Compte-rendu d`activité 2013 - Institut Francais des Productions
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1. Type de Relev Objectifs Ravageurs cibl s Lieu de capture Capturer les arthropodes du ufs et larves de Pot Barber sol Carabes Staphylins et carpocapses Inter rang et IAE 2 Araign es pucerons cendr s Pommier IAE Filet Fauchoir F gt W inter rang iriak P Capturer tous les auxiliaires pr sents dans la strate basse Tous les ravageurs et arbor e syrphes des vergers cantharid s anthocorides cidricoles chrysopes coccinelles Inter rang 4 Aspirateur Bande fleurie Observer les auxiliaires Suivi des pr sents dans les foyers foyers de MW stade et nombre syrphes Foyer de k 2 Pucerons cendres pucerons Z a coccinelles chrysopes pucerons cendr s 4 Lg punaises Evaluer la VAE pression ravageur Suivre la floraison et les esp ces de cette IAE la mettre en relation avec les auxiliaires pr sents et valuer la durabilit de cette IAE Relev floristique des bandes fleuries Quelques r sultats Biodiversit du sol Les carabes sont des auxiliaires g n ralistes dont Lieux de capture des carabes certaines esp ces consomment des limaces o chenilles graines d adventices pucerons et autres a ravageurs pr sents dans le sol Ils peuvent notamment r guler les populations de carpocapse k en consommant les chenilles de dernier stade de 5 29 ce l pidopt re qui se d placent au sol avant 9 I nymphose En2. Compte rendu d activite 2013 JUIN 2014 z e x s i INSTITUT FRANCAIS mY DES PRODUCTIONS e Z UNICID CIDRICOLES EDITORIAL L IFPC au service des op rateurs Servir les int r ts de la fili re par la recherche appliqu e c est la mission et l objectif fondamental de l IFPC Ce service rendu travers une d marche collective qui permet ensemble de faire plus et mieux s adresse toutes les entreprises de la fili re de l amont comme de l aval quelle que soit leur taille Et chaque entreprise son chelle contribue l effort au travers des cotisations interprofessionnelles qu elle s attache y consacrer Le travail de l IFPC repr sente une grande diversit d activit s qu illustrent une nouvelle fois les exemples mis en relief dans ce compte rendu Il est men sur plusieurs fronts simultan ment et combine des actions de long terme et de court terme Certaines se situent dans un champ tr s pratique o l IFPC apr s mise l preuve et optimisation met rapidement disposition des r f rences et outils pour utilisation sur le terrain D autres demandent un ambitieux travail de production de connaissances nouvelles avant de pouvoir proposer des solutions appliqu es Les implications pratiques du travail de l IFPC parviennent aux entreprises en particulier travers les prescripteurs que sont les conseillers et techniciens qui sont aussi des partenaires importants des programmes
3. 02 99 60 92 85 IFPC sauf mention sp cifique Cr dit photos ompte rendu d activite 2013 JUIN 2014 lt E REGION BASSE Libert galit Fraternit NORMANDIE R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE Th DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LAFOR T ACTIA Office national de l eau et des milieux some x _ UNICID ES E 6 DAC MAG FranceAgriMer h MAISON R gion DE NORMANDIE ASSOCIATION CIDRICOLE PAYS DE LA LOIRE SER Partenaires financiers Partenaires professionnels AGRO gt CAMPUS SCIENCE amp IMPACT Cti aGRICULTURES y um TAS INSTITUT TECHNIQUE AGRO INDUSTRIEL CENTRES TECHNIQUES INDUSTRIELS amp TERRITOIRES INSTITUT FRAN AIS l Agriculture Biologique CHAMBRE D AGRICULTURE DE LA VIGNE ET DU VIN NORMANDIE fa M AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE rs D ARMOR Partenaires Recherche et d veloppement E FPC Si ge social Station cidricole La Rang e Chesnel 61500 SEES INSTITUT SSSR 02 05 O75670 202253 49 51e www ifpc eu DES PRODUCTIONS CIDRICOLES expe cidricole ifpc eu
4. De nombreuses informations sont disponibles sur le site internet de l IFPC www ifpc eu comme par exemple des fiches sur l tat d avancement des programmes d exp rimentation dans la rubrique lt programmes de recherche gt ou bien les articles techniques disponibles dans la rubrique lt Infos techniques gt On y trouve galement les communications r alis es dans les colloques ou journ es techniques Organisation Pr sident Denis ROULAND e denisrouland orange fr Directeur Jean Louis BENASSI e jl benassi cidre net Directeur Technique Ing nieur Responsable Transformation Ing nieur R f rent Production Yann GILLES yann gilles ifpc eu R mi BAUDUIN e remi bauduin ifpc eu Nathalie DUPONT e nathalie dupont ifpc eu Le Conseil d Administration arr t du 27 novembre 2013 Le Conseil d Administration nomm pour 3 ans est compos de 25 membres 10 transformateurs 10 producteurs 2 repr sentants des salari s 1 repr sentant des p pini ristes de l INRA et de FranceAgriMer Sont invit s de droit le commissaire du gouvernement et le contr leur g n ral conomique et financier Des experts permanents voix consultative uniquement prennent galement part aux travaux du Conseil d Administration Repr sentants des producteurs Gilles BARBE Jacques BAUX Patrice BREUIL Marie BOURUT vice pr sidente Bruno DESLANDES Yves FOURNIER Xavier DE SAINT POL Patrick GUYON vice pr sident Jean
5. correction et actions correctives sp cifiques La r daction du guide est conduite par les membres du groupe de travail dans le souci d apporter les l ments n cessaires pour que le GBPH soit valid et qu il soit applicable par l ensemble des structures de la fili re La premi re phase de r daction du GBPH qui s est termin e fin 2013 et a n cessit plus de 30 r unions du groupe de travail depuis son lancement n a donc pas inclus de fa on volontaire les cidriers et ou responsables d entreprises les discussions portant exclusivement sur des questions r glementaires et leurs cons quences techniques Dans un second temps 2014 il est pr vu une phase d change et de validation avec les repr sentants professionnels avant que le guide ne soit soumis l examen des pouvoirs publics Principes de gestion des risques par le GBPH Liste de dangers potentiels cidres et poir s Dangers non retenus Dangers retenus af Le document dans sa version de d cembre 2013 contient environ 150 pages une partie centrale d une cinquantaine de pages et une centaine de pages d annexes La partie centrale du GBPH est bas e sur une tude HACCP dans une cidrerie type Diff rents proc d s d laboration de cidre et poir sont envisag s gaz ification prise de mousse en bouteille cuve close pasteurisation vrac f t L tude HACCP est agr ment e de diff rents l ments permettant une app
6. f rentiel en AB Contexte et objectifs Ce projet financ par le CASDAR est n du constat partag par un grand nombre d acteurs autour de l Agriculture Biologique d un manque de r f rences techniques conomiques sociales et environnementales et de m thodologie alors que ces outils sont indispensables pour le d veloppement de ce mode de production accompagnement des agriculteurs mais galement appui aux pouvoirs publics dans leur politique de soutien l AB a s HR SR a Le projet a vis proposer un r f rentiel pour tous les i syst mes agricoles biologiques c est dire un cadre ee m thodologique de production de r f rences La production en Agriculture Biologique conomiques environnementales sociales sur des bases OPEN ESS TI TT partag es la conception d un r f rentiel propre l AB Partenaires Principaux partenaires ITAB ACTA IFPC ARVALIS IFV IDELE INRA Chambres d Agriculture dont la CRA Normandie GRAB Avignon GRAB Basse Normandie Formabio dont lyc es de Suscinio Limoges et St Affrique Agrobio Poitou Charentes Bio Centre FNAB IBB ISARA Lyon P le AB Massif Central Coordination du projet ITAB avec l appui de l ACTA RMT D vAB et de la CRA Pays de la Loire Une d marche collective pour la production de r f rences en AB La d marche g n rale du projet s est d roul e en plusieurs tapes L identification des besoins et attentes de r f rences au
7. glementation Une directive europ enne concernant la mise en march des mat riels fruitiers 2008 90 CE et dont l application aurait lieu en 2015 indique que les vari t s d esp ces fruiti res commercialis es au niveau national soient inscrites au catalogue officiel national du Centre Technique Permanent de la S lection CTPS Les vari t s multipli es pour leur conservation dans le cadre d associations de pr servation des ressources g n tiques ne sont pas concern es Cette d marche n a pas de lien avec celle de multiplication de plants tiquet s mais l IFPC devra au cours de l ann e 2014 s assurer que toutes les vari t s multipli es pour la production de plants de pommier cidre sont bien inscrites au catalogue CTPS D s pr sent certaines vari t s sont r pertori es comme manquantes Judeline Judaine Jurella Chantelinec lt ov Harry Master Jersey La liste des vari t s inscrites au catalogue national actuellement est consultable sur le site www geves fr l adresse http cat geves info Page ListeNationale S lectionner lt arbres fruitiers gt dans la cat gorie lt groupe gt et lt pommier cidre gt dans la sous cat gorie lt esp ces communes gt puis valider La proc dure d inscription au catalogue CTPS est assez lourde elle demande 3 5 ans mais une proc dure acc l r e pourrait tre lanc e en 2014 pour r pondre la directive europ enne d s 2015 Les vari t s nouvel
8. uvre pour la production de calvados sur les consommations en nergie et en eau e Proposer des pistes d am lioration d conomie d nergie et d eau Am lioration et ma trise aromatique des cidres recherche de nouvelles souches pour des fermentations en flores mixtes O et transfert en cidrerie Ce programme s inscrit dans la continuit du projet CAS DAR 2006 2009 sur les fermentations en flores mixtes e Elargir la palette aromatique par une diversification des flores e Tester en cidrerie les souches retenues de mani re en valider l int r t et assurer le transfert aux professionnels CISAVEUR e Etude de l impact des polyph nols concentration et degr de polym risation sur les caract ristiques d amertume et l astringence des cidres OPTIPRESS e Optimiser les rendements d extraction en mo t de pomme lt pur jus gt INRA Angers IRHS INRA BIA Le Rheu AGRIAL Les Celliers Associ s P pini ristes GIE IFO CEP innovation CRA Normandie CDA22 APPCM CDA 22 CRAN CRRG CVR Aquitaine CRA W Belgique NACM Angleterre SERIDA Espagne CRAN CA76 GRABs de Normandie ACB CA 22 ITAB GRAB CTIFL INRA groupe lt verger durable gt CRAN INRA groupe MAFCOT CTIFL Agrocampus Ouest Angers CRAN AGRIAL CTIFL SOMAREF INRA UERI Gotheron CRA PACA pilotes CTIFL Agrocampus Ouest centre Angers ITAB pilote r seau de 13 partenaires dont l IFPC CRA Normandie IFV INRA Go
9. 02 nov 17 nov 02 d c 17 d c 01 janv 16 Janv 31 janv Dates Figure 3 Fermentation type d un mo t de poir On distingue une premi re phase pendant laquelle les teneurs en azote total courbe bleue et assimilable courbe verte diminuent ainsi que la masse volumique courbe rouge Cette phase est concomitante avec la multiplication intense des levures dans les premiers jours de la fermentation Puis rapidement la teneur en azote n volue plus correspondant au moment o la population de levures a atteint son niveau maximal tandis que la densit sous l action de cette population continue chuter Lorsque les teneurs en azote des mouts de poire sont lev es cette seconde phase doit tre vit e Au moment de l atteindre une r duction de biomasse doit tre r alis e pour relancer la croissance des levures et donc la consommation en azote tout en freinant la vitesse de consommation des sucres Dans la pratique compte tenu du fait que les poir s sont souvent embouteill s des densit s lev es la plage de densit pendant laquelle il est possible de diminuer la teneur en azote est souvent limit e L exp rience montre galement que la consommation d azote suite une r duction de biomasse n est pas toujours constat e dans des proportions satisfaisantes Les r sultats de l tude ont montr qu il existe en poir une part importante d azote a priori non assimilable diff rence entre l azote total et l a
10. IFPC CFC l poque a alors mTotal am res mis en place une d marche de tra abilit du mat riel v g tal cidricole sur les m mes bases que le cahier des charges de la certification fruiti re fran aise le pommier cidre tant hors certification officielle La d marche de tra abilit s est cependant mise en uvre gr ce une collaboration avec l INRA d Angers et le CTIFL de Lanxade pr s de Bergerac les deux principaux partenaires du syst me fran ais de certification L aboutissement de ce cahier des charges est d apposer sur chaque scion r pondant aux normes d finies une tiquette figure 2 garantissant l authenticit du porte greffe et de la vari t mais aussi l absence de maladies de d g n rescence Diff rentes tapes obligatoires vont conduire l tiquetage du plant E Total douces Figure 1 Evolution des ventes de greffons depuis 1978 source IFPC Figure 2 Mod le d tiquette appos e sur chaque scion Les tapes de la production de plants tiquet s Contr le de l tat sanitaire et r g n ration ventuelle En pommier cidre la d marche de tra abilit repose uniquement sur du mat riel v g tal sain Une tude men e sur pomme cidre il y a plusieurs ann es montrait qu un complexe de virus pouvait diminuer la vigueur de la plante et r duire la productivit de 10 40 Lorsqu une vari t rentre dans la d marche un bilan
11. IFPC photo ci contre sont implant s dans diff rents secteurs g ographiques pour la propagation de greffons Ces parcelles sont contr l es chaque ann e afin de s assurer que le mat riel n est pas recontamin Ces vergers sont la source unique de greffons dans le cadre de la d marche de tra abilit La parcelle est renouvel e apr s 10 ann es d implantation Verger producteur de greffons de l IFPC Parcelles de multiplication de plants fruitiers tiquet s Le p pini riste souhaitant obtenir l agr ment pour la multiplication de plants de pommier cidre tiquet s en fait la demande l IFPC Il devra suivre le r glement pr cis dans le cahier des charges Les porte greffes utilis s sont certifi s dans le cadre de la certification officielle Le mat riel cidricole provient exclusivement des vergers producteurs de greffons Des contr les des parcelles sont r alis s tout au long de la multiplication et du d veloppement des arbres Le dernier contr le a lieu apr s tiquetage et avant P fa 2 arrachage photo ci contre afin de s assurer que le CAMP T Z mat riel tiquet r pond bien aux conditions requises gt Actuellement 6 p pini ristes fran ais produisent des plants de pommier cidre selon le cahier des charges de l IFPC Les contr les sont effectu s par le CTIFL i 4 f 4 AUS D i y R Y S a a Z Parcelle desp pigi re Commercialisation de plants volution prochaine de la r
12. Le projet CICHROM se d roule de 2013 2017 et est ventil en six sous projets e SP1 Coordination gestion du projet e SP2 Analyse bibliographique exploitation des bases de donn es lt caract risation des cidres gt et typologie de la couleur des cidres sensorielle mise au point de tests diagnostiques e SP7 Diffusion des r sultats Au cours de l ann e 2013 ann e de d marrage du projet l IFPC a principalement travaill sur le SP2 avec l exploitation des donn es sur la couleur des cidres acquises dans le cadre de diff rents projets d j r alis s et en particulier celui sur la caract risation des cidres en 2002 et 2003 et le projet CAS DAR sur les pr f rences consommateurs entre 2007 et 2010 Des donn es r centes relatives aux cidres ros s et blancs ont t galement int gr es La compilation de ces donn es a permis de d limiter l espace couleur des cidres qui est repris dans la figure 1 espace couleur Lab La d limitation de cet espace couleur est un pr alable aux tudes sur l impact de la couleur sur les pr f rences consommateurs SP6 du projet CICHROM qui seront conduites en 2014 Figure compos s responsables de la couleur des facteurs de variation de cette couleur et des moyens de la piloter SP3 Analyses fines de la fraction colorante des cidres et des mol cules de la couleur SP4 Etude bio mim tique des m canismes de la formation de la couleur SP5 Modification
13. appliqu s en t est r alis e depuis 2006 afin de v rifier l impact des pratiques en verger cidricole de la pomme aux produits transform s Il ne s agit pas d avoir une base de donn es repr sentative des pratiques en production cidricole les analyses sont r alis es sur des lots provenant de blocs vari taux dont le calendrier de traitement est connu et compos majoritairement de mati res actives cibl es liste mise jour chaque ann e La base de donn es ainsi constitu e est la disposition des professionnels de la fili re Partenaires IFPC ACB APPCM CDA22 CRAN Financement FranceAgriMer R gion Basse Normandie CASDAR UNICID Dispositif d tude La liste des mati res actives analyser a t tablie initialement partir des donn es de la fili re pomme de table et des informations des conseillers cidricoles concernant les produits utilis s en verger cidricole dans l t et l approche de la r colte notamment les traitements contre les maladies de conservation des fruits La liste est revue et actualis e chaque ann e en fonction des volutions r glementaires des retraits ou mises sur le march de nouveaux produits Les chantillons collect s manent en priorit de vergers en PFI Tous les chantillons sont pr lev s par les techniciens de la fili re cidricole en respectant les d lais avant r colte DAR Accompagn d un document renseignant la vari t la date et le type d
14. des diff rences l exp rimentation de couleurs dans des verres INAO couverts par bo te de P tri Chaque juge se voit pr senter un maximum de 6 produits par s ance Ces produits sont pr sent s par ordre al atoire chaque juge ayant une r partition diff rente dans sa s rie afin de s affranchir de l effet de l ordre de pr sentation Chaque personne est invit e d crire les produits suivant les instructions donn es dans une fiche de d gustation sp cifique Effet des souches de Saccharomyces Le premier l ment observable est l effet des souches de Saccharomyces sur les caract ristiques sensorielles Ainsi deux souches Sui et Su2 permettent d obtenir des produits nettement plus fruit s que ceux labor s avec les souches Su3 et Su4 Comme le montre la figure 1 les notes de lt fruit floral gt des deux premi res souches sont sup rieures 5 tandis que les ar mes de type lt soufr ph nol gt sont peu marqu s Les notations s inversent pour les deux derni res souches m Moyenne de Fruit Floral 6 m Moyenne de Fruits labor s 6 5 5 m Moyenne de Soufr Ph nol E 4 9 4 3 4 3 8 L 3 2 8 2 0 1 9 2 LA POS O Sui Su2 Su3 Su4 Figure 1 Moyennes des notations chelle de 10 points du jury entra n pour les descripteurs principaux utilis s lors des s ances d valuation sensorielle Effet des niveaux d ensemencement de la souche d Hanseniasporqa
15. les quantit s d azote sont faibles donc principalement en cidre quelques dizaines de mg L L IFPC a travaill la mise au point d une m thode de dosage d un acide amin asparagine qui repr sente la majorit de l azote assimilable des cidres et des mo ts C est un bon indicateur de la quantit d azote potentiellement assimilable par les levures Cette analyse est assez complexe car elle n cessite une tape de purification de l chantillon pour liminer les polyph nols interf rant avec le dosage L IFPC a donc mis au point une solution pour r soudre cette difficult Pour transf rer la technique aux conseillers cidricoles des diff rentes r gions l IFPC a mis disposition des gammes talons base de mo ts et de cidres afin de r aliser des essais comparatifs sur ces dosages et s assurer de la bonne prise en main de la m thode L int gration de cet outil est donc en cours de r alisation Les arr ts de fermentations principales en cuve La probl matique concerne les arr ts de fermentation inexpliqu s par des causes identifi es comme une population levurienne trop faible suite une filtration ou une temp rature trop basse L objectif de l tude mise en place est de mettre en vidence pour des produits pr sentant des blocages de fermentation une ou plusieurs carences nutritionnelles en cause oxyg ne azote vitamines sels min raux oligo l ments La connaissance des l ments limitants doit permettre d a
16. niveau national et l inventaire des dispositifs d acquisition de r f rences existants ont permis de pr ciser la situation de d part A partir de cet tat des lieux la construction d une m thodologie d taill e pour des r f rences en AB conomiques sociales et environnementales est ainsi devenue prioritaire m me si la diffusion des r f rences produites est galement un sujet important Un cadre m thodologique bas sur les propri t s et principes de VAB a ainsi t cr puis test via des enqu tes dans neuf r gions dont la Haute et la Basse Normandie sur diff rentes productions dont la production cidricole afin de tester sa faisabilit et sa pertinence Une approche originale combinant propri t s principes et performances de l AB L originalit de l approche propos e repose sur l analyse des pratiques et la mesure des performances associ es en fonction de diverses dimensions en accord avec les lt ambitions de VAB gt mode de production haute valeur environnementale et conomiquement viable Au sein de RefAB les principes et propri t s suivants ont t choisis pour clairer la durabilit des syst mes de production agricoles en AB r silience autonomie diversit quit et cologie Le r f rentiel AB un cadre m thodologique Le r f rentiel AB est donc une m thode originale de production de r f rences partir d une grille d analyse Elle est utilisable principalement comme outil pour
17. observant le nombre moyen c 20 d individus captur s en 2013 par pot selon la zone de capture toutes parcelles confondues histogramme ci contre on constate que ces arthropodes du sol sont plus nombreux dans le syst me ECO que dans le syst me PROD Par PROD Haies contre les IAE haies ou bande fleurie ne semblent pas tre plus visit es que le syst me PROD D autres observations doivent tre men es dans les prochaines ann es afin de mieux comprendre et expliquer ces premiers r sultats Biodiversit de la strate herbac e et arbor e Les auxiliaires captur s dans la strate herbac e inter rang bande fleurie et arbor e pommiers et haies appartiennent des familles d insectes diff rentes et s attaquent l ensemble des ravageurs des vergers cidricoles Ces auxiliaires ont des cycles biologiques d pendants de la temp rature et de la m t o Ils ne sont pas tous pr sents en m me temps sur les parcelles Cette premi re ann e d observation a permis de constater la succession de l arriv e de ces auxiliaires sur les vergers cidricoles de Bretagne Pays de la Loire et Normandie Dans la figure suivante la couleur rouge indique la population la plus forte pour un auxiliaire donn l oppos la couleur blanche qui rend compte de l absence de cet auxiliaire Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Syrphes ufs larves et adultes Filet fauchoir aspirateur observation de foy
18. procyanidins on sensory perception in model cider part 1 polymerisation degree and concentration R Symoneaux R Bauduin A Baron N Marnet S Chollet Food Science and Technology vol 57 june 2014 p 22 27 v Impact of apple procyanidins on sensory perception in model cider part 2 degree of polymerization and interactions with the matrix components R Symoneaux R Bauduin A Baron JM Le Quere S Chollet Food Science and Technology vol 57 june 2014 p 28 34 x Polyphenol Profiling of a Red Fleshed Apple Cultivar and Evaluation of the Color Extractability and Stability in the Juice M Malec JM Le Quere H Sotin K Kolodziejczyk R Bauduin S Guyot Journal of Agricultural and Food Chemistry avril 2014 Affiches pour colloques scientifiques L IFPC a contribu communiquer sur le projet de recherche SolAB pilot par l ITAB et qui portait sur la gestion des sols et son impact sur la fertilit dans les syst mes de production v g tale La communication a eu lieu dans le cadre du colloque DinABio les 13 et 14 novembre 2013 Tours Communication conjointe ITAB IFPC CTIFL GRAB INRA CRAN Une r union de travail et d changes sur le th me lt La recherche appliqu e moteur et promoteur de l agro cologie et de la comp titivit gt entre les professionnels des r seaux ACTA ACTIA et les parlementaires a eu lieu le 13 novembre 2013 l Assembl e Nationale Communication sur le projet lt Verger cidric
19. valuer la durabilit des syst mes de production AB Elle peut permettre de nourrir la compr hension et l accompagnement individuel ou collectif des syst mes agricoles dans une d marche de progr s voire si les conditions statistiques sont r unies de comparer les performances des syst mes agricoles par rapport aux objectifs de d veloppement durable Ces r f rences organis es doivent permettre de tester l ad quation d ensemble d un syst me de production agricole aux objectifs qui lui sont assign s sur la base de crit res statiques ou mesur s La grille d analyse pr sente une double entr e d organisation des indicateurs selon les trois piliers qu on attache classiquement au d veloppement durable conomique social et environnemental et selon les cinq principes et propri t s de VAB tels que retenus dans RefAB r silience autonomie diversit quit et cologie Conclusion L ensemble des r sultats du projet est disponible sur http www devab org RefAB pr sentation des principes et propri t s de l AB manuel d utilisation du r f rentiel cadre m thodologique RefAB liste des indicateurs et correspondance avec les propri t s AB exemples d utilisation du r f rentiel 9 fermes analys es avec la grille RefAB recueil des fiches descriptives des indicateurs RefAB et guide de collecte des donn es questionnaire d enqu te et notice d utilisation Base de donn es lt r sidus gt un outil pou
20. A d Angers une session viticulture nologie d di e la perception des produits cidricoles et vitivinicoles par les consommateurs Une pr sentation a t faite conjointement avec la CRAN le cidre mieux appr hender les attentes des consommateurs et mettre profit les derni res acquisitions technologiques permettant d y r pondre gt Soir e Innovation amp tradition le mix gagnant du 28 mai 2013 Caen Organis e par VALORIAL cette soir e tait consacr e au th me de la conciliation entre innovation et tradition cr ativit et authenticit dans le d veloppement d innovations agroalimentaires Quelle perception du produit traditionnel par les consommateurs et quels leviers pour des innovations r ussies C est sur ce th me de nouveaux produits que l IFPC a communiqu sur le programme de s lection de nouvelles vari t s Innovacidre Cette soir e a t suivie par pr s de 70 personnes Une journ e technique organis e par UMT Novacidre et le groupe ESA sur lt la ma trise des saveurs des cidres a eu lieu le 13 juin 2013 et a r uni pr s de 50 personnes Les compos s ph noliques sont responsables de caract ristiques organoleptiques importantes des cidres en particulier l amertume et l astringence Leur pilotage constitue un enjeu conomique majeur car il permet d adapter l offre de cidres aux diff rentes attentes des consommateurs Depuis quelques ann es plusieurs quipes de recherche du G
21. Les analyses ne sont r alis es de fa on significative que depuis 2010 mais elles sont renforc es depuis 2012 Nombre d chantillons d chantillons Nombre Nombre _ i chantillons Nonbre d chantillons d chantillons cree Type issus de dont les dont les dont les d chantillon analys de dosages r alis s ne concentrations vergers traites concentrations concentrations concentrations sont avec une sont nn sont sont lt E 1 inferieures a la TT AE k matiere active inf rieures a la inferieures a la inferieures a la Tableau 1 R sultats de la base de donn es sur la p riode 2006 2012 L exploitation des donn es permet d abord de montrer qu aucune d tection de produit non appliqu n a t r alis e ce qui met en vidence l excellente tra abilit mise en uvre par les producteurs et l absence de contamination Aucun chantillon pr lev ne pr sente une concentration sup rieure la LMR ce qui d montre la qualit des applications r alis es par les cidriculteurs Si l on s int resse ce qui se passe si l on abaisse les LMR de 50 on constate que quelques rares chantillons pr sentent des teneurs sup rieures cette valeur en fruit et mo t La cause est chaque fois li e un seul produit le Topsin Suite ces r sultats son utilisation a t reconsid r e en pomme cidre mais aussi plus largement depuis 2010 un d lai de 2 mois avant r colte a t re
22. Les niveaux d ensemencement d Hanseniaspora choisis ont un effet sur les profils aromatiques des cidres mais avec une variabilit un peu plus faible que la diversit des souches de saccharomyces test es figure 2 L augmentation du fruit est observ graduellement cependant l ajout au niveau 1 semble avoir un effet aromatique limit puisque les notes obtenues ne sont jamais diff rentes significativement du niveau 0 t moin en mono souche Nous n observons aucune diff rence significative entre le niveau 2 et le niveau 3 B Fruit Foral m Fruits labor s m Soufr Ph nol 8 5 6 5 7 5 2 5 4 5 4 1 4 372 3 2 2 3 21 2 1 8 1 8 I j 0 Hv1 Hv2 Hv3 Hv0 Figure 2 Moyennes des notations chelle de 10 points du jury entrain pour les descripteurs principaux utilis s lors des s ances d valuation sensorielle en fonction du niveau d ensemencement en Hanseniaspora Conclusion L tude de ce plan d exp rience nous a permis de constater des effets souches importants au sein de la famille des Saccharomyces notamment sur les d fauts de r duction odeur de type soufr Sul et Su2 Celles ci sont probablement peu productrices de compos s volatils soufr s mais ceci sera confirmer par des dosages Le taux d ensemencement de la souche secondaire Hanseniaspora est prendre en consid ration pour obtenir un effet optimum Cette souche en compl ment permet de limiter l apparition des notes soufr es et d
23. Pierre FOURNIER vice pr sident Michel LE GOAS Guillaume JAN Thomas PELLETIER Corinne LEFEBVRE Jean Baptiste ROLLO Nathalie LEGAVRE Denis ROULAND Pr sident Didier LEPILEUR Guy STEPHAN Philippe MUSELLEC vice pr sident David TURPIN Michel TRETON Invit s de droit voix consultative uniquement Contr leur G n ral Economique et Financier Commissaire du Gouvernement Alain JOUVE Arnaud DUNAND Le Conseil Scientifique et Technique Administrateurs Repr sentants des transformateurs La liste des membres du Conseil Scientifique et Technique est arr t e par le Conseil d Administration Le CST est compos de 14 experts externes Il a t renouvel en 2011 Pr sident Jean Louis ESCUDIER INRA Violaine ATHES DUTOUR INRA Patrick BOIVIN IFBM Laurence GUERIN IFV Pascale GUILLERMIN Agrocampus Ouest INHP Marc LATEUR CRA Gembloux Belgique Fran ois LAURENS INRA Jean Michel LE QUERE INRA Daniel PLENET INRA Catherine RENARD INRA Jean Marie SABLAYROLLES INRA Sylvaine SIMON INRA Franziska ZAVAGLI CTIFL Olivier LE GALL INRA Les adresses de l IFPC Direction et comptabilit Site de S es si ge social Site du Rheu UNICID IFPC Station Cidricole Laboratoire Cidricole 123 rue Saint Lazare La Rang e Chesnel Domaine de la Motte 75008 PARIS 61500 SEES 35650 LE RHEU T l 01 45 22 24 32 T l 02 33 27 56 70 T l 02 99 60 92 84 Fax 01 45 22 24 85 Fax 02 33 27 49 51 Fax
24. biologique en verger cidricole e Disposer de r f rences techniques adapt es au verger cidricole e Proposer des techniques transposables en verger conventionnel Conduite de l arbre Port pleureur Mur fruitier e Etablir les conditions de mise en uvre de ces techniques en verger cidricole et leur incidence technico conomiques Eclaircissage m canique e Evaluer l efficacit de l claircissage m canique sur le retour fleurs l ann e suivante DEXIFruits projet Ecophyto e D velopper un outil d valuation multicrit re de la durabilit des syst mes de production commun aux diff rentes fili res arboricoles et au service des acteurs des r seaux Evaluation de l int r t de l utilisation d huiles essentielles dans des strat gies de protection des cultures projet CASDAR e Identifier et caract riser des strat gies de protection des vergers incluant des huiles essentielles Evaluation de syst mes de cultures arboricoles bas niveaux d intrants projet CASDAR e Concevoir valuer et diffuser des syst mes de production haute performance environnementale et conomiquement viables Fiabilisation de la clarification pr fermentaire des cidres O e Identifier les difficult s de r alisation de la clarification des mo ts par g lification de la pectine des pommes Ma trise de l nergie en distillation dans la fili re calvados e R aliser un tat des lieux exhaustif du mat riel et des pratiques mises en
25. boutir une pr conisation pour permettre la relance de fermentation l aide d une m thode appropri e Pour cela 38 cidres et poir s pr sentant une fermentation fortement ralentie voire bloqu e ont t collect s chez des laborateurs par les conseillers cidricoles et l IFPC apr s v rification que la cause de l arr t ne pouvait tre facilement identifi e au vu des pratiques Ces produits sont suppl ment s en l ments susceptibles d tre en carence et mis fermenter la halle pilote de l IFPC Pour l ensemble des produits les fermentations ont t syst matiquement relanc es de fa on importante apr s ajout d azote L addition des autres l ments test s oxyg ne azote vitamines sels min raux oligo l ments n a donn au mieux qu une faible re croissance de levures Ces r sultats permettent de conclure que l absence de reprise de fermentation chez les cidriers tait li e une carence en azote assimilable par les levures Pour viter ces situations il est d abord recommand d valuer la teneur en azote des mo ts afin de mieux g rer la conduite des fermentations Lorsque la carence est constat e en cuve la relance de fermentation avec ajout de LSA si la population de levures est faible doit tre r alis e avec un apport d azote assimilable mod r pour permettre une re croissance de levures jusqu un niveau de population vis Ce niveau d pendra de la vitesse de fermentati
26. command dans le cahier des charges PFI pomme cidre Par ailleurs le DAR D lai Avant R colte de 3 jours auparavant est pass 14 jours et la soci t distribuant le produit recommande dor navant le Topsin surtout pour un usage en encadrement de floraison Conclusions et perspectives La constitution de la base de donn es depuis 2006 a d montr la tra abilit et la qualit des pratiques des cidriculteurs avec une marge de s curit importante vis vis des LMR Elle a montr son int r t dans le cas du Topsin ce qui a conduit une r vision de ses conditions d utilisation Elle est la fois un outil destination des professionnels une r f rence mais aussi une veille sur les produits utilis s dans la fili re avec le souci de toujours garantir la s curit des consommateurs Ce programme se poursuit donc en portant une attention particuli re sur les produits r cents de mani re acqu rir de nouvelles r f rences Ma triser les proc d s de transformation Maitrise de la qualit des cidres et des poir s gestion des nutriments pour les fermentations Contexte et objectifs La qualit des cidres et des poir s d pend pour une part importante de la gestion des microorganismes qui ont une incidence sur leurs composantes sensorielles Les travaux de recherche conduits avec les techniciens de la fili re ont notamment pour objectif de mieux ma triser le statut nutritionnel des cidres et des p
27. de recherche appliqu e eux m mes les autres partenaires importants en amont de la cha ne tant la recherche et l enseignement sup rieur Continuer servir les int r ts des op rateurs dans le contexte actuel de bouleversement des politiques et des financements constitue un enjeu majeur Les nouvelles politiques de d veloppement agricole et rural l horizon 2020 aux niveaux communautaire national et r gional entendent notamment donner plus de place aux d marches faisant remonter les innovations du terrain et celles faisant travailler en interaction diff rents types d acteurs producteurs entreprises chercheurs techniciens enseignants D j proche des op rateurs et de leurs pr occupations la petite taille de la fili re et les relations troites avec les acteurs du d veloppement sont des atouts en la mati re et rompu au travail multi partenarial l IFPC est pr t entrer dans ces d marches dans un r le de coordination qu il pratique d j largement et concernant les innovations remontant du terrain avec pour mission d exp rimenter et d adapter pour s assurer qu une pratique isol e est r ellement porteuse d une am lioration et transposable Dans la mise en place de ces nouvelles politiques le r le des r gions devient pr pond rant elles deviennent notamment gestionnaires des fonds de d veloppement communautaires Des opportunit s existent pour notre institut mais il faut viter la dispers
28. dres La carence azot e en fermentation principale est l origine d arr ts de fermentation non expliqu s par le froid ou la filtration De nouvelles connaissances sur la composition azot e des mo ts de poire ont t acqui La composante aromatique des cidres est influenc e par le type de souche de Saccharomyces uvarum utilis e pour la fermentation La levure secondaire Hanseniaspora permet de limiter l apparition des notes soufr es et de favoriser les notes fruit es et florales La compilation des donn es relatives un ensemble d tudes pr c dentes a permis de d limiter l espace couleur des cidres qui serviront laborer les cidres soumis aux tests consommateurs L tude de l incidence des proc d s sur la couleur des produits se poursuit en parall le La premi re phase de r daction du GBPH est termin e En 2014 apr s une phase d changes et de validation avec les professionnels le guide sera soumis aux pouvoirs publics Vers un mat riel v g tal mieux adapt La production de plants de pommier cidre Contexte C est principalement au cours de ee la p riode 1984 1995 que s est Distribution de greffons par groupe de saveur x 1000 d velopp e l activit de production de scions de pommier cidre afin d accompagner la mise en place du verger cidricole basse tige a Total acides comme le montre la figure 1 qui reprend les ventes de greffons depuis 1978 E Total douces am res L
29. e r colte sol arbre chaque chantillon de pommes accompagn du calendrier de traitement est transmis l IFPC Deux types d chantillons sont fournis Des lots de 2 kg pour l analyse des pommes et des mo ts obtenus simplement avec un extracteur de jus la station cidricole de S es Des lots de 20 kg destin s tre extraits au moyen d une presse pilote la halle technologique du Rheu et ferment s selon la m thode de cidre reproductible de l IFPC Les analyses sont alors r alis es sur mo ts et cidres Ces pr l vements sont r alis s moins fr quemment que les pr c dents La recherche de r sidus est r alis e par le laboratoire Capinov de Landerneau 29 Les pr l vements des pommes de 2 kg et de 20 kg peuvent tre effectu s sur une m me parcelle et ainsi avoir une tra abilit du fruit au cidre R sultats A ce jour la base de donn es est constitu e de pr s de 8 000 donn es tableau 1 Compte tenu des m thodes d analyses des laboratoires menus analytiques multi r sidus ce sont surtout les 1699 dosages r alis s sur les chantillons ayant re u la mol cule concern e qui permettent d tudier la tra abilit des produits Sur fruits et mo ts les informations sont assez cons quentes Aujourd hui ce sont surtout les produits ayant obtenu une AMM r cemment qui sont recherch s ex Coragen Movento Envidor Sur le cidre le nombre de donn es est moins important
30. e renforcer les notes fruit es et florales Les travaux sur les levures se poursuivent et seront compl t s par un autre axe de travail consacr aux bact ries lactiques en lien avec l Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux Projet CICHROM Couleur des produits cidricoles Contexte et objectifs La couleur et d une mani re plus g n rale l aspect visuel des produits sont des crit res importants int gr s par les consommateurs lors d un acte d achat Or la couleur des cidres est une composante organoleptique dont la ma trise reste encore am liorer pour la rendre plus r guli re et pr cise Il est donc n cessaire d apporter de nouvelles connaissances pour aboutir un bouquet de solutions techniques permettant aux cidriers de mieux contr ler la couleur des produits finis et de pouvoir mettre sur le march des produits r pondant mieux aux attentes des consommateurs Le projet CICHROM projet de recherche coordonn par l INRA BIA PRP a pour objectif d apporter de nouvelles connaissances sur e Les m canismes de formation de la couleur e La stabilit dans le temps de cette couleur Et les pr f rences des consommateurs en mati re de couleur Partenaires INRA BIA quipe PRP Le Rheu pilote IFPC UMT Novacidre ESA laboratoire GRAPPE Universit Rennes 1 PNSCM PAO Financeurs R gion Bretagne R gion Pays de la Loire CAS DAR UNICID Programme et premiers r sultats
31. eloppement durable de la fili re cidricole passe par une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et des attentes soci tales Les professionnels ont sollicit les acteurs de la R amp D cidricole pour les aider d velopper des syst mes de productions durables et anticiper sur l avenir Pour cela l IFPC conduit avec de nombreux partenaires depuis 2010 le projet lt Verger Cidricole de Demain gt qui a pour but de concevoir exp rimenter et valuer des syst mes de productions adapt s ces enjeux Les performances environnementales et sociales des syst mes seront valu es et mises en regard des performances techniques et conomiques des vergers ainsi tudi s Le dispositif exp rimental est constitu d un r seau de 9 sites d tude r partis dans les 4 r gions du Grand Ouest constituant le principal bassin de production cidricole fran ais et implant s chez des producteurs Au sein de chaque site 2 syst mes de production sont compar s e Un syst me dit PROD conduit selon les pratiques du producteur comme sur le reste de son verger Un syst me dit ECO faibles niveaux d intrants int grant des combinaisons de techniques et des strat gies alternatives et innovantes dans un objectif de r duction de l impact environnemental du verger Dans ce syst me des infrastructures agro cologiques IAE bande fleurie et haie entomophile ont notamment t mises en place Les syst mes ECO ont t con us sur
32. ers de pucerons Coccinelles ufs larves et adultes Filet fauchoir aspirateur observation de foyers de pucerons Punaises pr datrices Nabidae Anthocoridae Daerocoris sp Heterotoma sp Filet fauchoir aspirateur 0 ESS l BR l Chrysopes Filet fauchoir aspirateur C l l l D RE i Hym nopt res Filet fauchoir aspirateur II est int ressant de mettre en relation la pr sence de ces auxiliaires avec les ravageurs et les IAE pr sents sur les parcelles afin de pouvoir valuer le potentiel de r gulation des diff rents syst mes Ainsi en 2013 nous avons constat qu au moment du pic du puceron cendr seules les larves de syrphes taient pr sentes dans les foyers et pouvaient r guler ce ravageur Les chrysopes et coccinelles sont pr sentes en g n ral apr s Evolution temporelle du nombre de pucerons larves de z syrphes et coccinnelles par foyer S Pucerons cendr s ME e z n d O c 60 Sf 3 9 50 Syrphes larves lt ER D Fe 0 8 5e 40 Cocainelles larves et Cu adultes 5 30 6 S O I E 20 A M x Q un Femelle de sy cp 410 LES pondant dans un foyer HS D de pucerons cendr s 0 0 a lt Q S S SC s t Perspectives L tude de la biodiversit fonctionnelle doit permettre d une part d valuer les cons quences de la mise en place d IAE et de strat gies techn
33. et stabilit de la couleur form e en fonction de la matrice et de la fermentation SP6 Int gration des r sultats pr f rence consommateurs validation l chelle pilote et analyse Jaune WD x Rumus nus suum Eiei ELERI Une des implications de l IFPC dans ce sous projet sera la PENERE r alisation de m langes color s calibr s et selon une amp E planification Les travaux scientifiques et techniques porteront galement sur des aspects de connaissances des dans le r f rentiel Lab 1 Espace de couleur des cidres R daction du guide des bonnes pratiques d hygi ne d laboration de cidre et poir GBPH Contexte la demande de la profession cidricole l IFPC coordonne la r daction d un guide des bonnes pratiques d hygi ne d laboration de cidre et de poir depuis 2009 Le GBPH est un document de r f rence d application volontaire con u par une branche professionnelle pour les professionnels de son secteur Il rassemble les recommandations sp cifiques au secteur alimentaire qui le concerne et pr sente galement l int r t d tre un document de r f rence reconnu par les administrations C est avant tout un outil pour aider les laborateurs de cidre quels que soient les types et tailles de l entreprise fermier artisan ou industriel respecter les r gles d hygi ne alimentaire toutes les tapes de la cha ne d laboration et appliquer les principes HACCP comme l impose la r
34. glementation Des guides de bonnes pratiques d hygi ne d j r alis s pour d autres Responsables qualit des entreprises ECLOR et Les Celliers secteurs boissons Associ s conseillers cidricoles Chambre d Agriculture des C tes d Armor et de Normandie SPCFHN Partenaires Partenaires financiers UNICID CAS DAR Commentaires La r flexion propos e dans ce guide a pour objectif de ma triser les risques sanitaires pour le consommateur li s la consommation de cidre et de poir Les tapes sont les suivantes e Identifier les dangers qui peuvent survenir lors de la fabrication du cidre et du poir e Retenir les dangers pertinents Cette pertinence est valu e partir de donn es scientifiques analytiques technologiques pid miologiques synth tis es dans des fiches dangers e R aliser le ou les diagrammes des op rations en fonction des proc d s de fabrication e Evaluer les risques pour chaque danger retenu chaque tape de fabrication L valuation du risque est r alis e en prenant en compte trois crit res sa gravit sa fr quence et sa d tectabilit e D finir les mesures de ma trise qui sont soit des Bonnes Pratiques BP des points de vigilance PDV ou des points critiques pour la ma trise CCP e Pour les PDV et CCP d finir les plans de surveillance contenant i les limites critiques mesurables et surveill es ii les instructions et les enregistrements et iii les actions de
35. ion faire en sorte que les actions soient coordonn es entre les r gions et forment un programme coh rent et d une masse critique suffisante Au niveau national des int r ts importants sont galement d fendre notamment concernant l acc s aux donn es et la propri t intellectuelle des r sultats Sur ces points sur celui du maintien des soutiens publics sur lequel p se un risque r el et sur d autres une grande vigilance s impose pour valoriser au mieux le dispositif et les opportunit s offertes Denis ROULAND Pr sident de l IFPC Synth se des programmes Recherche et D veloppement 2013 principaux r sultats acquis Ce compte rendu d activit pr sente une s lection de projets qui permet de couvrir les diff rentes th matiques du programme de l IFPC Le choix de ces focus est r alis de mani re alterner les sujets pr sent s d une ann e sur l autre Les autres principaux projets de l IFPC sont synth tis s page 18 Nous remercions les acteurs de la fili re qui participent ou collaborent aux essais techniciens producteurs transformateurs les financeurs et la profession cidricole qui soutiennent ces projets Th mes et objectifs Partenaires techniques et scientifiques Commentaires Vers un mat riel v g tal mieux adapt Production de plants de pommiers cidre Fournir aux p pini ristes du mat riel v g tal sain et garantir l authenticit vari tale P pini riste
36. iques plus respectueuses de l environnement sur la r gulation naturelle et d autre part de mieux comprendre le fonctionnement de cette r gulation Pour y parvenir l IFPC d veloppe des actions de recherche et tisse de nouveaux partenariats De 2014 2017 une th se CIFRE sera men e par l IFPC en partenariat avec deux quipes de recherche l Institut de G n tique Environnement et Protection des Plantes de Rennes UMR IGEPP INRA Agrocampus Ouest Universit Rennes et l unit de recherche Production et Syst mes de cultures Horticoles de l INRA d Avignon Ce partenariat permettra d avoir un appui scientifique indispensable pour pouvoir expliquer et comprendre les ph nom nes observ s dans les syst mes de productions test s et permettra l utilisation de techniques d analyses innovantes Une tude de la pr dation en verger cidricole sera galement men e sur le dispositif Verger de demain gr ce l int gration des parcelles dans le projet national SEBIOPAG R seau pour l tude des Services Ecosyst miques assur s par la BlOdiversit dans les Paysages Agricoles conduit dans le cadre de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversit Enfin l IFPC est un des membres fondateurs du RMT Biodiversit et Agriculture labellis par le minist re de l agriculture d but 2014 et qui constitue une nouvelle opportunit de contribuer sur le plan national aux r flexions et projets dans ce domaine Conception d un r
37. l hypoth se que les IAE permettraient d augmenter la biodiversit fonctionnelle en verger et ainsi favoriseraient la r gulation des ravageurs En 2013 une tude de cette biodiversit utile a donc t conduite par l IFPC pour recenser et d nombrer les auxiliaires pr sents dans les deux syst mes de production afin d valuer leur potentiel de pr dation sur les ravageurs des vergers cidricoles et l impact des IAE et des pratiques agronomiques sur leur pr sence Partenaires IFPC chef de file Astredhor CRAN SVPC CDA22 APPCM ACB AGRIAL IRHS INRA Angers Equipes VadiPom et Ecofun Agrocampus Ouest Angers EPLEFPA Br montier Merval EPLEFPA Alen on S es producteurs accueillant les parcelles d essais Autres organismes associ s au comit de pilotage CTIFL IFV ITAB INRA Gotheron PSH AGAP Financement CAS DAR FranceAgriMer R gions Basse Normandie Bretagne Pays de Loire et UNICID Observations r alis es 14 familles d auxiliaires pouvant r guler les ravageurs des vergers cidricoles pucerons cendr s carpocapse hoplocampe anthonome hyponomeute ont t cibl es Ces auxiliaires ont t captur s r guli rement d avril octobre selon plusieurs techniques cf tableau page suivante dans les diff rents compartiments du verger rang inter rang IAE avant d tre identifi s en laboratoire En parall le des observations ont aussi t r alis es sur les principaux ravageurs du verger cidricole
38. les issues du programme de cr ation vari tale initi en 1987 et sorties dans le cadre du projet lt Innovacidre gt ont fait l objet d un d p t d inscription au catalogue Douce de l Avent dont l inscription d finitive a t obtenue fin 2013 mais aussi Fr quinettecov Tr ladinecov K ram recov et Sairelinecov pour lesquelles les proc dures sont en cours La Vari t Dabinett a fait elle aussi l objet d un d p t d inscription en d cembre 2012 Conclusion La d marche de tra abilit mise en uvre dans la fili re cidricole depuis de nombreuses ann es bien que ne relevant pas de la certification officielle a permis d assurer la mise disposition des cidriculteurs d un mat riel g n tique de haut niveau Avec la collaboration du CTIFL l IFPC a pu b n ficier des avanc es technologiques concernant la conservation des plant initiaux avec la serre grillag e et les contr les sanitaires avec notamment le d veloppement des outils mol culaires En tant que membre de la section lt arbres fruitiers gt du CTPS l IFPC participe aux r unions techniques de la section cela lui permet de rester en veille concernant les volutions nationales et europ ennes autour du mat riel v g tal fruitier Verqer Cidricole de Demain Adapter les itin raires techniques de production Etude de la biodiversit fonctionnelle dans le cadre du projet de recherche lt Verger cidricole de demain gt Contexte Le d v
39. nstitu e de pr s de 8 000 analyses montre que les applications de produits phytosanitaires sont r alis es dans le respect de la r glementation Elle constitue un outil de veille utile aux adaptations r glementaires et pratiques Ma trise de la qualit des cidres et des poir s Gestion des nutriments pour les fermentations e Maitriser la stabilit fermentaire des cidres et poir s non pasteuris s Adapter la conduite des fermentations en fonction des teneurs an azote des mo ts Diversit des levures de fermentation e Evaluer l int r t technologique et organoleptique de diff rentes souches de levures isol es de cidres dans le but d am liorer la qualit aromatique des cidres Projet CICHROM Couleur des produits cidricoles e Apporter des connaissances sur les m canismes de formation de la couleur R daction du Guide de Bonnes Pratiques d Hygi ne GBPH e Mettre la disposition de la profession cidricole un GBPH d laboration de cidre et de poir APPCM ARAC CDA 22 INRA BIA PRP Le Rheu SPCFHN ITAB ISVV Professionnels des fili res vin et cidre laboratoire O GRAPPE INRA BIA PRP Le Rheu Universit Rennes 1 PNSCM PAO IFV chef de projet ESA Responsables qualit des entreprises ECLOR amp Les Celliers Associ s CDA22 CRAN SPCFHN Une m thode de dosage de l azote assimilable a t transf r e aux conseillers cidricoles pour qualifier les mo ts et ci
40. oir s vis vis des levures et bact ries et de leur potentiel de croissance L absence ou la re croissance excessive des microorganismes peut aboutir des probl mes technologiques Deux difficult s principales sont rencontr es par les laborateurs des blocages de fermentation en cuve ou au contraire des re fermentations excessives en bouteille dans le cas de produits non pasteuris s L objectif des travaux engag s est triple e Transf rer aux conseillers cidricoles une m thode de dosage de l azote assimilable des mo ts et cidres qui permet d avoir une valuation du potentiel de croissance des levures Photo IDAC e Acqu rir des connaissances sur les causes de blocage de fermentations principales en cuve pour mieux orienter la conduite tenir notamment si le potentiel nutritionnel est le facteur limitant e Mieux conna tre le statut nutritionnel du poir produit sur lequel il existe peu de r f rences compar au cidre Partenaires IFPC APPCM ARAC CDA 22 SPCFHN INRA BIA quipe PRP Le Rheu UMT Novacidre Financeurs CAS DAR FranceAgrimer R gion Basse Normandie UNICID Transfert de la m thode de dosage d azote assimilable en mo t et cidre Le dosage de l azote total couramment effectu est une analyse peu pr cise car il va quantifier l ensemble des compos s azot s y compris ceux qui ne sont pas assimilables par les levures L erreur li e la m thode est particuli rement p nalisante lorsque
41. ole de demain gt sous forme de fiche Les colloques et journ es d information En 2013 Les Entretiens Cidricoles organis s dans le cadre du salon SIVAL Angers ont eu pour th me Pratiques bas intrants en verger cidricole Ce colloque qui a rassembl 150 personnes a t l occasion de faire le point sur les avanc es r centes obtenues notamment en mati re vari tale mais aussi au niveau des techniques d entretien du sol en particulier en jeune verger La ma trise des bio agresseurs dans un contexte de r duction d intrants passe galement par une meilleure gestion des am nagements parcellaires D une mani re plus g n rale le verger doit tre abord comme un syst me complexe dans lequel de nombreuses interactions existent ce changement d chelle dans la conception et la gestion du verger fait l objet d un nouveau programme de recherche pilot par l IFPC lt Verger cidricole de demain gt Une ouverture a enfin tait faite sur les travaux men s notamment en viticulture sur l optimisation de la pulv risation IFV et une pr sentation des volutions r centes en mati re de pulv risation en arboriculture CIETAP Les 7 mes Rencontres du V g tal qui ont eu lieu les 14 15 janvier 2013 avaient pour th me Sant bien tre et sasana au dre environnement des d fis pour la recherche et l exp rimentation i en v g tal sp cialis gt Dans ce cadre VIFPC a organis avec l ES
42. on souhait e et du nombre de points de densit perdre avant stabilisation L exp rience acquise l IFPC montre que pour g n rer une population de 2 3 millions de levures mi il est n cessaire d apporter environ 5 mg d azote sous une forme assimilable L de cidre Acquisitions de r f rences sur le poir Etat nutritionnel des mo ts de poir Les r f rences sur la richesse en azote des mo ts de poire aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif ont t acquises partir de 25 produits collect s chez des cidriers Les dosages d azote total r alis s sur les mo ts montrent e Une variabilit importante dans la richesse en azote total avec des valeurs allant du simple au quadruple de 50 plus de 200 mg L e Une richesse importante en azote total des mo ts de poire avec une teneur moyenne de 115 mg L En se basant sur les r f rences acquises sur mo t de pomme on peut pr dire que plus de 50 des mo ts pourraient conduire des produits difficiles carencer en azote et donc potentiellement instables en bouteille dans le cas de poir s non pasteuris Les analyses d acides amin s effectu es sur ces m mes produits montrent que comme dans les mo ts de pomme l asparagine est la source majoritaire d azote assimilable La contribution de l asparagine dans l azote assimilable varie de 38 69 selon les poir s Plus le mo t est riche en azote assimilable plus la contribution en asparagine est impor
43. r la profession Contexte Dans l ensemble des fili res agro alimentaires l utilisation de produits phytosanitaires est soumise des Autorisations de Mise sur le March AMM des produits commerciaux utilis s Ceux ci sont assortis de Limites Maximales de R sidus LMR et d emplois autoris s sur un type de culture pour un usage donn La LMR est la concentration la plus lev e en r sidus l galement acceptable pour que la denr e alimentaire soit commercialisable Elle est uniformis e au niveau europ en depuis le 1 septembre 2008 Le risque de d passement des LMR dans les fruits est faible en pomme cidre en raison d une protection phytosanitaire limit e Les transformateurs sont interrog s sur la pr sence ventuelle de r sidus apr s pressage sur les jus et les cidres L association de lots de pommes de provenances diff rentes ou apr s pressage l assemblage de plusieurs cuves d origine diff rente permettent d avancer que le risque de d passement de la LMR voire m me le risque de d tection de la mol cule est extr mement faible Mais n anmoins l information du consommateur suppose de v rifier ce risque Il n existe pas de LMR sp cifique sur les produits issus de la transformation C est donc la LMR sur pomme qui est retenue Objectifs de l tude Une tude cibl e identification des produits utilis s en vergers cidricoles analyse de cidres issus de fruits bien identifi s recherche des pesticides
44. rand Ouest ont collabor au sein du COREC Collectif Ouest pour la Recherche Cidricole anim par le P le Agronomique de l Ouest diff rents projets permettant de Mieux connaitre le r le des compos s ph noliques sur les saveurs des produits e Comprendre comment les autres composantes du cidre jouent sur ces saveurs interactions avec les sucres l acidit l alcool l effervescence e Identifier les leviers technologiques permettant de moduler l amertume et l astringence Ces projets ont re u un soutien fort des R gions Bretagne Pays de la Loire et Basse Normandie L objectif de cette journ e tait de transf rer les r sultats acquis aux acteurs conomiques de la fili re Une autre journ e technique organis e le 26 juin 2013 conjointement par l IFPC et le SNTC a t consacr e la pasteurisation et la ma trise microbiologique des cidres et a permis le transfert de r sultats de programmes de recherche En collaboration avec la FNPFC une d monstration de diff rents mat riels de pulv risation a eu lieu le 5 juin 2013 chez un producteur de pommes cidre Eric Dor St Jean de Frenelles Boisemont dans l Eure L objectif tait de faire un point sur les innovations en mati re de pulv risation pr senter plusieurs mat riels et de les tester au verger Cette journ e a rassembl une centaine de personnes Plusieurs constructeurs ont r pondu pr sents Carruelle Nicolas Chabas S21 Ta ar ff
45. re Financeurs CAS DAR UNICID R sultats Un mo t s lectionn a t r parti dans des fermenteurs de 15 litres inert s l azote Quatre souches de Saccharomyces uvarum not e Su ont t s lectionn es pour cette tude Chaque souche a t ensemenc e une dose identique dans 4 fermenteurs Un des fermenteurs tait gard en mono souche tandis que les 3 autres ont t ensemenc s avec des doses croissantes en Hanseniaspora valbyensis pour une fermentation mixte Les fermentations ont t conduites 10 C Les dur es de fermentation sont variables d un produit l autre et sont comprises entre 21 et 50 jours Des pr l vements r guliers ont t effectu s afin de suivre les volutions des diff rentes modalit s d roulement des fermentations sur le plan microbiologique et des compos s volatils Les fermentations ont t suivies jusqu l obtention d une masse volumique de 1020 afin d avoir une teneur en sucres r siduels comparable pour tous les fermenteurs Les produits obtenus ont galement t analys s par un jury sensoriel interne de 13 personnes afin de d terminer l impact des diff rentes souches et associations d un point de vue organoleptique Les juges ont t entra n s la description Rampe d agitation automatis e de 12 sp cifique des cidres et sont habitu s ces produits Les s ances fermenteurs de 15 L utilis e pour se d roulent en lumi re rouge afin de s affranchir
46. ropriation et une mise en uvre plus ais e en cidrerie de cet outil Adoss e cette tude HACCP une liste de bonnes pratiques est propos e Ces bonnes pratiques sont pour la plupart des suggestions d applications pratiques qui d coulent de la r glementation en vigueur Ces bonnes pratiques correspondent des conditions de base n cessaires pour limiter les dangers En annexe du GBPH figurent des documents et outils dont il est fait r f rence dans le corps du guide et qui sont une aide la mise en application de l HACCP d finitions diagrammes fiches dangers proc dures fiches d enregistrement de suivi de fabrication Perspectives En 2014 le projet de guide sera pr sent aux professionnels via les structures nationales que sont le SNTC et la FNPFC afin de valider l outil avant de le soumettre l examen des pouvoirs publics Autres programmes en Cours Th mes et objectifs Partenaires techniques de l IFPC Innovacidre e Initier un nouveau cycle de s lection vari tale e Pr ciser l impact des nouvelles vari t s dans les caract ristiques organoleptiques des cidres e S lectionner et d nommer des nouvelles vari t s Vari t s europ ennes Etudier le comportement agronomique et la valeur cidri re de vari t s issues de programmes cidricoles europ ens Etoffer la gamme vari tale pour r pondre aux attentes des broducteurs et des transformateurs Etude des techniques de l agriculture
47. s agr s IFPC CTIFL La d marche de tra abilit mise en uvre dans la fili re cidricole a permis de garantir aux cidriculteurs le potentiel g n tique du mat riel fruitier commercialis INRA Angers IRHS Adapter les itin raires techniques de production Etude de la biodiversit Verger fonctionnelle en verger Cidricole ipa de Demain cidricole e Recenser et d nombrer les auxiliaires pr sents dans les syst mes de vergers test s afin d valuer leur potentiel de pr dation sur les ravageurs Conception d un r f rentiel en AB e Proposer un r f rentiel pour tous les syst mes agricoles biologiques Base de donn es r sidus un outil pour la profession cidricole e Constituer une base de donn es disposition des professionnels en ciblant des produits utilis s en vergers cidricoles Ma triser les proc d s de transformation ITAB chef de projet Partenaires cf p 7 Cette tude initi e en 2013 s appuie sur le dispositif du projet Verger cidricole de demain gt Elle value les cons quences de la mise en place d infrastructures agro cologiques et de strat gies techniques plus respectueuses de l environnement sur la faune auxiliaire et son potentiel de r gulation des ravageurs Ce projet a conduit la production d un r f rentiel partir d une grille d analyse utilisable comme outil pour valuer la durabilit des syst mes de production AB La base de donn es co
48. sanitaire est r alis afin de contr ler la pr sence ventuelle de maladies de d g n rescence Si le mat riel est malade l IFPC a recours un assainissement de la vari t par thermoth rapie r alis par le CTIFL de Lanxade Bergerac La souche obtenue est contr l e avant d tre d clar e saine C est elle qui servira de base pour la cr ation d un nouveau plant initial R cemment 5 vari t s ont ainsi t r g n r es Belle Fille de la Manche Cul d Oison Dabinett Petite Sorte du Parc Dufour et T te de Brebis Conservation des plantis initiaux Le plant initial est le point de d part de la tra abilit La pr multiplication puis la diffusion de la vari t est r alis e partir de celui ci Ce plant initial tait auparavant conserv et contr l r guli rement l INRA d Angers en ext rieur mais compte tenu de la pression sanitaire croissante notamment de certaines maladies phytoplasmes chaque vari t est conserv e depuis 2009 l IFPC de S es sous abri grillag anti insecte photo ci contre raison de 2 arbres par vari t cultiv s hors sol en substrat d sinfect Des contr les sanitaires annuels sont r alis s Actuellement 44 vari t s sont conserv es ainsi dans la serre grillag e de S es Vergers producteurs de greffons A partir du plant initial des arbres sont multipli s pour la production de greffons Plusieurs vergers producteurs de greffons dont un l
49. tante S rine 3 Autres glutamine Autres AA 3 19 S rine 7 Av A i sin sparagine Histidine 54 6 Asparagine 52 Ammonium 6 Arginine 12 Figure 1 Origine de l azote assimilable Figure 2 Origine de l azote assimilable dans les mo ts de poire dans les mo ts de pomme La comparaison avec la composition rencontr e sur mo t de pomme montre qu en dehors de l asparagine la contribution relative des diff rents acides amin s l azote assimilable est diff rente entre mo t de poire et de pomme En effet l acide glutamique et l acide aspartique sont tr s pr sents dans le mo t de pomme avec pr s d un tiers de l apport en azote assimilable alors qu en mo t de poire l arginine l histidine et l ion ammonium repr sentent pr s d un quart de l apport en azote assimilable Ces l ments permettent de penser que le dosage de l asparagine comme indicateur de la teneur en azote assimilable est pertinent galement en poir Evolution de la teneur en azote en cours de fermentation de poir Des fermentations ont t r alis es partir d une partie des mo ts collect s afin de mieux comprendre comment l azote volue au cours de cette tape La figure 3 pr sente une fermentation type d un mo t de poire 160 1060 140 1055 120 1050 a 100 1045 g _ 80 1040 guoa D PE 60 1035 a c lt o 40 1030 g 3 N lt 20 1025 5 0 1020
50. theron pilote r seau de 16 partenaires dont l IFPC APPCM ARAC CRA Bretagne SPCFHN INRA BIA PRP le Rheu CRA Normandie pilote ARAC INRA BIA PRP Le Rheu UMT Novacidre ARAC CRA Bretagne SPCFHN entreprises cidricoles ESA laboratoire GRAPPE pilote INRA BIA Le Rheu UMT Novacidre Agrocampus Ouest centre Rennes P le Agronomique de l Ouest INRA BIA Le Rheu Agrocampus Ouest centre d Angers IRSTEA P le Agronomique de l Ouest La diffusion de l information Articles techniques et scientifiques En 2013 l IFPC a publi plusieurs articles dans la revue de la fili re cidricole Pomme cidre v Etat d avancement du guide des bonnes pratiques d hygi ne d laboration des cidres et poir s Pomme Cidre n 33 mai 2013 v Gestion du sol en agriculture biologique 1 partie Pomme cidre n 33 mai 2013 v Gestion du sol en agriculture biologique 2 partie Pomme cidre n 34 octobre 2013 D autres articles ont t publi s notamment sur le projet de recherche lt Verger cidricole de demain dans diff rentes revues sp cialis es v Le verger cidricole se modernise L Arboriculture Fruiti re mars 2013 n 673 pp 22 23 v Au del de la PFI le Verger de demain L Arboriculture en Val de Loire juillet ao t 2013 n 77 pp 8 9 L IFPC a particip la r daction d articles dans des revues scientifiques dans le cadre de l UMT Cidricole v Impact of apple
51. zote assimilable il conviendrait de mieux connaitre sa nature car elle est peut tre l origine de comportements fermentaires variables Les travaux mener dans la suite de cette tude s attacheront comprendre comment maximiser la consommation d azote des cidres et poir s en fermentation principale en cuve Diversit des levures de fermentation Contexte Les fermentations de cidre sont r alis es classiquement de mani re spontan e c est dire avec les flores indig nes Un des inconv nients est une variabilit parfois excessive des profils organoleptiques des produits d o des difficult s g rer l offre de cidres sur des march s o la demande porte notamment sur la r gularit La composante aromatique des cidres est particuli rement soumise aux Variations des micro organismes impliqu s lors des fermentations Dans le cadre d un projet de recherche national CAS DAR lt Am liorer la qualit des vins et des cidres biologiques obtenus par l utilisation des levures et bact ries indig nes gt l IFPC value les int r ts technologique et organoleptique de diff rentes souches de levures isol es de cidres Le but est de diversifier la collection de souches potentiellement utilisables am liorer la qualit aromatique des cidres et fiabiliser le proc d fermentaire Partenaires IFV pilote IFPC ITAB ISVV INRA BIA quipe PRP le Rheu UMT Novacidre professionnels des fili res vin et cid
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