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La place du travail et les ressources de l`innovation pour le

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1. Figure 1 Prise de notes manuscrites de commentaires lors d une s ance en simulateur SELF 2012 53 Premiers d terminants de la manuscription num rique Les r sultats des tests men s conjointement sur 4 stylets et 3 applications de prise de notes manuscrites permettent de rep rer des d terminants d utilisabilit sp cifiques Concernant les applications la plus pl biscit e par les testeurs est Bamboo paper 6 sur 10 principalement en raison de sa simplicit d usage et des fonctionnalit s de mise en forme offertes Ce dernier point est galement mis en avant pour l application qui vient en seconde position UPAD Lite 3 sur 10 Par contre l application Handwriting Mail est largement d cri e par les testeurs Quant la facilit d criture avec chacune de ces applications c est le logiciel Bamboo paper qui arrive en t te de l valuation pour 7 testeurs sur 10 En synth se l application la moins appr ci e est Handwriting Mail en raison du m canisme de saisie mise la ligne automatique Tandis que l application Bamboo Paper est appr ci e pour sa simplicit et UPAD Lite pour les fonctions additionnelles de mise en forme du texte Au final les utilisateurs rapportent qu il est difficile d crire petit sur un cran et qu ils doivent augmenter la taille de leur graphie Les premiers calculs montrent que la surface occup e pour une m me quantit de texte est sup rieure de 30
2. des couleurs sont apparues pour faire ressortir certaines informations son impression a t r alis e au format A3 etc Enfin de nombreux codes lettr s ou de couleurs ont t tablis et partag s en interne SELF 2011 Une mise en patrimoine La forte variation des horaires de travail la r duction des heures suppl mentaires et l embauche r duite de nouveaux Intervenants ont eu un impact tr s important sur l organisation des interventions de maintenance et par cons quence sur l activit des Ordonnanceurs qui ont eux m mes pris une importance plus grande au sein des unit s de maintenance La direction de l entreprise face ce nouveau contexte socio conomique demandait alors aux Ordonnanceurs d optimiser l affectation des interventions et de proc der la planification d un maximum d interventions pour ordonnancer non plus par les absences mais par les interventions r aliser Pour r aliser ces nouvelles t ches les TA Tableaux de Service annot s jusque l et qu on a pu retrouver utilis s par plusieurs ordonnanceurs sont naturellement apparus comme le meilleur outil et leur existence alors plus ou moins reconnue tait officialis e dans l entreprise en tr s peu de temps Subissant de fortes volutions travers les ann es il s est informatis des codes lettr s et de couleurs sont apparus son partage pour consultation s est g n ralis etc le
3. maintenant nous sommes en train de d battre nos id es nous unifions des crit res mais le temps viendra ou tous ces crit res devront tre suffisamment solides pour pouvoir parler aux producteurs aux entrepreneurs aux l gislateurs ce qui reste faire est de porter tout ce que nous sommes en train de d finir entre nous aux autres groupes avec qui nous vivons ensemble et galement savoir que nous serons un groupe de confrontation nous devons donc tre pr par s Un obstacle qu ils veulent tous surmonter c est le pr jug qui existe concernant les syndicats en Argentine consid r s corrompus par tous De plus parmi les techniciens il existe un pr jug suppl mentaire qui consiste dire que les spectacles de rock sont associ s au blanchiment d argent Ceci implique devoir g n rer de la conscience d une appartenance quelque chose et commencer liminer ces pr jug s Le travail de technicien Plusieurs fronts sont voqu s comme devant tre am lior s dans leur travail l L organisation du travail horaires dur e des journ es de travail pauses transports acc s aux WC repas les r gles de travail formelles inexistantes 2 Les salaires et les apports pour la retraire les cong s pay s 3 Les risques lectriques et du travail en hauteur 4 Les risques de chute des quipements et structures chafaudages quipements accroch s sur le public artistes et techniciens 5 Le th
4. Possible Risqu us rapide oins bien ieux robl matique 2 5 M Moins rapide 7 8 9 10 i N TU T n ojojo N ojona Figure 4 Les diff rentes VS mentionn es Quant au nombre de COnditions de Substitution diff rentes exprim es par l op rateur on constate 125 qu elles sont tr s peu nombreuses au regard des autres dimensions explor es avec la MDSR et notamment par rapport aux 20 Valeurs des Substitutions spontan ment exprim es Disponibilit des connaissances en m moire Oblige ne pas perdre la feuille annot e Possibilit de joindre un intervenant Tableau 9 Les diff rentes COS propos es Bilan et synth se g n rale de nos r sultats On constate ainsi que 1 les ressources mobilis es par l op rateur sont la fois nombreuses et vari es Nous retrouvons donc l un r sultat important des ressources de nature tr s diff rente sont impliqu es dans cette organisation syst mique la fois des ressources externes des artefacts mais aussi d autres sujets comme des ressources internes au sujet sa m moire 2 dans une majorit des Classes de Situations plusieurs Fonctions Substituer en cas de D faillance diff rentes sont mobilis es C est ainsi la trace de la compl mentarit des fonctions du syst me de ressources du sujet mis en vidence par la structure m me des grilles d analyses de
5. Un an apr s l engagement de cet accompagnement la direction constate que chaque salari a pu trouver ses marques et cerner ses missions L intervention d A a permis l expression d une souffrance inh rente tout changement d ampleur dans une organisation marqu e son immobilisme En p riode de changement l coute du personnel par un tiers neutre a facilit l appropriation par chacun des enjeux de notre nouvelle organisation Elle a galement permis aux directeurs d entendre les difficult s des personnels et d ajuster leurs modes de management et leur communication en fonction des attentes et inqui tudes de leurs quipes SELF 2011 Le dialogue social a bien t maintenu et les repr sentants du personnel tr s vigilants lors de l engagement de la d marche ont progressivement accept les nouvelles organisations A noter que cette question ne fait plus d bat m me en CRE du moins pour ce qui concerne la d clinaison proprement r gionale du plan strat gique La direction a fait le constat qu il tait n cessaire de poursuivre l coute du personnel confront au changement pour mieux en maitriser sa conduite et adapter en continue son mode de management Ce travail d coute pour peu que l on souhaite pouvoir l objectiver ne peut tre men que par des acteurs ext rieurs l entreprise C est l tout l int r t de la d marche Expression libre des salari s coute
6. activit autour des ch anciers de rel ve d indicateurs au d triment des objectifs eux m mes D ailleurs le d bat a tendance se cristalliser autour de ces indicateurs faisant appara tre des d calages entre la mesure de l indicateur et le travail effectu D une part les indicateurs mesurent la r alit de l activit que la direction a choisi strat giquement de mettre en avant mais ne refl tent pas forc ment le travail bien fait du point de vue de l agent Un indicateur peut verdir sans pour autant que la qualit du service soit garantie il doit tre r pondu aux courriels des contribuables dans les 48h pass ce d lai fait baisser le niveau de r sultats l indicateur Pour viter cela une r ponse d attente est envoy e ce qui remet le compteur z ro Cet exemple montre une vision de la qualit erron e qui n cessite des t ches suppl mentaires pour r pondre l indicateur D autre part les indicateurs utiles pour l encadrement et leur gestion du service ne refl tent pas toujours le travail quotidien car ils ne rendent pas compte de l activit r elle et de sa charge par exemple le temps pass au t l phone r pondre l usager n est pas comptabilis D autres t ches non mesur es comme l archivage en deviennent n glig es et un manque de reconnaissance autour des activit s sans indicateur telles que l accueil dans les SIP est apparu Ainsi les indicate
7. et d autres ont t faites au CHSCT La pr pond rance de l ing nierie sociale Compte tenu du contexte de l entreprise et des fondements de la d marche ergonomique les ergonomes ont pos comme principe la n cessit de tenir simultan ment les dimensions sociale organisationnelle et structurelle et RH Ou pour le dire autrement la cible organisationnelle qu avait la Direction ainsi que ses plans de formation visant faire voluer les gens dans leur m tier ne pouvaient tre premiers ni distincts d une ing nierie sociale impliquant les salari s leurs points de vue et les repr sentants du personnel R SULTATS Le point de vue de la Direction enrichie par les points de vue des salari s Le projet de changement de la Direction visait am liorer le fonctionnement actuel et corriger certains dysfonctionnements d j identifi s L analyse des donn es recueillies au cours des entretiens collectifs a permis de valider et de compl ter l tat des lieux fait par la Direction Un audit avait r v l que certaines activit s imposaient une multiplication des tapes et des quipes pour mettre en place un serveur il faut passer par 11 tapes et 9 quipes Cette structuration induit des risques sur les d lais et la qualit et une perte du sens de la responsabilit Cela induit des items administratifs pesants et co teux Cet tat de fait tait partag par les salari s et les entretiens
8. organisation d une mutuelle de sant Th se Universit Bordeaux 2 Plessner H amp Betsch T 2001 Sequential effects in important referee decisions The case of penalties in soccer Journal of Sport and Exercise Psychology 23 200 205 Plessner H amp Haar T 2006 Sports performance judgments from social cognitive perspective Psychology of sport and exercise 7 6 555 575 Rainey D W Larsen J D amp Williard M J 1987 A computer simulation of sport officiating behaviour Journal of Sport Behavior 10 3 12 22 Rains P 1984 The production of fairness officiating in the national hockey league Sociology of Sport Journal 1 150 162 Ric ur P 1995 Le juste Paris Seuil Rix G 2005 Typologie des actes de jugement de l arbitre de rugby exp riment Science et Motricit 56 3 109 124 Rix G amp Biache M J 2004 Enregistrement en perspective subjective situ e et entretien en re situ subjectif une m thodologie de constitution de l exp rience ntellectica 38 363 396 Rix Li vre G 2010 Diff rents modes de confrontation des traces de sa propre activit Entre convergences et sp cificit s Revue d anthropologie des connaissances 4 2 357 376 Schwartz Y 2000 Le paradigme ergologique ou le m tier de philosophe Toulouse Octar s Serres M 2010 Les arbitres ne font pas d erreur In Collectif Ed Tous arbitres pp 8 15 Paris E
9. une approche cognitive des instruments contemporains Paris A Colin 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur PS congr s international EN ED Soci t d Ergonomie Lt Y ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org _Wwww informaworld com ergo abs Texte original Du d veloppement de ressources la conception d un syst me technique place et r le des op rateurs dans l innovation Ga tan BOURMAUD Ergonome consultant docteur en ergonomie AXErgonomie amp Professeur associ CNAM CRTD Paris 2 Place de l Eglise 95810 Grisy les Pl tres gaetan bourmaud axergonomie com R sum Dans cette communication nous discutons d un projet de conception pour lequel nous avons apport notre contribution Bourmaud 2006 et qui s est fortement appuy sur les ressources d velopp es par les op rateurs Nous nous attachons tout particuli rement discuter les 3 positionnements diff rents occup s de fa on plus ou moins alternative par les op rateurs dans le processus de d veloppement de cet outil celui de concepteur initial qui renvoie l activit de conception dans l usage d velopp e par l un des ordonnanceurs mais galement celui d une communaut des ordonnanceurs qui a mis en patrimoine cet outil permettant tout autant le d ploiement de cet outil une plus grande chelle que la poursuite de cette conception initiale enfin celui qui a t r s
10. EA 2661 IUFM des pays de la Loire Universit de Nantes site d Angers 7 rue Dacier 49000 Angers France T l phone 00 33 0 6 80 99 19 14 olivier villeret univ nantes fr Ma tres de conf rences en sciences de l ducation Centre de Recherche en ducation de Nantes CREN EA 2661 Universit de Nantes Chemin de La Censive du Tertre BP 81227 44 312 Nantes Cedex 3 France T l phone 00 33 0 2 40 14 14 41 gregory munoz univ nantes fr R sum Cette tude pr sente une analyse de la prescription li e l option MPS M thodes et Pratiques scientifiques introduite par la r forme des lyc es en classe de seconde BO 2010 A partir d une approche qui consid re la prescription en tant qu artefact potentiellement organisateur de l activit collective Amigues 2009 nous soutenons l hypoth se que la prescription concernant l option MPS peut tre source d innovation au sein de l activit des enseignants Nous en montrons quelques aspects partir d une double analyse d une part celle de la prescription Goigoux 2002 et d autre part celle de sa mise en uvre par les acteurs qui montrent une part de leur inventivit Mots cl s EDUCATION fask analysis interviews The prescription as a source of innovation An example of implementation the MPS option within the high school reform Abstract This study presents an analysis of the prescription connected to the reform introduced into
11. The University of Chicago Press Dewey J amp Bidet A 2008 La th orie de la valuation Trac s 15 2 218 228 Dosseville F amp Garncarzyk C 2007 L arbitrage des pratiques sportives jugement et d cision Bulletin de psychologie 60 3 225 237 Dugu B amp Petit J 2010 Concevoir le poste de travail pour concevoir le service et inversement M E Bobillier Chaumon M Dubois amp D Retour 2010 Relations de services Nouveaux usages nouveaux usagers pp 141 161 Bruxelles De Boeck Gilbert W D amp Trudel P 2000 A profil of a rule infractions in bantam level Ice Hockey In A B Ashare Ed Safety in Ice Hockey Third volume pp 291 301 West Conshohocken P A ATSM Gu rin F Laville A Daniellou F Duraffourg J amp Kerguelen A 1997 Comprendre le travail pour le transformer Editions de l ANACT Kay B amp Gill N 2003 Physical demands of elite Rugby League referees Part one time and motion analysis Journal of Science and Medicine in Sport 6 3 339 342 Paris La SELF 2012 McLennan J amp Omodei M M 1996 The role of prepriming in recognition primed decision making Perceptual and motor skills 82 1059 1069 Oakeshott M 1995 De la conduite humaine Paris PUF Perelman C 1990 Ethique et Droit Bruxelles Editions de l Universit de Bruxelles Petit J 2005 Organiser la continuit du service intervention sur l
12. Trudel 2000 Rainey et coll 1987 Trudel et coll 2000 McLennan et Omodei 1996 p1064 indiquent que the majority 60 were decisions that no decision to intervene in the run of play was necessary L examen des comportements de l arbitre en match montre que si l arbitre pour 40 du temps prend des d cisions il consacre plus de 50 du temps interagir avec les joueurs Trudel et coll 1996 Par cons quent en match l activit de jugement de l arbitre ne peut tre restreinte des prises de d cisions relatives au rapport de la configuration du jeu aux r gles L tude des situations naturelles d arbitrage r elles dirait on en ergonomie s av re indispensable pour comprendre cette activit d une part et accompagner son volution d autre part Il s agit donc de se d tacher de tout formalisme juridique pour appr hender ce que fait l arbitre au moment m me o il arbitre Rains 1984 Rix 2005 Russell 1997 1999 Diff rents crits sur l acte de juger des magistrats Perelman 1990 Ric ur 1995 contribuent cette d marche en d finissant tout jugement par son caract re actif et non d termin ils le distinguent ainsi du r sultat d terminable a priori d un processus m canique inscrit dans des normes crites Oakeshott 1995 L acte de juger est alors identifi relativement ce qu il produit il montre et impose ce qui est possible en r f rence tant au
13. Within the framework of our intervention the implementation of a participative approach and a social engineering allowed i to enrich the point of view of the Management and to enrich the initial project and ii to join the employees in the change Furthermore our approach constitutes an innovative social approach for this company Key words Organisation Social engineering Change Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Maillot P A Guibert S amp Cottura R 2012 Conduite du changement D marche participative et ing nierie sociale Exemple d une intervention ergonomique Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 57 INTRODUCTION Le changement est devenu une composante incontournable du travail Les changements sont de plus en plus fr quents et ils touchent l ensemble des composantes des entrepri
14. alis des fiches destin es r pertorier l ensemble des quipements appartenant une m me situation de travail Pour chacune des situations de travail identifi es nous avons ensuite r alis un mod le en lego de tous les quipements qui les constituent Cf figure n 2 Seuls les bureaux les rangements ou les baies ont t mod lis es de fa on g n rique tous les autres l ments des situations tant singuliers Chaque quipement a ensuite t tiquet en fonction de son laboratoire d origine L ensemble a n cessit environ 9800 briques Figure 2 un exemple de repr sentation en Lego d une situation de travail ALU on ge irava Eai 4 Phase de test de l objet interm diaire et premi res propositions Les objectifs de cette premi re tape r alis e avec 17 salari s taient doubles D une part il s agissait de valider l appropriation de l objet interm diaire aupr s des salari s le lego tant aussi un jouet aussi pour eux D autre part nous voulions les encourager imaginer des agencements favorables de leur point de vue Nous leur avons donc propos une consigne tr s ouverte Sachant qu il vous est possible de modifier la maquette votre guise lesquels de vos quipements soumettriez vous Ce choix m thodologique est videmment discutable Mais si SELF 2011 l on ne veut pas se priver de la chance de voir merger des id es nouvelles e
15. anmoins toute action efficace suppose un mod le qui oriente l action qu est ce que concevoir B guin 2004 2010 a argument que trois dimensions sont n cessaires et suffisantes pour caract riser les processus de conduite de projet ce sont i des processus finalis s ii aux dimensions temporelles contraintes et m me paradoxales iii qui mettent aux prises une diversit d acteurs Dans cette communication on se centrera sur une de ces dimensions celle qui concerne les finalit s de la conception On pr cisera sur cette base notre approche des objets interm diaires Mod le de la conception Concevoir c est d abord construire un dessein envisager un changement op rer il existe donc une volont relative au futur selon la belle expression de Daniellou 1992 Mais concevoir c est aussi conduire une transformation effective et r aliser concr tement ce changement orient De ce point de vue conduire un projet c est op rer une transition qui partant d une vision initiale d une id e directrice aboutit une transformation effective ou une uvre en passant par la production d bauches multiples des plans des maquettes des prototypes qui videmment constituent autant d objets interm diaires de la conception Or cette transition r side dans une mise en tension entre deux plans qu il s agit de faire converger d un c t le virtuel et de l autre le r el cf Figure
16. au niveau de l entreprise une r flexion relative la pr vention du risque li aux nanomat riaux Innovation technique Nous avons initi travers nos m thodologies une recherche collective par les acteurs de propositions de solutions de pr vention partir des observations r alis es des situations de r f rence et des entretiens d auto confrontation simple L innovation technique initiale l introduction d un nouveau produit dans le laboratoire permet d autres innovations techniques prenant en compte les diff rentes logiques dans la pr vention des risques Prenons quelques exemples Lors de la premi re exp rimentation pour la pr paration de la p te papier la salari e effectuant cette op ration utilise une grande prouvette gradu e Afin d homog n iser correctement le m lange elle renverse plusieurs fois l prouvette en bouchant l ouverture avec la paume de sa main L tanch it n tant pas parfaitement r alis e nous observons des coulements de la p te sur les gants et sur les avant bras de la salari e Cet incident est ensuite d battu lors du d briefing qui suit cette exp rimentation l prouvette sera remplac e par une fiole jaug e avec bouchon quelque que soient les manipulations r alis es avec ou sans produit nanostructur Lors de la deuxi me exp rimentation le salari observ lors de la pr paration du slurry p se la poudre sur un morceau de c
17. de percevoir des indices d montrant la g ne l incompr hension ou l angoisse de son patient vis vis du CCR et de son d pistage L explication de ce ph nom ne de non distribution des ressources attentionnelles r sideraient dans l id e de filtre s lectif d sign par Broadbent 1958 L organisme du m decin d bord va par principe d conomie cognitive occulter des indices situationnels et interactionnels qui lui aurait peut tre permis d interpr ter les blocages du patient Ce surco t cognitif ne permet donc pas au m decin de se construire des scripts sp cifiques enregistr s en m moire et qui pourraient lui servir d automatismes Ces m mes automatismes lui permettraient de mieux centrer son attention sur son patient ses r actions et ses incompr hensions au lieu de se focaliser sur le don d informations PROPOSITION DE L INTRODUCTION D UN TIERS DANS LE SYSTEME DE DEPISTAGE ORGANISE DU CCR FRAN AIS R f rencement l organisation du syst me de d pistage du CCR L histoire du d pistage en tant que syst me organis et planifi est r cente Comme le montre Ogden 2008 ce n est qu au tout d but du XX me si cle aux Etats Unis que le concept d examen m dical r gulier a t mis en place Puis la Grande Bretagne a vu apparaitre vers les ann es 1930 le tout premier centre de sant Peckam sud de Londres proposant une assistance la fois sociale mais aussi sanitaire Vers 1940
18. en faisant du CHSCT le relais naturel de diffusion de l accord G n ralement les n gociateurs repr sentants des O S sont les d l gu s syndicaux Ils ont l autorit et la l gitimit pour n gocier mais ils connaissent aussi la limite de leur action et tiennent d embl e solidifier le lien avec l instance en charge de la probl matique RPS De plus les n gociations se tiennent au niveau central sans pr sence de CHSCT central puisque les textes ne pr voient pas cette instance supra Dans les deux cas de figures l articulation s est longuement cherch e entre ces instances r union p riodique et la commission de suivi de l accord En fait l instruction de l articulation est loin d tre encore stabilis e que ce soit dans ces deux accords ou dans les autres que nous avons pu lire CONCLUSION Les n gociations sur ce champ sont forts enjeux et souvent complexes Du temps est n cessaire Du temps de travail en commun entre acteurs qui montent en maturation dans un processus qui se veut coh rent au cours duquel ils s entendent sur le diagnostic de d part les raisons de cet accord ils acqui rent un langage commun Ce temps est un r el facteur de r ussite du projet de sa p rennit La n gociation s est aussi nourrie d un mod le d analyse des conditions de travail qui se situe dans une d marche globale de pr vention Pour atteindre la solidit recherch e par les acteurs elle s
19. es Notre position par rapport au choix de la direction nationale de mettre en place le plan strat gique n a pas volu dans la mesure o on recr e l OST et le Taylorisme en segmentant les diff rentes activit s du centre de formation le probl me est que l on n assemble pas des bo tes de vitesse mais l AFPA on g re des hommes avec d autres hommes 115 L objectif pour la part du CHSCT de Rouen n tait pas de le contester mais de prendre en compte les difficult s des salari s de savoir les couter et r agir par rapport leur ressenti et aux informations remontant suite la mise en place du plan strat gique Sur proposition du DR un suivi par A est voqu en CP Le choix que l on a fait n tait surement pas d nu de sens puisque chacun y a trouv un int r t POINT DE VUE DES ERGONOMES CONSULTANTS Soumise de nouvelles r gles conomiques notamment l AFPA annonce un projet de r organisation majeur Les repr sentants du personnel de la r gion Haute Normandie se font cho rapidement des craintes du personnel et affirment leur souhait de voir la direction entendre ces craintes d abord et limiter les effets n gatifs de ce projet en termes de cons quences sur le travail et la sant ensuite Les repr sentants envisagent alors de faire appel un expert CHSCT pour les aider dans la formulation de l avis consultatif Le travail r aliser s inscrit donc dans un e
20. es nouvelles g n r es par la r flexion sur action au niveau de la communaut de travail elles sont plus recherch es En effet les changes entre les membres de la communaut permettent leur tude tant au niveau de leur faisabilit qu au niveau de l anticipation de leur r sultats Pourtant les remarques qui ont t faites propos des exigences et des difficult s pour qu une nouvelle id e cr e au niveau individuel devienne innovation tiennent aussi dans le cas des communaut s de travail De plus l histoire du syst me de travail peut d une certaine fa on limiter le dynamisme de la pratique et par cons quence la cr ation de nouvelles id es et l innovation En effet l institutionnalisation qui en d coule constitue une force stabilisatrice tant donn qu elle offre de recettes pr tes utiliser qui fonctionnent Des outils sp cifiques des dispositions mat rielles et des m thodes bien tablies attirent vers l innovation par les la stabilisation M me la terminologie tablie peut contraindre l volution de la pratique en orientant la r flexion sur action uniquement vers certains chemins et en excluant d autres L APPROPRIATION ET D UNE INNOVATION L UTILISATION Pour qu une innovation puisse tre mise en uvre s il s agisse d une m thode de travail ou utilis e s il s agisse d un outil ou une machine elle doit dans un premier temps tre comprise ta
21. et notamment la motivation suscit e pour mobiliser cette technologie dans le travail futur Au regard des enseignements pr cis s dans la litt rature sur les d terminants de l criture manuscrite num rique les stylets s lectionn s pr sentent des caract ristiques qui soulignent les variables rep r es comme la taille la forme le poids ou le type de pointe d embout Les stylets retenus sont les produits suivants Bamboo Kensington Dagi Hardcandy Stylets Bamboo Kensington Dagi Hardcandy Caract ristiques Virtuoso P101 Longueur en mm 120 130 117 152 Poids en g 20 21 3 119 Diam tre du corps en mm 9 8 6 11 Diam tre de la pointe en mm 6 8 8 8 Raideur Faible Moyenne lev e Moyenne Type de pointe Sph rique Sph rique Plate Sph rique Tableau 1 Caract ristiques des stylets utilis s pour le test Raideur r sistance la d formation lastique Plus une pointe est raide plus il faut lui appliquer un effort important pour obtenir une d flexion donn e C est une propri t extensive Son inverse est appel e souplesse ou flexibilit La raideur est d termin e par une valuation coll giale contradictoire et comparative n 5 o il est demand des experts d indiquer la raideur de la pointe de chacun des stylets l aide de l chelle suivante faible moyenne lev e Le classement tabli est unanime quant l valuation de la raideur
22. goci e et ainsi accept e par le plus grand nombre Les intervenants ne furent donc ni les experts du personnel ni les experts de la direction Enfin il a t au c ur d un ph nom ne de plus forte ampleur voir ces enjeux individuels changer se nourrir et se d passer Les enrichissements multiples Les intervenants ont cherch mettre en place une d marche participative au sens o tous les acteurs taient associ s 1 la compr hension de la situation et 2 aux d cisions pistes de solutions comme orientations de l intervention Chaque chelon portait en effet des l ments du probl me e la DG repr sent e par la DR portait le plan strat gique e les directions portaient notamment les modes d encadrement en vigueur lors de l application du plan strat gique e e personnel portait ses difficult s et son v cu le ressenti des salari s e les intervenants portait une d marche avant tout compr hensive et participative Il tait acquis pour tous que le plan ne serait pas remis en cause C tait l probablement un acte fondateur pour ce travail La DG n a donc naturellement pas t impliqu e dans l intervention Certains repr sentants du personnel ont quitt la d marche pour cette m me raison mais sont rest s impliqu s via les entretiens La figure 1 montre que la m thodologie a cherch impliquer l ensemble des acteurs Les entretiens et SELF 2011 SA observa
23. gral des quipements de protection individuelle La prise en compte de la pr vention du risque li aux nanomat riaux dans le processus de fabrication a ainsi permis la transformation des repr sentations du risque li aux nanomat riaux et favoris d autres innovations que les innovations techniques Par exemple les salari s confront s leur activit de travail quotidienne ont rep r une phase potentiellement plus risque que les autres la phase de pr paration du slurry o le produit nanoparticulaire pourrait tre sous forme de poudre alors que pour les autres op rations il sera en phase liquide et fortement dilu Cette discussion collective conduit r am nager les espaces de travail pour cr er une zone pr s de la sorbonne d di e la manipulation du produit nanostructur Ce r am nagement s accompagne aussi d une s paration des espaces bureautiques des zones de manipulation L innovation organisationnelle produite autour de ce r am nagement des espaces am liore les conditions de travail des salari s et la pr vention des risques professionnels dans leur ensemble diminution des d placements limitation des pollutions ventuelles sur le mat riel informatique etc Enfin la d marche d intervention mise en uvre avec la participation et mobilisation des salari s concern s constitue une innovation sociale pour cette entreprise en termes de conduite de projet La mise en place d un comi
24. le concept et la pratique du d pistage s est d velopp de fa on consid rable A l chelle internationale la Su de le Japon et l Allemagne de l Ouest ont uvr activement la mise en place de d pistage organis de masse durant les ann es 1970 Depuis les ann es 2000 dans le cadre de ces deux plans cancer 2003 2007 et 2009 2013 la France s est investie sur de nombreux fronts d tudes et de recherches tant pour la promotion de la pratique de la pr vention et du d pistage que sur la r duction des in galit s de sant mais aussi sur l accompagnement des personnes en traitement ou r mission de cancer L importance du d pistage de cancer en termes de d tection pr coce de tumeurs et donc de probabilit s de gu rison et de survie est une chose admise de nos jours Ainsi comme le font remarquer Dorval et al 2006 le SELF 2012COM 1 68 Plan de Lutte contre le Cancer pr ne une place pr pond rante et centrale la pr vention information sensibilisation et d pistage etc en sont les composantes Faivre 2001 souligne que le cancer colorectal fait partie des priorit s du programme de d pistage dit de masse en France Cette mise en avant du cancer colorectal se justifie par sa fr quence 33 000 nouveaux cas par an et son faible taux de survie gu rison d un cancer du colon sur deux Ce test de d pistage est un test de s lection et pas de diagnostic comme le pr cise Faivre il est
25. method study trade unions quality of working life Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Dugu B Pinatel C 2012 Le CHSCT enter point de vue autonome sur le travail et lieu d laboration d actions concert es Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2011 32 INTRODUCTION Comprendre les pratiques des CHSCT et proposer des pistes pour renforcer les dispositifs d outillage existants tels sont les objectifs de cette tude conduite par le R seau ANACT avec le d partement d Ergonomie de l Universit de Bordeaux Le dispositif de recherche est original puisqu il articule un cadrage m thodologique labor par les chercheurs et les membres du r seau ANACT contribuant aux travaux avec un travail de terrain r alis par des charg s de mission d ARACT r unis r guli rement dans un groupe de sui
26. nous examinons comment l enjeu de la conservation de l expertise se traduit dans l activit des op rateurs Apr s avoir d crit en guise de contexte les conditions de r alisation de l tude et l atelier de production concern nous soulevons un ensemble de contraintes sp cifiques la production de ces technologies d pass es Dans un second temps nous montrons comment ces contraintes p sent sur l activit des op rateurs et notamment sur les possibilit s de partage d exp riences Enfin des pistes de pr vention sont propos es pour faire face aux freins l apprentissage qui certes sont inf r s d un terrain bien particulier mais qui peuvent concerner d autres entreprises engag es sur le terrain de l innovation EL MENTS DE CONTEXTE Cette communication prend appui sur une tude men e dans un atelier de production de galvanom tres appareils permettant de transmettre des informations via un syst me d ailguille Les conditions de r alisation de l tude puis l atelier concern sont successivement pr sent s Conditions de r alisation de l tude Afin de renforcer la capacit du site d velopper des d marches ergonomiques des ing nieurs de l entreprise investis dans l am lioration des conditions de travail et de production ont sollicit deux ergonomes externes L objectif tait de mener de fa on conjointe une intervention circonsrite dans un secteur de
27. objective des consultants acceptation du ressenti des salari s par leur direction ajustement de la communication et du management constituent la base d un travail it ratif que la direction r gionale d AFPA souhaite pouvoir poursuivre dans une p riode difficile pour une association en mutation permanente sous la pression de son environnement De notre capacit conduire ces changements sans rupture sociale d pend pour une part notre p rennit POINT DE VUE DU SECRETAIRE DE CHSCT Le Plan strat gique et son application locale C est un choix subi qui est source d inqui tude pour les personnels pour lequel l activit de formation centrale dans le fonctionnement de l association est mise au second plan Ce plan strat gique implique pour nous un certain nombre d interrogations d incertitudes tant les informations semblent partielles et trop vagues Le point de vue des repr sentants du personnel est double e D une part une instance r gionale repr sent e exclusivement par des personnels avec une appartenance syndicale qui s oppose simplement la mise en place du plan strat gique l image des discours d coulant des repr sentants nationaux et en demandent le retrait e D autre part les CHSCT locaux ind pendants syndicalement qui privil gient une prise en compte locale de la mise en place du plan strat gique et sollicitent comme le pr voit la r glementation une expertise de ce
28. pilonnes d lectricit et la volaient pour pouvoir faire que le show continue Maintenant personne ne nous reconna t ni valorise nos efforts La philosophie est celle du tout doit se faire il ny a pas de probl me sans solution cette philosophie est consid r e positive mais ses limites sont galement observ es comme un risque d accident potentiel pr venir Les difficult s li es au travail le plus souvent voqu es sont 1 le travail sous la pluie et le risque d lectrocution 2 Les repas ne sont pas syst matiquement propos s 3 On ne peut pas toujours prendre le temps pour manger 4 Pendant le montage il n y a pas d eau nous sortons mendier de l eau 5 Iln y a pas toujours des toilettes disponibles 6 Techniquement les conteneurs des quipements pr sentent des dysfonctionnements au niveau des roues des anses des fermetures des bords coupants et des zones risques de pincement 7 Absence de si ges sans dossier pendant de longues heures 8 Probl mes de surdit s dus au bruit du montage des chafaudages et aux marteaux 9 Les risques de chute des quipements sont toujours des questions sans r ponses on n est pas s r que les calculs soient bien faits Les attentes vis vis de notre travail En g n ral les techniciens attendent un soutien de l Universit et des chercheurs pour que leur projet soit plus facilement accept dans les instances administratives et politi
29. r soudre les contradictions pesantes qui persistent entre d un c t un discours sur le r le strat gique des hommes et de l autre des grilles de lectures p joratives sur le comportement des salari s Aider les RH donner sens ce malaise c est leur proposer de nouvelles grilles de lecture plus conformes l tat des connaissances Tout au long de cette intervention on s est interrog sur les limites d une telle d marche Celles ci se trouvent selon nous dans la maigreur des marges dont disposent les acteurs RH Si les DRH ont int gr l importance de maintenir les salari s en bonne sant n est ce pas au dessus que les d cisions se prennent et les strat gies se jouent Les dirigeants d entreprise formulent des demandes aux ergonomes plut t dans le champ de la sant mais attendent et contr lent les propositions pistes d actions prescriptions plut t dans le registre de l efficacit Ils attendent des applications qui am liorent la performance du mod le du mod le taylorien si tel est le cas sans le remettre en cause Hubault Bourgeois 2004 La logique tr s court terme avec laquelle raisonnent les directions d entreprise et leurs financiers pour am liorer leurs bilans suppression de moyens humains et mat riels par exemple est difficilement conciliable avec un projet long terme de pr servation et de pr vention de la sant des salari s dont les b n fices ne ver
30. solutions la construction et le suivi d un plan d action Cette demande portait en elle la n cessit de contribuer l acquisition de connaissances et savoir faire indispensables l am lioration de la qualit de vie au travail aux travers d apports conceptuels m thodologiques et pratiques qui devaient tenir compte des comp tences professionnelles des acteurs RH Au vue de ces premiers l ments introductifs de la demande qui nous a t faite il convient de s interroger sur les modalit s de collaboration entre des acteurs RH et des ergonomes Les int grer pleinement non plus seulement pour leurs comp tences de d pistage r le d alerte mais comme de v ritables relais dans l entreprise constitue une pratique novatrice dans notre activit de conseil Comment arriver travailler ensemble travers nos diff rences comment concilier les objectifs des ergonomes et ceux des acteurs RH Comment faire d eux de v ritables acteurs relais dans l entreprise Telles ont t les questions qui ont parcouru notre intervention CONSTRUIRE UN OUTIL LA CROIS E DES REGARDS Voir le travail autrement C est parce que les organismes de s curit sociale ont subi de nombreuses transformations dans la r organisation de leur r seau dans l volution de certains m tiers dont les missions et outils ont volu s parce qu ils ont vu faiblir leurs indicateurs de production et augmenter leur taux d abse
31. syndicats et hi rarchiques sur les quatre sites et ont particip cet accompagnement une s lection a du se faire par rapport aux personnes qui souhaitaient participer aux entretiens car les cr neaux n taient pas suffisants Pour ma part ayant particip l ensemble des CP une transparence partielle et l investissement de la DR ont contribu rendre cet accompagnement constructif et pertinent Concernant le ressenti des salari s un petit questionnaire pourra tayer qualitativement ce point Les salari s restent ce jour en grande partie dubitatif par rapport au choix de l organisation du plan strat gique Perception des modifications et ou changements en cours et en fin Une prise de conscience assez rapide de la DR par rapport cet accompagnement notamment vis vis du ressenti des personnels a permis par leur exploitation de modifier et sensibiliser les diff rentes lignes manag riales sur les impacts du plan strat gique Les feuilles de route de ces lignes ne pouvant se modifier compte tenu de la mise en place du plan strat gique et du changement subi des contraintes conomiques des ajustements locaux par des salari s ont pu servir de base de travail pour les autres des carences ont d bouch es sur des r am nagements de postes de travail ou des formations ou encore des repositionnements sur des strat gies de management notamment au niveau de la communication Suites attendues et ou esp r
32. trajectoires professionnelles des emplois et des comp tences de la formation mais aussi des d tenteurs des strat gies d entreprises leur offrant une vision long terme et les rendant capables d identifier les marges de man uvre dont dispose l entreprise les leviers d action possibles les incertitudes venir etc Si la compl mentarit des Ressources Humaines et de l ergonomie peut a priori sembler vidente cette collaboration n en demeure pas moins compliqu e D abord parce que ce sont au m me titre que d autres des salari s b n ficiaires de la d marche Ce sont aussi parfois des hi rarchiques ils peuvent galement avoir un r le cl dans le fonctionnement organisationnel conomique social et strat gique de l entreprise Enfin ils peuvent dans certains cas faire office de chefs de projet dans les interventions ergonomiques en tant que repr sentants du commanditaire rendant alors leur place ambigu dans l intervention Pour illustrer ces l ments cette communication propose de s appuyer sur les dynamiques qui ont anim la collaboration en 2010 avec quatre acteurs SELF 2011 RH de deux organismes de s curit sociale dont la double demande tait d laborer un outil de mesure d di aux acteurs RH pour recueillir des donn es concernant la sant au travail de les former dans le d ploiement de l outil l exploitation des recueils la formulation de pistes de
33. trame temporelle de mise en place MPS Si au d part de nombreux acteurs interagissent tape 1 les conditions organisationnelles et mat rielles de la mise en place horaires en barrette clatement des groupes classe sont fix es par le proviseur tape 2 puis par les enseignants eux m mes tapes 3 9 avec un moment tape 4 l intervention de leurs IPR 3 2 Re conception du milieu potentiellement innovant le dispositif Le r am nagement du milieu de travail des enseignants va au del du milieu classe car il est justement li au travail de pr paration et intervient en amont de la mise en classe de la r forme Villeret amp Munoz 2012 Dans ce pr sent travail nous pr sentons non pas tant cette mise en classe mais plut t ce qui pr side sa possibilit Une partie de ce travail est li e l organisation du dispositif et une autre sa pr paration A partir de la 6 tape les acteurs conviennent en r union tripartite du choix d un th me l investigation polici re et d un mode de fonctionnement commun Les enseignants ont construit un dispositif permettant 5 m ce n Le choix du th me du dispositif construit et les effets estim s ont t pr sent s dans Villeret et Munoz 2012 SELF 2012 aux l ves dans un premier temps de se former en tant qu experts de l investigation scientifique partir de m thodes d analyse issues des troi
34. venaient en second les questions de r mun ration paie pr voyance pargne salariale les effectifs recrutements d parts cong s am nagement des temps puis la formation et la mobilit enfin un dernier temps tait consacr aux probl matiques de sant et s curit service m dical social et mutuelle Ce constat a soulev plusieurs questions comment int grer l outil de pr vention alors que les temporalit s d di es aux questions de sant sont aujourd hui rel gu es au dernier rang de leurs pr occupations Comment le concevoir pour qu il s ins re au mieux dans leur activit de GRH Est ce qu un suivi longitudinal est pertinent quelle fr quence de passation quel temps de traitement des donn es recueillies etc Autant de questions qui ont parcouru cette phase de l intervention Fausses rencontres autour du travail Construire un outil destination des acteurs RH qu ils devaient administrer leurs salari s r clamait que l on s interroge aussi sur les relations qu ils entretenaient avec eux Comment faire en sorte que l outil soit un moyen d change sur sa sant alors que l on a peu de relations avec son DRH des relations parfois d nu es de confiance voire conflictuelles Les agents disent se sentir incompris par les DRH pourtant les DRH disent entendre la d tresse de leurs agents Et le gouffre entre DRH et salari s ne se comble pas il se creuse Le maillon
35. vers chacun des Ordonnanceurs e Phase 3 le projet de conception de New_ TA comme une inscription de la conception poursuivie dans l usage avec r alisation du cahier des charges sur la base des gen ses SELF 2011 31 instrumentales et des mises en d bat au sein de la communaut Pour finir on a pu constater que New_TA est plus que les TA Bourmaud 2006 il propose en effet davantage de propri t s et de fonctions et pr sente une forte adh rence la GMAO ce qui permet son int gration dans le syst me d information de l entreprise Nous retrouvons ici un r sultat connu issu des travaux appuy s sur l approche instrumentale quand on place un instrument existant au c ur d un processus de conception on obtient un nouveau concept un autre chose que l instrument la base Nous avons pu voir que les Ordonnanceurs ont occup une place particuli re d s le d but du projet de conception de New_ TA Pour reprendre la terminologie de Daniellou 2004 ils taient eux m mes les porteurs de la volont relative au futur pour le projet New_TA Ils ont con u le principe m me de conception de New_TA et ont t quasiment les pilotes du projet Nous n avons pu assister l ensemble de la conduite du projet mais nous savons que leur implication et leur place forte se sont prolong es sur la dur e du d veloppement de New_TA Ce projet de conception apparait alors s inscrire dans la continui
36. 1 Le projet est d abord une intention ou une repr sentation non pr sentement saisissable c est en ce sens qu on le qualifie ici de virtuel Il se marque par une certaine id alit et fournit une impulsion Mais qu il s agit de faire advenir dans l action Or l action dans sa rencontre avec les r sistances du r el ne manquera pas de r interroger les repr sentations et les intentions qui l orientent Conduire un projet c est donc passer d une volont relative au futur une r alisation concr te en mettant en r sonance ces deux sph res du virtuel et du r el de mani re les faire converger Figure 1 volution du projet virtuel Objets interm diaires R sistance du r el Ces deux p les du r el et du virtuel sont potentiellement d une grande richesse notionnelle puisqu on peut les appr hender sous langle de multiples dichotomies d finition et r solution de probl me souhaitable et possible opportunit des choix et d termination voir B guin 2004 Mais dans tous les cas il faut mettre en tension l impulsion d une volont relative au futur et sa concr tisation Pour illustrer cette mise en tension on peut reprendre la c l bre m taphore de D Sch n 1983 d un dialogue avec la situation le concepteur tendu vers une finalit projette des id es et des savoirs mais la situation r pond et pr sente des r sistances inattendues SELF 2011 Place des
37. D ACTIVITE D UN ORDONNANCEUR L Ordonnanceur doit la fois assurer la programmation des missions terrain interventions de maintenance entretien des sites suivis de chantiers ouvertures de portes etc et coordonner les interventions de maintenance traitement direct dans certains cas d clenchement reprogrammation jusqu au r glement complet tra age des op rations correspondantes dans la GMAO etc tout en r alisant la meilleure ad quation possible entre les activit s r aliser d une part les moyens humains et techniques disponibles d autre part dans un objectif d optimisation Dans la suite de l approche instrumentale Rabardel 1995 nous discutons d abord du Tableau d Activit TA de cet op rateur comme artefact puis comme instrument SELF 2011 L artefact Tableau d Activit La Figure 1 correspond au TA d un Ordonnanceur c est une feuille A3 imprim e pr sentant un tableau double entr e avec en abscisses les jours de la semaine et en ordonn es les noms des Intervenants Cet ordonnanceur a d velopp lui m me son TA Eur EE MR 2 i faszen B Erat e e CETTE r Ev aon Elin Figure 1 Le Tableau d Activit Le TA constitue donc une pr sentation synth tique e des Intervenants pr sents ou absents de l unit pour chaque jour de la semaine concern e des affectations d j r alis es d un descriptif tr
38. L objectif de chaque groupe de travail local est d impliquer les acteurs du terrain dans la d marche d apporter des l ments compl mentaires au groupe de travail national pour pr parer et enrichir la n gociation au niveau de la Soci t en recensant localement les probl matiques et les exp riences en mati re de qualit de vie au travail identifiant les indicateurs qualit de Vie au Travail pertinents consolider au niveau du Groupe pr conisant des pistes d action r alistes Deux jours de formation action anim s paritairement se sont tenus les membres ont retenu ensemble des sujets travailler dans les domaines de l organisation du travail de la r alisation et du d veloppement personnel des relations avec la hi rarchie et les coll gues des changements dans le travail Une production de synth se des probl matiques et d analyse a t r alis e sur 5 sites causes recommandations et bonnes pratiques indicateurs locaux indicateurs consolider au niveau de la Soci t Cette synth se a ensuite t pr sent e au niveau national par la Direction aux organisations syndicales pour pr parer l accord au niveau du Groupe Malgr la porte d entr e affich e par le groupe paritaire national de travailler sur la qualit de la vie au travail les groupes locaux ont tous ramen s le d bat plus prosa quement sur le champ des risques psychosociaux et des condi
39. Nous nous attacherons d terminer en quoi l AD joue un r le de facilitation titres SELF 2012COM 1 68 psychocognitifs et psycholinguistiques pour le don de l information Enfin nous v rifierons l id e qu un accompagnement personnalis et adapt aux attentes et besoins mais galement la strat gie de communication du b n ficiaire favorise une meilleure interaction CONCLUSION L introduction d un acteur compl mentaire au programme de d pistage organis peut permettre d aider augmenter le taux de participation au test de d pistage du CCR dans la population totale cibl e mais galement diminuer les in galit s sociales de sant pour une partie de la population cibl e Cette personne ressource peut aider faciliter l acc s l information sur le d pistage du CCR De ce fait AD pourrait non pas suppl er au r le du m decin g n raliste mais servir de relais dans le don d informations relatives ces sujets en termes d ergonomie cognitive Avec sa charge de travail quotidienne les diverses pr occupations autour de la sant de son patient la consultation mener en parall le la complexit de certains diagnostics il n est en effet pas simple pour le m decin g n raliste de proc der ce type d entretien sp cifique Ce type d entretien la proposition syst matique de d pistage aux populations risques demande en effet une coute et une gestion individ
40. Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2011 94 INTRODUCTION L objectif de cette communication est de pr senter un travail de sp cification et de mise en uvre d un objet interm diaire destin favoriser la prise en compte et l volution du travail de chercheurs du CEA durant un projet de conception de leurs futurs espaces de travail L int r t port la grande diversit de plans ou de sch mas analogiques et digitaux de maquettes ou de prototypes qui ponctuent le d roulement d un projet n est pas nouveau en ergonomie Maline 1994 en gestion Midler 1993 ou en sociologie Mer Jeantet amp Tichkiewitch 1995 Ces objets sont int ressants dans la mesure o ils ne sont pas seulement des r sultats transitoires de l activit de conception mais aussi des ressources individuelles et collectives de l acte de conception Au plan individuel les caract ristiques d un objet interm diaire peuvent avoir un impact sur le raisonnement de conception Ainsi et par exemple les caract ristiques des syst mes s miques utilis es par certains logiciels de CAO entra nent des raisonnements bien diff rents de ceux qui sont mis en uvre durant l usage du dessin techniqu
41. TA s est ainsi affirm comme l outil indispensable l activit des Ordonnanceurs le pivot de leur syst me d instruments nous l avons montr Bourmaud 2006 Notons malgr tout que certains TA ne sont pas informatis s ou l inverse que certains Ordonnanceurs ne travaillent que sur la version informatique de leur TA sans jamais travailler sur une version imprim e La reconnaissance nouvelle du TA a alors permis sa diffusion massive dans les Groupes maintenance et aupr s des Ordonnanceurs nouveaux et m me anciens Cependant la dynamique volutive du TA nous appara t plus large que cette seule dimension li e aux processus psychologiques individuels propres la gen se instrumentale Rabardel 1995 Dans un pr c dent article Rabardel et Bourmaud 2005 nous soulignions d j le caract re multiple de la dynamique volutive du TA marqu par des dimensions collectives et sociales En effet l instrument s est inscrit peu peu travers ce mouvement dans le patrimoine commun de la communaut des Ordonnanceurs puis plus largement dans l entreprise non sans d bats et conflits d ailleurs Ainsi corr lativement au mouvement de mise en patrimoine des processus d appropriation se sont d velopp s la fois au plan individuel et communautaire Appropriation qui s est jou sur les deux dimensions distingu es par Wertsch 1998 d une part un mouvement visant la ma trise de l usa
42. a real challenge too How can we work together despite our differences how to reconcile the ergonomists and human resources managers targets Is it really possible to make real go between out of them in their companies These are as much questionings that accompanied our progress in the intervention Key words Human resource Collaboration Action Learning Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Bellhari Trahin S Leduc S 2012 La pr vention des RPS regards crois s entre DRH et Ergonomes Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2011 13 INTRODUCTION Les demandes d intervention en mati re de pr vention des risques professionnels et plus pr cis ment sur les risques psychosociaux RPS manent de plus en plus souvent des Directeurs des Ressources Humaines DRH Au del des obligations r glementaires di
43. analyse que nous avons faite des pratiques des CHSCT nous pouvons avancer quelques rep res pour alimenter la r flexion sur l laboration d un outillage permettant de renforcer l action du CHSCT Les besoins en termes d outillage des CHSCT ne peuvent pas tre abord s de mani re indistincte Les outils doivent la fois s inscrire dans l histoire du CHSCT et r pondre l objectif primordial d aider les acteurs comprendre les cadres de leur action construire leurs d marches laborer des propositions renforcer leur l gitimit et analyser leurs pratiques Comme nous l avons d j indiqu cela suppose de tenir une double exigence consid rer le CHSCT comme une IRP lieu de confrontations et de d bats et outiller les acteurs dans ce sens aider construire des points de convergences entre les diff rents acteurs en particulier sur le fonctionnement de Pinstance et sa reconnaissance dans l entreprise comme outil de pr vention en sant et s curit au travail et d am lioration des conditions de travail Il s agit donc de d finir les ingr dients de la comp tence du CHSCT pour traiter les questions du travail en investissant la totalit de son champ d action et pour faire de cette instance un lieu d laboration d actions pour am liorer le travail Dans cette perspective nous pensons qu il est n cessaire de d velopper une approche plus globale et plus dynamique d
44. and experience during a match Then we examined how other actors especially supervisors contribute to the construction of the refereeing performance We highlight the gap between the task of the referee and his real activity tensions in its performance These tensions are seen as a drag on referee s performance and as a stigma of a changing system The development of a competency framework which would be dynamics and collectively negotiated is proposed as a way of overcoming identified problems This dynamic should to be supported by work debates Key words Experience and practice System performance and evaluation supervision and relationships with co workers job analysis and skills analysis Recherche r alis e avec le soutien de La Poste et du Conseil R gional d Auvergne Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Rix Lievre G Coutarel F Boyer S Lievre P 2011 L arbitrage de haut niveau d une phase transitoire actuelle la n gociation de r gles de m tiers Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for p
45. artefactuel le TA pr sent avant et d velopp par l un des ordonnanceurs est l origine un outil plus ancien dans l entreprise le Tableau de Service Le Tableau de Service tait un planning avec pour fonctions principales d indiquer entre autres e Jes jours de vacances et de Intervenants de l unit e leurs horaires de travail e Jes Intervenants concern es par les astreintes L Ordonnanceur inscrivait alors dans les cases du Tableau de Service des informations relatives aux repos des interventions Ce n tait cependant pas encore syst matiquement effectu pour toutes les interventions Le passage aux 35 heures a repr sent un moment cl dans l histoire du TA L entreprise tait de plus dans un contexte nouveau o la concurrence s installait dans le paysage audiovisuel national Les horaires de travail se sont alors retrouv s fortement modifi s des jours de r cup ration sont apparus une flexibilit horaire du travail a t jug e n cessaire et le Tableau de Service a progressivement pris davantage d importance Il a t le vecteur de la mise en place d une organisation coh rente des horaires de travail visant s assurer de la pr sence chaque jour d un effectif suffisant de Intervenants et ceci sur une plage horaire de plus en plus grande Afin de supporter toutes ces nouvelles informations le caract re visuel du Tableau de Service a t renforc
46. autour de ce mod le de Homme c est en tendance reconna tre que c est compliqu qu il n existe aucune recette d ajustement pas de norme unilat rale pas de solution id ale Tout au plus la recherche jamais gagn e d avance d un point d quilibre entre ce qui est port par l entreprise et ce qui est port par ceux qui y travaillent Le troisi me point porte moins sur l enjeu de participation contrairement aux deux points ci dessus que sur le rapport que les op rateurs entretiennent leur propre travail durant un tel processus d usage d une maquette volum trique Deux id es nous semblent importantes La premi re est que durant l usage du lego les op rateurs sont conduit se r interroger sur leur propre travail si on positionne les quipements de telle mani re alors comment ferons nous L usage de la maquette volum trique conduit les op rateurs un travail d enqu te sur leur propre travail Soulignons que de ce point de vue il n tait pas trivial de laisser le lego disposition des op rateurs durant plusieurs jours Cette disponibilit permettait des allers retours entre le r el du travail et le virtuel de la maquette La seconde id e est que l usage de la maquette conduit d voiler collectivement le travail entre les op rateurs eux m mes C est ainsi que des proximit s r elles se sont r v l es entre diff rentes quipes Dans les deux cas se jouait e
47. aux alertes individuelles et collectives de co construire avec les agents des solutions les suivre durablement savoir orienter les salari s en souffrance vers des structures comp tentes tels taient les objectifs suivis tout au long de l intervention Conna tre les fondements et les sciences sur lesquels l ergonomie s appuie en voquant en s ance l histoire de l ergonomie d finir les th mes et concepts les diff rents champs d intervention la position de l ergonome la d ontologie qu il d fend n a pas t le c ur des changes et des d bats comme il est souvent d usage dans le type de formation propos e aux DRH Les modules ont port sur des th mes de travail tels que le v cu et le sens du travail l organisation la charge mais aussi sur les m thodes de rep rage des difficult s et les m thodes de suivi des solutions L objectif a t de centrer simultan ment la formation sur la sant des salari s et l efficacit de leurs organisations pour faire merger les difficult s rencontr es les probl matiques aborder mais aussi les ressources pr server et renforcer En s ance ce sont les m thodologies d animation de groupe de travail les m thodes de construction de plan d actions de suivi des pistes de solution qui ont t tudi es Dans la trousse outils co con ue avec les acteurs RH en 2010 on trouve des fiches rep res contenant chacune une pr senta
48. avec la direction De plus le personnel est issu de deux cultures diff rentes r cemment rapproch es par la fusion Ces deux mondes n avaient pas la m me approche des objectifs ni le m me rapport aux indicateurs A cela s ajoute une volution du m tier et des processus de travail volution d licate pour certains dont l anciennet est plus importante car ils poss dent une d finition du service public et de la performance diff rente Ce manque de d finition commune tant aux diff rents niveaux hi rarchiques qu au type de service implique diff rents usages du pilotage par la performance et de ses outils La culture de l indicateur ou le management centr sur les chiffres Le cadre de proximit g re le travail quotidien de son quipe en traduisant les objectifs en missions r aliser Les indicateurs lui permettent un retour par mesure de certaines actions men es Tableau 1 Tableaul Exemple d indicateurs de performance pour un objectif 2011 Objectif 2 du PAP 2011 Favoriser l accomplissement volontaire des obligations fiscales CIVI Part d usagers professionnels s acquittant dans le d lai l gal de leurs obligations d claratives en mati re de TVA Une vision orient e du travail quotidien Les r sultats de l tude montrent que ces indicateurs permettent certes un retour sur l activit mais pr sentent le risque d orienter le travail r aliser en replanifiant l
49. chez les cadres et les agents CADRE TH ORIQUE Les l ments th oriques pr sent s sont issus de la litt rature des champs de l ergonomie des sciences de gestion de la psychologie et de la sociologie Au del de l approche ergonomique par l analyse de l activit cette pluridisciplinarit apporte des points de vue diff rents qu il est int ressant de confronter par une analyse transverse Le pilotage par la performance dans le service public Bien que l aspect financier pr domine encore la performance est aussi associ e des dimensions sociales environnementales et thiques Individuelle ou collective publique ou priv e sur le court terme ou le long terme la performance n existe pas au singulier Pesqueux 2004 et c est guid par les choix strat giques de l organisation qu il faut choisir les dimensions piloter L Etat a d cid d engager des politiques de r formes afin que la gestion publique devienne plus transparente et plus performante Ce mode de pilotage par la performance orient par la strat gie de l organisation Lorino 2003 est issu du monde entrepreneurial priv puis s est d clin dans le secteur public La d finition des objectifs le choix des instruments pour atteindre ceux ci et la performance de l intervention par rapport l organisation interagissent ensemble puisque l ambition des hommes politiques conditionne les r sultats en termes de per
50. contenu d id aux qu ce qui est l gal et ce faisant il tablit et qualifie les v nements Ric ur 1995 L activit de jugement de l arbitre est donc envisag e comme des actes qui dans leurs manifestations langagi res et ou gestuelles montrent ce qui est possible et en l imposant l vent P incertitude des v nements Investir l exp rience de l arbitre pour comprendre son activit en match Le protocole d acc s au terrain et d analyse de l activit de l arbitre est le suivant En amont du match D finition des matchs faisant l objet de l tude en collaboration avec les f d rations sportives Prises de contact t l phoniques avec l arbitre et les acteurs du match cibl Le jour du match Arriv au stade avec l arbitre le chercheur le suit dans ses activit s et met en place les diff rents dispositifs permettant de r aliser 2 enregistrements vid o 1 un enregistrement du match en plan large partir des tribunes qui constitue une trace des comportements de l arbitre et des joueurs 2 un enregistrement audio vid o d une perspective proche de celle de l arbitre en situation perspective dite subjective situ e construite en quipant l arbitre d une cam ra 8mm fix e au niveau de sa tempe et d un syst me d enregistrement embarqu 3 boitiers de respectivement 8x5x2cm 9x5x1 5cm 7 5x6 5x2cm pesant au total 350g plac dans une ceinture identique celle utilis
51. d o l id e du film documentaire Pour commencer notre recherche nous avons r alis trente entretiens film s aupr s des membres du secr tariat g n ral en cherchant obtenir quatre groupes de donn es Les caract ristiques des techniciens membres du secr tariat g n ral ge genre famille leur charge sant exp rience professionnelle Les probl matiques li es leur activit syndicale les objectifs les difficult s les consensus les d saccords Les probl matiques li es leur travail description de leur t che et de leur activit des risques de leur travail en termes de sant des attentes en termes de changements et d am liorations etc Les attentes vis vis de notre recherche valeur ajout e de notre travail notre apport Les techniciens interview s sont des assistants du son et de l clairage des stage managers des designers de son des riggers des techniciens de vid o et des agents de magasins des entreprises qui louent les quipements Certains sont des travailleurs freelance d autres sont sous contrat ind termin et soutiennent le syndicat pour des raisons solidaires car ils sont n cessaires pour faire la demande aupr s du Minist re du Travail m me si eux m mes ont de meilleures conditions de travail que leurs coll gues Nous avons cherch conna tre leur auto valuation de leur niveau d expertise pour identifier les r f rents experts
52. d une nouvelle organisation et ceci de fa on directive 3 La n cessit de continuer assurer le service 24h 24 et 7j 7 conomiquement et politiquement il tait impossible que le changement d organisation conduise un dysfonctionnement dans la relation de service 4 La volont et la n cessit de conserver la certification ISO de l entreprise La demande faite par la Direction aux ergonomes tait donc de tenir les enjeux sociaux et humains dans son projet de changement d fini initialement sur des fondements organisationnels techniques et conomiques position ANCRAGE THEORIQUE Staudenmaier 1985 d finit et positionne l innovation de mani re structurante pour l ergonomie Inscrite pour cet auteur dans une intentionnalit portant une vis e de transformation concr te l innovation se caract rise par l int gration et l acceptation sociale de la nouveaut qu elle soit technique ou organisationnelle De nombreux travaux men s sur le r le des activit s de conception dans l innovation parmi lesquels Perrin 2004 conduisent affirmer qu il n y a pas d innovation sans conception Beguin amp Duru 2010 En outre la distinction que fait Staudenmaier op cit entre 1 l invention en tant qu acte de cr ation 2 le development en tant qu effort d organisation prenant la forme des processus de conception et 3 l innovation en tant qu int gration et ac
53. dans la production des commandes et des pi ces fournisseurs d fectueuses l encadrement ne r ussissait plus organiser la formation des recrues La production reposait ainsi sur trois principaux op rateurs arrivant l ge de partir la retraite DES CONDITIONS DE REALISATION DU TRAVAIL QUI NUISENT A LA CONSERVATION DE L EXPERTISE Sont produits au sein de l atelier des galvanom tres dont la technologie lectrom canique est une 108 technologie dat e pour l entreprise Cet aspect conditionne des conditions de production d favorables la conservation des savoir faire March en r gression Les op rateurs produisent essentiellement des technologies de remplacement sur d anciens mod les a ronautiques Pour certains salari s cette activit est m connue et d valoris e financi rement et symboliquement sur le site de l entreprise Rar faction de certaines r f rences et historique d externalisation du montage Le portefeuille de production est estim 1500 r f rences Si certaines r f rences sont r currentes d autres n ont encore jamais t produites sur le site externalisation temporaire dans d autres entreprises rachet es par le groupe De fait des savoir faire sp cifiques sont rarement sollicit s R duction du nombre d unit s par ordre de fabrication Il est tr s fr quent que les ordres de fabrication soient lanc s pour 3 unit s H t rog n it d exp r
54. de cadres A 37 8 de cadres B et 35 7 de cadres C rapport annuel pour 2010 Son activit est divis e en 16 missions dont les principales sont l laboration de la l gislation fiscale le recouvrement des recettes de l Etat le contr le et la gestion du contentieux ainsi que la tenue des comptes de l Etat Le pilotage par la performance la DGFiP La performance de la DGFiP est pr sent e et mesur e dans les Projets Annuels de Performance PAP structur s autour d objectifs strat giques Dans le r seau elle se d cline dans les Budgets Op rationnels de Programme BOP Chaque ann e les indicateurs figurant dans les BOP auxquels se s ajoute un certain nombre pour des besoins sp cifiques aux diff rents services valuent les objectifs de chaque service et de chaque m tier Ils mesurent le volume et la qualit des r sultats obtenus Les agents de la DGFiP sont associ s aux r sultats travers un dispositif d int ressement collectif la performance Cette prime annuelle est obtenue en fonction de l atteinte et de la certification des r sultats portant sur douze indicateurs embl matiques des missions de la direction Par comparaison avec les r sultats attendus et les moyens mis disposition l efficience d un service peut alors tre appr ci e Ces indicateurs de performance font partie de l activit quotidienne du personnel et leur poids peut conduire une forme de mal tre au travail
55. de r gulation face la multiplication des r f rences du portefeuille Enfin au regard du turn over et du temps d apprentissage long des m tiers les op rateurs exp riment s sont constamment sollicit s pour former et compenser le travail d autres op rateurs Les exigences perceptives attentionnelles et gestuelles Les op rateurs expriment un besoin de concentration intense sur certaines t ches de montage ou de r paration La minutie exig e requiert en effet une focalisation sur la pi ce durant parfois une heure Durant ce temps l op rateur est dans une position d apparente immobilit en contr lant ses tremblements et sa respiration Ce temps est essentiellement consacr valuer la pi ce peu d actions sont directement effectu es L interruption de ces p riodes de concentration fig e co teuses sur un plan physique et cognitif Sznelwar amp coll 2006 am ne parfois l op rateur devoir recommencer ce qu il tait en train de faire L hypersollicitation de la fonction visuelle appara t ainsi r sulter de la combinaison d exigences perceptives attentionnelles et gestuelles importantes L tude a t l occasion de formaliser ces exigences sous forme d un r f rentiel m tier qui souligne l interd pendance de ces exigences La mobilisation de la sensibilit L expertise des op rateurs se d veloppe avec la familiarit avec la pi ce Cette familiarit devient une
56. de fait Cette mise en place du plan strat gique a de plus loign certains m tiers r gionalis certaines fonctions et brouill la perception des r les des uns et des autres dans l entreprise Ils d notaient galement une difficult quotidienne des cadres r aliser leur activit et certains entretiens l ont confirm Cette difficult a pu tre accrue par la mise en place du plan strat gique en loignant des cadres du terrain en redistribuant les t ches en d sorganisant l entreprise et en la saucissonnant sans pr voir suffisamment de passerelles entre les diff rentes branches Nous avons donc propos non plus comme il tait pr vu initialement de travailler sur les difficult s identifi es mais plut t sur la d marche de r solution de probl me et sa communication au sein de l entreprise Nous avons propos d initier l encadrement la d marche participative Ces deux mouvements ont permis il nous semble d aider la r gion la fois dans la mise en uvre locale du plan strat gique mais aussi dans le dialogue social Entre le premier et le dernier comit de pilotage nous avons pu percevoir une nette am lioration des rapports entre les membres DISCUSSION Selon les auteurs l int r t de cette pr sentation plat des diff rents points de vue tient en deux principaux points 1 Elle rend compte du d sordre g n r par cette restructuration la fois pour le personnel et
57. de l activit r elle et centr s sur une dimension gestionnaire du travail L absence de ma trise de la technique du m tier les emp chaient d arbitrer les conflits entre les quipes ou de r guler la charge de travail et les flux Quelles demandes clients prioriser par exemple Une structure d organisation cible revue Les entretiens individuels et collectifs avec les diff rents acteurs de l entreprise salari s responsables direction CHSCT mais galement les restitutions et l implication des salari s dans la d finition du projet groupes de travail et le groupe d orientations ont donc permis de d passer un changement fond sur des objectifs conomiques et un projet d fini uniquement autour d une structure d organisation Les contraintes manag riales et d volution de carri re dans cette entreprise on volue en devenant responsable d un service diff rent de celui dans lequel on a travaill jusqu alors on ne devient pas sp cialiste dans un domaine technique de charge de travail de collectifs et de conduite du changement ont ainsi t r v l es La Direction a d int grer ces nouvelles contraintes dans la d finition de son projet La cible qu elle avait imagin e a t repens e repartant d une feuille blanche pour penser la future organisation et ses composantes et int grer ces nouvelles contraintes Chacune de ces contraintes a fait l objet d un groupe de tra
58. de la pointe de chacun des stylets Pointes des stylets test s de gauche droite P Bamboo Kensington a Dagi Hardcandy Quant aux applications retenues Bamboo paper Handwriting Mail UPAD Lite elles se distinguent par le mode de saisie propos l cran fait office de page ou bien la saisie s effectue dans une zone r serv e et les fonctionnalit s associ es possibilit s de mise en forme de la manuscription Les sujets mobilis s sont g es de 27 51 ans l chantillon se compose de 10 personnes 8 droitiers R SULTATS et 2 gauchers Les travaux de Nielsen et Landauer 1993 montrent qu avec ce nombre il est possible de r v ler plus de 98 des probl mes d utilisabilit souhaite attirer l attention ult rieurement avec les op rateurs dans la phase de d briefing Lorsqu une conduite est observ e en r ponse ce point d interrogation l instructeur proc de son encadrement afin de la mettre en valeur Il est noter que la manuscription d une s ance de 4 heures tient sur 2 pages et comporte de nombreux sigles et acronymes permettant de limiter la quantit de l crit En synth se les d terminants de la manuscription D terminants de l criture manuscrite sur papier en situation de travail L analyse des traces de manuscription des instructeurs permet de rep rer plusieurs d terminants dans l criture des commentaires sur papier Comme le montre l image ci con
59. des activit s futures probables gr ce l analyse de situations de r f rences et des simulations terrain Ces temps int grent notamment la diversit des op rateurs la diversit des produits et les variabilit s des temps de r alisation de l activit ex pour la prise des fromages sur les claies les temps sont sensiblement diff rents en fonction de la distance d atteinte du type de fromage et de la texture du fromage Par exemple l hypoth se organisationnelle de deux op rateurs sur le poste de mise en carton a t travaill e Sur ce poste les deux op rateurs ont r aliser plusieurs t ches comme la mise en carton l approvisionnement en carton la gestion des produits rejet s la palettisation le contr le qualit etc Cette hypoth se pr sente plusieurs avantages ex la diversit des t ches mais galement des incertitudes comme la possibilit de s absenter ponctuellement de la ligne pour r aliser les t ches annexes avec des dur es variables et potentiellement au m me moment Se pose alors la question de l impact qu aura cette organisation sur la performance de la ligne capacit traiter les volumes arr ts de ligne etc Quel co t sant pour les op rateurs Pour y r pondre des simulations Ergo4D ont t n cessaires Synth tiquement le graphique fig 2 issu d Ergo4D montre un sc nario dans lequel l un des op rateurs s absente de la ligne pour
60. des drogues dans le milieu qui leur furent pendant tr s longtemps donn es par les employeurs m me pour qu ils aient une aide leur permettant de r sister plus longtemps aux exigences de leur travail Cette tendance est apparemment moins importante de nos jours mais non nulle La plupart voque tre en rapport commercial mais non juridique avec les entreprises qui les embauchent depuis longtemps parfois depuis plus de 10 ans Ils n ont presque pas d exp rience pr alable du fonctionnement associatif cette exp rience tant la premi re Le travail dans le syndicat Ils consid rent que cette tape du syndicat est une base pour avancer dans le futur et ce m me si elle est tr s administrative et qu il s agit de compl ter des formulaires Les enjeux du travail du syndicat sont vus comme tr s importants savoir les techniciens doivent pouvoir tre la hauteur techniquement parlant des attentes des artistes trangers qui visitent notre pays tr s professionnels mais la fois ils sont consid r s des hommes tout faire dans les missions locales ce qui ne les aide pas connaitre la derni re technologie le manque de soutien de la part d une institution qui indique qu ils sont comp tents Par ailleurs ils sont consid r s comme des prestataires de services alors que la r alit est qu ils ne sont que rarement autonomes et qu ils travaillent en suivant des consignes des horaire
61. des exigences multiples et partiellement contradictoires ou des divergences entre le syst me r el et le syst me prescrit Les cons quences du rejet secret des artefacts nouveaux peuvent tre multiples tant pour la performance de l entreprise que pour sa s curit Une autre force qui peut attirer vers le rejet des innovations c est I conomie personnelle Nathanael et al 2004 des travailleurs On peut consid rer l conomie personnelle comme r sultante de la gestion du tension equilibrium Dreyfus 1996 un certain moment du cours d action qui d pend la fois de la situation imm diate et de l histoire de l appropriation des artefacts qu utilise une personne c est dire ses comp tences Ainsi la mani re qu une personne choisit pour agir pour atteindre un certain objectif est celle qui lui semble optimiser son conomie personnelle tant physique et cognitive DISCUSSION ET CONCLUSION Comme on l a d j expos la cr ation de nouvelles id es est un ph nom ne troitement li avec l volution des comp tences individuelles et des pratiques des communaut s de travail Pourtant il y a des forces qui peuvent agir l encontre de leur volution et par cons quence la cr ation des id es nouvelles De m me pour qu une id e nouvelle devienne une innovation il y en a plusieurs conditions pr alables Parmi elles nous avons mentionn l effort exig pour l tude de
62. du micro l int rieur du cycle de travail l mentaire Comment avoir une vision anticipatrice et pr dictive de ces micros ph nom nes dans le cadre d un projet o les situations de travail n existent pas encore Sur le plan symbolique les marges de man uvre peuvent s apparenter un objet id ologique autour des cadences de l intensification du travail du taux de rendement synth tique TRS du taux d occupation des effectifs et des revendications associ es des pauses de l autonomie que l on souhaite accorder ou non aux op rateurs et ce en absence d une certaine forme d objectivation en particulier sur les effets de ces marges de man uvre sur la sant des personnes et sur la performance industrielle Pour l ensemble de ces raisons aborder la question de la marge de man uvre peut s apparenter un v ritable dialogue de sourds entre ceux qui con oivent les installations ceux qui organisent le travail et ceux qui le font Le risque est alors de laisser la question de c t avec l ensemble des prises de conscience potentielles qui auraient pu tre en capacit d instruire et de peser sur la physionomie d un projet pr cis ment un moment o il en est encore temps Pour ces raisons le sujet de la repr sentation des marges de man uvre de leur acc s l ensemble des participants de leur objectivation au travers de mesures appara t d terminant dans l efficacit de l
63. du stress au travail Ce plan avait pour objet entre autres d inciter l ouverture de n gociations dans toutes les entreprises de plus de mille salari s avant le 1 f vrier 2010 DGT 2011 Il s agissait d acc l rer la transposition de l accord national interprofessionnel AND sur le stress au travail sign par les partenaires sociaux le 2 juillet 2008 et de d velopper le dialogue social au niveau le plus op rationnel celui de l entreprise Pelletier Sauvegrain 2008 Le choix op r par les pouvoirs publics tait de favoriser l incitation et le dialogue plut t que de prendre l option r glementaire plus contraignante Cette pression sur les grandes entreprises a dynamis les demandes adress es l ANACT dans un cadre in dit jusqu alors incitation la n gociation sociale sur un sujet longtemps d ni par les entreprises et pour lequel les n gociateurs tant du c t direction que du c t organisations syndicales prouvaient des difficult s s en saisir Apr s avoir expos deux cas d accompagnements innovants de partenaires sociaux au sein de deux grandes entreprises fran aises nous tenterons dans une seconde partie de d gager les enseignements que nous avons retir s de cette double exp rience DES ACCOMPAGNEMENTS INNOVANTS Pour les acteurs de l entreprise le sujet reste complexe Ils disent assez nettement et le plus souvent que ce sujet d passe les questions hab
64. emp che cette construction la r alisation d un travail de qualit dans lequel on se reconna t le d calage d exigences entre l entreprise et les salari s permet une analyse approfondie des contextes en difficult un dialogue constructif entre acteurs concern s et ouvre des possibilit s de d velopper des pistes de solutions efficaces tant du point de vue de la sant que de la performance des organisations Clot Davezies 2010 On voit bien que la sant psychique est une dimension m me du travail et les actions entreprendre doivent tre p rennes et doivent tenir compte des volutions permanentes des entreprises Elles concernent tous les domaines de l organisation du travail et du management organisation et r gulation du travail formation parcours professionnel relations de travail Il importe donc de ne pas isoler le sujet des RPS et de rechercher int grer la question de la sant psychique dans les d cisions de pilotage de la production de conception et surtout de conduite de changement Certaines entreprises ont donc r fl chi la mise en uvre de d marches qui soient plus p rennes en r alisant des programmes de prise en charge et de pr vention et ce collectivement et de fa on durable La complexit pour les entreprises r side en particulier dans le fait que toutes les organisations syndicales ne souhaitaient pas n gocier une question qui relevait selon elles de l obligat
65. ensemble de ces r cits d finissant en fait des modalit s particuli res de travail collectif savoir la disponibilit permanente la co pr sence et le travail instantan Mais les variations les disparit s entre les discours des personnes sont tout aussi importantes tudier Il s agissait d analyser ces variations en tentant de comprendre comment elles interrogent ces modes de travail collectif Elaboration collective de r gles Plus que les r sultats objectifs d utilisation de l outil dans telle activit de travail le plus important a t la mani re dont les sujets les ont interrog s collectivement dans toutes leurs disparit s Par exemple si l outil peut viter certains d placements longs et co teux de l avis de la plupart des personnes interrog es le pr sentiel reste indispensable certains moments cl de la vie du produit Un exemple en R amp D l ing nieur a besoin de toucher le produit Ainsi l outil cela ne remplace jamais le pr sentiel Cela peut tre bien entre deux d placements Du coup avec la co pr sence quip e le pr sentiel devient encore plus essentiel car les coll gues se voient moins De m me le cas des quipes marketing en lien avec celles de la R amp D en mode projet soul ve le probl me de l outil dans le travail quotidien entre gens de m tiers diff rents seul l ing nieur de recherche semble apte par exemple valider une soluti
66. est appuy e sur une phase de lancement qui a bien mis en vidence l urgence de la sensibilisation et de la formation des acteurs L accord peut tre une occasion pour discuter des indicateurs sociaux et de performance mais c est surtout un socle pour favoriser une d marche concert e sur l organisation et la sant jalonn e de quelques actions cl e le dialogue qui s instaure sur les situations concr tes de travail am ne souvent parler de la qualit du travail d battre de ses crit res avec des apports de points de vue divers et compl mentaires e le d veloppement des capacit s des acteurs est incontestable se parler des conditions concr tes de travail n gocier et se mettre d accord sur des processus de concertation et SELF 2012 de travail plus que sur des r sultats difficilement mesurables sur ce th me Sans parler de nouvelle gouvernance il est certain que ce type de dynamique stimule des acteurs auparavant peu mobilis s et surtout elle permet un croisement f cond des regards sur le sujet sur les analyses et sur les pistes d action e le sujet des RPS par ses multiples ramifications oblige d cloisonner la question de la sant et croiser des probl matiques de pr vention de parcours professionnel de relations collectives de management de dialogue social En ce sens les fonctions des ressources humaines dans l entreprise devraient pouvoir retrouver
67. est que je n en ai pas besoin En fait la suite de l entretien montre qu il se pr serve le coll gue du marketing peut lui demander de prendre par ce biais une d cision imm diate Or cette d cision d ordre technique demande pour lui un temps de r flexion R pondre cette demande contredit l id e qu il se fait du travail bien fait et reconnu comme tel par ses pairs id e qu il se r approprie en faisant appel une histoire collective du m tier Il se trouve prisonnier d un change impossible avec les activit s des autres portant sur le m me objet Cette activit emp ch e ne m rite t elle pas d tre discut e collectivement Aussi au c ur de la probl matique pos e par un outil collaboratif ce sont les diff rentes instances personnelle interpersonnelle impersonnelle et transpersonnelle du m tier que l on interroge ou plut t qui s interrogent entre elles DISCUSSION CONCLUSION Pour un environnement technologique capacitant Un environnement technologique capacitant est d fini par Pavageau Nascimento Falzon 2007 SELF 2012 comme un environnement technologique favorable l activit et l panouissement psychologique cognitif social op ratoire et organisationnel de l individu Cette intervention conforte ainsi l id e que la capacitation peut profiter de la coop ration des professionnels qui laborent leurs r gles d usage de l outil en ad quation ave
68. et les ressources du CHSCT sont des atouts majeurs pour s acquitter des missions qui lui sont d volues Quand tous les membres internes et externes sont pr sents quand les ressources sont mobilis es alors la capacit d action et l efficacit du CHSCT sont grandes qu il s agisse d agir en r paration en pr vention primaire ou secondaire dans le cadre de projets ou g n ralement sur l am lioration des conditions de r alisation du travail Mais nous avons constat que le seul respect du cadre r glementaire ne garantit pas un fonctionnement efficace la confrontation des points de vue la construction d un point de vue autonome sur le travail et la capacit du CHSCT anticiper et agir sur le terrain Le contexte des entreprises a beaucoup chang ces derni res ann es nouvelles organisations poids de la sous traitance m thodes d valuation etc le cadre l gislatif et jurisprudentiel a volu vite renforcement de l obligation de s curit de r sultat nouvelles th matiques en sant au travail Ces volutions font peser de nouvelles exigences sur le CHSCT en mati re d analyse et de pr vention sans que l on se soit r ellement pr occup de l effectivit du droit dans les entreprises La formation des membres n est pas toujours faite ses contenus ne sont pas labellis s ni toujours adapt s aux situations la pr paration m thodologique et pratique l analyse de terr
69. et ses traces objectivit et strat gie dans les crits de la maintenance ducation permanente n 120 pp 59 72 Tullis T amp Stetson J 2004 A Comparison of Questionnaires for Assessing Website Usability UPA Conference Connecting Communities June 7 11 2004 Minneapolis Minnesota Venkatesh V Morris M G Davis G B Davis F D 2003 User acceptance of information technology Toward a unified view MIS Quarterly 27 3 425 478 Vincent E et al 1975 The Office of the Future Businessweek 30 06 1975 Wu F G Luo S 2006 Design and evaluation approach for increasing stability and performance of touch pens in screen handwriting tasks Applied Ergonomics 37 319 327 Ziviani J Elkins J 1986 Effect of pencil grip on handwriting speed and legibility Educ Rev 38 247 257 Year One A7 Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international EN Ds Soci t d Ergonomie i ae amp ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org _Wwww informaworld com ergo abs Texte original Conduite du changement D marche participative et ing nierie sociale Exemple d une intervention ergonomique Pierre Alexandre MAILLOT Sylvie GUIBERT et Robert COTTURA FHC Conseil 11 avenue de Keflavik 59510 Hem pierre alexandre maillot fhc conseil fr R sum Notre intervention ergonomique avait pour cadre une Direction Informatique La Directio
70. faisabilit de l id e et de ses effets premiers et secondaires sa test la r alit ainsi que l examen de son influence ventuelle d autres postes de travail En plus on a vu que peuvent exister de forces agissantes vers l inhibition de la cr ation des id es nouvelles comme par exemple le degr lev de prescription du travail l intimidation des travailleurs par la complexit du syst me de travail ou le sentiment de la non reconnaissance de leur r le et du produit de leur travail par leurs coll gues et leurs sup rieurs Enfin l histoire du syst me de travail peut limiter le dynamisme des comp tences et de la pratique et par cons quent la cr ation de nouvelles id es et l innovation Les ergonomes par leurs m thodes d analyse du travail et de l activit peuvent d une part faciliter l volution des comp tences et des pratiques des communaut s de travail et d autre part identifier les forces inhibitrices de leur volution et contribuer au d veloppement des interventions pour les apaiser Plus particuli rement pendant l analyse des activit s l ergonome pose aux travailleurs de questions sur leurs fa ons d agir ainsi qu il encourage les verbalisations sur leurs propres actions De ce fait les travailleurs ont l occasion d entrer dans une phase de r flexion sur action et de ce fait d acc l rer l volution des leurs comp tences et pratiques de travail De plus en
71. familiale dont l activit est centr e autour de la valorisation de mati res agricoles riches en amidon pour la production d une gamme tendue de produits utilisables dans de nombreux secteurs alimentaires et industriels nutrition humaine et animale pharmacie et cosm tologie papier carton et adh sifs chimie et bio industries Le service commercial sollicit par un client papetier pour tester un produit sous forme nanostructur e particules de TiO enrob es dans des nanoparticules de CaCO3 et en tudier les effets sur les caract ristiques du papier en vue d innovations se rapproche du d partement Recherche Industrialisation et D veloppement RID pour la r alisation de ces essais Ces essais sont confi s au d partement Applications Papier Carton Ondul et plus particuli rement au laboratoire partie humide et tests physiques L activit principale de ce laboratoire est la r alisation d essais physico chimiques afin de caract riser coh sion ionicit viscosit pH imprimabilit porosit r sistance opacit temps d gouttage fixation etc les papiers produits partir d une pr paration compos e de p te papier d amidon et de diff rents adjuvants ici produit contenant des nanoparticules La demande La demande initialement adress e l INRS est port e par le d partement RID qui souhaite un travail de caract risation de l exposition professionnelle suite au refus des
72. familiarit visuelle auditive tactile de sorte que les informations sensorielles recueillies orientent l action au del des r gles v hicul es travers les dossiers En usant ainsi de ses sens l op rateur cr e une relation d intimit avec la pi ce Th venot 1994 qui favorise son intuition dans ses r glages et ses diagnostics A titre d exemple le partage du cadre est r alis sur 109 certaines pi ces l oreille Je serre fond pour desserrer ensuite progressivement en tapotant sur le cadre jusqu ce qu il chante comme je veux explique une quipagiste Dans la continuit pour juger de la qualit de leur uvre les op rateurs mobilisent leur sensorialit voire leur sensibilit Ainsi si leurs impressions sensibles Simmel 1981 guident leurs actions elles agissent galement comme des valeurs sentimentales Des situations de d bordement Ces dimensions de l activit permettent de comprendre la survenue de situations de d bordements crise de col re crise de larmes agressivit verbale etc Deux principaux facteurs sont identifi s Les interruptions du travail Le traitement des entretiens montre que ce qui exasp re les op rateurs ce n est pas la r alisation du travail mais au contraire ses emp chements Clot 2008 La dimension collective vient ici contrarier le besoin de concentration des op rateurs sur certaines phases de leur activit La d
73. intervention en ergonomie L enjeu est de pouvoir accorder une r elle place aux questions de marges de man uvre au sein des projets et de faire rentrer ce concept dans une dimension op rationnelle des transformations des situations de travail EXEMPLE D OBJECTIVATION DES MARGES DE MANOEUVRE DANS L INDUSTRIE AGRO ALIMENTAIRE Dans cet exemple l objectivation des marges de man uvre s est faite gr ce 2 outils compl mentaires Muska TMS value le risque TMS selon des crit res biom caniques amplitude articulaire effort r p titivit dur e d exposition et dur e de r cup ration partir de s quences vid o et simule des solutions techniques am nagement poste de travail conception outils etc et organisationnelles rotation de poste r partition de t che etc pour en mesurer les am liorations potentielles Thibault et al 2005 Merlin et Thibault 2009 Merlin et al 2010 Ergo4D r alise des simulations dynamiques dans l espace et le temps des diff rents flux produits personnes et l volution des stocks pour mesurer de mani re objective les impacts sant et production de diff rents sc narii et ainsi aider la d cision dans l optimisation des projets de conception Guilloux et Fortineau 2008 Ces outils ont t utilis s la fois lors de la phase d analyse de l existant constitution de donn es r f renc es comme les variabilit s les strat gies gestuelles
74. l entreprise qui malgr divers plans d action concentraient des difficult s de gestion de la production de recrutement et de conditions de travail En outre les op rateurs exprimaient une fatigue visuelle des douleurs musculo squelletiques et des tensions au sein de l quipe Apr s plusieurs changes et visites il a donc t convenu d analyser l activit au sein de ce secteur en identifiant les ph nom nes qui contrariaient la r alisation du travail et les sollicitations associ es Cette analyse a t r alis e sur le mois de d cembre 2011 La d marche adopt e reposait sur la combinaison de m thodes d observation et d entretien observation participante r alisation de SELF 2011 chronique d activit entretiens d explicitation et de type autoconfrontation Theureau 2006 Gu rin amp coll 1997 Un groupe projet a galement t constitu Ce groupe tait compos de l encadrement de proximit d acteurs des services supports et de deux op rateurs La premi re r union a permis de valider la d marche et d identifier les contributions de chacun Cette intervention a permis de mieux appr hender les processus de survenue des troubles et d initier des actions de pr vention Dans le cadre de cette communication nous nous centrerons toutefois sur les r sultats directement en rapport avec les freins la conservation de l expertise Un atelier avec une production en situa
75. la r solution de probl mes sur la base du r el de l activit obtenu par les entretiens et travaux du CP mais sans l avoir directement observ et encore moins analys syst matiquement Nous sommes de ce point de vue sans doute aux marges de l ergonomie L intervention tire d avantage son caract re ergonomique du fait de l approche globale des diff rents champs possibles de l action des ergonomes le pouvoir agir Ricoeur 1990 cit par Daniellou 1998 le pouvoir penser et le pouvoir d battre Daniellou 1998 du r el du travail Les pouvoir penser et pouvoir d battre ont t notamment d bloqu par e les entretiens comit de pilotage et comptes rendus des d bats en comit de pilotage la DR a pu r pondre aux salari s en comit de pilotage via les comptes rendus pour montrer que le ressenti des salari s tait entendu et pris en compte c est dire que des probl mes r els existent bien et qu ils seront trait s e Les r unions entre branches et par site les lieux de rencontre ont t multipli s c est dire des r unions entre managers interm diaires et des r unions par site Le d blocage du pouvoir agir passait dans le cas d une restructuration de ce type forc ment par une action sur l encadrement qui par d finition organise le travail Il tait donc essentiel d int grer cet encadrement interm diaire la d marche Mais il
76. la MDSR 3 65 des Fonctions Substituer en cas de D faillance pr sentent au moins une Ressource de Substitution et que certaines en pr sentent m me plusieurs Ces substitutions possibles tiennent donc au fait qu une autre ressource supporte la m me fonction que l Artefact Habituel propos comme d faillant mais que cette ressource constitue un second choix une possibilit d grad e dans certains cas m me En effet en prenant en compte les Valeurs des Substitutions on remarque qu il y a rarement une quivalence fonctionnelle compl te entre les ressources supportant une m me fonction les valeurs accord es ces substitutions sont majoritairement n gatives pour plus de 70 d entre elles et c est principalement la VS 5 Moins pratique qui ressort de l ensemble des VS un peu moins du tiers des occurrences totales En prenant en compte la seconde dimension portant sur la substitution les Conditions de Substitution on constate que la COS _I Pas de conditions sp cifiques appara t tr s nettement plus souvent mentionn e que les 5 autres COS possibles elle repr sente en effet pr s de 60 des COS C est ainsi l indice que m me si ces substitutions constituent des seconds choix la mobilisation de ces RS ne semble malgr tout pas poser de probl mes sp cifiques 4 certaines RS sont privil gi es ainsi la GMAO repr sente le quart des Ressources de Substitution mentionn es dans l ensem
77. la conception collaborative la conception d un artefact Le Travail Humain 66 2 101 127 DANIELLOU F 1998 Participation repr sentation d cisions dans l intervention ergonomique In CMartin et D Baradat Ed Des pratiques en r flexion Paris Octares Editions GREGORI N BRASSAC C 2001 La conception collaborative d artefacts activit s cognitives en situation dialogique PIQUE Journ es d tude en psychologie ergonomique pp 21 31 119 A7 Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international ae LC LD s Soci t d Ergonomie LA ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org _www informaworld com ergo abs Texte original Syst mes de ressources des op rateurs ressources pour l innovation propositions m thodologiques Ga tan BOURMAUD Ergonome consultant docteur en ergonomie AXErgonomie amp Professeur associ CNAM CRTD Paris 2 Place de l Eglise 95810 Grisy les Pl tres gaetan bourmaud axergonomie com R sum La participation des utilisateurs la conception de leurs outils de travail par exemple est aujourd hui reconnue par tous comme un l ment positif pour la conception solliciter les futurs utilisateurs pour qu ils participent et contribuent la conception appara trait m me comme une vidence Darses et Reuzeau 2004 Une question tr s pr cise alors est adress e l ergonomie comment les ressou
78. les Consignes de production pour caract riser son degr de priorit le Journal de Bord JB pour conna tre l tat d avancement et les caract ristiques des interventions en cours les Cartes g ographiques pour examiner les possibilit s de d placements des Intervenants d j sur le terrain etc Deuxi mement les instruments mobilis s au travers des diff rentes tapes du sch me d montrent ainsi leur compl mentarit Troisi mement la GMAO n appara t quand elle dans aucune tape du sch me sa mobilisation intervenant par la suite lors de la saisie du Bon de Travail BT LA MISE EN PATRIMOINE DANS LA COMMUNAUTE DES ORDONNANCEURS A ce d veloppement singulier nous pensons utile de souligner le caract re multiple de la dynamique volutive du TA marqu e par des dimensions collectives et sociales Avant cela il nous semble int ressant de proposer une r trospective du d veloppement de cet instrument fondamental pour l activit des Ordonnanceurs d en r aliser une analyse quasi arch ologique L origine du Tableau d Activit pr sent avant Le TA est apparu de fa on progressive mais on a pu en retrouver trace peu apr s la cr ation du poste d Ordonnanceur A leur d but les Ordonnanceurs avaient pour principales missions de coordonner la r partition des interventions de maintenance et d assurer leur suivi pour une meilleure tra abilit du travail r alis Sur le plan
79. leur posant des questions du type est ce qu il y a d autres fa ons possibles d agir ou est ce que vous avez d j pens modifier vos outils l ergonome apaise les intimidations ventuelles que sentent les travailleurs face la complexit du syst me de travail et leurs sup rieurs et leur offre l opportunit d exprimer des id es candidats devenir innovations Quant aux efforts pour que les id es nouvelles se concr tisent et deviennent des innovations il existe au moins deux pr alables l entreprise doit avoir une politique d encouragement et de soutien des initiatives d innovation ainsi que la volont de payer les co ts qui en d coulent En effet comme on l a vu l introduction l innovation merge d un processus complexe Pourtant comme soulignent Garud et al 2011 les organisations sont souvent incapables de faire face cette complexit tant donn que g n ralement elles sont organis es de mani re r duire ou supprimer la complexit de leur fonctionnement Par exemple des organisations peuvent adopter une approche bo tes dans des bo tes Mars amp Simon 1958 qui permet de r duire les interactions et enfermer leurs employ s dans mondes clos Dougherty 1992 Ou encore ils peuvent instituer des r gles et proc dures qui g rent les interactions entre employ s et insistent sur leur application rigide Kanigel 1997 tout en amortissant les proc
80. li es l autonomie l initiative l engagement dans la d marche les comp tences exp rimentales et l usage des technologies de l information et de la communication 2 3 Mener une r flexion pist mologique et soci tale Le module s inscrit dans des enjeux sociaux contemporains et permet de poser la question de la place des sciences au sein des probl mes actuels L quipe MPS doit choisir deux th mes parmi six li s des probl mes contemporains replacer la science par rapport des enjeux soci taux donner aux l ves les moyens de les aborder de fa on objective notamment partir de l histoire des sciences C est l occasion de montrer l apport des disciplines scientifiques pour trouver des r ponses aux questions scientifiques que soul ve une soci t Moderne BOEN 2010 Cependant le questionnement tel qu il est pos omet l aspect potentiellement probl matique de la science elle m me Musti re amp Fabre 2011 La science r sout elle des probl mes ou en pose t elle Beck 1986 SELF 2012 2 4 Faire travailler les enseignants en commun en leur donnant de la libert La prescription encourage la constitution d quipes interdisciplinaires d enseignants en leur imposant des travaux sur des th matiques communes autour des connaissances acqu rir et des m thodes mettre en uvre qui montrent la synergie de ces disciplines pour trouver des r ponses aux quest
81. lui m me Rabardel 1995 Au del des dimensions concr tes et des caract ristiques de l objet il est donc essentiel d en caract riser l usage Trois aspects nous semblent important souligner Le premier est relatif l tape qui pr c de la mise en uvre de l objet interm diaire lui m me Cf ci dessus ouvrir le d bat sur une volont relative au futur Cette tape pr liminaire est essentielle D une part la sollicitation des salari s demande que ceux ci aient minima confiance en l information re ue et surtout puissent se projeter et se reconna tre dans la cr dibilit des raisons avanc es pour le projet D autre part cette phase pr alable est une phase de construction du cadre de la participation Garrigou 1992 et Daniellou amp Garrigou 1993 l ont depuis longtemps argument l ergonome a un r le tr s actif de recadrage des changes Dans notre exemple trois dimensions sont en jeu Le premier est relatif la pr sence d un des supports techniques bien adapt s aux dialogues maquettes plans et qui les outillent La maquette volum trique en lego joue ce r le Elle demande par ailleurs des conditions organisationnelles concr tes pour mener l action du temps de disponibilit pour les op rateurs durant les p riodes de travail un espace suffisamment calme pour tre propice la r flexion etc Elle demande enfin de statuer sur des rapports entre savo
82. mais galement pour r aliser des simulations dans la phase de conception en caract risant le couple espace temps Guilloux et Fortineau op cit et ses cons quences d un point de vue TMS Merlin et Thibault op cit Leurs facult s d objectivation des marges de man uvre a permis de d gager des rep res la fois pour r duire le risque TMS dans les nouvelles situations de travail mais galement pour faciliter la mise en place et la conduite du projet de pr vention des TMS Contexte de l intervention en ergonomie L entreprise est une fromagerie industrielle aquitaine qui emploie 125 salari s et dont l activit va de la collecte du lait jusqu au conditionnement des fromages en barquettes Le produit type de fromage poids de la portion et le conditionnement type et impression d emballage format carton nombre de portions par carton etc varient selon les exigences clients La production annuelle est de 4500 tonnes de fromages dans un march en perp tuelle volution Alert par l apparition de sympt mes de troubles musculosquelettiques TMS sur une ligne de conditionnement le M decin du Travail propose l entreprise de r aliser en 2010 un diagnostic conjoint avec l ARACT Aquitaine notamment pour pouvoir valuer la rotation aux postes de travail l aide du logiciel Muska TMS Cette ligne de conditionnement est constitu e de 4 postes Alimentation de la ligne avec des meules de fromage
83. manquant pour qu ils se comprennent est probablement celui du travail Par construction le travail est vu de loin par les ressources humaines Historiquement la fonction personnel s est constitu e en privant les contrema tres de leurs pr rogatives de gestion de la main d uvre embauche et licenciement prioritairement Aujourd hui la philosophie des ressources humaines n est plus celle des pionniers Mais on y retrouve in vitablement le m me positionnement de ces services distance des fonctions op rationnelles et donc le probl me de construire une connaissance du travail Ughetto 2007 La vision des DRH sur le travail n est pas intime mais lointaine elle repose essentiellement sur ce que leur rapportent les managers de proximit Pour les salari s les occasions de rencontrer son DRH sont peu nombreuses projet de carri re bilan professionnel recrutement assembl e g n rale entretien annuel d valuation avec un change sur le professionnalisme du salari son comportement professionnel sur l atteinte ou non des objectifs fix s l ann e pass e etc et rares sont les changes sur la sant et le bien tre au travail L outil de pr vention fruit de l intervention ergonomique doit t il s loigner de ce cadre La SELF 2011 passation de l outil m rite t elle un autre temps au regard du peu de marges temporelles dont disposent les acteurs RH A ce niveau et au vu des premie
84. me Ce travail participatif a mis au jour une approche nouvelle propos de la restructuration nous sommes pass d une vision courante qui consid re g n ralement les restructurations pilot e nationalement comme incompl tes et limit es par rapport aux organisations locales qu elles viennent perturber voire casser elles apparaissent en quelque sorte pleines de trous une autre vision une vision pour l action qui consid re au contraire que ces trous peuvent constituer en fait des marges de man uvre locales sur lesquelles agir pour permettre aux op rateurs de retrouver du sens leur activit Enrichissements concernant le point de vue de chacun Les d bats et discussions ont abouti la confrontation des repr sentations sur le travail de chacun des diff rents acteurs concern s entre membres du CP eux m mes ou de fa on plus m di e celles des membres du CP sur le travail des salari s travers le bilan r alis des entretiens En ce sens cela a contribu ce que ces repr sentations mentales 118 travers les interactions subjectives entre individus soient explicit es ou en quelque sorte expos es aux autres Cet exercice a alors permis leur volution progressive en int grant de mani re riche les repr sentations de tous autres dans ce projet d adaptation locale de la restructuration Une intervention ergonomique Nous avons travaill ensemble avec un objectif
85. me encore tabou de l usage de drogues Ces conditions de travail sont r gl es dans d autres m tiers ici elles sont naturalis es de la pire des mani res Ceux qui travaillent pour des entreprises reconnaissent qu une bonne chose est la conception progressive de proc dures de travail qui permettent la coordination entre techniciens au cours du montage ou d montage de l quipement du spectacle ce qui rend le travail fluide En g n ral les m thodes ne sont crites nulle part et l on sous estime la valeur ajout e du travail des techniciens le mode d utilisation de l quipement L importance centrale est donn e l quipement en soi pas au technicien et la mani re de l utiliser D autres probl mes voqu s concernent le manque de coordination entre les entrepreneurs les responsables de magasins des quipements et les techniciens Ceci emp che que des am liorations des quipements soient faites telles que l am lioration de la facilit de transport des conteneurs leur tanch it leur r sistance aux vibrations etc Ceci est d surtout aux priorit s de l entreprise et au manque de consensus entre les parties du fait de la sous estimation de l importance du travail des techniciens face aux quipements Certains disent souvent nous faisons de la magie pour faire tourner SELF 2012 les quipements au d but les techniciens taient des sortes de h ros sto ques qui montaient sur des
86. me pas du temps n cessaire pour renseigner les fiches du fait de leur charge de travail et des priorit s assign es Penser pouvoir se passer de la connaissance qu ont les op rateurs de leur propre travail constitue un probl me m thodologique de fond Par ailleurs la fiche quipement avait une logique qui lui est propre au plan technique Mais elle tait insuffisante SELF 2011 dans sa capacit rendre compte de l activit Les op rateurs devaient en effet renseigner les items suivants encombrement fragilit d pendance fonctionnelle par rapport aux r seaux de distribution des fluides nergie gaz interf rences possibles champs magn tique interd pendances entre instruments et personnes comp tentes La complexit multidimensionnelle du projet n tait pas soluble dans un processus de conception technocentr Se posaient donc deux questions Comment mettre en sc ne et repr senter le travail Comment permettre aux op rateurs de contribuer aux choix de conception METHODE La d marche que nous avons mise en uvre peut tre pr sent e en dissociant 5 tapes 1 Ouvrir le d bat sur la volont relative au futur Dans un premier temps nous avons entam un d bat avec les salari s Dans un premier temps ces changes ont eu lieu autour des fiches quipements et lors de r unions programm es dans les laboratoires du DOPT impliqu s dans le projet Nous poursuivions alors deux
87. mots de quoi parle t on accord pour analyser le travail concr tement entendre le terrain volont d aboutir des actions concr tes Ce qui les diff rencie porte sur le positionnement partir duquel la n gociation va s engager La premi re tendance est d utiliser la n gociation pour en faire un objet central du d bat social et d affirmer une capacit de n gociation de la sant au travail partir d une centralisation de la question par les partenaires sociaux L autre tendance prend le sujet sur la base des r flexions conduites dans chaque tablissement du SELF 2012 groupe Les deux itin raires suivis d boucheront sur des accords denses qui enclencheront l un et l autre des plans d action ambitieux Prendre appui sur chaque site l exp rience de D but 2010 la Direction du Groupe et les six organisations syndicales pr sentes ont mis en place un groupe de travail national afin de pr parer la n gociation relative au d veloppement de la qualit de vie au travail au sein de la Soci t en France Dans ce contexte le groupe de travail national souhaitait compl ter cette d marche pr paratoire par la mise en place de groupes de travail locaux pluridisciplinaires et paritaires Ont particip ces groupes de travail locaux des repr sentants du personnel des membres du CHSCT des membres de l encadrement des ressources humaines et des acteurs de sant
88. n 48 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FT congr s international es y Soci t d Ergonomie LUE ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self or www informaworld com ergo abs Texte original Innovation et pr vention des risques le cas des nanomat riaux Catherine L ALLAIN et Sandrine CAROLY Laboratoire PACTE Universit de Grenoble 46 avenue F lix Viallet 38031 Grenoble Cedex France catherine lallain upmf grenoble fr sandrine caroly upmf grenoble fr R sum L utilisation massive des nanomat riaux dans tous les secteurs d activit s repr sente des enjeux scientifiques et conomiques importants mais s accompagne galement d incertitudes quant leurs effets sur la sant et sur l environnement Cette communication d crit l intervention ergonomique r alis e dans une entreprise du secteur industriel pour la construction collective d une d marche de pr vention du risque li aux nanomat riaux Au del de la mesure de l exposition des salari s il s agit d explorer les repr sentations du risque li aux nanomat riaux chez les diff rents acteurs mobilis s et montrer comment l action de pr vention et l activit de travail des salari s peuvent tre des ressources pour l innovation dans l entreprise Mots cl s nanomat riaux pr vention des risques innovation Innovation and risk prevention the case of nanomaterials Abstr
89. nos diff rences comment concilier les objectifs des ergonomes et ceux des acteurs RH Est ce possible de faire d eux de v ritables acteurs relais dans l entreprise Autant de questions qui ont parcouru notre progression dans l intervention Mots cl s Ressources Humaines Collaboration Formation Action Risk Psychosocial Prevention intercross look between Human Resource Manager and Ergonomists Concerning occupational hazard and more especially psychosocial risks the requests for interventions emanate more and more often from human resources managers The economic and social environment European and French legislation play a part in the evolution of the representations in that matter but the focus of the media coverage on this subject disrupted the practices with in the background the fear to see within one s own company acts of desperations connected to work The present paper focuses on an experience of collaboration between ergonomists and human resources managers within social security organizations and redraw the dynamics that led to this intervention and which double aim was to elaborate a questioning tool for human resources managers in order to collect data on occupational health and to train them in its implementation Integrating fully these new actors not only for their screening skills warning function but as real go between in their company constitutes an innovative practice in our counseling business and
90. objets interm diaires dans la conception Le sch ma pr c dent met en vidence plusieurs dimensions qui nous semblent int ressantes pour appr hender le r le et le statut des objets interm diaires de la conception Premi re id e la finalit relative au futur n est construite une fois pour toute au d but du processus de conception Il existe certes une impulsion initiale Mais cette orientation sera n cessairement r orient e du fait de la confrontation au r el Du fait que l orientation de l action merge de son effectuation le projet conna t une morphog n se des r orientations ou des bifurcations seront op r es sinon le virtuel et le r el ne convergeront jamais Du coup ce mod le d signe une orientation m thodologique concevoir c est faire subir des preuves de r el l objet en cours de conception Or dans ces preuves l objet interm diaire joue un r le essentiel il transpose au plus proche de l activit du concepteur certains l ments du r el et permet de faire passer des preuves aux id es ou aux productions r alis es sur la base d hypoth ses faibles c est dire pas encore r alis e On voit bien l enjeu que repr sente une telle orientation pour l ergonomie la possibilit pour un objet interm diaire de figurer et de mettre en sc ne des dimensions relatives au r el du travail est strat gique au regard des orientations et des volutions du processus
91. ont permis de compl ter cette d finition du probl me Un pr c dent projet de changement non appliqu Le pr c dent changement d organisation 5 ans auparavant n a jamais t effectif chaque quipe ayant gard une partie de ses t ches alors qu officiellement certaines auraient dues tre prises en charge par d autres quipes Les p rim tres n avaient pas t d finis autour d une logique m tier et les quipes avaient per u le d coupage comme un partage du g teau entre les grands chefs Le d coupage n avait donc pas t appliqu conduisant une situation floue et co teuse pour tous L organisation actuelle tait donc tout la fois i taylorienne avec un cloisonnement entre les diff rentes quipes une grande segmentation des t ches et pas de coordination et ii adhocratique avec des objectifs de production atteints et des al as r solus gr ce aux entraides et aux services Cependant la charge de travail en augmentation mettait en tension une telle organisation segment e et informelle La DSI devait r aliser la maintenance des mat riels et des logiciels pour r pondre aux besoins des clients mais elle devait galement participer des projets de d veloppement La multiplication SELF 2012 60 des projets ne permettait plus aux quipes de tenir l autre objectif La distance hi rarchique Les N 3 et N 2 apparaissaient aux quipes comme d connect s
92. op rateurs Au del de l analyse de l existant Muska TMS a galement t utilis pour simuler des pistes de solutions Ainsi pour le poste de mise en alv oles les solutions possibles au regard des contraintes techniques et des souhaits d augmentation des cadences ne permettent pas de r duire significativement ce risque L entreprise d cide donc d automatiser ce poste effectif constant pour prendre en compte l augmentation de la charge de travail induite par celle des volumes sur les autres postes Ainsi l entreprise retient l objectif d augmenter la capacit de production tout en am liorant les conditions de travail des op ratrices Dans un premier temps la formation des diff rents acteurs de l entreprise la conduite de projet et l analyse ergonomique des situations de travail y a pris toute son importance Les simulations avec Muska TMS ont galement permis de choisir et prioriser les solutions mettre en place sur les autres postes notamment pour la conception d un nouveau poste de mise en carton Le projet d automatisation a suscit de nombreuses questions aussi bien sur le plan technique qu organisationnel comme par exemple des questions relatives la r partition temporelle des futures activit s de travail Quels risques de pannes et autres dysfonctionnements avec quelles r percutions au niveau du travail futur des op rateurs Quelle organisation du travail en term
93. outils sur l activit de travail au travers des nouveaux modes de travail collectif qu ils supposent Dans quelle mesure l intervention en clinique de l activit peut elle favoriser l laboration d une coop ration non prescrite en prise avec le r el et par voie de cons quence accompagner l volution des m tiers dans des situations o la distance g ographique se double souvent d une distance g n rique Comment passer des bons usages aux bonnes pratiques dynamiques issues de la d lib ration collective L outil pourrait devenir alors pr texte une activit r flexive de l organisation toute enti re gr ce une vision du m tier int grant toutes ses dimensions Mots cl s usage TIC collectif de travail m tier The technical tool potential media for the development of activity From use concept to job focus Abstract The globalisation of Economy along with the intensification of the remote exchanges are in the core of the great shifts induced by the contemporary work The implementation of Computer Supported Cooperative Work tools CSCW seems to be considered as a major requirement for adaptability by the companies This study investigates the impacts of such tools on work activities through the new collective working modes In what measure can the intervention in the Clinique of Activity can favour the elaboration of a not prescribed cooperation in grip with the reality and theref
94. p rim tre des structures impact es comme par exemple la politique industrielle de d veloppement du lean manufacturing pour le secteur priv et pour le secteur public la R forme G n rale des Politiques Publiques Face ces processus de rationalisation voulus ou subis le mode de prise en compte de ces mod les d organisation leur mise en uvre et leur valuation bouleversent les structures et plus particuli rement le travail de l encadrement et des op rateurs En Aquitaine les entreprises de l industrie agro alimentaire n chappent pas ces changements organisationnels et pour des raisons de comp titivit se trouvent engag es dans ces processus de rationalisation Dans ce contexte et face des probl mes de sant au travail une fromagerie industrielle en Aquitaine d cide de mettre en uvre une d marche de pr vention des troubles musculo squelettiques TMS Pour ce faire elle sollicite l Aract Aquitaine et le cabinet d ergonomie Solutions Productives A partir de cet exemple d intervention en ergonomie cette communication vise montrer l importance d objectiver les marges de man uvre du point de vue de la pr vention des troubles musculosquelettiques et de la performance du syst me de production Nous reviendrons dans un premier temps sur la notion situ e de marges de man uvre dans des processus de rationalisation Dans un deuxi me temps nous illustrerons de quelle mani re nous avo
95. papier mesure du potentiel z ta qui repr sente la charge lectrique qu une particule acquiert gr ce aux ions qui l entourent quand elle est en solution fixation de l amidon gouttage laboration des formettes de papier et r alisation des tests physiques Des observations syst matiques de ces six phases d activit 20h d observations 4 5 jours en entreprise ont t r alis es Il s agissait alors d identifier les situations d action caract ristiques futures probables classes de situations que les op rateurs auront vraisemblablement g rer dans le futur Daniellou 2004 afin de les prendre en compte lors de la d finition des mesures de pr vention li es aux nanoparticules Elles ont fait l objet de prises de notes papier crayon suffisamment importantes pour le traitement descriptif pr vu par la suite Ces observations ont enfin servi de supports pour produire des verbalisations de la part des salari s Cinq entretiens d auto confrontation ont t conduits afin de valider avec les salari s les observations faites et envisager pour chaque phase d activit les ajustements n cessaires pour la manipulation du produit nanostructur Une r union collective avec l ensemble des membres du laboratoire a ensuite t organis e visant confronter les diff rentes propositions de solutions de pr vention identifi es par les salari s du laboratoire lors des entretiens d auto confrontation
96. plan th orique il s agit de nous inscrire dans la continuit des travaux en sociologie du travail portant sur les formes de r gulation sociale ayant lieu dans les situations de travail port es par la logique du projet telles que les activit s des techniciens du cin ma publicitaire Bulloni 2010 Nous cherchons creuser les liens existant entre les facteurs relevant du mod le conomique pr dominant dans le pays niveau macro la logique conomique de ces formes d organisation par projet ph m res niveau m so l organisation du travail l activit proprement dite et les formes d insatisfaction voqu es par les travailleurs que nous pourrions synth tiser sous le terme de risques psycho sociaux Une question de fond guide notre approche comment le mod le macro conomique de type n olib ral caract ris par des principes tels que la flexibilisation et pr carisation de l emploi se traduit il en principes d organisation du travail et in fine en risques psychosociaux Nous analyserons dans ce sens certains cas consid r s g n rateurs de sant d autres consid r s pathog nes et qui peuvent tre consid r s en tant que situations de r f rence Sur un plan pratique ce projet est l occasion pour nous d accompagner ces travailleurs freelance tout au long d un processus d innovation entam depuis deux ans et qui cherche via la cr ation d un syndicat viter les effets de la pr
97. poignet etc et psychiques faibles marges de man uvre temporelles gestion des al as etc L entreprise accorde donc une attention particuli re ce poste d autant plus qu il cadence la ligne et devient ainsi un frein dans le projet d augmentation des volumes de production Dans le cadre de l analyse de l existant l objectivation des marges de man uvre externes au regard du risque TMS avec Muska TMS a permis de mettre en vidence que si le poste de mise en alv ole est effectivement un poste critique l ensemble des postes de la ligne fig 1 pr sentent un niveau de risque TMS lev pour les membres sup rieurs et le dos MSG membre sup rieur gauche MSD membre sup rieur droit 0 1 Risque faible 2 Risque mod r 3 4 Risque lev Figure 1 valuation du risque TMS de chaque poste et pour la rotation Comme beaucoup d entreprises agroalimentaires un syst me de rotation a t instaur pour r duire la monotonie du travail et permettre aux op rateurs de tenir les postes les plus durs Pour autant l valuation de cette organisation a mis en vidence qu elle exposait l ensemble des salari s un risque plus important fig 1 Cette objectivation des risques d hypersollicitation des membres sup rieurs a donc permis l entreprise de prendre conscience de l importance d agir sur l ensemble des postes de la ligne et de redonner des marges de man uvre aux
98. pour la direction locale et l identification pr coce qu une aide ext rieure s av rait pertinente m me si alors elle semblait prendre la forme d une d fense d enjeux des partenaires sociaux forts parfois individuels 117 2 Elle peut galement t moigner de l enrichissement progressif tout autant du probl me que du point de vue de chacun au cours de l intervention mais galement de la nouvelle construction commune h rit e d une d marche collective participative Nous revenons ici sur ces deux points Le d sordre pour chacun g n r par cette restructuration Si comme soulign dans l appel communication pour ce Congr s 2012 de la SELF parler d innovation c est voquer une mutation le passage qui va d un espace d ordre suppos d pass un autre ordre souhait mais en construction Il s agit donc d une p riode de d sordre alors force est de constater que le d sordre provoqu par la restructuration a jou un r le important dans cette intervention D abord identifi comme l ment incontournable de la mise en uvre de cette restructuration il a t rep r par les diff rents acteurs comme une affaire quasi personnelle touchant aux pr rogatives de chacun Direction et repr sentants du personnel Ensuite cette consid ration a donn lieu au projet de faire intervenir un aide ext rieure comp tente pour aider chacun La mission des intervenants fut n
99. progr s et d incertitudes En effet les possibilit s d innovation port es par les nanomat riaux s accompagnent d incertitudes quant leurs effets sur la sant l efficacit des quipements de protection existants ou les strat gies de mesurage des expositions professionnelles Ces incertitudes mais aussi le d bat public fortement m diatis qui rentre dans l entreprise sont autant d l ments prendre en compte dans les logiques d innovation des entreprises afin de favoriser les dynamiques d appropriation L innovation ne se trouve plus uniquement associ e la technologie Elle renvoie davantage des enjeux soci taux Gaglio 2011 Le d veloppement des nanomat riaux comme celui des OGM ou des biotechnologies appelle de nouveaux modes participatifs dont doit se saisir l ergonomie en termes de m thodes et d marches d intervention BIBLIOGRAPHIE AFNOR 2008 Nanotechnologies Terminologie et d finitions relatives aux nano objets Nanoparticule nanofibre et nanoplat ISO TS 27687 Alter N 2010 L innovation ordinaire Paris PUF B guin P 2007 Innovation et cadre sociocognitif des interactions concepteurs op rateurs une approche d veloppementale Le travail humain 70 4 p 369 390 Daniellou F 2004 L ergonomie dans la conduite de projets In P Falzon Ed Ergonomie pp 359 SELF 2012 373 Paris PUF Drais E 2009 La pr vention l
100. public dans les entreprises ou laboratoires de recherche qui est prendre en consid ration dans la mise en place d un dispositif de pr vention du risque li aux nanomat riaux PROBLEMATIQUE Dans ce contexte la fois source d innovations et d incertitudes certains laboratoires de recherche ou industriels confront s des d veloppements acc l r s prouvent des difficult s mettre en place des mesures de pr vention des risques li s aux nanomat riaux Faute de pouvoir attendre la construction et la stabilisation des connaissances toxicologiques il para t important de mettre en uvre une pr vention au sein des entreprises en prenant en compte l activit r elle de travail Cette intervention s inscrit dans le cadre d un programme de recherche Construction et gestion des risques li s aux nanomat riaux dans le secteur industriel et les laboratoires de recherche dont l objectif est d explorer les modes de gestion de ce risque mergent Ce dispositif de recherche pluridisciplinaire associe des sp cialistes de la pr vention chimie m trologie des chercheurs en sciences sociales sociologie ergonomie gestion gr ce au partenariat de 2 laboratoires diff rents l Institut National de Recherche et de S curit INRS et le laboratoire PACTE Universit de Grenoble L entreprise L une des entreprises que nous avons accompagn e dans le cadre de ce projet est une entreprise fran aise
101. relances Enfin les op rateurs peuvent tout moment les consulter LES RESULTATS OBTENUS En guise d illustration des r sultats obtenus par la MDSR nous proposons e Pune des grilles d analyse obtenue de notre premi re mise en uvre e les commentaires que l on est alors capable d en faire e une analyse des diff rentes dimensions Une grille pour illustrer les r sultats obtenus Nous proposons d examiner l une des grilles d analyse obtenue Nous pr sentons galement la suite un extrait de l entretien utilis pour la constituer Commentaires concernant de la grille pr sent e Plusieurs commentaires peuvent tre faits concernant cette grille Ils visent avant tout expliquer la lecture que l on doit en faire 1 plusieurs artefacts sont habituellement mobilis s dans la classe de situations consid r e on constate en effet que l op rateur a mentionn e 5 AH diff rents pour cette CS 2 les AH mentionn s sont de nature tr s h t rog ne les artefacts constitu s par l op rateur comme le TA ou le JB c toient des artefacts institutionnels comme la DI par exemple 3 la fr quence d usage FU de chacun des AH mentionn s est variable d un AH un autre ainsi par exemple le TA constitue un AH toujours mobilis dans la CS consid r e FU 1 Toujours tandis que les Consignes de production le sont rarement FU _4 Rarement 122 Classe de Artefact Hab
102. ristiques dont nous ferons l analyse dans la phase suivante du projet Mots cl s Repos pauses et dur e du travail l sions li es aux chutes analyse du travail et des comp tences concerts Concerts and shows montage and assistance work as a necessary object of innovation in a globally casualized world Abstract This paper presents a research concerning concerts and shows montage and assistance work in Argentina freelance workers that are creating a union We explore on a theoretical level the relationship between flexibility work organization and health Focusing the future collective agreements and professional training as objects of action we conducted thirty interviews to know the technicians their vision about union and professional issues and their expectations with respect to our research Young and old they evoke all issues concerning the organization hours of labor transportation toilets dining pofessional rules on working conditions wages pension holidays on health electrical hazards falls and on reliability structures and equipment falls that will guide the selection of situations which we will analyze in the next step of the project Key words Rest pauses and work duration injuries from falling slipping and tripping job analysis and skills analysis concert Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 sep
103. rit accorder ces points de vue et sur les modalit s de poursuite de notre travail La totalit de ces changes a t retranscrite et chaque compte rendu du Comit de Pilotage a fait l objet d une validation puis d une diffusion large en interne aupr s de chaque personne Une tape essentielle tait alors r alis e la direction s est en effet expliqu e sur de nombreux points de cristallisation des reproches du personnel dans une situation de controverse avec les lus du personnel et dans un cadre le plus favorable possible aux changes organis par les consultants De plus les marges de man uvre de notre d marche avaient t discut es et un consensus mergeait Nous avons nettement ressenti lors des premiers comit s de pilotage que la direction tait extr mement vigilante sur la teneur des d bats remettant parfois en cause ce que nous pr sentions et tentant peut tre galement de limiter notre intervention Notre positionnement ainsi a t la principale difficult laquelle nous nous sommes heurt s il s est agit pour nous de rapporter de la fa on la plus favorable au d bat ce qui ressortait des entretiens Nous avons ainsi d adopter une posture d extr me prudence en cherchant en permanence tre le plus juste possible dans les mots et les formulations choisis Petit petit nous avons senti que la direction et les repr sentants du personnel participaient la construction du d
104. simple Cette projection dans le futur a t l occasion de nombreux changes entre les acteurs op rationnels afin d valuer les diff rentes propositions de solutions de pr vention et leurs cons quences sur leur activit de travail future Les r unions collectives de d briefing suite aux exp rimentations et les entretiens d auto confrontation ont t enregistr s et retranscrits int gralement RESULTATS Freins initiaux l innovation Dans un premier temps nous identifions travers les entretiens des freins l innovation des obstacles l introduction dans le laboratoire d un nouvel adjuvant sous forme nanostructur e Ces obstacles reposent sur deux types de repr sentations du risque li aux nanomat riaux entre les diff rents acteurs rencontr s Une approche globale et le principe de pr caution les acteurs de l entreprise qui seront en proximit des nanoparticules qui seront susceptibles d tre expos s ce risque invoquent le principe de pr caution Ils ressentent des craintes des inqui tudes qui les am nent une situation de blocage envers la manipulation de ces particules Les nanos tant qu on ne sait pas il vaut mieux s en m fier agent de ma trise On s inqui tait pour notre sant technicienne Les nanos c est l amiante de demain agent de ma trise De plus ces craintes sont partag es collectivement au sein de l quip
105. sociales y poder pol tico Siglo Veintiuno Editores ann es mais nous sommes confiants BIBLIOGRAPHIE Bjerknes G Ehn P Kyng M 1987 Computer and democracy a scandinavian challenge Aveburry Aldershot Argentina 238 p ginas Projet UTOPIA Human Computer Interaction Vol 11 n 3 1996 Knowledge Strategy for trade unions Participatory Ergonomics Pour plus de renseignements voir le site des informations judiciaires officiel de la r publique argentine _ http www cij gov ar especial cromanon html Techniciens qui installent les m canismes qui servent lever les haut parleurs Pr cisons que l id e du film est galement de l utiliser en partie tout au long de la recherche pour retravailler des questions ponctuelles sous forme d auto ou d alloconfrontations Y Charg s de coordonner tous les intervenants qui installent les quipements avant l arriv e des artistes Y Cette forme particuli re de contrat est appel e para subordination dans la litt rature SELF 2012 1 A7 TE Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur congr s international EN Ab Soci t d Ergonomie de SE lt ERGONOMICS ABSTRACTS Langue Fran aise www ergonomie self org _www informaworld com ergo abs Texte original La pr vention des RPS regards crois s entre DRH et Ergonomes Samya Bellhari Trahin Sylvain Leduc l SL Conseil 11 rue Miraumont 80000 Amiens sbellhari gmail com
106. substance et aux endroits o il y a eu du sang a catalyse a met carr ment de la lumi re et c est tr s sensible Il suffit d un peu de fer Mais il y a beaucoup d essais qui n ont pas march Enfin on s en est rendu compte que c tait un peu plus complexe que ce que l on imaginait Apr s analyse du contenu des entretiens nous pouvons proposer une typologie des processus permettant la mise en place de nouvelles s ances 3 4 Typologie des formes d innovation Nous en avons mis en vidence 3 types diff rents Type l r habillage ou recyclage de situations didactiques existantes il s agit d une transformation de surface li e une modification de l habillage plus ou moins important par exemple l enqu te polici re pour le cas tudi de situations didactiques couramment pratiqu es C est un processus astucieux d adaptation une nouvelle situation qui permet galement aux acteurs de pouvoir s conomiser dans leur travail Dans l extrait pr sent l acteur a recours la CCM qu il d ploie habituellement au niveau de la classe de seconde et qu il peut donc reprendre en l tat en la sc narisant la situation de recherche d un criminel Type 2 restructuration de situations didactiques existantes il s agit d une transformation en profondeur li e non seulement une modification de l habillage mais surtout une ada
107. support de la sant et de la pr vention des risques professionnels m decins du travail et pr venteurs N gocier au niveau central Cette seconde exp rience a t r alis e dans un grand groupe de plusieurs milliers de salari s et organis en m tier chaque m tier tant lui m me constitu de multiples filiales On recense plusieurs centaines de CHSCT au sein du Groupe Jusqu alors chaque m tier g rait lui m me sa politique social sur le champ de la sant au travail de mani re autonome Pour cette n gociation l exception d un m tier qui avait pris les devants bien avant le plan Darcos le Groupe entend faire de la n gociation sur les RPS un projet f d rateur de ses diff rents m tiers pour asseoir davantage l appartenance de chaque m tier Cette vision prospective est d ailleurs partag e par les organisations syndicales qui r pondent toutes pr sentes aux phases de la n gociation L une d entre elle ne signera pas l accord in fine mais pour des raisons de d saccord trang res cette situation L accord redit et redonne sa place centrale au CHSCT instance essentielle dans la pr vention des risques au travail Le CHSCT est d sign pour suivre une s rie d indicateurs d finis dans l accord Par ailleurs pour cr er une dynamique qui permette chaque CHSCT de remplir sa mission l accord a pr vu de d signer dans chaque structure un membre r f rent form la probl matiq
108. sur l volution des comp tences La r flexion sur action contient aussi des contestations sur la fa on d agir habituelle et g n re ainsi des id es nouvelles ainsi que des sc narios qui soutiennent l anticipation des r sultats des nouvelles fa ons d agir quelque chose qui indique clairement un acte d lib r vers le changement Il y a plusieurs intentions qui peuvent d clencher ces id es nouvelles Parmi elles on peut mentionner les tendances de l homme att nuer ses efforts tant physiques et cognitifs ou explorer les contraintes et affordances de son environnement de travail Il va de soi que plus l environnement du travail est complexe i e plus il est dynamique et incertain et plus les t ches accomplir ne sont pas bien d finies plus d occasions cr er des id es nouvelles se pr sentent Toutefois pour qu une id e nouvelle se concr tise et devienne une innovation elle doit tre tudi e et test e quant sa faisabilit et ces effets premiers et secondaires Parfois cette tude est exigeante tant en ce qui concerne l effort intellectuelle que le temps et les ressources mat rielles n cessaires par ex id e pour l am lioration d une machine En plus bien que les id es nouvelles concernent l espace proximal du travail des ceux qui les cr ent tant donn que chaque travailleur constitue un agent de l organisme auquel il appartient elles peuvent avoir des effets d au
109. tant que chercheurs avec un regard d ergonomes Nous finaliserons par une r flexion sur le r le des ergonomes sur les innovations qui n cessitent des volutions profondes des modalit s de pens e ancr es dans la structure m me des Etats qui sont difficilement modifiables et qui n cessitent la mobilisation des travailleurs dans le sens du d veloppement de structures qui les prot gent collectivement Cette situation pr caris e tant assez fr quente en Argentine et dans le monde nous souhaitons pouvoir tracer une voie possible pour inspirer d autres professionnels d autres horizons suivre les pas de ces artisans qui ont innov en prenant leur m tier et leur vie en main OBJECTIFS Les objectifs pratiques de la recherche sont doubles aider les techniciens r ussir leur projet global d am lioration de leurs conditions de travail ainsi que le processus de formation du syndicat proprement dit Nous d taillerons le parcours depuis la demande initiale la proposition de recherche intervention de mani re montrer comment le travail de l ergonome consiste aussi en une des pierres fondamentales de cette innovation en accompagnant les acteurs moteurs de celle ci au travers d un rapport de confiance d ind pendance et garantissant la reconnaissance de leur travail La demande initiale et ses volutions La demande initiale est le produit d une rencontre entre les chercheurs et un des membres du syndicat
110. usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 6 INTRODUCTION L innovation est un ph nom ne tudi sous diverses optiques par plusieurs disciplines comme par exemple la Sociologie le Management l Organisation ou l Economie galement de nombreuses entreprises de production essayent de promouvoir l innovation parmi leurs employ s en organisant de campagnes sp cifiques ou par les cercles de qualit Enfin ces derniers temps l innovation pr occupe de plus en plus la politique Plusieurs d finitions se sont propos es pour l innovation en la distinguant de l invention de la d couverte ou du changement Nous pr sentons ici celle de l Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques Une innovation est la mise en uvre d un produit bien ou service ou d un proc d nouveau ou sensiblement am lior d une nouvelle m thode de commercialisation ou d une nouvelle m thode organisationnelle dans les pratiques de l entreprise l organisation du lieu de travail ou les relations ext rieures OCDE 2005 p 54 Nombreuses sont les tudes qui visent d c
111. 002 Formation et prescription une r flexion de didactique professionnelle In Les volutions de la prescription pp 226 232 XXXVII me congr s de la SELF Aix en Provence GREACT nhttp www ergonomie self org documents 37eme Aix en Provence 2002 mayen pdf Musti re P amp Fabre M 2011 Eds Science technique et soci t de quoi sommes nous responsables Colloque international Les rencontres Jules Verne Nantes Coiffard Librairie Olry P amp Vidal Gomel C 2011 Conception de formation professionnelle continue tension crois e et apports de l ergonomie de la didactique professionnelle et des pratiques d ing nierie ctivit s 8 2 115 149 en ligne http www activites org v8n2 v8n2 pdf Pastr P 2011 La didactique professionnelle Approche anthropologique du d veloppement chez les adultes Paris PUF Pourtois J P amp Desmet H 1988 1997 Epist mologie et instrumentation en humaines Sprimont Mardaga Programme de M thodes et Pratiques Scientifiques MPS en classe de seconde g n rale et technologique BOEN sp cial n 4 du 29 avril 2010 Rogalski J 2003 Y a t il un pilote dans la classe Recherches en didactique des math matiques 23 3 343 388 Simondon G 2008 Imagination et invention 1965 1966 Chatou Les ditions de la transparence Vergnaud G 1996 Au fond de l action la conceptualisation In J M Barbier Ed Savoirs th oriques et savoirs
112. 50 sur un cran Au niveau des stylets les testeurs sont partag s entre les mod les Bamboo et Kensington Dans les deux cas les l ments qui influent le plus sur leur jugement sont dans l ordre la r sistance au frottement cin tique glisse sur l cran la prise en main le poids et la pr cision Il est possible d mettre quelques r serves concernant cet ordre et plus sp cifiquement la hi rarchisation propos e qui place la pr cision en dernier rang En effet la comparaison de la surface de contact entre un stylo et un stylet se situe sur un rapport de 1 100 ce qui signifie qu crire avec un stylet quivaut utiliser un marqueur avec un rendu sur l cran dont la finesse quivaut celle d un stylo Lors des observations ce point semble influer sur la performance d usage notamment au niveau de la graphie de l crit sur cran les lettres sont moins bien form es comme le montrent les images ci dessous Figure 2 Cette comparaison montre que l criture avec un stylet est favorable la manuscription en lettres capitales plut t qu en lettres li es CONGRES SELF 2012 NWS ET SELF 2012 Certains stylets comme le Dagi P101 soul vent de r elles difficult s d usage notamment au niveau de l angle de tenue du stylet pour assurer un contact optimal de la pointe avec l cran Le poids peut aussi se r v ler comme un l ment majeur dans l valuation de la satisfaction celui du Ha
113. ANS UN SYST ME DE L ARBITRE AU SUPERVISEUR A partir de ces r sultats nous nous sommes donc int ress s la mani re dont l institution le syst me tablissait la performance arbitrale sa construction parcours de formation et son valuation Pour ce faire nous nous sommes int ress s en premier lieu l activit de la personne charg e d valuer la prestation de l arbitre en match le superviseur Nomm s quelques jours avant la rencontre les superviseurs viennent sur le lieu du match appr cient la performance de l arbitre font un retour l arbitre en fin de match et parfois dans les jours qui suivent et enfin r digent un rapport adress la f d ration et aux arbitres Ces rapports servent classer les arbitres du championnat certains sont ainsi propos s par la f d ration pour des rencontres internationales d autres descendent de division remplac s la saison suivante par ceux qui montent L examen de l activit des superviseurs permet de comprendre comment est valu e la prestation arbitrale par l acteur f d ral missionn cet effet Nous avons ainsi fait l hypoth se que au del des discours la fa on dont ces acteurs essentiels tablissaient effectivement la valeur de la performance arbitrale ne recouvrait que partiellement nos premiers r sultats d une part et tait d terminante du point de vue de la construction des comp tences des arbitres d autre part Con
114. Aix Marseille Universit D partement Hygi ne S curit Environnement Avenue Maurice Sandral 13600 LA CIOTAT sylvain leduc univ amu fr Les demandes d intervention en mati re de pr vention des risques professionnels et plus pr cis ment sur les risques psychosociaux RPS manent de plus en plus souvent des Directeurs des Ressources Humaines DRH Le contexte conomique et social la l gislation fran aise et europ enne participent l volution des repr sentations des DRH mais c est aussi les m diatisations faites sur le sujet qui bouleversent les pratiques avec en fond les craintes de voir se reproduire au sein de leur propre entreprise des actes de d sespoir li s au travail Cette communication porte sur une exp rience de collaboration entre des ergonomes consultants et des acteurs des Ressources Humaines RH au sein d organismes de s curit sociale Sont retrac s dans cette communication les dynamiques qui ont anim l intervention dont la double demande tait d laborer un outil de pr vention d di aux acteurs RH pour recueillir des donn es concernant la sant au travail et les former dans son d ploiement Int grer pleinement ces acteurs non plus seulement pour leurs comp tences de d pistage r le d alerte mais comme de v ritables relais dans l entreprise constitue une pratique novatrice dans notre activit de conseil et un v ritable d fi Comment arriver travailler ensemble travers
115. Bonnet 2007 Bolduc amp Baril Gingras 2010 mais tr s peu s int ressent aux processus quotidiens car la nature intellectuelle et immat rielle du travail du cadre le rend difficile d crire et comprendre Leplat amp Montmollin 2001 Ce travail est difficile la fois qualifier par les descriptions souvent incompl tes et sp cifier par la confusion des mandats mais aussi valuer par la tr s forte influence qu exerce le culte du r sultat De plus ce travail tr s peu prescrit entra ne une auto prescription puis une auto organisation par le cadre lui m me Le cadre de proximit a pour mission de g rer le travail quotidien de son quipe au niveau temporel et spatial en lien avec le r el Hubault 2005 en organisant le travail c est dire en dimensionnant les ressources cognitives mat rielles sociales qui sont allou es un poste en particulier Il a alors un r le p dagogique pour expliquer le rendu attendu mais aussi un r le d animation pour mener bien les missions C est dans ce contexte que sont utilis s les indicateurs qui indiquent un moment donn le cours d une action Pesqueux 2004 certains aidant au pilotage quotidien du service d autres renseignant sur les missions r aliser pour remplir les objectifs Par ailleurs les cadres de proximit se retrouvent souvent pris en tenaille entre la hi rarchie et leurs agents devant arbitrer entre r les techni
116. INNOVATION TRAVAIL sens et valeurs du changement Co direction Marie France DESSAIGNE Val rie PUEYO amp Pascal B GUIN erra S www ergonomie self org er 7 GSL SELF 2012 47 Congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise 5 6 et 7 septembre 2012 Centre de Congr s Espace T te d Or LYON LA PLACE DU TRAVAIL LES RESSOURCES DE L INNOVATION Co direction Marie France DESSAIGNE Val rie PUEYO amp Pascal B GUIN a 5 Ugerra D Edition du GERRA www ergonomie self org SELF 2012 Comit Scientifique Co pr sid par Pascal BEGUIN Marie France DESSAIGNE et Val rie PUEYO BASTIEN Christian BERGAMINI Jean Fran ois BLATTER Christian BONNARDEL Nathalie BOSSARD Pascale BRUNJAIL Armelle CARBALLEDA Gabriel CAU BAREILLE Dominique CHARDEYRON J r me CLOT Yves COCHET Fran ois COTTET R mi COTTURA Robert DANIELLOU Fran ois DECORTIS Fran oise DELGOULET Catherine DUARTE Francisco Moura ETIENNE Pascal FADIER Elie FALZON Pierre FAOUEN Patrick FERRAND Carole FORZY Jean Fran ois FREYSSINET Jacques GAILLARD Ir ne HARADJI Yvon HATZFELD Nicolas HUBAULT Fran ois HUYGHE Damien JEFFROY Fran ois LABICH St phanie MARMARAS Nikolas MAROGLOU Elie MAXANT Olaf MERCIECA Pascale MORVAN Evelyne MORLET Thierry MUNDUTEGUY Christophe NOTTE Dina PAUZIE Annie RUEF Brigitte SAGOT Jean Claude SALEMBIER Pascal TURCHIARELLI Alain VINCK Dominique SELF 2012 3 Comit d o
117. Montmollin M de 1986 L intelligence de la t che Berne Peter Lang Repris dans M de Montmollin Sur le travail Toulouse Octar s 1994 Nonaka I amp Takeuchi H 1995 The knowledge creating company New York NY Oxford University Press Nathanael D Arvanitis T amp Marmaras N 2004 Interpreting interpersonal regularities in the use of mobile phones In D Reed G Baxter amp M Blythe Eds Living and Working with Technology Proceedings of ECCE 12 FACE INRIA pp 179 186 Nathanael D amp Marmaras N 2008 On the development of work practices a constructivist model Theoretical Issues in Ergonomics Science 9 5 pp 359 382 OCDE 2005 Manuel d Oslo principes directeurs pour le recueil et l interpr tation des donn es sur l innovation Paris Editions de l OCDE Sch n D 1983 The reflective practitioner How practitioners think in action New York Basic Books Tsoukas H 2009 A dialogical approach to the creation of new knowledge in organizations Organization Science 20 pp 941 957 Tushman M L amp O Reilly C A 1996 Ambidextrous organizations Managing evolutionary and revolutionary change California Management Review 38 pp 8 30 Van de Ven A H 1986 Central problems in the management of innovation Management Science 32 pp 590 607 Van de Ven A H Polley D E Garud R amp Venkataraman S 1999 The innovation journey
118. New York NY Oxford University Press A7 ME Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur congr s international mis Abs Soci t d Ergonomie NES Ergonomics ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org _www informaworld com ergo abs Texte original Processus d aide professionnelle ergonomique et cognitive avec un accompagnateur du m decin g n raliste innovation en France en mati re d aide m dicale des populations vuln rables dans le cadre du d pistage syst matique du cancer Marie MARTIN et Agn s SALINAS Doctorante en psychologie cognitive m martin etu unicaen fr 2Ma tre de Conf rences Habilit e Diriger des Recherches en psychologie cognitive agnes salinas unicaen fr Universit de Caen Basse Normandie Esplanade de la Paix B timent Sciences E Bureau SE614 14032 CAEN cedex France EA 3918 CERReV Centre d Etude des Risques et des Vuln rabilit s R sum Cette contribution vise montrer les probl mes pos s dans la communication et la compr hension lors d entretiens professionnels du m decin g n raliste amen pratiquer une proposition de d pistage syst matique du cancer du colon Sur le plan de l ergonomie cognitive le m decin est sujet une surcharge cognitive de bien des fa ons lorsqu il est confront l obligation de donner des instructions concernant le d pistage syst matique du cancer du colon Nous voquerons cette surcharge cogni
119. a formation dans la pr vention du stress est consid r comme une action majeure capable de d velopper la prise de conscience et la compr hension du stress de ses causes possibles et de la mani re de le pr venir et d y faire face Dans l intervention relat e ici l action de formation propos e ne venait pas en amont d une d marche pour sensibiliser les acteurs cl s et accorder nos registres sur un certains nombre de concepts ni a posteriori du diagnostic la formation comme levier d action pour r guler des dysfonctionnements rep r s mais bien en appui celui ci Sur Internet le spectre de l offre de formation en mati re de pr vention des RPS pour les acteurs des Ressources Humaines est florissant Alors comment en tant qu ergonome b tir efficacement une formation autour d un outil de pr vention de la sant au travail sans pour autant que les RH ne deviennent des ergonomes Quel r le quelle posture l ergonome adopte t il ce stade de l intervention Construire efficacement une formation pour les DRH Transmettre des m thodes et d finir des th mes En 6 s ances d une demi journ e les enjeux taient bien de se mettre en accord sur le contenu de la trousse outils Leur apporter des l ments clefs susceptibles de les faire devenir des acteurs suffisamment autonomes pour amorcer eux m mes le changement dans leurs entreprises d identifier les modalit s d action face
120. act The widespread use of nanomaterials in all sectors represents important scientific and economic issues but is also accompanied by uncertainties about their effects on health and the environment This paper describes the ergonomic intervention carried out in an industrial company for the collective construction of an approach to prevention of risk associated with nanomaterials Beyond the measurement of employee exposure it is to explore representations of nanomaterials risks among different actors mobilized and show how preventive action and the work activity of employees may be resources for innovation in the enterprise Key words nanomaterials work design and organisation for health and safety team work change Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante L Allain C amp Caroly S 2012 Innovation et pr vention des risques le cas des nanomat riaux Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and th
121. act avec celles pr sentes dans le syst me de ressources que l on peut aussi voir comme le syst me fonctionnel global il devrait tre possible de pr voir d anticiper et favoriser l int gration de ce nouvel artefact dans le syst me constitu Perspective de conception 2 favoriser des ressources de substitution La mise en vidence des fonctions support es par un seul artefact fonctions sans ressource de substitution peut galement tre consid r e comme une piste pour la conception Il s agirait alors d assurer leur redondance en int grant ces fonctions celles sans ressource de substitution dans certains artefacts d j impliqu s dans le syst me de ressources les AH pour reprendre les cat gories de la MDSR ou bien en proposant directement une nouvelle ressource de substitution possible Perspective de conception 3 am liorer les Valeurs des Substitutions jug es n gatives Les ressources de substitution constituent pour la plupart d entre elles des artefacts d j disposition des op rateurs Ces artefacts constituent donc autant d autres possibles que l artefact pr f rentiellement 126 choisi supportant une fonction indispensable l activit non choisis en raison de leur valeur relative estim e que nous avons mesur e avec la dimension VS de la MDSR Ainsi il appara t d s lors possible d orienter la conception vers une am lioration de la Valeur de la Subst
122. ad destin e aux instructeurs qui interviennent dans la formation et l valuation des pilotes de ligne Cet outil doit permettre aux instructeurs de noter leurs comp tences selon un r f rentiel pr d fini et d crire l aide d un stylet des commentaires exploit s lors de la phase de d briefing Dans ce cadre l tude consiste d une part identifier les d terminants de la manuscription sur cran tactile et d autre part d finir les sp cifications relatives l int gration de cette fonctionnalit dans l application logicielle La m thodologie d velopp e s appuie sur l analyse ergonomique du travail ainsi que des tests utilisateurs Les r sultats apportent de nombreuses informations quant aux limites de l criture manuscrite sur cran tactile et par voie de cons quence sur les recommandations formuler pour adapter cet outil Mots cl s crans tactiles Normes et standards Prescriptions et recommandations Analyse des t ches iPad at Work Digital Handwriting on tactile display Benefits for research and practice This paper presents the results of a study conducted as part of a project to design an iPad s application for instructors involved in training and assessment of airplane s pilot This tool should enable them to note the skills according to a predefined reference and write with a stylus that will provide comments during the debriefing phase In this context the study is first
123. age SELF 2012 101 1 INTRODUCTION 1 1 Cadre th orique et probl matique Le syst me ducatif est le lieu par excellence de la construction et de la transmission des savoirs soumis par cons quent un incessant jeu de tensions oscillant entre innovation et tradition Doit il constituer une forme de digue face l volution du monde capable de maintenir et de perp tuer l h ritage du pass ou doit il au contraire devancer le temps pr sent pour pr parer lavenir Dans cette perspective les programmes prescrivent quels sont les savoirs et les m thodes transmettre la g n ration suivante avec plus ou moins de pr cision quant aux objectifs et aux modalit s p dagogiques pour les acteurs charg s de les mettre en uvre Goigoux 2002 p 80 En cela nous soutenons que la prescription recouvre aussi d autres fonctions Notamment elle s av rerait dans certain cas tre source d innovation C est cette hypoth se que nous allons nous attacher d velopper partir d un exemple de prescription issu de la r forme du lyc e parue au bulletin officiel de l Education Nationale BOEN sp cial n 4 29 avril 2010 celui de la mise en place d une option M thodes et Pratiques Scientifiques MPS en classe de seconde dans un lyc e de centre ville La r forme du lyc e propose l ouverture possible d une option MPS dont le but officiel est de r v ler le go t et les aptitudes des l ves pour l
124. ail France Daniellou F amp Garrigou A 1993 La mise en uvre des repr sentations des situations pass es et des situations futures dans la participation des op rateurs la conception In Weill Fassina A Rabardel P amp Dubois D Eds Repr sentations pour l action Toulouse Octar s Darses F amp Reuzeau F 2004 Participation des utilisateurs la conception des syst mes de travail In Falzon P Eds Ergonomie Presse Universitaire de France Garrigou A 1992 L apport de la confrontation des orientations socio cognitives au sein des processus de conception industriels Th se CNAM Paris Jeantet A Tiger H Vinck D amp Tichkiewitch S 1996 La coordination par les objets dans les quipes int gr es de conception de produit In Terssac G Friedberg E Eds Coop ration et conception pp 87 100 Toulouse Octar s Editions Laureillard P amp Vinck D 1999 Les repr sentations graphiques In D Vinck ed Ing nieurs au quotidien Ethnographie de l activit de conception et d innovation Grenoble PUG 165 180 Maline J 1994 Simuler le travail Une aide la conduite de projet Montrouge ANACT Mer S Jeantet A amp Tichkiewitch S 1995 Les Objets interm diaires de la conception mod lisation et coordination In Caelen J amp Zreik K Eds Le communicationnel pour concevoir pp 21 41 Paris Europia Production Midler C 1993 Situa
125. ain est souvent inexistante l utilisation des moyens comme les heures de d l gations ou les missions d enqu tes se heurte parfois aux caract ristiques de l organisation du travail les acteurs externes sont souvent absents par manque de temps Les repr sentations de la sant et de l efficacit au travail comme l ments pr pond rants Il appara t clairement dans les monographies que les diff rents acteurs n ont pas les m mes repr sentations de la sant au travail en g n ral ou des pathologies sp cifiques comme les TMS ou les RPS qui peuvent affecter les salari s Quand les repr sentations des atteintes la sant s appuient sur un mod le multifactoriel l action et le positionnement du CHSCT s en trouvent renforc s Au contraire quand la vision commune des TMS s appuie sur un mod le seulement biom canique quand les RPS sont vues comme la r sultante de la fragilit de certains individus l action du CHSCT se trouve r duite une partie limit e de son champ d action les questions organisationnelles sont plus difficiles aborder et vont m me tre plut t l objet de conflits Il en est de m me avec les visions port es par la direction de l entreprise sur la performance ou la s curit les conditions de travail et les relations sociales Les repr sentations des directions et de leurs repr sentants sont pr pond rantes dans le positionnement de l instance la d finition du cham
126. ance du travail r alis J en ai marre de former des int rimaires Face au turn over nous rep rons une lassitude de la part des op rateurs exp riment s qui sont continuellement sollicit s pour former des nouveaux op rateurs Or cette activit est particuli rement contraignante former c est d tecter et rattraper les d fauts de l autre c est donc maintenir des postures contraignantes et focaliser sur des d tails Pistes de pr vention Les mesures de pr vention initi es la suite de l intervention ont en premier lieu port es sur la r duction de la sollicitation de la fonction visuelle et des contraintes musculo squelletiques Un important travail d adaptation des postes a t engag avec les op rateurs et des retours aux fournisseurs sont entrepris Les mesures organisationnelles actuellement en phase d amorce seront d taill es au cours de la communication Leur objectif est de venir renforcer les strat gies de r gulation d j d velopp es par le collectif d op rateurs et de donner des marges de man uvre aux acteurs des services supports vis vis des contraintes de production Quatre s ries de pr conisations sont discut es ou entreprises Les premi res pr conisations portent sur l identification et la formalisation des savoirs faire critiques partir des crit res de criticit tablis par C sar en 2011 nombre et autonomie des d tenteurs 110 du savoir faire fr q
127. ances La r p tition tant donn qu elle est reconstitution n est pas atemporelle elle est renforc e cumulativement et comme telle elle donne progressivement forme et permanence la fa on d agir Bernstein 1996 B guin amp Clot 2004 Cependant le d veloppement des comp tences ne s appuie pas seulement sur la r p tition Les travailleurs ont la capacit de changer leur fa on d agir face des v nements externes inattendus et puis de g n rer de nouvelles distinctions Par cycles des effondrements du cours d action et la r flexion qui en d coule les travailleurs distinguent de situations nouvelles enrichissent leurs exp riences et progressivement am liorent leurs comp tences Sch n 1983 appelle ce type de r flexion r flexion en action Cependant les travailleurs n agissent pas seulement dans l ici et maintenant ils observent galement eux m mes en se pla ant l ext rieur de leur exp rience du moment et r fl chissent sur elle Cette forme de r flexion qui est partiellement d gag e de l exp rience incarn e Sch n idem l appelle r flexion sur action Les r sultats de ces r flexions sont des descriptions contenant des interpr tations de ce qu ils font et peuvent tre consid r es comme une science partielle et situ e Montmollin 1986 Par cons quent ces descriptions ont une influence tant sur la compr hension du cours d action que
128. arche d accompagnement et de rep rage des points d am lioration par un cabinet de consultants est act e Les principales difficult s surmonter dans la n gociation du cahier des charges seront les marges de man uvre de la direction r gionale vis vis du projet initial de la DG et les pr rogatives du comit de pilotage Finalement il est convenu que le comit de pilotage Consultants CHSCT Direction sera force de proposition pour la direction qui fera en sorte 113 d en int grer les pr conisations autant que faire ce peut en respectant les grands quilibres du plan strat gique Le choix du cabinet est loin de faire l unanimit entre direction et CHSCT Sur les 3 cabinets consult s deux propositions se tiennent Celle du cabinet A privil gie les entretiens l observation et le diagnostic Celle pr sent e par un autre cabinet est centr e sur un transfert de m thode dans une conduite du changement qui se veut participative Le choix d A est finalement arr t car leur proposition est plus lisible pour les partenaires sociaux qui souhaitent avant tout obtenir une observation objective des constructions en cours et un diagnostic final sur lequel ils pourront se positionner Les premi res remont es du terrain pr sent es par A font la part belle au ressenti des salari s leurs craintes leur souffrance parfois Le fait d insister sur cette notion de ressenti est hautement p dag
129. arnin Eds SELF 2012 25 Manuel de Psychologie du travail et des organisations Les enjeux psychologiques du travail pp 281 310 Bruxelles Edition Deboek Caroly S amp Weill Fassina A 2007 En quoi diff rentes approches de l activit collective des relations de services interrogent la pluralit des mod les de l activit en ergonomie ctivit s 4 1 85 98 Clot Y 2000 La fonction psychologique du travail Paris Puf Clot Y 2007 De l analyse des pratiques au d veloppement des m tiers Education et didactique 1 1 83 93 Clot Y 2008 Travail et pouvoir d agir Paris PUF Cuvelier L amp Caroly S 2009 Appropriation d une strat gie op ratoire un enjeu du collectif de travail ctivit s 6 2 57 74 Denis J amp Licoppe C 2006 La copr sence quip e usages de la messagerie instantan e en entreprise In Bidet A Dir Sociologie du travail et Activit 47 65 Toulouse Octar s Editions Dubois M amp Bobillier Chaumon M E 2009 L acceptabilit des Technologies Bilans et nouvelles perspectives Le Travail Humain 72 4 Grosjean M 2005 L awareness l preuve des activit s dans les centres de coordination ctivit s 2 1 76 98 Pavageau P Nascimento A amp Falzon P 2007 Les risques d exclusion dans un contexte de transformation organisationnelle Pistes 9 2 Rabardel P 1995 Les Hommes et les technologies
130. arton puis verse la poudre d pos e sur le carton dans la fiole jaug e l aide d un entonnoir Pour les observateurs cette fa on de proc der semble risqu e de la poudre pouvant tomber c t de la fiole De plus nous constatons qu une certaine quantit de poudre reste accroch e sur le carton Lorsque nous avions observ cette m me op ration dans les situations quotidiennes de manipulation nous avions rep r d autres pratiques Un salari avait pes la poudre sur une feuille de papier et vers ensuite cette poudre dans une fiole jaug e l aide d un entonnoir tandis qu un autre avait pes la poudre directement dans la fiole jaug e Ces diff rentes pratiques seront galement d battues lors du d briefing Peu peu les salari s confront s leur activit de travail se projettent dans l activit future avec manipulation de ce produit et se construisent de nouvelles ressources Innovation organisationnelle et sociale Au d but de notre intervention comme nous l avons voqu certains acteurs de l entreprise avaient des craintes et des inqui tudes concernant la manipulation de ce produit sous forme nanostructu e et invoquaient le principe de pr caution En particulier le CHSCT qui souhaitait par une approche globale la cr ation d un espace d di la manipulation du produit nanostructur physiquement isol du reste du laboratoire avec du mat riel d di et le port int
131. at copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 44 INTRODUCTION Pr sent es sous la banni re attrayante de l ouverture des fronti res de l infiniment petit les nanoparticules envahissent notre quotidien et tous les secteurs d activit agroalimentaire lectronique cosm tique m dical textile automobile etc Leurs propri t s chimiques m caniques optiques ou biologiques in dites offrent une grande diversit de potentialit s en termes d innovations et d applications Cette multiplication des utilisations futures repr sente des enjeux scientifiques et conomiques importants mais s accompagne galement d incertitudes quant aux effets des nanoparticules sur la sant et sur l environnement Les connaissances sur la toxicit des nanomat riaux demeurent lacunaires N anmoins de nombreuses tudes toxicologiques d montrent que les nano objets ont des effets toxiques plus importants que les m mes objets l chelle micro ou macroscopique notamment du fait de leur taille leur r activit de surface ou encore leur biopersistance INRS 2008 Gaffet 2011 Les nanoparticules inhal es ou ing r es seraient capables de franchir les barri res biologiques nasale bronchique alv olaire et de migrer vers diff rents sites de l organisme via le sang et la lymphe processus de translocation La p n tration travers la peau est une hypoth se encore l t
132. ations tant dans une forte pr carit sociale de sant Les freins emp chant lesdites populations d acc der au syst me de sant se recoupaient principalement autour d obstacles financiers ch mage non ligibilit aux programmes de soins gratuits de probl mes logistiques incapacit physique et mat rielle de se d placer et de blocages socioculturels lien social pr caire difficult s de compr hension de l anglais crit et ou parl Le r le de l accompagnateur le patient navigator tait fonction des besoins et des demandes des patients Il pouvait aussi bien r expliquer des questions pratiques que prendre un rendez vous chez le m decin ou aider la mise en place de gardes d enfants pendant les rendez vous m dicaux Ainsi que le mettent en avant Fassin Grandjean et Kaminski 2000 une partie importante de la population fran aise se trouve en marge des b n fices de soins et de sant publique Les in galit s sociales de sant sont en effet tr s pr sentes en France chez les patients des milieux d favoris s en termes socio conomiques et g ographiques A partir de ce concept et de travaux ant rieurs trois quipes de recherche fran aise ERI 3 INSERM URECA Lille 3 CERReV 3918 Caen se sont r unies afin de tester la reproductibilit et la pertinence de l introduction d un tiers dans le syst me de d pistage classique du CCR Cette quipe de recherches est ainsi constitu e de
133. avail une approche d veloppementale HDR Universit Victor Segalen Bordeaux 2 B guin P Duru M 2010 Conception et valuation de nouveaux syst mes agricoles Rapport de prospective du SAD document INRA B guin P Pueyo V 2011 Quelle place au travail des agriculteurs dans la fabrication d une agriculture durable Pistes 13 1 Bernoux P 2004 Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations Paris Seuil Canguilhem G 1947 Milieu et Normes de l Homme au travail Cahiers internationaux de Sociologie Volume II deuxi me ann e 120 136 Daniellou F 2004 L ergonomie dans la conduite de projets de conception de syst mes de travail In P Falzon Ed L ergonomie pp 359 373 Paris PUF Darses F 1997 L ing nierie concourante Un mod le en meilleure ad quation avec les processus cognitifs de conception In P Bossard C Chanchevrier amp P Leclair Eds Ing nierie concourante De la technique au social pp 29 38 Paris Economica Falzon P 1995 Les activit s de conception r flexions introductives Performances humaines et techniques 74 7 11 Perrin J Ed 2004 industrielle Paris CNRS Petit J 2005 Organiser la continuit du service Intervention sur l organisation d une Mutuelle de sant Th se de doctorat en Ergonomie Bordeaux 2 Sch n D Ed 1987 Educating the reflective practitioner San Francisco Jossey Bas
134. ble du protocole et un autre quart est assur par SELF 2011 l Appel aux autres C est ainsi la trace d une seconde caract ristique des syst mes de ressources la redondance de ses fonctions C est enfin l aussi un r sultat mis en vidence par la structure m me des grilles d analyses de la MDSR 5 l inverse en nous int ressant aux Fonctions Substituer en cas de D faillance sans Ressource de Substitution No _RS elles repr sentent soit des fonctions sp cifiques 1e mentionn es une seule fois par l op rateur soit des fonctions tr s g n rales 1e mentionn es plusieurs fois de 2 16 fois Ainsi la fr quence de mobilisation des fonctions semble repr senter un continuum dont les 2 extr mes peuvent tre consid r s comme des indicateurs de leur redondance au sein du syst me de ressources LES DIFF RENTS AXES DE CONTRIBUTION A LA CONCEPTION Les perspectives pour la conception en lien avec le caract re syst mique des ressources L analyse r alis e avec la MDSR permet d tablir de fa on syst matique les caract ristiques des syst mes d instruments ce qui peut alors constituer des perspectives pour une conception anthropocentr e des artefacts Perspective de conception 1 anticiper sur la possible int gration ou non d un nouvel artefact dans le syst me de ressources En proc dant une analyse de la rencontre des fonctions d un nouvel artef
135. borieuse Apr s une discussion intense entre la direction et les organisations syndicales ceux ci ont convenu d exp rimenter une m thode d analyse de situations probl me Douillet 2012 Il s agit d analyser les tensions qui se manifestent dans le travail entre d une part les objectifs et les exigences de l entreprise et d autre part les objectifs et les exigences des salari s Ainsi ces derniers rep rent des situations concr tes de travail dans lesquelles ils expriment du stress des tensions un sentiment d impasse ou de d bordement La situation probl me traduit les difficult s les d terminants organisationnels l origine des RPS mais elle permet aussi d identifier les ressources Quelques exemples de situations voqu es Le technicien est confront au m contentement du client qui a re u la veille une information diff rente ou encore L int gration de nouveaux dans l quipe ne permet pas de garantir les r sultats attendus Chacune des parties prenantes la discussion assimilent que les risques psychosociaux s prouvent dans le travail ou plus exactement lors de situations de travail Ils ont d cid d exp rimenter ce concept pour laborer leur diagnostic partag des origines des RPS En remontant certaines situations probl me de leurs diff rents m tiers ils ont pu mettre en place un jeu de rubriques support la n gociation puisque ces ana
136. c celles de leur m tier leurs bonnes pratiques comme l id e que le m tier pourra se d velopper gr ce un environnement capacitant De fait si la technique permet de construire un environnement capacitant l environnement capacitant ne se r duit pas la technique De plus l hypoth se que l tude des TIC ne pouvait se suffire du bilan de ses incidences sur l activit de travail est clairement confirm e par l intervention cette phase avait clairement t identifi e par l entreprise comme une phase d acceptation Or ce Retour d exp rience tait il voir comme une analyse des incidences des usages ou comme un pronostic d usage Dans la mesure o le d veloppement de l activit et des usages sont comprendre ensemble comment ne pas faire des boucles de r troaction entre acceptabilit et acceptation et entrevoir ces deux perspectives comme un continuum Bobillier Chaumon amp Dubois 2009 Ces deux perspectives s appellent donc l une l autre dans une conception dynamique en lien avec le d veloppement potentiel de l activit qui pourrait en amener un autre le d veloppement potentiel de l outil technique lui m me dans une v ritable co construction en vue de l laboration d un environnement capacitant Catachr se outil et transformation de l activit Pour terminer nous posions l hypoth se de l outil comme moyen d intervention Or i
137. c la Direction les principes m thodologiques de conduite du changement suivants principes qui ont pu tre mis en uvre Une d marche participative 110 des 140 salari s ont tre rencontr s au cours d entretiens collectifs par groupe de 10 L objectif de ces entretiens conduits par les ergonomes tait de faire un diagnostic des conditions de travail actuelles mais galement de recueillir les points de vue des salari s sur le souhait de la Direction de modifier l organisation Dans un second temps un repr sentant de chacun des groupes d entretien a t retenu pour composer le groupe d orientation Ce groupe avait pour fonction de s assurer qu aucune des questions ou contraintes mises lors des entretiens n taient oubli es dans la d finition du projet de r organisation labor et sp cifi dans les tapes suivantes Un poids dans la d cision de poursuivre le projet L adh sion des salari s s est surtout faite sur l engagement de la Direction de prendre en compte l avis des gens impact s dans la poursuite ou non de son projet d am lioration et ce chacune des tapes du projet Une communication fr quente tous les salari s Des restitutions r guli res ont t faites par la Direction et ou les ergonomes sous format papier ou oral Certaines restitutions orales ont t faites au niveau des directeurs N 2 et N 3 en impliquant l encadrement interm diaire N 1
138. cale employ s par les m decins Les axes du p le repr sente d un c t les priorit s du patient et de l autre celles du m decin Le style de communication adopt par le m decin se centrant sur les priorit s du patient lui permet de mieux les prendre en compte et mieux comprendre son patient Cependant comme le souligne Tate p 11 le style de communication le plus courant est centr sur les priorit s SELF 2012COM 1 68 du m decin la majorit des m decins hospitaliers et toujours une majorit de m decins de ville ont tendance se cantonner dans la partie droite l interrogatoire du patient est essentiellement centr sur les priorit s du m decin Dans cette situation de communication nous avons en co pr sence l interactant patient et l interactant m decin chacun ayant un statut et des attendus propres En termes de statut la relation interpersonnelle patient m decin est dite dissym trique Comme le fait remarquer Helme 2002 p 128 le contr le initial de la relation est d tenu par le praticien Cela est du en partie au statut social lev et au respect pour le savoir m dical ce qui est commun beaucoup de soci t De plus dans le script de l entretien m dical lambda le m decin est celui qui m ne et structure l interaction L enjeu d une communication d termine le d roulement de celle ci th matiques abord es r partition des prises de parole etc Mais il i
139. carisation En effet les ann es 90 ont contribu d grader leurs conditions de travail par les effets de la lib ralisation et globalisation de l conomie argentine Ainsi ces travailleurs cherchent ils avoir le droit des cong s pay s aux apports n cessaires pour leur retraite de meilleures conditions de travail Des risques d accident ont t identifi s a priori le risque de chute et lectrique tant les principaux Le travail des techniciens plateau suppose galement un risque pour la population participant du spectacle aussi bien le public que les artistes ce qui nous place dans une perspective de fiabilit humaine Leplat 1985 Une exp rience r cente d accident ayant impliqu la mort de quelques centaines de jeunes pendant un incendie SELF 2012 dans une salle de spectacles appel e Cromagnon a laiss des traces dans la soci t argentine ce qui fait en partie que notre aide a t sollicit e dans les phases de d veloppement initial du syndicat qui r unit ces techniciens et qui est encore en gestation Par ailleurs le syst me d ordre qui mod le leur contexte de travail est celui du travail freelance pr caire soumis aux lois du march globalis et n olib ral purifi d gradant le travail notamment sur le plan des droits et des conqu tes sociales Breilh 2001 En effet depuis les ann es 90 cette activit est consid r e comme tant celle d entrepreneurs libr
140. ce de notre regard sur le travail La proposition que nous avons peu peu con ue avec eux au travers des changes a vraiment t bien re ue du fait de notre approche du travail humain anthropologique et finalis e dans un but de transformation concret Le lien entre cette approche et le succ s potentiel de la mise en ordre du syst me dans lequel les techniciens voluent depuis longtemps a t fait imm diatement et a donn lieu un grand premier moment d acceptation de notre quipe dans leur projet Ils ont senti que nous pourrions les aider mettre en uvre ou d velopper les projets qui sont d j en cours tels que les rencontres entre techniciens brainstorming pour proposer des id es d am lioration et des s ances de formation Notre proposition de travail Dans ce cadre nous avons propos de les aider ce que leur travail soit davantage reconnu en organisant un dispositif de co analyse des activit s des techniciens pour une conception de leurs r gles de SELF 2012 m tier base d une n gociation future des conventions collectives tablies avec les entreprises et producteurs de spectacles Ces analyses serviraient galement pour commencer extraire des connaissances transmettre au cours des formations qu ils prodiguent d j aux jeunes qui veulent acc der leur milieu professionnel L enjeu tant d am liorer la sant et la fiabilit des techniciens en am liorant les conditions de trans
141. ce qui est impos l tat du jeu lorsque la construction s effectue la mani re dont l arbitre appr hende spontan ment les actions des joueurs la temporalit de la construction Le jugement en acte est un acte de jugement qui s labore progressivement dans le rapport dynamique de l arbitre ce que font les joueurs Ainsi ce que montre et impose l arbitre de l ordre des mani res d agir des joueurs se construit au fil de son SELF 2012 engagement au c ur de l opposition et n existe qu l instant o il le rend manifeste dans un geste une parole et ou un coup de sifflet Le jugement de fait correspond un acte de jugement o l arbitre constate et impose un fait rapport une r gle pr cise Le jugement d lib r se diff rencie des deux pr c dents dans la mesure o il se d veloppe non plus en cours de jeu mais une fois que celui ci est suspendu L arbitre prend un temps d enqu te de r flexion de discussion avec ses assesseurs La formalisation de ces diff rents types d actes de jugement met jour la complexit de l activit de l arbitre chaque acte de jugement ne peut tre rapport une phase de jeu une m me phase de jeu n est pas forc ment jug e selon les m mes modalit s ces modalit s reposent sur des connaissances comp tences diff rentes Ce qui suppose pour l arbitre de les construire toutes Certains actes de jugement notamment les jugements en ac
142. ceptation de la nouveaut est structurante pour l ergonomie car elle nous permet de nous positionner B guin 2010 pr cise que bien que l ergonomie puisse avoir sa place au sein des trois unit s d analyses des mouvements de conception menant l innovation Invention D veloppement Innovation c est bien dans les temps des processus de conception de d veloppement qui n cessitent un effort d organisation que les connaissances d velopp es par l ergonomie sont les plus pertinentes pour l innovation A ce titre les modes d interventions port s par la discipline visent l int gration le plus t t possible des utilisateurs finaux des salari s aux processus de conception de mani re confronter les logiques et les points de vue sur l objet con u Dans un processus de conception le concepteur port par une volont relative au futur Daniellou 2004 va projeter ses id es et ses savoirs obtenant en retour de la situation des r sistances Pour Sch n 1983 1987 la situation lui r pond et le surprend ce qui a pour cons quence des apprentissages qui viennent r interroger sa d finition du probl me Le positionnement de l ergonomie vise en ce sens instruire la r sistance du r el en convoquant les connaissances des futurs utilisateurs Plusieurs logiques poussent l ergonomie convoquer les connaissances des op rateurs en situation celles ci sont le gage de l expression
143. ces Publiques avait pour but d appr hender la place des conditions de vie au travail dans le management par la performance notamment exerc par des cadres de proximit d un service public Cette communication est le fruit d une recherche r alis e dans le cadre d un master recherche en Ergonomie L tude a t r alis e sur quatre sites de la DGFiP Piney 2011 CONTEXTE Des r formes de l Etat Dans le secteur priv comme dans le secteur public le pilotage par la performance PPP se diffuse et c est dans cet objectif que la Loi Organique relative aux Lois de Finances LOLE a t vot e en 2001 Entr e en vigueur en 2006 cette loi vise r former la gestion de l Etat et modifie la pr sentation du budget g n ral maintenant divis en missions repr sentant les grandes politiques de l Etat en programmes qui regroupent les moyens d une politique publique et en actions qui sont les moyens et les modes d actions mis en place Pour garantir plus de transparence de performance et de d mocratie dans la gestion de SELF 2012 l Etat de nouvelles responsabilit s sont donn es aux managers publics ils ont une plus grande libert de gestion de leur propre service pour atteindre les objectifs vot s au Parlement en contrepartie de leurs engagements dans ces objectifs de performance Des indicateurs concrets mesurent leurs actions men es La comptabilit de l Etat devient un instrument de pilotage
144. changement d organisation Origine de la demande d un appel consultant et sa forme premi re Le constat du CHSCT de Rouen est que l objectif de la direction de centre est d obtenir notre avis afin de d rouler le plan strat gique sans forc ment de prise en compte des probl mes survenant surcharge de travail absence de moyens pour remplir les objectifs professionnels li s au poste de travail Le fait 114 d entrer dans une n gociation r gionale et les choix de plusieurs autres r gions de recourir une expertise en amont nous permettent d obtenir des r sultats d expertise des documents tr s lourds 60 100 pages et pas forc ment tr s exploitables pour des repr sentants du personnel novices face un changement d organisation profond Ces documents exprimant un avis sur une situation professionnelle ant rieure la mise en place du plan strat gique et pointant des probl matiques potentielles sur une photographie th orique de la nouvelle organisation ne r pondaient pas forc ment nos attentes Echanges avec les intervenants experts CHSCT Le premier contact avec A cabinet agr expert CHSCT avait pour objectif de mettre en place une expertise comme le pr cise le code du travail et de d finir le meilleur moment o d clencher celle ci Une rencontre r gionale avait lieu la semaine d apr s et une information m tait communiqu e sur un projet r gional d accompagnement du plan st
145. chosocial risks PSR became a central subject for french social partners in companies Public authorities strongly induced them to negotiate through the emergency plan named Darcos Rarely used to this type of negotiation stakeholders asked for advisers Two examples of support of big companies show how employees representatives and management succeeded in concluding agreements on PSR These two cases show different strategies to deal with the subject Some gave preference to active and decentralized listening to concrete problems of work the others had recourse to identification and analysis of problematic situations The interventions brought to the foreground two useful essential questions for other types of negotiation in relation to health at work like occupational hardship for example the place of work activity in the negotiation process and the articulation between negotiation and committees for health and safety at work C H S C T Key words Stress trade unions social interaction task analysis Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Gallet A M Bernon J 2012 Les risques psychosociaux un objet de n gociation sociale Aucun usage commercial ne peu
146. crit au r el Le travail est pour les ergonomes une activit dont la r alit chappe toujours au prescrit ils mettent l accent par l analyse du travail sur la variabilit de l activit et sur celle des op rateurs A l inverse les acteurs RH sont des experts du prescrit ayant la ma trise compl te des fiches de poste Historiquement les fondements th oriques et les repr sentations des DRH sur le travail se construisent en partie sur les approches techniques et r glementaires de la s curit au travail elles m mes directement issues de l Organisation Scientifique du Travail OST qui ne distingue pas le travail r el du travail prescrit Ramaciotti Dubey 2005 Loin de penser la sup riorit du r el sur le prescrit l enjeu ici est d tablir un constat partag sur ce qui se joue dans le travail Il n est pas n cessaire d entamer une dispute sur le sujet avec les acteurs RH simplement de rendre intelligible ce quoi l op rateur s affronte quoi il est confront les dimensions h t rog nes et h t ronomes de son travail Hubault Bourgeois 2004 Ces premiers d bats pendant l analyse de la demande et sa reformulation ont permis d aboutir la constatation que GRH et ergonomie ont souvent des repr sentations diff rentes de l homme au travail Chez les acteurs RH une vision quasi m caniste du facteur humain associ e aux outils de gestion guident leur fa on de voir le trava
147. ct es par le code du travail Article L 4121 2 la pr vention des RPS est devenue une de leur pr occupation premi re On assiste une prise de conscience par les directions d entreprises qu investir dans la sant et le bien tre des salari s peut tre un axe strat gique susceptible d accro tre la performance des op rateurs Le contexte conomique et social la l gislation fran aise et europ enne participent l volution des repr sentations des DRH mais c est aussi les m diatisations faites sur le sujet qui bouleversent les pratiques avec en fond les craintes de voir se reproduire au sein de sa propre entreprise des actes de d sespoir li s au travail Si les m decins des Services de Sant au Travail SST les intervenants en pr vention des risques professionnels IPRP les instances repr sentatives du personnel IRP etc sont m me de traiter des questions de sant au travail ils semblent ne plus d tenir le monopole de la pr vention des risques professionnels Il faut dor navant compter sur les acteurs des Ressources Humaines RH pour alerter sur le sujet initier les r flexions s emparer des d bats sur la sant au travail S il est encore n cessaire de l gitimer la place des DRH dans les discussions les raisons de les voir investir ce domaine sont nombreuses Ce sont des receveurs d indices des collecteurs d indicateurs des experts de l organisation prescrite du travail des
148. ctions arbitrales ponctuelles situ es dans l espace et le temps ils tablissent la performance arbitrale dans des jugements de pratique globaux en construisant des liens logiques entre les jugements locaux A nsi la performance arbitrale n est pas la somme de r ussites ou d checs par rapport des pisodes particuliers C est relativement la continuit ou aux fluctuations de ces jugements valuatifs locaux positifs ou n gatifs li s des types de situations que se construisent des jugements de pratique globaux Ces derniers instituent alors des situations comme exemplaires de performance ou de contre performance et ou tablissent les causes des fluctuations La performance arbitrale pour un match donn est donc bien construite progressivement dans SELF 2012 une enqu te qui tablit des pisodes comme exemplaires de la performance et projette des explications concernant les perturbations et les variations L historicit est d autant plus constitutive de la construction de la performance que les jugements valuatifs du superviseur s inscrivent dans une filiation et s ench ssent les uns dans les autres Ainsi m me si la performance arbitrale se construit tout au long du match les premiers jugements valuatifs locaux du superviseur dans le match sont cruciaux dans la mesure o ils orientent les suivants Les investigations men es permettent aussi d approcher ce qui est central pour le s
149. d valuation m me si toutefois les trois disciplines travaillent plus en parall le qu en interaction impliquant plut t un patchwork qu un tissage Villeret amp Munoz 2012 3 3 L invention de s ances didactiques Concernant les s ances elles m mes nous avons pu mettre au jour le fait que les enseignants participant la mise en place de cette r forme ont d ploy une certaine inventivit Elle a parfois t bas e sur l existant tant donn qu il est tr s rare que l imagination soit purement reproductrice ou purement cr atrice Simondon 2008 p 16 C est pourquoi ils ont eu recours des s ances d enseignement d j v cues qu ils ont consid rablement ajust es comme le montre notre analyse infra 3 4 Si nous reconnaissons avec Amigues 2009 p 18 que ce r am nagement du milieu classe ignor par la prescription constitue une nouvelle contrainte voire une charge de travail suppl mentaire pour les enseignants en revanche nous estimons qu il peut aussi constituer un moyen d innovation ce sujet consid rons en d tail ce qui a t imagin par 6 Chromatographie Couche Mince 104 l enseignant en Physique Chimie concernant ses trois s ances disciplinaires travers un extrait d entretien 226 Chercheur 1 D accord quelles sont les trois techniques que vous avez travaill es 227 Enseignant Nous avons travaill la CCM la balistique et les
150. d action pp 275 292 Paris PUF Villeret O amp Munoz G 2012 Elaboration collective d une option M thodes et Pratiques Scientifiques MPS bas e sur la d marche d investigation en classe de seconde de lyc e quels effets observ s du point des acteurs In Grangeat Ed Formation et enseignement scientifiques fond s sur les d marches d investigation quelles pratiques quels effets Lyon ENS Vinatier I 2009 Pour une didactique professionnelle de l enseignement Rennes PUR sciences 106 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international ee Ds Soci t d Ergonomie N ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Wwww informaworld com ergo abs Texte original L innovation par la pr servation des savoir faire Un enjeu pour l ergonomie dans une entreprise a ronautique Brunet Marion Riff Jacques Thieffinne Christelle Laboratoire AMAPP EA 4267 Universit d Orl ans UFR STAPS 2 all e du Ch teau BP 6237 45062 Orl ans marion brunet4 wanadoo fr jacques riff univ orleans fr Cette communication soul ve les difficult s li es la conservation de savoir faire gestuels anciens que conna t actuellement un site industriel appartenant un groupe a ronautique dont l innovation technologique constitue un moteur de croissance Nous soulevons l enjeu de la conservation de cette expertise pour l entreprise
151. d une r gion et non plus au niveau local centre de formation voire au niveau national pour les lignes restauration achat gestion du patrimoine syst mes informatiques afin d am liorer leur professionnalisme Au niveau de la r gion Haute Normandie cette r organisation nous am ne cr er quatre directions commerciale client stagiaire exploitation services 10 AFPA www afpa fr SELF 2011 g n raux et d y transf rer l ensemble des personnels de la r gion pr c demment rattach s des directeurs de centres de formation Ce projet de r organisation am ne l AFPA consulter son CCE ses Comit s R gionaux d Etablissement CRE et ces CHSCT un CHSCT par tablissement et donc 4 pour la Haute Normandie Dans un premier temps les partenaires sociaux s engagent dans une demande d expertise pr alable comme dans la quasi totalit des r gions AFPA La direction prend alors l initiative de proposer un accompagnement dans la mise en uvre des nouvelles organisations plut t que de financer une expertise pr alable qui dans tous les cas ne pourra remettre fondamentalement en cause la mise en uvre du plan strat gique Quatre enjeux 1 Acc l rer la mise en uvre des nouvelles organisations qui pi tine depuis plusieurs mois faute d un consensus national avec les partenaires sociaux 2 Apaiser les craintes du personnel de l AFPA de Haute Normandie ne sachant trop en quoi leur acti
152. dans chaque m tier pour de futures analyses Nous avons interview un technicien d origine britannique lors d une tourn e qui tait particuli rement int ressante celle de Roger Waters parce qu elle est consid r e exemplaire en termes d organisation du travail par les techniciens locaux Le syndicat n ayant pas encore une reconnaissance formelle aupr s du Minist re du travail et celle ci n cessitant d une acceptation qui semble relever davantage des crit res politiques que des conditions objectives notre d marche est pour le moment discr te et attend une autre tape de maturation du processus d innovation ou de lutte pour les droits de travail pour proposer des m thodes impliquant par exemple les acteurs du syst me faisant d sordre tels que les politiques et les entrepreneurs du spectacle RESULTATS PROVISOIRES Les r sultats sont provisoires dans la mesure o ceux ci vont d clencher une deuxi me tape plus approfondie d analyse de quelques situations sp cifiques tel que nous l avons pr alablement expliqu Nous avons toutefois obtenu des informations tr s riches que nous allons traduire par des synth ses et des extraits d entretien qui sont significatifs des id es g n rales sur les quatre questions pos es Globalement jeunes et anciens les techniciens voquent tous des probl matiques portant sur l organisation horaires et dur e du travail transport WC repas r gles de m tier sur le
153. de d briefing CONCLUSION l issue de cette investigation deux niveaux de conclusion s imposent un niveau tr s pratique en mati re de conception d applications pour la manuscription num rique il s agit donc de l innovation op rationnelle un niveau plus th orique relatif aux mod les d analyse en mati re d int gration de nouvelles technologies dans les situations travail qui rel ve de l innovation strat gique Sur le plan pratique les premi res recommandations qu il est possible de formuler portent sur la n cessit de Disposer d une zone de saisie directement sur la totalit de l cran plut t que dans un cadre d di Proposer l utilisateur une fonctionnalit faisant office de buvard pour neutraliser la fonction SELF 2012 55 multi touch et ainsi autoriser une posture confortable de la main en repos sur l cran Fournir des fonctionnalit s de formatage du texte paisseur couleur et effacement du trait Donner des fonctionnalit s compl mentaires permettant d annuler ou refaire certaines actions Inclure un index facilitant le rep rage dans les diff rentes pages et la navigation entre celles ci par l exploitation des comportements natifs du support comme le balayage horizontal pour passer d un cran l autre N anmoins une question reste en suspens quant la disponibilit d un clavier virtuel pour les utilisateurs et sa conciliat
154. de points de vue diff rents de l laboration d un langage commun et d une anticipation sur la formation Cette convocation et implication des individus favorisent l appropriation par les personnels des modifications de leur environnement de travail modifications imputables l introduction de l objet con u L implication des salari s dans la d marche est galement un levier puissant pour favoriser l impl mentation et l acceptation de l objet con u Bernoux 2004 Petit 2005 Enfin la confrontation des points de vue permet d enrichir la d finition du probl me tout en sp cifiant conjointement des solutions Darses 1997 Falzon 1995 L ergonomie construit la possibilit pour les utilisateurs finaux d tre partie prenante de la conception et le cas ch ant de l innovation En cela la d marche de conduite de projet propos e par l ergonomie est constructiviste Elle est bas e sur un processus non t l ologique qui volue au fur et mesure que s op re la confrontation entre les diff rents points de vue ce qui nous conduit dire que l orientation de l action merge de son effectuation B guin et Pueyo 2011 Dans les faits la r sistance du r el peut tre un puissant frein au changement et certaines portes d entr es pour l ergonomie sont formul es sous l angle de la conduite du changement et de l acceptation sociale des projets L INTERVENTION MISE EN PLACE Eq
155. de r glementation sp cifique applicable aux nanomat riaux Les nanomat riaux tant des substances chimiques les r gles relatives la pr vention du risque chimique sont pour l instant les SELF 2012 seules applicables Mais la mise en uvre de ces r gles pour les nanomat riaux interroge le paradigme de la masse relation dose effet En effet en ce qui concerne les nanoparticules et nanomat riaux il s av re que la masse est un l ment de caract risation si ce n est totalement inutile pour le moins grandement insuffisant Les effets de taille de forme et de surface comptent en effet bien autant que la masse dans l valuation d une particule cette chelle Lacour 2009 De la m me fa on les m thodes de caract risation et de mesurage des expositions professionnelles sont adapter aux sp cificit s des nanomat riaux Une remise en cause des mod les d valuation et de gestion des risques est donc n cessaire Enfin ces questions font l objet d un int r t politique important et d une forte reconnaissance institutionnelle renforc s par un d bat public controvers En effet depuis les pr c dents de l amiante et des Organismes G n tiquement Modifi s OGM le public demande tre mieux inform et davantage consult Lacour 2009 mais l organisation d un tel d bat public en France reste difficile Nous observons un ph nom ne d endog n isation de ce d bat
156. de conception Seconde id e ce sch ma postule une coproduction entre les repr sentations et les connaissances d une part et la transformation d un milieu d autre part Du coup on ne peut plus conserver une orientation r ductrice qui consisterait rabattre le travail des op rateurs du c t du r el et celui des concepteurs du c t du virtuel ou du souhaitable L intention relative au futur n est pas l apanage des ing nieurs ou des d cideurs Les travailleurs ont leurs propres projets et ceux ci peuvent m me r sider dans le travail lui m me R ciproquement les ing nieurs ou les d cideurs ont galement des possibilit s et des impossibilit s D s lors qu il existe une diversit d acteurs il existe en fait une diversit de virtuels et de r els de souhaitables et de possibles Le virtuel et le r el sont en effet des plans de l action de chacun des acteurs Du coup la question strat gique devient de savoir comment les repr sentations et les attentes des uns se croisent s entrem lent avec voire percutent le possible ou le r el des autres Dans une telle perspective l objet interm diaire est un vecteur des changes qui lorsqu il v hicule les id es des uns permet de les confronter au possible des autres A travers ce mod le l objet interm diaire appara t comme un syst me de repr sentation et de communication En tant que syst me de repr sentation il fonctionne comme un o
157. de l action publique l image des entreprises priv es La R vision G n rale des Politiques Publiques RGPP lanc e en 2007 affiche les m mes objectifs par des r formes structurelles en recentrant l Etat sur les missions prioritaires afin d am liorer la qualit du service rendu l usager de r duire les d penses publiques tout en modernisant les fonctions de l Etat A la cr ation de la DGFiP Dans ce contexte de r formes la Direction G n rale des Finances Publiques DGFiP est n e d une fusion commenc e en avril 2008 entre les deux administrations centrales la Direction G n rale des Imp ts DGI et la Direction G n rale de la Comptabilit Publique DGCP Cette fusion se poursuit jusqu en 2012 pour le niveau local en regroupant les directions locales de la DGI et de la DGCP Cette fusion a atteint son objectif de mise en place d un interlocuteur unique autant pour les particuliers que pour les professionnels et les collectivit s locales mais galement d harmonisation des r gles de gestion et d unification des statuts du personnel La DGFiP s organise autour de trois p les la fiscalit des particuliers et des professionnels a gestion publique pour les collectivit s locales et la comptabilit de l Etat et le pilotage du r seau et de ses moyens Ces trois m mes p les se retrouvent dans les directions r gionales et d partementales La DGFiP comptabilise 121929 agents 26 5
158. de nombreuses contraintes pour l instructeur tant en termes d espaces physiques de travail que de SELF 2012 mobilisation cognitive li e la conduite du simulateur programmation du d roulement et interventions ponctuelles pour acc l rer le temps modifier des param tres de vol faire des annonces vocales ainsi qu l valuation des pilotes Selon les simulateurs Boeing ou Airbus les surfaces horizontales constituant le poste de travail sont limit es et peuvent au mieux accueillir de la documentation ainsi qu un bloc de papier Par cons quent il est d cid que la notation et l criture de commentaires puissent tre r alis es conjointement et quasi simultan ment en s ance de simulation gr ce la tablette num rique et le stylet La saisie l aide d un clavier virtuel est exclue de ce cahier des charges afin de faciliter d une part l appropriation du dispositif par les futurs utilisateurs et d autre part son int gration dans des situations de travail contraintes PROBL MATIQUE D s 1950 le p re du toyotisme Ohno 1988 pr dit la disparition du papier Entre 1970 et 1990 plusieurs m dias am ricains annoncent la fin du papier dans les bureaux Vincent et al 1975 Markoff 1992 Toutefois dans les faits la consommation de papier poursuit une croissance annuelle de 2 2 en raison notamment des Technologies de l Information et de la Communication TIC et 42 5 des entrepris
159. de travail par exemple est aujourd hui reconnue par tous comme un l ment positif pour la conception solliciter les futurs utilisateurs pour qu ils participent la conception appara trait m me comme une vidence Darses et Reuzeau 2004 Suivant cette premi re question une seconde tr s pr cise se pose alors l ergonomie comment les ressources d velopp es par les op rateurs peuvent elles tre int gr es dans les projets de conception et de conception innovante en particulier Ces diff rentes questions s adressent selon nous avant tout des consid rations m thodologiques Ainsi dans cette communication nous proposons une m thodologie partir de laquelle les ressources s av rent non pas pr sent es et suppos es mais bien d crites comme articul es et organis es en syst mes Cette pr sentation organis e des syst mes de ressources permet selon nous non seulement de participer la conception mais d y contribuer et de l orienter travers diff rents p rim tres artefactuels et des niveaux temporels vari s Des perspectives originales et pertinentes pour la conception nous semblent s ouvrir favorables l innovation Dans la premi re partie nous d crivons l ensemble du dispositif m thodologique que nous avons d j pu mettre en uvre pour investiguer les ressources des op rateurs Rabardel et Bourmaud 2003 2005 Bourmaud 2006 Dans la seconde nous pr sent
160. dentifi s comme 116 un cabinet d expertise CHSCT et qui craint probablement que l analyse soit charge Nous avons par contre la conviction d attentes fortes de la part des repr sentants du personnel au CHSCT qui s en remettent nous Dans une version plus d velopp e de ce papier nous pourrions d crire notre proposition d intervention en insistant notamment sur la d marche participative propos e Comit de pilotage Groupes de travail entretiens observations du travail etc le d roul de l intervention avec les diff rentes tapes tude du projet restitution des entretiens diagnostic accompagnement des transformations etc etc L intervention Notre intervention s est d roul e en deux grandes p riodes bien distinctes Mais elle est avant tout marqu e par un d but bien tardif par rapport ce qui avait t planifi nous avons effectivement finalement commenc cette intervention au moment m me o le plan tait d ploy concr tement La premi re p riode La premi re p riode correspondait au respect relatif de la demande pr cis e dans l appel d offre Nous avons ainsi men une s rie d entretiens afin de r aliser un premier bilan des dysfonctionnements et conditions de travail du point de vue du personnel de l AFPA Ces r sultats ont t pr sent s durant les premiers comit s de pilotage et ont suscit des changes vifs en particulier sur le caract re de v
161. diff rents corps de m tier pid miologistes psychologues et conomistes Cette pluridisciplinarit permet de disposer d une expertise approfondie des ph nom nes tudi s mais galement de diff rents niveaux d analyse compl mentaires Outre la reproductibilit du concept de patient navigator dans le syst me de d pistage fran ais le premier objectif de cette tude est d appr cier les effets et les retomb es de l intervention d un tiers sur la participation au d pistage du cancer colorectal Le patient navigator a t rebaptis l accompagnateur au d pistage AD afin de favoriser une meilleure int gration au sein de la population fran aise A l aide des analyses psychologiques une autre finalit consiste rendre compte des m canismes cognitifs comportementaux relationnels et motionnels en jeux dans la participation au d pistage et sur lesquels l AD pourra agir diff rents niveaux Pour ce faire nous avons construit un outil de mesure de type questionnaire contenant une grille de lecture multimodale interrogeant tant l action de l AD que la relation entre le m decin et son patient les diff rents obstacles au d pistage ou encore les croyances sur le CCR et son d pistage L tude psychologique approfondira galement de fa on plus d taill le format de communication optimum pour effectuer cette proposition de test de d pistage du CCR toutes les populations cibl es
162. ditions Chronique Trudel P Cote J amp Sylvestre F 1996 Systematic Observation of Ice Hockey Referees During Games Journal of Sport Behavior 19 1 66 81 Trudel P A Dionne J P amp Bernard D 2000 Differences between assessments of penalties in ice hockey by referees coaches players and parents In A B Ashare Safety in ice hockey Third volume ASTM STP 1341 pp 274 290 West Conshohocken PA ASTM Weston M Castagna C Impellizzeri F M Rampinini E amp Abt G 2007 Analysis of physical match performance in English Premier League soccer referees with particular reference to first half and player work rates Journal of Science and Medicine in Sport 10 390 397 Zarifian P 2009 Le travail et la comp tence entre puissance et contr le Paris PUF 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international es Abs Soci t d Ergonomie Na ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Www informaworld com ergo abs Texte original Mesurer les marges de man uvre une innovation Jean Fran ois THIBAULT Xavier MERLIN Pierre NAHON Eric FORTINEAU C dric MARILLIER Laurent PAGNAC DARACT Aquitaine 202 rue Ornano 33000 Bordeaux jf thibault anact fr x merlin anact fr SOLUTIONS PRODUCTIVES rue Sim on Poisson PA de Ker Lann 35170 Bruz pnahon solutions productives com efortineau solutions productiv
163. ditions de l tude de l activit des superviseurs L objectif g n ral de l tude de l activit des superviseurs est donc de saisir la posture effective de l institution et ce qu elle renforce du point de vue des comp tences des arbitres Une d marche d impr gnation proche d une observation participante a t mise en uvre pour chaque match Prise de contact t l phonique avec le superviseur de la rencontre quelques jours avant cette derni re pour pr senter le projet de recherche et l tude des superviseurs ainsi que les conditions d observations et d entretiens Ces conditions sont temporelles avant pendant et apr s le match m thodologiques prises de notes enregistrement vocal acc s aux SELF 2012 documents produits par le superviseur et thiques anonymat et confidentialit des donn es individuelles recueillies traitement collectif des informations Rencontre et suivi du superviseur le jour du match avant l entr e dans le stade et jusqu sa sortie Un d briefing est organis la sortie du stade sur les impressions du superviseur son appr ciation de la performance de l arbitre et du contexte Des informations sont aussi prises sur l tape suivante de son travail le superviseur re visionne le match dans les jours qui suivent gr ce aux supports vid o fournis par les t l visions d s la fin du match avant d crire son rapport Entretien t l phonique avec le
164. du personnel de la direction r gionale ont conclu un accord avec le directeur r gional concernant l accompagnement par un consultant de la mise en uvre du plan strat gique au regard des conditions de travail des salari s relevant du p rim tre de la r gion e cet accompagnement vise r pondre aux inqui tudes manifest es par les membres des CHSCT et les d l gu es du personnel de la direction r gionale quant aux cons quences collectives et individuelles de la mise en uvre de ce plan sur les conditions de travail l volution des m tiers et des emplois les changements d organisation du travail et quant aux risques pesant sur la sant et la s curit des salari s e ces questions motivent la demande des lus et de la direction d tre accompagn s par un consultant expert en organisation du travail afin d tre en mesure de suivre et d analyser la mise en uvre des nouvelles organisations au regard des conditions de travail des salari s de la r gion e cette fin la mission du consultant donnera lieu des r unions et contacts r guliers avec la direction les membres des CHSCT et les d l gu es du personnel de la direction r gionale Le processus de s lection des cabinets s organise autour d une part la consultation des propositions d intervention et d autre part une audition Notre cabinet est finalement retenu visiblement sans l accord de la direction qui nous a i
165. e conomique de l entreprise que pour la sant des op rateurs BIBLIOGRAPHIE Brunet M amp Riff J 2009 L analyse et l exploitation de la variabilit gestuelle pour pr venir les TMS PISTES 11 1 lt www pistes uqgam ca gt C sar M 2011 Bilan organisationnel des comp tences individuelles en fonction de leur criticit Le Travail Humain 74 205 223 Clot Y 2008a Travail et pouvoir d agir Paris PUF Deligni res D 1998 Apprentissage moteur quelques id es neuves EPS 274 61 66 Fernandez G 2004 Histoire du d veloppement d un geste technique Le cas du freinage chez des conducteurs de trains la Gare du Nord Th se CNAM quipe clinique de l activit Paris Gu rin F Laville A Daniellou F Duraffourg J amp Kerguelen A 1997 Comprendre le travail pour le transformer La pratique de l ergonomie 1 re dition 1991 Lyon Editions de l ANACT Hutchins E 1994 Comment le cockpit se souvient de ses vitesses Sociologie du travail 36 4 451 473 Sznelwar L I Mascia F L amp Bouyer G 2006 L emp chement au travail une source majeure de TMS ctivit s 3 2 27 44 lt www activites org gt Theureau J 2006 Le cours d action m thode d velopp e Toulouse Octar s Th venot L 1994 Le r gime de familiarit des choses en personne Gen ses 72 101 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FT cong
166. e B guin 1997 Mais c est surtout en tant que ressource collective que ces objets sont appr hend s ils constituent en effets des vecteurs de transmission mais galement des supports d articulation entre les acteurs d un m me processus de conception A ce titre les objets interm diaires peuvent tre appr hend s comme des analyseurs des dynamiques collectives de la conception C est nous semble t il la perspective suivie par toute une s rie de travaux men s en sociologie partir du d but des ann es 90 Jeantet Tiger Vinck amp Tichkiewitch 1996 Laureillard amp Vinck 1999 Cette p riode a en effet connue une profonde mutation des processus de conception sous l influence notamment des strat gies d ing nierie simultan e Ces strat gies de conception conduisaient d une part r interroger la nature et les modalit s des interactions entre les concepteurs mais galement solliciter l entr e de nouveaux acteurs De nouvelles ressources collectives et donc de nouveaux objets interm diaires de la conception tait n cessaires Ainsi le dessin industriel qui constitue l outils principal des logiques lin aires a t il perdu de sa supr matie pour tre remplac par les graphes fonctionnels ou les maquettes virtuelles ou physiques Deux l ments conceptuels rendent compte des volutions D une part ces objets permettent d autres m diations ils aident repr senter e
167. e d part pour de futures interventions L analyse a posteriori nous a permis de faire ressortir le r le important jou par les ergonomes dans l implantation de ce type de programme comme suscitant des recadrages aux moments opportuns Enjeux de la formation nouvelles id es de solution certains de ces recadrages se font directement avec les acteurs RH d autres ont n cessit une discussion avec les membres du comit de pilotage La posture de l ergonome entre illusion et d sillusion L exp rience de la formation action L approche d velopp e dans le programme de formation comprenait un accompagnement progressif des acteurs RH L objectif a t de faire passer progressivement ces interlocuteurs d un statut d observateur de la d marche et de l analyse ergonomique un statut d acteur direct via la conception collective de l outil et sa mise en uvre sur un site pilote Inversement l intervenant devait voir son statut voluer progressivement d acteur de l analyse du travail observateur de la mise en uvre de l outil labor dans le cadre de la prestation Le premier retour d exp rience sur la trousse outils a t initi afin de comparer les r sultats avec les l ments issus du diagnostic r alis en amont Le traitement conjoint de ces donn es diagnostic et mise en uvre de la d marche doit permettre d aboutir des pistes de solutions pour am liorer d une mani re g n rale les condi
168. e de r partition des t ches entre les diff rents postes de travail Ainsi dans la nouvelle configuration avec une augmentation des cadences de 30 l op ratrice d approvisionnement pourra t elle continuer faire galement le traitement des portions non conformes et les contr les qualit Y aura t il des moments de d bordement qui se traduisent souvent par des arr ts de ligne avec des cons quences la fois sur la sant des op rateurs mais aussi sur la performance de l entreprise Combien de personnes faudra t il pr voir pour la mise en carton et la palettisation et comment pourront elles se r partir le travail Face aux enjeux de cette automatisation et afin de mieux pronostiquer les futures conditions de travail l entreprise d cide de solliciter le cabinet Solutions Productives pour int grer dans la conduite de projet une d marche participative utilisant l outil de simulation de flux Ergo4D Fortineau et Guilloux 2008 L enjeu est de concevoir le travail de demain en essayant de reconstituer l activit de demain partir de l activit d aujourd hui La programmation d Ergo4D n cessite donc de d finir le plus pr cis ment possible l activit future des op rateurs en Listant l ensemble des situations de travail que les op rateurs auront g rer demain Construisant les premiers organisationnels scenarii SELF 2012 91 D finissant les temps de r alisation
169. e de reprendre la liste de ses fonctions et de les poser comme les fonctions indispensables pour le nouvel artefact C est de plus une approche couramment pratiqu e en d veloppement logiciel avec l analyse des besoins et l analyse fonctionnelle mais selon nous ce qui est produit ici touche un autre type de r sultat une forme d unit logique d un autre niveau cette fois ci directement en lien avec l activit des op rateurs plus m me de correspondre avec les besoins r els Perspective de conception 6 proc der une plus haute int gration des artefacts Sans viser une int gration maximale du syst me o toutes les fonctions identifi es seraient int gr es en un seul et unique artefact il est possible de chercher inscrire dans un artefact donn quelques fonctions nouvelles support es galement par d autres artefacts impliqu s dans le syst me de ressources Ceci permettrait par exemple de r pondre des besoins de SELF 2011 mise disposition d informations sur un m me artefact d automatismes etc CONCLUSION Pour conclure cette pr sentation organis e des syst mes de ressources permet selon nous effectivement de contribuer et d orienter la conception travers diff rents axes e des p rim tres artefactuels nouveaux peuvent tre envisag s non plus incarn s par l un ou l autre des artefacts car c est ici le syst me de ressources qui constitue l unit d approc
170. e de travail du laboratoire et relay es par les partenaires sociaux Jai peur pour les gens qui devraient en manipuler de fa on permanente en grosse quantit agent de ma trise On se soucie des uns des autres technicienne Il est hors de question qu on signe un ch que en blanc membre du CHSCT SELF 2012 47 Une approche au cas par cas et une pr vention adapt e les acteurs d cideurs privil gient l approche au cas par cas des nanoparticules et souhaitent des mesures de pr vention adapt es chacune d entre elles D autres pr cautions seraient prendre pour d autres mol cules de structure diff rente resp laboratoire Il faut adapter au risque r el resp laboratoire Certains n gligent m me ce risque par rapport d autres risques Drais 2009 cette banalisation accentuant le conflit de logiques entre les diff rents acteurs de l entreprise Y a des nanos qu on trouve dans la nature et on vit avec resp laboratoire Nous mettons galement en vidence que depuis 2007 des exp rimentations avec nanoparticules ont lieu dans un autre laboratoire le laboratoire surfa age couchage Ces exp rimentations sont abandonn es soit parce que ne r pondant pas aux demandes des clients soit pour des craintes exprim es par les salari s et remont es au m decin du travail ou au CHSCT Mais ces premi res exp rimentations n ont pas donn lieu
171. e difficult s tre d fendu et la n cessaire construction de convergences entre les logiques pr sentes dans l entreprise sans laquelle une action pour am lioration des conditions de travail peinerait tre r ellement efficace Cette articulation entre indispensable autonomie et construction de convergences nous a servi de grille de lecture pour l analyse des monographies ainsi que pour notre r flexion en termes de compr hension des besoins en outillage des CHSCT Notre analyse des pratiques des CHSCT a t structur e autour de quatre champs de r flexion le positionnement de instance dans l entreprise l investissement du champ d action sur les questions d hygi ne de s curit et de conditions de travail le fonctionnement du comit et la construction des actions Ces r flexions ont t tir es par les trois fils conducteurs que nous avons voqu s plus haut La structure g n rale de notre analyse peut tre r sum e par le sch ma ci dessous r Le positionnement de EET l instance et la construction Inve sisean du champ de son identit Trois fils conducteurs Le CHSCT comme IRP sp cifique Le CHSCT comme construction sociale fortement marqu e par la contingence Le CHSCT comme lieu de tensions fondatrices Figure 1 Le CHSCT entre dispositifs et pratiques LE BESOIN DE CONSOLIDER LE CHSCT A travers toutes les monographies il appara t claireme
172. e fois qu elle est en coh rence et ne nuit pas l activit DISCUSSION L objectif principal de cette communication tait de porter au d bat de la communaut l usage d un objet interm diaire le lego et le logiciel design by me durant une d marche de conception participative des espaces de travail Soulignons d abord que cet objet interm diaire ne se distingue pas fondamentalement de la maquette volum trique en carton plume d j largement utilis e par les ergonomes Elle pr sente n anmoins trois avantages D une part l utilisation du lego ne semble pas poser de probl me d appropriation particulier durant sa mise en uvre Le fait que le lego soit a priori un jeu n induit pas d effet particulier m me si la proposition de l utiliser dans une activit aussi s rieuse qu une conduite de projet a pu tonner ou intriguer d cideurs et op rateurs Mais l inverse d une maquette en carton plume le lego est tr s r sistant l usage il n est pas fragile Ceci s est r v l tre un avantage important lorsqu a t d cid de laisser la maquette disposition des op rateurs durant trois jours D autre part on a vu que la d marche qui a t mise en uvre a mobilis deux maquettes tr s diff rentes la proposition initiale des op rateurs l exp rimentation sur une espace pr vu par les bureaux d tudes Alors qu autrement il aurait probablement fallu faire
173. e la formation qui devrait tre plut t construite en termes de parcours de comp tences tout au long du mandat Par ailleurs le seul outillage des lus n est pas suffisant celui ci doit concerner les diff rents acteurs pr sents y compris les acteurs ressources du pr sident Renforcer le CHSCT comme lieu de d bat et d action La construction d actions par le CHSCT passe n cessairement par la construction d une vision commune de ce qu est un CHSCT de ses missions et de son champ d action dans le respect du positionnement de chaque p le d acteurs Il est donc utile de r fl chir la question de savoir sur quoi le CHSCT doit tre comp tent doit faire preuve d expertise Il nous appara t que nous pouvons d terminer quatre domaines la repr sentation des salari s dans le domaine de la sant et s curit au travail la connaissance et la remont e du travail r el vers les lieux de d cision la mise en d bat de logiques et de mod les d action par exemple autour de la question de la qualit du travail la mobilisation des acteurs de la pr vention pour l am lioration des conditions de travail Les deux premiers domaines appellent des ressources du c t de l autonomie des acteurs les deux derniers du c t des leviers d action communs Les outils propos s doivent r pondre ces deux exigences et en particulier le contenu des formations Affirmer la posture des repr senta
174. e modularit et une souplesse de r am nagement au sein des grands blocs fonctionnels du futur b timent D autre part un autre l ment attendu par cette nouvelle installation est l optimisation des flux humains comme ceux de fabrication plus de proximit entre les hommes et entre les postes de travail et les hommes La ma trise d ouvrage attend tout particuli rement l am lioration de la transversalit et une intensification des communications informelles entre les quipes Pour l ergonome les enjeux taient substantiellement diff rents La d marche initialement pr vue reposait sur l utilisation de fiches quipements sur lesquelles il tait demand aux salari s de r pertorier lister et caract riser les quipements afin de pr parer le futur transfert Cette m thode posait deux probl mes Premi rement elle tait consid r e par les concepteurs comme participative puisque renseign e par les salari s Darses et Reuzeau 2004 soulignent juste titre que c est le pouvoir d cisionnel octroy aux utilisateurs qui va distinguer les modalit s de participation selon un degr croissant informer les utilisateurs consulter les utilisateurs et enfin d cider avec les utilisateurs Les fiches quipements s apparentent essentiellement de la consultation On peut m me souligner que les op rateurs taient confin s un r le de pourvoyeurs d informations mais ne disposaient m
175. e pour porter les appareils de transmission audio Dans la semaine suivant chaque match l arbitre est sollicit pour un entretien dit en re situ subjectif visant revenir avec lui sur son v cu tout au long du match Rix amp Biache 2004 Rix 2005 Rix Li vre 2010 Il s agit d utiliser la perspective subjective situ e pour re placer l acteur lors de l entretien dans une perspective proche de son point de vue en situation Cette nouvelle trace vise faciliter tant l effort de r flexion de l acteur que la conduite par le chercheur de l entretien vers une explicitation de l action Cette situation d entretien permet l acteur d accompagner le chercheur dans ce qui au moment de la pratique fait sens pour lui Rix 2005 p275 Les verbalisations issues de l entretien en re situ subjectif sont ensuite trait es de concert avec des mat riaux d observation afin de formaliser en partant de l exp rience d voil e le d roulement de la pratique de l acteur Une conception alternative de l arbitrage de la t che l activit Nos travaux ont permis de circonscrire trois types d acte de jugement un jugement en acte un jugement de fait et un jugement d lib r Ceux ci se distinguent relativement ce qui est impos la nature et la l gitimit de ce que l arbitre impose les modalit s selon lesquelles il l ve l incertitude de la situation et au mode de construction de
176. efing avec les pilotes Ces informations contextuelles sont destin es uniquement l usage personnel des instructeurs pour la s ance valu e et ne font l objet d aucune autre exploitation N anmoins elles constituent un support mn sique pour proc der la notation qui est r alis e posteriori de la s ance de simulation gr ce une application informatique de type client l ger Autrement dit ces deux t ches criture des commentaires et notation sont ex cut es ind pendamment l une de l autre d un point de vue temporel et technique deux outils distincts Une compagnie a rienne m ne un projet pour proposer un nouveau support de travail mat rialis par une tablette num rique iPad permettant aux instructeurs de r aliser la notation de la performance en s ance de simulation tout en proc dant l criture manuscrite des commentaires sur l cran Ce nouvel outil vise r duire la mobilisation cognitive l issue des s ances et lutter contre la perte d informations gr ce au d veloppement d une application sp cifique autorisant la fois l valuation et l criture l aide d un stylet Deux types d information doivent tre saisies des donn es ferm es l aide d une grille d observation des donn es ouvertes sous la forme de commentaires manuscrits mots pars acronymes verbatims Par ailleurs a situation de travail en simulateur pr sente
177. en formation un des travailleurs les plus expos s au risque de chute et d accident posant un risque pour les artistes ou le public les structures mont es par les riggers les syst mes d clairage etc Sa demande spontan e fut formul e en termes d aide l identification des pratiques s res et des conditions les plus appropri es pour utiliser les quipements Ensuite la demande a volu vers la question de la formation et des contenus a identifier via nos analyses du travail L importance de la confiance La confiance que nous avions de la part de ce premier contact fut indispensable la construction des liens avec le reste des membres du syndicat Nous les avons tous rencontr s dans un premier temps pour leur proposer des id es de projet apr s les avoir entendu s exprimer en groupe assez chaotiquement mais avec ferveur sur les conditions d plorables dans lesquelles ils travaillent Leur demande tait plut t orient e vers la recherche d une forme de collaboration qui puisse les aider faire reconna tre leur travail ainsi que vers une assistance en termes de conception des proc dures de s curit dans les situations risques lectriques et de chute telles que celles que vivent les riggers mais galement les techniciens de son d clairage et autres techniciens qui forment une partie des quipes de montage et d montage des mises en sc nes et quipements des spectacles L importan
178. en m moire et COS 1 Pas de conditions de substitution sp cifiques dans 6 cas sur 10 pour cette derni re Analyse des dimensions explor es par la MDSR Nous avons proc d de nombreux traitements des donn es produites par la MDSR et nos analyses repr sentent un ensemble relativement lourd Nous pr sentons ainsi la suite seulement certains des r sultats obtenus Les dimensions Artefacts Habituels AH et Fr quence d Usage FU Au total 21 AH diff rents apparaissent dans l ensemble du protocole obtenu Nous remarquons que certains Artefacts Habituels sont tr s nettement plus souvent mentionn s que d autres Avec la Figure 2 nous proposons une repr sentation graphique de la cat gorisation des diff rents AH selon leur nombre d occurrences dans le protocole entre 1 Figure 2 Nombre d occurrences des diff rents AH dans le protocole La dimensions Fonctions Substituer en cas de D faillance FSD On a pu d nombrer 74 Fonctions Substituer en cas de D faillance diff rentes travers l ensemble du 3 Les 2 axes de ce graphique repr sentent la m me dimension i e le nombre d occurrences de chacun des AH SELF 2011 protocole elles constituent ainsi ensemble le syst me d instruments de l op rateur Avec la Figure 3 on a galement constat que pr s des deux tiers d entre elles n apparaissent mobilis es qu une seule fois mentionn es pour une seu
179. ens collectifs Ceci en tenant compte d un sondage effectu aupr s des 1000 premiers utilisateurs de l outil travers le monde Ce sondage a permis dans un premier temps de s interroger sur le d claratif des usagers au regard du mat riel r colt lors des entretiens Nous ne pr senterons pas ici les r sultats de ces questionnaires dans la mesure o ils ne constituent par le c ur de notre probl matique d tude Ils ont cependant constitu un mat riau pr cieux pour la conception de nos guides d entretien Nous allons en revanche pr ciser les outils d analyse d ploy s Observation participante Une observation participante a ainsi permis d tudier des situations d utilisation de l outil et en acc dant au travail d laboration du sondage mais galement en participant son d pouillement de bien cerner les questions que se posait le service en charge du futur d ploiement Cette immersion a t essentielle pour en comprendre le contexte culturel notamment afin d envisager ce changement technologique en lien avec l adoption d un nouveau projet strat gique au c ur des pr occupations manag riales du moment Les r sultats ont pu ainsi tre saisis la lumi re de ce changement organisationnel qui n est pas propre l impl mentation d un outil technique Ainsi ces r sultats ne restaient pas isol s dans une probl matique d usage d contextualis e Sujets de l tude Les ent
180. ental On remarque que les acteurs ont positionn successivement les s ances selon leur type en terminant par le type 3 qui demande une validation pr alable plus importante 228 Chercheur 1 Tu dis qu il y a eu beaucoup d essais Quand est ce que vous avez d cid votre mission et qu il y a eu beaucoup d essais 229 Enseignant Durant l t on s est concert on a regard et on a fait notre choix 230 Chercheur 1 D accord Donc vous avez fait un choix pendant les grandes vacances Vous n aviez pas encore test sauf la rentr e Pas encore 231 Enseignant Non mais la CCM on sait que a marche tr s bien donc pas de probl me C est des trucs qu on sait faire la balistique La troisi me on n tait pas tout fait d accord quand on a sorti le Luminol M elle l a eu par son mari Et on a fait les essais en septembre au moment de la rentr e On s tait dit on a trois semaines faire avec un groupe La premi re semaine on a fait la CCM et la deuxi me semaine on a fait la balistique et donc on a invers et a nous a laiss trois semaines parce que la premi re semaine il y avait une pr sentation on leur a montr un film sur l investigation polici re puis on leur a montr comment sera organis e l ann e la constitution des groupes etc Ainsi les enseignants ont ils concevoir de fa on collective cette prescription ainsi que les moyens mettre en uvre pour la r a
181. ersonal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 80 INTRODUCTION L arbitrage sportif est une activit en pleine mutation Depuis toujours alors que l arbitre est indispensable au d roulement d une rencontre sportive il est d cri Que les joueurs se battent c est la faute l arbitre il n est pas assez s v re il ne siffle pas assez Siffle t il Il siffle trop il g che le plaisir des joueurs et des spectateurs le match est de mauvaise qualit c est la faute l arbitre Austry 1986 La demande sportive et sociale est de plus en plus exigeante l arbitre de haut niveau doit tre irr prochable plus professionnel que les joueurs professionnels sans n cessairement avoir ce statut L arbitrage de haut niveau est dans une p riode transitoire de mutation L volution rapide du syst me sportif qui est devenu un vrai secteur professionnel concurrentiel suppose une volution de l arbitrage Comment ne pas subir les transformations du syst me L arbitre doit il changer de statut et devenir professionnel ou semi professionnel Comment construire ce m tier Arbitrer est une activit ingrate et difficile A l heure du sport professionnel arbitrer est susceptible de devenir un m tier La sous estimation de cette
182. erspectives Paris Edition Springer Collection D pistage et cancer Faivre J 2001 Epid miologie et pr vention du cancer colorectal Paris Springer Verlag France Fassin D Grandjean H amp Kaminski M 2000 Les Recherches la in galit s sociales de sant Paris Editions INSERM Coll Freeman H Muth B amp Kerner J 1995 Expanding access to cancer screening and clinical follow up among the medically underserved Cancer Practice 3 1 19 30 Freeman H 2006 Patient navigation a community centered approach to reducing cancer mortality Journal Cancer Education 21 11 4 Helme D W 2002 Gaining patient satisfaction through empathic comporting an examination of the nonverbal communication context of touch in the patient provider SELF 2012 COM 1 68 relationship Communication and cognition 35 1 2 123 135 Ogden J 2008 Psychologie de la sant Bruxelles De Boeck Rascle N 2001 Facteurs psychosociaux du stress professionnel et de l puisement professionnel In M Bruchon Schweitzer amp B Quintard Personnalit s et maladies stress coping et ajustement pp 221 238 Paris Dunod Sweller J 1988 Cognitive load during problem solving effects on learning Cognitive Science 12 257 285 Tate P 2003 La relation m decin patient aussi sa communication Bruxelles De soigner Boeck 73 D couverte 47 e Archiv lectroniquement
183. erv aux ordonnanceurs mobilis s dans le cadre du projet de conception institutionnel Ce projet de conception apparait alors s inscrire dans la continuit d une histoire bien plus large Le d veloppement de ressources a notamment t int gr la conception d un syst me technique offrant aux op rateurs diff rentes places dans un processus d innovation Mots cl s Processus de conception conception de syst mes techniques place et r le des op rateurs From the development of resources to the design of a technical system the place and role of operators in innovation Abstract In this communication we discuss a design project which we were involved in Bourmaud 2006 and which relied strongly on the resources developed by operators In particular we discuss three positions that operators held in a more or less alternating fashion over the development process of a new computerized tool The first of these positions is that of the operator as the system s initial designer This refers to an activity of design in use Rabardel 1995 developed by one of the operators The second position is that of a community of users making this tool a part of its heritage This allowed the operators not just to deploy the tool on a wider scale but also to continue its initial design The third position was that of operators being involved in the institutional design project It seems that this project is just one aspect of the continuing
184. ervention d innovation sociale et organisationnelle Les connaissances issues du monde du travail sont tr s utiles pour comprendre et agir dans le contexte du sport en cours de professionnalisation Leur mobilisation rel verait d une innovation sociale et organisationnelle qui pourrait permettre de d passer les difficult s actuelles Les sp cificit s du contexte sportif professionnel complexit des enjeux conomiques de pouvoir diversit des acteurs et des statuts etc peuvent en retour permettre d interroger les mod les actuels d intervention notamment en ergonomie BIBLIOGRAPHIE Austry R 2000 Un d jeuner trop lourd Rugby Mag 1001 45 Ecrit en 1993 Barret C amp Robelet M 2010 Quelles nouvelles pratiques pour r duire les tensions de la relation patient soignant l hopital M E Bobillier Chaumon M Dubois amp D Retour 2010 Relations de services Nouveaux usages nouveaux usagers pp 123 137 Bruxelles De Boeck Caroly S 2010 L activit collective et la r laboration des r gles des enjeux pour la sant au travail HDR Universit Bordeaux 2 Clot Y 1999 La fonction psychologique du travail Paris PUF Clot Y 2010 Le travail c ur D couverte Clot Y amp Fa ta D 2000 Genre et style en analyse du travail Travailler 4 7 42 Dewey J 1939 Theory of valuation International Encyclopedia of Unified Science Vol II pp 1 67 Chicago
185. es tudes scientifiques BO 2010 Des th mes d tude sont pr sent s avec des exemples de mise en place Libert est donn e aux tablissements quant leur choix et aux modalit s concr tes de leur organisation Cette prescription envisag e comme l ensemble de ce qui est d fini par l institution scolaire et qui est communiqu aux enseignants pour les aider concevoir organiser et r aliser leur travail Goigoux 2002 p 78 s apparente un programme d enseignement au regard des formes principales propos es par Goigoux qui en distingue trois savoir les prescriptions de programmes d enseignement qui d finissent en amont les attentes de l institution l valuation du travail par les corps d inspection au cours de leur activit l valuation des performances scolaires des l ves l issue de l activit Une partie de notre probl matique de recherche rel ve de deux ordres de questions 1 quelle libert cette r forme permet t elle 2 comment les enseignants s en sont ils empar s En effet l opportunit d une grande libert d organisation et d action laiss e aux acteurs a t elle permis le d veloppement d innovations Une des questions majeures qui nous pr occupe est de savoir si elle a t l occasion d introduire davantage de p dagogie coloration constructiviste au sein des lyc es aux modalit s p dagogiques plut t expositives des savo
186. es conservent leurs informations critiques sur ce support http www planetoscope com papier 379 consommation mondiale de papier html Ces derni res ann es les activit s de lecture et d criture au travail se sont beaucoup accrues P ne Borzeix Fraenkel 2001 Parall lement des tudes sur les terminaux mobiles constatent une am lioration des capacit s de communication de coordination et de collaboration une meilleure r activit et une plus grande autonomie Besseyre des Horts et Isaac 2006 Parmi les transformations du travail l origine de l accroissement de l crit il y a la mise en place des d marches qualit les dispositifs d valuation et de notation ainsi que les nouvelles formes de contr le dans les entreprises Ce mouvement est galement amplifi par la diffusion des Technologies de l Information et de la Communication TIC Moatty Rouard 2010 L crit occupe donc une place majeure dans le travail et ce pour pr s de 7 salari s sur 10 en raison de ses propri t s de visibilit permanence et fixit Christin 2001 Quant aux usages documentaires ils ne s opposent pas selon les supports papier ou lectronique mais se diff rencient en premier lieu suivant leur sph re de circulation priv e ou publique et selon leur proximit des fonctions d j mat rialis es et format es sur des supports papier Moatty Rouard Teiger 2007 Ainsi en fonction de ces l ments les cri
187. es com cmarillier solutions productives com lpagnac solutions productives com R sum A partir d un exemple d intervention en ergonomie dans une fromagerie industrielle cette communication vise montrer l importance d objectiver les marges de man uvre du point de vue de la pr vention des troubles musculosquelettiques et de la performance du syst me de production Nous reviendrons dans un premier temps sur la notion situ e de marges de man uvre dans des processus de rationalisation Dans un deuxi me temps nous illustrerons de quelle mani re nous avons objectiv les marges de man uvre de l op rateur et quelles en ont t les cons quences la fois en termes de conception des futures installations et de pr vention des TMS Nous conclurons sur les perspectives organisationnelles qu ouvre la pratique d objectivation des marges de man uvre dans une intervention en ergonomie Mots cl s conception d organisation pr vention des TMS simulations How can measuring rooms for maneuver be an innovation Abstract Based on a concrete case of an ergonomics approach which was driven inside a cheese factory this paper aims at stressing the importance of objectivizing rooms for maneuver regarding WMSD prevention as well as the performance of the process system At first the notion of rooms for maneuver in connection with rationalization process will be clarified We will then illustrate the way we objectivized the r
188. es de fixer leur tarif ne cotisant pas comme employ s et ce m me si leurs employeurs sont les m mes depuis plus de 10 ans Dans ce cadre les conditions de travail sont consid r es par les techniciens comme tant proches de celles de l esclavage surtout pour ce qui est des transports des conditions de restauration et de l hygi ne Aujourd hui un projet de loi essaie de r guler ce type de relation d emploi mais rien ne s est fait concr tement pour viter ces exc s Il s agit donc d une occasion pour nous d identifier les liens qui existent entre les conditions de travail la surcharge de travail et la fatigue ressenties Il s agit aussi d accompagner le syndicat en gestation tout au long du processus de changement d tat depuis un ordre qui privil gie la flexibilit conomique des entreprises vers un ordre respectueux de la sant des travailleurs et des principes de responsabilit sociale L article commencera par d tailler les objectifs de notre recherche en partant de la demande initiale et de notre proposition d intervention finale propos e apr s une premi re phase de recherche que nous venons de finaliser Nous pr senterons les premiers r sultats de cette phase initi e en janvier 2012 notamment ce qui concerne les motivations qui poussent les membres du secr tariat g n ral faire partie de cette aventure ce qui caract rise les enjeux de leur lutte et ce qu ils attendent de notre travail en
189. es de man uvre une innovation sesssessesssseessrerssereessseresserressreeesse 87 Jean Fran ois THIBAULT Xavier MERLIN Pierre NAHON Eric FORTINEAU C dric MARILLIER Laurent PAGNAC Le Lego de la Plate forme Photonique proposition d un objet interm diaire 94 po r la conceptis a Ea E a ne alter le Rien 94 Alain TURCHIARELLI Jo o Marcos BITTENCOURT Pascal B GUIN Francisco DUARTE La prescription comme source d innovation Un exemple de mise en place d une option MPS dans le cadre de la r forme du lyc e 101 Olivier VILLERET et Gr gory MUNOZ L innovation par la pr servation des savoir faire Un enjeu pour l ergonomie dans ne entreprise A TONAUHAUES Renan EEn Ekai 107 Brunet Marion Riff Jacques Thieffinne Christelle Faire face une restructuration ensemble rencontres de points de vue et c nstr ctons Multiple S risie r e a e a EESE E a E AS E EEN 112 Ga tan BOURMAUD S bastien BREBION Xavier RETAUX Pierre SICH Syst mes de ressources des op rateurs ressources pour l innovation propositions m thodolorigUE Seksen nn dan entree E ee ne re Ei 120 Ga tan BOURMAUD SELF 2012 6 47e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur congr s international es CIDA e Soci t d Ergonomie de a ERGONOMICS ABSTRACTS Langue Fran aise www ergonomie self org _www informaworld com ergo abs Texte original Le travail de montage et d assistance technique de concerts e
190. es r gies d partementales g rant le suivi et l envoi des courriers du test H moccult IT De nos jours le r le du m decin g n raliste se trouve complexifi par la nature et la multiplicit des t ches accomplir au quotidien mais aussi par les probl matiques sociales actuelles notion de rendement vieillissement de la population difficult s socio conomiques accrues et in galit s de sant en augmentation Ce sp cialiste de la sant situ en premi re ligne du syst me de soin est celui qui peut d tecter et anticiper un probl me de sant Mais pris par un temps de consultation de plus en plus court et une augmentation de missions de soins et de pr vention ce professionnel se trouve aux prises entre une surcharge de travail et un rapport de confiance conserver aupr s de son patient Afin de faciliter l acc s l information concernant le CCR et son d pistage un projet pluridisciplinaire a t mis en place autour de l id e de l intervention d une personne ressource qui pourrait assister le m decin dans cette mission ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL DU MEDECIN GENERALISTE ENTRE SURCHARGE COGNITIVE ET STRESSEURS PROFESSIONNELS Styles de communication entre le m decin et son patient Tate 2003 p 10 a d peint divers modes de communications dont dispose le m decin pour s entretenir avec son patient l aide d un p le de glissement du pouvoir selon les styles de consultation m di
191. essagerie instantan e est coupl e l indicateur de disponibilit qui n est pas seulement un ajustement pr communicationnel puisqu il permet surtout la co pr sence illustrant ainsi la notion de vivid present Licoppe et Denis 2006 ou encore d Awareness c est dire d une conscience mutuelle et d une attention partag e Grosjean 2005 Ces deux fonctions apparaissent donc comme les plus repr sentatives de la co pr sence quip e et les plus largement utilis es Ce n est pas le cas du partage de bureau qui renvoie des activit s plus sp cifiques Il est plus largement utilis par les salari s des m tiers de la R amp D et du marketing et notamment pour le travail en mode projet entre m tiers diff rents et quipes dispers es ou pour communiquer avec des collaborateurs en d placement Il se d finit par ses capacit s op rationnelles s agissant de travailler dans le m me temps sur le m me objet Quant la fonction vid o elle appara t comme compl mentaire au partage de bureau de par ses capacit s d monstratives Ainsi lors d changes entre ing nieurs et dans le cadre de nos observations un salari explique J ai besoin de montrer le prototype le produit Les entretiens ont donc fait appara tre de grandes tendances d usage de l outil exprimant certains besoins des utilisateurs li s leur fonction et au m tier qu ils exercent Trois grands axes structurent l
192. essus mergents du dialogue entre employ s Tsoukas 2009 De plus les organisations tendent opter plut t pour l exploitation que pour l exploration et s int resser la performance court terme au lieu d embrasser un horizon plus long terme indispensable pour que les nouvelles id es murissent Tushman amp O Reilly 1996 Les ergonomes connaissent bien les cons quences de la stagnation des comp tences des travailleurs et des pratiques des communaut s de travail ainsi que des carts entre travail prescrit et travail r el qui surgissent quand les travailleurs mettent en uvre secr tement des m thodes de travail nouvelles g n r s par l volution de leurs comp tences et pratiques Par cons quent ils peuvent contribuer au changement de l esprit des dirigeants des organismes en pr sentant les effets n fastes du d couragement des processus de l innovation Enfin quand l entreprise adopte une politique d encouragement et de soutien des initiatives d innovation les ergonomes peuvent aussi contribuer au processus par lequel une nouvelle id e devient innovation i e tude de la faisabilit et des effets premiers et secondaires test la r alit examen des influences ventuelles d autres postes de travail En effet leurs connaissances et pratiques pour la conduite des projets de conception voir par SELF 2012 ex Daniellou 2004 peuvent tre pr cieuses pour le d veloppeme
193. et al 1992 dans un ouvrage collectif sur les nouvelles rationalisations de la production les processus de rationalisation modifient en profondeur les organisations du travail et par voie de cons quence le travail de l encadrement et des op rateurs mais aussi des concepteurs et organisateurs du travail Ces transformations du travail touchent aussi bien le travail de l quipe la rotation des t ches les rythmes de travail la gestion de la qualit l autonomie dans le travail le contenu du travail le type de production par exemple la g n ralisation de petites s ries Ces processus de rationalisation modifient aussi la mani re dont on con oit le travail futur en proposant des m thodologies de conduite de projet d accompagnements du changement qui repositionnent le caract re participatif et concert du projet Cela se traduit par exemple par l introduction de groupes de r solution de probl mes d organisation de partenariats avec les fournisseurs d organisation de fonctions support qualit maintenance pr ventive Dans ces d marches nous touchons la fois la mise jour du fonctionnement des situations r elles comme un processus de codification du social mais aussi la production de r gles d organisation labor es plusieurs processus de n gociation De Terssac op cit Entre le contenu des processus la mani re dont ils sont introduits et les types de transformation d
194. et comprendre Annales des Mines 11 pp 4 17 Akrich M Callon M amp Latour B 1988 A quoi tient le succ s des innovations Part 2 Le choix des porte parole G rer et comprendre Annales des Mines 12 pp 14 29 Axelrod R amp Cohen M D 1999 Harnessing complexity New York NY Basic Books B guin P amp Clot Y 2004 Situated action in the development of activity ctivit s 1 2 50 63 B guin P 2007 Taking activity into account during the design process ctivit s 4 2 pp 115 121 Bernstein N A 1996 On dexterity and its development In M L Latash amp M T Turvey Eds Dextirity and Its Development Social construction of technological systems Cambridge MA MIT Press pp 83 103 Cowan G A Pines D amp Meltzer D E 1994 Complexity Metaphors models and reality Boulder CO Westview Press Daniellou F 2004 L ergonomie dans la conduite de projets de conception de syst me de travail In P Falzon Ed Ergonomie Paris PUF pp 359 374 Davis J P Eisenhardt K M amp Bingham Ch B 2009 Complexity theory market dynamism and the strategy of simple rules Administrative Science Quarterly 54 pp 413 452 Dougherty D 1992 Interpretative barriers to successful product innovation in large firms Organization Science 3 pp 179 202 Dougherty D amp Hardy C 1996 Sustained product innovation in large mature organizations Ove
195. et disponible en ligne sur FPS congr s international ee Ds Soci t d Ergonomie OUR ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Wwww informaworld com ergo abs Texte original Pilotage par la performance au quotidien dans un service public quelle place pour les conditions de vie au travail C cile PINEY Adelaide NASCIMENTO Corinne GAUDART Serge VOLKOFF CRTD Cnam quipe d ergonomie 41 rue Gay Lussac 75005 Paris France kCREAPT 29 promenade Michel Simon 93166 Noisy le Grand France IRES 16 Bd du Mont d Est 93192 Noisy le Grand Cedex France cecile piney gmail com adelaide nascimento cnam fr corinne gaudart cnam fr serge volkoff cee recherche fr R sum Tout comme le secteur priv le secteur public utilise de plus en plus le pilotage par la performance PPP De par sa position de n ud centralisateur entre direction et personnel le cadre de proximit doit traduire les objectifs de performance en missions concr tes pour ses quipes de travail Sa fa on de piloter quotidiennement son service pour atteindre ces objectifs a des impacts directs sur la qualit du service produit et le contenu du travail mais aussi sur la qualit de vie au travail et le ressenti des conditions de travail du personnel Les indicateurs de performance outil cl de ce mode de pilotage peuvent tre remis en cause par leurs incidences sur les conditions de vie au travail Il exis
196. et pr sentons les r sultats d une tude ergonomique ayant permis d en caract riser les contraintes et les freins L analyse de l activit des op rateurs montre galement quel point ces r sistances peuvent affecter la sant des op rateurs La pr vention invite une forme d ing niosit organisationnelle des pistes en cours de r alisation sont propos es Mots cl s savoir faire gestuels contraintes de production freins l apprentissage atteintes la sant et au collectif Innovation through the preservation of knowhow A challenge for ergonomics in an aerospace company This communication traces the difficulties related to the conservation of old gestural knowhow that is currently facing an industrial site belonging to a group of aerospace company which technological innovation is a growth engine We raise the issue of the conservation of this expertise for the company and present the results of an ergonomic study that allowed characterizing the constraints and obstacles The activity analysis also shows how these resistances directly affect the health of operators Prevention calls for a form of organizational ingenuity tracks in progress are proposed in conclusion Keywords gestural knowhow production constraints barriers to learning damages to health and to the collective Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s e
197. ette prescription Ne correspond t elle pas une injonction ouverte enjoignant aux acteurs de d velopper leur capacit d innovation Cependant si notre analyse montre que la prescription peut tre source d innovation elle indique galement que l innovation n merge que sous la condition qu elle entre en r sonnance avec la volont de cr ativit de l acteur et le fait qu il interpr te l artefact prescriptif en cho ses propres souhaits SELF 2012 BIBLIOGRAPHIE Amigues R 2009 Le travail enseignant prescriptions et dimensions collectives de l activit Les sciences de l ducation pour l re nouvelle 42 1 11 25 Beck Ulrich 1986 2001 La soci t du risque sur la voie d une autre modernit Paris Flammarion Chevallard Y 1991 La transposition didactique du savoir savant au savoir enseign Grenoble La Pens e Sauvage Goigoux R 2002 L volution de la prescription adress es aux instituteurs l exemple de l enseignement de la lecture entre 1972 et 2002 In Les volutions de la prescription pp 77 84 XXXVII me congr s de la SELF Aix en Provence GREACT nhttp www ergonomie self org documents 37eme Aix en Provence 2002 goigoux pdf Grangeat M 2011 Ed Les d marches d investigation dans l enseignement scientifique Pratiques de classe travail collectif enseignant acquisitions des l ves Lyon Ecole Normale Sup rieure Mayen P 2
198. eurs l encadrement et l ergonome Ainsi positionn le concept de marges de man uvre appara t l articulation entre des activit s de travail contraintes par des processus de rationalisation et leurs cons quences en termes de sant et de performance D marches de pr vention des TMS Face aux probl mes d apparition des TMS l intervention en ergonomie a montr depuis longtemps le caract re plurifactoriel des troubles musculo squelettiques et l importance de d terminants du travail comme la variabilit temps mati re les ph nom nes de cumul de facteurs de risques la conception du travail prescrit agencement poste organisation du travail La pr vention des TMS n cessite donc la mise en uvre de d marches dans les entreprises qui d une part permettent d analyser et de diagnostiquer les processus d apparition des TMS Caroly et al 2007 et d autre part de transformer les d terminants du travail d s la conception en utilisant par exemple les simulations Garrigou et al 2001 A nsi l analyse des situations de travail fait souvent ressortir des ph nom nes de boucles infernales Nahon et Arnaud 1999 qui g n rent des niveaux de risques TMS tr s importants Thibault et al 2005 La conception de nouvelles situations de travail visant la fois pr venir l apparition de TMS mais aussi am liorer la performance du syst me de production n cessite de d passer la seule valua
199. eurs Toutefois ces confrontations ne fonctionnent pas toujours de mani re constructive Face aux affrontements non constructifs les travailleurs ou les communaut s de travail peuvent r agir de deux fa ons extr mes i en adoptant aveugl ment les artefacts nouveaux ou ii en les rejetant secr tement ou s ils le peuvent ouvertement Nathanael amp Marmaras 2008 Dans le premier cas l adoption aveugle des nouveaux artefacts rode les comp tences et la pratique et leur volution tend d cliner Plus particuli rement les descriptions produites par les travailleurs et la communaut de travail pendant les r flexions sur action cessent d tre fertiles En effet si un travailleur ou une communaut sont incapables de former leurs propres descriptions ils rencontrent des difficult s dans l enrichissement de leurs pratiques face de situations nouvelles et deviennent finalement incapables de faire voluer leurs comp tences et pratiques En l absence d intervention ext rieure par exemple par un sp cialiste en SELF 2012 ergonomie ces travailleurs et ces communaut s stagnent Le second cas i e le rejet secret entier ou en partie des artefacts nouveaux peut se produire chaque fois qu ils sont loin de la r alit v cue par les travailleurs ou les communaut s de travail Par exemple dans le cas des m thodes nouvelles on peut observer le rejet secret lorsqu il y en a des ambigu t s cause
200. formance de cette organisation Bureau amp al 2010 Le pilotage par la performance version publique ne peut tre dissoci de la dimension politique qui fixe le cadre g n ral L application du pilotage par la performance notamment travers les choix des outils de mesure d pend beaucoup du domaine d activit et du m tier exerc Barabel amp Meier 2010 Il n est pas facile pour le service public d appliquer une m thodologie issue de l entreprise priv e car les contraintes ne sont pas identiques l ambition politique ayant une place pr pond rante les limites seront donc aussi diff rentes D autre part les outils traditionnels de mesure et de pilotage par la performance superposent souvent des objectifs de qualit avec ceux de rendement objectifs paradoxalement oppos s Selon Pesqueux 2004 la performance est souvent un r sultat chiffr et son valuation se fait en perspective d un classement permanent par rapport un r f rentiel normes ou concurrents Pourtant pour Dejours 2003 une mesure ne peut tre objective car l valuation de la performance peut tre d connect e SELF 2012 du travail r el De plus un indicateur n est pas neutre car il a t choisi soit pour valuer un r sultat final soit pour suivre une action en cours Il apporte donc une aide au pilotage de l activit ou a un r le de reporting pour le niveau hi rarchique sup rieur Lorino 2003 Diff ren
201. g nieurs Ces communaut s d veloppent des pratiques communes d une mani re analogue celle des comp tences mais avec certaines particularit s tant donn es les interactions et les changes entre les membres de la communaut Plus particuli rement la r flexion en action se renforce par les changes entre les communaut s de travail Ces changes peuvent tre verbaux gestuels mais aussi elles peuvent se r aliser par les artefacts mat riels qui se partagent Ainsi les membres de la communaut stabilisent leurs fa ons d agir et les assimilent comme pratiques courantes De m me la r p tition est renforc e cumulativement et comme telle elle donne progressivement forme et permanence la pratique Quant la r flexion sur action elle se facilite par le fait que les membres d une communaut de travail ont l occasion d observer non pas seulement eux m mes mais galement les autres Aussi les interpr tations de ce qu ils font sont renforc es puisqu elles sont exprim es comme des descriptions par le langage ou d autres modalit s transmissibles par ex graphiques tableaux etc Ainsi le r sultat de ces r flexions ou discours est un r pertoire croissant de descriptions formelles i e de repr sentations et ont une influence tant i sur la compr hension du cours de action et ii sur l volution de la pratique gr ce des interventions volontaires Enfin en ce qui concerne les id
202. ge d autre part l adoption de l instrument comme pouvant tre le sien ou m me celui de la collectivit toute enti re Le message de la direction tant Le report et ou l annulation des interventions sont plus difficiles lorsque celles ci ont t planifi es et fix es sur le TA In Document interne Politique Maintenance 2002 LES ORDONNANCEURS DANS LE PROJET DE CONCEPTION Le d veloppement singulier du TA pr sent avant et alors reconnu dans l entreprise suite notre travail d analyse nous a permis d inscrire comme nous Pavons dit initialement le projet de conception d un nouveau syst me en remplacement du TA NEW_TA dans un cadre tr s sp cifique et structurant celui d une conception anthropocentr e sur la base des diff rents TA existants Nous revenons ici sur le cadre sp cifique que nous avons contribu mettre en place pour la conduite du projet de conception de New_TA i e une d marche participative avec composition des groupe projet et groupe de travail les modalit s de r alisation du cahier des charges et enfin quelques exemples de NEW TA directement tir s des ressources construites par les op rateurs La composition des groupe projet et groupe de travail Le groupe projet repr sentait la Ma trise d Ouvrage MOa du projet New_TA Il a t constitu par le Pilote National de l Ordonnancement qui en a pris la direction I
203. gradation du travail Comme soulign pr c demment le montage d un galvanom tre ne peut pas tre consid r comme s quentiel Or la co responsabilit de la qualit n est pas formalis e dans l organisation Au contraire il est demand chaque op rateur de valider son propre travail en posant sa signature sur une feuille de suivi de la pi ce Par ailleurs au regard de l investissement consenti pour certains montages plusieurs heures de travail et une mobilisation importante de la sensibilit les op rateurs sont amen s se reconna tre dans ce qu ils r alisent Clot 2008 Si bien qu ils se sentent particuli rement affect s par la d gradation ult rieure de leur travail DES FREINS A L APPRENTISSAGE QUI INVITENT A UNE INGENIOSITE ORGANISATIONNELLE Synth se sur les freins l apprentissage identifi s Cette tude permet d identifier une diversit de freins l apprentissage qui de notre point de vue peuvent tre transf r s une diversit de site de production Des contraintes li es la t che On n est pas la m me chelle La visibilit sur le travail de l autre est emp ch e par la taille des pi ces manipul es et l usage d oculaires On n a pas le temps de s habituer Les s ries sont la fois de moins en moins r currentes et de taille de plus en plus restreinte Cette contrainte ne permet pas la r p tition condition n cessaire l app
204. guli rement au travail ce cadre gr ce aux subjectivit s Nous nous appuyons ici principalement sur l approche d velopp e par Clot Clot 1999 Clot et Fa ta 2000 autour du m tier Les modalit s de contr le d valuation de la performance doivent tre pens es la fois pour garantir le respect d un cadre tout n est pas possible l organisation fixe des r gles des limites et le d veloppement de la comp tence cr atrice Zarifian 2009 Ce compromis n est vraiment l gitime que si la diversit des acteurs qui comptent est repr sent e travers les tapes de son laboration La prise en main par les acteurs de ce processus ainsi que le contexte volutif du sport professionnel suppose que ces disputes soient organis es et renouvel es r guli rement Aller vers un arbitrage de haut niveau professionnel au sens de m tier suppose cette dynamique de r laboration des r gles de m tier qui ne peut exister que si elle est institu e et soutenue par le syst me et l organisation Clot 2010 Barret et Robelet 2010 Petit 2005 Dugu et Petit 2010 Caroly 2010 Les formes de ce soutien sont variables et multiples Le r f rentiel de comp tences est un outil sur lequel ces disputes r guli res pourraient s ancrer La construction sociale des conditions n cessaires la mise en place de ce processus est aujourd hui un enjeu pour les chercheurs c est un enjeu d int
205. he et sur laquelle intervenir en termes de conception e des niveaux temporels vari s sont consid r s il peut en effet tout autant tre envisag la conception d un artefact supportant une fonction visant compl ter le syst me de ressources actuel que de d terminer l impact futur probable d un artefact donn sur ce syst me Ces perspectives pour la conception originales selon nous nous semblent pertinentes et favorables tout autant l innovation qu l exploration de territoires nouveaux C est ainsi pour nous une m thodologie que l on int gre aujourd hui dans des approches nouvelles telle que l accessibilit physique par exemple o voluer dans un environnement peut tre consid r comme mobiliser un syst me de ressources capables les unes les autres de se substituer Bourmaud et R taux 2012 BIBLIOGRAPHIE BOURMAUD G RETAUX 2012 A critical approach to accessibility with theoretical methodological and practical proposal NES 2012 Stockholm Su de Communication accept e BOURMAUD G 2006 Les syst mes d instruments m thodes d analyse et perspectives de conception Th se de Doctorat d Ergonomie Universit Paris 8 DARSES F REUZEAU F 2004 Participation des utilisateurs la conception des syst mes et dispositifs de travail In P Falzon Ed Ergonomie pp 405 420 Paris PUF RABARDEL P 1995 Les hommes et les technologies approche cognitive des inst
206. high schools relative to the option MPS Methods and Scientific Practices in fifth year of high school BO 2010 From an approach which considers the prescription as a potentially organizer artefact of the collective activity Amigues 2009 we support the hypothesis that the MPS prescription can be source of innovation within the activity of the teachers We show some aspects from a double analysis on one the hand the MPS prescription study and on the other hand its implementation by the actors Goigoux 2002 who show a part of their inventiveness Key words EDUCATION task analysis interviews Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Villeret O Munoz G 2012 La prescription comme source d innovation Un exemple de mise en place d une option MPS dans le cadre de la r forme du lyc e Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first p
207. history of the design process We show that the development of resources is an integral part of the design of a technical system allowing operators to take on several roles in the innovation process Key words Design and development process software design participatory Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Bourmaud G 2012 Du d veloppement de ressources la conception d un syst me technique place et r le des op rateurs dans l innovation Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2011 26 INTRODUCTION Dans cette communication nous discutons d un projet de conception pour lequel nous avons apport notre contribution Bourmaud 2006 et qui s est fortement appuy sur les ressources d velopp es par les op rateurs Nous retra ons ainsi ce mouvement particulier qui a vis concevoir un nouve
208. horizontale fix e sur les accoudoirs o ils peuvent d poser leur bloc de papier d un c t et de l autre le manuel du d roul de la s ance Par contre dans les simulateurs Airbus cette surface se situe lat ralement au si ge les amenant poser le bloc de papier sur leurs genoux Or ces deux aspects peuvent tre consid rer dans la performance de manuscription num rique car d une part il est n cessaire de mobiliser les deux mains pour crire sur l cran tactile lorsqu il est sur les genoux et d autre part il faut ainsi maintenir ce dispositif pour faire face aux mouvements de caisse du simulateur et viter que l iPad ne tombe au sol Enfin la mise en perspective d crits identiques sur papier et sur cran montre que la surface occup e pour une m me quantit de texte est sup rieure de 30 50 sur un cran Or la surface disponible pour crire sur cette tablette tactile correspond la moiti d une feuille au format A4 Par cons quent la quantit d information que peut accueillir un cran quivaut au quart de celle qu il est possible d crire sur une feuille de papier Dans le cas qui nous int resse actuellement les commentaires sont saisis sur deux pages A4 Il est donc n cessaire d utiliser 8 crans pour accueillir le m me volume de donn es Ce point pose alors des questions sur la navigation et le rep rage d un cran l autre lors de l criture comme de la phase
209. iagnostic plut t que de d fendre leurs enjeux et qu un rapport de confiance s tablissait Il nous a fallu galement m nager les appartenances g ographiques et int grer SELF 2011 quitablement chaque site de formation et d administration dans la d marche La seconde p riode Selon notre cahier des charges initial une seconde tape devait consister en la r solution des difficult s et dysfonctionnements rapport s et identifi s par les op rateurs Fort de la confiance des partenaires sociaux et de la direction nous avons propos de r orienter ce travail Nous ne l aurions sans doute pas fait dans un cadre conflictuel Cette proposition s est appuy e sur le constat que les dysfonctionnements non n cessairement en lien avec la mise en place du plan strat gique d ailleurs apparaissent multiples selon les op rateurs Ceux ci d notaient essentiellement une difficult traiter les probl mes et ou communiquer sur le traitement des probl mes pour les op rateurs les probl mes remontent massivement mais ne font pas suffisamment l objet d actions correctives Ceci met en vidence selon nous la fois un d ficit de participation des personnes au traitement des probl mes et un d ficit d information de la prise en compte de ses difficult s La mise en place du plan strat gique sans trop de perturbations sur le travail de chacun n a pas certainement t favoris e par cet tat
210. iation pour d autres par le seul tablissement d un plan d action D s lors les angles des sollicitations exprim es aupr s de l Agence se sont d plac s Pr c demment elles se faisaient davantage dans des contextes chaud peu propices des analyses centr es sur le travail ou des perspectives d actions dans la dur e Les demandes d accompagnement r pondent plus souvent des d marches globales de pr vention aux obligations r glementaires d int grer la question de la pr vention des RPS dans le Document Unique l incitation et au dialogue pr conis par le minist re public Les demandes se sont plus massivement manifest es dans un contexte froid plus ouvert pour un d bat construit et qui donc offre de meilleures perspectives Le sujet est int gr des pr occupations de gestion En effet la question de la sant psychique ne peut tre r gl e comme les questions classiques de pr vention par des mesures ponctuelles et d finitives qui supprimeraient le risque Pour travailler la question des RPS dans les entreprises il importe de regarder le travail non pas d abord comme une activit risque ou comme un lieu de souffrance Le travail est en premier lieu une opportunit de construction de l identit de r alisation de soi de d veloppement de comp tences et de relations sociales Mettre alors en valeur partir de situations pr cises de travail ce qui
211. iaux un objet de n gociation sociale Anne Marie GALLET Jack BERNON Agence Nationale pour l Am lioration des Conditions de Travail ANACT 192 avenue Thiers CS 800 31 69457 LYON cedex 06 am gallet anact fr j bernon anact fr R sum la suite d v nements dramatiques les risques psychosociaux sont devenus un sujet au c ur des pr occupations des partenaires sociaux d entreprises Les pouvoirs publics dans le cadre du plan Darcos les ont fortement incit s n gocier Peu habitu s engager ce type de n gociation les acteurs ont fait appel des accompagnateurs Deux exemples d accompagnement de grandes entreprises montrent comment les partenaires sociaux sont parvenus des accords de fond sur les RPS Dans chacun des cas ils ont choisi des strat gies diff rentes pour mieux appr hender le sujet les uns recourant une coute active et d centralis e des probl mes de terrain les autres s appuyant sur un rep rage de situations probl me L accompagnement a fait merger deux questions essentielles utiles pour d autres formes de n gociation en lien avec la sant au travail comme la p nibilit par exemple la place du travail dans la n gociation et l articulation de la n gociation avec l instance CHSCT Mots cl s Risques psychosociaux syndicats relations sociales analyse du travail Psychosocial risks an issue of social negotiation Abstract Following media coverage of dramatic events psy
212. iences au sein de l quipe Si les op rateurs tr s exp riment s sont stables au sein de l atelier il n en est pas de m me pour les autres salari s et int rimaires Il y a un turn over important et une difficult pour l entreprise recruter pour cet atelier o les postes sont consid r s comme difficiles et moins attractifs que sur d autres lignes de l entreprise Il est possible d observer un d calage entre ces conditions de production et la n cessit de conserver l expertise sur la fabrication de ces technologies La dur e de vie des technologies produites induisent obligatoirement des passations de savoir faire sur plusieurs g n rations d op rateurs Or la r p tition et la r gularit tant des conditions d apprentissage Deligni res 1998 on comprend qu il est difficile d apprendre lorsqu on est en pr sence d un OF de trois unit s pour une r f rence que l on ne reproduira pas avant trois ans Par ailleurs la complexit et les exigences du travail supposent un apprentissage de longue dur e estim plusieurs ann es 5 ans tant consid r comme une base acceptable qui est peu compatible avec les logiques actuelles de mobilit au sein de l entreprise Cumul s ces contraintes de production certains aspects de l activit des op rateurs nuisent au partage d exp riences consid r e comme une modalit essentielle du d veloppement des savoir faire gestuel Br
213. il Le pr alable toute laboration d une d marche concert e n cessite de d construire des discours de les clairer par des connaissances de les confronter d autres visions ou pratiques que les leurs Lire le m tier des DRH S interroger sur les contraintes et ressources des m tiers concern s par l intervention et le moyen de les appr cier au travers de ce qu en disent les op rateurs est insuffisant puisque l enjeu tait aussi de positionner l outil au regard des pratiques des acteurs RH Concevoir un outil qui allait alimenter les tiroirs des commanditaires n tait pas l objectif aussi analyser l activit des acteurs RH et leurs modes d changes avec les salari s ont t consid r s comme des pr alables la construction d un outil de pr vention de la sant au travail La sant dans l emploi du temps des DRH A partir du diagnostic pos et des pistes de solutions propos es dont il n est pas question de faire mention dans cette communication puisqu on se situe en aval de celui ci des s ances de r flexion ont t organis es avec les DRH pour comprendre leurs pratiques en mati re de ressources humaines et positionner l outil au regard de celles ci L organisation de la fonction RH refl te les pr occupations sp cifiques des entreprises Pour les deux organismes commanditaires les t ches consid r es comme prioritaires relevaient d abord de l administration du personnel
214. ilieu de travail L analyse des usages ne peut rendre compte de toute la dimension inattendue de l activit L ergonome et les collectifs peuvent utiliser l outil de mani re d tourn e A la fois outil m thodologique plus qu un objet d tude au c ur de la dynamique du m tier possible lien de coop ration il peut certaines conditions celles de la bonne pratique issue des changes entre professionnels sur leur m tier devenir le levier du changement et rendre possible le d veloppement de l activit tout en permettant un travail de r flexivit de l organisation toute enti re BIBLIOGRAPHIE B guin P 2007 Prendre en compte l activit de travail pour concevoir ctivit s 4 2 107 114 B guin P amp Clot Y 2004 L action situ e dans le d veloppement de l activit ctivit s 1 2 27 49 Benchekroun T H amp Weill Fassina A 2000 Le travail collectif perspectives actuelles en ergonomie Toulouse Octar s Editions Bobillier Chaumon M E 2003 Evolutions techniques et mutations du travail mergence de nouveaux mod les d activit Le Travail Humain 66 2 161 192 Bobillier Chaumon M E amp Dubois M 2009 L adoption des technologies en situation professionnelle quelles articulations possibles entre acceptabilit et acceptation Le Travail Humain 72 4 355 382 Bobillier Chaumon ME 2012 TIC amp Travail In M E Bobillier Chaumon amp P S
215. imit dans la conduite de changements d clin s par l organisation les difficult s et ressources au regard de leur propre parcours Le management d ploy et les formations de cadres publics y sont questionn s en termes de r le de positionnement et missions puis confront s entre travail des cadres parcours professionnels qualit de vie au travail et travail de qualit SELF 2012 BIBLIOGRAPHIE Anact 2007 La qualit de vie au travail l affaire de chacun le bien tre de tous Travail et Changement n sp cial Barabel M amp Meier O 2010 Manageor les meilleures pratiques du management Ed Dunod Beauvallet M 2009 Les strat gies absurdes comment faire pire en croyant faire mieux Ed Points Bolduc F amp Baril Gingras G 2010 Les conditions d exercice du travail des cadres de premier niveau une tude de cas Pistes Vol 12 n 3 23p Bonnet R amp Bonnet J 2007 L analyse du travail des managers Au del de l analyse de la prescription et de l activit comprendre l effet manager comme production de sens Communication amp Organisation n 31 p 248 263 Bureau D Mougeot M amp Studer N 2010 Mesurer la performance de la gestion publique la lumi re de l analyse conomique Revue fran aise des affaires sociales 1 2 p 89 104 Calmette J F 2006 La loi organique relative aux lois de finance LOLEF un texte un esprit une pratique Re
216. ion avec la manuscription D un point de vue th orique l volution attendue des usages de travail li s ces nouveaux outils interroge directement les tudes en mati re d acceptation du changement Celles ci sugg rent qu au del de l utilisabilit r elle l acceptation de nouveaux outils repose sur un mod le plurifactoriel Venkatesh et al 2003 comprenant des l ments relatifs l intention performance attendue effort envisag influence sociale en lien avec des conditions facilitantes mais tout cela au regard de variables mod ratrices comme le genre l ge l exp rience et la volont d utilisation Or dans ce projet l enjeu premier porte sur la notation en situation d valuation faisant de la manuscription un argument incitatif l usage de l iPad au travail N anmoins les tests r alis s dans cette tude montrent que l insatisfaction r v l e peut constituer un frein r el l adoption de ce nouvel outil ou tout du moins la n cessit de le faire cohabiter avec le bloc de papier Dans ce cadre il est possible d envisager l int gration d une boucle de r tro action provenant des usages r els qui va modifier les d terminants de l intention et ce de mani re d favorable avec des r percussions sur la mise en uvre du dispositif par les utilisateurs cela peuvent s ajouter des cons quences paradoxales li es l exigence d usage et aux contr les induit
217. ion du chef d entreprise Par ailleurs et cela est vrai notamment pour les grands groupes il y a un enjeu li aux instances de pilotage de telles d marches il existe des CHSCT locaux et la constitution d un groupe ad hoc pour piloter le projet n apporte pas formellement toutes les garanties n cessaires sa repr sentation sa mission son devenir Parmi les entreprises que nous avons accompagn es nous avons rep r deux tendances de configuration de mise en route de la n gociation sur les RPS Dans ces deux cas de figure nous avons pu mesurer le chemin parcouru par les acteurs sociaux sur le sujet Les deux itin raires choisis d montrent comment les entreprises ont d cid de s engager dans des d marches de compromis tr s op ratoires jusqu la signature de l accord Notre accompagnement dans les deux cas a consist en une animation de r unions qui ont permis aux directions et aux organisations syndicales de construire des rep res communs de pr parer et structurer le travail des n gociateurs Ces travaux ont galement permis de parler des enjeux du travail de rep rer ce qui dans le travail cr e des tensions Ces deux d marches se d roulent selon des modes d action diff rents mais sont sous tendues par les m mes principes participation active de tous les partenaires sociaux les salari s leurs repr sentants les pr venteurs l encadrement les dirigeants volont de s entendre sur les
218. ion tr s t t de l ergonome dans le projet avec des analyses pr alables construites qui ont permis la mise en vidence de l importance des instruments TA pour les Ordonnanceurs et la prise au s rieux d un projet de conception appuy dessus e la constitution d un groupe de travail compos des Ordonnanceurs du Pilote National de l Ordonnancement et de l ergonome pour r aliser les tudes de d tail e un fonctionnement institutionnalis de la communaut des Ordonnanceurs pour aboutir au cahier des charges Avec la Figure 4 nous proposons une repr sentation du mouvement particulier qui a contribu selon nous au projet institutionnalis de conception de New_TA TA New_TA Mise en n patrimoine dans R alisation du la communaut cahier charges Conception fps ms institubonnell de New_TA a Coms Gen ses instrumentales individuelles Figure 4 Le d veloppement de New TA Nous pensons en effet que trois phases diff rentes peuvent tre distingu es e Phase 1 la gen se instrumentale du TA r alis e au plan individuel par chacun des Ordonnanceurs e Phase 2 une mise en patrimoine du TA dans la communaut et des enrichissements mutuels un d veloppement travers une activit collective constructive avec les mouvements de renouvellement des ressources et des savoirs des Ordonnanceur vers la communaut et d appropriation cette fois ci de la communaut
219. ionnels s acquittant dans le d lai l gal de leurs obligations d claratives en mati re de TVA Il suffit tout simplement de mettre une petite case dans un petit truc dans une application et statistiquement cela va ressortir le dossier C est une case coch e qui fait que la saisie d un document neutralise la p riode Ces strat gies de contournement sont vues comme un facteur d gradant les conditions de vie au travail avec notamment un sentiment de non qualit du service rendu l usager et une perte de sens du m tier Ces tricheries d naturent le m tier aux yeux des agents qui ne travaillent plus dans les r gles de l art mais pour satisfaire l indicateur La rapidit tant plus souvent mesur e que la qualit l agent peut traiter tr s rapidement le gracieux en refusant toutes les demandes et satisfaire l indicateur Les notions de justice et de service public disparaissent alors totalement pouvant bafouer l thique et la conscience professionnelle du personnel Ces strat gies d ploy es d tournent les mesures de performance d un service en cr ant un d calage entre la mesure qui devient fictive et la r alit du service L ampleur de ce d calage entre effets r els et valeurs finales des indicateurs est difficile mesurer Hiss s au rang de culture du chiffre les indicateurs structurent l activit quotidienne des services creusant un premier cart entre
220. ions scientifiques En plus des six th mes propos s il est possible d ajouter un th me libre Pour permettre l interdisciplinarit une grande libert organisationnelle et p dagogique est laiss e aux acteurs les exemples d application propos s ne sont qu incitatifs Des temps communs aux disciplines concern es peuvent se situer n importe quel moment de l ann e La phrase l valuation peur concerner sous entend que le choix est l aussi laiss l appr ciation de l quipe enseignante 3 QUELQUES TRACES DE TRAJECTOIRES D INNOVATION 3 1 Chronologie de la mise en place de l option MPS dans un tablissement La mise en place de la r forme dans un lyc e de centre ville d ploy e de novembre 2009 janvier 2011 peut tre globalement appr hend e partir du d claratif des enseignants interview s selon 9 tapes qui concernent 1 La gen se de la r forme impuls e par une information issue du minist re envoy e par mail aux acteurs inspecteurs proviseurs et enseignants ceux ci pouvant faire remonter des observations 2 Une r union d information et de concertation propos e par le proviseur du lyc e tudi aupr s des enseignants et des familles en vue de pr senter la r forme et ses modalit s de mise en uvre 3 Des discussions informelles entre enseignants 4 Des r unions organis es avec les enseignants par chacun des IPR par discipline alors m me q
221. ir et pouvoir La d marche initiale qui tait de consid rer les op rateurs comme des pourvoyeurs d informations sans leur offrir la possibilit de contribuer la conception tait de ce point de vue loin d tre neutre De ce point de vue la mise en uvre d un objet interm diaire ne peut tre d connect e d une interrogation sur les leviers que peut mettre en uvre l ergonome et des marges d action dont il dispose pour agir sur l paisseur des rapports sociaux au sein de l entreprise au sein de laquelle il conduit son action Le second point est relatif ce qu on pourrait appeler le sens des changes Les deux usages de l objet interm diaire qu on a men dans notre cas rel vent de deux mouvements contrast s Dans un premier cas les op rateurs sont partis de leurs propres besoins de leurs propres mani res d agir et de penser et sur cette base ils ont produit une premi re version Le second cas est bien diff rent Partant d une programmation architecturale d finie on y a confront le r el travail des op rateurs Dans un cas on part du travail des op rateurs dans l autre on part du travail des concepteurs Partir du travail des op rateurs suppose de consid rer le salari comme un sujet capable qui ne se comporte jamais comme un simple rouage mais qui agit dans le r el et qui sait d velopper ses ressources Revisiter les processus de conception actuellement mis en uvre
222. ire expose qu il va pouvoir y mettre de la d marche d investigation 4 DISCUSSION CONCLUSION L ARTEFACT PRESCRIPTIF COMME SOURCE D INNOVATION Concernant les apports de cette tude c est la face cach e du travail enseignant Amigues 2009 p 22 que nous avons montr celle li e au fait que la charge de travail des professeurs ne se limite pas faire la classe Mais on voit au contraire tout ce qui est n cessaire qu ils mobilisent pour pouvoir la faire Amigues 2009 p 15 La mise en classe de l option MPS n cessite de leur part une activit de conception qui correspond une r invention de l usage de l artefact prescriptif Mayen 2002 p 228 En effet une partie non n gligeable de leur activit a consist concevoir d une part leurs possibilit s d action conception du dispositif organisation des groupes et des d roul s p dagogiques etc et d autre part leurs s ances didactiques partir de sc narios et d outils in dits ou adapt s depuis le re habillage ou la restructuration de l existant vers l invention de nouvelles ressources Cette part de l activit de l enseignant vue en tant que concepteur est souvent oubli e c est d ailleurs ce que montrent Olry amp Vidal Gomel 2011 chez les formateurs Une discussion int ressante d ployer concernerait la question de la libert p dagogique accord e dans le cadre de c
223. irs notamment travers la mise en place de SELF 2012 d marches d investigation Grangeat 2001 d ailleurs stipul es par la prescription Cette contribution d ploy e l aune d une approche de didactique professionnelle Mayen 2002 Vinatier 2009 Pastr 2011 inspir e de la psychologie ergonomique appliqu e au travail enseignant Rogalski 2003 se situe au sein d une tude plus large qui vise comprendre ce que nous avons choisi de nommer la mise en classe de l option MPS Nous entendons par l le processus qui chemine depuis la prise en compte de la prescription nouvellement issue de la r forme par les acteurs mais galement la conception l organisation la mise en place jusqu aux pratiques effectives et aux appr ciations par diff rents acteurs de l volution de cette option 1 2 M thodologie L id e pour couvrir ce processus est de recourir une triangulation m thodologique Pourtois amp Desmet 1988 1997 Nous avons donc eu recours une s rie d entretiens semi directifs avec les acteurs chef d tablissement enseignants de l option lyc ens etc ainsi qu des observations compl t es par des autoconfrontations en vue de mettre au jour leurs conceptualisations Vergnaud 1996 Cependant pour l analyse pr sent e ici nous nous appuyons seulement sur les donn es recueillies lors de l ann e de mise en place de la r forme pour les c
224. it sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012COM 1 68 69 INTRODUCTION Malgr le plan de campagne national de d pistage du cancer colorectal CCR lanc depuis 2003 sur l ensemble de la population qui ce d pistage avait t propos 60 70 des personnes sollicit es ont refus cette proposition Ce d calage entre le d pistage organis versus pratiqu en termes de participation de la population cibl e traduit la r alit du terrain 30 40 de personnes d pist es et les effets attendus 100 de d pistage effectu L objectif actuel des dispositifs de sant publique est un renforcement de la participation ce d pistage sur le court terme et sur le long terme routinisation de l acte de pr vention Les interrogations soulev es par cette d perdition sont nombreuses et concernent tant ses acteurs que son organisation mais aussi les freins et les blocages des b n ficiaires Concernant les acteurs du syst me de d pistage il s agit tant des professionnels de sant m decins g n ralistes que des partenaires locaux associations missions locales relayant les informations sur ce d pistage que d
225. its sur le bloc de papier et rendre compte de la logique qui sous tend cette activit L exp rimentation repose sur la r alisation d une t che d criture manuscrite sur 3 applications logicielles distinctes l aide de 4 stylets il est demand aux testeurs d crire leur nom en lettres capitales d imprimerie leur pr nom en lettres li es et SELF 2012 d appliquer leur signature usuelle L int r t de cette t che est d tre simple et ma tris e au pr alable par les sujets tout en reprenant les formes manuscription identifi es en situation de travail L valuation de l utilisabilit repose sur une auto estimation de la satisfaction des participants partir de questions inspir es de diff rents outils d di s l valuation de l utilisabilit per ue d un syst me interactif Tullis amp Stetson 2004 Les r ponses sont recueillies sur une chelle de Likert en 4 points allant de Pas du tout satisfaisant Tout fait satisfaisant Dans cette valuation subjective l Efficacit est abord e l aide d items portant sur le mode de saisie la lisibilit ou l accomplissement de la t che de manuscription num rique Quant l Efficience elle est appr ci e par des questions sur l aisance dans la manuscription num rique ou la facilit d apprentissage de la ma trise de cette nouvelle technologie Enfin la Satisfaction est appr hend e par le ressenti prouv
226. ituel Fr aienes d Usage Fonctions Substituer en cas de ESS de Valeur de la Conditions de Situations q g d faillance ESS HR nr CS_15 Programmation d une Intervention urgente jug e pertinente l Ordonnanceur proc de l aide du Tableau d Activit son affectation un intervenant RS_13 GMAO i de A atat FSD_58 Visualiser les intervenants en VS_15 Plus complet substitution sp cifiques JAH_25 Tableau d Activit FU_1 Toujours service informatique RS_30 Tableau de COS_1 Pas de Service Hebdomadaire VS_10 Satisfaisant conditions de Papier substitution sp cifiques VS_5 Moins pratique Pas de RS_13 GMAO H conditions de VS_15 Plus complet substitution sp cifiques FSD_59 Visualiser l ensemble des jours libres pour affectation COS_2 Possibilit de RS_35 Appel aux autres VS_10 Satisfaisant joindre un interlocuteur FSD_4 Disposer du d tail de la demande AH_8 Demande k d intervention COS_1 Pas de ei f A FU_1 Toujours i d Intervention Fax Papier 1 Mouj RS Messagerie VS_5 Moins pratique Iconditions de Electronique CPO Mie Fe substitution sp cifiques ee eee CT E e S VS_5 Moins pratique COS_1 Pas de RS_14 Intranet coriitions de correspondant la demande d intervention Re PAE VS_6 Moins rapide Substitution sp cifiques VS 20 Bi F P RS_34 M moire _20 Bien COS _4 Disponibilit des connaissances en personnel
227. ituelles de pr vention des risques et que les enjeux associ s sont difficiles ma triser Ils ont rapidement per us qu au del du principe d engagement Lackman Larose Penicaud 2010 il est n cessaire de construire dans l entreprise des conditions particuli res de dialogue pour que les actions SELF 2012 d ploy es s orientent vers une d marche de pr vention p renne Rarement un sujet de sant au travail n aura eu autant d cho dans les entreprises Le d lai bref formul par le plan Darcos a imm diatement trouv une r sonnance dans les entreprises Alors qu il y a encore peu de temps les entreprises taient dans un refus de voir les RPS autrement que sous l angle individuel tout tait ramen aux capacit s personnelles aux comportements individuels avec une stigmatisation des salari s fragiles Les actions engag es ne l tant que sous la contrainte des r glements Lanouzi re 2011 La bascule propos e par la conduite d une n gociation s est impos e dans la plupart des entreprises avec plus de facilit s que l on pouvait imaginer Nous sommes ainsi pass s assez rapidement pour un sujet de sant au travail en deux ou trois ans environ du d ni une mobilisation tr s forte des entreprises La phase de sensibilisation assur e les entreprises ont appr hend la question de l installation de d marches de pr vention pour certaines d entre elles par la n goc
228. itution la GMAO RS_13 comme Ressource de Substitution de la FSD_58 Visualiser les Intervenants en service avec comme Valeurs des Substitutions VS_5 Moins pratique VS_15 Plus complet et comme Conditions de Substitution COS_1 Pas de conditions de substitution sp cifiques le Tableau de Service Hebdomadaire RS_30 comme Ressource de Substitution de la FSD_58 Visualiser les Intervenants en service avec comme Valeur de la Substitution VS_10 Satisfaisant et COS_1 Pas de conditions de substitution sp cifiques la GMAO RS_13 comme Ressource de Substitution de la FSD_59 Visualiser l ensemble des jours libres pour affectation avec comme Valeurs des Substitutions VS_5 Moins pratique VS_15 Plus complet et COS_1 Pas de conditions de substitution sp cifiques not es No RS comme par 8 FSD diff rentes sont 5 plus g n ralement mobilis es dans cette CS certaines fonctions peuvent tre assur es par une autre ressource RS Ressource de Substitution lorsque l AH qui les supportent est d faillant par exemple la FSD 59 Visualiser l ensemble des jours libres pour affectation support e par le TA peut galement tre assur e par la GMAO de m me certaines fonctions peuvent tre assur es par plusieurs RS lorsque l AH qui les supportent est d faillant par exemple dans le cas des l AH 3 Cartes g ographiques avec Emplacement des Sites pour la FSD 61 Disposer des informations sur
229. itution attribu e aux diff rentes ressources de substitution La redondance de la fonction ne ferait pas l objet d une modification mais le nombre des artefacts mobiliser pour sa mise en uvre en serait significativement augment offrant ainsi davantage de possibilit s aux op rateurs Perspective de conception 4 concevoir un instrument ou un sous syst me pivot Il pourrait s agir de viser la conception d un instrument pivot L objectif serait donc de concevoir un artefact fonctionnant sur un mode syst mique bas sur des interrelations et des interd pendances et facilitant l int gration des donn es issues des autres artefacts impliqu s dans le syst me de ressources Les perspectives pour la conception en lien avec l analyse fonctionnelle r alis e avec la MDSR La MDSR avec une approche par les fonctions mobilis es dans chaque classe de situations permet d tablir de fa on exhaustive la liste des fonctions constituant le syst me de ressources des op rateurs ce qui peut galement constituer des perspectives pour une conception anthropocentr e des artefacts Perspective de conception 5 contribuer l tablissement de cahiers des charges fonctionnels La MDSR permet de mettre en vidence les fonctions support es par les diff rents artefacts composant le syst me de ressources Ainsi dans le cadre d un projet de reconception d un instrument existant il appara t d s lors possibl
230. jet ergonomique La mise en uvre des outils Muska TMS et Ergo4D n cessite d int grer des donn es pr cises que seule une analyse terrain est capable d apporter C est en ce sens un bon alibi pour convaincre les d cideurs d investir dans l analyse de l activit et l int gration de la composante facteur humain dans la conduite du projet Ainsi l acc s aux situations de travail et la participation des op rateurs sont absolument n cessaires pour identifier les diff rentes situations de travail leurs variabilit s et prendre les s quences vid o repr sentatives des activit s Par exemple Muska TMS sollicite les op rateurs sur leur poste et dans le cadre de groupe de travail pour faciliter la cotation de l effort faire le lien entre l activit et les d terminants du travail techniques organisationnels humains et valider la repr sentativit des situations SELF 2012 de travail retenues Ergo4D quant lui doit lister l ensemble des situations de travail que les op rateurs auront g rer demain activit future probable en int grant les t ches fr quentielles les al as les variabilit s individuelles industrielles mati re premi re etc et diversit s conditionnements produits etc Au del du fonctionnement nominal des installations cette d marche oblige l entreprise r fl chir sur des fonctionnements autres int grant la maintenance les arr ts pour appr
231. jet interm diaire ne renvoyaient pas le m me message pour l un 1070 m tait suffisant pour l autre il en fallait minima 1200 m De plus outre ces consid rations de surfaces il a t d cid avec le chef de d partement de mettre en d bat avec les salari s la pertinence du regroupement des quipements par familles techniques prober lectro optique et optique Nous avons donc demand aux salari s d utiliser nouveau la maquette mais avec cette fois des consignes beaucoup plus strictes Si le projet de la Plate forme Photonique de regroupement des activit s en test et caract risation se d roulait dans un espace de 1070 m qu elle serait la proposition d implantation conjointe que vous seriez m me de nous proposer et dans laquelle vous envisageriez de travailler ensemble demain Comme pr c demment la maquette restera disposition des op rateurs durant 3 jours Cette tape montrera qu il tait impossible d implanter les quipements sur 1070 m sauf enfreindre des r gles de s curit D autre part apr s de nombreux changes les salari s ont convaincu la ma trise d ouvrage et le chef de d partement du peu de cr dibilit et de pertinence du regroupement des quipements par familles techniques Il a donc t act que les implantations se feraient en fonction de l usage des quipements en recherchant autant que faire se peut une mutualisation chaqu
232. l activit Les classes de situations font donc appel un ensemble d activit s caract ristiques d un domaine Rabardel 1995 Vidal Gomel 2001 e des artefacts pr sents leur poste La consigne et les sc narios de l preuve de d faillance substitution La consigne suivante est donn e chacun des op rateurs Nous vous proposons de tester voix haute diff rents sc narios dans lesquels vous devez proc der nom d une des classes de situations alors que l un de vos outils de travail habituellement utilis s est d faillant Les diff rents artefacts list s pr alablement ont t successivement pr sent s comme d faillants et l op rateur a d analyser et discuter les possibilit s de r aliser l activit de nom d une des classes de situations en substituant d autres ressources l artefact d faillant Il a aussi t demand chaque sujet de d crire comment en mobilisant les ressources de substitution il pourrait finalement r aliser son activit L utilisation de la grille pour mener les entretiens Nous utilisons la grille d analyse de la MDSR comme guide pour mener les entretiens Diff rentes dimensions sont abord es lors de l preuve de d faillance substitution et constituent alors chacune une valeur de la grille e Artefact Habituel AH nous entendons ici chacun des artefacts habituellement utilis s par l op rateur dans une classe de situatio
233. l tait compos d un repr sentant de la Direction du Syst me d Information jouant le r le de conseiller technique et d un ergonome nous m me La participation des utilisateurs la conception de leurs outils de travail par exemple est aujourd hui reconnue par tous comme un l ment positif pour la conception solliciter les futurs utilisateurs pour qu ils participent et contribuent la conception appara trait m me comme une vidence Darses et Reuzeau 2004 La conception participative permet d obtenir une meilleure expression des besoins en affinant les analyses fonctionnelles et en pr cisant le cahier des charges du point de vue de l usage qui sera fait du futur dispositif Cependant le principe d une participation des futurs utilisateurs au projet de conception n a t l enjeu d aucun d bat leur participation tant pour ainsi dire intrins que au projet de conception lui m me La communaut des Ordonnanceurs a alors d sign 4 d entre eux sur le principe du volontariat pour participer au projet de conception comme membres du groupe de travail Le groupe de travail tait de fait une extension du groupe projet incluant de mani re permanente les 4 Ordonnanceurs et les membres de la MOa Lors du traitement de certaines questions d autres op rateurs taient galement invit s participer aux r unions du groupe de travail tels les Responsables d Equipes d Interventio
234. l outil un nouveau Tableau d Activit pour des op rateurs charg s de l ordonnancement et la planification d interventions de maintenance dans une soci t de t l diffusion les ordonnanceurs Nous nous attachons tout particuli rement discuter les 3 positionnements diff rents occup s de fa on plus ou moins alternative par les op rateurs dans le processus de d veloppement de cet outil e celui de concepteur initial qui renvoie l activit de conception dans l usage d velopp e par l un des ordonnanceurs e mais galement celui d une communaut des ordonnanceurs qui a mis en patrimoine cet outil permettant tout autant le d ploiement de cet outil une plus grande chelle que la poursuite de cette conception initiale e enfin celui qui a t r serv aux ordonnanceurs mobilis s dans le cadre du projet de conception institutionnel Le plan de ce papier reprend ainsi ces 3 positionnements Dans la premi re partie nous pr sentons le Tableau d Activit de l un des ordonnanceurs au plan artefactuel d abord instrumental ensuite Rabardel 1995 Dans la seconde nous d crivons le caract re multiple collectif social et organisationnel qui a contribu faire du TA un outil connu et reconnu ans l entreprise Dans la troisi me et derni re partie nous revenons sur les place et r le pris par les ordonnanceurs dans le projet de conception du nouveau syst me TA LE TABLEAU
235. l s av re qu il est bien plus qu un instrument m thodologique L outil est devenu au fil de l intervention un m diateur possible entre les diff rentes instances du m tier et par ce biais des diff rentes rationalit s l uvre dans l organisation Il devient m diateur Enfin si l outil n est pas coop ratif en soi il peut en revanche de par les nouveaux modes d activit collectives qu il suppose permettre de s interroger sur les bonnes pratiques de l outil en ad quation avec le m tier qui change En effet l activit collective r flexive permise par l instauration d espaces de d lib ration entre pairs et entre gens de m tiers diff rents contribue l laboration de bonnes pratiques de l outil qui ne se limitent pas de bons usages prescrits et figeant l activit La pratique issue des changes entre professionnels sur leur m tier est par nature dynamique doit tre vue comme un processus non un tat dans une perspective d veloppementale du m tier moteur de l activit afin de favoriser l appropriation de l outil Du coup l outil agit comme un outil r flexif et peut jouer un r le dans la constitution de liens de coop ration Ceci alimente l id e que l outil technologique ne peut tre envisag simplement comme un domaine d tude ni que son analyse ne saurait tre restreinte la probl matique d adoption d outils techniques par l homme en m
236. la cr ativit de l op rateur dans les injonctions au changement de la r forme ou ailleurs 102 2 TUDE DE LA PRESCRIPTION Notre analyse de la prescription met en vidence quatre objectifs fondamentaux qui concernent les contenus et les modalit s de mise en uvre Les deux premiers objectifs sont centr s sur l l ve le suivant sur la science et le dernier sur les enseignants 2 1 Aider l orientation Le module est selon nous d abord con u comme une aide l orientation vers une fili re scientifique Il doit tre un enseignement d exploration touchant diff rents domaines des sciences pour r v ler le go t et d voiler les aptitudes des l ves BOEN 2010 pour ce type d tudes il doit permettre de d couvrir les formations et les m tiers des sciences et donc aider construire un projet de poursuite d tudes 2 2 D velopper des comp tences la pratique d une d marche d investigation Au del des connaissances le module doit surtout apporter des comp tences li es la d marche scientifique traduite par la mise en place d une d marche d investigation Les comp tences mobilis es lors de la d marche scientifique travailler par projet en quipe autour d une production rechercher et organiser l information raisonner argumenter aboutir une communication sont ensuite valu es en fin de module De plus on value les comp tences transversales
237. la distance et le SELF 2011 124 fonctions FSD 12 Visualiser l ensemble des interventions programm es r alis es en cours ou planifi es pour le TA et FSD 6 Disposer de la demande d intervention crite faisant foi pour la DI de plus on peut constater qu une m me RS est mentionn e pour des AH diff rents et ou pour des FSD diff rentes d un m me AH c est en effet le cas pour la RS 35 Appel aux autres qui est propos e la fois pour la FSD 4 de la DI et la FSD 61 Disposer des informations sur la distance et le trajet entre les diff rents sites de PAH 3 Cartes g ographiques avec Emplacement des Sites ou la RS_13 GMAO qui est propos e la fois pour la FSD 58 et la FSD 59 du TA 10 lorsqu une substitution est possible signal e par la pr sence d une RS l op rateur lui attribue une valeur sp cifique VS Valeur de la Substitution ainsi on constate que les VS montrent l expression de valeurs comme VS 6 Moins rapide VS 5 Moins pratique ou VS_15 Plus complet 11 de m me lorsqu une substitution est possible toujours signal e par la pr sence d une RS l op rateur consid re les conditions n cessaires cette substitution COS COnditions de la Substitution et on constate alors que 3 COS diff rentes sont exprim es par l op rateur COS _2 Possibilit de joindre un interlocuteur COS 4 Disponibilit des connaissances
238. la place du CHSCT dans l entreprise Du c t de l entreprise nous souhaitons souligner quel point le fonctionnement du CHSCT est pour partie conditionn par le choix et la formation du pr sident ses repr sentations en mati re de sant au travail et de place donner au CHSCT ses marges de man uvre r elles sa bonne connaissance des questions d HSCT sa proximit avec les r alit s du terrain L entreprise a la responsabilit de veiller garantir les conditions de l effectivit des droits Cela concerne notamment la construction des compatibilit s entre les activit s professionnelles et le mandat lectif des repr sentants des salari s pour favoriser les missions des lus pr vues par la r glementation Cela concerne aussi la nature et la forme de linformation donn e aux membres de Pinstance CONCLUSION Le CHSCT est ainsi devenu un acteur majeur de la prise en charge des questions de sant au travail et de am lioration des conditions de travail Il a acquis une l gitimit renforc e et une plus grande visibilit sociale aupr s de tous les acteurs et en particulier SELF 2012 vis vis des salari s De par sa composition et la nature de ses missions les actions conduites par le CHSCT ne le seraient pas par une autre instance Ses fonctions et son fonctionnement sp cifiques sont porteurs d une r elle dynamique et d enjeux qu il est le seul pouvoir tenir quand les conditions pr
239. la ressource humaine influence directement les repr sentations les pratiques des GRH et fortiori les demandes d interventions que ceux ci peuvent adresser aux ergonomes Ramaciotti Dubey 2004 Aujourd hui les indicateurs que recueillent les DRH mais surtout le suivi qu ils en font peut renseigner sur l exposition de leurs salari s aux facteurs de RPS Pour autant l exploitation qu ils en font est g n ralement orient e vers le rep rage de d faillances dans le comportement d individus et la volont d agir sur ces comportements Le regard parfois p joratif port sur l op rateur est un obstacle aux d marches concert es Ce regard m me quand il n est pas formul renvoie une lecture comportementaliste des situations de travail risque qui peut aller jusqu au d ni des d terminants organisationnels L intervention ergonomique porte en premier lieu sur les collectifs et dans un second temps sur des situations ou des postes sp cifiques mais rarement sur le rep rage d individualit s L enjeu ici a t de sensibiliser les acteurs RH l analyse de l activit de mani re ce qu ils per oivent la complexit des processus qui sous SELF 2011 tendent les relations entre situations de travail et sant Une meilleure connaissance de ces processus devait mener les DRH focaliser l intervention sur la situation de travail et le collectif plut t que sur les individus Du pres
240. lasses de secondes 2010 2011 Nous nous r f rons des entretiens individuels men s vers la fin du 1 semestre aupr s de trois enseignants un par mati re participant cette option Math matiques Physique Chimie Sciences de la Vie et de la Terre SVT parmi les six qui ont t les op rateurs de l option Le but est de comprendre comment a t con ue et v cue la mise en place de l option selon leur cadre d interpr tation Dans cette perspective nous avons laiss libre court leur parole partir de la phrase g n rale suivante Nous cherchons bien comprendre comment l option MPS a t mise en place au lyc e puis nous avons d ploy une analyse th matique de ces premiers entretiens en vue de d gager d une part la trame temporelle de mise en place et d autre part les modalit s de mise en place de l option de leur point de vue Le propos de cet article concerne l analyse de la prescription ainsi que l analyse de la mise en place travers l interpr tation des acteurs Apr s avoir synth tis les attendus de la prescription partie 2 nous montrons en quoi le retour sur cette mise en place permet d appr hender une trajectoire d innovation entendue comme l ensemble des l ments mis en coh rence concourant l mergence d innovations partie 3 Dans la derni re partie 4 nous discuterons de la question suivante faut il rechercher cette mergence dans
241. lative aux Lois de Finances LOLF en 2001 puis la R vision G n rale des Politiques Publiques RGPP en 2007 l Etat souhaite plus de performance et afficher plus de transparence dans sa gestion tout en garantissant la meilleure qualit de service possible tous les citoyens fran ais Au sein des Finances Publiques cela se traduit notamment par la cr ation d un guichet fiscal unifi pour assurer une meilleure disponibilit et simplifier les d marches administratives des particuliers comme des professionnels Ce type de pilotage par la performance est issu des entreprises priv es Les cadres de proximit du service public chefs de service adjoints et responsables d quipe ont alors un r le important tenir dans ce mode de pilotage devant concilier la fois recherche d efficience et qualit du service public performance et conditions de vie au travail des agents Ces cadres doivent coordonner objectifs et moyens pour les r aliser en pilotant le travail et ses conditions Par leur position centrale dans l organisation les cadres de proximit interviennent trois niveaux diff rents informationnel par sa connaissance du terrain interpersonnel par ses capacit s rassembler son quipe et d cisionnel Mintzberg 1973 C est eux de transformer les objectifs re us de la direction en missions en confrontant le prescrit avec le r el du travail La demande de la DGFiP Direction G n rale des Finan
242. le Classe de Situations ainsi dans leur majorit les fonctions sont tr s sp cifiques 9 3 m1 n2 5 s6 9 D10 et 23 Figure 3 Pourcentages de FSD en fonction de leurs occurrences organis e en 4 cat gories Les occurrences de chacune des RS mentionn es par l op rateur Au plan de chacune des RS et leurs occurrences respectives trois r sultats importants sont souligner e le TA n est jamais une RS e l inverse certaines RS apparaissent tr s souvent mentionn es tout au long du protocole la GMAO 48 occurrences l Appel aux autres 47 occurrences la Messagerie lectronique de la CPO 24 occurrences le JB 23 occurrences la M moire personnelle du sujet 19 occurrences le Fax 13 occurrences La GMAO et l Appel aux autres repr sentent ainsi ensemble de fa on quasi galitaire 50 des RS Les diff rentes VS et COS mentionn es par l op rateur et leurs occurrences La dimension VS montre l expression de 20 valeurs diff rentes Cf Figure 4 Celles ci apparaissent diff remment orient es moins ou plus d une part et sp cifiques des dimensions telle la rapidit l quivalence la pr cision etc d autre part eaucoup mieux us s r oins s r us pr cis oins pratique Tu z Peu r aliste KE 21e 135 212 pej zi amp 2 ao atisfaisant as r aliste r s bien
243. le du sujet LEA VS_8 Moins pr cis m moire AH_6 Consignes de Production FU_4 Rarement FSD_7 V rifier les d lais d intervention COS_1 Pas de VS_8 Moins pr cis conditions de substitution sp cifiques j P COS_2 Possibilit de VS S Moins pratique joindre un interlocuteur COS_4 Disponibilit VS_10 Satisfaisant des connaissances en m moire RS_4 Cartes FSD_61 Disposer des informations sur la g ographiques ordinaires distance et le trajet entre les diff rents sites JAH_3 Cartes g ographiques avec FU_4 Rarement Emplacement des Sites RS_35 Appel aux autres FA_3 Organisation des Interventions SELF 2011 Tableau 1 Un exemple de grille obtenue avec la MDSR 123 4 certains AH supportent plusieurs fonctions trajet entre les diff rents sites 3 RS diff rentes diff rentes par exemple 3 FSD Fonctions sont propos es Substituer en cas de D faillance sont amp l inverse certaines FSD n ont pas de RS mentionn es pour le TA Extrait de la retranscription de l entretien du Sujet 12 correspondant la grille pr sent e Nous pr sentons ici un extrait de la retranscription de l entretien du Sujet 12 correspondant la Classe de Situations pr sent e CS_15 Programmation d une intervention urgente concernant essentiellement le TA haut de la grille Analyste donc maintenant si tu veux on continue et on peut voir pour la programmati
244. le m decin g n raliste lors de la phase de proposition de test du d pistage du cancer colorectal Nous entendons ici le concept de charge cognitive tel que d crit par Sweller 1988 et Chanquoy Tricot et Sweller 2007 d signe l ensemble des traitements cognitifs qu un individu d ploie pour accomplir une t che Nous avons pu observer que celui ci centre ses priorit s de pr f rence sur la d livrance d informations pratiques explication de la pratique du test envoi des enveloppes et non pas sur la bonne r ception du message par le patient Gr ce cette tude bas e sur l observation arm e entretiens film s nous avons pu rendre compte de ce ph nom ne au travers d une tude conjointe de la communication verbale et non verbale De prime abord le m decin se trouve aux prises avec une double t che complexe r aliser proc der son exercice quotidien et dans le m me temps persuader un patient du bien fond de la proposition du d pistage du CCR Le contexte professionnel du m decin offre ainsi d ores et d j ce que Rascle 2001 d signe comme des stresseurs professionnels tels que proposition int gr e dans le contexte quotidien des consultations horaires pluralit et simultan it de t ches complexes de travail Dans l id e de l attention partag e mise en vidence par Chandler et Sweller 1991 l attention du m decin ainsi dispers e il lui serait alors malais voire impossible
245. lent donc fabriquer la performance de l arbitre en situation ainsi que l valuation qui en est faite par le superviseur Celles que nous avons relev es sont les suivantes 1 entre une somme de r ussites checs par rapport des pisodes particuliers et l appr ciation globale issue de la construction d une logique entre des jugements locaux 2 entre les mani res de consid rer la performance arbitrale partir de l activit des joueurs de celle de l arbitre et ou de la co construction du d roulement du jeu 3 entre des crit res pos s a priori et dans l absolu et des l ments d appr ciation construits en situation 4 entre les int r ts en termes de centrations des diff rents acteurs En plus du d calage important constat entre la t che que l arbitre est cens r aliser et son activit ces tensions qui s exercent sur la performance arbitrale entre ce qui est acceptable dans le jeu ce qu il faut faire pour bien faire en tant qu arbitre ce qui est valoris pour progresser en niveau ou d autres normes culturelles et sociales ce qu attendent les joueurs le public les superviseurs sont autant de d bats de normes potentiels auxquels l arbitre peut tre confront Schwartz 2000 Deux points nous semblent alors importants 1 examiner si ces tensions sont ou non r v latrices de la p riode transitoire laquelle l arbitrage est confront et la p riode de cons
246. les trous euh enfin quand y en a un qui a rien quoi y a la GMAO Analyste et donc si tu utilises la GMAO en remplacement du tableau d activit par exemple quand tu dis que tu peux l utiliser pour voir les vacations des Intervenants qu est ce que tu peux dire de ce remplacement S12 c est s r on peut prendre la GMAO mais bon c est vraiment moins pratique ce sera plus complet mais bon quand m me par contre tu vois l le tableau de service bah c est satisfaisant pour a Analyste et pour voir les trous qu est ce que tu en penses du remplacement par euh la GMAO t avais dit S12 ouais j avais dit la GMAO donc l c est pareil pour moi tu vois c est moins pratique m me si c est vrai que c est plus complet dans ce cas Analyse correspondant cet extrait Ainsi avec cet extrait de l entretien nous avons pu inscrire dans la grille concemant le Tableau d Activit une Fr quence d Usage estim e Toujours 3 Fonctions Substituer en cas de D faillance FSD_12 Visualiser l ensemble des interventions progamm es r alis es en cours ou planifi es FSD_58 Visualiser les Intervenants en service FSD_59 Visualiser l ensemble des jours libres pour affectation pas de Ressources de Substitution No_RS pour la FSD_12 Visualiser l ensemble des interventions progamm es r alis es en cours ou planifi es donc sans Valeur de la Substitution ni Conditions de Subst
247. liser Amigues 2009 p 19 Ce qui fait que l cart entre le prescrit et le r alis n est pas vide puisqu il s agit de transformer la prescription en instrument pour l action Amigues 2009 p 21 Qu en est il de la prescription MPS Jusqu quel point est elle incompl te et par cons quent possiblement instrument pour l action Il appara t qu elle semble relativement ouverte de ce point de vue en ce qu elle laisse une grande libert de mise en uvre comme l a montr notre analyse En effet plut t que du pr t agir la prescription d clenche Sa coll gue enseignante en Physique Chimie 105 travers un dialogue entre la prescription et les ressources disponibles une activit de re conception non seulement des buts et des moyens d action mais aussi du milieu de travail qui permettra de les mettre en uvre Amigues 2009 p 18 C est ce que montre chacune de nos cat gories allant jusqu une inventivit qui n a pas toujours t possible d une part et qui a pu g n rer des d bats pres entre les acteurs d autre part Villeret amp Munoz 2012 Au del d une simple injonction l artefact prescriptif Mayen 2002 d fini comme p tri de compromis Amigues 2009 p 16 active un questionnement professionnel sp cifique l interpr tation de chacun des acteurs Par exemple l enseignant en Physique Chimie tr s volonta
248. lity of the physician s practice Hence the need for care performed by a third person this guide who is an additional screening and paves the way for a communication and a specific management of these populations Our multidisciplinary project epidemiologists economists psychologists proposes to consider psychosocial and psycho cognitive factors that slow or inhibit the approval of entry into the screening process 2000 questionnaires were sent and built by this team of multidisciplinary researchers who helped set up the same questionnaire We constructed a grid quantitative and qualitative analysis in psychology and cognitive ergonomics the grid has help clarify the effectiveness of this innovative approach Key words Cognitive Ergonomics cancer screening patient navigator innovation and professional help Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Martin M amp Salinas A 2012 Processus d aide professionnelle ergonomique et cognitive avec un accompagnateur du m decin g n raliste innovation en France en mati re d aide m dicale des populations vuln rables dans le cadre du d pistage syst matique du cancer Aucun usage commercial ne peut en tre fa
249. lle peut tre mobilis e dans un projet de conception des espaces de travail Mots cl s Conception et conduite de projet objets intermediaires conception collaborative simulation The Lego of the Photonics Platform proposition of an intermediary object for design Abstract This paper presents the use of an intermediary object used for the design of new research laboratories within the CEA the Lego and the tool design by me The equipments of 71 working situations were virtually modeled and then reproduced with Lego bricks The scale model was then used as a vector of exchange between operators and designers The study highlights the interest of using this intermediary object and discusses the uses from which it can be mobilized during project workspaces design Key words Design process intermediary objects participatory design simulation Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante TURCHIARELLI A BITTENCOURT J M B GUIN P amp DUARTE F 2012 Le L go de la Plate forme Photonique proposition d un objet interm diaire pour la conception Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques
250. lors des n gociations sur leurs conventions collectives et sera le fruit d une d marche ergonomique de type participative cf bibliographie Projet UTOPIA Participatory ergonomics Nous allons donc poursuivre cet accompagnement sur ces axes afin de compl ter le processus de conception des moyens de travail ventuellement des contenus de la formation professionnelle et surtout des normes qui r gulent ces activit s Ce projet implique donc d intervenir sur le niveau macro conomique modelant l ordre pr existant auquel nous voulons apporter avec les techniciens une innovation d finitive en faveur de leur sant et bien tre Nous aurons certainement d autres occasions d en discuter et de voir ces actions concr tis es sur le terrain Ce sera dans quelques Breilh J 2001 Eficacia del Poder Retroceso del Derecho y Degradaci n del Trabajo el Escenario Regresivo de la Salud Laboral en Am rica Latina BULLONI M N 2010 La regulaci n social del trabajo audiovisual Un an lisis micro sociol gico en la producci n argentina de cine publicitario Informe de Investigaci n n 23 Ceil Piette ISSN 1515 7466 Juventud Sindical 2012 Proyecto de Ley sobre Tercerizaci n y Precarizaci n laboral Leplat J 1985 Erreur humaine fiabilit humaine dans le travail A Colin editions Paris Panaia M 2012 Trabajos Cuerpos y Riesgos Ediciones Luxemburg Buenos Aires Svampa M 2008 Cambio de poca movimientos
251. ly to identify the determinants of digital handwriting and also to define the specifications for the integration of this feature in the software application The methodology developed is based on the ergonomic work analysis and user testing The results provide extensive information about the limitations of handwriting on a touch screen and consequently on the recommendations to make to adapt this tool Key words Tactile displays Standards Codes of practice Guidelines amp recommendations task analysis Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Leduc S Sutter S 2012 L iPad au travail La prise de notes manuscrites sur cran tactile Enseignements ergonomiques pour la recherche et l intervention Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 50 INTRODUCTION L autorisation de piloter un avion de ligne repose
252. lyses de terrain du travail concret permettent d identifier des facteurs organisationnels et d bouchent sur un plan d action inscrit dans la dur e L accompagnement de l ANACT s est donc d roul en deux temps un premier qui a consist les aider dans leur d marche de n gociation de quoi parle t on dans l accord Qui est mobilisable et mobilis quel moment Comment communiquer sur cet accord Comment d centraliser jusqu au terrain cette action cette prise de conscience qu une pr vention est possible et n cessaire un deuxi me qui est la formation des acteurs qui vont prendre en charge cette dynamique de pr vention les r f rents des CHSCT les pr venteurs les RH Compte tenu de l engagement nouveau des acteurs pour une n gociation au niveau du Groupe la m thode qui a t mobilis e sp cifiquement sur cet accompagnement s est faite d abord selon un sch ma parall le de suivi s par de chacune des parties Le pari fait d une n gociation en profondeur sur les RPS est d une mont e en comp tences des acteurs de chacune des parties sur la base de ce travail de n gociation Dugu 2005 Les points de d part de chacune d elles taient diam tralement oppos s louverture de la n gociation Les r miniscences de d ni encore tr s pr sentes parmi les acteurs de la direction et des revendications parfois incantatoires voqu es aussi par certains repr sentants des
253. m thodes etc Plus particuli rement dans un premier temps nous examinerons les m canismes qui sont mis en uvre pour la cr ation d une id e nouvelle par les travailleurs individuels et les communaut s de travail la concr tisation de cette id e en un artefact nouveau et finalement l utilisation et l appropriation de cet artefact phases par lesquelles passe une innovation Ces artefacts nouveaux peuvent tre soit conceptuels par ex nouvelles m thodes de travail soit mat riels par ex modifications des outils et des machines ou m me la conception de nouveaux outils et machines Ensuite nous allons discuter le r le que peuvent jouer les ergonomes ainsi que les connaissances qu ils disposent afin de faciliter ces m canismes et apaiser les forces qui vont l encontre de l innovation CREATION ET CONCRETISATION DE L INNOVATION D clenchement de l innovation par les individus Plusieurs tudes ont montr que les travailleurs r fl chissent sur leur travail et cr ent des nouvelles id es concernant la fa on d accomplir leurs t ches En s appuyant sur certaines caract ristiques du d veloppement des comp tences Montmollin 1986 rappelons comment ces id es nouvelles se sont cr es Les travailleurs d veloppent leurs comp tences progressivement en se familiarisant avec et en justifiant leur environnement de travail pendant des r p titions r guli res d action dans diff rentes circonst
254. mul e de pr vision d utilisation d outils et ou de ressources Tout concr tement elle met en jeu une preuve de d faillance substitution d instruments La MDSR correspond tout la fois une grille d analyse et un dispositif de recueil de donn es Cette m thodologie est essentiellement bas e sur des entretiens individuels semi dirig s dont nous pr sentons apr s les modalit s de r alisation Les donn es produites par la MDSR sont les verbalisations de chaque sujet confront aux diff rents sc narios recueillies l aide des entretiens Nous r alisons alors une analyse sp cifique de chaque protocole en t chant d int grer dans les diff rentes grilles le plus fid lement possible les 121 2 x 1 termes formul s par chacun des op rateurs afin d viter toute ventuelle interpr tation du discours La passation La passation de la m thodologie est r alis e individuellement au poste de travail de chaque op rateur et g n ralement en fin de vacation de travail L inventaire des classes de situations et des artefacts Des analyses de l activit r alis es pr c demment nous avaient permis d tablir une liste compl te e des classes de situations composant le domaine d activit des op rateurs concern s les classes de situations sont constitu es par l op rateur qui regroupe dans une m me classe l ensemble des situations pour lesquelles il poursuit le m me objet de
255. n du service tait arriv e la conclusion suivante la n cessit de mettre en place un projet de r organisation pour optimiser le fonctionnement et r duire les co ts Mais dans les faits la r sistance du r el peut tre un puissant frein au changement Le positionnement de l ergonomie vise instruire cette r sistance du r el en convoquant les connaissances des futurs utilisateurs et l acceptation sociale des projets Dans le cadre de notre intervention la mise en place d une d marche participative et d ing nierie sociale a permis i d enrichir le point de vue de la Direction et d enrichir le projet initialement d fini et ii de faire adh rer les salari s au changement De plus notre d marche constitue une approche innovante vis vis du dialogue social dans cette entreprise Mots cl s Organisation Ing nierie sociale Changement Change management Participative approach and social engineering An example of ergonomic intervention Abstract Our ergonomic intervention takes place in an IT department The Management of the department had conclued the following the necessity of setting up a project of reorganization to optimize the functioning and reduce the costs But in the facts the resistance of the reality can be a powerful brake in the change The positioning of the ergonomic aims at educating this resistance of the reality by summoning the knowledge of the future users and the social acceptance of the projects
256. n tendance une conception nouvelle de l activit une d termination de ce qu elle sera Et pas seulement une conception des espaces de travail Et c est peut tre finalement ce dernier point qui est le plus en attente de d veloppement en ergonomie comment les ergonomes peuvent ils cr er des espaces de conception favorable non seulement aux artefacts mais aussi l activit de travail elle m me On peut souligner que ces travaux s articulaient un enjeu th orique plus large en sociologie qui visait donner aux objets un statut que cette discipline ne leur reconnaissait pas BIBLIOGRAPHIE B guin P 1997 Le sch me impossible ou l histoire d une conception malheureuse Design Research 4 10 45 67 B guin P 2004 L ergonome acteur de la conception In Falzon P Ed Ergonomie pp 374 390 Paris Presse Universitaire de France SELF 2011 Beguin P 2010 De l organisation la prescription plasticit apprentissage et exp rience pp 127 140 In Clot Y amp Lhuilier D Eds Agir en clinique du travail Er s Boujut J F amp Blanco E 2003 Intermediary objects as a means to foster co operation in engineering design Computer Supported Cooperative Work 12 2 205 219 Daniellou F 1992 Le statut de la pratique et des connaissances dans l intervention ergonomique de conception Th se d habilitation diriger des recherches Toulouse Universit de Toulouse Le Mir
257. ncore faut il laisser un maximum de chance cette nouveaut de s exprimer Pour cette premi re phase la maquette est rest e disposition des op rateurs durant 3 jours Cf fig 3 Et chaque salari ayant particip a t destinataire d un compte rendu Aucun probl me li l appropriation du L go n a t constat N anmoins cette tape a pr sent deux int r ts Elle a fait appara tre des diff rences d interpr tation des uns et des autres d un laboratoire l autre quand aux enjeux du projet et ses cons quences possibles sur le travail D autre part elle a contribu e la construction d un sens commun chez chacun Ainsi les salari s d un laboratoire le LTCV r cemment int gr s au DOPT se sont aper us que leurs activit s pr sentaient de nombreuses similitudes avec celles mises en uvre par les salari s d un laboratoire avec lesquels ils n avait jamais eu d changes mais tait en revanche loign d un autre laboratoire dont ils se sentaient proches Figure 3 proposition en cours d laboration sur la maquette 5 Camemberts multicolores contre maquette Lego Les retours de cette premi re tape aupr s de la MO et du chef de d partement ont t favorables quant l aspect Bottom up de la d marche Mais il existait un cart important entre les pr visions de surfaces et l image que renvoyait la maquette Camemberts multicolores et ob
258. nditions de travail et CHSCT quels nouveaux besoins face l mergence de nouveaux risques professionnels ARACT Nord Pas de Calais Th ry L dir 2006 Le travail intenable Paris La D couverte Remerciements Contribuent ces travaux Isabelle Rogez ARACT Nord SELF 2012 37 Pas de Calais Nathalie Delaleau ARACT Haute Normandie Nathalie Gauvrit et Elisabeth Tayar ARACT Pays de Loire Armand Joly ARACT Poitou Charentes Laurence Vergneaux ARACT Aquitaine Sylvestre Labeau ARACT Martinique Caroline Ragazzi et Fran oise Verdier MIDACT Catherine Pinatel Emmanuel Albert et Serge Deltor ARACT Languedoc Roussillon Magali Dubois Wild ARACT Auvergne Ang lique Baudin ARACT Corse Colette Desbois et Nicolas Fraix ARAVIS Fran oise Fontaine ARVISE Eric Lebourdais ARACT Bretagne C line Roussel ARACT Bourgogne Eug nie Goulet ARACT Champagne Ardenne Erfane Chouikha ARACT Lorraine Sylvie de J sus et Bertrand Po te FACT Jack Bernon Pascale Mercieca Christine Veinhard Jean Paul Peulet Florence Chambard Pascale Levet et Dominique Vandroz ANACT Bernard Dugu et Johann Petit Universit de Bordeaux 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international eN CIDA N Soci t d Ergonomie i ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Www informaworld com ergo abs Texte original Les risques psychosoc
259. ne interface graphique de GMAO Gestion de la Maintenance Assist e par Ordinateur permettant une vision rapide de l affectation des interventions sur une quipe En r ponse au besoin d une int gration du nouvel outil dans le syst me d information les op rations effectu es sur New_TA sont directement int gr es dans l outil central de GMAO New_TA pr sente ainsi les Intervenants d une quipe en ordonn es les jours de la semaine en abscisses un rappel du Tableau de Service codes lettr s et de couleurs dans les petites cases et les interventions affect es dans les cases plus larges ou bien affecter dans le Panier en partie basse de l cran La Figure 2 pr sente l cran principal de New_TA Figure 2 Capture d cran d un tableau hebdomadaire de New_TA Le Panier a conserv les principales caract ristiques de la R serve Il est toujours situ dans la partie basse du TA Le d placement des interventions d une case du tableau vers le Panier et inversement s effectue par l interm diaire d un cliquer glisser avec la souris comme pr cis dans la Figure suivante cf Figure 3 ES An tc mtine AGAPE vi 0 Figure 3 Le Panier de New TA DISCUSSION BILAN DU PROJET DE CONCEPTION DE NEW_TA Le projet de conception de New_TA pr sente un mouvement relativement original selon nous avec e une implicat
260. nes d abord au cours de l intervention r flexives ensuite lors de la pr paration de cette communication font preuve de constructions multiples Celles ci donnent tout autant voir les enjeux individuels support s par chacun que ceux plus larges qu invite endosser une d marche participative Mots cl s Restructuration Approche participative Face a restructuring together meetings of views and multiple constructions Abstract The Congress of the SELF 2012 is an opportunity for us to offer a multifaceted approach on the disorders of innovation on the job can be a restructuring as the means used to deal with Specifically we let each of the three actors the director the secretary of the CHSCT and two ergonomists consultants asking their views on the operation performed and the challenges it posed These meetings viewpoints synchronous First during the intervention reflexive then during the preparation of this paper show multiple constructions These give as much to do individual issues than those borne by each wider invites to endorse a participatory approach Key words Restructuring Participatory Approach Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la
261. net Les conseils d A avec qui nous maintenons le contact quant notre int r t de maintenir certaines positions et d en l cher d autres au cours des changes ont pour ma part permis d arriver un projet le plus en ad quation avec nos attentes Fin d cembre le CRE se retire de ce projet d accompagnement pour conserver une posture ad quate aux consignes nationales SELF 2011 Offres des diff rents cabinets Les offres des trois cabinets consult s taient compl tement diff rentes l une avec une approche plus clinique l autre avec un mod le d analyse assimiler par un groupe de travail qui avait pour mission de recenser les probl matiques et d y apporter des pistes de r solution et la derni re celle d A Pour ma part il s agit du seul moment o les CHSCT n ont pas t totalement objectif d montant les autres propositions tant le choix du prestataire ne pouvait tre autre En effet la collaboration avec A et le fait qu ils suivent l volution de la situation depuis presque 5 mois le fait que l un des deux ergonomes consultants ait d j particip une expertise en amont dans une autre r gion la connaissance du plan strat gique et de nos attentes comme la compr hension de certaines probl matiques leur donnait un peu d avance et font de notre choix celui de la r gion Haute Normandie D roulement de l accompagnement L ensemble des salari s ont adh r salari s
262. nflue aussi directement sur ses interactants comme le souligne Abric 1987 p 5 l individu ne r agit pas en fonction de la situation objective laquelle il est confront mais partir de la repr sentation qu il se fait de cette situation Ainsi les attendus du m decin vont tre nombreux la persuasion de son patient la bonne compr hension de la pratique du test la r assurance du patient en cas de doutes et d inqui tudes la gestion du temps de son intervention dans l ensemble de sa pratique quotidienne etc Les attendus du patient quant eux sont diff rents du m decin il esp re plut t des r ponses ses interrogations d tre rassur par son praticien de bien assimiler et retenir tout un tas d informations nouvelles R f rencement au professionnel de sant Dans une projet de recherche ant rieur 2006 2008 intitul Am liorer l efficacit du d pistage des cancers Etude psycholinguistique des pratiques de d pistage en M decine G n rale projet GRSP incluant la DRASS et l URCAM et en partenariat avec Mathilde association pour le d pistage des cancers dans le Calvados et MG Form Association r gionale de Formation M dicale Continue des m decins g n ralistes l quipe de psychologie cognitive du laboratoire CERReV EA3918 de l Universit de Caen encadr e par la responsable scientifique Mme Agn s SALINAS a pu mettre en vidence un surco t cognitif pour
263. nnit dans le temps Pour conclure ces nouveaux outils interrogent d une part la recherche en ergonomie dans le champ de l utilisabilit sur la transposition et l volution des modes de production de l information et d autre part pour les interventions des ergonomes quant aux plus values r ellement apport es par ces dispositifs et les r ponses donner aux d cideurs de ces projets au regard des attentes projet es et des espoirs qu ils fondent en mati re d innovation dans les inventions technologiques Bibliographie Besseyre des horts C H et Isaac H 2006 L impact des TIC mobiles sur les activit s des professionnels en entreprise Revue fran aise de gestion 2006 9 10 n 168 169 p 243 263 Christin A M dir 2001 Histoire de l criture Paris Le Seuil Flichy P 1995 L innovation technique Paris La D couverte Guilbert L Leduc S Vall ry G Demailly I 2010 Implantation des messageries lectroniques en Gendarmerie Nationale quelles incidences sur la communication et information Psychologie du Travail et des Organisations 06 10 Hourcade J C Lalo F Spitz E 2010 Long vit de l information num rique Les donn es que nous voulons garder vont elles s effacer Paris ditions EDP Sciences SELF 2012 56 ISO 9241 210 Ergonomie de l interaction homme syst me Partie 2010 Conception centr e sur l op rateur humain pour les syst mes i
264. ns les Intervenants etc La r alisation du cahier des charges de New_TA Le cahier des charges a t r alis conjointement par l ensemble des membres du groupe de travail Le travail a consist ici d abord confronter diff rents SELF 2011 TA pour faire merger les fonctions existantes et celles qui taient absentes et pourtant importantes Dans un deuxi me temps nous avons pr sent nos analyses de la conception dans l usage du TA et des m diations permises et amen les membres du groupe de travail confronter leurs points de vue sur chacun des l ments mis en vidence Nous n avons malheureusement que tr s peu de donn es sur ces changes sur cette activit constructive collective Rabardel 2005 nous tions nous m me acteur des changes et trop peu d enregistrements ont pu tre effectu s pour en r aliser une analyse pertinente Cependant nous pouvons tout m me affirmer que nous avons assist et particip aux processus dialogiques identifi s par certains auteurs B guin 2003 2004 etc Enfin le cahier des charges a t retravaill par le groupe projet et principalement par le sp cialiste technique tr s pr sent Il a notamment contribu structurer le cahier des charges lotir le projet etc pour finaliser un document de sp cifications fonctionnelles de New_TA Une pr sentation de New_TA Dans son guide d utilisation New_TA est pr sent comme u
265. ns donn e e la Fr quence d Usage FU estim e par l op rateur pour chaque AH En tout d but de la partie r sultat nous pr sentons une grille et l extrait d entretien correspondant pour pr senter un exemple de l int gration des verbalisations des sujets dans les grilles L artefact peut tre mat riel cognitif psychologique ou s miotique Il peut avoir t produit par le sujet ou bien par d autres Enfin l artefact qui constitue l instrument peut correspondre une partie seulement de lui m me i e une partie de son identit sociale et technique SELF 2011 e les Fonctions Substituer en cas de D faillance FSD et celles qui ne le sont pas cette dimension se situe du c t des buts poursuivis par l op rateur e l artefact de substitution et d une mani re plus g n rale les Ressources de Substitution RS e la Valeur de la Substitution VS des syst mes de valeurs soutendent l action du sujet l analyse devait donc galement porter sur cette dimension cette dimension est donc du c t des crit res du sujet e les COnditions de la Substitution COS il convient enfin d analyser pr cis ment les conditions dans lesquelles il peut y avoir substitution cette dimension est quant elle du c t de la t che Nous compl tons alors syst matiquement chacune des grilles au fur et mesure de l entretien Nous utilisons les grilles pour proc der des
266. ns objectiv les marges de man uvre de l op rateur et quelles en ont t les cons quences la fois en termes de conception des futures installations et de pr vention des TMS Nous conclurons sur les perspectives organisationnelles qu ouvre la pratique d objectivation des marges de man uvre dans une intervention en ergonomie PROCESSUS DE RATIONALISATION ET MARGES DE MANOEUVRE Dans une recherche toujours plus pr gnante d efficacit des syst mes de production les processus de rationalisation s encha nent les uns derri re les autres depuis des dizaines d ann es Dans l industrie cette lame de fond issue du taylorisme du fordisme puis du toyotisme d ferlent aujourd hui en une succession de vagues qui se nomment juste a temps lean manufacturing production au plus juste production valeur ajout e re engineering L habillage base d anglicisme ne doit pas nous faire oublier que la mise en uvre de ces processus de rationalisation ne sont pas qu une traduction de mod les anglo saxons ou japonais mais bien un SELF 2012 bouleversement des modes d organisation des entreprises dans un contexte de comp titivit Ces bouleversements organisationnels impactent directement les activit s de travail en modifiant des param tres d terminants que sont le contenu des t ches et leurs affectations temporelles Processus de rationalisation d organisation l uvre Comme le soulignait De Terssac
267. nt isme que l intervention ergonomique avait t commandit e Il tait attendu de l intervenant qu il construise un outil de mesure d di aux acteurs RH capable de recueillir des donn es concernant la sant au travail des salari s Mesurer l exposition des salari s aux RPS et suivre des donn es de sant constituent une orientation classique une demande l gitime de la part des DRH puisque disposer de rep res dans l valuation des RPS est essentiel au vue de la complexit inh rente ce type de risque Toutefois tablir un outil de pr vention signifie aller au del des outils de gestion d j en leur possession en d passant la repr sentation que les acteurs RH portent sur le travail Les premi res rencontres avec les acteurs RH au cours de la phase d analyse de la demande ont permis de comprendre que nos postulats sur l homme et le travail taient diff rents Adopter un langage commun et s accorder sur une culture minimale partag e tait n cessaire pour d buter l intervention Du quantitatif au qualitatif Traditionnellement un DRH lui m me valu sur des crit res conomiques objectifs va aborder les questions relatives la pr vention de la sant au travail en termes de gestion des absences de turn over d accident du travail ou de maladies professionnelles collectant ainsi un ensemble d indices qu ils transforment ensuite en indicateurs Un indicateur est une mesure Et mesu
268. nt que le CHSCT est une instance en mouvement permanent pour pouvoir accompagner les transformations de son environnement volutions r glementaires changements organisationnels nouveaux enjeux sociaux volution des populations etc Les monographies confirment qu il existe un besoin important de soutien l instance dans les quatre domaines que nous avons trait s son positionnement dans l entreprise son investissement dans la totalit du champ d action de l HSCT son fonctionnement et la construction de ses actions Nous avons vu beaucoup de situations o l on peut l gitimement consid rer que le CHSCT fonctionne assez bien du point de vue du respect des r gles et qu il a m me bien souvent acquis une place essentielle dans le syst me des relations sociales de l entreprise Mais les difficult s li es la tension fondatrice entre son positionnement comme entit charg e de promouvoir la SST et sa fonction d IRP donc de lieu de confrontation de logiques ne sont pas toujours facilement surmont es Si l on consid re le CHSCT comme une IRP sp cifique charg e de contribuer la pr vention de la sant physique et mentale des salari s nous pouvons dire que nous avons affaire une instance aujourd hui incontournable solide dans ses principes mais socialement fragile dans son fonctionnement au quotidien SELF 2012 Des difficult s r currentes Les CHSCT tudi s hormis quelques cas font preu
269. nt r ussi de l innovation Venons maintenant l appropriation et l utilisation d une innovation par ceux qui ne l ont pas con ue Comme on l a d j mentionn les artefacts nouveaux doivent tre confront s d une fa on constructive avec la conduite au quotidien et les descriptions g n r es par des comp tences des travailleurs ou et des pratiques des communaut s de travail En d autres termes les artefacts nouveaux doivent tre i compris interpr t s par tous ceux qui sont li s ou impliqu s tant au niveau du changement qui en d coule qu au niveau des b n fices locaux ou globaux court ou long terme et ii incorpor es aux pratiques du travail sans augmenter les tensions contradictions ressenties par eux Les ergonomes disposent d j d assez de connaissances sur les m canismes d appropriation des artefacts nouveaux ainsi que les pr alables pour que leur appropriation se r alise avec r ussite voir par exemple B guin 2007 Par cons quent ils peuvent contribuer une confrontation constructive des comp tences des travailleurs et de la pratique des communaut s de travail avec les artefacts nouveaux ainsi qu leurs ajustements n cessaires pour qu ils deviennent adapt s aux exigences particuli res de leurs utilisateurs BIBLIOGRAPHIE Akrich M Callon M amp Latour B 1988 A quoi tient le succ s des innovations Part 1 L art de l int ressement G rer
270. nt sur le plan du comment on l applique ou on l utilise que sur le plan des r sultats qu on obtient et les b n fices qui en r sultent c est dire qu elle soit appropri e Quant aux b n fices elles peuvent tre plus ou moins locales ou globales imm diates ou long termes Une innovation peut tre con ue soit par un travailleur soit par une communaut de travail soit par les sp cialistes par ex ing nieurs organisateurs consultants informaticiens designers qui peuvent tre internes ou externes de l entreprise Dans les deux premiers cas l appropriation est plus facile tant donn que les nouveaux artefacts sont fond s essentiellement sur la r flexion sur action des travailleurs ou des communaut s de travail et donc ils sont plus ou moins adapt s leur r alit v cue Par contre quand les nouveaux artefacts sont con us par des sp cialistes leur appropriation est plus difficile et incertaine En effet les artefacts nouveaux doivent tre confront s avec 1 la conduite au quotidien et ii les descriptions g n r es par des comp tences des travailleurs ou et des pratiques des communaut s de travail Dans le cas id al ces confrontations devraient fonctionner de fa on constructive menant des changements sur les comp tences et les pratiques actuelles mais aussi des modifications des nouveaux artefacts pour qu ils puissent tre adapt s la r alit v cue des travaill
271. nt susceptible de perturber le champ magn tique la surface de l cran Il peut s agir d un doigt ou d un stylet sp cifique pr sentant une certaine conductivit Ces nouveaux crans sont beaucoup plus r actifs et sensibles mais requi rent un point de contact de taille plus importante titre indicatif alors qu un cran r sistif se satisfait d un point de contact de 0 0038 cm pour un cran capacitif cette surface est 100 fois sup rieure Tous ces l ments posent donc des interrogations d une part sur les conditions de la manuscription num rique sur cran capacitif et d autre part quant l int gration de ces nouveaux supports en situation de travail Autrement dit c est la question de l utilisabilit qui est pos e ici L enjeu tant de mettre la disposition des op rateurs un outil qui puisse tre utilis pour atteindre des buts d finis avec efficacit efficience et satisfaction ISO 9241 210 2009 2 13 M THODOLOGIE Afin de r pondre au questionnement pos ci avant une recherche est conduite la fois par une tude de terrain et une exp rimentation en laboratoire L enqu te de terrain proc de par l analyse ergonomique du travail des instructeurs pour identifier les d terminants de la saisie de commentaires lors des simulations ainsi que sur l exploitation des traces produites cette occasion Les instructeurs sont alors mobilis s pour expliquer les commentaires cr
272. nteractifs Jacomy B 1990 Une histoire des techniques Paris Le Seuil Liang C I Lo Q J 2002 A study on relationship with recognition comfort and stability of touch pens for PDA Ind Des Taiwan 30 2 131 136 Markoff J 1992 Technology Is the Elusive Paperless Office About to Become a Reality NY Times 29 03 1992 Moatty F Roaurd F Teiger C 2007 Lectures pour soi lectures invisibles Une cartographie des lectures au d but de l internet in Saint Laurent Kogan A F et Metzger J L dir O va le travail l re du num rique Paris Les Presses de l cole des Mines de Paris pp 197 210 Nielsen J 2010 iPad Usability First Findings From User Testing http www useit com alertbox ipad 1st study html Nielsen J 2011 iPad Usability http www useit com alertbox ipad html Nielsen J Landauer T K 1993 A mathematical model of the finding of usability problems Proceedings ACM IFIP INTERCHI93 Conference Amsterdam The Netherlands April 24 29 206 213 Ohno T 1988 Toyota Production System beyond large scale production London Productivity Press Parush S Levanon Erez N Weintraub N 1998 Ergonomic factors influencing handwriting performance Work Volume 11 Number 3 November 1998 pp 295 305 P ne S Borzeix A Fraenkel B coord 2001 Le langage dans les organisations une nouvelle donne Paris L Harmattan Rouard F 1994 L individu
273. nts des salari s au CHSCT Affirmer le positionnement du CHSCT comme IRP signifie aussi que les lus doivent viter de c der la tentation plusieurs fois rencontr e d une sp cialisation ou d un exercice de leur mandat en expert qui les couperait de leurs mandants et des autres instances de l entreprise La construction d une vision autonome des repr sentants du personnel sur les questions de conditions de travail et de sant au travail passe in vitablement par l coute des salari s la compr hension de leur travail pour alimenter les discussions au sein de l instance entre les lus et entre les p les d acteurs Il y a l pour les lus un positionnement de fond adopter quant la mani re d exercer leur mandat s agit il pour eux d agir pour ou d agir avec les salari s Associer les salari s aux analyses et l laboration de propositions permet tout la fois d enrichir les changes entre les salari s et leurs repr sentants de renforcer la pertinence des analyses et des solutions construites de partager les difficult s rencontr es par les lus pour faire leur travail de repr sentation de rendre visible leur action et au bout du compte d acqu rir une plus grande l gitimit pour parler du travail Les exemples de travail dans ce sens pour contribuer l laboration du Document Unique d valuation des risques en sont un bon t moignage Confirmer
274. nts sites pour que les Intervenants puissent consulter l avance dans le cas des interventions planifi es le descriptif rapide de l intervention qu ils auront r aliser L instrument Tableau d Activit Tr s concr tement l Ordonnanceur crit ou saisit dans la case du TA correspondant au jour et au x Intervenant s concern s les principales informations relatives l intervention consid r e Plus particuli rement alors qu il proc de la programmation d une intervention son activit appara t organis e par un sch me Rabardel 1995 que nous avons appel en r f rence aux verbalisations du sujet sch me de r affectation et qui en structure le d roulement temporel en cinq tapes successives 1 tape d analyse de la situation l Ordonnanceur proc de l analyse de l ensemble des affectations d j r alis es et indiqu es sur le TA Il commente spontan ment son activit qui je vais pouvoir la donner celle l alors celle l elle m arrange pas je sais pas qui 2 L Ordonnanceur choisit l une des affectations d j r alis es et d cide de l annuler C est l tape de prise de d cision d annulation d une affectation bon j ai pas le choix c est lui qui va faire cette intervention il va r ler il aime pas quand je l arr te mais bon pas le choix Cette tape se conclut par la suppression des information
275. nvironnement en tension La demande initiale La demande initiale est une demande d expertise CHSCT comme le permet le code du travail en cas de projet important modifiant les conditions d hygi ne et de s curit ou les conditions de travail Le secr taire de l un des 3 CHSCT de la r gion proc de alors une premi re consultation t l phonique de plusieurs cabinets agr s experts CHSCT et ce titre entre en contact avec le n tre Il nous fait alors part de ses interrogations concernant tout la fois e l impact que pourraient avoir les r sultats d une expertise CHSCT sur ce projet de restructuration et en particulier sur les possibilit s d infl chir r ellement l application locale et r gionale de la restructuration initi e par la direction nationale e Je souhait de la direction r gionale consciente des difficult s venir de s entourer d un cabinet de conseil pour accompagner la mise en uvre locale de la restructuration avec une forte inqui tude de confusion du travail men par les uns et les autres et au final que tout cela se joue au d triment des salari s Le travail de la demande une affaire en triade S ouvre alors une p riode de plusieurs semaines d changes divers entre la direction et les diff rents repr sentants du personnel CHSCT OS etc entre les 3 secr taires de CHSCT entre l un des secr taires de CHSCT et nous m mes La demande d exper
276. objectifs faire une pr sentation de l ergonomie et ouvrir le d bats sur les volont s relatives au futur exprim es par les concepteurs D autres changes plus approfondis ont pu tre r alis s lors d entretiens non directifs avec des salari s volontaires de chaque laboratoire A l occasion de ces rencontres nous avons rapidement constat que les salari s ne connaissaient pratiquement rien au contenu du projet de leur futur b timent il s agissait pour eux d une d couverte du cahier des charges et de son contenu 2 Argumentation de la d marche Cette argumentation s est faite aupr s du chef de d partement optronique Elle a port sur trois points Le premier portait sur une argumentation de la contribution des salari s la conception leur connaissance de l usage des dispositifs de recherche et d exp rimentation est contournable pour envisager une mutualisation Le second point a consist pr senter l objet interm diaire que nous souhaitions utiliser une maquette en Lego associ au logiciel design by me Le logiciel design by me est un programme informatique d velopp qui permet de construire un mod le informatique d un objet quelconque compos de briques de l go afin d en passer commande vue de l assemblage et de la r alisation physique de l objet sachant qu il existe environ 1600 r f rences de briques distinctes Troisi mement l objectif tait de faire le ch
277. ogique tant pour les partenaires sociaux que pour les directeurs inform s des retours du terrain au fil de l eau par le directeur r gional Cette notion permet de maintenir hors du d bat la question de la l gitimit du plan strat gique et donc de sa remise en cause du moins lors des changes au sein du comit de pilotage Elle permet galement aux directeurs d orienter leurs efforts vers plus de communication vers leurs quipes mais galement entre eux C est en effet une des observations remont es du terrain que de montrer que le dialogue entre directions est insuffisant La direction s appuiera pleinement sur ces constats pour renforcer le pilotage inter directions tous les niveaux C est l une des grandes r ussites de cet accompagnement que d avoir su maintenir distance un d bat sur la l gitimit du changement en se centrant sur la place du subjectif de chaque salari dans la conduite du changement Un atelier d analyse ergonomique dans une d marche participative associant salari s CHSCT et directeur a permis de fournir un nouveau cadre m thodologique la direction Quoique ponctuelle cette intervention tr s consensuelle ouvre de nouvelles perspectives l quipe de direction Lors d une prochaine tape il est envisag de se donner les moyens d appliquer la m thode sur des chantiers de conduite du changement auxquels l AFPA de Haute Normandie aura faire face dans les prochains mois
278. ognitive cette grille compte contribuer la clarification de l efficacit de cette d marche innovante Mots cl s Ergonomie cognitive d pistage du cancer accompagnateur du d pistage innovation et aide professionnelle Processes and cognitive ergonomic professional help with a patient navigator for the general practitioner innovation in France in terms of medical aid to vulnerable populations in the context of cancer screening Abstract This contribution aims to show the problems in communication and understanding during professional interviews of general practitioners who have to practice a proposal for routine screening for colon cancer In terms of cognitive ergonomics the doctor has to deal with cognitive overload in many ways when confronted with the obligation to give instructions regarding routine screening for colon cancer We will discuss this cognitive overload and show the establishment of an innovative multidisciplinary project aimed at countering this obstacle by introducing a screening guide a patient navigator which is supposed to remedy the cognitive overload of the doctor and propose an using cognitive understanding for socially vulnerable populations LLN migration unemployment In situations of optimal functioning with a time taken for this specific dialogue everything could be alright but we have observed in a preliminary feasibility study that in this specific time there did not exist in objective rea
279. oisy le Grand Centre d Etudes de l Emploi 48p 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international ee Ds Soci t d Ergonomie N ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Wwww informaworld com ergo abs Texte original Le Lego de la Plate forme Photonique proposition d un objet interm diaire pour la conception Alain TURCHIARELLI Jo o Marcos BITTENCOURT Pascal B GUIN Francisco DUARTE 1 CEA DRT 17 rue des Martyrs F38054 Cedex9 Grenoble France 2PEP COPPE UFRI CEP 21945 970 Rio de Janeiro R J Br sil SIETL Universit de Lyon 2 86 rue Pasteur 69365 Lyon France INRA UR 1326 SenS Universit Paris Est Marne La Vall e 5 Bd Descartes Champs sur Marne F 77454 Marne la Vall e France pbeguin grignon inra fr duarte pep ufrj br alain turchiarelli cea fr jmarcos pep ufrj br R sum Cette communication pr sente l utilisation d un objet interm diaire utilis pour la conception de nouveaux laboratoires de recherche au sein du CEA le lego et l outil design by me Les quipements de 71 situations de travail ont t mod lis s sur informatique puis reproduit avec des briques de Lego La maquette a ensuite t utilis e comme vecteur des changes entre les op rateurs et les concepteurs Le travail met en vidence l int r t de l usage de cet objet interm diaire et discute les usages partir desquels e
280. oix d une situation pilote pour le projet projet qui est encore en cours celui ci tant r alis par tranche C est le groupe test et caract risation qui a t retenu Ce groupe pr sentait plusieurs caract ristiques int ressantes pour le projet i les salari s sont r partis dans de nombreux laboratoires mais ils n ont jamais t amen s travailler ensemble alors que la volont de la ma trise d ouvrage est de les regrouper sur un m me tage de la future installation ii il existe une forte volont de mutualisation de leurs quipements alors qu actuellement peine 10 de ceux ci font l objet d une utilisation partag e iii le cahier des charges fonctionnel ne pr voyait aucune proposition d esquisse d implantation les concernant vraisemblablement en raison de leur dispersion au sein de l unit actuelle Bien que l utilisation d un jouet le lego paraissait fort exotique au chef de d partement Optronique il a valid la d marche D cision a donc t prise d acheter le mat riel 1800 euros de Lego environ 3 Inventaire des situations et mod lisation au 1 25 Dans un premier temps nous avons r pertori et identifi 71 situations de travail au sein du groupe test et caract risation r parties sur 7 laboratoires diff rents Parmi ces 71 situations nous avons identifi i celles qui mutualisaient d j des quipements et ii nous avons r
281. on d une intervention urgente si t es OK Sujet 12 OK donc l alors pour une urgente alors on peut bien s r prendre le tableau d activit en premier comme lui on en a toujours besoin on a aussi la demande videmment le journal de bord en plus euh voila je crois en tous cas pour ceux que j utilise syst matiquement sinon y a aussi les consignes de prod consignes de production que je consulte enfin c est plut t rare quand m me et puis on peut aussi ajouter les cartes au mur ventuellement si j ai besoin de voir enfin enfin de v rifier des sites sur lesquels on va pas souvent voila pour la liste des outils ensuite quoi ils me servent chacun donc bah pour le tableau d activit on peut dire que a me sert d abord voir o sont les gars leur vacation aussi et aussi ce qu ils font ou voir si y a pas un trou si un gars a rien c est rare mais bon si la demande est t t dans la journ e c est possible Analyste et qu est ce qui peut remplacer le tableau d activit pour voir o sont les Intervenants et savoir ce qu ils font et aussi donc si y en a un de libre S12 bah de toute fa on pour voir ce qu ils font c est s r qu y a rien d autre que le tableau d activit y a pas d autres outils a c est s r c est justement pour a qu on a besoin du tableau d activit parce que si c est juste pour savoir leur vacation on peut le voir avec la GMAO ou m me le tableau de service que j ai l c t et pareil pour voir
282. on op rationnelle et valuation de la faisabilit de l organisation Ce processus a permis de cr er un lien de confiance entre les salari s et la Direction Les personnels pouvaient ainsi s assurer que leurs points de vue taient pris en compte travers leur pr sence dans les groupes de travail les informations r guli res qui leur taient faites mais galement travers les instances repr sentatives institutionnelles Le CHSCT a en effet t impliqu tout au long du projet au del m me du cadre d fini par la loi information consultation CONCLUSION Le travail r alis avec les salari s de cette entreprise travers cette intervention ergonomique a constitu une ressource pour l organisation ressource pour r orienter la trajectoire du projet de changement La d marche mise en place a contribu d finir les besoins du terrain et par l m me mieux circonscrire le probl me tout en y apportant des orientations de solution La confrontation de logiques a t soutenue par une m thodologie visant la mise en d bat des contraintes port es par les diff rents acteurs travers des groupes de travail des entretiens des restitutions tant aux agents qu aux responsables et aux repr sentants du personnels Ces m thodes ont permis aux op rationnels de progressivement construire le sens du changement impuls par l entreprise et d en tre partie prenante La d marche a permis de montrer en
283. on progressive de la performance arbitrale par les superviseurs Le travail men montre la diversit et la richesse des pratiques mais surtout la complexit de l valuation de la performance arbitrale En fonction de leur style certains adoptent une posture exclusivement valuative et se concentrent sur la valeur qu ils doivent attribuer la prestation de l arbitre D autres s engagent galement plus ou moins dans une posture de conseil d accompagnement Les superviseurs tablissent un rapport sur la prestation de l arbitre au cours d un match particulier et la notent Plusieurs items pr d termin s doivent tre renseign s relativement des phases de jeu particuli res ou la communication par exemple et la prestation globale de l arbitre est qualifi e en pointant les aspects positifs et ceux am liorer Les superviseurs sont le plus souvent install s en tribune de presse et peuvent selon le sport tre quip s d une oreillette leur permettant de suivre l ensemble des changes impliquant le corps arbitral Certains utilisent des grilles d observation tr s d taill es fournies par la f d ration elles sont alors remplies en direct dans les tribunes ou a posteriori partir de la vid o du match Lorsqu elles sont remplies en direct ces grilles sont plus ou moins reconstruites am nag es par le superviseur D autres utilisent le dictaphone pour d crire le match in situ Quelles q
284. on technique Ce qui les r unit c est le produit La distance g ographique est doubl e de la distance g n rique Clot 2007 D o la n cessit de se voir d changer entre m tiers diff rents de ne pas s en tenir l aspect op rationnel du travail instantan par l outil gr ce au partage de bureau par exemple Car l outil ne peut pas lui seul r unir deux m tiers Vision int grale de l usage par une compr hension m tier Choisir d utiliser un outil pour effectuer tel type de t che renvoie au m tier dans ce qu il a d impersonnel l activit se d terminant par le rapport au prescrit la fonction assign e de personnel et d interpersonnel Mais ces professionnels s interrogent aussi et avant tout sur les r gles constitutives du genre On peut d ailleurs reconna tre dans la relation au produit qu ont certains professionnels pr f rer le d placement pour des ing nieurs afin de toucher le produit ne pas d cider tout trop vite en cas d laboration d une solution technique l id e m me que c est le genre qui dicte en partie la gestion de l usage de l outil L individu convoque l histoire collective ce qui existe avant moi avec moi apr s moi qui d finit l instance transpersonnelle du m tier Tel cet ing nieur qui n a pas encore dit il pris le temps d essayer de travailler avec le partage de bureau si je ne lai pas utilis c
285. ons certains des r sultats obtenus Dans la troisi me et derni re partie nous proposons les diff rents axes de contribution la conception que nous semble permettre cette m thodologie LA MDSR UNE METHODOLOGIE POUR ANALYSER LES RESSOURCES DES OPERATEURS Dans sa premi re mise en uvre Rabardel et Bourmaud 2003 2005 Bourmaud 2006 cette m thodologie appel e MDSR pour M thode des D faillances et Substitutions de Ressources portait sur l analyse des instruments Rabardel 1995 d velopp s par les op rateurs Avant de pr senter la MDSR nous rappelons la situation de sa premi re mise en uvre Cadre g n ral de la premi re mise en uvre de la MDSR Plus particuli rement cette m thodologie prend place dans notre travail de th se elle m me inscrite dans le cadre th orique des activit s avec instruments Rabardel 1995 qui propose une approche psychologique des outils les instruments ne sont pas donn s d embl e ils sont constitu s par l op rateur lui m me dans le SELF 2011 cadre de processus de gen ses instrumentales doublement orient s vers l artefact d une part et vers l op rateur par l interm diaire de ses sch mes d autre part cette gen se instrumentale appara t ainsi assimilable une poursuite de la conception dans l usage comme le prolongement des processus de conception classiques La proposition d une rencontre entre ces deux process
286. ooms for maneuver inside the company and we will highlight the consequences of such an approach on both designing production plants and preventing WMSD We will conclude on organizational perspectives induced by objectivizing rooms for maneuver within an ergonomics approach Key words organisational design WMSD prevention use of simulators Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante THIBAULT JF MERLIN X NAHON P FORTINEAU E MARILLIER C PAGNAC L 2012 Mesurer les marges de man uvre une innovation Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 87 INTRODUCTION Les entreprises du secteur priv ainsi que les tablissements publics sont aujourd hui immanquablement confront s des changements organisationnels Ces changements sont souvent le r sultat d orientations globales et politiques qui d passent le
287. ore accompany the evolution of the jobs in situations where geographical distance is often associated to a generic distance How to transfer from good uses to dynamic good practices generated by the collective deliberation Thanks to a comprehensive vision of the job the tool could become a reflexive activity on the entire organization Keywords Usage ICT work team job Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Bobillier Chaumon M E amp Triposelli L 2012 L objet technique possible instrument de d veloppement de l activit De la notion d usage une vision m tier Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 20 INTRODUCTION Pour les entreprises contemporaines l introduction des technologies de l information et de la communication TIC rel ve d un enjeu important en terme de r
288. ormation effective du TA Nous voyons ainsi que le sch me de r affectation organise et coordonne les dimensions internes et externes de l activit Il en constitue la structure invariante qui prend appui sur les propri t s propres de l artefact TA et r pond aux caract ristiques communes aux situations de r affectation Aussi en mettant en correspondance le sch me de r affectation et les artefacts mobilis s chacune de ces tapes nous pensons pouvoir affirmer qu il constitue un sch me d activit multi instrument e cf Figure 2 Tableau d Activit Fax T l phone Cartes Joumal de bord Consignes i Analyse de la situation 2 3 Nouvelle affectation Tableau d Activit T l phone Tableau d Activit Tableau d Activit 4 5 Tableau d Activit Analyse et contr le de la situation Figure 2 Le sch me de r affectation multi instrument L examen de la Figure 2 fait appara tre trois points importants souligner Premi rement m me si le TA intervient chacune des phases du sch me de r affectation formant avec celui ci un instrument constamment mobilis dans le processus de r affectation nous constatons qu il n est pas le seul artefact qui intervient dans ce processus dans la premi re phase la plus clairante de ce point de vue l Ordonnanceur peut utiliser la Demande d Intervention DI pour obtenir les informations sur la DI
289. ours de cette intervention de s interroger sur les modalit s de collaboration avec les DRH et de ce fait de r pondre la question sur les l ments susceptible d expliquer la complexit de cette collaboration Emprunts de fondements th oriques distincts de langages et vocabulaires diff rents de postulats et valeurs divergents il a pourtant t possible de faire converger nos regards pour construire un outil de pr vention de la sant au travail Si l ergonome est enclin conduire une telle collaboration c est d abord parce qu il est capable d largir son champ d action pour mener une double analyse celle portant sur l activit des op rateurs qui b n ficieront in fine de l outil et celle portant sur SELF 2011 l activit des acteurs RH qui utiliseront l outil C est en essayant d adapter au plus juste la m thodologie employ e aux attentes besoins niveaux de professionnalisation des acteurs RH que l ergonome r ussit travailler avec ces nouveaux acteurs L aspect ici d fendu est celui d un ergonome dont la posture vise intervenir avec plut t que contre ou sur pour reprendre les distinctions labor es par Bedr Doppler et Richard 1995 souhaitant d velopper un processus interactif de r ponse la demande et de construction du r sultat et de son devenir Revest 2004 R unir les conditions d un engagement au travail mutuellement profitable quivaut
290. ovisionnement les modes d grad s Ensuite les diff rentes et nombreuses versions organisationnelles r partition des t ches nombre d op rateurs et techniques conception de la table de mise en carton mur de s paration prises d informations du projet ont pu tre simul es et analys es sur des crit res objectifs La capacit de pouvoir faire participer l ensemble des acteurs op rateurs concepteurs et d cideurs s exprimer autour du travail r el ainsi que le fait de pouvoir aider ces acteurs se projeter sur l activit future ont t des l ments clefs de la r ussite du projet cr ant de nouvelles marges de man uvre dans le processus de conception de la ligne Les outils Muska TMS et Ergo4D ne sont alors que des objets interm diaires qui partir de l objectivation des marges de man uvre facilitent la mise en d bat du travail r el pour mieux pronostiquer le travail futur CONCLUSION Cet exemple d intervention en ergonomie dans l industrie agro alimentaire illustre pour nous l int r t d aborder les probl matiques de rationalisation des syst mes de production par l objectivation des marges de man uvre Cette objectivation l aide de deux outils Muska TMS et Ergo4D s int gre dans une d marche en ergonomie participative et concert e qui vise comprendre et analyser la diversit des strat gies gestuelles qui se joue dans un cadre temporel et spatial con
291. p d action le fonctionnement et la construction de l action du CHSCT Il existe donc un enjeu social majeur pour l activit du CHSCT autour de la possibilit mettre en d bat la fa on dont les acteurs se repr sentent ces questions l dans l tablissement Il est indispensable que ces discussions puissent tre men es au sein de l instance avec l ensemble des acteurs pour permettre de confronter de faire voluer voire de partager ces repr sentations Une crise d efficacit Ces derni res ann es l instance CHSCT a donc vu son r le consid rablement augmenter et tre valoris et toutes les monographies en t moignent malgr les difficult s voqu es plus haut Il nous semble que l outillage propos aux diff rents acteurs devrait permettre d viter deux travers souvent constat s une sous utilisation du CHSCT par les diff rents acteurs direction et syndicats mais aussi par les salari s qui conduit la limitation de son champ d action un gaspillage des comp tences pr sentes et l insuffisance d laboration d une politique concert e de SST une sur utilisation du CHSCT comme outil de management faire passer des consignes de gestion des relations sociales contourner les autres instances ou les organisations syndicales ou m me d op rateur HSE bien c t de sa fonction d IRP SELF 2012 QUELQUES REP RES POUR OUTILLER LES CHSCT A partir de l
292. performance d finie par la direction et performance mesur e obtenue par un travail pour l indicateur Les strat gies de contournement adopt es par les agents pour r pondre avec satisfaction aux indicateurs cr ent un second cart entre performance mesur e et performance r elle des services non mesur e L cart entre performance d finie et r elle n en est que plus important PPP et les conditions de vie au travail Le mode de pilotage par la performance PPP a un impact direct sur l environnement de travail les choix strat giques ont pour but d augmenter l efficience de l administration notamment en r alisant des r formes Celles ci se traduisent sur le terrain par des r organisations successives une multiplication des t ches ex ajout de la Cotisation Fonci re des Entreprises pour les SIE une hausse des objectifs et une baisse des effectifs Pour informer le personnel de ces changements l gislatifs la direction produit une masse de notes et d informations que les agents n ont souvent pas le temps d int grer avant le changement suivant En y ajoutant les suppressions d emplois la charge de travail par agent ne cesse d augmenter C est pourquoi ces r formes sont soutenues par une d mat rialisation dont le but initial est de simplifier les proc dures mais les dysfonctionnements informatiques r currents ont l effet inverse ex t l proc dures Les agents doivent alors se substitue
293. point de vue autonome sur le travail d une part celui du lieu de convergence de diff rentes logiques inh rentes l entreprise et n cessaire pour produire des actions de pr vention d autre part Mots cl s conditions de travail m thodologie repr sentants du personnel relations sociales The CHSCT between independent perspective on work and place of development of concerted actions Abstract ANACT Network National Agency of Improvement of Working Conditions with the Department of Ergonomics University of Bordeaux led a study on the Committees for Health Safety and Improvement of Working Conditions practices CHSCT Based on 27 case studies this work aimed to better understand the mechanisms governing the pratices of CHSCT and to identify topics for actors tooling of these instances Analysis of these materials positioning the instance and its actors the invested field its operation and actions construction bring to light three red threads to explore in order to understand the CHSCT s support challenges for CHSCT to be instance of employees representation as such consider each CHSCT as a unique social construct marked by contingency and where tensions between two poles emerge on one hand an instance representing the employees building an independent perspective on the work on the other hand the place of convergence between conflicting logics to produce prevention initiatives Key words industrial relations
294. port d hygi ne de restauration et de travail outils espaces standards de travail pour permettre la r cup ration de la fatigue la r gulation des incidents et la mise en place de techniques de qualit garantissant la beaut mais aussi la fiabilit des actes artistiques et des actes techniques associ s Nous avons galement propos de r aliser un film documentaire sur la gestation du syndicat pour que la reconnaissance de leur travail en tant que syndicalistes et techniciens soit plus compl te et atteigne un public plus large En ayant observ apr s quelques r unions une tendance la dispersion des id es et des attentes concernant leur propre projet nous avons galement propos de les aider identifier les axes communs de leur projet pour nous assurer de travailler sur une base ferme En ce sens cette premi re phase constitue une tape indispensable pour d finir nos priorit s en termes de projet Pour le moment nous sommes en train d tablir le premier diagnostic des phases futures tant pr vues mais pas encore d finies pour tendre le p rim tre des techniciens rencontr s des contextes de travail analys s et des m thodes utilis es pour comprendre leur travail METHODES Notre quipe est constitu e d une chercheuse ergonome et d une tudiante du Master en Sciences Sociales du Travail form e r cemment en psychologie ergonomique par cet ergonome L tudiante est politologue et cin aste
295. preuve de l incertitude l exemple de la pr caution l gard des nanoparticules Hygi ne et S curit du Travail n 216 53 58 Gaffet E 2011 Nanomat riaux Une revue des d finitions des applications et des effets sur la sant Comment impl menter un d veloppement s r Comptes Rendus Physique 12 7 648 658 Gaglio G 2011 Sociologie de l innovation Paris PUF INRS 2008 Les nanomat riaux ED 6050 Paris Editions INRS Lacour S 2009 Quelle r gulation pour les nanosciences et les nanotechnologies Synth se de l atelier r sidentiel interdisciplinaire Domaine du Tremblay 27 30 janvier 2000 49 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FT congr s international ES j Abs Soci t d Ergonomie LS ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Www informaworld com ergo abs Texte original L iPad au travail La prise de notes manuscrites sur cran tactile Enseignements ergonomiques pour la recherche et l intervention Sylvain LEDUC Sonia SUTTER l Aix Marseille Universit D partement Hygi ne S curit Environnement Avenue Maurice Sandral 13600 LA CIOTAT sylvain leduc univ amu fr 2 Air France Unit d ergonomie 45 rue de Paris 95747 Roissy CDG sosutter airfrance fr Cette communication pr sente les r sultats d une tude r alis e dans le cadre d un projet de conception d une application sur iP
296. processus de conception in PISTES vol 3 n 2 http www unites uqam ca pistes 16 pp Guilloux V Fortineau E 2008 Pr vention des TMS comprendre et convaincre par la simulation num rique 4D in Actes du 43e congr s de la SELF Ajaccio pp 458 465 Merlin X Thibault J F 2009 La pr vention des risques professionnels chez les artisans shaper d marche d intervention et outils de simulation organisationnelle in SELF 2012 93 Ergonomie et organisation du travail Actes du 44 congr s de la SELF Toulouse Merlin X Thibault J F Le Trequesser R 2010 MUSKA TMS de l valuation du risque TMS la simulation de solutions techniques et organisationnelles XXXIe Congr s Nationale de m decine et sant au travail Toulouse in Archives des maladies professionnelles Nahon P Arnaud S 1999 Sortir de la boucle infernale essai de ma trise des TMS dans trois abattoirs de porc in Actes du 34e congr s de la SELF Caen pp 63 70 Thibault J F Le Trequesser R Guglielmina J Leconte S Labrot N 2005 D veloppement de l outil MUSKA dans le cadre d une d marche pluridisciplinaire de gestion du risque TMS par la rotation in Actes du 1 congr s francophone sur les TMS du membre sup rieur Nancy Tp Valeyre A 2006 Conditions de travail et sant au travail des salari s de l Union europ enne des situations contrast es selon les formes d organisation Document de travail n 73 N
297. projects and in innovative design projects in particular We believe that this question echoes some underlying methodological considerations In this paper we present a methodology that allows us to describe these resources not just as being displayed and their existence assumed but as being articulated and organized within systems We believe that this organized presentation of systems of resources allows operators not just to take part in system design but to contribute to and to orient this design within various perimeters of artifacts and various temporal levels These prospects for design seem to be both relevant and conducive to innovation and to the exploration of new territories Key words Methods Design and Development Process Resources Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Paris du 14 au 16 septembre 2011 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Bourmaud G 2012 Syst mes de ressources des op rateurs ressources pour l innovation propositions m thodologiques SELF 2011 120 INTRODUCTION La question de l apport des op rateurs l innovation et la conception est au c ur des pr occupations de l ergonomie et pas seulement l ergonomie La participation des utilisateurs la conception de leurs outils
298. ptation de la 7 La CCM permet de constater la pr sence d une autre mol cule mais il faut faire appel la spectrom trie de masse non exp riment e durant la s ance pour savoir laquelle Le sang contient des mol cules d h moglobine compos es de fer SELF 2012 structure de la situation Par exemple la probl me de balistique rel ve traditionnellement du programme de terminale il est adapter la classe de seconde les l ves ne disposent ni de la d rivation ni de l int gration Il n cessite une modification de l existant avec adaptation au nouveau contexte Ce processus requiert une double transformation celle li e l habillage comme dans le type 1 et celle li e la situation didactique Cette derni re pour permettre aux l ves d un autre niveau d lucider des probl mes avec des concepts diff rents doit cr er des ressources suppl mentaires et changer la mise en sc ne du savoir travers une transposition didactique Chevalard 1991 diff rente Type 3 cr ation d un nouvel existant il s agit de cr er quelque chose de toute pi ce Par exemple le recours au Luminol n cessite non seulement d avoir l id e de le mobiliser puis de mettre au point la situation didactique o il intervient mais encore de r cup rer les mat riaux n cessaires de v rifier la faisabilit exp rimentale par des essais et ventuellement d ajuster le dispositif exp rim
299. que conduite avait pour cadre une Direction Informatique DSI de 140 personnes au sein d une entreprise fran aise leader dans le transport de voyageurs La Direction tait arriv e la conclusion suivante la n cessit de mettre en place un projet d am lioration Ses objectifs taient de recentrer les missions valeur ajout e en interne les missions qui taient consid r es comme importantes par la Direction ne devaient pas tre r alis es par des prestataires ext rieurs mais la ma trise et les comp tences devaient rest es internes l entreprise baisser les co ts simplifier les processus un audit avait r v l que certaines activit s imposaient une multiplication des tapes et des quipes impliqu es et ce de fa on inutile et co teuse am liorer la communication vis vis des clients et de la Direction du groupe SELF 2012 58 revaloriser la concurrentielle de l entreprise Plusieurs contraintes la mise en place du projet de changement avaient galement t identifi es par la Direction 1 Les repr sentants du personnel dans cette entreprise constituaient une instance incontournable et forte qu il faudrait prendre en compte pour la d finition l acceptation et la mise en uvre du changement dans un climat social sans tensions 2 Les salari s taient r ticents tout changement suite la mise en place incompl te et insatisfaisante 5 ans auparavant
300. que la qualit la s curit les conditions d emploi etc L int r t s est jou au del de la situation probl me sur le partage du sujet entre les parties prenantes de la n gociation Le d bat ne s est pas nou comme l accoutum e sur des prises de position antagonistes mais sur un diagnostic partag partir d une source admise et reconnue les cons quences dans le cadre de l exercice du travail non seulement en termes d impacts sur la sant des travailleurs mais aussi d impacts sur la performance des deux entreprises Ainsi en favorisant l acc s des l ments du travail pour organiser le cadre de la n gociation les parties prenantes ont su parvenir des accords qui tout en empruntant des chemins diff rents sont arriv es structurer une approche qui repose n anmoins sur un socle identique les conditions de r alisation du travail L articulation entre CHSCT n gociation et L engagement des acteurs dans la n gociation repr sente une opportunit de dialogue social renouvel que ce soit des accords de m thode les plus courants des d marches concert es d exp rimentation d valuation ou d analyse du travail Les n gociateurs ont ressenti le besoin d s l entame du dialogue de prendre en consid ration les CHSCT Dans le premier exemple en insistant pour que les membres soient bien pr sents lors des r unions des groupes site dans la seconde
301. ques Par ailleurs certains ont compris que notre regard peut les aider approfondir ce qu ils auraient fait en notre absence mais qui requiert du temps et une certaine ind pendance qu ils n auraient pas eu en tant que membres du syndicat Notamment le choix des experts qui contribuent aux analyses des situations de r f rence dans les prochaines tapes est plus facile faire pour nous du fait de notre ext riorit Nous pouvons ajouter ce point de vue des techniciens le fait que notre pr sence les encourage poursuivre aux moments o ils baissent les bras Le fait que nous croyions en eux les fait croire en eux aussi CONCLUSION Nous avons pr sent cette premi re tape d un projet d accompagnement d une tentative d innovation et de bouleversement de l ordre tabli par le syst me n olib ral en Argentine depuis les ann es 90 l ordre de la pr carisation des travailleurs ind pendants Nous avons montr au travers des premi res analyses comment cette innovation va devoir solliciter plus que les analyses du travail pour que les instances d cisionnelles voient les enjeux li s aux volutions n cessaires il va falloir r aliser des formalisations de leur activit m tier par m tier les faire valider par des experts voire les faire modifier pour que celles ci puissent permettre le travail fiable et en termes de sant avec une valuation externe d experts Ce support servira aux techniciens
302. ques et manag riaux activit s d autonomisation des quipes et de contr le dimensions conomiques et sociales comme le montre Livian 2006 De par sa position de noeud centralisateur c est lui de traduire les objectifs de performance en missions concr tes r aliser par ses quipes Sa fa on de piloter son service pour atteindre les objectifs fix s a donc des impacts directs sur la qualit du travail produit mais aussi sur la qualit de vie au travail et le ressenti des conditions de travail du personnel Manager les conditions de vie au travail La litt rature actuelle ne propose pas de d finition claire des conditions de vie au travail terme adopt dans la demande de la DGFiP On parle souvent de qualit de vie au travail que l Anact 2007 Agence Nationale pour l Am lioration des Conditions de Travail d finit selon plusieurs crit res qualit des relations sociales qualit du contenu du travail qualit de l environnement physique qualit de l organisation du travail la possibilit de r alisation et de d veloppement professionnel et la conciliation entre vie priv e et vie professionnelle Dans le monde conomique actuel les conditions de vie au travail sont consid r es comme une cl du management global car elles am nent une fa on diff rente de piloter le travail Le pilotage doit allier vie du salari et vie de l organisation travers les conditions de travail pou
303. quoi la mise en d bat des contraintes et des points de vue des uns et des autres tait favorable au changement En cela et pour cette entreprise la d marche a t une v ritable innovation sociale La notion d ing nierie sociale repose actuellement essentiellement sur des pratiques manag riales visant emporter l adh sion des salari s sans les impliquer dans la d finition de l objet con u Notre d marche a montr que de ces dynamiques d instrumentalisation ne sont jamais aussi efficaces que lorsqu elles se muent en des dynamiques d instrumentation centr es sur le travail et l usage r el et quotidien de l objet con u Aussi le r le que joue l ergonomie dans l mergence de l innovation est bel et bien un r le de development c est dire un r le qui vise faire en sorte de mettre en d bat la question du travail et de l usage avec les salari s de sorte de leur permettre 1 de se familiariser avec l objet con u ii de faire merger de cette familiarisation des l ments nouveaux venant r interroger l objet et ainsi iii de rendre les salari s acteurs du processus et in fine de leur situation travail Cette d marche a donc pour cons quence de favoriser l instrumentation permettant ainsi d acc l rer les processus d acquisition de nouveaux SELF 2012 savoir faire et in fine de nouveaux usages Cette d marche permet galement de favoriser l mergence de proposi
304. r aliser une t che annexe laissant son coll gue seul pendant 3 mn ce qui correspond un stock de 36 portions accumul es en retard traiter A son retour il reprend son poste et malgr 2 absences courtes occasionnant l encore une r gulation le retard est combl en un peu plus de 4mn Il a t retenu dans ce sc nario l hypoth se d aucune acc l ration gestuelle des op rateurs pour r guler le flux Figure 2 R sultats des analyses Ergo4D pour le poste de mise en carton Stock de 36 portions retard ina VIN l op rateur 2 pour MY chargement palette AT 4 E peux prendre du y AN A V 1 i 1 A 1 SE I i i Dur e de mise en carton seul 3 minutes Les analyses de ces simulations ont permis de valider cette hypoth se organisationnelle en D terminant la taille d un stock tampon en entr e de la table de mise en carton permettant aux op rateurs de r aliser l ensemble de leurs t ches pour l ensemble des r f rences produites sans acc l ration gestuelle subie Mettant en vidence qu il n existe pas de relation proportionnelle entre le temps d absence la quantit de portions accumul es retard et le temps de rattrapage du fait de la conjugaison des facteurs variabilit diversit al as Cet exemple illustre comment la simulation dynamique de l activit future est une aide pour d gager les marges de man uv
305. r s international es EXD Soci t d Ergonomie LS V ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org _Www informaworld com ergo abs Texte original Faire face une restructuration ensemble rencontres de points de vue et constructions multiples Ga tan BOURMAUD S bastien BREBION Xavier RETAUX Pierre SICH MErgonome consultant AXErgonomie amp Professeur associ CNAM CRTD Paris 2 Place de l Eglise 95810 Grisy les Pl tres gaetan bourmaud axergonomie com Formateur amp Secr taire de CHSCT AFPA Haute Normandie 135 rue du Madrillet 76800 Saint Etienne du Rouvray sebastien brebion afpa fr BErgonome consultant AXErgonomie 6 rue de la chapelle 68118 Hirtzbach xavier retaux axergonomie com Directeur r gional AFPA Haute Normandie 135 rue du Madrillet 76800 Saint Etienne du Rouvray pierre sich afpa fr R sum Le Congr s de la SELF 2012 dont le th me est Innovation et Travail sens et valeur du changement constitue pour nous l occasion de proposer une approche plurielle sur les d sordres de l innovation sur le travail que peut repr senter une restructuration comme sur les moyens mis en uvre pour y faire face Plus particuli rement nous laissons chacun des trois acteurs suivants le directeur le secr taire du CHSCT et 2 ergonomes consultants poser leur point de vue sur l intervention r alis e et les enjeux qu elle repr sentait Ces rencontres de points de vue synchro
306. r apporter des r ponses aux volutions et aux nouvelles pr occupations du travail Pourtant pour les ergonomes ces conditions chappent encore trop souvent la vigilance du management Le co t humain de la performance et les atteintes la sant des op rateurs provoqu s par l organisation du travail sont souvent oubli s dans les d bats sur la performance Daniellou 2009 Cependant aucun cadre n a pour but de rendre malade son quipe puisqu elle constitue la ressource essentielle pour atteindre les objectifs de performance Un lien existe donc entre les conditions de travail et leurs effets favorables ou n fastes sur la sant tout comme un rapprochement peut tre fait entre qualit du travail et qualit de vie au travail Manager les conditions de vie au travail est une nouvelle approche du management qui modifie profond ment le travail des cadres Ceux ci doivent alors se remettre en question tout en prenant en compte l ensemble des contraintes organisationnelles OBJECTIFS ET M THODES Le travail de master recherche a t r alis dans le cadre de l tude sur l incidence des indicateurs et du pilotage par la performance sur les conditions de vie au travail la DGFiP men e par une quipe pluridisciplinaire de chercheurs du Cnam ergonomes sociologue et conomiste Apr s une appr ciation de la perception de la performance et de son pilotage la recherche pr sent e ici a pour but d identifie
307. r au service d aides techniques pour r soudre les probl mes des usagers Ces al as li s l intensification du travail et l volution du m tier ne sont pourtant pas pris en compte dans le calcul de la charge de travail car non mesur s par un indicateur Ces aspects manent de d cisions politiques et les agents comme les cadres de proximit n ont pas le pouvoir de les modifier L encadrement de proximit avec les moyens impos s doit concilier r sultats de son service et conditions de vie au travail Le collectif de travail est un facteur cl dans la d termination du climat de travail C est autour de ces conditions que les propositions d am lioration se sont form es lors des groupes de travail PERSPECTIVES Le manque de d finition commune de la performance et du service public engendre des appropriations diverses du pilotage par la performance et de ses outils de mesure Ces mani res de piloter focalis es plus ou moins sur les indicateurs ont un impact sur les conditions de vie au travail A cela s ajoute souvent de la part des cadres une m connaissance du travail des agents et de la technicit du m tier ainsi que des carences dans l organisation quotidienne d un service Cette tude se poursuit dans le cadre d une th se concernant un sujet encore peu trait en ergonomie et pourtant omnipr sent dans notre soci t en recherche continuelle de performance la place de l encadrement de prox
308. r le r le du cadre de proximit dans ce mode de pilotage et de v rifier SELF 2012 l impact de ce pilotage sur les conditions de vie au travail en s int ressant notamment l utilisation des indicateurs de performance par les cadres et les agents ainsi qu la reconnaissance du travail qui n est pas soumis aux indicateurs Pour cela une premi re phase de rep rage par la conduite d entretiens exploratoires et la lecture de documents a permis d affiner la m thodologie globale Dans le cadre du master une tude qualitative sur la base de 36 entretiens semi dirig s sur 4 sites dans des services diff rents par leur taille date de fusion tissu fiscal et type de public accueilli 2 SIP Service des Imp ts des Particuliers 2 SIE Service des Imp ts des Entreprises a ensuite t men e aupr s d agents de l encadrement de proximit et la Direction D partementale et R gionale des Finances Publiques DDFiP et DRPiP Les questions pos es en entretien abordaient les th mes de la performance et du travail bien fait la fa on de piloter par la performance au niveau local les indicateurs pr sents dans l activit des interview s et leurs impacts sur le travail r alis et les conditions de vie au travail Cette phase s est cl tur e par un s minaire de restitution des r sultats Puis deux groupes de travail M tiers SIP et SIE et un autre Management Local se sont r unis pour discuter des cons
309. ran en m me temps que la pointe du stylet l application d tecte alors deux points de contact et donne la priorit la main au d triment du stylet Ce aspect est soulev dans les premi res tudes des usages de l iPad o les erreurs li es aux gestes accidentels sont tr s fr quentes Nielsen 2010 2011 Cette posture de la main lev e n est pas sans soulever de questions en mati re de confort et de capacit physique la maintenir dans le temps surtout lorsqu il s agit d crire des commentaires cons quents sur plusieurs pages Enfin dans les situations dynamiques des simulateurs les instructeurs sont soumis des mouvements de leur environnement physique y compris lorsqu ils Er lis v al Tawh Figure 2 Comparaison de manuscriptions sur papier haut et sur cran bas produites par le m me sujet crivent Aujourd hui ils y font face gr ce l appui de la main sur le bloc de papier gardant ainsi une certaine pr cision dans la manuscription Par ailleurs m me si les utilisateurs peuvent d velopper des strat gies d adaptation celles ci doivent tre r duites dans la mesure o l introduction du nouveau proc d d valuation constitue d ores et d j un changement non n gligeable Ce point am ne en soulever un autre quant l int gration du dispositif en simulateur En effet actuellement dans les simulateurs Boeing les instructeurs peuvent disposer d une surface
310. ransformations des repr sentations du risque li aux nanomat riaux et des transformations des situations de travail tout en pr servant les points d appui construits par exemple le collectif de travail ou la diversit des pratiques professionnelles Comme le rappelle B guin en 2007 c est surtout l absence de statut accord au travail des op rateurs dans la conduite m me du changement qui est facteur de risque Aujourd hui les membres du laboratoire ont mis en lien le risque avec leur activit de travail ils envisagent l activit future avec le produit nanostructur plus sereinement alors m me qu il reste des incertitudes Toutefois les mesures de pr vention mises en place seront r valuer avec l avanc e des connaissances toxicologiques Dans le cadre du programme de recherche une r flexion est en cours pour r aliser des mesures afin d valuer de fa on quantitative les effets de ces actions de pr vention L action de pr vention du risque li aux nanomat riaux et l activit de travail constituent donc des ressources pour l innovation L ergonomie est alors elle m me une ressource pour l innovation par la mise en vidence des strat gies individuelles et collectives des salari s les innovations ordinaires les innovations du quotidien Alter 2010 Cette tude donne r fl chir sur les conditions de mise en uvre de la pr vention dans ce contexte la fois source de
311. rat gique Cette initiative manant de la direction paraissait tre une solution alternative r pondant davantage nos attentes La proposition tant nonc e au cabinet pour conna tre sa position ce dernier semble consid rer finalement l id e int ressante dans la mesure o nous ne sommes pas en opposition frontale avec notre direction et que notre objectif n est pas d accepter ou de refuser le plan strat gique mais de faire en sorte que les salari s soient le moins impact s par les dommages collat raux qui peuvent survenir lors d un changement d organisation si profond et brutal Construction interne et commune d un appel d offre pour un accompagnement Suite la premi re r union avec l ensemble des IRP CRE DPDR CHSCT 3 et la direction r gionale DR et RRH il est convenu une r union de travail avec l ensemble des repr sentant du personnel La mission de r diger une trame de protocole concernant l accompagnement nous est confi e Le CHSCT de Rouen le r dige Apr s plusieurs changes par mail o successivement la DR et les repr sentants du personnel apportent des modifications et une nouvelle r union avec les m mes participants un accord est trouv sur le protocole d accompagnement Trois cabinets sont invit s se positionner Les dossiers de r ponse sont remis chaque personnel des IRP afin d en effectuer une s lection et deux rencontres sont n cessaires pour choisir le cabi
312. rces d velopp es par les op rateurs peuvent elles tre int gr es dans les projets de conception et de conception innovante en particulier Cette question renvoie selon nous des consid rations m thodologiques Ainsi dans cette communication nous proposons une m thodologie partir de laquelle les ressources s av rent non pas pr sent es et suppos es mais bien d crites comme articul es et organis es en syst mes Cette pr sentation organis e des syst mes de ressources permet selon nous non seulement de participer la conception mais d y contribuer et de l orienter travers diff rents p rim tres artefactuels et des niveaux temporels vari s Ces perspectives pour la conception originales selon nous nous semblent pertinentes et favorables tout autant l innovation qu l exploration de territoires nouveaux Mots cl s M thodes Conception ressources u u innovation Operators systems of resources as resources for innovation some methodological proposals Abstract The participation of users to the design of their future work tools for example is viewed by all today as a positive element for design Indeed requesting the participation of future users and their contribution to design is occasionally said to be self evident Darses and Reuzeau 2004 At this point ergonomics is confronted with a very specific question how can the resources developed by operators be integrated in design
313. rcoming innovation to organization problems Academy of Management Journal 39 pp 1120 1153 Dreyfus H 1996 The Current Relevance of Merleau Ponty s Phenomenology of Embodiment University of California Berkeley Garud R Gehman J amp Kumaraswamy A 2011 Complexity Arrangements for Sustained Innovation Lessons from 3M Corporation Organization Studies 32 pp 737 767 Hargadon A amp Sutton R I 1997 Technology brokering and innovation in a product development firm Administrative Science Quarterly 42 pp 716 749 Jelinek M amp Schoonhoven C 1990 The innovation marathon San Francisco CA Jossey Bass Kanigel R 1997 The one best way Frederick Winslow Taylor and the enigma of efficiency New York NY Viking Mahwah New Jersey Associates Publishers Burgelman R A 1983 A process model of internal corporate venturing in the diversified major firm Administrative Science Quarterly 28 pp 223 244 Callon M 1986 El ments pour une sociologie de la traduction la domestication des coquilles Saint Jacques et des marins p cheurs dans la baie de Saint Brieuc L Ann e Sociologique 6 pp 169 208 Callon M 1987 Society in the making The study of technology as a tool for sociological analysis In W E Bijker T P Hughes amp T J Pinch Eds Lawrence Erlbaum SELF 2012 March J G amp Simon H A 1958 Organizations New York NY Wiley amp Sons
314. rdcandy est jug comme trop lev par les testeurs Au del de ces aspects les testeurs se disent majoritairement insatisfaits 7 sur 10 de la manuscription num rique et ce pour les raisons suivantes la vitesse d criture s en trouve largement affect e crire rapidement est difficile et la qualit de la graphie est d grad e On crit moins bien DISCUSSION l origine la conception technologique de cette tablette num rique n int gre pas l criture au stylet Il est juste envisag de pouvoir dessiner l aide du doigt Les logiciels de note les plus performants incluant par exemple une fonction de zoom invers qui r duit la vol e la taille des caract res sont l usage peu satisfaisant pour des saisies cons quentes Ce point est coh rent avec l valuation subjective des utilisateurs qui rapporte une forte insatisfaction au sujet de l application Handwriting Mail car ils n ont pas la ma trise du m canisme de zoom invers Concernant les stylets en plus du manque de pr cision ces dispositifs pr sentent en g n ral un coefficient de frottement lev ayant pour cons quence de ralentir la manuscription Par ailleurs la fonctionnalit multi touch propre aux crans capacitifs permet d interagir simultan ment en plusieurs points de l cran Or celle ci g n re des perturbations dans l criture car tr s souvent la paume de la main est pos e sur l c
315. rdel 1985 red finit celle ci en la pla ant au centre de la d finition d instrument et non plus simplement comme une interpr tation du rapport homme machine en introduisant la notion d instrument subjectif 2005 et en d finissant par la gen se instrumentale l appropriation de l objet technique par le sujet selon un double mouvement d instrumentation et d instrumentalisation Dans la m me logique B guin 2007 pr ne pour la n cessit d analyser simultan ment les caract ristiques du syst me technique et l activit de travail en vue de la cr ation de nouveaux outils B guin parle d ailleurs d une co construction entre concepteurs et utilisateurs dans un processus dialogique et formateur Cette co construction rend compte d une d marche d veloppementale qui renvoie elle m me aux limites de l acceptabilit et de l acceptation Leur apparente dichotomie semble pouvoir tre surmont e gr ce au rapport entre donn et cr qu examinent Clot et Beguin 2004 et aux articulations possibles entre acceptabilit et acceptation comme nous y invitent Bobillier Chaumon et Dubois 2009 Le m tier moteur de l activit L activit du sujet est dirig e Clot 2000 car elle se r alise dans l change du sujet avec l objet du travail et avec les activit s des autres portant sur le m me objet Ces trois p les sujet objet autrui ne peuvent tre pris s par men
316. re le logiciel de TCAO qui fait l objet de cette tude et qui se compose d un indicateur de disponibilit d une messagerie instantan e d une fonction audio et vid o et d une fonction partage de bureau Trois grands modes de travail collectif Il s agit avant tout de bien entrevoir les particularit s propres de chacune des fonctions de l outil messagerie instantan e indicateur de disponibilit partage de bureau vid o tout en essayant de comprendre le sens pour l usager de leur combinaison possible et au del de leur lien avec d autres outils C est ainsi par exemple que cette tude confirme la compl mentarit des outils synchrones avec les outils asynchrones puisque dans nombre de situations de SELF 2012 travail la plupart des salari s travaillent avec la messagerie instantan e mais formalisent les d cisions prises avec le mail De plus cette forme de conversation crite qui d finit la messagerie instantan e se pose en substitut de l oral et permet la communication informelle car elle ne laisse pas de traces Il s agit malgr tout d un support crit donc plus pr cis dans la r solution de probl mes Elle a d ailleurs un gros int r t pour les changes internationaux afin de g rer un anglais diff rent avec des accents qu on ne comprend pas des fois Au lieu d peler les mots au t l phone ou de risquer des malentendus au moins l c est crit La m
317. re n cessaires la r alisation des strat gies gestuelles sans d grader la performance pouvoir prendre du retard et le r cup rer sans acc l rer ni arr ter la ligne La compl mentarit et la combinaison innovante de ces deux outils Muska TMS et Ergo4D s est jou e 2 niveaux Par la sp cificit de leurs r ponses aux questions de l entreprise avec d une part l valuation et simulation des risques TMS et d autre part l laboration d hypoth ses au moyen de la simulation dynamique de flux Par la facult affiner les sc narii gr ce un enrichissement mutuel des 2 outils via la modification de leurs donn es d entr e r partition des t ches temps de cycle acceptable vis vis du risque TMS etc Concr tement l objectivation des man uvre a permis de D finir un cahier des charges de conception de la future ligne de conditionnement De valider des options techniques et organisationnelles partir de crit res objectifs De partager avec les op rateurs et les concepteurs un r f rentiel commun sur le travail futur Ainsi l utilisation conjointe des 2 outils dans une d marche participative a permis d aboutir une version du projet qui en objectivant les marges de man uvre a facilit l atteinte conjointe des objectifs de performance et de sant valid e par les d cideurs les concepteurs et les op rateurs marges de et faciliter la conduite de pro
318. rentissage moteur SELF 2011 Des instructions de montage incompl tes en regard des comp tences m tiers Regarde ce dossier gt Nombre de dossiers de montage de pi ces sont incomplets aux yeux des op rateurs d butants de formation micro lectrique qui y recherchent des informations plus pr cises De ce point de vue l organisation semble ne pas avoir accompagn l volution des comp tences des op rateurs C est comme si on m emp chait de faire mes preuves Les dossiers incomplets en cr ant un lien de d pendance aux plus anciens est v cue par des int rimaires comme un emp chement prouver leur propre valeur Un tutorat qui s effrite Je ne me suis jamais vraiment senti encadr Les op rateurs sollicitent un tutorat plus prolong et structur Nous identifions un paradoxe en tant livr s eux m mes les op rateurs n ont pas les moyens de d velopper leur propre autonomie En effet en se r f rant aux apports de la Clinique de l Activit il appara t que c est en se confrontant l activit et au point de vue des autres un r pondant collectif qu un professionnel est en capacit de d velopper son geste et ses propres exigences de qualit Fernandez 2004 Il tait bien mais il est parti Nous faisons l hypoth se que le turn over et les difficult s de recrutement sont favoris s par l effritement du tutorat et donc l absence de reconnaiss
319. rer c est d terminer la valeur d une grandeur par comparaison avec une grandeur de m me nature ayant valeur de r f rence Mais si l on labore des indicateurs des enqu tes ou des tableaux de bord sur les relations entre sant et travail les questions de RPS vont prendre place parmi d autres outils d valuation chiffr au m me titre que le suivi du volume de production du nombre de dossiers traiter de la fr quentation des usagers etc Cet appareillage statistique se caract rise par une r putation d autorit et une capacit d attraction face des interlocuteurs qui vouent aux chiffres beaucoup de respect Gilles Savereux 2004 Mais on ne peut consid rer le quantitatif comme une probl matique de travail en soi ou part Gilles Savereux ibid Les RPS et plus largement les questions de sant au travail ne doivent pas tre uniquement appr hend s via des indicateurs la n cessit d ajouter du r el du subjectif du v cu est indissociable de la volont de les exploiter C est v ritablement la d marche qualitative sur les conditions de r alisation du travail qui pose un moment donn la question de l int gration de mat riaux statistiques C tait bien l l une des premi res mises au point avec les acteurs RH construire un outil oui mais en allant au del de la dimension comptable de la sant au travail De l individu au collectif Cette mani re de comptabiliser
320. retiens individuels et collectifs ont concern un chantillon repr sentatif de salari s qui avaient t d j quip s de l outil lors de la phase test Nous avons ainsi interrog pr s de 50 personnes en entretiens individuels et collectifs Cf infra Ils appartenaient des m tiers marketing logistique R amp D des secteurs d activit Production Services et des niveaux de responsabilit managers op rationnels diff rents Enfin ils pouvaient galement tre amen s collaborer au sein d un m me m tier d un m me secteur d activit mais aussi coop rer de mani re transversale au sein d quipes distribu es Les entretiens individuels Onze entretiens individuels semi directifs ont t r alis s d une dur e moyenne d 1h00 Ils se sont d roul s dans des pi ces isol es et ont t enregistr s et retranscrits comparaison Lors de l entretien individuel les questions portaient sur la compr hension de l activit de travail avant et apr s l introduction de l outil gr ce l explicitation de situations d usage Les th mes abord s portaient sur les caract ristiques de leur activit les conditions d usage et la perception de l outil les modalit s de travail collectives contraintes difficult s les r actions par rapport aux r sultats du sondage etc pour permettre leur analyse et Les entretiens collectifs Huit entretiens collectif
321. rganisation Patrick BUTTE Fabrice BOURGEOIS Carole FERRAND Vincent JACQUEMOND Martine MILLERET Cindy PETRIC Catherine SERVIGNAT Patrick FA UEN Arlette HINTZY PATRICIA LEAL Cyril LEBOUCHER Chrystel PLENET Isabelle JAY Brigitte RUEF Pascale MERCIECA Nadine NOYER Charlotte PEYRAS Claude Solange PFENNIG Arnaud TRAN VAN SELF 2012 4 Sommaire Le travail de montage et d assistance technique de concerts et de spectacles objet d innovation dans un monde globalement pr caris enseeseesseeesseeeessereesseressereessseees Michelle ASLANIDES Melisa BRITO Gerardo BACALINI Roxana LOURO et Marta PANAIA La pr vention des RPS regards crois s entre DRH et Ergonomes esseeseeesseeseees Samya Bellhari Trahin Sylvain Leduc L objet technique possible instrument de d veloppement de l activit De la notion d usage une vision M M R uen de anne nes mana Marc Eric BOBILLIER CHAUMON amp Laurence TRIPOSELLI Du d veloppement de ressources la conception d un syst me technique place et r le des op rateurs dans l innovation ss Ga tan BOURMAUD Le CHSCT entre point de vue autonome sur le travail et lieu d laboration d actions CONC M ES LE RM nn Se M Sen N Bernard DUGU et Catherine PINATEL Les risques psychosociaux un objet de n gociation sociale Anne Marie GALLET Jack BERNON Innova
322. rino P 2003 M thodes et pratiques de la performance Le pilotage par les processus et les comp tences Ed d Organisation Mintzberg H 1973 Le manager au quotidien 10 r les du cadre Ed Eyrolles Pesqueux Y 2004 La notion de performance globale Dans 5 me forum international sur la Performance Globale de l Entreprise Tunis Tunisie Piney C 2011 Manager la performance au quotidien dans un service public quelle place pour les conditions de vie au travail M moire de Master Recherches Cnam Paris 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FPS congr s international ee CID e Soci t d Ergonomie US ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise wWww ergonomie self org _Www informaworld com ergo abs L arbitrage de haut niveau d une phase transitoire actuelle a la n gociation de r gles de m tiers G raldine RIX LIEVRE Fabien COUTAREL Simon BOYER Pascal LIEVRE Clermont Universit Universit Blaise Pascal EA 4281 ACT BP 10448 F 63000 CLERMONT FERRAND Clermont Universit Universit d Auvergne EA 3849 Centre de Recherche Clermontois en Gestion et Management BP 10448 F 63000 CLERMONT FERRAND Geraldine rix univ bpclermont fr R sum Le syst me sportif est devenu un secteur professionnel concurrentiel Si l arbitre est au c ur de l volution du syst me l impact des changements sur son activit et son accompagnement est sous e
323. rire le processus par lequel se g n rent les innovations ainsi qu identifier les caract ristiques des entreprises qui ont r ussi dans le domaine de l innovation Selon ces tudes l innovation est un ph nom ne qui merge d un processus complexe Jelinek amp Schoonhoven 1990 Dougherty amp Hardy 1996 Garud et al 2011 distinguent quatre types de complexit s relatives au processus de l innovation relationnel temporel manifeste et r gulatrice En effet l innovation implique des interactions entre des r seaux des personnes et des technologies provenant de communaut s de travail diff rentes Callon 1987 Dougherty 1992 Nonaka amp Takeuchi 1995 Hargadon amp Sutton 1997 et travers les niveaux micro et macro d une organisation Burgelman 1983 Van de Ven 1986 Le processus d innovation est non lin aire plein de hauts et des bas faux d parts et impasses Van de Ven et al 1999 De plus les organismes innovateurs manifestent une complexit concernant la gamme des produits et des services qui mergent de la recherche du d veloppement et la commercialisation Davis et al 2009 Enfin les entreprises innovatrices d montrent un ensemble de r gles organisationnelles sous jacentes ou informelles Axelrod amp Cohen 1999 d pendantes chaque fois du contexte du moment et soumises leurs propres transformation pendant leur usage Cowan et al 1994 Parmi les sociologues qui ont
324. ront le jour que des d cennies plus tard Est ce qu une telle d marche ne devrait pas se mener aupr s d actionnaires aupr s de ceux qui pensent l conomie des entreprises qui exigent d elles et donc des salari s une rentabilit financi re N est ce pas l que le rapport de force se joue n est ce pas l que la bonne sant des salari s se d cide Ces derni res questions soul vent la n cessaire articulation des pr occupations ergonomiques dans les approches conomiques du travail BIBLIOGRAPHIE M Gilles S Savereux 2005 Gestion des ges un enjeu de convergence des regards sur le travail et l entreprise Dans F Hubault coord Activit travail ressources humaines parle t on de la m me chose Les strat gies du changement en question Paris Octar s Editions Coll Le travail en d bats F Hubault F Bourgeois 2004 Disputes sur l ergonomie de la t che et de l activit ou la finalit de l ergonomie en question Dans Activit s volume 1 num ro 1 F Hubault 2005 Ergonomie et GRH quelle convergence pour changer la condition du travail Dans F Hubault coord Activit travail ressources humaines parle t on de la m me chose Les strat gies du changement en question Paris Octar s Editions Coll Le travail en d bats SELF 2011 19 D Ramaciotti C Dubey 2005 Promotion de la sant et de la s curit au travail de la demande du GRH la p
325. roposition de l ergonome Dans F Hubault coord Activit travail ressources humaines parle t on de la m me chose Les strat gies du changement en question Paris Octar s Editions Coll Le travail en d bats H Rou illeault T Rochefort 2005 Changer le travail oui mais ensemble Lyon ANACT P Ughetto 2007 Faire face aux exigences du travail contemporain Conditions du travail et management R seau ditions ANACT Azs Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur A congr s international A ETDs Soci t d Ergonomie LS ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __Www informaworld com ergo abs Texte original L objet technique possible instrument de d veloppement de l activit De la notion d usage une vision m tier Marc Eric BOBILLIER CHAUMON amp Laurence TRIPOSELLI Universit de Lyon Lyon 2 Lab GREPS CNAM Psychologie du travail 181 avenue Jean Jaur s 69007 Lyon marc eric bobillier chaumon univ lyon2 fr laurence triposelli laposte net R sum La mondialisation de l conomie et son corollaire l intensification des changes distance sont au c ur des grandes mutations du travail contemporain Le d ploiement d outils de Travail Collaboratif Assist par Ordinateur TCAO appara t pour les entreprises comme une des conditions n cessaires leur adaptation Cette tude s interroge sur les incidences de tels
326. rs Comme le souligne Serres 2010 p14 15 c est donc une erreur que de dire le but ou l essai y tait ou n y tait pas et l arbitre l a accept ou refus Non le but y est d s lors que l arbitre l a ainsi d cid Un but est un v nement juridique d cid mieux cr m me par l arbitre Il ne s agit pas de consid rer que l arbitre fait le jeu ou invente des buts mais de souligner que m me si l activit des joueurs pr existe aux actes de jugement c est la mani re dont l arbitre les montre qui les fait advenir en tant qu v nements du jeu but essai faute Ainsi l arbitre co construit avec les joueurs le d roulement du jeu et les r gles ne d terminent plus son activit mais permettent au sens de pouvoir et de possibilit cette co construction Cette tude de l activit des arbitres en match en partant de leur exp rience en situation met en exergue l cart important entre ce qui est souvent consid r comme la t che de l arbitre appliquer des r gles et son activit effective Ce d calage est il significatif de la p riode transitoire que traverse l arbitrage Peut il tre con u comme caract ristique de l effet de l innovation sur l activit des acteurs Quel est l impact sur les acteurs tant en termes de sant que de performance Comment les accompagner dans cette phase transitoire L INSCRIPTION DE L ACTIVIT DE L ARBITRE D
327. rs besoins mis par les acteurs RH l ergonome a propos deux types d outils un outil multifonctions s apparentant un guide d entretien multi dimensionnel s inspirant d outils standardis s existants sachant que les th mes qui investigu s seront n cessairement limit s une trousse outils avec un manuel d utilisation contenant la fois des guides d entretien des questionnaires valid s des grilles d observation sur les th mes recens s lors de l analyse de l activit comme sources de troubles de sant Dans ce cas l outil est plus performant puisqu il permet d aborder plusieurs probl matiques identifi es comme d terminantes dans la survenue des RPS mais sa prise en main est plus co teuse pour les futurs utilisateurs BATIR UNE FORMATION POUR PASSER LA MAIN Rappelons que l intervention n cessitait de r pondre une double demande construire un outil de pr vention mais aussi de former ses utilisateurs finaux sa mise en uvre La formation visait rendre autonomes les acteurs RH sur les questions de sant au travail En juillet 2008 l Accord National Interprofessionnel transposition en Droit fran ais de l accord cadre europ en sign en octobre 2004 par les partenaires sociaux europ ens visant pr venir et combattre le stress dans les entreprises nonce les grands principes de la lutte contre le stress et trace plusieurs pistes pour prendre des mesures Le recours l
328. ruments contemporains Paris Armand Colin RABARDEL P BOURMAUD G 2005 Instruments et syst mes d instruments In P Rabardel P Pastr Eds Mod les du sujet pour la conception Dialectiques activit s d veloppement Paris Octar s RABARDEL P BOURMAUD G 2003 From computer to instrument system a developmental perspective Interacting with Computers 15 5 665 691 127
329. s Mise en alv oles des portions Mise en carton des portions emball es Palettisation poste commun plusieurs lignes de conditionnement Cette ligne concerne un des produits phare de l entreprise De plus l augmentation permanente des demandes clients oblige l entreprise apporter r guli rement des am nagements techniques largeur convoyeur d coupe 2 t tes etc et organisationnels passage en 2x8 plus quipe de nuit pour r pondre aux surcro ts d activit saisonniers pour augmenter les volumes de production Mais face une nouvelle hausse des ventes l entreprise envisage d augmenter la cadence machine et souhaite que le diagnostic value l impact sur le risque TMS SELF 2012 Objectiver les marges de man uvre pour la conception des nouvelles situations de travail L intervention a t men e sur le mode d une conduite de projet impliquant l ensemble des acteurs de l entreprise direction encadrement de proximit op rateurs et CHSCT Une premi re tape a permis d identifier les sympt mes de pathologies professionnelles et de les mettre en relation avec des situations de travail Ainsi la majorit des op ratrices souffrent de douleurs pouvant aboutir des TMS De mani re unanime elles identifient le poste de mise des portions en alv oles comme tant le plus p nible d un point de vue physique amplitude articulaire des paules torsion du dos effort du
330. s Concevoir l innovation SELF 2012 62 Sch n D Ed 1983 The reflexive practitioner How professionals think in action Basic Book Inc Staudenmaier J M Ed 1985 Technology s Storytellers Cambridge Massachusets MIT Press Visser W 2009 La conception de la r solution de probl mes la construction de repr sentations Le travail Humain 2009 1 72 61 78 g7 me Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur congr s international E N Abs Soci t d Ergonomie de Naaa ERGONOMICS ABSTRACTS Langue Fran aise www ergonomie self org __www informaworld com ergo abs Texte original Innovation et travail quel r le peuvent jouer les ergonomes Nicolas MARMARAS amp Dimitris NATHANAEL Ecole Polytechnique d d Ath nes Facult d Ing nierie M canique Heroon Polytechniou 9 Zografos 15780 Gr ce marmaras central ntua gr dnathan central ntua gr R sum Apr s un rappel des d finitions du ph nom ne de l innovation et de la litt rature respective nous nous concentrons sur l innovation au sein d une entreprise et nous examinons les m canismes qui sont li s aux phases par lesquelles passe le d veloppement d une innovation c est dire la cr ation d une id e nouvelle par les travailleurs individuels et les communaut s de travail la concr tisation de cette id e en un artefact nouveau et finalement son appropriation et utilisation Ensuite nous di
331. s En particulier le CHSCT en tant qu IRP se doit d laborer et tenir un point de vue et une action autonomes sur les questions qui entrent dans son champ de comp tence en mati re d hygi ne de s curit de sant physique ou mentale et d organisation du travail Cela signifie que cette posture doit lui tre videmment reconnue mais aussi que les lus doivent se donner les moyens de la tenir par exemple gr ce aux formations qu ils suivent et la mani re dont ils construisent leurs analyses et leurs actions dans l ensemble du champ HSCT SELF 2012 Enfin construire une analyse partir du statut d IRP permet d insister sur un aspect du travail des lus qui nous semble n glig dans beaucoup d tudes conduites sur cette instance savoir la place centrale qu occupe alors la question de la repr sentation Les lus sont des repr sentants des salari s ils sont donc d tenteurs d un mandat et le lien qu ils entretiennent avec leurs mandants va marquer le fonctionnement de l instance ainsi que la pertinence des analyses qu ils doivent effectuer et des propositions qu ils doivent formuler Le CHSCT comme une construction sociale fortement marqu e par la contingence Dire que le CHSCT est une construction sociale signifie que la forme qu il prend un moment donn dans une entreprise donn e est toujours une r ponse contingente apport e par les acteurs Il ne s agit donc pas d
332. s conditions d emploi salaires retraire cong s sur la sant risque lectrique chutes et sur la fiabilit chute d quipements et structures Ces probl mes guideront le choix des situations caract ristiques dont nous ferons l analyse dans la phase suivante du projet Les techniciens Environ la moiti des techniciens interview s est jeune de courte exp rience professionnelle mais de tr s grand engagement thique dans la lutte pour leurs conditions de travail futures L autre moiti est constitu e des anciens qui ne luttent pas trop pour eux m mes mais pour ceux qui arrivent pour les jeunes g n rations pour qu ils n aient plus vivre ce qu ils ont d endurer Certains travaillent plut t dans des spectacles petits th tres f tes etc et d autres dans des stades ou grandes salles et avec des groupes internationaux en tourn e Ils sont g n ralement autodidactes sauf pour ce qui est des plus jeunes qui ont g n ralement des formations courtes mais sp cifiques leur m tier Ils ont tous suivi des cours impartis par les concepteurs des quipements utilis s Leur apprentissage s est fait SELF 2012 dans tous les cas sur le terrain et leur arriv e dans ce milieu plut t par hasard La moiti vit en couple et subit les cons quences que ce travail a sur la vie de famille les autres tant soit divorc s soit encore c libataires Certains mentionnent courageusement la question
333. s etc L intention du syndicat est donc de clarifier ce qui arrive en r alit Ils souhaitent que le syndicat prot ge leurs droits au travers d un cadre juridique et humain qui d finisse des r gles des normes du travail Un souhait qui merge est qu il soit possible en son sein de discuter les pratiques les normes afin que celles ci puissent tre questionn es et am lior es Les aspects positifs de leur organisation sont pour le moment la r union entre coll gues les discussions les moments pour entendre l autre dire qu il vit ce que je vis Le syndicat est compris comme un endroit de convergence de toutes ces questions et pr occupations Les aspects am liorer sont tous administratifs ou de l ordre de la communication ou l organisation Le seul probl me qui se pose est parfois un grand enthousiasme mais ensuite trop peu de travail concret Les propos ou intentions des membres du syndicat ne sont pas questionn es ce jour ceux ci ayant plut t un tr s bon avis sur les attitudes et valeurs des membres en g n ral Les propos suivants illustrent un exemple significatif de l avis global sur ce syndicat et son futur les changements durables sont ceux que nous allons travailler ensemble et en focalisant sur des objectifs concrets nous le voyons dans notre travail travail en quipe la discussion le d bat et la confrontation aussi Nous devons commencer comprendre l importance d tre un bloc
334. s centres de formation de la r gion et 2 ergonomes consultants Dans cette communication nous laissons chacun des trois acteurs raconter tour tour l intervention r alis e et en particulier ce qui s est jou lors des espaces de rencontres peu communs qu ont repr sent s les r unions du Comit de Pilotage Dans une quatri me partie c est la vision nouvelle issue d une activit r flexive men e par tous Elle permet de rediscuter des enjeux individuels et collectifs tels que questionn s par une d marche participative r ussie POINT DE VUE DU DIRECTEUR REGIONAL La direction g n rale de l AFPA impulse d s 2009 un plan strat gique accompagn d une r organisation g n rale qui sera r ellement engag e mi 2010 Ce plan strat gique s op re sous la pression d un changement d environnement conomique qui voit nos modes de financement passer d un r gime de subvention avec les conseils r gionaux et l Etat 60 de nos ressources des syst mes r gionaux d appels d offres dans un contexte de rar faction des finances publiques Dans le m me temps 1 AFPA est confront au transfert de ses services d orientation P le Emploi et donc contrainte de revoir l ensemble de son process de recrutement des stagiaires L objectif principal de cette r organisation demeure l am lioration de notre pilotage en structurant les quipes au niveau r gional ensemble des centres de formation
335. s dans les situations de travail Guilbert et al 2010 D terminants de l intention Performance 1 Expectancy Expectancy Behavioral Use Intention Behavior Social I I I I I 1 Effort I I I I 1 Influence Facilitating Conditions Gender Age Experience Voluntariness of Use Figure 3 Int gration d une boucle de r tro action sur les d terminants de l intention dans le mod le unifi de la th orie de l acceptation et de l usage de la technologie d apr s Venkatesh et al 2003 Au del de ces premiers l ments de nombreuses autres questions se posent Qu en est il de la compatibilit entre les exigences d usage li es cet outil et les contraintes d une situation d valuation o il faut appr cier des capacit s d action faire face l impr vu Cette innovation technique est elle juste une modernisation de l outillage de travail ou bien une transformation technique cognitive et sociale de la situation de travail Peut on se passer du papier pour travailler Sur cette derni re question le rapport Hourcade Lalo et Spitz 2010 souligne les qualit s de ce support comparativement celles de l cran Le papier pr sente un confort bien sup rieur en mati re de maniabilit d encouragement la cr ativit d encombrement r duit de modularit de fiabilit technique et de p re
336. s disciplines et dans un second temps d imaginer un sc nario de sc ne de crime en lien avec les techniques permettant d lucider la situation probl me qu ils cr e La trame temporelle d butant l tape 4 au moment de la rentr e se r partit sur 19 semaines Semaine 1 S ance de concertation des 6 enseignants de l option Semaine 2 S ance vid o d accroche puis pr sentation de l option et de son organisation Semaines 3 5 S ances de Math matiques abordant les techniques li es au Cryptage Code de C sar Cl de carte vitale Semaines 6 8 S ances de Physique Chimie li es des Missions stup fiant mobilisant la CCM cambriolage avec analyse de trajectoire avec vid o et tableur traces de sang avec l utilisation de Luminol Semaines 9 11 S ances SVT abordant les techniques d analyse d empreintes g n tiques de pollens et de groupes sanguins Semaine 12 R union de concertation entre enseignants pour organiser la suite du module Semaine 13 14 Pr paration par les l ves de sc nario Sc ne de crime sans aide puis avec l aide d Internet Semaines 15 17 Suite avec l aide d un enseignant d une mati re diff rente par semaine Semaines 18 19 Pr sentations orales des travaux L analyse du dispositif con u montre qu une coh rence commune a pu merger la structure du dispositif ainsi que les modes
337. s inscrites dans la case du TA correspondant l intervention que l Ordonnanceur a d cid d annuler 3 L Ordonnanceur proc de une nouvelle affectation en inscrivant dans la case lib r e les informations relatives l intervention urgente bon alors celle l je lui mets lui 4 et donc celle l c est pour lui l Ordonnanceur proc de la r affectation Il inscrit dans une autre case du TA les informations qu il avait ray es ou effac es pr c demment 5 L Ordonnanceur proc de l valuation et la v rification des modifications qu il vient d apporter au tableau d activit bon l a doit tre bon tout a a doit tre bon oui oui oui c est OK C est l tape d analyse et de contr le de la nouvelle situation construite Nous pouvons remarquer que la premi re et la derni re tape sont consacr es l analyse de la Afin de faciliter la compr hension de ce sch me nous avons ajout la description des diff rentes tapes les verbalisations qui les ont accompagn es SELF 2011 situation d ensemble qui ne comporte aucune transformation du TA L Ordonnanceur se contente apparemment de le consulter En r alit il teste au plan repr sentatif interne les possibilit s d annulation et de r affectation des interventions d j d cid es Dans les trois tapes interm diaires au contraire l activit vise une transf
338. s les processus de changement organisationnel association la d finition des politiques de sant au travail une am lioration des moyens r els de fonctionnement r unions formation des membres pr sence des acteurs externes et une meilleure visibilit aupr s des salari s pr sence sur le terrain travail d analyse moyens d information Le renforcement du pouvoir d agir du CHSCT est de toute vidence une pi ce maitresse dans l am lioration des dispositifs de protection de la sant physique et mentale des salari s BIBLIOGRAPHIE ARACT Auvergne 2011 Quel s CHSCT s pour demain Fiches rep res pour agir au sein des CHSCT Coutrot T 2008 Le r le des comit s d hygi ne de s curit et des conditions de travail une analyse empirique Travail et Emploi 117 25 38 Di Ruzza R Caveng R Francescon JM Franciosi C Jean R Le Bris R Orban E 2009 Panorama des savoirs militants enqu te pist mologique aupr s des repr sentants du personnel Rapport de synth se de la recherche pour la Dares Rapport Universit de Provence Dugu B 2005 Le travail de n gociation regards sur la n gociation collective d entreprise Toulouse Octar s Dugu B 2008 Les paradoxes de la participation du CHSCT dans la conduite des projets de conception Actes du 43 me congr s Self Ergonomie et conception Septembre 2008 Ajaccio Octares p 49 53 Rogez I Lemonnier C 2011 Co
339. s ont t effectu s D une dur e de 2 heures environ ils regroupaient en moyenne 5 salari s et se d roulaient dans une salle de r union Ici l enregistrement audio n a pas t syst matique Il nous est apparu essentiel de regrouper soit les personnes du m me service changeant sur leur usage propre de l outil soit des personnes de services diff rents qui avaient des missions communes et qui devaient collaborer en mode projet Ainsi ces entretiens furent l occasion d une d lib ration collective sur les besoins que suscitait l outil et au del de l outil sur l activit de travail des salari s et sur l organisation m me du travail L apport de la clinique de l activit dans l tude Les m thodes en clinique de l activit d clenchent la parole de l autre en l interrogeant sur le comment Ici lors des entretiens cette phase de description fournit une tentative d acc s au concret au r el gr ce la description des usages de l outil en situation En pla ant le travail au centre de l entretien l outil donne l occasion au sujet non plus de parler de lui mais de parler des gestes de son m tier et par le m tier de revenir lui PRINCIPAUX RESULTATS ET ANALYSES L activit de travail quotidienne est marqu e par des interactions asynchrones rendues possibles par la messagerie classique et des changes synchrones que permettent la visio conf rence ou enco
340. s pas t r alis le b n ficiaire re oit le mat riel de d pistage b tonnets enveloppes mode d emploi par courrier Lors de la prochaine campagne de d pistage renouvel es tous les deux ans la personne est de nouveau recontact e par voie postale selon deux cas de figures En premier lieu si le test ant rieur tait n gatif En second lieu si le test n avait toujours pas t effectu Si un test de d pistage se r v le positif la personne est invit e effectuer un d pistage par coloscopie Projet pluridisciplinaire PRADO intervention d un tiers l accompagnateur au d pistage AD en vue de la r duction des in galit s sociales de sant Le syst me de soin et de sant en Am rique du Nord comporte de grandes disparit s l quivalent d un syst me de soin public y est toujours en pourparler tandis les in galit s sociales de sant ne cessent de s amplifier au sein des populations Dans ce contexte de nombreux programmes d accompagnement des populations d favoris es ont t mis en place d s le milieu des ann es quatre vingt dix Le tout premier programme d accompagnement men dans le quartier de Harlem New York a t mis en place par Freeman Muth et Kerner 1995 Ainsi que le souligne Freeman 2006 cet accompagnement visait pallier aux in galit s d acc s aux soins et la pr vention de cancers cancer du sein du colon et de l ut rus pour les popul
341. s succinct de intervention e noter que la partie basse appel e R serve permet de conserver sur le TA les diff rentes interventions affecter nous revenons sur ce point dans la derni re partie Il permet de pr senter les l ments suivants quoi qui quand Des codes lettr s sp cifiques comme parfois des codes de couleurs sont utilis s pour distinguer les diff rentes vacations horaires de travail et du texte est saisi avant son impression et ou des notes ajout es la main pour d crire succinctement chaque intervention l ments en provenance de la Demande d Intervention S ajoutent aussi des l ments de l outil de GMAO Gestion de la Maintenance Assist e par Ordinateur le num ro du Bon de Travail correspondant par exemple Ainsi souvent la forme papier du TA coexiste une version informatique la forme papier permet de noter rapidement de nouvelles informations tandis que la forme informatique sert de support avant l impression d une version propre TA initial ou mis jour pour l activit de l Ordonnanceur et est partageable chaque avec d autres personnes notamment les Intervenants Le TA est initialis par l Ordonnanceur en fin de chaque semaine n 1 en fonction des vacations des Intervenants horaires de travail absences etc et des interventions qu il est d ores et d j possible de planifier Le TA est g n ralement affich dans les diff re
342. sage au point que des formations la lecture de plan sont parfois propos es par les ergonomes durant la conduite de projet Nous pensons que la gamme des objets interm diaires adapt s l ergonomie est aujourd hui cruellement insuffisante ou tout au moins insuffisamment cartographi e et que les usages qui y correspondent sont trop peu sp cifi s voir galement Boujut amp Blanco 2003 L objectif du travail pr sent dans cette communication tait donc de sp cifier un objet interm diaire en se focalisant sur les dynamiques collectives participatives de la conception Plus particuli rement on s est int ress l usage d un logiciel design by me et d une maquette compos de briques de Lego pr s de 10000 briques au total Dans un premier temps nous pr senterons un cadre conceptuel partir duquel on appr hende la conduite de projet et le statut qu y tiennent les objets interm diaires On pr sentera le terrain et les enjeux du projet la conception de la plate forme photonique On indiquera ensuite l objet interm diaire que nous avons utilis et ses usages durant le projet On terminera sur les principaux acquis et les perspectives pour des d veloppements futurs L ERGONOMIE EN CONCEPTION L ergonome ne se satisfait pas de voir des outils ou des situations de production d favorables aux conditions de travail Il souhaite s impliquer dans les processus de conception N
343. saisir la continuit ou non des jugements locaux se construisent au fil du match Ainsi ce ne sont pas des l ments d termin s a priori qui fondent la construction de la performance arbitrale mais des crit res qui se construisent en situation relativement aux int r ts des superviseurs Ce travail a permis de commencer caract riser la performance arbitrale non telle que les superviseurs la d clinent d crivent mais en fonction de la mani re dont ils la construisent effectivement De nouvelles tensions apparaissent entre la n cessit d un relev factuel rapportant la succession des v nements du match et des interventions de l arbitre l appr ciation spontan e d actions arbitrales ponctuelles et la construction d un jugement global coh rent et argument De plus le superviseur s attache observer le match arbitr selon trois modalit s une centration sur l activit des joueurs une sur celle de l arbitre et une sur la co construction du d roulement du jeu Enfin une autre tension peut tre relev e entre des crit res tablis a priori qui sont souvent pr sents dans les discours et la construction de crit res d appr ciation au fur et mesure du match voire apr s le match lors du visionnage vid o Les tensions mises en vidence par l analyse de l activit du superviseur confirment et affinent les r sultats relatifs l analyse de l activit de l arbitre Ces tensions semb
344. salari s L objectif d un travail s par entre les acteurs visaient donc de mettre en discussion chez chaque partie prenante la question des RPS les diff rentes acceptions ce que le concept recouvre et de quelle mani re concr te il se manifeste dans le travail Il s agissait alors d amener chaque partie construire une repr sentation commune pour ensuite adopter un positionnement partir duquel la n gociation pourra se jouer Chaque organisation syndicale a d se retourner vers ses propres troupes dans chacun des m tiers pour recueillir de l information et donner de la chair au concept de RPS Les DRH se sont rapproch s de leurs correspondants RH pour comprendre comment s exprimer les RPS dans leurs filiales ou leurs tablissements Lorsque ce travail avec chaque partie prenante est arriv maturit chacune d elle dans une s ance de pr sentation crois e a fait part l autre de son diagnostic de la situation et les rubriques qu elle souhaitait aborder dans la n gociation La surprise a t assez grande de constater qu il y avait une large convergence des sujets m me si bien entendu le contenu propos par l une ou l autre des parties tait distinct C est donc cet instant pr cis que l accompagnement a cess pour laisser les acteurs finaliser leur accord Ils ont eu besoin de bon nombre de s ances mais ont atteint leur but DES ENSEIGNEMENTS RETIRER L incitation ou l obliga
345. salari s du laboratoire de manipuler ce produit sous forme nanostructur e Le Comit d Hygi ne S curit et Conditions de Travail CHSCT alert par les salari s souhaite quant lui des informations sur les risques li s aux nanoparticules afin de mener une campagne de communication et de pr vention Face cette situation conflictuelle entre salari s et management cette rupture du dialogue social entre partenaires sociaux et direction et apr s des premiers entretiens exploratoires avec les responsables du d partement RID nous leur proposons de les accompagner dans la mise en place d un dispositif de pr vention du risque li aux nanomat riaux int gr au dispositif de pr vention existant dans l entreprise Au del de la mesure de l exposition des salari s il s agit d explorer les repr sentations du risque li aux nanomat riaux chez les diff rents acteurs mobilis s et montrer comment l action de pr vention et l activit de travail des salari s peuvent tre des ressources pour l innovation dans l entreprise Nous entendons ici par innovation la mise sur le march et ou l int gration dans le milieu social d une invention Alter 2010 c est dire dans notre exemple l introduction d un nouveau produit chimique sous forme nanostructur e dans le laboratoire partie humide et son appropriation par les salari s METHODOLOGIE Des entretiens semi directifs 16 ont t men s a
346. scutons le r le que peuvent jouer les ergonomes ainsi que les connaissances dont ils disposent afin de faciliter ces m canismes et apaiser les forces qui vont l encontre de l innovation Mots cl s innovation pratique r flexion en action r flexion sur action Innovation and work which role the ergonomist can play Abstract After reviewing the definitions concerning the phenomenon of innovation and the related literature we focus on the innovation within a company and examine the mechanisms which are related to the phases through which passes the development of an innovation i e the creation of an idea by the individual workers and the communities of practice the substantiation of this idea in a new artefact and finally its appropriation and use Then we discuss the role that can play the ergonomists and the knowledge they dispose in order to facilitate these mechanisms and to appease the forces that go against innovation Key words innovation practice reflection in action reflection on action Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Marmaras N amp Nathanael D 2012 Innovation et travail quel r le peuvent jouer les ergonomes Aucun
347. ses organisation du travail structure des entreprises outils de travail am nagement physique des espaces RH etc L ergonomie a donc un r le jouer en amont des conditions de travail en intervenant sur les facteurs qui d terminent ces derni res Ainsi elle peut se positionner sur la d finition des changements et leur mise en place L intervention rapport e ici montre l une des places que l ergonomie peut jouer dans la conduite d un projet de changement la fois dans son positionnement par rapport au projet int grer l quipe projet en amont du processus mais galement dans son positionnement par rapport l objet du changement int grer les points de vue des salari s et les contraintes sociales dans la d finition du projet Apr s avoir rappel le cadre th orique dans lequel s inscrit notre d marche l intervention sera d crite i la composition de l quipe projet et la succession des diff rentes m thodes mises en uvre et ii les principes sur lesquels la m thodologie conduite s est appuy e Dans la derni re partie seront pr sent s les r sultats de l intervention non seulement comment la d marche ergonomique mise en place a permis d infl chir et d enrichir la d finition du projet de changement de la Direction mais galement comment elle a permis aux salari s d adh rer au projet CONTEXTE CONDUIRE SOCIALEMENT UN CHANGEMENT L intervention ergonomi
348. simple d utilisation il faut apposer un pr l vement de selles sur des cartons envoyer au laboratoire et sans danger ni douleur mais aussi de bas co t Faivre nous apprend que ce test peut diminuer le taux de mortalit de 15 20 il rajoute que p 11 Sa sp cificit est excellente 98 sa valeur pr dictive lev e 40 pour un ad nome ou un cancer A titre logistique ce d pistage est suivi et contr l la plupart du temps par des organismes de gestions d partementales Le d pistage en lui m me consiste en un test de recherche de sang occulte dans les selles test en cours d utilisation Hemoccult IT Ce qui diff rencie ce test de d pistage des autres d pistages est la mobilisation du b n ficiaire dans sa r alisation Il doit en effet pr lever recueillir lui m me ses selles mais galement les rediriger via un courrier pr tabli au centre d analyse La population cibl e par ce d pistage de masse de ce cancer est celle des gens g s de 50 75 ans n ayant pas d ant c dents familiales de cancer colorectal ni d ad nome Une fois l ge requis atteint les r gies d partementales envoient un premier courrier la personne l incitant retirer son test aupr s de son m decin g n raliste qui lui expliquera la mise en pratique de ce d pistage Si le test n est pas effectu au bout de quatre mois la personne re oit nouveau ce courrier Si un an plus tard le test n a toujour
349. ssus de construction et de mise en cause de la performance qui existent pour d autres activit s professionnelles mais dont le caract re plus confidentiel contribue les rendre moins facilement saisissables SELF 2012 81 L ACTIVIT DE L ARBITRE DE HAUT NIVEAU AUJOURD HUI De l application de la r gle aux actes de jugement de l arbitre Relativement peu de travaux de recherche s attachent l arbitrage La plupart d entre eux s inscrivent dans un formalisme juridique Celui ci peut tre d clin en trois points 1 la faute est factuelle 2 la r gle d termine les jugements 3 la t che de l arbitre est de bien connaitre la r gle et de bien voir les faits Certains travaux concernent le potentiel physique de l arbitre son impact sur sa performance et les possibilit s d entrainement Kay et Gill 2003 Weston et coll 2007 D autres se centrent sur les processus de d cision de l arbitre et ses biais biais perceptifs li s la cat gorisation la m morisation ou l int gration d informations Dosseville amp Garncarzyk 2007 Plessner amp Haar 2006 De mani re exp rimentale les l ments influen ant la discrimination visuelle ou l valuation de la loyaut de l action sont appr hend s D autres r sultats soulignent surtout que les d cisions prises par l arbitre lors du match sont diff rentes de celles prises au cours des protocoles exp rimentaux Gilbert amp
350. st tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Riff J Brunet M Thieffinne C 2012 L innovation par la pr servation des savoir faire Un enjeu pour l ergonomie dans une industrie a ronautique 47 Congr s self 2012 Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2011 107 INTRODUCTION Le groupe a ronautique auquel appartient l entreprise dans laquelle nous avons r alis une intervention ergonomique affiche un fort investissement dans l innovation en consacrant une part importante de ses revenus des activit s de recherche et de d veloppement La production de ce groupe ne se r sume toutefois pas aux seules technologies de pointe De fait la conservation des savoir faire pour la production des technologies d anciennes g n rations est essentielle pour cette entreprise afin qu elle puisse assurer les garanties de vie de mod les d avions ou d h licopt res produits En centrant notre propos sur un atelier de production
351. stim Dans cette p riode transitoire nous tentons de caract riser l activit r elle de l arbitre et d envisager des mani res d accompagner le d veloppement de sa performance Nous avons investigu l activit et l exp rience des arbitres en match Puis nous avons examin comment d autres acteurs en particulier les superviseurs contribuent la construction de la performance arbitrale Nous soulignons le d calage entre la t che suppos e de l arbitre et son activit les tensions s exer ant sur sa performance Nous consid rons ces tensions comme un frein la performance et comme les stigmates d une activit en mutation Nous envisageons l laboration collective dynamique et n goci e d un r f rentiel de comp tences comme voie de d passement des difficult s gr ce des disputes de m tier Mots cl s Exp rience et pratique performance des syst mes et valuation supervision et relation entre pairs analyse du travail et analyse de comp tences Activity of high level referee from a transitional phase to work rules negociated Abstract Sport system has become a competitive business sector If the referee is at the heart of the system evolution change impact on its activity and necessary supports are underestimated In this transitional period we aim to characterize the actual activity of the referee and to consider ways to support the development of its performance We studied referees activity
352. suivante Bourmaud G Brebion S R taux X amp Sich P 2012 Faire face une restructuration ensemble rencontres de points de vue et constructions multiples Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2011 112 INTRODUCTION Le Congr s de la SELF 2012 dont le th me est Innovation et Travail sens et valeur du changement constitue pour nous l occasion de proposer une approche plurielle sur les d sordres de l innovation sur le travail que peut repr senter une restructuration comme sur les moyens mis en uvre pour y faire face Cette communication rend ainsi compte du d roul particulier d une intervention men e pendant pr s d un an au sein de l une des entit s r gionales de P AFPA la r gion Haute Normandie Marqu e par une demande initiale expertise CHSCT qui a consid rablement volu sur laquelle nous revenons en fin de ce papier et par un r el cadre participatif cette intervention est ici pr sent e travers trois points de vue diff rents port s par les acteurs suivants le directeur de la r gion le secr taire du CHSCT de l un de
353. superviseur dans un d lai de 15 jours si possible sans nouvelle supervision intercal e Cet entretien se structure en plusieurs temps revenir sur la performance de l arbitre lors du match suivi resituer les d bats et acc der des donn es compl mentaires manquantes par exemple et les tapes ult rieures du travail du superviseur Que s est il pass depuis le match interactions usage de la vid o d calage ou pas avec l impression en direct modalit s d criture du rapport Explorer plus en d tail les repr sentations du superviseur sur l arbitrage et son propre v cu Quelles exp riences du superviseur dans l arbitrage arbitres niveau dur e p riode Quelles fonctions la f d ration et dans des comit s r gionaux ou d partementaux Qu est ce qu un arbitre id al pour vous Cette vision est elle partag e fait elle d bat Quelles sont selon vous les comp tences d un bon superviseur Qu aimeriez vous faire en tant que superviseur et que vous ne faites pas Un entretien t l phonique avec l arbitre du match regard port sur sa propre performance et ses interactions avec le superviseur Chaque fois que cela est possible recevable socialement un enregistrement audio vient compl ter les prises de notes papier crayon Ce protocole a t mis en place pour 4 superviseurs d un championnat fran ais de sport collectif professionnel La constructi
354. sur le suivi d une formation et l obtention d une licence de vol Cette qualification est n cessaire pour contr ler l exercice du m tier de pilote Afin d am liorer la s curit des vols un nouveau programme de formation est en cours de d ploiement dans toutes les compagnies a riennes Il trouve son origine notamment dans des pr conisations des instances internationales IATA International Association of Transport by Air et nationales DGAC Direction G n rale de l Aviation Civile Op rationnalis dans le programme ATQP Alternative Training and Qualification Program celui ci s appuie sur l exploitation de la performance des pilotes dans la r alisation d exercices complexes en simulateur de vol incendie dans le cockpit panne de moteur en phase de d collage risque de collision en vol Le principe est d tudier les d faillances rep r es dans ces conditions pour laborer les exercices mettre en uvre lors des prochaines s ances de formation Dans ce cadre le r le de l instructeur qui intervient seul est d valuer la performance des pilotes sur la base d une grille pr d finie structur e autour de 9 comp tences Gestion de la charge Coop ration Leadership Pour r aliser ce travail actuellement l instructeur utilise un bloc de papier et un stylo l aide desquels il rel ve des informations appel es aussi commentaires Ces derniers servent alimenter le d bri
355. t focaliser les interactions sur certains aspects de l objet en cours de conception alors que d autres dimensions vont rester dans lombre D autre part leur ouverture aux interactions ils facilitent certaines interactions mais en interdisent d autres Pour l ergonomie l enjeu est moins d analyser les volutions en cours que d identifier voire de sp cifier des objets interm diaires bien adapt s aux enjeux de SELF 2011 la discipline Les recherches finalit s analytiques fournissent n anmoins un cadre conceptuel int ressant Deux questions sont pos es La premi re porte sur les m diations du travail quels sont les objets interm diaires qui permettront de mettre en sc ne et de repr senter le travail Ainsi et par exemple le graphisme technique rend disponible une quantit consid rable de savoirs mais il ne laisse voir que des vannes et des tuyaux laissant dans l ombre les questions li es au travail de ceux qui en feront par exemple la maintenance Le second point tr s articul la question des outils pour les d marches participatives Seim amp Broberg 2010 porte sur le caract re ouvert ou ferm de l objet quels sont les objets interm diaires ouverts des interactions avec les op rateurs Pour rester sur l exemple du graphisme technique on sait que les plans sont tr s ferm s ils mobilisent un code formel qui exclut ceux qui n en ma trise pas l u
356. t les transformations dues aux TIC si elles s op rent ne sont pas automatiques et c est bien l usage et non pas les caract ristiques intrins ques de la technologie qui va en d terminer les effets Bobillier Chaumon 2003 Que peuvent nous apprendre ces usages Cette question renvoie aux diff rentes conceptions du rapport entre l homme et la technique et la d finition m me de l activit de travail Usage des techniques et Activit de travail une articulation n cessaire La question du rapport de l homme et de la technologie est g n ralement abord e selon deux angles d approche 1 celui du pronostic d usage de l acceptabilit a priori de l outil par l homme et celui ii de l acceptation de l outil c est dire de l tude des conduites r elles d adoption toujours en lien avec un contexte donn r el dans une perspective d action situ e Dubois amp Bobillier Chaumon 2009 Clot et Beguin 2004 questionnent ainsi la probl matique du donn et du cr au c ur des d bats qu ont suscit les th ories de l action situ e Si elles permettent de mettre en exergue les invariants structurels de l action situ e elles laissent en friche la question du d veloppement m me des invariants de l activit Ce d veloppement dans un contexte d introduction d une nouvelle technologie ne peut s appr hender sans clarifier la notion d usage Raba
357. t con ue On y reconna t des facteurs favorables partir des acquis des acteurs RH en mati re de sant au travail favoriser l ind pendance et l autonomie d velopper l apprentissage actif et coop ratif promouvoir la responsabilit des acteurs RH sur le sujet Dans ce type de projet l enjeu est d amener les acteurs RH comprendre et accepter qu un autre regard sur le travail est possible que la dimension quantitative de la sant au travail peut s interpr ter aussi au regard de dimensions qualitatives et que la sant au travail doit devenir un axe prioritaire de travail Mais n est ce pas illusoire de croire qu au d part de l ergonome les acteurs RH pourront faire de la sant l une de leur pr occupation majeure Effectivement le plus souvent des logiques financi res et conomiques notamment l emportent contre les DRH Mais plus intriguant est le processus social qui a conduit le groupe professionnel des RH se priver lui m me de toute logique suffisamment puissante suffisamment pragmatique pour lutter contre ses tendances Ughetto 2007 Les DRH sont eux m mes pris entre des logiques contradictoires puisqu ils sont bien souvent d pendants des axes strat giques d cid s par leurs directions g n rales tout en tant persuad s que promouvoir la sant de leurs salari s serait un axe majeur pour maintenir et accro tre leur efficacit CONCLUSION Il a t question au c
358. t d experts interne et d un comit op rationnel dont la mission est de proposer au comit d experts des solutions de pr vention permettent de structurer le projet et sont autant d espaces de d bat collectif DISCUSSION Cette intervention permet de mettre en vidence comment les acteurs de l entreprise se saisissant de la question de la pr vention des risques li s aux nanomat riaux et soutenus par notre d marche SELF 2012 ergonomique produisent des innovations techniques mais aussi des innovations organisationnelles et sociales Il sera int ressant par la suite de retourner sur ce m me terrain pour observer de nouveau l activit de travail des salari s et la fa on dont ils se sont appropri ces changements Nous pourrons ainsi explorer les liens entre innovation technique et innovation sociale est ce que les r flexions engag es sur les pratiques des salari s utilisation d une fiole jaug e la place d une prouvette diff rence de fa ons de faire pour la pes e ont produit des innovations sociales r f rentiel sur la diversit des pratiques ou stabilit des pratiques et entre innovation organisationnelle et innovation sociale est ce que le r am nagement des espaces de travail facilite leurs relations le travail collectif ou le collectif de travail La prise en compte du travail r el des salari s et la recherche collective de solutions de pr vention ont permis des t
359. t d une histoire bien plus large Le d veloppement de ressources a ainsi t int gr la conception d un syst me technique offrant une place originale et pertinente nous le croyons pour les op rateurs dans un processus d innovation BIBLIOGRAPHIE BEGUIN P 2003 Design as a mutual learning process between users and designers Interacting with Computers The Interdisciplinary Journal of Human Computer Interaction 15 5 709 730 BEGUIN P 2004 L ergonome acteur de la conception In P Falzon Ed Ergonomie pp 375 390 Paris PUF BOURMAUD G 2006 Les syst mes d instruments m thodes d analyse et perspectives de conception Th se de Doctorat d Ergonomie Universit Paris 8 DANIELLOU F 2004 L ergonomie dans la conduite de projets de conception de syst mes de travail In P Falzon Ed Ergonomie pp 358 373 Paris PUF DARSES F REUZEAU F 2004 Participation des utilisateurs la conception des syst mes et dispositifs de travail In P Falzon Ed Ergonomie pp 405 420 Paris PUF RABARDEL P 1995 Les hommes et les technologies approche cognitive des instruments contemporains Paris Armand Colin WERTSCH J V 1998 Mind as action New York Oxford University Press 47 e Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur PS congr s international EN CTD Soci t d Ergonomie DU ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org __wWw
360. t dans le d veloppement des possibles et leur ach vement par l action Si comme indique Clot 2008 l activit personnelle est unique et interpersonnelle l individu doit galement inclure dans son activit la prescription de la t che qu il lui faut r aliser et ses choix s ins rent ainsi dans une dimension impersonnelle Mais c est en se r f rant au genre l histoire collective que le sujet peut agir en convoquant une dimension transpersonnelle Ces quatre dimensions personnelle interpersonnelle impersonnelle et transpersonnelle alimentent la dynamique du m tier et d finissent les quatre instances qui forment l architecture du concept de m tier Mais les liens qui r gissent ces dimensions ne sont pas statiques et leur transformation est permise par leur dialogue souvent conflictuel De fait le collectif de travail et la coop ration qu il sous entend permet la controverse professionnelle et le dialogue entre les diff rentes instances du m tier qui peut par l m me se d velopper CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE Contexte de l tude Cette tude rend compte d une recherche action en ce sens qu elle visait transformer la r alit professionnelle mais aussi d gager des apports scientifiques qui s est effectu e en 2011 dans une entreprise internationale souhaitant d ployer grande chelle un logiciel de TCAO Ayant d j quip pr s de mille utilisa
361. t de spectacles objet d innovation dans un monde globalement pr caris Michelle ASLANIDES Melisa BRITO Gerardo BACALIN Roxana LOURO et Marta PANAIA lUTN FRBA Castro Barros 91 CABA Argentina miaslanides gmail com 2FSOC UBA Santiago del Estero1029 elisaballer yahoo com ar SUTRA Charlone 64 secretaria general utra org ar UTRA Charlone 64 secretaria mujer utra org ar SCONICET Instituto Gino Germani FSOC UBA Uriburu 950 ptrabajo cea uba ar R sum Cet article pr sente une intervention sur les sp cialistes du montage et assistants des spectacles et concerts en Argentine travailleurs freelance pr caris s se trouvant en phase de cr ation d un syndicat Nous explorons sur un plan th orique les liens existant entre flexibilisation organisation du travail et sant Visant a priori la future convention collective et la formation professionnelle comme objets d action nous avons effectu une trentaine d entretiens pour connaitre les techniciens leurs probl matiques syndicales et professionnelles et leurs attentes vis vis de notre recherche Jeunes et anciens ils voquent tous des probl matiques portant sur l organisation horaires et dur e du travail transport WC repas r gles de m tier sur les conditions d emploi salaires retraire cong s sur la sant risque lectrique chutes et sur la fiabilit chute d quipements et structures qui guideront le choix des situations caract
362. t en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 INTRODUCTION Les volutions profondes du travail contemporain ont fait merger ces vingt derni res ann es les tensions qui s exer aient sur les salari s et les impacts qu elles avaient sur leur sant mentale En effet le travail sollicite davantage les salari s sur les plans cognitif et relationnel au travers de nouvelles formes d intensification et de sp cialisation du travail L loignement des centres de d cision et du management les difficult s dans lesquels se d battent les collectifs les pertes de rep res li es aux changements permanents le sens du travail qui s mousse du fait notamment de la financiarisation de l conomie ont construit la question des Risques Psychosociaux RPS Elle est devenue centrale dans le contexte social actuel En octobre 2009 en plein contexte d une actualit br lante attis e par les suicides chez France T l com qui prenaient le tragique relais des suicides de chez Renault Guyancourt les pouvoirs publics d cidaient d engager un plan d urgence baptis plan d urgence Darcos pour la pr vention
363. t plus particuli rement explique comment le travail coop ratif devient commun ment travail collectif Or ces termes ne sont en rien synonymes Les travaux en ergonomie par exemple ont bien soulign que la coop ration peut tre vue comme une des formes du travail collectif parmi d autres De la Gaza et Weill Fassina 2000 Benchekroun amp Weil Fassina 2000 pr cisent que tout travail collectif n implique pas forc ment l existence d un collectif de travail et de fait n assimile pas les deux notions Ce que confirment Cuvelier et Caroly 2009 lorsqu ils indiquent que le travail collectif n est pas un tat mais un processus une construction qui par une activit commune r flexive peut permettre dans et apr s l action la constitution d un collectif de travail Ce collectif de travail permettrait donc au travail collectif de se d velopper Mod les th oriques de r f rence Si la coop ration ne se d cr te pas comment passer d une coop ration prescrite une coop ration construite dans une perspective de d veloppement de l activit des usagers En tentant de r pondre cette question nous nous confrontons deux objets en SELF 2012 mouvement constant l activit et les techniques Ce double mouvement abreuve sans doute l id e fausse d un d terminisme technologique sur le d veloppement de tel ou tel type d organisation Or l mergence de nouveaux mod les d activi
364. tait galement essentiel pour les intervenants d obtenir la confiance de la direction sans qui aucune action sur l encadrement n aurait t envisageable Les modalit s de management des directions SELF 2011 interm diaires ont t discut es et des ajustements ont t propos s et discut s pour prendre en compte une partie du ressenti des salari s et des difficult s de l encadrement CONCLUSION Ces rencontres de points de vue synchrones d abord au cours de l intervention r flexives ensuite lors de la pr paration de cette communication font preuve de constructions multiples Celles ci donnent tout autant voir les enjeux individuels support s par chacun que ceux plus larges qu invite endosser une d marche participative Ainsi on constate qu une d marche fortement participative a permis la mise en place d une recherche de solutions le plus souvent r sultant de compromis travers tout autant des processus dialogiques Gregori et Brassac 2001 Brassac et Gregori 2003 que des apprentissage mutuels B guin 2003 2004 BIBLIOGRAPHIE BEGUIN P 2003 Design as a mutual learning process between users and designers Interacting with Computers The Interdisciplinary Journal of Human Computer Interaction 15 5 709 730 BEGUIN P 2004 L ergonome acteur de la conception In P Falzon Ed Ergonomie pp 375 390 Paris PUF BRASSAC C GREGORI N 2003 Une tude clinique de
365. tats de tude et proposer des axes d am lioration en fonction des priorit s identifi es L ensemble des donn es recueillies a t analys selon quatre th mes ensuite compar s par type de service et niveau hi rarchique Qualit Performance Travail bien fait d lai qualit du service mesure de la performance moyens disponibles compromis contrat origine du personnel r alisation de la mission Management de proximit Outils de gestion dialogue de gestion p dagogie animation n ud centralis organisation des moyens omnipr sence des indicateurs compte rendre Indicateurs et leurs utilisations mesure de l activit D calage entre indicateurs et travail r el conception importance sens pression li e pratiques induites Conditions de travail suppression d emploi applications informatiques am nagement des locaux collectif de travail poids des r formes RESULTATS Le pilotage par la performance et l utilisation des indicateurs ne sont pas nouveaux au sein de la DGFiP ils sont m me ancr s dans l activit quotidienne des services Pourtant la d finition de la performance en termes de qualit varie en fonction de chacun des op rateurs Certains y voient des notions de d lai de qualit de service rendu l usager ou de disponibilit des moyens D autres voquent le succ s de la r alisation des missions des compromis faire ou un contrat pass
366. te d ailleurs de nombreuses fa ons de s accommoder un environnement devenu sous trop forte pression de l valuation continuelle de la performance Cette tude qualitative s appuie sur l analyse d entretiens personnel de toutes les cat gories puis sur la comparaison entre type de service et niveau hi rarchique avant une discussion lors de groupes de travail Mots cl s management qualit de vie au travail strat gies de performance Daily performance based management in a public department what place for living conditions at work Abstract As the private sector the public sector uses more and more performance based management Due to its central position between direction and staff the middle manager has to translate the objectives of performance into concrete missions for his working teams The way he pilots daily its department to achieve these objectives has direct impacts on the quality of produced service but also on the quality of working life and the felt of the working conditions by the staff Performance indicators the key tool for performance management can be questioned by their incidences on the living conditions at work Moreover a lot of usages are possible to adapt to an environment which became under too strong pressure of the continual performance based evaluation This qualitative study leans on the analysis of interviews employees of all categories then on the comparison between the type of depar
367. te reposent principalement sur des connaissances implicites de ce qu est l activit sportive arbitr e c est dire sur la mani re dont chaque arbitre saisit exp rientiellement ce qu est l activit des joueurs Enfin ces diff rents types d actes de jugements engagent l arbitre dans des modalit s d interaction diff rentes avec les joueurs Par exemple le jugement de fait n a pas tre expliqu dans la mesure o il est vident alors que le jugement en acte suppose de le rapporter ex post une r gle et de rendre ce rapport visible pour les joueurs Ces r sultats contribuent aussi la construction d une conception alternative de l arbitrage Rix 2005 o l activit de l arbitre d passe largement sa t che appliquer le r glement Ses coups de sifflet propos et gestes ne sont plus consid r s comme le r sultat pr visible d une analyse de la conformit du jeu par rapport au r glement mais comme des manifestations d actes de jugement qui montrent et imposent aux joueurs ce qui est possible un moment donn Chaque acte de jugement de l arbitre d crit de fa on particuli re une situation comme un fait une dynamique ou un probl me cette description est performative au sens o elle fait advenir ce qu elle d crit de la mani re dont elle le d crit Autrement dit la faute n est plus relative la r alit d un fait mais d pend du rapport de l arbitre aux actions des joueu
368. tembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Aslanides M et al 2012 Le Travail de montage et d assistance technique de concerts et de spectacles objet d innovation dans un monde globalement pr caris Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 7 INTRODUCTION Cet article abordera le cas d un projet qui nous situe dans un contexte d innovation dans le sens de mutation de passage qui va d un espace d ordre suppos d pass un autre ordre souhait mais en construction pour reprendre un des axes th matiques propos es par les organisateurs pour ce congr s Nous sommes en effet en train de mener bien un projet de recherche action en ergonomie la fois en Argentine et dans un domaine assez peu explor celui du travail des techniciens plateaux Ces travailleurs montent assistent et d montent les structures et quipements utilis s au cours des spectacles de rock des v nements politiques des pi ces de th tre et autres Sur un
369. teurs elle souhaite faire ce qu elle nomme un retour d exp rience des usages de l outil et une valuation lui permettant d organiser un plus grand d ploiement Probl matique de recherche D s lors comment accompagner l organisation de travail dans la compr hension des usages qui ne soient pas simplement techniques ou de communication Comment faire en sorte que ces technologies dites collaboratives ne soient pas impos es d ploy es pour prescrire des formes de coop ration particuli res ou pour emp cher des collectifs de fonctionner mais qu elles soient bien pens es comme un instrument de retour de dialogue entre les individus Plus pr cis ment comment en partant de l interrogation des usages nous pouvons appr hender l activit de travail et le m tier qui sert de moteur l activit collective Nous pouvons envisager l hypoth se que l outil devienne un pr texte pour approcher au plus pr s la dynamique du m tier au travers des diff rentes dimensions personnelle interpersonnelle SELF 2012 transpersonnelle impersonnelle l uvre dans l entreprise D MARCHE M THODOLOGIQUE L intervention a dur quinze jours r partis sur quatre mois Elle a permis la fois une observation participante du service en charge du d ploiement des outils communautaires d o manait la demande d valuation et de mettre en place une s rie de 11 entretiens individuels et 8 entreti
370. tion PNF Ensuite des commentaires relatifs au fonctionnement de l quipage c est dire la collaboration CDB OPL sont not s 3 et ce directement sur la ligne de partage de la feuille Certains exercices requi rent ou non la coop ration des op rateurs et dans ce cas il importe de la relever Dans le cas pr sent face un incendie dans le cockpit SMOKE il est attendu une r partition des t ches entre les membres ce point est not par L af l instructeur via l crit cockpit s par Il existe galement une d limitation horizontale 4 de la feuille qui correspond aux s quences d exercice celle ci permet l instructeur de situer les commentaires not s dans le d roul de la j s ance Ces traits font office de rep re temporel i relatif permettant de distinguer le passage d une yi d 0 s quence lautre ainsi que son positionnement durant les 4 heures de la s ance de simulation Ox Enfin il appara t plusieurs reprises 5 6 amp 7 une mise en forme particuli re du texte crit La manuscription soulign e en lettres capitales sert identifier le th me de l exercice ici SMOKE d signe l incendie dans le cockpit Par ailleurs d autres informations sont agr ment es de signes de ponctuation comme le point d interrogation Cette formalisation vise pointer des conduites attendues que l instructeur doit observer et sur lesquelles il
371. tion critique Au sein de atelier une vingtaine d op rateurs assure la production des galvanom tres des quipagistes montent le c ur de la technologie les c bleurs et les int grateurs finalisent l assemblage et le r glage La minutie requise pour ce travail est proche de l horlogerie le niveau de d tail percevoir est proche du micron Les op rateurs sont donc quip s d oculaires ou binoculaires et sont amen s effectuer un travail qui exige une dext rit certaine Les postes de travail sont align s ou regroup s par m tier Les op rateurs b n ficient d un clairage naturel non homog ne dans l atelier et de lampes individuelles Si l organisation n impose pas aux op rateurs un rythme de travail particulier ces derniers ont int rioris des contraintes d organisation collective De nombreux op rateurs voquent spontan ment la passion que g n re leur activit La haute conscience des contraintes du travail provoque leur fiert Ils d clarent relever des d fis dans le montage des pi ces et valorisent la minutie la connaissance fine des pi ces et l il qu ils ont dus d velopp s Les douleurs musculaires la fatigue visuelle et les troubles de stress font parall lement consensus au sein de l quipe Au moment de l tude la p rennit de la production des produits moins r currents de ce secteur tait menac e face un retard
372. tion de conception et apprentissage collectif Les limites de la rationnalit Tome 2 Les figures du collectif Ed La d couverte 169 180 Rabardel P 1995 Les hommes et les technologies Une approche instrumentale des technologies contemporaines Paris Armand Colin Sch n D 1983 The reflective practitioner How professionals think in action USA Harper Collins Publisher Seim R amp Broberg O 2010 Participatory workspace design A new approach for ergonomists International Journal of Industrial Ergonomics 40 1 25 33 Remerciements Cette communication a b n fici des ressources offertes par le projet Capes Cofecub 702 11 Travail Innovation et D veloppement Durable dont l enjeu est de mieux articuler les dimensions li es la durabilit du travail et les d marches de conception en int grant le plus t t possible les interrogations relatives aux transformations long terme du travail 100 A7ME Archiv lectroniquement et disponible en ligne sur FT congr s international E c D hs Soci t d Ergonomie LUS amp ERGONOMICS ABSTRACTS de Langue Fran aise www ergonomie self org _www informaworld com ergo abs Texte original La prescription comme source d innovation Un exemple de mise en place d une option MPS dans le cadre de la r forme du lyc e Olivier VILLERET et Gr gory MUNOZ Ma tre de conf rences en physique Centre de Recherche en ducation de Nantes CREN
373. tion de la n gociation sur des th mes de conditions de travail que ce soit sur les SELF 2012 seniors le handicap l galit professionnelle les RPS ou la p nibilit pose deux questions comment les acteurs de la n gociation font ils le lien entre le sujet qu ils ont traiter et le travail quelle articulation y a t il entre ce qui fait l objet d un accord et le r le du CHSCT qui a en charge les questions des conditions de travail La place du travail dans la n gociation Lors des deux exemples accompagn s la strat gie adopt e par les parties prenantes pour aller chercher des l ments factuels de terrain a t diff renci e une strat gie girondine dans un cas sur la base d un paritarisme conjoint d centralis pour entendre ce qui se passe dans la r alit loign e des sites et une strat gie davantage jacobine o chaque partie prenante lance ses filets dans son environnement propre pour remonter les l ments qui selon elle doivent figurer dans la n gociation Le recours la m thode des situations probl me c est dire ces situations qui de mani re r currente reviennent sur le devant de la sc ne et provoquent des contraintes fortes sur les travailleurs a permis de faire appara tre de grandes questions inh rentes l organisation du travail comme par exemple et dans les deux entreprises le cas de la sous traitance avec son lot de pr occupations telles
374. tion des ph nom nes d apparition des TMS Il s agit en effet de transformer les marges de man uvre de l op rateur dans sa composante interne en particulier au niveau des strat gies gestuelles en agissant sur la composante externe savoir le couple espace temps Agir sur l espace et le temps d une situation de travail c est reposer en amont la question centrale de la conception de l organisation du travail Le rendez vous occasionn par la mise en uvre de processus de rationalisation nous y invite Bourgeois et Gonon 2010 mais comment POURQUOI VOULOIR OBJECTIVER LES MARGES DE MAN UVRE M me si le concept de marges de man uvre appara t central dans la compr hension de la survenue de TMS aborder cette notion dans l intervention pose de nombreuses questions Sur le plan technique il n est pas simple de quantifier la marge de man uvre Quelles unit s Quelles valeurs seuil Quelles pr dictibilit et fiabilit Comment repr senter la marge de man uvre Comment l illustrer et permettre SELF 2012 chacun de s en faire une repr sentation ais e permettant le processus de participation entre l ensemble des acteurs Cerner les marges de man uvre sur des situations existantes n cessite une analyse fine du temps de travail des op rations des r gulations individuelles et collectives Le recours l analyse de l activit est essentiel pour d crire des ph nom nes de l ordre
375. tion des th mes rep r s dans le diagnostic comme g n rateurs de souffrance V cu et sens au travail Organisation et charge Stress Management Collectif de travail etc des fiches m thodes pr sentant des l ments th oriques et pratiques expliquant cinq formes de recueil de donn es l observation le questionnaire 1 entretien l animation de groupe l analyse des indicateurs des fiches outils permettant aux acteurs RH ayant b n fici s de la formation d approfondir les recueils de donn es grille d observation grille d analyse des entretiens Karasek MBI SWI Outil de bilan de comp tences etc des fiches d marche regroupant diff rents l ments permettant de mener bien la d marche de pr vention Communication interne bibliographie pistes d action et solutions etc SELF 2011 Un suivi individualis Construire efficacement une formation pour les DRH n cessitait qu une partie du programme de formation consiste en une proposition qui leur soit soumise plut t qu une recette appliquer Le r le de l ergonome ici tait d adapter les objectifs p dagogiques selon les niveaux de connaissance de chacun selon les processus de professionnalisation de chacun Certains des changements apport s au programme initial ont amen l ergonome modifier l encha nement des principes d intervention et pr senter un nouveau mod le qui pourrait servir de point d
376. tion et pr vention des risques le cas des nanomat riaux sssesssseesseessees Catherine L ALLAIN et Sandrine CAROLY L iPad au travail La prise de notes manuscrites sur cran tactile Enseignements ergonomiques pour la recherche et l intervention ssessseeesseresssseesese Sylvain LEDUC Sonia SUTTER Conduite du changement D marche participative et ing nierie sociale Exemple d une intervention ergonomique en el esta ane rr nn is een ee Pierre Alexandre MAILLOT Sylvie GUIBERT et Robert COTTURA Innovation et travail quel r le peuvent jouer les ergonomes 7 Nicolas MARMARAS amp Dimitris NATHANAEL Processus d aide professionnelle ergonomique et cognitive avec un accompagnateur du m decin g n raliste innovation en France en mati re d aide SELF 2012 5 s l 63 m dicale des populations vuln rables dans le cadre du d pistage syst matique du D AO D E E E E A 69 Marie MARTIN et Agn s SALINAS Pilotage par la performance au quotidien dans un service public quelle place pour les conditions de vie au travail sseessseseessserssseresssrressseessssreessstessereesssreesseressesrees 74 C cile PINEY Adelaide NASCIMENTO Corinne GAUDART Serge VOLKOFF L arbitrage de haut niveau d une phase transitoire actuelle la n gociation de recles de MEES nn ee ed E na nt srl E Ve E 80 G raldine RIX LIEVRE Fabien COUTAREL Simon BOYER Pascal LIEVRE Mesurer les marg
377. tions de travail Dans le cas d une collaboration avec des DRH il semble que la formation action qui est une modalit de formation permettant de s approcher le plus possible de la construction des comp tences soit la mieux m me de r pondre aux enjeux du passage de relais Par sa finalisation sur le traitement de probl mes ou de projets r els elle constitue une remarquable opportunit pour entra ner la combinaison et la mobilisation de ressources pertinentes savoirs savoir faire pour cr er et mettre en uvre des comp tences Le Boterf 1998 Les dispositifs de formation action semble une voie porteuse d espoir pour susciter des changements de pratiques voire id ologiques Les temps d action et de formation sont confondus indissociables et interp n trables Ils se concr tisent par un processus permanent et it ratif d allers et retours entre des tapes de n gociation d objectifs individuels et collectifs d mission d hypoth ses d laboration d outils et ou de m thodologies et d valuation de r sultats L illusion de l ergonome Il y a eu une satisfaction mutuelle des acteurs RH des ergonomes des agents des Instances Repr sentatives du Personnel du M decin du travail etc quant au travail accompli la collaboration men e et aux objectifs atteints Il semble avec du recul que si ce bilan tait encourageant c est en raison de la mani re dont la formation action a
378. tions issues du travail ancr es dans le r el qui peuvent venir enrichir l id e initiale l origine de la nouveaut A ces conditions les individus se retrouvent acteurs de l volution de leur travail de leur environnement et en construisent le sens ce qui est grandement favorable leur sant Pour Canguilhem 1947 l ouvrier cesse de se sentir objet dans un milieu de contraintes pour s apercevoir sujet dans un milieu d organisation On peut consid rer que l ergonome en tant qu ing nieur du social peut ainsi contribuer favoriser l adh sion mais que sa focale doit rester le d veloppement de la sant pour y parvenir La participation des salari s et des instances repr sentatives du personnelles de fa on longitudinale de fa on s assurer que les d cisions prises par la Direction s appuie sur leurs points de vue est l un des moyens pour s en assurer cr er un lien de confiance et se pr munir autant que faire se peut de la manipulation des salari s Une des questions approfondir r side dans la possibilit qu offrent ces dynamiques d expression et de mises en d bat du travail par ceux qui le font de faire converger les dynamiques d invention et d innovation et de faire des op rateurs les instigateurs d objets innovants concevoir organisations outils modes op ratoires BIBLIOGRAPHIE B guin P 2010 Conduite de projet et fabrication collective du tr
379. tions ont concern la totalit des acteurs l exception de la DG Direction Personnels DG DR Directions Elus au Autres encadrement CHSCT Compte rendu de CP Groupe de travail participatif Plan Modes d encadrement Ressenti Figure 1 sch ma de l intervention Le comit de pilotage a permis l expression et la discussion propos de nombreux th mes la fois pour la DR certains directeurs en fonction des sujets et les membres du CHSCT Un groupe de travail participatif vise mettre au centre des changes les difficult s les plus importantes avec la contribution des directions interm diaires des membres du CHSCT et des op rateurs Un seul groupe de travail a t organis et surtout titre d exemple dans un objectif de g n ralisation de la m thodologie Il tait important qu aucun chelon ne soit stigmatis ou oubli pour que tous les l ments du probl me puissent tre d termin s et qu il soit possible d agir tous les niveaux Comme l expliquent les intervenants cette position a n cessit de leur part une attention permanente et est devenu un objet en soi de l intervention Comme l expliquent le directeur r gional et le secr taire du CHSCT ce positionnement leur a permis de faire remonter et entendre en comit de pilotage le ressenti des salari s cadres y compris bien entendu Enrichissements concernant le probl
380. tions r elles d exercice du travail Sans nul doute les efforts voulus par les partenaires sociaux de la Soci t de se lancer dans un champ qui apparaissait plus positif celui de la qualit de vie au travail plut t qu aborder les questions de souffrance qu il supposaient accol s la notion de RPS ont t contredits par les sensibilit s du terrain Si aucune objection manifeste n a t oppos e par les groupes locaux pour aborder la question sous l angle positif en revanche les acteurs locaux ont eu besoin d abord d exprimer les difficult s de bien faire le travail Clot 2010 les risques voire les souffrances qui taient v cues dans les centres avant de se lancer dans un programme pour la qualit de vie au travail Pour exemple les questions d encadrement insuffisant des nouveaux entrants des nouvelles technologies qui ne permettent pas de pr server la vie personnelle ou encore la gestion d carts entre les prescriptions de l encadrement et les obligations r glementaires La seconde exp rience dans cette Soci t montre que la n gociation a t l occasion d ouvrir un espace de dialogue coordonn l chelle de la Soci t et pilot chaque fois par un bin me de n gociateurs espace atypique puisqu il rassemble des acteurs concern s la fois par le dialogue social repr sentants du personnel par le mangement des encadrants de proximit et interm diaires des fonctions
381. tise CHSCT initialement exprim e semble alors s effriter direction r gionale comme repr sentants du personnel aux CHSCT s accordant sur les deux points suivants concernant les r gions dans lesquelles des expertises CHSCT ont t d cid es SELF 2011 e ces derni res laissent appara tre comme r sultat un seul pronostic de l impact de la restructuration sur les conditions de travail des salari s e voire elles d noncent cette restructuration sans pour autant qu il soit constat que des r orientations du projet de restructuration n aient t lanc es par la direction nationale en consid ration des donn es produites D cidant alors qu un accompagnement lanc au plus t t avant m me d ploiement local de cette restructuration la direction et les membres des CHSCT s orientent vers la consultation concert e d un cabinet de conseil sous la forme d un appel d offre Cet appel d offre pr cise leurs attentes pour un accompagnement de l entreprise dans les transformations venir avec l application de ce Plan Strat gique Diff rents cabinets de conseil sont alors consult s dont l encore le n tre rest en troite relation avec le secr taire du CHSCT Apr s de nombreux changes avec les membres des CHSCT nous avons finalement d cid de r pondre cet appel d offre En substance il pr cisait que e les membres CHSCT des 3 campus de la r gion ainsi que les d l gu es
382. tive et la mise en place d un projet pluridisciplinaire innovateur visant contrecarrer cet obstacle par l introduction d un accompagnateur du d pistage qui est sens rem dier la surcharge cognitive du m decin et se poser en tant qu aide cognitive la compr hension face des populations vuln rables socialement situation d illettrisme de migration de ch mage Dans des situations de fonctionnement optimal avec un temps n cessaire pris cette sp cificit de l entretien les choses pourraient bien se passer mais nous avons observ lors d une tude de faisabilit pr alable que ce temps sp cifique n existait pas ou peu dans la r alit objective d la pratique du m decin D o la n cessit d une prise en charge r alis e par un tiers cet accompagnateur du d pistage qui se surajoute et pose les jalons d une communication et d une prise en charge sp cifique de ces populations Notre projet pluridisciplinaire pid miologistes conomistes psychologues propose de prendre en compte les facteurs psychosociaux et psychocognitifs qui ralentissent ou inhibent l approbation de l entr e dans le processus du d pistage 2000 questionnaires ont t envoy s et construits par cette quipe de chercheurs pluridisciplinaires qui ont contribu mettre en place ce m me questionnaire Nous avons construit une grille quantitative et qualitative qui l analyse au niveau de la psychologie et de l ergonomie c
383. tment and hierarchical level before a discussion during working groups to valid or amend first analyses Key words management quality of working life performance strategies Ce texte original a t produit dans le cadre du congr s de la Soci t d Ergonomie de Langue Fran aise qui s est tenu Lyon du 5 au 7 septembre 2012 Il est permis d en faire une copie papier ou digitale pour un usage p dagogique ou universitaire en citant la source exacte du document qui est la suivante Piney C Nascimento A Gaudart C amp Volkoff S 2012 Pilotage par la performance au quotidien dans un service public quelle place pour les conditions de vie au travail Aucun usage commercial ne peut en tre fait sans l accord des diteurs ou archiveurs lectroniques Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page SELF 2012 74 INTRODUCTION Depuis plusieurs ann es le service public est en perp tuel changement encha nant les r formes dans tous les domaines pour s adapter l volution de son environnement En effet le service public n a cess de se moderniser afin de mieux correspondre aux besoins des usagers et de r duire le d ficit public Calmette 2006 A travers la Loi Organique re
384. toute leur place comme pilote de la d marche et coordinateur des approches On le voit bien le sujet des RPS est loin d tre clos car il parle non seulement du travail des conditions de sa r alisation mais il questionne aussi sur l implication des travailleurs dans les dynamiques de changement et d innovation et sur la mani re d organiser le dialogue social dans l entreprise BIBLIOGRAPHIE CLOT Yves 2010 Le travail c ur Paris La d couverte DUGUE Bernard 2005 Le travail de n gociation regards sur la n gociation collective d entreprise Toulouse Octar s DGT 2011 Rapport Analyse des accords sign s dans les entreprises de plus de 1000 salari s Pr vention des Risques psychosociaux LACHMANN Christian LAROSE Muriel PENICAUD 2010 Rapport Bien tre et efficacit au travail 10 propositions pour am liorer la sant psychologique au travail DAVEZIES Philippe 2010 Reprendre la main sur le travail in Nouveaux regards n 50 DOUILLET Philippe 2012 La pr vention des RPS une opportunit de d velopper le dialogue sur le travail in Semaine sociale Lamy Suppl ment n 1536 LANOUZIERE Herv La pr vention des risques psychosociaux du point de vue du code du travail in Semaine du Lamy social 21 f vrier 2011 n 1480 PELLETIER Fran oise SAUVEGRAIN Isabelle 2008 le stress au travail comment n gocier un accord d entreprise in Semaine juridique dition sociale
385. traints pronostiquer l impact de choix organisationnels et techniques en termes de sant dont les risques d apparition de TMS et de performance du syst me de production Au del de l originalit de l utilisation et de l articulation de ces outillages innovants et au risque de paraphraser le sociologue Nobert Alter l objectivation des marges de man uvre pourrait devenir une innovation au sens d une socialisation de l invention dans la mesure o elle consisterait en l int gration d un nouveau r f rentiel dans le tissu social de l organisation BIBLIOGRAPHIE Bourgeois F amp Gonon O 2010 Le lean et l activit humaine Quel positionnement de l ergonomie convoqu e par cette nouvelle doctrine de l efficacit Activit s 7 1 pp 136 142 Caroly S Coutarel F Escriva E Roquelaure Y Schweitzer J M 2007 La pr vention durable des TMS Quels freins Quels leviers d action Sous la direction de Daniellou F Rapport DGT de la recherche action 2004 2007 Coutarel F 2005 La pr vention des troubles musculo squelettiques en conception quelles marges de manoeuvre pour le d ploiement de l activit Universit Victor Segalen Bordeaux 2 541p De Terssac et al 1992 Les nouvelles rationalisations de la production Editions Cepadues Toulouse 290p Garrigou A Thibault J F Jackson M Mascia F 2001 Contributions et d marche de l ergonomie dans les
386. transition conduit n cessairement l individualisation de plus en plus forte de la performance arbitrale et donc au m pris des ressources collectives La professionnalisation du sport et les enjeux conomiques qui l accompagnent ne font ils pas de la performance arbitrale une question avant tout collective et syst mique Au regard de nos travaux ce renversement de posture quant la performance arbitrale favoriserait la construction du m tier d arbitre A cet effet la mobilisation des connaissances de l ergonomie de l activit de l ergologie et de la clinique de l activit sont tr s pr cieuses Nous nous int ressons donc ici l arbitrage sportif de haut niveau comme un cas exemplaire d un m tier en p riode transitoire Pour ce faire nous avons tudi la fa on dont diff rents acteurs du syst me et en particulier les superviseurs qui ont pour fonction d valuer la prestation de l arbitre sur le terrain lors d un match particulier construisent et contribuent la performance arbitrale L arbitrage de haut niveau dans les sports collectifs professionnels constitue aujourd hui une opportunit pour le d veloppement de connaissances dans le champ de l ergonomie L volution r cente de ces sports vers la professionnalisation structure un environnement nouveau autour de l arbitre un m tier est en train de se construire L exposition extr me de arbitre rend accessible des proce
387. tre Figure 1 les commentaires crits pr sentent une forme particuli re Tout d abord il y a le partitionnement de la feuille 1 qui permet de distinguer d une part les activit s individuelles et collectives et d autre part l auteur des actions 2 cet effet le commandant de bord CDB est g n ralement positionn sur la partie gauche tandis que l officier pilote de ligne OPL est situ droite Cette r partition reprend directement les places de pilote et co pilote assign es dans un cockpit Ce d coupage permet de rattacher les conduites r elles de travail observ es au regard de la prescription En de l instructeur sont La prescription organisationnelle et proc durale propre au travail des pilotes Le positionnement physique des op rateurs au niveau du poste de travail Les statuts r les et fonctions associ s aux op rateurs observ s Les objectifs de l valuation Les connaissances propres domaine d activit Les capacit s de formalisation du texte crit permis par le dispositif papier stylo l instructeur notamment quant au vocabulaire sp cifique au effet selon les situations les r les associ s aux statuts CDB OPL varient Ainsi dans un exercice LH Oo AU donn le Pilote en Fonction PF celui qui assure la man uvre de l avion peut tre le CDB et dans un autre ce peut tre l OPL le CDB prenant alors le r le de Pilote Non en Fonc
388. tres postes de travail plus lointains plus le couplage des l ments qui constituent le syst me sont serr s plus ces effets deviennent importants Donc pour que l innovation soit appliqu e elle doit tre accept e par les autres agents de l organisme et surtout par ceux qui sont hi rarchiquement sup rieurs On peut consid rer que l effort exig ainsi que l influence ventuelle d autres postes sont parmi les forces qui emp chent souvent les id es nouvelles de se transformer en innovations et long terme peuvent inhiber la cr ation de celles ci D autres forces qui agissent vers la m me direction sont le degr lev de prescription du travail l intimidation des travailleurs du fait de la complexit du syst me de travail ou le sentiment de la non reconnaissance de SELF 2012 leur r le et du produit de leur travail par leurs coll gues et leurs sup rieurs D clenchement de communaut s de travail Jusqu ici nous avons esquiss les m canismes du d clenchement de la cr ation des innovations par les travailleurs On peut observer un ph nom ne analogue au niveau collectif Pour examiner ce ph nom ne nous allons utiliser le mod le de pratiques de travail propos par Nathanael amp Marmaras 2008 Au sein d une entreprise se forment des communaut s de travail qui se constituent soit par les employ s d un m me d partement soit par ceux qui exercent la m me profession par ex les in
389. truction du m tier que cette activit traverse 2 accompagner l arbitrage dans le travail et la gestion de ces tensions de m tier CONCLUSION LES DISPUTES DE METIER UNE INNOVATION NECESSAIRE POUR L ARBITRAGE DE HAUT NIVEAU L arbitre et le superviseur ne sont que deux des acteurs de la performance arbitrale Les joueurs les entraineurs la direction technique nationale de l arbitrage au sein des f d rations la ligue la f d ration sont autant d autres acteurs dont l activit conditionne galement la performance arbitrale de diff rente mani re et des degr s divers Les tensions rep r es ici ne sont donc certainement pas exhaustives Mais elles suffisent souligner la complexit de l activit d arbitrage et la construction de cette derni re par le syst me et les acteurs qui le composent et ainsi loigner progressivement des repr sentations des d cideurs le spectre de la performance individualis e de l arbitre Concernant la qualit de la performance arbitrale l arbitre n est pas SELF 2012 le seul responsable Il n est donc pas non plus le seul l gitime dans la discussion Chacun des acteurs juge donc la performance arbitrale l aune de ses crit res et de ses int r ts Par exemple ce qui semble important aux yeux des joueurs et des entraineurs c est d une part la coh rence des d cisions d un arbitre au fil d un match d un week end l autre d
390. ts effets pervers li s l utilisation de ces indicateurs ont pu tre relev s dans des domaines tr s diff rents Dejours 2003 Dujarier 2006 Beauvallet 2009 Falzon amp al 2012 orientation des efforts pour remplir l indicateur au d triment de l objectif initial manipulation des indicateurs r duction de la marge de manoeuvre r elle sur la t che produire travail gris non consid r Le r le des cadres de proximit Depuis la derni re crise conomique la performance est devenue le Graal du management Le r le du cadre devient de plus en plus exigeant largissement des responsabilit s pression pour l atteinte des r sultats au moment o les carri res deviennent plus sinueuses et incertaines Aujourd hui le cadre est plus autonome par rapport sa hi rarchie il n ex cute plus simplement les ordres mais doit tre capable de prendre les bonnes d cisions au bon moment Barabel et Meier 2010 distinguent trois niveaux de cadres le cadre de proximit encadre des subordonn s directs le cadre interm diaire g re plusieurs services et le cadre dirigeant s occupe de la strat gie de l organisation Le travail des cadres de proximit est un champ de recherche relativement r cent en ergonomie Il existe peu de mod les et de m thodes adapt es l analyse de l activit de ces cadres Quelques tudes ont t men es Langa 1994 Carballeda amp Garrigou 2001 Bonnet amp
391. ts sont produits l aide d un clavier ou bien sur papier avec un stylo Il existe quelques travaux anglo saxons s int ressant l criture manuscrite ils pr cisent que la lisibilit et la vitesse d criture d pendent de facteurs comme la posture corporelle la disposition du papier la tenue du stylo ou la pression exerc e sur la feuille Ziviani Elkins 1986 Parush Levanon Erez Weintraub 1998 Pour ce qui est de l criture sur cran tactile appel e aussi manuscription num rique MN les recherches abordent ce sujet essentiellement sous l angle des d terminants techniques de l criture Liang Lo 2002 ou des r percussions physiologiques sur la main en lien avec la tenue d un stylo Wu Luo 2006 Par ailleurs ces tudes sont men es uniquement sur des crans actifs de type r sistif Cette technologie largement r pandue dans notre quotidien console de jeu portable GPS Assistant Personnel Num rique Caisse enregistreuse se caract rise par la n cessit d appliquer une pression sur un cran dont la d formation permet d interagir avec le dispositif Sur ces crans il est possible d crire avec n importe quel instrument stylet capuchon de stylo baguette Aujourd hui les nouveaux supports num riques comme les tablettes de type iPad sont dot s d crans passifs de type capacitif avec lesquels l interaction ne peut se r aliser qu l aide d un instrume
392. tudes de trajectoire d objets Et puis le Luminol comment a fonctionne A chaque fois nous avions pr sent cela comme une mission Alors la premi re mission c tait Mission cambriolage Donc un petit sc nario chaque fois Par exemple la bijouterie du centre ville a t cambriol e la cam ra de surveillance a film deux casseurs Mais la surveillance n a film que les cailloux du lanceur et non pas l impact Il y avait le casseur A 18h22 et le casseur B 19h lequel a cass la vitrine Parce qu on ne sait pas mettre la cam ra de surveillance qui filme la partie haute de la sc ne Voil chaque fois il y a un petit dossier o on a relev les cotes o il y a la vid o Ils ont des outils ils ont diff rentes trajectoires possibles Ils ont le logiciel qui fait tableur avec la vid o avec des fiches d aide pour les logiciels La deuxi me c tait Mission stup fiant Machin a t retrouv inanim dans son salon Sur la table il y avait une bo te de Doliprane et un verre dans lequel il reste des traces troubles La question est n a t il pris que du Doliprane La technique est de voir s il y avait du parac tamol et un peu d autres choses Donc doute Il y a effectivement aut chose c est une substance qui a t rajout e On ne sait pas ce que c est Quelles sont les techniques pour pouvoir trouver ce que c est Le Luminol tu mets cette mol cule la mol cule de Luminol et tu mets la
393. tudi amplement le ph nom ne de l innovation en adoptant l optique des r seaux d acteurs on trouve Callon Latour et Akrich Akrich et al 1988 Callon 1986 Selon ces auteurs l innovation est le r sultat de l interconnexion de plusieurs acteurs Aussi ils d montrent qu un artefact nouveau mat riel ou et conceptuel ne peut pas devenir une innovation condition i qu il s merge comme point de passage oblig pour la r solution SELF 2012 d un probl me qui pr occupe des gens ou des r seaux d acteurs pr tablis et ii que tous les impliqu s arrivent converger vers des b n fices concrets et en entreprenant des r les sp cifiques Etant donn le domaine scientifique des chercheurs qui tudient le ph nom ne de l innovation i e Sociologie Management ou Organisation ils adoptent une optique d un niveau plus haut que des ergonomes De m me leurs tudes de cas concernent plut t les processus qui am nent aux produits innovants qu aux nouvelles m thodes de travail Pour tenter de r pondre la question du titre de cet article nous allons adopter une optique plus ergonomique en nous focalisant au niveau des activit s de travail relatives l innovation en consid rant en m me temps l entreprise comme un syst me complexe adaptatif constitu par un nombre d acteurs humains avec les artefacts dont ils se servent pour accomplir leur t ches outils machines
394. u ils encouragent l interdisciplinarit 5 Des discussions informelles entre les quipes disciplinaires d enseignants 6 Une r union tripartite des quipes disciplinaires d enseignants avec d pres n gociations 7 Une p riode informelle au cours de laquelle les acteurs en quipes disciplinaires r fl chissent ce qu ils vont mettre en place pour les s ances MPS 8 Une p riode de tests techniques et de pr paration 9 Une r union tripartite pluridisciplinaire pour tablir le bilan du premier semestre et pr parer le second 3 45 y 5 C est nous qui soulignons IPR Inspecteur P dagogique R gional 103 Ces tapes peuvent tre synth tis es selon la trame temporelle suivante figure 1 Elle pr sente chaque tape les acteurs concern s le sens des interactions principales fl ches descendantes ou ascendantes leur intensit fl ches plus ou moins marqu es les moments informels d finis par des traits pointill s Nov d c 2009 Jan 2010 Mars 2010 Minist re IPR Math IPR Math IPR PC IPR SVT Proviseur Proviseur Prof Maths Prof Maths Prof PC Prof PC Prof SVT Prof SVT Famille Manuels pour les l ves Juin juillet 2010 Et 2010 Sept 2010 Janvier 2011 Prof Maths Prof Maths Prof PC Prof PC EF Poro gt C Prof PC Prof SVT Prof SVT Figure 1
395. u travail g n r s Valeyre 2006 montre au niveau europ en des cons quences variables en termes de sant au travail des op rateurs Pour l auteur ces transformations du travail touchent les conditions physiques de travail les conditions horaires de travail et les pressions temporelles dans le travail Concept de marges de man uvre Le concept de marges de man uvre reprend des notions fondatrices de l ergonomie comme celle de r gulation de l activit de travail afin d atteindre les r sultats escompt s Coutarel 2005 d veloppe la notion en distinguant au sein des situations de travail des marges de man uvre internes qui correspondent la perception par le travailleur d un d ploiement possible de son activit p 176 op cit des marges de man uvre externes qui renvoient l espace et au temps la conception des postes la configuration de la cha ne l organisation et la r partition des t ches p 176 op cit De plus Coutarel propose l hypoth se que les TMS sont le reflet d un d ficit de marges de man uvre du salari dans son travail ce d ficit individuel tant lui m me li un d ficit de marges de man uvre de nombreux acteurs de l entreprise p 182 op cit Autrement dit travailler sur les marges de man uvre de l op rateur implique de mettre en uvre un processus de rationalisation qui laisse lui aussi des marges de man uvre aux concept
396. ualis de l interaction mais galement une proc dure syst matis e et organis e de l entretien m me terminologie m me explications m me temps accord chaque patient m me don d information De fait l AD en tant que tiers pourrait servir de relais dans le don d informations sur ces sujets et r pondre de fa on individualis e aux besoins sp cifiques des usagers Immerg directement au contact de la population l AD pourra galement participer l tablissement d une typologie des freins et des blocages v cu angoisses probl mes logistiques autres priorit s du moment des populations en in galit s sociales de sant mais aussi de leurs attentes et besoins coute r assurance soutien logistique terme nous esp rons pouvoir permettre l introduction d un accompagnateur au d pistage professionnel dans le syst me de d pistage organis du cancer colorectal en France BIBLIOGRAPHIE Abric J C 1987 Coop ration comp tition et repr sentations sociales Fribourg Editions Delval Broadbent D 1958 Perception and Communication London Pergamon Press Chandler P amp Sweller J 1991 Cognitive load theory and the format of instruction Cognition and Instruction 8 293 332 Chanquoy L Tricot A amp Sweller J 2007 La charge cognitive Th orie et applications Paris Armand Colin Dorval E et al 2006 Le d pistage du cancer colorectal tat des lieux et p
397. ude De plus aujourd hui encore une incertitude demeure quant la d finition de cette chelle nanom trique En 2008 la norme ISO TS 27687 volue vers une d finition largie la nanotechnologie est la compr hension et le contr le de la mati re et des processus l chelle nanom trique typiquement mais non exclusivement au dessous de 100 nanom tres dans une ou plusieurs dimensions quand l apparition de ph nom nes li s la dimension permet en g n ral de nouvelles applications AFNOR 2008 En octobre 2011 la commission europ enne a quant elle rendu publique sa d finition des nanomat riaux un mat riau naturel form accidentellement ou manufactur contenant des particules libres sous forme d agr gat ou sous forme d agglom rat dont au moins 50 des particules dans la r partition num rique par taille pr sentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm excluant ainsi les nanoparticules sup rieures 100 nm particules pouvant pourtant pr senter des risques pour la sant ou l environnement En France dans le cadre du d cret relatif la d claration annuelle des nanomat riaux le terme de substances l tat nanoparticulaire est pr f r La recherche d une harmonisation dans les d finitions est pourtant n cessaire la r gulation de la fabrication et de l utilisation des nanomat riaux En effet il n existe actuellement pas
398. ue des RPS Le travail amont la n gociation a consist r unir les conditions d une r ussite de la n gociation Plusieurs constats s imposaient Du c t de la Direction les habitudes de n gociations propres SELF 2012 chaque m tier et les cultures diff rentes de chaque m tier issues d univers tr s diff rents par exemple du b timent ou de la m tallurgie ont t l entame de la n gociation assez peu miscibles Les pratiques industrielles de la n gociation issues de la branche de la m tallurgie ont peu voir avec les pratiques sociales du compagnonnage du secteur du b timent Un premier affrontement eu donc lieu entre les DRH de m tiers si diff rents Du c t des organisations syndicales O S les rencontres au sommet du Groupe sont plus rares et assez in dites sur des sujets autres que ceux de la r mun ration La n gociation est donc l occasion d un double apprentissage travailler un sujet peu probl matiser par les O S et se confronter entre O S avec des partenaires inconnus En effet les bastions syndicaux sont diff rents selon les branches Ainsi une O S majoritaire dans sa branche va devoir s accorder avec des repr sentants d une autre O S provenant d un autre m tier mais dans lequel cette O S est majoritaire La recherche d quilibre pour parvenir une compr hension des positions des uns et des autres et le temps d apprivoisement du sujet sera longue et la
399. ue soient les techniques utilis es les superviseurs produisent une description fine largement factuelle de la succession des v nements du match Les grilles d observation sont ainsi utilis es non pas pour donner une valeur l activit de l arbitre mais pour construire une trace du d roulement du match Ainsi l valuation de la performance arbitrale ne se r duit pas un relev d l ments factuels Les outils officiels et standardis s donn s au superviseur ne sont pour lui qu une mani re d en tablir une trace Le niveau de mobilisation et le poids de ces outils dans l valuation varient En effet le relev des donn es factuelles communes est compl t par des valuations ou jugements valuatifs ponctuel le s cibl e s que le superviseur indique par crit dans des notes spontan es prises durant le match ou oralement Il attribue alors une valeur positive ou n gative ce qu il observe Il se centre soit sur le jeu l activit des joueurs soit sur l activit de l arbitre pour elle m me isol ment du jeu produit soit sur l activit de l arbitre comme directement int gr e au jeu Le jeu est alors envisag comme le produit d une co construction de l activit des joueurs et de celle de l arbitre les cons quences directes de l activit de l arbitre dans le jeu sont scrut es De plus si les superviseurs produisent des jugements valuatifs concernant des a
400. uence de mise en uvre absence de proc dure explicite Ce travail vise pr ciser les moyens humains rendre disponibles pour l actualisation des dossiers et pr ciser les parcours de formation cr er avec les op rateurs pivots Un second type de pr conisations vise une meilleure visibilit et reconnaissance de l activit r alis e au sein de l atelier Un positionnement affirm de la Direction a t ent rin Le r f rentiel m tier cr e pendant l tude a diffus au sein du site ainsi qu un film r alis par un op rateur sur son travail Une troisi me s rie de pr conisations porte sur la reconnaissance du r le de tuteur ainsi que le r le de gestionnaire RH de l quipe encadrante Ceci dans l optique de b n ficier de temps de disponibilit d di l organisation d un tutorat et de support facilitant l apprentissage Enfin il importe d engager une r organisation du suivi de la production dans l atelier afin de reconna tre la responsabilit collective de la qualit des pi ces produites CONCLUSION En conclusion l occasion de ce congr s de la SELF portant sur l innovation et le travail nous voulions d fendre l id e que dans des entreprises o coexistent la production de technologies de pointes et la production de technologies relativement d pass es la conservation de l expertise gestuelle SELF 2011 111 constitue un enjeu tant pour la strat gi
401. uipe et phasage projet Le projet tait port au sein de l entreprise par un comit de pilotage compos du directeur de son adjoint d un chef de projet et du responsable qualit Les ergonomes taient int gr s au comit de pilotage du projet de changement Dans un second temps apr s la phase de diagnostic r alis e par les ergonomes un groupe d orientations a t mis en place Ce groupe se SELF 2012 composait de salari s et des ergonomes Il avait pour but de s assurer que l ensemble des questions identifi es dans le diagnostic tait pris en charge et int gr dans le projet de r organisation en cours de d finition Les diff rentes m thodes mises en uvre ont t les suivantes entretiens avec le comit de pilotage pour comprendre les objectifs et la cible vis e par la Direction entretiens individuels avec l ensemble des responsables de service pour comprendre l organisation les contraintes et les besoins ainsi que les enjeux strat giques et sociaux port s par ces acteurs entretiens collectifs avec les salari s pour comprendre leur travail et leur positionnement par rapport un changement d organisation restitutions au comit de pilotage au CHSCT et aux salari s mise en place de groupes de travail autour des th matiques issues de l analyse des entretiens Positionnement de l ergonomie et principes m thodologiques Les ergonomes ont d fini ave
402. un arbitre l autre et d autre part le fait qu il soit garant d une galit dans la confrontation sans favoriser l une ou l autre des parties L hypoth se centrale laquelle nous sommes conduits est la suivante l h t rog n it et la divergence des crit res mobilis s par les diff rents acteurs influen ant la performance de l arbitre constituent une difficult centrale et sous estim e dans la construction et l valuation de la performance arbitrale En termes d accompagnement l enjeu pour l am lioration de cette performance semble donc r sider dans la capacit des acteurs construire et n gocier collectivement et pour un temps des compromis explicites sur ce qu est un arbitrage de qualit Dans cette voie le processus de construction compte davantage que le r sultat provisoire qui sera atteint Il s agit d aboutir une r elle gestion collective et syst mique de la performance arbitrale qui en assume la complexit L laboration d un r f rentiel de comp tences constitue l orientation choisie pour tenter de mettre en place la dynamique souhait e Si la pr sence de logiques contradictoires et de crit res divergents est le lot de tout syst me social de nombreux travaux dans le monde du travail ont pu insister sur le r le que pouvait jouer l organisation au sein du syst me Gu rin et coll 1997 L enjeu est double laborer un cadre collectivement et mettre r
403. une maquette chaque fois la modularit du lego est apparu comme un atout Il a en effet t possible de reconfigurer assez rapidement la maquette volum trique ant rieure et de r utiliser les l ments d j d finis Enfin une des difficult s pos es par l usage d une maquette volum trique est qu elle ne conserve pas la m moire Maline 1994 Les modifications sont d finitives contrairement par exemple au dessin qui laisse des traces Il est alors parfois difficile quand on l utilise de revenir sur des configurations ant rieures Et ceci peut n cessiter d utiliser deux maquettes L usage du logiciel design by me permet de palier cette difficult d s lors qu on conserve les configurations propos es sous la forme de fichier Il reste n anmoins qu il a fallu s approprier l usage de ce logiciel et qu il n tait pas facile de mod liser suffisamment les quipements sans pour autant tre SELF 2011 trop figuratif afin que les salari s puissent reconna tre leur configuration de travail C est probablement le principal d savantage de l usage de cet objet interm diaire la phase d appropriation du logiciel puis de construction informatique du mod le est tr s chronophage D autant qu une fois le mod le r alis sur l informatique et apr s avoir pass commande les briques sont livr es en vrac le tri s impose N anmoins un artefact ne constitue en aucun cas un instrument en
404. une simple application normative mais de choix effectu s parmi d autres possibles Cela se traduira par des positionnements et des fonctionnements sensiblement diff rents alors que le cadre l gal est suppos tre identique Sa composition son mode d lection son fonctionnement font du CHSCT une instance soumise des logiques des contraintes tr s sp cifiques Selon la possibilit ou la volont des acteurs d assurer leur participation selon leur formation leur implication la cohabitation entre des acteurs ayant des statuts diff rents employeur lus experts internes ou externes sera plus ou moins facile et fructueuse Au del de sa composition le CHSCT est soumis au poids de nombreuses contingences Son action est marqu e par le contexte de l entreprise de multiples contraintes conomiques ou organisationnelles la nature des relations sociales qui existent dans l entreprise la place prise par les acteurs qui vont donner des configurations diff rentes y compris dans le temps pour un m me CHSCT Cette construction sociale fragile se mesure tr s bien quand nous regardons l histoire du CHSCT dans une entreprise donn e Le CHSCT comme lieu de tensions fondatrices Enfin de par sa nature m me le CHSCT se caract rise dans cette tension permanente entre la n cessit de construire son autonomie comme IRP sans laquelle le point de vue sur le travail et la sant au travail aurait beaucoup d
405. unet amp Riff 2009 UNE ACTIVIT EXIGEANTE AVEC DES SITUATIONS DE DEBORDEMENTS L tude a mis en vidence certains aspects m connus de l activit sa dimension collective la diversit des exigences attentionnelles et perceptives impliqu es la mise l preuve de la sensibilit des op rateurs dans la r alisation du travail Apr s la description successive de ces aspects nous examinons comment ils g n rent de situations de d bordement SELF 2011 Dimensions sous estim es de l activit La dimension collective de l activit Interagir avec les autres constitue une composante essentielle du travail des op rateurs Les observations montrent tout d abord le caract re non s quentiel du processus de production d un galvanom tre Un montage peut tre r alis dans les r gles de l art une tape cl et tre remis en cause ult rieurement A titre d exemple les quipagistes sont fr quemment sollicit s pour rattraper des d gradations de leur travail au moment de l int gration de la pi ce Ce caract re non s quentiel de la production traduit la distribution des connaissances entre m tiers Hutchins 1995 et r v le les strat gies de r gulation d velopp es par le collectif pour assurer la qualit du travail r alis L analyse souligne galement le fait que les op rateurs tendent se sp cialiser au sein d un m me poste Ils trouvent l encore une strat gie
406. uperviseur dans la construction de la performance arbitrale En effet ce sont les int r ts du superviseur qui organisent son activit perceptive ils fondent l attribution de valeurs l activit de l arbitre au cours d un processus de valuation Dewey 1939 Dewey amp Bidet 2008 Tout au long de leur exp rience dans l arbitrage les superviseurs construisent et int riorisent des int r ts sp cifiques relatifs au jeu et l activit arbitrale Ces int r ts fruits d une culture sportive et arbitrale volutive orientent donc le processus de valuation vers certains objets particuliers et leurs relations Nous avons pu en circonscrire certains les protocoles utilis s par l arbitre les formes de jeu produites le rapport de force dans le jeu et les principes thiques Ces int r ts d finissent ce quoi s attache le superviseur pour tablir une performance arbitrale ce ne sont ni des crit res ni des l ments objectiv s mais plut t des centrations qui fondent l attribution spontan e de valeurs la performance arbitrale Ces int r ts nous renseignent donc sur ce qui importe dans la performance arbitrale mais ils ne d finissent pas un bon arbitrage En effet la performance arbitrale est construite en contextualisant l attribution spontan e de valeurs c est dire en rapportant cette derni re des l ments objectivables du contexte De m me les indices labor s pour
407. urs mod lent l activit en masquant une partie des t ches constituant alors un travail gris non reconnu SELF 2012 Le sens des indicateurs remis en cause Certains indicateurs ne d pendent pas seulement du travail des agents mais de facteurs ext rieurs ind pendants de l action du service Le CIVI Tableau1 d pend de la bonne volont des entreprises d clarer leur TVA dans le d lai imparti De plus quelques indicateurs sont int ressants si regard s individuellement mais dans une vision d ensemble apparaissent contradictoires avec d autres dont les actions sur l un court circuitent le r sultat de l autre Les strat gies de contournement d un pilotage orient vers l indicateur Une partie des conditions de vie au travail est contrainte par les d cisions politiques ce qui r duit la marge de man uvre des agents pour s en accommoder au niveau du collectif de travail et des indicateurs Des pratiques induites par ce mode de pilotage se sont d velopp es en contournant la finalit de ces outils de mesure pour les satisfaire Connus dans les SIE comme dans les SIP et aux diff rents niveaux hi rarchiques ces contournements se traduisent par des manipulations de logiciels Tableau2 suppression ajouts de t ches priorisation de t ches ou encore simplifications de dossiers Tableau2 Manipulation de logiciel pour atteindre le niveau d indicateur CIVI CIV1 Part d usagers profess
408. us de conception permet d s lors d ouvrir des perspectives originales et pertinentes pour une conception anthropocentr e Notre propre travail tudiait les diff rents instruments constitu s par un sujet comme formant un ensemble coh rent et organis par lui m me pour r pondre la diversit et la variabilit des situations de travail qu il rencontre nous parlons alors de syst me d instruments Dans la suite de cette analyse nous envisagions des perspectives pour la conception sp cifiquement ouvertes par la mise en vidence des caract ristiques des syst mes d instruments Avec cette recherche selon nous nous apportons une triple contribution l approche instrumentale l un d veloppement m thodologique sp cifique pour tudier les syst mes d instruments par une appr hension directe de leur caract re d ensemble 2 la v rification des caract ristiques des syst mes d instruments d j mises en vidence dans la litt rature et en l identification de nouvelles 3 la proposition de perspectives pour une conception anthropocentr e des artefacts sur la base des caract ristiques des syst mes d instruments Aujourd hui nous proposons de consid rer cette m thodologie comme un outil puissant d analyse des ressources des op rateurs particuli rement adapt e dans une perspective de conception Pr sentation de la MDSR La MDSR peut tre pr sent e comme une situation si
409. ussite conomique notamment quand de nouveaux outils de Travail Collaboratif Assist par Ordinateur TCAO semblent permettre de faire travailler leurs salari s ensemble et sur le m me projet alors qu ils se trouvent sur des zones g ographiques diff rentes Bobillier Chaumon 2012 Comment les sujets int grent t ils ce type d outil dans leur activit de travail et quelles sont les volutions qui touchent le m tier qu ils exercent L tude que nous pr sentons s inscrit dans le cadre d une recherche action plus vaste men e dans une grande entreprise fran aise Elle portait sur l valuation des usages d outils collaboratifs et des pratiques coop ratives qui en d coulaient Prenant appui sur les th ories de l activit et sur la clinique de l activit nous cherchons montrer comment l outil peut tre un moyen de r interroger le m tier ses r gles ainsi que les pratiques professionnelles et collectives de travail Coop ration et Travail collectif La premi re interrogation s agissant des TCAO renvoie l am lioration de la coop ration entre salari s que suppose cet outil C est d j faire l hypoth se selon un certain d terminisme technologique que l outil entra ne une coop ration de par sa nature intrins que D ailleurs ces outils de TCAO portent dans leur d nomination m me la promesse de cette coop ration Ceci alimente les confusions entre les termes traitant du collectif e
410. util cognitif qui met en sc ne certains l ments du r el mais en oublie d autres et qui sous cet angle contribue au r glage de la pens e Celle des concepteurs mais aussi celle des op rateurs En tant syst me de communication il fonctionne comme le langage il est un vecteur des changes qui volue et se d veloppe la hauteur des dialogues entre acteurs h t rog nes de la conception PRESENTATION DU PROJET ET DE SES ENJEUX Le projet a t r alis au sein du CEA qui est un organisme d tat dans le domaine de la recherche fondamentale et appliqu e Plus particuli rement il s est d roul au sein du D partement Optronique DOPT dont la mission est de d velopper des applications technologies ou concepts applicatifs bas es sur l usage du photon et qui sont destin s la recherche ou des industriels du domaine Le DOPT est aujourd hui install sur le CEA Grenoble dans 6 b timents diff rents et son effectif est de 250 salari s environ Le projet appel plate forme photonique PFP vise un double objectif i regrouper toutes les 6 composantes du DOPT en un m me lieu g ographique et ii assurer une optimisation de la coh rence des installations tout particuli rement par leur mutualisation Comme la recherche est par d finition une activit dynamique les sujets et th matiques pouvant voluer rapidement la ma trise d ouvrage souhaitait obtenir une bonn
411. vail qui impliquait des salari s et des responsables Le groupe d orientations assurait la coh rence des solutions propos es par ces groupes de travail et le comit de pilotage et de direction assurant les d cisions finales L adh sion des salari s au projet Les salari s avaient exprim tout la fois leur besoin de changement compte tenu des dysfonctionnements de l organisation actuelle et leur r ticence toute proposition du fait des conditions de mise en place du changement pr c dent Leur participation leur information leur implication dans la d finition et la poursuite du projet d am lioration ont permis de les faire adh rer La d marche mise en place par les ergonomes a permis de cr er un espace d expression et d int gration de points de vue points de vue de la Direction points de vue des salari s et points de vue des partenaires sociaux Alors m me que l histoire de cette entreprise tait fortement marqu e par des relations sociales tendues face l adh sion des salari s et leur implication les partenaires sociaux se sont positionn s par rapport au projet de la Direction de fa on favorable L adh sion des salari s s est ancr e dans le processus projet mis en place Les personnels ont t impliqu s non seulement en amont dans l avant projet diagnostic et d finition des grandes lignes de l organisation mais galement dans les phases ult rieures d finiti
412. ve de beaucoup de volont pour s acquitter de leurs missions mais le font souvent de mani re tr s empirique avec des risques r els d puisement de l instance comme des membres Les difficult s rencontr es peuvent tre li es au contexte situation restructurations poids du groupe responsables de sites au fonctionnement de l entreprise place accord e l instance par la direction faibles pouvoirs du pr sident faiblesse des indicateurs utilis s dans le champ de la sant au travail modes de conduite de projet plut t descendants et peu participatifs organisation du travail nature des relations sociales aux pratiques des lus place accord e l instance par les repr sentants du personnel institutionnalisation des pratiques position d expert confusion des r les entre le mandat et la fonction dans l entreprise par exemple un secr taire qui est aussi responsable de s curit faiblesse des remont es d informations sur le travail r el changes et analyses avec les salari s formalisation de ces analyses et capitalisation sur les questions trait es aux moyens r els mobilisables acteurs temps experts Deux autres dimensions m ritent selon nous d tre soulign es l effectivit des droits du CHSCT et les repr sentations qu ont les acteurs des questions traiter par l instance conomique turn over des L effectivit du droit La composition
413. vec diff rents acteurs de l entreprise responsable s curit membres du CHSCT m decins du travail animateurs correspondants s curit toxicologue responsables des laboratoires agent de ma trise personnels du laboratoire partie humide partir d un SELF 2012 guide d entretien pr alablement d fini Dix de ces entretiens ont t enregistr s et retranscrits int gralement les autres ont fait l objet d une prise de notes importante L analyse de ces entretiens nous a permis de r aliser un tat des lieux de la situation actuelle histoire des nanomat riaux dans l entreprise mobilisation des acteurs autour de cette question diff rences de repr sentations du risque li aux nanomat riaux dispositif de pr vention existant volution de l entreprise etc Ces entretiens nous ont galement donn la possibilit de recueillir des informations et des documents module de formation document unique d valuation des risques professionnels politique s curit analyse des accidents etc relatifs la d marche globale de pr vention des risques En parall le nous avons souhait r aliser des observations ouvertes et syst matiques de l activit de travail dans le laboratoire partie humide Notre objectif tait d identifier les sources de variabilit tude interne tude client mode d grad anciennet et la diversit des pratiques prendre en compte dans l activit future a
414. vec nanoparticules et anticiper les effets des transformations des situations de travail sur l activit des salari s En premier lieu deux situations exp rimentales avec manipulation du produit nanostructur particules de TiO enrob es dans des nanoparticules de CaCO3 ont t observ es l initiative de l entreprise en d but et en fin de notre accompagnement Chacune de ces exp rimentations a fait l objet d un d briefing collectif avec l ensemble des personnes pr sentes lors de l observation personnels et responsable du laboratoire responsable s curit membre du CHSCT etc Ces situations exp rimentales malgr leur caract re exceptionnel nombreux observateurs situation non anticip e par les salari s d exposition aux nanoparticules nous ont permis d clairer les premi res difficult s de manipulation du produit nanostructur et les questionnements des salari s vis vis de sa manipulation future A partir de l observation ouverte de ces situations exp rimentales nous avons identifi les situations existantes dites situations de r f rence auxquelles sont confront s quotidiennement les salari s du laboratoire et dont l analyse serait pertinente pour envisager les conditions de l activit future avec nanoparticules Six situations de r f rence ont t identifi es pr paration du slurry c est dire du m lange des produits rentrant dans la composition du
415. vi La recherche s appuie donc sur un dispositif en quatre temps la d finition d un r f rentiel commun et l laboration d hypoth ses sur les pratiques des CHSCT la r alisation de 27 monographies par les charg s de mission des ARACT participantes partir d une grille commune de recueil de donn es et de structuration des monographies une capitalisation et une analyse par les chercheurs et les contributeurs du R seau ANACT la mise en d bat de ces l ments aupr s de partenaires du r seau ANACT contribuant ainsi au processus de capitalisation et aboutissant au rapport final TROIS FILS CONDUCTEURS Notre probl matique centrale d analyse des monographies s est articul e autour de trois fils conducteurs reprenant le statut d Institution de Repr sentation du Personnel du CHSCT IRP sa construction sociale particuli re et les tensions qui le structurent Le CHSCT comme IRP sp cifique Le fil principal de notre analyse a consist examiner comment le CHSCT est reconnu par les diff rents acteurs comme une institution de repr sentation des salari s la fois comme les autres DP CE mais dans un champ et avec une composition sp cifiques Cela implique de regarder son fonctionnement l occasion des r unions et en dehors des r unions comme celui d une IRP avec ses droits ses limites et ses exigences par exemple en termes de consultation et de formulation d un avi
416. vit future sera impact e par ce projet 3 Rassurer en s engageant dans une d marche contr l e par les partenaires sociaux 4 Maintenir le dialogue social pendant la mise en uvre du plan strat gique La proposition est loin de faire l unanimit Elle est unanimement rejet e par le CRE et fait d bat au sein des CHSCT La direction invite les CHSCT et les OS pour engager une n gociation Les OS rejettent les propositions de la direction mais les CHSCT s y associent dans une d marche finalement assez proche d une pr vention des risques professionnels et plus particuli rement des RPS qui constituent le risque majeur d un projet de cette ampleur Les CHSCT restent ainsi pleinement dans leur r le de pr vention ce qui permet galement d obtenir la neutralit effective des OS La signature d un protocole d accord scelle le projet et engage les CHSCT renoncer toute forme de demande d expertise avant la fin de la d marche d accompagnement Seules 3 r gions AFPA se sont engag es dans cette d marche 3 d entre elles n ont pas fait de demande d expertise ou d accompagnement les 14 autres ayant fait le choix d une expertise pr alable S engage alors la construction d un cahier des charges de ce que pourrait tre la d marche d accompagnement Ce travail participatif regroupe les membres des CHSCT le directeur r gional et le responsable des ressources humaines D entr e la d m
417. vue fran aise d administration publique 1 117 p 43 55 Carballeda G amp Garrigou A 2001 Derri re le stress un travail sous contrainte Dans Bouffartigue P Cadres la grande rupture Ed La D couverte Recherches p 89 105 Daniellou F 2009 L ergonome et les d bats sur la performance de l entreprise Dans Introduction des 16 Journ es de Bordeaux sur la Pratique de l Ergonomie Bordeaux France Dejours C 2003 L valuation du travail l preuve du r el critique des fondements de l valuation Ed Inra Dujarier M A 2006 L id al au travail Ed PUF Falzon P Nascimento A Gaudart C Piney C Dujarier M A amp Germe J F 2012 Performance based management and quality of work an empirical assessment 18th World Congress on Ergonomics International Ergonomics Association February 12 16 Recife Brazil Hubault F 2005 Ergonomie et GRH quelle convergence pour changer la condition du travail Dans Approches conomiques de la pr vention des risques professionnels DARES ANACT Langa P 1994 Adaptation ou cr ation de l organisation du travail lors d un transfert de technologies Analyse de l activit de l encadrement et conception de l organisation Th se de doctorat en ergonomie Cnam Paris Leplat J amp de Montmollin M 2001 Les comp tences en ergonomie Ed Octar s Livian Y F 2006 Etre cadre quel travail Ed Anact Lo
418. vues par le l gislateur sont effectivement r unies Il est une force de rappel indispensable pour que les enjeux de sant et s curit au travail soient pris en compte dans les processus de d cision au quotidien et dans les choix strat giques des entreprises Nous avons vu travers les CHSCT tudi s que les r alit s de terrain rendent souvent complexes difficiles le fonctionnement effectif et l action du comit En particulier son positionnement comme IRP dans son champ sp cifique a parfois du mal tre tenu et reconnu Les axes d am lioration doivent alors permettre au CHSCT de remplir toutes ses fonctions en particulier ses fonctions d analyse et d laboration de propositions occuper l ensemble de son champ d action en int grant mieux les conditions de travail dans ses dimensions organisationnelles et psychosociales largir ses capacit s d anticipation de mise en d bat de r flexion par une approche plus globale et syst mique des th matiques d HSCT construire des liens entre les salari s et leurs repr sentants autour de la prise en compte du travail r el dans les processus de n gociation et de prise de d cision Des adaptations sont donc n cessaires pour renforcer cet outil unique et indispensable qu est le CHSCT Elles passent par un renforcement du positionnement du CHSCT dans les entreprises valorisation de la posture de pr vention consultation effective dan
419. w informaworld com ergo abs Texte original Le CHSCT entre point de vue autonome sur le travail et lieu d laboration d actions concert es Bernard DUGU et Catherine PINATEL D partement d Ergonomie des Syst mes Complexes ENSC IPB Universit de Bordeaux bernard dugue ensc fr Association R gionale pour l Am lioration des Conditions de Travail du Languedoc Roussillon c pinatel anact fr R sum Le R seau ANACT a conduit avec le d partement d Ergonomie de l Universit de Bordeaux une tude sur les pratiques de CHSCT Sur la base de 27 monographies r alis es par des charg s de mission d ARACT ce travail avait pour objectif de mieux comprendre l usage des dispositifs encadrant le CHSCT et d identifier des pistes de travail en mati re d outillage et d accompagnement des acteurs composant ces instances L analyse de ces mat riaux au regard du positionnement de l instance et de ses acteurs du champ investi de son fonctionnement et de la construction d actions fait appara tre trois fils conducteurs prendre en compte pour appr hender l appui aux CHSCT les difficult s pour les CHSCT tre des instances de repr sentation du personnel en tant que telle prendre en compte chaque CHSCT comme une construction sociale unique marqu e par la contingence et le consid rer comme un lieu de tensions fondatrices entre deux p les celui de l instance repr sentant les salari s et devant construire un

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