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Vignette - Papyrus - Université de Montréal

1. T2 T35 Temmps de mesure Figure 5 Rangs percentiles sur l chelle de base Anxieux Confiant au PSA La figure 5 d montre qu alors que Bobby et Victor pr sentent une baisse sur l chelle de base Anxieux Confiant lors du post test Laurie pr sente une augmentation soit qu elle est plus confiante Les changements tant n gatif que positif dans les scores de Bobby et Laurie se maintiennent dans la zone normative Par contre la diminution du score de Victor au post test engendre un retour dans la zone normative puisqu au pr test il faisait parti de la zone d adaptation sup rieure 90 percentile et plus Bobb Laurie L Victor 61 l 40 lt lt 35 30 H 25 a 2 S gt Bobb 6 20 SSS se Laurie 2 Victor gt G x 1 i i i H I x i i 1 12 T35 Temps de mesure Figure 6 Rangs percentiles sur l chelle de base Irritable Tol rant au PSA La figure 6 indique des am liorations pour les trois enfants sur l chelle de base Irritable Tol rant Bobby a d ailleurs connu une am lioration importante passant de la zone pathologique au centre de la zone normative En outre alors qu il pr sentait le plus faible niveau de tol ranec lors du pr test il surclasse ces deux ca
2. 00 lt MOR DHDOTNAMYT MOR Eee pee ee eet eee eo aoe M MM 5 FR F RR ERERRRRRRRREREFF E Temps de mesure Figure 2 Scores Moyens pour l chelle comp tence sociale pour les trois enfants cibl s chaque temps de mesure Comme l illustre la figure 2 il s av re difficile d tablir une tendance quelconque pour les comportements des enfants puisqu ils fluctuent norm ment Cependant les scores moyens de comp tence sociale de Bobby observ s lors de la p riode d implantation sont plus lev s que ceux de la 58 p riode de niveau de base Pour ce qui est de Laurie malgr des fluctuations tout au long du projet elle pr sente une certaine r gularit Enfin Victor est l enfant qui d montre au cours de la p riode d implantation le portrait le plus n gatif puisqu il pr sente un nombre important de scores moyens inf rieurs ceux du niveau de base Bobby Laurie Victor Echelle de coation MANON EDON MNM IN ONEN OFCN MNOK ODON PRR RP ee ee SSSR NUNNGUNNNN DNS FRE Temps de mesure Figure 3 Scores Moyens pour l chelle comportements perturbateurs et ou agressifs pour les trois enfants cibl s chaque temps de mesure Parall lement la figure 2 la figure 3 ne permet pas d tablir quelconque changement au sein des comportements perturbateurs et ou agressifs des enfants cibl s Toutefois
3. 226 Vitaro F Brendgen M amp Tremblay R E 2001 Preventive intervention Assessing its effects on the trajectories of delinquency and testing for meditational processes Applied Developmental Science 5 201 213 Vitaro F Tremblay R E Gagnon C Picher C amp Royer N 1988 Evaluation par les pairs l cole maternelle des difficult s de comportements Dans P Durning amp R E Tremablay Eds Relations entre enfants Recherches et interventions ducatives pp 271 308 Paris Fleurus Vitaro F Tremblay R E Kerr M Pagani L amp Bukowski W M 1997 Disruptivness friends characteristics and delinquency in early adolescent test of two competing models of development Child development 68 676 689 Webster Stratton C 2001 The Incredible Years Parents Teachers and Children Training Series Residential Treatment for Children and Youth 18 31 45 Webster Stratton C Reid M J amp Hammond M 2001 Social Skills and problem solving for children with early onset conduct problems Who benefits Journal of Child Psychology and Psychiatry 42 943 952 Webster Stratton C Reid M J amp Stoolmiller M 2006 Preventing aggression and improving social emotional and academic competence Evaluation of Diana Dinosaur classroom curriculum in high risk school Unpublised manuscript University of Washington Weisz J R Donenburg G R Han S S amp Weiss B 1
4. galement planifi e A l exception de deux composantes m thodologiques le projet semble avoir t implant tel que planifi Concernant les r sultats du projet ils n indiquent pas l atteinte des objectifs pr vus Les facteurs ayant influenc l atteinte des objectifs sont discut s Mots cl habilet s sociales probl mes ext rioris s CPE Fluppy SOMMAIRE csiis a adina aa aaa SaN E oas SIE aa S 2 TABLE DES MATIERES mean tannemeienaienntnnennniienntitnninsndtunaenn 3 LISTE DES FIGURES vssssssssssssssvosvssssvescessvevssssusssseuassvesssvousscavsrsosssovaneavaseustesnauanseveuessteensuansessuauetessouanesesvenenevonsess 6 LISTE DES TABLEAUX ssssisiassssenivaisseesvats ossessavensessuts ivuncasnsprasvaninsesnchonuesssin i vassiuscarhtenssthussbavuaveyaves vbussyansauseinins 7 REMERCIEMENTS ciimmnnmnenmumammunasantnboutonmonmmcranmimanninnta 8 INTRODUCTION anna nn Rennes Run nu 9 As CONTEXTE TH ORIQUE une ne nana ania 10 1 1 DESCRIPTION DE LA 0 14411 444 44 444444 4 10 1 1 1 Les facteurs de 7 5 4 44 4 44 4 444 4 444 44 4 44 12 1 1 2 Les facteurs de protection sninu omisas aieia trakai Eana a Eana aSa aT aiian 14 1 13 Les cons quences de l adoption de com
5. Il est ainsi difficile d valuer le nombre r el de r investissements r alis s 3 1 5 Jugement global sur la conformit Dans l ensemble le projet semble avoir t implant tel que planifi II existe toutefois deux composantes qui pr sentent des carts importants entre la planification et l implantation du projet Une de celles ci la composante strat gies de transfert de la g n ralisation a t tr s n glig e puisqu une grande partie des activit s qui devaient tre anim es n ont pas eu lieu La deuxi me composante qui poss de d importants carts entre ce qui tait pr vu et ce qui est survenu demeure les caract ristiques des trois enfants cibl s En effet le projet avait pour cible des enfants pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs Toutefois aucun des trois enfants s lectionn s n obtient un seuil clinique significatif au PSA pour la sous chelle probl mes ext rioris s 3 2 R sultats obtenus relatifs aux composantes retenus 3 2 1 Degr d exposition Pour ce qui est du degr d exposition il tait pr vu que les trois enfants cibl s participent a l ensemble des ateliers Toutefois il semble que seul Victor a pris part aux 14 ateliers anim s Quant Bobby et Laurie ils ont pris part douze Bobby et treize Laurie ateliers De plus les trois enfants cibl s n taient pas tous pr sents lors de l animation des activit s de g n ralisation Le tableau 3 pr sen
6. alors que les scores moyens de Victor observ s lors de la p riode d implantation sont en majorit sup rieurs ceux du niveau de base l inverse est vrai pour Laurie de m me que pour Bobby 59 Deuxi mement les figures 4 5 illustrent les scores pr et post intervention des trois enfants cibl s aux huit chelles de base du PSA noter que le 10 et le 90 percentiles repr sentent les bornes de la zone normative Ces normes ont t d velopp es aupr s d une population qu b coise d ge et de sexe identiques 80 E E A E E A O A A E nn WA aime ns nae a a i 70 e H 60 50 A 2 2 Lee e Bobby gt on sey g 40 Se Laurie a Victor eee 3 w 3 20 ee o ee T2 T35 Temps de mesure Figure 4 Rangs percentiles sur l chelle de base D prim Joyeux au PSA La figure 4 t moigne de la diminution des scores des trois enfants cibl s sur l chelle de base D prim Joyeux Ainsi selon l ducatrice ies trois enfants cibl s d montrent davantage de comportements d prim s lors de l valuation post intervention Cependant tous demeurent dans la zone normative 60 60 Rangs percentiles 40 30 20
7. enseignante peut leur permettre de dire ce qu ils ressentent 95 Inscrire les r investissements qui ont t faits aux trois enfants cibl s Notez le pr nom de l enfant cibl la date ainsi qu un bref r sum du r investissement qui a t fait 2 3 lignes 10 Annexe D 96 97 Cher parents L animation du programme d entra nement aux habilet s sociales Fluppy est maintenant termin e Afin de mener terme mon projet de ma trise je vous demanderais de r pondre ce court sondage concernant les communiqu s que vous avez re us durant l automne Je vous demande d y r pondre avec franchise aucun jugement ne d coulera de celui ci De ce fait veuillez cocher l nonc qui vous repr sente le lieu Je n ai jamais lu les communiqu s concernant les ateliers du programme Fluppy J ai lu quelques uns des communiqu s mais je n ai jamais abord le participant avec mon enfant Jai lu l ensemble des communiqu s mais je n ai jamais abord le participant avec mon enfant J ai lu quelques uns des communiqu s et j ai abord le participant avec mon enfant Jai lu l ensemble des communiqu s et j ai abord le participant avec mon enfant J ai lu quelques uns des communiqu s j ai abord le participant avec mon enfant et j ai fait quelques unes des activit s sugg r es J ai lu ensemble des co
8. ensemble des comp tences sociales le portrait semble plus positif Effectivement Bobby et Laurie d montrent des am liorations sur trois de ces cinq concepts et Victor semble avoir progresser sur quatre de ceux ci Le troisi me instrument valuan l atteinte de ce premier objectif g n ral l chelle de changement laisse sous entendre que de l g res am liorations d coulent du projet Toutefois il importe de pr ciser que cet instrument n est pas des plus objectifs puisqu il questionnait l ducatrice sur la pr sence de changements positifs et ou n gatifs suite a 75 l implantation du projet Il est logique de croire que l ducatrice se soit sentie oblig e dans l int r t de l tudiante avec qui elle avait d velopp une relation positive de mentionner que des effets positifs d coulaient de la mise en place du projet Enfin le dernier instrument valuant l atteinte du premier objectif g n ral soit l valuation par les pairs pr sente des r sultats mitig s En somme compte tenu que les r sultats des diff rents instruments valuant cet objectif abordent dans des sens diff rents il demeure impossible de porter un jugement clair et pr cis sur l atteinte de celui ci Par la suite l atteinte du deuxi me objectif g n ral favoriser l int gration des enfants cibl s au sein de leur groupe de pairs d coule de l valuation sociom trique Parall lement aux r sultats des autres instruments la situation est
9. ge pr scolaire ont besoin de pratiquer concr tement un comportement avant de l int grer le choix des strat gies de gestion des apprentissages s av re astucieux Une strat gie semi directive est aussi mise 32 en place avec l ducatrice En effet lors des rencontres hebdomadaires les discussions les p riodes de questions les mises en situation ainsi que l utilisation de l aide opportune demeurent les strat gies privil gi es 2 1 8 Strat gies de gestion des comportements La gestion des comportements se rapporte dans un premier temps au rappel du code de vie mis en place dans le CPE Au besoin il est probable que les animateurs fassent l usage de certaines strat gies telles que l intervention par signe la proximit le toucher l appel direct la restriction dans le temps et dans l espace et en tout dernier lieu le retrait Concernant les strat gies de gestion des comportements privil gi es avec l ducatrice la premi re strat gie employer est galement le rappel du code et des proc dures Si cela n est pas suffisant l tudiante peut utiliser l humour l aide opportune l interpr tation la clarification la reformulation l appel direct et la confrontation 2 1 9 Code et proc dure Tout d abord le code privil gi lors des ateliers Fluppy est celui pr conis dans le CPE soit le respect de soi le respect des autres ainsi que le respect du mat riel Quelques exemples de proc dures s
10. jouer avec lui 3 Prend contact de mani re ad quate avec les autres enfants 4 Ne respecte pas le droit de parole 5 Emploi des gestes agressifs pour arriver a ses fins 6 S invite dans un jeu sans au pr alable avoir demander l accord de ses camarades 7 Fait des crises de col re 8 Est capable de communiquer ses motions 9 Reconnait les sentiments de leurs camarades pases 10 Se propose pour aider un camarade o L gende 0 1 2 3 4 Nes applique pas Le comportement ne se produit jamais Le comportement se produit rarement Le comportement se produit souvent Le comportement se produit presque toujours 117 Annexe K 118 Echelle de changements des comportements de l enfant Nous aimerions conna tre votre perception l gard des changements survenus chez au courant de la premi re moiti de l ann e Tentez de vous rappeler comment cet enfant se comportait en d but d ann e et valuer le degr de changement produit Pri re de r pondre aux items suivant Consignes fi Lire l nonc s g g g g Faire un crochet E E 5 z f dans la colonne amp g S o z z correspondante BS ES EL sP se 6 2 gt L 2 2 o amp gt O ON OD AD AE
11. y rapportant marcher dans la garderie parler voix basse partager mes jouets utiliser des mots gentils lorsque je parle avec mes copains et faire attention au mat riel pr t Au code et proc dures du CPE s ajoutent les quatre r gles du programme Fluppy c est dire 1 quand un ami me parle je le regarde avec mes yeux et je l coute avec mes oreilles 2 je pose des questions 3 je dis ce que je ressens 4 je propose de bonnes id es Le code mise en place avec l ducatrice repose sur le 33 respect de soi et d autrui Les proc dures qui y sont associ s sont la ponctualit l ouverture aux suggestions de l autre l coute de l autre lorsque celui ci prend la parole ainsi que la formulation de commentaires respectueux 2 1 10 Syst me des responsabilit s L tudiante responsable du projet a comme responsabilit principale de mener le projet a terme Pour ce faire elle doit prendre connaissance des divers ateliers et leur apporter les modifications jug es n cessaires planifier et organiser les ateliers s assurer d avoir ensemble du mat riel et des documents n cessaires au d roulement de chaque atelier de m me qu informer sa coanimatrice ducatrice du d roulement des ateliers Elle a galement pour mandat de coanimer l ensemble des quinze ateliers de mani re dynamique effectuer apr s chaque atelier un retour avec la coanimatrice transmettre les documents de g n ralisation destin s aux p
12. A L lt lt 2 1 Capable de s arr ter et de se calmer lorsqu il est excit E 2 Capable d exprimer verbalement ses motions ses Lk les motions des autres 4 Capable de d montrer de l empathie et de la compassion pour les sentiments des autres 5 Capable de r gler les k conflits avec ses camarades de mani re positive 6 Capable d initier des interactions avec ses camarades 7 Capable de se joindre un jeu de mani re appropri e et positive 8 Capable d offrir de l aide ses camarades 9 Capable de partager le mat riel avec ses camarades 10 Capable d agir de mani re coop rative 11 Capable d attendre son tour 12 Capable de suivre les consignes d un jeu nl EE 119 13 Capacit d encourager ses co quipiers Annexe L 120 121 Nom de Penfant Date Questions 1 Encercle le visage des deux amis qui partagent presque toujours leurs jouets avec toi 2 Encercle le visage des deux amis qui ne partagent presque jamais leurs jouets avec toi 3 Encercle le visage des deux amis avec qui tu aimes le plus jouer 4 Encercle le visage des deux amis avec qui tu aimes le moins jouer 5 Encercle le visage des deux amis avec qui tu te chicanes souvent 6 Encercle le visage des deux amis ave
13. Cependant Laurie est davantage d prim e isol e et agressive Quant Victor il semble plus 67 tol rant contr l prosocial et coop ratif l oppos son adaptation s est d t rior e en regard de la d prime l anxi t l isolement et la d pendance Par la suite la s rie de graphiques 12 15 repr sente les r sultats pr et post test des trois enfants cibl s sur les quatre chelles globales du PSA Tout comme les chelles de base les scores des chelles globales se situant entre le 10 et le 90 percentile se situent dans la zone normative Ces normes ont galement t d velopp es aupr s d une population qu b coise d ge et de sexe identiques aux enfants valu s 35 Je 30 me eae 5 eee den 25 Bobby Laurie Victor 20 ee Rangs percentiles T2 T35 Temps de mesure Figure 12 Rangs percentiles sur l chelle globale Comp tences sociales La figure 12 compare les r sultats pr et post intervention des trois enfants cibl s sur l chelle globale Comp tences sociales Les changements observ s pour les enfants cibl s vont dans diverses directions En effet alors 68 que Bobby voit son score de comp tence sociale faire un bond consid rable celui de Victor r gresse l g rement et le score de Laurie demeu
14. abord s soient l importance d instaurer des limites claires et l tablissement de relation de confiance avec les parents Par ailleurs de nouveaux th mes et strat gies d intervention ont t discut s la dynamique d opposition la technique du deux choix la r solution de conflits la gestion des motions de m me que l utilisation du trousseau d motions Enfin lors de la troisi me rencontre un amalgame des diff rents th mes et strat gies d intervention abord s lors des rencontres pr c dentes ont t trait s 3 1 3 Contexte temporel et dosage de l intervention Comme mentionn pr c demment deux ateliers ont t combin s En effet lors de la huiti me semaine les enfants n ont pas re u la visite de Fluppy En ce qui a trait aux rencontres ducatrice tudiante suite des raisons administratives comme la difficult remplacer l ducatrice le nombre de rencontre est pass de quatre rencontres planifi s trois rencontres anim s De plus malgr le fait qu une quarantaine de minutes tait planifi e pour chaque rencontre celles ci ont dur en moyenne 27 minutes t 8 La 49 diminution du temps des rencontres d coule galement de probl mes d ordre organisationnel 3 1 4 Strat gie de transfert de g n ralisation Tel que pr vu des activit s de g n ralisation ont t planifi es et remises a l ducatrice qui avait pour responsabilit de les animer Suite a diverses contrai
15. des probl mes de comportement et de d linquance Vitaro Brendgen et Trembaly 2001 et du d crochage scolaire Vitaro Brendgen et Trembaly 1999 y sont not s Ces r sultats ont par la suite contribu la cr ation d un nouveau programme de pr vention des probl mes de comportement adapt une client le pr scolaire le programme Fluppy Une valuation de l implantation du programme Fluppy aupr s de 36 classes de maternelle a d montr que le programme favorise une augmentation de la prosociabilit Grignon amp Laverdure 1997 1 3 Choix de l intervention propos e 1 3 1 Justification du choix de l intervention On peut pr venir un probl me en diminuant les facteurs de risque et en augmentant les facteurs de protection chez un individu risque C est pourquoi le projet vise principalement le facteur de risque d ficit au plan des habilet s sociales en favorisant l augmentation des comp tences sociales De cette mani re l intervention survient tr s t t dans la trajectoire des probl mes ext rioris s Compte tenu que les comportements agressifs d un enfant se cristallisent vers l ge de huit ans il se r l ve primordial d intervenir pr cocement Eron 1990 Tremblay Pagani Kurtz Masse Vitaro et Pihl 1995 la lumi re de ces informations une intervention pr ventive visant des enfants de quatre et cing ans s av re des plus pertinentes 25 La recension des programmes d intervention am ne p
16. diff rente pour les trois enfants Cependant il semble que le niveau d int gration de Victor et de Bobby se soit am lior Finalement certaines donn es pr sent es dans la section R sultat n ont pas t rapport es dans les deux paragraphes pr c dents puisqu elles ne correspondaient pas des objectifs planifi s du projet Il n en demeure pas moins que des changements consid rables sont traduits par ces r sultats Dans les faits selon les r sultats d coulant du PSA les enfants cibl s pr senteraient davantage de comportements int rioris s au terme de l intervention Par cons quent il serait judicieux que de prochaines tudes portent sur l impact que les programmes d entra nement aux habilet s sociales tel que Fluppy peuvent avoir sur les probl mes int rioris s Par ailleurs malgr le fait que le projet cible les enfants pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs aucun objectif n tait associ la r duction de ces comportements Cependant l chelle globale Probl mes ext rioris s du PSA a 76 permis d valuer cette dimension Les r sultats a cette chelle indiquent que deux enfants ont connu une augmentation de comportements perturbateurs et ou agressifs Cela ne signifie pas n cessairement que le projet a favoris l augmentation de ces comportements Il se pourrait que puisque ce contenu tait davantage abord avec l ducatrice celle ci ait port plus d attention ces comp
17. ext rioris s Selon cette logique de nombreux auteurs proposent d intervenir sur les comportements agressifs des enfants avant l ge de huit ans moment partir duquel une cristallisation des comportements risque de survenir Eron 1990 1 1 1 Les facteurs de risque Un facteur de risque se d finit comme tant une caract ristique environnementale familiale ou individuelle qui augmente les probabilit s d apparition d une probl matique Davison Neale amp Kring 2004 Les facteurs individuels Les enfants qui pr sentent un temp rament plus difficile sont plus risque de d velopper des probl mes comportements et d agressivit Vitaro Tremblay Kerr Pagani amp Bukowski 1997 En effet les enfants pr sentant un seuil de tol rance l la frustration assez bas ont davantage de difficult s accepter les d lais et supporter les moindres frustrations Par cons quent ils se f chent et emploient des comportements perturbateurs et ou agressifs pour arriver leurs fins De plus les enfants ayant peu d habilet s sociales sont galement risque Tolan Guerra amp Kendall 1995 Compte tenu que ces derniers ne poss dent pas les habilet s de communication essentielles pour prendre contact avec les autres partager coop rer et exprimer leurs motions ils ont tendance utiliser l agressivit comme moyen de communication Qui plus est selon Sims Hutchins et Taylor 1997 les gar ons de trois an
18. investissement Semaine 1 1 Description des activit s de g n ralisation 1 1 Lors d une p riode de causerie l ducatrice demande aux enfants de d crire les signes qui indiquent que quelqu un a peur qu il est f ch qu il est triste ou joyeux L ducatrice anime la discussion entre les enfants Si les enfants ont de la difficult s exprimer donnez leur des exemples Comment sais tu que maman est fach e Comment sais tu que ton ami est triste Comment sais tu que tu as peur Comment sais tu que ton papa est content Date Pr noms des enfants cibl s pr sents 1 2 Lors d une activit bricolage l ducatrice demande aux enfants de dessiner un personnage triste f ch joyeux ou qui a peur Elle peut ensuite faire une mini causerie avec les enfants afin que chacun puisse expliquer pourquoi leur personnage vive telle ou telle motion Date Pr noms des enfants cibl s pr sents 2 R investissement l aide de l affiche illustrant la premi re r gle l ducatrice encourage le plus souvent possible chacun des enfants qui met cette r gle en pratique Elle peut rappeler aux enfants ce que Fluppy leur a dit lorsque ceux ci appliquent ou n appliquent pas cette premi re r gle De plus l ducatrice encourage l expression des motions dans sa classe Quand les enfants se disputent quand ils sont joyeux lorsqu ils ont peur lorsqu ils sont tristes l
19. le v cu naturel voir annexe C Pour ce faire l ducatrice responsable note le pr nom de l enfant cibl la date ainsi qu un bref r sum du r investissment effectu Enfin pour ce qui est de l valuation du niveau d application des activit s de g n ralisation par les parents un communiqu leur est envoy au terme des ateliers des quinze ateliers voir annexe D Les parents doivent s lectionner l nonc sur une possibilit de huit qui repr sente le mieux leur niveau d application des activit s de g n ralisation domicile Les nonc s varient entre J ai lu quelques uns des communiqu s mais je n ai jamais abord le participant avec mon enfant 38 et J ai lu l ensemble des communiqu s j ai abord le participant avec mon enfant et j ai fait quelques unes des activit s sugg r es Quant la participation des enfants cibl s celle ci est valu e par les deux animatrices Dans un premier temps les animatrices qualifient la participation des enfants cibl s sur une chelle de linkert de 1 5 o 5 repr sente une participation exemplaire et 1 une participation m diocre et ce pour chaque atelier Ces fiches de participation sont ins r es dans le premier cartable voir annexe E Dans un deuxi me temps l ducatrice qui coanime les ateliers doit qualifier la participation de chaque enfant cibl lors des activit s de g n ralisation Ces fiches de participation sont int gr
20. mes ext rioris s Qui plus est le volet universel Fluppy est d crit comme une intervention adapt e l ensemble des enfants d un groupe classe puisqu elle am liorait et consolidait les habilet s sociales d j pr sentes des enfants risque ou non Comeau 1999 Toutefois les r sultats propres ce projet indiquent que les bienfaits sur les enfants ne pr sentant pas de probl mes d ordre clinique ne sont pas aussi concluants En effet certains des r sultats ont d montr une augmentation des probl mes int rioris s et ext rioris s chez certains participants de l intervention Consid rant que la pr sente intervention poss de des lacunes au plan statistique tel qu aborder dans la discussion un protocole de recherche plus rigoureux sera envisager afin d valuer les cons quences de l implantation d un tel programme sur les enfants ne pr sentant pas de probl mes de comportement int rioris s et ou ext rioris s puisqu en psycho dcation comme dans la majorit des domaines scientifiques Enfin titre de future professionnelle cette longue d marche cristalliser mon opinion quant l importance d utiliser des mesures fiables et valides lors de l valuation de mes interventions et d en sensibiliser mon milieu de travail 82 R f rences August G J Ralmuto G M Hektner J M amp Bloomquist M 2001 An integrated components preventive intervention for aggressive elementary scho
21. o un score de 5 repr sente un niveau de satisfaction tr s lev e En somme l ducatrice semble avoir appr ci les rencontres et avoir trouv le contenu de celles ci assez pertinents pour les recommander ses coll gues Elle a galement mentionn qu elle aurait appr ci davantage de rencontres de plus longue dur e Ainsi lors d ventuelles implantations il serait judicieux de pr voir un plus grand nombre de rencontres avec l ducatrice et d augmenter la dur e de celles ci 3 3 Implications l gard de l valuation des effets la lumi re des informations num r es dans les sections pr c dentes il est possible que les difficult s v cues dans l animation des diff rentes activit s de g n ralisation aient entra n des r percussions n gatives sur les r sultats du projet En effet comme il a t mentionn pr c demment seulement dix huit activit s de g n ralisation sur une possibilit de vingt six ont t r alis es Par ailleurs sur les dix huit activit s anim es seulement trois activit s ont eu lieu au cours de la semaine suivant la pr sentation des contenus g n raliser Cette difficult animer les activit s de g n ralisation et suivre l horaire pr vu repr sente une lacune importante En effet les activit s de g n ralisation demeurent une partie int grante du projet puisqu elles sont primordiales l int gration de nouveaux contenus pr sent s lors des ate
22. ralisation et le maintien des habilet s Ainsi afin de r pondre ad quatement aux besoins particuliers des enfants impliqu s et d offrir des d fis adapt s l ge de ces derniers le programme ncredible Years Dinosaur Social Skills and Problem Solving Curriculum le programme PATHS et le programme Fluppy poss dent un large ventail d activit s Les sessions peuvent prendre la forme de discussions de groupe de vid o vignettes de jeux de r le et ou de projets d arts En plus d employer divers moyens de mise en relation certains programmes ciblent des acteurs diff rents Alors que le programme PATHS met l accent uniquement sur l enfant le programme Fluppy et le programme Incredible Years Dinosaur Social Skills and Problem Solving Curriculum inclut trois volets distincts le volet enfant le volet parent et le volet professeur ducateur Il appert que la combinaison de cibles d intervention maximise les impacts la 23 durabilit et la g n ralisation des effets de l intervention Michelson Sugai Wood amp Kazdin 1983 Finalement de nombreuses tudes ont tent d valuer les effets des divers programmes d entra nement aux habilet s sociales L tude de Bierman Coie Dodge Greenberg Lochman et McMahon 1999 d montre que le programme PATHS favorise les capacit s d autocontr le la compr hension et la reconnaissance des motions la tol rance la frustration et l utilisation des strat gies de r solu
23. sents dans les programmes d entra nement aux habilet s sociales des enfants d ge pr scolaire d coulent de ces habilet s Le contenu du programme Promoting Alternative THinking Strategies PATHS labor par Greenberg Kusche et Mihalic 1988 est divis en 131 le ons Celles ci sont organis es en trois unit s principales qui abordent quatre th mes distincts l autocontr le la compr hension motionnelle les relations interpersonnelles et la r solution de probl mes interpersonnels En outre le volet enfant du programme ncredible Years 22 Dinosaur Social Skills and Problem Solving Curriculum Webster Stratton 2001 propose sept unit s qui abordent plusieurs th mes tels que l empathie la r solution de probl me la gestion de la col re et les habilet s de communication Puis le contenu du volet enfant du programme Fluppy Capuano 1991 repose sur diff rents th mes dont le contr le de soi la communication de ses motions et la r solution de probl mes interpersonnels Les programmes pr scolaires qui ont prouv leur efficacit utilisent divers moyens de mise en relation comme la pr sentation magistrale des consignes et des mod les pour illustrer les habilet s avec des histoires servant de mod le des marionnettes et des images la pratique de ces habilet s jeux de r le et autres jeux la r troaction positive sur la performance ainsi que l organisation strat gique de la classe pour soutenir la g n
24. strat gie que nous avions parl la semaine derri re Une fiche est r serv e cet effet dans le cartable voir annexe G Par la suite un court questionnaire d appr ciation constitu de 11 questions est remis l ducatrice la fin de l ensemble des rencontres Neuf de ces items sont not s sur une chelle de 1 5 o 5 repr sente fortement en accord et 1 fortement en d saccord Les deux autres questions sont des questions court d veloppement qui visent conna tre les l ments les plus appr ci s de m me que les diff rents aspects am liorer lors des rencontres voir annexe H Bref puisque les rencontres ont pour objectif de r pondre certains besoins ponctuels de l ducatrice leur contenu est encore inconnu Ainsi il s av re plus appropri de faire l usage d une approche qualitative plut t que quantitative pour valuer la mise en uvre de ce volet 2 3 valuation des effets 2 3 1 Devis Le devis de recherche dans le cadre de ce projet est un protocole cas unique de type AB avec un niveau de base o chacun des trois enfants cibl s est valu ind pendamment des autres sur un m me outil et ce tout au long de l intervention Une valuation pr et post intervention est galement planifi e 40 Quatre instruments de mesure seront utilis s pour valuer les effets de l intervention Ces instruments offrent la possibilit d avoir deux sources diff rentes d v
25. triques sont disponibles dans la section 2 1 1 participants et recrutement Par la suite un questionnaire inspir du Teacher Ratings of Child Behavior Change Conduct Problems Prevention Research Group CPPRG 1999 est remis a l ducatrice Ce questionnaire value les changements per us par l ducatrice concernant les enfants cibl s au terme de l intervention voir annexe K Il est constitu de 13 items qui se rapportent aux objectifs sp cifiques du premier objectif g n ral comme par exemple Capable d exprimer verbalement ses motions Pour chaque item l ducatrice doit d terminer en fonction d une chelle a sept points allant de d t rioration lev e a am lioration lev e le degr de changement de chaque 43 comportement chez l enfant La passation de cet instrument se d roule la fin du mois de d cembre Compte tenu que cet instrument a t adapt dans le cadre de ce projet il n existe aucune propri t psychom trique le concernant Par contre la version originale poss de de bonnes propri t s psychom triques En effet le Teacher Ratings of Child Behavior Change pr sente entre autre un alpha de Cronbach de 0 94 CPPRG 1999 Enfin une valuation sociom trique est envisag e afin de d terminer le statut social des enfants cibl s au sein de leur groupe Ce test sociom trique comprend deux volets une valuation faite par les pairs et de la sociom trie Ce test se
26. 14 0 014 0 014 0 29 gentils Dit des mots 0 86 1 0 14 0 14 0 43 0 14 m chants Invite presque 0 O 0 14 0 14 0 29 0 29 toujours a jouer N invite presque 0 43 0 86 0 14 0 43 0 57 0 43 jamais jouer Scores de 5 4 15 3 05 15 p f rence sociale 74 5 Discussion 5 1 Jugement sur l atteinte des objectifs Tout d abord il s av re difficile de porter un jugement sur l atteinte du premier objectif g n ral l augmentation des habilet s sociales chez les enfants d ge pr scolaire pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs puisqu aucun des trois participants cibl s ne pr sente un profil de comportements perturbateurs et ou agressifs selon l instrument standardis PSA Il demeure tout de m me pertinent de s interroger sur l influence de l implantation du projet sur l augmentation des habilet s sociales des enfants aupr s de qui l intervention a t r alis e Malheureusement les r sultats obtenus sur les instruments valuant ce premier objectif g n ral ne permettent pas d tablir de relations puisque ceux ci vont dans plusieurs directions En effet selon les scores moyens de l chelle de comp tence sociale de la Grille d valuation du comportement aucune tendance comportementale ne ressort et ce pour les trois enfants Pour ce qui est des diff rents concepts valu s par le PSA qui traduisent cet objectif soit la tol rance le contr le la prosocialiat la coop ration de m me que l
27. 71 3 Victor 3 57 0 62 3 16 0 6 3 34 4 Groupe 3 93 0 49 3 63 0 25 3 79 Pour ce qui est de la qualit de la participation de l ducatrice lors des rencontres ducatrice tudiante celle ci est tr s bonne moyenne 4 67 t 0 41 Qui plus est le niveau moyen d enthousiaste de l ducatrice pour les trois rencontres est exemplaire moyenne 5 t 0 noter qu un score de 1 sur ces chelles repr sente un comportement m diocre et qu un score de 5 signifie un comportement exemplaire 3 2 3 Niveau de satisfaction des participants Dans le cadre de l valuation de la mise en uvre du volet ducatrice un court questionnaire d appr ciation a t compl t par l ducatrice afin de conna tre son niveau de satisfaction l gard des rencontres L ducatrice semble avoir appr ci les rencontres puisqu aux items Je recommanderais ce type de rencontre aux autres ducatrices L tudiante a adopt des comportements d coute lors des rencontres et Les strat gies propos es taient pertinentes elle a r pondu tre fortement en accord De plus ducatrice a mentionn tre en d saccord avec les nonc s suivants Le 53 nombre de rencontres tait trop lev et La dur e des rencontres tait trop lev e Gr ce ce questionnaire un score moyen de satisfaction de 4 33 a t tabli o un score de 1 repr sente un niveau de satisfaction tr s faible et
28. 81 ANNEXE B RP PAESE E EEA ER ER 90 ANNEXE CERTES AR STAR eee 93 ANNEKE Donacia bR 96 ANNEXE E visessctssccscicseesstiasteceusissccessbsacabicsaccosstectodoseeseceascdoessacsecsoensscadvecadacst 98 ANNEXE IE O E A gt 100 ANNEXE 102 ANNEXE H RP ER RE gessescesesevaevecsdeecssduegecstevaseeeteseveaseis 107 ANNEXE J ANNEXE K sms ANNEXE L Liste des figures FIGURE 1 TRAJECTOIRE D VELOPPEMENTALE DES COMPORTEMENTS PERTURBATEURS TOLAGRESSIFS RS RAR sei as tal reas Ni er os 19 FIGURE 2 SCORES MOYENS POUR L CHELLE COMP TENCE SOCIALE POUR LES TROIS ENFANTS CIBL S CHAQUE TEMPS DE MESURE 57 FIGURE 3 SCORES MOYENS POUR L ECHELLE COMPORTEMENTS PERTURBATEURS ET OU AGRESSIFS POUR LES TROIS ENFANTS CIBL S CHAQUE TEMPS DE MESURE 58 FIGURE 4 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE DE BASE DEPRIME JOYEUX AU PSA 59 FIGURE 5 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE DE BASE ANXIEUX CONFIANT AU PSA 60 FIGURE 6 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE DE BASE IRRITABLE TOL RANT AU PSA 61 FIGURE 7 RANGS PERCENTILES SUR L ECHELLE DE BASE ISOLE INTEGRE AU PSA 62 FIGURE 8 RANGS
29. 85 Michelson L Sugai D P Wood R P amp Kazdin A E 1983 Social skills assessments and training with children An empirically based handbook New York Plenum Press Minist re de la famille et des a n s 2007 Mise jour du programme ducatif Accueillir la petite enfance Montreal QC Biblioth que et archives nationales du Qu bec Nagin D amp Tremblay R E 1999 Trajectories of boy s physical aggression opposite and hyperactivity on the path to physically violent and non violent juvenile delinquency Child development 70 1181 1196 O Donnell J Hawkins J D amp Abbott R D 1995 Predicting serious delinquency and substance use among aggressive boys Journal of consulting and clinical psychology 63 529 537 Paquette D amp Malo C 1998 Vers une conceptualisation commune de la violence Revue professionnelle du conseil multidisciplinaire 4 3 6 Poulin F amp Boivin M 2000 The role of proactive and reactive aggression in the formation and development of 001 5 friendship Developmental Psychology 36 233 240 Posovac E V amp Carey R G 1992 Program evaluation Methods and case studies Englewood Cliffs NJ Practice Hall Rimm Kaufman S E Early D M Cox M J Saluja G Pianta R C Bradley R H et al 2002 Early behavioral attributes and teachers sensitivity as predictors of competent behavior in the kindergarten classroom Journal of Applied De
30. 995 Bridging the gap between laboratory and clinic in child and adolescent psychotherapy Journal of Consulting and Clinical Psychology 63 688 701 Whitley B E 2002 Principles of research in behavioral science 2 dition McGraw Hill Boston Annexe 88 89 Atelier 1 Identification des motions Chers parents Je veux vous pr senter Fluppy Pour m aider a vous le pr senter posez moi des questions sur ce nouveau personnage la garderie Fluppy va venir m aider a avoir du plaisir avec tous mes amis de la garderie Aujourd hui Fluppy m a montr de belles photos Sur ces photos il y avait des amis tristes des amis f ch s des amis qui avaient peur et des amis joyeux Montre moi des photos de moi o j tais triste f ch joyeux et o j avais tr s peur Tu peux galement me montrer des photos de plein d autres personnes Annexe B 90 91 Journal de bord Conformit de l animation des ateliers Atelier 1 Date Pr noms des enfants cibl s pr sents El ments anim s 1 Fluppy a salu les enfants avec enthousiaste 2 Fluppy a expliqu aux enfants qu il viendra les visiter r guli rement 3 Fluppy a exprim sa joie de rencontrer les enfants 4 Fluppy a nonc la premi re r gle 5 Fluppy a demand aux enfants ce que l on doit faire quand un ami raconte une histoire 6 Fluppy a f licit l
31. Le temp rament de l enfant ainsi que le SSE et les facteurs de stress familiaux influencent les pratiques parentales qui op rent ensuite sur l mergence des comportements perturbateurs et ou agressifs Ainsi des pratiques parentales coercitives et ou permissives contribuent l apparition de lacunes au plan des habilet s sociales qui lorsque combin es favorisent l mergence et le maintien des comportements perturbateurs et ou agressifs des enfants Suite la manifestation de ces comportements les enfants peuvent vivre du rejet Le rejet par les pairs lors de la p riode pr scolaire peut galement renforcer les comportements agressifs chez les enfants qui ont une pr disposition l agressivit probablement parce que l exp rience du rejet provoque et entra ne des attributions et des attentes hostiles par rapport aux situations sociales Dodge Lansford Burks Bates Pettit et al 2003 L affiliation avec des pairs agressifs peut aussi renforcer leurs comportements agressifs pendant la petite enfance Poulin amp Boivin 2000 noter que l affiliation de pairs d viants perdure l enfance ainsi qu l adolescence court terme l adoption de comportements perturbateurs et ou agressifs entra ne diff rents probl mes scolaires Janosz Fallu amp Deniger 2000 long terme le maintien de ces comportements augmente le risque de d crochage scolaire de d linquance d abus de substance et de criminalit O Donnell
32. PERCENTILES SUR L CHELLE DE BASE AGRESSIF CONTROLE AU PSA 63 FIGURE 9 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE DE BASE EGOISTE PROSOCIAL AU PSA 64 FIGURE 10 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE RESISTANT COOPERATIF AU PSA 65 FIGURE 11 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE DEPENDANT AUTONOME AU PSA 66 FIGURE 12 RANGS PERCENTILES SUR L CHELLE GLOBALE COMPETENCES SOCIALEG 67 FIGURE 13 RANGS PERCENTILES SUR L ECHELLE GLOBALE PROBLEMES INTERIORISES 68 FIGURE 14 RANGS PERCENTILES SUR L ECHELLE GLOBALE PROBLEMES EXTERIORISES 69 FIGURE 15 RANGS PERCENTILES SUR L ECHELLE GLOBALE ADAPTATION GENERALE 70 FIGURE 16 R SULTATS L CHELLE DE CHANGEMENT 72 Liste des tableaux TABLEAU 1 PRESENTATION DE LA M THODE D VALUATION 41 TABLEAU 2 DONN ES SSE DES TROIS ENFANTS CIBL S 47 TABLEAU 3 DEGR D EXPOSITION DES ENFANTS CIBL S 51 TABLEAU 4 QUALIT DE LA PARTICIPATION DES ENFANTS 52 TABLEAU 5 SCORES DE PERCEPTION ET SCORES DE PR F RENCE SOCIALE AU PR CIZ ET POST TEST CES fs intense ane 73 Remerciements De nombreuses personnes ont contribu la r alisation de ce rapport d intervention et ce a diff rents niveaux d implicat
33. Universit de Montr al L augmentation des habilet s sociales chez les enfants de 4 5 ans pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs via l implantation de deux volets du programme multimodal Fluppy Par Genevi ve Sabourin cole de psycho ducation Facult des arts et sciences Rapport d intervention pr sent la Facult des tudes sup rieures en vue de l obtention du grade de maitre s sciences M Sc Ao t 2009 Genevi ve Sabourin 2009 Sommaire La pr vention des comportements agressifs ainsi que la promotion des habilet s sociales et de comp tences relationnelles chez des enfants d ge pr scolaire favorise l adaptation des enfants d montrant plusieurs facteurs de risque individuels familiaux et environnementaux Le programme Fluppy est d ailleurs un programme qu b cois destin pr venir l aggravation des probl mes de comportements chez les enfants g s entre quatre et six ans et ce en favorisant entre autre l apprentissage de diverses comp tences sociales La mise en place de deux des trois volets du programme Fluppy soit le volet enfant et le volet ducatrice vise de mani re proximale augmenter les habilet s sociales ainsi qu favoriser l int gration des enfants qui pr sentent des comportements perturbateurs et ou agressifs Le devis de recherche dans le cadre de ce projet est un protocole cas unique de type AB Une valuation pr et post intervention est
34. a r gion de Qu bec et proposition de consolidation progressive du programme Beauport Direction de la sant publique de Qu bec Conduct Problem Prevention Research Group 1999 Evaluation of the first 3 years of the Fast Track Prevention trial with children with high risk for 83 adolescent conduct problems Journal of abnormal child psychology 30 19 35 Davison C D Neale J M amp Kring A M 2004 Abnormal psychology New Jersey NY Wiley Dodge K A amp Feldman E 1990 Issues in social cognition and sociometric status S R Asher 6 J D Coie Eds Peer rejection in childhood pp 119 155 New York NY Cambridge University Dodge K A Lansford J E Burks V S Bates J E Pettit G S Fontaine R amp Price J M 2003 Peer rejection and social information processing factors in the development of aggressive behavior problems in children Child Development 74 374 393 Domitrovich C E Cortes R amp Greenberg M T 2007 Improving young children s social and emotional competence A randomized trial of the preschool PATHS curriculum Journal of Primary Prevention 28 67 91 Dumas J E 1999 Psychopathologie de l enfant et de l adolescent Paris Deboeck Dumas J Lafreni re P Capuano F amp Durning P 1997 Le profil socio affectif valuation des comp tences sociales et des difficult s d adaptation des enfants de 2 6 ans Paris dition
35. ains ateliers d entra nement aux habilet s sociales du programme Brindami L acquisition des habilet s sociales permet une meilleure adaptation sociale en classe ainsi qu une diminution des comportements agressifs Gagnon Groleau Charlebois Lariv e amp Tremblay 1989 Une telle intervention pr ventive permet aux enfants d acqu rir t t dans leur d veloppement les habilet s qui augmentent leurs comp tences sociales pour faire face des conflits interpersonnels Ainsi la pr vention des comportements agressifs est un projet qui co ncide tr s bien avec les strat gies d j mises en place dans ce CPE et devient compl mentaire celles ci Dans le cadre du pr sent travail la probl matique l tude sera d crite en regard des facteurs de risque et de protection Trois programmes d interventions seront ensuite pr sent s Puis le choix de l intervention propos e la m thodologie pr conis e et les diff rentes strat gies d valuation de la mise en uvre et des effets du programme seront nonc es Enfin les r sultats obtenus vont tre pr sent s et discut s la fin de ce travail 10 1 Contexte Th orique 1 1 Description de la probl matique Plusieurs d finitions diff rencient la violence de l agressivit de l agression et des comportements agressifs Paquette et Malo 1998 d finissent la violence comme tant une agression excessive par la soci t o il y a prise de contr le entra nant
36. aluation soient l ducatrice et le groupe de pairs 2 3 2 Instruments d valuation et proc dure Le tableau 1 r sume la m thode d valuation du projet Chaque outil d valuation y est pr sent de m me que les objectifs associ s la cible d valuation et le r pondant la suite du tableau 1 une description plus exhaustive de la proc dure d valuation ainsi que des instruments de mesure est propos e Tableau 1 Pr sentation de la m thode d valuation 41 Outil Objectif Cible R pondant Grille Objectif Trois enfants Educatrice d valuation du G n ral 1 cibl s p comportement 50 Objectifs 3 sp cifiques 1 1 0685 1 2 1 3 1 4 1 5 3 9 1 6 et 1 7 PSA Objectif Trois enfants ducatrice G n ral 1 cibl s Objectifs sp cifiques 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 et 1 7 as Echellede Objectif Trois enfants Educatrice changements G n ral 1 cibl s des comportements Objectifs de l enfant sp cifiques 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 D 7 1 6 et 1 7 a Evaluation par Objectif Trois enfants Pairs les pairs G n ral 1 cibl s Objectifs sp cifiques 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 et 1 7 Evaluation Objectif Trois enfants Pairs Sociom trique G n ral 2 cibl s Objectif sp cifique 2 1 Dans un premier temps un court sondage est envoy aux parents afin de r colter quelques informations en regard de leur SSE Le formulaire de consentement autorisant l tudiante responsabl
37. arents transmettre les documents de g n ralisation destin s a la coanimatrice s assurer que le contenu des activit s de g n ralisation est compris par la coanimatrice s assurer que la coanimatrice poss de le mat riel n cessaire la r alisation des activit s de g n ralisation motiver la coanimatrice effectuer les activit s de g n ralisation ainsi que s assurer que la coanimatrice effectue bel et bien les activit s de g n ralisation avec les enfants Par la suite l tudiante doit coordonner les rencontres hebdomadaires avec l ducatrice Les responsabilit s qui en d coulent sont d couter l ducatrice lui proposer des strat gies pertinentes s assurer que l ducatrice se sente pr te les appliquer revoir avec l ducatrice les strat gies qui ont fonctionn et celles qui n ont pas fonctionn de m me qu laborer un plan d intervention si le besoin se 34 pr sente Enfin l tudiante responsable du projet doit coordonner l valuation de la mise en uvre et l valuation des effets du projet Quant elle la coanimatrice a pour responsabilit s de s informer du d roulement des ateliers coanimer les ateliers avec l tudiante responsable du projet faire un retour apr s chaque atelier faire le pont entre l tudiante et les parents du groupe s informer du d roulement des activit s de g n ralisation et animer les activit s de g n ralisation De plus en tant que participante du vol
38. arents and children series in a children s mental health center a randomized controlled trail Behavior therapy 24 221 240 Tolan P H Guerra N G amp Kendall P C 1995 A developmental ecological perspective on antisocial behavior in children and adolescents Toward a unified risk and intervention framework Journal of consulting and clinical psychology 63 579 584 Tremblay R E 2000 The development of aggressive behaviour during childhood What have we learned in the past century International journal of behavioural development 24 129 141 Tremblay R E Gagnon C Vitaro F Leblanc M Lariv e S Charlebois P et al 1991 Les gar ons agressifs la maternelle Qui sont ils et que deviennent ils In Tremblay R E Les enfants agressifs pp 66 87 Ottawa Agence d Arc Inc Tremblay R E Pagani Kurtz L Masse L C Vitaro F amp Phil R 0 boys Its impact through mid adolescence Journal of Consulting and Clinical Psychology 63 560 568 Tremblay R E Vitaro F Gagnon C Picher C amp Royer N 1992 A prosocial scale for the preschool behavior questionnaire Concurrent and predictive correlates nternational journal of behavioural development 25 227 245 87 Vitaro F Brendgen M amp Tremblay R E 1999 Prevention of school dropout through the reduction of disruptive behaviors and school failure in elementary school Journal of School Psychology 37 205
39. ble d valuer l impact de ce projet sur les enfants g s entre quatre et cinq ans pr sentant des comportements agressifs et ou perturbateurs Cependant tant donn qu un des volets implant s repr sente un volet universel il est pertinent de croire que les participants verront leurs comp tences sociales accro tre et leurs comportements agressifs et ou perturbateurs diminuer En effet tout volet universel d un programme s adresse l ensemble des enfants du groupe et vise promouvoir l apprentissage socio affectif et les relations positives entre les pairs Bierman amp Erath 2004 Ainsi la mise en place du projet a pu favoriser le raffinement du r pertoire de comp tences sociales de nos trois enfants cibl s 56 4 valuation des effets 4 1 Strat gie d analyse Dans un premier temps en raison de la nature de notre devis de recherche les diff rents scores obtenus sur la mesure continue la Grille d valuation du comportement sont pr sent s l aide de figure illustrant ces il est possible d observer l influence ou non du programme sur l augmentation des habilet s sociales 1 objectif g n ral de nos trois enfants cibl s et ce pour les sept objectifs sp cifiques associ s 1 1 a 1 7 objectifs sp cifiques Dans un deuxi me temps les r sultats aux instruments pr et post intervention qui r pondent galement a ces m mes objectifs soient le PSA et l valuation par les pairs
40. c qui tu ne te chicanes presque jamais 7 Encercle le visage des deux amis qui te disent presque toujours des mots gentils 8 Encercle le visage des deux amis qui te disent souvent des mots m chants 9 Encercle le visage des deux amis qui t invitent presque toujours jouer avec eux 10 Encercle le visage des deux amis qui ne t invitent presque jamais jouer avec eux
41. chaque atelier ainsi que pour l ensemble de ceux ci noter que l ensemble de ces grilles est conserv dans un premier cartable intitul Implantation des ateliers Par la suite l utilisation du manuel destin aux animateurs du programme d entra nement 37 aux habilet s sociales Fluppy permet de s assurer que le contenu pr sent aux enfants est conforme l ensemble du contenu original Les grilles mentionn es pr c demment d coulent du manuel d utilisation En ce qui concerne le degr d exposition des enfants cibl s lors des quinze ateliers une des deux animatrices note les pr sences sur la grille valuant la conformit de l animation des ateliers En outre afin de s assurer du degr d exposition des activit s de g n ralisation et des r investissements dans le v cu naturel des enfants cibl s l ducatrice qui coanime les ateliers est galement responsable d un second cartable dans lequel elle doit inscrire les activit s de g n ralisation r alis es la suite de l atelier Elle doit galement noter si les enfants cibl s sont pr sents lors de ces activit s de g n ralisation Ainsi le pourcentage d exposition de chaque enfant cibl peut tre calcul en regard des quinze ateliers et des activit s de g n ralisation Puis l int rieur de ce deuxi me cartable l ducatrice doit inscrire les divers rappels faits aux trois enfants cibl s concernant les enseignements de Fluppy dans
42. d roule en deux temps soit la fin du mois d ao t pr et la fin du mois de d cembre post Lors d entrevues individuelles avec l tudiante responsable du projet chaque enfant doit r pondre des questions en encerclant les visages des enfants qu il croit correspondre l nonc lu par celle ci Les scores sont attribu s en comptant le nombre de nominations de l enfant cibl par item divis par le nombre d enfants ayant r pondu moins un afin d exclure l enfant cibl Le r sultat de ce calcul donne un score de perception de chaque enfant par leur groupe de pairs a l gard du comportement nomm La validit de construit la validit concomitante ainsi que la stabilit de l instrument ont t d montr es par Vitaro Tremblay Gagnon Picher et Royer 1988 Concernant l vaiuation faite par ies pairs les enfants r pondent des questions comme encercle maintenant le visage de deux enfants qui disent le plus souvent des choses m chantes aux autres enfants voir annexe L Ce volet de l instrument sert ainsi mesurer la perception que les autres enfants ont l gard de chaque enfant cibl en fonction de sa fa on de r gler 44 des conflits et sa fa on d exprimer ses frustrations Puis en ce qui trait au volet sociom trie du m me instrument les enfants choisissent les deux amis avec lesquels ils aiment le plus jouer nominations positives ainsi que les deux amis avec lesquels ils aiment le
43. e mais si ses parents utilisent des pratiques ducatives positives il est fort possible que ce dernier d veloppera moins de comportements inappropri s Les facteurs environnementaux La participation des ateliers d entra nement aux habilet s sociales ainsi que l association des pairs pr sentant de bonnes capacit s sociales constituent deux facteurs de protection importants qui peuvent modifier une trajectoire d veloppementale d viante O Donnell et al 1995 Les pairs ad quats influencent positivement les comportements des enfants et tout particuli rement ceux d un jeune risque En participant divers ateliers d entra nement aux habilet s sociales les enfants peuvent mettre en pratique les comportements ad quats appris aupr s des pairs comp tents De plus dans le cadre de leur tude r alis e aupr s d enfants d ge pr scolaire Silver Measelle Armstrong et Essex 2005 ont d montr que la pr sence d une relation ducatrice enfant de qualit favorise la diminution des comportements ext rioris s chez les enfants pr sentant d j un niveau initial 16 lev de ce type de comportements Dans le m me ordre d id e Rimm Kaufman Early Cox Saluja Pianta Bradley et al 2002 d clarent que les enfants qui entretiennent une relation de qualit avec leur professeur ont plus de facilit r guler leurs comportements Enfin l utilisation de strat gies de gestion de classe efficaces par le profes
44. e du projet proc der aux diff rentes valuations planifi es est joint ce sondage voir annexe Deuxi mement l ducatrice doit tablir le niveau de base de chaque enfant cibl l aide d une grille d observation maison constitu de dix items voir annexe J L valuation du niveau de base s tale sur deux semaines 42 Pour ce faire l ducatrice compl te la grille tous les mardis et jeudis et ce du niveau de base jusqu la fin de l intervention Les items d coulent de certains objectifs sp cifiques de l intervention Voici quelques exemples d items partage ses jouets est capable de communiquer ses motions et reconna t les sentiments de ses camarades Pour chaque item l ducatrice doit valuer la fr quence d apparition de chaque comportement depuis les derni res 48 heures Les scores de cet outil Varient selon une chelle quatre points de ne se produit jamais se produit presque toujours Enfin puisque la grille d valuation du comportement a t labor e dans le cadre du projet il n existe pas de qualit s psychom triques associ es la fin du mois d ao t l ducatrice administre le PSA une seconde fois aux trois enfants cibl s la premi re administration a permis la s lection des participants Il est galement administr une troisi me et derni re fois la fin du mois de d cembre La description du PSA ainsi que ses propri t s psychom
45. e ma trise qui aura lieu dans le groupe de votre enfant En effet votre enfant recevra ma visite une fois semaine lors de l animation du programme d entra nement aux habilet s sociales Fluppy L animation de ce programme se d roulera de la deuxi me semaine de septembre jusqu la troisi me semaine de d cembre Afin de me permettre d valuer le projet certaines informations seront recueillies lors des p riodes d observation et deux rencontres individuelles de 15 minutes Bien entendu toutes informations recueillies demeurent confidentielles et ne serviront qu au pr sent projet Toutefois votre consentement m est n cessaire afin de recueillir ces informations Si vous acceptez vous devez me retourner le formulaire de consentement ci joint le plus t t possible Enfin un questionnaire me permettant de mieux conna tre l ensemble des enfants qui participent au projet accompagne cette lettre Toutes les informations fournies dans ce questionnaire restent confidentielles et seront d truites la fin du projet Je suis disponible r pondre vos questions commentaires Merci beaucoup Genevi ve Sabourin Stagiaire la ma trise en Psycho ducation 112 Formulaire de consentement J accepte que mon enfant nom et pr nom participe au projet de promotion des habilet s sociales instaur dans son groupe lors de l automne 2008 Afin de permettre d valuer le projet j accepte galement que m
46. entes il n est pas absurde de supposer que ces manques aient eu d importantes r percussions sur les r sultats obtenus Finalement le dosage recommand pour l implantation du programme Fluppy est d un atelier chaque deux semaines Malheureusement en raison 78 de contraintes universitaires la pr sente mise en place du programme Fluppy a connu un dosage d un atelier par semaine Puisque les auteurs de ce programme soul vent que le dosage initial laisse un d lai plus long aux enfants pour int grer des nouvelles habilet s avant la pr sentation de nouveaux contenus il est possible que le dosage plus concentr du projet a nui l obtention de r sultats positifs 5 3 Avantages et limites de l intervention et de son valuation Une premi re limite importante du projet concerne le devis quasi exp rimental employ soit un protocole cas unique de type AB Posovac amp Carey 1992 Whitley 2002 M me si ce type de protocole avait t retenu en raison du nombre restreint de participants accessibles ainsi que de la longue p riode de temps sur laquelle s talait l animation du programme Fluppy il n en demeure pas moins qu il est le type de protocole qui pr sente le plus de failles au plan statistique Suite au choix de ce protocole de nombreuses sources d invalidit interne d coulent puisqu aucun contr le suppl mentaire n a t effectu dans ce sens Effectivement puisque seul les trois participants cibl
47. ents agressifs repr sentent la probl matique de ce travail c est cette terminologie qui sera privil gi e Dumas 1999 rapporte que les comportements agressifs sont tr s courants durant la petite enfance Ceux ci ont d ailleurs une fonction adaptative puisque l enfant fait l usage de ces comportements dans le but d obtenir quelque chose Cependant cette agressivit instrumentale devrait diminuer avec le temps et non devenir plus s v re Pourtant l tude r alis e par Snyder 2001 d montre que la pr valence d enfants d ge pr scolaire pr sentant des probl mes de comportements et d agressivit est 10 25 Dans le m me ordre d id es Dumas 1999 d clare que l adoption de comportements agressifs r sulte d un d ficit au niveau des habilet s sociales Ceci tant dit de nombreuses tudes ont d montr que les comportements agressifs durant la petite enfance demeurent le meilleur pr dicteur de la d linquance lors de l adolescence Guerra Huesmann Tolan Van Acker amp Eron 1995 Nagin amp Tremblay 1999 O Donnell Hawkins amp Abbott 1995 Trembaly 2000 Consid rant que l agressivit la petite enfance tend devenir de la d linquance l adolescence il s av re primordial d identifier les facteurs conduisant ces comportements Par ailleurs puisque la d linquance ne dispara t pas d elle m me la pr vention pr coce s av re une d cision judicieuse qui peut parer une escalade dans les troubles
48. es au deuxi me cartable voir annexe F De plus apr s chaque atelier et chaque activit de g n ralisation une note globale est octroy e a l ensemble des enfants du groupe concernant leur participation l atelier ou l acitvit de g n ralisation sur une chelle de 1 5 o 5 repr sente une participation exemplaire et 1 une participation m diocre 2 2 2 M thodologie de l valuation de la mise en uvre volet ducatrice Un troisi me cartable est r serv l valuation de la mise en uvre du volet ducatrice Un r sum de chaque rencontre est d abord r dig et ins r dans ce cartable Ce r sum doit inclure les th mes abord s et les interventions propos es iors de la rencontre Une grille d valuation est compl t e par l tudiante et int gr e au cartable voir annexe G Les trois items de cette grille tendent valuer le degr de pr paration de participation et d enthousiaste de l ducatrice l gard de la rencontre chaque item est not sur une chelle de 1 5 o 5 repr sente le comportement exemplaire et 1 le 39 comportement m diocre Par ailleurs compte tenu que l tudiante a pour t che de s assurer que l ducatrice applique ces interventions quelques questions lui sont pos es au d but de chaque rencontre ce participant Par exemple l tudiante peut lui demander As tu utilis le coin stop cette semaine As tu des difficult s appliquer la
49. es des participants et recrutement Le projet implant dans la pr sente tude cible trois enfants g s entre quatre et cinq ans pr sentant des comportements agressifs et ou perturbateurs Le recrutement de ces trois enfants s est effectu selon la proc dure de s lection pr vue soit l administration du PSA l ensemble des enfants des quatre groupes 3 4 ans du CPE au printemps 2008 Suite l administration du PSA l enfant pr sentant le profil de probl mes ext rioris s le plus important f t automatiquement plac dans le groupe d intervention Il est important de noter 46 que m me si cet enfant Bobby est reconnu par les ducatrices du CPE pour manifester des comportements perturbateurs et ou agressifs il ne fait toutefois pas parti du seuil clinique pr vu par le PSA Qui plus est compte tenu qu il tait impossible de placer au sein du m me groupe les trois enfants pr sentant les profils de probl mes ext rioris s les plus importants les deux autres enfants cibl s furent s lectionn s dans le groupe de ce premier enfant et ce suite la proc dure de r partition r guli re des enfants au sein des diff rents groupes 4 5 ans En effet parmi les neuf autres enfants du groupe recevant le projet d intervention deux enfants ont t s lectionn s en fonction de leur profil de probl mes ext rioris s qui tait plus lev que celui des autres enfants Toutefois malgr le fait que ces deux enfants s av raie
50. es enfants Animation de l exercice 2 7 Fluppy a pr sent une s rie de photos o l on retrouve diff rentes motions 8 Fluppy a demand l enfant d sign d identifier l motion qui lui est pr sent e 9 Fluppy a encourag les autres enfants discuter partir de l image pr sent e 10 Fluppy a rappel la premi re r gle aux copains 11 Fluppy a d montr sa joie aux enfants qui ont cout les autres enfants z ie Animation de l exercice 3 12 Fluppy a demand diff rents enfants de mimer l un des motions 13 Fluppy a f licit les enfants qui ont mim des motions Fin de l activit 14 Fluppy a f licit les enfants qui ont bien regard avec leurs yeux et cout avec leurs oreilles ceux qui parlaient 15 Fluppy a exprim sa joie et a soulign aux enfants qu il a bien h te de revenir les voir 16 Fluppy a mentionn aux enfants qu il leur laissait l affiche illustrant la premi re r gle 17 Fluppy a salu les enfants en leur disant qu ils inviteraient quelques uns de ses amis lors de la prochaine visite 18 Fluppy a demand aux enfants s ils ont aim l atelier 19 J ai envoy le massage aux parents Annexe C 93 94 Journal de bord Activit de g n ralisation et R
51. es pratiques courantes dans le milieu des CPE aucun volet parent habituellement mis en place dans les programmes d entra nement aux habilet s sociales n a pu tre anim Malgr tout l implantation d une version plus adapt e a ce type de milieu aurait certainement favoris l atteinte d un plus grand nombre de r sultats positifs Malgr le fait que le projet pr sente plusieurs limites certains points positifs doivent tre consid r s Effectivement la mise en place de ce projet a permis l ensemble d un CPE et plus pr cis ment la direction d tre sensibilis s aux diverses enjeux propres au projet Par ailleurs gr ce aux rencontres ducatrice tudiante qui taient l essence m me du volet ducatrice une ducatrice a b n fici d un soutien individualis afin de comprendre les besoins et les dynamiques personnelles des enfants de son groupe qui pr sentaient certaines difficult s Ces lectures de leurs situations lui ont 80 d ailleurs permis de cr er des relations plus positives et significatives avec ces derniers 81 Conclusion Les ann es pr scolaires sont essentielles au d veloppement des habilet s sociales qui assureront l adaptation g n rale optimale des enfants et plus particuli rement des enfants risque Le programme d entra nement aux habilet s sociales Fluppy semble tre un programme tout indiqu pour favoriser le d veloppement socio affectif d enfants pr sentant des probl
52. et ducatrice elle doit arriver pr par e aux rencontres c est dire avoir du contenu discuter avec l tudiante Elle a galement comme responsabilit de participer l laboration des strat gies a utiliser aupr s des enfants cibles appliquer celles ci valuer leur efficacit et revoir les strat gies moins efficaces avec l tudiante Enfin l ducatrice doit compl ter les diverses valuations que lui aura remis l tudiante Pour ce qui est des enfants du groupe recevant le programme Fluppy ceux ci ont pour responsabilit s d tre attentifs lors des ateliers participer de mani re active aux ateliers prendre soin du mat riel mis leur disposition et aider ranger le mat riel la fin d un atelier Finalement les parents du groupe ont pour responsabilit s d effectuer les activit s de r investissement qui leur sont envoy s a la maison et remplir divers questionnaires 2 1 11 Strat gies de transfert de la g n ralisation La g n ralisation des acquis est assur e par divers moyens Tout d abord la suite de chaque atelier une feuille est transmise aux parents grace au cahier de communication de leur enfant qui r sume l atelier pr sent au cours de la journ e et qui propose diff rents moyens de r investir le contenu 35 de l atelier avec leur enfant voir annexe A Par ailleurs le programme Fluppy propose diverses activit s de g n ralisation Ces activit s reprennent les conten
53. et al 1995 La pr sentation de la cha ne d veloppementale figure 1 permet de voir o il est souhaitable d intervenir afin de mettre un terme une trajectoire menant des 18 conduites de plus en plus probl matiques Puisqu il est pr f rable d agir avant la cristallisation des conduites agressives il est fort indiqu de mettre en place un programme visant l entra nement aux habilet s sociales en ge pr scolaire 19 Figure 1 Trajectoire d veloppementale des comportements perturbateurs et ou agressifs Augmentation et diversification de l agressivit Facteurs de risque Relation professeure l ve n gative Individuels Temp rament difficile D ficit au plan des habilet s sociales Difficult s D croch Lai ecrochage scolaire Familiaux Comportements scolaires x gt eungquance Pratiques perturbateurs et At parentales ou agressifs Abus de gt Criminalit coercitives et ou permissives Environnementaux SSE faible Facteurs de stress familiaux a Z substance Rejet par les Association des pairs pairs d viants 1 2 Synth se des programmes d entra nement aux habilet s sociales Moult raisons sugg rent de d buter les interventions visant am liorer les relations sociales l ge pr scolaire L intervention pr coce contrairement l intervention des ages plus tardifs est tr s prometteuse compte tenu que les t
54. et outiller celle ci en regard des enfants plus d rangeants sa mise en place est fort bien accueillie par l ensemble du personnel ducatif Enfin il faut galement noter que le programme Fluppy vise diminuer la fr quence des comportements perturbateurs et ou agressifs des enfants 26 videmment cela convient aux ducatrices qui mentionnent trouver la charge plus lourde avec les enfants pr sentant ces comportements 27 2 M thodologie 2 1 Description 2 1 1 Participants et recrutement Le pr sent projet cible trois enfants Au d but du mois d avril 2008 les ducatrices des groupes 3 4 ans ont t invit es remplir pour chaque enfant de leur groupe le Profil Socio Affectif PSA Dumas Lafreni re Capuano amp Durning 1997 Le PSA est un instrument standardis de 80 items qui permet d valuer les comp tences sociales et les difficult s d adaptation comme les probl mes ext rioris s des enfants g s entre 2 et 6 ans Suite ce processus d valuation la directrice de l installation ainsi que les ducatrices des groupes 4 5 ans ont effectu une premi re r partition des enfants valu s dans les diff rents groupes et ce de fa on ce que les groupes soient quilibr s en regard des enfants pr sentant des difficult s d adaptation Les ducatrices en charge des groupes 4 5 ans pour l ann e 2008 2009 ont ensuite t interpell es afin de conna tre leur degr de motivation prendre
55. insberg E amp Tardif T 1995 Socioeconomic status and parentig In M H Bornstein Ed Handbook of parenting pp 161 188 Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Janosz M Fallu J amp Deniger M 2000 La pr vention du d crochage scolaire facteurs de risque et efficacit des programmes de pr vention In Vitaro F et Gagnon C Eds Pr vention des probl mes d adaptation chez les enfants et les adolescents tome II pp 115 164 Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Ladd G W Herald S L Slutzky C B amp Andrews R K 2004 Peer group rejection In L A Rapp Paglicci C N Dulmus amp J S Wodarski Eds Handbook of preventive interventions for children and adolescents pp 15 46 New Jersey John Wiley amp sons Ladd G W Price J M amp Hart C H 1988 Predicting preschoolers peer status from playground behaviors Child Development 59 986 992 Landau S amp Moore L A 1991 Social skill deficits in children with attention deficit hyperactivity disorder School Psychology Review 20 235 251 Laurendeau M Gagnon C Lapointe Y amp Beauregard F 1989 Sensibilisation a la violence en milieu scolaire valuation d un programme pilote Apprentissage et socialisation 12 89 98 Lochman J E amp CPPRG 1995 Screening of child behaviour problems for prevention programs at school entry Journal of consulting and clinical psychology 63 549 559
56. ion Merci ma famille Jonath Miriam Papa et tout particuli rement toi maman qui m a soutenu affectivement et financi rement tout au long de mes tudes universitaires Merci Sarah Dufour qui a su m apporter tout le soutien acad mique dont j avais besoin Merci matante Jos e Lehoux qui m a permis de me r aliser en tant que professionnelle Merci a toute l quipe du CPE l Univers des petits et plus pr cis ment Sandra et Maryse puisque sans vous ce projet n aurait jamais pris vie Un gros merci Catherine pour son coute et sa compr hension ainsi qu Kath Linlin et tous mes ti amis pour tous ses moments de folies qui m ont permis de d crocher Enfin un merci tr s sp cial Jonathan pour son amour son coute son soutien et surtout pour avoir toujours cru en moi de fa on inconditionnelle Introduction L intervention qui sera implant e et valu e vise la pr vention des comportements agressifs ainsi que la promotion des habilet s sociales et de comp tences relationnelles chez des enfants g s entre quatre et six ans Au Centre de la Petite Enfance CPE o a lieu l intervention plusieurs strat gies sont appliqu es en pr vention de la violence comme la cr ation d un code de vie au niveau du CPE et d un code de vie pour chaque groupe d enfants l laboration de plan de soutien pour les enfants plus perturbateurs etc Dans certains groupes les l ves ont pris part cert
57. jou un r le conseil aupr s des ducatrices du CPE cette t che lui convient 2 1 4 Programme et contenu Le programme d entra nement aux habilet s sociales comporte quinze ateliers qui visent l ensemble des enfants de quatre six ans Voici les titres de ces ateliers l identification des motions la joie la tristesse la col re la peur prendre contact avec les autres ce que l autre ressent proposer mon aide proposer mon aide et savoir accepter un refus partager un jouet ou du mat riel prendre soin du mat riel et de l environnement et respecter les personnes qui m entourent inclure quelqu un dans mon jeu la coop ration que faire lorsque je suis f ch et que faire lorsqu on se moque de moi ou lorsqu on me frappe Bref quatre th mes sont v hicul s dans ces ateliers soit l apprentissage des habilet s sociales le contr le de soi la communication des motions et la r solution de probl mes interpersonnels Pour ce qui est du volet ducatrice l tudiante offre un soutien direct l ducatrice afin que celle ci re oive le soutien n cessaire pour intervenir aupr s des trois enfants cibl s Ce soutien se traduit par quatre rencontres o l ducatrice et l tudiante discutent des besoins ponctuels des enfants cibl s 30 ainsi que des interventions privil gier avec ceux ci Compte tenu des connaissances actuelles et de l exp rience clinique de l tudiante il est fort probable que les
58. les enfants agressifs sont davantage mis en retrait du groupe ou sortis du local et ce pour une longue p riode de temps Dans le m me ordre d id e un manque d appui de la part du professeur ainsi que des situations d exclusion exacerbent les probl mes sociaux et acad miques des enfants Stage amp Quiroz 1997 Enfin l association des enfants pr sentant des troubles de comportements et de l agressivit des pairs d viants augmente la probabilit d apparition de probl mes encore plus importants tels que la d linquance et le d crochage scolaire Farver 1996 1 1 2 Les facteurs de protection Les facteurs individuels Selon August Ralmuto Hektner et Bloomquist 2001 les comp tences acad miques des enfants att nuent le lien entre les comportements agressifs et la d linquance l adolescence et diminuent les risques de d crochage scolaire Par 15 exemple alors que de pi tres r sultats acad miques favorisent le d crochage scolaire chez les jeunes de bons r sultats scolaires s av rent tre un l ment les y prot geant Janosz Fallu amp Deniger 2000 Les facteurs familiaux L application de pratiques ducatives ad quates chez les parents d enfants risque constitue galement un facteur de protection Tremblay Gagnon Vitaro Leblanc Lariv e Charlebois et al 1991 En effet un enfant peut pr senter un risque lev d adopter des comportements agressifs cause de son temp rament difficil
59. liers Qui plus est ces rappels doivent tre contingents aux 54 nouveaux contenus et non pr sent s deux trois voir quatre semaines plus tard En plus des difficult s v cues lors de l animation des activit s de g n ralisation des faiblesses sont identifi es pour les deux autres strat gies de transfert de la g n ralisation Effectivement pour ce qui est des r investissements dans le quotidien l ducatrice n a pris le temps de noter les exemples de r investissements que lors des deux premi res semaines du projet Malgr le fait que l ducatrice nommait lors des rencontres ducatrice tudiante des exemples de r investissements qu elle avait effectu il est impossible de conna tre le nombre exact de r investissements r alis s Concernant la troisi me strat gie du transfert de la g n ralisation soit les r investissements faits par les parents les questionnaires s y rapportant laissent croire qu ils ont t minimaux En r sum il est pertinent de se demander si malgr une mauvaise utilisation des diff rentes strat gies de transfert de la g n ralisation planifi es les enfants auront int gr les contenus pr sent s Sans cette int gration il est impossible d esp rer des changements au niveau des comportements sociaux agressifs et ou perturbateurs des trois enfants cibl s De plus puisqu aucun des trois enfants cibl s ne correspond aux crit res de s lection pr vus il est impossi
60. lique pas Ne s applique pas 106 Date e Degr de pr paration de l ducatrice 1 23 4 5 Ne s applique pas e Degr de participation 12345 e Enthousiasme 12345 107 Annexe H 108 Questionnaire d appr ciation des rencontres ducatrice tudiante L gende 1 Fortement en D saccord 2 En D saccord 3 Neutre 4 En accord 5 Fortement en accord NA Non applicable 1 L tudiante a adopt des comportements d coute lors des rencontres 2 Les strat gies propos es taient pertinentes z 3 J ai mis en application certaines des strat gies propos es par tudiante 4 Les strat gies propos es se sont av r es efficaces 5 Le nombre de rencontre tait trop lev 6 Le nombre de rencontre tait insuffisant 7 La dur e des rencontres tait trop lev e HHH 8 La dur e des rencontre tait insuffisante 9 Je recommanderais ce type de rencontre aux autres ducatrices du CPE i 10 Nommer ce que vous avez le plus appr ci lors des rencontres 11 Nommer les aspects que vous am liorerez si l exp rience tait r p t e 109 Commentaires 110 Annexe 111 25 08 08 Chers parents Cette courte lettre vise vous informer que je poursuis mon stage de ma trise en psycho ducation au CPE l univers des petits cet automne La grande partie de mon travail sera l implantation de mon projet d
61. marades au post test 62 80 rn a ae 70 Bobby a ete Re Ke ae es Eaten L Victor 20 ee Rangs percentiles A 6 8 i j i T2 T35 Temps de mesure Figure 7 Rangs percentiles sur l chelle de base Isol Int gr au PSA La figure 7 pr sente les carts entre le pr et le post test sur l chelle de base Isol Int gr et ce pour les trois enfants cibl s De faibles changements sont constat s dans les r sultats de Bobby et Victor Alors que Bobby s int gre davantage Victor semble s isol Pour ce qui est de Laurie son degr d int gration dans son groupe de pairs conna t une diminution notable entre le pr et le post test Malgr ces changements tous demeurent dans la zone normative 63 is pue roma tion ne 9 pur cut JA mue ue eee tn ns por SU de comme ue 60 sue fr 50 40 Bobby Laurie Victor Rangs percentiles T2 135 Temps de mesure Figure 8 Rangs percentiles sur l chelle de base Agressif Contr l au PSA Sur l chelle de base Agressif Contr l repr sent e par la figure 8 seul Victor conna t une am lioration soit qu il d montre moins de comportements agressifs Laurie qui pr sentait le score le plus lev au pr te
62. mmuniqu s j ai abord le participant avec mon enfant et j ai fait quelques unes des activit s sugg r es Jai lu l ensemble des communiqu s j ai toujours abord le participant avec mon enfant et j ai fait la totalit des activit s sugg r es Merci pour votre participation Genevi ve Sabourin Stagiaire de 2 cycle en Psycho ducation Annexe E 98 99 Journal de bord Participation des enfants cibl s et du groupe Atelier 1 Qualifier la participation des enfants cibl s en regard de leur participation cette activit ainsi que la participation globale des autres enfants du groupe Attribuer une note de 1 5 o 1 repr sente une participation m diocre et 5 une participation exemplaire Pr noms de l enfant cibl Qualit de sa participation Participation globale du groupe d enfants 100 Annexe F 101 Journal de bord Participation des enfants cibl s et du groupe Activit s de g n ralisation No de l activit de g n ralisation Qualifier la participation des enfants cibl s en regard de leur participation cette activit ainsi que la participation globale des autres enfants du groupe Attribuer une note de 1 5 o 1 repr sente une participation m diocre et 5 une participation exemplaire Pr noms de Penfant cibl de l enfant cibl Qualit de sa participation Participation globale du groupe d e
63. moins jouer nominations n gatives Les nominations positives sont additionn es et divis es par deux afin d obtenir un score moyen Le nombre de nominations n gatives est ensuite soustrait de ce score afin d obtenir le score final de pr f rence sociale de l enfant cibl Cette proc dure a pour fonction d valuer si les enfants cibl s am liorent leur statut social au terme du projet 45 3 valuation de la mise en uvre 3 1 Conformit entre le pr vu et le v cu De nombreuses composantes du projet d intervention ne pr sentent pas d cart entre leur planification et leur implantation Ainsi il ny a aucun cart entre le pr vu et le v cu pour les composantes suivantes But et objectifs Animateurs Contexte spatial Strat gies de gestion des apprentissages Strat gies de gestion des comportements noter que celles ci devaient tre efficientes puisque l utilisation de la strat gie extr me soit le retrait de l enfant de l atelier na pas t employ e Code et proc dures Syst me de responsabilit s et Syst me de reconnaissance Seules les composantes qui ont connu des modifications dans leur application sont pr sent es dans la prochaine section soient Caract ristiques des participants et recrutement Programme et contenu Contexte temporel et dosage de l intervention et Strat gie de transfert de la g n ralisation 3 1 1 Caract ristiqu
64. mportent plus agressivement avec leurs pairs Ladd Herald Slutzky amp Andrews 2004 Rubin Bukowski amp Parker 1998 En outre les mesures disciplinaires coercitives et les strat gies ducatives de critique d intrusion et de punition configurent et renforcent les comportements perturbateurs et ou agressifs des enfants Alors que les parents permissifs favorisent le maintien des comportements perturbateurs et agressifs les parents contr lants qui emp chent leurs enfants de s exprimer voient ceux ci agir de mani re agressive l cole Les facteurs d adversit environnementale Tolan et al 1995 soutient que les enfants issus de famille faible statut socio conomique SSE sont risque de d velopper des comportements 14 agressifs En effet un faible SSE associ diff rents facteurs de stress familiaux tels que l isolement et la monoparentalit favorisent le d veloppement des probl mes de comportements dans la mesure o ces facteurs d adversit influencent les pratiques parentales Des conditions de vie difficiles sont fr quemment associ es des pratiques parentales coercitives Hoff Ginsberg amp Tardif 1995 Puis Dodge et Feldman 1990 mentionne que les enfants agressifs d veloppement fr quemment des relations coercitives avec leurs professeurs ou leurs ducateurs Ils re oivent habituellement moins de soutien et davantage de critiques de la part de leur professeur Par ailleurs
65. nfants No de l activit de g n ralisation Qualifier la participation des enfants cibl s en regard de leur participation cette activit ainsi que la participation globale des autres enfants du groupe Attribuer une note de 1 5 o 1 repr sente une participation m diocre et 5 une participation exemplaire Pr noms de l enfant cibl Qualit de sa participation 2 3 Participation globale du groupe d enfants 102 Annexe G 103 Journal de bord Mise en uvre volet ducatrice Date Dur e de la rencontre Th mes abord s Bref r sum de la rencontre Interventions propos es lors de la rencontre 104 Retour sur les interventions propos es lors de la rencontre pr c dente Cette strat gie est elle efficace Oui Non Cette strat gie est elle efficace Oui Non Cette strat gie est elle efficace Oui Non Cette strat gie est elle efficace Oui Non Date Date Date 105 Cette strat gie est elle efficace Oui Rencontre Degr de pr paration de l ducatrice Degr de participation Enthousiasme Degr de pr paration de l ducatrice Degr de participation Enthousiasme Degr de pr paration de l ducatrice Degr de participation Enthousiasme Non Grille d valuation 5 Ne s applique pas Ne s app
66. niquer leurs motions 1 2 prendre contact avec les autres de mani re ad quate 1 3 identifier ce que les autres ressentent 1 4 proposer de l aide leurs camarades 1 5 partager leurs jouets 1 6 inviter leurs pairs jouer avec eux et 1 7 g rer leur col re Deuxi mement la mise en place du projet vise galement favoriser l int gration des enfants cibl s au sein de leur groupe de pairs L objectif sp cifique associ ce deuxi me objectif g n ral est 2 1 Les enfants cibl s seront plus souvent identifi s comme pair favori par les autres enfants du groupe 2 1 3 Animateurs L animation des ateliers du volet enfant est prise en charge par l tudiante responsable du projet et l ducatrice du groupe d enfants Malgr le fait que l tudiante n ait jamais anim les ateliers du programme Fluppy elle juge poss der les comp tences requises puisque durant l ann e 2007 2008 elle a 29 implant un programme similaire le programme Brindami dans le CPE Par ailleurs compte tenu qu elle a effectu une ann e de stage dans ce CPE elle conna t bien les enfants du groupe ainsi que l ducatrice qui coanime avec elle L tudiante doit toutefois s assurer que sa coanimatrice se sente confiante dans ses nouveaux r les puisque celle ci n a jamais anim ce genre d ateliers Enfin l animation du volet ducatrice est galement prise en charge par l tudiante responsable du projet Compte tenu qu elle a d j
67. nt plus perturbateurs que leurs confr res ils n atteignaient pas le seuil clinique de comportements perturbateurs et encore moins de comportements agressifs Ainsi aucun des enfants s lectionn s ne poss de les caract ristiques recherch es dans le cadre de ce projet d intervention Ensuite le tableau 2 r f re aux donn es obtenues suite l envoi d un court sondage aux parents des enfants cibl s concernant leur SSE ainsi qu Page et au sexe de ces derniers Certaines donn es r colt es gr ce ce sondage ne figurent pas dans ce tableau soient que les trois enfants cibl s sont d origine qu b coise et qu aucun d entre eux ne re oit des services professionnels ou ne prend une quelconque m dication 47 Tableau 2 Donn es SSE des trois enfants cibl s Enfant Sexe ge au tat Civil Niveau de Niveaude Revenu cibl d but de des scolarit scolarit Familial l intervention parents m re p re Bobby M 4 ans et 10 Union de Universitaire Universitaire de mois fait 50 000 Laurie F 4anset9 Union de Universitaire Coll gial de mois fait 50 000 Victor M 4anset6 Unionde Coll gial Universitaire de mois fait 50 000 Enfin l ducatrice recevant le deuxi me volet de l intervention est une femme g e dans la mi trentaine qui travaille en CPE depuis une dizaine d ann es Elle est d ailleurs l ducatrice qui poss de le plus d anciennet dans le CPE o a lieu l intervention De
68. nte 31 2 1 6 Contexte temporel et dosage de l intervention Les auteurs du programme recommandent d implanter le volet enfant du programme Fluppy en raison d un atelier aux deux semaines Or certaines classes de maternelle ont exp riment l animation hebdomadaire Les enseignantes de ces classes ont dit pr f rer la formule acc l r e la formule bimensuelle Elles ont galement constat que les enfants avaient davantage de facilit effectuer des liens entre les diff rents ateliers Comeau 1999 En tenant compte de ces informations et de l obligation de mettre en place un projet d intervention s talant sur un maximum de trois mois la formule hebdomadaire s av re la plus ing nieuse Ainsi l implantation du volet enfant d bute la deuxi me semaine du mois de septembre 2008 et se termine la troisi me semaine du mois de d cembre 2008 Chaque atelier dure entre 20 et 30 minutes Pour ce qui est du volet ducatrice quatre rencontres de 45 minutes chacune sont pr vues et ce un intervalle de deux semaines Les rencontres sont pr vues le 25 septembre 2008 le 23 octobre 2008 le 6 novembre 2008 et le 26 novembre 2008 2 1 7 Strat gies de gestion des apprentissages La gestion des apprentissages des enfants s effectue par le biais de courtes histoires jou es par des marionnettes de jeux de r les de la pratique guid e du modelage du bricolage et de la participation active Compte tenu que les enfants d
69. ntes dont une surcharge de t ches l animation de ces activit s a accus un certain retard Alors que les auteurs du programme recommandent d animer les activit s de g n ralisation dans la semaine suivant la pr sentation des contenus de l atelier certaines d entre elles ont t anim es jusqu quatre semaines apr s la pr sentation des contenus associ s En r sum sur les 26 activit s pr vues seulement 18 ont t anim es dont neuf ont t anim es plus de deux semaines ou plus apr s l atelier correspondant Par ailleurs une certaine partie de la g n ralisation tait octroy e aux parents la fin des quinze ateliers le communiqu pr sent l annexe D a t exp di aux parents des trois enfants cibl s Deux de ces communiqu s ont t compl t s et retourn s au CPE Ces parents ont respectivement mentionn avoir lu quelques uns des communiqu s et avoir abord le participant avec leur enfant et avoir lu l ensemble des communiqu s et avoir abord le participant avec leur enfant Enfin les auteurs du programme recommandent d effectuer des r investissements des contenus pr sent s lors des ateliers dans le v cu quotidien de l enfant Malgr le fait que l ducatrice ait mentionn verbalement quelques exemples concrets de r investissements effectu s aupr s des trois enfants cibl s peu de traces de ceux ci se retrouvent dans la grille de cotation 50 pr vue cet effet
70. ol children the Early Risers program Journal of consulting and clinical psychology 69 614 626 Baumrind D 1989 Rearing competent children In W Damon Ed ChildDevelopment today and tomorrow pp 249 378 San Francisco Jossey Bass Bierman K L Coie J D Dodge K A Greenberg M Lochman J E amp McMahon R J 1999 Initial impact of the fast track prevention trial or conduct problems Il Classroom effects Journal of consulting and clinical psychology 67 648 657 Bierman K L amp Erath S A 2003 Promoting social competence in early Bierman childhood Prevention and early intervention programs In K McCartney amp D Philips Eds Handbook of early child development Blackwell London UK K L amp Erath S A 2004 Programmes de prevention et d intervention favorisant les relations positives entre pairs chez les jeunes enfants In R E Tremblay R G Barr amp Peters R V Eds Encyclop die sur le d veloppement des jeunes enfants Montr al QC Bierman K L Smoot D L amp Aumiller K 1993 Characteristics of agressive rejected agressive nonrejected and rejected nonagressive boys Child Development 64 139 151 Capuano F 1991 Fluppy Programme de promotion des habilet s sociales au pr scolaire www centrepsed qc ca Comeau M 1999 tat de situation sur l implantation du Programme Fluppy d entra nement aux habilet s sociales dans l
71. on enfant soit rencontr en entrevue individuelle une fois avant et une fois apr s le projet d une dur e de 15 minutes chaque rencontre et que certaines observations soient not es lors du v cu quotidien dans son groupe de pairs Toutes informations recueillies lors du projet demeurent confidentielles et seront d truites la fin de celui ci Signature du parent Date 113 Renseignements g n raux Pri re de r pondre chaque question R pondant du questionnaire M re P re Autre sp cifier Mon enfant Sexe F M Age pr cis ans mois Origine ethnique M dication pr sentement oui non Sp cifier Suivi pr sentement en psychologie en psycho ducation en orthophonie autre sp cifier Portrait de famille Etat civil Mari Union de fait C libataire S par Divorc Veuf Autre sp cifier Scolarit Encercler le plus haut niveau d ducation g n rale termin M re Primaire Secondaire Coll gial Universitaire 114 P re Primaire Secondaire Coll gial Universitaire Revenu familial Indiquez votre niveau de revenu annuel familial Moins de 9999 10 000 19 999 20 000 29 999 30 000 39 999 40 000 49 999 50 000 et plus 115 Annexe J Grille d valuation du comportement Nom de l enfant Comportements Date comp tences sociales 116 1 Partage ses jouets 2 Invite d autres amis
72. or en d montre l g rement plus lors de l valuation post test 70 60 ne ha a Sas Sh PE Re en it as 50 40 5 5 Bobby SS Laurie 20 Jo o ece Rangs percentiles Qo Oo 1 1 q 1 i 1 i T2 T35 Temps de mesure Figure 15 Rangs percentiles sur l chelle globale Adaptation g n rale La figure 15 trace le portrait des scores pr et post intervention des trois enfants cibl s sur l chelle globale Adaptation G n rale Ainsi alors que Bobby et de Laurie connaissent une faible am lioration au niveau de leur adaptation g n rale Victor pr sente un d clin relativement consid rable Cependant Victor se maintient dans la zone normative En somme parall lement aux diff rents scores obtenus aux chelles de base du PSA par chacun des enfants cibl s les scores aux chelles globales pr sentent des changements allant dans diverses directions stabilit augmentation et diminution De mani re individuelle Bobby ne d montre qu une seule d t rioration soit sur l chelle globale de Probl mes int rioris s Laurie quant elle pr sente le meilleur portrait M me si elle demeure stable sur l chelle globale des Comp tences sociales elle obtient des scores plus 71 lev s sur les trois autres chelles globales Enfin Victor exhibe les
73. ortements qu l origine 5 2 Liens entre les r sultats et les composantes de l intervention Comme il a t pr sent pr c demment le projet n a pas engendr les effets escompt s Il est possible d expliquer cet chec par l absence de participants r pondant aux crit res de s lection En effet puisque le projet tait orchestr pour s adresser a des enfants pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs de m me que de faibles comp tences sociales il est possible que la mise en place du projet favorisait le d veloppement d habilet s d j acquises par ces enfants L absence de participants r pondant aux crit res de s lection s explique par la fait que malgr l opinion des ducatrices l gard des enfants cibl s quant la r elle pr sence de comportement perturbateurs et ou agressifs l valuation PSA ne les classaient pas dans la zone clinique 10 percentile et moins Malgr tout ce projet a permis d valuer les cons quences de li sur des jeunes qui ne repr sentaient pas un seuil clinique d un probl me de comportements Les auteurs de ces programmes prennent plut t pour acquis que tous les enfants pr sentant des difficult s d adaptation ou non tirent profit d un programme universel puisqu ils am liorent leurs comp tences d j 77 acquises ou du moins les cristallisent Malheureusement certains r sultats n gatifs obtenus dans ce projet et plus particuli rement ceu
74. part au projet Le groupe d enfants de l ducatrice la plus motiv e est devenu le groupe recevant les ateliers d entra nement aux habilet s sociales et l ducatrice s est vue attribuer la responsabilit de coanimer ces ateliers Par le fait m me cette ducatrice est devenue la participante du deuxi me volet de l intervention le volet ducatrice Pour ce qui est des trois enfants cibl s par l intervention les r sultats de l valuation effectu e en avril 2008 ont permis de d pister l enfant pr sentant le profil le plus probl matique en regard des chelles globales Comp tences sociales et Probl mes ext rioris s du PSA Cet enfant a t automatiquement int gr dans le groupe d enfant recevant 28 l intervention Quant la s lection des deux autres enfants cibl s les deux enfants du groupe pr sentant les scores les plus lev s concernant les probl mes ext rioris s au sein de ce groupe d enfants Bref les participants sont ces trois enfants cibl s ainsi que leur ducatrice 2 1 2 But et objectifs Ce qui est vis long terme par le projet est la pr vention du rejet des enfants perturbateurs et ou agressifs Le premier objectif g n ral de ce projet consiste augmenter les habilet s sociales d enfants d ge pr scolaire pr sentant des comportements agressifs et ou perturbateurs Pour ce faire les objectifs sp cifiques cibl s sont Les enfants cibl s augmenteront leurs capacit s 1 1 commu
75. plus elle a toujours travaill aupr s des enfants g s entre quatre et cinq ans Quant sa formation elle d tient un dipl me d tudes coll giales en ducation a la petite enfance ainsi que l accr ditation pour animer le programme Brindami 3 1 2 Programme et contenu Tel que planifi l ensemble des ateliers du programme Fluppy ont t anim s Toutefois suite des probl mes de sant chez l tudiante en charge du projet l atelier 8 et l atelier 9 ont t combin s Comme les contenus de ces deux ateliers sont compl mentaires il a t possible de les pr senter conjointement aux enfants lors d un seul atelier Concernant la conformit du contenu anim lors des quinze ateliers les pourcentages du contenu anim varient entre 64 et 100 x 90 t 30 48 Pour ce qui est du contenu abord lors des rencontres ducatrices tudiantes voici les diff rents th mes de discussion et les strat gies d intervention abord s la premi re rencontre l importance d instaurer une relation positive avec les enfants de s vir les comportements inad quats plut t que le jeune lui m me de souligner les forces de chaque enfant d implanter des limites claires dans le groupe d ignorer les comportements de recherche d attention de favoriser les gestes de r paration ainsi que d tablir des relations de confiance avec les parents Pour ce qui est de la deuxi me rencontre certains themes ont t de nouveau
76. portements perturbateurs et ou agressifs 16 1 1 4 Trajectoire d veloppementale des comportements perturbateurs et ou agressifs 17 1 2 SYNTH SE DES PROGRAMMES D ENTRA NEMENT AUX HABILET S SOCIALES 20 1 3 CHOIX DE L INTERVENTION PROPOS E unanimement 24 1 3 1 Justification du choix de l intervention sense 24 2 M THODOLOGIE nement inaa a a 27 2 1 DESCRIPTION ent de en a ann ns nr ol 2 1 1 Participants et recrutement munie a nu ones 27 2 1 2 But 2 28 2 13 Animate rS 28 21 4 Progr mmeet CONTENU 29 2 1 5 Contexte Spatial 30 2 1 6 Contexte temporel et dosage de l intervention mn 31 2 1 7 Strat gies de gestion des apprentissages mn OD 2 18 Strat gies de gestion des comportements nr 32 213 6006 32 2 1 10 Syst me des responsabilit s nn 33 2 1 11 Strat gies de transfert de la g n ralisation mms 34 2 1 12 Syst me de 76007110 55 7 0 444 444444444444 444444 4444444 44444 4444 44 36 2 2 M THODOLOGIE DE L VALUATION DE LA MISE EN UVRE 36 Table des mati res 2 2 1 M thodologie de l valuation de la mise en uvre volet enfant 36 2 2 2 M thodologie de l val
77. r sultats les plus n gatifs En fait il obtient des scores plus faibles lors du post test et ce pour les quatre chelles globales la lumi re de ces r sultats l intervention ne semble pas avoir eu un effet g n ral sur les scores des trois enfants cibl s sur les diff rentes chelles du PSA De mani re g n rale les enfants ont connu de faibles augmentations sur certaines chelles de m me que de l g res diminutions sur d autres Malgr ces changements ils demeurent tous dans la zone normative T 37 T 63 la suite du post test Puis la figure 16 repr sente les r sultats d coulant de l chelle de changement Celle chelle traduit les perceptions de l ducatrice quant aux changements survenus depuis la mise en place du projet noter que l chelle de changement fluctue entre 3 d t rioration lev e et 3 am lioration lev e De plus un score de 0 indique qu il n y a pas eu aucun changement soit que le comportement demeure stable 42 25 E Bobby Laurie D Victor Niveau de chagement Items Figure 16 R sultats l chelle de changement La figure 16 d montre qu en regard des perceptions de ducatrice aucun comportement n a connu de d terioation et ce pour l ensemble des enfants cibl s Effectivement 5 des comportements sont demeur s similaires 67 des comportements se sont l g rement am lior s et 28 des comportements ont connu une am liora
78. rajectoires d veloppementales sont plus mall ables au d but de la vie Shonkoff amp Philips 2000 Cette mall abilit se rapporte la fois a l enfant et ses relations Les enfants qui n ont pas d velopp d habilet s sociales peuvent devenir plus marginalis s la maternelle et s associer avec d autres pairs marginalis s Les mod les d viants sont ainsi renforc s et ces enfants sont plus risque de d velopper des probl mes ult rieurs Malgr le fait que les probl mes l adolescence semblent bien loin de la p riode pr scolaire l implantation de programmes d intervention pr coce a d montr des effets positifs long terme C est pourquoi la promotion des comp tences sociales doit tre la mission premi re de l ducation a la petite enfance Hendrick 1990 Selon les donn es empiriques deux types de programmes visant promouvoir le d veloppement des habilet s socio affectives des enfants d age pr scolaire s av rent efficaces les programmes universels et les programmes indiqu s Alors que les programmes universels ciblent le d veloppement socio affectif et les relations positives pour l ensemble des enfants d une classe les programmes indiqu s tentent de rem dier au manque d habilet s et de r duire les probl mes des enfants qui ont des retards socio affectifs et ou des perturbations comportementales Bierman et Erath 2003 sugg rent que les programmes indiqu s soient int gr s aux p
79. re la figure 10 les trois enfants cibl s voient leur score sur l chelle de base R sistant Coop ratif augmenter lors du post test Ainsi ils coop rent davantage avec leurs pairs En outre Laurie semble avoir fait le progr s le plus important 66 70 ue 60 _ ee 5 50 z a E u n FH 40 de PT ae ans FE rs a RP us dt gt _ 7 OO aay g Laurie L Victor 30 lt SS 2014 EE es ee ie pie 2 10 he GS 0 l T2 T35 Temps de mesure Figure 11 Rangs percentiles sur l chelle D pendant Autonome au PSA La figure 11 repr sente les r sultats obtenus pour les trois enfants cibl s sur l chelle D pendant Autonome Alors que les scores de Laurie et de Bobby se sont maintenus sur cette chelle celui de Victor y a r gress Malgr cela tous se maintiennent dans la zone normative De mani re g n rale les trois enfants cibl s ont connu des hausses et des baisses sur les diff rentes chelles de base du PSA Les scores de Bobby indiquent une meilleure adaptation en regard de la tol rance de l int gration et de la coop ration Par contre Bobby semble plus d prim anxieux agressif et go ste Concernant Laurie elle d montre une meilleure adaptation en ce qui a trait la tol rance la prosocialit et la coop ration
80. re stable 100 90 80 ere 70 60 50 40 Rangs percentiles 30 20 JOE SS ee T2 T35 Temps de mesure Figure 13 Rangs percentiles sur l chelle globale Probl mes int rioris s La figure 13 pr sente les score pr et post intervention des trois enfants cibl s sur l chelle globale Probl mes int rioris s Mis part Laurie qui conna t une l g re augmentation soit qu elle d montre moins de comportements t Victor vivent une baisse sur cette chelle Maigr ces changements Bobby et Laurie demeurent dans la zone normative Malheureusement alors que Victor se situait dans la zone d adaptation sup rieure 90 percentile et plus au pr test la r gression qu il vit au post test le ram ne la zone normative Bobby Laurie Victor 69 60 nt Ra oe ee vee a US Et 50 Bobby J j Laurie Victor 30 ee nee Dre een Rangs percentiles 20 foment e T2 T35 Temps de mesure Figure 14 Rangs percentiles sur l chelle globale Probl mes ext rioris s La figure 14 d montre les scores pr et post intervention des trois enfants cibl s sur l chelle globale Probl mes ext rioris s Les changements enregistr s pour les trois enfants cibl s sont faibles Cependant alors que Bobby et de Laurie pr sentent un peu moins de comportements ext rioris s Vict
81. rivil gier une approche multimodale C est pourquoi le programme PATHS a t exclu du choix final Il ne restait alors que deux programmes multimodales ncredible years et Fluppy Contrairement au programme ncredible years le programme Fluppy est bas sur une tude r alis e aupr s d une client le qu b coise Il est galement plus accessible Ce programme a donc t s lectionn Qui plus est le programme Fluppy utilise les techniques cognitives comportementales valu es comme tant les plus efficaces dans les programmes d entra nement aux habilet s sociales telles le modelage et le coaching instruction pratique guid e r troaction Enfin l implantation du programme Fluppy s inscrit tr s bien dans le nouveau programme ducatif de la Ministre Courchesne Minist re de la famille et des a n s 2007 En effet la mise en place du programme Fluppy favorise l atteinte de deux des six objectifs du programme ducatif soient favoriser l galit des chances et contribuer la socialisation des enfants Consid rant que le personnel du CPE o se d roule le projet souhaite remplir les nouveaux objectifs du programme ducatif du minist re l implantation du programme Fluppy fait l unanimit Par ailleurs il s av re plus difficile pour certaines ducatrices de travailler aupr s d enfants perturbateurs et ou agressifs Consid rant que le programme Fluppy poss de un volet ducatrice qui tend soutenir
82. rogrammes universels et ce dans le but de modifier la culture de la classe rendant ainsi tous les enfants plus 21 r ceptifs aux habilet s sociales naissantes et aux offres d amiti des enfants en difficult De cette fa on ils contribuent l acceptation par les pairs de tous les enfants Bierman amp Erath 2003 Les trois programmes pr sent s combinent ces deux mani res de faire Les programmes ayant d montr le plus haut taux d efficacit s appuient sur la th orie cognitivo b haviorale Landau amp Moore 1991 Ces programmes favorisent le d veloppement des habilet s de coop ration lors des jeux attendre son tour partager ses jouets jouer faire semblant et r agir positivement entre les pairs de langage et de communication converser avec les pairs sugg rer et laborer des th mes de jeux communs poser des questions r pondre des demandes de clarification et inviter les autres jouer de compr hension et de r gulation affectives identifier ses propres sentiments et ceux des autres r guler son affect quand on est excit ou contrari inhiber son motivit et faire face aux frustrations quotidiennes de m me que les habilet s de contr le de l agressivit et de r solutions de probl mes inhiber l agressivit r active g rer verbalement les conflits produire des solutions de rechange aux probl mes sociaux et n gocier avec les pairs Ainsi il est logique que les diff rents th mes pr
83. s ont fait l objet des valuations il est impossible de d partager l influence de la maturation de ces enfants sur les r sultats Qui plus est en raison de certaines contraintes propres au milieu il n a pas t possible de s informer des changements familiaux survenus entre le d but et la fin du projet qui auraient potentiellement pu influencer les r sultats La deuxi me limite du projet concerne la pr sence d outils d valuation maison au sein du protocole d valuation Malgr le fait que la majorit de 79 ces outils s inspire d instruments poss dant de bonnes qualit s psychom triques la fid lit et la validit de ces outils maison ne peuvent tre valu es donc reconnues L absence d instruments standardis s peut s expliquer par la difficult a se procurer des outils valuant les objectifs de ce projet Certains facteurs tels que la langue l accessibilit les normes de passation et les co ts n ont d ailleurs pas favoris l usage d instruments standardis s dans le protocole d valuation Une troisi me et derni re limite porte sur l exclusion de l intervention de lun des principaux facteurs de risque l aggravation des comportements perturbateurs et ou agressifs Ce facteur de risque repr sente les pratiques parentales inad quates Tremblay Gagnon Vitaro Leblanc Lariv e Charlebois et al 1991 tant donn que les interventions aupr s des parents ne sont pas d
84. s qui pr sentent de faibles habilet s sociales ont tendance tre plus agressifs et plus souvent rejet s par les pairs Ils r pondent habituellement ce rejet en devenant encore plus perturbateurs et ou agressifs Ces enfants agressifs semblent s emprisonner dans un cercle de rejet leurs comportements agressifs entrainent le rejet par les pairs qui son tour favorisent une augmentation des comportements agressifs Ce mod le de relations peut amener un enfant construire un mod le interne de relations sociales qui inclut les comportements 13 agressifs ce qui l am ne se comporter constamment de fa on agressive lors des interactions sociales Parall lement les enfants perturbateurs et ou agressifs d ge pr scolaire tendent s associer davantage des pairs perturbateurs Farver 1996 Ces associations renforcent les comportements ext rioris s puisqu ils sont valoris s au sein de ce groupe d enfants Ipso facto ces enfants adoptent plus de comportements perturbateurs et ou agressifs ce qui a pour effet d amplifier le cercle de rejet Les facteurs d adversit familiale et les pratiques parentales Le concept de style parental r f re 4 deux l ments la sensibilit parentale et le contr le parental Baumrind 1989 Alors que les enfants dont les parents sont chaleureux et sensibles d veloppent leurs comp tences sociales les enfants de parents utilisant des pratiques parentales coercitives se co
85. s du Centre de Psychologue Appliqu e Eron L D 1990 Understanding aggression Bulletin of the international society for research on aggression 12 5 9 Farver J A 1996 Agressive behavior in preschoolers social networks Do birds of feather flock together Early Childhood Research Quarterly 11 333 350 Gagnon C Groleau R Charlebois P Lariv e S amp Tremblay R E 1989 Habiiet s r soudre des probl mes interpersonnels chez les gar ons agressifs et des gar ons non agressifs Science et comportement 19 350 373 Greenberg M Kushe C amp Mihalic S F 1988 Blueprints for ViolencePrevention Book Ten Promoting Alternative Thinking Strategies PATHS Boulder Colo The Center for the Study and Prevention of Violence 84 Grignon R amp Laverdure J 1997 Programme de promotion des habilet s sociales au pr scolaire Implantation Laval du programme Fluppy ann e scolaire 1996 1997 Rapport d valuation Direction de la sant publique R gie r gionale de la Sant et des Services sociaux de Laval 13 Guerra N G Huesmann L R Tolan P H Van Acker R amp Eron L D 1995 Stressful events and individual beliefs as correlates of economic disadvantage and aggression among urban children Journal of consulting and clinical psychology 63 518 528 Hendrick J 1990 Total learning Developmental curriculum for the young child Colombus NY Merrill Pub Hoff G
86. scut es aupr s des enfants cibl s 36 2 1 12 Syst me de reconnaissance L usage du renforcement positif des comportements appropri s se fait en tout temps soit durant les ateliers mais galement dans le v cu quotidien des enfants sous forme de f licitations verbales en provenance de Fluppy des animateurs et des ducateurs De plus dans certains cas les animateurs utilisent des renforcements mat riels pour favoriser la g n ralisation des acquis au quotidien Par exemple la suite de l atelier 6 les enfants re oivent le m daillon prendre contact sur lesquels les animateurs ajoutent des autocollants lorsque les enfants entrent en contact de mani re positive avec un camarade Finalement le syst me de reconnaissance pour le volet ducatrice repose sur les encouragements que l tudiante donne celle ci lorsqu elle applique les strat gies labor es aupr s des enfants cibles 2 2 M thodologie de l valuation de la mise en uvre 2 2 1 M thodologie de l valuation de la mise en uvre volet enfant Tout d abord la conformit de l animation des quinze ateliers du programme d entra nement aux habilet s sociales est valu e par les animatrices Apr s chaque atelier les animatrices cochent chaque l ment de contenu anim sur les grilles pr vues cet effet voir annexe B Des pourcentages sont ensuite calcul s afin de conna tre le pourcentage de contenu qui a bel et bien t pr sent
87. seur ou l ducateur en CPE tels qu un niveau lev d encouragements un horaire et des r gles pr visibles des pratiques disciplinaires constantes et coh rentes ainsi que des strat gies d enseignement proactives peut r duire les comportements agressifs et le rejet des enfants Webster Stratton Reid amp Hammond 2001 1 1 3 Les cons quences de l adoption de comportements perturbateurs et ou agressifs D s la petite enfance les enfants pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs font face au rejet de la part de leurs camarades Ce rejet est d ailleurs susceptible de perdurer tout au long de leur scolarisation Bierman Smoot amp Aumiller 1993 Un ventail de probl mes scolaires y succ dera tels que des difficult s d apprentissage des checs scolaires des relations professeurs l ves n gatives une d motivation et d sint ressement Ces nombreux probl mes peuvent conduire le jeune au d crochage scolaire Janosz Fallu amp Deniger 2000 Finalement sans intervention efficace le jeune peut d velopper des troubles ext rioris s plus importants comme la d linquance les conduites antisociales et la criminalit l ge adulte Lochman amp CPPRG 1995 17 1 1 4 Trajectoire d veloppementale des comportements perturbateurs et ou agressifs Certains facteurs de risque sont susceptibles de modeler la trajectoire conduisant l adoption de comportements perturbateurs et ou agressifs
88. sont pr sent s Pour ce faire les donn es collect es lors de l valuation pr intervention sont compar es celles obtenues lors de l valuation post intervention Ensuite les tendances d coulant de l chelle de changements qui valuent les changements dans les comportements vis s par les objectifs sp cifiques 1 1 1 7 sont d crites Enfin afin d observer l influence du projet sur l int gration des enfants cibl s au sein de leur groupe de pairs 2 Objectif g n ral les scores de pr f rence sociale de nos trois enfants cibl s du pr test ceux du post test sont compar s 4 2 R sultats Premi rement les figures 2 et 3 illustrent les tendances comportementales des trois enfants cibl s au niveau des deux chelles de la Grille d valuation du comportement soient l chelle de comp tence sociale constitu e des items 1 2 3 8 9 et 10 et l chelle de comportements 57 perturbateurs et ou agressifs constitu e des items 4 5 6 et 7 Pour ce faire un score moyen par chelle a t calcul pour chaque temps de mesure A noter que la p riode tablissant le niveau de base des enfants se situe entre T3 et T7 une ligne pointill e indique la fin de la p riode de niveau de base Qui plus est puisque les scores des items n gatifs ont t invers s l augmentation des comportements est souhaitable Bobby Laurie Victor Echelle de cotation
89. st obtient le r sultat le plus faible au post test Bobby voit galement son score sur cette chelle diminuer mais de fa on moins importante que Laurie Enfin alors que les scores pr test des trois enfants cibl s pr sentaient des carts importants ceux du post test sont fort similaires 64 70 See ee ee 60 lt 50 ee 3 me j ites gt Bobby 8 2 Laurie 8 Victor 30 a 20 J a 3 10 ee gt 0 _ T2 T35 Temps de mesure Figure 9 Rangs percentiles sur l chelle de base go ste Prosocial au PSA La figure 9 rel ve les scores pr et post test des trois enfants cibl s sur l chelle de base Egoiste Prosocial Laurie d montre d ailleurs un plus grand nombre de comportements prosociaux au post test Alors que Victor et Bobby ont obtenu des scores identiques au pr test le premier prouve une petite augmentation lors du post test et le second une faible diminution se rapprochant ainsi de la zone pathologique 65 70 Se 60 ee ne ee ee i a 50 40 AS Re Rangs percentiles 20 4 oe 80007 Laurie T2 T35 Temps de mesure Figure 10 Rangs percentiles sur l chelle R sistant Coop ratif au PSA Comme le d mont
90. te le nombre d ateliers et d activit s de g n ralisation 51 auxquels chaque enfant cibl a pris part En moyenne ils ont particip 15 activit s de g n ralisation Tableau 3 Degr d exposition des enfants cibl s Nombre d ateliers sur 14 Nombres d activit s de g n ralisation sur 18 1 Bobby 12 16 2 Laurie 13 15 3 Victor 14 15 3 2 2 La qualit de la participation des participants Le tableau 4 pr sente les moyennes ainsi que les cart type obtenus l aide des grilles qualifiant la participation des enfants Alors qu un score de 1 repr sente une participation m diocre et qu un score de 5 une participation exemplaire il est possible de qualifier la participation des enfants cibl s moyennes varient entre 3 33 et 4 15 de m me que la participation globale du groupe de pairs moyenne 3 93 aux ateliers de bonnes Pour ce qui est de la participation des enfants cibl s moyennes varient entre 2 88 et 3 33 et celle du groupe de pairs moyenne 3 63 lors des activit s de g n ralisation celles ci peuvent galement tre qualifi es de bonnes 52 Tableau 4 Qualit de la participation des enfants Qualit de la Qualit de la Score participation lors des participation lors des global de ateliers activit s de participation g n ralisation Moyenne E T Moyenne E T 1 Bobby 3 33 0 76 2 88 0 68 3 07 2 Laurie 4 15 0 36 3 33 0 47 3
91. th mes abord s dans ces rencontres soient les strat gies de gestion de classe visant la diminution des comportements inad quats la promotion des relations positives avec les enfants difficiles la promotion des habilet s sociales gr ce aux encouragements et aux renforcements positifs les strat gies pour diminuer les comportements perturbateurs et agressifs ainsi que la mise en place d une approche collaborative avec les parents De plus il est possible qu un plan d intervention soit labor s il est jug n cessaire En r sum ce deuxi me volet vise permettre une adaptation harmonieuse des enfants pr sentant des comportements perturbateurs et ou agressifs au sein de son groupe mais galement que le climat du groupe soit positif et que les r gles de fonctionnement soient claires pour tous les enfants 2 1 5 Contexte spatial Les ateliers du programme d entra nement aux habilet s sociales prennent place dans le local du groupe d enfant s lectionn habituellement l endroit o a lieu la causerie quotidienne Les enfants y sont g n ralement assis en cercle sur un tapis est possible que certaines strat gies d apprentissage n cessitent un endroit plus optimal comme la table pour les bricolages De plus dans la mesure o certaines activit s exigent un plus grand espace la salle commune s av re un choix judicieux Enfin concernant le volet ducatrice les rencontres s effectuent dans le bureau de tudia
92. tion de conflits optimales Par contre une tude de Domitrovich Cortes et Greenberg 2006 r alis e aupr s d enfants de SSE faible n a pas permis de d montrer que l implantation du programme PATHS a produit les changements souhait s concernant les habilet s de r solution de conflits et le niveau de comportements agressifs Pour ce qui est du programme Incredible Years Dinosaur Social Skills and Problem Solving Curriculum l tude de Webster Stratton Reid et Stoolmiller 2006 montre que l implantation de ce programme a favoris le d veloppement des habilet s de coop ration de concentration de r gulation motionnelle de m me que les habilet s sociales Cependant compte tenu que la grande majorit des tudes valuant les effets du programme ncredible Years Dinosaur Social Skills and Problem Solving Curriculum se d roulent en laboratoire universitaire et que l implantation du programme est troitement supervis par ies auteurs du programme plusieurs chercheurs soul vent le manque de validit externe du programme Taylor Schmidt Pepler amp Hodgins 1998 Weisz Donenburg Han amp Weiss 1995 Puis vers la fin des ann es 1980 un groupe de chercheurs ont proc d l exp rimentation d un programme de pr vention aupr s de jeunes pr sentant 24 un niveau lev de probl mes de comportements Tremblay Pagani Kurtz Masse Vitaro et Pihl 1995 Des r sultas positifs notamment au niveau de la pr vention
93. tion moyenne Laurie est d ailleurs l enfant cibl qui d montre le plus grand nombre d am liorations moyennes Enfin le tableau 5 pr sente les scores de perception quant aux huit items de l valuation par les pairs de m me que les scores de pr f rence sociale Les donn es ayant le signe comme exposant repr sentent un changement favorable alors que celles pr sentant le signe indiquent un changement d favorable Par ailleurs les items suivis d un ast risque 73 d signent un comportement n gatif Une diminution est donc souhaitable Ainsi alors que Victor obtient plus de changements favorables que d favorables la situation est invers e pour Bobby et Laurie Pour ce qui est de l valuation sociom trique le score de pr f rence sociale de Victor augmente De plus m me si le score de Bobby demeure n gatif il a un l ger changement favorable Toutefois concernant Laurie il semble que son statut de pr f rence sociale qui tait positif lors du pr test soit devenu presqu aussi n gatif que celui de Bobby Tableau 5 Scores de perception et scores de pr f rence sociale au pr T2 et post test T35 Bobby Laurie Victor T2 T35 T2 T35 T2 135 Scores de perception Partage 0 0 0 0 0 14 0 14 Ne partage pas 1 1 0 14 0 043 0 14 Le plus de conflits 1 0 86 0 14 0 29 0 57 0 14 Le moins de 0 0 0 29 0 29 0 29 0 14 conflits Dit des mots 0
94. uation de la mise en uvre volet ducatrice nu 38 2 3 VALUATION DES EBB EI Se sa nn nat te name a 2 39 2 9 L DEVIS smart EA ME LM tn Rent MS les 39 2 3 2 Instruments d valuation et proc dure rm 40 3 EVALUATION DE LA MISE EN UVRE 44 4444 444444444444444 44 45 3 1 CONFORMIT ENTRE LE PR VU ET LE V CU usure 45 3 1 1 Caract ristiques des participants et recrutement res 45 3 1 2 Programme et contenu Te e a D D 47 3 1 3 Contexte temporel et dosage de l intervention nn 48 3 1 4 Strat gie de transfert de g n ralisation nn 49 3 1 5 Jugement global sur la conformit rm 50 3 2 R SULTATS OBTENUS RELATIFS AUX COMPOSANTES RETENUS 4 444 50 3 2 1 Degr d expositions nan ARR RE en ne et es 50 3 2 2 La qualit de la participation des participants nn nn 51 3 2 3 Niveau de satisfaction des participants sn 52 3 3 IMPLICATIONS L GARD DE L VALUATION DES EFFETS 53 4 EVALUATION DES EFFETS 56 4 1 STRAT GIE D ANALYSE rennes 56 AA R SULTATS Re RAT RE Re Rien a tn Sea eee 56 LT DISCUSSION FERRER Rennes see EP NU 74 5 1 JUGEMENT SUR L ATTEINTE DES OBJECTIFS sense 74 5 2 LIENS ENTRE LES R SULTATS ET LES COMPOSANTES DE L INTERVENTION mess 76 5 3 AVANTAGES ET LIMITES DE L INTERVENTION ET DE SON VALUATION 78 CONCLUSION
95. un abus de pouvoir Ils consid rent galement que la violence est de nature comportementale alors que l agressivit est une motivation instinctuelle non observable L agression est un comportement orient qui peut porter atteinte l int grit physique ou psychologique d un individu et qui est apprise par renforcement et par observation Paquette amp Malo 1998 Certains auteurs invoquent la th orie de l apprentissage social pour expliquer comment l agression est un comportement appris des parents des pairs ainsi que des m dias soit du milieu social de l enfant Lorsque les exp riences quotidiennes de l enfant lui enseignent que l agression est une mani re efficace approuv e ou r compens e de r gler ses probl mes celle ci devient quelque chose d habituel Selon Laurendeau Gagnon Lapointe et Beauregard 1989 les comportements agressifs sont des r ponses inappropri es impulsives et st r otyp es aux difficult s interpersonnelles et aux motions de col re ou de frustration qui les suscitent Ainsi il est plausible de poser l hypoth se que les comportements agressifs r sultent d un apprentissage largement d termin par des influences environnementales Des observations syst matiques permettent de dresser un portrait pr cis des comportements des enfants agressifs frapper taquiner crier humilier d sapprouver d truire commander tre n gatif refuser d ob ir et se 11 lamenter Les comportem
96. us abord s lors de l atelier de la semaine Cependant en raison de probl mes organisationnels seul le contenu des quinze ateliers fut re u De ce fait les activit s de g n ralisation ainsi que les communiqu s aux parents sont r alis s par l tudiante La forme de ceux ci s inspire grandement d un programme similaire le programme Brindami et leur contenu respecte celui abord lors des activit s Ainsi l activit de bricolage de la semaine 1 qui consiste demander aux enfants de dessiner un personnage triste f ch joyeux ou qui a peur est un rappel direct du contenu abord dans l atelier associ Enfin en dehors des quinze ateliers et des activit s de g n ralisation lorsque les enfants sont confront s des situations naturelles qui n cessitent d utiliser les strat gies enseign es l ducatrice les aide se rappeler ce que Fluppy leur a montr Le r le de r investissement des contenus enseign s dans les situations naturelles de la classe par l ducatrice constitue un l ment d terminant de la r elle int gration des concepts et des strat gies de r solution de conflits interpersonnels transmis aux enfants par Fluppy Dans le cas du volet ducatrice les strat gies de g n ralisation sont plus informelles puisque les besoins de l ducatrice ne sont pas connus Cependant chaque rencontre l tudiante et l ducatrice peuvent laborer un plan d action pour la mise en pratique des interventions di
97. velopmental Psychology 23 451 470 Rubin K H Bukowski W amp Parker J G 1998 Social withdrawal inhibition and sydness in childhood Conceptual and definitional issues In K H Rubin amp J B Asendorph Eds Social withdrawal inhibition and sydness in childhood pp 3 17 Hillslade NJ Lawrence Erlbaum Associates Shonkoff J P amp Philips D A 2000 From neurons to neighborhoods The science of early childhood development Washington DC National Academy Press Silver R B Measelle J R Armstrong J M amp Essex M J 2005 Trajectories of classroom externalizing behavior Contributions of 86 child characteristics and the teacher child relationship during the school transition Journal of School Psychology 43 39 60 Sims M Hutchins T amp Taylor M 1997 Conflict as social interaction Building relationship skills in child care settings Child and Youth Care 26 247 260 Snyder H 2001 Epidemiology o official offending In R Loeber amp D p Farrington Eds Child delinquents Development intervention and service needs pp 25 46 Thousand Oaks CA Sage Stage S A amp Quiroz D R 1997 A meta analysis of intervention to decrease disruptive classroom behaviour in public education settings School psychology review 26 333 368 Taylor T K Schmidt F Pepler D amp Hodgins C 1998 A comparaison of eclectic treatment with Webseter Stratton s p
98. x concernant l apparition de comportements int rioris s am nent certaines inqui tudes qui seraient fort pertinentes d investiguer dans de futures tudes Par ailleurs lors de pr c dentes implantations du programme Fluppy certaines enseignantes ont d clar avoir trouv plus ardu d implanter le programme aupr s des enfants g s de quatre ans Elles auraient trouv qu ils n taient pas assez matures affectivement et intellectuellement pour recevoir l enseignement de Fluppy Comeau 1999 Compte tenu que les participants de la pr sente implantation tait g de quatre ans il est juste de se demander si l ge de ces derniers ne repr sente pas un obstacle aux changements Par la suite lomission de l une des composantes centrales de l intervention soit l ensemble des strat gies de g n ralisation peut expliquer les faibles r sultats obtenus Dans les faits les auteurs de programmes destin s l entra nement aux habilet s sociales accordent une grande importance aux strat gies de g n ralisation puisqu ils soutiennent que les enfants d ge pr scolaire ne transf rent pas spontan ment les habilet s m me les plus simples apprises dans un contexte un autre contexte presque identique Ladd Price amp Hart 1988 Bref puisque la mise en place des trois strat gies de g n ralisation les activit s en classe les r investissements dans le quotidien et les rappels par les parents n a pas t des plus effici

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