Entretiens des arts plastiques 5 mai 2011 Thème général : la presse
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1. t consult s Florence Guionneau Joie signale l existence d initiatives r gionales sur l art contemporain Les t l visions de Toulouse Bordeaux ou du pays basque espagnol font des missions r guli res sur les collections des mus es les r sidences d artiste L dition grand public L auteure de L art contemporain mode d emploi souligne l importance de l dition pour faire conna tre la sc ne fran aise l tranger et se f licite que cet ouvrage se vende tr s bien mais signale que c est le seul de la collection qui ne soit pas traduit les artistes de la sc ne fran aise sont consid r s pour la plupart comme trop peu connus pour tre maintenus dans les traductions La sc ne fran aise de l art contemporain se heurte un affichage l international moins favorable que pour l architecture la danse et le design De tr s nombreux designers fran ais ont pris position sur la sc ne internationale sans doute gr ce l attache de leurs diteurs internationaux La presse g n raliste L espace de l art contemporain la t l s est r duit pendant que l espace de la t l elle m me devenait plus vaste Par contre il s est largi dans la presse g n raliste grand public Paris Match le Figaro Magazine n h sitent plus parler de Kapoor Boltanski la Fiac etc L art contemporain est la mode dans la presse g n raliste depuis que les grandes marques qui prennent des pages de publicit2. sur les cha nes publiques nationales et r gionales Cette intervention aurait des retomb es positives non seulement pour les artistes les galeries les institutions culturelles et le Minist re de la culture mais galement pour la presse nationale et sp cialis e et enfin pour le d veloppement d un fonds culturel visuel indispensable tel qu on peut l envier des pays europ ens voisins Cette incitation politique devrait tenir compte des propositions manant des acteurs du secteur les producteurs aupr s des d cideurs pour favoriser le transfert vers le public des formats th matiques visibles actuellement sur les cha nes priv es la cr ation de formats g n ralistes d th matis s talk show fortement ax s sur l actualit le reste tant tr s rapidement accessible sur Internet mais laissant une place part enti re aux artistes pour parler d art sans les assigner au r le de commentateur de l actualit g n rale Par ailleurs un co financement priv public a t sugg r en vue de favoriser l inscription d missions d di es la sc ne fran aise sur des cha nes de t l vision internationales Le pr sident introduit la s ance en rappelant que la question de la visibilit de l art contemporain dans l audio visuel a d j t abord e lors d une s ance pr c dente mais qu elle peut tre d velopp e Il se r jouit que les premiers constats un peu pessimistes aient
3. t revus la hausse l art contemporain est bien pr sent la t l vision m me si sous une forme r duite Par ailleurs la presse g n raliste parle beaucoup de l art contemporain sous l angle des politiques culturelles Un tat des lieux contrast Les missions sp cialis es Le directeur de la maison de production audiovisuelle Froggies rappelle qu un certain nombre d missions sur l art contemporain D Art d Art 7 millions de t l spectateurs semaine Otto 400 000 t l spectateurs jour sont visibles de fa on r guli re et sur la longue dur e sur Paris 1 et TV5 Il se f licite de la collaboration en cours avec le Minist re de la culture pour la nuit des mus es 100 num ros d Otto libres de droit d di s l art contemporain non institutionnel seront diffus s D Art d Art traite d uvres modernes pr sentes dans les collections permanentes des mus es Otto est autofinanc et donn titre quasiment gratuit Paris 1 Tim Newman souhaite convaincre le service public de relayer ce genre d mission Par ailleurs il est la recherche de cofinancements pour r pondre une demande de Paris 1 M6 pour un magazine hebdomadaire multidiffusion sur l art contemporain partir de septembre Mais la chaine consid re que l art contemporain g n re tant d argent qu elle ne veut pas participer au financement Diff rentes fondations centres d art contemporain Palais de Tokyo ont d j
4. nes Bernard Arnault la fondation Pinault Quand deux types intelligents disent que Picasso n existe pas il n y a qu une r ponse tous ensemble Le directeur de Communic art pr cise qu au del de la question des quotas culturels se posera celle des contenus L initiative doit revenir aux acteurs du secteur Les producteurs doivent faire des propositions aupr s des d cideurs une Art Academy par exemple en phase avec la dramaturgie du discours t l visuel un programme de ce type est produit par Saatchi ou encore une journ e nationale d expositions dans les entreprises associant les pouvoirs publics Guillaume Durand rappelle que la t l vision a fortement volu D abord issue de l ducation Nationale elle tait th matis e Aujourd hui depuis Canal avec l importation du talk show les missions sont d th matis es Revendiquer une mission th matis e risque de confronter la question des particularismes la danse slovaque la musique Guadeloup enne Il invite s int resser au sens g n ral de la culture sophistiqu e La t l vision est l essence de la culture populaire ce sont les autres qui sont en difficult Il existe d j un magazine th matique Un soir au mus e de Laurence Piquet I met en garde par contre contre la tentation des animateurs des talk show d inviter les artistes pour parler de l actualit et non de l art Par ailleurs il rappelle que Picasso Duchamp et m me Do
5. Entretiens des arts plastiques 5 mai 2011 Th me g n ral la presse g n raliste l audiovisuel l Internet Convi s David Cascaro Association Nationale des Directeurs d Ecoles Sup rieures d Art Sandra Cattini Drac Paca Jean Christophe Royoux Association des Conseillers arts plastiques DRAC David Cam o et Laurence Maynier Cit de la c ramique Michel Poitevin collectionneur Anne Sophie Coppin Vall e de la Culture L onard Benichou Weil et Elisabeth de La Presle Fonds de dotation Palais de Tokyo JULIEN LAFERRIERE Bertrand Lyonnais Fonci re Roselyne Erutti Pierre Denieul Union Nationale des peintres illustrateurs Jean Max Collard Les inrockuptibles Catherine Millet Art Press Jean Marc Poinsot Jorge Alvarez o O Brillanceau ou A Defaux SAIF Henri Jobb Duval Tim Newman Froggies Philippe Schlienger ou Ghislain Gautier UPP Philippe de Beauvoir Alexandra Fau commissaire ind pendante Isabelle de Maison Rouge R dactrice en chef d Art Actuel Fran ois Blanc Communic art Emilie Banwarth Galeriste Colette Barbier Fondation Ricard V ronique Leprette Communication Mobilier national Damien Sausset R my Aron La maison des artistes Alice Morgaine Fondation Herm s Damien Airault CEA Jean Christophe Castelain Le journal des arts et l il Marie Ange Gonzalez attach e de presse la mission communication Romain Torri Galeriste Nic
6. ance 24 Pour autant cette communication institutionnelle sous forme de mini focus qui ont un aspect publicitaire ne fait pas l unanimit et para t m me contreproductive Pourquoi payer et si ces cha nes ne s int ressent pas la France ne faut il pas d velopper une strat gie europ enne Tous ensemble Guillaume Durand invite relativiser le crit re d audience la t l vision Certaines missions continuent exister r gime apr s r gime quelque soit leur audience pour des raisons que personnes ne conna t fin de la comp tence moins vous en savez sur un sujet plus vous avez de chance d tre appel pour en parler Aujourd hui seule l dition organis e en lobby veille au maintien des missions litt raires Le cin ma avait cette position jusqu l arriv e de Canal plus Le lobby du cin ma ne voulant pas financer les missions sur le cin ma se d roulent sans films L dition est le dernier secteur s accrocher il n y aurait pas d mission paralitt raire sans la pression du syndicat national de l dition La France est un pays d essence litt raire dont certains acteurs combattent l art La t l vision a secr t sa propre culture contre la culture elle m me Toutes chaines confondues 50 des missions sont les s ries am ricaines Il invite d passer les chapelles street art Murakami Louis Cane et tre offensif contre ceux qui sont contre Il invite associer les m c
7. blique qu l international Les interventions ont par contre diverg quant aux causes attribu es une politique publique qui d fend insuffisamment la sc ne fran aise celle ci tant pour l heure en grande partie port e par les salons priv s la d finition m me d un art contemporain cliv de l ensemble de l art vivant qui se consid re exclus de la politique publique le maintien d un clivage ancien moderne jug obsol te et inop rant le morc lement du secteur un d ficit d organisation collective une culture dominante litt raire forte d un lobby de l dition efficace de grands collectionneurs fran ais peu focalis s sur la sc ne fran aise un establishment inculte des intellectuels hostiles des hommes politiques une culture populaire la t l vision qui s est substitu e la culture le manque d acteurs de la t l vision publique susceptibles de d fendre la sc ne fran aise le manque de r f rences artistiques visuelles un manque d ducation visuelle en g n ral le jeunisme la mode chaque g n ration artistique effa ant la pr c dente certains manques d ouverture Cependant au del de ces divergences d interpr tation les prises de parole ont converg en faveur d une intervention du ministre de la culture pour inciter la t l vision publique remplir son r le ducatif en imposant un volume horaire minimum d di l art
8. essentiellement visible sur les salons priv s Montrouge Art Paris Le directeur de la Maison des artistes craint que la d finition m me de l art contemporain soit trop troite et que la sc ne officielle ne repr sente qu un un tout petit segment de la cr ation Selon lui la situation de l art fran ais sur la sc ne internationale est le r sultat de l chec d une politique culturelle qui soutient un trop petit segment de la cr ation sans tenir compte des besoins du public et de la r alit de la sc ne fran aise 98 des artistes inscrits la maison des artistes se sentent exclus des politiques culturelles et voire m me de l art contemporain dans sa d finition officielle Il invite l assistance sortir du clivage art contemporain intellectuels poussi reux consid rer l art contemporain comme l ensemble de la cr ation vivante dans sa diversit et ne pas le r duire quelques noms Buren Koons Murakami Il souligne le manque d expertise pour parvenir cette diversit et invite y associer les artistes Il invite enfin une r vision d une politique culturelle ax e sur le moderne pour le moderne et l id e du progr s La France pourra reprendre sa place en r appropriant l ensemble de la cr ation II consid re enfin que la population artistique est moins clat e qu on ne le dit et d j en grande partie organis e avec la Maison des artistes le comit des galeries d art l association des cr
9. ieurs prises de parole convergent en faveur d une intervention du ministre de la culture pour inciter la t l vision publique remplir son r le ducatif en imposant un volume horaire minimum d di l art sur les cha nes publiques nationales et r gionales Le pr sident consid re qu en mati re culturelle comme en mati re conomique la loi de l offre est une r alit laquelle la politique publique contribue naturellement Le cahier des charges de la t l vision publique est d termin par le CSA Ces entretiens doivent d boucher sur des pr conisations Elles peuvent amorcer un cahier des charges et sugg rer une rencontre entre France t l vision la direction des m dias et le CSA Si la profession est h t rog ne elle peut se souder comme l y invite Guillaume Durand quand il faut faire passer un message Une demande politique la t l vision de s investir dans le champ culturel aura des r sultats Le ministre peut en faire une cause d fendre Le directeur de Froggjies attire l attention sur la n cessit de trouver de nouveaux modes de cofinancement priv public pour installer un programme court sur une cha ne d information internationale pour faire conna tre les artistes fran ais et ce que fait la France et le minist re de la culture en mati re d art contemporain comme Monumenta la Force de l art voire pour acheter de l espace sur les grandes cha nes internationales du type CNN TV5 Monde ou Fr
10. itiques et pourrait facilement se souder pour d fendre la visibilit et la diversit de la sc ne fran aise Pour autant le pr sident rappelle que les centres de d cisions sont multiples les galeries les journalistes les institutions priv es font leur choix librement La France litt raire Guillaume Durand rappelle que la France est un pays fondamentalement litt raire Les grands intellectuels qui ont acc s au grand public et se positionnement sur la politique ou l esth tique sont contre l art contemporain Luc Ferry Marc Fumaroli et m me Houellebecq Nos amis de Prada ont une n cessit vitale passer par l art contemporain pour garder leur identit dans un march mondial Mais Julliard Ferry l establishment est contre La politique g n rale autour de l art c est la litt rature il faut refaire Pivot La culture c est la litt rature Le monde de la t l vision est ext rieur l art contemporain pour des raisons autobiographiques et intellectuelles Jeff Koons Murakami ce sont des conneries se propage dans le milieu culturel Il invite r sister la mode et au jeunisme et signale la difficult des artistes de la cinquantaine laquelle le nouveau Palais de Tokyo devrait rem dier prochainement Il invite une bataille joyeuse mais offensive quand un missile est lanc il faut en relancer un inviter Buren plut t que Clavier Il regrette que le pays qui a tout invent soit au
11. jourd hui le pays qui nie tout et fustige les commentaires de Julliard au moment de l expo Picasso on a tout invent mais on n est plus d accord avec les Demoiselles d Avignon Enfin il d nonce ce fond de sauce culturelle l id ologie dominante que Sollers a appel la France moisie Tim Newman rappelle que l Angleterre a une culture tr s diff rente Des programmes sur l art sont visibles sur toutes les cha nes en d but de soir e mais contrario pas de programme litt raire Face la mise en cause des hommes politiques le pr sident de s ance rappelle qu ils sont en prise avec les lecteurs les fran ais la diff rence des intellectuels cit s et sont toujours tr s sensibles l int r t manifest par le public Ils ont le sens des responsabilit s et quel que soit leur int r t personnel sont capables de consid rer l int r t que repr sente les structures d di es l art contemporain pour le d veloppement de leur r gion ou ne serait ce que pour leur image Nicolas Laugero Lasserre regrette que les discours sur l accessibilit au grand public n aient pas toujours t suivis d effet des passerelles sont rat es par snobisme Le street art passionne le public il fait le lien entre cr ation public et march mais ne parvient pas pour autant se faire reconna tre par le milieu de l art les salons les associations de collectionneurs Il invite une remise en question Des propositions Plus
12. les annonceurs se sont empar s de l art contemporain pour rajeunir leur public De la m me mani re le rajeunissement des r dacteurs en chef est tr s favorable tout le monde veut rajeunir son public La presse grand public n est pour autant pas exempte de la d fiance qui caract rise le milieu de la t l vision c est fait pour les bobos et c est litiste Mais l art contemporain pr sente pour la grande presse l avantage d images fortes et visuellement attractives de records de prix qui le mettent sous le feu des projecteurs et de bons petits scandales N anmoins le travail dans ce genre de magazine impose une p dagogie double tranchant puisqu elle doit tre sans r f rence De son c t le service culturel du Monde compte aujourd hui 30 personnes dont 4 pour les arts plastiques 1 pour le patrimoine 1 pour l architecture plus les r dacteurs Il produit 860 articles par an La consolidation de ce service est la preuve de l int r t des lecteurs Les pages culture du Monde couvrent tous les v nements culturels art th tre musique danse selon une logique dict e plus par l actualit que la th matique A contrario Lib ration a r duit sa pagination culturelle qui est pass e en quelques ann es de 4 ou 5 pages 2 dont une sur les jeux vid o Les journalistes ne peuvent pas couvrir l art contemporain comme ils le souhaiteraient Le secteur est en partie trait par des non sp cialiste
13. olas Laugero Lasserre Collectionneur et Artistik Rezo Chiara Rosenblum Fondation Rosenblum Ga a Donzet galerie Tornabuoni Henri Fran ois Debailleux Lib ration Sylvie Boulanger Cneai Andr Rouill l art aujourd hui Guillaume Durand Eric Dereumeaux Galerie RX Elisabeth Couturier Paris Match Ana d Demir Journaliste art contemporain et mode Harry Bellet Le Monde Corinne Diserens Florence Guionneau Joie Fondation Fran ois Schneider Aude Cartier Tram Malakoff Nicolas Bourriaud chef de l inspection de la cr ation artistique Guy Tortosa Sica DGCA Patricia Davis Direction des industries culturelles Pr sident de s ance Richard Lagrange directeur du Cnap Rapporteur Christine Colin Sica DGCA R sum Cette derni re table ronde a t l occasion d un tat des lieux contrast Certains se r jouissent d un courant porteur globalement favorable la pr sence de l art contemporain dans les m dias nationaux avec des r sultats divers comme le montre la situation des grands quotidiens nationaux mais galement dans la presse g n raliste galvanis e par l int r t des annonceurs pour l art contemporain ainsi qu la t l vision sur des formats r duits certes mais r guliers et p rennes Tous cependant ont relev les difficult s transformer ces avanc es et consolider la visibilit de la sc ne fran aise tant aupr s de la t l vision pu
14. s Les producteurs d missions t l vis es consid rent que l art est la mode que la situation de l art contemporain en France est meilleure que jamais en termes d app tence Il n y a jamais eu autant de mus e de journaux d missions permanentes A titre d exemple Paris 1 fera sa conf rence de presse aux Beaux Arts 25 artistes contemporains vont illustrer les th matiques de la rentr e Catherine Millet souligne pourtant que malgr les normes progr s r alis s il reste un important travail faire aupr s du public national et s inqui te de la disparition des magazines sur les chaines fran aises Des causes multiples L assistance s interroge sur les causes du manque de visibilit de la sc ne fran aise tant l tranger que sur les chaines publiques ou sur des visibilit s par trop partielles qui biaisent la lecture de l art et de la culture ainsi le d bat parlementaire sur la difficult des t nors fran ais atteindre les prix am ricains masque le fait que l immense majorit des artistes n atteignent pas ces chelles de prix Harry Bellet signale que 95 des uvres vendues en salle de vente le sont en dessous de 5000 euros la politique culturelle Catherine Millet consid re que l institution fran aise ne fait pas assez pour d fendre la sc ne fran aise et est responsable du m pris dont elle est l objet l international Harry Bellet se demande pourquoi la sc ne fran aise est
15. s cha nes publiques nationales et r gionales Cette incitation politique devrait tenir compte des propositions manant des acteurs du secteur les producteurs aupr s des d cideurs sans pr juger des formes que ce soutien pourrait prendre pour favoriser le transfert vers le public des formats th matiques visibles actuellement sur les cha nes priv es la cr ation de formats g n ralistes d th matis s talk show fortement ax s sur l actualit le reste tant tr s rapidement accessible sur Internet mais laissant une place part enti re aux artistes pour parler d art sans les assigner au r le de commentateur de l actualit g n rale et montrer de l art Un co financement priv public est souhait en vue de favoriser l inscription d missions d di es la sc ne fran aise sur des chaines de t l vision internationales
16. uglas Gordon tout est accessible sur Internet D o la n cessit de focaliser sur un magazine d actualit tirant profit de l conomie contemporaine de la t l on peut avoir du Koons frais de la veille ou appeler Mac Carthy avec Skipe Il plaide pour une soir e trait e dans les termes modernes qui supposent le direct la r manence louverture th matique et des crit res d actualit Le palais de Tokyo qui est un lieu d effervescence pourrait servir de studio pour une mission qui parlerait de l actualit culturelle avec des images et une volont p dagogique qui soit pour les artistes un lieu d expression et pas seulement de vari t Henri Jobb Duval souligne qu une mission r currente permet d associer les partenaires priv s et que ce formidable outil de communication peut avoir des retomb es positives sur les r dactions des grands quotidiens ainsi que sur la presse sp cialis e Il sugg re de d finir une programmation dans les grands m dias publics et de favoriser la cherche de cofinancements avec les grandes fondations mais galement les multiples initiatives r centes qui m ritent d tre m diatis es sans oublier bien s r comme le demande Aude Cartier les acteurs de terrain que sont les centres d art Pr conisations Une intervention du ministre de la culture pourrait inciter la t l vision publique remplir son r le ducatif en imposant un volume horaire minimum d di l art sur le
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