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1. KENYA NAIROBI Villa sise Gitanga Road 1 308 450 SENEGAL SAINT LOUIS Villa du Consul g n ral 457 317 TOTAL 6 231 582 PREVISIONS DE CESSIONS EN 2013 PAYS POSTE BIEN Prix attendu ANDORRE ANDORRE LA Ancienne section consulaire 1 500 000 VIEILLE ARGENTINE BUENOS AIRES R sidence du chef de poste 8 000 000 AUSTRALIE CANBERRA Deux villas sur le campus avec 939 000 acc s direct la route AUTRICHE INNSBRUCK Ancien Institut francais 660 000 AUTRICHE VIENNE Parcelle de la villa du COCAC 700 000 sur le terrain du Palais Clam Gallas BENIN PARAKOU Parcelle distraite du terrain de 150 000 l Institut fran ais BRESIL RIO DE JANEIRO Appartement de passage de 1 000 000 l Ambassadeur BRESIL BRASILIA Logement de fonction de 156 m2 418 000 BRESIL BRASILIA Villa de fonction de 223 m2 598 000 BRESIL BRASILIA Villa de fonction de 277 m2 800 000 CAMEROUN YAOUNDE Villa du SCAC SAFU 615 000 CHILI SANTIAGO R sidence diplomatique 10 000 000 CONGO POINTE NOIRE Villa dite Capitaine Maridor sur 662 000 un terrain de 2896 m CONGO POINTE NOIRE 8 parcelles dites les cases de 4 678 000 l arm e de l air d une superficie totale de 20 464 m CONGO RDC KINSHASA Ancienne chancellerie 3 600 000 COREE DU SUD SEOUL Appartement de fonction de 492 000 131 m2 COREE DU SUD SEOUL Appartement de fonction de 460 000 84 m ESPAGNE MADRID Chancellerie diplomatique 16 000 000
2. E Co t global m Participation France Un poids budg taire croissant dans le programme 105 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 40 00 35 00 30 00 25 00 20 00 15 00 10 00 5 00 0 00 Contributions fran aises en M 4 Poids en dans le P 105 33 Les op rations de maintien de la paix repr sentent aujourd hui 16 op rations pr s de 100 000 personnels en uniforme et 7 8 milliards de dollars de d penses Votre commission estime que l efficacit de ces op rations suppose leur professionnalisation et leur articulation avec les autres modes d intervention aide humanitaire r habilitation d veloppement dans un v ritable continuum int gr LA PARTICIPATION FRAN AISE AUX OP RATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX La France est le 26 pays contributeur de troupes aux OMP 2 membre de l UE 2 des membres permanents du Conseil de s curit avec 1 009 hommes d ploy s 56 policiers et gendarmes 21 observateurs militaires et 932 soldats principalement au sein de la FINUL au Liban et de la MINUSTAH en Haiti En tant que membre permanent du Conseil de s curit sa quote part au budget des OMP est major e 7 54 contre 6 12 au budget ordinaire soit une contribution de 379 millions d euros pour l ann e 2011 2012 La contribution des pays de l Union Europ enne s l ve 38 39 95 AA Les op rations de maintien de
3. 68 V LE CENTRE DE CRISE DES CR DITS PR SERV S MAIS DES BESOINS NON SATISFAITS 1 L une des principales r ussites de la r forme entam e en 2007 a Des missions d finies par les Livres blancs de 2008 Le centre de crise a t mis en place en juillet 2008 au sein du Quai d Orsay la suite des Livres blancs sur la d fense et la s curit nationale et sur la politique trang re et europ enne de la France pour am liorer la capacit du minist re des affaires trang res r agir aux crises dimension transnationale Dot d une cinquantaine d agents le CDC a vocation coordonner et mobiliser l ensemble des moyens du Quai d Orsay et plus largement de tous les intervenants frangais l tranger Il est con u pour tre le point d entr e privil gi au minist re pour les autres administrations et les partenaires ext rieurs entreprises ONG pour le signalement des v nements risque susceptibles d appeler en urgence des r actions des autorit s diplomatiques ou consulaires frangaises Le centre est comp tent la fois pour les crises mettant en danger la s curit des Francais l tranger et pour les crises caract re humanitaire Le centre de crise a pour vocation d assumer trois types de fonctions Avant la crise il est charg de la veille et de l alerte pr coce Il pr pare l action des pouvoirs publics par l identification des personnels et des mat riels n cessaires en
4. ESPAGNE MALAGA Terrain de 8 2 hectares 1 750 000 patrimoine par succession finaliser ESPAGNE SARAGOSSE Annexe du centre culturel 600 000 ETATS UNIS SAN FRANCISCO R sidence consulaire de 590 m 6 900 000 GABON LIBREVILLE Parcelle de 1 ha environ distraite 3 366 989 du terrain de la r sidence 6 6 ha 60 GABON LIBREVILLE Parcelle distraite de l emprise des 3 793 694 logements Arc en Ciel GABON LIBREVILLE Villa Yvonne COCAC 800 000 HONGRIE BUDAPEST Appartement de passage d une 83 000 surface de 55 m2 devenu inutile INDONESIE JAKARTA Villa du SCAC 200 000 ITALIE FLORENCE Palais Lenzi Institut cession 200 000 partielle du 3 me tage JAMAIQUE KINGSTON Campus diplomatique sur terrain 4 130 000 de 2 hectares MACEDOINE SKOPJE Terrain du Vodno 700 000 MADAGASCAR TANANARIVE Villa S raphine 420 000 NEPAL KATMANDOU vente d une partie du terrain de la 3 800 000 r sidence OUZBEKISTAN TACHKENT Immeuble de l Institut francais 100 000 d tudes sur l Asie centrale PAYS BAS LA HAYE Solde de l op ration de 912 000 relocalisation de l Ambassade ROYAUME UNI EDIMBOURG Trois immeubles rue Crescent 3 500 000 Consulat et Institut SOUDAN KHARTOUM Immeuble AI Taief 900 000 TANZANIE DAR ES SALAM Logement de fonction du premier 518 000 conseiller d une surface de 200 m
5. Tes Tag Tues 31 5 EE e EE 38 3 SYRIE amb ferm e 21 0 32 0 26 0 79 0 EE iS AA 165 0 Y MEN pmPp ioo 150 ao i46 436 Toa Tam o 1080 937 1927 Asie AFGHANISTAN PMP 160 250 un 205 625 AUSTRALE PME 210 230 191 634 BANGLADESH PMP n 60 200 340 BHOUTAN In Tu BIRMANE PMP 70 20 20 190 300 BRUNET D un 20 70 B0 CAMBOGE PMP 150 30 An 420 940 CHINE PME J 80 90 1275 3035 COR EDUsSUD PME J 140 140 20 215 51 5 L rp eo RTE 19 0 INDE PME 530 58 0 30 1205 2345 mme _ _ 86 0 JAPON 240 1470 130 56 9 130 9 Fus Ime ms 470 MALAISE np 120 80 50 210 460 MONGOLIE mp n 10 T fso 120 EN PAL ppp an ho Tun 220 Nouvelle Z lande 8o 50 mo 240 PAKISTAN PME 160 1150 An 360 710 Aa AE m PHILIPPINES peenes ee ne us M 43 6 SINGAPOUR 13 0 10 0 24 0 47 0 o 7 34 2 TAIWAN NC mo 70 10 134 334 THALAND PME 190 igo 10 435 81 5 TMORORENTAL D 10 10 VIETNAM PMP 20 250 an 492 1032 81 Tou Aan 460 340 sos 17268 Afrique AFRIQUE DUSUD PME 1260 20 60 370 93 0 FO ANGLA PMP 140 an n 175 425 B NN PMP 170 1300 1190 46 9 112 9 BOTSWANA X PPD 40 40 6o BURKINAFASO PMP 220 280 un
6. Or en absence d une dotation budg taire suffisante 3 62 millions d euros pr vus dans le projet de loi de finances pour 2013 les cr dits consacr s l entretien lourd par le minist re des Affaires trang res proviennent du compte d affectation sp ciale 723 qui est aliment uniquement par des produits de cession immobili re du minist re Ce mode de financement tr s al atoire tant dans les montants que dans les ch anciers ne permet pas d envisager la mise en place d une telle programmation pluriannuelle Ainsi le produit des cessions a repr sent pour le minist re 29 millions d euros en moyenne annuelle sur les cinq exercices 2006 2010 mais de fa on tr s fluctuante Autre effet pervers les op rations de gros entretien lorsqu elles ne sont pas diff r es sont fractionn es en de multiples tranches fonctionnelles tal es sur plusieurs ann es sans que leur ach vement soit pour autant garanti Ce mode op ratoire conduit rench rir leur co t ce type de march s fractionn s tant de fait plus on reux RSA b Les cr dits d entretien lourd sont progressivement amp cannibalis s par l entretien courant ou l investissement De plus le r emploi des recettes de cessions immobili res a t orient en priorit vers des op rations d investissement lourd nouvelles constructions r habilitations r novations fonctionnelles ou techniques mise en conformit parasismique etc mais
7. TUNISIE TUNIS LA MARSA Parcelle en friche sur un terrain 2 000 000 de 2 5 ha TUNISIE TUNIS LA MARSA Villa de fonction du Consul 3 000 000 g n ral TOTAL 92 945 683 Par ailleurs lors de son audition devant votre commission le ministre des Affaires trang res a confirm qu il entendait mettre la vente en France cette fois ci un immeuble du minist re situ rue Huysmans dans le 6Eme arrondissement parisien Un logement usage minist riel rue de Constantine dans le 7 arrondissement a galement t mis en vente b Des biens parfois atypiques une valorisation qui reste perfectible Votre commission d j soulign par le pass les al as de la pr vision des montants encaiss s par le minist re et l cart constat avec les ventes r ellement effectu es Au del des fluctuations des prix immobiliers plusieurs facteurs expliquent cet tat de fait 61 D abord il existe en g n ral un probl me de fiabilit des valuations du patrimoine immobilier de l tat qui n est pas sp cifique au Quai d Orsay Les conditions de la valorisation du patrimoine immobilier de l tat sont l une des sept r serves substantielles formul es par la Cour des comptes pour la certification des comptes de l tat en 2011 D ailleurs une mission de fiabilisation des valuations patrimoniales de l Etat l tranger est actuellement en cours Ensuite dans certains pays l tra
8. le r le qui sera jou par l ambassadeur dans les postes orphelins la soixantaine de postes dans lesquels aucun agent de Bercy n est affect le d tachement d un agent de Bercy au sein de la future direction des entreprises du Quai d Orsay Votre commission reste pr occup e tant par le niveau que par la pertinence du dispositif public d aide l exportation pour les entreprises francaises On ne peut qu tre frapp par la diff rence en quantit et en qualit du soutien apport aux PME allemandes par rapport leurs homologues francaises qui se heurtent une multiplicit de guichets ce qui rench rit parfois les co ts comme c est le cas par exemple pour les garanties financi res l export En outre le portage des petites entreprises ou des sous traitants par les grands groupes est un levier qui n est pas assez utilis Les d l gations d entreprises dans les voyages officiels ont enfin longtemps surrepr sent les grandes entreprises alors que les PME cr atrices d emploi ont le plus de difficult s d acc s aux march s ext rieurs IL LES CONTRIBUTIONS INTERNATIONALES UN DYNAMISME SPONTANE DIFFICILE A ENRAYER Le poids des contributions internationales dans le budget 2013 p se d autant plus lourd que ces d penses non pilotables d apr s la terminologie du minist re des affaires trang res sont en augmentation Au total la France finance par le biais des contributions obligatoire
9. BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL ILO BIT UNESCO ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION LA SCIENCE ET LA CULTURE UNESCO OSCE ORGANISATION POUR LA SECURITE ET LA COOPERATION EN EUROPE OSCE 9 35 96 pour le Secr tariat et les Institutions 11 09 pour les op rations de terrain 3 49 CPI COUR PENALE INTERNATIONALE 9 40 OMC ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE 4 63 TPIY TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR L EX YOUGOSLAVIE OTICE COMMISSION PREPARATOIRE DE L ORGANISATION POUR LE TRAITE D INTERDICTION COMPLETE DES ESSAIS NUCLEAIRES OTICE CTBTO ONUDI ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ONUDI UNIDO 1 31 29 Les budgets des organisations internationales couvrant une ann e civile la majorit des contributions sont vers es en d but d ann e entre janvier et f vrier Les contributions obligatoires vers es par le minist re des Affaires hors op ration de maintien de la paix n ont cess de cro tre depuis 2000 comme indiqu dans le graphique ci dessous Contributions obligatoires vers es par la France en millions d euros 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2 La situation de l UNESCO apr s l arr t des contributions am ricaines Les tats Unis ont annonc
10. t r alis es Un charg d affaires fran ais est h berg dans les locaux de l ambassade d Allemagne Lilongwe Malawi depuis 2003 Rio de Janeiro L Allemagne a relog son consulat au sein de la Maison de France qui abrite le consulat et le service culturel fran ais Le bail a t conclu pour une dur e de 12 ans compter du 1 janvier 2010 Les travaux d am nagement sont en cours Des projets sont en cours Dacca Bangladesh Ce projet de construction est le plus avanc Il a pour but de regrouper sur un site unique les services des deux ambassades et de partager des services communs La France est pilote pour cette op ration et met disposition le terrain Koweit City Un projet de construction d une ambassade en co localisation sur deux terrains mitoyens a regu l accord des autorit s koweitiennes en mai 2010 Le pilotage de l op ration sera assur par l Allemagne La livraison du b timent est envisag e pour 2014 2015 Pyong Yang L Allemagne a donn son accord l accueil d un bureau frangais de coop ration dans les locaux de son ambassade en Cor e du Nord La n gociation du bail sera bient t finalis e Brazzaville Des bureaux au sein de notre ambassade viennent d tre mis disposition des Allemands qui souhaitent ouvrir une antenne diplomatique au Congo CO LOCALISATIONS AVEC D AUTRES PARTENAIRES Avec le Royaume Uni il existe actuellement une co localisation Freetown
11. AE L VOLUTION DU R SEAU DIPLOMATIQUE UNIVERSALIT NE VEUT PAS DIRE EXHAUSTIVITE A UNE ADAPTATION DU R SEAU COMMENC E DANS LE CADRE DE LA RGPP 1 Une adaptation indispensable La France dispose du 3 r seau diplomatique mondial apr s les Etats Unis et la Chine avec 163 ambassades 16 repr sentations permanentes et 92 implantations consulaires La France poss de l une des diplomaties dont non seulement le r seau est le plus dense mais encore qui exerce la plus large palette de m tiers politique consulaire culturel ducatif de coop ration Le r seau doit savoir voluer en fonction des volutions g ostrat giques et des priorit s de l action internationale De ce point de vue l importance croissante de l Asie et la n cessit d une r activit accrue aux situations de crise justifient non seulement la poursuite de la reconfiguration du r seau mais encore le renforcement de sa capacit d adaptation C est surtout pour r pondre un imp ratif d ad quation des moyens humains et budg taires aux besoins strat giques dans un contexte de limitation de la d pense publique que le r seau doit voluer Le Livre blanc sur la politique trang re et europ enne de la France de 2008 avait pr conis de maintenir l universalit du r seau estimant qu il constituait un avantage comparatif ind niable de notre diplomatie et surtout que la suppression des plus petites ambassades ne permettrait d
12. Sierra Leone o un agent de notre antenne diplomatique est h berg dans les locaux de l ambassade britannique A Rio de Janeiro le consulat honoraire de Finlande est install dans les locaux de la Maison de France depuis le d but 2009 A Conakry l ambassade de France accueille depuis la fin 2011 un fonctionnaire belge des affaires trang res L accord cadre franco allemand a servi de base l laboration d un accord cadre europ en relatif aux co localisations qui fournira aux tats membres un cadre de discussion sur les modalit s de mise en place d un projet de co localisation b Plusieurs approches sont possibles Si tout le monde s accorde sur la n cessit de poursuivre et d accentuer le mouvement de red ploiement afin de passer d un r seau d h ritage un r seau d avenir la question des moyens pour y parvenir est beaucoup moins consensuelle Par exemple sur la question de la fermeture des plus petites ambassades ou sur la question du maintien des ambassades bilat rales au 50 sein de l Union europ enne les avis divergent Si certains responsables du Quai d Orsay inclinent penser qu il faut aller dans ce sens d autres consid rent au contraire que c est justement l universalit du r seau qui fait sa valeur ajout e et qu il y a de toute facon peu d conomies attendre de la fermeture des petits postes La r flexion en Europe porte notamment sur les consulats g n raux da
13. e dans les postes de 3 4 ans Les cr dits de fonctionnement du centre de crise qui ont du par le pass tre compl t s en gestion sont stabilis s Les hausses de cr dits Compte tenu du contexte s curitaire en particulier dans le monde arabe et en Afghanistan les cr dits destin s la s curisation des postes diplomatiques augmentent de 23 6 millions d euros par rapport la loi de finances initiale m me s il s agit en fait d une stabilisation des dotations au niveau des lois de finances rectificatives de ces derni res ann es Ces cr dits devraient permettre de consolider la s curit de certaines ambassades particuli rement expos es mais pas de faire une remise niveau globale de l ensemble du r seau diplomatique Pour combler son retard le minist re fait un effort en mati re de modernisation des syst mes d information en vue de la mise en production d un nouveau portail de correspondance diplomatique diplomatie 2 0 avec une hausse de 2 5 millions d euros Les d penses courantes des ambassades d j contraintes par le pass b n ficient d un coup de pouce de 2 pour faire face l augmentation du co t de la vie et aux variations de taux de change Mesdames Messieurs Le budget du minist re des affaires trang res pour 2013 se situe dans le cadre tr s contraint d un objectif global de d ficit public ramen 3 d s 2013 ce qui exige une diminution de la d pens
14. radios satellite GSM En p riode de crise l unit participe aux op rations d urgence d affr tement d avions et de navires pour les transports humanitaires et les vacuations d organisation de l approvisionnement en mat riels et biens humanitaires et de premi re urgence Le CDC dispose d un fonds de concours g r par cette unit partir duquel des actions humanitaires compl mentaires peuvent tre men es en liaison avec les ONG urgentistes Un petit nombre de charg s de mission aupr s du directeur du centre de crise jouent enfin le r le d interlocuteurs sp cifiques avec l ensemble des acteurs potentiels de la gestion des crises ONG collectivit s territoriales entreprises centres de crises des autres administrations partenaires europ ens Comme vos rapporteurs ont pu le constater lors de leur r cente visite au centre de crise le 18 octobre dernier l engagement des personnels est total La Cour des comptes dans un r cent r f r 22 juin 2012 sur le centre de crise a d ailleurs relev que le temps de travail des personnels du centre de crise est largement sup rieur l obligation de service dans la fonction publique et d passe r guli rement les 50 heures hebdomadaires Dans son r f r la Cour observe que es pointages horaires font apparaitre que 40 des agents accomplissent hors activation d une cellule de crise une dur e hebdomadaire de pr s de 60 heures sans qu un
15. re des Affaires trang res Qu importe cet effort est bienvenu Il permettra en outre de fonder la programmation des travaux sur des bases plus solides sans attendre des compl ments forc ment plus al atoires en cours d ann e 14 2 Une tendance de long terme l envol e des co ts D apr s les informations recueillies par vos rapporteurs aupr s du service de la s curit diplomatique et de d fense SSD du minist re des Affaires trang res qui assure la modernisation et la mise niveau de la s curit du r seau diplomatique la mise niveau des dispositifs de s curit a commenc en 2007 Cette mise niveau se traduit la fois par des investissements cons quents en travaux et en mat riels et par une utilisation plus rationnelle des effectifs d volus la s curit des postes Dans le domaine de la s curit passive il s agit de la mise aux normes des postes en les auditant en faisant proc der aux travaux n cessaires et en mettant en place les proc dures de fonctionnement adapt es aux nouveaux mat riels install s Parall lement cette t che de long terme le service de la s curit diplomatique doit r pondre aux urgences cr es par l volution rapide de la menace et notamment du terrorisme C est le cas par exemple de nos postes confront s aux activit s du r seau Al Qa da au Maghreb Islamique que ce soit dans la zone afghano pakistanaise au Y men ou encore dans le
16. 2005 m me si les derni res ouvertures d ambassades Podgorica Pristina Bichkek Djouba r sultent surtout de transformations de structures existantes consulats g n raux bureaux ou antennes diplomatiques dans un contexte d volution politique Les principales volutions du r seau diplomatique et consulaire depuis 2005 Belgique Fermeture des consulats g n raux Anvers et Li ge 2011 Luxembourg Transformation du consulat en section consulaire d ambassade 2011 Monaco Transformation du consulat g n ral Monaco en ambassade 2006 Portugal Transformation du consulat g n ral Lisbonne en section consulaire d ambassade 2005 Bosnie Herz govine Fermeture du bureau de liaison franco allemand de Banja Luka 2010 Kazakhstan Transfert de l ambassade d Almaty Astana 2007 Un bureau d ambassade est cr Almaty Transformation du bureau d ambassade Almaty en consulat g n ral 2010 Kirghizistan Transformation de l antenne diplomatique de Bichkek en ambassade 2010 Kosovo Transformation du bureau Pristina en ambassade 2008 Mont n gro Transformation du bureau Podgorica en ambassade 2006 Russie Ouverture d un consulat g n ral Ekaterinbourg 2007 Alg rie R ouverture du consulat g n ral Oran 2007 Irak Ouverture d un bureau d ambassade Erbil 2007 transformation en consulat g n ral 2009 B nin Transformation du consulat Cotonou en section
17. 2012 2013 426 584 106 EUR Contributions obligatoires francaises 31 993 807 EUR Mandat initial R s 425 et 426 1978 1701 2006 Mandat actuel R solution 2064 du Conseil de s curit du 30 ao t 2012 Fin du mandat 31 ao t 2013 2 Mission des Nations unies pour la stabilisation en Ham MINUSTAH Forces fran aises engag es 36 33 policiers 3 officiers d tat major Repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Nations unies RSSGNU et Chef de mission Mariano Fern ndez Chili jusqu fin 2012 Commandant de la force G n ral de division Fernando Rodrigues Goulart Br sil Effectif de la force 10 092 Budget approuv 2012 2013 A RES 66 273 676 707 100 USD Contributions obligatoires fran aises 51 7 millions EUR Mandat initial R s 1542 du 30 avril 2004 Mandat actuel R s 2012 du 14 octobre 2011 Fin du mandat 15 octobre 2012 3 Op ration des Nations unies en C te d Ivoire ONUCI Forces francaises engag es 20 14 policiers 6 officiers d Etat Major Repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Nations unies RSSGNU et Chef de mission Bert Koenders Pays Bas Commandant de la force G n ral de division Muhammad Iqbal Asi Pakistan Effectif de la force 10 967 Budget approuv 2012 2013 A C 5 65 19 468 117 468 EUR Contributions obligatoires fr
18. 320 960 BURUNDI pmp X 80 an Jao m5 xs CAMEROUN PME 1350 490 1220 468 1528 PO CcAPVERT PD 60 70 75 205 PMP Wun 40 30 270 580 CONGO PMP J 1220 190 150 430 99 0 CONGORDC PMP 160 250 on 420 92 0 COTEDIVOIRE PME 270 15 0 60 502 982 DnBouTr pMPp 130 230 170 220 75 0 RYTHR E PPD 130 30 40 100 Emor PME mo 130 so An 76 0 GABN J PMP 0 mp 1260 340 m50 GAMBE NcC 10 20 25 55 X GHNNA PMP 130 30 180 420 GuN E PMP 220 180 130 31 0 840 rr TR PMP 7 0 15 0 7 0 12 2 41 2 GUIN E BISSAO PPD 5 0 3 0 3 0 12 0 23 0 KENYA PME 15 0 190 40 21 5 59 5 LESOTHO NC 1 0 1 0 LIBERIA PPD 4 0 1 0 4 0 9 0 MADAGASCAR PME FE 430 580 180 670 186 0 MALAWI NC 1 0 1 0 2 0 MAH 260 340 200 61 8 141 8 MAURICE 13 0 11 0 17 0 41 0 MAURITANIE 18 0 25 0 100 39 7 92 7 Sib MOZAMBIQUE PMP 8 0 9 0 3 0 16 6 36 6 NAMIBIE PPD 7 0 6 0 63 193 NIGER PMP 150 310 190 33 5 98 5 NIGERIA PME 170 300 80 34 9 89 9 OUGANDA PMP 6 0 7 0 12 0 25 0 NE PMP 130 250 33 0 82 0 CENTRAFRICAINE RWANDA 8 0 6 0 9 0 23 0 SAO TOME ET NC 2 0 4 0 4 0 10 0 PRINCIPE S N GAL PME FE 490 1080 230 73 0 253 0 SEYCHELLES PPD 5 0 6 0 1 0 7 0 19 0 SOU DAN PMP 9 0 150 4 0 23 6 51 6 SWAZILAND NC 1 0 1 0 TANZANIE PMP 8 0 110 20 20 0 41 0 TCHAD
19. 80 millions en 2005 plus de 90 millions en 2008 et l on pr voit que le volume des d placements continuera cro tre Selon les estimations de la Commission europ enne plus de 30 millions de citoyens de l Union r sident titre permanent dans un pays tiers Or de nombreux tats membres ne sont repr sent s qu aux tats Unis en Chine et en Russie La France est d ailleurs bien souvent Nation pilote pour effectuer ces rapatriements Votre commission estime que la r flexion sur des moyens propres au niveau de l Union europ enne doit tre lanc e pour donner corps au concept de citoyennet europ enne l instar de ce qui existe en mati re de lutte contre les feux de for t par exemple Article 2 paragraphe 10 de la d cision 2007 779 CE du Conseil du 8 novembre 2007 77 EXAMEN EN COMMISSION Lors de sa r union du 22 novembre 2012 la commission des affaires trang res de la d fense et des forces arm es a examin le pr sent rapport pour avis Apr s l expos des rapporteurs un d bat s est instaur Mme Nathalie Goulet Nous devons tre cr atifs j en veux pour preuve l amendement que la commission des finances vient d adopter supprimant la moiti des ambassadeurs th matiques suivant une d marche que j avais initi e ces derni res ann es sans tre suivie jusque l Pour le r seau nous devons tre inventifs pour permettre des red ploiements de personnels Si nous
20. Guido Westerwelle ministre des Affaires trang res Allemagne Giulio Terzi ministre des Affaires trang res Italie Jos Manuel Garc a Margallo ministre des Affaires trang res Espagne Ewa Bj rling ministre du Commerce Su de William Hague ministre des Affaires trang res et du Commonwealth Royaume Uni Votre commission salue l adoption par la premi re commission de l Assembl e g n rale des Nations unies le 7 novembre d une r solution convoquant en mars 2013 New York une nouvelle conf rence pour finaliser le trait Cette r solution coparrain e par 101 tats membres et ardemment d fendue par la France a b n fici d un soutien massif Plusieurs pays traditionnellement sceptiques sur le projet de trait comme le Pakistan l Inde et la Chine ont finalement vot en faveur de cette r solution Si l gypte et une partie du groupe arabe se sont abstenues les pays du Maghreb la Jordanie et l Irak ont galement vot en faveur du texte La Russie qui avait initialement envisag de voter contre cette r solution a finalement opt pour l abstention de m me que l Iran et quelques pays latino am ricains Cuba Venezuela Bolivie et Nicaragua 26 Cette nouvelle conf rence constitue une occasion pour la communaut internationale de se doter enfin d un outil de r gulation juridiquement contraignant du commerce des armes classiques Elle s appuiera sur les progr s d j accom
21. PMP 18 0 32 0 17 0 34 1 101 1 82 TOGO PMP mo 1530 180 550 1000 ZAMBIE PD 60 lso 90 180 ZIMBABWE PMP 60 ao 20 110 230 SOUDAN DU SUD PMP 2 0 3 0 3 0 8 0 SIERRALEONE NC 29 20 Trei Tes sse sso 29380 Europe ALLEMAGNE PME FE 70 670 40 817 2237 occidentale ANDORRE PPD 50 J 70 120 et centrale AUTRICHE PMP 13 0 15 0 24 8 52 8 BELGIQUE PMP J 340 10 40 426 91 6 BULGARE uno ro 153 CHYPRE rMP J 100 n 257 CROATE pMmp 90 o0 180 360 DANEMARR P 110 70 20 166 36 6 ESPAGDHE PMEFE 470 An 70 862 1812 ESTONIE PMP 50 30 20 129 229 FINANDEE PMP X 90 150 142 382 GR CE PMP J 180 160 30 325 695 HONGRE PMP J mno 180 20 209 52 9 mLAND PMP Ian 60 20 15 0 320 FisLANDE PD 60 so GA TALE rer 530 350 654 1534 LETTONE pmPp so on 20 15 0 28 0 LTUNE PMP 60 An 20 120 240 LUXEMBOURG PMP on iro 140 240 Mar e eo Lo Tra MONCO ppp 190 An 130 NORV GE PMP an 70 20 317 DO PAYS BAS PMP 190 170 30 283 673 E aa PORTUGAL PMP 190 120 20 295 625 L jme 62 6 TCH QUE ROUMANIE PMP 140 1350 10 335 83 5 EES EES E 193 1 FO S
22. Sahel Mauritanie Niger Mali TRAVAUX DE S CURISATION SIGNIFICATIFS EN MILLIONS D EUROS 2013 AFGHANISTAN LIBAN BURKINA FASO ALLEMAGNE MAROC SENEGAL CAMEROUN IRAK LIBAN CHINE MALI AFGHANISTAN ETHIOPIE CONGO MAURITANIE GEORGIE BENIN MALI GRECE PAKISTAN BIRMANIE INDE BAHREIN TCHAD IRAN TCHAD ESTONIE LIBAN ALBANIE CONGO MAROC TUNISIE ARMENIE PAKISTAN AFGHANISTAN ANGOLA YEMEN TOTAL THAILANDE TOTAL INDONESIE IRAN PAKISTAN OUGANDA BULGARIE NIGER Source service de la s curit diplomatique 15 Sur l exercice 2011 le service de s curit diplomatique a consacr 16 millions d euros la modernisation de la s curit du r seau Une cinquantaine de postes a pu tre audit e dont certains plusieurs reprises dans le cadre du suivi des travaux comme en Afghanistan Pakistan Maroc Cameroun Le dispositif de s curit de certains postes qui venaient d tre mis niveau a d dans certains cas tre revu la hausse protection sup rieure contre les explosifs compte tenu du changement de nature de la menace capacit d action croissante des groupes terroristes comme Nouakchott ou Bamako En effet peine les travaux termin s une nouvelle campagne de s curisation a d tre conduite en raison de l l vation rapide de la menace en f vrier 2011 une tentative d attentat Nou
23. cBA X rMPP mno Ton 123 353 DOoMmNIQuE c Tu QUATEUR PMP 190 60 20 170 340 TATS UNIS PMmemE 121 0 105 0 1915 4175 GUATEMALA PMP 70 60 30 un 270 eMe 10 20 io 266 726 HONDURAS PD 60 50 70 180 IAMA QUE ppp 50 an so 180 MEXIQUE PME 220 360 30 33 8 94 8 NICARAGUA PPD 70 40 30 so 22 0 PANAMA pmp eo ms 215 RA PPD 60 30 mno 200 P ROU E E m jio jme 48 9 ee 9 0 8 0 19 0 36 0 euer SAINTE LUCIE 7 LUCIE 7 0 5 0 12 0 24 0 SALVADOR 5 0 2 0 3 0 13 0 23 0 SURINAME PPD 7 0 3 0 10 0 20 0 TRINITE ET PPD 5 0 3 0 8 0 16 0 TOBAGO URUGUAY PPD 6 0 3 0 10 0 19 0 VENEZUELA PMP 16 0 8 0 3 0 23 0 50 0 4no 44 743 1643 Af du Nord ALG RIE PME 85 0 220 220 1647 293 7 let Moyen ARABIE SAOUDITE PME 18 0 110 80 46 8 83 8 orient BAHREIN PMP 9 0 5 0 2 0 12 5 28 5 GYPTE PME 280 48 0 57 6 133 6 80 mad EMIRATS ARABES NE E 70 0 PMP 100 en To 490 660 TRAN Pme 160 110 4o 85s 745 mRA L Mme 190 240 30 454 914 I RUSALEM NC 50 320 so 282 802 IORDANE PMP 11 0 170 30 260 570 ROWE T me 60 so un 160 310 OBN 1310 58 0 30 670 1590 LL dee EE 270 MAROC PME F 980 470 220 1925 359 5 ET
24. celle d importateur net En 2010 le d ficit commercial a atteint 52 milliards d euros et la part de march mondiale de la France est d sormais de 4 apr s avoir atteint 6 au d but des ann es 80 19 Des facteurs d explication traditionnels comme une monnaie sur valu e une facture nerg tique trop lourde ou un march europ en trop ouvert n expliquent pas tout en en particulier pas la diff rence de performance avec le voisin allemand L Allemagne avec un exc dent commercial de 130 milliards d euros chiffre 2010 parvient exporter ses biens industriels La question de la sp cialisation g ographique et sectorielle de la taille des entreprises et surtout de la comp titivit des entreprises fran aises est d ailleurs au c ur de la r flexion du Gouvernement pour redresser le pays La France ne recense que 85 000 PME exportatrices soit 3 5 fois moins que l Allemagne et 2 fois moins que l Italie Ce nombre a diminu de 12 en 10 ans Pour d velopper la pr sence des PME ETI fran aises l international il est n cessaire d am liorer leur comp titivit et de leur permettre de b n ficier d un dispositif d accompagnement sur les march s trangers efficace lisible et transparent C est dans ce contexte que le ministre des Affaires trang res a fait de la diplomatie conomique une priorit de son action Cette priorit doit toutefois s incarner dans un paysage institutionnel d j parti
25. conomique et de soutien l export de francophonie de pr sence et de conseils de haut niveau aupr s de dirigeants ou de formation des lites militaires Cette diminution des cr dits va acc l rer le mouvement entam de recentrage forc des cr dits sur quelques actions cibl es et de hi rarchisation des actions autour de quelques grandes priorit s En clair comme il n est plus possible de tout faire la coop ration va se concentrer sur les zones et les actions jug es les plus efficaces ou les plus essentielles Des priorit s ont ainsi t d finies Priorit s th matiques lutte contre le terrorisme le narcotrafic l ins curit maritime actions d influence par le conseil de haut niveau et la formation des cadres militaires Priorit s g ographiques par continent En Afrique subsaharienne pays de la bande sah lo saharienne Mauritanie Niger et Mali pays en sortie de crise Guin e Niger pays avec lesquels existent des accords de partenariat de d fense S n gal Gabon Cameroun Djibouti RCA Togo RCI s curit maritime des pays du Golfe de Guin e et du Golfe d Aden En Afrique du Nord le Maroc et la Tunisie auxquels s ajoute la Libye dans le cadre de la sortie de crise Au Proche Orient le Liban et la Jordanie et au Moyen Orient les Etats du Golfe EAU Qatar Arabie Saoudite En Asie l effort sera concentr sur l Afghanistan le Cambodge et la Malaisie
26. curit de nos postes diplomatiques et consulaires sont en cours de saisie et de validation 18 La tenue jour des plans de s curit est il est vrai indissociable du support informatique sur lequel ces plans sont enregistr s et mis jour cet gard l application Ph dre en vigueur au cours des ann es pass es a pu para tre lourde d utilisation peu conviviale et parfois lacunaire Bon nombre de postes ont pu tre d courag s devant les difficult s soulev es par cette application d assurer un suivi r gulier des plans de s curit Cela explique la proportion insatisfaisante de plans de s curit actualis s au moment du rapport de la Cour des comptes A cet gard le logiciel Ph dre III comprend de notables am liorations Il a t con u et d velopp pour mieux r pondre aux besoins des postes sa mise au point aura donc pris plus de temps que pr vu initialement Avec ce nouveau logiciel plus moderne plus interactif et plus op rationnel que le pr c dent les plans de s curit des postes se trouveront simplifi s Ils comporteront par ailleurs une rubrique consacr e aux contacts activer en temps de crise dans le pays concern En liaison troite avec les postes le Centre de crise veille depuis le mois de mars 2012 ce que tous les plans de s curit soient saisis et valid s sur Ph dre IIl Il s agira bien plus que d un simple copier coller des pr c dents plans de s curit
27. de diplomatie conomique
28. de l cologie de la ressource de cession esp r e et aucun d dommagement n a t envisag Le minist re des Affaires trang res a alert plusieurs reprises cette poque le cabinet du Premier ministre sur les cons quences de cette d cision pour le financement de son projet de regroupement Bien que le principe de cette cr ance de 69 millions d euros sur le compte d affectation sp ciale qui regroupe des cr dits issus des recettes de cessions ait t confirm plusieurs reprises les diff rentes r unions interminist rielles tenues jusqu aujourd hui n ont pas permis de sortir de cette situation Aujourd hui le minist re des Affaires trang res d tient toujours cette cr ance insolvable de 69 millions d euros et hormis la solution difficile mettre en pratique qui consisterait r cup rer les locaux c d s au minist re de l cologie cette situation tr s p nalisante semble sans issue d Les financements innovants pour l immobilier l tranger l exp rimentation avec la SOVAFIM Le projet de cr ation d une agence de gestion des immeubles de l tat l tranger pr conis e par la RGPP a t abandonn en janvier 2011 au profit d une exp rimentation avec la Soci t de valorisation fonci re et immobili re SOVAFIM La mise en place de cette exp rimentation a t d cid e par le Conseil de modernisation des politiques publiques en mars 2011 L exp rimentation avec la SOVAFI
29. de la mission et commandant de la force G n ral de division Singh Singha Inde Effectif de la Force 1037 Budget approuv 2011 2012 37 432 668 EUR Contributions obligatoires francaises 2 807 450 EUR Mandat initial r solution 350 1974 Mandat actuel R solution 2052 2012 du Conseil de s curit du 27 juin 2012 Fin du mandat 31 d cembre 2012 9 Op ration hybride Union Africaine Nations unies au Darfour MINUAD Repr sentante sp ciale conjointe adjointe Affaires politiques de l Union africaine ONU pour le Darfour A chatou Mindaoudou Souleymane Niger Repr sentant sp cial conjoint adjoint op rations et gestion de l Union africaine et de PONU pour le Darfour Mohamed Yonis Somalie Commandant de la force G n ral major Patrick Nyamvumba Rwanda Effectif de la force 22 106 Budget approuv 2012 2013 A C 5 65 19 1317 658 290 EUR Contributions obligatoires fran aises 98 824 371 EUR Mandat initial R solution 1769 du 31 juillet 2007 Mandat actuel R solution 2063 du Conseil de s curit du 31 juillet 2012 Fin du mandat 31 juillet 2013 87 10 Mission des Nations unies au Soudan du Sud MINUSS Repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Nations unies RSSGNU et Chef de mission Hilde Johnson Norv ge Commandant de la force G n ral de divisi
30. des derni res ann es de nombreux pays ou organisations internationales ont souhait participer au fonctionnement de ce centre aux c t s du B nin et de la France notamment le Canada la Belgique l OIF le Japon et le Br sil Par ailleurs le CPADD a nou au cours des derni res ann es des liens forts avec de nombreux partenaires internationaux notamment avec le CNDH centre national de d minage humanitaire l ESAG cole sup rieure et d application du g nie le CIDHG centre international du d minage humanitaire de Gen ve ou encore l UNMAS United Nations Mine Action Service Depuis sa cr ation le CPADD a accueilli et form plus de 2 600 stagiaires et est devenu le centre de r f rence s agissant de la formation dans le domaine du d minage sur le continent africain La France met disposition du centre deux coop rants militaires dont l un occupe la fonction de directeur des tudes et participe hauteur de 164 000 euros par an au fonctionnement de l EMP Source DCSD minist re des affaires trang res B DES CR DITS DE LA DIRECTION DE LA PROSPECTIVE L TIAGE Depuis que votre commission a fait dans le rapport d information n 585 de juin 2011 La fonction anticipation strat gique quel renforcement depuis le Livre blanc le diagnostic de l insuffisance des moyens et surtout du rayonnement des capacit s frangaises d analyse strat gique et d anticipation vos rapporteurs apportent un
31. galement depuis 2010 vers des d penses d entretien courant ou d exploitation du parc immobilier l tranger les dotations du minist re en titre 3 ne suffisant plus les assurer environ 4 5 millions d euros par an pour des besoins r els estim s 34 millions d euros par an Aussi les montants consacr s ces travaux l tranger en 2011 et 2012 sont de l ordre de 8 millions d euros par an Le constat est donc le suivant l insuffisance ou le d faut d entretien courant constat qui contribue la d gradation pr matur e des ouvrages alourdit de facto les besoins en gros entretien curatif l impossibilit de mettre en uvre une programmation pluriannuelle d investissement pour le gros entretien pr ventif oblige le minist re lancer au coup par coup des op rations curatives et non plus pr ventives En effet compte tenu de l impr visibilit inh rente au mode de financement par le biais des produits des ventes immobili res on constate qu entre les op rations d investissement telles que les constructions qui doivent tre financ es en priorit au fur et mesure de la mise disposition des produits de cession et les petits travaux urgents et indispensables au maintien de la continuit de service des postes les travaux de gros entretien ne b n ficient plus que de cr dits r siduels Ainsi ces travaux programm s en d but d ann e se trouvent fr quemment diff r s mi gestion fau
32. la suspension de leur contribution obligatoire l UNESCO s levant pr s de 80 millions de dollars annuels soit environ 22 du budget r gulier la suite de l admission de la Palestine l UNESCO d cid e par la Conf rence g n rale de l organisation le 30 octobre 2011 Cette suspension s est appliqu e d s l ann e 2011 car la contribution am ricaine due au titre de cette ann e n avait pas encore t vers e Pour compenser cette interruption des financements am ricains la directrice g n rale de l UNESCO Mme Irina Bokova a pris des mesures nergiques en termes d conomies et de mobilisation de ressources exceptionnelles S agissant de la fin de l exercice 2011 l Organisation a report la plupart des activit s pr vues apr s la fin novembre Elle n a pas renouvel les emplois contractuels parvenant ch ance et a report autant que possible les charges sur l ann e suivante Gr ce galement l utilisation du fonds de roulement 30 millions de dollars et au versement anticip de contributions notamment par la France au titre de l ann e 2012 l UNESCO a pu viter de 30 recourir un emprunt et a m me termin l ann e avec un exc dent de 14 millions de dollars Pour les ann es 2012 2013 l UNESCO limitera la mise en uvre des programmes 465 millions de dollars au lieu du budget de 635 millions vot lors de la Conf rence g n rale La directrice g n rale a appel l ens
33. le d partement des op rations de maintien de la paix DOMP n gocie avec les pays fournisseurs un contrat de location du mat riel sur la base d une nomenclature onusienne La location peut tre effectu e avec services formule selon laquelle le pays fournisseur assure l entretien du mat riel ou sans services entretien assur par l ONU autres prestations la demande de l ONU les tats peuvent galement contribuer la prestation de biens consommables rations alimentaires d quipements pi ces d tach es v hicules ou de services transports pour lesquels ils sont rembours s sur facture Ee La proc dure de remboursement aupr s du minist re de la D fense est longue et complexe Ces remboursements ne viennent pas abonder le budget du minist re des Affaires trang res qui acquitte les contributions financi res aux OMP mais viennent alimenter par fonds de concours ceux des minist res de la D fense et de l Int rieur qui assument le co t des contributions en troupes forces de gendarmerie et de police de m me qu en mat riel Chaque OMP est budg tairement individualis e en recettes et en d penses sans possibilit d abondement par d autres sources budg taires Le calendrier des remboursements d pend donc de l tat de la tr sorerie de l ONU et peut varier sensiblement d une ann e sur l autre Pour l exercice 2010 2011 et sous r serve du paiement des contributions par les tats membr
34. n gociations n aboutissent pas une nouvelle m thodologie le maintien des m thodes actuelles de calcul ne serait pas n cessairement d favorable la France tant donn la diminution de notre part du PIB dans la richesse mondiale en effet si l on reprenait ce crit re notre taux de contribution passerait de 6 123 5 593 soit une conomie de 10 millions d euros Il semble n anmoins n cessaire d aller plus loin pour que soit mieux prise en compte la place des grands pays mergents Quelques contributions sont d ores et d j revues la baisse pour un total d conomies de 13 millions d euros soit suite des n gociations soit du fait de l extinction en cours de certaines organisations il en est ainsi de celles l Organisation du trait d interdiction compl te des essais nucl aires OTIS et aux tribunaux p naux internationaux pour l ex Yougoslavie et le Rwanda La r vision des bar mes rel ve de la responsabilit l gard du syst me des Nations unies et les pays mergents devraient prendre toute leur part cette responsabilit Certains tats plaident pour un plafonnement des hausses de contribution et d autres ont formul des propositions diff rentes Quant la France elle pr f re une r vision de la m thode visant un meilleur partage du fardeau du financement de PONU zs En effet le bar me des quotes parts l ONU est fond sur le principe de la capacit de payer principe
35. qui est corrig par des consid rations sociales telles que le PIB par t te et pour les pays en d veloppement le niveau d endettement Plus pr cis ment le bar me actuellement en vigueur a t approuv par l Assembl e G n rale le 24 d cembre 2009 pour la p riode 2010 2012 r solution A 64 248 Il est tabli approximativement en fonction de la capacit de paiement des tats Membres celle ci tant mesur e travers la part de chaque pays dans le revenu national brut mondial exprim e en dollars sur une p riode de r f rence de quatre ans et demi moyenne de trois et six ans Cette capacit brute est toutefois modifi e par l application de d gr vements aux pays en voie de d veloppement pour endettement et ou pour faible revenu par t te ainsi que par celle d un taux plancher taux minimal 0 001 96 et de taux plafonds 0 01 pour les pays les moins avanc s et 22 pour la contribution maximale Apr s application de ces divers ajustements la quote part de la France s tablit 6 123 pour l ONU voir d tail des quotes parts pour les autres principales organisations dans le tableau ci dessus Or cette m thode favorise consid rablement les grands pays mergents que sont l Inde la Chine le Br sil et l Indon sie De fait les ajustements cens s all ger la charge des pays aux plus faibles revenus sont report s sur les pays d velopp s mais pas sur les pays mergents Or comme les Etats Un
36. ration des Nations unies en United Nations Operation C te d Ivoire in C te d Ivoire ONUST UNSTO Organisme des Nations unies United Nations Truce charg de la surveillance de la Supervision Organization tr ve UNFICYP UNFICYP Force des Nations unies charg e United Nations du maintien de la paix Chypre Peacekeeping Force in Cyprus UNISFA UNISFA Force int rimaire de s curit des United Nations Interim Nations unies pour Abyei Security Force for Abyei UNMOGIP UNMOGIP Groupe d observateurs militaires United Nations Military des Nations unies dans l Inde et le Pakistan Observer Group in India and Pakistan Source Repr sentation permanente de la France aupr s des Nations unies 2352 2 lisibilit budg taire perfectible Les contributions aux op rations de maintien de la paix exercent une double pression budg taire sur le minist re des affaires trang res de part la croissance des d penses d une part mais aussi de par leur caract re difficilement pr visible et la d connexion des appels de fonds par rapport aux exercices budg taires nationaux a Des d caissements 2013 difficilement pr visibles L exercice budg taire 2013 pour la part consacr e aux op rations de maintien de la paix est particulier car le bar me qui fixe les quotes parts fera l objet d une r vision la fin 2012 En cons quence les appels contribution traditionnellement lanc s partir de ju
37. resserrant le format des plus petits postes transform s en ambassades d missions simplifi es ils disposeraient d un effectif limit dans certains cas un seul agent de cat gorie A avec une externalisation de tous les services logistiques hors s curit qui m rite un examen poste par poste et un recours d la location pour les implantations physiques bureaux et r sidence Une trentaine de pays pourraient tre concern s Cette formule devrait permettre de nommer sur ces postes des agents jeunes dont les aptitudes l action de terrain pourraient tre ainsi valu es pr cocement 2 Les trois formats cibles de la RGPP Dans le cadre de la r vision g n rale des politiques publiques RGPP un principe de modularit du r seau diplomatique avait t retenu qui avait conduit diff rencier le dispositif en fonction des missions confi es chaque poste et mettre en place des formules de repr sentation plus l g res LA ET LEVOLUTION DU R SEAU Dans le cadre de la r vision g n rale des politiques publiques RGPP lanc e en juillet 2007 les conseils de modernisation des politiques publiques CMPP des 4 avril et 11 juin 2008 ont d fini les grandes orientations des r formes mises en uvre au Quai d Orsay au cours de la p riode 2009 2011 Dans la lign e du Livre blanc sur la politique trang re et europ enne de la France juillet 2008 la r vision g n rale des politiques publiques
38. sein d une mission dont les cr dits diminuent de 2 4 le programme 105 re oit un traitement plut t favorable avec une augmentation de cr dits de 4 7 Cette croissance optique cache en fait des volutions tr s contrast es avec des conomies importantes sur certaines d penses pilotables et une volution spontan e la hausse des d penses sur lesquelles le minist re n a pas de prise 1 les priorit s du minist re La diplomatie conomique La nouvelle priorit donn e la diplomatie conomique n a pas de traduction budg taire en 2013 Elle devrait se concr tiser par une r organisation interne de l administration centrale du minist re Direction g n rale pour la mondialisation avec la cr ation d une direction sp cifiquement d di e aux entreprises et aux affaires conomiques ainsi que par la mise en place autour de chaque ambassadeur d un Conseil conomique Votre commission attire l attention du Gouvernement sur la n cessit de la coh rence et de la lisibilit d un dispositif d aide aux entreprises d j clat La poursuite de l adaptation du r seau diplomatique La France avec 163 ambassades 16 repr sentations diplomatiques 92 consulats g n raux et consulats n est plus que le troisi me r seau diplomatique mondial apr s les tats Unis et la Chine qui a pris la deuxi me place Le Premier ministre a annonc la Conf rence des ambassadeurs un resserrement du r
39. situation de crise et par l organisation d exercices ad hoc Pendant la crise il joue un r le de coordination op rationnelle de mani re assurer la mise en uvre des orientations strat giques arr t es par l autorit politique Apr s la crise il coordonne plus particuli rement les retours d exp rience sur les crises ext rieures Le centre cumule donc des missions consulaires et humanitaires d urgence Pour mener bien ces missions le centre s appuie sur les capacit s de tous les minist res et services de l Etat concern s en plus de celles du minist re des Affaires trang res 69 INTERVENTIONS DU CENTRE DE CRISE EN 2011 Ann e 2011 PAKISTAN ei 100 000 SG mag Territoires Palestiniens ei 119994 m BES 2000006 BIRMANIE 100 000 din sooo m C TE D IVOIRE EIE 200 000 i SOMALIE amp Ve Solidarit s 300 000 151314 CORNE DE L AFRIQUE Actions fumnitaires directes du Centre de crise 9 000 000 H 3 000 000 2 000 000 D l gatid de cr dits pour raison humanitaire SN ONG et OI S bventionn es par le a Kg assaxe Q sooo b Une organisation interne qui repose sur un engagement total des personnels La sous direction du centre de situation est charg e d assurer la veille et l alerte permanentes H24 sur les v nements survenant l tranger ainsi que la plani
40. son r seau de conseillers du commerce ext rieur le ministre a r pondu en ces termes S agissant de la diplomatie conomique il est vrai que nous ne nous sommes pas lanc s dans un meccano administratif Paris pour quel r sultat Nous travaillions bien ensemble avec le minist re des finances J ai cr une direction des entreprises au sein du minist re des affaires trang res J ai recrut comme directeur un ancien diplomate qui vient de passer dix ans chez Axa Il va disposer de moyens en personnel non n gligeables On va essayer de faire travailler tout le monde ensemble Je re ois r guli rement des 22095 chefs d entreprise Sur le terrain les ambassadeurs ont une mission de coordination des services de tous les minist res et au del de certains services para administratifs On fera un bilan dans six mois En substance le minist re des affaires trang res estime qu il exerce une mission compl mentaire celle du minist re du Commerce ext rieur La direction des entreprises au sein du Quai d Orsay aurait vocation tre le point d entr e privil gi pour toutes les entreprises d sireuses d obtenir un appui d ordre diplomatique Des discussions seraient en cours entre le Quai d Orsay et la direction du Tr sor afin de coordonner les deux minist res sur la mise en uvre de ce plan d action par la d finition du contenu de plans d action conomiques uniques pour les ambassades
41. sont devenues le moyen de gager les d penses d investissements immobiliers entretien lourd en France et l tranger dans la mesure o les produits de cessions immobili res alimentent le compte d affectation sp ciale Gestion du patrimoine immobilier de l Etat Pour les immeubles situ s en France le taux de retour au minist re des affaires trang res sur les produits de cessions est de 65 voire 60 95 en France ce qui correspond au taux de a droit commun En revanche ce taux est titre d rogatoire de 100 pour les produits de cessions des immeubles domaniaux situ s l tranger et ce jusqu au 31 d cembre 2014 Extrait de l article 47 de la loi de finances pour 2006 tel que modifi par l article 61 de la loi de finances pour 2011 Les produits de cessions de biens immeubles de l tat et des droits caract re immobilier sont affect s son d sendettement hauteur d un minimum de 15 96 port 20 en 2012 25 en 2013 et 30 en 2014 La contribution au d sendettement de l tat ne s applique pas aux produits de cession des immeubles domaniaux occup s par le minist re de la d fense jusqu au 31 d cembre 2014 aux produits de cession des immeubles domaniaux situ s l tranger jusqu la m me date Ce m canisme de financement comporte des effets pervers particuli rement chaotique il porte en lui m me son propre puisement b Ph
42. sur la r forme des Nations unies 23 2 Point d actualit la n gociation d un trait sur le commerce des armes TCA 23 3 La ren gociation des bar mes vers plus d quit dans le financement des Nations UTI ME 26 B L VOLUTION DES CONTRIBUTIONS OBLIGATOIRES 27 1 Contributions obligatoires 72 organisations financ es ee RR RR Re RR RR Re ee ee ee ee ee ee 27 2 La situation de l UNESCO apr s l arr t des contributions am ricaines 29 C UNE PARTICIPATION FINANCI RE IMPORTANTE AUX OP RATIONS DE MAINTIEN DELA BADE me eet EE Pe oe e iet E Me ene es ee dech 20 1 Un poids croissant dans le budget du Quai d Orsay 30 2 Une lisibilit budg taire ene nennen 35 a Des d caissements 2013 difficilement pr visibles 35 b Des sommes potentiellement impact es par la ren gociation des quotes parts 35 c Des modalit s de financement et de remboursement 36 D L INITIATIVE FRANCO BRITANNIQUE ET LES SUITES DU RAPPORT IEN IC EE 38 L VOLUTION DU R SEAU DIPLOMATIQUE UNIVERSALIT NE VEUT PAS DIRE EXHAUSTIVITE ehe En 41 A UNE ADAPTATION DU R SEAU COMMENC E DANS LE CADRE DE LA RGPP 41 Une adaptation indispensable ses 41 2 Les trois formats cibles de la RGPP eee 42 3 Un redimen
43. 0 des exportations mondiales d armes neuves Ce processus engag en 2006 est tr s vivement soutenu par la France qui a associ troitement les ONG sa r flexion Face la suspension des n gociations avant qu elles n aient pu aboutir les ministres des affaires trang res de six pays europ ens les principaux exportateurs d armements se sont r cemment engag s pour la conclusion de ces n gociations dans un communiqu commun intitul finissons le travail Un trait sur le commerce des armes fort pour un monde plus s r Finissons le travail Communiqu conjoint des ministres des Affaires trang res de l Allemagne de l Espagne de la France de l Italie du Royaume Uni et du ministre du Commerce de la Su de 26 septembre 2012 Le monde a besoin d un Trait sur le Commerce des Armes TCA un trait qui ait la fermet et l envergure suffisantes pour avoir un r el impact sur les ravages caus s par la r gulation insuffisante du commerce des armes classiques Des millions de personnes dans le monde subissent les cons quences d une prolif ration incontr l e et des trafics illicites Non seulement des centaines de milliers de personnes sont tu es ou bless es chaque ann e mais les perspectives conomiques et sociales des g n rations futures sont compromises Il est vident que les gouvernements doivent agir et achever le travail entrepris il y a six ans En juillet nous avons t to
44. 1314 1783346 1 856560 o TOTAL T2 555081597 555081597 587 634342 5 869 587634342 5 8696 Hors CAS Pension 456 384732 as6 384732 481837425 5 58 481837425 5 58 CAS Pension 98 696 865 98 696 865 105 796917 7 199 105796917 7 19 TOTAL HT2 E 232 Le 205 Se 222 3 48 1278111770 4 06 Action 1 Coordination de l action diplomatique 21627595 21 627 595 27286363 26 16 27 286 363 26 16 CENTRE DE CRISE 2120000 2120000 12015000 4 95 2 015 000 4 95 ETAT MAJOR 8956672 8956672 8469005 5 44 8 469 005 5 44 PROTOCOLE 7000000 7000000 13 500000 92 86 13 500 000 92 86 COMMUNICATION 3550923 3550923 13302358 7 00 3 302 358 7 00 Action 2 Action europ enne 39785000 43935000 38427408 3 41 40267408 8 35 ACTION EUROPENNE HORS CONTRIBUTIONS 1085000 1 085000 1010135 6 90 1 010 135 6 90 DESSERTE AERIENNE DE STRASBOURG 0 4150000 0 1 840 000 55 66 CONTRIBUTIONS EUROPEENNES 38700000 38700000 137417273 3 31 37 417 273 331 Action 4 Contributions la s curit internationale 802 240 000 802 240 000 846081 562 5 46 846 081 562 5 46 SE REESEN 180980000 180980000 175462830 3 05 175462830 3 05 EE ARE HE 223100000 223 100000 229363 030 2 81 229 363030 2 81 OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX 398160000 398160000 441255 702 10 82 441255702 10 82 Action 5 Coop ration de s curit et de d fense 34358863 34358863 31 953 742 7 00 31953742 7 00 Action 6 Soutien 1181965
45. 19 21 084 900 USD 16 446 222 EUR Contributions obligatoires fran aises 1 243 334 EUR Mandat initial R s 39 et 47 1948 89 ANNEXE N 3 LISTE DES PERSONNES RENCONTR ES DANS LE CADRE DE LA PREPARATION DU RAPPORT e Personnalit s entendues par la commission M Laurent FABIUS ministre des affaires trang res e Personnalit s rencontr es par les rapporteurs M Jacques AUDIBERT directeur g n ral des affaires politiques et de la s curit responsable du Programme 105 Mme Marion DEHAIS secr taire du Programme M Yves SAINT GEOURS Directeur g n ral de l administration et de la modernisation M Laurent GARNIER directeur administratif et financier Mme Claire BODONYI conseill re budg taire au cabinet du ministre des affaires trang res G n ral Bruno CL MENT BOLL E directeur de la coop ration de s curit et de d fense DCSD M Joseph MAILA directeur de la Prospective M Philippe CARRE ambassadeur charg d une mission officielle sur l volution du r seau diplomatique en Europe M Thierry DUBOC Secr taire g n ral et Mme Nathalie BERTHY responsable des relations avec les lus CFDT du minist re des Affaires trang res e D placements des rapporteurs Visite du centre de crise du Quai d Orsay le 18 octobre 2012 M Serge MOSTURA directeur du centre de crise Mme C cile LONGE directrice adjointe du centre de crise conseill re des
46. 2 120 tats membres contribuaient aux effectifs des OMP 14 tats fournissent chacun plus de 2 000 hommes Parmi eux le sous continent indien qui fournit plus de 30 000 Casques bleus soit le tiers du total constitue de loin le premier contributeur de troupes Le Bangladesh le Pakistan l Inde et l thiopie sont les quatre premiers contributeurs Parall lement ce d veloppement quantitatif on constate une complexit et une diversit croissantes des missions La fin de la guerre froide a acc l r un changement consid rable dans les op rations de maintien de la paix des Nations unies Le Conseil de s curit a mis en place des missions de maintien de la paix plus importantes et plus complexes souvent en vue de faciliter la mise en uvre d accords de paix globaux entre des protagonistes intra tatiques La plupart de ces missions sont multidimensionnelles englobant la construction d un Etat de droit la protection des droits de l Homme le soutien au processus politique l assistance conomique et humanitaire les processus de d sarmement d mobilisation et r insertion la r forme des secteurs de la s curit Les missions d passent donc bien souvent le strict cadre s curitaire du maintien de la paix et s avancent sur le terrain de la consolidation de la paix 2324 9 000 00 8 000 00 7 000 00 6 000 00 5 000 00 4 000 00 3 000 00 2 000 00 1 000 00 Evolution du co t des OMP depuis 2001 en Millions de
47. 2007 2008 d nonc e par votre commission le budget de la direction de la coop ration de s curit et de d fense DCSD a connu une relative stabilisation entre 2009 et 2012 CR DITS EX CUT S EN Ann e 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 de 93 512 984 112 515 722 106 418 616 97 987 683 95 359 000 95 366 490 91 847 251 80 600 595 SE 48 366 006 54 527 801 51 433285 28 333 284 33 069 640 33 312 819 32 852 975 34 140 125 SS 45 146 978 57 987 921 54985331 69 654 399 62 289 360 62 053 671 58 994 276 46 460 470 Ces cr dits ont pourtant un fort effet de levier et permettent d agir grande chelle en partenariat avec 139 autres tats ou organisations internationales dans des r gions particuli rement sensibles comme la zone Sah lienne o le renforcement des capacit s des tats lutter contre la menace terroriste est un enjeu vital pour la stabilit de la r gion Ainsi ce sont plus de 36 000 personnes qui ont b n fici un titre ou un autre des actions de formation en 2011 dont 1 000 stagiaires accueillis en France 2 400 dans les coles africaines et 11 000 stagiaires en langue frangaise 63 L impact d un directeur des tudes fran ais dans une cole r gionale africaine de maintien de la paix est consid rable rapport aux cr dits budg taires n cessaires pour le financer L enjeu est de mettre les pays partenaires en sit
48. 2010 par le minist re des Affaires trang res Les programmations de cessions puisent dans cette liste en fonction des opportunit s de march Le march immobilier r serve de bonnes Hong Kong Bangkok comme de mauvaises Ath nes surprises exposant le minist re aux al as d une conjoncture particuli rement versatile En tout tat de cause la validation des op rations par la commission interminist rielle charg e d mettre un avis sur les cessions de l tat l tranger constitue un garde fou et un aiguillon pour le service de l immobilier du minist re des Affaires trang res 253 Compte tenu de la crise nous avons peu vendu l tranger mais le montant net des recettes a tout de m me repr sent plus de 100 millions en 2011 La reprise de ce programme de cessions a permis de lancer plusieurs op rations de reconstruction et de constructions nouvelles Port au Prince Tripoli Bangkok ou Djakarta de mise en s curit Kaboul Bagdad et dans les pays du Sahel ou de r novation lourde Washington et Moscou CESSIONS R ALIS ES EN 2011 Pays Poste Bien Prix obtenu ALLEMAGNE BERLIN Appartement sis 195 Dantziger 150 000 Strasse ALLEMAGNE COBLENCE Ancienne villa de gardien 48 000 BELGIQUE ANVERS Chancellerie et r sidence 2 039 000 consulaires poste ferm BELGIQUE BRUXELLES Ancien immeuble du SAFU 63 2 000 000 rue Duc
49. 51 121079011 115687689 2 12 123 033689 1 61 ADMINISTRATION GENERALE 19553370 17375830 17399309 11 02 17399309 0 14 RESSOURCES HUMAINES 8210000 8210000 8210000 0 00 8 210 000 0 00 AE OUNEN TO O ELDE 36971588 36971 588 36721000 0 68 39 171 000 5 95 POLITIQUE IMMOBILIERE France 46161593 51 221 593 45815 000 0 75 50711000 1 00 SECURITE 7300000 7300000 7542380 3 32 7 542 380 3 32 Action 7 R seau diplomatique 209 839165 204839165 209489006 0 17 209 489 006 2 27 FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES 71508874 71508874 73021954 2 12 73021954 2 12 IMMOBILIER L ETRANGER 86378791 86378 791 83720002 3 08 83720002 3 08 INDEMNITE DE CHANGEMENT DE RESIDENCE 20 341 500 20341500 20090000 1 24 20 090 000 1 24 SECURITE A L ETRANGER 31610000 126610000 32657050 3 31 32657050 22 72 gt 1 PR SENTATION DES CR DITS ET DES PRIORIT S BUDG TAIRES DU PROGRAMME 105 A UNE VOLUTION CONTRAST E DES CR DITS Le programme 105 rassemble l ensemble des moyens attribu s au minist re des affaires trang res et europ ennes pour conduire la politique trang re de la France Son responsable est le directeur des affaires politiques et de s curit Il regroupe six actions L action 1 Coordination de l action diplomatique L action 2 Action europ enne L action 4 Contributions internationales L action 5 Coop ration de s curit e
50. AINT SI GE PMP so 70 168 288 21212122 Big slovaque PmP 30 86 10 Bo 320 SLOV NE pmp 80 un so 20 PMP mo so mn ss TURQUE 1350 340 735 1425 IT ozo asso aso 9 2 Toma Asie BI LORUSSIE PMP 8 0 3 0 2 0 21 5 34 5 83 pae l A G ORGIE soes lee le j jme j MONTENEGRO 3 0 1 0 5 5 9 5 OUZB KISTAN 5 0 10 0 16 0 31 0 D EE X m so E S aa D ER AN NN Temps las 48 frar uvNSRP RP 80 272 n2 __ mAUERP RP ao so 160 10 n FROYAUMEUNRP SUISSERP RP 200 u0 9 au 2 Total ewe oo 992 2972 955595558 Source minist re des Affaires trang res 84 ANNEXE N 2 LISTE DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX Source repr sentation permanente de la France aupr s des Nations unies I OMP dans lesquelles sont engag es des forces francaises par ordre d engagement francais 1 Forces Int rimaires des Nations unies au Liban FINUL Effectifs des francais engag s 1009 932 militaires 56 policiers et gendarmes 21 observateurs Chef de la mission et commandant de la force G n ral de division Paolo Serra Italie Effectif de la Force 11 530 Budget approuv exercice biennal
51. En Am rique latine sur le Br sil et l Argentine Un cas pratique l Afghanistan La politique de coop ration de s curit et de d fense conduite par la DCSD au profit de 1 Afghanistan s inscrit dans un contexte o les efforts internationaux pour la reconstruction d une Arm e Nationale Afghane ANA et la cr ation de forces de police et de s curit nationales s accentuent dans la perspective du d sengagement de nos forces du th tre afghan d ici la fin de l ann e L action de la DCSD entre galement dans le cadre du trait quinquennal d amiti franco afghan sign le 27 janvier 2012 qui vise accompagner le processus de transition afghan au del de 2014 S agissant de la coop ration de s curit int rieure l effort du minist re des Affaires trang res sera renforc par l ouverture d un poste de coop rant gendarme qui deviendra conseiller du commandant en chef de la Police nationale afghane ANCOP 65 Il s ajoutera l expert technique international ETI en place depuis 2009 qui est en charge de la composante police du Fonds de solidarit prioritaire FSP Appui la R forme du secteur de s curit RSS en Afghanistan Ce FSP dot initialement de 1 8 million d euros en AE pour la composante police fait actuellement l objet d une proc dure de prolongation jusqu 2014 et sans doute dans un deuxi me temps jusqu la fin 2015 avec un abondement pr vu
52. M a t lanc e initialement sur trois puis sur deux pays le projet Abu Dhabi ayant t abandonn relocalisation de la chancellerie diplomatique Madrid relocalisation et regroupement des services S oul Une lettre de la directrice g n rale de l administration du minist re des Affaires trang res en date du 14 novembre 2011 fixe le cadre g n ral de cette exp rimentation tant entendu qu un cahier des charges plus pr cis est en train d tre tabli pour chacune des deux op rations Op ration de Madrid En mai 2011 a t valid le principe de construction d une nouvelle ambassade sur la pointe du terrain de la r sidence sise 21 Lopez de Hoyos Madrid La SOVAFIM va acqu rir les droits sur l ambassade actuelle en acquittant un prix de transfert qui pourrait tre de l ordre de 15 millions d euros Elle acquerra les droits de superficie du terrain de la future 56 ambassade la construira et la louera l tat Le nouveau site a toutefois vocation retourner tr s rapidement dans le patrimoine de l Etat Le projet de construction de la chancellerie sur cette parcelle domaniale requiert ce stade une modification pr alable du plan d urbanisme PGOU car seul un usage r sidentiel est autoris par les textes actuels La SOVAFIM ses conseils et le minist re travaillent actuellement 1 finalisation du dossier de modification des r gles d urbanisme L autorisation pr alable de la co
53. N 150 S NAT SESSION ORDINAIRE DE 2012 2013 Enregistr la Pr sidence du S nat le 22 novembre 2012 AVIS PR SENT au nom de la commission des affaires trang res de la d fense et des forces arm es 1 sur le projet de loi de finances pour 2013 ADOPT PAR L ASSEMBL E NATIONALE TOMEI ACTION EXT RIEURE DE L TAT ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE Par Mme Leila et M Alain GOURNAC S nateurs 1 Cette commission est compos e de M Jean Louis Carr re pr sident MM Christian Cambon Jean Pierre Chev nement Robert del Picchia Mme Josette Durrieu MM Jacques Gautier Robert Hue Jean Claude Peyronnet Xavier Pintat Yves Pozzo di Borgo Daniel Reiner vice pr sidents Mmes Leila Aichi Jo lle Garriaud Maylam MM Gilbert Roger Andr Trillard secr taires M Pierre Andr Mme Kalliopi Ango Ela MM Bertrand Auban Jean Michel Baylet Ren Beaumont Pierre Bernard Reymond Jacques Berthou Jean Besson Michel Billout Jean Marie Bockel Michel Boutant Jean Pierre Cantegrit Pierre Charon Marcel Pierre Cl ach Raymond Couderc Jean Pierre Demerliat Mme Michelle Demessine MM Andr Dulait Hubert Falco Jean Paul Fournier Pierre Frogier Jacques Gillot Mme Nathalie Goulet MM Alain Gournac Jean No l Gu rini Jo l Guerriau G rard Larcher Robert Laufoaulu Jeanny Lorgeoux Rachel Mazuir Christian Namy Alain N ri Jean Marc Pastor Philippe Paul Bernard Pir
54. a d cid de pr server l universalit du r seau Toutefois tait d cid e la diff renciation des missions confi es nos diff rentes repr sentations diplomatiques et l adaptation du format des ambassades en cons quence La RGPP a traduit cette modulation par les mesures suivantes mesure 98 transformation d une trentaine d ambassades en postes de pr sence diplomatique simple format all g et simplifi mesure 99 lissage des formats d exception dans les 8 ambassades o les moyens sont les plus importants e mesure 316 le r seau de l tat l tranger est recalibr selon une double logique de modularit et d interminist rialit Trois formats de postes diplomatiques ont ainsi t d finis qui se voient attribuer les moyens correspondant aux missions qui leur sont confi es ambassades missions largies une trentaine ambassades missions prioritaires une centaine postes de pr sence diplomatique une trentaine Le r seau consulaire fait l objet d un recalibrage mesure 101 qui doit conduire la fermeture de postes consulaires ou leur transformation en consulats gestion simplifi e ou en sections consulaires d ambassade SEI Les autres mesures d cid es dans le cadre de la RGPP sont La constitution de p les consulaires r gionaux en vue du regroupement du traitement des visas et des dossiers de nationalit Le traitement des do
55. affaires trang res Mme Caroline GRANDJEAN adjointe au directeur conseill re des affaires trang res M Marc FONBAUSIER sous directeur conseiller des affaires trang res hors classe M Philippe MOREL sous directeur secr taire des affaires trang res principal 90 ANNEXE N 4 AUDITION DE M LAURENT FABIUS MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LE 16 OCTOBRE 2012 La commission auditionne M Laurent Fabius ministre des affaires trang res sur le projet de loi de finances pour 2013 M Laurent Fabius ministre des affaires trang res Monsieur le Pr sident Mesdames et Messieurs les S nateurs je suis heureux de vous pr senter le projet de budget de mon minist re Ce budget se diff rencie des pr c dentes ann es sur plusieurs points Ce budget est responsable et s rieux S rieux parce qu il participe l effort de r duction de la d pense publique Mais il tient compte aussi des r alit s de terrain Il est donc en rupture avec les conomies aveugles qui ont affect le minist re des affaires trang res parfois au risque d endommager notre outil diplomatique J ai demand et obtenu que soient pris en compte les efforts pass s de ce minist re nous participons l effort global mais dans un esprit de justice et de r partition quitable J ai rencontr les organisations syndicales qui dans l ensemble ont trouv ce budget acceptable Ce budget correspond aux priorit s que j
56. aires trang res M Yves SAINT GEOURS est charg de faire des propositions innovantes d apr s les termes m mes employ s par Laurent FABIUS sur l volution du r seau diplomatique d ici la fin 2012 b L exemple britannique D apr s des informations recueillies par vos rapporteurs l laboration par le Royaume Uni en mai 2010 d une strat gie l gard des pays mergents Emerging Powers Initiative devrait le conduire un r quilibrage cons quent du r seau diplomatique Pour une vingtaine de pays parmi lesquels figurent des tats comme l Indon sie le Mexique la Turquie ou encore les monarchies du Golfe ou de petits mergents comme Singapour ou le Panama une priorit nationale est clairement affirm e et devrait se traduire par une r organisation du r seau l ouverture de 7 consulats en Chine en Inde ou au Br sil et un renforcement des effectifs des postes dans ces pays 300 agents par red ploiement dont 50 en Chine et 30 en Inde avec une priorit donn e Pexpertise dans les domaines conomiques et commerciaux Terme employ par la ministre d l gu e lors de la conf rence aux nouveaux ambassadeurs 48 un objectif de doublement du commerce bilat ral d ici 2015 avec des mergents jug s prioritaires Br sil Mexique Turquie Golfe un effort sur la formation des diplomates et sur les programmes d changes les britanniques disposaient d un fonc
57. aires de leur pays et dans les relations de celui ci avec la France Le programme fait un pari sur la carri re future de la jeune lite qui est invit e y participer Les visites sont organis es autour des th mes sugg r s par l invit et concernent pour la plupart la d couverte du syst me institutionnel et judiciaire la politique de la ville les relations internationales et permettent aux travers de contacts professionnels de diffuser une culture et une connaissance approfondie de la France de ses institutions et de ses entreprises L invit peut ainsi recueillir directement aupr s de responsables fran ais d intellectuels de chefs d entreprise ses propres informations loin des st r otypes habituels L objectif principal de ce programme est de modifier la perception et l image de la France et de doter les futurs responsables d un r seau direct de contacts professionnels d bouchant parfois sur des projets de coop ration directe Ce programme b n ficiera en 2013 de 730 000 de cr dits Les notes de la Direction de la Prospective d une tr s grande qualit m ritent d irriguer davantage la r flexion sur les enjeux et les priorit s du minist re des affaires trang res En particulier vos rapporteurs estiment que les tentatives d laboration d une doctrine francaise formalis e et partag e par plusieurs minist res sur la diplomatie face aux pays mergents m rite particuli rement d tre encourag e
58. akchott de l AQMI a mis en uvre un v hicule avec 1 7 tonne d explosifs Une quarantaine d ambassades a b n fici de cr dits sup rieurs 50 000 euros dont comme cela figure dans le tableau ci dessus 12 plus de 500 000 euros pour une remise niveau lourde de leur syst me de s curit passive Afghanistan Iran Liban Maroc Pakistan thiopie G orgie Inde Y men En 2012 un budget de 13 millions d euros tait pr vu pour les travaux de s curit dans le r seau Ainsi une quarantaine de postes a t inspect e soit dans le cadre du suivi des travaux soit lors d op rations nouvelles 25 ambassades ont d j fait l objet cette ann e de mises disposition de ressources d un montant sup rieur 100 000 euros En 2013 sont pr vus des travaux dans les ambassades de Beyrouth Islamabad T h ran Kaboul Par ailleurs en parall le la programmation annuelle plusieurs ambassades font l objet d un plan pluriannuel de renforcement lourd contre la menace terroriste pour des montants sup rieurs 200 000 euros Kaboul Islamabad Fes Tanger Sanaa Beyrouth Le Quai d Orsay poursuit parall lement une r forme des gardes de s curit diplomatique via la mise en place de Chefs de S curit Op rationnels CSO Ces CSO ont des fonctions diff rentes de celles des traditionnels gardes de s curit diplomatique de conception de la s curit du poste de conseil aupr s des autorit s et de coo
59. ale BELGIQUE LIEGE Consulat g n ral poste ferm 865 000 BRESIL BRASILIA Logement de fonction SQS 208 370 913 Bloc C n 501 BRESIL BRASILIA Appartement de fonction 349 672 inoccup sis SQS 109 bloco A n 210 CANADA VANCOUVER Villa de fonction du Consul 3 402 800 g n ral CHINE HONG KONG R sidence consulaire 52 200 000 COREE DU SUD SEOUL Appartement inoccup sis 204 396 792 Namsan Hyundai Villa D 1204 COREE DU SUD SEOUL Appartement inoccup sis 550 400 Wooshin Villa Seocho Gu Bangabe Dong 800 2 ESTONIE TALLIN Ancien immeuble du centre 922 768 culturel FRANCE PARIS Immeuble avenue de Lowendal 3 120 000 c d aux Indiens GABON LIBREVILLE Parcelle distraite du terrain de la 213 428 villa de fonction du Consul g n ral KOWEIT KOWEIT CITY Parcelle de terrain pour projet 675 000 franco allemand LIBAN BEYROUTH Bien fonds n 219 dit Couvent 17 480 000 des S urs dominicaine LIBAN BEYROUTH Legs Fallais 375 000 MADAGASCAR TANANARIVE Villa Alligator 171 000 MALAWI BLANTYRE Ancien immeuble du centre 1 365 000 culturel et de coop ration linguistique 58 MAURICE PORT LOUIS Ancienne villa du CIFOD 513 080 Campus France MAURICE PORT LOUIS Ancien Centre culturel Charles 508 002 Baudelaire NICARAGUA MANAGUA Ancienne vi
60. alisation et pr conisait au sein du seul dispositif public d aide l export de clarifier les r les respectifs autour de la direction du Tr sor du minist re de l conomie et des finances e Le dispositif de soutien public l export une r organisation encore inachev e Extraits du rapport public 2011de la Cour des comptes La grande vari t des acteurs du commerce ext rieur au sein de la sph re publique et au del la diversit des dispositifs de soutien ont conduit rechercher une meilleure organisation du soutien aux entreprises exportatrices qui n a pas encore compl tement abouti Entre la Coface Os o et Ubifrance la clarification des r les n apparait pas encore suffisante L existence d une gamme diversifi e de produits pour la prospection des entreprises se justifie mais les exportateurs sont aujourd hui confront s trois guichets La m me d marche de conventions crois es est adopt e avec les autres partenaires de l export que sont les chambres de commerce et d industrie les chambres de commerce l tranger ou les op rateurs priv s sp cialis s du commerce international qui jouent un r le d terminant dans l accompagnement des entreprises L ensemble des acteurs du commerce ext rieur a t r uni dans ce que les pouvoirs publics ont nomm une quipe de France de l export et les v nements organis s l tranger font l objet d une programmation commune dans le cad
61. ancaises 35 108 810 EUR Mandat initial R solution 1528 du 27 f vrier 2004 Mandat actuel R solution 2062 2012 du Conseil de s curit du 26 juillet 2012 Fin du mandat 31 juillet 2013 85 4 Mission de Organisation des Nations unies pour la stabilisation en R publique D mocratique du Congo MONUSCO Effectifs des fran ais engag s 14 9 policiers 5 experts Repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Nations unies RSSGNU et Chef de mission Roger Meece USA Commandant de la force Lieutenant General Chander Prakash Inde Effectif de la force 19 102 maximum autoris 22 016 Budget approuv 2012 2013 A C 5 65 19 1 093 777 074 EUR Contributions obligatoires fran aises 82 033 280 EUR Mandat initial R s 1925 2010 Mandat actuel R solution du Conseil de s curit 2053 2012 Fin du mandat 30 juin 2013 5 Mission des Nations unies charg e de l organisation d un r f rendum au Sahara occidental MINURSO Forces francaises engag es 13 observateurs Repr sentant sp cial et Chef de la MINURSO Wolfgang Weisbrod Weber Allemagne Commandant de la force G n ral de division Abdul Hafiz Bangladesh Effectif de la force 219 Budget approuv 2012 2013 A C 5 65 17 47 421 348 EUR Contributions obligatoires fran aises 3 382 028 EUR Man
62. as Christian Poncelet Roland Povinelli Jean Pierre Raffarin Jean Claude Requier Richard Tuheiava Andr Vallini Voir les num ros Assembl e nationale 14 l gisl 235 251 258 et 38 S nat 147 et 148 annexe n 1 2012 2013 SOMMAIRE SYNTH SE DES PRINCIPALES OBSERVATIONS SUR LES CR DITS DU PROGRAMME EE 7 INTRODUCTION Re a 9 I PR SENTATION DES CR DITS ET DES PRIORIT S BUDG TAIRES DU PROGRAMME 1055 e s RE MED GE RE A Red Le utu pee 11 A UNE VOLUTION CONTRAST E DES CREDITS ie ee ee ee ee ee ee ee ee ee ee ee ee ee 11 B L IMP RATIF DE LA S CURISATION DES POSTES 12 Un effort budg taire de 6 millions d euros 23 ss 12 2 Une tendance de long terme l envol e des co ts 14 3 Un retard pr occupant pour l actualisation des plans de s curit des ambassades 17 C LA DIPLOMATIE CONOMIQUE UNE IMPULSION BIENVENUE QUI DEVRA VITER LE a SYNDROME DE L EMPILEMENT a 18 1 Le plan d action du ministre des Affaires trang res ss 19 2 La n cessit d une coh rence accrue d un dispositif de soutien public l exportation EET 20 II LES CONTRIBUTIONS INTERNATIONALES UN DYNAMISME SPONTAN DIFFICILE A ENRAXER E 22 A LA FRANCE DANS LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES 23 1 Rappel de la position fran aise
63. bassadeur la gestion de tous les services de l Etat l tranger et tout particuli rement de leurs d penses de fonctionnement quel que soit leur minist re de rattachement Le comit permanent du CORINTE a valid un transfert vers le minist re des affaires trang res et europ ennes de 54 ETP provenant des quatre administrations les plus concern es Economie D fense Int rieur Budget afin de permettre la g n ralisation dans toutes les ambassades de services de gestion communs l ensemble des services de l Etat pr sents dans le pays d s le ler janvier 2011 Dans le r seau diplomatique les gains en emplois se sont partag s entre les efforts demand s aux huit postes dits format d exception invit s r duire ou plus diplomatiquement lisser leurs effectifs de 10 entre 2009 et 2011 et la red finition des missions des autres postes class s en trois cat gories les ambassades missions largies au nombre de trente huit dont les huit postes format exceptionnel pr cit s les ambassades missions prioritaires au nombre de quatre vingt treize et les trente et une ambassades missions sp cifiques Ce dernier format devait permettre de maintenir une pr sence fran aise dans des pays o seules les missions diplomatiques essentielles veille et analyse politique et protection des ressortissants fran ais peuvent tre assur es La d finition in
64. bre 2008 un avion Medevac su dois cofinanc par la Commission dans le cadre du MIC a vacu six Europ ens bless s Le m canisme a t activ une nouvelle fois r cemment dans le contexte de la crise libyenne pour aider les autorit s consulaires proc der une vacuation rapide des citoyens de l Union C est ainsi que la Hongrie a fourni un avion cofinanc par le MIC pour vacuer de Tripoli 29 Roumains 27 Hongrois 20 Bulgares 8 Allemands 6 Tch ques et 6 autres personnes dont certaines taient des citoyens de l Union faut reconna tre que la plupart du temps compte tenu du faible nombre d Etats capables de mener bien des rapatriements de grande ampleur les capacit s fran aises sont sollicit es Aussi votre commission souhaiterait quant elle que le Gouvernement introduise dans la n gociation communautaire en cours la question de moyens propres dont pourrait disposer la Commission pour assurer ces rapatriements au del de la seule mise en commun des moyens des membres Pourquoi ne pas envisager l acquisition de deux avions sur financement europ en pour assurer toute son effectivit la protection consulaire europ enne Avec l acc s des citoyens la mobilit internationale et la mont e des menaces dans les zones de crise cette question pourrait ne pas tre que th orique Le nombre de voyages effectu s par des citoyens de l Union europ enne dans des pays tiers est pass de plus de
65. ce a assur la directrice g n rale de son entier soutien dans sa d marche courageuse de r forme de l Organisation C UNE PARTICIPATION FINANCI RE IMPORTANTE AUX OP RATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX 1 Un poids croissant dans le budget du Quai d Orsay Les op rations de maintien de la paix sont le bras arm par excellence de l ONU Elles repr sentent un investissement consid rable en moyens financiers et humains et en cr dibilit politique qui d passe tout le reste de l activit de l organisation Les op rations de maintien de la paix se sont multipli es ces derni res ann es et sont devenues multidimensionnelles et complexes ce qui a provoqu l adoption de mandats plus difficile mettre en uvre Le S agissant des effectifs des op rations alors que les Casques bleus taient 12 000 en 1996 et 20 000 en 2000 ils sont au nombre d environ 97 500 aujourd hui au 30 juin 2012 plus de 81 070 militaires taient d ploy s plus de 14 093 policiers ainsi que pr s de 2 290 observateurs militaires Les plus importantes missions sont la MINUAD mission hybride Nations unies Union africaine au Darfour avec plus de 22 445 personnels en uniforme la MONUSCO R publique d mocratique du Congo avec environ 19 144 la FINUL Liban avec environ 11 571 ONUCI C te d Ivoire et la MINUSTAH Haiti avec chacune pr s de 11 000 la MINUL Liberia avec 9 200 et la MINUSS Soudan du Sud avec 6 112 Au 30 juin 201
66. cela vient d tre spectaculairement rappel par l odieux attentat contre ambassadeur am ricain Benghazi 13 Dans ce contexte vos rapporteurs se sont tout sp cialement pench s sur la question de la s curisation de nos implantations diplomatiques Le ministre l a affirm lors de son audition devant votre commission c est une priorit du budget 2013 avec une hausse de 23 des cr dits soit un apport suppl mentaire de 6 millions d euros Un examen plus attentif des cr dits montre qu il s agit en fait plut t de ce qu on appelle en technique budg taire un rebasage c est dire dans un effort de sinc rit budg taire d un r ajustement des dotations de la loi de finances initiale au niveau des besoins r ellement constat s en ex cution budg taire les ann es pr c dentes En effet par le pass les lois de finances rectificatives sont venues abonder en cours d ann e des dotations de loi de finances initiales qui s av raient insuffisantes pour couvrir les besoins 8 millions d euros compl mentaires en loi de finances rectificatives pour 2010 5 millions en 2009 comme le montre le tableau ci dessous Cr dits de s curisation des postes diplomatiques ex cution pour 2008 2011 pr visions pour 2012 2013 18 16 14 12 10 m CP 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source service de la s curit diplomatique du minist
67. consulaire d ambassade 2011 Cameroun Transformation du consulat g n ral Yaound en section consulaire d ambassade Fermeture du consulat Garoua 2009 45 Centrafrique Transformation du consulat g n ral Bangui en section consulaire d ambassade 2007 Djibouti Transformation du consulat g n ral Djibouti en section consulaire d ambassade 2011 Gabon Transformation du consulat g n ral Port Gentil en chancellerie d tach e 2008 Liberia R ouverture de l ambassade Monrovia 2007 Rwanda Fermeture de l ambassade Kigali rupture des relations diplomatiques en 2006 R ouverture de l ambassade Kigali r tablissement des relations diplomatiques en 2010 S n gal Fermeture du consulat g n ral Saint Louis du S n gal 2010 Soudan Ouverture d un bureau d ambassade Djouba 2008 Transformation en consulat g n ral 2010 Soudan du Sud transformation du Consulat G n ral Djouba en ambassade au Soudan du sud suite l ind pendance du pays 2011 Chine Ouverture d un consulat g n ral Chengdu 2005 Ouverture d un consulat g n ral Shenyang 2007 Inde Ouverture d un consulat g n ral Bangalore et Calcutta 2008 Canada Ouverture d un consulat Calgary 2010 Par ailleurs le minist re des Affaires trang res fait valoir que l adaptation du r seau s est traduit par un red ploiement des effectifs et des moyens des zones d h
68. culi rement fragment 1 Le plan d action du ministre des Affaires trang res Lors de la Conf rence des Ambassadeurs Laurent Fabius a fait de la diplomatie conomique une priorit Nous avons besoin d une diplomatie conomique forte active r active efficace l coute de tous les acteurs conomiques de l quipe de France appelant les ambassadeurs devenir les chefs de file de notre action conomique ext rieure D apr s les r ponses crites au questionnaire budg taire de vos rapporteurs le plan d action du minist re des Affaires trang res se d cline dans plusieurs directions la mise en place d un Conseil conomique autour de chaque ambassadeur dans les principaux postes la cr ation d une direction sp cifiquement d di e aux entreprises grands groupes PME ETI et aux affaires conomiques au minist re des Affaires trang res le positionnement de l ambassadeur qui sera la t te de l quipe France de l export l tranger Votre commission juge que ce r le d impulsion est tout fait primordial et doit tre port au plus niveau par l ambassadeur lui m me le renforcement des liens entre les outils d influence et la promotion des int r ts conomiques 20 pour quelques pays ou zones g ographiques strat giques des personnalit s de stature internationale sont d sign es afin d y accompagner la diplomatie conomique et cultu
69. curitaire fragilis par les r percussions de la crise syrienne La pr sence frangaise au sein de la FINUL s inscrit dans le cadre des conclusions de la Revue strat gique publi es le 12 mars dernier sous la forme d une lettre du Secr taire g n ral des Nations unies aux membres du Conseil de s curit Cette Revue strat gique conclut la n cessit de r orienter l action de la FINUL pour permettre notamment un renforcement de l implication des autorit s libanaises dans la mise en uvre de la r solution 1701 en particulier dans les institutions de s curit au Sud Liban ainsi qu un accroissement de la capacit des Forces arm es libanaises afin de progresser vers un cessez le feu permanent dont les conditions ne sont aujourd hui toujours pas r unies Elle rel ve cet gard la possibilit d un ajustement du contingent dans le cadre de l autorisation de force de 15 000 hommes de fa on disposer d une Force plus l g re mais pas moins efficace A la suite de ces conclusions la France a d cid de proc der un ajustement technique de son contingent au sein de la FINUL Cet ajustement est encore en cours et doit permettre de r duire le nombre de personnels de 400 personnes pour atteindre une pr sence de l ordre de 850 hommes 1 FINUL 3 000 MINUL 4 200 ONUCI 2 000 MINUSTAH 2 000 MONUSCO 1000 et MINUAD 4000 A cela s ajoute la fermeture de la MINUT au 31 12 2012 1 000
70. dat initial R solution 690 du 29 avril 1991 Mandat actuel R solution 2044 du Conseil de s curit 24 avril 2012 Fin du mandat 30 avril 2013 6 Organisme de l ONU charg de la surveillance de la tr ve dans le Golan ONUST Forces fran aises engag es 3 observateurs Chef de la mission et commandant de la force Commandant G n ral Juha Kilpia Finlande Effectif de la Force 145 Budget approuv 2012 2013 54 819 102 EUR Contributions obligatoires fran aises 4 144 324 EUR Mandat initial r solution 50 1948 7 Mission d assistance des Nations unies au Lib ria MINUL Forces fran aises engag es 1 officier d Etat Major Repr sentante sp ciale du Secr taire g n ral des Nations Unies RSSGNU et Chef de mission Karin Landgren Su de 86 Commandant de la force G n ral Muhammad Khalid PAK Effectif de la force 8 942 Budget approuv du 1 juillet 2012 au 30 juin 2013 404 107 470 EUR Contributions obligatoires francaises 30 351703 USD Mandat initial R s 1509 2003 Mandat actuel R solution 2066 du Conseil de s curit du 17 septembre 2012 Fin du mandat 30 septembre 2013 II Op rations dans lesquelles aucune force francaise n est engag e 8 Force des Nations unies charg e d observer le d sengagement FNUOD Chef
71. e Dans les ambassades dites au format d exception figurent toujours c t des Etats Unis ou de l Allemagne des pays comme le S n gal le Maroc ou encore Madagascar Aucune trace en revanche de la Chine de l Inde de la Russie du Br sil du Japon de la Cor e du Sud dont le d veloppement tr s dynamique tire pourtant la mondialisation et le commerce international Nos ambassades dans ces pays sont class es dans la deuxi me cat gorie celle des Postes missions largies Ainsi nos services disposent en Chine de 303 fonctionnaires et contractuels soit 56 de moins qu au Maroc alors que notre pays importe 40 milliards d euros de produits chinois par an avec un d ficit annuel de 30 milliards d euros contre un commerce dix fois moindre avec le Maroc Et malgr nos 12 milliards d euros d importations russes dont 6 milliards d euros de d ficit nous ne comptons que 222 agents dans ce pays contre 253 au S n gal En Cor e du Sud notre repr sentation ne compte que 51 personnes agents de droit local compris pour un commerce en pleine expansion valu 6 4 milliards d euros par an En revanche nos services diplomatiques disposent de quatre fois plus d agents Madagascar pour des changes commerciaux qui ne sont videmment pas comparables Ces exemples montrent l absolue n cessit de red ployer nos moyens humains et mat riels vers les march s mergents et dynamiques C est la condit
72. e d fend actuellement un largissement du Conseil de s curit dans le cadre des n gociations qui se sont ouvertes sur ce th me l Assembl e g n rale d but 2009 Rappel de la position francaise sur la r forme du Conseil de s curit La France est favorable un largissement du nombre de si ges permanents et non permanents au Conseil de S curit pour que sa composition refl te les r alit s du monde et tienne compte de l mergence de nouvelles puissances ayant la volont et la capacit d assumer des responsabilit s importantes La France soutient ainsi l accession un si ge de membre permanent de l Allemagne du Br sil de l Inde et du Japon Elle appuie une pr sence plus importante des pays africains au Conseil de S curit notamment parmi les membres permanents Se pose galement la question de la pr sence d un pays arabe au rang des membres permanents du Conseil de s curit 2 Point d actualit la n gociation d un trait sur le commerce des armes TCA Dans le domaine du maintien de la paix et de la s curit la France joue un r le important l ONU en uvrant pour le d sarmement et la non prolif ration Elle a agi pour l laboration de nombreux trait s par exemple la Convention sur l interdiction des armes sous munitions adopt e en 2008 Elle est impliqu e dans l action pour le respect du r gime de non prolif ration et a jou un r le clef dans l adop
73. e des mat riaux et quipements lectroniques et des nouvelles technologies soit environ t 3 b programmation pour la remise niveau d une dizaine de postes diplomatiques l tranger par an 11 millions d euros par an 2 postes exigeant la mise en place de mesures de renforcement de haut niveau et la reprise de l ensemble du dispositif de s curit pour un budget annuel de 4 millions d euros SC 6 postes n cessitant des travaux de s curisation de moyenne envergure pour un budget annuel de 4 millions d euros 8 postes pour lesquels des travaux plus restreints sont suffisants pour un budget annuel de 3 millions d euros 3 Un retard pr occupant pour l actualisation des plans de s curit des ambassades Le deuxi me volet de l aspect s curit est celui des plans de s curit tablis par les ambassades et destin s assurer la s curit des communaut s fran aises l tranger Le plan de s curit est une planification qui doit permettre dans les situations d urgence une transmission rapide et efficace des informations et consignes de s curit de l ambassade vers la communaut fran aise La circonscription consulaire de l ambassade est d coup e en lots zones g ographiques plac es sous la responsabilit de chefs d ilots Dans un r cent r f r sur le Centre de crise du minist re des affaires trang res en date du 26 avril 2012 la Cour de
74. e attention toute particuli re aux cr dits de la direction de la prospective 67 Dans le projet de loi de finances pour 2013 au sein des d penses de l action 01 Coordination de l action diplomatique les la direction de la prospective DP sont stabilis es au niveau de la LFI 2012 1 160 000 sont pr vus pour la direction de la prospective qui en consacrera plus de 60 730 000 au programme d invitation des personnalit s d avenir PIPA et 430 000 ses d penses d intervention pour les travaux de recherche Le programme PIPA pr voit la prise en charge en France de jeunes responsables trangers appel s exercer une influence croissante dans les affaires de leur pays et dans les relations de celui ci avec la France Depuis sa cr ation en 1989 1 500 personnes environ ont b n fici de s jours d tudes personnalis s dans le cadre du PIPA LE PROGRAMME D INVITATION DES PERSONNALIT S D AVENIR PIPA Ce programme inspir tr s largement du programme am ricain nternational visitors program qui touche chaque ann e pr s de 3 000 personnes permet d inviter en France 100 personnalit s d avenir chaque ann e de jeunes trangers personnalit s politiques universitaires responsables associatifs d cideurs en g n ral g s d environ 35 ans identifi s par le r seau diplomatique et consulaire comme de jeunes responsables appel s exercer une influence croissante dans les aff
75. e la Cour des comptes a depuis lors t remplac par le logiciel Ph dre III en service depuis le mois de f vrier 2012 Le minist re juge que a situation a d ores et d j tait consid rablement am lior e et l objectif de la mise jour de 75 des plans de s curit au 31 d cembre 2012 devrait tre tenu Il convient de souligner que tous les plans de s curit des postes loin s en faut n ont pas faire l objet d une remise niveau substantielle C est le cas par exemple des plans de s curit des postes situ s dans des pays d velopp s Par ailleurs les postes situ s dans des pays risques lev s disposent tous de plans de s curit jour 3 Des besoins op rationnels non totalement satisfaits a Le besoin d un h pital de campagne pour g rer les crises humanitaires Lors de leur visite au centre de crise vos rapporteurs ont pu constater que tous les besoins op rationnels du centre de crise n taient pas satisfaits En particulier le manque d un h pital de campagne l ger et modulable d ployable facilement en cas de crise humanitaire se fait cruellement sentir En effet le centre de crise est r guli rement sollicit pour la projection de dispositifs d appui sanitaires au profit de populations trang res touch es par une situation d urgence m dicale Pour l heure seuls le minist re de la d fense et dans un moindre mesure le minist re de l int rieur sont en mes
76. e publique de 10 milliards d euros Pour tenir cette trajectoire le cadrage g n ral des d penses de l tat est celui d une diminution de 7 des cr dits et de 2 5 des emplois afin de stabiliser l emploi public Minist re non prioritaire le minist re des Affaires trang res participe cet effort g n ral de r duction de la d pense publique avec une baisse de 2 4 des cr dits sur l ensemble de la mission Action ext rieure de l tat Toutefois le Quai d Orsay a obtenu un traitement relativement favorable comme l a fait observer le ministre Laurent Fabius lors de son audition devant votre commission La n cessit de justice dans la r partition de ces conomies a toutefois conduit une moindre diminution que la stricte application du cadrage budg taire NDLR qu il s agisse des cr dits comme des emplois Le programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde recouvre la fois les contributions obligatoires au syst me des Nations unies et les moyens d volus notre r seau diplomatique Il s tablit 1 7 milliard d euros en augmentation de 4 6 Globalement les moyens du programme repr sentent 38 des cr dits et pr s de la moiti des emplois du minist re soient 64 des effectifs de la mission minist rielle Action ext rieure de l Etat 10 AE 2012 CP 2012 AE 2013 VOLUTION CP 2013 VOLUTION ios ACTION DE LA FRANCE DANSLEUROPEET 178
77. e r aliser que des conomies marginales Pour autant la commission Jupp Schweitzer pr conisait un r tr cissement tr s substantiel du format des plus petits postes La France doit elle conserver une pr sence physique dans quasiment tous les pays du monde 158 ambassades bilat rales 21 repr sentations multilat rales Plusieurs observateurs notamment trangers ont fait valoir la commission que l universalisme de notre r seau est un des avantages comparatifs de la diplomatie fran aise Cependant le fait de disposer du deuxi me r seau au monde voire du premier toutes implantations confondues devant les tats Unis n est en soi ni une finalit ni un crit re d efficience Ceci peut m me se r v ler contre productif si l entretien d un r seau surdimensionn nous prive de moyens d intervention Or l universalit de notre pr sence repr sente globalement des enjeux budg taires limit s A titre d exemple la d cision de fermeture des 28 ambassades de la cat gorie 7 de la directive nationale d orientation pays avec lesquels nos liens sont les moins denses permettrait de r aliser une conomie annuelle th orique de 40 millions d euros moyens de coop ration compris soit 2 4 du budget de fonctionnement du r seau cr dits de 42 personnel compris 3 3 en fonctionnement au sens strict et moins de 1 du budget du MAEE Au total il est recommand de maintenir l universalit tout en
78. e s curit des ambassades iese ees ee ee ee 3 Des besoins op rationnels non totalement satisfaits Le besoin d un h pital de campagne pour g rer les crises humanitaires b Vers des moyens communs pour les rapatriements au sein de l Union europ enne EXAMEN 5 ect ee ANNEXE N 1 EFFECTIFS DES AMBASSADES sse ANNEXE N 2 LISTE DES OP RATIONS DE MAINTIEN DE LA 48 ANNEXE N 3 LISTE DES PERSONNES RENCONTR ES DANS LE CADRE DE LA PREPARATION DU RAPPORTS 89 ANNEXE N 4 AUDITION DE M LAURENT FABIUS MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LE 16 OCTOBRE 2012 90 SYNTH SE DES PRINCIPALES OBSERVATIONS SUR LES CREDITS DU PROGRAMME 105 Au sein de la mission Action ext rieure de l Etat 4 9 milliards d euros en baisse de 2 4 le programme 105 regroupe le tiers des cr dits et la moiti des emplois du minist re des affaires trang res Programme hybride il est constitu de d penses tr s diverses les contributions aux organisations internationales ONU sur lesquelles le minist re a peu de prise p sent pour les 2 3 du programme le reste tant consacr au fonctionnement du r seau diplomatique et de l administration centrale du minist re Hors d penses de personnel les cr dits du programme passent de 226 9 millions d euros en 2012 1 278 1 millions d euros en 2013 Au
79. e souhaite mettre en uvre et que je vais vous d tailler La promotion de nos int r ts politiques et conomiques y est bien s r centrale Elle implique une r flexion sur notre pr sence dans les diff rentes enceintes internationales sur nos instruments sur notre r seau afin de les adapter aux r alit s du monde Ce budget est donc la traduction du cap que nous avons fix notre politique trang re participer au redressement de la France dans les diff rentes dimensions politiques conomiques financi res budg taires Le budget de la nation pour 2013 se fixe pour objectif un d ficit public ramen 3 La d pense publique doit diminuer de 10 milliards d euros Pour tenir cette trajectoire le cadrage a fix une diminution de 7 sur les cr dits et de 2 5 sur les emplois afin de stabiliser l emploi public Le minist re des Affaires trang res participe cet effort g n ral de r duction de la d pense publique La n cessit de justice dans la r partition de ces conomies a toutefois conduit une moindre diminution qu il s agisse des cr dits comme des emplois Le budget s l ve au total 4 9 milliards d euros soit 2 4 par rapport 2013 Hors dispositifs non pilotables que sont les contributions obligatoires l volution est de 1 97 Cette baisse a t facilit e par des conomies de constatation suppression du programme 332 Pr sidence fran aise du G8 et du G20 ba
80. emander des ch ances au gouvernement sur cette question de la diplomatie conomique que nous devons suivre tout au long de l ann e sinon rien ne se passera M Jacques Gautier Je tenais pr ciser que je voterai en faveur de l adoption des cr dits du programme que nous examinons de m me que pour les cr dits consacr s l aide au d veloppement M Jean Pierre Cantegrit Je ferai de m me L conomie allemande b n ficie d un r seau de petites entreprises de taille plus importante qu en France S il est utile d appuyer les grandes entreprises il faut surtout aider les PME et pourquoi pas confier aux premi res le soin d entrainer les secondes l export En tant que pr sident de la Caisse des Frangais de l tranger je voulais vous faire part d une tendance qui pousse l optimisme la part des petites entreprises dans les adh rents de la caisse bien qu encore minoritaire est en augmentation Mme Kalliopi Ango Ela D velopper le lien entre les PME fran aises et celles cr es dans les pays trangers par des Fran ais serait mon avis tr s positif J estime en outre que l Assembl e des Frangais de l tranger est un r servoir d expertise et de connaissance du terrain qu il faut mieux utiliser Ses conseillers connaissent en particulier les subtilit s l gislatives des pays de r sidence M Christian Poncelet Je peux t moigner d avoir agi par le pass aupr s de grands groupes pour qu
81. emble des services d finir des conomies hauteur d environ 30 par rapport leur budget initial et se concentrer davantage sur les programmes prioritaires ducation pour tous application des grandes conventions dans le domaine de la culture libert d expression galit entre les sexes Afrique Commission oc anographique intergouvernementale Parmi les mesures d conomie figurent principalement la r duction du nombre des missions pass es d une moyenne de 300 par mois 70 en d cembre 2011 le non renouvellement des d parts hauteur de 75 des postes vacants la suppression de plus de la moiti des contrats temporaires l abandon du projet de r novation du syst me de communications la limitation du nombre de publications Parall lement l UNESCO a cr un fonds d urgence multi donateurs pour attirer des contributions exceptionnelles Au 15 juillet 2012 le total des contributions vers es sur ce fonds s levait 58 5 millions de dollars Au del de ces mesures d urgence la directrice g n rale poursuit son programme de r forme structurelle de l Organisation r vision de la carte et de la hi rarchie des bureaux hors Si ge abandon des programmes ayant perdu leur pertinence meilleure coordination des services et recherches d conomies d chelle Le Conseil ex cutif de l UNESCO r uni en mars 2012 a adopt la feuille de route qui encadre l ensemble de ces mesures La Fran
82. ent indissociables de notre capacit d intervention Le budget les concernant tient compte d urgences li es plusieurs graves difficult s de fonctionnement Nos cr dits vont progresser de 6 ME soit pr s de 23 Ils permettront la mise en place ou le renouvellement des moyens de surveillance de nos implantations et d assurer l augmentation des prestations de gardiennage La n cessit de mettre niveau la s curit de nos implantations est un imp ratif absolu Il s agit de la d fense de nos int r ts de nos agents Cette augmentation de cr dits a t d cid e avant les tragiques v nements de Benghazi la suite desquels la question de la s curit de nos implantations s est trouv e pos e nouveau Nos agents en poste doivent b n ficier d une peine s curit c est la moindre des choses pour travailler La deuxi me pr occupation est li e nos moyens informatiques Ce qui est en question c est notre capacit faire circuler l information en temps r el avec des garanties suffisantes en termes de s curit et de capacit de traitement Ces garanties n existent pas actuellement Je vous donne un exemple Pendant plus d une semaine le serveur principal du Quai d Orsay assurant l ensemble des t l communications entre la France et nos postes a t hors d usage Pendant une semaine la correspondance diplomatique a transit par un serveur annexe Et il ny a qu un serveur annexe Cette fragilit techniq
83. es les mouvements de d caissement devraient tre trimestriels peut arriver parfois qu une mission fasse l objet d un d caissement annuel lorsque la tr sorerie n est pas suffisante pour assurer un paiement r gulier exemple ONUCI en 2009 Dans les faits un d calage important est constat entre la d pense support e par les forces arm es et le remboursement effectu par l ONU qui intervient en g n ral dans un d lai de 6 mois 1 an apr s la r alisation de la d pense Un paiement par virement est effectu par l ONU aupr s de la repr sentation permanente de la France aupr s des Nations unies qui le retransmet ensuite l tat major des Arm es SOMMES REMBOURS ES LA FRANCE PAR L ONU AU TITRE DE LA CONTRIBUTION EN TROUPES EN MILLIONS D EUROS 2004 7 42 2005 15 25 2006 7 92 2007 23 10 2008 40 66 2009 34 55 2010 36 50 2011 33 60 2012 per us 28 60 2013 pr visions 20 236 D L INITIATIVE FRANCO BRITANNIQUE ET LES SUITES DU RAPPORT BRAHIMI La double volution qualitative et quantitative des op rations de maintien de la paix d crite ci dessus a de lourdes implications financi res le budget des op rations de maintien de la paix passant de 840 millions de dollars pour l ann e budg taire 1998 1999 1 juillet au 30 juin 7 30 milliards de dollars pour l ann e 2012 2013 La facture a quasiment d cupl en 15 ans Une r flexion su
84. es r seaux illicites Durant sa 67e session l Assembl e g n rale des Nations unies devra d cider de l ach vement de ces travaux Nous estimons que le meilleur moyen de r aliser nos objectifs est de poursuivre le processus de n gociations dans le cadre des Nations unies en associant toutes les parties pertinentes Il doit s appuyer sur les progr s d j r alis s en juillet en prenant pour base de toute discussion le dernier projet de texte de trait Nous souhaiterions obtenir un nouveau mandat de l Assembl e g n rale des Nations unies pour tenir une deuxi me conf rence le plus t t possible en 2013 Comptant parmi les principaux exportateurs d armes en Europe nous portons une responsabilit sp ciale en la mati re Nous comptons conclure un trait sur le commerce des armes qui soit robuste efficace et juridiquement contraignant afin de contribuer un monde plus s r et de r duire le nombre de victimes innocentes de la violence arm e Aujourd hui nous appelons les gouvernements la soci t civile l industrie de la d fense et chaque citoyen nous apporter leur soutien pour poursuivre les n gociations et conclure au plus vite un TCA dans le cadre des Nations unies Nous souhaitons entamer une nouvelle s rie de n gociations le plus t t possible Un TCA est attendu depuis longtemps nous sommes pr ts achever nos travaux et faire aboutir ce processus Laurent Fabius ministre des Affaires trang res France
85. ez moi juste de souligner que la communication a t mauvaise sur ce sujet car en r alit une partie seulement de l enveloppe budg taire a t report e sur les bourses contrairement ce qui tait annonc Quelles sont vos orientations pour l volution du r seau consulaire Quelles instructions avez vous donn es l ambassadeur Lequertier charg d une mission sur ce sujet Vous avez lanc la r forme de l Assembl e des Frangais de l tranger qui doit aboutir d ici quelques mois Faudra t il reporter les lections pr vues en juin prochain S agissant enfin de l anticipation prospective sur laquelle j avais pr sent il y a deux ans un rapport d information au nom de la commission qui avait fait quelque bruit nous avons pu lire dans la presse qu un remplacement du directeur de la prospective tait envisag Quels sont vos projets M Laurent Fabius ministre des affaires trang res Je n ai pas donn de directives particuli res pour la r forme du r seau consulaire si ce n est 94 qu il devrait tre plus efficace reposer sur un fonctionnement moins bureaucratique am liorer la qualit du service rendu pour la d livrance des visas et enfin tre adapt aux besoins actuels des communaut s fran aises vivant l tranger Le rapport Lequertier devrait tre rendu pour la fin de l ann e Pour les lections l Assembl e des Fran ais de l tranger si un report est n cessaire nous le
86. ferons mais pour l instant rien n est d cid La direction de la prospective fait un travail tr s utile mais il faut que ses travaux irriguent mieux notre outil diplomatique La vision de long terme est n cessaire mais il faut qu elle soit utilisable Jusqu pr sent ses travaux taient soit tr s sp cialis s soit au contraire assez proches du contenu des t l grammes diplomatiques Il faut d finir des priorit s un programme de travail La presse a voqu un vaste mouvement de changement de personnel au Quai d Orsay J avoue que je l ignorais Je suis au contraire tr s soucieux de m attacher pour les questions de personnel la seule comp tence des agents Je dois dire d ailleurs que j ai trouv au Quai d Orsay une administration la fois professionnelle et comp tente laquelle je voudrais rendre tout particuli rement hommage et qui n a rien envier celle de Bercy dont j ai d j l exp rience A M Yves Pozzo di Borgo Sur la diplomatie conomique je m interroge sur la r partition des comp tences en mati re de diplomatie conomique entre le Minist re des Finances et notamment sa puissante direction du Tr sor et votre minist re Qui aura autorit sur qui pour conduire cette politique M Pierre Bernard Reymond Je constate une diminution progressive des ressources propres au sein du budget de l Union europ enne Elles ne repr sentent plus que 14 Cette renationalisation des ressou
87. fication des moyens mettre en uvre en cas de crise notamment en dialoguant avec les postes l tranger sur la r daction de leurs plans de s curit Elle met jour de fa on r guli re les fiches de conseils aux voyageurs consultables en ligne sur le site France Diplomatie Elle est galement charg e du travail politique et doctrinal en mati re humanitaire La sous direction des op rations d urgence comprend Le p le de gestion des situations d urgence GSU qui g re les situations d urgence ouverture du centre de crise r ponse t l phonique et missions sur le terrain L Unit des affaires individuelles UAI qui suit les dossiers des fran ais d c d s disparus ou enlev s l tranger L Unit de Gestion Administrative et Logistique UGA qui est un service transversal dont les missions couvrent les champs administratif financier et logistique L unit de gestion administrative et de soutien logistique du centre de crise dispose de plus de 10 millions d euros par an de cr dits afin de mener 70 bien la couverture financi re des op rations d urgence Le CDC dote les ambassades et les consulats de moyens adapt s pour constituer des stocks li s aux vacuations pour faire face des d penses impr vues en mati re humanitaire ou de s curit des Frangais pour organiser un r seau de communication performant entre les autorit s consulaires et nos compatriotes
88. fl chir notre pr sence travers le monde notre efficacit aux modalit s d exercice de nos missions l tranger Il faut r am nager sans cesse cet outil pour l adapter aux r alit s faute de quoi il risque d tre sabr C est un chantier lourd et difficile De nombreux param tres doivent tre pris en consid ration nos priorit s g ographiques issues de nos int r ts politiques et conomiques l accompagnement des communaut s frangaises l tranger en perp tuelle croissance l influence de notre culture et les attentes envers l quipe France pour nombre de pays pour qui la France repr sente un mod le Ces r flexions seront nourries du r sultat de plusieurs missions que j ai demand es Le Directeur g n ral de l administration sera charg de me proposer des sc narios Cette r forme sera men e j y insiste dans le respect du dialogue social Je l ai d j voqu avec les organisations syndicales notamment lors du dernier Comit technique minist riel Cette r flexion ne peut se limiter aux r seaux du minist re des Affaires trang res Elle doit int grer l ensemble des services de l Etat l tranger Monsieur le Pr sident Mesdames et Messieurs les S nateurs voil les grandes priorit s que sous tend le budget que je vous pr sente Je suis pr sent votre disposition pour r pondre vos questions M Alain Gournac La diplomatie conomique est l une des
89. icile d avoir une claire vision de l volution de ces d penses pourtant tr s pr gnantes au sein du budget du Quai b Des sommes potentiellement impact es par la ren gociation des quotes parts Les OMP sont financ es sur la base d un bar me de contributions distinct de celui du budget ordinaire de l Organisation des Nations unies Ce bar me profond ment r form en 2000 r partit les tats membres de l ONU en 10 cat gories A J Les pays dont le revenu par habitant est inf rieur deux fois la moyenne mondiale b n ficient d une r duction proportionnelle de 20 90 par rapport leur quote part au budget ordinaire 36 Certains pays dont le revenu par habitant est sup rieur ce seuil ont pu toutefois pr server un abattement de 7 5 La plupart des pays dont le revenu est sup rieur ce seuil paient la m me quote part au bar me sp cial pour les OMP qu au bar me ordinaire Enfin les membres permanents du Conseil de S curit y compris la France sont class s en A et prennent en charge au prorata de leur quote part au budget ordinaire le d gr vement accord aux pays class s aux groupes C J En application de ce syst me la quote part de la France est actuellement de 7 564 contre 6 123 96 pour le budget ordinaire de l ONU La m thodologie d tablissement du bar me de contributions doit tre r vis e avant le 31 d cembre 2012 Selon l issue des n gociations tenues en cinqui me c
90. illet pour les 12 mois suivants ne couvrent cette ann e que le premier semestre Afin d viter un report de charges trop important sur le budget 2013 il sera propos au Secr tariat g n ral des Nations unies de proc der avant la fin 2012 au paiement par anticipation de la contribution de la France pour la p riode courant jusqu au 30 juin 2013 Sous r serve du r sultat des n gociations budg taires qui se tiendront l ONU et qui d termineront le montant du budget des OMP pour la p riode courant partir du 1 juillet 2013 le montant des contributions fran aises devrait voluer en 2013 suivant deux facteurs contradictoires la hausse du fait du renforcement de l AMISOM d cid la suite du sommet de Londres du 23 f vrier 2012 la baisse en raison des efforts d conomies sur l ensemble des missions pour lesquelles la France et ses partenaires europ ens consid rent qu il existe des marges budg taires Les missions d valuations des OMP relatives la MINUL et ONUCI recommandent une r duction du format des troupes et pourraient donner lieu des r ductions des budgets de ces missions pour les exercices venir sous r serve de l issue des n gociations de mai 2013 Cela pourrait galement tre le cas de la MINUAD Le mandat de la MINUT se termine le 31 d cembre 2012 La MINUS a t d finitivement arr t e mais partiellement reprise par la FISNUA et la MINUSS Il est donc particuli rement diff
91. ils soient des portes d entr e pour les PME sur les march s ext rieurs o ils taient d j positionn s Cette d marche donnait des r sultats tr s positifs Puis la commission a mis un avis favorable l unanimit l adoption des cr dits du programme 105 au sein de la mission Action ext rieure de l Etat Puis la commission a mis un avis favorable l unanimit l adoption des cr dits du programme 105 au sein de la mission Action ext rieure de l tat Lors du vote sur l ensemble des cr dits de la mission Action ext rieure de l tat pour 2013 la commission s est prononc e pour leur adoption 79 ANNEXE N 1 EFFECTIFS DES AMBASSADES EFFECTIFS DES REPR SENTATIONS DIPLOMATIQUES DE LA FRANCE PAR PAYS FORMAT Formats d Exception G2 agents titulaires et CDI l tranger PMP Postes missions prioritaires G3 agents contractuels PME Postes Missions largies G4 Militaires PPD Postes de Pr sence Diplomatique G5 agents de droit local L VA T T T TL J Jj DR pm FORMAT G 63 64 cs Tom Am rique ARGENTINE PME 190 190 40 416 83 6 BARBADE no TT T1 BOLIVIE m J 70 mo 20 BR SIL PME 430 an An 1906 1195 6 CANADA PME 650 300 0 646 1160 6 ou pmp X no 180 286 586 COLOMBE PMP 140 180 50 300 670 A cosr ARICA PMP 70 100 280 A
92. iment et occup s par les services de l tat Con u comme un moyen d inciter les administrations se dessaisir des surfaces de bureau exc dentaires leur objectif est de pousser la rationalisation des implantations et des occupations et la maitrise des co ts financiers en d coulant 62 IV DES CR DITS FORT EFFET DE LEVIER TOUCH S PAR LA DIMINUTION DE 7 DES DEPENSES D INTERVENTION PILOTABLES A LE RECENTRAGE FORC DE LA COOP RATION DE D FENSE La coop ration de d fense et de s curit dite coop ration structurelle par opposition la coop ration op rationnelle qui rel ve du minist re de la d fense est un r el outil diplomatique d influence et de pr vention des conflits En aidant les pays partenaires structurer dans le long terme leurs lites militaires elle contribue au maintien de la paix et au renforcement de leurs capacit s assumer des missions non seulement militaires mais aussi de protection civile comme la lutte contre les catastrophes naturelles le d minage la d pollution 1 Des cr dits qui ont longtemps servi de variable d ajustement Longtemps ces cr dits d intervention ont servi au sein d un programme 105 particuli rement contraint de variable d ajustement comme votre commission l avait d nonc plusieurs reprises par le pass Apr s la baisse drastique qui avait particuli rement affect ses cr dits d intervention 40 en
93. ion du succ s de la diplomatie conomique Rapport sp cial de M J r me Lambert d put au nom de la commission des Finances de l Assembl e nationale n0251 annexe 1 octobre 2012 247 B LES NOUVELLES PERSPECTIVES D VOLUTION SERONT CONSTRUITES A PARTIR D UNE R FLEXION SUR LES MISSIONS 1 Une r flexion relanc e a Les missions de r flexion officielles Le Pr sident de la R publique le Premier ministre et le ministre des Affaires trang res ont clairement indiqu au cours de la XX me Conf rence des Ambassadeurs que la r flexion sur l volution du r seau serait relanc e L id e demeure de renforcer notre pr sence en Asie en Am rique latine et centrale ainsi que dans les pays merg s ou futurs mergents Dans cette optique plusieurs missions ont t lanc es dont le ministre fera la synth se sur l adaptation g ographique du r seau diplomatique et la modernisation du r seau consulaire Plus pr cis ment l ambassadeur Daniel LEQUERTIER effectue la demande de Mme CONWAY MOURET une tude sur l valuation des missions et la r forme ventuelle de notre r seau consulaire Ses pr conisations devront tre op rationnelles d s 2013 l ambassadeur Philippe CARR est charg quant lui d une mission de r flexion sur l volution du r seau en Europe enfin le nouveau directeur g n ral de l administration et de la modernisation du minist re des Aff
94. ion h te et forme des officiers de toutes les autres organisations sous r gionales africaines notamment gr ce l introduction de cours dispens s en anglais L EMP forme ainsi plus de 800 stagiaires annuellement Elle devrait recevoir un soutien financier de l UE suite l tude conjointe UE UA qui a t men e concernant les centres d excellence africains L EMP noue par ailleurs des partenariats avec des coles trang res Elle a ainsi envoy des instructeurs en 2010 sur financement de l OIF au centre national de gestion des forces de maintien de la paix d Oudong au Cambodge pour un stage d tat major La France met disposition de l cole un coop rant militaire occupant la fonction de directeur des tudes et participe hauteur de 150 000 euros par an aux frais de fonctionnement de PEMP Le centre de perfectionnement aux actions post conflictuelles de d minage et de d pollution de Ouidah Cr en 2003 le CPADD est une cole nationale vocation r gionale ENVR soutenue par la France dont la vocation consiste former des instructeurs dans le domaine du d minage civil et militaire Il convient de souligner que depuis 2006 ce centre est ouvert aux ONG qui l utilisent pour former une partie de leur personnel africain Le centre propose des formations r pondant la fois aux besoins des programmes de d minage humanitaire et aux op rations de maintien de la paix en cours sur le continent africain Au cours
95. iron 2 millions d euros les d penses support es par l action 1 ont t respectivement de 4 1 millions d euros en 2010 de 4 8 millions d euros en 2011 et de 2 4 millions d euros ce stade en 2012 27275 LE CO T DES RAPATRIEMENTS Les crises les plus mobilisatrices et co teuses relatives la s curit des Fran ais intervenues depuis mai 2010 sont e la crise nucl aire japonaise de mars 2011 au cours de laquelle environ 1 000 Fran ais ont t rapatri s Cette crise a co t plus de 1 6 Les affr tements d avion pour ce rapatriement ont repr sent le poste le plus on reux la crise politique libyenne de f vrier 2011 qui a galement conduit organiser le rapatriement des Fran ais sur place Cette crise a co t environ 390 000 la crise politique ivoirienne a galement entra n des d penses importantes de l ordre de 250 000 notamment en raison des renforts envoy s sur le terrain pour vacuer les Fran ais Source centre de crise du minist re des affaires trang res b Des risques juridiques mieux pris en compte Dans son r cent r f r la Cour des comptes d celait une certaine fragilit juridique des conditions d exercice des activit s du centre r gime des agents des rapatriements cons quences juridiques des fiches conseils aux voyageurs Les analyses de la Cour des comptes r sumaient en fait les conclusions d une s rie d tudes r ali
96. is b n ficient du plafond des cotisations fix 22 du budget c est l Union europ enne qui paie l essentiel de cette compensation La France et l Union europ enne doivent donc convaincre les pays mergents de prendre davantage leur part et les tats du Sud du caract re in quitable de la m thodologie en vigueur Pour autant si le syst me est injuste en changer exige un gros travail Un nouveau bar me est en cours de n gociation l ONU pour tre appliqu partir de janvier 2013 B L VOLUTION DES CONTRIBUTIONS OBLIGATOIRES 1 Contributions obligatoires 72 organisations financ es Les 15 premi res organisations financ es repr sentent environ 84 du total des contributions LES 15 PRINCIPALES CONTRIBUTIONS INTERNATIONALES Sigle Organisation Quote part de volution Contribution la France moyenne 2012 en M annuelle 2000 2012 ONU ORGANISATION DES 6 12 3 52 107 NATIONS UNIES ONU hors plan cadre d quipement 28 OTAN ORGANISATION DU TRAITE DE L ATLANTIQUE NORD OTAN 34 CE CONSEIL DE L EUROPE 34 OMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE OMS WHO 23 OAA FAO ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE OAA FAO 23 AIEA AGENCE INTERNATIONALE DE L ENERGIE ATOMIQUE AIEA 6 25 23 OCDE ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES OCDE OECD 6 97 21 OIT
97. isse de notre contribution au Fonds europ en de d veloppement 12 Les emplois diminueront pour leur part de 184 ETP qui int grent une cr ation de 25 emplois dans le secteur des visas C est la moiti de l application stricte du cadrage qui pr voyait une suppression de 184 ETP par an 9 Quelles priorit s se d gagent de ce budget Je vais les reprendre programme par programme Le programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde porte vous le savez la fois les contributions obligatoires au syst me des Nations unies et les moyens d volus notre r seau diplomatique Il s tablit 1 7 en augmentation de 4 6 Cette augmentation est principalement li e nos contributions aux Nations unies y compris les op rations de maintien de la paix Il faut souligner cet gard que la France avec nos partenaires europ ens est tr s engag e dans l exigence de ma trise des d penses de l ONU comme des institutions sp cialis es On entend dire que la France voire l Europe se d sengage du syst me Onusien Je voudrais ici rappeler qu au contraire l engagement dans le syst me multilat ral onusien est un axe structurant de la politique trang re de la France Mais en ces p riodes de restriction budg taire il est n cessaire de veiller mieux utiliser l argent public Les organisations internationales l ont compris Les moyens de fonctionnement de mon minist re sont videmm
98. istance des Nations unies au Timor Leste MINUT Repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Vacant Nations unies RSSGNU et Chef de mission Effectif de la force 1 269 Policiers 1 238 Budget approuv 2012 2013 A C 5 65 19 126 525 438 EUR 88 Contributions obligatoires fran aises 9 489 407 EUR Mandat initial R solution 1704 du Conseil de s curit du 25 ao t 2006 Mandat actuel R solution 2037 2012 du Conseil de s curit du 23 f vrier 2012 Fin du mandat 31 d cembre 2012 14 Force des Nations unies charg e du maintien de la paix Chypre FNUCHYP Repr sentante sp ciale du Secr taire g n ral des Nations unies RSSGNU et Chef de mission Mme Lisa Buttenheim USA Commandant de la Force G n ral de division Chao Liu CHN Effectif de la Force 925 Budget approuv 2012 2013 A RES 66 268 56 968 200 USD 44 435 196 EUR Contributions obligatoires francaises 3 332 639 EUR Mandat initial R s 186 1964 Mandat actuel 2058 2012 du 19 juillet 2012 Fin du mandat 31 janvier 2013 15 Groupe d observateurs militaires des Nations unies en Inde et au Pakistan UNMOGIP Chef de la mission et commandant de la force G n ral Raul Gloodtdofsky Fernandez Uruguay ESP Effectif de la Force 41 Budget approuv exercice biennal 2012 2013 A C 5 65
99. itiale tablie par le comit de suivi de la RGPP d un format type pour ces postes de pr sence diplomatique 10 quivalents temps pleins ETP a rapidement volu vers une formule plus souple 12 13 ETP en moyenne pour l ensemble des postes regroup s dans la 44 cat gorie des postes de pr sence diplomatique pour tenir compte des sp cificit s et de l h t rog n it des situations conditions de s curit enjeux diff rents selon les pays intensit de la coop ration intensit de l activit consulaire importance de la communaut fran aise r sidente La liste actuelle des PPD comprend actuellement 31 postes sur 163 ambassades Le minist re des Affaires trang res indique dans ses r ponses crites au questionnaire budg taire de vos rapporteurs s tre attach rechercher pour ces postes le format op rationnel le plus limit possible au regard de nos int r ts Les postes de pr sence diplomatiques ont constitu ce titre galement des points d exp rimentation de nouvelles proc dures administratives gestion simplifi e en liaison avec un poste de rattachement ou de fonctions adapt es regroupement des fonctions consulaires fusion des fonctions de num ro 2 d ambassade et de conseiller de coop ration et d action culturelle etc 3 Un redimensionnement finalement assez limit Force est de constater que le nombre d ambassades a effectivement continu d augmenter depuis
100. la paix de PONU Acronyme Acronyme Nom fran ais Nom anglais fran ais anglais BNUB BNUB Bureau des Nations unies au United Nations Office in Burundi Burundi FINUL UNIFIL Force int rimaire des Nations United Nations Interim unies au Liban Force in Lebanon MANUA UNAMA Mission d assistance des Nations United Nations Assistance unies en Afghanistan Mission in Afghanistan MANUI UNAMI Mission d assistance des Nations United Nations Assistance unies pour l Iraq Mission for Iraq MINUL UNMIL Mission des Nations unies au United Nations Mission in Lib ria Liberia MINURSO MINURSO Mission des Nations unies pour United Nations Mission for l organisation d un r f rendum the Referendum in Western au Sahara occidental Sahara MINUSS UNMISS Mission des Nations unies au United Nations Mission in Soudan du Sud the Republic of South Sudan MINUSTAH MINUSTAH Mission des Nations unies pour United Nations la stabilisation en Ha ti Stabilization Mission in Haiti MINUT UNMIT Mission int gr e des Nations United Nations Integrated unies au Timor Leste Mission in Timor Leste MISNUS UNSMIS Mission de supervision des United Nations Supervision Nations unies en R publique Mission in Syria arabe syrienne MONUSCO MONUSCO Mission de l Organisation des United Nations Nations unies pour la Organization Stabilization stabilisation en RD Congo Mission in the DR Congo ONUCI UNOCI Op
101. les Kaboul et Bagdad Kaboul le dispositif humain de s curit est cons quent Il repose sur 7 policiers gardes de s curit diplomatique GSD permanents et 14 missionnaires de renfort dont 7 issus de la Force d intervention de la Police nationale FIPN qui assurent la s curit du campus diplomatique et les d placements du chef de poste et de ses collaborateurs Apr s d importants travaux visant renforcer la s curit passive du poste initi s en 2008 il est pr vu de r aliser une pi ce de repli et d am nager des logements dans un espace s curis au profit des agents actuellement log s l ext rieur Bagdad 35 gendarmes et 34 vigiles locaux assurent la protection des deux sites chancellerie et r sidence Les agents sont log s sur le campus diplomatique et les d placements de l ambassadeur et de ses proches collaborateurs sont s curis s par le d tachement de gendarmes plac sous la direction du GIGN Le D partement cherche relocaliser la chancellerie et la r sidence sur un site unique permettant d int grer des mesures de protection sup rieures Au total le service de la s curit diplomatique et de d fense estime les besoins de s curisation 16 millions d euros annuels r partis de la facon suivante maintien niveau du r seau 5 millions d euros par an A noter que cet entretien devient de plus en plus co teux sous l effet de facteurs cumulatifs l augmentation du co t de la main d uvr
102. les postes vont saisir cette occasion pour moderniser et mettre niveau ce qui doit l tre Des instructions d taill es ont t adress es aux ambassades et aux consulats g n raux en mars juillet et octobre pour les aider dans cette t che Un manuel d utilisation de Ph dre III a t mis leur disposition Un message personnalis a t envoy aux officiers de s curit num ro 2 d ambassades pour leur rappeler les finalit s les enjeux et le calendrier de cette campagne L objectif repris dans les indicateurs de performance retenus dans la cadre de la LOLF est de faire en sorte que 75 6 des plans de s curit soient mis jour fin d cembre 2012 100 devraient l tre la fin du premier trimestre 2013 Cela tant tous les plans de s curit des postes loin s en faut n ont pas faire l objet d une remise niveau substantielle Ainsi les plans de s curit de nos postes situ s dans les pays d velopp s se greffent sur des plans nationaux de secours robustes Par ailleurs nos postes situ s dans des pays risques lev s disposent d ores et d j de plans de s curit op rationnels C LA DIPLOMATIE CONOMIQUE UNE IMPULSION BIENVENUE QUI DEVRA EVITER LE SYNDROME DE L EMPILEMENT Au sein du commerce mondial la part de march de la France d sormais au cinqui me rang ne cesse de se d grader En 15 ans la France est pass e d une position d exc dent commercial r gulier
103. lla du SCAC 120 000 NIGER NIAMEY Parcelle de terrain en friche 1017 460 SINGAPOUR SINGAPOUR Appartement inoccup sis 253 766 800 Arcadia Road SINGAPOUR SINGAPOUR Appartement inoccup sis 257 823 600 Arcadia Road THAILANDE BANGKOK Site de Sathorn 31 129 350 ZIMBABWE HARARE Terrain sis 5 Fairbridge avenue 584 000 TOTAL 122 157 065 CESSIONS REALISEES EN 2012 Pays Poste Bien Prix obtenu ARGENTINE ROSARIO Immeuble abritant l Alliance 82 800 fran aise CAMEROUN YAOUNDE 3 villas quartier du Lac COCAC 3 048 980 COCAC adjoint ASE CANADA OTTAWA Villa de fonction du Ministre 766 000 conseiller JAPON TOKYO Extension du bail emphyt otique 5 684 080 du consortium MINTAK pour 10 ans Campus diplomatique MALI BAMAKO Villa de fonction inoccup e 644 119 Villa Bourbon SENEGAL DAKAR Campus de Fann 7317 552 TOTAL 17 543 531 CESSIONS EN COURS DE FINALISATION EN 2012 Pays Poste Bien Prix obtenu BELGIQUE BRUXELLES Villa de fonction du repr sentant 1 325 000 permanent adjoint aupr s de l UE CENTRAFRIQUE BANGUI Deuxi me immeuble Les Ailes 160 071 CENTRAFRIQUE BANGUI Villa Bonnemine 125 008 CENTRAFRIQUE BANGUI Villa Tourix 149 408 CENTRAFRIQUE BOUAR Ancien cercle culturel fran ais 10 328 COREE DU SUD SEOUL Logement de fonction du 2 696 000 premier conseiller Villa Hannam 59
104. mmune pour le lancement d finitif du projet est attendue incessamment Op ration de S oul La SOVAFIM a lanc un mandat aupr s d un prestataire immobilier pour rechercher un bien selon les crit res fournis par le minist re au printemps 2012 besoins et enveloppe budg taire La mission du service immobilier du minist re SIL et de la SOVAFIM qui s est rendue S oul en juillet 2012 a permis d affiner et d largir les crit res de recherche secteur g ographique et type de bien L int r t d un projet de co localisation franco allemande a t confirm par la partie allemande en juin 2012 et la recherche d un bien int gre galement les besoins de ces derniers Il a t en outre d cid que la SOVAFIM ne serait pas associ e la cession du site de Hap Dong et qu elle proposerait une intervention globale pour la construction du nouveau site de la phase d tudes pr alables la construction de la nouvelle ambassade en liaison avec le minist re et l Ambassade Il est enfin pr ciser que la Commission interminist rielle charg e d mettre un avis sur les op rations immobili res de l tat l tranger CIM a t tenue inform e du d roulement du projet depuis septembre 2011 validation du projet de cession du site actuel de l ambassade 3 Des cessions immobili res al atoires a Un programme de cessions soumis aux al as des march s immobiliers Une liste de biens c der a t tablie en
105. nde arabe et en Afghanistan les cr dits destin s la s curisation des postes diplomatiques augmentent de 23 6 millions d euros par rapport loi de finances initiale m me s il s agit en fait d une stabilisation des dotations au niveau des lois de finances rectificatives De nombreux postes n ayant pas labor de plan de s curit actualis ces cr dits devraient permettre de consolider la s curit de certaines ambassades particuli rement expos es mais pas de permettre une remise niveau globale Pour combler son retard le minist re fait un effort en mati re de modernisation des syst mes d information en vue de la mise en production d un nouveau portail de correspondance diplomatique diplomatie 2 0 Cet effort correspond 2 5 millions d euros de cr dits suppl mentaires Les d penses courantes des ambassades d j contraintes par le pass b n ficient d un coup de pouce de 2 pour faire face l augmentation du co t de la vie et aux variations de taux de change B L IMP RATIF DE LA S CURISATION DES POSTES DIPLOMATIQUES 1 Un effort budg taire de 6 millions d euros 23 95 L l vation continue du niveau des menaces et la diversification de leur forme d j analys e par le Livre blanc sur la d fense et la s curit nationales de 2008 n a fait que s accroitre et met en danger plusieurs de nos implantations et de nos diplomates qui peuvent constituer des cibles pour les terroristes comme
106. ne pouvons que soutenir politiquement l ambition port e par Laurent Fabius de d velopper notre diplomatie conomique comment ne pas regretter le manque de coordination de nos moyens L ambassadeur doit naturellement tre le chef d orchestre du dispositif conomique Nous avons il faut le dire de grosses difficult s obtenir une valuation objective de l action d UbiFrance Dans ces conditions les entreprises ne sont pas bien soutenues nous perdons des march s pour des raisons que nous pourrions viter Je m appr te d ailleurs d poser une s rie d amendements sur ce sujet M Robert del Picchia Au sujet de l amendement voqu par Madame Aichi sur l h pital de campagne du Centre de crise j aimerais pr ciser que les cr dits qui ne seraient pas d pens s en 2013 sur le programme Frangais de l tranger pour organiser les lections l Assembl e des Frangais de l tranger si celles ci sont repouss es devraient mon sens tre plut t report s sur les bourses scolaires dont b n ficient les l ves du r seau d enseignement frangais l tranger D ailleurs m me si les lections sont report es d in vitables op rations de pr paration nous am neront sans doute consommer ne serait ce que partiellement cette ligne budg taire Mme Leila Afchi co rapporteur pour avis J envisage aussi de proposer le red ploiement des cr dits n cessaires l h pital de campagne du centre de c
107. ner des marges de man uvre budg taires afin d tre capable de faire face de nouvelles crises ou de marquer des efforts sur des op rations prioritaires Trois axes prioritaires ont t retenus renforcement de l autorit du Conseil et am lioration de la chaine de commandement entre le si ge et les missions am lioration de la gestion des aspects administratifs financiers et logistiques des OMP en v rifiant l ad quation des moyens mis en uvre la r alit de la mission et en recherchant les synergies intermissions engagement d une r flexion sur les mandats complexes maintien de la paix robuste protection des civils et consolidation de la paix L initiative franco britannique a permis de mettre au centre des discussions le souci de ne plus seulement tendre les mandats des missions mais aussi de r duire et de fermer les mandats qui ne se justifient plus 39 dans leur format initial ou dont les preuves de l efficacit ne sont pas suffisamment tablies Cette probl matique est d sormais partag e non seulement avec nos principaux partenaires europ ens mais aussi avec le secr tariat de l ONU La France entend poursuivre ses efforts en vue d am liorer l efficacit et le suivi des OMP D abord sur le plan op rationnel les capacit s et le professionnalisme cf viols en RDC chol ra en Ha ti des troupes d ploy es sont tr s variables En d pit des efforts du d partement des op
108. nger il n existe tout bonnement pas de march permettant d aboutir une valuation fiable et pr cise Cette difficult est accrue par le caract re atypique de certaines propri t s Si la grande majorit des locaux est constitu e de bureaux et de logements et notamment des r sidences le minist re poss de aussi quelques biens singuliers produits de l histoire pour lesquels la valorisation est tr s difficile 4 Les premiers b n fices de la rationalisation la baisse des loyers budg taires La rationalisation entam e de l immobilier avec la densification des implantations tant l tranger qu en France commence porter ses fruits En France il faut rappeler le projet de regroupement des services du minist re sur trois sites le site principal du Quai d Orsay le site de la rue de la Convention ex Imprimerie nationale et le site de La Courneuve qui abrite d sormais les Archives diplomatiques Dans le programme 105 les loyers budg taires 38 86 millions d euros en France et 55 3 millions d euros l tranger diminuent de 2 2 millions d euros gr ce la baisse du nombre des implantations occup es par le minist re Les loyers budg taires sont vers s sur l ensemble des b timents propri t s de l tat situ s en France m tropolitaine et l tranger d s lors que ces b timents sont constitu s majoritairement de bureaux surface de bureaux sup rieure 51 de la surface du b t
109. ns d euros par rapport des besoins estim s 10 millions d euros Les loyers budg taires sont en baisse fruit de l effort entrepris de rationalisation de l utilisation du parc immobilier Les cr dits d intervention de la coop ration de d fense sont en baisse ce qui conduira une r orientation g ographique et th matique assez 12 5 drastique puisqu une diminution de 15 des cr dits sur 3 ans est programm e Les frais de mission et de repr sentation courante des services sont quant eux stabilis s de m me que les cr dits de soutien valise diplomatique parc automobile Les indemnit s de changement de r sidence vers es aux agents seront stabilis es par une augmentation de la dur e dans les postes de 3 4 ans Les cr dits de fonctionnement du centre de crise peuvent tre abond s en tant que de besoin en gestion par le biais du programme 552 D penses accidentelles et impr visibles de la mission Provisions qui a pour vocation de recevoir les cr dits n cessaires des d penses accidentelles impr visibles et urgentes notamment li es des catastrophes naturelles en France ou l tranger ou des v nements ext rieurs qui requi rent le rapatriement de Frangais Ses cr dits de fonctionnement qui calibrent toutefois son action sont quant eux juste stabilis s e Les priorit s sur le plan budg taire Compte tenu du contexte s curitaire en particulier dans le mo
110. ns les villes de province qui totalisent plus de cadres de cat gories A du minist re des affaires trang res que les 26 ambassades bilat rales dans les capitales o pourtant agit l effet d influence et le travail politique aupr s de nos partenaires de l Union europ enne Sur le plan consulaire il faut aussi tenir compte de la pr sence importante de communaut s fran aises L id e se ferait jour chez certains d une modulation de la pr sence diplomatique autour de la question suivante les 4 briques de l action diplomatique politique conomique consulaire culturelle doivent elles tre pr sentes partout D autres au contraire soulignent qu un trop petit poste ne peut fonctionner et qu il vaut mieux dans ce cas r duire drastiquement ses missions Le ministre a r cemment donn devant les parlementaires des pistes sur les d cisions qui pourraient tre prises S agissant d ventuelles fermetures de postes diplomatiques ambassades et consulats il faut distinguer l uniformit du r seau et son exhaustivit Nous n avons pas de projet arr t mais un poste qui ne compte plus que trois ou quatre agents ne peut pas fonctionner Par cons quent des adaptations sont n cessaires et pour des raisons technologiques la fonction des consulats va voluer dans certains cas La Moldavie et le Belarus ont t cit s mais ils ne sont pas concern s Cela dit il peut y avoir ici ou l et je l assumerai tou
111. ntique quelques milliers d euros pr s le r ajustement intervenu sur le programme 105 en 2010 32 96 correspond en fait au transfert sur le budget du centre de crise de sa quote part de d penses de fonctionnement auparavant imputable au budget de l h tel du ministre un cart important entre les dotations initiales et les d penses r alis es 107 sur le programme 105 et 315 sur le programme 209 Cet cart est combl par trois sources des red ploiements de cr dits des versements effectu s par des contributeurs sur le fonds de concours et enfin par des d crets pour d penses accidentelles et impr visibles Ainsi la baisse de 4 95 soit 105 000 euros du budget d volu l action 1 du programme 105 s curit des Frangais l tranger dans le projet de loi de finances pour 2013 r sulte d un simple ajustement technique li aux changements de statut juridique d un certain nombre de subventions allou es des associations Le montant global soit 2 millions d euros reste inchang par rapport aux ann es pr c dentes Il s agit en effet d une action prioritaire pour le minist re des Affaires trang res Il convient par ailleurs de se souvenir que les d penses de l action 1 du programme 105 sont ligibles au programme interminist riel 552 qui permet des r abondements de cr dits en cas de d penses exceptionnelles li es des crises C est ainsi que pour une dotation annuelle d un montant constant d env
112. ommission les contributions fran aises compter du 1 janvier 2013 pourront tre plus ou moins lev es c Des modalit s de financement et de remboursement complexes En outre la m canique du financement des op rations de maintien de la paix est particuli rement complexe et illisible Les appels contribution sont mis selon une p riodicit tr s irr guli re qui d pend de la dur e des mandats adopt s par le Conseil de S curit et de l articulation entre les d cisions du Conseil en mati re de mandats et celles de l Assembl e G n rale en mati re budg taire le cycle budg taire annuel des OMP courant du 1 juillet au 30 juin Les budgets peuvent en outre tre r vis s en cours d exercice en cas d urgence ou de cr ation de nouvelles op rations Les remboursements vers s par l ONU aux pays contributeurs de troupes portent sur les contingents le mat riel et ventuellement les prestations li es au titre des contingents la mise disposition de personnels militaires casques bleus est rembours e sur la base d un tarif commun toutes les OMP Les taux actuels de remboursement vers s par l ONU aux pays fournisseurs de contingents sont par casque bleu et par mois 1 028 dollars de solde et d allocation 303 dollars de prime suppl mentaire pour les sp cialistes 68 dollars pour les uniformes et l quipement et 5 dollars pour les armes personnelles au titre du mat riel militaire
113. on Moses Bisong Obi Nig ria Effectif de la force 6 079 Budget approuv 683 405 424 EUR Contributions fran aises obligatoires 51 255 406 EUR Mandat initial R solution 1996 le 8 juillet 2011 Mandat actuel R solution 2057 2012 du Conseil de s curit du 5 juillet 2012 Fin du mandat 15 juillet 2013 11 Force int rimaire de s curit des Nations unies pour Abyei FISNUA Chef de mission et commandant de la force Lieutenant G n ral Tadesse Werede Tesfat thiopie Effectif de la force 3 920 Budget approuv 2012 2013 209 973 426 EUR Contributions obligatoires fran aises 15 748 006 EUR Mandat initial R s 1990 2011 Mandat actuel R solution 2047 du Conseil de s curit du 17 mai 2012 Fin du mandat 27 novembre 2012 12 Mission d administration int rimaire des Nations unies au Kosovo MINUK Repr sentant sp cial pour le Kosovo et Chef de la Mission int rimaire des Nations unies au Kosovo MINUK Farid Zarif Afghanistan Personnel en uniforme 13 dont 7 observateurs militaires et 6 policiers Budget approuv 2012 2013 38 237 238 EUR Contributions obligatoires fran aises 2 867 792 EUR Mandat initial RES 1244 1999 Mandat actuel R solution 1244 du Conseil de s curit du 16 septembre 2011 Fin du mandat 30 septembre 2012 13 Mission d ass
114. on europ enne dont l tat ne serait pas repr sent Une proposition de directive sur la protection consulaire est actuellement en cours de discussion pour la mise en uvre effective de ces dispositions A ce titre les autorit s frangaises consid rent que la cr ation d un m canisme de financement pour la prise en charge des co ts induits par les prestations consulaires accord es aux citoyens de l Union non repr sent s apparait n cessaire pour garantir l exercice de la protection consulaire la plus effective possible par les tats membres repr sent s Des proc dures de remboursement d tat tat sont pr vues mais elles sont trop complexes remboursement au cas par cas par l tat membre du citoyen non repr sent b n ficiaire d une prestation consulaire Ce dispositif tr s lourd g rer risque d entrainer une charge de tr sorerie et de travail importante pour les tats membres prestataires de services dont la France dans bien des cas alors m mes que certaines prestations repr sentent un co t significatif Ainsi les tudes r alis es en co t complet salaires frais de fonctionnement co ts additionnels indiquent que la d livrance d un laissez passer un citoyen europ en non repr sent au Maroc par exemple est estim e 500 euros et la prise en charge d un d tenu plus de 5 000 euros Votre commission appuie totalement le Gouvernement frangais dans son souhait de mettre en place un dispositif plu
115. otographie du parc immobilier En superficie l Afrique du Nord et le Moyen Orient se placent toujours en premi re position au sein du parc immobilier g r par le minist re des Affaires trang res En effet 3 pays Je Liban le Maroc et l Alg rie se 1 un nouveau pr l vement dit de mutualisation s tant ajout la contribution au d sendettement 52 distinguent par l importance de leur parc immobilier C est au Liban 180 881 m de surface utile brute et au Maroc 172 494 m utiles que le minist re poss de le patrimoine immobilier le plus important en surface R partition g ographique du parc immobilier g r par le MAE 2011 28 11 D Am riques 18 m Afrique ANMO Asie 33 m Europe La deuxi me zone par ordre d importance est l Europe occidentale avec des superficies notables en Allemagne en Espagne et en Italie PATRIMOINE IMMOBILIER DU M A E 2011 Surface utile en m plus de 50000 m CT 5 000 10 000 m EX 30000 50000 m II moins de 5000 m 20000 30000 C EI 10000 20000 m OC AN ATLANTIQUE PACIFIQUE PACIFIQUE ATLANTIQUE Minist des Afaires trang res dredion des Archives aere Goes 29 st 2012 _ 53 2 Le difficile entretien immobilier des implantations l tranger a Le m canisme chaotique du compte d affectation sp ciale emp che to
116. par un conseil d administration CA Sept pays Royaume Uni Suisse tats Unis Canada Pays Bas Allemagne et Danemark ont t d embl e associ s ce projet et ont rejoint le Mali et la France initiateurs du projet D autres pays Japon et Argentine et la CEDEAO sont galement devenus membres part enti re du CA D autres organismes sont susceptibles de les rejoindre prochainement Australie OIF UN Office for Western Africa L EMP de Bamako a pour mission de contribuer au renforcement des capacit s des Etats africains en mati re de soutien la paix et la mise en place de la brigade ouest de la force africaine en attente FAA A ce titre elle est charg e de former des stagiaires militaires et civils provenant des Etats africains et particuli rement des Etats membres de la CEDEAO en vue de leur permettre de participer des op rations de maintien de la paix men es dans le cadre des Nations unies de l Union Africaine ou de toute autre organisation r gionale faire acqu rir ou entretenir des connaissances fondamentales ainsi que des savoir faire techniques et tactiques li s aux OMP 66 contribuer au renforcement de la culture de la paix en dispensant un enseignement pluridisciplinaire de qualit adapt aux r alit s africaines ouvert sur le monde et reposant sur les concepts de paix et de s curit L EMP jouit d une notori t qui d passe tr s largement le cadre de sa r g
117. plis en prenant pour base le dernier projet de trait qui avait recueilli un large soutien Le trait sur le commerce des armes est attendu depuis longtemps L adoption de cette r solution constitue une tape d cisive vers cet objectif Des millions de personnes dans le monde subissent les cons quences d une diss mination incontr l e et des trafics illicites 3 La ren gociation des bar mes vers plus d quit dans le financement des Nations unies Les quotes parts sont actuellement en ren gociation l ONU ce qui laisse entrevoir la possibilit d une r duction de la quote part frangaise dans le financement de l ONU Actuellement p riode 2010 2012 le France couvre 6 123 du budget de l organisation fraction calcul e partir du revenu national brut mondial des diff rents pays avec diverses corrections cette clef de r partition est galement valable pour la plupart des autres organisations onusiennes UNESCO OIT et OMS notamment et d termine indirectement les quotes parts dans le financement des op rations de maintien de la paix ces quotes parts tant major es pour les membres du Conseil de s curit celle de la France s l ve en cons quence 7 55 9 Dans sa r solution 64 248 l Assembl e g n rale des Nations unies a estim qu une m thode actualis e de r partition des quotes parts doit tre adopt e avant la fin de l ann e 2012 et prendre effet pour la p riode 2013 2015 Si les
118. pour cette composante de 420 000 euros suppl mentaires Pour m moire les axes d effort de ce FSP sur la composante s curit sont les suivants appui la police judiciaire lutte contre les stup fiants laboratoire de police scientifique brigades des mineurs cr ation d un service de protection des personnalit s lutte contre la fraude documentaire appui ANCOP volet protection civile La contribution du D partement dans le domaine de la s curit int rieure peut tre estim e annuellement environ 720 000 euros cr dits de paiement au titre du FSP 425 000 euros salaires du coop rant gendarme et de l ETI 295 000 euros par an La DSCD soutient plusieurs coles africaines de maintien de la paix 17 au total qui concourent gr ce la formation dispens e et la participation de leurs anciens stagiaires des op rations de maintien de la paix la r solution des crises du continent africain En particulier 3 coles nationales vocation r gionale ENVR ont t cr es l initiative de la France l cole de maintien de la paix EMP de Bamako au Mali le centre de perfectionnement aux actions post conflictuelles de d minage et de d pollution CPADD de Ouidah au B nin et l cole internationale des forces de s curit EIFORCES d Awa au Cameroun L cole de maintien de la paix de Bamako L cole dispose aujourd hui d un statut d cole internationale g r e
119. priorit s de votre action Pourtant aucun moyen budg taire n est pr vu pour sa mise en ceuvre De plus le dispositif frangais d aide aux entreprises l tranger est d j tr s clat comme l a fait observer la Cour des Comptes en 2011 avec de nombreux intervenants UbiFrance les missions conomiques les chambres de commerce les collectivit s territoriales N allez vous pas contribuer rajouter encore de la complexit ce dispositif dispers Quelles sont vos orientations en mati re de r organisation du r seau immobilier l tranger Quelle utilisation imaginez vous pour le ch teau de la Celle Saint Cloud 93 La s curisation des postes diplomatiques figure au rang de vos priorit s budg taires Mais l enveloppe est elle suffisante au regard de l accroissement des menaces dans certaines r gions du monde M Laurent Fabius ministre des affaires trang res La diplomatie conomique ne requiert pas mon sens de moyens suppl mentaires mais une meilleure coordination des diff rents acteurs qui sont en effet nombreux UbiFrance les d partements les r gions J ai d ailleurs demand un rapport sur la coop ration d centralis e Pourquoi ne pas envisager que les r gions puissent s installer dans les locaux de l tat l tranger Le but est de parvenir une meilleure synergie entre les diff rents acteurs pour tre plus efficace Le ch teau de la Celle Saint Cloud r sulte d une dona
120. r les op rations de maintien de la paix a t lanc e il y a plus de dix ans l ONU Un rapport devenu c l bre le rapport Brahimi l poque o les OMP repr sentaient 20 000 personnels contre le quintuple aujourd hui avait d j trac les principales pistes de r flexion La plupart des recommandations de ce rapport restent valables les mandats doivent tre clairs les OMP doivent b n ficier des moyens suffisants pour ex cuter les t ches qui leur sont confi es les OMP ne peuvent pas tout faire et tre d ploy es n importe o elles ne doivent pas se substituer aux processus politiques les capacit s d analyse politique de secr tariat doivent tre am lior es il faut renforcer la qualit des troupes plut t que leur quantit le dialogue avec les principaux pays contributeurs de troupes dont les hommes risquaient leur vie sur le terrain doit tre am lior de m me que la collaboration avec les acteurs en dehors des Nations unies Dans cette perspective depuis les ann es 2000 la France s est fortement mobilis e en vue de l am lioration de l efficacit et du suivi politico militaire des OMP France et Royaume Uni ont diffus en janvier 2009 une note libre non papier contenant une analyse des d fis actuels et des propositions d action 1 des progr s importants ont t r alis s la France entend poursuivre ces efforts de rationalisation Il est en effet imp ratif de regag
121. rations de maintien de la paix de l ONU pour tablir des standards op rationnels certains tats admettent en effet difficilement que le niveau op rationnel de leurs unit s soit remis en question De plus des restrictions nationales sur l engagement des contingents et le manque de moyens adapt s h licopt res en particulier limitent parfois la capacit d action des commandants des forces Ensuite compte tenu de sa quote part importante 7 554 96 il est essentiel pour la France de participer activement la maitrise du co t des op rations et leur gouvernance financi re Outre l intention de faire des conomies l objectif politique est de gagner des marges de man uvre budg taires afin d tre capable de faire face de nouvelles crises ou de marquer des efforts sur des op rations d j engag es Pour cela un suivi rigoureux et pragmatique des op rations est indispensable la cr ation de chaque nouvelle op ration et la d finition de son format doivent tre soigneusement r fl chies les effectifs et mat riels d ploy s doivent correspondre aux besoins op rationnels les pratiques financi res doivent tre am lior es 1 coordination entre les OMP et les quipes pays doit tre recherch e afin d viter les doublons la coop ration intermissions doit tre privil gi e par rapport au d ploiement de nouvelles troupes enfin les retours d exp riences doivent tre syst matiq
122. rces a pour cons quence d accroitre les tensions entre les membres surtout en p riode de crise conomique Pourquoi ne pas affecter le produit de la taxe sur les transactions financi res dont la cr ation est envisag ce dont je me r jouis au budget de l Union europ enne Mme Nathalie Goulet Je souhaitais aborder la question de la diplomatie conomique j ai tent de faire des propositions sur ce sujet votre pr d cesseur sans beaucoup de succ s Par ailleurs puis je sugg rer que le montant du prix Nobel attribu l Union europ enne soit affect l aide au d veloppement M Laurent Fabius ministre des affaires trang res Il n est peut tre pas raisonnable d aborder un sujet complexe comme la situation de la Syrie aujourd hui car cela supposerait des d veloppements longs Je reste la disposition de la commission pour l aborder plus longuement l occasion d une audition particuli re qui pourrait si vous en tes d accord comprendre galement la situation au Sahel et les relations avec l Iran S agissant de la diplomatie conomique il est vrai que nous ne nous sommes pas lanc s dans un meccano administratif Paris pour quel r sultat Nous travaillions bien ensemble avec le minist re des finances J ai cr une direction des entreprises au sein du minist re des affaires trang res J ai recrut comme directeur un ancien diplomate qui vient de passer dix ans chez Axa Il va 95 dispo
123. rdination avec l quipe de vigiles La mise en place des CSO s accompagne galement de programmations plus ou moins cons quentes en travaux de s curit ou acquisition de mat riel afin de mettre niveau la s curit passive des postes concern s Il peut galement s av rer n cessaire de recruter des vigiles recrut s locaux ou soci t s prestataires pour renforcer la s curit active Leur mise en place permet un red ploiement des emplois gagn s par ce biais vers les zones crisog nes la mise en place de 29 postes de CSO dont 16 4 cr ations de postes a ainsi permis le gain de 30 quivalents temps plein ETP Ces ETP gagn s ont t red ploy s pour r pondre aux n cessit s imm diates ou venir notamment dans des postes particuli rement sensibles Afghanistan Y men Mauritanie ou dans des postes o l effectif de gardes de s curit est insuffisant En effet 15 ambassades sur 158 82 consulats sur 96 et 13 repr sentations permanentes sur 17 sont aujourd hui d pourvus de gardes de s curit Cette action de renforcement des sites s est accompagn e de l envoi souvent dans l urgence de policiers ou gendarmes missionnaires en renfort des effectifs permanents pour faire face aux situations de crise assurer la garde des b timents ou la protection des autorit s A l t 2012 141 policiers et gendarmes taient d ploy s ce titre dans 25 pays Exemple pour deux cas sensib
124. re d un programme France Le r le confi chacun des op rateurs en vertu de ses avantages comparatifs dans le processus d exportation n est toutefois pas exclusif En pratique la coordination des actions d Ubifrance avec celles des chambres de commerce frangaises l tranger peut encore tre am lior e La d marche de partenariat a jusqu pr sent ignor les r gions Ces derni res responsables du d veloppement conomique dans les territoires attribuent des aides financi res aux petites et moyennes entreprises pour prendre en charge une fraction de leurs d penses de d veloppement international Ces aides d une grande diversit subventionnent pour l essentiel des d penses de prospection participation des salons etc et des d penses li es la constitution d une quipe export cadres export Certaines r gions disposent de surcroit d importantes structures l tranger Elles ont nou des partenariats anciens avec les chambres de commerce et d industrie Les dispositifs mis en uvre par les r gions repr sentent un budget de l ordre de 20 millions d euros annuels et sont donc d une importance quivalente au budget d intervention d Ubifrance Interrog lors de son audition devant votre commission sur l articulation future des r les et en particulier de celui du minist re des affaires trang res avec celui de la direction du Tr sor du minist re de l conomie et des finances et
125. relle Parmi ces personnalit s figurent deux membres de notre commission nos coll gues Jean Pierre Raffarin pour l Alg rie et Jean Pierre Chev nement pour la Russie 2 La n cessit d une coh rence accrue d un dispositif de soutien public l exportation tr s clat Votre commission ne peut que souscrire l objectif d un meilleur accompagnement l export des entreprises fran aises Elle s interroge toutefois sur la m thode retenue dans la mesure o le dispositif public de soutien l export qui vient de faire l objet d une ample r forme avec la clarification des missions entre Ubifrance et les missions conomiques d sormais recentr es sur les activit s r galiennes souffre d j d un parpillement pr judiciable Les structures d appui qui forment l quipe de France de l export rassemblent d j de nombreux acteurs les diff rents services de l tat concern s les conseils r gionaux les chambres consulaires les chambres de commerce et d industrie frangaises l tranger les conseillers du commerce ext rieur Oseo a Coface les f d rations professionnelles industries m caniques audiovisuel agro alimentaire artisans co entreprises etc les p les de comp titivit les acteurs priv s du commerce international rassembl s au sein de l OSCI Dans son rapport public annuel pour 2011 la Cour des comptes pointait d j l absence de ration
126. rise depuis le programme 185 Il s agit je le rappelle d un amendement d appel M Jeanny Lorgeoux Je soutiens cet appel M Christian Poncelet Je voterai en faveur des cr dits du programme M Christian Cambon L implication plus ou moins forte de l ambassadeur en mati re conomique d pend beaucoup de sa qualit propre J estime qu il faut se soucier davantage des PME que des grandes entreprises pour le soutien l exportation Nous devrions nous inspirer de l organisation allemande M Alain Gournac co rapporteur pour avis Nous connaissons tous dans nos circonscriptions des petites entreprises qui n osent pas se lancer 78 l export y a beaucoup faire Pourquoi ne pas d velopper le portage l export des petites entreprises par les plus grandes Mme Leila Afchi co rapporteur pour avis La pertinence du dispositif UbiFrance n est pas toujours av r e En Alg rie par exemple j ai pu observer lors d un d placement que la dimension politique tait d terminante pour les changes commerciaux et que la r ponse UbiFrance n tait pas forc ment la meilleure Les entreprises allemandes ont un avantage comparatif l export elles n ont qu un seul guichet l o en France les garanties de la COFACE transitent par des tablissements financiers ce qui multiplie les intervenants et rench rit les co ts Mme Nathalie Goulet Nous devons tre plus offensifs et d
127. ritage vers les zones g ographiques prioritaires dont les pays mergents ouverture de nouveaux postes consulaires en Russie Chine et Inde en particulier Les effectifs ont diminu depuis 2008 dans les grands postes des zones d h ritage Afrique subsaharienne 14 Europe occidentale 10 La Chine l Inde la Russie et le Br sil figurent aujourd hui parmi les dix postes les plus dot s en effectifs du r seau Toutefois plusieurs indices laissent penser que ce red ploiement tr s progressif jusqu pr sent n est pas encore achev L Asie ne repr sente toujours que 15 des effectifs et les deux Am rique nord et sud seulement 14 A l inverse si l on additionne les zones Afrique Afrique du Nord et Europe on totalise les 2 3 des effectifs Un agent sur cinq est en poste au sein d un tat de l Union europ enne 46 R partition g ographique des agents l tranger en 2011 3 14 El Am riques Afrique ge o ANMO Rf N a Asie 26 m UE D Europe cont 6 17 Repres perm Source minist re des affaires trang res Un tableau figurant en annexe n 1 du pr sent rapport donne la r partition des moyens dans le r seau montre l actualit d un constat tabli depuis plusieurs ann es d j UN RESEAU EN PHASE AVEC NOS PRIORIT S DIPLOMATIQUES Extrait du rapport sp cial de la commission des finances de l Assembl e national
128. s 72 organisations internationales La France a t l un des membres fondateurs de l ONU sa cr ation en 1945 Elle appartient au Conseil de s curit et y d tient un si ge permanent comme les Etats Unis la Grande Bretagne la Russie et la Chine Elle joue ce titre un r le moteur sur nombre de sujets Au sein des Nations unies la France est active dans tous les domaines 23 Les chiffres cl s de la France PONU Membre permanent du Conseil de s curit 5 rang de contributeur financier 720 millions d euros pour l ensemble du syst me en 2010 quote part au budget r gulier 6 123 et celui des op rations de maintien de la paix 7 554 contributeur de troupes 2 rang des membres permanents du Conseil de s curit apr s la Chine et nombre de Francais employ s 1 315 soit 6 pss contingent le francais est l une des six langues officielles et l une des deux langues de travail du secr tariat A LA FRANCE DANS LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES 1 Rappel de la position francaise sur la r forme des Nations unies La France est tr s impliqu e dans la r forme des Nations unies Les derni res crises ont confirm le caract re central de l ONU mais elles ont galement renforc la n cessit de rendre l organisation plus efficace et plus repr sentative des quilibres mondiaux actuels C est pourquoi la France cuvre avec d termination pour une r forme du Conseil de s curit Ell
129. s es par le centre de crise en 2010 2011 sur le th me de la s curit juridique de ses activit s Depuis lors ainsi que la Cour des comptes en a t inform e les solutions envisag es ont pu tre mises en uvre 1 Les personnels du centre de crise en mission d urgence sur des th tres de crise b n ficient d sormais d une couverture assurantielle identique celle des militaires en op rations 2 La production des Conseils aux voyageurs est strictement encadr e d une part un t l gramme circulaire d instruction du Secr taire g n ral du Quai d Orsay pr cise que les conseils ont pour seul objectif la s curit de nos compatriotes et doivent se fonder sur des faits objectifs d autre part la proc dure de mise jour des conseils b n ficient d sormais d une certification qualit ISO 9001 qui garantit le respect d un certain nombre de formes et de d lais Au final et en l tat des textes et de la jurisprudence il y a lieu de consid rer que les Conseils aux voyageurs r pondent aujourd hui de fa on tout fait satisfaisante aux crit res objectifs qui permettent de garantir leu s curit juridique Le projet annuel de performance pr voit que 80 des fiches Conseils aux voyageurs sont relues tous les 2 mois En pratique ceci signifie que chaque fiche fait l objet d un contr le obligatoire au moins 4 ou 5 fois par an Par ailleurs l issue de ces contr les mais beaucoup plus souven
130. s comptes a point l obsolescence des plans de s curit des ambassades La Cour a relev que sur les 169 plans de s curit cens s tre tenus jour par les ambassades pour la protection des ressortissants fran ais et communautaires 40 n avaient la date de son contr le juin 2012 pas t mis jour depuis plus de 3 ans et 17 depuis plus de 5 ans Dans certains pays comme en gypte les r seaux diplomatiques et consulaires n en disposaient pas au moment des v nements de 2011 Pour expliquer cet tat de fait la Cour a notamment relev les faiblesses de l application informatique Ph dre jug e inutilisable dans sa version en vigueur lors de l laboration des observations NB il s agissait alors du logiciel Ph dre II Vos rapporteurs ont naturellement interrog le minist re des Affaires trang res sur cette question laquelle ils attachent une haute importance Il apparait que les des plans devraient tre mis jour fin 2012 et le reliquat au cours du premier trimestre 2013 La r ponse du minist re figurant ci dessous si elle ne m connait pas les difficult s point es par la Cour des comptes montre une prise de conscience de l enjeu et la mise en place des moyens pour rem dier la situation actuelle Ces observations ne mettaient toutefois pas en cause le logiciel Ph dre III en service depuis le mois de f vrier 2012 sur lequel la totalit des 220 plans de s
131. s souple plus efficace et plus quitable passant l tablissement d un guichet unique pour le remboursement des prestations ce qui permettrait de lever les incertitudes sur le remboursement des prestations de r duire les d lais moyens de remboursement et d assurer un traitement homog ne de ces demandes La cr ation d un m canisme de financement d di permettrait galement un meilleur suivi des d penses li es la protection consulaire des citoyens non repr sent s Les d l gations de l Union europ enne pourraient tre le point d entr e du m canisme En cas de crise et depuis novembre 2007 un m canisme europ en peut tre d clench en vue de soutenir dans le cadre d actions de protection civile l assistance consulaire offerte aux citoyens de l Union pr sents dans des 76 pays tiers si les autorit s consulaires des tats membres en font la demande Lorsque le m canisme est activ le centre de suivi et d information MIC de la Commission europ enne c est dire sa cellule op rationnelle permet d avoir acc s un vaste r seau de ressources de protection civile provenant des 31 pays participants tats membres pays de l EEE et Croatie favorisant ainsi la mise en commun et la mobilisation des ressources disponibles par exemple moyens de transport d assistance m dicale et d vacuation abris provisoires etc ainsi que les changes d informations Apr s les attentats de Bombay en novem
132. se d ploy e en Jordanie au profit de r fugi s syriens montr sa remarquable efficacit mais aussi sa difficult r pondre au del des besoins chirurgicaux des demandes plus courantes m dicales et p diatriques soins primaires vaccinations troubles alimentaires Il existe aujourd hui des quipements l gers modulables moins compliqu s d ployer compl mentaires des autres moyens que l tat peut mettre disposition en pareil cas Le Centre de crise aurait besoin d une structure modulable dont le socle commun cinq six tentes permettrait la mise en place rapide d un premier niveau de r ponse la crise Structure sanitaire projetable socle commun 75 Selon la nature de l v nement des modules compl mentaires viendraient renfoncer et adapter l quipement initial module chirurgical module p diatrique module de chirurgie dentaire Enfin deux modules annexes permettraient l h bergement des personnels de sant Votre commission juge souhaitable de permettre au centre de crise de se doter d un tel quipement dont le co t est estim 1 million d euros environ auxquels s ajoutent 7 8 de frais de fonctionnement annuels b Vers des moyens communs pour les rapatriements au sein de l Union europ enne Depuis l article 23 du trait sur le fonctionnement de l Union europ enne il existe une obligation d assistance consulaire dans les tat tiers pour les citoyens de l Uni
133. seau diplomatique pour moduler la pr sence de la France en fonction de ses int r ts et en prenant compte tous les r seaux de l tat La r flexion en cours plusieurs ambassadeurs ont re u des missions de r flexion notamment sur le dimensionnement du r seau diplomatique en Europe ou sur le r seau consulaire se traduira par des propositions fin 2012 Votre commission soutient cet indispensable effort de red ploiement des effectifs et des moyens L approche par missions devrait permettre un r quilibrage le plus en phase possible avec les priorit s de la diplomatie francaise La poursuite de la politique de cessions immobili res Votre commission constate que compte tenu de la faiblesse des cr dits d entretien lourd du parc immobilier l tranger le minist re qui b n ficie titre provisoire d une r affectation des produits de cession de son patrimoine l tranger est toujours d pendant du rythme al atoire de ces cessions pour la programmation de ses travaux Cette situation ob re la capacit de programmation du minist re 2 Les principales volutions budg taires pour 2013 Des d penses obligatoires qui augmentent Malgr la promotion par la France d une politique de croissance z ro des budgets les contributions aux organisations internationales qui repr sentent 70 des d penses du programme 105 hors d penses de personnel augmentent de 42 millions d euros so
134. ser de moyens en personnel non n gligeables On va essayer de faire travailler tout le monde ensemble Je recois r guli rement des chefs d entreprise Sur le terrain les ambassadeurs ont une mission de coordination des services de tous les minist res et au del de certains services para administratifs On fera un bilan dans six mois Je suis satisfait des perspectives d instauration de la taxe sur les transactions financi res 11 pays dont l Allemagne l Italie et l Espagne se sont d clar s favorables mais il reste maintenant concr tiser ces intentions Il y a plusieurs projets La France par sagesse s est ralli e celui de la commission Il n y a pas ce stade de proposition uniforme d affectation du produit de la taxe La base devra tre commune mais l application pourra tre diverse Pour la France nous avons l intention d en affecter une partie aux ressources propres et une part de 10 au d veloppement Il y a galement en perspective l id e d un budget europ en sp cial pour des actions dans le cadre de la zone euro et de faire converger les deux m canismes par affectation de ressources propres comme la taxe ce budget Toutefois il ne faudrait pas que cela conduise certains tats non membres de la zone euro entrevoir dans ce budget un moyen de s exon rer de leur participation certaines d penses de l Union par transfert de charges d un budget l autre J accueille volontiers les suggestions en mati re
135. sionnement finalement assez limit 44 B LES NOUVELLES PERSPECTIVES D VOLUTION SERONT CONSTRUITES A PARTIR D UNE R FLEXION SUR LES MISSIONS I Une r flexion relanc e 1 in ee ERG EE P HERI See e E Bed de EUER ee ek a Les missions de r flexion officielles b L x mple britannique cnet eR te EDI 2 Quels principes tablir pour dimensionner le r seau diplomatique esses a Les mutualisations et co localisations ne seront qu une partie de la r ponse b Plusieurs approches sont possibles C LA RATIONALISATION ENGAG E DU PARC IMMOBILIER A L TRANGER 1 Un parc immobilier ample et disparate qui gage les d penses immobili res du DO IM M HE a Rationalisation et valorisation b Photographie du parc immobilier 2 Le difficile entretien immobilier des implantations l tranger eene a Le m canisme chaotique du compte d affectation sp ciale emp che toute programmations eiia EE b Les cr dits d entretien lourd sont progressivement cannibalis s par l entretien courant ou l investissement reet c Une perte de recettes de 69 millions d euros pour l immeuble du boulevard Saint EE ee d Les financements inno
136. ssiers de naturalisation et de d claration est centralis dans un seul poste par pays Ceci a t fait en Allemagne et les instructions sont en cours pour sa g n ralisation dans l Union Europ enne mesure 117 Le regroupement Nantes d une grande partie de l tat civil de nos postes consulaires dans les pays du Maghreb mesure 121 Pou accroitre la dimension interminist rielle du r seau de l tat l tranger la mesure 318 de la RGPP d finit la strat gie de l tat l tranger sur un mode interminist riel Elle s est traduite par la cr ation d un Comit Interminist riel des R seaux Internationaux de l tat CORINTE qui vise renforcer la coordination interminist rielle Les pouvoirs de coordination et d animation de l ambassadeur ont t r affirm s par la mesure 317 qui pr voit que les services ext rieurs de l tat seront organis s dans les ambassades en p les de comp tence interminist riels fonctionnant en r seau sous l autorit des ambassadeurs Des p les de comp tence interminist riels sur des sujets transverses ont ainsi t constitu s dans 112 ambassades La mesure 114 vise la mise en place de p les supports communs l ensemble des agents l tranger Le redimensionnement du r seau s accompagne de la mutualisation des fonctions administratives et de gestion avec la mise en place de services communs de gestion SCG Ils permettront d unifier sous l autorit de l am
137. t fait tel ou tel poste trop petit pour rester ouvert et dont il faudra r partir ailleurs les missions C est une exigence de bonne gestion Le r seau doit tre uniforme mais cela ne passe pas forc ment par notre pr sence dans 193 pays Votre commission suivra naturellement avec la plus grande attention cette question essentielle du dimensionnement du r seau lui semble que la r flexion sur la coh rence de la pr sence de l ensemble des minist res dans les pays trangers est une partie importante de la solution et qu elle doit tre relanc e pour trouver de nouvelles articulations de nouvelles coh rences de nouvelles m thodes de travail Commission largie l Assembl e nationale le 24 octobre 2012 ESSE LA RATIONALISATION ENGA G E DU PARC IMMOBILIER L ETRANGER 1 Un parc immobilier ample et disparate qui gage les d penses immobili res du minist re a Rationalisation et valorisation Le minist re a entrepris depuis plusieurs ann es la rationalisation et la valorisation de son patrimoine immobilier conform ment aux orientations g n rales de la politique immobili re de l tat Cette politique immobili re orient e vers la recherche d une plus grande efficience se traduit notamment par la cession des biens domaniaux devenus inutiles et la recherche syst matique de possibilit s d un regroupement des services de l tat sur un site unique De plus les cessions immobili res
138. t de d fense L action 6 Soutien L action 7 R seau diplomatique Ces cr dits sont d taill s dans le tableau ci contre Au sein du programme 105 les contributions aux organisations internationales qui repr sentent 70 des d penses du programme 105 hors d penses de personnel augmentent de 42 millions d euros sous l effet notamment de l volution des taux de change pour 37 millions d euros La nouvelle op ration de maintien de la paix dans le Sud Soudan occasionne une augmentation de 19 millions d euros des contributions frangaises Cette volution dynamique explique la hausse des cr dits Les principales conomies Sur le plan des emplois le minist re rend 184 quivalents temps pleins en 2013 dont seulement 35 sont pris dans le programme 105 pour un total de 600 pour le minist re sur le triennum 2013 2015 Avec la RGPP le minist re avait supprim 1 150 emplois en 5 ans Au total ce sont 18 des effectifs qui auront disparu en 15 ans cette attrition p se lourd pour un petit minist re en termes d effectifs 14 000 agents au total Plusieurs budgets de fonctionnement subissent la norme gouvernementale de baisse de 7 d penses de communication d placements minist riels 4 7 millions d euros Les cr dits d entretien lourd du parc immobilier l tranger qui avaient un temps disparu avant d tre fort heureusement r tablis en 2012 sont insuffisants 3 62 millio
139. t en raison de la survenue d v nements ces fiches font l objet de 900 1 000 mises jour chaque ann e En moyenne une fiche est donc actualis e 4 fois par an tant 273 entendu que les fiches des pays sensibles peuvent tre modifi es une dizaine de fois par an ou plus si la situation le justifie 3 Les vacuations de ressortissants comptent au nombre des actes de gouvernement et par nature se d roulent dans des circonstances exceptionnelles Dans ces conditions la possibilit qu un recours contentieux puisse tre d clar recevable est extr mement faible Le centre de crise veille n anmoins lorsque la situation le permet assurer la bonne information des personnes qui peuvent b n ficier d une vacuation pour leur permettre de prendre leur d cision de d part de fa on clair e notamment l gard des risques qu elles seraient susceptibles d encourir cette occasion Il convient de pr ciser que pour l heure aucun recours contentieux ni aucune plainte n a jamais t d pos e au sujet d une vacuation c La mise jour des plans de s curit des ambassades Ce r f r pointe aussi une lacune inqui tante pour l actualisation des plans de s curit des ambassades reli s en partie aux probl mes du logiciel utilis pour ces plans le logiciel Ph dre Interrog sur ce sujet le minist re fait valoir que le logiciel Ph dre II qui a fait l objet des remarques d
140. te de cr dits disponibles ou pr visibles venir Seul le retour une r elle budg tisation des cr dits n cessaires l entretien immobilier du minist re des Affaires trang res tant pour les op rations d investissement lourd que pour le gros entretien et la maintenance courante permettrait d assurer la p rennit des ouvrages et le maintien de leur valeur immobili re Cette question se pose avec une acuit toute particuli re puisque le m canisme transitoire de financement par les cessions l tranger ne s applique d apr s la l gislation actuelle que jusqu en 2014 c Une perte de recettes de 69 millions d euros pour l immeuble du boulevard Saint Germain Dans le cadre du projet de regroupement des services du minist re des Affaires trang res conduit depuis 2006 la vente d un b timent situ boulevard Saint Germain devait d gager un produit de cession de 69 millions d euros que le minist re de l cologie nouvel occupant de ce b timent s tait engag verser au minist re des Affaires trang res 55 Cette indemnisation de 69 millions d euros devait financer l op ration de r novation du Quai d Orsay Elle tait elle m me gag e sur la cession de l ensemble immobilier S gur Fontenoy dont le minist re de l cologie tait l utilisateur principal au sens domanial Or la d cision prise en f vrier 2010 d implanter un centre de gouvernement sur le site de S gur a priv le minist re
141. texte particulier n ait pr vu de d rogation Interrog sur ce point par vos rapporteurs lors de leur visite sur place le directeur du centre de crise a r pondu que es d passements d horaire sont inh rents l activit d un service d urgence op rationnel 24 heures sur 24 et concernent l ensemble des personnels Pour cette raison un r gime d rogatoire est en train d tre mis en place le passage du temps de temps de travail au centre de crise 65 heures hebdomadaires a t approuv par le comit technique minist riel du minist re des Affaires trang res les 30 et 3l mai 2012 la publication des d crets correspondants qui n cessitent notamment un passage en Conseil d tat et devant le Conseil sup rieur de la Fonction publique devraient intervenir courant 2013 Le nouveau r gime pr voit normalement des contreparties sous forme de temps de repos suppl mentaires et de compl ments de r mun ration 71 2 Des moyens consolid s a Des dotations budg taires pr serv es Le centre de crise marge deux programmes budg taires non seulement le programme 105 pour la s curit des Frangais l tranger mais aussi le programme 209 pour l action humanitaire autrement appel fonds d urgence humanitaire FUH Le programme 105 supporte les d penses courantes de fonctionnement du service Le budget du centre de crise a deux caract ristiques la stabilit le montant restant chaque ann e ide
142. tion des diff rentes r solutions sur l Iran et la Cor e du Nord La France et le Royaume Uni sont les deux 24 premiers tats avoir ratifi le Trait sur l interdiction compl te des essais nucl aires TICE en 1998 et la France uvre pour son entr e en vigueur La France est galement le premier tat avoir d cid et mis en uvre le d mant lement de ses installations consacr es la production de mati res fissiles pour les armes nucl aires Elle soutient la reprise des travaux relatifs la n gociation d un Trait sur l interdiction de la production de mati res fissiles pour les armes nucl aires Elle cherche promouvoir avec constance un r le ambitieux et efficace pour les Nations unies fond sur le droit international et le consensus En juillet 2012 tait convoqu e New York une conf rence des Nations unies pour tablir un Trait sur le commerce des armes conventionnelles Son but tait d laborer un instrument juridiquement contraignant tablissant les normes internationales communes les plus strictes possibles pour l exportation l importation et les transferts des armes dites classiques contribuant ainsi au n cessaire contr le et la transparence des ventes d armes Le commerce des armes repr sente environ 1 400 milliards de dollars par an Les cinq membres permanents du Conseil de s curit tats Unis Russie Chine Royaume Uni France et Isra l repr sentent 9
143. tion particuli re aux ministres successifs des affaires trang res Il a t diversement utilis par mes pr d cesseurs et n est malheureusement pas bien entretenu Je r fl chis au moyen de mieux l utiliser et d assurer sa r novation peut tre gr ce au m c nat En tout tat de cause les termes m mes de la donation limitent tr s troitement l usage qui peut en tre fait La s curisation des postes diplomatiques est une priorit L assassinat de l ambassadeur am ricain Benghazi vient de nous le rappeler m me si cette triste affaire est sans doute plus compliqu e qu il n y parait Vous n tes pas sans savoir que le Parlement am ricain a constitu une commission d enqu te sur ce sujet qui devient un enjeu des lections pr sidentielles am ricaines Il n en demeure pas moins que dans le monde troubl dans lequel nous vivons nous devons rester attentifs en particulier en Afrique surtout dans le Sahel en Afghanistan M Jean Louis Carr re pr sident Nous sommes menac s M Laurent Fabius ministre des affaires trang res En effet Assurer la s curit des agents est une des mes pr occupations fortes Nous pr voyons plus de cr dits que les lois de finances pr c dentes mais si l enveloppe s av re insuffisante il faudra l abonder M Robert del Picchia Nous aurons l occasion de revenir au cours d autres auditions sur la suppression de la prise en charge de la scolarit PEC Permett
144. tionnaire au sein de l quipe mexicaine durant la derni re pr sidence du G20 une r orientation des priorit s budg taires vers les cr dits d influence comme l invitation des personnalit s d excellence la multiplication de visites bilat rales de haut niveau dans les pays mergents 2 Quels principes tablir pour dimensionner le r seau diplomatique d Les mutualisations et co localisations ne seront qu une partie de la r ponse Les co localisations sont le regroupement de services diplomatiques consulaires ou culturels de pays europ ens dans un m me b timent l tranger Elles sont conceptuellement extr mement s duisantes elles apparaissent comme une solution permettant de concilier tout la fois les imp ratifs de respect de notre souverainet notre int r t strat gique et notre int r t conomique Elles pr sentent 3 principaux avantages accro tre la visibilit et l influence des pays europ ens favoriser le rapprochement entre les cultures diplomatiques et les proc dures nationales et favoriser localement l change d analyses et d informations enfin elles permettent d adapter les modalit s de la pr sence frangaise dans le cadre de la rationalisation de nos r seaux l tranger en permettant une mutualisation d une partie des frais de fonctionnement des structures communes Dans cette perspective des op rations de mutualisation de nos implantations immobili res a
145. uation de traiter des enjeux tels que le terrorisme islamique la criminalit organis e le trafic de stup fiants l ins curit des flux maritimes L impact de nos actions de formation et de structuration est consid rable aussi pour organiser dans les pays partenaires une meilleure r ponse aux catastrophes naturelles r currentes inondations s cheresse cyclones En organisant et en structurant les forces en faisant de la planification les progr s peuvent tre consid rables car les capacit s en mati re de g nie de sant de transport de logistique ou encore de transmissions sont bien souvent pr sentes Le nombre de coop rants est malheureusement en diminution ces derni res ann es Les chiffres sur le triennum 2013 2015 conduiront encore une r duction de leur nombre Nombre de coop rants Hors Afrique subsaharienne m Afrique subsaharienne 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2 Un recentrage forc Dans le projet de loi de finances pour 2013 les cr dits de la coop ration de s curit et de d fense 31 95 millions d euros sont soumis la norme de baisse de 7 des d penses de fonctionnement et d intervention 64 En 2014 l effort sera de 4 en 2015 ils baisseront de 4 nouveau Votre commission d plore que l effort budg taire porte sur des d penses qui ont pourtant un fort effet de levier qu il s agisse de diplomatie
146. ue ne peut perdurer On ne peut parler de modernisation de l tat lorsque nos agents sur le terrain sont confront s quotidiennement ces r alit s consommatrices de temps et d nergie On ne peut alors en exiger davantage d efficacit Les moyens suppl mentaires de 2 5 millions d euros consacr s cette ligne sont donc indispensables Dernier point sur lequel il tait n cessaire d inverser la tendance ce sont les moyens de nos ambassades En raison du change et des inflations galopantes dans certains pays le pouvoir d achat s rode tr s rapidement 92 Afin de maintenir simplement notre capacit assumer les d penses incompressibles nos moyens l tranger progressent de 2 Je souhaite rapidement voquer le sujet de l immobilier Des rationalisations sont encore possibles et nous travaillons aux regroupements de nos implantations particuli rement dans les capitales o nous avons plusieurs repr sentations A Paris nous envisageons de vendre une immeuble rue Huysmans Les regroupements avec nos partenaires europ ens sont galement recherch s particuli rement avec les Allemands Le SEAE a lanc une r flexion sur les mutualisations en pays tiers Nous sommes associ s l exercice pour identifier des opportunit s Voil pour ce qui concerne le programme 105 Je finirai par le r seau de la France l tranger Dans le contexte budg taire que nous connaissons il est imp ratif de r
147. uement diffus s et exploit s Une revue strat gique des op rations de maintien de la paix au niveau P3 tats Unis France et Royaume Uni a t initi e par la France en novembre 2011 afin de redonner aux Nations unies une marge de man uvre pour les missions prioritaires ou pour de nouvelles missions 40 L tude initiale permet d envisager une r duction de 17200 hommes L ensemble repr senterait une premi re conomie de 800 millions de dollars soit 64 millions de dollars pour la France Revue des op rations de maintien de la paix l exemple de la FINUL La Force int rimaire des Nations unies au Liban FINUL a t mise en place par le Conseil de s curit la suite de l intervention isra lienne au Liban en 1978 A la suite du conflit de l t 2006 le mandat de la FINUL a t renforc en moyens et en effectifs par la r solution 1701 du Conseil de s curit Ce mandat a t depuis lors renouvel chaque ann e comme un l ment d terminant pour mettre fin aux hostilit s Par la r solution 2064 du Conseil de s curit des Nations unies adopt e le 30 ao t 2012 le mandat de la FINUL a t renouvel pour un an jusqu au 31 ao t 2013 Cette r solution r it re l attachement du Conseil de s curit l int grit territoriale la souverainet et l ind pendance politique du Liban Elle donne les moyens la FINUL de continuer exercer pleinement sa mission dans un contexte s
148. ure de mettre en ceuvre de tels 2742 dispositifs pour le compte du minist re des affaires trang res Trois organismes non gouvernementaux disposent de capacit s de projection m dicale de haut niveau la Croix Rouge fran aise en partenariat avec leurs homologues allemands M decins sans fronti re et M decins du Monde Dans les quatre derni res ann es le CDC a t sollicit sept reprises pour l envoi de structures m dicales de campagne les moyens du minist re de la d fense ont t retenus dans un cas Jordanie 2012 ceux de la s curit civile dans deux cas Sri Lanka 2009 Ha ti 2010 la gestion des autres urgences ayant t confi e soit au minist re de la Sant Gaza 2009 Brazzaville 2012 soit des ONG Le constat commun toutes ces situations d urgence est pourtant le manque de modularit de moyens disponibles Tous sont assujettis une sorte de loi du tout ou rien qui impose de fait soit une structure top lourde et peu adapt e soit une structure trop l g re et vite d pass e par le nombre de victimes S y ajoutent des frais de transport proportionnels la charge embarqu e deux avions cargo sont n cessaires pour le transport de ces structures L acquisition d un dispositif plus flexible et donc de taille plus ajust e devrait permettre une r duction significative des frais d acheminement Encore r cemment l antenne chirurgicale du Minist re de la D fen
149. us l effet notamment de l volution des taux de change pour 37 millions d euros La nouvelle op ration de maintien de la paix dans le Sud Soudan occasionne une augmentation de 19 millions d euros des contributions fran aises Des conomies qui touchent des d penses d avenir entretien immobilier coop ration de d fense Sur le plan des emplois le minist re rend en 2013 184 quivalents temps pleins en 2013 dont seulement 35 dans le programme 105 pour un total de 600 pour le minist re sur le triennum 2013 2015 Avec la RGPP le minist re avait supprim 1 150 emplois en 5 ans Plusieurs budgets de fonctionnement subissent la norme gouvernementale de baisse de 7 d penses de communication d placements minist riels 4 7 millions d euros Les cr dits d intervention de la coop ration de d fense sont en baisse ce qui conduira une r orientation g ographique et th matique assez drastique puisqu une diminution de 15 96 des cr dits sur 3 ans est programm e Votre commission regrette que les coupes ne portent sur des d penses fort effet de levier comme les coop rants pour former les cadres militaires africains Les frais de mission et de repr sentation courante des services sont quant eux stabilis s de m me que les cr dits de soutien valise diplomatique parc automobile Les indemnit s de changement de r sidence vers es aux agents seront stabilis es par une augmentation de la dur
150. ut pr s d adopter un texte qui aurait trait ces probl mes Nos pays ont d ploy de vigoureux efforts lors de la Conf rence des Nations unies New York pour n gocier le premier trait global r gissant le commerce des armes classiques De nets progr s ont t accomplis et bien que d us de ne pas avoir pu conclure les n gociations nous ne sommes nullement d courag s Les raisons d agir n ont pas vari 25 Ces derni res ann es une majorit crasante d tats membres des Nations unies ont exprim leur d termination conclure un TCA Ce nombre n a cess de cro tre durant les n gociations de juillet et la fin de la conf rence plus de 90 pays ont soutenu une d claration pr conisant une poursuite rapide du processus Nos objectifs n ont pas chang Nous sommes convaincus qu il incombe aux tats de veiller ce que des armes ne soient pas transf r es s il existe un risque vident qu elles soient utilis es pour commettre de graves violations du droit humanitaire international et des droits de l Homme Le Trait sur le Commerce des Armes devra tre juridiquement contraignant mais appliqu au niveau national Il devra couvrir tous les types d armes classiques notamment les armes l g res et de petit calibre et tous les types de munitions Nous voulons galement obtenir un trait qui cherche am liorer la transparence et pr vienne le d tournement d armes du march l gal vers d
151. ute programmation On entend par entretien lourd les travaux relatifs aux clos et couvert des b timents voiries et r seaux divers VRD et aux mises aux normes techniques et r glementaires A titre d exemple on peut citer les ravalements de fa ade changements de menuiseries ext rieures r fections de toitures ou d tanch it de terrasse changements de chaudi re ainsi que le renouvellement d quipements techniques autocommutateurs groupes lectrog nes Les mises aux normes lectriques incendie ou handicap s sont galement concern es Enfin on peut assimiler ces travaux les gros travaux cons cutifs l obsolescence des quipements par exemple en l absence de pi ces de rechange Les cr dits affect s ces travaux de gros entretien comprennent l ensemble des frais connexes n cessaires leur ex cution tels que les diagnostics ou les tudes de ma trise d uvre Comme l indique juste titre le minist re des Affaires trang res pour tre coordonn et efficace le gros entretien du patrimoine immobilier devrait d une part tre pr ventif et d autre part faire l objet d une programmation pluriannuelle En effet la dur e de vie des l ments constitutifs du clos et couvert des b timents et des gros quipements est connue et souvent associ e des garanties Le gros entretien est donc pr dictible et r current et peut tre ais ment programm sur de nombreuses ann es
152. vants pour l immobilier l tranger l exp rimentation avec l SOVAEIM ouis NE e edi AE e reet 3 Des cessions immobili res al atoires ie e nennen Un programme de cessions soumis aux al as des march s immobiliers b Des biens parfois atypiques une valorisation qui reste 4 Les premiers b n fices de la rationalisation la baisse des loyers budg taires IV DES CR DITS FORT EFFET DE LEVIER TOUCH S PAR LA DIMINUTION DE 7 DES DEPENSES D INTERVENTION PILOTABLES A LE RECENTRAGE FORCE DE LA COOP RATION DE D FENSE eee 1 Des cr dits qui ont longtemps servi de variable d ajustement ee ee esse se ee ee 2 Unecentrage EEN B DES CR DITS DE LA DIRECTION DE LA PROSPECTIVE V LE CENTRE DE CRISE DES CR DITS PR SERV S MAIS DES BESOINS NON SATISEAITS GE RE SE UHUBBNUEIBINO IUe et L une des principales r ussites de la r forme entam e en 2007 a Des missions d finies par les Livres blancs de 2008 b Une organisation interne qui repose sur un engagement total des personnels 2 Des moyens consolid s E a Des dotations budg taires pr serv es b Des risques juridiques mieux pris en Compte La mise jour des plans d
153. vec nos partenaires europ ens ont t engag es depuis plusieurs ann es C est avec Allemagne que les projets sont les plus nombreux Toutefois les difficult s ne doivent pas tre sous estim es En effet les co localisations rel vent en raison de importance des travaux immobiliers d une d marche long terme Les projets de construction se heurtent des contraintes techniques et s curitaires diff rentes des normes de construction diff rentes ou l volution des priorit s ou du dispositif du partenaire Leur nombre reste donc ce jour limit Des projets ont en outre t abandonn s notamment Monrovia Liberia Gaborone Botswana et Maputo Mozambique Les difficult s rencontr es ne doivent pas conduire abandonner l id e de nouveaux projets de co localisation sont envisag s 49 avec l Allemagne en particulier S oul Des projets de co localisation avec le SEAE sont galement l tude comma Niamey et Katmandou CO LOCALISATIONS FRANCO ALLEMANDES Le processus de rapprochement des r seaux diplomatiques fran ais et allemands a t lanc l occasion du quaranti me anniversaire du trait de l Elys e en 2004 Un accord cadre mettant en place les conditions g n rales de r alisation des co localisations diplomatiques et consulaires a t sign le 12 octobre 2006 Il est entr en vigueur le 3 mars 2008 Plusieurs co localisations diplomatiques et consulaires on

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