Comment motiver les élèves de seconde en Sciences Physiques ?
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1. CT ennuyeux O normal O tres motivant motivant O sans opinion Pourquoi Question N 3 Dune mani re g n rale avez vous trouv la s ance en sous groupes portant sur le principe d inertie CT ennuyeux O normal O tres motivant motivant O sans opinion Pourquoi Question N 4 Dune mani re g n rale avez vous trouv le TP informatique portant sur la gravitation universelle CT ennuyeux O normal O tres motivant motivant O sans opinion Pourquoi Bibliographie Bernard Andr Motiver pour enseigner Dujeard Christian Animation et dynamisation de la classe Meirieu Philippe Apprendre oui mais comment Internet2. VO M moire professionnel IUFM de l acad mie de IE Ann e nan mal moliner fea Linea de seconde Directeur de M moire Mr Gouthi re G rard Lyc e Montchapet Dijon M moire r alis par Tuteur Mr Ravenet Aymeric Lyc e Joseph Fourier Auxerre Mr Saget Guillaume Lyc e Joseph Fourier Auxerre r R sum du m moire Comme tout enseignant mon souci est de rendre mes cours les plus attrayants possible de mani re int resser donc motiver un maximum d l ves L importance de les motiver est telle selon moi qu elle est indispensable tout apprentissage but premier de l cole J ai donc tudi quelques moyens de motivation utilisables en cours de Sciences Physiques cours magistral TP tournant travail en sous groupes TP assist par ordinateur Malgr tout ces m thodes de travail pr sentant des aspects positifs sont souvent mis mal par le probl me de l h t rog n it des classes Mots cl s Motivation plaisir int r t autonomie exp riences 1 37 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon SOMMAIRE I INTRODUETION dde ites 3 IL LA PROBLEMATIQUE eee 6 111 1 1 Un cours traditionnel le cours ad 11 IIL1 2 La mise en activit des l ves 14 SUPPORT VISUEL L OUTIL INFORMATIQUE 22 IIL2 1 L enseignement d hier et d aujourd hui 22 111 2 2 L informatique comme outil p dagogique 23 IV BILAN EN CHIFFRE
3. l ment sodium est caract ris par le nombre de charge Z 11 Le noyau d un atome de sodium contient N 12 neutrons Calculer le nombre de nucl ons du noyau de l atome de sodium Donner la composition de cet atome Un boulon de fer a une masse de 2 6 g Calculer le nombre d atomes de fer qu il contient connaissant le nombre de nucl ons d un atome de fer A 56 la masse d un proton 1 67 10 kg Exercice N 3 Nombre d atome dans une goutte de mercure On consid re un atome de mercure Z 80 A 200 1 Donner la masse d un atome de mercure 2 Une goutte de mercure p se 0 68 g calculer le nombre d atomes de mercure pr sents dans une goutte Donn es Masse d un proton 1 67 10 kg Exercice N 4 Comparer les masses volumiques du noyau et d un m tal 1 D terminer la masse volumique du noyau de cuivre 64 en supposant qu il est assimilable une sph re de rayon gal 4 8 10 m 2 La masse d une sph re de cuivre de rayon R 4 8 cm est gale m 4 13 kg D terminer la masse volumique du m tal cuivre 3 Comparer les r sultats obtenus Comment peut on les interpr ter Donn es Masse du proton m 1 67 107 kg La masse volumique u d un objet est le quotient de sa masse m par son volume V soit u m V Le volume d une sph re de rayon r est V 4 x r 3 Exercice N 5 Distinguer un ion d un atome Le noyau d une entit a une masse gale 5 51 10 kg et porte une c
4. v nements et ces messages inhibiteurs sont responsables de la d motivation de l l ve Aymeric RAVENET 8 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Un l ve habitu l chec ou une aide permanente ne se responsabilise pas rapidement dans son travail Habitu une attente des adultes et enseignants laquelle il ne peut r pondre il ressent la structure scolaire comme agressive En fait permettre l l ve de trouver sa motivation au sein de l cole signifie lui proposer des outils pour qu il puisse r pondre la double question Pourquoi et Comment travailler et lui faire comprendre le sens de sa pr sence en classe 7 8 heures par jour Voila qui rejoint tr s pr cis ment le fonctionnement de la motivation L l ve est motiv lorsqu il sait ce qui fonde son projet personnel dans quel but et comment y parvenir Pour laborer ce projet l l ve doit tre guid par son entourage famille m dia et par l ensemble de l quipe ducative au sein de la structure scolaire En ce qui concerne les sciences physiques c est moi de construire mes cours de mani re montrer l importance et la richesse de cette mati re Aymeric RAVENET 9 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon IL4 LES LIMITES DU PROBLEME Comme nous l avons vu pr c demment la motivation est un vaste sujet qui demande norm ment d nergie et de temps pour en comprendre tout le m canisme Il
5. cours magistral construit de fa on faire passer dans un laps de temps imparti le plus d information possible C est une structure assez rigide et relativement lourde tant pour l enseignant que pour l apprenant qui laisse peu de place aux acteurs A partir du Bulletin Officiel du programme de chimie en seconde je dresse une liste exhaustive de tout ce qui doit tre abord dans la le on Tous les mardi matin de 8h00 9h00 je fais cours ma classe de seconde j ai donc d cid d introduire la le on sur le mod le de l atome par un cours qui s apparente fortement au cours magistral Dans le r le que je tiens car je vois cette tentative comme une mise en sc ne aucune part n est laiss e l expression des apprenants Je donne les d finitions les exemples num riques appropri s la m thode de r solution puis je passe aux exercices d applications Aymeric RAVENET 11 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon v Mes attentes face cette activit En toute sinc rit je n attends pas grand chose de cette exp rience de cours si ce n est la confirmation de ce que je pense du cours magistral En effet dans cette premi re tentative je ne cherche pas forc ment motiver mes l ves par un cours attrayant mais plut t me r conforter dans l id e que je me fais d un cours traditionnel Autrement dit mes l ves sont victimes de ma curiosit et sont devenu l espace de quelques instants mes cobayes
6. serve le droit de modifier un groupe qui ne me semblerait pas offrir toutes les garanties de bon fonctionnement En conclusion je m aper ois l usage que cette forme d animation de classe condition d en respecter les quelques r gles et principes voqu s ci dessus est tr s plaisante et motivante pour les l ves comme pour moi qu elle est galement moins fatigante il est possible de dire que l essayer c est l adopter Aymeric RAVENET 21 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon I 2 SUPPORT VISUEL L OUTIL INFORMATIQUE 1 2 1 L enseignement d hier et d aujourd hui Si on analyse tr s rapidement l enseignement qu ont re u nos parents on constate que les moyens d enseigner se r duisaient la parole du professeur aux livres aux cahiers au tableau et quelques fois au r troprojecteur Le r le du professeur se limitait l instruction et l ducation sans souci des orientations pr sentes et futures de l l ve dans une soci t elle m me moins diff renci e aux structures professionnelles relativement simples et stables Or maintenant nous ne sommes plus dans de telles conditions Les moyens de vie de communication mais aussi les exigences se sont multipli es depuis un quart de si cle Le profil des l ves qui se trouvent devant nous est totalement diff rent de celui des enfants d il y a 25 ans Les l ves de ma classe de seconde sont des enfants qui ont eu 11 12 ans en l an
7. 2000 Sur mes 35 l ves 22 poss dent un ordinateur la maison et 33 poss dent un t l phone portable voir Annexe N 7 Leur univers est donc de plus en plus constell d une multitude d objets d une grande technicit en particulier l ordinateur On sait tr s bien que tous ces adolescents sont n s dans la civilisation de l image Ils passent des heures chaque jour devant la t l vision et sont branch s sur les ordinateurs et autres consoles de jeux vid o manipulant la souris et le joystick avec virtuosit bien au del de la capacit d un adulte Du fait qu ils sont submerg s par un flot d images et d informations ils ont du mal se concentrer ils sont tr s vite blas s Le public devant lequel se trouve le professeur a donc profond ment chang Ses m thodes p dagogiques doivent alors elles aussi voluer sous peine d observer un d calage et une grande d motivation des l ves ce qui conduit une augmentation de l chec scolaire Et ceci est particuli rement vrai en sciences physiques En Aymeric RAVENET 22137 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon effet on constate que les fili res scientifiques suscitent de moins en moins d int r t pour les futurs tudiants Les m thodes d enseignements doivent se rapprocher et se servir de l environnement de l l ve qui qu on le veuille ou non est de plus en plus occup par le multim dia et l informatique De plus le programme officiel donne ent
8. Les r ponses sont les suivantes 62 Aymeric RAVENET 31 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Pour une grande majorit 62 cette s quence a t semble t il ennuyeux Question N Pour ces eleves les raisons sont les suivantes B cours trop long E cours trop rapide D cours soporifique l ves passifs O cours structur agr able E sans avis D apr s les r ponses des l ves cette premi re question on peut affirmer que le cours magistral est un chec En effet beaucoup d l ves trouvent cette s quence soporifique ils subissent le cours Pour la suite je me r f re aux questions N 2 et N 3 de l annexe N 10 Question N 2 mtr s motivant m motivant O normal D ennuyeux m sans opinion Les r ponses sont les suivantes x 9 23 33 Aymeric RAVENET 32 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Pour une grande majorit 56 cette s quence a t motivante voir tr s motivante Question N 2 Pour ces l ves les raisons sont les suivantes Bon a fait des exp riences m on n a pas eu le temps de s ennuyer Ole principe des ateliers est amusant D pas le temps de comprendre chaque atelier Cette s quence est r ussie cependant quelques d tails sont am liorer pour le bon d roulement d un TP tournant Question N 3 ptr s motivant motivant OD normal O ennuyeux m sans opi
9. de leur enseignement Pour cela j analyse deux s quences p dagogiques test es avec mes secondes La premi re s quence est un TP de physique sur les spectres un peu particulier puisque l activit s est d roul e sous forme de TP tournants La deuxi me s quence se passe en cours les l ves travaillent en sous groupes afin d effectuer une s rie d exercices d applications sur le principe d inertie gt Le TP de physiques sur les spectres s intitule Spectres d mission et d absorption cette activit comporte cinq ateliers Chaque atelier pr sente une exp rience r aliser et quelques questions de compr hension faire en 15 minutes ensuite les l ves passent un autre atelier Chaque partie du TP Aymeric RAVENET 14 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon correspond un point fondamental du programme de seconde sur les spectres Ainsi on retrouve l influence de la temp rature sur le spectre de la lumi re blanche l tude d un spectre de raies d mission avec une lampe vapeur de mercure et de sodium une activit documentaire sur les raies d absorption et l tude de l absorption de la lumi re par une solution color e voir Annexe N 3 A la fin de la s ance 10 minutes sont consacr es la mise en commun des r ponses attendues durant l activit gt Apr s avoir constat un d sint ressement lors des exercices d applications faire en classe je d cide de changer la di
10. iii is 31 Aymeric RAVENET 2 134 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon L INTRODUCTION L ann e de stage est une tape importante dans la carri re d un enseignant en effet elle correspond aux premiers contacts que celui ci change avec les l ves une rencontre riche en motion qui ne peut laisser indiff rent Certaines situations sont toutefois plus complexes que d autres Ainsi j ai en responsabilit cette ann e une classe de seconde au lyc e Joseph Fourier Auxerre dont l effectif est de 35 l ves comprenant 20 filles et 15 gar ons Ces l ves sont g s de 15 18 ans J assume cinq heures de cours par semaine avec deux cours d une heure et demi en demi groupe le lundi pour les travaux pratiques et un cours de deux heures le mardi en classe enti re J ai pris conscience d s les premi res semaines de la rentr e que j avais face moi un public peu concern par les sciences physiques Le probl me de cette classe est double gt Tout d abord la classe de seconde dont je suis responsable est destin e une carri re plut t ax e sur l conomie puisque tous les l ves ont une option sciences conomiques et sociales SES Ils ont parfaitement conscience que l ann e prochaine les sciences physiques ne sont plus au programme ce qui ne tend pas les motiver En effectuant un rapide sondage aupr s de mes l ves sur leur orientation de fin d ann e j ai obtenu les r sultats su
11. physiques Si oui que faudrait il faire pour changer a propose tes id es 210 A rendre pour le 04 01 05 Devoir Maison N 1 Exercice N 1 L exp rience de Rutherford En bombardant de tr s minces feuilles d or avec des particules a mises par une substance radioactive Rutherford observa que la plupart des particules traversaient les feuilles m talliques en tant peine d vi es 1 sur 100 000 environ subissait une d viation notable 1 2 3 4 5 L paisseur des feuilles d or utilis es tait proche de 500 nm L atome d or assimil une sph re a un diam tre de 300 pm D terminer le nombre de couches d atomes d or de la feuille Quelle propri t de la mati re est ainsi mise en vidence dans l exp rience Donner les deux autres propri t s de l atome sur sa masse et sur sa charge Les particules a sont constitu es de 2 protons de 2 neutrons et de z ro lectron D terminer leur masse et leur charge Le symbole des noyaux d or est 197 79 AU D terminer la composition de l atome d or Donn es Charge l mentaire e 1 6 10 C et masse d un proton 1 67 107 kg 1 nm 10 m 1 pm 10 m Exercice N 2 Composition d un atome 1 2 3 63 C 29 t Le noyau de l atome de cuivre est repr sent par Quelle est la composition de ce noyau Calculer la masse de ce noyau Masse d un proton 1 67 10 kg En d duire la masse de l atome de cuivre L
12. r pondre aux questions lui permettant de r fl chir sur chaque situation et non d effectuer b tement des simulations sur ordinateur v Mes attentes face cette activit Je suis persuad que le fait d utiliser le support pour introduire des notions nouvelles int resse les l ves En effet la plupart d entre eux sont demandeurs de Aymeric RAVENET 24 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon ce genre de travail Lors de telles s ances ils ne sont pas dans un environnement habituel ils doivent se sentir moins surveill s Le fait d utiliser Internet en premi re partie de TP permet l l ve de se sentir libre dans ses choix de r ponses et de lui donner acc s des ressources qui n taient pas envisageable autrement De nombreux organismes de recherche CNRS NASA etc de nombreux clubs de particuliers Clubs astronomiques par exemple de nombreuses entreprises CGE EDF etc fournissent travers leur site Internet des documents interactifs tr s int ressants exploiter durant les S ances de sciences physiques En ce qui concerne la deuxi me partie je n ai l intention d intervenir aupr s d eux qu en cas de r el probl me Ils vont donc d couvrir le plaisir de travailler librement et prendre confiance en eux J aurais pu crire l autoformation mais ce mot est tellement sujet pol mique qu il me para t pr f rable d utiliser le terme travail autonome et ainsi viter toute
13. sur INTERNET comparer le poids de Disciple sur la lune son poids sur la terre sachant que sa masse est de 65 kg 2 Pourquoi Disciple saut il plus haut sur la Lune que sur la Terre 3 Quel est le premier homme qui a march sur la Lune En quelle ann e Quelle phrase a t il prononc e au moment o il a pos un pied sur la Lune ID Action de la Terre sur un objet plac dans son voisinage Ouvrir une session de travail l ordinateur et lancer le logiciel Interactive Physique Dans le menu Monde sous menu Pesanteur choisir Plan taire et r gler Ga 8 Sous menu Trace choisir Toutes les 8 vues gt Cr er sur l cran la situation suivante 1 Ancrer la Terre puis Ex cuter la simulation Objet gt D crire et interpr ter la trajectoire de l objet Terre me 2 R initialiser la situation placer un 2 Terre et effectuer une simulation gt En d duire la mani re dont la gravitation s exerce autour de la Terre petit objet au voisinage de la 3 R initialiser D sancrer la Terre et Ex cuter la simulation gt Commentaire 4 Ancrer un des petits objets gt Commentaire 5 Influence de la masse R initialiser et revenir la situation du 1 S lectionner la Terre dans le menu Fen tre sous menu Propri t s choisir x 0 y 0 masse 1 kg S lectionner l objet dans le menu Fen tre sous menu Propri t s choisir x 2 y 2 masse 0 2 kg Dans le menu Mesu
14. un r cipient en verre cylindrique boite de P tri verser une petite quantit de permanganate de potassium en solution On observe la fois sur le mur le spectre de la lumi re transmise par la solution et le spectre de la lumi re blanche qui sert de r f rence Questions a Quelle est la couleur d une solution concentr e de permanganate de sodium b Quelles sont les couleurs transmises directement sur l cran lorsqu on claire en lumi re blanche c Quelles sont les couleurs transmises par cette solution lorsqu on l claire en lumi re blanche d Quelles sont les couleurs absorb es par cette solution Disposition de la classe lors de la s ance en sous groupes Disposition avant la s ance Ruestionnalre sur le TP tournant Votre Av s m int resse gt R pondre aux questions Question N 1 Lorsque tu es entr dans la classe t es tu demand ce que tu allais faire aujourd hui Question N 4 As tu assimil davantage de connaissances en TP tournant qu en TP traditionnel Explique Question N 5 Si l on devait refaire une telle s ance que voudrais tu que l on change pour am liorer la compr hension et la motivation Questionnaire sur la S ance em Sous Qroupes Votre Av s m int resse gt R pondre aux questions Question N 1 Lorsque tu es entr dans la classe t es tu demand ce que tu allais faire aujourd hui Question N 3 La disposition des ta
15. Juste devant la lampe mise sous tension depuis quelques minutes placer une fente r gl e fine Une lentille convergente plac e entre la fente et l cran permet d obtenir une image nette de la fente sur l cran Interposer alors sur le trajet de la lumi re un r seau de 530 traits par mm Les traits doivent tre verticaux pour observer une dispersion horizontale de la lumi re analys e Questions a Chacun des spectres observ s est il continu ou discontinu Quelles sont les couleurs des principales raies d mission observ es b Quelle est l influence de la largeur de la fente sur les spectres observ s gt Atelier N 3 dur e 15 mn Etude d un spectre de raies d mission l aide d une lampe vapeur de sodium 1 Lumi re mise par un tube sodium On analyse la lumi re mise par un tube d charge lectrique contenant du sodium gazeux l aide d un goniom tre prisme Eclairage j Un goniom tre prisme est un appareil de pr cision permettant des mesures d angle On Putilisera ici pour observer le spectre de raies d mission d une lampe spectrale vapeur de sodium Plateau GONIOMETRE A PRISME tournant Mettre votre oil au niveau de l oculaire puis observer Questions a Chacun des spectres observ s est il continu ou discontinu b Quelles sont les couleurs des principales raies d mission observ es 2 Lumi re mise par un laser Ne pas regarder dans un l
16. Mis part cette premi re attente j aimerais de leur part une r action vive de ce qu ils viennent de subir Se sont ils ennuy s ou bien se sont ils reconnus dans un cours strict et ordonn v D roulement en classe D s leur arriv e en classe je leur dis clairement en leur disant qu aujourd hui il ne faut avancer dans le programme et que les ventuelles questions de compr hensions et de discussion sur ce qu on est en train de d tudier ne sont pas l ordre du jour Je leur dis de prendre une nouvelle feuille double et d inscrire en haut le nouveau chapitre de chimie La structure de l atome Pendant ce temps l j cris au tableau le plan du cours C est ainsi que commence une longue dict e de le on illustr e par des exemples pr cis et des applications num riques Tout en dictant mon cours je passe entre les rangs pour voir si un l ve n est pas en train de faire autre chose plut t que de copier le chapitre En peine une heure et quart le cours sur l atome est termin il ne reste plus qu faire des exercices afin d assimiler une fois pour toute les nouvelles notions Je leur dis ensuite de prendre une feuille pour la partie exercices chimie et d y inscrire le titre du chapitre de sortir leur livre et de commencer faire les Aymeric RAVENET 12 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon exercices de mani re individuelle tout en leur rappelant de travailler en silence pour ne pas d ran
17. N 8 il faut toute fois insister davantage sur les consignes du d part d accentuer le fait que l ordinateur l cole n est pas une console de jeu vid o et surtout alterner travail multim dia et travail plus traditionnel pour ne pas Aymeric RAVENET 29 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon fatiguer la vue des l ves car au bout d un certain temps l informatique a un effet soporifique Cette exp rience est tres enrichissante je nh siterai pas renouveler la s quence en changeant cette fois ci certains aspects de ma pr paration Aymeric RAVENET 30 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon IV BILAN EN CHIFFRE Dans cette derni re partie il est question de reprendre les quatre s quences test es cours magistral TP tournant correction d exercices en sous groupes et TP informatis et de donner l opinion des l ves sur ces s ances Pour conna tre leur avis je leur ai distribu un dernier questionnaire voir Annexe N 10 IV 1 SUPPORTS PEDAGOGIQUES Afin de faire un bilan complet en chiffre sur chaque s ance j ai demand aux l ves de r pondre aux questions suivantes Question N 1 D une mani re g n rale avez vous trouv le cours magistral portant sur la structure de l atome O Tres motivant O Motivant O Normal 7 Ennuyeux O Sans opinion Pourquoi Question N tr s motivant motivant O normal O ennuyeux W sans avis 9 3 3
18. ambigu t s Le travail autonome n est pas l isolement mais plut t un travail o l l ve est seul et n a plus besoin du professeur pour apprendre Je con ois plut t le travail autonome de l l ve comme une formation assist e qui permettrait de tendre vers une formation individualis centr e sur l apprenant L ordinateur s av re alors tre un alli de choix pour d velopper cette forme d enseignement Il ne s agit pas non plus de transformer un cours traditionnel des sciences physiques en un cours virtuel o l l ve ne pourrait plus exp rimenter et observer et o il ne serait alors confront qu une simple abstraction de la r alit par l interm diaire d un cran Bien au contraire il s agit de faire alterner des s quences d exp rimentations et de r flexions collective avec des s quences de travail autonome permettant une prise en compte de l individualit de l l ve et un d veloppement d une motivation commune Aymeric RAVENET 25 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon v D roulement en classe Avant chaque TP je v rifie toujours le mat riel que les l ves vont utiliser Ici chaque ordinateur est v rifi afin de voir si tous sont correctement branch s Internet et si tous poss dent le logiciel Interactive Une fois les v rifications termin es je refais rapidement le TP pour ne pas tre pris de court lors de la S ance La salle informatique n est pas ma salle habituelle cer
19. ans animation est le calme relatif qui y r gne pour anecdote un l ve sous pr texte de ne pas tre dans le m me groupe que ses copains a refus de travailler et a commenc dormir Pi tre consolation Si je devais tirer un bilan de ce projet p dagogique en tenant compte des r actions des l ves voir Annexe N 6 je dirai que l activit a r ussie et l objectif de remotivation est a teint mais le travail en sous groupes est un exercice tr s difficile pour le professeur et certains aspects sont proscrire Tout d abord en ce qui concerne la composition des groupes j ai le choix entre le groupe d affinit et le groupe impos personnellement suite cette exp rience j opterai pour le groupe d affinit sous contrainte c est dire que je laisse aux l ves la responsabilit de constituer leurs groupes tout en leur imposant outre l effectif les conditions suivantes mais je vais imposer outre leur taille et leur nombre les conditions suivantes Tous les l ves doivent tre int gr s dans un groupe Aymeric RAVENET 20 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Chaque groupe doit tre dot d un ou plusieurs l ves locomotives c est dire d l ves dou s en sciences physiques capables de tirer le groupe vers le haut et donc de le faire progresser quand il s agit de ma triser un petit peu quelques connaissances ou techniques de base J annonce galement que je me r
20. aser On analyse la lumi re mise par un LASER Juste devant le LASER mis sous tension placer un r seau de 530 traits mm entre le LASER et l cran puis observer sur l cran Questions a Le prisme a t il dispers la lumi re du LASER justifier b Comment peut on qualifier une telle lumi re gt Atelier N 4 dur e 15 mn activit documentaire sur les raies d absorption Vous disposez d un tableau de spectres R pondre aux questions Questions a Quel est le spectre monochromatique b Parmi tous ces spectres citer un spectre quasi monochromatique c Rep rer le spectre au n on En d duire la couleur qu met une lampe au n on d En observant le spectre de raies d mission du sodium et le spectre d absorption du sodium quelles hypoth ses peut on mettre e Le soleil a t il un spectre continu justifier Citer quelques entit s chimiques constituant l atmosph re du soleil gt Atelier N 5 dur e 15 mn Absorption de la lumi re par une solution color e Brancher le r troprojecteur et placer sur la vitre porte document un cache cartonn dans lequel est m nag une longue fente qui laisse passer la lumi re Gr ce la cr maill re r gler la hauteur de la lentille pour avoir une image nette sur le mur D poser sur la lentille de mise au point un r seau de 530 traits par mm Il faut orienter les traits pour que la dispersion de la lumi re se fasse horizontalement Dans
21. asse chose r ussie puisque la disposition des tables tait d j toute pr te ainsi que la composition des groupes car je n ai pas fait la m me erreur qu en TP tournant Les groupes cette fois ci taient impos s dans l ensemble tous les groupes ont jou le jeu puisque les plus forts aidaient les plus faibles ce qui est tr s favorable pour la compr hension des exercices Aymeric RAVENET 19 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon J ai per u tout au long de la s ance une forte motivation des l ves les plus forts avaient un r le de leader ils se sont sentis sur l avant de la sc ne quant aux plus faibles la plupart acceptent de se faire expliquer les exercices par leurs camarades ce qui renforce l esprit de groupe et d quipe Pour ma part cette activit est une r ussie si l on regarde l aspect attrayant et motivant de la s ance Cependant dans certains groupes je constate avec d pit que tout ne se passe bien aussi bien que finalement quelques groupes restent une juxtaposition d individus Ils se mettent au travail m me s ils comparent quelques r sultats en fin d exercices Parfois ils discutent d s le d but de la s ance mais c est pour se r partir le travail et non pour r aliser un travail d quipe Il y a peu d changes v ritables peu d explications de l un l autre peu d apports mutuels Finalement ils en tirent peu de plaisir Le seul avantage que je pourrai trouver ces groupes s
22. bles te semble t elle plus agr able pour travailler Pourquoi Question N 4 As tu trouv la s ance plus efficace qu un cours traditionnel Explique Question N 5 Si l on devait refaire une telle s ance que voudrais tu que l on change pour am liorer la compr hension des exercices Ruestionnalre sur LA communication Votre avis m int resse gt R pondre aux questions en cochant la case appropri e Question N 1 Poss des tu un ordinateur la maison LJOUI LINON Question N 2 Utilise tu r guli rement Internet g LJOUI LINON Question N 3 En general lorsque tu te connectes sur Internet tu O t amuses LJ t l charges O t instruis Ll communiques Question N 3 Possedes tu une console de jeux vid o LJOUI LINON Question N 4 Poss des tu un t l phone portable LIOUI LINON Question N 5 Combien de temps regardes tu la t l vision chaque jour a Je ne la regarde jamais O De une deux heure s De trois quatre heures o Plus de quatre heures La gravitation Universelle gt BUT Comprendre comment agit la gravitation universelle partir d exemples simul s avec le logiciel Interactive R fl chir aux conditions de lancement d un satellite partir de simulations I Disciple et L onard au cours d un bapt me lunaire amp Extrait de L onard n 27 Questions 1 1 A l aide de recherches
23. des outils sophistiqu s et fragiles qui ont une f cheuse tendance tomber parfois en panne c est ce qui est arriv avec un de mes groupes durant le TP c est pourquoi il a fallu les replacer dans d autres groupes pour ne pas perdre de temps De plus quelques bin mes ont pris l activit comme une s ance d amusement et non comme un travail s rieux ils ont donc commenc rire et parler en cliquant sur n importe quels boutons J aurais peut tre d pr ciser davantage qu il ne s agissait pas d un jeu mais d une r elle s ance de cours et qu il ne suffi pas simplement de cliquer sur la souris pour avancer La prochaine fois je serai plus vigilant ce sujet Enfin derni re autocritique j ai constat une baisse vidente de motivation au bout d une heure et quart de TP Il a fallu que je passe voir tous les bin mes pour remonter les troupes et les aider finir le travail Il est vrai que les jeunes ne doivent pas se trouver trop longtemps devant un cran car on sait qu une exposition trop longue risque de cr er une fatigue visuelle et m me des troubles D o la n cessit d alterner les activit s dans une s ance pour que l l ve ne soit pas toujours face l cran d ordinateur En conclusion je dirais que la s ance s est d roul e dans un calme relatif malgr quelques l ments perturbateurs dont je viens de relater les faits L objectif de rendre un cours attrayant et motivant a t atteint voir Annexe
24. du plaisir r aliser l activit pour deux raisons Tout d abord ils changent d activit toutes les 15 minutes ce qui veut dire qu ils n ont pas le temps de s ennuyer chaque atelier ils ont l impression de changer de mati re De plus le temps de chaque atelier est limit en cons quence ils se cr ent un objectif atteindre finir l atelier avant les 15 minutes le fait d avoir un but augmente la motivation les l ves se sont fix s leurs propres r gles et leurs propres ambitions ce qui est tr s b n fique Bien s r le travail en sous groupes est une chose fondamentale dans la r ussite de la s ance mais je reviendrai sur ce point plus longuement dans l analyse du travail en groupe Je parle de r ussite depuis le d but il serait mal honn te de ma part de dire que tout est parfait A l entr e des l ves je me rends compte que je n avais pas fait de groupe de travail d o une perte de temps Les groupes sont finalement form s par affinit s c est dire que je laisse les l ves constituer eux m mes leurs groupes dont j ai pr cis la taille et le nombre Classer les groupes par affinit peut se r v ler un pi ge Aymeric RAVENET 18 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Je constate que les groupes sont pr ts fonctionner imm diatement puisqu ils se connaissent mais dans certains groupes les relations sont si intenses qu il me faut en limiter les d bordements la vie s in
25. emi heure de cours et enfin un nombre non n gligeable d l ves m ont dit qu ils n avaient rien compris cause de la rapidit et de la densit du chapitre En effet leur marge de travail est relativement r duite Ils ne parviennent pas raisonner dans l abstrait comme par exemple concevoir le mod le de l atome tel Aymeric RAVENET 13 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon qu on la d finie et d appliquer les deux ou trois formules math matiques afin de trouver le nombre de protons ou de nucl ons pr sents dans un atome connaissant sa masse ou bien sa charge De plus ils sont incapables de rester concentr s pendant plus de trente minutes Cette classe ne se sent pas int ress e par cette d marche ils en comprennent l intention mais ne trouvent pas la motivation suffisante pour adh rer cette solution Qui plus est on n a pas vraiment construit des savoirs on a seulement ajout la somme des connaissances une charge de plus En conclusion le cours magistral est un chec Pour rem dier cette chec je vais tenter d introduire dans mes cours plus d interactivit et surtout plus d innovation pour changer leur quotidien d apprenants Ces m thodes sont explicit es dans la sous partie suivante Ill 1 2 La mise en activit des l ves v Description Apres un Echec total sur le cours magistral je decide cette fois ci de rendre mon cours plus dynamique afin que les l ves deviennent acteurs
26. emps Il faut alterner les activit s et ne pas laisser un l ve travailler devant un cran toute une s quence sinon l attention en est que plus r duite Si je devais faire un rapide bilan je dirais que la s quence utilis e pour faire passer un savoir n est pas la chose primordiale mes yeux rendre l l ve acteur de son apprentissage est bien plus important quelque soit les moyens utilis s Aymeric RAVENET 35 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon V CONCLUSION Je me suis efforc dans ce m moire de montrer l int r t que pouvait avoir un cours attrayant dans l enseignement des sciences physiques dans une classe de seconde Pour motiver mes l ves j ai essay de susciter leur curiosit en gardant un contact direct avec la r alit en utilisant des moyens de communications modernes D apr s l int r t des l ves port s sur ces tentatives p dagogiques je peux tirer un bilan positif de mon enseignement Cependant il faut relativiser car il est vrai que tous les chapitres n offrent pas la possibilit de travailler en sous groupes en atelier ou bien encore sur ordinateur De m me la forte h t rog n it de ma classe est souvent un obstacle au bon d roulement des diverses activit s L interrogation crite portant sur le principe d inertie m a permis de constater que certains l ves malgr leur d vouement et leur motivation durant la s quence en sous groupes n ont pas atteint d
27. es notes satisfaisantes Je pense donc que si la motivation en classe est une condition indispensable l apprentissage et la r ussite elle n est s rement pas suffisante Aymeric RAVENET 36 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon E PE P Ge voudrais exprimer ma sinc re gratitude Ma Gouthiare formateur L SUFISM Geo auia reconnaissant envers Ma Dagel professeur de Dciencea Phyaiquea au lyc e s ances de travail Aymeric RAVENET 37 37 16 03 2005 Questionnaire d orientation Annexe N 1 Devoir Maison Annexe N 2 TP Spectre d mission et d absorption Annexe N 3 Disposition de la classe Annexe N 4 Questionnaire TP tournant Annexe N 5 Questionnaire S ance en sous groupes Annexe N 6 Questionnaire Communication Annexe N 7 TP Gravitation Universelle Annexe N 8 Questionnaire S ance informatique Annexe N 9 Questionnaire Bilan Annexe N 10 Bibliographie uestionnaire sur La motivation et L orientation gt R pondre aux questions en cochant la case appropri e Question N 1 Pourquoi as tu choisis l option Sciences Economiques et Sociales Je ne sais pas LJ J ai pris cette option car j aime bien l conomie L Je ne voulais surtout pas choisir MPI L Autres LT pr cisez Question N 2 Aimes tu les sciences physiques Oui U Non U Pourquoi Question N 4 Est ce que tu t ennuies en cours de sciences
28. ger la classe La correction des exercices se fera la s ance suivante v Analyse et r action des l ves Si au premier abord j ai eu l impression d atteindre mon objectif et de combler le manque de connaissance le verdict lors d un devoir maison r alis pendant les vacances de No l voir Annexe N 2 m a fait comprendre que cette impression est fausse et que l objectif fix nest pas atteint La raison de cet chec r side dans le fait que l on r p te le m me sch ma celui qui a conduit les l ves dans la situation dans laquelle ils sont actuellement l chec Dans cette pratique de cours je suis parti du principe que les apprenants ne peuvent pas et ne doivent pas interagir avec le savoir On ne tient pas r ellement compte de leurs aptitudes et de leurs connaissances et encore moins de leurs questions et de leurs difficult s De plus on n a pas cherch savoir comment fonctionnent les l ves En grande partie ce ne sont pas des th oriciens les accabler de formules aussi claires et pr cises soient elles n est donc pas une solution envisageable long terme Pour la m me raison il faut reconna tre que les cours trop longs ou trop complexes par leur contenu et par les concepts qui y sont d velopp s sont rebutants pour eux Beaucoup d l ves en fin d heure m ont dit qu ils avaient trouv le cours trop long et trop difficile assimiler beaucoup d entre eux soufflaient de lassitude au bout d une d
29. harge gale 2 56 10 C Le cort ge lectronique comporte 18 lectrons 1 D terminer le num ro atomique Z et le nombre de nucl ons A du noyau 2 S agit il d un noyau ou d un ion Justifier et compl ter Donn es La charge l mentaire est e 16 10 C m 1 67 10 27 Kg TP N 4 Spectres d mission et d absorption Objectif Comment obtenir un spectre Quelles sont les diff rents types de spectres Quelles sont les informations apport es par un spectre gt Atelier N 1 dur e 15 mn Influence de la temp rature du filament sur le spectre de la lumi re mise par une lampe incandescence de projecteur On dispose d un projecteur de diapositives et d une fente R gler l objectif pour avoir une image nette de la fente sur l cran Placer devant l objectif un r seau de 530 traits par mm mont sur support Les traits sont parall les la fente c est dire verticaux Faire varier la tension d livr e par l alternostat qui alimente le projecteur Ne jamais d passer 180 V Questions a Que constatez vous au niveau du spectre observ lorsque la tension d alimentation diminue b Quelle est alors l influence de la temp rature du filament sur la composition spectrale de la lumi re mise gt Atelier N 2 dur e 15 mn Etude d un spectre de raies d mission l aide d une lampe vapeur de mercure On analyse la lumi re mise par une lampe vapeur de mercure
30. ication toutes les informations que l on y trouve ne sont pas forc ment vraies J ai pu remarquer une modification du comportement de mes l ves par le biais de cette m thode p dagogique En effet l l ve a plus de facilit exprimer et mettre en valeur sa singularit face au professeur et au deuxi me bin me On pourrait dire que l l ve acquiert une certaine libert motionnelle qui va induire Aymeric RAVENET 271 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon chez lui une plus grande motivation voir Annexe N 9 Ainsi des l ves r serv s peuvent se r v ler et s exprimer pour la premi re fois Ceux qui devant la classe n osaient pas parler se livrent sans probl me et se d bloquent devant l cran car ils n ont plus peur des critiques de l ensemble de la classe Lorsqu un l ve se trouve devant un cran d ordinateur il n est plus du tout dans les m mes conditions psychologiques que lorsqu il se trouve face un cahier d exercice ou une page blanche En effet ces deux derniers objets ont une connotation n gative chez lui car il ne les utilise g n ralement pour des activit s qui concernent l cole on comprendra ais ment que le lyc e n est pas l id al de vie d un adolescent Tandis que pour l informatique c est rigoureusement le contraire Soit le jeune n a jamais utilis l ordinateur et il est tr s attir par cet objet nouveau soit il en poss de un g n ralement pour jouer o
31. iel Interactive mais aussi de r fl chir aux conditions de lancement d un satellite partir de simulations Le TP poss de deux grandes parties gt La premi re s appuie sur l utilisation d Internet pour chercher et retenir l information qui nous int resse Dans le TP l introduction est faite par un extrait de bande dessin e L onard permettant l l ve de se familiariser plus facilement avec le sujet Celui ci pr sente deux apprentis astronautes Disciple et L onard au cours d un bapt me lunaire dont l un se demande comment se fait il qu il peut sauter plus haut sur la lune que sur Terre A partir de cette constatation les l ves doivent r pondre des questions en utilisant les ressources disponibles sur Internet gt La deuxi me partie du TP est sur l utilisation d un logiciel informatique de physique Interactive permettant de simuler diff rentes situations sur la gravitation universelle Les l ves ont des consignes bien pr cises sur le mode d emploi du logiciel ils peuvent ainsi travailler en autonomie Au d but de l activit il est demand l l ve d observer l action de la Terre sur un objet plac dans son voisinage en appliquant diff rentes masses sur l objet et sur la Terre Ensuite l l ve communique une vitesse l objet et observe ce qui se passe en faisant varier sa norme Enfin l l ve essaye de satelliser l objet Au fur et mesure de l avancement du TP l l ve est amen
32. is Mes questions sont nombreuses Et ce que travailler en groupe avec l id e que les meilleurs aident les plus faibles est motivant Est ce plus b n fique Est ce que les l ves vont assimiler plus vite les connaissances qu avec une m thode plus individuelle v D roulement en classe gt Avant l entr e des l ves tout le mat riel utilis est v rifi afin de ne pas compromettre le bon d roulement du TP En effet si lors du TP tournant un appareil ne fonctionne pas toute la s ance choue Il est donc tr s important de tester la s ance avant d autant qu aujourd hui on utilise des lampes vapeur de mercure et de sodium qu il faut manipuler avec pr caution Chaque atelier est num rot pour que les l ves ne perdent pas de temps chaque transition Lorsque les l ves rentrent en classe je leur explique sans attendre l objectif du TP les consignes de s curit et enfin je leur explique la fa on de travailler lors d un TP de ce genre Je leur dis qu ils ne doivent passer plus de 15 minutes sur chaque atelier Une fois l atelier r alis on remet en ordre le mat riel et l on attend le signal du professeur pour changer d atelier Le groupe de l atelier 1 passe au 2 le 2 au 3 et le 5 au 1 Animer une s ance de TP tournant n est pas ais car il faut r pondre aux questions de chaque groupe v rifier le montage si il y a un probl me veiller ce qu aucun l ve n ait l id e d teindre les lampes vape
33. ivants Aymeric RAVENET 3 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Effectif en fonction de l orientation Effectif gi re ES m1 re STT 01 re S 01 re L wBEP En analysant ce graphique je me suis vite rendu compte qu il serait difficile d int resser une telle classe gt De plus ces l ves sont en difficult en sciences depuis leurs ann es de coll ge Certains ont m me choisi l option SES non par attrait pour les mati res conomiques et sociales mais par rejet des mati res scientifiques d de grosses lacunes en math matiques et en sciences physiques voir Annexe N 1 Il s agit d une orientation par d faut Ces deux constats m ont amen me demander comment je pouvais motiver ces l ves afin de leur permettre d am liorer leurs r sultats En effet il y a un lien vident entre l apprentissage d une mati re et la motivation que l on prouve pour celle ci Il est plus motivant d tre acteur que spectateur dans un cours et mon principal objectif est de rendre mes cours le plus attrayant possible afin que chaque l ve puisse s panouir et se reconna tre dans une mati re qui est priori sans int r t pour eux Mon tude est compos e de trois grandes parties Aymeric RAVENET 4 137 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Dans un premier temps je fixe les limites du probl me apr s avoir tent de d finir ce qu est la motivation et avoi
34. la suite du TP Pendant une heure et demie les leves vont approfondir leur connaissance apprendre chercher des informations sur Internet et utiliser un logiciel de physique Interactive pour illustrer des nouvelles notions v Analyse et r action des l ves Ce nouveau moyen de communication qui se d veloppe exponentiellement ces derni res ann es constitue une v ritable r volution dans le domaine de l ducation Son int r t en mati re d enseignement r side dans le fait qu il permet une ouverture facile du milieu classe vers le monde ext rieur Cela permet d augmenter la motivation des l ves gr ce l attrait naturel que suscite ce nouveau moyen de communication Une recherche sur Internet sera plus motivante qu une recherche sur des livres dans une biblioth que ou au CDI La s ance a t dynamique en partie en raison de l attrait du support multim dia Les l ves se sont montr s attentifs lors des explications donn es et ils ont bien appliqu les consignes Ils ont r alis un travail relativement autonome c est dire que je ne suis pas souvent intervenu Cependant le probl me se pose quant la quantit et la qualit des informations Je dois veiller ce que mes l ves restent concentr s sur leur travail et ne se laissent pas distraire par une avalanche d informations De plus je dois m assurer de la qualit des informations du au fait que le WEB est un espace de libre commun
35. ne s agit pas pour moi d analyser ici les moyens psychologiques et psychotechniques permettant de susciter chez l l ve un d sir d apprendre En ce sens que je ne parlerais pas de l importance du regard des louanges des strokes permettant l enfant d exister au sein d un groupe et de s identifier Ces aspects ne seront pas abord s dans ce qui suit Mon m moire porte davantage sur la fa on de motiver les l ves en rendant un cours ludique tout en restant dans l optique d une discipline s rieuse Ma didactique attrayante ma fa on amusante de pr senter les choses ma fa on agr able et vivante d animer les cours peuvent participer grandement susciter chez l l ve ces plaisirs l L un de mes objectifs premier est de rendre le cours de sciences physiques agr able car rien n est pire pour un professeur que de voir arriver ses l ves reculons Est il plus motivant pour les l ves de travailler de fa on traditionnelle avec un cours magistral ou de fa on plus ludique et moderne en sous groupe ou en atelier Est il plus motivant de travailler sur livre tableau ou encore sur informatique Aymeric RAVENET 10 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon II COMMENT RENDRE LA DISCIPLINE ATTRAYANTE IIL1 LES SUPPORTS PEDAGOGIQUES IH 1 1 Un cours traditionnel le cours magistral v Description Ma premi re tentative p dagogique correspond au cours traditionnel autrement appel
36. nion 14 23 14 Dans cette s quence la grande majorit des leves ont t satisfait cependant je constate une augmentation de la tranche ennuyeux Aymeric RAVENET 33 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Pour ces l ves les raisons sont les suivantes Question N 3 14 35 14 14 23 B travail en sous groupes plus attrayant B facilite la compr hension Oles plus forts aident les plus faibles Dse sentir rabaiss E ne se sent pas accept au sein du groupe Le travail en sous groupes offre un aspect motivant de l apprentissage condition d en respecter quelques r gles IV 2 SUPPORT VISUEL Pour avoir l opinion de mes l ves sur la s ance int grant l outil informatique je leur ai donn la question N 4 de l annexe N 9 Question N 4 tr s motivant m motivant O normal O ennuyeux W sans opinion Les r ponses sont les suivantes Aymeric RAVENET 34 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Pour 57 des l ves le TP int grant l informatique est motivant Question N 4 Pour ces l ves les raisons sont les suivantes E l ordinateur est un outil attrayant mon se sent moins surveill Don se fatigue plus vite Don se d concentre plus facilement m on retient plus facilement L informatique est un outil appr ci par les l ves condition de ne pas en faire trop longt
37. nition pour bien comprendre les enjeux du probl me Il existe deux types de motivation gt La motivation extrinseque Elle est provoqu e par une force ext rieure l apprenant c est dire lorsqu elle est obtenue par la promesse d une r compense ou par la crainte de sanction Dans le cas de mes l ves de seconde cette forme de motivation ne peut tre v ritablement efficace car la mati re enseign e est d importance secondaire pour le passage dans la classe sup rieure pour 80 des l ves Le poids des notes ne suffit pas les motiver De plus ces l ves ont entre 15 et 18 ans donc la menace d une sanction n a pas le m me impact que sur des l ves plus jeunes Aymeric RAVENET 6 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon gt La motivation intrins que La motivation est dite intrins que lorsqu elle d pend de l apprenant lui m me L apprenant se fixe ses propres objectifs construit ses attentes Le renforcement de sa motivation est obtenu par l atteinte de ses objectifs C est dans ce sens que je souhaite aller c est dire que je veux tenter de motiver les l ves gratuitement gr ce mon travail en leur proposant tout un ensemble de m thodes et de supports p dagogiques afin que chaque l ve puisse d finir ses attentes augmenter sa curiosit et son d sir d apprendre Motiver les l ves consiste donc donner du sens leur apprentissage en rendant le cours de sciences physiques viva
38. nt vari gr ce des exemples concrets des illustrations et diff rentes fa ons d enseigner pour redonner chacun le go t du travail IL2 DOIT ON ETRE MOTIVE POUR APPRENDRE En fait il semble tout fait logique de r pondre positivement la question pos e Il parait difficile d apprendre sans tre motiv La comparaison qu emploie Philippe Meirieu pour d crire un tel tat est tr s juste c est comme donn boire un cheval qui n a pas soif L l ve a besoin d tre motiv ou pouss par une force ext rieure afin d accomplir un travail demand Cette motivation peut se manifester de diff rentes mani res Tout d abord par le plaisir de r ussir et de se satisfaire tre fier de ce qui est accompli mais aussi pour le plaisir d tre reconnu car l l ve a besoin du regard des autres pour se d velopper et grandir La motivation peut se traduire par le plaisir d apprendre de d couvrir et de cr er l l ve cherche alors enrichir son d veloppement personnel Tous ces plaisirs sont r els et sont des l ments fondamentaux de l essence m me de la vie Aymeric RAVENET 7 137 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Donc pour r pondre la question il me semble indispensable d tre motiv C est dire avoir envie de pour apprendre Je suis convaincu que si un l ve apprend c est parce que d une certaine mani re il prouve du plaisir le faire Inversement si un l
39. passera t il si l objet est lanc du m me endroit avec une vitesse V sup rieure V R pondre qualitativement en faisant des figures puis effectuer les simulations pour v rifier vos pr visions gt Est il possible de satelliser l objet sur une trajectoire circulaire gt Comment volue la vitesse d un satellite lorsque son altitude augmente Remarque Peut on satelliser un objet en le lan ant depuis la surface de la Terre Comment faire Questionnaire sur la s ance avec L ordinateur Votre Av s m int resse gt R pondre aux questions Question N 1 Aimes tu travailler avec un ordinateur Pourquoi Question N 2 Pr f res tu une recherche documentaire sur Internet ou au CDI Pourquoi Question N 3 Le logiciel INTERACTIVE permet il de comprendre ais ment la Gravitation Universelle Question N 4 Est ce qu un TP assist par ordinateur est plus motivant q un TP traditionnel Pourquoi Question N 5 Te sens tu plus alaise devant une feuille ou devant un cran d ordinateur Explique ANNEXE 10 Questionnaire bilan Votre Av s m int resse gt R pondre aux questions Question N 1 Dune mani re g n rale avez vous trouv le cours magistral portant sur la structure de l atome CT ennuyeux O normal O tres motivant motivant L sans opinion Pourquoi Question N 2 Dune mani re g n rale avez vous trouv le TP tournant portant sur les spectres
40. r soulign son utilit au sein de l enseignement Ensuite il s agit d exposer de d crire et d analyser les diverses m thodes et les supports p dagogiques utilis s afin d augmenter la motivation de chaque l ve En fin en troisi me partie j effectue une analyse et un bilan du probl me Aymeric RAVENET 5 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Il LA PROBLEMATIQUE IL1 QU EST CE QUE LA MOTIVATION Il semble que pour provoquer la motivation chez les l ves il faut d abord savoir exactement en quoi consiste le fait d tre motiv ou d motiv La motivation selon Jean Piaget psychologue Suisse c est l nerg tique des conduites c est dire que la motivation correspond ce que l on veut faire en opposition la comp tence qui elle correspond ce que l on sait faire Ceci veut dire que les l ves de seconde non destin s une carri re scientifique sont parfaitement capables d obtenir de bons r sultats en sciences physiques mais qu ils ont fait le choix de ne pas le faire car rien ne les pousse encourage pour le faire Une des questions exprim e fr quemment en cours par les l ves est A quoi a sert ce qu on est en train de faire En fait tre motiv c est avoir envie de La motivation est habituellement d finie comme l ensemble des facteurs extrins ques et intrins ques qui d terminent un acte une conduite Il me semble indispensable d expliciter cette d fi
41. re autres comme connaissances et savoir faire exigibles en sciences physiques tre capable d effectuer une recherche documentaire et critique sur un c d rom ou sur internet Int grer l outil informatique dans les moyens de l enseignement des sciences physiques me semble tre une n cessit afin de rendre les s ances plus attrayantes en relation avec leur vie quotidienne et surtout viter l exclusion de ceux qui ne sauraient ou ne pourraient pas ma triser ce nouvel outil de travail et de communication que sont d j l informatique et le multim dia de mani re plus g n rale IL2 2 L informatique comme outil p dagogique v Description En d but d ann e convaincu de l utilit d employer l informatique je me suis demand quelles taient les possibilit s d int gration de celui ci afin de susciter chez l l ve la motivation et le plaisir d apprendre Pour r pondre aux attentes de mes l ves il me fallait trouver une activit faisant intervenir l informatique sous deux formes Tout d abord utiliser l informatique pour communiquer gr ce Internet mais aussi utiliser l informatique pour d velopper le travail autonome de l l ve Le TP s intitule La gravitation Universelle voir Annexe N 8 l objectif est de faire comprendre aux l ves comment agit la gravitation universelle partir Aymeric RAVENET 23131 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon d exemples simul s avec le logic
42. re choisir Temps un compteur de temps pour l objet s lectionn s affiche Ex cuter et mesurer le temps de chute t R initialiser et donner une autre masse l objet par exemple 0 5 kg sans changer sa taille ni sa position mesurer alors le temps de chute tz gt La masse de l objet intervient elle dans sa dur e de chute gt La masse de la Terre intervient elle Imaginer une simulation la d crire donner son r sultat et conclure II Lancement d un projectile gt R initialiser et cr er sur l cran la situation suivante V 1 Ancrer la Terre S lectionner l objet en cliquant dessus et lui communiquer une vitesse V pour cela cliquer sur le centre de l objet et tirer en maintenant cliqu de mani re obtenir la vitesse d sir e elle appara t sous forme d un vecteur V bleu 2 Lancer l objet vers la droite avec une faible vitesse puis avec des vitesses de plus en plus lev es gt D crire les trajectoires obtenues 3 Lancer l objet vers le haut d abord avec une vitesse faible puis avec des vitesses de plus en plus lev es gt Conclure IV Satellisation L objet est maintenant lanc perpendiculairement au rayon TO la vitesse V pas trop lev e depuis un point situ une distance TO de plusieurs milliers de km du centre T de la Terre voir figure V gt Cr er et Ex cuter la simulation gt Quel est le mouvement de l objet gt Que se
43. sposition de la classe et de mettre les tables de mani re ce que les l ves soient regroup s par quatre L objectif de la s ance est de rendre la r alisation d exercices plus motivante dans le sens o les l ves se retrouvent dans une configuration inattendue en travaillant en sous groupes voir Annexe N 4 Mon premier travail correspond la r partition des l ves au sein d un m me groupe apr s quelques minutes de r flexion je d cide de mettre deux bons l ves avec deux autres l ves en difficult afin que les meilleurs aident les plus faibles v Mes attentes face cette activit gt En ce qui concerne le TP atelier j attends beaucoup de cette nouvelle initiative M me si les travaux pratiques traditionnels restent en g n ral bien per us par les l ves il n est pas rare de voir des l ves compl tement amorphes au bout d une heure de cours Je veux donc me rendre compte si un TP tournant permet aux l ves de s investir davantage dans le travail r aliser que lors d un TP traditionnel Il me semble important aussi d analyser leur comportement et de voir si ils prennent plaisir travailler gt En ce qui concerne le travail en sous groupes je suis curieux de voir comment les l ves vont r agir face la modification de la classe mais aussi sur le Aymeric RAVENET 15 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon fait de travailler avec des camarades avec qui ils ne travaillent jama
44. stalle et avec elle son lot de d cibels M me si ils avaient t test s avant la s ance je constate que certains points des ateliers ne sont pas compris par les l ves ce qui a pour cons quence une vague de questions auxquelles je ne suis pas toujours en mesure de r pondre car le professeur doit tre partout la fois L atelier prend du retard et devient infaisable ce qui entra ne une d concentration et une baisse de la motivation En demandant aux l ves leur avis sur la s ance par le biais d un questionnaire voir Annexe N 5 je remarque que la s ance a t appr ci e qu ils ont pris plaisir travailler et leur motivation tait importante Je peux donc dire que l objectif est atteint toutefois si j avais la refaire je tacherai de pr parer mes groupes en avance et rendre les ateliers un peu plus compr hensibles gt L analyse de la s ance de cours sur les exercices d applications du principe d inertie se rapproche fortement de l analyse faite sur le TP tournant Ici je m attarderai davantage sur le point cl de la s ance les sous groupes Tout d abord int ressons nous aux r sultats positifs Mon premier objectif est d veiller leur curiosit d s l entr e en classe ce qui a parfaitement fonctionn puisque les l ves en rang dans le couloir penchaient la t te pour regarder la composition des groupes crite au tableau Deuxi me objectif ne pas perdre de temps lors de l installation en cl
45. tains l ves se sont donc retrouv s devant une classe vide pensant que j tais absent et ce malgr les explications et les rappels de changement de salle que j avais donn une semaine auparavant Cette salle est compos e de dix postes d ordinateur tous reli s Internet et tous reli s une imprimante principale La sonnerie retentit les l ves attendent sagement de rentrer dans cette nouvelle salle Leurs attitudes r v lent leur excitation l id e de faire de l ordinateur Les l ves se sont install s en bin me par affinit s sur chaque poste pr ts commencer le TP Avant de commencer l activit je leur donne clairement les consignes suivre C est un TP sur ordinateur il s agit donc d un mat riel co teux donc il ne faut pas s acharner sur les touches du clavier Dans la premiere partie on utilise Internet librement donc celui qui consiste un site autre que p dagogique sera s v rement puni on n est pas l pour s amuser II faut lire attentivement les consignes crites sur le protocole afin de ne pas rester bloqu et perdre du temps Un compte rendu de la s ance sera demand la fin du TP C est un travail autonome autrement dit je suis l uniquement en cas de probl me Aymeric RAVENET 26 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Enfin chaque fin de partie un bilan collectif sera r alis pour poursuivre dans les meilleurs conditions
46. u pour se divertir et les repr sentations qu il en a ne seront pas un obstacle psychologique son apprentissage De plus l informatique apporte un aspect ludique l apprentissage L l ve aura la possibilit de cliquer sur des boutons voir d filer des textes et des images manipuler la souris voir les exercices etc Tout ceci est un ensemble de choses qui rend le travail demand plus ludique Ce dernier rev t alors une approche plus attrayante car plus proche de leurs centres d int r ts ce qui induit chez eux une certaine motivation Il est vident que l informatique n est pas une solution miracle c est tout simplement un outil nouveau pour l enseignement du professeur Il serait totalement absurde de nier les inconv nients de ce nouvel outil Lors du d roulement de la s ance certaines choses n ont pas tr s bien fonctionn Tout d abord le changement de salle n est pas tr s b n fique pour les l ves car ils perdent leurs rep res de plus certains de mes l ves sont arriv s en retard Aymeric RAVENET 28 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon car ils ne se souvenaient plus du changement de salle malgr les indications donn es la semaine auparavant En cons quence le cours a t perturb par 2 ou 3 individus peu consciencieux Malheureusement ce genre de probl me est in vitable moins d tre d s le d but d ann e dans une salle quip e informatique Ensuite les ordinateurs sont
47. upe J cris au tableau les exercices faire pendant la s ance Animer une s ance en sous groupe n est pas une mince affaire il faut tre disponible chaque instant vigilant l entente au sein d un groupe avoir en t te la notion d quit ne pas n gliger un groupe par rapport un autre et veiller garder un niveau sonore acceptable v Analyse et r action des l ves gt La s ance de TP tournant vient de se terminer deux sentiments s emparent de moi tout d abord le plaisir j ai pris davantage de plaisir r aliser un TP tournant m me si cela demande beaucoup plus d nergie que d animer un TP traditionnel puis la satisfaction contrairement au cours magistral je suis satisfait de ma s ance et surtout de l attitude de mes l ves Aymeric RAVENET 17 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon Si on me pose la question directement apr s cette s ance Est ce que la s ance est une r ussite 100 je r pondrai OUI mais essayons d analyser a avec plus de recul Le fait que les l ves se retrouvent dans une situation inhabituelle augmente sans aucun doute leur curiosit Qu est ce que l on va faire aujourd hui Pourquoi y a t il des ateliers Les l ves n ont pas ce moment la l esprit contradictoire bien au contraire ils s ouvrent la s ance car ils ont envie de savoir ce qui s y cache En regardant mes l ves travailler j ai senti qu ils prenaient
48. ur Durant une heure et demie les l ves vont effectuer les cinq ateliers r pondre aux questions sur leur compte rendu qui est ramass la fin de la s ance et faire les manipulations A la fin du cours un bilan de 10 minutes est r alis pour une mise au point le TP est repris le lendemain en classe enti re pour un approfondissement Aymeric RAVENET 16 37 16 03 2005 Lyc e Joseph FOURIER IUFM de Dijon gt Avant l entr e des l ves je dispose les tables de mani re ce que les l ves se retrouvent par quatre 2 face face Dans le couloir j aper ois un de mes l ves un peu en avance j en profite pour lui demander de m aider finir d installer la nouvelle disposition de la classe La sonnerie retentit mes l ves se rangent 2 par 2 dans le couloir pendant que je marque au tableau la composition de chaque groupe ce moment l la curiosit des l ves se r v lent et de plus en plus de t te se penchent pour apercevoir leur nom sur le tableau cet instant mes secondes se demandent quelle sauce ils vont tre mang s Une fois les noms affich s je leur dis de rentrer en regardant dans quel groupe ils se trouvent et de se placer correctement en silence D s que le calme est obtenu je leur explique les consignes de la s ance en leur disant qu aujourd hui les meilleurs aident les plus faibles et que lors des corrections d exercices ils changeront leur feuilles avec celle du voisin au sein d un m me gro
49. ve ne veut pas ou n arrive pas apprendre c est qu il na pas su y prendre du plaisir Aussi avant de passer une tude particuli re de ma mati re les sciences physiques il me semble important de rep rer les origines de la d motivation chez certains l ves IL3 LES ORIGINES DE LA DEMOTIVATION Un l ve construit jour apr s jour sa motivation et son d sir d apprendre mais il peut malheureusement construire de la m me mani re sa d motivation M me si il ne se l ve pas un matin en se disant Tiens Maintenant je ne serai plus jamais motiv l cole Cet tat d esprit peut se d velopper petit petit dans la t te de l enfant cause de divers v nements pass s La perception qu a l l ve de ses possibilit s de ses comp tences de son intelligence peut tre pr cise ou compl tement floue Elle peut avoir t tronqu e par des messages inhibiteurs plus ou moins explicites re us depuis toujours par exemple tu ne r ussiras pas ou tu n es pas capable nous ne sommes pas dou s en maths et en sciences physiques dans la famille L l ve peut croire galement que son intelligence lui a t attribu e une fois pour toutes la naissance et qu elle ne peut se d velopper il peut croire que l on ne peut pas devenir plus intelligent Il peut donc penser que ses checs pass s sont tout fait normaux et qu il est galement normal qu ils se p rennisent et se reproduisent Ces
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