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Introduction - Education and Advanced Learning

1. INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e INTRODUCTION G N RALE 1 LES FINALIT S DE L DUCATION L ducation vise pr parer l apprenante ou l apprenant devenir une citoyenne ou un citoyen autonome engag et responsable en lui donnant une formation de qualit Par cons quent l ducation doit favoriser le d veloppement harmonieux de la personne dans ses dimensions intellectuelle physique affective sociale culturelle et morale L ducation ne rel ve pas uniquement des institutions scolaires c est en fait une responsabilit que partagent l cole la famille les amis et la communaut Bien entendu l cole demeure une des pierres angulaires du syst me ducatif car c est elle que revient le r le d assurer une formation g n rale de base accessible tous 2 LA CULTURE SCIENTIFIQUE page 0 02 Au d but du XXIe si cle le champ des connaissances scientifiques continue de s largir et d voluer un rythme acc l r Personne ne peut pr dire avec certitude quelles seront les nouvelles d couvertes inventions et technologies qui modifieront le mode de vie des soci t s canadienne et mondiale Puisqu il faut pr parer nos enfants pour le monde de demain il appara t imp ratif de s interroger sur quelle doit tre leur formation de base en sciences de la nature Des ducatrices et ducateurs des quatre coins du
2. E l obtention d une r ponse E les sciences titre d exploration et d exp rience E la livraison de r ponses aux questions sur des connaissances scientifiques E l analyse et la synth se des donn es justifier une conclusion d triment du nombre de recherches ou d exp riences E a conclusion d une tude scientifique aussit t que les r sultats d une exp rience sont obtenus E a gestion du mat riel et de l quipement E a communication des id es et des conclusions de l l ve l enseignante ou l enseignant seulement individuellement ou collectivement sans affirmer ni E l tude d une grande quantit de connaissances au Privil gier plut t E les activit s de recherche et d analyse li es des questions scientifiques E a recherche ou l exp rience effectu e sur une p riode de temps prolong e E l application des habilet s scientifiques dans un contexte r el E l application de multiples habilet s int gr es faisant appel la manipulation la cognition et le traitement E l exploitation des donn es et des strat gies pour d velopper ou r viser une explication E les sciences titre d argument et d explication E a communication d explications scientifiques E l analyse et la synth se fr quente de donn es par des groupes d l ves apr s qu ils ont affirm et justifi leurs conclusions de nombreuses recherches et exp riences pour d velopper une compr hension
3. Cr ation d un prototype page 0 10 INTRODUCTION G N RALE DRE LU 6 ann e L valuation d un produit de consommation est une autre fa on d amorcer le processus de design en faisant abstraction de la fabrication il s agit alors d valuer ce que d autres ont d j produit voir la figure 7 d termination d un d fi tel que Quelle sorte de d tergent devrais je acheter d termination de crit res d valuation par exemple le prix la composition chimique le pouvoir nettoyant etc Le choix d une m thode remue m ninges et valuation des suggestions par exemple A valuer soi m me diverses marques du m me produit B mener un sondage consulter des sources d information etc La s lection et la r flexion s lection du meilleur produit et justification 9 r flexion sur le plan et sur la m thode employ e d termination de questions de probl mes et d enjeux nouveaux gt 1 Les crit res le d termin s au d but A n cessaires tout au long SCIENTIFIQUE ETUDE La mise l essai en fonction des crit res pr d termin s 9 selon le choix de la m thode par selon le plan par exemple exemple A tester les produits en laboratoire A plan
4. valuation des r percussions actuelles valuation des r percussions possibles x G G D A 6 88 8 F O S lection de la meilleure option possible la d cision Implantation de la d cision A SES A Fig 8 tapes du processus de prise de d cisions li es aux enjeux STSE page 0 13 Sciences de la nature 6 ann e Les connaissances scientifiques essentielles page 0 14 INTRODUCTION G N RALE Le contenu notionnel des sciences comprend notamment des th ories des mod les des concepts des principes et des faits essentiels la compr hension des sciences de la vie des sciences physiques et des sciences de la Terre et de l espace Les sciences de la vie se pr occupent de la croissance et des interactions des tres vivants dans leur environnement de fa on refl ter leur caract re unique leur diversit leur continuit g n tique et leur nature changeante Les sciences de la vie comprennent l tude des organismes dont les humains des cosyst mes de la biodiversit de la cellule de la biochimie et de la biotechnologie Les sciences chimiques et physiqu
5. Portent ils la m me combinaison tous les jours Enfin 0 Discuter avec les l ves des questions suivantes Pourquoi appelle t on les dispositifs d un vaisseau spatial des technologies et non des d couvertes scientifiques Quels besoins humains sont encore difficiles satisfaire dans les missions spatiales La technique coop rative vous a t elle permis de mieux comprendre les technologies qui permettent aux astronautes de survivre en apesanteur Pourquoi Internet tait il une source de renseignements fiables Pourquoi page 4 28 INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e Mode d emploi pour la lecture des strat gies sugg r es Le titre du module correspond au titre du regroupement th matique Toutefois le module traite aussi des habilet s et des attitudes du regroupement 0 Pour chaque RAS il y a un renvoi aux RAG Pour les RAS transversaux il peut aussi y avoir des renvois d autres disciplines ou comp tences L EXPLORATION DU SYSTE Sciences ze la nature SOLAIRE 6 ann e Regroupement 4 6 0 7g communiquer de diverses 6 0 8c reconna tre que la fa ons les m thodes les r sultats les conclusions et les nouvelles connaissances d coula par exemple des pr sentatioy technologie est une de r soudre des prp f mes S besoins des orales crites multim digf KAG A3 8
6. 6 4 02 donner des exemples 6 0 2a se renseigner partir d innovations technologiques qui permettent l astronaute de satisfaire ses besoins Bloc B essentiels dans l espace par exemple des aliments d shydrat s de l oxyg ne embouteill une cabine herm tique atmosph re L l ve sera apte contr l e RAG 81 82 D1 D6 d une vari t de sources par exemple les biblioth ques les magazines les personnes ressources dans sa collectivit les exp riences de plein air les vid ocassettes les c d roms Internet Maths 6 2 1 3 TI 2 2 1 RAG C6 Strat gies d enseignement sugg r es STRAT GIE N 1 En t te 9 A Proposer aux l ves la situation fictive suivante Un avis m t orologique est en vigueur dans votre r gion car on annonce de graves orages accompagn s de vents violents Votre municipalit fait appel vos services pour mettre sur pied un plan de secours Qu allez vous faire Inviter les l ves r soudre ce probl me en tenant compte des besoins fondamentaux des humains B Sur la Terre l humain doit subvenir ses besoins pour survivre Est ce qu un astronaute a les m mes besoins dans l espace Y en a t il d autres Lesquels En qu te A R unir les l ves en petits groupes et leur proposer un projet faisant appel la technique coop rative Jigsaw voir l annexe 1 Inviter les l ves se renseigner afin de savoir commen
7. mes de la mati re la 7 ann e Les habilet s et e 2 les attitudes Des cellules TEEF i Les syst mes 8 ann e transversales de aux syst mes L optique hydrographiques la 8 ann e Les habilet s et les attitudes Les atomes La nature L exploration Secondaire 1 transversales du secondaire 1 La reproduction et les l ments de l lectricit de l Univers Secondaire 2 Les habilet s et les attitudes transversales du secondaire 2 La dynamique d un cosyst me Les r actions chimiques Le mouvement et l automobile La dynamique des ph nom nes m t orologiques Fig 13 Regroupements en sciences de la nature page 0 25 D Sciences de la nature 6 ann e Les pr cisions qui accompagnent les RAS La codification des RAS page 0 26 INTRODUCTION G N RALE Il arrive que l nonc d un RAS transversal ou th matique ne soit pas suffisamment d taill et que des pr cisions suppl mentaires s imposent Un contenu notionnel obligatoire est alors pr c d par la mention entre autres dans le RAS L inclusion d un entre autres ne limite pas l apprentissage ce contenu notionnel mais elle en pr cise le minimum ou le contenu notionnel commun obligatoire d un RAS Par ailleurs la mention par exemple pr cise galement la nature du contenu notionnel et permet l enseignante ou l e
8. s selon l ann e scolaire le regroupement th matique 1 2 3 ou 4 l ordre de pr sentation du RAS cet ordre est facultatif INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e Mode d emploi pour la lecture des RAS th matiques Exemples de RAS th matiques nonc pr c dant _ L l ve sera apte chaque RAS entre autres ce contenu notionnel est obligatoire par exemple ce contenu notionnel est facultatif il est indiqu en italique renvoi aux RAG FE crire divers syst mes de classification utilis s dans la vie de tous les jours et relever des avantages et des inconv nients qui en d coulent par exemple l organisation des num ros de t l phone dans un annuaire des livres dans une biblioth que des articles au supermarch RAG 81 82 51 E2 laborer un syst me pour classer des tres vivants ou des objets en groupes et en sous groupes et en expliquer le raisonnement RAG A1 C2 51 E2 div d invert br s RAG C6 D1 6 1 03 run Vocabulaire appropri son tude de la ersit des tres vivants entre autres le syst me de classification la cl dichotomique les pal ontologues ainsi que les noms des r gnes et des types de vert br s et codification d un RAS th matique 6 1 01 f N ann e ordre de scolaire pr sentation regroupement Mode d emploi pour la lectur
9. ve apprend que certains attributs d objets de substances de mat riaux d organismes et de syst mes demeurent constants au fil du temps tandis que d autres changent Au cours de ses tudes scientifiques l l ve apprend le d roulement de divers processus ainsi que les conditions n cessaires au changement la constance et l quilibre nergie La notion d nergie est un outil conceptuel qui rassemble plusieurs connaissances li es aux ph nom nes naturels aux objets aux substances aux mat riaux et aux processus de changement L nergie qu elle soit transmise ou transform e permet la fois le mouvement et le changement L l ve apprend d crire l nergie par ses effets et ses manifestations et acqu rir au fil du temps un concept de l nergie comme l ment inh rent des interactions des substances des fonctions vitales et du fonctionnement des syst mes page 0 15 Sciences de la nature 6 ann e INTRODUCTION G N RALE 4 DES CONSID RATIONS G N RALES EN SCIENCES La langue Les sciences pour tous L thique page 0 16 De par leur nature les sciences constituent un terrain fertile l apprentissage d une langue seconde ou de la langue maternelle L tude scientifique la r solution de probl mes technologiques et la prise de d cisions STSE par exemple n cessitent des activit s structur es des interactions sociales et de
10. 1 2 2 1 3 Maths 6 2 1 2 2 1 3 RAG RAG C2 Recherche 6 0 se renseigner partir d une vari t de sources par exemple les biblioth ques les magazines les personnes ressources dans sa collectivit les exp riences de plein air les vid ocassettes les c d roms Internet Maths 6 2 1 3 TI 2 2 1 RAG C6 6 0 2b examiner l information pour en d terminer l utilit compte tenu des crit res pr tablis RAG C6 C8 6 0 2c prendre des notes sur un sujet en combinant l information de plus d une source et noter les r f rences bibliographiques de fa on appropri e FL1 CO3 L3 FL2 C 1 C 4 CO1 RAG C6 codification d un RAS transversal 6 0 10 ann e scolaire cat gorie ordre de regroupement pr sentation renvois aux RAG ou aux RAS en e fran ais langue premi re FL1 e fran ais langue seconde FL2 immersion math matiques Maths e technologies de l information TI page 0 27 Sciences de la nature 6 ann e INTRODUCTION G N RALE 8 ORGANISATION G N RALE DU DOCUMENT Contenu d un module th matique page 0 28 Le pr sent document comprend outre la section d Introduction g n rale quatre modules qui correspondent aux quatre regroupements th mes cibl s en 6 ann e La diversit des tres vivants Le vol L lectricit L ex
11. La croissance et 5 LE sn e 2 les attitudes des solides La position et le L air et l eau dans 2 ann e les changements transversales de des liquides mouvement l environnement e chez les animaux la 2 ann e et des gaz Les habilet s et La croissance et Les forces qui e 2 les attitudes Les mat riaux et A Les sols dans 3 ann e les changements attirent ou transversales de les structures l environnement e chez les plantes repoussent la 3 ann e Les habilet s et L s roches 4 ann e les attitudes Le NADItALS Sl La lumi re Le son les min raux transversales de les communaut s Fe e et l rosion la 4 ann e Les habilet s et se z Le maintien Les propri t s et e 2 les attitudes Les forces et les nes 5 ann e d un corps les changements A Le temps qu il fait transversales de machines simples e en bonne sant des substances la 5 ann e Les habilet s et 6 ann e les attitudes La diversit des Le v l L lectricit L exploration du transversales de la 6 ann e Ic nes utilis es dans le Document de mise en uvre pour repr senter les regroupements th matiques en 6 ann e tres vivants syst me solaire Les habilet s et Les interactions La th orie 6 z les attitudes Les forces et La cro te 7 ann e au sein des particulaire transversales de gt les structures terrestre e A cosyst
12. anse 9 LA PLANIFICATION EN SCIENCES En 6 ann e on sugg re d accorder 10 pour cent du temps de la grille horaire l enseignement des sciences de la nature soit 30 minutes par jour ou 180 minutes par cycle de 6 jours Les deux sc narios suivants constituent quelques suggestions pour l organisation du cours Regroupement 1 sc nario 2 sc nario 1 La diversit des tres vivants automne printemps 3 L lectricit printemps automne 4 L exploration du syst me solaire tout au long tout au long de l ann e de l ann e page 0 35 Sciences de la nature 6 ann e INTRODUCTION G N RALE 10 BIBLIOGRAPHIE page 0 36 ALBERTA ALBERTA EDUCATION 1997 Programme de sciences l l mentaire Edmonton Alberta Education AMERICAN ASSOCIATION FOR THE ADVANCEMENT OF SCIENCE 1993 Benchmarks for Science Literacy Project 2061 New York Oxford University Press AMERICAN ASSOCIATION FOR THE ADVANCEMENT OF SCIENCE 1990 Science for All Americans Washington AAAS Publications BYBEE R 1989 Science and Technology Education for the Elementary Years Frameworks for Curriculum and Instruction Rowley Massachusetts The NETWORK CAMPBELL V J LOFSTROM et B JEROME 1997 Decisions Based on Sciences Arlington Virginie National Science Teachers Association CONSEIL DES MINISTRES
13. de l tude scientifique et pour apprendre des attitudes des habilet s et des connaissances scientifiques E l application des r sultats d une exp rience des arguments et des explications scientifiques E a gestion des id es et de l information E la communication ouverte des id es et du travail de l l ve toute la classe Fig 10 Changement de priorit s dans l apprentissage et l enseignement des sciences de la nature Traduction d un extrait du document National Science Education Standards p 113 publi par la National Academy of Sciences page 0 21 D Sciences de la nature 6 ann e INTRODUCTION G N RALE 7 LES R SULTATS D APPRENTISSAGE Les r sultats d apprentissage g n raux RAG page 0 22 L apprentissage des sciences de la nature s articule autour de la notion de r sultats d apprentissage Un r sultat d apprentissage d crit de fa on concise les connaissances les habilet s et les attitudes observables et dans la mesure du possible mesurables qu est cens acqu rir une ou un l ve dans une mati re donn e et au cours d un laps de temps Les r sultats d apprentissage sont toujours exprim s en fonction de ce qu une ou un l ve peut faire ou peut d montrer ne pas confondre avec objectif qui met l accent sur ce que l enseignant ou l enseignante doit faire On distingue deux niveaux de r sultats d apprentiss
14. de la nature Un manuel ressource Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 2000 Cadre manitobain de r sultats d apprentissage en sciences de la nature 5 8 Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 2000 Cadre manitobain de r sultats d apprentissage en sciences de la nature S1 Winnipeg Education et Formation professionnelle Manitoba NATIONAL RESEARCH COUNCIL 1996 National Science Education Standards Washington National Academy of Sciences NATIONAL SCIENCE TEACHERS ASSOCIATION 1992 Scope Sequences and Coordination of Secondary School Science vol 2 Arlington Virginie National Science Teachers Association NATIONAL SCIENCE TEACHERS ASSOCIATION 1993 The Content Core Guide for Curriculum Designers Arlington Virginie National Science Teachers Association NOUVEAU BRUNSWICK TERRE NEUVE ET LABRADOR NOUVELLE COSSE ET LE DU PRINCE EDOUARD MINIST RES DE L DUCATION 1995 Foundation for the Atlantic Canada Science Curriculum Saint Jean Terre Neuve Newfoundland and Labrador Department of Education ONTARIO MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION 1998 Le curriculum de l Ontario de la 1 la 8 ann e Sciences et technologie Toronto Imprimeur de la Reine pour l Ontario ORPWOOD G et J P S
15. interactions Tir de Science and Technology Education for the Elementary Years Frameworks for Curriculum and Instruction par Bybee Rodger W The Network Inc adaptation autoris e page 0 05 Sciences de la nature 6 ann e Les sciences la technologie la soci t et l environnement STSE page 0 06 INTRODUCTION G N RALE Une compr hension des interactions STSE est essentielle la culture scientifique En fait en tudiant le contexte historique l l ve en vient appr cier comment les traditions culturelles et intellectuelles ont influenc les questions et les m thodologies scientifiques et comment en retour les sciences et la technologie ont influenc le domaine plus large des id es De nos jours la majorit des scientifiques travaillent dans le secteur priv Leurs projets sont plus souvent motiv s par les besoins de l entreprise et du milieu sectoriel que par la recherche pure Pourtant plusieurs solutions technologiques donnent lieu des probl mes sociaux et environnementaux L l ve en tant que citoyenne ou citoyen de l avenir doit reconna tre le potentiel que repr sente la culture scientifique pour habiliter les personnes les communaut s et la soci t d mocratique dans son ensemble prendre des d cisions Les connaissances scientifiques sont n cessaires mais elles ne suffisent pas par elles m mes faire compre
16. note ou un commentaire peut servir au testing Les tests permettent de faire un retour sur les apprentissages faits en classe et l enseignant ou l enseignante peut profiter de cette r troaction pour am liorer son enseignement Un test peut servir l valuation diagnostique formative ou sommative Les questions objectives sont des questions qui exigent le choix d une r ponse possible parmi d autres Souvent utilis es en guise d valuation rapide elles peuvent si elles sont bien con ues permettre de sonder les habilet s cognitives de niveau sup rieur INTRODUCTION G N RALE 6 ann e Les exercices de closure comprenant des phrases lacunaires trous et les questions d appariement de vrai ou faux et choix multiples font partie de la cat gorie des questions objectives et sont propos es dans ce document Des questions de ce genre permettent une notation plus objective Les questions d veloppement requi rent des r ponses structur es et crites Elles permettent de mieux valuer la compr hension de concepts ainsi que diverses habilet s cognitives notamment la synth se et l analyse Dans le pr sent document un grand nombre de questions d veloppement se trouvent dans la section En fin et exigent une r flexion de la part de l l ve faisant appel la fois aux nouvelles notions apprises et l ensemble de ses connaissances sur le sujet La repr sentation g
17. notre monde et d expliquer des ph nom nes naturels A2 L l ve sera apte reconna tre que les connaissances scientifiques se fondent sur des donn es des mod les et des explications et voluent la lumi re de nouvelles donn es et de nouvelles conceptualisations A3 L l ve sera apte distinguer de fa on critique les sciences de la technologie en fonction de leurs contextes de leurs buts de leurs m thodes de leurs produits et de leurs valeurs A4 L l ve sera apte identifier et appr cier les contributions qu ont apport es des femmes et des hommes issus de diverses soci t s et cultures la compr hension de notre monde et la r alisation d innovations technologiques A5 L l ve sera apte reconna tre que les sciences et la technologie interagissent et progressent mutuellement B1 L l ve sera apte d crire des innovations scientifiques et technologiques d hier et d aujourd hui et reconna tre leur importance pour les personnes les soci t s et l environnement l chelle locale et mondiale B2 L l ve sera apte reconna tre que les poursuites scientifiques et technologiques ont t et continuent d tre influenc es par les besoins des humains et le contexte social de l poque B3 L l ve sera apte identifier des facteurs qui influent sur la sant et expliquer des liens qui existent entre les habitudes personnelles les choix de style de vie et la sant humaine aux niveaux personn
18. ou pour les valuer Aucune modalit aussi bonne soit elle ne peut permettre d valuer elle seule toute la vaste gamme des connaissances des habilet s et des attitudes en jeu Ces diverses modalit s en conjonction les unes avec les autres permettent d obtenir des donn es pertinentes non seulement sur ce que l l ve a appris mais aussi sur la mani re dont il a appris Voici une br ve description de chacune des modalit s privil gi es et des instruments utilis s pour soutenir cette modalit L observation directe au cours des activit s d apprentissage vise avant tout obtenir des renseignements sur les attitudes de l l ve l gard des sciences sur ses habilet s scienti fiques et technologiques et sur la mani re dont elle ou il travaille en groupe ou seul Ces attitudes et habilet s sont difficiles voire impossibles valuer d une autre fa on Divers types de grille d observation ont t employ s dans ce document Certaines grilles permettent par exemple de noter par un oui ou par un non l atteinte des r sultats d apprentissage d autres comprennent une chelle d appr ciation o les crit res de r ussite d une t che sont d crits de mani re d taill e et pour lesquels on assigne des valeurs num riques d autres encore sont de type anecdotique sur laquelle il est possible de noter de mani re tr s br ve un commentaire Ces diverses grilles d observation n cessitent parfois une analyse u
19. pays ont tent de r pondre cette question et bien d autres dans un document intitul Cadre commun de r sultats d apprentissage en sciences de la nature M 12 Dans un premier temps ces intervenants se sont d abord accord s sur une vision pancanadienne de la culture scientifique Le Cadre commun des r sultats d apprentissage en sciences de la nature M 12 s inspire de la vision que tout l ve du Canada quels que soient son sexe et son origine culturelle aura la possibilit de d velopper une culture scientifique Constitu e d un ensemble volutif d attitudes d habilet s et de connaissances en sciences cette culture permet l l ve de d velopper des aptitudes li es la recherche scientifique de r soudre des probl mes de prendre des d cisions d avoir le go t d apprendre sa vie durant et de maintenir un sens d merveillement du monde qui l entoure Diverses exp riences d apprentissage inspir es de ce Cadre fourniront l l ve de multiples occasions d explorer d analyser d valuer de synth tiser d appr cier et de comprendre les interactions entre les sciences la technologie la soci t et l environnement lesquelles auront des cons quences sur sa vie personnelle sa carri re et son avenir Conseil des ministres de l ducation Canada 1997 INTRODUCTION G N RALE ues 3 LES PRINCIPES DE BASE DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE MANITOBA Le minist re de
20. questionnement l observation l inf rence la pr diction la mesure l hypoth se la classification la conception d exp riences la collecte l analyse et l interpr tation de donn es l l ve doit aussi d velopper des attitudes telles que la curiosit le scepticisme et la cr ativit Ces habilet s et attitudes sont souvent repr sent es comme un cycle qui comporte une phase de questionnement la g n ration d explications possibles et la collecte de donn es afin de d terminer l explication la plus utile et la plus pr cise qui permettra de comprendre le ph nom ne l tude En r gle g n rale de nouvelles questions peuvent surgir pour relancer le cycle voir la figure 5 La question formulation de questions qui m nent l tude scientifique formulation de pr dictions ou d hypoth ses curiosit et ouverture d esprit La conclusion et l application proposition d une r ponse la question initiale laboration de conclusions communication et diffusion des r sultats formulation de nouvelles questions L laboration du plan num ration des tapes suivre pour r pondre la question initiale identification des variables et des facteurs qui ont un impact sur l tude choix du mat riel cr ativit et esprit critique mme mme I 1 1e Les variables ind pendantes 1 le Les variables d pendantes ls Les facteurs consid rer L
21. 2 LI CO8 I 3 L2 P I P 4 PO4 Jf 3 2 2 3 23 RAG C6 En plus 9 Visionner un film populaire tel que La guerre des toiles ou une mission de t l vision telle que Star Trek et inviter les l ves valuer si les situations fictives qui se d roulent dans l espace sont vraisemblables par rapport aux besoins r els des astronautes OU 9 Abord ngavantage avec les l ves les risques d un s jour de log dur e dans un milieu en apesanteur Qu arrive t il aiNquscles des astronautes dans de telles conditions Quels dangers une d ch an squsculaire pose t elle la sant d une personne De quelles fa ons les astronautes sjent ils de contrer les effets n gatifs d un milieu en Strat gies d valuation sugg r es 9 nviter les l ves r diger une s rie de directives pour un astronaute en formation avant son d part dans l espace Les directives doivent faire appel des innovations technologiques et elles doivent porter sur l une des situations suivantes Comment pr parer son d jeuner en apesanteur Comment se pr parer pour dormir en apesanteur Ete e Inviter les l ves cr er un extrait du journal personnel d un astronaute Les l ves doivent mentionner des innovations technologiques qui permettent aux astronautes de subvenir leurs besoins essentiels dans l espace Q va travail des groupes d experts au moyen d une liste d
22. DE L DUCATION CANADA 1996 valuation en sciences Cadre de classification et crit res d valuation Toronto Conseil des ministres de l Education Canada CONSEIL DES MINISTRES DE L DUCATION CANADA 1997 Cadre commun de r sultats d apprentissage en sciences de la nature M 12 Toronto Conseil des ministres de l Education Canada CONSEIL DES SCIENCES DU CANADA 1984 l cole des sciences la jeunesse canadienne face son avenir Rapport 36 Ottawa Approvisionnement et Services Canada CONSEIL SUP RIEUR DE L DUCATION 1990 Am liorer l ducation scientifique sans compromettre l orientation des l ves les sciences de la nature et la math matique au deuxi me cycle du secondaire Sainte Foy Qu bec Conseil sup rieur de l ducation CONSEIL SUP RIEUR DE L DUCATION 1989 L initiation des l ves aux sciences de la nature chez les enfants au primaire Sainte Foy Qu bec Conseil sup rieur de l ducation CORNFIELD R J et autres 1994 Construire la r ussite L valuation comme outil d intervention Montr al Editions de la Cheneli re DEPARTMENT FOR EDUCATION AND THE WELSH OFFICE 1990 Technology in the National Curriculum Londres HMSO DE VECCHI G et A GIORDAN 1988 L enseignement scientifique comment Jaire pour que a marche Nice France Z ditions LAROCHELLE M et J D SAUTELS 1992 Autour de l id e de science itin raires cognitifs d tudi
23. G N RALE Les sciences et la technologie constituent une sph re d activit s humaines et sociales unique ayant une longue histoire tiss e par de nombreux hommes et femmes issus de soci t s diverses Les sciences constituent une fa on de conna tre l Univers et de r pondre des questions sur les ph nom nes qui nous entourent Cette interrogation repose sur la curiosit la cr ativit l imagination l intuition l exploration l observation la capacit de reproduire des exp riences l interpr tation des donn es et les d bats qui en d coulent L activit scientifique comprend la pr diction l interpr tation et l explication de ph nom nes naturels et de conception humaine Bon nombre de personnes expertes en histoire en sociologie et en philosophie des sciences affirment qu il y a plus d une m thode permettant de mener une tude scientifique Elles croient que les sciences reposent sur un ensemble de th ories de connaissances d observations d exp riences d intuitions et de processus ancr s dans le monde physique Les connaissances et les th ories scientifiques sont constamment mises l preuve modifi es et perfectionn es au fur et mesure que de nouvelles connaissances et th ories les pr cisent travers l histoire plusieurs intervenants d origines et de formations diverses ont d battu chaque observation nouvelle et chaque hypoth se remettant ainsi en question des connaissances scientifiques
24. N RALE 6 ann e ode d emploi pour la lecture des strat gies sugg r es Les RAS th matiques et transversaux du bloc sont toujours dispos s en haut sur la largeur des deux pages c te c te Si des pages suppl mentaires sont utilis es pour les strat gies du m me bloc La mati re l ann e scolaire et le num ro du regroupement Un encadr fournit des th matique sont indiqu s en haut de la page La lettre du bloc indique son ordre dans le module Chaque bloc a aussi un titre qui porte sur les notions vis es Les blocs d enseignement sont offerts titre de suggestions Les strat gies d enseignement sugg r es sont dispos es en trois colonnes La section En t te correspond la pr activit Les tapes n cessaires au sein d une section sont indiqu s par des lettres La section En qu te correspond l activit La section En fin correspond la postactivit Dans la pagination le chiffre avant le point indique le num ro du regroupement th matique L ic ne du regroupement th matique page 0 30 les m mes RAS sont indiqu s en haut des pages suivantes pr cisions notionnelles p dagogiques ou autres EEE CREME UT 65 ann e L EXPLORATION DU SYST Regroupement 4 SOLAIRE R sultats d apprentissage sp cifiques pour le bloc d enseignement Les besoins de l astronaute
25. OUQUE 1984 Science Education in Canadian Schools Background Study 52 Ottawa Approvisionnement et Services Canada SUSTAINABILITY MANITOBA 1994 Sustainable Development Strategy for Manitoba Winnipeg Sustainability Manitoba TARDIF Jacques 1992 Pour un enseignement strat gique L apport de la psychologie cognitive Montr al Les Editions Logiques UNESCO 1988 Le d veloppement durable gr ce l ducation relative l environnement Connexion vol 13 n 2 WORLD COMMISSION ON ENVIRONMENT AND DEVELOPMENT 1987 Our Common Future New York Oxford University Press
26. RALE Une culture qui d coule d une formation scientifique doit amener l l ve r pondre des questions dans le cadre d une tude scientifique r soudre des probl mes technologiques et prendre des d cisions voir la figure 4 Bien que les habilet s et les attitudes comprises dans ces processus ne soient pas l apanage exclusif des sciences elles jouent un r le important dans l volution d une compr hension des sciences et dans l application des sciences et de la technologie des situations nouvelles tude scientifique si vite Une r ponse possible L nergie calorifique est transf r e par conduction convection et rayonnement R solution de probl mes technologiques processus de design ralentir le refroidissement de mon caf Une solution possible Le polystyr ne tasse ralentit le refroidissement des liquides chauds Prise de d cisions But Satisfaire sa curiosit Composer avec la vie de Identifier divers points de l gard des v nements et tous les jours les pratiques vue ou perspectives partir des ph nom nes dans le et les besoins des humains de renseignements diff rents monde naturel et fabriqu ou semblables Proc d Que savons nous 7 Comment pouvons nous y Existe t il des solutions de Que voulons nous savoir arriver 7 rechange ou des La solution fonctionnera t cons quences elle Quel est le meilleur cho
27. age au Manitoba les r sultats d apprentissage g n raux appel s plus famili rement les RAG et les r sultats d apprentissage sp cifiques nomm s RAS Les r sultats d apprentissage g n raux sont des nonc s g n raux qui d crivent ce qu un l ve ayant termin sa formation scientifique au primaire l interm diaire et au secondaire est en mesure d accomplir en sciences de la nature Les RAG sont les m mes de la maternelle au secondaire 4 Ils d coulent des cinq principes de base de la culture scientifique voir la figure 11 PRINCIPES DE BASE R SULTATS D APPRENTISSAGE G N RAUX Nature des sciences et de la technologie A ns o as Sciences technologie soci t et environnement STSE Re j 2 Habilet s et attitudes scientifiques et technologiques c1 C2 cs C4 cs C6 c7 C8 Connaissances scientifiques essentielles D1 D2 03 D4 05 D6 Concepts unificateurs E1 E2 E3 E4 Fig 11 Correspondance entre les principes de base et les RAG La figure 12 num re les r sultats d apprentissage g n raux en sciences de 18 nature qui se construisent de la maternelle au secondaire 4 INTRODUCTION G N RALE PP De 6 ann e A1 L l ve sera apte reconna tre la fois les capacit s et les limites des sciences comme moyen de r pondre des questions sur
28. ans la soci t venir Les l ves doivent comprendre que les disciplines scientifiques ne sont pas distinctes les unes des autres et qu en r alit l interdisciplinarit scientifique est la norme plut t que l exception L tude scientifique au sein d une discipline permet d approfondir certaines notions th oriques mais il ne faut pas que cet exercice cr e chez l l ve la fausse impression qu on peut par exemple faire de la biologie sans tenir compte de la chimie ou encore faire de l hydrologie sans toucher la physique Comme l Univers n est pas sectionn en disciplines scientifiques l l ve doit se doter d une culture scientifique qui int gre ses diverses connaissances en un tout coh rent INTRODUCTION G N RALE Sn 6 ann e Les concepts Les concepts unificateurs permettent d tablir des liens l int rieur des disciplines unificateurs scientifiques et entre elles Ce sont des id es cl s qui sous tendent et relient entre elles toutes les connaissances scientifiques De plus les concepts unificateurs s tendent dans des disciplines telles que les math matiques et les sciences humaines Par cons quent les concepts unificateurs aident l l ve construire une compr hension plus globale des sciences et de leur r le dans la soci t Les quatre concepts unificateurs qui suivent ont servi l laboration des programmes d tudes manitobains en sciences de la nature Similarit et div
29. ants et d tudiantes Qu bec Presses de l Universit Laval LEGENDRE Renald 1993 Dictionnaire actuel de l ducation 2 dition Montr al Editions Gu rin INTRODUCTION G N RALE 6 ann e MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1995 Nouvelles directions pour le renouveau de l ducation Les bases de l excellence Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1996 Politique curriculaire pour le programme d immersion fran aise Winnipeg Education et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1996 Les r sultats d apprentissage manitobains en fran ais langue premi re M S4 Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1996 Les r sultats d apprentissage manitoba ins en fran ais langue seconde immersion M S4 Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1997 Liens curriculaires El ments d int gration en salle de classe Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1997 Le succ s la port e de tous les apprenants Winnipeg d
30. compr hension passer d id es concr tes et simples des concepts abstraits passer d une connaissance limit e des sciences une connaissance plus profonde et plus large des sciences et du monde Les applications en contexte passer de contextes locaux et personnels des contextes soci taux et plan taires La consid ration de variables et de perspectives passer d une ou de deux variables ou perspectives simples un grand nombre complexit croissante Le jugement critique passer de jugements simples sur le vrai ou le faux de quelque chose des valuations complexes La prise de d cisions passer de d cisions prises partir de connaissances limit es et avec l aide d une enseignante ou d un enseignant des d cisions bas es sur des recherches approfondies comportant un jugement personnel et prises de fa on ind pendante Traduction Il est essentiel que le public se familiarise avec le concept du d veloppement durable et ses pratiques dans le but de les comprendre Si nous voulons changer notre style de vie nous devons former les g n rations pr sentes et futures et les munir des connaissances n cessaires pour assurer la mise en application du d veloppement durable Sustainability Manitoba 1994 page 0 07 Sciences de la nature 6 ann e Les habilet s et les attitudes scientifiques et technologiques INTRODUCTION G N
31. d cisions d pendent toutes des attitudes Ces attitudes ne s acqui rent pas de la m me fa on que le sont les habilet s et les connaissances Elles consistent en des aspects g n ralis s de conduite appris au moyen de l exemple et renforc s par une r troaction opportune Les attitudes ne sont pas authentiques si l on ne peut les observer que lorsque sugg r es par l enseignante ou l enseignant Elles sont plut t mises en vidence par des manifestations non sollicit es au fil du temps Le foyer l cole la communaut et la soci t en g n ral jouent tous un r le dans le d veloppement continu des attitudes chez les l ves Sciences de la nature INTRODUCTION G N RALE 6 ann e COMMENT ABOROER UN ENJEU STSE 9 61 89 86 8 49 89 89 88 79 99 6 88 89 786 88 8979 64 6 9 89 89 88 89499 998 asie aaaeaii aia iaiia eia a 8 aih ea eiai 99 94 8598 699 ai iade alaia Processus de prise de d cisions et d implantation Processus de prise de d cisions processus de prise de Identification d un enjeu STSE A Formulation d options r H Evaluation des i renseignements al recueillis 1 j A R flexion sur le R flexion sur le x processus de prise de d cisions et d cisions possibles R troaction R troaction gs d implantation F
32. d marche p dagogique leur d roulement n est pas forc ment lin aire et il varie d une ou un l ve l autre Fig 9 Apprentissage de l l ve et d marche p dagogique en trois temps Tir et adapt du Dictionnaire actuel de l ducation 2 d de Renald Legendre page 0 19 Sciences de la nature 6 ann e La promotion de la culture scientifique INTRODUCTION G N RALE Tout en suivant une d marche p dagogique ax e sur l l ve l enseignante ou l enseignant en sciences de la nature doit dans la mesure du possible ne pas perdre de vue son r le dans la promotion de la culture scientifique L enseignante ou l enseignant doit On ne peut rien enseigner autrui On ne peut que l aider d couvrir Galil o Galil e encourager l l ve d velopper un sentiment d merveillement et de curiosit accompagn d un sens critique l gard de l activit scientifique et technologique amener l l ve se servir des sciences et de la technologie pour construire de nouvelles connaissances et r soudre des probl mes lui permettant d am liorer sa qualit de vie et celle des autres pr parer l l ve aborder de fa on critique des enjeux d ordre social conomique thique ou environnemental li s aux sciences offrir l l ve une formation solide en sciences lui offrant la possibilit de poursuivre des tud
33. e des RAS transversaux Exemples de RAS transversaux nonc pr c dant _ L l ve sera apte chaque RAS entre autres ce contenu notionnel est obligatoire renvoi aux RAG par exemple ce contenu notionnel est facultatif il est indiqu en italique cat gorie RAS li l tude scientifique RAS li au processus de design fl chette ce RAS figure aussi au programme de la 5e ann e RAS li la fois l tude scientifique et au processus de design tude scientifique Initiatio 6 0 1a poser des questions pr cises qui m nent une tude scientifique entre autres reformuler des questions de sorte qu elles peuvent tre v rifi es exp rimentalement pr ciser l objet de l tude Maths 6 2 1 1 RAG A1 C2 6 0 1b nommer diverses m thodes permettant de r pondre une uestion pr cise et en choisir une par exemple g n rer des donn es exp rimentales se renseigner partir d une vari t Processus de design 6 0 1c relever des probl mes r soudre par exemple Comment puis je construire une montgolfi re Quelle sorte d ampoule lectrique devraisf acheter Odes permettant de trouver la solution un probl me en s lectionner une et en justifier le choix par exemple fabriquer et tester un prototype valuer un produit de consommation se renseigner partir d une vari t de sources de sources Maths 6 2
34. e v NK ation semblable la suivante e Chaque expert 8 bien travaill quipe m a cout les id es des w res Q 8 contribu la recherche m a bien transmis l information Sgmille m s est renseign partir d une vari t dayrcesQ Le groupe d experts a t il pr sent un expo original utile La section En plus correspond des activit s d extension possibles Ces activit s d passent l intention des RAS du bloc Les strat gies d valuation sugg r es sont dispos es dans la colonne de droite Les strat gies d valuation sont num rot es Une seule strat gie ne suffit pas n cessairement l valuation de tous les RAS du bloc Le texte du Document de mise en uvre s adresse aux enseignantes et enseignants Cependant les questions pos es aux l ves sont en italique La num rotation l int rieur des sections En t te En qu te et En fin indique des options une seule option l int rieur de chaque section suffit pour compl ter la strat gie d enseignement page 0 31 Sciences de la nature 6 ann e Les modalit s d valuation page 0 32 INTRODUCTION G N RALE Une vari t de modalit s ont t employ es dans ce document pour recueillir des donn es sur la performance des l ves par rapport l atteinte des r sultats d apprentissage
35. el et social B4 L l ve sera apte d montrer une connaissance et un int r t personnel pour une gamme d enjeux de passe temps et de m tiers li s aux sciences et la technologie 55 L l ve sera apte identifier et d montrer des actions qui favorisent la durabilit de l environnement de la soci t et de l conomie l chelle locale et mondiale C1 L l ve sera apte reconna tre les symboles et les pratiques li s la s curit lors d activit s scientifiques et technologiques ou dans sa vie de tous les jours et utiliser ces connaissances dans des situations appropri es C2 L l ve sera apte d montrer des habilet s appropri es lorsqu elle ou il entreprend une tude scientifique C3 L l ve sera apte d montrer des habilet s appropri es lorsqu elle ou il s engage dans la r solution de probl mes technologiques C4 L l ve sera apte d montrer des habilet s de prise de d cisions et de pens e critique lorsqu elle ou il adopte un plan d action fond sur de l information scientifique et technologique C5 L l ve sera apte d montrer de la curiosit du scepticisme de la cr ativit de l ouverture d esprit de l exactitude de la pr cision de l honn tet et de la persistance et appr cier l importance de ces qualit s en tant qu tats d esprit scientifiques et technologiques C6 L l ve sera apte utiliser des habilet s de communication efficaces et des technologies de l
36. ersit Les concepts de similarit et de diversit fournissent des outils permettant d organiser nos exp riences avec le monde En commen ant par des exp riences non structur es l l ve apprend reconna tre divers attributs d objets de substances de mat riaux d organismes et d v nements ce qui lui permet de faire des distinctions utiles entre ces attributs et parmi eux Au fur et mesure que s largissent ses connaissances l l ve apprend se servir de proc dures et de protocoles couramment accept s pour d crire et classifier des substances des organismes et des v nements ce qui l aide mieux partager ses id es avec autrui et r fl chir ses exp riences Syst mes et interactions Concevoir le tout en fonction de ses parties et inversement comprendre les parties en fonction du tout sont deux aspects importants de la compr hension et de l interpr tation du monde Un syst me est un ensemble d l ments qui interagissent les uns avec les autres l effet global de ces interactions est souvent plus grand que celui des parties individuelles du syst me et cela m me quand on additionne simplement l effet de chacune des parties L l ve a l occasion d tudier la fois les syst mes naturels et technologiques Changement constance et quilibre Les concepts de constance et de changement sous tendent la plupart des connaissances sur le monde naturel et fabriqu Gr ce l observation l l
37. es reproductibles servant la compilation d un portfolio INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e Les blocs d enseignement Les strat gies d enseignement sugg r es Les strat gies d valuation sugg r es Les blocs d enseignement sont des ensembles de cinq RAS ou moins parmi lesquels on retrouve des RAS th matiques propres au regroupement dont il est question ainsi que des RAS transversaux qui y sont jumel s La mise en page de ces blocs d enseignement se fait sur deux pages plac es c te c te Pour chaque bloc d enseignement au moins une strat gie d enseignement et au moins une strat gie d valuation sont sugg r es Chaque strat gie d enseignement comprend une section En t te Les encadr s Divers encadr s accompagnent les suggestions pour mettre en contexte les apprentissages vis s activer les connaissances ant rieures des l ves ou stimuler l int r t des l ves En qu te suggestions qui visent l acquisition d attitudes d habilet s et de connaissances que repr sentent les RAS du bloc d enseignement En fin strat gies d enseignement Ils offrent des pr cisions quant aux notions scientifiques enseigner des avis de p dagogique des renvois des annexes ou des ressources ducatives utiles nature plut t d autres renseignements ou mises en garde susceptibles d int resser suggestions qui encoura
38. es se pr occupent de la mati re de l nergie et des forces La mati re a une structure et des interactions multiples existent entre ses composantes L nergie relie la mati re aux forces gravitationnelle lectromagn tique et nucl aires de l Univers Les sciences physiques traitent des lois de la conservation de la masse et de l nergie de la quantit de mouvement et de la charge Les sciences de la Terre et de l espace fournissent l l ve des perspectives mondiales et universelles sur ses connaissances La Terre a une forme une structure et des r gularit s de changement tout comme le syst me solaire qui l entoure et l Univers physique au del de celui ci Les sciences de la Terre et de l espace comprennent des domaines d tudes comme la p dologie la g ologie la m t orologie l hydrologie et l astronomie videmment l cole ne pr tend pas enseigner aux l ves toutes les connaissances scientifiques impliqu es dans les enjeux et les d bats auxquels ils participeront titre de citoyennes et citoyens M me les scientifiques eux m mes n arrivent pas cerner les connaissances requises pour saisir l ampleur et la complexit des divers enjeux STSE surtout en ce qui concerne les cons quences long terme Les l ves qu ils s orientent vers une carri re scientifique ou non ont tous besoin de connaissances scientifiques g n rales leur permettant de participer avec confiance aux discussions sur les enjeux d
39. es sup rieures de se pr parer une carri re li e aux sciences et d entreprendre des loisirs caract re scientifique convenant ses int r ts et aptitudes d velopper chez l l ve dont les aptitudes et les int r ts varient une sensibilisation une vaste gamme de m tiers li s aux sciences la technologie et l environnement L exp rimentation par l l ve est au centre de l apprentissage et de l enseignement des sciences de la nature L accent n est J entends et plus mis sur la m morisation des faits et des th ories j oublie Je vois et je scientifiques isol es du monde r el Les l ves apprennent me souviens Je fais apprendre penser valuer de fa on critique l information et je comprends recueillie et prendre des d cisions clair es La figure 10 Proverbe chinois dresse un portrait de ce que doivent tre l apprentissage et l enseignement des sciences au d but du XXI si cle Dans la salle de classe en sciences de la nature l enseignante ou l enseignant doit tre la fois un p dagogue un mod le en ce qui a trait aux attitudes et aux habilet s scientifiques et technologiques un passionn des sciences et de la technologie page QD 520 INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e L apprentissage des sciences aujourd hui Insister moins sur E a connaissance de
40. et s assurer que toute personne int ress e par les sciences et la technologie peut les tudier et r aliser son potentiel L tude des concepts scientifiques peut mener les l ves comme les enseignants discuter de questions d thique Par exemple les diff rents points de vue sur l utilisation des terres peuvent donner lieu des discussions sur un d s quilibre potentiel entre l activit conomique et le respect de l environnement et des cultures De m me une discussion sur l utilisation m dicale des tissus embryonnaires peut susciter des pr occupations religieuses ou morales En effet nombreux sont les enjeux soulev s en classe de sciences qui comporteront des cons quences environnementales sociales ou morales Comme ces enjeux tirent leur origine de l tude scientifique l enseignement devrait en tenir compte Il faut pr ciser cependant que les sciences ne fournissent qu une toile de fond permettant la prise de d cisions personnelles et collectives plus clair es Il incombe de g rer les discussions avec sensibilit et sans d tour INTRODUCTION G N RALE 6 ann e Plus particuli rement certains l ves et leurs parents exprimeront peut tre des pr occupations concernant la tendance volutionniste en cours dans le domaine des sciences de la vie Ils ont droit au respect de leurs convictions tant de la part du syst me scolaire que des scientifiques N anmoins les sciences repr sente
41. faits et de donn es scientifiques E l tude de chaque discipline en soi sciences de la vie sciences chimiques et physiques sciences de la Terre et de l espace E a distinction entre les connaissances scientifiques et la d marche scientifique E e survol de nombreux sujets scientifiques E l ex cution d une tude scientifique au moyen d un ensemble prescrit de proc d s Privil gier plut t E la compr hension de concepts scientifiques et le d veloppement d habilet s pour la recherche scientifique l apprentissage du contenu disciplinaire abord dans divers contextes afin de comprendre des perspectives personnelles et sociales li es aux sciences et la technologie ainsi que l histoire et la nature des sciences l int gration de tous les savoirs attitudes habilet s connaissances l tude scientifique l tude de quelques concepts scientifiques fondamentaux E l tude scientifique comme un apprentissage continu de strat gies d habilet s et de concepts Changement de priorit s p dagogiques pour favoriser l tude scientifique Insister moins sur E les activit s de d monstration et de v rification des connaissances scientifiques E a recherche ou l exp rience effectu e sur une seule p riode de classe l application des habilet s scientifiques hors contexte l application d une seule habilet isol ment telle que l observation ou l inf rence
42. gent l objectivation la r flexion la m tacognition ou le r investissement l enseignant Une strat gie d enseignement peut aussi comprendre une section En plus suggestions qui d passent l intention des RAS de ce niveau mais qui peuvent n anmoins enrichir l apprentissage des l ves et stimuler de nouvelles r flexions Il peut y avoir l int rieur de chacune des sections ci dessus une num rotation pour diff rentes options 9 etc l enseignante ou l enseignant doit alors s lectionner une option en fonction de ses pr f rences p dagogiques et des int r ts de la classe Une seule option suffit pour compl ter la section en question et la pr sence de la conjonction de coordination ou vient renforcer cette id e Par contre il peut exister au sein d une option particuli re des tapes n cessaires pour que les RAS soient atteints Ces tapes sont indiqu es par les lettres A B C etc et elles constituent des tapes n cessaires pour mener l activit terme Les strat gies d valuation sont num rot es etc Toutefois contrairement aux strat gies d enseignement une seule des options propos es n est pas n cessairement suffisante pour valuer tous les RAS th matiques et transversaux du bloc d enseignement L enseignante ou l enseignant doit donc choisir un ensemble de suggestions page 0 29 D Sciences de la nature INTRODUCTION G
43. he utilis e ue Ja a d appre VALUATION FORMATIVE INTERACTIVE m L enseignante ou l enseignant observe les significations que l l ve d gage de ses exp riences ant rieures attitudes habilet s connaissances m L enseignante ou l enseignant v rifie la compr hension par l l ve des objectifs Elle ou il v rifie si les objectifs semblent tre signifiants et pertinents et si l l ve a les acquis n cessaires pour poursuivre les objectifs propos s m L enseignante ou l enseignant v rifie que l l ve a compris les situations d apprentissage et qu elle ou il peut en d gager les significations L enseignante ou l enseignant v rifie aussi si l l ve est l aise et de quelles fa ons elle ou il se pr pare L enseignante ou l enseignant observe la d marche et les strat gies de l l ve dans son tude ou sa r solution de probl mes tout en v rifiant son int r t au niveau de la collecte de donn es de l organisation de l information et de la pr sentation de ses r sultats ge Holo ci gt L l ve effectue retour une r flexion sur la situation d apprentissage en objective sa d marche et son produit tire des conclusions d gage des r gles et principes ou applique les r sultats une situation d apprentissage analogue L l ve int gre la situation d apprentissage en y d gageant des significations personnelles tout en agrandissant son r pert
44. ifier les tests effectuer B interroger des personnes B pr parer un questionnaire C consigner l information et noter les 6 rep rer une ou des revues r f rences bibliographiques sp cialis es ou pertinentes Le plan Fig 7 tapes du processus de design valuation d un produit Le processus de design permet aux l ves de simuler en quelque sorte la r solution de probl mes technologiques qui se fait dans la vie de tous les jours dans l industrie et dans tout domaine scientifique ou technologique La d termination de crit res est cruciale dans ce genre d activit car les plans et les tests subs quents doivent refl ter ces crit res l int rieur du processus de design figurent aussi une r troaction flexible et une valuation ultime du processus lui m me afin de simuler davantage ce qui se passe lorsqu on doit r soudre des probl mes technologiques r els L intention d une activit de processus de design n est pas d avoir un groupe ou une id e gagnante son but est plut t de juger en faveur ou l encontre d un ou de plusieurs prototypes produits ou techniques selon divers crit res pr tablis page 0 11 Sciences de la nature 6 ann e page 0 12 INTRODUCTION G N RALE Comme avec l tude scientifique le cycle du processus de design peut tre relanc par des probl mes nouveaux issus d un cycle pr c dent Au secondaire les habile
45. information afin de recueillir et de partager des id es et des donn es scientifiques et technologiques C7 L l ve sera apte travailler en collaboration et valoriser les id es et les contributions d autrui lors de ses activit s scientifiques et technologiques C8 L l ve sera apte valuer d une perspective scientifique les id es et les renseignements rencontr s au cours de ses tudes et dans la vie de tous les jours D1 L l ve sera apte comprendre les structures et les fonctions vitales qui sont essentielles et qui se rapportent une grande vari t d organismes dont les humains D2 L l ve sera apte comprendre diverses composantes biotiques et abiotiques ainsi que leurs interactions et leur interd pendance au sein d cosyst mes y compris la biosph re en entier D3 L l ve sera apte comprendre les propri t s et les structures de la mati re ainsi que diverses manifestations et applications communes des actions et des interactions de la mati re D4 L l ve sera apte comprendre comment la stabilit le mouvement les forces ainsi que les transferts et les transformations d nergie jouent un r le dans un grand nombre de contextes naturels et fabriqu s D5 L l ve sera apte comprendre la composition de l atmosph re de l hydrosph re et de la lithosph re ainsi que des processus pr sents l int rieur de chacune d elles et entre elles D6 L l ve sera apte comprendre la composi
46. interpr tation des donn es 9 traitement math matique traitement audiovisuel comparaison discussion classement explication des r gularit s et des carts valuation de la d marche exp rimen tale ou des m thodes de recherche La r alisation du plan consid rations li es la s curit collaboration et travail d quipe r vision du plan au fur et mesure e que l tude progresse 4 La collecte des donn es observation estimation et mesure consignation de donn es collecte de renseignements documentation souci d exactitude L ATTITUDES SCIENT raves Fig 5 tapes de l tude scientifique exploration exp rience recherche page 0 09 Sciences de la nature ru INTRODUCTION G N RALE R solution de probl mes technologiques La r solution de probl mes technologiques am ne l l ve chercher des solutions aux probl mes qui surgissent lorsque les humains cherchent s adapter l environnement De la maternelle la 8 ann e les l ves d veloppent les habilet s et les attitudes n cessaires la r solution de probl mes par l entremise d un cycle appel le processus de design Le processus de design peut lui m me se manifester sous deux variantes la cr ation d un prototype et l valuation d un produit ou d un proc d La cr ation d un pro
47. isions ce sujet G n ralement les l ves du secondaire r alisent leurs exp riences scientifiques ou observent une d monstration scientifique dans un laboratoire proprement dit mesure que les exp riences ou les d monstrations faites en classes comportent un plus grand risque l enseignante ou l enseignant doit s assurer de disposer d un local ou d installations qui r pondent aux exigences en mati re de s curit en sciences Ces exigences sont d crites dans La s curit en sciences de la nature Tout en exigeant un apprentissage en fran ais de la s curit en sciences l enseignante ou l enseignant doit tenir compte des comp tences langagi res de chacun de ses l ves et doit faire en sorte qu aucun l ve ne soit mis risque simplement parce qu elle ou il ne ma trise pas suffisamment le fran ais page 0 17 ele nature INTRODUCTION G N RALE 5 L APPRENTISSAGE Des principes L apprentissage des sciences s inscrit dans l volution personnelle de l l ve qui doit d coulant de la se responsabiliser graduellement face la construction de ses savoirs scientifiques psychologie et leur utilisation dans des contextes de plus en plus vari s et complexes Tout apprentissage est un cheminement dans lequel l l ve largit progressivement son cognitive champ d autonomie Les recherches dans le domaine de la psychologie cognitive ont permis de d gager des pri
48. ix en ce moment Produit Une compr hension des Un moyen efficace Une d cision avis e compte v nements et des d accomplir une t che ou de tenu des circonstances ph nom nes dans le monde satisfaire un besoin naturel et fabriqu Question scientifique Probl me technologique Enjeu STSE Exemples Pourquoi mon caf refroidit il Quel mat riau permet de Devrions nous choisir des tasses en polystyr ne ou en verre pour notre r union Une d cision possible La d cision ventuelle doit tenir compte de ce que dit la recherche scientifique et technologique ce sujet ainsi que des facteurs tels que la sant l environ nement et le co t et la disponibilit des mat riaux Fig 4 Les processus de la formation scientifique Adaptation autoris e par le ministre d Alberta Learning de la province de l Alberta Canada 2000 tude scientifique L tude scientifique est une fa on de comprendre un peu plus l Univers Elle exige la recherche d explications de ph nom nes 1 n existe pas une seule m thode ni une seule s quence d tapes suivre pour r aliser une tude scientifique C est plut t une approche syst matique et critique qui caract rise l ensemble du travail scientifique page 0 08 Sciences de la nature INTRODUCTION G N RALE 6 ann e L l ve doit apprendre les habilet s fondamentales l tude scientifique telles que le
49. jusqu alors accept es Ce d bat scientifique se poursuit encore aujourd hui selon un jeu tr s labor de discussions th oriques d exp riences de pressions sociales culturelles conomiques et politiques d opinions personnelles et de besoins de reconnaissance et d acceptation par des pairs L l ve se rendra compte que bien qu il puisse y avoir des changements majeurs dans notre compr hension du monde lors de d couvertes scientifiques r volutionnaires une grande partie de cette compr hension est plut t le fruit de l accumulation constante et progressive de connaissances La technologie se pr occupe principalement de proposer des solutions des probl mes soulev s lorsque les humains cherchent s adapter l environnement On peut consid rer la technologie comme un outil ou une machine un proc d un syst me un environnement une pist mologie une thique l application syst matique de connaissances de mat riel d outils et d aptitudes pour tendre les capacit s humaines Sciences de la nature INTRODUCTION G N RALE 6 ann e Il faut bien saisir que la technologie comprend beaucoup plus que les connaissances et les habilet s li es aux ordinateurs et aux applications informatiques La technologie est une forme de savoir qui exploite les concepts et les habilet s des autres disciplines y compris les sciences Mais c est aussi l application de ces connaissances pour satisfaire un besoi
50. l ducation de la Formation professionnelle et de la Jeunesse partage la vision pancanadienne de la culture scientifique Pour s assurer que chaque l ve est en mesure de s approprier une certaine culture scientifique il importe de proposer l l ve diverses exp riences d apprentissage structur es et non structur es qui int grent les aspects essentiels des sciences et de ses applications Ces aspects essentiels constituent les principes de base de la culture scientifique dont s inspire le Minist re pour laborer ses programmes d tudes en sciences de la nature Au Manitoba cinq principes de base issus du Cadre commun des r sultats d apprentissage en sciences de la nature M 12 et adapt s afin de mieux r pondre aux besoins des l ves servent articuler l orientation des programmes d tudes en sciences de la nature voir la figure 1 CONCEPTS UNIFICATE Up SCIENCES TECHNOLOGIE SOCI T ET ENVIRONNEMENT STSE HABILET S PRINCIPES DE BASE OERA ET ATTITUDES SCIENTIFIQUES ET lt MANITOBAINS ib SCIENCES ET DE TECHNOLOGIQUES DE LA CULTURE LA TECHNOLOGIE SCIENTIFIQUE CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ESSENTIELLES s CONCEPTS UNIFICATE NE Fig 1 Principes de base manitobains de la culture scientifique page 0 03 Sciences de la nature 6 ann e La nature des sciences et de la technologie page 0 04 INTRODUCTION
51. lt rieure Les travaux pratiques consistent en une s rie de t ches ou d exercices cr s de toutes pi ces pour faire ressortir des connaissances des habilet s ou des attitudes pr cises en relation avec le programme d tudes Les projets de recherche pour leur part sont des t ches structur es qui consistent amener l l ve tudier en profondeur des questions reli es aux sciences et aux technologies Les travaux pratiques exp riences et les projets de recherche s accompagnent d une vari t d instruments d valuation notamment la liste de v rification la feuille de route ou encore le rapport de laboratoire qui peut comprendre un plan d taill de ce qui est attendu la fin du projet des ch ances et des crit res d valuation pr cis Ces instruments destin s l l ve lui permettent de mieux cerner son travail d une part et de comprendre l importance de la planification dans un projet d envergure d autre part Il arrive parfois que la grille d valuation criteri e de l enseignant tienne ce r le et soit galement employ e pour donner une id e pr cise l l ve de la qualit de son travail gr ce des descriptions claires des niveaux d habilet atteints pour chaque crit re Les tests sont employ s pour mesurer ce que l l ve a appris la suite d un ensemble d activit s d apprentissage r parties sur une p riode de temps jug e significative Tout instrument qui donne lieu une
52. n ou pour r soudre un probl me l aide de mat riaux d nergie et d outils de toutes sortes La technologie a des r percussions sur les proc d s et les syst mes sur la soci t et sur la fa on dont les gens pensent per oivent et d finissent leur monde La figure 2 illustre comment les sciences et la technologie diff rent dans leur but leur proc d et leurs produits bien qu en m me temps elles interagissent entre elles LES SCIENCES cherchent des r ponses aux questions que se posent les humains l gard des ph nom nes naturels LA TECHNOLOGIE cherche des solutions aux probl mes soulev s lorsque les humains cherchent s adapter au monde naturel et fabriqu But But fait appel des strat gies li es la r solution de probl mes technologiques y compris Proc d la conception la fabrication et l valuation font appel des strat gies li es l tude scientifique y compris Proc d la v rification de pr dictions et l exp rimentation g n rent des explications Produits aux ph nom nes naturels g n re des solutions aux probl mes d adaptation Produits humaine de nouvelles questions surgissent peuvent avoir des de a r percussions sociales probi a et environnementales surgissen m nent des actions personnelles fond es sur les explications et les solutions Fig 2 Les sciences et la technologie Leur nature et leurs
53. ncipes d apprentissage qui permettent de porter un regard nouveau sur les actes p dagogiques les plus susceptibles de favoriser l acquisition l int gration et la r utilisation des connaissances L apprentissage est plus efficace et plus durable lorsque l l ve est actif dans la construction de son savoir l acquisition de connaissances ou l int riorisation de l information est un processus personnel et progressif qui exige une activit mentale continue L apprentissage est plus efficace lorsque l l ve r ussit Pour apprendre tablir des liens entre les nouvelles connaissances et les quelque chose aux connaissances ant rieures gens il faut m langer ce qu ils connaissent avec ce qu ils ignorent Pablo Picasso L organisation des connaissances en r seaux favorise chez l l ve l int gration et la r utilisation fonctionnelle des connaissances plus les connaissances sont organis es sous forme de sch mas ou de r seaux plus il est facile pour l l ve de les retenir et de les r cup rer de sa m moire L acquisition des strat gies cognitives qui portent sur le traitement de l information et m tacognitives qui se caract risent par une r flexion sur l acte cognitif lui m me ou sur le processus d apprentissage permet l l ve de r aliser le plus efficacement possible ses projets de communication et plus globalement son projet d apprentissage La motivation scolaire rep
54. ndre les Il n existe pas de plus grande contri bution ou d l ment plus essentiel pour les strat gies environnementales long interactions entre les sciences 18 technologie la soci t et l environnement respectueux de l environnement Pour saisir ces interactions il est essentiel que l ducation des g n rations que l l ve comprenne les valeurs li es Suivantes en mati re d environnement aux sciences la technologie la soci t UNESCO 1988 terme pour un d veloppement durable et l environnement Pour parvenir cette culture scientifique l l ve doit reconna tre l importance du d veloppement durable Le d veloppement durable est un mod le de prise de d cisions qui consid re les besoins des g n rations pr sentes et futures et qui tient compte la fois de l environnement de la sant et du bien tre humains et de l activit conomique Il vise un quilibre harmonieux entre ces trois sph res voir la figure 3 Qualit de vie Sant et bien tre humains Environnement Fig 3 Le d veloppement durable INTRODUCTION G N RALE Don 6 ann e Au fur et mesure que l l ve avance dans sa scolarit elle ou il reconna t et cerne diverses interactions STSE L l ve applique ses habilet s de prise de d cisions dans des contextes de plus en plus exigeants tels qu illustr s ci apr s La complexit de la
55. nseignant de mieux cerner l intention du RAS sans toutefois exiger que ce soit les exemples fournis qui doivent tre enseign s Alors que les entre autres sont crits dans le m me style que l nonc principal des RAS les par exemple sont en italique pour bien souligner le fait qu ils n ont pas le statut obligatoire de l nonc principal Deux types de renvois figurent sous les RAS Le premier type qui ne se trouve que sous les RAS transversaux vient souligner le lien entre un RAS transversal de sciences de la nature et des RAS ou RAG similaires dans d autres disciplines ou comp tences le fran ais langue premi re FL1 le fran ais langue seconde immersion FL2 les comp tences en technologies de l information TI et les math matiques Maths Ces renvois permettent d tablir des correspondances entre ce qui est enseign en sciences et dans d autres mati res de sorte favoriser l int gration Le second type de renvoi relie chacun des RAS transversaux et th matiques aux RAG dont ils s inspirent Une enseignante ou un enseignante peut davantage cerner l esprit dans lequel a t r dig un RAS en consultant les RAG vis s par le renvoi En sciences de la nature chaque RAS transversal est codifi selon l ann e scolaire 16 regroupement tous les RAS transversaux appartiennent au regroupement 0 18 cat gorie l ordre de pr sentation du RAS Les RAS th matiques sont eux aussi codifi
56. nt une fa on parmi d autres d tudier l Univers et l humanit Parfois l enseignante ou l enseignant choisira de discuter de points de vue autres que celui traditionnellement offert par les sciences dites occidentales mais comme ces points de vue ne rel vent pas des disciplines scientifiques il n incombe pas au cours de sciences d en faire un traitement syst matique L thique en classe de sciences doit aussi se manifester par le respect qu ont les l ves et les enseignants l gard des personnes de la soci t des organismes vivants et de l environnement Ce respect doit tre inculqu et encourag lors d activit s telles que les excursions scolaires l observation d un animal vivant la dissection la visite un h pital etc L thique en sciences doit se traduire aussi bien au niveau de la pratique que de la pens e et elle doit tre la fois rationnelle et sensible La s curit Au fur et mesure de leur scolarisation les l ves sont appel s tre de plus en plus responsables lors d activit s scientifiques En effet la s curit est une composante essentielle de la culture scientifique L observation des l ves au cours d une activit men e dans la classe ou lors d une excursion scolaire permet l enseignante ou l enseignant de d celer s ils manifestent les habilet s et les attitudes de s curit requises Le document d appui La s curit en sciences de la nature fournit de nombreuses pr c
57. nter la fin extrapolation d duction valuation conclusion application cgr d D MARCHE P DAGOGIQUE OP RATIONNALISATION 1 temps Pr paration de la situation d apprentissage la pr activit L enseignante ou l enseignant facilite le retour de l l ve sur la situation d apprentissage pr c dente ou sur les r sultats d exp riences ant rieures L enseignante ou l enseignant pr sente les objectifs d apprentissage les rend significatifs et accessibles les relie au v cu de l l ve et facilite la relation entre les acquis et les objectifs propos s m L enseignante ou l enseignant propose des situations d apprentissage signifiantes et s curise l l ve face au choix d une situation en pr cisant les attentes Elle ou il facilite l organisation des groupes et du milieu d apprentissage ressources et outils disponibles 2 temps R alisation de la situation d apprentissage l activit L enseignante ou l enseignant incite et guide l l ve dans sa recherche ou son exp rimentation en proposant des l ments de source ou de solution et en conscientisant l l ve aux techniques n cessaires pour puiser de l information L enseignante ou l enseignant guide aussi l l ve dans l organisation et la pr sentation de son information et de ses r sultats lui proposant des pistes diverses et appropri es tout en lui aidant prendre conscience de la d marc
58. ntifiques quoiqu ils touchent aussi de nombreuses habilet s et attitudes contextuelles Les RAS s agencent autour de th mes particuliers L ordre de pr sentation qui est offert dans le Document de mise en uvre n est pas obligatoire mais il constitue une progression logique de la construction des savoirs de l l ve dans le cours de sciences En 6 ann e quatre grands th mes appel s regroupements th matiques num rot s de 1 4 servent orienter l enseignement chaque regroupement est constitu d un ensemble de RAS th matiques Pour ce qui est des RAS transversaux ils sont pr sent s dans le regroupement transversal dont le num ro est 0 La figure 13 permet de voir d un coup d il tous les regroupements de la maternelle au secondaire 1 page 0 24 INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e Regroupement Regroupement Regroupement Regroupement Regroupement transversal th matique th matique th matique th matique 0 1 2 3 4 Les habilet s et les attitudes Maternelle transversales de Les arbres Les couleurs Le papier la maternelle Les habilet s et Les Les rh Zu de Les changements 1 ann e les attitudes caract ristiques Les sens caract ristiques quotidiens et transversales de et les besoins des objets et des s re ra saisonniers la 1 ann e des tres vivants mat riaux Les habilet s et r Les propri t s p
59. ntissage ou d valuation Pour tre un portrait fid le des apprentissages de l l ve le portfolio doit contenir une vari t de documents ou pi ces tels que des travaux de recherche des rapports d exp rience des r flexions sur ses apprentissages des sch mas explicatifs des tests des auto valuations et des valuations par les pairs des observations de l enseignant sous forme de grille d observation ou de commentaires des extraits du carnet scienti fique des photos des cassettes audio ou des vid ocassettes de projet de recherche et des disques num ris s Chaque chantillon de travail est accompagn d une fiche d identification sur laquelle l l ve pose un regard critique quant au travail accompli La r alisation d un portfolio est sugg r e pour chacun des modules th matiques L auto valuation et l valuation par les pairs Il est important de souligner que les divers instruments recens s peuvent non seulement tre utilis s par l enseignant ou l enseignante mais s av rent fort utiles quand on demande aux l ves de s valuer eux m mes ou que l on demande aux pairs de porter des jugements sur la performance d un l ve page 0 33 Sciences de la nature INTRODUCTION G N RALE 6 ann e De nombreux exemples de questions poser aux l ves sont parsem s dans le texte des strat gies d enseignement et d valuation Puisque normalement le texte du Document de mi
60. oire d attitudes d habilet s et de connaissances et en t moignant de la confiance Elle ou il est capable de r investir ce nouveau savoir dans une autre situation L enseignante ou l enseignant facilite le retour sur la situation d apprentissage guide l l ve dans l objectivation l aide tirer des conclusions et appliquer les r sultats dans une situation analogue L enseignante ou l enseignant aide l l ve d gager des significations personnelles reli es une situation d apprentissage fournit de la r troaction sur les r sultats de la situation et facilite l expression et la manifestation de la confiance qu a l l ve en elle m me ou lui m me en lui proposant des situations de r investissement L enseignante ou l enseignant observe la participation de l l ve dans le retour sur la situation d apprentissage Elle ou il observe chez l l ve son objectivation sa d marche pour en arriver des conclusions et son application des r sultats dans une situation analogue L enseignante ou l enseignant v rifie la pertinence des significations personnelles reli es la situation d apprentissage value la d marche suivie par l l ve et son apprentissage observe l image qu a l l ve d elle m me ou de lui m me et v rifie le degr de participation de l l ve dans le r investissement Il y a interd pendance dans les diff rents l ments de la
61. ose sur les perceptions qu a l l ve de ses habilet s de ses capacit s d apprentissage de la valeur et des difficult s de la t che et enfin de ses chances de r ussite La motivation scolaire d termine le niveau de son engagement le degr de sa participation et la pers v rance qu elle ou 1 apportera la t che D autres L apprentissage est plus efficace lorsque le caract re unique de l l ve est mis en consid rations ligne de compte Pour cette raison diff rentes situations d apprentissage doivent tre offertes aux l ves afin de respecter leurs intelligences leurs diff rences cognitives sociales culturelles ainsi que leur rythme d apprentissage L apprentissage est plus efficace aussi lorsque les activit s propos es en classe sont signifiantes pertinentes int ressantes r alisables ax es sur des exp riences concr tes d apprentissage et li es des situations de la vie de tous les jours Enfin l apprentissage est plus efficace lorsque les l ves se sentent accept s par l enseignante ou l enseignant et par leurs camarades de classe Plus le climat d apprentissage est s curisant plus les l ves sont en mesure de prendre des risques et de poser des questions qui m nent une meilleure compr hension li es l apprentissage page 0 18 INTRODUCTION G N RALE Sciences de la nature 6 ann e 6 L ENSEIGNEMENT La d marche trois temps L apprentis
62. ploration du syst me solaire Ces modules peuvent tre utilis s ind pendamment des autres et l ordre dans lequel ils sont pr sent s est facultatif De nombreux indices servent reconna tre les modules Le num ro et le titre du regroupement th matique sont indiqu s au haut de chaque page Le premier chiffre de la pagination correspond au num ro du regroupement L ic ne particuli re au regroupement figure en bas de chaque page Chaque module th matique comprend les l ments suivants Un aper u du regroupement th matique Des conseils d ordre g n ral qui portent sur des consid rations pratiques dont l enseignante ou l enseignant devra tenir compte dans la planification de son cours Un tableau des blocs d enseignement ainsi qu une suggestion du temps accorder chacun des blocs Une liste des ressources ducatives pour l enseignant notamment des livres divers imprim s des vid ocassettes des disques num ris s et des sites Web Une liste des r sultats d apprentissage sp cifiques pour le regroupement th matique Une liste des r sultats d apprentissage sp cifiques transversaux Une liste des r sultats d apprentissage g n raux qui cernent l orientation philosophique des cours de sciences de la nature Des strat gies d enseignement et d valuation sugg r es pour chaque bloc d enseignement Des annexes reproductibles l intention de l enseignante ou de l enseignant et des l ves Des feuill
63. ransversaux sont des nonc s qui d crivent surtout des habilet s et des attitudes acqu rir au cours de l ann e scolaire Chaque RAS transversal est nonc de fa on pouvoir tre enseign dans un ou plusieurs contextes tout au long de l ann e Les RAS transversaux suivent une progression de la maternelle au secondaire 4 Il arrive parfois qu un RAS soit le m me pendant quelques ann es une fl chette indique alors que le RAS tait au programme de l ann e pr c dente Malgr cette r p tition on s attend ce que le RAS en question soit encore l tude bien qu abord dans de nouveaux contextes Les RAS transversaux sont Les cat gories de RAS transversaux organis s en neuf cat gories Les 1 Initiation sept premi res cat gories Recherche 3 Planification repr sentent une suite plus ou DA En i 4 R alisation d un plan moins chronologique de diverses l entit 5 Observation mesure et enregistrement tapes de l tude scienti ique O 6 Analyse et interpr tation du Res de prise 6 7 Conclusion et application d cisions tandis que les deux 8 R flexion sur la nature des sciences et de derni res cat gories sont de la technologie l ordre de la r flexion de 18 9 D monstration des attitudes scientifiques m tacognition et des attitudes et technologiques Les RAS th matiques sont des nonc s qui d crivent en grande partie des connaissances scie
64. raphique permet de comprendre comment l l ve r sume organise et int gre l information obtenue Moyen privil gi pour l valuation diagnostique la repr sentation graphique sert galement l valuation formative Ainsi l enseignante ou l enseignant peut plus facilement guider l l ve et intervenir pour corriger une conception erron e Les organigrammes les sch mas conceptuels et les divers cadres font partie des outils pr sent s dans ce document Le carnet scientifique est un recueil des r flexions et des r actions de l l ve en rapport avec son apprentissage La nature des commentaires qui s y trouvent porte sur le processus d apprentissage les difficult s saisir certaines notions et la perception des activit s propos es en classe Pour l enseignant ou l enseignante ce type d valuation permet de mieux comprendre ce qui se passe dans la t te de l l ve en situations d apprentissage et ainsi d intervenir plus ad quatement Certaines suggestions d enseignement ou d valuation font parfois usage du carnet scientifique pour d autres types d exercices bien que cela ne soit pas la fonction pour laquelle 1 a t con u Les portfolios Un portfolio est un recueil d chantillons de travaux de l l ve qui t moignent de la progression de ses apprentissages au fil du temps Le portfolio d apprentissage ou d valuation n cessite la participation et la r flexion de l l ve l ensemble du processus d appre
65. s r flexions abstraites faisant toutes appel la communication orale ou crite Parall lement la langue est un outil indispensable l acquisition et la transmission des savoirs scientifiques et technologiques Enfin les sciences sont en quelque sorte une langue sp cialis e certes qui exige des m canismes d apprentissage semblables ceux d ploy s pour l acquisition d une langue La qualit du fran ais parl et crit l cole est une responsabilit partag e par tous les enseignants et ne rel ve pas uniquement des enseignants de langue Dans cette optique les programmes d tudes en sciences de la nature favorisent l emploi d un vocabulaire pr cis et d un style propre aux sciences Les programmes d tudes manitobains visent promouvoir l apprentissage des sciences et la possibilit d une carri re scientifique ou technologique pour tout l ve fille ou gar on Les sciences ne sont plus un domaine r serv aux hommes et il faut encourager autant les filles que les gar ons largir leurs int r ts et d velopper leurs talents par l entremise de situations et de d fis captivants et pertinents pour tous Dans le m me ordre d id e les sciences int ressent et appartiennent l humanit enti re dans toute sa diversit que ce soit au niveau culturel conomique personnel ou physique Il faut la fois respecter et promouvoir la diversit humaine l origine m me des sciences et de la technologie
66. sage de l l ve est facilit appuy et encadr par une d marche p dagogique g r e par l enseignante ou l enseignant Par mesure de coh rence cette d marche doit s inspirer des principes d apprentissage mentionn s ci contre La figure 9 explique la d marche p dagogique trois temps qui comprend la pr activit l activit proprement dite et la postactivit APPRENTISSAGE DE L L VE L l ve se rappelle la situation d apprentissage pr c dente ou des r sultats de situations pr c dentes qu elle ou il a v cues L l ve formule ou s approprie des objectifs d apprentissage les relie son v cu et anticipe d en tirer profit d o sa participation et son int r t L l ve consid re aussi ses acquis en rapport avec les objectifs propos s L l ve propose ou choisit une situation d apprentissage et formule des questions et des r actions en rapport avec cette situation L l ve cherche se doter de ressources et d outils et cr er un milieu propice l apprentissage seul ou avec ses pairs L l ve traite du contenu d apprentissage en explorant et en tudiant des ph nom nes des informations ou des sources de donn es observation interrogation recherche analyse description pr diction formulation d hypoth se etc Elle ou il choisit et organise l information traitement de donn es sch matisation synth se critique etc pour la pr se
67. se en uvre s adresse aux enseignants l italique a t utilis pour faire ressortir des questions l intention des l ves Les questions pos es aux l ves Les questions que l on pose aux l ves doivent les inciter r fl chir en regard de nombreux niveaux taxinomiques de pens e cognitive De plus les questions doivent faire appel davantage la compr hension critique et interpr tative qu la compr hension litt rale La figure 14 met en relation ces l ments niveau taxinomique exemple de questions de pens e cognitive Identification Quelles sont des ressources le rappel de l information es a P Classifiez des vert br s selon qu ils a qui quoi quand QU CAm SN sont des poissons des amphibiens Z verbes tels que d crire nommer des reptiles des oiseaux ou des mammif res 6 1 T Compr hension Quelle est la fonction des a E l organisation et la s lection des 1 a les circuits Z faits et des id es A O De quelle fa on le syst me LI verbes tels que r sumer choisir circulatoire participe t il au travail du gt syst me digestif 8 1 Application Quel est le lien entre le sommeil et le lt pp F l utilisation de faits de r gles et de ne d un corps en bonne sant x a aia Iculer li Comment nos connaissances au sujet verbes tels que calculer lier des bact ries nous permettent elles LL de pr
68. t s et les attitudes li es la r solution de probl mes technologiques s inscrivent implicitement dans le processus de prise de d cisions Enjeux STSE et prise de d cisions L l ve personnellement et en tant que citoyenne ou citoyen du monde doit tre en mesure de prendre des d cisions De plus en plus les types d enjeux auxquels l l ve doit faire face exigent la capacit d appliquer les processus et les produits scientifiques et technologiques dans une optique STSE Le processus de prise de d cisions comprend une s rie d tapes dont la clarification d un enjeu l valuation critique de tous les renseignements disponibles l laboration d options en vue d une d cision le choix de la meilleure d cision parmi les options labor es l examen des r percussions possibles ou actuelles d une d cision et une r flexion sur le processus lui m me voir la figure 8 Tout au long de sa formation en sciences l l ve devrait prendre une part active dans des situations de prise de d cisions Celles ci ne sont pas seulement importantes par elles m mes mais elles fournissent galement un contexte pertinent pour l tude scientifique la r solution de probl mes technologiques et l tude des interactions STSE Au cours des ann es secondaires les habilet s et les attitudes li es la prise de d cisions STSE sont explicit es Attitudes L tude scientifique la r solution de probl mes technologiques et la prise de
69. t les astronautes subviennent leurs besoins lorsqu ils sont dans l espace Voici quelques pistes suivre Quelles innovations technologiques Le site Web permettent aux astronautes de se de l Agence nourrir dans l espace spatiale Quelles innovations technologiques canadienne permettent aux astronautes de d crit claire respirer dans l espace ment 65 Quelles innovations technologiques besoins des astronautes permettent aux astronautes de con ler la temp rature dans l espace Quelles innovqtions technologiques permettent aux astronautes d hller aux toilettes dans l espace Quelles inno ations technologiques permettent aux astronautes de dormir dans l espace B Inciter les gfoupes d experts pr senter des expos s int ressants suy leur recherche Faire appel l humour et au th tre Unf fois les expos s termin s rassembler les l ves dans lfur famille et leur distribuer un cadre de prise de notef voir l annexe 2 C Aborderfune discussion portant sur d autres besoins dans l espfce Les l ves auront sans doute lu des passages ce sujet lors de leur collecte d information Comiient les astronautes se divertissent ils Est de qu ils ont des radios des t l viseurs Qud genre d exercices peuvent ils faire pour viter qud leurs muscles ne s atrophient Cdmment communiquent ils avec leur famille pdndant la mission ft il possible de se laver dans l espace
70. tion de l Univers et les interactions en son sein ainsi que l impact des efforts continus de l humanit pour comprendre et explorer l Univers E1 L l ve sera apte d crire et appr cier les similarit s et les diff rences parmi les formes les fonctions et les r gularit s du monde naturel et fabriqu E2 L l ve sera apte d montrer et appr cier comment le monde naturel et fabriqu est compos de syst mes et comment des interactions ont lieu au sein de ces syst mes et entre eux E3 L l ve sera apte reconna tre que des caract ristiques propres aux mat riaux et aux syst mes peuvent demeurer constantes ou changer avec le temps et d crire les conditions et les processus en cause E4 L l ve sera apte reconna tre que l nergie transmise ou transform e permet la fois le mouvement et le Fig 12 R sultats d apprentissage g n raux en sciences de la nature changement et est intrins que aux mat riaux et leurs interactions page 0 23 ce eve INTRODUCTION G N RALE Les r sultats Les r sultats d apprentissage sp cifiques d coulent des r sultats g n raux et se d apprentissage veulent des descripteurs concis et pr cis de l apprentissage scientifique de chaque sp cifiques RAS l ve On distingue deux types de RAS en sciences soit les RAS transversaux et les RAS th matiques Ces deux cat gories de RAS sont d importance gale Les RAS t
71. totype comprend diverses tapes telles que la conception d un dispositif d un appareil d un syst me ou d un proc d la fabrication et la mise l essai en vue d obtenir une solution optimale un probl me donn Parfois le processus de design doit faire abstraction de la fabrication m me du prototype pour ne s en tenir qu une repr sentation ou un mod le voir la figure 6 d termination d un probl me techno logique r soudre L valuation de la solution choisie La solution r sout elle le probl me tout en tenant compte des crit res Y aurait ildes am liorations apporter Quels nouveaux probl mes d coulent du processus Le remue m ninges et le consensus bouillonnement des id es s lection d une ou de quelques solutions possibles 3 8 Les crit res 1 d termin s au d but n cessaires tout au long La mise l essai v rification du prototype par des d finition des tapes suivre et des r les des membres du groupe r alisation du sch ma pour la ou les solutions tests bas s sur les crit res souci de pr cision et d objectivit SCIENTIFIQUE EtUDE La fabrication 4 concr tisation d une solution un prototype un dispositif une technique une repr sentation selon le plan Fig 6 tapes du processus de design
72. ucation et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1998 Etudes autochtones Document cadre l usage des enseignants des ann es interm diaires 5 8 Winnipeg Education et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1998 Etudes autochtones Document ressource l usage des ann es interm diaires 5 8 Winnipeg Education et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1998 Math matiques Cinqui me et sixi me ann es Document de mise en oeuvre Winnipeg Education et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1998 La technologie comme comp tence de base Vers l utilisation la gestion et la compr hension des technologies de l information Winnipeg Education et Formation professionnelle Manitoba MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1999 Cadre manitobain de r sultats d apprentissage en sciences de la nature M 4 Winnipeg ducation et Formation professionnelle Manitoba page 0 37 Sciences de la nature 6 ann e page 0 38 INTRODUCTION G N RALE MANITOBA MINIST RE DE L DUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 1999 La s curit en sciences
73. venir un empoisonnement alimentaire Analyse Dans un b cher on verse trois fluides 5 3 s paration d un tout en ses qui se d posent du bas vers le haut constituants dans l ordre suivant leau l huile et 2 a ig l alcool Expliquez l aide de la que classifier sd pourquoi il en est I ainsi 8 Quelle force sera requise pour soulever une grosse bo te si on utilise un syst me plusieurs poulies 5 3 Synth se Qu arriverait il au cycle des saisons si 5 13 combinaison d id es pour en la Gi n tait pas inclin e sur son R axe O cr er de nouveaux an sembles Comment vous y prendriez vous pour 3 u verbes tels que pr dire inf rer d montrer que la d forestation influe a gt sur le climat de votre r gion 5 4 IO Evaluation Les bienfaits li s l exploitation du a laboration d opinions de TA arada 10 1 justifient ils les risques qu ils fon SO ou de d cisions courir la soci t 8 2 O verbes tels que r agir appr cier Comment pouvez vous d terminer si le sac repas fabriqu en classe permet de contr ler efficacement le transfert de l nergie thermique 7 2 page 0 34 Indique l ann e scolaire et le regroupement auxquels se r f re la question Fig 14 Relation entre les types de compr hension et les niveaux taxinomiques de la pens e cognitive INTRODUCTION G N RALE DE

Introduction - Education and Advanced Learning

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