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Police générale - Just

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1. Cette personne m est signal e comme ayant encouru devant le Tribunal de police de v si ge le une condam nation conditionnelle ll y aura donc lieu pour votre office de v rifier si cette condam nation est devenue ex cutoire et de requ rir le cas ch ant son ex cution Le Procureur du Roi A M l officier du Minist re Public Remarquons donc pour terininer que la d ch ance du sursis ne doit pas tre prononc e au moment de la condamnation suscep tible de l entrainer mais d coule obligatoirement de celle ci pour autant que toutes des conditions l gales soient remplies Enfin pour r pondre la derni re partie de la question disons qu au v u des prescriptions sur la mati re foutes les condam nations encourues doivent figurer au casier judiciaire du domicile du condamn Si ces instructions sont scrupuleusement observ es et les bulletins soigneusement marg s aucune condamnation ne peut en principe tre ignor e Pu D 139 Police judiciaire x t MANUEL PRATIQUE A L USAGE DES CAMBRIOLEURS Sans doute ce titre fera t il sourire le lecteur Cependant ne pensez pas que seuls les policiers ont leurs crivains pour r unir en des livres tr s int ressants la documentation relative l ex cution de la police judiciaire Tout r cemment on d couvrit au cours d une perquisition chez un individu dangereux des documents constituant fort pro
2. du Lion Ordre de la Couronne Ordre de L opold LT Croix de Fer pour combattants de 1530 Croix Comm morative des Volontaires de 1830 D coration Militaire art 4 Croix de Guerre Croix Maritime de Guerre Croix et M dailles Civiques 1914 1918 M daille du roi Albert M daille de la Reine Elisabeth M daille de l Yser M daille de la Victoire M daille Comm morative de Ja Guerre 1914 1918 Croix des D port s M daille Comm mo rative du Comit National de Secours et d Alimentation M daille de la Restauration Nationale M daille Comm morative des Campa gnes d Afrique M daille de la Campagne Arabe Etoile de Service Congo M daille Comm morative du Congo Croix et D cora tions Militaires pour anciennet Croix et M dailles Civiques pour actes de courage d vouement garde civique et anciennet D co ration sp ciale agricole industrielle pour mutualit s pour unions professionnelles et pour coop ratives daille de la Maison du Roi M daille Comm morative du R gne de S M L opold IT M daille Comm morative 1870 1871 D coration Comm morative du Cinquantenaire des Chemins de fer D coration Comm mo rative du Cinquantenaire des Paquebots Ostende Douvres D coration Commemorative du Cinquantenaire des T l graphes D coration Comm morative du 75 Anniversaire des T l graphes D coration Comm morative du 75 Anniversaire de l mission du premier Timbre Poste et
3. l appui de ce dernier avis je cite l exemple qui suit Un agent poste fixe autorise le passage d une des voies transversales l autre bien entendu est ferm e Le dit agent reste les bras tendus dans la m me position Un pi ton m me averti profite de cette circonstance pour traverser le carrefour en passant derri re l agent Par la voie ferm e arrive un conducteur qui fait rouler sa machine et doit continuer sa marche vers la voie autoris e Nous pensons qu il peut continuer par cette der ni re Cependant s il n est pas oblig de corner ne risque t il pas de renverser le pi ton qui peut ne pas s tre aper u de l arriv e du v hicule auquel nous faisons allusion D vV NOTE Si on admet comme le l gislateur l a voulu pensons nous l obligation de s annoncer fous les carrefours cette obligation sera plus imp rieuse un carrefour gard trafic peu dense qu celui trafic continu tant donn qu ces derniers les conduc teurs sont n cessairement tenus de ralentir consid rablement leur allure 105 En ce qui concerne le cas du pi ton il y a toujours en outre l obligation r sultant de l article 11 2 de FA R savoir celle pour le conducteur de pr venir les pi tons se trouvant sur son passage Pu D Jurisprudence ROULAGE Art 11 A R 26 8 25 TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE Jugement du 27 janvier 1930 Attendu que les appels
4. 234 heurteraient beaucoup de r sistances et de difficult s Tordre politique commercial ct psychologique i Monsieur le substitut Scuvixo rendit compte de quelques re marques sugg r es au cours d une r union des officiers de police de l arrondissement de Charleroi notamment au sujet du v u ex prim d ajouter la liste des armes prohib es les rasoirs dont sont arm s beaucoup de malfaiteurs trangers A la lecture de l article 10 nous avions cru qu aucune peine n tait pr vue pour les armuriers et marchands d armes qui ven dent des revolvers et des pistolets de poches des individus non munis d autorisation Nous supposions tort nous le re connaissons volontiers que les prescriptions de l article 2 ali n a 2 s appliquaient aux particuliers autres que les armuriers et les marchands Mais au cours de cette r union Monsieur le substitut Constant nous fit remarquer que Particle 2 alin a 2 s applique tout aussi bien aux marchands ou armuriers qu aux simples particuliers qui c dent ou vendent Nous saisissons cette occasion pour faire observer que le texte de cet alin a devrait tre remani en ce qui concerne les mots expos en vente qui rendent la r daction d fectueuse F E L Police g n rale DE LA L GITIME D FENSE A propos des actes de brigandages qui se multiplient dans le pays et des audacieuses attaques main arm e dont sont l objet de la part de mal
5. C est en m taphysique l enveloppement en un m me concept de deux entit s dont la comparaison demeure ainsi tantologique suivant le principe d identit Quod est est ou le principe de contradiction Quod non est non est C est enfin en police scientifique et en droit l ensemble des caract res par lesquels un homme d finit sa personnalit propre et se distingue de tout autre z yx gt t Avant la guerre l Administration satisfaite dans sa qui tude ne s est gu re pr occup e de garantir une identit fous n ses administr s Elle accueillait avec bienveillance les trangers sans ressentir la n cessit de connaitre si leur personnalit tait bien celle que leurs papiers d identit ne portant aucune empreinte de leur per sonnalit leur attribuaient Les tribunaux avaient la mission de punir quiconque faisait usage d un faux nom Personne ne devait obligatoirement poss der un document officiel mentionnant son identit attest e par une marque personnelle telle une photographie ou une empreinte digitale En l absence d un tel document les autorit s et les particuliers au cours de leurs relations commerciales entre autres estimaient bien souvent superflu de solliciter la preuve d une personnalit et avaient foi dans les papiers quelconques d identit ou tout sim plement dans les d clarations du quidam qui s adressait enx Evidemment les malfaiteurs surto
6. prouver la joie la peine la honte la col re la frayeur ils savent observer dans beaucoup de circonstances tous les gards et toutes les conve nances de la soci t Presque tous les ali n s conservent le sou venir de choses pass s et en font le sujet de conservations raisonnables lorsqu on les met sur la voie Beaucoup conservent la m moire des choses pr sentes et apr s leur gu rison ils tonnent souvent par les remarques qu ils ont faites dans les moments m me o ils semblaient le plus compl tement priv s de leur raison Leurs actions les plus extravagan tes sont presque toujours fond es sur quelques motifs d raisonna bles il est vrai mais raisonnables leurs yeux dont ils donnent ordinairement l explication lorsqu ils sont rendus la sant Pres que tous ont la ferme conviction que tout ce qu ils sentent et tout ce qu ils pensent est vrai juste et conforme la raison et les preuves les plus positives ne sauraient les faire changer d opinion Quelques uns cependant sentent le d sordre de leurs id es et de leurs affections et s affligent de n avoir pas une volont assez forte pour les r primer is sont sujets des paroxysmes plus ou moins fr quents caract ris s par de l agitation de l em portement de la fureur et souvent ces paroxysmes sont caus s par des hallucinations c est dire par des erreurs de sens qui d terminent les erreurs du jugement ls croient enten dre des voi
7. ses chefs retient la carte Peut il le faire De quel chef ven tuel cette personne est elle susceptible d tre poursuivie Cr ER ES EEE PC OT R ponse notre avis c est l article rgo du code p nal qui est applica ble Cette disposition vise en effet ceux qui auront fait dispa ra tre d un timbre ou d un coupon pour le transport de personnes ou de choses la marque indiquant qu ils ont d j servi ou qui auront fait usage d un timbre ou d un coupon ainsi alt r Nypels Code p nal interpr t apprend dans ses commentaires relatifs aux articles 184 et 190 du code p nal que cette disposi tion est applicable tous les modes de transpoits chemins de fer bateaux vapeur messageries omnibus tramways etc Elle vise aussi toutes les esp ces de coupons coupons ordinaires coupons d aller retour coupons de service cartes d abonnements libre parcours etc Quant au fait que le receveur a retenu la carte il nous parait se justifier enti rement par la n cessit qui existe pour la com pagnie l s e de pouvoir prouver la fraude commise PH DESLOOVERE Police g n rale et rurale Question Un commissaire de police peut il exercer comme auxiliaire dans une commune limitrophe de la sienne o il ny a pas de com missaire de police et o la police est repr sent e par un garde champ tre ou un agent de police R ponse L article 127 bis de la loi communale article ajout par la l
8. K Nulle autorit ne peut imposer aux auxiliaires de la police la renonciation au droit de d fense qui est un droit naturel en m me temps qu un droit l gal 4 xo ok Les violences auxquelles l agent de l autorit doit recourir sont command es par la loi L agent de l autorit est la person nification de la plus haute et de la plus noble notion qui se puisse concevoir La force au service de la loi La loi qui dans une soci t d mocratique est l expression sacr e et souveraine de la volont du peuple la force qui en assure l ex cution contre les entreprises hostiles T x v L agent de l autorit apparait alors en d pit de l humilit de sa condition comme investi d une dignit participant de la majest de la loi elle m me il est le soldat du droit le gardien de l ordre social il est la sauvegarde de la s curit publique C est aupr s de jui que l opprim vient chercher une protection c est lui qui se dresse comme un rempart entre le malfaiteur et sa victhne lui qui selon la path tique expression de Vergniaud doit intimider le m chant et rassurer l honn te homme En Angleterre il est enjoint aux policemen de se pr senter aux individus recherch s autant que possible en nombre suffisant le revolver au poing et de leur donner imm diatement l ordre verbal de lever les mains Si les individus recherch s n obtemp rent pas cet ordre
9. L article 2268 du code civil porte que la bonne foi est tou jours pr sum e d o il suit que c est celui qui all gue la mau vaise foi de la prouver La pr somption de bonne foi est fond e sur la probabilit comme toute pr somption la bonne foi est certes la r gle comme le dol et le crime sont l exception C est par exception que les objets perdus ou vol s peuvent tre revendiqu s il faut appliquer la r gle d interpr tation qui r git les exceptions celle de l article 2279 du code civil est de stricte interpr tation comme toute exception Quelle est la raison de l exception En cas de vol il y a un d lit l quit exige que le propri taire soit indemnis or son action contre le voleur est d ordinaire il lusoire il fallait donc lui accorder la revendication contre le tiers possesseur L int r t du propri taire est d accord avec celui de la soci t mettre les tiers acqu reurs l abri de la revendication c e t t favoriser les complices qui rec lent les objets vol s Contre qui les meubles vol s peuvent ils tre revendiqu s Le vol donne lieu deux actions l une personnelle contre le voleur l autre r elle contre le tiers possesseur L action peut tre form e contre tout possesseur fut il de bonne foi c est contre les possesseurs de bonne foi que la loi a d donner une action au propri taire puisqu ils peuvent se pr valoir de la maxime de l article 2279 tandis que l
10. Police g n rale CONDAMNATION CONDITIONNELLE D LIT COMMIS DANS LE TERME DU SURSIS CONDAMNATION APR S LE TERME D CH ANCE DU SURSIS ACCORD E PRESCRIPTION _ INTERROMPUE PENDANT LE SURSIS Un coll gue nous pose la question suivante Un particulier a t condamn contradictoirement le 5 juillet 1926 par le Tribinal de police de une amende de r5 francs major e des d cimes additionnels avec sursis d un an Avant l ch ance du sursis soit avant le 3 juillet 1927 le m me particulier commet des d tournements L instruction au su jet de ces derniers faits d lictueux se prolonge et jugement de condamation intervient seulement fin d cembre 1929 Ce jugement rend ex cutoire la d cision du Tribunal de police susvis Puis je encore ex cuter La prescription de la peine de police n est elle pas acquise depuis le 15 juillet 1927 soit r an apr s que le jugement qui l a prononc est devenu d finitif R ponse La peine de police est ex cutoire Une circulaire du Minist re de la Justice du ro d cembre 1891 3 Direction g n rale r Section 22 Bureau N 422 L sign e Jules Le Jeune dit La prescription d une peine r sultant d une condamnation conditionnelle ne peut commencer courir que lorsque cette peine est devenue ex cutoire par suite d une condamnation nouvelle En d autres termes la prescription des peines prononc es conditionnellement ne prend c
11. afin d viter toute possibilit d erreur d tre rev tu des insignes de ses fonctions ou porteur tout au moins d un insigne ext rieur lui permettant de faire conna tre imm diatement sa qualit Si le malfaiteur recher cher est rencontr arm ou qu il existe de s rieuses raisons de le croire muni d une arme meurtri re et dispos s en servir l agent de l autorit peut dans l int r t de sa s curit person nelle l inviter se d faire de son arme ou suivant le cas lever les mains Le refus d ob ir cette sommation peut l giti mement lui inspirer la crainte d un danger actuel contre lequel il est en droit de se prot ger en faisant lui m me et sur le champ usage de son arme A suivre V TAYART pe BORMS z y La lac ration du drapeau National Dans plusieurs localit s du pays la police et la gendarmerie ont eu intervenir en ces derniers temps l occasion d v nements tumultueux produits au cours de diff rentes c r monies publiques organis es notamment en souvenir de nos glorieux morts de la grande guerre Pour marquer leur haine envers la patrie des nergum nes se sont permis en l occurrence de s emparer de drapeaux ou de fanions aux couleurs nationales arbor s par des personnes manifestant leurs sentiments patriotiques de lac rer ces embl mes ou de les fouler aux pieds Ils ont m me pouss l audace jusqu arracher un drapeau tric
12. d Transmettre ou mettre en circulation des signaux d alarme d urgence ou de d tresse ou des appels de d tresse faux ou trompeurs ArT 4 Le Roi arr te les r glements d administration et de police relatifs la radio t l graphie la radio t l phonie et aux autres radio communications et fixe les taxes de contr le et de surv illance que l application de ces r glements entraine Arr 5 Lorsque la s curit publique ou la d fense du royaume l exigent le Roi peut par arr t d lib r en Conseil des Ministres interdire en tout ou en partie et durant le temps qu il d termine l usage de postes de radio communications il peut prescrire les mesures utiles afin que les appareils ne soient pas employ s notamment la mise sous sequestre ou le d p t dans un endroit d termin Ces mesures ne donnent lieu aucune indemnit charge de l Etat ART 6 Toute infraction aux articles 2 et 3 aux d cisions minist rielles prises en vertu de ces articles et aux arr t s pris en ex cution de l article 5 est punie d un emprisonnement de huit jours un an et d une amende de 200 2 000 francs ou d une de ces peines seulement Les appareils et les objets sp cialement destin s leur fonctionnement sont confisqu s L article o de la loi du 31 mai 1885 n est pas applicable cette confiscation toutefois sous les conditions qu il d termine l Etat peut restituer les appareils aux condamn
13. ma proximit de prendre les pr cautions voulues pour ne pas entrer en collision avec moi Si je me mets en marche m me autoris par l agent je ne puis le faire qu avec les m mes pr cau tions et sous ma responsabilit personnelle Si d autre part alors que la voie m a t ouverte je persiste sans raison demeurer en place dans ce cas je pourrai tomber sous l application de l article 17 20 du r glement g n ral pour avoir par mon station nement g n la circulation mais l expression stationnement implique l id e d un arr t plus o moins prolong ce qui est question de fait et de circonstances la pr vention pr vue par l article 17 est compl tement diff rente de celle de l article 2 et il ne saurait venir personne nous semble t il l id e de soutenir que par le seul fait que l agent de poste a cess d interdire le passage l automobiliste qui n ob irait pas aussit t serait en tat de stationnement 1 parait donc inutile de rechercher si l autorisation de passage donn e par l agent est ou non opportune nt de dire que le con ip ducteur devra pour se justifier prouver le caract re lautil de l ordre donn par l agent il r sulte du texte bien inspir de l article r que lorsque l agent cesse de barrer la route il n ordonne pas mais permet le passage sous la responsabilit personnelle de chacun des usagers Allons m me plus loin je suis arr t le passa
14. rents des autres Nous nous plaisons croire que lorsqu on nous fit le moule se brisa f Exercez vous donc devenir un homme Prenez exemple sur les autres mais ne vous appuyez pas sur eux ites vous bien que votre seule aide est en vous et vous r ussirez fas SCHONER Commissaire de police Li ge Police g n rale CANONS AVERTISSEURS PLACEMENT RESPONSABILIT RECOURS Un de nos lecteurs nous pose la question suivante Depuis un bon moment de nombreux vols de raisins se commet tent dans les serres vignes des environs serres tant t ferm es cl tant t jaiss es ouvertes portes non ferm es cl Certains tablissements viticoles sont en outre cl tur s d autres ne le sont pas Les propri taires peuvent ils sans autorisation placer des ca nons avertisseurs Eventuellement quelle est l autorit qui doit d livrer l autorisation R ponse Une question analogue vient d tre jug e r cem ment par la Cour d Appel de Li ge Belgique judiciaire 1 f vrier 1930 N 3 appel d un jugement du Tribunal Correctionnel de Huy 16 1 29 Cette d cision met le principe suivant u Celui qui a t bless par le projectile d un canon avertis seur dont il a provoqu le tir son insu en s introduisant j Le es tn CREER PRE dans un bois cl tur isol de toute habitation alors qu une d fense affich e en interdisait l acc s ne peut pr tendre q
15. Par A R du 10 9 30 M Chasseur Ch comm adj Monceau s Sambre est nom m comm de police en la m me ville Par A R du 30 04 30 M Depoorter Joseph n Renaix le 17 7 1892 est nomm commissaire de police Courtrai palmes or ordre Couronne m d or ordre L opold croix de guerre belge m d Victoire comm morative d c mil r cl croix de guerre fran aise Par d cision du C C de Bruxelles du 28 8 30 M Cl ment Henri n Uccle le ro 5 98 est nomm au grade de comm adj Il est affect la 3 Dive i Par d cision du C C de Bruxelles du 25 9 30 M Van Gyseghem Auguste comm adjoint de 1 cl est pro mu aux fonctions de comm adjoint inspecteur Par d cision du C C de St Gilles du 24 30 M Brifaut Emile Georges n Bruxelles le 1 8 07 est nomm commissaire adjoint de police m d d or ordre L opold IT d c mil r tet 2 cl croix guerre avec palme m d Yser Vict Comm Police g n rale et communale Notre article paru dans la Revue de mars 1930 page 358 nous vaut la question suivante Sans contester le droit de r quisition du policier dans le cas vis celui ci pouvait il faire porter ce droit sur un service public tram si d autres moyens de transports individuels s of fraient son choix R ponse L article 556 5 ne sp cifie ni les l ments ni les personnes sur lesquels la r quisation peut porter Mais une saine
16. la possibilit de norm liser tous les enfants et adolescents charg s d h r dit s funestes et dont les dispositions originelles apparaissent anormales Ils affirment en outre qu l examen ces dispositions penchants tares psychiques ou physiologiques affec tant l esprit se r v lent ais ment aux yeux des sp cialistes qui ont classif i les cas dont ils peuvent avoir connaitre Ainsi il nait chaque ann e quantit d enfants destin s tre des arri r s ou des anormaux parmi lesquels il y aura en puis sance des assassins des voleurs des satyres des hyst riques des prostitu es des invertis Tous naissent malades La plupart pourraient tre gu ris si l on s avisait de les soigner Mais on 2IS ne les soigne pas on les maltraite C est les maltraiter que de ne pas les soigner C est les maltraiter que de les astreindre de bonne heure la contrainte des disciplines trop brutales mal comprises militaires et que de les initier trop t t aux injustices et aux vices des collectivit s dans lesquelles la loi les enr gimente Avant de rendre obligatoire l enseignement vl aurait fallu obliger les parents respecter la science du m decin et ob ir ses conseils Le m decin n intervient qu la derni re extr mit il redresse les membres et calme la fi vre mais il ne redresse pas la raison et n apaise pas les troubles du cerveau On ne lui demande pas de s int resser l
17. pas se trouver sur le lieu du d sastre Elle s est rendue la n cessit du fait en admettant foute forme et en autorisant requ rir tout agent charg de pr venir le fl au calamiteux Cet auteur ajoute la r quisition peut tre faite non seule ment par les fonctionnaires qui ont habitucilement la facult de requ rir pr fet gouverneur maire bourgmestre commissaire de police dans l ordre administratif procureur g n ral procu reur de la r publique du roi officiers de police leurs auxili aires dans l ordre judiciaire mais encore de tout agent de l auto rit publique 7 En ce qui concerne la Belgique les Pandectes Belges sous la rubrique Refus de Secours N 15 exposent Elle la r quisition pourra tre faite par le Commissaire de police et ses adjoints qui au point de vue de la police admi nistrative sont sous les ordres du bourgmestre et qui sont ses d l gu s naturels pour l aider dans l accomplissement de ses fonc tions de police pr ventive 11 va de soi que les agents inf rieurs de la police rurale ou urbaine peuvent servir d instru ments pour la transmission des ordres du bourgmestre ou du commissaire de police ef qu ils sont sens s agir d apr s les ordres ET de leur chef Ce serait au pr venu tablir leur incomp tence Bref il r sulte de ce qui pr c de que m me sans se rallier pleinement la jurisprudence fra
18. puissent pr texter avoir agi par ignorance que les mandataires communaux s ing nient entretenir constamment les habitants dans le culte de cet embl me aussi bien par la plume que par la parole voire m me par des p lerinages certaines dates traditionnelles Terminons en nous excusant de nous tre tendu quelque peu sur ce que l on pourrait appeler une coutume que nous a l gu e fort propos un pass d j lointain Mai 1930 V TAYART pe BORMS L yislation LOI SUR LA RADIO T L GRAPHIE LA RADIO T L PHONIE ET AUTRES RADIO COMMUNICATIONS ALBERT Roi des Belges A tous pr sents et venir Salut Les Chambres ont adopt et Nous sanctionnons ce qui suit ARTICLE 17 Le gouvernement est autoris entreprendre et exploiter la radio t l graphie la radiv t l phonie et les autres radio communications de toute nature i Art 3 Dans le royaume ou bord d un navire bateau ou a ronef de nationalit belge nul ne peut tablir utiliser ou faire fonctionner sans autorisation pr alable un appareil d mis sion ou de r ception de radio communication L autorisation est donn e par le Ministre qui a les t l graphes et les t l phones dans ses attributions il en fixe les conditions cette autorisation est r vacable Toutelois si un navire bateau ou a ronef belge est quip l tranger il peut y tre muni sans autorisation pr alable d ap pareils de radio comm
19. seront punis d un emprisonnement de 8 jours 3 mois ct d une amende de 26 200 francs sans pr judice l application d autres dispositions p nales s il y a lieu ART 13 Les fabricants ou marchands qui auront omis de tenir r guli rement les registres mentionn s l article r1 ou d y porter l une des indications exig es par cet article et ceux qui n gligeront de repr senter les dits registres aux poques fix es par le Gouvernement ou lorsqu ils en auront t requis aux bourg mestres aux commissaires de police tous autres officiers de police judiciaire ou tous agents commissionn s cet effct seront punis d un emprisonnement de 8 jours 2 mois et d une amende de 26 500 francs En cas de r cidive dans l ann e de la condamnation ces peines pourront tre doubl es En cas de nouvelle r cidive dans le d lai d un an apr s la date de la seconde condamnation les fabricants ou marchands pour ront tre condamn s la fermeture temporaire ou d finitive de la fabrique d atelier ou du magasin i ART 14 Les dispositions des art 198 199 et 202 du Code p nal relatives au port d armes seront applicables aux autorisa tions pr vues par la pr sente loi ART 15 Toutes les dispositions du Livre r du Code p nal sont applicables aux infractions pr vues par cette loi ou par les arr t s pris pour son ex cution A Arr 16 Sous r serve de ce qui est stipul dans la
20. 4 Remplacer le mot pourront la fin de la r e ligne par le mot seront ART 13 compl ter comme suit A Apr s le mot u des sus de la 2 ligne et en tenant compte des ann es de servi ces pass es dans une administration communale B Apr s le mot d cennal de la 4 ligne Pour les r gions d vast es les traitements seront revis s d apr s la population con Stat e au recensement de 1g10 C Compl ter le paragraphe r par l alin a snivant u Les d classements des communes faisant partie de grandes agglom rations ou qui se trouvent dans des situations conomiques sp ciales telles les villes d eaux les endroits de grandes vill giatures dont la population est tr s dense pendant la saison estivale seront tabli ou maintenus conform ment aux termes de la loi du 16 octobre 1921 ART 27 A compl ter par un second paragraphe ainsi con u Les int ress s qui au moment de la promulgation de la pr sente loi auront d pass l ge de 68 ans pourront demander leur mise la retraite imm diate sur la base du traitement qui leur sera allou par cette loi Sur la proposition de M Lepez l article 3 des statuts est mo dif en ce sens qu il porte le nombre des commissaires trois Cette troisi me place est d volue M Vanden Bunder commis saire adjt inspecteur de la ville d Anvers pr sident du Cercle des Commissaires et Commissaires Adjoints de po
21. Arr 6 Seront punis d un emprisonnement de 8 jours 6 mois et d une amende de 26 1ooo francs ou d une de ces peines seulement 1 Ceux qui auront t porteurs soit d une arme prohib e soit sans autorisation l gale d une arme de guerre ou de chasse soit dans les m mes conditions de munitions pouvant servir charger les dites armes Si les coupables font partie d un rassemblement la peine d em prisonnement sera toujours prononc e 2 Ceux qui auront poss d un d p t d armes prohib es l exception des revolvers ou des pistolets de poche ou de mu nitions pouvant servir charger les dites armes prohib es dont le d p t est interdit 3 Ceux qui n tant ni fabricants d armes ni marchands exer ant notoirement et d ment le commerce des armes auront sans autorisation l gale poss d un d p t d armes de guerre ou de chasse de revolvers ou de pistolets de poche ou de munitions destin es charger les dites armes 4 Ceux qui n tant ni marchands ni fabricants d armes ni ouvriers armuriers auront remis un tiers quelque titre que ce soit une arme feu ou des munitions destin es une arme feu sans en faire la d claration end ans les huit jours de la remise de larme ou des munitions au bourgmestre de la commune o ils sont domicili s Un arr t royal d terminera la forme du registre o le bourg mestre actera ces d clarations les indications que le
22. Le d funt tait g de 45 ans peine Les fun railles ont eu lieu le Samedi 5 Janvier De nombreuses d l gations de policiers taient venues se joindre au corps de police de Molenbeek que conduisait M le Commis saire en chef Verbisi Divers discours ont et prononc s Parmi les iinombr bles fleurs et couronnes remarqu celle envov e par la F N dont le d funt tait membre La Revue pr sente a famille de son fid le abonn lhom mage de ses sinc res condol ances Tribune libre de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume MANIFESTATION TAYART DE BORMS FRANSSEN Le compte rendu de cette superbe manifestation comportant un nombre consid rable de pages n a pu trouver place dans le pr sent fascicule Son impression fera l objet d un fascicule suppl men taire qui paraitra Incessamment LE COMIT EX CUTIF A NOS CHERS CONFR RES DE LA F D RATION NATIONALE Nous apprenons que certaines de nos F d rations provinciales protestent contre la lenteur que l on apporte l adoption du projet de b r me des traitements et de la pension depuis si longtemps en pr paration Certains de nos coll gues vont jusqu rendre les membres du Comit responsables de cette situation et ne sont pas loin de les accuser de manquer d activit et de vigueur dans la poursuite de nos revendications Nous comprenons les impatiences mais nous devons protester cont
23. Les sommes dont sont redevables la Caisse de r partition les organismes vis s l alin a 1 du pr sent article sont pay es par les communes Celles ci peuvent r cup rer les versements qu elles ont effec tu s leur d charge D nn au Caire le 25 mars 1930 ALBERT Par LE Roi Le Ministre de l Int rieur et de l Hygt ne H BAELS IMPRIMERIE AN EVE DE MAI 1930 Les T moins en justice o Remarquons que notre l gislation sur la mati re fut emprunt e la l gislation fran aise qui consacre le principe dominant que les t moins m ritent une protection toute sp ciale et proclame gale ment que le droit de l accus et de ses d fenseurs d attaquer les t moins sur leurs d positions est limit par les besoins de la d fense et que l article 282 du C P s applique d s lors aux propos diffamatoires tenus contre les t moins l audience m me o ils ont t interrog s Pour nous r sumer nous dirons que le droit de discuter les t moins est linit par l article 319 du Code d Instr Criminelle tout ce qui peut tre utile la d fense Si ces moyens de d fense d g n rent en injures diffamation ou outrages l gard des t moins bien que les discours soient relatifs la cause ils ne sont point couverts par l article 452 du Code p nal v Daroz V Presse Outrage n 1245 Cass fr 6 novembre 1823 fl est bon de noter ici que l on n est
24. c dent il r sulte que l individu qui persiste commettre une contravention malgr les injonctions de la police trouble par le fait l ordre public et peut tre conduit au commissariat par les agents de la police locale ct au besoin maintenu provisoirement au d p t communal pour d sordre et par mesure de police C est ce que l on constate journellement dans la pratique encore tait il opportun de souligner la parfaite l galit de cette mesure Les Commissaires et comimissaires adjoints de police sont d ail leurs charg s par l article 127 de la loi communale sous l autorit du bourgmestre d assurer l ex cution des r glements et ordonnances de police locale y compris les mesures de police par cons quent que le bourgmestre prend lui m me d urgence dans l int r t de l ordre public Un mot oncore Nous nous excusons de certaines r p titions qui allongent quelque peu notre travail Dans un domaine aussi gros de responsabilit s nous avons cru prudent au risque de nous redire parfois de laisser parler les textes eux m mes chaque fois qu il s agissait d tre clair et pr cis ce qui a pour tout le moins le m rite de l autorit et de l authenticit janvier 1930 V TAYART De BORMS Port des d corations li r sulte d une C M de la d fense nationale du 17 09 1929 que l ordre du port des d corations est le suivant Ordre de L opold Ordre de l Etoile Africaine Ordre Royal 42
25. compr hension des choses doit videmment faire pr f rer un moyen de transport individuel un service public que cette r quisition peut d sorganiser Il y a lieu selon nous de ne s arr ter cette derni re ventualit qu en cas de n cessit absolue c est dire lorsqu aucune autre solution n apparait comme possible Il y a donc l pour le requ rant une question d appr ciation de circonstances et de lieu mais une fois la r quisition mise il n appartient pas aux personnes requises d en discuter l oppor 227 tunit Si elles refusent d ob ir c est au juge seul d appr cier le bien fond de leur refus et pour abandonner la r pression celui ci peut uniquement se baser sur un emp chement physique ou moral PH DESLOOVERE 3 Congr s international de Police Criminelle ANVERS DU 25 au 30 SEPTEMBRE 1930 Ce Congr s s annon a sous les meilleurs auspices En effet il fut plac sous le Haut Patronage de S M le Roi et avail re u un Comit d Ilonneur form par M Janson Mi nistre de la Justice M Servais Ministre d tat M le Baron jilol voet Gouverneur de la Province d Anvers M M les Procureurs G n raux pr s les Cours d Appel M M les Proc reurs du Roi d Anvers Bruxelles Gand et Li ge M M les Bourgmestres d Anvers de Bruxelles et de Li ge M l Administrateur de la S ret publique M le D De Rechter Directeur de l Ecole de Criminologie et de Police Scient
26. d essai et plac s respectivement Masnuy Saint Jean et Saint Maur En ce qui concerne ces malades la p riode d essai pourra tre prolong e de trois mois autant que de besoin sous r serve d un examen m dical Elle ne pourra en aucun cas d passer une ann e Ajoutons enfin qu un grand nombre de circulaires manant du d partement de la Justice sont venues ajouter leur contingent d in formations et de r gles cette mati re d sormais abondante en dispositions Le nombre de circulaires minist rielles d passe la cinquantaine et l on con oit que nous ne rapportions que celles offrant quelque int r t pour notre profession Un arr t Royal du 11 mars 1894 dispose que les frais oc casionn s par la constatation de l tat mental d un ali n incombent l administration qui a provoqu cette constatation Une circulaire minist rielle du 4 4 1900 dit que les frais de communications t l graphiques adress es par les Bourgmestres ou Commissaires de police aux asiles d ali n s doivent tre r clam es 186 aux dits tablissements qui les r cup rent ensuite sur les frais d entretien des ali n s dont la collocation aura donn lieu cette correspondance CJ Nous avons expos au d but les diff rentes esp ces d ali nations mentales c est dire que notre sujet nous a port tout naturel lement lire les auteurs qui ont trait la m decine l gale A notre avis la conn
27. dans une tude extr mement int ressante examinent au double point de vue anthropologique et juridique ce genre de crimes assez ra res heureusement Etude tr s document e au sujet des homosexuels Mars 1930 Ce num ro contient un article intitul La Cri minalit parano aque par le savant DT GExIL PrRRIX m decin chef des Asiles publics de la Seine I nous montre le parano aque tous ses stades dans toutes s s expressions morbides et crimi nell s Dans son tude des plus instructives l auteur met les ex perts anthropologistes en garde contre une tendance d j trop g n ralis e conclure la responsabilit ait riu e 11 dit notam ment Consid rer qu une anomalie mentale atteint forc ment la responsabilit p nale c est dire qu aucun criminel ne sera jamais compl tement responsable car on ne con oit pas de criminel exempt d anomalie tourner dans ce cercle vicieux on abou tit un mode de r pression bien d fectueux la p nalit att nu e tant accept e comme cons quence de la responsabilit at t nu e cela revient remettre en circulation un invidu d autant plus vite qu il est plus apte r cidiver F B LOUWAGE x zx rratum A la page 153 de la Revue de juillet 1930 il y a lieu de lire la 3 ligne du dernier alin a Art 84 de la loi communale au lieu de 48 Nos lecteurs auront certainement d ja rectifi Pu D Offi
28. de ceux de ses agents qui ont fait l gitimement leur devoir pour d fendre la s curit publique En Angleterre o la tradition de la libert est l gendaire il n est pour ainsi dire personne qui ne s incline devant l injonction de ob issance la loi Les r bellions y sont rares pour la raison qu elles donnent lieu des peines tr s s v res Ce r gime peut tre cit en exemple Incontestablement la question de la r pression se lie intimement celle de l action prompte et nergique qui doit pr sider aux arrestations Celle ci m rite d s lors partout l attention soutenue de l autorit Les agents charg s d op rer les arrestations doivent tre en tat de se d fendre car nous avons pour devoir de m nager la vie de nos auxiliaires et de prendre les pr cautions n cessaires pour ne pas les exposer tomber victimes de leur d vouement En Belgique la l gitime d fense le droit d opposer la force la force ressort du texte de Particle 70 de notre code p nal qui a trait aux causes de justification et d excuse et qui dispose qu il n y a pas d infraction lorsque le fait tait ordonn par la loi et command par autorit Torsque jes agents pour assurer lex ution d un mandat de justice ou pour l arrestation de malfaiteurs surpris en flagrant d lit doivent user de violences celles ci leur sont impos es par la n cessit imp rieuse d ex cuter la mission leur prescrite par la loi
29. de la tranquillit publics toutes les mesures pr ventives qu il juge utiles et qui rentrent dans les attributions du chef de la police et notamment les mesures qui consistent prescrire aux agents charg s d un service d ordre de d fendre l acc s de certaines por tions de ja voie pmblique o des d sordres sont sp cialement craindre ainsi qu en d cide le jugement du 15 Juillet 1899 re pris ci dessus LUS En r sum pour synth tiser les consid rations que nous venons de faire valoir nous ne pouvons mieux faire que de reproduire encore ci apr s les arguments qui figurent dans une tude tr s appr ci e de M J Marx Avocat la Cour d Appel tude in titul e Les pouvoirs de police du bourgmestre et honor e du pr s de droit administratil au Concours Universitaire de i011 pages 19 et suivantes Le bourgmestre s il est le chef de la police communale est en m me temps en vertu de la loi l agent du pouvoir central son repr sentant son d l gu Comme il est charg d ex cuter non seulement les r glements communaux mais les lois de police l absence d un r glement communal ne peut le paralyser puisqu il suffit qu il trouve dans une loi le droit d agir Lit les textes qu il est charg d appliquer et en vertu desquels il est donc fond agir sont les lois r glements ou arr t s g n raux ou provinciaux notamment la loi des 16 24 ao t 1790 Si l ord
30. e 266 cons quence une loi un r glement qui aurait la pr tention d imposer un agent de l autorit prohibition d user le cas ch ant du droit de l gitime d fense serait frapp de caducit et n aurait pas force obligatoire Enfin ce droit naturel est inali nable et d s lors un agent de l autorit ne pourrait m me valablement s engager renoncer au droit de l gitime d fense au cas o il se trouverait dans l occasion de devoir y recourir Il r sulte de l que m me un ordre donn par un chef prescrivant un agent de la force publique de ne d fendre sa vie ou l int grit de son corps que dans des cas d termin s serait nul par lui m me et inexistant et que cet agent aurait non seu lement la facult mais le devoir de ne pas tenir compte d un pareil ordre z x S B La l gislation p nale reconnait aux agents de l autorit le droit de l gitime d fense Lorsque ces agents repoussent par de simples violences o m me par la mort une attaque dont ils sont l objet dans l exercice de leurs fonctions sans qu il y ait distinguer le degr de cette violence et qu ils ne d passent pas la mesure de la d fense n cessaire ils sont couverts non seulement par les dispositions du code p nal sur la l gitime d fense mais aussi par l article 70 aux termes duquel il n y a pas infraction lorsque le fait tait ordonn par la loi et command par
31. il se serait gar lui m me l approche de lauto du d fendeur qu en effet au point de vue de la pr vention de l accident il tait sans importance qu il eut march lui m me sur le pav ou sur le trottoir Attendu que l obligation de se ranger n aurait pas t en cause si roulant sur le pav la bicyclette eut t munie des lumi res r glementaires conform ment l article 22 c que d s lors elle avait droit au pav de la rue au m me titre que Fauto Mais attendu qu elle n clairait pas vers l avant par un feu blanc attendu que le demandeur ne remplissait donc pas les conditions de la loi Attendu que l existence de la plaque rouge l arri re ne modi fiait pas les responsabilit s faute d observation de la condition premi re de l article 22 c Attendu que le demandeur objecterait vainement qu il n y avait pas de relation de cause effet entre l accident et le d faut d clai rage l avant qu en effet question toute diff rente le v lo n tant pas clair lavant devait tre rang l approche des v hicules et l automobiliste avait un droit de pr f rence sur la voie carros sable sauf le cas d une faute qui n est pas trouv e dans l esp ce Que vainement encore le demandeur ail guerait qu aucune dispo sition l gale n interdit un cycliste de circuler sur un trottoir en saillie et de pousser son v hicule c t de lui sur la voie carres sable et ferait il valoir l
32. l expiration du d lai du sursis l infraction ne f t elle constat e judiciairement qu apr s l ch ance du temps d preuve Dans la pens e du l gislateur la condamnatidn conditionnelle rev t le caract re d une menace qui doit se r aliser si le d lin quant ne s amende pas l absence d amendement se d montre par le fait d lictueux et par cons quent c est ce fait quelle que soit la date de la condamnation nouvelle qui doit rendre ex cutoire la premi re sentence Evidemment il faut un jugement pour tablir la rechute mais seule la date de celle ci doit entrer en ligne de compte Dans le m me sens voir Arr t de Cassation 16 10 05 Pas 1906 1 15 Dans une d cision du 2r janvier r893 de la Cour d Appel de Gand Pas 1894 II page 267 nous lisons l nonc ci apr s La prescription des peines de police appligu es conditionnel lement ne court pas pendant le sursis Les tribunaux peuvent donc porter plus dune ann e la dur e du sursis Cette d cision a trait une condamnation de police accord e avec sursis d un an que la Cour d Appel porte 3 ans Une cons quence assez inattendue de l application d un sursis longue ch ance c est qu un Officier du Mimst re public peut tre appel ex cuter des peines de police remontant plusieurs ann es En effet supposons une condamnation une peine de police avec sursis de 5 ans maximum pr vu par l article o de la lo
33. la folie tait encore de la raison comme la raison tait d j de la folie Toutefois il peut arriver que la folie clate d une mani re v ritablement subite sans que rien lait fait pr voir et qu apr s un exc s elles disparaissent pour ne plus revenir 188 l intelligence compl tement obscurcie un instant reparait dans son clat mais ces cas sont rares moins qu ils n aient t provoqu s par une vive et soudaine motion on doit cependant tenir compte de leur possibilit lorsqu il s agit d un acte en d saccord complet avec toute la vie d un individu Ne peut on pas consid rer comme une premi re atteinte de folie transitoire cet garement fugitif de la pens e qu prouvent quelquefois des hommes que tout annonce tre dou s de la plus saine raison Pourquoi en effet n en serait il pas des affections men tales comme des affections physiques On parle sans cesse de morts survenues en quelques heures de morts subites d apo plexies foudroyantes pourquoi n y aurait il pas aussi des folies instantan es Nous prouvons quelquefois de ces douleurs vives poignantes qui nous saisissent subitement et passent comme un clair pourquoi n y aurait il pas des jolies passag res l est disait un magistrat c l bre BEIJ AERT de fous que la nature a condamn la perte ternelle de leur raison et d autres qui ne la perdent qu instantan ment il n est de diff rence entre ces deux folies que
34. laisser au parquet le soin d appr cier les faits articul s L minent chef du parquet de 1 nstance avant de se pro noncer sur notre r f r a eu soin de faire explorer la jurispru dence fran aise relative au r gime p nal des menaces de l esp ce pr vues par les articles 327 33 de notre Code p nal et il y a t relev un jugement de condamnation qui corrobore gale ment notre interpr tation l s agit d une condamnation prononc e raison d une menace verbale avec ordre attention ou je te br le menace d un attentat mortel qui peut tre compar dans une certaine mesure la menace que nous avons prise comme exemple Nous pouvons encore citer utilement le cas d une condamna tion prononc e en Belgique charge d un individu qui avait m nac un personne en braquant vers elle un tui pipe affec tant la forme d un revolver tui qui pouvait passer ainsi comme tant r ellement une arme de l esp ce La personne menac e avait cru qu il s agissait bien d un revolver et cela suffisait pour justifier l application non de l article 328 que nous discutons sp cialement ci dessus mais de l article 329 menace par geste ou embl mes d un attentat contre les personnes punissable de la peine de mort o des travaux forc s sans qu il soit n cessaire que la menace s accompagne ici d un ordre ou d une condition La menace par gestes ou embl mes art 320 n est en effet susceptible dit le
35. monies publiques spectacles jeux cal s glises et antres lieux publics Akv 7 Les officiers municipaux sont sp cialement charg s de dissiper les attroupements ct meutes populaires conform ment aus dispositions de la le Vo ut lieu peuvent tre l occasion d entraves la circulation d at troupements et de conflits et par suite tre un obstacle au maintien du bon ordre qu il r sulte de l que l autorit com munale a le droit de prendre au sujet de ces collectes les mesu res de police utiles ou n cessaires pour pr venir tout d sordre soit en les interdisant d une mani re absolue soit en les soumet tant certaines conditions Dans un autre ordre d id es un arr t de Cassation en date du 2 mai i1got1 Pasicrisie 1901 p 217 a d clar l gal l ordre du bourgmestre prescrivant des particuliers d enlever les d p ts de pierres ou de terre effectu s le long d un chemin communal et met tant leur charge en cas d inex cution les frais d enl vement de ces d p ts l arr t constate qu d faut d un r glement ou d une ordonnance de police sur la mati re le bourgmestre a agi dans l esp ce par application de l article 50 du d cret du 14 d cembre 1789 et de Farticle 3 du titre XI de la Joi du 16 ao t 1700 dont ex cution lui appartient titre personnel conform ment l article go al 12 de la loi communale qu il tait prouv au surplus que
36. nu de base Il ressort donc de ce qui pr c de que la commune 3 le droit de d signer l inspection des denr es alimentaires des sp cialistes gens de l art qui rentrent apr s l accomplissement de certaines formalit s dans la cat gorie des agents vis s par l article 7 de la loi du 4 8 1890 Ce droit d coule de l article 13 de la loi des 19 22 juillet 1791 lequel stipule T La municipalit pourra dans les lieux o la loi n y aura pas pourvu commettre l inspection de la salubrit des comestibles et m dicaments un nombre suffisant de gens de l art lesquels apr s avoir pr t serment rempliront cet gard les fonctions de commissaire de police Il va de soi que les agents de police ne rentrent pas dans la cat gorie de ces pr pos s sp ciaux 1 Leur intervention dans la pratique signal e en usage d ailleurs Bruxelles galement est purement administrative Il n est us d aucune contrainte Les laitiers sont simplement canalis s vers le commissariat Chaque laitier re oit apr s la visite un billet constatant que son lait a t examin En cas d opposition de la part d un laitier nous estimons que l agent de police est sans qualit pour user de violence et le refus oppos par le laitier ne pourrait entrainer pour lui l application de l article 24 de PA R du 28 f vrier 1891 modifi par celui du 8 octobre 1894 relatif l inspection du commerce des denr es alimentaire
37. ontologique botanique et min ralogique de sceaux et de cachets d critures et de tableaux de ma tres Ce livre est un guide pr cieux pour les experts en police scien tique Riak se The american Journal of Police Science organe officiel du Scientific crime Detection Laboratory affili l Universit du Nord Ouest de Chicago Directeur dit CarLviS GODDARD 357 East Chicago Avenue Chicago Prix de l abonnement 2 50 dollar Un beau lot de policiers et de professeurs d Universit Am ricains se sont group s pour publier le susdit journal Ils ont l intention d examiner tout ce qu il y a d existant ou de nouveau dans le vaste domaine de la police criminelle et scientifique de publier des notices et des expos s ce sujet de reprendre dans d autres Jevucs techniques les articles int ressants de faire des exp riences de laboratoire d essayer des nouveaux instruments de rendie compte de leurs recherches de raconter quelques cas int ressants d investigations criminelles Nous souhaitons bonne chance notre nouveau confr re qui s attelle une t che tr s lourde mais fort int ressante pour ceux qui s occupent de recherches criminelles FE lb 144 N crologie Monsieur Emile De Fauw commissaire de police Courtrai membre de la F d ration Nationale des Commissaires et Commis saires Adjoints de Police du Royaume est d c d inopin ment Courtrai le 22
38. ordre national Obtenir d abord du Parlement les 20 milliuns n cessaires pour organiser la prophylaxie mentale l exemple de ce que l on fait contre la tuberculose et la syphilis D fendre ensuite devant les Chambres la proposition de loi de MM Fie et CauJorr qui sanctionne l exp rience du centre de prophylaxie mentale de la Seine dont une commission la Chambre des repr sentants de BELGIQUE vient d adopter le principe sur le rapport de MM BruTsasxr et DEsiR E Enfin porter devant la soci t des nations ce probl me mondial de la prophylaxie mentale au moment o un congr s international WastnixXGTON va rassembler les repr sentants de tous les peuples unis contre le plus grand fl au qui menace l vocation intellectuelle de Phomme LOI SUR LE R GIME DES ALI N S L homme est responsable de ses actes parce qu il est dou de la raison la loi qui assure sa libert doit donc assurer aussi l ex cution des contrats qu il a consentis elle doit lui demander compte des actions coupables ou nuisibles qu il a pu commettre si sa raison a disparu ou a subi des atteintes s il ma plus sa libert morale sa responsabilit cesse en m me temps le contrat qu il passe n est pas valable Pacte qu il commet ne lui est impu table sa personne et ses biens sont plac s en dehors du droit commun sa libert individuelle peut tre mise en cause Mais quels signes reconnaitre le d rangement de l intelli
39. par une identit pourra ais ment et quitablement r clamer son du Les droits accord s chacun entrainent pour ses semblables des obligations dont l Etat doit assurer le respect L attribution chacun d une identit bien pr cise rend possi ble la r partition des droits et des obligations entre tous les mem bres de la soci t D autre part gr ce cette identit l Etat pourra avec une certaine facilit assurer la recherche des fauteurs de d sordre et les forcer par l application de sanctions diverses ob ir aux lois qui sont indispensables au maintien de la tranquillit publique Notre l gislation impos e d j par le Code Napol on de 1807 i 9 A sanctionn e par le code p nal de 1810 d cr te que toute nais sance doit tre enregistr e officiellement sans retard Cette inscrip tion doit tre faite en principe 1 dans les trois jours apr s la naissance dans les registres de l tat civil de la com mune o l enfant est n articles 55 et 58 du code civil Elle renseigne en vertu de l article 57 du m me code le jour l heure et le lieu de naissance le sexe de l enfant les pr noms qui lui sont dohn s les pr noms noms profession et domicile des p re et m re et ceux des t moins Ces indications constituent l identit de l enfant Celle ci lui accorde durant sa vi et apr s sa mort ure personnalit qui le distingue non seulement des membres
40. qui peuvent se r tracter et laisser un doute dans l esprit du tribunal jumet le S 11 1930 Lu DEWEZ Bibliographie Revue de Droit p nal et de criminologie Bruxelles N 8 Q 10 de 1930 La loi belge de D fense sociale l gard des Anor maux et des D linquants d habitude du 9 4 1930 par L Cornil bro cureur g n ral Bruxelles Cette nouvelle loi belge qui entrera en vigueur le 1 1 1931 est comment e de fa on magistrale par M le l rocureur g n ral Cornil bien connu par les membres qui ont assisi au Congr s d Anvers L auteur y expose tr s clairement l historique l labora tion et l m canisme de cewe loi qui constituera une exp rience s rieuse notamment quant l application de certaines r gles de l colu positiviste et en ordre principal les mesures de s curit Cet article et celui qui suivra dans le prochain num ro seront lus avec un int r t tr s grand par tous ceux qui s int ressent la criminalit des anormaux et aux r cidivistes Avant Projet de loi belge sur la Fabrication le Commerce et le Port des Armes par J Constant substitut du Procureur du Roi Li ge Etude tr s fouill e qui m rite l examen de tous ceux qui s int ressent au probl me inqui tant du commerce et du port des armes La vente et le port libres ou peu contr l s des pistolets et revolvers surtout favorisent le d veloppement de la criminalit Si ce projet de loi pouvait tr
41. rants lieux de divertissements magasins choppes bateaux trains trains gares ateliers ou chantiers ainsi que sur la voie publique La consommation la vente et l offre sont interdites dans tous les endroits accessibles au public faut r puter lieu public tout ce qui n est pas domicile priv ou r sidence particuli re Cass belge 16 mars 1842 P 1842 1 158 r unions publiques tous lieux o le public ou une certaine cat gorie du public est admise m me sous certaines conditions ou restrictions Cass de Fr 1 f vrier 1851 D P 1851 IV 418 Un Kiosque rentre t il dans cette disposition Oui et non C est une question d appr ciation si l on s en r f re aux termes de cette disposition lin effet le kiosque n est acces sible qu aux musiciens etc et son acc s est absolument d fendu au public par mesure de s curit de mani re viter les acci dents tr s possibles en cas de surcharge I est vrai que l article dans sa nomenclature explicative mentionne les Chantiers et dans le cas qui nous occupe un kiosque n est ARR EST eee ca qu un chantier o l orchestre se produit dans un travail r tribu l ny a donc aucun doute le fait de consommer de lalcool sur un kiosque tombe sous l application de la lai pr cit e La pr vention est elle parfaitement tablie C est ce que le tribunal d cidera Il n y a que la bouteille vide trouv e et les aveux des pr venus
42. sans encourir une peine p nale l identit de son semblable dont le nom est pareil au sien Le silence voulu de la loi p nale est grandement funeste et profond ment odieux puisqu il autorise implicitement les malfai teurs faire usage de l identit de personnes de m me nom honorablement connues dans le but de faciliter la r ussite de leurs projets et cacher leur personnalit Il est vrai que leurs victimes peuvent gr ce l article 1382 du code civil r clamer la r paration du dommage mat riel et moral qu elles ont subi Cependant il est n cessaire de consid rer l usurpation d une identit comme un acte antisocial r probation d shonorante attach e aux infractions le code p nal m ritant la r prim es par Eu vertu de l article 496 de ce code quiconque dans le but de s approprier une chose appartenant autrui se fait re mettre ou d livrer des fonds meubles obligations quittances d charges en faisant usage de faux noms commet une escroquerie Cette disposition n est pas une protection suffisante En effet les escrocs ne sont condamn s que si le d lit a t consomm La tentative d escroquerie n est pas punissable La l gislature qui a la mission de prot ger l honneur et la r putation des bons citoyens ferait uvre utile en modifiant la r daction de l article 231 IL suffirait d riger en d lit le port public d une fausse identit
43. territorial avec ses 24 640 hommes dans 646 divisions La police pr paratoire Bereitschaftspolizei d un effectif de 21 926 hommes repr sente avec ses 200 stations de police la r serve de la police divisionnaire Les employ s techniques au nombre de 4265 comprennent les chauffeurs d autos les t l graphistes et t l phonistes etc LES La police de Berlin a une structure tout fait sp ciale La police pr ventive est dirig e par un Commandant Polizeikom mandeur nomm par le Ministre de l int rieur et plac sous les ordres du Pr sident de Police Sous les ordres du commandant se trouvent six comman dants de groupe colonels Centre Ouest Sud Sud Ouest Est Nord Puis viennent les Inspections de police dirig es par des Majors de police Les inspections de police sont divi s es en une s rie 5 8 de divisions de police command es par un Capitaine ou un ancien lieutenant de police Les divisions sont au nombre de 162 Leur effectif varie de 30 100 hommes en uniforme Le soutien des divisions est form par les postes de police pr paratoire Polizeibereitscha ten compos s chacun de 100 hommes choisis parmi les plus jeunes l ments Ils compl tent et renforcent le service des divisions et forment une r serve en cas d alerte Durant ces derni res ann es ont t cr s les Uberfallkommandos sorte de brigades volante
44. une surveillance perrhanente intime incessante laquelle aucun d tail ne peut chapper elle a confi la direction m dicale de chaque salle d aji n s un m decin qui rel ve directement de l autorit qui est nomm par elle et qui se trouve vis vis du Directeur g rant dans une d pendance peu pr s compl te L ex cution des devoirs impos s aux directeurs des maisons de sant est garantie par le cautionnement fourni par eux et dont le taux est fix par le iouvernement Remarque Le propri taire d un tablissement d ali n s ni ses parents ou alli s en ligne directe ou en ligne collat raie jusqu au 3t degr inclusivement ne peut tre nomm m decin La collocation d un insens a lieu soit sur la provocation de parents ou d amis soit d office Elle a lieu d office dans les cas suivants A En vertu d un arr t de collocation pris par l autorit locale gt 180 comp tente par application de lart 95 de la joi Communale Art 7 par 3 Le Coll ge Echevinal est charg non seulement de prendre des mesures g n rales d tablir par exemple un d p t provisoire mais encore de rendre les ordonnances de collocation qui ont pour effet de priver un insens de sa libert f Toutefois la collocation provisoire peut s il y a urgence tre requise par le Bourgmestre ou par le membre du Coll ge qui le remplace Le Coll ge dans ces cas statue lors de sa premi re r union ou au
45. ves l information donner aux parents d un ali n apr s collocation Les observations de la famille devront continuer tre recueillies dans le plus bref d lai possible Une autre circulaire dit que les membres de la police qui con duiront les ali n s leur lieu d internement devront se trouver en tenue civile Il y a lieu aussi de faire usage d une voiture convenablement ferm e Tout individu qui conduira un ali n dans un tablissement sera tenu de faire transcrire les pi ces dont il doit tre porteur sur le registre prescrit par la loi et qui doit indiquer les nom pr noms l ge le lieu de naissance et le domicile la profession de chaque individu la date du placement les noms profession et demeure de la personne qui laura demand ou la mention de l ordre en vertu duquel il aura eu lieu ainsi que d autres renseignements que pourra prescrire le gouvernement Art 9 Ce registre ne peut tre communiqu aucune personne trang re l tablissement ou non pr pos e sa surveillance sans autori sation sp ciale du ministre de la Justice i doit tre c t et paraph chaque feuillet par le Procureur du Roi de l arrondissement Registre s par pour chaque sexe ceci naturellement pour les tablissements mixtes dont aucun de ce genre n existe Li ge Re u est d livr de l ali n et des pi ces l individu qu ila amen L entr e de tout ali n qui se sera p
46. 1927 par le tribunal correctionnel J ER m a E p Au surplus l interpr tation de M Delaruwi re s inspire de l esprit et d texte de l article 2 de l arr t royal du 26 ao t 1925 sur le roulage qui ne contient en fait qu une injonction celle de s arr ter C est celle que donne d une fa on alternative l agent de poste fixe aux conducteurs circulant dans des voies perpendiculaires En mati re de roulage tout ce qui n est pas d fendu est permis p nalement parlant C est ce principe que l agent de poste fixe met en pratique Suivant les n cessit s du roulage il interdit le passage dans un sens ou dans l autre et par voie de cons quence il autorise la circulation dans un sens perpendiculaire il cesse d interdire et cette lev e d interdiction on le comprendra ais ment ne peut comporter pour l agent aucune responsabilit I importe qu partir du moment o le passage redevient libre le conduc teur fasse usage de la voie publique comme avant cette d fense c est dire selon les r gles de prudence et conform ment aux prescriptions des r glements sur le roulage L organisme routier D fense Automobile et Sportive D A S 37a rue du Lombard Bruxelles dans un guide recom mand par le Gouvernement donne quant la port e des si gnaux des agents de poste fixe le sage conseil que voici L autorisation de passage donn e par l agent ne doit pas tre interpr t e comme u
47. Ainsi naquit l Institut m dico p dagogique Sante Ertisanntin INIXENSART 220 Ouvert en 1919 il tait depuis longtemps l objet de solli citations multiples et venues de toutes parts C est l cas de r p ter le clich banal mais juste en l occurrence l Euvre Nationale de l Enfance en cr ant un tablissement destin aux enfants de mentalit irr guli re mais ducable N oublions pas cette restriction a v ritablement combl une lacune dans la vaste organisation sanitaire et sociale qui est en train de r g n rer le corps social De tous c t s en effet on r clamait un asile scientiliquement dirig en vue de remettre flot les nombreux enfants que la p riode d occupation avait laiss s enfoncer dans lanormalit sombrer dans le d sordre l ignorance M le juge des Enfants de Bruxelles notamment en t moignait chaque jour un pressant besoin pour ses pauvres petits justiciables i Une charmante jeune femme vive et gaie dirige l tablisse ment Me MoxcHaurs aid e de la collaboration scientifique de M le docteur Boxuaxs et d institutrices d lite Huit classes d ja ont t organis es par ses soins o cent enfants gar ons et filles venus de tous les coins de la Belgique re oivent l instruction et l ducation qui leur conviennent sp cialement retenez ce mot Soit pour arri ration mentale soit pour d faut divers tout enfant qui ne peut s adapter l en
48. CIS DE NATURE A PORTER ATTEINTE A L HONNEUR ETC NTENTION M CHANTE FAT PR CIS Coustitue l imputation par crits ou embl mes d un fait pr cis de nature porter atteinte l honneur d un garde chasse ou exposer celui ci au m pris public le fait de placer devant sa porte un chien mort portant l inscription exploit d un garde chasse 163 JUGEMENT Attendu qu il r sulte de l instruction faite l audience que Caupin garde chasse rentrant chez lui le r ao t 1929 vers 22 heures a trouv sur la voie publique devant sa porte un chien mort dont les pattes taient li es d un fil de cuivre que sur le chien tait pos un carton avec l inscription exploit d un garde chasse que le corps du chien et l inscription sont rest s en place jusqu au lendemain matin Attendu que l imputation existe qu videmment l auteur de l in scription ne pouvait avoir qu un but faire planer m chamment sur Caupin le soup on d avoir tu le chien cf Nypers 2 dit 4 et autorit s cit es Que cette imputation est pr cise tant celle d avoir commis lune des infractions pr vues par les articles 541 557 5 ou 562 4 du Code p nal Que cette imputation est de nature exposer Caupin au m pris public Que le seul mobile possible de l auteur de l inscription ne pou vait tre que de nuire Caupin Que la condition de publicit exig e par l a
49. G n ral honoraire pr s la Cour d Appel de Bruxelles inaugura les travaux du Congr s par un magnifique et spirituel discours Il serait trop long d num rer les diff rents rapports qui furent pr sent s et d velopp s aux cours des s ances Bornons nous titre exemplatil citer quelques uns d entr eux M le Prof OrrorexGin Rome La Biologie criminelle dans la police criminelle M D Wuxpercer Vienne La traite ces Blanches M le Prof Lexz Vienne La technique de la Biologie criminelle l usage de la police M Sirrs Rotterdam Le contr le des marins trangers Les stup fiants M Dr Scauiz Vienne Faux monnayage Organisation du Bureau central international L Aviation et la police criminelle M Dr Wrrss Berlin La police et la contrebande de stup fiants Interrogatoire des t moins et des experts l tranger M le Prof Di Turuo Rome Les fonctions du M decin criminologue dans la police M le D Pizurro Rome L Unification des r pertoires g n raux des criminels interna tionaux pr s les divers services de police criminellle M Ducroux Paris Arrestation provisoire des malfaiteurs M le D De Recrrex Bruxelles Les inconv nients graves que pr sente la publication de jour naux illustr s ne traitant que d affaires criminelles ct lan c s dans le grand public Communication au sujet de l identification de faux tableaux anciens M Louwace Bruxe
50. Luxe S May qui semble avoir suivi la m thode innov e par le D DE RecHrek de Bruxelles un expos d analyse des poussi res par le D EDMOND LOCARD X k Revue de Droit p nal et de Criminologie Bruxelles N 7 SIMON SASsERATH publie un compte rendu tr s int ressant au sujet de la IIe Conf rence internationale pour Funification du Droit p nal qui vient de se tenir Bruxelles Diverses questions qui sont habituellement l ordre du jour de la Commission inter nationale de police criminelle y ont t examin es sous l angle juridique p n La Giustizia penale directeur GENNARO Estos Do via G Mio tera ro Rome Cette remarquable revue de justice p nale publie mensuellement des articles reli s dans des opuscules dis tincts intitul s 1 il codice 2 le Leggi speciali 3 la Pro cedura Tous ceux qui suivent les progr s du droit p nal auront int r t s abonner cette revue F E LOUWAGE C E Droit administratif l mentaire par M CararT Ed Ferdi nand Larcier 26 rue des Minimes Bruxelles Prix 57 50 fr Dans la pr face de M Wodon ce dernier dit M Capart a eu le m rite de ne pas confondre l l mentaire avec le vulgaire y 225 ou le primaire I a compris qu il n y a point de bonne pra tique sans une solide th orie Cette appr ciation est absolument exacte Le livre de M Ca part est tr s utile pour les fonctio
51. Ministre de la Justice courant octobre par les soins du Comit ex cutif de la F d ration Nationale des Commissaires et Commissaires Adjoints de Police du Royaume Comme suite nos commentaires ci dessus nous sommes heu reux de faire suivre ici l cho qui vient de paraitre dans le journal Le Soir dition du 26 octobre et d apr s lequel le Gouverne ment aurait cette fois l intention de d poser la Chambre un projet de loi r primant les outrages tant au drapeau qu l hymne national Si le Gouvernement parvient faire voter promptement ce pro jet il aura bien m rit de la patrie RESPECT AU DRAPEAU A plusieurs reprises les derniers temps on a eu sujet de s mou voir de certaines manifestations au cours desquelles le drapeau belge et l hymne national se trouvaient outrag s L autre jour encore comme Le Soir l a rapport des individus qui assistaient la r ouverture de l Universit flamande de Gand ont touff la Braban onne en chantant le Vlaamsche Leeuw et le Wilhelmus Le recteur M Aug Vermeylen a d ailleurs r prouv ce geste par une note publique Mais cela ne suffit pas Il faudrait des sanctions Jadis M Rolin Jacquemyns alors ministre de l Int rieur avait d pos un projet de loi au S nat mais ii ne fut m me pas rap port la Chambre M Rodolphe De Saegher d put lib ral de Gand n eut pas plus de chance avec une proposition qui n avai
52. Riege de Berlin a fait diter chez C A Weller Berlin W 68 une brochure tr s int ressante au sujet de l organisation de la police en Prusse Nous donnons ci apr s un r sum de cet ouvrage LA POLICE PRUSSIENNE En Allemagne la police a toujours t un organisme autonome pour chaque Etat de la Conf d ration Ni la formation de l Em pire en 1871 ni la R volution de novembre 1g18 n ont chang cette situation historique 109 Suivant la Constitution du z1 1910 le Reich et le Pr si dent de la R publique peuvent dans certains cas d termin s dicter des mesures d ensemble s appliquant aux polices de tous les Etats En Prusse la police a d s le d but t consid r e comme un organisme d Etat et de ce fait a toujours t dirig e par des fonctionnaires communaux d ment mandat s par l Etat Au XIXE si cle dans une grande partie des villes de la Prusse les autorit s polici res communales furent remplac es par des auto rit s gouvernementales Mais ce n est qu apr s la r volution de 1918 que la n cessit se fit sentir imp rieusement de proc der cette tatisation de la police Les grosses difficult s int rieures et la d fense impos e par le Trait de Versailles de placer des troupes dans une partie du territoire contribu rent renforcer la police en certains poinis et placer celle ci entre les mains de l Etat Il en r sulte done qu aujourd hui la police de
53. applicable seulement nos d sirs et aux efforts que nous devons faire pour nous instruire par la lecture elle l est toutes les directions de notre esprit Ne vous laissez pas d courager si en cherchant vous in struire vous tombez dans quelque m prise si vous reconnaissez que vous avez suivi quelque fausse direction cela arrive tous les hommes dans leurs tudes comme en beaucoup d autres choses C est avoir d j profit que s tre aper u qu on a commis une erreur Quiconque s applique sinc rement virilement bien faire ne tarde pas se sentir capable de faire mieux Ce n est au fond qu cette condition d efforts incessants que les hommes peuvent se cultiver et s am liorer Mat riellement notre marche eut d abord un tr buchement une tendance tomber et en m me temps un effort pour nous relever pour nous maintenir droits jusqu ce que nous arrivions savoir poser nos pieds solidement sur la bonne route C est R l embl me de toutes nos entreprises dans la vie Ce n est point dire vrai l aide de livres seuls ou m me prin cipalement gr ce eux qu on devient de tout point un homme Etudiez vous vous acquitter fid lement dans quelque situation 5I que vous vous trouviez des devoirs qui vous sont directement ou indirectement impos s Un poste vous est assign tenez vous y fid lement r solument comme un vrai soldat D vorez en silence les chagrins qui ne
54. appui que le nouvel arr t royal du 30 d cembre 1929 qui oblige les cyclistes emprunter la voie cyclable quand il en existe une ne parle que de cycles mont s Attendu en effet que l article 9 alin a 2 pr cit r serve les trottoirs en saillie pour les v locip des conduits la main sans gard pour l encombrement et l article 3 alin a 1 sauf pour les parties de la route qui leur sont r serv es impose aux pi tons de se ranger pour livrer passage aux v hicules Attendu que tout aussi vainement on soutiendrait que l usage du trottoir indiqu par l article 9 constitue une facult sans exclu sion pour l emploi de la voie carrossable qu en effet aussit t celle ci adopt e l obligation existe pour le pi ton done aussi pour le v locip de de se ranger pour livrer passage aux v hicules Attendu que la r gle g n rale de l article 3 du r glement conservation d un espace libre suffisant pour permettre d arr ter le v hicule en pr sence d un obstacle ne peut tre invoqu e par le demandeur qu en effet il reconnait lui m me que la rue quai de la Biloque tait mal clair e en ajoutant qu il n a pas supporter les cons quences de l insuffisance de l clairage attendu au contraire que l insuffisance de l clairage devait lui rappeler en premier lieu l injonction de l article 8 ainsi que le droit et par cons quent le devoir aussi de faire usage pour son v lo du trottoir en sai
55. aura prises en ex cution de la loi ainsi que des effets que celles ci auront produits l L Officier de police Eu DEWEZ Jurisprudence Justice de paix du deuxi me canton de Gand Si geant M A BEVERNAEGE fuge Plaidant Mes De Hoox et DE Beer Du ro juillet 1930 l Van OVERBERGE contre GEERAERT V lo non clair conduit la main le soir par endroit obscur dans le ruisseau c t d un trottoir en saillie Heurt par auto Cas de non responsabilit 204 Le v lo non clair conform ment l article 22 du R glement G n ral du 26 ao t 1925 ne peut tre men la main sur le pav r serv aux v hicules que sous les conditions de responsabi lit des pi tons Le conducteur du v hicule qui la heurte peut ne point tre 2 tenu de la responsabilit pr vue par l article 3 si la faute du conducteur du v lo est pr pond rante D k Attendu gue l action intent e par exploit enregistr de l huissier Th ophile Van Landeghem en date du onze avril rgoo trente tend voir condamner le d fendeur payer la somme de six cent cinquante francs avec les int r ts judiciaires pour avoir le d fendeur cras compl tement avec son automobile le v lo du demandeur Attendu que les parties sont d accord sur les faits suivants Le 26 novembre 1929 vers 18 30 heur du soir le d fendeur conduisant sa conduite int rieure Citro n suivait le quai de la biloque Gand se rendant
56. autorisation du Gouvernement Ces tablissements sont connus sous le nom de maison de sant Art 1 Est consid r comme tablissement d ali n s toute maison o l ali n est trait m me seul par une personne qui n a avec lui aucun lien de parent ou d alliance ou qui n a pas la qualit de tuteur de curateur ou d aministrateur provisoire Art 2 Si donc un directeur d un h pital institu par le traitement des malades sains d esprit y re oit ou y traite un ali n il encourt les p nalit s qui sont commin es par la loi u chef d avoir ex ploit un tablissement d ali n s sans autorisation Le Gouvernement n accorde l autorisation demand e qu autant qu il soit satisfait aux conditions suivantes 1 Situation et locaux salubres 2 S paration des sexes et classement des malades et la nature des soins dont les ali n s doivent tre l objet 3 Organisation d un service m dical et sani taire 4 Nomination des m decins par le Gouvernement sur la proposition des chefs ou directeurs la D putation parmanente en tendue 5 Cautionnement fournir par les propri taires sauf lorsqu il s agit d tablissements tenus par les administrations publi ques Les maisons d ali n s sont soumises la surveillance du Gouver nement qui les fait visiter tant par des fonctionnaires sp ciale ment d l gu s cet effet savoir le Bourgmestre le Procureur 179 du Roi et
57. aux agents charg s de r gle menter et de canaliser la circulation et par voie de corollaire quelles sont les cons quences au point de vue de l imputabilit p nale et des dommages et int r ts des injonctions donn es par ces agents Au point de vue purement p nal la question est imm diatement tranch e nulla p na sine lege L article 2 du r glement sur la police du roulage enjoint sous peine de contravention de s arr ter toute r quisition d un agent qualifi pendant le temps jug n cessaire par celui ci pour la s curit de la circulation mais le texte l gal n rige pas en contravention le fait de ne point se remettre en marche lorsque l agent l ve l interdiction de passage Est ce dire que celui qui s arrete sur linjonction de l agent doive toujours tre consid r comme irresponsable du dommage qui serait caus par son arr t brusque au v hicule qui le suit Il faut bien se garder de manifester en cette mati re des opinions de principe applicables d une mani re g n rale les accidents de circulation d pendant d une in nit de circonstances de fait dont il appartient au juge avec quelle difficult parfois de tirer les conclusions La man uvre d arr t accomplie au moment o survient l ordre d arr t n est point le r sultat d une force majeure puisqu au moment d aborder un carrefour gard le conducteur sait d avance ou doit savoir qu il s y expose devoir s arr ter sur pl
58. aux privil ges accord s par l article 544 du code civil personne ne peut disposer de son nom soit l ali ner par contrat titre on reux ou gratuit soit le pr ter quicon que sous aucun pr texte Cette jurisprudence est d ailleurs particuli rement quitable et n cessaire Chacun sent que l honneur attach au nom de famille consti tue un bien qui l gitimement appartient non seulement celui qui l a m rit mais encore ses descendants Par cons quent il serait profond ment injuste d aBolir le droit des enfants re cueillir l honneur que leur p re m rit souvent p niblement Le nom de famille constitue un patrimoine que les anc tres abandonnent leurs descendants sous l obligation morale de le conserver et le perp tuer Riche ou pauvre chacun sent que ce nom constitue le seul apanage qui par suite de son caract re d h r dit doit rester exclusivement aux membres d une famille Ce nom rappelant ceux ci qu ils sont issus de ja m me souche constitue une force morale qui maintiendra entre eux une union sinc re et durable D ailleurs la soci t a int r t garantir une identit individua lisant chacun de ses membres Chaque homme jouit de certains droits Pour que ceux ci res tent r els et possibles il est indispensable qu ils soient non seule ment pr cis mais encore que la personne qui en est b n ficiaire soit rigoureusement d finie Chacun repr sent
59. bon droit qu il a estim qu il wy avait pas divagation Dans son ouvrage pr rappel CraHay n 404 p 390 enseigne encore que quatre conditions sont requises pour l apphication de l article 559 2 du Code p nal l faut d abord dit il 19 Qu il s agisse d animaux ou bestiaux appartenant autrui 2 Que ces animaux aient t fu s ou gravement bless s voy pour le sens donner ces termes les commentaires de l article 540 du Code p nal par le m me auteur S 3 Que ce fait soit involontaire en effet du moment que de tels faits sont volontaires ils tombent sous l application des art 518 541 557 5 ou 563 4 du Code p nal 4 Que la mort ou les blessures graves soient le r sultat d une des causes num r es dans le 2 de l article 55g du Code p nal N importe quelle condition de celles num r es faisant d faut le caract re des faits s en trouve modifi et la disposition n est plus applicable Ajoutons que si dans le cas qui nous occupe le chien e t t trouv divaguant r ellement tout en tat de caract re f roce mais sans avoir provoqu de blessures comme cela semble tre le cas dans l esp ce qui nous occupe l article 559 2 aurait pu trouver son application puisque cette disposition n exige que la seule divagation d un animal malfaisant ou f roce V TAYART pe BORMS Bibliographie Sous le titre Die Preuszische Polizei le major de police
60. celle de la dur e Ne recontrerons nous pas dans la soci t disait l ali niste Marc des hommes raisonnables et d une irr prochable moralit qui avouent avoir t au moins une fois dans leur vie surpris par un exc s d extravagances ou m me d atrocit lui m me homme essentiellement doux et bon Marc ne craint pas d avouer que passant un jour sur un pont et voyant un jeune ma on assis sur le parapet il fut si vivement saisi de l pouvantable d sir de le pousser et de le pr cipiter dans la rivi re qu il s empressa de s loigner Le c l bre trag dien TaruA avait prouv un effet analogue Un litt rateur distingu en contemplant un beau tableau se sentit violemment entrainer crever la toile et quitta au plus vite l atelier o tait expos ce chef d uvre La volont triompha de ces brusques impulsions mais qui peut affirmer qu elle eut triomph longtemps et que dans des cas semblables elle triomphe toujours De l ses actes dont les au teurs sont traduits devant les tribunaux quelle distance y a t il Celle d un degr de plus daberration Combien d actes qu on ne sait comment qualifier sont accomplis sous l influence de ces garements inexplicables Un ouvrier tranquille laborieux heu reux dans son m nage se l ve un matin et se met son tra vail comme l ordinaire Un instant apr s sans aucune contra 189 ri t sans le moindre motif il tient des
61. cependant il tait r pondu g n ralement par une fin de non recevoir Les bourgmestres avaient conscience d une part de la grande respon CG 251 sabilit qu ils encourraient s ils accordaient l autorisation d autre part des exag rations et des abus qui se rattachaient ces demandes I n en r sultera donc aucun mal pour les honn tes citoyens L article 6 frappe aussi ceux qui ont des d p ts d armes ou de munitions ce sujet l auteur indique dans son expos des motifs Le point de savoir quand il y a d p t est videmment une question de fait Signalons titre simplement documentaire que la loi du 7 octobre 1831 consid rait comme d p t d armes la r union d un fusil et d un sabre ou de deux pistolets par chaque habitant m le g de plus de 15 ans Art 1 H va sans dire au surplus que les armes de panoplie ne sont pas soumises cette r glementation n 5 La d tention d une arme de guerre ou de chasse continuerait ctre tol r e C est bon droit nous semble t il qu on continuerait laisser subsister cette tol rance lorsqu il s agit d un fusil d un pistolet ou revolver Mais en est il de m me lorsqu un particulier d tient un lance bombes un lance grenades un fusil mitrailleur ou une mitrailleuse Nous pensons que m me un seul de ces engins raison de son caract re dungereux ne pourrait tre d tenu et qu il convient d ins rer cette interdiction d
62. citoyen ne pourra porter de nom ni de pr noms autres que ceux exprim s dans son acte de naissance Exitraits ART 1 Aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de pr noms autres que ceux exprim s dans son acte de naissance ceux qui les auraient quitt s seront tenus de les reprendre 2 Il est galement d fendu d ajouter aucun surnom son nom propre moins qu il n ait servi jusqu ici distinguer les membres d une m me famille sans rappeler les qualifications f odales ou nobiliaires 4 il est express ment d fendu tous fonctionnaires publics de d signer les citoyens dans les actes antrement que par le nom de famille les pr noms port s en l acte de naissance ou les surnoms maintenus par l artiele 2 ni d en exprimer d autres dans les exp ditions et extraits qu ils d livreront l avenir 2 LOI des 11 21 germinal an XI 1 avril 1803 relative aux pr noms et changements de noms TITRE PREMIER DRS PR NOMS ART 1 A compter de la publication de la pr sente loi les noms en usage dans les diff rents calendriers et ceux des personnages connus de l histoire ancienne pourront seuis tre re us comme pr noms sur les registres de J tat civil destin s constater la naissance des enfants et il est inderdit aux offi ciers publics d en admettre aucun autre dans leur actes 2 Toute personne qui porte actuellement comme pr nom soit le nom d une famiile existante soit un nom quelconque qui ne se tr
63. comt s autour de Londres F E LOUWAGE o g Revue internationale de criminalistique N 7 2 Ann e Additions et Iutercalations frauduleuses par FR MicHauD ex pert pr s le parquet de Paris L auteur donne des indications tr s utiles quant aux falsifications de documents par additions et intercalations Expertise de faux Timbres poste par le D Ep Locarn de Lyon Comme tous les expos s du savant maitre de Lyon cette tude est tr s fouill e et tr s claire C est une excellente le on pour les experts qui auraient s occuper de la falsification des timbres poste qui se pratique actuellement sur une grande chelle travers le monde entier raison de la valeur consid rable qu atteignent quelques sp cimens Metodoligia della Perizia Segnaletica applicata nei confronti di Scritture a Machina par le D Uco SORRENTINO 215 Le brillant second du savant D S OTTOLENGHI traite dans cet article la question de l expertise des critures dactylographi es Il illustre son expos par plusieurs photographies tr s d monstratives L Esnpreinte en Arc chez le Chimpanz par M Pixro L auteur montre des empreintes digitales d un chimpanz et qui sont tr s ressemblantes celles d un homme a Etudes criminologiques Itecueil Sirey 22 rue Souftlot Paris F vrier 93o Une affaire de Castration Le D Trugire et M Provexr propos d un crime passionnel commis par un homosexuel
64. constater la nature le temps le lieu des d lits et des contraventions ainsi que les preuves et les indices qu ils auront pu en recueillir Ils suivront les choses enlev es dans les lieux o elles auront aa rs rat ii 69 t transport es et les mettront en s questre ils ne pourront n anmoins S introduire dans les maisons ateliers b timents cours adjacentes ou enclos si ce n est en pr sence soit du juge de paix soit de son suppl ant soit du commissaire de police soit du maire du lieu soit de son adjoint et le proc s verbal qui devra en tre dress sera sign par celui en pr sence duquel il aura t fait Ils arr teront et conduiront devant le juge de paix ou devant le maire tout individu qu ils auront surpris en flagrant d lit ou qui sera d nonc par la clameur publique lorsque ce d lit emportera le peine d emprisonnement ou une peine plus grave Hs se feront donner pour cet effet main forte par le maire ou par ladjoint de maire du lieu qui ne pourra s y refuser Cet article 16 du L C leur permet de rechercher toutes les contraventions et tous les d lits ruraux et forestiers Au cours des recherches pour ces d lits et contraventions ils ont la qualit d officier de police judiciaire mais ils ne sont pas auxiliare du procureur du roi lls doivent se faire accompagner du juge de paix du bourgmes tre ou du commissaire de police lorsqu ils doivent continuer le
65. curit des navires l article 44 de l arr t royal du 27 novembre 1919 pris en application de la 128 loi du 16 novembre 1919 sur la navigation a rienne sont abrop s Promulguons la pr sente loi ordonnons qu elle soit rev tuu du sceau de l Etat et publi e par le Moniteur Donn Bruxelles le 14 mai 1930 ALBERT De l examen pr nuptial L GISLATION A ENVISAGER DANS LE DOMAINE DE L EXAMEN PR NUPTIAL Sujet d actualit L examen pr nuptial c est dire l obligation pour les futurs conjoints de se soumettre un examen m dical avant le mariage doit il tre obligatoire Voil une question qui est en ce mo ment l ordre du jour un peu partout et notamment dans le monde m dical comme parmi l lite intellectuelle et morale du pays Depuis longtemps cette obligation est r clam e par les m decins qui se sont sp cialis s dans la science eug nique celle qui recherche les moyens d obtenir une procr ation saine en belle L un des meilleurs propagandistes en la mati re est assur ment le Docteur Louis Vervaeck l minent directeur du service d An thropologie p nitentiaire Une enqu te ayant t ouverte sur la question de l examen pr nuptial par La Revue Belge c est au D Vervaeck que cette publication parmi nombre d autres personnalit s comp tentes s est adress e en premier lieu pour avoir son opinion sur les diff rents aspects que soul ve le probl me en disc
66. dans la Revue de police Adm et Jud 1905 p 2 et sui vantes jumet 21 11 1929 L Oficier rapporteur Eu DEWEZ 2 Officiel Des A R ont approuv les d signaions de M Dewitte Crespin Dusoleil Moreau Castin Debru Van Riel Collet Lepez Vandensteen Cretelle pour remplir durant l ann e 1930 les fonctions de Commissaire en chef respectivement Ostende Bruxelles Gand Mons Charleroi f xelles Anderlecht Li ge Malines Anvers et Tournai i d Par A R du r7 2 30 M Beltjens Baron R administra teur de ja S ret Publique et Vandensteen Commiss en chef Anvers ont t d sign s comme membres de la commission des c r monies officielles de l Exposition Internationale Coloniale Maritime et d Art flamand d Anvers en 1930 La Revue se fait un plaisir de leur adresser ses plus vives f licitations 92 N crologie Le 3 mars dernier ont eu lieu au milieu d un grand concours de monde les fun railles de notre regrett confr re F licien Urbain Commissaire de Police Montegn e On remarquait plusieurs no tabilit s de la commune notamment Monsieur le Secr taire Com munal ainsi que de nombreuses d l gations des polices vaisines de la gendarmerie et de la police judiciaire Le cercueil disparaissait litt ralement sous une extraordinaire abondance de couronnes gerbes bouquets envoy s par les Asso ciations professionnelles et les nombreux amis Au moment de la lev
67. de la Coupure vers le Boulevard des Hospices qu il tenait sa droite qu il tait arriv non loin de l extr mit du quai de la Biloque lorsqu il vit devant lui le de mandeur marchant dans la m me direction sur le bord du trot toir qu cet endroit le quai de la biloque est particuli rement obscur que continuant avancer il entra en contact avec une bicyclette que le demandeur poussait sa gauche sur la chauss e le long du trottoir Attendu que le d fendeur offre de prouver que le demandeur n avait pas le feu r glementaire l avant du v lo ni de plaque rouge Farri re Attendu que le demandeur affirme qu il avait une plaque rouge l arri re mais reconnait qu il n avait pas de feu blanc clairant vers lavant du v lo Attendu que labsence avou e d un feu blanc l avant r gle la question de la responsabilit l Attendu que l article du R glement G n ral du 26 ao t 1925 op re tr s explicitement l assimilation du v locip de conduit la main avec le pi ton voir note sur les jugements de police de Roeulx du 26 mars 1926 et du tribunal de police de Mons du 1 octobre 1926 Journal des Juges de Paix ao t septembre 1027 page 371 205 Attendu que larticle 8 du m me r glement impose aux pi tons de se ranger pour livrer passage aux v hicules Attendu que le demandeur marchant sur le trottoir conduisait sa bicyclette sur le pav qu il avait le devoir de la garer comme
68. de la d putation permanente I en sera de m me lorsque l autorit ou la d putation perma nente n aura pas statu end ans les 30 jours de la notification qui leur aura t faite par lettre recommand e la poste de la r quisition ou du pourvoi ART 23 A partir de la promulgation de la pr sente loi la Caisse cen trale de Pr voyance des secr taires communaux sera dissoute et son avoir et ses obligations seront transf r s la Caisse de r partition La pension des secr taires communaux affili s la Caisse au moment de sa dissolution pourra tre calcul e conform ment aux lois et r glements en vigueur si les int ress s le d sirent ART 24 Les lois ant rieures relatives aux minima de traitements des agents communaux sont abrog es L article 6o du Code rural est galement abrog en ce qui concerne les gardes champ tres ainsi que l article 54 de lois coordonn es sur les lections communales en ce qui concerne le cumul des fonctions de receveur et de celles de secr taire dans les communes de moins de 2 500 habitants Dispositions transitoires ART 25 Dans aucun cas les traitements des agents en fonctions la date de la pr sente loi ne peuvent tre r duits ART 26 Les agents retrait s avant la promulgation de la pr sente loi et leurs ayants droit et les ayants droit d agents d c d s peu vent condition d en faire la demande dans le d lai d un an obtenir charge de la co
69. de sa famille et de ses contemporains mais encore des humains n s avant lui ou qui naitront apr s lui Comme nous l avons dit chaque enfant appartient la famille de ses auteurs Il a le droit et l obligation d y tre inscrit Aux fins de garantir ce droit la l gislature a dict des sanc tions p nales l gard des personnes qui charg es de la d clara tion de la naissance d un enfant omettent de la faire o font des d clarations fausses 2 et l gard des fonctionnaires qui contreviennent aux r glements sur la tenue et la conservation des registres d tat civil 3 En outre est qualifi crime 4 toute fausse d claration ou toute action faite dans le but de donner un enfant n viable une famille laquelle il n appartient pas et de le priver de celle laquelle il appartient i soit en le cachant tous les yeux dans le lieu o il est n soit en le faisant inhumer clandestinement ou en faisant dispa ra tre son cadavre de toute autre mani re soit en falsifiant son acte de naissance par une fausse d cla ration ou par alt ration mat rielle de cet acte soit en substituant un enfant un autre 1 Voy aux articles 39 Go 6r du code civil les formalit s impus es lors de la naissance d un enfant pendant un voyage en mer ainsi qu aux articles 58 et suivants celles dici es lorsque des enfants naissent hors du royaume de parents ayant la qualit militaire ou qui sont em
70. direction de la S ret militaire de l Arm e de campagne au Grand Quartier G n ral un casier dactyloscopique destin l identification des d linquants militaires r cidivistes notamment des d serteurs La recherche des auteurs d un d lit fut facilit e gr ce la compa raison des empreintes digitales recueillies sur les lieux de ce d lit avec les empreintes r unies dans le r pertoire dactyloscopique L innovation de cette carte d identit fut un v nement dans 1 En octobre 1915 d j nous avons sivnai aux autorit s militaires l utilit de contr ler par la dactyloscopie les pi ces d identit d livr es soit des civils soit des militaires et l opportunit de cumpl ter par la pho tographie signal tique les passeports les permis de s jour tablis dans la partie non occup e du territoire les laissez passer d livr s aux habitants de ces territoires et les cartes d identit d livr es aux militaires 15 les milieux militaires et la cr ation du r pertoire dactyloscopique fut hautement approuv e dans les sph res judiciaires et les mi lieux policiers Toutefois l armistice de 1918 ne permit pas de recueillir les fruits certains des derni res et trop tardives initiatives des autorit s militaires la d livrance des cartes d identit fut aban donn e et le casier dactyloscopique d laiss D s le retrait des troupes allemandes le gouvernement se vit da
71. discours incoh rents l il hagard l air effar il se pr cipite sur sa femme pour la tuer On le saigne on lui donne quelques soins midi il est calme et s endort paisiblement le soir il avait le libre usage de ses facult s il avait tout oubli Un homme qui s tait couch bien portant se r veille au bout de quelques heures se l ve et brise tout autour de lui malgr les observations et les efforts de tous ceux qui l entourent il s arr te enfin puis on lui donne des soins et le lendemain rr heures il se r veille n ayant pas le moindre souvenir des sc nes de la nuit Ce fait se rencontre sur tout dans l pilepsie Du reste quelques nets et tranch s que soient dans certains cas les caract res des diverses esp ces de folies il est incontes table que depuis le d lire limit jusqu au d lire le plus g n ral comme depuis le premier degr de d libit intellectuelle jusqu la d mence compl te il existe une multitude de nuances et de degr s interm diaires que non seulement dans beaucoup de cas il est difficile de dire si tel ali n doit tre consid r comme maniaque ou comme monomaniaque ou comme affect de d mences mais que souvent m me il faut toute l exp rience des hommes qui ont fait une tude particuli re des aberrations men tales pour constater l existence de la folie Jos SCHONER Commissaire de police Li ge Membre du Comit de presse de la K P Denr es al
72. dre l ex cution des peines d emprisonnement afin que la condamnation soit comme non avenue si le condamn ne tombe pas en r cidive pendant le d lai de suspension Le rapport de la section centrale est tout aussi cat gorique Le con damn y lisons nous sait que s il d linque de nouveau le jugement sera ex cut et plus loin encore plus encore que le citoyen qui n a jamais t poursuivi il est int ress prendre et conserver ses habitudes irr prochables fl importe donc peu que la condamnation nouvelle n ait t prononc e qu apr s l expiration du d lai d preuve fix par le Juge a Elle constate que le crime ou ie d lit a t commis pendant la p riode de conditionnalit et pat cons quent que le condamn ne peut recueillir le b n fice de celui ci Exiger quen cas de rechute ia condamnation nouvelle soit prononc e en dernier ressort ou m me en premi re instance seu lement avant l expiration du sursis serait abr ger d autant la du r e de l preuve et la rendre absolument incertaine La Cour de Cassation par arr t du 18 mai 1806 Pas 1896 1 page 20 a consacr cette th se Dans les attendus de cette d cision nous trouvons L esprit de la loi et les travaux pr paratoires d montrent qu il faut atta cher aux mots encourir une condamnation le sens m ri ter une condamnation par une infraction nouvelle commise avant
73. du 5ot Anniversaire de la Participation de la Belgique la Fondation de l Union Postale Universelle M daille Comm morative de la VIJe Olympiade Commission Internationale de Police criminelle La Commission internationale de police criminelle a tenu sa VIS session Vienne dans les locaux de la direction de police En l absence de son pr sident M Schober chancelier f d ral d Autriche retenu la conf rence de La Haye l assembl e a lu comme vice pr sident M Touwage Belgique qui a pr sid les s ances en grande partie Plusieurs points importants ont t examin s notamment la r pression du faux monnayage le service d informations rapides oncernant les criminels internationaux de droit commun l change 43 d empreintes digitales et de photographies la T S5 F l usage de la police criminelle internationale l arrestation provisoire en mati re d extradition de criminels internationaux de droit commun les mesures prendre en mati re d extradition la r pression en Mati re de contrefa on de papiers et d effets de commerce autres que les billets de banque la publication du journal des signale ments internationaux A l issue de Ja session furent lus pr sident M Schober Autriche vice pr sidents MM Kendal Angleterre Louwage Belgique D Menzel Allemagne D Matkovic Yoegoslavie membres du comit et rapporteurs MM Ducloux France Men sen Danemark D
74. e ou de remplir un autre em ploi quel qu il soit Nos appointements constituent donc nos seuls moyens d existence ART 2 Si dans ses grandes lignes on peut considerer les chiffres propos s comme un minimum vital acceptable en ce qu ils font disparaitre pour les petits notamment la perspective des trai tements de famine nous croyons devoir attirer l attention sur le grand cart qui existe entre notre maximum 31 000 fr et celui des secr taires communaux 40 000 fr ce qui constitue une dit f rence de 9 000 fr alors qu elle n est que de 3 000 fr entre celui des secr taires et celui des receveurs communaux Toujours le m me ostracisme qui nous poursuit dans la classification hi rarchique La marge de 3 000 francs entre les appointements des localit s de 25 006 50 000 habitants est absolument insuffisante 120 fr par 1 000 habitants Aussi estimons nous que le moins que l on puisse faire pour nous remettre la place qui nous revient c est d lever les chiffres de 31 000 38 000 francs pour les commissaires de police des loca lit s de 50 000 habitants et de 25 000 30 000 francs pour les commissaires adjoints de ces m mes localit s 120 3 Ne pas faire entrer en ligne de compte pour la fixation du traitement minimum le logement le chauffage et l clairage ces moluments tant allou s en compensation de surcroit de besogne qu ont les officiers log s dans les commissariats ART
75. elle m me les l ments du dol sp cial requis pour l existence de la calomnie Code p n art 444 JUGEMENT Attendu que d apr s ordonnance de la chambre du conseil du tribunal correctionnel de Dinant en date du 28 juin 1929 le pr venu a t renvoy apr s admission de circonstances att nuantes devant le tribunal de ce si ge du chef d infraction pr vue par l article 444 du Code p nal comme coupable de calomnie Que les circonstances sp ciales de publicit requises pur le texte existent en l esp ce Que le pr venu soutient que l imputation n est pas m chante qu en fait il r sult de l aveu du pr venu que lisant des affiches anonymes constituant l injure par crit r prim e par l article 448 du dit code et dont les auteurs sont rest s inconnus il a dit N est ce pas X qui a fait cela que les explications de X et des autres t moins entendus lors de l information corroborent la d claration de C Que l imputation hypoth tique est r prim e par la loi p nale Nvrkrs 2 dit art 443 2 qu il reste v ri er si le dol sp cial requis par le texte existe en l esp ce si l imputation a t m chante qu cet gard il n y a pas Veu deo s arr ter lap pr ciation du pr venu d clarant devant la gendarmerie et l audience qu il n avait pas l intention d injurier qu videmment en mettant l accusation devant plusieurs personnes le pr ven
76. elle m me ou par ses repr sentants autoris s D s lors ces violences sont couvertes par l article 70 du code p nal comme tant en fait ordonn es par la loi et command es par l autorit 256 Voir code p nal interpr t par Nypels tome 1 page 151 art 70 D un autre c t il va de soi que les agents de l auto rit et de la force publique jouissent comme tous les autres ci toyens du droit de l gitime d fense cr au profit de tous par l article 416 du code p nal ainsi con u l n y ni crime ni d lit lorsque l homicide les blessures et les coups taient command s par la n cessit actuelle de la l gitime d fense de soi m me ou d autrui Cette interpr tation est pleinement confirm e par une circulaire du Ministre de la Justice en date du 19 ao t 1913 adress e cette poque tous officiers et agents de la police judiciaire du royaume par l interm diaire des Procureurs G n raux pr s la Cour d Appel circulaire qui reconnait pleinement le droit de la l gitime d fense pour les agents de l autorit et qui m rite l attention toute particuli re de tous ceux qui ont se consacrer l uvre de la r pression pour la d fense de la soci t Monsieur le Procureur G n ral La mission des agents de la police judiciaire est rendue sans cesse plus p rilleuse par l audace des malfaiteurs qui munis pour la plupart d armes meurtri res perfectionn es n h si
77. enne tels que les juifs de la Bible les Gaulois les Celtes les Germains les Francs imposaient chaque individu vivant parmi eux un nom patro naymique ou nom de famille qui se transmettait par voie de filiation Dans la Gr ce antique la m me tradition fut respect e Toute fois un suffixe indiqua parfois la filiation Calchas fils de Thestor Lycom de fils de Cr on Chez les anciens Romains le nomen d signant le nom pa tronymique de chaque citoyen se transmettait galement de p re en fils Cependant l encontre de la tradition grecque aucun suffixe n accompagnait mais le nomen tait quelquefois pr c d du nom du p re ou d un oncle Dans la suite le u civis romanus se nomma par trois vocables le nomen qui tait le nom patronymique r serv aux mem bres d une m me gens et se transmettait de m le en m le le pr nomen qui individualisait chaque personne de la gens Le pr nomen tait donc diff rent pour chaque individu Enfin d s que la gens se divisait chaque ramification adoptait un cognomen qui les diff renciait Certains Romains ajoutaient ces appellations un agnomen soulignant leur entr e par adoption dans une famille romaine ou bien immortalisant soit quelque haut fait d armes soit tout homi mage public d cern leurs talents ou leur d vouement la chose publique Nos contr es conquises par les Ro
78. entre particuliers qui se seraient group s ou associ s pour acheter ces denr es en commun des 200 conditions plus avantageuses les dites denr es tant d ailleurs desti n es uniquement l usage personnel de ces particuliers et non la revente Cette observation s applique notamment aux distributions qui se pratiquent dans les locaux de soci t s coop ratives de consom mation o les associ s seuls ont acc s Les inspecteurs ne peu vent p n trer dans ces locaux que sur l invitation ou avec le con sentement des associ s et dans le but de contr ler la Joyaut des fournisseurs Ceux ci seuls doivent alors tre mis en cause en cas d infraction la loi ou aux r glements il ne saurait tre question de dresser proc s verbal charge du g rant ou de la personne charg e de la conservation ou de la distribution des den r es cette personne n tant que le repr sentant des particuliers associ s Bulletin mensuel 1893 p 336 Afin de pr venir les difficult s que pourrait rencontrer la v ri fication des denr es en cours de transport un ordre de service transmis le 11 ao t 1892 au personnel de l administration des chemins de fer de PEtat et des chemins de fer conc d s fait observer que le bourgmestre et les agents charg s de surveiller l ex cution de la loi et des r glements relatifs la fabrication des denr es alimentaires sont autoris s remplir leur mission dans les d pendances du c
79. et autres documents de confidencemen et m me de meurtriers l souligne le fait que la criminalit aux Etats Unis est actuel lement croissante dans des proportions effrayantes S il cite ce pays pour y choisir ses exemples dit il c est justement parce qu il ne connait aucun pays o l on fait autant en faveur des crimi nels o il y a autant de psychiastristes psychologistes endocri minologistes hommes et femmes d uvres sociales grand fr res et grand s urs des soci t s sp ciales ayant tous pour objectif le bien tre du malfaiteur Logiquement ajoute Mr GurHkie c est donc aux E U A que nous devrions trouver peu de crimes En fait qu y voyons nous Durant les dix derni res ann es 100 000 personnes y ont t tu es par le poison le pistolet le couteau ou d autres armes Un groupe de 30 villes am ricaines a actuellement to crimes pour 100 000 habitants 82 En 1923 l Angleterre avec le pays de Galles a eu 200 homicides volontaires St Louis seul accuse un chiffre plus lev en 1924 Memphis Tennessee avec une population de 160 000 habitants a eu en 1925 85 meurtres par 100 000 habitants En 1925 Philadelphie a eu plus de crimes que tout le Canada Durant la m me ann e les E U A ont eu 84 meurtres par million d habitants et l Ecosse seulement 3 6 La perte subie par les am ricains en 1925 de par les crimes et d lits commis tait le triple du montant du bud
80. et la licence Attendu que les consid rations ci dessus d duites tablissent clairement d une part que le l gislateur de 1831 comme celui de 1789 1791 et 1845 en proclamant la libert pour tous de manifester leurs opinions en toute mati re a voulu et en tendu que tout citoyen e t le droit de se servir de la presse pour publi r librement tout produit de son intelligence pouvant faire l objet d une communication de la pens e par la voie de la presse et d autre part que par d lits de presse ou d lits commis par la voie de la presse il faut entendre fous les d lits commis bar l abus de ce droit Cette th se fut consacr e par un Arr t de la Cour de Cassa _tion du 22 f vrier 1864 Pas 1864 page 102 Un point reste n anmoins assez confus dans la d finition for c ment vague que lon peut donner du d lit de presse et la question peut se poser de la d limitation entre certains d lits de droit commun ou pr vus par des l gislations sp ciales dans les quels la presse intervient et les d lits de presse m me Quelques pr cisions ce sujet ne peuvent nous semble t il que mieux faire d finir le d lit de presse La presse peut jouer un r le plus ou moins important dans la perp tration d une s rie d infractions ordinaires S ensuit il qu il faille renvoyer devant le jury l individu qui aura viol une loi p nale de droit commun uniquement parce qu il se sera servi de la
81. f brile et fort mouvement e l fut remplac par son homme de confiance et principal collaborateur Menjinsky On lui adjoignit 12 commissaires Ses principaux lieutenants Moscou seraient Unschlicht Frilliser ct Fagoda Le bureau interm diaire du Gu p ou entre Moscou et l Europe occidentale serait le bureau politique de Berlin d sign g n rale ment par W E B West Europ sche B ro tl serait dirig par un homme de confiance de Meniinsky une esp ce de virtuose international de l espionnage F E LOUWAGE Police g n rale AGENTS A POSTE FIXE SIGNAL D ARR T A R DU 26 8 25 ART 25 On nous pose la question suivante Un conducteur de tram doit il obtemp rer au signal d arr t que lui fait un agent dans l int r t du roulage La r ponse exige quelques pr cisions xaminons d abord quelle disposition pr voit l obligation de s arr ter au signal d un agent charg de r gler le roulage Nous la trouvuns dans FA R du 26 68 25 qui en son article 2 pr voit que les usagers des voies publiques doivent s arr ter toute r quisition d un agent qualifi portant l insigne de ses fonctions et rester arr t s pendant le temps jug n cessaire par celui ci pour la s curit de la circulation etc D aucuns soutiennent qu il faut comprendre dans les termes usagers des voies publiques tout conducteur de v hicule quel congue ut ce un tramway que d ailleurs on n
82. f d rations du personnel communal qui contrairement la d cision prise par le comit central de notre f d ration au cours de sa derni re r union estiment toutes qu il ny a pas lieu de s oppos l adoption par le S nat de la loi vot e le 2 juillet dernier par 286 la Chambre qui multiplie notre bar me de 1921 par le co ff cient 2 5 Elles estiment que contrarier le vote de la Chambre aboutirait faire rejeter purement et simplement tout le projet gouvernemental bar mes des traitements et caisse de pensions Or elles pensent toutes qu il faut avant tout faire l impossible pour obtenir le vote de la caisse des pensions au cours de la pr sente session et cet effet elles prient notre f d ration de se joindre elles pour faire bloc dans le travail entreprendre incessamment dans ce but Le secr taire g n ral qui avait t d l gu officieusement par le comit ex cutif pour suivre les travaux de cette interf d rale en formation expose que de l ensemble des discussions auxquelles il a assist il r sulte que tous les espoirs sont permis pour l ob tention du vote par la l gislature d une caisse de pensions si le S nat ne rencontre pas d entraves dans l ent rinement de la loi vot e le 2 juillet par la Chambre Le Pr sident expose qu en pr vision de la s ance d aujourd hui il a voulu se documenter et donne lecture d un relev fait dans le pays entier duquel il r sulte qu
83. fascicules en double ou n en auraient plus l emploi ne pourraient ils nous aider servir ces abonn s Nous rappelons nos lecteurs que le moyen le plus facile et le moins on reux de s acquitter du prix de l abonne ment est d en verser le montant au compte ch que postal 2278 16 Desloovere LA R DACTION Le Gu p ou Le service secret des investigations sovi tiques fait parler beau coup de lui depuis quelque temps l int ressera s rement nos lecteurs de recevoir quelques ren seignements au sujet de ce fameux service Beaucoup seront surpris d apprendre qu au fond le Gru p ou n est qu un succ dan sinon la continuation de l historique Okhrana des temps tsaristes D Bernhard Weiss vice pr sident de police de Berlin a publi des netes tr s int ressantes au sujet de la police en Russie depuis 1800 jusqu nos jours D autres aussi ont fait des r v lations assez sensationnelles concernant les services secrets russes Est il besoin de dire que certaines r v lations portent la marque de l int r t ou de l antagonisme politique et que d s lors elles doivent tre accept es avec prudence Est ce dire que les r v lations faites par les personnalit s 26 politiques de tout clan ou par des transfuges doivent tre rejet es en bloc comme entacli es de parti pris et de mensonges Telle n est pas notre pens e Mais pour nous qui n y avons pas t et
84. fr quemment d une carte sp ciale munie d une photographie E e Enfin en 1908 l instar d autres pays un Service d Iden tification Judiciaire fut cr au Minist re d la Justice aux fins de fixer gr ce la dactyloscopie l identit de certains d linquants crou s dans les tablissements p nitentiaires Cet organisme qui fonctionne toujours et se perfectionne sans cesse peut actuellement d terminer l identit de la plupart des malfaiteurs r cidivistes et cons quemment facilite grandement l ac tion de la Justice Notons incidemment que depuis l invention de la daguerr o typie en 1839 quelques autorit s belges ont utilis parfois la photographie signal tique comme proc d d identification La Suisse 1 avait revendiqu l honneur d avoir introduit la photographie dans le domaine judiciaire lin effet un magistrat de Lausanne avait en 1 54 identifi un voleur international et d termin la s rie de ses m faits dans les divers cantons suisses et dans plusieurs pays environnants en communiquant la photographie de l int ress aux autorit s de police Celles ci pu rent tablir son identit et gr ce sa photographie d couvrir les diverses infractions dont il avait r pondre Cependant au cours de recherches effectu es dans les archives de la S ret Publique Bruxelles on a d couvert quatre daguer r otypes bien conserv s datant de 1543 et de 1844 repr s
85. franchise arme c est le mal heureux dont la sinc rit offense Quoi qu il fasse et qu il dise il se cr e aussit t un ennemi soit l accusation soit la d fense Il aura beau se montrer clectique judicieux clair et pr cis il n vitera pas la botte redoutable d un adversaire soudain Le t moin c est un pas inculp mais C est du gibier pour le chasseur en robe qui au sacr banc de la d fense a depuis long temps pr par ses cartouches C est un mannequin cible pour le lanceur de fl ches spirituelles pour le banderilleur en rabat qui darde d insidieuses questions ac r es sur le dos rond de sa vic time Le t moin c est le bouffon qui d ride la salle c est la proie pantelante qui n a pas le droit de se rebiffer Le t moin c est un pauvre diable qui voudrait bien tre ailleurs O maitres sceptiques et experts ne traitez pas l innocent d po sant comme chair t moin Ayez piti de sa bonne foi de sa na vet de son trouble Ne vous divertissez pas augmenter ses affres Respectez son moi ayez gard ses alarmes C est un agneau ce n est pas un loup Et puis songez qu il pourrait y avoir un jour si ces m thodes prenaient un excessif rayonnement une d faillance une gr ve une carence de t moins Que devien driez vous alors Que feriez vous priv s de cet acteur indispen sable La barre serait sans myst re et le pr toire sans voix L clipse du t moin Quelle ca
86. gen darmerie ou de la garde civique le drapeau militaire enfin devant lequel toutes les t tes devraient ailleurs s incliner avec le plus grand respect ne pourrait faire l objet du moindre attentat sans que le fait ne donn t lieu la poursuite commin e par l article 276 du code p nal qui punit l outrage par paroles faits gestes ou menaces dirig dans l exercice ou l occasion de l exercice de leurs fonctions contre un agent d positaire de l autorit ou de la force publique ou de toute autre personne ayant un caract re public L officicr ou le soldat porteur du drapeau appar tient la force publique Titre V de la constitution et est in contestablement dans l exercice de ses fonctions par la circon stance m me qu il fait partie de la troupe ou du d tachement mobilis et qu il a pour mission de porter l insigne le plus lev le plus noble du caract re de ses fonctions et l occasion des quelles l outrage se manifeste pr cis ment Le moindre outrage contre cet insigne l atteint ainsi par le fait m me dans sa per sonne Du reste dans la plupart des cas l outrage aura t ac compagn de faits qui auront immanquablement atteint directement disons mat riellement la personne du militaire porteur du drapeau Ajoutons ici que le seul fait de ne pas saluer le drapeau na tional m me au passage de l tentard port par la troupe n est pas punissable Ne pas saluer le glorieux drapeau du
87. il en f t ainsi que la prescription est donc itr vorablement acquise quant l action publique Attendu en ce qui concerne l action publique qu il y a lieu de faire application de l article 14 de la loi du 36 mars 1891 loi du 17 avril 1878 art 26 X 2 240 Que la partie civile s tant constitu e au cours de l audience du 14 janvier 1929 son action a t r guli rement intent e en temps utile pour ne pas tre prescrite Attendu qu il est d cid aujourd hui d une mani re constante de puis nottamment l arr t de cassation du 1 juillet rgor Pasic TOOL I 300 que le juge r pressif une fois saisi de l action civile en m me temps que de l action publique r sultant d une infraction reste comp tent quant aux r parations civiles malgr l extinction de l action publique derniers arr ts cass 28 janvier 1929 lPasic 1929 1 71 et 74 Attendu que l action civile est recevable et fond e qu il y a lieu de tenir compte des circonstances particuli res de la cause pour fixer le montant de la r paration tel qu il sera stipul au dis positif ci apr s Par ces motifs nous Alphonse Dantine juge de paix suppl ant le titulaire et le premier suppl ant l galement emp ch s statuant contradictoirement disons l action publique prescrite renvoyons le pr venu des poursuites sans frais quant la poursuite r pressive frais qui resteront charge de VEtat statuant sur la deman
88. importateurs un droit qui n exc dera pas le co t des frais d inspection et dont le taux sera d termin par le gouvernement Loi du 30 12 1895 art 3 Tous autres droits d expertise sur les viandes de boucherie sp ciale ment le droit de double estambpille seront interdits partir de la date qui sera fix e par arr t royal Voir A R 23 3 1901 art 16 La nomination des experts des viandes se fera soit par la commune sous l agr ation du ministre soit d faut de la commune d office par le roi Il en sera de m me du retrait du mandat confi cet agent Loi du 30 12 1895 art 5 N west en rien pr judict par les dispositions qui pr c dent aux droits que les lois en vigueur conf rent aux autorit s communales en vue de s assurer d la fid lit du d bit des denr es alimentaires et de leur salubrii ainsi que de r primer les infractions aux r glements port s en ces mati res par les dites autorit s Les ordonnances de ces derni res ne seront en rien contraires aux r glements d administration g n rale Dans les communes qui organisent une seconde expertise des viandes de boucherie fraiches ou pr par es introduites sur leur territoire et provenant d animaux tu s dans un abattoir public dont le service sanitaire est confi un m decin v t rinaire le gouver nemeni pourra soumettre cette nouvelle expertise aux conditions qu il jugera n cessaires en vue de sauvegarder la libert du com mer
89. juin 1929 dont reconnait avoir pris connaissance au pr alable qu se trouve raison de son indigence dans l impossibilit de faire valoir ses droits en Justice Apr s lecture l comparant signe avec nous 1 comparant se d clare illettr et appose sa croix en pr sence de MM t moins requis Dont acte d livr au nombre de exemplaires l H tel de Ville de gt L Comparant Le Commissaire de Police E comparant nous a d clar en outre qu aucune modification ne s est produite dans ses moyens d existence depuis le d p t de sa plus r cente d claration relative aux imp ts sur les revenus Nous commissaire de police attestons que la d claration de lin t ress nous parait conforme jla v rit OU BIEN L comparant nous a en outre d clar que les modifications suivantes se sont produites dans ses moyens d existence depuis le d p t de la plus r cente d claration relative aux imp ts sur les revenus A Bapa e Nous Commissaire de police attestons que la d claration de l in t ress para t contenir les inexactitudes suivantes Le comparant Le commissaire de police TRAMWAYS Question Une personne fait usage en tramway d une carte pour 20 par cours dont elle a fait disparaitre l inscription relative au 19 voyage effectu Le receveur agissant en vertu d instructions lui donn es par
90. l arbre de la libert en le sciant la base et ils avaient d j entam plus de la moiti de l arbre lorsqu ils ont t mis en fuite par un militaire sur venant inopin ment Gr ce une prompte intervention de la police tous trois ont pu tre d couverts rapidement Cet arbre de la libert fut plant par les soms de l admini stration communale au cours d une c r monie officielle dans un square public au lendemain de larmistice pour comm morer la victoire des alli s et la lib ration de la patrie La haute signification de l arbre la notion symbolique qui s y attache sont connues de toute la population D autre part les 122 trois jeunes inculp s comptent au nombre des habitants de la cit et ne contestent d ailleurs pas qu ils savaient que c est l arbre de la libert qu ils s en prenaient intentionnellement parce qu leur sens cet arbre n avait pas sa raison d tre ik Il est peut tre int ressant d examiner en vertu de quelle dispo sition p nale il y a lieu de poursuivre l attentat qui nous occupe Disons tout de suite que d apr s une doctrine nettement tablie l on peut soutenir victorieusement que dans les communes o des arbres dits de la libert ont t plant s depuis 1830 par lauto rit locale ou d apr s ses ordres ces arbres se trouvent sous la protection de l article 526 du code p nal et dans les communes o ils auraient t plant s s
91. la constatation de l infraction et sa notification ne rend pas la d fense impossible et dans ce cas le juge acquitte JUGEMENT Attendu qu la date du 9 octobre 1929 le pr venu s est vu dresser proc s verbal du chef de deux contraventions reprises dans la citation et qui furent constat es au vol par les agents de l autorit ce qualifi s par l article 4 de la loi sur le roulage du 1 ao t 1899 Attendu que semblable proc s verbal dress linsu du contre venant est valable et fait foi jusqu preuve du contraire 209 Attendu qu aux termes de l article 4 pr cit une copie du proc s verbal doit tre adress e au contrevenant dans les quarante huit heures de ia constatation de l infraction Attendu que le d faut de semblable notification dans le d lai l gal ou m me son omission ne rend pas la poursuite non rece vable l existence de linfraction pouvant toujours tre tablie par toutes voies de droit et notamment l audience par la d position de l agent verbalisant Mais attendu que s il est bien souvent impossible dans la pra tique d observer le d lai de quarante huit heures imparti par la loi notamment quand il s agit de rechercher par devoirs d infor mation l identit du contrevenant il importe cependant de ne pas autoriser un laps de temps trop long entre la constatation de l infraction et sa notification l int ress au risque de rendre la d fense de ce dern
92. la libert sera puni de quatre ann es de d tention Lors de l occupation de la Belgique par les troupes alli es ven 18714 ceux de ces arbres qui subsistaient encore dans beau coup de communes furent abattus n En 1830 apr s la chute du r gime hollandais de nouveaux arbres furent plant s en signe d ind pendance et de libert mais volontairement et sans qu aucun acte du pouvoir en e t fait une obligation aux communes les autorit s communales n ont m me pas coop r partout leur plantation Aujourd hui en 1834 il en existe encore un certain nombre n et la question peut s lever de savoir si la loi du 24 nivose an VI leur est encore applicable Cette loi n a jamais t for mellement abolie mais sous les gouvernements qui se sont succ d s en Belgique depuis lan VI jusqu en 1830 elle n a pas recu d ex cution et m me les traces de son ex cution ant rieure ont t d truites On peut donc la consid rer comme tacitement r voqu e tant par la destruction des arbres existant en 1814 que par les changements survenus dans la forme du Gouver nement 124 Toutefois dans les communes o il en a t plant depuis par l autorit locale ou d apr s ses ordres ces arbres se trouvent sous la protection de l article 257 du Code p nal actuellement l article 526 du Code de 1867 et dans les communes o ils auraient t plant s sans le concours
93. la menace vis e l article 483 du code p nal il suffit pour l application des articles 327 331 du code p nal que la menace soit de nature inspirer une crainte s rieuse d un attentat l auteur de la menace n eut il en r alit aucune intention de la r aliser Ce que la loi a voulu r primer c est non la r solution criminelle que manifeste la me nace mais le trouble qu elle peut inspirer celui qui en est la victime le trouble qu elle porte la s curit publique ou priv e La loi punit la menace par elle m me et abstraction faite de lintention de l auteur Elle la consid re comme constituant par elle m me un trouble social assez grave pour tre r prim Ces principes sont admis unanimement par la jurisprudence autant que par la doctrine la plus autoris e Pand Belg p 588 N 6 Code p nal par Nypels et Servais Idem Limelette Revue Critique du Droit criminel Il est admis aussi que la menace qui nous occupe tombe sous l application de la loi p nale m me quand elle est faite contre une personne non pr sente Il suffit que la menace ait t prof r e avec l intention qu elle parvienne la connaissance de celui qui en est l objet et qu elle soit r ellement parvenue Remarquons encore en terminant qu une doctrine et une juris prudence unanimes ont toujours admis que les mots sous ordre ou sous condition qui concourent rendre la menace punissable comprennent non seulement les
94. le Gouverneur de la province et par des comit s perma nents d inspection Arr t Royal du 25 janvier 1874 art 21 Les tablissements qui ne satisfont pas aux conditions prescrites par la loi doivent tre ferm s la D putation permanente enten due et apr s enqu te Art 4 Les ali n s qui s y trouvent sont envoy s dans un tablisse ment autoris au choix des personnes ou des autorit s qui ont requis leur placement dans l tablissement supprim et aux frais de qui de droit Le Gouvernement pourvoit d office l administration de l tablis sement ferm jusqu la sortie de tous les ali n s Art 5 Le cautionnement d pos par le propri taire de l tablissement met l administration en mesure de pourvoir cette administration sans s exposer aucune perte La loi du r8 juin 1850 avait multipli les pr cautions en vue d assurer aux ali n s tous les soins que r clame leur triste position Elle avait fait appel au concours de toutes les autorit s Bourg mestres Commissaires d arrondissement D putations permanentes Gouverneurs Comit s locaux d inspection Procureurs du Roi Juges de paix Pr sidents des tribunaux pour exercer la surveil lance dans les asiles Des v nements d plorables ont prouv que cette surveillance divis e et intermittente ne mettait pas les ali n s l abri des traite ments les plus barbares C est pourqoui FArr t Royal du 25 janvier 1874 a institu
95. les articles 327 331 du code p nal doivent tre s rieuses et ne pas consti tuer une simple bravade prof r e sans intention s rieuse V Pan dectes belges Menaces d attentat p 593 N 37 Mais dans le cas qui nous occupe il ne s agit pas d une menace faite sans r flexion qui serait due un moment d emportement au cours d une dispute LOI ou d une simple discussion par exemple entre gens de m me condition La menace s adresse ici un chef d usine qui a le droit de faire des observations son personnel et cel au lende main d j du jour o les observations avaient t faites Et la menace prof r e devait tre d autant plus impressionnante paraitre d autant plus grave dans l esprit du chef d usine qu elle mettait celui ci dans l obligation morale de renvoyer imm diatement l pouse int ress e le fait reproch tant d un exemple d testable pour tout le personnel i Nous nous trouvons donc bien en pr sence d une menace s rieuse d un attentat de nature entrainer incontestablement la mort de celui qui elle s adresse La menace verbale de blessures n est point punissable d apr s un jugement du Tribunal d Anvers du 26 Mars 1866 et d apr s les commentateurs Voir Pandectes belges Menaces d attentat p 590 N 19 On peut toutefois inf rer du texte de la loi m me que les blessures ainsi exclues des peines tablies par l article 328 du C P ne peuvent tre que des ble
96. les fonds ainsi emplov s constituent le plus criminel des gaspillages Mais en politique la m connaissance des premiers probl mes est telle que bien des parlementaires inclinent penser que c est un petit minist re que celui qui a la charge d organiser les con ditions les plus favorables la vie Qu est ce qui compte en dehors de la vie saine qui permet de produire et de jouir Et aussi parce que les d penses sont sur le papier sans contre partie ils ne savent pas voir que c est en r alit le d partement le plus productif Est il pour un pays une richesse plus grande que des hommes en bon tat d activit sociale et de rendement Si les budgets d hygi ne et de m decine pr ventive faisaient tat dans des tableaux bien chiffr s de ces rentr es invisibles des r cup rations humaines ces gens finiraient peut tre par comprendre Le minist re de la sant publique deviendra grand par les services qu il r unira parce qu il doit avoir un droit de regard partout Mais il y a un domaine qui lui appartient sans conteste c est la prophylaxie mentale ayant pour but de pr server le cerveau humain sur quoi repose tout l effort social Ce probl me est le plus riche le plus f cond universel et impressionnant M D sir Ferry qui est jeune et ouvert aux grandes et f condes id es l a bien compris Il ne tient plus maintenant qu sa volont d imposer la r alisation de cette t che la premi re dans l
97. les parties sont inspir s par le litige Et seu dl profond ment injuste qu on laisserait les t moins sans protection ni d fense sous pr texte que les outrages dont on les accable sont relatifs la cause ou aux parties Cela n est pas possible La d fense a ses droits mais elle a aussi ses limites et ses devoirs Nous comprenons les licences entre les parties litigentes ES SE Y S ayant des int r ts contradictoires d battre Nous ne les com prenons pas vis vis des t moins personnes tierces qui ne sont int ress es au proc s que pour servir d auxiliaires la justice et lui porter leur appui Nous croyons donc que les t moins sont et doivent tre des p tiers privil gi s Le l gislateur l a voulu et pour cela il avait des raisons majeures qui sont ainsi traduites dans le rapport de Mt Haus rapporteur de la loi La loi doit aux jur s et y aux t moins la m me protection qu aux magistrats Le jury qui forme partie int grante des cours d assises exerce une v ritable magistrature et les d positions des t moins forment le princi pal et le plus souvent le seul moyen de preuve en mati re de r pression i Et M Pirmez ajoutait devant la Chambre des Repr sentants La protection de la loi est plus n cessaire encore aux jur s et aux t moins qu aux magistrats L gislation criminelle t 4 p 521 et 544 suivre V TAYART pe BORAMS
98. manqueront pas de vous y assaillir Nous sommes tous expos s de p nibles preuves dans les diverses conditions de notre existence mais soyons toujours fermement dispos s ne pas abandonner notre t che On se perfectionne beaucoup plus s rement encore par l action le travail que par la lecture Augmentez vos responsabilit s Il est des salari s qui d s qu ils entrent en fonctions retour nent chez eux le premier soir tout heureux et disent leurs parents c est une besogne facile Tout ce que j ai faire c est etc Ces paroles prouvent que leur compr hension de la besogne cst de faire le moins possible C est une id e fausse On consid re sa t che comme une sorte de punition parce que l on est pauvre Si celui qui s exprime ainsi avait un oncle riche qui jui laisserait 100 000 frs de revenus en mourant il n aurait plus besoin d emploi se dit il l chapperait au travail Il serait libre Il ne songe pas que son travail est son meilleur ami Cette id e ne vient qu quel ques uns Lt le plus souvent elle n apparait que tard dans la vie l ne sait pas que s il n avait pas sa t che il n aurait bient t plus aucune valeur Ce serait un simple parasite qui s en irait la d rive et que personne ne respecterait Il n y a pas de gens plus malheureux au monde que ceux qui n ont rien faire ls en ont vite assez de la vie Sans doute les abeilles n envient pas les papillon
99. menaces sous les conditions de faire mais aussi les menaces sous la condition de ne pas faire ou de s abstenir La loi ne distingue pas et le trouble qu elle a voulu r primer peut r sulter tout aussi bien de la menace sous condition de s abstenir que de la menace de faire Exemple de la menace punissable de s abstenir Dire aux soldats d un poste d ordre Si vous tirez sur nous pas un de vous ne sortira vivant d ici Dire un garde chasse Retourne ou je fais feu Pand Belges p 590 591 N 1 17 et 28 V Limelette Code p nal Belge p 176 Idem Servais p 364 N 4 Dans les cas de doute il sera toujours prudent de dresser proc s verbal circonstanci des faits afin de mettre le Procureur du Roi m me de statuer dans l esp ce Agir autrement c est assumer des responsabilit s qui peuvent avoir de tr s s rieuses cons quences dans la pratique Avril 1930 103 Le Procureur du Roi de Bruxelles M Hayoit de Termicourt qui nous avons soumis la pr sente notice a bien voulu nous communiquer qu il partage notre mani re de voir quant au cas sp cial de menace que nous traitons ajoutant que dans la pra tique il est d accord avec nous aussi pour soutenir que dans l esp ce chaque affaire traiter doit tre consid r e comme un cas d esp ce exigeant un examen sp cial de telle sorte qu il sera prudent en principe de dresser proc s verbal m me lorsqu il y a doute de fa on
100. mes les pr cautions n cessaires pour viter d entrer en collision avec d autres v hicules et s ils ont bifurquer droite ou gauche ces pr cautions doivent se redoubler encore parce qu ils peuvent avoir en ces cas suivre o traverser une file de voitures d j plus ou moins engag e et vis vis de laquelle ils ne peuvent pr tendre avoir priorit Pour les bons chauffeurs cela n offre aucune difficult dans la pratique pour les autres qui n ont ni sang froid ni d cision et ne sont pas maitres de leur moteur ils s en tirent assez rarement sans accroc Si le permis de conduire tait exig on verrait as sur ment se produire bien moins d accidents de carrelour tandis qu pr sent le nombre de ceux ci s accro t de jour en jour au point d encombrer certains tribunaux qui ont en connaitre Mars 1929 v TAYART ne BORMS Police rurale Causerie par M Schuind substitut du procureur du roi DES GARDES CHAMP TRES ET FORESTIERS De leur r le Il est d fini par les articles 16 20 du code d instruction criminelle ART 16 Les gardes champ tres et ies gardes forestiers consi d r s comme officiers de police judiciaire sont charg s de recher cher chacun dans le territoire pour lequel ils auront t asserment s les d lits et les contraventions de police qui auront port atteinte aux propri t s rurales et foresti res ls dresseront des proc s verbaux l effet de
101. nal interpr t t LI p 337 n 4 pour d terminer si un objet constitue une arme offensive cach e et secr te prohib e aux termes de l art 317 C P il faut consid rer l arme en elle m me rechercher si par sa na ture elle est offensive cach e et secr te et non pas si elle a t dans l esp ce employ e comme telle par le pr venu Qu un policier en civil porte une arme de guerre d une fa on non ostensible cette circonstance ne suffira donc pas pour que l on puisse consid rer cette arme comme prohib e Concluons le port d une arme de guerre qui n est pas de sa nature cach e et secr te n est pas vis par l art 317 C P mais il reste soumis la r glementation de la loi du 26 mai 1876 et de l A R du 29 juin 1876 n cessit d une autorisation accord e pour un an par le bourgmestre du domicile il importe peu que cette arme par nature non cach e ni secr te soit port e d une fa on ostensible ou non Quant savoir ce qu est une arme de guerre ou ce qu est une arme offensive cach e et secr te c est une question d esp ce appr cier par le juge Telle arme de grande dimension qui n est pas d un mod le destin la guerre pourra parfaitement tre consid r e comme prohib e Non destin e la guerre elle ne peut en principe servir qu aux civils et avec l habit bourgeois il n est pas de mode qu on la porte ostensiblement ce sera donc par essence une arme cach e et
102. nous n y irons vraisemblahlement pas si t t il est impos sible d affirmer que tout ce qu on raconte au sujet du r gime sovi tique en g n ral et du Gu p ou en particulier est v ridique La seule fa on de s approcher de la v rit en cette occurrence nous parait tre celle qui consiste glaner les pr cisions qui reviennent dans tons les expos s et dans la m me mesure bref de proc der des recoupements comme on dit en style policier C est cette m thode que nous avons suivie pour fournir ces quelques indications k Il ne sera pas inutile de parler quelque peu de la police sp ciale sous l empire russe Il y a quelques lustres il y eut des r voltes et des attentats dirig s par les nihilistes contre les Tsars Grands Ducs ministres gouverneurs chefs de polices Sous le r gne d Alexandre 1 d j le leader du parti autocrate le comte Strogonow proposa le b n nissement en Sib rie de plusieurs milliers de suspects Cette proposition ne fut pas accept e dans toute son extension le pr si dent du conseil Loris Melikow avait fait remarquer que l exil de plusieurs milliers de proscrits lerait na tre plusieurs millions de vengeurs En 1525 on d couvrit un complot ourdi par des officiers de Pasm e dans le but de d poser Nicolas L A partir de cette poque les attentats se multipli rent Une r action violente suivit En 1826 le gouvernement cr a un service d informations qui prit le nom de T
103. ou font le moindre geste suspect les agents de la force publique ont le droit et le devoir de les abattre Les Anglais estiment avec leur bon sens universel que nul citoyen si irr prochable soit il en fait n a le droit d opposer v la moindre r sistance la force publique agissant dans les formes 1 Cette opinion est conforme la jurisprudence de nos tribunaux Note de l auteur 268 l gales et que le devoir civique le plus l mentaire est en cette mati re l ob issance imm diate que la haute dignit et le grand prestige du droit exigent que dans tous les contacts entre les citoyens et la loi le dernier mot reste tout prix cette derni re que la force publique doit en cas d attitude suspecte prendre les devants dans sa d fense et ne pas attendre que le malfaiteur ait pu la mettre hors d tat d agir que l autorit enfin lorsque la lutte est engag e ne peut aucun prix battre en retraite sous pr texte de m nager la vie des rebelles I n existe pas de spectacle plus d moralisant dit avec infini ment de raison M l avocat g n ral honoraire Rapha l Simons que celui d un criminel ou d un d linquant ayant le dessus dans un conflit avec l autorit intervenant pour le respect des lois x ii La loi donn Fhomicide commis ou aux coups port s par les agents de l autorit en riposte aux violences de quelque nature
104. p 106 Code p nal art 443 4 50 intention m chante p 162 209 Roulage v lo conduit la main clairage p 203 Idem Constat au vol Copie de P V Envoi p 208 Prescription Avertissement interrompue p 238 Prescription non L gislation Loi sur la radiot l graphie t l phonie et au tres radio communications p 125 Officiel Pages 24 71 86 116 215 284 N crologie Pages 24 45 72 116 144 166 264 280 Bibliographie Divers p 45 72 143 166 213 223 260 279 Is the criminal weakling par Guthrie p 8r Adventures in criminologie par Sam Golf p 85 La police prussienne par F Franssen p 108 Tribune Libre de la F N Manifestation Franssen Tayart de Borms p 46 Divers p 48 87 118 167 216 230 AVIS IMPORTANT Quelques collections de 1923 1929 sont disposibles raison de 12 frs 50 par collection
105. passant un rigolo quelques achats faits jusqu pr sent par nos cambrioleurs lui chapperont aussi de m me que la client le assez inqui tante des poux ou amants tromp s Mais qui s en plaindra Quelques rares marchands marrons Le salut g n ral de la vie des citoyens paisibles et honn tes vaut bien quelque sacrifice particulier F LOUWAGE kg la r union de l Union belge du Droit p nal tenue Bruxelles le amp novembre 1y30 sous la pr sidence du D Vervaeck secr taire g n ral Me 5 Sasserath Monsieur le substitut CONSTANT fit l expos de son avant projet avec beaucoup de talent et de SUCC S Il compl ta son projet en y ajoutant deux articles dont l un pr voit le recensement et l immatriculation de tous les pistolets et revolvers Monsieur le Comte Ilexry Carros DE Wiary fit remarquer apr s l expos de Monsieur ConsranT qu a son avis l avant projet tait trop tendu et embrassait trop de mati res la fois Hl a l impression que ce qu il faut faire en ce moment c est emp cher que les pistolets et revolvers puissent tre vendus comme des petits pains tout venant qu en somme il suffirait de faire un bout de loi o il serait dit Il est d fendu de vendre des pistolets et des revolvers des personnes non munies d une auto risation ce sujet que les mesures pr conis es par Monsieur CoxSTANT notamment l immatriculation et le recensement se
106. peut dans l int r t de la s curit publique le faire colloquer mais pour autant seulement que ceux gui le soin incombe n y pourvoient pas eux m mes Les d tenus ali n s pr venus accus s ou condamn s dont les frais d entretien sont charge de l Etat sont transf r s les hommes aux hospices de Tournai et de Reckheim et les femmes l asile de Mons Art 44 amp 46 du R glement du 1 juin 1874 et cir Just du 8 f vrier 1875 La collocation a lieu la requ te de la famille dans les cas suivants f A Le conseil de famille d un interdit peut arr ter qu il sera plac dans une maison de sant T admission a lieu dans ce cas sur une demande crite du tuteur accompagn de la d lib ration du conseil de famille Code civil art 510 Toi du 25 janvier 1874 art 7 n 7 L administrateur provisoire d une personne dont l interdiction est poursuivie mais non encore prononc e ne peut le faire colloquer qu en observant les formalit s qui seront indiqu es ci apr s litt B B Le chef d une maison d ali n s peut recevoir un insens sur une demande d admission de toute personne int ress e indi quant la nature des relations et le cas ch ant le degr de parent ou d alliance qui existe entre elle et l ali n Cette demande doit tre rev tue soit du visa du Bourgmestre de la Commune ou l ali n se trouve soit d un arr t de la D putation permanente soit en cas d urgence du visa d
107. plus tard dans le d lai de 6 jours Le droit de requ rir la collocation provisoire n appartient qu au Bourgmestre ou l Echevin qui le remplace et n est pas suscep tible d tre d l gu aux Officiers de police subalternes Il est quelquefois n cessaire la v rit dans des cas extr mement urgents qu un Commissaire de police mette un furieux hors d tat de nuire lui m me ou autrui Mais il faut que cette collo cation soit imm diatement r gularis e par un r quisitoire du Bourgmestre ou de l Echevin f f de Bourgmestre Le Commissaire de police doit s abstenir autant que possible de faire admettre de son autorit priv e un ali n dans une maison de sant m me titre provisoire en attendant que le Bourgmestre ou le Coll ge Echevinal intervienne Just 23 6 69 Giron Droit Administratif T 3 page 132 Une circulaire de Monsieur le Procureur du Roi de 1872 dit qu en aucun cas un Commissaire de police n a le droit de faire admettre de son autorit priv e un ali n dans nn tablissement sp cial destin la s questration des malades B La D putation permanente du Conseil provincial peut dans les m mes cas que l autorit Communale ordonner la collo cation d un ali n S il y a urgence l arr t de collocation est pris par le Gouverneur seul et il est soumis la d putation perma nente lors de sa premi re r union art 7 n 6 Les Gouverneurs des provinces font les dil
108. pr sente loi quant aux munitions proprement dites l art 1 de la loi du 15 octobre 1881 modifi par lart 1 de la loi du 22 mai 1886 est remplac par la disposition suivante Le Gouvernement est autoris prescrire par arr t royal les mesures n cessaires pour r gler dans l int r t de la s curit papes 247 publique la fabrication les d p ts les d bits le transport par terre et par eau le mode d emploi la d tention des poudres ordinaires et d engins meurtriers et incendiaires Tl peut les subordonner une autorisation dont il fixera la dur e et qui sera toujours r vocable Les autorisations existantes pourront toujours tre r voqu es Arr 17 nd pendamment des autres officiers de police judi ciaire le directeur et les agents du banc d preuve commissionn s en qualit d officiers de police judiciaire auront le droit de recher cher et de constater les infractions de la pr sente loi et aux ar r t s et r glements pris pour son ex cution ART 18 Les art 316 317 et 3158 du Code p nal la d cla ration du Roi du 23 mars 1728 le d cret du 2 Niv se an XIV et la loi du 26 mai 1876 sont abrog s pa ARTICLE PREMIER L auteur y expose les cat gories d armes 1 prohib es 2 de guerre 3 de chasse et de sport qu il y a lieu de distinguer et de diff rencier entre elles car le sort attri bu chacune d elles est dans ce projet tout f
109. presse dans une des phases de la perp tration de l infraction Au moyen de la presse il est possible par exemple de com mettre une escroquerie de provoquer au duel r de faire usage de faux noms fausses qualit s etc Les auteurs sont g n ralement d accord pour soustraire la con naissance de ces infractions au jury malgr l emploi de la presse Voir Pand Belges D lits de presse 128 Il faut carter de la cat gorie des d lits de presse disent les uns toutes les infractions qui ne r sultent pas du fond m me de la pens e exprim e le jury ayant t appel par le Congr s statuer sur la moralit de l crit Voir Arr t reproduit ci dessus C est pour ce motif qu on excluera la contrefa on lit t raire le port de faux noms l usurpation de fausses qualit s 1 Brux 4 Juin 1870 Pas Il page 265 49 les contrefa ons de billets de banque les faux commis dans les passeports ou livrets etc Duchaine dans son tude Du d lit de presse page 75 en fournit une explication qui nous semble plus simpliste Pourquoi dit il les infractions que nous venons d num rer ne sont elles pas des d lits de presse Tout simplement parce qu il ne s agit m me pas de d lits commis au moyen ou par la voie de la presse En effet dans la perp tration de tous les d lits ci des sus il entre n cessairement des l ments mat riels trangers la presse des actes personne
110. qualifi t moin au sens de l article 282 du Code p nal que lorsqu on peut tre consid r v ritablement comme t moin judiciaire celui appel d poser en justice apr s citation r guli re La personne appel e t moi gner devant la police par exemple ne jouit pas du privil ge at tach l article 282 du Code p nal La jurisprudence comme la doctrine sont d accord sur ce point Et pour terminer cet aper u d j trop long qu on nous per mette de r p ter encore ici Sachons m nager nos t moins que ce soit l audience ou ailleurs Nous le leur devons parce que les convenances l exigent et parce que la justice y trouve son compte Il ny a d j que trop de gens qui se refusent t moigner en justice par la crainte ou par l indiff rence N y ajoutons point de raisons qui puissent pr ter au d couragement ou la ran cune C est notre devoir Comme l exposait fort judicieusement le Ministre de la Justice de l poque le Comte Henry Carton de Wiart dans une circulaire du 8 mai 1912 adress e M M les Procureurs g n raux les 1 Voir Revue Avril 1930 page 73 et s es o8 bons citoyens pr teront plus volontiers leur concours la justice s ils se rendent compte que celle ci ne leur demande pas de g ne inutile et que pr occup e avant tout de l int r t g n ral elle ne sacrifie pas sans n cessit les int r ts particuliers Tl s agis sait notamment d obtenir des magistrat
111. r giment qui passe est unc woujaterie non un d lit Combien nous devons reprouver ce d dain et combien nous aimons nous incliner bien bas avec le po te lorsqu il nous fait voir flotter ce lambeau d toffe et le maintenir bien droit bien haut au dessus de la mort de la trahison de la d route ALPHONSE Daubrr Le Porte Drapeau Dans une tude tr s remarqu e nagu re voir Revue de droit p nal et de criminologie 1923 page 416 429 et 543 feu M l avocat g n ral de Ry ckere tout en d plorant que le fait d outrager ou d offenser le drapeau national ne constitu t pas un d lit par ESF lui m me l appui de consid rations sentimentales et juridiques tr s judicieuses fit ressortir qu au m me titre que l article 144 du code p nal qui punit les outrages publics par faits paroles gestes on menaces envers les objets d un culte religieux une disposi tion p nale distincte devrait punir express ment les outrages de m me caract re aux objets du culte patriotique tels que le dra peau ou l tendard national Nous savons que la loi punit l outrage aux objets d un cuite art 144 du code p nal non pas pour ces objets eux m mes mais parce que les personnes qui appartiennent au culte qui con sacre ces objets sont elles m mes outrag es dans leurs convictions religieuses voir Code p nal par Nypels T page 361 La loi prot ge la libert de ceux qui pratiquent le culte Les o
112. ral A notre avis Jl vaudrait mieux que comme pour les autres autorisations ce f t le Commissaire d arrondissement avec recours au gouvernement l avis du parquet pourrait tre sollicit Tin tervention directe pr pond rante et d finitive d une autorit judi ciaire dans une affaire de n goce heurterait trop les sentiments et les coutumes du citoyen belge Bien souvent le procureur du roi aura requ rir contre des marchands ou armuriers aux quels il aurait accord une autorisation D autre part l autorisation dont il est question dans l art 4 peut tre accord e un citoyen ayant un an de domicile dans le Royaume Nous pensons que ce d lai est trop restreint et n offre pas assez de garanties quant l honorabilit et aux inten tions de cet tranger D ailleurs aucun pays n admettrait cette facult en faveur d un Belge dans des conditions similaires ARTICLE 6 Un des principes fondamentaux de l avant projet qui innovent en mati re du port des armes est la d fense absolue de porter des revolvers et des pistolets de poche L autorisation du bourgmestre serait ainsi abolie C est un grand bien Nous devons la v rit de dire que les bourgmestres n ont en g n ral pas abus de cette grande et dangereuse pr rogative Rares taient les citoyens qui jouissaient d une autorisation de porter un pistolet ou un revolver Dans les villes importantes aux demandes d autorisation assez nombreuses
113. rapporteur de la Commission du S nat ni d ordre ni de condition D autre part nous savons que la loi punit la menace par elle m me et abstraction faite de l intention de l agent elle la con sid re comme constituant par elle m me un trouble social assez grave pour tre r prim C est le trouble ressenti par la personne menac e qui est ici punissable en ordre principal V Nypels t H p 15 et 21 V TAYART De BORMS TOY ROULAGE A R 26 8 25 Art 27 APPAREILS AVERTISSEURS Question Un conducteur d automobile doit il faire fonction ner l appareil avertisseur l approche d un carrefour gard R ponse Permettez moi de r pondre le premier cette question Je r ponds par un oui L article 27 de l Arr t Royal du 26 8 1925 prescrit aux con ducteurs de v hicules quelconques de faire fonctioriner l appareil avertisseur l approche des croisements bifurcations et tournants En cr ant cet article le l gislateur n a fait aucune distinction quant aux carrefours gard s ou non N anmoins il est vident que dans les carrefours gard s o la circulation est continue les coups de trompe r p t s g neraient la bonne marche de la circulation Mais en ces endroits les pi tons sont oblig s de par le mouvement continu d user de la voie publique avec la plus grande attention A notre humble avis il n en est pas de m me pour les car relours gard s o la circulation n est pas continue
114. repr sentant de la police habite demeure tel o tel quartier il lui incombe d y am nager nu logement convenable pour un agent de cette cat gorie Ja d signation de ce dernier est on sait dans la comp tence du seul bourgmestre C est l pratique courante en Belgique A remarquer que Particle 7 gt de la Loi communale invoqu dans la d lib ration susrapport e ne s occupe des r glements d ad ministration que sous le rapport p nal Comp S r sia Droit de Police des Conseils communaux p 11 R V Police g n rale i D LITS DE PRESSE Dans un article publi la page 145 de la Revue de juillet dernier nous avions parl page 130 d un arr t de cassation in dit Cette d cision vient d tre publi e et nous y emprun tons une d finition tr s pr cise du d lit de presse que nous esti mons utile de soumettre encore nos lecteurs Constitue un d lit de presse et par suite est de la comp tence du Jury tonte infraction dont l existence ne peut tre reconnue qu en d clarant coupable ke pens e consign e dans un crit imprin el publi Pu DESLOOVERE Police communale COMMISSAIRE DE POLICE ADJOINT D CISION DE LAISSER LA PLACE VACANTE ANNULATION Un arr t Roval du 5 ao t 1930 annule comme blessant lin t r t g n ral une r solution du conseil communal de Grammont du 2 nai 1930 d cidant de ne pas proc der la d signation du titulaire de l empl
115. s Toute infraction aux arr t s pris en vertu de l article 4 est punie d un emprisonnement de huit jours trois mois et d une amende de 100 1 000 francs ou d une de ces peines seulement Ces arr t s peuvent galement pr voir la peine de confiscation des appareils et objets sp cialement destin s au fonctionnement de ceux ci cette peine est soumise aux dispositions de l alin a pr c dent Le chapitre VII et l article 85 du livre I du Code p nal sont applicables aux infractions pr vues par la pr sente loi et les r gle ments pris en ex cution de celle ci ART 7 Sous r serve de l application de la pr sente loi les dispositions p nales relatives la t l graphie et la t l phome avec fl sont applicables la radio t l graphie la radio t l phonie et aux autres radio communications ART 8 Le Belge qui hors du territoire du royaume aura commis une infraction aux dispositions tablies par la pr sente loi ou en vertu de cette loi pourra tre poursuivi en Belgique s il y est trouv L tranger co auteur ou complice de l infraction pourra s il est trouv en Belgique y tre poursuivi conjointement avec le Belge inculp ou apr s la condamnation de celui ci i ART y Le Roi peut faire assermenter des agents de l auto rit et leur conf rer la qualit d agents de la police judiciaire pour la constatation des infractions la pr sente loi et aux r gle ments en ver
116. s adresse particuli rement aux fonctionnaires fran ais la partie judiciaire qui est du droit pur est si nous osons employer ce terme ici plut t internationale tous ceux qui s occupent de police criminelle pourront y trouver des expos s tr s int ressants Qu on en juge par les mati res trait es dans cet important ouvrage I Notions de Droit constitutionnel II Notions de Droit admi nistratif HI Lois de Police IV Notions g n rales de Droit p nal V Droit p nal sp cial VI Notions d instruction crimi nelle VII R daction des Proc s verbaux Les candidats belges aux fonctions d officier judiciaire pr s les parquets ou de commissaire de police pourront y trouver un guide tr s clair et tr s pr cieux F E LOUWAGE Guide alphab tique de poche de l agent de l autorit m me auteur m me librairie Ce guide est destin sp cialement aux agents subalternes de la police C est un dictionnaire de format r duit mais petit texte et tr s complet quand m me Il va de soi cependant que ce sont les lois fran aises qui y sont men tionn es F E L k Ta American Journal of Police Science Chicago Ne 3 Ce num ro contient deux articles int ressants sur l usage des rayons ultra violets dans les enqu tes criminelles l un par A J Pacinr directeur de laboratoire Chicago l autre par H Goonmax de New York un article sur l identification des outils par
117. s efficacement par la loi contre les agressions meurtri res des malfaiteurs et plus ils auront confiance en eux m mes dans les moyens propres ne se d partir de ce calme et de ce sang froid qui doivent tre la base de leur haute mission de d fense 271 sociale Notre l gislation p nale contrairement certaines critiques n est pas en d faut pour assurer cette protection Que les chefs responsables sachent toutefois l appliquer avec courage et d vouement Septembre 1930 V TAYART poe BORMS Notre notice ci dessous peine termin e nous sommes heureux d enregistrer un jugement du Tribunal Correct de Tournai en date du t8 octobre dernier qui consacre dans un cas d esp ce particuli rement significatif le droit de l gitime d fense pour les agents de l autorit publique Il s agissait de faits de braconnage au cours desquels le gendarme Derho en tirant un coup de carabine a tu un braconnier qui pendant la nuit chassait au bac lumi re en compagnie d au moins un complice Le gendarme Derho fut inis en pr vention pour coups et bles sures volontaires port s sans intention de donner la mort mais l ayant caus e quand m me art 4o1 de P Le gendarme Hubert et je garde chasse Delabass ce qui accompagnaient Derho furent poursuivis pour menaces par gestes d un attentat punis sable de la peine de mort ou des travaux forc s art 329 du C P Ce qui se d gage
118. sang et examine com ment on peut l tablir The Canary murder case par L KEELER Exp rience assez int ressante avec le Polygraph que les am ricains appellent un lie detector d tecteur de mensonges Cette exp rience fut faite l gard de 4 agents de police qui taient soup onn s d avoir tordu le cou un canari dans une chambre o ils avaient p n tr pour constater un d c s suspect qui fut r v l tre un suicide Histoire amusante au fond et tr s am ricaine Rivista penale N 56 directeur Sirvia LonGHi proc g n Cour de Cassation Rome Notre excellent ami Dr G Dosi commissaire en chef Assise nous a communiqu les num ros 5 et 6 de cette int ressante cons ur italienne Nous y trouvons plusieurs articles remarquables notamment au sujet de 1 e res ponsabilit des automobilistes et l assurance obligatoire 2 l homi cide et les l sions corporelles occasionn es au cours de l exercice des sports Ce sont deux questions qui sont l ordre du jour dans tous les pays civilis s 262 The Police Journal juillet 1930 Ce num ro publie l ar ticle du police inspector J Peake de Sheflield et qui lui a fait gagner la m daille d Or du Roi pour le meilleur travail fourni en 1929 sur le sujet The cooperation between the Police and the Public in the Detection and Prosecution of crime Cet article m rite d tre lu jusqu au bout rarement nous avon
119. simple carence r sultant du fait des compttitions et des exag rations incessantes de la part des groupements en cause LE COMIT EX CUTIF nos Le 27 mai ig20 M le Bourgmestre de la ville de GAND re ut le corps des oficiers de police Le regrett commissaire M DEPLOEY porta le parole avec loquence voir revue de juin 1929 pour l am lioration de notre situation M le premier magistrat de la ville fit la promesse de soutenir devant le conseil communal nos justes revendications Il wa pas manqu sa parole I fit voter la discussion du budjet communal pour 1930 le bar me suivant Commissaire de police 33 000 n n Apres 2 ans de grade 35 750 n o jans 38 500 n n 5 ans 41 800 pe n 6 ans 43 890 n no I2 ans 45 980 Commissaire adjoint 26 189 D n Apres 2 ans de grade 27 040 n ans 24 700 n 9 ans 37 185 o rzans 32 670 L indemnit de logement de M M les Commissaires de police compt e pour 1000 francs pour le calcul de la pension a t port e ooo francs M le Commissaire en chef avait chaleureusement d fendu ses officiers Hommage lui soit rendu Le 21 janvier dernier au nom des ofhciers de police de la ville de GAND une d l gation conduite par le soussign a exprim M le Bourgmestre VANDERSTEGEN toute la grati tude de ses officiers avec Ja promesse formelle de ceux ci d un redoublement de zcle dans l accomyplissement d
120. souvent et qui rendrait perplexes la plupart des officiers de police charg s de l ex cution de la peine correctionnelle k La r ponse est simple Le fait correctionnel est commis ern premier lieu Dans ces conditions bien que la condamnation correctionnelle intervienne apr s celle de police elle ne peut rendre celle ci ex cutoire en effet il n y a pas rechute u sens de la loi Nypels t I page 327 N 26 138 Nouvelle question Mais si le Tribunal Correctionnel a connaissance de la condam nation de police Il ignore la date laquelle la contravention a t commise Peut il rendre alors cette condamnation de police ex cutoire le sursis accord n tant pas expir Dans l affirma tive le condamn devrait donc subir ou non la condamnation de police suivant que cette condamnation est connue ou ignor e du Tribunal Correctionnel ce qui ne serait en somme pas logique Vous m obligeriez beaucoup en examinant ce cas sp cial R ponse En ce cas il sera fait comme suit Par apostille libell e peu pr s en ce sens le P Roi pr s RTC ayant connu du d lit avisera l Oflicier du M P de la d cision intervenue et l invitera requ rir s il y a lieu l ex cu tion de la peine de police Monsieur J ai l honneur de vous faire savoir que le nomm n a t condamn par le T C de D e der 2049 OR ue amp duch f d 5 9 fait commis le 7
121. suit Caisse d pargne 216 93 Compte Ch ques Postaux 252 55 Caisse 190 fr 659 48 Compte approuv par les coll gues commissaire Boute Bruxel les et Dewez Jumet Le Tr sorier G n ral A ADAM Imprimerie G ANNEESSENS amp S ur Ninove OCTOBRE 1930 Annuaire des Officiers de la Police Belge L dition est presque puis e Il reste environ une trentaine d exemplaires disponibles LA R DACTION R gime des Ali n s LA PR SERVATION DU CERVEAU HUMAIN Scire i Plusieurs ann es d j se sont coul es depuis le moment o nos Crones Bourr s nous faisaient accuser de noms vari s pour y avoir soutenu cette th se alors assez nouvelle et que nous avions l ing nuit de croire personnellement que ce sont les instituteurs les maitres d cole les p dagogues de tous rangs qui par leur enseignement sont responsables de la plupart des d sordres sociaux s s adressent tous quels qu ils soient des enfants ou jeunes gens qu ils consid rent comme sortis du m me moule unifor mes ne distinguant qu entre bons et mauvais l ves ceux qu il faudrait distinguer plus intelligemment en malades et enfants nor maux Au cours de notre essai subs quent sur l Ecole Unique et de notre tude sur le r gime de l Assistance publique nous avons cit les t moignages des praticiens observateurs et sp cialis s qui affirment apr s nous comme nous mais de fa on plus scientifique
122. suivre mais en n opposant qu une r sistance purement passive il peut certes tre emma ou contraint de force c est lui m me qui oblige de recourir cette mesure extr me mais des coups lui port s en semblable cas pour la seule raison de sa mauvaise volont pour son inertie ne se justifieraient pas On peut le contraindre m me vigoureusement au besoin mais en restant dans la limite des moyens indispensables Nous savons d autre part que la r sistance passive dans l esp ce nest pas punissable par l article 269 du code p nal qui punit la r bellion en la d finissant ainsi Toute attaque toute r sistance avec violences ou toute r sistance avec menaces mais la r sistance passive telle que nous venons de la d crire peut le cas ch ant 270 donner lieu l application de l article 276 du code p nal pour outrages par paroles faits gestes ou menaces C est ce qui arrivera lorsque les faits tout en ne constituant pas une r bellion au sens de l article 269 n en sont pas moins une atteinte au respect d l autorit 11 en sera ainsi dans bien des cas Nypels Code p nal interpr t T I page 717 Pour nous r sumer r p tons ici que c est le droit la l gitime d fense que nous soutenons pour les agents de l autorit et de la force publique et non le droit la brutalit inutile et manifeste ment abusive Quand l attaque est justifi e par la loi il ne peut
123. taient falsifi s Ceux qui par affiches ou avis imprim s ou non auront m cham ment ou frauduleusement propag ou r v l des proc d s de fal sification de ces m mes objets Art 501 D tenir sciemment des denr es falsifi es destin es la vente La falsification des engrais et des substances destin es Vali mentation des animaux de ferme est r prim e par la loi du 21 d cembre 1896 Fe 196 L article ne s applique pas la falsification op r e l aide de saccharine pr vue par la loi du 6 2 23 Cass 3 12 1900 p 1901 E 68 f L arr t royal du 18 90 1904 pris en ex cution de la loi du 12 ao t 1903 sur la r pression des fraudes commises dans le com merce du beurre au moyen de la margarine n a pas abrog l art 5oo du code p nal qui r prime notamment les fraudes dont le com merce du beurre peut tre l objet Cass 27 3 1911 p 1911 L 192 La falsification d une denr e ou d une boisson propre l alimenta tion peut s op rer par l appauvrissement intentionnel de l substance qui devait tre livr e en son tat naturel Cass 27 3 1922 l 218 Les articles 5oo et 501 interdisent et punissent les falsifications de comestibles ou boissons op r es au moyen de substances in offensives et dans le but exclusif de se procurer un b n fice ill gitime Si ces falsifications avaient pour objet toute autre marchandise elles tomberaient sous l application des article
124. tait en 162 r alit un voleur professionnel auquel ses exploits valurent une ann e d emprisonnement Dans ces diff rents cas la mauvaise foi de l acheteur ne fut pas d montr e sinon la restitution e t t certainement ordonn e sans autre esp ce de discussion puisqu il va de soi que la qualit d acheteur implique n cessairement la bonne foi Dans le monde actuel de l automobile il y a un grand nom bre de personnes dont l honorabilit est l abri de tout soup on et qui servent simplement d interm diaires en qualit de vendeurs ou de courtiers de grandes marques Il est certain que ces interm diaires n ont pas la qualit ni de commer ant que le dernier arr t de la Cour impose sp cialement au vendeur Il en r sulte que m me au regard de ces personnes honorables on est tenu de rechercher l origine de la voiture et d en exiger les preuves puisque par la suite toute revendication peut surgir pendant un d lai de trois ans compter du jour du vol Nous renvoyons pour une justification plus compl te des faits et pour l expos juridique de la question aux deux arr ts que nous avons indiqu s ci dessus f Maurice DEMEUR Avocat la Cour d Appel de Bruxelles Jurisprudence Tribunal de police de Gedinne 22 novembre 1929 Pr sident M Servas Juge de paix de Beauraing MINIST RE PUBLIC C N CODE PENAL ARTICLES 443 444 ET 45o MAGES OU EMBL MES MPUTATION D UN FAIT PR
125. tent pas plus cher quand on croit ne pas devoir s eu occuper 171 ou quand on les secourt mal En v rit l comme ailleurs c est l assistance m dicale qui paie le mieux l effort d argent D ailleurs la folie est curable autant et m me plus compl tement que la tuberculose et que beaucoup de maladies physiques Tous les d sastres sociaux d s une inadaptation biologique sont grandement in vitables Il faut donc entreprendre une r forme m thodique dans tout le champ de l assistance cr er des centres psychiatriques organiser des dispensaires transformer lasile discr dit en h pital ouvert pour l examen et la cure mis en harmonie avec les sciences m dicales actuelles et cr er des services d obser vation libres pour sauvegarder la libert individuelle instituer la prophylaxie du crime en changeant peu peu notre syst me p ni tentiaire barbare et inop rant en des moyens de triage de traitement et r forme propager partout une hygi ne mentale pr ventive en commen ant par l enfance la plus menac e et la plus pr cieuse Sans doute il est plus commode de se reposer sur des organismes traditionnels simples fa ades derri re lesquelles il ny a rien de vivant rien de f cond mais o des pharisiens affectent de croire que les pouvoirs responsables accomplissent leur devoir d humanit Le pire c est que cela aboutit la plus mauvaise gestion des ressources publiques et tous
126. tiens rappeler ici que la F d ration perd en lui l un de ses membres fondateurs car Drossart avait senti d s l origine de notre groupement la n cessit indispensable pour la police d oc cuper dans la Soci t une place pr pond rante due son d vouement son abn gation et l importance des services rendus la chose publique Aussi avait il apport la d fense de nos int r ts le meilleur de lui m me L ami Drossart fut en dernier lieu pr sident de la section de Mons poste qu il accupa de 1925 1029 et qu il abandonna volontairement pour le remettre disait il en des mains plus jeunes qu il voulait aussi plus vives pour le bon combat Mais sa pr sence dans nos rangs pour tre moins off cielle fut encore bien pr cieuse par les conseils que son exp rience et sa parfaite urbanit ne cessaient de nous prodiguer Faut il rappeler qu il suivait avec le plus grand int r t l effort fait par notre f d ration pour voir aboutir le Statut l gal des 118 Fonctionnaires et Employ s communaux tant il appr ciait lim portance pour nous tous de la venue de cet acte fondamental A lui aussi il devait apporter la joie douce du succ s apr s l effort soutenu D sillusion cruelle la mort impitoyable en a d cid autrement et vient nous le ravir alors qu il pouvait pr tendre au repos apr s une carri re toute de devoir et de loyaut Mon cher Drossart les t moignages de sym
127. tous vos amis oh cher et grand disparu nous nous inclinons pieusement devant votre s pulture nous Vous clamons tout lamer regret de votre brusque disparition nous af irmons que nous garderons de vous un nip rissable souvenir et nous vous disons douloureusement mu Au revoir dans l au del o vous tes all cucillir la palme qui vous tait r serv e Officiel Par A R du 22 11 30 sont promus Chevalier de l Ordre de L opold MM Bannier officier commissaire aux d l gations judic Mons et Gevelle F Charleroi Par A R du 27 11 30 M Renard Charles commissaire de police Nivelles Chevalier de l Ordre de la Couronne MM Deprelle A officier commissaire aux d l g jud Li ge Foriers J 5 Anvers Goffin J 5 D Li ge Surlemont L 9 Li ge Par A R du 10 11 30 la m datlle civique de 1 classe pour actes de courage et de d vouement est d cern e MM Van Genechten Fran ois commissaire adjoint Anderlecht Dusan A commissaire de police Charleroi Goffin Martin commissaire adjoint Charleroi M Arnould Georges commissaire adjoint Charleroi a obtenu la m daille civique de 5 classe 4 E Par A R du 27 11 30 la m daille du volontaire combattant est attribu e M Renard Charles commissaire de police Nivelles Annuaire des Officiers de la Police Belge LI GE Par A R du 25 11 30 Est accept e la d m
128. trame du r cit d examiner loisir toute la corde de faire un n ud gordien et d expliquer alors comment on lavait form fl n en reste pas moins qu une poque pas fort loign e o l enqu te criminelle tait encore l empirisme Conan Doyle beaucoup mieux que Gaboriau et tutti quanti a montr tout le parti qu un policier peut tirer des indices et des traces laiss s sur le lieu d un crime qu on peut trouver autre chose dans un chapeau aban donn par un criminel qu une marque de fabrique autre chose aussi sur la montre d une victime que l heure d arr t Il a contribu et c est d j un grand titre de gloire d velopper chez les policiers l esprit d observation qui est la source principale de succ s de l enqu te criminelle et qui est la base de la police technique Qu est en effet celle ci sinon l observation des traces et indices tudi s ensuite par des m thodes rationelles d induction et de d duction cf trait s par des proc d s scicntifiques modernes F E LOUWAGE Single Finger Prints par M Harry Barriey chief inspector et chef du service d identifications New Scotland Yard L auteur fait un expos clair pr cis et fort int ressant s aidant d illustrations nombreuses et tr s d monstratives au sujet d une 214 nouvelle m thode de classification et de recherches en mati re d empreintes monodactylaires Son syst me est bas sur l
129. tre question du droit de d fense Ainsi n est pas l gitime la r sistance avec violence contre les agents de l autorite ou de la force publique qui se trouvent dans la n cessit de recourir des actes de violence pour l ex cution des lois des ordonnances de l autorit publique des mandats de justice ou des jugemenis Cette r si stance loin de pouvoir tre invoqu e comme d fense l gitime est un nouveau d lit elle constitue un acte de r bellion envers la loi Code p nal art 269 et suivants Nous supposons bien entendu que l agent de a force publique cherche accomplir un acte l gal de sa fonction La question de savoir quand l acte ainsi accompli n est pas l gal et est au contraire d une ill galit flagrante excluant toute bonne foi est une question d appr ciation que les juges du fait d cident d apr s les circonstances V Nypels Code p nal belge interpr t l IT art 416 p 403 et 412 d k z Toutes ces consid rations tablissant le droit de d fense pour la protection de la vie des agents de l autorit et de la force publique doivent inciter les chefs int ress s veiller de pr s notamment en faisant ce sujet des th ories et des d monstra tions fr quentes la s curit de leurs pr cieux auxiliaires qui doivent assurer dans la pratique la r pression de la criminalit sous tous ses aspects Plus ceux ci auront la certitude d tre pro t g
130. ts de la Cour d Appel de Bruxel les respectivement du 1 juin 1927 et 18 octobre 1929 vient de faire des applications tr s int ressantes de ces principes en mati re d automobile l Dans le premier cas la voiture avait t vol e par une per sonne qui l avait revendue et lacheteur pr tendait qu il tait en droit de conserver la voiture parce que le vendeur tait un mar Ibi chand vendant des choses pareilles c est dire d autres automobiles d occasion et qu il tait en droit de se faire rembourser le prix que la voiture lui avait co t Mais la Cour constate que le vendeur ne pouvait tre con sid r comme marchand vendant de pareilles choses bien qu il ait notamment install une cole d autos et un garage atelier de r parations mais nulle part il ne se pr sentait comme tant mar chand d autos soit neuves soit d occasion Le fait de vendre d oc casion soit comme interm diaire soit m me pour son compte personnel une machine usag e ne rend pas manifeste pour le public la qualit de marchand et ne la conf re pas au garagiste La Cour constate en outre que l acheteur aurait d s assurer de l origine de l objet qu il achetait et d faut de la r alisation de toutes ces conditions condamne acheteur restituer purement et simplement la voiture l ancien propri taire avec en plus payer une somme de 3 500 francs titre d indemnit pour perte de jouissance de la voiture
131. un individu mal intentionn de se promener avec une arme feu sans veiller le moindre soup on et sans doute aussi de passer la fronti re Il est inutile d insister pensons nous sur l avantage que pr sentent des cachettes de ce genre lorsqu il s agit de dissimuler des stup fants ou des bijoux i F FRANSSEN Officiel Un A R du 30 11 29 approuve l arr t du bourgmestre de Schaerbeek en date du t3 11 29 d signant M Vandermeulen pour remplir durant l ann e 1930 les fonctions de Commissaire en chef de police Par A R du 17 12 29 M J Masset est nomm Commis saire de police Gembloux N crologie Le 6 janvier 1930 est d c d apr s une courte maladie le coll gue De Ploey Pierre commissaire de police de la 6 Section Gand Les fun railles ont eu lieu dans la plus stricte intimit le courant Y assistaient cependant tous les commissaires et ad joints disponibles de Gand M DE Prory tait un brave qui jouissait de la consid ration g n rale fl s est teint l ge de 5 ans Que sa lamille daigne accepter ici les plus sinc res condol ances de la Revue F VRIER 1930 AVIS Quelgues lecteurs nous demandent de leur procurer des exemplaires de la Revue de JANVIER 1922 F VRIER MARS AVRIL 1928 MARS 1929 ne nous reste en dehors de quelques collections com pl tes pas de quoi les satisfaire D aucuns qui auraient re u ces
132. un scrupule de conscience pour nous de ne pas songer donner un cachet personnel des commentaires dont la nature toute sp ciale justifie nos pillages 223 Ce qui nous disculpe cet gard si pillages il y a c est que nous savions d avance que le sujet aride que nous avons abord n est pas destin plaire Notre seule ambition est de nous rendre utile en pr sentant un travail complet ce quoi nous pourrons pr tendre apr s avoir signal les lois nouvelles sur les malades mentaux colloqu s et la loi de d fense sociale l gard des anor maux et des d linquants d habitude des o avril et 13 mai 1930 Moniteurs n 131 et 139 Soit que nous ayons fait grand cas des aveux chapp s aux m decins soit que nous ayons puis dans les travaux et discours manant d hommes d une autorit sp ciale en la mati re trait e nous estimons avoir trouv des confirmations scientifiques du plus haut int r t pour tout homme de police Jos SCHONER Commissaire de police Li ge Membre du Comit de presse de F B Bibliographie Cours de Police administrative et judiciaire par PauL Cauet docteur en droit commissaire de police de la ville de Paris Librairie Rousseau amp Ci 14 rue Soufflot Paris 40 fr Il s agit en effet d un v ritable et tr s remarquable cours de police administrative et judiciaire Si la partie administra tive de par l organisation un peu sp ciale de la France
133. v apr s le long calvaire M Legros avait droit un long repos une vie facile Mais sa volont de servir encore de servir toujours lui fera choisir une carri re sp ciale La lutte contre le mal a guerre sans merci aux criminels s organisent La police judiciaire pr s les Parquets est cr e Et voil le poste de combat r v pour une me ardente Avec une rapidit effrayante l arm e du crime a grossi ses rangs dont la hardiesse l audace sont une menace grandissante L Etat veut la combattre par un corps de policiers sp cialement cr pour cette lutte et duquel il pourra disposer enti rement La Police Judiciaire C est pour le policier l abandon de tout son temps de toute son intelligence de toutes ses forces et de toutes ses facult s au service de la Soci t C est le don de sa propre vie c est l acceptation d une discipline rigide toute spar tiate C est le travail acharn et sans rel che le danger toujours t E Ta 283 possible le d vouement de tous les instants Legros a trouv servir sa mesure En 1920 il entre la police judiciaire du Parquet de Li ge Sa carri re y fut h las trop courte mais combien f conde Avec une rare facult d adaption gr ce ses brillantes qualit s personnelles gr ce sa volont tenace de servir au mieux ei pour le mieux de tous il devient rapidement un officier puis un commissaire d lite dont nous gardo
134. voitures vol es g n ralement celles qui sont abandonn es sur la voie publique P Ces bandes ont des ramifications dans beaucoup de villes dans certains garages Leurs affili s s entendent merveille et camouflent la carrosserie changent les num ros des moteurs des plaques identifiant la voiture Ces num ros sont transform s avec une extra ordinaire habilit Rien d tonnant ce que dans ces conditions les singuliers acqu reurs de ces voitures arrivent passer la fronti re sans tre autrement inqui t s R cemment une affaire jug e au tribunal correctionnel de Bruxelles apporta des pr cisions tonnantes sur cette organisation Elle se termina d ailleurs par des condamnations tr s s v res et plusieurs ann es de prison inflig es aux d linquants qui taient pour la plupart de vieux chevaux de retour Celui qui ach te une voiture d occasion m me une personne respectable a pour devoir de s enqu rir de l origine car s il ne le fait pas il risque de voir le propri taire vol revendiquer la chose contre lui et d tre dans l obligation de restituer la voiture sans aucune esp ce d indemnit et m me au contraire tre con traint de payer des dommages int r ts au revendiquant pour non usage et d t riorations insolites la voiture Les dispositions du code relatives cette mati re sont les articles 2279 et 2280 du code civil reproduits pr c demment La jurisprudence dans deux arr
135. 11 000 francs dans les communes de 3 000 10 000 habitants 12 000 francs dans les communes de plus de 10 000 habitants Au del de 50 000 habitants les minima restent fix s au chiffre adopt par les communes de 50 000 habitants Il en est gale ment ainsi en ce qui concerne les receveurs pour les communes o les recettes d passent 8 500 000 francs Dans chacune des cat gories pr vues au pr sent article les mi nima interm diaires sont d termin s par tranche de 1 000 habitants o de 500 000 francs de recettes pour les receveurs avec fixa tion du chiffre la centaine sup rieure Les allocations r sultant de la fourniture du logement du chauffage et de l clairage entrent en ligne de compte pour la fixation du traitement minimum L habillement l quipement et l armement des commissaires de police des commissaires ajoints des gardes champ tres des agents de police et des pompiers sont charge de la commune ART 3 Les agents de carri re b n ficieront des allocations des famille et de naissance dans les m mes conditions que le personnel des administrations du Minist re de l Int rieur et de lHygi ne ART 4 Les minima de traitement fix s l article 2 pourront tre mo difi s par arr t royal chaque fois que les traitements du person nel de l tat l auront t Agents qui ne rentrent pas dans la cat gorie i des agents de carri re ART 5 Les minima de traitements pour l
136. 6 I 290 Les imputations et injures trang res la cause o aux parties v alin a dernier de l article 452 sont d f r es la juridiction comp tente d apr s le droit commun ct c est cette juridiction qui appr cie si elles sont ou non trang res la cause ou aux parties Cass b 27 d cembre 1886 P 1887 34 n L immunit relative dont jouissent les parties en cause et leurs conseils quant aux discours qu ils prononcent devant les Tribu naux en vertu du premier alin a de l article 452 du Code p nal est limit en ce sens qu il leur est interdit de recourir aucun moyen repouss par les lois et notamment l injure et l outrage Pand belges Outrages p 469 n 509 Li ge 27 2 78 Il a t jug que le fait de traiter un t moin l audience raison de sa d position de menteur et de lui crier Vous en avez menti ne peut tre tol r et tre couvert par l immu nit relative consacr e par le premier alin a de l article 452 du Code p nal Pand belges n 588 p 467 Outrages Cour d appel Li ge 25 1 1892 4 Let n E LAENA i ia AUS o me IARU T1 s agissait dans l esp ce de propos prof r s par un officier du minist re public et qui a t condamn de ce chef La libert de la parole est un droit il est vrai mais comme tous les droits il a des limites dans les droits corr latifs des autres citoyens et dans ceux
137. 847 Les garanties suivantes entr autres sont conc d es Abolition de la censure const art 18 D fense d exiger des crivains diteurs ou imprimeurs un cau tionnement pr alable Id Principe de la responsabilit en cascade d rogations aux r gles g n rales de la complicit art 66 69 du Code p nal Attribution des affaires au jury Const art 18 147 Droit de r ponse d cret du 30 juillet 1831 Suppression de toute mesure pr ventive d cr 19 7 1831 art 8 Facult de prouver les imputations dirig es en raison de leurs fonctions contre les d positaires ou agents de l autorit ou con tre toute personne ayant agi dans un caract re public d c 20 juillet 1831 art 3 Voir Pandectes Belges D lit de presse No 13 Renvoi des poursuites la simple majorit de la chambre du conseil 19 juillet 1831 art amp L abus de la libert de la presse pouvant se manifester sous les formes les plus diverses nos l gislateurs se sont rendus compte du danger que pouvait pr senter l ventualit d une omis sion ou d une lacune et Pour ces motifs l appr ciation en est laiss e la conscience des jur s Nous emprunterons un Arr t de la Cour de Bruxelles du 26 12 1863 Pas 1864 p 52 des consid rants que nous esti mons de nature clairer lumineusement la question Attendu dit cette d cision qu apr s avoir ainsi proclam comme droits constitutionn
138. 85 Mesure prendre en cas de r int gration l asile Dans une circulaire du 5 8 1912 M le Ministre de la Justice fait remarquer aux Procureurs G n raux pr s les cours d appel que sous le r gime actuel un ali n vad depuis plusieurs mois ou rendu provisoirement sa famille peut tre r int gr Vasile sans aucune des garanties exig es par la loi du 28 d cembre et 25 janvier 1874 En vue de rem dier aux inconv nients et de pr venir les abus qui peuvent r sulter de cet tat de choses un arr t Royal du 12 juillet 1912 ajoute les dispositions suivantes aux art 47 et 52 de l arr t Royal du 1 juin 1874 L ali n dont la r int gration n aura pas t op r e dans le d lai de 6 mois partir de la date de l vasion ne pourra tre colloqu nouveau que moyennant l accomplissement des formalit s l gales Les ali n s lib r s titre d essai seront inscrits par le m decin de l asile sur un registre sp cial et signal s le huiti me jour dater de sa Sortie au Procureur du Roi du ressort ainsi qu au Bourgmestre de leur r sidence Les sorties provisoires deviendront definitives de plein droit apr s un d lai de trois mois Pass ce d lai le renvoi l asile ne pourra avoir lieu que moyennant l accom plissement des formalit s l gales Ces dispositions ne sont pas applicables aux malades des asiles ali n s de l Etat Mons Tournai et Reckheim lib r s titre
139. 890 1890 p Si Le mot commerce ne doit pas tre entendu ici dans un sens restrictif c est l industrie et le trafic quelconque des denr es ali mentaires qui sont soumis la surveillance de la police La mise ou l exposition en vente comme le d bit et la livraison m me de la marchandise en seront l objet Il s agit du commerce dans les boutiques dans les magasins ou d p ts dans les lieux annex s aux fabriques pour la vente comme du commerce sur la voie publique et dans les halles foires et march s Expos des motifs Dans le texte de l alin a Ier les mots fromperies et falsifications sont ajout s l un l autre Les falsifications sont des m langes des alt rations Mais il y a des tromperies qui ne sont pas des falsifications celles par exemple qui portent sur l identit sur Vorigine ou sur la nature de la chose vendue Celui qui vend de la margarine sous le nom de beurre ne commet pas une falsification il trompe sur la nature de la chose qu il vend 192 Comme le fait remarquer l expos des motifs Dans bien des cas on est loin d tre d accord sur ce qui constitue la falsifica tion ou l alt rafion punissable Toutes les d finitions propos es jusqu ici portent critique les unes sont incompl tes ou inexactes les autres manquent de pr cisions E serait t m raire de rechercher r soudre le probl me dans le texte de la loi mieux vaut laisser aux r glements le
140. BORMS Annuaire des Officiers de la Police Belge NOMINATIONS MUTATIONS D C S BRUXELLES M Lieutenant sous chef de service la 3e din promu au grade de commissaire de police par R du 28 5 30 y exercera ses fonctions M Vanderstukken commissaire adjt inspecteur la D C passe la 3 Divis pour y assumer les fonctions de sous chef de service M Didier et Perraux attach s respectivement aux 3 et gt Dios en qualit de commissaire adj sont promus au grade de commis saire adj inspecteur Mt Dimex passe la D C MY PERRAUX est maintenu la of Diw M Van Gyseghem Auguste et Geldhof Oscar de la 5 Dion passent la D C pour y remplir les fonctions de commissaire adjoint inspecteur M le commissaire adj Wyshoff Guillaume la de 7 Dion passe la 5e pim Mr le commissaire adj Dinon Isidore de la 3 Din passe la 7e Dion MT Deweys Jean Nicolas n Molenbeek S Jean l 17 12 88 est nomm comm adjt le 17 4 30 Mr Deweys est titulaire des distinctions honorifiques suivantes Croix de guerre M d de l Yser Victoire Comm morative Croix Milre ame classe f M Deweys est affect la r e Dion M Arens Jules Jean Elix n St Nicolas Waes le 17 8 1800 est nomm commissaire adjoint la date du 5 5 30 l est affect la 2 Dis M AkExs est titulaire de VEtoile de service du Congo argent M Olligschlager Arthur n au Caire Egypte le 2 9 94 est n
141. C P et son domaine s tend sur tout ce qui se passe dans le domicile des particuliers comme sur le reste du territoire Unc observation identique peut tre faite en ce qui concerne le principe de l inviolabilit du domicile Que signifie ce principe Voudrait on lui faire dire que la loi ne s tend pas au domicile des particuliers que la loi violerait le domicile des particuliers si elle punissait ce qui s y passe Personne n a j amais soutenu cette th se Alors que vient faire ea l esb ce le principe en question Sans doute le principe de l inviolabilit du domicile exige que les agents de l autorit ne s introduisent dans le domicile d un par ticulier que dans les cas autoris s par la loi les constatations faites en dehors de ce cas par les dits agents n pourraient tre ventuellement retenues comme mode de preuves parce que la justice ne peut retenir une preuve obtenue gr ce une violation du droit Que Ile principe de l inviolabilit du domicile s oppose la production de movens de preuve ill galement obtenus nous Jl admettons volontiers Mais qu on aille plus loin qu on invoque 134 r ce principe pour supprimer l infraction cela nous parait inadmis sible Il pourra donc arriver que le coupable chappe la r pression d faut de preuves r guli res mais cette circonstance ne suffit pas permettre d affirmer que le d lit n existe pas Nous nous trallions donc L avis exprim p
142. ER F D RATION ROYALE DES CORPS DES SAPEURS POMPIERS DE BELGIQUE Bruxelles le 5 mai rg3o Monsieur A Franssen Pr sident de la F d ration Nationale des Commissaires et Commissaires adjoints de Police de Belgique Tirlemont Cher Camarade Parmi les nombreux hommages floraux qui ont t d pos s de vant le m morial dimanche dernier nous avons remarqu la superbe couronne offerte par la F d ration Nationale des Commissaires et Commissaires adjoints de Police de Belgique Nous avons t tr s touch s de cette d licate attention et nous venons vous remercier bien sinc rement tant pour l importante d l gation qui assista la c r monie que pour le geste pieux ac compli en cette circonstance envers nos camarades victimes du Devoir Esp rant que vous voudrez bien tre notre interpr te aupr s de tous vos membres pour leur exprimer nos sentiments de gra titude nous vous prions d agr er Cher Camarade nos confrater nelles salutations Le Secr taire g n ral a Le Pr sident Pave DAUBY O P GOOSSENS Doserassasreneseecneasesacsseonoreerearenorosesen tren messes Imprimerie G ANNEESSENS R gime des Ali n s LA PR SERVATION DU CERVEAU HUMAIN Sous ce titre le Docteur Tourouse publiait r cemment dans le Journal de Paris l article que nous allons reproduire in extenso L int r t que pr sente pour nous tous ce sujet si brillamment trait ne pouvait nous chapper
143. Evidemment les tribunaux qui ont le droit et le devoir de d terminer si un d lit a t commis avec intention frauduleuse appr cieraient l opportunit d une condamnation Il importe sans nul doute au bien tre social que chacun soit dot d s sa naissance de l identit laquelle il a un droit strict et qui le diff rencie de ses semblables Cons quemment il est aussi indispensable qu il soit d fendu par une loi p nale s v re de faire usage en aucun cas d une autre identit et surtout de celle appartenant autrui Bruxelles le mai 1929 L GOFFIN Sous chef de bureau au Minist re de la Justice Police g n rale DE L ASSISTANCE JUDICIAIRE ET DE LA PROC DURE GRATUITE La loi du 2g juin 1929 sur l assistance judiciaire et la proc du re gratuite r organise compl tement le r gime de l assistance Elle abroge la loi du 30 juillet 1889 sur l assistance judiciaire et la proc dure gratuite sauf les articles 6 et 14 elle organise les bureaux d assistance compos s de magistrats et admet un recours contre ses d cisions Elle pose pour l octroi de la proc dure gra tuite des conditions plus strictes et organise cet effet un con tr le minutieux Elle institue en outre le Pro deo partiel pour les personnes capables de contribuer aux frais de la proc dure L art 38 est r dig comme suit Le requ rant doit pr senter au bureau ou au juge saisi de la demande d assistance judicia
144. Le Tribunal statuant contradictoirement rejetant toutes conclu sions ou plus amples ou contraires comme non justifi es re oit les appels d clare celui de B en partie fond celui du Minist re Public fond d charge le pr venu B de la condamnation prononc e contre lui du chef d avoir n glig de c der le passage au conducteur d bouchant de droite confirme le jugement pour le surplus en ce qui le concerne condamne D une amende de 1o fr major e de 6o d cimes du chef d avoir en d bouchant d une voie secondaire sur une voie principale n glig de s assurer si cette derni re tait libre condamne chacun des pr venus la moiti des frais des deux instances liquid s en totalit la somme de 127 fr d clare L civilement responsable des frais mis charge de B statuant sur les int r ts civils mende le jugement a quo condamne B payer la partie civile D la somme de 2 521 50 frs titre de dommages et int r ts condamne D en outre aux int r ts judiciaires sur ces sommes fait une masse des d pens des deux instances qui seront sup port s par moiti par chacun des pr venus Ainsi prononc et jug Tribunal de police du canton de Dour 7 juin 1929 Pr sident M laivrez juge de paix de P turages MINIST RE PUBLIC C DRUART CODE P NAL ARTICLE 55g 2 DIvVAGATION DE CHIEN ANIMAL MALFAISANT OU F ROCE ABSENCE DE BLESSURES ACOUITTE
145. Les circonstances de cette cause se retrouvent peu pr s identiques dans l arr t du t8 octobre 1929 Dans ce second cas le voleur qui avait t chauffeur de taxi notamment en stationnement n avait rien trouv de mieux apr s avoir vol et camoufl la voiture que de la revendre son ancien patron Celui ci mis en pr sence de la Compagnie d assurance qui avait indemnis sun as sur du vol de sa voiture en lui payant le prix total de la voiture neuve invoquait pour r sister que le voleur avait l habitude d acheter et de revendre des voitures automobiles prix r duit et qu il avait d ailleurs pay la juste valeur de celle ci La Cour d Appel r pondit que toutes ces circonstances taient inop rantes puisque rien ni dans les actes du vendeur voleur ni dans l installation de celui ci ne manifestait l existence d un com merce pour le public en g n ral qu on ne pouvait pas le con sid rer comme commer ant puisqu il n avait pas de livres ni d en seigne indiquant ext rieurement la profession de marchand d au tomobiles Encore une fois l acheteur dut restituer la voiture la Compagnie d assurance avec en plus une indeinnit de 3 000 fr titre de dommages int r ts raison de la privation de jouis sance et la d pr ciation de la voiture r sultant de son non em ploi pendant un certain temps puisque cette voiture avait t saisie par le Parquet Nous pouvons compl ter en disant que le vendeur
146. Les lozeurs et aubergistes qui sciemment inscrivent sur leurs TITRE Il Des CHANGEMENTS DE NOMS 4 Toute personne qui aura quelque raison de changer de nom en adressera la demande motiv e au gouvernement 5 Le gouvernement prononcera dans la forme prescrite pour les r glements d administration publique 6 S il admet la demande il autorisera le changement de nom par un arr t rendu dans la m me forme mais qui n aura sou ex cution qu apr s la r volu tion d une ann e compter du jour de son insertion au Bulletin des lois 7 Pendant le cours de cette ann e foute personne y ayant droit scra ad mise pr senter requ te au gouvernement pour obteuir la r vocation de l arr t autorisant ic changement de nom ct cette r vocation sera prononc e par le gouvernement s il juge l opposition fond e 8 S il wy a pas eu d opposition ou si celles qui ont t faites n ont point t admises l arr t autorisant le changement de nom aura son plein et entier effet l expiration de l ann e 9 Il n est rien innov pur la pr sente loi aux dispositions des lois existantes relatives aux questions d tat entrainant changement de noms qni continueront se poursuivre devant les tribunaux dans les formes ordinaires i Voir notamment d cret du 6 fructidor an II art 4 loi des 11 21 germinal an XI art 1 loi du 25 vent se an X1 art 11 et 23 Code de proc dure civil art 141 2 Voir n
147. MENT Les l ments de la contravention pr vue l article 559 29 du Code p nal ne sont pas r unis lorsqu il n est pas constant qu un chien circulant sous les yeux de son maitre soit habituellement f roce ou malfaisant et qu il n est pas tabli que le chien ait gravement mordu des bestiaux JUGEMENT Attendu que la pr vention libell e charge du pr venu porte qu il a caus la mort ou des blessures graves des animaux ou re Re ee bestiaux appartenant L opold Godart par l effet de la divagation de son chien animal malfaisant ou f roce Attendu qu il est de doctrine que en l esp ce il doit y avoir 1 faute du propri taire dont l animal a caus le dommage 2 divagation tablie d un animal f roce ou tout ou moins malfaisant Attendu qu malgr le dire du plaignant un certificat v t ri naire par lui produit n tablit pas que ses moutons aient subi des morsures canines qu il se fait ainsi que la f rocit ou la malfaisance du chien du pr venu n est pas tablie suffisance de droit Att ndu que le t moin Goffinet d clare que un instant sous ses yeux et ceux du plaignant le chien du pr venu a poursuivi les moutons qui sont revenus pr s d eux tandis que le pr venu rappe lait son chien qui est retourn pr s de lui qu il suit de l que le chien du pr venu n tait pas en tat de divagation Attendu que d autre part il n est pas tabli que de coutume le chi
148. Non esistono al mondo due impronte digitali identiche che non siano delilo stesso individuo Come si accerta la iden tit personale con le impronte digitali par le prof SALVATORE OrroLeNcHI extrait de la Revue Scienza e Vita Le savant directeur de l Ecole de police Scientifique de ROME dans un article destin au grand public d montre que deux em preintes identiques dans le monde entier ne peuvent appartenir qu un seul individu Bien que ce soit un axiome il n est pas mauvais de le r p ter quelquefois il est bon aussi de le montrer au public F E LOUWAGE 167 Annuaire des Officiers de la Police Belge NOMINATIONS MUTATIONS D C S BOUCHOUT Voet Fran ois Joseph n Boisschot le 27 avril 1881 nom m commissaire de police le 15 6 27 m d et palmes or Ordre L opold IT Croix de guerre avec palme m d Yser Victoire Comm morative d c mil r e et 2 classe BURGHT Claes Jean Ren Constance n Boom Anvers le 28 juil let 1888 nomm commissaire de police Burght le g avril 1923 m dailles de 2 et 3t classe de courage et d vouement COUILLET Bary Marcel n Jumet le 2 2 1900 nomm comm adjoint le 15 5 30 EREMBODEGEM Deconinck Joseph Eug ne n Erembodegem le 24 5 1868 PAR commissaire de police 20 3 20 en fonctions depuis le 1 8 16 x Le coll gue Delcampe d Anderlues est dec d comme annonc d autre part Tribune libr
149. Prusse Le quartier g n ral de la police criminelle d Etat s appelle le Landeskriminalpolizeiamt existant aupr s de la Pr sidence de Police de Berlin A chacun des 32 postes de police criminelle est assign e une comp tence territoriale Pr s du Landeskriminalpoiizeiamt Ber lin existe la Commission criminelle allemande qui assure une collaboration troite entre les polices criminelles des Etats du Reich et les bonnes relations avec les organismes centraux trangers Inutile d ajouter que la police criminelle prussienne est pourvue de tout le mat riel le plus moderne RER II4 D autre part le Landeskriminalpolizeiamt sert d office central pour toute la Prusse en mati re de documentation criminelle d La police communale Par suite de l tatisation des polices des principales villes la police communale a perdu de son importance Elle n existe plus que dans les petites localit s celle est plac e sous la surveil lance du gouvernement et celui ci veille ce qu elle soit bien instruite et quip e La police communale de la Prusse a un effectif total de 15 000 hommes Son organisation est la m me que celle des petites polices d Etat Elle est dirig e par le bourgmestre ou un autre magistrat communal qui sous ses ordres un Stadtpolizeidirektor Les grades sup rieurs sont Polizei Oberinspektor Polizei nspektor et Polizei Kommissar e Polices sp ciales Elles c
150. Roi pendant plus de 24 heures L appr hension corporelle que les lois sur la police municipale autorisent sous le nom de saisie ne peut donc s appliquer qu aux individus qui contreviennent des r glements sp ciaux ou qui troublent l ordre Quand un commissaire ou un commissaire adjoint de police en proc dant une arrestation n a agi qu en sa qualit d officier de police municipale en vue du maintien du bon ordre et de ja tranquillit publique il ne peut tre question de poursuites exercer par application de l article r47 du Code p nal Varresta tion n tant plus consid r e que comme une saisie provisoire 1 Delcourt T l pages S1 82 roi 41 Rappelons ici que lorsque des troubles sur Ja vote publique se commettent d j lorsque l ordre est compromis et que les in jonctions des agents de police locale ne parviennent pas v mettre fin ceux ci ont le droit d agir d office de leur propre autorit en loignant les auteurs du d sordre par la force m me de les appr hender au corps et de les conduire au bureau de police Ces mesures passag res ne constituent pas des afresta tions dans le sens de Farticle 7 de la constitution auquel on ne peut raisonnablement donner pour cons quence la continuation des troubles sur la voie publique Giron Droit administratif N 747 Cour d Appel de Bruxelles 24 Juillet 1858 Pas 303 F Delcourt Tome Je page 96 Des commentaires qui pr
151. Weiss Allemagne D Leto Italie Van Houten Hollande Mora Ruiz Espagne D Dorning Hongrie D Nagler Pologne D Schultz Autriche secr taire D Dress ler Autriche _ I fut d cid que la prochaine session aurait lieu au d but d octobre 1930 Anvers Les membres de la commission furent re us par le pr sident de la R publique d Autriche qui leur offrit un th au palais de Metternich Jurisprudence ROULAGE A R 26 8 25 Autos en Stationnement Art 17 Tribunal de Police Bruxelles Audience publique dit 25 octobre 1929 Pr sident M Vrrcauuex M P ME Tavaxr pe Bonus N arise Pr venu d avoir Bruxelles le r4 juin 1929 N glig de placer son v hicule automoteur en stationnement sur la voie publique de mani re g ner le moins possible la circu lation Art 17 LE TRIBUNAL Vu le proc s verbal dress en cause Oui le Minist re public en son r sum et ses conclusions et le mandataire du pr venu en ses dires et moyens de d fense 44 Attendu que 5 est pr venu en contravention l article 17 de l arr t royal du 26 ao t 1925 d avoir Bruxelles le 14 juin r929 n glig de placer son v hicule automoteur en stationnement sur la voie publique de mani re g ner le moins possible la circulation Attendu que si l article 17 ne d fend pas le stationnement d une mani re absolue il faut admettre que dans une ville ayant une circulatio
152. a locali sation et la nature des points caract ristiques se trouvant cheval sur des cercles conceniriques trac s sur Je verre de son appareil Le sous classement est bas sur le principe que presque toujours il est possible de d terminer quel est le doigt qui a laiss l em preinte Il donne d ailleurs des indications fort utiles ce sujet Il rencontre d avance avec succ s d ailleurs certaines objections qu on pourrait soulever contre son syst me et notamment au sujet de la croissance des dessins digitaux sp cialement pour les jeunes d linquants jusqu l ge de 21 ans N nous semble cependant qu il a laiss dans l ombre une critique assez s rieuse qu on ne manque pas d mettre l gard de tous les genres de classifi cations monodactylaires c est qu on a estim jusqu ici que ce genre de classements ne pourrait comprendre qu un nombre assez restreint d empreintes soit 2000 environ M BarTLEY est muet quant au nombre maximum d empreintes Qu on peut pratiquement classer dans sa collection monodactylaire pour laisser des chances d identifier une empreinte inconnue trouv e sur les lieux d un crime l nous semble cependant que ce nombre parait tre plus lev ne f t ce qu raison du sous classement pour les dix doigts diff rents Dans son ouvrage MT Barrer cite quelques beaux r sultats obtenus l aide de son syst me notamment en d couvrant un cambri oleur qui avait op r dans diff rents
153. ace ceux qui le suivent le savent galement mais le conducteur du v hicuie qui tient la t te sait aussi et ceci est envisager au seul point de la faute aquilienne qu i a l obligation d avertir ceux qui le suivent de la man uvre qu il va accomplir Sil n glige de le faire et cause ainsi une collision sa faute pourra engendrer sa responsabilit civile faute qui pourra ven 1 Bulletin des assurances 1927 p 526 J J P a 1928 pe 414 NON Es RS tuellement tre partag e parle conducteur du second v hicule si celui ci n avait pas laiss entre lui et le premier v hicule un espace suffisant art 3 Au point de vue civil l ordre d arr t donn par l agent de garde ne saurait donc d une mani re absolue d charger les conducteurs de toute responsabilit D autre part si le conducteur auquel ja route vient d tre ouverte ne commet pas d infraction quand il ne la reprend pas aussit t a t il au moins le devoir civil de la reprendre imm diatement Nous pensons qu une fois l interdiction de passage lev e le con ducteur reprend toute sa libert d initiative il peut mais ne doit pas se remettre imm diatement en marche et s il se remet en route il ne peut le faire qu en prenant toutes les pr cautions voulues 1 sa situation devient la m me que s il prenait un carre four non gard du moins dans le sens o la circulation est ouverte il doit donc veiller personnellement n attein
154. adies dont la science distingue trois formes prin cipales l idiotisme la d mence proprement dite et la manie avec le d lire 2 Mais l objet dominant de notre conf rence est d exposer le r gime que nos lois ont organis l gard des malheureux qui se trouvent dans cette situation La loi a pris des mesures vari es Pour assurer la protection des ali n s et pour garantir la s curit des citoyens contre les actes que les ali n s pourraient accomplir Ces mesures peuvent tre group es en deux cat gories les unes d pendent du droit civil et priv les autres du droit administratif Les premi res forment la mati re de l interdiction et de l admi nistration provisoire dont il est parl au chap IT du titre XN du livre du C C art 439 et suiv et Sgo ct suivants du code de proc dure civile Ces mesures du droit civil concernent l administration directe de la personne et du patrimoine de l ali n interdiction est la plus nergique et la plus compl te elle assimile l ali n au mineur ER et ie place sous tutelle elle est pr c d e d une proc dure com pliqu e et entour e de nombreuses garanties Mais c t ou plut t avant l interdiction et l administration provisoire c est surtout la famille que la loi s en rapporte ou dont elle prend conseil pour d cider ce qui convient le mieux Vali n Le pouvoir judiciaire d cide il est vrai d finitivement mais seulement apr s
155. aissance de celle ci est d un grand int r t pour tout Officier de police Il est des cas o celui ci peut se trouver en pr sence d un crime ou de tout autre m fait grave dont le mobile lui chapperait On con oit d s lors la perplexit dans laquelle il peut se trouver A ceux qui pensent qu il suffit d avoir du bon sens pour d cider si un individu est atteint d alli nation mentale nous oppose rons les faits suivants rapport s par LrEtrer m decin ali niste fran ais Le Chevalier Darzac d tenu pour la 5e fois au mois de mars 1826 dans une maison d ali n avait la tenue et les formes d un homme qui a re u une bonne ducation il paraissait dou d une intelligence peu commune et d une grande douceur de caract re Lorsqu on s entretenait avec lui on ne d m lait aucun d sordre dans son entendement aucun trouble dans ses affections morales aucune incoh rence dans l association de ses id es ni dans son raisonnement ni dans son langage rien de bizarre dans son maintien rien enfin qui indiqu t une ali nation mentale ou une monomanie quelconque Les m decins r digeaient une consultation en sa faveur ne voyant en lui qu une victime d un odieux arbitraire ou d inf mes machinations ils r clamaient sa mise en libert et cependant Darzac avait pendant plus de trente ans poursuivi de d clarations d amour et de ses lettres obsc nes les princesses de France et en g n ral toutes les femmes qui br
156. ait distinct A premi re vue cette distinction parait tr s ais e et naturelle mais lorsqu on examine ce probl me initial plus fond on remar que que la grande difficult r side pour diff rentes armes dans la d termination de la cat gorie laquelle elle appartiennent Citons d abord les revolvers les pistolets de poche de quel que calibre ou dimension qu ils soient compris parmi les armes prohib es Il va de soi que ces armes ou tout au moins certaines de ces armes seront employ es comme arm s de guerre Sous Yempire de la l gislation actuelle et bien que ces armes fussent rang es parmi les armes prohib es elles jouissaient d j d un r gime sp cial en vertu du d cret du 14 12 1812 de la loi du 24 5 1888 et des R des 6 3 1889 29 11 1896 et 30 1 1897 Dans l expos des motifs l auteur indique lui m me que sous certaines r serves la fabrication de ces armes restera libre comme par le pass If sen suit done qu infaillihlement les revolvers et les pistolets seront tant t trait s avec toute la rigueur attribu e aux armes prohib es tant t jalousement prot g es comme armes de guerre D autre part nous attirons l attention sur les poignards les couteaux cran d arr t ou en forme de poignard et aussi 4 sur les matraques Certaines de ces armes que l articie it range parmi les prohib es sont en usage dans l arm e des poignards taien
157. ait pos un carton avec l inscription exploit d un garde chasse que le corps du chien et l inscription sont rest s en place jusqu au lendemain matin Attendu que l imputation existe qu videmment l auteur de l in scription ne pouvait avoir qu un but faire planer m chamment sur Caupin le soup on d avoir tu le chien cf NyPErs 2 edit 4 et autorit s cit es Que cette imputation est de nature exposer Caupin au m pris public Que le seul mobile possible de l auteur de l inscription ne pou vait tre que de nuire Caupin Que la condition de publicit exig e par Varticle 444 du Code p nal est tablie l inscription avant t expos e aux regards du public Attendu que Caupin a port plainte r guli rement Attendu que d s lors les conditions mises par la loi l existence de la calomnie existent donc dans l esp ce Sur l imputation Attendu que le pr venu ni tre l auteur de l inscription Mais attendu que 19 IE est tabli notamment par l aveu du pr venu qu il tait propri taire du chien 2 Que dans le mois pr c dant les faits le pr venu a re u des observations de la part d un garde qui avait constat que le chien du pr venu avait d truit un li vre 3 Que sous la dict e de la gendarmerie par deux fois le pr venu a fait la m me faute d orthographe en crivant le mot exploit qu une faute identique existe dans l inscription incri min
158. ang dans l ancien syst me qui a fait de si nombreuses victimes et a condamn l incurabilit et un tr pas pr matur tant d infortunes qu un traitement conve nable des soins appropri s leur situation eussent sans aucun doute rendus la sant et l existence Dans son code de droit administratif Giros met le m me opinion La l gislation eur les ali n s est rest e longtemps en Belgique 178 dans un tat d imperfection Le traitement m dical tait souvent n glig il y avait absence g n rale de contr le administratif et la libert individuelle n tait pas garantie Une commission nomm e en 1841 par le Gouvernement avait mis l avis que la loi devait prescrire la cr ation aux frais du tr sor d un certain nombre d h pitaux publics destin s au traite ment des ali n s Ce syst me n a point pr valu Le Gouvernement s est n anmoins r serv la facult de cr er et de r gir lui m me un certain nombre d tablissements de ce genre et en fait il poss de et dirige les asiles de Tournai et de Mons et les infirmeries de Gheel et de Lierneux Le r gime des ali n s fait l objet de la loi du 18 juin 1850 modifi e par celles des 28 d cembre 1873 et 23 janvier 1874 et du r glement g n ral du z juin 1874 modifi par celui du 31 octobre 1879 En voici les principaux extraits Nul ne peut ouvrir ou diriger un tablissement destin aux ali n s sans
159. ans la loi ARTICLE 8 Cet article tend faire prohiber les exercices collectifs destin s instruire les particuliers au mouvement des armes vis es dans la pr sente loi Nous pensons que c est cette disposition qui soul vera le plus d objections De temps imm morial les belges dans leurs guildes m tiers et corporations formaient des groupes de volontaires ou de partisans qui s exer aient au maniement des armes Ces cou tumes ont subsist Est ce un mal Nous pensons au contraire que c est l un go t qu il importe d encourager chez les bons citoyens Lorsque notre Pays fut envahi et que nous n avions opposer l envahisseur qu une faible arm e celle ci fut toff e dans un temps plus r duit qu il eut t possible de le r aliser dans d autres pays sauf la Suisse peut tre Et pourquoi Parce qu en Belgique comme en Suisse beaucoup de citoyens s exerc rent et s exercent encore au tir que ce soit au fusil de guerre au pistolet ou la carabine Fort bien dira t on mais il sera impossible de d fendre ces exercices aux citoyens n offrant pas de garanties d honorabilit ni 252 m me aux l ments dangereux Point du tout ceite possibilit de d fense pourra tre puis e dans les mesures pr conis es pour r gler les autorisations d achat et de port des armes Nous sommes donc partisan d abandonner l article 8 ARTICLES 10 Er 11 l article 10 num re sept cas d exclusio
160. ans le concours de l autorit locale on appliquerait l article 537 du m me code L alin a 3 de l article 526 pr cit punit d un emprisonnement de amp jours un an et d une amende de vingt six cinq cents francs quiconque aura d truit abattu mutil ou d grad Un monument statue ou autres objets destin s l utilit ou la d coration publique et lev s par l autorit comp tente ou avec son autorisation C est la formule tir e du Code de 1510 qui d j par son article 257 punissait les m mes faits Des commentaires de Nypels et Servais concernant l article 526 du Code p nal V T I pages 265 et 267 il r sulte que le l gis laleur par les mots ou autres objets figurant dans Farticle 526 pr cit a voulu prot ger notamment les drapeaux plac s ext rieu rement par ordre de l autorit publique sp cialement le drapeau national ainsi que les croix oratoires et autres objets de v n ra tion religieuse construits o plac s l int rieur des temples avec l autorisation ou l assentiment des communes il nest donc point douteux que la m me protection doit s tendre l arbre de la libert qui tout comme le drapeau national 1 ne sert pas seulement la d coration publique mais rev t au Point de vue de nos institutions nationales une utilit de la plus haute importance CR 1 Le fait d attenter au drapcau national a r cemment donn li
161. appel de Gand par arr t du 28 f vrier 1849 Pasic 1849 2 57 jugeait que il n est point requis par la loi que l imputation calom nieuse soit toujours directe elle peut rev tir toutes sortes de formes pour en appr cier la port e il faut s attacher l effet qu elle peut produire et l intention de l auteur qui se la permet C est nous semble t il c qu ont fait judicieusement en toute connaissance de cause les deux juges saisis Quant aux autres l ments du d lit de calomnie soit le dol sp cial animus injuriandi et la publicit ils nous paraissent r sulter suffisance de l nonc et des circonstances des faits En ce qui concerne enfin plus sp calement la d cision du tribunal de Gedinne on nous demande s il n y avait pas plut t injure par fait en l esp ce Nous ne le croyons pas Des faits gestes images ou embl mes injurieux constitueront la calomnie ou la diffamation s ils contiennent Vimputation d un fait pr cis et s ils ont re u la publicit ou la semi publicit pr vue par l article 444 du Code p nal Ils seront injurieux constituant done l injure par fait gestes etc et tomberont donc sous l application de l article 448 s ils ne contiennent pas l imbutation d un fait pr cis fout en ayant re u la publicit pr rappel e Enfin ils ne constitueront que l injure contravention l art 166 561 7 si ne contenant pas l imputation d un fait pr cis i
162. ar M l Avocat G n ral honoraire Rapha l Simons dans son Trait pratique de la l gitime d fense Bruxelles 1912 qui estime sans gronde auto rit les d cisions ayant admis que le port d arme au domicile du porteur tait licite p 153 En 1900 M Paul Leclercq l actuel Procureur G n ral la Cour de Cassation a soutenu une th se identique Un sieur Van Dorpe s tait trouv le 23 f vrier 1900 dans la cour de son habitation porteur d un r volver avec cette arme il avait tir un coup de feu pour menacer l pouse Gillent qui se trou vait dans la cour voisine qu aucune cl ture ne s parait de celle o se tenait Van Dorpe La Chambre du Conseil de Charleroi avait rendu un ordonnance de nou lieu en ce qui concerne le port de l arme Le Procureur du Roi ayant fait opposition contre lordon nance M Paul Leclercq alors avocat g n ral la Cour d appel conclut comme suit Attendu que la loi du 15 juin 1894 ne met pas comme condition l existence du d lit r prim par elle fe le port darme prohib e ait Heu dans un endroit accessible au public attendu que la dite loi punit tout port d arme prohib e sans tablir aucune distinction suivant la nature de l endroit o l arme a t port e attendu que cette disposition est absolue et doit tre appliqu e chaque iois qu il y a port d arme prohib e peu importe o il a lieu Le principe tait donc pos d une fa on bien formelle la chambr
163. arquet de Li ge VT Revue Novembre 1930 Mesdames Messieurs La mort brutale et aveugle vient de faucher dans nos rangs et endeuiller toute la grande famille polici re C est au nom des Membres de l Union professionnelle des polices judiciaires pr s les parquets que je viens saluer la d pouille mor telle de mon coll gue Monsieur le Commissaire aux d l gations Judiciaires Legros Et si l motion la tristesse m treignent devant cette tombe qui va se refermer jamais sur le corps de celui qui fut notre ami f F 281 ce n est pas sans une l gitime fiert que je me vois charg de repr senter notre f d ration en l absence de son pr sident profes sionnellement emp ch et de rappeler une derni re fois ce que fut la vie de cet homme brave h ro que de ce c ur g n reux de cette me d lite Il est certaines vies si belles dans leur touchante simplicit si g n reuses dans la continuit de leur d vouement si f condes par l ample moisson qu elles ont r colt e que l on se plait les citer en exemple La vie de Monsieur Legros fut de celles l Apr s une jeunesse calme et heureuse il sent confus ment les premiers appels du devoir Cet homme dont toute la vie se con sacrera servir s enr le sous les drapeaux Quelques ann es apr s sous officier d artillerie de forteresse il quitte le r giment pour entrer dans un service plus actif plus imm diate
164. article 257 du code de 1810 article 520 du code belge Attendu qu il est de doctrine qu il n y pas distinguer l o la loi ne distingue pas que les termes de l article 257 sont g n raux et absolus qu ils comprennent indistinctement tous les objets destin s l utilit o la d coration publique qu il est inadmissible que le drapeau national d ploy les jours de f te sur les monuments publics et communaux puisse tre exciu de la protection g n rale dont sont entour s les autres objets de d coration publique que pour n tre que temporainement et accidentellement expos s aux regards il nen constitue pas moins une d coration publique qui doit tre respect e de tous Dans l esp ce jug e par l arr t du 9 juin 1882 il n y avait z aucune instruction ni ordre de l autorit pr fectorale c tait le z y maire agissant de son autorit propre qui avait fait arborer le drapeau sur le presbyt re voir Nvrers Code p nal belge t 5 page 265 266 260 Il r sulte toutefois des consid rations qui pr c dent que l article 526 du code p nal ne permet donc pas de punir l outrage ou l offense au drapeau national dans tous les cas Cet article n est applicable nous venons de l exposer que lorsque le drapeau na tional est plac lev demeure et officiellement c est dire par l autorit comp tente ou son intervention De sort
165. ation attach e ce travail se confond avec le traitement allou pour l ensemble des services r clam s du titulaire Il va sans dire que l action du chef du parquet sur le com missaire de police ne peut jamais tre paralys e par un emploi abusif et par trop absorbant du commissaire de police des fins administratives C est l une question de fait qu il convient de faire examiner avec bienveillance par le bourgmestre int ress PH DESLOOVERE MENACE VERBALE D ATTENTAT CONTRE LES PERSONNES ET LES PROPRI T S ART 328 DU CODE P NAL On nous soumet le cas suivant Un directeur d usine est amen devoir adresser de s rieuses observations l une de ses employ es femme mari e raison du travail assum par celle ci et laissant beaucoup d sirer Le lendemain le mari de cette femme t l phone au directeur susvis et lui dit br le pourpoint que s il a encore l audace de faire des remontrances sa lemme il ira lui casser la gu Ce fait est il punissable R ponse La question est de savoir tout d abord si en tenant ces propos qui ne sont d ailleurs pas contest s le mari de cette employ e est passible des peines pr vues par l article 328 du code p nal article qui punit la menace verbale avec ordre ou sous condition d un attentat contre les personnes ou les propri t s punissable de la peine de mort ou des travaux forc s Nous savons que les menaces d attentat tablies par
166. au international de Vienne y pro non a une mouvante allocution F FRANSSEN 230 Tribune libre de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume A Leurs Altesses Prince et Princesse L opold de Belgique F d ration nationale Commissaires et Commissaires adjoints de police de Belgique adresse vives et chaleurenses f licitations l occasion heureuse d livrance de Son Altesse Royale princesse Astrid et forme ardents v ux de bonne sant bour l auguste m re et son cher enfant A FRANSSEN Commissaire police Tirlemont Pr sident f d ral R PONSE l Duc et Duchesse de Brabant tr s sensibles votre aimable t l gramme me chargent vous transmettre lenrs sinc res remerciements ainsi qu tous ceux dont vous vous tes fait l interbr te GRAND MAR CHAL A PROPOS DU CENTENAIRE Notre estim confr re Julius De Flulsters qui a donn maintes preuves d attachement notre ch re F d ration s est fix d fini tivement dans une de nos belles communes de la Flandre Orien tale situ e au milieu de ce pavs agricole par excellence le long de ces labours fertiles qui conduisent vers les riants et capricieux valonnements de cette petite Ardenne cette belle et opulente contr e d Audenarde trop peu connue de nos touristes Comme par le pass notre ami s y abandonne la po sie fla mande qui lui tient passionn ment au c ur et qui est un h ritage spir
167. aveur de l adoption du projet de la caisse des pensions si comme le Pr sident le propose nous cherchions la faire admettre en ce moment par le gouvernement et la l gislature Il est d cid que ce travail sera entam aussit t apr s le vote de la caisse des pensions qui doit tre le seul et unique objec tif vers lequel doivent actuellement tendre toutes les volont s toutes les nergies Abordant ensuite le secundc de l ordre du jour a Augmen tation de la cotisation le Pr sident fait ressortir que la colla boration aux travaux de l interil d rale l laboration d un statut nouveau donneront lieu un surcroit de d penses auxquelles la caisse f d rale qui est dans un tat des plus pr caire ne saurait faire face La cotisation qui est de 25 francs dont r5 francs vont l diteur de la Revue belge de police est tout fait insuffisante pour payer les frais d administration de la f d ration la valeur actuelle de notre monnaie elle ne repr sente que fr 3 50 d avant guerre alors qu cette poque nous payions ro francs 288 Apr s un change de vues au cours duquel ont t examin s les besoins de la caisse tout en s inpirant de la situation pr caire dans laquelle se trouveront quantit de nos membres dont les appointements sont manifestement insuffisants et qui sont pr cic ment ceux pour lesquels nous devons par esprit d altruisme et de solidarit travailler pl
168. ay se fit expliquer de nouveau la sc ne par la plai gnante Le fait de l allimette br l e attira sp cialement san attention ce moment un agent de police tait assis entre la fen tre et la porte de l escalier Ce brave homme tuait le temps en fumant des cigarettes Autour de lui M May trouva 13 allumettes C est la treizi me qui sera fatale lautew En effet 12 allumettes paraissaient tre de formes identiques et provenir de la boite en possession de l agent de police La 13 tait tout fait diff rente L agent fit remarquer M May qu on pouvait en trouver des millions comme celle l Pas tout fait comme celle ci r pondit M May Celui ci l examina au microscope et y trouva des filaments de coton et de laine provenant d une toffe des poussi res de char bon des d bris de laiton des petits morceaux de limaille de fer Muni de ces renseignements il se pr senta au bureau de la mine et apprit qu un m canicien de puits employ la machine de l ascenseur avait t cong di juste avant Je vol il fut tabli aussi que quelques jours avant il avait d r parer un cylindre en laiton L ouvrier fut d couvert On trouva sur lui des allumettes sem blables la 13 ramass e sur les lieux on recueillit les pous si res de ses poches On soumit le tout l examen microscopique On d montra ainsi que les allumettes qu il avait en poche pr sentaient absolument les m mes caract
169. bable ment un cours en pr paration l usage des cambrioleurs De la lecture de ces documents il r sulte que l auteur divis son ouvrage en divers chapitres traitant chacun d une branche sp ciale du cambriolage Voici quelques exemples copie textuelle A Chevaliers du ouistiti Fiure 5 Cl sp ciale destin e aux serrures d licates Son panneteau est compos de vingt fines tiges d acier accol es l une de ces vingt tiges pr c demment d sign es ne peut manquer accrocher l une des garnitures de la serrure et le p ne coulis sera infailliblement B Coffres forts Proc d s d ouverture 3 La chignole lectrique qui est beaucoup moins encombrante Une vingtaine de m ches de rechange une chignole un petit moteur d un cheval Le tout p se environ cinq kilogrunmes et m est pas tort encombrant 1 est ais de brancher cela sur n im porte quelle douille de lampe lectrique Inconv nient la chignole ne peut s en prendre qu des t les de tr s faible paisseur En ffet il faut autour du panneau faire sauter pratiquer toute une s rie de trous dispos s en carr Trois ou quatre de ces trous sont r unis coups de lime Par la d chirure on introduit une pince courbe dont l int rieur est garni d un mors aiguis et qui agit alors sur le panneau comme un ouvre bo tes sur une boite de conserves ce qui ne peut na 140 turellement se pratiquer sur des parois un peu fo
170. bjets du culte disait Mt Pirmez ne sont prot g s qu en raison des convictions respectables de ceux qui pratiquent le culte ils ne sont prot g s que contre le trouble mat riel et moral que les outrages occasionnent chez les adeptes du culte chez les fid les L article r44 est comme le soutient encore MT Pirmez une loi de protection sociale fl convient exactement pour les m mes motifs que cette protection sociale s tende au symbole de la patrie au drapeau national qui est l embl me v n r des con victions patriotiques de l immense majorit des citoyens l faut entendre par objets du culte d apr s Chauveau et H lie les symboles du culte Or poursuit le commentateur que nous venons de citer M de Ryckere l y a une lacune dans notre l gislation p nale qui doit tre combl e comme elle est sur le point de l tre en France I faut tendre le b n fice de l article 144 de notre code p nal aux convictions patriotiques qui sont pour bien des gens aussi respectables que les convictions religieuses au culte de la patrie qui touche l me la pl s endurcie Le dra peau national est le symbole de la patrie le symbole de nos institutions l fait battre bien des c urs suscite bien des en thousiasmes il est sacr aussi et doit tre v n r tout comme les objets d un culte L attentat au drapeau national provoque le scandale parmi les bons citoyens et froisse leur
171. ble un wattman et ce parce que dans le pr ambule de cet A R du 26 25 nous lisons Ces dispositions r gissent aussi les services publics et r guliers d autobus ainsi que les services de transports automobiles organis s par la Soci t Nationale des Chemins de fer Vicinaux Les dispositions du pr sent r glement ng sont pas applicables aux v hicules sur rails qui empruntent les voies publiques en vertu d autorisations sp ciales ou d actes de concession On ne peut tre plus formel Applicable aux autobus pas aux tramways Est ce dire qu aucune disposition ne permette d obliger les wattmen obtemp rer aux signaux des agents Nous ne croyons pas Et puisque ce n est pas dans la r glementation sur le rou lage que nous pouvons la puiser il nous faut la rechercher dans les r glementations m mes des services de tramways En ce qui concerne les tramways conc d s par le Gouvernement A R 2 12 02 l art 7 pr voit que le conducteur d un tramway est tenu de ralentir et m me d arr ter la marche de son v hicule lorsqu il y aurait danger maintenir la vitesse ou la marche de la voiture par suite d encombrement Il nous est revenu que le Tribunal Correctionnel de Bruxelles Jr si geant en degr d appel a fait r cemment application de cette disposition un wattman poursuivi tout d abord et erron ment donc sur pied de l art 2 de FA KR du 26 8 25 On ne peut con
172. blics tels que les rues des manifestations de nature compromettre l ordre public notam ment des exhibitions ou des faits qui soient par eux m mes ct directement une cause de trouble soit qu ils tendent seulement le faire naitre Tel peut tre le cas notamment lorsqu en certaines circonstances l on arbore ou l on affiche un embl me soit un placard ou qu on ait recours toute autre exhibition de nature provoquer des troubles o des couflits Mais en semblable occurrence la police si elle n est pas arm e d un reglement ou d une ordonnance visant express ment le fait imput devra s efforcer d agir de toute urgence sous l autorit et la responsabilit de son bourgmestre Ajoutons que l autorit communale peut d terminer les dispo sitions n cessaires non seulement pour dissiper tes rassemblements mais aussi pour les pr venir Pandectes Belges R glements com munaux N 61 Voir aussi Cass janvier 1886 Pas 880 l page 86 Cass 22 mars 1886 Pas 1856 page 114 Cass ao t 1570 Las 1870 page 447 et SEkESsIA Du Droit de police des Conseils communaux N t43 et 165 D autre part nous crovons int ressant aussi de marquer ici le jugement en date du 15 fuillet 1 99 du Tribunal de 1r Instance de Bruxelles Pas 1899 H p 299 qui d cide En l absence d une ordonnance prise conform ment l article g4 de la loi commu nale le bourgmestre trouve dans l article go de la d
173. bord c est tr s bien si l on conduit une auto o si l on traverse une rue anim e Mais dans les affaires comme dans notre profession surtout cela ne m ne nulle part Presque toujours la porte qui conduit un salaire plus lev et un emploi meilleur est la porte du Risque Soyez ambitieux nergique osez R fl chissez un moment ceci Une des soci t s les plus riches et les plus solides du monde est la Compagnie d Assurances LLOYDS et la compagnie LLOYDS gagne son argent en ache tant les risques des autres i Les armateurs assurent leurs navires la LLOYDS Quiconque craint un accident va la LLOYDS et lui vend le risque moyen nant une petite prime La compagnie LLOYDS a t constitu e il y a plus de deux si cles et ma jamais fait faillite Elle a pay toutes ses dettes Elle est aussi solide que la Banque d Angleterre Son mot d ordre n est pas La s curit d abord Le succ s toujours et partout commence par un seul mot oser Si vous voulez faire votre chemin dans le monde quelle que soit votre besogne il faut que vous ayez du courage Il ne faut pas avoir peur des reproches ni des checs Prenez des charges en plus Ne laissez pas p n trer dans votre esprit l id e que les tres faibles ont du bon temps ls n en ont pas Toutes les vraies joies de la vie leur sont inconnues ls n ont ni la fortune ni l influence ni iles amis qu acqui rent ceux qui 53 o
174. car il devait m me nous inciter revoir notre loi et ses commentaires sur le r gime des ali n s en Brrcigoue dont notre profession exige une connaissance s rieuse et approfondie l Tout d abord donc passons la plume au Docteur Tououse On souffre des maux atroces avec la passive indiff rence des Orientaux La folie frappe autour de nous les meilleurs les plus intelligents semant dans les familles l pouvante et l angoisse A chaque heure du jour toute l ann e il entre dans l agglo m ration form e par l asile Sainte Anne et l h pital psychiatrique Henri Rouselle un malheureux dont le cerveau a brusquement c d dans un effort d adaptation sociale Et les journaux sont pleins de r cits de suicides solitaires et collectifs de crimes de sang de violences d attentats sadiques Une population d anormaux de toxicomanes d alcooliques de d bauch s de pervers contaminent et inqui tent les honn tes gens L cole est pour les faibles qui sont souvent hien dou s g n ratrice de psychopathies Le travait professionnel par une mauvaise s lection qui ne tient pas compte de l aptitude ni surtout de la r sistance biologique est souvent un facteur de d sadaptation Les hommes sont livr s leurs tendances obscures aux pires habitudes de travail et de vie sans conseil sans aide de leur activit sociale dont la difficult croit avec le progr s mat riel une arm e de clochards est le sinis
175. ce Loi 30 12 1895 art 2 Remarques L objet essentiel de la loi dif l exbos des motifs c est l organisation d une surveillance s rieuse effective perma h HQE i nente du commerce des denr es alimentaires c est l intervention d une autorit sup rieure qui trace des r gles communes au pays entier et qui soit assez puissante pour en assurer l application uniforme et constante RE La loi n a pas organis elle m me le service de surveiliance Elle s est born e donner au gouvernement le pouvoir de r glementer Les droits que la loi conf re au gouvernement sont plus ou moins tendus suivant qu il s agit du cosminerce ou de la fabrication des denr es alimentaires Au point de vue du commerce l intervention du gouvernement est limit e ce qui est n cessaire en vue d assurer la sant publique ou l honn tet des transactions La surveillance de la fabrication ne peut tre destin e qu sauvegarder la sant publique C est pour tracer nettement ces limites que les mots mais seulement mais uniquement ont t ajout s au texte du projet de loi Quand la sant publique ne sera pas en jeu ou s il s agit du commerce quand des tromperies ou des falsifications ne devront pas tre r prim es le gouvernement ne jourra pas intervenir quand il interviendra son intervention devra tre limit e au r gle ment de ce double objet M Woeste A Ch Rep sess ext 1
176. ce du p re est post rieure celle de la m re Qu adviendra t il du nom acquis l enfant lors de sa premi re reconnaissance en cas de reconnaissances successives par deux p res ou deux m res L enfant conservera le nom du premier reconnaissant Toutefois au cas o les tribunaux rendraient un jugement d claratif de paternit ou de maternit l enfant prendra le nom de son pire ou de sa m re tel qu il est d sign par la d cision judiciaire De m me l enfant reconnu qui serait l gitim post rieurement lors du mariage de sa m re avec un second reconnaissant con servera le nom du premier reconnaissant moins qu il n inter 1 Code p nal art 210 2 Nous trouvons cette coutume d j transcrite dans la loi 196 1 au Digeste De verborum significatione Livre L titre XVI 3 Code civil art 57 Arr t Cour de Cassation 6 12 1900 rt a vienne un jugement d claratil de filiation paternelle favorable au l gitimant 1 Quel nom l enfant naturel on reconnu aura t il La question est tr s contrevers e Les uns affirment que cet enfant acquiert le nom de sa m re si celle ci n y fait pas oppo sition Anvers 11 juillet 1885 D autres soutiennent que n ayant aucun lieu l gal avec ses parents l identit de cet enfant est par analogie r gie par l article 58 du code civil Les Pandectes belges mon avis solutionnent judicieusement cette question Dans la pratique puis
177. cet gard l on peut soutenir que pour ce qui concerne sp cialement la capitale la r alisation du projet depuis longtemps envisag celui de concentrer au palais de justice de Bruxelles toutes les justices de paix des cantons form s par le Grand Bruxelles supprimerait la cause principale de bien de remises En fait elle n obligcrauit plus les avocats des d placements longs et fr quents les mettant chaque instant dans le cas d tre appel s en m me temps aux quatre coins de l agglom ration Eu gard aux moyens rapides de transports l heure actuelle on estime que l on pourrait sans inconv nient obliger les justicia bles habitant les faubourgs aux d placements que l on consid rait jadis comme une difficult insurmontable la r alisation de la r forme Chaque tribunal de police conserverait son organisation ac tuelle bien entendu Par raison de d f rence bornons nous ces constatations et ayons Confiance pour l avenir en la clairvoyance de l administra tion de la justice Mai 1930 V TAYART ne BORMS Police g n rale COMMISSAIRE DE POLICE TRAVAUX SUPPL MENTAIRES o INDEMNIT S Question Je vous serais reconnaissant de vouloir bien me fixer sur les points suivants Je suis commissaire de police dans une commune de 4300 habitants Je suis charg de la tenue des registres de la population et des registres d trangers Comme il existe une taxe sur les logeurs je sui
178. cheteur x 133 On doit tout d abord remarquer que l art 3r7 vise le port et non la d tention d une arme prohib e la d tention d une arme prohib e dans le domicile particulier n est donc pas prohib e ceux qui invoquent la circonstance que le commerce de certaines armes prohib es est autoris en l esp ce les armes feu munies de la marque d un banc d preuves reconnu par le gouvernement on peut aussi faire observer que cette autorisation ne r sulte pas du Code p nal de t867 mais de la l gislation sur le banc d preuve des armes feu et quon ne peut donc en tirer argument pour rechercher le sens donn par le l gislateur l art 317 C P En outre l argument ne vaut que pour les armes feu poin onn es t non pour les autres armes prohib es Quant au 1 argument on trouvera ais ment des infractions contre l ordre public se commettant dans un domicile particulier l ou trage la r bellion le bris de scell s les infractions aux r glements sur les inhumations peuvent parfaitement se commettre dans le domicile d un particulier D autre part on doit bien convenir que toute disposition p nale est une restriction la libert individuelle cette libert peut tre atteinte aussi bien dans un domicile particulier que sur la voie publique ou dans tout autre lieu non public mais ne constituant pas un domicile Le code p nal est applicable l enti ret sol national art 3
179. ciel Par A R du 21 7 30 Mon du 10 8 30 M Dufor t Charles gt e Deleu Constant commissaires de police Bruxelles soni promus au rang de Chevalier de l Ordre de la Couronne 216 La m daille d Or de l Ordre de la Couronne est d cern e Destr e garde champ tre Bel il Vermeulen commissaire de police Heule La M daille d Or de l Orde de L opold IL est d cern e Lecl re L commissaire de police Vaux sous Ch vremont Annuaire des Officiers de la Police Belge M Buelens Ed Commissaire adjoint Bruxelles est promu au grade de Commissaire adjoint inspecteur la date du 1 8 30 Il reste attach ja 8 Div de police Tribune libre de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume COMPTE DE 1929 E D ficit au 1 janvier 1929 ir 201 62 Cotisations de 1929 fr 14855 Frais d impression 60 Abonn Ch fer Pr sid et Secr G 4e 3 28 1230 Idem 1929 2660 D bours Coll Dewez de Jumet Comm t 11 voyages 380 D bours Secr t impr t l g timbr p 248 35 Id Vice Pr sident Mission Li ge 150 Id Secr t G correspondance 25 Id Tr s G frais postaux 65 85 Abonn Revue Belge 9015 Id N suppl 37 50 Part d intervention R unions avec Rec C 122 20 fr 14855 fr 14195 52 Avoir au 31 d cembre 1929 fr 65a 48 fr 14855 L Avoir se d compose comme
180. civil tome IV N 69r G92 716 716 En conclusion l acheteur de bonne foi et c est le cas en l esp ce ne peut tre actionn qu en revendication du v lo qu il poss dait sans plus Une action civile autre n est pas possible contre lui Jumet le rS 4 30 Eu DEWEZ Note Nous pensons bien faire en publiant sous cette m me rubrique une tr s int ressante tude visant d autres applications courantes des articles 2279 et 2250 du code civil invoqu s par notre collaborateur M Dewez Elle est due la plume savante du distingu Me Maurice Demeur avocat la A de Bruxelles et a t publi e dans le Bulletin des Assurances 1929 fascicule 35 ainsi que dans la Revue de Droit p nal et de Criminologie mai 1930 pages 543 et 544 LA REDACTION VENTE D AUTOMOBILES VOL ES ET DROIT DE REVENDICATION Il est de notori t publique que depuis quelque temps beau coup de personnes professionnels ou non ach tent d occasion des 160 voitures automobiles sans s enqu rir ni de loin ni de pr s de la provenance des dites voitures l arrive que ces voitures sont des voitures vol es revendues par les voleurs ou des receleurs On ne saurait donc assez se m fier lorsque des voitures dont la provenance n est pas absolument garantie sont pr sent es en vente Des bandes de voleurs internationaux sont organis es avec une admirable habilit pour introduire dans les pays ou en exporter des
181. comparu la personne ci apr s laquelle en vue d bone la faveur d tr admise faire valoir gratuitement ses droits en Justice soit en demandant soit en d lendant nous a fait sur interpellation les d clarations suivan tes en conformit de la loi du 29 6 1929 sur l assistance judici aire et la proc dure gratuite d Nom et pr nom d d clarant 3 i Lieu et date de naissance Nationalit X 5 5 Profession a 6 Domicile y A s R sidence Rue et NO gt Etat Civil x Composition de la famille 3 z A Indication du gain journalier Du p re x X 7 y B De la m re i i C Des enfants 5 z g o Autres ressources de la famille Charges personnelles d clarant 3 Charges de famille A I ty Montant du loyer mensuel A Loi du 29 6 1929 Art 40 Celui qui par des d clarations sciemment inexactes ou par d autres moyens frauduleux aura obtenu ou tent d obtenir le b n fice de l existence sans y avoir droit est puni d un emprisonnement de huit jours un an et d une amende de 100 5 000 fr ou de l une de ces peines seulement Objet de l action en justice pour laquelle la d claration est faite RS DRE En Th En cons quence 1 d clarant atteste sous le peines pr vues par l Art 40 de la loi pr cit e du 29
182. d cid e est la con tre partie d exigences surgies de tels ou tels v nements La d lib ration n invoque pas non plus de d lits o de m faits dont le retour serait pr venu par l effet de la mesure d cid e La d lib ration se borne dire qu il serait d sirable Il va de soi que le conseil communal peut exiger que sauf impossibilit mat rielle les agents de la commune habitent le territoire de celle ci Il est de r gle quand l administration communale entend que tel ou tel de ses agents habite un point d termin du territoire 236 qu elle am nage cet endroit un logement propre recevoir le m nage de cet agent C est habituellement le cas pour le concierge de l h tel de ville pour le ge lier de la maison de passage et de police municipale pour instituteur en chef de l cole communale pour le porte ciefs de l arsenal des pompiers pour les commissaires de police section naires et parfois pour certains autres fonctionnaires communaux La commune am nage ct dispose les dits logements en vue de la bonne marche des services auxquels les agents qui y habi tent sont affect s Mais il men est nullement de m me pour la maison prise en location au priv par un agent de police sans aucune jnter vention de l administration communale Le contrat qui r sulte de la nomination de l agent ici en cause n impose pas ce dernier d obligation sp ciale relativement sa maison d habita
183. d clarant a l obligation de fournir et qui doivent y tre port es et l poque laquelle les extraits du registre devront tre communiqu s au procureur du Roi du ressort et J administrateur de la S ret publique Toute cession d armes au de munitions entre personnes n ayant pas atteint l ge de vingt et un ans accomplis est interdite Toute cession clandestine sera punie des peines pr vues au pr sent article En cas de r cidive dans l ann e de la premi re condamnation es peines pourront tre doubl es ArT 7 En cas d meutes d attroupements hostiles ou d at teintes graves port es la paix publique le bourgmestre et le gouverneur de la province peuvent ordonner l vacuation de tous magasins ou d p ts d armes ou de munitions et le transfert de celles ci dans un lieu indiqu par eux pe ART 8 Sont interdits sauf autorisation pr alable accord e par le Ministre de la Justice tous exercices collectifs destin s instruire les particuliers au maniement des armes vis es dans la pr sente loi Ceux qui auront pris part ces exercices un titre quelcon que seront punis d un emprisonnement de 8 jours 3 mois et d une amende de 26 100 francs ou d une des ces deux peines seulement La peine d emprisonnement sera toujours prononc e contre les organisateurs des dits exercices ART g En cas d infractions aux articles 2 6 et de la pr sente loi les armes seront t
184. d lai la question si importante de la vente et de la d tention des armes portatives L exemple r cent du retentissant proc s de Cour d Assises en cause des bandits De Moor et Berckmans a r v l nouveau la facilit avec laquelle le premier malfaiteur venu peut se procurer sans la moindre difficult son indispensable Rigolo son meilleur outil lui permettant de faire si promptement je vide autour de lui L on sait que ce terrifiant Browning ne rate jamais et tue pour ainsi dire automatiquement et par s ries de plusieurs victimes la fois Les d bats que nous rappelons ont tabli que les deux assas sins dont la mise et les allures ne devaient pourtant tre gu re rassurantes n ont eu qu se pr senter tour tour chez Yar murier ypour tre mis imm diatement en possession sans formalit aucune des pistolets de pr cision et des munitions de choix qui ont tant fait merveille au cours des exploits que nous connaissons et dont on conna t aussi le bilan n faste urie demi douzaine de policiers abattus et plus ou moins infirmes pour le restant de leur IJl vic et de plus des pensions de r forme et de mise en dispo nibilit supporter par les communes et leurs contribuables On comprend l indignation du public en pr sence d aussi abo minables attentats elle est l gitime Aussi une le on s v re se d gage de ces d plorables incidents de la vie publique celle notamment de ne plus fa
185. de en dommages int r ts disons l action civile recevable et fond e disons que la condamnation du pr venu aux frais de la partie civile con stituera une r paration suffisante conudamnons le pr venu aux dits frais d boutons la partie civile du surplus de sa demande COMMENTAIRES Le fait est du 7 juillet 1925 Le dernier acte interruptif de la prescription est du 25 ao t 1928 Le jugement d s lors de vait intervenir avant 25 janvier t929 Or il est du 22 avril Le jugement du 14 janvier est sans importance pour la raison fort simple qu au 14 janvier mois s taient coul s depuis le jour des faits Or en vertu des articles 21 23 24 et 26 com bin s de la loi du r7 avril 1872 il faut rechercher le dernier acte interruptif de la prescription dans les six mois des faits d s lors l acte du r4 janvier ne pouvait avoir aucune influence Ce serait une erreur de rechercher si une p riode de six mois ne s est pas coul e entre chaque acte interruptil sans examiner si ceux ci sont ant rieurs ou post rieurs l ch ance des six mois depuis le jour des faits Ea Le d lai de six mois ne peut tre port un an raison d actes in terruptifs successifs que s le dernier acte dans la premi re p riode des six mois intervient le jour m me de l ch ance A D Imprimerie G ANNEESSENS amp S ur Ninove NOVEMBRE 1930 Armes Monsieur j Constant substitut du Procureur du Roi de Li ge a pr sen
186. de ce jugement longuement et savamment motiv c est qu en principe et en dehors de toute divergence quant la r alit des faits le droit de l gitime d fense pour les deux gendarmes ct le garde chasce qui ont fait usage de leur arme peut tre admis d s l instant o les faits se pr sen tent de la mani re ainsi libell e Attendu qu il n y a aucun t moin du drame qu on se trouve en pr sence de la d claration for melle des deux gendarmes et du garde qui affirment qu apr s avoir t mis dans le rayon lumineux du bac lumi re on a tir deux coups de feu dans leur direction et qu ils ont en tendu siffler les plombs au dessus de leur t te d claration faite imm diatement par eux apr s le drame alors qu ils ignoraient le nombre de braconniers composant le groupe d o sont par tis les coups de feu que se jugeant ainsi en tat de l gitime d fense ils ont ripost attendu qu en admettant la version des agents de l autorit il importe de savoir si De Rho tait au moment des faits en 272 tat de l gitime d fense et si les coups de feu tir s par Hubert et Delabass e sont punissables sur pied de l article 329 du Code p nal attendu que les faits apparaissent comme suit Les agents de l autorit taient embusqu s dans un chemin ereux Deroissart tua un li vre le ramassa le remit Legrand et continuant leur parcours dans la direction des
187. de l autorit locale on appliquerait l article 445 346 du Code p nal actuellement l article 537 du Code de 1867 L Il est certain que les pouvoirs accord s aux administrations communales par la loi communale du 30 mars 1836 permettent ces derni res de d cr ter l abatage d un arbre de la libert qui menacerait ruine ou qui entraverait la circulation sur la voie publique C est ainsi qu en 1876 le Conseil Communal de Bruxelles a autoris le Coll ge faire abattre l arbre de la libert qui avait t plant en 1830 sur la place des Palais Bruxelles La m me ann e le conseil communal d cida que l arbre qui tait rest la disposition de administration communale serait par les soins du Coll ge d bit en petits cubes portant une marque au feu et rev tus de la signature du bourgmestre La vente de ces cubes s est faite au profit des pauvres Notre modeste aper u sur le r gime de protection qui s attache aux arbres de la libert est un sujet d une certaine actualit du fait qu un assez grand nombre de communes paraissent avoir eu recours cette plantation symbolique au lendemain de la grande guerre Peut tre m me que le centenaire de notre ind pendance que nous f tons pr cis ment cette ann e servira de pr texte la m me cons cration en bien d endroits Un conseil donner dans l esp ce serait pour viter que les vandales qui attentent aux arbres de la libert
188. de l int r t g n ral Devant les tribu naux on peut tout dire pour d fendre les parties mais le plaideur ne peut d passer les n cessit s de sa d fense ni se servir de faits trangers la cause sans influence sur l affaire sinon il exc de les limites du droit de d fense Le d lit d injure commis en justice n existera que lorsque sans n cessit pour la cause le plaideur aura eu recours des ex pressions blessantes ou d shonn tes qui outragent la biens ance salissent l oreille du juge et le caract re de la partie adverse Il r sulte de ce qui pr c de qu il n y a point d immunit pour l outrage et que m me les discours et les crits qui sont directe ment relatifs la cause ou aux parties peuvent donner lieu poursuite r pressive lorqu ils tendent manifestement l insulte sans utilit aucune pour les besoins de la cause Voici cet gard les sages consid rations que nous empruntons l ouvrage intitul Des outrages aux t moins B J 1876 p 529 par Bormans Th Nous soutenons dit ce commentateur appr ci que l auteur de l outrage lF gard d un t moin ne peut se retrancher der ri re l article 452 du C P et qu il est passible aux termes de Particle 282 du C P visant les outrages prof r s par les par ties ou leurs repr sentants l gaux Tes outrages adress s lau dience des t moins raison de leurs d positions par les avou s les avocats ou
189. donc de prescrire pour les fabricants et n go ciants d armes des sanctions 1 pour avoir vendu une ou plusieurs armes une personne non munie d une autorisation pour les acqu rir 1 2 pour avoir n glig de tenir conform ment l article r les registres y mentionn s les omissions seraient galement punissables Ga Nos lecteurs seront d accord avec nous pour estimer que l uvre de Monsieur le substitut Consrantr est tout fait remarquable 1 Voir rectilication in fine i EE 253 L adoption de ce projet par le Pouvoir L gislatif constituerait un moyen excellent pour combattre la criminalit en Belgique Le nombre de meurtres et d assassinats y devient en r alit important si on le compare celui commis dans les pars o la r glementation des armes est s v re la Grande Bretagne par exemple Il heurtera c est ind niable quelques int r ts particuliers mais atteindra t il le commerce des armes dans les proportions g n ralement avanc es par les fabricants Telle n est pas notre pens e Notre pays renomm pour sa fabrication soign e et per fectionn e restera grand exportateur ll importera de par l effet de cette loi beaucoup moins d armes trang res ce qui sera une compensation tr s grande Certes le commerce int rieur perdra la client le de la p gre internationale qui se paye volontiers un voyage en Belgique pour y acheter en
190. doutable ayant subi des dizaines de graves condamnations se vit octroyer une peine de cinq ans d emprisonnement pour un vol avec effrac tion de coffre fort Quelques mois apr s ce reclassable fut mis en libert provisoire Au bout de quelques semaines il cambriola une cath drale y volant des ciboires et des antiquit s de grande valeur Doit on nous vous le demandons aller jusque l Et puis les hommes d uvres sociales ne doivent pas toujours croire uniquement les criminels lib r s conditionnels ou candidats reclas s s lorsqu ils se plaignent de soi disant tracasseries de la part de la police Ces philanthropes de par leurs id es g n reuses sont videmment enclins trouver dans ces accusations une occa sion de relever de fa on chevaleresque un tort caus par un abus de l autorit Il y a quelques jours un homme d uvres adressa aux hautes autorit s judiciaires une r clamation contre un de nos auxiliaires qui aurait sans aucune utilit d rang un ancien condamn exemple typique de reclassement social Or ce d rangement avait eu pour cause un nouveau vol commis par ce brave reclass Est ce dire qu il faille croire qu aucun condamn n est suscep tible de reclassement Telle n est pas notre pens e Nous admettons volontiers que pour un d linquant occasionnel on peut user de la plus grande mansu tude faire application tr s large de la condamnation avec sursi
191. dre aucun autre v hicule et s il commet une faute il en sera responsable sans qu il puisse m me notre avis invoquer une pr tendue faute dans le chef de l agent de garde qui aurait ouvert la circulation mal propos Le conducteur n est pas un automate qui marche au doigt et l il de l agent de garde que ce dernier ait fait un geste mal adroit ou quivoque peu importe Le conducteur est maitre de son v hicule c est lui qui le dirige et si en se remettant en marche il le dirige mal et entre en collision lui seul est responsable parce que les r gles de la prudence g n rale et de la responsabilit aquilienne ne peuvent tre nerv es par l indication maladroite donn e par l agent C est pourquoi nous ne pouvons nous rallier l opinion de l arr tiste lorsqu il crit 2 Si la pr sente jurisprudence se maintient et est confirm e par les juridictions sup rieures il en r sultera d s lors qu un conducteur qui jugera que l autorisation lui donn e par l agent est inopportune sera en droit de ne pas y r pondre Mais il devra pour se justifier prouver le caract re dangereux de l injonction formul e par l agent Et en conclusion finale l auteur propose une r vision de l articie 1 alin a 2 du r glement sur le roulage 1 Dans le cas jug par le Juge de paix du 2 canton l antomobiliste apr s s tre remis au marche a chang son allure pour prendre la direction perpendiculaire au c
192. ds OK a aa 125me Livraison Janvier 1930 Parue apr s la guerre REVUE BELGE DE LA POLICE ADMINISTRATIVE er JUDICIAIRE Journal de police g n rale et municipale Paraissant chaque mois et contenant en tribune liore les motions de la Commissaire de police ad e tribunal de police Jumet Commissaire de police de la ville de iost Officier du Minist re public Tirlemont Off du Minist re publie pr s le tribunal de police F d ration Nationale des Commissaires de police G ANGERHAUSEN TAYART ne BORMS Commissaire de police div AB Ware de police de la ville de la ville de Bruxellesf Oficier du Minist re public g M BOUTE fi S 2 tribunal de police Commissaire de palice adj k Ed r BRAAMBUSSCHE teur div centr de Brerat d o re de police de la ville E DEWEZ vs A a cier du Minist re public A FRANSSEN i pr s le tribunal de police d l gu s par la F d ration et MM F E LOUWAGE R VANDEVOORDE Commissaire en chef aux d l gations Secr taire communal et Archiviste de la judiciaires pr s le Parquet de Bruxel ville de Menin licenci en sciences les ancien officier de police Osten politiques ancien off de police admi de Bruxelles ancien directeur de nistrativev judiciaire r dacteur en chef la S ret Militaire L Arm e d Occu pation charg de cours l Ecole de Criminologie et de police scie
193. du casier central du service des signalements de quelques cas sp ciaux de meurtres homi cides suspects vols avec effractions de quelques expertises no tamment des machines crire du service anthropologique des mesures de s curit pr conis es et des travaux pr paratoires dans ce sens d expos s concernant l histoire d un bandit sarde et la confession d un coca nomane F E L Officiel Par A R du 6 4 30 Messieurs Spilliaert O comm aux d l jud pr s le parquet de Gand est nomm chevalier de l Ordre de L opold De Rouck R comm aux d l jud pr s le m me parquet est nomm chevalier de l Ordre de la Couronne Lebrun J comm aux d l jud pr s le parquet de Li ge est nomm chevalier de lPOrdre de la Couronne Nos f licitations aux nouveaux promus LA R DACTION Tribune libre de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume En s ance du comit central du 23 f vrier 1930 il a t pro c d conform ment aux statuts au renouvellement du comit x cutif dont tous les membres ont t r lus par acclamations Au cours de cette m me s ance M le s nateur Beauduin de Tirlemont a t lu par acclamations second Pr sident d honneur de la f d ration M Beauduin est un homme de grande valeur d une incontestable autorit appr ci au sein de la Haute Assem bl e o jl jouit de nombreuses et sympathiques i
194. e Par ces motifs vu l ordonnance de la chambre du conseil du tribunal correctionnel vu les articles 40 443 444 et 450 du Code p nal 162 du Code d instruction criminelle dont lecture a t donn e coudamnons LIL Tribunal de Police de Beauraing 8 novembre 1929 i Pr sident M P Servas Juge de paix Plaidant Me ReTrTiENS MINIST RE PUBLIC CODE P NAL ARTICLE 444 CaLouniE INPCTATION IYPOTH TIQUE U ANIMUS INJURIANDI D L inputation hypoth tique mise devant plusieurs personnes et de nature amp porter atteinte la r putation d autrui contient en elle m me les l ments du dol sp cial requis pour l existence de la calomnie Code p n art 444 JUGEMENT Attendu que d apr s ordonnance de la chambre du conseil du tribunal correctionnel de Dinant en date du 28 juin 1929 le pr venu a t renvoy apr s admission de circonstances att nuantes devant le tribunal de ce si ge du chef d infraction pr vue par l article 444 du Code p nal comme coupable de calomnie Que les circonstances sp ciales de publicit requises par le texte existent en l esp ce Que le pr venu soutient que l imputation n est pas m chante qu en faii il r sulte de l aveu du pr venu que lisant des affiches anonymes constituant l injure par crit r prim e par l article 448 du dit code t dont les auteurs sont rest s inconnus il a dit N est ce pas NX qui a
195. e ment dans les formes ordinaires par tous officiers de police ju diciaire Deux cat gories de fonctionnaires ou agents agiront donc paral l lement les officiers de police judiciaire ordinaires y compris les bourgmestres et les commissaires de police et les d l gu s sp ciaux du gouvernement Expos de motifs l En ce qui concerne le droit de visite il est remarquer qu il ne peut s exercer dans les locaux d sign s aux alin as 1 et 2 de l article 2 que pendant tout le temps que les magasins et bou tiques sont ouverts au public Au contraire les visites peuvent se faire toute heure m me la nuit dans les locaux d sign s l alin a 3 Cette derni re visite ne peut tre effectu e que par agents qualifi s H a t bien entendu que ces derni res visites sont subordon n es l int r t de la salubrit publique de telle mani re qu un inspecteur ne pourait p n trer dans une fabrique sil n a pas en vue de pr venir des op rations nuisibles la sant et s il n a d autre but que de constater des m langes m me frauduleux sans tre nuisibles R ponse du gouvernement la section centrale En principe donc l inspecteur ne peui entrer dans les fabriques ou lieux de fabrication que pour la surveillance de cette fabrica tion au point de vue de la salubrit publique Les inspecteurs n ont pas surveiller les op rations de distribution de denr es alimen taires effectu es exclusivement
196. e 112 commissaires de police et quelques adjoints jouissent de traitements sup rieurs ceux propos s par le Gouvernement que 104 des n tres ne sont affili s aucune caisse de pensions et que nombreux sont les m contents affili s des caisses provinciales qui accordent des pensions d risoires D autre part il ajoute qu il r sulte de renseignements certains que la Commision de la Chambre charg e de l examen du projet gouvernemental n est pas parvenue solutionner la si tuation cr e par l art 1 cause de ce que plusieurs milliers d int ress s que cet article rejette dans la cat gorie des agents non de carri re sont l s s dans leur situation que l git la vraie cause du proc s verbal de carence par lequel elle a termin ses tra vaux et abouti la propostion de loi que la Chambre a adop t e Apr s une discussion fort int ressante laquelle prennent part la plupart des membres le Comit Central estime qu il serait impolitique de rester seuls d fendre le projet de bar me des traitements dont l article premier parait insoluble tel qu il est con u et d cide quoiqu il n y ait que amp des n tres qui b n ficient de la ioi de 2 juillet de ne plus s opposer son adoption par le S nat Il d cide en outre qu il y a lieu de se joindre aux autres f d rations d agents communaux pour obtenir dans le plus bref d lai le vote de la caisse des pensions 287 Toute
197. e 17 qui prescrit uxplicitement ce que les agents peuvent laire pour mettre fin l encombrement provoqu par les v hicules Attendu qu en l esp ce il r sulte des l ments de la cause que le pr venu a abandonn son v hicule automoteur en stationnement rue des Colonies art re tr s fr quent e durant plus de deux heures et qu cet endroit et pendant ce laps de temps des encom brements de circulation se sont produits qui ont n cessit Vinter vention des agents de police Attendu que la pr vention est tablie Attendu qu il y a lieu de faire au pr venu application de l article y de la loi du 31 mai i885 dans le but de le pr munir contre de nauvelles infractions PAR CES MOTIFS Le Tribunal condamne Bibliographie If Valore internazionale della Polizia par D Giuseppe Dosi commissaire de police Assise Italie M Giuseppe Dosi tout en exer ant ses lonctions de commissaire de police a fait ses tudes de droit l universit de P rouse H y a pr sent avec succ s une th se sur les Relations internationales de Po lices criminelles Avant de conclure la n cessit absolue de ces relations Dr Dosi a fait l historique de ces relations C est un expos tr s int ressant F E LOUWAGE N crologie Le 15 Janvier dernier est d c d apr s une longue et p nible maladie le commissaire adjoint Mangelschotz L onard de la police de Molenbeek S ean
198. e Marche notre tribunal de police Que l iufraction ainsi contraventionnalis e doit tre r put e con stituer une contravention d s l origine des poursuites Cass 7 mai 186r Pasic 186r I 282 et la note 2 novembre 1869 tbid 1870 102 3o juin 1913 ibid r913 L 35 1 On peut consulter outre le jugement du tribunal de police de Rr e cit au jugement rapport irib Gand 6 octobre 1445 Belg Jud 1845 1006 cass 2 janvier 1848 Pasica E848 b 181 Gand y f vrier 1855 ibid 557 IL 124 Hruexelles 17 mai 187g ibid 18Nu Il r52 comm Anvers 25 mai rgis Journ trib 1912 col 933 Gand 19 mars 11 Past toto HI 47 Cass 23 d cmbre 1917 Pasit r915 I 165 Bruxelles 264 eciobre 1924 Journ trib 1024 col 693 t 239 Attendu que la question de la prescription se pose comme pr alable Attendu que l att nuation d un d lit en infraction de police a pour cons quence de r duire de trois ans six mois la dur e des poursuites dans ce cas la prescription ne s interrompt que par des actes intervenus dans les six mois dater de l infraction cass 9 mai ryo Pasic 1899 L 241 Attendu que le fait aurait t commis le 7 juillet 1925 que le pr venu a comparu l audience du 14 janvier 1929 sur un avertissement qui lui a t envoy par la poste la date du 3 janvier rg29 r v lent les notices du parquet Attendu que se pose la qu
199. e a go ha de superficie et compte 10 000 habitants Dans mon acte de nomination il n est dit mot cet sujet Tout cela est il l gal S ance du 22 12 1929 A la demande de M le Bourgmestre qui a re u des plaintes des habitants le Conseil communal d cide l unanimit Consid rant que dans l int r t d une bonne police il serait d sirable de voir les agents de police habiter le quartier de la commune dont ils ont sp cialement la charge Vu l article 78 de Ja loi communale D cide Les agents de police devront habiter le quartier dont la sur veillance leur aura t donn e par le bourgmestre en vertu de l article go paragraphe IT de la loi communale A noter que la minorit du Conseil ne se trouvait pas la s ance R ponse Tout bien consid r et tenant compte du peu d tendue de votre cornnune Soo Ha de l existence d un bu reau de police au centre de l absence de toute mention dans votre acte de nomination et de la circonstance que les habita tions des quelques policiers de la localit sont par le fait r parties sur le territoire j mets l avis que l exercice de la police n est pas entrav par le fait de votre habitation actuelle La d lib ration du conseil communal en date du 22 12 1929 se borne dire que le bourgmestre a re u des plaintes sans sp cifier la nature ni le nombre de celles ci M est d s lors impossible de se rendre compte si la mesure
200. e admis par le parlement belge ce serait un r sultat tr s heureux Ga 260 The Police Journal octobre 1930 Londres The International Cooperation of criminal Police Its History and Aims par le major de mar chauss e hollandaise M C Van Houten L auteur y donne un aper u du travail produit au point de vue police internationale en g n ral et la C L P C en particulier The Press and the Police par lieutenant cotonel J F C Carter deputy assistant commissioner New Scotland Yard Le Colonel Carter a trait ce difficile sujet avec autorit et maitrise Rarement nous l avons vu d velopper avec tant de pr cision de justesse et de bon sens C est un des plus beaux articles qui ont paru d j dans le Police Journal The Edinburgh City Police par R Ross Chief constable M Ross que les congressistes d Anvers connaissent bien donne des renseignements tr s pr cis au sujet de la police cossaise en g n ral et sp cialement de celle de sa ville gt Crime in Northern Rhodesia par lt colonel A Stephenson Int ressant article Narcotic Control in Canada par H Sharman Curieux aspect du probl me du trafic des stup fiants au Canada Fraud in Various Forms o R Morrish cite quelques escroqueries F E LOUWAGE N crologie Discours prononc par M Lechat aux fun railles de son col l gue Mr Legros commissaire aux d l gations judiciaires pr s le P
201. e de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume COMMUNIQU Le Comit ex cutif de la F d ration se fait un plaisir de pu blier les deux lettres suivantes La mane de l Association Professionnelle des Commissaires de police de France qui remercie des marques de sympathie lui t moign es l occasion de la mort tragique d un de ses membres M le commissaire de police FormMEau La seconde de la F d ra tion Royale des Pompiers de Belgique vise la c r monie qui s est d roul e Schaerbeek le 4 mai 1930 l occasion de l inaugura tion du m morial _ 168 ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES COMMISSAIRES DE POLICE DE LA SURET G N RALE Paris 13 mai 1930 Bien cher Pr sident et cher Ami Au nom de mes camarades comme au nom de la famille de notre coll gue le Vice Pr sident de notre A P lami lormeau enlev subitement notre amiti et l affection des siens qu il me soit permis de te remercier du fond du c ur du t moignage de votre haute sympathie qu au nom de tes adh rents tu as bien voulu nous donner Je wai pas manqu de transmettre ce mot notre bulletin mensuel et d en faire part Madame Vve Formeau Crois mon cher Pr sident et bien cher ami l assurance de nos sentiments le plus cordialement d vou s et accepte la bonne et solide amiti de celui qui te reste fid lement attach Le Pr sident de l A P l SAUNI
202. e des mesures concernant la fabrication le commerce ct l usage des condiments ingr dients ou produits chi miques divers qui servent la pr paration la conservation ct 194 au d bit des denr es alimentaires La sant publique est int res s e ce que cette surveillance ait lieu 1 en est de m me des ustensiles et objets quelconques utilis s pour la pr paration la conservation ou le d bit soit des denr es alimentaires soit des mati res entrant dans la composition de celles ci Disposition du Code P nal concernant les denr es alimentaires Art 454 M ler aux denr es alimentaires ou aux boissons destin es tre vendues des substances qui peuvent donner la mort ou alt rer la sant Art 455 Vendre d biter o exposer en vente des denr es ou des boissons alt r es par ces substances Art 456 Vendre ou procurer ces substances sachant qu elles doivent servir falsi ier les denr es alimentaires et les boissons Art 457 La seule possession en magasin ou en tout autre lieu des comestibles boissons ou autres denr es alimentaires destin es tre vendues sachant qu elles sont alt r es par des substances de cette nature Remarques C sont quatre d lits formels en ce sens qu il n est pas n cessaire qu ils aient produit un mal la base de la p nalit c est l alarme qu ils jettent dans la soci t Ce sont des mesures de sage pr caution par lesquelles le l g
203. e des mises en accusation de Bruxelles l approuva par son arr t du 29 mai 1900 Pas 1000 Li 340 Sans doute l infraction n avait eu lieu ni dans un lieu public ni dans le domicile mais dans un terrain adjacent la maison de Van Dorpe et non cl tur Et lorsque M Paul Leclercq faisant allusion un arr t rendu par une cour d appel deux ans auparavant Lige 23 mai 1898 Cas 1898 II 365 ajoute qu il n a pas en l esp ce rechercher si la loi du 15 juin 1804 est applicable celui qui dans lhabitation o il est domicili est porteur d une arme prohib e on comprend ais ment quel est son sentiment sur cette question dont il vient en r alit dans les termes plus g n raux de donner la solution us 135 2e Question Une arme de guerre port e d une fa on non ostensible ne devient elle pas prohib e au sens de l art 317 C P Nous ne le pensons pas Sans doute une arme de guerre est tout naturellement port e d une fa on ostensible Le soldat doit la disposer de fa on s en saisir ais ment Il est admis que l arme de guerre se porte sur lPuniforme on peut m me consid rer comme conforme une certaine mode militaire mode sanctionn e par des r glements et fond e sur des n cessit s pratiques que larme de guerre soit port e d une fa on ostensible De t il r sulte que l arme de guerre n est pas par esse ce une arme cach e ou secr te Or disent Nypeis et Servais Code p
204. e du corps notre confr re Hance com missaire adjoint Montegn e a dit au nom de l Administration Communale le dernier adieu sou Chef regrett Sur la tombe notre Pr sident provincial M Beck Commissaire de police Dison rappela les immenses services rendus par F ricieN UGuBaIN et fit ressortir loquemment les nombreuses qua lit s du d funt lequel incarnait la franchise et la solidarit joignant aussi l nergie la justice et la mansu tude La F d ration Nationale pr sente Madame U RBai et sa famille l expression de ses condol ances mues Elle prend gran dement patt au malheur qui les frappe dans leurs plus ch res affections Bibliographie Le r le des laboratoires de Police technique mu point de vue de la Police judiciaire et de l Instruction pr paratoire par Monamen Zaki docteur en droit et assistant au laboratoire de Police technique de Lyon Le D Zaki est un des principaux assistants du savant maitre Locard C est d ailleurs ce dernier qui dans une pr face pr seite le livre de son l ve et adjoint D Zaki Dans son ouvrage l auteur donne un expos tr s complet des diff rents services de police en France Ensuite il passe en revue les laboratoires existant l tranger l organisation ratio nelle du laboratoire et le travail que peuvent en exiger les magistrats Cet ouvrage est tr s Int ressant pour les organismes qui em ploient un laboratoire de police scien
205. e leurs d licates fonctions Ecx PATYX Commissaire de police officier du Minisi re Public ImrriMERIE ANNEESSENS NiNove MARS 1930 Rappel Nous invitons les abonn s n ayant pas encore acquitt l import de leur abonnement pour 1930 verser celui ci au compte ch que postai 227816 Desloovere LA R DACTION Communiqu EMPLOIS DE COMMISSAIRE ADJOINT Un examen concours pour l emploi de commissaire adioint aura lieu incessamment Bruxelles Age 22 30 ans 35 ans pour les ex combattants ou ex d port s Taille minimum 1 70 m 1 68 m pour ex combt ou d p Traitement 24 900 33 300 frs plus partie mobile 10 actuellement indemnit familiale masse naissance Adresser les demandes au coll ge des Bourgmestre et Echevins avant le I avril 1930 Lettre un jeune policier Sujet de conf rence Conseils Glanures C est pour nous Commissaire de police un devoir imp rieux en m me temps qu une v ritable satisfaction de seconder par nos conseils les g n reux efforts que vous faites en vue de votre am lioration personnelle Il n est pas de plus grande satisfaction d ailleurs que d tendre soi m me ses connaissances Et comme la charge de vous guider dans la voie du perfection nement professionnel nous incombe nous allons entreprendre de vous montrer le bon chemin au cours de cet expos Nous nous acquittons de cette t che avec l
206. e m me souci que l instituteur dont le m rite est jug par les r sultats obtenus par ses l ves en fin d ann e sos Permettez en effet Messieurs les agents que nous vous souli gnions que le Commissaire de police est jug par le rendement des hommes qu il dirige et que bien plus que l instituteur il a redouter la s v rit du pr cepte Dites moi la valeur des chefs et je vous dirai la valeur de leur personnel C est ce qui explique et justilie les conf rences que nous avons charge de vous donner fr quemment Au cours de celle ci nous trouverons peine possible de vous dire rien de pr cis Ce que nous conseillons toutefois en toute assurance c est de rester fid lement attach l habitude de la lecture Tout bon livre tout livre plus sage que vous vous apprendra quelque chose et m me beaucoup de choses plus ou moins in directement si votre esprit est ouvert l instruction Nous consid rons comme juste et d une application g n rale cet avis de Johnson Lisez le livre qu un d sir et une curiosit honn tes vous portent lire Ce d sir et cette curiosit sont en effet l indice qu il y a en vous ce qu il faut pour que vous puissiez tirer un profit du livre On a dit aussi Nos d sirs sont les pressentiments de nos apti tudes C est encore l une bonne parole et dans le sens o elle doit tre comprise un puissant encouragement pour tous les hommes sinc res elle n est pas
207. e organe Nous d f rons volontiers leur d sir On entend par presse en g n ral fous les produits de l impri merie l aide desquels on peut manifester ses pens es et ses opinions et sp cialement les journaux Il faut entendre par d lits de presse les atteintes d lictueuses port es aux droits de la soci t ou des citoyens par l abus de la manifestation de la pens e ou des opinions dans des crits imprim s o publi s Avant d examiner plus avant la question il nous parait indis pensable de rappeler bri vement les divers privil ges existant en mati re de presse La libert de la presse en Belgique date de notre ind pen dance La constitution belge l nonce en ces termes Art 18 La presse ost libre la censure ne pourra jamais tre tablie il ne peut tre exig de cautionnement des crivains des diteurs ou imprimeurs Lorsque l auteur est connu en Belgique l diteur l imprimeur ou le distributeur ne peut tre poursuivi Art 96 2 En mati re de d lits politiques et de presse le huis clos ne peut tre prononc qu l unanimit Artt 98 Le jury est tabli en toutes mati res criminelles et pour d lits politiques et de la presse En outre par une disposition finale nos constituants d cr t rent que la l gislation sur la presse ferait l objet d une loi s par e Elle est r gie par le d cret du 20 fuillet 183r sur la presse modifi par la loi du 6 avril 1
208. e que lorsque le drapeau national flotte par exemple la fa ade d une maison particuli re ou est arbor la rue dans un cort ge si patriotique f t il le fait de l arracher ou de le lac rer n est m me pas punissable correctionnellement c est dire par l article 526 du code p nal Tout au plus en ce cas la police peut elle ventuellement faire application de l article 559 du code p nal qui punit d une peine de simple contravention ceux qui hors les cas pr vus par le chapitre II titre X livre II du m me code auront volon tairement endommag ou d truit les propri t s mobili res d autrui N est il pas regrettable pourtant que le fait d attenter au drapeau national symbole de la patrie et de nos institutions le fait de s riger ainsi en ennemi de la Belgique puisse n tre punissable que d une simple contravention A suivre Octobre 1930 V TAYART De BORMS Bibliographie Revue internationale de criminalistique N 8 de 1930 L identification des verres dans les accidents d automobiles par M CuaviGny En compl ment de l article publi ce sujet dans la m me Revue par M Malaval qui avait trait l analyse chi mique M Chavigny d montre dans un expos tr s clair que des excellents r sultats peuvent tre obtenus dans ce domaine par le simple examen physique Ses m thodes tout en tant aussi s ues offrent incontestablement l avantage d tre muins longues et moins co
209. e ses explications qu il sera invit signer et il devra lui tre permis de pr senter le cas ch ant sa d fense par une personne de son choix de joindre ou de faire joindre au proc s verbal une note qui restera annex e au dossier L int ress pourra se pourvoir contre les d cisions prises sur sa r clamation aupr s de la D putation permanente du Conseil provincial Un recours au Roi est ouvert l administration et l int ress Les r clamations l autorit sup rieure seront introduites sous peine de d ch ance dans le mois de la notification de la d cision critiqu e La d cision prise par l autorit vis e au paragraphe premier du premier article est notifi e dans les trente jours l int ress celle de la D putation permanente est notifi e au r clamant dans les trente jours partir de la r ception de sa r clamation RT 22 Les Gouverneurs de province en c qui concerne les commiu nes mancip es et les Commissaires d arrondissement quant aux 95 autres peuvent requ rir charge des pr pos s l application des peines disciplinaires pr vues par les dispositions sur la mati re L int ress et ventuellement le Gouverneur ou le commissaire d arrondissement peuvent se pourvoir devant la d putation per manente de la d cision de l autorit saisie Le Gouverneur l auto rit saisie ou j int ress peut exercer un recours au Roi contre la d cision
210. e voit pas bien dans les art res d une grande ville les wattmen passer outre aux carrefours aux signaux des agents et provoquer ainsi d in vitables collisions Ils invoquent notamment l appui de leur th se les 30 dispositions introductives de l A R du 2 12 02 portant r glement de police relatif l exploitation des tramways conc d s ou con c der par le Gouvernement dispositions libell es comme suit Ind pendamment des mesures prises par les autorit s locales en vertu de leur droit de police et sans pr judice des r glements sur la police des chemins de fer et des chemins de fer vicinaux comme aussi du r glement sur la police du roulage en g n ral les prescriptions ci apr s r giront l exploitation des tramways conc d s ou conc der par le Gouvernement Ce termes sont reproduits dans le pr ambule du r glement de police sur les tramways conc d s par la province de Brabant ainsi que par la Ville de Bruxelles is invoquent encore que ces termes figurent en t te de PA R du 1 12 24 portant r glement de police relatif l exploitation des services publics et r guliers d autobus et que cependant les con ducteurs de ceux ci doivent se conformer aux signaux des agents Nous leur dirons qu avant l A R du 26 58 25 la discussion e t t admissible mais l heure actuelle il nous faut d clarer d une fa on formelle que l article 2 pr rappel n est pas applica
211. ef le commissaire de police doit contr ler son action Voir ce sujet notices parues dans la pr sente Revue f vrier r928 page 46 f vrier 1929 page 31 et juillet ao t 1929 page 180 Pu DESLOOVERE Bibliographie DES VISITES DOMICILIAIRES Nous avons parl dans le num ro de novembre 1929 sous la rubrique Bibliographie d endroits qu il est int ressant de visiter lors de perquisitions Nous pensons qu il n est pas inutile de faire conna tre le cas suivant Lors d une r cente affaire criminelle Bruxelles un tranger fut arr t Durant les premiers jours de d tention il re ut la visite d un compatriote auquel il glissa un billet Le geste fut remarqu et le billet fut saisi Celui ci crit en une langue orientale fut traduit et l on apprit ainsi que le d tenu priait son ami de faire dispara tre la boite se trouvant dans le po le de sa chambre coucher Une perquisition fut pratiqu e dans la chambre de l inculp mais rien ne fut d couvert dans le po le Finalement les policiers avis rent un gros divre intitul Histoire de Napol on couverture en carton et d un format in 4 A l int rieur du livre gisait un revolver browning de calibre 7 m m 65 L inculp avait d coup dans les pages du milieu la forme du revolver et avait ainsi constitu un crin d un genre sp cial Le syst me quoique n tant pas nouveau est cependant ing nieux En effet il permet
212. els la libert de manifester les opi nions en toute mati re et la libert de la presse comme instru ment ou moyen de cette manifestation le Congr s national a couronn ce syst me lib ral en d cr tant dans l article 98 de la constitution que le jury est tabli pour d lits politiques et de presse Attendu que cette attribution de juridiction a t motiv e par des consid rations de l ordre le plus lev et principalement 1 parce que les d lits de la presse comme le disait 18 rapporteur de la section centrale sont difficiles caract ri ser et qu il faut cet gard s en rapporter la conscience des jur s 2 parce que s agissant toujours en mati re de presse de constater non comme en mati re de r pression ordinaire la mat rialit d un fait mais sa moralit la soci t elle m me repr sent e par le jury tait plus m me que les autorit s constitu es de d cider si l ordre moral a t troubl par un crit incrimin 3 enfin parce que le pouvoir constituant de 1831 sous lim pression vivante encore des condamnations intervenues en cette mati re sans intervention du jury a voulu que Fopinion publi que f t seule d sormais appel e prononcer entre le pouvoir a que l int r t du respect de l autorit peut parfois garer et l crivain que la libert illimit e de la presse entraine facilement jusqu labus
213. ement pr m dit ses mauvais desseins d en arriver leur ex cution il aura soin d avoir tou jours des munitions en r serve en recourant au besoin des achats successifs Une fois de plus la loi risque ici de manquer son but Et il en sera de m me pour la prescription nouvelle qui stipule que le port de l arme dite de d fense tel le revolver est subordonn la d livrance d un permis accorder pour motif l gitime par le Procureur du Roi si Pon m oblige l armurier au moment de l achat de l arme d en aviser ce magistrat par la communication pr alable de l identit de l acheteur De cette mani re le contr le et la garantie fournis par l autorit seront acquis en m me temps ct l int r t g n ral sera sauvegard sans nuire s rieuse ment au commerce des armes chose prendre galement en consid ration nous ne le contestons pas Disons encore que les armes dites prohib es ne pourront plus tre vendues aux termes de la loi propos e Ce sont les poignards les couteaux en forme de poignards les cannes p e et cannes fusils les casse t te les matraques les fusils dont le canon ou la crosse se d monte en plusieurs tron ons Plus personne ne pourra poss der ces instru ments Ce sera tant mieux Quant au revolver il n est plus consid r au regard de la loi en pr paration comme une arme prohib e mais comme une arme de d fense d nomination nouvelle dont la d tention et le port pourro
214. en du pr venu soit f roce ou malfaisant m me exclusivement pour les moutons Attendu qu il se fait ainsi qu aucun des l ments moraux sp ciaux de l infraction ne se trouve tabii Par ces motifs le tribunal acquitte le pr venu et le renvoie sans frais de la poursuite Observations C est avec raison selon nous qu une d cision d acquittement est intervenue en l esp ce En effet d apr s les attendus du jugement il n a pas t relev de blessure grave dont auraient t atteints les moutons vis s puisque le certificat m dical ne d termine m me pas de morsures En admettant que ce certificat en e t fait men tion encore appartenait il au juge d appr cier si ces morsures constituaient des blessures graves En outre il n est pas constat qu il y ait eu divagation r elle Darroz R pert n 327 dit que le mot divagation doit tre entendu largement La jurisprudence lui a donn une inter pr tation d passant le sens tymologique laisser aller et l laisser errer Cranay Contraventions de police p 282 dit que jusqu un certain point la question de savoir s il y a divagation est toute relative et doit appr cier suivant les circonstances et d apr s la nature de la f rocit de l animal Et puisque le juge admet ici en outre que le chien dont 108 s agit ne pouvait tre consid r comme habituellement f roce ou malfaisant il nous semble que c est
215. endant cette p riode les jeunes policiers vivent dans des Polizeiunterk n ten caserne de police Cet encasernement oblige les agents de police res ter c libataire jusqu leur sixi me ann e de service accomplie Durant la septi me ann e il est de r gle de suivre les cours de pr paration pour les fonctions de a Polizeioberwachtmeister in specteur Comme Oberwachtmeister le policier est admis suivant son d sir ou ses aptitudes sp ciales dans la police divi sionnaire le service technique la gendarmerie la police criminelle le service administratif ou la police communale Apr s 12 ann es de services la nomination devient d finitive sinon le policier peut demander dans certains cas son licencie ment Il lui est allou alors une prime de d part de 5000 marks La limite d ge est de 6o ans Les officiers de la Schutzpolizei et de la gendarmerie doivent avoir pass par tous les chelons mf rieurs F FRANSSEN 1160 Officiel Par A R du 2 4 30 Monsieur Veldeman est d sign pour remplir partir du 1 4 30 et durant une ann e les fonctions de commissaire de police en chef Woluwe St Lambert Par A R du 2 5 30 Mr M Hance est nomm commissaire de police Montegn e Li ge Des A R r cents autorisent la cr ation d un commissariat de police Seneffe et Bourg L opold Par A R du 8 6 29 sont nomm s M Franssen F et Pauwels J Officier judiciaire B
216. ent Aussit t que ce sera chose faite nous agirons avec une nouvelle vigueur en accord avec notre Pr sident d Honneur et avec le ferme espoir de r aliser enfin les am liorations esp r es tant pour ce qui concerne la pension de retraite que pour le redresse ment des traitements ll en est qui s tonnent que tout comme les secr taires communaux nous n ayons pas cherch introduire contre la volont du Gouver nement un projet s par pour notre l d ration Tst il besoin de dire que ce moyen chim rique doit tre repouss par notre cor poration qui ne dispose pas comme les secr communaux d une caisse de pension d j tablie et qui doit trouver dans l gide gou vernementale la cons cration de cette institution tut laire si impatiemment attendue par nombre de nos f d r s Chers Camarades L heure est l action calme et d cisive et non aux r cri minations st riles sans profit pour personne flaut les c urs Sovons unis dans l apport pour la cause sacr e de la solidarit e Au lieu de se r pandie en vaines critiques au lieu de con trecarrer le Crouvernement dans son mouvement d ensemble au profit du personnel communal tout entier au lieu de le g ner par des recours divergents rangeons nous ses c t s et sachons diriger nos efforts avec la coh sion n cessaire pour qu il se d cide en venir enfin des solutions d finitives au lieu de se voir accul une fois de plus une
217. ent autant de classes que d l ves ou peu pr s Chaque enfant en effet re oit de son institutrice l instruction criture lecture calcul travail manuel chant gymnastique etc etc qui lui convient exactement suivant l ordonnance de M le docteur Bonuaxs Si deux ou trois enfants se trouvent par hasard justiciables de la m me discipline p dagogique ils sont instruits ensemble Mais en r gle g n rale et Mie MoxcHamrs ne manquera pas de vous le redire avec son insistance souriante et que je dirais anglaise si elle n tait ce qui est beaucoup mieux Wallonne L enseignement RIXENSART est absolument et avant tout individuel J ajouterai qu autant que j ai pu me m ler ces petits irr guliers oh cela wa pas t bien difficile all z cet enseignement est des plus attrayant La m thode intuitive avec le maniement de toutes choses qui se comptent se dessinent s crivent se mangent se boivent cette m thode est trop simple vivante et savoureuse pour n tre pas de mon go t nstitut m dico p dagogique SAINTR ELISABETH RIXENSART par la g n rosit de son haut principe cr ateur par sa direction m dicale savante autant que d vou e par la vigilance de ses disciplines p dagogiques pr cises autant que vari es est en toute certitude appel rendre la patrie un grand nombre de petits enfants qui nagu re taient encore consid r s comme autant de d chets irr m diab
218. ent hostile toute d finition qui d limite rait dans un cadre peut tre trop troit le caract re international du malfaiteur Cette d finition peut m me devenir dangereuse si elle est reprise dans les conventions internationales Mais en ce qui concerne la documentation de la C I P C nous ne sentons pas le besoin de voir d finir le susdit terme parce que tout casier central ne souffrira jamais de poss der trop de documentation F E LOUWAGE 263 Annuaire des Officiers de la Police Belge Par A R du 23 7 30 Monit du 31 10 30 sont nomm s Officier commissaire principal aux d l gations judiciaires pr s le Parquet du Tribunal de r instance de Li ge M Deprelle Auguste Officiers judiciaires pr s le Parquet du Tribunal de ire instance de Li ge M Claes L on de Mons Mr Willame Ren ANDERLUES Par A R du 25 10 30 M Conreur est nomm Commissaire de police SCHAERBEEK Par d cision u C du t 4 30 M Kennof Marin n Gand le 27 2 1892 est nomm comm adjoint m d Yser Comm Victoire TURNHOUT Par d cision du C du 4 5 30 M Dierckx Fran ois G rard n Turnhout le 27 2 1901 est nomm comm adjoint Tribune libre de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume A PROPOS DU CENTENAIRE Sous ce titre le Comit ex cutif de la I N a publi aux pages 230 et 23t de la Revue d octobre coul un commu
219. entant des d linquants Ces images sont remarquablement nettes 2 Mentionnons ici galement que certaines soci t s sportives ou philantropiques ont impos tous leurs adh rents une carte de membre o l identit de chaque affili est certifi e par lap position de sa photographie D aucuns diront peut tre que beaucaup de documents officiels mentionnaient un signalement Sans doute sur de nombreuses pi ces officielles figurait un signalement crit 3 Mais malheureusement celui ci tait habi 1 La Photographic Judiciaire par Reiss 2 Les premi res photographies Judiciaires par Th Borgerhoff Bul letin de la Soci t d Anthropologie de Bruxelles Tome XXXV 1920 3 Une circulaire du Ministre de la Justice M le Baron J d Anethan recommandait le 28 avril 1844 aux gouverneurs des provinces d Anvers de la Flandre Occidentale de Brabant et de Limbourg de faire prendre d une mani re exacte le signalement et toutes les indications propres faire recon na tre ceux des individus qui se tronvent en ce moment au d p t de men dicit de la province o qui s y pr senteraient l avenir et de les fui trans mettre 14 tuellement relev avec tant d impr cision et m me d inexactitude qu il tait pratiquement inutile et parfois nuisible Le contr le d un signalement crit par un agent de l autorit s rieux et initi peut entrainer mille dif
220. ents qui dans l esp ce doivent tre consid r s comme sp cieux puisqu il s agit de donner des moyens d existence a des fonctionnaires impos s par la loi on peut r pondre que fixer un minimum vital allouer ces fonctionnaires n entame en aucune fa on l autonomie des communes et que le moyen d qguilibrer le budget doit se trouver pour nous comme il a t trouv il y a de cela peu de temps pour payer les pensions de vieillesse D ailleurs pourquoi ne solliciterait on pas en l occurence l intervention de l Etat dans le paiement de nos appointements comme cela se pratique pour le personnel enseignant Ne rendons nous pas autant si pas plus de services celui ci qu la com mune o nous exer ons nos fonctions et n est ce pas l Etat qui nomme les commissaires de police et fixe leurs appointements ainsi que ceux de leurs adjoints Ce r gime sp cial dont nous serions gratifi s concorderait d ailleurs parfaitement avec des opinions diverses reprises expri m es par des membres du Gouvernement et de la l gislature au cours de l examen qu ils ont t appel s faire de notre situation 234 Citons au hasard celle de Monsieur le Ministre de Broqueville et de Monsieur le d put De Winde l uvre done d s demain et si tous nos membres font leur devoir nous sommes assur s de voir briller l aurore d un avenir d pourvu des angoisses de la m diocrit voire de la mis re
221. eptembre para itront group es vers le 25 ao t Ce double fascicule contiendra entre autres une tude tr s fouill e de notre collaborateur M Sch ner commissaire de police Li ge au sujet du r gime des ali n s en Belgique Nous publierons galement le compte rendu d une causerie du 13 12 29 r de la section de Charleroi de ia F N des Com missaires et adjoints o le tr s int ressant objet de la l gislation sur les denr es alimentaires fut minutieusement examin et com ment Le compte rendu de cette r union des plus instructives nous est fait par le confr re Dewez de Jumet kod Vraisemblablement des examens pour l accession au grade d officier ou agent judiciaire auront lieu au mois de novembre prochain Demandes adresser au Minist re de la Justice LA R DACTION Police g n rale D LITS DE PRESSE A l un des derniers examens pour l accession au grade d offi cier judiciaire les questions suivantes furent pos es Qu entend on par d lit de presse 1 L ahondance des mati res et aussi l espoir de pouvoir publier ex une fois nous a fait retenir ces tudes 146 Quelle est la juridiction qui connait de ces d lits Pourquoi nos lois ne contiennent elles par d num ration des diff rents d lits de presse Plusieurs concurrents nous ont crit apr s l examen pour ob tenir des pr cisions ce sujet et pour nous demander de trai ter la question dans notr
222. es agents nantis d une nomi nation d finitive et qui ne r unissent pas les conditions requises pour tre consid r s comme agents de carri re sont fix s par arr t royal CHE re SES A rt pe O1 Dispositions g n rales ART 6 Pendant les 20 premi res ann es de leurs fonctions les agents vis s aux articles 1 et 5 sauf ceux qui b n ficient du salaire r gional ont droit une augmentation tous les deux ans de 5 du traitement de d but de carri re tel qu il est fix l article 2 pour chacune des cat gories Cette augmentation devient triennale pour la p riode suivante ART 7 Les dispositions l gales visant l octroi de bonifications d ancien net aux invalides de guerre occupant des emplois de l tat s ap pliquent galement aux agents des communes ART 8 fl est interdit aux agents de carri re d exercer un commerce directement ou par personne interpos e sous peine de suspens on et en cas de r cidive de r vocation Le conseil communal peut galement leur interdire sous l ap probation de la d putation permanente d exercer cum lativement d autres fonctions ou professions qui seraient consid r es comme incompatibles avec leurs fonctions Les situations acquises doivent tre respect es Les secr taires et receveurs qui ne sont pas de carri re ne peuvent exploiter dans la localit directement ou par personne interpos e un d bit de boissons ou
223. es droits que les gardes champ tres des communes en ce qui concernent les d lits ruraux et forestiers Mais s il s agit de la constatation des autres d lits et contra ventions le garde champ tre particulier n est plus consid r que comme un simple surveillant n ayant aucune mission judiciaire Certaines nominations renseignaient comp tence au garde cham p tre particulier pour le constat des infractions autres que les infractions rurales et foresti res mais ainsi que le rappelle une circulaire du Ministre de l Int rieur en date du 7 11 1895 l on ne peut admettre la nomination des gardes champ tres particu liers pour la surveillance d exploitations industrielles J des Trib 1896 col 167 Doit on rejetter tout ce que constate un garde de l esp ce lorsqu il s agit par exemple du constat d une infraction pour le quel il n est pas comp tent Evidemment non car l article 154 du code d instruction cri minelle d cide que les contraventions seront prouv es soit par proc s verbaux ou rapports soit par t moins d faut de rapport et proc s verbaux ou leur appui Le rapport de ce garde peut donc apr s examen servir de base une poursuite et le garde en question viendra d poser comme t moin devant le tribunal N B Voir au sujet des gardes champ tres en g n ral l tude de M le Juge L Mineur dans la Revue de droit p nal ann e 1927 et au sujet des gardes industriels une tude
224. es mines et des chemins de fer 3 Les autorit s polici res d arrondissement Cette autorit est constitu e par le Landrat substitut du Pr sident du Gouvernement 4 Les autorit s polici res locales Dans les villes principales il a t cr une administration poli ci re d tat la t te de laquelle se trouve un pr sident de police ou un directeur de police Dans d autres villes le chef de la police est le bourgmestre ou un magistrat communal d sign cet effet A la campagne le chefs de la police sont ou les bourgmestres et commissaires de district ou autres fonctionnaires Par circulaire du ministre de l Int rieur en date du 12 12 1918 la police d Etat a re u une structure uniforme pour tout le pays suivant le sch ma ci apr s A Police administrative 1 Direction 2 Contentieux 3 Comptabilit 4 M decin dirigeant 5 V t rinaire id 6 Conseiller scolaire de police 7 Economat 8 Section I police politique 9 Section II police des trangers avec le bureau des inscriptions ro Section III Circulation eau incendie ti Section IV police de l industrie et du commerce gewerbe polize 12 Section V Casier judiciaire bureau des objets trouv s etc 13 Police sanitaire et v t rinaire B Police pr ventive en uniforme Schutzpolizei qui comprend une direction et tous les services qui comporte la police pr ventive LIT C Police cri
225. es occasionn es par la garde de leurs ali n s indigents Mais ces articles laissaient dans le vague la s questration des ali n s ls ne donnaient aucune pr cision la l gislation ant rieure dont Mr TiLLEMANS avait d pos les inconv nienis d s 1834 dans son r pertoire administratif C est dans les termes suivants que le savant auteur exprimait ce qui tait r aliser 1 L organisation d un syst me uniforme pour le traitement m dical des ali n s dans tes tablissements r gis par des r glements sp ciaux 2 l tablissement d hospices exclusive ment r serv s aux ali n s et dont la d pense serait partag e entre les provinces et les communes 3 de nouvelles dispositions l gales autorisant Ja s questration provisoire des ali n s par d cision des tribunaux rendue en connaissance de cause et sans que Pinter diction soit n cessaire au pr alable pour leur admission dans les tablissements qui leur sont destin s CH fallut attendre jusque 1850 avant d arriver un r sultat Pendant cette longue p riode les seuls principes applicables taient les suivants 1 Les autorit s communales seront responsables des d sordres ou malheurs caus s par les ali n s c est elle qu il appartient de prendre les mesures propres pr venir des accidents f cheux ou des atteintes la tranquillit publique 2 Les ali n s ne peuvent tre enferm s ou mis en libert qu la suite d un
226. es possesseurs de mauvaise foi ne le peuvent pas le propri taire ayant le droit d agir contre eux Le tiers possesseur vinc a un recours contre celui duquel il tient la chose r 159 Le voleur de la chose men est pas propri taire il ne peut donc en transmettre la propri t le tiers acqu reur vinc a donc contre lui l action en garantie l quit exige que le tiers ait un recours contre celui qui aurait d restituer la chose au propri taire ou l indemniser Mais le tiers possesseur n a pas d action contre le propri taire revendiquant en remboursement du prix qu il a pay cela r sulte de l article 2280 aux termes duquel le pro pri taire revendiquant n est tenu de rembourser le prix que le possesseur vinc a pay que dans les cas o celui l a achet e dans une foire ou dans un march ou d un marchand vendant des choses pareilles La r gle que le propri taire n est pas tenu indemniser le tiers vinc est l application de droit commun celui qui revendique na aucune obligation l gard du possesseur qu il vince Si la loi fait exception dans les cas pr vus par l article 2280 c est qu il y a un int r t public en cause celui du commerce Jadis les transactions mobili res se faisaient dans les foires et march s ou avec des marchands ambulants il fallait donner pleine s curit aux acheteurs sinon tout commerce eut t impossible Eavrexr Cours l mentaires de droit
227. esprit En France l esprit na pas de valeur L enseignement obligatoire n en a relev ni l existence ni le prix aux masses qu il a fa onn es On fait partout grand loge de l instituteur transform en pr tre la c C est souvent un brave homme ce n est jamais un homme intelligent s il en tait autrement il ne serait pas petit instituteur ce n est pas une carri re L uni versit l enseignement secondaire lui m me est encombr de non valeurs Les bons l ves d autrefois sont mauvais professeurs aujourd hui qui acceptent r glementairement d infliger des pensums des rete nues des vexations et autres ch timents aux malades que l ignorance des parents leur a confi s pour ob ir la loi quand ils ne devraient d pendre que du m decin Mais le m decin est on reux Les petits fran ais bien portants obtiendront des dipl mes les autres petits fran ais deviendront les personnages vicieux ou finiront au bagne sans intelligence et sans culture faute d avoir t soign s et gu ris En France l Universit qui nivelle les esprits ne se soucie pas de la sant de ces esprits les parents ignorent qu un cerveau peut tre malade Les m decins s occupent des clients qui payent M L os Bekaxp tant Ministre de l Instruc tion publique dose les mots grecs et latins dans l prouvette de ses d crets avant de s aviser que peut tre en une poque o il y a tant de fous une prophylaxie scolaire une hygi
228. estion de savoir si l avertissement constitue un acte interruptil de la prescription Attendu que l avertissement est une simple invitation com para tre volontairement au prescrit de l article 147 du Code d in struction criminelle que cette invitation est faite dans l unique int r t du pr venu afin de Jui viter des frais Attendu que si le pr venu ne comparait pas sur avertissement il ne peut tre jug m me par d faut il faut alors remettre la cause une audience ult rieure aux fins de le citer Une citation serait en effet n cessaire pour que le juge puisse eu cas de d faut prononcer sur la pr vention par un jugement Cass 30 d cembre 1844 Belg jud 1544 col IE Attendu qu on ne peut done consid rer comme ayant interrom pu la prescription l avertissement transmis au pr venu par la poste aux lettres trib de police de Br e 6 novembre 1867 Cr et B te XVI n 526 Attendu d s lors que le dernier acte interruptif survenu dans les six mois dater du jour de l infraction est le transmis aux fins de poursuites l officier du minist re publie pr s de notre tribunal de police par le procureur du roi la suite de Fordon nance dle renvoi que cet acte date du 25 ao t ry2S Attendu que la d cision d finitive devait intervenir dans les six mois au plus tard Li ge 19 avril r929 in dit soit avant le 25 f vrict 1929 Attendu que linstruction de la cause n a pas permis qu
229. et comp tent lorsqu ils ont la malchance de se con taminer U suffit alors qu ils s inspirent des pr cautions et des conseils si pr cieux manant de la Ligue nationale belge contre le P ril v n rien si brillamment dirig e par l minent professeur Bayet Nous police qui avons la confiance de bien de familles sachons ne pas rester indiff rents ces sortes d incidents qui int ressent si hautement la sant publique C est notre sens un devoir social puisque l avenir de la race est en jeu C est par l que nous terminerons ce sujet d licat V TAYART bre BORMS janvier 190 Police g n rale ARME PROHIB E l Question L art 317 P punit il le port d une arme prohib e en tout lieu v compris dans le domicile Certaine jurisprudence r pond par la n gative Elle se fonde sut deux arguments principaux 1 l art 317 se trouve dans un chapitre intitul Des crimes et des d lits contre l ordre public commis par des particuliers et une infraction contre l ordre public ne se con oit que si elle est ex cut e en dehors d un domicile particulier 2 le droit de porter dans son domicile une arme quelconque m me prohib e en g n ral apparait comme la con s quence de la libert individuelle et de l inviolabilit du domicile On ajoute la loi autorisant le commerce de certaines armes prohib es ne peut avoir voulu interdire le port de ces armes tout au moins au domicile de l a
230. et en Turquie Ce n est pas qu en France de vigoureux plaidoyers n aient t prononc es en sa faveur Richet notamment a crit un livre qui con 130 stitue un v ritable r quisitoire contre l indiff rence coupable de la soci t moderne l gard de la s lection humaine alors qu elle s attache poursuivre grands frais et l aide de m thodes scientifiques patiemment appliqu es au cours de plusieurs lign es le perfectionnement des races animales et v g tales Eleveurs et horticulteurs n ont garde eux de compromettre la puret de leurs croisements s assurant ainsi des produits magnifiques Et voici en quels termes le D Vervaeck formule la conclu sion qu il d duit en fin de compte des diff rentes opinions pr sen t es dans l esp ce par les personnalit s consult es L enqu te entreprise par la Revue Belge sur l opportunit d in staurer l obligation l gale de l examen m dical avant le mariage a r uni une documentation importante tant par la personnalit de ceux qui ont exprim leur opinion que par l int r t consi d rable des avis formul s Cette enqu te peut tre consid r e comme d cisive exprimant d une mani re claire et judicieuse ce que pense en une mati re certes d licate et controvers e l lite intellectuelle et morale du pays au surplus elle a traduit fid le ment croyons nous l attitude de l opinion belge qui
231. etc coio ration artificielle salaison etc et qu il y a peu d inconv nient tol rer la vente sans tiquette ni d nomination sp ciale de telle ou telle denr e ayant subi semblable appr t par exemple de beurres color s ou de viandes sal es l Par contre il peut y avoir lieu d interdire d une fa on absolue sans tol rance pour le cas d apposition d tiquette ou d emploi de d nominations sp ciales la vente des denr es naturelles adult r es m me au moyen de substances non nuisibles la sant telles que l eau lorsque l aduit ration n est pas suffisamment justifi e par les 193 habitudes commerciales ou par les avantages qui en r sultent au point de vue de la conservation des denr es ou de l am lioration de leurs propri t s organoleptiques citons comme exemple le mouillage du lait Pour ce qui est des denr es artificielles ou des produits indus triels plus ou moins complexes des r glements sp ciaux ont fix pour ces substances une composition type L alt ration pour tre punissable doit tre notable ou grave il faut que par suite de sa production une modification ait t apport e la composition de la denr e ou bien que celle ci soit manifestement g t e ou corrompue ou bien encore qu elle soit devenue le v hicule de germes infectieux Une alt ration spontan e relativement l g re affectant la qualit de la denr e plut t que sa composition et ne p
232. eu appli cation de l article 526 du code p nal Cour d Appel Li xe 23 janvier 1929 Pas H page 75 123 A l appui de ce qui pr c de qu il nous soit permis d ajouter tant aux points de vue historique que juridique les quelques notions qui suivent et que nous avons extraites de l excellent r pertoire de l administration et du droit administratif par De Brouck re et Tielemans T LL page 276 Ve Arbre de la libert V aussi Pandectes Belges m me rubrique page 474 et 475 Il est d usage dans certains pays de planter un arbre ou un arbuste le jour o s accomplit un v nement heureux soit dans la vie priv e soit dans la vie publique On veut par l perp tuer la m moire de cet v nement En France et en Belgique de nos jours encore on proc de parfois ainsi lors de la naissance d un enfant es arbres de la libert ne sont qu une extension de cette coutume de la vie publique En France sous le gouvernement r publicain une loi du 3 pluviose an ITI ordonna de planter des arbres de la libert dans toutes les communes Une autre loi du 24 nivose an VI chargea les communes de remplacer leurs frais les arbres de la libert qui avaient t abattus ou qui avaient p ri natu tellement Cette m me loi dans son article 4 disposait Tout individu qui sera convaincu d avoir mutil abattu ou tent d abatire ou de mutiler un arbre de
233. fa on si efficace la victoire de nos armes 282 Et la France cette grande connaisseuse en hommes et h ros consacrera de la fa on la plus clatante son admiration et sa re connaissance Monsieur Legros en le nommant Chevalier de la L gion d Honneur en le d corant de la Croix de guerre et en le citant l ordre du jour de son arm e Ensuite c est lexil I a fallu quitter une pouse apeur e cinq enfants dont il tait l unique soutien pour s en aller l bas comme un maudit dans la g henne des bagnes allemands Cette captivit ne durera pas moins de 42 mois Le coup a t dur Cet homme hier encore dans toute la vigueur de la trentaine est prouv par les privations physiques et morales les plus s v res L ennemi l a emmur sera t il r duit enfin Bh bien non Son instinct de d vouement l emporte bien vite Tous les braves qui sont emprisonn s n ont pas l nergie le merveilleux ressort de Legros qui va devenir leur ami leur consolateur leur ap tre Et c est encore lui qui avec dignit donnera l ennemi l exemple d une indomptable nergie d un patriotisme irr ductible C est lui qui pendant toute sa d tention sera le r confort moral de ses compatriotes 42 mois Les bagnes de Cassel de Rheinbach de Vilvorde ont blanchi ses cheveux ont fatigu puis son beau corps d athl te C est la lib ration la joie de retrouver un foyer bi n aim oasis tant r
234. fait cela que les explications de N et des autres t moins entendus lors de l information corrohorent la d claration de C f Que limputation hypoth tique est r prim c par la loi p nale Nyeres 2 dit art 443 2 qu il reste v rifier si le dol sp cial requis par le texte existe en l esp ce si l imputation a t m chante qu cet gard il n y a pas lieu de s arr ter l ap pr ciation du pr venu d clarant devant la gendarmerie et l audience qu il n avait pas l intention d injurier qu videmment en mettant l accusation devant plusieurs personnes le pr venu ne pouvait ignorer qu il attentat la r putation des plaignants que l animus injuriandi existe en l esp ce Sur l application de Ja peine sans int r t Observations Nous nous rallions en tous points aux deux d cisions ci dessus reproduites En effet en ce qui concerne sp cialement la seconde HIS jugement de Beauraing Crarnar dans son Trait des confraven tions de police n 512 enseigne que la jurisprudence et la doctrine d cident qu une imputation doit tre r put e calomnieuse alors m me qu elle ne serait faite que d une fa on dubitative Car en ce cas dit le m me auteur c est bien l attribuer le fait incri min la personne d sign e puisque d apr s l auteur de Pim putation c est cette personne qui les a commis Exprimer un soup on dit DaLoz R pert v Presse Outrage
235. faiteurs les agents de l autorit et de la force publique charg s de la r pression nergique de la criminalit nous r pondons des r f r s nous adress s au sujet de ces incidents en rappelant ici les prescriptions l gales qui assurent nos vail lants auxiliaires le b n fice de la l gitime d fense autrement dit des principes de droit qui commandent leur protection efficace tout autant que le respect de la loi elle m me Disons tout d abord que si nous sommes en droit de r clamer de la part de nos agents d ex cution le plus grand courage et une certaine t m rit m me dans l accomplissement de leurs de i xml i 255 voirs nous ne pouvons exiger qu ils se laissent abattre b n vole ment sans opposer la violence la violence Sinon nous m conna trions un principe de droit naturel autant que de droit p nal et nous mentirions la notion de dr it public qui veut que force reste la loi Le calme et la mod ration dont nous avons faire preuve dans les circonstances ordinaires ne peuvent exclure la fermet et la d cision agissante devant le danger pour autrui ou pour soi m me art 416 du C P L inaction ou la fuite devant le danger de la part des agents de l autorit et de la force publique est non seulement une l chet coupable mais une h r sie que l int r t de la d fense de Fordre ne peut tol rer Par contre l autorit se doit de couvrir la responsabilit
236. ficult s pour la personne qui de bonne foi pr sente un document rev tu d un signalement vague impr cis et surtout erron l Un signalement n est bon qu la condition d tre r dig d apr s les r gles ad hoc telles les Instructions signal tiques de Bertillon qui sont actuellement suivies par les autorit s judiciaires et de police de plusieurs pays et notamment de la Belgique Cette mani re de faire permet seule le contr le efficace d un signalement crit puisque les agents charg s de ce contr le peu vent saisir exactement la pens e de l autorit qui la r dig La guerre survint D s que l occupation militaire de notre ter ritoire fut termin e les autorit s allemandes impos rent chacun le port constant d une carte d identit avec photographie D autre part toutes les nations aux fins de contr ler la cir culation des trangers s journant sur leur territoire vulgaris rent l usage du passeport muni d une photographie ou d une empreinte digitale et d un signalement Nos autorit s militaires dot rent d s 1915 chaque civil r si dant en territoire non occup par les troupes allemandes d un permis de s jour muni de sa photographie En 1917 1 ces m mes autorit s d daignant avec raison la plaque d identit qui avait t l honneur en 1915 impos rent une carte d identit pourvue d une photographie signal tique chaque militaire Elles cr rent en juillet rgio la
237. fois l assembl e exprime la ferme volont que cette adh sion ne peut se faire qu la condition expresse que notre grou pement conserve son enti re autonomie et que dans l esp ce ac tuelle nous conjuguerons nos efforts avec ceux des autres f d rations uniquement pour obtenir le v te de la caisse des pensions Notre f d ration ayant repris sa libert d action au point de vue du bar me des traitements le Pr sident propose de faire diligence pour mettre sur pied un projet de statut consacrant pour notre corporation un r gime sp cial dont toutes les autorit s y compris la l gislature appr cient et estiment la n cessit Ce projet fixerait non seulement les chiffres minima d un ba r me de traitements mais tablirait une fois pour toutes les r gles hi rarchiques et de subordination des commissaires et de leurs adjoints vis vis des autorit s communales d cr tant quels sont parmi eux les agents de direction et les agents d ex cution la nomination des adjoints par Arr t Royal l obligation pour acc der la fonction d un dipl me de capacit la r glementa tion des cong s et repos et ventuellement la fixation des heures de service journalier l institution d une commission de concilia tion d un conseil de discipline d une commission paritaire etc etc Le comit applaudit cette proposition mais estime qu il se rait dangereux et compromettant pour les r sultats obtenir en f
238. ge est ouvert dans le sens perpendiculaire celui que je suivais primitivement je ne fais nul obstacle la circulation mais je veux changer de direction et entrer dans le courant transversal sur un signe de l agent je man uvre en cons quence et l agent change au moment m me le sens de la circulation c est le cas de lesp ce jug e par le Juge de paix du 2 canton aucun des conducteurs ne peut poursuivre sa route sans veiller aux pr cautions que commande la prudence l agent se f t il m me tromp tous ceux qui cir culent doivent le faire avec attention et prudence l article ref m me si son inobservation n est pas sanctionn e par une peine comme l a jug la cour de cassation reste et doit rester la r gle supr me qui domine tout le probl me de la circulation Ma res ponsabilit civile comme celle de tous les usagers peut tre engag e en cas d accident ind pendamment de toute intervention de l agent mais c est la une question de pur fait d pendant de mille circonstances diverses et de tous les incidents de la route L auteur de la note dit encore comment faire la preuve du caract re dangereux de l ordre de reprendre ja route videmment par le t moignage des personnes pr sentes dont le conducteur sera oblig de recueillir l identit sur place au moment m me des faits ce ne sera pas tr s pratique mais ce sera conforme la juris prudence Conforme la jurisprudence point du tout et c e
239. gence Quel est le degr de l sion des facult s intellectuelles n cessaires pour constituer la d mence l gale avec toutes les cons quences qu elle entra ne Probl me redoutable qui a pr occup tous les philo sophes et tous les l gislateurs et qui chaque jour encore appelle l attention des m decins et des jurisconsultes grave question que la science peut lucider mais que peut tre elle ne pourra jamais r soudre compl tement De tout temps les philosophes ont distingu dans l organisme humain deux ordres de facult s les facult s intellectuelles dont 173 le jeu produit le ph nom ne de la pens e et dont le cerveau est l organe et les facult s affectives et morales qui sont le principe de la volont et de l activit humaine ma s qui n ont pas un centre fixe et constant comme l est pour l intelligence le foyer c l brai C est l absence l abolition ou la l sion g n rale ou partielle de ces facult s que constitue l ali nation men tale la folie Ce serait avoir une id e tr s fausse de la folie que de se repr senter les fous comme des tres continuellement en d lire ne commettant jamais que des extravagances ou des actes plus ou moins repr hensibles sans cesse en proie l agitation et la fureur ou plong s dans une sombre et effrayante m lancolie La plupart des ous au contraire ont des id es des passions des d termina tions volontaires ils sont susceptibles d
240. gendarmes le faisceau lumineux du bac mit ces derniers en pleine lumi re alors qu ils se d couvraient pour s avancer vers les braconniers le bac ayant t teint deux coups de feu furent tir s dans la direction des gen darmes ceux ci rispost rent le garde aussi ignorant si l extinctior de la lumi re tait de la part des braconniers le signal d une marche en avant ou d une fuite attendu en effet que l action du bac lumi re qui avait d abord bloui Iles repr sentants de l autorit et les conditions atmosph riques particuli rement peu cl mentes la nuit du drame ne permettaient pas aux trois premiers pr venus d apercevoir quoi que ce soit que d ailleurs seule l autopsie du cadavre a d mon tr que c est en fuyant que Deroissart a t tu attendu que la responsabilit du gendarme De Rho ne peut r sulter du fait que la victime a t atteinte dans le dos que pour rendre cette d duction valable il faudrait tablir que le gen darme De Rho voyait Deroissart prenant la fuite ce qui tait mat riellement impossible attendu que dans les circonstances de la cause lexistence du droit de l gitime d fense ne peut tre contest dans le chef de De Rho attendu que les coups de feu tir s par Hubert et Delabass e ne peuvent non plus appara tre comme une menace tombant sous l application de la loi p nale mais comme un avertissement aux braconniers de ce que les agents de l autor
241. ges de Paix ao t septembre 1929 soit avant la d cision du Nous sommes cependant port croire que la d cision dont appel sera infirm e Si elle ne l tait pas quelle serait la situa tion des policiers de certaines grandes villes commandant le rou lage parfois dans 6 ou 7 art res la fois des distances de 30 lribunal de Verviers 5o m tres et dont le moindre signal d fectueux pourrait leur valoir condamnation p nale outres des dommages int r ts charge de la Ville qui les emploie l Nous ne manquerons pas de publier aussit t que rendue la d cision de la Cour d Appel i Pa DESLOOVERE oF DE L OB ISSANCE DUE AUX AGENTS A POSTE FIXE Un jugement du Juge de paix du deuxi me canton de Bruxelles du 29 juillet 1927 1 d cide que louverture du passage donn e pat un agent poste fixe correspond non un ordre mas une 1 Bulletin des assurances 1927 p 540 Je Je P 1928 p piae 62 autorisation dont les conducteurs ne doivent user qu en observant toutes les mesures de pr caution voulues pour viter les accidents que les impr vus de la route peuvent susciter Le 10 juin 1924 le tribunal de commerce de Li ge r avait bien que de fa on moins nette implicitement admis la m me solution L annotateur de cette derni re d cision pose dans le Bulletin des assurances la question de savoir quelle est l tendue des pou voirs attribu s par le l gislateur
242. get national et plus que le triple des revenus R cemment en une semaine il y eut New York 16 meurtres 83 vols simples 243 cambriolages D troit 9 id 6o id id 39 id Los Angel s 121 id 121 id id 685 id St Louis 14 id 224 id id 151 id Si nous avions pareille situation au Canada s crie M GUTHRIE nous croirions une r volution La plupart des experts en anthropologie criminelle affirme que presque toujours le crime est le r sultat d une maladie mentale Bon mais alors dit l auteur il faut admettre qu il y a plus de fous Chicago que dans toute la Grande Bretagne Il en est de m me pour New York ou D troit Cependant il fut signal autrefois que le niveau mental moyen des intern s dans les tablis sements p nitentiaires d Am rique tait sup rieur celui des troupes am ricaines envoy es en Europe durant la guerre mondiale D autre part l auteur souligne qu il est hors de doute que dans beaucoup de d lits et de crimes notamment dans les cas qu il cite les auteurs ont fait preuve de poss der plus de qualit s intellectuelles que les victimes Pourquoi d s lors se demande l auteur ne s occuper que de l tat mental des criminels et n gliger celui des honn tes gens D ailleurs en moyenne les criminels sont physiquement plus sains que les honn tes citoyens Les sp cialistes des uvres sociales proclament que la pauvret l ignorance et l ambiance sont des causes d term
243. he Des r glements d administration publique peuvent d terminer les armes qui doivent au point de vue de l application de la pr sente loi tre assimil es aux armes prohib es et armes de guerre Sont r put es armes de chasse ou de sport celles qui ne se clas sent dans aucune des cat gories ci dessus ART 2 Seront punis d un emprisonnement de 8 jours 6 mois et d une amende de 26 ro00 francs 1 Ceux qui auront d bit expos en vente vendu c d ou distribu des armes prohib es autres que les revolvers ou pistolets de poche ou des munitions pouvant servir charger les dites armes 2 Ceux qui auront d bit expos en vente vendu ou distri bu des revolvers ou pistolets de poche des armes de guerre ou de chasse ou des munitions pouvant servir charger les dites armes des personnes qui ne seraient pas munies d une auto risation r guli re de les acqu rir Toutefois la pr sente disposition n est pas applicable aux faits d exportation directe par le vendeur ou distributeur non plus qu aux personnes excer ant d ment et notoirement le commerce des armes ART 3 Sont seuls autoris s fabriquer r parer toutes ar mes feu ou pi ces de ces armes ou faire le commerce de ces armes ou des munitions letir destin es ceux qui auront fait l administration communale du lieu de la fabrique du magasin ou de l atelier la d claration de fabricant ou de marchand d armes
244. hemin de fer ils doivent tre admis sur pr senta tion de leur commission proc der l examen des denr es ali mentaires dont le transport est confi au chemin de fer et qui se trouvent sur l s quais ou dans les magasins dans ies bureaux de marchandises dans les fourgons les wagons ou les camions Le personnel de l administration est invit leur faciliter le cas ch ant l accomplissement de leur mission et leur donner tous les renseignements qui peuvent leur tre de quelque utilit Les inspecteurs ont le droit d arr ter les marchands soit en chemin soit au seuil des maisons o ils colportent les denr es et ce pendant le temps n cessaire pour l inspection t la prise ventuelle d chantillons ils leur est videmment loisible de s installer cet effet dans une maison particuli re si les habitants y consentent Bulletin mensuel 1893 p 224 Les d l gu s du gouvernement ont ils Le droit de se faire com muniquer les livres d exp dition des tablissemehts o Pon pratique la mouture de sulfate de baryte etc dans le but de conna tre les marchands de farine qui ach teraient de ces mati res 201 Aucune disposition de la loi n attribue pareil pouvoir aux in specteurs Bulletin mensuel 1893 p 336 Aux termes du final de l article 2 les proc s verbaux doivent tre r dig s conform ment la loi du 3 mai 1889 concernant l emploi de la langue flamande en mati
245. hose autre que l objet d termin sur lequel a port la transaction Sur la nature ou l origine de chose vendue en vendant ou en livrant une chose semblable en apparence celle qu il a achet e ou qu il cru acheter i Remarques l intention frauduleuse est exig e pour qu il y ait d lit On pourrait penser que le mot frauduleusement est sur abondant puisque la loi parle de tromperie Ce mot rev t une autre signification le l gislateur l emploie ainsi pour d signer l esprit de lucre l intention de s enrichir au d triment d autrui Nyrers et SERVAIS E Exemple Vendre de la margarine pour du beurre L infraction existe d s que la vente est parfaite abstraction faite de toute livraison Cass 4 5 1925 p 1925 I 232 L article suppose un acheteur qui il n a pu suffire d tre prudent pour se pr munir de la tromperie Cass 8 6 1926 p T ro Art 4gg Seront condamn s ceux qui par des man uvres frauduleuses auront tromp 1 L acheteur ou le vendeur sur la quantit des choses vendues Le plus souvent c est par l emploi de faux poids ou de fausses mesures que l acheteur sera tromp sur la quantit des choses vendues Art 500 Seront punis Ceux qui auront falsifi ou fait falsifier des denr es ou bois sons propres l alimentation et destin es tre vendues ou d bit es Ceux qui auront vendu d bit ou expos en vente ces objets sachant qu ils
246. i en cette mati re a fait des d couvertes importantes dans ces derni res ann es Mais dans nos lois on ne trouve d autre d finition de Vali n que celle donn e par Vart 489 du code civil elle est ainsi con ue Le majeur qui est dans un tat habituel d imb citlit de d mence ou de fureur doit tre interdit m me lorsque cet tat pr sente des intervalles lucides Comme on le voit la loi n envisage pas les cas d ali nation mentale accidentelle Elle produit cependant des effets importants Ainsi lart gor du C C dispose que Pour faire une donation entre vifs ou un testament ii faut tre sain d esprit et d une fa on plus g n rale l art r1og d clare qu il ny a point de consentement valable si le consentement n a t donn que par erreur De m me c est un principe de droit p nal qu il n y a point de responsabilit criminelle sans volont consciente au moment m me du fait d lictueux Les maladies mentales c est dire les alt rations des organes de l intelligence les affections organiques qui suppriment ou suspendent l exercice des facult s intellectuel les forment donc des causes de justifications puisqu elles enl vent l homme la conscience de lui m me et de la valeur de ses actions Conform ment ce principe le code p nal d clare qu il n y pas d infraction lorsque l accus ou le pr venu tait en tat de d mence au moment du fait Le mot d mence comprend toutes les mal
247. i et situons une infraction d lictueuse peu avant l ch ance de ce sursis En ajoutant ce terme la dur e de l action publi que en mati re correctionnelle susceptible d atteindre 6 ans avec Mine es yika iiie ee FE ALIE PRE SI acte interruptif nous en arrivons constater qu il est possible qu une peine de police devienne ex cutoire plus de 10 ans apr s l infraction Ajoutons qu il est d usage en semblables circonstances de pro poser la remise par voie de gr ce de la peine de police ren due ex cutoire L Officier du Minist re public est invit alors faire des propositions Les cas de l esp ce sont videmment peu fr quents C est pour quoi nous n avons pas voulu n gliger l occasion qui nous tait offerte d en toucher un mot nos lecteurs F vrier 1930 PH DESLOOVERE Bibliographie Is the criminal a weakling par Chief Inspector GUTHRIE Toronto Canada publi dans The Detective Chicago mars 1930 Dans un tr s int ressant article notre ami GUTHRIE chef du service criminel de la Police de Toronto expose longuement que les tendances d voir en tout criminel un d bile mental sont fausses ou tout au moins n fastes en pr sence de la science de l intel ligence ou de l audace raisonn e dont font preuve les criminels cette poque M Gurxkie cite quelques cas r cents o il fait ressortir l habilet d escrocs aux faux ch ques conna ssements
248. ice L art 317 n est qu une disposition de police qui n exige aucun l ment doleux le fait de porter une arme prohib e s il est accompli volontairement suffit pour rendre l art 317 C P appli cable Mais les Parquets n en demanderont pas l application dans les cas o cette application apparaitrait selon les circonstances comme vexatoire pour les bons citoyens C est ce qu il faut mon sens retenir des discussions qui se sont produites au Parlement en 1894 ll pourra donc arriver que le Parquet s abstienne d exercer des poursuites quand elles n int ressent pas suffisamment l ordre public Il pourra arriver qu il ferme les yeux sur le port d armes pro hib es par certaines personnes voire m me par certains fonction naires l pourra arriver que pour d autres il n estime ne pas devoir user de cette tol rance Mais cette appr ciation appartient uniquement l officier du minist re public responsable sous l auto rit du Procureur G n ral et du Minist re de la Justice Ta police judiciaire doit se borner constater l infraction faire les saisies utiles et fournir ventuellement au procureur du rai tous les l ments de nature permettre ce magistrat d appr cier de lopportunit des poursuites Une derni re remarque la facult d appr ciation du procureur du roi en ce qui concerne l opportunit de poursuivre un d lit HS commis ne lui donne pas le droit d autoriser le
249. ickesko l pravlinie L abr viation form e par les initiales donne G P U et prononc e l allemande Gu p ou Est il besoin de dire que le Gu p ou n a rien de diff rent de la fch ka Ni le personnel ni le b timent ni les m thodes de travail ne furent chang s en rien Le quartier g n rai du Gu p ou se trouve dans le bloc de maisons de la oubianka Comme New Scotland Yard on d signe parfois le Gu p ou par le nom de b timents qui l abritent Eoubianka Une seule chose caract risa le changement du nom de cet orga nisme c est le r le norme et pr pond rant qu il prit d s lors dans l administration sovi tique Il ne s occupe pas seulement du service politique mais on assure qu en r alit il contr le tous les services de police de justice et des prisons qu il pr pare et surveille les lections qu il organise et centralise les renseigne ments de l ext rieur en un mot qu il a la haute main sur la politique g n rale de l U R S5 5 On assure m me que le u p ou aurait deux sections sp ciales dont l activit s tendrait exclusivement l tranger 1 la C R O section de contre ti pA enter Pa AET a CET r DT OP a e o yoi n ul A Am Lian pra 29 espionnage 2 FE N O section des relations ext rieures Ceci expliquerait bien des choses Dzerjinsky mourut en 1926 l ge de 49 ans apr s une vie d activit
250. id en vue de d terminer les faits qui sont de nature soit troubler l ordre public soit g ner la libert ou la commodit du passage dans les voies publiques et de les soumettre des interdictions o des conditions qu en l absence de sem blable ordonnance le Bourgmestre a n anmoins le droit d agir mises en vertu de l article 50 du d cret du r4 d cembre 1389 et de l article 3 titre XT de la loi des 16 24 ao t 1790 1 Le m me arr t proclame qu il n en saurait tre autrement en pareille mati re puisque l ordre public peut tre instantan ment menac par des circonstances accidentelles et inrpr vues et que le devoir des magistrats de police est de veiller ce que la s curit et la tranquillit publiques ne re oivent aucune atteinte Il en r sulte que le droit de police du bourgmestre sur tout ce qui a rapport la voie publique et les lieux y assimil s est sou verain et permanent Il lui appartient au moment qu il juge opportun d interdire tout ce qui peut g ner la circulation ou compromettre l ordre public L arr t du 31 mars 1881 que nous invoquons ici pr voit en ordre principal les collectes faites sur la voie publique sans auto risation de l administration communale Pour justifier le droit l gard de celle ci de les r glementer et de les interdire le cas ch ant l arr t constate que les collectes faites sur la voie pu blique quelle que soit l uvre en vue de laquelle el
251. ie un canon avertisseur ou autre engin dangereux semblable pour d fendre sa propri t est assez discut e Nous croyons qu en d finitive c est une question de fait En usant de son droit de pro pri taire celui ci a t il commis une faute qui a caus directement l accident Tout ne d pend il pas des circonstances de la cause Dalloz R pert Suppl V Responsabilit NY 631 tudie la responsabilit du propri taire en cas de dommage caus par son chien et enseigne que la responsabilit du propri taire doit tre cart e si le fait avait pour cause une faute de la victime si celle ci par exemple avait p n tr sans autorisation dans la propri t l heure o les chiens de garde peuvent tre l ch s comme c est le droit du propri taire Cass Fran aise 20 jan EENE T vier 1904 D P 1904 1 568 et la note Tribunal de Nice 23 octobre 1 12 Pas 1913 416 En conclusion le placement d avertisseurs de l esp ce n est bas sujet autorisation C est l exercice d un droit Mais comme tout droit il s arr te l o ile porte atteinte aux droits d autrui En l occurrence si les canons avertisseurs sont plac s lin t rieur des serres munies de portes que celles ci soient ferm es cl ou non et qu en outre des avis interdisant l entr e et an non ant la pr sence d engins dangereux sont plac s proximit les propri taires ne nous paraissent pouvoir encourir aucune res
252. ier difficile pour ne pas dire impossible Attendu qu cet gard l on se trouve en pr sence d une question laiss e l appr ciation du juge Attendu qu en l esp ce la contravention fut constat e le 8 oc tobre 1929 et que ce n est que le 2 novembre seulement qu elle fut port e la connaissance du pr venu qui d clara ne plus se souvenir s tre trouv Bruxelles plusicurs semaines auparavant Attendu que dans ces conditions la pr vention mise sa charge n est pas suffisamment tablie Par ces motifs acquittement Tribunal de police de Gedinne 22 novembre 1929 Pr sident M Servas Juge de paix de Beauraing MINIST RE PUBLIC C x CODE P NAL ARTICLES 443 444 ET 450 MAGES ou EMBI MES TMPUTATIOX D UN MAIT PR CIS DE NATURE A PORTER ATTEINTE A L HONNEUR ETC NTENTION M CHANTE Farr PR CIS Constilue l imputation par crits ou embl mes d un fait pr cis de nature porter atteinte l honneur d un garde chasse ou exposer celui ci au m pris public le fait de placer devant sa porte un chien mort portant l inscription a exploit d un garde chasse AIO JUGEMENT Attendu qu il r sulte de l instruction faite l audience que Caupin garde chasse rei rant chez lui le 1o ao t 1929 vers 22 heures a trouv sur la voie publique devant sa porte un chien mort dont les pattes taient li es d un fil de cuivre que sur le chien t
253. ieu main arm e la r ponse pouvait se faire dans les m mes conditions Si l interpr tation du Tribunal de Tournai n tait pas admise le droit de l gitime d fense pour les agents de l autorit ne serait plus qu illusoire Nous avons enseign et continuerons enseigner qu il est d fendu de tirer dans le dos d un fuyard agresseur ou non Mais il est entendu que les circonstances doivent permettre de s aper cevoir temps de cette fuite sinon l agresseur qui cherche se d rober la riposte par la fuite s expose tre frapp dans les conditions qui ont marqu les incidents de Tournai C est l ex ception la r gle Mais cette concession on le con oit am ne pour les agents de l autorit publique une grande prudence et une grande circonspection dont ils ne peuvent se d partir jamais Ajoutons encore ici pour terminer que le jugement de Tournai tablit avec une logique tr s clairvoyante que le t moignage du bra connier qui a pr tendu qu il n a pas t tir dans la direction des gendarmes et du garde apparait comme manquant de sinc rit et de vraisemblance en certains points V T w B NOTE FINALE Appel est interjet du jugement de Tournai Nous nous tiendrons au courant de la d cision d appel n 274 ns La lac ration du Drapeau National SUITE ce propos il convient toutefois de faire ressortir que le dra peau port par une fraction quelconque de l arm e de la
254. ifique Maitre Braflort Pr sident de l cole des Sciences criminelles l Universit de Louvain M M Louwage C lis ot Van den Steen entreprirent l organi sation mat rielle du Congr s Les espoirs ne furent point d us ceux qui assist rent cette superhe r union en auront emport un souvenir vivace et durable a z j i Le Congr s d Anvers fut d cid par la Commission interna tionale de police criminelle lors desa session de janvier 1930 C est le Comit de la C I P C qui a constitu galement celui du Congr s savoir Pr sident M Scuoser ex chancellier d Autriche ancien pr fet de police Vienne Vice Pr sidents M KENDar assistant cummissions of police New Scotland Yard Londres M M rkovix sous Ministre de l Int rieur Belgrade 228 M Man Chef de division de police Minist re de lIn t rieur de Prusse Berlin M Louwace Commissaire en Chef aux d l gations judi ciaires Bruxelles Secr taire M le D Dunssrer Conseiller aulique Vienne D s le 24 septembre les membres de la C T P C se r uni rent pour fixer d finitivement le programme des travaux M Scxoger tant retenu Vienne la pr sidence du Congr s fut assur e successivement par les quatre Vice Tr sidents Le 25 septembre ro heures du matin dans la Salle du Congr s de l Exposition d Anvers devant 200 d l gu s repr sen tant 26 pays Monsieur Servais Ministre d tat Procureur
255. igences n cessaires pour s assurer si dans leurs circonscriptions respectives jl se trouve des ali n s qu il y aurait lieu de colloquer dans l int r t de l ordre ou de la s curit publique ou dans l int r t de la s ret Dans ces cas si la famille refuse d y pourvoir le Gouverneur provoque un arr t de collocation ou statue d urgence Art 32 C Lors m me que la s curit publique n est pas compromise lautorit locale c est dire le Coll ge Echevinal du domicile de hr secours d un ali n indigent peut requ rir son admission dans une maison de sant La D putation permanente a le m me droit Art 7 n 2 amp 6 Les vieillards atteint de d mence s nile ne sont pas consid r s comme ali n s indigents art r6 de la loi du 27 11 1891 sur l assistance publique ils peuvent tre trait s soit dans leur famille ou dans les h pitaux ordinaires soit chez des particuliers D Lorsque les pr venus accus s ou condamn s sont reconnus en tat d ali nation mentale ils doivent tre colloqu s soit dans un des tablissements que poss de le gouvernement soit dans un tablissement priv avec lequel le Gouvernement aura trait ls y sont transf r s sur la r quisition de l Officier du Minist re public attach au tribunal saisi de la poursuite ou dont mane le jugement de condamnation Si l accus ou le pr venu est acquitt et qu il soit atteint de folie le Minist re public
256. ignage public d estime et de regret ce Magistrat LIT Un groupe compact de commissaires venus de tous les environs accompagnait galement leur coll gue d funt sa derni re demeure Les coins du po le taient tenus par Messieurs Annotiau bourgmestre de Boussu Foulon juge de paix du canton Moreau commissaire en chef de la ville de Mons et Delalou commissaire de police honoraire de Boussu Trois discours furent prononc s la lev e du corps Le premier par le Bourgmestre de Boussu au nom de l administration com munale et de la police locale Le second par Monsieur le juge de paix au nom du tribunal de police et le troisi me par Mon sieur Moreau commissaire en chef de la ville de Mons pr sident du sous comit de l arrondissement au nom de a f d ration nationale des commissaires de police et adjoints et reproduit ci dessous Mesdames et Messieurs Au nom de ia F d ration Nationale des Commissaires et Com missaires de police adjoints du Royaume je viens dire au Col l gue Drossart l adieu supr me Je ne pouvais certes m attendre ce que ce triste devoir vint m choir sit t Il y a moins d un mois que notre ami avait re pris ses fonctions apr s une premi re atteinte du mal qui devait h las l enlever bient t l affection de sa famille et celle de ses amis Vous venez d entendre Mesdames et Messieurs l loge si jus tement m rit du fonctionnaire que fut notre coll ge Drossart Je
257. il avait d la voter son tour il est fort craindre que le provisoire serait devenu d finitif rene 233 Or c est ce qui ne doit et ne peut pas se produire L re des concessions est close Nous sommes all s jusqu aux derni res limites de la conciliation et il n est pas possible qu un seul l gislateur ne comprenne pas extr me mod ration de nos revendi cations et consente qu on ampute encore davantage les chiffres du bar me propos s par le rouvernement d accord avec les int ress s Voil ce qu il est n cessaire et urgent d aller leur dire avant l ouverture des chambres l n est pas possible que l on continue allouer de nombreux commissaires de police des traitements de famine qui les maintiennent dans une situation d inf riorit vis vis de simples ouvriers voire m me de man uvres Il faut que les d fenseurs de l ordre puissent vivre une vie digne et in d pendante et qu ils soient assur s apr s avoir consacr toute leur existence la chose publique d une vieillesse l abri du besoin et qu apr s leur mort ils ne laissent pas les leurs dans la mi s re et le d nuement Au cours de ces d marches on peut s attendre voir se re produire ces arguments si souvent mis en avant de l autonomie communale et de la d tresse financi re des communes C est le cheval de bataille de beaucoup de l gislateurs qui sont en m me temps administrateurs communaux A ces argum
258. il faut d abord agir sur la masse par voie de persuasion et de propagande Il pr conise que pour le moment la seule obligation l gale pour les fianc s consiste fournir la preuve qu ils ont consult le m decin en vue du mariage et qu ils ont pris connaissance mutuellement de l avis exprim C est d ailleurs une formule de ce genre que s est ralli apr s un d bat fort int ressant le congr s qui a r uni r cemment Paris les m decins l gistes les plus autoris s de France et des pays de langue fran aise Les m decins fran ais ont r clam la participation des pouvoirs publics la propagande eug nique en vue d clairer les futurs poux sur la n cessit de examen pr nuptial et les m decins sur l im portance de leur mission ajoutant que ces mesures de propa gande pr pareraient la voie des dispositions l gales consistant demander aux fianc s la preuve qu ils ont consult en vue du mariage le m decin de leur choix Cette conception fran aise r sume admirablement marque le D Vervaeck ce qu il convient de pr coniser l heure actuelle pour g n raliser la pratique de l examen pr nuptial Et le distingu praticien fait ressortir que cette conception du probl me est en concordance avec l avis de notre minent Procureur g n ral pr s la Cour d appel de Bruxelles M Cornil eug niste convaincu avis ainsi con u Seules sont applicables les lois auxquelles la conscience s
259. illaient par leur puissance leur m rite ou leur beaut Lyox comme Pakis ses passions extravagantes avaient n ces sit l intervention de la police et il avait fallu que son tat mental fut examin par des m decins qui avaient constat qu il tait tteint d une monomanie rotique Ga i Autre cas Le c l bre chirurgien Hunrek recommandait ceux qui veulent appr cier avec justesse les actions commises sous l influence de la grossesse et de l accouchement de mettre 187 en grande partie ses actions sur le compte de la situation d esprit o se trouvent les femmes qui les commettent Voyez en effet ce qui se passe chez une fille ou une femme qui a eu une coupable faiblesse A mesure qu elle perd l esp rance de cette m prise sur son tat de grossesse obs d e de plus en plus de chagrins qu elle est oblig e de concentrer sur elle m me elle est quelquefois tent e de finir ses tourments par le suicide mais le suicide r v lerait son secret et ne ferait qu ajouter son opprobe Au milieu des perplexit s qui pendant de longs mois ont tortur son esprit le moment fatal la surprend sa raison s gare elle se r fugie perdue dans quelque coin elle accouche seule et l affreuse angoisse branle toute son organisation en proie sans assistance sans soulagement aucun une agitation fi vreuse elle arrache de son sein ce corps qui la d chire et lorsqu elle recouvre ses sens elle retrouve p
260. ime et le droit de d fense serait souvent illusoire si nous devions attendre l attaque Le p ril pass le droit de d fense cesse Saisissons cet exemple pour dire que nous ne sommes pas en droit de tirer sur un agresseur qui apr s nous avoir attaqu prend la fuite Rien n emp cherait toutefois s il a commis des faits d lictueux d employer la contrainte pour chercher le mettre en tat d arrestation Le fait par exemple de tirer en l air pour l intimider et l amener ainsi se rendre ne pourrait nous tre reproch car en agissant ainsi nous ne faisons qu ex cuter la loi de r pression criminelle C est l int r t public la d fense sociale qui se substitue alors notre d fense personnelle x En vertu de ce m me principe qui veut que le p ril pass le droit de d fense cesse disons ainsi que Penseigne la circu faire minist rielle pr cit e qu on ne pourrait tol rer de la part des agents de l autorit et de la force publique des r actions violentes injustifi es Point d emportement ou de violences inutiles par exemple contre un agresseur d sarm et r duit l impuis sance point de ch timent par vengeance ou pour user de repr sailles Pas plus qu un citoven quelconque la police n est en droit de se rendre justice elle m me La t che de punir appartient exclusivemeut aux tribunaux Si un individu mis en tat d arrestation refuse de nous
261. imentaires CAUSERIE A LA R UNION DU 13 12 29 A CHARLEROI Loi du 4 ao t 1890 relative la falsification des denr es alimentaires compl t e par celle du 30 12 1895 ART 1 Le gouvernement est autoris r glementer et surveiller le commerce la vente et le d bit des denr es et des substances servant l alimentation de l homme et des animaux mais seulement au point de vue de la sant publique o dans le but d emp cher les tromberies et les falsifications Il pourra galement mais uniquement dans l int r t de la sant publique 190 A Surveiller la fabrication ou la pr paration m me des denr es alimentaires destin es la vente B Interdire l emploi de mati res ustensiles ou objets nuisibles ou dangereux En ce qui concerne sp cialement les viandes de boucherie elles ne pourront tre d bit es ni expos es en vente que si elles ont t reconnues propre l alimentation la suite d une expertise S il s agit de viandes fraiches cette expertise devra porter notaniment sur les organes internes des b tes dont proviennent les viandes A ces fins il pourra tre pr lev charge des int ress s un droit qui n exc dera pas le co t des frais d inspection et dont le taux sera d termin soit par le gouvernement soit par le conseil com munal moyennant l approbation du roi En ce qui concerne les viandes import es dans le royaume il pourra tre pr lev charge des
262. inaires du Panama de l Uruguay et de la prin cipaut de Lichtenstein doivent tre munis d un passeport national non p rim L entr e en Belgique des Russes ancien r gime et des Ar m niens est subordonn e la production d un certificat dit Nan sen vis par l un de nos agents diplomatiques ou consulaires Ceux ci sont habilit s d livrer aux Russes porteurs d un passe 1 Arr t Royal du 6 f vrier 1919 et Revue de l Administration et de droit administratif de la Belgique de 1929 page 182 YO port sovi tique un laissez passer Celui ci peut tre accord galement par le d partement des Affaires Etrang res Les apatrides doivent poss der un certificat Mod le B cr l initiative de la Soci t des Nations Les autres trangers notamment les Allemands Polonais Yougo slaves Grecs Palestiniens Marocains Bulgares Roumains Hon grois Autrichiens Mexicains Br siliens V n zu liens P ruviens Chiliens Argentins Colombiens Boliviens les prot g s anglais et fran ais sont soumis l obligation du passeport national et du visa belge Nos r glements sont s v res l gard des trangers qui arri vent dans le royaume en fraude ou qui n tablissent pas leur identit et leur nationalit toute r quisition des autorit s L Administration semble donc attacher plus d importance depuis la guerre la question d identit Elle s efforce de ga
263. inantes du crime Mais y a t il un pays au monde le Canada except o comme aux E U A la population dispose de faubourgs aussi hygi ni ques et riants o les conditions du point de vue ducationnel sont aussi favorables L auteur cite ensuite les paroles prononc es par le Juge KAVANAGH Beaucoup de non sens a t crit au sujet des causes myst 83 rieuses qui engendrent le crime l n y a l aucun myst re Depuis 25 ans je regarde le criminel en face de mon si ge et avant cela je l avais observ durant 15 ann es au barreau Le criminel est comme vous et moi avec en plus go sme fain antise et cruaut Et plus loin Nous avons enseigner la g n ration crois sante que nous devons respecter la loi et aussi le policier repr sentant de la loi Toute nation qui se moque de la loi et du repr sentant de la loi n a que peu d estime pour l honn te homme En Angleterre on respecte la police Nous en avions un exemple il y a quelque temps Une gr ve consid rable de houilleurs mena ait de devenir dangereuse pour les mines Un contingent de policiers y fut envoy pour les sauvegarder Il wy eut aucune collision entre policiers et gr vistes Bien au contraire les teams de football repr sentant les deux antagonistes firent un match amical c t des puits El est mentionner aussi que bien souvent le publie prouve de la sympathie pour des auteurs de crime alors
264. incidence que toute r flexion de la lumi re des phares y devenait impossible et que dans ces conditions le cycle devait tre r put non clair au sens de l article 22 vis Si tant est que le cycliste gantois dit vrai quant la pr sence du disque rouge il est fort probable que ce disque tait ici aussi mal plac sinon nous sommes port croire que l auto mobiliste l aurait aper u gr ce ses propres lumi res avant Supposons un instant qu au lieu d une plaque rouge le cycliste eut pourvu son v lo d une lumi re rouge bien apparente et que nonobstant l automobiliste serait venu le heurter Aurait on song exon rer l automobiliste de toute responsabilit malgr l absence de lumi re l avant du cycle Nous nous permettons d en douter car ainsi clair ce cycle constitue un obstacle devant attirer l at tention de tout conducteur prudent aussi bien qu un tas de sable excavation amas de pierre signal s couramment de la m me fa on Enfin supposons l inverse du cas qui nous occupe une col lision entre v hicules venant en sens oppos s tous deux clair s l avant mais dont l un ne le serait pas vers l arri re Irait on jusqu dire que l absence d clairage l arri re r gle la question de responsabilit et rendre responsable le seul des conducteurs en d faut d clairage l arri re P 208 Un mot pour terminer l heure actuelle il est g n ralemen
265. ins r e dans le rapport fait au nom de la commission par Monsieur le d put Marck et d pos sur le bureau de la Chambre le 27 juin coul Ce rapport qui est un proc s verbal de carence par l aveu que la commission se voit dans l impossibilit mat rielle de terminer avant la fin de la session l tude du projet de loi et qu il pro puse une mesure provisoire qui consiste majorer les chiffres du bar me de 1g21 en les multipliant par le coefficient 2 5 fut ent rin purement et simplement par la Chambre au cours de sa s ance du 2 juillet On nous donnait donc comme fiche de consolation en atten dant mieux un bar me allouant aux commissaires de police des communes de 3o00 habitants et moins un traitement de 11 250 francs au lieu de 17 000 r comme le pr voit le bar me gouvernemental et aux adjoints des m mes localit s 8 437 50 fr au lieu de 15 000 francs Quant aux traitements les plus lev s pr vus par le projet pour les communes de 25 000 50 007 habitants qui sont de 28 000 31 000 francs pour les commissaires de police et de 22 000 25 000 francs pour leurs adjoints ils sont respectivement abaiss s aux taux de 21 500 23 750 fr pour les premiers et de 15 937 50 17 812 50 r pour les seconds De la caisse des pensions il n en est pas question dans la loi du 2 juillet 1930 Heureusement pour nous le S nat n a pas eu le temps de s occuper de cette loi provisoire car si jamais
266. ion civile possible Le r clamant cita le d tenteur du v lo en conciliation et natu rellement ce dernier qui n ose jamais contester une chose promit de restituer mais sa femme s opposa cette restitution fi y eut menace de citation devant le juge de paix comp tent en restitution du v lo et en dommages int r ts Le lendemain je recevais le dossier et pour emp cher des d boires ce d bonnaire je saisissais le v lo pour le tenir la dispositon de l autorit de justice Dans un incident de Y esp ce quel est notre r le nous policier Les articles 37 38 45 48 49 et 50 du code d Instruction criminelle r gissent la mati re En suivant les r gles y trac es si une chose mobili re est de nature servir de pi ce conviction et c est le cas nous avons pour devoir de la saisir et de l envoyer au greffe du tribunal aux fins d instruction d abord et de restitution dans le cas qui nous occupe mais l se borne notre action Pouvons nous restituer une chose saisie 157 Naturellement les objets saisis peuvent tre restitu s leur l gitime propri taire si la personne entre les mains de laquelle la saisie est faite reconna t n en tre pas propri taire mais qu ils appartiennent celui qui les r clame Ce cas se pr sentera surtout avec la volaille et le b tail trouv s en d lit et les objets sujets d p rissement qui devront tre restitu s s il n existe aucun doute q
267. ion l gale sur la mati re est l article 556 5 du code p nal libell comme suit Seront punis d une amende de 5 r5 frs ceux qui le pou vant auront refus ou n glig de faire les travaux le service ou de pr ter le secours dont ils auront t requis dans les cir constances d accidents tumultes naufrages inondations incendies ou autres calamit s D apr s CRAMHAY Trait des contraventions N 324 pour que la contravention existe il faut le concours de 4 cir constances 19 Qu il y ait refus ou n gligence de faire les travaux ou de rendre les services requis La n gligence est assimil e au refus Elle n est qu un refus tacite 2 Que la personne ne se soit pas trouv e dans l impossibi lit d ob ir la r quisition 3 Qu il y ait r quisition r guli re c est dire manant d une autorit comp tente c est en cas d accident l autorit adminis trative le gouverneur le bourgmestre le commissaire de police 4 Enfin que le secours ait t requis l occasion d un ac cident calamiteux Les points II et V ne sont pas en discussion en l esp ce Quant au HI SERESIA dans son ouvrage Droit de police N 275 dit au sujet de cette disposition le chef de la police communale est ainsi autoris requ rir La jurisprudence semble cependant avoir tendu cet nonc assez restrictif Un jugement du Tribunal Correctionnel de Termonde du 29 juille
268. ional arbor en vue de la f te nationale du 21 Juillet que sur les instructions de leur administration les pr pos s des douanes avaient fix ce drapeau par une hampe un arbre de la grand route en face de leur aubette celle ci tant de proportion trop modeste pour que le drapeau p t y tre attach Attendu que dans l tat des faits ainsi constat s la Cour d Appel Cour d Appel de Li ge arr t du 23 janvier 1929 a pu l galement consid rer la destruction ou la d gradation volon taire du drapeau national comme tombant sous l application de l article 526 du Code p nal Attendu qu en d clarant comme elle le fait que cette destruc tion ou cette d gradation a t volontaire la Cour d Appel con state suffisamment que le demandeur n a pu se m prendre sur la nature de l objet d truit par lui Voir Revue de droit p nal et de criminologie 929 page 599 C est la m me disposition p nale art 526 de notre Code qui est applicable en Belgique pour la d gradation de nus arbres de la libert voir Revue de police belge juin 1930 p 12T La Cour de Cassation de France le 3r Mars 1882 et le g juin 1882 en cassant des arr ts contraires rendus par les Cours d Appel de Lyon et de Montpellier a d cid que le fait d un vicaire qui a arrach et bris les drapeaux plac s par l ordre du maire sur le portail du presbyt re tombe sous l application de V
269. ions constat es par l agent auxiliaire abstraction faite des infractions rurales R ponse S il sagit d un garde champ tre auxiliaire l article 58 du code rural modifi dit que le garde champ tre adjoint exerce toutes les attributions du titulaire Ce garde champ tre est donc officier de police judiciaire lui m me S il s agit d un agent de police auxiliaire autoris exercer dans une commune o il ny a qu un garde champ tre c est le bourgmestre ou l chevin charg de la police qui aura qualit pour r diger P V des infractions constat es par l agent 5 Question Un bourgmestre peut il obliger le Commissaire de police de sa localit exercer comme police auxiliaire dans une commune limitrophe o la police n est repr sent e que par le garde champ tre ou par un agent de police R ponse Une fois l autorisation d exercer intervenue de l accord des conseils communaux et de l assentiment du gouverneur de la pro vince il nous semble que le commissaire de police ne peut se refuser exercer l o l administration l a d cid 23 t Question Le Commissaire de police d une commune dans laquelle un garde champ tre d une commune limitrophe exerce comme auxi liaire a t il le droit de contr ler le livret de ce dernier R ponse Assur ment Du moment o le garde en question devient l auxi liaire du commissaire de police il devient son subordonn et comme ch
270. ire 19 Une pi ce tablissant son identit 2 Un extrait certifi exact de la plus r cente d claration rela tive aux imp ts sur les revenus souscrite par l int ress ou par le chef de m nage auquel il appartient et indiquant par cat gorie les divers revenus d clar s la supertaxe 3 Une d claration par lui affirm e devant le commissaire de police de la commune qu il habite ou d faut de commissaire de police devant le bourgmestre indiquant dans le d tail les modifications qui se sont produites dans ses moyens d existence depuis le d p t de ia d claration reprise sous le n 2 Celui qui a re u cette d claration atteste qu elle lui parait con forme la v rit ou qu elle lui para t contenir des inexactudes et consigne le r sultat des v rifications qu il aura d faire cet gard La loi actuelle confie la d livrance de la d claration d indigen ce au commisaire de police et son d faut au bourgmestre Jumet le 28 11 1929 Em DEWEZ 19 Mod le de d claration d indigence ADMINISTRATION COMMUNALE DE i Assistance Judiciaire amp Proc dure Gratuite J d clarant est o n est pas inscrit au registre de ponulation de CONSTATATION D IN DIGENCE Art 38 de la loi du 29 6 1929 ns l an dix neui cent le du mois de 2 A r Devant nous Commissaire de police d l gu par le Bourg mestre de la de
271. is aller celui d invoquer le cas ch ant Varticle 326 du Code p nal qui punit d un emprisonnement de huit jours un an et d une amende de vingt six francs cinq cents francs quiconque aura d truit abattu mutil ou d grad des monuments statues ou autres objets destin s l utilit o la d coration publique et lev s par l autorit comp tente ou avec son autorisation Toutefois comme le texte l indique pour pouvoir appliquer cet article il ne peut s agir que d un drapeau ou d un tendard plac demeure soit d finitivement soit m me momentan ment par les soins de l autorit ou avec son autorisation comme par exemple le drapeau national hiss la fa ade de la maison com munale ou de tout autre difice officiel y compris les glises et les coles ou bien encore lorsque le drapeau national se trouve plac un autre endroit public d termin pour y marquer ou rehausser une c r monie de caract re officiel c est dire or ganis par l autorit ou avec son assentiment Un arr t de cassation en date du 15 avril r929 confirme cette mani re de voir en ces termes Attendu que les termes de l article 526 du code p nal tant g n raux et absolus comprennent indistinctement tous les objets destin s l utilit et la d coration publique Attendu que l arr t attaqu constate qu il s agit dans l esp ce 259 du drapeau nat
272. islateur cherche pr venir le mal Il appartient au minist re public de prouver que l inculp savait que les substances m l es aux denr es et boissons taient de nature donner ja mort ou alt rer gravement la sant car si cette preuve n est pas fournie le fait pourra tomber sous le coup de l art 500 Seulement si les substances employ es constituent des poisons connus comme tels la preuve en question r sulterait de cette circonstance ce serait l inculp prouver qu il a cru et pu croire que ces poisons n en taient pas Il n est pas n cessaire pour l existence du d lit que la dose de substance m l e aux aliments soit suffisante pour amener des cons quences graves que pr voit notre texte il suffit qu on y ait m l une certaine quantit quelconque de la substaice NyreLs et SERVAIS L art 454 du code p nal n est pas applicable des substances qui ne peuvent causer que des indispositions courtes et passag res GaxD 3 3 1897 L art 457 Pr voit la confiscation des denr es etc 195 En l esp ce la confiscation n est pas une peine C est une mesure de police Elle peut tre prononc alors m me que le pr venu est acquitt C est une pr caution que prend le juge qui fait retirer de la circulation des choses nuisibles Art 498 Sera puni celui qui aura tromp l acheteur Sur l identit de la chose vendue en livrant frauduleusement une c
273. ission de M Latour commissaire de police Il est autoris porter le titre honorifique de ses fonctions shit Jets 3 LE Abe pwi fs k di Lg qe D SE PACE 285 Sont nomm s CRUYBEKE Saint Nicolas M Verreth A B commissaire de police BOURG L OPOLD ilasselt M Geukens J commissaire de police Tribune libre de la F d ration Natio nale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume COMIT CENTRAL Compte rendu de la r union du 23 novembre 1930 La s ance est ouverte 10 1 2 h sous la pr sidence de M Franssen pr sident f d ral Etaient encore j r sents M M Tayart de Borms vice pr sident f d ral Vande Winckel secr taire g n ral Hendrickx secr taire Dewez et Boute commissair s Pat tyn pr sident de la F d ration de la Flandre Orientale Bodet idem du Hainaut Paris secr taire idem de Namur et Luxem bourg Deltour secr taire idem de la Flandre Occidentale et Bauwens secr taire idem de la province d Anvers Se sont excus s M M Adam tr sorier g n ral Ledoux de Jambes epez de Malines Vermeulen de Heule et Moreau de Mons Absents Les d l gu s de ja province de Li ge Le Secr taire r n ral donne ecture du proc s verbal de la s ance pr c dente TI est adopt l unanimit des membres pr sents Le primo de l ordre du jour appelle la discussion sur la si tuation nouvelle cre par l attitude de toutes les
274. it taient d termin s se d fendre accomplissant leur devoir qu en effet la menace n est punissable que lorsqu elle est un moyen pour sun auteur de tenter d obtenir illicitement par une contrainte morale ce qu on ne lui accorderait pas librement ou d emp cher l exercice d un droit l gitime C est l interpr tation judicicieuse de l article 416 du Code p nal Il n y ni crime ni d lit lorsque l homicide les blessures et les coups taient command s par la n cessit actuelle de la l gitime d fense de soi m me et d autrui Gy G 273 Et les commentaires du jugement sont d autant plus pr cieux qu ils tablissent toute vidence que les deux gendarmes et le garde chasse dont il s agit ont t dans l impossibilit mat rielle de voir fuir le nomm Deroissart le braconnier tu par une balle tir e dans le dos qu ils pouvaient supposer de bonne foi que les braconniers allaient continuer s avancer dans l obscurit et m me tirer sur eux que d s lors ils devaient se croire me nac s et taient en droit de r pondre la violence par une violence au moins gale de repousser enfin la force par la force afin que la loi ne p t tre vaincue Nul ne pouvait les obliger de s offrir en cibles vivantes aux balles des braconniers et de se laisser abattre par eux En agissant ainsi ils auraient failli leur devoir d agents de la r pression L attaque ayant eu l
275. ite loi le droit d agir seul pour l ex cution des lois et r glements de police et notamment pour l ex cution du d cret du 14 d cem bre 1789 et de la loi des 16 24 ao t 1790 I a donc le droit de prendre sous sa responsabilit dans l int r t du maintien de l ordre et de la tranquillit publics toutes les mesures pr ven tives qu il juge utiles et qui rentrent dans les attributions du chef de la police Parmi ces mesures figure videmment le droit de prescrire aux agents charg s d un service d ordre de d fendre l acc s de certaines voies publiques ou m me d une zone d ter min e des citoyens r unis en cort ge s il craint que le passage de ceux ci par ces voies puisse donner lieu des manifestations tumultueuses Et l arr t ajoute fort judicieusement Attendu que ce pou voir reconnu au bourgmestre est l une des garanties Les plus t uniin RU s deis Ane a waka a 37 pr cieuses de l autonomie communale puisque tant qu il peut tre utilement exerc il a en fait pour cons quence d emp cher toute ing rence intempestive des pouvoirs sup ricurs dans les v nements qui se produisent sur le territoire de la commune Attendu en cons quence que l agent qui agit en vertu de semblable instruction l galement donn e doit tre ob i Vovez Biddacr Formulaire des actes des administrations com munales t LI p 326 et su
276. ituel lui venant de son pays natal d Eecloo o le grand po te Ledeganck a d ailleurs laiss apr s lui des adeptes fervents Tout r cemment le camarade De Hulsters a compos une ode tr s belle en l honneur du grand bourgmestre M Max l occasion de la f te que le personnel de la police bruxelloise avait orga nis e dans une pens e de reconnaissance envers son chef D autre part celui que nous pouvons appeler sans trop grande pr tention le barde de Steenhuyze nous communique le texte d une cantate qu il vient d crire la demande de ses diles Poccasion des f tes du centenaire qu on y organise comme dans la plupart des communes de la Flandre dans un sens nettement national A en juger par ses vers pleins d un souffle ardent patriotique nous sommes heureux de constater que notre ami De Tulsters fait de la bonne besogne dans ce pays un peu l cart qu il a choisi pour retraite et o il est peut tre n cessaire de temps en temps de rallumer la flamme du bon patriotisme en opposition avec certaines tendances regrettables Aussi le Comit ex cutif de la F N a t il cru bon d approu ver la lettre d encouragement ci apr s reproduite que son Vice Pr sident M Tayart de Borms a adress e au camarade De Hulsters LE COMIT SEN CUTIF Bruxelles le 4 aont 1930 Mon cher Julius Un grand bravo mon cher et vieil ami du talent que vous avez his coop rer la glorificati
277. ivants Giron Dictionnaire du droit administratif V Coll ge chevinal N pi T I page t77 et V police communale Ne g et 25 pages Di ct 77 Est il besoin de rappeler 4 l appui de ce qui pr c de le texte de l article 19 de la Constitution qui reconnait aux Belges le droit de s assembler paisiblement et sans armes fout en sonet tant express ment aux lois de police les rassemblements en plein air On ne pourrait donc invoquer le droit consacr par cet article en faveur des patrouilleurs dont il vient d tre question pour la raison que les faits se sont pass s sur la voie publique et que d autre part quelle que fut l importance des groupes qu ils avaient mobilis s ils taient arm s arme contondante au sens de l article 135 du code p nal et anim s d intentions hostiles d apr s leur propre aveu ls ne pouvaient non plus se croire menac s ou provoqu s leurs adversaires politiques n tant point sortis de leur local de r union Dans ces conjonctures puisque leur pr sence dans les conditions nonc es mena aient de troubler l ordre l instant m me le bourg mestre ne devait pas attendre que le conflit le d sordre ou le tumulte f t un fait accompli l tait de son devoir de pr venir ces complications contor m ment aux principes les plus l mentaires de la police adminis trative qui lui donnent le droit de prendre nous le r p tons sous sa responsabilit dans l int r t du maintien de l ordre et
278. jugement du tribunal de premi re instance du lieu de leur domi cile 3 Les ali n s sont la charge de la commune et son d faut celle de la province o ils ont leur domicile il en r sultait les inconv nients les plus graves Le rapport d une commission institu e en 1841 pour l am lioration de la condition des ali n s en Belgique dit en substance La position des ali n s dans les tablissements qui leur sont consacr s est g n ralement d plorable Jl semble qu on ait eu bien plus en vue de les s questrer et d affranchir la soci t de leur pr sence que de travailler leur gu rison Nos prisons nos d p ts de mendicit m me sont des asiles secourables lorsqu on les compare aux maisons d insens s o ces infortun s abandonn s pour ainsi dire eux m mes priv s des soins les plus indispensables ne peuvent attendre de soula gement que de la mort qui met un terme leurs maux Des am liorations nombreuses ont t introduites dans le r gime des prisonniers des mendiants des indigents en g n ral l ali nation mentale seule de toutes les infortunes peut tre la plus respec table la plus digne de sympathie n a presque pas particip aux bienfaits d une r forme laquelle elle avait tant de droits Ce qui existait cet gard il y a 10 ans il y a 20 ans existe toujours aujourd hui part quelques am liorations de d tail quelques soula gements partiels rien n est ch
279. l inobserv tion de certaines pres criptions l gales impos es la presse notamment le refus d in sertion d une r ponse Droit de r ponse d cret 1831 art 13 omission du nom et du domicile de l auteur art 299 C P annonces de loteries prohib es art 303 annonces relatives des engins anticonceptionnels art 383 etc 150 Il s agit ici simplement de constater un fait et de s vir Le jury a paru inutile en ces cas au l gislateur Il n en est pas de m me en ce qui concerne les annonces d crits contraires aux bonnes m urs pr vus par le m me arti cle 383 Un r cent arr t de la Cour de Cassation in dit en date du 12 5 30 d cide abandonnant en cela les principes tablis dans son arr t du g 11 25 Pas 1926 51 que les d lits d annonces d crits immoraux soni de la comp tence exclusive de la Cour d Assises l appr ciation du caract re immoral d un crit tant r serv e au jury k kd Nous constatons que nous avons d bord du cadre de la question Nos lecteurs voudront bien nous en excuser Pu DESLOOVERE LA VENTE ET LA D TENTION DES ARMES PORTATIVES La tr s judicieuse tude de M le substitut Schuind concernant l application de l article 317 du code p nal v notre Revue tle juin 1930 p 132 137 nous incite insister dans l int r t sup rieur de la s curit publique sur la n cessit de voir r gle menter fond et bref
280. l autorit C Lorsque les agents de l autorit rencontrent de la r sistance dans les actes ordonn s par la loi art 70 tels que mise ex cution des jugements et mandats de justice flagrants crimes faire c sser un simple d lit qui se continue s assurer de liden tit d un d linquant m me lorsque le d lit ne continue point les violences auxquelles ils les agents sont oblig s de recourir pour que force reste la loi sont couvertes non seulement par la n cessit de leur d fense mais par Farticle 7o du code p nal Aussi la loi a t elle donn homicide commis ou ES EE gt gt aux coups port s par les agents de l autorit en riposte aux violences de quelque nature qu elles soient dont ils sont l objet non plus le caract re de la l gitimit mais le caract re de l galit e Voici encore pour appuyer les commentaires juridiques qui pr c dent quelques consid rations puis es aux sources les plus autoris es du droit p nal de la Belgique et de l tranger et que 267 nous extrayons d un ouvrage tr s appr ci Le trait pratique de la l gitime d fense par Rapha l Simons avocat g n ral honoraire pr s la Cour d Appel de Bruxelles La l gitime d fense est l action de repousser la force par la force x Ga La d fense doit tre proportionn e l attaque mais elle peut la d passer mod r ment 1
281. lement perdus Une classe par l ve Dans nos Crdties Bourr s nous disions qu un enfant ne saurait tre consid r comme un sujet de p pi ni re A chaque individualit il n en est pas deux qui soient identiquement constitu s dans le monde il faut un r gime d ducation appropri L instituteur ne saurait concevoir seul la diversit n ces saire de tels r gimes De gait de c ur par inintelligence on sacrifie ainsi chaque ann e des milliers de jeunes fran ais mal n s venus au jour avec un bagage dangereux d h r dit s conju gu es et qu on laisse aller quand on ne les y pr pare point tant au crime qu la d mence 222 On n a jamais dit assez haut ces choses ceux dont on pr tend faire des p dagogues On ne l a pas dit aux parents D s le Lyc e et l Ecole Normale il aurait fallu faire entrer dans l esprit des jeunes gens et jeunes filles l id e de ce qu est un tre humain les pr venir contre les dangers ignor s ou secrets que subiront d s leur naissance les enfants auxquels ils auront la faiblesse encourag e de donner la vie Avant de r former les programmes scolaires il aurait fallu faire intervenir largement le m decin au Lyc e au Coll ge l Ecole Avant de cr er des coles d apprentissage technique o l on apprend rien du tout il aurait fallu organiser dans toute la France des tablissements du genre de celui de RIXENSART en Belgique Et cela fait on aurait pu supp
282. les d p ts de pierres en question constituaient un danger pour la s curit publique que le bourgmestre ma donc fait qu appliquer dans un cas sp cial une loi g n rale de police et ce dans les limites de la comp tence qui lui est express ment attribu e cet gard en ajoutant qu il avait d ailleurs eu soin de viser l article 90 de la loi communale en faisant signifier son ordonnance administative aux int ress s Voy Li ge 18 mars 1875 Pas 1875 IL p 235 Cass 7 avril a570 Pas 1876 L page 246 Cass 31 mars INSI Pas r581 T p 284 Or dans le domaine sp cial de rassemblements ou de d ploie ments sur la voie publique dans le but de cr er des conflits ou du iumulie l interdiction ventnelle s impose bien davantage encore que pour des collectes non autoris es ou des empi tements sur la voie publique Le Bourgmestre peut donc en cette mati re et en appr ciant du cas sous sa seule autorit ou bien user du droit que lui conf re l article o4 de la loi communale et prendre un arr t d ur gence o bien en vertu de l article go K 12 de la m me loi appliquer directement les lois et arr t s de l administration g n yale qui sont dans le cas pr sent le d cret du 14 d cembre 1789 et la loi des 16 23 ao t 1790 36 Un autre arr t de Cassation en date du 12 mars 1857 Pas 1887 I page 2358 permet au pouvoir communal et partant au bourgmestre de d fendre dans les lieux pu
283. les ont 1 14 d cembre 1789 D cret relatif la constitution des municipalit s ART 50 Les fonctions propres au pouvoir municipal sous la surveillance ct l inspection des assembl es administratives sont de faire jouir les habi tanis des avantages d une bonne police notamment de la propret de la saln brit de la s ret et ja tranquillit dans les rues lieux et difices publics 16 24 Ao t 1790 Loi sur l organisation judiciaire Titre XI Des juges en mati re de police Aky 3 Les objets de judice confi s la vigilance ot autorit oles vorps municipaux soni 1 dut co qui int resse la s ret ct la commodit du passage dans les rues quais places et voies publiques ce qui comprend le netioiement l illumina tion l enl vement des envombrements la d molition uu la r paration des b timents mena ant ruine l interdiction de ne rien exposer aux fen tres ou autres bartics des h timents qui puisse blesser on endommager les passants ou vanser des exhalaisons nuisibles 2 Le soin de r primer et punir les d lits contre la trauquillit publique lcls que les rixes ct dispuies accompawn es d ameutement dans les rues le tumulte excit dans les lieux d assembl c publique les braits et atironpements nocturnes qui troublent l repos des citoyens a Le maintien du ben ordre dans les endroits o il se fait de grands ras sembhlements d hommes tels que les foires march s r jouissances et c r
284. lge et a sollicit sa r admission au sein de la f d ration na tionale et leur dit toute la joie qu il prouve joie qui sera partag e par la f d ration tout enti re de voir reprendre par cet im portant groupement il compte 168 membres sa place parmi nous Iig Il souligne dans cette r affiliation un point important c est qu elle nous am ne tout le cadre des commissaires et officiers de la ville d Anvers M Lepez remercie chaleureusement et dit que ce n est pas sans motion qu il reprend sa place parmi ses anciens amis qu il n aurait jamais d quitter Le Comit passe ensuite l examen du projet de loi relatif au statut du personnel communal qui dans son ensemble parait satisfaisant pour notre corporation Voici les observations auxquelles cet examen a donn lieu ART 1 En ce qui nous concerne il ne peut tre question quelle que soit l importance des communes dans lesquelles nous exere ons nos fonctions de nous ranger dans la cat gorie des agents non de carri re d abord parce que notre service est de tous les instants tant de nuit que de jour et ensuite qu il ne consiste non seulement faire des heures de bureau mais aussi et surtout proc der de nombreux travaux et devoirs ext rieurs tels qu en qu tes surveillances tourn es contr les etc etc En outre la loi nous interdit d exercer un commerce quelcon que m me par personne interpos
285. lice de lagglom ra tion anversoise Pocr LE COMIT Le Secr taire G n ral Le Pr sident f deral J VANDE WINCKEL A FRANSSEN ImprrMERiE ANNEESSENS Ninovs JUIN 1930 L Annuaire des Officiers de la Police Belge l dition de l annuaire que s tait impos e la Revue Belge de Police a rencontr un plein succ s Des points les plus loign s du pays jes demandes ont afflu tant de la part d Administrations diverses que de commissaires et officiers de police Plusieurs parquets des membres du barreau des particuliers m me ont pu appr cier ainsi la valeur de la documentation mise leur port e documentation de nature faciliter les relations de service ou autres l heure o le pr sent fascicule sort de presse il reste une centaine d exemplaires disponibles Les livraisons se feront dans l ordre de r ception des comman des Il ne sera pas fait de second tirage Prix 8 30 port compris Compte ch ques postaux 227816 Desloovere LA R DACTION Les arbres de la libert en Belgique Les journaux viennent de publier que dans l une des villes importantes de la Flandre Orientale de jeunes frontistes la veille de se rendre une grande manifestation activiste ont voulu marquer cette circonstance par un acte de foi qui ne peut laisser de doute sur leurs intentions antipatriotiques Voici les faits Agissant de concert trois et munis des outils n cessaires ils ont cherch abattre
286. lles Projet de convention internationale en mati re d extradition Le Congr s a adopt plusieurs r solutions relatives aux mati res trait es durant ses assises Ces r solutions seront transmises aux fins de f alisation aux gouvernements int r ss s Le programme fort charg des travaux a t augment par des excursions au port d Anvers et Malines o avec le con cours de l administration communale et de M Lerez les mem bres purent assister un merveilleux concert de Carillon du mai tre jer DENvx ll y e t des brillantes r ceptions par M le Baron Holvoet Gouver eur de la province d Anvers et M M les mem bres du coll ge des Bourgmestre et Echevins de la ville d Anvers Un lunch fut en outre offert aux Congressistes par la D puta tion Permanente de la Province d Anvers au Rivierenhof Deurne et par la Compagnie Maritime Belge du Congo bord du s s Albertville Enfin M le Bourgmestre de la ville de Li ge invita les congressistes visiter l Exposition de Li ge et un th leur fut offert x Ed fi Des t l grammes furent envoy s 5 M le Roi pour le remercier d avoir accept le Haut Patronage et M le chancelier Schober retenu Vienne Une d l gation du Comit de la C P C se rendit la veille de l ouverture du Congr s sur Ja tombe de son ancien Vice Pr sident le regrettr M KErrER et y d posa une magni fique gerbe de fleurs M le Dr ScHurz du Bure
287. llie pr vus par l article attendu que l usage du trottoir tait d autant plus commode que le quai de la Biloque est relativement d sert attendu que la faute du demandeur a t si pr pond rante comme cause de l accident qu il n y a m me point lieu d envisager un partage r duit de la responsabilit Pour ces motifs EPNER le Tribunal statuant contradictoirement et en premier ressort D boute le demandeur et le condamne aux d pens Commentaires Nous ne croyons pas pouvoir nous rallier la th se expos e dans la d cision ci dessus Pour nous en expliquer nous reprendons les attendus du jugement en cause Attendu dit il que l obligation de se ranger n aurait pas t en cause si roulant sur le pav la bicyclette eut t munie des lumi res r glementaires conform ment l art 22 c que d s lors elle avait droit au pav de la rue au m me titre que l auto Il convient pensons nous de rechercher le but poursuivi par le l gislateur par l imposition des diff rents modes d clairage 1e l clairage v rs l avant destin assurer la s curit de l usager et le signaler l attention des conducteurs venant sa rencontre 2 l clairage vers l arri re destin signaler la pr sence de l ob stacle constitu par le v hicule Le demandeur affirme qu il avait la plaque rouge l arri re il reconnait l absence de feu blanc vers l avant L absence avou e de lumi
288. ls n auront pas re u de publicit CRAHAY n 522 p 512 Dans le cas soumis il y a imputation d un fait pr cis dans les conditions de publicit voulues Il y a donc infraction aux articles 443 et 444 du Code p nal i V TAYART pe BORMS N crologie Monsieur Nestor Delcampe Commissaire de police de la com mune d Anderlues d cor des M dailles de 3me 2de et rre classe est d c d subitement le 16 juin 1930 Il tait n Anderlues le 23 2 1873 Ses fun railles ont eu lieu le jeudi suivant au milieu d une foule recueillie comprenant la population d Anderlues et de nom breux trangers la cit L Administration Communale se remarquait dans le cort ge ainsi que le corps enseignant auquel il avait t donn cong en signe de deuil Un groupe important de Commissaires et Commissaires Ajoints de police ainsi qu un grand nombre de subalternes accompagnait le d funt sa derni re demeure La section de Charleroi avait fait parvenir une magnifique couronne Monsieur le Bourgmestre d Anderlues a prononc un magni fique discours la lev e du corps lequel avait t d pos la Maison Communale Au cimeti re Monsieur Brogniez Commissaire de police de Fontaine l Ev que auparavant aux m mes fonctions Anderlues prit la parole au nom de la F d ration Nationale des Officiers de police La Revue pr sente la famille du d funt ses plus vives con dol ances Bibliographie
289. ls aux agents du d lit actes qui n ont rien de commun avec la presse et qui cependant sont tellement essentiels que sans cux le d lit ne saurait exister Si l individu qui s annonce dans les journaux avec un faux titre ou sous un faux nom s en tenait l et renon ait ses fausses qualit s dans les relations sociales il ne commettrait aucun d lit Ce n est donc ue par des actes ant rieurs ou post rieurs la publication imprim e du faux nom o du faux titre que le d lit se commettra l en est de m me par exemple pour lescroc Le d lit d escro querie est impossible par le seul emploi de la presse Il n exis tera que pour autant qu l usage de la presse viennent se join dre certains faits certaines man uvres venant compl ter le d lit En conclusion il ne suffit pas que la presse entre dans une des circonstances concomitantes de l infraction pour que celle ci change imm diatement de caract re Quant aux infractions commises qui exigent l examen de Pin tention de l agent elles seront consid r es comme d lit de presse d s qu elles auront t accomplies exclusivement au moyen de la presse les mece les extorsions ou chantages les calomnies ou injures les d nonciations calomnieuses seront donc dans ces cas d f r es au jury Pour terminer un mot d une autre cat gorie d infractions impu tables la presse et exclues des b n fices du d lit de presse il s agit de celles r sultant de
290. lui ci nomm par le Conseil Com munal de Hornu n tait pas un agent investi du droit de rechercher et constater les infractions aux lois et r glement relatifs l objet de la susdite loi Attendu qu il ressort du texte et des travaux pr paratoires de la loi du 4 ao t 1890 et sp cialement du commentaire de l article 7 contenu dans l expos des motifs que les communes ont conserv sous l empire de cette loi le pouvoir que leur avait reconnu la l gislation ant rieure d organiser des services de surveillance de la salubrit des denr es que les agents appartenant ces services communaux et r guli rement nomin s en vue de rechercher et de constater les infractions aux lois et r glements relatifs la falsifisation des denr es alimentaires sont compris parmi les agents vis s par l article 7 de la loi du 4 ao t 1590 s Attendu qu il est constat souverainement par l arr t attaqu que le sieur Fontaine tait un agent institu le r mai 1925 par le conseil communal d Hornu conform ment l article 48 de la loi communale aux fins de surveiller la salubrit des comestibles et la fid lit du d bit des denr es que cette nomi nation a t ratifi e par d cision de la d putation permanente s 154 du Hainaut et que le sieur Fontaine a pr t serment le 13 mai 1925 Qu il suit de ces consid rations que le moyen est d
291. m me une confiance exag r e qui s appuie sur le vide est un bateau sans gouvernail l ne me viendra jamais l id e de mon ter sur un ring car j ignore la boxe Mais je me jetterai dans l eau les veux ferm s car je sais nager On demandait MILLS quoi attribuez vous votre suc c s et il r pondit Tout jeune j ai appris ne compter que sur moi m me je savais que toute ma chance se trouvait r unie dans mes dix doigts C est gr ce cette perspective peu encoura geante que j ai r ussi fe n ai jamais perdu mon temps construire des ch teaux en Espagne Il y a des gens qui passent leur vie attendre la paire de souliers d un mort et qui s aper oivent finalement qu elle n est pas leur pointure Bien des hommes n ont acquis qu un vernis de savoir Au lieu de se vanter de leur savoir ils devraient le racler et recommencer leur apprentissage aupr s des hommes de leur partie qui ont atteint le succ s L Efficience 56 La pr tention humaine n a pas de limites Souvent trois ou quatre ann es d tudes moyennes de Coll ge ou d Ath n e suth sent pous donner un jeune homme un air de je sais tout Et tr s souvent aussi l homme qui a pass trois ou quatre ann es dans une profession s imagine qu il est devenu le Maitre de sa besogne Cette id e d un tre unique est une erreur C est une illu sion empreinte de vanit Nous aimons tous de nous croire diff
292. mages ou embl mes injurieux constitueront la calomnie ou la diffamation s ils contiennent L inputation d un fait pr cis et s ils ont re u la publicit o la semi publicit pr vue par l article 444 du Code p nal lls seront injurieux constituant donc l injure par fait gestes etc et tomberont donc sous l application de l article 448 s ils ne contiennent pas l imputalion d un fait pr cis tout en ayant re u da publicit pr rappel Enfin ils ne constitueront que l injure contravention l art 213 561 7 si ne contenant pas l inputation d un fait pr cis ils n auront bas re u de publicit Cranay n 522 p 512 Dans le cas soumis il y a imputation d un fait pr cis dans les conditions de publicit voulues Il y a donc infraction aux articles 443 et 444 du Code p nal TAYART w BORMS Bibliographie Mort de sir Arthur Conan DOYLE Le 7 juillet 1930 est d c d dans som paisible bungalow de Crowborough Sussex le c l bre romancier Sir Arthur Conan Doyle Le p re de Sherlock Holmes est universellement connu Tous nous avons d vor ses livres avec ardeur Plusieurs techniciens de la police avaient critiqu ses ouvrages Certains m me se sont attach d montrer que Sherlock Holmes s il avait exist serait l heure actuelle un mauvais policier D autres avec plus de circonspection ont dit qu il tait facile de partir du but pour constituer ainsi toute la
293. mai 1930 Ses fun railles ont eu lieu le 27 mai 1930 Les innombrables couronnes qui figuraient dans le cort ge fu n bre furent une preuve que le chef de la police courtraisienne tait estim tant de ses subordonn s que de ceux qui eurent loc casion de le connaitre L glise tait trop petite pour y recevoir tout le monde Parmi la nombreuse assistance l on a pu remarquer la grande majorit des membres du Conseil communal M M le bourgmestre et chevins en t te la magistrature des coll gues du Nord de la France M M Ucciani chef de la 2 Brigade Mobile de Lille Lentant commissaire central Tourcoing et autres et de nom breux coll gues de la province et des environs Au cimeti re deux discours ont t prononc s par M Deltour secr taire de la F d ration de la l landre occidentale et par Mr le commissaire de police Beckaert d Auderghem au nom de la F d ration Polici re Belge Imprimerie G Axx zssexs amp S ur Ninove JUILLET 1930 Par Arr t Royal du 19 juillet 1930 M Vandevoorde notre R dacteur en chel vient d tre promu au rang de chevalier de l Ordre de la Couronne en r compense des nombreux services rendus la Cause de notre organe La R daction adresse MT Vanpevoorpe ses plus vives f licita tions et forme le v u de pouvoir compter de langues ann es encore sur sa f conde et d vou e collaboration Pendant les vacances judiciaires les revues d ao t et s
294. mains suivirent les coutumes des vainqueurs et ne les abandonn rent qu la chute de l empire romain Du VIe si cle jusqu au Xe si cle sous l influence du christianisme le nomen romain disparut peu peu Chaque p re de famille pr f ra mettre ses enfants sous la protection des Saints en leur donnant le nom d un saint pr f r particuli rement v n r Toutefois d sireux de conserver le souvenir des anc tres on aima rappeler le nom du p re la suite du nom de bapt me en disant un tel fils d un tel anm ed eA ma m eadal naaa en en ur Le nom de bapt me devint tr s fr quemment et plus ou moins rapidement le nom de famille auquel fut ajout un surnom Celui ci devint parfois aussi apr s un certain temps le nom patronymique d une famille Depuis le XVe si cle chaque individu dans nos contr es a poss d un nom d signant la filiation et un pr nom servant le diff rencier des autres membres de sa famille A cette poque le nom patronymique repr sentait tant t une qualit ou un d faut physique ou moral tant t une profession ou la condition sociale tant t le nom d un saint d une ville d un accident topographyque d un animal d une plante ou d un astre Le d cret du 6 fructidor an IL 25 ao t 1794 1 et la loi des 11 21 germinal an XI 1 avril 1803 2 encore en vigueur de 1 D CRET du 6 fructidor an II 25 ao t 1794 portant qu aucun
295. ment utile la soci t et o il pourra davantage se d vouer ses semblables la gendarmerie merveilleux corps d lite cole d nergie p pini re de braves qu il quittera peu avant 1914 Et la guerre survient C est la ru e des belges vers le front Le pays tout entier et surtout le belle Cit Ardente exultent de bravoure et d h ro sme Le camarade Legros qui n est plus mobilisable se sent troubl d pays m par son instinct de d vouement qui lui commande Faction Servir est La dominante de sa vie Il a t t fait de choisir le r le le plus f cond le plus ingrat le plus dangereux S il doit mourir Ce ne sera pas dans l enthousiasme de la bataille avec devant soi l ennemi qui l on fait payer ch rement sa vie Non mais peut tre le poteau d ex cution l aube dans un demi jour blafard et hostile C est tout entier qu il se voue la cause sainte du droit Seul dans l ombre sans soutien entour d ennemis ne pouvant mar cher qu pas h sitants sur un chemin sem d emb ches il ser vira sa patrie Et ce h ros qui remplit sans gloire et sans hon neurs des missions dangereuses servira si bien qu il sera con damn aux travaux forc s perp tuit par lennemi en 1915 On ne saura jamais trop vanter le courage le d vouement et l h ro sme de ces soldats du devoir qui sans pr paration sans soutien livr s eux m mes et souvent sans ressources ont coop r de
296. minelle ou judiciaire Une direction avec des inspections et des commissariats A la t te de la police de Berlin se trouve un Pr sident de police lequel est en m me temps autorit policiaire g n rale Lan despolizeibeh rde La pr sidence de police de Berlin poss de de ce fait un caract re sp cial Elle est assist e d un vice pr sident A c t du service administratif et de a police pr ventive il existe cinq sections Section I Affaires concernant la s ret de PEtat Section I A police politique Section II Police du travail de la circulation et de la navigation Section ILE Affaires commerciales et financi res Section IV Police criminelle Il Organes de police Les organes de la police se divisent en deux groupes principaux le service administratif le service actif Le service administratif comporte tous les travaux de bureau Le service actif comprend a la police pr ventive en uniforme Schutzpolizei b gendarmerie Landj gerei c la police criminelle d la police communale e les polices sp ciales a La police pr ventive Schutzpolizei En 1928 son effectif tait de 54921 hommes partag s entre les villes pourvues de polices d Etat La Schutzpolizei Schupo comprend la police divisionnaire Revierpolizei la police pr paratoire Bereitschaftspolizei les empoly s techniques La police divisionnaire assure le service ordinaire de police
297. mme vexatoire en mati re de chasse et d armes de guerre Au surplus songe t on se formaliser parce que certains poisons ne peuvent tre d livr s que sur pr sentation d une ordonnance de m decin Le cas est analogue si le poison constitue un danger les armes aussi et la restriction doit tre la m me pour les deux La loi nouvelle devrait consacrer les mesures de prudence dict es par l exp rience ce propos qu il nous soit permis d objecter que le projet de loi relatif la fabrication au commerce et au port des armes et la fabrication des munitions d pos au S nat en ces derniers temps ne r alise nullement les r formes que les exigences de la s curit r clament Au lieu de s assurer comme nous le sugg rons ci dessus de l identification et des intentions 192 des personnes qui ach tent des revolvers la loi propos e a recouts des tergiversations regrettables Elle permet encore toujours l armurier de d livrer l arme l instant m me sans s occuper de la personnalit de l acheteur mais sauf diff rer huitaine la fourniture des munitions Par cette concession un peu pu rile il faut bien le dire on a voulu viter ou tout au moins retarder les crimes impulsifs et les suicides en laissant aux personnes agissant sous l empire de l exaltation le temps n cessaire la r flexion Cette pr caution sera bien souvent illusoire Elle nem p chera pas le malfaiteur qui a froid
298. mmune une pension gale aux trois quarts de celle qui r sulte de l application des dispositions de ja pr sente loi 96 Elle sera calcul e sur la base des traitements auxquels les in t ress s auraient pu pr tendre en vertu de la pr sente loi ART 27 Par d rogation l article 14 les agents des communes g s de 60 ans au moment de la promulgation de la pr sente lo et pour lesquels aucune limite d ge n aura t pr vue ant rieurement pourront rester en fonctions jusqu l ge de 68 ans accomplis Arr 28 En ce qui concerne la Caisse centrale de Pr voyance des s cr taires communaux partir du janvier 19427 et jusqu la mise en vigueur de la pr sente loi les retenues et subsides dus en ex cution de la loi organique du 3o mars 18671 modi fi e par celle du 25 avril 1908 et calcul e sur la r mun ration globale annuelle sont fix s 5 pour les affili s 4 o pour les communes 1 pour les provinces et 2 pour l tat Dispositions sp ciales AKT 29 Les dispositions qui pr c dent s appliquent aux agents des ta blissements subordonn s la commune et aux associations Les minima des traitements des secr taires et receveurs de car ri re des Commissions d assistance publique ne peuvent tre in f rieurs 14 000 francs dans les communes de 5 000 habitants et moins 14 000 25 000 francs dans les communes de 5 000 50 000 habitants
299. n aise on doit pour tout le moins admettre que l agent command par le commissaire de police pour le service d ordre Foccasion de l incendie et fai sant donc ce que le commissaire de police aurait fait s il avait t pr sent agissait d apr s les ordres de son chef Par cons quent il pouvait requ rir et un refus oppos son ventuelle r quisition aurait tr s probablement valu condamnation son auteur 17 F vrier Pu DE SLOOVERE GI Police communale AGENTS A POSTE FIXE Un article publi en f vrier dernier par le journal La Po lice Belge au sujet du cas de l agent de police de Verviers rendu responsable d un accident de roulage survenu au carrefour dont il commandait le roulage et condamn par le T de lendroit du chef de blessures par imprudence ou d faut de pr cautions et d importants dommages int r ts nous a valu de nombreuses demandes d avis La question soulev e est en effet grosse de cons quences Nous ne d sirons pas anticiper sur la d cision de la Cour d Appel actuellement saisie du litige mais pour l dification de nos lecteurs nons publions ci apr s une tude sur la mati re due la plume experte et savante de M le Juge Delaruwi re Juge de Paix au 2 canton de Bruxelles suivie de commentaires par M Tayart de Borms officier du Minist re public honoraire pr s le Tribunal de police de Bruxelles le tout ayant paru dans le Journal des Ju
300. n pour acqu rir une arme Au 5 on cite ceux qui ont t condamn s effectivement une peine d emprisonnement Nous proposons d y ajouter m me l tranger Le littera 6 de l article 10 num re aussi ceux qui ont t condamn s pour adult re entretien de concubine Nous ne comprenons pas pour quels motils ce genre de con damm s y est compris ce sont g n ralement ceux qui portent plainte ou plut t ceux qui ne portent pas plainte du chef de ces d lits qui sont eux m mes dangereux pour les auteurs de ces infractions L autorisation prescrite pour acqu rir des armes est une excel lente chose mais la d fense m me pour le marchand de les vendre un individu qui n a pas l autorisation de les acqu rir en serait une autre En effet ou nous nous abusons fort nous n avons vu nulle part dans le projet une sanction appliquer au marchand qui vendrait un pistolet au premier venu non muni d une auto risation de l acqu rir Supposons que ce marchand se conformant aux r gles prescrites quant aux inscriptions dans sen registre omette de remplir le num ro de son acheteur autorisation et l indication de l auturit qui l a d livr e On ne pourra pas imputer ce marchand des fausses d clarations ou nonciations mernsong res ins r es dans ces registres Or ce n est que pour ces motifs qu il pourra tre poursuivi voir dernier al de l art r1 N conviendrait
301. n couple dont l un des deux tait inineur En admettant m me que le tenancier ignorait l tat de mino rit par sa n gligence l article 350 du C P lui reste applicable A remarquer en effet que la loi du 26 mai 1914 modifiant les articles 379 382 du Code p nal n exige plus l habitude de Javoriser la d bauche Un seul fait suit Par cons quent nous poursuivrions galement le tenancier Pr DESLOOVERE Police communale SURVEILLANCE DE LA VOIE PUBLIQUE Droit souverain de bourgmestre en cas d urgence de prendre d office de son autorit personnelle les mesures propres pr venir les d sordres et cela sans devoir recourir une ordonnance de police pr alable Cette question de pr rogative personnelle au bourgmestre a t soulev e tout r cemment dans une ville de province la suite d une d monstration effectu e l improviste sur la voie publique par des militants d un groupement politique arm s ostensiblement de gourdins et qui patrouillaient en groupes parpill s dans le Int avou de s opposer au besoin par la force des violences ven tuelles de la part d adversaires politiques qui avaient t r guli rement autoris s se former en cort ge pour aller d poser une couronne l h tel de vile en souvenir des morts de la guerre Le bourgmestre estimunt que le d ploiement de cette sorte de police improvis e tait de nature provoquer des conflits et des ent
302. n encombr e comme celle de Bruxelles tout v hicule en stationnement peut chaque instant devenir une g ne Qu il en est ainsi dans la quasi totalit des art res de la ville et m me leurs abords imm diats qu un grand nombre de rues sont exigu s et malgr cela occup es par des voies ierr es de tramways de telle sorte que s il s y trouve des voitures en station nement il ne reste plus d espace suffisant pour passer entre le tram et les dites voitures qu il se con oit d s lors que les station nements prolong s doivent forc ment amener des incidents de g ne Attendu en cons quence que c est toujours ses risques et p rils qu un chauffeur ou un propri taire d auto abandonne son v hicule sur la voie publique surtout s il s est abstenu de se mettre sous le couvert de l agent de police de poste le seul m me de lui laire des suggestions utiles quant au placement ventuel de sa voiture sans risque aucun soit un endroit de stationnement organis par la ville en accord avec l Union Routi re et ils sont d j tr s nombreux soit dans une rue adjacente o le roujage est moins intense Attendu que le point de savoir si un v hicule automobile g ne ou non la circulation doit en ordre principal appartenir l appr ciation de la police charg e d assurer le bon ordre de la circula ton que ce pouvoir d appr ciation ce droit d initiative lui est d ailleurs reconnu par le texte m me de l articl
303. n ordre formel auquel les conducteurs doivent ob ir aveugl ment mais uniquement comme une autorisation dont ils doiv nt user en observant par eux m mes toutes les mesures de pr caution vouiues C est nous semble t il la synth se des commentaires de M Delaruwi re En r sum l agent par son signal ordonne aux conducteurs de s arr ter sous peine de contravention arr rov du 26 ao t 1925 art 2 et par le m me signal il autorise la travers e du carrefour par la voie lib r e aux risques et p rils des conducteurs c est dire avec les pr cautions r glementaires impos es partout aussi bien aux carrefours gard s qu ailleurs en voie libre L agent ne couvre pas les fautes commises par les conducteurs abordant un croisement son signal d avancer ne pouvant avoir d autre port e que de faciliter le passage et non pas de le garantir sans r serve C est ce que l une de nos derni res audiences l un de nos meilleurs avocats a marqu en ces termes Tl serait absurde d admettre que l agent ayant ouvert le pas sage un conducieur celui ci puisse s en pr valoir pour tout crabouil ler impun ment sur son passage R Ce serait en effet une prime l incurie Exemple lorsque la voie leur a t ouverte par le signal de l agent les conducteurs ont s avancer dans les conditions prescrites notamment par l article 3 de l arr t royal sur le roulage c est dire en prenant par eux m
304. nature physiologique et de l ducation de leurs sens amener en eux des r actions psy chologiques absolument diff rentes Chaque tre aura donc une entit distincte de celle des autres Chaque identit repr sentant chaque entit sera et devra rester naturellement et juridiquement propre chacun Chague individu ne saura donc tre identique qu lui m me Cependant deux fiches signal tiques deux empreintes digitales deux photographies deux dessins m me diff rents de format de couleur de r daction peuvent tre identiques entre eux condition videmment de repr senter m me sous des aspects mul tiples et diff rents une m me personne ou un m me objet Car les renseignements transcrits sur ces fiches les images ren dus par ces empreintes ou par ces photographies les objets figur s par ces dessins ne sont pas les personnes ou les objets repr sent s qui ne peuvent tre identiques qu eux m mes mais rappellent uniquement leur image Comme l a crit le savant criminaliste bien connu le docteur Locard dans son Identification des r cidivistes l identit est au sens pr cis la qualit d une chose qui fait qu elle est elle m me et se diff rencie de toute autre C est en math matiques le fait qu un terme valeur courbe symbole alg brique repr sente la m me id e qu un autre et se confond avec lui avec comme formule type l quation O 0
305. nce 197 Art 504 Fait application de l immunit de l art 462 aux d lits pr vus par les art 496 498 et 499 Cette disposition signifie que les tromperies sur l identit la nature l origine ou la quantit de la chose vendue commises par des poux au pr judice de leurs conjoints par un veuf ou une veuve quant aux choses qui avaient appartenu l poux d c d par des descendants au pr judice de leurs ascendants par des ascendants au pr judice de leurs descendants ou par des alli s au m me degr ne donnent lieu qu des r paations civiles L avant dernier alin a de l article 1 r serve express ment les droits que les lois en vigueur conf rent aux autorit s communales La loi des 16 24 ao t 1790 sur l organisation judiciaire confie la vigilance et l autorit des corps municipaux l inspection sur la fid lit du d bit des denr es qui se vendent au poids l aune ou la mesure et sur la salubrit des comestibles expos s en vente publique Les articles et 13 titre 1 du d cret des 19 22 juillet 1791 sur la police municipale ct correctionnelle sont con us dans le m me sens Ces dispositions l gales n ont pas t abrog es mais bien con firm es par la loi du 4 ao t 1iSoo relative la falsification des denr es alimentaires dont l article 1 porte qu il n est en rien pr judici aux droits que les lois en vigueur conf rent aux autorit s c
306. ne nombreuse d l gation de policiers en tenue La gendarmerie avait galement tenu se faire repr senter La police judiciaire pr s les parquets avait envoy des d l gu s de toutes les provinces Devant la mortuaire cependant que de nombreux r R gin clinaient sur le cercueil du cher disparu des discours furent pro nonc s respectivement par le secr taire de la F d ration des pri sonniers politiques le Pr sident de la soci t des anciens mem bres des services de renseignements interalli s et le d l gu de la soci t des Arquebusiers de Vis Enfin au cimeti re M LECHAT comm aux D J Bruxelles secr taire de l Union professionnelle des polices judiciaires du Royaume pronon a une allocution sur la tombe de M Legros Nous pensons bien faire en la reproduisant in extenso 1 car elle montre les qualit s de courage et d abn gation que poss dait le d funt et combien fort tait son amour pour la Patrie La Revue pr sente Madame Legros et ses enfants ses sin c res condol ances 1 L abondance des mati res nous oblige remettre au mois prochain la publication du texte du discours prononc par M Lechat Imprimerie G ANNEEssENs amp S ur Ninove DECEMBRE 1930 Avis Nous prions les abonn s de vouloir bien verser le montant de leur abonnement au compte ch ques postaux n 227816 Desloovere ils s viteront ainsi des frais de quittance et d affranchis sement po
307. ne survivant pas aux circonstances qui les ont motiv es C est ce que fait dans la pratique courante le bourgmestre de Bruxelles chaque fois qu un service d ordre est tabli dans la zone netre appel e pr sent zone parlementaire n On peut se demander si le d faut de la part du bourgmestre de recourir l imerdietion vis e par application de l article 93 de la loi communale n est pas inop rante parce qu elle ne comporte pas de sanction p nale 7 Nous r pondons que si cette proc dure personnelle n est en elfet susceptible d entrainer de condamnation judiciaire de carac une sanction d ordre t re p nal elle peut acanmains donner lieu administratif celle donnant le droit la police de se saisir de ceux qui contreviennent ou qui persistent contrevenir aux mesures d interdiction prises par le bourgmestre et de les d poser au d p t communal amigo pour y tre maintenus par mesure de police pour faire cesser le fait incrimin sans que jamais pareille d tention puisse toutefois d passer 24 heures 40 Voici les commentaires au sujel de ce geure d arrestation pr ventive plus l galement appel e saisie que nous relevons dans l Encyclop die des fonctions de police par F lix Delcourt Fome il page 200 N9 4 l r sulte des termes de l article 7 de la Constitution et des articles 41 cet 40 du Code d Instruction Cri y minelle que lorsqu il s agit de con
308. ne univer sitaire une m decine de l esprit seraient respecter Car les petits enfants de France qui sont de mauvais l ves au dire de leurs maitres des malades au dire de leurs m decins des mauvais sujets en herbe au dire du peuple de la sottise ne jinissent pas toujours au bagne ou dans les prisons Ils finissent souvent Saint Anne et Villejuif Fous ou demi fous ils le sont devenus pour la plupart au contact de la soci t qui les a bless s sous la loi de l inintelligence qui les a condamn s 219 l se produira moins de crimes en France quand on s avisera d y soigner les tres Car la d mence inspire inconstestablement la plupari des crimes et bon nombre de d lits On la soigne en prison et au bagne On sait fort bien que cette m thode est f conde en heureux r sultats puisque la criminalit ne cesse de cro tre en France et que les prisons y sont presque toutes trop troites Veut on assainir la nation Veut on sauver l esprit qui souffre Veut on conjurer les troubles de la folie C est l enfant qu il faut soigner duquer amender gu rir normaliser Est ce impossible Cela se fait quelques lieues de chez nous Cela se fait en Belgique Ti faut croire que dans ce pays la cr ation et la for mation des tres n apparaissent pas comme des occupations d ri soires Le docteur Lovis DELATTRE a pu crire Dans les prisons la plupart des r cidivistes de ces malfaiteurs
309. nfluences et o il pourra nous rendre de nombreux et signal s services tout comme le fait notre cher et iant v n r Monsieur Maenhout la Chambre A l ordre du jour figurait en ordre principal le projet de loi de bar me et de pension dont le d p t se faisait attendre Gr ce aux d marches multiples du comit ex cutif ce projet a t d pos quelques jours apr s la s ance du comit central sur le bureau de la chambre et renvoy une commission sp ciale compos e comme suit M M Balthasar Gand Carpentier Gand De Bruyn Anvers de Liedekerke Huy Fesler Charleroi Maenhout Lemberge Marck Berchem Mathieu Namur Max Bruxelles Van Belle Li ge Vergels Bruxelles Vanopdenbosch Alost SA u Nous engageons vivement les coll gues qui croiraient pouvoir utilement intervenir aupr s de ces d put s d aller les trouver au plus t t Nous faisons suivre ci dessous la copie du projet dont un exemplaire a t transmis aux f d rations provinciales par les soins du comit ex cutif La question d organiser un congr s ou une assembl e g n rale l occasion des f tes du centenaire a t r serv e pour la pro chaine s ance De nouvelles d marches ont t faites par le comit en vue d obtenir pour nos membres le d classement en chemin de fer A notre grand regret nous devons vous annoncer qu une nou velle fois la soci t nationale des chemins de fer nous a
310. ni qu signalant la coop ration fertile du confr re Julius De Hulsters la glorif uation du centenaire Ci apr s nous reproduisons le texte d une lettre adress e par S M le Roi des Belges ce tilentueux po te le remerciant de l envoi d une cantate jubilaire compos e par lui LE COMIT EX CUTIF KABINET DES KONINGS N 35966 Paleis te Brussel o u Minheer De Koning heeft den brief ontvangen dien gij den 6 dezer maand tot Hem hebt gericht alsmede de daarbigaande kantate Zijne Majesteit is zeer getroffen geweest door de gevoelens van vaderlandsche gehechtheid welke dat werk hebben inge boezemd en Hij heeft mi belast met de eer Ued zijne op rechte dankbetuigingen over te maken Gelief Minheer ens Namens s Konings Kabinetsoverste De Kabinetssecretaris gt BARR Aan dichter Julius De HS te Steenhuyze N crologie Le 16 octobre dernier ont eu lieu Li ge les fun railles de Monsieur Legros Jean n Ilerve le to 4 1877 commissaire aux d l jud pr s le Parquet de Li ge enlev subitement l affection des siens et de ses nombreux amis Une grande foule avait tenu rendre un dernier hommage ce brave coll gue Parmi les personnalit s pr sentes nous avons remarqu M le Procureur g n ral baron Meyers M le premier substitut Schuermans M l auditeur militaire de la province de Li ge La police de Li ge tait repr sent e par son commissaire en chef Mt Corer et u
311. nnaires Qu on en juge par les mati res trait es dans les 550 pages qui constituent ce volume Les administrations centrale provinciale et communale l arron dissement et le canton la justice administrative les rapports entre l administration et la justice la responsabilit de l administra tion les tablissement publics et les institutions d utilit publique F E LOUWAGE Die Polizei La Police Sous ce titre parait deux fois par mois Berlin une revue de police dont le r dacteur en chef est M TLipsssy conseiller minist riel au minist re de l Int rieur de Prusse Cette revue tout en ne s adressant qu la police allemande pr sente cependant un s rieux int r t pour ceux qui aiment se tenir au courant de la vie et de l volution polici re l tranger Ce p riodique est dit par la firme Kameradschaft Verlags gesellschaft M B H Berlin W 35 Flottwellstrasse 3 l abonne ment est de r m 6o environ 13fr 50 par mois _F FRANSSEN Annuaire des Officiers de la Police Belge Par A R du 5 9 30 M G Zwaenepoel comin adjoint Anvers est nomm comm de police de la m me ville M Urbain L on n Wasmes le ro 3 1891 est nomm comm de police Boussu croix de guerre avec palme m d or ordre l opold II d c mil 1 cl toile de service etc M Dubreucq A n Boussu Hainaut le 10 3 98 est nom m comm pol Frameries m d mil de 2 classe
312. nnel et ses ayants droit une pension au moins gale celle dont peuvent jouir les fonctionnaires et agents de l Administration centrale du Minist re de l Int rieur ct de l Hygi ne et les ayants droit de ces derniers r A Cette pension est augment e d un cinqui me pour tes membres de la police et des corps de pompiers sans que le taux puisse d passer le maximum d termin par les dispositions g n rales Les agents des communes sont mis la retraite pour cause de maladies ou d infirmit s dans les m mes conditions que les men bres du personnel de l Administration centrale du Minist re de l In t rieur et de l Hygi ne ls sont pensionn s d office l ge de 65 ans ARTE Les agents des communes qui jouissent d un statut plus favo rable au point de vue de la pension conservent le b n fice de celui ci Si l institution de pr voyance laquelle la commune est affili e ne peut assumer le paiement de l int gralit de la pension telle qu elle est pr vue par la loi la diff rence est pay e directement par la commune ART 10 Les communes qui n assument pas directement ou par Vinter vention d une institution de pr voyance la pension de leur per sonnel ainsi que la pension des veuves et orphelins sont affili es une caisse de r partition La Caisse de r partition assure la liquidation des pensions qui sont accord es sous son contr le elle r partit chaque ann e la d pense entre les commune
313. ns l acte de naissance ou un acte quivalent tabli conform ment aux prescriptions dict es par la l gislation nationale D autre part tout changement de nom ne peut tre admis dans notre pays que pour autant que la l gislation nationale de cha cun d eux aura t respect e Donc tout changement apport par une autorit trang re au nom d un Belge m me r sidant l tran ger ne peut avoir aucun effet en Belgique si e Belge est n dans le royaume Toutefois toute erreur ou omission dans le libell d un nom devra tre rectifi pour tre valable par les tribunaux belges si l acte de naissance a t r dig dans le royaume et par l auto rit trang re si ce document a t dress l tranger Ajoutons encore que les trangers qui ne poss dent pas d acte de naissance parce que leurs autorit s nationales ne tiennent pas de registres d tat civil conservent d s leur arriv e en Belgique le nom qui les individualise dans leur pays d origine conform ment aux lois en vigueur dans celui ci Ce nom sera officiel et devra tre donn aux descendants nais sant dans le royaume 8 Dans l tat actuel de notre l gislation le nom patronymique est la propri t exclusive de la famille Tous ses membres copro pri taires de ce bien patrimonial ont le droit et le devoir de s en servir d s qu il s agit de d terminer leur individualit Toutefois contrairement
314. ns l art de la conduite des hom mes Elles vous font sortir du rang des travailleurs ordinaires et vous mettent sur le chemin qui m ne aux sommets C est le secret de l avancement et d un salaire plus lev C est la solution de votre probl me financier le premier probl me que chacun doit r soudre Parmi les hommes et les femmes qui se trouvent en haut de l chelle neuf sur dix sont mont s par les chelons des respon sabilit s Dans chaque ville ceux qui sont les plus riches et les plus respect s sont ceux qui ont accept joyeusement leurs obligations Pour r sumer le tout en une simple phrase Prenez un mor ceau plus gros que celui que vous pouvez m cher et m chez le Nous nous classons par ce que nous faisons La besogne ne l oubliez jamais est la mesure de l homme Pour l h mme digne de ce nom le travail n est pas une cor v e qu on exp dic mais une mission dont on s acquitte La confiance personnelle fouette notre courage et notre esprit d entreprise elle nous permet de regarder droit devant nous et d aborder toutes les difficult s avec le sourire C est pour ainsi dire le ressort de l inspiration et du courage Si vous tremblez l id e seule du danger vous tes un homme mort Admettre la possibilit d une d faite c est tre vaincu d avance FOCH a dit Une bataille n est pas perdue tant que le moral reste bon Les Fran ais de 1914 battaient en retraite tout en conserva
315. ns l obligation de recenser la population A cette fin il pres crivit aux communes de remettre chaque sujet belge recens g de plus de r5 ans civil ou militaire y domicili et chaque tranger admis r sidence dans le royaume une carte d identit dont les renseignements furent affirm s par l apposition officielle d une photographie r cente du b n ficiaire 1 Les trangers arrivant de l tranger ou de passage dans le pays furent astreints poss der un passeport national Ce document devait porter le visa d un agent diplomatique ou consulaire belge Actuellement le port de la carte d identit est obligatoire pour tous les citoyens belges ayant un domicile effectif dans le pays et pour les trangers autoris s y tablir leur r sidence En suite d accords bas s sur le principe de r ciprocit intervenus entre la Belgique et d autres pays le port du passeport national et l obli gation du visa de l autorit belge tous les trangers transitant par la Belgique ou y s journant Les sujets fran ais luxembourgeois n erlandais mon gasques doivent produire une pi ce officielle tablissant leur identit et leur nationalit Elle doit tre rev tue d une photographie Les sujets am ricains chinois canadiens cubains danois espa gnols anglais islandais italiens japonais norv giens portugais suisses su dois tunisiens finlandais tch co slovaques ainsi que les personnes orig
316. ns tous un souvenir mu D une courtoisie de bon ton mais d une fermet remarquable d un tact parfait comme d un sens merveilleusement aiguis des choses professionnelles il nous laisse tous l exemple d un policier avis d un chef accompli et d un parfait gentilhomme Voil Phomme de devoir que l inexorabl mort vient d abattre son poste de combat pour le coucher tout jamais dans cette froide tombe Nous ne pourrons jamais r parer la perte que la disparition de cet homme de bien inflige notre organisme Mais son exemple perp tuera son souvenir parmi nous J ai parl de la vie active et agissante de notre ami Monsieur Legros Je manquerais mes devoirs si je ne faisais allusion ses qualit s d homme de c ur d poux mod le de p re affectueux Que Madame Legros que ses enfants veuilient bien trouver ici l assurance de notre participation la peine immense qui les torture Que Madame Eegros m autorise l associer l hommage qu j ai rendu au nom de tous la m moire de son cher d funt Nous savons qu elle fut toujours la vaillante et digne compagne de cet homme vaillant et digne Nous savons combien elle a particip elle m me par son appui son propre courage et sa r signation la vie h ro que de son mari De l au del o il est all chercher la r compense qu il m rite il continuera veiller sur jes siens et les prot ger Avec votre pouse avec vos enfants avec
317. nt tre autoris s dans des conditions d termin es Juillet 1930 V TAYART pe BORMS DENR ES ALIMENTAIRES LOI DU 4 8 90 PR L VEMENTS AGENTS QUALIFI S Question La ville de a charg deux employ s non asser ment s du contr le du lait Ces hommes se pr sentent aux bureaux 153 de police et obtiennent par l intervention de l administration com munale le secours d agents de police pour inviter les laitiers rencontr s sur la voie publique les accompagner s ance tenante au bureau o les employ s susdits proc dent une prise d chan tillons Je suppose qu un laitier refuse d accompagner l agent qui Py invite Pourrait on l galement prendre des mesures l gard de ce laitier R ponse La solution de la question pos e peut se trouver notre avis dans les attendus d un Arr t de la Cour de Cassation du 24 d cembre 1928 publi dans la Revue de Droit p nal et de criminologie 1929 pages 66 et 67 Cette d cision conclut comme suit Sur le moyen unique pris de la violation de l article gt de la loi du 4 ao t r go relative la falsification des denr es alimentaires en ce que l arr t attaqu condamne le demandeur Godrie Joseph pour s tre refus o oppos Hornu le 4 ao t 1927 aux visites aux inspections ou la prise d chan tillons de denr es alimentaires par Fontaine Fernand inspecteur de ces denr es alors que ce
318. nt et apr s la d position Pand belges Outrages envers les fontionnaires t moins etc n 568 et s Idem T moin judiciaire n 20 p 400 l appartient aux officiers du minist re public de faire acter ces outrages au plumitil de l audience ou de les d noncer ult rieure ment par la voie ordinaire surtout lorsqu ils n auront pas donn lieu r pression imm diate s ance te ante par application des articles 504 et 505 du Code d Instruction Criminelle qui visent le tumulte accompagn d injures ou de voies de fait l audience Verviers 12 mai 1888 Pas p 291 BeLTJeENs Jur Li ge p 364 n 10 Pand belges Outrages p 364 n ro Il va de soi qu il faut agir dans l esp ce avec r flexion et mesure et ne consid rer comme outrages que les imputations vraiment blessantes inspir es par la m chancet et non par le souci bien naturel de d fendre la cause Le fait d tre trangers celle ci les fera toujours appara tre comme une circonstance aggravante Pour appr cier sainement la question de savoir quand limpu tation peut tre consid r e comme rev tant le caract re injurieux ou outrageant il faut s en r f rer l article 452 du Code p nal qu il est opportun de reproduire ici tant donn que nous sommes g n ralement peu familiaris s avec les dispositions qu il consacre et que voici Ne donneront lieu aucune poursuite r pressive les discours prononc s ou le
319. nt une foi indomptable Cette arm e de vaincus prit l offensive et remporta la victoire nes Ea e via 55 On attribue ARCHIMEDE la fameuse phrase Donnez moi un levier et un point d appui et je soul verai le monde N at tendez pas ce levier cherchez le o fabriquez le vous m me Si vous h sitez comment voulez vous que les autres aient confiance Regardez toujours plus haut Celui qui regarde la terre n attrape certes pas le vertige mais il se penche tellement qu il finit par tomber NAPOLEON mena toutes ses campagnes avec une nergie in domptable l inspirait une telle confiance que sa pr sence seule suffisait assurer la victoire Il ne suffit pas d avoir un but ou de croire son toile il faut encore connaitre quelque chose Autrement dit il ne suffit pas de prendre une position d assaut et dire J y suis il faut pouvoir dire J y reste N faut de l entrainement de la pratique Vous pouvez entreprendre plein de courage une longue randonn e Si vous n tes pas habitu la marche il faudra vous arr ter en route i o Basez votre confiance sur des faits et non sur des hypoth ses Pour gagner un proc s il ne suffit pas d acheter Le Manuel du Parfait furiste i Avant de rien entreprendre tudiez longuement votre sujet il sera toujours temps de passer l action Votre succ s est en vous De m me qu chafauder sans travailler ne conduit nulle part de
320. ntifi que directeur de la Revue P DE SLQOVERE Comsiissaire adjoint aut parquet de police de Bruxelles administrateur et secr taire de la r daction de la Revue avec Ja collaboration de piusieurs fonctionnaires de l ordre administratif et judiciaire Prix de l abonnement annuel pour 1930 port compris 30 francs Pour les F d r s 15 francs Sauf avis cont aire remis la Direction l abonnement continue Il est annuel Compte ch ques postaux N 227816 REDACTION ET ADMINISTRATION BRUXELLES 32 RUE DE LAUSANNE 32 51 ANN E ram La brochure VADE MECUM CONCERNANT LA POLICE DU ROULAGE vient de para tre Elle co tera d sormais 7 Francs On peut s inscrire soit chez l auteur M E De note wez officier de police Jumet soit raadon nistration de la Revue e deite E ef o R is RE F a t x ig ee Le il De l Indem F aoe du aik re Public PR S les Tribunaux de Simple Police l EN BELGIQUE COMMENTAIRE DE LA LOI DU 26 MAI 1924 PAR RaouL VANDEVOORDE Secr taire communal de Menin R dacteur en chef de la REVUE BELGE DE POLICE Prix 2 Francs port en sus JANVIER 1930 AVIS Nous prions les abonn s de vouloir bien verser le mon tant de leur abonnement au compte ch ques postaux n 227816 Desloovere lis s viteront ainsi des frais de quittance et d affranchissement
321. nvitait mon mari restituer ce v lo sinon qu il allait le saisir 156 Mon mari est un d bonnaire sans d fense aucune il a promis de restituer mais il est rentr avec le v lo Suis je tenue restituer ce v lo attendu que l identification faite est tr s contes table et que mon mari est acheteur de bonne foi Personneilement nous avons r pondu la femme Avant de restituer il faut connaitre l origine du v lo Laissez continuer l enqu te de police Le vendeur votre mari sera entendu et l on arrivera ainsi conna tre d o vient ce v lo et s il le faut vous restituerez mais ne le faites pas maintenant sinon vous abandonnez un gage qui n est peut tre que moral mais qui n en est pas moins un gage Ne restituez donc pas mais comme il s agit d un v lo litigieux cessez de l usager pour vous viter ventuellement une action en dommage int r ts et tenez le la disposition de la justice Le v lo ne fut donc pas restitu Le lendemain j ai re u la visite de l homme qui revendiquait ce v lo et qui r clama mon intervention pour lui faire resti tuer ce v lo conform ment l article 2279 du code civil J ai fait remarquer cet homme que l article 2279 tait com pl t par l article 22 80 du m me code qu une enqu te judiciaire tait ouverte en suite de sa plainte que j estimais ne pas en sortir et que cons quemment je laissais aux personnes comp tentes l act
322. ociale est pr par e et que l opinion publique envi sage avec sympathie ce qu il faudrait exiger tout d abord c est l obligation pour les futurs conjoints d attester qu ils se sont donn s des renseignements pr cis sur leur tat de sant Pareille obligation tant impos e par la loi l habitude se d veloppera tout naturellement de se faire examiner pendant les fian ailles Le D Vervaeck ajoute tr s judicieusement cet avis si sage et si autoris Telle est bien la formule que nous avons sugg r e et qu ont adopt e nombre de correspondants de la Revue belge elle se r sume imposer aux fianc s dans le cadre de la libert la plus large et la mod ration la plus grande la preuve l gale qu ils ont en consultant le m decin de leur choix pris conscience de leurs responsabilit s individuelles et sociales au moment de lier leurs vies et de fonder une famille 132 Cette preuve faite ils garderont le droit de d cider s ils ac ceptent les al as les charges les dangers ventuels d une union chanceuse qui th oriquement semble inopportune voire ind si rable Eo oag En conclusion de tout ce qui pr c de esp rons que la per spective de cette intervention m dicale l approche du mariage invitera nos jeunes gens redoubler de prudence et d hygi ne en certaines occasions et de se faire soigner fond par un m de cin s rieux
323. oi du 30 Janvier 1924 dit Les Commissaires et agents de police d une commune peuvent sur la proposition des conseils commu naux int ress s tre autoris s par le gouverneur de la province exercer titre d auxiliaires leurs attributions dans les com munes limitrophes 2 Question Dans l affirmative quelle serait la situation de ce commissaire de police sous tous les points de vue R ponse Ce commissaire de police exerce ses fonctions par intermittence 22 et accessoirement c est dire toujours avec l autorisation de ses sup rieurs hi rarchiques dans la commune limitrophe 3 Question Un garde champ tre cu un agent de police d une commune o il se trouve un commissaire de police peut il exercer seul de sa localit comme police auxiliaire dans une commune limitrophe o la police n est repr sent e que par un garde champ tre ou agent de police plus jeune ou plus ancien que lui en fonctions R ponse Oui rien dans les articles 5r du Code rural modifi par la loi du 30 janvier 1924 ni dans l article 127 bis de la loi com munale pr rappel e ne s oppose cette d signation La question d anciennet et de personne ne nous parait devoir tre envisag e et prise en consid ration que par les autorit s int ress es au moment de ja d signation 4 Question Dans l affirmative quel est l Officier de police judiciaire qui devra r diger proc s verbal des infract
324. oi de Commissaire de Police Adjoint cr par le dit Conseil Fettet de pourvoir aux besoins d une Donne police dans la commune Moniteur du 13 ao t 1930 238 Remarques Si uu conseil communal a cr l emploi de Com missaire Adjoint l effet de pourvoir aux besoins reconnus de la police il serait mal venu d en d cider la suppression en se basant sur l article 125 de la loi communale En effet le Conseil communal ne peut selon la loi supprimer la place d adjoint que lorsqu il ne la trouve plus n cessaire L Emploi de commissaire adjoint tant de ceux soumis la loi du 3 ao t rg19 et celle du 2r juillet 1924 la nomination peut ventuellement tre faite par le Roi Ce serait le cas ch ant la premi re nomination de l esp ee faite par arr t royal notre connaissance du moins R V Jurisprudence Justice de Paix de Houffalize 22 avril 1929 PRESCRIPTION JUGR DE POLICE AVERTISSEMENT PRes EKIPTIOX NON INTERKRONPUE Un simple avertissement donn un pr venu de compara tre de vant le juge de police ne constitue pas un acte interruptif de la prescription 1 MINIST RE PUBLIC ET MARIE MEITERNACIT Ca JOSEPH ZUNE JUGEMENT Atteudu que l infraction reproch e au pr venu d avoir volon tairement port des coups et fait des blessures son pouse l gi time a fait l objet d une ordonnance de renvoi de la chambre du conseil du tribunal de premi re instance d
325. olore qui avait t plac demeure sur un vestige c l bre de la guerre et rappelant fort propos l h ro sme y d ploy par nos soldats Quelles sont exactement les dispositions p nales qui peuvent tre invoqu es contre ces faits d plorables Des doutes et des divergences existant ce sujet le Comit de la F d ration Nationale des Commissaires et Commissaires adjoints de police du Royaume sans vouloir en aucune fa on 258 empi ter sur les attributions de qui que ce soit eru ob ir un devoir patriotique en examinant cette question au point de vue des devoirs qu elle soul ve pour la police Bien regret il nous faut d clarer tout d abord au risque de chagriner sans doute bien des patriotes que l outrage au drapeau national n est pr vu ni r prim par aucun texte de loi pas plus en France qu en Belgique Un projet de loi a t pr par au sein du Gouvernement belge il y a quelques ann es mais le parlement n en a pas encore t saisi En France une proposition de loi fut d pos e nagu re pour punir tout outrage par voie de fait par crit ou par discours commis publiquement envers le drapeau national mais cette pro position en est toujours l tat de projet nous assure t on En r alit dans notre pays sous le r gime p nal actuel nous n avons d autre alternative pour atteindre le fait de lac rer ou de d grader le drapeau national que de recourir un p
326. omm commissaire adjoint la date du 5 5 30 Il est affect la 8e Dion M Orriescnracenx est titulaire des m dailles Comm morative et de la Victoire EYSDEN Albrechts Jean Hubert commissaire de police n Boors heim le 14 73 86 nomm commissaire de police en 1927 Distinctions honorifiques d c mil de rt et 2 cl Croix de guerre avec palme m d Vict Comm m d Or Ordre L opold I d c pour services rendus aux arm es alli es OOSTROOSEBEKE M Gorts Louis n Deurne Anvers le g mai 1887 nomm commissaire de police le 30 5 30 Distinctions honorifiques M d Victoire Comm morative d or de l ordre de la Couronne Croix de guerre TESSENDERLOO Loots Henri commissaire de police n Tessenderlon le 20 2 1872 nomm comm de police le 8 mai rg29 Distinctions honorifiques M daille civique 25 ans 143 TILLEUR ME Chaffette L opold est nomm commissaire adjoint de police la date du 17 Mai 1930 Les coll gues Drossart de Boussu De Fauw de Courtrai et Vergaelen de Calcken sont d c d s Bibliographie F lschungen Falsifications Publications scientifiques du la boratoire de la pr sidence de police de Vienne Publi par le Prof D Siegfried T rkel de Vienne dit par la firme Ulr Moser s Verlag Graz Autriche Cet ouvrage contient une s rie d tudes de plusieurs auteurs sur les falsifications en mati res zoologique pal
327. ommunales en vue de s assurer de la fid lit du d bit des denr es alimentaires et de leur salubrit D autre part en vertu de Particle go de la loi communale le bourgmestre est charg de l ex cution des Jois et arr t s de admi nistration g n rale Il est sp cialement charg de l ex cution des lois et r glements de police De son c t l article 11 du code d instruction criminelle porte que les commissaires de police et dans les communes o il wy en a point les maires au d faut de ceux ci les adjoints de maire rechercheront les contraventions de police Ces pouvoirs n ont pas t modifi s par la loi du 4 ao t 1890 en ce qui touche les commissaires de police ni diminu quant aux bourgmestres L expos des motifs de la loi pr cit e s exprime de cette mani re propos de l article 2 Il va sans dire que les infractions pourront tre constat es gale ment dans les formes ordinaires par tous officiers de police judiciaire ns 198 En ce qui concerne sp cialement les bourgmestres leurs pouvoirs ont t augment s L article 2 de la loi les met en cffet sur le m me pied que les d l gu s du gouvernement et ils jouissent en cons quence de pouvoirs tr s tendus Ils peuvent en effet p n trer dans les magasins boutiques et lieux quelconques affect s la vente des denr es et substances alime taires ou m dicamenteuses pendant tout le temps qu ils
328. omprennent la police des eaux et la police f minine Cette derni re a t cr e en Prusse en 1926 Son nom officiel est La police criminelle f minine En dehors de sa mission ju diciaire elle remplit une mission de salut public En 1928 l effec tif de cette police tait de rogo femmes Un des r les les plus importants de la police criminelle f mi nine consiste dans la protection de la jeunesse contre le vice HI Pr paration professionnelle de la Police Les recrues re oivent leur instruction dans 10 coles polici res provinciales T instruction est physique et intellectuelle Pour instruction de la gendarmerie Landj gerei il existe 3 coles na L instruction de l aspirant officier de police et de l aspirant commissaire criminel de m me que le perfectionnement technique des officiers de police et de gendarmerie se fait dans l Ecole sup rieure de Police Eiche pr s de Postdam Cet institut su p rieur est visit par des policiers d autres tats allemands et m me par des policiers trangers Les policiers de tout grade suivent des cours de culture phy sique dans l Ecole de Police Spandau Les cours de cette cole ont surtout pour but de form r des professeurs de gymnastique qui enseigneront plus tard dans les postes auxquels ils sont attach s Il existe en outre une s rie d coles sp ciales notamment u l Ecole pour la technique et la circulation pr pare les chauf 419 feu
329. on de notre centenaire C est tr s bien du fond de votre belle Flandre vous imposez votre voix vibrante haute de talent et de male enthousiasme Je vous reconnais bien l et je souhaite que vous ne cessiez d entretenir autour de vous dans le c ur des gars qui sont l espoir de lave nir la notion saine et forte du patriotisme iniangible celui qui ne connail que la seule Belgique une ei indivisible Restez plus que jamais fid le votre muse pr f r e et qu elle vous inspire toujours noblement pour la d fense de l ordre et de l unit nationale Toutes nos f licitations aussi pour Uode magni fique que vous avez compos e en l honneur du grand Bourgmestre M Max l occasion du r cent hommage qui lui a t rendu par le personnel actuel et ancien de la police 232 AVIS IMPORTANT AUX MEMBRES DE LA F D RATION La fin des vacances parlementaires approchant les chambres reprendront leurs travaux le deuxi me mardi du mois de novem bre nous croyons de notre devoir d engager tous les coll gues se mettre d s maintenant l uvre pour obtenir des membres de la l gislature la promesse formelle de voter avant la fin de l ann e le statut du personnel cominunal et le r glement de la caisse des pensions qui en est le corollaire Ce vote a t formellement promis par Monsieur le Ministre de l Int rieur et de l Hygi ne auteur du projet la fin de la session derni re promesse qui se trouve galement
330. ong parfois ainsi que le prouve lapostrophe du po te grec Th agnis 550 ans avant J C quand il s agit de chevaux nous cherchons nous procurer tout prix une race pure sans vices ni d fauts qui nous donne des produits sains et vigoureux Dans les mariages de nos jours il en est tout autrement les hommes se marient pour de l ar gent Ne t tonne donc pas mon ami que la race humaine d g n re de plus en plus au point de vue de la forme de l esprit et des m urs On croit lire marque le D Vervaeck quelque fulminant r quisitoire de nos eug nistes modernes et l reprend ensuite son tour Platon dans sa R publique sugg re d appli quer aux hommes l exn rience acquise que les meilleurs pro ba duits animaux et v g taux ne s obtiennent que gr ce une bonne s lection des anc tres i Il laut arriver au XX si cle pour voir Feug nique se tra duire en formules pratiques un des premiers 1902 Henri Ca zalis en France proposa d exiger des futurs poux un certificat yx d aptitude au mariage Un jour viendra peut tre disait il o les m decins auront le pas sur jes notaires comme les questions de sant le devraient prendre sur les questions d argent Jusqu pr sent le postulat eug nique n a t r alis en for mules l gales d inspiration et de but diff rents d ailleurs qu en Am rique dans les Pays Scandinaves
331. oppos un refus formel Cette obstination syst matique ne se justifie pas en pr sence des services que nous rendons cette soci t Une ultime d marche Sera encore tent e et si le m me sort lui est encore r serv nous aviserons aux mesures employer pour obtenir gain de cause d une autre fa on LE COMIT PROJET DE LOI ALBERT Ror pes BELGES A tous pr sents ef venir SALUT Sur la proposition de Notre Ministre de l Int rieur et de l Hygi ne Nous AVONS ARR T ET ARR TONS Notre Ministre de l Int rieur et de l Hygi ne est charg de pr senter en Notre Nom aux Chambres L gislatives le projet de loi dont la teneur suit Agents de carri re ARTICLE PREMIER Sont seuls consid r s comme agents de carri re les agents g s de plus de 19 ans accomplis nantis d une nomination d finitive qui doivent consacrer l exercice de leurs fonctions au minimum 33 et 42 heures de travail par semaine normale selon qu il s agit d un intellectuel ou d un manuel 89 ART 2 Les minima de traitement des agents de carri re ne peuvent tre inf rieurs aux chiffres suivants Secr taire communal 18 000 francs dans les communes de 3 000 habitants et moins 18 000 30 000 francs dans les communes de 3 000 25 000 habitants 30 000 40 000 francs dans les communes de 25 009 50 000 habitants Receveur communal 16 000 francs dans les communes o les recettes o
332. otamment Code civil art 52 lui du 25 vent se an X1 art 17 Code p nal art 194 202 232 3 Voir notamment Joi du 24 juin 1894 art 215 Code p nal art 196 201 231 registres sous des noms faux ou suppos s des voyageurs s ex g posent tre condamn s 1 Il importe de remarquer que dans nos contr es de temps imm morial 2 le nom patronymique se transmet de famille en famille et dans chacune de celles ci de m le en m le Les en fants n ont jamais t individualis s par le nom de leur m re Actuellement ce principe est encore respect Bien plus il est de jurisprudence que quironque ayant re u officiellement le nom de son p re fait usage publiquement du nom de sa m re commet une infraction punissable en vertu de l article 231 du Code p nal arr t de ia Cour de Cassation du 8 avril 1872 Il est noter cependant que la loi ne punit malheureusement que le port public de faux nom Il est donc loisible quiconque de faire impun ment usage de l identit de son fr re ou de toute autre membre de sa famille ou de toute autre personne portant le m me nom Nous y reviendrons plus loin En principe on acquiert un nom par filiation 3 l enfant l gitime prend le nom de son p re L enfant naturel prend le nom de celui de ses auteurs qui l a reconnu Si le p re et la m re de cet enfant l ont reconnu celui ci acquerra le nom de son p re m me si la reconnaissan
333. ou d ouvrier armurier travaillant son compte domicile Cette d claration sera act e sur un registre sp cial dont le mod le sera d termin par Arr t Royal et l administration en d livrera un certificat au requ rant ART 4 l exception des marchands et fabricants domici li s dans le Royaume depuis plus de six mois la date du d p t du pr sent projet aucun tranger ne pourra exercer la fabrication la r paration ou le commerce de gros ou de d tail des armes ou des munitions s il n est sp cialement autoris cet effet par le procureur du Roi du ressort dans lequel il est domicili Cette autorisation sera valable pour deux ans et tou jours r vocable En cas de refus ou de retrait de l autorisation le recours est ouvert aupr s du procureur g n ral du ressort L autorisation sera en tous cas refus e l tranger ne justifiant pas d un an de domicile dans le Royaume et celui qui aurait t condamn ant rieurement une peine d emprisonnement cor rectionnel effective ou conditionnelle ART 5 Les arnes prohib es ne sont pas admises l im portation Sauf le cas de commandes faites par le Ministre de la D fense Nationale pour le service de l Etat les armes de guerre et de chasse n y sont admises que s il est justifi suivant le mode prescrit par le Gouvernement de l existence de l autorisation ou du commerce dont il s agit dans les articles pr c dents 2435 7
334. oujours saisies et confisqu es ArT 10 L autorisation d acqu rir des armes ou des muni tions destin es ces armes armes de guerre o de chasse revol vers ou pistolets de poche est d livr e par le commissaire de l arrondissement du domicile des requ rants En cas de refus ou de retrait de l autorisation le recours est ouvert aupr s du gouverneur de la province A la fin de chaque mois le commissaire d arrondissement transmettra au procureur du Roi du ressort et l administateur de la S ret publique la liste des nouveaux titulaires d autorisa tion en indiquant leurs noms pr noms professions et domiciles la date et le lieu de leur naissance la date de la d livrance de l autorisation et son num ro d ordre L autorisation ne sera valable que pour un an et ne pourra tre d livr e qu aux citoyens belges Elle sera toujours r vocable Elle ne pourra tre accord e 1 aux mineurs de moins de 21 ans accomplis 2 aux interdits f 3 ceux qui sont l galement priv s du droit du port dar mes ou d un des droits num r s l art 31 du Code p nal 4 ceux qui sont plac s sous la surveillance sp ciale de la police A 5 ceux qui ont t condamn s pour mendicit vagabon dage vol adult re entretien de concubine ou une peine cor rectionnelle du chef de coups et blessures volontaires 7 ceux qui en qualit d indigents sont b n ficiaires de sec
335. ourant autoris c est la ce qui constituait sa faute 2 Bulletin des assurances 1927 p 528 Semblable modification rigeant en un ordre formel de partir la simple lev e d interdiction ne modifierait en rien la situation du conducteur qui n en resterait pas moins tenu d observer toutes les r gles de la prudence elle serait contraire l int r t des victimes des accidents parce qu elle permettrait toujours aux pr sum s responsables de d nier la responsabilit de leur fait personnel en tentant de la rejeter sur une pr tendue faute de l agent C est une erreur commune beaucoup de plaideurs de confondre devant le Juge civil la notion de la contravention avec celle de la faute aquilienne Que existence tablie d une infraction puisse servir de s rieux l ment de preuve au point de vue de l appr ciation de la faute aquilienne c est entendu mais encore faut il que le lien de causalit entre le fait constitutif de la contravention et le dom mage subi soit bien tabli et celien n existe pas n cessairement De m me l inexistence d une contravention ne prouve pas l absence de faute civile En m abstenant de me remettre en marche imm diatement lorsque l agent de garde me le permet je ne commets aucune contravention mon abstention n est pas non plus fautive en soi car elle peut tre dict e par les circonstances et le souci de ma propre s curit c est ceux qui me suivent o qui passent
336. ours de la part des communes ou des tablissements de bien faisance 245 Pour le surplus des arr t s royaux r gleront la forme le mode le montant des droits et les conditions de la d livrance de l au torisation pr vue par la pr sente loi ainsi que du permis d port d armes de guerre ou de chasse La d livrance du permis de port d armes de chasse restera provisoirement r gl e par dispositions de Arr t Royal du 1 mars 1882 Les infractions aux r glements pris en ex cution de la pr sente loi seront punies d un emprisonnement de 8 jours 3 mois et d une amende de 26 200 francs ou d une de ces peines seu lement ART 11 Les fabricants ou marchands d armes ou de muni tions tiendront trois registres pr alablement cot s et paraph s chaque feuille par le procureur du Roi de l arrondissement ou l un de ses substituts Dans le premier de ces registres ils inscriront jour par jour sans blancs ni interlignes et dans des colonnes distinctes a Les quantit s d armes et de munitions qu ils fabriquent ou qu ils acqui rent leur mod le leur calibre et pour les armes en outre leur num ro d immatriculation et le nombre des poin ons marqu s par le banc d preuve b Les nom pr noms profession et domicile du fournisseur en regard de chaque objet entr dans leurs magasins c La date de lachat Dans le second registre ils inscriront au jour le jour sans blancs ni interligne
337. ours qu partir du moment o le jugement ou arr t qui l ve le sursis est de venu d finitif L article 9 de la loi du 3r mai 1888 sur la condamnation con ditionnelle organise un mode d extinction de la peine Lapsu temporis diff rent de la prescription telle qu elle r sulte des ar ticles du Code p nal ll d roge ces dispositions en prescrivant d une mani re absolue et sans r serve l ex cution cumulative des peines en cas de d ch ance du sursis I est d ailleurs de l essence de la prescription de ne pouvoir commencer courir lorsqu il existe un obstacle l gal l ex cu tion de la peine L obstacle l gal en l occurrence c est le sursis accord Mais que faut il entendre par les termes condamnation nou velle Est ce la date de la condamnation qui doit se poser en d ans la p riode du sursis ou un nouveau fait d lictueux se commettant avec l ch ance du sursis fait il perdre le b n fice de celui ci Une autre circulaire du Minist re de la Justice du 20 septem bre 1892 3 Direction G n rale 1 Section Litt L N 422 tranche ja question Encourir une condamnation c est s en rendre passible et le sens grammatical de cette expression s accorde parfaitement avec l esprit de la loi mis en lumi re dans les discussions parle mentaires L expos des motifs de la loi s exprimait comme suit Le gouvernement pense que la loi doit autoriser le juge suspen
338. ouve pas compris dans la d signation de l article pr c dent pourra en demander le changement en se conformant aux dispositions de ce m me article 3 Le changement aura lieu d apr s un jugement du tribunal d arrondisse ment qui prescrira la rectification de l acte de l tat civil Ce jugement sera rendu le commissaire du gouvernement entendu sur simple reqm te pr sent e par celui qui demandera le changement s il est majeur ou mancip et par ses p re et m re ou tuteur s il est mineur 4 nos jours rendirent officielle la transmission des noms par voie de filiation fix rent d finitivement cette coutume en rendant malais tout changement au nom re u au moment de la naissance et r giement rent l attribution des pr noms aux nouveaux n s Ces m mes lois impostrent aux magistrats aux fonctionnaires et aux officiers publics le respect de l identit que chacun re oit dans l acte constatant sa naissance 1 La rectification des actes de l tat civil a t soumise une proc dure s v re compliqu e et on reuse En outre des peines ont t dict es d une part contre les ma gistrats les fonctionnaires et les officiers publics qui dans tes actes officiels attribueraient aux personnes un nom ou un titre de noblesse qui ne leur appartient pas 2 et d autre part contre quiconque prend publiquemen t sous quelque pr texte que se soit un nom ou un titre de noblesse faux ou usurp 3
339. parait devoir tre nettement hostile l gard d une loi exigeant des fianc s un certificat d aptitude au mariage On peut sans aucune h sitation r sumer les conclusions de cet int ressant change de vues en trois formules I L examen m dical en vue du mariage est minemment d sirable et sa coutume doit tre g n ralis e IE Il est inadmissible actuellement qu une loi impose aux fu turs poux un certificat attestant l absence de tares h riditaires et d affections contagieuses graves I Tout au plus pourrait on exiger des fianc s qu ils fassent la preuve qu ils ont consult sur ce point un m decin de leur choix Tel est l avis g n ralement exprim par les moralistes les juristes les m decins ct les hommes d uvres sur une question dont ils s accordent reconnaitre l int r t social primordial Le docteur Vervaeck n en reste pas moins un partisan con vaincu de l obligation l gale du certificat pr nuptial entrainant ventuellement la prohibition momentan e pour tout le moins du mariage projet si les tares physiques directes ou h r ditaires tel les que les maladies v n riennes la syphilis la tuberculose la 131 folie etc le rendent n cessaire mais tout en estimant jui aussi avec la plupart des autres personnalit s consult es que le moment n est pas encore venu pour mettre cette mesure radi cale en vigueur qu
340. pathie profonde manifest s ici par les administrateurs tes coll gues et tes amis traduisent bien les sentiments d estime dont tu tais honor puis sent ils adoucir quelque peu la douleur des tiens Adieu cher ami au nom de tes coll gues au nom de la f d ration nationale toute enti re Le 8 mai 1930 a eu lieu Calcken l inhumation de notre coll gue M Alphonse Vergaelen commissaire de police de sa commune natale depuis 19 ans l tait n Caicken en 1874 et avait t garde champ tre de roor 1art Au cimeti re deux discours furent prononc s l un par M l che vin rempla ant M le Bourgmestre emp ch et lautre par M le commissaire de police Patyu pr sident de la f d ration nationale groupement de la Flandre Orientale Le public tait nombreux le d funt jouissant de l estime g n rale de ses administr s la v uve et aux deux enfants la f d ration nationale pr sente ses condol ances mues Tribune libre de la F d ration Nationale des Commissaires de Police et Adjoints du Royaume Le Comit Central s est r uni au si ge social sous la pr si dence de M Franssen pr sident le r avril 1930 En ouvrant la s ance le pr sident souhaite la bienvenue MM Lepez commissaire en chef ct Bovens commissaire adjoint Malines respectivement pr sident et secr taire de la f d ration provinciale anversoise qui s est retir e de la f d ration polici re be
341. ploy s la suite des arm es ou qui sont autoris s suivre ces arm es 2 Articles 361 et 362 du code p nal 3 Article 50 du code civil 4 Article 363 du code p nal soit en cas de supposition d un enfant une femme qui n est pas accouch e notamment en attribuant une filiation l gitime un enfant naturel ou adult rin ou inversement en attribuant un enfant naturel une femme qui n est pas accouch e 1 A remarquer que la loi p nale punit galement d une peine criminelle ceux qui auront donn la mission de commettre les faits mentionn s au paragraphe pr c dent si cette mission a re u son ex cution Article 363 du code p nal Chacun poss de donc une identit depuis sa naissance qui indiquera son tat civil et lui sera strictement personelle Elle sera garantie par la loi civile et la loi p nale Dans le langage courant beaucoup de personnes d sireuses de souligner que deux personnes ou deux objets se ressemblent di sent qu ils sont identiques Ce langage est un sophisme condamn par la science de l identification Le terme identit n et cons quemment l adjectif iden tique caract risent uniquement l entit d une id e que celle ci repr sente une personne un objet un sentiment ou une qualit Ces d nominations ne peuvent d ne indiquer une similitude un rapport m me exact entre deux individus ou deux choses Elles n exprimen
342. poche que les termes se rap portant au calibre ct la dimension extensive qu on attribue cette arme ne peuvent en tout cas s appliquer qu une arme de poche Ce syst me de d fense me parait absolument d fendable en pr sence d un texte r dig ainsi Cette lacune dans la loi disparaitrait avec l abandon des mots de poche Dail leurs c ux ci ne sont pas indispensables d abord ils n ajoutent rien la d finition ensuite ils semblert contredire les termes qui suivent ayant trait une dimension et un calibre non limit s Pour ce qui concerne les armes de guerre nous aimerions beaucoup y voir figurer les grenades ou bombes les lance gre nades et lance bombes x qui sont des armes feu non rav es Certains terroristes trangers fr quentant notre pays sont as sez friands de ce genre d engins Il conviendrait qu on nous donn t les moyens de les en priver ART 2 Le littera r se rapporte aux armes prohib es autres que les revolvers et pistolets de poche On remarquera que cet article d fend la d tention mesure tr s utile il mentionne aussi les munitions destin es aux armes pro hib es ce qui est encore une excellente mesure Le littera 2 parle notamment des revolvers et des pistolets de poche et prescrit l obligation d une autorisation pr alable au d bit l exbosition en vente la vente ou la distribution C est une des mesures les plus efficaces contre le danger du po
343. ponsabilit p nale ou civile en cas d accident semblables cl tures et avis indiquant suffisance la volont du propri taire d en in terdire l acc s au public F vrier 1930 Pu DESLOOVERE Police g n rale et communale Un agent de police nous pose la question suivante Je suis envoy pour le maintien de l ordre sur les lieux d un incendie En cours de route je rencontre deux ouvriers poussant une charrette bras charg e de mat riel destin aux pompiers Le trajet effectuer tant long et la c te raide j avise un tram venant passer et se rendant l endroit du sinistre et je brie les voyageurs de la plate forme avant d en descendre pour y placer le mat riel Tout le monde s ex cute sans aucune obser vation et les accessoires n cessaires sont amen s pied d uvre en moins d un quart d heure alors qu il aurait fallu certainement une heure aux ouvriers s ils s taient trouv s dans l obligation de continuer pied Pouvais je agir de la sorte R R ponse Le but poursuivi par l agent et son initative sont louables I y a lieu de remarquer cependant qu il n a mis en fait aucune r quisition et que tout le monde a acc d de bonne gr ce sa demande Quid s sa non comp tence pour mettre semblable demande lui avait t oppos e Pouvait il requ rir Le refus d obtemp rer sa r quisition pouvait il entrainer des poursuites SR A LIT La disposit
344. port d une arme prohib e Le principe pos dans l art 67 de la Constitution belge ne donne en effet aucune autorit le droit de suspendre les lois ni de dispenser de leur ex cution Gastos SCHUIND Substitut du Procureur du Roi Charleroi CONDAMNATION CONDITIONNELLE D LIT COMMIS DANS LE TERME DU SURSIS CONDAMNATION APR S LE TERME D CH ANCE DU SURSIS ACCORD E PRESCRIP TION INTERROMPUE PENDANT LE SURSIS Notre article paru sous la rubrique ci dessus aux pages 78 Sr de la Revue d Avril nous vaut la question suivante Un particulier commet un d lit quelconque Entre le moment o ce d lit est perp tr ou m me constat judiciairement et la condamnation qu il encourra de ce chef il commet une contra vention de police fait pour lequel il encourt une eondamnation de police avant d tre condamn pour le d lit Le Juge de police vu l absence de condamnation ant rieure et dans l ignorance de ce que le contrevenant est sous le coup de poursuites pour le d lit commis accorde un sursis Vient enfin la condamnation correctionnelle qui vu la gravit du fuit et peut tre de la peine inflig e est prononc e sans condi tion Le sursis obtenu en police est il valable ou doit on ne pas en tenir compte lors de l ex cution de la peine correctionnelle A remarquer que le Tribunal correctionnel est dans l ignorance de la condamnation de police Voil un cas qui peut se pr senter plus ou moins
345. postal 4 Il est rappel galement que les membres de la F d ra tion Nationaie des commissaires et adjoints en acquittant leur cotisation annuelle entre les mains de M Adam tr so rier g n ral de cette f d ration compte ch q post n 67399 ont droit abonnement pour la Revue et ne doivent donc rien verser l administration de cette derni re LA DIRECTION Communication importante La Direction de la Revue est en possession l heure actuelle des renseignements n cessaires la r impres sion de l annuaire g n ral des Commissaires et Comimissai res Adijoints de police du royaume des Commissaires aux d l gations judiciaires et Officiers du m me cadre ainsi que des Commissaires et Sous Commissaires de surveillance du Comit sup rieur de Contr le La derni re dition semblable date de 1923 Le prix de l impression du dit annuaire s levant une somme rondelette la Direction de la Revue ne compte pas ser commande que si un nombre appr ciable de demandes lui parviennent Si ce chiffre est atteint le prix approxi matif de l annuaire sera de 7 50 frs Ceux de nos lecteurs d sireux de souscrire sont pri s de nous aviser avant le 15 f vrier Le tirage sera forc ment limit LA DIRECTION De l Identit en Belgique Depuis l antiquit chaque humain est dot d un nom permet tant de le distinguer de tous ses semblables Les peuples anciens de la famille indo europ
346. pour nous et les chers n tres Si tous nous le voulons car vouloir c est pouvoir l ann e du centenaire verra luire le triomphe de nos revendications de notre droit la vie digne et ind pendante LE COMIT Police rurale FLANDRE OCCIDENTALE GARDES CHAMP TRES TENUE Eu s ance du 6 juin 1930 la d putation permanente a d cid de ne pas saisir pr sentement le Conseil Provincial d une propo sition tendant apporter des changements l habillement des gardes et brigadiers champ tres la question de l unification de l habillement de tous les gardes du Royaume tant encore l tude Cette d cision a t prise la suite d une requ te ce sujet manant de la F d ration des gardes champ tres de la Flandre Occidentale R V Police locale DOMICILE DES AGENTS DE POLICE DANS LA COMMUNE D LIB RATION DU CONSEIL COMMUNAL PRESCRIVANT AUX AGENTS DE POLICE EN FONCTIONS DE CHER CHER LOGEMENT DANS LA SECTION QUE LE BOURG MESTRE LEUR ASSIGNE IRRECEVABILIT Question Le Conseil communal a en s ance du 22 d cembre 1929 pris la d lib ration ci apr s selon laquelle je dois abandonner ma maison et aller de mes propres moyens la recherche d une autre maison dans le quartier qu il a plu M le bourgmestre de m assigner 235 J ai de nombreuses ann es de service Les trois autres agents de police sont galement vis s par cette d lib ration La com mun
347. pour le remplacer lf lix ldmondoviteh Dzerjinsky polonais exil en Sib rie apr s la r volte de 1905 En r alit c est Dzerjinsky qui est le v ritable organisateur de la Tch ka l est incontestable d apr s toute la litt rature consacr e ce sujet que c est dans cette branche non pr vue au programme r volutionnaire que les Soviets ont montr des qualit s d organi sation et d efficience qu on leur conteste dans les autres t topics pr vus pour le nouveau r gime Dzerjinsky recruta du personnel parmi toutes les branches de la soci t anciens fonctionnaires magistrats officiers policiers avocats commer ants ing nieurs paysans ouvriers portiers d h tels ete Bient t son r seau de surveillance s tendit sur les immenses territoires des R publiques sovi tiques La coordination et la cen tralisation furent parlaites et rendent des pions des services similaires de l Occident Des complots en voie de projet lurent d couverts en grand nombre qu on dit Des arrestations suivirent chaque fois les attentats commis Dzerjinsky devint bient t le Fouch rouge En mars g1S la lch ka fut transf r e de Leningrad Moscou en m me temps que le si ge du gouvernement En 1922 elle fut soi disant dissoute Dzerjinsky fut promu commissaire des transports En r alit la Tch ka passa aux mains de l Administration politique de l Etat en russe Grossu darstvenno Polit
348. pri s conform ment l article 14 des statuts d envoyer leur cotisation par ch que nostal au tr sorier g n ral M Adam compte ch ques postaux n 673099 Schaerbeek IMP O ANNEESSEXS amp S UR NINOVE SUPPLEMENT DE LA REVUE DE JANVIER 1931 SOMMAIRE DES MATI RES parues dans la Revue belge de la Police administrative et judiciaire durant l ann e 1930 Divers De l identit en Bel gique p 2 Le Gu p ou p 25 Port des D corations p 41 Lettre un jeune policier p 49 Les t moins en justice p 73 97 Annuaire des Officiers de la police Belge pP 121 141 167 216 225 263 284 Les arbres de la libert en Belgique p r21 De l examen pr nuptial p 128 Milice p 141r Vente d autos vol s p 159 R gime des ali n s p 169 217 Armes p 241 Avant projet de loi sur la vente des armes p De la l gitime d fense p 254 265 Lac ration du drapeau National p 257 274 Police Communale Droit du bourgmestre Mesures d urgence p 32 Revue scolaire Drapeaux Obligation pour les agents de les porter p 140 Domicile des agents p 234 Commissaire adjoint Place vacante p 237 Police Judiciaire Des visi tes domiciliaires p 23 Com mission internationale de police criminelle p 42 Manuel pra tique l usage des cambrioleurs D 139 3 congr s international police c
349. qu elles soient dont ils sont l objet non plus la qualification de l gitimes mais celle de l gaux C est bien en effet la signi fication des articles 70 416 et 417 de notre code p nal La loi r p tons le a voulu marquer par l le caract re pr minent du r le des agents de l autorit lorsqu ils agissent pour l ex cution des lois k Enfin ajoutons encore ici pour renforcer notre th se ces quelques commentaires de doctrine relatifs l article 41G du code p nal pr cit d terminant le principe de la l gitime d fense aussi bien en faveur des agents de l autorit de la force publique qu en faveur de toute personne ill gitimement attaqu e A La n cessit de la l gitime d fense suppose une attaque actuelle On doit consid rer comme telle non seulement l attaque qui est commenc e mais aussi celle qui est sur le point de com mencer c est dire imminente L attaque est commenc e lorsque l agresseur exerce d j des violences contre nous lorsqu il s avance avec des armes en t moignant de son dessein d attenter notre personne l n est pas n cessaire que l attaque soit commenc e il suffit qu elle soit imminente Nous avons le droit d employer 269 la force non seulement pour repousser mais aussi pour pr venir une agression C est en effet le p ril dont nous sommes actuellement menac qui rend la d fense l git
350. qu il avait donn s les agents de 39 police s oppos rent la tenue du meeting Le Bourgmestre fut interpell au conseil communal et on lui reprocha de ne pas avoir rempli les formalit s de l article 94 de la loi communale qui seul disait on lui donnait le droit d agir comme il l avait fait M fit valoir alors son pouvoir g n ral d ex cution des lois de police et apr s discussion le Conseil l approuva Voir Revue de l administration 888 p 517 C est en vert du m me pouvoir et par un ordre verbal d ail leurs parfaitement l gal que fut tabli Bruxelles la zone neutre les rues avoisinant imm diatement le Palais de la Nation et les Minist res La l galit de cette cr ation fut consacr e par un jugement du Tribuna Corr ctionnel de Bruxelles du 15 juillet r599 Pas 1809 IH p 299 qui d clara que parmi les mesures que le bourgmestre peut prendre en vertu de Farticle 90 de la loi communale figure videmment le droit de prescrire aux agents charg s d un service d ordre de d fendre l acc s de certaines voies publiques ou m me d une zone d termin e des citoyens r unis en cortoge s il craint que le passage de ceux ci par ses voies puisse donner lieu des manifestations tuinultueuses Cependant notre avis pour que cette zone neutre subsiste il faut que l ordre soit renouvel chaque fois les mesures prises i par le bourgmestre
351. que l arr t statue uniquement en fait La d cision n est pas motiv e Nous croyons toutefois pouvoir maintenir la th se expos e dans notre notice pr rappel e Mt Buydens avocat la C A de Bruxelles l organe tr s autoris du Royal Automobile Club de Belgique la qualifie de la th se du bon sens dans un article paru dans le bulletin du 15 11 29 de cet organisme Dans un autre bulletin celui du 1 1 30 Maitre Buydens cite deux d ci sions judiciaires rendues en ce sens l une par le F de police de Bruxelles l autre par M le Juge de Paix d Ixelles Si l on ajoute ces derni res la d cision de M Delaruwi re Juge de Paix du 2 canton de Bruxelles et reproduite in extenso dans notre article de mars pr rappel nous avons d j l quant l importante question soulev e une jurisprudence dont on ne peut contester la valeur PH DESLOOVERE DE LA SAISIE EN MATI RE D LICTUEUSE je viens de recevoir la visite d une personne de ma section qui m expose le fait suivant Mon mari a achet il y a quel ques jours d un nomm Y de cette commune un v lo de rencontre qu il a pay 250 frs contre re u r gulier Aujourd hui un individu s est pr sent l atelier o mon mari est occup et pr tend reconna tre ce v lo comme lui avant t vol en sep tembre dernier L apr s midi le soi disant propri taire du v lo se pr sentait avec le commissaire de police de l endroit qui i
352. que le nom de la m re sera indiqu ni les d clarants ni l officier de l tat civil ne choisiraient un nom l enfant et se contenteraient de lui don ner des pr noms Il ne sera connu que par ces pr noms et il ne pourra se d nommer autrement Mais l un de ces pr noms le dernier de pr f rence servira de nom patronymique aux descendants Certains acqui rent un nom par d cision de l officier de l tat civil qui la loi impose l obligation de nommer et de pr nom mer les enfants trouv s Code civil art 58 Le nom peut tre chang ou modifi ou rectifi 1 par d cision du gouvernement qui seul peut autoriser le changement de nom Loi des 11 21 germinal an XI art 4 Toute demande de changement de nom doit tre motiv e et adress e au roi chef du gouvernement Celui ci transmet cette de mande au ministre de la justice pour examen La d cision est d cr t e par arr t ro al Car le roi seul en vertu de l article 67 de la Constitution Belge a le pouvoir d dicter les r glements d administration g n rale impos s par Particle 5 de ia loi des 11 21 germinal an XI 2 par l adoption ladopt peut modifier son nom de nais sance on y ajoutant le nom de l adoptant Code civil art 347 A signaler que cette modification ne pourra jamais tre faite durant la minorit de l adopt puisqu aux termes de l artice 346 du code civil l adoption ne pe
353. que les parents se sont prononc s et en prenant leur avis en s rieuse consid ration A c t de ces mesures de droit civil dont nous venons de faire conna tre l ensemble et les relations se placent les mesures admi nistratives dont nous avons surtout nous occuper ici Avant la loi du 18 juin 3850 cette mati re n tait r gie que par quelques principes g n raux insuffisamment d finis C tait d abord l art 95 de la loi Communale qui portait Le Coll ge des Bourgmestre et Echevins est charg du soin d obvier et rem dier aux v nements f cheux qui pourraient tre occasionn s par les insens s et les furieux laiss s en libert S il y a n cessit de d poser la personne de l insens o du furieux dans un hospice maison de sant ou de s curit il y sera pourvu par le Coll ge la charge d en donner avis dans les trois jours au Juge de paix ou au Procureur du Roi Et l art r31 16 ajoutait que Le Conseil Communal est tenu de porter annuellement au budjet des d penses les frais d entre tien et de traitement des ali n s indigents I y avait deux dispositions dans la loi provinciale D abord l art 6o 15 disant Le Conseil provincial est tenu de porter annuellement au budget des d penses le traitement des ali n s indi gents lorsqu il sera reconnu par le conseil que les Communes n ont pas le moyen d y pourvoir Ensuite l art So Le Conseil d termine la part des Communes dans les d pens
354. que les victimes bien dignes d int r t sont n glig es quelquefois calomni es Quoi qu il en soit dans beaucoup de villes on a remarqu que renforcement de la loi aggravation de peines application s v re des r glements eurent pour cons quence r pression du nombre de crimes et de d lits Jusque l M GUTHRIE l y a dans son expos des choses critiquer mais on ne contestera pas qu il cite cependant des faits fort troublants Nous sommes de ceux qui croient que les condamnations avec sursis la lib ration conditionnelle les dispositions l gales concernant la criminalit juv nile les services anthropologiques les annexes psychiatriques les r gimes nouveaux appliqu s en mati re p niten tiaire les mesures de s curit pr conis es par l cole positive les projets de l individualisation de la peine sont autant de progr s n cessaires et bienfaisants Mais il est incontestable que l on doit tenir compte du degr d intimidation de la peine Le bon sens belge a pour programme en mati re criminalistique La peur du gendarme est le commencement de la sagesse Ayons une bonne police mais ayons derri re elle des juges qui punissent s v rement quand il le faut car si le criminel entrevoit une chance d chapper au ch timent il risquera cette chance en com mettant son forfait Nous avons vu en Belgique des cas absolument effarants de cl mence il y a deux ans environ un cambrioleur re
355. r s d elle son entant sans vie ou bien si son id e dominante son d sir son esp rance de cacher sa faute ne l ont pas abandonn surexcit e exalt e frapp e de nouvelles terreurs par les cris du nouveau n elle cherche toufter ces cris sa main crisp e voudrait fermer la bouche de son enfant son impuissance irrite sa folie elle devient homicide sans que la r flexion sans que la volont soient pour ren dans l acte qu elle a commis On a vu quelquefois la continence forc e exalter limagination et d terminer une folie furieuse Au contraire les exc s v n riens et surtout les jouissances trop pr coces et la masturbation peuvent souvent amener la d mence La folie transitoire selon un autre ali niste est celle qui sans prodrome sans cause appr ciable pour le monde survient instan tan ment comme l explosion de la foudre celle dans laquelle il y a un passage subit de la raison la folie et retour subit de la folie la raison Mais cette instantan it compl te aux yeux du monde ne saurait ajoute t il l tre pour le m decin Tout indi vidu chez qui l id e d un crime a surgi brusquemerit irr sistible au point de subjuguer sa volont n tait pas sain d esprit ses ant c dents ses penchants ses go ts des habitudes d isolement des id es de suicide constituaient chez lui une pr disposition et son esprit en tait obs d au moment de l explosion de l id e crimi nelle chez lui
356. r s un avertissement de l in specteur non suivi d effet Circ Minist du g mai 1894 203 ART 6 Les infractions aux r glements port s en vertu de Varticle 1 et de l article 4 paragraphe final seront punis d une amende de un vingt cing francs et d un emprisonnement de un sept jour ou de l une de ces peines seulement En cas de r cidive dans les deux ann es de la derni re con damnation pour la m me infraction la peine pourra tre lev e au double Remarques Le projet ne pr voit pas de circonstances att sru antes pour la raison que le juge peut descendre un franc d amende et un jour d emprisonnement ou l une de ces peines seulement ART 7 Seront punis d une amende de 50 200 francs sans pr judice s il y a lieu l application des peines commin es bar les articles 269 274 du code p nal ceux qui se seront refus s ou oppos s aux visites aux inspections ou la prise d chantillons par les agents investis du droit de rechercher et de constater les infractions aux lois et r glements relatifs l objet de la pr sente loi 3 En cas de r cidive dans les deux ans de la derni re condam nation pour l infraction pr vue par le paragraphe 1 du pr sent article le tribunal pourra lever l amende jusqu 500 francs et prononcer un emprisonnement de huit jours deux mois ART 8 Tous les deux ans le gouvernement fera rapport aux chambres des mesures qu il
357. r sent volontairement est imm diatement port e la connaissance du Bourgmestre de la Commune o l tablissement est situ Ce magistrat fait visiter l ali n dans les 24 heures par un m decin non attach l tablissement L admission d un ali n dans les tablissements affect s aux in digents ne peut tre refus e moins que le maximum de la population autoris e ne soit atteint ps 184 Dans ce cas l ali n peut n anmoins tre admis provisoirement Dans les 24 heures de l admission d un ali n le chef de l tablis sement donnera avis par crit 1 au Gouverneur de la province 2 au Procureur du Roi de l arrondissement 3 au Juge de paix du canton 4 au Bourgmestre de la Commune 5 au comit de surveillance de l tablissement ce comit est nomm par le gouvernement 6 au Procureur du Roi de larrondissement du domicile ou de la r sidence habituelle de l ali n Ce magistrat doit informer l autorit locale laquelle son tour en donnera imm diatement connaissance aux proches parents de l ali n lors _que la collocation n aura pas t requise par les dits parents S il s agit d un tranger le d partement des affaires trang res doit tre pr venu dans les 24 heures Ceci afin que la famille de lali n se trouvant l tranger puisse tre pr venue De la sortie Quand et par qui la sortie d un ali n peut elle tre ordonn e La s q
358. r sentant d ail leurs aucun danger pour la sant publique ne doit pas tre consid r e comme tombant sous l application de la loi Le texte de l art 1 s applique aux denr es et aux substances servant l alimentation des hommes et des animaux entre les aliments solides et les aliments liquides entre les pro ductions de la terre et les produits artificiels Par comestible on entend sp cialement dit la loi anglaise tout ce qui est propre l alimentation et la boisson de l homme except les rem des l eau etc Au lieu de l expression g n rale denr es le code p nal emploie la fois les mots comestibles boissons substances ou fl a en vue les denr es servant l alimentation sans distinguer denr es alimentaires quelconques comme dans les articles 454 et 56r ou bien les mots denr es ou boissons propres l alimen tation comme dans les articles 500 et suivants La formule de l article 14 tout en signifiant ja m me chose est plus simple et par cons quent meilleure Certaines mati res sans tre des aliments sont employ es la pr paration de ceux ci ou y sont ajout s pour assurer leur con servation Telles sont la levure la saccharine l acide salicylique Les r glements portent sur ces mati res En autorisant le gouvernement r glementer la fabrication et la pr paration des denr es alimentaires le projet de loi l autorise par l m me prendr
359. r les r glements offriront des garan ties de sinc rit et d identit qui seront difficilement contest es ART 4 Le gouvernement pourra prescrire les mesures que il jugera utiles pour pr venir les falsifications des substances m di camenteuses ainsi que pour assurer la pr paration la mise en vente et le d bit de m dicaments de bonne qualit ART 5 Le paragraphe 2 et les alin as 1 et 2 du para graphe 3 de l article 561 du code p nal sont modifi s dans les termes suivants 202 2 Ceux qui auront vendu d bit ou expos en vente des comes fibles boissons denr es ou substances alimentaires quelconques g t s corrompus ou d clar s nuisibles par un r glement de Vad ministration g n rale provinciale ou communale 36 Ceux qui sans l intention frauduleuse exig e par l article 500 auront vendu d bit ou expos en vente des comestibles boissons denr es ou substances alinenfaires quelconques falsifi s ou contrefaits Les comestibles boissons denr es ou substances alimentaires gat s corrompus nuisibles falsifi s ou contrefaits qui seront trouv s en la possession du coupable seront saisis et confisqu s Remarques Dans son trait des contraventions de police Grauay signale la lacune que pr sente le N 2 de l article 561 du code p nal en ces termes Mais l article serait il applicable au cas o les substances alimentaires sans tre g t es ou cor romp
360. rantir l iden tit de chaque personne vivant sur le territoire soumis sa juri diction Elle se fait un devoir de pr venir dans la mesure du possible l usurpation de l identit d une personne vivante ou d funte y La cr ation de la carte d identit officielle attribue chacun une identit contr l e par l autorit communale gr ce aux registres de population rend plus ais e plus rapide et moins incertaine en tous lieux et en toutes circonstances l identification des per sonnes que les agents de la Force Publique sont charg s d op rer au cours de leur action Elle facilite grandement en cr ant la confiance les rapports entre l Administration et les citoyens et ugmente la sinc rit des transactions commerciales en donnant aux contractants la possibilit et la facilit de se conna tre Comme nous l avons crit plus haut le code p nal par son article 231 prescrit de poursuivre quicongue a pris publique ment un nom qui ne lui appartient pas T a jurisprudence des tribunaux admet que la loi n a pas rig en infraction le port de faux pr noms La commission du s nat expose Nypels dans son Code P nal Interpr t avait propos d ajouter le mot pr nom la disposition mais cette propo sition a t rejet e Cette interpr tation voulue par le l gislateur nuit consid rable ment aux int r ts de chacun Il est inadmissible que l on puisse usurper sciemment
361. raves la circulation qu il en r sultat pur cons quent une menace s rieuse et imminente pour l ordre public ordonna aux patrouilleurs d avoir quitter les lieux et de laisser agir la police mobilis e sp cialement pour parer aux v nements Devant leur refus il les fit conduire au commissariat par la police Le bourgmestre a t il agi ainsi dans la pl nitude de son droit eu gard cette consid ration que les circonstances ne lui avaient pas permis de prendre une ordonnance de police d interdiction par application de l article o4 de la loi communale et qu il n existait en la mati re aucun r glement vot par le conseil communal en conformit de l article 78 Le bourgmestre tait il donc qualifi dans l esp ce pour faire disparaitre imm diatement de son autorit personnelle la cause du danger qui mena ait la s curit publique Nous r pondons qu il tait du devoir du bourgmestre de proc der comme il la fait Toute une jurisprudence constante bas e sur une l gislation for melle le proclame Il va de soi que nous ne voulons examiner la question que du point de vue purement objectif et en dehors de toute pr occupation politique La Cour de Cassation Arr tdu 31 mars 18K1 Pas 1881 p 157 a d cid que le droit de police du Bourgmestre n est pas sub ordonn l existence d une ordonnance prise par le conseil com munal art 75 de la loi communale ou par le bourgmestie lui m me art 44
362. rdinaires l exclusion du montant de l intervention de l Etat dans les traite ments du personnel enseignant s l vent 500 000 francs au mojns 16 000 28 000 francs dans les communes o ces recettes sont de 500 000 3 000 000 de francs 28 000 37 000 francs dans les communes o elles s l vent de 3 000 000 8 500 000 francs Employ de bureau employ technicien ef autres pr pos s Traitement de d but de carri re accord dans les services de l Etat pour les agents de la m me cat gorie Ouvrier et pr pos d carri re dont l emploi wa pas de correspondant dans les services de l Etat Salaire r gional Commissaire de police 17 000 francs dans les communes de 3 000 habitants et moins 17 000 28 000 francs dans les communes de 3 000 25 000 habitants lt 28 000 31 000 francs dans les commnnes de 25 000 50 000 habitants Pendant la dur e de ses fonctions le commissaire de police en chef jouit d un suppl ment gal au moins 20 fo du mini mum de traitement qui lui est garanti par la pr sente loi Commissaire de police adjoint 15 000 francs dans les communes de 3 000 habitants et moins 15 000 22 000 francs dans les communes de 3 000 25 000 habitants 90 22 000 25 000 francs dans les communes de 25 000 50 000 habitants Agent de police garde champ tre pompier 10 000 francs dans les communes de 3 000 habitants et moins
363. re de maitre et devient responsable conform ment au droit commun des fautes commises par ses pr pos s dans l organisation l ex cution ou la surveillance de ce service sp cial T civil de Bruxelles 25 f vrier 1908 Pas 1908 page 328 1 Nous estimons la corv e incompatible avec le prestige qu exi gent les d licates fonctions d agents de police et nous croyons qu il suffirait d une mise au point par voie de requ te par exem ple appuy e de raisons s rieuses et exempte de tout esprit d hos tilit pour l viter Pu DESLOOVERE G I s agissait du cas d un agent de les accident au cours d un tra vail de nettoyage de carreaux dans un commissariat I4i Milice On nous demande quelle est au juste la l gislation r gissant le recrutement actuel de l arm e R ponse La loi qui a supprim le remplacement et instaur le service personnel est du 14 d cembre 1909 Elle fut sign e disons promulgu e par L opold II sur son lit de mort Le statut militaire actuel est constitu par la loi coordonn e du o mars 1929 sur la milice le recrutement et les obligations de service L article 1 de cette loi consacre le principe du service per sonnel La loi du 9 mars 1929 fut r imprim e cette date au Moniteur en conformit de l arr t roval du 5 d et cette r im pression coordonnait la loi de base du 15 ao t 1920 avec les lois modificatives parues par la suite Mai 1930 V TAYART De
364. re exige des mesures imm diates le bourgmestre peut parfaitement en vertu de l article go de la loi communale et sans qu il existe une d cision du conseil communal sans que non plus il doive recourir aux formalit s de Farticle 44 pren dre les mesures n cessaires Par la combinaison des lois de police et de l article oo le bourgmestre peut donc agir titre personnel La Cour de Cassation a d cid le 31 mars 18N1 voir arr t comment ci dessus conform ment ces principes que le droit de police du bourgmestre n est pas subordonn l existence d une ordonnance prise par le Conseil ou par le bourgmestre v lui m me et que Particle 75 de la loi communale se borne donner au Conseil communal comp tence pour faire les ord n nances de police et laisse intact le droit du bourgmestre de prendre en vertu de l article go toutes les mesures que l ex cution des lois de police peut prescrire Voir aussi Cass 2 mai 1901 Revue de l administration p 433 La question cependant parfois t discut e Plusieurs personnes s taient propos es de tenir le 26 novembre ISSN un meeting en plein air sur une des places publiques de Bruxelles Le bourgmestre pr vint par une lettre le principal auteur de ce projet qu il interdirait et au besoin ferait dissiper par la police le rassemblement que l on avait l intention de former Suivant les ordres
365. re les reproches injustes qui les sou lignent Le Comit fait l impossible pour obtenir que les projets qui comme on le sait forment un traval d ensemble pour tous les fonctionnaires et agents communaux puissent tre envoy s le plus t t possible au Parlement Et nous venons pr cis ment d obtenir la promesse formelle que le Conseil des Ministres sera saisi tr s bref d lai des propositions en question et que de plus chose importante nos chiffres primitifs seront r ajust s aux majorations que lon vient de consentir aux fonctionnaires et agents du rouvernement f Que nos chers confr res se rassurent Nous ne nous pargnons aucune peine pour faire aboutir leurs revendications Ce que nous avons obtenu dans le pass en est un s r garant Les ordres du jour plus ou moins comminatoires ne sont pas une solution et ne peuvent amener que le trouble et le d sarroi fl est inexact au surplus que d autres groupements aient obtenu plus o mieux que nous Que Von veuille bien se rendre compte combien la t che du Gouvernement est difficile et ardue en pr sence de toutes les situations qui sont cause et qui demandent tre coordonn es au mieux des int rets de chacun Le Gouvernement est assailli de r clamations et de protestations de toutes parts et c est la raison principale pour laquelle les projets dont le pouvoir central entend formellement maintenir un tout indissoluble n ont pu encore tre transmis au Parlem
366. re r pressive Des proc s verbaux Les infractions la loi relative l inspection des denr es alimentai res sont constat es par des proc s verbaux Art 2 Toutes les formalit s que les agents inspecteurs ont d remplir pour la prise et la remise destination des chantillons font galement l objet d un proc s verbal A diff rentes reprises le gouvernement a attir l attention de ses agents sur l importance des proc s verbaux et sur les soins ap porter leur r daction Il n y a pas de formule l gale pour les proc s verbaux Le gouvernement toutefois a donn des mod les lun pour le cas d infraction l autre pour les pr l vements d chantillons Ces instructions peuvent tre compl t es par les indications don n es sur le m me sujet par M Desoer dans son Code pratique de police judiciaire et par M BErkiat Saixt Pkix dans son excellent Manuel de police judiciaire et municipal ART 3 Le mode ou les conditions de la prise d chan tillons de m me que l organisation et le fonctionnement des labo ratoires d analyses seront r gl s par arr t royal Remarques L application de cet article porte l expos des motifs facilitera singuli rement la constatation et par cons quent la preuve judiciaire des falsifications dont la r pression doit tre poursuivie Les chantillons pris par des agents de l autorit dans les formes et avec les pr cautions exig es pa
367. re vers l avant doit elle priver le demandeur de tout droit indemnisation de la part de l automobiliste venant heurter son cycle l arri re c est dire la partie de son v hicule convenablement clair e Nous ne le pensons pas Peut on techniquement soutenir et surtout prouver que la pr sence d une lumi re au faible pouvoir clairant l avant d un cycle peut tre utilement aper ue par un usager venant suivre celui ci Dans le cas pr sent cette pr sence e t clle ventuellement em p ch le heurt Nous ne le pensons pas non plus Aussi h sitons nous adopter la th se qui consiste dire que l absence avou e de feu blanc l avant r gle la question de responsabi lit Nous y aurions acquiesc si la collision se fut produit par l avant A notre sens il eut t utile dans le litige qui nous occupe de permettre au d fenseur ainsi qu il s y offrait de prouver l ab sence de plaque rouge Si semblable d monstration avait pu se faire ou s l eut t possible d tablir f t ce seulement le placement d fectueux de la plaque rouge les torts du cycliste seraient devenus vidents R cemment devant le Tribunal de police de Bruxelles dans un cas analogue un d fenseur a prouv techniquement empor tant d ailleurs l acquittement de son client automobiliste que la plaque rouge dont tait pourvu le cycle renvers tait plac e telle hauteur et dans un tel angle d
368. rennent cours partir du 1 du mois qui suit la date de la nomination Tout mois commenc est d en entier Lorsque lagent est loign de son service par suite de maladie ou d infirmit s d ment constat es il conserve la jouissance de l int gralit de son traitement Ii peut tre plac en disponibilit dans les m mes conditions que les agents de l Administration centrale du D partement de l int rieur et de l Hygi ne La mise en disponibilit par mesure d ordre ou dans l int r t du service est galement soumise aux r gles adopt es pour le personnel de l Administration centrale du D partement de l Int rieur et de l Hygi ne ART 13 Les traitements seront revis s conform ment aux dispositions ci dessus partir du 1 janvier 1930 d apr s la population consta t c au dernier recensement d cennal lIis seront galement revis s lorsque par suite de l augmentation de la population accus e par un recensement subs quent une commune passera dans une autre cat gorie Pour les receveurs communaux la revision se fera au I jan vier 1930 et tous les dix ans d apr s le montant moyen des recettes des trois derniers comptes approuv s Les traitements qui d passeraient le montant ainsi fix restent acquis et ne peuvent tre r duits aussi longtemps que les titu laires restent en fonctions Pensions et mesures disciplinaires ART Id Les communes sont tenues d assurer leur perso
369. rimer des tribunaux l lite et la pl be eussent t sauv s des contagions des penchants des inspirations du crime et de la folie De Jean Desthieux Scandales t crimes sociaux Dans ce domaine on a fait cependant un grand pas en Bel gique fnd pendamment de ce qui est indiqu plus haut signalons l activit inlassable du c l bre docteur Decrory de Bruxelles pour qui l enfance anormale est un pr occupation constante Non seulement MT Decrony s occupe personnellement des coles dont il a t disons le le cr ateur mais il diffuse dans tout le Pays ses id es au sujet de ce probl me si int ressant pour la soci t de demain Il sugg re aux administrations communales qui n en ont pas encore pris l initiative de cr er des classes primaires pour enfants arri r s On rencontre d ailleurs actuellement dans nos grands centres et cela gr ce la propagande dirig e par ces grandes mes des foyers actifs cr s en vue de l ducation de nos enfants en retard A Li ge par exsmple c est l instituteur d vou enthousiaste Mr WELLENS qui s emploie entour de braves collaborateurs rendre a soci t des jeunes cerveaux dont on peut dire qu ils ne sor iraient pas des t n bres qui les entourent sans le d vouement d sint ress de cette lite que comporte le corps enseignant et laquelle il convient de rendre un hommage particulier Notre travail est achev C est
370. riminelle p 227 Police g n rale De lassi stance judiciaire et de la proc dure gratuite p t8 Tramways In fractions p 20 Quelques ques tions visant la police rurale p 21 lis Roulage agents poste fixe p 29 61 154 Vagabondage et prostitution Femme mari e de moins de 16 ans p 3r Ca nons avertisseurs Responsabilit p 56 Code p nal art 556 5 R quisitions cendie etc p 58 226 Con damnation conditionnelle en cas d in pres cription p 78 137 Commis saire de police Travaux suppl mentaires Indemnit s p 9g Menace verbale d attentat contre les personnes et les propri t s p 100 Roulage art 27 A R 16 8 25 p 104 Arme prohib e p 132 D lits de presse p 145 237 Vente et d tention d armes portatives p 150 241 Denr es alimentaires pr l vements p 152 4 8 90 p 189 Saisie en mati re d lic d autos l gitime Commentaires loi tueuse p 155 Vente vol s p 159 De la d fense p 254 265 Lac ration du drapeau National p 257 274 Consommation d alcool dans un lieu public p 278 Police rurale Quelques questions p 21 Des gardes champ tres et forestiers p 68 Gardes champ tres Tenue p 234 Jurisprudence Roulage art 17 A R 26 25 p 43 Id art 11 p 105 Divagation de chiens art 559 2 code p nal
371. ristiques de formes et de mati res colorantes qu il y adh rait des d bris de laiton des poussi res de charbon et de la limaille de fer On trouva aussi que les fils de coton et de laine taient identiques ceux rele v s dans l toffe dont tait confectionn e sa poche Devant ces preuves l ouvrier avoua Nous avons jug utile de rendre compte de cette excellente enqu te Que l on ne croie pas cependant que ce cas est unique Nous saisissons cette occasion pour signaler que souvent d j le per sonnel du laboratoire de la Police Judicaire de Bruxelles et d ailleurs aussi sans doute a coop r tout aussi judicieusement et tout aussi intelligemment certaines enqu tes o les traces in diciales ont jou un grand r le F E LOUWAGE Bolletino della Scuola superiore di Polizia e dei Servizi tecnizi annessi Directeur Prof Salvatore Ottolenghi Notre tr s savant ami le proi Ottolenghi aid de ses assistants Sor rentino Giri di Tullio et Bianconi passe en revue l activit durant 1928 de l Ecole sup rieure de Police scientifique de Rome et de ses services techniques annexes Inutile de dire que ces savants ma tres rapportent des cas int ressants dont les laboratoires de police scientifique les coles de police et les polices crimi nelles peuvent tirer proft Il y est trait notamment de l cole de police scientifique du service de l identification judiciaire
372. rix qu elle lui a co t Voir aussi les articles 21 et 22 de la loi du 3o avril 184R sur les monts de pi t Le possesseur du v lo l a achet contre re u r gulier une personne connue sans se douter le moins du monde que ce v lo pouvait avoir t vol Incontestablement clle doit tre consid r e comme tant de bonne foi Qu est ce que la bonne foi 1 Sauf lorsque le ou les objets saisis portent des traces de nature tablir le d lit Dans ce cas le d p t au Greffe s impose N d l R 158 Dans l ancien droit le titre et la bonne foi formaient une seule et m me condition le titre n tait consid r que comme un l ment de la bonne foi Le code civil exige les deux conditions bonne foi et titre On d finit la bonne foi la juste opinion qwa le possesseur d avoir acquis la propri t de la chose qu il poss de Pour que l opinion soit juste le possesseur doit avoir la ferme conviction que celui qui lui a transmis la chose en tait le v ritable pro pri taire et qu il avait le droit de l ali ner Cette d finition r sulte de l essence m me de la bonne foi que la loi exige comme condition de la prescription La bonne foi doit s appuyer sur un titre Le possesseur du v lo avait rencontr son vendeur circulant sur son v lo il tait donc en droit de le croire le l gitime propri taire et le re u qui lui fut d livr constituait son titre Comment se prouve la bonne fai
373. roisi me Section Cette section completement ind pendante des autres services de police de l Empire re ut pour mission de d pister les agitateurs poli guise n lille fut supprim e en 1550o ou plut t elle changea de nom cav en r alit elle fut r organis e et compl t e elle devint une dir ancraie dans le cadre du D partement de l Int rieur Le ogue importance de ce service secret cr t rapidement Ausi un fonds Ires important fut il mis la disposition de son dirigeant D ailleurs en 1896 la police en g n ral fut plac e sous les ordres d un sous secr taire d Etat qui s occupa exclusivement de la police et de la gendarmerie D s ce moment les sections sp ciales de la police politique prirent le nom de Sections Okhrana gt sections du S ret A la suite des r voltes s vissant l tat end mique travers les r gions vastes et loign es des Etats russes l Okhrana vit san importance sa force et son pouvoir augmenter dans des propor tions consid rables Son influence sur la politique int rieure et ext rieure ne fut plus contest e On affirme que des assassinats politiques et des attentats Comme ceux commis sur la personne du grand duc Serge du ministre Plehwe et du pr sident du conseil Stolypine furent instigu s par l Okhrana est vrai que la fameuse affaire Azeff rend des suppositions fort surprenantes bien admissibles Peu de jours apr s la R volution de 1917 et le ren
374. rs d autos les m caniciens les membres de la police des airs etc l Ecole Sanitaire qui donne l instruction au service sanitaire de la Schutzpolizei L Ecole pour mar chaux ferrants Les cours provinciaux d quitation 5 Enfin il existe Berlin un Institut de police qui est une v ritable Universit de police C est en premier iou un institu recherches on onne des cours nc liou titut de recherches on y donne des cours aux fonc tionnaires sup rieurs de la police En Prusse les policiers doivent d abord faire plusieurs ann es de service dans la Schutzpolizei avant de pouvoir entrer dans les autres branches polici res gendarmerie police criminelle service administratif police communale Pour pouvoir entrer dans la Schutzpolizei on exige de la re crue avoir un taille minimum de 1 m 68 tre g de 20 22 ans exceptions de 18 23 ans produire un certificat d tu des et de bonne conduite et moralit Les recrues entrent dans les Ecoles provinciales le rt avril et le 1 octobre de chaque ann c Voici le chemin suivi par un policier en Prusse La recrue est instruite durant un an dans une cole polici re provinciale Ensuite elle est dirig e comme Polizeiwachtmeister correspond chez nous agent de police dans une Polizeibereitschaft tablissement ou caserne de pr paration o elle reste jusqu sa septi me ann e de service accomplie P
375. rt des armes Le port des revolvers ct pistolets a fait l objet souvent de discussions Sous la l gislation actuelle il est admis que pour que le port public de l arme prohib e soit punissable il im porte que cette arme Soit trouv e ou ait t vue en mains ou port e des mains de l auteur par exemple dans les poches des v tements de corps aucune poursuite n est exerc e du m me chef lorsque l arme se trouve dans l auto que l auteur conduit ou 250 dans une valise qu il porte la main Ne conviendrait il pas de rompre avec cette pratique Le nombre de chauffeurs ou con ducteurs d automobiles qui tiennent un pistolet port e de la main dans la pochette de porti re devient inqui tant D autre part on se rappellera qu un individu a pu porter impun ment dans sa petite valise l arme ayant servi commettre un atten tat Qu on n oublie pas que les partisans du travail ill gal re oivent une instruction d taill e pour contourner les lois et profiter des fissures qui s y trouvent D s lors ne serait il pas prudent d assimiler au port d une arme son transfert dans des conditions telles qu il peut en tre fait usage sans d lai ART 4 Il y est question de l autorisation n cessaire pour fabriquer r parer ou faire le commerce des armes et des muni tions Le projet propose que ce soit le Procureur du Roi qui donne cette autorisation avec recours au Procureur g n
376. rtes qu avec des grandes difficult s 4 Le meilleur moyen La SCIE CIRCULAIRE Une scie circu laire mont e sur billes que l on applique contre la t le Deux coups de chignole perforent des trous o s adapteront les vis qui fixeront la port e de l appareil La scie appuy e la t le la mor dra sous l impulsion d un gros pas de vis actionn par un volant bras En une demi heure la scie aura d coup e dans la t le de cinq millim tres un orifice d un diam tre suffisant pour passer le bras l int rieur du coffre F FRANSSEN Police communale Question Le Bourgmestre peut il exiger que des policiers por tent des drapeaux au cours d une revue scolaire ou autres cor t ges organis s par administration communale R ponse Les agents de police sont de simples pr pos s com munaux Leur institution est purement locale Il appartient au bourgmestre chef de la police d organiser le service d apr s les n cessit s variables de l int r t public Il nous semble toutefois que dans le cas de la prestation vis e le bourgmestre n agit pas dans le cadre de ses attributions de police mais bien en dehors de celles ci puisqu il charge ses agents de fonctions dont il pourrait tout aussi bien charger un tiers quelconque Cette fa on de faire est de nature entrainer la resposabilit directe de la ville on de la commune en cas d accident en effet elle intervient alors dans un int r t priv tit
377. rticle 444 du Code p nal est tablie l inscription ayant t expos e aux regards du public i Attendu que Caupin a port plainte r guli rement Attendu que d s lors les conditions mises par la loi l existence de la calomnie existent donc dans l esp ce Sur l imputation Attendu que le pr venu nie tre l auteur de l inscription Mais attendu que r j est tabli notamment par l aveu du pr venu qu il tait propri taire du chien 2 Que dans le mois pr c dant les faits le pr venu a re u des observations de la part d un garde qui avait constat que le chien du pr venu avait d truit un li vre 3 Que sous la dict e de la gendarmerie par deux fois le pr venu a fait la m me faute d orthographe en crivant le mot exploit qu une faute identique existe dans l inscription incrimin e Par ces motifs vu l ordonnance de la chambre du conseil du tribunal correctionnel vu les articles 40 443 444 et 450 du Code p nal 162 du Code d instruction criminelle dont lecture a t donn e condamnons 164 Tribunal de police de Beauraing 8 novembre 1929 Pr sident M P Servais Juge de paix Plaidant Me RUTTIENS MINIST RE PUBLIC CODE P NAL ARTICLE 444 CALOMNIE LMPUTATION HYPOTH TIQUE ANIMUS INJURIANDI D L imputation hypoth tique mise devant plusieurs personnes et de nature porter atteinte la r putation d autrui contient en
378. ruxelles Rooms F Officier judiciaire Anvers Luysterborgh A Bruges Par R du 20 3 30 M Smessaert E Officier judiciaire Bruxelles De Landsheer B Anvers Par A R du 15 4 30 Mr Lommaert G Officier judiciaire Gand Par A R du 8 4 30 Mon du 18 5 30 est promu Chevalier de l Ordre de L opold M Vermeersch Ed commissaire de police Li ge Par A R de m me date Les Palmes argent de l Ordre de la Couronne sont d cern es Mr Jacquet Fr commissaire de police Jemeppe La M daille d Or de l Ordre de la Couronne a t d cern e M Cortieven commissaire de police Tervueren Lemmens J comimissaire adjoint Thuin Sempels commissaire de police Oostacker Verbelen H rent Wyffels o Lichtervelde N crologie Monsieur Julien Drossart commissaire de police de la com mune de Boussu lez Mons Officier du Minist re public chevalier de l ordre de L opold II d cor de la croix civique de r classe de la d coration militaire et de la m daille comm morative du r gne de L opold IF est d c d le 27 avril 1930 Ses fun railles ont eu lieu le mercredi 30 suivant au milieu d une grande affluence de monde comprenant non seulement la population de Boussu mais aussi celle des environs o le d funt s tait cr de nombreuses relations L Administration communale tout enti re se remarquait dans le cort ge donnant ainsi un t mo
379. s crits produits devant les Tribu naux lorsque ces discours ou ces crits sont relatifs la cause ou aux parties N anmoins les juges pourront soit d office soit sur la demande de l une des parties prononcer la suppression des crits calom nieux injurieux ou diffamatoires Les juges pourront aussi dans le m me cas faire des injonc tions aux avocats et officiers minist riels ou m me ordonner des poursuites disciplinaires Les imputations ou les injures trang res la cause ou aux parties pourront donner lieu soit l action publique soit Vac tion civile des parties ou des tiers z Voici comment la jurisprudence et la doctrine interpr tent ces stipulations L immunit consacr e par le premier alin a cesse d apparte nir au m moire judiciaire s il lui est donn une publicit en dehors de l audience Cass fr 6 novembre 1863 et 15 d cem bre 1863 D P 1864 51 et 1815 L 45 Cette immunit celle du m me alin a premier ne s tend pas aux injures et aux outrages dont l imputation m me relative la cause ou aux parties serait accompagn e sans n cessit App Bruxelles 19 d cembre 18g2 B J 1893 coll 349 Pand p r 1893 n 1078 La facult conf r e au juge par le second alin a s tend taut crit sign au non dont il est fait usage devant lui Cass b 19 octobre 1896 P 189
380. s de secours qui sont alert es nuit et jour et sont transport es en camions automobiles au premier appel aux endroits menac s L ensemble de la police de Berlin se compose de 18 580 hommes dont 14 733 forment la police pr ventive Schutzpolizei 2136 la police criminelle et le restant les fonctionnaires administratifs A remarquer que parmi le personnel technique figure la police de Pair qui contr le le service des avions dans les a ro gares Son effectif est de 680 hommes e b La gendarmerie Landj gerei Elle est r partie dans la partie rurale du pays Sa force est de 9000 hommes dont 650 cheval Elle ne poss de plus le carac t re militaire c La police criminelle d tat Son effectif global est de 6500 fonctionnaires A distinguer la police criminelle locale et la police criminelle g n rale Landes Kriminalpolizei La police criminelle locale est constitu e par des sections crimi nelles attach es aux polices locales d Etat 4 La police criminelle de Berlin joue un r le essentiel Celle ci dans le cadre de la pr sidence de police est dirig e par un Regierungsdirector Son effectif est de 2136 fonctionnaires A i chaque division de police est attach un bureau criminel compos de 5 8 fonctionnaires judiciaires Le r le de ces fonctionnaires consiste traiter les affaires judiciaires courantes de la division Dans les affaires graves ils sont les premiers s
381. s n 816 c est en effet imputer en reconnaissant seulement qu on n a pas la preuve de l imputation Darioz ajoute Par le soup on on exprime une croyance non appuy e de preuves et con s quemiment un peu obscure pur le doute mais enfin H y a croyance En cette mati re beaucoup d pend des circonstances et de l appr ciation du juge ils est certain qu il y aura imputation d un fait d s que celui ci est articul de fa on faire croire que l auteur de l imputation a voulu l attribuer m me dans son opi nion toute personnelle la personne du plaignant La cour d appel de Gand par arr t du 28 f vrier 1849 Pasic 1849 2 57 jugeait que il n est point requis par la loi que l imputation calom nieuse soit toujours directe elle peut rev tir toutes sortes de formes pour en appr cier la port e il faut s attacher l effet qu elle peut produire et l intention de l auteur qui se la permet C est nous semble t il ce qu ont fait judicieusement en toute connaissance de cause les deux juges saisis Quant aux autres l ments du d lit de calomnie soit le dol Sp cial animus injurtandi et la publicit ils nous paraissent r sulter suffisance de l nonc et des circonstances des faits En ce qui concerne enfin plus sp cialement la d cision du tribunal de Gedinne on nous demande s il ny avait pas plut t injure par fait en l esp ce Nous ne le croyons pas Des faits gestes i
382. s Mais nous estimons qu l gard d un d linquant d habitude on doit se montrer fort s v re car sa seule crainte c est le s jour prolong en prison Et ce sujet nous pensons que le projet de loi d pos notamment au sujet des r cidivistes magistralement d velopp dans la derni re mercuriale de Monsieur le Procureur G n ral CORNIL contribuera plus combattre la criminalit que toutes les autres mesures r unies Tous ceux qui sont de par leurs fonctions en contact troit avec les criminels savent que ce sont toujours les m mes qui reviennent F E LOUWAGE Adventures in Criminology par Sam GROFF Dans le magazine am ricain Northwest Police Journal l auteur raconte une enqu te faite par Luke S May attach au laboratoire tech nique de Seattle E U A Vers t heure de la nuit l pouse d un employ des mines d Idaho fut r veill e en sursaut un cambrioleur s tait intro duit dans sa chambre coucher La femme cria aussit t au se cours Le criminel d sempar dans sa h te de fuir tira une clinche de fen tre mais constata aussit t qu il se trouvait devant le vide au second tage de la maison 1 br la une allumette et trouva ainsi la porte d escalier par o il s enfuit Il ne put tre arr t ce moment La police de la section commen a l enqu te et le lendemain matin M Max fut appel l auteur n ayant pu tre trouv ni identifi MY M
383. s r glements arr t s en vertu de la pr sente loi pourront p n trer dans les magasins boutiques et lieux quelconques affect s la vente des denr es et substances alimentaires ou m dicamenteuses pendant tout le temps qu ils sont ouverts au public Ils pourront p n trer aussi pendant les m mes heures dans les d p ts annex s ces magasins et boutiques m ne lorsque ces d p ts ne seront pas ouverts au public Sont galement soumis leur visite toute heure les locaux qui servent la fabrication des denr es ou substances alimentaires destin es la vente et dont l acc s n est pas ouvert au public Ils constateront les infractions aux lois et r glements sur la mati re par des proc s verbaux faisant foi jusqu preuve contraire Une copie du proc s verbal sera remise au contrevenant dans les vingt quatre heures au plus tard de la constatation de l infraction Les proc s verbaux dont il est question au paragraphe pr c dent seront dress s conform ntent aux dispositions de la loi du 3 mai 1889 Remarques L article 2 compl te l article 1 en d terminant les pouvoirs essentiels du personnel qui sera charg de surveiller l ex cution des r glements de rechercher et de constater les in fractions Il organise 1 le droit de visite et 2 le droit de dresser les proc s verbaux faisant foi en justice jusqu preuve contraire LL va sans dire que les infractions pourront tre constat es gal
384. s se trouvant en tat de vagabondage est rercontr e dans une mai son hospitali re se prostituant un individu Quelles mesures chet il de prendre tant l gard de la mi neure que du particulier vis R ponse Le fait que la fille en question est mari e est sans int r t en l occurrence Un jugement du Tribunal des Enfants de ss ESA Mons du 5 Juillet 1416 Voir Revue Belge de police adm et Jud 1927 pages 228 et 229 dit que le Juge des Enfants est comp tent pour connaitre des faits de vagabondage reproch s tout mineur au dessous de 15 ans accomplis et qu il im porte peu qu il s agisse en l esp ce d une femme mari e L man cipation nwa aucun effet au point de vue p nal En cons quence par application des articies 13 vagabondage et 15 Prostitution de la loi du 15 mai 1412 il v a lieu de d f rer la mineure au Juge des Enfants Quant au complice tant donn l tat de minorit de la fille il tombe sous l application de l article 372 du Code p nal lIl v a donc lieu de l crouer la disposition de Mr le Procureur du Roi Voir Revue Belge de police 1926 p 9 fd fuin r929 p 124 et 125 I reste cependant selon nous un troisi me point examiner C est l opportunit des poursuites charge du tenancier de la mai son R cemment le T C de Charleroi Voir Revue 1926 p 12 condamnait par application de Varticle 379 du Code p nal un h telier qui avait lou une chambre u
385. s vu traiter un sujet aussi simple en style aussi pompeux Le m me num ro contient encore un expos tr s scientifique concernant les blassures par armes feu par S Smith Univer sit d Edimbourg le pass le pr sent et le futur de la chimie m dico l gale par H T F Rhodes l cole de police de New York par G A Whalen ancien commissaire de police de New York la police en Khod sie m ridionale par H M Hole le contr le de la circulation Paris par M Challier x o 11 magistrate Dell Ordine 1 octobre 1930 Ce num ro contient un article de M E Saracini directeur de cette revue et portant un titre qui nous int resse beaucoup L Ufficio centrale italiano di Polizia internazionale L Ltalie prouve par ses nombreux articles relatifs aux travaux de la C I P C et par l assistance de d l gu s italiens nos deux derni res sessions qu elle entend rattraper le temps perdu C est tout en faveur de la lutte contre le malfaiteur international Mais puisque nous avons l occasion d en parler n us avons remarqu dans cet article et lors du Congr s d Anvers que nos coll gues italiens semblent attacher une tr s grande importance ce terme malfaiteur international Si cette nonciation g n rique les int resse c est parce qu elle figure toujours dans nos r solutions o il est question de transmettre et de diffuser de la documentation en mati re criminelle Nous sommes personnellem
386. s 498 et 499 En mati re de substances alimentaires il importe peu que la falsification porte sur la nature ou sur la qualit de la chose d o il suit que le m me fait qui ne constituerait pas une tromperie sur la nature peut constituer quand il s agit de den r es alimentaires une falsification sur la qualit Dans les aliments la qualit est la chose essentielle du moment que le m lange alt re n importe quel degr la boisson ou la substance alimentaire le d lit de falsification existe La loi punit l auteur et le vendeur de denr es faisifi es Celui qui falsifie et vend la marchandise ne commet qu un seul d lit La falsification pour lui n est qu un acte pr paratoire qui re oit son ex cution seulement par la vente de la denr e falsifi e I n y a pas lieu poursuite s il est tabli que la denr e tait r serv e la consommation du falsificateur ou celle de personnes qu il emploie Le vendeur qui prouve son ignorance de la falsification et qui par ce fait en est victime est n anmoins poursuivi conform ment l art 561 Nxrers et Servais Art 502 Il pr voit l affichage facultatif et la suppression de la patente quand la condamnation d passe six mois La patente est supprim e par l art yo de la loi du 29 octobre 1919 son retrait p nal n est donc plus possible i Art 503 D cide la saisie et la confiscation des denr es etc falsifi es et leur remise la commission d assista
387. s agents de la police commu nale qui ne sont pas officier de police ls concourent aussi sous l autorit du bourgmestre avec les autres agents de la police communale l ex cution des lois et r glements de police ainsi qu au maintien de l ordre et de la tranquillit dans la commune Art 52 C R Comme tels ils ne sont pas officier de police judiciaire et ils sont assimil s aux simples agents de la police locale Ils ont le droit d arr ter et de conduire devant un auxiliaire du procureur du roi Bourgmestre commissaire de police etc mais ils doivent en principe se borner cela ils n ont en ce cas d autres droits que ceux poss d s par les autres agents de l ordre administratif Comme il a t dit plus haut leurs proc s verbaux en cette mati re ne valent qu titre de simples renseignements Les brigadiers gardes champ tres poss dent les m mes pouvoirs dans toute l tendue de leur brigade En vertu de l article 61 du code rural les tablissements pu blics et les particuliers ont le droit d avoir des gardes cham p tres pour la conservation de leurs fruits et r coltes des fruits et r coltes de leurs fermiers ou locataires de leurs propri t s rurales de toute esp ce y compris leurs propri t s bois es ainsi que la surveillance de la chasse et de la p che qui leur appar tiennent Renferm s dans les limites de leur comp tence territoriale les gardes champ tres particuliers ont les m m
388. s ali n s seuls sont au nombre de 80 000 occu pant 107 asiles et coutent la nation 200 millions pour leur entretien d apr s des estimations officielles tr s au dessous de la r alit alors qu on ne consacre que r50 millions l enseignement secondaire plus ce qu ils ne produisent pas soit des centaines de millions plus encore ce qu ils d truisent avant leur interne ment ce qui ne peut tre facilement valu En Belgique il y a 53 asiles pour une population 5 fois moindre Ignore t on que beaucoup de d linquants sout des d ficients biologiques qu il faut nourrir qu on doit suppl er dans leur t che professionnelle et auxquels on est oblig de se substituer pour la responsabilit des d g ts qu ils ont caus s Et tous les autres anormaux toxicomanes alcooliques clochards prostitu s des deux sexes pervers et d sadapt s ne restent ils pas toujours d une mani re ou d une autre la charge de ceux qui m nent une vie correcte et qui travaillent Cependant des hommes intelligents clair s m me parmi ceux pourvus d un mandat public osent parfois mettre cette opinion absurbe que tous ces malheureux ne sont pas int ressants et que d ailleurs on ne peut les remettre sur pied Mais en laissant de c t le devoir qui s impose imp rieusement tous les hommes d aider ceux qui tombent attendu que personne ne sait s il ne tombera pas demain il s agit de savoir si ces malheureux ne co
389. s au prorata des traitements qui auront t pay s dans chaque localit au cours de l exercice pr c dent Les communes affili es la Caisse de r partition peuvent op rer sur les traitements du personnel une retenue de 6 maximum pour alimenter chaque ann e le cr dit affect aux charges r sul tant des pensions ART 17 La Caisse de r partition est tablie pr s le Minist re de l In t rieur et de l Hygi ne I es sommes incombant aux communes dans la r partition annuelle de la charge des pensions sont retenues d office par le cr dit communal sur le compte cr dit que les corm munes poss dent cette institution ART 18 Lorsqu une commune aura indiqu pour la fixation de sa part dans les d penses annuelles de la caisse de r partition des traitements inf rieurs ceux qui doivent tre pris comme base de calcul d une pension la diff rence du taux de la pension restera sa charge exclusive ART 19 Un arr t royal fixera conform ment aux dispositions de la pr sente loi les r gles compl mentaires en ce qui concerne la liqui dation des pensions et le fonctionnement de la caisse de r partition ART 20 Les frais d administration de la caisse de r partition sont la charge de l Etat ART 21 En cas de r clamation contre les mesures prises par application des dispositions de la pr sente loi l int ress devra tre pr ala blement entendu il sera dress proc s verbal d
390. s charg d en faire le relev chaque mois et de la percevoir au domicile des redevables Je suis charg galement de la surveillance des champs En plus de tout ceci je dois assurer mon service judiciaire Je suis donc r ellement accabl de travail et me demande si je suis astreint ex cuter tous ces travaux sans aucune indemnit suppl mentaire R ponse En principe les commissaires de police peuvent et doivent remplir les fonctions de toute esp ce que l autorit communale juge convenable de leur attribuer dans l ordre de sa propre comp tence Encyelop police Delcourt page 282 C est ainsi que l administration peut prescrire la tenue des registres de la population au commissaire de police sous la sur veillance de lOfficier de l tat civil Circ int 7 12 92 Le bourgmestre seul a le droit de r gler la mani re dont le commissaire de police remplira ses fonctions administratives Les conseils communaux peuvent apr s approbation allouer au commissaire de police des indemnit s ou moluments suppl men taires pour des travaux accessoires notamment pour la tenue des i 100 registres de la population etc Plusieurs coll gues jouissent d in demnit s semblables Si au contraire l autorit communale usant du droit que tui reconnait la circulaire d 7 12 92 pr cit e entend faire rentrer dans la besogne courante ordinaire la tenue des critures des registres de population la r mun r
391. s convictions patriotiques leur culte pour la patrie La l gislation p nale devrait punir cette atteinte tout comme elle le fait pour le respect des convictions reli gicuses 276 Tout ce que d fend tout ce que justifie la raison d tre de l article 144 est de nature tablir la n cessit de l git rer en ajoutant au code p nal une disposition r primant l outrage au drapeau Ce qui justifie la cr ation du d lit d outrage aux objets du culte justifie galement la cr ation du d lit d outrage au drapeau national il y a entre ces deux d lits une analogie une similitude frappante Mr de Ryckere ajoute encore que sa proposition ne peut tre consid r e comme l sant le droit d opinion garanti par la consti tution L article 14 de la constitution proclame que la libert des cultes celle de leur exercice public ainsi que la libert de ma og nilester ses opinions en toute mati re sont garanties sauf la r pression des d lits commis l occasion de l usage de ces libert s Mr de Ryckere d duit de l ensemble de cette r daction que sa proposition est aussi constitutionnelle que celle qui a dict nagu re le susdit article 144 Et il explique par les mots qui suivent la restriction inscrite in fine de l article 14 de la constitution L homme ne vit pas seul il vit en soci t et il arrive que certaines ext riorisations de sa pens e sont de nature provo quer un
392. s et au mode de prise d chantillons et comminant des peines pour refus d exercice Semblable opposition est cependant peu craindre Le laitier peut tre identifi imm diatement et il sait parfaitement que sa fa on de faire signal e qui de droit ne pourrait consid r e juste titre comme une pr somption de fraude que lui valoir un contr le subs quent tr s s v re qu il ne recherchera pas PH DESLOOVERE ROULAGE ARR T ROYAL DU 26 8 25 ART 2 AGENT A POSTE FIXE RESPONSABILIT Dans notre fascicule de mars dernier pages 6r 68 nous avons parl du cas de l agent de police de Verviers condamn par le 1 Nous ne nous tendrons pas davantage sur ce point la Revue comptant publier le mois prochain une tude compl te au sujet de la loi du 4 8 90 en on T C de l endroit du chef de blessures par imprudence ou d faut de pr cautions Etant de posie fixe cet agent d apr s la th se du Parquet de Verviers avait en donnant abusivement un signal provoqu un accident de roulage au cours duquel les poux N furent bless s Nous avons dit notre espoir de voir r former cette d cision l heure actuelle nous sommes heureux de pouvoir constater qu il en a t r ellement ainsi Par arr t du 11 6 30 la Cour d Appel de Li ge a d clar la pr vention retenue charge de l agent non tablie et l a renvoy des poursuites sans frais Nous n avons qu un regret c est
393. s et dans des colonnes distinctes a Le mod le le calibre le num ro le nombre de poin ons et la quantit de toutes armes ou munitions vendues b Les nom pr noms profession domicile de l acheteur le lieu et la date de sa naissance le num ro de sa carte d identit le num ro de son autorisation l indication de l autorit qui l a d livr e f c La date et I heure de lachat Enfin avant de remettre larme ou les munitions ils exigeront que l acqu reur appose sa signature en marge des mentions ren seignant son achat Dans le troisi me registre seront port es au jour le jour sans blancs ni interlignes les m mes mentions que ci dessus pour toute arme confi e aux n gociants aux fins d tre r par e La date de la remise de Farme au client sera mentionn e et celui ci sera tenu de signer pour d charge 246 Les fabricants et n gociants tiendront en outre une comptabi lit distincte par mod le et c libre d armes et de munitions Les entr es et les sorties seront totalis es la fin de chaque mois Toutes fausses d clarations ou nonciations mensong res ins r es dans ces registres seront punies des peines pr vues par les art 193 214 du Code p nal sans pr judice l application d autres peines s il y a lieu ARY 12 Ceux qui tenteront de se procurer des armes ou munitions dont la vente est r glement e au moyen d une fausse d claration ou d une fausse carte d identit
394. s qu ils citent les t moins dans des conditions telles que ceux ci ne doivent pas tre inuti lement retenus pendant trop longtemps et surtout tre renvoy s sans m me avoir t entendus Cela s impose d autant plus que la taxe que l on alloue aux t moins est d une insuffisance notoire Nous savons que quelles que soient la dur e de leur compara tion et la classe sociale laquelle ils appartiennent il leur est consenti un jeton de cinq francs C est peine ce qu un ouvrier tout fait ordinaire gagne ac tuellement par heure Ft quant aux frais de voyage en chemin de fer ils sont mai grement et invariablement calcul s sur le tarif de la 3 classe Et dire que malgr la taxe insuffisante que lon accorde aux t moins l on a vu des cas o ceux ci taient oblig s de se re pr senter l audience pour la m me affaire des dates pos t rieures jusqu deux et m me trois reprises diff rentes par le fait que la cause avait t successivement remise plus tard Se figure t on le pr judice caus ces malheureux t moins astreints de la sorte n gliger leur travail chaque instant et cela sans trouver une compensation effective dans la maigre indemnit l gal qui leur est consentie Aussi cette consid ration elle seule devrait elle incliner les magistrats ne remettre les affaires que tout fait exception nellement ainsi que de saines traditions le commandent d ailleurs
395. s qui n ont qu une vie br ve et pas de miel faire Mais il est trop de gens salari s qui regardent encore avec envie les papillons humains qui n ont pas de devoirs et qui voltigent simplement d un endroit un autre Le salari qui d bute en d testant sa besogne n a bient t plus qu une id e viter les r primandes Il finit pas ressembler au lapin il est tout oreilles Son id al est la s curit et l oisivet Il ne r fl chit pas que cet id al ne peut lui faire aucun bien mais au contraire beaucoup de tort Un emploi n est pas un coin confortable une cachette o t on 4 52 se faufile Trop de salari s ont des instincts de veilleur de nuit Leur seule id e est d allumer un bon feu de mettre un coussin sur une chaise dans une petite hutte d o ils ne pourront rien voir et de prendre un repos de quelques heures Ceci est une des raisons pour lesquelles trop d employ s restent toute leur vie de simples soldats dans la grande arm e des travailleurs M me aux usines FORD DETROIT o les artisans ont de nombreuses occasions de s enrichir ils pr f rent de simples besognes qui se r p tent ternellement Beaucoup d ouvriers refusent de devenir contre maitre cause des responsabilit s Cette timidit car c est g n ralement de la timidit plut t que de la paresse fait que des milliers de gens comp tents ne r ussissent pas Qui ne risque rien n a rien La s curit d a
396. s villes de quelque importance et des campagnes est exerc e par des fonctionnaires directs de l Etat tandis que dans les petites villes calmes la police est exerc e par des fonctionnaires communaux sous le contr le de l Etat L organisation int rieure de la police a subi aussi diverses modifications dans la marche du temps Les ann es 1848 et 1918 sont ce sujet caract ristiques ces deux poques l id e maitresse de la r organisation fut la m me r tablissement et renforcement de l autorit de l Etat et cr ation d une forte police cependant populaire En 1925 le nombre des policiers d Etat fut fix 67 000 et celui des policiers communaux 15 000 CoE ORGANISATION DE LA POLICE PRUSSIENNE l Autorit s polici res 1 Les autorit s centrales de police La police g n rale est plac e sous l autorit du Ministre de l Int rieur et les branches sp ciales de la police sont plac es sous l autorit du Ministre correspondant ex pour la police des mines des ports et de la marine c est le Ministre du Commerce et du Travail AIO La police criminelle est plac e sous l autorit du Ministre de la Justice quant son travail judiciaire 2 L autorit polici re g n rale Landespolizeibeh rde L autorit polici re g n rale est le Pr sident du Gouvernement Berlin le Pr sident de Police dont l activit s tend sur toutes les branches de la police sauf la police d
397. secr te pr vue par l art 317 C P 3 Question Le l gislateur de 1894 n a t il pas exprim le v u que les personnes honorables s armant uniquement pour leur d fense ne soient pas poursuivies Lorsque fut discut e la loi du 15 juin 1894 rempla ant par un 136 emprisonnement pouvant s lever jusqu O mois et ne amende maxima de 100 fr les peines du Code p nal de 1867 qui ne pr voyait qu une amende de 26 fr 200 fr le l gislateur n a pas marqu l intention de modifier la d finition de l infraction elle m me Mais un membre du Parlement a signal qu il tait telles circonstances o un honn te homme peut tout naturellement vouloir sarmer pour pouvoir se d fendre contre des attaijues pos sibles Il iui fut r pondu qu aucun Parquet ne poursuivait dans ces conjonctures C est que le Parquet est appr ciateur des cas o il est opportun de poursuivre ou de ne pas poursuivre s il parait au Procureur du Roi que l ordre public n est nullement int ress la r pression d une infraction que cette r pression risque de l ser l ordre public bien entendu et souvent m me les principes l mentaires de l quit il s abtient d exercer l action publique Ainsi agit il sous l autorit du Procureur g n ral et du Ministre de la Justice De la sorte cette facult temp re ce que pourrait avoir d odieux ou de vexatoire la stricte application des lois et tout particuli rement des lois de pol
398. seignement ordinaire des coles primaires est ici accueilli par l uvre nationale qui ne r clame en retour que le prix strict de ses d bours 7 francs par journ e d entretien C est ainsi que se trouvent Rixensart 1 les enfants pr sentant un retard de p dagogie d au moins trois ans que ce retard soit d un d ficience inf riorit intellectuelle vraie ou qu il soit la cons quence d une mauvaise fr quentation scolaire et d un milieu familial insullisant 2 les enfants dont la sant et la constitution g n rale laissent d sirer et occasionnent des absences fr quentes et r p t es l cole enfants pour lesquels il faut un enseignement plus attrayant des le ons plus limit es une surveil ee m dicale plus troite Les enlants atteints de troubles du mouvement et de la Boa 4 Les enfants atteints de troubles nerveux les indisciplin s etc la condition n cessaire pour tous que ces enfants soient ducables et que le m decin ait reconnu qu il y a sur eux quelque chose tenter 221 Si l enfant admis l essai est d clar accept n RIXENSART c est dire jug am liorable par les moyens de l Institut il est introduit dans une des classes tablies Je dis huit classes parce que huit vastes locaux abritent effectivement les coliers En r alit et c est le secret de la m thode de Rixensarr il y a dans l tablissem
399. sent faire des choses difficiles Demandez un travail plus difficile Ceci surprendra votre chef Dites lui que vous aimeriez faire quelque chose de plus compliqu Si vous ue tenez pas Vous m me avancer il est certain que personne ne s occupera de votre avancement Personne ne vous poussera dans une place meilleure Chaque occasion qui vous est donn e signifie une responsabilit nouvelle Il faut que tout se paie D s que nous sommes sortis de l enfance nous devons d pendre de nous m mes Les salari s qui percent qui arrivent sont ceux qui sont ambi tieux ind pendants et nergiques Ceux qui sont int ressants sont ceux qui prouvent le besoin de d velopper leurs capacit s CARNEGIE disait un jour fe n aide jamais un jeune homme avant d avoir pu constater qu il fait tout ce qu il peut pour s aider lui m me Voil pourquoi il a donn 1600 biblioth ques publiques Il voulait aider ceux qui d siraient lire et apprendre Les parasites ont une id e tout fait fausse du bonheur Ils s imaginent que le travail et les responsabilit s sont des causes d ennuis de soucis et de fatigues comme si le capitaine du MAURITANIA tait moins heureux que l un de ses gaillards d arri re Il y a plusieurs qualit s de bonheur Le veilleur de nuit qui sommeille dans sa cabine poss de un bonheur animal inf rieur Tandis que le Capitaine du transatlan tique le plus rapide du monde poss de un bonheur d
400. soin de d terminer pour chaque cat gorie de substances ou de denr es alimentaires soit les conditions normales qu elles doivent r unir soit les alt rations additions ou pr parations qui seraient consid r es comme frauduleuses et punissables A cette fin le gouvernement a r dig avec l aide de sp cialistes un manuel renseignant la composition normale des principales denr es alimentaires et boissons En ce qui concerne la falsification le gouvernement consid re comme telle en principe toute modification apport e la com position normale d une denr e sans que l acheteur en soit pr venu express ment Il y a lieu pour la notion exacte et pratique de la falsification de distinguer d une mani re g n rale entre les denr es naturelles et les denr es artificielles Les denr es naturelles ou connues comme tant simplement extraites de produits naturels doivent tre vendues l tat de puret moins que le vendeur n avertisse d ment l acheteur de la modi fication apport e leur composition normale Toutefois le gouvernement estime que l on ne doit pas regarder comme des falsifications les l g res modifications parfois introduites dans la composition de certaines denr es naturelles par l addition de petites quantit s de mati res inoffensives dans le but de donner ces denr es un certain appr t consacr par l usage de rendre leur aspect plus app tissant d assurer leur conservation
401. sont ouverts au public Ils peuvent encore p n trer pendant les m mes heures dans les d p ts annex s ces magasins et boutiques m me lorsque ces d p ts ne sont pas ouverts au public Enfin ils ont le droit de visiter toute heure du jour et de la nuit locaux qui servent la fabrication et la pr paration des denr es et substances alimentaires destin es la vente et dont l acc s n est pas ouvert au public Art 2 de la loi Ces pouvoirs sont accord s au bourgmestre ou ceux qui en exercent les fonctions m me dans les communes o il existe un commissaire de police Outre les bourgmestres les commissaires de police et les gardes champ tres les communes peuvent encore d signer certains agents l effet de surveiller l ex cution des lois et des r glements relatifs la falsification de denr es alimentaires Cir Minis du 19 4 1892 Enfin l arr t royal du 15 7 1 22 d l gue les sous officiers briga diers de gendarmerie et gendarmes pour surveiller l ex cution des mesures et r glements arr t s en vertu de la loi du 4 ao t 1890 relative la falsification des denr es alimentaires Cet arr t royal donne aux membres subalternes de la gendar merie les m mes droits qu aux bourgmestres ART 2 Le bourgmestre et les agents du gouvernement actuellement aussi les membres subalternes de la gendarmerie qui auront mission de surveiller l ex cution des mesures ou de
402. sont r guliers en la forme qu ils ont t interjet s dans les d lais l gaux Attendu que c est tort que le premier juge a endoss toute la responsabilit de laccident B Qu il r sulte en effet des d bats que D lui m me commis certaines fautes et contraventions aux dispositions de Fart 11 p 2 de l A R du 26 8 1925 Qu il est en eff t incontestable que bien qu importante la rue du Jardin Botanique est cependant secondaire par rapport au Boule vard d Avroy d autant plus que le sens unique a t tabli sur cette derni re voie Que D aurait d avant de s engager sur le Boulevard pour le traverser s assurer que la voie tait libre Qu il r sulte de ce qui pr c de que la pr vention mise charge de B de n avoir pas c d le passage au conducteur d bouchant de droite n est pas rest e tablie Attendu que pour le surplus le premier juge a sainement ap pr ci les pr ventions En ce qui concerne les int r ts civils Attendu que la faute commise par D est la cause initiale de la collision mais que B doit galement en supporter pour partie la responsabilit que dans l esp ce il parait quitable de partager par moiti cette responsabilit Attendu que l valuation par le premier juge du pr judice subi par D apparait justifi e Que l on peut d autre part fixer ex quo et bono la somme de 6 705 francs le dommage caus par B Par ces motifs 106
403. ssures simples l g res non susceptibles en tout tat de cause d entrainer soit la peine de mort soit celle des travaux forc s perp tuit ou temps En effet il s agit bien dans l article 328 du code p nal de la menace d un attentat contre les personnes et les propri t s punis sable de la peine de mort ou des travaux forc s perp tuit ou temps V Nypels et Servais p 566 T II Idem Beltjens en ses commentaires sur le m me article 328 Or dans l esp ce qui nous occupe il est hors de doute que l attentat mortel et pr m dit dont le chef d usine a t menac est de nature entrainer le cas ch ant la condamnation pr vue par l article 401 2 du code p nal c est dire les travaux forc s de dix quinze ans article punissant les blessures faites volon tairement avec pr m ditation sans intention de donner la mort mais l ayant pourtant caus e En conclusion nous pensons que la menace verbale et s rieuse de casser la t te ou commun ment dit la gu quelqu un peut tre poursuivie par application de l article 328 du code p nal d s le moment o elle est accompagn e d un ordre ou d une condition pour la raison qu il s agit alors d un attentat punissa ble de la peine des travaux forc s Pand belg Menaces d attentat p 593 N 35 DOR e Enfin il n est pas sans utilit d ajouter pour fortifier notre mani re de voir qu la diff rence de
404. st l pr ci s ment l erreur que nous avons tent de combattre A supposer que l agent de garde ait commis m me une faute lourde le conducteur qui se rem ttrait spontan ment en marche dans des conditions dangereuses fait cette faute sienne et doit tre d clar responsable des suites de l accident qu il a caus par sa propre imprudence parce qu il a personnellement le droit et surtout le devoir de ne rien faire qui puisse causer quelque dommage autrui ct jamais il ne pourra se d charger ni sur l agent ni sur l autorit communale dont ce dernier est le repr sentant en disant je lai fait parce que vous me l avez command J D LARUWI RE 66 P S Nous avons soumis la pr sente note l examen de M Tayart de Borms l minent officier du minist re public pr s le tribunal de police de Bruxelles afin de provoquer la controverse Le lecteur lira ci dessous tes conclusions de M Tayart de Borms qui pour tre prises au point de vue purement p nal n en sont pas moins conformes aux n tres J D Note additionnelle Nous croyons que l interpr tation de M le Juge Delaruwi re d finissant la port e des signaux des agents aux carrefours et la responsabilit des conducteurs qui s y pr sentent est la seule ad missible C est celle qui cst de jurisprudence au tribunal de police de Bruxelles C est notamment celle qui a pr valu lors d un jugement du 29 janvier 1927 admettant les concl
405. stal Le prix de cet abonnement malgr la hausse des tarifs postaux Sera maintenu 30 frs pour les abon n s ordinaires 15 frs pour les f d r s c est dire les membres d une f d ration professionnelle Il est rappel galement que les membres de la F d ra tion Nationale des Commissaires et adjoints en acquittant leur cotisation annuelle entre les mains de M Adam tr sorier g n ral de cette f d ration compte ch ques postaux 67399 ont droit l abonnement la Revue et ne doivent donc rien verser l administration de cette derni re LA R DACTION A Coan ic DE LA L GITIME D FENSE SUITE a i D autre part des instructions en date du 22 Mars 1913 et manant du G n ral Commandant la gendarmerie et r dig es d accord avec de hauts magistrats la suite d agressions meurtri res dirig es contre plusieurs agents de la force publique ont rappel avec infiniment d propos les principes de droit sur la mati re et que nous relatons ci apr s A Des personnes trang res la science du droit pourraient croire que les agents de l autorit ne jouissent pas dans les m mes limites que les autres citoyens du droit de la l gitime d fense C est l un pr jug fond sur l ignorance La l gitime d fense est un droit naturel primordial ce titre aucun homme ne peut en tre priv ce droit naturel est sup rieur au droit crit et
406. t r cemment l Union Belge de Droit p nal un avant projet de loi concernant la fabrication le commerce l importation la d tention la cession et le port des armes Nos lecteurs trouveront ci apr s cet avant projet qui disons le imm diatement porte la marque d une tude tr s fouill e et d une uvre d ensemble Nous examinerons ensuite avec nos abonn s auxquels nous fai sons appel pour nous faire connaitre ventuellement leurs avis et consid rations quels sont du point de vue sp cial du policier les quelques points sur lesquels il convient notre humble ap pr ciation d attirer sp cialement l attention Ed Avant Projet de Loi sur la Fabrication le Commerce Pimportation la D tention la Cession t le Port des Armes ARTICLE PREMIER Sont r put es armes prohib es les poi gnards les couteaux cran d arr t ou en forme de poignard les cannes fusils les cannes p es les bayonnettes les casse t tes les matraques les fusils et pistolets vent les fusils dont le canon ou la crosse se d monte en plusieurs tron ons les revol vers les pistolets de poche de quelque calibre ou dimension qu ils soient et toutes autres armes offensives cach es ou secr tes Sont r put es armes de guerre toutes armes feu ray es ou armes blanches qui ont servi servent ou sont propres servir Parmement des troupes belges ou trang res l exception des revolvers ou pistolets de poc
407. t admis que la plaque rouge l arri re des cycles constitue un signal totalement insuffisant On peut esp rer que le nouvel A R en voice d laboration exigera la lumi re rouge Mais en attendant la plaque rouge constitue une des formes d clairage l galement exig et la seule fa on utile pour nous policiers d intervenir dans ce domaine consiste veiller ce que les dites plaques soient plac es de telles sorte qu elles r pondent au but poursuivi c est dire qu elle puissent r fl chir la lumi re mise par les v hicules qui suivent Il y en a fort peu dans ce cas et c est ce qui explique pas mal de heurts du genre qui nous occupent Ps DESLOOVERE Tribunal de police de Bruxelles 4 mars 1930 Pr sident M VERCAUMEN Juge de paix Plaidant Me PATERNOSTRE MINIST RE PUBLIC C VAN SCHOUBROECK ROULAGE Loi DU 1 AOUT 1899 ARTICLE 4 NOBSERVATION CONTRAVENTION CONSTAT E AU VOL NOTIFICATION TARDIVE DU PROC S VERBAL DROIT DE D FENSE Pouvoir DU JUGE L inobservation des prescriptions de la loi du 1 aotit 1899 or donnant la remise au contrevenant d une copie du proc s verbal dans les vingt quatre heures ne rend pas la poursuite non recevable et l existence de l infraction peut toujours tre prouv e par toutes voies de droit Mais il appartient au juge d appr cier notamment lorsqu il s agit de contraventions constat es au vol si le retard survenu entre
408. t 1806 Pas 1896 III 304 dit Attendu que l article 556 3 n indique pas qui appartient le droit de r quisition dans les divers cas d v nements cala miteux qu il num re Attendu que si en cas d incendie il faut de toute vidence reconnaitre ce droit la police il ne saurait non plus tre d ni aux officiers d un corps de pompiers institu et organis conform ment la loi Attendu que les pompiers tiennent de l origine et de la na ture m me de leur institution un caract re public des droits net des obligations qui y sont inh rents La Cour de Cassation de France par arr t du 11 juillet r867 a m me reconnu le droit de r quisition en cas d incendie 60 un simple pompier BraxcuE Etude pratique sur le Code p nal Fran ais N 396 t VII page 490 Cet auteur commente comme suit la disposition en cause A La loi comme on doit le remarquer ne d termine ni la forme de la r quisition ni le caract re de la personne qui a le droit de la faire Flle aurait manqu le but qu elle se proposait si elle avait subordonn la vertu de la r quisition certaines for mes ct si elle n avait accord le droit de requ rir qu cer tains fonctionnaires Les circonstances auraient pu ne pas per ee mettre de donner la r quisition les formes qu elle aurait indiqu es le fonctionnaire qu elle aurait d sign aurait pu ne
409. t du reste rien d excessif Des outrages au drapeau l hymne national s tant reproduits depuis lors le gouvernement a l intention de d poser un projet la Chambre Le Conseil de cabinet s en occupera sans doute au cours de sa r union de lundi fl est noter que la plupart des nations m me celles qui ne sont rien moins que r actionnaires poss dent depuis longtemps une l gislation en la mati re Police g n rale CONSOMMATION D ALCOOL SUR UN KIOSQUE INSTALL SUR LES LIEUX D UNE F TE CHAMP TRE Question Le jour d une f te de quartier la gendarmerie locale intervient vers minuit et demi apr s la cl ture du bal champ tre et saisit des mains d une femme de charge qui descend du kiosque une bouteille vide ayant contenu de l alcool Suite une enqu te et sur aveu des musiciens ceux ci sont mis en pr vention pour avoir consomm de l alcool sur le kiosque Je pense que le kiosque n est pas un lieu public n tant acces sible qu aux musiciens et autres personnes y appel es par leur service ainsi qu aux membres du comit R ponse L article 1 de la loi du 29 ao t 1919 sur le r gime de l alcool est r dig comme suit La consommation la vente et l offre m me titre gratuit par quelque quantit que se soit de boissons spiritueuses con sommer sur place sont interdites dans tous les endroits accessibles au publie notamment dans les d bits de boissons h tels restau
410. t r ellement que ce qui se rapporte l essence m me d une seule personne ou d un seul objet Un tre ou un objet ne peut par cons quent tre indentique qu lui m me puisque seul il peut occuper le m me espace dans le m me temps 2 Admettons un instant que deux individus o deux objets sem blables notamment par la grandeur la couleur la forme le poids la temp rature la composition de chacune de leurs mol cules puis sent se rencontrer Juxtapos s de fa on parfaite ils seraient encore diff rents dans l espace puisque l un et l autre ne pourraient occuper simultan ment le m me emplacement Dans le domaine psychologique apparait surtout la dissemblance entre tous les tres vivants et principalement entre les humains dou s de conscience 1 Voir NyreLs Code P nai Belge interpr t 2 Voy L Identification des r cidivistes par Edouard Locard dition 1909 pages I et 2 j II Deux plantes de m me ge et de m me famille subiront diff remment l influence du monde ambiant re ue la m me heure Deux tres humains ou deux animaux malgr une similitude apparente parfaite ne sauraient jamais tre identiques car leur nature ou leur instinct leur donnera chaque instant des sen sations diverses qui provoquent des sentiments diff rents Une m me image qui impressionn leurs sens fut elle ressentie la m me heure doit par suite de leur
411. t remis certains combattants notamment aux patrouilleurs des matraques de tous genres sont en usage dans les corps de gendarmerie et de police voire entre les mains des paisibles gardiens du Palais de Justice Il faudra donc ou abolir compl tement ces armes ou tablir galement pour elles un r gime sp cial Ceci nous parait possi ble par les dispositions du 3 alin a de l article 1 qui permet des r glements d administration publique de d terminer les armes qui doivent au point de vue de l application de la pr sente loi tre assimil es aux armes prohib es et aux armes de guerre Au lieu de mettre des r glements d administration publique peuvent d terminer nous pr f rions Le Roi peut d terminer car il n est pas possible de laisser cette d signation l appr ciation d une administration publique quelconque Pour ce qui concerne l num ration des armes prohib es publi e Varticle 1 elle constitue un progr s s rieux sur la d claration du Roy du 23 3 1728 La pr cision plus grande qu elle apporte notamment aux cou teaux poignards est heureuse bien qu il soit impossible de ne pas laisser l appr ciation des tribunaux chaque cas d esp ce Cependant par exp rience nous savons que des contestations tr s s rieuses ont surgi lors des saisies de couteaux poignards sur ob jections faites par les vendeurs ou les d tenteurs ils pr tendaient que les armes saisies e
412. tares ind l hiles impossibles am liorer sont des individus qui ont souffert de graves d sordres intellectuels au cours de leur enfance et sans avoir pu subs quemment recevoir dans cette p riode de la vie les soins psychiques sp ciaux n cessaires leur tat sp cial Mais dans les salles d ali n s on ne rencontre hors l exception des paralytiques g n raux que des individus ainsi pr par s Et le docteur Drrarrer nous apprend ce qu on pourrait faire partout pour qu il en f t autrement en nous initiant ce qui fut fait en Belgique sur l initiative du professeur Paur HEGER Ce que la nature a manqu dans sa formation du jeune tre humain il ne tient quelquefois qu la patience l nergie la bont humaine de le r parer au moins dans une certaine mesure se sont dit les promoteurs de l initiative nouvelle l du cation des anormaux Examinons un un ces enfants arri r s arri r s dans lintel ligence telle qu elle se manifeste par la parole la conduite la maison les mille petits v nements de la vie du premier ge et arri r s dans les tudes scolaires Faisons le tri de ces soi disant d chets de l enfance Et chacun fournissons g n reusement largement royalement tout ce qu il est possible en soins physi ques et moraux en d vouement ct en amour Et ainsi sans nul doute nous pourrons en am liorer beaucoup et s rieusement sinon tous et compl tement
413. tastrophe Nation Belge janvier 1930 ABEL LURXKIN Au risque d encourir le reproche de nous r p ter v Revue de Police Juin 1928 p 121 Idem Janvier 1929 p 253 nous n avons pu r sister au d sir de publier l article qui pr c de sous les dehors de l humour et d un certain esprit gouailleur sa critique n en est pas moins profond ment vraie Il est malheu reusement exact que la justice n a pas suffisamment d gards pour les t moins qui sont cependant parmi ses auxiliaires les CON E EE us plus pr cieux et il est craindre en effet comme le redoute l auteur de l article que si l on ne change de m thode envers ces bons citoyens il se produise quelque jour une gr ve une carence de t moins au grand d triment de l int r t g n ral Trop souvent les t moins sont pris partie et m me passible ment malmen s par les parties ou leurs d fenseurs raison de leur d position et cela parfois en des termes qui sont outrageants et intol rables Il est compr hensible que ces personnes mises ainsi v ritablement sur la sellette bien plus durement que les pr ve nus eux m mes jurent mais un peu tard qu on ne les reprendra plus pr ter encore leur t moignage en justice Et cependant la loi par l article 282 du Code p nal prot ge les t moins contre les outrages prof r s raison de leur d po sition non seulement pendant leur d position l audience mais m me ava
414. tent point en faire usage lorsqu ils sont surpris dans l ex cution de leurs criminels desseins Une exacte compr hension de leurs devoirs et de leurs droits doit pouvoir permettre ces auxiliaires d vou s de la justice qui se consacrent journellement la d fense de la vie et de la propri t des citoyens d assurer dans la plus large mesure possible leur propre s curit Y Sans avoir se d partir jamais du calme du sang froid et de la mod ration qui doivent accompagner toute r action violente les agents de l autorit en lutte avec des malfaiteurs sont en droit de recourir le cas ch ant aux mesures command es par x la sauvegarde de leur existence d s qu ils peuvent raisonna blement croire celle ci en danger Cette n cessit qui l gitime la d fense r sultera des faits eux m mes de l attitude mena ante ou dangereuse prise par les malfaiteurs et d autres circonstances objectives qui seront appr cier dans chaque cas Four que la d fense puisse tre enti rement ad quate l agression qu elle a pour devoir de repousser ou m me de pr venir il est indispen sable que l agent de l autorit accomplissant un service dange S g eee Finkei T 257 reux soit toujours s rieusement arm et pr t agir promptement sans laisser l adversaire le temps de le mettre lui m me hors de combat l doit lui tre recommand
415. tester en effet qu aux endroits o est tabli un agent poste fixe il n y ait pas danger maintenir la marche de la voiture lorsque par un signal d arr t donn au wattman l agent livre automatiquement passage aux v hicules circulant en sens perpen diculaire C est la th se que le Procureur du Roi a fait pr valoir L art 10 du r glement sur les Chemins de fer Vicinaux 24 53 13 permet la m me interpr tation L art 3 du r glement du 24 j 99 tram conc d par la Ville de Bruxelles dit que le ralentissement ou l arr t devra se faire aussi aux endroits o la circulation publique exigera des mesures de pr caution idem r glement du 13 10 97 tram conc d par la province de Brabant Notre opinion s autorisant d j comme nous venons de le dire d un jugement du T C de liruxelles se renforcerait encore si besoin en tait du texte de l article 10 de l A R du 26 58 25 qui tablit un v ritable r gime d exception l gard des tramways circulant ou stationnant sur rails En conclusion nous dirons done que le wattman doit toujours obtermp rer au signal de l agent mais qu en cas d infraction c est dans la r glementation relative l exploitation conc d e qu il convient de chercher le texte lui appliquer PH DE SLOOVERE FEMME MARI E DE MOINS DE 16 ANS ACCOMPLIS VAGABONDAGE ET PROSTITUTION ATTENTAT A LA PUDEUR COMMIS PAR L HOMME Question Une femme mari e de moins de 16 ans accompli
416. teuses Sur la valeur de la m thode pour le trait post crit dans les cas de faux par surcharge par E Gonnxrroy Cette m thode due au D Locard a eu quelques contradicteurs M Goddefroy s en montre d fenseur Histoire du Jury en France par TourLEMon Tr s int ressant expos o l auteur montre quelques aspects inattendus notamment 261 l intervention de Napol on qui a fait abolir le jury d accusation mais qui aurait accept le jury du jugement comme un instru ment utile au pouvoir qui saura s en servir et par le moyen duquel il d capitera les grands corps judiciaires de leur toute puissance d The American Journal of Police Science N 8 de 1930 The Loeb Leopold Case par F Woop On se souviendra du rapt suivi du meurtre du jeune Bobby Franks par deux jeunes criminels Loeb et L opold M Wood examine les preuves au moyen des critures la main et la machine Identification of marks on Trees O MEZGER FR HASSLACHER et Dt P Frankie Les auteurs font remarquer que la technique actuelle de ces expertises a eu pour base la m thode employ e et publi e par Kochel en 1900 Les auteurs soulignent qu il im porte absolument de tenir compte de l angle suivant lequel l instru ment a attaqu le bois Determination of the age of Bloodstains par pr SCHWARZACHER L auteur attire l attention sur l importance dans les affaires cri minelles de d terminer l ge des traces de
417. tifique F B L Imprimere ANNEESSENS Ninove nt poata NL Ah n 4 OT ITEP d e en tire DT tds moe AVRIL 1930 Les T moins en Justice Avez vous vu parfois le matin aux alentours des Palais de Justice le troupeau hagard des t moins Les pauvres gens le front pliss la jambe molle les mains ballantes s engouffrent par les portes une sombre inqui tude dans les yeux On dirait qu ils marchent vers quelque douloureux calvaire Le rouge leur monte aux joues de se sentir d visag s par de joviaux et bruyants avocats dont les regards p sent et jaugent ce tremblant mat riel judiciaire En fait ils sont plus anxieux que les pr venus per sonnages sinon cyniques du moins habitu s d j l auguste ap pareil des proc dures Les t moins na vement se sont v tus avec quelque recherche afin de se pr senter au mieux de l urs avantages physiques et d af fronter dignement le tribunal ou la cour Ceux qui viennent de la campagne ont mis leur costume des dimanches Leurs souliers neufs crient sur les dalles sonores Fort d pays s ils ne se J chent point s ils se connaissent ils craignent que leurs forces les aban donnent s ils se trouvaient s par s Et avec une sollicitude tou chante ils se comptent se recomptent s unissent pour faire bloc se rassemblent pour faire front Ceux des villes affectent un air plus d gag Mais ce n est qu une fausse assurance Sous des dehors impassibles ils sont
418. tion i Il en r sulte que le conseil communal a l poque laiss vo lontairement cette question en dehors des conditions du contrat d emploi C est d ailleurs la pratique presque partout l o la commune ne met pas de logement la disposition de ses hom mes de police Aussi il est irrecevable que sans raison nonc e sans l octroi d aucune indemnit le conseil communal en vienne d cider qu un agent de police nomm nombre d ann es auparavant devra aujourd hui abandonner le logement convenable et d cent qu il s est acquis dans la commune et chercher de ses seuls moyens une autre maison dans un quartier dont la d signation est la discr tion du bourgmestre Comme le pr tendu r glement para t s appliquer aux quatre ou cinq agents de police de la localit il suffirait de l arbitraire du bourgmestre pour obliger ces gens et leur m nage de d m nager tout instant O est le moyen dans ces conditions de prendre une maison bail chose n cessaire cependant aux agents de po lice comme aux autres citoyens La d lib ration prise est incompatible avec le bon recrutement d agents de police ce en quoi elle blesse l int r t g n ral et est annulable au sens de l article 87 de la loi communale Nous opinons que le bourgmestre peut exiger que chaque agent de police soit chaque jour dans son quartier de telle telle heure au moins 237 Quant la Commune si elle d sire qu un
419. tout aussi agit s et perplexes Et quand ce bon chien de garde d hui sier les a parqu s tous ensemble ils ne dissimulent plus Ils se consid rent avec d tresse ils semblent se plaindre mutuel lement ils soupirent Il leur est interdit de s entretenir de l af jaire qui les am ne devant l autel de Th mis et par prudence ils observent d abord cette consigne Mais leurs regards sont plus loquents qu une plaidoirie Silencieusement ils maudissent le sort qui les a m l s l aventure dont le d nouement est ici ils ex crent le hasard qui les fait t moins ils ha ssent leurs oreilles qui ont entendu et ieurs yeux qui ont vu Si l on est novice en mati re de pr toire on s explique mal ces transes Ce pusillanime moi tonne lorqu on n a pas assist diverses audiences agr ment es d auditions de t moins et l on n arrive pas comprendre l angoisse de ces utiles auxiliaires de la Justice qui flairent confus ment un danger comme b uls ap prochant de l abattoir Etre t moin mais c est un r le conscien cieux estimable m ritoire c est une noble et d licate fonction et nul ne devrait frissonner d pouvante en s entendant appeler la barre Or le t moin frissonne cependant et il saisit cette barre avec un tremblement convulsif des doigts Pourquoi Parce qu il est un r prouv et qu il a fini par le savoir Ces choses l a se r pand toujours g Le t moin c est l infortun dont la
420. traventions de police m me flagrante nul ne peut tre priv de sa libert Mais d apr s l article 168 de la loi du 28 germinal an VA il existe dans chaque commune une maison de s ret provisoire C est dans cette maison qu on d pose les individus yni violent les r glements de police et qui troublent l ordre publie La les citoyens ne sont pas arr t s mais ils sont gard s vue dans une salle de la maison commune par mesure de police Ce mode de proc der est parfaitement l gal ailleurs le code d Instruction criminelle laisse subsister les lois sp ciales qui z noncent dans quels cas les arrestations peuvent avoir licu Nypels art 155 C P nal n Cette pratique est n cessaire car il v a des cas nombreux o Faction de la police doit tre imm diate et o celui qui est saisi est plus int ress que personne tre mis en lieu de s ret Den parlementaire au sujet de article 147 du C P nal Pirmez z S Les individus trangers une commune ou qui tout en ha bitant une localit ne sont pas connus des agents de la police ou refuseraient de se faire connaitre gui seraient surpris au moment o ils commettent une contravention peuvent tre conduits au bureau de police et v tre retenus jusqu a ce que leur identit soit tablie ils ne peuvent toutefois v tre gard s vue sous aucun pr texte sauf autorisalion sp ciale du Procu reur du
421. tre aussi par les parents tuteurs ou amis I doit surtout indiquer la cause connue ou pr sum e de la maladie et si des membres de la famille ont t ou sont atteints d une maladie mentale La demande de la collocation est adress e M le Pr sident de la Commission de l Assistance publique la signature du deman deur est attest e par le Commissaire de police Ensuite demande certificats m dical et confidentiel et bulletins de renseignements d usage sont soumis M le Bourgmestre pour visa Le tout retourne ensuite l administration de l Assistance publique qui d livre le permis de collocation est bien entendu que si l ali n est indigent un m decin doit tre requis par la police En cas de collocation d office les proc s verbaux d usage doivent aussi souvent que possible affirmer des faits constat s par la police et par des personnes n appartenant pas la famille de l ali n qu il s agit d interner 183 Les mod les de certificats sont les m mes que dans le cas pr c dents Il est inutile que les d clarations soient sign es La transcription litt rale du certificat est inutile Le certificat devra d s lors porter la mention suivante Vu pour tre annex notre proc s verbal n LIEGE le L Officier de police Une circulaire de Monsieur le Bourgmestre prescric qu il y a lieu d apporter la plus grande c l rit dans l exp dition des affaires relati
422. tre symbole de cette d sadaptation Le sentiment sexuel se d veloppe en secret et dans ignorance poussant des provocations imprudentes et malsaines dont les cons quences vont tomber la charge de la collectivit Or tous ces maux rel vent de la prophylaxie et de l hygi ne mentales Mais tandis que le d partement de la Seine a cr ma demande le plus beau service de la prophylaxie mentale d Eurore cependant bien insuffisant encore pour la t che norme 170 qui lui est d volue l Etat est rest jusqu pr sent muet et inactif comme s il ignorait tout du probl me ou comme si le connais sant il avait pris une attitude d abstention contraire aux plus grands int r ts nationaux Alors l opinion n tant pas dirig e s gare par des pr jug s des sophismes des parti pris des int r ts corporatifs ou ce qui est pis par des int r ts philanthropiques rivaux On ne voit pas que tous ces fl aux ont une int rection r ciproque Et la psychopathi est toujours au centre de ce croisement des vuies morbides car elle traduit les r actions du syst me nerveux qui lui m me est au centre de l organisme dirigeant votre physiologie et tout notre comportement social Alors pendant qu on tergiverse les maux s ajoutent aux maux la race reste corrompue le progr s est entrav chacun se sent guett par la psychopathie ou menac dans sa vie par les anor maux et les pervers Sait on que le
423. trouble social entraver le bon ordre menacer la tranquillit pub ique C est exactement ce que l on peut reprocher ceux qui se met tent hors la loi en lac rant le drapeau national et en prof rant des cris s ditieux tels que bas la Belgique et A bas le Roi Pour ce qui concerne sp cialement ces cris d offense ou de provocation il n est peut tre pas inutile de mettre tout particuli rement en lumi re 1 Les prescriptions de la loi du 6 avril 1847 dont l article 1 dispose quiconque soit dans les lieux ou r unions publics par discours cris ou menaces soit par des crits des imprim s des images ou embl mes quelconques qui auront t affich s distribu s ou vendus mis en vente o expos s aux regards du public se sera rendu coupable d offense envers la personne du Roi sera puni d un emprisonnement de six mois trois ans et d une amende de 3o0 francs 3 000 fr L article 2 punit les offenses envers les membres de la famille royale Notons ici qu il est permis de crier A bas la Belgique dans notre pays 277 2 La lo du 25 mars 1891 portant r pression de la provocation commettre des crimes ou des d lits m me dans le cas o ces provocations n ont pas t suivies d effet V TAYART pe BORMS Rapporteur Note La pr sente notice a t signal e l attention toute particuli re de Monsieur le
424. tu d elle Leurs proc s verbaux font foi jusqu preuve du contraire ils ont concurrence et m me pr vention l gard des autres officiers de la police judiciaire l exception du Procureur du Roi et du Juge d instruction Lorsqu il existerar des indices suffisants de l existence d appa reils de t l graphie ou t l phonie sans fil non r guli rement auto ris s ou utilis s le juge d instruction se transportera aux lieux o les dits appareils seront pr sum s se trouver pour y faire m me dans des propri t s particuli res toutes perquisitions utiles la manifestation de la v rit Il pourra se faire accompagner d un ou de plusieurs experts ou fonctionnaires asserment s aux termes de l article pr c dent Il pourra proc der ou faire proc der par tous officiers de police judiciaire la saisie ou la mise hors d usage ou sous segues tre titre temporaire des appareils tablis ou employ s sans autorisation r guli re ainsi que tous autres objets sujets con fiscation aux termes de la pr sente loi Arr 10 L Etat n est soumis aucune responsabilit en raison des services de radio t l graphie de radio t l phonie et d autres radio communications ART 11 La loi du to juillet 1908 sur la t l graphie sans fil et la t l phonie sans fil par les radiations lectriques Farticle 65 de l arr t royal du 8 novembre 1925 pris en application de la loi du 25 ao t 1920 sur la s
425. u ne pouvait ignorer qu il attentait la r putation des plaignants que l animus injuriandi existe en l esp ce Sur l application de la peine sans int r t Observations Nous nous rallions en tous points aux deux d cisions ci dessus reproduites En effet en ce qui concerne sp cialement la seconde 165 jugement de Beauraing Cranav dans son Trait des contraveni tions de police n 512 enseigne que la jurisprudence et la doctrine d cident qu une imputation doit tre r put e calomnieuse alors m me qu elle ne serait faite que d une fa on dubitative Car en ce cas dit le m me auteur c est bien l attribuer le fait incri min la personne d sign e puisque d apr s l auteur de l im putation c est cette personne qui les a commis Exprimer un soup on dit Darroz R pert v Presse Outrages n 816 c est en effet imputer en reconnaissant seulement qu on n a pas la preuve de l imputation Daroz ajoute Par le soup on on exprime une croyance non appuy e de preuves et con s quemment un peu obscure par le doute mais enfin il y a croyance En cette mati re beaucoup d pend des circonstances et de l appr ciation du juge il est certain qu il y aura imputation d un fait d s que celui ci est articul de fa on faire croire que l auteur de l imputation a voulu l attribuer m me dans son opi nion toute personnelle la personne du plaignant La cour d
426. u Gouver 182 neur Elle doit de plus tre appuy e d un certificat d livr par un m decin nou attach l tablissement Ce certificat constate la situation mentale de la personne qu il s agit de colloquer et indique les particularit s de sa maladie Il est ensuite contr l par le m decin de l tablissement Vdici la formule exacte de ce certificat Je soussign docteur en m decine certifie avoir personnelle ment vu explor et interrog le nomm n 7 domicili etc et d clare avoir constat qu il est atteint d une maladie mentale qui se caract rise par les symp t mes suivants Suivent la d termination de ces sympt mes I est en cons quence indispensable tant dans l int r t de sa sant que de la s curit publique de le colloquer dans un ta blissement sp cial pour tre soumis un traitement que r clame son tat D livr le 1g Signature du m decin non attach l tablissement Ce certificat doit avoir moins de 15 jours de date lors de l entr e En cas d urgence le certificat ne sera pas exig au moment de la r ception de l ali n mais il devra dans ce cas tr d livr dans les 24 heures Un bulletin confidentiel doit aussi tre joint ce certificat Cir de M le Ministre de la Justice en date du 23 10 1902 Ce bul letin rempli habituellement par le m decin traitant peut l
427. uant leur v ritable propri taire estime donc qu aucune restitution ne doit tre effectu e sans le consentement formel des parties qui seront invit es signer les proc s verbaux relatant ce consentement donn 1 Sans consentement formel et sign je ne restitue jamais rien sans en r f rer au Parquet C est ie moyen de s viter des ennuis En l esp ce le consentement donn n tait pas formel Il avait t donn verbalement par un tre sans volont En continuant l enqu te je suis parvenu constater l absolue bonne foi du d tenteur du v lo Celui qui lui avait vendu ce v lo ne put en justifier l origine la machine paraissant avoir t vol e et nous avons mis le vendeur en demeure de rembourser l acheteur ce qu il fit Si nous nous pla ons au point de vue civil quelle est la solu tion donner cet incident Art 2279 En fait de meubies la possession vaut titre N anmoins celui qui a perdu ou auquel il a t vol une chose peut la revendiquer pendant trois ans compter du jour de la perte ou du vol contre celui dans les mains duquel il la trouve sauf celui ci son recours contre celui duquel il la tient Art 2250 Si le possesseur actuel de la chose vol e ou perdue Fa achet e dans une foire ou dans un march ou dans une vente publique ou d un marchand vendant des choses pareilles le pro pri taire originaire ne peut se la faire rendre qu en remboursant au possesseur le p
428. ue le n propri taire de ce bois a exc d en employant l engin en ques tion les n cessit s de la l gitime d fense qui est en pareille mati re sans application et a commis une faute engageant sa responsabilit Dans les attendus de cet arr t nous relevons les passages suj vants pouvant s appliquer au cas qui nous occupe Attendu qu on ne peut d nier au propri taire d un fonds la fa cult d en assurer la conservation et l int grit par tous moyens non prohib s condition qu il ne porte pas atteinte des droits auxquels des tiers pouvaient l gitimement pr tendre Attendu que l intim soutient que le dommage subi par X est la cons quence directe de l infraction que celui ci a commise en D p n trant abusivement dans le bois pour y d rober des branches 4 t d arbres Attendu qu il est tabli par l information laquelle a proc d la gendarmerie que le bois tait enclos d une haie vive et que cette cl ture indiquait suffissance le caract re priv du terrain et la volont du propri taire d en interdire le libre acc s au public Attendu enfin qu il est constant que des criteaux portant la mention Attention aux armes feu signalait le danger n Cette d cision est suivie dans la Belgique judiciaire des commentaires ci apr s qu il nous parait opportun de reproduire La question de la responsabilit du propri taire qui emplo
429. ues seraient toutefois nuisibles pour la sant cet gard l exemple le plus frappant est celui de fruits non encore parvenus maturit De semblables fruits sont minemment uisibles et cependant il est impossible de les envisager comme g l s ou corrompus Actuellement donc les fruits d clar s nuisibles par un r glement d administration g n rale provinciale ou communale ne peuvent plus tre d bit s Le code p nal l article 561 modifi par la loi du 3 ao t 1890 art 5 punit des peines de police ceux qui sans l inten tion frauduleuse exig e par l article 500 du m me code ont vendu d bit o expos en vente des comestibles boissons denr es ou substances alimentaires quelconques falsifi s ou contrelaits En r gle g n rale les inspecteurs se bornent dresser proc s verbal aux contrevenants l article 56 pr cit Or les petits d bitants particuli rement ceux de la campagne le plus souvent ne font que vendre les denr es telles qu elles leur sont livr es par les marchands en gros S il y a lieu de poursuivre quiconque livre au public des denr es falsifi es ou contrefaites il importe cependant de rechercher en ordre principal les auteurs m mes des falsifications marchands en gros ou fabricants et de leur faire application des articles 500 et suivants du code p nal Proc s verbal ne devrait tre dress charge du d bitant qu en cas de mauvaise foi apparente ou ap
430. uestration doit cesser aussit t que le malade est gu ri Lorsque je m decin de l tablissement a d clar sur le registre sp cial que la gu rison est op r e ou que la personne colloqu e n est pas atteinte d ali nation mentale le chef de l tablissement en donne imm diatement avis par crit celui sur la demande duquel l ali n t admis au tuteur de l interdit ainsi qu aux personnes et autorit s qui ont t inform es de son admission Cinq jours apr s l envoi de cet avis la personne d clar e gu rie o non ali n e doit tre mise en libert moins qu avant l expiration de ce d lai il n ait t fait opposition sa sortie Dans ce cas la d putation permanente est appel e statuer art 13 amp 16 Les tribunaux ne pourraient sans s immiscer dans les attributions de l administration d cider que la mise en libert n aura pas lieu nonobstant la d claration de m decin La D putation permanente est seule comp tente parce qu il s agit ici de l accomplissement d une mesure administrative soumise par la loi une proc dure sp ciale La comp tence judiciaire en cette mati re est limit e au cas pr vu par l art 17 qui permet au pr sident du tribunal de premi re instance de statuer sur les re qu tes de mise en libert qui sont adress es directement par les personnes s questr es Jugement in dit rendu par la 2 chambre du tribunal civil de Bruxelles le 14 7 1873 1
431. un magasin de d tail ART Q Les augmentations r glementaires pourront tre relus es l agent qui ne remplira pas ses fonctions d une mani re satisfaisante ART 10 Dans les communes de 2 500 habitants et moins les fonctions du receveur communal peuvent moyennant l approbation de la d putation permanente tre cumul es avec celles de secr taire communal Le minimum des traitements qui auront t pr vus en faveur du secr taire communal sera major des 4 10 du minimum du traitement pr vu pour le receveur Si dans la suite la population vient d passer le chiffre de 2 500 habitants sans atteindre 7 500 le titulaire des fonctions de secr taire receveur conserve celles ci pendant toute la dur e de sa Carri re 92 ART 1 Dans les communes o les fonctions de receveur sont cumu l es avec celles de secr taire communal les d penses sont ordon nanc es en s ance du coll ge des bourgmestre et chevins Les mandats de paiement sont sigh s par tous les membres du col l ge pr sents la s ance Si l un ou l autre membre s y refuse les mandats sont d f r s au commissaire d arrondissement du ressort qui peut en les si gnant leur donner force ex cutoire Tous les quinze jours les secr taires receveurs feront parvenir au Commissaire d arro dissement du ressort le relev de tous les mandats mis ART 12 Les traitements sont payables au moins une fois par mois Ils p
432. une essence sup rieure Nous oserions dire qu aucun homme au monde ne fut plus heu reux au sens le plus noble que feu John WANAMAKER Il poss dait deux magasins immenses et 17 000 employ s Cependant lorsqu il mour t l ge de 84 ans c est peine si l on pouvait voir une ride sur son visage Il a joui pleinement de la vie parce qu il aimait les responsabilit s N est il pas vident que les responsabilit s sont nos meilleurs amis Plus on en a plus on est gai pour autant que l on ap prenne travailler sans se tourmenter Une obligation nouvelle vous force penser et faire des pro jets Ceci vous montre souvent votre tonnement combien vous tes fort et intelligent Sat C est f accomplissement de vos obligations que l on vous juge Les obligations d veloppent vos capacit s d ex cution votre pou voir de direction sur autrui C est un pouvoir que lon ne peut apprendre enti rement dans les livres On ne peut le conna tre qu en l exer ant Elles vous font acqu rir l exp rience Elles vous inculquent le sens de vos droits comme de vos devoirs Elles d veloppent galement votre puissance de volont Elles font de vous une personne de d cision Elles vous apprennent dire oui ou non au lieu de peut tre X Elles font ressortir les qualit s positives de votre nature Elles font de vous un tre comp tent qui a confiance en soi Brel elles vous duquent da
433. unications mais dans les dix jours suivant celui de l arriv e du bateau navire ou de l a ronef dans un port belge ou sur le territoire belge l autorisation pr vue alin a premier doit tre demand e Le Ministre d cide le maintien Pen l vement ou la modification des appareils il n en peut tre fait aucun usage dans le royaume jusqu sa d cision Par d rogation l alin a premier les navires bateaux ou a ro nefs de nationalit C rang re affect s un transport international entrant dans le royaume sont dispens s de l autorisation d tablir un appareil d mission ou de r ception de radio communications l utilisation et le fonctionnement de ces appareils sant subordonn s aux dispositions prises en vertu de l article 4 ART 3 Dans le royaume ou bord d un navire bateau ou a ronef de nationalit belge nul ne peut a Transmettre ou recevoir des correspondances priv es laide d installations radio lectriques m mes autoris es en vertu de Yar ticle 2 sans une autorisation sp ciale donn e par le Ministre qui a les t l graphes et les t l phones dans ses attributions 126 b Divulguer le contenu ou simplement l existence de correspon dances priv es qui auraient pu tre capt es l aide d installations radio lectriques i c Sans autorisation publier des correspondances priv es d autrui re ues laide d installations radio lectriques ou en faire usage
434. ur mission de recherches dans une maison etc En ce qui concerne les d lits ordinaires ils sont de simples agents de l ordre administratil et les proc s verbaux dress s ne valent qu titre de renseignements Les Pandectes belges aux mots police des cabarets disent qu ils n ont pas le droit de constater les contraventions de police et notamment de veiller l application du r glement communal sur la retraite des cabarets ils ne pourraient entrer la nuit dans ces tablissements contre la volont des cabaretiers Cet article des Pandectes est ant rieur au code rural revis dont l article 66 donne ce droit aux gardes champ tres des com munes Ind pendamment de leurs autres attributions les gardes champ tres des communes recherchent et constatent les contraven tions aux lois el aux r glements de police Le code rural da 7 octobre 1 886 donne donc aux gardes cham p tres des communes la qualit d oficier de police judiciaire pour la recherche de toutes les contraventions de police En cons quence ils sont mis sur le m me pied que les autres officiers de la police communale en ce qui concerne les visites domiciliaires autoris es par les articles et ro du d cret du 22 juillet 1591 c est dire hotamment pour l entr e dans les cabarets l effet d y constater une 70 contravention de police comme la pr sence de consommateurs apr s l heure de la retraite Mais ce droit n existe pas pour le
435. ur les lieux font les premi res constatations et pr servent les traces Ces fonction naires d pendent de la direction criminelle mais doivent ob ir aux ordres du chef de la division Les services judiciaires de plusieures divisions forment un arrondissement criminel Kriminalbezirk la t te duquel se trouve un Commissaire criminel d arrondissement Bezirks Kri minalkommissar Plusieurs arrondissements criminels forment une inspection criminelle Kriminalinspektion plac e sous les ordres d un Kriminal Polizeirat ou Kriminal Oberkommissar Les sp cialistes criminels de la Pr sidence de Police sont group s en g Inspections Criminelles ayant chacune une sp cialit L inspection A traite les crimes vols avec violences incendies criminels 7 l inspection B traite les effractions et les braconnages id C id les vols id D id escroqueries E id id les affaires de m urs id F id loteries emprunts affaires financi res id G id d lits commis par les femmes etles mineurs id H id service des signalements et inspection cri minels id J id service d identification La police criminelle g n rale de l Etat fut cr e en 1925 Le but essentiel de sa cr ation a t le renforcement de la lutte contre les criminels ambulants et internationaux Elle est sous les ordres du Ministre de l Int rieur Il existe 32 postes de police criminelle L K P Stellen en
436. us que jamais pour voir am liorer leur sort le comit central tenant compte de toutes ces consid ra tions d cide l unaninnit de porter la cotisation 40 francs partir du t janvier 1931 Pour terminer le Pr sident adjure les repr sentants des f d rations provinciales de bien faire comprendre leurs membres que le comit ex cutif est constamment sur la br che pour faire triompher nos justes et modestes revendications mais que seuls ses membres sont impuissants pour arriver au but Pour r ussir il faut que tous les f d r s s inspirent des directives donn es par ce comit et travaillent les autorit s et les membres de la l gislature chacun dans la limite de ses movens pour arriver au triomphe final qui est d assurer aux n tres une situation libre et ind pendante dans la Soci t au sein de laquelle ils sont charg s de maintenir l ordre et de prot ger la vie et les propri t s de ceux qui la composent Le comit demande qu un adjoint du comit ex cutif soit invit se joindre au pr sident ou au secr taire g n ral dans les d marches faire aupr s des pouvoirs publics La s ance est lev e midi 1 2 apr s que le comit ex cutif eut promis de faire paraitre mensuellement dans la Revue les r sul tats des d marches entreprises et les directives suivre par les f d r s a LE COMIT Cotisation Dans le but d viter des frais on reux et iinutiles les membres sont
437. usions d pos es par le d fenseur de la ville de Bruxelles appel e en responsabilit par la pr venue Cette derni re poursuivie l occasion d une collision de carrefour avait assign la ville en pr tendant n avoir fait qu ob ir au signal de l agent de poste fixe Porte Louise ce qui tait d ailleurs contest Voici ces conclusions Attendu qu il est constant qu au moment o la pr venue arrivant avec son auto de la Place Poelaert a d pass la limite d arr t du Boulevard de Waterloo l agent poste fixe avait le bras tendu perpendiculairement au sens de sa marche fermant ainsi la circulation dans la direction par elle suivie Qu ob issant ce signal une voiture de tramway et trois autos se trouvaient arr t es attendant elles le signal d autorisation de reprise de marche Attendu qu il est donc tabli que l accident survenu est ex clusivement d la faute d lictueuse de la pr venue Attendu au surplus que si contrairement ce qui est tabli dans l esp ce l autorisation de reprendre la c rculation e t t donn e semblable signal ne saurait avoir pour effet de dispenser les conducteurs de v hicules de toute prudence et pr caution mais simplement de leur rendre la disponibilit de la vote publique sous leur enti re responsabilit Le jugement pr rappel fut frapp d appel mais la th se ad mise par le tribunal de police de Bruxelles fut confirm e le 2 mars
438. ussion Nous avons pens que la police avait int r t connaitre les principaux l ments d appr ciation fournis par cette enqu te et les conclusions y cons cutives d autant plus que certains envisa gent l ventualit d imposer l institution du certificat pr nuptial par une loi de caract re p nal Voici en raccourci les principaux arguments invoqu s par le savant Dr Vervaeck en faveur de la mesure envisag e V La Revue Belge 1 juin 1929 p 410 et s Idem 15 octobre 1929 P 148 et s l Un des premiers devoirs de l individu qui fonde un foyer 129 et s il le m connait la soci t doit le lui imposer est de veiller l int grit de sa sant phrsique et mentale afin d assurer ses enfants les potentialit s organiques saines et vigoureuses qui seules leur permettront de r aliser pleinement leurs destin es dans l ordre social et moral Sur le principe m me du certificat pr nuptial m decins mora listes et sociologues sont d accord avec les eug nistes mais de grandes divergences apparaissent d s qu on envisage l application de cette mesure En On se figure volontiers poursuit le D Vervaeck qu avant Sir Francis Galton cr ant en 1885 la science eug nique on ne s tait jamais pr occup d am liorer la race humaine Il semble bien que d s l antiquit on y ait s
439. ut trangers n ayant aucun int r t cela se con oit faire la preuve de Jeur personnalit cher chaient cacher leur v ritable identit et bien souvent y r unis saient Sans doute l utilit de garantir l identit contre toute incer titude a t signal e avant la guerre Nous voyons en effet le Parlement rendre officielles par la loi du 1 mai rgog les r formes pr conis es par le Congr s de Madrid organis en suite de l article 25 de la Convention Pos tale Universelle conclue Rome le 26 mai rgo6 Parmi ces r formes nous constatons avec satisfaction la cr ation de la carte d identit postale actuellement encore en vigueur portant la photographie du b n ficiaire destin e servir de pi ce justifica tive d identit dans toutes les transactions officielles effectu es par les bureaux des postes des pars de l Union Postale Cette carte d identit qui devait tre renouvel e tous les deux ans n tait tou tefois que facultative Aussi peu de personnes l ont sollicit e Depuis bien longtemps avant la guerre le Minist re de la D fense Nationale a dot officiellement les officiers d une carte d iden tit portant une photographic Le dit d partement a en outre prescrit l application d une pho tographie sur le feuillet matricule de chaque militaire L Administration des chemins de fer charg e de la police sur les r seaux avait dot les abonn s qui y circulaient
440. ut en aucun cas avoir lieu avant la majorit de l adopt 3 par d cision judiciaire qui conform ment l article og du 1 Voy Reconnaissance d un enfant naturel par deux p res diff rents et de la l gitimation bas e sur la seconde reconnaissance M morial administratif du Brabant 1 mars 1926 code civil peut rectifier un acte de l tat civil Cet article trouve sa justification dans le fait que les tribunaux ne changent pas le nom du r clamant mais attribuent celui ci un nom qui lui est l gu par ses ascendants et cons quemment lui est express ment d Il est remarquer qu aucune disposition l gale n autorise la femme mari e prendre le nom de son poux Bien que la tradition autorise ce changement de nom et que certaines autorit s l admettent nous pensons que la femme mari e est oblig e de faire mention en premier lieu de son nom de nais sance dans tous les actes ofliciels auxquels elle participe Rien ne s oppose toutefois ce qu elle fasse suivre ce nom de celui de son poux Le d cret du 6 fructidor an II et la loi des 11 21 germinal an XF h rit s de la R volution fran aise et de l Empire s appli quent non seulement aux r gnicoles mais encore aux Belges qui r sident l tranger et aux trangers s journant r sidant ou do micili s dans le royaume Il en r sulte que tous ne peuvent faire usage que du nom qui leur est attribu da
441. vainement expliquer Dans la d mence au contraire les facult s ont d abord eu leur d veloppement normal puis par une sorte de r action elles ont successivement d p ri L une et l autre diff rent de la manie en ce que dans celle ci il y a vicieuse association des id es que dans celle l il n y a jamais eu association des id es ou bien elles ont cess de s associer Il en r sulte que dans le syst me de nos lois comme en rai son il y a ali nation mentale d s qu il y a imb cillit d mence ou fureur m me passag re c est dire insuffisante pour provoquer la grande mesure de l interdiction Mais il convient d ajouter que dans la terminologie juridique le terme ali n ne s applique pas ces situations accidentelles qu il suppose une certaine conti nuit qu il r clame non pas un acte isol mais une s rie d actes de folie C est avec cet l ment de dur e et de permanence re lative que le mot ali n doit tre consid r Quant aux caract res que doit pr senter la situation m me per manente pour qu on puisse la consid rer comme constitutive de l alin ation mentale on se trouve en pr sence de ces termes assez vagues imb cillit d mence fureur On les a plus ou moins pr cis s en doctrine et en jurisprue dence mais en r alit ce sont surtout des questions de fait r soudre d apr s les principes de la m decine l gale et les pro 175 gr s de la science qu
442. versement du gouvernement Kerensky les bolch viks cr rent aussit t un service de police politique Cette constatation est assez plaisante pour les policiers Il va sans dire que les r volutionnaires sous l ancien r gime avaient en t te de leur programme l abolition imm diate et compi te du service de police politique Ijabitu s qu ils sont de s entendre traiter r guli rement par les partisans bolch viks de tous noms de quadrup des nos lecteurs n en sont pas moins certains qu au cr puscule du Grand Soir m me les communistes songeraient d j la cr ation d un service de police qui aux n tres aussi parait indispensable Les timoris qui seraient assez enclins faire risette au communisme dtre de contre assurance ne doivent pas croire que c est eux seuls qu on offrirait des places Mais il est tout aussi amusant de voir que la Tch ka russe a i construite non seulement sur les bases de la d funte Okhrana mais aussi avec les m mes m thodes voire avec beaucoup d anciens agents okhranistes Le mot Tch ka provient de l appelation Tehresvyichainaye Kommissiva ce qui signifie Commission extraordinaire attach e au Conseil des Commissaires du Peuple pour combattre la contre r volution la sp culation et le sabotage Ouf L Le premier chef parait avoir t un nomm Ouritzky qui fut bient t assassin par un menchevik Imm diatement apr s fut d sign
443. voriser le crime en mettant instantan a ment les armes n cessaires la disposition de celui qui cherche s en procurer fut ce dans les conditions les plus insolites C est d ailleurs ce qui a permis au d fenseur de De Moor de s exclamer Les v ritables coupables sont ceux qui d bitent de alcool et vendent des armes Quel est le rem de envisager Il est bien simple Il est tr s exact que la loi actuelle w interdit pas de poss der un revolver mais bien d en tre porteur en quelque lieu que ce soit art 317 du Code P nal Pour ne pas faire de tort au commerce des armes l on peut librement faire l acquisition d un browning si dangereux soit il Eh bien que pour tout le moins l armurier ne puisse plus dor navant d livrer l arme s ance tenante qu il soit tenu tout d abord de s assurer de l identit et de l adresse de l acheteur d apr s la carte ad hoc dont tout le monde doit tre porteur L armurier communiquerait imm diatement ces renseigne ments au Bourgmestre local ou au Procureur du Roi de l Arrondis sement qui ordonnerait une enqu te et d ciderait dans un d lai assez rapproch s il y a lieu ou non de livrer l arme demand e En aucun cas une arme ne pourra tre remise un repris de justice ou une personne ne jouissant pas de ses facuit s mentales Les honn tes gens n ont rien redouter de ce contr le rassu rant qui existe d ailleurs d j sans tre consid r co
444. x qui leur parlent ils croient voir des fant mes des esprits etc ils crient ils brisent ils tuent et le paro xysme pass ils tombent dans l abattement Chez d autres l alt ration des sentiments est de telle nature qu elle parait avoir la 174 plus grande analogie avec la perversit telles sont la folie ro tique la folie incendiaire on les accuse de c der des ten dances vicieuses de se laisser entra ner au mal par des passions coupables on croit avoir devant soi un criminel punir on n a qu un malheureux fou contenir Toutes les esp ces de folie peuvent tre du reste rapport es en trois genres principaux l imb cillit la d mence la manie auxquels il convient d ajouter aujourdhui la paralysie g n rale Souvent sous la d nomination de d mence on a compris l im b cilit elles ont en effet des caract res communs l abolition ou l alt ration profonde de l intelligence une sorte d oppression men tale et cette lenteur cette atonie qu engendre toujours la d bi lit accidentelle ou cong nitale mais elles diff rent essentielle ment par leur point de d part par leur mode de production L imb cillit est le produit d une anomalie primitive de l organisa tion ou l int lligence a fait compl tement d faut ne s est jamais d velopp e ou bien elle a eu un commencement de d veloppe ment et s est soudainement arr t par un de ses accidents que la physiologie cherche
445. xpos es en vente ou port es taient des couteaux de boys scouts ou des armes de chasse I conviendrait qu il f t pr cis qu aucune arme ayant cette destination ou quel qu autre bien qu utile ne puisse pr senter les caract ristiques du poignard couteau cran d arr t ou en forme de poignard v Pour les couteaux des boys scouts ou de chasseurs rien ne jus tifie cette forme pas plus qu elle ne s impose aux cultivateurs qui avant la guerre avaient acquis une pr dilection marqu e et fatale pour le lierenaar Pour ce qui concerne les revolvers et les pistolets de poche de quelque calibre ou dimension qu ils soient nous pr f rions que les mots de poche soient biff s Voici pour quelles raisons Le parabellum n est pas un revolver mais un pistolet Sa dimension est fort grande Ceci n a pas emp ch des bandits re 3 i 3 doutables de les porter dans les poches sp cialement confection n es cet usage Nous ne parlerons que des bandits polonais de la bande VLapeck arr t s Bruxelles et jug s Paris Suppo sons qu un individu arr t soit porteur d un parabellum Suppo sons aussi que ses intentions doleuses ne puissent tre prou v es Son d fenseur ne manquera pas de plaider que son client n avait pas hasard aucune poche m me int rieure assez grande pour contenir de fa on compl te cette arme qu il ne s agit donc pas d un pistolet de

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