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Evaluation et suite de la politique des agglomérations de la

1. D fis urbains gt Urbanisation transports gt c S 2 Int gration dans les zones d habitation gt 5 D a gt Gouvernance 2 amp O O International 2E c2 E E ri 8 Monitoring contr le d efficacit 2 D 5 V TE ad 3 Coordination avec l espace rural Y g Y E e 2 gt D veloppement des espaces non b tis gt 5 D PPP EZ v eb tE Comp titivit au sens g n ral 0 O 0 P z z rer sl O gt Politique des aires m tropolitaines gt 2 z o r g a i x a D y wW O os d action th matio 2011 2012 2014 R partition du travail ARE SECO ARE ARE SECO Graphique ARE et SECO 44 56 6 R f rences 6 1 Bibliographie Commission europ enne 2010 World and European Sustainable Cities Insights from EU research Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA 2004 Collaboration horizontale et verticale dans les agglom rations Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA 2006 Renforcement de la collaboration dans les agglom rations transcantonales Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA 2007 La voie vers une politique des agglom rations globale possibilit s et limites de la politique des agglom rations cantonale Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA 2009a Avenir de la politique suisse d int gration des trangers Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA 2009b Coo
2. agit l d exploiter des synergies et d viter les chevauchements Les points d ancrage des activit s d coulent de l change d exp riences sur la politique des agglom rations et sur la Nouvelle politique r gionale ARE et SECO en 2009 de Examen territorial de la Suisse par l OCDE OCDE 2011 et d une valuation interm diaire de la Nouvelle politique r gionale SECO 2011 En outre il convient d examiner quelle place doit occuper la th matique de la comp titivit internationale dans les espaces m tropolitains et quels instruments la Conf d ration peut utiliser pour soutenir les espaces m tropolitains en ce sens Le rapport de la CTA 36 56 sur la comp titivit internationale de la Suisse en lien avec une politique m tropolitaine suisse CTA 2010 peut ici servir de base En tant qu instance coresponsable de la politique des agglom rations et en assumant la direction conomique le SECO sera aux commandes pour concr tiser la th matique de la comp titivit conomique dans l espace urbain agglom rations espaces m tropolitains en tant qu l ment de la comp titivit au sens g n ral Il veillera la constitution d un groupe d experts externe disposant de connaissances approfondies Le th me de la comp titivit au sens g n ral sera examin par l RE et par le SECO en concertation avec d autres services f d raux et des acteurs concern s 4 3 2 Coordination entre transports et urbanisation L am liorat
3. la dur e de vie du fonds d infrastructure est limit e des alternatives doivent tre examin es Si Pon veut que les projets d agglom ration apportent une contribution accrue au champ d action du d veloppement des espaces non b tis il faudra galement trouver de nouveaux instruments de financement pour leur mise en uvre cf le chapitre 3 2 2 4 6 3 Programme Projets urbains La premi re phase pilote du programme interd partemental Projets urbains Int gration sociale dans les zones d habitation sera achev en 2011 Les cinq offices f d raux impliqu s ont d cid en d cembre 2010 d effectuer une deuxi me phase pilote 2012 2015 On tudie en outre la question de Savoir si un ancrage l gal dans le cadre de la l gislation sur l int gration peut assurer long terme un engagement de la Conf d ration dans ce domaine 4 6 4 Autres instruments Pour garantir la mise en uvre des domaines th matiques il convient d tudier le recours a d autres instruments selon les besoins 5 Suite de la proc dure Entre 2011 et 2014 les l ments du d veloppement esquiss s dans les chapitres pr c dents doivent tre concr tis s en troite collaboration avec les offices f d raux et la CTA et des mesures correspondantes doivent en d couler Du point de vue du contenu trois priorit s occuperont le premier plan entre 2011 et 2014 Premi rement les domaines existants de la politique des agglom rations de la Co
4. SE NE i II PA E i 2 320 694 Schweiz Agal eL Agglo suisses 1 06 nach Agglomerationen par agglom ration LA 4 YA EFFL CEAT E selle BFS BZ 2001 2008 Source OFS RAFE 2001 2008 Relief swisstopo Source EBP et al 2010 A1 4 L volution de la population et du march de l emploi depuis 2001 atteste que le processus d urbanisation suppos e dans le rapport sur la politique des agglom rations de 2001 a progress Les villes et les agglom rations ont effectivement vu leur importance de plaque tournante pour conomie et l habitat s accro tre globalement m me si de grandes diff rences demeurent entre les r gions Contrairement aux attentes il n est pas possible de constater un lien direct entre la dynamique de la population et celle de l emploi dans les agglom rations et les villes isol es Au contraire ce sont des facteurs locaux et r gionaux qui rendent une agglom ration attractive en tant que lieu de travail et ou de r sidence Sur la base des volutions d crites depuis la fin des ann es 1990 on peut partir du principe que la tendance l urbanisation se poursuit et que la cr ation d offres territoriales diversifi es pour habiter et ou travailler devient un d fi encore plus central pour les agglom rations 2 3 Polarisation moins forte que suppos du syst me urbain polycentrique Le rapport sur la politique des agglom rations de 2001 supposait que la croissance de l urbanisation prof
5. b timents indique une certaine densification au niveau de l habitat La part des aires industrielles et artisanales a connu une croissance peu pr s identique celle de la population et des emplois En revanche les sous cat gories des surfaces de transport et des surfaces d infrastructure sp ciale ont l g rement diminu L volution observ e dans la p riode 1992 97 2004 09 indique une certaine densification en comparaison la p riode pr c dente 16 56 Figure 1 Surfaces b ties par habitant et par emploi dans l espace urbain selon les types d utilisation 250 00 O Surfaces d infrastructure 200 00 sp ciale m Espaces verts et lieux de 150 00 d tente O Surface de transport na O Aires de b timents 50 00 o Aires industrielles et artisanales 0 00 SS 79 85 SS 92 97 SS 04 09 par nombre total d emplois converti en emplois plein temps quivalent temps plein Les chiffres 2004 09 se rapportent env 58 de la Suisse partie du nord ouest car on ne dispose pas encore des donn es pour l ensemble du pays lLes surfaces d infrastructure sp ciale incluent les surfaces destin es aux installations d approvisionnement et d vacuation telles que d charges extraction de mat riaux chantiers stations d puration des eaux us es et installations d approvisionnement en nergie etc Source OFS GEOSTAT statistique de l
6. l orientation de la politique d agglom ration s est confirm e Le projet d agglom ration Transports et urbanisation pr sent dans le rapport 2001 a b n fici d un instrument de financement solide qui lui a conf r une importance incontest e dans le cadre de la politique d agglom ration Par cons quent la coordination entre urbanisation et transports a clairement gagn en importance Les agglom rations face de nouveaux d fis Une s rie de d fis propres aux agglom rations a justifi le lancement de la politique des agglom rations de la Conf d ration Une analyse de la p riode 2001 2010 fait ressortir que la plupart des d fis sont toujours d actualit et qu ils se sont en partie accentu s notamment en ce qui concerne le mitage du territoire l urbanisation et l augmentation de la mobilit En revanche la probl matique des villes centres a eu tendance s att nuer L augmentation de l attractivit des villes centres qui se profile n implique cependant pas que les probl mes li s la 4 56 diff renciation sociale et fonctionnelle perdent de l importance dans les agglom rations Les quartiers environnants sont de plus en plus souvent confront s aux processus de s gr gation sociale Outre les d fis existants et en constante mutation de nouveaux d fis se posent aujourd hui aux villes et aux agglom rations a savoir la transformation des villes dans le but d conomiser l nergie et de m nager le climat
7. la croissance du trafic d agglom ration env 28 entre 1990 et 2005 tait nettement sup rieure la croissance du trafic dans l espace rural env 23 ainsi que dans les villes centres des agglom rations de Zurich B le Berne Gen ve et Lausanne env 13 Alors que le trafic routier dans les agglom rations a continu d augmenter au cours des derni res ann es il a Ce r sultat se fonde sur le calcul du trafic journalier moyen sur une section de route durant 24 heures TJM 24 22 56 stagn dans les villes centres des agglom rations de Zurich B le Berne Gen ve et Lausanne OFROU 2010 27 30 Figure 6 Indice d volution du trafic routier 1990 2005 TJM 24 150 illes centres des agglom rations de Zurich B le Berne Gen ve et Lausanne 8 Agglom rations 140 A Espace rural 130 120 110 Indice d volution TJM 24 100 90 T T T T T T T T T T T T T 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TIM 24 mesure le trafic journalier moyen sur une section de route pendant 24 heures Source OFROU 2010 29 graphique ARE Les points noirs du r seau des routes nationales prouvent a quel point la probl matique de l augmentation du trafic dans les agglom rations s accentue Comme le montre la figure 7 les heures d embouteillage ont consid rablement augment entre 2004 et 2009 notamment
8. rations CTA a t cr e en 2001 Elle est plac e sous la responsabilit conjointe du Conseil f d ral de la Conf rence des gouvernements cantonaux CdC de l Union des villes suisses UVS et de l Association des communes suisses ACS Afin d am liorer la collaboration l int rieur des agglom rations et entre elles strat gie 3 PARE et le SECO ont lanc un premi re s rie de projets mod les Dans les ann es 2001 et 2002 deux cycles d appels d offres ont eu lieu Les cantons et les agglom rations ont pu d poser des projets qui ont t valu s et s lectionn s par la Conf d ration sur la base d une s rie de crit res En outre l RE a labor l instrument projet d agglom ration Celui ci vise soutenir les agglom rations dans la mise en uvre des mesures Afin d int grer le r seau suisse des villes et agglom rations dans le r seau des villes europ ennes strat gie 4 la Conf d ration et les villes participent aux programmes europ ens Audit urbain Urbact et INTERREG et r alisent des projets transfrontaliers dans le cadre de nombreux partenariats En tant qu instrument de sensibilisation et de mise en r seau des acteurs pertinents dans le domaine de la politique des agglom rations strat gie 5 PARE a commenc tres t t a r aliser des changes d exp riences galement appel s ERFA Pour pouvoir observer l volution des agglom rations ou des r seaux d agglom rations et leur i
9. tre mis sur les r seaux de villes et les espaces m tropolitains Selon les recommandations les projets d agglom ration existants doivent tre am lior s sur le plan qualitatif et tre progressivement d velopp s Compl t s par le d veloppement du paysage et des 31 56 espaces non b tis ils doivent rester limit s au d veloppement territorial et tre troitement li s aux Strat gies cantonales relatives au d veloppement territorial Au sujet des projets mod les les recommandations soulignent positivement le caract re flexible de cet instrument Il s agit principalement l avenir de r fl chir de nouvelles orientations th matiques ainsi qu une meilleure valorisation des exp riences faites Pour la dimension internationale les valuateurs sont d avis que la politique des agglom rations doit principalement intensifier sa fonction de relais pour les instruments et programmes existants Enfin concernant l information il est recommand de d velopper les canaux d information de la Conf d ration existants en fonction des besoins Quant l change d exp riences il reste un l ment cl de la politique des agglom rations qui doit tre maintenu et formalis Dans le domaine de la sensibilisation la r alit urbaine les valuateurs sont d avis qu une strat gie f d rale n est pas n cessaire mais qu il s agira plut t de soutenir les agglom rations dans les d marches visant mieux int grer leu
10. veloppement de l urbanisation et des transports ceci en lien avec le fonds d infrastructure En s appuyant sur les succ s obtenus il est pr vu l avenir de mettre galement d autres contenus au premier plan Le choix des champs d action th matiques repose sur des crit res d valuation voir chapitre 4 4 Etant donn que tous les champs th matiques possibles ne peuvent pas tre abord s syst matiquement et simultan ment une proc dure pragmatique est appliqu e D une part les domaines d velopper et consolider doivent tre ceux qui s imposent la lumi re des exp riences r alis es ces derni res ann es et des r sultats de l valuation D autre part d autres champs d action par ex transformation des villes dans le but d conomiser l nergie ou politique de l habitat doivent tre tudi s d s lors qu ils sont n cessaires pour parvenir a un d veloppement durable de l espace urbain Les points d interrogation repr sent s la figure 9 symbolisent le fait que la d termination de nouveaux champs d action th matiques fait partie du processus de d veloppement de la politique des agglom rations dans la p riode 2011 2014 et doit intervenir en troite collaboration avec les services f d raux concern s par ces sujets ainsi qu avec les destinataires politiques 4 3 1 Comp titivit au sens g n ral Pour pouvoir se d velopper les villes doivent mettre en valeur leurs potentiels Dans le monde gl
11. En particulier au niveau europ en l laboration et la mise en uvre de strat gies correspondantes sont 26 56 devenues un point fort de la politique de d veloppement urbain cf par ex Commission europ enne 2010 L volution d mographique jointe un vieillissement et une augmentation de la population placera les villes et les agglom rations dans les d cennies venir devant des d fis sp cifiques par exemple dans le domaine des logements adapt s aux personnes g es de la sant de la coh sion sociale de l int gration ou de la mobilit cf par ex ARE 20076b La cr ation de r seaux internationaux et la coordination internationale des espaces m tropolitains suisses vont encore gagner en importance dans une concurrence mondiale de plus en plus dynamique Dans divers domaines politiques par ex politique de l ducation et de la recherche politique migratoire politique des transports d accessibilit l international politique fiscale et r glementations sectorielles les espaces m tropolitains sont tenus de se repositionner pour pouvoir rester niveau avec la concurrence internationale cf par ex CTA 2010 3 Evaluation de la politique des agglom rations de la Conf d ration 2002 2009 En ratifiant le rapport sur la politique des agglom rations de la Conf d ration en d cembre 2001 le Conseil f d ral a galement demand l ARE et au SECO de fournir un bilan apr s une p riode de
12. SECO sont d accord avec cette recommandation Cette recommandation doit tre mise en uvre par le biais du champ d action th matique de la comp titivit au sens g n ral et par les clarifications en vue d une meilleure coordination de la politique des agglom rations avec la NPF 52 56 Recommandations de l valuation pour la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration EBP et al 100 104 Recommandation 6 La politique des agglom rations doit tre ancr e tant dans la loi sur l am nagement du territoire que dans la loi sur l organisation du gouvernement et de l administration Recommandation 7 La politique des agglom rations n cessite des ressources financi res suffisantes court terme le financement dans les d lais des projets d agglom ration doit tre garanti A long terme il convient d tablir un syst me de financement viable et reposant sur une approche tripartite Politique de d veloppement territorial de la Conf d ration Position ARE SECO On examinera comment la politique des agglom rations pourra tre ancr e dans le cadre de la deuxi me r vision partielle de la LAT dans le sous chapitre consacr aux espaces fonctionnels L ARE et le SECO sont d accord avec cette recommandation La recommandation court terme sera satisfaite par le versement suppl mentaire unique au fonds d infrastructure S agissant des possibilit s de financement moyen et long termes
13. agglom rations 4 3 4 Int gration sociale dans les zones d habitation La population trangere qui r side en Suisse se concentre fortement sur les quartiers en marge des agglom rations ainsi que sur les quartiers des villes centres Ces quartiers sont souvent occup s par des groupes de population d favoris e sur le plan conomique et social et confront s a des difficult s de coexistence Dans ces quartiers les b timents voluent mal et de facon g n rale la qualit de vie est atteinte par divers d ficits Dans le cadre du rapport sur les mesures d int gration BFM 2007 il a t constat que dans le domaine de l int gration de la population r sidante trang re il est n cessaire d intervenir l chelle des quartiers Ce constat vaut galement pour la politique des agglom rations de la Conf d ration car une meilleure int gration sociale dans les zones d habitation a des incidences positives directes sur la qualit de la vie de l ensemble de la population du quartier et a des effets positifs indirects sur l volution globale d une agglom ration cf le chapitre 4 2 1 Cette interface th matique doit continuer d tre prise en compte dans le cadre du programme Projets urbains mais ne doit pas tre consid r e comme un point prioritaire de la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration 4 4 Bases d valuation IV Concernant la suite de la politique des agglom rations de la Conf d
14. cent de la population des agglom rations A l aide de crit res d appr ciation les projets d agglom ration ont t valu s par PARE en collaboration avec l OFT l OFROU POFEV et un groupe d experts externes Sur les 30 projets 26 ont satisfait aux crit res d appr ciation et recevront des ressources venant du fonds d infrastructure pour les projets d agglom ration de premi re g n ration Sur la base de cet examen le Conseil f d ral a soumis au Parlement fin 2009 le message correspondant et le projet d arr t f d ral sur la lib ration des cr dits pour un montant de 1 51 milliard de CHF en faveur du trafic d agglom ration Le 21 septembre 2010 le Conseil national et le Conseil des Etats ont accept la lib ration des contributions f d rales r serv es lls ont de plus d cid d alimenter le fonds d infrastructure par un versement extraordinaire de 850 millions de francs en 2011 afin d viter que le financement des projets d agglom ration ne prenne du retard Apr s la signature des accords sur les prestations et des conventions de financement la mise en uvre des mesures cofinanc es par la Conf d ration pourra tre entam e Parall lement la mise en uvre des projets d agglom ration de premi re g n ration les agglom rations ont commenc pr parer les projets d agglom ration de deuxi me g n ration qui constitueront la base pour la tranche de financement compter de 2015 L ARE a publi des dir
15. d ral des entreprises Office f d ral de la statistique 2010a Agglom rations vers une nouvelle d finition http www bfs admin ch bfs portal de index regionen 11 pro 01 html Office f d ral de la statistique 2010b Agglom rations et aires m tropolitaines http www bfs admin ch bfs portal de index regionen 11 geo analyse regionen 04 html R rat Patrick Etienne Piguet Ola S derstr m und Roger Besson 2008 Back to the city tude de l volution d mographique 46 56 6 2 Liste des figures Figure 1 Surfaces b ties par habitant et par emploi dans l espace urbain selon les types A 17 Figure 2 Evolution d mographique 2001 2008 dans les agglom rations 18 Figure 3 Evolution des emplois 2001 2008 dans les agglom rations 19 Figure 4 Comparaison de l volution de la population r sidante par types d espace dans les p riodes 1985 1998 et 1998 2008 en pourcentage iii 21 Figure 5 Comparaison de l volution des emplois par types d espace dans les p riodes 1985 1998 et 1998 2008 en pourcentage issus nn d tenir nas a line 21 Figure 6 Indice d volution du trafic routier 1990 2008 TJM 24 Loocooccccoocccnnnccnnnncnnnnnononnnnnononnnnnnnnnos 23 Figure 7 Evolution des points noirs en nombre d heures de 2004 2009 24 Figure 8 Distance quotidienne moyenne en kilom tres et en minutes par type d espace en 2005 25 Figure 9 Suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration 33 Fi
16. dans la r gion de Zurich Le nombre d heures d embouteillage sur le contournement nord de Zurich Winterthour 3512 heures repr sente environ 30 pour cent des heures d embouteillage enregistr es sur l ensemble du r seau des routes nationales suisses Dans la r gion du Baregg 2114 heures d embouteillage ont t comptabilis es en 2009 soit une augmentation de 29 pour cent par rapport a 2008 Les agglom rations de Berne Lausanne et Gen ve ainsi que le Gothard comptent avec leurs surcharges de trafic saisonni res durant les week ends et les jours f ri s parmi les points noirs du r seau ils sont toutefois consid r s comme moins importants malgr une croissance du trafic en partie tr s marqu e 23 56 Figure 7 Evolution des points noirs en nombre d heures de 2004 2009 n 4000 ES ON a O w p w M Ao M ol lil Ag ME E E B ga O Guulhard Nord Gulltiard Suy GUSSI ALT Pur url nt urg Bern Mir calm ung Urf atrur GET Haregg Aueh Knegstetten aus anne Winterthur Source OFROU 2009 15 En ce qui concerne l volution des transports publics dans les agglom rations depuis 2001 nous ne disposons pas de chiffres diff renci s pour l ensemble du territoire Dans les villes centres les transports publics occupent une part relativement lev e du trafic global Ils ont atteint 32 pour cent en 2005 alors que dans les autres communes des agglom rations cette part est rest e inf rieure la moyenne national
17. en dehors de ce p rim tre o les logements sont moins chers se voient de plus en plus confront s des processus de s gr gation sociale Les nouveaux occupants de logements dans les villes centres sont tr s mobiles et font souvent la navette entre plusieurs villes La densification des villes centres n entra ne donc pas obligatoirement la cr ation d une ville des courtes distances Les volutions possibles esquiss es ici montrent que les villes et les agglom rations continuent tre confront es de grands d fis sociaux conomiques et cologiques malgr le gain d attractivit des villes centres qui se dessine 2 5 Le trafic d agglom ration varie selon l espace consid r Sur la base des statistiques il n est actuellement pas possible de dessiner une image diff renci e de l volution de la mobilit dans les agglom rations depuis 2001 Les r sultats du nouveau Microrecensement mobilit et transports 2010 attendu pour 2012 permettront de combler de nombreuses lacunes gr ce notamment a une densification de l enqu te effectu dans les agglom rations Certaines premi res constatations peuvent cependant tre pr sent es ci apr s Durant la p riode 1990 2009 le trafic routier sur l ensemble du territoire suisse a enregistr une croissance de l ordre de 30 pour cent OFROU 2010 12 La croissance du trafic routier dans les agglom rations tait sup rieure la moyenne Comme le montre la figure 6
18. la politique des agglom rations de la Conf d ration ll convient notamment d examiner l instrument des parcs d agglom rations En se basant sur les recommandations et les constats de la CTA CTA 2010 il sera examin sous la conduite du SECO dans quelle mesure la th matique de la comp titivit conomique des agglom rations peut tre approfondie et comment la politique des agglom rations peut tre mieux coordonn e avec la Nouvelle politique r gionale Le th me de la comp titivit au sens g n ral sera trait par ARE et le SECO en concertation avec d autres services f d raux et les acteurs concern s Sur la base du rapport de la CTA 2010 qui a d velopp des approches pour une politique m tropolitaine suisse on concr tisera le r le que la Conf d ration pourra jouer l chelle des espaces m tropolitains A cette chelle une priorit th matique est instaurer dans le champ d action comp titivit au sens g n ral Il conviendra en particulier d examiner plus pr cis ment comment la Conf d ration peut donner des impulsions efficaces dans ces espaces et contribuer l am lioration de la comp titivit internationale Troisi mement on examinera si et le cas ch ant dans quelle mesure des champs d action suppl mentaires peuvent tre d velopp s et quel r le l chelle des secteurs strat giques d agglom ration pourrait tre appel e jouer dans la politique des agglom rations de la
19. n rale de la politique des agglom rations les recommandations pr conisent de maintenir voire de renforcer le caractere tripartite de cette politique avec l objectif a court terme d institutionnaliser la collaboration tripartite ll s agira galement de pr ciser les objectifs long terme de formuler de mani re plus concr te les objectifs moyen terme et de mettre l accent sur les strat gies ax es sur la collaboration sectorielle verticale et horizontale Les valuateurs sont galement d avis que la politique des agglom rations ne doit pas se restreindre la th matique de l urbanisme et des transports mais traiter dans un premier temps galement la probl matique de la comp titivit conomique ainsi que du paysage et de la qualit des espaces non b tis A moyen terme il s agira galement de traiter d autres th mes pertinents pour l espace urbain Du point de vue organisationnel les recommandations proposent un engagement renforc du SECO dans la politique des agglom rations afin de contribuer une politique f d rale coh rente du d veloppement territorial Un ancrage l gal de la politique des agglom rations est galement jug n cessaire ceci au travers de la loi sur l am nagement du territoire ou de la loi sur l organisation du gouvernement et de l administration Des moyens financiers pour la mise en uvre de la politique des agglom rations doivent galement tre garantis cela signifie court terme ass
20. ration il s agira de rester ouvert a d autres champs d action symbolis par les points d interrogation de la figure 9 Sachant qu une prise en compte syst matique des besoins des agglom rations dans les politiques f d rales ne peut se faire que par tapes ceci pour diverses raisons cf EBP 2010 28 l largissement de la politique de nouvelles th matiques se limitera quelques nouveaux champs d action cet gard les conditions d crites ci apr s n cessaires mais pas suffisantes pour s lectionner de nouveaux champs d action th matiques devront tre toutes satisfaites 4 4 1 Objectifs long terme La condition la plus importante est qu un nouveau champ d action th matique apporte une contribution la r alisation des objectifs long terme de la politique des agglom rations tels que d finis dans le rapport de 2001 en garantissant l attractivit conomique et une qualit de la vie lev e en maintenant un r seau polycentrique des villes et agglom rations et en limitant l extension territoriale 38 56 des zones urbaines le nouveau champ d action doit contribuer au d veloppement durable de l espace urbain en Suisse 4 4 2 Rapport l espace Pour qu un th me puisse tre trait dans le cadre de la politique des agglom rations il doit pr senter un rapport avec la dimension territoriale Cela signifie que sa mise en uvre doit tre abord e diff remment selon l espace consid r En rapport av
21. ration parce qu ils ont eu pour effet d ancrer la politique des agglom rations sur le terrain L approche cr ative et ouverte des projets mod les a permis de trouver une forme de collaboration horizontale et verticale appropri e aux conditions cadres de chaque projet ARE 2010b 26 Pour la plupart des projets mod les de deuxi me g n ration le soutien financier de la Conf d ration s ach vera en 2010 Pour ces projets mod les aussi ARE et le SECO pr voient de tirer un bilan global Des changes d exp riences r guliers constituent un laboratoire d apprentissage en commun et de constitution de r seaux entre les responsables des projets mod les et la Conf d ration Les responsables des projets mod les peuvent continuer participer l change d exp riences m me apr s la fin de leur soutien financier par la Conf d ration ce qui profite autant la Conf d ration qu aux partenaires des projets mod les Il n a pas encore t possible d ancrer dans la loi l instrument projet mod le Deux tentatives ont chou une premi re dans le cadre de la NPR en 2008 voir le chapitre 1 2 3 et une deuxi me dans le cadre de la r vision totale de la loi sur l am nagement du territoire en 2009 1 2 5 3 Consolidation de la collaboration verticale dans le cadre de la CTA En 2005 le Conseil f d ral a d cid que la Conf d ration participerait une deuxi me phase de projet de la CTA de quatre ans Pendant cet
22. renforcement de la coh rence entre les domaines politiques ayant des r percussions directes sur l espace urbain ainsi qu une politique profitable aux agglom rations Pour chacune des cinq strat gies principales des objectifs moyen terme et des mesures ont t formul s Ces derni res visent laborer ancrer et concr tiser la politique des agglom rations sur une p riode de dix ans ARE et SECO 2001 35 67 La coordination la cr ation de nouvelles bases l gales et le lancement de projets et d initiatives novateurs ont compt parmi les t ches prioritaires de la politique des agglom rations de la Conf d ration En tant que politique transversale la politique des agglom rations a t d lib r ment con ue autour de themes vastes et touche en particulier au niveau f d ral a une large gamme de domaines politiques diff rents Outre la politique de llam nagement du territoire des transports et de l environnement le Conseil f d ral a notamment mis l accent sur la politique sociale culturelle et sportive et sur la r forme de la p r quation financi re RPT 1 2 2 Concr tisation par tapes de la politique des agglom rations de la Conf d ration Pour lancer concr tiser et mettre en uvre la politique des agglom rations de la Conf d ration telle qu elle a t labor e dans la conception de la politique ARE et le SECO ont proc d par tapes Les instruments organisations et d marches mis prog
23. riences La dimension internationale fait figure de parent pauvre En effet cet aspect a t peu d velopp et presque uniquement au travers d instruments et programmes sans lien direct avec la politique des agglom rations tels Interreg Urbact ou Audit urbain Pour sa part l change d exp riences est cr dit d un excellent travail Les manifestations bilingues ont pleinement rempli leur mission de plateforme d changes entre acteurs de la politique des agglom rations Cela tant les valuateurs regrettent l absence d une valorisation syst matique des r sultats obtenus au travers de ces manifestations Quant au site Web www agglomeration ch et au Monitoring de l espace urbain suisse ARE 2009a ils repr sentent d importants canaux d information pour les acteurs impliqu s dans la politique des agglom rations p ex dans le cadre de l laboration de projets d agglom ration 3 1 7 Analyse critique de la politique des agglom rations de la Conf d ration En fin de rapport les valuateurs reviennent sur diff rents l ments afin de donner une vision d ensemble de la politique des agglom rations Nous les exposons ci apr s 3 1 7 1 Conception de la politique des agglom rations Les acteurs concern s estiment qu il s agissait la de la bonne politique au bon moment Elle a t bien accept e et jug e positivement On retiendra toutefois le manque de coordination avec la politique r gionale ainsi que le manque de
24. tropolitains se d marquent par des fonctions de d cision de contr le d innovation de concurrence d accessibilit internationale et de symboles Ces espaces sont confront s des d fis sp cifiques particuli rement dans les domaines de l conomie de l ducation et de la recherche des transports notamment a riens de la culture du d veloppement de structures de gouvernance appropri es ainsi que de l int gration dans les r seaux europ ens et globaux Dans son rapport Comp titivit internationale des agglom rations pistes pour une politique m tropolitaine suisse CTA 2010 la CTA a attir l attention sur l importance croissante de l chelle des espaces 35 56 m tropolitains La future politique des agglom rations doit accorder plus d attention a cette chelle en s appuyant sur les r sultats de l valuation cf le chapitre 3 2 II conviendra en particulier d examiner plus pr cis ment comment la Conf d ration peut donner des impulsions efficaces dans ces espaces et contribuer l am lioration de la comp titivit internationale par exemple par la coordination avec les instruments de promotion conomique 4 3 Champs d action th matiques IIl Dans la premi re tape de la politique des agglom rations 2001 2010 la Conf d ration a insist sur la mise en place de structures de collaboration horizontales et verticales Sur le plan du contenu la Conf d ration a insist sur la coordination du d
25. 008 dans les agglom rations Bevolkerungsentwicklung 2001 2008 Evolution de la population 2001 2008 Mittlere j hrlicher Zuwachsrate in Y je y DE AH MN Bev lkaruno 2008 Population 2008 2 ar Taux moyen d accroissement annuel en re Wo 3 n 685 000 345 000 120 009 1 50 2 31 R Dm mn Re f NS dy NA MI 1 00 1 49 ID gt a FE ES A 110 000 HUA 0 75 0 99 E pr lt 4 13 AAA ho E does 0 50 0 74 dq a y gt d Schweiz Aggl 0 00 0 49 O q A EG f 5 af i aa ai E Agglo suisses ES 0 99 0 01 y 4 Lo f DN g EA pS P 5 621 720 Schweiz Agal 0 87 Agglo suisses A o n i 3 j a LA LEE x f Y Up y 2 Mma d gt F gt ER a j Nk a 4 Y i J 1d E nach Agglomerationen e gt par agglom ration s FA a j DE E 7 FAJ Y f O EPFL CEAT gt 3 Quelle 8FS ESPOP Source OFS ESPOP Relief swisstopo Wabern Al 7 Source EBP et al 2010 A1 2 En 2008 les 15 plus grandes villes sans exception ont enregistr une hausse de leur population En revanche les volutions de population les plus dynamiques ont t enregistr es par les villes et communes de taille moyenne telles que Opfikon 9 2 Oftringen 4 5 ou Bulle 3 8 UVS 2010 Au niveau de la dynamique des emplois aussi de grandes diff rences existent entre les diff rentes agglom rations et r gions entre 1998 et 2007 alors que 19 aggl
26. ARE et le SECO sont largement d accord avec cette recommandation Les objectifs long terme doivent tre conserv s Les objectifs moyen terme doivent tre adapt s et concr tis s dans la mesure n cessaire En outre les conditions cadres doivent tre fix es et les priorit s th matiques doivent tre d termin es Recommandation 3 LARE et le SECO ne sont que partiellement d accord avec cette 51 56 Les objectifs long terme de la politique des agglom rations doivent tre pr cis s les objectifs moyen terme doivent tre formul s plus clairement sur plan du contenu Recommandations de l valuation pour la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration EBP et al 100 104 La politique des agglom rations doit tre focalis e sur les strat gies centrales de la coop ration sectorielle verticale et horizontale Recommandation 4 La politique des agglom rations doit tre con ue de fa on plus large sur le plan th matique au del du d veloppement des transports et de l urbanisation Les th mes de la comp titivit conomique ainsi que de la qualit du paysage et des espaces non b tis peuvent tre renforc s court terme avec les instruments existants La pertinence pour les agglom rations d autres points forts sectorielles doit tre examin e Organisation ancrage et financement Position ARE SECO recommandation La gouvernance dans le sens d une am lioration des St
27. Conf d ration Pour atteindre les objectifs long terme de la politique des agglom rations de la Conf d ration et satisfaire les besoins des agglom rations diverses informations sont n cessaires On d terminera quels sont les nouveaux d fis qui se poseront aux villes et aux agglom rations et o il est n cessaire que la Conf d ration intervienne On examinera si et dans quelle mesure des champs d action th matiques suppl mentaires doivent et peuvent tre int gr s dans la politique des agglom rations On examinera quel r le la Conf d ration doit assumer l chelle des secteurs d importance particuli re pour l ensemble de l agglom ration du point de vue spatial et social Dans ce contexte le principe de subsidiarit doit tre respect Outre ces priorit s li es au contenu le cadre de la politique des agglom rations contient galement des t ches importantes mandat du Conseil f d ral coordination avec les acteurs cadre l gal projet de territoire Agglosuisse examen des objectifs cf le chapitre 4 1 Ce travail vise garantir que les divers modules puissent tre r unis en une nouvelle strat gie globale d ici la fin de 2014 La suite de la politique des agglom rations sera en outre accompagn e par une strat gie de communication active La figure 10 r sume de fa on sommaire la proc dure pr vue 43 56 Figure 10 Proc dure pr vue 2011 2014 Suite de la politique des agglom rations
28. ET MANDATS CONFI S MAA OO A A A E EEE 7 1 2 GRANDES LIGNES DE LA POLITIQUE DES AGGLOM RATIONS DE LA CONF D RATION 2001 2010 8 2 EVOLUTION DES ESPACES URBAINS DEPUIS 2004 ooooccococcccccccccccnnnncccnnananonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnns 15 2 1 L ESPACE URBAIN CONTINUE S TENDRE ET TEND TRE UTILIS DE FA ON PLUS INTENSIVE 16 2 2 LA CROISSANCE DE LA POPULATION ET DES EMPLOIS DANS L ESPACE URBAIN S ACC LERE 18 2 3 POLARISATION MOINS FORTE QUE SUPPOS DU SYST ME URBAIN POLYCENTRIQUE use 19 2 4 LES VILLES CENTRES GAGNENT EN ATTRAIT MALGR LA SUBURBANISATION ieseucceceuceuceuceueuue 20 2 5 LE TRAFIC D AGGLOM RATION VARIE SELON L ESPACE CONSID R eucececeecmememeeuceuceuceucuues 22 2 6 COLLABORATION DANS LES AGGLOM RATIONS RENFORC E MAIS TOUJOURS FRAGILE 25 2 7 LES CHARGES FINANCI RES TENDENT RESTER PLUS LEV ES DANS LES VILLES CENTRES 26 2 8 AUTRES TENDANCES ET DEA SN a 26 3 EVALUATION DE LA POLITIQUE DES AGGLOM RATIONS DE LA CONF D RATION 2002 DO II A an ti NT in le 27 3 1 RES A e dd nn ln de D D Le nt nn 21 3 2 RECOMMANDATIONS DE L VALUATION uiueuceuceuceuceuceueemenmememem cu cem came ee meme me mem cu ce aceueeues 31 4 SUITE DE LA POLITIQUE DES AGGLOM RATIONS DE LA CONF DERATION 32 A CAE a E E 33 d2 ECHELLES TERRITORIALES lee e e a 34 4 3 CHAMPS D ACTION TH MATIQUES HD RS ES nn nas e en 36 44 BASES D EVAEUATION Wi AR Ne ne A ie et d
29. Effets d apprentissage nouvelles connaissances et cr ation de r seaux de professionnels sont ici des mots cl s 3 1 5 Th me prioritaire 5 projets d agglom ration Bien qu ayant t con u comme instrument global destin par nature garantir la coordination des projets et de la mise en uvre au sein des agglom rations le projet d agglom ration s est fortement focalis sur le volet urbanisation et transport du fait de son lien troit avec le fonds d infrastructure L incitation financi re de ce dernier a en effet permis de donner une dimension nouvelle au projet d agglom ration condition sine qua non pour obtenir une partie de l argent disponible La focalisation du projet d agglom ration sur le volet urbanisation et transport a ainsi permis de mieux mettre en relation urbanisme et transport ce qui est consid r par les valuateurs comme opportun tant donn l acuit du probl me dans les agglom rations De plus les valuateurs rel vent que l laboration de projets d agglom ration a contribu une meilleure collaboration au sein des agglom rations ainsi qu avec le canton C est pourquoi ils estiment que cet instrument va dans le bon sens en apportant notamment une r ponse aux objectifs long terme poursuivis par la politique des agglom rations de la Conf d ration 3 1 6 Th me prioritaire 6 autres mesures Parmi les autres mesures se trouvent la th matique internationale et l change d exp
30. En 2007 et 2008 22 nouveaux projets mod les sont venus s y ajouter au chapitre des projets mod les pour un d veloppement territorial durable lls se concentrent sur deux th mes d une part la collaboration dans les agglom rations les r seaux de villes et les espaces m tropolitains et d autre part les projets de d veloppement de quartiers et leurs interactions avec l chelle de l agglom ration Pour les projets modeles la Conf d ration disposait d un budget annuel de quelque 500 000 CHF Les contributions pr vues pour chaque projet allaient de 10 000 50 000 CHF Le soutien financier de la Conf d ration pour les projets mod les 2002 2006 s est achev en 2007 Le rapport Politique des agglom rations de la Conf d ration projets mod les pour l am lioration de la collaboration dans les agglom rations publi en 2010 ARE 2010b dresse le bilan et montre quels objectifs ont t atteints du point de vue des responsables des projets et du point de vue de la Conf d ration et quels enseignements il est possible d en tirer La conclusion la plus importante est que les projets modeles ont jou un r le important de catalyseurs voire de d clencheurs de processus qui ont am lior la collaboration entre communes villes et cantons dans les agglom rations Le soutien de la Conf d ration a permis d accro tre l acceptation et la l gitimit des projets Inversement les projets mod les ont t avantageux pour la Conf d
31. P et al 100 104 La collaboration transsectorielle doit tre am lior e divers niveaux par un avec cette recommandation L intensification de la collaboration ancrage transsectoriel dans la loi ainsi qu en pr cisant le principe en transsectorielle au niveau f d ral doit se faire de fa on pragmatique pas intensifiant la collaboration entre les offices f d raux et en renfor ant la pas surtout au niveau des projets et des programmes pr sence des politiques sectorielles dans les agglom rations Collaboration verticale Recommandation 10 L ARE et le SECO sont d accord avec cette recommandation La collaboration verticale doit tre approfondie par une institutionnalisation de la collaboration ainsi que par un accompagnement tripartite renforc dans la mise en uvre de la politique des agglom rations Collaboration horizontale Recommandation 11 Dans la suite de la politique des agglom rations l ARE et le SECO souhaitent contribuer continuer stabiliser et renforcer les structures toujours fragiles La Conf d ration doit soutenir les agglom rations dans l approfondissement de la collaboration horizontale au niveau des agglom rations de leur collaboration horizontale Recommandation 12 L ARE et le SECO sont d accord avec cette recommandation Une plus grande prise en consid ration des espaces m tropolitains et des r seaux d agglom rations l int rieur de la politique des agglom
32. PARE et le SECO lucideront les points correspondants dans le cadre du d veloppement de la politique des agglom rations de la Conf d ration Recommandation 8 Dans ses objectifs et dans ses strat gies la politique des agglom rations doit s axer sur les id es relatives au d veloppement territorial futur de la Suisse long terme il convient de viser un rapprochement entre la politique des agglom rations et la politique de l espace rural de ARE ainsi que la politique r gionale de la Conf d ration pour former une politique f d rale globale de d veloppement territorial Strat gies et instruments de coop ration sectorielle Recommandation 9 L ARE et le SECO estiment que l orientation de cette recommandation n est que partiellement la bonne On n aspire pas a une politique f d rale globale de d veloppement territorial de la Conf d ration En revanche la coordination entre la politique des agglom rations les politiques pour les espaces ruraux et la NPR doit tre am lior e et les instruments doivent tre coordonn s les uns avec les autres Ces politiques doivent en outre s orienter toutes sur le projet de territoire suisse Ind pendamment de l ancrage transsectoriel dans la loi qui est jug insuffisant pour atteindre le but recherch VARE et le SECO sont d accord 53 56 Recommandations de l valuation pour la suite de la politique des Position ARE SECO agglom rations de la Conf d ration EB
33. Schweizerische Eidgenossenschaft Conf d ration suisse Confederazione Svizzera Confederaziun svizra Office f d ral du d veloppement territorial ARE Secr tariat d Etat l conomie SECO Evaluation et suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration Rapport l attention du Conseil f d ral 1 56 Impressum Editeurs Office f d ral du d veloppement territorial ARE Secr tariat d etat a l conomie SECO Auteurs Sabine Kollbrunner Ressort Politique r gionale et d organisation du territoire SECO Muriel Odiet Section politique des agglom rations ARE Mark Reinhard Ressort Politique r gionale et d organisation du territoire SECO Florian Schuppli Section politique des agglom rations ARE Georg Tobler Section politique des agglom rations ARE Production Rudolf Menzi Stabsstelle Information ARE Citation Office f d ral du d veloppement territoiral ARE et Secr tariat d Etat l conomie SECO 2011 Evaluation et suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration Rapport l attention du Conseil f d ral Distribution En version l ctronique www are admin ch Egalement disponible en allemand 04 2011 2 56 Table des mati res R SUM oir ade Toto E 4 1 CONTEXTE ET POINT DE D PART occcocncnnnnonononnnnncnononcnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nn nn nn nnnnnnnanannnnnnnnnnnnnnnnna 7 1 1 D BUT DE LA POLITIQUE DES AGGLOM RATIONS DE LA CONF D RATION
34. a superficie statistique de la population recensement f d ral des entreprises graphique ARE Voici les tendances pour les agglom rations qui se d gagent de l volution des surfaces d habitat et d infrastructure depuis 1992 97 Les surfaces d habitat et d infrastructure continuent s tendre mais contrairement a l espace rural on observe une tendance au ralentissement de la croissance de l urbanisation C est d autant plus remarquable que la part de la population vivant dans les agglom rations continue cro tre fortement Les espaces b tis tendent tre utilis s de fa on plus intensive Cela peut tre interpr t comme une tendance en direction d un d veloppement de l urbanisation vers l int rieur Les pressions sur les lieux de d tente et les espaces verts augmentent en raison de l utilisation tendanciellement plus intensive des surfaces b ties Si cela entrainait un recul de la part des lieux de d tente et des espaces verts cela pourrait avoir des cons quences n gatives pour le paysage et l environnement mais aussi pour la qualit de la vie La gestion des cons quences n gatives de l extension des espaces b tis par ex frais d infrastructure lev s influences n gatives sur la qualit urbaine et pressions sur le paysage et la pollution de l environnement demeure un grand d fi pour les agglom rations 17 56 2 2 La croissance de la population et des emplois dans l espace urbain s acc l r
35. ace urbain suisse Analyses des villes et agglom rations Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2009b Monitoring des projets d agglom ration transports et urbanisation Version 0 2008 Indicateurs comparatifs selon agglom rations Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2010a Directives pour l examen et le cofinancement des projets d agglom ration de 2 g n ration Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2010b Politique des agglom rations de la Conf d ration projets mod les pour l am lioration de la collaboration dans les agglom rations 45 56 Office f d ral du d veloppement territorial ARE et Secr tariat d Etat l conomie SECO 2001 Politique des agglom rations de la Conf d ration Office f d ral du d veloppement territorial ARE et Secr tariat d Etat l conomie SECO 2006 Politique des agglom rations de la Conf d ration rapport interm diaire 2006 Office f d ral des migrations ODM 2007 Rapport sur la mise en uvre des mesures d int gration Rapport sur la n cessit d agir et sur les mesures relatives l int gration des trangers propos es au 30 juin 2007 par les services f d raux comp tents Office f d ral de la statistique 1997 Recensement f d ral de la population 1990 la structure du territoire suisse Office f d ral de la statistique 2008a StatEspace Newsletter3 2008 Office f d ral de la statistique OFS 2008b Recensement f
36. agglom rations de la Conf d ration Recommandation 1 L ARE et le SECO consid rent l orientation g n rale de cette recommandation comme tant la bonne La politique des agglom rations doit tre conserv e en tant que t che tripartite renforc e et d velopp e en deux temps court terme par une adaptation de Dans la p riode 2011 2014 la politique actuelle des agglom rations contenu pour les objectifs moyen terme un ancrage de la politique des doit tre consolid e et optimis e dans la mesure n cessaire Les agglom rations dans la loi une institutionnalisation de la collaboration tripartite objectifs ce A terme de la politique des agglom rations seront ainsi que des optimisations et des am liorations dans les diverses strat gies OS plus long terme par l examen d une extension th matique et l int gration dans Dans la p riode 2011 2014 des clarifications doivent tre effectu es une politique de promotion de place conomique couvrant tout le territoire ainsi en vue d int grer des champs d action th matiques suppl mentaires que par la garantie d une base de financement long terme dans la politique des agglom rations de la Conf d ration Les champs d action comp titivit au sens g n ral et d veloppement des espaces non b tis semblent prioritaires du point de vue actuel Objectifs strat gies et th mes de la politique des agglom rations de la Conf d ration Recommandation 2 L
37. agglom rations pertinente la Conf d ration et ses partenaires ont besoin d informations relatives aux besoins des espaces urbains A cet gard des clarifications aupr s des agglom rations cantons villes et communes ainsi que d ventuelles tudes peuvent apporter des renseignements suppl mentaires 4 5 Domaines transversaux V Outre les champs th matiques clairs tels que d crits plus haut il s agit de tenir compte de nombreux domaines transversaux dans la politique des agglom rations Ceux ci ne doivent pas obligatoirement tre th matis s pour tous les projets de mise en uvre mais leur pertinence devrait tre tudi e 4 5 1 Gouvernance Au niveau de la mise en place des structures de gouvernance appropri es beaucoup de choses ont d j pu tre r alis es depuis le d but de la politique des agglom rations En particulier la mise en place de la CTA doit tre consid r e comme un succ s et peut servir aussi au del de son domaine th matique de mod le de collaboration sur plusieurs niveaux institutionnels La collaboration au sein des agglom rations a galement r alis des progr s notables ces derni res ann es Il s agit d sormais de consolider et d optimiser la collaboration horizontale et verticale Les recommandations de l valuation et le besoin d agir qui en d coule pour la politique des agglom rations de la Conf d ration cf le chapitre 3 2 servent de base Concernant la Conf d ration une a
38. al 3 C est sur ce principe que s appuie la politique des agglom rations de la Conf d ration Nous pr senterons ci apr s la conception de la politique objectifs strat gies axes d action et d crirons par tapes les principales volutions de 2001 2010 1 2 1 La conception de la politique des agglom rations de 2001 La politique des agglom rations de la Conf d ration a pour mission principale de contribuer un d veloppement durable de l espace urbain de la Suisse ARE et SECO 2001 32 Les objectifs long terme suivants ont t d finis ARE et SECO 2001 32 1 L attractivit conomique des zones urbaines doit tre garantie et une qualit de vie lev e doit tre assur e leurs habitantes et habitants Par ce biais les zones urbaines doivent pouvoir jouer leur r le de moteurs conomique et de lieu de vie des deux tiers de la population suisse Aujourd hui Office f d ral du d veloppement territorial ARE 8 56 2 Le r seau polycentrique de villes et d agglom rations doit tre maintenu pour leur permettre d assurer leur position dans la concurrence conomique nationale et internationale tout en vitant l apparition de trop grandes conurbations avec les problemes que cela entra ne 3 L extension territoriale des zones urbaines doit tre limit e en favorisant le d veloppement de l urbanisation vers l int rieur et en structurant ces zones Cela doit permettre aux villes et communes d agglo
39. al de la culture OFEN Office f d ral de l nergie OFEV Office f d ral de l environnement OFJ Office f d ral de la justice OFL Office f d ral du logement OFROU Office f d ral des routes OFS Office f d ral de la statistique OFSP Office f d ral de la sant publique OFSPO Office f d ral des sports OFT Office f d ral des transports RPT r forme de la p r quation financi re SECO Secr tariat d Etat l conomie SG DFI Secr tariat g n ral du D partement f d ral de l int rieur SLR Service de lutte contre le racisme UA Urban Audit UE Union europ enne UVS Union des villes suisses 48 56 T Annexes 7 1 Annexe l D finition de l espace urbain selon POFS La d finition d terminante pour la politique des agglom rations de la Conf d ration se rapporte au recensement f d ral de la population de 2000 et la publication correspondante La structure du territoire suisse OFS 2005 148 149 L espace urbain correspond la somme des agglom rations et des villes isol es Les agglom rations sont d finies par les conditions suivantes a Les agglom rations sont des ensembles d au minimum 20 000 habitants form s par la r union de territoires de communes adjacentes b Toute agglom ration poss de une zone centrale qui est form e d une commune noyau et suivant le cas d autres communes qui doivent compter au moins 2000 emplois ou plus et dont l
40. ations ARE et SECO 2001 13 20 56 p riode 1998 2008 Dans les autres communes des agglom rations la croissance de la population est rest e nettement sup rieure la moyenne suisse avec 11 pour cent tout comme la croissance des emplois avec 18 pour cent Figure 4 Comparaison de l volution de la population r sidante par types d espace dans les p riodes 1985 1998 et 1998 2008 en pourcentage 4 000 000 Villes centres villes isol es incluses a Autres agglom rations 3 500 000 A Espace rural 3 000 000 2 500 000 2 000 000 Population Nombre de personnes 1 500 000 1 000 000 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 Source ESPOP OFS graphique ARE Figure 5 Comparaison de l volution des emplois par types d espace dans les p riodes 1985 1998 et 1998 2008 en pourcentage 1 800 000 1 600 000 1 400 000 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 4 Villes centres villes isol es incluses Equivalents plein temps du 2i me et 3i me secteur 200 000 8 Autres agglom rations A Espace rural 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 Source Recensement des entreprises OFS graphique ARE 21 56 Les villes centres regagnent en attractivit pour le logement et le travail Parall lement cela le processus de suburbanisation continue progresse
41. b Le projet Audit urbain AU de l Union europ enne UE offre des informations statistiques comparables sur quelque 350 villes et agglom rations europ ennes Depuis 2006 la Suisse participe galement ce projet L OFS et PARE ont lanc une phase pilote avec les villes de Zurich Gen ve Lausanne et Berne Cette phase pilote s est achev e par l int gration des donn es suisses sur le site Web d Eurostat Fin 2008 les quatre villes de la phase pilote ainsi que les six autres plus grandes villes suisses B le Winterthour Saint Gall Lucerne Lugano et Bienne ont accept de participer Audit urbain entre 2009 et 2011 OFS 2008a 1 En 2007 POFS en troite collaboration avec ARE les cantons les villes et les milieux scientifiques a lanc le projet Agglosuisse qui a pour t che de r viser d ici 2013 la d finition des agglom rations qui date de 1980 et a t l g rement actualis e en 1990 et 2000 cf l annexe 1 A l heure actuelle on se trouve dans la phase de d veloppement m thodologique et de simulation OFS 2010a Ce qui transpara t actuellement de l tat des donn es ne permet pas de consid rer le d lai de 2013 comme tant assur 2 Evolution des espaces urbains depuis 2001 Dans son rapport du 19 d cembre 2001 ARE et SECO 2001 11 15 le Conseil f d ral a esquiss l volution future de l espace urbain ainsi que les d fis correspondants et en a d duit des objectifs et des strat gies pour
42. champs d action qui devront tre int gr s la politique des agglom rations L ARE et le SECO rechercheront cet effet le contact avec d autres partenaires L volution de la politique des agglom rations doit tre un processus d apprentissage dynamique Dans certains domaines par exemple la comp titivit conomique il est possible de constituer des groupes d experts externes qui analysent la probl matique de fa on neutre et peuvent soumettre la Conf d ration des propositions de mise en uvre 4 1 4 Projet de territoire Suisse Ces cinq derni res ann es la Conf d ration les cantons les communes et les villes ont labor avec le Projet de territoire Suisse des objectifs et des strat gies communs pour le d veloppement territorial futur de la Suisse Une consultation est men e jusqu en mars 2011 par l ensemble tripartite responsable du Projet de territoire Le Projet de territoire doit tre adopt par tous les partenaires avant la fin de 2011 Pour la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration le Projet de territoire Suisse constitue un cadre d orientation important 4 1 5 Agglosuisse Dans le cadre du projet Agglosuisse l OFS en troite collaboration avec PARE procede actuellement une r vision de la d finition statistique des agglom rations Le terme du projet est pr vu pour 2013 sans certitude Les cons quences qui d couleront du projet par ex pour le p rim tre de
43. clart des instruments vu de l ext rieur tout comme l absence d un ancrage l gal 29 56 3 1 7 2 Mise en uvre et performance La mise en uvre de la politique des agglom rations par la Conf d ration s est faite de mani re appropri e avec une bonne coordination entre les offices f d raux comp tents N anmoins avec le retrait du SECO au second plan et les perspectives financi res du fond d infrastructure les th mes comme les transports ou l urbanisme ont gagn en importance au d triment de th mes li s la promotion conomique par exemple Les valuateurs soulignent la mani re relativement simple de fonctionner qu a instaur e la Conf d ration ce qui a galement eu un effet positif dans les relations avec les partenaires au sein notamment des projets mod les Cela a permis de garantir une grande flexibilit des instruments et une adaptation constante aux besoins du moment Toutefois si la collaboration est bonne les experts estiment que le c t non contraignant de la politique des agglom rations pr t rite l obtention de r sultats plus solides Concernant les cinq axes strat giques et les instruments mis en uvre dans le cadre de la politique des agglom rations il est relever qu ils sont appropri s et bien coordonn s entre eux Ils n ont toutefois pas tous b n fici du m me poids ceci pour diff rentes raisons 3 1 7 3 Contribution aux objectifs moyen terme Pour ce qui est de l am lioratio
44. ct avec les acteurs du domaine et aborder les nouveaux d fis dans les agglom rations Troisi mement l change d exp riences est un l ment important de l apprentissage commun et de la consolidation de la collaboration verticale et horizontale L ARE a mis au point la plate forme Internet www agglomeration ch instrument central pour les travaux de relations publiques Elle met disposition des utilisateurs et utilisatrices dans les agglom rations ainsi qu au niveau f d ral toutes les informations et tous les documents pertinents 1 2 5 6 Mise disposition de donn es de base et d un monitoring de l espace urbain Avec le Monitoring de l espace urbain MUR la Conf d ration dispose aujourd hui d un syst me d observation statistique et analytique dot d un large ventail de chiffres et de faits relatifs l volution de l espace urbain L accent est mis sur l volution des diverses villes et agglom rations mais aussi sur les imbrications des espaces urbains entre eux ainsi que sur leur int gration dans le r seau des villes europ ennes Seize tudes th matiques sont disponibles en ligne Un document de synth se a t publi en 2009 ARE 2009a Sur la base du travail de recherche Monitoring et controlling de l ensemble du trafic dans les agglom rations Ecoplan EBP Transitec 2008 PARE a tabli en 2009 une premi re version du monitoring pour les projets d agglom ration Transports et urbanisation ARE 2009
45. d dre 38 Ao DOMAINES TRANS VERSA VI LS nn a da ce 39 O INSTRUMENTS Vs en dio 41 5 SUITE DE LA PROC DURE cooccoocoocconnncccncccccnnnnnnnnannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn non nnnrr rn nr nenene nananana annn 42 6 R F RENCES 222 a ee dao ao te 45 6 1 le A A A A cd nt E nr 45 6 2 LISTE DES FIGURES a Sd ada ee ad da dea rios UM Ne fran 47 6 3 LISTE DES ABREVIATIONS lt a o o edad e ii 47 7 ANNEXES coccocccoccccccccnnnnnnn rn 49 1 1 ANNEXE l D FINITION DE L ESPACE URBAIN SELON L OFS uiuseeseeceucememenmenmeumeumeeueueceuceuceues 49 7 2 ANNEXE ll POSITION DE LARE ET DU SECO PAR RAPPORT AUX RECOMMANDATIONS DE CENA o da etre De eo eo et e eut 51 3 56 R sum Mandat En 2001 l Office f d ral du d veloppement territorial ARE et le Secr tariat d Etat l conomie SECO ont t charg s par le Conseil f d ral d laborer en collaboration avec les cantons les villes et les communes une politique nationale tenant compte de l espace urbain Apr s tout juste 10 ann es d existence la politique des agglom rations de la Conf d ration a t valu e en 2010 Sur la base de l volution actuelle de l espace urbain et des r sultats de l valuation le pr sent rapport fournit un tat des lieux et d finit les grandes lignes de la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration La politique des agglom rations de la Conf d ration de 2001 2010 Pour garantir le d veloppement durable de l espac
46. e Alors que dans les ann es 1980 et 1990 la dynamique de la population et des emplois tait plus grande dans l espace rural que dans l espace urbain on constate un revirement de tendance partir de la fin des ann es 1990 depuis 1998 tant le taux de croissance annuel moyen de la population que celui des emplois ont t 0 3 a 0 4 pour cent plus lev s dans l espace urbain que dans l espace rural ARE 2009a 17 20 En 2008 quatre emplois sur cinq du secteur secondaire et du secteur tertiaire se concentraient dans les agglom rations OFS 2008b La dynamique de croissance de la population a fortement vari d une r gion l autre comme le montre la figure 2 la croissance d mographique de 2001 2008 a surtout t forte dans les aires m tropolitaines de Zurich et Gen ve Lausanne ainsi que dans les agglom rations des cantons de Fribourg du Valais et du Tessin La croissance d mographique a t moins marqu e dans les agglom rations de B le et de Berne dans l arc jurassien ainsi qu en Suisse orientale Trois zones urbaines ont m me enregistr un recul de population Granges La Chaux de Fonds Le Locle Davos Dans toutes les agglom rations la croissance de la population a t la plus forte dans la zone centre en dehors de la ville centre et dans le reste de l agglom ration EBP et al 2010 A1 2 ARE 2009a 18 Cela indique que la tendance la suburbanisation se poursuit Figure 2 Evolution d mographique 2001 2
47. e mani re tr s cibl e des aspects qui gardent aujourd hui encore toute leur pertinence En effet la pression reste constante sur les enjeux relevant de domaines comme les transports l urbanisme et l environnement notamment 27 56 Les incitations financi res ont jou un r le pr dominant au sein de cette politique particuli rement pour l instrument projet d agglom ration dont l importance s est accrue de mani re significative au travers du fond d infrastructure Toutefois selon leur regard ext rieur beaucoup d acteurs regrettent le manque de clart quant aux objectifs poursuivis par chaque instrument De plus il est difficilement justifiable que la politique des agglom rations et la politique r gionale suivent deux voies parall les alors qu il s agit de politiques territoriales au sein desquelles les centres urbains jouent un r le important Enfin l absence d ancrage l gal de la politique des agglom rations est per ue comme probl matique moyen terme 3 1 2 Th me prioritaire 2 coordination des politiques sectorielles de la Conf d ration Du point de vue de la mise en uvre s il est logique que l ARE ait pris la conduite des op rations au vu des th mes trait s les valuateurs estiment que le SECO s est trop retir Etant donn e l importance que prennent des th mes comme le march du travail la croissance et la comp titivit au sein des agglom rations il est souhaitable que le SECO s impliq
48. e quotient du nombre de personnes travaillant sur leur territoire par celui des personnes actives occup es y r sident doit tre sup rieur ou gal a 0 85 En outre ces communes doivent soit former une zone b tie continue avec la commune noyau ou avoir une fronti re commune avec elle soit y envoyer travailler au minimum un sixieme de leur population active occup e c Une commune n appartenant pas la zone centrale sera rattach e l agglom ration Si au minimum un sixi me de sa population active occup e r sidante travaille dans la zone centrale et Si au minimum trois des cinq conditions figurant ci dessous sont remplies 1 Il doit exister un lien de continuit de la zone b tie entre une telle commune et la commune noyau de l agglom ration en d autres termes il ne doit pas y avoir de zone non b tie terres agricoles ou for ts d passant 200 m tres 2 La densit combin e habitants emplois par hectare de surface d habitat et d agriculture sans les alpages doit tre sup rieure 10 3 La population doit s tre accrue de plus de 10 points par rapport la moyenne nationale au cours des dix derni res ann es Ce crit re n est valable que pour les communes qui ne font pas encore partie d une agglom ration pour les autres il sera consid r comme acquis ind pendamment du taux atteint 4 Au minimum un tiers de la population active occup e r sidante doit travailler dans la zone centrale Pour les co
49. e de 20 pour cent ARE 2009a 46 Les raisons de ce choix du moyen de transport et la part lev e des transports publics dans les villes centres sont multiples Cela s explique par le fait que la part des m nages b n ficiant d une desserte par les transports publics bonne voire tr s bonne est largement sup rieure dans les villes centres 65 en 2005 que dans les autres communes des zones centres 34 des agglom rations 18 ainsi que dans les zones rurales 40 ibid La population r sidant dans les villes centres obtient galement des r sultats caract ristiques en ce qui concerne le parc automobile et les abonnements de transports publics En 2005 66 9 pour cent de la population des villes centres disposait d une voiture 63 7 poss dait un v lo alors que dans les autres communes des agglom rations et dans les zones rurales 80 90 pour cent de la population poss dait une voiture et 70 77 pour cent un v lo OFS et ARE 2007 62 A l inverse la part de la population des villes centres disposant d un abonnement des transports publics tait sup rieure la moyenne D autres facteurs expliquant la bonne desserte par les transports publics dans les villes centres sont la densit urbaine plus lev e dans les grandes villes centres la bonne qualit de l offre de transports publics ainsi que les goulets d tranglement existant dans de nombreux espaces urbains pour le trafic individuel motoris ARE 2009a 46 Enfin la str
50. e reste de la zone centre les espaces utilisables par le public constituent un l ment important du d veloppement urbain A titre de troisi me composante territoriale troitement li e au d veloppement de l urbanisation et des transports le d veloppement des espaces non b tis 37 56 doit se voir attribuer l avenir un r le plus important dans les agglom rations par ex par des parcs d agglom rations Une bonne gestion et une planification globale des espaces non b tis am liorent la qualit de vie et la sant de la population ainsi que le positionnement des agglom rations cr ent de pr cieuses zones de d tente augmentent l attractivit du paysage contribuent l adaptation au changement climatique et la conservation de la biodiversit et finalement sont galement importantes pour l conomie Le champ d action d veloppement des espaces non b tis doit ainsi apporter une contribution importante aux objectifs long terme de la politique des agglom rations Des premi res exp riences ont d j pu tre rassembl es avec trois projets mod les Agglomerationspark Limmattal Netzstadt Aareland et Uberkommunale Freiflachenkonzeption Birstalstadt Le projet interd partemental D veloppement des espaces suburbains non b tis 2009 2012 offre une premi re approche permettant de voir dans quelle mesure les questions du d veloppement des espaces non b tis peuvent et doivent faire partie de la politique des
51. e urbain et atteindre les objectifs long terme de la politique des agglom rations garantir l attractivit conomique et la qualit de vie des zones urbaines maintenir un r seau polycentrique de villes limiter l extension des zones urbaines par l interm diaire d un d veloppement urbain vers l int rieur une proc dure transsectorielle englobant tous les chelons institutionnels est n cessaire Une importance strat gique a donc t accord e la mise en place de nouvelles structures de collaboration e Afin d am liorer la collaboration verticale la Conf rence tripartite des agglom rations CTA a t cr e en 2001 Elle est soutenue par le Conseil f d ral la Conf rence des gouvernements cantonaux CdC l Union des Villes suisses UVS et l Association des communes suisses ACS e Le R seau de la politique des agglom rations a t cr en 2001 pour am liorer la collaboration et la coordination entre les diff rents offices f d raux dans les th matiques propres la politique des agglom rations En outre des projets et des programmes interd partementaux ont t lanc s en faveur de l espace urbain e Dans le but d am liorer la collaboration au sein des agglom rations et entre elles l ARE et le SECO ont lanc une cinquantaine de projets mod les En outre l ARE a labor l instrument des projets d agglom ration Avec la loi sur le fonds d infrastructure LFInfr en vigueur depuis le 1 janvier 2008
52. ec la politique des agglom rations cela signifie qu un champ d action th matique traite des probl mes propres aux agglom rations qui se distinguent des probl mes de l espace rural De m me il peut exister des diff rences entre les diverses agglom rations sur le plan de la mise en uvre Une politique nationale ne suffit donc pas il faut des approches diff renci es en fonction du territoire place based policy tant entendu que la politique des agglom rations s occupe de l espace urbain Les besoins de l espace urbain doivent tre soigneusement analys s cet gard 4 4 3 Comp tence f d rale La Conf d ration ne peut intervenir concr tement que dans les domaines pour lesquelles elle est comp tente Lorsque les comp tences sont du niveau cantonal ou communal elle peut apporter son aide informelle pour cr er un r seau d acteurs et coordonner les processus Si les comp tences relatives un domaine th matique rel vent de plusieurs offices f d raux ou de la Conf d ration et des cantons il convient de proc der de fa on coordonn e 4 4 4 Int r t national Une condition pr alable un nouveau champ d action th matique est qu il soit d int r t national La Conf d ration ne doit s investir que dans les domaines qui sont pertinents d un point de vue national Pour ce faire elle s appuie sur les principes du d veloppement durable 4 4 5 Besoins urbains Pour pouvoir mettre en place une politique des
53. ectives correspondantes ARE 2010a Les projets de deuxi me g n ration sont pour une part des projets d agglom ration de premi re g n ration r vis s et pour l autre part de nouveaux projets d agglom ration Quinze nouveaux projets d agglom ration seront soumis en 2010 et 2011 une premi re valuation interm diaire ce jour 43 projets d agglom ration sont annonc s pour la deuxi me tranche de financement Du fait qu une r vision totale de la loi sur l am nagement du territoire a chou en 2009 en phase de consultation lancrage l gal du projet d agglom ration en tant qu instrument de la politique des agglom rations n a pas encore pu tre r alis Pour les cantons et les agglom rations les bases les plus importantes l aide desquelles la Conf d ration contr le l efficacit des projets d agglom ration pour la coordination entre transports et urbanisation sont un manuel d utilisation ARE 2004 des directives sur l examen et le cofinancement 2007 et une aide de travail pour l laboration des projets d agglom ration Transport et urbanisation 2010a 12 56 1 2 5 2 Soutien environ 50 projets mod les Dans un premier cycle 2002 2006 la Conf d ration a soutenu 31 projets mod les visant pour une large part am liorer la coop ration dans les agglom rations et dans une moindre mesure coordonner les transports et l urbanisation et d velopper l urbanisation vers l int rieur
54. er la coordination et encourager la coop ration entre ville et campagne Dans ce contexte la collaboration s av re n cessaire avec le r seau de la Conf d ration sur les espaces ruraux En revanche le travail ne vise pas une politique de d veloppement territorial couvrant l ensemble du pays dont les instruments seraient la fois valables pour les espaces urbains et ruraux cf le chapitre 3 2 1 et l annexe La collaboration entre la politique des agglom rations et les politiques des espaces ruraux peut s appuyer sur les r sultats de l tude de la CTA Accorder politique des agglom rations et politique de l espace rural CTA 2009b laquelle ont particip la Conf d ration les cantons les villes et les communes ainsi que d autres acteurs int ress s Les enseignements suivants peuvent tre tir s e Le partenariat entre ville et campagne au sein duquel chacun a le m me poids doit tre renforc e Pr alable ce partenariat une strat gie claire doit tre d velopp e pour l espace rural L int gration de l espace rural au sein d une collaboration tripartite doit tre poursuivie de mani re ad quate 4 6 Instruments VI Les instruments existants de la politique des agglom rations de la Conf d ration ont t valu s Ils doivent tre optimis s sur la base des recommandations de l valuation cf le chapitre 3 2 Pour atteindre les nouveaux objectifs court et moyen terme dans les dive
55. gration de la Suisse dans le r seau international des villes et des transports reste une t che importante de la politique des agglom rations Des instruments existants tels que URBACT INTERREG ou Audit Urbain doivent tre davantage exploit s pour remplir cette t che Les nouveaux instruments de coordination au niveau de l UE tel que la Strat gie Macror gionale doivent tre int gr s L utilit pour les agglom rations d instruments juridiques comme les Groupements euror gionaux de coop ration GEC du Conseil de l Europe ou les Groupements europ ens de coop ration territoriale GECT de l UE doit tre tudi e 4 5 3 Monitoring et contr le de l efficacit Le d veloppement de l espace urbain et la mise en uvre de la politique des agglom rations doivent tre observ s et r guli rement r vis s Avec le MUR un instrument a d j t mis en place qui permet d analyser les volutions dans le territoire en fonction des objectifs de la politique des agglom rations de la Conf d ration On dispose d une base suppl mentaire avec le monitoring Projet d agglom ration transport et urbanisation Celui ci doit tre optimis et largi dans le cadre de la suite de la politique des agglom rations En outre il convient d examiner dans quelle mesure un contr le d efficacit des projets d agglom ration et le cas ch ant d autres instruments de la politique des agglom rations de la Conf d ration peut et doit tre entrepri
56. gure 10 Proc dure pr vue 2011 2014 cuco oa 44 6 3 Liste des abr viations ACS Association des communes suisses AFF Administration f d rale des finances ARE Office f d ral du d veloppement territorial CdC Conf rence des gouvernements cantonaux CEAT Communaut d tudes pour l am nagement du territoire CFC Caisse f d rale de compensation CFM Commission f d rale pour les questions de migration COT Conf rence pour l organisation du territoire Cst Constitution f d rale CTA Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA Conf rence tripartite sur les agglom rations DDIP Direction du droit international public DDPS D partement f d ral de la d fense de la protection de la population et des sports DFAE D partement f d ral des affaires trang res EBP Ernst Basler und Partner ERFA change d exp riences GEC Groupements euror gionaux de coop ration GECT Groupement europ en de coop ration territoriale LAT Loi sur l am nagement du territoire LFInfr Loi sur le fonds d infrastructure MUR Monitoring de l espace urbain suisse 47 56 NPR Nouvelle politique r gionale OCDE Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques ODM Office f d ral des migrations OFAG Office f d ral de l agriculture OFAS Office f d ral des assurances sociales OFAT Office f d ral de l am nagement du territoire jusqu en 2000 OFC Office f d r
57. i res ann es il faut s attendre ce que dans les ann es venir la mobilit augmente dans les agglom rations tant en ce qui concerne le trafic individuel motoris que les transports publics Les cons quences n gatives telles que la pollution atmosph rique les nuisances sonores les embouteillages les goulets d tranglement les accidents etc s accentueront donc encore dans les agglom rations Une approche globale du trafic d agglom ration li e une combinaison intelligente des transports publics de la mobilit douce et du trafic individuel motoris ainsi qu une coordination optimale entre l urbanisation et l volution du trafic constituera donc toujours un d fi de taille pour les agglom rations 2 6 Collaboration dans les agglom rations renforc e mais toujours fragile En r action aux nombreux probl mes d passant les fronti res institutionnelles dans les agglom rations on observe ces derni res ann es un fort accroissement de la collaboration intercommunale et intercantonale Dans la plupart des agglom rations de Suisse de nouvelles formes de collaboration d passant les limites politiques et institutionnelles ont vu le jour mais celles ci pr sentent des formes d organisation tr s diff rentes d une agglom ration l autre cf notamment CTA 2004 CTA 2006 Une valuation qualitative de nouvelles structures de collaboration l chelle des agglom rations ARE 2010 11 montre que rares sont les agglom ra
58. iin Mandat du Conseil f d ral de la Confederation Coordination avec les acteurs III Champs d action e R vision des objectifs th matiques e Projet de territoire Suisse Agglosuisse Espace Tes Cadre l gal m tropolitain R seau de villes V Domaines transversaux e Gouvernance International e Monitoring contr le d efficacit Echange d exp riences Secteur _ Tex Communication sensibilisation pu e Coordination avec les politiques des espaces ruraux Agglom ration Y 2 Las O fund d y D 2 aa QO LL ce non E pit Eo VI Instruments Int gration dans les zones g Projets mod les d habitation E E Projets d agglom ration U T urbanisation et transports Programme plur lannuel de C comp titivit au sens g n ral politique r gionale C aiia M Banes de IO Graphique ARE et SECO 4 1 Cadre I 4 1 1 Mandat du Conseil f d ral Le mandat donn par le Conseil f d ral a PARE et au SECO de mettre en uvre la politique des agglom rations de la Conf d ration n est pas limit dans le temps et il restera le cadre g n ral Il en va de m me pour l article 50 alin a 3 de la Constitution f d rale 4 1 2 Coordination avec les acteurs La politique des agglom rations 2016 de la Conf d ration devra tenir compte de l imbrication avec d autres acteurs et politiques ll s agit d une part d une politique transversale qui est t
59. ion cibl e des r serves d utilisation internes dans les zones b tir d j construites l aide d un d veloppement correspondant des infrastructures ceci sans rien perdre des pr cieuses surfaces non b ties Le fonds d infrastructure est con u pour durer jusqu en 2028 Mais il y a lieu d escompter que la plupart des ressources financi res disponibles seront d j affect es au moment de la 3 g n ration des projets d agglom ration partir de 2018 Les possibilit s d influence de la Conf d ration diminueront sans doute nettement ll convient donc de d terminer comment conserver la dynamique dans ce domaine m me apr s cette date et comment la diriger de fa on encore plus cibl e sur la coordination du d veloppement de l urbanisation et des transports 4 3 3 D veloppement des espaces non b tis Ces derni res ann es la pression exerc e sur les espaces non b tis s est renforc e en raison de la croissance d mographique et conomique en particulier dans les ceintures ext rieures des agglom rations Les espaces exempts de constructions tels que les surfaces naturelles et les espaces verts les espaces de transport pouvant tre utilis s de fa on multifonctionnelle et les espaces publics mais aussi les zones agricoles et sylvicoles constituent pour la population une contrepartie importante aux zones urbanis es construites et souvent utilis es de fa on intensive Mais galement dans les villes centres et dans l
60. ion de l conomie et des transports du Conseil national le Conseil f d ral a t invit par ailleurs en 1997 examiner les dimensions et la p r quation des charges de centre que subissent les noyaux des centres urbains Le Conseil f d ral a r pondu au postulat par le Rapport sur les centres urbains OFAT et SECO 1999 Il y reconnaissait la probl matique particuli re de l espace urbain et relevait le besoin d agir de 1 La d finition Statistique ainsi qu une carte des 50 agglom rations et des 5 villes isol es de Suisse figurent l annexe 7 56 la part de la Conf d ration C est pourquoi il chargeait l Office f d ral de l am nagement du territoire OFATY et le SECO de soumettre un rapport sur les mesures envisageables dans le cadre d une politique des agglom rations de la Conf d ration En 1999 le mandat consistant a tenir compte de la situation particuli re des villes et des agglom rations ainsi que des r gions de montagne dans les politiques de la Conf d ration a t int gr dans la r vision de la Constitution f d rale art 50 al 3 Le 19 d cembre 2001 le Conseil f d ral a approuv le rapport Politique des agglom rations de la Conf d ration r dig par ARE et le SECO Dans l arr t f d ral correspondant ARE et le SECO ont t charg s de mettre en ceuvre les objectifs strat gies et mesures consign s dans le rapport En particulier le Conseil f d ral a charg ces deux
61. ion de la coordination entre le d veloppement de l urbanisation et des transports est une t che principale de la politique des agglom rations Gr ce au fonds d infrastructure et aux projets d agglom ration des progr s ont d j pu tre faits D une part il s agit d sormais de consolider et d optimiser les instruments existants D autre part il faut s attendre dans les ann es venir un accroissement de la mobilit et de la pression sur l urbanisation dans les agglom rations Cela aura tendance aiguiser encore les d fis auxquels les agglom rations sont confront es C est pourquoi il convient d examiner si d autres instruments et mesures sont n cessaires en plus des mesures d j prises pour garantir un d veloppement coordonn de l urbanisation et des transports En particulier les concepts de d veloppement de l urbanisation qui s orientent vers les objectifs d un d veloppement de l urbanisation vers l int rieur devront tre soutenus de fa on plus cibl e Pour faire un pas en direction du d veloppement territorial durable les th mes troitement li s que sont l urbanisation les transports et le paysage devront tre encore mieux coordonn s La priorit est donn e la qualit des espaces b tis Bien que des infrastructures de transports soient cofinanc es il s agit de respecter davantage les exigences du point de vue d un d veloppement durable de l urbanisation L attention doit porter sur la mobilisat
62. ion externe les objectifs qui ont pu tre atteints par la politique des agglom rations de la Conf d ration avant de pr senter les recommandations de l quipe charg e de l valuation Le chapitre 4 s appuie sur les chapitres pr c dents pour formuler dans les grandes lignes la proposition de ARE et du SECO en vue de la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration Enfin le chapitre 5 indique les points forts des travaux pr vus pour la p riode 2011 2014 1 1 D but de la politique des agglom rations de la Conf d ration et mandats confi s PARE et au SECO Les nombreux d fis et probl mes rencontr s par les centres urbains et les agglom rations qui ont sensibilis le grand public d s les ann es 1990 sont l origine de la politique des agglom rations de la Conf d ration Exode urbain suburbanisation mitage des zones b ties r duction croissante de la mixit sociale et fonctionnelle probl mes de transport et d environnement charges sociales et culturelles de centre ainsi que difficult s financi res sont les mots cl s des probl mes qui pesaient l poque sur les agglom rations C est en 1996 que la Conf d ration a r agi pour la premi re fois aux probl mes sp cifiques des villes en formulant dans les Grandes lignes de l organisation du territoire suisse OFAT 1996 le renouvellement et le renforcement des villes en tant qu objectif g n ral Par le biais d un postulat de la Commiss
63. iterait principalement aux cinq plus grandes zones d influence de la Suisse de B le Berne Gen ve Lausanne du Tessin et de Zurich et qu il pourrait donc se produire une polarisation du syst me polycentrique des villes suisses Cette tendance ne peut pas tre clairement tay e par l volution de l espace urbain depuis 2001 mais doit tre consid r e de fa on plus diff renci e Dans les espaces m tropolitains de Gen ve Lausanne et de Zurich on peut constater une croissance de 19 56 conomie et de la population sup rieure a la moyenne suisse Mais dans le m me temps les petites et moyennes agglom rations en dehors des aires m tropolitaines par exemple dans les cantons du Valais et de Fribourg ont galement profit plus qu en moyenne du processus d urbanisation ARE 2009a 18 ll est possible de relever les constats ci apr s ainsi que les tendances qui en d coulent La formation d espaces m tropolitains n entra ne pas en tant que telle une polarisation du syst me urbain mais doit plut t tre comprise comme un compl ment une chelle territoriale plus lev e Avec ses fonctions sp cifiques en particulier en tant que place financi re si ge principal de grands groupes ainsi que dans les domaines de l ducation et de la recherche de la culture de la communication et des transports ces espaces se superposent en r gle g n rale au maillage troit du syst me urbain suisse Il convient d tudier soigneu
64. l volution d mographique vieillissement de la population accroissement d mographique habitat sant ainsi que la coordination au niveau international des espaces m tropolitains dans un contexte de concurrence globale de plus en plus dynamique entre les diff rentes places conomiques R sultats et recommandations de l valuation L valuation globale de la politique des agglom rations de la Conf d ration entre 2002 et 2009 effectu e par la communaut de travail EBP CEAT Infras arrive a un jugement positif Selon les auteurs de l valuation il a t possible d obtenir une acceptation lev e de la politique des agglom rations aux trois niveaux institutionnels de cr er un climat de confiance dans la collaboration horizontale et verticale ainsi qu une dynamique lev e et un effet de catalyseur dans les agglom rations Les fortes incitations financi res et les exigences contraignantes qui y sont li es en raison du fonds d infrastructure de m me que les rencontres destin es aux changes d exp riences sont galement consid r es comme des atouts Outre les aspects positifs les auteurs de l valuation soulignent quelques points critiques les recommandations tripartites n ayant aucune force contraignante et les diff rents acteurs b n ficiant d une grande autonomie d action la collaboration tripartite reste fragile La pr pond rance des projets d agglom ration engendre une concentration sur les th mes de l urbanisa
65. la Conf d ration EBP et al 100 104 agglom rations trinationales les r seaux de villes la politique m tropolitaine Dans le cadre de la suite de la politique des agglom rations il convient d examiner et de concr tiser la contribution possible et souhaitable de la Conf d ration la dimension internationale de la politique des agglom rations Information Sensibilisation Echange d exp riences Recommandation 16 L ARE et le SECO consid rent que l information et la communication cibl es sont un l ment important de la politique des agglom rations et constatent un besoin d agir sur les points suivants Les canaux d information existants de la Conf d ration doivent tre conserv s et d velopp s en fonction des besoins Une plus grande implication du public doit tre encourag e principalement au niveau des agglom rations L change Plus grande formalisation des changes d exp riences exploitation valorisation et syst matisation des r sultats Concept de communication pour le d veloppement de la politique des agglom rations pr sentation uniforme vers l ext rieur Trouver des moyens de permettre aux acteurs non directement participants de mieux profiter des prestations de la politique des agglom rations de la Conf d ration d exp riences doit tre conserv mais davantage formalis 56 56
66. la politique des agglom rations de la Conf d ration Le pr sent chapitre se propose de donner un aper u de l volution de l espace urbain ou plus pr cis ment des d fis formul s en 2001 ll existe des l ments permettant de d terminer quels d fis sont rest s identiques quels autres ont volu et quelles tendances nouvelles sont venues s y ajouter Les donn es de base n tant pas toujours uniformes les donn es se r f rent parfois des p riodes diff rentes 15 56 2 1 L espace urbain continue s tendre et tend tre utilis de fa on plus intensive Etant donn que le relev de la troisi me statistique de la superficie 2004 2009 r alis e par l OFS n est pas encore achev les affirmations de ce chapitre se rapportent aux 58 pour cent du territoire suisse d j trait s La partie sud est de la Suisse n est pas encore saisie Pour des raisons Statistiques il est impossible de proc der une extrapolation l ensemble du pays Cependant des tendances d volution de l espace urbain peuvent d j tre relev es Alors que les surfaces b ties ont augment dans l espace urbain de l ordre de 12 pour cent dans les quelque douze ann es coul es du premier recensement en 1979 85 au deuxi me en 1992 97 les premiers chiffres de la nouvelle statistique 2004 2009 indiquent une tendance un infl chissement de la croissance des surfaces b ties Entre 1992 97 et 2004 2009 les surfaces b ties dans l espace
67. m ration de se d velopper de mani re efficiente tout en soulageant l espace rural de la pression li e l urbanisation Cinq strat gies principales ont t d finies pour atteindre les objectifs long terme ARE et SECO 2001 34 35 1 Meilleure prise en compte des besoins particuliers de l espace urbain dans les activit s de la Conf d ration 2 Meilleure collaboration verticale entre Conf d ration cantons villes et communes 3 Incitation une meilleure collaboration horizontale l int rieur des agglom rations et entre elles 4 Int gration du r seau des villes et agglom rations suisses dans le r seau des villes europ ennes 5 Sensibilisation de la population et des milieux politiques la r alit urbaine de la Suisse La politique des agglom rations n a pas t con ue comme un nouveau champ politique mais comme une t che transversale En effet pour atteindre les objectifs long terme il convient de tirer parti des marges de man uvre dans divers champs politiques au profit de l espace urbain Connaissant la complexit des relations entre diverses politiques sp cialis es et divers niveaux tatiques une grande importance a t accord e pour les dix premi res ann es la mise en place de nouvelles structures de gouvernance d passant les limites sectorielles et f d ralistes Une meilleure collaboration horizontale et verticale a t consid r e comme une condition pr alable un
68. mise en uvre d une dizaine d ann es afin de permettre de valider et ventuellement r orienter la politique des agglom rations de la Conf d ration L valuation devait poursuivre deux objectifs principaux elle devait permettre de faire le bilan de la p riode 2002 2009 et d autre part de formuler des recommandations quant la suite donner ladite politique Ainsi un appel d offres a t lanc au cours du second semestre 2009 Le mandat a t confi la communaut de travail EBP CEAT Infras dont le travail a pu commencer en novembre 2009 Cette derni re a remis son rapport d valuation aux offices concern s en juin 2010 Le mandat a t suivi par un groupe d accompagnement compos de repr sentants de ARE du SECO et de la CTA 3 1 R sultats Afin de permettre une valuation donnant une bonne vision d ensemble la communaut EBP CEAT Infras propose tout d abord de revenir sur six th mes prioritaires avant de juger la politique des agglom rations de la Conf d ration dans son ensemble Dans les sous chapitres suivants nous reprenons cette structure 3 1 1 Theme prioritaire 1 conception de la politique des agglom rations D une mani re g n rale les valuateurs constatent que la politique s est bien tablie port e de mani re coh rente par la Conf d ration les cantons et les communes La politique des agglom rations a abord les aspects probl matiques des r gions urbaines d
69. mmunes jouxtant deux agglom rations cette condition sera galement remplie si 40 pour cent au moins de leur population active occup e r sidante travaille dans les deux zones centrales dont au minimum un sixi me dans l une et dans l autre 5 La proportion de personnes r sidantes travaillant dans le secteur primaire ne doit pas d passer le double de la moyenne nationale Pour 1990 en raison du recul massif de 6 2 4 1 et en d rogation cette disposition la valeur limite a t fix e 10 3 c est dire que seul le recul net de 2 1 points a t pris en compte Les villes isol es sont les communes de plus de 10 000 habitants n appartenant pas une agglom ration La liste de toutes les agglom rations avec les chiffres de population en 1990 et en 2000 peut tre consult e a l adresse www agglomeration ch La zone centrale et la zone centre sont utilis es de mani re synonyme dans le rapport 1 La commune noyau et la commune centre sont utilis es de mani re synonyme dans le rapport 49 56 Agglom rations suisses La Chaux de Fonds 47 Le Locie Mortesu Quellen INFOPLAN ARE GEOSTAT BFS swisstopo ARE 7 2 Annexe Il Position de l ARE et du SECO par rapport aux recommandations de l valuation Recommandations de l valuation pour la suite de la politique des Position ARE SECO agglom rations de la Conf d ration EBP et al 100 104 Conception de la politique des
70. mul s en 2001 garantie de l attractivit conomique et de la qualit de la vie lev e maintien d un r seau polycentrique des villes et agglom rations limitation de l extension territoriale des zones urbaines en favorisant un d veloppement de l urbanisation vers l int rieur Les objectifs moyen et court terme doivent tre examin s en s appuyant sur les constats tir s de l valuation et red finis la o cela s av re utile D ici fin 2014 un nouveau rapport d finissant la strat gie pour la politique des agglom rations partir de la l gislature 2016 sera soumis au Conseil f d ral Ce rapport sera labor conjointement par PARE et le SECO en troite collaboration avec les offices f d raux concern s la CTA ainsi que d autres acteurs qui restent encore d finir pr cis ment La proc dure pr sent e ci apr s constitue cet effet une premi re base qui pourra tre adapt e et compl t e dans le courant des travaux entre 2011 et 2014 32 56 Le pr sent chapitre expose le cadre g n ral les chelles territoriales les champs d action th matiques les bases d valuation ainsi que les domaines transversaux et les instruments qui doivent tre trait s l avenir sur la base des connaissances actuelles Le sch ma ci apr s offre une vue d ensemble qui sera pr cis e plus loin Figure 9 Suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration Suite de la politique des agglom rations 5 O P
71. n de la coordination sectorielle il faut reconna tre que les r sultats sont maigres au niveau de la Conf d ration Par contre on observe l instauration d un climat de confiance entre les diff rents acteurs l chelle verticale comme en t moigne le bon fonctionnement de la CTA Ce progr s se manifeste galement l chelle horizontale au sein des agglom rations o une nette am lioration de la collaboration peut tre observ e En r gle g n rale cette derni re a m me fait l objet d une institutionnalisation Pour terminer il faut encore signaler l apport essentiel de la politique des agglom rations la prise en compte de la r alit urbaine On observe en effet un renforcement continu de la sensibilisation aux espaces urbains depuis 2001 3 1 7 4 Contribution aux objectifs long terme Il est difficile de v rifier la convergence entre la politique des agglom rations de la Conf d ration et ses objectifs en raison notamment de la difficult mesurer ses effets ainsi que du r le subsidiaire de la Conf d ration De mani re inductive on peut n anmoins affirmer les l ments ci dessous La politique des agglom rations a contribu une meilleure vue d ensemble quant au d veloppement concert entre urbanisation et transports l chelle des espaces urbains La possibilit offerte chaque agglom ration de participer la mise en uvre de la politique des agglom rations de la Conf d ration au tra
72. ne r vision partielle Dans le cadre de la 2 tape de cette r vision partielle l ancrage l gal des projets mod les et des projets d agglom ration sera nouveau tudi 1 2 4 Premier bilan en 2006 Dans le rapport interm diaire Politique des agglom rations de la Conf d ration ARE et SECO 2006 les offices f d raux comp tents ARE et SECO ont tir un premier bilan et pr sent une vue d ensemble des activit s de la Conf d ration des cantons des villes et des communes Le Conseil f d ral a pris connaissance de ce rapport interm diaire le 31 janvier 2007 Le rapport interm diaire constate que presque tous les cantons s occupent de politique des agglom rations mais qu une majorit se borne aux exigences minimales de la Conf d ration pour le financement du trafic d agglom ration ll na pas t jug n cessaire de corriger fondamentalement l orientation de la strat gie de la Conf d ration ARE et SECO 2006 4 Le rapport interm diaire ARE et SECO 2006 30 31 a mis en vidence le besoin d agir au niveau f d ral pour pr parer la mise en uvre du fonds d infrastructure pour ancrer dans la loi les projets mod les ainsi que leur largissement th matique pour ancrer l instrument projet d agglom ration dans la loi sur l am nagement du territoire en compl ment l ancrage du financement du trafic d agglom ration dans la loi sur le fonds d infrastructure pour cr er une politiq
73. nf d ration doivent tre consolid s et optimis s le cas ch ant Pour les agglom rations la poursuite ininterrompue de la mise en uvre de la politique des agglom rations de la Conf d ration rev t une grande importance Les domaines existants doivent tre consolid s et optimis s le cas ch ant Les recommandations mises dans l valuation cf le chapitre 3 2 et les conclusions qui en ont t tir es cf l annexe ll constituent une base essentielle cet gard L accent doit porter sur les travaux dans les champs d action th matiques transport et urbanisation et int gration dans les zones d habitation D autres travaux de consolidation et d optimisation doivent tre effectu s dans les domaines transversaux gouvernance international monitoring et contr le d efficacit et coordination avec les espaces ruraux 42 56 Deuxi mement il est pr vu de compl ter la politique des agglom rations de la Conf d ration par les champs d action th matiques d veloppement des espaces non b tis et comp titivit au sens g n ral ainsi que par l chelle des espaces m tropolitains Par le biais du projet interd partemental D veloppement des espaces suburbains non b tis on d terminera d ici la fin de 2012 quelles sont les exigences impos es aux espaces non b tis En s appuyant sur ces constats le d veloppement des espaces non b tis sera int gr sous une forme appropri e dans
74. nt gration dans le r seau des villes europ ennes PARE a introduit le Monitoring de l espace urbain suisse MUR Alors qu initialement la politique des agglom rations se concentrait essentiellement sur le p rim tre des agglom rations une attention accrue est accord e depuis quelques ann es aux quartiers et aux espaces m tropolitains et leurs influences r ciproques sur les agglom rations Modifications des conditions cadres politiques et d cisions ayant une incidence directe sur la politique des agglom rations de la Conf d ration La cr ation de la loi sur le fonds d infrastructure LFInfr en vigueur depuis le 1 1 2008 a influenc fortement l orientation de la politique des agglom rations Le projet d agglom ration volet transports et urbanisation d j esquiss dans le rapport en 2001 a b n fici d un solide instrument de financement qui a donn au projet d agglom ration une importance pr pond rante au sein de la politique des agglom rations L instrument projet d agglom ration initialement con u comme couvrant une vaste gamme de th mes s est alors focalis sur le champ d action coordination entre transports et urbanisation Cette r percussion a t moins marqu e sur l ensemble de la politique des agglom rations de la Conf d ration 10 56 Une mise en relation troite entre la nouvelle politique r gionale NPR du SECO entr e en vigueur en 2008 loi f d rale sur la politique
75. ntons doivent tre interpr t es avec prudence En 2002 ann e tudi e la charge nette par habitant dans les villes centres 3180 CHF a t en moyenne de 144 pour cent plus lev e que dans les autres communes des agglom rations 2204 CHF Ces charges financi res sup rieures a la moyenne s expliquent d une part par les fonctions de centre dans les domaines de la s curit publique de la culture et des loisirs ou des transports qui sont galement utilis es par les autres communes des agglom rations D autre part la structure sociale de la population avait pour effet que les villes centres pr sentaient galement des d penses nettement plus lev es que les autres communes des agglom rations dans les domaines de la sant et de la pr voyance sociale Les villes centres couvraient leur charge nette plus importante que celles des autres communes des agglom rations par des recettes fiscales plus lev es venant des personnes morales et des m nages priv s Mais il existait aussi des diff rences consid rables dans les taux d imposition entre les autres communes des agglom rations ainsi qu entre agglom rations Comme aucun nouveau relev des diff rences de charges dans l espace urbain l chelle de la Suisse n a t r alis depuis 2002 les volutions depuis cette date ne peuvent pas tre quantifi es et les tendances pour l avenir ne peuvent tre formul es que de fa on limit e Il y a lieu de supposer que l att
76. nuation du probl me de la ville A cf le chapitre 2 4 a plut t fait r gresser la charge suppl mentaire des villes centres li e la composition sociale de la population En outre l instrument de la nouvelle p r quation financi re RPT introduit en 2006 a pour but de compenser les charges financi res suppl mentaires des centres li es aux caract ristiques socio d mographiques Sur la base des donn es disponibles on ignore cependant si depuis 2002 la r partition des charges dans les agglom rations a effectivement volu en direction d un all gement des villes centres L laboration de m canismes quitables pour les questions de p r quation financi re et de compensation des charges sera galement lavenir d une grande importance pour les agglom rations La CTA est en train d tablir un rapport sur ces questions 2 8 Autres tendances et d fis Outre les d fis formul s dans le rapport sur la politique des agglom rations 2001 et analys s dans ce chapitre il faut mentionner toute une s rie de probl matiques suppl mentaires touchant sp cifiquement les agglom rations et qui ont vu leur importance s accro tre en raison des volutions des ann es 2000 Le sujet de la transformation des villes dans le but d conomiser l nergie et de m nager le climat a vu son importance s accro tre dans les ann es 2000 en raison de la rar faction des ressources naturelles et de l avancement du r chauffement climatique
77. obalis des facteurs d implantation durs mais aussi mous tels que la constitution et l organisation de l environnement spatial gagnent sans cesse en importance Un objectif d clar de la politique des agglom rations consiste garantir leurs habitants et habitantes une qualit de vie lev e et assurer l attractivit conomique des zones urbaines Jusqu pr sent la politique des agglom rations n a r ussi que partiellement mettre en uvre cet objectif Le volet conomique de la comp titivit doit en particulier faire l objet d une plus grande attention a l avenir comme l indiquent les r sultats de l valuation cf le ch 3 1 7 3 et les travaux de la CTA Renforcement de la comp titivit internationale de la Suisse pistes pour une politique m tropolitaine suisse CTA 2010 L ARE et le SECO entendent donc examiner s il est possible en accordant plus de poids la th matique de la comp titivit conomique des agglom rations et des espaces m tropolitains de contribuer comme il est vis assurer l attractivit conomique dans les r gions urbaines et le cas ch ant par quelles mesures Le potentiel d optimisation r side d une part dans une prise en compte plus marqu e de la th matique dans le cadre des instruments existants projets d agglom ration projets mod les ainsi que dans une meilleure coordination entre la politique des agglom rations et la Nouvelle politique r gionale ll s
78. offices de soumettre un projet de consultation pour l ancrage du projet d agglom ration dans la loi sur l am nagement du territoire de soumettre un projet de consultation pour les bases l gales destin es soutenir des projets mod les d approfondir et de mettre en uvre en collaboration avec l Office f d ral de la statistique OFS les propositions de syst me d observation pour l espace urbain de renforcer le travail d information sur la th matique urbaine dans le cadre des instruments existants de cr er une plate forme pour l change d exp riences et de poursuivre les travaux en vue de l laboration d un concept de sensibilisation Le Conseil f d ral a constat que les mesures indiqu es dans le rapport devaient tre approfondies et mises en uvre en impliquant les cantons les villes et les communes et que la r alisation de la politique des agglom rations 2001 2010 entra nerait des charges financi res de 11 millions de CHF ainsi que la n cessit de cr er quatre postes suppl mentaires Enfin il a charg ARE et le SECO de soumettre en 2006 un rapport interm diaire et en 2010 une valuation globale des mesures propos es 1 2 Grandes lignes de la politique des agglom rations de la Conf d ration 2001 2010 La Conf d ration est tenue de prendre en consid ration dans ses actions la situation particuli re des villes des agglom rations et des r gions de montagne Cst art 50
79. oissance de la population et du nombre de places de travail dans la p riode 1998 2008 par rapport la p riode 1985 1998 la population r sidante a augment de 6 pour cent pendant cette p riode le nombre d emplois de 10 pour cent Mais l augmentation de la population reste encore inf rieure la moyenne suisse et demeure galement nettement moins marqu e que dans les autres communes des agglom rations cf la fig 4 En ce qui concerne l volution des emplois durant la p riode 1998 a 2008 cf la fig 5 on constate un d veloppement parall le des villes centre et des autres communes des agglom rations alors que la croissance dans l espace rural est nettement inf rieure Les figures 4 et 5 montrent que le gain d attractivit pour se loger et travailler dans les villes centres n est pas all de pair avec une perte d attractivit des autres communes des agglom rations dans la Fonction de d cision et de contr le fonction d innovation et de concurrence fonction d accessibilit a l international fonction symbolique CTA 2009 9 10 La probl matique de la ville A A Stadt d crit le fait que les groupes de population socialement plus faibles pauvres personnes g es trangers personnes en formation en allemand Arme Alte Ausl nder Auszubildende se concentrent dans les villes centre alors que les groupes de la population mieux lotis s implantent davantage dans des communes la p riph rie des agglom r
80. om rations et le restera C est la bonne chelle pour bon nombre de th matiques Les agglom rations sont per ues et v cues comme des espaces fonctionnels C est l que se posent les questions les plus concr tes du d veloppement d passant les fronti res communales et cantonales Jusqu ici l accent portait sur le champ d action urbanisation et transports La suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration tendra largir de mani re pragmatique les th matiques trait es cf les ch 4 3 et 4 4 4 2 3 Espaces m tropolitains r seaux de villes Ces derni res ann es des relations fonctionnelles dans des espaces plus vastes incluant plusieurs agglom rations ainsi que les espaces ruraux qui les entourent ont gagn en importance Au plan europ en les espaces m tropolitains deviennent de plus en plus le point de mire de la politique Outre l chelle des agglom rations l chelle des espaces m tropolitains et des r seaux de villes va donc gagner en importance en Suisse galement Depuis 2001 d j l chelle des r seaux de villes fait partie des th mes de la politique des agglom rations mais jusqu ici l accent de la politique portait sur l chelle des agglom rations Les r seaux de villes sont confront s des d fis particuliers au vu des interactions croissantes entre les agglom rations et doivent donc tre davantage pris en consid ration dans la politique des agglom rations Les espaces m
81. om rations et villes isol es ont Cette affirmation se rapporte la croissance d mographique sur la p riode 1998 2007 et la croissance des emplois sur la p riode 1998 2005 18 56 pr sent des croissances plus lev es que la moyenne suisse 21 ont connu des augmentations relatives plus faibles que la moyenne Dans 15 agglom rations le nombre d emplois a m me r gress Comme le montre la figure 3 les agglom rations du bassin l manique du Valais et du Tessin ainsi que celles situ es sur les franges de l espace m tropolitain zurichois ont globalement connu une augmentation sup rieure la moyenne du nombre d emplois dans la p riode 2001 2008 D autre part les grandes agglom rations de Zurich B le et Berne n ont enregistr dans cette p riode qu une croissance des emplois moyenne voire l g rement inf rieure la moyenne EBP et al 2010 A1 3 Figure 3 Evolution des emplois 2001 2008 dans les agglom rations Entwicklung der Arbeitspl tze 2001 2008 Evolution de l emploi 2001 2008 Mittlere j hrliche Entwicklung der Arbeitspl tze in O E Vollzoit quivalente 2008 j Equivalents plein temps 2008 Evolution moyenne annuelle de l emploi en 613 673 365 000 180 000 2 01 2 72 60 000 1 50 00 TA PA a Hr W a A 2 Ly 4500 1 00 1 y y 0 50 0 gt Te GS Er i Y yH y Schweiz Aggl 0 00 0 49 i Aea VA ps 7 CRE y A aa O LL f j N gglo suisses 1 0 01
82. omaines coordination avec politiques de l espace rural monitoring et contr le d efficacit international et int gration dans les zones d habitation e Deuxi mement il s agit d examiner dans quelle mesure les champs d action th matiques am nagement de l espace non construit et comp titivit au sens g n ral ainsi que des activit s men es l chelle des espaces m tropolitains peuvent compl ter la politique des agglom rations de la Conf d ration e Troisiemement il s agit d examiner si et le cas ch ant dans quelle mesure des champs d action suppl mentaires peuvent tre d velopp s et quel r le la Conf d ration pourrait tre appel e jouer l chelle des secteurs strat giques de l agglom ration D ici 2014 l ARE et le SECO collaboreront troitement avec les autres services f d raux concern s la Conf rence tripartite sur les agglom rations et d autres acteurs pour laborer une nouvelle strat gie globale compte tenu de l volution court et moyen termes Cette strat gie sera soumise l approbation du Conseil f d ral et servira de base la politique des agglom rations qui pr vaudra durant la l gislature 2016 2019 6 56 1 Contexte et point de d part En 2001 le Conseil f d ral a charg l Office f d ral du d veloppement territorial ARE et le Secr tariat d Etat l conomie SECO d laborer conjointement et en troite collaboration avec les can
83. r gionale RS 901 0 et ordonnance correspondante RS 901 021 et la politique des agglom rations a chou dans la phase de consultation Les cinq grandes agglom rations de Suisse ainsi que les cantons urbains ne peuvent pas profiter de cet instrument De ce fait l ancrage des projets mod les pr vu dans le projet de loi na pas pu tre r alis Adopt e en 2008 la r forme de la p r quation financi re et de la r partition des t ches entre la Conf d ration et les cantons loi f d rale sur la p r quation financi re et la compensation des charges RS 613 2 et ordonnance correspondante RS 613 21 a une influence directe sur la politique des agglom rations de la Conf d ration ceci double titre D une part en poursuivant l objectif d un d senchev trement de la r partition des t ches et des comp tences entre Conf d ration cantons villes et communes elle a cr de nouvelles conditions cadres pour la collaboration verticale D autre part par l introduction d une compensation sociod mographique des charges elle a produit un m canisme financier qui devrait aboutir dans une certaine mesure d samorcer le probl me des charges de centre En 2008 PARE a labor une r vision totale de la loi sur l am nagement du territoire qui visait notamment permettre d ancrer l galement les projets modeles et les projets d agglom ration Cette r vision totale a chou durant la consultation et a t remplac e par u
84. r ll n est pas possible de parler d une tendance de retour en ville puisque dans les zones rurales aussi on enregistre des augmentations de la population et des emplois On ne dispose pas encore de donn es agr g es relatives l origine et au portrait sociod mographique des nouveaux venus dans les villes centres Lors d tudes de cas Neuch tel et Zurich Ouest R rat et al 2008 il est apparu que les nouveaux venus sont surtout des personnes g es de 30 45 ans avec une formation universitaire qui emm nagent dans les villes centres seuls deux ou encore comme on l a observ de fa on croissante Neuch tel avec leur famille Si Pon part de l id e que les villes centres vont regagner en importance en tant que lieux d habitat et de travail cela signifie que les probl matiques de la s gr gation sociale et fonctionnelle pourraient ventuellement s accentuer en raison d effets d viction Les r sultats de R rat et al 2008 signalent plut t un changement de priorit l int rieur des m mes probl matiques Le mitage du territoire n est pas automatiquement stopp par la densification des villes centres mais progresse parall lement et de mani re compl mentaire l volution dans les centres villes Souvent le gain d attractivit dans les centres s accompagne d une perte d attractivit dans d autres parties de l agglom ration Par suite de la revalorisation des villes centres les quartiers
85. r soci t civile 4 Suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration Les th mes et l orientation de la politique actuelle des agglom rations de la Conf d ration ont t d finis il y a dix ans Pour que la politique des agglom rations demeure efficace elle doit s adapter aux volutions et tirer des enseignements de ses exp riences Sur la base des volutions dans l espace urbain depuis 2001 cf le chapitre 2 et des constats tir s de l valuation cf le chapitre 3 et l annexe Il PARE et le SECO ont fix les priorit s de la future politique des agglom rations du point de vue de la Conf d ration En suivant les r sultats de l valuation aucune r orientation fondamentale de la politique des agglom rations n est recherch e court et moyen terme Le but est plut t de consolider la politique des agglom rations existante et de la renforcer progressivement afin de contribuer long terme au d veloppement durable de l espace urbain L extension th matique progressive est d une part n cessaire pour tenir compte de la diversit des th mes propres aux agglom rations et de la complexit croissante des d fis auxquels elles sont confront es et d autre part pour r duire la d pendance unilat rale envers l instrument de financement que constitue le fonds d infrastructure qui sera sans doute limit dans le temps La politique des agglom rations continue de s appuyer sur les objectifs long terme for
86. rations est recherch e dans la suite de la politique des agglom rations La collaboration horizontale dans les r seaux d agglom rations et les espaces m tropolitains doit tre davantage pouss e dans le cadre de la politique des agglom rations Projets d agglom ration 54 56 Recommandations de l valuation pour la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration EBP et al 100 104 Recommandation 13 Les projets d agglom ration existants doivent tre am lior s sur le plan qualitatif et tre progressivement d velopp s Compl t s par le d veloppement du paysage et des espaces non b tis ils doivent rester limit s au d veloppement territorial et tre troitement li s aux strat gies cantonales relatives au d veloppement territorial Projets mod les Position ARE SECO L ARE et le SECO consid rent que l am lioration qualitative progressive du projet d agglom ration transport et urbanisation est importante Une extension des projets d agglom ration sur le plan du contenu est jug e impossible a r aliser a court terme dans les conditions cadres actuelles Une extension de l instrument par l int gration du d veloppement du paysage et des espaces non b tis ne peut avoir lieu que si un autre instrument de financement est trouv en sus du fonds d infrastructure Un largissement d autres themes sur le plan du contenu n est pas impos mais est laiss la libre appr cia
87. rdination entre la politique des agglom rations et la politique de l espace rural Conf rence tripartite sur les agglom rations CTA 2010 Renforcement de la comp titivit internationale de la Suisse pistes pour une politique m tropolitaine suisse Conseil f d ral 1996 Grandes lignes de l organisation du territoire suisse Ecoplan Ernst Basler und Partner et Transitec 2008 Monitoring und Controlling des Gesamtverkehrs in Agglomerationen Ernst Basler und Partner Infras et CEAT 2010 Evaluation der Agglomerationspolitik des Bundes 2002 2009 Schlussbericht Office f d ral de l am nagement du territoire OFAT 1996 Grandes lignes de l organisation du territoire suisse Office f d ral de l am nagement du territoire OFAT et Secr tariat d Etat l conomie SECO 1996 Rapport sur les villes centres Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2004 Projets d agglom ration partie transports et organisation du territoire crit res d examen Manuel d utilisation Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2005 Theme A5 Trafic d agglom ration Monitoring de l espace urbain suisse Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2007a Directives pour l examen et le cofinancement des projets d agglom ration Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2007b Evolution socio d mographique Forum 2 2007 Office f d ral du d veloppement territorial ARE 2009a Monitoring de l esp
88. ressivement en place pour atteindre les objectifs moyen terme sont les suivants Afin d am liorer la collaboration et la coordination des offices f d raux sur les questions pertinentes pour les agglom rations strat gie 1 le r seau de la politique des agglom rations 9 56 1 2 3 a t cr en 2001 ll se compose de repr sentant e s de la Conf rence pour l organisation du territoire COT et d autres offices f d raux concern s par la probl matique urbaine savoir l Office f d ral de l nergie OFEN l Office f d ral de la sant publique OFSP l Office f d ral de la justice OFJ l Office f d ral de la culture OFC l Office f d ral des migrations ODM l Office f d ral des assurances sociales OFAS l Office f d ral de la statistique OFS l Office f d ral des routes OFROU l Office f d ral de l environnement OFEV l Office f d ral des transports OFT l Office f d ral du logement OFL la Direction du droit international public DDIP du D partement f d ral des affaires trang res DFAE la Caisse f d rale de compensation CFC l Administration f d rale des finances AFF le Secr tariat g n ral du D partement de l int rieur SG DFI le D partement de la d fense de la protection de la population et des sports DDPS Afin d am liorer la collaboration verticale entre Conf d ration cantons villes et communes strat gie 2 la Conf rence tripartite sur les agglom
89. roitement connect e certaines politiques sectorielles D autre part la politique des agglom rations est tributaire de la bonne collaboration entre les divers niveaux institutionnels ainsi qu avec les acteurs priv s De ce fait la politique des agglom rations 2016 de la Conf d ration sera labor e d entente avec d autres offices f d raux ainsi qu avec les niveaux institutionnels repr sent s par la CTA Les 33 56 r flexions pr sent es ici doivent tre comprises comme un document de base d velopper et approfondir en collaboration avec les offices f d raux int ress s la CTA et d autres acteurs 4 1 3 R vision des objectifs et des champs d action L ARE et le SECO ont retenu une approche pragmatique pour la suite de la politique des agglom rations Etant donn que les ressources actuelles ne permettent pas de traiter simultan ment tous les domaines th matiques les th mes jug s comme les plus importants selon l exp rience acquise et les r sultats de l valuation ont t privil gi s pour la suite Les objectifs moyen terme ainsi que le choix des th mes seront cependant constamment r examin s et adapt s Dans ce contexte la compatibilit de la politique des agglom rations avec le principe de durabilit devra tre consid r e de mani re syst matique La palette th matique pourra tre compl t e par d autres domaines les nouveaux constats tudes et enseignements mettront en avant de nouveaux
90. rs champs d action on tudiera les modifications qui sont n cessaires dans l instrumentaire existant et la question de savoir si de nouveaux instruments doivent tre utilis s 4 6 1 Projets modeles L instrument projet modele s est av r tre un instrument ouvert et flexible Dans le cadre de la suite de la politique des agglom rations les exp riences acquises au travers des projets mod les en cours doivent tre valoris es pour un groupe cible plus large Dans le m me temps on tudiera dans 41 56 quels champs d action le recours a de nouveaux projets mod les est utile Les nouveaux projets mod les doivent tre ax s davantage sur les objectifs et tre accompagn s et exploit s de mani re encore plus syst matiquement cf le chapitre 3 2 2 Avec les projets mod les il doit tre possible de traiter rapidement de mani re flexible et exploratoire des probl matiques nouvelles Une structure de financement long terme des projets mod les doit tre assur e 4 6 2 Projets d agglom ration Les projets d agglom ration se poursuivent seront progressivement am lior s sur le plan de la qualit et seront ax s de fa on syst matique sur l objectif long terme d un d veloppement de l urbanisation vers l int rieur Dans ce contexte il convient de prendre les gards qui s imposent avec l instrument plan directeur Etant donn que le financement du trafic d agglom ration n est pas garanti a long terme
91. ructures de collaboration sectorielles verticales et horizontales doit rester un important th me transversal de la politique des agglom rations Mais dans la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration la strat gie doit S orienter davantage sur des champs d action th matiques Les axes d action int gration dans le r seau des villes europ ennes et information change d exp riences et sensibilisation doivent rester des l ments importants de la politique des agglom rations de la Conf d ration L ARE et le SECO consid rent que l orientation de cette recommandation est la bonne Dans le cadre de la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration le th me de la comp titivit au sens g n ral et au sens sp cifiquement conomique doit tre renforc dans les agglom rations et au niveau m tropolitain Le th me de la qualit du paysage et des espaces non b tis sera int gr dans la politique des agglom rations par la mise en place du champ d action th matique d veloppement des espaces non b tis D autres priorit s sectorielles pertinentes pour les agglom rations doivent tre examin es et le cas ch ant mises en place en collaboration avec les offices f d raux concern s Recommandation 5 Un r le plus actif du SECO doit contribuer au renforcement de la politique des agglom rations et une politique du d veloppement territorial plus coh rente L ARE et le
92. s 4 5 4 Echange d exp riences L change d exp riences entre partenaires des projets s est av r tre un l ment important de la politique des agglom rations qu il convient de poursuivre et de d velopper Les enseignements tir s de ces changes doivent tre exploit s davantage et de mani re syst matique et doivent tre mis disposition d un groupe cible plus large 4 5 5 Communication et sensibilisation Pour la suite de la politique des agglom rations ARE et le SECO pratiqueront une communication en partenariat d autres offices f d raux doivent tre int gr s suffisamment t t par le biais de la Conf rence pour l organisation du territoire COT un change approfondi doit s tablir au travers d entretiens bilat raux et de projets communs Les cantons villes et communes doivent tre int gr s en premier lieu par le biais de la CTA Un concept de communication fait partie de la suite de la politique des agglom rations et doit garantir une information adapt e aux groupes cibles cf le chapitre 3 2 2 40 56 Les r sultats de l valuation montrent que la compr hension des probl mes propres aux agglom rations s est approfondie tant chez les d cideurs que dans la population Pour les l ments nouveaux de la politique des agglom rations en particulier tels que la diff renciation par chelles et l extension th matique le travail de sensibilisation aupr s des d cideurs communaux et cantonaux ainsi q
93. s e solide et manque d ancrage l gal D autre part les d cisions prises par la CTA ne sont pas contraignantes ce qui en att nue l impact Malgr le succ s que repr sente la CTA la collaboration verticale reste tout de m me fragile en raison de l autonomie des diff rents niveaux dans la mise en uvre 3 1 4 Theme prioritaire 4 projets modeles Les projets mod les ont t utilis s bon escient par le biais de la politique des agglom rations Cet instrument qui se veut flexible et ouvert a permis dans un premier temps d am liorer la collaboration horizontale au sein des agglom rations Par rapport aux premiers projets mod les 2002 2006 l orientation g n rale poursuivie par les projets mod les d s 2007 a perdu en clart Ceci est d l int gration des projets dans le cadre plus g n ral des projets mod les du d veloppement territorial durable En effet avec l introduction de deux nouvelles cat gories de projets mod les d veloppement durable du milieu b ti et synergies dans 28 56 l espace rural ainsi que de la th matique des quartiers beaucoup d acteurs estiment avoir perdu de vue le ou les objectif s poursuivi s par cet instrument Cependant il existe un consensus pour reconna tre l apport des projets mod les en mati re d apprentissage Au del du caract re de laboratoire de l instrument les changes d exp riences organis s par la Conf d ration ont connu un succ s qui ne se d ment pas
94. s projets d agglom ration ou la RPT devront tre int gr es le plus t t possible dans les r flexions sur la suite de la politique des agglom rations 4 1 6 Cadre l gal Jusqu ici la politique des agglom rations de la Conf d ration n a pas encore pu tre ancr e dans la loi de fa on satisfaisante cf le chapitre 3 2 Les possibilit s d un meilleur ancrage l gal doivent tre examin es dans le cadre de la deuxi me tape de la r vision partielle de la LAT 4 2 Echelles territoriales Il La politique des agglom rations se consacre l espace urbain en Suisse Comme d j envisag dans le rapport interm diaire sur la politique des agglom rations de la Conf d ration 2006 elle se propose l avenir d accorder une attention plus soutenue non seulement l chelle des agglom rations mais aussi l chelle des espaces m tropolitains et des r seaux de villes En outre il convient d examiner plus en d tail quelle importance accorder l chelle des secteurs strat giques d agglom ration dans la politique des agglom rations de la Conf d ration 34 56 4 2 1 Secteurs strat giques d agglom ration Depuis 2004 la politique des agglom rations de la Conf d ration se penche titre exploratoire sur les processus de d veloppement de quartier et leurs interactions avec l chelle des agglom rations Les enseignements tir s des projets mod les et du programme Projets urbains Int gration sociale dans de
95. s zones d habitation montrent que des mesures cibl es dans des secteurs confront s des d fis particuliers du point de vue spatial et social ont une influence positive sur l ensemble de l agglom ration En particulier le champ d action th matique int gration dans les zones d habitation permettra de recueillir des exp riences sur le sujet Dans le cadre de la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration les interactions entre les agglom rations et les secteurs strat giques d importance particuli re pour le d veloppement spatial et social de l ensemble de l agglom ration devront tre examin es de mani re approfondie Le terme secteur strat gique devra tre pr cis ll s agira de d finir si l chelle des secteurs strat giques est pertinente pour la politique des agglom rations de la Conf d ration et le cas ch ant pour quels champs d action th matiques et sous quelles conditions sp cifiques Dans ce contexte le principe de subsidiarit devra tre respect En particulier la question trancher sera celle de la r partition des comp tences entre Conf d ration canton villes et communes Dans ce contexte les bases d valuation cf le ch 4 4 devront tre observ es Un engagement de la Conf d ration sur l ensemble de l agglom ration n est pas souhait 4 2 2 Agglom rations L chelle des agglom rations est l chelle la plus importante dans la politique actuelle des aggl
96. sement pour quelles t ches une coop ration renforc e l chelle m tropolitaine mais aussi entre les diverses agglom rations et les divers espaces m tropolitains est requise pour que le syst me urbain polycentrique soit conserv malgr l importance prise par les aires m tropolitaines Les facteurs suprar gionaux et locaux ont une influence importante sur les possibilit s de d veloppement des agglom rations et des espaces m tropolitains C est pourquoi on voit appara tre une certaine sp cialisation des agglom rations Dans les ann es venir il sera tr s important pour les agglom rations de d finir leur propre profil de fa on plus pr cise et de s ins rer dans des r seaux d agglom rations Pour la Conf d ration et les cantons un d fi particulier consistera permettre des dynamiques r gionales diff rentes sans que les diff rences conomiques ne s accroissent trop cf ARE 2009a 18 21 2 4 Les villes centres gagnent en attrait malgr la suburbanisation Jusqu la fin des ann es 1990 les villes centres ont perdu en importance par rapport a d autres parties du territoire surtout en tant que lieux de travail mais aussi en tant que lieux de r sidence En relation avec cela la probl matique des villes A a occup le devant de la scene dans la politique des agglom rations cf ARE et SECO 2001 13 Comme le montrent les figures 4 et 5 les villes centres ont enregistr une nouvelle et nette cr
97. sociations fa ti res suisses des communes et des villes peuvent participer la proc dure de consultation Dans les projets d agglom ration et les projets mod les le renforcement de la collaboration verticale a galement t un l ment important La Conf d ration a jou cet gard un r le actif dans le lancement de processus tripartites EBP et al 2010 39 1 2 5 4 Mise en r seau des politiques sectorielles de la Conf d ration principalement au niveau des projets L ARE et le SECO sont conjointement responsables de la politique des agglom rations de la Conf d ration Apr s l laboration de la conception de la politique PARE a assum la conduite tandis que le SECO s est retir largement des activit s op rationnelles Le SECO reste cependant pleinement impliqu au niveau de la planification et des d cisions Des r unions r guli res d quipe assurent un bon change d informations Dans le r seau de la politique des agglom rations un change d informations r gulier a eu lieu entre les offices f d raux concern s par les agglom rations Les principaux succ s de la mise en r seau des politiques sectorielles ont surtout t enregistr s au niveau des projets Dans le domaine des infrastructures surtout pour l laboration de crit res et l valuation des projets d agglom ration PARE a travaill en troite collaboration avec l OFROU l OFT et POFEV Sur la base du rapport sur les me
98. sures d int gration de l ODM 2007 PARE PODM POFL POFSPO le Service de lutte contre le racisme SLR et la Commission f d rale pour les questions de migration CFM ont lanc en 2008 le programme interd partemental Projets urbains Int gration sociale dans des zones d habitation Les projets de d veloppement de quartiers ont pour but d am liorer durablement la qualit de vie dans des quartiers sensibles existants faisant face a des d fis particuliers et de cr er des conditions favorables a l int gration sociale En 2009 le projet interd partemental am nagement de l espace non construit en milieu suburbain a t lanc sous la conduite de ARE et de l OFL LOFROU l OFEV l OFSP lOFSPO OFT et l Office f d ral de l agriculture OFAG participent au projet qui est accompagn par EPF de Zurich et le bureau Metron SA D ici 2012 il est pr vu d laborer des bases pour un guide destin l am nagement de l espace non construit en milieu suburbain 14 56 1 2 5 5 Echange r gulier d exp riences informations techniques Dans le cadre des projets mod les du Programme Projets urbains et des projets d agglom ration des manifestations d change d exp riences ERFA ont lieu trois quatre fois par an Celles ci servent premi rement mettre en place des r seaux compos s d acteurs participant aux projets dans les agglom rations Deuxi mement elles permettent l ARE et au SECO de nouer un dialogue dire
99. te phase la CTA a pu mettre des accents sur les priorit s suivantes Pour la th matique Renforcement institutionnel des agglom rations la CTA s est occup e de mani re approfondie de la question des agglom rations transcantonales CTA 2006 ainsi que des r flexions men es dans l optique d une politique globale des agglom rations CTA 2007 13 56 Pour la th matique Politique des trangers et d int gration la CTA a labor dans un rapport des recommandations en vue du d veloppement de la politique d int gration suisse CTA 2009a La CTA s est occup e des relations ville campagne et a r dig un rapport contenant des recommandations en vue d une meilleure coordination entre la politique des agglom rations et la politique de l espace rural CTA 2009b Dans le rapport Renforcement de la comp titivit internationale de la Suisse la CTA souligne l importance des espaces m tropolitains pour la comp titivit des agglom rations et propose des champs d action pour une politique des espaces m tropolitains CTA 2010 Les activit s visant renforcer la collaboration verticale se sont tendues au del de la CTA Depuis 2005 suite la nouvelle loi f d rale sur la proc dure de consultation RS 172 061 et l ordonnance correspondante RS 172 062 les villes et les communes ont un plus grand droit de participation la proc dure l gislative de la Conf d ration outre les cantons les as
100. tion des agglom rations Recommandation 14 Les projets mod les doivent tre poursuivis en tant que instrument ouvert et flexible ll est n cessaire de r orienter et de limiter les probl matiques trait es ainsi que d exploiter de fa on renforc e les exp riences L ARE et le SECO sont d accord avec cette recommandation Dans le cadre de la suite de la politique des agglom rations les exp riences des projets mod les r alis s jusqu ici doivent tre valoris es pour un public plus large Dans le m me temps on examinera pour quelles probl matiques quel moment et avec quelle m thodologie il convient de lancer une nouvelle ronde de projets mod les la th matique clairement focalis e International Recommandation 15 La Conf d ration doit tendre la dimension internationale de la politique des agglom rations en intensifiant sa fonction d interm diaire vis vis des instruments programmes et d marches existants L ARE et le SECO consid rent que l orientation de cette recommandation est la bonne mais en tant que minimum absolu D autres fonctions de la Conf d ration dans le domaine international sont concevables pour la suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration par exemple la Conf d ration peut assumer un r le de donneur d impulsions par ex pour les 55 56 Recommandations de l valuation pour la suite de la politique des Position ARE SECO agglom rations de
101. tion et des transports qui s carte d une politique globale des agglom rations Enfin un financement retard des projets d agglom ration risquerait de menacer l acceptation de la politique des agglom rations ainsi que le soutien d une collaboration intercommunale dans les agglom rations Les auteurs de l valuation pr conisent de poursuivre la politique des agglom rations sous sa forme actuelle de t che tripartite Cette politique doit tre renforc e et d velopp e en deux tapes e Dans une perspective a court et moyen termes il est recommand de pr ciser les objectifs a long terme de la politique des agglom rations et de mieux d finir les objectifs moyen terme Le SECO doit renforcer la politique des agglom rations en jouant un r le plus actif En outre cette politique doit tre ancr e dans la loi la collaboration verticale doit est renforc e et la collaboration transsectorielle doit tre am lior e aux diff rents chelons Il faut conserver les instruments existants tels que les projets mod les et projets d agglom ration en am liorer la qualit et les d velopper progressivement e Dans une perspective long terme il est recommand de viser un acc s th matique plus large la politique des agglom rations de mettre en place un syst me de financement tripartite viable long terme et d atteindre une meilleure coordination entre la politique des agglom rations et la politique de l espace rural et la poli
102. tions avoir cr des formes d organisation intersectorielles contraignantes Dans la plupart des cas la participation a ces structures de collaboration est libre Cela indique bien que les nouvelles formes de collaboration continuent reposer sur des fondations fragiles L volution menant des formes de collaboration plus contraignantes est un d fi qui va fortement occuper les agglom rations dans les ann es venir avec leurs conditions cadres politiques diff rentes 25 56 Depuis 2001 la collaboration au sein des agglom rations mais aussi entre agglom rations s est intensifi e Ainsi aujourd hui la plupart des agglom rations sont raccord es a des r seaux d agglom rations ou a des espaces m tropolitains Un d fi croissant pour les agglom rations sera la r partition des t ches et la coordination optimales entre diverses chelles territoriales ayant chacun leurs fonctions sp cifiques 2 7 Les charges financi res tendent rester plus lev es dans les villes centres La r partition des charges financi res dans l espace urbain est tr s h t rog ne et varie d une agglom ration et d un canton l autre En 2002 on a pour la premi re fois compar sur l ensemble de la Suisse les charges nettes et les recettes fiscales des villes centres et des autres communes des agglom rations ARE 2009a 47 50 Malgr une harmonisation des donn es par l Administration f d rale des finances les comparaisons entre ca
103. tique r gionale de la Conf d ration Suite de la politique des agglom rations de la Conf d ration Sur la base des r sultats de l valuation aucune nouvelle r orientation fondamentale de la politique des agglom rations ne sera pr conis e court et moyen termes La politique des agglom rations continue de s orienter sur les objectifs long terme formul s en 2001 Les objectifs court et moyen termes les champs d action th matiques et les instruments de la politique des agglom rations doivent 5 56 cependant tre r examin s et red finis adapt s ou compl t s lorsque cela s av re n cessaire Le Projet de territoire Suisse offre une importante base de r f rence pour ce r examen L inscription de la politique des agglom rations de la Conf d ration dans la loi est pr conis e dans le cadre de la deuxi me tape de la r vision partielle de la LAT En ce qui concerne l volution court et moyen termes entre 2011 et 2014 le rapport pr voit une proc dure en trois tapes e Premi rement les domaines existants de la politique des agglom rations de la Conf d ration doivent tre consolid s et optimis s l o c est n cessaire en donnant la priorit aux champs d action th matiques transports et urbanisation ainsi qu au domaine transversal gouver nance et aux instruments projets d agglom ration et projets mod les ll faudra galement proc der des optimisations et consolidations dans les d
104. tons les villes et les communes une politique suisse en faveur des agglom rations Durant les neuf ann es coul es il a t possible de mettre en place une politique des agglom rations diversifi e et cibl e dont les instruments ont trouv un vaste cho et qui a d clench et soutenu de nombreux changements dans les diverses agglom rations Conform ment l arr t f d ral du 19 d cembre 2001 la politique des agglom rations de la Conf d ration a t soumise en 2010 une valuation externe Par le pr sent rapport PARE et le SECO s acquittent de leur mission consistant informer le Conseil f d ral de l volution de la politique des agglom rations de la Conf d ration et des r sultats de l valuation Ce rapport en s appuyant sur l examen critique des r sultats obtenus ce jour et sur le fait que les agglom rations continuent avoir besoin du soutien de la Conf d ration pour relever leurs d fis sp cifiques soumet au Conseil f d ral une proposition pour la suite de la politique des agglom rations Ce rapport se subdivise en cinq parties principales le chapitre 1 r sume le d but et les grandes lignes de la politique des agglom rations et en d crit la situation en 2010 Le chapitre 2 indique l aide des bases statistiques disponibles quelle a t l volution des espaces urbains depuis 2001 et quelles sont les tendances escompter Le chapitre 3 expose l aide des r sultats de l valuat
105. ttention particuli re doit tre port e la coordination des instruments et politiques incidence territoriale ceci 39 56 afin d assurer un maximum de coh rence Pour les espaces m tropolitains r seaux de villes et les secteurs strat giques d agglom ration des structures de gouvernance appropri es doivent tre trouv es et consolid es La Conf d ration doit en outre contribuer consolider et renforcer davantage la collaboration mise en place ces derni res ann es dans les agglom rations l chelle des agglom rations l am lioration de la coordination des politiques sectorielles doit se poursuivre Ce faisant la Conf d ration peut recourir aux enseignements tir s des projets mod les Une attention accrue doit tre port e la collaboration entre acteurs tatiques et acteurs priv s ainsi qu la prise en compte active de la population dans le cadre de processus d cisionnels 4 5 2 International La politique suisse des agglom rations doit tre d velopp e en coordination avec les politiques de d veloppement urbain au niveau europ en Le d veloppement de la Suisse est troitement li celui de l UE En particulier pour les agglom rations transfrontali res et pour les espaces m tropolitains une analyse des champs d action par dela les fronti res nationales est indispensable La coordination avec la politique du d veloppement urbain et la politique r gionale de l UE doit tre garantie L int
106. ucture des m nages et la structure de la population par ge a une influence sur le comportement en termes de mobilit et le choix du moyen de transport cf OFS et ARE 2007 En 2005 une personne domicili e dans l espace urbain parcourait en moyenne 37 kilom tres par jour Comme le montre la figure 8 les personnes domicili es dans la ville centre et dans les autres communes de la zone centre parcourent des distances quotidiennes en moyenne plus courtes que les personnes r sidant dans le reste de l agglom ration ou dans l espace rural mais elles y consacrent peu pr s autant de temps 24 56 Figure 8 Distance quotidienne moyenne en kilom tres et en minutes par type d espace en 2005 Vlr EE 99 Autres communes nr de la zone centre 92 Autres communes A de l agglom ration 98 End Bal Re S 97 are rai E 99 ao re 98 km et min 0 20 40 60 80 100 MA Distance journali re parcourue en kilom tres Temps de parcours quotidien en minutes Source OFS ARE Microrecensement sur le comportement de la population en matiere de transports 2005 valuations sp cifiques par l ARE ARE Source ARE 2009a 43 Le trafic de loisir est de loin le plus important dans le trafic d agglom ration avec une part de 45 pour cent en 2005 Il est suivi par le trafic pendulaire 24 le trafic destin aux achats 11 et le trafic commercial 8 ARE et OFS 2007 63 Au vu de l volution du trafic au cours des dern
107. ue de la population demeure n cessaire Au plan f d ral galement il convient de faire encore un effort pour mieux faire comprendre l importance de la collaboration transsectorielle pour r soudre les probl mes sp cifiques des agglom rations cf le 3 2 2 Pour traiter certains sujets des groupes de travail peuvent tre constitu s avec des repr sentantes et des repr sentants des cantons des villes des communes et des offices f d raux 4 5 6 Coordination entre la politique des agglom rations et les politiques des espaces ruraux Les espaces urbains et ruraux ne peuvent pas tre consid r s s par ment mais sont troitement li s a maints gards En particulier les zones de transition ceinture ext rieure des agglom rations pr sentent une forte interd pendance Pour exploiter les synergies et viter les contradictions la politique des agglom rations doit tre constamment coordonn e avec les politiques des espaces ruraux L ARE et le SECO estiment qu il existe un potentiel d optimisation en particulier au niveau de la coordination recherch e entre la politique des agglom rations et la NPR Mais des gains de coh rence avec la politique des agglom rations de la Conf d ration sont galement concevables pour les instruments de la politique agricole de l environnement ou du tourisme Tant pour les projets et instruments de la politique des agglom rations que pour ceux de l espace rural il convient de veiller am lior
108. ue des agglom rations diff renci e en fonction des sp cificit s de l espace urbain en particulier l chelle des espaces m tropolitains pour r viser la d finition statistique des agglom rations pour am liorer la relation entre la politique des agglom rations et la politique de l espace rural ainsi que la NPR afin de tenir compte des imbrications entre espaces urbains et espaces ruraux pour mieux tenir compte des nombreuses relations entre la politique des agglom rations et le d veloppement durable 11 56 Le chapitre ci apr s consacr l tat des lieux actuel chapitre 1 2 5 ainsi que les r sultats de l valuation chapitre 3 font ressortir dans quelle mesure les recommandations d action du rapport interm diaire ont d j pu tre mises en uvre et sur quels points il convient de continuer agir 1 2 5 Etat des lieux 2010 Depuis le premier bilan de 2006 la politique des agglom rations de la Conf d ration n a cess de se d velopper Nous en d crivons ci apr s les r sultats les plus importants 1 2 5 1 Les projets d agglom ration de premi re g n ration peuvent tre mis en uvre En 2007 dans la premi re g n ration des projets d agglom ration 30 projets portant sur le theme transports et urbanisation ont t d pos s dans les d lais par les cantons et les agglom rations Ils concernent 37 des 50 agglom rations d finies comme telles en Suisse un espace o vit 90 pour
109. ue plus fortement pour une politique des agglom rations de la Conf d ration Dans le m me temps ceci doit permettre de r soudre le probl me de l ad quation entre politique des agglom rations et politique r gionale Hormis la collaboration syst matique entre ARE et SECO l implication des autres offices f d raux reste ponctuelle et marginale Les valuateurs font remarquer que cette situation est galement le r sultat d un manque d incitation la collaboration et de l absence de prise en compte syst matique des besoins des agglom rations par les politiques f d rales sectorielles Enfin du point de vue des moyens humains et financiers l valuation d montre que si ces derniers sont faibles ils taient cependant suffisants jusqu ici pour mener bien la mission qui leur incombe 3 1 3 Th me prioritaire 3 collaboration verticale La collaboration verticale est principalement incarn e par la CTA En tant que plate forme pour le monde politique et l administration cette derni re est consid r e comme un l ment cl de la politique des agglom rations De plus son caract re tripartite donne une haute l gitimit politique aux recommandations d velopp es par ses groupes techniques Pour les valuateurs il s agit d un exemple de r ussite qu il serait bon de r diter dans d autres domaines Toutefois deux aspects paraissent probl matiques D une part la CTA ne b n ficie pas d une structure institutionnali
110. urbain ont augment de 8 pour cent C est nettement moins que la croissance des surfaces b ties dans l espace rural pendant la m me p riode 10 95 Comme le montre la figure 1 on observe globalement une l g re tendance au recul de la surface b tie par habitant et par emploi Cela peut tre interpr t comme une augmentation de l intensit d utilisation et donc comme une tendance au d veloppement de l urbanisation vers l int rieur Alors que la surface b tie par habitant et par emploi augmentait encore de 185 7 m 195 5 m 5 3 dans la p riode de 1979 85 1992 97 cette valeur augmentait dans la p riode de 1992 97 2004 09 d uniquement 1 5 pour cent passant de 195 5 m 198 4 m par habitant et par emploi Les valeurs des sous cat gories aires de b timents et espaces verts et lieux de d tente entre les p riodes 1992 97 et 2004 2009 ont augment de mani re sup rieure l volution de la population et des emplois m me si cette diff rence d volution se r v le moins importante que durant la p riode pr c dente Alors que l volution des valeurs surfaces d infrastructure sp ciale est comparable celle de la population et des emplois un recul des valeurs des surfaces de transports est relever L volution des surfaces d habitat et d infrastructure entre 1992 1997 et 2004 2009 montre une certaine tendance la densification Le fait que la valeur a diminu pour la sous cat gorie aires de
111. urer le financement des projets d agglom ration dans les d lais opportuns et long terme garantir un syst me de financement viable et reposant sur une approche tripartite Les recommandations abordent galement la question d une politique f d rale globale du d veloppement territorial en pr conisant long terme de r unir la politique des agglom rations et la politique de l espace rural de ARE ainsi que la politique r gionale de la Conf d ration dans une politique f d rale globale du d veloppement territorial 3 2 2 Strat gies et instruments La recommandation concernant la prise en consid ration des besoins particuliers de l espace urbain dans le cadre de l accomplissement des t ches de la Conf d ration propose que la collaboration intersectorielle se fasse plusieurs niveaux un ancrage l gal de la politique des agglom rations de la Conf d ration de mani re globale une intensification de la collaboration entre les offices f d raux ainsi qu une pr sence renforc e des politiques sectorielles dans les agglom rations Selon les valuateurs la collaboration verticale doit galement tre renforc e ceci au travers d une institutionnalisation de la CTA et d un accompagnement plus troit de la part de la CTA dans la mise en uvre de la politique des agglom rations De plus les valuateurs estiment n cessaire un approfondissement dans le domaine de la collaboration horizontale un accent particulier devra
112. vers des projets d agglom ration et des projets mod les a incit en particulier les petites et moyennes agglom rations agir pour un d veloppement diff renci et coordonn de leur espace Ainsi la qualit de vie au sein des espaces urbains a t maintenue et souvent m me am lior e Du point de vue conomique si une contribution l attractivit des villes a pu tre observ e l conomie n a pratiquement jamais t directement trait e en tant que theme part enti re Enfin le succ s incontest de la politique des agglom rations r side dans son apport la collaboration horizontale et la r alisation de structures de gouvernance urbaine Il s agit la d une condition pr alable n cessaire la r alisation des objectifs long terme 30 56 3 2 Recommandations de l valuation En se fondant sur les r sultats de l valuation les experts ont formul des recommandations quant au d veloppement futur de la politique des agglom rations de la Conf d ration Ces recommandations concernent non seulement les mesures et les instruments mis en uvre mais galement la conception de la politique les strat gies ainsi que les th mes abord s dans le cadre de la politique des agglom rations Une pr sentation plus d taill e des recommandations des valuateurs ainsi que les commentaires correspondants de l ARE et du SECO sont pr sent s dans l annexe ll 3 2 1 Politique globale Concernant la conception g

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