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Projet d`établissement MAS

1. ANESM Agence Nationale de l valuation et de la qualit des tablissements et Services sociaux et M dico sociaux APSA Association des Parrains du Sport Adapt ARS Agence R gionale de Sant CAAD Cure Ambulatoire d Aide Domicile CE Comit d Entreprise CHSCT Comit d Hygi ne de S curit et des Conditions de Travail CVS Conseil de la Vie Sociale CPOM Contrat Pluriannuel d Objectifs et de Moyens DD ou 2D D veloppement durable GREAP Groupement de R flexion des Etablissements pour Adultes Polyhandicap s HQE Haute Qualit Environnementale IME Institut MAS Maison d Accueil Sp cialis e MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es PP Projet Personnalis SAMSAH Service d Accompagnement M dico Social pour Adultes Handicap s APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 38
2. POURSUIVRE ET RENFORCER L AIDE APPORT E L ENTOURAGE FAMILIAL Enfin signalons ici que l ensemble des objectifs strat giques et op rationnels propos et port par l tablissement s int gre et ou s inscrit en coh rence avec ceux du projet associatif d Agenda 21 de l APAJH du Tarn soucieux de disposer d une connaissance plus fine de ces objectifs se r f rer au document D marche qualit Synth se de l auto valuation et plan d action et d am lioration produit par les professionnels de l tablissement pour la p riode 2010 2014 APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 35 CONCLUSION Dans le respect du projet associatif de l APAJH du Tarn le projet d tablissement de la MAS Lucie NOUET constitue un acte contractuel avec les autorit s de l Etat et plus largement les usagers et leurs familles les partenaires internes comme externes les r seaux Moteur de l action et pour l action il est fondamentalement un acte de transition Il reste aussi et toujours un espace de structuration de la culture institutionnelle et face l h t rog n it des probl matiques un rep re permettant de d finir une coh rence dans l approche du sujet et de l institution Le projet d tablissement se doit d articuler analyse de l existant prospective pr vision et action Il est donc un argumentaire confirmant l utilit sociale de l tablissement au b n fice des personnes adu
3. 71 26 ETP pour 71 87 autoris s 2 M tiers et fonctions le r f rentiel de la MAS Lucie Nouet Document MAS 2010 mentionn en annexe au pr sent projet d tablissement APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 19 ORGANIGRAMME G N RAL DE L TABLISSEMENT Le sch ma ci dessous propose une vue d ensemble des professionnels mobilis s par le projet d tablissement DIRECTEUR R F RENT ADMINISTRATION ACTION GESTION QUALITE ADJOINTES DE DIRECTION RESPONSABLES DE SERVICE SERVICES LOGISTIQUES Entretien Restauration Lingerie ASG 4 M DECIN PERSONNEL PSYCHOLOGUE G n raliste A INFIRMIER Sp cialistes Jour nuit ANIMATRICE PERSONNEL R DUCATION 1 Cat gorie nN l M AMP AS Coordinatrices AMP AS R f rents MARGUERITE PERVENCHES M dicalis es 14 usagers TULIPES MIMOSAS LYS LILAS COQUELICOTS Sp cialis es 38 usagers Dans son esprit comme dans ses d clinaisons op ratoires l ensemble des ressources humaines et professionnelles de la MAS Lucie Nouet est ainsi organis vers les usagers La qualit de l accompagnement et du soin propos e sur le site s appuie sur un management participatif int grant tout autant l quipe de direction les professionnels des services logistiques que ceux plus directement dans la prise en compte des besoins des usagers 1 Il est possible de consulter dans le r f rentiel m tiers et fonc
4. Association Le CITOYENNET LA CIT SOLIDARIT i APAJH additionnons nos diff rences ou TARN L APAJH du Tarn est un organisme but non lucratif qui g re des tablissements et services accompagnant des personnes en situation de handicap de d pendance de perte d autonomie ou de difficult s sociales MAS LUCIE NOUET PROJET D TABLISSEMENT 2010 2014 Octobre 2010 MAS Lucie Nouet 3 impasse Fr d ric Chopin BP 34 81370 SAINT SULPICE T l 05 63 40 07 71 Fax 05 63 41 94 74 mas apajh81 org Les atouts de la MAS Lucie Nouet La permanence de la dynamique projet Une culture de l valuation Des professionnels qualifi s et formateurs Une culture de l emploi formation Le CPOM MAS Lucie Noue t le 22 janvier 2010 tre tre humain tre handicap et n anmoins assumer sa citoyennet autant que cela se peut s panouir autant qu il est possible Il faut pour cela une qualit essentielle la solidarit la MAS Lucie Nouet j ai rencontr des professionnels solidaires attach s accompagner c est dire tre avec non pas prendre l ascendant mais aider atteindre l objectif rappel ci dessus permettre la personne handicap e de s panouir autant qu elle peut s panouir par elle m me en comptant sur une aide solidaire Merci et bravo Axel KAHN Projet soumis avis Du Comit d Entreprise de l tablissement en date du 26 11 2010 Du Conseil de la Vie
5. soign et sur des commissions en travaux de r flexion et vigilance interne l tablissement voir mieux transversale l ensemble de l activit associative Ce th me ne peut tre port que par l association seule garante de la r flexion thique et donc garante d une assurance tenter la bientraitance et en garantir un fait de culture L IMPLICATION DES AIDANTS FAMILIAUX Outre les droits et devoirs expos s dans le r glement de fonctionnement valid par le Conseil de la Vie Sociale et les engagements partag s dans le cadre de la signature du contrat de s jour la MAS Lucie NOUET d veloppe une politique volontariste en direction des familles Ce projet d tablissement appelle continuer le d veloppement de l aide aux aidants familiaux Au regard des droits de la personne handicap e accueillie ou accompagn e la maintenance de ce lien au b n fice de la personne et le respect de ses choix comme ceux de sa famille qui ne peuvent souffrir d aucun jugement ou discrimination peut tre consid r comme l enjeu essentiel de ce projet d tablissement Cette action en direction des aidants familiaux est d velopp e directement par les dirigeants associatifs et le si ge social avec e L organisation de journ es d information en particulier sur les plans de la protection juridique et assurantielle e La cr ation au si ge social d un poste de responsable des affaires juridiques et sociales e La c
6. 2 Ergoth rapeutes 2x0 5 ETP 1 Psychomotricienne 0 25 ETP 1 Orthophoniste 0 17 ETP 1 Di t ticienne 0 11 ETP 4 Infirmi res 1 ETP 0 95 ETP 0 80 ETP 0 75 ETP 3 50 13 Aides soignantes de jour 9 ETP 0 80 0 75 11 44 0 50 0 39 6 Aides soignantes de nuit 5 1 ETP 1 0 90 ETP 5 90 Service d animation et 1 Animatrice 1 cat gorie 0 75 ETP Pilote de la 0 75 d accompagnement mission associative transverse Sport Adapt 27 AMP 16 1 ETP 2 0 90 ETP 4 0 75 ETP 3 22 86 0 50 ETP 2 0 28 ETP Services logistiques 4 Cuisiniers 3 1 ETP 1 0 50 ETP 3 50 2 Ling res 2 1 ETP 2 00 4 ASSG 2 1 ETP 2 0 75 ETP 3 50 2 Ouvriers d entretien 1 ETP 0 50 ETP 1 50 Contrats aid s 1 CAE en secr tariat 1 5 CAE en formation qualifiante d AMP 3 56 Remplacement 2 4 ETP budg t s 2 40 Total 80 personnes salari s en CDI sur 64 30 8 ETP 71 26 Remarques Signalons en compl ment du tableau ci dessus propos l existence d un r f rentiel particuli rement d taill de pr sentation et d explicitation de l ensemble des m tiers pr sents sur l tablissement Celui ci ayant t produit dans le cadre du processus d laboration et de formalisation du projet d tablissement 1 Hors services logistiques 17 galement Directeur du p le Adultes Handicap s de l APAJH du Tarn aupr s de la Direction G n rale 18 Hors CDD et Contrats Aid s
7. R actualiser la fiche de fonction et plus particuli rement celle du coordinateur de projet e D finir le cadre des r unions institutionnelles charte r glement de fonctionnement nombre de personnes modalit d information de la personne e D finir pour chaque r union une personne reconnue ou sollicit e comme animateur de la r union elle ouvre la r union en rappelant le but le cadre les conditions de secret partag La parole de chaque participant est entendue dans sa singularit e Edicter des r gles de transmission en coop ration avec le Conseil de la Vie Sociale e D finir les r gles de r daction des comptes rendu crits Il ne rapportera pas la totalit des propos mais la teneur des analyses et des propositions Il n int gre que ce qui est n cessaire au projet que l on pr pare Il n est diffus qu aux participants Il commence ou se termine par une formule rappelant les modalit s de diffusion et secret partag PRENDRE SOIN ET BIEN TRAITANCE Le projet de l tablissement est d abord fond sur le prendre soin car il se pense d abord en direction de l usager c est dire de la personne accueillie Simultan ment les usagers sont immanquablement tributaires de l acte mais aussi de l intention de soin Le projet ne peut pas faire l conomie de ce point de d part Les personnes accueillies dans ce qu elles sont psychiquement et physiquement ont besoin de professionnels soignants donc dans le
8. de Toulouse Le Mirail UFR de psychologie e Le CRFMS de Toulouse ERASME e Vidal Formation de Toulouse e Le Coll ge Pierre SUC de Saint Sulpice valuation e En milieu de travail avec les P les Emploi d Albi et de Graulhet 1 Liste non exhaustive APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 33 II OBJECTIFS OP RATIONNELS Les objectifs op rationnels pos s par l tablissement s organisent autour de trois grands axes de travail La maitrise des conditions premi res d accueil et de s curit Le d veloppement de l tablissement positionnement gouvernance management L accompagnement des usagers et des familles ACCUEIL ET S CURIT Sont regroup s ici des objectifs relevant de la capacit de l tablissement assurer les besoins quotidiens de la personne Ceux ci visent L tablissement RENFORCER ET GARANTIR LA GESTION DE LA QUALIT ET LA PR VENTION DES RISQUES RENFORCER ET GARANTIR UNE S CURIT ENVIRONNEMENTALE Les personnes GARANTIR LES BESOINS HOTELIERS ET D H BERGEMENT DE LA PERSONNE ASSURER ET RENFORCER LES R PONSES APPORT ES AU REGARD DES BESOINS QUOTIDIENS DE L USAGER ASSURER ET RENFORCER LA GESTION ET L ADMINISTRATION DES BIENS DE LA PERSONNE D VELOPPEMENT DE L TABLISSEMENT Sont regroup s dans la th matique d veloppement de l tablissement gt des objectifs op rationnels portant sur Le sens et le lien avec le terr
9. moignent les innovations r alis es sur ce site en mati re d accompagnement des personnes en situation de handicap et ou de d pendance De m me la prise en compte des contraintes et ressources associ es au territoire d implantation et sollicit e par les r centes orientations institutionnelles est ici constitutive de l identit m me de l tablissement Les nombreux partenariats localement d velopp s d s la cr ation de l tablissement attestent en effet de la volont des professionnels de la MAS d inscrire leur action en coh rence avec les besoins et possibilit s du syst me d acteurs auxquels ils appartiennent Ainsi le projet portant sur la p riode 2010 2014 labor de mani re participative avec l ensemble des professionnels de l tablissement s inscrit en continuit et en coh rence de sens non seulement avec les attendus des Pouvoirs Publics mais galement avec l histoire de la MAS et les valeurs port es par l organisme gestionnaire l APAJH du Tarn Du point de vue de son expos et dans le but d en faciliter la lecture il a t fait le choix d organiser le pr sent document comme suit Une premi re partie du diagnostic au projet met en vidence ce qui fonde la coh rence et la pertinence du projet de l tablissement cette occasion il est rappel les principales orientations institutionnelles partir desquelles est construit ce projet les l ments de diagnostic associ s l volution de
10. qui implique L observation de l usager La lecture sensorielle se fait partir de l observation des r sidents e Dans les moments ou ils sont livr s eux m mes st r otypies conduites auto vuln rantes e Dans leurs positions de repos sommeil et sieste e Sur la mani re dont ils utilisent leurs possibilit s motrices incompl tude sensorielle La question de base est que fait il spontan ment que pourrait il faire qu il ne pense pas utiliser La lecture est facile pendant la toilette pour certains lors d un bonjour pour ceux qui ne bougent que tr s peu e Sur le plan affectif rep rer ceux qui sont toujours coll s aux adultes e __ S ils aiment toucher ou non quand comment Toilette ateliers e S il a des difficult s pour toucher e S il sait couter regarder tat attentionnel La carte d identit r sume rapidement le comportement habituel le code de communication s il existe les strat gies communes que tout le monde doit conna tre pour le rencontrer avant toute intervention les strat gies communes pour g rer les crises s il y en a Chaque l ment est discut par l quipe pluridisciplinaire le recueil de donn es se fait avec la participation de l ensemble de l quipe qu elle s occupe du r sident au quotidien ou seulement tr s ponctuellement Les personnels de proximit poss dent une connaissance tr s fine des r sidants et gr ce leurs observations
11. Octobre 1980 Arr t pr fectoral autorisant extension 27 Octobre 1988 Arr t pr fectoral portant cr ation d un lit d accueil temporaire 2 Mai 2006 Autorisation de d rogation 21 Juillet 2008 Arr t pr fectoral modifiant la capacit d accueil 18 D cembre 2009 Admission sur orientation CDAPH Capacit autoris e actuelle e Code discipline 917 accueil sp cialis pour adultes handicap s Mode de fonctionnement 11 h bergement complet internat Code client le 500 polyhandicap Capacit 48 lits Mode de fonctionnement 13 semi internat Code client le 500 polyhandicap Capacit 2 places Code discipline 658 h bergement temporaire pour adultes handicap s Mode de fonctionnement 11 h bergement temporaire pour adultes handicap s Code client le 500 polyhandicap Capacit 2 lits Agr ment aide sociale 10 Ao t 1984 Conventions Entre la Caisse R gionale d Assurance Maladie Midi Pyr n es la Caisse de Mutualit Sociale Agricole du Tarn Aveyron la Caisse Maladies r gionales des Professions Ind pendantes de Midi Pyr n es et l APAJH du Tarn en date du 12 Octobre 2005 Entre la Caisse d Action Sociale du Personnel des Industries Electriques et Gazi res de Toulouse et l APAJH du Tarn en date du 1 D cembre 1987 Autorit de comp tence ARS Midi Pyr n es D l gation Territoriale ARS du Tarn Financement C P A M du TARN Convention Collective Nationale du Travail d
12. active des personnels la restructuration des unit s de vie en maisons sp cialis es et m dicalis es Auto valuation Compilations des documents et premiers crits par l quipe de 2009 direction largie et des personnes ressources responsables des secteurs coordinatrices de maison Questionnaire anonyme l ensemble du personnel en boite id es Travaux de 4 commissions ad hoc Participation et avis des instances repr sentatives des familles et du personnel Travaux de groupes Travaux de groupe Suite des contributions crites des professionnels Mobilisation 2010 d un appui externe en vue d animer le processus de production du projet et de faciliter sa formalisation Validation par les professionnels et les instances de gouvernance de l tablissement Validation par le CA de l association APAJH du Tarn APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 36 ANNEXE TECHNIQUE Fiche signal tique de l tablissement Adresse 3 Impasse Fr d ric CHOPIN BP 34 81370 SAINT SULPICE T l phone 05 63 40 07 71 Mail mas apajh81 org Nom du Directeur Monsieur Jean Philippe LANTES Mail du Directeur jp lantes apajh81 orq Num ro d identification FINESS 81 000 4069 Code cat gorie 255 maison d accueil sp cialis e Num ro SIRET 301 691 259 00057 Code APE 8710C Date d ouverture 1 Octobre 1984 volution de l agr ment Arr t pr fectoral portant cr ation 25
13. de l accompagnement et des soins Le projet personnalis n est pas le contrat de s jour il l affine en particulier la MAS par le fait Qu il est annex au contrat de s jour Que deux documents contractualis s y sont joints Un sur les objectifs partag s et d cid s Un sur le plan d action envisag et donc l emploi du temps de l usager Le projet personnalis de la personne est un acte et un outil f d rateur dans l accompagnement et les soins de celle ci d autant plus que ses attentes ne sont pas obligatoirement celles de la famille et du repr sentant l gal et qu il peut exister des contradictions dans l analyse des situations entre ces derniers et les professionnels ou des diff rences d approche dans l quipe pluridisciplinaire elle m me C est la raison pour laquelle cette co construction se base sur le respect des droits et devoirs de chacun r gles r glements et contrats mais aussi sur un compromis ne pouvant ob rer La d finition de ce qui est modifiable ou non modifiable L volution de l tat de sant de la personne concern e Cette dynamique passe par un dialogue r gulier et suivi rythm s par les temps rep r s de l laboration du projet sa mise en uvre son suivi son valuation et de son renouvellement La condition comme la cons quence en est la reconnaissance de la place de chacun la personne la famille et les proches le repr sentant l gal et les professionnels et pour ceci de chaque profes
14. de vie Ce qui n est pas rien par rapport des personnes qui ne sont pas structurellement dans cette construction APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 22 bien au premier plan des attentes et repr sentations du secteur social et m dicosocial Il n en reste pas moins que s il est conceptualisable soutenu en terme de projet sa r alisation en pratique n est pas vidente loin de l et qu il ne suffit pas de l noncer pour qu il soit efficient C est dans ce sens en reprenant et s inspirant des r flexions de l ANESM qu il est n cessaire de d passer la notion de projet en terme de bientraitance pour voluer celui de culture Concernant le th me de la bientraitance dans l exercice de nos pratiques en MAS Ce th me doit tre une introduction toute d marche et projet professionnel imp rativement un sujet de r flexion permanent partir de mise en place d analyses des pratiques et enfin travers un souci de vigilance g n rale soutenu par Un cadre thique Les d ontologies professionnelles La charte des valeurs associatives en lien avec un ensemble de r flexions philosophiques qui concourt aux conceptualisations du m dicosocial Dans le cadre op rationnel du projet d tablissement pr sent le traitement de la question de la bientraitance devra trouver sa place dans des dispositifs de travail et r unions d analyse des pratiques sur la th matique soignant
15. depuis 5 ans 7 Tout particuli rement au regard de l avanc e en ge des usagers et de la n cessit d augmentation de la r ponse en soins Un diagnostic plus exhaustif tant propos en annexe au pr sent document ne sont restitu s que les principales donn es relatives au public accompagn APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 6 2006 __2009 a Enqu te r gionale ES 2006 en lt AO ans gt 40 ans gt 45 ans gt 55 ans gt 60 ans Nous constatons pour la population accueillie ou accompagn e une v ritable pr gnance du vieillissement Celui ci peut tre analys comme relatif par une valuation caract re longitudinal du parcours de vie de la personne ce terme nous pr f rons donc celui d avanc e en ge moins stigmatisant et qui conserve toute sa dimension projectuelle pour le projet de vie de la personne L avanc e en ge peut amener constater pour la personne e Des difficult s maintenir les liens familiaux et sociaux existants e Une fatigabilit et p nibilit e Une perte de rep res ou d adh sion son projet e Une perte progressive de l autonomie r siduelle et difficult s maintenir certains acquis e L apparition de nouvelles d ficiences ou de pathologies intercurrentes L avanc e en ge met en vidence l apparition de nouveaux besoins devant tre pris en compte Am nagements et adaptations
16. dignit de tous les tres humain avec l objectif de r pondre de fa on adapt e aux besoins de chacun d entre eux et en leur garantissant un acc s quitable l ensemble des prestations Le r glement de fonctionnement de l tablissement expose dans Son chapitre 2 article 4 d ontologie institutionnelle les grands principes de l organisation de la prise en charge Son chapitre 2 article 5 les droits des usagers Le contrat de s jour d finit dans son article 4 descriptions des prestations les dispositions g n rales et personnalis es de l accompagnement et des soins Le choix s mantique est fait sur le terme de projet personnalis plut t que projet individualis Ce terme en effet t moigne explicitement de la prise en compte des attentes de la personne et ou de sa famille et ou de son repr sentant l gal en englobant la question de l individualisation Ainsi au del de l usager c est la personne que nous accompagnons Et c est bien la personne qui est le sujet de notre prendre soin c est elle qui est le b n ficiaire direct des accompagnements des soins et des prestations Le travail de l quipe pluridisciplinaire consiste aider l ensemble de ses personnes comprendre toute situation et co construire un projet personnalis de la personne adulte lourdement handicap e r pondant de fa on adapt e ces attentes mais aussi aux besoins rep r s dans une dynamique projet autour
17. e Les techniques d accompagnement en tant que telle ex stimulation basale ateliers et activit s sport adapt La gestion et l optimisation des ressources humaines ex formation d marche qualit auto valuation La strat gie de d veloppement de l tablissement ex m dicalisation et sp cialisation partenariat et r seaux rapprochement avec le champ sanitaire 2 D un processus collectif structur autour de six groupes de travail venant tayer et d battre de ces m mes productions Groupe Relecture Comit Qualit Fonctions D l gations instances de gouvernance CE CVS CHSCT Projets de maisons Usagers 3 D un appui externe venant faciliter la mise en coh rence et la formalisation de l ensemble de ces travaux Il va de soi que les quelques pages qui composent le pr sent document n est mis la disposition du lecteur qu une vue synth tique de l ensemble de la d marche d laboration du projet d tablissement N anmoins et si il est fait le souhait de disposer d une connaissance plus pr cise de tel ou tel aspect de ce projet il sera ais e de consulter les nombreuses annexes qui l accompagnent En outre ce document s inscrit dans un processus plus large d laboration dont les diff rentes tapes en auront t Ann es Processus d laboration du projet d tablissement laboration du r f rentiel d auto valuation par le comit de pilotage qualit 2008 Participation
18. es Pour bien marquer cette adaptation historique le choix sera fait de rebaptiser les unit s en maison int grant par la m me le concept de stimulation basale d velopp e depuis quelques temps dans l tablissement dans le cadre de l am lioration des pratiques professionnelles Cette restructuration en maisons ayant re u l avis favorable de toutes les instances repr sentatives et participatives de l tablissement en particulier celui du Conseil de la Vie Sociale a entrain de nombreux mouvements tant chez les usagers que chez les personnels Depuis le milieu de l ann e 2008 les maisons sont structur es de la fa on suivante Accompagnement m dicalis 1 Une maison dite m dicalis e les Marguerites o la prise en compte des besoins des personnes pr sentant un polyhandicap grave avec pathologies intercurrentes associ es voit la mise en uvre d un fil conducteur plus m dicalis dans la prise en charge 2 La maison Pervenches dite pr m dicalis e o le prendre soin individualis est important au regard de l volution du rythme de vie et de l aggravation de certaines d ficiences en lien avec l avanc e en ge ou le surhandicap La mise en place de ces nouvelles maisons alliant le travail conjoint en quipe pluridisciplinaire de jour comme de nuit d infirmi res d aides soignants et d aides m dico psychologiques favorisent l anticipation et le pr diagnostic infirmier au profit des personnes p
19. fermetures des tablissements m dico sociaux d enfants et de jeunes adultes Ce sont alors pour les personnes lourdement handicap es une p riode ou elles b n ficient d activit s ducatives et de socialisation Aspects organisationnels L article D312 10 1 du code de l action sociale et des familles limite la dur e de l accueil un maximum de 90 jours par p riode de 12 mois Il peut se d rouler en une seule fois ou en discontinue dans la limite des 90 jours L orientation sur ce type d accueil est prononc e par la CDAPH et correspond une orientation en tablissement de type MAS Les moyens mobilis s par la MAS Il existe 2 places d accueil temporaires distinctes au sein de 2 maisons dont les orientations de projet sont un peu diff rentes Ainsi la maison Pervenches orient e sur les probl mes de d gjlutition avec l option de m dicalisation dont le rythme de vie tr s calme privil gie les moments de prise de repas tr s technique Et la maison des Lys orient e sur l int gration sociale avec ses temps de repas en salle manger collective et des temps de sorties et d activit s plus importantes noter que la maison Marguerite projette des accueils temporaires m dicalis s en relation avec le Centre Hospitalier de Lavaur Ceci offre donc la possibilit d accueils bien sp cifiques en fonction des orientations des projets de maison L accueil Un premier contact est tabli avec l quipe d accueil au moyen d un s jour de p
20. l exemplarit des premiers bilans pos s en 2009 dans une d marche participative des personnels concern s l laboration de ce projet d tablissement Cette organisation permet une meilleure congruence entre des projets de maison resserr s autour de la r ponse certaines probl matiques clairement identifi es et l ensemble des projets personnalis s des r sidents concern s au b n fice des contractualisations act es Elle trouve de plus dans l ensemble des actions d am lioration propos es de nouvelles perspectives et ceci pour les cinq prochaines ann es Ceci m me si terme et en fonction de l volution du public accueilli elle peut tre adaptable ou r versible APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 14 L ACCUEIL TEMPORAIRE La sp cificit de cet accueil s inscrit dans le projet d tablissement et est le r sultat d une r flexion sur l organisation de la prise en charge et pour la MAS la r sultante d une exp rience au long court bien avant la parution des textes officialisant ce type d accueil En effet elle l voque et le propose depuis son ouverture en 1984 En 2000 une place d accueil temporaire est officialis e En 2008 une autre place est accord e Ce mode de prise en charge innovant se situe simultan ment bien dans les volutions actuelles du secteur en diversifiant l offre de prestation de l institution en direction des personnes handicap es Leur p
21. la mission de l tablissement et d en d duire les buts C est partir de ces premiers l ments qu il sera en charge d laborer le r f rentiel de la structure destin la conduite du diagnostic interne Il doit aussi laborer la m thode que l tablissement a choisie pour mener ce diagnostic interne qualitatif tablir les groupes d valuation assurer le suivi de la d marche et produire une synth se Il est galement en charge de participer la d finition des orientations avec l quipe de direction largie Le comit de pilotage qualit cr ateur du r f rentiel et les groupes d auto valuation ont t s par s pour deux raisons _L objectivit de la d marche e Provoquer un questionnement obligatoire dans chacun des groupes et viter la facilit Par cons quent aucun membre du comit de pilotage n a t int gr dans ces groupes Cette quipe de Direction regroupe l ensemble des cadres de l tablissement les m decins assist s du psychologue et du Directeur G n ral Sa mission est d tablir un diagnostic d activit quantitatif une analyse de l environnement et les orientations en concertation avec le comit de pilotage Ils ont en charge d laborer le diagnostic sur le terrain et d en r aliser la synth se aupr s du comit de pilotage Ils sont constitu s au maximum de 4 5 personnels de la structure et prennent en compte tous les salari s de l tablissement Les groupes sont multi pro
22. non excessif Lorsque l on pose ce principe comme fondement de base un certain nombre de principes n cessitent d tre pos s comme incontournables e N cessaire lorsque le partage est utile l accompagnement la protection e Pertinent lorsqu il y a partage non subjectif et sans aucun jugement de valeur Non excessif lorsque le partage respecte la vie priv e et l intimit de l usager Ce partage implique galement qu il soit men qu entre professionnels tenus au secret professionnel APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 21 Au sein de l tablissement Certains professionnels sont donc soumis au secret professionnel d autres la discr tion professionnelle Toutefois la d marche d accompagnement aupr s de nos usagers n cessite l intervention d une quipe pluridisciplinaire partageant une d marche commune dans l int r t de la personne accompagn e tout en ayant au pr alable et d s que n cessaire analyser les b n fices et risque pour elle Le principe de l information de la personne avant toute d marche doit tre garantie C est dans ce contexte que l tablissement s appuiera sur les principes r glementaires existant tout en adoptant la notion de secret partag lorsque c est n cessaire C est ainsi que plusieurs d marches institutionnelles devront tre men es e Inscrire ces fondements et principes dans le r glement int rieur et les contrats de travail e
23. permettent le plus souvent une tr s bonne compr hension des comportements de base par l ensemble de l quipe Par exemple leur exp rience va permettre de diff rencier plusieurs types de cris chez un m me r sidant n exprimant pas la m me chose et permettant de proposer des r ponses adapt es Il est toujours tr s important d affiner son observation des personnes handicap es et de ne pas se satisfaire d une compr hension logique gt comme je souris parce que je vais bien je pleure parce que je suis triste Les personnes polyhandicap es peuvent utiliser les mimiques cris rires et autres manifestations motionnelles que nous pensons pouvoir d coder simplement avec une toute autre signification l issue du recueil de donn es on peut se demander Qu est ce que je connais de cette personne Quelles sont mes certitudes Quels sont mes doutes Qu est ce qui reste difficile comprendre Qu est ce qui reste difficile dans les soins Cette d marche permet de r pondre au mieux aux besoins fondamentaux des r sidents e Elle aide la d finition d une conduite que chaque professionnel doit s approprier afin de permettre la personne handicap e de ne pas tre agress e par le quotidien et de pouvoir devenir continuer tre ou tre encore mieux acteur d une partie de sa vie e Elle permet d encourager les comportements d ouverture relation communication mouvement gr ce un travail sur l approche p
24. physiques et sportives partir des projets s inscrivant dans les orientations de l institution et r pondant aux besoins des r sidents Rappelons galement ici les objectifs associatifs en ces domaines En effet l APAJH du Tarn a pour objectif La mise en uvre de toute action destin e favoriser l panouissement des personnes en situation de handicap de d pendance de perte d autonomie ou de difficult s sociales et assurer leur int gration dans les diff rents domaines de la vie L art l expression et le sport ont ainsi toute leur place dans le dispositif pour r pondre aux besoins fondamentaux de la personne accueillie En coh rence des moyens associatifs ont t mis en place pour d velopper et optimiser les comp tences de chacun sur l ensemble des tablissements de l APAJH 81 Des commissions transversales se sont cr es dont une commission sportive pilot e par l animatrice de la M A S L Objectif tant de f d rer l ensemble des tablissements de l APAJH 81 et de d velopper la pratique sportive au b n fice des personnes accueillies SOUTENIR LES CHANGES LES ACTIVIT S Inscrites dans le quotidien de la vie de l tablissement et dans celle des usagers un ensemble d activit s sont mobilis es en intelligence de situation par les professionnels en vue de faciliter les processus d changes et d interactions sur le site Soit e Toilette sensorielle suite la toilette hygi ne Moments conviviaux e Pisci
25. prendre soin c est dire une sollicitude bienveillante qui implique pour le soignant une discrimination intellectuelle l amenant penser le bien tre de l autre De plus ce n est pas l usager qui fait contrat au regard de ses incapacit s ou et sa d faillance mais un tiers qui est amen penser sa place Ainsi l accueil de la personne reconnue en situation de handicap demande voir exige d abord d en prendre soin parce qu il est ici n cessaire d amener ou de cr er pour la personne un environnement une nouvelle situation qui ne va pas supprimer sa d ficience mais lui permettre de mieux vivre avec Ainsi le service rendu s inscrit dans le prendre soin qui lui m me s inscrit dans les pratiques de bien traitance avec la vis e et la pr tention de produire du bien tre aux personnes en situation de handicap Si la notion du prendre soin est incontournable elle reste insuffisante du fait que le prendre soin ne prend en compte que les difficult s et incapacit s de la personne mais pas ce qu elle est en tant que personne Pour autant l tablissement ne peut tre r duit un espace soignant Il constitue galement un lieu de vie impliquant une notion d accompagnement L accompagnement introduit la prise en compte d une personne dans une trajectoire une construction d histoire qui donne sens cet accompagnement Le service se transforme en accueil et inclue la notion de bien tre de la personne dans u
26. produit c est dire la prestation de l intervention mais le processus Ces valuations sont dites formatives Elles participent au processus des changements engag s et des am liorations que nous visons Objectifs L valuation doit s inscrire dans une dynamique et une finalit qui lui donne du sens L valuation a pour objectif principal d apporter l assurance que les droits et les attentes des personnes b n ficiaires d un accompagnement social sont bien au centre des pr occupations des professionnels et que les effets produits par l activit d un tablissement remplissent de mani re effective les buts vis s Tout repose donc sur un projet au sens de la loi du 2 janvier 2002 Dans notre d marche l auto valuation constitue donc l opportunit de e Mettre plat et d analyser le sens commun des diff rentes actions e V rifier l ad quation des pratiques aux normes externes e Valoriser les valeurs et les sp cialisations d velopp es par l tablissement en coh rence avec les valeurs associatives e D gager les forces et les faiblesses de notre organisation e D gager des pistes de d bat et les points am liorer e Faire merger les comp tences et les connaissances pour nourrir le dialogue et favoriser les d cisions institutionnelles Donner les perspectives moyen et long terme au projet d tablissement laboration du r f rentiel Le r f rentiel a t labor par le comit de pilotage q
27. simples en privil giant l adossement des plateaux techniques plus cons quents lorsque les soins requis deviennent plus complexes et en facilitant la fluidit des interventions APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 29 IV L AM LIORATION CONTINUE DES PRATIQUES L INT GRATION D UNE LOGIQUE VALUATIVE Une d marche d am lioration continue de la qualit a t initi e dans l tablissement depuis fin 2001 La mise en place de cette d marche s tait traduite par plusieurs objectifs e D velopper une d marche participative avec l ensemble du personnel de l tablissement e Faire un bilan global de la structure D velopper une transparence de fonctionnement tous les niveaux __Initier la notion de responsabilit individuelle du personnel e D velopper la notion de d l gation tous les niveaux de l organisation Ces objectifs s inscrivent dans une d marche d volution de l tablissement qui vise l optimisation de la qualit des services rendre aux usagers Elle permet aux personnels participants de faire voluer certaines m thodes de travail de repenser leur mission d am liorer les pratiques professionnelles d actualiser les connaissances dans le but principal de garantir la mise en uvre le suivi et les moyens n cessaires au respect du service rendu aux usagers Une premi re auto valuation a t conduite en 2002 gr ce au r f rentiel du CREAI Poitou C
28. social et m dico social Dans ce contexte l quipe de Direction continue de d velopper l ouverture l environnement de l tablissement pour mieux l ancrer et le mettre au service des territoires de proximit les passages de l int rieur vers l ext rieur de l ext rieur vers l int rieur mais aussi dans l association ou en interne continue d tre soutenus Une gestion efficiente des syst mes de communication et de circulation dans le cadre des nouveaux projets associatif et d tablissement permet d am liorer le service rendu aux usagers APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 17 La fonction symbolique Elle consiste favoriser l expression d une culture propre la MAS Lucie NOUET respectueuses des usagers solidaire ou d emploi formation en ad quation avec les messages de l association et signant un sentiment d appartenance l institution Elle est diff rente des trois pr c dentes fonctions parce qu elle les traverse toutes en leur donnant du sens comme en portant les valeurs associatives en particulier de la cit L tablissement non centr sur la notion de profit financier peut favoriser chez chacun des acteurs le sentiment de participation l exigence de responsabilit en un seul mot la citoyennet Sur cette base le projet de Direction s organise autour de 4 axes majeurs 1 Les d l gations qui responsabilisent tout personnel dans sa fonction et son r le D vel
29. 2014 Octobre 2010 15 LES SERVICES TRANSVERSAUX En coh rence avec les orientations en mati re de pilotage de l tablissement les services g n raux et de fait transversaux ci dessous d crits concourent de mani re continue la mise en uvre d un accompagnement de qualit en direction des usagers Services G n raux Entretien Technique Restauration Lingerie Missions Cr er les conditions d hygi ne des locaux et de convivialit dans le service des repas Ce service uvre pour maintenir les locaux et le mat riel de l tablissement dans un bon tat de confort et d agr ment en directions des r sidents Assure principalement une fonction d entretien des b timents et du parc Sur l tablissement l activit de restauration s exerce en deux directions D une part une production de repas directement li e l h bergement des 52 usagers D autre part et dans le cadre d un partenariat d velopp avec l association des trois cantons et l ADMR la production et livraison de repas en direction des personnes g es Ceci implique une production annuelle de repas qui n a cess de progresser pour atteindre aujourd hui un volume d environ 30 000 repas an soit une production mensuelle d environ 2 500 repas Participation au maintien de l hygi ne corporelle des r sidents et au d veloppement du prendre soin de soi La mission implique Le traitement du linge Le su
30. 4 pose de mani re synth tique ce qui est vis par les professionnels pour les quatre ann es venir cette occasion l on distinguera une premi re cat gorie d objectifs concernant l ensemble des professionnels et partenaires de l tablissement objectifs transversaux d une seconde plus sectorielle et exprim e sous la forme de fiches action pouvant tre directement mises en lien avec la d marche d am lioration de la qualit en uvre au sein de la MAS Signalons enfin dans le respect des recommandations de l ANESM que la production du pr sent document est le fruit d un processus interne et participatif de travail ayant donn lieu une importante mobilisation des professionnels et des b n voles de l tablissement Celle ci s est traduite par un ensemble de travaux collectifs ainsi que par de nombreuses contributions crites qu il est naturellement possible de consulter si l on souhaite disposer d une connaissance plus grande des diff rentes initiatives prises au sein de l tablissement De ce fait le projet d tablissement de la MAS Lucie Nouet pour la p riode 2010 2014 constitue un support de travail pouvant tre mobilis tout autant par les professionnels et b n voles souhaitant suivre l avancement des missions confi es l tablissement que par les autorit s de tutelles attentives la qualit des actions r alis es tant en mati re d accompagnement des usagers que d impact de ces m mes actions sur le te
31. AS Lucie Nouet Document MAS ETAT Version int grale 2008 Contributions sp cifiques tablissement e Discr tion obligation de r serve ou secret professionnel Document MAS f vrier 2010 e Intervention sur la sexualit Plan de travail Document MAS de Mr D BOUTERRE Mars 2010 Documents techniques association e l ments de cadrage de la d marche d Agenda 21 Document du si ge de l APAJH du Tarn Dossier DDASS mars 2010 La dynamique associative et professionnelle en 2008 Assembl e G n rale 2009 APAJH du Tarn 2009 SOURCES DOCUMENTAIRES EXTERNES D cret n 2009 322 du 20 mars 2009 relatif aux obligations des tablissements et services accueillant ou accompagnant des personnes handicap es adultes n ayant pu acqu rir un minimum d autonomie D velopper la culture palliative en tablissement TSA n 12 Mai 2010 La m thodologie et les outils de l valuation interne au service de la qualit Les Cahiers de l Actif n 350 353 2005 e Du projet institutionnel au projet personnalis Les Cahiers de l Actif n 372 375 2007 e Recommandations r f rentiels et proc dures de bonnes pratiques Les Cahiers de l Actif n 398 401 2009 laboration r daction et animation du projet d tablissement ou de service ANESM 2009 e Documents relatifs au projet d tablissement ANESM 2009 et 2010 PRINCIPAUX SIGLES UTILIS S AFSL Association Formation Sports et Loisirs
32. JECTIFS SUR LA P RIODE 2010 2014 Objectifs transversaux Inscription territoriale et dynamiques partenariales L enjeu de la formation professionnelle Objectifs op rationnels Accueil et s curit D veloppement de l tablissement L accompagnement des usagers et des familles I OBJECTIFS TRANSVERSAUX INSCRIPTION TERRITORIALE ET DYNAMIQUES PARTENARIALES L ensemble des partenariats et coop rations d crites positionne la MAS Lucie NOUET comme une entreprise qualifiante et apprenante ayant acquis un r le pivot et ressource sur le territoire de l ouest du Tarn Ce r le est reconnu par l ARS en particulier dans l axe 2 renforcement des coop rations de l article 7 du CPOM sign avec l Etat le 1 d cembre 2008 Ainsi notre projet d tablissement peut poser les actions d am lioration et de d veloppement contractualis es sur un plan pluriannuel Ceci au b n fice direct des usagers ou de la confirmation des bonnes pratiques des professionnels qui les accompagnent Soit Renforcement de la coop ration avec l association de formation sports et loisirs AFSL En Mai 2009 une convention de constitution de GCSMS a t sign e entre l APAJH du Tarn et AFSL ce jour en instruction aupr s des services de l ARS travers cette initiative il s agit pour les deux associations de se doter en coh rence avec leurs valeurs des moyens n cessaires au d veloppement sur le d partement du Tarn d une offre de form
33. Lavaur et Castres sur un terrain plat de 2 ha 500 dont l Association s est port e propri taire il y a quelques ann es par donation de la Municipalit L tablissement est en cours de rachat la soci t HLM Tarn Habitat Proche d acc s de voies de communications rapides il b n ficie d une situation g ographique permettant un contact facile et permanent avec les familles et les structures de soins relais Au carrefour de plusieurs d partements le Tarn le Tarn et Garonne et la Haute Garonne 1 km de l acc s de la gare et de l autoroute A 68 desservant Albi o Toulouse proximit de structures hospitali res Centre Hospitalier de Lavaur et CHU de Toulouse La ville de St Sulpice en plein d veloppement place ses derniers lotissements autour de la MAS La population est pass e de 4805 habitants en 1999 7378 en 2006 et la municipalit estime aujourd hui son nombre d habitants plus de 8000 personnes APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 37 SOURCES DOCUMENTAIRES INTERNES Documents techniques tablissement e Projet d tablissement de la MAS Lucie Nouet pour la p riode 1999 2004 MAS 1999 e Rapport d activit 2009 de la MAS Lucie Nouet MAS 2010 e D marche qualit Synth se de l auto valuation et plan d am lioration MAS et CAAD pour la p riode 2010 2014 Document MAS 2009 M tiers et fonctions le r f rentiel de la MAS Document MAS 2010 e CPOM de la M
34. P Groupement de R flexion des Etablissements pour Adultes Polyhandicap s 14 ARS Agence R gionale de Sant APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 11 LES LIENS AVEC LES ACTEURS LOCAUX Accompagnement et int gration sociale Conventions avec des organismes agr s organisation des transferts Conventions d accueil d usagers de la MAS d Arsens Marsous s jours de rupture Convention de partenariat avec la CMCAS d EDF Toulouse Co organisation avec la Mairie de Saint Sulpice et les clubs sportifs de la commune de la f te annuelle du v lo Partenariats avec l association locale Amiti s Handicap Relations avec des clubs et organismes sportifs pour l obtention de places aux usagers Stade Toulousain TFC SCA Droit au sport et la culture Prises de licences de sports adapt s aupr s de l AFSL de Saint Sulpice Collaborations permanentes avec le Comit D partemental de Sport Adapt Organisation de journ es d partementales annuelles de sport adapt en collaboration avec les clubs sportifs de la et ou des communes s Convention de prestation de service avec le club questre agr Convention avec la mairie de Saint Sulpice sur l accessibilit la m diath que En direction des personnes g es d pendantes Convention de cr ation d un GCSMS entre l APAJH du Tarn et la Mairie de Saint Sulpice avec en projet la cr ation d un dispositif multi g n
35. ance la fatigue D veloppement de l Autonomie Poursuite d un projet personnel Place des activit s physiques et sportives dans le projet d tablissement SPORT APSA SUJET g Projet personnalis _ PROJET D TABLISSEMENT Sant Autonomie Socialisation Plaisir Motivation motion Sant d veloppement entretien morpho D passement de soi physiologique et qualit de vie Autonomie d veloppement des savoirs Groupe social Culture Citoyennet Comp tences Capacit s motrices Int gration Comportementales Socialisation R gles Coop ration Opposition APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 27 III DES PRATIQUES POUR ACCOMPAGNER LA STIMULATION BASALE Les formations en stimulation basale ont commenc en avril 2005 Depuis l ensemble des salari s t sensibilis cette technique Nous avons form depuis 2003 l ensemble des professionnels de la structure Aux techniques d accompagnement de la d glutition Aux r flexions relatives la prise en charge globale m dicale et ducative Au concept de la stimulation basale Actuellement 42 personnes ont t sensibilis es au concept Ce type d approche permet de comprendre et rep rer les besoins fondamentaux de chaque tre humain et donc d tayer une philosophie des projets personnalis s des r sidents de la MAS Un outil privil gi La carte sensorielle du r sident
36. at se d montrant tre un v ritable effet g n rationnel Jusqu en 2007 ann e symptomatique le respect du pr c dent projet d tablissement pr nant l h t rog n it des handicaps accompagn s sur une m me unit s est alors confront plusieurs effets ind sirables e La pr sence d une ou deux personnes handicap es malades sur chacune des 7 unit s entrainera la fixation leur lit de toute ou partie de l quipe pluridisciplinaire dans le soin et l accompagnement e Par la m me les autres r sidents de l unit verront progressivement une baisse de leurs activit s e Enfin les services param dicaux en particulier le service infirmier seront confront s des difficult s d organisation et un manque d efficience Face ces constats la n cessit de faire voluer le projet d tablissement par avenant sera partag e par l ensemble de l quipe pluridisciplinaire en particulier pour aller la cr ation de deux unit s dites m dicalis es Par la m me la probl matique de l h t rog n it des handicaps se posera sur les autres unit s pour mieux adapter nos r ponses aux nouveaux besoins prendre en compte tant li s au vieillissement par la d finition de nouveaux rythmes de vie qu aux nouvelles admissions de jeunes adultes n cessitant le maintien des stimulations engag es le plus souvent en IME comme de certains apprentissages Ceci donnera lieu la cr ation de 5 unit s dites sp cialis
37. ation d une commission de suivi des listes d attente aupr s de la MDPH Participation aux travaux d action recherche sur la mise en place de nouveaux R seaux inter concepts d accompagnement professionnels Appuis conseils en di t tique et sur les probl matiques de d glutition des associations de services domicile Cr ation en 2006 de la Cure Ambulatoire A Domicile CAAD adoss e la MAS Lucie NOUET premier tablissement de type SAMSAH cr en Midi Pyr n es aura permis un rapprochement substantiel avec Les CLIC de proximit de Graulhet La MDPH quant la mise en uvre du projet de vie des personnes accompagn es mais aussi quant l valuation de probl matiques r siduelles d isolement de personnes en situation de handicap Le CLIN de l tablissement est adh rent au r seau des CLIN du Sud Ouest Il est convenu pour la p riode 2010 2014 de poursuivre le d veloppement de ces liens en visant une plus grande mutualisation des comp tences et des ressources L ENJEU DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Maintien et renforcement de la coop ration avec les centres de formation initiale et continue La culture d emploi formation de l tablissement tant reconnue il s agit ici de continuer d velopper l accueil de stagiaires ou les interventions dans les coles et centres de formation En 2009 90 stagiaires ont t accueillis contre 77 en 2008 Cette action favorise la qualit des prestations servies
38. ation de qualit en direction des professionnels du secteur Renforcement de la coop ration avec le secteur hospitalier Le renforcement de la coop ration avec le secteur sanitaire et hospitalier s appuie sur les axes de travail suivants L acc s aux m dicaments L tablissement n a r glementairement pas la possibilit d acc der pour l achat des m dicaments un groupement d achat priv ou une pharmacie hospitali re ce qui ne manque pas d avoir un impact sur ses budgets et donc sur les financements publics Il s agit donc d tudier la possibilit d int grer sous l gide de l ARS le groupement d achat et d avoir recours aux services du pharmacien hospitalier Plus largement cette coop ration sur le territoire pourrait s largir aux services hospitaliers par le recours un Hygi niste un Diab tologue ou par le rapprochement des CLIN des deux institutions L ensemble de ces actions men es bien confirmera l inscription de la MAS Lucie NOUET dans le territoire de sant du Tarn en particulier sur l ouest du d partement L accompagnement pr et post op ratoire des usagers et plus largement des personnes adultes handicap es pr sentes sur le territoire L objectif est de d finir et d aller la signature d une convention de partenariat avec le Centre Hospitalier de Lavaur quant au suivi pr et post op ratoire des usagers Il s agit de faciliter l acc s aux soins en ce cas l hospitalisation en amont mais
39. aussi de r duire dans le respect des contraintes sanitaires et de s curis la dur e de la phase post op ratoire toute probl matique aigue tant lev e Deux solutions peuvent tre voqu es e Donner une assise r glementaire et budg taire l accompagnement de la personne handicap e par ses r f rents habituels en soutien des personnels hospitaliers e Accueillir sur les places d accueil temporaire existantes la MAS dans les unit s m dicalis es ces usagers en renfor ant leur m dicalisation comme en faisant venir en ambulatoire les personnels hospitaliers L TABLISSEMENT ET LE CHAMP D INTERVENTION M DICO SOCIAL D s ses origines la MAS Lucie Nouet a cherch inscrire son action en lien avec les acteurs et op rateurs de son champ professionnel d intervention Soit deux axes de partenariat Repr sentation du GREAP au conseil d administration du CREAI Midi R seaux Pyr n es Participation aux travaux du GSO Intervention dans de nombreux professionnels congr s et conf rences Participation de nombreux personnels de Voir galement en page 33 le chapitre consacr l enjeu de la formation professionnelle APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 32 l tablissement aux jurys d examen ARS sur diff rentes qualifications AMP CAFERUIS CAFDES Participation aux travaux d laboration du sch ma d partemental des personnes adultes handicap es proposition de cr
40. aux usagers par le fait que tout professionnel apprenant ou tuteur par la transmission de son exp rience de ses savoirs faire et de ses bonnes pratiques profite de sa propre p dagogie pour re questionner ses propres pratiques ou s valuer quant aux actions d velopp es en d marche qualit par l tablissement La notion d organisation apprenante peut tre ici avanc e pour la MAS Rappelons galement qu en l tat les conventions permettant de positionner l tablissement comme quasiment plate forme de formation professionnelle sont e AFSL pour la mise disposition de locaux et d un pool de formateurs Partenariat issus des rangs du personnel de l tablissement e L institut Saint Simon pour les AMP ARSEAA Site e La Croix Rouge Fran aise IRFSS d Albi pour les Auxiliaires de Vie qualifiant Sociale e IFSI et IFAS du Centre Hospitalier d Albi e IFSI de la fondation Bon Sauveur d Albi e Le Centre de Formation de Travailleurs Sociaux de la Rouati re e La Maison Familiale Rurale de Peyregoux e IFAS du Centre Hospitalier de Lavaur Accueil e La Maison Familiale Rurale de Bel Aspect de Gaillac stagiaires e _ In opole Formation MFR Midi Pyr n es e Lyc e d enseignement professionnel agricole priv de Montastruc e Lyc e professionnel Toulouse Lautrec d Albi e Lyc e professionnel et technique Sainte C cile d Albi e Le lyc e de Carmaux e Le Centre de Formation Professionnelle de Brens e L Universit
41. bition de qualit Toute personne est unique digne et respect e dans son int grit d enfant de femme ou d homme pris dans son histoire et ses racines et capable d panouissement et de d veloppement personnel L thique a commenc faire merger son identit en interrogeant les m urs les coutumes des peuples et des individus Paul RICOEUR r serve le terme d thique au questionnement de l id e de morale et d signe par morale tout ce qui dans l ordre du bien et du mal se rapporte des lois des normes des imp ratifs in la valse des thiques gt Alain EHCHEGOYEN Paris EFB 1990 Ce qui fait dire Andr COMTE SPONVILLE que la morale commande et l thique recommande Ainsi donc l thique qui rel ve de l individu se distingue de la morale qui suppose une collectivit Or il n est pas de groupe humain sans thos en grec coutumes m urs et surtout habitude Toutefois dans un tablissement comme la MAS Lucie NOUET chacun poss de sa propre chelle des valeurs mais nous ne pourrions nous contenter de ce pluralisme en tant que tel qui nuirait la coh rence de l action La r f rence au cadre thique pos par l association ainsi que l adh sion l ensemble des valeurs qu elle pr ne cimente une unit garante de bonnes pratiques L thique est donc une r flexion intelligente qui pr side l action dans une perspective individuelle et collective compromis possible entre
42. de secteur et les coordinatrices de maisons selon leurs d l gations Le projet de Direction est partie int grante du projet d tablissement car il est l interface du projet associatif des projets personnalis s et de ceux des services dans un contexte d volution permanente des politiques sociales de leur financement comme de la r glementation auxquelles il doit se conformer En tant que garant des diff rents projets de leur laboration de leur mise en uvre de leur suivi et de leur valuation le projet de Direction entre dans le projet d tablissement comme l ment de base de l organisation g n rale et fonctionnelle du dispositif Il le d passe pour les m mes raisons par la n cessit d anticipation moteur des adaptations En outre le projet de Direction s appuie sur le pr requis qu un tablissement ne peut voluer que si l ensemble des personnels qui le compose est concern chacun partir de sa place de son propre niveau de responsabilit et de comp tences reconnues par tous en coh rence avec la mission confi e les moyens donn s sa mise en uvre le d veloppement et la protection de l outil de travail commun En cons quence le projet de l quipe de direction s ancre sur quatre fonctions respectueuses du projet associatif et de ses valeurs Soit La fonction de pilotage Soit e D finir des objectifs cibles et identifier des objectifs op rationnels au regard de l valuation interne
43. des capacit s motrices et intellectuelles dans la mobilisation des actes simples de la vie quotidienne La communication pour pr sentant toutes des communication verbale Le respect des rythmes de vie au regard du vieillissement relatif de chacune des personnes des personnes syst mes de La notion de calme sur des rythmes de vie a appel s par les diff rents projets personnalis s La stimulation sensorielle dans des syst mes de communication non verbale Des activit s occupationnelles quotidiennes et adapt es au rythme de vie Publics Cette maison accueille des personnes qui conservent une bonne autonomie la marche Particuli re par ses projets d externalisation de la structure elle fonctionne en mon me Cette maison accueille des r sidents pr sentant en particulier des troubles du comportement caract re autistique mais aussi de jeunes adultes r cemment admis Coquelicots et Lys dont les fils conducteur dans l accompagnement sont proches travaillent en bin me pour mieux r pondre aux actions contractualis es dans les projets personnalis s Mimosas et Tulipes accompagnant les r sidents dans le respect de leur rythme de vie r sidents majoritairement pr sents depuis de tr s nombreuses ann es fonctionnent en bin me pour maintenir les ratios d encadrement n cessaires Cette restructuration stabilis e par l actuel projet d tablissement est confort e dans cet crit par
44. des rythmes e valuation et am nagement de la sph re intime ergonomie des locaux e Pr vention d pistage soins m dicaux accrus de qualit et particuli rement vigilants Besoins affectifs accrus provoqu s par la peur de la solitude et des deuils familiaux e Besoin de conserver une dynamique projet adapt e Ainsi et au regard du nombre de d c s en trois ans la MAS Lucie NOUET d s 2007 a pass convention avec la f d ration d partementale de soins palliatifs et antidouleurs avec la volont que le projet personnalis soit le support d un projet de vie jusqu la fin de celle ci l ments d analyse Plusieurs constats se trouvent ainsi pos s e Si le public accueilli peut tre consid r comme stable jusqu en 2005 les derni res ann es sont marqu es par le d c s de 9 r sidents li s pour la majorit leur vieillissement relatif 7 d entre eux tant pr sents depuis plus de 20 ans dans l tablissement et la d finition d un sur handicap ou l arriv e de pathologies intercurrentes e Le dispositif d accueil permanent ou de jour est utilis par 50 personnes 2 personnes accueillies en journ es sont d c d es deux ont t admises en internat 48 personnes sont accompagn es en internat en fin 2009 deux admissions en accueil de jour ont t r alis es e La cr ation en 2006 de la place d accueil temporaire taux d occupation quivalent 2 places et d une cure ambulatoire do
45. e 2D fournisseurs de nos D VELOPPER UNE POLITIQUE ASSOCIATIVE RESPECTUEUSE DE L ENVIRONNEMENT 3 Objectifs S approprier les enjeux environnementaux Ma triser et r duire notre consommation nerg tique Construire HQE 1 2D D veloppement durable 11 propositions d actions Engager des actions de formation visant sensibiliser et former les r sidents et les salari s aux enjeux environnementaux tri s lectif et consommation d eau D velopper une information sensibilisation en direction de l ensemble des salari s sur toutes les petites actions du quotidien lumi re tri etc R aliser un diagnostic carbone Construire et mettre en uvre un plan associatif de d placement Mettre en place un plan associatif de gestion des d chets Mettre en place un plan associatif d conomie des nergies Mettre en place le co voiturage Mettre en place un chauffage solaire Mettre en place des actions de r cup ration et de recyclage papier verre carton plastique Mettre en place des actions sp cifiques impactant sur le quotidien des tablissements poubelles tri s lectif clairage d tection nr Inscrire nos diff rentes op rations immobili res venir dans un label HQE 1 HQE Haute Qualit Environnementale APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 10 Deuxi me partie STRUCTUCTURATION DE L TABLISSEMENT Un acteur au
46. e valuation au moment de la remise jour du projet personnalis CLONO Organisation des ateliers transversaux Les ateliers de la psychomotricienne et l animatrice sont programmables l ann e et de ce fait un planning de l usager peut tre tenu Pour l quipe d animation nous rep rons les temps forts des planifications des encadrants pour programmer de fa on rep rable les ateliers ex snoezelen proposition sur un cycle de roulement de ces services Autre exemple la Piscine est programm e le samedi ou dimanche apr s midi cet atelier tant rempla able l hiver par des sorties de type marche Un petit groupe d usagers b n ficie d un atelier pendant que leurs coll gues sont dans un atelier ou dans une activit avec une animation tr s large exemple s ance de cin cin ma Un apr s midi peut tre r serv l invitation par la maison pervenche un Atelier d gustation Exemple de planification des ateliers des usagers sur un cycle de 4 semaines Lundi mardi mercredi Jeudi vendredi samedi dimanche Soezelen Balneo Balneo des Kin balneo Cuisine maisons Contes D gustation Baln o Piscine des Marche des Kin petits Invitation Pervenches maisons maisons marcheurs marguerites Psychomot en salle mot APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 26 L OFFRE DE SPORT ADAPT En 1994 L association de formation sport et loisir de la MAS Lucie Nouet I AFSL a cr une
47. e Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 25 LES ATELIERS PROPOS S Types d ateliers Domaines Ateliers propos s Professionnels mobilisables Arts et expression Contes et histoires 12 Journal 14 Art plastique 6 Musique 4 Cin cin ma 3 Sport Piscine 12 Snoezelen 11 Marches et sorties 15 Vie sociale Recyclage 12 D gustation 8 Esth tique et coiffure 6 Temps libre Coordonn par l animatrice Modalit s de fonctionnement des ateliers 1 Les usagers sont orient s sur l activit en fonction de leur projet personnalis et compte tenu des soutiens en encadrants 2 On privil giera la participation de l usager qui b n ficie le moins d activit s Ceci en fonction de l objectif de son projet personnalis 3 En fonction des faiblesses de l encadrement certains ateliers peuvent tre supprim s mais pas toujours les m mes 4 L atelier aura un nombre d usagers permettant l valuation tant des actions programm es pour les participants que de l ad quation du projet La dur e de pr sence l atelier suit donc un projet personnalis Dur e de l atelier 1h 1h30 Plages horaires De 10h45 11h45 De 14h30 16h Un objectif d valuation et de tra abilit Sur les portes des salles le programme d utilisation avec la liste des personnes ressources et la liste des usagers qui l utilisent Enfin la tra abilit sera effective sur les classeurs individuels de chaque usager permettant un
48. e Planifier les t ches pr ciser les fonctions et les niveaux de responsabilit s e D l guer et coordonner toutes actions dans le respect des fonctions e Mettre en uvre les d cisions prises e Suivre le d roulement des actions et en valuer le r sultat sur la base d un contr le interne toujours plus en ad quation avec la r glementation La fonction de maintenance Soit La maintenance a pour but de p renniser l organisation au b n fice des personnes accueillies ou accompagn es donc de la d velopper Elle est bas e sur des m canismes de r gulation afin de donner l tablissement e Une s curit dans son fonctionnement et son organisation comme dans son environnement e Une stabilit dans sa hi rarchie et ses quipes ainsi que dans sa mani re de communiquer e Une continuit dans sa ligne d action permettant toute dynamique de changement e Des relations de confiance quilibr es l int rieur de l tablissement La fonction d interface Elle consiste assurer le passage de l information tant au point de vue des actions programm es ou r alis es qu au point de vue professionnel dans un cadre respectant le droit des usagers sur un mode utile et n cessaire leur prise en charge Cette fonction s largit dans le d veloppement de la nouvelle gouvernance associative au b n fice de l harmonisation de l ensemble des dispositifs g r s mais galement dans l analyse de la mutation en cours du secteur
49. e aux MAS de e Favoriser quelle que soit la restriction de leur autonomie leur relation aux autres et l expression de leurs choix et de leur consentement en d veloppant toutes leurs possibilit s de communication verbale motrice ou sensorielle avec le recours une aide humaine et si besoin une aide technique e D velopper leurs potentialit s par une stimulation adapt e tout au long de leur existence maintenir leurs acquis et favoriser leur apprentissage et leur autonomie par des actions socio ducatives en les accompagnant dans l accomplissement de tous les actes de la vie quotidienne e Favoriser leur participation une vie sociale culturelle et sportive par des activit s adapt es e Porter une attention permanente toute expression d une souffrance physique ou psychique Cela faisant d ailleurs un des objets majeurs des valuations externes venir Ceci du fait D un handicap grave expression multiple associant d ficience motrice et d ficience intellectuelle s v re ou profonde et entrainant une restriction extr me de l autonomie et des possibilit s de perception d expression et de relation D une association de d ficiences graves avec retard mental moyen s v re ou profond entra nant une d pendance importante D une d ficience intellectuelle cognitive ou psychique s v re ou profonde associ e d autres troubles dont des troubles du comportement qui perturbent gravement la socialisat
50. e et soign e dans l institution exerce le r le d aidant par la maintenance de la relation la promotion des droits de la personne concern e la d fense de ses int r ts sa participation active l laboration du projet de vie de son parent proche ou prot g e APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 23 Cet objectif et cette d marche ont permis de d velopper des actions op rationnelles e R union g n rale professionnels familles et ou repr sentants l gaux e R solution de probl matiques individuelles par largissement du service rendu e Accompagnement du r sident en visite au domicile de la famille y compris en institution pour personnes g es e Accompagnement des familles lors de consultation m dicales ou pendant la p riode d hospitalisation de l usager e Droit de visite largie e Maintien et d veloppement des syst mes de communication t l phone atelier courrier La d marche d association des familles n a pas manqu d voluer au regard de la loi du 2 janvier 2002 par la signature des documents de contractualisation par leur participation aux nouvelles r unions projets personnalis s identifiables dans les PP les travaux de co laboration de co construction avec les familles t moignent de cette volont LES PROJETS PERSONNALIS S L action m dico sociale men e par la MAS Lucie NOUET est conduite dans le respect de l gale
51. emps d finis d avance Elles peuvent n cessiter un projet crit selon leur nature sortie transfert toilette sensorielle Elles sont en r f rence au projet de maison et ou de service comme au projet personnalis Ateliers moments d activit s r guli res et programm es dans un temps et un lieu d termin s Les ateliers sont d finis par un projet crit comprenant son organisation son budget ses moyens et objectifs Des r f rents de projet sont nomm s Les ateliers comprennent des valuations p riodiques et sont int gr s aux projets personnalis s des personnes e Moments conviviaux moments d activit s simples et informels se d roulant sur l unit de vie maison Ces moments conviviaux et toujours collectifs permettent de rassembler les r sidents afin de cr er des interactions La professionnelle est dipl m e en Sciences et techniques des activit s physiques et sportives L importance de l activit physique pour la sant n est plus d montrer Suite une tude effectu e en 2000 et 2003 recherche action l institution et les quipes ont bien r alis es quel impact avait la pratique d activit s physiques sur la qualit de vie des r sidents Depuis cette exp rience la pratique de la marche entre autre s est faite plus r guli rement Les sorties dans les rencontres du sport adapt se sont inscrites dans le prolongement du programme d activit s des r sidents APAJH du Tarn MAS Luci
52. ent dans le respect des droits de l usager et son b n fice de partenariats et collaborations 4 La participation de chacun des acteurs la mission confi e l tablissement par e La fr quence respect e des r unions des instances de pilotage et de concertation d j cr es e Le respect des pr rogatives du Conseil de la Vie Sociale et des instances repr sentatives du personnel e L investissement dans l ensemble des commissions transverses cr es au plan associatif L ensemble de ces actions de changement dans la continuit d fini par le projet de Direction s appuie sur une politique d appropriation d finitive de la d marche qualit et de ses m thodes une politique de d veloppement de l valuation qui dynamise les projets d adaptation ou innovants et une politique de d veloppement des contr les internes de gestion Ce projet de Direction doit permettre l tablissement de r pondre l valuation externe le moment venu Le Directeur garant par d l gation de la mise en uvre du suivi et de l valuation du projet d tablissement et des projets personnalis s dans leur contractualisation comme des actions de s curit et des contr les internes de gestion veillera sur la base d une mission au service du public la juste utilisation de l argent public au b n fice d un service rendu de qualit aux personnes accueillies ou accompagn es Composition de l quipe L quipe de Direction r unio
53. ersonnalis e et sur l environnement e Enfin elle permet de mieux accepter les comportements autocentr s gt st r otypies auto stimulations diverses en les consid rant comme des modes d expression propres la personne polyhandicap e qui nous donnent des pistes de compr hension de la personne par exemple les st r otypies de balancement sont une auto stimulation vestibulaire il est donc possible d accentuer le travail sur le vestibulaire dans le quotidien APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 28 APPROCHE DE LA DOULEUR ET SOINS PALLIATIFS La prise en compte de la douleur La douleur qui se d finit comme une exp rience sensorielle et motionnelle d plaisante associ un dommage tissulaire ou d crites en terme d un tel dommage est un sympt me fr quent chez la personne polyhandicap e difficile valuer et prendre en charge La classification des douleurs est particuli rement complexe On identifie les douleurs aigues faite par la physiologie entre douleur lente et douleur rapide La douleur chronique se diff rencie de la douleur aigue par l adjonction de ph nom ne traduit par l organisme qui trouve son origine dans l entretien de sensations douloureuses la m moire douloureuse la m moire psycho affective exprimant des pr judices subis ou les b n fices retir s La douleur devient souvent un syndrome invalidant majeur avec qu tes m dicales de
54. es Etablissements et Services pour Personnes Inadapt es et Handicap es du 15 mars 1966 Contrat Pluriannuel d Objectifs et de Moyens Sign entre le Pr fet du Tarn et le Pr sident de l Association APAJH du Tarn en date du 1 D cembre 2008 Principal cadre r glementaire Codes de la Sant Publique de l action sociale et des familles Loi n 2002 2 du 2 janvier 2002 r novant l action sociale et m dico sociale Loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es D cret n 2009 322 du 20 mars 2009 relatif aux obligations des tablissements et services accueillant ou accompagnant des personnes handicap es adultes n ayant pu acqu rir un minimum d autonomie Derni re visite de la commission de s curit le 24 juin 2009 Avis favorable Registre de s curit tenu et jour agent SSIAP 2 recycl Derni re visite de la commission d arrondissement pour l accessibilit des personnes handicap es 24 juin 2009 Avis favorable Contrats de sous traitance et maintenance caract re s curitaire v rifications techniques et r gles administratives la MAS recourt 3 organismes agr s et 7 techniciens comp tents Document unique de pr vention des risques professionnels en place Implantation g ographique L tablissement est situ dans un cadre privil gi la sortie de Saint Sulpice sur la route de
55. es usagers Ce principe repose sur une r gle thique celle qui consiste optimiser ces atouts logistiques financ s ou subventionn s par l argent public Elle g n re deux effets L un sur le fond du projet social qui favorise les flux et rencontres pr cit s L autre qui am ne des conomies de gestion ou des recettes en att nuation pouvant aller jusqu la d livrance de prestations de services r glement es Ces pratiques d velopp es depuis plus de 20 ans positionnent favorablement la MAS Lucie NOUET quant aux dispositions de la loi H pital patients sant et territoires en particulier sur l Article L 1434 16 du Code de la Sant Publique l ARS d finit les territoires de sant pertinents pour les activit s de sant publique de soins et d quipements des tablissements de sant de prise en charge et d accompagnement m dicosocial ainsi que pour l acc s aux soins de premier recours Ainsi notre inscription dans les actions transversales d velopp es par l APAJH du Tarn viennent elles en prolongement d orientations et d actions d j existantes L on pourra en ce sens mettre en avant quatre axes compl mentaires d intervention Soit Les actions en faveurs des publics Celles en direction des professionnels et de l optimisation des comp tences Celles en direction du syst me local d acteurs Rapprochement et compl mentarit avec le secteur sanitaire FUN 1 Date de son ouverture 13 GREA
56. fessionnels ind pendants les uns des autres et ils sont d finis par le comit de pilotage afin de garantir une homog n it des diff rents groupes L aspect pluridisciplinaire permet d obtenir un regard complet et enrichi des comp tences de chacun des acteurs L ind pendance de chaque groupe a pour but de donner une objectivit la d marche tout en impliquant un maximum de personnel Chaque groupe a t form et accompagn lors de l auto valuation par une r f rente qualit pour garantir l efficacit de l quipe La formation pr alable a port e sur e Les enjeux de l valuation et d un diagnostic e La m thodologie arr t e e L utilisation et l exploitation du r f rentiel Une fois form chaque groupe a t en charge d tablir le questionnaire n cessaire l valuation des r f rences et des crit res L valuation a repos sur la consultation de preuves mais aussi sur la rencontre et l change de points de vue entre diff rents professionnels et quipes de l tablissement Chaque groupe a pr vu une organisation rigoureuse sur diff rents points e La planification des visites et des temps de synth se e La r daction des comptes rendus de visite e L laboration des fiches de synth se e Le regroupement des l ments de preuve v rifiables e Le retour au comit de pilotage APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 31 Quatri me partie NOS OB
57. fusion mutisme Identifier si possible les m canismes de la douleur Le traitement d pendra du type de douleur m me si bien souvent les douleurs sont mixtes douleurs par exc s de nociception douleurs neuropathiques douleurs idiopathiques lombalgie banale fibromyalgie les douleurs psychog nes valuer la douleur Les chelles globales permettent d valuer l intensit d une douleur il peut s agir de l chelle visuelle analogique chelle num rique simple S il existe des troubles de la communication verbale l chelle Doloplus 2 et l chelle comportementale San Salvadour permettent de d masquer la douleur Pr venir la douleur induite par les soins Rep rer les soins potentiellement douloureux Soins d hygi ne et de confort toilette r fection de lit installation ou mobilisation transfert du patient r ducation pansements soins de cath ters veineux et art riels de poches de colostomie de sonde de gastrostomie ponctions veineuses p riph riques ou centrales ponctions art rielles intramusculaires sous cutan es injection intra veineuse pr l vement pour gaz du sang ponction de chambre implantable pose de sonde naso gastrique ou de gastrostomie pose de sonde rectale sondage v sical prise de temp rature par l anus La mise en uvre de soins palliatifs au sein de la MAS Les soins palliatifs sont des soins actifs d livr s par des quipes pluridisciplinaires dans une approche globale de la pers
58. genda 21 C est dans son champ d intervention le secteur m dicosocial et l chelle nationale la seule association qui notre connaissance et ce jour s est engag e dans un tel processus Le projet d tablissement de la MAS Lucie Nouet s inscrit au c ur de cette d marche de d veloppement durable et de projet associatif d Agenda 21 Aussi en diff rents aspects des objectifs poursuivis sur la p riode venir il pourra tre mis en vidence les convergences et concordances entre le niveau associatif et celui de l tablissement Soit PROMOUVOIR ET RENFORCER LE PRINCIPE D GALIT 3 objectifs 11 propositions d actions D velopper une gouvernance et un management associatif Mettre en uvre un s assurant du principe d galit de traitement d veloppement Mise en place d un Comit consultatif Qualit associatif porteur du D velopper des actions d accompagnement et de formation en principe d galit direction des salari s les plus fragiles Mieux prendre en compte les besoins et attentes en d veloppant un principe d galit d coute des r sidents ex propos des repas propos s D velopper la participation citoyenne et d engagement sur les tablissements D velopper une capacit d intervention Finaliser les dossiers uniques des usagers renfor ant le principe Cr ation d un observatoire des usagers dans le diffus d galit Promouvoir le principe R aliser des actions et des v ne
59. gmentation des besoins des r sidents voir ici l impact du vieillissement des usagers R ajustement des temps de travail n cessaires l volution de la charge actuelle Gestion d un budget lingerie Pr paration d un inventaire du stock actuel R organisation du stockage de linge rangement et du APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 16 III LA MOBILISATION DES RESSOURCES HUMAINES LE PROJET DE L QUIPE DE DIRECTION L quipe de Direction de la MAS fonctionne sur trois lignes majeures 1 La coll gialit pr paratoire la prise des d cisions 2 La compl mentarit sur la base des d l gations re ues profitant des domaines d expertise de chacun de ses membres 3 La participation active et int gr e la nouvelle gouvernance associative renfor ant le si ge social tant au niveau du Conseil Strat gique de Direction qu celui de la Conf rence de Direction r unissant l ensemble des cadres de l association Ceci en coh rence avec le p le Adultes Handicap s de l APAJH du Tarn Le mode de management est participatif dans l laboration des d cisions et leur mise en uvre e Sous la responsabilit du Directeur en particulier en fin de processus dans le domaine des gestions et pour la garantie des projets e Sous la responsabilit dans son autonomie d ontologique du m decin coordinateur e Port e par les adjointes de Directions puis les responsables
60. handicap Le partage des informations relatives aux usagers Prendre soin et bientraitance L aide aux aidants familiaux Les projets personnalis s Une volont de socialisation Animation et activit s Les ateliers propos s L offre de sport adapt Des pratiques pour accompagner La stimulation basale Approche de la douleur et soins palliatifs Un processus d am lioration continue L int gration d une logique valuative Structurer et animer l valuation interne NOS OBJECTIFS SUR LA P RIODE 2010 2014 Objectifs transversaux Inscription territoriale et dynamiques partenariales L tablissement et le champ m dico social L enjeu de la formation Objectifs op rationnels Accueil et s curit D veloppement de l tablissement Accompagnement des usagers et des familles Conclusion Annexe technique Fiches d identit de l tablissement Sources documentaires internes Sources documentaires externes Principaux sigles utilis s APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 DTTT 0 u LEa a DU DU DU TC N Hi Hi Hi HE Et Hi Hi Hi Hi Hi ja N NO Ui W W N HE pa DUUUUTUUUUUUUUUUT N NN NNNNNNNNRN H NN O U1 U1 L N H H pa w Ww Ww WN N D D D DU DU DU DU DU T W CO GX CO CU CO CU 5 8 8 amp W N NN INTRODUCTION En coh rence avec son histoire la MAS Lucie Nouet a toujours apport une grande importance la qualit du service rendu aux usagers En t
61. harente qui a permis de r aliser une valuation du fonctionnement suivant plusieurs objectifs L arriv e la MAS fin 2003 d une adjointe de direction Qualiticienne a relanc toute la d marche pour la d velopper jusqu vraiment entrer dans une am lioration continue de la qualit Enfin la D marche valuation qualit aura connu une avanc e cons quente en 2006 suite aux travaux de l ann e pr c dente par la mise en place d une gestion documentaire institutionnelle qui aura abouti par une m thode de classement et d archivage la codification les principes de diffusion et de mise jour des documents dossier unique Quelques rep res m thodologiques D finition L auto valuation est une tape de la proc dure de l valuation externe l occasion de laquelle l ensemble des professionnels de l tablissement effectue sa propre valuation de la qualit au regard de son propre r f rentiel L auto valuation porte sur l ensemble des activit s de l tablissement elle permet de questionner les pratiques professionnelles le sens de l action d un tablissement ses missions et ses obligations Elle est donc un outil qui n cessite la fois un engagement de l tablissement une rigueur de fonctionnement mais aussi l implication de tous les professionnels quelque soit les secteurs d activit L valuation dans notre secteur d activit n est pas une valuation somatique car elle ne peut pas servir v rifier le
62. individu usager de son histoire de ses besoins de ses attentes et de ses capacit s et comp tences en accord avec le nouveau projet associatif de d veloppement durable et solidaire S APPUYER SUR UNE ANALYSE DES BESOINS DES USAGERS Il s agit ici de pr ciser les principales caract ristiques des publics accueillis la MAS Lucie Nouet et d en d gager quelques pr conisations en vue d optimiser les moyens mobilis s en mati re d accompagnement Donn es g n rales l ments descriptifs e D partement 66 Origine de la demande de placement e R gion 34 e Hors R gion oO Provenance des usagers e Milieu familial et IME 42 e Structures sp cialis es 58 e Familiale 42 Types de tutelle e Associative 44 e Priv e 2 e Sans tutelle 12 e D ficiences du psychisme 52 Types de handicap e Polyhandicap 44 e Autres 4 e Moins de 35 ans 17 Tranches d ge e 35 54ans 56 e Plus de 54 ans 27 Temps de pr sence sur le site e Moins de vingt ans 42 e Plus de vingt ans 58 Implication familiale e Oui 86 e Non 14 Donn es relatives au vieillissement des usagers Derni re grande caract ristique de la population accompagn e et de son volution la pr gnance de son vieillissement Soit TRANCHES D GE 2006 2009 Enqu te r gionale ES 2006 en lt 40 ans 30 77 26 93 47 2 gt 40 ans 69 23 73 07 52 8 gt 45 ans 51 93 59 61 36 6 gt 55 ans 17 31 26 92 12 2 gt 60 ans 7 69 15 38 6 1 volutions anticip es
63. ion et n cessitent une surveillance constante 5 Les besoins d aide r sultent de difficult s dans la r alisation effective des activit s concern es qui lorsqu elles sont accomplies ne peuvent l tre qu avec l aide d un tiers ou avec une surveillance continue Enfin signalons que ces besoins d aide de soutien et de soins qui impliquent un accompagnement m dico social soutenu am ne aujourd hui un rapprochement avec l quipe pluridisciplinaire de la maison d partementale des personnes handicap es Ceci dans la perspective de d finir apr s valuation de ces besoins la mise en place d un plan d action particulier APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 5 e Veiller au d veloppement de leur vie affective et au maintien du lien avec leur famille ou leurs proches e Garantir l intimit en leur pr servant un espace de vie privatif e Assurer un accompagnement m dical coordonn garantissant la qualit des soins __ Privil gier l accueil des personnes par petits groupes au sein d unit s de vie L largissement par ce d cret des missions donn es aux Maisons d Accueil Sp cialis es correspond pleinement aux adaptations des prestations rendues la MAS Lucie NOUET comme aux objectifs que s assigne ce nouveau projet d tablissement Le mode d action op ratoire en sera la p rennisation et la formalisation d une d marche de prise en compte globale de l
64. itoire local S ASSURER DE LA MISE EN UVRE EFFECTIVE DES VALEURS ET DE L THIQUE ASSOCIATIVE RENFORCER LA PARTICIPATION ET LE D VELOPPEMENT DE L TABLISSEMENT DANS SON ENVIRONNEMENT La gestion des ressources humaines POURSUIVRE L OPTIMISATION DU MANAGEMENT DE L TABLISSEMENT POURSIVRE LA QUALIT DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES RENFORCER LE MANAGEMENT DE L TABLISSEMENT ET DES SECTEURS D ACTIVIT B RENFORCER LA COORDINATION DES DIFF RENTS SERVICES AUTOUR DE LA PERSONNE Est ici propos une synth se des objectifs op rationnels port s par l tablissement Nous ne pouvons qu inviter le lecteur APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 34 L ACCOMPAGNEMENT DES USAGERS ET DES FAMILLES Enfin deux axes de travail concernant les personnes L un portant sur la dimension administrative et r glementaire L autre en direction des usagers et des familles Accompagnement administratif et r glementaire de l usager RENFORCER ET ASSURER LES DROITS ET INFORMATIONS DU R SIDENT ASSURER UNE GESTION DU SYST ME D INFORMATION ET DU DOSSIER DU RESIDENT GARANTIR UN ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALIS Accompagnement des personnes et des familles MAINTENIR LES ACQUIS EN PR VENANT LES R GRESSIONS PAR UNE PRISE EN CHARGE ADAPT E DE LA PERSONNE VEILLER AU BIEN TRE DES R SIDENTS PROPOSER ET ANIMER DES ACTIVIT S ADAPT ES D VEIL ET UNE OUVERTURE SUR LA VIE SOCIALE ET CULTURELLE
65. ivi vestimentaire des r sidents Le contr le des quantit s n cessaires de linge aux divers services et unit s Les petits travaux de couture Une participation aux manifestations exceptionnelles L accueil des r sidents qui viennent en lingerie la demande des professionnels Objectifs Maintenir une vigilance maximum en mati re d hygi ne Participer un meilleur confort pour les r sidents dans la prose des repas Tendre vers une gestion harmonieuse des t ches m nag res en collaboration avec le personnel des maisons Optimiser l adaptation des locaux et du mat riel aux besoins des usagers A pour objectif de porter une attention particuli re la s curit de l tablissement s curit incendie et s curit lectrique Outre le respect des r glementations en vigueur en mati re de s curit d hygi ne et de qualit il convient de mentionner ici concernant l activit de restauration tout particuli rement en direction des usagers de la MAS les objectifs suivants Avancer vers une plus grande coordination avec les professionnels en charge de l accompagnement m dical et param dical des usagers Renforcer les capacit s d individualisation des repas propos s aux usagers Sensibilisation de l ensemble des personnels des services sur les incidences de l augmentation des quantit s de linge traiter R valuation de la dotation de linge en circulation en fonction de l au
66. ivit s occupationnelles et d veil et une ouverture sur la vie sociale et culturelle destin es notamment pr server et am liorer les acquis et pr venir les r gressions de ces personnes Les Lois du 2 janvier 2002 et du 11 f vrier 2005 ont entrain des attendus d importance quant aux droits des usagers et une volution profonde des pratiques professionnelles De m me le D cret n 2009 322 du 20 mars 2009 relatif aux obligations des tablissements et services accueillant ou accompagnant des personnes handicap es adultes n ayant pu acqu rir un minimum d autonomie Rappelons que celles accueillies en MAS pr sentent une situation complexe de handicap avec alt ration de leurs capacit s de d cision et d action dans les actes essentiels de la vie quotidienne et cumulent tout ou partie des besoins n cessitant une aide e Pour la plupart des activit s relevant de l entretien personnel et le cas ch ant de la mobilit e Ala communication et l expression de leurs besoins et attentes e Pour tout ou partie des t ches et exigences g n rales et pour la relation avec autrui notamment pour la prise de d cision e En mati re de soutien au d veloppement et au maintien des acquisitions cognitives e Comme en mati re de soins r guliers et d accompagnement psychologique Enfin le d cret du 20 mars 2009 pose des dispositions g n rales sur la qualit et la continuit de l accompagnement devant permettr
67. justice et celui o la loi oblige faire conna tre ces secrets les auront r v l s seront punis d un emprisonnement de huit jours 6 mois et d une amende Le secret professionnel a donc pour objectif d assurer la confiance qui s impose l exercice de certaines professions dont ont pense qu elles ont une fonction sociale Le devoir de discr tion Il constitue une obligation d ontologique Ce devoir de discr tion est notamment explicit dans les statuts L obligation de r serve et l obligation de discr tion professionnelles se distinguent facilement en ce que le manquement l obligation de discr tion r sident dans la r v lation d un fait alors que le manquement la r serve r side dans la manifestation d une opinion Cette obligation persiste apr s la fin d interventions et apr s la fin de contrat L observation doit tre conduite dans la discr tion tout en respectant l intimit et la vie priv e de la personne par rapport aux situations qu elle rencontre La divulgation de faits ou d informations sans n cessit et sans utilit constitue une faute d ontologique Cependant le partage d information avec d autres professionnels tenus soit un devoir de discr tion soit au secret professionnel est indispensable Le partage doit se limiter aux informations pertinentes et exclure toute entrave au respect de la confidentialit consid r e comme un droit fondamental de la personne au respect de sa vie priv e Par co
68. les valeurs de l association gestionnaire et employeur auxquelles chaque salari adh re par la signature de son contrat et les valeurs port es par les diff rents professionnels de l tablissement La stabilit des personnels dans l tablissement pour certains pr sents depuis plus de 20 ans aura permis de construire une thique partag e savoir e Respecter la personne adulte handicap e et ne pas lui nuire comme le dit le Docteur S TOMKIEWICZ parce qu il est un tre humain e Ne pas dire des personnes adultes handicap es ce sont des adultes comme les autres mais comme les autres ce sont des adultes en reprenant les mots de Me POINSO CHAPUIS Ainsi les professionnels de la MAS reprennent leur compte les principes fondamentaux de l association Respecter la personne adulte handicap e a En consid rant qu elle est la personne d une histoire originale individuelle et unique dont il faut maintenir la m moire une personne en devenir acteur du trajet de sa propre vie b Dans son int grit morale et physique en consid rant que l adulte handicap grave est dans une autre normalit et non dans l anormalit et par la m me en abandonnant tout id e de r parations ou de performances c En comprenant et d veloppant ses modes d expressions et de communication ses sensations et ses attentes d Dans ses droits ses choix clair s ses convictions et son intimit Respecter la famille de la pe
69. ltes handicap es accueillies dans le cadre d une organisation coh rente et r active qui utilise bon escient les deniers publics Aussi ce projet d tablissement de la MAS Lucie NOUET au c ur des mutations du secteur social et m dico social se situe en continuit du pr c dent et assume la volont d exprimer des comp tences et de continuer d accompagner les changements n cessaires Au regard des probl matiques fortes que vient de connaitre l tablissement et en accord avec l ARS du Tarn la participation active des acteurs s est d roul e sans discontinuit sur plus de deux ans dans l laboration de ce nouveau projet Il t moigne donc d une dynamique collective qui vise principalement Assurer la p rennit et renforcer la qualit de l accompagnement propos es aux usagers et aux familles Renforcer l inscription territoriale et partenariale de l tablissement Inscrire ses missions en lien troit avec le d veloppement associatif de l APAJH du Tarn Ceci en coh rence avec les orientations institutionnelles et les r glementations dont il d pend Pour ce faire il faut noter outre le travail quotidien assurer par les professionnels un investissement suppl mentaire qui a pris les formes 1 D un ensemble de contributions portant sur e Le fond des diff rentes th matiques qui pr sident l accompagnement des usagers ex bien traitance prise en compte de la sexualit approche de la douleur
70. mande m dicamenteuse d pression inactivit d pendance talement complaisant de la douleur Dans ce type de douleur certains sympt mes de types neuro v g tatifs tels que les troubles du sommeil de l app tit de l humeur de l adaptation sociale de la tol rance sont des signes L valuation de la douleur a une grande importance en clinique valuer la douleur c est essayer de quantifier le ph nom ne douloureux mais aussi envisager son impact sur la vie de la personne et tout particuli rement sur sa quotidiennet comportementale Quelques principes incontournables La personne est seule juge de sa douleur Il faut toujours croire une personne qui se plaint de douleur Toute modification du comportement peut correspondre une douleur expressions faciales grognements g missements raidissement agitation refus alimentaire troubles du sommeil irritabilit Il existe des chelles sp cifiques pour valuer la douleur des personnes handicap es Quelle que soit l intensit attendue de la douleur importance d un traumatisme d une chirurgie il faudra toujours s interroger sur l intensit effectivement ressentie par la personne et donc l valuer Attention aux facteurs de sous estimation peur de d ranger peur du diagnostic des investigations du traitement morphine de la mort prochaine troubles sensoriels de la m moire du langage des fonctions intellectuelles comportements atypiques anorexie con
71. ments sp cifiques visant valoriser d galit dans la cit la place et la reconnaissance du citoyen handicap et plus largement des publics en difficult sociale Promouvoir le principe d galit de traitement en mati re d acc s aux droits et aux soins Adapter l environnement social aux besoins des familles ex accueil des enfants en dehors des heures couvertes par l IME Participer une r flexion relative la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 9 PRIVIL GIER LE D VELOPPEMENT CONOMIQUE LOCAL 3 objectifs Associer d veloppement associatif et d veloppement conomique local Promouvoir l conomie sociale et solidaire Promouvoir un d veloppement conomique durable 7 propositions d actions R aliser une tude mettant en vidence la contribution conomique de l association au d veloppement local Mettre en uvre des processus financiers internes int grant les objectifs du d veloppement durable D velopper le partenariat avec les acteurs de l conomie sociale et solidaire Appuyer la cr ation de structures coop ratives Doter les activit s de production de l association d objectifs de d veloppement durable Construire un annuaire des partenaires et d indicateurs permettant la mise en oeuvre d une politique d achats 2D Construire et mettre en uvre une chart
72. micile SAMSAH agr e 7 places file active concernant 10 personnes montre l ad quation de ces dispositifs aux besoins exprim s par les personnes adultes handicap es ou en l absence d avis clair par leur famille ou repr sentants l gaux Ceci ne manque pas de provoquer une certaine tarification des demandes en accueil de jour habituellement d hyper proximit Cette derni re probl matique abord e dans le cadre du CPOM sign voit l agr ment de l tablissement se diversifier en 48 lits d internat 2 places d accueil temporaire et 2 places d accueil de jour Mais le fait le plus marquant est les cons quences d un v ritable effet CPOM Contrat Pluri annuel d objectifs et de Moyens APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 7 g n rationnel pour des r sidents admis quasiment l ouverture de l tablissement Cet effet marque les volutions de ce projet d tablissement et celles des bonnes pratiques professionnelles d autant plus que l volution des dispositifs d accueil nationaux par la cr ation des FAM ex foyer double tarification am nent exclusivement l admission des personnes les plus lourdement handicap es en MAS PORTER UN PROJET EN COH RENCE AVEC NOS VALEURS ASSOCIATIVES thique de l accompagnement de la personne en situation de handicap Le cadre thique d fini par l association d partementale APAJH du Tarn appelle une thique de la personne et une am
73. n environnement sp cifique celui d une MAS En cons quence le service la personne accompagn e tout au long de sa vie le prendre soin d termine la raison d tre de l tablissement le sens de son action A partir de ces positions le service rendu par l tablissement et les professionnels se veut tre une r ponse l usager pas forcement celui qui fait la demande cette dimension tant une des caract ristiques particuli re d une M A S eu gard aux caract ristiques aussi particuli res des personnes accueillis appel s et ce n est pas rien r sidents Le concept de bientraitance Cette notion est au c ur de ce qui motive la fonction professionnelle depuis le fond de l histoire du m dicosocial autour de la question de l alt rit c est dire le souci de l autre la constitution de la fonction d aide dans l intentionnel de soutenir l autre qui est la base du mouvement qui accueille prend en compte et prend en charge celui d sign comme ayant besoin d aide En a comme il est soutenu par l ANESM la bientraitance est 7 Comme le signifiant soin le signifiant handicap est porteur de confusion et d interpr tations divers C est la notion de d ficience qui fait la situation de handicap pas l inverse Entre autre le point de d faillance ou d incapacit n est pas li l handicap mais celui de d ficience La construction d histoire est de produire et de laisser une trame
74. n mensuelle est compos e actuellement du Directeur des deux adjointes de Direction du M decin Coordinateur et du Psychologue Modalit s de fonctionnement Un Comit de Direction fonctionnel est cr r union minima bimensuelle Il est compos du Directeur des deux adjointes de Direction il peut y tre appel tout responsable de secteur en particulier le r f rent qualit de l tablissement Ce projet se doit d tre garant du cadre thique comme du service rendu la personne adulte polyhandicap e accueillie ou accompagn e APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 18 LES QUIPES OP RATIONNELLES Une r partition des moyens humains et des comp tences par services et ou secteurs Services Secteurs Fonctions ETP Direction Directeur 1 ETP 1 Adjointes de direction dont une red ploy e 0 30 ETP 1 90 en tant que Responsable Qualit aupr s du Si ge 1 Psychologue 0 235 Secr tariat 1 Secr taire de direction red ploy e partiellement sur 1 Administration la plate forme paye associative Qualit 1 Secr taire comptable 0 80 1 Secr taire administrative 0 65 1 R f rent action Qualit d ploy 0 30 ETP au si ge 0 92 social M decins 1 M decin g n raliste coordinateur 0 20 ETP 0 315 1 M decin rhumatologue et de r ducation fonctionnelle 0 080 ETP 1 M decin dermatologue 0 029 ETP Param dicaux 1 Kin sith rapeute 1 ETP 2 53
75. ne en activit ponctuelle et spontan e Baignoire bulle e Activit s motrices sorties activit s physiques adapt es marche parc v lo e Soin de relaxation ponctuel maison e Musique ponctuel maison Karaok e Lecture Conte dans la maison ponctuelle Activit correspondance e Restau du c ur Cuisine de la maison e Soin du visage et du corps main pied interne la maison e Sorties Magasins achats Restaurant March du village e _ Vid o photo informatique DVD Jardin e Animaux la MAS bouboule arco perruches poissons e Journ es ponctuelles e __Luge mer rugby foot concert e Journ es th matiques ou exceptionnelles Cette volont de favoriser une dimension socialisante l accompagnement propos aux usagers se d cline concr tement partir des trois formes les activit s les ateliers et enfin les moments dits conviviaux Rappelons ici les d finitions des termes utilis s conform ment au glossaire labor par le comit de pilotage de l auto valuation interne Soit Activit s moments d activit s de la vie quotidienne Ces activit s peuvent prendre la forme de moments conviviaux d AVJ activit s de la vie journali re ex toilette sensorielle ou d activit s occupationnelles Elles sont individuelles ou collectives Elles sont une r ponse spontan e aux besoins d sirs et attentes des r sidents Elles ne se d roulent pas dans un lieu et un t
76. ns quent les intervenants doivent r guli rement s interroger sur ce qu il est opportun de transmettre dans l int r t des personnes Le travail social a par rapport ces situations comme premiers r f rent sa direction qui encadrera sa mission et aupr s de qui elle devra pouvoir trouver conseil Le secret partag Le nouveau code p nal n int gre pas la notion de secret partag Dans les fait compte tenu du d veloppement du travail en quipe pluridisciplinaire cette pratique tend se d velopper Une circulaire sant justice 21 juin 1996 en a propos un mode d emploi Il convient de ne transmettre que les l ments n cessaires de s assurer que l usager concern est d accord pour cette transmission ou tout au moins qu il en a t inform et de s assurer que les personnes qui cette transmission est faite sont soumises au secret professionnel et ont vraiment besoin dans l int r t de l usager de ces informations Le professionnel d cidant de l opportunit de partager un secret devra galement s assurer que les conditions de cette transmission lieu modalit pr sentent toutes les garanties de discr tion Ce texte qui n a pas de valeur r glementaire peut servir de guide pour organiser les modalit s institutionnelles Il s agit donc pour l tablissement de s interroger sur les modalit s mises en place dans l objectif de garantir que le partage d information n est permis que s il est n cessaire pertinent et
77. onne atteinte de maladie grave volutive ou terminale Ils ont pour but de pr server une meilleure qualit de vie possible jusqu la mort et doivent notamment permettre de soulager la douleur apaiser la souffrance psychique sauvegarder la dignit de la personne malade et soutenir son entourage En MAS les r sidents en soins palliatifs doivent b n ficier d une prise en charge adapt e visant leur confort de vie dans un respect de leur dignit Un projet de vie a t mis en place d s l arriv e du r sident en MAS Il convient de le suivre afin de respecter les habitudes de vie du r sident sa spiritualit et ses souhaits Le concept de soins palliatifs privil gie l approche globale du r sident Il implique un travail en quipe pluri disciplinaire o la r flexion thique est la source de toute d cision Que faire quand il n y a plus rien faire La plupart des prises en charge peut se faire au sein des MAS Dans certains cas sympt mes g nants non contr l s famille en grande difficult d ni total de la personne cette prise en charge peut s av rer difficile Il est alors important de se rapprocher de structures ou d unit s mobiles de soins palliatifs ou sanitaires En cons quence le dispositif d accompagnement doit donc s appuyer sur un ensemble de r ponses gradu es permettant d adapter finement la prise en charge aux besoins des personnes en mettant en priorit l accent sur la proximit lorsque les soins sont
78. oop ration pour l ensemble des personnels de l tablissement a deux objectifs 1 Promouvoir la pleine citoyennet des usagers accueillis par le d veloppement de leurs droits un accompagnement de qualit par des personnels form s en permanence et inscrits dans des r seaux professionnels la sant en combattant toute discrimination Au sport la culture et aux loisirs 2 Promouvoir un projet social pour eux et avec eux par l int gration dans leur environnement en favorisant tous les changes possibles avec la cr ation d un flux de l int rieur vers l ext rieur mais aussi de l ext rieur vers l int rieur pour viter tout isolement li encore la m connaissance de la personne en situation de handicap par les habitants du territoire Ces objectifs reposent sur deux principes structurants Le premier consiste d passer La pluralit d acteurs d instances et d institutions qui sur le territoire rel vent souvent et jusqu ce jour d un miettement des r glementations et de logiques contradictoires au b n fice de la promotion des droits et devoirs de la personne en situation de handicap La dichotomie entre le secteur sanitaire et le secteur m dicosocial pour l acc s aux soins de cette personne Le second consiste mettre disposition des acteurs du territoire autres instituions associations sur la base de conventions des locaux ou mat riels de l tablissement quand ceux ci ne sont pas utilis s par l
79. opper les d l gations revient dire que chaque membre du personnel aura davantage de latitude dans l exercice de sa fonction d o sa reconnaissance comme force de proposition cela signifie galement que le Directeur et donc l quipe de Direction devront se doter de fa on permanente d outils efficaces de suivi et d valuations relev de d cisions tableaux de bord et indicateurs et donc de contr le effectif des t ches r alis es et des r sultats obtenus 2 La promotion d un projet d institution au sens du projet associatif permettant e La d finition d une charte de bientraitance de la personne en situation de handicap tout au long de sa vie __L affinement de l organigramme hi rarchique et fonctionnel au b n fice de mutualisations transversales efficientes e La p rennit d un projet social prenant en compte les parcours professionnels gr ce aux entretiens de progr s et une politique de formation permanente tout au long de la vie dans le cadre de l accord associatif de gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences 3 L information qui doit circuler en tra abilit chaque niveau de responsabilit est indispensable l int rieur de l quipe pluridisciplinaire quant la mise en uvre au suivi et l valuation de tout projet L optimisation de la qualit des syst mes de communication pertinents est n cessaire la viabilit du syst me de d l gation mais aussi au d veloppem
80. p tence technique les rep res juridiques et la d ontologie La comp tence technique oblige chaque membre du personnel actualiser ses connaissances par la formation mais aussi apprendre ses propres limites L thique n est pas le droit mais elle ne peut exclure la r f rence la loi Le respect des droits de la personne adulte handicap e est essentiel La d ontologie ne peut tre oubli e notamment sur le plan du soin avec e Le respect du secret professionnel e Les droits d acc s aux dossiers m dicaux e Le droit au consentement aux soins compte tenu des imp ratifs vitaux que nous sommes tenus de suivre Le respect des personnes usagers leurs famille et proches comme des personnels des partenaires ou tout autre acteur institutionnel repr sente la clef de vo te du cadre thique porte ouverte une reconnaissance de chacun pour un meilleur service rendu la personne en situation de handicap accueillie ou accompagn e Projet associatif de d veloppement durable et solidaire l Agenda 21 L Association APAJH du Tarn a valid fin 2002 son projet associatif pour une p riode de 5 ans Ce projet arrivant ch ance un processus de r flexion et de d cision a t engag en 2008 pour poursuivre celui ci sous la forme d un Agenda 21 La d marche engag e par l APAJH du Tarn constitue une innovation sociale C est l chelle de la r gion Midi Pyr n es la premi re structure associative se doter d un A
81. r ation d une commission avec permanence d appel t l phonique permettant d accompagner les familles dans l annonce du handicap la communication des informations et contact n cessaires l orientation et au d veloppement du projet de vie de la personne en situation de handicap e La participation active de nombres de dirigeants ou de membre du si ge social dans les instances d partementales en particulier au niveau de la MDPH De m me la MAS Lucie NOUET depuis sa cr ation a toujours eu comme objectif D int grer les familles qui le souhaitaient dans la d marche de suivi des projets personnalis s De contribuer au d veloppement des relations familiales les plus positives pour les r sidents qui b n ficient de ce lien La d marche d accompagnement consiste ainsi Associer les familles la d marche projet par la mise en place d une information adapt e concernant les d cisions prises l gard du r sident Proposer une aide un soutien psychologique aux familles que l on suppose en attente et peuvent avoir des difficult s exprimer ce besoin Solliciter le point de vue des participants au Conseil de la Vie Sociale CVS sur les aspects du fonctionnement de l institution et mettre les informations la disposition de toutes familles d usagers Les aidants familiaux sont ici d finis comme toute personne de la sph re familiale qui garde un lien continue ou discontinue avec la personne accompagn
82. r sentant des probl matiques m dicales Les phases critiques comme le repas l alimentation la surveillance le soin sont organis es de fa on privil gier une prise en charge individuelle Ces deux maisons fonctionnent en bin me pour mettre en uvre ces prise en charge individuelles APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 13 Accompagnement sp cialis Maisons Lilas Coquelicots Lys Mimosas Tulipes Projets La motricit dans le maintien de bon tat de sant g n ral y compris avec des actions en sport adapt La stimulation ducative avec comme vis e le maintien des acquis dans la vie quotidienne Les activit s quotidiennes sur des objectifs de socialisation et de citoyennet Les activit s de m diation en l animal mobilisant L int gration sociale progressive de l int rieur vers l ext rieur de l tablissement La stimulation basale en particulier pour les personnes atteintes de syndromes autistiques Les apprentissages en direction des jeunes adultes en situation de handicap nouvellement admis L int gration sociale plut t centr e en interne au regard de l avanc e en ge des personnes accompagn es pr sentant des troubles du comportement La convivialit dans la reconnaissance de la place de chacun dans la vie quotidienne partag e en groupe Les activit s de la vie quotidienne comme supports d animation Le maintien
83. r sanitaire local Listing de services ressources du secteur sanitaire dans le cadre de consultations ou d hospitalisations d un usager Centres Hospitaliers Universitaires R gionaux de Toulouse Centres Hospitaliers d Albi et de Lavaur Clinique de l Union Listing de fournisseurs pour les mat riels et aides techniques Conventions de prestations avec les praticiens lib raux p dicure podologue officine de pharmacie Convention avec le r seau local de soins palliatifs SARA sous l gide de la F d ration D partementale des R seaux de Soins palliatifs et de prise en charge de la Douleur Chronique dans le Tarn Relations continues avec le service de soins palliatifs et antidouleur de l H pital J DUCUING de Toulouse et le CMP de Saint Sulpice APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 12 II L ORGANISATION DES MOYENS D H BERGEMENT LA NOTION DE MAISON Le vieillissement relatif d une partie importante des personnes en situation de handicap accueillies depuis l ouverture de l tablissement aura entrain compter du milieu des ann es 2000 L augmentation progressive du nombre de journ es d hospitalisation 260 entre 2004 et 2007 li e l arriv e de pathologies intercurrentes comme l aggravation de certains handicaps e Le d c s de 11 r sidents depuis 2005 dont 4 en 2007 alors qu entre 1984 et 2004 seuls 9 d c s avaient du tre d plor s ce const
84. rationnel comprenant en particulier la cr ation d un foyer d accueil de jour pour personnes atteintes de la maladie d ALZHEIMER ou pathologies assimil es en attente de validation par VARS Midi Pyr n es Convention de prestations avec l Association de portage de repas domicile de Lisle sur Tarn ADMR les repas confectionn s par notre cuisine centrale agr e 29932 en 2009 sont distribu s par cette association au pr s d une centaine de personnes g es vivant leur domicile sur 27 communes des territoires de proximit ainsi qu aux personnes accompagn es sur l accueil de jour pour personnes atteintes de la maladie d ALZHEIMER de Gaillac Instruction en 2009 conjointe entre l APAJH du Tarn et la F d ration ADMR du Tarn pour la cr ation de deux quipes sp cialis es pilotes appel d offre CNSA avec la mise disposition de personnels qualifi s de la MAS Lucie NOUET en attente d autorisation sur le programme pluriannuel apr s instruction favorable de l ex DDASS Convention de mise disposition de personnels de la MAS avec l Association Accueil Dame Guiraude compos e du CHG de Lavaur l Association France Alzheimer 81 APAJH du Tarn et l AFP de Lavaur pour son foyer d accueil de jour le Directeur de la MAS est membre coopt du Conseil d Administration de cette association COMPL MENTARIT S AVEC LE SECTEUR SANITAIRE En coh rence avec le CPOM est r alis un travail permanent avec le secteu
85. rise de contact La famille rencontre des membres de l quipe sur la maison d accueil Puis un planning annuel est tabli en tenant compte de ces points un change de courrier marque sur les dates d accueil concr tise les accords de principes Le plateau technique Les professionnels proposant un accompagnement pluridisciplinaire en fonction des besoins de l usager Soit Actes de la vie quotidienne Suivi des prescriptions m dicales du m decin traitant autre que celui de la structure Suivi m dical Conseils et accompagnements divers peuvent tre propos s compte tenu des apports du plateau technique Conseils ergonomiques conseils en kin sith rapie conseils sur les orientations prendre di t tique Les comp tences des quipes d accueil Il s agit de souplesse et de r activit avec des temps d accueil qui peuvent tre variables selon les usagers L quipe doit donc travailler tablir l quilibre social du groupe d usagers concern s Les accueils sont souvent r p t s l quipe participe donc d un r el travail avec les familles d usagers et ou tablissements d origine Celle ci est en situation de formaliser rapidement des projets de les faire aboutir et de les valuer 15 Signalons ici que la MAS Lucie Nouet de Saint Sulpice est le seul tablissement du d partement proposer ce type d accueil voir en ce sens le sch ma d partemental 2011 APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010
86. roposant ainsi un r el choix de vie Il compl te l aide de service de soins domicile ou intervenir en compl ment d un accueil temps complet Objectif poursuivi dans le cadre de l accueil temporaire Il doit garantir la mise en place de projets diversifi s et adapt s dans la continuit pour l ensemble des personnes handicap es accueillies Il r pond plusieurs situations Tout d abord permettre Des temps de r pit aux aidants familiaux qui assurent la relation permanente dans le quotidien de la personne handicap e au domicile Ces p riodes de prise de distance et de repos sont aussi une perspective de pr vention des situations de maltraitance qui peuvent s installer aussi bien pour la personne que son entourage Une distanciation et volution de l organisation des quipes et de l accompagnement par le projet de vie de la personne dans un accueil temporaire construit avec d autres structures dans l instauration d une prise en charge partag e peuvent permettre galement plusieurs quipes de se relayer sur des probl matiques difficiles de l usager Un mode d exp rimentation et de ce fait un outil d observation pour accompagner des modifications de modes de vie dans un autre environnement Une r ponse des situations d urgences qui doit garder un caract re exceptionnel Il faut dans ce cas pr voir un temps et un travail n cessaires au tablissement des relations d t rior es Une p riode vacances en relais des
87. rritoire d implantation de la structure 1 ANESM Agence Nationale de l valuation et de la qualit des tablissements et Services sociaux et M dico sociaux Plus pr cis ment in Recommandations de bonnes pratiques professionnelles laboration r daction et animation du projet d tablissement ou de service Voir en ce sens en p 37 du pr sent document l ensemble des annexes techniques auquel il est possible de se r f rer APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 4 Premi re partie DU DIAGNOSTIC AU PROJET Prendre en compte les orientations institutionnelles S appuyer sur une analyse des besoins des usagers Porter un projet en coh rence avec nos valeurs associatives PRENDRE EN COMPTE LES ORIENTATIONS INSTITUTIONNELLES Un cadre de r f rence institutionnel en forte mutation Les Maisons d Accueil Sp cialis es cr es par l article 46 de la Loi n 75 534 du 30 juin 1975 ont vu leur contexte r glementaire largement voluer ces derni res ann es Si le D cret d application du 26 d cembre 1978 et la circulaire n 62 AS du 28 d cembre 1978 pr cisait les fonctions des MAS soit assurer e Les besoins courants de la vie e L aide et l assistance constante qu appelle l absence d autonomie des personnes accueillies e La surveillance m dicale la poursuite des traitements et de la r ducation les soins n cessit s par l tat des personnes handicap es e Des act
88. rsonne accueillie ou accompagn e sans jugement ni discrimination sans prendre sa place e En maintenant ou renouant les fils de la relation avec la personne accueillie f En l informant des actions men es et en l associant la d finition des objectifs concernant son enfant ou proche g En prot geant la confidentialit des informations exprim es Ce cadre implique une d marche thique dans l laboration partag e d une r ponse adapt e chaque personne accueillie ou accompagn e L ensemble des personnels est tenu un comportement professionnel constant Les faux fuyants les tricheries ou tout profit lucratif d un v nement ou d une situation sont bannis dans le cadre d une mission de service public aupr s de APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 8 personnes vuln rables Si pour les personnels le pluralisme non conflictuel peut tre une garantie de la stimulation et de la qualit de la r flexion pour l laboration des actions d accompagnement la seule v ritable comp tence exigible est la disposition entendre un avis diff rent et pouvoir argumenter sans pr tendre avoir raison pour avancer Tous se doivent d agir dans une d marche de transparence et de respect de la position de chacun sur laquelle se fonde une relation de confiance mutuelle en particulier dans l quipe pluridisciplinaire Cette d marche implique une m thodologie rigoureuse se basant sur la com
89. s besoins des usagers les valeurs associatives l int rieur desquelles s inscrivent les actions et missions port es par l tablissement Une seconde partie structuration de l tablissement s attache expliciter les ressources mobilis es et leur organisation non seulement au service des usagers mais galement en direction du territoire d implantation de l tablissement Cette approche organisationnelle est construite autour de trois axes celui relatif l tablissement acteur d un d veloppement local celui relatif la structuration des moyens d h bergement mobilis s en direction des usagers et enfin celui relatif la dimension manag riale La troisi me partie une r ponse globale et individualis e aux besoins est explicitement centr e sur l accompagnement d velopp en direction des usagers de la MAS Lucie Nouet Celle ci est organis e en quatre chapitres le premier revient sur le type d approche des usagers propos par les professionnels de l tablissement le second met en vidence de quelle mani re l accompagnement r alis est l occasion d une mise en uvre effective des valeurs affich es par l tablissement comme par l association le troisi me expose quelques une des innovations techniques produites sur ce site Un dernier chapitre est consacr aux dispositifs de suivi de l activit engag s par l tablissement Enfin la quatri me partie nos objectifs pour la p riode 2010 201
90. section sport pour permettre aux adh rents r sidents de la MAS de prendre des licences Cette ann e l la f d ration proposait aux associations l organisation en Kit d une journ e nationale d activit s motrices La MAS s est port e volontaire pour mettre en place cette manifestation et depuis le sport adapt l APAJH du Tarn n a pas arr t de se d velopper Le sport adapt est le prolongement d un programme d activit s physiques et sportives adapt es APSA institutionnel Les r sidents participent aux manifestations du secteur non comp titif L tablissement participe la dynamique sportive d partementale du sport adapt en organisant des manifestations sportives non comp titives Aujourd hui l AFSL a int grer dans sa section sportive les tablissements de l APAJH du Tarn et organise avec le comit d partemental 7 manifestations sportives dans l ann e randonn es p destres parcours basket journ e p che concours de p tanque parcours moteurs La pratique d activit physique et sportive est en parfaite harmonie avec les orientations des lois du secteur m dico social lois 2002 et 2005 Le sport adapt fait partie int grant du projet personnalis du r sident il r pond aux besoins fondamentaux de la personne Soit e Lutte contre la S dentarit Pr vention du vieillissement Lutte contre le surpoids et l ob sit Lutte contre la solitude le sentiment d isolement e Am lioration de la r sist
91. service du d veloppement local Les liens avec les acteurs locaux Compl mentarit s avec le secteur sanitaire L organisation des moyens d h bergement La notion de maison L accueil temporaire Les services transversaux La mobilisation des ressources humaines Le projet de l quipe de direction Les quipes op rationnelles Organigramme g n ral de l tablissement I UN ACTEUR AU SERVICE DU D VELOPPEMENT LOCAL La Maison d Accueil Sp cialis e Lucie NOUET s est inscrite depuis octobre 198412 dans le d veloppement d une politique de coop ration et de collaboration avec les acteurs du secteur sanitaire et m dico social de proximit Cette politique s est voulue d embl e volontariste pro active au b n fice des personnes adultes en situation de handicap accueillies dans la structure Il s agit pour notre tablissement le premier de ce type cr ex nihilo en Midi Pyr n es apr s les lois g n riques de 1975 d viter toute d rive asilaire telle que le stipulait la circulaire 62 AS du 28 d cembre 1978 Ainsi notre mobilisation en termes de formations pluriannuelles de personnels novices dans l accompagnement de la personne adulte polyhandicap e Ceci impliquant un ensemble de conventions avec les praticiens lib raux de proximit mais aussi la cr ation d un r seau professionnel que les Directeurs des MAS de SAINT SULPICE et de CAGNAC d velopperont par la suite au niveau r gional Cette volont de c
92. sionnel dans l quipe pluridisciplinaire La MAS Lucie NOUET en est sa deuxi me g n ration de projets personnalis s les professionnels ont t form s depuis 10 ans cette m thodologie valid e en gestion documentaire de d marche qualit PP Projet Personnalis Une vigilance est apport e en ce sens tout particuli rement du point de vue du renforcement d un principe d galit de traitement entre personnes tant en termes d acc s aux soins que de mise en uvre effective des traitements 77 Ici nous devons diff rencier les attentes de la personne de celles de la famille ou des proches et de celles du repr sentant l gal tout en permettant l expression d autant plus que pour la personne d pourvue d avis clair celles ci sont plus implicites qu explicites APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 24 II UNE VOLONT DE SOCIALISATION l ments de cadrage La vie quotidienne les ateliers et les animations constituent les axes et les supports strat giques de l accompagnement autour desquels vont se construire les projets personnalis s de chaque r sident Une professionnelle animatrice est en ce sens charg e de coordonner les activit s au sein de l tablissement elle assure le suivi des projets d activit s et leurs bons fonctionnements Elle anime aussi les activit s de sa comp tence dipl me dans les Sciences et techniques des activit s
93. sociale de l tablissement en date du 29 11 2010 Projet valid par Le Conseil d Administration de l association en s ance ordinaire du 11 12 2010 Remerciements Le projet d tablissement 2010 2014 de la MAS Lucie Nouet Saint Sulpice est le fruit d une d marche participative impliquant l ensemble des professionnels tout autant que les membres du conseil de la vie sociale et ceux des instances repr sentatives du personnel de l tablissement Qu ils soient ici remerci s pour ces nombreuses contributions individuelles et collectives qui ont rendu possible l laboration et la formalisation du pr sent document APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 2 SOMMAIRE Introduction DU DIAGNOSTIC AU PROJET Prendre en compte les orientations institutionnelles S appuyer sur une analyse des besoins des usagers Porter un projet en coh rence avec nos orientations associatives STRUCTURATION DE L TABLISSEMENT Un acteur au service du d veloppement local Les liens avec les acteurs locaux Les compl mentarit s avec le secteur sanitaire L organisation des moyens d h bergement La notion de maison L accueil temporaire Les services transversaux La mobilisation des ressources humaines Le projet de l quipe de direction Les quipes op rationnelles Organigramme de l tablissement UNE R PONSE GLOBALE ET INDIVIDUALIS E AUX BESOINS Approche de la personne en situation de
94. tions de la MAS Lucie Nouet annex au projet d tablissement les organigrammes hi rarchiques et fonctionnels de chacun des services de l tablissement APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 20 Troisi me partie UNE R PONSE GLOBALE ET INDIVIDUALIS E AUX BESOINS Approche de la personne en situation de handicap Le partage des informations relatives aux usagers Prendre soin et bientraitance L implication des aidants familiaux Les projets personnalis s Une volont de socialisation Soutenir les changes les activit s Les ateliers propos s L offre de sport adapt Des pratiques pour accompagner La stimulation basale Approche de la douleur et soins palliatifs L am lioration continue des pratiques L int gration d une logique valuative Structurer et animer l valuation interne I APPROCHE DE LA PERSONNE EN SITUATION DE HANDICAP LE PARTAGE DES INFORMATIONS RELATIVES AUX USAGERS l ments de cadrage Il est de nombreuses situations o les accompagnants sont amen s parler de l usager r unions d quipes ducatives r unions de projet personnalis etc L article 458 du Code p nal pr cise que les m decins les chirurgiens officiers de sant pharmaciens sages femmes et toutes les autres personnes d positaires par tat ou par profession des secrets qu on peut leur confi qui hors les cas o ils sont appel s rendre un t moignage en
95. ualit constitu dans ce cadre gr ce un processus interactif conduit avec les professionnels exer ant dans l tablissement Ce travail d analyse a port sur l analyse De r f rentiels existants Des activit s de la structure Des processus et des interactions Le r f rentiel constitue donc un outil exhaustif qui couvre l ensemble des activit s de l tablissement dans une approche transversale APAJH du Tarn MAS Lucie Nouet Projet d tablissement 2010 2014 Octobre 2010 30 STRUCTURER ET ANIMER L VALUATION INTERNE Instances Responsable et r f rente qualit Comit de pilotage quipe de direction largie Groupes d valuation Groupes d auto valuation sur le terrain l ments descriptifs Adjointe de direction qualiticienne et AMP Elles sont les guides m thodologiques en charge de conduire enti rement la d marche c est dire de mener et d accompagner tous les groupes de travail d assurer la coh rence de la d marche de planifier les r unions de la coordonner et de mettre en place tous les outils m thodologiques n cessaires ainsi que les diff rents documents finaux Il est constitu d un salari repr sentant chaque service de l institution dont deux repr sentants lus du personnel un repr sentant au CHSCT et un au Conseil de la Vie Sociale du Directeur du Directeur G n ral et de l inspecteurde l ARS du Tarn Ce groupe compte 14 personnes Il a pour objectif d laborer

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