Rapport d`activités 2011 de l`ICOM
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1. RAPPORT D ACTIVIT S 2011 y os PIN PEA vomi la participation d ICOM Cor e a t men e sur le th me Prot ger le patrimoine culturel de l humanit dans une poque de changements la pr paration et la r ponse l urgence La conf rence dont les discours d ouverture ont t prononc s par le Ministre cor en de la Culture Choe Kwang Shik et par Richard Kurin de la Smithsonian Institution a d bouch sur la publication de la D claration de S oul sur la protec tion du patrimoine culturel en situations d urgence S APPUYER SUR DES RESSOURCES LA HAUTEUR DES AMBITIONS aE Singapore National Heritage Board S APPUYER SUR DES RESSOURCES A LA HAUTEUR DES AMBITIONS UNE RECHERCHE DE FONDS PROFESSIONNALISEE Trois axes d action La cr ation d une mission d veloppement au sein du Secr tariat G n ral de l ICOM a conduit d ployer une v ritable strat gie de recherche de fonds articul e cette ann e autour de trois axes strat giques principaux e La consolidation de liens existants avec des partenaires financiers de grande envergure ll s agit notamment du partenariat avec la Getty Foundation qui a accord des bourses de mobilit pour quatre v nements au sein du r seau en 2011 et de la coo p ration avec le US Department of State qui soutient la publication des listes rouges depuis plusieurs ann es En 2011 celui ci a permis la publication rapide de la Li2. RAPPORT L ES D ACTIVIT 4 R daction Conseil International des Mus es ICOM Maison de l UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15 France Conception graphique Olivia Grandperrin Alexandra Roucheray Couverture Museo della Storia di Bologna O Paolo Righi Soutien financier A al _ et ee u AA REA El EA E Email secretariat icom museum Tel 33 0 1 47 34 05 00 Fax 33 0 1 43 06 78 62 Internet http icom museum I The Getty Foundation Fondation ICOM eugo i ICOM DITO Au cours de cette ann e le Conseil international des mus es ICOM a fortement soutenu son r seau et renforc sa visibilit sur la sc ne internationale S appuyant sur la dynamique de renouvellement annuel des adh sions et sur le recrutement de nou veaux membres l ICOM a r uni 29 528 membres actifs en 2011 soit une progression de 5 4 par rapport 2010 Avec 10 991 membres actifs dans les Comit s internationaux c est plus d un membre sur trois qui participe des groupes th matiques internationaux ce qui t moigne de l importante r flexion sp cialis e au sein du r seau Pr sente dans 137 pays en 2011 contre 130 en 2010 l organisation a encore consolid son rayonnement international en particulier au sein du continent africain L ICOM a galement pr sid ou contribu de nombreux projets internationaux dans le secteur patri monial notamment en
3. UN R SULTAT L QUILIBRE de continuer travailler ses accomplissements et pour son d ploiement dans leur pays et leur contexte 2011 2010 renforcer et soutenir le r seau et les actions engag es professionnel ICOM S n gal et ICOM Guatemala ont 3 111 200 3 131722 par ses membres Ce nouveau Plan strat gique qui a aussi organis des ateliers sur l application du Plan Moins charges d exploitation 1 394 830 1 564 494 t approuv lors de l Assembl e g n rale du 8 juin strat gique pour recueillir des id es aupr s de leurs Moins Salaires charges sociales et taxes 1 534 651 1 566 047 2011 a fait l objet d une large consultation pr alable du membres Moins amortissements et provisions 110 519 19771 r seau Le Plan strat gique de ICOM pour 2011 2013 Les objectifs qui ont t privil gi s varient selon les Resultat d exploitation 11 200 78 990 a ainsi pour objectif de constituer la base de travail de pays les Comit s nationaux adaptant le Plan strat gique Produits financiers 26 945 96 608 l ensemble de ses entit s et de leur fournir des orien a leur contexte national ICOM Italie par exemple Moins charges financi res 98 145 2 18 tations qu elles peuvent adapter selon le contexte de s est concentr sur la revalorisation de l adh sion et R sultat financier 11 200 93 821 leur pays ou de leurs probl matiques sectorielles Les augmentation de la transparence pour les membres R sultat exceptionnel 0 11 526 objectifs
4. e de la R volution de Mai Buenos Aires De nombreux comit s ont organis des activit s dont ICOM Chine qui a d cern le prix des 10 meilleures expositions ICOM Mexique qui a organis un colloque sur l importance des mus es dans la conservation de la m moire retransmis la t l vision et la radio ou encore ICOM S n gal avec un concours d criture sur le th me de la JIM destin aux tudiants ICOM Burkina Faso a quant lui organis une r union de 200 professionnels accompagn e d une visioconf rence pour le lancement des activit s du R seau International des Mus es Francophones et d un programme complet de visites et d ateliers La communication autour de cet v nement annuel majeur a t particuli rement d velopp e en 2011 avec de nouveaux outils pour faciliter la diffusion de l information et la pr paration de cette journ e par les mus es l affiche a t traduite dans 37 langues une page Facebook a t cr e pour promouvoir l v nement et des kits de pr paration ont t diffus s dans les mus es D autre part pour la premi re ann e l ICOM a patronn la Nuit europ enne des mus es afin d associer ces deux v nements dans une m me dynamique Diverses initia tives nationales de promotion ont galement permis de faire conna tre l v nement comme celle d ICOM Afrique du Sud qui a organis des r unions de pr paration et de suivi pour que les institutions puissent cha
5. n goci un soutien en nature de la part d une agence de voyage qui a permis a un membre d assister une r union internationale Parall lement aux bourses de voyage pour participer aux r unions des Comit s internationaux ICOM Allemagne a d velopp un programme sp cifique de bourses permettant aux jeunes membres de participer activement a la r union annuelle du Comit ICOM Australie a pour sa part assur une prise en charge financi re afin que l un de ses membres anime une session pl ni re a la Conf rence des mus es d Australie et reconduit son soutien au Secr taire g n ral de l Association des mus es des les du Pacifique pour sa participation a une conf rence r gionale de mus es a Hawai Enfin ICOM Belgique accorde chaque ann e trois subventions de 700 chacune pour les membres qui souhaitent suivre les formations r alis es par l Institut national du patrimoine Paris L ensemble de ces programmes a permis en 2011 de renforcer l inclusion au sein de l organisation et la port e internationale de l ICOM et de ses activit s VALORISER ET ENCOURAGER LES ACTIONS DU R SEAU DE L ICOM AN UNE COMMUNICATION MODERNIS E ET INTENSIFI E Une utilisation assidue des possibilit s li es a Internet Lanc en septembre 2010 le site Internet institu tionnel de ICOM a compt 1 300 000 pages visit es en 2011 par des internautes issus de 217 pays ll a t con u de mani re volutive pour m
6. qui les accueille des actes de colloques l issue de leurs rencontres annuelles Ainsi sur son site Internet ICDAD propose en libre acc s les archives de ses conf rences depuis 1992 ICOMAM armes et histoire militaire a publi deux ditions de The Magazine au format lectro nique et ICOM CC a mis en ligne le recueil de r sum s ainsi que les pr imprim s de sa 16 Conf rence trien nale disponibles aussi en format CD Rom et en trois RAPPORT D ACTIVIT S 2011 langues GLASS a pour sa part travaill a l laboration d un journal a para tre en 2012 et qui au dela d offrir un compte rendu des r unions annuelles recueillera et diffusera les actualit s de son domaine d expertise Les Comit s nationaux ont eux aussi une activit ditoriale tres dynamique avec l dition de magazines rapports ou articles sp cialis s Certains Comit s nationaux ont en outre publi ou soutenu la publication d ouvrages ambitieux en 2011 par exemple ICOM Argentine a publi un livre a caractere universitaire sur le montage d expositions diffus galement dans les pays voisins ICOM Bolivie a produit une enqu te sur les mus es de La Paz et ICOM Slov nie a dit un ouvrage marquant le 20 anniversaire du Comit national Ces nombreuses publications doivent pouvoir tre lues par le plus grand nombre Ainsi outre la publica tion de Le personnel et la formation dans les mus es r gionauxen anglais et francais ICR a t
7. t mis en place afin de d velopper les aspects pratiques des points th oriques voqu s durant les conf rences Ainsi les boursiers ont pu apprendre laborer des programmes pour le public d velopper de nouvelles m thodes de travail plus efficaces organiser des rencontres ou tudier les lois concernant les mus es et le droit d auteur Pour les jeunes professionnels outre les rencontres et les connaissances acquises cette exp rience se traduit par une plus grande motivation et une participation accrue au sein des Comit s internationaux ainsi qu une valori sation de leur travail renfor ant ainsi le r seau ICOM et la promotion de son Code de d ontologie Les bourses de voyage sont aussi l un des avantages offerts par les Comit s nationaux ICOM Colombie ICOM Isra l ICOM Lettonie ICOM Slov nie et ICOM Su de RAPPORT D ACTIVIT S 2011 ICOM entre autres ont ainsi attribu des bourses de voyage pour participer aux r unions annuelles des Comit s internationaux ICOM France ICOM Croatie ICOM Allemagne et ICOM Norv ge ont recu un financement des pouvoirs publics de la part du Minist re de la Culture dans les trois premiers cas et du Conseil des arts de Norv ge dans le dernier cas permettant la participation de huit membres francais dix membres croates dix sept membres allemands et vingt cing membres norv giens a des activit s des Comit s internationaux en 2011 ICOM Russie a de son c t
8. aide de la Fondation des mus es de la ville de Quito et appuy e financi rement par Ibermuseos R seau des Mus es Ib ro am ricains Ces deux cas illustrent bien les efforts d ploy s par l ICOM pour d ve lopper de nouvelles sources de financement et surtout pour coop rer davantage avec des acteurs r gionaux importants dans le cadre de projets ayant un impact ICOM dans les communaut s concern es Encourag par les succ s de cette approche l ICOM compte poursuivre dans cette voie a l avenir et d velop per davantage ce r seau de partenaires r gionaux et internationaux int ress s par l tendue de ses activit s et la pertinence de son action La Fondation ICOM La Fondation ICOM cr e en 1965 a son si ge Z rich en Suisse Son but est de susciter un m c nat en faveur de l ICOM et de faire mieux conna tre l insti tution en dehors des milieux strictement professionnels Le nombre des Amis de la Fondation n a cess de progresser entre 2010 et 2011 passant de 424 490 soit une augmentation de 16 Leurs cotisations ont contribu au financement d une partie du budget de fonctionnement de ICOM et plus particuli rement aux programmes de bourses et la Journ e internationale des mus es DES OUTILS DE GESTION ACTUALIS S POUR PLUS DE TRANSPARENCE ET DE FIABILIT L ICOM a poursuivi la mise en uvre de d veloppe ments devant permettre l introduction de fonctionnalit s compl m
9. n rale Par ailleurs le temps consacr par les membres du Conseil ex cutif les Comit s techniques les Comit s nationaux et internationaux et les Alliances r gionales ne fait pas l objet d une valorisation comptable Une analyse pr liminaire conduite en 2011 fournit une estimation de 5400 jours environ pass s par les membres la mise en uvre des activit s des Comit s internationaux
10. ologie D autres formats ont galement t mis en place comme la table ronde anim e par ICFA beaux arts sur le sujet Recherche et Collections de Beaux Arts De nombreux comit s nationaux ont eux aussi organis des v nements ICOM Cuba a ainsi organis des conf rences th matiques mensuelles sur des sujets d di s au patrimoine et ICOM Suisse a propos r guli rement en 2011 des cours de formation touchant diff rents domaines de la profession mus ale Enfin les r unions annuelles de l ICOM en 2011 ont permis plus de 200 membres de l ICOM de se retrouver d changer sur des th matiques communes et de travailler ensemble pendant trois jours Pour la premi re fois des ateliers de travail th matiques ont t organis s afin de profi ter de l opportunit des r unions administratives pour que les membres pr sents puissent discuter sur des points de d veloppement de l organisation Portant sur trois th matiques porteuses recherche formation et publication d ontologie environnement durable ces ateliers ont r uni les participants travaillant en petits groupes pendant un apr s midi avec une pr sentation des r sultats le lendemain devant le Comit consultatif r v lant les orientations attendues par les membres de l ICOM Une activit ditoriale exceptionnellement riche Dans la majorit des cas les Comit s internationaux s efforcent de publier avec l aide de l institution mus ale
11. part certains membres d ICOM Costa Rica ont fait partie de l quipe qui a mis au point la politique culturelle adopt e par le minist re de la Culture et ICOM Isra l a repr sent la communaut mus ale dans la recente l gislation sur l accessibilit en Isra l en jouant le r le de m diateur entre les mus es et l tat Des projets intergouvernementaux et des initiatives non gouvernementales ont permis une collaboration transfrontali re ICOM Azerba djan a ainsi travaill avec l Institut pour la coop ration internationale de la DDV Association allemande d ducation des adultes sur un projet r gional pour l ducation intitul AMUSE ALL ICOM ICOM France a particip a la r organisation et a la ges tion de l Accord franco canadien pour les mus es et ICOM Oman a t recu l Ambassade de France pour un atelier sur les mus es qui a rassembl des membres du gouvernement travaillant sur les mus es ainsi que des membres du personnel de mus es priv s durant cing jours De nombreuses autres rencontres ont eu lieu sous forme de conf rences ou d ateliers dans le cadre de partenariats et collaborations ICOM Afrique du Sud a notamment accueilli la Conf rence internationale The Inclusive Museum qui a rassembl d minents orateurs et a donn lieu a des discussions sur les futures orientations que peuvent prendre les mus es Le d veloppement de ces partenariats permet a ICOM de mieux d fendre l
12. pro gramme de travail et aux d cisions prises par le Conseil ex cutif l ICOM a investi dans des nou veaux locaux au 22 rue MS de Palestro 75002 Paris en septembre 2010 en compl ment des locaux b l UNESCO rue Miollis Les travaux d am nagement ont t r alis s au cours du a E i E a g f a e d Aa S i SD 3 os A 2 ej LD quatri me trimestre 2010 et du premier trimestre 2011 permettant ainsi a une partie des quipes de s installer partir du 1 janvier 2011 L accroissement de la surface de bureaux pratiquement multipli e par deux permet de meilleures conditions de travail pour le personnel Une salle de conf rence quip e d une cabine d interpr tariat simultan a t am nag e pour le Conseil ex cutif Elle est r guli rement mise la disposition des comit s et groupes de travail de l ICOM Finalement ces nouveaux am nagements font du si ge de ICOM un lieu privil gi pour la communaut mus ale mondiale RAPPORT D ACTIVIT S 2011 21 ICOM RAPPORT D ACTIVIT S CHIFFRES CLES pae ZE DES EFFORTS CONSTANTS DE MISE EN UVRE DU PLAN STRAT GIQUE 2011 2013 RAPPORT D ACTIVIT S CHIFFRES CL S Le Plan strat gique de l ICOM 2011 2013 a t r dig dans la perspective de permettre l organisation nouveaut permettant aux membres participants de partager leurs id es et leurs besoins d accompagnement
13. sence sur Facebook pour une partie d entre eux mais aussi sur Twitter ICOM Canada et ICOM UK notamment ou sur d autres r seaux comme ICOM Chine avec son compte sur Tencent Weibo le site de micro blogging chinois ICAMT architecture et techniques mus ographiques et ICOFOM mus ologie ont cr leur groupe sur le r seau LinkedIn grace auquel les professionnels peuvent changer dans divers forums li s leur domaine de travail tandis qu ICME ethnographie a constitu un groupe Yahoo qui compte aujourd hui pr s de 900 membres raison de dix num ros par an la e newsletter insti tutionnelle propose des informations relatives l actualit de l ICOM et de la communaut des mus es en g n ral Alors qu elle tait envoy e initialement aux Pr sidents et Bureaux des Comit s de l ICOM son p rim tre de diffusion a t ouvert en juillet 2011 l ensemble des membres disposant d un e mail ouvrant ainsi une nou velle re de communication interne plus inclusive et intense Le contenu volue r guli rement prenant en compte les r actions des lecteurs Beaucoup de comit s ont galement leur propre lettre d information ce qui permet aux membres d obtenir tr s r guli rement des informations pertinentes et cibl es Ainsi DEMHIST demeures historiques a publi durant les quatre jours de sa r union annuelle une lettre d information quotidienne au format lectronique et papier d taillant
14. sont riches et ambitieux permettant ICOM de relever les d fis d un monde mus al en constante volution et de servir au mieux la communaut des professionnels de mus es au sein de l organisation Julien Anfruns Directeur g n ral de ICOM III 0100010001100 0010001900040 0 00 100001000 V 400 0 YY VV VO O VV GOO V VO OVA VO OO VIGO VAIO OVA VO OVA VOOVV OVA VGO O e 29528 membres individuels et institutionnels en 2011 5 4 par rapport a 2010 e 118 Comit s nationaux L ICOM est pr sent dans 137 pays e 31 Comit s internationaux 37 des membres de ICOM sont aussi membres d un Comit international e 18 Organisations affili es e 5 Alliances r gionales e Journ e internationale des mus es 2011 30000 mus es participants dans 100 pays RAPPORT D ACTIVIT S 2011 ICOM Carla Bonomi Museo della Storia di Bologna Paolo Righi DES ACTIONS EFFECTIVES DE SOUTIEN AU RESEAU Le soutien effectif de projets varies Dans le cadre de son programme de soutien au r seau l ICOM a souhait am liorer le processus global d octroi de financements ses Comit s et Alliances R gionales qui repr sentent 14 de son budget annuel cet effet l organisation a instaur la Commission d exa men d allocation strat gique qui proc de l examen des demandes de subventions d s lors qu elles s inscrivent dans le cadre du Plan strat gique de l organisation et qu elles peuvent tr
15. travail et de rencontre au sein de l organisation Donn es exprim es en sauf effectif moyen et nombre de membres en 2011 ventil es de la fa on suivante Contributions volontaires en nature 3 8 sesosscsscescessescessseseesesseeecesessceecseesescseseesecseve Subventions 15 6 Revenus financiers 0 8 En incluant les contributions volontaires en nature les ressources de l ICOM se sont lev es 3 263 662 Cotisations 74 8 enssessceseeeeesseseresseceeseeesecesesee RAPPORT D ACTIVIT S 2011 24 ICOM ETT DES RESSOURCES EN D VELOPPEMENT Les adh sions des membres se sont lev es 2 439 822 en 2011 soit une augmentation de 5 8 Cette croissance s explique par un effet quantitatif lar gement pr dominant le nombre de membres tant pass de 28 028 en 2010 29 528 en 2011 soit une progression de 5 4 Au cours de l ann e 2011 ICOM a galement b n fici du soutien financier issu de plusieurs bailleurs de fonds avec e l aide renouvel e de l Union europ enne 84 362 e l aide confirm e du Minist re fran ais de la Culture AA DES CHARGES MA TRIS ES 79 000 e Le soutien constant de l UNESCO 15 511 e Les aides du D partement d tat am ricain de l Office f d ral de la Culture de la Conf d ration suisse et de l Union conomique et Mon taire Ouest Africaine hauteur de 179 156 pour les activit s de programmes e Le soutie
16. un Dictionnaire encyclop dique de mus ologie est paru en mai 2011 en francais avec le concours d ICOFOM Par le biais de l attribution de prix aux meilleurs mus es ou aux meilleurs projets mus aux les Comit s nationaux reconnaissent la qualit des travaux de leur communaut et promeuvent les standards d excellence au travers de pratiques exemplaires Ainsi ICOM Cor e a mis en avant les professionnels qui se consacrent au d veloppement des mus es en remettant le Pride of Museum Professional Prize le Mus e d Histoire de la m decine a t r compens en 2011 par ICOM Lettonie avec le Prix de la collaboration internationale et ICOM S ENGAGER POUR DEVELOPPER L EXPERTISE MUSEALE INTERNATIONALE Su de et ICOM Italie ont remis des Prix du mus e de l ann e dans leur pays respectif De son c t ICOM Australie a reconnu les travaux men s par Vinod Daniel dans les relations internationales des mus es en lul accordant un prix de m rite de carri re Lifetime Career Achievements L ensemble de ces reconnaissances publiques contribue a faire merger de bonnes pratiques a valeur d exemplarit et d excellence q Z _ D gt MZ E Aa ENRICHIR ET DIFFUSER LES CONNAISSANCES Les rendez annuels de v ritables opportunit s d echange Le travail fourni par les Comit s internationaux est r guli rement mis la disposition des membres mais galement d un public plus large de profe
17. verra le jour en 2012 et sera enrichi progressivement suivant les questions et r actions des Comit s qui utiliseront ce nouvel outil Participer a la recherche dans le domaine mus al La constitution et la diffusion des connaissances dans le domaine mus al passe aussi par d autres initia tives qui ont vu le jour en 2011 dans le domaine de la recherche tels que le Musical Instruments Museum la plus grande base de donn es gratuite concernant les collections publiques d instruments de musique finan c e par l Union Europ enne et laquelle a fortement collabor CIMCIM instruments de musique On peut galement citer la d claration d INTERCOM gestion sur la responsabilit des mus es quant aux probl mes politiques et la libert d expression ou le soutien financier d ICEE change d expositions la r daction des Memorial Lectures 2010 Readers En 2011 UMAC mus es et collections universi taires a mis en place un groupe de d veloppement de la recherche destin aux chercheurs et aux tudiants sur des sujets en lien avec les collections et les mus es d universit Le Comit a galement proc d une com pilation des projets de recherche des mus es d univer sit disponible sur son site Internet ICOM Colombie a identifi des experts sur plusieurs sujets d int r t en se basant sur leur exp rience de travail avec les uni versit s qui ont des programmes d tudes mus ales de premier c
18. 011 de la ville et COSTUME gr ce son programme Student Saturday a offert l opportunit a des tudiants de c toyer des professionnels et des chercheurs du monde entier pendant une journ e Le programme global de bourses aux jeunes membres pour participer aux r unions des Comit s internationaux a pour but principal de permettre a de jeunes professionnels de participer activement aux activit s de l organisation De mani re g n rale les boursiers ont pu tisser gr ce a cette opportunit de nouveaux liens et changer avec des professionnels d autres institutions tout en participant a des activit s diverses laboration de programmes ducatifs ateliers ou d couverte de proc dures innovantes concernant la mus ologie Les rapports mentionnent le traitement de sujets majeurs tels que l impact environnemental des mus es et les moyens de r duire l empreinte cologique par l utilisation efficace de l information des nouvelles technologies et de syst mes organisationnels innovants L am lioration de l accessibilit l importance du maintien de perspectives th trales dans les maisons historiques le r le des nouvelles technologies dans les mus es notamment l usage de la vid o en tant que forme d art et outil p dagogique tous ces th mes et bien d autres ont galement t abord s pour tre ensuite mis en contexte par les professionnels dans leurs institutions respectives Plusieurs ateliers ont
19. MPI est ouverte a tous m me aux non membres de l ICOM au sein des ambassades minist res organisations professionnelles et maisons d adjudication Les personnes ayant recours la proc dure de m diation ICOM OMPI ont acc s une liste des m diateurs s lectionn s sur la base de leur exp rience en mati re de m diation et de leur expertise en art et patrimoine culturel La M diation pr sente plusieurs caract ristiques et avantages et permet notamment de surmonter les limites de certaines r gles de droit telles que la prescrip tion Elle permet des solutions cr atives pouvant faire appel la loi coutumi re par exemple ou toute autre source de droit La M diation est r gie par le r glement de m diation ICOM OMPI qui garantit le respect des CONDUIRE DES ACTIONS INTERNATIONALES DANS LE DOMAINE PATRIMONIAL principes d impartialite et d ind pendance du m diateur ainsi que des principes thiques dict s par le Code de d ontologie de l ICOM pour les mus es Ce programme vise r pondre aux attentes de la communaut mus ale internationale et compl te les autres actions de l ICOM dans le domaine du trafic illicite Le partenariat ICOM OMPI s est concr tis par la signature d un accord en mai 2011 et le lancement officiel du programme de M diation en juillet 2011 accompagn d un cycle de formations Paris de sep tembre octobre 2011 qui a r uni cinquante quatre participants Ces ateliers v
20. ant les engagements du pays vis vis des conventions de l UNESCO qu il a ratifi es Conventions de 1954 et 1972 La situation tant des plus pr occupantes dans le pays les affrontements ayant d g n r s l ICOM et on r seau international demeurent sur le pied d alerte en ce qui concerne le riche patrimoine culturel syrien mis mal par ce conflit qui a d j fait de nombreuses ictimes humaines Comme pour la Syrie ICOM a galement su anti ciper l volution possible des v nements au Y men et a dit une Museum Watch List pour le pays D autre part ICOM a suivi la situation dans d autres pays qui ont vu leur patrimoine culturel mis en danger au cours de l ann e 2011 Il s agit notamment des pays et r gions uivants les Philippines l Himalaya la Tha lande la Premi re conf rence internationale du Bouclier Bleu ICBS S oul Pl 1st International Conference of ICBS M0 INTA CEST Th x F D p F i Un v nement majeur a marqu la fin de l ann e 2011 et a scell une coop ration internationale ren forc e dans le domaine de la protection du patrimoine culturel mondial Il s agit de la premi re conf rence internationale du Comit international du Bouclier Bleu ICBS qui s est tenue au Mus e national de Cor e a S oul du 8 au 10 d cembre 2011 La conf rence internationale organis e par l ICOM et rendue possible gr ce au soutien du Mus e national de Cor e et
21. ar l Union Europ enne et le gouvernement des tats Unis visant proposer des solutions pour l acces en ligne des collections mus ales Dans ce cadre des liens troits ont t tiss s entre CIDOC et les centres de r flexion l origine de plusieurs projets culturels publics dont bon nombre avec le concours d Europeana Enfin des relations sont tablies avec les entit s de l UNESCO ainsi la chaire UNESCO en Mus ologie et patrimoine mondial de Brno en R publique Tch que a particip la r union annuelle de CIMUSET mus es de sciences et ICLM litt rature participe au programme M moire du monde qui a pour objectif la valorisation l chelle mondiale du patrimoine documentaire Les Comit s nationaux de l ICOM travaillent galement conjointement avec les organisations apparent es dans leurs pays res pectifs telles que l UNESCO I ICOMOS le Bouclier Bleu ou encore l ICCROM Ainsi ICOM Guatemala et ICOM Isra l ont eux aussi particip au programme UNESCO M moire du monde ICOM Russie a co organis avec l UNESCO le deuxi me S minaire international sur la s curit dans les mus es et des Comit s nationaux du Bouclier Bleu sont en cours de cr ation avec la participation d ICOM G orgie ICOM Moldavie et ICOM Suisse D autres associations ou organismes nationaux ont galement jou un r le dans les activit s des Comit s nationaux ICOM France est par exemple membre du collectif
22. de membres sp cialistes de ICOM y compris le comit international ICME D autre part ICOM Argentine a accueilli et colla bor a la 3 Conf rence du Mercosur sur le patrimoine culturel immat riel Il est aujourd hui frappant de noter que sur les huit programmes projets et activit s inscrits au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la Convention de 2003 de UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immat riel trois concernent de tres pres les mus es La prise en compte du r le des mus es dans la sauvegarde du patrimoine culturel immat riel si elle pose bon nombre de questions ouvre de nouvelles perspectives pour l activit mus ale que ce soit dans le champ de l application technique ou dans une dimension socio conomique L ICOM l a bien compris et souhaite d velopper une approche holistique de la question des mus es et du patrimoine culturel immat riel en r fl chissant la cr ation et la diffusion de nouveaux concepts standards techniques et normes thiques destination de la communaut mus ale internationale LICOM souhaite ainsi en 2012 r unir un r seau d experts de chercheurs et de professionnels autour de l tablissement de lignes directrices permettant d encadrer le r le des mus es dans la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel immat riel RAPPORT D ACTIVITES 2011 2011 LES SITUATIONS D URGENCE L ann e 2011 fut une ann e tristement
23. du Plan strat gique sont donc d clin s par les de l ICOM ainsi que sur la consolidation de la position 0 3 105 Comit s internationaux les Comit s nationaux et les de l ICOM en tant que leader dans le secteur du patri Alliances r gionales dans leur propre plan strat gique moine ICOM Portugal a quant a lui mis l accent sur la Contributions volontaires en nature 125 517 319 589 ou plan d action Il s agit galement d en faciliter la d ontologie comme priorit et sur l tablissement de compr hension par les membres et de le diffuser lar nouveaux r seaux ICOM Zambie a fait de la croissance Effectif moyen 19 19 Nombre de membres 29 528 28 028 gement Ainsi beaucoup de Comit s nationaux ont mis en ligne le Plan strat gique 2011 2013 et l ont traduit dans leur langue nationale Des initiatives pour d ployer ce Plan strat gique ont galement t mises en place Lors des r unions annuelles de l ICOM Paris en juin 2011 l organisa tion d un atelier sur l application du Plan strat gique approuv par l Assembl e g n rale repr sentait une des adh sions son principal objectif Le Plan strat gique de l ICOM 2011 2013 reste pour l ann e 2012 le fondement sur lequel devront s appuyer l ensemble des entit s du r seau pour d velopper leurs actions ll guide en effet les r alisations de ICOM durant ces trois ann es et inspire la richesse et la vari t des projets du r seau MI ICOMMUNITY la platef
24. e mises en uvre en atteignant les RAPPORT D ACTIVIT S 2011 VALORISER ET ENCOURAGER LES ACTIONS DU R SEAU DE LICOM En 2011 l activit foisonnante des diff rentes entit s de l ICOM et une repr sentation g ographique plus inclusive pour l ensemble de ses actions ont t fortement encourag es Dans un souci sans cesse renouvel d tre de son r seau mais la connaissance de l organisation de s est galement dot en 2011 de moyens de communication renouvel s t moignant ainsi d un important dynamisme objectifs fix s La Commission d examen d allocation strat gique est compos e de huit membres ayant une exp rience confirm e de l organisation de ses activit s et de son fonctionnement Partie int grante du soutien au r seau le programme destin aux projets sp ciaux offre des subventions aux Comit s pour la r alisation de projets en lien avec le Plan strat gique de ICOM En 2011 dix Comit s nationaux six Comit s internationaux et une Alliance r gionale ont au plus pr s des membres galement de diffuser mani re large l ICOM VALORISER ET ENCOURAGER LES ACTIONS DU R SEAU DE L ICOM b n fici de ce programme pour un montant total de 50 505 ce qui leur a permis de mener terme des projets vari s tels que l organisation de colloques de conf rences et d ateliers la r alisation d tudes et de publications ou encore la mise jour de site
25. entaires partir des nouveaux outils technolo giques d ploy s fin 2010 notamment la base de donn es Cette nouvelle base de donn es a permis le renforcement de la communication avec le r seau en g n ral du fait de l envoi de la newsletter lectronique mensuelle tous les membres depuis juillet 2011 LICOM a d ploy les acc s permettant aux Pr sidents et Secr taires des comit s de consulter et utiliser les donn es concernant leurs membres respectifs telles qu enregistr es dans la base principale maintenue par le Secr tariat Cette consultation s effectue via une application dite webser vice Pour accompagner son utilisation ICOM a diffus un manuel d utilisation en mai 2011 et organis des ateliers lors des rencontres annuelles de juin 2011 Cet acc s a t l occasion d tablir des comparaisons entre 20 RAPPORT D ACTIVIT S 2011 les bases de donn es maintenues par certains comit s et la base principale de l ICOM devant permettre une am lioration de la qualit des informations notamment celles qui concernent les coordonn es des membres Cet acc s contribue a dynamiser la communication des Comit s internationaux aupr s de leurs membres dans leur ensemble qui concernent leurs activit s et plus particuli rement les rencontres annuelles qu ils organisent Dans le cadre d un projet pilote avec le Comit national am ricain l ICOM a pu lancer sa premiere campagne de renouvellement des adh sions e
26. epen dant pas trop affect les mus es Des objets furent m me retourn s aux collections des mus es nationaux peu apr s le d but des v nements En revanche des biblioth ques et archives auraient t endommag es et des sites arch ologiques ont fait l objet de pillages Dans l lan des insurrections arabes l gypte a rapidement t branl e a son tour par des v nements L ICOM grace au Groupe DRTF CIPEG gyptologie et au r seau du Bouclier Bleu a ceuvr a la r colte de donn es l analyse et a la diffusion de toute infor mation relative aux dommages subis et aux risques encourus par les mus es et sites du pays Dans ce rapport public sous la forme d une Museum Watc List a t publi LICOM a par ailleurs encourag la publication et soutenu la diffusion d une liste officielle d objets disparus des collections du Mus e du Caire L ICOM a galement men une mission conjointe avec l UNESCO en gypte afin de rencontrer de nombreux repr sentants des autorit s charg es du patrimoine culturel gyptien en g n ral et des mus es en particulier Le r sultat de ce travail fut la d cision de publier une Liste Rouge d urgence pour l gypte gr ce au soutien du Bureau des affaires ducatives et culturelles du gouvernement am ricain Cette nouvelle Liste Rouge a t lanc e d but 2012 au Caire et publi e en arabe en anglais en allemand et en francais engagement ort de ICOM en fa
27. es mus es et de d ployer des projets patrimoniaux de grande envergure AAA SA LE DEVELOPPEMENT DE PROGRAMMES CIBL S L activit mus ale sur les sites du patrimoine mondial Conscient de l importance que peuvent rev tir les institutions mus ales dans le contexte de la Convention de 1972 de l UNESCO concernant la protection du patri moine mondial culturel et naturel ICOM souhaite ren forcer le rdle et la reconnaissance des mus es situ s sur des sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial A cette fin ICOM a publi en 2011 une brochure intitul e Les mus es et le Patrimoine mondial Plusieurs milliers de mus es sont soit directement localis s sur des aires du Patrimoine mondial soit reli s celles ci Ces lieux de conservation et d interpr tation uvrent a la promotion et la sauvegarde des sites class s au Patrimoine mondial Ces institutions mus ales agissent souvent en effet en faveur de la pr servation et de la d monstration de la valeur universelle exception nelle des sites et leur offrent une plus value ind niable V ritables vecteurs des changes entre les visiteurs et les communaut s locales ils servent quotidiennement les principes de la diversit culturelle mais aussi du RAPPORT D ACTIVIT S 2011 tourisme durable et de l ducation culturelle et scien tifique En outre leur participation a la compr hension de la valeur historique environnementale contextuelle et symbol
28. et moins co teux Le comit NATHIST histoire naturelle a quant lui uvr plus de dix huit mois sur une plateforme collaborative ayant pour but de susciter le dialogue autour du changement climatique Riche en contenu et en interactivit cette ICOM plateforme qui sera op rationnelle en 2012 proposera a tous ses visiteurs de signer une p tition r affirmant le r le pr pond rant de la science dans la lutte contre le r chauffement climatique Ces nouvelles initiatives de communication forte ment encourag es par le Plan Strat gique 2011 2013 de lICOM permettent le rayonnement de l organisation avec une meilleure repr sentation g ographique ainsi qu un d veloppement de la connaissance et de l int r t pour l ICOM au sein de la communaut mus ale internationale La Journ e internationale des mus es 2011 PP 0000000000000 00000000000 0 VO VO OOO VO OOOO VO OOOO VO OOOO VO WOW VO VVVVVVVVVVVV VOY YY EL LK MULA AM CT L MACH Mik UT AHE Plus de 30 000 mus es ont particip a la Journ e internationale des mus es en 2011 r partis dans 100 pays Le theme Mus es et m moire Les objets racontent votre histoire a t interpr t diff remment a travers le monde Il a notamment t Poccasion de la c l bration en Argentine du Bicentenaire de la R volution du 25 mai rassemblant 154 artistes pour recr er la scene de RAPPORT D ACTIVIT S 2011 la r volution devant le mus
29. h sions ainsi que l accompagnement des Comit s internationaux dans le suivi de leurs activit s financi res Le budget op rationnel de lICOM s est tablit 3 2 millions d euros en 2011 avec un r sultat final l quilibre Il refl te les activit s associ es un exercice comptable qui a vu l approbation du Plan strat gique triennal 2011 2013 et constitue la premi re ann e de mise en uvre de ce nouveau plan D un point de vue juridique l organisation a d cid en 2011 de se doter d un Groupe de travail sur ses Statuts afin de r fl chir aux modifications et am liorations ventuelles des statuts de l ICOM Les huit membres de ce groupe ont t d sign s par le Pr sident de l ICOM pour analyser et le cas ch ant proposer des r visions sur les Statuts conform ment la loi fran aise Ces propositions seront pr sent es au Conseil ex cutif la fin de l ann e 2012 Les objectifs du Groupe de Travail sur les Statuts sont plus particuli rement les suivants e tudier et renouveler les Statuts de ICOM e Proposer d ventuelles modifications tant sur le contenu que sur la forme ou la traduction du texte e Faire des recommandations sur la mise en application des Statuts de lICOM Nouvelle localisation du Secr tariat g n ral pour mieux servir la communaut mus ale I 1000000000000 0000000000000 VO VO VO OOOO VO OOOO OOO VO OOOO VO OOOO VW VO VU VV VO VW VVVVV 0000 YY Y GV 00 Conform ment au
30. hrough the Museum New Challenges for New Museum Professionals L ICOM a galement soutenu au travers du pro gramme destin aux projets sp ciaux l organisation d un grand v nement m lant rencontres ateliers conf rences et activit s p dagogiques par ICOM Burkina Faso la mise en place d un projet ducatif par ICOM P rou et la tenue d une conf rence organis e par ICOM South Eastern Europe qui a r uni 150 participants des pays du sud est europ en Enfin un soutien a t apport COSTUME pour proposer une journ e enti rement d di e aux tudiants lors de sa conf rence annuelle Des actions en faveur de la diversit et de l inclusion Les membres individuels qui repr sentent 93 7 du nombre total de membres restent le principal moteur de cette croissance Soucieux de d velopper l adh sion des membres institutionnels ICOM a poursuivi l adap tation de la grille tarifaire qui leur est applicable et des services correspondants en fonction de leurs budgets op rationnels respectifs dans un souci de mieux prendre en compte leurs enjeux et leurs souhaits Afin de favoriser la diversit des initiatives sont conduites pour soutenir la participation de membres dont le profil est sous repr sent En 2011 ICOM et la majorit des Comit s internationaux ont financ 139 bourses de voyages destin es favoriser la participation de jeunes membres et ou de membres issus de pays relevant des cat g
31. inter associatif rassemblant treize associations fran aises ayant labor le Livre Blanc des mus es paru en f vrier 2011 ICOM Gr ce a pour sa part collabor avec la section grecque du TICCIH Comit interna tional pour la conservation du patrimoine industriel la restauration et la r habilitation de monuments industriels afin de les convertir en sites d exposition ou en mus es technologiques et ICOM Su de a travaill avec L Agence su doise pour les expositions un s minaire sur le travail international pour les mus es en Su de Les Comit s nationaux entretiennent galement pour la plupart des relations de travail avec le Minist re de la Culture ou quivalent l association nationale des mus es ou d autres organismes ou institutions apparen t s au niveau local o national Certains comit s sont d ailleurs r guli rement impliqu s dans les d cisions politiques relevant du domaine mus al au del des ques tions d ontologiques C est le cas d ICOM Australie qui a contribu au document de r flexion du gouvernement australien sur la possibilit pour le pays de b n ficier RAPPORT D ACTIVIT S 2011 14 de l immunit vis a vis de la loi sur la saisie d ICOM Bulgarie qui a particip l laboration de la Strat gie nationale pour le d veloppement culturel ou encore d ICOM Colombie qui a pris part a la conception du Plan d action 2012 2014 pour les mus es de Bogota D autre
32. ique des sites leur conf re un r le scientifique de premier plan Enfin les mus es pr sents dans les aires du Patrimoine mondial peuvent g n rer une activit conomique qui b n ficie aux communaut s locales En juin 2011 ICOM a distribu sa nouvelle bro chure l ensemble des participants du 35 Comit intergouvernemental de la Convention de 1972 et a tenu un stand durant les cinq jours de la r union afin d optimiser sa pr sence et sa visibilit tout au long de l v nement A travers cette initiative l ICOM souhai tait avant tout sensibiliser la communaut patrimoniale internationale sur la n cessit de reconna tre le r le des mus es implant s sur ou li s des aires du Patrimoine mondial l objectif de l ICOM tait de provoquer une prise de conscience quant la n cessit de r fl chir aux d fis actuels et futurs pour les mus es des aires du Patrimoine mondial et motiver la recherche et l la boration de r ponses adapt es et efficaces que ce soit en termes de programmes d tude de formation ou de CONDUIRE DES ACTIONS INTERNATIONALES DANS LE DOMAINE PATRIMONIAL d veloppement de l activit de ces mus es En 2012 ICOM souhaite continuer identifier les besoins sp cifiques de ces mus es notamment dans les r gions o ils sont les plus vuln rables afin de soutenir des initiatives visant au d veloppement et la mise en valeur de l activit mus ale dans les aires du Patrim
33. isent sensibiliser et for mer des professionnels de la culture et du droit ainsi que les m diateurs la proc dure sp cifique de la M diation ICOM OMPI en offrant des enseignements th oriques et pratiques D autres ateliers de formation seront organis s en 2012 et en 2013 en Europe et en Am rique du Nord comme en Am rique du Sud afin de poursuivre le d veloppement de ce programme conjoint et de r pondre la forte de demande Des coop rations multiformes Les Comit s internationaux agissent dans un cadre global ils sont donc r guli rement amen s collaborer avec d autres entit s au sein de l organisation mais galement avec d autres institutions ou organismes impliqu s dans le monde des mus es C est dans ce contexte par exemple que CECA a sign un accord d intention concernant une future collaboration avec l Association am ricaine Visitor Studies Association qui veille la qualit de l exp rience mus ale offerte aux visiteurs De son c t CIPEG a travaill en parte nariat avec le Forum lectronique des gyptologues ainsi qu avec l Association internationale d gyptologie UMAC maintient des liens locaux avec CAUMAC le Conseil des mus es et des collections universitaires d Australie ainsi que le Conseil finnois des mus es uni versitaires r cemment constitu Pour sa part CIDOC s est engag au travers de la constitution de groupes de travail dans un projet de recherche soutenu p
34. le contenu des conf rences et activit s propos es Enfin le bulletin des Nouvelles de l ICOM qui avait b n fici d une refonte en 2010 a obtenu un beau succ s en 2011 avec des dossiers et articles r solument pratiques et d actualit la s curit l accessibilit et l action p dagogique pour les dossiers th matiques et le d veloppement durable la num risation et la lev e de fonds pour les pratiques exemplaires La version en ligne du magazine a t lanc e en d cembre 2011 suivant ainsi la tendance num rique actuelle Renforcer le dialogue au sein de la communaut Afin de renforcer le dialogue au sein de chaque comit mais galement entre les comit s plusieurs initiatives innovantes ont t conduites au sein du r seau Ainsi pour promouvoir l adh sion aux Comit s internatio naux ICOM Arm nie a cr et diffus une pr sentation sp cifique tandis qu ICOM Danemark ICOM France et ICOM Su de ont organis des s minaires sur les Comit s RAPPORT D ACTIVIT S 2011 internationaux dont certains repr sentants sont venus pr senter le travail D autres comit s ont galement conduit des recensements comme ICOM Colombie ou des enqu tes comme celle d ICOM Mexique pour mieux conna tre leurs membres et leurs activit s au sein des Comit s internationaux Dans une optique d changes internes accrus DEMHIST a divis son r seau en groupes de travail nationaux plus accessibles
35. marqu e par de nombreux d sastres d origine naturelle ou humaine La succession rapide de ces v nements a n cessit en vue de prot ger les mus es et biens culturels la mise en ceuvre de m canismes de pr paration et de r ponse a l urgence Durant ces crises l ICOM avec son Groupe d intervention et de secours aux mus es en cas de catastrophe DRTF certains de ses Comit s internationaux et nationaux ainsi que le r seau inter national du Bouclier Bleu au sein duquel l ICOM est res actif a men des actions de suivi et d valuation des situations de pr paration de mesures de r ponses appropri es de diss mination de l information travers son r seau international ainsi que de participation et de gestion de missions d valuation in situ Parmi les dommages collat raux engendr s par les RAPPORT D ACTIVITES 2011 ituations d urgence on retrouve une recrudescence du rafic illicite des biens culturels autre grande pr oc cupation de l ICOM En 2011 ICOM s est engag dans de nombreuses r gions du monde sinistr es par des catastrophes natu relles ou d origine humaine dont nous recensons ici quelques exemples TUNISIE Instigateurs de ce qui allait tre connu sous l expres ion de printemps arabe les v nements survenus en Tunisie ont t marquants pour la communaut mondiale S ils ont fait l objet d un suivi de l ICOM et des membres de son Comit national ils n ont c
36. n dans des groupes de travail f d raux et ICOM Pays Bas a pris position en se fondant sur le Code dans un cas de vente d une uvre d art par un mus e En Gr ce le Minist re de la Culture et du Tourisme a d cid en 2011 gr ce a la collaboration d ICOM Gr ce de s appuyer sur le Code pour d finir les conditions d accr ditation des mus es grecs Enfin une action de sensibilisation du grand public au Code de d ontologie de l ICOM pour les mus es a t mise en place depuis plusieurs ann es par ICOM Norv ge qui coop re avec plusieurs autres organisations pour animer un stand d information au Salon annuel du voyage et distribuer de la documentation sur le commerce ill gal de biens culturels En 2011 cette action a t incluse dans un projet conjoint avec ICOM Pologne comprenant l organisation de plusieurs conf rences ainsi que l dition d un ouvrage d clin en norv gien polonais et anglais Approfondir la d finition de standards pour les mus es Plusieurs comit s sont all s plus loin dans la d fi nition de standards thiques pour les mus es Ainsi ICOM Hongrie a dit un Code national de d ontologie pour les mus es Sur la base du Code de ICOM D autre RAPPORT D ACTIVIT S 2011 ICOM part ICMEMO m moires des victimes de crimes publics est impliqu depuis 2010 dans l tablissement d une charte internationale concernant les m moriaux et les mus es qui a pour but de d velopper un acc
37. n de la Fondation Getty pour les programmes de bourses dont ceux de quatre Comit s internationaux de ICOM pour 163 583 et la conf rence Inclusive Museum pour 20 681 e Fondation Erste et Ibermuseus 29 315 Les charges externes d exploitation d un montant de 1 394 830 s analysent comme suit Activit s de communication 26 5 Activit s de programme et v nements y compris les engagements futurs 18 8 Les charges externes sont pass es de 1 564 494 en 2010 1 394 830 en 2011 soit une baisse de 169 664 qui s explique principalement par l absence de Soutien direct au r seau 29 4 Cece rere rrecrerererseeseesersereeeseseeeeEsereresenereereeeDeneeroeneeLES frais de location en 2011 compens e par des charges financi res et l amortissement relatifs a l acquisition des nouveaux bureaux SANS OUBLIER LES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES Les contributions volontaires sont pass es de 379 589 en 2010 125 517 en 2011 Les contri butions volontaires 2011 correspondent la mise disposition de locaux par l Unesco estimation en fonction de la valeur de bureaux dans le secteur g ographique En 2010 l ICOM avait b n fici de contributions volontaires correspondant aux stand et quipements techniques associ s sa participation l exposition universelle de Shanghai ainsi que pour les programmes de bourses RAPPORT D ACTIVIT S 2011 dans le cadre de sa 22 conf rence g
38. n ligne Au cours de l ann e 2011 ICOM a galement d ploy des outils destin s accompagner les activit s des Comit s internationaux en s appuyant sur les possibilit s offertes par Internet consultation distance des pro fils des membres et gestion de transactions bancaires S APPUYER SUR DES RESSOURCES LA HAUTEUR DES AMBITIONS L utilisation de ces outils est encadr e par des protocoles identifiant les r gles respecter D autre part ICOM a favoris l ouverture de comptes bancaires d di s aux activit s des Comit s internationaux cette solution utilis e par quatre comit s au cours de l ann e 2011 a permis l agr gation comptable de leurs activit s au sein des tats financiers de l ICOM Cette solution bancaire qui a d j fait l objet d ajout de fonctionnalit s fin 2011 sera encore am lior e en 2012 et 2013 LICOM a en effet pr vu de poursuivre l am lioration des relations et des m thodes de gouvernance avec les comit s avec pour objectif l agr gation comptable des activit s de tous les Comit s internationaux Afin de garantir la transparence et la fiabilit de la gestion de l organisation conform ment au Plan strat gique 2011 2013 un Comit des finances et ressources a t nomm Compos de dix membres ce comit s est r uni a deux reprises en avril et en novembre 2011 et a recommand de poursuivre l accompagnement des Comit s nationaux dans la gestion de leurs ad
39. nger sur les meilleures pratiques S ENGAGER POUR D VELOPPER L EXPERTISE MUSEALE INTERNATIONALE SXC Sanja Gjenero S ENGAGER POUR D VELOPPER L EXPERTISE MUS ALE INTERNATIONALE L ICOM a inscrit dans son Plan strat gique sa volont de renforcer le respect de la d ontologie dans les mus es partout dans le monde et de promouvoir des normes internationales de performance professionnelle De mani re g n rale la vitalit du r seau de d veloppement de la connaissance mus ale PROMOTION DU CODE DE D ONTOLOGIE DE L ICOM POUR LES MUS ES ET D AUTRES STANDARDS DANS LE DOMAINE MUS AL Le Code de d ontologie de l ICOM pour les mus es tablit les valeurs et principes communs ICOM et la communaut mus ale mondiale Cet outil de r f rence existe d j en 36 langues et a t traduit cette ann e notamment en letton par ICOM Lettonie ICOM Su de a r alis galement une nouvelle version su doise Certains des Comit s nationaux ont r imprim le Code afin de le rendre plus accessible ICOM Norv ge et ICOM Russie ICOM G orgie a pour sa part int gr le Code dans le livre intitul propos des mus es qui est distribu dans tous les mus es du pays ainsi que dans certaines universit s et biblioth ques Une promotion active de la d ontologie au niveau international Des ateliers formations rencontres ou s minaires pour les professionnels de mus es ont t o
40. oine mondial La sauvegarde du patrimoine culturel immat riel Le patrimoine culturel ne se limite pas ses seules manifestations tangibles comme les monuments et les objets qui ont t pr serv s travers le temps mais embrasse aussi les expressions vivantes les traditions que d innombrables groupes et communaut s du monde entier ont re ues de leurs anc tres et transmettent leurs descendants souvent oralement Au regard de l importance de ce patrimoine et des fonctions consul tatives exerc es aupr s du Comit intergouvernemental de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immat riel Paris 2003 ICOM s engage prot ger galement ce patrimoine immat riel et a donc d velopp des programmes sp cifiques en ce sens en 2011 L objectif est d affirmer une vision long terme pour l organisation tout en d veloppant des outils pra tiques pour sensibiliser et former les professionnels des mus es la protection la diffusion et la pr servation du patrimoine culturel immat riel Ainsi en 2011 ICOM a poursuivi son soutien au Journal International du Patrimoine Immateriel depuis la Conf rence g n rale de S oul en 2004 ICOM a encourag la publication de ce journal qui vise pro mouvoir la diffusion et la compr hension du patrimoine immat riel mondial gr ce au soutien du National Folk Museum de Cor e Une nouvelle dition est parue en 2011 avec un comit ditorial constitu
41. ontrer la richesse de la communaut mus ale internationale et pour servir de porte d entr e vers une meilleure connaissance de lICOM Afin de proposer un outil moderne de communi cation sur Internet l ensemble du r seau les comit s de l ICOM ont aussi la possibilit de cr er facilement et rapidement des sites Internet h berg s sur son serveur La p rennit et la continuit de l information qui leur est propre est ainsi assur e Plus de 20 Comit s nationaux et internationaux de l ICOM ont d j b n fici de ce service dont notamment AVICOM audiovisuel et multim dia ICOM US ou encore GLASS verre Ils disposent ainsi de sites Internet harmonis s d outils pratiques pour les animer et de d veloppements r guliers de nouvelles fonctionnalit s Certains comit s ont galement cr sur leur site Internet de nouveaux outils pour mieux promouvoir leurs activit s et celles de la communaut mus ale Ainsi ICOM Moldavie a cr un carnet de voyage en anglais et en espagnol qui donne acc s aux informations pratiques des mus es moldaves et CECA ducation et action culturelle a remani son site Internet afin d offrir plus de services notamment une base de donn es sur laquelle il est possible de rechercher un profil particulier parmi les membres ou encore la retransmission en direct sur Internet d une journ e de sa conf rence annuelle D autres comit s ont privil gi les r seaux sociaux avec une pr
42. ord et une coop ration entre les mus es m moriaux au niveau national et international Cette charte qui r pond aux exigences du Code de d ontologie de ICOM promeut galement les valeurs exprim es par la D claration des Droits de l Homme des Nations Unies Elle a t approu v e par ICMEMO lors de sa r union annuelle 2011 puis par le groupe d di aux m moriaux et aux mus es de la Task Force pour la Coop ration Internationale sur l Enseignement de l Holocauste Par ailleurs les mus es tant en constante volution CIMAM veille en permanence a la mise a jour des codes thiques en ce qui concerne les collections de mus es Le Comit s est ainsi fermement oppos a la notion de d classement et a labor une s rie de principes pour son encadre ment lorsque la pratique s impose Enfin le Comit technique pour la d ontologie ETHCOM a galement permis la production de la Liste de contr le d onto logique concernant la propri t des biens culturels D autres ouvrages de r f rence ont galement vu le jour et permettent d tendre la d finition de standards professionnels a d autres domaines que la d ontologie La brochure Concepts cl s de mus ologie parue en quatre langues l occasion de la Conf rence g n rale de Shanghai en 2010 a t publi e dans leur langue nationale par ICOM Br sil ICOM Gr ce ICOM Japon ICOM Lettonie et ICOM Russie Important chantier de d finition scientifique
43. ories 3 et 4 selon la grille tarifaire de ICOM Gr ce la bourse Hans Manneby ICR mus es r gionaux a pu financer la participation sa r union annuelle d un conf rencier de Tanzanie tout en assurant la pr sence d un conf rencier serbe Par ailleurs ICR a r ussi attirer sept personnes issues de pays de cat gories 3 et 4 sur un total de quarante sept participants De m me CIMAM art moderne a tenu sa r union annuelle dans trois pays d Europe du Sud Est finan ant des bourses pour la participation de professionnels d Afrique d Asie centrale d Asie de l Est et d Am rique latine et con oit parall lement une lettre d information mensuelle sp cifiquement destin e aux r gions sous repr sent es CAMOC mus es des villes a galement propos une bourse afin qu un jeune membre puisse participer la r union annuelle du Comit tandis que MPR marketing et relations publiques a offert deux bourses de 1 000 et 500 destin es respectivement un membre non europ en et un ressortissant d Europe Dans une m me logique ICOMON mus es bancaires et mon taires conduit depuis plusieurs ann es un pro gramme destin aux mus es bancaires et mon taires d Afrique qui a permis de recruter cing membres du continent Pour une meilleure ouverture aux tudiants ICMAH arch ologie et histoire a ouvert sa conf rence annuelle tenue Helsinki aux tudiants de l Universit RAPPORT D ACTIVIT S 2
44. orme web de l ICOM pour la diffusion de contenus et le travail collaboratif un v ritable enjeu pour 2012 CO 0110001100000 01000000 V YY OO VV O D s 2010 ICOM a souhait mettre en place un extranet COMMUNITY afin de faciliter la diffusion de l information au sein du r seau et de favoriser les communications entre les comit s de l ICOM Apr s Shanghai 2010 et a l aune des nouvelles orientations strat giques et dans un contexte d volution rapide des technologies l ICOM a travaill sur un nouveau cahier des charges qui a t transmis a une s lection de dix prestataires francais et trangers La proposition de l entreprise Hippocampe prestataire actuel du site Internet de ICOM a t la solution retenue en novembre 2011 22 RAPPORT D ACTIVIT S 2011 Le projet b ti en 2011 et intitul ICOMMUNITY sera d velopp tout au long de l ann e 2012 avec une premi re phase d acc s pour les membres d s juin 2012 ICOMMUNITY est con u pour permettre l ensemble des membres du r seau de s informer et de trouver des ressources utiles mais galement d changer de mener ais ment des collaborations et de participer plus activement au d veloppement de la connais sance du secteur Gr ce son aspect et ses fonctionnalit s r solument modernes s inspirant des derni res avanc es en mati re de nouveaux m dias ICOMMUNITY est destin a se d velopper progressivement et amorcer une re nouvelle de
45. r action aux fr quentes situations d urgence auxquelles la communaut mus ale a t confront e en 2011 et intensifi ces occasions ses relations avec des organisations partenaires du monde entier L engagement continu de l ICOM pour lutter contre Hans Martin Hinz Pr sident de l ICOM Chiffres cl s DITO CHIFFRES CL S Hans Martin Hinz Pr sident de l ICOM Julien Anfruns Directeur g n ral de l ICOM le trafic illicite de la propri t culturelle a abouti a l di tion et a la promotion d un certain nombre de Listes Rouges en 2011 parallelement a la pr paration de listes futures et a l organisation de sessions de formation des professionnels du patrimoine De mani re compl mentaire et renforcant plus encore le r le de leader de l organisation en terme de d ontologie le Programme de M diation en Art et Patrimoine Culturel lanc par la collaboration ICOM OMPI en 2011 offre une solu tion alternative a un probleme actuel a la communaut mondiale du patrimoine Nous faisons ici un bilan non exhaustif des activit s men es par l ICOM dans son ensemble et soutenues par les organes directeurs de l ICOM conform ment au Plan strat gique 2011 2013 adopt par l Assembl e g n rale de l ICOM le 8 juin 2011 Gr ce un r seau de professionnels dont nous saluons l action toujours plus dynamique et engag e les projets r alis s en 2011 et ceux d ores et d j initi s pour l ann e 2012
46. raduit en chinois pour le journal d un mus e local un article du livre Guidelines to improve museum quality and standards que le comit avait publi en 2002 En outre CECA a r alis sept publications dont une bilingue et deux trilingues tandis qu ICOFOM en a produit huit toutes disponibles au format lectronique et dont certaines existent galement en format CD et en plusieurs langues Mis en ligne et a la disposition de tous le projet d ICMS s curit intitul Vocabulaire des termes de s curit des mus es a quant a lui t d clin en quatorze langues ICOM Chine a traduit certaines publications manant de l Association des mus es am ricains AAM la suite d une s rie d ateliers co organis s avec elle ICOM Gr ce a traduit et publi plusieurs manuels de l UNESCO destin s au travail quotidien dans les mus es y compris la publication conjointe ICOM UNESCO Comment g rer un mus e manuel pratique Cet ouvrage a d ailleurs inspir une s rie de manuels ICOM Guatemala qui a organis des ateliers pour promouvoir les pratiques d crites dans ces livres Afin d accompagner le r seau dans la conception et la diffusion de ses nombreuses publications ICOM a d marr un chantier visant tablir un manuel d dition regroupant un ensemble d outils pratiques explicatifs sur 10 RAPPORT D ACTIVITES 2011 ICOM lesquels s appuyer pour toutes les tapes de l dition Ce manuel d dition
47. rafic illicite des biens culturel et des situations d urgence pour les mus es l ICOM s est rendu Stockholm afin d intervenir sur ces probl matiques et leur cho dans le contexte des r volutions arabes et a pris part un s minaire de formation de pr paration l urgence dans les mus es organis Brasilia par Ibermuseus en col laboration avec Ibram En tant que partenaire privil gi lICOM participe galement chaque ann e la R union du groupe d experts internationaux d INTERPOL sur les biens culturels vol s et est galement intervenu en 2011 lors du 8 Colloque international sur le vol et le trafic illicite d objets d art de biens culturels et d objets anciens UNE LOGIQUE PARTENARIALE R AFFIRM E Le lancement du Programme de M diation en Art et Patrimoine culturel La proc dure de M diation de l ICOM qui avait d j pu prouver son efficacit dans le cas du don du masque Makond la Tanzanie par le Mus e Barbier Mueller en mai 2010 a pu tre pleinement structur e en 2011 avec le lancement d un programme p renne de M diation en Art et Patrimoine Culturel fruit de la collaboration entre l ICOM et l OMPI Organisation Mondiale de la Propri t Intellectuelle La M diation est con ue pour satisfaire le besoin prouv de longue date de r soudre les litiges via des m canismes alternatifs La proc dure de m diation pro RAPPORT D ACTIVIT S 2011 pos e par l ICOM et l O
48. rganis s tout au long de l ann e par beaucoup de Comit s nationaux notamment ICOM Argentine ICOM Colombie et ICOM Guatemala en Am rique Latine ICOM Afrique du Sud et ICOM Zambie en Afrique ICOM France ICOM Danemark et ICOM Suisse en Europe mais aussi ICOM Australie ICOM Isra l ou encore ICOM Oman Ces v nements parfois organis s en collaboration avec les autorit s RAPPORT D ACTIVIT S 2011 avec les nombreux projets men s doit servir un objectif afin que l ICOM soit moteur en mati re d expertise publiques sont destin s a promouvoir et permettre application du Code dans le travail quotidien et la prise de d cision des professionnels participants ainsi que dans la politique g n rale de leur tablissement Certains Comit s nationaux ont galement travaill activement avec les autorit s gouvernementales pour int grer le Code de d ontologie de l ICOM pour les mus es dans le syst me juridique du pays ICOM Arm nie a ainsi t invit au Parlement pour la discussion du projet de la loi sur les mus es et a donc pu souligner que les questions d thique mus ale devaient tre labor es en s appuyant sur le Code de I ICOM ICOM Bi lorussie a aussi collabor activement a l laboration de la nouvelle dition de la loi bi lorusse sur les mus es ainsi qu a d autres actes concernant les activit s des mus es ICOM Belgique a de son c t particip a des d bats sur la politique d acquisitio
49. romotion et la diffusion dans le monde entier des quatre Listes Rouges publi es en 2010 Am rique centrale et Mexique Ha ti Chine et Colombie ainsi qu la pr paration de nouvelles Listes qui seront diffus es en 2012 l une concerne l Afrique de l Ouest et l autre la R publique Dominicaine Pour cette derni re une premi re rencontre de travail du comit ditorial de la future Liste Rouge des biens culturels dominicains en p ril a ainsi eu lieu Saint Domingue en octobre 2011 Enfin la Liste Rouge d urgence des biens culturels gyptiens en p ril a t pr par e en 2011 et pr sent e officiellement au Caire en f vrier 2012 Les Listes Rouges de ICOM ont en outre donn lieu en 2011 la conduite de formations destin es aux professionnels concern s par le trafic illicite de biens ICOM culturels comme en f vrier a Bogota en collaboration avec ICOM Colombie Durant ces formations sont abor d s la question g n rale du trafic illicite ainsi que les diff rents moyens pratiques existants en mati re de lutte Outre l utilisation des Listes Rouges la norme minimale d inventaire Object D est galement promue dans l optique de sensibiliser les participants au fait que l laboration d inventaires pr cis est la premiere mesure pour les particuliers comme pour les institutions pour se pr munir contre la d possession ill gale de leurs biens Souvent amen s exprimer sur le th me du t
50. s Internet et de bases de donn es L apport que repr sente cette subvention a pu couvrir une large part du budget allou aux divers projets Ainsi les projets d ICOM Bosnie Herz govine publication de l ouvrage Les mus es et galeries de Bosnie Herz govine d ICOM G orgie un atelier de travail sur les situations d urgence et d ICOM Moldavie organisation d une formation intitul e Les mus es de Moldavie racines culturelles ont t finan c s hauteur d au moins 30 du budget par ICOM Ces projets ont t l occasion pour les Comit s de s investir de mani re plus intense dans le d veloppement de leur action que ce soit au niveau local ou dans un domaine particulier le colloque Des mus es plus accessibles organis par ICOM Belgique a par exemple eu pour objectif d offrir de nouvelles solutions pour faci liter l acc s des personnes d ficientes aux mus es Les projets financ s ont aussi permis de renforcer la coop ration entre les Comit s du r seau ICOM la conf rence De l id e l exposition permanente d ICOM Lettonie a t co organis e par ICOM Estonie et ICOM Lituanie tandis que l atelier mis en place par ICOM G orgie a t r alis en lien avec le Groupe d intervention de secours des mus es en cas de catastrophes ICOM DRTF et le Bouclier Bleu ICOM Allemagne et ICOM Hongrie ont tenu leur r union conjointe a Budapest sur le theme Ways to the Museum Ways t
51. ssion nels notamment par le biais de conf rences souvent ouvertes aux non membres Au cours de l ann e 2011 les Comit s internationaux ont poursuivi l organisation de conf rences annuelles qui ont repr sent un total de 29 v nements dans 23 pays diff rents r unissant plus de 3 000 participants D ICOM CC conservation ayant abord le theme H ritage culturel et identit culturelle le r le de la conservation Lisbonne avec 864 participants ICOFOM ayant d di son rendez vous annuel au th me Le mus e dialogique et l exp rience du visiteur avec 223 participants r unis dans la capi tale Ta wanaise en passant par MPR sur la Mesure et promotion du succ s des mus es Brno les Comit s internationaux ont abord des th matiques mus ales vari es sous un angle r solument contemporain CIMAM a pour sa part r uni 179 personnes autour du th me Le mus e et la ville conf rence qui s est d roul e sur trois jours en Slov nie en Croatie et en Bosnie Herz govine ICDAD arts d coratifs et design a trait de l Influence des relations historiques et contemporaines entre l Est et l Ouest sur le d veloppement des arts d coratifs lors de la conf rence qui s est d roul e Istanbul en Turquie Enfin CECA a organis une r union Quito en quateur en collaboration avec des institutions locales ICOM quateur CECA LAC ICOM LAC et l Institut Latino am ricain de Mus
52. ste Rouge d urgence des biens culturels gyptiens en p ril Enfin le Minist re francais de la Culture et de la Communication a particip au financement du fonctionnement et des actions de l ICOM e La participation de l Union Europ enne au finan cement des activit s de ICOM 2011 tait la deuxi me ann e d un programme de soutien de trois ans au fonc tionnement global de ICOM Ce programme se termine en 2012 Une volont d intensification de ses relations avec l Union Europ enne a galement conduit en 2011 au financement d un projet destin a tre mis en place en 2012 en Turquie en collaboration avec le Mus e RAPPORT D ACTIVIT S 2011 19 des Civilisations anatoliennes Ankara Ce projet vise notamment l organisation d une conf rence interna tionale sur la gestion des risques dans les mus es et la tenue d une formation sp cialis e a destination des professionnels des mus es turcs e Le d veloppement pour chaque projet d une poli tique sp cifique cherchant a s appuyer davantage sur des financements r gionaux Ainsi la Liste Rouge des biens culturels Ouest Africains en p rilsera r alis e en partie grace au fid le soutien de la Conf d ration Suisse mais galement gr ce l appui financier de UEMOA Union Economique et Mon taire Ouest Africaine obtenu en 2011 Un autre exemple est celui de la Conf rence CECA qui a eu lieu en Equateur du 8 au 11 novembre 2011 organis e avec l
53. urer une position d autorite intellectuelle et de r f rent professionnel dans le secteur du patrimoine en g n ral et des mus es en particulier De nombreux programmes sont ainsi mis en uvre souvent dans le cadre de partenariats permettant de consolider l engagement de ICOM au niveau international export s Rome 1995 Le dynamisme de son programme de Listes Rouges permet de p renniser l engagement de l ICOM dans ce secteur En facilitant l identification des cat gories d objets les plus expos es au trafic illicite en sensibi lisant en formant et en informant les professionnels concern s et le grand public elles permettent de mieux prot ger le patrimoine culturel des pays concern s et de r duire la capacit des trafiquants a d pouiller ces pays de leur biens culturels Au travers de la conduite de campagnes de communication ICOM promeut de fa on permanente l existence et l utilite de ces Listes RAPPORT D ACTIVIT S 2011 12 Rouges En outre leur incorporation dans la nouvelle base de donn es unifi e disponible publiquement en ligne sur le site Internet de ICOM offre un acc s illimit et simultane a toutes les Listes rouges publi es a ce jour et permet d effectuer des recherches transversales dans la totalit des listes En 2011 ICOM a travaill a la r dition anglaise de quatre Listes Rouges d ja publi es Irak Afghanistan P rou Cambodge la p
54. veur de la protection du patrimoine culturel gyptien se poursuivra en 2012 avec des projets de renforcement des capacit s en coop ration avec les autorit s du pays NOUVELLE Z LANDE Les cons quences du grand s isme qui a secou Christchurch ont suscit une mobilisation imm diate de ICOM L troite collaboration men e avec ICOM Nouvelle Z lande et l ensemble des acteurs interna ionaux du patrimoine culturel a permis un Suivi de la situation et notamment a travers les organisations 2011 LES SITUATIONS D URGENCE patrimoniales constituantes du Bouclier Bleu pour les monuments et sites et les librairies et les archives Le conflit libyen qui a mobilis les forces internatio nales s est tendu sur de longs mois au cours desquels ICOM a tent de suivre l volution de la situation des mus es et du patrimoine culturel du pays et d alerter la communaut internationale par la publication de d cla rations du Bouclier Bleu La r daction de rapports et de Museum Watch Lists ont permis en troite collaboration avec le r seau international de ICOM de r pertorier l ensemble des principaux sites pargner lors des tirs des forces alli es trang res rappelant l engagement de respect des clauses de la Convention de l UNESCO de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit arm Les efforts de l ICOM en faveur de la protection du patrimoine libyen se poursuivronten 2012 L effro
55. yable s isme qui a frapp le nord est du apon en mars 2011 entra nant la destruction de cen rales nucl aires a bien entendu eu un impact sur de nombreuses r gions disposant d un patrimoine culturel riche et sur nombre de mus es La s curit demeurant pr caire le patrimoine culturel du territoire nippon est oujours en danger la suite de la Museum Watch List pr par e par DRTF ICOM Japon a men et m ne oujours un suivi constant de la situation C TE D IVOIRE La situation politique du pays a n cessit un suivi de ICOM ainsi qu une valuation interne des menaces pesant sur les institutions et sites patrimoniaux sur le erritoire L ICOM a labor une Museum Watch List pr cisant la situation et le nombre de pillages dans les mus es Compte tenu de la situation la collecte d information fut particuli rement difficile Une troite RAPPORT D ACTIVIT S 2011 17 18 collaboration internationale et une prompte r action de la direction du Mus e des civilisations ont n anmoins permis de rapidement publier sur la base de donn es d INTERPOL l inventaire des objets de valeur vol s au mus e d Abidjan lors des meutes La succession d v nements au d but de l ann e 2011 a conduit l ICOM anticiper et r diger une Museum Watch List d taill e pour la Syrie d s le printemps avant m me le durcissement du conflit L ICOM a galement publi une d claration du Bouclier Bleu rappel
56. ycle ou de cycles sup rieurs et a travaill avec ces experts pour fournir des l ments pointus pour le d veloppement de projets de recherche universitaire Enfin ICOM Mexique a appuy financi rement en 2011 les travaux d un chercheur renomm sur la s curit dans les mus es et la strat gie de consolidation de diversification et d expansion de l infrastructure des mus es mexicains MI CONDUIRE DES ACTIONS INTERNATIONALES DANS LE DOMAINE PATRIMONIAL CONDUIRE DES ACTIONS INTERNATIONALES DANS MAINE PATRIMONIAL J A Se LICOM se doit PEDO a sa Cit des Sciences et de l Industrie Jean Pierre Attal Aximage L ICOM ENGAGE DANS LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC ILLICITE DES BIENS CULTURELS Reconnu par le Conseil conomique et social ECOSOC de l ONU comme la seule organisation patri moniale experte du trafic illicite des biens culturels dans le monde ICOM continue de faire de la lutte contre ce trafic l une de ses priorit s LICOM participe la pro motion et la diffusion des deux principales conventions internationales visant a lutter contre le trafic illicite des biens culturels la Convention de l UNESCO concer nant les mesures prendre pour interdire et emp cher l importation l exportation et le transfert de propri t illicites des biens culturels Paris 1970 et la Convention d UNIDROIT sur les biens culturels vol s ou illicitement da gt 2 i lero d ass
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