste des activit s pour des raisons de s curit Les ateliers de restauration des objets posent des probl mes sp cifiques en fonc tion de la nature des collections du mus e Stationnement des v bicules Le stationnement concerne la fois le public et les services stationnement des cars et des v hicules priv s stationnement des v hicules de service ou de livraison L implantation des stationnements de service livraison de produits et d uvres et des stationnements pour les v hicules de service doit respecter ces consignes de s curit sp cifiques la s paration entre zone des produits et zone des uvres sera recherch e dans la mesure du possible Les zones de d chargement tant en relation directe avec les zones de r serve et de stockage seront contr l es et devront pouvoir tre cl tur es Le stationne ment des v hicules priv s sera implant de mani re minimiser les probl mes de s curit et r dui
132. pos e dans cet article qui a l avantage d avoir t employ e pour plusieurs grands projets mus ologiques repose sur cinq principes fondamentaux 1 Instituer un rapport de collaboration troite entre le conservateur et le pro grammateur du d but la fin de l op ration dans le but d une parfaite pr cision des objectifs et des fonctions remplir et d une permanente information sur cha que prise de d cision et leurs cons quences 2 Consid rer que l architecture le fonctionnement et les quipements relatifs l op ration forment un tout indissociable dont l approche doit s effectuer globa lement et simultan ment 3 Aborder contradictoirement et dialectiquement les probl mes avec logique d une part et imagination d autre part 4 Mesurer par l analyse r troactive les cons quences des choix possibles et v rifier en permanence leur compatibilit avec les finalit s de l op ration 5 valuer avec pr cision les interactions r ciproques des prises de d cision sp cifiques pr venir les risques d ventuels d s quilibres et tenir compte des pro bl mes de fonctionnement notamment au niveau des co ts Cette m thode se base sur une conception scientifique de l architecture C est dire qu il ne saurait s agir de traiter unilat ralement des probl mes relatifs au contenant mais consid rer corr lativement les probl mes concernant le contenu Cela implique le recours une analyse fonctionnelle permanente
133. que le jardin int rieur constituait la r f rence visuelle constante du public et que l organisation int rieure des espaces d exposi tion devait permettre de constantes chapp es vers ce point central Les espaces d exposition devaient tre ouverts et ne pas constituer des unit s sans relation avec les structures environnantes fig 39 Ainsi le visiteur devait il toujours avoir conscience de la structure g n rale du b timent sans toutefois que celle ci ne de vienne envahissante En cela on peut dire que le r sultat est absolument satisfaisant Le projet architectural avait t con u de fa on permettre une grande libert de circulation ainsi qu une certaine flexibilit dans la forme la dimension et lam nagement des expositions Dans ses d tails la structure primaire de b ton arm tait simple et vidente les planchers constitu s de dalles reposent sur des traverses de section rectangu laire elles m mes soutenues par des piliers Le b timent est enti rement climatis et cela pour des raisons de conservation des objets plus que de confort du public La distribution des fluides s effectue horizontalement Les gaines de distribution sont dissimul es sous un faux plafond l ger constitu de cadres m talliques suppor tant des plaques isolantes amovibles dans lesquelles sont int gr s les diffuseurs d air et le syst me lectrique La distribution lectrique s effectue par une grille sur laquelle sont branch s
134. r des raisons de s curit les locaux techniques seront isol s et leurs acc s rigoureusement contr l s Leur implantation doit permettre une rationalisation dans le trac des circuits de distribution des nergies et des fluides Ces locaux techniques sont occup s en majeure partie par des quipements et machines lourds souvent de grandes dimensions On r servera un acc s ais et suffisant pour la r paration ou le changement de ceux ci acc s sur l ext rieur 92 Patrick O Byrne et Claude Pecquet Locaux du personnel Les espaces du personnel peuvent comporter les unit s suivantes vestiaires sani taires douches repos d tente foyer infirmerie locaux syndicaux salle de r u nion Ils peuvent en outre comprendre une caf t ria dans le cas o l ensemble caf t ria restaurant du public n est pas pr vu pour le personnel cf caf t ria res taurant Ces espaces sont selon leur nature soit r partis dans l ensemble du b timent soit regroup s Ainsi les sanitaires les vestiaires les repos d tente sont localis s dans chaque activit pour les personnels attach s un poste de travail fixe bu reau Pour les personnels mobiles au contraire ils sont regroup s et constituent des unit s qui peuvent tre importantes Lorsqu ils sont centralis s les locaux du personnel sont en relation directe avec l accueil du personnel Dans le cas d un trop grand loignement de l accueil du personnel avec u
135. ramme pr cis ceux ci auraient rencontr de grandes diffi cult s faire valoir leur point de vue installer des cimaises et des murs int rieurs l o les architectes auraient pr f r des espaces transparents La transparence rencontre des limites dans un mus e o les toiles doivent n cessairement tre accroch es un support Il y aurait beaucoup d autres exemples citer et tous montrent que le pro gramme a t une garantie du ma tre d ouvrage vis vis du ma tre d uvre Il a t aussi en sens inverse une garantie du ma tre d uvre vis vis du ma tre d ouvrage en effet ce dernier peut comme cela est naturel s apercevoir en cours de route que certaines dispositions initialement arr t es doivent tre modifi es quand il s agit de changements de programme Il y en eut peu pendant la r alisa tion du Centre Pompidou essentiellement la cr ation de la salle polyvalente avec la possibilit non pr vue au d part d y donner des repr sentations th trales et musicales ainsi que la d cision d installer la cin math que au cinqui me tage alors qu elle tait initialement pr vue dans les sous sols De telles modifications parfois n cessaires peuvent entra ner des augmentations importantes du budget Sans programme d taill elles peuvent se multiplier et tre mises ind ment la charge du ma tre d uvre Au contraire du fait de existence d un bon pro gramme de tels changements furent
136. raphiques porte que le pr sent num ro a t r alis avec l aide de cette branche sp cialis e de ladite organisation non gouvernementale L article principal est d Claude Pecquet et Patrick O Byrne Dans l acte de b tir un mus e sans pour autant r pudier les r les traditionnels du ma tre d ou vrage et du ma tre d uvre ils demandent d introduire un troisi me partenaire le programmateur en qualit de m diateur entre les deux autres Ils proposent un corps de th ories et de pratiques de nature illustrer leur conception d un manuel de programmation appliqu aux disciplines mus ales de l art ancien et contemporain destination d un mus e en espace b ti Le professeur Lehmbruck donne un aper u net et pond r de la situation laquelle ont faire face aujourd hui les cr ateurs de nouveaux mus es il met en lumi re le comment et le pourquoi des modifications du processus On pourrait n anmoins s lever contre l assertion que seul l architecte garde son ind pendance professionnelle En fait celui ci tout comme le conservateur d ailleurs n est que le chef d une quipe de sp cialistes qui eux en fin de compte sont ceux qui au cours des dis cussions et de la planification occupent le proscenium les chefs tout en contr lant les r nes d une main l g re restant l arri re plan La v ritable diff rence du reste est qu au terme de l laboration du projet 1 Museum vol XXVI
137. re Documentation contemporaine Biblioth que Ethnographie Cartoth gue r gionale Icanoth que Mat riel audio a visuel E l a N w g A gt E Laboratoire z z technique de z sd restauration 9 8 Mati res organiques e 2 C ramiques a M taux q E Pierres gt o a Em m a a 46 L organigramme du mus e il comprend dix fonctions Sa composition d coule de la r partition chronologique des uvres ainsi que des services publics techniques et scientifiques D n cessaires L abpoint des moyens audio visuels Les difficult s commencent Le livre peut tre exhaustif la collection publique reste lacunaire A la diff rence du film l objet est une image fixe Un site une rue une glise qu on visite sont per us dans leur environnement naturel L objet lui est sorti de son contexte On peut tre tent de tricher avec la discontinuit dans le temps et l espace qu impose l histoire des collections Mais on doit tou jours partir d elles d elles seules et si les documents et les moyens audio visuels restituent l exposition une certaine continuit il convient de ne pas en abuser Le mus e reste le royaume de l uvre Le d doublement du circuit du public Cependant leur nombre conduit imaginer leur r partition entre deux circuits autonomes et compl mentaires La galerie culturelle con ue d abord dans un esprit de synth se mais aussi pour le visiteur press ou l amateur de raret s est doubl
138. re les cheminements vers l accueil du mus e Cet essai de d finition d organisation d espaces mus ologiques n a pour seule ambition que de mettre en vidence des principes de base Nous pensons qu il peut servir d aide m moire pour l laboration d un programme de mus e et c est dans cette optique qu il est pr sent ici 94 Manfred Lehmbruck 1 Voir Manfred Lehmbruck Museum vol XXVI n 3 4 1974 153 p Paris Unesco La programmation La programmation du mus e ayant d j t trait e dans Museum il sera surtout question ici des probl mes qu elle pose dans le cadre du rapport entre ma tre d ou vrage et ma tre d uvre La programmation est partie int grante de toute d marche de planification et elle a toujours exist sous une forme ou sous une autre Le rapport de contention fructueux entre ma tre d ouvrage et ma tre d uvre a t de tous temps facteur de probl mes lorsqu il s agit d une construction importante La formule ma tre d ouvrage architecte est un concept collectif repr sentant de nombreuses forces agissant les unes sur les autres D s lors et du fait de structures sociales le plus souvent autoritaires la plupart des composantes politiques sociales et culturelles taient concentr es finalement dans un petit nombre de personnes et n taient repr sent es que par deux individus lors du processus de planification Parce qu ils avaient des personnalit s fortes et r
139. re une flexibilit rai sonnable Ainsi une attention particuli re serait apport e aux structures et aux quipements Les piliers y seraient pr f rables aux murs porteurs la distribution des fluides par les plafonds serait pr f rable une distribution verticale contrai gnante De plus une monotone uniformit des volumes int rieurs serait vit e Ainsi le mus e tait il con u pour pr senter les collections dans une ambiance agr able reposante et confortable Par exemple le circuit principal pouvait tre analogue la d ambulation autour d un jardin de clo tre avec vue int rieure sur le jardin et vue ext rieure par dessus le mur de la Cit depuis les salles d exposition Des diff rences d chelle et de niveau devraient tre stimulantes et apporter une dynamique dans la visite Depuis le hall d entr e il devrait tre possible d ap pr hender visuellement l ensemble de l exposition Pour viter la confusion la s v rit les complications d am nagement et pour r duire les probl mes de surveillance il tait conseill de limiter le nombre des niveaux Ainsi par rapport aux objectifs il apparaissait que deux niveaux de salles taient suffisants et offraient la meilleure solution Les locaux administratifs et de service ainsi que les r serves et locaux d emma gasinage devraient tre agenc s confortablement et tre suffisamment vastes avec l o cela est n cessaire un clairage naturel De la m m
140. requ rant un accueil particulier Paccueil g n ral devra s ouvrir sur celui ci L accueil g n ral est libre de tout contr le sauf situation exceptionnelle Son acc s est libre et gratuit L accueil g n ral doit constituer un l ment vident d attirance vers le mus e L accueil g n ral nest pas un simple d ambulatoire il sert de support aux ensembles fonctionnels suivants repos d tente fumoirs point de rencontre point de rassemblement point d information vestiaires et sanitaires t l phone vente de produits billetterie etc L ensemble de ces fonctions qui constituent et valorisent l accueil proprement dit constitue la sp cificit de l activit d accueil et justifie son autonomie fonction nelle Cela implique que l accueil g n ral puisse fonctionner de fa on ind pendante du mus e pr sentation exposition et qu il doit pouvoir tre isolable d une ou plu sieurs activit s qu il dessert Enfin c est de l accueil g n ral que partent et aboutis sent les grands axes de circulations verticales et horizontales c est lui qu elles se r f rent fig 10 Aconeils sp cifiques Les accueils sp cifiques peuvent tre nombreux On ne retiendra ici que les deux principaux accueil du personnel et des visiteurs sp cialis s et accueil des enfants L accueil du personnel et des visiteurs sp cialis s est contr l entr e sortie et distinct de l accueil g n ral Il est unique autant que les contraintes
141. s c est dire les cloisonnements mobiles d une manipulation ais e ces cloisonne ments doivent permettre de modifier les dimensions la succession des salles et les conditions d clairage l int rieur des espaces fixes La flexibilit doit prendre Dieter Ronte en compte la stabilit et la variabilit c est dire qu elle doit permettre une trans formation de l ensemble des espaces un co t minimal En tout tat de cause la structure architecturale doit permettre variabilit et flexibilit dans l imm diat comme dans le futur Les probl mes inh rents la conservation des uvres hygrom trie temp ra ture pollution atmosph rique etc sont stipul s dans une annexe du document concours Une autre annexe traitait de la finalit du mus e et de ses diff rentes fonctions les mus es dans leur ensemble et dans leurs principales fonctions conserver collecter tudier et communiquer ont un r le social qu il faut reconna tre et prendre en consid ration dans la conception du nouveau b timent Bien qu il soit le plus souvent la propri t de l tat ou de la commune le mus e n est pas pour autant une administration Sa vocation essentielle doit tre de plus en plus ducative et sociale Le mus e est en continuelle volution dans une soci t elle m me volutive Permettre au mus e de s acquitter de ses devoirs sociaux ne rel ve certes pas exclusivement du domaine de l architecture
142. s de croissance La d marche ci dessus doit aussi tre repr sent e par un graphique La figure S2 montre clairement l affinit naturelle existant entre groupes d activit s croissance future flux op rationnel et besoins de proximit En cons quence les figures 3 et J4 seront consid r es comme formant un ensemble Pour des projets plus importants un tableau des rapports montre les besoins de proximit entre les espaces au moyen de notations sur une grille diagonale g Principes de base du projet L un des l ments essentiels de la programma tion devrait tre un nonc des principes de base du projet Dans le cas du Mus e de Red Deer on a utilis un ensemble de douze principes mis au point par le mu s ologue conseil La bri vet du pr sent article ne permet pas de les r sumer ici h Analyse financi re fonds La programmation financi re exige une analyse d taill e de l origine et de l emploi des fonds d quipement donnant une vue r a liste de tous les besoins et permettant d tablir un budget On en trouvera ci des sous un exemple Emploi des fonds en dollars Origine des fonds en dollars canadiens canadiens Construction 810 000 Subvention provinciale 300 000 Honoraires 60 000 Subvention f d rale 250 000 Mobilier et mat riel 50 000 Campagne de collecte Installation du de fonds 200 000 chantier 15 000 Chambre de commerce 100 000 Impr vus 15 000 Subvention municipale 100 000 Total 950 000 Total 950 00
143. s risques d incendie et de vol Les r serves comportent galement des salles d tude pour la consultation des uvres par des sp cialistes Les espaces de stockage et r serve se d composent en trois sous ensembles fonctionnels 4 magasin proprement dit b transit d ballage embal lage c r ception distribution On inclura dans les espaces de stockage r serve les espaces de manutention ga rage des chariots transporteurs etc Ateliers Sous le terme d atelier on entend les espaces dans lesquels se d roulent des fonc tions de production soit atelier de maintenance du b timent atelier de mus olo gie atelier d entretien ou de restauration des objets laboratoires photographi ques studio de prise de vues photographiques atelier de simulation des quipements atelier de reprographie atelier d entretien des v hicules Selon l importance des l ments en cause l ensemble de ces unit s peut tre regroup spatialement ou tre divis en deux parties ateliers ayant rapport avec les uvres ateliers ayant rapport avec le b timent ou le fonctionnement Les ateliers peuvent s ouvrir directement sur l ext rieur toutefois il demeure pr f rable de les prot ger par une zone tampon contr lable g n ralement les quais de chargement d chargement des produits Ils peuvent tre pour la plupart situ s en sous sol du b timent en lumi re artificielle cependant pour ceux qui requi rent la pr sence constante de
144. sa vieille ville r nov e et sera dot e d une nouvelle salle de concerts d un mus e des arts d coratifs install dans les locaux de l actuel mus e d un tunnel sous le Rhin de deux parkings en sous sol d une nouvelle gare rou ti re et enfin du nouveau mus e Wallraf Richartz Ludwig Traduit de l allemand 34 35 WaLLRAF RICHARTZ MUSEUM Lupwie Museum Cologne Implantation et maquette du mus e dans son environnement 1 Cath drale 2 Rheingarten 3 Quai promenade longeant le Rhin 4 Wallraf Richartz Museum Museum Ludwig 5 Caf t ria 6 Restaurant 7 Th tre 8 Sculptures l air libre 9 R misch Germanisches Museum i 122 James A M Bell 1 Un premier article par Tom Hume a paru sur ce mus e dans Museum vol XXIX n 2 3 1977 Nouveaux aspects du mus e d histoire p 98 105 Vu le moment auquel le texte a t pr par l accent a t mis sur les circonstances d bouchant sur l av nement du nouveau projet Le Museum ofLondon La programmation d un mus e d borde largement le cadre du simple inventaire des objets exposer ou le seul principe de pr sentation Il est surtout l objet d une concertation permanente entre les responsables du mus e et l quipe charg e de la r alisation design team Il doit tre le r sultat de l ad quation entre les objectifs et les besoins d termi n s les contraintes du site et les possibilit s financi res Pour
145. se assez claires pour que des notions l mentaires de mus ologie ne puissent tre sacrifi es une conception trop g n rale Elle doit donc tre autoris e exercer une action r gulatrice surveiller la mise au point du projet et pr senter le point de vue et ventuellement les objections de l ensem ble du groupe de planification Le programmateur aux comp tences multiples est appel par cons quent apla nir les difficult s de communication qui s parent les sp cialistes de diverses disciplines employant des terminologies diff rentes Transposer des cat gories scientifiques d une discipline dans une autre demande une tude sp ciale tant donn qu il a surtout affaire des formulations verbales le programmateur doit accorder une attention particuli re leur transposition dans le langage de la forme Les mots et les chiffres ne suffisent pas exprimer la richesse de sens de l espace et de la forme Pour pouvoir tablir des crit res le programmateur doit adh rer une philo sophie du mus e labor e en commun et partag e par tous les int ress s Ainsi se cr ent des conditions analogues l tat d unit initial entre ma tre d ouvrage et ma tre d uvre implicitement programmateurs Enfin et ce n est pas le moins important les qualit s humaines doivent contri buer donner au groupe une homog n it telle qu elle puisse tre comparable la personnalit de l individu qui
146. ssives allant toujours du g n ral au sp cifique c est dire en approfondissant progressivement les l ments d terminants pour la r alisation du mus e sans pr juger de leur importance relative Les tudes des p riodes investigation et formulation consistent essentiellement en des r unions de travail des confrontations des enqu tes au niveau g n ral elles permettent 4 de pr ciser la politique g n rale les politiques particuli res les objectifs g n raux b de d finir les activit s et leurs objectifs c d tablir Pordonnancement des tudes le programme des actions le planning des tudes les besoins en consultants l enveloppe globale budg taire Durant les p riodes collecte et analyse les tudes sont particuli rement orient es vers l accumulation et le traitement d informations pr cises d terminantes pour l laboration du programme elles permettent a d tablir les dossiers des don n es des exigences des contraintes b de d finir les fonctions remplir Phase 2 Recherche Politique g n rale Politiques particuli res Objectifs g n raux Enqu te g n rale Organisation de la maftrise d ouvrage Fe Programme d action Planning des tudes Enqu tes sur les Intervenants exigences Acquisitions techniques administratives financi res Enqu tes sur les E fonctions PLAN DE FINANCEMENT D finition H Yes Collec
147. stockage des uvres stockage des produits et des documents mise en uvre des produits et des documents diffusion des produits et des docu ments fabrication des produits et des documents 2 Au niveau des uvres et des produits typologie quantit s poids nature fragilit volume plan circuit mise en valeur information s curit manu tention rotation localisation pr f rentielle finalit de pr sentation localisa tion impos e uvres majeures uvres secondaires 3 Au niveau architectural et technique surfaces hauteurs libres d nivellations espaces libres flexibilit interne extensions dimensionnement des passages localisations pr f rentielles surcharges tanch it acoustique et vibrations chauffage ventilation climatisation clairage artificiel et naturel t l commu nication et courants faibles r seaux organiques lectricit finitions s curit incendie liaisons verticales m canis es 4 Au niveau des quipements mobilier et accessoires outillage audio visuel s curit signalisation contr le des personnes transport de produits trans port d uvres transport de documents entretien maintenance r serves stockage reproduction et diffusion exposition et pr sentation informatique ateliers etc Si l on pr cise que chacun de ces l ments doit tre pris en compte au regard de l ensemble on comprendra que le travail que n cessite l laboration d un pro gra
148. t peut aider l architecte mieux percevoir les cons quences de son projet sur le plan fonctionnel I M Pei pensait que s il cr ait un espace attrayant son client en trouverait toujours l usage Bien que soulignant l expression de la fonction Louis Kahn don nait une valeur presque mystique l espace con u ind pendamment des questions de programmation On a dit fort justement que le r le de l architecte n est pas de donner son client ce qu il d sire mais ce qu il n a jamais imagin et dont il ne pourra se passer apr s l avoir connu S agissant d laborer un programme de mus e le probl me majeur est d en tablir un qui soit assez solide et assez souple la fois de fa on qu un niveau d excellence aussi bien fonctionnel qu es th tique puisse tre atteint et par la suite maintenu Traduit de l anglais EURE pu ii ais B a ERIE E 33 Vue de la cour centrale du b timent est prise en direction de l entr e sur la Quatri me Rue Un grand mobile de Calder est suspendu la verri re Un conditionnement raffin de l air ambiant a permis d implanter des arbres feuillus de grande taille en permanence dans le grand hall 118 Le Wallraf Richartz Ludwig Museum Dieter Ronte Cologne 1 Dans les ann es d apr s guerre contraints par des probl mes financiers de toutes sortes on dut renoncer la r alisation du projet initial important et r duire
149. t de contenus entre les deux structures 2 Traditionnellement nombre d anciens couvents sont devenus des mus es parce qu ils se trouvaient dans la communaut m me et qu on pouvait facilement mettre profit le plan architectural initial Cependant ces adaptations taient le plus souvent improvis es et r alis es sans programmation Elles ne tenaient pas plus compte des activit s du mus e que des caract ristiques architecturales de l difice A l usage surgissaient bient t les graves probl mes du r am nagement et du man que d espace Cet article cherche mettre en vidence la n cessit d une programmation r fl chie lorsqu il s agira de la r affectation de monuments historiques La programma tion doit prendre en compte un ensemble de consid rations sp cifiques afin d assurer une utilisation meilleure et plus rationnelle de l espace ainsi qu un fonc tionnement post rieur ad quat L difice l am nagement et le fonctionnement forment un tout indivisible la d finition et l quilibre de ces trois l ments exigent une analyse syst mati que Si cette exigence est commune toute programmation un monument histo rique oblige tenir compte de consid rations particuli res A la diff rence d une construction neuve un monument historique ne peut tre programm uniquement en fonction des besoins auxquels il devra satisfaire il faudra aussi respecter ses caract ristiques inh rentes de monument La
150. t de vue scientifique Cinq centres r gionaux de 18 000 50 000 habitants chacun ont besoin d institu tions de niveau secondaire et la politique culturelle de la province pr conise la cr ation d un mus e r gional dans chacun d eux fig 0 C est ainsi que fut recommand e la cr ation du Mus e de Red Deer ville de 34 000 habitants qui doit tre l un des cinq mus es r gionaux offrant des services de haute qualit l chelon r gional d une part et qui d autre part recevra des expositions envoy es par d autres institutions du Canada Il existe environ 125 mus es modestes pour la plupart dans la Province d Alberta c Vocation du mus e Un expos d taill coh rent et exhaustif de la vocation du mus e est l l ment essentiel du programme du projet et de l exploitation A titre d exemple l expos concernant le Mus e de Red Deer est ainsi con u L institution doit avoir pour vocation 1 de pr senter un tableau frappant du patrimoine naturel et humain de la r gion centrale de l Alberta travers la col lecte la conservation et l exposition d un choix de sp cimens d artefacts de docu ments et d uvres d art ainsi que par des services ducatifs et d information et des services culturels connexes mettant en uvre les techniques modernes de conservation d exposition et de participation 2 de pr senter les uvres de l homme et de la nature provenant d autres parties de la province et du pays 3
151. t et se diversifient en fonction de l accroissement de la demande culturelle du d ve loppement de la recherche de l expansion prise par les moyens de diffusion films photos documentation etc La conservation de ses collections est mise en danger par les nouveaux ph nom nes sociaux concentration urbaine augmenta 109 23 IIO Germaine Pelegrin 24 Difficult s de circulation pour les handicap s l int rieur du mus e faute de liaisons verticales m caniques 29 Un magasin de r serves dans son tat actuel tion du banditisme d sacralisation des mus es A l inverse les progr s de la technique font appara tre l inadaptation des quipements dont il dispose chauf fage climatisation clairage etc Un exemple illustre bien lui seul le d calage existant entre les moyens dont est dot le Mus e du Louvre et les conditions nouvelles auxquelles il est confront Sur une superficie totale de 43 000 m tres carr s environ 1 500 m tres carr s seulement sont consacr s l accueil du public fig 23 Si l on rapproche ce chif fre du nombre annuel de visiteurs trois millions approximativement on peut se faire une id e de l ampleur des mesures prendre pour mettre fin cette situation Il est apparu aux responsables du mus e qu un aggiornamento ne pourrait tre obtenu par l adoption de dispositions fragmentaires et ponctuelles qui permet traient seuleme
152. te Analyse t Envergure et port e des objectifs Enveloppe globale budg taire Ordonnancement eesoocosecsoosssssocesocosseoo COCETTELEETETETE g Enqu tes sur les donn es Enqu tes sur les contraintes servitudes r glementations urbaines r glementations techniques tat du site tat des lieux donn es urbaines voies et r seaux tat des lieux g otechnique g omorphologie climatologie tat des fonctions activit s objectifs par activit s ensembles fonctionnels objectifs par ensembles fonctionnels Synth se R Orientation Sc narios d occupation du site et des lieux Pr programme des besoins architecturaux techniques de fonctionnement d Rules CO TS ESTIMATIFS GLOBAUX l l Choix de la maftrise d oeuvre coososesoarconeorseconsc aca nlesoss Esquisse d intention Ad quation Programme de base cusonvecreo aco susana se co Ts PR VISIONNELS GLOBAUX La programmation un outil au service du conservateur du maitre d ouvrage et du maitre d ceuvre 81 Les tudes de la p riode synth se exploitent par un jeu de combinaisons diverses et vari es les r sultats des informations trait es pr c demment pour formuler les sc narios d occupation du site et ou les lieux et laborer le pr programme elles permettent
153. tes A leur place furent am nag s de grands espaces libres pour la pr sentation des collections d arch ologie d ethnographie et d histoire r gionales fig 17 Les probl mes de circulation furent r solus en utilisant comme axes les grandes galeries centrales du clo tre qui permettent au visiteur d interrompre son gr la visite Le plan ou programme scientifique tait bas sur les collections existantes mais celles ci s enrichissant sensiblement il apparut n cessaire de cr er de grandes sur faces d exposition probl me qui fut r solu de fa on satisfaisante Il convient de pr ciser que le programme scientifique a t adapt au caract re de l difice Les objectifs g n raux pr voient l int gration au mus e des locaux adjacents faisant partie du couvent Dans cette zone seraient regroup s les services actuelle ment install s au Centre r gional Le Museo Regional de Guadalajara r cemment r organis t moigne d un pro gr s dans l tude de la programmation des mus es du Mexique Situ e 600 kilo m tres de Mexico la capitale de l tat de Jalisco o se trouve le mus e est avec ses deux millions d habitants la seconde ville du Mexique L difice a t construit au xvu si cle pour abriter le s minaire de l v ch de Guadalajara Il comprend deux grands patios sur lesquels s ouvrent des salles et des chapelles lesquelles occupaient un vaste corps de b timent L int rieur pr sente toutes
154. thode de programmation et sur l int r t de celle ci Toutefois et en pr ambule on peut d j de fa on sch matique r pondre aux quatre questions Pourquoi Pour assurer au ma tre d ouvrage municipalit fondation minis La programmation un outil au service du conservateur du maitre d ouvrage et du maitre d ceuvre t re etc une assistance technique et pratique qui d bute avec la d finition des objectifs et qui se poursuit jusqu la mise en fonctionnement du mus e par son directeur ou son conservateur Cette assistance a pour finalit l optimisation de l op ration Comment En laborant un outil technique et pratique de mise en forme et de transmission d informations et de directives qui soient utilisables et compr hen sibles par le ma tre d ouvrage promoteur le conservateur utilisateur et l archi tecte concepteur Pour qui Pour le ma tre d ouvrage qui la programmation permet de prendre des d cisions en toute connaissance de cause pour le conservateur qui reconna t dans le programme la formulation concr te des besoins inh rents aux objectifs qu il a fix s enfin pour l architecte qui elle facilite la conception et la r alisation de son projet Par qui Par un ou plusieurs programmateurs sp cialis s dans les quatre mati res que sont l architecture le fonctionnement les quipements et la mus ologie Le programmateur pourvu d une exp rience mus ologique est un professionnel auquel
155. tivit s ducatives la salle de conf rences et les salles de cours Les difficult s soulev es par le site taient donc nombreuses Le projet de 1966 d crit la strat gie imagin e par les architectes pour venir bout des probl mes pos s Le mus e devait carr ment tourner le dos au trafic urbain pour s isoler du bruit et se retourner sur lui m me Les vues principales seraient orient es vers le jardin int rieur cependant que quelques vues vers l ext rieur permettraient notamment de voir le mur de Londres fig 36 a b Les fa ades relativement aveugles du mus e constrastaient avec les murs ri deaux de la tour de bureaux qui domine le mus e Ce contraste entre les deux b timents serait accentu par les diff rences de mat riaux utilis s La fa ade allon g e du mus e constitu e de carreaux blanc mat et perc e de quelques ouvertures longues et basses pr sentait ainsi une masse claire et horizontale qui se d tachait heureusement sur la masse sombre de la tour laquelle appara trait alors d un ton bronze fonc La superstructure de la tour devait s lever bien au dessus de la toiture du mus e le contraste vertical horizontal vitant toute assimilation d un b timent l autre Pour rendre plus vidente la liaison du mus e avec les voies d acc s pi tonnes il tait pr vu de tirer avantage d un l ment qui risquait de compromettre le parti g n ral du projet savoir le rond point grande circulation Une
156. torique Si l objet reste d abord une source de d lectation personnelle le mus e doit per mettre de d chiffrer travers son apparence sensible l histoire des civilisations disparues A l inverse le r el devient le support du r ve Le respect de cette dualit s impose au conservateur et l architecte De nos jours organiser un mus e d his toire c est parler l esprit autant qu aux yeux C est aussi travers des formes d velopper une id e dans un espace devant un public h t rog ne et non dans un livre face un individu L exposition a son langage propre et sa typographie Dans chacune des salles la succession des th mes entra ne un d coupage voire une modulation de l espace La hi rarchie de l espace des volumes des vitrines des socles etc transpose les parties les chapitres les paragraphes du langage crit la proportion des vides l asym trie des emplacements les cartels servent de ponctuation Le mus e devient la traduction plastique d une synth se 133 Le Mus e d Aquitaine mus e d histoire o Une politique r gionale E 2 a acauisitions Es 5 3 S5 o Le mus e ce et son public DE L DO i L Des Celtes i Rome Q 2 o n 2 0 g EE ne U La Formation 8 ges 2 Bo 3 Un exemple Na 260 e d organisation de DE dansles Cm l espace DO cultes il S Ja romanisation Qon 4 5 volution de la civilisatio
157. tourner briller se refl ter dans le bassin d eau inf rieur La fa ade ouest du mus e se dresse au voisinage Editorial Tom Hume 71 Le pr sent num ro de Museum est le deuxi me d une s rie traitant de l architecture des mus es Son th me quoique d j connu contraint r examiner p riodiquement d un il frais le probl me toujours de plus en plus complexe des b timents de mus e De cette mani re la voie s ouvre la controverse et les inqui tudes professionnel les latentes se r v lent En effet chaque fois qu il est fait appel des corporations diverses et au fur et mesure o chacune aura appr hender les probl mes sp cifiques des autres il est in vitable que surgissent des oppositions Cela toutefois ne pourra tre que de courte dur e si le travail est abord dans un esprit professionnel aussi objectif que possible Certes il existe des architectes dont la pr occupation principale est de construire leur propre monument tout comme il existe des conservateurs pour lesquels l entr e du mus e est comparable au manteau d arlequin du th tre o le nez esth tique de l architecte n a que faire De tels individus sont fort heureusement rares et le plus souvent c est un esprit de coop ration positif et librement consenti qui pr vaut L introduction que signe Pier K ks pr sident du Comit international de VIcom pour l architecture et les techniques mus og
158. tudes Pr programme qui livre la synth se des diff rentes enqu tes et permet de tracer les lignes de force de l op ration et sur le plan architectural une esquisse d inten tion Programme de base qui permet d tablir le sch ma g n ral d organisation de l op ration et l laboration de l avant projet sommaire architectural Programme d finitif qui soutient la conception de l avant projet d taill puis du projet de l architecte Le document programme est donc l inscription d une synth se Il pr sente les r sultats et les cons quences des analyses faites aux diff rents niveaux Il est r dig par le programmateur ou sous sa direction il traduit au plus pr s les besoins du conser vateur qui l ent rine en accord avec le ma tre d ouvrage Puis il est remis Far chitecte qui labore son projet sur la base des informations et directives qu il contient Il importe de pr ciser que quelles que soient l importance et l envergure du mus e r aliser ou transformer l approche programmatique est indispensable tant entendu que dans le cas de petits mus es le contenu du programme est limit Il ne faut pas plus exag rer le volume du programme qu il ne faut sous esti mer l importance de la m thode programmatique M thodologie Diff rentes m thodes de programmation existent et sont pratiqu es avec plus ou moins de succ s selon les finalit s de leurs auteurs ou de ceux qui les appliquent La m thode ex
159. une vehicular circulation management yellow mmmn Circulation mat riel uvre equipements and display handling circulation stationnement vert doces circulation personnel parking green personnel circulation q 2 Les lettres at las chiffres correspondent aux activit s d crites dans le programme st o Letters and numbers refer to activities described in the program and spaces e LS les surfaces dessin ss sont proportionnelles aux chiffres indiqu s Ce diagramme are derem to show the corect relationships of areas This diagram is NS est donn titre indicatif sans tre pour autant contraignant pour les architectes symbolic and indicative rather than directive for the architects x 40 Centre Beaubourg Ce document bilingue CENTRE D ART ET DE CULTURE devait servir aux concurrents pour l laboration Grorces Pompiou Paris Document de leur projet Il contenait l essentiel des programme du concours d architecture pour le informations relatives l op ration Le Centre d art et de culture Georges Pompidou Paris 131 41 Page du document pr c dent qui montre Porganigramme du futur centre et les principales liaisons fonctionnelles entre les activit s Ce sch ma repr sentait la structure th orique du centre au moment du concours nas ENTRE SERRE PROS o pe au parant EAU pas st a Sans programme le Centre Pompidou supposer qu il ait pu tre construit
160. ural Review London July 1977 p 24 Traduit de l anglais Il tait important que soit maintenu aussi bas que possible le niveau g n ral d clairement non seulement pour des raisons d conomie d nergie lumi re cli matisation mais aussi pour r pondre aux exigences mus ologiques de pr senta tion et pour respecter les normes de conservation enfin pour limiter les effets de contrastes d intensit lumineuse entre les salles La lumi re du jour provenant des fen tres donnant sur le jardin int rieur pouvait tre contr l e dans son rap port l clairage artificiel par l usage de verre pais et neutre doubl d un syst me de persiennes internes r glables Des objets pr sent s les plus sensibles aux effets de la lumi re taient g n rale ment situ s en retrait des fen tres ou prot g s par un cran Le syst me d clairage ainsi adopt assurait un quilibre entre l clairage natu rel l clairage artificiel d ambiance et l clairage ponctuel des vitrines elles m mes Par leur flexibilit les installations permettaient toute sorte de variations dans le plan g n ral de pr sentation Les architectes d int rieur ont donc pu laborer leur projet partir d un cadre existant qui laissait le champ libre de multiples combinaisons Le projet d am na gement put prendre forme gr ce d intenses r unions de travail avec les ma tres d ouvrage et les conservateurs mais gr ce aussi une profonde
161. ux autres contraintes majeures devaient tre prises en consid ration premi rement pour valoriser davantage le terrain celui ci devait se pr ter galement la construction de la derni re des tours de bureaux de treize tages compl tant elles m mes un programme de constructions analogues qui flanquent l ancien mur de Londres L implantation l aspect architectural et l orientation de cette tour 124 James A M Bell 2 On a m nag un acc s sp cial pour le car A J rosse afin d en permettre l emploi chaque ann e dans le cort ge c r monial du Lord Maire taient d j d termin s deuxi mement le Ironmongers Hall construit sur le site en 1923 et dont la d molition devait d gager le c t nord du terrain tait conserv la suite d une p tition Le projet de 1966 bas sur le principe que cet immeuble dispara trait devait donc tre reconsid r de mani re int grer le b timent pr serv Cela impliqua de repenser le projet architectural dans son ensemble par exemple de localiser les salles d exposition sur la partie la plus int ressante du site afin de r server aux activit s annexes la partie du site la plus proche de l Ironmongers Hall mais aussi de r valuer et de red finir certains aspects du projet Ainsi dans le nouveau projet les aires principales d exposition occupaient la large tendue de terrain situ e l est tandis que la bande plus troite l ouest recevait les ac
162. vont dans le m me sens Enfin des activit s culturelles de plus en plus diversifi es l int rieur comme l ext rieur du mus e d veloppent ses assises populaires depuis qu en f vrier 1975 apr s trente deux ans de fermeture il a pu ouvrir 500 m tres carr s en attendant le nouveau mus e de 12 000 m tres carr s qui s l vera en plein c ur de la ville fig 45 Dans cette perspective le conservateur n avait pas termin sa t che propre par la remise d un programme scientifique 1964 organisant autour de th mes des arguments accompagn s de la liste de chaque objet de chaque document des pho tographies et des dimensions correspondantes Il lui est apparu indispensable de r diger un programme architectural 1971 qui ne pr juge en aucun cas le parti de l difice mais qui pr cise l intention du ma tre d uvre les besoins d coulant du programme scientifique Ce second document aussi fondamental que le pre mier devrait permettre de v rifier que les solutions propos es par l architecte cor respondent aux besoins d finis par le conservateur et que les donn es pratiques enveloppe financi re int gration au tissu urbain choix techniques ne conduisent pas d former le programme au cours de l laboration du projet Ce document dans la mesure o il donne les th mes d une partition que le conservateur et l architecte orchestreront ensemble devrait viter qu la r ception du chantier le personne
163. vue de promouvoir l artisanat Par les services qu il offre par l ambiance favorable la cr ation et par le d ve loppement permanent de la recherche le mus e devient un lieu exceptionnel d int r t pour le grand public tant national qu international En effet il est rare que le visiteur d un mus e ait l occasion d appr hender directement les processus de cr ation artisanale Pour mieux comprendre la culture artisanale si vivante dans les traditions de l Inde et pour rendre plus vident l effort de mettre le pass au service du pr sent t che de pionnier que s est donn e le All India Handicrafts Board le mus e ainsi propos ne se contentera pas de pr senter des objets dans des vitrines pas plus qu il ne se conformera aux r gles traditionnelles de fonction nement notamment les horaires 10 h 17 h Ainsi ce qu on envisage de cr er c est une institution nationale con ue comme le module de base d une future uni versit de l artisanat et cela pour la premi re fois dans cette partie du monde Traduit de l anglais 102 Les monuments historiques programm s en tant que mus es Yani Herremann Mexico D F Oaxaca Guadalajara 14 Museo NACIONAL DE LAS Curruras Mexico D F Plan du rez de chauss e a services administratifs et techniques salles d exposition ouvertes au public 15 Museo NACIONAL DE LAS Cuzruras Mexico D F Casa de Moneda construite en 1731 et qui
164. ze Sabres par Fran ois Moniot p 79 84 C est en 1781 qu a t cr le premier mus e de Bordeaux le Mus e des Anti ques mais ce n est que deux si cles plus tard en 1960 que la ville sur le conseil de Georges Henri Rivi re a d cid de le r organiser en mus e r gional d histoire le Mus e d Aquitaine et de d velopper sa vocation populaire 2 Mus e d histoire le Mus e d Aquitaine l est par ses origines son contenu son programme scientifique Les collections sont d sormais r parties entre trois sec tions d tude pr histoire histoire histoire contemporaine ethnographie r gio nale Elles doivent illustrer dans un d roulement chronologique continu une syn th se des civilisations rurales et urbaines qui se sont succ d dans une province aux limites fluctuantes les th mes de pr sentation renverront naturellement aux mus es d partementaux ou municipaux Le r le du mus e dans la vie culturelle de la r gion se traduit aussi par une politique d acquisitions qui associe le hasard des achats des donations des travaux d urbanisme des fouilles pr historiques un plan d enqu tes d ethnographie programm s La cr ation d un centre de documentation et d un laboratoire technique de restauration la participation la m se en route de l comus e de la Grande Lande Marqu ze Sabres Landes la mise en vidence du patrimoine r gional par des expositions Bordeaux et l tranger

La programmation, un outil au service du - unesdoc

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