Réponse 1 - Cour des comptes
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1. REPONSE DU MAIRE DE LA COMMUNE DE BOIS COLOMBES Cette r ponse jointe au rapport engage la seule responsabilit de son auteur conform ment aux dispositions de l article L 243 5 du Code des juridictions financi res Monsieur Jean Yves BERTUCCI Pr sident de la Chambre R gionale Des Comptes d Ile de France 6 Cours des Roches B P 226 Noisiel 9 5 NOV 2015 77441 Marne la Vall e Cedex 2 7 Courrier arriv e n A 4590 Chambi H gunale des Lompt s d Ile de France Bois Colombes le 4 novembre 2013 Objet Rapport d observations d finitives sur la gestion de la Commune de Bois Colombes Exercices 2006 et suivants Monsieur le Pr sident Je vous prie de bien vouloir trouver ci apr s la r ponse de la Ville de Bois Colombes au rapport d observations d finitives de la Chambre R gionale des Comptes portant sur la gestion de la Commune et r ceptionn en mairie le 30 septembre 2013 Depuis de nombreuses ann es la Ville de Bois Colombes a travaill avec pragmatisme tant sur ses projets que sur sa gestion et sur l organisation des services municipaux pour r pondre au mieux aux besoins actuels et futurs de sa population Dans un premier temps la Ville a su recr er sur la friche industrielle du quartier des Bruy res un p le d activit conomique indispensable la reconstitution de ses capacit s financi res dont le d veloppement se poursuit ce qui se traduit notamment par la d l2. es chelles de r mun ration dans la fonction publique Ainsi les heures suppl mentaires r mun r es ont galement t un moyen pour la collectivit de maintenir le pouvoir d achat de ses agents dans une p riode o celles ci taient d fiscalis es alors que la Ville aurait pu recourir des prestations de services pour effectuer certaines des missions r alis es par ce biais Par ailleurs au nombre des actions d j mises en uvre et de longue date le travail sur l absent isme et ses causes qu il s agisse de l laboration du document unique de la formation ou des dotations en quipement individuel de protection la ville s est depuis longtemps saisie de cette question complexe comme les r ponses pr c dentes apport es la Chambre ont pu l illustrer Enfin concernant l laboration et la diffusion d un guide interne des bonnes pratiques en mati re d achat public en raison de la tr s faible quantit de march s proc dure formalis e lanc e par la Commune sur l ann e 2012 seulement deux march s proc dure formalis e ont t conclus pour un total de 70 en t moigne la liste de l article 133 du code des march s publics publi e sur le site de la Commune qui en plus ne concerne que les march s sup rieurs 20 000 euros H T seul le mode d emploi des march s publics proc dure adapt e a t mis la disposition des services partenaires de la Direction des Affaires J
3. ivrance par le Pr fet de R gion l am nageur d un agr ment pour la construction de 50 000 m de bureaux suppl mentaires Parall lement la Ville a d velopp une politique visant proposer aux usagers les services n cessaires et adapt s au contexte urbain et social qui est le sien ainsi qu un cadre de vie de qualit De plus la municipalit a labor un programme de r habilitations et de cr ations des quipements publics communaux valu financi rement travers un Plan Pluriannuel d Investissement et a tiss des liens partenariaux aussi bien avec les collectivit s comme le Conseil g n ral et les communes voisines qu avec des organismes tels que la Caisse d allocation familiale le tr sor public ou de nombreuses associations afin d organiser et programmer son d veloppement de mani re concert e Dans ce cadre des priorit s et des choix ont t op r s sur la bases d tudes pr alables dont un certain nombre a t communiqu vos services celles ci portant aussi bien sur des aspects financiers que d mographiques et sociologiques afin d valuer les besoins comme les impacts des politiques publiques mises en uvre De m me des choix ont t effectu s sur les modalit s de gestion des services publics municipaux de mani re pragmatique au cas par cas en privil giant l efficacit la ma trise et la qualit du service rendu C est pourquoi la r gie directe a souvent t rete
4. n es un d veloppement important tant conomique que d mographique tout en menant une politique dynamique de service public en appliquant des r gles de gestions saines et conformes la r glementation en vigueur Soyez assur que dans un contexte socio conomique national et international difficile nous restons vigilants au respect des quilibres financiers de la Commune J esp re que les informations compl mentaires d velopp es ci dessus vous auront clair sur la bonne gestion de la Commune Je vous prie de croire Monsieur le Pr sident en l expression de ma sinc re consid ration Le Maire Nice pr sident du Congeil G h ral en ant HNCDes Hauts defSei ESS Yay gt l2 4 ER F3
5. ngag s dans la r daction de proc dures financi res et comptables compl tes il faut avoir conscience du temps et du travail que cela n cessite notamment pour en assurer l actualisation permanente Il y a donc un rapport tablir entre l efficacit et le travail qu un tel document suscite au regard de la dimension de la collectivit En ce qui concerne le partenariat avec le Tr sor Public depuis plusieurs mois un engagement partenarial est en cours d laboration entre le comptable public et la Commune portant sur quatre axes principaux dans un premier temps faciliter la vie de l ordonnateur en d veloppant en enrichissant et en d mat rialisant les changes 4 actions prioritaires ont t retenues portant essentiellement sur la circulation de l information et la d mat rialisation am liorer l efficacit des proc dures Encore une fois 4 actions ont t retenues dans un premier temps portant sur l optimisation des cha nes de paiement et recouvrement ainsi que sur les modalit s d encaissement la qualit comptable qui concerne 7 domaines le haut de bilan les comptes de tiers les engagements hors bilan les d lais la proc dure budg taire les comptes de charges et les comptes de produits et se d cline en 12 actions d velopper l expertise comptable comprenant des actions visant optimiser la gestion de la tr sorerie r aliser des analyses financi res et d velopper informa
6. nue comme mode de gestion lorsque cela semblait plus adapt laissant appara tre une masse salariale importante plut t que de confier la gestion du service public au secteur priv ce qui aurait eu pour cons quence de transf rer ces charges sur d autres chapitres du budget communal Cette gestion de la Commune en partenariat s av re efficiente tant en mati re comptable que financi re ou juridique si l on en juge par les r sultats du travail men par la Chambre lors du pr sent contr le Bien videmment des am liorations sont possibles et c est ainsi que parmi les recommandations contenues dans le rapport et ainsi que vous le soulignez un certain nombre d entre elles ont d j fait l objet d une mise uvre au sein des services municipaux et que d autres feront l objet de prochaines actions en fonction des moyens et des capacit s des services N anmoins et sans vouloir reprendre l int gralit des r ponses d j apport es par la commune la Chambre lors des changes pr c dents je souhaite revenir bri vement sur certains points Tout d abord concernant la gestion financi re de la Commune la Ville a privil gi un syst me centralis qui compte tenu des perp tuelles volutions de la r glementation s av re plus facilement adaptable et qui tient davantage compte de la croissante technicit tant comptable que juridique demand e aux agents qui assurent ces traitements Si les services se sont bien e
7. pr sentaient des diff rences importantes avec les notifications qui nous ont t communiqu es par la suite Pour illustrer concr tement ce propos une estimation de la Contribution sur la Valeur Ajout e des Entreprises faisant tat d un montant de 8 6 M pour 2013 nous a t transmise par les services de l tat en d cembre 2012 et c est finalement un montant de CVAE de 6 9 ME qui nous tait notifi au mois de f vrier 2013 Ainsi l insuffisance des informations que nous d tenons s ajoute l instabilit g n ralis e du cadre l gislatif de nos ressources et de nos charges qui ne concoure pas la fiabilisation de nos prospectives dont les sc narii se multiplient pour aboutir des hypoth ses parfois tellement contradictoires qu elles conf rent un caract re al atoire et impr cis la vision financi re que nous pouvons avoir des budgets futurs de la collectivit Ce constat est partag par de nombreuses collectivit s et EPCI et constitue une r elle difficult lorsque l on conna t les enjeux auxquels nous sommes confront s et les cons quences possibles sur la continuit de l action publique destination de nos populations Pour revenir bri vement sur les recommandations relatives aux heures suppl mentaires et au r gime indemnitaire il est important de souligner que ces d cisions sont intervenues dans le cadre d une politique nationale de gel du point d indice et de r vision tr s partielle d
8. tions et conseils en mati re de fiscalit Ces axes tant arr t s le comptable devrait transmettre tr s rapidement le projet d engagement formalis la Ville Sur un aspect plus technique la Ville proc de d ores et d j la constitution de provisions comme il est soulign dans le rapport de la Chambre et poursuit cette politique ainsi qu en atteste la pr vision d inscription d une provision cons quente lors de la d cision modificative n 1 au budget de la commune pour 2013 qui sera soumise au prochain Conseil Municipal et ceci dans le cadre d un jugement dont la Ville a fait appel Concernant les prospectives financi res un travail important d analyse poste par poste des volutions pr visibles de ceux ci est r alis selon diff rents sc narii Il faut toutefois observer que cet exercice s av re particuli rement complexe actuellement du fait des nombreuses modifications tant l gislatives que r glementaires qui concernent la fiscalit ou les diff rentes dotations vers es par l tat et participations d organismes comme la Caisse d Allocations Familiales De plus les diff rentes administrations charg es de la mise en uvre de ses nouvelles dispositions sont bien souvent elles m mes tardivement inform es et restent bien souvent dans le flou quant leurs modalit s d applications Ainsi les estimations d livr es par l administration fiscale lors de la r forme de la taxe professionnelle
9. uridiques et de l Achat Public de la collectivit Ce document est assimilable un guide interne des bonnes pratiques en mati re d achat public et de respect de la proc dure adapt e En effet par exemple les rubriques Comment proc der une bonne d finition des besoins Comment constituer un cahier des charges ou encore Qu implique la n gociation pour le service gestionnaire sont autant de conseils et d outils de bonne pratique en mati re d achat public destination des services partenaires Les proc dures formalis es sont quant elle men es directement par la DAJAP sachant que comme cela est mentionn la rubrique 7 1 Organisation du suivi de la commande publique du rapport la DAJAP choisit en amont la proc dure mettre en uvre La ville pr f rant dans ces cas sp cifiques qu une r flexion coll giale soit men e avec les directions la DAJAP et la direction g n rale pour d terminer la proc dure la plus adapt e dossier par dossier plut t que d appliquer sans r flexion le contenu d un guide qui ne peut envisager tous les aspects des diff rents cas de figure qui peuvent se pr senter La diversit des proc dures mises en uvre au sein de la collectivit accord cadre march en conception r alisation dialogue comp titif en t moigne En conclusion comme le souligne le rapport que vous m avez transmis la ville de Bois Colombes a connu ces derni res an
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