Home

Viabilité financière de la vaccination dans les pays les plus pauvres

1. 6 0 Donateurs i Alli bilat raux Avant le soutien de Alliance an Fonds publics mu Avec les fonds de l Alliance 9 42 5 0 E Projections 2005 2010 Donateur multilat raux 11 Fonds Alliance Donateurs Donateurs Autres publics GAVI bilat raux bilat raux donateurs Alliance GAVI 37 28 Des d ficits de financement subsistent En d pit des tendances positives observ es dans le financement de la vaccination on s at tend ce que les fonds disponibles tels qu ils ressortent des plans de viabilit financi re soient insuffisants pour maintenir les acquis et permettre tous les pays d introduire la vaccination contre l h patite B et l Haemophilus influenzae type b Sur la base des donn es provenant des plans de viabilit financi re des pays on estime que le d ficit de financement global pour la p riode 2005 2010 s tablira US 4 26 par nourrisson et par an C est en Afrique que les d ficits de financement sont les plus importants puisqu il y manquera plus de US 5 par nourrisson et par an pour atteindre les objectifs du programme Figure 5 L ampleur des d ficits de financement est fonction de la capacit et des possibilit s qu ont les pays de mobiliser les ressources n cessaires pour leurs programmes court et moyen terme En d pit du contexte favorable qui a t cr pour le financement de la vaccination le mod le tabli pour la premi re
2. E Co ts de fonctionnement 26 Si l on tient compte du mat riel d injection n cessaire les vaccins eux m mes sont les prin cipaux facteurs d augmentation des co ts dans les programmes de vaccination syst matique Leur poids dans les d penses totales augmen tera l avenir jusqu repr senter au moins 50 des besoins de ressources globaux Cela contraste avec la structure des co ts au d part dans laquelle les postes de d penses les plus importants taient les co ts de fonctionne ment correspondant pour l essentiel aux ressources humaines Cette modification du profil des co ts de la vaccination n cessitera un accroissement du financement annuel pour garantir la fourniture de vaccins et de mat riels d injection aux pays Le profil des co ts de la vaccination peut varier Les tendances g n rales diff rent d un pays l autre en particulier si l on analyse les flux plut t que les d penses globales Les varia tions dans ces profils de co ts s expliquent plus clairement lorsqu on regroupe les pays en fonction de leurs calendriers de vaccination Le co t total moyen par nourrisson dans les pays qui ont largi leurs programmes de vaccination en y incluant en sus des vaccins traditionnels le vaccin monovalent contre l h patite B est d environ US 13 contre US 20 par nourrisson dans les pays qui ont opt pour le vaccin pentavalent La part des nouveaux vaccins dans le co t total va de US 4 pa
3. La vaccination dans le monde vision et strat gie Ces PPAC comprennent des l ments relatifs au co t et au financement qui ont t export s dans une base de donn es La base de donn es sur le financement de la vaccination contient des donn es de niveau national extraites des sections calcul des co ts et financement des plans pluriannels complets A l heure actuelle 51 pays sont repr sent s dans la base http extranet who intlifdb Il est noter que cette base de donn es est actuellement prot g e par un mot de passe pour les utilisateurs qui ne font pas partie de l OMS ces derniers peuvent demander le mot de passe en envoyant un message lectronique l adresse suivante immunizationfinancing who int sujet demande de mot de passe ifdb cMYP immunization Financing Database Reference deta Selera fiter options Syato r ER kame Campaign Al Raorao te spectic C sheet Cal Result tree tot C Percepta Fer chi Deploy qraphs F ve C ho Lisias eiet 46 Recherche dans la base de donn e Pour faire une recherche dans la base de donn es il faut d abord cliquer sur l onglet Informations Vous pourrez ensuite retrouver les donn es qui vous int ressent en appelant l cran l une de ces deux rubriques financement par source ou d penses par cat gorie Les informations relatives au financement par source permettent l utilisateur de g n rer un
4. l occasion de sa huiti me r union tenue Paris France Les membres du Conseil se sont f licit s de cette initiative ont lou la qualit du rapport et ont encourag l quipe poursuivre ses efforts Le GSF a soulign que l quipe charg e de la base de donn es devrait renforcer la capacit tant nationale que r gionale d actualiser en permanence et de notifier les informations relatives la planifica tion de la viabilit financi re En cons quence l quipe a port son attention sur les m thodes d laboration d un outil de calcul des co ts et de financement pour compl ter les lignes directrices relatives au PVF L utilisation de cet outil par plus de 50 pays b n ficiaires du fonds de l Alliance a permis de recueillir une profusion de donn es comparables Cr ation d outils pour le calcul des co ts et le financement Avoir la capacit d estimer les co ts et le financement d un programme national de vaccination est un l ment essentiel pour la planification de la viabilit financi re L une des comp tences les plus importantes cet gard est la capacit d valuer les co ts d un programme et le financement n cessaire pour y faire face Le d veloppement des comp tences dans le domaine du calcul des co ts du financement de la planification et de la budg ti sation aux niveaux r gional et national permettrait de renforcer les capacit s long terme et d alimenter la base de donn es s
5. les questions touchant la demande dans les programmes de vaccination et le financement des programmes de vaccination Un exemplaire du num ro sp cial de ce bulletin peut tre t l charg l adresse http www who int bul letin volumes 82 9 en index html Les diff rents modes de financement de la vaccination Principalement destin aux responsables des minist res de la sant des finances et de la planification ce guide contient de nombreuses fiches qui d crivent les diff rentes options pour le financement des services nationaux de vaccination Il fournit des informations actualis es sur les avantages et inconv nients des diff rentes possibilit s de financement existantes Il a t publi par le Groupe sp cial pour le financement en anglais fran ais et russe et peut tre t l charg l adresse http www who int immunization_financing options en Economics of immunization a guide to the literature and other resources WHO 2004 Ce document annot de 87 pages contient des infor mations g n rales sur le financement de la vaccination des synth ses de 87 articles importants une liste de 345 documents ainsi qu un annuaire des contacts et des sites Web pertinents Il traite notamment du calcul des co ts de l analyse co ts avantages du financement des politiques des outils et d autres questions connexes Il peut tre consult l adresse http whqlibdoc who int hq 2004 WHO_V amp B_04 02
6. OGAY Viabilit financi re de la vaccination dans les pays les plus pauvres Enseignements tir s pour la p riode 2000 2006 Sierra Leone juillet 2007 Viabilit financi re de la vaccination dans les pays les plus pauvres Enseignements tir s pour la p riode 2000 2006 page 11 11 12 12 12 13 13 14 14 15 16 16 19 20 20 20 21 22 23 23 24 25 TABLE DES MATI RES R sum d orientation Pr sentation de GAVI Alliance Groupe sp cial de l Alliance pour le financement Principales activit s men es entre 1999 et 2006 D finition de la viabilit financi re Lignes directrices et approches pour l laboration des PVF Contenu du PVF Processus d laboration du PVF Renforcement des capacit s nationales et r gionales Ateliers Soutien technique Soutien aux pays Chine Inde Indon sie les trois grands Soutien r gional R sultats R percussions au niveau national Mise en oeuvre des plans de viabilit financi re Appui technique limit Consultations entre sp cialistes Atelier international Base de donn es sur le financement de la vaccination Mise sur pied de la base de donn es Cr ation d outils pour le calcul des co ts et le financement Lancement du site Web et de la base de donn es Institutionnalisation de la base de donn es Analyse des donn es 26 26 26 26 27 27 29 30 31 31 32 32 32 32 32
7. ment et de planification de la vaccination dans le cadre d un vaste corpus destin mesurer les performances du syst me et les tendances observ es dans les Etats Membres de l OMS P te sens wt ot ew ue DCE PTE wiped va et etes nn secte bree Een oe Ey pe errs Ss ae sons DS wee pte pete te ieega he to mehom ent mere rrasa OT ais ns so sunen ER stro semper es ne Sapte rear Bete pee ot TA eee 08 mn DAR DETENTE etadi mag pavs rene cman ng A 9 mom ewe ttes smh nm eue maer que Vane eg D ne stana edger eue cu ih Este imha perres pers 48 Les six indicateurs de financement que le m canisme de d claration conjointe propose sont les suivants Le budget national pr voit il un poste pour l achat de vaccins utilis s dans le cadre de la vaccination syst matique Oui Non Le budget national comprend il un poste pour l achat de mat riel d injection seringues aiguilles et conteneurs de s curit utilis dans le cadre de la vaccination syst matique Oui Non Quel est le montant des fonds publics affect s aux vaccins dans le cadre de la vaccination syst matique US ou devise locale Quel est le pourcentage de toutes les d penses vaccinales financ es l aide des fonds publics Quel est le montant des fonds publics allou s la vaccination syst matique US ou devise locale Quel est le pourcentage de
8. toutefois de plan coh rent ni exhaustif pour orienter la mise en oeuvre Le GSF savait que des lignes directrices g n rales pour faciliter la mise en oeuvre et mettre en vidence les points sur lesquels il fallait insister avec des m canismes de suivi et d examen clairs et pr cis auraient fourni des bases pour mener une action de sensibilisation coh rente en faveur de la viabilit financi re Mais il a estim que la mise en oeuvre ne pouvait pas tre soutenue de fa on appropri e depuis le niveau mondial quant l appui apport au niveau r gional il n tait pas satis faisant car il d pendait de l efficacit relative du centre de liaison r gional Pour compliquer encore les choses les bureaux nationaux et r gionaux des organismes partenaires n taient pas suffisamment repr sent s dans le secteur de la sant Atelier conjoint Banque mondiale OMS sur la r forme du secteur de la sant et la viabilit organis l intention des pays d Europe et d Asie centrale Budapest Hongrie en ao t 2004 19 Appui technique limit Les partenaires de GAVI fournissaient direct ement un appui technique aux pays ayant besoin d assistance pour mettre en oeuvre les PVF lorsqu ils en faisaient la demande Le Cambodge le Guyana le Kenya le Mozambique l Ouganda le Rwanda et la Zambie ont chacun b n fici d une assistance technique qu il s agisse de visites sur place de partenaires ou de membres du gr
9. 33 33 33 34 35 35 36 36 37 38 Conclusions et succ s remport s Conclusions tir es de l analyse Les d penses li es a la vaccination sont en augmentation Le profil des co ts de la vaccination se modifie Le profil des co ts de la vaccination peut varier Le financement de la vaccination augmente lui aussi Des d ficits de financement subsistent La viabilit financi re n est toujours pas assur e Les hypoth ses ont t remises en cause Les r ussites enregistr es Cambodge Ghana Guyana Malawi Rwanda R publique Unie de Tanzanie Zambie Strat gies communes Meilleures pratiques pour l laboration des plans de viabilit financi re Influence sur la deuxi me phase Plans pluriannuels complets Financement relais Financement conjoint des vaccins Conclusion Remerciements 40 41 42 44 45 50 Annexe 1 Principales activit s du Groupe sp cial pour le financement Annexe 2 Lignes directrices et documents du Groupe sp cial pour le financement Annexe 3 D claration de Dakar Annexe 4 Points forts et contributions des partenaires Annexe 5 Le site Web sur le financement de la vaccination faits nouveaux Annexe 6 Analyses sur le financement de a vaccination R sum d orientation Entre 2000 et 2005 le Groupe sp cial pour le financement GSF institu par l Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination ci apr s d nomm e GAVI
10. Ils ont aussi donn aux pouvoirs publics et aux partenaires une image claire du financement qui serait n cessaire pour maintenir les activit s de vaccination les aidant ainsi planifier les allocations de fonds moyen terme Mais dans bon nombre de domaines le processus de planification n a pas permis d atteindre les r sultats attendus Comme les pays taient invit s tablir des PVF apr s avoir d pos leur demande initiale de financement ces plans n ont pas pu servir la prise des d cisions Par contre ils ont aid les pays faire face aux cons quences de celles ci Les plans exigeaient que les pays d crivent comment ils allaient mobiliser les ressources financi res et les employer pour soutenir les nouvelles initiatives financ es par GAVI mais ne demandaient pas que l on value les m Bien que les minist res de la sant et des finan ces soient cens s avaliser les plans afin que les pays se les approprient cela n tait pas toujours le cas car souvent le travail ne se faisait pas dans un cadre plus large qui aura t permis de lier les r sultats aux plans et aux budgets La rigidit du syst me de soumission des de mandes GAVI et d examen de celles ci tait telle qu il n tait souvent pas possible de prendre en compte le calendrier de planifica tion d un pays Du fait de ces probl mes de synchronisation et de ce manque d int gration certains pays ont peut tre eu tendance consid
11. gie pour la vaccination dans le monde Ils fournissent des informations d taill es sur les l ments n cessaires la planification strat gique de la vaccination dans les pays et sont con us pour tre int gr s dans la planification et les budgets du secteur de la sant notamment en ce qui concerne l analyse des co ts et du financement Les principes directeurs sont accompagn s d un outil d analyse des co ts et du finance ment et d un manuel d utilisation Outil d analyse des co ts et du financement pour la planification pluriannuelle PPAC et manuel d utilisation OMS 2006 L estimation des co ts et du financement des programmes de vaccination est une tape essentielle pour l tablisse ment d un plan pluriannuel complet Cet outil et ce guide de l utilisateur donnent un aper u g n ral des notions des m thodologies et des d finitions relatives au co t et au financement de la vaccination ainsi que la marche suivre pour utiliser l outil y compris pour analyser les donn es et les r sultats Immunization essentials a practical field guide USAID 2004 Ce guide pratique a t tabli pour aider les personnels de sant publique des pays en d veloppement atteindre leurs objectifs et cibles en mati re de vaccination et p renniser les acquis Il donne des informations techniques et op rationnelles sur les vaccins et les maladies vitables par la vaccination plus particuli rement sur les sujet
12. ils pr voyaient de financer l avenir les co ts r currents suppl mentaires li s aux nouveaux vaccins et de s engager laborer un plan de viabilit financi re d taill Comme la dur e initiale du soutien de l Alliance tait de cinq ans cela voulait dire qu mi parcours les pays devaient pr senter un plan d crivant la fa on dont ils se proposaient de g rer la transition et de financer le co t des services de vaccination avec les nouveaux vaccins une fois que la mission de l Alliance aurait pris fin En 2000 toutefois avant le lancement de la strat gie de viabilit financi re les discussions men es avec les partenaires ont fait appara tre de profondes divergences philoso phiques et r v l une absence de consensus sur la d finition de la viabilit financi re des programmes de vaccination dans les pays les plus pauvres du monde Une bonne partie de la r flexion initiale se fondait sur les tudes et travaux r alis s dans les ann es 1990 8 lesquels proposaient une politique de prix gradu s pour l achat de vaccins Pour certains la p rennit financi re tait synonyme d auto suffisance et correspondait des situations dans lesquelles les donateurs ext rieurs cherchaient persuader les gouvernements des pays en d veloppement de mobiliser des ressources nationales pour des activit s pr c demment financ es de l ext rieur Pour d autres l autosuffisance tait consid r e comme totalem
13. plan national de sant et ne pas tre con u comme un exercice distinct sp cialement destin GAVI L laboration et la mise en oeuvre de plans de viabilit financi re pr sen taient de nombreux avantages mais n cessi taient d int grer les documents de l Alliance dans la planification et la budg tisation nationales ce qui tait une op ration difficile et rarement couronn e de succ s m les objectifs en mati re de viabilit financi re devraient tre li s une strat gie claire en ce qui concerne l offre de vaccins et au d veloppe ment d un march sain pour ces produits Les trois principaux changements de poli tique adopt s par l Alliance pour la deuxi me phase de son appui afin de tenir compte de certains des enseignements tir s de la premi re phase sont expos s ci apr s Plans pluriannuels complets Une des faiblesses des PVF tait qu ils taient souvent sans lien avec les plans pluriannuels de vaccination nationaux et que les deux processus taient rarement synchronis s dans le cadre d une planification et d une budg tisation strat giques plus larges du secteur de la sant m me si l on avait consid r que cela irait de soi lors de la premi re phase du soutien de GAVI En cons quence le financement durable des vaccins n tait souvent pas pr vu dans les 17 La dynamique de l Alliance cr e un climat propice une baisse des prix des nouveaux vaccins plus rapide que celle interv
14. r t et d initiative manifest s pour la question La plupart des personnels charg s des programmes nationaux de vaccination comme ceux de bien d autres programmes de sant publique ne consid raient pas la mobilisation de ressources comme relevant de leurs comp tences Dans la plupart des pays le programme national de vaccination est consid r comme tant d une importance bien inf rieure celle d autres programmes dans la hi rarchie du minist re de la sant et n a par cons quent pas beaucoup de poids dans les d cisions de financement pour l ensemble du secteur Les enseignements tir s en mati re de renforcement de la capacit nationale sont r sum s dans l Encadr 5 Mise en oeuvre des plans de viabilit financi re Des PVF ayant t labor s dans la plupart des pays qui b n ficiaient du soutien de l Alliance le GSF a port son attention sur l octroi d un soutien pour la mise en oeuvre En septembre 2004 trois ans apr s le lancement du projet de viabilit financi re un coordonnateur a t recrut cet effet par la Banque mondiale et accueilli par l OMS Malheureusement ce recrutement diff r a entra n un certain essoufflement et compromis l appui initialement projet Le coordonnateur a d missionn en juin 2005 et n a jamais t remplac Il a assum certaines responsabilit s dans la mise en oeuvre et les centres de liaison r gionaux en ont assum d autres II n existait pas
15. rer que le travail demand tait faire une fois pour toutes Bien que les PVF aient propos des indicateurs devant permettre de suivre le bon d roulement du processus ceux ci n taient pas toujours utilis s lors de l laboration du plan autres options des programmes FIGURE 2 Pays ayant tabli un plan de viabilit financi re pour GAVI Alliance pr Les appellations et les fronti res figurant sur cette carte n impliquent de la part de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites Les lignes en pointill sur les cartes repr sentent des fronti res approximatives dont le trac peut ne pas avoir fait l objet d un accord d finitif OMS 2007 Tous droits r serv s MM Pays ayant adapt leur plan de viabilit financi re leurs propres besoins BR Pays ayant pr sent un plan de viabilit financi re la GAVI et ayant t inclus dans l analyse EE Pays ayant pr sent un plan de viabilit financi re la GAVI mais n ayant pas t inclus dans l analyse 17 m Les PVF taient tablis des p riodes diff rentes et suivant des m thodes de chiffrage diff rentes de celles utilis es pour d autres documents strat giques du pays Ces diff rents documents taient difficiles combiner ce qui r duisait le nombre de
16. taniques Pr sentation de GAVI Alliance GAVI Alliance a t officiellement lanc e Davos Suisse en janvier 2000 en tant que partenariat public priv au service de la sant dans le monde se donnant pour missions de sauver des vies d enfants et de pr server la sant de la population en largissant l acc s la vaccination dans les pays pauvres L Alliance regroupe des gouvernements de pays en d veloppement et de pays industrialis s des fabricants de vaccins solidement ou nouvellement implant s des organismes de la soci t civile des instituts de recherche et de sant publique l Organisation mondiale de la Sant OMS le Fonds des Nations Unies pour l Enfance UNICEF la Banque mondiale et la Fondation Bill amp Melinda Gates Au cours de la premi re phase de son soutien l Alliance a paul les services de vaccination favoris le recours aux vaccins nouveaux ou sous utilis s et assur la s curit des injections en octroyant des subventions pluriannuelles GAVI fournissait des fonds pour le renforcement des services de vaccination pendant l qui valent de cinq ans sous la forme d investisse ments les deux premi res ann es puis de primes octroy es en fonction du nombre suppl mentaire d enfants vaccin s La s curit des injections b n ficiait d une prise en charge pendant trois ans l issue desquels les pays taient cens s reprendre le flambeau Les subsides accord s p
17. Alliance GAVI A Non financ 70 60 50 40 30 20 10 0 Ann e 2005 2006 2007 2008 2009 2010 AFR R gion africaine EMR R gion de la M diterran e orientale EUR R gion europ enne SEAR R gion de l Asie du Sud Est WPR R gion du Pacifique occidental 29 La viabilit financi re n est toujours pas assur e Pendant la premi re phase du soutien de GAVI les plans de viabilit financi re se fondaient sur l hypoth se optimiste que les prix des vaccins allaient baisser et deviendraient plus abordables au cours des cinq premi res ann es d existence de l Alliance Toutefois l exception du vaccin monovalent contre l h patite B les prix des produits b n ficiant de ce soutien ont soit stagn soit augment pendant la p riode consid r e Ce n est qu apr s la fin de la premi re phase qu un plus grand nombre de concurrents sont entr s sur le march et que les prix ont commenc baisser Pour que le soutien apport par GAVI aux nouveaux vaccins puisse faire place une v ritable viabilit financi re il faudrait que les pays soient en mesure de supporter la charge financi re correspondant ces nouveaux vaccins et aux d penses y aff rentes Les tendances g n rales du financement par les pouvoirs publics pr sent es ci dessus refl tent assez fid lement le financement par l Etat des vaccins et des mat riels d
18. Madagascar Malawi Mozambique Ouganda R publique Unie de Tanzanie Rwanda Zambie Zimbabwe Afrique centrale et de l Ouest 13 B nin Burkina Faso Cameroun C te d Ivoire Gambie Ghana Guin e Mali Mauritanie Niger R publique d mocratique du Congo S n gal Sierra Leone Am riques 2 Guyana Ha ti M diterran e orientale 4 Afghanistan Pakistan Soudan Y men Europe 10 Albanie Arm nie Azerba djan Bosnie Herz govine G orgie Kirghizistan R publique de Moldova Ouzb kistan Tadjikistan Ukraine Asie du Sud Est 8 Bangladesh Bhoutan Inde Indon sie Myanmar N pal R publique populaire d mocratique de Cor e Sri Lanka Pacifique occidental 4 Cambodge Chine R publique d mocratique populaire lao Viet Nam L Angola la Bolivie le Congo Djibouti la Guin e Bissau le Honduras le Lib ria la Mongolie le Nig ria la R publique centrafricaine Sao Tom et Principe la Somalie le Tchad le Togo et le Turkm nistan n ont pas tabli 1 WHO regional groupings 2FSPs were drafted mainly with help from Chulalongkorn University Thailand and the Institute of Economic Growth India de PVF La Chine l Inde et l Indon sie n ont pas t invit es le faire en raison de la taille de leur territoire et d autres param tres elles ont tou tefois tabli leur propre plan avec des partenaires sur les budgets du secteur de la sant
19. Peu de sources expliquaient comment les estimations des d penses taient tablies m Les informations relatives aux sources de financement des programmes de vaccina tion taient incoh rentes ou incompl tes m Des donn es manquaient concernant les pays les ann es et les cat gories de d penses D s le d part l quipe a consid r les demandes soumises l Alliance par les pays comme des sources d information essentielles sur les d penses et le financement L examen des renseignements contenus dans ces propositions a toutefois r v l l existence de probl mes identiques ceux mentionn s plus haut de sorte que les donn es ne pouvaient tre utili s es que jusqu un certain point Apr s avoir soigneusement examin toutes les donn es r trospectives disponibles l quipe a conclu qu il n y avait aucune fa on raisonnable de r gler le probl me de la comparabilit et qu il n tait pas possible de recourir la mod lisa tion ou d autres m thodes statistiques pour pallier le manque de comparabilit des sources originales II fallait donc s efforcer d obtenir qu l avenir toutes les donn es financi res recueillies sous les auspices de GAVI soient collect es selon des m thodes et des syst mes statistiques standardis s Les progr s r alis s dans la mise en place de la base de donn es sur le financement de la vaccination ont t pr sent s au Conseil d administration de GAVI en juin 2002
20. alisation des objectifs des programmes de vaccination FIGURE 4 Les tendances et profils du financement varient d un pays l autre notamment en ce qui concerne les sources du financement En moyenne les fonds publics consacr s la vaccination augmentent et sont pass s de US 3 4 US 4 par nourrisson entre l ann e de r f rence et la premi re ann e pendant laquelle l Alliance a fourni son soutien et devraient atteindre environ US 5 6 par nourrisson et par an entre 2005 et 2010 Pour replacer les choses en perspective durant l ann e de r f rence 24 pays finan aient 50 ou un peu moins de leurs d penses totales de vaccination sur des fonds publics et 12 en finan aient moins de 25 Bien que la tendance g n rale du financement sur des fonds publics soit positive une baisse de ce financement public a t observ e dans 16 pays entre l ann e de r f rence et la premi re ann e d intervention de l Alliance L analyse a montr que la capacit des gouver nements nationaux de financer la vaccination augmentait avec le niveau de revenu et de d veloppement Mais quel que soit le groupe auquel ils appartiennent certains pays continuent tre enti rement d pendants des donateurs pour le financement de leurs programmes Evolution des parts respectives des diff rentes sources de financement pour la vaccination syst matique 2005 2010 Financement de la vaccination par nourrisson Autres donateurs 6
21. analyse de la charge de morbidit analyse des co ts et du financement de la vaccination comp tences techniques en mati re de d veloppement et de financement des syst mes de sant acc s aux minist res de la sant un haut niveau r seau mondial de bureaux r gionaux et de bureaux de pays UNICEF comp tences techniques dans le domaine de la vaccination savoir faire dans le domaine de la fourniture mondiale de vaccins et de mat riels d injection acc s aux dirigeants nationaux et aux dirigeants de la soci t civile un haut niveau capacit mondiale de plaidoyer en faveur des droits de l enfant r seau mondial de bureaux r gionaux et de bureaux de pays Banque mondiale acc s aux minist res de la sant pour influer sur les politiques d allocation des ressources et de fixation des priorit s dialogue transversal sur les politiques suivre avec les minist res de la sant des finances et de la planification soutien aux analyses de co ts de co t efficacit l examen des impacts budg taires et de l impact sur l quit et les r sultats vaste capacit de formation et de renforcement des aptitudes dans les pays clients en collaboration avec les partenaires du d veloppement par exemple R seau mondial d apprentissage pour le d veloppement et Institut de la Banque mondiale Fondation Bill amp Melinda Gates soutien financier aux projets de transformatio
22. contribu ces succ s une analyse des strat gies d crites dans leurs plans de viabilit financi re une analyse des meilleures pratiques pour la pr paration de ces plans recommand es par le Comit d examen ind pendant ainsi que des donn es empiri ques provenant de diverses sources Kamara L Milstein JB Patyna M Lydon P Levin A Brenzel L Strategies for financial sustainability of immunization programs a review of the strategies from 50 national immunization program financial sustainability plans Vaccine 26 2008 6717 6726 Ganhita R Makinen M Best practices in financial sustainability plans for immunization programs 2005 non publi Centre for Health and Social Development HeSo Norv ge Financial sustainability planning process evaluation Volume II Evaluation tools and country reports analysis for GAVI 28 f vrier 2003 A synthesis of the FS implementation process in East and Southern Africa anonymous and undated document Support to immunization financial sustainability implementation anonymous document mars 2005 Ahun M communication personnelle 2007 Kamara L communication personnelle 2007 31 On trouvera plus de d tails sur la situation des pays ayant remport ces succ s l adresse http www who int immunization_financing countries en consult le 7 octobre 2007 et dans l Encadr 9 Cambodge Pendant la premi re ann e de soutien de l Alliance en 2001 le Cam
23. de son soutien assister la r union annuelle de ses partenaires organis e Dakar S n gal en novembre 2002 C est en ce lieu que les repr sentants des Minist res de la Sant et des Finances du Cambodge de la C te d Ivoire du Ghana du Guyana du Kenya du Kirghizistan de Madagascar du Malawi du Mali du Mozambique de l Ouganda de la R publique d mocratique populaire lao et de la R publique Unie de Tanzanie ont sign la D claration de Dakar annexe 3 aux termes de laquelle ils souscrivaient aux notions de viabilit financi re et de planification de la viabilit financi re et demandaient l assistance des partenaires de l Alliance pour y parvenir En avril 2003 comme le nombre de pays sollicitant une aide tait sup rieur la capacit dont pouvaient raisonnablement disposer les membres du GSF l OMS a organis et accueilli Gen ve un atelier interr gional de formation au conseil destin promouvoir le dialogue avec les repr sentants des groupes de travail r gionaux et a form 11 consultants tablir suivre et mettre en oeuvre les PVF Entre 2003 et 2006 neuf consultants sur les 11 ont ensuite prodigu leur assistance technique et leur soutien aux pays Soutien aux pays Chine Inde Indon sie les trois grands Dans certains cas le soutien technique fond sur les normes et les lignes directrices convenues pour le PVF n tait pas applicable vu la situation du pays D s le d part
24. direct aux pays suivants Albanie Bosnie Herz govine Chine Congo Ethiopie G orgie Inde Ouganda Ouzb kistan R publique d mocratique du Congo R publique de Moldova Soudan Tadjikistan et Ukraine m L USAID via son programme BASICS Soutien de base l institutionnalisation de la survie de l enfant a pr t son concours aux ateliers labor des mat riels de formation mis l essai les lignes directrices relatives la planification de la viabilit financi re men des consultations nationales sur le financement relais et propos une aide directe au Cambodge au Ghana l Indon sie l Ouganda et au Rwanda m L OMS a pr t son concours aux ateliers conduit des consultations nationales sur le financement relais con u des mat riels de formation et fourni un appui direct aux pays suivants Arm nie Burundi Comores Erythr e Gambie Guin e Guyana Ha ti Kenya Kirghizistan Madagascar Malawi Mozambique Pakistan R publique d mocratique populaire lao R publique Unie de Tanzanie Rwanda Sierra Leone et Zambie m L UNICEF a parrain des ateliers men des consultations nationales sur le financement relais et offert une assistance technique pour laborer les PVF et les mettre en oeuvre Le secr tariat de l Alliance a aussi jou un r le promotionnel d cisif en invitant les ministres de la sant et des finances originaires d une soixantaine de pays sur les 75 admis b n ficier
25. domaines dans lesquels le plan pouvait tre utile m Le GSF avait entretenu certaines illusions concernant les budgets nationaux le monde conomique et le cycle de vie des projets qui ont fait obstacle la mise en oeuvre du processus Lorsque des discussions approfon dies ont eu lieu sur la question du financement compl mentaire le maintien de la stabilit macro conomique est devenu un s rieux pro bl me Les diff rents secteurs taient incapables d absorber dans leur budget les r percussions financi res du PVF car avec les plafonds de d penses fix s additionner le co t du pro gramme de vaccination serait revenu op rer des d placements importants dans les ressour ces disponibles On jugeait donc plus sage de maintenir les principales ressources allou es au programme national de vaccination notamment pour les nouveaux vaccins en dehors du budget national Cela vitait le d placement de ressources et d activit s existantes mais signifiait que la question des ENCADRE 5 Renforcer la capacit nationale Enseignements tir s ressources manquantes pour la vaccination ne pouvait pas tre trait e dans le cadre d un d bat plus large sur la fa on de combler les d ficits de financement dans le secteur Il est impossible de pr voir le prix des vaccins et par cons quent difficile de d finir le d ficit de financement et de concevoir des m thodes pour faire face ce probl me aux dimension
26. et les donn es relatives la mise en oeuvre pourraient fournir des renseignements pr cieux pour suivre l volution des d penses et des flux financiers consacr s la vaccination et qu une telle base de donn es accessible tous devrait tre tablie et h berg e l OMS A la suite du forum annuel du GSF en septembre 2000 un conomiste de la sant travaillant l OMS a t charg d tudier la faisabilit du projet En juin 2001 une r union s est tenue Gen ve pour examiner l tat d avancement des travaux et en fixer les modalit s futures Malgr des progr s satisfaisants un travail norme restait accomplir pour arriver obtenir que les donn es soient collect es analys es et pr sent es de fa on produire des r sultats comparables pr cis et fiables En outre plusieurs questions m thodologiques se posaient La r union du mois de juin 2001 a recommand la cr ation d une quipe charg e d laborer a base de donn es compos e de repr sentants des institutions partenaires de GAVI qui serait charg e de donner des conseils sur les m thodes les d finitions la normalisation l extrapolation la synth se des donn es et leur analyse Les membres du GSF ont particip deux r unions organis es la Banque mondiale Washington DC Etats Unis d Am rique en novembre et d cembre 2001 pour d finir la port e de la base de donn es arr ter le mandat de l quipe et la
27. et pour calculer le financement qui leur serait n cessaire Les trois grands principes du financement relais pour les 26 pays qui pouvaient en b n ficier taient les suivants octroi d un soutien de base dans le cadre duquel un soutien tait accord 100 11 pays jusqu en 2007 d termination d une hypoth se de travail concernant le futur prix du march envisageable pour un vaccin afin de calculer les niveaux de cofinancement et introduction du financement conjoint pour permettre aux pays de s engager accro tre progressivement leurs contributions hors GAVI pour financer les vaccins en question jusqu en 2015 Financement conjoint des vaccins Le financement relais tait la premi re tape de la d finition d une nouvelle politique de l Alliance concernant le financement conjoint des nouveaux vaccins qui a t introduit dans le cadre de la deuxi me phase apr s approba tion par le Conseil d administration de GAVI en juillet 2006 L objectif du financement conjoint est d encourager la prise des d cisions sur la base de donn es factuelles et d aider les pays parvenir terme la viabilit financi re de leurs programmes de vaccination Dans le cadre de ce financement conjoint les pays et les partenaires sont cens s investir davantage dans la vaccination et s acheminer ainsi plus vite vers la viabilit financi re En demandant aux pays de cofinancer les programmes GAVI Alliance
28. eux et de l ampleur des strat gies de viabilit financi re pr vues des d ficits financiers tr s importants ont continu exister dans ces pays du fait que les hypoth ses initiales sur lesquelles s taient appuy s l Alliance et le mod le des PVF taient trop optimistes Pour progresser vers la r alisation de la Vision et de la Strat gie pour la vaccination dans le monde GIVS et des objectifs du Mill naire pour le d veloppement fix s pour 2015 les pays devront non seulement continuer pratiquer les vaccinations introduites avec l appui de la premi re phase de GAVI mais aussi acc l rer l introduction de nouveaux vaccins permettant de sauver des vies par exemple ceux contre les infections rotavirus et pneumocoques Ces nouveaux vaccins accroi tront les co ts des programmes pour ces pays moyen et long terme Compte tenu des probl mes de marges budg taires auxquels les pays devront faire face pour absorber ces co ts suppl mentaires et de la modification des priorit s sanitaires la concurrence pour l acc s aux ressources dans le domaine de la sant s intensifiera encore Au cours de la deuxi me phase les pays recevant des fonds de GAVI ont commenc cofinancer les nouveaux vaccins et l Alliance continue encourager l int gration des efforts de viabilit financi re dans la planification strat gique plus large du secteur de la sant Mais ce stade du cycle de vie de GAVI on no
29. l ajout de nouveaux vaccins Les analyses ont aussi fourni des indications sur les modalit s du financement de la vaccination par les donateurs et les pouvoirs publics et sur les strat gies suivre pour assurer une viabilit financi re long terme Les donn es fournies sur les d penses et les flux financiers li s la vaccination ont aid mieux com prendre l influence des fonds de GAVI sur la viabilit financi re de la vaccination aux niveaux national r gional et mondial L analyse sur le financement de la vacci nation en 2003 r alis e partir de donn es concernant 10 pays peut tre consult e l adresse http www gavialliance org resources 11_board_fsp_exsumm doc L analyse pour 2004 comprenant des donn es concernant 22 pays peut tre consult e l adresse http www who int entity immunization_financing countries fsp_analysis_ vs1_5 pdf Enfin l analyse la plus r cente pour 2005 tablie partir de donn es relatives 50 pays peut tre consult e l adresse http www who int entity immunization_ financing countries fsp_analysis_dec 2006 pdf Les 50 pays suivants avaient soumis des plans de viabilit financi re en septembre 2005 Afghanistan Albanie Arm nie Azerbaidjan B nin Bhoutan Bosnie Herz govine Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Comores C te d lvoire Erythr e Ethiopie Gambie G orgie Ghana Guin e Guyana Haiti Kenya Kirghizistan Lesotho Madagasc
30. l ensemble des d penses relatives la vaccination syst matique couvert par les fonds publics EEE n 8 peewee oe HY ED ANAN 053 comtes ee TT DD 9a 000 28 cmntries or L LD 100s 118 ceestis as 88 Visualiser l analyse des indicateurs de planification de la vaccination port s sur le Formulaire conjoint de d claration www who int immunization_financing analyses jrf_analysis Le sous ensemble d indicateurs de planification et de gestion de la vaccination que le m canisme de d claration conjointe propose sont les suivants Le pays dispose t il d un plan pluriannuel pour la vaccination Oui Non Quelles ann es couvre t il Ann es Son co t est il inclus Oui Non Ce plan pluriannel pour la vaccination est il int gr dans celui du secteur de la sant au sens large Oui Non Y avait il un plan de travail annuel pour les services de vaccination Oui Non Dans l affirmative le co t tait il inclus Oui Non Visualiser l analyse des indicateurs de planification de la vaccination port s sur le Formulaire conjoint de d claration http www who int immunization_ financing analyses myp_indicators Consulter la base de donn es contenant l int gralit des Formulaires La base de donn es sur le financement de la vaccination propose une deuxi me s rie d indicateurs relatifs aux PVF et aux PPAC pour un petit nombre de pays revenu faible ou interm diaire tranche inf rieur
31. les partenaires de l Alliance ont reconnu que la planification de Tel tait le cas de certains grands pays et de pays ayant un gouvernement d centralis Inde Chine et Indon sie la viabilit financi re en Chine en Inde et en Indon sie devrait tre sp cialement adapt e aux besoins de chacun de ces grands pays La fa on dont les partenaires les ont paul s est un bon exemple de coh sion et de coop ration au sein du GSF En mars 2004 les repr sentants de la Banque mondiale du PATH et de l OMS ont conclu un accord avec le Gouvernement chinois et les partenaires nationaux sur la n cessit et l int r t de proc der une valuation financi re et un examen des orientations g n rales Apr s avoir mis en oeuvre son PVF la Chine a t en mesure de passer int grale ment de l assistanat GAVI l autofinancement des vaccins contre l h patite B et des seringues autobloquantes Une mission conjointe compos e de repr sentants du Programme de vaccination des enfants PATH et de la Banque mondiale s est rendue en Inde en mars 2004 et avec le concours des pouvoirs publics et de partenaires nationaux a trac les grandes lignes d un PVF con u pour les besoins du pays L Inde a pr sent le plan GAVI et forte de la r tro information re ue a mis en chantier un plan pluriannuel complet Vu l ampleur du territoire et la d centrali sation du syst me de sant en Indon sie la planification d
32. les pays respective ment en 2003 2004 et 2005 L quipe charg e de la base de donn es a examin et valid ces analyses aux fins de d terminer la viabilit financi re des programmes de vaccination dans les pays admis b n ficier du soutien de GAVI Elle a ensuite adress des recom mandations au GSF sur la mani re d utiliser ces r sultats pour en tirer des enseignements concernant le mod le de financement de la vaccination de l Alliance qui pourrait tre pr sent au Conseil d administration L annexe 5 indique la chronologie et les temps forts des travaux de l quipe charg e de la base de donn es sur le financement Les analyses ont permis au GSF d examiner les tendances pass es et futures des d penses vaccinales et de leur financement et de r pondre des questions essentielles telles que combien d pense t on pour la vaccination et comment se d composent les d penses et comment varient elles d un pays l autre Elles ont aussi permis au GSF de constater l impact financier de l introduction des vaccins contre l h patite B et contre l Haemophilus influenzae type b A partir de ces analyses le GSF a pu tudier les tendances pass es et futures du financement de la vaccination les sources de financement la mani re dont ces sources avaient volu avec les nouveaux investisse ments li s au soutien de l Alliance et les d ficits de financement attendus pour aider prendre des d cisions sur
33. les probl mes inh rents au soutien accord depuis les niveaux r gional et mondial de d finir les r les et responsabilit s des organismes partenaires de GAVI aux niveaux mondial r gional et national pour aider les pays parvenir la viabilit financi re ENCADR 6 Mise en oeuvre des PVF Enseignements tir s Les pays ont t paul s pour laborer et affiner des strat gies de stabilit financi re mais n ont re u qu un soutien limit pour la mise en oeuvre effective et le suivi Faute de structures r gionales ad quates la mise en oeuvre n a pu tre g r e efficacement depuis l chelon mondial m Un suivi direct au niveau des pays serait n cessaire pour appuyer la mise en oeuvre mais on n a pas encore d termin quelle serait la structure appropri e pour ce faire Les partenaires de GAVI Alliance participent actuellement aux travaux d une quipe sp ciale charg e de la vaccination et de sa viabilit financi re qui surveille l application de la nouvelle politique de cofinancement m de revoir les options et les moyens existants aux niveaux r gional et national pour appuyer la mise en oeuvre des PVF de se mettre d accord sur la liste des pays prioritaires pour 2005 sur l axe principal du soutien sur les ch anciers ainsi que les besoins en ressources pour mettre en oeuvre les PVF et de formuler des recommandations sur la nature l orientation et l ampleur de l appui acc
34. pdf 41 Annexe 3 D claration de Dakar En novembre 2002 lors de la r union des partenaires de GAVI Dakar S n gal les repr sentants des minist res de la sant et des finances des gouvernements de 13 pays ont sign la D claration de Dakar 42 D claration de Dakar Viabilit financi re des programmes de vaccination dans le secteur de la sant une pr occupation mondiale une responsabilit partag e Dakar S n gal Nous repr sentants des Minist res de la Sant et des Finances des gouvernements dont la liste figure ci apr s Ayant pr sents Pesprit d autres d clarations majeures sur la sant et le d veloppement la signature et la ratification de la Convention relative aux droits de Penfant et leur r cent Appel l action de Cape Town la vaccination pour chaque enfant Prenant acte de l engagement ferme pris par tous les gouvernements d atteindre les objectifs du Mill naire pour le d veloppement Rappelant l initiative 20 20 selon laquelle aux termes d un accord pass entre les pays en d veloppement et les nations industrialis es les partenaires s engagent allouer en moyenne 20 de l aide publique au d veloppement et 20 du budget national a la prestation de services sociaux de base Soulignant que la vaccination est parmi toutes les interven tions sanitaires une de celles qui pr sentent le meilleur rapport cout efficacit Notant que les programmes d
35. pens US 1 7 million pour la vaccination syst matique et US 1 3 million pour la vaccination suppl men taire en 2000 avant le soutien de GAVI En 2002 le montant d pens pour la vaccination syst matique est pass US 2 4 millions sur lesquels 14 ont t financ s par les pouvoirs publics Dans un souci d efficacit le Gouverne ment a port son financement 25 et le financement de la vaccination a t inclus dans le cadre de d penses moyen terme ce qui accro t les chances de pouvoir tabler sur des sources de financement fiables On pr voit que jusqu en 2012 c est dire pendant la p riode durant laquelle la Zambie continuera recevoir des fonds de l Alliance les d penses pour la vaccination syst matique atteindront US 9 5 millions par an avec un d ficit annuel de financement de US 1 2 million ce qui correspond une forte augmentation des fonds mobilis s Strat gies communes Sur les sept pays tudi s ici six ont t inclus dans une analyse des strat gies de financement couvrant 22 pays Des strat gies possibles ont t recens es et regroup es en trois cat gories selon qu elles avaient permis de mobiliser des ressources financi res d accro tre la fiabilit du financement ou d am liorer l efficacit des services fournis S agissant de la mobilisation des ressources quatre des six pays ayant r ussi avaient choisi d augmenter les allocations consenties par le
36. phase de l appui de l Alliance n a pas permis malgr les fonds fournis d attirer tout le soutien qui aurait t n cessaire pour assurer la viabilit FIGURE 5 financi re sur cinq ans Le plus souvent les d ficits de financement correspondaient l introduction des nouveaux vaccins ce qui a mis en lumi re les probl mes que risquait de poser le cofinancement futur avec les pays Les pays qui d pendent le plus des apports des donateurs ext rieurs sont aussi ceux qui connaissent le plus d al as dans le financement de leurs programmes Les d ficits de financement y sont plus importants qu ailleurs et la transition financi re vers d autres sources de financement apr s que l Alliance aura cess d apporter son soutien demeure incertaine Il convient donc de mettre en place des instruments permettant aux partenaires du d veloppement de prendre des engagements financiers sur plusieurs ann es afin d assurer davantage de visibilit Tendances des sources de financement de la vaccination syst matique pour 2005 2010 Financement annuel moyen et d ficits de financement par nourrisson en millions US 25 Ga D ficit de financement E Financement assur et probable Moyenne AFR EMR EUR SEAR WPR g n rale Pourcentage des besoins totaux de ressources Financement assur par les pouvoirs publics Financement assur par des donateurs ext rieurs 80 y compris l
37. plans labor s au cours de la premi re phase montre une augmentation des d penses de vaccination une relation inversement proportionnelle entre les d penses par enfant et l importance de la population une hausse g n rale des d penses de sant variant d une r gion l autre une progression des d penses publiques dans le domaine de la sant et plus particuli rement de la vaccination la persistance de gros d ficits de financement pour la vaccination une hausse des prix des vaccins et une volatilit de l aide ext rieure Ces analyses ont infl chi l action de l Alliance qui a notamment pro long la p riode pr c dant le moment auquel les pays sont cens s prendre en charge le finan cement des vaccins initialement assum par l Alliance et institu pour la deuxi me phase un cofinancement des vaccins subventionn s par GAVI La r troinformation provenant des PVF et de plusieurs consultations men es au niveau des pays a montr que la premi re phase du soutien de l Alliance avait permis d acc l rer l introduction de nouveaux vaccins une am lioration du financement tait toutefois propos e sous les formes suivantes m Les pays devraient prendre leurs d cisions sur la base de donn es factuelles pour mieux comprendre d embl e les co ts avantages de l adoption de nouveaux vaccins m Le soutien devrait tre accord de fa on permettre GAVI de d l guer progressivement sa responsabilit finan
38. recherche et les perspec tives pour l conomie de la vaccination 51 www gavialliance org
39. tableau des sources de financement par pays ou R gion en lignes sur une p riode donn e en colonnes Les informations sur les d penses par cat gorie permettent l utilisateur de g n rer un tableau des cat gories de d penses par pays ou R gion en lignes sur une p riode donn e en colonnes Autres bases de donn es On peut extraire des donn es relatives au financement de la vaccination de deux autres bases de donn es savoir La base de donn es des PVF sur le financement de la vaccination qui contient des donn es de niveau national obtenues gr ce au processus de planification de la viabilit financi re de l Alliance Aller sur la base de donn es m La base de donn es relative aux indicateurs de financement de la vaccination port s sur les formulaires conjoints de d claration Populated with country level data generated through the WHO UNICEF joint annual monitoring system Aller sur la base de donn es Pages pays PPAC Aller sur les pages pays Depuis 2006 plusieurs pays ont labor des plans strat giques nationaux de vaccination dans le droit fil du document intitul La vaccination dans le monde vision et strat gie 2006 2015 GIVS Ces PPAC ont t mis au point conform ment aux principes directeurs OMS UNICEF disponibles sur le site www who int immunization_financing tools cmyp Les pages pays PPAC figurant sur le site Web relatif au financement de la vaccination r capi
40. tails du plan et avaient le sentiment d tre partie prenante le GSF a labor une approche globale du renforcement national et r gional des capacit s dans plusieurs domaines y compris pour l tablissement du budget le calcul des co ts et le financement Le GSF a organis une s rie d activit s comprenant des ateliers des r unions r gionales et une assistance technique aux pays Cette assistance tait destin e au personnel travaillant Steve Landry Copr sident du GSF en compagnie des participants l atelier sur la planification de la viabilit financi re organis Kampala Ouganda en mai 2003 Daniel Kress membre du GSF en compagnie des participants s n galais l atelier d orientation pour l tablissement des plans de viabilit financi re tenu Dakar S n gal en juillet 2002 dans les minist res de la sant de la planifi cation des finances ainsi qu aux partenaires nationaux et aux donateurs Ateliers Les partenaires de GAVI Alliance OMS Programme de vaccination des enfants relevant du Programme de technologies appropri es pour la sant PATH Etats Unis d Am rique Banque mondiale UNICEF Agence de M decine pr ventive AMP Minist re du D veloppement international DFID Royaume Uni et Agence pour le D veloppement international des Etats Unis USAID ont conduit dans la phase 1 neuf ateliers r gionaux sur la planification de la viabilit financi
41. ATH ancien membre du Groupe sp cial pour le financement Craig Burgess secr tariat de GAVI Alliance ancien fonctionnaire de l OMS SEARO charg des activit s de viabilit financi re Miloud Kaddar OMS Lidija Kamara OMS coordonnateur pour l tablisse ment des plans de viabilit financi re Steve Landry Fondation Bill amp Melinda Gates ancien membre du secr tariat de GAVI Alliance ancien Copr sident du Groupe sp cial pour le financement repr sentant d USAID Ruth Levine Center for Global Development Etats Unis d Am rique ancien membre du Groupe sp cial pour le financement Patrick Lydon OMS gestionnaire de la banque de donn es sur le financement de la vaccination Julie Milstien retrait e de l OMS ancien membre du Groupe sp cial pour le financement Violaine Mitchell ancien coordonnateur du Groupe sp cial pour le financement Michel Zaffran OMS ancien membre du secr tariat de GAVI Alliance charg du cofinancement de la deuxi me phase 39 Annexe 1 Principales activit s du Groupe sp cial pour le financement Intitul de la r union Participation 2001 Juin 2001 D finition de la viabilit financi re et tablissement Bangladesh B nin Ukraine Zimbabwe de lignes directrices Gen ve Suisse Groupe sp cial pour le financement autres 2002 Mars 2002 Groupe sp cial pour le financement Membre du Groupe sp cial pour le financement enseign
42. Alliance a fait de la p rennit financi re son cheval de bataille s appuyant sur l introduction de nouveaux vaccins et l am lioration des infrastructures vaccinales pays disposant de ressources limit es Les fonds d bloqu s par l Alliance pourraient alors tre r affect s de nouveaux vaccins compl mentaires comme le montre la Figure 1 Au bout de trois ans les pays taient cens s montrer dans leur PVF comment ils envisa geaient de poursuivre le financement de leur programme au del de la p riode de subvention Depuis sa cr ation l Alliance s est aventur e dans un domaine n glig de la vaccination et a instaur avec succ s un m canisme permettant d introduire de nouveaux vaccins dans des d lais ambitieux pour accro tre la couverture Fin 2007 GAVI Alliance avait engag US 3 5 milliards pour soutenir la vaccination dans les pays les plus pauvres de la plan te dans le cadre d un effort concert visant r duire la mortalit infantile lequel s est traduit par un accroissement mondial sans pr c dent du financement des services de vaccination FIGURE 1 Mod le de financement pour la premi re phase du soutien de GAVI Fonds pour les vaccins AIDs paludisme tuberculose Fonds pour les vaccins prochaines priorit s Fonds pour les vaccins h patite B Haemophilus influenzae type b et fi vre jaune 0 5 10 15 20 Nombre d ann es 5 Il est important de reconna tre les hypot
43. Alliance ou GAVI a r fl chi de fa on novatrice la question de la viabilit financi re des programmes de vacci nation En laborant un ensemble de principes directeurs et en prodiguant un soutien cibl le GSF a aid plus d une cinquantaine de pays parachever en 2005 des plans rigoureux de viabilit financi re PVF Le GSF a recueilli les donn es provenant de ces plans et conduit bon nombre d analyses fort utiles qui ont permis d imprimer le cours de la politique g n rale de l Alliance dans les domaines du financement de la pr vision de la demande et des strat gies d approvisionnement Le pr sent document voque les principales activit s conclusions et r alisations du GSF pendant la phase 1 2000 2005 Le tout premier Conseil d administration de l Alliance a institu le GSF en 1999 afin d tudier la capacit qu avaient les pays et leurs partenaires de rendre les programmes de vaccination financi rement viables p rennes Il fallait commencer par d finir la notion de viabilit financi re Bien que l autosuffisance soit le but ultime plus br ve ch ance la viabilit financi re d signe l aptitude d un pays mobiliser et utiliser efficacement ses ressources nationales ainsi que les ressources ext rieures suppl mentaires mises sa disposition de mani re fiable pour atteindre les niveaux de couverture vaccinale fix s pour le pr sent et l avenir L analyse de tous les
44. VF De ce fait les pays plus avanc s taient m me de partager des informations avec ceux qui en taient aux balbutiements 13 Soutien technique Pour renforcer le soutien fourni dans les ateliers plusieurs partenaires du GSF ont aussi pr t un concours technique direct aux pays en fonction de leurs sp cialit s respectives annexe 4 m L AMP a soutenu les ateliers et paul directe ment le B nin la C te d Ivoire et le Togo m Le DFID a via la soci t de consultants HLSP soutenu les ateliers valu les enseigne ments tir s et men des consultations sur le financement relais m L Agence norv gienne de D veloppement et de Coop ration NORAD a valu les enseignements tir s et men des consultations nationales sur le financement relais m Le Programme de vaccination des enfants du PATH a soutenu des ateliers con u des mat riels de formation et fourni un appui direct au Cambodge la Chine l Erythr e l Inde l Indon sie la Mongolie et au Viet Nam Ruth Levine membre du groupe central du GSF Patience Kuruneri Banque africaine de D veloppement Victor Maziwisa Consultant PVF lors de l atelier sur la planification de la viabilit financi re organis amp Nairobi Kenya en juillet 2002 m La Banque mondiale a subventionn les ateliers men des consultations nationales sur le financement relais con u des mat riels de formation et fourni un appui
45. VI seraient valu es dans le cadre des PPAC pour la vaccination et en tant que de besoin dans le cadre de la planification du secteur de la sant au sens large Financement relais Lorsqu ils ont cr GAVI Alliance les fondateurs sont partis de l hypoth se que les fonds fournis stimuleraient les investissements des fabricants ce qui permettrait de r aliser des conomies d chelle dans la production de vaccins de doper la concurrence et de tirer les prix vers le bas jusqu des niveaux qui faciliteraient la transi tion entre le soutien de l Alliance et la prise en charge des programmes par les gouvernements nationaux et leurs partenaires Toutefois les prix des vaccins ont baiss plus lentement que pr vu et les cinq ann es de soutien initialement projet es se sont r v l es insuffi santes pour que les pays et leurs partenaires soient m me de faire face l augmentation des co ts Le d lai tait aussi trop court pour permettre l industrie des vaccins de r agir l accroissement de la demande En cons quence le GSF a lanc en 2005 le concept du financement relais pour faire face aux probl mes de financement rencontr s par les 26 pays qui avaient introduit le vaccin associ le plus cher dans le cadre de la premi re phase d appui Ce financement relais tait cens donner aux pays qui s taient ralli s pr cocement l initiative davantage de temps pour permettre aux prix des vaccins de baisser
46. a May 2003 la vaccination ont atteint US 2 millions Selon les projections pour le reste de la p riode pendant laquelle l Alliance fournira son soutien les d penses annuelles totales pour la vaccination devraient atteindre US 7 millions 98 des ressources n cessaires tant d ores et d j assur es Toutefois le d ficit de financement devrait passer US 2 ou 3 millions par an lorsque GAVI cessera d accorder son soutien R publique Unie de Tanzanie Ce pays qui a adopt une approche sectorielle de la sant a d pens US 1 6 million pour la vaccination syst matique et US 3 3 millions pour la vaccination suppl mentaire en 2001 avant le soutien de GAVI En 2002 les sommes d pens es pour la vaccination syst matique ont atteint US 13 6 millions 44 de ce montant tant pris en charge par l Etat Pendant la p riode durant laquelle l Alliance apportera son soutien on pr voit que les d penses consa cr es la vaccination atteindront US 15 mil lions par an avec un d ficit de financement de US 5 millions Il est aussi pr vu que pendant la deuxi me phase d appui de GAVI les d penses atteindront US 32 millions avec l introduction d un autre vaccin nouveau le d ficit de finan cement devrait tre alors de US 7 millions par an Les ressources n cessaires seront donc environ multipli es par cinq par rapport 2001 Zambie La Zambie qui est aussi un pays ayant adopt l approche sectorielle a d
47. ar Malawi Mali Mauritanie Mozambique Myanmar N pal Niger Ouganda Ouzb kistan R publique d mocratique du Congo R publique d mocratique populaire lao R publique de Moldova R publique populaire d mocratique de Cor e R publique Unie de Tanzanie Rwanda S n gal Sierra Leone Soudan Sri Lanka Tadjikistan Ukraine Viet Nam Y men Zambie et Zimbabwe 25 Conclusions et succ s remport s En 2006 pour clore la phase d laboration des PVF le GSF a command une analyse compl te de l ensemble des donn es contenues dans la base Les donn es obtenues l aide de l outil d analyse des co ts du financement et des d ficits de financement ont t transf r es dans la base de donn es sur le financement de la vaccination trait es et pr sent es selon les m thodes d finies par l quipe charg e de l tablissement de la base Les principales conclusions sont pr sent es ci apr s Conclusions tir es de l analyse Les d penses li es la vaccination sont en augmentation Alors que les d penses pour les 50 pays consid r s s levaient au d part un total de US 153 millions d ici 2010 la somme n cessaire pour maintenir les acquis et amplifier les programmes d passera les US 500 millions FIGURE 3 Figure 3 Autrement dit les ressources n cessaires pour renforcer la vaccination en 2005 2010 devront tre au moins multipli es par trois par rapport aux investissements de d
48. at afin de mesurer les progr s accomplis au regard des objectifs fix s en mati re de p rennit financi re et en servant d outil de sensibilisation savoir de cadre de discussion entre le minist re de la sant le minist re des finances les organisations non gouvernementales les entreprises priv es et les partenaires du d veloppement sur l aptitude des arrangements financiers actuels et futurs r pondre aux objectifs programmatiques d expansion et d am lioration de la qualit Le texte int gral de ces lignes directrices peut m laborant des strat gies et des actions pertinentes r alistes et sp cifiques de nature conduire la p rennit financi re tools en tre consult l adresse suivante http www who int immunization_financing On misait sur le fait que les pouvoirs publics utiliseraient les PVF pour prendre des dispositions en vue d assurer la sant financi re de leur programme de vaccination et pour solliciter leurs partenaires nationaux et du d veloppement en vue d largir et d am liorer leur programme selon les modalit s pr vues et convenues L annexe 2 donne la liste compl te des outils et lignes directrices relatifs la viabilit financi re mis au point par le GSF Renforcement des capacit s nationales et r gionales Reconnaissant que les PVF ne seraient efficaces que dans les pays o les fonctionnaires de l Etat et les partenaires avaient saisi tous les d
49. atite B sont respectivement de 9 2 et 6 En consid rant que le chiffre de r f rence est de 3 7 du budget estimatif de la sant cela signifie que la pression sur les budgets de la sant sera importante dans les pays qui ont choisi d introduire des vaccins associ s incluant le vaccin anti Hib Cela soul ve des interroga tions concernant le point de savoir si ces vaccins resteront abordables moyen terme aux prix actuels Les analyses r alis es ont permis d avoir une id e m Les analyses ont t une source d informations plus pr cise des financements assur s respective ment par les donateurs et par les gouvernements et des strat gies adopter pour assurer la viabilit financi re long terme Les donn es concernant les co ts de la vaccination et les flux financiers ont aid les responsables mieux comprendre l influence des fonds de l Alliance sur la viabilit financi re des programmes de vaccina tion aux niveaux national r gional et mondial Bien que les donn es indiquent que les fonds de GAVI ne sont pas venus se substituer aux ressources qui existaient pour la vaccination le mod le tabli n a pas permis de mobiliser tout le soutien additionnel attendu chez les partenaires du d veloppement La r percussion sur les co ts de l introduction des vaccins anti h patite B et anti Hib a t plus lev e que pr vu de vaccination strat giques utiles pour guider les politiques de l Alliance e
50. bilit financi re permettant de d terminer comment nos programmes de vacci nation am lior s pourront tre maintenus durablement lorsque le soutien du Vaccine Fund aura pris fin SOMMES DETERMINES prendre toutes les mesures n cessaires pour faire en sorte que des ressources essentielles soient mises disposition par toutes les sources possibles et que ces ressources soient utilis es de mani re efficace et efficiente DEMANDONS que les partenaires de GAVI et du Vaccine Fund continuent aider les pays mobiliser des ressources financi res additionnelles pour la sant et la vaccination PRENONS L ENGAGEMENT de fournir des informa tions et de faire partager notre exp rience d autres pays en mati re d laboration et de mise en oeuvre de plans de viabilit financi re et LAN ONS UN APPEL tous les gouvernements pour qu ils reconnaissent que la vaccination et sa p rennit sont une priorit nationale une pr occupation mondiale et une responsabilit partag e Lo Movember 002 20 Avery le enber Hu 2a I Ny HADAS to ka UO tatu ce AE Wee a MobAm eeus _ _ Ro Nev 94 TANZANIG UGS A gt y y pes w ada Emo 7 LC Alo wood Annexe 4 Points forts et contributions des partenaires Organisation mondiale de la Sant comp tences techniques dans le domaine de la vaccination comp tences techniques en pid miologie y compris l
51. bodge a d pens environ US 2 8 millions pour la vaccination syst matique En 2002 gr ce un soutien compl mentaire ce montant a t port US 3 2 millions dont 42 de fonds publics En 2005 et 2006 le Gouvernement a allou une enveloppe suppl mentaire de US 800 000 pour la vaccination de base Le Cambodge a mis au point un aide m moire pour communiquer des informations essentielles sur la viabilit financi re aux d cideurs et aux organismes donateurs Selon les projections les besoins pendant et apr s la p riode de financement par GAVI devraient atteindre US 6 5 millions par an mais alors qu un d ficit de financement d environ US 1 million a t projet pour la p riode durant laquelle l Alliance apportera son soutien aucun d ficit n a t pr vu pour la p riode qui suivra Ghana En 2000 avant le soutien de GAVI le Ghana d pensait environ US 2 1 millions pour la vaccination syst matique plus US 3 2 millions pour les services de vaccination suppl men taires L Etat a contribu a hauteur de 23 en 2001 Pendant la premi re ann e du soutien de l Alliance en 2002 les d penses li es la vaccination ont atteint US 20 1 millions avec l introduction du vaccin pentavalent Le Ghana a opt pour une approche sectorielle de la sant En 2004 le Gouvernement a contribu hauteur de 25 la couverture des besoins li s aux nouveaux vaccins Les tendances en ce qui concerne les taux de p
52. ci re aux pouvoirs publics des pays et leurs partenaires L hypoth se de d part selon laquelle cinq ann es suffiraient pour assurer la p rennit financi re tait trop optimiste m Aussi bien les pays que l Alliance ont besoin d une bonne pr visibilit des d penses vaccinales pour pouvoir planifier et tablir leur budget Les analyses devraient porter la fois sur les co ts et les avantages de la vaccination car hors contexte les r percussions financi res long terme de l adjonction d un nouveau vaccin peuvent para tre excessives L accent a t mis presque exclusivement sur l estimation des co ts et du financement actuels et futurs alors que les pays ont besoin de moyens pour appr cier les avantages conomiques E Le calcul des co ts et le financement de la vaccination doivent tre examin s dans le cadre du plan de vaccination pluriannuel d un pays lequel doit son tour tre incorpor au plan national du secteur de la sant et non repr senter un exercice distinct L laboration et la mise en oeuvre des PVF pr sentaient beaucoup d avantages mais n cessitaient d int grer des documents de l Alliance dans la planification et la budg tisation nationales ce qui tait une op ration difficile et rarement couronn e de succ s La strat gie initiale de l Alliance pour lancer un nouveau vaccin reposait sur le produit pentavalent vaccin qui n tait pas disponible en quantit s suf
53. constituer Ces questions ont t finalement d cid es lors d une r union organis e en janvier 2002 dont les r sultats ont t approuv s par le GSF l occasion de son forum tenu ult rieurement le m me mois La base de donn es avait pour objectifs de suivre les tendances des d penses et des flux financiers aux niveaux des pays des r gions et du monde de surveiller les flux financiers de GAVI Alliance en faveur de la vaccination et leur incidence sur la viabilit financi re des programmes nationaux de vaccination de rendre possibles la planification strat gique et la mobilisation de ressources pour la vaccination et d offrir une r f rence pour r pondre aux questions relatives aux politiques suivre en mati re de d penses vaccinales et de financement de la vaccination Le mandat g n ral de l quipe consistait fournir des orientations techniques sur l obtention de donn es prospectives concernant le financement de la vaccination donner des indications techniques en vue de l obtention de donn es existantes valables r trospectives sur le financement du pro gramme de vaccination et les d penses y relatives et parachever et diffuser des informations sur le financement du programme de vaccination et les d penses y relatives et formuler des recommandations ce sujet L quipe charg e de mettre sur pied la base de donn es se composait de sp cialistes aux ant c dent
54. de travail r gionaux des partenaires de GAVI Lors de la phase 1 le GSF a r guli re ment fait part au Conseil d administration de l Alliance des r sultats de l analyse des probl mes et des enjeux financiers lesquels ont incit l Alliance infl chir de fa on substantielle sa politique relative la p rennit financi re des programmes de vaccination savoir reconna tre et mesurer les difficult s que les pays rencontrent pour passer du financement des donateurs celui des pouvoirs publics ce qui a d bouch sur un changement de cap et institu le cofinancement des vaccins autoriser les pays tendre sur une p riode de huit ans la dotation initiale de cinq ans concevoir d autres strat gies de financement pour aider les pays conserver les avantages des nouveaux vaccins combin s plus on reux et notamment un m canisme permettant de lever des fonds sur les march s de capitaux la Facilit internationale de financement pour S inspirant des enseignements tir s par l Alliance ses d buts les plans pluriannuels complets ont maintenant pris le relais des plans de viabilit financi re comme indiqu ci apr s R union du groupe central du GSF GAVI tenue Londres Angleterre en septembre 2002 ENCADR 2 la vaccination IFFIm ainsi qu un m canisme visant encourager les fabricants investir dans la mise au point de vaccins destin s aux pays pauvres intitul Garantie
55. des co ts et de la budg tisation du programme et de la planification du financement de la vaccination et de la viabilit financi re en utilisant toute une gamme de mat riels p dagogiques Les administrateurs de programmes r gionaux et nationaux de vaccination ont appris se servir de l outil de calcul des co ts et du financement des PVF travers des exercices pratiques de groupe r alis s avec des ordinateurs Lancement du site Web et de la base de donn es Par souci de transparence le GSF a d cid de mettre la base de donn es sur le financement de la vaccination la disposition du public en la pla ant sur un site Web con u par le D partement Vaccination vaccins et produits biologiques de l OMS avec les conseils de l quipe charg e de la base de donn es du GSF lui m me et de plusieurs organisations partenaires de GAVI Alliance Cette derni re continue subventionner le site Web Voir www who int immunization_financing Le site Web est une source d informations en ligne permettant de se documenter sur le financement de la vaccination dans un pays donn partir d une version en ligne de la base de donn es on peut obtenir des renseignements et des indicateurs concernant les d penses vaccinales et le financement de la vaccination dans les pays admis b n ficier du soutien de l Alliance Les donn es sont tir es des PVF d une cinquantaine de pays et peuvent tre extraites en lan ant cinq type
56. e Le tableau ci apr s r capitule les indicateurs cl s du financement de la vaccination qui sont disponibles Il est noter que les indicateurs et les donn es ont t calcul s de fa on am liorer la comparabilit entre les pays Visualiser les analyses de donn es sur les PVF et les PPAC Consulter la base de donn es sur le financement de la vaccination PVF et PPAC es Financed by the Coverset Viewer 1113 233323 oo th Oe EUR tte ere j r ty H A Vaie Cpe miina en mane od by e Sovana Seer st sanang oe Or poa naag mma t 2331952321 Be nme pihi trs A Contact Pour de plus amples renseignements pri re d adresser un courrier lectronique immunizationfinancing who int 49 va Annexe 6 Analyses sur le financement de la vaccination ARTICLES PUBLIES Julie B Milstien Lidija Kamara Patrick Lydon Violaine Mitchell Steve Landry The GAVI Financing Task Force One model of partner collaboration Ce document d crit les innovations apport es et les r sultats obtenus par le Groupe sp cial pour le financement GSF qui a travaill dans trois domaines le soutien au pays pour assurer un finance ment durable des vaccins et des Lidija Kamara Julie Milstien Maria Patyna Patrick Lydon Ann Levin Logan Brenzel Strategies for Financial Sustainability of Immunization Programs A Review of the Strateg
57. e australe et orientale OMS l Afrique centrale et l Afrique de l Ouest OMS l Europe OMS et Banque mondiale la r gion Asie Pacifique OMS et Banque mondiale et l Asie du Sud Est OMS Le GSF a ensuite d sign des centres de liaison r gionaux en Afrique australe et orientale h berg s par l OMS en Asie du Sud Est OMS dans la r gion Asie Pacifique PATH et OMS et en Europe OMS et Banque mondiale En 2005 le Groupe sp cial pour le financement a toff le r seau en cr ant des centres de liaison compl mentaires en Afrique centrale et Afrique de l Ouest OMS et dans la R gion de la M diterran e orientale OMS Pays de la R gion OMS du Pacifique occidental regroup s avec d autres pays de la r gion correspondante de la Banque mondiale 15 R sultats C est un coordonnateur mondial en poste l OMS qui a t charg d assumer en collabo ration avec des partenaires de l Alliance aux niveaux r gional et national la planification de la viabilit financi re initialement super vis e par le GSF Ce coordonnateur a r alis des examens pr alables pour 21 pays en 2004 et 20 pays en 2005 Fin 2006 55 pays avaient achev d tablir leur PVF voir Tableau 1 Les 20 pays restants n avaient pas pu tablir de plan car leur gouvernement ne pouvait ni fournir d orientation long terme ni s engager vis vis du programme de vaccination en raison par exemple de l insta bilit politique ou de
58. e financement GSF de l Alliance a r ussi susciter des changements organisationnels dans les organisations participantes dans les pays soutenus par GAVI et dans les politiques de l Alliance elle m me Ces succ s mais aussi les domaines dans lesquels les r sultats escompt s n ont pas t atteints sont r sum s sous forme de synth ses et d enseignements qui pourront tre utiles aux autres alliances multipartites pour la sant Bien qu il y ait eu certaines failles dans le pro cessus d instauration de la viabilit financi re notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre et la surveillance au niveau des pays les r sultats ont montr que l influence du GSF en tant que catalyseur dans le domaine de la viabilit financi re avait t importante Le GSF s est montr la fois actif dynamique inno vant et productif dans le r le qui lui avait t assign et qui tait d valuer la situation financi re de la vaccination d identifier les probl mes rencontr s et de trouver des fa ons de les r soudre Il continuera y avoir en mati re de financement de la sant des domaines qui n cessiteront ce type d approche et le GSF fournit cet gard un excellent mod le de r f rence En 2006 plus de 50 pays parmi les plus pauvres du monde qui b n ficiaient d un sou tien de GAVI Alliance avaient labor des plans de viabilit financi re Mais en d pit des succ s remport s par certains d entre
59. e la viabilit financi re consti tuait un d fi hors norme Tenant compte de la situation conomique des diff rentes pro vinces le Minist re de la Sant en consultation ENCADR 4 Lignes directrices et approche pour les PVF Enseignements tir s m Une approche syst matique a aid lancer la plani fication de la viabilit financi re Les lignes directrices applicables aux PVF ont ensuite constitu le fondement de celles mises au point pour les PPAC m L application de normes pour l laboration des PVF a permis de contr ler la qualit L existence d un partenariat a permis aux repr sentants institutionnels de prendre des risques et de faire des annonces de contributions m La planification de la viabilit financi re est arriv e trop tard dans le cycle GAVI Les plans pluriannuels nationaux avaient t tablis plus de deux ans avant les PVF ce qui s est traduit par l existence de deux documents distincts dans chaque pays Le probl me a t r gl en partie lors de la mise en place des plans pluriannuels complets un certain nombre de pro grammes nationaux de vaccination toutefois taient r ticents abandonner leur PVF qui avait exig beaucoup de temps et d efforts avec les organismes partenaires du Comit de Coordination interinstitutions comprenant le PATH la Banque mondiale l OMS et l USAID a recueilli des donn es sur le calcul des co ts aupr s de six provinces repr sentat
60. e vaccination ne repr sentent qu une fraction du budget global de la sant dans les pays mais reconnaissant que les co ts des programmes de vaccination augmenteront n cessairement au fur et mesure que ces pays chercheront 4 toucher davantage d enfants et a introduire de nouveaux vaccins Appr ciant l lan donn par Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination GAVI et le Vaccine Fund pour renforcer les programmes de vaccination et la possibilit qui s offre de relever les d fis financiers que repr sentera le maintien dans lavenir de programmes plus ambitieux par l laboration et la mise en oeuvre de plans de viabilit financi re au niveau de chaque pays Sign CAMBOdR AM Kat chh CoE SLAE AZ D Bown PORTE Gun 4 Gu yave _ Lon yA Wr C4 2 Th Soulignant que les plans de viabilit financi re offrent maintenant une occasion unique d tudier et de mettre en oeuvre des strat gies de financement novatrices y compris des all gements de la dette en faveur de la vaccination et d autres m canismes tels que les pr ts et cr dits au d veloppement dans le cadre du secteur plus large de la sant CONSCIENTS des d fis auxquels nous sommes confront s pour la mise en oeuvre des plans de viabilit financi re SOMMES RESOLUS travailler en troite collaboration avec nos partenaires du d veloppement pour lancer des actions appropri es et mettre en oeuvre des plans de via
61. eaux Pr sentation Le site Web sur le financement de la vaccination est une source d information en ligne qui propose plusieurs rubriques pertinentes analyses du finance ment de la vaccination profils de pays bases de donn es indicateurs outils options et ressources Mises jour Au cours de l ann e 2008 le site Web OMS sur le financement de la vaccination a beaucoup volu Ces mises jour sont maintenant directement accessibles depuis janvier 2009 www who int immunization_financing Les principales nouveaut s du bulletin sont les suivantes Base de donn es sur le financement des PPAC Pages pays et PPAC Indicateurs de financement de la vaccination Indicateurs de planification de la vaccination Analyses et publications Statistiques du site Web Il est signaler que d autres mises jour non pr sent es dans ce bulletin d information ont t effectu es Remerciements Le site sur le financement de la vaccination est labor par le D partement Vaccination vaccins et produits biologiques IGB l OMS avec le concours financier de GAVI Alliance Interd pendance mondiale 45 World Health Organization Pram 2008 To 2030 ce Baseline 7 Base de donn es sur le financement des PPAC Consulter la base de donn es sur les PPAC Depuis 2006 un certain nombre de pays ont labor des plans strat giques nationaux de vaccination dans le droit fil du document intitul
62. ements tir s et r vision des lignes directrices consultants pour l tablissement des plans de viabilit financi re Londres Angleterre Juillet 2002 Atelier d orientation pour l tablissement des plans Pays d Afrique australe et orientale de viabilit financi re Nairobi Kenya Juillet 2002 Atelier d orientation pour l tablissement des plans Pays d Afrique centrale et de l Ouest de viabilit financi re Dakar S n gal 2003 Avril 2003 Atelier interr gional pour la formation Onze consultants sur les plans de viabilit financi re des consultants sur les plans de viabilit financi re originaires de diff rentes R gions de l OMS Gen ve Suisse Mai 2003 Atelier d orientation pour l tablissement Pays francophones d Afrique centrale et de l Ouest des plans de viabilit financi re Douala Cameroun Mai 2003 R union d valuation des plans de viabilit Consultants pays Groupe sp cial financi re Londres Angleterre pour le financement Mai 2003 Atelier de formation sur les plans de viabilit Pays d Afrique australe et orientale financi re Kampala Ouganda Juin 2003 Atelier d orientation pour l tablissement des plans Pays d Europe et d Asie centrale de viabilit financi re Moscou F d ration de Russie 2004 Mars 2004 Consultation interpays sur la mise en oeuvre Pays d Afrique australe et orientale de la viabilit financi re Gaborone Botswana Mars 2004 Consultation interpays sur la mise en oeuvre Pays d Afrique aus
63. ent inatteignable dans les pays pauvres et incompatible pour ne pas dire en opposition directe avec les dates butoirs fix es par l Alliance pour accro tre la couverture et introduire de nouveaux vaccins Apr s plusieurs d bats houleux il est apparu que le GSF ne pouvait pas r diger de directives concernant la planification de la viabilit financi re sans une conception commune de ce que recouvrait cette notion 8 Voir http Awww phrplus org Pubs Sir40 pdf pour la liste int grale des r f rences dans le contexte de l Alliance En cons quence il a command un m moire intitul La viabi lit financi re de la vaccination des enfants enjeux et options avril 2001 L article sur les options a fait l objet d un examen externe rigoureux avant de devenir la pi ce ma tresse d un atelier organis en juin 2001 par l OMS le Children s Vaccine Program at PATH Programme de vaccination des enfants relevant du Programme de technologies appropri es pour la sant Etats Unis d Am rique et l Agence pour le D veloppement international des Etats Unis USAID avec le concours de repr sentants originaires de quatre pays rem plissant les conditions requises pour b n ficier du soutien de GAVI Bangladesh B nin Ukraine et Zimbabwe Cet atelier a permis de d gager un consensus sur la d finition de la viabilit financi re et de d finir la trame d un ensemble de directives pour sa planification Suite cet atelier
64. enue ce jour 35 plans et budgets nationaux Dans de nombreux pays les activit s de planification de la vaccina tion taient litt ralement parpill es au niveau national conduisant des doubles emplois des co ts de transaction lev s et un non alignement sur les syst mes nationaux A la fin de l ann e 2005 on n avait toujours aucune indication que l un quelconque des PVF ait t int gr dans des plans pluriannuels Conscients de cette faiblesse l OMS et l UNICEF avec leurs partenaires de GAVI Alliance ont publi fin 2005 des lignes directrices appli cables l tablissement de plans pluri annuels complets PPAC pour la vaccination lesquelles pr voient d incorporer dans un plan strat gique unique de vaccination le calcul des co ts et le financement des PVF ainsi que la planification des programmes L tablissement de PPAC a t recommand pour l ensemble des 193 Etats Membres de l OMS sans que cela soit au d part une exigence de GAVI En 2005 le Conseil d administration de l Alliance est convenu que les pays devraient pr parer et soumettre des plans pluriannuels enti rement chiffr s dans le cadre de leurs demandes pour la deuxi me phase d appui et que ces plans devraient faire partie int grante des plans nationaux du secteur de la sant En d cembre 2006 le Conseil d administration de l Alliance a approuv le principe selon lequel les demandes futures de soutien adress es GA
65. erience with financial sustainability Ce document tudie l exp rience de GAVI Alliance concernant l introduction de vac cins contre l h patite B et l Haemophilus WHO Bulletin Theme Issue on the Economics of Immunisation Un num ro th matique du Bulletin de l OMS a t pr par en coordination avec le GSF de GAVI Alliance afin de donner plus facilement acc s des informations sur l conomie de la vaccination Ce num ro fait tat des derniers travaux de recherche de plusieurs conomistes et autres sp cialistes techniques de influenzae type b dans les pays les plus pauvres du monde et examine comment le financement de la vaccination a volu depuis que des ressources du fonds GAVI ont t mises la disposition des pays pendant la premi re phase du soutien de l Alliance entre 2000 et 2006 L analyse des plans de viabilit financi re de 50 pays a permis de confronter la r alit les hypoth ses de financement initiales dans un large ventail de pays et d analyser les implications pour les efforts de vaccination future ce domaine dans divers contextes universitaires et politiques Ce num ro sp cial dont la pr paration a d but lors de l atelier sur l conomie de la vaccination dans les pays revenu faible ou inter m diaire organis la London School of Hygiene and Tropical Medicine les 29 et 30 octobre 2003 expose la situa tion actuelle et les principales tendances concernant la
66. erminer les priorit s et les domaines qui n cessitaient un soutien La question de la viabilit financi re tait examin e sous l angle des options financi res de la planification et de l int gration des activit s dans le cadre g n ral du syst me de sant de l efficacit du programme et des ressources humaines 20 Les consultations ont mis en relief certaines pr occupations majeures concernant les co ts de l introduction de nouveaux vaccins dans les pays moins avanc s son accessibilit cono mique et sa p rennisation et ont t directe ment suivies d un engagement de l Alliance de porter de cinq dix ans la dur e du soutien octroy en phase 2 en instaurant des m ca nismes de cofinancement par les pays durant cette deuxi me phase Atelier international En avril 2005 le GSF a organis Gen ve un atelier consacr aux PVF Tous les partenaires soutenant cette activit y ont particip savoir l AMP la Banque mondiale Immunization BASICS USAID l OMS le Programme de vaccination des enfants du PATH le secr tariat de GAVI et l UNICEF Cet atelier avait pour objectif de fournir un cadre propice aux changes d informations sur les probl mes pos s par la planification de la viabilit finan ci re dans les pays b n ficiant de l appui de l Alliance L atelier a appel l attention sur plusieurs domaines de travail prioritaires et notamment sur la n cessit de cerner les tendances et
67. erran e orientale Osman Niyazi Cakmak R gion europ enne Craig Burgess R gion de l Asie du Sud Est Consultants pour les plans de viabilit financi re Anais Colombini Agence de M decine pr ventive France Anne McArthur Children s Vaccine Program PATH Etats Unis d Am rique Viktor Galayda Ukraine Natasha Hsi Immunization BASICS Etats Unis d Am rique William Meaney Irlande Seydou Coulibally Mali Ann Levin Etats Unis d Am rique Rudolph Chandler Haiti John Grundy Australie Eva Pascoal Mozambique Saidou Souleymane S n gal Moustapha Sakho S n gal Juliet Nabyonga Ouganda Dan Osei Ghana Anastase Tchicaya France Elena Potaptchik F d ration de Russie Yves Zeegers Jouda Belgique Mark Wheeler HSLP Consultants Etats Unis d Am rique David Gzirishvili G orgie Beena Varghese Inde Fiona Braka Ouganda Logan Brenzel Banque mondiale Santiago Cornejo Banque mondiale Xavier Modol Mozambique Les personnes suivantes ont collabor l tablissement de ce document Mercy Ahun secr tariat de GAVI Alliance ancien Directeur du Programme largi de vaccination au Ghana Amie Batson Banque mondiale ancien Copr sident du Groupe sp cial pour le financement Logan Brenzel Banque mondiale ancien membre du Groupe sp cial pour le financement Alan Brooks PATH Etats Unis d Am rique travaillant actuellement pour la Malaria Vaccine Initiative de P
68. erte ont t positives Selon les projections les d penses annuelles totales pour la vaccination devraient s tablir environ US 17 millions avec l apparition d un l ger d ficit avant que l Alliance interrompe son soutien d ficit qui devrait atteindre environ US 6 millions par la suite en d pit d une forte augmentation de la mobilisation interne de fonds Deux facteurs qui expliquent le succ s du Ghana sont d une part le moment w N auquel a t tabli le plan de viabilit finan ci re qui a co ncid avec l tablissement du plan strat gique national de sant et d autre part le fait qu au cours de cette planification des repr sentants du Minist re de la Sant et du Minist re des Finances ont eu l occasion de se rencontrer un niveau suffisamment lev pour que des d cisions puissent tre prises concernant l int r t de financer les ser vices de vaccination Un autre facteur a t que le Ghana avec un peu d assistance technique a pu laborer le plan de viabilit financi re lui m me ce qui a contribu son appropriation par le pays Guyana En 2000 le Guyana d pensait environ US 1 million par an pour la vaccination Avec l introduction du vaccin pentavalent et le soutien de GAVI les d penses ont atteint environ US 2 millions par an Le Guyana est un pays pauvre tr s endett PPTE Bien qu il n ait fait aucune contribution en 2003 le Gouvernement a r ussi mobiliser des f
69. es outils que l quipe charg e de la base de donn es a mis au point et les analyses qu ils ont permis d effectuer ont aid am liorer les m thodes d estimation des co ts de la vaccination et du financement Bien que l objectif tendant a mettre en place une base de donn es accessible au public sur le financement de la vaccination ait t atteint il n existe toujours pas de m canisme pour actualiser r guli rement les informations ni aucun syst me de surveillance qui permettrait d ajouter de nouvelles donn es dans la base La base de donn es devrait tre utilis e syst ma tiquement pour aider l tablissement des plans de viabilit financi re en permettant notamment de savoir ce qui fonctionne dans tel ou tel pays ce qui ne fonctionne pas et quels sont les indicateurs cl s 1 Voir http www who int immunization_financing tools cmyp Malgr le succ s de cette entreprise aucun m canisme n a t cr pour actualiser r guli rement les informations relatives aux d penses et au financement de la vaccination et aucun syst me de surveillance n a t mis en place pour alimenter r guli rement la base en informations nouvelles Les enseignements tir s de la base de donn es sur le financement de la vaccination sont r sum s dans l Encadr 7 Analyse des donn es Apr s avoir recueilli les donn es on a proc d une s rie d analyses partir des plans de viabilit financi re remis par
70. fisantes et pour lequel il y avait tr s peu de fournisseurs De ce fait l offre de vaccins ne permettait pas de satisfaire la demande croissante des pays et leur prix baissait plus lentement que pr vu Pour parvenir la viabilit financi re il faut donc assainir le march de l offre L laboration des PVF permet aussi de tirer des enseignements et des conclusions importants Dans la quasi totalit des pays les administrateurs de programme et autres responsables nationaux faisaient observer que le temps et les efforts n cessaires pour tablir un PVF avaient tendance l emporter sur les avantages du plan lui m me La plupart indiquaient qu ils n avaient pas compris jusque l les structures du calcul des co ts et du financement des programmes les probl mes financiers li s l introduction d un nouveau vaccin avec l appui de GAVI et les incidences financi res moyen terme de la poursuite d un programme de vaccination Beaucoup deman daient une information similaire pour les autres interventions sanitaires Ils d claraient que l laboration d un PVF avait contribu renforcer les capacit s dans un domaine impor tant et permis d tablir des passerelles entre es minist res de la sant et des finances ce qui s tait traduit par une am lioration de la communication En outre la question de la viabilit financi re maintenait la vaccination au nombre des priorit s politiques puisque le pays examinait com
71. h ses implicites dans ce mod le lesquelles n ont vrai dire jamais t valid es premi rement les partenaires nationaux progresseraient dans leur aide aux pays en assumant le co t des nouveaux vaccins et deuxi mement les prix des vaccins baisseraient rapidement pour atteindre leur r gime de croisi re avec l expansion du march Aucune de ces hypoth ses n a t confirm e ce jour Groupe sp cial de l Alliance pour le financement Sachant que la p rennit financi re d pend de la bonne compr hension par les gouvernements nationaux et la communaut internationale du r le et des responsabilit s qui leur incombent sur le plan financier et de la mani re dont ils y font face l Alliance a int gr les consid rations d ordre financier dans la planification de la vaccination et dans le processus d cisionnel GAVI a estim qu en r digeant et en mettant en oeuvre des plans de financement les pays seraient mieux m me de maintenir leurs programmes et d introduire des vaccins et technologies de nouvelle g n ration pour lesquels les enjeux financiers seraient encore plus grands Avant le lancement officiel de l Alliance le tout premier Conseil d administration a constitu en 1999 le Groupe sp cial pour le financement charg de se pencher sur la ENCADR 1 R le du GSF Le GSF a oeuvr dans trois domaines essentiels E pauler les pays pour qu ils acc dent la p rennit financi re de
72. iative ne signifie pas n cessairement qu il va s engager long terme ou s approprier le processus Certains pays ont adopt les nouveaux vaccins sans se pr occuper vraiment des co ts long terme ni des priorit s de leurs programmes de sant au sens large ii un financement beau coup plus important par les gouvernements et les donateurs sera n cessaire pour combler les d ficits de financement en particulier parce que le prix des vaccins a diminu plus lente ment qu on ne l avait pr vu l origine et iii les m canismes de l offre devraient encourager un transfert progressif de la responsabilit financi re de GAVI au gouvernement et ses partenaires aussi bien les pays que l Alliance ont besoin d une bonne pr visibilit des d penses vaccinales pour pouvoir planifier et tablir leur budget les analyses devraient porter la fois sur les co ts et les avantages de la vaccination car le co t et les incidences long terme de l introduction d un nouveau vaccin peuvent sembler lev s lorsqu on les consid re isol ment L accent a t mis presque exclusivement sur l estimation des co ts et du financement actuels et futurs alors que les pays devraient aussi avoir les moyens d estimer les retomb es conomiques E les pays devraient int grer le calcul des co ts et la question du financement de la vaccination dans un plan pluriannuel complet lequel devrait son tour faire partie int grante du
73. ies from 50 National Immunisation Program Financial Sustainability Plans Des plans de viabilit financi re PVF ont t tablis par plus de 50 des pays les plus pauvres du monde qui ont re u un soutien financier de l Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination GAVI pour introduire des vaccins nouveaux et sous utilis s assurer la s curit des injections et appuyer les services de vaccination entre 2000 et 2006 Ces Patrick Lydon Pa Lamin Beyai Irtaza Chaudhri Niyazi Cakmak Alexis Satoulou Laure Dumolard Government financing for health and specific national budget lines The case of vaccines and immunisation Une question qui se pose depuis long temps concernant le financement de la vaccination et sa p rennit est celle de savoir si l existence dans les budgets nationaux de la sant d une ligne budg taire sp ciale pour l achat des vaccins peut contribuer de mani re significative au financement des vaccins 50 programmes de vaccination compte tenu de l introduction de nouveaux vaccins la situation de l offre et de la demande de vaccins qui influe sur le choix des vaccins les co ts de production et le prix par dose les m canismes de financement novateurs pour les vaccins et les pro grammes de vaccination utilisant par exemple les march s de capitaux Cette analyse met tout particuli rement l accent sur les travaux du GSF concernant la viabilit financi re plans ont t ana
74. ignes directrices afin d aider les pays acc der la viabilit financi re Ils ont t actualis s sur la base de l exp rience des diff rents pays largement diffus s et utilis s par les r gions et pays pour laborer et mettre en oeuvre leur PVF Ils comprennent les principes directeurs et ouvrages suivants Lignes directrices pour la pr paration du plan de viabilit financi re d un programme national de vaccination GAVI 2004 Ces lignes directrices sont destin es a aider les pays a tablir un plan de viabilit financi re pour leur programme national de vaccination et fournissent des informations d taill es sur les l ments n cessaires pour y parvenir Elles existent en anglais fran ais portugais et russe AIM e learning Children s Vaccine Program de PATH 2004 PATH Etats Unis d Am rique et Stanford University Medical Media and Information Technologies ont mis au point l AIM e learning tool un outil interactif d auto formation au financement de la vaccination disponible sur Internet et sur CD ROM Elaboration d un plan pluriannel complet pour la vaccination principes directeurs et outils de l OMS et de l UNICEF 2005 Ces principes directeurs sont destin s a aider les adminis trateurs de programmes nationaux de vaccination a tablir un plan pluriannuel complet selon les nouvelles modalit s de planification d finies par l OMS et l UNICEF dans le cadre de la Vision et de la Strat
75. ignes directrices relatives la viabilit financi re Elles pr cisaient en quoi consistait un PVF et quelles taient les donn es n cessaires et les tapes requises La partie options d crivait dans les grandes lignes ce qui devait tre inclus dans le plan Les r unions tenues au Cambodge et au Ghana auxquelles ont assist des responsables nationaux de la planification des membres du GSF des consultants et du personnel repr sentant des organisations partenaires de GAVI ont concouru d finir le processus Ces r unions ont aussi mis en lumi re la n ces sit d accumuler des donn es normalis es sur le financement national de la vaccination Les lignes directrices ont donc d fini les donn es essentielles et leur mode de pr sentation ce qui a ensuite constitu le fondement de la base de donn es sur le financement de la vaccination d crite dans le pr sent document laquelle a permis l Alliance de quantifier et de compa rer les donn es des pays voir Encadr s 3 et 4 ENCADRE 3 Lignes directrices pour l laboration des PVF Contenu du PVF Le PVF d un pays doit comprendre l valuation des principaux enjeux financiers du programme national de vaccination s inscrivant dans le contexte plus large du financement de la sant en g n ral Les pays ont galement t pri s d indiquer la d marche adopt e par leur gouvernement pour mobiliser et employer efficacement les ressources financi re
76. injection Or on s aper oit que sur 50 pays 31 seulement financent la totalit ou une partie de leurs besoins en vaccins et ou en mat riels d injection Les tendances futures sont assez pr occu pantes car 14 pays seulement pr voient de faire appel aux deniers publics dans leurs PVF ENCADR 8 Analyse du financement de la vaccination Enseignements tir s La vaccination repr sentait en moyenne 2 4 des d penses publiques de sant pour l ann e de r f rence Entre 2005 et 2010 elle devrait repr senter 3 7 Si l on ajoute les d penses aff rentes aux campagnes de vaccination et les d penses partag es du syst me de sant le co t total de vaccination repr sentera plus de 5 de l ensemble des d penses publiques de sant Si l on d compose l analyse des co ts par types de vaccins introduits on comprend que les diff rents calendriers de vaccination sont plus ou moins abordables Pendant la p riode 2005 2010 durant laquelle tous les nouveaux vaccins b n ficiant de la premi re phase du soutien de l Alliance devraient tre introduits il appara t que dans les pays qui ont opt pour le vaccin monovalent contre l h patite B une allocation de 1 1 sur le budget national de la sant sera suffisante pour couvrir tous les besoins futurs li s l largissement de la couverture vaccinale Mais les chiffres correspon dants pour les pays qui ont choisi d introduire le vaccin pentavalent ou le vaccin DTC h p
77. ives Le PATH a coordonn les apports des organismes partenaires et fourni sa propre contribution financi re et technique au nom des partenaires de GAVI Via ce partenariat le Minist re de la Sant a tabli un PVF en faisant principalement appel du personnel local Malgr un red ploiement des ressources au profit des secours tsunami de 2004 des activit s d radication de la poliomy lite et des interventions visant a juguler les flamb es de grippe aviaire le Minist re de la Sant a pu collecter des donn es aupr s de quatre provinces sur six Lorsque GAVI a limin progressivement les PVF pour les remplacer par les plans pluri annuels complets PPAC le Minist re de la Sant s est servi des donn es chiffr es ayant servi au PVF pour laborer son PPAC Soutien r gional Afin d apporter un appui suppl mentaire l laboration des plans aux niveaux r gional et sous r gional le GSF a invit les partenaires intervenant dans les groupes de travail r gionaux coordonner leurs activit s et servir de centres de liaison pour la viabilit financi re En 2004 le GSF a diffus un mandat dans lequel il tait demand aux partenaires r gionaux de soumettre des propositions en vue de l obtention du soutien financier en expliquant comment ils pr voyaient d aider les pays laborer et mettre en oeuvre les PVF En avril 2004 le GSF a examin et approuv les propo sitions pr sent es par l Afriqu
78. le Conseil d administration de l Alliance a retenu la d finition ci apr s Bien que l autosuffisance soit le but ultime plus br ve ch ance la viabilit financi re d signe l aptitude d un pays mobiliser et utiliser efficacement ses ressources nationales ainsi que les ressources ext rieures suppl mentaires mises sa disposition de mani re fiable pour atteindre les niveaux de couverture vaccinale fix s pour le pr sent et l avenir Cette d finition s articulait autour de l id e selon laquelle la p rennit financi re est une pr occupation et une responsabilit que partagent les pouvoirs publics et leurs partenaires du d veloppement exige que les pays et les donateurs assurent une ad quation entre le financement et les objectifs volutifs des programmes englobe les notions de ressources financi res adapt es et fiables ax es non seulement sur le montant des fonds allou s mais aussi sur leur capacit atteindre les niveaux n cessaires pour r pondre aux besoins et se rapporte la fois la mobilisation et l utilisation efficace des ressources financi res Fort de cette d finition approuv e par le Conseil et des recommandations de l atelier tenu en juin 2001 le GSF a entrepris d aider les pays atteindre la viabilit financi re 11 Lignes directrices et approches pour l laboration des PVF Ayant d j fourni une grosse somme de travail le GSF a labor des l
79. lys s du point de vue des strat gies choisies pour promouvoir la viabilit financi re ce qui a permis de classer les strat gies PVF en trois cat gories 1 mobilisation de ressources additionnelles 2 renforcement de la fiabilit des ressources et 3 am lioration de l efficacit des programmes En d pit des succ s remport s par certains pays et de l importance des strat gies de viabilit financi re planifi es de gros d ficits de financement subsistent dans ces pays du fait que les hypoth ses initiales de GAVI Alliance et du mod le de plan de viabilit financi re taient trop optimistes et des campagnes de vaccination syst ma tique par les gouvernements nationaux Sur la base des indicateurs du finance ment de la vaccination pour 185 pays recueillis gr ce au syst me de surveillance conjoint OMS UNICEF ce document essaie de r pondre cette question de politique g n rale L tude pr sente des conclu sions concernant la situation des pays qui poss dent ces lignes budg taires sp cifi ques pour l achat de vaccins et concer nant les niveaux d allocations budg taires consacr s au financement des vaccins et de la vaccination en particulier dans les pays faible revenu Patrick Lydon Ruth Levine Marty Makinen Logan Brenzel Violaine Mitchell Julie Milstien Lidija Kamara Steve Landry Introducing New Vaccines in the Poorest Countries What did we learn from the GAVI exp
80. ment combler les d ficits de financement relatifs aux programmes de vaccination AU niveau mondial les travaux du GSF aidaient GAVI Alliance a comprendre les raisons du financement insuffisant des vaccins et de la vaccination a mettre en place dans les pays un financement p renne des vaccins et des programmes de vaccination a tudier les cons quences de l offre et de la demande de vaccins sur le choix les co ts de production et les prix des vaccins et trouver des sources de financement novatrices pour les vaccins et les programmes d immunisation En bref l action novatrice du Groupe sp cial pour le financement a fortement contribu la r flexion sur la p rennit finan ci re des programmes de vaccination et ses consid rations et conclusions pr sentent un int r t pour les secteurs au del de la vaccination et de la sant Le GSF a une inci dence majeure sur la fa on dont GAVI Alliance a structur le soutien qu elle apporte aux pro grammes de vaccination des pays ainsi qu la politique de cofinancement actuelle Le pr sent document vise pr senter les activit s du GSF et les enseignements tir s pr sentant ainsi un tableau r trospectif qui peut enrichir le d bat actuel sur la viabilit financi re des interventions soutenues par les donateurs 1 Vaccin contre l h patite B et anti Haemophilus influenzae type b associ au vaccin contre la dipht rie la coqueluche et aux anatoxines t
81. n 44 Children s Vaccine Program de PATH Etats Unis d Am rique comp tences dans le domaine du soutien technique au niveau du pays mise au point d instruments innovants de sensibilisation et de formation capacit d assurer une formation en ligne au niveau mondial Organisations fournissant un soutien bilat ral soutien aux programmes dans certains pays comp tences techniques et financi res dans le domaine de la vaccination liens avec un large ventail d organismes gouvernementaux y compris les minist res des finances et de la planification notamment pour lancer des strat gies de r duction de la pauvret soutien l am lioration des syst mes de gestion des d penses publiques contributions aux programmes et aux approches du secteur de la sant Groupe sp cial de GAVI Alliance pour le financement coordination et supervision au niveau mondial de la viabilit financi re et des initiatives y relatives comp tences techniques dans le domaine du financement de la vaccination et des march s de vaccin Secr tariat de GAVI Alliance d finition des modalit s g n rales de soutien aux pays action de plaidoyer un haut niveau aupr s des dirigeants nationaux fourniture d un financement pour parvenir la viabilit financi re examen et approbation des plans de viabilit financi re Annexe 5 Le site Web sur le financement de la vaccination faits nouv
82. n mati re de financement de la vaccination en particulier la fin de la premi re phase et pour l laboration de la deuxi me m Les analyses ont entra n des changements dans les profils de financement nationaux et certains pays qui se sont servi des PVF pour mobiliser des fonds ont r ussi leur pari les allocations budg taires correspondantes ont augment dans la plupart de ces pays et dans certains cas cela a aussi permis d attirer davantage de donateurs pour financer diff rents aspects du programme national Les hypoth ses ont t remises en cause L analyse des donn es provenant de 50 pays a permis de confronter la r alit certaines des hypoth ses initiales de l Alliance concernant le financement de la vaccination dans divers pays Ces hypoth ses taient les suivantes m les prix des vaccins nouveaux et sous utilis s baisseraient pendant la p riode durant laquelle l Alliance fournirait initialement des fonds de sorte que les co ts r currents seraient relativement modestes m deux ann es et demie seraient suffisantes pour que les gouvernements et les partenaires mobilisent de nouvelles ressources ce qui permettrait de r duire progressivement l apport de GAVI tout en continuant couvrir de mani re ad quate les co ts des programmes et ce quel que soit le point de d part ou la situation macro conomique L analyse r alis e a permis au Conseil de l Alliance de voir dans quelle mesure ces hypo
83. ncement repr sentant d USAID Coordonnateur du Groupe sp cial pour le financement Violaine Mitchell Principaux membres du Groupe sp cial pour le financement Alice Albright Vaccine Fund Etats Unis d Am rique Luis Barreto Aventis Pasteur France Shawn Gilchrist Aventis Pasteur France Alan Brooks Children s Vaccine Program PATH Etats Unis d Am rique Rehan Hafiz Pakistan Jorn Heldrup Minist re royal des Affaires trang res du Danemark Peter Mason UNICEF Susan McKinney USAID Julie Milstien Initiative internationale pour un vaccin contre le sida anciennement l OMS Germano Mwabu Kenya Raj Shah Fondation Bill amp Melinda Gates Bo Stenson secr tariat de GAVI Alliance Walter Vandersmissen GlaxoSmithKline Michel Zaffran OMS Equipe charg e de la base de donn es sur la viabilit financi re Logan Brenzel Banque mondiale Grace Chee Abt Associates Etats Unis d Am rique Natasha Hsi Abt Associates Etats Unis d Am rique Daniel Kress Fondation Bill amp Melinda Gates Steve Landry Fondation Bill amp Melinda Gates Ann Levin consultant ind pendant Ruth Levine Center for Global Development Etats Unis d Am rique Patrick Lydon OMS Marty Makinen Abt Associates Etats Unis d Am rique Anthony Measham Banque mondiale Violaine Mitchell consultant ind pendant et Abdelmajid Tibouti UNICEF Autres personnes ayant travaill pour l quipe charg e de la ba
84. onal peut tre tre plus efficaces par exemple Toutefois les organismes au niveau national comme conseillers pour le plan national ilisent des m thodes de travail diff ren t x gt D A ss sent Ee a il p a s Fi m M me si les ateliers r gionaux faisaient il n a pas i nir qu itique 3 4 j s F Oem 3 ellis ae effectivement intervenir des repr sentants des radui r ngagemen ncr ie Be Bell Gos gag NCS 3 E minist res de la sant et des finances et offraient bailleurs de fonds Le financement compl men i re un cadre de discussion l efficacit des groupes taire de sources non gouvernementales et hors A 7 A EEG crys d pendait du dynamisme des points focaux Alliance a t limit y RON variable d une r gion l autre Les efforts de l Alliance en faveur de la viabilit n taient pas suffisamment en harmonie avec les tendances plus g n rales du financement de la sant et les pratiques des donateurs Le personnel charg du programme national de vaccination n tait g n ralement pas en position Des lacunes dans les donn es par exemple concernant le prix futur des vaccins et un manque de coh rence par exemple dans la fa on de ventiler les co ts partag s rendaient difficile la planification de la viabilit financi re au niveau du pays En cons quence la qualit et l exhaustivit de l approche qu un pays avait de la viabilit financi re d pendaient des niveaux d int
85. onds couvrant 20 du co t total des vaccins en 2004 et couvrir 65 de ces co ts en 2005 En augmentant de 1 5 par an ses allocations budg taires le Guyana a t le premier pays devenir ind pendant du soutien de l Alliance l issue de la premi re phase en prenant totalement en charge le co t du vaccin pentavalent Malawi Le Malawi est un pays qui a la fois adopt l approche sectorielle et rempli les conditions requises pour b n ficier du financement pr vu en faveur des pays pauvres tr s endett s dans le cadre de l initiative de la Banque mondiale En 2000 avant le soutien de GAVI le Malawi d pensait environ US 1 5 million par an pour la vaccination Ce montant a augment de 82 en 2002 30 de cette augmentation tant financ e sur des fonds publics Pendant la premi re ann e du soutien de l Alliance les d penses totales ont atteint US 8 millions par an avec un d ficit de financement inf rieur US 1 5 million Ce d ficit devrait se creuser lorsque GAVI aura cess de fournir son soutien mais la part du financement garanti a aussi augment Rwanda Le Rwanda a d pens environ US 1 2 million pour la vaccination syst matique en 2000 et la contribution de l Etat a t de 58 en 2001 En 2002 les besoins totaux de financement pour Tradiction FSP consultant and participants from the Islamic Republic of Pakistan at the financial sustainability plan training workshop Kampala Ugand
86. onn e aux Guyana Guyana Meilleures pratiques recommandations du Comit d examen ind pendant Plans strat giques N ant Calcul du co t des strat gies N ant 34 Influence sur la deuxi me phase A partir des informations tir es des PVF ou recueillies dans le cadre de diff rentes consultations on est tomb d accord sur le fait que m me si la premi re phase d appui de GAVI avait t tr s utile pour acc l rer l introduction de nouveaux vaccins beaucoup de progr s pourraient encore tre faits sur le plan du financement des vaccins Parmi les enseignements tir s de la premi re phase on a notamment conclu que les pays devraient prendre leurs d cisions sur la base de donn es factuelles pour mieux com prendre d embl e les co ts et les implications financi res de l introduction de nouveaux vaccins Le soutien devrait tre fourni de telle sorte qu il permette un transfert progressif des responsabilit s financi res de GAVI aux gouvernements nationaux et aux partenaires L exp rience de la premi re phase a montr que l hypoth se de d part selon laquelle un d lai de cinq ans serait suffisant pour acc der la viabilit financi re tait trop optimiste Cela s explique par le fait que i m me si tel ou tel vaccin ne correspond pas une priorit natio nale une offre de vaccins gratuits pour cinq ans est difficile refuser par cons quent le fait qu un pays adh re initialement l init
87. ord par GAVI pour mettre en oeuvre les plans de viabilit financi re au del de 2005 Les enseignements tir s de la mise en oeuvre des PVF sont r sum s dans Encadr 6 Base de donn es sur le financement de la vaccination La mise sur pied d une base de donn es compl te sur le financement au plan mondial a t l un des r sultats les plus int ressants du processus de planification de la viabilit financi re Tr s t t le GSF a reconnu qu une telle base de donn es pourrait fournir des indications utiles sur le financement de la vaccination par les donateurs et les governe ments et sur les strat gies visant a assurer la viabilit financi re a long terme Les donn es de base sur les d penses vaccinales et sur les flux financiers pourraient aider mieux comprendre l incidence des fonds de GAVI sur la viabilit financi re aux niveaux national r gional et mondial Qui plus est cette base de donn es pourrait aider l laboration des politiques de l Alliance et rendre compte des performances et de l efficacit du programme Mise sur pied de la base de donn es L id e d tablir une base de donn es sur le financement de la vaccination est n e en mai 2000 lors d une r union informelle entre l OMS et les membres du GSF sur la n cessit de disposer d informations sur les d penses les co ts et le financement de la vaccination La r union a notamment conclu que les demandes soumises GAVI
88. oupe de travail r gional d aides fournies aux Comit s de Coordination interinstitutions et aux partenaires de sant nationaux pour leurs actions de sensibilisation ou encore d une assistance pour l actualisation du calcul des co ts et des donn es financi res aux fins de la mobilisa tion des ressources Tous les pays aid s ont obtenu des ressources suppl mentaires au niveau national pour leurs programmes de vaccination gr ce au projet de viabilit financi re Consultations entre sp cialistes En 2004 le GSF a tenu deux consultations l intention de huit pays africains pour leur permettre d changer leurs vues sur leurs exp riences respectives leurs progr s et leurs probl mes et enjeux Les participants taient des administrateurs de programmes nationaux de vaccination des responsables des centres de liaison de l OMS et de l UNICEF un conomiste de la sant attach l OMS le repr sentant du d partement planification et budget d un minist re de la sant et le responsable des questions de sant aupr s d un minist re des finances Les r unions avaient pour but d encourager un d bat franc et ouvert sur les divers aspects de la viabilit financi re Chaque pays faisait part de son exp rience lors de l laboration du PVF ainsi que des progr s enregistr s des probl mes rencontr s et des d fis relever Les quipes des pays approfondissaient ensuite la question avec des sp cialistes afin de d t
89. our l achat de nouveaux vaccins couvraient l approvisionnement d un pays en vaccins nouveaux ou sous utilis s pendant cinq ans L appui fourni par GAVI visait catalyser de nouvelles activit s de vaccination et augmenter sans le remplacer le financement existant Pour recevoir une allocation les pays devaient soumettre une demande pr sent e de fa on rigoureuse qui tait ensuite examin e par un groupe d experts ind pendants dont le bagage culturel et technique tait tr s vari 2 Bien que la premi re r union du Conseil d administration ait eu lieu en novembre 1999 3 Le Conseil d administration de GAVI Alliance a d cid que les pays dont le produit int rieur brut PIB tait inf rieur US 1000 par habitant pouvaient pr tendre au soutien de GAVI La liste des pays admissibles a t r vis e pour la derni re fois en 2004 y compris les pays dont le PIB par habitant tait inf rieur US 1000 en 2003 4 Les nouveaux vaccins soutenus au cours de la phase 1 comprenaient le vaccin contre l h patite B le vaccin anti Haemophilus influenzae type b et les vaccins contre la fi vre jaune dans les pays o la maladie est end mique Selon la logique de l poque la demande croissante de vaccins nouveaux ou sous utilis s devait stimuler l investissement des fabricants et se traduire par une baisse des prix qui tomberaient un niveau abordable pour les Contrairement aux initiatives mondiales pr c dentes l
90. part ce qui repr sente un doublement des investissements actuels en tenant compte du soutien de GAVI La d pense annuelle moyenne par nourrisson s levait US 6 pendant l ann e de r f rence Elle a t port e US 9 2 par an avec le soutien de l Alliance et devrait atteindre une moyenne de US 17 5 par nourrisson entre 2005 et 2010 pour pouvoir largir la couverture vaccinale y compris par de nouveaux vaccins Le profil des co ts de la vaccination se modifie Une analyse de la composition des d penses donne des indications sur les cat gories de co ts qui poussent ces d penses vers le haut L essentiel de l augmentation est imputable aux nouveaux vaccins introduits avec l appui GAVI Tendances des d penses li es la vaccination et besoins de ressources futurs En millions de US 500 400 315 1318 321 316 300 242 L 216 200 79 0 100 168 HU L 13 161 0 Base Ann e 2005 2006 2007 2008 2009 2010 GAVI Augmentation des besoins IB Maintien des acquis d penses de d part En millions de US 500 242 242 249 254 Base Ann e 2005 2006 2007 2008 2009 2010 GAVI E Equipements cha ne du froid D Fournitures pour les injections transport E Vaccins nouveaux et sous utilis s E vaccins six antig nes de base
91. perts taient invit s se prononcer sur des probl mes sp cifiques Enfin l quipe devait tablir des estimations sur les d penses vaccinales et leur financement proposer et justifier des m thodes et r diger l intention du GSF des rapports p riodiques accessibles au public Le produit final devait tre une base de donn es ouverte au public contenant des estimations de d penses et de financement et donnant des explications d taill es sur les donn es les hypoth ses retenues les m thodes employ es et les principales conclusions d gag es Si le travail de l quipe consistait au d part recueillir les donn es existantes aupr s de diverses sources rapports de projets et articles publi s sur le calcul des co ts et le financement de la vaccination et les analyser le vrai d fi tait de veiller la qualit et la comparabilit des informations provenant de ces multiples sources L quipe a mis en vidence cet gard un certain nombre de probl mes m Il y avait un manque de coh rence dans la fa on dont les sources originales d finissaient les cat gories de d penses m Les sources originales fixaient diff remment les limites des programmes de vaccination certaines incluaient les co ts partag s des syst mes de sant tandis que d autres taient plus restrictives m Les m thodes employ es pour estimer les d penses lorsqu elles taient d crites taient h t rog nes m
92. r nourrisson dans les pays qui utilisent le vaccin monovalent contre l h patite B US 11 dans ceux qui utilisent le vaccin pentavalent Le profil des co ts peut donc varier fortement d un pays l autre L incidence financi re des nouveaux vaccins n est pas seulement li e l acquisition des vaccins eux m mes Globalement les d penses r currentes non li es aux vaccins ont augment de 22 pendant la p riode consi d r e en raison principalement du gonflement des co ts correspondant aux quipements de la cha ne du froid et leur entretien la formation aux ressources humaines suppl mentaires aux v hicules au transport et la surveillance Il est difficile de tirer des conclu sions tr s nettes concernant ces tendances sans savoir quelles augmentations se seraient produites en l absence de nouveaux vaccins Toutefois il est clair que le soutien apport par l Alliance au renforcement des services de vaccination a contribu leur essor de m me que les dons en esp ces d un montant de US 100 000 consacr s l introduction des nouveaux vaccins En moyenne les fonds vers s par GAVI pour le renforcement des services de vaccination ont repr sent 11 des d penses totales non li es aux vaccins et dans certains pays leur part a atteint plus de 30 Bien que les variations dans les flux de d penses soient dues en grande partie aux diff rences de calendriers de vaccination et de co ts aff rents au
93. re l intention de 69 pays Ces ateliers se sont d roul s Cotonou B nin au Caire Egypte Nairobi Kenya Katmandou N pal Moscou F d ration de Russie Dakar S n gal Bangkok Tha lande et Kampala Ouganda La liste de ces ateliers figure l annexe 1 Les ateliers ont r uni des repr sentants des minist res de la sant de la planification et des finances ainsi que leurs partenaires techniques dans le but d am liorer la compr hension des principales composantes d un PVF d aider les pays tablir un plan de travail et de les pauler pour le mettre en oeuvre Dans chaque atelier les participants ont travaill sur plusieurs th mes principaux savoir planification de la viabilit financi re dans le contexte du secteur sanitaire planification de la viabilit financi re au service des programmes de vaccination selon les termes de l Alliance notions conomiques de base en mati re de calcul des co ts et de financement analyse des donn es l aide de Microsoft Excel avec adaptation la situation des pays et m thodes de sensibilisation Ces ateliers visaient aider les pays examiner la viabilit de mani re approfon die de fa on ce que les PVF refl tent avec pr cision le syst me de sant de chaque pays dans sa globalit Bien souvent ils r unissaient des quipes de pays qui n en n taient pas au m me stade de l laboration de leur P
94. rtenaires le GSF a pu vaincre les r sistances de nouvelles approches institutionnelles et associer son action toute une gamme de partenaires Des succ s pr coces ont mis en lumi re l int r t de la collaboration Em En s effor ant de parvenir une concep tion commune les participants ont montr qu ils taient pr ts laisser de c t les pr jug s institutionnels m L une des cl s de la r ussite a t la capacit d autocritique du GSF sa facult d valuer ce qui n allait pas et d adopter Bien qu il ait t constitu au niveau mondial le GSF entendait bien mettre en oeuvre son plan de travail aux niveaux r gional et national Cette approche s est av r e tr s exigeante en main d oeuvre Premier atelier sur la planification de la viabilit financi re organis Nairobi Kenya en juillet 2002 Principales activit s men es entre 1999 et 2006 Le GSF a t tr s dynamique entre 1999 et 2006 Au cours de cette p riode son champ d action tait tr s vaste l annexe 1 num re ses principales activit s Le pr sent document se concentre sur les efforts d ploy s en vue d am liorer la viabilit financi re des programmes nationaux de vaccination D finition de la viabilit financi re Dans sa premi re phase de soutien l Alliance s est efforc e d aborder la question de fa on syst matique en priant tous les pays assist s d indiquer dans leur demande comment
95. s changeantes Il n y avait pas de m thode coh rente pour ventiler les co ts de vaccination qui taient partag s avec d autres programmes Sous l angle du renforcement des capacit s la planification de la viabilit finan ci re s est av r e tre une t che difficile et de longue haleine tant pour les pays que pour les partenaires de GAVI Bien que l on ait ici affaire un mod le exigeant des ressources consid rables des conomies ont pu tre r alis es en travaillant au sein de groupes r gio naux Lorsqu on avait recours des consultants ils produisaient souvent des documents de grande qualit qui taient approuv s par le Comit d examen ind pendant mais qui n engageaient pas n cessairement les d cideurs nationaux les bailleurs de fonds r gionaux ni les banques de d veloppement r gionales L initiative de GAVI sur la viabilit financi re tait le premier programme mondial qui abordait ouvertement le probleme et essayait de r pondre de pr coniser l allocation de ressources suppl mentaires pour la vaccination Des champions nationaux de cette cause E la n cessit de renforcer la capacit nationale ae 3 a eee aie P la fois inform s et ind pendants du minist re de dans ce domaine Fi z la sant et suffisamment haut plac s pour Le mod le d action de GAVI fond sur la collabo avoir une influence sur les d cideurs pourraient ration a bien fonctionn au niveau internati
96. s de recherche ou en visualisant les indicateurs cl s Chaque type de recherche fait appara tre un tableau qui pr sente les informations en fonction de diff rents param tres pays ann e cat gorie de co t et source de financement Les donn es et m thodes sont document es avec pr cision sur le site Web lequel comporte aussi des pages pays qui r sument les informations provenant de chaque PVF Les documents les annexes correspondantes et d autres informations pertinentes peuvent tre t l charg s depuis le site Web ENCADR 7 Institutionnalisation de la base de donn es Fin 2005 l exploitation de la base de donn es tait devenue un travail de routine qui n cessitait moins d encadrement de la part de l quipe qui l avait cr e Le travail du GSF allait lui aussi en diminuant Comme une partie de son mandat limit dans le temps consistait institutionnaliser son action le GSF a accept d int grer la base de donn es dans le D partement Vaccination vaccins et produits biologiques toujours avec le soutien de l Alliance C est galement au cours de cette p riode que la planification strat gique nationale de la vaccination a permis d affiner le processus de planification de la viabilit financi re qui a d bouch sur l tablissement de plans pluriannuels complets Ces plans se fondent sur les outils et m thodes de calcul des co ts et du financement d finis dans les lignes directrices sur la
97. s destin es tayer les objectifs moyen et long terme du programme national de vac cination Ce plan devait s articuler sur les plans existants comme les approches sectorielles et les cadres de d penses moyen terme Processus d laboration du PVF C est aux responsables du programme national de vaccination et des minist res de la sant et des finances en collaboration avec les mem bres du Comit de Coordination interinstitutions ou autres groupes de donateurs pertinents qu il incombe d laborer ce plan Une fois avalis s par les instances comp tentes d un pays les PVF taient pr examin s par un sous groupe au regard de certains crit res contenu coh rence et faisabilit avant d tre soumis au Comit d examen ind pendant charg de les passer au crible et de les approuver m Ces lignes directrices d crivent l objet le contenu d finissant des indicateurs de bon d roulement propos le mode de pr sentation ainsi que les modalit s d tablissement d un PVF Le but est d am liorer les perspectives d un pays d assurer un financement fiable et suffisamment long terme de son programme national de vaccination en m faisant office de source d information pouvant servir planifier le secteur de la sant brossant un tableau pr cis des co ts du programme de la situation financi re et des enjeux partir de donn es quantitatives et d une analyse approfondie et de r sult
98. s suivants gestion du programme de vaccination presta tion des services suivi valuation et gestion de l infor mation qualit des vaccins et approvisionnement cha ne du froid et logistique s curit des injections surveillance des maladies changements de comportements co ts et financement nouveaux vaccins et nouvelles technologies Tous ces outils sont disponibles sur le site http www who int immunization_financing tools en Publications sur l conomie de la vaccination Bulletin de l OMS R pondant a la demande du Groupe sp cial pour le financement qui souhaitait une plus large diffusion des informations relatives l conomie de la vaccination 30 experts attach s 20 organisations ont particip un atelier technique sur l conomie de la vaccination dans les pays revenu faible et interm diaire dans les locaux de la London School of Hygiene and Tropical Medicine Angleterre Le but de cet atelier tait de r unir des sp cialistes techniques travaillant de mani re ind pendante sur l conomie de la vaccination afin de s lectionner et passer en revue les articles destin s tre publi s dans un num ro sp cial du Bulletin de l OMS sur l conomie de la vaccination Ce num ro sp cial paru en septembre 2004 contenait des articles sur les sujets suivants le rapport co t efficacit des vaccins et des programmes de vaccination les questions d quit dans les programmes de vaccination
99. s de march tous deux actuellement mis en place par GAVI et reconna tre le r le d cisif que jouent les strat gies de pr vision d achat et de distribution dans l accessibilit financi re des vaccins Il a alors fallu planifier l introduction acc l r e de nouveaux vaccins lancer une initiative pour mettre disposition le vaccin anti Haemophilus influenzae type b et constituer au sein de GAVI des groupes charg s des strat gies d achat et de distribution Au d but de la deuxi me phase le GSF a collabor avec d autres acteurs pour concevoir une strat gie de cofinancement et mettre au point les m canismes n cessaires son application La r ussite du GSF n aurait pas t possible sans l enthousiasme ni les gros efforts consentis par les diverses organisations et personnes qui le composent L Encadr 2 r capitule les principaux enseignements tir s de l action du GSF Il a t dissous en 2006 L historique de son action est r sum sur le site Web de l Alliance http www gavialliance org about governance taskteamsindexphp thetype former Action du GSF Enseignements tir s m Le GSF a t une cellule de r flexion strat gique importante qui a innov dans le domaine du financement des vaccins en utilisant les comp tences de certaines personnes et la puissance de sa base institutionnelle large et diversifi e m En tablissant des liens directs avec les d cideurs des organismes pa
100. s divers venant de diff rentes institutions En novembre 2001 des experts techniques venus de la Banque mondiale du Partenariat d USAID pour la r forme de la sant du Centre de D veloppement mondial de l OMS de la Fondation Bill amp Melinda Gates du Programme de vaccination des enfants PATH de l UNICEF et de l Organisation pana m ricaine de la Sant OPS se sont rencontr s pour d finir les m thodes de fonctionnement de la base de donn es examiner les progr s accomplis et assurer une supervision technique Ces sp cialistes avaient t choisis en fonction de leur formation de leur exp rience et de leur aptitude faire une interpr tation critique des donn es en tirer des conclusions plus g n rales et les utiliser pour tablir des estimations des d penses et du financement requis pour la vaccination Session consacr e au calcul des co ts et au financement de la vaccination lors de l atelier d orientation pour l tablissement des plans de viabilit financi re organis l intention des pays de la R gion de la M diterran e orientale au Caire Egypte en juin 2004 22 L quipe a fourni des orientations l conomiste de la sant bas l OMS lors de r unions p riodiques et de contacts par t l phone et courrier lectronique Entre 2000 et 2005 l quipe s est r unie deux fois par an en moyenne Les membres principaux taient cens s assister toutes les r unions et les ex
101. s vaccins et des programmes de vaccination m tudier l incidence de l offre et de la demande sur le choix des vaccins les co ts de production et les prix par dose et E trouver de nouvelles sources de financement pour les vaccins et les programmes de vaccination en utilisant par exemple les m canismes du march des capitaux M capacit des pays et de leurs partenaires p renniser financi rement les programmes de vaccination voir Encadr 1 Le GSF tait au d part un r seau assez informel dot d un coordonnateur r mun r et de deux copr sidents repr sentant diff rents partenaires de GAVI Alliance Lorsqu il est pass de la th orie la pratique le GSF a reconnu la n cessit de structurer la gestion du projet Pour y r pondre l OMS a d p ch deux membres du personnel l un charg de coordonner la p rennit financi re au niveau mondial et l autre de g rer une base de donn es sur le financement de la vaccination qui est vite devenue indispensable pour fournir en temps utile au Conseil d admini stration de l Alliance des analyses sur les progr s r alis s et les d fis relever en mati re de viabilit financi re Le GSF a aussi coop r avec d autres groupes sp ciaux pertinents plus particuli re ment avec ceux charg s de la mise en oeuvre de la sensibilisation et de la communication Pour s approcher davantage du niveau national le GSF a commenc collaborer avec les groupes
102. se de donn es Amie Batson Banque mondiale Ed Bos Banque mondiale Alan Brooks PATH Etats Unis d Am rique Santiago Cornejo Banque mondiale Paul Fife UNICEF John Fitzsimmons Organisation panam ricaine de la Sant Varun Gauri Banque mondiale Peyvand Khaleghian Banque mondiale Ahmed Magan UNICEF Maryanne Neill UNICEF Matilda Pinto Organisation panam ricaine de la Sant Yogesh Rajkotia Banque mondiale Bryn Sakagawa Abt Associates Etats Unis d Am rique Saurabh Saraf Banque mondiale Gina Tambini OPS Consultants du Groupe sp cial pour le financement Ruth Levine Center for Global Development Veronica Walford HSLP Consulting Etats Unis d Am rique Emma Denton HLSP Consulting Etats Unis d Am rique Marty Makinen Abt Associates Etats Unis d Am rique Mercy Ahun Ghana Ingvar Theo Olsen Centre norv gien pour le D veloppement sanitaire et social Coordonnateur pour l tablissement des plans de viabilit financi re Lidija Kamara OMS Coordonnateur de la base de donn es sur le financement de la vaccination Patrick Lydon OMS Coordonnateur de la mise en oeuvre des plans de viabilit financi re Alan Crouch Banque mondiale Coordonnateurs r gionaux des plans de viabilit financi re Humphrey Karamagi r gion de l Afrique orientale et m ridionale Alexis Satoulou r gion de l Afrique occidentale et centrale Irtaza Ahmed R gion de la M dit
103. se singularise parmi les partenaires internationaux du d veloppement La politique de cofinancement a t mise au point avec l aide du Groupe sp cial de l Alliance charg de la vaccination et de sa viabilit financi re lequel appuie la mise en oeuvre de cette poli tique au niveau des pays Dans le cadre de la politique de finance ment conjoint les pays ont t r partis en quatre groupes en fonction de leur solvabilit escompt e pays les plus pauvres pays inter m diaires pays moins d favoris s et pays fragiles Il est demand ces pays de contribuer hauteur d une certaine somme pour le premier vaccin en fonction du groupe auquel ils appartiennent Pour chaque vaccin additionnel introduit le montant verser au titre du cofinancement augmente de US 0 15 par dose En 2010 GAVI pr voit d valuer la structure et le fonctionnement de la politique de cofinancement et selon les r sultats obtenus de revoir ventuellement les niveaux de cofinancement Conclusion GAVI Alliance a fait oeuvre de pionnier en pla ant le principe de la viabilit financi re au coeur de son action visant introduire de nouveaux vaccins et appuyer les syst mes de sant des pays A ce jour GAVI reste le seul partenariat mondial s tre attaqu au probl me et avoir fait de la viabilit financi re une priorit au niveau des pays Gr ce sa structure fond e sur la collaboration le Groupe sp cial pour l
104. ser au minist re des finances plut t qu au minist re de la sant pour obtenir une augmentation des allocations budg taires et en ce qui concerne l attention plus grande accord e l efficacit du programme Meilleures pratiques pour l laboration des plans de viabilit financi re Le Comit d examen ind pendant CEI a valu les PVF neuf gards participation du CCl actions de sensibilisation pr vues planification l avance sc narios analyse des d ficits qua lit g n rale suite donn e aux recommanda tions du Comit d examen ind pendant plans strat giques et calcul du co t des strat gies Le CEI s est appuy sur diff rents crit res pour valuer si les PVF soumis correspondaient TABLEAU 2 aux meilleures pratiques pour chacun des domaines tudi s Les plans ont t class s en trois cat gories selon qu ils avaient t labor s en suivant une pratique tablie de meilleures pratiques ou les meilleures pratiques Aucun des PVF n a t class comme ayant t tabli suivant les meilleures pratiques et aucun n a t class dans les deux derni res cat gories Le Tableau 2 montre toutefois que le Guyana a t cit dans les trois cat go ries la R publique Unie de Tanzanie dans une cat gorie et la Zambie galement dans une cat gorie En cons quence trois des sept pays cit s comme ayant adopt de meilleures pratiques dans leur PVF faisaient partie des
105. six pays ayant r ussi mentionn s dans la section pr c dente ce qui donne penser que l un des facteurs essentiels pour acc der la viabilit financi re est la solidit du plan tabli cet effet Un autre facteur para t avoir t la par ticipation la fois du minist re des finances et du minist re de la sant au plus haut niveau En d pit des d ficits de financement normes et croissants enregistr s dans certains pays en ce qui concerne les nouveaux vaccins des progr s ont t r alis s dans la mobilisation des ressources pour la vaccination lorsque des repr sentants un haut niveau des minist res de la sant et des finances ont t associ s au processus Un probl me essentiel a t l absence de d cisions fond es sur des donn es factuelles dans les pays qui n ont pas r ussi PVF cit s pour l application des meilleures pratiques Crit res Pays cit s Pays ayant r ussi Type de meilleures pratiques Participation du Comit de Coordination interinstitutions Burkina Faso Guyana Pakistan Guyana Pratique tablie Actions de sensibilisation United Republic of Tanzania United Republic Pratique tablie and Zanzibar of Tanzania Planification l avance Gambie Sc narios Zambie Zambie Meilleures pratiques Analyse des d ficits et lacunes Guyana Guyana Meilleures pratiques Qualit g n rale Ouganda Suite d
106. te aussi qu une grande part du financement n cessaire pour l achat des vaccins est assur On assiste une prolif ration des vaccins des tin s aux march s des pays en d veloppement les fabricants ont conclu les uns apr s les autres des accords permettant d assurer des prix abordables aux pays lorsque la capacit d absorption du march a t quantifi e des capacit s de production suffisantes ont t install es d embl e et une concurrence des fournisseurs des pays mergents est pr voir terme L apport des ressources importantes de GAVI US 1 2 milliard sur le march des vaccins a t une tape cruciale dans le pro cessus tendant a rendre les vaccins plus aborda bles pour les pays les plus pauvres Maintenant qu elle a r ussi a mobiliser beaucoup plus de ressources pour sa deuxi me phase environ US 4 milliards GAVI devra continuer a mettre a profit sa capacit unique de planification a long terme pour att nuer les risques li s a la demande de nouveaux vaccins en am liorant encore les pr visions et en faisant en sorte d obtenir les meilleurs prix possibles pour ces nouveaux vaccins Et pendant ce temps les enfants des pays les plus pauvres continueront d tre vaccin s et prot g s par des vaccins qui leur sauvent la vie 37 Remerciements Copr sidents du Groupe sp cial pour le financement Amie Batson Banque mondiale Steve Landry ancien Copr sident du Groupe sp cial pour le fina
107. ter aux autres ressources et qu ils ne se sont substitu s que dans une mesure limit e aux investissements existants L augmentation g n rale du financement de la vaccination masque toutefois des disparit s entre les 27 pays Sur les 50 pays analys s cinq ont vu leur financement global d cro tre m me en tenant compte des ressources de l Alliance Sans l appui apport dans le cadre de la premi re phase du soutien de GAVI le financement de la vaccination aurait diminu dans 17 pays Il est toutefois difficile de savoir si cette tendance est simplement cyclique ou si elle d note une v ritable d crue du financement et si ces ph nom nes auraient t observ s en l absence des ressources de l Alliance Les tendances du financement se pr sen tent de fa on tr s diff rente si l on inclut le financement des campagnes de vaccination car les ressources mobilis es pour ces campa gnes d passent parfois celles dont on dispose pour la vaccination syst matique et exc dent aussi souvent celles qui sont fournies cet effet par les organismes donateurs multilat raux En tenant compte du financement des campagnes celui des donateurs multilat raux repr sente 30 de l ensemble ce qui correspond environ US 4 par nourrisson Bien qu une partie substantielle du financement de la vaccination soit consacr e des activit s de vaccination suppl mentaires les campagnes continuent jouer un r le important dans la r
108. th ses initiales s taient v rifi es et d en tirer des conclusions sur les principaux probl mes et implications qui en r sulteraient pour les programmes de vaccination futurs Plusieurs facteurs qui n avaient pas t pr vus dans le mod le tabli par GAVI ont entrav la capacit des pays de parvenir la viabilit financi re Le principal d entre eux a t l hypoth se optimiste qui avait t mise au d part concernant la baisse des prix des vaccins Le second a t la prise de conscience du fait que en dehors du soutien de GAVI ENCADR 9 Les plans de viabilit financi re des pays R ussites et enseignements tir s D une mani re g n rale ce sont les pays qui avaient les plans les plus solides qui ont le plus progress vers la viabilit financi re Dans ces pays qui ont r ussi les plans de viabilit financi re semblent avoir jou un r le essentiel dans les succ s remport s Un facteur cl semble avoir t la participation de hauts fonctionnaires des minist res des finances et de la sant En d pit des d ficits de financement importants et croissants enregistr s dans certains pays pour les nouveaux vaccins les pays qui ont r ussi sont parvenus mobiliser des ressources accrues pour la vaccination Les pays qui n ont pas r ussi manquaient de donn es factuelles le cadre pr vu pour ce qui tait des engage ments sur plusieurs ann es des donateurs habituels po
109. trale et orientale de la viabilit financi re Nairobi Kenya Mai 2004 Deux ateliers d orientation pour l tablissement Pays de la R gion de l Asie du Sud Est des plans de viabilit financi re Bangkok Thailande et Katmandou N pal Mai 2004 Atelier d orientation pour l tablissement Pays d Afrique australe et orientale des plans de viabilit financi re Pretoria Afrique du Sud Juin 2004 Atelier d orientation pour l tablissement Pays de la R gion de la M diterran e orientale des plans de viabilit financi re Le Caire Egypte Juillet 2004 Deux ateliers d orientation pour l tablissement Pays francophones d Afrique centrale et de l Ouest des plans de viabilit financi re Cotonou B nin Ao t 2004 Atelier Banque mondiale OMS sur la r forme Pays d Europe et d Asie centrale du secteur de la sant et la viabilit Budapest Hongrie 2005 Avril 2005 R union sur la mise en oeuvre de la viabilit R gions partenaires et consultants financi re Gen ve Suisse pour les plans de viabilit financi re Consultants pour les plans de viabilit financi re 2006 Novembre 2006 Atelier Banque mondiale OMS sur la r forme Pays d Europe et d Asie centrale du secteur de la sant et la viabilit Istanbul Turquie Annexe 2 Lignes directrices et documents du Groupe sp cial pour le financement Outils et directives Le Groupe sp cial pour le financement de GAVI Alliance a mis au point une s rie d outils et de l
110. troubles civils La d cision de ne pas laborer de plan avait g n ralement t prise l issue de discussions avec le repr sentant du groupe de travail r gional et le personnel du programme national de vaccination et avait t communiqu e au TABLEAU 1 groupe de travail de l Alliance Dans certains cas Djibouti Sri Lanka Togo et Turkm nistan des plans avaient t tablis mais n avaient pas t soumis au Comit d examen ind pen dant car ils avaient ensuite t remplac s par des PPAC Les partenaires de GAVI Alliance ne se sont pas content s d assurer la coordination mondiale des pr paratifs et de la mise en oeuvre des PVF au cours de la premi re phase ils ont aussi mis en place des m canismes et des structures pour apporter un soutien plus long terme au financement de la vaccination dans six r gions R percussions au niveau national A bien des gards les PVF ont eu des r percus sions tr s positives dans les pays qui les avaient labor s et mis en oeuvre Ils ont am lior l aptitude des minist res de la sant n gocier avec leurs homologues des finances et agir Plans de viabilit financi re tablis au cours de la premi re phase du soutien de GAVI Alliance 2000 2005 R gion Pays dot s d un plan de viabilit financi re Afrique australe et orientale 14 Burundi Comores Erythr e Ethiopie Kenya Lesotho
111. tulent les informations donn es et indicateurs cl s fournis dans les plans pluriannels nationaux disponibles Ces pages pays permettent de t l charger le PPAC original et l outil de calcul des co ts A l heure actuelle on en d nombre une quarantaine Pour visualiser les pages pays recourir aux options de recherche et de filtrage propos es sur la page Veiller a s lectionner les PPAC comme type de document Chaque page pays pr sente des indicateurs cl s et des statistiques le resum des objectifs que le pays s est fix s dans son plan pluri annuel de vaccination ainsi que le profil de financement et la composition des diagrammes a secteurs montrant les d ficits de financement EM Pays dot s d un PPAC 43 j Pays dot s d un PVF 50 Ca Pays dot s la fois d un PVF et d un PPAC 32 47 Indicateurs de planification et de financement de la vaccination Aller sur les pages pays Une nouvelle section du site Web relatif au finance ment de la vaccination a t cr e express ment sur les indicateurs Trois sources d information distinctes permettent de se renseigner sur les indicateurs de planification et de financement de la vaccination Une premi re s rie d indicateurs provient du syst me OMS UNICEF de surveillance annuelle destin tous les Etats Membres Depuis 1998 le m canisme de d claration conjointe OMS UNICEF s emploie recueillir des donn es sur des indicateurs de finance
112. ur le financement de la vaccination des sources d informations fiables en provenance des pays admis b n ficier du soutien de l Alliance Pour y parvenir l quipe charg e de la base de donn es a con u des outils sur le calcul des co ts de la vaccination son financement et l analyse des d ficits qui ont t annex s aux lignes directrices pour le PVF Un guide de l utilisateur explique comment s en servir Voir www who int immunization_financing tools annexes L quipe charg e de la base de donn es a con u cet outil en format Microsoft Excel pour en faciliter l utilisation les utilisateurs pouvaient saisir sur des feuilles de calcul les donn es concernant les co ts et le financement dans le pass et tablir des projections des co ts futurs ainsi que des besoins en ressources et en financement pour atteindre les objectifs du programme Ces donn es permettaient aux utilisateurs de faire appara tre les d ficits de financement et de les analyser Le guide de l utilisateur donnait un aper u des notions de chiffrage des co ts et de financement de la vaccination et des m thodes et d finitions ainsi qu un mode d emploi tape par tape pour utiliser cet outil complet de calcul et d analyse Lors des ateliers consacr s la planification de la viabilit financi re des experts techni ques ont dispens une formation et concouru au renforcement des capacit s dans les domaines de la planification du calcul
113. ur la vaccination tait inad quat Enfin troisi mement une p riode de 2 5 ans n tait pas suffisante pour envisager une transition Il faut donc s attendre une aug mentation des d ficits de financement l avenir principalement pour les nouveaux vaccins Pour combler ces d ficits de financement et assurer la viabilit financi re il faudrait que soient r unies plusieurs conditions qui favoriseraient un meilleur financement de la vaccination au niveau des pays savoir une augmentation du budget du secteur public rendue possible par la croissance conomique une plus grande importance attach e par les pouvoirs publics la vaccination et davantage d engagements des donateurs sur plusieurs ann es une r duction des prix des vaccins et en toute hypoth se le maintien d un soutien majeur de l Alliance au cours de la deuxi me phase Les enseignements tir s de ces analyses sont r sum s dans l Encadr 8 Les r ussites enregistr es M me si de nombreux facteurs ont emp ch les pays d assumer eux m mes le co t des vaccins apr s que GAVI a cess d apporter son soutien certains pays ont commenc financer sur les deniers publics des vaccins qui taient auparavant subventionn s par l Alliance Il s agit du Cambodge du Ghana du Guyana du Malawi de la R publique Unie de Tanzanie du Rwanda et de la Zambie Trois sources d infor mation ont t utilis es pour explorer les fac teurs qui peuvent avoir
114. ur minist re des finances quatre avaient propos d accro tre le financement travers des m canismes s appuyant sur l approche sectorielle ou sur l aide fournie aux pays pauvres tr s endett s quatre avaient d cid de faire appel leurs donateurs actuels cinq avaient pr vu de solliciter de nouveaux donateurs et quatre avaient d cid de recourir une action de plaidoyer pour attirer des fonds Ces diff rentes strat gies avaient t propos es dans l ensemble des 22 pays mais 12 d entre eux avaient choisi plut t d accro tre les fonds allou s par leur minist re de la sant C est cette solution qui a t retenue par trois des six pays ayant r ussi Pour accro tre la fiabilit du financement 11 des 22 pays avaient choisi comme principale strat gie de renforcer la budg tisation et trois des six pays ayant r ussi ont opt pour cette approche Pour am liorer l efficacit de la prestation des services l ensemble des six pays consid r s avaient propos de r duire les taux de perte des vaccins et cinq d entre eux avaient propos d en am liorer les modalit s Sur le groupe des 22 pays 17 et 13 respective ment ont choisi ces options 16 http www gavialliance org resources 14brd_abuja_fsp_analysis pdf 33 Les types de strat gie propos s dans les PVF ont donc t les m mes dans le groupe des pays ayant r ussi et dans celui des 22 sauf en ce qui concerne la d cision de s adres
115. viabilit financi re ce qui permet d int grer les donn es provenant des PPAC dans la base de donn es sur le finan cement de la vaccination Base de donn es sur le financement de la vaccination Enseignements tir s L quipe charg e de la base de donn es sur le financement de la vaccination a son actif trois r alisations importantes la base de donn es et le site Web l outil de calcul des co ts et du finance ment et les analyses approfondies des donn es La base de donn es qui a t tablie selon une m thode classique avec la contribution de tout un ensemble d experts techniques contient des informations actualis es sur le co t des programmes de vaccination syst matique dans divers pays Elle fait aussi appara tre le co t de l introduction de nouveaux vaccins comme ceux contre l h patite B et l Haemophilus influenzae type b dans les programmes natio naux de vaccination avec les implications pour la viabilit financi re de ces programmes La base de donn es permet d tablir une continuit entre les tudes de co ts r alis es dans les ann es 1980 et la fin des ann es 1990 et les donn es financi res actuelles La base de donn es a t une source utile d informations strat giques pour guider les politiques de GAVI Alliance en mati re 24 de financement de la vaccination notamment la fin de la premi re phase et lors de l labora tion de la deuxi me phase de l appui L
116. x ressources humaines les donn es montrent aussi que les variations des co ts par nourrisson peuvent tre li es au niveau de d veloppement conomique la d mographie ainsi qu aux performances et aux strat gies de distribution Il ressort des analyses que les d penses li es la vaccination tendent tre corr l es positivement avec le niveau de d veloppement le revenu et l tendue de la couverture vaccinale En outre de nombreux pays ont recours des activit s de vaccination suppl mentaires pour toucher davantage d enfants dans le cadre d initiatives d radication ou pour r pondre des n cessit s pid miologiques Les campagnes de vaccination massive les journ es nationales de vaccination les activit s de ratissage et les ripostes aux pouss es pid miques sont devenues partie int grante des programmes nationaux de vaccination mais les sommes d pens es pour ces activit s sont lev es et peuvent parfois d passer les ressources disponi bles pour la vaccination syst matique Le financement de la vaccination augmente lui aussi L accroissement des co ts requiert une augmen tation du financement Ces derni res ann es on a observ une augmentation du finance ment en provenance de toutes les sources pour appuyer la vaccination syst matique Figure 4 ce qui donne penser que l un dans l autre les fonds vers s au cours de la premi re phase du soutien de l Alliance sont venus s ajou

Viabilité financière de la vaccination dans les pays les plus pauvres

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Viabilit&eacute; financi&egrave;re de la vaccination dans les pays les plus pauvres

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Viabilité financière de la vaccination dans les pays les plus pauvres