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Tâche 4.2. Évaluations des qualités créatives, de la performance
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1. AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 T che 4 2 valuations des qualit s cr atives de la performance cr ative et caract risation de la cr ativit volutionnaire R alis par Nicolas Gregori et Lara Schmitt SITCOM InterPsy L objectif de cette t che est d observer la cr ativit dans un environnement d cisionnel complexe en re courant un protocole d observation et d valuation des performances des objets con us Il s agit d valuer le processus cr atif lui m me car c est ce processus et non pas seulement les r sultats obtenus qui supportent ou non la cr ativit des acteurs m me si les r sultats peuvent eux m mes faire l objet d une valuation en termes de cr ativit La situation a volu entre le projet propos et sa mise en place effective En effet ce n est pas un mais deux outils qui ont t d velopp s et soumis aux analyses Si le protocole d observation est iden tique dans les deux cas la quantit d analyses produire est elle tr s largement augment avec un potentiel humain identique Par ailleurs cela a g n r un temps de d veloppement plus long qui a re cul d autant les premi res observations Dans le projet initial les premi res observations automne 2011 devaient permettre de relever des points cruciaux pour le d velop
2. n cessit de conduire une r flexion sur le dispositif socio technique global comprenant certes l environnement num rique lui m me mais aussi les conditions et les objectifs de son utilisation surtout si l on songe une utilisation dans un cadre p dagogique 36 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME LA CR ATION PROCESSUS ACTEURS OBJETS CONTEXTES 6 ANNEXES Annexe 1 Programme de travail Annexe 2 Manuel de formation EcCoGen L Annexe 3 Questionnaires post session Annexe 4 R sultats des questionnaires post session T che 4 2 VERSION DU F EcCoGen D CEMBRE 2012 37 37
3. CEMBRE 2012 soit pour lire le num ro soit pour prendre connaissance des performances puis le plus souvent rezoomer pour reprendre le cours de l observation en cours On observe ces op rations de d zoome pour prendre de l information 9 fois pour BIL 18 fois pour B2L Une explication de cette diff rence entre B1L et B2L peut se trouver dans l observation suivante Les bin mes B1L et B2L n utilisent pas de la m me fa on les diff rentes vues Figure 6 et Figure 7 Ainsi B2L passe proportionnellement plus de temps en V3DZ la ou les informations sont manquantes que ne le fait B1L De sorte que B1L a plus souvent sous les yeux les num ros des individus ainsi que les valeurs de performances Pour obtenir ces informations B2L est en revanche contraint de d zoomer pour les obtenir Cette activit de d zomme rezomme appara t d ailleurs dans le temps moyen assez court 11 sec que B2L consacre a V3D expliqu par le fait que le passage dans cette vue n est tres souvent que d une a deux secondes le temps de d zoomer pour prendre de l information Dur e totale 40 Dur e moyenne 30 40 20 30 10 20 T 10 V3 P vs o V3D veu Th E B E e E 61 E e Figure 6 Temps total et moyen dans chacune des vues pour B1 et B2 B1 Dur e moyenne B2 Dur e moyenne V9 V3D V3DZ v V3D V30Z Figure 7 Proportion des temps dans chacune des vues pour B1L et B2L Pour caract riser ces diffi
4. deux types d interfaces sur EcCoGen L qui correspondent en fait trois situations diff rentes L interface principale Figure 3 permet de param trer notamment le nombre de niveaux du b timent en cr ation ou encore le nombre de g n rations produites chaque tape sur le bas de l interface On y voit galement la l gende des param tres utilis s en haut gauche Ceux qui sont utilis s dans ce prototype sont les param tres de compacit rouge d nergie vert et d ombres port es bleu L espace principal est celui des neuf meilleurs individus g n r s lors d une tape step Ils pivotent tous en m me temps et les trois performances cit es avant apparaissent dans chacun des cadres Figure 3 Vue des 9 individus V9 Cette vue doit donc permettre aux utilisateurs de comparer les neuf individus tant du point de vue de la forme que de celui des performances Les deux colonnes de droite 12 cases permettent de mettre de c t des coups de c ur afin de les conserver avant de relancer un calcul La forme de ces coups de c ur n volue donc pas au cours des tapes successives et leurs performances non plus Enfin il est possible de s lectionner un ou plusieurs individus avant de lancer un calcul le cadre dans lequel il appara t est surlign de rouge que cet individu soit l un des neuf de la fen tre principale ou l un des coups de c ur La vue en 3D Figure 4 permet d observer l un des indi
5. rimentation Temps 2 3 et 4 Lendemain matin de l exp rimentation Temps 5 Nancy Veille de l exp rimentation Temps 1 Jour de l exp rimentation Temps 2 3 4 et 5 1 2 ENSEIGNEMENTS M THODOLOGOQUES Nous avions planifi un sixi me temps consacr des auto confrontations simples et crois es Etant donn les contraintes li es mise en place du projet nous avons d y renoncer En revanche nous avons fait voluer la s ance de debriefing Initialement nous avions planifi 2 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 de rencontrer les bin mes s par ment Nous avons finalement choisi de faire t mpigner les bin mes au cours d une m me session Si cela ne permet pas d entrer aussi finement dans des perceptions propres chacun des bin mes cela a en revanche l avantage de croiser les exp riences et de nourrir un dialogue entre eux C est pourquoi en introduction de s ance nous leur avons demand de rendre compte de leur travail non pas en s adressant aux partenaires mais en le pr sentant l autre bin me L objectif tait d viter un discours de rationalisation pour favoriser ce que les tenants de l auto confrontation crois e appellent le r adressage c est dire le fait que le discours ne serve pas uniquement d crire des actions ou des repr sentat
6. 015 017 1 21 43 25 fin du calcul 3 09 00 fin de s ance 16 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME LA CR ATION PROCESSUS ACTEURS OBJETS CONTEXTES T che 4 2 VERSION DU LEcCoGen D CEMBRE 2012 Tableau 2 Commandes de B2L sur l interface V9 Bin me 2 Lyon Temps N G n Action tages G n rations S lection Coup coeur 0 00 43 11 lance le calcul 7 5 0 03 24 fin du calcul 0 07 50 initialise 0 07 59 21 lance le calcul 5 5 0 08 27 fin du calcul 0 08 44 22 lance le calcul 5 5 0 11 07 fin du calcul 0 20 15 23 lance le calcul 5 5 O1 05 06 0 22 39 fin du calcul 0 27 19 24 lance le calcul 5 5 03 09 0 31 48 fin du calcul 0 33 15 cp de coeur 06 gt 014 0 38 35 25 lance le calcul 5 5 O1 03 014 0 40 41 fin du calcul 0 44 32 26 lance le calcul 5 5 03 014 0 46 37 fin du calcul 0 53 00 cp de coeur 04 gt 016 0 53 11 27 lance le calcul 5 5 0 55 07 fin du calcul 0 59 00 sauvegarde 014 016 1 01 20 initialise 1 01 33 31 lance le calcul 3 5 1 01 57 fin du calcul 1 02 33 initialise 1 02 35 41 lance le calcul 3 5 1 02 59 fin du calcul 1 04 43 42 lance le calcul 3 5 04 05 1 06 32 fin du calcul 1 08 10 initialise 1 08 13 51 lance le calcul 4 5 1 08 40 fin du calcul 1 11 29 cp de coeur 08 gt 018 1 11 39 52 lance le calcul 4 5 08 1 13 54 fin du calcul 1 16 25 sauvegarde 07 1 18 02 53 lance le calcul 4 5 1 20 10 fin du calcul 1 20 56 sauvegarde
7. 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS Version DU A CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Selon SK1L EcCoGen L fournit des indices sur la performance nerg tique des solutions indices qu il faut identifier afin de les extraire pour construire une solution satisfaisante Il convient donc de s affranchir d EcCoGen L Autrement dit ce sont deux conceptions qui s opposent Selon EC1L EcCoGen L est un programme suivre pour la conception d une solution Selon SK1L EcCoGen L est une ressource pour le d veloppement de la solution Ces deux positions sont en confrontation et c est SKIL qui l emporte gr ce au raisonnement syllogistique suivant Si EcCoGen L est un programme alors il ne faut pas modifier l objet s lectionn Or l objet s lectionn sera n cessairement modifi Donc EcCoGen L n est pas un programme La position d EC1L EcCoGen L est un programme n est donc pas valide ce qu ECIL accepte Des deux propositions ne reste donc que celle de SK1L qui en cons quence devient valide jusqu ce que ventuellement mais ce ne sera pas le cas une autre proposition soit discut e EcCoGen L est une ressource Et si EcCoGen L est une ressource alors il convient d identifier les l ments ressources Dans les minutes qui suivent toujours dans la phase 22 B1L labore un mod le qui lui permet de structurer sa recherche formelle puis plus tard de d velopper sa solution EC1L explore l objet O7 Figure 8
8. B2L c est comme si c tait un ing nieur sur ces aspects l mais si on d borde sur ce qui touche l architecte a prend un peu de notre r le Cela leur permet d viter de recourir des formes intuitives en mati re nerg tique ce qui est le cas d ordinaire B1L on a des r sultats facilement et on peut r agir B2L on a des pr occupations nerg tiques mais c est pas facile d avoir un retour rapide ce que donne EcCoGen L Cela construit un sentiment de confiance envers EcCoGen L ou soulage une angoisse B2L concernant le d veloppement durable En effet les utilisateurs peuvent se dire que la solution ne sera pas catastrophique m me si c est pas la meilleure B2L Toutefois ce sentiment de confiance peut devenir un risque car il peut entra ner un manque de recul par rapport aux propositions du logiciel B2L B Comme support de cr ativit EcCoGen L ne fait pas que donner des informations il permet aussi de faire voluer une forme partir de mod les identifi s B2L et on les a fait travailler entre elles B2L tout le projet vient de la jonction entre ces deux masses qui viennent s appuyer par un ruban plut t opaque ruban qui provient de l observation des gabarits qu il EcCoGen L nous donnait et de ce que a nous voquait Il permet de projeter des usages et de croiser une approche environnementale avec une approche plus classique B2L ou e
9. O18 2 03 43 54 lance le calcul 4 5 2 06 47 fin du calcul 3 38 00 fin de s ance Les coups de c ur sont assez distribu s dans les deux cas certains tant assez pr coces notamment pour B1L mais disparaissant car ils ne sont pas sauvegard s lors de la r initialisation du syst me 3 2 DIFFICULT S LI ES AUX INTERFACES Les d fauts ergonomiques majeurs de ces fen tres ont t nonc s dans la pr sentation des interfaces R f rence des performances non explicite en V3D Disparition du num ro de l objet individu et de ces performances en V3DZ Ces d fauts sont confirm s par les individus explicitement lors du debriefing point 2 2 mais surtout par leurs actions en situation de conception C est ainsi que l on observe que les utilisateurs ont dans chacune des situations d faire une fois un retour en V9 depuis la vue V3D pour donner du sens aux couleurs des carr s de performance qui apparaissent dans cette derniere vue Mais le d faut le plus manifeste est celui qui concerne la disparition des num ros et des indications de performance en V3RZ Ainsi on observe que les deux bin mes B1L et B2L s interrogent r guli rement sur l objet qu ils sont en train d valuer lorsqu ils sont en V3DZ L op ration acquise en situation pour les deux bin mes consiste d zoomer 17 37 ia PROGRAMME LA CR ATION T che 4 2 N PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU N eds EcCoGen D
10. Objet O7 valu par EC1L Figure 8 en vue V3DZ objet qu elle value ainsi 0 37 48 ECIL celui l il est pas mal mais t as pas assez de trucs au sol Figure 8 Objet O7 valu par ECIL La contrainte fondamentale d empreinte au sol n est donc pas satisfaite Cependant EC11 poursuit en interpr tant cette forme au moyen d un dessin D4 Figure 9 24 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 OE Po LG qu Figure 9 Extrait du calque D4 0 37 51 ECIL la limite si tes commerces ils sont clat s que t aies par exemple un truc central au milieu de ta parcelle ECIL dessine sur D4 ECIL donc du coup a te fait toute une promenade couverte entre les magasins a peut tre pas mal ca mais du coup il faut trouver un SKIL et ici la coupe a peut tre ca avec la terrasse priv e ECIL pour les bureaux oui SKIL ah c est cool ECIL a peut tre vraiment cool ouais SKIL du coup c tait quel objet qui t a inspir ECIL c est a c est le 7 SKIL alors garde le ECIL mais euh il est pas optimum quoi il est pas c est plus ou moins l id e quoi SKIL etil y a l autre truc qui est avec une morphologie similaire avec la m me performance ECIL ah parce que la 7 du coup la performance ECIL d zoome en V3D SKIL c est pas terrible ECIL c est pas s
11. SC NARIO Les bin mes ont voqu les limites du sc nario en voquant essentiellement la dur e jug e trop courte pour vraiment tester plusieurs types de solutions B1L et B2L ce qui explique qu ils aient assez peu fait tourner EcCoGen L sur plusieurs g n rations Cette dur e trop faible ne permet pas de trop jouer avec EcCoGen L elle engage les utilisateurs chercher l efficacit B1L et B2L Le risque de mettre la solution en d veloppement en cause est jug trop important par B1L et B2L si EcCoGen L avait t relanc trop tardivement ou alors que la solution tait d j bien engag e Par ailleurs plus de temps permettrait aussi de mieux comprendre le fonctionnement d EcCoGen L entre les g n rations Ce test sur un temps plus long pourrait avoir lieu dans un autre cadre p dagogique 2 3 RETOURS DES BIN MES LORS DU DEBRIEFING ECCOGEN N Les m mes l ments sont discut s propos du debriefing organis dans le cadre de l utilisation d EcCoGen N Cependant EcCoGen N est trait dans son aspect int gr liant 10 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Voutil volutionnaire lui m me mais aussi les deux environnements associ s Rhino et Grasshopper 2 3 1 MosiLisation D EcCoGen N A Comme support de d cision Une caract ristique importante d EcCoGen N est qu il
12. alors il permet soit de proposer des solutions cr atives pour les l ments non d finis soit d accompagner le d veloppement de ces formes d j pens es A Cas de BIN Tr s rapidement 0 03 30 BIN opte pour une forme de b timent qui sera soit en T soit en L Au gr des discussions et des dessins une forme en C est voqu sur la barre du L ou du T que l on retrouve dans la proposition finale Figure 15 C est ainsi qu apr s 11 minutes BIN s accord sur le fait qu ils ont la forme g n rale de leur b timent Reste d velopper les bureaux et en moins de 15 minutes le profil g n ral de la forme est arr t qui allie toutefois entre le C et le T Sur la Figure 2 on voit que le travail d esquisse s arr te ce moment et qu une phase de travail sur l ensemble Rhino Grasshopper d bute qui mobilise le bin me pendant 25 minutes environ Une nouvelle phase prend place au cours de laquelle on observe des allers et retours entre ces deux environnements et une activit d esquisse d avoir travaill en bin me ce qu ils expliquent par la n cessit de faire du consensus Mais ce qu ils r alisent dans les sessions de travail est autre chose Dans l exemple du point 3 3 3 nous avons montr l entrelacement de la dynamique cognitive et cr atrice Cet exemple n est pas le seul et l on observe de nombreuses reprises ce jeu interactionnel au cours duquel l activit cr atrice et les lev es d obstacles se nourrissen
13. m mes de la faire voluer pour prendre en compte les r sultats des calculs en cours mais cela pose deux sortes de problemes D une part le bouton de rafra chissement n est pas sur l interface elle m me mais dans une bo te de dialogue flottante qu il faut afficher l cran Cela n incite pas au rafraichissement D autre part les utilisateurs ne disposent pas d espace pour m moriser ou placer des individus qu ils souhaitent conserver Dans les deux cas observ s ils ont t contraints de noter ces objets ainsi que leurs performances sur une feuille pour non seulement en conserver la trace mais aussi la forme Le dessin D4 du B2N en est une parfaite illustration Figure 14 Ajoutons que BIN a t confront un probl me d affichage des r sultats sur EcCoGen N durant plusieurs minutes seuls deux trois individus taient affich s au lieu des neuf pour la seule raison d couverte par hasard que la fen tre n tait pas suffisamment agrandie l cran Durant ces longues minutes RH2N a rafra chi l cran de nombreuses reprises ou a tent de voir si Grasshopper tait correctement connect 29 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Figure 14 Conservation de 4 objets EcCoGen N Dessin D4 La vue des r sultats dans EcCoGen N est insatisfaisante selon BIN et B2N car elle n
14. permet de discriminer la performance des solutions labor es par les bin mes B1N finalement sans gradins et sans masque car la meilleure solution donn e par l outil ceux sans gradins taient mieux not s donc on a supprim les gradins Comme c tait le cas pour EcCoGen L EcCoGen N produit un sentiment de confiance que l on peut faire l outil B2N on peut tester quelque chose tout en tant s r qu on ne fait pas n importe quoi Notamment parce qu il permet de v rifier rapidement si on est dans le bon chemin du point de vue nerg tique La d cision n est cependant pas n cessairement pilot e par EcCoGen N car BIN comme B2N ont t confront s une performance faible des gradins ce qui a conduit leur abandon pour BIN mais leur maintien pour B2N car a a anim un peu la forme au lieu d avoir quelque chose de lisse B Comme support de cr ativit L int r t d EcCoGen N en termes de cr ativit est qu il permet d utiliser beaucoup de fonctionnalit s BIN ou encore que les utilisateurs sont confront s a une accumulation d individus qui sugg re des formes B1N Ces formes sont plus ou moins originales mais ne n cessitent pas d tre justifi es B2N faire des formes qu on aurait pas fait finalement la forme elle a un peu t pos e l par hasard dans un projet on essaie de justifier pourquoi Ainsi la solution d velopp e appara t cr ative BIN l arc e
15. quence de param trage de Grasshopper est lanc e pour dessiner cet arc Elle dure plus d une demi heure parce qu au sein de BIN seul RHIN ma trise ce logiciel mais ne le ma trise que partiellement Nous avons ici l illustration de la strat gie de BIN qui a consist d finir une forme au pr alable et recourir EcCoGen N pour r pondre une question pos e sur les caract ristiques nerg tiques de l arc qu ils ont imagin ou sur l utilit des gradins EC2N l a rappel lors du debriefing nous l outil a beaucoup moins d cid de le forme L influence d EcCoGen N est alors relative la fermet des choix de conception r alis s L arc correspond un choix ferme argument n goci valid BIN va chercher dans EcCoGen N une solution optimale pour cet arc par rapport l tat de leur projet Les gradins sont une ventualit pour B1N Ce que montre EcCoGen c est qu ils ne sont pas performants dans l tat actuel du projet Ils sont alors abandonn s B Cas de B2N La strat gie de B2N est diff rente Tout comme leurs coll gues EC2N et RH2N d finissent assez vite le rez de chauss e l o se trouve le supermarch Mais la phase de dialogue entre l ensemble Rhino Grasshopper et une activit d esquisse est plus longue que pour B1N Ce qu ils font c est fixer des points qui vont structurer la forme mais sans la contraindre on est loin de l quivalent de l arc On per oit cette form
16. veloppement en pond rer l importance Ils voudrait pouvoir bloquer des points d attraction par exemple pour imposer une certaine surface sur un niveau B1L et B2L pouvoir contraindre certains endroits Ils souhaiteraient galement pouvoir hi rarchiser la valeur des performances afin que l utilisateur ait connaissance des marges de man uvre et des blocs ne pas toucher B2L a rend la perception sur le volume propos plus facile et on a moins peur de voir tout s effondrer BIL l important c est pourquoi c est performant plut t que la masse en entier B Outil de v rification ou de comparaison Le besoin de contr ler les g n rations mais aussi la cr ativit am ne les bin mes penser un autre usage d EcCoGen_L celui de testeur nerg tique de solutions d velopp es par ailleurs par exemple dans Sketchup B1L Ce qui pourrait galement se faire par la mesure de l cart entre une solution issue d EcCoGen L et ce qu elle est devenue lorsqu elle a t retravaill e par ailleurs par exemple dans Sketchup B1L je mets dans EcCoGen et a me donne les performances par rapport ce que j ai chang B2L savoir si le compromis que tu as fait est acceptable Ainsi lorsque la conception est bien engag e EcCoGen L aurait une autre fonction celle de comparer de tester la solution en cours pour donner de l information en termes de performances nerg tiques 2 2 6 LIMITES DU
17. CHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 N PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES LEcCoGen D CEMBRE 2012 g E E E paa EcCoGen Lyon Bin me 2 97 mi Hd E m l w KIN EE I D5 EMI 111 Al E UN l s l AAA AAA a M0 TE g 3 _ a Le D13 D12 psi EcCoGen Lyon 1a Bin me 1 I D9 El pe uu D7 II D6 I D5 I a TN l D3 A I ER mi pa NT i ss 1 z gan aS aa e i ce Mil l LL 1h30 2h30 3h30 Si EcCoGen Nancy ma 57 Bin me 2 lll Ds LM Ds CE va EE o3 ENIN 11 IIl D2 UN 111 l o R LE O SL a E m J E L Expl A Calc c II l I EcCoGen Nancy Bin me 1 pr LR ITU IL GH e LL I l Expl Calc lt l EHI liE E m Ll eh3a 1h30 2h30 3h30 gt Mm 10 UR IM l pl Figure 2 D roulement des quatre sessions de travail 6 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 2 2 RETOURS DES BIN MES LORS DU DEBRIEFING EcCoGEN L Les informations qui figurent ci dessous sont directement extraites du debriefing commun r alis autour du projet EcCoGen L Plusieurs points sont discut s dans cette s ance qui renvoient la mobilisation d EcCoGen_L celle du logiciel compl mentaire Sketchup aux relations entre ces deux environnemen
18. CoGen N lui m me ne permet pas d en faire une valuation tr s pouss e du point de vue ergonomique A Lecture interpr tation des individus La lecture des individus est compliqu e B2N Ce quoi s ajoute le fait que les utilisateurs ne peuvent pas s orienter par rapport au site B2N la hauteur on ne voit pas trop sans l environnement BIN une vue sud aurait permis de mieux appr hender la courbe de la fa ade Par ailleurs les bin mes voquent leur mauvaise compr hension des interactions entre les param tres notamment parce que les ombres port es taient manquantes alors qu elles sont importantes B Interface Du point de vue de l interface elle m me les bin mes notent le manque de vues dans les r sultats 2 3 3 AM LIORATION D EcCoGEN N RHINO GRASSHOPPER A Strat gie volutionnaire Selon BIN et B2N il conviendrait d indiquer les ombres port es de l environnement sur l individu et celui de l individu sur l environnement Une am lioration pourrait galement consister dans le fait de donner la possibilit de fusionner des individus ayant le m me centre de gravit pour en cr er un seul B1N EcCoGen N doit permettre de v rifier que les utilisateurs ne s loignent pas de la performance nerg tique quand ils d veloppent le projet par ailleurs avec d autres environnements Il faudrait aussi pouvoir intervenir au niveau des tages pour ma triser mieux l volution des indiv
19. RCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 une hi rarchisation entre les contraintes d EcCoGen L ces trois crit res de performances et les contraintes donn es par le programme Nous analysons ces points en travaillant la construction des relations entre forme et performance 3 3 2 RELATIONS ENTRE FORMES ET PERFORMANCES L analyse du processus de choix des formes qui seront export es dans Sketchup pour d velopper la solution finalement pr sent e processus qui dure une heure trente environ fait ressortir quelques points cl s A Identification d une contrainte li e au programme La contrainte li e l emplacement du supermarch pose imm diatement un obstacle la recherche de solutions qui est faite initialement avec 7 tages car du fait de la superficie de l ensemble du projet trop peu d l ments sont au sol et beaucoup d autres volent c est dire sont isol s en l air Cela est galement vrai pour B2L qui rencontre le m me obstacle Il faut absolument trouver des solutions ayant suffisamment d l ments au sol Pour cela il faut diminuer le nombre d tages Pour B1L comme pour B2L le bon compromis sera de travailler avec 4 niveaux ce qui laisse suffisamment d l ments au sol tout en permettant de d gager des espaces de circulation et en termes de cr ativit de pouvoir observer des formes traduire en termes d ar
20. S F EcCoGen D CEMBRE 2012 2 1 2 Temps pass sur EcCoGen DUR E DE LA SESSION Ainsi que nous venons de le mentionner les environnements EcCoGen L et EcCoGen N sont mobilis s de fa ons tr s diff rentes sur les sessions de travail Figure 2 La dur e initiale 3 heures a t peu pr s respect e par chacun des bin mes Dans le cas d EcCoGen L que cet environnement est tr s mobilis durant la premi re partie de la session de travail d but 1h30 environ en parall le avec une activit de croquis et d esquisses puis qu il est abandonn au profit de Sketchup qui va permettre aux sujets de d velopper la solution sur la base des individus s lectionn s dans EcCoGen L Ce travail sur Sketchup se poursuit par des dessins de d finitions Dans le cas d EcCoGen N le travail est d abord r alis sur Rhino puis associ Grasshopper pour poursuivre la d finition du projet L environnement EcCoGen N lui m me n intervient que dans un second temps et n a pas la m me fonction que pour EcCoGen L Au lieu d tre un outil de cr ation il est un outil qui poursuit cette cr ation On note que dans le cas d EcCoGen il y a tr s peu voire pas de dessins de type croquis ou esquisse ce qui tend montrer que le processus cr atif a t r alis avant la mobilisation d EcCoGen N m me si nous le verrons EcCoGen N agit tout de m me dans ce champ 5 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHER
21. VES SUR LES SITUATIONS OBSERV ES 2 1 1 Les QUESTIONNAIRES POST SESSION M me si comme cela a t dit plus haut les questionnaires ne permettent pas de comparer les r sultats en termes d analyse de la cr ativit nous pouvons tout de m me les observer Figure 1 Le tableau des r sultats complet figure a l annexe 4 3 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 3 0 2 0 1 0 S ries1 0 0 lA S ries2 1 3 5 7 91113 15 17 19 21 23 25 8 35 37 39 41 43 45 47 49 51 1 0 2 0 3 0 Figure 1 R ponses au questionnaires post session S ries 1 Lyon S ries 2 Nancy Un cart appara t entre les utilisateurs d EcCoGen L et d EcCoGen N pour quelques items 17 20 Sur la lisibilit des donn es de l interface moins bien valu e sur EcCoGen L que sur EcCoGen N 26 33 Sur la charge cognitive plus importante dans EcCoGen L que dans EcCoGen N m moire recherche d individus auparavant s lectionn s efforts pour atteindre un r sultat ainsi que sur des aspects plus proc duraux annuler une action ou d assistance aupr s du bin me ou d autrui 35 37 Sur la moindre capacit d EcCoGen L permettre d identifier des familles d individus de faire le lien entre les crit res de performance et de favoriser la cr ativit individuelle 43 46 Sur l int
22. aissent dans les deux tableaux ci dessous Tableau 1 et Tableau 2 On y voit que B1L a fait varier les niveaux 7 puis 4 tages ainsi que le pas g n rations lors d un calcul 1 puis 3 puis 10 alors que B2L n a fait varier que les niveaux 7 5 3 puis 4 conservant le m me pas pour tous les calculs 5 Autre observation B1L r initialise le syst me une seule fois lorsqu il passe de 7 4 niveaux faisant 3 calculs dans la premi re configuration et 5 dans la seconde B2L lui r initialise plus souvent le syst me r alisant 5 configurations plus ou moins d velopp es Tableau 1 Commandes de B1L sur l interface V9 Bin me 1 Lyon Temps N G n Action tages G n rations S lection Coup coeur 0 01 31 lance le calcul 7 1 0 02 00 11 fin du calcul 0 06 20 Cp de coeur 02 gt 011 0 06 27 12 lance le calcul 7 1 0 07 02 fin du calcul 0 09 52 13 lance le calcul z 3 0 11 35 fin du calcul 0 14 44 lance le calcul 7 3 0 16 27 14 fin du calcul 0 17 54 initialise 0 18 01 21 lance le calcul 4 3 0 18 27 fin du calcul 0 25 50 lance le calcul a 10 0 30 15 22 fin du calcul 0 41 06 cp de coeur 07 gt 011 0 41 27 lance le calcul 4 10 0 45 40 23 fin du calcul 0 51 58 cp de coeur 05 gt 013 0 52 05 lance le calcul 4 10 013 0 56 01 fin du calcul 1 01 39 cp de coeur 09 gt 015 1 04 11 24 cp de coeur 03 gt 017 1 05 48 sauvegarde 03 1 06 07 sauvegarde o9 1 09 39 sauvegarde 011 1 19 55 lance le calcul 4 5 011
23. andait cinq tages il nous balancait tout en haut alors qu il fallait une surface importante de supermarch au rez de chauss e C est aussi le sentiment d tre confront des solutions relativement homog nes B1L et B2L ou la frustration de devoir conduire une architecture de bloc B1L et B2L a contraint pas mal on fait des projets de masse On note aussi la difficult de filer une solution dans la suite des g n rations B2L tr s vite a d naturait donc on revenait en arri re ou encore la pr pond rance de la forme sur les performances B2L or si les performances s am liorent avec les g n rations successives la forme qui a pr valu pour la s lection d un individu se perd ce qui g ne les utilisateurs qui voudraient pouvoir mieux influencer l volution des g n rations d individus Enfin les utilisateurs se plaignent du poids trop important de la performance nerg tique alors qu ils cherchent une forme agr able B2L 2 2 2 MOBILISATION DE SKETCHUP Dans les deux cas Sketchup permet de v rifier des choix de conception par l int gration voire la comparaison de mod les issus d EcCoGen L B1L on a gard le plus performant de chaque mod le Il permet galement de v rifier que des choix architecturaux non directement issus d EcCoGen L sont satisfaisants en termes nerg tiques B1L v rifier que le soleil permet de faire un accumulateur C est donc un outi
24. aux cf Tableau 1 et Tableau 2 Dans le cas de B1L le choix de 4 niveaux 0 18 01 suit imm diatement la s rie de quatre g n rations sur 7 niveaux Nous avons vu qu il tait insatisfaisant alors que 4 niveaux est imm diatement reconnus comme un choix meilleur Dans le cas de B2L la situation est diff rente Apres avoir lanc un calcul sur 7 niveaux galement une seule g n ration B2L passe sur cinq niveaux sur un assez long temps de conception 0 07 59 a 1 01 11 durant lequel il va extraire des individus pour les travailler dans Sketchup puis passe a 3 niveaux parce que malgr tout 5 niveaux a vole quand m me beaucoup 1 01 11 a 1 08 03 Mais trois niveaux les individus sont trop plats ce qui am ne B2L travailler sur 4 niveaux pour la fin de son exploitation d EcCoGen L dans la partie cr ative Avec cette sentence de SK2L je trouve que les solutions sur quatre sont mieux que 1 20 56 L hypoth se que nous faisons est donc que les g n rations quatre niveaux sont celles qui permettent B1L comme B2L de travailler en cr ativit de fa on satisfaisante Elles sont un bon compromis entre une contrainte imp rative le supermarch est au rez de chauss e ce qui impose une certaine superficie au sol et des volumes suffisamment dispers s en l vation pour pouvoir lire des formes une vague un chemin sinueux un fil qui tourne Formes qui ne sont pas celles explicites
25. car il faut faire d filer tous les individus pour afficher celui qu on cherche Ainsi comparer l objet 9 l objet 3 n cessite de faire d filer tous les objets interm diaires Les angles de cam ra qui sont fixes en vue 3D alors que les utilisateurs aimeraient pouvoir choisir ces angles eux m mes C Aspects collectifs Le travail collaboratif est int ressant mais pose des limites y compris du point de vue de la cr ativit EcCoGen L facilite l accord au sein du bin me B1L car il fournit des objets qu on peut manipuler Il permet ainsi d affiner ce sur quoi on est d accord B2L Il permet de discuter de la disposition de la masse et impose d obtenir un accord sur les individus EcCoGen L avant une importation dans Sketchup pour d velopper la solution 9 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Les bin mes se sont sentis moins cr atifs deux que s ils avaient t seuls car deux on ne sait pas si les deux accordent la m me importance aux crit res de performance B2L ce qui g n re certainement une plus grande prudence deux B2L 2 2 5 AM LIORATION D EcCoGen L A Strat gie volutionnaire Les bin mes aimeraient pouvoir mieux influencer les g n rations successives selon des criteres choisis B1L reformul par un membre de l quipe de d
26. chitectures Nous avons donc l l identification d une contrainte forte qui appara t dans la conception de BIL comme de B2L placer le supermarch C est une contrainte li e au programme lui m me Certes elle n est pas invent e par B1L ni par B2L mais parmi toutes les informations figurant dans le programme celle ci devient par le jeu de l interaction au sein du bin me et par sa confrontation aux solutions g n r es par EcCoGen L un l ment fortement structurant du programme Cette contrainte est suffisamment forte pour B1L qu une g n ration sept niveaux la troisi me est tr s peu tudi e elle dure a peine trois minutes sur ce motif les grandes masses sont en hauteur et aboutit sur le constat qu il faut r duire le nombre d tages qui sont ramen s quatre B Lecture des individus et construction d une connaissance liant forme et performance Les formes per ues sont importantes dans le travail de B1L D s que le niveau d tages est ramen quatre EC1L et SKIL y per oivent des formes architecturales Ainsi non seulement C est beaucoup mieux avec quatre niveaux mais en outre EC1L voit un chemin sinueux dans l une des formes ce que SK1L reprend en parlant de vague Ce sont bien des formes architecturales cr atives qui sont voqu es puisque les individus sont compos s de blocs rectangulaires de tailles identiques Cette perception de formes architecturales permet B1L de
27. construire une connaissance liant formes per ues et performances notamment en termes d ombres projet es Si certaines formes sont performantes du point de vue des ombres projet es nous le notons Po pour Performance des ombres positive c est parce que les blocs ont une certaine forme au sud Ce m me travail est r alis au sein de B2L qui lui aussi identifie des formes dans les formes l amenant a d composer un individu de mani re lire a comme un l ment SK2L 21 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Cette connaissance est d ailleurs donn e par SKIL lors du debriefing collectif Qu elle soit vraie ou fausse n est pas la question Le fait est qu elle est stabilis e au sein du bin me mobilis e trois reprises et qu elle agit comme un l ment soutenant le processus cr atif Ailleurs ce sont des perc es des trous qui sont identifi s et qui deviennent des l ments recherch s dans les g n rations suivantes Pris ensemble ces deux l ments morphologiques la vague et le trou contribuent construire deux choses Un principe selon lequel certaines parties des individus sont particuli rement performantes sur certains crit res C est le cas de la vague qui est performante pour les ombres port es Cela est aussi repris par SKIL lors du debrie
28. cult s prenons comme exemple une s quence qui a lieu au sein de B2L 23 Tableau 2 durant une minute trente 0 24 50 0 26 00 EC2L et SK2L sont en train de visualiser un objet particulier l objet 3 O3 dans la vue V3DZ donc sans les indications de 18 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 num ro ni de performances de cet objet Une valuation positive est port e qui am ne la proposition de relancer un calcul sur la base de O3 SK2L c est pas mal a EC2L hum on peut relancer partir de a retourne dans V9 EC2L on en relance 5 partir de a c est laquelle ECL2 ne relance pas l objet 3 mais l objet 5 car le pointeur est situ sur O5 et non sur O3 quand EC2L appuie sur la touche espace qui permet de basculer en vue V3D Comme EcCoGen L tait en vue V3DZ lorsque EC2L a bascul en vue V9 la vue qui s affiche est de nouveau en V3DZ ne laissant pas appara tre le num ro de l objet s lectionn EC2L d zoome et fait appara tre le num ro de l objet EC2L la5 EC2L bascule de nouveau en vue V9 SK2L c tait celle l qu on vient de regarder EC2L je crois oui passe en V3D zoome en V3DZ et explore O5 SK2L non c tait pas a EC2L non c tait pas a SK2L non elle tait bien plus haute EC2L fait tourner les individus en V3DZ jusqu O9 dont l
29. e la Perspectives de d veloppementFigure 17 dans la partie de droite de l cran Rhino Figure 17 Structuration de la forme au sein de B2N 1 19 48 33 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 C est cette forme fond e sur quatre points qui est soumise au calcul d EcCoGen N et qui va confronter B2N a divers choix qui apparaissent a la Figure 14 Une diff rence fondamentale r side dans ces deux tats des tages surplombant le rez de chauss e Anticip e par B2N et saisie dans Rhino Grasshopper cette forme est prise dans l espace vertical d fini pour le rez de chauss e Calcul e par EcCoGen N en prenant donc en compte des crit res nerg tiques cette forme d borde de cet espace cr ant une pointe en surplomb du rez de chauss e Cette pointe est imm diatement identifi e et mobilis e par B2N comme tant un l ment d terminant de l originalit de leur projet Pour autant B2N conserve la sensation d avoir ma tris le processus cr atif il a peu pr s respect la commande RH2N 1 35 05 et plus loin toujours RH2N celiui qui ma trise Grasshopper au sein de B2N finalement notre mod le il a bien march 1 57 20 Cela illustre la deuxi me strat gie celle qui consiste fixer quelques l ments puis recourir EcCoGen N pour proposer des f
30. e forme compos e de blocs rectangulaires Comme s ils r cup raient de cette fa on leur fonction d architecte cr ateur capables de distinguer des formes complexes dans un environnement simplifi 27 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION a T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 4 EcCoGEN N DANS LE PROCESSUS CR ATIF La partie consacr e EcCoGen N sera plus courte que celle consacr e EcCoGen L du fait de la mobilisation tr s diff rente de cet environnement dans le processus cr atif des sujets 4 1 L inrerfrace EcCoGen N ET SON UTLISATION 4 1 1 El ments D INTERFACE D EcCoGen N L interface d EcCoGen N Figure 12 a des similarit s avec celle d EcCoGen L Les neuf meilleurs individus y sont pr sent s avec leurs caract ristiques en termes de performances nerg tiques Mais la diff rence d EcCoGen L cette interface ne permet pas de configurer des param tres tels que le nombre d tages Le nombre de pas calcul s n est pas non plus pr sent car le mode de calcul n est pas le m me entre les deux dispositifs Cette interface est donc uniquement informative Elle ne permet pas non plus de zoomer sur des individus ni de les voir dans leur environnement comme c est le cas avec EcCoGen L en vue V3D ou V3DZ La seule op ration possible sur cette interface est de faire pivoter chacune des vues ind pendamment les u
31. e num ro n est donc pas affich EC2L c est a SK2 euh non EC2L toujours en V3DZ affiche O1 ECL2 c tait celle l SK2 attends voir SK2 saisit la souris EcCoGen L explore O1 toujours en V3DZ donc toujours sans le num ro affich puis passe O2 et O3 SK2 c est celle l je crois SK2 d zoome et affiche le num ro d O3 SK2 ouais 3 EC2L hum SL2L ce qui est pas mal c est ce bloc un peu plus haut EC2L ouais aussi ouais qui vient refermer Au cours de cet extrait il est manifeste que l absence d informations sur les num ros nuit l action des utilisateurs Non seulement cela les oblige des actions r guli res de d zomme pour identifier l objet en cours ce qui a t identifi par B1L et B2L lors du debriefing mais en outre cela les oblige a m moriser ces objets Surtout cela peut engendrer des erreurs de s lection car ici l inattention d EC2L lorsqu il repasse en V3DZ apr s s tre accord avec SK2L que O3 tait un objet int ressant sur lequel ils pouvaient fonder un nouveau calcul aurait pu amener le bin me travailler sur la base d O5 au lieu d O3 Il leur faut donc ensuite retrouver le bon objet en mobilisant leur m moire pour reprendre le cours de l action Ce qui est fait environ une minute plus tard puisqu ils s lectionnent O3 ainsi que O9 pour lancer un nouveau calcul Ce qui est vrai pour l absence d indication du num ro des objets en V3DZ l est aussi pour les performa
32. e permet pas de voir l individu objet dans son environnement Pour cela il faut s lectionner l individu dans Rhino Cette proc dure n est pas satisfaisante pour comparer rapidement des individus entre eux ou pour plus simplement les valuer directement dans EcCoGen N Cet obstacle nous informe sur le fait quelles utilisateurs ne souhaitent pas seulement disposer d informations sur la forme intrins que d un individu isol sur leurs masses ou sur ses performances nerg tiques contrairement a ce que laissent entendre les choix d interface mais qu ils ont besoin de construire une compr hension sur les relations entre l individu et son environnement Cela rejoint les pr occupations analys es pour EcCoGen L entre un outil consid r comme un programme ou comme une ressource Enfin les bin mes ont eu des difficult s d affichage de r sultats dans EcCoGen N parce que Grasshopper tait mal connect Si l on se reporte la Figure 2 on observe quelques allers retours entre Grasshopper et EcCoGen N avec une relance de calculs durant pr s de quinze minutes entre 2h05 environ et 2h20 environ Cela correspond au fait que les sliders n tait pas branch s RH2N ce que EC2N ponctue d une exclamation ah les gogols Or aucun retour d information ne permet de savoir que les g nes ne sont pas branch s et donc qu EcCoGen N ne peut pas calculer de nouvelles g n rations Ces points m riteraient d tre revus et a
33. fing A plusieurs reprises il souligne qu il souhaiterait avoir une information plus particuli re sur des l ments d un individu afin de savoir ce qui en explique la performance globale Une hi rarchie des crit res de performance En effet la vague est associ e une bonne performance du point de vue des ombres Po tandis que sur un autre objet le trou est associ une compacit moindre Pc Or l un et l autre objet sont d sirables pour B1 Nous d veloppons cela dans un troisi me point C Hi rarchie des crit res de performance Tr s rapidement 6 minute SK1L tablit une hi rarchie dans les crit res de performances propos s le plus important c est energy et shadow casting et compacity c est le dernier Mais cette affirmation n est pas tay e simplement valid e par un oui de ECIL Par la suite cette hi rarchie r appara t et est construite de fa on plus argument e Nous l avons vu au point pr c dent le fait de privil gier deux formes dont l une est performante sur un crit re hi rarchiquement sup rieur pour B1L Po alors que l autre ne l est pas sur le crit re hi rarchiquement inf rieur Pc valide cette hi rarchie ou du moins ne la met pas en cause Le trou n est certes pas bon du point de vue de la compacit mais comme ce crit re est moins important il ne peut lui seul invalider le trou comme forme d sirable pour B1L Cette hi rarchie est confort e pl
34. formes plus ou moins complexes Cependant EcCoGen N soutient ce processus cr atif en assurant les utilisateurs de la pertinence de la forme cr e cf les propos de B2N lors du debriefing 5 PERSPECTIVES DE D VELOPPEMENT A l origine de ce projet une question se posait laquelle nous l ensemble des partenaires souhaitions pouvoir r pondre Comment construire un outil qui fasse la part belle l al atoire inh rent aux processus volutionnaires et propose des solutions cologiquement efficaces et 34 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 qui ne contraignent pas le processus cr atif des leves architectes Nous souhaitions que l outil soutienne cette activit cr ative mais n impose pas de solution Les sujets de ces exp riences contribuent a donner une r ponse a cette question de plusieurs manieres Ils nous disent le contr le qu ils souhaitent conserver dans le processus cr atif Cela s observe la fois dans leurs propos lors du debriefing et dans leurs activit s en situation Lorsque B2L est confront un objet pr f r mis en coup de c ur et qu il d couvre que les performances des objets coup de c ur n voluent pas et ne sont pas comparables aux performances des objets de la g n ration en cours alors imm diatement il identifie un objet de forme proche da
35. fournies par EcCoGen L mais que les utilisateurs peuvent lire interpr ter faisant par l uvre de cr ation Ce niveau d l vation est donc celui qui relie les contraintes programmatiques celles des performances nerg tiques mais aussi et peut tre surtout le besoin cr atif des l ves architectes 3 3 3 CONSTRUCTION D UN MOD LE MORPHOLOGIQUE PERFORMANT Si l on poursuit l exemple de B1L on comprend comment le bin me construit un mod le d objet alliant forme et performances Durant la phase 22 Tableau 1 une opposition surgit entre ECIL et SK1L 0 32 23 EC1L explore O4 en VP3D ECIL ce qui m emb te tu vois c est que c est compact au centre SKIL de toute fa on on a pas besoin de respecter ce coin parce que si a c est d j performant ici a va tre performant donc le trou ici on peut le mettre ici ECIL oui mais apr s tune peux plus t appuyer sur le logiciel en disant que c est une solution performante si tu le modifies SK1L forc ment on va modifier ECIL oui forc ment ECIL affiche O3 en V3D SKIL et a c est pas mal Dans ce court extrait les deux positions par rapport la fonction d EcCoGen L dans le processus cr atif sont affirm es Selon EC1L EcCoGen L doit assurer la validit des solutions en termes de performances D former l objet fournit par EcCoGen L emp che d en conserver les propri t s nerg tiques 23 37 a r ur PROGRAMME La CR ATION T che
36. gration de l outil dans un cadre de formation et sur le soutien la production d id e par l environnement dans tous ces cas moindre pour EcCoGen L Au vu de l analyse des situations de travail une premi re explication du fait qu EcCoGen L appara t globalement moins performant qu EcCoGen N pour les sujets et tout en conservant l esprit que cette comparaison doit rester tr s modeste tant donn les effectifs rel ve du registre d action fondamentalement diff rent dans les deux cas EcCoGen L tart mobilis d s le d but des s ances de travail dans l objectif de cr er des espaces construire alors qu EcCoGen N intervient tardivement dans le processus pour contribuer une conception d j labor e par ailleurs par les sujets Par ailleurs dans l exp rience lyonnaise les deux environnements informatiques sont clairement distingu s EcCoGen L n est pas Sketchup Chacun de ces environnements est install sur un poste sp cifique Ce n est pas le cas pour EcCoGen N car les trois environnements de travail EcCoGen N Rhino et Grasshopper sont certes distribu s sur deux crans mais ne concerne qu un seulet m me poste de travail Ainsi il n est pas ais de savoir si les valuations produites par les sujets confront s EcCoGen N ne concerne que ce seul environnement 4 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTE
37. idation du fait qu EcCoGen L n est pas un programme mais une ressource Dans les secondes qui suivent cette interaction O7 est d plac en coup de c ur et s lectionn comme favori pour un nouveau calcul 3 4 BILAN Le bilan de l observation d EcCoGen L est le suivant Des am liorations ergonomiques sont mener la fois pour viter une charge cognitive inutile et pour pr server les utilisateurs d erreurs potentielles dans la perception s lection d individus EcCoGen L m me s il est ax sur la performance d individus objets peut soutenir la cr ativit en laissant les utilisateurs travailler sur des formes EcCoGen L est un outil int ressant pour la cr ativit d s lors que les utilisateurs conservent la libert de hi rarchiser les informations les crit res notamment En revanche il p se sur la cr ativit par l impossibilit qu il y a de fixer des points La place du supermarch aura g n autant B1L que B2L dans leur d marche cr ative les incitant trouver des solutions pour tenter de forcer EcCoGen L fixer un espace au sol Toutefois la plasticit du logiciel des lors qu il est consid r comme une ressource par les utilisateurs se r vele avantageuse car il laisse les utilisateurs percevoir des formes dans un empilement de blocs Il est particuli rement int ressant de constater que les sujets ont voqu des formes courbes vague chemin sinueux fil qui tourne dans un
38. idus 12 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 B Outil de v rification ou de comparaison Il serait int ressant d am liorer l affichage des individus afin de mieux voir les particularit s des individus les uns par rapport aux autres B2N Le m me bin me indique qu une information sur les solutions les moins bonnes pourrait tre int ressante car cela donnerait une information suppl mentaire En effet les neuf individus propos s se ressemblent Si les moins bonnes solutions taient propos es cela permettrait peut tre de mieux comprendre celles qui sont performantes 2 3 4 LIMITES DU SC NARIO Comme c est le cas pour EcCoGen L la dur e de l exercice est jug e insuffisante par BIN et B2N Notamment parce qu elle ne permet pas de tout tester B2N on a juste eu le temps d essayer les gradins avec ombrage sur les vitres La qualit per ue du projet n appara t pas tr s lev e aux bin mes mais sans que l outil soit mis en cause C est plut t que dans le temps imparti ils n ont pas pu avoir un retour sur l impact des choix r alis s La dur e du projet a fait qu ils ont d finit une forme puis l ont conserv e 2 4 SYNTH SE DES DEBRIEFINGS En synth se de ces debriefings nous notons les l ments suivants communs aux deux situations observ es Importa
39. in me 2 plac devant le poste EcCoGen L exp rience de Lyon SK2L sujet du bin me 2 plac devant le poste Sketchup exp rience de Lyon ECIN sujet du bin me 1 plac devant le poste EcCoGen N exp rience de Nancy RHIN sujet du bin me 1 plac devant le poste Rhino exp rience de Nancy EC2N sujet du bin me 2 plac devant le poste EcCoGen N exp rience de Nancy RH2N sujet du bin me 2 plac devant le poste Rhino exp rience de Nancy 1 PROTOCOLE D OBSERVATION Nous faisons ici le point sur le protocole exp rimental effectivement mis en place et sur les enseignements en retenir du point de vue m thodologique 1 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 1 1 DESCRIPTION DU PROTOCOLE D OBSERVATION L objectif d observation tait de confronter des utilisateurs cibles des l ves architectes avanc s dans leurs tudes a un outil d assistance la cr ativit en d veloppement Il s agit donc de comprendre comment ces utilisateurs vont se saisir de l outil comment ils vont lins rer dans des pratiques de conception architecturale Pour cela un programme a t labor par l ensemble des partenaires du projet Si les outils observ s sont diff rents Lyon MAP ARIA et Nancy MAP CRAD le programme est le m me Annexe 1 Pour
40. individu l autre par les fl ches directionnelles en conservant la m me orientation du zoom On remarque que le num ro de l individu ainsi que l information sur ses performances ne figure plus dans cette fen tre le zoom les en a fait sortir C est l aussi une erreur ergonomique car les utilisateurs perdent tr s vite le fil des num ros au gr de leur navigation Ils n ont en outre plus aucune indication de la valeur cologique des individus qu ils prospectent sous ce mode alors m me que c est l un des enjeux de cet outil Figure 5 Vue 3D en zoom d un individu s lectionn V3DZ Enfin le niveau de zoom est conserv lorsque les utilisateurs retournent dans la fen tre principale V9 Ainsi s ils n ont pas zoom tat V3D lorsqu ils retournent en V9 ils retrouveront une vue 3D de base En revanche s ils ont quitt la vue en mode zoom 3DZ alors ils reviendront dans le m me tat de zoom et l orientation d finie lorsqu ils s lectionneront un individu depuis V9 Ils y acc deront donc sans les indications de num ro d individu ni de performances 15 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 3 1 2 Commanbes PRINCIPALES DE B1L er B2L sur EcCoGen L V9 Les principales commandes r alis es sur l interface principale d EcCoGen L V9 par chacun des bin mes appar
41. ions mais qu ils devienne un moyen d amener l autre penser et agir selon la perspective de celui qui parle D une certaine fa on nous avons cherch combler l absence de s ance d auto confrontations par une situation favorisant autant que faire se peut ce type de dispositif Un autre aspect important du debriefing consiste en l association des partenaires de d veloppement Ce temps de travail leur permet non seulement de questionner les sujets sur des questions techniques sur des choix de conception ou encore sur des difficult s rencontr es avec l outil mais aussi d avoir un retour rapide pour le d veloppement de l outil ne n cessitant pas le retour assez long des tudes d usages Les questionnaires post session distribu s aux sujets imm diatement apr s les s ances de travail respectives L objectif est moins de comparer puisque les effectifs sont tr s faibles mais plut t d avoir des indications permettant de pr parer les s ances de debriefing 2 DONN ES LIMINAIRES Dans cette partie nous rendons compte des situations d un point de vue plut t quantitatif Ces donn es concernent les questionnaires post sessions ainsi que le d roulement de chacune des quatre situations Nous pr sentons ensuite l analyse globale des deux debriefings r alis s ce qui permet de poser quelques points avant de proc der l analyse qualitative des situations d utilisation d EcCoGen L et d EcCoGen N 2 1 DONN ES QUANTITATI
42. l de d cision B1L Plus basiquement Sketchup permet de lieux lire les formes des individus issus d EcCoGen L de mieux en percevoir les caract ristiques physiques trous tages B1L et B2L L importation dans Sketchup n est cependant pas toujours tr s ais e B2L et il faut redessiner les blocs ce qui ralentit la conception B1L Ce point est en discussion entre B1L et B2L car selon SK2L le fait de redessiner les blocs dans Sketchup est aussi un avantage au sens o cela permet d exploiter diff remment cette unit de base qu est le bloc selon que l on considere que c est effectivement un bloc ou plut t un gabarit un support de formes 8 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 2 2 3 Liens ENTRE EcCoGen L eT SKETCHUP Ainsi Sketchup permet de poursuivre l exploration des individus entreprise dans EcCoGen L C est en outre un logiciel mieux ma tris par les bin mes Cette poursuite concerne non seulement la lecture des formes mais aussi l exploration de crit res de performances qui ne sont pas actuellement dans EcCoGen L Sketchup permet de v rifier des performances nerg tiques mais EcCoGen L permet de les avoir d s le d but B1L et B2L 2 2 4 POINTS DE VUE ERGONOMIQUES SUR EcCoGen L A Lecture interpr tation des individus Les binomes identifient plusieurs d fau
43. la cr ativit est dans l interpr tation y compris parfois dans l impr vu ou la mauvaise lecture cas de B2N et de la pointe de la tour B2N il peut proposer des choses qu on peut interpr ter mais c est en voyant qu on se dit tiens voil en conception habituelle on peut voir des choses dans la rue qui vont servir notre projet et je 11 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 pense que EcCoGen N peut servir a EcCoGen N est donc per u par les bin mes comme un outil favorisant la divergence C Limites a la cr ativit Une limit importante r side dans la ma trise imp rative de Grasshopper BIN et B2N ECNI parce que moi j aurais pas pu Cela demande en outre un un effort de param trage B1N qui fait qu EcCoGen N lui m me n a fait que bouger dans ces variables m me si cela correspond selon les bin mes la d marche dans un projet normal Dans l environnement EcCoGen N les utilisateurs notent la difficult diff rencier les individus du point de vue formel on retrouve cette m me critique pour EcCoGen L ce qui ne permet pas toujours de cr er des formes originales 2 3 2 RETOURS ERGONOMIQUES SUR EcCoGen N Le fait que les bin mes aient bien plus mobilis s les environnements Rhino et Grasshopper que l environnement Ec
44. m lior s dans une volution d EcCoGen N afin d en faciliter l utilisation 4 2 LE PROCESSUS CR ATIF Si l on compare les productions de bin mes ayant travaill avec EcCoGen L et celles de ceux qui ont travaill avec EcCoGen N on note des diff rences assez importantes Voici des exemples caract ristiques de la production finale de chacun des bin mes Figure 15 30 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 te 24 PA a s t Y 8 Vy 2 B1L Esquisse en perspective annot e B2L Document Sketchup annot NU T B1N Esquisse en vue de dessus B2N Deux vues de dessus Figure 15 Quatre objets exprimant les propositions finales des bin mes 4 2 1 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D EcCoGen N ACTUALIS PAR LES SUJETS Les propositions EcCoGen L semblent plus d velopp es plus abouties tant du point de la forme que de celui des fonctionnalit s Cela ne signifie pourtant pas qu EcCoGen N serait moins performant qu EcCoGen L mais que les deux outils diff rent dans leur conception et donc dans leur apport au processus cr atif La contrainte qui a pos le plus de probl me aux bin mes confront s EcCoGen L c est a dire la n cessit de placer une grande masse celle du supermarch au rez de chauss e est tr s vite vacu e avec EcCoGen N D s les premi res minutes BIN et B2N
45. nce de la forme dans la cr ation plus importante que les performances nerg tiques ce qui appara t plusieurs reprises dans les deux cas Importance pour les bin mes de rester les cr ateurs EcCoGen n tant qu un support de cette cr ativit et non pas cr atif en lui m me Les deux environnements suscitent une certaine confiance notamment dans le fait qu ils permettent ou devraient permettre de v rifier des projets issus d EcCoGen mais qui ont t d velopp s par ailleurs avec d autres outils L homog n it per ue des neuf individus propos s lors d une g n ration ne permet pas de bien les diff rencier en termes de performances ni de formes EcCoGen N appara t plus technique qu EcCoGen L du fait de la ma trise n cessaire de l outil Grasshopper 3 EcCoGEN L DANS LE PROCESSUS CR ATIF Nous allons maintenant passer l analyse proprement de l utilisation des environnements EcCoGen Nous passerons en revue les questions li es l ergonomie puis observerons l activit des sujets Pour ce faire nous commencerons par EcCoGen L et poursuivrons avec EcCoGen N avant de faire une synthese de ces observations 13 37 A PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 N PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU A N CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 3 1 L inrerface EcCOGEN L ET SON UTILISATION 3 1 1 L MENTS D INTERFACE D EcCoGen L Les utilisateurs sont confront s
46. nces et cela peut expliquer des strat gies diff rences en termes de formes et de 19 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 performances au sein de chacun des bin mes Nous poursuivons cette r flexion au point suivant 3 3 FORMES ET PERFORMANCES Dans cette partie nous allons voir comment les bin mes construisent des hi rarchies entre formes et performances ainsi que des relations entre ces deux dimensions 3 3 1 PRIMAT DE LA FORME SUR LES PERFORMANCES NERG TIQUES De fa on g n rale B1L et B2L privil gient la forme aux valeurs de performances sans toutefois sous estimer ces dernieres Durant toute la premiere partie plus directement cr ative au cours de laquelle les bin mes mobilisent EcCoGen L on observe respectivement les r partitions suivantes pour B1L et B2L Tableau 3 Les interventions recens es concernent des expressions ou changes qui sont soit orient s uniquement sur la forme des objets soit uniquement sur la performance soit sur un lien entre les deux le sens se faisant toujours de la forme vers la performance ex SK1L observant un objet a peut tre pas mal de faire une petite place l et regarde la performance ou cet change entre EC2L et SK2L EC2L ce qui est pas mal sur celle l O4 c est que la t as une fa ade un peu lisse SK2L fais
47. ncore d assurer la base du positionnement du b timent la cr ativit personnelle pouvant alors entrer en jeu B2L 7 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 L int r t d EcCoGen L pour B1L et B2L est donc qu il permet de faire voluer l id e de d part assez vite L assistance a la cr ativit est aussi li e a la taille des cubes En effet si cette taille peut limiter l volution de la solution B1L elle peut aussi favoriser la cr ativit en ne d finissant pas trop le projet donc en laissant des incertitudes de la divergence B2L a laisse quand m me une libert assez confortable parce que a ne contraint pas sp cialement dans le programme Enfin EcCoGen L autorise un d ploiement plus risqu dans un temps limit Sans lui on aurait fait des trucs qu on conna t d j on l aurait pas ax sur les performances B1L ou encore a aurait t moins pouss B1L Cette possibilit est offerte par le fait qu EcCoGen L valide des choix de conception faits par les utilisateurs B1L il nous a propos oui vous pouvez faire le trou B2L c est permis C Limites la cr ativit Cependant EcCoGen L peut limiter la cr ativit dans les contraintes qui sont les siennes B2L on voulait quelque chose de plus haut mais quand on dem
48. nes des autres afin de les voir sous diff rentes faces Figure 12 Interface EcCoGen N EcCoGen N est reli deux autres environnements Rhino et Grasshopper Figure 13 qui n cessitent une ma trise certaine pour pouvoir les manipuler voir ce qu en disent B1N et B2N lors du debriefing 28 37 PA PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 N PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU L CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Figure 13 Environnement Rhino gauche et Grasshopper droite 4 1 2 DIFFICULT S LI ES AUX OUTILS Les probl mes d interface relev s dans EcCoGen N sont les suivants Les ombres port es de l environnement sur les individus et des individus sur l environnement n apparaissent pas ce qui gene les utilisateurs car ils sont oblig s d imaginer dans les situations observ es les r percussions que le b timent qu ils cr ent auront sur les constructions voisines Avec toute la marge d incertitude qui va avec Les r sultats EcCoGen N ne sont pas continus de sorte que les utilisateurs doivent r guli rement rafra chir l cran pour que de nouveaux individus avec de nouvelles valeurs apparaissent Cela n est pas une erreur ergonomique bien au contraire car sinon les utilisateurs feraient face une interface en perp tuel changement du fait du calcul en cours Il est donc n cessaire qu ils soient confront s une vue stable et qu ils d cident eux
49. ns la g n ration courante qui va remplacer l ancien objet C est aussi toute l activit de B1L et B2L qui consiste s lectionner des objets pour influencer autant qu ils le peuvent les g n rations suivantes Ce besoin de contr le est aussi exprim dans la diff rence entre EcCoGen N et EcCoGen L D s lors que les sujets sont confront s un outil de type EcCoGen N ils en profitent pour d finir strictement des formes pour contraindre points et restreignent l utilisation de l outil une fonction d ing nieur proposant des objets cologiquement performants Les sujets nous disent aussi que le processus cr atif est un processus plastique qui s adapte aux outils propos s Nous n avions initialement pas pr vu de tester deux environnements diff rents mais un seul Cette contrainte issue de l histoire du projet a permis non pas de comparer mais d observer deux situations de conception architecturale ayant un m me objectif servi par deux outils dont les principes ne concordent pas tout fait Il en ressort une observation certainement plus riche m me si plus lourde car elle montre exactement le poids de l outil dans le processus cr atif et les moyens mis en uvre par les sujets pour s adapter c est dire d former l outil pour l int grer dans leurs propres pratiques Ce point crucial en psychologie ergonomique demanderait tre d velopp plus avant Le mat riel constitu lors de ces deux
50. nt le trou En faisant cela il recourt sa d finition d EcCoGen L comme ressource puisqu il utilise les propri t s d un l ment de la forme pour jouer avec le d placer et continuer de b n ficier de ses performances dans un objet proche de l original mais transform Puisque la compacit n est pas un crit re important nous l avons vu plus haut en tout cas qu il est moins important que les deux autres criteres d nergie et de performances et moins important que les contraintes esth tiques alors il s agit de trouver une forme qui soit Pe Po C est ce que fait SK1L en jouant sur le positionnement du trou et sur l orientation des fa ades qui peuvent tre soit Pe soit Po soit Pe Po gr ce au positionnement du trou est peut allier les deux qualit s Figure 11 26 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 Figure 11 Positionnement du trou captation du soleil et projection des ombres extrait de D4 Gr ce l action conjugu e de ECIL et de SK1L l objet O7 dont la forme s duisait B1L de prime abord peut devenir un modele pour les objets a venir par le fait que sa configuration initiale C a t transform e en C et par le fait que ses propri t s Pe Po ont pu voluer en Pe Po par le d placement d un l ment de cette forme le trou d placement rendu possible par la val
51. ormes qui plus est des formes performantes d un point de vue nerg tique 4 3 BILAN Nous l avons dit EcCoGen N est plus complexe moins intuitif qu EcCoGen L dans sa mise en uvre Son appropriation par les utilisateurs est plus ardue et explique que dans un m me temps et pour un m me projet le niveau de d finition des projets est moindre BIN et B2N qui nous avons pr sent les r sultats obtenus Lyon en ont d ailleurs convenus En fin de s ance avec B2N quelques blagues ont t chang es sur le niveau du dessin pr sentant la solution Cependant la pertinence d EcCoGen N est attest e dans un processus cr atif pour au moins trois raisons EcCoGen N soutient des strat gies diff rentes d utilisateurs Dans un projet s talant sur une dur e plus importante ces deux strat gies peuvent tre mises en place en fonction des objectifs poursuivis sur le moment C est l un r sultat important EcCoGen N permet de stabiliser des points qu il s agisse de d finir une surface telle que le supermarch dans le projet observ ou qu il s agisse de contrainte des points autour desquels une forme pourra tre g n r e C est un autre r sultat important qui n est pas r solu dans EcCoGen L et pose probl me aux utilisateurs de cet environnement EcCoGen N appara t moins cr atif qu EcCoGen L qui justement parce qu il part de z ro peut g n rer des individus dans lesquelles les utilisateurs vont lire des
52. pement qui devaient donner lieu une seconde s rie d observation automne 2012 Les versions prototypes ayant t d velopp es au printemps 2012 il n aura pas t possible de d ployer les deux temps de l observation et nous en sommes rest s au stade de l analyse exploratoire sans passer celle de l analyse syst matique Pour autant cette situation a ses int r ts car cela a donn l occasion d observer l usage de deux produits diff rents pour un objectif identique assister la cr ativit dans le domaine de l architecture Cela oriente la structuration de ce compte rendu Nous commencerons par rendre compte du protocole d observation et notamment des enseignements m thodologiques qu il permet de tirer Ensuite nous rendrons compte successivement de l observation de la version lyonnaise d EcCoGen EcCoGen L puis de la version nanc ienne EcCoGen N Nous ferons alors une synth se globale et poursuivrons par des perspectives pour d ventuelles suites ce projet Pour identifier les bin mes et les acteurs nous utilisons les r f rences suivantes BIL Bin me 1 exp rience de Lyon B2L Bin me 2 exp rience de Lyon BIN Bin me 1 exp rience de Nancy B2N Bin me 1 exp rience de Nancy ECIL sujet du bin me 1 plac devant le poste EcCoGen L exp rience de Lyon SK1L sujet du bin me 1 plac devant le poste Sketchup exp rience de Lyon EC2L sujet du b
53. placent ce supermarch dans l environnement avec l outil Rhino L emplacement de cette masse tant d fini ils n y reviendront quasiment plus et l utilisation de Grasshopper puis d EcCoGen N aura pour fonction de travailler d autres aspects une fa ade courbe pour B1N une tour pour B2N Le principe de fonctionnement d EcCoGen L tel qu il est mis en uvre par les sujets consiste concevoir des types de formes dans EcCoGen L que les utilisateurs cherchent faire voluer en fonction de contraintes et de crit res qu ils d finissent en cours d action Par la suite ils abandonnent EcCoGen L pour faire voluer ces formes dans un autre environnement par exemple Sketchup mais ce pourrait tre aussi Rhino Le principe de fonctionnement d EcCoGen N tel qu il est lui aussi mis en uvre par les sujets consiste d finir une forme au pr alable puis faire tourner EcCoGen N pour faire vivre cette forme Cela a donn lieu deux strat gies diff rentes pour BIN et B2N 31 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION a T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 4 2 2 DEUX STRAT GIES MISES EN PLACE Ce principe de fonctionnement d EcCoGen N donne lieu a deux strat gies distinctes mises en place respectivement par BIN et B2N Puisque EcCoGen N est plut t orient sur l approfondissement de projets dont les bases sont d j pos es
54. r pondre a cet objectif nous avons mis en place le protocole d observation suivant Temps pr paratoire Lyon seulement R alisation d un manuel d utilisation a l environnement EcCoGen L Annexe 2 Ce manuel doit servir de guide pour la formation qui a lieu au temps 1 Temps 1 Formation collective des utilisateurs respectivement a EcCoGen L et a EcCoGen N L objectif n tant de tester directement les interfaces mais de faire utiliser les outils dans un processus cr atif il convenait de forer les utilisateurs ces outils Temps 2 Consignes de travail donn es par bin mes juste avant la conduite du projet Temps 3 S ance de travail elle m me d une dur e pr vue de trois heures Temps 4 Renseignement de questionnaires post session destin s une auto valuation de l activit et du r le de l outil dans la conduite du projet Annexe 3 Temps 5 Debriefing commun r unissant les deux bin mes ainsi que les partenaires du projet MAP ARIA et SITCOM INTERPSY Lyon MAP CRAI MAP ARIA et SITCOM INTERPSY Nancy Les temps 1 3 et 5 ont t film s selon ou plusieurs angles selon les cas et le mat riel disponible un seul pour les temps 1 et 5 trois pour le temps 3 de Lyon et 4 pour le temps 3 de Nancy En fonction de la disponibilit des sujets le d roulement des op rations s est effectu sur deux a Nancy et trois a Lyon Lyon Veille de lexp rimentation Temps 1 Jour de l exp
55. sessions de travail devrait pouvoir le permettre Les sujets confirment enfin le poids du collectif et de la manipulation d objets dans la cr ativit Certes ils disent lors des debriefings qu il leur semble que leur cr ativit personnelle est quelque peu brid e par le fait d avoir travaill en bin me ce qu ils expliquent par la n cessit de faire du consensus Mais ce qu ils r alisent dans les sessions de travail est autre chose Dans l exemple du point 3 3 3 nous avons montr l entrelacement de la dynamique cognitive et cr atrice Cet exemple n est pas le seul et l on observe de nombreuses reprises ce jeu interactionnel au cours duquel l activit cr atrice et les lev es d obstacles se nourrissent d une n gociation fine et m di e par les objets v nements l cran ou dessins Les perspectives de d veloppement au del des am liorations ergonomiques indispensables que nous avons relev es sont donc guid es par ces trois dimensions principales plasticit de l environnement qui doit permettre de soutenir des strat gies diverses accent sur la capacit des utilisateurs comprendre les relations entre les diff rents individus les diff rentes g n rations les diff rents crit res de performance 35 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME LA CR ATION PROCESSUS ACTEURS OBJETS CONTEXTES T che 4 2 VERSION DU F EcCoGen D CEMBRE 2012
56. st plus original car parfois on se cale sur le terrain donc on fait plus d angles droits mais difficile comparer avec un travail plus habituel B2N l id e tait int ressante mais limit e au niveau de la cr ativit car on n avait que trois outils mais a peut cr er des balcons int ressants et a peut cr er une dynamique dans la fa ade EcCoGen N assiste la d marche de cr ation sans faire perdre aux utilisateurs le b n fice du choix de leur forme initiale mais sur d autres crit res choix sur les gradins ou sur les ouvertures Son apport en cr ativit est affirm par B2N a propos de la tour qu il a d velopp e au dessus du rez de chauss e tour dont ni la position ni la forme n taient fix es Le bin me note cependant qu il a pu conserver le contr le du projet Par ailleurs EcCoGen N peut soutenir diverses strat gies r pondre des questions sur des choix de conception BIN est ce que l ouverture de l arc va faire varier les aspects thermiques ou ce que les gradins vont faire varier ou proposer des formes B2N on a essay de dessiner plusieurs configurations Il est donc int ressant dans un cadre de formation car a pousse faire de l architecture non standard et on a le droit en formation BIN Il permet galement de travailler sur des aspects thermiques alors que d ordinaire on privil gie l esth tisme B1N et B2N Enfin comme c est aussi le cas pour EcCoGen L
57. t de la contrainte saute il n est pas n cessaire que la parcelle correspondant au supermarch soit d un seul tenant L objet O7 est maintenant caract ris de la fa on suivante O7F C Et c est pr cis ment gr ce l aspect F qu il est possible de d velopper C En effet si l empreinte au sol est faible c est qu elle permet de d velopper des services en hauteur C est le sens des interventions de SK1L qui voque les bureaux et les terrasses sur les niveaux sup rieurs Or ce d veloppement fait justement partie du programme de travail L objet 7 est donc la suite de cet change r ellement O7F C ce que manifeste SKIL ah c est cool confirm par ECIL La forme tant satisfaisante il faut comme nous l avons identifi plus haut v rifier la performance D autant plus que O7 est en vue V3DZ donc que ses performances ne sont pas visibles l cran Le d zoome de EC1L indique des performances qui apparaissent faibles au bin me L objet O7 est F C mais P Plus exactement comme le montre la Figure 12 Interface EcCoGen N Figure 10 il est plut t bon sur le crit re d nergie 9 en vert mais plus faible sur la compacit 4 en rouge et sur les ombres port es 5 en bleu L objet O7 est donc du point de vue des performances Pc Pe Po Figure 10 Objet 7 en vue V3D L encore l obstacle va tre lev et O7 sera valid comme objet mod le C est cette fois SK1L qui l ve l obstacle en d pla a
58. t d une n gociation fine et m di e par les objets v nements l cran ou dessins Figure 16 qui montre la forme en T cr e sur Rhino Figure 16 Discussion sur la forme du b timent 0 57 37 Au cours de l change qui a lieu autour de la Figure 16 EC2N reprend l id e du C pour transformer la forme en T actuelle et faire en sorte que la partie longue soit plus acceptable parce que esth tiquement parlant ce n est pas satisfaisant B2N est d accord sur cet aspect Comme c tait le cas avec EcCoGen L la forme tant discut e la performance est voqu e ici sous forme d une hypoth se v rifier avec EcCoGen N selon laquelle la courbure du C am liorera peut tre la prise du soleil 0 57 37 32 37 ia PROGRAMME LA CR ATION T che 4 2 N PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU N CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 EC2N et au dessus donc l dessinant t aurais une esp ce de supermarch en forme de croissant et peut tre ici droit et au dessus les bureaux qui viennent comme a geste de RH2N plut t en accord EC2N et la on se prend pas trop la t te mais si il faut y mettre des gradins on peut y mettre des gradins parce que l c est trop RHN non ca va pas EC2N et puis on verra en plus c est comme je te disais hier on verra si la courbe du soleil a am liore les choses RH2N oui je suis okay l dessus Quelques minutes plus tard 1 07 une tr s longue s
59. ts de travail au sc nario de travail ainsi qu aux am liorations pr conis es par les bin mes eux m mes Des extraits de verbatim accompagnent les dimensions identifi es 2 2 1 MosiLisation D EcCoGen L A Comme fournisseur de donn es EcCoGen L est un environnement qui est per u comme une sorte de fournisseur de donn es ou de formes Ce sont des sortes de gabarit B2L que les acteurs travaillent ensuite par des croquis et qu ils sp cifient dans Sketchup B2L on a cherch dans EcCoGen les solutions qui pouvaient voquer ce dont on avait envie Ce travail ne concerne que la forme du b timent sa structure B2L concentr s sur la facade mais pas sur les mat riaux Ainsi EcCoGen L supporte des id es un peu floue de d part B2L voque un aper u des masses qui permet de faire le choix ce qui est facilit par une lecture plut t globale de la forme En cela EcCoGen L s inscrit dans une d marche de conception dont il est une sorte d assistant Cela g n re du coup quelques frustrations car les utilisateurs manifestent aussi le besoin d avoir des informations plus pr cises notamment sur la performance de certaines parties des individus B1L Parce qu il propose des formes dont la performance nerg tique est calcul e EcCoGen L est aussi un soutien aux utilisateurs au sens o il leur donne des arguments techniques qui vont aider dans la discussion ult rieure avec les ing nieurs B1L et
60. ts ergonomiques ayant entrav leur travail L impossibilit de voir les tages en vue V9 mais uniquement la masse ce qui complexifie B1L la lecture des individus propos s B2L c est qu en 3D VP qu on voit o sont les cubes Le fait de ne conna tre que des fitness relatives et non absolues ce qui rend la comparaison difficile des individus coup de c ur avec les individus de la g n ration courante B1L Le fait que la fitness globale de l individu ne permet pas de comprendre quelles sont les parties les plus performantes sur un crit re pour chacun des individus B1L savoir quelles sont les parties performantes dans une solution Les diff rences entre les g n rations qui n apparaissent pas suffisamment B1L on a d chercher en profondeur ce qu il racontait B2L on a du mal voir comment voluent les param tres dans les solutions La difficult de comprendre pourquoi un individu est efficace quelles sont les zones les plus performantes afin de pouvoir argumenter par la suite ou pour d cider de la conservation de l individu et de la strat gie volutionnaire B1L B Interface Du point de vue de l interface elle m me quelques points sont soulign s Le manque de vision des param tres de performance dans les vues en 3D ce qui emp che de faire un meilleur choix B1L et B2L La difficult de pouvoir comparer des g n rations entre elles dans les vues 3D B1L
61. uper SKIL c est quoi le vert d j ECIL euh nergie faut que je sorte de la EC1 repasse en vue V9 ECIL si c est l nergie SKIL en fait c est a que si on fait le trou ici dessine sur D4 c est le sud et si on fait le trou si on fait la facade sur ce c t on gagne le soleil toujours si on fait la coupe comme ca c est bon pour l nergie si on fait la coupe comme a c est bon pour les ombres ECIL hum SKIL du coup si on fait a c est bon pour l nergie et bon pour les ombres ECIL ouais SKIL du coup on cherche la solution peu pr s ECIL ouais du coup C est le 7 que j avais vu peut tre le 9 n SK1L on le garde le 7 et on essaie de lancer encore deux fois EC1 d place O7 en coup de coeur O11 et lance le calcul On sait que B1L privil gie une forme avec un trou pour faire un atrium Cette forme privil gi e est ici valid e et donc renforc e L objet O7 pourrait satisfaire cette recherche 25 37 a u PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 N PROCESSUS ACTEURS OBJETS AED DU LNI CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 2012 O7F mais il n est pas performant sur la contrainte principale O7C l empreinte au sol L obstacle a soulev est de conserver la forme tout en la rendant compatible avec la contrainte au sol C est ce que fait EC1L qui con oit sur papier une solution qui permet de conserver O7F et de le rendre O7C diviser l empreinte au sol Un caract re non discu
62. us loin lors de l examen de la quatrieme g n ration de la s rie sur quatre niveaux 56 minute mais argument e cette fois La compacit n est pas importante SKIL en fait la compacit on s en fout parce que le programme commande de d velopper des bureaux qui soient attractifs avec des terrasses Autrement dit la compacit n est pas tres compatible avec une certaine recherche esth tique voire elle va l encontre d une certaine cr ativit Nous avons deux nouvelles connaissances construites ou valid es ici Les crit res de performances peuvent tre hi rarchis s la compacit tant non seulement le crit re le moins important Certaines fonctions indiqu es dans le programme peuvent tre sup rieures en termes de contraintes aux crit res de performance nerg tique dans cet exemple la compacit alors m me que le travail conduit est ax sur ces aspects nerg tiques D EcCoGen L comme ressource et non comme programme Sur la base de ces observations concernant la hi rarchie des crit res de performance et leurs liens ventuels de subordination des aspects esth tiques cr atifs d finis dans le programme 22 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS VERSION DU CONTEXTES EcCoGen D CEMBRE 2012 de travail nous faisons une hypothese expliquant pourquoi les deux groupes se sont fix s sur quatre nive
63. vidus plus particuli rement qu il s agisse d un des neufs individus de la g n ration en cours ou de l un des coups de c urs Dans ce mode de visualisation les utilisateurs peuvent passer de l un l autre individu l aide des touches directionnelles du clavier Ils n ont donc pas besoin de repasser par l interface principale pour s lectionner un nouvel individu en mode 3D Dans ce mode le num ro de l individu appara t en haut gauche de l cran ainsi que l indication de ses performances 14 37 AGENCE NATIONALE DELA RECHERCHE PROGRAMME La CR ATION T che 4 2 PROCESSUS ACTEURS OBJETS pe CONTEXTES F EcCoGen D CEMBRE 20 On note imm diatement que les valeurs apparaissent dans l ordre des carr s de couleurs eux m mes proportionnels ce qui facilite la lecture Cependant ces carr s de couleurs ne sont pas l gend s de sorte qu il est n cessaire d avoir m moris la signification des couleurs pour pouvoir les lire Ceci est une erreur ergonomique manifeste Enfin dans ce mode les utilisateurs peuvent orienter l individu dans les trois dimensions ainsi que les deux captures d cran de la Figure 4 le montrent eo Figure 4 Vue 3D d un individu s lectionn selon deux angles V3D Le zoom dans la vue 3D 3DZ Figure 5 permet alors la molette de la souris de s approcher de l individu afin de mieux l observer La encore les utilisateurs peuvent naviguer d un
64. voir en termes de performance du coup ce que a donne Tableau 3 R partition des pr f rences en termes de formes et de performances Pr f rences exprim es dans le discours Exclusivement orient es sur la forme des individus Echanges sur la forme suivis d changes sur la performance Exclusivement orient es sur la performance Ce qui ressort de ce premier regard c est que les bin mes tendent produire d abord une recherche en terme de forme y compris de fa on assez subjective j aime j aime pas puis qu ils v rifient lorsque les formes observ es leur semblent int ressantes qu elles sont suffisamment performantes ou sont acceptables de ce point de vue La performance serait alors un crit re de d cision permettant de conserver ou non la forme en question La r alit est en fait plus complexe Si l on prend le cas de B1L comme exemple on note qu il construit une relation entre forme et performance qui guide sa conception Cette relation s appuie sur l identification d une contrainte forte li e au positionnement du supermarch en rez de chauss e l identification de formes qui vont structurer leurs recherches notamment l existence d un trou une compr hension d un lien entre forme et performance une hi rarchisation des trois crit res de performances que sont l nergie les ombres port es et la compacit 20 37 AGENCE NATIONALE DE LA RECHE
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