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vol 20 no 1

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1. KW SC NARIO 2 les intoxications aig es ou prolong es gestes violents des deux conjoints Il doit valuer si le probl me est unilat ral ou dya 2 dique et quelle est la fonction de la violence Cette derni re recom mandation est particu li rement importante lors de l intervention aupr s des femmes toxico manes pour des trou ns bles li s aux SPA Plus sp cifiquement en inter venant aupr s de ces femmes le clinicien doit garder en m moire qu il est possible que le craving et les rechutes comme les intoxications constituent une situa tion risque de VF H Si la conjointe affirme tre susceptible de lever les inhibitions et d tre violente lorsqu elle ressent un craving ou lors qu elle est intoxiqu e il est avis de sugg rer aux conjoints d viter les conflits conjugaux ce moment Si la violence dans le couple est grave et s accro t rapidement lors des incidents il peut tre n cessaire d tablir avec les conjoints une strat gie de temps d arr t time out c est dire que l un des deux quitte la pi ce ou la maison le temps que la crise se dissipe Quant aux rechutes et tant donn la nature expressive et impulsive des incidents de VF H qui y sont li s il est possible qu en avisant le ou la conjointe avant de rentrer la maison qu il y a eu rechute la col re pourrait tre mieux r gul e et la violence vit e i COR vw Pour plusieurs couples consommation
2. dans le but de canaliser l offre de jeu et encadrer la consommation pour minimiser les co ts sociaux Du d vouement social quoi Le PPP ou partenariat public philanthropique a encore le vent dans les voiles Des sommes importantes sont inject es gou vernement et Fondation Lucie et Andr Chagnon pour le d veloppement des jeunes ou la pers v rance scolaire ce qui n est pas sans lien avec la pr vention de la toxi comanie Cependant certains pensent que le gouvernement se laisse ainsi dicter ses politiques par un riche m c ne et que dans une soci t d mocratique lorsqu on veut orienter les politiques publiques on n a qu se faire lire L comme Lire E Amnon Jacob Suissa 2009 Le monde des AA Alcooliques gamblers narcomanes Collection Probl mes sociaux et interventions sociales Presses de l universit du Qu bec Qu bec Depuis 1935 date du premier regroupement AA l application de son id ologie et de ses principes philosophiques a t grandissante Pourtant l incidence des probl mes de d pendances continue cro tre L auteur se pose un certain nombre de questions relatives au traitement de la d pendance en se basant sur des travaux scientifiques et cliniques Tout en exprimant son respect pour les membres de ce mouvement social d entraide il propose d explorer des ave nues privil giant le d veloppement du pouvoir d agir des personnes E Pauline Mor
3. 5 12 BROCHU S amp AL 2005 Compr hension de l impact d un traitement pour personnes toxicomanes judi ciaris es partir d un mod le tripartite l intervention le client et son environnement RISQ Info 12 1 2 4 6 WEEKES J THOMAS G amp GRAVES G 2004 FAQ Fr quently Asked Questions sur les toxicomanies dans les tablissements de correction Division de la recherche et de la politique Formation et pratiques exemplaires Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies CCLAT Document publi pour la premi re fois en 2004 http www ccsa ca NR rdonlyres 53BD131C D21F 467C 82FF 2DFOD171EODA O ccsa011059 2004 pdf Petites nouvelles br ves Des sondages r cents montrent que les Am ricains progressent en faveur de la l galisation de la marijuana Si la tendance se maintient le mouvement favorable la l galisation pourrait atteindre 60 de la population en 2022 2023 En mati re de consommation d alcool plusieurs chercheurs divisent les cultures entre s ches et mouill es dry et we Les cultures s ches comme les tats Unis ou la Scandinavie boivent rarement mais beaucoup en une seule occasion Les cul tures mouill es comme la France ou l Italie boivent plus r guli rement le plus souvent pendant les repas mais rarement l exc s Le Qu bec est il sec ou mouill Certainement pas sec selon Hubert Sacy d duc Alcool Un
4. Alcool et l chelle de Cons quences de la Consom mation de Drogues Tremblay Rouillard Sirois 2000 Rapport personnalis d valuation Nouvellement introduit le rapport personnalis d valuation a t con u Tremblay Simoneau Landry et Blanchette Martin 2009 afin de per mettre l intervenant de donner du feedback la personne sur sa consommation d alcool et de drogues partir des r sultats obtenus au D BA A D En effet ce rapport est l occasion pour l usager de faire le point avec un clinicien sur ses habitudes de consommation et sur les orientations possibles en fonction de sa situation Le rapport personnalis doit tre pr sent dans un esprit motivationnel c est dire dans un climat de collaboration en pr sentant les informations le plus objectivement possible sans exercer de pression refl tant ses incom pr hensions r actions motives Ces strat gies procurent la personne un espace lui permet tant de r fl chir librement sa consommation de substances psychoactives Ainsi le rapport UNE INNOVATION ON ET DE L ORIENTATION personnalis constitue une am lioration tout fait int ressante sur le plan de la pratique Il a d ailleurs t int gr la formation D BA A D en 2009 En conclusion La formation au D BA A D et l utilisation du rapport personnalis d valuation sera offerte dans le cadre du module D tection de la formation en d penda
5. Ce mod le de consommation a notamment t observ chez les femmes victimes de violence conjugale Il est donc possible que le lien entre la consommation de SPA et la violence soit sous estim chez les femmes parce que les tudes se sont principalement int ress es la consom mation en tant que pr curseur la violence De plus il est probable que les contextes influen cent plus fortement le lien entre la consommation et la violence chez les femmes que chez les hommes Il devient donc pertinent de tenter d tablir quels sont les contextes de la VF H qui sont li s la consommation par exemple les disputes entourant la consommation sont elles pr sentent avant ou apr s l incident violent Une tude exploratoire chez les femmes toxicomanes Une tude qualitative exploratoire a t men e dans plusieurs centres de traitement de la grande r gion de Montr al Dix neuf femmes reconnais sant d embl e avoir pouss bouscul frapp un conjoint lors d une dispute dans la derni re ann e nous ont contact apr s avoir pris connaissance de l tude par l entremise d affiche pos es dans les centres de traitement en toxicomanie Le premier objectif de cette tude visait l exploration et la description des contextes entourant les incidents de VF H soit les interactions du couple menant l incident la s quence des incidents violents et les patrons de consommation des deux conjoints Le deuxi me objectif
6. Le mot de Lise omme vous allez le constater en lisant les textes de ce num ro nous continuons sur le th me des nouveaut s en intervention Ainsi vous pourrez lire sur l intervention pr coce d tection et intervention la violence commise par les femmes eh oui les approches pour les client les judiciaris es et bien d autres sujets qui t moignent de la vitalit et la cr ati vit du champ de l intervention en toxicomanie Je remercie sinc rement tous les auteurs de leur g n reuse contribution Je veux aussi profiter de ce mot pour souligner une recon naissance qui va toute l quipe qui travaille avec moi Ainsi la Facult de m decine et des sciences de la sant FMSS de l Universit de Sherbrooke tenait le mardi 10 novembre der nier son Gala du m rite annuel sous le th me La r ussite en vedette visant souligner apport exceptionnel des membres de la communaut facultaire au d veloppement la vie active et au rayonnement de la Facult Lors de la soir e du gala le Prix du doyen a t remis l quipe des programmes de toxicomanie qui uvre au sein de la Facult Ce prix est d cern une quipe qui s est distingu e par le d veloppement d une initiative ou d une innovation en recherche en ensei gnement en clinique ou pour la communaut facultaire et la contribution au mieux tre de la Facult C est donc une belle reconnaissance du travail assidu de t
7. de vie et de diminuer les r cidives judi ciaires et ce m me dans un contexte de r duction des m faits Il faut pour ce faire d velopper une collabo ration interminist rielle respecter les mandats respectifs et faciliter un arrimage entre les diff rents acteurs offrir une continuit de services ax e sur une bonne compr hension du profil du client et sur un choix clair de sa part utiliser des approches motivationnelles et cognitivo comportementales Le plan d action en d pendance du minist re de la sant et des services sociaux nous oriente dans ce sens lorsqu il demande au CRPAT de d velopper des programmes adapt s cette client le lorsque le volume de client le le justifie Il souligne l importance de profiter de l occasion de la pr sence des usagers en d tention et autres milieux maisons de transition palais de Justice pour faire du d pistage de probl mes de d pendance et m me commencer l inter vention en travaillant en partenariat avec les instances concern es Cette orientation a incit certains centres de r adaptation ajuster leur offre de services pour mieux rejoindre cette client le Ainsi ils offrent des interventions de groupes sp cifiques aux usagers judiciaris s court ou moyen terme et ciblant l volution de la motivation Nous retrouvons galement des services d valuation et de d but de traitement en milieu carc ral ainsi que du suivi et soutien en maison de
8. une valuation portant sur les retomb es d un programme de formation en toxicomanie offert aux inter venants de premi re ligne des Laurentides par le CRPAT de cette r gion il a t observ que le sentiment de comp tence professionnelle per ue tait plus lev chez les intervenants ayant re u une formation de base en toxicomanie et qu il tendait m me se maintenir plusieurs ann es apr s la formation Toutefois ce maintien du sentiment de comp tence per u tait fortement associ l utilisation d outils de d tection des habitudes de consommation et l int gration de cette formation dans une organisation de ser vices CAB 2004 Cette observation rejoint certaines donn es probantes en mati re de transfert des connaissances qui recon naissent l importance de consid rer les formations comme un moyen pour soutenir l change entre partenaires Les retomb es sur la pratique sont accrues si les diff rents partenaires entretiennent des relations sou tenues la suite des formations Reardon et coll 2006 De plus une r cente tude SE AU EN D PENDANCES ENJEUX ET DES D FIS qu b coise portant sur le profil de comp tences des intervenants de premi re ligne pour la d tection l intervention pr coce et la r f rence aupr s des client les aux prises avec des probl mes de d pendance Brown St Jacques et colla 2009 sou ligne deux conditions essentielles de r ussite 1 des prog
9. 7 taient de fumeurs d butants et 85 taient des non fumeurs Toutefois entre 2006 et 2008 l usage des cigarillos a chut passant de 22 18 soit le niveau observ en 2004 Environ 11 des l ves fument la cigarette et le cigarillo Quant la proportion d l ves qui consomment des cigarillos exclusi vement elle d passe celle des l ves qui fument des cigarettes exclusivement 7 c 4 Alcool et drogues Les consommateurs d alcool sont toujours aussi nombreux qu en 2006 60 et la consom mation excessive d alcool est toujours aussi populaire aupr s des l ves qui ont consomm de l alcool 67 d entre eux lont fait de mani re excessive et 22 de mani re exces sive et r p titive Quant aux proportions de consommateurs de drogues 28 de can nabis 27 et d hallucinog nes 8 elles sont aussi les m mes en 2008 qu en 2006 De son c t la proportion des consommateurs d amph tamines est pass e de 9 7 Cependant en 2008 on ne trouve plus d cart significatif entre les gar ons et les filles sur ce plan D apr s les crit res de l indice DEP ADO environ 6 des l ves pr sentent un probl me de consommation d alcool et de drogues en mergence et 6 ont des probl mes importants de consommation requ rant une intervention professionnelle sp cialis e Jeux de hasard et d argent Pour leur part les jeux de hasard et d argent int ressent toujours a
10. avec les services sociaux et les souvenirs qu ils conservent de cette p riode de leur vie sont souvent douloureux Il n est donc pas tonnant que ces hommes pr sentent de la m fiance envers les diff rents professionnels qu ils asso cient de pr s ou de loin aux services sociaux Lorsque leur conjointe fait un usage significatif de drogues ou d alcool et qu ils sont eux m mes consommateurs la crainte d tre jug s comme de mauvais parents et se voir retirer la garde de leur enfant la naissance alimente cette m fiance envers les professionnels Si le milieu de la sant peut sembler moins mena ant certains p res se sentent incon fortables lorsqu ils se trouvent par exemple dans la salle d attente de notre clinique d obst trique car ils sont sensibles au regard pos sur eux par d autres parents ou par cer tains membres du personnel m dical Lorsque le s jour du nouveau n est prolong en n o natalogie en pr vention d ventuels sympt mes de sevrage le malaise est susceptible de refaire surface En effet durant ce s jour de 7 10 jours les parents occupent une chambre d accueil qui les plonge dans la r alit struc tur e d une unit de soin Les r gles de fonctionnement qui pr valent en ces lieux peuvent contraster avec leur mode de vie et rendre leur s jour difficile En dernier lieu il faut rappeler qu histori quement les services de p rinatalit en milieu hospitalier sont dispens s p
11. derniers ne font pas usage du m me produit le p re exerce parfois une pression envers sa partenaire pour qu elle diminue ou cesse la m thadone afin d viter que le b b pr sente des sympt mes de sevrage Dans ce contexte notre intervention vise non seulement une meilleure compr hension du r le de la m tha done durant la grossesse mais elle permet aussi que le p re puisse exprimer ses inqui tudes et son malaise envers la situation ce qui contribue diminuer la pression exerc e envers la m re Cet accompagnement qui se poursuit en p riode postnatale permet galement de normaliser les sentiments parfois diff rents de chacun des parents et se concentrer sur leur projet parental Le projet Main dans la main nous a aussi amen s modifier certains aspects de notre pratique pour rejoindre le futur p re et travailler en partenariat avec les deux parents L arriv e du projet a permis d laborer une grille d va luation psychosociale qui tient compte sp ci fiquement de la situation du p re m me s il n est pas le principal b n ficiaire des soins Cette mesure permettra de cibler avec plus de pr cision les besoins du p re en p riode p rinatale et d offrir des services cons quents De fa on compl mentaire l acc s aux r sultats de la recherche effectu e aupr s de plusieurs partenaires de m res consommatrices laquelle le CHUM et d autres centres hospitaliers ont particip bonifiera sans aucu
12. e au p re biologique ou social durant la p riode d valuation Cette mesure permet que l enfant quitte l h pital avec ses parents plut t que d tre temporairement h berg dans la famille largie ou encore en famille d accueil vitant ainsi une rupture du lien d attachement En contrepartie le p re qui se voit confier cette responsabilit peut se sentir d muni dans cette situation notamment s il devient parent pour la premi re fois et s il ne peut compter sur le soutien de son r seau social Le p re en contexte de consommation maternelle quelques caract ristiques De fa on g n rale la paternit repr sente une transition importante dans la vie d un homme puisqu elle est caract ris e par un changement identitaire Lorsque le partenaire pr sente des difficult s similaires celles de sa conjointe consommatrice devenir parent lui permet d acqu rir une nouvelle identit reconnue et valoris e socialement celle de p re Par ailleurs en contexte de consommation maternelle il semble que cette transition pr sente des caract ristiques singuli res En premier lieu les grossesses sont rarement planifi es Fonder une famille ensemble est donc inattendu pour ces couples De plus certaines femmes consom matrices apprennent tardivement qu elles sont enceintes en raison de l irr gularit de leur cycle menstruel caus e par la consommation de certaines substances Quand une grossesse n est
13. liaison Il se divise en deux parties La pre mi re partie consiste en une sensibilisation d une heure s adressant aux m decins et la deuxi me est une formation d une journ e l intention des infirmi res et du personnel psychosocial des urgences Elle porte sur les attitudes de base pour soutenir lin tervention et sur certains concepts de base pour soutenir le rep rage et l intervention motivationnelle br ve Ce programme a t con u sp cifiquement pour intervenir dans le contexte particulier des urgences hos pitali res La formation sera dispens e par une quipe provinciale de formateurs Les formations r seau et l organisation des services en d pendances Les probl mes de d pendances sont nonc s comme un facteur causal conco mitant ou cons quent dans la plupart des objectifs de sant et de bien tre du gouvernement du Qu bec MSSS 2003 Afin de r duire la pr valence et la gravit des probl mes de d pendances le programme services d pendances du MSSS pr voit d ici 2012 d ployer et consolider une gamme de services reposant sur l approche populationnelle et la hi rarchisation des services Cette offre de services propose une division des responsabilit s entre les CSSS et les CRPAT MSSS 2007 Tel qu illustr dans la figure 1 la page suivante les formations r seau s inscrivent dans le changement organisationnel pro pos par l offre de services en d pendances du MSSS Le co
14. re tait un visiteur que l on voyait peu alors que maintenant sa participation l enseignement et aux soins est encourag e Bien entendu ces changements ont n cessit une p riode d adaptation pour l ensemble de l quipe soi gnante qui devait s habituer int grer le p re dans le cadre de ses interventions Cependant ces nouveaux am nagements ont grandement facilit nos interactions avec les p res d sormais rejoignables D s lors d autres initiatives ont t mises de l avant par les quipes soignantes et psycho sociales afin que le p re puisse trouver sa place dans les services de p rinatalit C est dans cet esprit que le nom de l unit M re enfant a t remplac par celui du Centre des naissances et que l on retrouve maintenant en ces lieux de nombreuses affiches qui mettent en vidence l importance du p re aupr s de la m re et du nouveau n En ce qui concerne plus pr cis ment le partenaire de la m re consommatrice depuis quelques ann es nous rencontrons syst matiquement les couples dont la m re participe un programme de maintien la m thadone durant sa grossesse afin de les pr parer la possibilit d un sevrage chez le nouveau n ces occasions une attention particuli re est port e au p re dont MMATRICE DE SUBSTANCES PSYCHOACTIVES t du Centre des naissances du CHUM les besoins diff rent souvent de ceux de sa conjointe titre d exemple lorsque ces
15. 1983 Development of a questionnaire to measure depen dence in British Journal of Addiction 78 89 95 STATISTIQUE CANADA 2002 Enqu te sur la sant dans les collectivit s canadiennes sant mentale et bien tre Ottawa Statistique Canada tableau CANSIM 01051100 TREMBLAY J ALLAIRE G DUFRESNE J LECAVALIER M ET Neveu Y 2004 Les Centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes Chefs de file des services en toxicomanie et jeu pathologique F d ration qu b coise des cen tres de r adaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes Montr al 70 p TREMBLAY J ROUILLARD P APRIL N ET SIROIS M 2002 Le D BA A D ou l adoption par une r gion enti re d un outil commun d valuation de la toxico manie in RISQ INFO 10 1 4 6 2 Une copie du rapport personnalis d valuation est disponible aupr s des auteurs nadine blanchette martin ssss gouv qc ca ou joel tremblay uqtr ca e TREMBLAY J ROUILLARD P ET Sirois M 2001 D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogues Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA www risqtoxico ca e TREMBLAY J ROUILLARD P ET Sirois M 2000 chelle des cons quences de la consommation d alcool CCA D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogues Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA www risqtoxico ca e TREMBLAY J ET BLANCHETTE MARTIN N 2009 Manuel d utilisatio
16. de service pour la Capitale Nationale 2007 2015 Pour vivre autrement sa vie Qu bec Centre Ubald Villeneuve DuGuay L TREMBLAY S ET G VERMETTE 2008 Guide d implantation quipe de liaison sp cialis e en d pendances l urgence FAULKNER R PAQUETTE M C ET G DOR 2007 Orientations relatives aux standards d acces de continuite de qualite d efficacite et d efficience brogramme services dependances offre de service 2007 2012 MASS R GILBERT L ET L CARDINAL 2003 Programme national de sant publique 2003 2012 http www santecom qc ca BibliothequeVirtuelle MS SS 2550401263 pdf ProvosrT M H ET COLL 2007 Description impact et conditions d efficacit des strat gies visant l int gration de la pr vention dans les pratiques cliniques revue de la litt rature Qu bec Minist re de la Sant et des Services sociaux SIMONEAU H LANDRY M ET J TREMBLAY 2007 Alcochoix un guide pour choisir et atteindre vos objectifs version 1 2 Qu bec Minist re de la Sant et des Services sociaux REARDON R Lavis J ET J GIBSON 2006 From Research to Practice A Knowledge Transfer Planning Guide http www chsrf ca kte_docs IWH_kte_workbook pdf 5 D epuis les 10 derni res ann es la pater nit est un sujet d int r t pour de plus en plus de chercheurs et de praticiens des services sociaux et de la sant La contri bution singuli re du p re au d
17. et violence sont li es un pisode de craving de la femme Non seulement elle ressent une envie de consommer mais la dispute qui m ne la VF H provient elle aussi du d sir de la femme de re consommer avec ou sans son conjoint Ainsi le conjoint refuse de consommer par manque d argent par soucis pour la sant de sa conjointe ou pour d autres raisons Chez ces couples le d clencheur de la VF H est le refus cat gorique du conjoint en disant non ou en s interposant entre la porte et la conjointe Il s ensuit le premier geste de violence initi par la femme La VH F est alors le plus souvent une forme de r sis tance une tentative de bloquer ou de faire cesser la VF H Pour certains de ces couples la dispute prend fin lorsque le conjoint accepte d aller cher cher de la drogue Les conjoints consomment ensemble et il y a r conciliation Un autre sc nario mer geant des r cits est celui des pisodes de consom mation excessive d un couple Lors de ces inci dents violents les femmes rapportent avoir consomm sans arr t de multiples substances pendant 24 72 heures Les sujets de dispute avant l incident et les d clencheurs de la VF H sont vari s et ne semblent pas li s la consommation ex menace de s paration accusation d infid lit etc Lors de ces incidents on observe parfois une esca lade de la col re et de la violence chez les deux conjoints et il devient impossible d tab
18. female violence The public and the domestic domains Journal of Family Violence 8 4 345 359 Boles S M amp MioTTO K 2003 Substance abuse and violence A review of the literature Aggression and Violent Behavior 8 155 174 CHASE K A O FaRRELL T J MURPHY C M FALS STEWART W amp MURPHY M 2003 Factors associated with partner violence among female alcoholic patients and their male part ners Journal of Studies on Alcoholism 64 1 137 149 CHERMACK S T amp GiancoLa P R 1997 The relation between alcohol and aggression an integrated biopsychosocial conceptualization Clinical Psychology Review 17 6 621 649 DuTToN D G amp NicHoLLs T L 2005 The gender paradigm in domestic violence research and theory Part 1 The conflict of theory and data Aggression and Violent Behavior 10 6 680 714 FALS STEWART W GOLDEN J amp SCHUMACHER J A 2003 Intimate partner violence and substance use A longitudinal day to day examination Addictive Behaviors 28 9 1555 1574 Foran H amp O Leary D 2008 Alcohol and intimate partner violence A meta analytic review Clinical Psychology Review 28 7 1222 1234 LEONARD K E 2002 Alcoho s role in domestic violence a contributing cause or an excuse Acta Psychiatrica Scandinavica 106 Suppl 412 9 14 MorFriTT T E amp A C 1999 Findings About Partner Violence From the Dunedin Multi discipl
19. s du p re en milieu hospitalier Les professionnels oeuvrant dans les services de p rinatalit du CHUM reconnaissent la pertinence d inclure le partenaire dans le suivi de la m re consommatrice le plus t t possible Toutefois dans la pratique diff rents obstacles surgissent au moment de l intervention aupr s de ces hommes D abord certains enjeux de nature administrative sont li s au statut du p re dans les services de p rinatalit Par exemple durant la p riode ant natale seule la m re est reconnue comme b n ficiaire des soins Cela a pour cons quence que la parti cipation du p re au suivi psychosocial d pend de la d cision de la m re Si cette situation pr sente un avantage dans un contexte parti culier tel que celui de la violence conjugale elle 5 Collins C C Grella C E amp Hser Y I 2003 Effects of Gender and Level of Parental Involvment Among Parents in Drug Treatment The American Journal of Drug and Alcohol Abuse 29 2 237 261 6 Hogan D 2003 Parenting Beliefs and Practices of Opiates Addicted Parents Concealment and Taboo European Addictions Research 9 113 119 7 Morissette P Chouinard Thompson A Rondeau G amp Devault A 2008 L influence des partenaires sur les m res consmmatrices de substances psychoactives et leur engagement aupr s des enfants une tude pilote ntervention 128 89 98 ZS 6 g n re des inconv nients lorsque la pr carit de l
20. tait d obtenir le point de vue des conjoints quant aux liens per us entre la VF H et la consommation En entrevue nous avons demand ces femmes ainsi qu leur conjoint de d crire deux incidents impliquant de la VF H l incident le plus r cent de violence physique et l incident le plus grave La consommation de SPA a t document e pour les 24 heures pr c dant et suivant chaque incident de VF H La nature de la VF H Les couples participant cette tude ont v cu en moyenne six 6 huit 8 incidents violents lors des douze 12 mois pr c dant l entrevue Dans le quart des incidents violents d clar s les femmes admettent avoir fait usage de gestes violents envers leur conjoint alors que ce dernier n a pas ripost l attaque Pour tous les autres incidents relat s la violence est mutuelle les deux conjoints ayant fait usage de gestes violents lors de la dispute Par ailleurs dans 75 des incidents c est la femme qui a pos le premier geste de violence physique En g n ral les deux conjoints s entendent pour dire que la femme initie le plus souvent les incidents de violence dans leur couple En termes de gravit les gestes pos s par les femmes sont variables allant de la gifle ou la bousculade l utilisation d objets et d armes blanches mena ant ainsi l int grit physique de leur conjoint Les r sultats pour ces couples indiquent clairement que la violence physique des femmes est par
21. veloppement de son enfant est d sormais reconnue ce qui encourage les professionnels qui dispensent des services aux familles solliciter sa pr sence Par ailleurs la paternit dans un contexte o la m re fait un usage abusif de drogues ou d alcool demeure un sujet peu connu La pr sence de ce p re aupr s de sa partenaire et de l enfant suscite souvent beaucoup d inqui tudes sur tout s il est lui m me consommateur Cependant dans d autres circonstances il peut constituer un rempart de s curit qui nous semble essentiel Qui sont ces p res Comment les int grer nos interventions Ces questions sont famili res pour l quipe interdisciplinaire du Centre des naissances de l H pital St Luc du CHUM qui accueille depuis plus de 20 ans des femmes enceintes consom matrices de substances psychoactives titre indicatif celles ci repr sentaient 3 des 2 308 femmes qui ont accouch notre centre hospitalier durant l ann e 2007 2008 travers les diff rents services d velopp s pour r pondre aux besoins sp cifiques de cette client le un certain nombre d observations t moignent de l importance de rejoindre ces hommes dans les p riodes pr per et post natales Ainsi depuis 2006 le projet Main dans la main s adresse aux femmes enceintes dont la consommation de drogues ou d alcool est abusive ainsi qu leur partenaire Il s agit d un projet pilote r alis en partenariat avec la Direct
22. C N 2008 L int gration des pratiques cliniques pr ventives d tre offerts dans des perspectives ins titutionnelles ces deux programmes visent soutenir le d veloppement r gional d une organisation de services Cette perspective obligera certainement les CRPAT adapter leurs pratiques de formation notamment en y int grant des partenaires des CSSS Un autre d fi important se situe certai nement au plan de l appropriation de ces programmes de formation au plan r gional de l organisation de services Gilles Cuillerier Directeur de la mission universitaire Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances R f rences BROWN T ET COLL 2009 Le profil de comp tences des intervenants de premi re ligne pour la d tection l intervention pr coce et la r f rence aupr s des client les aux prises avec des probl mes de d pendances rapport final au FORSC GossELIN M A DUCHARME R ET G CUILLERIER 2004 Impacts d un programme de formation en toxicomanie sur la perception du sentiment de comp tence des intervenants de premi re ligne de la r gion des Laurentides http www acrdq qc ca upload doc doc50 pdf VERMETTE G 2008 Requis de services 2008 2012 sp cialis s en d pendance pour la client le de la r gion de Montr al Montr al Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances TREMBLAY J ET COLL 2007 Proposition d un requis
23. a situation maternelle n cessiterait d inclure le p re biologique ou social Un autre l ment de nature organisationnelle consid rer concerne les heures de services qui entrent parfois en conflit avec l horaire de travail de ces hommes En effet plusieurs p res occupent des emplois pr caires dont les conditions leur permettent difficilement de s absenter pour des raisons familiales sans craindre les repr sailles du patron ou des r percussions financi res D autres obstacles rel vent des caract ristiques qui sont propres ce groupe de p res Parmi celles ci figure le temps restreint dont nous disposons pour travailler avec eux En effet si la grossesse est confirm e tardivement le premier rendez vous notre clinique n a souvent lieu qu au cours du deuxi me ou m me du troisi me trimestre Ces couples peuvent aussi vivre des p riodes de d sorganisation significatives qui les emp chent de se pr senter tous leurs rendez vous ce qui r duit d autant nos observations Il arrive parfois qu il n y ait pas eu de suivi de grossesse et que le d pistage de la consommation ne se fasse qu l accouchement Dans ce contexte le temps d intervention n cessaire pour valuer et intervenir aupr s des parents est limit Plusieurs des partenaires de m res consom matrices ont aussi re u les services de la protection de la jeunesse alors qu ils taient enfants Il s agit parfois de leur seule exp rience
24. ar des femmes d autres femmes favorisant ainsi une aisance naturelle chez les intervenantes La pr sence du p re quant elle demande certains ajuste ments sur le plan de l intervention puisqu elle n cessite la compr hension d une r alit qui est sp cifique ces hommes ainsi qu une approche souvent diff rente de la client le f minine L tat actuel des pratiques aupr s du p re au Centre des naissances du CHUM Lorsque nous r fl chissons aux changements requis afin de mieux rejoindre les p res et plus sp cifiquement ceux dont la conjointe fait un usage abusif de drogues ou d alcool il nous semble que bien des pas restent franchir Toutefois nous devons nous rappeler que la pr sence du p re dans nos services de p ri natalit est r cente En effet c est au d but des ann es 2000 suite la fusion des h pitaux Notre Dame H tel Dieu et St Luc pour consti tuer le CHUM que des r novations majeures au Centre des naissances situ l h pital St Luc ont permis l application d une philosophie de soins centr e sur la famille Ces change ments ont modifi de fa on significative notre approche envers les parents En effet la chambre unique a non seulement favoris la cohabitation m re enfant mais elle a aussi encourag le s jour du p re tout au long de la p riode post natale en pr voyant un mobilier qui lui permette de passer la nuit aupr s des siens Avant ces r novations le p
25. atique plus lourde souvent qualifi e d alcoolisme ou de toxicomanie Ce flou quant aux crit res d appariement a aliment de nombreux d bats concernant les flots d usagers o les services sp cialis s taient accus s par certains de desservir des usagers de premi re ligne alors qu l inverse des acteurs des services sp cialis s reprochaient aux CLSC de leur r f rer trop rapidement tout usager ayant fait une allusion une quelconque consommation de drogues De plus au sein de certaines r gions la question de la pertinence de maintenir un service sp cialis en alcoolisme et toxicomanie alimentait ce d bat Il est apparu alors n cessaire de recentrer le d bat autour des besoins des usagers Pour ce faire il fallait documenter la s v rit de la probl matique afin de l apparier un niveau de soin C est alors que l quipe du Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches CRAT CA nomm alors ALTO a mis l hypoth se tout fait logique que les usagers devant tre desservis par les services sp cialis s devaient pr senter une probl matique correspondant un niveau de s v rit quivalent aux diagnostics d abus et de d pendance aux substances psychoactives tels qu tablis dans L ensemble de la situation a mis en lumi re la n cessit d laborer une proc dure qui permet trait aux intervenants d orienter ad quatement les personnes en fonction du degr de s v r
26. ce mandat d laboration de la formation r seau CDC IUD a mobilis plu sieurs partenaires Ainsi le contenu des deux formations r pond aux exigences et aux orientations d un devis labor par un comit de pilotage compos notamment de repr sentants de centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxi comanes CRPAT et de leur association de centres de sant et de services sociaux CSSS de centres hospitaliers et d agences de la sant et des services sociaux Le mat riel de formation repose sur des mod les de formation prouv s dans trois r gions du Qu bec Mont r gie Qu bec Montr al Plusieurs intervenants ont t mobilis s Le contenu a fait l objet d une validation scientifique par des chercheurs associ s l infrastructure de recherche du CDC IUD afin de l adapter et le rendre conforme aux meilleures pratiques et aux donn es probantes dans le domaine des d pendances Plusieurs partenaires ont t impliqu s l une tape ou l autre des tapes de conception groupes de discus sion pour identifier les besoins de formation groupes pilotes pour exp rimentation de la formation r vision de la r daction etc L implantation et le d ploiement dans les r gions rel vent du MSSS et des agences de sant et de services sociaux Br ve description de ces deux formations r seau en d pendances Les deux programmes pr sentent une s rie de connaissances de base pour appri
27. cherche au moins personne ne nie ce jour son existence et m me son ampleur Ainsi bien qu il soit difficile d tablir de fa on exacte les taux de pr valence de la VF H les estimations indiquent que chez 10 et 30 des couples interrog s un des deux conjoints aurait perp tr ou subi au minimum un geste de violence physique au cours des 12 derniers mois Schafer Caetano amp Clark 1998 Dans ces couples autant d hommes que de femmes d cla rent avoir fait usage de violence physique dans la derni re ann e Dans les chantillons cliniques tels que des couples en th rapie conjugale et des toxicomanes en traitement on estime qu entre 50 et 80 des femmes et des hommes sont physiquement violents envers leur conjoint La fr quence et la gravit des gestes pos s ne diff rent par entre les genres Il faut retenir que 1 Le terme toxicomanie r f re un abus ou une d pendance une substance psychoactive SPA soit toutes les drogues incluant l alcool Le terme polytoxicomane r f re toute personne qui pr sente un abus ou une d pendance plus d une SPA Les termes toxicomanie et polytoxicomanie r f rent donc aux troubles li s aux SPA tels que d finis dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux IV DSM IV et sont utilis s de fa on interchangeable plus de la moiti des individus toxicomanes en traitement vivent de la VF H et de la VH F De plus la violence est fr quen
28. confirm e qu au deuxi me trimestre les alternatives pour y mettre fin sont limit es tre parent devient alors une r alit impos e plut t qu un projet m ri et d sir par le couple La d couverte tardive de la grossesse a aussi comme cons quence d courter le temps de pr paration du futur p re devenir parent et ce tant sur le plan mat riel que psychologiques En deuxi me lieu le partenaire de la m re consommatrice entretient parfois une percep tion n gative du r le parental qu il s appr te assumer Dans certains cas cette repr senta tion s explique par sa relation avec son propre p re un lien souvent fragilis par la toxicomanie la n gligence ou encore par l absence de ce parent Pour d autres hommes d j p res ou 3 Morissette P Chouinard Thompson A Deveault A Rondeau G amp Roux M E 2009 Le partenaire des consommatrices abusives de substances psychoactives un acteur cl pour la s curit et le bien tre optimal des enfants Dans Parentalit alcool et drogues Un d fi multidisciplinaire Sous la direction de P Morissette et M Venne Editions du CHU Sainte Justine Montr al 4 Arenas M L amp Greif G L 2000 Issues of Fatherhood and Recovery for VA Substance Abuse Patients Journal of Psychoactive Drugs 32 3 339 341 LE PARTENAIRE DE LA M RE CONSO et les services de p rinatali qui ont assum de telles fonctions dans le cadre d une unio
29. ent l adresse suivante www stat gouv qc ca publications sante index htm tabac Une version imprim e peut galement tre command e au Centre d information et de docu mentation de l ISQ en composant le 1 877 677 2087 Pour acc der aux fichiers de microdonn es des enqu tes 1998 2008 on peut s adresser au Centre d acc s aux donn es de recherche de l ISQ CADRISQ l adresse www stat gouv qc ca cadrisq ou composer le 1 514 343 2299 Pour tout renseignement veuillez communiquer avec Ga tane Dub Ph D charg e de projet en composant le 514 873 4749 poste 6130 QS 10 Le renouvellement et l innovation dans les pratiques aupr s de la client le toxicomane ayant des d m l s avec la justice judiciaris s se situe parmi les pr occupations d actualit s des Centres de r adaptation en d pendance du Qu bec Le d fi des intervenants en r adaptation aupr s de ces usagers consiste les interpeler dans leur globalit pour les aider r tablir l quilibre dans toutes les sph res de leur vie Il ne s adresse pas seulement l aspect d lictuel R enouveler les pratiques aupr s des clients Des observations qui justifient l intervention Les recherches ainsi que l exp rience clinique des intervenants d montrent que le profil de cette client le est complexe et pr sente de multiples probl matiques concomitantes d pendance sant mentale sant physique probl mes relationnels int gra
30. es hommes et les femmes qui commettent des gestes de violence physique dans le couple sont plus susceptibles de pr senter des trou bles li s aux SPA que les couples en d tresse ne vivant pas de violence conjugale D autre part on estime qu entre 50 et 80 des hommes et des femmes qui sont en traitement pour des troubles li s aux SPA ont commis ou subi des gestes de violence physique dans leur couple dans les douze derniers mois C est jusqu six fois plus que chez les hommes et les femmes de la population g n rale Mais ce jour la majorit des connaissances portent sur la consommation et les compor tements violents des hommes envers les femmes VH F On a peu de connaissances sur la consommation des femmes victimes de violence et encore moins sur celle des femmes qui commettent des gestes violents envers leur conjoint VF H Le pr sent article tente d largir les connaissances actuelles en explorant au travers des r cits de femmes en traitement pour des troubles li s aux SPA et de leur conjoint les liens potentiels entre le m susage de SPA par les deux conjoints et les contextes entourant des incidents sp ci fiques de la violence de femmes envers des hommes VF H Qu en est il exactement Il appara t difficile de parler des liens entre la VF H et la consommation de SPA sans d abord clarifier quelques tabous sur la violence des femmes envers les hommes La VF H existe et dans les milieux de re
31. euil de l Universit de Sherbrooke 150 place Charles Le Moyne 2 tage Une der Lieu de formation Qu bec 5 f vrier et 16 avril 2010 H tel Qu bec 3115 avenue des H tels Sainte Foy INSCRIPTION AITQ T l 450 646 3271 ou www aitq com le DSM IV de l instrument Origine du D BA A D C est donc au printemps 2000 que la direction du Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches a confi l quipe du Service de recherche CRUV CRAT CA en collaboration avec un comit clinique le mandat de d velopper un instru ment d valuation de la consommation d alcool et de drogues dont l utilisation serait adapt e aux services de premi re ligne Tremblay Rouillard April et Sirois 2002 Cet instru ment devait permettre de d tecter et d orienter ad quatement les individus pr sentant des probl mes de consommation de substances psychoactives et de fournir une valuation consistante de leur consommation permettant aux services de premi re ligne d laborer un plan d intervention lorsque l usager demeu rerait dans leur service Cette m me ann e un comit investi d objectifs similaires tait cr MISE EN CONTEXTE Au Qu bec environ 82 de la population de 15 ans et plus a consomm au moins un verre d alcool au cours de la derni re ann e Sur l ensemble de la population 22 7 des personnes d pa
32. fois grave et ne s explique pas uniquement ni m me prin cipalement par la l gitime d fense La relation temporelle les SPA comme pr curseurs de la violence Les r sultats sont clairs Dans 93 et 71 des incidents les femmes et leur conjoint avaient consomm avant l incident et taient intoxiqu s au moment de l incident violent Les femmes avaient consomm principalement des stimulants ou une combinaison de substances incluant des stimulants Les hommes quant eux semblaient avoir pris une plus grande vari t de substances Dans environ la moiti des incidents il y a aussi eu consommation des deux conjoints apr s l indicent violent Ces hommes et ces femmes ont consomm principalement des d presseurs du syst me nerveux Il est donc probable que ce soit principalement la consommation de stimulants telle la coca ne qui m ne la VF H Ce qui est coh rent avec les connaissances actuelles sur la violence des femmes hors du contexte familiale autres crimes violents tudes en laboratoires Toutefois plusieurs couples ont consomm suite aux incidents Il faut alors se questionner La violence est elle aussi un pr curseur de la consommation Les liens entre la consommation et les contextes de la VF H En reconstituant la s quence des incidents de VF H et de la consommation des conjoints trois sc narios li s la consommation mergent ZS 8 AU F MININ QUE SC NARIO 1 le craving
33. inary Health and Development Study National Institute of Justice Research in brief 81 1 12 Moore T M STUART G L MEEHAN J C RHATIGAN D HELLMUTH J C amp KEEN S M 2008 Drug abuse and aggression between intimate partners A meta analytic review Clinical Psychology Review 28 2 247 274 MurPHY B S STEEVENS S J MCGRATH R A WEXLER H K amp REARDON D 1998 Women and violence A different look Drugs and Society 13 1 2 131 144 SwinGLeE J M McCrapy B S amp EPSTEIN E E 2002 Couple violence in a clinical sample of female alcoholics Paper presented at the 27th Annual Scientific Meeting of the Research Society on Alcoholism Vancouver Canada Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 L Enqu te qu b coise sur le tabac alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire ETADJES est men e par l Institut de la statistique du Qu bec pour le minist re de la Sant et des Services sociaux Elle a pour objectif principal de produire sur une base biennale un portrait fiable de l volution de l usage de la cigarette depuis 1998 de la consommation d alcool et de drogues depuis 2000 et de la participation aux jeux de hasard et d argent depuis 2002 chez les l ves qu b cois de la 1 la 5 secondaire Deux indicateurs font de cette enqu te un outil de surveillance original
34. ion de la protection de la jeunesse DPJ du Centre jeunesse de Montr al Institut Universitaire L objectif est de soutenir les parents durant la grossesse dans la mise en place des meilleures conditions possibles pour accueillir leur enfant l issue de la premi re ann e du projet les donn es portant sur la participation des parents ont indiqu que le p re tait pr sent dans un peu plus de 63 des situations Ces informations ont t accueillies avec quelque surprise car elles indiquaient des p res plus pr sents que nous le croyions D autres observations issues de la pratique nous ont encourag s impliquer activement le p re dans nos services en raison du contexte sp cifique dans lequel il devient parent Par exemple en situation de consommation maternelle le partenaire peut tre certains moments le seul parent en mesure de r pondre aux besoins de l enfant lors d une rechute significative de la m re Par ailleurs nous 1 D partement d obst trique gyn cologie du CHUM 2009 Services d obst trique et de p rinatalit de l ann e 2008 2009 Rapport annuel Montr al 2 Donn es issues des statistiques de participation de la client le du Centre des naissances du CHUM au projet Main dans la main Document interne observons qu la suite d un signalement adress la DPJ pour des raisons li es la consommation de la m re il arrive que la responsabilit du nouveau n soit confi
35. issette et 2009 Parentalit alcool et drogues Un d fi multi disciplinaire Collection Intervenir ditions du CHU Sainte Justine Montr al Parentalit alcool etdrogues Marielle Venne Un d fi muitidisciplinaire Cet ouvrage qui renferme une foule d informations cli niques et scientifiques a vu le jour gr ce la collabora tion d une vingtaine d inter venants et d experts Il permet de saisir ce que vivent les enfants des parents consommateurs de substances psychoactives et r pond aussi aux questions que se posent les professionnels de la sant et des services sociaux dans leur travail aupr s de ces parents Des donn es de recherche r centes fournissent des rep res pour mieux comprendre le contexte et les enjeux r els pour les enfants Des informations tr s pr cises aident le clinicien se pr parer travailler en intersectorialit ou t moigner aupr s du tribunal E Centre canadien de lutte contre l alcoolisme te les toxicomanies 2009 Dissiper la fum e entourant le cannabis cannabis au volant Rapport Ce rapport est le troisi me d une s rie sur les effets du cannabis Il contient des donn es r centes indiquant que chez les jeunes le taux de cannabis au volant est sup rieur celui de l alcool au volant Pour le rapport int gral www ccsa ca 2009 20CCSA 20Documents ccsa 11790 2009 pdf REMERCIEMENTS QS 12
36. it de leur probl matique C est dans ce contexte et pour r pondre ces besoins que le D BA A D D pistage valuation du Besoin d aide Alcool Drogues Tremblay Rouillard et Sirois 2001 a t d velopp histoire de mettre fin un d bat st rile d o le sens ironique de l acronyme LE D BA A D OU AU PLAN DE LA D TECTI par la R gie r gionale de Qu bec maintenant Agence de la sant et des services sociaux de la Capitale Nationale Les efforts regroup s de ces deux comit s ont permis de mettre sur pied le D BA A D L implantation initiale de l instrument s est faite sur le territoire de Chaudi re Appalaches en 2001 Une premi re valuation des mouve ments d usagers a permis de constater que l absence d outils standardis s avait comme impact que 7 des usagers du CRAT CA pr sentaient un niveau de s v rit de probl ma tique de consommation relevant de la premi re ligne donc assez faible mais m ritant d tre corrig Ainsi l implantation du D BA A D a permis une gestion objective des r f rences des usagers s appuyant sur des informations standardis es L un des objectifs principaux de l implantation du D BA A D fut donc de structurer les orientations des usagers entre tous les acteurs d une r gion soit les CLSC les agents de probation les h pitaux g n raux les ressources communautaires et les ser vices sp cialis s en alcoolisme et toxicomanie Tremblay Ro
37. l un porte sur la consom mation probl matique d alcool et de drogues l indice DEP ADO et l autre sur les probl mes de jeu l indice DSM IV J Pour assurer la validit des comparaisons la m thodologie de l enqu te est demeur e la m me depuis 1998 La population vis e est l ensemble des l ves inscrits dans les coles secondaires du Qu bec au moment de l en qu te exception faite des coles ne relevant pas du minist re de l ducation du Loisir et du Sport du Qu bec des coles autochtones des coles de villes tr s loign es et des coles compos es d au moins 30 de personnes handicap es La population vis e couvre ainsi 98 de la population des l ves qui fr quen tent les tablissements d enseignement secon daire Les donn es de la sixi me dition de l TADIJES ont t recueillies automne 2008 aupr s de 4 736 l ves fr quentant 176 classes r parties dans 144 coles secondaires franco phones et anglophones publiques et priv es de la province Tabac Les donn es de l TADJES de 2008 r v lent qu entre 2006 et 2008 la proportion d l ves qui ont fait usage de la cigarette au cours d une p riode de trente jours est demeur e 15 Tout comme les enqu tes pr c dentes les filles sont proportionnellement plus nom breuses fumer que les gar ons 17 c 13 En 2008 4 6 des l ves taient des fumeurs quotidiens 2 7 taient de fumeurs occa sionnels
38. lir qui est l agresseur ou la victime La violence peut tre caract ris e comme un combat mutuel Ces incidents se terminent g n ralement par l intervention d un tiers voisins police amis La r conciliation n est pas imm diate comme dans le premier sc nario mais il n y a pas de consommation suite aux incidents L id e que l intoxication et surtout l intoxication aig e rendent les conjoints plus vuln rables la VF H et la VH F n est pas nouvelle Les tudes quantitatives nous indiquent que la VH F est jusqu 13 fois plus probable les jours de grande consommation pour les couples toxicomanes LD J ai perdu la ma trise de mes pens es la notion du bon puis du mauvais Je n tais plus moi m me j tais une autre per sonne Lui il voulait pas consommer Je n tais pas la douce et fine fille J tais en crise l en manque J tais rendue diabolique Il voulait pas aller en chercher m a dit Non J y vais pas c est assez Fait que l j ai t cherch le couteau Je disais Aie l habilles Tes culottes puis on part Je voulais me faire ob ir qu il comprenne que je suis hors de moi hors de contr le je voulais juste lui faire peur pas le tuer Peux tu me raconter ce qui s est pass apr s Ben il m a attrap le poignet pour me l enlever On se tiraillait l Il m a pouss au mur fait que l j ai perdu la t te J tais vraime
39. n ant rieure c est le sentiment de satisfaction retir de cette exp rience qui influencera leur perception de la paternit Si ces hommes sont eux m mes consom mateurs la s v rit de leur toxicomanie influencera leur sentiment de satisfaction l gard de leur r le parental Ainsi les p res dont l assu tude est plus s v re se consi d rent moins impliqu s aupr s de leur enfant que ceux qui pr sentent un probl me moins s rieux Possiblement en raison de l nergie que mobilise usage de drogues tant sur le plan physique que psychologiques Parmi les l ments qui caract risent la transi tion de ces hommes vers la paternit on trouve le sentiment de g ne envers leur consomma tion et celle de leur conjointe Les r sultats pr liminaires d une tude r alis e au Qu bec aupr s des partenaires de m res consom matrices identifient l chographie comme un moment d clencheur qui fait craindre au p re les s quelles de la consommation sur la sant du f tus L usage de certaines drogues dures telles que la coca ne ou l h ro ne par la m re suscite alors la d sapprobation de son parte naire Si de plus le nouveau n pr sente des sympt mes de sevrage la naissance le sentiment d tre responsable des souffrances de l enfant peut merger et g n rer un sentiment de honte chez le p re l gard de sa consommation et de celle de sa conjointe Quelques enjeux li s l intervention aupr
40. n doute notre pratique envers ces hommes Finalement dans le but de soutenir notre personnel infirmier dans son travail aupr s de ces parents un blitz de plusieurs formations d une journ e sur la p rinatalit et la toxico manie est pr sentement en cours La formation est offerte par une quipe interdisciplinaire et comprend un volet sur l intervention aupr s du partenaire de la m re consommatrice En somme les hommes dont la conjointe enceinte fait un usage probl matique de drogues ou d alcool repr sentent un groupe de p res avec des besoins singuliers Leur int gration dans les services de p rinatalit est essentielle puisqu ils jouent un r le important dans le bien tre de la m re et de l enfant na tre Afin de mieux saisir la r alit de ces p res le partenariat entre les chercheurs et les praticiens est n cessaire De la m me fa on le travail en interdisciplinarit ainsi que la collaboration entre les divers organismes qui oeuvrent aupr s de ces hommes et de leur famille sont essentiels au d veloppement de services adapt s leur situation Nathalie Larue M Sc travailleuse sociale Centre des naissances de l h pital St Luc du CHUM r D TOXICOMANIE ET VIOLENCE CONJUGALE TROIS SITUATIONS HAUT RIS L existence d un lien entre la consommation de substances psycho actives SPA et la violence conjugale est ce jour un fait tabli Les tudes indiquent clairement que l
41. n du D BA Alcool Drogues Jeu Version adapt e pour la formation de la premi re ligne en d pendance Version 1 08 Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA en collaboration avec le Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances e TREMBLAY J SIMONEAU H LANDRY M ET N BLANCHETTE MARTIN 2009 Rapport personnalis d valuation au D BA Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Montr al Qu bec e TREMBLAY J TOURIGNY M GINGRAS Y ET J DUMONT 2007 Proposition d un requis de service pour la Capitale Nationale Orientastions strat giques 2007 2011 Centre de r adaptation Ubald Villeneuve 67 p V NEMENTS e ROND POINT 2010 Le rendez vous quinquennal sur les d pendances enjeux probl mes et pratiques 12 13 14 mai 2010 H tel Hilton Montr al Bonaventure wwWw acrdq qc ca AAA e COLLOQUE SUR L APPROCHE INT GRE E EN TOXICOMANIE 18 mars 2010 Institut Philippe Pinel de Montr al 10905 Henri Bourassa Est Montr al T l 514 648 8461 T l c 514 494 4406 AAA a J d RTS e Centre EE _ svesiare sur les d pendances CDC IUD a re u du Minist re de la sant et des services sociaux MSSS le mandat de d velopper deux programmes de formation en d pendances L un de ces programmes s adresse aux intervenants des CSSS et l autre aux professionnels des urgences hospitali res Pour r aliser
42. nce d velopp e par le Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances en collaboration avec le Service de recherche CRUV CRAT CA Elle sera offerte par le MSSS prochainement2 L uti lisation d un tel outil par les intervenants de premi re ligne constitue une avanc e dans la structuration des services en d pendances Nadine Blanchette Martin M Serv Soc Service de recherche CRUV CRAT CA Centre de r adaptation Ubald Villeneuve et Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches Annie Claude Savard M Serv Soc doctorante Serv Soc U Laval Service de recherche CRUV CRAT CA Jo l Tremblay Ph D Universit du Qu bec Trois Rivi res RISQ R f rences DEMERS A ET POULIN C 2005 Consommation d alcool in Adlaf E B gin P et Sawka E 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens La pr va lence de l usage et les m faits Rapport d taill Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies p 20 25 Gossop M DARKE S GRIFFITH P HANDO J Powis B HALL W ET STRANG J 1995 The Severity of Dependence Scale SDS psychometric properties of the SDS in English and Australian samples of heroin cocaine and amphetamine users in Addiction 90 607 614 RAISTRICK D DUNBAR G ET DAVIDSON R
43. ns Orienter la client le vers les ressources appropri es en vue de la lib ration de la personne contrevenante D mystifier l aide offerte par le Centre Dollard Cormier IUD et cr er un pont avec la ressource afin de favoriser la poursuite du traitement l externe Faciliter la liaison avec les ressources des autres r gions Ce projet est en attente d valuation budg taire afin de d marrer De plus en janvier 2010 un comit compos de repr sentants de la magistrature si gera afin d laborer un programme judiciaire de traitement de la toxicomanie au Palais de Justice de Montr al Ce programme bien que diff rent des Tribunaux de traitement de la toxi comanie de Toronto et de Vancouver pourrait s en inspirer tout en respectant les pratiques et valeurs qu b coises en mati re de r adaptation En conclusion nous souhaitons tous mieux comprendre la r alit des personnes toxico manes judiciaris e afin de mieux les desservir Tous les acteurs concern s travaillent d j dans l optique de collaboration de qualit de services et d efficacit Rachel Charbonneau coordonnatrice clinico administrative Programme adulte Liane Lussier travailleuse sociale Fr d ric Maari ducateur R f rences e AUGERAUD E DEBEUGNY S MARCHAND C amp MANGON H 2006 Alcoolod pendants d tenus en maison d arr t qui sont les demandeurs d aide in Alcoologie et addictologie 28 1
44. nt devenue violente fait que j l ai pouss moi aussi J frappais partout des coups de pieds de genoux dans les parties des coups poings par tout o je pouvais J ai repouss au mur pour me d prendre l Pis j criais j criais fort Y a eu peur qu les voisins y entendent pis qu y appellent la police Fait qu y est all m en chercher d autre drogue En mettant fin la fois la dispute conjugale et au manque v cu comme intol rable les hommes renforcent souvent leur insu les comportements violents de leur conjointe Les femmes appren nent alors que leur violence est efficace elle soulage le manque cr par la substance et celui du conjoint qui s est loign en refusant de consommer Ces couples sont pris dans une spirale descendante Leur consommation les m ne utiliser des gestes violents et la violence leur permet par ailleurs de consommer Ces moments de manque comme les intoxications constitueraient des situations haut risque de violence pour les couples o la femme consomme des stimulants Mais ce que le clinicien peut retenir des donn es pr sent es ici c est que la dynamique violente est diff rente selon qu il s agisse d un sc nario de craving ou d intoxication aig e Ces incidents requi rent l intervention d un tiers et d g n rent plus souvent Ils sont potentiellement plus dan gereux mais ne semblent pas renforc s par une r conciliation Ils sont donc potentiellemen
45. ntenu de la formation pr dispose au changement dans la mesure o il propose d int grer dans les pratiques d intervention des CSSS et des urgences hospitali res des outils de rep rage et de d tection simples et reconnus ainsi que les principes d approche motivationnelle br ve Les formations r seau visent donc soutenir les actions r gionales pour actualiser l intervention des CSSS dans le cadre du programme services D pen dances du MSSS Elles constituent un des moyens privil gi s pour d velopper et consolider l offre de services en d pen dances Avec le programme Alcochoix Simoneau Landry et Tremblay 2007 et la bo te outils l intention des intervenants de premi re ligne les formations r seau constituent un des moyens mis la dis position des CSSS pour les soutenir dans l actualisation des services de premi re ligne en d pendances Par ailleurs pour les CRPAT la formation r seau constitue une des strat gies privil gier pour augmenter la demande de QBS 4 services Pour les CRPAT les formations r seau sont au c ur des strat gies privil gier pour atteindre les objectifs poursuivis par leurs requis de services CDC IUD 2008 CRUV 2007 Pourquoi une formation r seau ou les d fis et les enjeux Au moment de mettre en place une orga nisation de services de premi re ligne structurante la formation r seau prend toute sa justification De fait dans le cadre d
46. ous les membres de notre quipe pour orienter nos programmes vers les besoins r els du milieu et r pondre aux attentes des tudiants dans un souci d am lioration cons tante Je profite donc de ce mot pour redire ma fiert vis vis de l quipe Sur ce je vous souhaite tous une bonne lecture un joyeux No l et une excellente ann e 2010 Lise Roy directrice des programmes EM d tudes en toxicomanie MA TRISE EN INTERVENTION EN TOXICOMANIE 45 cr dits DIPL ME DE 2 CYCLE EN INTERVENTION EN TOXICOMANIE 30 cr dits AU CAMPUS DE LONGUEUIL Pour tre admis vous devez d tenir un grade de 1 cycle en lien avec l interven tion en sciences humaines sociales ou de la sant et travailler depuis au moins un an Cours offerts le soir et la fin de semaine SOIR ES D INFORMATION AU CAMPUS DE LONGUEUIL 150 place Charles Le Moyne 2 tage Mercredi 10 mars 2010 19h 21h pour les dipl m s du dipl me de 2 cycle en toxicomanie de l UdeS 30 cr Mercredi 24 mars 2010 19h 21h pour les futurs tudiants INFORMATION 1 888 463 1835 poste 61795 sans frais ou 450 463 1835 Toxico Longueuil Med USherbrooke ca Longueuil lo Universit de Sherbrooke CERTIFICAT EN TOXICOMANIE 30 cr dits Pour tre admis vous devez d tenir un dipl me d tudes coll giales ou l quivalent Le programme se donne dans diff rentes villes du Qu bec dont Sherbrooke Longueuil Qu bec Saguena
47. participer aux n gociations entre avocats de la d fense et de la poursuite et sont parfois assign s comme t moin pour tre questionn s sur le contenu de leur valuation Ce sont les avocats de la d fense qui font les d marches aupr s des ressources pour y r f rer leurs clients Le service d valuation au tribunal ne recommande que des r f rences vers les ressources certifi es en d pendance ainsi que vers les centres hospitaliers CH les centres de sant et de services sociaux CSSS et les centres de r adaptation pour les personnes alcooliques ou toxicomanes CRPAT La pr sence d un bureau identifi au CDC IUD au Palais de Justice a un effet secondaire b n fique car il permet aux intervenants de promouvoir les services de r adaptation en toxicomanie Montr al et d aider des per sonnes judiciaris es non incarc r es trouver des ressources appropri es leurs besoins Suite la page 12 1 5 Suite de la page 11 Des projets en d veloppement Une offre de services en milieu carc ral a t d pos e l Agence de la sant et des services sociaux de Montr al en partenariat avec le CSSS Ahuntsic Montr al Nord la Maison Tanguay et le CDC IUD Cette offre de services a pour objectifs de D pister la client le ayant une consom mation risque ou un probl me d abus ou de d pendance l alcool et ou aux drogues valuer le type d aide requis en fonction des besoi
48. pendance pourrait tre pos Tremblay et Blanchette Martin 2009 L instrument est constitu de deux volets dif f rents le premier valuant la consommation d alcool et l autre valuant la consommation de drogues Ces deux volets comportent res pectivement 28 et 24 questions et ils sont construits de fa on identique Une premi re section identifie la fr quence et la quantit de consommation de substances psychoactives et value la pr sence d une consommation risque ou non La deuxi me d termine le niveau de s v rit de la d pendance Cette valuation s effectue l aide de deux chelles int gr es au D BA A D et largement valid es dans leur version anglaise soit le Ques tionnaire Bref sur la D pendance l Alcool Severity of Alcohol Dependence Data SADD Raistrick Dunbar et Davidson 1983 et de l chelle de S v rit de la D pendance Severity of Dependence Scale SDS Gossop Darke Griffiths Hando Powis Hall et Strang 1995 La derni re section permet de d par tager les individus rapportant de nombreuses cons quences reli es leur consommation D une part les individus pour lesquels un diagnostic d abus est fort probable d autre part ceux qui rapportent diverses cons quences sans toutefois que l on puisse tablir un diagnostic probable d abus Cette troisi me valuation s effectue l aide de l chelle de Cons quences de la Consommation d
49. pour sou tenir l intervention concepts de base rep rage d tection intervention moti vationnelle br ve organisation r gionale des services p rinatalit et troubles concomitants de sant mentale et de d pendances 5 une formation optionnelle de deux jours et demi sur l approche motivationnelle Ce programme a t con u l intention des CSSS Il s adresse plus sp cifiquement aux intervenants des services g n raux des services int gr s en p rinatalit et petite enfance des programmes de sant mentale et de d pendance Les modules de formation s int grent aux principales fonctions de ces intervenants outreach accueil valuation et orientation AEO suivi des client les dans le cadre des activit s des programmes sp cifiques orientation vers les services des CRPAT Plus de 3 000 intervenants des CSSS sont vis s et les formations seront dispens es r gionalement Pour ce faire soixante dix 70 formateurs en provenance des CSSS et des CRPAT ont t form s en 2009 Le programme de formation l inten tion des professionnels des urgences hospitali res vise soutenir l implantation des quipes de liaison dans les urgences hospitali res du Qu bec MSSS 2008 L objectif g n ral est d habiliter ces profes sionnels rep rer les patients risque ou aux prises avec un probl me de d pen dances et les r f rer aux infirmi res des CRPAT qui assument les fonctions de
50. rammes simples et des outils brefs 2 un soutien consid rable aux intervenants Le principal d fi se situe assur ment au plan de cette seconde condition Tel qu illustr la figure 1 des mesures administratives et organisationnelles doivent tre pro pos es pour soutenir l appropriation des formations r seau dans les pratiques cliniques des intervenants Il est illusoire de penser qu lui seul un programme de formation peut modifier les pratiques cliniques des intervenants Un programme de formation n est pas une panac e Pour tre efficace et en assurer les retomb es on doit l inscrire dans un tout c est dire une organisation de services et des mesures de soutien et suivi En conclusion Les deux programmes de formation r seau d velopp s par le CDC IUD pour le MSSS tablissent un lien fonctionnel entre les besoins de sant et de services sociaux des personnes d pendantes ou risque de le devenir taux de pr valence et l offre de services la population organisation des services Ils visent constituer un changement dans les pratiques Plut t que FIGURE 1 La formation un soutien l intervention Programme services D pendances Changement organisationnel 4 Actions r gionales outien dans l intervention Mesures de suivi Autres formations Mesures de soutien des CRPAT EN Une formation qui pr dispose au changement Adapt de MSSS et ASSS
51. recours la consommation Parall lement les hommes doivent viter de consommer avec leur conjointe suite un incident de VF H Encore une fois la strat gie du temps d arr t permettrait d viter un renforcement positif par une r conci lation pr matur e En conclusion il semble que les liens entre la consommation et la VF H comme la VH F sont complexes Il est donc important dans sa pratique de consid rer la possibilit 1 que la VF H existe et qu elle prend des formes diff rentes de la VH F 2 que la VF H puisse en partie tre caus e par les effets des SPA soit l intoxication ou le sevrage 3 que les rechutes sont possiblement une situa tion haut risque de violence et 4 que la consom mation lors de la r conciliation pr matur e renforce le comportement des femmes Marianne Saint Jacques Psychologue Professeure adjointe au Service de Toxicomanie de l Universit de Sherbrooke Suite la page 10 D Suite de la page 9 R f rences e ARCHER J 2000 Sex differences in aggres sion between heterosexual partners meta analytic review Psychological Bulletin 126 5 651 680 BascocK J C Costa D M GREEN C E amp ECKHARDT C I 2004 What Situations Induce Intimate Partner Violence A Reliability and Validity Study of the Proximal Antecedents to Violent Episodes PAVE Scale Journal of Family Psychology 18 3 433 442 BEN Davip S 1993 The two facets of
52. sibles une fin de services lorsque l usager ne souhaite pas recevoir d aide ou n est pas admissible dans nos services une r f rence notre cheminement r gulier lorsque l usager pr sente une r elle demande d aide la signature d un contrat th rapeutique qui pr cise un nombre de groupes auxquels l usager doit participer avant une prochaine rencontre et se termine par une rencontre bilan qui d terminera la poursuite ou non du suivi dans nos services Pour conclure sur la trajectoire CJCT il est important de souligner le haut niveau de satis faction exprim par la client le et ce toutes finalit s confondues De plus le processus d valuation semble efficace et on observe une diminution significative des probl mes de comportement dans les groupes ainsi qu au niveau du suivi th rapeutique Par ailleurs les clients r f r s sont plus investis dans leur d marche th rapeutique Le service d valuation au tribunal Le service d valuation au tribunal est un projet pilote mis sur pied la suite des recomman dations de Me Andr e Kronstr m coroner apr s le d c s de deux personnes toxico manes pendant leur s jour en maison de th rapie o elles avaient t r f r es par la Cour En activit depuis septembre 2007 ce service s adresse aux personnes mises en accusation criminelles et incarc r es pendant les proc dures judiciaires La demande de ser vice peut provenir des avoca
53. sondage aupr s des tudiants universi taires indique que les Qu b cois sont deux fois plus susceptibles que les Ontariens d tre des buveurs l gers occasionnels mais deux fois moins susceptibles d tre des buveurs excessifs Sylvia Kairouz socio logue trouve ces chiffres int ressants parce que les jeunes sont g n ralement respon sables de la majorit des co ts violence et accidents li s l alcool Cette interpr tation laisse sceptique Phil Cook un conomiste de Caroline du Nord En g n ral les endroits o on a acc s plus jeune l alcool comme au Qu bec ont plus de probl mes avec les jeunes buveurs dit il Je suis surpris par ces chiffres mais je note que les tudiants qu b cois sont plus susceptibles de fumer la cigarette ou du cannabis Peut tre qu il y a d autres probl mes sociaux li s cela Et d une mani re g n rale les sondages sont peu fiables Quand on veut qu il y ait un probl me Un vaccin contre l envie de nicotine C est ce sur quoi travaillent les laboratoires phar maceutiques GSK Si a marche on pourra parler d avoir r gl le probl me la base en esp rant qu ils ne se trompent pas d envie Loto Qu bec entend proposer du poker en ligne d s l t prochain Selon le PDG Alain Cousineau l entreprise d tat doit adapter son offre de jeu aux nouvelles r alit s cette tendance mondiale importante et probablement irr versible
54. ssent une consommation d alcool identifi e faible risque partir des normes de Sant Canada Demers et Poulin 2005 De plus parmi cette m me population 4 pr sente un diagnostic d abus ou de d pendance l alcool Tremblay Allaire Dufresne Lecavalier et Neveu 2004 Toujours chez les personnes de 15 ans et plus pour l ensemble du Canada en ce qui a trait la consommation de drogues seulement le taux de pr valence du diagnostic de d pen dance est plus faible soit 0 8 Statistique Canada 2002 Finalement partir d une synth se de r sultats de diff rentes tudes Tremblay et ses coll gues estiment qu approximativement 5 2 des individus g s de 18 ans et plus ont un diagnostic d abus ou de d pendance l alcool ou aux drogues Tremblay Tourigny Gingras et Dumont 2007 La structure de service pour les personnes pr sentant des probl mes de consommation de substances psychoactives est r partie en deux niveaux de soins au Qu bec les services de premi re ligne et les services sp cialis s Cette structure de service existe depuis de nombreuses ann es mais n a t actualis e que r cemment En effet jusqu aux ann es 2000 les acteurs des milieux cliniques avaient bien en t te que les services offerts dans les CLSC ciblaient une client le ayant des difficult s de nature transitoire et plus l g re alors que les usagers r f r s vers les services sp cialis s devaient pr senter une probl m
55. t susceptibles de motiver le changement puisqu ils causent une crise dans le couple SC NARIO 3 les rechutes Pour quatre couples rencontr s en entrevue la VF H s est produite lorsque l un des deux conjoints fait une rechute Dans ces incidents la col re du conjoint qui ne consomme pas ou n a pas consomm est tr s grande La dispute est tr s courte et la VF H est presqu imm diate Soit la femme prend conscience que son conjoint a consomm et initie la VF H ou l homme prend conscience de la consommation de la femme l insulte et la femme initie la violence Ces incidents semblent tr s brefs et se terminent g n ralement par la fuite ou le retrait d un des deux conjoints G n ralement celui qui a consomm demande pardon pour la trahison que constitue le bris d abstinence La violence ne semble pas faire partie de la discussion suite l incident Elle semble au contraire tre per ue comme l gitime et m rit e Face un individu violent dans le couple il importe que l intervenant saisisse bien le contexte des Finalement il est important de se souvenir que lorsque les hommes de cet chantillon consom ment avec leur conjointe suite aux incidents violents il est possible qu ils renforcent la VF H sans en avoir pleinement conscience Afin de mettre fin aux boucles de r troaction n gatives entre la consommation des femmes et la VF H il faut apprendre aux femmes faire face au craving sans
56. te dans ces couples plusieurs incidents par ann e et finalement elle est susceptible de mener des blessures lorsque les conjoints consomment et ce peu importe qui est l agresseur principal La VF H est donc pr sente chez une proportion importante de couples mais elle diff re de la VH F Le coup de poing d une femme n quivaut pas celui d un homme en termes de blessures potentielles En outre les questions actuelles sur la VF H portent sur les contextes entourant la violence dans ces couples Quels sont les motifs de la VF H Qui initie la violence L un des contextes connus de la VH F est la consommation de SPA Malgr le nombre tr s lev de couples toxicomanes pr sentant de la VF H les donn es sur la consommation comme contexte entourant les incidents de VF H sont quasi inexistantes Nous proposons donc d explorer les contextes entourant les incidents de VF H Une relation temporelle entre la consommation et la violence Les connaissances tablies ce jour nous disent que ce n est pas la consommation d alcool ou de drogues ni m me la pr sence de troubles li s aux SPA mais l intoxication qui augmente les risques de violence dans le couple Par ailleurs cette explication suppose que la surconsommation pr c de la violence Or certains chercheurs ont r cemment Moore et al 2009 pos l hypoth se que pour certains couples la consommation pour rait survenir en r action l v nement violent
57. tion sociale Nous connaissons par ailleurs l importance d exposer ces clients au traitement puisqu ils s am liorent autant que les autres usagers lorsque l exposition au traitement est suffisam ment longue Cependant la dur e ad quate est dans leur cas plut t difficile d terminer Un autre facteur qui influence la r tention dans le traitement est la motivation extrins que La pression judiciaire produit donc l impact positif d sir principalement au niveau pr sentenciel Elle retient l usager en traitement mais surtout court terme et cela n induit pas n ces sairement une am lioration significative de la situation de la personne Ces l ments nous am nent aux deux facteurs d terminants pour le succ s du traitement 1 la motivation et 2 la gravit du profil de la client le Cette gravit conduit parfois un sentiment d impuissance face des r sultats pas toujours concluants du suivi th rapeutique Le taux de r ussite se trouve davantage reli l alliance cr e avec l intervenant en d pendance qu aux conditions judiciaires Nous avons donc comme d fi tant le milieu de la r adaptation que le milieu judi ciaire de trouver des strat gies qui permettent de combiner rapidement la pression judiciaire au traitement tout en favorisant le maintien plus long terme en traitement L objectif serait de favoriser une plus grande am lioration de la situation de la personne d augmenter sa qualit
58. transition Voici quelques exemples de services d velopp s au Centre Dollard Cormier Institut universitaires sur les d pendances CDC IUD Le cheminement justice court terme En 2003 le Cheminement justice court terme CJCT a t mis en place Il offre un processus clinique d valuation adapt la situation des personnes judiciaris es pr sentant certaines caract ristiques comme un niveau faible de motivation au changement et au traitement Le CJCT est donc propos une client le judiciaris e lorsqu il y a absence de demande d aide ou doutes sur les intentions r elles de la personne dans sa demande d aide Le CJCT consiste en un maximum de 4 rencontres indi viduelles associ es une participation des groupes Nous y retrouvons des usagers qui n auraient pas fait de demande d aide en l absence d une ordonnance judicaire d autres qui accordent tr s peu d importance au fait de modifier leurs habitudes de consommation ou qui pr sentent une faible confiance dans leurs capacit s faire ces changements Finale ment il y a aussi dans ces groupes ceux qui nous am nent douter du s rieux de leur motivation partir du jugement clinique de l intervenant l accueil valuation Le CJCT value la demande d aide explique le traitement et le cadre th rapeutique value les r sistances et tente de faire merger une r elle demande d aide Au terme du chemine ment plusieurs sc narios sont pos
59. ts de la d fense des procureurs des juges ou des agents correctionnels L quipe est compos e d un ducateur et d une infirmi re Leur mandat est de d pister toute probl matique de consom mation ou de sevrage d en mesurer la gravit et d mettre des recommandations quant aux traitements offrir en fonction des besoins valu s Les outils cliniques utilis s sont le D BA A D D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogue ainsi que l valuation abr g e en soins infirmiers en d pendance La participation des clients au processus d valuation se fait sur une base volontaire et les renseignements recueillis lors des entre tiens avec les cliniciens sont confidentiels Seuls les r sultats des tests de d pistage indiquant la cote de gravit de la probl matique de consommation risque probl matique abusive ainsi que le degr de s v rit du sevrage le cas ch ant sont transmis la Cour dans le rapport d valuation Ce rapport est remis aux avocats de la d fense et de la poursuite II comprend aussi des recommanda tions quant au type de traitements privil gier services de 1 ou de 2 E ligne th rapie interne de 6 mois suivi externe dans un centre de r adaptation ainsi que selon le besoin des indications sur l encadrement m dical requis pour le sevrage chaque tape du processus les clients doivent autoriser l change de renseignements afin que les cliniciens puissent
60. uillard April et Sirois 2002 De fa on faciliter l orientation des usagers la premi re ligne est alors devenue la porte d en tr e des services en alcoolisme et toxicomanie dans cette r gion Constatant l int r t du mod le mis en place dans Chaudi re Appalaches plusieurs r gions du Qu bec implant rent cette fa on de faire tout en l adaptant aux particularit s de leur territoire C est ainsi qu en 2003 la r gion de la Capitale Nationale instaura son m canisme d acc s en formant tous les intervenants de la premi re ligne l utilisation du D BA A D Toute nouvelle demande de service au Centre de r adaptation Ubald Villeneuve service sp cialis en d pendance devait d sormais transiger par la premi re ligne et tre accom pagn e d une valuation effectu e l aide du D BA A D La r gion de Laval implanta galement en 2003 l utilisation du D BA A D au sein de son r seau de service Plusieurs intervenants d autres r gions ex l Estrie les Laurentides l Abitibi le Saguenay Lac Saint Jean re urent galement la formation l utili sation du D BA A D au cours des derni res ann es mais sans n cessairement rendre son utilisation obligatoire au sein de leur service de premi re ligne Description de l outil Le D BA A D est un instrument valuant la consommation d alcool et de drogues d un individu au cours des douze derniers mois Sa dur e de passation est d en
61. utant d l ves 37 On constate que 4 des l ves risquent de d velopper une d pendance au jeu et que 2 des l ves rencontrent d j les crit res diagnos tiques du jeu pathologique Enfin le poker fait de plus en plus d adeptes 21 des l ves ont jou au poker pour de l argent avec des amis au cours d une p riode de douze mois en 2008 contre 15 en 2006 Ainsi donc les r sultats de l enqu te 2008 sont demeur s stables tant pour la consommation de substances psychoactives cigarettes alcool et drogues que pour la participation aux jeux de hasard et d argent Cependant des ph no m nes restent surveiller la consommation de cigarillos le boire excessif r p titif ou non moins de jeunes boivent mais parmi les buveurs ceux qui boivent en grande quantit et r p tition sont toujours proportionnelle ment aussi nombreux l int r t pour le jeu de poker pour de l argent le fait qu environ un l ve sur 15 aurait besoin des services d un professionnel pour ses probl mes d alcool ou de drogues La vigilance s impose donc pour continuer suivre la pr valence globale ainsi que les comportements en mergence mais aussi mieux conna tre les effets sur la sant physique ou mentale des jeunes en milieu scolaire Ga tane Dub Ph D Institut de la statistique du Qu bec Direction Sant Qu bec Pour en savoir plus le rapport de l enqu te peut tre t l charg int gralem
62. viron 15 minutes lorsque la consommation est complexe mais d peine une minute lorsqu elle est minime Le r sultat permet d orienter ad quatement les individus vers un niveau de service appropri au degr de s v rit de leur probl matique de consommation Les personnes ayant une consommation risque et probl matique sont orient es vers un service de premi re ligne ex CSSS o diverses strat gies de pr ven tion mais aussi d intervention pr coce telle qu Alcochoix sont offertes Les personnes dont la situation de consommation quivaut un diagnostic d abus ou de d pendance sont quant elles orient es vers un service sp cialis tel qu un centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie Le D BA A D permet d identifier diff rents types de consommateurs 1 les individus n ayant pas consomm d alcool ou de drogues depuis un an 2 les personnes utilisant l alcool ou d autres substances psychoactives mais ne d passant pas les normes de consommation 1 L outil est disponible gratuitement sur le site du RISQ www risqtoxico ca BS 2 risque ou faible risque 3 les consommateurs risque de vivre des probl mes de sant mais ne rapportant pas de difficult s associ es leur consommation 4 les personnes pour lesquelles la consommation engendre divers probl mes cons quences auto rapport es et 5 les individus pour lesquels un diagnostic potentiel d abus ou de d
63. voiser et mieux comprendre les probl mes de d pendances dans des contextes par ticuliers d intervention Ce volet de base permet galement chaque participant de s approprier des outils de rep rage et de d tection ainsi que quelques principes d intervention pr coce sp cifiques aux d pendances ou certaines probl matiques associ es infections transmises sexuelle ment et par le sang ITSS concomitances sant mentale et d pendances Il accorde une importance fondamentale aux attitudes personnelles et professionnelles des intervenants Ces attitudes sont jug es LA FORMATION R UN APER U DES d terminantes dans la fa on d aborder les probl mes de d pendances des personnes qui consultent les CSSS ou les urgences hospitali res sp cialement quand il s agit de client les particuli res et vuln rables comme les femmes enceintes consomma trices de substances psychoactives SPA ou les personnes pr sentant un profil d iti n rance ou sans domicile fixe Le programme de formation destin aux CSSS vise soutenir ces tablissements dans l actualisation du programme services d pendances MSSS 2007 L objectif g n ral est d habiliter les intervenants rep rer et d tecter des personnes aux prises avec un probl me de d pendances et intervenir pr cocement Il se divise en deux parties a une formation de base de deux jours regroupant huit modules distincts et continus attitudes de base
64. y Rimouski Baie Comeau Cours offerts sous forme de fins de semaine intensives SOIR E D INFORMATION POUR COHORTE DES BASSES LAURENTIDES 1 place de la Gare St Eustache Mardi 13 avril 2010 19h 21 h INFORMATION 1 888 463 1835 poste 15245 sans frais ou 819 564 5245 Toxicomanie Med USherbrooke ca www USherbrooke ca toxicomanie sS UNIVERSIT DE SHERBROOKE Bulletin des programmes d tudes en toxicomanie Facult de m decine et des sciences de la sant Centre collaborateur de l OMS Vol 20 no 1 janvier 2010 FORMATIONS AITQ UdeS 2010 gt 29 janvier 2010 Longueuil 9 h 16 h 30 gt 16 avril 2010 Qu bec 9 h 16h 30 Les femmes aux prises avec une toxicomanie pareilles ou diff rentes Louise Nadeau Ph D professeure titulaire D partement de psychologie Universit de Montr al gt 5 f vrier 2010 Qu bec 9h 16h 30 gt 9 avril 2010 Longueuil 9 h 16h 30 Violence et toxicomanie mieux comprendre pour mieux intervenir Solange Keighan psychologue Institut Philippe Pinel gt 12 f vrier 2010 Longueuil 9 h 16h 30 Anxi t en contexte de consomma tion un traumatisme apr s coup Dr Richard Cloutier psychiatre Clinique Cormier Lafontaine gt 12 mars 2010 Longueuil 9 h 16h 30 Travail de rue et toxicomanie un d fi social Philippe Malchelosse directeur g n ral Point de Rue Lieu de formation Longueuil Campus de Longu

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