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Les envenimations et leur traitement en Afrique

1. Envenimations Afrique intertropicale taient num rot s puis d termin s L es sp cimens recueillis plus de 5 500 ont t entr s dans la collection du Centre IRD de Dakar U ne quarantaine de sp cimens ont ult rieu rement t donn s au M us um national d histoire naturelle de Paris MNHN R sultats L acollection ainsi constitu e comprend 54 esp ces et sous esp ces tableau 1 Parmi les observations les plus remar quables nous mentionnerons la pr sence d un Typhlopidae Ramphotyphlops braminus collect D akar pour lequel la localit connue la plus proche est A bidjan et celle d un Leptotyphlopidae L eptotyphlops adleri collect proximit de Bandafassi au S n gal orien tal qui n tait connu que par trois sp cimens de Bongor au Tchad C ette derni re esp ce dont les typessontauMNHN avait t initialement d couverte et d crite en 1977 par Roux Est ve mais la publication formelle du manuscrit initial HAHN amp Roux EsTEvE non publi n est intervenue que r cemment 9 la pr sence de six Colubridae nouveaux pour la faune du S n gal G onionotophisgrantii Grayia tholloni Afrona trix anoscopus Thrasops occidentalis lescopusripolitanuset Psammophissudanensis G grantii a t collect en H aute Casamance G tholloniau bord des rivi res N maet Djikoye dans le Saloum A anoscopuspr s de Bandafassi T occiden talis pr s de Ziguinchor T t
2. travel par morsures de serpent au Gabon Epid miologie des envenima President A Chin A Analysis of venom poisoning by tions scorpioniques dans le service a A ds snake bites in Gabon de p diatrie du CHD d Agadez ice Presidents Chaste C Larocne R amp Le 3ras M Tchoua R Raouf A O Ogandaga Niger en 1999 Monl C Mb y Epidemiology of scorpion stings Secretary General Nozais P TR Koml la ME Nock Neate D on the paediatric ward of the Treasurer Sa io P JB Kombila gaka Nsafu departmental hospital of Agadez Honorary Members 191 Le scorpionisme en Afrique Niger in 1999 Charmot G Gentiini M Pene P amp Rodha 1 F sub saharienne Attamo H Diawara NA amp Garba A Elected Members F Bricaire Y Buisson Scorpionism in Sub Saharan Africa 212 il ke T 3 Coulaud JP Delmont J Dumas M Lapierre J Goyffon M Nouve es techniques e ouze E amp Ripert C spectrom trie de masse appliqu es Secretary M Hamon 194 Immunodosage rapide des l tude des venins Benefactors Members toxines individuelles du venin New mass spectrometry techniques 1960 Mme A Calmette t d Androctonus australis applied to the study of venoms 1965 Mme Giraud t Fast immunotitration of individual Auvin Guette C 1978 Pr R Deschiens t toxins from the venom of ne et es A M 8 G Noun lear t Androctonus australis 214 Installation d un centre d in 6 ce Br as tue s 1983 Mme H Rouyer Mugardt Aubrey N Devaux C amp Billial
3. 24h 129 46 9 non sp cifi 8 2 9 origine des patients rural 203 73 8 urbain 69 25 1 non sp cifi 3 1 1 signes cliniques douleur n 217 185 85 3 sensation de br lures n 192 93 48 4 transpiration n 256 30 11 7 frissons n 258 11 4 3 hyperthermie n 249 8 3 2 grade clinique grade 247 90 grade Il 28 10 Dosage du venin dans les s rums des patients par tests ELISA Pour mettre au point la m thode du dosage de venin nous avons tout d abord purifi des anticorps fragments F ab dirig s contre la fraction toxique du venin Ces anticorpsont t utilis s pour la sensibilisation des plaques de microtitra tion et la pr paration du conjugu F ab coupl s la per oxydase La sensibilit et la sp cificit de la technique ont t pr ala blement valid es Elle permet la d tection de concentration du venin de l ordre du nanogramme L a sp cificit dela m thode a t contr l e par rapport diff rents venins de scorpions et de serpents scorpions m m et Buthus occitanus B 0 vip res M acrovipera lebetina et C erastes cerastes Elapidae N ajahaje L es r sultats montrent qu il n y a aucune r ponse pour le venin des deux vip res et de l E lapidae En revanche le test permet de d tecter et de doser les venins de scorpions A m m et B o Les chantillons tester sont distribu s en double raison de 100 ul par puits dans des plaques pr alablement sensibili s
4. 3 Laboratoire d tudes et de recherches sur les arthropodes irradi s M us um national d histoire naturelle 57 rue Cuvier 75005 Paris France mgoyffon cimrs1 mnhn fr Summary Biological and clinical surveillance of envenomed patients Faced with an envenomation the problem is to take sufficiently rapidly the decision to administer the only effective treatment immunotherapy to know which antivenom to choose and how long to administrate it If the snake is not identified symptoms and initial development give information on the type of venom It is convenient to classify the symptoms according to four clinical types i the cobra syndrome with a potentially fatal evolution within two to ten hours and which ressembles an Elapid bite ii the viper syndrome associating bleeding and inflammation which can be due either to a viper pit viper or in Australia to Elapids iii disturbance of blood circulating functions and iv disturbance of other live functions Between the third to the half of snakebite victims pre sent no envenomation Severe envenomations must be monitored in an intensive care unit with experience in emergency management and monitoring of patients with major life threatening conditions Throughout the world snakebites induce more than 100 000 deaths every year Sche matically the emergency may be considered in terms of seconds for blood circulation disorders minutes for respiratory paralysis and hours for the coagulopath
5. Guillaume Dzissin D zikouk Laboratoire de physiologie animale E cole normale sup rieure U niversit de Y aound l B P 47 Yaound C ameroun coc iccnet cm M ohamed EI Ayeb Laboratoire des venins et toxines Institut Pasteur de Tunis 13 Place Pasteur B P 74 1002 Tunis Belv d re Tunisie BouchraElH afny U nit des venins et toxines D partement de recherche Institut Pasteur du M aroc C asablanca M aroc Amadou Garba C entre de recherche m dicale et sanitaire CERMES B P 10887 N iamey N iger garba cermes ne Francoise G oudey Perrier e Laboratoire de biologie animale insectes et toxines F acult de pharmacie 5 rue J ean Baptiste Cl ment F 92296 C hatenay M alabry Cedex France fran coise goudey perriere cep u psud fr M ax G oyffon Laboratoire d tudes et de recherches sur les arthropodes irradi s M us um national d histoire naturelle 57 rue C uvier 75005 Paris France mgoyffon cimrsi mnhn fr Fran oise G riguer Aventis Pasteur 2 avenue du Pont Pasteur 69367 Lyon cedex 07 France F rancoiseG riguer aventis com Amadou G ueye Bureau Aventis Pasteur Institut Pasteur B P 220 D akar S n gal av pasteur sentoo sn Francoise H uetz BP 1068 D akar S n gal franhue caramail com Alphonse Pema Inapogui Institut Pasteur de Guin e B P 146 Kindia Guin e Jean Koko Facult de m decine et des sciences de la sant B P 4009 Libreville G abon jkoko assaka com
6. et la densit de population d cro t vers le nord L agriculture est essentiellement vivri re avec quelques exploitations indus trielles canne sucre Sav ou des zones de monoculture intensive dans le cadre de coop ratives villageoises coton dans le centre et le nord ananas dans le sud tude de la faune ophidienne Des captures syst matiques ont t organis es dans certaines plantations Les serpents ont t r colt s par les paysans au gr des rencontres et d pos s dans des flacons d alcool ou defor mol L identification des serpents a t faite r guli rement Enqu tes pid miologiques L enqu te r trospective a t men e dans huit h pitaux publics ou confessionnels et le dispensaire d une plantation industrielle 172 Figure 1 Localisation des sites d enqu te Survey site locations f k F 4 f i i ri 2 anc i i i F E A i Parakou i fy 1 Y it Maa Tchaourou A J i Cuers Bante r 5 Glarou a amip EHD Zourr sx 6 FEnqu te m nage EEnqu te m nage B Eet prospective Enqu te Cotonou Eyatroprocpective a ian Atantique de canne sucre L tude couvrait 3 10 ans selon les h pitaux et environ 400 000 habitants Elle a permis de pr ciser la mor bidit et la l talit hospitali re L enqu te au niveau des m nages a t effectu e dans 13 vil lages U n questionnaire standardis a t propos to
7. l h pital Le d lai n est pas pr cis dans 23 des cas dans 43 des cas le d lai est inf rieur 3 heures et dans 34 des cas de plus de 3 heures voire plusieurs jours 189 A 1CHUUU A U AUUU A UZUNUUYU EL al Type d envenimation D ans l ensemble de notre s rie nous avons relev des signes locaux et des signes g n raux Le syndrome local dans 18 cas 66 tait constitu d un ced me avec une douleur vive et une impotence fonctionnelle Les traces de morsure pr sentes sous forme de crochets taient facilement reconnaissables lorsqu il existait un sai gnement au niveau de la plaie D ans notre s rie nous en avons relev 10 sur les 27 observ s U nen crose localis e a t obser v e une seule fois Les signes digestifs atype de vomissements et diarrh es 22 des cas taient peu intenses avec asth nie et sans signes de d shydratation Une h morragie a t observ e dans deux cas les patients taient porteurs d un garrot Le bilan biolo gique ne montrait aucune perturbation en dehors d une throm bop nie 12000 par mm chez un patient U n patient vacu de l int rieur du pays pr sentait un tat de choc l admission Aspects th rapeutiques Le traitement institu tait fonction du tableau clinique Tous les patients ont re u la s roth rapie antivenimeuse SAV le type de s rum et la dose n taient pas pr cis s une corti coth rapie ainsi qu un antalgique
8. la surveillance des envenimations est une n cessit tout aussi essentielle Conclusion envenimation par morsure de serpent constitue un v ri table probl me de sant publique au B nin en raison de son incidence lev e et de la gravit de ses manifestations cli niques et biologiques L incidence et la gravit sont in gale ment r parties L es r gions du nord sont consid rablement plus touch es En outre commel on pouvait s y attendre les mor sures de serpent sont accueillies dans les centres de sant p ri ph riques qui devraient b n ficier en priorit des moyens th rapeutiques appropri s et de leur mode d emploi R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP Snake bites appraisal of the Global situation Bull Org Mond Sant 1998 76 515 524 2 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie dinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 3 CHIPPAUX JP Epid miologie des morsures de serpent au B nin Bull Soc Pathol Exot 2002 95 172 174 4 CHIPPAUX JP LANGJ AMADI EDDINE S FAGOT P amp LE MENER V Short report treatment of snake envenomations by a new polyvalent antivenom composed of highly purified F ab 2 results of a clinical trial in Northern Cameroon Am Trop Med Hyg 1999 61 1017 1018 5 CHIPPAUX JP LANG J AMADI EDDINE S FAGOT P RAGE V et al Clinical safety of a polyvalent F ab equine antivenom in 223 African snake en
9. prospect s que j ai plaisir remercier tout particuli rement ceux de G lazou D assa Zoum Tchaourou K andi et Saint Jean de D ieu R f rences bibliographiques 1 FAYOMI EB FOURN L amp FAVIPM Analyse des cas de morsures de serpent d clar s par les formations sanitaires publiques au B nin de 1993 1995 M d Afr Noire 1997 44 591 595 2 FAYOMI B MASSOUGBOD I A amp CHOBLI M Donn es pid miologiques sur les cas de morsures de serpent d clar s au B nin de 1994 2000 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 178 180 3 MASSOUGBOD JI M CHOBLI M ASSOUTO P LOKOSSOU T SANOUSSI H et al G odimatologie et gravit des envenima tions par morsure de serpent au B nin Bull Soc Pathol Exot 2002 95 175 177 Envenimations 174 G ocimatologie et s v rit des envenimations par morsure de serpent au B nin M Massougbodiji 1 M C hobli 2 P Assouto 2 T Lokossou 2 H Sanoussi 3 A Sossou 2 amp A Massougbodji 1 1 Facult des sciences de la sant B P 188 Cotonou B nin 2 SAMU B nin Centre national hospitalier universitaire B P 386 Cotonou B nin martinchob firstnet bj 3 Organisation mondiale de la sant 01 B P 918 Cotonou B nin Summary Geoclimatology and severity of snakebite envenomations in Benin Envenomations following snakebite are common in Benin where they constitute particularly in cer tain areas a significant problem for the local p
10. 12 and necrosis 5 Neurological disorders seemed to be rare R sum incidence et la s v rit des envenimations au centre et au nord du B nin ont t valu es entre 1985 et 1997 suivant 3 m thodes A Des enqu tes r trospectives ont t men es dans 9 h pi taux dont une infirmerie de production de canne sucre couvrant une p riode de 3 10 ans selon les localit s Lincidence annuelle moyenne tait d environ 200 envenimationspour100 000 habitants extr mes 20 450 et la l talit de 3 1 extr mes 0 9 7 Dans la plantation l incidence est de 1300 morsures par an pour 100 000 ouvriers avec une l talit inf rieure 1 5 B Des enqu tes aupr s des m nages ont t men es dans 13 villages totalisant 2 500 personnes Lincidence annuelle moyenne est de 430 morsures y compris les morsures s ches sans envenimation pour 100 000 habi tants extr mes 215 650 La l talit est de 3 3 C Enfin une enqu te prospective a t conduite pendant 3 ans dans 7 villages comprenant 1300 r sidents Lincidence annuelle moyenne a t de 440 morsures y compris les morsures s ches pour 100 000 habitants et la l talit de 5 9 La majo rit des morsures survient pendant la saison des pluies cette p riode les envenimations repr sen tent entre 10 et 20 des malades hospitalis s Toutefois les enqu tes villageoises ont montr que 80 des patients s adressaient la m decine traditionnelle en p
11. 205 208 contre les scorpions Les effets ont t tr s positifs puisque la mortalit a r gress jusqu moins de 10 d c s par ann e Le sch ma th rapeu tique tait chaque s minaire discut enrichi actualis En 1999 toujours Biskra s est tenu un s minaire natio nal qui a permis la discussion O07 40 09 et l adoption d un nouveau consensus th rapeutique O41 40 59 Diffus large chelle et appuy par une circulaire minist rielle rendant obliga toire le suivi du sch ma th rapeutique pr conis il a t l un des facteurs qui ont entrain une nette r gression des cas d envenimation scor pioniqueet surtout des d c s qui sont pass s de 150 a 108 tableau 111 lt 0 01 r 0 36 Tableau Ill Comparaison des carts de morbidit et de l talit enregistr es entre les ann es2000 et1999 Comparaison of differences in morbidity and lathality recorded in 1999 and 2000 wilaya cart enregistr entre 2000 et1999 piq res incidence d c s l talit Adrar 1017 416 07 0 0 02 Ain Defla 0 Ain Temouchent Alger Annaba B B Arreridj 39 3 37 1 0 24 Batna 370 33 55 1 0 29 Bechar 156 77 15 2 0 24 Bejaia Biskra 1572 342 55 7 0 06 Blida Bouira 6 1 75 1 0 49 Boumerdes Chlef Constantine 0 Djelfa 90 33 18 2 0 06 El Bayadh 465 324 29 6 0 21 El Oued 108 37 03 2 0 03 El Tarf Ghardaia 1 44 96 3 0 10 Guelma 41 8 85 0 0 00
12. A pr s incubation 0 2 ml de chaque m lange est inocul 5 lots de 5 souris M thode s quentielle D ans cette m thode venin et SA V sont inocul s s par ment U nedose constante de venin correspondant 3 D L 59 est ino cul e chaque souris par voie sous cutan e pour le venin de N melanoleuca et par voieintra p riton ale pour les venins d Echis A pr s un intervalle de temps de 30 minutes pour N melanoleuca et 120 minutes pour les E chis le SA V est inject par voie intra veineuse dans la veine caudale des souris Les souris de chaque lot sont trait es respectivement avec 10 ul 20ul 40ul 80ul et 1601 de SAV compl t 0 2ml avec une solution saline 9 o Calcul de la D E 59 L es souris sont observ es pendant 48 heures et la D L 50 est cal cul e comme pour la mesure de la toxicit La quantit de SAV correspondante est consid r e comme neutralisant au moins 2 des 3 D L50 administr es aux souris 5 Le volume de SA V est ensuite converti en poids de y globu line calcul apr s dosage et lectrophor se des prot ines Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 144 147 Dosage et lectrophor se des prot ines L edosage des prot ines se fait par colorim trie en utilisant un automate analyseur multiparam trique A Icyon 160 II s agit d un dosage utilisant la r action du biuret l aide d un r ac tif pour prot ines totales fabriqu et commercialis par Bayer TechniconR A L lec
13. H morragines L endoth lium vasculaire dont nous avons vu le r le fonda mental dans l hom ostasie de la coagulation est la cible de zinc m talloprot ases regroup es sous le terme d h morra gines Pr sentes dans le venin des vip res des crotales et du cobra royal elles d truisent les membranes basales des capil laires et sont responsables du d veloppement de l d me de la n crose mais aussi d h morragies aussi bien locales que syst miques C est le cas de la bothropasine une m tallo endopeptidase du venin de Bothrops jararaca qui d grade le collag ne et la g latine la fibronectine le fibrinog ne et la fibrine 1 Prot ines agissant sur l adh sion cellulaire et les plaquettes Le venin des vip rid s et crotalid s contient plusieurs familles de prot ines qui interf rent avec l adh sion cellulaire Les d sint grines parmi lesquelles des m tallo prot ases les pro t ines riches en cyst ine M D C et les prot ines lectine like C lectines inhibent l agr gation plaquettaire D autres mol cules activent au contraire les plaquettes Les d sint grines monom riques sont des peptides de 45 84 aminoacides qui contiennent plusieurs ponts disulfure form s au niveau de r sidus cyst ine et inhibent l agr gation plaquettaire en bloquant des int grines des classes B1 et B3 exprim es par les plaquettes et l endoth lium Elles contien nent les s quences tripeptidiques A rg Gly
14. Illizi 12 123 46 0 0 02 Jijel Khenchela Laghouat 452 180 17 5 0 09 Mascara Medea 180 19 40 1 0 12 Mila 16 1 42 0 0 00 Mostaganem M sila 597 97 11 5 0 08 Naama 62 30 43 0 0 01 O E Bouaghi 41 7 14 0 0 00 Oran Ouargla 197 123 96 4 0 06 Relizane Saida 18 4 60 0 0 00 Setif Sidi Bel Abbes Skikda Souk Ahras Tamanrasset 92 30 89 10 1 84 Tebessa 84 6 17 1 0 10 Tiaret 82 16 88 6 0 46 Tindouf 39 108 49 0 0 00 Tipasa Tissemsilt 55 18 18 0 0 00 Tizi Ouzou 90 7 59 0 0 00 Tlemcen 68 6 95 0 0 00 total 3201 17 07 41 0 06 207 A L DENBUEUUU P LUI UUU L JEUUT WL UUUTUL EL al Activit s sp cifiques par secteur ar ailleurs chacun des membres du C N LES a deson c t men des actions propres son secteur Ainsi l Institut Pasteur d A Ig rie a investi dans ledomainede larecherchesur le venin la s roth rapie la physiopathologie del envenimation scorpionique etc I1 a galement men des actions tendant l am lioration qualitative et quantitative du s rum anti scorpionique L Institut national de la sant publique a quant lui am lior ses capacit s d tude et de synth se des donn es dif fuse actuellement outre les bulletins mensuels des rapports annuels sur envenimation scorpionique Ladirection dela pr vention du Minist re de la sant et de la population et notamment sa sous direction des activit s de sant de proximit est l
15. Rabiou Labbo Centre de recherche m dicale et sanitaire CERMES B P 10887 N iamey N iger rabiou cermes ne Didier L epeytre C entre de vaccinations internationales H tel Dieu Fontenoy BP 407 28018 Chartres Cedex France lepeytre didier wanadoo fr Youssouph M ane Laboratoire de paludologie Institut de recherche pour le d veloppement B P 1386 D akar S n gal A chille M assougbodji F acult des sciences de la sant B P 188 Cotonou B nin A chilleM avu org Georges Mion Service d anesth sie r animation H Opital d instruction des arm es B gin Saint M and France drgmion club internet fr Andr N oinski 1 rue Gambetta 40000 M ont de M arsan France Claude Perri re Laboratoire de biologie animale insectes et toxines F acult de pharmacie 5 rue J ean B aptiste Cl ment F 92296 C hatenay M alabry C edex France Eric Pichard Service des maladies infectieuses et tropicales St Roch CH U d Angers 4 rue Larey 49033 A ngers cedex France fmc medecine univ angers fr Michel Rey 5 Boulevard du Montparnasse 75006 Paris France mreysmv easynet fr H erv Rochat Biochimie ing nierie des prot ines UMR 6560 CN RS U niversit dela M diterran e IFR J ean Roche Facult de m decine N ord Bd Pierre D ramard 13916 M ar seille C edex 20 France biochimie jean roche univ mrs fr H amidou Sanoussi O MS 01 B P 918 Cotonou B nin N oya Som Institut de recherche en scie
16. W hite L ipped Pit Viper pro voque 450 envenimations annuelles a Bangkok mais sans d c s semble t il O n trouve des Trimeresurus en Indon sie Taiwan et en Chinedu Sud En C or e les crotales sont sur tout du type A gkistrodon halys Elapid s Seuls les lapid s australiens que l on peut consid rer comme les serpents les plus venimeux du monde sont susceptibles d induire c t d un syndrome cobra que paralysie de la jonction neuro musculaire des troubles s v res de h mo stase A part le taipan de N ouvelle Guin e le venin de ces serpents ne semble pas contenir d h morragines mais des activateurs de la prothrombine qui peuvent provoquer une d fibrination compl te en l espace d une demi heure Les Pseudonaja brown snakes du continent australien P texti lis eastern brown snake P nuchalis western brown snake et P affinis dans le sud ouest du continent provoquent la mort dans 8 des cas en l absence d immunoth rapie 20 Les serpents tigres du genre N otechis N scutatus N ater black tiger snake sont encore plus dangereux avant l apparition del immunoth rapie 45 des morsures taient fatales U n lapid apparent Tropidechiscarinatus est moins toxique Les esp ces du genre Pseudechis P australis king brown snake et P butleri Butler s mulga snake au nord P porphy riacus red bellied black snake au sud est sont moins dan gereux 1 de d c s pour ce der
17. c s l talit envenimations graves hospitali re nord 413 332 80 4 103 24 9 centre 43 22 51 3 1 sud 30 11 36 7 1 3 total 486 365 75 1 107 22 L analyse de 120 dossiers dans l Atacora a permis d valuer la proportion relative des diff rents signes degravit tableau V Lestroubles cardiovasculaires tat de choc et h morragiques Tableau V Pr valence des signes de gravit chez 120 patients s lectionn s le m me malade peut pr senter plusieurs signes cliniques Prevalence of signs of seriousness for 120 selected patients the same patient can present several clinical signs signe de gravit effectif pr valence tat de choc 34 28 3 syndrome d mateux 33 27 5 syndrome h morragique 23 19 2 insuffisance r nale aigu 18 15 d tresse respiratoire 11 9 2 d faillance multivisc rale 13 10 8 176 UEUCLUNUIUIUSL EL SEV TLL UES ENVEMUNULLUNY DUT MUTSUTE UE YErpertt UU DENI viennent en t te avec 28 3 des cas chacun L es d tresses res piratoires repr sentent moins de 10 des envenimations En outre la mortalit est corr l e au retard de consultation une volution fatale a t observ e chez 28 des patients admis plus de 72 heures apr s la morsure alors qu elle est de 10 chez les patients consultant moins de 24 heures apr celle ci Traitements administr s L immunoth rapie antivenimeuse a t administr e chez 66 patients des CH D 43 4
18. d termin es selon deux m thodes compl mentaires La premi re dite m thode avec incubation consiste inoculer apr s incubation pendant 30 mn 37 C un m lange contenant une dose de venin quivalente 3 DL et des volumes croissants de s rum 5 lots de 5 souris La seconde m thode consiste administrer successivement 3 DL lt 9 de venin puis apr s un intervalle de 30 60 minutes selon les venins des doses croissantes de s rum diff rents lots de 5 souris Les trois s rums antivenimeux test s pr sentaient une efficacit similaire sur les venins d Echis bien qu aucun venin d Echis ne fasse partie du pool de venins ayant servi la fabrication du SAIMR En revanche cette parasp cificit n existe pas vis vis du venin de Najamelanoleuca pour lequel le FAV Afrique montre une plus grande effi cacit L lectrophor gramme du FAV Afrique effectu sur gel d ac tate montre une seule fraction de concentration prot ique lev e 76g 1 alors que celui des deux autres s rums est constitu de quatre fractions dont la concentration prot ique totale est respectivement 64g 11 et 145gl antivenom titration paraspecificity envenomation snake venom Africa s rum antivenimeux envenimation venin de serpent Afrique Introduction U n si cle apr s sa d couverte par CALMETTE la s roth rapie antivenimeuse demeure l unique th rapeutique sp cifique de l envenimation ophidienne 2 Cepe
19. dans le groupetrait par le SAS le pour centage des patients qui transpirent diminue significativement p lt 10 de 8 7 0 6 Temp rature Chez les patients n ayant pas re u le SAS la temp rature aug mente avec letemps C hez lestrait s par le SAS elle diminue significativement pour retrouver sa valeur normale en 3 heures Effet du SAS chez les patients selon le d lai de la prise en charge L analyse statistique montre que les patients ayant un temps post piq re TPP inf rieur 1 heure et n ayant pas re u le SA S ont 2 6 fois plus de risque d avoir une volution d favorable que ceux ayant re u le SAS p lt 0 003 Quand le TPP est sup rieur 1 heure ce risque atteint 3 6 p lt 0 001 Le SAS est d autant plus efficace que les patients arrivent t t la struc ture sanitaire Facteurs influen ant l tat du patient la fin de la prise en charge L analyse multivari e montre que l origine g ographique des patients et leur tat clinique l admission l h pital sont des facteurs pronostiques qui influencent l volution des signes cli niques la fin de la prise en charge L a dose de SA S est signi ficativement associ e la diminution de la morbidit li e l envenimation Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 200 204 Tableau Il Effet de diff rents facteurs sur le grade la fin de la prise en charge Impact of various factors on grade at the end of the treatment param tres
20. des complications a type d insuffisance r nale et de troubles neurologiques par h mor ragie c r bro m ning e probable peuvent survenir d o l in t r t d une surveillance rapproch e et continue pendant les 24 premi res heures dans un service permettant cette surveillance Conclusion i en milieu rural la phytopharmacop e constitue l essen tiel du traitement en milieu urbain le contexte cono mique impose de r duire le co t du traitement en offrant aux victimes de morsures de serpent un traitement adapt C elui ci doit tre centr sur immunoth rapie antivenimeuse et sur le traitement symptomatique des troubles inflammatoires douleur d me n crose ou des troubles h morragiques R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUXJP Lesserpents d Afrique ocddentale et centrale coll Faune et flore tropicale n 35 IRD Paris 2001 2 re d 292 pp 2 MIONG amp OLIVEF Les envenimations par vip rid s en Afrique Noire In Saissy JM Ed R animation Tropicale Arnette Paris 1997 pp 349 366 3 SWAROOP S amp GRAB B Snakebite mortality in the world Bull Org Mond Sant 1954 10 35 76 Envenimations 190 Le scorpionisme en Afrique sub saharienne M Goyffon Laboratoire d tudes et de recherches sur les arthropodes irradi s LERAI Mus um national d histoire naturelle 57 rue Cuvier 75005 Paris France mgoyffon cimrs1 mnhn fr Summary Scorpionism in Sub Sahara
21. duction consid rable de la commercialisation des SAV au C ameroun L e nombre de doses vendues est pass de 1 500 par million d habitants et par an dans les ann es 60 250 ampoules dans les ann es 80 A ctuellement la vente est net tement inf rieure 50 doses par an et par million d habitants Les raisons de cette r duction drastique nous semblent tenir davantage aux modalit s decommercialisation qu une baisse de l incidence des envenimations ou une d fiance du per sonnel de sant ou dela population l gard des SAV Conclusion L a population risque est constitu e essentiellement des sujets masculins entre 15 et 45ans qui se font mordre au cours des travaux champ tres La morbidit annuelle c est dire les envenimations trait es par les services de sant officiels repr sente environ 200 cas pour 100000 habitants avec une l talit sup rieure 5 en l absence de protocole th rapeutique standardis et inf rieure 1 l o le SA V est disponible et o son utilisation est correcte La disponibilit du SAV devrait tre mieux assur e par une commercialisation et une distribution plus large En outre la formation des agents de sant infirmiers ou m decins chefs de postes p riph riques n cessite la mise au point d un pro tocole th rapeutique simple qui sera enseign au cours des tudes puis p riodiquement rappel Remerciements Cetravail a pu tre r alis gr ce au con
22. en moyenne tableau Tableau I Envenimations et l talit hospitali re dans les centres d enqu te du nord Cameroun Envenomations and hospital case fatality rates in investigation centres in Northern Cameroon centres ann es nb morsures l talit hospitali re extr mes de sant enqu te enqu te enqu te enqu te r trospective prospective r trospective prospective Garoua 1988 1992 200 93 7 6 2 8 1 2 0 1 6 Touboro 1986 1995 476 74 10 0 23 9 3 2 0 4 3 Lara 1989 1993 519 114 0 8 0 1 2 0 Doukoula 1989 1993 293 78 2 4 0 6 9 0 Poli 1990 1992 222 5 3 4 7 3 total 1710 359 4 9 0 23 9 0 8 0 4 3 enqu te men e en 1994 et 1996 Facteurs de risque Le calcul de la morbidit sp cifique ajust e l ge montre une augmentation tr s importante pour les sujets de 15 44 ans et dans une moindre mesure pour les enfants de 5 14 ans figure 4 Les hommes sont majoritairement concer n s tous les ges le sex ratio est de 1 4 hommes pour 1 femme La l talit est similaire t 1 21 P lt 0 25 chez les 185 J D CIUPHUUX V NUYE ANUILEUA V LE IVL NET LIELUTE EL al Figure 4 Morbidit et mortalit ajust es l ge Morbidity and mortality related to age 20 En Morbidit M tort eo 3 4 20 O4 Sid hd 245 ans hommes 8 2 et les femmes 5 5 Si la mortalit sp ci fique ajust e l ge semble peu varier en fonction des diff rents groupes d ge f
23. es par le fragment F ab 10 ugml Les plaques sont incub es 1h 37 C 100 ml de conjugu F ab peroxydase sont d pos s et incub s 45 mn 37 C L a pr sence d antigenes du venin fix s sur la plaque est r v l e par l addition de 100 ml d O ph nyl nediamine en tampon phosphate 10 mM pH 7 3 contenant 0 06 de peroxyde d hydrog ne A pr s 10 minutes d incubation l obscurit la r action est arr t e avec 50 ml d acide sulfurique 2N L a densit optique est mesur e 492nm La concentration de venin dans l chantillon a tester est d duite partir d une courbe standard r alis e avec des concentra tions connues de venin dilu 201 D Et Muyny X IV UTILE Analyse statistique Les tests statistiques et l analyse des renseignements cliniques et du dosage biologique ont t effectu s sur logiciel Statisti cal Packard for Social Science SPSS Institut SPSS Chicago IL utilisant des tests d associations ANOVA X de Pearson et Ratio de c te ainsi qu une analyse multivari e r gression logistique hi rarchique Les r sultats sont consid r s signi ficatifs quand p est inf rieur 0 05 R sultats Relation entre le grade des patients l admission et la concentration du venin circulant Les patients admis avec un grade ont une concentration moyenne de venin circulant de 17 82 1 9 ng ml alors que ceux qui sont admis dans un tat plus grave grade ll mon trent une concent
24. est l agriculture Le village est dot d un centre de sant communautaire C S C O M depuis 1993 II est dirig par un m decin chef assist d un infirmier et de deux matrones II dispose d un bloc technique un bloc op ratoire une maternit et une salle d hospitalisation a 8 lits Le centre enregistre en moyenne 3000 consultations et une centaine d hospitalisations par an Proc dure de collecte des donn es L tude de nature r trospective a consist a adresser un ques tionnaire aux m decins chefs des centres de sant de cercle ou de sant communautaire avec lesquels nous collaborons Les r sultats que nous pr sentons proviennent du centre de sant communautaire de Bancoumana dans l arrondissement de Siby R sultats Epid miologie Les analyses ont port au total sur 17 dossiers Le nombre des morsures variait significativement en fonction du sexe et de l ge p 0 04 test exact de Fisher Parmi les sujets g s de 5 a 20 ans les garcons taient en effet plus touch s que les filles 6 contre 2 tandis que parmi les adultes gt 21 ans les femmes taient plus expos es queles hommes 7 cas contre 2 Lar partition des cas de morsures selon la profession montre que les victimes taient surtout des m nag res 7 cas et des enfants non scolaris s 6 cas mais aussi des cultivateurs 2 cas et des coliers 2 cas Parmi les 17 malades 12 ont t mor dus au cours d une activit professionnell
25. et enc phaliques fait figure d exception 136 ACHUIL UES VETUNS SUT LU COUXULULLUTL SUNY ULE Le syndrome h morragique Sur plus de 1000 morsures observ es l h pital Vital Brazil 12 de saignements cliniques et 58 de troubles biolo giques de la coagulation ont t rapport s D ans notre exp rience de plusieurs dizaines de morsures d E chisen R publique de Djibouti 10 la coagulopathie est d embl e vidente avec effondrement du taux deprothrombine d termin a partir du temps de Q uick TP et parfois des plaquettes fibrinog n mie indosable et temps de c phaline activ e TC A qualifi d incoagulable La persistance dela d fibrination est impres sionnante en g n ral 8 10 jours Comme au cours des fibri nolyses th rapeutiques les h morragies graves n ont deraison de survenir que sur des terrains pr dispos s comme la gros sesse les ulc rations digestives les ant c dents d AVC ou encore la tuberculose pulmonaire si fr quente en Afrique Toutefois l afibrinog n mie l action ubiquitaire des h mor ragines ou lathrombopathie expliquent des saignements inta rissables au niveau dela morsure et des points de ponction et l observation fr quente d h morragies muqueuses gingivor ragie pistaxis voire h maturie Purpura h morragie diges tive h moptysie peuvent se compliquer d un tableau de choc h morragique incontr lable C hez les vieillards une h mor ragie c r bro m
26. la douleur et les fourmillements nous avons aussi observ des signes g n raux qui ont t principalement des frissons delatranspiration et une l vation de temp rature figure 3 Douleur La douleur diminueen fonction du temps chez les trois groupes de patients cette diminution est tr s significative p lt 10 3 chez les patients ayant re u 10 20 ml de SAS A pr s 3 heures la douleur est pr sente chez seulement 27 9 des patients ayant re u 10 20 ml de SAS alors qu elle est pr sente chez 69 6 des patients qui n ont pas re u de SA S Fourmillements Che les patients n ayant pas re u le SAS les fourmillements augmentent pendant la premi re et la deuxi me heure et dimi nuent l g rement la troisi me heure Chez les patients ayant re u le SAS lesfourmillements dimi nuent tr s significativement p lt 10 6 la troisi me heure et elles passent d un pourcentage de patient de 44 8 6 1 Frissons D ans le groupe n ayant pas re u de SAS le pourcentage des patients montrant des frissons augmente la premi re et la deuxi me heure et reste lev par rapport au moment de la piq re En revanche chez les patients ayant re u le SAS les frissons diminuent tr s significativement p lt 10 4 pour s an nuler la troisi me heure Transpiration Comme pour les fourmillements et les frissons la transpira tion augmente avec le temps chez les patients n ayant pas re u le SAS Par contre
27. mon tagnes et for ts tropicales observe et appr cie avec justesse Apr s de longs mois pass s dans les foyers de peste du Kurdistan iranien o il intervient dans la lutte contre les pid mies il fait b n ficier de son exp rience des populations rurales en Syrie Turquie Inde Indon sie et dans le Haut Ituri au Congo ce qui lui vaut de devenir expert permanent aupr s de l Organisation mondiale de la sant Suivent l exploration zoologique du Ruwenzori haute montagne africaine une recherche aux tats Unis une exp dition dans le sud est libyen l exploration du Grand D sert de l Est iranien non encore parcouru une mission en Libye la deman de de l OMS Rentr en Belgique o le Fonds L opold lll pour l Exploration et la Conservation de la Nature vient d tre cr il est appel par le Roi pour organiser les exp ditions que dirigera ce dernier la premi re en Nouvelle Guin e indo C ongr s frais d envoi 4 46 n sienne la seconde aux les Andaman au Nord de Sumatra ll organise ensuite des exp ditions scienti fiques dans l Himalaya au Paraguay en Bolivie au P rou au Chili et enfin l le de Robinson Cruso dans le Pacifique Directeur honoraire de l Institut royal des Sciences naturelles de Belgique Professeur m rite l Universit de Louvain il fut pro fesseur l Universit Lovanium Kinshasa durant trois ans au moment de la d b cle congolaise
28. nisme Son utilisation reste d licate en partie cause du poly morphisme qualitatif et quantitatif des toxines du venin et du D apr s r f 9 amp 10 Figure 1 Dosages par RIA des toxines Aahl Aahll et Aahlll dans le plasma de lapins exp rimentalement envenim s RIA dosages of Aahl Aahll and Aahlll toxins in the plasma of experimentally envenomated rabbits 5 mje LEE VEN JB SN HE IN EI Sd Le venin inject par voie i v 100 ug kg ou s c 125ug kg contient 1 7 de Aahl 2 6 de Aahll et 1 5 de Aahlll Les pr levements de sang sont effectu s au cours du temps The injected venom by intraveinous pathway 100 ug kg or sub cutaneous pathway 125 pg kg contains 1 7 of Aahl 2 6 of Aahll and 1 5 of Aahlll Blood samples are taken over time Envenimations manque de donn es sur le processus de l envenimement C est pourquoi un effort particulier est entrepris pour la mise au point d outils pouvant r pondre aux probl mes pos s par la pathologie M algr les difficult s li es au caract re toxique des mol cules nous avons pu obtenir des anticorps mono clonaux A cmx qui reconnaissent sp cifiquement et avec une grande affinit les toxines les plus actives 1 3 Des frag ments actifs de ces A cmx ont ensuite t exprim s chez E coli 6 14 N ous entreprenons maintenant leur production sous diff rentes formes scFv Fab diabodies pour d finir la forme la plus efficace en neutralisation C e
29. partition g ographique des envenimations La distribution g ographique des envenimations aussi bien que lar partition par niveau du syst me de sant montrent une forte in galit tableau Sur un total de 486 cas d envenimations 413 Tableau I Distribution des envenimations Distribution of envenomations r gion centres hospitaliers centre de sant d partementaux de sous pr fecture nord Natitingou Atacora Bassila Kouand Atacora Parakou Borgou 413 envenimations 85 125 envenimations centre Abomey Zou 43 envenimations 8 8 18 envenimations sud Lokossa Mono Porto Novo Ou m Ouidah Atlantique 9 envenimations 288 envenimations 25 envenimations 1 centre du Mono 30 envenimations 6 2 21 envenimations 486 envenimations 100 152 envenimations 31 3 334 envenimations 68 7 Envenimations Tchaourou Kandi Borgou Dassa Zogbodomey Sav Pob S m Ou m Calavi Tori Atlantique Tableau Il Incidence r gionale des envenimations ophidiennes Regional incidence of snake envenomations r gion population nombre morbidit couverte d envenimations 100000 h nord 450000 413 91 77 centre 200000 43 21 5 sud 550000 30 5 45 ensemble 1200000 486 40 5 ont t observ s dans la r gion N ord 85 L incidence d cro t r guli rement du nord vers le sud tableau 11 Dans les CH D 35359 patients ont t accueillis en urgence Pr s des trois quart ont t hospitali
30. rin Brit J Haematol 1976 33 335 342 WEISS HJ PHILLIPS LL HOPEWELL NS PHILLIPS G CHRISTY NP amp NITTI JF Heparin therapy in a patient bitten by a saw scaled viper Echis carinatus a snake whose venom activated pro thrombin AmJ Med 1973 54 653 662 WHITE J Treatment of snake bite in Australia In BON C amp GOYFFON M Eds Envenomings and their treatments Fonda tion Marcel M rieux Lyon 1996 pp 267 279 WILLIAMSV HAN P CLEMENTS P amp WHITE Prothrombin acti vator complex from the Australian common brown snake Pseu donaja textilis XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L136 WISNER A BRAUD S PARRY M MAROUN R ZHANG Y LE BON NIEC B amp BON C Structure function of a snake venom plasmi nogen activator XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L 137 YAMADA D SEKIYA F amp MORITA T Prothrombin and factor X activator activities in the venom of viperidae snakes Toxicon 1997 35 1581 1589 Envenimations 138 Silane clinique et biologique des patients envenimes G Mion 1 F Olive 1 D Giraud 1 E Lambert 1 C D escraques 1 E Garrab 2 amp M Goyffon 3 1 Service d anesth sie r animation Hopital d instruction des arm es B gin Saint M and France 2 Service de biologie clinique H pital d instruction des arm es B gin Saint M and France
31. rums antiscorpioniques sont constitu s g n ralement de fragments d anticorps de type F ab et Fab obtenus par prot olyse m nag e d immunoglobulines dirig s contre l en semble des constituants du venin Seules quelques prot ines du Envenimations venin des neurotoxines actives sur les canaux sodium repr sentant environ 5 du poids sec sont responsables des signes cliniques et des effets l taux de l envenimation chez les mam mif res D ans le venin du scorpion sud tunisien A ndroctonus australis hector famille des Buthidae ces neurotoxines sont au nombre detrois A ahl A ahll et Aahll Les tests ELISA parce qu ils sont sensibles fiables souples d utilisation et rapides sont bien appropri s pour doser le venin mais ils ne permettent pas dans leur forme actuelle le dosage de toxines individuelles C eci est un inconv nient majeur car la composition d un venin est variable et la fixation 194 INUMUNUUOSUZE UEY LUXINES UU VET U ALIUIUCLUNUS AUSU AIS tissulaire de ses constituants n est pas uniforme elle d pend de la nature des organes et destissus mais galement du type detoxine 3 Le dosageindividuel des neurotoxines permet trait d une part de rendre l utilisation de l immunoth rapie beaucoup moins empirique avec une posologie adapt e et d autre part de mieux comprendre le comportement phar macocin tique des toxines dans l organisme Pour d velopper simultan ment un antivenin
32. soit en moyenne 91 par an et les d c s ne sont pas rares E ntre 1950 et 1951 au Gabon 19 cas mortels taient recens s 37 au Congo et 16 au Tchad 3 partir d une tude r trospective effectu e au Centre hos pitalier de Libreville portant sur 157 patients admis en oxyo logie pour morsure de serpent entre 1998 et2001 les auteurs ont voulu valuer l incidence la morbidit et la l talit de cette pathologie circonstancielle et d finir les principes de sa prise en charge Envenimations Cadre g ographique et types de serpents A u Gabon il existe 9 r gions La r gion de l E stuaire situ e l ouest du G abon est celle qui a t choisie pour r ali ser cette tude Comme dans tous les autres pays avoisinants les genres de serpents rencontr s au Gabon sont Bitis Echis N ajaet D endroaspis Bitis gabonica vip re du Gabon Il s agit de la plus grande et la plus grosse des esp ces du genre L a t te est claire avec une ligne m diane sombre L a ligne vert brale comporte des t ches rectangulaires claires et fon c es en aile de papillon O n la rencontre en zone foresti re ou en clairi re Dendroaspis viridis serpent des bananiers ou mamba vert C est un serpent long et mince 2 50 m Le dessus du corps et de la t te est vert avec une tache brune en V renvers au 188 niveau du cou I Is sont fr quemment rencontr s en for t mais aussi en savane Dendroaspis polylepis ou mamba n
33. t d nomm eP sibi lans par VILLIERS 36 P phillipsiipar B H mE 2 et P rukwae par CHIPPAUX 5 Laseconde quenous rattachons P suda nensis en suivant H UGHES 12 n a t trouv e jusqu pr sent au S n gal qu en zone sah lienne o elle demeuretoujours rela Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 148 150 Rhamphiophis oxyrhynchus Reinhardt 1843 tivement rare Elle pr sente une large bande vert brale claire et des bandes longitudinales sombres fortement marqu es Les labiales inf rieures sont habituellement au nombre de huit dont les quatre premi res en contact avec les gulaires ant rieures L anale est divis e C es sp cimens ont t attribu s P rukwae par BOHME 2 tandis que d autres sp cimens identiques du S n gal avaient autrefois t rentr s dans la col lection del IFAN sousl appellation erron e de P schokari ce qui est probablement l origine dela mention de cette esp ce au S n gal par VILLIERS 25 36 suivi par CHIPPAUX 5 L exemplaire de Lycophidiontaylori du S n gal mentionn par BROADLEY amp HUGHES 4 et les deux exemplaires dePhi lothamnus angolensis mentionn s par H UGHES 11 corres pondent des esp ces dont l aire de r partition connue est tr s loign e du S n gal Selon Dupuy 7 Thelotorniskirt landii aurait t observ dans le parc national de basse C asa mance A tractaspis dahomeyensis non retrouv dans notre collection est connu de Y
34. taux du venin circulant Plus la dose du SAS augmente plus le taux de venin libre diminue Relation entre la dose du SAS administr et le grade clinique la fin de la prise en charge N ous notons qu la fin de la prise en charge m dicale par le centre sanitaire dans le groupe des personnes qui sont sorties sans aucun sympt me leur majorit 57 a re u 10 ml de SA S D ans le groupe de patient qui a prisentre 2 a5 ml de SAS et le groupe de patients qui n ont pas pris de SAS la majorit pr sente encore des signes cliniques et sont dans le grade ou Evolution des signes cliniques en fonction de la dose du SAS Evolution of clinical symptoms according to the antivenom doses fourmillements douleur 80 100 ar x2 20 07 80 _ 60 S 60 z os 2 o 40 2 oO 2 5 S 2 40 O o D 2 u 20 2 uw 20 Ohih2h3h Ohih2h3h hyperthermie 30 x2 19 04 25 sans antivenir E2 5 10 ml Fr quence relative Oh 1h 2h 3h 202 LVOLULIUIL CLULLQUE EL LUUA CLICULUILLY UU VEILLE QUIL LES ENVETLITULUNS SCULPLUTULQUes UU IVLUT UC legradell La disparition des signes cliniques est bien corr l e avec la diminution dela concentration du venin circulant volution des signes cliniques en fonction du SAS Les sympt mes cliniques des envenimations scorpioniques sont tr s disparates L e tableau clinique est tr s polymorphe c t des signes locaux r gionaux qui sont repr sent s par
35. tions du paludisme au stress des citadins surmen s De par son caract re universel et humaniste elle peut soulager sans violence tout tre souffrant La m decine traditionnelle japonaise En parcourant ce livre le lecteur sera tonn d apercevoir que l embryologie n tait pas inconnue des Anciens et que le r el est appr hend travers deux grandes lois Avant l re chr tienne existait d j une scien ce m dicale L auteur Phou ngeun Souk ALoun est n au Laos en 1944 au temps de l Indochine fran aise Il en a conserv la double culture v cue comme un enrichissement Il vit et exerce la m decine g n rale dans les C vennes uvres classiques du bouddhisme japonais T raduites et annot es par Asuka R yoko Ed L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris 2001 274 p ISBN 2 7475 1597 4 Le 4 juin 2000 l Organisation mondiale de la sant rendit public son rapport r v lant que le Japon d tenait toujours le record mondial de la long vit pour ses habitants L tude r alis e aupr s de 191 pays nous montrait que l homme japonais pouvait esp rer vivre en bonne sant jusqu l ge de 71 9 ans et la femme japonaise jusqu l ge de 77 2 ans Comment expliquer une telle long vit chez le peuple japonais Ce livre apportera certainement des r ponses au lecteur On trouvera dans cet ouvrage deux textes Y j kun crit par un docteur confucianiste de l poque d
36. tique peut tre produit rapidement en grande quantit et de fa on parfaitement reproductible au cours des ann es Cette m thodologie de dosage doit maintenant tre appliqu e une s roth que afin de confronter les r sultats obtenus aux donn es cliniques et d laborer une corr lation entre la quantit de toxine s rique circulante et la gravit del enve nimation telle qu elle est actuellement valu e partir d exa mens cliniques Elle pourrait galement tre appliqu e aux autres toxines l tales du venin A ahll et Aahlll ainsi qu celles d autres esp ces de scorpion L utilisation de fragment d anticorps de type scFv dans la production d antivenins ou dans l laboration d immunodosages ouvre ainsi de nou velles perspectives pour le traitement des envenimations scorpioniques R f rences bibliographiques 1 AUBREY N DEVAUX C DI LUCCIO E GOYFFON M ROCHAT H amp BILLIALD P A recombinant scFv streptavidin binding peptide fusion protein for the quantitative determination of the scor pion venom neurotoxin Aahl Biol Chem 2001 382 1621 1628 2 DEVAUX C MOREAU E GOYFFON M ROCHAT H amp BILLIALD P Construction and functional evaluation of a single chain anti body fragment that neutralizes toxin Aahl from the venom of the scorpion Androctonus australis hector Eur J Biochem 2001 268 694 702 3 KRIFI MN KHARRAT H ZGHAL K ABDOULI M ABROUG F et al Development of an ELISA for the det
37. valent antivenom composed of highly purified F ab 2 results of a dinical trial in Northern Cameroon Am J Trop Med Hyg 1999 61 1017 1018 4 CHIPPAUX JP RAKOTONIRINA VS RAKOTONIRINA A amp DZIKOUK G Substances m dicamenteuses ou v g tales antagonistes du venin ou potentialisant le s rum antivenimeux Bull Soc Pathol Exot 1997 90 282 285 5 GOYFFON M Scorpionisme et s rums antiscorpioniques Rev Arachnol 1984 5 311 319 6 MORAN NF NEWMAN WJ THEAKSTON RDG WARRELL DA amp WILKINSON D High incidence of early anaphylactoid reaction to SAIMR polyvalent snake antivenom Trans R Soc Trop Med Hyg 1998 92 69 70 7 NKININ SW CHIPPAUX JP PIETIN D DOLJANSKY Y TREMEAU O amp MENEZ A L origine g n tique de la variabilit des venins impact sur la pr paration des s rums antivenimeux Bull Soc Pathol Exot 1997 90 277 281 8 OMS Progress in the characterization of venom and standar dization of antivenoms WHO offset publ n 58 OMS Gen ve 1981 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 144 147 147 Les serpents du S n gal liste comment e des esp ces J F Trape amp Y Man Laboratoire de paludologie Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1386 Dakar S n gal trape ird sn Summary The snakes of Senegal an annoted list of species Between 1990 and 2001 the laboratory of Paludologie of IRD at Dakar collected over 5 500 snakes from all over Senegal By studyi
38. volution en p mauvaise bonne origine lt 0 003 urbain 50 8 49 2 rural 30 5 69 5 scorpion lt 0 73 noir 36 4 63 6 jaune 29 7 70 3 autre 37 5 62 5 sexe lt 0 13 f minin 39 8 60 2 masculin 31 1 68 9 ge lt 0 54 enfant 38 4 61 6 adulte 34 4 65 6 si ge lt 0 004 sus pelvien 28 2 71 8 sous pelvien 45 55 grade d entr e lt 10 grade 30 5 69 5 grade Il 80 8 19 2 TPP lt 0 88 lt 1h 35 8 64 2 gt 1h 38 3 65 dose lt 10 sans SAS 51 6 48 4 2 5ml 40 4 59 6 10 20ml 20 5 79 5 Discussion es piq res de scorpions constituent au M aroc un vrai pro bl me de sant publique durant la saison chaude Les toxines de scorpions affectent un grand nombre d or ganes et sont responsables de diverses manifestations patho logiques L a d tresse circulatoire et I ced me pulmonairesont les causes habituelles de la mort L es cons quences graves de l envenimation scorpionique n cessitent donc une prise en charge rapide et adapt e du patient envenim Le dosage par ELISA des concentrations du venin dans les s rums des victimes al admission au centre desoin montreune association entre la concentration du venin circulant et le grade clinique des patients envenim s D es r sultats similaires ont t rapport s dans la litt rature DE REZEN DE etal 1 ont montr que les patients pr sentant des manifestations syst miques ont une concentration du venin dans le sang signifi cativement sup rieure a ceux pr sentant
39. 2 Jo GER 13 et H uGues 11 Enclav e dans le S n gal la G ambie a galement t l objet de plusieurs tudes de sa faune ophidienne en particulier par ANDERSON 1 HAKANSSON 10 GRUSCHWITZ et al 8 et PAUWELS amp MEIRTE 17 Dans ce travail nous pr sentons une liste comment e des esp ces du S n gal O utre les donn es dela litt rature cette liste est principalement bas e sur l examen de l importante collection que nous avons constitu e ces douze derni res ann es C ertains des r sultats de l examen de cette collection ont d j fait l objet de plusieurs publications 14 15 19 24 M thodes es serpents sont abondants dans la plupart des r gions du S n gal en particulier pendant la saison des pluies Pendant douze ans de 1990 2001 plus de 80 villages r par tis sur l ensemble du pays ont t s lectionn s sur des crit res g ographiques et cologiques pour un inventaire de la faune ophidienne de leurs environs Pendant une p riode d au moins plusieurs mois des bidons de formol ont t plac s dans cha cune de ces localit s sous la responsabilit du chef de village ou d une autre personne tait demand aux villageois d ap porter pour conservation dans le formol les serpents qui taient tu s l occasion deleurs activit s quotidiennes II n y a pas eu de prospection syst matique la fin de chaque enqu te les bidons taient retourn s D akar o les sp cimens collect s
40. 2002 95 3 178 180 les adultes de plus de 15 ans que chez les enfants de moins de 5 ans La l talit annuelle moyenne est de 1 4 avec une faible variation inter annuelle aussi bien qu en fonction de l ge des victimes tableau 11 Discussion ette tude montre la constance dela pr valence des mor sures de serpent au B nin ainsi que celle des caract ris tiques pid miologiques de la population a risque Les variations chronologiques que l on observe peuvent tou tefois tre relativement importantes En 1993 par exemple lenombredemorsures d clar es tait de 1742 2 alors qu en 1996 il a t de 4800 soit pr s de trois fois plus lev Il est vraisemblable que ces variations traduisent plut t des inco h rences statistiques li es la collecte des donn es L es sta tistiques du minist re de la sant totalisent les donn es envoy es par les niveaux p riph riques et ne peuvent tenir compte des informations manquantes pour des raisons cir constancielles telles qu absence de l agent de sant non d cla ration perte de document etc II existe donc une sous d claration constante mais dont l importance est variable Figure 1 Nombre d envenimations ophidiennes par d partement 2000 Number of snake envenomations in the different districts of B nin 2000 Fa S a i I N GET l coe 629 tat eee er a7 1 s ea iia Pa ict pa 44 447 Atlantique 179 D T
41. 6 ont mon tr que de faibles doses de SAS sont insuffisantes pour faire dispara tre les manifestations cardiovasculaires En Arabie Saoudite l administration de doses plus importantes 5 20 ml que celles pr conis es auparavant 0 5 1 ml afait pas ser la l talit de 4 8 0 5 Au Br sil la dose de SAS conseill e est de 40 ml 2 Cependant les checs de la s roth rapie qui ont t rappor t s par certains praticiens 4 8 trouvent dans cette tudeune explication partielle La quantit de s rum antiscorpionique administr e aux patients doit tre suffisante pour neutraliser le venin dans l organisme LeTPP s av re tre un l ment pronostic qui refl te l tat du malade l admission et influence son volution la fin de sa prise en charge m dicale A insi le succ s du traitement d pend non seulement de la dose de SA S administr e mais galement du d lai et du type de prise en charge Le SAS est d autant plus efficace que le patient arrive t t la structure sanitaire L analyse multivari e montre queles facteurs derisque d une mauvaise volution des patients envenim s sont li s essen tiellement la dose de SAS et au TPP L absence de prescrip tion de SA S ou l administration d une faible dose augmentent le risque d une mauvaise volution clinique du patient enve nim Ce risque est d autant plus lev que la prise en charge de l envenim se fait tardivement Conclusion L a c
42. A sp RGD ou Lys Gly A sp K G D La s quenceRG D est le site de liaison aux int grines dont le complexe p83 G PI bII 1a plaquet taire Les d sint grines sont donc de puissants inhibiteurs de laliaison entre site RGD du fibrinog ne et son r cepteur plaquettaire E les sont largement repr sent es dans les venins de serpents chistatine bitistatine albolabrine applagine batroxostatine l gantine flavoridine halysine kistrine tri flavine et trigramine L chistatine dela vip re E chiscarinatus est le plus petit de ces inhibiteurs de la glycoprot ine G PII blila figure 2 134 ACLLUIL UES VENUS SUT LU COUXULULLUTL SUN ULE Figure 2 Structure mol culaire de l chistatine Molecular structure of echistatin Echistatine Laformation du clou plaquettaire est aussi inhib e par des pro t inesM DC commelajararhagine de Bothrops jararaca ou des C lectines type E M S16 d Echismultisquamatusqui bloquent les int grines responsables des interactions plaquettes fibri nogene L chic tine d E carinatus est unelectine qui bloque laliaison vW F G P1b Lal b c tine de M acrovipera lebetina prot ine basique h t rodim rique proche des prot ines ophi diennes detypeC lectine inhibe galement l agr gation pla quettaire 15 L action sur les plaquettes est loin d tre univoque on ren contre dans le m me venin l chistatine qui inhibe l agr gation plaquettaire et l carine au contraire a
43. C ameroun est sensible tant au niveau delatoxicit que des capacit s neutralisantes des SAV test s O n peut mettre l hypoth se que le venin d E ocella tus originaire du C ameroun contient une substance toxique absente des venins d E ocellatusdu M ali et d E carinatus indienne ces deux venins poss dant par ailleurs une forte communaut antig nique Conclusion L a capacit de neutralisation des 3 SA V appara t similaire l gard des venins d Echis responsables du plus grand nombre d envenimations en A frique sub saharienne T oute fois seul le FAV A frique a fait l objet d un essai clinique qui a confirm son efficacit sur le terrain En outre le FAV A frique poss de une tol rance remarquable gr ce sa haute purification O n ne peut r duire le choix du SAV sa seule dis ponibilit commerciale ou son co t L importance de la s cu rit des th rapeutiques devient pr pond rante et il appartient aux autorit s sanitaires de chaque pays de d finir les limites acceptables du risque th rapeutique R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie dinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 2 CHIPPAUX JP amp GOYFFON M Venoms antivenoms and immu notherapy Toxicon 1998 36 823 846 3 CHIPPAUX JP LANGJ AMADI EDDINES FAGOT P amp LE MENER V Short report treatment of snake envenomations by a new poly
44. F ab equine antivenom in 223 African snake envenomations a field trial in Cameroon TransR Soc Trop Med Hyg 1998 92 657 662 6 MANENT P MOUCHON D amp NICOLAS P Envenimations par Echis carinatus en Afrique tude clinique et volution indica tion du s rum antivenimeux M d Trop 1992 52 415 421 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 184 187 187 A nalyse des envenimations par morsures de serpent au Gabon R Tchoua 1 A O Raouf 1 A O gandaga 1 C Mouloungui 1 J B Mbanga L oussou 1 M Kombila 2 amp D N gaka N safu 1 1 Service de r animation et urgences Centre hospitalier de Libreville B P 2 228 Libreville Gabon romtchoua yahoo fr 2 D partement de parasitologie mycologie Facult de m decine et des sciences de la sant B P 4 009 Libreville Gabon Summary Analysis of venom poisoning by snakebites in Gabon In tropical zones snakebites are considered serious Exotic snakes are characterised by the poiso nousness of their venom and its abundance Death is rapid in some cases and in others the sequelae are serious Worldwide there are more than 5 million victims per year with 50 000 deaths registe red and 400 000 amputations The frequency and severity of snakebites in Gabon remain unknown It is estimated that there is an average of one snakebite every 4 days thus some 91 snakebites per year Through a study carried out at the Libreville Hospital we evaluated the f
45. Figure 2 Analyse structurale des pr parations de scFv9C2 Strep tag par lectrophor se sur gel de polyacrylamide en pr sence de SDS A ou par spectrom trie de masse B C Structural analysis of scFv9C2 Strep tag preparations by electrophoresis on polyacrylamide gel with SDS A or by mass spectrometry B C E B f A amp B Pr paration purifi e par chromatographie sur gel de streptavidine agarose Purified preparation by chromatography on Streptavidine agarose gel C Pr paration purifi e par chromatographie sur gel de prot ine L agarose Purified preparation by chromatography on Protein L agarose gel C Labifonctionnalit de l immunotraceur a t montr e par un test ELISA direct La toxine Aahl est immobilis e sur une plaque puis incub e avec lescF v9C 2 Strep tag L es immun complexes sont ensuite r v l s avec le conjugu streptavi dine peroxy dase et un substrat chromog nique de l enzyme Cetest tr s rapide permet d tablir la bifonctionnalit de l im munotraceur qu il soit sous forme pure ou dans l extrait p ri plasmique facilitant ainsi l optimisation des conditions de sa production par les bact ries recombinantes La constante de dissociation K p des immuncomplexes A ahl scF v9C 2 Strep tag d termin e par radioimmunodosage com p titif est de 2 3 10 M valeur prochedecelleobtenue pour les immuncomplexes ahl scF v9C 2 K p 1 7 10 M figure 3A Ces mesures ont t
46. G nther 1863 Lamprophis lineatus Dum ril Bibron ee E r amp Dum ril 1854 Atractaspis microlepidota G nther 1866 Philothamnus irregularis Leach 1819 Atractaspis mi ropholis G nther 1872 Philothamnus semivariegatus Smith 1847 Amblyodipsas unicolor Reinhardt 1843 Prosymna meleagris meleagris Elapidae Reinhardt 1843 Elapsoidea semiannulata moebiusi Prosymmna meleagris greigerti Werner 1897 Mocquard 1906 Elapsoidea trapei Mane 1999 Naja katiensis Angel 1922 Naja nigricollis Reinhardt 1843 Naja melanoleuca Hallowell 1857 Naja haje Linnaeus 1758 Dendroaspis polylepis G nther 1864 Dendroaspis viridis Hallowell 1844 Viperidae Causus maculatus Hallowell 1842 Echis ocellatus Stemmler 1970 Echis leucogaster Roman 1972 Bitis arietans M errem 1820 Lycophidion semicinctum Dum ril Bibron amp Dum ril 1854 Lycophidion albomaculatum Steindachner 1870 M ehelya crossii Boulenger 1895 Grayia smithii Leach 1818 Grayia tholloni M ocquard 1897 Afronatrix anoscopus Cope 1861 Haemorrhois dorri Lataste 1888 Thrasops occidentalis Parker 1940 M eizodon coronatus Schlegel 1837 Discussion O utre plusieurs esp ces nouvelles pour la science ou pour le S n gal nos collectes ont permis de retrouver la quasi totalit des esp ces dont la pr sence dans ce pays et en G am bie tait tablie avec certitude Parmi les esp ces parfois mentionn es dans la litt rature comme tant
47. Iran et Eristicophis macmahonidans les steppes asiatiques L es esp ces du genre Vipera V lebetina V xanthina et V palesti nae au Proche O rient sont beaucoup plus venimeuses que leurs cousines d Europe occidentale La vip re de R ussell D aboia russelii est la seule esp ce du Sud E st asiatique Crotalid s A ux Etats U nis en 1995 sur 1331 envenimations on ne comp tait qu un seul d c s par morsure de crotalid L es serpents a sonnette comme C rotalus atrox W estern diamond back ou Sistrurus catenatus M assasauga rattlesnake sont plus nom breux en Am rique du N ord et au Mexique que les A gkis trodon Copperheads Les bothrops ou fers de lance d Am rique du Sud sont beaucoup plus venimeux le jara raca G rage petits carreaux est le plus courant en Guyane Lachesis muta M a tre de la brousse ou G rage grands car reaux immense le plus craint Le venin du redoutable ser pent sonnette guyanais Crotalus durissus terificus qui provoquait le d c s dans trois envenimations sur quatre avant l utilisation du s rum est surtout neurotoxique Bothropslan ceolatusou fer delance antillais responsable d une vingtaine de morsures par an la M artinique provoquait le d c s dans 13 des cas avant l utilisation del immunoth rapie en 1992 En Asie du Sud Est les plantations d h v as sont habit es par agkistrodon ou Calloselasma rhodostoma M alayan Pit Viper Trimeresurus albolabris
48. abu snake ou la X bp de Dei nagkistrodon acutustr s proche sont des h t rodim res lectine like detypeC qui selient au domaineG D du facteur X 11 Enzymes fibrinolytiques Certains venins peuvent enfin provoquer unefibrinolyse primitive par l interm diaire d une enzyme distincte de la plasmine TVS PA l activateur du plasminog ne extrait du venin de Trimeresurus stejnegeri est une s rine prot ase qui partage environ 70 d homologie avec les autres s rines prot ases ophidiennes I poss de d impor tantes similarit s structurales avec t PA et transforme le plas minogene en plasmine de la m me fa on que celui ci par clivage de la liaison A rg Val 22 En d finitive la composition des venins est le plus souvent dirig e contre plusieurs cibles au sein du syst me h mosta tique Par exemple le venin de Bothrops jararaca contient deux s rine prot ases qui se partagent les deux activit s compl mentaires de lathrombine labothrombine qui coagule le fibri nog ne sans action plaquettaire et PA B qui provoque l agr gation plaquettaire sans action sur le fibrinog ne La mod lisation mol culaire a montr que chaque mol cule par tage des homologies avec l un des deux exosites delathrombine 8 En revanche des activit s diff rentes peuvent tre port es par la m me mol cule c est le cas complexe de l activateur de 135 U IMLLUIL F ULLV D IL FHUIIUEX EL al la prothrombine de Pseudona
49. catalytique la mol cule dethrombine pr sente au moins deux autres sites de liaison l exosite pour le fibrino g ne et l exositell pour l h parine Lathrombine est enfin le plus puissant agoniste plaquettaire de l organisme par l inter m diaire de r cepteurs sp cifiques R gulation La cascade est compartiment e en tapes telles que le passage del uneal autren est possible que lorsqu une concentration seuil en enzyme activ e est atteinte L e pr curseur inactif est activ par une enzyme en pr sence d un cofacteur figure 1 La focalisation du processus l interface phospholipidique membranaire limite l h mostase la zone s e et prot ge les complexes actifs d une neutralisation par les anticoagulants naturels La thrombine induit la synth se de l activateur tis sulaire du plasminog ne t PA et active le syst me de la pro t ine C qui inactive les cofacteurs VIII a et Va en se liant lathrombomoduline endoth liale Les deux autres syst mes r gulateurs sont l inhibiteur du facteur tissulaire TFPI et les antithrombines L antithrombinelll membre dela famille des inhibiteurs des s rine prot ases serpines neutralise les facteurs X Ila Xla IX a et surtout le X a et la thrombine La neutralisation lente est potentialis e par les gly cosamino glycanes GAG de la surface endoth liale comme le sulfate d h parine L h parine exog ne neutralise ainsi lathrombine en tant que cofacteu
50. centim tres sous terre poss dent des crochets pouvant sortir lat ralement et piquer lorsque leur gueule est fer m e Cen est pas le cas de la couleuvre de M ontpellier M al polon monspessulanus qui poss de galement un venin neurotoxique mais dont les crochets situ s en arri re du maxil laire comme chez tousles opisthoglyphes neconstituent pas un risque s rieux pour l homme Syndrome vip rin Les venins des Vip rid s sont l origine d h morragies graves et de signes locaux marqu s Syndrome local La morsure est en g n ral tr s douloureuse L d me qui r sulte de la r action inflammatoire et de la l sion endoth liale se d veloppe dans les minutes qui suivent la morsure et prend des proportions inqui tantes chez un tiers des patients Accompagn de rougeur puis d un placard purpurique il peut faire doubler de volumele membre concern se r sorbe en 10 20 jours dans les morsures d E chis mais peut persister plusieurs semaines voire des mois dans le cas deBitis Dans certains cas lesyndrome d mateux peut r aliser un tableau d anasarque avec prise de poids sup rieure 10 kg pan chement pleural ou ascite et contribuer l hypovol mieini tiale A nnonc e d s les premi res heures par un h matome Envenimations qui encercle la trace des crochets puis par unetachenoire ou cyanique une n crose humide et suintante s tend rapide ment en surface et en profondeur Les agents
51. cibl sur les trois toxines hautement diffusibles du venin d A ndroctonus australis 4 et des immunotraceurs permettant le dosage sp cifique des toxines des fragments variables simples cha nes scFv ont t construits C es mol cules chim riques pro duites par voie g n tique sont constitu es des domaines variables VH et VL de l anticorps associ s par un court lien peptidique flexible U n scF v pr serve vis vis de l antig ne les caract ristiques fonctionnelles del immunoglobuline dont il d rive et r pond mieux de par sa faible taille environ 30 kD a aux crit res de p n tration et de diffusion au niveau des tis sus meilleure protection de tol rance clinique absence de fragment constant et de persistance dans l organisme limi nation par voie r nale D e plus l ing nierie mol culaire per met d am liorer ult rieurement les propri t s intrins ques des scF v mais galement de les fusionner pour l acquisition d une nouvelle fonction un peptide ou une prot ine tra ceur comme la phosphatase alcaline la lucif rase la prot ine fluorescence verte GFP Nous d crivons ici le clonage de l immunoconjugu scF v9C 2 Strep tag 1 et son utilisation pour le dosage sp cifique de la toxine A ahl Ce traceur recombinant est consti tu du scFv9C2 2 et d un d capeptide affin pour la streptavidine Strep tag 5 Le peptide Strep tag a pr ala blement t identifi par cri
52. climat est detypesaharien caract ris par des temp ratures lev es le jour et basses la nuit II y a une saison s che d octobre juin et une courte saison des pluies de juillet septembre La pluviom trie annuelle moyenne est comprise entre 100 et 200 mm Figure 1 Carte du Niger M ap of Niger PE 4 m A i P Noval one ee S a Ischy tes ES ore ts i Le z M 1 LE 3 a lt lt 1 Pa ars P 2 i Zinder 4 ra E a pen ir Lecentre hospitalier d partemental est l unique h pital dela ville C est lui qui re oit toutes les urgences de la ville II est constitu de 4 services la chirurgie la maternit la m decine et la p diatrie N otre enqu te s est d roul e dans le service de p diatrie du CH D o sont hospitalis s les enfants g s de 0 15 ans M thode d tude II s agit d une enqu te prospective descriptive N ous avons inclus tous les cas d envenimations enregistr s dans le service de p diatrie d avril 1999 septembre 1999 N ous avons recueilli les donn es par questionnaire sur des fiches Les renseignements demand s taient l ge le sexe letype du scorpion selon sa couleur le si ge de la piq re et l volution R sultats P endant la p riode d avril septembre 1999 nous avons enregistr 44 cas de piq re de scorpion dans le service de p diatrie 22 garcons et 22 filles Le tableau montre que les enfants de 6 15 ans s
53. contact avec les serpents u M ali ou ailleurs en A frique larelation troite entre les morsures par ophidiens et la p riode de grande cha leur et de pluies avril juin ao t avait t signal e auparavant 3 5 6 Ce ph nom ne pourrait tre li la fois l activit des paysans qui pendant la saison des pluies travaillent beau coup dans les champs et au cycle biologique des serpents le d but de la saison des pluies tant marqu par une intense activit g nitale accompagn e d une exacerbation de l agres sivit des reptiles En for t sur 283 morsures de serpent sur venues dans les plantations en C te d Ivoire les risques sont accrus pendant les mois de mai et d cembre ce dernier mois tant galement une p riode d accouplement des serpents dans cette r gion 4 Les sch mas th rapeutiques adopt s Bancoumana taient ceux d un traitement m dical symptomatique local et g n ral Parmi les 17 patients re us au centre de sant 14 ont gu ri alors quetrois sont morts Tous les patients re us au centre de sant le jour m me de l accident ont b n fici d un sch ma th ra peutique similaire comprenant des anti inflammatoires des antibiotiques associ s souvent au s rum sal glucos ou au s rum anti t tanique Q uant aux malades d c d s ils n ont t vacu s au centre que 3 7 et 43 jours apr s l accident Le retard dans la prise en charge et probablement la gravit des enve
54. contre le venin de Naja melanoleuca exprim e en pg d IgG neutralisant 2 DL de venin Neutralisation of Naja melanoleuca venoms by antivenoms EDs9 expressed in ug of IgG neutralising 2LDs9 of venom s rum DEso ug apr s incubation DEsp pg administration s par e intervalle de confiance 95 intervalle de confiance 95 FAV Afrique 68 4 6 9 1 53 3 8 8 4 SII serum polyvalent 14 8 10 9 20 1 12 9 7 17 8 Tableau III Protection des s rums antivenimeux DE o contre le venin d Echis exprim e en pg d IgG neutralisant 2 DL de venin Neutralisation of Echis venoms by antivenoms EDs9 expressed in ug of IgG neutralising 2LDs9 of venom s rum DE50 pg DEso ug incubation administration s par e intervalle de intervalle de confiance 95 confiance 95 FAV Afrique E leucogaster 5 3 3 8 8 4 46 3 8 4 E ocellatus Cameroun 8 4 4 6 15 2 8 4 4 6 15 2 E ocellatus M ali 2 3 1 5 3 8 1 5 0 8 3 SII E leucogaster 2 3 1 7 3 4 4 2 9 6 3 E ocellatus Cameroun 2 3 1 7 2 9 6 3 3 4 11 5 E ocellatus M ali 1 1 0 6 1 7 0 6 0 6 0 6 SAIMR E leucogaster 8 7 5 8 16 E ocellatus Cameroun 10 2 7 3 16 Envenimations m thode de titrage utilis e tableau 111 L es rum polyvalent SII aun pouvoir neutralisant plus lev notamment l gard du venin d E ocellatus provenant du C ameroun et dans une moindre mesure du venin d E leucogaster Disc
55. d tre toujours mortelle peut tre en relation avec un risque lev de septic mie quand la plaie n est pas d sinfect e 3 10 La zone d tude est situ e en bordure du parc national du N iokolo K oba o les grands mammif res et les reptiles sont nombreux notamment les buffles hippopotames lions l o pards et crocodiles et o subsiste une petite population d l phants ucun d c s n a t provoqu par ces animaux En revanche les cas de rage apr s morsure de chien et les accidents avec le b tail ont constitu les principales causes de d c s attribuables aux grands animaux R f rences bibliographiques 1 AUNG KHIN M The problem of snakebites in Burma Snake 1980 12 125 127 2 CHIPPAUX JP Snake bites appraisal of the global situation Bull Org Mond Sant 1998 76 515 524 3 CISSEM amp KARNSDR Les sauriens du S n gal Bull IFAN 1978 10A 144 211 4 HARRIES AD CHUGHKS amp NGAREB Snake bite frequency of adult admissions to a general hospital in north east Nigeria Ann Trop Med Parasitol 1984 78 665 666 5 HUGHES B Notes on African carpet vipers Echis carinatus E leucogaster and E ocellatus Viperidae Serpentes Rev Suisse Zool 1976 83 359 371 6 LALLOO DG TREVETT AJ SAWERI A NARAQI S THEAKSTON RDG amp WARRELLDA The epidemiology of snake bite in Cen tral Province and National Capital District Papua New Guinea Trans R Soc Trop Med Hyg 1995
56. dans les quartiers urbains et aussi dans les villages a prix accessibles constituent unesource d intoxication dans un pays o l autom dication est de forte mise Les vendeurs de D antokpa Cotonou le plus grand march del A frique de l ouest forment d autres vendeurs la sauvette appel s pharmaciens des poteaux Les plantes toxiques Des plantes sont connues et r pertori es dans la pharmaco p e dela m decine traditionnelle mais certaines restent incon nues et potentiellement toxiques Les envenimations Avec un million d accidents chaque ann e en A frique entrai nant 600000 envenimations et plus de 20000 d c s les mor sures de serpent constituent par leur fr quence l un des principaux motifs de consultation dans les dispensaires de brousse et l une des principales causes d vacuation vers les centres de r animation 1 Trois l ments contribuent la gravit des morsures de ser pents en A frique 2 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 214 216 la densit de serpents et les activit s humaines pr dominance rurale qui sont l origine d un grand nombre d accidents la diversit des esp ces dont certaines poss dent un venin par ticuli rement toxique l insuffisance des infrastructures sanitaires et leur d nuement Divers facteurs limitent l acc s des centres de sant choix du recours th rapeutique par les victimes ou leurs familles loi gnement des centres de soi
57. dans une zone pilote du sud alg rien Communication au 1 Congr s international sur les envenimations et leurs trai tements Institut Pasteur de Paris 7 9 juin 1995 2 INSTITUT NATIONAL DE SANT PUBLIQUE Envenimation scorpionique Rapport annuel sur la situation pid miologique en Alg rie Rapport de l INSP 2000 3 VACHON M tudes sur les scorpions Institut Pasteur d Alger Alger 1952 482 p Envenimations 208 Eade des envenimations scorpioniques dans le service de p diatrie du CHD d Agadez Niger en 1999 H Attamo 1 N A Diawara 1 amp A Garba 2 1 Centre hospitalier d partemental CHD d Agadez Niger 2 Centre de recherche m dicale et sanitaire CERM ES B P 10887 Niamey Niger garba ird ne Summary Epidemiology of scorpion stings on the paediatric ward of the departmental hospital of Agadez Niger in 1999 In Agadez northern Niger envenomations due to scorpion stings is a major public health problem ranking first among reasons for emergency admission to hospital and inducing significant mortality In order to provide best medical care improved knowledge of scorpion sting envenomation was required From April to September 1999 we carried out a prospective descriptive survey on the paediatric ward of the departmental hospital of Algadez All children admitted to the ward for scor pion stings were included Data was collected by questionnaire Requested items were age sex type
58. de niveau 1 parac tamol La s roth rapie antit tanique a t r alis e dans 25 cas et sui vie d une vaccinoth rapie dans six cas U n anticoagulant a t administr dans 17 cas ainsi qu une antibioth rapie II n y avait aucun cas chirurgical volution et complications Au total sur 27 cas nous avons obtenu 24 volutions favo rables 2 complications type d insuffisance r nale aigu et 1 d c s chez un jeune de 19 ans mordu au niveau du gros orteil Cedernier a consult 3 heures apr s la morsure avec un tableau digestif important qui arapidement volu vers un coma avec d ficit moteur gauche et troubles sphinct riens Le d c s est survenu 24 heures apr s son admission probablement cons cutif une h morragie c r bro m ning e Discussion a plupart des victimes sont des sujets jeunes avec une forte incidence en saison des pluies entre les mois de novembre et avril L identification du serpent est tr s diffi cile car la plupart de ces morsures ont lieu la nuit et qu il est alors difficile de voir le serpent Le syndrome cobra que atteinte respiratoire n a pas t observ dans cette s rie il est possible quecetypedepatients d c dent avant leur arriv e l h pital Le syndrome vip rin appara t comme le plus fr quent La s roth rapie antivenimeuse et le traitement symptoma tique dans les formes b nignes taient suivis d un taux degu rison de 85 D ans les formes graves
59. de sant U ne telle tude doit tre tendue l ensemble du pays pour valuer la situation en province Il est en effet vraisemblable que la disponibilit en SAV y soit moindre que dans la capi tale En fonction des r sultats un plan de distribution des SAV partout o cela para tra n cessaire doit tre instaur L a formation du personnel de sant doit tre associ e tant au cours des tudes m dicales que lors dela formation continue R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie clinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 2 CHIPPAUX JP AMADI EDDINE S amp FAGOT P Diagnostic et sur veillance des h morragies dues aux envenimations vip rines en savane africaine Bull Soc Pathol Exot 1999 92 109 113 3 CHIPPAUX JP amp BRESSY C L end mie ophidienne des planta tions de C te d Ivoire Bull Soc Pathol Exot 1981 74 458 467 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 181 183 183 d des envenimations ophidiennes dans le nord du Cameroun J P C hippaux 1 V Rage A ndrieux 2 V L e M ener D elore 2 M C har rondi re 2 P Sagot 2 amp J Lang 2 1 Centre Pasteur du Cameroun Yaound et Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1 386 Dakar S n gal chippaux ird sn 2 Aventis Pasteur 2 avenue du Pont Pasteur 69367 Lyon cedex 07 France Jean Lang aventis com Summary Epidemio
60. des serpents venimeux en Guin e l tablissement a t charg d approvisionner l Institut Pasteur de Paris en venin La diversit des biotopes due en grande partie aux formations v g tales savane for t mangrove auxquelles s ajoutent des r gions de basse et moyenne altitudes zone c ti re montagnes du Fouta Djalon et massif de la haute Guin e entraine tout naturellement une richesse florale et animale incluant la faune herp tologique Les envenimations sont des causes importantes de morbidit et de mortalit dans ce pays vocation essentiellement agropastorale M alheureuse ment des statistiques pr cises en la mati re ne sont pas disponibles Dans les annales de l IRBAG une tude r trospective faite a partir des registres 1980 1990 du dispensaire mentionne 584 cas de morsures de serpent avec 2 2 de mortalit Entre 1997 et 1999 il a t enregistr 379 cas de morsures avec 18 2 de d c s en grande partie explicables par l indisponibilit du s rum antive nimeux et 2 1 d amputations En combinant les traces des morsures et les d clarations des vic times ou des accompagnants il a t tabli que les envenimations sont caus es par les genres de serpents suivants Naja 21 3 Bitis 15 0 Dendroaspis 12 4 et Causus 12 9 Dans 38 2 des cas le serpent n a pas t identifi En conclusion si cette tude confirme la probl matique des envenimations en Guin e elle est cependan
61. des urgences de l h pital d A gadez lecontr le dela faune scorpionique l tude entomologique visant identifier les esp ces de scorpions l tude toxicologique du venin qui permettrait labora tion d un s rum sp cifique la mise en place d un traitement ad quat Enfin un nouveau protocole th rapeutique pour la prise en charge pr coce des cas d envenimation scorpionique a t institu R f rences bibliographiques 1 CHAMPETIER DE RIBES G amp JEDDI HM Lutte antiscorpionique dans le gouvernorat de Sidi Bouzid Tunisie Bull Soc Pathol Exot 1984 77 712 716 2 GOYFFONM Le scorpionisme en Afrique sub saharienne Bull Soc pathol exot 2002 95 191 193 3 ROUSSEL L Scorpionisme compliqu de c cit transitoire A propos d un cas M d Trop 1986 46 409 411 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 209 211 211 N ouvelles techniques de spectrom trie de masse appliqu es l tude des venins C Auvin Guette Laboratoire de chimie des substances naturelles ESA 8041 CNRS 63 rue Buffon 75005 Paris France auvin cimrs1 mnhn fr Summary New mass spectrometry techniques applied to the study of venoms M ass spectrometry is a technique for the analysis and very sensitive identification of molecules It allows one to determine the mass of the studied product whether pure or in a mixture and pro vides some information on its molecular structure In the particular case of pept
62. e un analyseur de masse de type temps de vol TOF tr s efficace pour l tude directe d un m lange de produits et l ionisation par lectron bulisation ESI coupl e des analy seurs de masse de type quadripolaire et temps de vol Qq TOF technique qui permet l interfa age entre la s paration chromatographique en phase liquide et le spectrom tre de masse Ces deux m thodes compl mentaires ont t d j utilis es pour dresser des cartes de toxines des venins de serpents et d araign es L int r t est de pouvoir caract riser des esp ces gr ce une v ritable empreinte peptidique des glandes venins spectrometry venom analyse spectrom trie venin analyse Introduction L a spectrom trie de masse est une technique qui permet de caract riser des mol cules purifi es ou pr sentes en tr s faible quantit de l ordre du femtomole soit 10 au sein d un m lange C ettetechnologien cessite queles biomol cules soient volatilis es et ionis es pour tre analys es C es diff rentes op rations sont r alis es dans les spectrom tres de masse Ces appareils sont constitu s par une source d ionisation d un ou plusieurs analy seurs de masse d un d tecteur et d un syst me de traitement de donn es Lasourced ionisation est la partie du spectrom tre o les mol cules biologiques vont tre ionis es et d sorb es de leur sup port avant d entrer dansl analyseur de masse A ctuellement il exi
63. esp ces rares la plus dangereuse tait le mamba noir D endroaspispolylepis 4sp cimens collect s Discussion es morsures de serpent sont fr quentes dans de nom breuses r gions tropicales du monde mais il existe de grandes variations dans leur incidence et dans la mortalit qui en r sulte Le taux annuel de mortalit de 14 pour 100000 dans notre zone d tude est parmi les plus lev s rapport s Chez les Indiens waorani de la partie amazonienne de l quateur 4 9 de l ensemble des d c s taient attribuables aux morsures de serpent 8 En A sie et en O c anie des taux lev s de mortalit par morsure de serpent ont t rapport s dans certaines r gions de Birmanie 1 16 des Philippines 19 et de Papouasie N ouvelle G uin e 6 En Afrique il a longtemps t admis que la mortalit tait faible environ 1000 d c s par an pour l ensemble du continent 9 16 Toutefois dans les ann es 1970 des tudes au N igeria ont r v l queles morsures de serpent taient une cause majeure de mortalit dans plusieurs r gions du pays et que la mortalit annuelle pouvait m me atteindre 60 pour100000 habitants dans des vil lages de la vall e de la Benou 13 14 17 partir de ces donn es et d autres tudes dans quelques pays africains il a r cemment t estim qu un million de morsures de serpent occasionnant plus de 20000 d c s pourraient survenir chaque ann e en frique 2 La forte mo
64. et 45 patients des C SSP 13 5 Elle a t associ e une s roth rapie antit tanique chez res pectivement 67 1 et 25 7 des envenim s U ne l talit de 10 8 a t observ e dans le groupe trait par immunoth rapie antivenimeuse dans le groupe non trait la l talit a t de 25 3 Letraitement symptomatique a consist en perfusion 54 6 dans les CH D 19 5 dans les C SSP transfusion 17 1 et 4 5 respectivement oxyg ne 41 4 et 1 8 antalgiques 35 5 et 31 7 antibiotiques 86 2 et 25 1 La ventilation artificielle n a jamais t utilis e Discussion es morsures de serpent sont tr s fr quentes au B nin et sur viennent principalement dans la r gion septentrionale du pays La morbidit moyenne annuelle est valu e 40 5 enve nimationspour100 000 habitants E Ile est voisine de celle rap port e par Fayomi et al 6 7 partir des d clarations des services de sant et qui est comprise entre 50 et 80 enveni mationspour100000 habitants En revanche elle est nettement inf rieure celle que CHippaux 3 a mesur e pour la m me r gion entre 1985 et 1997 200 cas pour 100000 habitants Ces chiffres retrouv s dans d autres pays d A frique 1 2 et notamment au N ord Cameroun 4 5 sont fond s sur des enqu tes ponctuelles g n ralement prospectives mettant en uvre des m thodes plus sensibles que le simple report des cas collig s
65. femme Les activit s agricoles culture et p turage repr sentent moins de la moiti des activit s occa sionnant une morsure de serpent figure 3 Les morsures surviennent en majorit le jour 60 et pen dant la saison des pluies 55 figure 4 Les morsures ont principalement lieu l ext rieur des zones habit es champs Envenimations Figure 1 Distribution g ographique de l incidence des morsures de serpent Geographic distribution of snakebite incidence Incidence mmuelle pour P00 000 h l E ios B Bees Be E Niakhar Figure 2 Risque sp cifique en fonction de l ge Specific risk according to age 149 120 g lo S l z a i F ai Fl 0 5 6 9 10 14 1519 20 69 60 Figure 3 Activit lors de la morsure Activity when bitten J Divers BB igicur P trege BB Chasse et C1 Eau D Jeux mme et brousse 60 des accidents environ Le quart des morsures se produisent dans la concession majoritairement dans les habitations g n ralement pendant la nuit et souvent au cours du sommeil Les autres soit 15 20 se produisent dans les rues ou sur les routes qui relient les villages L e si ge se situe au membreinf rieur pied et jambe dans 65 des cas et au membre sup rieur principalement les doigts et la main dans 34 des cas L a t te le cou et le tronc sont rarement atteints 1 au total 152 INCLUENCE UEY INUISUTES UE YEIpENL EN LONE UE DUNEL
66. inconscients de la psych humaine Volume Ill Pure Les lecteurs modernes seront touch s par les id es les plus nobles de cette uvre Cet art de mourir pourra tre destin quelle que soit la religion aux malades qui conti nuent de nos jours a souffrir de la peur de la mort Hazoku sanj ni s hep trl Atsus ou les 32 a aspects des moeurs 4 A elle semble avoir a ours am bai m la chaud conserv la l _ biblioth que de la Di te l poque d Edo le peuple se soignait lui m me en se faisant le Kyd ou en se rendant dans les nombreuses stations thermales sans appeler le m de cin Ces traitements sont efficaces non M seulement pour gu rir la maladie mais M aussi pour garder la sant voir volume 8 Petite enfance el maternit au Japon Yama Uba et Kintaro de Kitagawa Utamaro ouvrages re us en service de presse ou acquis par la SPE et consultables a la biblioth que de notre Soci t Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 221 Naissances au Burundi entre tradition et planification Aloys H ahizimana d L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris Coll Etudes africaines 2002 234 p ISBN 2 7475 0806 4 La question d mographique au Burundi est d importance vu I exiguit du territoire natio nal et la pauvret ambiante L auteur a enqu t en zone rurale aupr s des femmes notamment pour clairer le poids de la tradition et les p
67. indispensable Buthus occitanusil n existe pas de donn es r centes sur la distribution sub saharienne de cette esp ce Elle se rencontre tout au long de la ceinture sud saharienne mais il n est pas impossible qu elle soit pr sente plus au sud et jusqu en C te d Ivoire D e larges aires o elle a t identifi e avec certitude semblent s par es par des territoires o elle est absente ceque VACHON 16 d crit comme une distribution en mosa que L absence de scorpionisme grave dans un pays comme le S n gal o sa pr sence a t reconnue laisse penser qu elle n est pas r ellement dangereuse comparable en cela aux popula tions nord m diterran ennes de l esp ce A u reste sa posi tion syst matique est complexe et reste clarifier Doit on parler de complexe d esp ces O u certaines formes ou sous esp ces ne constituent elles pas en r alit de bonnes esp ces La question n a pas sensiblement progress depuis 192 LE SCUTPIUILSINE EN AJTIQUE SUV SUNUTLENNE les observations deVACHON en 1952 16 I appara t indis pensable pour cette esp ce comme pour quelques autres d entreprendre une tude syst matique en utilisant des cri t res autres que morphologiques par exemple biochimiques ou immunochimiques voire cytologiques 3 7 13 Androctonus hogg nsis le statut d esp ce dangereuse de cette esp ce reste confirmer son aire de distribution pr ciser Sa ressemblance morphologique
68. l talit dans 33 centres de sant ruraux Morbidity and lethality in 33 rural health centres localit densit nombre de morbidit l talit r f nom popul km cas annuels 100000 an 1 Elibou 15 37 250 2 Kon fla 17 13 130 5 3 Huafla 17 12 160 3 4 Hir 60 50 200 5 Elibou 15 13 200 6 Aboud 15 15 170 7 Grand Yapo 18 10 185 3 2 8 Kodioussou 16 8 200 9 Agou 40 65 325 10 Attobrou 15 22 220 3 8 11 Tienkouakro 25 14 140 12 Tank ss 36 57 230 0 9 13 N Dakro 15 12 135 14 Zanzra 30 30 200 2 6 15 Tansua Assuefri 23 53 210 8 3 16 Tanda 27 40 130 17 Djoro Djoro 8 6 175 18 Dinaoudi 11 12 120 19 Sand gu 20 13 130 4 6 20 Y zimala 16 6 75 17 21 Nassian 5 75 500 3 3 22 Totrou 50 10 200 23 Bako 6 17 140 24 S gu lon 5 23 190 25 Siempurgo 8 8 100 3 26 Mininian 10 13 90 23 27 Tienkro 5 8 110 12 28 Goulia 10 23 155 4 29 Sanhala 8 12 120 4 30 Mahandiana 7 4 80 12 31 Kouto Gbon 18 62 135 2 32 Kass r 18 18 100 33 T hini 5 30 200 28 Sondage aupr s des m nages et des lyc ens Les sondages nous ont permis de comptabiliser 412 morsures et 63 d c s apr s limination des cas signal s deux fois La l talit globale peut tre estim e plus de 15 en dehors de toute consid ration th rapeutique Sept morsures ont t recens es chez 284 lyc ens dont 2 chez les 136 g s de moins de 15 ans L incidence annuelle ajust e l ge des morsures peut tre valu e 210 pour 100000 enfants de moins de 15 ans e
69. l atteinte de la fonction cardio vasculaire rel ve de m canismes divers mais peut constituer toute la gravit imm diate d une envenimation H ypoten sion ou tat de choc peuvent tre d origine vagale ou s ex pliquer par une vasopl gie d origine anaphylacto de lib ration d histamine ou de kinines voire anaphylactique allergie aux composants du venin C est souvent le cas des enveni mations par Cerastes ou par Echis Fuite capillaire massive vomissements et diarrh e peuvent entra ner unehypovol mie 140 DUI VELUUNCE CULIIQUE EL VIULU YIYUE UES PULLETLLY ENLVENUITLES vraie Chez les esp ces du genre Crotalus c est la pr sence d un inhibiteur del enzyme de conversion de l angiotensine qui peut provoquer un collapsus Le venin du cobra afri cain cou noir N aja nigricollis contient des cardiotoxines responsables de troubles du rythme ventriculaire ventuel lement fatals Le venin des Atractaspidid s qui n entraine pas de trouble de la coagulation renferme des sarafotoxines responsables de troubles conductifs blocs auriculo ventri culaires ou BAV et de v ritables isch mies myocardiques Riches en substances histamino lib ratrices et en kinines ces venins peuvent galement provoquer un choc anaphylac toide et une bronchoconstriction Les venins du boomslang d Afrique du sud D ispholidustypus et du serpent liane africain Thelotorniskirtlandii provo quent une hypotension art rielle La mor
70. la formation du personnel de sant notamment dans les centres de sant p riph rique est inexistante Letraitement des envenimations appara t comme inad quat dans de nombreux endroits M me si les statistiques hospi tali res sont peu repr sentatives en raison de biais de recru tement la l talit lev e entre 5 et 25 selon les tudes confirmeles insuffisances de la prise en charge th rapeutique Le retard de consultation peut tre consid rable et hypo th que l efficacit du traitement Ses causes sont probable ment multiples dispersion des centres de sant difficult de d placement recours au syst me desoinstraditionnels L in disponibilit des moyens th rapeutiques notamment du s rum antivenimeux n est pas seule en cause leur utilisation est mal connue des agents de sant indications posologie sur veillance C ela peut m me induire une perte de confiance du public dans le syst me de sant L absence de formation sp cifique dans le cursus universi taire des m decins et des infirmiers a t soulign e par l en semble des participants A u cours de leur carri re les agents de sant ne re oivent aucune information ni actualisation concernant le diagnostic et le traitement des envenimations M me lorsque la formation existe elle est mal diffus e et reste inaccessible la plupart des agents de sant concern s par le probl me des envenimations M algr une efficacit av r e et reco
71. les 6 15 ans tableau Vingt trois cas 52 ont t admis dans les 30 minutes sui vant la piq re et 13 cas 30 entre 30 minutes et 1 heure apr s la piq re figure 3 La majorit des d c s 6 cas sur 10 est survenue dans les 30 premi res minutes apr s la piq re figure 3 Figure 3 L talit en fonction du d lai d admission Lethality according to delay in admission at O cas 20 D r s 15 i it g 30min 30min 1H 1H 2H 22H m a d admission 210 LIWENUNULLOMS SCULPLUTLLQUes EM JEULUL LE UU CID U ABUUEX INIBRET EN 1777 Discussion M algr les efforts d ploy s par les services de sant le scorpionisme reste un probl me pour lequel il faut trou ver des solutions radicales et rapides Bien que pr sentes toute l ann e les envenimations sont plus fr quentes entre juin et septembre C ette p riode correspond aux fortes chaleurs o la population sort le soir et passe la nuit l ext rieur des habitations sur des nattes C ela explique galement les piq res chez les plus petits qui sont piqu s quand ils sont couch s dehors Les localisations au membreinf rieur sont les plus fr quentes comme cela est observ ailleurs La majorit des scorpions identifi s est de couleur noire ou jaune ce qui est en accord avec les travaux de ROUSSEL 3 selon qui les piq res de scorpion dans la zone seraient dues en majorit au scorpion de couleur jaune tr s vraisembla blement L eiurus
72. les pays du M aghreb ou encore H ottentota Buthotus franzwerneri et ses deux sous esp ces H f franz werneri et H f gentili U ne tude r cente 15 a montr que H f gentili semble r guli rement responsable de d c s et qu il doit d sormais figurer au nombre des esp ces dange reuses Lesscorpions sont des arthropodes ch lic rates qui renferment les esp ces d arthropodes terrestres les plus grandes Pandi nus sp I existe deux grands sous ensembles parfois consi d r s comme des sous ordres par commodit de langage les Butho des et les Chacto des Le premier sous ensemble est monofamilial ne compte donc que la famille des Buthid s et constitue effectivement un sous ordre Avec 40 des esp ces la famille des Buthid s est la plus importante la plus importante aussi d un point de vue m dical car de raris simes exceptions pr s toutes les esp ces dangereuses appar tiennent la famille des Buthid s C ette r gle se v rifie en Afrique L e sous ensemble des C hacto des est h t rog ne et 191 ML UUYJJUrt rassemble en r alit les non Buthid s comprenant de 7 16 familles selon les auteurs 5 8 L tude dela faune scorpionique sera donc limit e aux Buthi d s C omme d autre part un scorpion dont la taille est gale ou inf rieure 4 cm ne pr sente pas de r el danger pour l homme il ne sera pas question des genres dont la taille l tat adulte ne d passe
73. men s dans un certain nombredequartiers M alheureusement les r sultats ont t biais s du fait du rajout de quartiers non programm s Toutefois la diminution des cas a t significative dans les quartiers trait s et des scorpions morts ont t trouv s La migration de scorpions des quartiers trait s vers des quartiers non trait s a t signal e L es essais n ont pas pu tre men s grande chelle du fait du co t lev de l op ration L e ramassage grande chelle a galement t recommand Dans les villes et villages qui ont effectu un ramassage urbain et p riurbain il y a eu diminution des cas d envenimations Il est reconnu que certains animaux comme les poules h ris sons et chats jouent un r le positif dans la r duction de la densit des scorpions ce qui a t pr conis au titre de la lutte biologique Conclusion es diff rentes actions cit es d une mani re non exhaus tive ni ordre de priorit d montrent que depuis les timides actions des ann es 80 jusqu celles plus cibl es de nosjours le CN LES n est pas loin de gagner son pari de dimi nuer au maximum les cas d envenimation scorpionique tout en pr servant l environnement et le scorpion Pour am liorer la lutte contre l envenimation scorpionique il serait souhaitable d int grer le dispositif de surveillance dans celui des mala dies d claration obligatoire de d velopper des tudes et des enqu tes
74. methods i Retrospective surveys were carried out in 9 hospitals including a sugar cane infirmary covering a 3 to 10 year period according to locality The average annual incidence was approximately 200 envenomations per 100 000 inha bitants range 20 450 and the lethality was 3 1 range 0 9 7 In the plantation the annual inci dence was 1 300 bites per 100 000 workmen with a lethality below 1 5 ii Household surveys were conducted in 13 villages inhabited by 2 500 people The average annual incidence was 430 bites including dry bites i e without envenomation per 100 000 inhabitants range 215 650 Lethality was 3 3 iii Finally a prospective investigation was performed over 3 years in 7 villages involving 1 300 residents The average annual incidence was 440 bites including dry bites per 100 000 inhabitants and the lethality was 5 9 The majority of the bites occurred during the rainy season During this period envenomations represented up to 20 of hospitalised patients Howe ver the village surveys showed that 80 of the patients first consulted traditional practitioners reducing the proportion of patients consulting in hospitals to less than a third of snakebite victims The population at risk was made up primarily of active males The sex ratio was 2 3 men to 1 woman and more than 60 of snakebite patients were aged 21 to 50 years The evaluation of the fre quency of clinical syndromes was as follows oedema 66 haemorrhage
75. national d histoire naturelle 57 rue Cuvier 75005 Paris France mgoyffon cimrs1 mnhnfr Summary Action of venoms on blood coagulation and diagnosis of bleeding Venoms from Viperidae Crotalidae some Australian Elapidae and few Colubridae are a mixture of enzymes which impact on blood coagulation in several ways These proteins can be classified as hae morragins which induce disorders of the capillary permeability disintegrins and related proteins which disturb the clotting time while acting on plate adhesion and proteases which cleave peptides Venoms contain molecules directed against several targets of the coagulation system The same molecule may present different activities Components of snake venoms are used in diagnostic coa gulation tests fundamental research and as drugs against infectious agents cancer or haematolo gical disorders The structural differences between proteins from snake venoms and natural coagu lation factors and the target diversity of the venom components explain why it remains illusory to treat bleedings when acting just at symptom level Conversely antivenom whose components are directed against the venom proteins is the only aetiological therapy effective against snake enve nomations R sum Les venins des Vip rid s Crotalid s certaines esp ces d Elapid s australiens et quelques Colubrid s sont une mixture d enzymes qui ont sur la coagulation une action multifactorielle Ces prot ines
76. ne peut exclure l existence de populations limit es dont le venin aurait une toxicit inhabituelle comme cela s observe avec A aus tralis ou L quinquestriatus D e plus le genre A ndroctonus compte plusieurs esp ces dangereuses Envenimations A ndroctonus hoggarensisest une esp ce de coloration sombre vivant sur les plateaux arides sud sahariens O n ignore tout de la puissance de son venin M orphologiquement tr s proche d A australis elle doit tre class e a priori au rang d esp ce dangereuse jusqu preuve du contraire R partition des esp ces dangereuses La plus grande partie des esp ces cit es poss de une distri bution tendue parfois disjointe d bordant souvent de l Afrique sub saharienne proprement dite Toutefois leur pr sence dans cette r gion reste dans l ensemble tr s mal connue et leurs aires de r partition certainement sous estim es O n ne peut donner que quelques indications tir es rarement d observations r centes le plus souvent de donn es biblio graphiques anciennes Androctonus australiscette esp ce occupeun vasteterritoire en Afrique nord saharienne depuis l A Ig rie l est jusqu l gypte l ouest o sa morphologie est proche de celle d A amoreuxi esp ce non dangereuse l ouest elle ne d passe classiquement pas la fronti re marocaine ce qui n est qu approximativement vrai d autant que ses capacit s d ex pansion ont t remarqu es depuis longtemps
77. ning e peut tre fatale Des tableaux rares de n crose hy pophysaire ont t galement d crits MAN ENT et al 7 au Cameroun ont mis en vidence sur une s rie de 48 morsures d E carinatus des signes de mauvais pronostic qui sont la base de l indication del immunoth rapie tat de choc pr coce d me tendu s v rit de la d globulisation jeune ge L absence de signes locaux et syst miques permet en revanche d exclure une envenimation apr s 6 heures d ob servation Diagnostic biologique D ans certaines r gions un syndrome de d fibrination est synonyme de morsure d Echis La num ration rythrocy taire et plaquettaire le taux de prothrombine TP ou le TP normalis INR le temps de c phaline activ e TCA le dosage du fibrinog ne et bien s r le groupage sanguin avec si possible la recherche d agglutinines irr guli res RA 1 doi vent tre r alis s d s l accueil du patient U n temps de throm bine allong de plus de 5 secondes voque une hypofibrinog n mie L a recherche de produits de d gradation du fibrinog ne fibrine PD F et de complexes solubles int ressante en soi est sans grande port e th rapeutique En l absence de laboratoire un simple temps de coagulation sur tube sec est irrempla able car il permet d effectuer le dia gnostic et la surveillance du traitement au lit du malade 5 ml de sang sont pr lev s sur un tube sec et si possible neuf pour viter les traces de
78. notre th se une majorit de personnes dont particuli rement des d cideurs Le parcours fut long mais la volont politique de prendre en charge ce probl me alli e la motivation des membres du premier comit a permis de d passer toutes les difficult s Premi res Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 205 208 scorpion scorpion control epidemiology education training Algeria Northern Africa scorpion lutte antiscorpionique pid miologie ducation sanitaire formation Alg rie Afrique du nord 205 A L DE NIBUEUUU P LUI UUU L JEUUT I IV UUUTUL EL al journ es premiers s minaires r gionaux et enfin en 1989 le Tableau Il S minaire international sur envenimation scorpionique de Gharda a ont permis de donner au groupe ses premi res lettres de noblesse M ais la bataille tait loin d tre gagn e Ce groupe devenu Comit national deluttecontrel envenimation scorpionique CN LES a eu un certain nombre de d fis relever Le recueil de donn es fiables et exhaustives L es d clarations de cas d envenimation scorpionique n taient ni obligatoires ni syst matiques ni centralis es L es premi res journ es ont permis de sensibiliser l ensemble des intervenants et notamment les Directeurs de sant et les responsables d unit s de soins A ujourd hui sans tre obli gatoire les d clarations sont faites syst matiquement dans les d lais impartis mensuellement et par le
79. par les centres hospitaliers D e nombreuses mor sures chappent certainement ce syst me de recueil de l in formation celles qui consultent dans les formations sanitaires p riph riques et celles qui ne parviennent pas pour diff rentes raisons au centre de sant A insi les morsures asymp tomatiques ou b nignes nesont pas comptabilis es de m me que les envenimations graves qui meurent avant d atteindre le centre de sant L influence du climat est mentionn e dans toutes les tudes afri caines 2 mais paradoxalement nous avons observ une plus grande incidence au cours de la saison s che l encontre de la plupart des auteurs qui signalent un plus grand nombre de morsures pendant la saison des pluies N ous n avons pas d ex plication ce ph nom ne qui n cessiterait une investigation plus approfondie Les signes de gravit que nous avons observ s sont identiques ceux delalitt rature 1 2 8 9 10 N otre s rie strictement hospitali re explique la tr s grande fr quence des envenima tions graves ainsi que la l talit lev e O n peut penser que l h pital exerce une attraction sur les cas s v res l on y meurt probablement davantage que dans les centres de sant qui gardent les envenimations b nignes et vacuent les compli cations sur l h pital de r f rence N otre tude sugg re que les envenimations sont plus graves au nord qu au sud mais la grande diff rence g ographique d incidence ne
80. permet pas d tre affirmatif N ous avons montr galement que ce sont les centres hospitaliers les plus p riph riques qui sont en pre mi re ligne et qui re oivent la plupart des victimes La prise en charge des morsures de serpent souffre d insuffi sance majeure au B nin li e au syst me de sant et l orga nisation des urgences C ela est commun denombreux pays en d veloppement particuli rement en A frique 1 2 L ab sence de mat riel et de m dicaments de premi re urgence en est l une des principales raisons peut para tre surprenant que face pr s de 10 de d tresse respiratoire la ventilation assist e n ait jamais t mise en uvre O n sait aujourd hui que les morsures d Elapidae qui provoquent une v ritable cura risation avec paralysie respiratoire b n ficient autant de l im munoth rapie que dela respiration artificielle c t du traitement symptomatique l immunoth rapie par voie veineuse appara t comme le seul traitement tiologique efficace 1 2 Toutefois il n existe pas encore de consensus clair au niveau de son utilisation ni de protocole simple et coh rent de prise en charge th rapeutique des morsures de serpent D e plus le s rum antivenimeux est cher et donc sou vent indisponible dans les h pitaux L adoption d un proto cole th rapeutique adapt aux conditions africaines nous semble urgente La formation du personnel de sant au dia gnostic au traitement et
81. plus dela moiti dela superficie du territoire le climat y est de type sah lien avec une saison s che et une sai son des pluies bien marqu es L eclimat qui pr vaut dans la pr fecture du centre et les 3 pr fectures du sud est de type soudanien avec quatre saisons Enqu te pid miologique Il s agit d une tude prospective descriptive r alis e pour une p riode de 12 mois sur l ensemble du territoirenational dans le cadre d une valuation des conditions d accueil et de prise en charge des urgences m dico chirurgicales Projet O MS Minist re de la sant publique L enqu te s est d roul e dans 18 formations sanitaires 6 centres hospitaliers d partemen taux ou CH D les 6 h pitaux de r f rence r gionale du pays et 12 centres de sant de sous pr fecture ou CSSP tir s au sort raison de deux centres par r gion N ous avons enregistr tous les cas de morsure de serpent admis en urgence l ge le sexe et la profession des victimes la saison de morsure le d lai entre la morsure pr sum e et l admission la symptomatologie clinique et ventuellement biologique letraitement et l volution ont t analys s N ous avons d fini la gravit de la morsure par l existence de l un au moins des signes suivants un syndrome d mateux local majeur un tat de choc un syndrome h morragique une insuffisance r nale aigu une d tresse respiratoire ou une d faillance polyvisc rale R sultats R
82. pour morsure de serpent surviennent prin cipalement en fin d apr s midi et au petit matin Compte tenu du retard de consultation tr s variable il est difficile de d ter miner l heure exacte des morsures Envenimations Figure 2 Incidence saisonni re des morsures de serpent en r gion foresti r e Seasonal incidence of snakebites in forest areas Pies jron sors CT w 1m Caract res de la population victime Incidence en fonction de l ge et du sexe Ce sont les jeunes actifs qui sont le plus souvent victimes de morsures de serpent En for t 80 des mordus ont entre 15 et 50 ans Les enfants qui pourtant repr sentent 35 dela population constituent peine 15 des cas observ s lors de nos enqu tes prospectives N os sondages avaient laiss appa ra tre une moyenne de 1450 morsures chez les enfants de moins de quinze ans pour l ensemble de la C te d I voire En savane il est possible qu un plus grand pourcentage d enfants soit concern par les morsures de serpent Les femmes sont deux fois moins touch es que les hommes quelle que soit la zone climatique consid r e Activit lors de la morsure En milieu villageois 40 des morsures se produisent au cours d activit s agricoles Par ailleurs 27 du total des mor sures surviennent dans les plantations agro industrielles et concernent moins de 1 5 dela population Gravit et volution des envenimations Lal talit permet d valuer l
83. pr sentes en S n gambie mais non retrouv es dans nos collectes beaucoup cor respondent des d terminations erron es C est probablement le cas de Lamprophisvirgatus H apsidophrys smaragdina et E lapsoideasundevalli mentionn s de G ambie par H AKAN SSON 10 de L eptotyphlopsmacrorhynchugit de Sambailo fron ti re dela Guin e par VILLIERS 32 d A tractaspis irregularis mentionn de S n gambie par PAUWELS amp MEIRTE 17 La mention de Teescopusbtususpour le S n gal par VILLIERS 36 reprise par CHippaux 5 nous semble correspondre une confusion avec T tripolitanus D e m me la mention de C ha maely cusfasciatuspar CONDAMIN amp VILLIERS 6 reprise par CHippaAux 5 est bas e sur un sp cimen de C asamance dont la d termination est incertaine et que nous n avons pas retrouv dans la collection del IFAN Au moins deux esp ces du complexe Psammophissibilans existent au S n gal L a premi re pour laquelle nous conser vons l appellation classique de P sibilans est tr s abondante dans la totalit du pays L a coloration dorsale des adultes est uniforme ou pr sente des bandes longitudinales souvent peu marqu es Chez les jeunes les bandes longitudinales sont habituellement bien marqu es L anale est toujours divis e Les labiales inf rieures sont habituellement au nombre de neuf dont les cinq premi res en contact avec les gulaires ant rieures C ette esp ce a successivement
84. quatre provinces du Royaume Patients mat riel et m thodes Patients D eux cent soixante quinze cas d envenimation scorpionique ont t collig s r partis entre 4 provinces o les envenima tions scopioniques sont end miques El K alaa El Jadida Agadir et Tan Tan C es cas regroupent toute personne piqu e par un scorpion et se pr sentant dans les dispensaires les centres de sant et les urgences des h pitaux des quatre pro vinces de juillet octobre 1997 L es donn es pid miolo giques et cliniques nom ge sexe esp ce de scorpion heure de la piq re traitement appliqu manifestations cliniques et la dur e d hospitalisation ont t recueillies par les enqu teurs sur une fiche de renseignements cliniques L a s v rit del envenimation a t valu e par le clinicien selon une clas sification en 3 grades grade envenimation l g re grade envenimation mod r e et grade III envenimation s v re L ensemble de ces donn es pid miologiques et cliniques est regroup dans le tableau D es 275 patients 49 ont t trait s par le SAS 35 avec d autres m dicaments calcium corticoides antihistaminiques et 16 ont re u les deux traitements Sur 179 patients trai t s avec le SAS 27 ont re u 2 5ml ou moins et 73 ont re u 10ml ou plus Le SAS a t inject par voie intramuscu laire ou sous cutan e Les enqu teurs ne sont intervenus en aucune fa on dans la prise
85. r tre appliqu e l tude des venins de serpents et de scorpions Cette technique ne permet pas seulement de donner une empreinte massique de l esp ce elle donne galement tr s rapi dement un renseignement sur la nature des toxines pr sentes dans les venins L es cartes nous renseignent sur les longueurs des toxines pr sentes et des exp riences compl mentaires peu vent nous donner des informations sur la s quence de ces toxines Cette strat gie conduit tout naturellement construire une banque de donn es de la biodiversit des toxines animales Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 212 213 213 nstallation d un centre d information toxicologique au Centre national hospitalier universitaire de Cotonou B nin H Arouko CAP Hopital Pellegrin Place Am lie Raba L on 33076 Bordeaux cedex France henri arouko chu bordeaux fr Summary Establishment of a toxicology information centre at the National Teaching Hospital of Cotonou Benin The need for toxicology information centres in West Africa in order to improve the management of poisoning diagnosis and prevention is now largely recognised African Governments have been encouraged to support the establishment of such centres equipped with appropriate means for pre vention and management Burden of toxic morbidity and mortality in Benin incited the Public Health Ministry to pursue this policy The project has been integrated as part of the process seekin
86. r gion et d autre part dela prise en charge des envenimations Un biais important est introduit comme la forte l talit Touboro due autant a l abondance d E chis ocellatus dans les plantations de coton 1 qu l insuffisance d approvisionnement en SAV de l h pital public 186 LNVENUMULLUTLS UPIUULETILES QUILS LE NUTU UU LUIN TOUIL Le retard de consultation semble li deux ph nom nes D une part l loignement des centres de sant et le manque de moyens de locomotion retardent m caniquement l arriv e au dispensaire D autre part les victimes h sitent consulter dans un centre de sant mal quip et approvisionn ou si les soins y sont particuli rement co teux Elles ont g n ra lement recours un th rapeute traditionnel quitte s adres ser ensuite au centre de sant en cas d chec th rapeutique Cela explique les retards importants de consultation que nous avons observ s ainsi que lal talit encore lev e malgr une prise en charge th rapeutique correcte comme lors de l tude prospective Plusieurs arguments soutiennent l efficacit du SAV D une part l o il tait r guli rement utilis m me dose insuffi sante la l talit est sensiblement plus faible En outre lors des essais cliniques de l IPSER 5 et du FAV 4 l emploi syst matique de SAV forte dose a r duit tr s significative ment la l talit tableau N anmoins cela n a pas emp ch une r
87. riode d tude tait de 3 ans et couvrait une popu lation voisine de 300 000 habitants 184 Figure 1 Localisation des sites d enqu tes Investigation site locations Doukoula Garoua Poli Touboro savane Douala Oc an a Atlantique Yaound for t E nqu te prospective L enqu te prospective a t men e dans quatre de ces centres en m me temps que deux essais cliniques effectu s pour mesu rer la tol rance de deux SAV respectivement l IPSER Afrique en 1994 et le FAV Afrique en 1996 dont les r sultats ont t publi s par ailleurs 4 5 Elle visait pr ciser les circons tances de morsures le serpent agresseur lorsqu il tait apport par la victime la gravit des envenimations et la prise en charge th rapeutique Pour chaque patient accueilli dans les centres de sant un questionnaire standardis tait rempli Cette enqu te a couvert une p riode d un deux ans selon les centres et une population proche de 250 000 habitants R sultats L enqu te r trospective a concern 1710 patients et l en qu te prospective 359 tableau Les deux enqu tes ont permis de mesurer la morbidit d identifier les principaux facteurs de risque et d valuer les probl mes de la prise en charge des morsures de serpent au niveau des centres de sant Les aspects cliniques et biologiques ont t explor s lors de l enqu te prospective Incidence et morbidit L inc
88. saprophytes de la cavit buccale du serpent Clostridium Pseudomonas inocul s dans des tissus isch miques sont sources de surin fection bact rienne qui peut voluer vers la gangr ne gazeuse qui justifie parfois une amputation de sauvetage Syndrome h morragique Ces troubles d crits dans un chapitre s par de l ouvrage de Mion et GoYFFON 4 sont marqu s par une hypofibrinog n mie qui peut durer 8 10 jours Les h morragies de tous types peuvent conduire au d c s dans un tableau de choc h mor ragique ou d h morragie c r bro m ning e Selon les r gions un syndrome vip rin voquera une envenimation par Vip rid ou Crotalid mais aussi par Elapid s en A ustralie La pr dominance d un syndrome local sans n crose parfois d un d me extensif accompagn de troubles hydro lec trolytiques voquera en Afrique l envenimation par des Vip rid s peu toxiques chez l adulte Causus C maculatus C rhombeatus A theris une vip re arboricole ou A denorhi nos barbouri la vip re du Tanganyka L envenimation par C erastes vip re des sables de la partie sud du bassin m diterran en Bitis la plus grosse des vip res ou Echis est beaucoup plus grave souvent accompagn e d un tableau d h morragies diffuses M algr sa petite taille E ocel latus r pandue du S n gal jusqu en Inde serait responsable de la majorit des d c s en Afrique Le venin extr mement n crosant
89. scorpion enfant urgence Niger Afrique intertropicale Introduction es envenimations scorpioniques sont fr quentes en Afrique Elles constituent un probl me de sant publique dansles pays du pourtour m diterran en ou des programmes de lutte structur e sont mis en place 1 Agadez situ au centre du Sahara nig rien n est pas pargn D ans cette ville elles constituent le premier motif de consultation aux urgences et entrainent une mortalit importante Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 209 211 Les manifestations cliniques habituellement observ es sont des vomissements parfois sanguinolents une hyperthermie des convulsions parfois le d lire et la mort Le traitement institu dans le service de p diatrie du CH D d A gadez est uniquement symptomatique II est constitu par uneperfusion desolut a5 deglucose de la dexam thazone un antihistaminique un antipyr tique un anticonvulsivant et du sulfate d atropine 209 11 AUUMO IN A LIUWUIU amp A UUrUU D ans le but d am liorer nos connaissances sur les envenima tions dues aux piq res de scorpion pour une meilleure prise en charge des cas nous avons men une tude dans le service de p diatrie du CH D d A gadez Mat riel et m thodes Lieu et population d tude gadez est situ dans le nord du N iger la fronti re del Al g rie en zone d sertique figure 1 Sa population tait esti m e en 1999 81000 habitants Le
90. sont morts Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 160 162 Discussion Conclusion n d pit du nombre relativement faible des dossiers ana lys s 17 cas les r sultats de cetteenqu te montrent que l pid miologie et le traitement des morsures de serpent ont volu depuis l enqu te r alis e l chelle du pays 5 G lo balement l exposition aux morsures de serpent tait compa rable en fonction du sexe 8 hommes et 9 femmes Toutefois il existeune diff rencestatistique significative du nombre des cas en fonction du sexe l int rieur de chacune des classes d ge p 0 04 C ette diff rence s expliquerait probablement par la nature des activit s professionnelles adultes ou r cr a tives enfants Chez les adultes par exemple les morsures intervenaient le plus souvent au cours du ramassage des noix de karit principale activit des femmes L enqu te nationale r alis e au M ali en 1977 par D iakit 5 a montr d une part que les hommes taient plus touch s que les femmes 26 cas contre 9 et d autre part que les adultes gt 15 ans taient plus frapp s que les enfants 23 cas contre 12 D ans denom breux pays les adultes actifs seraient plus touch s soit une pr valence de 58 4 au nord C ameroun 3 et 57 5 en A rabie Saoudite 1 La fr quence des morsures de serpent chez les adultes notamment les paysans serait en rapport troit avec leurs activit s professionnelles qui les mettent en
91. uniquement une douleur locale au site d injection K RIFI et al 7 ont montr une forte association entre la s v rit de l envenimation et le taux du venin dans le sang La quantification dela concentration des toxines circulantes et l tablissement d une association entre la concentration du venin les sympt mes cliniques et la s v rit del envenimation nous offrent une baserationnelle pour la d termination dela quantit d antivenin administrer LeSAS joueun r le fondamental dans la diminution du taux de venin circulant et la disparition des sympt mes cliniques Le SAS commercialis par l Institut Pasteur du M aroc IPM produit contre le venin de scorpion noir A m m reconna t et neutralise de mani re crois e le venin du scorpion jaune B o DELoR et al 3 ont galement rapport que le SAS fabriqu par l IPM neutralisait les venins les plus dangereux de l Afrique du nord DE REZENDE et al 1 ont galement montr l efficacit du SAS dans la neutralisation du venin de scorpion Tityus serrulatus et la diminution des manifesta tions syst miques chez les patients envenim s L efficacit dela s roth rapie d pend dela dose de SAS admi nistr e Plus la dose de SA S augmente plus le taux de venin libre et la symptomatologie clinique diminuent Les doses 203 D Lit Mujry IV UHIULUIIL inf rieures 10 ml sont insuffisantes la bonne volution clinico biologique de l envenim IsmaiL et al
92. 0 1 snake snakebite animal bite arthropod sting mortality accidental death Echis ocellatus Senegal Sub Saharan Africa serpent morsure de serpent morsure d animal piq re d arthropode mortalit d c s accidentel Echis ocellatus S n gal Afrique intertropicale Introduction Il est g n ralement estim qu environ 5 millions de morsures de serpent piq res de scorpions et r actions anaphylactiques des piq res d insecte surviennent chaque ann e dans le monde et provoquent plus de 100000 d c s annuels 9 En Afrique o peu de donn es pr cises sont disponibles il existe une grande marge d incertitude sur le nombre de morsures de serpent et de d c s survenant chaque ann e C lassiquement la mortalit estim e tait faible environ 1000 d c s par an pour l ensemble du continent africain 9 Cependant une mortalit lev e a t rapport e dans plusieurs r gions du nord du N igeria 14 et partir d un nombre r duit d tudes il a t r cemment sugg r qu un million de morsures de ser pent provoquant plus de 20000 d c s pourraient survenir chaque ann e en Afrique 2 Au S n gal un suivi d mographique et sanitaire continu a t mis en place dans les ann es 1970 dans des villages de la r gion de Bandafassi une des r gions les plus isol es du S n gal qui est rest e fortement traditionnelle Pendant 24 ans une tude continue des taux et causes de mortalit
93. 00 la valeur de la DL50 tableau L utilisation pr coce de tels produits pourrait jouer un r le comme traite ment adjuvant de l envenimation par piq re de scorpion R f rences bibliographiques 1 BAHRAOUIE PICHON J MULLER JM DARBON H EL AYEB M et al Monoclonal antibodies to scorpion toxins Characterization and molecular mechanisms of neutralization J Immunol 1988 141 214 220 2 CHHATWAL GS amp HABERMANN E Neurotoxins protease inhi bitors and histamine releasers in the venom of the Indian red scorpion Buthus tamulus isolation and partial characteriza tion Toxicon 1981 19 807 823 CLOT FAYBESSE O J UIN M ROCHAT H amp DEVAUXC Monoclo nal antibodies against Androctonus australis hector scorpion neurotoxin l characterisation and use for venom neutralisa tion FEBS Let 1999 458 313 318 198 10 DUSES UU LI ULE IMENL UES ENVENLNULLUOTLY SCUTPLUILIQUES DELORI P VAN RIETSCHOTEN J amp ROCHAT H Scorpion venoms and neurotoxins an immunological study Toxicon 1981 19 392 407 DEVAUX C amp EL AYEB M Immunological properties of scor pion toxins in Animal Toxins In RocHat H amp MARTIN EAUCLAIRE MF Eds Tools in Biosciences and Medicine Birkhauser Verlag AG Basel 2000 pp 169 182 DEVAUX C MOREAU E GOYFFON M ROCHAT H amp BILLIALD P Construction and functional evaluation of a single chain anti body fragment that neutralizes toxin Aahl from the venom of
94. 00 habitants environ r partis en hameaux et concessions de 16 personnes en moyenne L a densit est le Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 151 153 v e 130 habitants par km La population est jeune 58 des habitants ont moins de 20 ans Cinq dispensaires publics et un centre de sant confessionnel desservent la zone Collecte longitudinale des donn es C r e en 1963 largie et r organis e en 1983 cette zone d tude alimente une base de donn es contenant un ensemble d informations d mographiques et pid miologiques mises jour trimestriellement 2 Les donn es sont enregistr es manuellement sur des questionnaires standardis s lors de chaque passage dans toutes les concessions dela zone d tude Elles sont ensuite saisies sur support informatique et analy sables l aide de divers logiciels de traitement de bases de donn es dB ase SA S SPSS STATA etc D es pro grammes sp cifiques contr lent leur coh rence C haque tri mestre les d c s enregistr s font l objet d une autopsie verbale men e par les enqu teurs partir d un questionnaire stan dardis destin l entourage du d funt Les r ponses sont analys es ind pendamment par deux m decins en vue de d terminer la cause de la mort en cas de d saccord sur le diagnostic ils sont d partag s par un troisi me m decin au cours d une r union de consensus 151 Jen LIUPHUUA X A LIULU L ensemble des donn es es
95. 000 L128 OKUDA D amp MORITA T Piscivostatin Arg Gly Asp Lys Gly Asp containing heterodimeric disintegrin from the venom of Agkis trodon piscivorus piscivorus has a novel activity on platelet aggregation XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L135 ROSING J amp TANSG Effects of snake venom proteins on blood coagulation XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L129 SARRAY S SRAIRI N LUISJ MARVALDI J EL AYEB M amp MAR RAKCHI N Lebecetin a novel platelet aggregation inhibitor 16 17 18 19 20 21 22 23 from the venom of Macrovipera lebetina XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L138 THOMASL TYBURN B BUCHER B PECOUT F KETTERLE J et al Prevention of thromboses in human patients with Bothrops lanceolatus envenomings in Martinique Failure of anticoagu lants and efficacy of a monospecific antivenom Am J Trop Med Hyg 1995 52 419 426 THOMAS LL TYBURN B amp THERESEARCH GROUP ONSNAKE BITEIN MAR TINIQUE Bothrops lanceolatus bites in Martinique clinical aspects and treatment In BON C amp GOYFFON M Eds Enve nomings and their treatments Fondation Marcel M rieux Lyon 1996 pp 255 265 WARREL DA POPE HM amp PRENTICE CRM Disseminated intra vascular coagulation caused by the carpet viper trial of hepa
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97. 0p ROMAN B Serpents de Haute Volta Ouagadougou CNRST Ouagadougou 1980 132p SERE A Les modifications du comportement sexuel du babouin par une plante de la pharmacop e traditionnelle Acacia macrostachya Premier s minaire r gional interafricain d ethno pharmacop e v t rinaire Ouagadougou 15 22 avril 1993 SERME D M decine et soins individuels Les morsures de ser pent Laffia Bulletin de liaison des Agents de la Sant du D partement de l Est Volta 1983 4 13 17 SOME N LOMPO M SAWADOGO L amp GUISSOU IP Int r t des plantes utilitaires en fonction de la triade alphabet tradition nel plantes m dicinales et rites chez les Dagara au Burkina Faso Premi res journ es m dicales et pharmaceutiques Oua gadougou 14 17 d c 1999 SOME N LOMPO M SAWADOGO L KABORE IZ amp GUISSOU IP Place et r le de l environnement dans l univers socio culturel et socio conomique chez les Wul Dagara du Burkina Seconde dition du FRSIT Ouagadougou 9 13 avril 1996 VILLIERS A Les serpents de l Ouest africain IFAN Dakar 1975 195 p Envenimations 166 Eca des morsures de serpent en R publique de C te d Ivoire J P C hippaux Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1 386 Dakar S n gal chippaux ird sn Summary Epidemiology of snakebites in C te d Ivoire A national survey was carried out in C te d Ivoire in 1979 in order to evaluate the incidence mor bidity a
98. 130 137 10 11 12 13 14 15 U WHO P ULLV L TEINUNUES EL al MANENT P MOUCHON D amp NICOLAS P Envenimations par Echis carinatus en Afrique tude clinique et volution indica tion du s rum antivenimeux M d Trop 1992 52 415 421 MAROUN R SERRANO S BON C amp WISNER A Molecular basis for the partition of two essential functions of thrombin among two snake venom proteinases Molecular modeling of the pla telet activating enzyme PA BJ and the fibrinogen enzyme bothrombin XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L139 MAYBERG MR amp FURLAN A Ancrod is snake venom an anti dote for stroke JAMA 2000 283 2440 2442 MION G RUTTIMANN M OLIVE F amp SAISSY JM Traitement des envenimations vip rines graves In MION G amp GOYFFON M Eds Les envenimations graves Arnette Paris 2000 pp 23 34 MORITA T ATODA H FUJIMOTO Z amp MIZUNO H Anticoagula tion mechanism of snake venom inhibitor of coagulation factor X crystal structure of venom anticoagulant factor X Gla domain complex Xillth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 L134 NIEWIAROWSKI S MARINKIEWICZ C amp MCLANE MA Structure and function of disintegrins an C lectins viper venom proteins modulating cell adhesion XIIIth world congress of the Interna tional Society of Toxinology Paris September 18 22 2
99. 1970 16 514 523 MOUSLI M DEVAUX C ROCHAT H GOYFFON M amp BILLIALD P A recombinant single chain antibody fragment that neutralizes toxin Il from the venom of the scorpion Androctonus austra lishector FEBS Let 1999 442 183 188 ROCHAT H BERNARD P amp COURAUD F Scorpion toxins chemis try and mode of action Adv Cytopharmacol 1979 3 325 334 ZENOUAKI I KHARRAT R SABATIER JM DEVAUX C KAROUI H et al In vivo protection against Androctonus australis hector scorpion toxin and venom by immunization with a synthetic analog of toxin Il Vaccine 1997 15 187 194 ZLOTKIN E MIRANDA F amp ROCHAT H Chemistry and pharma cology of ButhinaeScorpion venoms In Berni S Ed Arthro pods venoms Springer Verlag Berlin 1978 pp 317 369 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 197 199 199 Eu clinique et taux circulants du venin dans les envenimations scorpioniques au M aroc B ElHafny amp N Ghalim Unit des venins et toxines D partement de recherche Institut Pasteur du M aroc Casablanca M aroc Summary Scorpion envenomations and antivenom therapy in Morocco We conducted a clinical and biological study was conducted in Morocco in order to assess the effi cacy of antivenom therapy against scorpion stings Epidemiological and clinical data were collected in 275 patients envenomed by Androctonus mauretanicus mauretanicus and Buthus occitanus scor pions Patients received antivenom or symptomatic drugs Blo
100. 7 Th ses livres congr s et rapports titre en italique 2 BARBIE Y amp SALES P Rapport sur les sondages paludom triques effectu s dans la r gion de Zinder du 16 au 20 octobre 1962 Rapport n 1796 OCCGE Bobo Dioulasso 1962 e Articles de livres titre de l ouvrage en italique 3 NELSON GS Human behaviour and the epidemiology of hel minth infections cultural practices and microepidemiology In BARNARD C amp Behnke JM Eds Parasitism and Host Behaviour Taylor amp Francis Londres 1990 pp 234 263 Pour plusieurs r f rences du m me auteur l ordre alphab tique des auteurs suivants entre en compte puis la date de publication NB Veuillez viter les points apr s initiales et abr viations llsfont l objet d une demande expresse crite ils sont adress s aux auteurs par l imprimeur qui les facture la Soci t Les frais suppl mentaires enga g s pour des corrections surnum raires ou une iconographie particuli re sont la charge des auteurs L ensemble de ces frais doit donc tre rembours la Soci t au re u de la facture que celle ci envoie aux auteurs Le tarif destir s part est le suivant frais d envoi non compris e de 1 4 pages compos es 25 30 50 34 100 37 e de 5 8 pages compos es 25 50 50 53 100 57 Titrage comparatif de trois s rums antivenimeux utilis s contre les serpents d Afrique sub saharienne G D Dzikouk 1 2 L S Et
101. 7 2102 0 19 0 65 23 9 femmes 9 37 2126 0 10 0 40 22 8 ethnies bedik 8 34 947 0 18 0 78 21 8 mandingue 2 7 705 0 07 0 24 23 7 peuhl 16 53 2576 0 15 0 49 23 8 saison mai juin pluies 5 19 1126 0 11 0 42 24 7 ao t oct pluies 9 30 1213 0 20 0 65 26 4 nov janv s che 6 22 993 0 13 0 48 21 9 f v avril s che 6 23 896 0 13 0 52 20 1 p riode 1976 1989 16 52 2457 0 18 0 57 26 9 1990 1999 10 42 1771 0 11 0 47 19 6 Le tableau II montre les r sultats des collectes de serpents Sur 1280 serpents collect s 781 61 3 taient des C olu brid s 292 22 8 des Vip rid s 136 10 6 des E lapi d s 41 3 2 des Boid s 11 0 9 des Leptotyphlopid s 8 0 6 des Typhlopid s et 7 0 6 des A tractaspidid s Sur les 34 esp ces identifi es la plus abondante tait la dange reuse vip re E chis ocellatus chide ocell e qui a repr sent 12 9 del ensemble des sp cimens collect s Six autres esp ces Tableau Il Les serpents de la zone de Bandafassi Snakes in the Bandafassi study zone familles et esp ces nombre de sp cimens Typhlopidae Typhlops lineolatus Jan 1863 8 0 6 Leptotyphlopidae Leptotyphlops boueti Chabanaud 1917 2 0 2 Leptotyphlops adleri Roux Est ve 1979 1 0 1 Rhinoleptus koniagui Villiers 1956 8 0 6 Boidae Python sebae Gmelin 1788 19 1 5 Python regius Shaw 1802 22 1 7 Colubridae Lamprophis fuliginosus Boi 1827 70 5 5 Lamprophis line
102. 89 178 182 7 LANKOANDE SALIFOU T Envenimations par morsures de ser pents M d Afr Noire 1981 28 143 146 8 LARRICK JW YOST JA amp KAPLAN J Snake bite among the Waorani Indians of eastern Ecuador Trans R Soc Trop Med Hyg 1978 72 542 543 9 Orc MOND SANT Poisonous animal bites and stings Rel pid miol hebd 1995 70 315 316 10 PELTIER M ARQUIE E DURIEUX C amp JONCHERE H Septic mie mortelle a Streptobacillus Haverhillia cons cutive une mor sure de rat palmiste Bull Acad M d 1941 Juillet 96 103 11 PISON G DESGREES DU LOU A amp LANGANEY A Bandafassi a 25 year prospective community study in rural Senegal 1970 1995 In Das Gupta M Aasy P Garenne M amp Pison G Eds Pros pective community studies in developing countries Clarendon Press Oxford 1997 pp 253 275 12 PISON G amp LANGANEY A The level and age pattern of morta lity in Bandafassi Eastern Senegal results from a small scale and intensive multi round survey Pop Stud 1985 39 387 405 13 PUGH RNH BOURDILLON C THEAKSTON RDG amp REID HA Bites by the carpet viper in the Niger valley Lancet 1979 ii 625 627 14 PUGH RNH amp THEAKSTON RDG Incidence and mortality of snake bite in savanna Nigeria Lancet 1980 ii 1181 1183 15 ROMAN B Deux sous esp ces de la vip re Echiscarinatus Schnei der dans les territoires de Haute Volta et du Niger Echiscarina tusocellatus Stemmler Echiscarinatus
103. 9 Elle est galement courante dans les oasis sahariennes Plus au sud sa limite est floue et demande tre pr cis e Son signale ment ancien au nord du S n gal 11 loin de son territoire reconnu est peu vraisemblable sauf transport accidentel par l homme commeil arrive parfois pour certaines esp ces et est confirmer Androctonusaneasune capture certaine de ce scorpion dans le sud alg rien justifie de nouvelles recherches En effet les auteurs nig riens signalent dans leur pays 1 trois esp ces dangereuses un scorpion jaune L quinquestriatus un scor pion brun A australis A hoggarensis un scorpion noir qui pourrait tout fait tre A aeneas certainement aussi dange reux qu A australis Leiurus quinquestriatusc est une des quelques esp ces de scorpions dont l aire de r partition est vaste depuis la M au ritanie l ouest 4 jusqu l Irak et probablement au del l est En Afrique on le rencontre en gypte au Soudan en Ethiopie en Somalie et en A frique sub saharienne o sa dis tribution est incertaine Sa pr sence est attest e au N iger 6 14 vraisemblable au M ali au sud du Tchad et au nord C ame roun mais d une fa on g n rale les connaissances actuelles sous estiment grandement sa distribution Rappelons que cette esp ce avec A australis poss de le potentiel l tal le plus lev chez l homme U ne meilleure connaissance de sa r par tition et de sa densit est
104. Ann s R partition selon ge et sexe L analyse par tranche d ge fait appara tre une galit entrele nombre d hommes et de femmes mais galement une pr do minance de cas chez les sujets jeunes les adolescents et les jeunes adultes actifs 21 adultes et 6 cas d enfants g s de 6 14 ans figure 2 Figure 2 R partition selon l ge et le sexe Distribution according to age and sex 5155 ans ou m nombre patients mf minin y5 an E iascilii bia 3135 26 30 ans D eree 21 25 ans 2 E 11 15am Em 6 10 ans z 4 Lieu de la morsure L a majorit des morsures surviennent aux champs 29 aux alentours de la capitale 15 des cas domicile dont 6 l int rieur dela maison D ans la moiti des dossiers le lieu de la morsure n est pas pr cis 56 Moment dela morsure La majorit des envenimations 70 sont survenues en sai son des pluies Tous les cas de morsures inclus dans notre s rie se sont produits la nuit Esp ce en cause Dans notre s rie 14 fois sur 27 le serpent agresseur a t d crit comme un serpent noir sans autre pr cision Aspects cliniques Localisation de la morsure La morsure est toujours p riph rique le membre inf rieur est le plus souvent atteint et c est presque toujours le pied qui est concern avec 70 des cas la jambe est atteinte dans 19 des morsures le bras dans 4 et l avant bras dans 7 D lai d arriv e
105. Avec Des t s de feu l auteur explorateur n nous ram ne du monde une vision captivan te dont les clefs sont l amiti et la libert d es prit Il nous montre comment voyager en assimilant connaissance et cultures Table des mati res 1 Mer Caspienne 2 Kurdistan 3 Kurdistan Il 4 Syrie Turquie 5 Inde 6 Indon sie 7 Printemps kurde 8 La peste au Lac Albert 9 Ruwenzori et Semliki 10 Akagera Rwanda 11 Retour au Kurdistan 12 Le creux de la vague 13 Jebel Uweinat Libye 14 Kundelungu Congo 15 D sert de Lut et Beluchistan 16 Golfe de Syrte Libye 17 Irian Jaya Nouvelle Guin e 18 Week end indien 19 Les sources du Gange 20 les Andaman 21 Argentine eV International Symposium on Respiratory Viral Infections December 5 8 2002 Casa de Campo La Romana Dominican Republic The V International Symposium on Respiratory Viral Infections will bring together leading experts from around the world to review the status of current research about these important human pathogens The meeting will provide new insights regarding epide miology virology and pathogenesis clinical impact and manifestations detection including rapid diagnostics health economics and management of influenza respira tory syncytial rhino and other respiratory viruses Novel approaches to immunization and antiviral treat ment will be emphasized and a special session on pande mic influenza is
106. BN 2 7475 2455 8 27 45 L ouvrage retrace l histoire et les techniques de maternage ainsi que la maternit au Japon Dans les relations pr coces m re enfant on observe que l angoisse pers cutri ce est att nu e chez le b b nippon du fait de la grande sollicitude de sa m re tandis que le v cu en rapport avec la gratitude semble plus intense en raison d une attitude mater nelle privil giant le statut de la victime Des exemples pris dans la culture nippone en rapport avec l image de la m re permettent d illustrer le choix paradigmatique du sacri fice de soi comme mod le id al de compor tement Par ailleurs les arts japonais comme la c r monie du th r v lent un parall le troublant entre la qualit sensorielle des interactions pr coces m re enfant et les cri t res esth tiques nippons Observ e du point de vue psychanalytique et transculturel la dette psychologique due la m re semble importante au Japon tandis que celle due au p re l est beaucoup moins En fin de compte le style de vie propos par la soci t nippone semble tr s nettement orient vers l extraversion Jean Claude Jucon psychologue clinicien et docteur en psychologie universit Ren Descartes Paris V vit au Japon depuis une douzaine d ann es Sa recherche actuelle porte sur les particularit s de la mentalit japonaise dans le cadre plus g n ral de la formation de la personnalit au regard des d terminants
107. BULLETIN DE LA SOCI T PATHOLOGIE EXOTIOUE FONDEE EN 1908 PAR ALPHONSE LAVERAN PRIX NOBEL 1907 2002 62 SOCIETE DE T 95 2002 N 3 Parution Aour 2002 Sp cial Immunoth rapie dans les envenimations BULLETIN DE LA SOCI T DE PATHOLOGIE EXOTIQUE Conseil scientifique Les membres du conseil d administration amp B Mafart J Mouchet Directeur de la publication Chippaux Comit de r daction Epelboin A amp Pays JF r dacteurs Alonso JM Badoual J Blanchy S Buisson Y Charmot G Chastel C Cot M Feuillie V Huerre M Lagardere B Lapierre J Leger N Mafart B Mouchet J Moutin AM Moutou F Nozais JP Petithory JC Rodhain F Royer ME amp Saliou P Comit de lecture 2001 Alonso JM Arborio S Astagneau P Aubert M Augereau B Badoual J Barges A Baudon D B gu PC Bertrand E Bingen E Blaise P Blanchy S Blaudin De The G Bouchaud O Bourdoiseau G Bourgeade A Boussinesq M Bouteille B Boutin JP Brouqui P Buguet A Cadranel J Carbonelie B Carme B Carnevale P Caumes E Cavallo JD Cecchi P Chabasse D Chandenier J Chanudet X Charmot Guy Chippaux JP Chippaux Hyppolite C Chiron JP Combemale P Comolet T Cot M Darbois Y Darie H Debord T Dedet JP Denis F Deparis X Desjeux P Develoux M Di Schino M Diatta B Dieye A Dotou CR Druilhe P Du Bourguet Dumas M Dumurgier Dupont B Duranteau L Duvic Engels D Estavoyer Follezou JY Gabarre J Gell
108. D NEBULULS Figure 4 Variation saisonni re de l incidence Seasonal variations in incidence Fluiss mmi 2m0 Le recours th rapeutique est essentiellement traditionnel 85 des victimes s adressent exclusivement un tradiprati cien Le recours au centre de sant en premi re intention n est observ que dans 1 des cas L association des deux sys t mes de sant traditionnel et moderne est utilis e par 8 des patients Enfin 6 des victimes s abstiennent de tout traitement N ous n avons pas observ de relation entre le choix du trai tement et la s v rit de l envenimation N otre enqu te a r v l qu une quinzaine de tradipraticiens sp cialis s dans les morsures de serpent taient r guli rement consult s dans la zone de N iakhar et que la moiti d entre eux jouissait d une certaine notori t Discussion association detrois m thodes d valuation des morsures de serpent et de la morbidit qui en d coule registres des centres de sant recueil longitudinal de donn es et enqu tes sp cifiques aupr s des m nages permet d avoir une id e assez pr cise de l ampleur du ph nom ne En outre la coh rence entre les donn es permet de valider les r sultats L es limites de chacune des m thodes apparaissent notamment celles qui sont li es au parcours th rapeutique qui constitue le princi pal biais L incidence des morsures dans la zone d tude 23 morsures de serpent p
109. Edo Kaibara Ekken 1630 1714 et Chiyomigusa crit la m me poque par un moine bouddhique anonyme de grande vertu qui appartenait l cole bouddhiste Nichiren Y j kun qui tait un best seller l poque d Edo continue l tre aussi de nos jours Il est regard comme la Bible dans le domaine Petite enfance et maternit au Japon Perspectives transulturelles de la m decine traditionnelle japonaise Kaibara Ekken nous d voile l art de vivre long temps sans maladie Il met l accent sur la pr vention des maladies Il explique aussi soi gneusement les pr cautions a prendre a l gard de la nourriture des exercices de la paix du c ur du travail etc Par ailleurs il aborde les diff rents aspects de la m decine traditionnelle l acupuncture les massages le Kyd et la pharmacop e traditionnelle Au Japon le nombre d h pitaux qui utilisent simultan ment la m decine moderne et la m decine traditionnelle est en constante augmentation Ces h pitaux obtiennent des r sultats meilleurs dans le traitement de leurs malades la m decine traditionnelle am liore la force de gu rison qui se trouve originelle ment dans le corps de l homme pour vaincre la maladie Dans l autre livre intitul Chiyomigusa un moine bouddhiste nous initie l art de soi gner le malade et de le conduire la Terre Jean C laude Jugon d L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris 2002 348 p IS
110. Ivoire figure 1 N ous y deman dions le nombre de morsures de serpent rencontr es au cours des cinq derni res ann es ainsi que le nombre de d c s par envenimation et le nombre d ampoules de s rum antiveni meux SAV utilis es une enqu te r trospective aupr s de 33 centres de sant pour lesquels nous connaissons la densit de population recense ment de 1975 ainsi que l infrastructure conomique et sani taire figure 1 des sondages effectu s aupr s des m nages dans les villages ou dans les plantations agricoles pour valuer la l talit par envenimation et un questionnaire soumis aux lyc ens deG rand Bassam zone rurale c ti re afin d estimer l incidence des morsures de serpent une enqu te dans vingt deux dispensaires et h pitaux d en treprise traitant eux m mes leurs accidents du travail uneenqu te prospective men e de 1975 1979 dans 7 centres de sant ou h pitaux de la r gion lagunaire pour tudier la variabilit p riodique des morsures de serpent et les caract ristiques de la population victime Envenimations San pedro San Oren dre sat DE nn S 33 g tt s gt Korhogo 3 e R is 3 18 Bondoukou 19 de g TE 16 15 E pe S Bouake e g wk 12 _Xamoussoukre 13 k 11 Te Abengourou i Dimbokro Adzop e p t 3 7 10 5 b 4 Kise g X Ao 6 2 e 8 Tiassal 5 ass 7 Abidjan Oc an Atlantique R su
111. Ki bar wi D polylepis 1 1 1 3 0 25 total Elapidae 2 3 13 122 5 41 52 54 18 16 5 5 336 28 23 ind termin s 2 25 6 1l 5 41 31 121 10 16 total 23 28 47 159 39 142 237 149 146 153 31 36 1190 100 1 93 2 35 3 95 13 36 3 28 11 93 19 92 12 52 12 27 12 86 2 61 3 02 100 Tableau II R partition des cas d envenimation ophidienne selon l ge et le sexe Distribution of ophidian envenomation cases according to age and sex ge sexe O0 10ans 11 20 ans 21 30 ans 31 40ans 41 50 ans 51 60ans 61 et total esp ce M F M F M F M F M F M F M F M F oon 3 1 5 9 Echis 7 15 48 55 49 72 33 76 27 54 10 6 7 2 181 280 22 103 121 109 81 16 9 461 Bitis arietans 23 36 57 28 31 31 22 117 9 3 148 115 59 85 68 39 12 263 N katiensis 18 11 12 22 16 31 155 15 4 4 1 0 64 83 29 34 47 28 8 1 147 N nigricollis 8 27 23 38 19 26 9 16 2 18 61 125 35 61 45 25 20 186 D polylepis 2 0 1 0 3 0 2 1 3 divers 2 4 11 17 2 13 9 18 10 3 ee 3 1 63 58 6 28 36 27 13 7 4 121 total 9 19 110 147 165 173 119 182 83 105 31 33 11 3 528 662 28 257 338 301 188 64 14 1190 ensuite par ordre d croissant N aja nigri collis 186 cas soit 15 63 N aja katiensis 147 cas soit 12 35 et le genre D endroaspis probablement D polylepisqui a t formellement d clar responsable de trois cas d envenimations L es cas ind termin s sont au nombre de 121 soit 10 17 du nombre de morsures recens Toutes les tranches d ges des deux sexes sont expos es en raison des act
112. MP Gendrel D Girot R Goulet O Grimaldi A Grosset J Guerci A Gu rin N Guiguen Guinnepain MT Herody M Huault G Huerre M Izri A Jacobs Jaud V Jeandel P Klotz F Lagardere B Larivene S Larouz B Laurent Maquin D Le Bras J Le Fichoux Lina B Manguin S Marcelin A Martet G M graud F M jean A Montalembert de M Morillon M Mouchet E Mouchet J Moulin AM Moutou F Nassif X Nicand E Nicolas P Nozais JP Pajot FX Paris L Patri B Pays JF Perez Eid C Pinon JM Preux PM Raymond J Ripert C Robert V Rodhain F Rousset JJ Salem G Saliou P Sellier P Sicard D Sidi D Strobel M Tapie P Taverne B Tomasi M Tournaire M Touze J Trape JF Valcke JC Vasile N Viard JP Wacjman H Secr tariat de r daction amp P A 0 Baltazard S Traductions en langue anglaise Balinska MA Editeur SOCI T DE PATHOLOGIE EXOTIQUE 25 rue du Docteur Roux F 75015 Paris T l 33 1 45 66 88 69 Fax 33 1 45 66 44 85 E mail socpatex pasteur fr site net www pasteur fr socpatex imprimeur Imprimerie Barn oud Bonchamp L s Laval D p t l gal n 13425 N commission paritaire 0607 G 81799 SOMMAIRE CONTENTS 2002 tome 95 n 3 Volume publi avec le concours de VIRD Les envenimations et leur traitement en Afrique Envenomation and its treatment in Africa Actes du colloque Immunoth rapie dans les envenimations Dakar 26 octobre 2001 Conference proceedings Immunotherapy in enven
113. S O amp MEIRTE D Contribution to the knowledge of the Gambian herpetofauna Brit Herpetol Soc Bull 1996 56 27 34 ROCHEBRUNE DE A Faune de la S n gambie Reptiles Paris Octave Doin Paris 1884 221 p TRAPE JF Pr sence de Ramphotyphlops braminus Ophidia Typhlopidae au S n gal Bull Soc Herp Fr 1990 55 40 41 TRAPE JF Haemorrhois Coluber dorri Boie s Racer Her petol Rev 1997 28 97 98 TRAPE JF amp MANE Y Afronatrix anoscopus African Brown Water Snake Herpetol Rev 1995 26 156 TRAPE JF amp MANE Y Grayia tholloni Thollon s Water Snake Herpetol Rev 1995 26 156 TRAPE JF amp MANE Y Les serpents des environs de Dielmo Sine Saloum S n gal Bull Soc Herp Fr 2000 95 19 35 TRAPE JF PISON G GUYAVARCH E amp MANE Y High mortality from snakebite in south eastern Senegal Trans R Soc Trop Med Hyg 2001 95 420 423 VILLIERS A La collection de serpents de l IFAN Catalogues VI IFAN Dakar 1950 155 p VILLIERS A La collection de serpents de l IFAN Acquisitions 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 1950 Bull IFAN 1951 13 813 836 VILLIERS A La collection de serpents de l IFAN Acquisitions 1951 Bull IFAN 1952 14 881 898 VILLIERS A La collection de serpents de l IFAN Acquisitions 1952 Bull IFAN 1953 15 1103 1127 VILLIERS A La collection de serpents de l IFAN Acquisitions 1953 Bull IFAN 1954 A16 1234 1247
114. Serpents r colt s a S r dou Guin e par R Pujol Bull IFAN 1959 A21 1351 1366 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 157 159 159 E auan des morsures de serpent et de leur traitement dans le village de Bancoumana au Mali A Dabo S I Diawara A Dicko A Katil A Diallo amp 0 Doumbo D partement pid miologie des affections parasitaires Facult de m decine de pharmacie et d odonto stomatologie B P 1 805 Bamako Mali adabo M RTCBKO malinet ml Summary Assessment and treatment of snakebites in the village of Bancoumana Mali A retrospective study was conducted on the epidemiological patterns and treatment of snakebites in the village of Bancoumana 60 km south west from Bamako We analysed a total of 17 cases 8 males and 9 females The distribution of snakebite cases by gender and by age showed that among subjects aged 5 to 20 years boys were more exposed than girls 6 vs 2 whereas in those of 21 years and above females were more frequently bitten than males 7 vs 2 p 0 04 The treatment was mainly based on the use of anti inflammatories and antibiotics and sometimes of saline glucose or anti tetanic serum Vitamin K was used in 7 cases and no patient was treated specifically The success of therapy mostly depended on the shortness of delay between the sna kebite occurring and patient referral to the health centre and the low rate of envenomation All the patients referred the same day they we
115. UL VETLUITIEUX U INLUINEY INIGET L insuffisance des informations cliniques contenues dans les dossiers m dicaux ne permet pas de d tailler la symptomato logie des envenimations au N iger La fr quence d E chis ocel latus et E leucogaster cette derni re esp ce a t d crite partir de sp cimens provenant dela r gion de N iamey laisse supposer que les syndromes h morragiques et les n croses sont majoritaires Toutefois la pr sence en relative abondance de N aja nigricollis et de N aja haje peut faire craindre qu il existe galement des syndromes cobra ques pr dominance neurologique Le traitement instaur dans les formations sanitaires est net tement insuffisant tant au niveau dela posologiequedela voie d administration De plus suspendreletraitement au del du deuxi me jour apr s la morsure ne prend pas en compte le retard d apparition des sympt mes h matologiques Enfin aucune surveillance h matologique particuli re n est entre prise syst matiquement ce qui setraduit par l absence de prise en charge correcte des syndromes h morragiques 2 La disponibilit en SAV est faible mais probablement suffi sante dans le cas de N iamey faut toutefois noter que N ia mey pourrait tre une source d approvisionnement pour le reste du pays o d une part les besoins sont certainement plus importants et d autre part l accessibilit des SAV pour rait tre beaucoup plus probl matique U ne enq
116. UYUHU A WLUSSUUZUUUJL X IVI LHUUU selon les ann es En outre il faudrait ajouter les cas qui nesont pas trait s par les services de sant du secteur public forma tions sanitaires priv es et surtout gu risseurs traditionnels quand on conna t l engouement de la population b ninoise urbaine ou rurale pour cette approche th rapeutique En effet les morsures de serpent constituent le domaine privil gi o le recours aux tradith rapeutes est presque syst matique O n peut donc affirmer que la fr quence des morsures de serpent est beaucoup plus lev e que celle indiqu e par les chiffres officiels C est dire la n cessit des tudes prospectives qui permettent de combler ces lacunes li es la collecte routi ni re des donn es L incidence plus lev e des envenimations dans lenord du pays confirme les travaux ant rieurs 2 ainsi que les tudes men es par ailleurs 1 3 En outre les villes ne sont pas pargn es y compris les villes du sud comme Cotonou et Porto N ovo Il ne s agit pas seulement d envenimations vacu es des for mations p riph riques mais galement de morsures surve nues en milieu urbain Bien que relativement rares ces accidents citadins traduisent la pr sence de serpents dans les villes cause de la faible hygi ne urbaine Letiers des cas concerneles enfants qui il est vrai constituent pr s de la moiti de la population N ous avons observ un nombreremarquable d envenimations c
117. Une enqu te sur les envenimations dans la r gion de savane arbor e du Nord Cameroun a t faite selon deux m thodes Une enqu te r trospective men e dans 5 hdpitaux ou dispensaires couvrant une p riode de 3 8 ans selon les localit s a t suivie d une enqu te prospective dans 4 de ces centres de sant pendant 1 ou 2 ans selon les endroits Ces tudes concernent respectivement un total de 1710 et 359 patients L incidence annuelle variait entre 50 et 250 envenimations pour 100000 habitants selon les ann es et les localit s L incidence moyenne est voisine de 200 cas par an Echis ocellatus repr sentait plus de 85 des serpents responsables de morsure identifi e La l talit tait comprise entre 0 et 23 9 des envenimations Elle a significativement diminu au cours de l tude prospective gr ce l utilisation syst matique de fragments d immunoglobulines antivenimeuses administr s par voie veineuse IPSER Afrique puis FAV Afrique La population risque est compo s e de sujets dont l ge est compris entre 15 et 44 ans en majorit des hommes Les travaux agri coles sont l origine de la majorit des morsures Dans la zone cotonni re plus de 40 des enve nimations ont lieu pendant les 3 mois de pr paration des champs et de semailles du coton Ailleurs les morsures de serpent sont plus tal es dans le temps avec une nette augmentation au cours de la saison des pluies envenomation epidemiology antive
118. VILLIERSA Un mamba noir au S n gal Notes africaines 1954 62 59 61 VILLIERS A La collection de serpents de l IFAN Acquisitions 1954 1955 Bull IFAN 1956 A18 877 883 VILLIERS Le parc du Niokolo Koba V Reptiles M m IFAN 1956 48 143 162 VILLIERS Encore un mamba noir au S n gal Notes afri caines 1956 72 127 VILLIERS A La collection de serpents de IFAN acquisitions 1956 Bull IFAN 1958 A20 243 262 VILLIERS A Serpents africains des collections du Mus um de Paris Bull IFAN 1963 A25 1367 1373 VILLIERS A Les serpents de l Ouest africain IFAN Dakar 1975 3 re d 195 p Envenimations 150 aii de l incidence des morsures de serpent en zone de sahel s n galais l exemple de Niakhar J P Chippaux amp A Diallo Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1 386 Dakar S n gal chippaux ird sn Summary Evaluation of the incidence of snakebites in a rural sahelian zone of Senegal the case of Niakhar An exhaustive household survey was carried out in the study zone of Niakhar a rural sahelian area in Senegal 150 km east of Dakar Results were compared with those of the data base updated quar terly since 1983 and to the notifications of snakebites in the 7 health centres of the zone 130 inha bitants per km The questionnaire related to the snakebites identification of victims circumstances of bite symptoms and treatment The annual
119. _ J Je souhaite souscrire un abonnement d un an 5 n Signature I wish to subscribe for one year 5 issues J Envoyez moi un re u Please send me a receipt No ONG erie ec oe cee i ee ate SE Num ro de commande Number of order cesses Nom et adresse de facturation Name and address for invoice Pr nom Erst Namie Tehei peas tac nr A aatia Sp cialit peciality ne een Adresse Address Date Signature EE E A TR kya nas Adressez votre commande et votre paiement l ordre de Send your order and your payment to the order of SOCI T DE PATHOLOGIE EXOTIQUE SOCI T DE PATHOLOGIE EXOTIQUE Abonnements Code postal Postal code musze r per a e E Ville Toss 25 rue du Docteur Roux 75015 PARIS FRANCE FAN T l 33 1 45 66 88 69 Fax 33 1 45 66 44 85 PA SSC OMR mena dr Re ea Email socpatex pasteur fr http www pasteur fr socpatex k e Tarif r duit sur justificatif tudiants internes de CHU et l ves inscrits au dipl me de sp t Francea 8383 chen cialit s Students to receive reduced rates order must be accompanied by name of affiliated Vente au num ro 19 82 institutions and proof of status Les abonnements sont mis en service dans un d lai maximum de quatre semaines apr s r ception p oe ane A de a 109 76 135 US de la commande et du r glement Subscriptions begin 4 weeks following receipt of payment i NO EMaLMae e Les abonnements partent du premier num ro de
120. a gravit des morsures Elle est de1 2 avec les variations g ographiques que nous avons signal es Le pourcentage d hospitalisation est lui aussi vo cateur bien que l insuffisance de l infrastructure sanitaire conduise une sous estimation certaine Dans le Sud o l organisation sanitaire est plus d velopp e 30 35 des cas sont hospitalis s La l talit hospitali re est de 2 environ En savane 20 des morsures sont hospita lis es et la l talit hospitali re d passe 3 Figure 3 Symptomatologie et gravit des morsures de serpent en r gion foresti re Symptomatology and seriousness of snakebites in forest areas a LA Sy os E 4 r 1 i 1 D i ki i 4 L h s al ic i 2 wi x i Faret Somane te LE iia DETE Len latina cae mp mir LEONE E cs RE 170 LpIUEITHOIURLE UES MUISUIEY UE SET PEL EM CULE U LVULTE N ous donnons une autre valuation de la gravit dans la figure 3 tenant compte de la symptomatologie observ e lors denos enqu tes prospectives Les morsures asy mptomatiques ou b nignes constituent la majorit Serpent agresseur Il est d licat d tablir une valuation g n rale concernant l en semble de la C ted l voire L a sp cificit cologique des com plexes agro industriels a t montr e par ailleurs 3 11 ressort de ces tudes que les risques et la gravit des envenimations varient selon les faci s cologiques La densit de la population de
121. able epidemiological data on snakebite and scorpion enveno ming which is still missing should be collected Treatment protocols need to be evaluated and training facilities established Finally the antivenom crisis must be resolved in the very near future or another serious health problem will be added to the long list of emerging medical disasters in Africa This issue is a hopeful first step an inventory an evaluation of the state of the art in snakebite and scorpion envenoming in Africa The International Society on Toxinology which deals with venomous orga nismsand their toxic products welcomes this initiative In this respect the co operation of doctors and scientists from the many countries of Africa is essential and a way out of the tragic dilenma so many patients still face when bitten by a snake or stung by a scorpion Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 131 131 ction des venins sur la coagulation sanguine diagnostic des syndromes h morragiques G Mion 1 F O live 1 E Hernandez 2 Y N Martin 1 A S Vieillefosse 3 amp M Goyffon 4 1 Service d anesth sie r animation H pital d instruction des arm es B gin Saint M and France drgmion club internet fr 2 Service de biologie clinique H pital d instruction des arm es B gin Saint M and France 3 Facult de m decine d Amiens France 4 Laboratoire d tudes et de recherches sur les arthropodes irradi s Mus um
122. able to improve management of this problem data collection must be enhanced The objective should be to determine what kinds of intervention are necessary quantity of antivenom serum and drugs in particular and where they should be applied Specialists must come to a rapid consensus for a simple therapeutic protocol to be used in peripheral health centres where means are often scarce Training for health personnel is also insufficient Appropriate courses must be organised for medical doctors and nurses within both their basic and on going training These courses must necessarily involve health personnel from rural zones must affected by envenomations The availability of antivenom serum the only specific effi cacious drug must be improved as soon as possible If quantitative and geographic needs can be determined by epidemiological studies then distribution must be developed by original means grouping orders at national level direct orders and diversified financial support purchase on the open market local authority grants community participation The symposium attendees agreed to meet again within two years time to evaluate progress in the area R sum Les connaissances que l on poss de sur l pid miologie des piq res de scorpion ou des morsures de serpent restent fragmentaires Elles d montrent toutefois que les envenimations constituent un v ri table probl me de sant publique dans toute l Afrique Les congressistes on
123. acult de m decine Nord Bd Pierre Dramard 13916 Marseille Cedex 20 France biochimie jean roche univ mrs fr Summary Fast immunotitration of individual toxins from the venom of Androctonus australis Passive immunotherapy against scorpion envenomations is facilitated by the preliminary titration of circulating toxins in envenomed patients Currently routinely used ELISA tests allow only the titra tion of the whole venom without reference to the toxins which compose the venom and spread variably within the tissue Taking as a model one of the three toxins responsible for the lethal effects of Androctonus australis hector Aahl venom we developed an ELISA sandwich test based on a fragment of recombining antibody scFv consisting of the variable chains of the monoclonal IgG 9C2 coupled to a decapeptide showing high affinity for streptavidine Conjugate scFv Strep tag was prepared by genetic engineering It was produced in the periplasm of recombining bacteria in a reproducible way in a soluble form at low cost and with an output after purification of 0 8 mg L of bacterial culture The recombinant protein of small size 28 kDa is bifunctional It preserves a very high affinity for the toxin Aah Kd of 2 3 10 M very close to that of IgG 9C2 yet recognises streptavidine and its conjugate streptavidine peroxidase The titration of the Aahl toxin used an ELISA sandwich test in which the toxin was captured in a specific way by a monocl
124. adapsar Pune 411028 India SII et lePolyvalent Snake A ntivenin du South African Vaccine Fabricants Ltd SAIM R P O Box 28999 Sandringham 2131 South A frica D termination de la dose l tale 50 La dosel tale 50 D Ls5 c est dire la quantit de venin qui tue la moiti des animaux d exp rience a t d termin e selon la m thode de SPEARMAN amp K RBER 8 En pratique des doses croissantes de venin ont t inocul es par voie intra veineuse IV dans la veine caudale ou par voie intrap riton ale IP 5 lots de 5 souris sous un volume constant de 0 2 ml L observation s est prolong e 48 heures apr s l inoculation D termination de la dose efficace 50 Ladose efficace 50 DE 50 correspond la quantit de SAV capable de neutraliser une dosefixe de venin mesur e en D L 50 Elle a t d termin e selon deux m thodes Le titrage a t effectu par injection intraveineuse IV du SAV dans la veine caudale des souris N ous n avons pas pu mesurer le titre de chaque SAV pour tous les venins faute d une quantit suffisante de s rum poly valent SAIMR M thode apr s incubation Cette m thode consiste administrer aux souris le m lange venin SAV apr s une incubation de 30 minutes 37 C U ne dose fixe de 3 D Ls de venin est m lang e un volume crois sant de SAV respectivement 10ul 20uI 40ul 80ul et 160 pl de SAV compl t 0 2 ml avec une solution saline 9 o
125. adies transmission hydrique tant du point de vue mor bidit quel talit En effet pour l ann e 2000 il y a eu 47 521 piq res entra nant 108 d c s tableau 11 fig 2 et 3 Le renforcement du CNLES P artant de cela le C N LES a demand ce qu il soit largi d autres partenaires y compris dans d autres secteurs N otre credo actuel est que envenimation scorpioniquen est pas un probl meli directement et uniquement au M inist re de la sant et de la population Bien au contraire toute prise en charge m dicale d un cas est une preuve de l chec de la pr vention g n rale L es h pitaux et centres de soins ne sont que le r ceptacle des erreurs dues la m connaissance du pro bl me A ctuellement outre la sensibilisation sur les moyens Distribution g ographique de l incidence des piq res de scorpion en 2000 Geographic distribution of scorpion stings in 2000 Envenimations lt 7 pour 100 000 h 7 99 pour 100 000 h 100 299 pour 100 000 h 300 1 000 pour 100 000 h gt 1000 pour 100 000 h 206 LUE CUTE L ENVENLUTLULLUT CUT PLUILIQUE EM ALZETTE Figure 3 Distribution g ographique de la l talit des piq res de scorpion en 2000 Geographic distribution of lethality of scorpion stings in 2000 TE R Le i Ls de pr vention non sp cifiques et d ordre g n ral notre com munication est tourn e vers lad m dicalisation du probl me dans le
126. ande chelle R f rences bibliographiques 1 AL HARBI N Epidemiological and clinical difference of snake bites among children and adults in south western Saoudi Ara bia J Accid Emerg Med 1999 16 428 30 AUBERT M DE HAPO L amp J OUGLARD Les envenimations par les serpents exotiques M d Trop 1996 56 384 392 CHIPPAUX J P AMADI EDDINES LANG J FAGOT P amp LE MENER V Tol rance du SAV Ipser Afrique administr en perfusion a des patients envenim s par un Viperidae au Cameroun Rapport di nique du 3 avril 1997 Document Pasteur M rieux S rums amp Vaccins Lyon 1997 69 p COURTOIS B amp CHIPPAUX JP Serpents venimeux en C te d Ivoire Institut Pasteur de C te d Ivoire amp Hachette C te d Ivoire Abidjan 1977 82 p DIAKITED Premier inventaire de la faune ophidienne du Mali Etude pid miologique clinique et th rapeutique des acd dents d envenimation Th se Doct M decine Ecole nat M d Bamako 1977 82 p DRAME BSI Les accidents d envenimations par morsures de serpents au service des urgences chirurgicales de l H pital Gabriel Tour Th se Doct M decine Fac m d pharm odonto stomatol Bamako 2000 75 p MIONG amp OLIVEF Les envenimations par vip rid s en Afrique Noire In Saissy JM Ed R animation Tropicale Arnette Paris 1997 pp 349 366 SNOW RW BRONZAN R ROGEST T NIAMAWI C MURTHY S amp MARSH K The prevalence and morbidity of snake bite and
127. ant la fiabilit des Traitement des envenimations ophidiennes en tradith rapie Tradipraticiens et techniques de soins D ans la plupart des 19 villages de l ex sous pr fecture de Dano il y a au moins quatre types de tradipraticiens un premier utilise la pommade du calcinat conditionn en corne de b uf administr dose unique un second administre le rem de sous forme de pate l eau enduite sur le membre mordu ou administr e per os un troisi me associe ces deux types de traitement toujours dose unique un quatri me administre le rem de par voie orale volont 2 ou 3 fois par jour pendant 6 jours notamment dans les cas d envenimation par Elapidae Q uel quesoit letradipraticien ou lemode d administration des rem des la surveillance est de 6 jours d lai au del duquel le malade est r put hors de danger En cons quence tous les d c s survenus apr s ce d lai sont attribu s aux forces mal fiques et consid r s commeune sanction naturelle des esprits comme le veut la prescription coutumi re devant tout d c s accidentel O utre l administration de l une de ces th rapeutiques le tra dith rapeute le chef de famille ou le responsable social de la victime proc de une prise en charge psychologique com munautaire par l ex cution de rites appropri s non sp cifiques et ou sp cifiques M dications antivenimeuses Elles sont essentiellement base de plantes m dicinales L etra d
128. any speakers mentioned the lack of consensus egar ding therapeutic protocols Featment remains largely empirical and inadequate despite the existence of more effec tive means I n addition to the difficult problem of insuficient antivenom supply the training of local health care providers particularly in the peripheral health care centres is inade quate In many areas treatment of envenomations appears to be ineffective Even if hospital statistics arenot very representa tive owing to selection bias high case fatalities 5 to 25 according to existing studies indicate a largely insuficient management of cases D elays in consultation can be conside rable and often lead to failure of treatment M ultiple causes for this state of affairs can be cited scarcity of health centres difficulties in transfer preference for traditional health care The lack of therapeutic means and especially antivenom is not the only problem health workers have poor knowledge of how to use them prescription dose monitoring which may even be furthering the loss of confidence in the health system on the part of local populations All participants underlined the lack of specific training in medical and nursing schools At no point in their career do health workers receive any information or up dating regarding diagnosis and treatment of envenomations Even when such information is given distribution is sparse and uneven and thus remains inaccessible to t
129. ations figure 2 Les serpents non venimeux repr sen taient entre 45 et 60 des rencontres E chis ocellatusconsti tuait environ 25 des captures Epid miologie tableau 1 Le nombre d envenimations re ues par les services de sant tait compris entre 25 et 450 patients pour 100000 habitants par an avec une moyenne de 190 L a l talit hospitali re variait entre 0 et 9 7 d c s par envenimationpour 100000 habitants par an soit une moyenne de 2 57 tableau Tableau I R sultats des enqu tes pid miologiques R sults of epidemiological investigations localit ann es morsures d c s occupation l talit hospitali re Soci t sucri re Sav 1985 1987 56 0 Bant 1986 1987 189 6 32 Ouess 1986 1987 112 2 18 Tchaourou 1991 1996 134 1 0 8 4 8 Dassa Zoum 1991 1996 99 4 4 0 6 Kandi 1992 1996 447 1 0 2 7 7 Papan Tchaourou 1990 1996 600 32 5 3 2 5 Glazou 1996 68 0 Parakou 1987 1996 353 18 5 1 1 3 enqu te m nages 13 villages 108 0 enqu te prospective 7 villages 17 1 5 9 Le s rum antivenimeux tait prescrit dans la plupart des enve nimations et g n ralement par voie veineuse Toutefois ce traitement a t administr avec parcimonie en raison de la faible disponibilit du s rum antivenimeux Le nombre de morsures augmentait nettement entre les mois de mars et d ao t avant la saison des pluies en correspondance avec la pr paration des champs et leur mise en cultur
130. atus Dum ril Bibron amp Dum ril 1854 103 8 Philothamnus irregularis Leach 1819 22 1 7 Prosymna meleagris Reinhardt 1843 37 2 9 Lycophidion semicinctum Dum ril Bibron amp Dum ril 1854 57 4 4 Grayia smithii Leach 1818 5 0 4 Haemorrhois dorri Lataste 1888 74 5 8 Afronatrix anoscopus Cope 1861 1 0 1 Meizodon coronatus Schlegel 1837 34 2 71 Crotaphopeltis hotamboeia Laurenti 1768 46 3 6 Telescopus variegatus Reinhardt 1843 11 0 9 Rhamphiophis oxyrhynchus Reinhardt 1843 24 1 9 Dromophis praeornatus Schlegel 1837 8 0 6 Psammophis elegans Shaw 1802 44 3 4 Psammophis sibilans Linnaeus 1758 142 11 1 Dasypeltis fasciata A Smith 1849 106 8 3 Dasypeltis scabra Linnaeus 1758 1 0 1 Atractaspididae Atractaspis aterrima G nther 1863 5 0 4 Amblyodipsas unicolor Reinhardt 1843 2 0 2 Elapidae Naja katiensis Angel 1922 70 5 5 Naja nigricollis Reinhardt 1843 16 1 2 Naja melanoleuca Hallowell 1857 14 1 1 Naja haje Linnaeus 1758 al 0 1 Elapsoidea trapei M ane 1999 31 2 4 Dendroaspis polylepis G nther 1864 4 0 3 Viperidae Echis ocellatus Stemmler 1970 174 13 6 Causus maculatus Hallowell 1842 83 6 5 Bitis arietans M errem 1820 35 2 1 total 1280 100 155 J P LUPE U CSUN E UUYUVUICIE 1 IMUILE venimeuses ont repr sent plus de 1 des serpents collect s les plus dangereuses tant la vip re heurtante Bitisarietans et le naja cracheur N aja nigricollis Parmi les
131. avec A australis VACHON 16 signale des confusions de diagnose et plus encore l existence au N iger d un scorpion brun dangereux 1 laisse penser que des recherches compl mentaires doivent tre entreprises O n notera que cette esp ce a toujours t r col t e plus de 800m d altitude et qu elle pourrait tre en alti tude une esp ce vicariante d A amoreuxi esp ce elle aussi morphologiquement proche d A australis qui vit plus volon tiers en plaine de basse ou faible altitude Les autres esp ces de Buthid s connues de l Afrique sub saharienne 12 ne sont pas dangereuses pour les unes ou leur signalement est trop anecdotique pour d autres Para buthus sp elles ne justifient pas actuellement de commen taire particulier On rel vera qu aucune esp ce dangereuse de scorpion ne se rencontre en zone foresti re L es esp ces du genre Pandinus famille des Scorpionid s d passant les 20 cm de longueur occupant les territoires forestiers et aussi de savane sont inoffensives pour l homme quand bien m meleur piq re est douloureuse Epid miologie du scorpionisme B ien assur s dans l Afrique nord saharienne les relev s pid miologiques du scorpionisme restent encore quasi embryonnaires en A frique sub saharienne D epuis quelques ann es le N iger a entrepris une tude 1 qui porte pour l es sentiel sur les cas hospitalis s on peut en conclure que les chiffres recens s sous estiment sensibleme
132. bable que la morbidit rapport e soit sous valu e For t montagneuse D eux secteurs la composent et un seul D anan a partiellement r pondu notre questionnaire Le secteur de M an regroupe 54 dela population de cette r gion o l habitat est morcel et les voies de communication difficiles En outre le culte du serpent est particuli rement d velopp ce qui complique toutetentative d approche pid miologique des morsures de serpent U ne enqu te dans la r gion de Totrou 26 km l est de M an nous a permis d valuer la morbidit a plus de 200 morsurespour100000 habitants par an avec unel talit voi sine de 1 D anan la mortalit d clar e est d environ 120 cas pour100000 habitants ce qui est probablement sous valu compte tenu du nombre de th rapeutes traditionnels sp cialistes des morsures de serpent et de leur fr quentation Variabilit s p riodiques L incidence des morsures de serpent semble relativement constante durant tous les mois de l ann e notamment en r gions foresti res figure 2 en dehors de deux pics pro nonc s en d but et en fin de saison des pluies qui semblent cor respondre aux activit s humaines notamment agricoles et ophidiennes accouplements et pontes ou mises bas En savane les variations saisonni res des morsures pourraient tre plus accentu es avec un pic pendant toute la saison des pluies mais nos informations sont parcellaires Les consultations
133. beaucoup de pays africains les structures sanitaires sont r duites Tr s souvent le traitement de l envenimation par piq re de scorpion ou morsure de serpent ne peut tre conve nablement effectu cause de l absence d antivenin sp ci fique Cette situation peut m me empirer dans la mesure o l on observe une crise de la production et dela disponibilit des s rums antivenimeux en A frique En outre peu depatients atteignent les h pitaux modernes des grandes villes D ans la plupart des cas les patients utilisent les traitements tradi tionnels ou pr f rent s adresser aux charlatans herboristes ou tradipraticiens n est pas surprenant que les morsures de serpent soient une cause fr quente de morbidit et m me de mortalit dans certaines r gions rurales d A frique En cons quence compte tenu dela situation un plan d action doit rapidement tre propos N ous manquons encore d in formations pid miologiques fiables sur les morsures de ser pent et les piq res de scorpion D es protocoles th rapeutiques doivent tre valu s et des programmes deformation instau r s De fait la crise des antivenins doit tre r solue d urgence sinon un nouveau probl me sanitaire grave s ajoutera la longue liste des d sastres m dicaux mergents en A frique C enum ro est un premier pas appr ciable un inventaire une valuation del tat de l art sur les envenimations ophidiennes et scorpioniques en fri
134. blage d une banque de peptide al atoire C e d capeptide dont le motif central est le tripep tide H PQ est reconnu par la streptavidine et ses conjugu s L un de ses int r ts majeurs est une activit de liaison r ver sible sous certaines conditions de sorte qu il peut tre utilis pour la purification rapide de la prot ine laquelle il est fusionn mais aussi pour la d tection et le dosage d antig nes gr ce l existence de nombreux syst mes de r v lation d ve lopp s pour le syst me biotine streptavidine L insertion de la s quence du Strep tag l extr mit du g ne du scF v9C 2 pr sent dans le vecteur d expression pSW 1 a t r a lis e par une r action PCR modificatrice l aide d amorces appropri es figure 1 La s quence signal pelB permet l ex portation del immunotraceur dans le p riplasme de bact ries recombinantes facilitant ainsi la formation des ponts disulfure et un repliement correct delaprot ine C ette localisation sim plifie consid rablement la purification puisqu il n est pas n ces saired avoir recours des m thodes de solubilisation des corps d inclusion cytoplasmiques et derenaturation Figure 1 Vecteur pSW1 9C2 Strep tag pSW 1 9C2 Strep tag vector ri as Em A lac pilB irch i EMAA ATA AA LH RST CENT a le Lye An Ab Ap 245 TOC GT TOR COT Cet COOR Ce TIC Galt oat TAA OTC Gd 1 Pro far Ale Trp rg Gio Pre Gin Pee Gh Gee Sp A Sch ma du vec
135. but de responsabiliser les intervenants des autres sec teurs et notamment ceux des collectivit s locales et les res ponsables d associations La justesse de notre d marche est d montr e par le renforce ment actuel du CN LES par des membres venant de secteurs aussi divers que l Int rieur et les collectivit s locales l H abitat laCommunication l Education nationale l Agriculture les Affaires religieuses l Enseignement La communication grande chelle n mati re de communication il faut aller au del de celle faite au cours des journ es r gionales et nationales faut investir les m dias lourds que sont la t l vision et la radio et notamment les cha nes de radio locales afin de donner anos actions une dimension nationale Parall lement cet ensemble d actions de communication et de sensibilisation visant la pr vention nous avons organis un certain nombre de s minaires qui ont permis d tablir et de diffuser les premi res fiches th rapeutiques La formation continue L un des premiers objectifs a t la standardisation du sch math rapeutique et la formation du personnel m di cal et param dical en r animation D s 1990 la wilaya de Bis kra qui comptait alors annuellement plus de 50 d c s fut choisiecommezonepilote pour la lutte contre envenimation scorpionique formation information sensibilisation lutte Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3
136. carr r serv exclusivement eux pour que leurs tombes soient s par es de celles des non musulmans En attendant 90 des musulmans qui meurent en Suisse sont rapa tri s dans leurs pays d origine Cet ouvrage expose les normes musulmanes et les compare aux normes juives et chr tiennes qui elles aussi se heurtent aux normes suisses oppos es la s gr gation Des plantes et des dieux dans les cultes afro br siliens entre les morts pour sauvegarder la paix confessionnelle Bien que cet ouvrage soit concentr sur la Suisse il soul ve un probl me qui se retrouve dans d autres pays occidentaux ainsi que dans les pays musulmans Il soutient que la paix entre les vivants passe n cessairement par la paix entre les morts Sami A Aldeeb ABu SAHLIEH n en 1949 est chr tien arabe d origine palestinienne Essai d ethnobotanique comparative Afrique Br sil et de nationalit suisse Licenci et docteur en droit de l Universit de Fribourg Dipl m en sciences politiques de l Institut universitaire de hautes tudes internatio nales de Gen ve Responsable du droit arabe et musulman l Institut suisse de droit compar Lausanne il est l auteur de nombreux ouvrages et articles sur le droit arabe et musulman et le Proche Orient liste dans http go to samipage Ming Anthony d L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris Coll Recherches et documents Am rique latine 2002 234
137. comme agresseur dans 85 des cas o le serpent a t apport par la victime ou son entourage Sur la base de la symptomatologie de la description et dela reconnaissance du serpent partir d une photo on peut esti mer que cette esp ce est responsable de plus de 90 des Envenimations envenimations Bitis arietans et A tractaspisviennent ensuite Les Elapidae notamment N aja nigricollis et N aja haje ne seraient responsables que de 2 a3 des envenimations Prise en charge des morsures L eretard de consultation est lev Toutefois 50 des patients arrivent au centre de sant avant la quatri me heure apr s la morsure I n en reste pas moins que 10 environ parvien nent tardivement 24 heures voire plusieurs jours apr s la morsure au stade de complication s v re figure 7 D eux centres de sant confessionnels utilisaient plus fr quemment queles autres du SAV en outre il tait g n ralement admi nistr par voie veineuse A L ara 69 des patients recevaient une ampoule de SAV ventuellement renouvel e et D ou koula 88 des morsures de serpent taient trait es selon le m me protocole Ailleurs le SAV a t utilis en fonction des dotations c est dire tr s irr guli rement voire exception nellement et le plus souvent par voieintramusculaire ou sous cutan e Figure 7 Retard de consultation Delays in health care seeking 20 13 16 14 12 0 ba Lo re qu nce on T
138. cours des agents de sant des dispensaires o se sont d roul es les enqu tes et ceux du Centre Pasteur de Garoua N ous tenons tout particuli rement remercier le D S AMADIEDDINE H pital de G aroua M P FAGoT Centre Pas teur du C ameroun le Dr J G aRDoN IRD C entre Pasteur du C ame roun Mmes F Zappone Mission Catholique de Touboro M GUILLONET Dispensaire de Lara et E ARH URO D ispensaire de D oukoula ainsi que M M TH Z Sodecoton Touboro R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie clinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 2 CHIPPAUX JP AMADI EDDINE S amp FAGOT P Validit d un test de diagnostic et de surveillance du syndrome h morragique lors des envenimations vip rines en Afrique sub saharienne M d Trop 1998 58 369 371 3 CHIPPAUX JP AMADI EDDINE S amp FAGOT P Diagnostic et sur veillance des h morragies dues aux envenimations vip rines en savane africaine Bull Soc Pathol Exot 1999 92 109 113 4 CHIPPAUXJP LANG J AMADI EDDINE S FAGOT P amp LE MENER V Short report treatment of snake envenomations by a new polyvalent antivenom composed of highly purified F ab results of a clinical trial in Northern Cameroon Am Trop Med Hyg 1999 61 1017 1018 5 CHIPPAUX JP LANGJ AMADI EDDINES FAGOT P RAGE V PEY RIEUX JC LE MENER V amp VAO INVESTIGATORS Clinical safety of a polyvalent
139. ctive stocks etc ae also responsible for a decrease in orders Also health workers have not been kept sufficiently informed by producers of anti venom as to recent evolutions of the product as well as the reasons for the increase in cost and the production constraints faced by the pharmaceutical industry N or does manufacturing devolution although desirable does not provide an ultimate solution exploitation costs would not be significantlyadu ced and quality control would remain aessential condition of technology transfer Recommendations he Round Table unanimously agreed on the following recommendations Reliable epidemiological studies are essential in order to eva luate therapeutic needs Following the experience of N oth Africa and certain Sub Saharan countries choice of indica tors their standardisation and use of rigorous methods are essential D ata analysis would provide a clearer picture of the situation and lead to precise and acceptable proposals facilitating decision making by national health authorities A consensus meeting should be convened as soon as possible in order to adopt asimple and feasible therapeutic protocol for remote health centres such a protocol should be wide distri buted easily accessible and adapted for all countries in the area Specific training should be availablein medical and nursing schools Permanent and regular updates should becarried out for health care staff especially tho
140. d tergent Le tube est laiss en place 30 minutes sur une paillasse ou une table stable U n caillot nor mal doit se former en moins de 15 minutes et rester stable lors del agitation douce du tube pendant plus de 48 heures Au contraire si letemps de coagulation d passe 30 minutes la poursuite de l immunoth rapie est licite 3 Conclusion a connaissance des m canismes sous jacents aux troubles de l h mostase induits par les venins de serpents explique pourquoi il n existe aucune th rapeutique efficace en dehors de l immunoth rapie les traitements substitutifs fibrino g ne plasma voire plaquettes sont tr s d cevants car rapi Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 132 138 dement inactiv s par les enzymes ophidiennes circulantes Le PPSB K askadil qui apporte des facteurs concentr s et contrairement au plasma ne contient pas d inhibiteurs natu rels comporte des risques d exacerbation delaCIVD L h parinoth rapie propos e dans certaines CIVD m dicales et th oriquement susceptible de pr venir la coagulopathie doit r solument tre proscrite Sur la base d un travail in vitro et de l observation d un patient unique Weiss et al avaient pr n en 1973 l utilisation de l h parine dans les morsures d E chis carinatus 19 En fait l am lioration constat e tar divement n impliquait que l histoire naturelle de l envenima tion correction spontan e des troubles en une semaine en moyenne La me
141. d P formation toxicologique au Centre national hospitalier universitaire de Cotonou B nin Benefactors associations Stiftung zur Bek mpfung von Trope krankeiten Zurich 197 Bases th oriques et exp rimentales du traitement des Establishment of a toxicology envenimations scorpioniques information centre at the National eer etical and Serene basis Teaching Hospital of Cotonou of the scorpion envenomation B nin Bulletin de la SPE Et g Editor Ch 2paux A Devaux C amp Rochat H ae o blisher Soci t de pathologie exot hee i Table ronde et synth se du eae A en 200 Evolution clinique et taux colloque y Epelbain A amp Pays JF A du venin dans E Round Table and synthesis of the Alonso JM Badoual J Blanchy S Buisson Y Charmot G Aa pale ae au r meeting Chastel C Cot M Feuillie V Huerre M Lagard re B Lapierre J corpion envenomat fons an Chippaux JP amp Goyffon M L ger N Mafart B Mouchet J Moulin AM Moutou F antivenom therapy in Marocco ee Nozais JP Petithory JC Rodham Royer ME amp Saliou P El Hafny B amp Ghalim N 220 Liste des participants Assistant editor Webmaster ee Registration list Batazard 5 205 Exp rience de quinze ann es Translations Banska M de lutte contre l envenimation 221 Informations g n rales Bd ee es Soci t de pathologie exotique Abonnement subscription 2002 T par carte bancaire Carte bleue VISA Eurocard Mastercard N _____ date d expiration ____
142. dalit s de r partition et son utilisation Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 181 183 Mat riel et m thode Zone d tude LavilledeN iamey capitale du N iger est situ e sur le fleuve N iger en r gion sah lienne sub saharienne La population tait estim e a 650000 habitants en 1999 projection a par tir du recensement de 1988 L a v g tation est relativement importante compte tenu de la situation climatique la plu part des essences sont des cultures ornementales exotiques au centre ville et des cultures mara ch res ou des rizi res en p riph rie 181 J L CIUPJHUUA amp A NUIMUEWUSSU La couverturesanitaire est la plus importante du pays II existe deux h pitaux nationaux h pital national de N iamey et h pi tal national de L amord et un h pital communal h pital de Gaweye 8 maternit s 18 cliniques priv es En dehors des structures sanitaires qui d livrent des m dicaments leurs patients la distribution des m dicaments est assur e par 8 pharmacies publiques et 29 pharmacies priv es Elles m mes sont approvisionn es par trois centrales d achat de m dica ments une publique qui fournit les pharmacies d tat et deux priv es qui ravitaillent les pharmacies priv es Enqu te pid miologique Les dossiers m dicaux des services de m decine et de chirur gie des deux h pitaux nationaux de N iamey ont t examin s pour la p riode de janvier 1997 d cembre 1999 Tous les patient
143. dans cette population a t effectu e D ans cet article nous examinons Envenimations l incidence des d c s provoqu s par des animaux et nous pr sentons les r sultats d tudes sur la faune herp tologique de cette r gion o les morsures de serpent repr sentent une cause importante de mortalit M thodes Zone d tude et population Lazone d tudedeB andafassi est situ e en zone desavane sou danienne au sud est du S n gal entre les latitudes 12 30 12 46 N ord et les longitudes 12 16 12 31 O uest L es pluies sont enti rement concentr es sur une p riode desix mois de mai a octobre La pluviom trie annuelle moyenne a t de 1100 mm pendant la p riode d tude La population com prend 10509 habitants notre recensement de f vrier 2000 appartenant a trois groupes ethniques Bedik Peuhl B and et M andingue N iokholonko qui vivent dans 42 villages et hameaux 11 II s agit d une r gion tr s isol e avec une faible densit de population environ 13 habitants au km et un faible impact des pratiques agricoles traditionnelles sur la v g tation naturelle de savane Les activit s principales sont 154 la culture de c r ales sorgho et ma s arachides et coton ainsi que l levage de b tail II existe un petit dispensaire dans la zone d tude mais l acc s aux soins est toujours difficile pour la plupart des villages et pratiquement impossible pen dant la saison des plu
144. dans la pr sente tude 18 2 C ette situation n est pas propre la Guin e En g n ral la pr valence des morsures de serpent en A frique est tr s Tableau sous estim e la d claration des cas n est pas volution des morsures de serpent re ues l IRBAG de 1997 1999 obligatoire et les statistiques ne sont ni r gu Evolution of snakebite data received by the Pasteur Institute from 1997 to 1999 li res ni fiables 3 De plus la disponibilit ann e nombre hommes femmes anciennes morsures amputations d c s du SAV pose partout un probl medifficile total morsures r centes r soudre 1997 103 72 31 18 85 22 uae i 1998 182 111 71 24 158 40 En examinant la variation saisonni re des 1999 94 61 33 7 87 7 morsures de serpent dans cette tude on total 379 100 244 64 4 135 35 6 49 12 9 330 87 1 Envenimations 8 2 1 69 18 2 constate une augmentation des cas entre les 158 LHIV HLUIULUNS EN ULE mois de mai et ao t figure 1 Cette p riode correspond non seulement celle d intenses activit s agricoles mais aussi celle de la reproduction de la plupart des serpents I nous a t rapport aussi que de nombreux cas de morsures survenant au mois d ao t se sont produits dans les habitations ou proximit imm diate de celles ci U ne autre cause de l talit pourrait tre le retard avec lequel les patients arrivent au poste de sant C eretard n est pas sim plement d la dis
145. dans un d lai de deux ans pour faire le point des progr s en la mati re Introduction Introduction envenomation scorpion snake training health strategy Africa envenimation scorpion serpent formation strat gie sanitaire Afrique P our la premi re fois une soixantaine de m decins et de chercheurs se sont r unis en Afrique sub saharienne pour changer sur les diff rents probl mes concernant les enveni mations en Afrique Latableronde qui s est tenue l issue de ce colloque a permis de d gager les points essentiels des pr sentations faites au cours de cette journ e Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 217 219 F or the first time some sixty medical doctors and scientists gathered in Sub Saharan African to exchange data on the subject of envenomations in Africa The round table held at the end of this confe rence summarised the essential points made duringthe symposium 217 J E CIUPJHUUX amp IV GUY pid miologie insuffisance des tudes pid miologiques men es en Afrique subsaharienne sur les envenimations ophidiennes a t largement soulign e Comme cela a t d montr dans les trois pays du M aghreb o les piq res de scorpion consti tuent un v ritable probl me de sant publique detelles tudes conduisent pr ciser les besoins th rapeutiques tant au niveau quantitatif que g ographique l organisation du traitement et l approvisionnement en s rum antiveni
146. de Bitis provoque des l sions locales catastrophiques En Asie on rencontre plusieurs esp ces du genre Echis des esp ces tr s venimeuses du genre Vipera et la vip re de R us sell D aboia russelii dans le Sud Est asiatique Le venin tr s riche en enzymes des C rotalid s parfois consi d r s comme une sous famille des Vip rid s est l origine d un syndrome local majeur caract ris par un d me extensif et compressif tr s douloureux Les n croses sont peu fr quentes mais on observe un syndrome h morragique dans plus de 10 des cas Sur le continent am ricain on rencontre les serpents sonnette Sistruruset C rotalus les mocassins ou ancistrodons terrestres ou aquatiques A gkistrodon les cro tales arboricoles ou fers de lance dont Bothropset Bothrie chis Lachesismuta le M aitre de la brousse est une esp ce rare de la for t amazonienne Les C rotalid s asiatiques sont des ancistrodons et des fers de lance appel s localement serpents des bananiers unetrentaine d esp ces le plus souvent de cou leur verte Enfin viennent les E lapid s d A ustralie et de N ouvelle G ui n e dont il existe plus de 80 esp ces r parties en une trentaine de genres particuli rement venimeux du fait de leur toxicit duale neurotrope comme pour tous les lapid s mais on observe aussi des troubles graves de la coagulation et parfois un syndrome local Atteinte circulatoire Beaucoup moins sp cifique
147. de la m decine moderne ou traditionnelle des autorit s publiques des agents conomiques et dela population Fonctionnement et activit s Les activit s couvriront 4 secteurs information toxicologiqueet priseen charge des intoxications pr vention des intoxications en assurant la toxicovigilance l ducation et la formation intervention en cas d accidents chimiques graves recherche Budget Le budget pr visionnel pour les trois premi res ann es s l ve 375millions deF CFA 572000 euros dont 13 d inves tissement 42 de fonctionnement et 45 defrais de per sonnel Le budget national devrait couvrir 28 du total valuation L valuation du projet d installation du centre d information toxicologique et de son syst me de fonctionnement doit per mettre de r pondre 6 questions le projet atteint il ses objectifs quelle est la qualit des processus mis en uvre et des r sul tats atteints les populations cibles sont elles satisfaites quel est l apport sp cifique du projet dans la connaissance des risques toxiques et leur prise en charge quels sont les co ts engendr s par le projet quels sont les effets directs et indirects induits par le projet Conclusion ntoxications et envenimations constituent un v ritable pro bl me de sant publique en A frique subsaharienne en g n ral et au B nin en particulier Elles n cessitent de nouvelles strat gies de
148. e figure 3 e tiers des morsures n a t suivi d aucun sympt me En dehors des d c s 17 des morsures ont t suivies d une envenimation s v re 12 pr sentaient un syndrome h mor ragique et 5 une n crose Figure 3 Variation saisonni re de l incidence des morsure de serpent Seasonal variation of snakebite incidence is E D S HE Pr A NI 173 J r CMI puUr Les questionnaires au niveau des m nages montraient que l in cidence annuelle variait entre 215 et 650 morsurespour100000 habitants soit une moyenne de 425 morsures pour 100000 habitants par an L a mortalit tait de 14 03 d c s par morsure de serpent pour 100000 habitants par an Ces donn es ont t confirm es par les enqu tes prospectives qui r v laient une incidence de 440 morsures de serpents pour100000 habi tants par an La mortalit tait toutefois tr s sup rieure puis qu elle atteignait 26 d c s par morsure de serpent pour100000 habitants par an Parcours th rapeutique Environ 80 des patients ont eu recours la m decine tra ditionnelle en premi re intention U neforte proportion d entre eux est venue consulter tardivement au centre de sant en fonction d une part dela symptomatologie pr sent e inflam mation h morragie et surtout n crose et d autre part de l offre de soins propos s par les services de sant disponibi lit du s rum antivenimeux prise en charge th rapeutique co t du traitement A ins
149. e ramassage des noix de karit agriculture 4 enfants l ont t au cours des jeux et 1 au cours dela promenade U ne forte proportion des cas de morsures si geait au niveau des membres inf rieurs 11 17 tandis que les autres taient localis s aux membres sup rieurs La r partition des accidents dans le temps a montr que82 14 17 des cas survenaient pendant la saison des pluies Traitement Bancoumana la prise en charge des morsures consistait en un traitement m dical symptomatique du malade La d sin fection soigneuse de la plaie l eau de javel au 1 10 et la mise au repos du malade pour ralentir la circulation taient les premiers gestes recommand s Le sch math rapeutique adopt pour les diff rents malades tait relativement homo g ne Tousles patients recevaient syst matiquement des anti inflammatoires cortico des et des antibiotiques amoxycilline ampicilline gentamycine associ s souvent au s rum glucos ou sal 2 cas ou au s rum antit tanique 2 cas Au total 7 malades sur 17 ont re u dela vitamine K alors qu aucun traitement par le s rum antivenimeux SAV n a t rapport Les crit res de surveillance des victimes ont essentiellement port sur les saignements les d mes et les vomissements Tous les patients re us au centre le jour m me de la morsure 14 17 ont gu ri mais 3 patients vacu s aJ 3 J7 et J43 bien que trait s par le sch ma th rapeutique habituel
150. e ceux qui sont d c d s l arriv e Une ampoule de 10 ml a t administr e en deux temps suivi d un traitement d entretien par les vita mines et ou les anti inflammatoires atropineet la coramine ont t souvent associ es surtout dans les cas de morsure de Dendroaspis ainsi que la corticoth rapie La variation saisonni re des morsures a montr que les serpents sont actifs toute l ann e avec un minimum en janvier et un pic en ao t figure 1 Grace aux d clarations des victimes et des membres de leur famille ou de la diagnose des sp cimens apport s il a t par fois possible d identifier l esp ce de serpent qui avait mordu le patient tableau 11 Figure 1 Variation mensuelle des morsures de serpent Monthly variations of snakebites 7g 1998 EJ m RES 59 m1907 3 d 4 f 20 30 10 i re T T 1 rie Saiit Tableau Il Identit des serpents agresseurs Identity of biting snakes ann e Bitis Naja Dendroaspis Causus nonidentifi total 1997 15 18 10 14 46 103 1998 24 46 32 18 62 182 1999 18 17 5 17 37 94 total 57 15 81 21 4 47 12 4 49 12 9 145 38 3 379 100 Parmi les patients il a t d nombr 3 nourrissons de moins de 12 mois 0 7 101 enfants de 1 14 ans 26 6 et 275 adultes de plus de 15 ans 72 5 Discussion es statistiques 1999 2000 du minist re de la sant de la Guin e ne font pas mention des envenimations Cependant en consultant les regist
151. e de chimie des substances naturelles ESA 8041CNRS 63 rueBuffon 75005 Paris France auvin cimrsl mnhn fr M amadou C lou Bald Institut Pasteur de Guin e B P 146 K india G uin e AlphaO umar Barry Institut Pasteur de Guin e B P 146 K india Guin e Ahmed C herif Benguedda Institut Pasteur d A Ig rie rue du D octeur Laveran Alger Alg rie Philippe Brasseur L aboratoire de parasitologie UFR m decine pharmacie 76183 Rouen France philippe brasseur wanadoo fr Alain C hippaux Soci t de pathologie exotique 25 rue du Dr Roux 75015 Paris France socpatex pasteur fr Jean Philippe C hippaux Institut de recherche pour le d ve loppement B P 1386 Dakar S n gal chippaux ird sn M artin C hobli SA M U B nin Centre national hospitalier universitaire B P 386 Cotonou B nin martinchob firstnet bj Pierre H enri Cloix 2B la Rotonde 83320 C arqueiranne France dr I thomas wanadoo fr A bdoulaye D abo D partement d pid miologie des affections parasitaires F acult de m decine de pharmacie et d odonto stomatologie B P 1805 Bamako M ali adabo mrtcbko org N ana A cha D iawara Centre hospitalier d partemental CH D d Agadez N iger Bokar Dieng Institut Pasteur de Guin e B P 146 K india Guin e M assamba Sassoum Diop SO S M decin B P 731 D akar S n gal Y von Doljansky Latoxan 20 rue L on Blum 26000 Valence France yvon d latoxan com
152. e du facteur von Willebrandt vWF C ette pro t ine adh sive forme un pont entre le collag ne de la paroi vasculaire et les plaquettes auxquelles elle peut se lier par deux r cepteurs sp cifiques les glycoprot ines G PII bll aet G PIb GPIb impliqu e dans l adh sion et principal r cepteur pla quettaire du vWF est une LeucineRich GlycoProt ine qui ne Figure 1 Impact des venins sur I h mostase Les prot ases ophidiennes figur es en italique agissent a tous les niveaux Impact of venoms on hemostasis Ophidian proteases in italic intervene at all levels Lesion LE PUTER vzal tn lici eee pr curesur Hache ra Pacien QE activ oo SET cofscteur 133 U MLLUIL P UUV L TEINUNUES EL al n cessite pas d activation GPIIbIIIA qui doit tre activ e par la thrombine l ad nosine diphosphate A D P ou le col lag ne est aussi le r cepteur plaquettaire du fibrinog ne de la fibronectine sous endoth liale et de la vitronectine Elle repr sente le point cl de l agr gation plaquettaire et appar tient la superfamille des int grines mol cules impliqu es dans l adh sion cellulaire L eur structure est h t rodim rique c est dire compos e de deux monom res diff rents et B ex a2B1 a5Bl etc Le site de reconnaissance de leurs ligands comporte le motif tripeptidique RG D A rg Gly A sp avec une d pendance vis vis de cations divalents Voie du facte
153. e est d autant plus lev que la prise en charge se fait tardivement Nous pouvons conclure que la conduite th rapeutique vis vis d un envenim doit comprendre obligatoirement un traitement sp cifique par le SAS visant neutraliser le venin circu lant Ce traitement est optimis si la dose administr e est suffisante et la prise en charge du patient est rapide Cette tude r trospective plaide en faveur de l utilisation du SAS mais une tude pros pective serait utile pour confirmer ces donn es scorpion sting envenomation antivenom therapy Morocco Northern Africa piq re de scorpion envenimation s roth rapie Maroc Afrique du Nord Introduction L es envenimations scorpioniques constituent par leur fr quence et leur gravit un probl me majeur de sant publique au M aroc Les enfants en sont les principales victimes Plusieurs d entre eux sont hospitalis s chaque ann e et de nombreux patients d c dent La s roth rapie fond e sur les propri t s antitoxiques du s rum des animaux immunis s est le seul traitement sp cifique delutte contreles envenimations scorpioniques Elle repose Envenimations sur l administration d anticorps sp cifiques qui ont pour effet de complexer extraire et liminer les mol cules toxiques qui sont l origine de troubles graves et mortels A pr s un usage inconditionnel la s roth rapie anti scorpio nique se heurte certaines controverses Les raisons de
154. e plusieurs auteurs l accord de tous les cosignataires doit tre confirm par crit lors du premier envoi doit tre galement certifi que l ar ticle n a t soumis aucune autre publication Il est demand aux auteurs dejoindreune disquette infor matique comprenant le texte int grant tableaux et figures et les fichiers d origine des figures Articles Seuls sont accept s des articles originaux Is doivent tre adress s sur format 4 en triple exemplaire Chaque page sera dactylogra phi e avec un maximum de 30 lignes par page U ne disquette sera jointe l envoi sous word ou format RTF Le nombre de pages dactylographi es attribu chaque article propos la revue est limit 12 illustrations bibliographie et r su m s compris Sur unefeuille part on joindra un r sum les mots d s et la tra duction en anglais du titre du r sum qui doit tre plus long que le r sum fran ais des mots cl s et destitres des figures et tableaux Titres et r sum s en espagnol ou en portugais peuvent en outre tre joints pour publication Tableaux lIs sont la charge du Bulletin et ne peuvent exc der le nombre de 4 IIs sont num rot s en chiffres romains comportent obligatoirement un titre et si n cessaire une l gende Figures Elles sont num rot es en chiffres arabes doivent tre d ex cellente qualit pour une bonne reproduction et comporter un titre Photographie
155. ection of scorpion venoms in sera of humans envenomed by Androctonus austra lis garzonii Aag and Buthus occitanus tunetanus Bot corre lation with clinical severity of envenoming in Tunisia Toxicon 1998 36 887 900 4 MOUSLI M DEVAUX C ROCHAT H GOYFFON M amp BILLIALDP A recombinant single chain antibody fragment that neutralizes toxin Il from the venom of the scorpion Androctonus australis hector FEBS Lett 1999 442 183 188 5 SCHMIDT TGM KOEPKE J FRANK R amp SKERRA A Molecular interaction between the Strep tag affinity peptide and its cognate target streptavidin J Mol Biol 1996 255 753 766 Envenimations 196 Bases th oriques et exp rimentales du traitement des envenimations scorpioniques C Devaux amp H Rochat Biochimie ing nierie des prot ines UMR 6560 CNRS Universit de la M diterran e IFR Jean Roche Facult de m decine Nord Bd Pierre Dramard 13916 Marseille Cedex 20 France biochimie jean roche univ mrs fr Summary Theoretical and experimental basis of the scorpion envenomation treatment Improving the efficacy of envenomation treatment depends on what is known about active mole cules present in venoms Regarding scorpions studies carried out mainly on the most poisonous species have shown that the toxicity and mortality were due to small proteins toxins able to inter fere with the normal process of the ionic channels In certain cases using the mouse model i
156. en charge des patients D es pr l vements sanguins ont t effectu s chez les patients envenim s apr s leur consentement selon un protocole approuv par la direction pid miologique du Minist re de la Sant du M aroc U n pr l vement a t effectu imm diatement apr s l admission des patients l h pital D autres pr l vements ont t effectu s 1 et 3h apr s le d but du traitement antive nin et ou autres drogues Antivenin Le SAS est produit et commercialis par l Institut Pasteur du M aroc II contient des fragments F ab qui sont pr par s par tir de s rums des quid s hyperimmunis s contre le venin du scorpion noir ndroctonus mauretanicus mauretanicus A m m II neutralise au minimum 12 5 DL souris par ml Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 200 204 Tableau I Caract ristiques pid miologiques et cliniques des patients envenim s Epidemiological and clinical characteristics of envenomed patients param tres patients n 275 sexe homme 134 48 7 femme 141 51 3 intervalle d ge ann es 0 14 75 27 3 15 29 91 33 1 30 44 60 21 8 gt 44 49 17 8 esp ce de scorpion Androctonus mauretanicus mauretanicus 229 83 3 Buthus occitanus 38 13 8 non sp cifi 8 2 9 si ge de la piq re membres sup rieurs 142 51 6 membres inf rieurs 119 43 3 autres parties du corps 14 5 1 heure de la piq re Oh 6h 22 8 6h 12h 82 29 8 12h 18h 34 12 4 18h
157. enin concern reste la seule th rapeutique logique et surtout efficace des envenimations ophidiennes R f rences bibliographiques 1 ASSAKURA MT SILVA CA CAMARGO ACM FINK F amp SERRANO SMT Molecular cloning and expression of bothropasin a metalloendopeptidase from Bothrops jararaca venom XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 p 117 2 BON C AROCASV BRAUD S FRANCISCHETI I LEDUC M et al Snake venom in thrombosis and haemostasis XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris Sep tember 18 22 2000 L132 3 CHIPPAUX JP AMADI EDDINE S amp FAGOT P Diagnostic et sur veillance des h morragies dues aux envenimations vip rines en savane africaine Bull Soc Pathol Exot 1999 92 109 113 4 CHIPPAUX JP amp GOYFFON M Epid miologie des envenime ments dans le Monde In MION G amp GOYFFON M Eds Les envenimations graves Arnette Paris 2000 pp 1 7 5 IEMMA MRC SOUZA DHF FERREIRA LL OLIVA MLV ZNGALI RB et al The disintegrin like domain of the metalloprotease alternagin inhibits 261 integrin mediated cell adhesion XIIIth world congress of the International Society of Toxinology Paris September 18 22 2000 p 119 6 JOSEPH JS RAO VS amp KINI MR Prothrombin activators from snake venoms and blood coagulation factors Xillth world congress of the International Society of Toxinology Paris Sep tember 18 22 2000 L
158. enne du S n gal oriental Mortality from snakebites wild or domestic animals bites and arthropod stings in the savannah area of eastern Senegal Trape JF Pison G Guyavarch E amp Mane Y 157 Probl matique des envenima tions en Guin e The problem of envenomations in Guinea Bald MC Dieng D Inapogui AP Barry AO Bah H amp Konde K 160 Evaluation des morsures de serpent et de leur traitement dans le village de Bancoumana au Mali Assessment and treatment of snakebites in the village of Bancoumana Mali Dabo A Diawara SI Dicko A Katil Diallo A amp Doumbo O 163 Epid miologie et prise en char ge des envenimations ophidiennes dans le district sanitaire de Dano pro vince du loba Burkina Faso de 1981 a 2000 Epidemiology and management of snakebites in the medical district of Dano province of loba Burkina Faso from 1981 to 2000 Som N Poda JN amp Guissou TP 167 Epid miologie des morsures de _ serpent en R publique de C te d Ivoire Epidemiology of snakebites in C te d Ivoire Chippaux JP 172 Epid miologie des morsures de serpent au B nin Epidemiology of snakebites in Benin Chippaux JP 175 G oclimatologie et s v rit des envenimations par morsure de serpent au B nin Geoclimatology and severity of snakebite envenomations in B nin Massougbodji M Chobli M Assouto P Lokossou T Sanoussi H Sosson A amp Massougbodji A 178 Donn es pid miologique
159. ent et l admission l h pital tudi pour 120 malades de la r gion de l Atacora au nord ouest du B nin est relativement long 4 jours en moyenne avec des extr mes de 10 heures et 21 jours Ce retard aux soins explique la gravit des complications diagnostiqu es l admission et qui sont par ordre d croissant de fr quence l tat de choc le syndrome h morragique l insuffisance r nale aigu la d tresse respiratoire M oins de 20 des patients ont pu b n ficier d une s roth rapie anti venimeuse La prise en charge en r animation a comport des lacunes importantes aucune des for mations sanitaires sauf Porto Novo la capitale ne poss dant une unit de soins intensifs avec pos sibilit de ventilation artificielle La mortalit est de 22 en moyenne Les morsures de serpent veni meux restent graves au B nin principalement dans la r gion Nord Les conditions d acc s aux soins et la qualit m me de ces soins appellent d importants efforts de la part du personnel soignant des autorit s sanitaires ainsi que des populations elles m mes Il est imp ratif d envisager un consensus th rapeutique national pour diminuer la mortalit lev e de cette pathologie snakebite envenomation epidemiology emergency hospital antivenom Benin Sub Saharan Africa morsure de serpent envenimation pid miologie urgence h pital s roth rapie B nin Afrique intertropicale Introduction r cents 3 6 7 sou
160. ent of other types of poisoning pesticides plants toxic and or used in traditional rites We hope to follow the C te d Ivoire experience such that African snake venom neutralised by modern antivenom might also be neutralised by the African natural resources R sum A la suite des enqu tes men es de 1981 2000 des donn es sur l pid miologie et la prise en charge des envenimations ophidiennes dans le district sanitaire de Dano Province du loba au Burkina Faso sont rapport es Les morsures par Viperidae pr dominent par rapport a celles dues aux Elapi dae La r partition annuelle des cas d envenimations suit le cycle des travaux champ tres et de cer taines activit s sp cifiques La fr quentation du Syst me traditionnel des soins de sant STSS est plu importante que celle du Syst me conventionnel des soins de sant SCSS La l talit est plus lev e au niveau du STSS dans les cas d envenimations par Viperidae et inversement dans les cas d enveni mations par les Elapidae Ceci met en vidence l importance des plantes m dicinales dans le traite ment des morsures de serpent notamment celles qui sont dues aux venins neurotropes C est ainsi que plusieurs dizaines de plantes m dicinales ont t inventori es Certaines d entre elles ont fait ou font l objet d tudes r sultats encourageants voire dignes d int r t D autres sont galement utili s es pour le traitement des intoxications dues d autres pois
161. envenimation Ces trois tapes seront successivement analy s es La faune scorpionique de l Afrique sub saharienne Remarques g n rales Les scorpions tous venimeux comptent environ 1500 esp ces parmi lesquelles on reconna t une trentaine d esp ces dange reuses pour l homme C e nombre tend augmenter car bien des esp ces ne setrouvent que rarement au contact de l homme soit du fait de leur mode de vie discret soit du fait dela faible densit humaine Lorsque les populations humaines s ac croissent dans des r gions pr alablement peu habit es il arrive queles piq res dues une esp ce consid r e comme peu dan Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 191 193 gereuse voient leur fr quence s lever d couvrant alors des envenimations fatales jusqu alors inconnues ou pass es inaper ues en raison de leur extr me raret D ans d autres cas il existe une r elle m connaissance de la dangerosit d une esp ce simplement parce qu aucune tude pid miologique concer nant cette esp ce n a t entreprise O n peut en donner un exemple hors l Afrique sub saharienne A u M aroc o la faune scorpionique est remarquablement diversifi e la principale esp ce dangereuse est ndroctonus mauretanicus scorpion noir end mique D autres esp ces se rencontrent galement de fa on courante telles Buthus occitanuset diverses de ses nom breuses sous esp ces dont le potentiel dangereux est bien connu dans
162. erciales agressives Envenimations Situation des toxiques au B nin Les pesticides L conomie du B nin repose sur l agriculture et un secteur informel assez large D ans le domaine agricole c est le coton qui constitue le produit d exportation le plus important La culture du coton au B nin expose la population aux pesti cides organochlor s et organophosphor s dont l utilisation est interdite ou au moins r glement e en Europe depuis 1994 Les quantit s d insecticides import es par le pays sont en constante progression elles ont t multipli es presque par cinq depuis le d but de la derni re d cennie passant de 1050000 4862000 litres Ces pesticides sont utilis s par des paysans qui ne sont pas inform s ni duqu s quant aux dangers relatifs ces produits Au B nin comme dans la plupart des pays voisins le Togo le Burkina Faso le N iger les enfants travaillent aux c t s de 214 leurs parents surtout en milieu rural o la plupart ne sont pas scolaris s Le deuxi me mode decontamination est alimentaire La plu part des paysans soutiennent quela grande tendue des champs les oblige observer pendant letraitement phytosanitaire des pauses au cours desquelles ils mangent boivent fument ou pri sent le tabac ces pratiques favorables aux intoxications s ajoutelerisque li au stockage des pesticides dans les chambres coucher des producteurs C est la seule mani re de les mettre
163. es r trospectives tal es sur 20 ans 1981 2000 ont t men es gr ce unefiche questionnaire appropri es d cou lant de la m thode d enqu te initiale de BoGnounou 1 N ous avons cibl les cas d envenimations en relation avec les esp ces ophidiennes les caract ristiques sociales des victimes et les modes de prise en charge de ces affections accidentelles L chantillonnage des populations s est fait au hasard alors que lestradith rapeutes et le personnel du C entre m dical ont t interrog s de fa on syst matique L es serpents r colt s morts ont t identifi s par comparaison avec les sp cimens dela collection nationale du C entre natio nal de la recherche scientifique et technique CN RST Les chantillons d herbier des plantes m dicinales ont t identi fi s dans les m mes conditions 163 R sultats pid miologie des envenimations Les diff rents serpents responsables d enve nimation appartiennent aux familles des Viperidae et des E lapidae tableau L ap pellation en langue vernaculaire du genre d ophidien est g n ralement indiff renci e Aucun sp cimen de l esp ce appel K oon n a pu tre obtenu pour identification L pid miologie des envenimations se carac t rise par une corr lation avec la pluviom trie tableau et les activit s sp cifiques li es au sexe et l ge travaux champ tres chasse p che activit s m nag res tableaux Ilet111 C es
164. fuser avec anticipation maintenir dans l id al une h moglobin mie au moins gale 10 g 100 ml La recherche des produits de d gradation de lafibrine PD F lt 10 pg ml et de complexes solubles est sans grand apport th rapeutique L a surveillance biologique com porte galement ionogramme ur e sanguineet cr atinin mie recherche d une h maturie ou d une prot inurie et dosage des cr atines phosphokinases C PK afin de d pister une ven tuelle rhabdomyolyse et ses cons quences r nales Envenimations Figure 1 Exemple d algorithme bas sur la surveillance d une envenimation vip rine Example of algorithm based on the surveillance of a case of viper envenomation Posologies identiques chez l adulte et chez l enfant en adaptant la quantit de liquide au poids de l enfant Pr voir le traitement des accidents allergiques disponibilit d adr naline injectable Associer corticoth rapie et diur se forc e Traitement initial 1 2 ampoules de s rum antivenimeux dans une perfusion de 250 ml de s rum sal ou glucos administr e en 30 60 minutes ou plus rapidement en cas d volution rapide de l envenimation d tat de choc ou de troubles de la conscience Pas d am lioration la fin de la premi re heure 1 ampoule suppl mentaire 24 premi res heures valuation clinique et biologique toutes les 4 6 heures 1 2 ampoules de s rum suppl mentaires poursuite de l immunoth rapie
165. g to rein force emergency services in Benin It consists of providing the emergency services with the means of prevention and management of poisonings The principal functions of such a centre will be pro viding information on toxicology as well as recommendations for poisoning management toxicovi gilance research education and training in prevention and treatment of poisoning This project will involve health workers national authorities and the entire population of Benin The estimated cost cost is 572 000 euros over 3 years R sum La n cessit de mettre en place des centres d information toxicologique en Afrique de l Ouest sur la gestion des toxiques le diagnostic et la pr vention des intoxications est aujourd hui largement reconnue La recommandation a t donc faite aux tats africains de favoriser l installation de centres dot s de moyens ad quats pour la pr vention et la prise en charge des intoxications L am pleur des probl mes toxicologiques au B nin a pouss le minist re de la Sant de ce pays adh rer cette politique Ce projet s int gre dans le processus de renforcement des services d urgence au B nin par la mise la disposition du SAMU B nin de moyens de gestion des urgences toxicolo giques et de la pr vention des intoxications Les principales fonctions d un tel centre seront l apport d informations et de conseils toxicologiques la prise en charge des cas d intoxication les activit s de toxicovi
166. gents fibrinolytiques L e dosage de l ac tivit fonctionnelle dela prot ineC est mesur par un test de coagulation dans lequel la prot ine C est activ e par un venin deserpent L carine qui transforme la prothrombine en mei zothrombine est l origine du temps de coagulation d carine ECT pr conis pour la surveillance des traitements par r hiru dine Refludant chez les patients allergiques l h parine La carinactivase 1 C A 1 qui n cessite un domaine G la intact de la prothrombine a t propos e pour la surveillance des traitements anticoagulants oraux 14 Perspectives th rapeutiques D autres mol cules ophidiennes servent de mod les ou d ou tils mol culaires dans le d veloppement d agents antithrom botiques ou thrombolytiques La bothrojaracine d couverte par Bon et al 2 dans le venin de Bothrops jararaca est un puissant inhibiteur de la thrombine Elle interagit de fa on originale avec les exosites et 11 de la thrombine n cessaires l interaction decelle ci avec ses substrats macromol culaires fibrinog ne r cepteurs plaquettaires thrombomoduline et ses inhibiteurs physiologiques h parine antithrombine 111 mais sans effet sur ses capacit s catalytiques C ette mol cule transform e par g nie g n tique pourrait tre utilis e comme nouvel agent antithrombotique La production deT SV PA recombinant a permis de montrer que la structure tridimensionnelle de l activateur du
167. gilance la recherche l ducation et la formation dans le domaine de la pr vention et du traitement des intoxications Ce projet b n ficiera aux professionnels de sant aux autorit s natio nales et l ensemble de la communaut b ninoise D une dur e de 3 ans il devrait co ter 572000 euros Introduction emergency service emergency envenomation toxicology pesticid pollution Benin Sub Saharan Africa SAMU urgence toxicologie envenimation pesticide pollution B nin Afrique intertropicale L incidence mondiale des intoxications n est pas connue O n peut supposer qu un demi million de personnes meurent chaque ann e des suites d intoxications y compris celles pro voqu es par des toxines naturelles L O M S estime que l inci dence des intoxications par les pesticides tr s lev e dans les pays en d veloppement a au moins doubl au cours des dix derni res ann es Sur 100000 tonnes de pesticides p rim s et dangereux signa l s dans les pays en d veloppement 15000 20000 tonnes se trouvent en Afrique Les principales raisons de cette accu mulation de d chets de pesticides toxiques sont notamment l interdiction des pesticides d j stock s des dons en quanti t s excessives une mauvaise valuation des besoins en pesti cides les carences des installations destockage une mauvaise gestion des stocks des formulations de pesticides erron es ou inefficaces et des pratiques comm
168. gistres taient tr s irr guli rement tenus et plusieurs ann es sont manquantes A u total il a t possible de recen ser 5 envenimations A u dire des chefs de poste de sant cela refl tait bien la fr quentation pour morsure de serpent qui est tr s faible Letraitement comportait des soins locaux syst matiquement l application de la pierre noire un pansement et un traite ment symptomatique antalgique et anti inflammatoire essen tiellement II n y a pas de s rum antivenimeux SAV dans la r gion U n seul patient a t vacu vers l un des deux h pi taux r gionaux en raison de son tat Enqu te aupr s des m nages D eux cent quarante cinq morsures de serpent ont t recen s es sur lesquelles 213 ont t confirm es et explor es En outre 15 d c s ont t enregistr s et document s L incidence annuelle est de 23 morsures de serpent pour 100000 habitants La distribution g ographique est relativement homo g ne figure 1 L incidencede deux villages du centre dela zone d tude est inf rieure 10 morsures pour 100000 habitants deux autres au sud de la zone connaissent une incidence comprise entre 50 et 100 morsures pour 100000 habitants enfin un dernier l est de la zone d tude a une incidence sup rieure 150 morsures pour 100000 habitants Le risque sp cifique en fonction de l ge montre une nette augmentation entre 10 et 19 ans figure 2 Le sex ratio est de 1 8 homme pour 1
169. goniste plaquettaire La convulxine de C rotalus durissus terificusactive les plaquettes en se liant avec une haute affinit au r cepteur GP VI de la membrane plaquettaire 2 L a c rastotine de C erastes cerastes est une s rine prot ase qui stimule galement l agr gation pla quettaire La piscivostatine du venin d A gkistrodon piscivous piscivorus est une d sint grine h t rodim rique qui contient les motifs RGD etKG D Les cha nes de 65 et 67 acides ami n s ont des homologies entre elles et avec les autres d sint grines ophidiennes Elle induit deux activit s contradictoires en blo quant la liaison fibrinog ne G PII bll laet quand cette liaison existe d j en la rendant irr versible 13 EC3 et EC6 d E carinatus EM F 10 d Eristocophis macma honi et C C8 de C erastes cerastessont des d sint grines h t rom riques Elles comprennent deux sous unit s reli es par des ponts disulfure et le motif RGD peut tre remplac par VGD MGD WGD ou MLD Ces mol cules inhibent des 0481 487 et w9B1 int grines exprim es par les leucocytes 12 De m me la d sint grine qui inhibe l agr gation pla quettaire dans le venin de B jararaca la jarastatine inhibe galement la migration des polynucl aires L alternagine de Bothrops altematus est une d sint grine m talloprot ase qui inhibe l adh sion cellulaire m di e par l int grine 281 un des principaux r cepteurs du collag ne 5 Prot ases Les p
170. groupes immunologiques diff rents 4 7 8 La connaissance de la structure tridimen sionnelle 3 D de certaines de ces mol cules a permis de pr ciser celle dont les sites antig niques sont reconnus par des anticorps sp cifiques soit pr sents dans un s rum delapin soit repr sent s par des anticorps monoclonaux ce qui a permis de donner des indications sur la zone de la toxine en interac tion avec le canal sodium Ces toxines sont capables d induire une r ponseimmune chez l animal de laboratoire D es radioimmunoessais RIA utili sant des s rums poly clonaux sp cifiques des diff rentes toxines ont largement t utilis s 5 Ils ont permis la mise en vidence du polymorphisme existant entre les toxines d un m me venin ou d un venin diff rent qu il s agisse de toxines o B Une corr lation a pu tre trouv e entre le pourcentage de simila rit de s quence et l existence de r actions crois es C es RIA permettent galement de suivre la biodistribution des toxines du venin du scorpion A ndroctonusaustralis hector lors de l envenimation exp rimentale chez l animal collaboration avec l Institut Pasteur de Tunis D es r sultats pr liminaires ont montr que latoxine Aahll disparaissait tr s rapidement du compartiment sanguin contrairement aux toxines A ahl et ahlll figure 1 La s roth rapie utilisant des s rums antivenimeux obtenus chez le cheval est le seul traitement sp cifique du scorpio
171. habitations humaines pour s abri ter ou traquer leurs proies les serpents par exemple sont attir s par les omnipr sents rongeurs qu ils chassent la nuit L es enfants piqu s ou mordus sont plus particuli rement expos s des envenimations g n ralement plus s v res que chez l adulte parce qu ils re oivent une quantit similaire de venin alors que leur masse corporelle est plus faible La nature s ing nie fabriquer des compos s hautement toxiques potentiellement mortels C es toxines font partie des s cr tions venimeuses produites par denombreux organismes dont les scorpions et les serpents IIs les utilisent pour se d fendre ou tuer leurs proies Les venins de ces animaux appar tiennent aux produits naturels les plus puissants actuellement connus ils affectent les fonctions vitales commelesyst mener veux p riph rique l h mostase et l int grit des tissus ou des organes La grande variabilit de composition des venins est responsable de la diversit des sympt mes observ s dans l en venimation humaine C eci inclut laneurotoxicit comme les paralysies la destruction des muscles squelettiques les troubles de l h mostase comme les coagulopathies les d mes les saignements et les n croses L es effets secondaires provoqu s par la stimulation du syst me nerveux v g tatif par exemple la suite d une envenimation scorpionique conduisent sou vent des complications inattendues et la mort D ans
172. harg es vers analyseur de masse 212 Analyseurs de masse Ce sont des appareils qui enregistrent la masse des mol cules ionis es pr sentes Is sont tr s pr cis et r solutifs Plusieurs analyseurs de masse peuvent tre positionn s en s rie O n a affaire alors des spectrom tres de masse en tan dem M S M S D ans cetype d apparal une mol culeionis e est s lectionn e dans le ler analyseur de masse cass e ensuite dans une chambre de collision et les ions fils fragments qui en r sultent vont tre analys s dans le 2 analyseur de masse On obtient ainsi des informations de s quences sur les pep tides par exemple Application l tude de la biodiversit des toxines animales a spectrom trie de masse se r v le tre actuellement la technique analytique de choix pour l tude de la biodi versit des toxines animales A partir de venins bruts extraits des mygales dela famille des T raphosid s nous avons dress des cartes toxiniques pour chaque esp ce N ous avons proc d selon la strat gie sui vante l empreinte peptidique du venin brut est enregistr e gr ce une exp rience effectu e sur un appareil detype M aldi Tof le venin brut est s par sur colonne H PLC en phase inverse et chaque fraction est r cup r e et analys e par M aldi Tof N ous obtenons ainsi des cartes massiques tr s pr cises per mettant de caract riser une esp ce Cette strat gie peut bien s
173. he majority of health workers faced with envenomations Despite its proven efficacy recognised both by professionals and local populations antivenom is lacking in Sub Saharan Africa C urrent availability represents less than 1 of iden tified needs In addition the number of vials sold over the 218 AUULE FUNUE EL SYTUILES UU CULIUQUE NUUNUU LAUIS AU Sy UWUS UL We INECULE actuelle repr sente moins de 1 des besoins identifi s Bien plus le nombre de doses vendues au cours des vingt derni res ann es d cro t r guli rement de 5 par an Les causes sont multiples et complexes Le co t lev r sultant des amdiorations technologiques impos es par les normes r glementaires euro p ennes est une raison importante Les probl mes commer ciaux qui en d coulent marges b n ficiaires faibles difficult s d coulement des stocks ne peuvent tre enti rement r solus par les fili res traditionnelles de distribution des m dicaments L utilisation inappropri e du s rum antivenimeux par les agents de sant la gestion d fectueuse des stocks sont galement res ponsables d une r duction des commandes Le personnel de sant n a pas t suffisamment inform par les producteurs de s rum antivenimeux sur l am lioration r cente du produit les raisons de l augmentation des co ts et les contraintes de production auxquelles l industrie pharma ceutique doit faire face La d localisation souhaitable ne co
174. hez les nourrissons 80 cas au moins par an Presque tous surviennent en milieu rural et sont un indicateur du manque de salubrit des habitations Conclusion es morsures de serpent constituent un probl me impor tant de sant publique au B nin notamment dans le nord du pays bien qu une sous notification importante soit vi dente La population risque est principalement constitu e de sujets de plus de 15 ans qui ont une activit agricole La forte l talit s explique par une prise en charge m dicale d faillante R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP Epid miologie des morsures de serpent au B nin Bull Soc Pathol Exot 2002 95 172 174 2 FAYOMI EB FOURN L amp FAVIPM Analyse des cas de morsures de serpent d dar s par les formations sanitaires publiques au B nin de 1993 1995 M d Afr Noire 1997 44 591 595 3 MASSOUGBODJI M CHOBLI M ASSOUTO P LOKOSSOU T SANOUSSI H et al G oclimatologie et gravit des envenima tions par morsure de serpent au B nin Bull Soc Pathol Exot 2002 95 175 177 Envenimations 180 M orsures de serpent et disponibilit en s rum antivenimeux dans la communaut urbaine de Niamey Niger J P Chippaux 1 2 amp A Kambewasso 2 L Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1386 Dakar S n gal 2 Centre de recherche m dicale et sanitaire CERMES B P 10887 Niamey Niger Summary Snake bites and availability of a
175. i les victimes consultaient plus volon tiers le syst me de sant confessionnel souvent mieux quip et approvisionn que les centres de sant publics Discussion tude faunistique constitue une approche qui n cessite des collectes plus importantes Si le peuplement de quelques plantations a pu tre valu aucune information d mogra phique n est possible compte tenu de la faiblesse de l chan tillon densit du peuplement sex ratio variation saisonni re des effectifs age moyen des populations L tude pid miologique fait appel trois m thodes qui sont compl mentaires II manque certes une enqu te prospective en milieu hospitalier pour confirmer certaines informations morbidit gravit des envenimations ad quation de la prise en charge Toutefois l valuation de la morbidit confirme les r sultats obtenus par trois autres tudes concernant le B nin 1 3 La morbidit et probablement l incidence semble nettement sup rieure au nord d une ligne passant par Savalou et Save deux villes situ es au centre du B nin La mortalit est nettement sur valu e au cours de l enqu te prospective en raison du faible effectif de la population surveill e et de la trop courte dur e de surveillance L enqu te r trospective et le questionnaire au niveau des m nages donnent des estima tions plus vraisemblables d ailleurs convergentes Enfin les parcours th rapeutiques n cessitent une tude plus
176. idence annuelle des morsures varie entre 50 et 250 envi ron pour 100000 habitants selon les centres Elle peut tre estim e 200 envenimations en moyenne pour100000 habi tants par an Les victimes consultent le syst me de sant moderne soit au niveau du secteur public soit dans les dis pensaires priv s confessionnels tr s pr sents dans l E xtr me N ord du Cameroun Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 184 187 Figure 2 Variation saisonni re des envenimations selon les diff rents centres Seasonal variation of envenomations according to medical centers etai LL a Ora g Bids 4 Biss x Brose zg s tiat Figure 3 Variation saisonni re des envenimations et de la l talit Seasonal variation of envenomations and case fatality rate aes nr mous 12 20 10 a 150 6 10 d so Pal LE TES a TETE ST Le nombre de morsures augmente nettement au cours des mois d avril juillet notamment en juin et juillet au moment dela pr paration des champs et des mises en culture figure 2 L al talit pr sente une variation saisonni re parall le figure 3 La l talit hospitali re varie entre 0 et 23 9 soit 4 9 en moyenne selon les endroits et les ann es avant la mise en place d un protocole th rapeutique fond e sur la s roth rapie intraveineuse Par la suite au cours de l enqu te prospective notamment elle est rest e comprise entre 0 et 4 3 selon les centres soit 0 8
177. ides this method can under certain conditions also provide information on the amino acid sequence There are two complementary methods in mass spectrometry for the study of the biological molecules i ionisa tion by laser desorption assisted by matrix M ALDI coupled to a mass analyser of the time of flight type TOF which is very effective for the direct study of a mixture of products and ii ionisation by electronebulisation ESI coupled to mass analysers of the quadripolar type and time of flight Qq TOF which allows the interfacing between high phase liquid chromatography and mass spectro metry These two complementary techniques were already used to draw up toxin charts of snake and spider venoms The purpose is to be able to characterise species based on an actual peptide print of poisonous gland secretions R sum La spectrom trie de masse est une technique d analyse et de d termination de structures extr me ment sensible Elle permet non seulement de d terminer la masse des produits tudi s en m lange ou purifi s mais galement de donner des l ments de structure des mol cules Dans le cas parti culier des peptides cette m thodologie permet dans certaines conditions d obtenir des l ments de la s quence en acides amin s Il existe deux m thodologies compl mentaires en spectrom trie de masse pour l tude des mol cules biologiques l ionisation par d sorption laser assist e par matrice MALDI coupl
178. iensiset 10 2 pour N nigricollis Efficacit relative compar e des deux modes de prise en charge des envenimations ophidiennes Les d lais de transfert des victimes sont tels que la formation sanitaire n a pu prendre en charge que des cas d envenimation dus aux Viperidae Le taux d efficacit des traitements d cou lant des taux de mortalit seraient plus lev s si les victimes taient transf r es plus tot et si les SAV taient disponibles Les tradith rapeutes sont intervenus a la fois sur Tableau IV des cas d envenimations par Viperidae et par E lapi L talit des envenimations ophidiennes selon le mode de prise en charge dae L es taux d efficacit de leurs m dications sont Lethality of ophidian envenomation according to kind of treatment de 41 67 pour les Viperidae et de 83 05 pour volution d c s avant SCSS centre m dical STSS tradipraticiens les E lapidae esp ce intervention cas d c s l talit cas d c s l talit Koon 0 9 9 100 Echis 46 10 0 253 74 29 3 162 843 Discussion Bitis 51 19 4 110 48 43 6 102 66 64 7 N katiensis 71 48 3 7 7 100 69 15 21 7 Biais nigricollis 133 Hoe 4 4 100 49 5 10 2 D polylepis 3 100 A ne ind termin s 34 28 1 14 5 35 7 73 47 64 4 N otre tude souffre d un certain nombredebiais et total 338 28 4 388 32 6 138 35 6 464 390 230 496 de limites m thodologiques ten
179. ies o les rares pistes sont impraticables Mesure des taux et causes de mortalit L asurveillance d mographique a d but en 1970 dans les vil lages mandingues 9 villages 16 dela population actuelle de la zone d tude En 1975 elle a t tendue aux villages peulhs 25 villages 59 dela population d tude et en 1980 aux villages bedik 8 villages 25 dela population d tude Les modalit s dela collecte des donn es ont t pr sent es en d tail par ailleurs 11 12 Au d but de l tude une carte de chaque village a t dress e et les concessions ont t d nom br es localis es et identifi es par le nom du chef de conces sion et celui de son lignage La liste de toutes les personnes vivant dans chaque concession a t tablie puis informatis e et des tudes compl mentaires ont t effectu es pour col lecter des informations sur les g n alogies mariages nais sances et groupes de circoncision tablir un calendrier historique et ainsi estimer l ge de chaque villageois U nefois par an habituellement en f vrier ou mars tous les villages et hameaux ont t visit s et des informations sur les v ne ments naissances d c s mariages migrations survenus depuis la derni re visite ont t collect s puis entr s dans la base de donn es informatique Pour chaque d c s survenu dans la population d tude les causes et les circonstances dela mort ont t tudi es en questionna
180. igure 4 en revanche la l talit sp cifique est plus importante aux extr mit s de la vie elle est de 7 1 avant 5 ans et 7 8 apr s 45 ans alors qu elle est de 3 2 entre 5 et 15 ans et de 4 3 entre Figure 5 Activit lors de la morsure Activity when bitten 15 et 45 ans E Fiia L activit lors de la morsure m c montre une forte pr domi mr i nance des occupations agri ak coles et pastorales figure 5 Aspects cliniques et biologiques Pr s de 25 des victimes ne souffrent d aucun sympt me Plus des deux tiers pr sentent un d me 60 ont un syn drome h morragique associ l d me et 5 une n crose figure 6 Ainsi qu il est mentionn ci dessus la l talit hospitali re varie entre 1 et 5 en moyenne selon lar gion et la prise en charge th rapeutique Figure 6 Symptomatologie et volution Symptomatology and evolution pa de cmpr me cher Tr amp r Pee fee ATE f l A miira Sa Cyr Tran Fe EM cc ME oie L expression du syndrome h morragique est purement bio logique dans 30 des morsures de serpent 2 3 il est g n ralement associ un d me L augmentation du temps de coagulation sur tube sec qui d passe 30 minutes est obser v e dans l heure qui suit la morsure L ext riorisation des h morragies survient plus tardivement apr s 2 3 jours notamment en l absence de traitement sp cifique 1 E chis ocellatusa t identifi
181. il n y a pas dans cette r gion de variation saisonni re marqu e dans la distribution de la mortalit par morsure de serpent Dans les r gions d A frique o il existeune longue saison s che beaucoup d esp ces de serpents ont leur activit maximum d butant lors des premi res pluies et se poursuivant durant toute la saison des pluies D ans notre tude la mortalit tait la plus forte pendant le second trimestre dela saison des pluies quand la v g tation tait haute mais une mortalit importante persistait pendant la saison s che L a comparaison de nos don n es avec celles d tudes hospitali res conduites au nord est du N igeria 4 et au Burkina Faso 7 sugg re que la saisonnalit des morsures de serpent en zone de savane d Afrique de l O uest pourrait diminuer fortement entre les isohy tes 600 mm et 1200 mm malgr des diff rences relativement faibles huit six mois dans la dur e de la saison s che Les piq res d arthopodes ont galement constitu une cause fr quente de d c s dans notre tude avec un taux de morta lit environ 300 fois plus lev qu en France II est int res sant de noter que deux d c s ont t attribu s la morsure de petits animaux non venimeux le rat palmiste X eruserythro puset le l zard G kkonid H emitheconyx caudicinctus C es deux animaux sont tr s craints par les populations de la plu part des r gions du S n gal car leur morsure a la r putation
182. incidence was low 23 bites per 100 000 inhabitants as the morbidity by 20 envenomations per 100 000 The case fatality rate was relatively high 7 and there were 1 5 deaths per 100 000 inhabitants per year Males were more often bitten than females 1 8 1 Field work agriculture and breeding induced about half of the accidents Tradi tional practitioners were systematically consulted by over 93 of victims This explains why collec ting data from health centre registers is not sufficient to estimate the importance of envenomations in this area R sum Une enqu te exhaustive a t men e aupr s des m nages dans la zone d tude de Niakhar situ e dans le bassin arachidier du S n gal 150 km l est de Dakar et dens ment peupl e 130 habi tants par km Les r sultats ont t confront s aux donn es enregistr es dans une base de donn es mise jour trimestriellement depuis 1983 ainsi qu aux notifications dans les centres de sant L in terrogatoire portait sur les morsures de serpent avec leurs circonstances de survenue la sympto matologie observ e et le recours aux soins L incidence des morsures est faible 23 morsures pour 100000 habitants de m me que la morbidit annuelle environ 20 envenima tions pour 100000 habitants La l talit est relativement importante 7 et la mortalit avoisine 1 5 d c s pour 100000 habitants par an Le sex ratio est tr s en faveur du sexe masculin 1 8 homme
183. including scorpions and snakes which use them both for defense and for prey acquisition The venom of these animals are amongst the most potent natural products known they affect vital body functions such as the peripheral nervous system haemostasis or the integrity of tissue or organs The high variability in venom composition causes the variety of symptoms seen in human envenoming This includes neurotoxic e g paralytic symptoms damage of skeletal muscle haemostatic disturbances e g coagulopathy local oedema haemorrhage and tissue necrosis Secondary effects pro voked by the stimulation of the autonomic system for instance in envenoming following scorpion stings often lead to unexpected complications and death In many African countries medical facilities are limited Very often efficient treatment of scorpion stings or snakebite envenoming cannot be performed for lack of a specific antivenom This situation may even worsen since there is currently a crisis in the production and procurement of antivenoms in Africa Moreover few patients ever reach one of the modern hospitals located in big cities In most cases patients have to rely on traditional remedies or prefer treat ment provided by local healers herbalists or medicine men It is not surprising that snakebite is a major cause of morbidity and even mortality in certain rural areas of Africa Under these circumstances an action plan is urgently needed Reli
184. ional ne d passant pas un membre ou signes g n raux mod r s grade 3 d me tendu au del de la racine du membre signes g n raux graves syndrome h morragique envenimation mod r e envenimation grave 141 U MLUN F ULIV D UITUUU EL al Surveillance de l volution Lesenvenimations graves atteinte respiratoire h morragies sympt mes cardiovasculaires signes locaux importants doi vent tre surveill es dans un service de r animation rompu la prise en charge des urgences et au monitorage des fonc tions vitales figure 1 Surveillance clinique En cas de syndrome vip rin la surveillance clinique porte sur la progression de l d me et de la n crose l volution du pouls et dela pression art rielle dela diur se horaire de l tat de conscience et dela survenue d h morragies ext rioris es ou non Certaines envenimations se compliquent de d faillances multivisc rales qui exigent une prise en charge sp cifique des organes atteints En cas de morsure d lapid la surveillance est centr e sur l examen neurologique nerfs craniens d glutition hy pers cr tion d ordre muscarinique force motrice et lafonction respiratoire 7 L intubation trach ale est indiqu e devant des troubles s v res dela d glutition risque de fausses routes et surtout des signes de d tresse respiratoire tirage batte ment des ailes du nez mouvement abdominal paradoxal tachypn e superficiel
185. iotopes in Guinea due mainly to the diversity of vegetation savannah forest mangrove and altitudes coastal zone mountains of Fouta Djalon and mountain of High Guinea induces a wide variety of the herpetological fauna Envenomations are consequently a significant cause of morbi dity and mortality in a country where agriculture is an important economic activity Unfortunately precise statistics for envenomations are unavailable A retrospective study was performed based on IRBAG registers 1980 1990 A total of 584 snakebites were reported with a 2 2 case fatality rate Between 1997 and 1999 379 cases of snakebites were reported with 18 2 death mainly due to the lack of antivenom and 2 1 amputations By combining the fang marks and victim or relative assessments we were able to identify most of the snakes involved in the envenomations Naja 21 3 Bitis 15 Dendroaspis 12 4 and Causus 12 9 In 38 2 of the cases the snake was not identified This survey confirmed that envenomations are a problem in Guinea However more studies are necessary to appreciate the real importance of the herpetological Guinean fauna and its consequences on morbidity and mortality in order to improve the management of enveno mations R sum Quelques ann es apr s la cr ation de l Institut Pasteur de Kindia actuel Institut de recherche et de biologie appliqu e de Guin e IRBAG du fait de sa situation g ographique et de l abondance
186. ique d ac tylcholine et fasciculines anti cholinest rasiques responsables d un syndrome muscari nique hypers cr tion g n ralis e larmoiements hypersialorrh e et diarrh e troubles de l accommodation bronchoconstriction vomissements et tr mulations qui pr c dent d une trentaine de minutes un syndrome cobraique li au bloc par d polarisation des r cepteurs cholinergiques post synaptiques Un syndrome cobra que voque avant tout une envenimation par lapid s en A frique cobras genre N aja mambas arbo ricoles D endroaspis ou esp ces apparent es genres E lapsoi dea des for ts galeries A spidelapsdes savanes et H omorelaps d Afrique du sud serpents corail sur le continent am ricain et en Asie cobras du genreN aja et O phiophagus kraits ou bon gares Bungarus et serpents corail asiatiques Leur venin pauvre en enzymes donne peu de signes locaux et on n observe pas de troubles del h mostase l exception des envenimations par les lapid s australiens Toutefois selon le contexte g ographique un syndrome cobra que peut voquer d autres familles de ser pents c est le cas du redoutable serpent sonnette dela for t sud am ricaine C rotalus durissusterrificus qui s cr te des phospholipases A neurotoxiques Le venin de certains A trac taspidid s d A frique tropicale serait galement neurotoxique Ces vip res fouisseuses d Afrique et du Proche Orient qui vivent plusieurs
187. iratory paralysis reanimation monitoring envenimation h morragie paralysie respiratoire r animation surveillance Introduction evant une envenimation l urgence est de d cider temps de l indication d une immunoth rapie seul traitement efficace et de savoir quel antivenin utiliser s agit donc de faire un diagnostic de gravit et un diagnostic sinon d esp ce du moins detype de venin C ette d marche repose sur une sur veillance rigoureuse du patient envenim la phase initiale pour diff rencier l envenimation d une morsure s che et orien ter le diagnostic syndromique ensuite pour adapter de fa on ad quate immunoth rapie et le traitement symptomatique Surveillance clinique initiale diagnostic d esp ce et de gravit n peut artificiellement s parer la symptomatologie des envenimations ophidiennes en quatregrands axes cliniques le syndrome cobra que qui aboutit une paralysie respira toire par atteinte de la jonction neuromusculaire Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 139 143 lesyndrome vip rin qui r unit un syndrome h morragique et des signes locaux marqu s l atteinte de la fonction circulatoire moins sp cifique mais toujours grave l atteinte des autres fonctions signes g n raux digestifs musculaires etc Lorsque le serpent n a pu tre identifi les signes d invasion et l volution initiale permettent de suspecter letypede venin en cause Le diagnos
188. iser en deux secteurs les plantations agro industrielles qui sont constitu es d ex ploitations de grande surface essentiellement concentr es dans le sud est la main d uvre masculine est valu e 100000 ouvriers agricoles les plantations villageoises vivri res ou commerciales sont petites et utilisent une main d uvre mixte d un effectif total proche de 2 500 000 personnes La faune ophidienne est compos e en C te d Ivoire de 82 esp ces dont une vingtaine consid r es comme dangereuses 167 J r CIUPUUX Figure 1 Localisation des secteurs sanitaires et des centres d enqu tes Location of health districts and survey centres ia rs biis x x 27 26 k Er 29 i 31 Odienn a Boundiali 25 24 23 Ve L N Touba S gu la a weld Bouafle Danane yo ee Daloa k Village d enqu te 5 e r f Tableau Il N Gagnoa fieu de secteur sanitaire Massif montagneux Limites v g tation ON di _ we pour l homme 4 6 Les caract ristiques cologiques des peu plements ont t d crites par ailleurs 2 4 Enqu tes pid miologiques La morbidit et la l talit ont t valu es gr ce 5 m thodes un questionnaire national propos par l Institut Pasteur de C te d Ivoire IPC I a t distribu par le minist re de la sant publique aux 57 h pitaux et aux 300 centres de sant des 20 secteurs sanitaires de C te d
189. isines La morbidit d passe 190 morsures pour 100000 habitants par an et la l talit approche 2 Savane arbor e La disparit des chiffres obtenus est l image de la vari t morphologique de ces d partements Selon l origine des infor mations nous retrouvons une morbidit propre aux r gions foresti res ou au contraire savanicoles Pr s de 190 caspour100000 habitants surviennent chaque ann e avec une l talit de 1 En fait il semble bien que la gravit des mor sures soit sous estim e En effet 570 victimes sont hospitali s es dans 10 des 17 h pitaux de cette zone La l talit est lev e comprise entre 3 et 4 dans trois d entre eux faible dans deux h pitaux 0 5 et inconnue dans les autres Elle n est document e que dans deux centres de sant o elle est comprise entre 3 et 4 Savane Cinq secteurs sont situ s presque enti rement dans cette zone climatique Pour deux d entre eux nos r sultats sont incom plets O dienn et Boundiali Pour S gu la et Bondoukou les renseignements sont suffisants En revanche K orhogo qui regroupe plus de50 delapopulation n a envoy que peu de r ponses L habitat de cette r gion est tr s dispers mais la densit est lev e La morbidit moyenne d clar e est de 230 morsures pour 100000 habitants avec une l talit de 3 1 laplus fortedeC te d Ivoire En raison des coutumes locales et surtout de l quipement tr s dispers il est pro
190. it s bien contr l es peuvent servir l valuation du nombre de morsures non comptabilis es par les services de sant Agglom ration abidjanaise N ous avons recens 325 cas de 1971 1976 au CHU de Cocody U ne trentaine de cas par an venant consulter au CHU deTreichville ont t adress s syst matiquement Cocody I en est de m me pour l h pital de Port B ou t et les dispensaires urbains pr s limination des cas comptabilis s deux fois il appara t une moyenne de 60 cas par an semble qu entre 1976 et1979 le nombre de morsures se soit lev il y avait 80 cas en 1976 et plus de 100 en 1978 N ous attribuons cette augmentation l accroissement d A bidjan En tenant compte dela population la morbidit reste stable de 1971 1979 A bidjan conna t environ 10 morsures pour 100000 habitants La l talit est nulle si l on prend soin d extraire tous les cas vacu s de la province N ous n avons jamais eu connaissance de cas mortel provenant d A bidjan ville ou de la banlieue entre 1971 et 1979 En tenant compte de tous les d c s par envenimation au CH U sans pr juger de leur origine la l talit est de l ordre de 2 R gion lagunaire Pour le secteur d A boisso dont les r sultats sont complets nous avons une moyenne annuelle de 110 morsures d clar es pour 150000 habitants Si nous tenons compte des malades directement adress s a A bidjan tout proche nous obtenons une morbidit voisi
191. ith rapeute emploie g n ralement une seule recette pour Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 163 166 r ponses donn es nos questions par les tradipra ticiens et les populations les d lais de consultation des victimes qui conditionnent la prise en charge et l imputabilit des mor talit s ainsi que l exclusion de 4 anciens centres de soins et de promotion sociale relevant du centre m dical Toutefois la raret des enqu tes pid miologiques sur les envenimations en g n ral et sur les tudes comparatives entre traitements moderne et traditionnel nous aincit s publier nos r sultats qui doivent tre consid r s comme pr liminaires Au plan pid miologique N os r sultats sont conformes aux donn es de la litt rature Les serpents responsables d envenimations sont ceux g n ralement rapport s par la litt rature nationale et internationale 2 10 11 16 N ous retrouvons la corr lation avec la pluviom trie et les activit s sp cifiques li es l ge et au sexe 10 11 13 Au plan de la prise en charge Un retard de transfert ne permet pas un grand nombre de victimes de parvenir aux structures des soins de sant aussi bien SC SS pour les envenimations par V iperidae et Elapidae que STSS pour celles dues aux Elapidae Ainsi les interventions du SCSS sur les morsures d Elapidae sont tr s rares et en outre inappropri es en raison de indisponibilit des SAV S agissant des plantes m dicinale
192. ivit s sp cifiques dues la r partition sociale des t ches et r les tableau 11 et 111 Latranche d ge la plus touch e est celle de 21 30 ans tandis que le sexe f minin est le plus touch 663 cas soit 55 71 contre 527 cas soit 44 28 pour le sexe masculin Traitement des envenimations ophidiennes Parcours th rapeutique Del ensemble des cas d envenimations recens s seuls ceux dus aux Viperidae parviennent au centre m dical pour prise en charge L es rares cas de morsures par E lapidae vus par le SC SS ne concernent que ceux se produisant dans la commune voire dans le centre de D ano La plupart sinon la quasi totalit des envenimations par Elapidae conna t une volution fatale avant toute intervention 71 5 dans les cas de N nigricollis et 48 3 dans le cas de N katiensis Sur les 333 cas d enveni mations dues ces deux esp ces d E lapidae les tradiprati ciens ne sont intervenus que sur 118 cas respectivement 49 et 69 pour ces deux esp ces La majorit des envenimations par Viperidae fait l objet d une prise en charge primaire par les tradith rapeutes avant le relais ventuel par le centre m dical ou par un autre tradi praticien quand cela est possible Pendant le transfert on note en raison des d laistardifs 66 d c s soit 64 7 pour B arie tans et 88 d c s sur 162 cas 54 32 pour les esp ces du genre Echis Tableau Ill R partition des cas d envenimatio
193. ivit s sur lesquelles le centre devrait faire porter ses premiers efforts comme par exemple les intoxications par pesticides Sensibilisation Il conviendra de sensibiliser simultan ment le corps m dical pour l amener prendre conscience de l importance du probl me des intoxications et reconna tre l int r t d un centre anti poisons et des services qu il peut offrir les autorit s administratives et politiques afin quele centre b n ficie d un statut juridique et que ses missions soient recon nues comme appui la politique nationale de lutte contre les intoxications Miseen placedel unit d information toxicologiqueet pro motion de son existence aupr s des usagers Avant que le centre ne devienne op rationnel il conviendra de r unir la documentation essentielle d offrir une formation de base au personnel qui travaillera au centre d imprimer les formulaires pour la collecte des informations sur les produits commerciaux disponibles dans la r gion et pour l enregistrement des appels au centre ainsi que pour le suivi des appels et des cas de rassembler des dossiers sur les substances chimiques entrant dans la composition des produits commerciaux locaux 215 IL ATUUKO y compris les m dicaments sur les toxines naturelles locales ainsi que sur les services m dicaux et analytiques pertinents disponibles dans le pays Populations cibles Il s agit des professionnels de sant praticiens
194. izothrombine produite sous l action du venin et a fortiori les enzymes thrombine like ont une struc ture mol culaire diff rente de celle dela thrombine physio logique Ce point fondamental explique pourquoi ni I h parine ni l hirudine ne peuvent les neutraliser d s 1976 l tude randomis e de WarREL et al 18 avait montr l ab sence d int r t du traitement h parinique dans les morsures d Echis Dans notre exp rience l h parine m me a faibles doses aggrave le syndrome h morragique De m me THo mASet al 16 17 ont montr dans plusieurs travaux prospectifs que ni les h parines de bas poids mol culaire ni l urokinase ne pouvaient infl chir le cours del volution des thromboses observ es avec Bothrops lanceolatus L encore seule l im munoth rapie sp cifique est capable de diminuer la l talit L es m mes arguments tir s dela constatation des diff rences struc turales entre prot ines ophidiennes et facteurs naturels de I h mostase s appliquent l utilisation del antithrombine ou des antifibrinolytiques E nfin la multiplicit des cibles des constituants d un m me venin endoth ium plaquettes pro thrombine fibrinog ne etc explique qu il reste illusoire d esp rer contrecarrer un syndrome h morragique en agis sant sur une seule tape de l h mostase C est en ce sens que l antivenin dont les composants sont dirig s contre l ensemble des prot ines ophidiennes du v
195. ja d apr s r f 4 TCA evolution of patients bitten by Echis pyramidum in the Republic of Djibouti The hemorrhagic syndrome which persists for some 10 days in the control group disappears in 10 to 15 hours in the group having received Bitis Echis Naja serum according to 4 sans Paterna 4 iA EN TCA sec d SLA Bits Echis Naja M 20 y L it 5 fi T TEMP S jours 142 DUI VELLLUTICE CLULIQUE EL ULULU BIQUE UES PULLEMLY ENLVENUTLES Conclusion es morsures de serpent provoquent le d c s d environ 100000 personnes chaque ann e dans le monde 2 La prise en charge des envenimations implique une surveillance rigoureuse afin de d pister au plus t t les premiers signes d volution grave h morragie syndrome neurotoxique col lapsus qui indiquent l administration d une immunoth rapie et l hospitalisation en r animation La poursuite de la sur veillance clinique et biologique doit permettre l adaptation des doses d antivenin et du traitement symptomatique trans fusions rythrocytaires r animation respiratoire etc R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP AMADI EDDINE S amp FAGOT P Diagnostic et sur veillance des h morragies dues aux envenimations vip rines en savane africaine Bull Soc Pathol Exot 1999 92 109 113 CHIPPAUX JP amp GOYFFON M Epid miologie des envenime ments dans le Monde In Mion G amp Goyrron M Eds Les enve ni
196. ja textilis A ustralian common brown snake Cet agent procoagulant est la seule prot ine connue partager plus de 50 d homologie la fois avec les facteurs X a et V humains et class e ce titre dans le groupe 3 de la classification deRosinc amp Tans 21 Utilisation diagnostique ou th rapeutique En raison de leurs potentialit s vari es et de leurs actions extr mement sp cifiques les constituants des venins de ser pents sont largement utilis s dans la recherche fondamentale en physiologie biochimie ou immunologie C es mol cules ont fortement contribu notre connaissance des m canismes del h mostase et beaucoup d entre elles sont utilis es dans des tests d h mostase En retardant ou acc l rant les processus biochimiques ou cellulaires les composants des venins per mettent aux chercheurs d analyser les diff rentes tapes de processus complexes et de d velopper de nouveaux m dica ments Les venins ophidiens sont actuellement explor s pour des utilisations potentielles en tant qu agents antithrombo tiques antiviraux antibact riens t tanos h patites trachome paludisme botulisme ou anticanc reux Tests d h mostase Certains composants des venins ophidiens ont permis de d ve lopper des outils diagnostiques largement utilis s en h mostase comme le temps de reptilase normal sous h parine mais allong en cas d anomalie cong nitale du fibrinog ne de pr sence de PDF ou d a
197. jusqu normalisation des param tres biologiques ou arr t de l h morragie Jours suivants m me protocole toutes les 8 12 heures Poursuite de l immunoth rapie pendant 3 jours en cas de syndrome inflam matoire intense ou de n crose Bitis La poursuite del immunoth rapie est indiqu e devant la per sistance de l h morragie une fibrinog n mie inf rieure 1 g L 1 un TP inf rieur 50 un TCA sup rieur 1 5 fois le temps du t moin En l absence delaboratoire un simple temps de coagulation obtenu sur tube sec au lit du malade permet d effectuer la surveillance du traitement d une envenimation vip rine 1 U n caillot normal seformeen moins de 15 minutes et reste stable pendant plus de 48 heures A u contraire si le temps de coagulation d passe 30 minutes l immunoth rapie doit tre poursuivie S quelles Elles sont li es la n crose dont l extension peut justifier une amputation a fortiori la gangr ne gazeuse ou encoreau syndrome thrombotique qui peut entra ner comme dans toute coagulation intravasculaire diss min e C IVD un infarcis sement visc ral distance du si ge de la morsure Figure 2 Evolution du temps de c phaline activ e TCA de patients mordus par Echis pyramidum en R publique de Djibouti Le syndrome h morragique qui persiste environ 10 jours dans le groupe qui n a pas re u de s rum cesse en 10 15 heures dans le groupe qui a re u du s rum Bitis Echis Na
198. l abri du vol sejustifient ils Un autre comportement risque r side dans la r utilisation des emballages des produits phytosanitaires des fins domes tiques Enfin l utilisation d vi e des pesticides p che aux pesticides du coton est de plus en plus r pandue au N ord B nin N iles interdictions ni les d g ts mortels n ont d courag cette pra tique L es insecticides chimiques ont tout naturellement pris le relais des substances v g tales dans cette zone septentrio nale devenue le bassin cotonnier du B nin Les hydrocarbures Les enfants b ninois ignorant les mesures de s curit habi tuelle sont expos s a plusieurs autres produits toxiques hydrocarbures colles diluants durcissants etc Ces enfants d scolaris s apprentis m caniciens ou vendeurs d essence la sauvette siphonnent avalent ou inhalent des produits p troliers La pollution Cotonou la capitale conomique du B nin est devenuel une des villes les plus pollu es d A frique de l O uest N ombreux sont les sp cialistes de la sant qui craignent dans les ann es Venir la multiplication des cas de cancers des voies respira toires Pour l instant on d plore d j l augmentation des bronchites rhinites sinusites pharyngites et rhumes en tous genres Les m dicaments L es m dicaments faux ou vrais dans tous les cas expos s aux intemp ries donc d natur s et propos s la population prin cipalement
199. l ann e Subscriptions begin with the first Autres pays voie a rienne issue of calendar year 144 83 170 US e Les r clamations pour les num ros non re us doivent parvenir dans un d lai maximum de six mois Claims for missing issues must be submitted to the publisher for a period of six months Mode de paiement Payment after publication of each individual issue ns Num ros s par s de l ann e et volumes ant rieurs jusqu epuisement des stocks Back issues I par ch que bancaire ou postal ordre Soci t de pathologie exotique and volumes SOCI T DE PATHOLOGIE EXOTIQUE adresse ci dessus address above other countries by plane ditorial D Mebs Secr taire de la Soci t intemationale de toxinologie Zentrum der Rechtsmedizin University of Frankfurt Kennedyallee 104 60596 Frankfuurt Allemagne mebs em uni frankfurt de L Afrique est bien connue pour ses animaux venimeux scorpions et serpents comme les cobras mambas et vip res M algr des modifications environnementales consid rables pour beaucoup produites par l homme destructions notam ment d forestation d sertification ou urbanisation de vastes zones ces animaux posent encore de r els probl mes dans pratiquement toute l Afrique En zone rurale les fermiers les forestiers et leurs familles sont confront s au risque de ren contre avec les scorpions et les serpents venimeux C es animaux entrent tr s souvent dans les
200. l d enzymes deglycoprot ines de polypeptides de Vip rid s bas poids mol culaire et d ions m talliques qui affectent l or ganisme de leurs proies de fa on tr s vari e L es cons quences l tales des morsures de serpents plus de 125000 d c s annuels 4 rel vent ainsi de propri t s neurotoxiques ou d pres sives de la fonction circulatoire des venins mais avant tout d une atteinte de l quilibre h mostatique L es esp ces res ponsables detroubles de l h mostase sont essentiellement des Vip rid s des Crotalid s certaines esp ces d lapid s aus traliens mais aussi quelques C olubrid s Envenimations En Europe les vip res provoquent rarement un syndrome h morragique En A frique au contraire des h morragies graves sont provoqu es par C erastes vip re cornes de la partie sud du bassin m diterran en Bitis la plus grosse des vip res et Echis Les Africains disent des malades mordus par Bitis au venin extr mement n crosant B arietans B gabonica et B nasicornis qu ils transpirent leur sang E chis carinatus carpet viper ou saw scaled viper des A nglo saxons et les 132 esp ces apparent es E ocellatus E leucogaster et E pyrami dum qui provoquent une d fibrination prolong e seraient responsables d environ 25000 d c s chaque ann e en A frique EnAsie on rencontre E carinatus E multisquamatus E sochu reki aux Indes et au M oyen O rient Pseudocerastes persicu n
201. l nous a sembl utile de la rapporter l occasion de ce colloque La m thode a associ une enqu te nationale une enqu te r trospective partir des registres des centres de sant publics ou priv s et une enqu te prospec tive men es dans 7 centres de sant entre 1972 et1979 L incidence estim e au cours des enqu tes prospectives en milieu rural d passait 200 morsures pour 100000 habitants Cette valuation demande tre affin e compte tenu du fr quent recours des tradipraticiens qui conduit une sous estimation de l incidence La morbidit tait plus forte en zone de for t 195 envenima tions pour 100000 habitants qu en savane 130 envenimations pour 100000 habitants En revanche la l talit tait plus importante en savane 3 1 qu en for t 2 Plus de la moiti des morsures sont survenues chez les hommes de 15 50 ans Les risques taient significativement plus lev s chez les agriculteurs particuli rement dans les plantations industrielles o l on a observ 27 du total des morsures chez seulement 1 5 de la population Au d but des ann es 80 on estimait le nombre total d envenimations plus de 13000 pour 8 millions d habitants et le nombre de d c s pr s de 200 par an snakebite envenomation epidemiology C te d ivoire Ivory Coast Sub Saharan Africa morsure de serpent envenimation pid miologie C te d Ivoire Afrique intertropicale Introduction P eu de tra
202. la d saffection sont li es d une part l induction d effets secon daires et d autre part au manque d tudes contr l es d fi nissant clairement sur quels crit res cliniques on peut d cider d administrer un s rum antivenimeux et quelle dose 200 De nos jours les techniques de pr paration des anticorps notamment la digestion pepsique des IgG en F ab et leur purification contribuent largement l augmentation de l ef ficacit du s rum et l limination des substances suscep tibles d entra ner des effets ind sirables C ependant les informations qui permettent de fixer les condi tions d utilisation des s rums sont fond es sur des observa tions cliniques fragmentaires AU M aroc las roth rapie anti scorpionique est utilis e depuis plusieurs ann es Cependant elle n est probablement pas r a lis e dans des conditions satisfaisantes de sorte que son effi cacit est contest e par certains C eci tient au fait qu aucune tude rigoureuse n a t effectu e dans notre pays pour d mon trer la neutralisation du venin par le s rum anti scorpionique SAS prouver d une mani re certaine son efficacit clinique et offrir aux praticiens des protocoles clairs et pr cis Dans le but de d montrer le r le neutralisant du SA S dans la neutralisation du venin circulant et l am lioration de l tat clinique du patient envenim nous avons men une tude pid miologique et clinico biologique dans
203. lar es au minist re de la sant publique La p riode de 1994 2000 est concern e par cette communication Les donn es collect es sur la base des registres des formations sanitaires publiques montrent que les morsures avec un total de 30 273 cas d clar s durant ces 7 ann es repr sentent moins de 1 de l ensemble des affections Si la pr valence est faible la l talit est en revanche tr s lev e 15 Les envenimations entra nent plus de d c s que le paludisme et les infections respiratoires aigu s r unis Les 2 3 des cas surviennent chez les adultes et les adolescents La l talit chez les nourrissons n est pas non plus n gligeable En outre les deux d partements du Nord B nin totalisent les 3 4 des envenimations Le constat g n ral est que la l talit ne r gresse pas La prise en charge des cas de fa on routini re ne suffit donc plus l heure actuelle II faut adopter une strat gie la fois ducative et organisationnelle pour am liorer l efficacit des soins fournis par les professionnels de sant aux personnes expos es victimes ou non Celle ci doit tenir compte des diff rents niveaux du Syst me sanitaire national et des moyens dont disposent les formations sanitaires rurales envenomation epidemiology management of cases Benin Sub Saharan Africa envenimation pid miologie prise en charge th rapeutique B nin Afrique intertropicale Introduction L es morsures de serpent sont de
204. le qui pr c dent la pause respiratoire Un trismus doit tre imp rativement d pist car outre son caract re p joratif il laisse pr sager de graves difficult s d in tubation et la n cessit d utiliser un curare Examens sp cialis s D ans le cas des syndromes cobra ques une surveillance lec trophysiologique peut tre int ressante monitorage de la jonction neuro musculaire Les morsures de Bothropslanceolatuslefer de lance antillais provoquent un syndrome thrombotique souvent mortel en l absence d immunoth rapie thrombose coronaire ou c r brale embolie pulmonaire etc Selon les cas la r p tition des examens lectrocardiogramme scanner doppler sera indiqu e 5 Surveillance biologique En pr sence d un syndrome vip rin un bilan d h mostase temps de Quick TP ou temps de Q uick normalis IN R temps de c phaline activ e TC A fibrinog n mie et une num ration sanguine doivent tre r alis s plusieurs fois par jour id alement toutes les 4 heures pendant la phase initiale afin de d pister les an mies qui indiquent des transfusions rythrocytaires et de surveiller l efficacit de l immunoth rapie figure 2 Groupe sanguin Rh sus et si possible recherche d agglutinines irr guli res sont indispensables Si des h moglobin mies inf rieures 5 g 100 ml sont banales en Afrique devant une an mie aigu et un risque h morragique persistant il est souhaitable de trans
205. les moyens de lutte en m decines moderne et traditionnelle Notes et Documents Volta ques 1983 Avril Juin 41 51 DOMO Y Contribution l tude de l activit pharmacotoxico logique de Ximenia americana Olacaceae M m DEA Fac Sciences et Techniques Univ Ouagadougou 1997 55 p KERHARO J Une drogue des pharmacop es africaines r put e antivenimeuse le Securidaca longepedunculata Afr M d 1970 9 401 403 KERHARO J amp ADAM JC La pharmacop e s n galaise tradi tionnelle plantes m dicinales et toxiques Vigot Paris 1974 1011p KERHARO J amp BOUQUET A La chasse en C te d Ivoire et Haute Volta rites plantes fl ches Acta Tropic 1948 6 193 220 KERHARO J amp BOUQUET A Plantes m dicinales de la C te d Ivoire et Haute Volta Vigot Paris 1950 197 p KONE PP Etude toxicologique lectro physiologique et phar macologique du venin de Naja nigricollis Elapidae de C te d Ivoire et d une substance antivenimeuse de la pharmacop e africaine l extrait aqueux de Securidaca longepedunculata Th se doct Sc Universit de C te d lvoire Abidjan 1980 172 p KONE PP Propri t s antivenimeuses d un extrait de radne de Anonna senegalensis Anonnaceae vis vis du venin de Bitis arietans un Viperidae de C te d Ivoire Premi res journ es bio logiques d Abidjan JBNA 1 Abidjan 29 nov 4 d c 1998 ROMAN B Serpents mortels de l Ouest africain Etudes scien tifiques 1976 juin 6
206. leucogaster n ssp Notes et Documents Voltaiques CVRS Ouagadougou 1972 5 1 15 16 SWAROOPS amp GRAB B Snakebite mortality in the world Bull Org Mond Sant 1954 10 35 76 17 WARRELL DA amp ARNETT C The importance of bites by the saw scaled or carpet viper Echis carinatus epidemiological studies in Nigeria and a review of the world litterature Acta Tropica 1976 33 307 341 18 WARRELL DA DAVIDSON N MCD GREENWOOD BM ORMEROD LD POPE HM et al Poisoning by bites of the saw scaled or carpet viper Echiscarinatus in Nigeria Quart J Med 1977 181 33 62 19 WATT G PADRE L TUAZON ML amp HAYES GG Bites by the Philip pine cobra Najanajaphilippinensis an important cause of death among rice farmers Am Trop Med Hyg 1987 37 636 639 Envenimations 156 Probl matique des envenimations en Guin e M C Bald 1 B Dieng 1 A P Inapogui 1 A O Barry 1 H Bah 2 amp K Kond 1 1 Institut Pasteur de Guin e B P 146 Kindia Guin e 2 Inspection des laboratoires et pharmacies Minist re de la sant publique Conakry Guin e Summary The problem of envenomations in Guinea Only a few years after its creation the Kindia Pasteur Institute currently Institut de Recherche de Biologie Appliqu e de Guin e IRBAG owing to its geographical situation began regularly sup plying the Paris Pasteur Institute with snake venom for manufacturing antivenom The diversity of the b
207. lignent que cette pathologie s vit essen tiellement dans les r gions septentrionales du pays Lebut de es morsures de serpent constituent g n ralement un pro ce travail est de mettre en vidence l influence de la g ocli bl me de sant publique dans les r gions intertropicales matologie sur la fr quence et la gravit des envenimations en raison deleur incidence lev e et de la s v rit des tableaux dans ce pays afin d assurer une meilleure distribution des cliniques 1 Le B nin n chappe pas la r gle et des travaux moyens th rapeutiques Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 175 177 175 WL IMUSSUURUUUJL IV UUL T ASSUUIU EL al Patients et m thodes Zone d tude LeB nin est un petit pays de l A friquede l O uest tir entre l O c an Atlantique au sud le N iger et le Burkina Faso au nord le Togo l ouest et le N igeria l est La population est de6 5 millions d habitants r partis sur 112000km2 Bien que cr dit depuis quelques ann es d un statut de d mocratie mod le les conditions de vie des populations demeurent celles d un pays en d veloppement avec notamment des indica teurs socio sanitaires m diocres produit national brut de 380 dollars U S par habitant mortalit infantile 147 o esp rance de vie de 54 ans et mortalit maternelle de 800 d c s pour 100000 naissances vivantes Sur le plan g ographique le N ord B nin avec deux pr fectures occupe lui seul
208. logy of snakebites in Northern Cameroon Epidemiological surveys conceming snakebites were carried out in the savannah area of North Came roon according to two methods A retrospective survey carried out in 5 hospitals or dispensaries cove ring a 3 to 8 year period according to locality was followed by a prospective survey in 4 of these health centres lasting 1 or 2 years according to location These studies involved respectively 1 710 and 359 patients The annual incidence varied between 50 and 250 envenomations per 100 000 inhabitants according to year and locality The average annual incidence was close to 200 cases Echis ocellatus corresponded to 85 of the identified snakebites Lethality ranged from 0 to 23 9 of the envenomations It significantly decreased during the prospective study due to the systematic use of antivenoms administered through the venous route IPSER Africa then FAV Afrique During the prospective study we observed that 25 of snakebite victims did not present any symptoms 71 presented an oedema 63 a coagulopathy and less than 5 a necrosis The population at risk invol ved people aged 15 to 44 years especially males M ost of the bites had occurred during agricultural activity In the cotton zone more than 40 of the envenomations took place during the 3 months of the field preparation and cotton sowing Elsewhere the snakebites were spread out over time with a clear increase during the rain season R sum
209. ltats R sultats des enqu tes Questionnaire national U ne r ponse au questionnaire nous est parvenue de 36 h pi taux 63 et de 43 des centres de sant appartenant 13 Tableau I Envenimations et l talit d clar es dans les formations sanitaires de C te d Ivoire en 1979 Reported envenomations and lethality in C te d Ivoire health centres in 1979 secteurs morsures de serpent l talit d clar e dispensaires h pitaux dispensaires h pitaux Abidjan 190 1 68 Aboisso 70 40 Abengourou 15 Adzop 250 40 1 7 5 25 Bondoukou 335 45 3 2 3 8 Bouafl 140 136 4 0 4 Bouak 162 0 3 Boundiali 95 20 2 4 Daloa 187 2 8 Danan 60 5 1 Dimbokro 320 155 0 7 Gagnoa 385 260 Korhogo 5 5 Man Odienn 115 15 2 5 50 San Pedro S gu la 110 40 0 85 Tiassal 200 8 25 Touba Yamoussoukro 90 total 1910 1570 2 5 3 4 168 LPlUEMULULUXLE UES IUT SUI ES UE YEIpENL EM CULE U IVUL E secteurs ce qui correspond une couverture de 40 dela population ivoirienne N ous avons obtenu des renseigne ments complets pour 6 des 20 secteurs sanitaires largement suffisants pour quatre autres secteurs et inexistants pour trois secteurs tableau Enqu te r trospective dans les dispensaires La morbidit annuelle moyenne est de 195 envenima tions pour 100000 habitants en zone de for t ou de savane arbor e et de 130 en r gion de savane guin enne figure 1 tableau I1 Tableau Il Morbidit et
210. mations graves Arnette Paris 2000 pp 1 7 MANENT P MOUCHON D amp NICOLAS P Envenimations par Echis carinatus en Afrique tude dinique et volution indica tion du s rum antivenimeux M d Trop 1992 52 415 421 MION G RUTTIMANN M OLIVE F amp SAISSYJM Traitement des envenimations vip rines graves In Mion G amp Goyrron M Eds Les envenimations graves Arnette Paris 2000 pp 23 34 THOMAS L TYBURNB amp THE RESEARCH GROUP ON SNAKEBITE IN MAR TINIQUE Bothrops lanceolatus bites in Martinique clinical aspects and treatment In Bon C amp Goyrron M Eds Enveno mings and their treatments Fondation Marcel M rieux Lyon 1996 pp 255 265 TREVETT AJ LALLOO DG NWOKOLO NC NARAQI S KEVAU IH et al The efficacy of antivenom in the treatment of bites by the papuan taipan Oxyuranus scutellatus canni Trans R Soc Trop Med Hyg 1995 89 322 325 WHITE Treatment of snakebite in Australia In Bon C amp Goyr FON M Eds Envenomings and their treatments Fondation Marcel M rieux Lyon 1996 pp 267 279 RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS T out article adress pour publication la revue est enregistr et soumis pour avis deux lecteurs sp cialis s 11 est indispensable de pr ciser les coordonn es com pl tes du correspondant t l phone fax E mail ven tuellement et derappeler lenum ro d enregistrement de l article dans toute correspondance ult rieure Lorsque l article comport
211. meux s en trouvent notablement facilit s et am lior s Les envenimations ophidiennes sont majoritairement dues des Viperidae et surviennent en zonerurale au cours des acti vit s agricoles Elles concernent principalement les hommes entre 15 et 50 ans Les statistiques hospitali res ne repr sen tent qu unefaible proportion du ph nom ne O n rel ve n an moins une morbidit importante comprise entre 50 et 250 envenimationspour100000 habitants par an selon les r gions Lamorbidit varie d un endroit l autre en fonction de l uti lisation du syst me de sant par les populations et de la confiance qu elle lui accorde L a l talit galement tr s variable refl te les performances du syst me de soins L e r le des tra dipraticiens sollicit s en premi re intention mais pas toujours avec le succ s esp r a t tr s largement rappel Les enqu tes r trospectives doivent tre remplac es par des tudes prospectives La diversit des m thodes utilis es ne permet pas toujours de d finir les besoins r els en s rums antivenimeux et m dicaments symptomatiques Prise en charge des accidents par animaux venimeux D e nombreux intervenants ont regrett l absence de consensus sur le protocoleth rapeutique qui reste encore largement empirique et bien souvent insuffisant malgr les moyens efficaces dont nous disposons O utre les consid rables difficult s d approvisionnement en s rum antiveni meux
212. mment du calcaire du p trole du phosphate du fer C es mati res premi res sont actuellement tr s peu exploit es Le climat est de type subtropical humide avec quatre saisons deux saisons s ches et deux humides Sur le plan conomique le secteur tertiaire est dominant repr sente 54 du PIB La couverture sanitaire est encore faible comme en t moi gnent les donn es ci apr s 178 letaux de mortalit maternelle est de 800 pour100 000 nais sances letaux de mortalit infanto juv nile est de 147 pour100000 enfants de moins de 5 ans letaux brut de natalit est de 46 7 o l esp rance de vie est de 54 ans M thode pid miologique Il s agit d une tude r trospective couvrant la p riode dejan vier 1994 d cembre 2000 Les cas sont analys s sur la base des registres des formations sanitaires et sur laconsultation de la base de donn es informatis e mise en place par le Syst me national d information et de gestion sanitaire SN IG S du Minist re de la sant du B nin Les malades enregistr s par le SN IG S sont les malades vus et trait s dans les formations sanitaires publiques du pays qu ils soient hospitalis s ou non R sultats Tendance volutive Plus de4 300 cas sont d clar s chaque ann e en moyenne On note une relative constance de 1994 1999 tableau 1 Tableau I Pr valence des envenimations ophidiennes et l talit de 1994 2000 Pr valence and case fatali
213. n The epidemiolo gical situation is presented by stressing the difficulties involved in collecting reliable data We also address the question of citizen and stakeholder awareness since public participation is crucial in all prevention programmes Training for healthcare providers is also one of the principal axes of the Committee s programme which includes national regional and even local seminars We describe the improvement of production and research on venoms carried out by the Institute Pasteur of Algeria We conclude by discussing the action plan for 2001 and prospects for an enhanced strategy in the fight against the scorpion envenomation R sum En Alg rie l envenimation scorpionique est un v ritable probl me de sant publique Depuis la cr a tion du Comit national de lutte contre l envenimation scorpionique CNLES plusieurs actions ont t men es pour prendre en charge ce probleme Apr s un bref historique nous pr sentons les principales actions men es autant dans le domaine de la prise en charge th rapeutique que dans celui de la pr vention par la lutte contre la prolif ration des scorpions La situation pid miologique sera pr sent e en mettant l accent sur les difficult s rencontr es afin de recueillir des donn es fiables Le volet de la sensibilisation autant du citoyen que du d cideur sera galement pr sent car aucune lutte ne peut tre men e si l adh sion des principaux concern s n est pas acqui
214. n Africa Scorpionism in Sub Saharan Africa is a poorly known problem but regarded as a public health preoc cupation in several countries especially Niger The lack of knowledge of this question is due to non existent information concerning mainly the composition of the scorpion fauna in Sub Saharan areas the distribution and density of dangerous species and the frequency and severity of scorpion stings in the Sub Saharan areas Until now only the presence of Leiurus quinquestriatus and its involve ment in fatal accidents have been attested to In many areas the presence of other classically dan gerous species has not been confirmed nor the dangerous potential of certain species belonging for example to the genera Androctonus Buthus or Hottentota The efficacy of prevention treat ment and scorpion control depend necessarily on further study of the fauna and medical investiga tions Such studies are entirely fearible R sum Le scorpionisme en Afrique sub saharienne est une r alit tr s mal connue qui est cependant consi d r e comme un probl me de sant publique dans plusieurs pays en particulier le Niger La m con naissance de ce probl me tient un faisceau conjugu d ignorances notamment de la composition de la faune scorpionique des r gions sub sahariennes de la r partition et la densit des esp ces dangereuses et de la fr quence et la gravit des piq res de scorpion dans les r gions sub saha riennes J
215. nces de la sant IRSS CN RST 03 BP 7047 O uagadougou 03 Burkina F aso somenoy hotmail com Romain Tchoua Service de r animation et urgences Centre hospitalier de Libreville B P 2228 Libreville G abon romtchoua yahoo fr Jean Fran ois Trape Laboratoire de paludologie Institut de recherche pour le d veloppement B P 1386 D akar S n gal trape ird sn Envenimations 220 OUVRAGES La m decine du bouddhisme Theravada au Laos avec index des plantes m dicinales indochinoises Phou ngeun Souk A loun d L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris 2001 224 p ISBN 2 7475 1375 0 Le Bouddhisme Theravada ou la Voie des Anciens est la religion principale des habi tants du Laos du Cambodge de la Thailande et de la Birmanie Plus proche du Bouddhisme originel que le Mahayana ou Grand v hicule cette cole poss de une m decine codifi e peu connue en Occident mais tr s utilis e en Asie du Sud Est conti nentale l exception du Vietnam et de la Chine Cette m decine assez proche de l Ayuveda car n e comme lui en Inde pr sente un aspect tonnamment moderne avec sa repr sentation du corps de la maladie et de la th rapeutique Sa description des ph no m nes mentaux est digne des manuels de psychologie modernes Autrefois pratiqu e par des bonzes elle s adapte aux conditions de la vie moderne et tend sortir des pagodes pour soigner toutes sortes d affec
216. nd mortality of snakebites This unpublished survey has not been renewed to our knowledge Although 20 odd years have passed since the survey is not obsolete and can be usefully presented at this congress We associated a retrospective survey using health centre registers and a prospec tive survey performed in 7 health centres between 1972 and 1979 The incidence estimated pros pectively for rural areas exceeded 200 bites for 100 000 inhabitants This evaluation could be an underestimation because many victims consulted traditional practitioners Annual morbidity was higher in forest areas 195 envenomations per 100 000 inhabitants than in the savannah 130 envenomations per 100 000 inhabitants Conversely the case fatality rate was higher in the savan nah 3 1 than in forest areas 2 More than half of the bites involved men aged 15 to 50 years The risks were significantly higher for farmers particularly in industrial plantations where 27 of the total of number of bites involved 1 5 of the population At the beginning of the 1980s enve nomations could be estimated at over 13 000 per 8 million inhabitants and the number of deaths 200 per annum R sum Une enqu te nationale a t men e en C te d Ivoire en 1979 afin d valuer l incidence des mor sures de serpent ainsi que la morbidit et la mortalit ophidiennes A notre connaissance cette enqu te jamais publi e n a pas t renouvel e Malgr son anciennet i
217. ndant la variabilit biochimique de la composition des venins de ser pents due sans doute une diff rence de concentration de chaque fraction ou des modifications structurales de cer taines prot ines 7 est l origine d une efficacit inconstante Envenimations des s rums antivenimeux D e ce fait la standardisation du traitement immunoth rapique en Afrique indispensable en rai son delafr quence des envenimations et en l absence d autres recours th rapeutiques efficaces reste une pr occupation C est pour contribuer ce souci de standardisation que nous avons effectu des titrages comparatifs de plusieurs s rums antivenimeux contrele venin d esp ces bien connues et redou t es par les populations africaines et qui sont l origine de nombreux cas d envenimation 144 Mat riel et m thodes Venins Les venins d E chis leucogaster E ocellatus provenant du Cameroun E ocellatusoriginaire du M ali et N ajamelanoleuca ont t gracieusement fournis par le Laboratoire de T oxines Animales L atoxan 20 rueL on Blum 26000 Valence F rance L es venins taient obtenus par stimulation lectrique et conser v s sous forme lyophilis e en ampoules scell es S rum antivenimeux N ous avons utilis 3 s rums antivenimeux SAV commer cialis s le FAV Afrique Aventis Pasteur 2 avenue Pont Pasteur 69367 L yon cedex 07 France le Snake Venin A nti sera du Serum Institute of India 212 2 H
218. ne de 100 morsures pour 100000 habitants par an N ous avons observ a A diopodoum lors de l en qu te prospective de l IPCI une morbidit gale a 180 mor sures pour 100000 habitants La l talit est de 1 1 N ous pensons avoir enregistr la quasi totalit des morsures entre 1975 et 1979 Sur la bande littorale dans la r gion deJ acqueville la mor bidit est faible 60 cas pour 100000 habitants elle s ex plique probablement par unefaible densit de la population ophidienne En tablissant une moyenne des morbidit s observ es en sec teur villageois dans les 6 centres de sant de la r gion lagunaire quenous avons plus syst matiquement prospect s nous obte nons 232 morsures pour 100000 habitants par an tableau IV I est n cessaire d ajouter acelles ci la majeure partie des morsures survenant en plantations industrielles soit quelque 3500 morsures pour l ensemble dela C te d I voire leplus sou vent non comptabilis es par les services de sant La l talit est dans cette r gion d environ 1 169 J E CIHDEUUA Zoneforesti re Trois des quatre secteurs concern s ont r pondu au question naire Le moins peupl celui de Sassandra comprend quatre h pitaux qui n ont pas r pondu A ucune enqu te ponctuelle ne nous permet de combler cette lacune et nous devons consi d rer la morbidit moyenne par rapport aux trois autres Divo A dzop et G agnoa Celles ci sont d ailleurs remarquablement vo
219. ng this collection an entirely new species was discovered for science and eight new species for Senegal The presence of many specimens of rare species and the great number of localities from which snakes were collected also allowed us to solve several delicate taxo nomic problems and better to specify the biogeography of Senegalese snakes Currently the pre sence in Senegal of at least 55 different species has been established with certainty The data col lected simultaneously on the burden of snakebites for public health shows considerable differences according to geographic area with populations from south eastern Senegal being more exposed to the risk of death by snakebite R sum L tude d une collection de plus de 5500 serpents du S n gal a permis de d crire une esp ce nou velle pour la science et d ajouter huit esp ces la faune ophidienne connue de ce pays La pr sence au S n gal d au moins 55 esp ces et sous esp ces est actuellement reconnue La liste de ces snake taxinomie Senegal Sub Saharan Africa serpent taxonomie S n gal esp ces est pr sent e et discut e Introduction D epuis les premiers travaux de ROCHEBRUNE 18 et la publication par BOULENGER 3 d une liste des esp ces d Afrique de l O uest les serpents du S n gal ont t l objet de collectes importantes et d tudes relativement nombreuses notamment par VILLIERS 25 36 CONDAMIN ET VILLIERS 6 M1LEs et al 16 B HME
220. nier En revanche P papuanus papuan black snake confin alaN ouvelle Gui n e est responsable de nombreux cas mortels Les morsures du genre A canthophis a l apparence de vip re taient mor telles dans la moiti des cas avant l utilisation de l immuno th rapie ce qu illustre leur surnom de death adders Enfin les taipans du genre O xyuranussont les serpents les plus dan Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 132 138 gereux connus dans le monde O microlepiddus poss de le venin le plus toxique connu et avant la disponibilit de l an tivenin on ne connaissait que deux cas de survie une mor sure de taipan O scutellatus common Taipan existe dans tout lenord et lenord est del A ustralie avec une sous esp ce en N ouvelle G uin e Colubrid s Le boomslang d Afrique du Sud D ispholidus typus pro voque un syndrome h morragique tout comme certaines esp ces des genres R habdophisen A sieet Philodryasen A m rique du Sud Action des venins sur l h mostase Le syst me h mostatique normal figure 1 Plaquettes Lors d unel sion vasculaire les plaquettes adh rent au sous endoth lium d nud s y agr gent et s cr tent le contenu de leurs granules L eur membrane activ e par le collag ne et la thrombine est le support indispensable aux r actions pro coagulantes phospholipides anioniques ex facteur 3 pla quettaire Les plaquettes adh rent l endoth lium par l interm diair
221. nimations pourraient expliquer le d c s l inverse selon Diakit 5 dans les formations sanitaires des cercles le trai tement des envenimations tait essentiellement bas sur la s roth rapie antivenimeuse M ais la s roth rapie antit ta nique lerappel d anatoxine l utilisation des antibiotiques ou des anti inflammatoires y taient en revanche faiblement pres crits L utilit de la m decine traditionnelle dans la prise en charge des morsures a t reconnue par de nombreux m de cins 24 34 interrog s par Diakit 5 L absence de traitement sp cifique Bancoumana serait li e aux difficult s d approvisionnement en particulier le co t encore lev du SAV pour les populations rurales Au CHU del hdpital Gabriel Tour la mise en route d un protocole th rapeutique test a permis d obtenir un taux de gu rison de 96 49 51 et 4 de d c s 6 11 tait bas sur une utilisa tion du SAV une surveillance m dicale stricte et sur la pr vention des r actions allergiques et ou s riques Toutefois la pr sence de plusieurs types de s rum antivenimeux polyvalent Echis Bitis N aja sur le march malien Ipser Afrique Schlangengiftimmunserum d A Ilemagne et Sii polyvalent 161 anti snake venom serum del l nde nous incite une valua tion pr alable de l efficacit et dela tol rance de ces produits A DUDU 9 1 LIUWUIU A LILCKU EL al avant toute utilisation gr
222. nly in the northern part of the Country Access to health care and the quality of the management must be improved This will require significant efforts from health workers medical authorities as well as the local population It is urgent to plan a national therapeutic consensus to reduce the high mortality due to snakebites R sum L envenimation par morsure de serpent est courante au B nin o elle constitue notamment dans cer taines r gions un important sujet d inqui tude pour les populations et de pr occupation pour le per sonnel de sant La pr sente tude pid miologique concerne les envenimations par morsure de ser pent dans 18 formations sanitaires r parties sur le territoire national 6 h pitaux d partementaux et 12 h pitaux de sous pr fecture Les variables tudi es sont la pr valence le d lai d hospitalisation les complications majeures la qualit de la prise en charge th rapeutique et l volution selon les r gions La p riode d tude va d avril 2000 mars 2001 Quatre cent quatre vingt six cas de morsure de serpent n cessitant une hospitalisation d urgence ont t relev s dont 413 85 dans les deux d partements septentrionaux l Atacora et le Borgou Le sexe masculin est largement pr dominant 90 et les patients g s de moins de 40 ans sont de loin les plus nombreux 82 La grande sai son s che appara t comme la p riode haut risque 75 des cas Le d lai entre la morsure de ser p
223. nnue aussi bien par les m de cins que par la population le s rum antivenimeux du moins en Afrique sub saharienne fait cruellement d faut Sa disponibilit Envenimations Epidemiology heinsufficiency of epidemiological studies on snakebites in Sub Saharan Africa was largely recognised The example of three N orth A frican countries where scorpion stings are a public health problem indicates that such studies are very helpful in specifying therapeutic needs both in quantita tive and geographic terms Such studies if conducted in Sub Saharan A frica would greatly contribute to the improvement of treatment and supply of antivenom Snake envenomations are due mainly to Viperidae and occur in rural areas mostly in the course of agricultural activities M ales aged 15 to 50 years are the most affected A high annual morbidity ranging from 50 to 250 envenomations per 100 000 inhabitants is notified but hospital statistics reflect only part of the problem T he variation in morbidity from one area to ano ther is due to the use of the health system by the local popula tion which in turn is influenced by public confidence in that system C ase fatality rates are also very variableand correlate with the efficiency of the health care system The role of tra ditional practitioners called upon in thefirst instance but not always with a successful outcome was also pointed out Management of the accidents by poisonous animals
224. nom Cameroon Sub Saharan Africa envenimation pid miologie s roth rapie Cameroun Afrique intertropicale Introduction L eN ord Cameroun est une r gion de savane soudanienne pr sentant une forte densit de population et o la fr quence des envenimations vip rines est lev e 6 U ne tude pid miologique y a t men e pour valuer l incidence et la gravit des morsures de serpent en pr ciser les facteurs de risque les aspects cliniques et biologiques ainsi queles ven tuels probl mes de prise en charge besoins quantitatifs en s rum antivenimeux SAV et difficult s d accessibilit aux soins L tude tait bas e sur une enqu te r trospective compl t e dans certains centres de sant par une enqu te prospective Cette derni re a t conduite dans le cadre des essais cliniques del IPSER Afrique 5 et du FAV Afrique 4 Envenimations Mat riel et m thodes Zones d tudes figure 1 LeN ord Cameroun est une r gion de savane soudanienneen partie montagneuse L a province de l E xtr me N ord est plus dens ment peupl e et l agriculture vivri re y domine nette ment La province du N ord est une r gion cotonni re Enqu tes pid miologiques Enqu te r trospective L enqu te r trospective a t men e partir des registres et dos siers m dicaux de cinq h pitaux ou centres de sant qui ont permis de mesurer la morbidit et la l talit ophidiennes locales La p
225. nom in sera of humans envenomed by Androctonus australis garzo nii AAG and Buthus occitanus tunetanus BOT Correlation with dinical severity of envenoming in Tunisia Toxicon 1998 36 887 900 8 SOFER S SHAHAK E amp GUERON M Scorpion envenomation and antivenom therapy J Pediatr 1994 124 973 978 Envenimations 204 Bae de quinze ann es de lutte contre l envenimation scorpionique en Alg rie A C Benguedda 1 F Laraba D j bari 1 2 M O uahdi 3 H H ellal 3 L G riene 4 M Guerenik 4 Y Laid 5 amp membres du Comit national de lutte contre l envenimation scorpionique CN LES Linstitut Pasteur d Alg rie rue du Docteur Laveran Alger Alg rie 2 Universit des sciences et de la technologie Houari Boum dienne Bab Ezzouar Alger Alg rie 3 Minist re de la sant et de la population Alger Alg rie 4 Centre hospitalier universitaire Mustapha Alger Alg rie 5 Institut national de la sant publique Alger Alg rie Summary Fifteen years experience of control of scorpion envenomation in Algeria In Algeria scorpion envenomation is real public health problem Since the creation of the National Committee of Control of Scorpion envenomations CNLES several steps have been taken to deal with this problem After a brief historical introduction we present the main elements of the action carried out both in terms of treatment and of prevention of scorpion proliferatio
226. ns figure 2 Figure 1 Variations saisonni res des envenimations Seasonal variations and envenomations 16 aol ao 20 15 20 1 i 100 50 a 1 I i CI oy j 1 Li H D Envenimations Figure 2 Risque sp cifique en fonction de l ge Specific risk according to age ke mesence pour 100 000 h lo 150 71 30 31 40 AT S0 an e Closes Ts La s roth rapie a t administr e 97 patients 55 5 II n y avait aucun protocolestandardis les trois voies d admi nistration taient utilis es sous cutan e intramusculaire et intraveineuse cette derni re toujours en perfusion Toutefois il faut signaler qu une seule ampoule tait administr e par patient m me en cas d envenimation s v re et que la pres cription tait limit e aux patients dont la morsure datait de moins de 48 heures N euf d entre eux sont morts des suites del envenimation 37 ont quitt l h pital sans pr venir l quipe m dicale ce que l on appelle une vasion selon la terminologie hospitali re africaine et 8 apr s avoir demand leur sortie anticip e L is sue de l envenimation n a pu tre pr cis e dans ces cas La l talit tait de 5 1 si l on inclut les perdus de vue et de 6 9 dans le cas contraire Les causes de d c s ont t un syndrome h morragique pour 2 patients 20 une gan gr ne chez 3 autres 30 et ne sont pas pr cis es pour les 4 derniers L a dur e moyenne d hospitalisa
227. ns manque de confiance dans le sys t me sanitaire officiel D autres facteurs hypoth quent la qualit des soins retard de consultation rapidit d volution de certaines envenima tions manque d quipements et de m dicaments absence de formation du personnel de sant Bien videmment ces fac teurs se cumulent et se renforcent mutuellement Le retard de consultation aun impact important sur le trai tement de l envenimation Le d lai s parant la morsure de l arriv e au centre m dical peut varier de quelques minutes plusieurs heures Pour Fayo mi et al 3 dans la r gion nord ouest du B nin o les morsures de serpent s ment la d sola tion dans les familles 58 des patients consultent moins d une heure apr s l accident et 12 arrivent plus de trois heures apr s la morsure En l espace de seize mois entre 1995 et 1996 plus de cent vingt villageois de la r gion mordus par des vip res en for t ont succomb Six cents autres personnes mordues ont pu survivre apr s hospitalisation M ais ces chiffres sont trom peurs car ils ne prennent en compte que les statistiques des h pitaux Le nombre de d c s survenus en dehors des centres de sant n est pas bien connu Le projet Stat gie du projet La mise en place du centre d information toxicologique se d roulera en 3 temps Identification des risques Identifier les principaux risques toxiques dans la communaut permettra de d terminer les act
228. ns ophidiennes selon les facteurs ou circonstances de survenue Distribution of ophidian envenomation according to factors or circumstances of onset activit s masculines activit s f minines activit s mixtes autres total enfants ore activit d frichage labouret bois de chasse semiset boisde eau condiments p che r colte bergeret d placements esp ce et pr semis sarclage construction repiquage chauffe veilleur semis de nuit habitations Koon 5 1 1 2 9 Echis 64 20 21 78 18 28 17 25 52 58 57 23 461 Bitis 49 22 42 41 8 12 8 16 11 29 19 6 263 N katiensis 13 12 21 20 6 13 10 14 4 12 7 15 147 N nigricolis 34 12 15 4 87 2 9 23 186 D polylepis 1 1 1 3 divers 2 3 7 1 4 9 10 15 4 28 35 3 121 total 128 57 96 175 33 70 60 70 117 99 123 136 26 1190 456 38 32 350 29 41 222 18 66 162 13 61 100 Envenimations 164 LPlUEMULULUZLE EL PILY Ef CHU YE UES EMVENUTULLUNY UPTULULENNes UU DUT KIN T USU Traitement des envenimations ophidiennes au niveau du centre m dical de D ano Laformation sanitaire met en uvre deux types de traitement l un symptomatique compos d anti inflammatoires d an talgiques d h mostatiques de tonicardiaques d anticonvul sivants et d antibiotiques l autre vis e plus tiologique ou sp cifique base de pierre noire et surtout de s rum antivenimeux SAV monovalent ou polyvalent selon la disponibilit du moment Les difficult s d approvisionnement en SAV co t conserva
229. nsidered suffi cient for 1 year However it appeared that the supply policy had not been clearly defined R sum Afin d appr cier quelques aspects pid miologiques des morsures de serpent et la disponibilit en s rum antivenimeux au niveau de la communaut urbaine de Niamey capitale du Niger nous avons entrepris une tude r trospective tal e sur 3 ans de janvier 1997 a d cembre 1999 et une enqu te prospective sur une p riode de 5 mois de janvier mai 2000 L tude r trospective a port sur 175 cas de morsures de serpent hospitalis s du ler janvier 1997 au 31 d cembre 1999 dans les services de m decine et de chirurgie des deux h pitaux nationaux de Niamey La moyenne d ge des patients tait de 29 ans avec des extr mes de 3 ans et 80 ans La fr quence des morsures tait de 58 cas en moyenne par an avec une incidence d environ 10 cas pour 100000 habitants Les sujets de sexe masculin taient les plus concern s avec 124 cas contre 51 sex ratio 2 43 La tranche d ge la plus repr sent e tait celle des 11 20 ans avec 29 1 des cas Cependant les mor sures taient plus fr quentes chez les sujets g s de 15 60 ans qui r unissaient 84 6 des cas Un pic saisonnier des morsures a t observ dans la p riode allant de juin octobre correspondant la saison des cultures 65 des cas ont t relev s dans cette p riode 114 cas sur 175 La l ta lit tait de 6 93 Toutefois 25 7 des pa
230. nstitue pas une solution d finitive les co ts d exploitation ne seront pas significati vement r duits en outre le contr le de qualit restera une condition essentielle du transfert de technologie Recommandations L es recommandations suivantes ont t d gag es de la table ronde de fa on unanime Des tudes pid miologiques fiables sont indispensables pour permettre d valuer les besoins th rapeutiques l ins tar de ce qui existe dans les pays du M aghreb et dans quelques pays sub sahariens le choix des indicateurs leur standardi sation et l utilisation de m thodes rigoureuses sont indis pensables L analyse des donn es permettra une pr sentation claire des probl mes d bouchant sur des propositions pr cises et acceptables facilitant la prise de d cision par les auto rit s sanitaires nationales U ne r union de consensus est n cessaire pour fixer rapide ment un protocole th rapeutique simple et ais ment applicable dans les centres de sant p riph rique il sera diffus sous un format accessible et appropri danstous les tats dela r gion Uneformation sp cifique sera inscrite dans les programmes des facult s de m decine et des coles d infirmiers En outre une mise jour permanente et r guli re sera instaur e en direction notamment des agents de sant exer ant en zone rurale Ladisponibilit du s rum antivenimeux doit tre am lior e de toute urgence La planification de
231. nt 24 ans de 1976 a 1999 nous avons entrepris une tude prospective des taux et causes de mortalit de la population de 42 villages des environs de K dougou au S n gal oriental Le recueil des d c s bas sur un suivi d mographique continu de la population d tude tait exhaus tif Sur 4228 d c s relev s pendant cette p riode 26 ont t provoqu s par des morsures de ser pent 4 par des piq res d invert br s et 8 par la morsure d autres animaux sauvages ou domes tiques Le taux annuel moyen de mortalit par morsure de serpent a t de 14 pour 100000 habi tants soit un des plus lev s publi s dans le monde Parmi les personnes g es d un an ou plus 0 9 26 2880 des d c s a t provoqu par une morsure de serpent et cette cause a repr sent 28 26 94 du total des d c s accidentels Nous avons galement tudi la faune ophidienne de cette r gion Sur 1280 serpents appartenant 34 esp ces que nous avons collect es un tiers tait dangereux et la proportion de Vip rid s Elapid s et Atractaspidid s tait respectivement de 23 11 et 0 6 L chide ocell e Echisocellatus a t l esp ce la plus abondante 13 6 Les autres esp ces venimeuses taient Causus maculatus 6 5 Naja katiensis 5 5 Bitisarietans 2 7 Elapsoidea trapei 2 4 Naja nigricollis 1 2 Naja melanoleuca 1 1 Atractaspis aterrima 0 4 Dendroaspis polylepis 0 3 et Naja haje
232. nt la r alit Ailleurs les tudes pid miologiques restent fragmentaires Conclusion L a faune scorpionique dangereuse del A frique sub saha rienne reste l heure actuelle tr s mal connue Seule l existence de L quinquestriatus et sa responsabilit dans des envenimations graves sont attest es O r il existe vrai semblablement d autres esp ces dangereuses du genre Androctonusessentiellement dont la pr sence la dangero sit et le r le dans les envenimations scorpioniques graves sont inconnus L escorpionisme grave en A frique sub saha rienne s il est mal connu n en est pas moins une r alit consid r e comme un probl me de sant publique dans plu sieurs pays La m connaissance de cette r alit tient un ensemble conjugu d ignorances comme on l a vu ignorance de la faune scorpionique de sa composition des esp ces dangereuses de leur distribution de leur densit ignorance de la fr quence et de la gravit des piq res de scorpions de la l talit des facteurs d volution p jorative de l envenimation scorpionique Des tudes faunistiques et pid miologiques sont indispen sables pour d finir une attitude th rapeutique coh rente et engager une action pr ventive efficace R f rences bibliographiques 1 ATTAMO H DIAWARA NA amp GARBA A pid miologie des envenimations scorpioniques en service de p diatrie au CHD d Agadez Niger en 1999 Bull Soc Patho Exot 2
233. nt les proches de la personne d c d e Les donn es sur la mortalit pr sent es dans cet article couvrent une p riode de 24 ans de 1976 1999 tude de la faune ophidienne Les serpents sont abondants dans la zone d tude et sont sys t matiquement tu s par les villageois sans distinction entre les esp ces venimeuses et les esp ces inoffensives Pour tudier la faune ophidienne nous avons s lectionn sept villages appar tenant la zone d tude Bandafassi Boundoucoundi bel L andieni N athiar N debou ou situ s dans sa p riph rieimm diate M ako 12 51 N 12 21 O Pendant une ann e de mars 1993 f vrier 1994 un bidon de 100 litres de formol a t plac dans ces villages sous la responsabilit du chef de village ou d une autre personne N ous avons demand aux villageois d apporter pour conservation dans le formol les serpents qui taient tu s pendant leurs activit s quotidiennes II n y a pas eu de prospection de terrain la fin de l tude les bidons ont t retourn s D akar o les sp cimens collec t s ont t d termin s R sultats D e 1976 1999 26 d c s par morsure de serpent sont sur venus dans la population d tude et 12 d c s suppl mentaires attribuables des animaux sauvages ou domestiques ont t rapport s chien 4 cas abeilles 2 cas araign e 1 cas arthropode non identifi 1 cas rat palmiste 1 cas l zard 1 cas vache 1 cas mo
234. ntivenom in the urban Community of Niamey In order to appreciate certain aspects of the epidemiology of snake bites and the availability of anti venom in Niamey the capital of Niger we performed a series of retrospective and prospective stu dies The retrospective study involved 175 snake bite patients hospitalised from 1 January 1997 to 31 December 1999 in the internal medicine and surgery wards of the two national hospitals of Nia mey The average age of patients was 29 years with 3 years and 80 years as limits The average number of snake bites was 58 cases per year with an annual incidence of approximately 10 cases for 100 000 inhabitants Males were mainly concerned with a sex ratio of 2 4 124 males versus 51 females Snake bites involved mostly teenagers 29 1 84 6 of bites occurred in persons aged 15 to 60 years Incidence was higher during the farming period 65 of cases occurred between June and October Lethality reached 6 9 However 25 7 of the patients left hospital without staff permission before the end of the treatment Complications represented 4 6 of the cases and consisted in necrosis gangrene and coagulopathy The treatment protocol was inconsistent such that both therapeutic algorithm and formation are necessary The prospective survey involved 41 pharmacies or drug middlemen and hospital drug stocks prospected from 1 January to 31 May 2000 Antivenom was available in 1 hospital and 1 pharmacy and stocks could be co
235. nts Je remercie M B CourTois pour son aide constante au cours de cette tude M a gratitude va galement aux D r J R ve et J L BOPPE pour leur contribution significative lors de l enqu te nationale R f rences bibliographiques 1 BARBAULT R Les peuplements d ophidiens des savanes de Lamto C te d Ivoire Ann Univ Abidjan S rie E 1971 4 133 193 2 CHIPPAUX JP Les serpents d Afrique occidentale et centrale Coll faune et flore tropicales n 35 IRD Paris 2001 292 p 3 CHIPPAUX JP amp BRESSY C L end mie ophidienne des planta tions de C te d Ivoire Bull Soc Pathol Exot 1981 74 458 467 4 COURTOIS B amp CHIPPAUX JP Serpents venimeux en C te d Ivoire Institut Pasteur de C te d Ivoire amp Hachette Abidjan 1977 80 p 5 DOUCET J Les serpents de la R publique de C te d Ivoire le partie G n ralit s et serpents non venimeux Acta Tropic 1963 20 201 259 6 DOUCET J Les serpents de la R publique de C te d Ivoire Ile Partie Serpents venimeux Acta Tropica 1963 20 297 340 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 167 171 171 d des morsures de serpent au B nin J P Chippaux Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1386 Dakar S n gal chippaux ird sn Summary Epidemiology of snakebites in Benin The incidence and the severity of envenomations in the savannah area of Central and Northern Benin were evaluated between 1985 and 1997 following 3
236. oa dy Toal da pente 12 3 4 5 6 8 10 12 18 24 heures Discussion e choix des centres de sant a t fait essentiellement sur la base du volontariat et de la qualit des registres et des documents m dicaux tenus au cours des ann es pr c dentes Il est donc possible que cela corresponde galement une offre de soins de meilleure qualit ce qui pourrait attirer davantage de patients notamment de victimes de morsures de serpent Le nombre de patients accueillis et la moindre l ta lit dans les deux centres confessionnels Lara et D oukoula peuvent ainsi s expliquer La variation saisonni re del incidences explique la fois par les rythmes biologiques des serpents accouplements et pontes ou mises bas essentiellement peu diff rents d une localit l autre dans une m me r gion bioclimatique et les activit s agricoles qui peuvent tre diff rentes selon les endroits et le type de culture Poli zone montagneuse pastorale o l agri culture est secondaire les variations saisonni res sont faibles alors qu Touboro zone cotonni re les diff rences sont plus marqu es avec pr s du tiers des morsures survenant au cours des deux mois d hivernage L ara et D oukoula r gion inon dable et plus s che les variations saisonni res sont galement importantes figure 2 L influence sur la l talit est sensible bien que tr s fortement d pendante d une part du peuple ment sp cifique propre a chaque
237. od samples were collected upon hos pital admission at 1 hr and 3 hrs after the treatment An enzyme linked immunosorbent assay ELISA was set up to quantify the venom levels in serum of envenomed patients Mean serum venom concentrations showed an association between clinical signs and the venom level The venom concentration at admission in patients who received 10 ml of antivenom was significantly reduced after antivenom therapy The decrease was less important in patients who received only 2 to 5 ml of antivenom No difference was shown in the venom concentration of patients not treated with antivenom The clinical signs decreased significantly after antivenom treatment The absence of antivenom administration increased the risk to develop clinical signs at the end of hospitalisation This risk was much higher when the delay between scorpion sting and hospital admission increa sed The results of our study have demonstrated the efficacy of antivenom in reducing circulating venom and symptoms Antivenom therapy is more efficient when administred as soon as possible after envenomation and with appropriate quantities of antivenom This study is favourable to the use of SAS but a prospective study would be useful to confirm these data R sum Afin de montrer l effet du s rum anti scorpionique SAS dans la neutralisation du venin circulant et l am lioration de l tat clinique du patient envenim par piq re de scorpion nous avons men une t
238. of scorpion sting location and clinical development Over the 6 months of the survey a total of 44 cases of scorpion sting were recorded on the ward The majority of the cases 52 were recorded in July The main types of scorpion identified according to colour were black 18 yellow 18 and brown 5 In 59 of the cases the type of scorpion was not identified 6 15 year old chil dren represented 50 of the cases The lower limb was the main site of stings 66 A majority of cases 52 were admitted fewer than 30 minutes after the sting and 30 between 30 minutes and 1 hour after the sting The overall lethality rate was 23 10 44 All the deaths occurred within 2 hours following the sting Of all the deaths 60 6 10 occurred within 30 minutes after the sting Our study has shown that scorpion stings remain a significant health problem in the area As a consequence of our findings we have introduced a new therapeutic protocol for the early case management R sum Les envenimations dues aux piq res de scorpion sont un probl me majeur de sant publique a Aga dez dans le Nord du Niger Elles constituent le premier motif de consultation aux urgences et elles entra nent une mortalit importante En vue d am liorer les connaissances sur les envenimations dues aux piq res de scorpion pour une meilleure prise en charge des cas nous avons men une tude au service de p diatrie du CHD d Agadez Il s agit d une enqu te pros
239. oir Cette esp ce est plus longue 4 m que les pr c dentes et ren contr e en savane F r quente en A frique de l Est et du Sud sa pr sence en A frique centrale est en fait douteuse L ap pellation vernaculaire mamba noir pourrait d signer un autre serpent venimeux de couleur sombre N aja Paranaja ou Pseudohaje 1 Patients et m thodes Description du service L tude s est d roul e dans le Service d oxyologie du Centre hospitalier de Libreville dirig par un m decin anesth siste r animateur L quipe m dicale est constitu e de 6 m decins g n ralistes 6 internes de m decine g n rale et de 22 infir mi res La capacit d accueil de ce service est de 11 malades r partis de la mani re suivante 5 boxes de mise en observation 4 lits d hospitalisation de courte dur e 2 lits de d chocage avec tout le mat riel de monitorage et de traitement des d tresses vitales Le service comprend galement une salle de petite chirurgie Patients Tous les dossiers de patients mordus par un serpent et hospi talis s dans le service d oxyologie au cours dela p riodeallant d avril 1998 avril 2001 soit 3 ans taient inclus dans l tude faut souligner quetous les cas de morsures de serpent survenus cette p riode ne sont pas inclus dans cette s rie car plusieurs d entre eux ont t soign s par les gu risseurs ou tradiprati ciens D e plus un certain nombre dedossiers n ont pas
240. omation Dakar Senegal 2001 10 26 Editeurs scientifiques Jean Philippe CHirpaux IRD Dakar Max Goyrron MNHN Paris 131 ditorial Mebs D 132 Action des venins sur la coagu lation sanguine diagnostic des syn dromes h morragiques Action of venoms on blood coagula tion and diagnosis of bleeding Mion G Olive F Hernandez E Martin YN Vieillefosse AS amp Goyffon M 139 Surveillance clinique et biolo gique des patients envenim s Biological and clinical surveillance of envenomed patients Mion G Olive F Giraud D Lambert E Descraques D Garab E amp Goyffon M 143 Recommandations aux auteurs 144 Titrage comparatif de trois gt s rums antivenimeux utilis s contre les serpents d Afrique sub saharienne Titration of three antivenoms used against sub Saharan African snake venoms Dzikouk GD Etoundi Ngoa LS Thonnon J Dongmo AB Rakotonirina VS Rakotonirina A amp Chippaux JP 148 Les serpents du S n gal liste x comment e des esp ces The snakes of Senegal an annoted list of species Trape JF amp Mane Y 151 Evaluation de l incidence des morsures de serpent en zone de sahel s n galais l exemple de Niakhar Evaluation of the incidence of snakebites in a rural sahelian zone of Senegal the case of Niakhar Chippaux JP amp Diallo A 154 La mortalit par les morsures de serpent d animaux sauvages et domestiques et les piq res d arthropode en zone de savane soudani
241. on Ann Natal Mus 1975 22 489 576 12 LOUREN O WR Les scorpions de la station cologique de Lamto C te d Ivoire Bull Mus natn Hist nat 1986 8 199 208 13 MOUSLI M GOYFFON M amp BILLIALD P Production and cha racterization of a bivalent single chain Fv alkaline phosphatase conjugate specific for the hemocyanin of the scorpion Androc tonus australis Bioch Biophys Acta 1998 1425 348 360 14 ROUSSEL L Scorpionisme compliqu de c cit transitoire A propos d un cas M d Trop 1986 46 409 411 15 TOLOUN O SLIMANI T amp BOUM EZZOUGH A Epidemiological survey of scorpion envenomation in Southwestern Morocco J Venom Anim Toxins 2001 7 199 218 16 VACHON M tudes sur les scorpions Institut Pasteur d Alger Alger 1952 482 p 17 VACHON M amp STOCKMANNR Contribution l tude des scor pions africains appartenant au genre Buthotus Vachon 1949 et tude de la variabilit Monitore Zool Ital 1968 2 81 149 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 191 193 193 mmunodosage rapide des toxines individuelles du venin d Androctonus australis N Aubrey 1 2 C Devaux 2 amp P Billiald 1 1 Laboratoire d tudes et de recherches sur les arthropodes irradi s LERAI M us um national d histoire naturelle 57 rue Cuvier 75231 Paris cedex 05 France billiald univ tours fr 2 Biochimie ing nierie des prot ines UMR 6560 CNRS Universit de la M diterran e IFR Jean Roche F
242. onal antibody the immuncomplexes were then detected by recombinant immunoconjugate thus conferring a high specificity on titration The test is quick 90 mn reproducible and sensitive with a limit of detec tion of 0 6 toxin ng ml This method could be extended to two other lethal toxins of the venom of the scorpion Androctonus australis hector and to those of other species New perspectives are thus possible for the diagnosis of the envenomations R sum La mise en place d une immunoth rapie passive efficace des envenimations scorpioniques est faci lit e par le dosage pr alable des toxines circulantes chez les patients envenim s Actuellement les tests ELISA utilis s en routine ne permettent que le dosage du venin total sans distinction des toxines qui le composent et dont la diffusion tissulaire est variable En prenant comme mod le l une des trois toxines responsables des effets l taux du venin du scorpion Androctonus australis hector Aahl nous avons d velopp un test ELISA sandwich bas sur l utilisation d un fragment d anticorps recombinant scFv constitu des domaines variables de l IgG monoclonale 9C2 coupl un d ca peptide affin pour la streptavidine L immunoconjugu scFv Strep tag a t pr par par g nie g n tique Il est produit dans le p riplasme de bact ries recombinantes de fa on reproductible sous une forme soluble faible co t avec un rendement apr s purification de 0 8 mg L de c
243. onduite th rapeutique vis vis d un envenim doit comprendre obligatoirement entre autres mesures le traitement sp cifique SAS visant neutraliser le venin cir culant C etraitement est optimis si l on tient compte de la dose administr e et du d lai d administration R f rences bibliographiques 1 DE REZENDE NA CHAVEZ OLORTEGUI C amp AMARAL CFS Isthe severity of Tityus serrulatus scorpion envenoming related to plasma venom concentration Toxicon 1996 34 820 823 2 DE REZENDE NA DIAS MB CAMPOLINA D CHAVEZ OLORTE GUI C amp AMARAL CFS Standardization of an enzyme linked immunosorbent assay ELISA for detection of drculating toxic venom antigens in patients stung by the scorpion Tityus serru latus Rev Inst Med Trop Sao Paulo 1995 37 71 74 3 DELORI P VAN RIETSCHOTEN J amp ROCHAT H Scorpionism and neurotoxins An immunological study Toxicon 1981 19 393 407 4 GUERON M MARGULIS G ILIAS R amp SOFER S The manage ment of scorpion envenomation Toxicon 1993 31 1071 1076 5 ISMAIL M The treatment of scorpion envenoming syndrome The Saudi experience witn serotherapy Toxicon 1994 32 1019 1026 6 ISMAIL M ABDULLAH ME MORAD A amp AGEET AM Pharma cokinetics of 1 125 labelled venom from the scorpion Androc tonus amoreuxi AUD and SAV Toxicon 1980 21 47 56 7 KRIFI MN KHARRAT H ZGHAL K ABOULI M ABROUG F et al Development of an ELISA for the detection of scorpion ve
244. ons pesticides plantes toxiques et ou employ es dans des rites initiatiques Ce travail constitue une incitation suivre l cole ivoirienne qui recherche parmi les ressources naturelles africaines des traitements efficaces contre les envenimations ophidiennes n envenomation traditional medicine medicinal plant epidemiology Burkina Faso Sub Saharan Africa envenimation m decine traditionnelle plante m dicinale pid miologie Burkina Faso Afrique intertropicale Introduction es chercheurs ivoiriens ont rapport des r sultats dignes d int r t concernant l approche ethnom dicale du trai tement des morsures de serpents par les plantes m dicinales respectivement dans le cas des envenimations par Elapidae avec la racine de Securidaca longepedunculata Polygalaceae 8 et par Viperidae avec la racine d A nonna senegalensis A nonnaceae 9 C es donn es nous ont incit s entreprendre cette tude malgr des avis r serv s quant l efficacit des recettes traditionnelles Mat riels et m thodes d tude es populations tudi es sont celles qui rel vent du C entre m dical de D ano notamment celles de l ex sous pr fec ture de Dano province de loba Burkina F aso Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 163 166 N ous avons eu recours aux archives du Centre m dical de D ano et celles dela Direction dela m t orologie nationale pour les donn es pluviom triques de D ano Les enqu t
245. ons utilis des voies d administration diff rentes pour le venin et le SAV afin de ne pas risquer d induire une l sion de la veine lors de l inoculation du venin qui aurait emp ch l injection du SAV par la suite Cela ne modifie en rien le calcul du titre protec teur et encore moins la comparaison des titres entre eux L in tervalle de temps entre l administration du venin et celle du SA V est plus court en ce qui concernele venin deN melano leuca dont la toxicit se manifeste tr s rapidement L injec tion retard e de SAV apr s celle des venins d E chis dont le mode d action est plus lent nous rapproche des situations rencontr es en brousse o les retards de consultation sont importants 1 La m thode de titrage apr s incubation permet une compa raison du pouvoir de neutralisation des diff rents SA V ind pendamment des conditions d administration de susceptibilit ou de r ponse individuelles des animaux d exp rience En revanche l administration s quentielle reproduit les condi tions d utilisation du SAV sur leterrain o le SAV est toujours administr apr s la morsure Q uoi qu il en soit les deux m thodes donnent des r sultats tr s comparables ce qui tra duit probablement leur robustesse Ladiff rence de neutralisation du venin deN melanoleuca par chacun des deux SAV s explique logiquement Seul le FAV A frique est pr par partir de venin de N melanoleuca et les r actions immunologiques croi
246. ont les plus expos s aux piq res Les piq res sont plus fr quentes aux mois de juin septembre avec un pic en juillet figure 2 L etableau II montre queles scorpions non identifi s sont les plus nombreux 59 Envenimations Li me Tableau I R partition des cas et des d c s selon l ge Distribution of cases and deaths according to age ge nb cas nb d c s l talit 0 11 mois 5 11 4 0 12 23 mois 3 6 8 1 33 24 35 mois 5 11 4 0 36 47 mois 5 11 4 0 4 5 ans 4 9 3 75 6 15 ans 22 50 6 27 total 44 100 10 23 Figure 2 R partition des cas selon la p riode de l ann e Distribution of cases according to time of year ari mal un juil aout sept Tableau Ill R partition des cas selon le si ge de la piq re Distribution of cases according to sting location Tableau Il R partition des cas selon le type de scorpion en cause Distribution of cases according to scorpion involved type de scorpion nb r gion du corps nb jaune 8 18 membre superieur 9 21 noir 8 18 membre inf rieur 29 66 brun 2 5 dos 1 2 non identifi 26 59 autre 5 11 total 44 100 total 44 100 Lemembreinf rieur 66 des cas est le si ge de pr dilection des piq res tableau 111 Un total de 10 d c s 6 filles 4 gar ons a t enregistr soit un taux del talit de 23 N ous avons observ un d c s dans la tranche d ge de 12 23 mois 3 chez les sujets de 4 a5 ans et 6 chez
247. opulations and health workers The present epide miological study describes the snakebite envenomations which occurred in 18 medical centres of the country 6 departmental hospitals and 12 provincial hospitals The studied variables were pre valence length of hospitalisation major complications quality of therapeutic management and development of the disease according to area The study covered a period from April 2000 to March2001 486 cases of snakebite necessitating hospitalisation were notified including 413 85 in the two northern departments Atacora and Borgou Males were largely predominant 90 and patients under 40 years were the most numerous 82 The dry season seemed a period of higher risk 75 of the cases The delay between the bite and admission to hospital studied for 120 patients in the area of Atacora North West Benin was relatively long the average was 4 days with extremes ranging from 10 hours to 21 days This delay explained the severity of the complications diagnosed They can be listed according to decreasing frequency shock coagulopathy acute renal failure respiratory distress Less than 20 of the patients could benefit from antivenom Manage ment in emergency care units was impossible in most cases none of the medical centres except in Porto Novo the capital having an intensive care unit with artificial ventilation available Average mortality was 22 Poisonous snakebites remain serious in Benin mai
248. ortels chaque ann e 10 L argement pr sente en Afrique sub saharienne elle nesemble pas y provoquer d accident grave mais en r alit sa dange rosit n a pas encore t r ellement valu e Le genre H ottentota Buthotus H hottentota H minax est commun en Afrique sub saharienne 17 L es esp ces de cegenrene sont habituellement pas consid r es comme dan gereuses mais il s agit de Buthid s dont la taille adulte varie de 6 8 cm et dont le potentiel dangereux n a pas fait l objet d tudes particuli res D aures esp ces dangereuses ont t signal es en Afrique de l ouest 2 en particulier Parabuthus sp connu de l Afrique de l Est et de l Afrique du Sud mais non de l Afrique de l O uest Ce genre contenant des esp ces dangereuses une confirmation de sa pr sence en A frique sub saharienne serait utile Esp ces dont la dangerosit est mal connue ou inconnue Il s agit de Buthid s de grande taille dont la pr sence en Afrique sub saharienne est av r e mais dont on ignore le danger Androctonus amoreuxi est un scorpion jaune concolore de grande taille assez agressif connu de toute l Afrique nord quatoriale pr sent aussi sur le continent asiatique et dont les piq res tr s douloureuses semblent constamment d vo lution b nigne L es populations concern es craignent la dou leur dela piq re mais ne le consid rent pas comme dangereux Cependant en raison de sa tr s large distribution on
249. ossibilit s de planification familiale La transposition des programmes occidentaux de contr le et la politique de limi tation des naissances en recourant la contra ception moderne se heurtent en effet aux blo cages culturels religieux socio conomiques de communication et m me politiques travers une approche ethnographique par ticipative les Burundais interrog s livrent leur exp rience tout en clairant leurs incerti tudes L auteur en tire une s rie de recom mandations sur la fa on d expliquer et convaincre des bienfaits d une Sant Repro ductive contr l e int ressant les familles elles m mes actrices de leur d veloppement tout autant que les d cideurs locaux natio naux internationaux Le progr s humain durable passe in vitable ment par une natalit responsable accept e par les couples au terme d un travail d du cation Aloys HaHizmana est docteur de l universi t de Montr al au Canada chercheur enseignant et consultant sp cialiste en Communication amp D veloppement inter national PTAA are Tahia of Pl Gorey ite Te 2661 Apunung UREN PISU OSUN oyd Cimeti re musulman en Occident Normes juives chr tiennes et musulmanes Sami A A Ideeb A bu Sahlieh d L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris 2002 168 p ISBN 2 7475 2099 4 13 70 Les musulmans revendiquent en Suisse en France et ailleurs en Occident un cimeti re ou un
250. oukounkoun en Guin e proximit imm diate du S n gal 32 Il est noter que les cartes de r partition de CHippaux 5 incluent le S n gal dans la r partition connue de Spaleroso phis diadema L ycophidionirroratum M eizodon regularis M ehelyastenophtalmus Philothamnusheterodermus et Ram phiophisacutus notre connaissance l exception de Spa lerosophisdiadema aucun exemplaire de ces esp ces n a t jusqu pr sent captur ni observ au S n gal ou dans les r gions imm diatement limitrophes et cologiquement simi laires des pays voisins R f rences bibliographiques 1 ANDERSSON LG Reptiles and batrachians collected in the Gambia by Gustav Svensson and Birger Rudebeck Swedish Expedition 1931 Arkiv Zool 1937 29A 1 28 2 BOHMEW Zur Herpetofaunistik des Senegal Bonn Zool Beitr 1978 29 360 417 3 BOULENGER GA A list of the makes of West Africa from Mau ritania to the French Congo Proc Zool Soc London 1919 267 298 4 BROADLEY DG amp HUGHES B A review of the genus Lycophi dion Serpentes Colubridae in Northeastern Africa Herpetol J 1993 3 8 18 5 CHIPPAUXJP Lesserpents d Afrique occidentale et centrale coll Faune et flore tropicale n 35 IRD Paris 2001 2 d 292 pp 6 CONDAMIN M amp VILLIERS A Contribution l tude de la faune de la basse Casamane Il Reptiles Bull IFAN 1962 A24 897 908 7 DUPUY A Sur la pr sence de quelques serpent
251. oundi N goa 3 J Thonnon 4 A B Dongmo 5 V S Rakotonirina 2 A R akotonirina 1 amp J P C hippaux 6 l Laboratoire de physiologie animale Ecole normale sup rieure Universit de Yaound B P 47 Yaound Cameroun coc iccnet cm 2 Laboratoire de physiologie animale Facult des sciences Universit de Yaound B P 812 Yaound Cameroun 3 Laboratoire de physiologie animale Ecole normale sup rieure Universit de Yaound B P 47 Yaound Cameroun 4 Centre Pasteur du Cameroun B P 1274 Yaound Cameroun 5 Laboratoire de physiologie animale Facult des sciences Universit de Douala B P 24157 Douala Cameroun 6 Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1386 Dakar S n gal chippaux ird sn Summary Titration of three antivenoms used against sub Saharan African snake venoms The standardisation of serotherapy is necessary in Africa mainly because of the frequency of enve nomations and the lack of alternative treatments Comparative titrations of FAV Afrique Aventis Pasteur Polyvalent serum Serum Institute of India SII and Polyvalent antivenin South African Vaccine Fabricants Ltd SAIMR were carried out on venoms of Echis ocellatus from Cameroun E ocellatus from Mali E leucogaster and Naja melanoleuca The 50 protective doses EDs9 of the antivenoms were given according either to i the in vitro method which consists of inoculating 5 batches of 5 mice with a mixtu
252. our100 000 habitants de m me que la morbidit 20 envenimations pour100000 habitants et la mortalit 1 5 d c spour100000 habitants sont pr s de dix fois inf rieures celles quel on observe habituellement dans les zones rurales sub sahariennes 1 notamment au S n gal 4 Ceci peut s expliquer par une faible densit de serpents due autant la s cheresse de la zone qu la forte densit de population qui entra ne une modification du paysage peu favorable aux peu plements de serpents N anmoins la l talit 7 est similaire celle qui est obser v e dans la plupart des tudes pid miologiques africaines Certains sujets g s affirment que les envenimations taient plus fr quentes autrefois C efait est en partie confirm par une r duction du nombre de d c s au cours des 20 derni res ann es La faible proportion de victimes chez les adultes actifs et le nombre relativement bas d accidents au cours des activit s agricoles ou dans les champs par rapport aux autres tudes pi d miologiques 1 est un argument suppl mentaire en faveur d un appauvrissement de la faune ophidienne L enqu te r trospective r alis e partir des registres de consul tation des centres de sant montre que le recours la m de cine moderne en ce qui concerne les morsures de serpent est tr s marginal C e parcours th rapeutique n est pas particulier alazone d tude deN iakhar nous l avons observ dans la
253. outre la voie d admi nistration modifie peu la toxicit relative du venin Les venins d E chispr sentent une toxicit comparable entre eux L a voie d administration n a qu une influence modeste sur la toxicit en dehors du venin d E ocellatusprovenant du M ali qui est deux fois moins toxique par voie IP que par voie IV Tableau Dose l tale 50 DLso des venins Lethal dose 50 LD 9 of venoms venins voie d inoculation DL ug intervalle de confiance 95 Echisleucogaster intraveineuse 32 5 19 1 55 1 intrap riton ale 37 3 20 2 68 6 E ocellatus Cameroun intraveineuse 32 5 20 52 6 intrap riton ale 42 9 21 6 84 7 E ocellatus Mali intraveineuse 21 4 13 2 34 7 intrap riton ale 42 9 22 4 81 8 Naja melanoleuca intraveineuse 16 2 10 26 3 intrap riton ale 21 4 11 2 37 9 Neutralisation du venin de Naja melanoleuca La neutralisation de 2 DL du venin de N melanoleuca est obtenue avec 6 8 ug m thode apr s incubation ou 5 3 ug m thode s quentielle de y globulines de FAV A frique tableau 11 Laquantit de y globulines de s rum polyvalent SI n ces saire pour neutraliser la m me dose de venin est respective ment de 14 8 yg et 12 ug soit plus du double Neutralisation des venins d Echis LeFAV A frique et le s rum polyvalent SAIM R pr sentent une capacit de neutralisation tr s voisine quelle que soit la Tableau Il Protection des s rums antivenimeux DEs9
254. p ISBN 2 7475 2440 X 21 35 Dans le foisonnement des cultes de posses sion afro br siliens deux grandes tendances religieuses se font jour diff rant par leur motivation et leur id ologie l umbanda syncr tique tendance universa liste et le candombl africanisant qui cr e un espace f d rateur pour les Noirs br si liens Ces diff rences n emp chent pas une profonde affinit r sidant dans la croyance en l existence de forces spirituelles manant de la nature La sacralisation de certains sites naturels a une incidence sur la biodiversit v g tale conservation de la flore autochtone d une part et de l autre introduction de plantes rituelles trang res l cosyst me local D apr s les concepts afro br siliens tous les l ments de l univers les plantes en particu lier sont r partis selon une logique analo gique entre les orix s divinit s yoruba origi naires du Nigeria L analyse du syst me classi ficatoire des plantes montre comment les classifications africaines se renouvellent absorbent les connaissances d autres cul Informations g n rales tures s adaptent l environnement moderne urbain et lusophone du Br siL Enfin une vaste tude comparative des plantes utilis es dans le culte des orix s de part et d autre de l oc an permet d valuer comment le peuple yoruba d racin au XIXe si cle s est adapt la flore du Nouveau Monde Malgr une perte quantitative au B
255. pas ou peu cette limite genres Babycurus Butheo loides Compsobuthus M icrobuthus Othochirus Les esp ces d int r t m dical E sp ces dangereuses recens es L es observations confirm es de la pr sence d esp ces dange reuses en A frique sub saharienne se limitent deux esp ces dont l une seulement est certaine et r guli rement constat e l autre n ayant plus t signal e depuis longtemps 11 s agit respectivement de L eiurus quinquestriatuset d A ndroctonus australis On citera pour m moire A ndroctonus aeneas dont un exem plaire seulement a t r colt dans le sud alg rien ala limite du N iger 16 Ce scorpion noir de taille modeste connu de l Afrique du N ord toujours en faible densit poss de un venin particuli rement toxique qui le rend dangereux pour l homme 10 Des recherches sur cette esp ce sont indispensables Esp ces potentiel dangereux Buthus occitanusest une esp ce qui pr sente des traits bien par ticuliers Elle occupe des aires de r partition tendues et dis jointes et de cefait est riche en sous esp ces g ographiques On larencontre aussi dans la partie est du bassin m diterra n en Sur la rive nord de la M diterran e cette esp ce para t inoffensive en France mais a provoqu de rares accidents s rieux non mortels en Espagne D ans les pays du M agh reb en particulier en Tunisie et en Alg rie elle est r guli re ment responsable de quelques cas m
256. pective descriptive qui s est d roul e d avril 1999 septembre 1999 Elle a concern tous les enfants admis dans le service de p diatrie pour piq re de scorpion Les donn es ont t recueillies par questionnaire Les rensei gnements demand s taient l ge le sexe le type du scorpion le si ge de la piq re et l volution Sur les 6 mois qu a dur l enqu te un total de 44 cas d envenimations a t enregistr dans le ser vice La majorit des cas 52 a t enregistr e au mois de juillet Les principaux types de scor pion identifi s taient de couleur noire 18 jaune 18 ou brune 5 Dans 59 des cas le type de scorpion n avait pas pu tre identifi Les enfants g s de 5 15 ans repr sentaient la moi ti des cas 50 et les enfants g s de 0 1 an 11 des cas Le membre inf rieur tait l endroit de pr dilection des piq res 66 La proportion des cas admis tait de 52 dans un d lai inf rieur 30 minutes apr s la piq re 30 entre 30 minutes et 1 heure apr s la piq re Le taux de l talit globale tait de 23 10 44 Tous les d c s taient intervenus dans les 2 heures suivant la piq re Sur l ensemble des d c s 60 6 10 taient survenus dans les 30 minutes apr s la piq re Cette tude a montr que le scorpionisme demeure un probl me important de sant dans la zone envenoming scorpion sting child emergency Niger Sub Saharan Africa envenimation
257. perficie de pr s de 44000k m2 Son climat est influenc par la mousson aliz maritime qui apporte une abondante pr cipitation et favorise les cultures vivri res et commerciales bananes ananas La pluviom trie moyenne est partout sup rieure 1800 mm La r gion est arros e par des nombreux cours d eau issus des versants occidentaux des massifs foutaniens La population avant l afflux des r fugi s tait de 928 312 habi tants dont plus de 85 vivent de l agriculture et d levage enqu te d mographique de 1999 Patients Les sujets mordus par un serpent provenaient de plusieurs localit s dela pr fecture deK india o setrouvel IRBAG et des pr fectures voisines Telimele C oyah Forecaryah M amou etc Q uelques anciennes victimes sont revenues pour des s quelles R sultats T rois cent soixante dix neuf patients ont t admis ala suite d une morsure de serpent r cente 87 ou ancienne 13 Soixante neuf 18 2 sont d c d s et 8 2 1 furent amput s D ans l ensemble il y a eu 244 hommes et 135 femmes tableau 1 Le diagnostic d envenimation a t retenu chez 302 patients devant un ou plusieurs signes suivants d me saignement et ou troubles neurologiques somno lence nasillement de la voix hypotension hypersudation diarrh e vomissement larmoiement et parfois photophobie ces cas ont syst matiquement re u le s rum antivenimeux SAV par voie veineuse l exception d
258. peuvent tre class es en h morragines qui induisent des troubles de la perm abilit capillaire d sin t grines et prot ines apparent es qui perturbent I h mostase primaire en agissant sur l adh sion plaquettaire et prot ases qui clivent les liaisons peptidiques Les venins sont dirig s contre plusieurs cibles du syst me h mostatique La m me mol cule peut porter des activit s diff rentes Les consti tuants des venins de serpents sont utilis s dans des tests d h mostase dans la recherche fonda mentale et ont galement des utilisations potentielles en tant qu agents anti infectieux anticanc reux ou antithrombotiques Les diff rences structurales entre prot ines ophidiennes et facteurs naturels de l h mostase et la multiplicit des cibles des constituants d un m me venin expliquent qu il reste illusoire d esp rer contrecarrer un syndrome h morragique en agissant sur une seule tape de l h mostase C est en ce sens que l antivenin dont les composants sont dirig s contre l en semble des prot ines ophidiennes du venin concern reste la seule th rapeutique logique et sur tout efficace des envenimations ophidiennes venom coagulation antivenom disseminated intravascular coagulation venin h mostase antivenin coagulation intravasculaire diss min e Venins responsables de troubles de Introduction r z L es venins de serpents sont constitu s d un extraordinaire l h mostase cocktai
259. planned The format will include invited Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 presentations refereed oral and poster abstracts reviews of the literature and poster presentations and panel dis cussions The latter will emphasize the clinical approach to management of these illnesses This symposium is intended to benefit all those working in the field through a multidisciplinary approach and serve as a forum for open discussion among investigators from aca demia government and industry A summary statement of the presentations from this meeting will be published Meeting Deadlines Abstracts 4 October 2002 Early Registration 4 October 2002 Hotel Registration 18 October 2002 Renseignements The M acrae Group 230 East 79th Street Suite 8E ISBN 90 76526 13 3 Paraguay Bolivie 22 Argentine Paraguay Bolivie Il 23 Botswana 24 Namaqualand Namibie 25 P rou 26 Chili 27 Apr s coup AN LIBERTE New York New York 10021 USA Telephone 212 988 7732 Fax 212 717 1222 Email info themacraegroup com http www themacraegroup com eVI congreso latinoamericano de herpetologia 19 23 janvier 2003 a Lima Perou 30 Octobre dernier jour de soumission des r sum s et d inscription a tarif r duit Professionnels US 70 au lieu de US 85 apr s tudiants US 20 au lieu de US 25 apr s Renseignements http barrioperu terra com pe VICLAH 223
260. plasmi nog ne du venin de Trimeresurus stejnegeri ressemble au domaine catalytique du t PA Toutefois l acide amin en posi tion 193 est un r sidu Phe alors que le r sidu habituel est Gly pour les prot ases trypsine like La cr ation du variant F193G de TSV PA par remplacement du r sidu Phe par G ly alt re ses propri t s de fa on int ressante alors que T SV PA est insensible aux inhibiteurs naturels du t PA comme PAI 1 et d autres serpines a2 antiplasmine et 1 antitrypsine le variant est inhib par ces facteurs C eci illustre le r le majeur du r sidu 193 et laisse imaginer que leremplacement du r sidu Gly par Phe sur lamol culedet PA pourrait donner un nou Envenimations vel agent thrombolytique insensible aux serpines et donc de demie vie plus longue 22 D autres mol cules ophidiennes sont des candidats potentiels pour diminuer in vivo les concentrations de fibrinog ne La crotalase la batroxobine et l ancrod sont en cours d investiga tion ce qui a inspir MAYBERG amp FURLAN 9 le titre d un article du JAMA Ancrod is snake venom an antidote for stroke En effet l ancrod une enzyme thrombine like extra ite du venin d A gkistrodon rhodostoma M alayan Pit Viper et commercialis e sous lenom de Viprinex anciennement A rvin a fait l objet d tudes cliniques dans les accidents vasculaires c r braux AVC la thrombose veineuse ou art rielle l utili sation au cours de la ci
261. plu part des autres pays tout particuli rement au B nin 3 11 est possible toutefois que cette attitude soit exag r e encore Niakhar en raison de la raret et de la s v rit relative des envenimations dans la zone d tude N ous avions remarqu ailleurs au B nin et au Cameroun notamment que les centres de sant confessionnels attiraient en moyenne plus de patients y compris des patients victimes d envenimation que les dis pensaires publics C e n est pas le cas dans la zone d tude de N iakhar ou les morsures de serpent sont rares dans les deux types deformation sanitaire En outre contrairement al hy poth se formul e propos du parcours th rapeutique observ au B nin la gravit des envenimations n est pas un facteur de consultation 4 des 5 patients enregistr s dans les centres de sant de la zone d tude pr sentaient une envenimation b nigne II n en reste pas moins que le recueil d information pid miologique sur les envenimations ophidiennes ne peut se faire partir des registres des formations sanitaires du moins dans la r gion de N iakhar C eci met bien en lumi reles limites de cette source d information tr s largement utilis e Conclusion incidence des morsures de serpent et la morbidit ophi dienne sont peu importantes dans la zone d tude deN ia khar et pr sentent une grande homog n it g ographique La coh rence des diverses sources d information permet de consid rer
262. pour 1 femme Les travaux champ tres agriculture et levage sont l origine de la moi ti des accidents Le recours aux tradipraticiens est syst matique ce qui explique que le recueil d in formation partir des registres des centres de sant n est pas pertinent pour valuer l importance des envenimations dans cette r gion snakebite envenomation Sahel Senegal Sub Saharan Africa morsure de serpent envenimation Sahel S n gal Afrique intertropicale Introduction incidence r elle des morsures de serpent leur gravit et le parcours th rapeutique suivi par les populations rurales restent mal connus et largement sous valu s en Afrique D ans le but d estimer les besoins en s rums antivenimeux et la distribution la plus avantageuse nous avons men une enqu te pid miologique dans une zone d tude b n ficiant d une surveillance longitudinale exhaustive et r guli re depuis 1983 Mat riel et m thode Zone d tude de Niakhar Lazoned tude est situ e dans le d partement de Fatick dans le sahel s n galais au c ur du bassin de l arachide E lle s tend sur 230 km environ 150km l est de D akar La v g tation est essentiellement compos e de baobabs r niers et tamari niers A vec la d sertification l arachide est progressivement remplac e par du mil blanc ou rouge qui constitue la princi pale ressource alimentaire La zone d tude comprend 30 vil lages regroupant 300
263. pour mieux conna tre les comportements sociaux et les croyances de la population par rapport ce fl au de d velopper une tude environnementale pour conna tre le biotope du scorpion et analyser les enqu tes pid miolo giques de d velopper des tudes pid miologiques pour d termi ner les facteurs derisqueli s aux d c s par envenimation scor pionique de d velopper le programme actuel en adaptant aux sp ci ficit s locales Gr ce cet ensemble d actions la situation actuelle est g rable et se caract rise par des points forts et des points faibles dont notamment Points forts existence d un dispositif de surveillance pid miologique connaissance des r gions a risque et des plus touch es qui sont cibl es par le programme pr sence d un effort de formation en vue de l am lioration dela prise en charge th rapeutique existence de quelques actions de communication e Points faibles lourdeur du syst me de d claration des cas manque d harmonie et d efficacit de la strat gie intersec torielle absence d une strat gie de communication moyen et long terme Il faudra donc consolider les points forts et poursuivre les actions de formation et de communication afin d liminer les points faibles R f rences bibliographiques 1 ALAMIRB HAMDI AISSA L OUAHDI M BENGUEDDA AC GUE RENIK M amp MERAD R R sultats de 3 ann es de lutte antiscor pionique
264. pport des plantes m dicinales au niveau des possibilit s du traite ment des envenimations ophidiennes notamment dans celles qui sont dues aux E lapidae En outre nos observations sont soutenues par d autres types d approches tradith rapiques locales traitement des intoxi cations rites th rapeutiques et par les donn es r centes dela litt rature Dans les conditions de prise en charge des envenimations ophidiennestelles que nous les avons observ es au niveau du centre m dical de D ano et au niveau destradipraticiens nous pensons que le SC SS est plus efficace que le ST SS dans la prise en charge des envenimations par Viperidae le STSS gr ce aux plantes m dicinales pourrait apporter un compl ment th rapeutique significatif dans le traitement des envenimations ophidiennes notamment dans le cas des Ela pidae En effet le ST SS se trouve en premi re ligne et en uti lisant rationnellement des plantes m dicinales prouv es capables de retarder l action du venin permettrait d am lio rer l issue de l vacuation vers un SC SS o une s roth rapie si elle est disponible pourrait tre administr e R f rences bibliographiques 1 10 11 12 13 14 15 16 BOGNOUNOU O Guide enqu te Pharmacop e et m decine traditionnelles Document du CVRS Section Botanique Oua gadougou 1978 6 p BOGNOUNOU O Le probl me des morsures de serpents en Haute Volta r flexion sur
265. pr cise La d cision concernant le mode de traitement est cul turelle En revanche le choix du th rapeute r pond de nom breux mobiles qualit de l accueil accessibilit quipement approvisionnement cout D e plus l efficacit de la prise en charge reste valuer sur des crit res objectifs Conclusion ete tude permet d estimer l incidence annuelle des mor sures de serpent en zone rurale 400pour100000 habi tants L a morbidit serait de 200 envenimations pour100000 habitants en province elle est sans doute inf rieure de moi ti dans la partie sud du pays La mortalit est sup rieure 10 d c s par envenimation pour 100000 habitants par an elle est plus lev e dans le nord sans doute en raison de l abon dance d E chisocellatusdans les savanes du nord alors que dans le sud cette esp ce est moins fr quente L incidence suspect e et la d fiance des victimes pour le sys t me de sant moderne en raison de sa mauvaise prise en charge th rapeutique des envenimations laissent penser que la morbidit et la mortalit sont nettement sup rieures aux don n es officielles L accessibilit du s rum antivenimeux et son utilisation correcte qui passe par la formation des agents de sant devraient am liorer significativement cette situation inqui tante Remerciements J a t aid par le Minist re de la sant publique et de nombreux m decins en affectation dans les centres de sant
266. prise en charge R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP Snake bites appraisal of the global situation Bull Org Mond Sant 1998 76 515 524 2 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie clinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 3 FAYOMI EB FOURN L amp FAVI PM Analyse des cas de morsures de serpent d clar s par les formations sanitaires publiques au B nin de 1993 1995 M d Afr Noire 1997 44 591 595 Envenimations 216 Table ronde et synthese du colloque Round Table and synthesis of the meeting J P Chippaux 1 amp M Goyffon 2 Linstitut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1 386 Dakar S n gal chippaux ird sn 2 Laboratoire d tudes et de recherches sur les arthropodes irradi s Mus um national d histoire naturelle 57 rue Cuvier 75005 Paris France mgoyffon cimrs1 mnhn fr Participants A C Benguedda Institut Pasteur d Algerie J P Chippaux IRD M El Ayeb Institut Pasteur de Tunis F Griguer Aventis Pasteur A Massougbodji Facult des sciences de la sant du B nin G Mion Service de r anima tion HIA B gin Paris Summary Our knowledge of the epidemiology of scorpion stings and snakebites remains fragmentary but suf ficient nevertheless to be able to confirm that envenomations constitute a real public health pro blem throughout Africa In order for the health authorities to be
267. que La Soci t internationale detoxi nologie qui s occupe des organismes venimeux et de leurs produits toxiques ser jouit decetteinitiative D e ce point de vue la collaboration entre m decins et scientifiques venant de nombreux pays d A frique est primordialeet pourrait contri buer r soudre letragique dilemme detant de patients confron t s une morsure de serpent ou une piq re de scorpion Scorpions and snakes such as cobras mambas and vipers made the African continent famous for venomous animals Despite massive environmental change and mostly man made destruction including deforestation desertification urbanisation etc of vast areas these animals still pose a real danger in most parts of Africa In rural areas in particular farmers foresters and their families in the villages are at risk of encountering scorpions or venomous snakes These animals very often enter human dwellings for shelter scorpions or sear ching for prey snakes for instance are attracted by the omnipre sent mice and rats which they hunt at night When children are stung or bitten they are especially exposed to danger as envenoming is generally more severe than in adults because of the same amount of venom being injected into a much smaller body mass Nature is highly ingenious in inventing chemical compounds of highly toxic and often lethal potency These toxins are part of venomous secretions produced by numerous organisms
268. que nos r sultats sont valides La population risque est essentiellement constitu e des sujets masculins de 10 20 ans Les occupations au cours desquelles surviennent les morsures sont tr s diversifi es et les activit s agricoles ne sont pas les principales causes de rencontre homme serpent comme dans les autres zones rurales d Afrique Enfin N iakhar le recours au tradipraticien est syst ma tique ce qui explique que moins de 10 des morsures sont trait es dans un centre de sant Ceci confirme bien que le syst me moderne de soins n est pas forc ment le mieux plac pour d crire les envenimations ophidiennes en Afrique R f rences bibliographiques 1 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie clinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 2 CHIPPAUX JP La zone d tude de Niakhar au S n gal M d Trop 2001 61 131 135 3 CHIPPAUX JP Epid miologie des morsures de serpent au B nin Bull Soc Pathol Exot 2002 95 172 174 4 TRAPEJF PISON G GUYAVARCH E amp MANE Y High mortality from snakebite in south eastern Senegal Trans R Soc Trop Med Hyg 2001 95 420 423 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 151 153 153 E mortalit par les morsures de serpent d animaux sauvages et domestiques et les piq res d arthropodes en zone de savane soudanienne du S n gal oriental J F Trape 1 G Pison 2 E Guyavarch 2 amp Y Mane 1 1 Labo
269. quinquestriatus appartenant la famille des Buthid s et particuli rement dangereux pour l homme On verra par ailleurs cf infra Le scorpionisme en A frique sub saharienne que l assignation d un nom sp cifique au scor pion brun Androctonus hoggarensis et au scorpion noir A ndroctonus aeneas est beaucoup plus al atoire Cependant dans notre tude 59 des scorpions n ont pas pu treiden tifi s La connaissance de la faune scorpionique de la zone est insuffisante et une tude entomologique serait n cessaire pour identifier toutes les esp ces pr sentes La mortalit est non seulement lev e 23 mais aussi pr coce En effet 60 des d c s sont survenus dans les 30 minutes suivant la piq re ce qui atteste de la toxicit des venins des scorpions dans la zone C e taux de l talit est sup rieur ceux qui sont observ s ailleurs comme en Tunisie 1 o il est de 4 3 L absence d une structure de r animation et l utilisation de s rum anti scorpionique auraient peut tre permis de r duire un tel taux En effet le traitement habituel des envenimations dans le ser vice est uniquement symptomatique du fait du manque de s rum antiscorpionique Conclusion N ous recommandons la mise en place d un programme de lutte ax sur les points suivants la prise en charge correcte des cas par la mise disposition de s rum antiscorpionique et la cr ation d une unit de soins intensifs au niveau
270. r alis es en utilisant les formes monom riques des fragments d anticorps recombinants isol es par FPLC pour viter toutes interf rences avec les formes dim riques et oligo m riques qui peuvent se former spontan ment L immunotraceur conserve ainsi une tr s haute affinit pour la toxine A ahl avec un Kp similaire celui du scF v9C 2 libre Le peptide Strep tag ne cr e pas de nouvelles contraintes conformationnelles suscep tibles de perturber la coh sion des domaines VH et VL et d al t rer la fonctionnalit du scFv UnELISA sandwich a t d velopp pour permettrela d tec tion et le dosage sp cifique de la toxine A ahl C e test est sem blable al ELISA direct mais comprend une tape pr alable de capture dela toxine A ahl par une immunoglobuline I gG 2G 3 augmentant ainsi la sp cificit du test figure 3B L a sen sibilit de l ELISA est bonne avec une r ponse parfaitement lin aire pour une concentration de toxine sup rieure 0 6 ng mL ou 2 5 ng mL selon que celle ci est dilu e dans 195 LV AUUTEY L VEVUUA X F DULUULU Figure 3 Immunor activit du scFv9C2 Strep tag et dosage de toxine Aahl Immunoreactivity of ScFv9C2 Strp tag and dosage of Aahl toxin io piahi F1 Samba vga A Fixation de la toxine 2251 Aahl sur les monom res du scFv9C2 A ou du scFv9C2 Strep tag A en comp tition avec la toxine Aahl non ER Les r sultats sont exprim s par le rapport B Bo o B e
271. r la membrane basale du glom rule responsable d une glom rulon phrite extracapillaire O n peut observer douleur lom baire prot inurie syndrome n phrotique anurie d embl e voire n crose corticale parfois syndrome h molytique et ur mique En Birmanie les morsures de vip rejustifient la moi ti des dialyses p riton ales pour insuffisance r nale aigu valuation de la gravit de l envenimation Attaque et morsure ne sont pas synonymes d inoculation et envenimation L e serpent cherche souvent dissuader et pr server son venin Ainsi un tiers plus de la moiti des individus mordus par des serpents veni meux ne pr sente aucun signe d envenimation Toutefois l volution reste impr vi sible et d pend del ge du poids et de l tat physiologique de la victime d une part grossesse ant c dents de la quantit de venin inocul eet dela localisation dela morsure d autre part gravit des atteintes de la t te ou du cou MANENT et al 3 sur une s rie de 48 morsures d Echis au Cameroun ont mis en vidence des signes de mauvais pro nostic et pos les indications de immunoth rapie pr cocit de l tat de choc s v rit de la d globulisation une h moglobine lt 9 g 100m le troisi me jour J refl te la gravit de l envenimation h morragies h molyse et le risque d aggravation clinique Au contraire sa stabilit n moglobine gt 11g 100ml a 3 est de bon p
272. r sil de 90 du corpus v g tal traditionnel yoruba deux aspects principaux apparais sent une tendance conservatrice qui se manifeste dans la volont de retrouver au Nouveau Monde les m mes plantes qu en Afrique et un aspect innovateur qui se tra duit dans l adoption de nouvelles esp ces inconnues en Afrique Ming ANTHONY est charg e de recherche au CNRS et charg e de cours l Universit Marc Boch de Strasbourg Docteur d tat s sciences naturelles docteur en ethnolo ie elle tudie depuis 1989 le monde des antes dans les cultes d origine africaine au Br sil o elle accomplit r guli rement des missions TT eo Ming AS TEMES Y Des plantes et des dieux dans les cultes afro br siliens cet Wie LEE Cora ne Ayana Bb i tee sr Fiera barrr i deve aces bens c Paian 222 Le fil du r ve Des couturi res entre les vivants et les morts M arie C laire Latr y Ed L Harmattan 5 7 rue de l cole Polytechnique 75005 Paris Coll Anthropologie du Monde occidental 2001 304 p ISBN 2 7475 1929 5 24 40 Dans la banlieue bordelaise Anne M arie par ticipe au travail de l atelier de couture dirig par Jeanne Elle y remplit surtout une fonc tion particuli re par sa pratique du r ve elle aide les autres couturi res donner un nom leurs maux r agir aux coups du sort ou m me les pr voir Elle concourt par l la coh sion du groupe et la survie d une unit de produc
273. r de l antithrombinelll L endoth lium est donc le site privil gi de la thrombor sistance gr ce la Envenimations s paration entre plasma et sous endoth lium la synth se des GAG et l expression delathrombomoduline Enfin la thrombolyse physiologique est responsable de la destruction du thrombus L a plasmine form e sous l action du t PA est une enzyme prot olytique qui agit sans distinction sur le fibrinog ne et la fibrine produisant les produits de d gradation du fibrinog ne fibrine PDF Les produits de d gradation du fibrinog ne s accolent des monom res de fibrine pour constituer les complexes solubles La biod gra dation de la fibrine stabilis e engendre des mol cules dis tinctes les D dim res qui traduisent donc la formation d un thrombus actif secondairement lys in vivo Composition des venins ophidiens et impact sur l h mostase Les venins de serpents sont une mixture d enzymes n cro santes procoagulantes anticoagulantes et fibrinolytiques qui ont sur la coagulation une action complexe multifactorielle et variable d une esp ce l autre C es prot ines ophidiennes responsables de troubles de l h mostase peuvent tre class es en plusieurs cat gories les h morragines qui induisent des troubles dela perm abilit capillaire les d sint grines et prot ines apparent es qui perturbent l h mostase primaire les prot ases qui interf rent avec la coagulation
274. ration moyenne de venin circulant de 37 10 8 ng ml figure 1 C e r sultat montre que la s v rit de l envenimation est fonction de la concentration du venin inocul Figure 1 Figure 3 Importance des signes cliniques en fonction de la dose du SAS Severity of the symptoms according to the antivenom doses E 50 transpiration a 30 40 42 17 86 T z 25 5 30 amp S o 204 3 20 o o 154 5 10 E S 2 104 0 re Grade Grade II Grade clinique 54 Figure 2 0 volution de la concentration du venin dans le Ohih2h3h sang des patients en pr sence ou non du SAS Evolution of venom concentrations in blood of envenomed patients treated or not with the antivenom E frissons 1 E 30 E X 18 68 1 RS dd g a g a 1 a rs Z 3 amp 3 ion D il F T z 3 heures di Patients nan bra l s par SAA E Patients trait e mar 10 mi de SAS M Patients rahas par 2 5 mi de Se Envenimations Oh 1h 2h 3h volution de la concentration du venin en fonction de la dose du SAS U ne heure apr s administration du SAS nous notons une diminution de la concentration du venin de 65 6 pour une dose de 10 ml et de 22 6 pour une dose de 2 5 ml Trois heures apr s administration du SA S cette diminution atteint 27 53 et 74 58 respectivement pour la dose 2 5 ml et 10 20 ml figure 2 Ceci refl te l effet de la dose du SAS sur le
275. ratoire de paludologie Institut de recherche pour le d veloppement IRD B P 1 386 Dakar S n gal trape ird sn 2 Institut national d tudes d mographiques 133 Bd Davout 75020 Paris France Summary Mortality from snakebites wild or domestic animals bites and arthropod stings in the savannah area of eastern Senegal From 1976 to 1999 we conducted a prospective study of overall and cause specific mortality among the population of 42 villages of south eastern Senegal Of 4 228 deaths registered during this period 26 were brought on by snakebites 4 by invertebrate stings and 8 by other wild or domestic animals The average annual mortality rate from snakebite was 14 deaths per 100 000 population Among persons aged 1 year or more 0 9 26 2 880 of deaths were caused by sna kebite and this cause represented 28 26 94 of the total number of deaths by accident We also investigated the snake fauna of the area Of 1 280 snakes belonging to 34 species that were col lected one third were dangerous and the proportion of Viperidae Elapidae and Atractaspididae was 23 11 and 0 6 respectively The saw scaled viper Echis ocellatus was the most abun dant species 13 6 Other venomous species were Causus maculatus 6 5 Naja katiensis 5 5 Bitis arietans 2 7 Elapsoidea trapei 2 4 Naja nigricollis 1 2 Naja melanoleuca 1 1 Atractaspis aterrima 0 4 Dendroaspis polylepis 0 3 and Naja haje 0 1 R sum Penda
276. rculation extra corporelle CEC ou encorel anticoagulation des patients porteurs dethrombop nie l h parine La r duction de la fibrinog n mie est rapide quelques heures car ce type d enzyme clive le fibrinopeptide A du fibrinog ne mais pas le B pour produire unefibrinenon stabilis e par le facteur X111 et rapidement ly s e par le syst me fibrinolytique et les cellules r ticulo endoth liales Des tudes in vivo ont montr un r le potentiel des d sint grines pour la pr vention de l agr gation plaquettaire apr s angioplastie ou thrombolyse L etirofiban A grastat mod lis partir de chistatine est un nouvel antiagr gant pla quettaire antagoniste de G PII bll la en cours d investigation dans angor instable Certaines mol cules qui interf rent avec l adh sion cellulaire pourraient galement permettre de d velopper des agents anti canc reux la l b c tine du venin de M acrovipera lebetina par exemple inhibe l agr gation plaquettaire mais aussi ad h rence de cellules m lanomateuses au fibrinog ne 15 Diagnostic des syndromes h morragiques CIVD et syndromes de d fibrination Les coagulations intravasculaires diss min es C IVD consti tu es par la production anormale et continue de monom res solubles de fibrine dans le torrent circulatoire s observent dans des pathologies diverses affections gravido puerp rales infections graves h molyses certains contextes chi
277. re bitten were cured whereas three persons referred to the health centre at D3 D7 and D43 after bite died The surveillance parameters were oedema bleeding and vomiting R sum Une tude r trospective sur l pid miologie et le traitement des morsures de serpent a t entre prise dans le village de Bancoumana situ 60 km au sud ouest de Bamako Nous avons analys au total 17 dossiers 8 hommes et 9 femmes La distribution des cas en fonction du sexe et de l ge a montr que parmi les sujets g s de 5 20 ans les gar ons taient plus expos s que les filles 6 contre 2 alors que parmi les sujets de 21 ans et plus les femmes taient plus fr quemment mor dues par les serpents que les hommes 7 contre 2 p 0 04 Le traitement des malades reposait essentiellement sur l utilisation syst matique des anti inflammatoires et des antibiotiques auxquels taient souvent associ s du s rum sal ou glucos et du s rum anti t tanique La vitamine K a t utilis e dans 7 cas et aucun traitement sp cifique n a t rapport L efficacit du sch ma th ra peutique d pendrait de la rapidit de la prise en charge et du faible taux des envenimations Tous les patients vacu s vers le centre de sant le jour m me de l accident ont gu ri tandis que trois victimes re ues J3 J7 et J43 taient d c d es Les crit res de surveillance des malades taient les d mes les saignements et les vomissemen
278. re containing 3 DL of venom and increasing volumes of antivenom incubated for 30 mn at 37 C and ii thein vivo method which consists of successive administration of venom and then antivenom after a 30 to 60 mn interval The three antivenoms showed a simi lar efficacy against all the Echis venoms Interestingly the SAIMR proved to be effective against the venom of E leucogaster and E ocellatus although no venom of Echis was used to immunise horses during the preparation of antivenom Conversely this paraspecificity did not exist with the Naja melanoleuca venom against which FAV Afrique showed a higher efficacy The electrophore sis pattern of FAV Afrique performed on acetate gel strips showed only one protein fraction 76g 1 whereas both the SII and SAIMR antivenoms showed four fractions whose protein concen trations was respectively 64g 1 and 145g l R sum La standardisation de la s roth rapie en Afrique indispensable en raison de la fr quence des enve nimations et en l absence d autres recours th rapeutiques efficaces reste une pr occupation Des titrages comparatifs du FAV Afrique d Aventis Pasteur du Serum Polyvalent du Serum Institute of India SII et du S rum antivenimeux Polyvalent du South African Vaccine Producers SAIM R ont t effectu s sur les venins d Echis ocellatus du Cameroun d Echis ocellatus du Mali d Echis leucogaster et de Naja melanoleuca Les doses efficaces 50 DE des s rums ont t
279. remi re intention r duisant la pro portion des sujets consultant dans les h pitaux moins du tiers des mordus par un serpent La popu lation risque est essentiellement compos e des hommes actifs Le sex ratio est de 2 3 hommes pour une femme et plus de 60 des morsures concernent les sujets dont l ge est compris entre 21 et 50 ans Au plan clinique ces enqu tes ont permis d valuer la fr quence des syndromes inflamma toires 66 celle des syndromes h morragiques 12 et les n croses 5 des cas snakebite envenomation epidemiology Benin Sub Saharan Africa morsure de serpent envenimation pid miologie B nin Afrique intertropicale Introduction e B nin est r put pour conna tre une forte incidence de morsures de serpent 1 D es enqu tes pid miologiques ont t conduites pour pr ciser l incidence des morsures de ser pent leur gravit la l talit ainsi que les facteurs de risque afin de proposer une prise en charge des victimes L tude pr sent e ici r unit une enqu te r trospectiveen milieu m dicalis une tude communautaire au niveau de plusieurs vil lages et dans une partie d entre eux une enqu te prospective Mat riels et m thodes Zone d tude figure 1 Les enqu tes se sont d roul es selon un transect nord sud partir delazonelittorale L ensemble du pays est compos de Envenimations savane arbor e guin enne Le B nin est faiblement peupl
280. requency severity and fatality of this circumstantial pathology A retrospective study conducted on 157 patients admitted for snakebite at the Intensive Care Unit of the Libreville Hospital was carried out between 1998 and 2001 1 32 of all admissions were for snakebites Signs of venom poisoning were observed in 27 patients 17 versus 130 cases without envenomation The majority of cases were in adults 78 and children affected 22 were aged mainly 6 14 years The snakebite season usually coincided with the rainy season During this period 19 cases were registered Snakebites occurred during the daytime 93 in the fields in 20 cases 75 or in the home courtyard 25 The victims lived in town in 25 cases 93 Antivenom was used in all envenomation cases and the result was favou rable in 23 cases 18 but unfavourable in 4 15 R sum incidence et la gravit des morsures de serpent au Gabon restent encore inconnues On estime qu il y a en moyenne une morsure tous les 4 jours soit 91 morsures par an partir d une tude r alis e au Centre hospitalier de Libreville nous avons voulu valuer l incidence la morbidit et la l talit de cette pathologie circonstancielle Il s agit d une tude r trospective portant sur 157 patients admis en oxyologie pour morsure de serpent et men e au Centre hospitalier de Libreville entre 1998 et 2001 Globalement les morsures de serpent repr sentent 1 32 de toutes les admission
281. res des services des urgences et de chirurgie des h pitaux on se rend compte que les mor sures de serpent constituent un probl me de sant publique m me si les donn es sont difficilement exploitables L a voca tion essentiellement agropastorale de la Guin e favorise les contacts entre les serpents et les hommes Environ 75 des victimes d clarent avoir t mordues aux champs aux patu rages ou sur le chemin du marigot situ parfois plus de deux kilom tres des villages L tudefaite l IRBAG entre 1980 et 1990 1 alors quele SAV tait disponible et bon march a fait tat de 584 cas de mor sures avec 2 2 del talit M ais depuis quelques ann es le SAV est devenu plus rare et par cons quent plus cher sim plement parce que le r seau priv de distribution des m di caments d urgence n est organis que dans les centres urbains En outre l arr t de fabrication del IPSER Afrique et le retard de production de son rempla ant le FAV A frique ont induit une p nurie de s rum antivenimeux dans toute l Afrique depuis 1996 J P CHiPPAUX communication personnelle Enfin en milieu rural les structures sanitaires sont rarement dispos es prendre le risque d un stock co teux et difficile g rer notamment en raison des difficult s de conservation des immunoglobulines et dela rapidit suppos e de leur alt ration 3 C est l une des raisons qui expliquent l l vation du taux del talit constat
282. ripolitanus et P sudanensis dans le Sine et le Cayor la pr sence d un Elapidae nouveau pour la science Elap soidea trapei d crit par ailleurs 15 dont la distribution actuellement connue s tend de N d bou a Saroudia et Sam babaraboubou soit la partie du sud est du S n gal situ e entre le N iokola K oba et les fronti res de la Guin e et du M ali 148 Tableau I Liste des serpents du S n gal de la collection de l IRD List of snakes from S n gal Dakar IRD centre s collection Typhlopidae Crotaphopeltis hotamboeia Laurenti 1768 Typhlops lineolatus Jan 1863 Typhlops punctatus Leach 1819 Ramphotyphlops braminus Daudin 1803 Leptotyphlopidae Leptotyphlops boueti Chabanaud 1917 Leptotyphlops adleri Hahn amp Wallach 1998 Rhinoleptus koniagui Villiers 1956 Boidae Toxycodryas blandingii Hallowell 1844 Dispholidus typus Smith 1829 Telescopus variegatus Reinhardt 1843 Telescopus tripolitanus Werner 1909 Dromophis praeornatus Schlegel 1837 Dromophis lineatus Dum ril Bibron amp Dum ril 1854 Psammophis elegans Shaw 1802 RE Tae 892 Psammophis sibilans Linnaeus 1758 Python regius Shaw 1802 Psammophis sudanensis Werner 1919 x Dasypeltis fasciata A Smith 1849 Colubridae A orek a Dasypeltis scabra Linnaeus 1758 Gonionotophis grantii G nther 1863 fiag 2 Atractaspididae Lamprophis fuliginosus Boi 1827 f me ATEN Atractaspis aterrima
283. ronostic un d me qui d passe la racine du membre concern par la morsure laisse pr sager une volution grave dans 80 des cas le jeune age moins de 11ans ou un poids inf rieur 25kg L absence de signes locaux et syst miques permet en revanche d exclure uneenvenimation apr s 6 heures d observation En France l unit des venins de l Institut Pasteur a tabli une gradation clinique qui permet en quelques heures d appr cier la gravit de l envenimation tableau I Toutefois avec des vip res de type Echis un d me mod r peut coexister avec un syndrome h morragique majeur Quant aux syndromes cobra ques l volution est d autant plus grave quelessignes s installent rapidement mais quoi qu il en soit les premiers sympt mes pt sis signent l urgence de l immunoth rapie car au moins en ce qui concerne les mor sures d lapid s australiens morsures d O xyuranus scutel latuscanni papuan taipan les anticorps n ont plus d efficacit au del de 4 heures apr s la morsure et le seul traitement devient l assistance respiratoire parfois au long cours c est dire plusieurs semaines 6 Tableau I Evaluation clinique de la gravit d une envenimation Clinical evaluation of seriousness of envenomation valuation pas d envenimation envenimation minimale grade signes cliniques grade 0 marque des crochets pas d d me grade 1 d me local pas de signes g n raux grade 2 d me r g
284. rot ases des venins de vip res de C rotalid s et de cer tains lapid s catalysent des r actions qui clivent les liaisons peptidiques des prot ines La majorit des enzymes procoa gulantes interagissent avec la partie terminale de la cascade h mostatique et agissent sur le fibrinog ne ou la fibrine la prothrombine les facteurs V ou X Certains venins contien nent des prot ines qui activent la prot ine C ou exercent une forte activit thrombolytique 14 Activateurs de la prothrombine W Eiss et al 19 ont mon tr en 1973 que le venin d Echiscarinatus poss de des glyco Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 132 138 prot ines capables d activer la prothrombine Lan cessit ou non d ions calcium de phospholipides ou de facteur Va pour acti ver la prothrombine permet de classer ces prot ases en mol cules carine like activateurs directs ou groupe 1 dela classification de RosinG amp TANS ou facteur X a like groupe 2 D es activateurs carine like dela prothrombinesont pr sents dans les venins d Echiset de Bothrops Ces m talloprot ases monocat naires transforment la prothrombine en meizo thrombine par clivage d une seule liaison peptide sans n ces sit d adjuvant En revanche la carinactivase 1 CA 1 ou multactivase ou multisquamase du venin d Echis est une m talloprot ase bicat naire qui requiert l addition d ions cal cium pour activer lathrombine 14 Le venin de certains Elapid s australien
285. rtalit par morsure de serpent Bandafassi est associ e la forte pr valence de la vip re E ocellatus qui constitue l esp ce la plus abondante dans notre zone d tude Cette association a aussi t observ e au nord du N igeria o E ocellatus pr c demment d nomm E carinatus avant une r vision taxonomique des sp cimens d Afrique de l O uest tait responsable de la majorit des envenimations et des d c s dans les populations des vall es de la Benou et du N iger 13 18 C ette petite vi p re taille maximum 382 mm pour les 174 sp cimens collect s dans la zone de B andafassi pr sente une large distribution en zone de savane souda nienned A friquedel O uest et est remplac e par E leucogaster en zone sah lienne 5 15 La mortalit par morsure de serpent a Bandafassi tait plus lev e chez les hommes que chez les femmes Toutefois cette diff rence existait seulement chez les grands enfants et les ado lescents 8 d c s masculins pour un d c s f minin entre5 et 19 ans Chez les adultes le m me nombre de d c s est survenu chez les hommes et les femmes 7 d c s dans chaque sexe partir de 20 ans L es filles jouent moins en brousse et passent plus detemps dans les villages pour les activit s domestiques que les gar ons mais l ge adulte les deux sexes sont gale ment impliqu s dans les travaux agricoles o le risque de mor sure de serpent est maximum II est int ressant de noter qu
286. rurgicaux ou n oplasiques L effondrement du fibrinog ne en est la pre mi re manifestation Des microthrombi se d posent dans la plupart des circulations r gionales o ils obstruent la lumi re des art rioles des capillaires et des veinules avant d tre ly s s par la plasmine C ettefibrinolyse r actionnelle ou secondaire permet la reperm abilisation physiologique des microvais seaux D es plaquettes sont pi g es dans les microthrombi ce qui explique en partie la thrombop nie L es h maties lys es dans des capillaires r tr cis par la fibrine formation de schi socytes et an mie h molytique lib rent des agonistes pla quettaires et des phospholipides procoagulants les PD F issus de la fibrinolyse p rennisent leur tour les troubles de l h mostase A u cours des morsures de serpents laCIVD typique est rare comme en t moignent des taux souvent normaux d antithrombine III de facteur X III ou de D dim res N ous l avons vu la fibrine g n r e sous l action des glycoprot ines thrombine like est instable et rapidement lys e La morbi dit et la mortalit sont donc principalement li es aux syn dromes h morragiques secondaires la d fibrination associ e ou non aux troubles induits par les h morragines et les pro t ines tropisme plaquettaire L efer delance antillais Bothrops lanceolatus dont le venin provoque dans 30 des cas de v ritables thromboses art riolaires notamment myocardiques
287. s Elles doivent comporter une l gende Elles seront publi es en noir et blanc sauf accord particulier Tir s part e Bibliographie E lle est limit e aux auteurs cit s et tablie par ordre alphab tique C haque r f rence comporte un num ro d ordre rapport dans le texte entre parenth ses le nom des auteurs avec l initiale de leurs pr noms letitredela publication l abr viation du nom du p riodique en italique l ann e le tome en caract res gras la premi re et la derni re page cf mod le ci dessous Indiquer tous les auteurs lorsqu il y en a 6 ou moins sinon indiquer les cing premiers suivis de et al Courtes notes Elles sont de 80 lignes dactylographi es moins de 7000 caract res non compris le r sum et les mots cl s dans l autre langue quatre r f rences bibliographiques ventuellement un tableau eles b n ficient d une proc dure de publication acc l r e Articles sollicit s IIs font l objet d un accord sp cial entre le comit de r daction et le ou les auteur s Tribunes libres Elles peuvent tre publi es sous la seule responsabilit de l auteur ventuellement avec un avis joint du comit de r daction mod le de bibliographie Articles de revue 1 COLUZZ M SABATINI A PETRARCA V amp DI DECO MA Chro mosomal differentiation and adaptation to human environ ments in the Anopheles gambiae complex Trans R Soc Trop Med Hyg 1979 73 483 49
288. s Les signes d envenimation ont t observ s chez 27 patients 17 contre 130 cas sans envenimation Les adultes constituent les principales victimes 21 cas soit 77 le nombre d enfants en particulier dans la tranche d ge de 6 14 ans est de 6 cas La saison de la morsure est tr s souvent la saison de pluie durant laquelle 19 cas ont t enregistr s La morsure survient le jour dans 25 cas Le lieu de la morsure est dans 20 cas le champ et la cour du domicile dans 7 cas La population concern e par la morsure est dans 25 cas une population urbaine ayant des activi t s rurales Le s rum antivenimeux a t utilis dans tous les cas d envenimation et l volution a t favorable dans 23 cas 85 snakebite envenomation reanimation Gabon Sub Saharan Africa morsure de serpent envenimation r animation Gabon Afrique intertropicale Introduction n zone intertropicale toute morsure de serpent est consi d rer comme grave En effet les serpents exotiques sont caract ris s par la puissance de leur venin et leur abondance Les morsures de serpent constituent un probl me de sant publique l chelon mondial plus de 5 millions de personnes en sont victimes avec 50 000 d c s par an et 400 000 cas d am putation 2 Au Gabon l incidence et la gravit des morsures de serpent sont sous estim es voire inconnues D ans la r gion du H aut O goou on rel ve une morsure tous les 4 jours
289. s es avec les N aja asiatiques sont faibles Il en est autrement de la neutralisation des venins d E chis Ramen en volume de SAV le titre protecteur montre que malgr une concentration plus forte en y globulines il faut un volume quivalent des diff rents SAV pour neutraliser la m me dose de venin d E leucogaster et d E ocellatus du M ali En revanche le venin d E ocellatusdu C ameroun est neutralis par un volume nettement plus faible de s rum polyvalent SI 146 1AUIURE CUMPUTULJ UE LOLS SET UNS UT VETLLITIEUX par la m thode apr s incubation et un volume identique par la m thode s quentielle C es r sultats parado xaux trouvent une explication dansle pouvoir deneutralisation crois e ou para sp cificit des SAV D une part aucun venin d Echisn entre dans la pr paration du s rum polyvalent SA IM R Son effica cit peut s expliquer soit par l immunog nicit crois e des venins de Bitis utilis s pour immuniser les chevaux soit par une immunisation multiple des chevaux qui auraient t aupa ravant immunis s avec du venin d E chis D autre part le s rum polyvalent SII est fabriqu partir de venin d E carinatus originaire d Inde dont on aurait pu penser qu il est tr s dif f rent de celui desEchisafricains La parasp cificit entre les venins d E chisappara t donc comme relativement forte avec toutefois des nuances ladiff renceentreles venins des E ocel latus provenant du M ali et du
290. s s dont 0 6 pour une envenimation ophidienne 152 26004 D ans les C SSP 47 835 personnes ont t re ues en urgence dont 21630 ont t hos pitalis es parmi lesquelles 334 pr sentaient une envenimation 15 Variation saisonni re des envenimations La majorit des morsures graves de serpent a lieu pendant la grande saison s che tableau 111 Tableau Il Variation saisonni re de l incidence des envenimations Seasonal variations in incidence of envenomations saison l_ r gion nord centre sud total petite saison s che ao t septembre 38 4 3 45 petite saison pluies octobre novembre 8 2 1 11 grande saison s che d cembre mars 355 32 24 411 grande saison pluies avril juillet 12 5 2 19 total 413 43 30 486 Gravit des envenimations par morsure de serpent Dans notre s rie 107 patients sont d c d s sur un total de 486 cas 22 La l talit est beaucoup plus lev e dans les CSSP o 94 envenimations sur 334 ont connu une volution fatale 28 que dans les CH D o l on a observ 13 morts pour 125 envenimations 10 4 L a gravit des envenimations est plus fr quente dans le nord du pays 80 4 que dans le centre 46 5 ou le sud 36 7 Dem me la l talit hospitali re pr sente un gradient d croissant du nord vers le sud tableau IV Tableau IV Distribution g ographique des envenimations graves Geographical distribution of severe envenomations r gion total envenimations d
291. s 23 Wilayate concern es par l envenimation scorpionique tableau Tableau I Evolution de la morbidit et de la mortalit annuelle par envenimation scorpionique en Alg rie de 1991 2000 Evolution of annual morbidity and mortality due to scorpion envenomation in Algeria from 1991 to 2000 ann e envenimations scorpioniques d c s 1991 22972 106 1992 23774 103 1993 26588 108 1994 29145 139 1995 28855 89 1996 26563 110 1997 35497 128 1998 37161 104 1999 50722 149 2000 47521 108 total 328798 1144 Figure 2 Nombre de piq res de scorpion et l talit par ge et par r gion g ographique en 2000 Number of scorpion stings and lethality by age and by geographical region in 2000 r gion Hautes Plaines Sud total ge piq res d c s piq res d c s piq res d c s piq res d c s lt lan 9 0 136 0 92 4 4 35 237 4 1 69 1 4 ans 123 0 1668 13 0 78 1536 19 1 24 3327 32 0 96 5 14ans 443 0 5631 27 0 48 5324 19 0 36 11398 46 0 40 15 49 ans 1060 0 13486 10 0 07 12237 9 0 07 26783 19 0 07 gt 50ans 229 0 2750 2 0 07 2797 5 0 18 5776 7 0 12 total 1864 0 23671 52 0 22 21986 56 0 25 47521 108 0 23 L exploitation des donn es ur la base de l exploitation des donn es nous avons d mon tr que notre th se refl tait bien la r alit savoir que l envenimation scorpionique tait bien un probl me de sant publique Probl me autrement plus important que celui des mal
292. s accidents dont la prise en charge par le personnel soignant aussi bien que par les autorit s sanitaires du B nin est insuffisante L eur traitement est assur de fa on routini re avec des moyens limit s et par des professionnels jamais recycl s dans ce domaine En milieu rural en particulier les morsures de serpent sont des accidents du travail agricole qui m riteraient plus d attention en raison de leur fr quence et de leur s v rit Toutes les cat gories sociales sont expos es notamment dans le nord du pays 2 II importe de savoir si les bouleversements colo giques l urbanisation et autres changements environnemen taux font reculer la fr quence ou la gravit des cas C est dans cecadre quesesitue la pr sente tude dont les objectifs sont indiquer la tendance volutive des cas d clar s de 1994 a 2000 analyser les donn es pid miologiques relatives aux morsures de serpent d clar es durant la p riode Envenimations Mat riel et m thode Zone d tude La R publique du B nin est situ e au sud est de l Afrique occidentale Sa capitale est Porto N ovo Le pays couvre une superficie de 112000 km En 2000 la population est estim e 6 5 millions d habitants recensement de 1992 Le B nin est un pays essentiellement agricole Les paysans constituent 80 environ de la population active Le coton est la princi pale culture Le sous sol renferme quelques mati res pre mi res il s agit nota
293. s commandes et la ges tion des stocks seront grandement facilit es par les r sultats des tudes pid miologiques II a t fortement sugg r de favoriser une r flexion sur la r partition plus quitable des moyens de financement de la prise en charge des envenima tions centralisation des achats au niveau des tats achats directs par les structures fortes consommatrices mais aussi par ticipation communautaire ou subventions des collectivit s locales Les possibilit s de d localisation doivent tre envi sag es avec l industrie pharmaceutique laquelle il est ins tamment demand de ne pas suspendre la fabrication du s rum antivenimeux avant qu une solution viable soit trouv e Il a t convenu qu un rendez vous sera pris dans les deux pro chaines ann es avec un ordre du jour pr cis comme la stan dardisation des tudes pid miologiques et le consensus sur le protocole th rapeutique L Alg rie s est propos e pour accueillir cette r union past 20 years has decreased regularly by 5 a year The rea sons for this state of affairs are multiple and complex The high cost of antivenom as a result of stringent regulatory stan dards in Europe for high technology products is a significant reason Resulting financial problems weak profit margins difficulties in stock flow cannot beentirely solved by the usual network of drug distribution The inappropriate use of anti venom by health workers the use of defe
294. s contient des facteurs X a like on trouve un activateur de la prothrombine dans le venin de Pseudonaja textilis E astern Brown Snake la tex tarine La trocarine l hopsarine ou la not carine partagent 70 de la structure et des domaines similaires au facteur X a La pseutarine ressemble au complexe prothrombinase lui m me et contient des domaines la fois X a et Va like 6 Activateurs du facteur X On trouve chez Echis Vipera D aboia Cerastes Bothropset C alloselasma des activateurs du facteur X calcium d pendants 23 Le venin de C erastes cerastes contient par exemple l afaacytine une alpha b ta fibrinog nase qui active le facteur X et induit une lib ration de s rotonine chez l tre humain Enzymes thrombine like C hez certaines esp ces comme Agkistrodon rhodostoma M alayan pit viper il existe des enzymes dites thrombiniques ou thrombine like capables d hydrolyser directement le fibrinog ne C est le cas de la l b tase de Vipera lebetina une zinc m talloprot inase la gabonase de Bitisgabonica l l gaxobine de Trimeresurus ele gans la br vinase et la calobine des serpents cor ens A gkis trodon blomhoffii brevicauduset A caliginosus la pallabine d A halys pallasou encore la crotalase qui aune fortehomo logie avec la kallikr ine Facteurs anticoagulants C ertains venins contiennent des inhibiteurs du facteur X la prot inel X X bp factor IX fac tor X binding protein du H
295. s dans les parcs nationaux du S n gal Notes africaines 1975 148 120 8 GRUSCHWITZ M LENZ S amp B HME W Zur Kenntnis der Her petofauna von Gambia Westafrika Teil 2 Schlangen Repti lia Serpentes herpetofaunistische Bewertung Herpetofauna 1991 13 27 34 9 HAHN DE amp WALLACH V Comments on the systematics of old world Leptotyphlops serpentes Leptotyphlopidae with des cription of a new species Hamadryad 1998 23 50 62 10 HAKANSSON NT An annotated checklist of reptiles known to occur in the Gambia J Herp 1981 15 155 161 11 HUGHES B African snake faunas Bonn Zool Beitr 1983 34 311 356 12 HUGHES B Critical review of a revision of Psammophis Lin naeus 1758 Serpentes Reptilia by Frank Brandstatter Afr J Herp 1999 48 63 70 13 JOGER U Zur Herpetofaunistik Westafrikas Bonn Zool Beitr 1981 32 297 340 14 MANEY Etude syst matique et bio cologique des serpents de la r gion de Dielmo Sine Saloum S n gal M moire de DEA Univ Cheikh Anta Diop Dakar 1992 85 pages 15 MANE Y Une esp ce nouvelle du genre Elapsoidea Ser pentes Elapidae au S n gal Bull Soc Herp Fr 1999 91 13 18 16 MILES MA THOMSON AG amp WALTERS GW Amphibians and reptiles from the vicinity of Boughari Casamance Senegal and the Gambia Bull IFAN 1978 A40 437 456 149 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 J F LIUpe amp 1 IUNE PAUWEL
296. s fragments d anticorps pourront galement tre mut s pour accro tre leur pouvoir neutralisant et ou leur parasp cificit U ne autre approche a consist valuer la possibilit de conf rer un tat d immuno protection chez l animal de laboratoire A pr s le d cryptage syst matique de tous les pitopes neutralisants potentiels sur la toxine A ahl 1 des peptides synth tiques non toxiques ont t utilis s comme immunog nes chez la souris Un r sultat tr s prometteur a t obtenu avec un analogue non toxique de latoxinell l Abu 8A ahll correspondant la s quence dela mol cule o les r sidus de demi cystine sont substitu s par des r sidusisost res o aminobutyryl U n tat de protection impor tant et durable est observ chez la souris qui est compl tement prot g e contre l injection de huit D L 59 six mois apr s la fin du programme d immunisation 16 c t de cette approche sp cifique un certain nombre de drogues a t utilis pour contrecarrer les sympt mes sou vent observ s au cours des envenimations et que l on peut raisonnablement attribuer une lib ration massive de neu rotransmetteurs Pour notre part nous avons tudi chez la souris le r le de substances anti thermiques dans le traite ment symptomatique de l envenimation D eux substances se sont montr es particuli rement efficaces l aspirine et le dan trol ne 9 10 Ces drogues sont capables d augmenter de 60 1
297. s sur les cas de morsures de serpent d cla r s au B nin de 1994 2000 Epidemiological data on snakebite cases reported from Benin between 1994 and 2000 Fayomi B Massougbodji A Chobli M 1481 Morsures de serpent et disponibi lite en serum antivenimeux dans la communaute urbaine de Niamey Niger Snakebites and availability of antivenom in the urban Community of Niamey Chippaux JP amp Kambewasso A Le Bulletin est index dans Bulletin indexation in Medline Current Contents Clinical Medicine et Pascal 184 Epid miologie des envenima Scorpionique en Alg rie Soci t de pathologie exotique tions ophidiennes dans le nord du Fifteen years experience of control founded by Louis Alphonse Lavezan n 1907 the same Cameroun a scorpion envenomation In year he was awarded the Nobel Prize n med cine Epidemiology of snakebites in geria A Its main aims are to study Northern Cameroon Benguedda AC Laraba Dy hari I trop ca diseases in man and anima s Chi aux JP Rage Andrieux V Ouahdi M Hellal H Griene hygiene and sanitary measures for preventing tre Le Mener Delore V corn M Laid Y amp Lace du spread of ep dem cs and murrains of tropical of gin Charrondi re M Sagot P amp Lang J C ES Comit national de lutti ali problems l nked to tropical med cine bio ogy end contre l envenimation scorpionique health as wel as those arising from expatriation and 188 Analyse des envenimations 209 TERE
298. s sur les mammif res on trouve les toxines a et B en fonction de modes d action diff rents dus des sites de fixa tion diff rents sur le canal sodium 15 En fonction deleur s quence ces toxines ont pu tre regrou p es en sous ensembles de grande homologie Les toxines appartenant au m me groupe poss dent des propri t s immu nologiques semblables et l on a pu montrer des r activit s 197 L LEVUUX amp II NUCNUL crois es entre elles ce Tableau qui n est g n rale Valeurs des DL ug kg 1 chez des souris prot g es par diff rentes drogues ment pas le cas pour LD 59 ug kg values in mice protected by different drugs des toxines apparte antithermiques anti agr gants associations t moin nant des groupes quinine salicyl s dantrolene parac tamol salicyl s di pyridamole salicyl s salicyl s salicyl s venin i s x al a 1 x a a a al l m a f 1 al 1 seu diff rents C eci com 50mg kg 500mg kg 50mg kg 50mg kg 2 mg kg 50 mg kg 300mg kg 25mg kg 2 mg kg li verapamil quinine dantrolene p ique beaucoup f 3 mg kg 20mg kg 50mg kg mise au point d un jap 781 643 780 417 465 452 576 714 790 385 s rum antiscorpio 2Dls 1 7DLs 2DLs 1 2 Dls 1 2 Dls 1 2 Dls 1 5DLs 1 9DLs 2DLsp nique parasp cifique Ts a 286 1 a 50 car un scorpion peut pot 2381 2776 1428 s cr ter des concen 1 7 DLs 1 9 DLs trations diff rentes d un animal al autre plusieurs toxines appartenant des
299. s utilis es par les tradiprati ciens nous avons plusieurs observations a faire Certaines de ces plantes se retrouvent dans les m mes emplois dans d autres r gions du Burkina 2 et dans la sous r gion 4 8 165 IV DUME J IN TUUU Q 1 D UULSSUU Unepartie des plantes cit es se retrouve commeantitoxiques ou antidotes dansles intoxications v g tales et ou par les pes ticides 3 D autres se retrouvent comme agents curarisants et ou d cu rarisants au cours du riteinitiatique de mise l vidence des choses bawvrgnoob gnobauvr ou Bagr pratiqu par les populations autochtones dela zone d tude 14 15 s agit entre autres de M ulinas sp F abaceae A cacia sp Mimosa ceae S longepedunculata Polygalaceae Ce rite est un processus de s lection d lites au sein des populations qui la pratiquent D es donn es exp rimentales en faveur des propri t s antive nimeuses et ou neurobiologiques de certaines de ces plantes sont disponibles depuis quelque temps Les propri t s anti venimeuses du pela S longepedunculata Polygalaceae vis avis du venin deN nigricollisont t d crites par K one 8 Celles du baatanwr A senegalensis A nnnonaceae vis a vis du venin deBitis arietans galement 9 L es propri t s inhi bitrices et stimulantes sexuelles de A cacia macrostachya M imo saceae l ont t par Sere 12 Conclusion C ette tude en d pit de ses limites montre l a
300. s victimes de morsure de serpent ont t s lectionn s L identit l ge le sexe la date d entr e et de sortie l obser vation clinique le traitement l volution et le mode de sor tie ont t pr cis s dans chaque cas Enqu te sur l approvisionnement en s rum antivenimeux U n questionnaire a t remis aux pharmacies des structures sanitaires aux centrales d achats de m dicaments et aux 37 pharmacies L enqu te portait sur les stocks de s rum anti venimeux SAV au moment du passage premier semestre 2000 le conditionnement et le prix des ampoules Par ailleurs nous avons cherch conna tre les mouvements de com mandes et de ventes au cours des deux ann es pr c dant l in terruption de fabrication des s rums commercialis s en A frique de l O uest 1997 et 1998 R sultats pid miologie des morsures de serpent A u cours de ces trois ann es 182 patients ont t hospitalis s pour une envenimation cons cutive une morsure de ser pent la plupart l h pital national deN iamey Seuls 175 dos siers taient complets et ont pu tre exploit s 173 pour l h pital national de N iamey et 2 pour celui de L amord La majorit des morsures sont survenues en saison des pluies entre les mois de juin et d octobre figure 1 Le sex ratio tait tr s d s quilibr e 124 hommes ont t hos pitalis s contre 51 femmes L ge moyen des patients tait de 29 ans avec des extr mes de 3 et 80 a
301. se La for mation continue des personnels m dicaux et param dicaux constitue un des autres principaux axes du programme du Comit et ce travers les s minaires r gionaux nationaux ou m me locaux Les actions men es par l Institut Pasteur d Alg rie tant en mati re d am lioration de la production que dans celui de la recherche sur les venins sont d crites Nous concluons par un expos du programme d action 2001 et des perspectives de red ploiement de la strat gie de lutte contre l envenimation scorpionique Introduction Figure 1 R partition des Wilaya par r gions g ographiques en Alg rie Wilaya distribution according to geographic area in Algeria itu e au nord del A frique l A Ig rie est d coup e du point de vue g ographique en trois principales zones Au nord le Tell zonedu littoral au centre les H auts Plateaux et au sud le Sahara dministrativement elle est divis e en 48 wilayate figure 1 Avec annuellement 30000 50000 cas de piq res de scorpion entra nant de 100 150 d c s l envenimation scorpionique est un v ritable probl me de sant publique en A Ig rie Simple accident r sultant de la rencontre fortuite entre l homme et le scorpion l envenimation scorpionique n est pas une fatalit d autant qu elle est ais ment contr lable notamment par l hygi ne du milieu et une communication document e et cibl e C onscients de cela nous avions d s les ann es 80 entrepris de rallier
302. se practising in rural zones Availability of antivenom must beimproved urgently Plan ning of order and stock management would be facilitated by the results of adequate epidemiological surveys Thought must begiven to promoting amore equitable distribution of finan cial means for envenomation management including centra lisation of orders at the national level direct purchases by high consumer companies as well as community participation and grants from local authorities The possibility of manufactu ring devolution must be considered meanwhile the phar maceutical industry must commit to sustaining the manufacture of antivenom until a viable solution is found It was agreed that within the next two years a workshop will be proposed with a precise agenda including the standardisa tion of epidemiological studies and a consensus for therapeu tic protocols Algeria has put forth a proposal to organise such a meeting Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 217 219 219 Liste des participants Colloque Immunoth rapie dans les envenimations D akar 26 octobre 2001 Patrice A gnamey Laboratoire de parasitologie UFR m decine pharmacie 76183 Rouen France H enri Arouko CAP H pital Pellegrin Place m lieR aba L on 33076 Bordeaux cedex France henri arouko chu bordeaux fr Pierre Aubry 11 rue Pierre L oti 64500 Saint Jean de Luz France A U BRY Pierre wanadoo fr Catherine Auvin G uette Laboratoir
303. serpents que l on peut va luer selon diverses m thodes volue dans l espace et dans le temps selon des facteurs allant de 1 10 ce qui devrait avoir une influence sur l incidence et la morbidit 1 Discussion ette tude men e il y a vingt ans une poque o peu de travaux sur les morsures de serpent avaient t conduits en A frique semble maintenant corrobor e par la majorit des r sultats obtenus au cours des enqu tes pid miologiques r centes Les difficult s rencontr es d s cette poque dans le recueil des informations autant que dans leur interpr tation ont t largement comment es depuis Le parcours th rapeutique et le choix du traitement traditionnel en premi re intention l ex plique tend sous estimer largement l incidence la morbidit et probablement la l talit des morsures de serpent L insuf fisance du syst me de sant d la dispersion des centres de soins et au manque d quipement ou de m dicaments qui se sont fortement accentu s depuis cette tude ne peut queren forcer la suspicion de la population l gard de la m decine occidentale Conclusion Au d but des ann es 80 il tait possible d valuer l incidence des morsures de serpent en C te d lvoire plus de 10000 morsures par an dont la moiti tait suivie d envenimation entra nant pr s de 300 d c s ne nous semble pas que la situation ait volu de fa on significative Remercieme
304. ste deux m thodes diff rentes pour ioniser les biomol cules M thodes d ionisation des mol cules M ALDI matrix assisted laser desorption ionisation La mol cule ou le m lange tudier est m lang une matrice compos e de petites mol cules organiques aroma Envenimations tiques et acides Ce m lange est d pos sur un support m tallique et s ch L chantillon se retrouve donc l tat solide cristallin I est introduit dans la source d ionisation du spectrom tre de masse sous un vide de 107 Torr Un faisceau laser pulse sur l chantillon chauffant ainsi les mol cules de la matrice Q uand l nergie interne de ces der ni res est suffisante elles d sorbent de leur support en entra nant avec elles les biomol cules U ne r action de d sol vatation consistant au transfert d un proton d une mol cule de matrice vers la biomol cule a ensuite lieu La biomol cule se retrouve ainsi volatilis e et ionis e Elle est pr te rentrer dans analyseur de masse ESI lectrospray Avec ce mode d ionisation les mol cules sont analys es en solution dans un m lange luant m thanol eau acide for mique 1 La solution est amen e dans la source d ionisa tion par l interm diaire d un capillaire C ette source setrouve pression atmosph rique Le spray sortant du capillaire tra verse un rideau de gaz qui dess che les gouttelettes et lib re les biomol cules polyc
305. sure de ces deux couleuvres tr s venimeuses sera voqu e devant un syndrome local mod r des troubles de la coagulation d apparition rapide accompagn s de c phal es voire de convulsions et d arr t respiratoire existe des serpents liane am ricains ou asiatiques Autres atteintes Certaines sont sp cifiques atteinte oculaire rhabdomyolyse d autres doivent tre d pist es pr cocement Atteintes oculaires H emachatus haemachatus N aja nigricollis N mossambica N pallida et N katiensis sont des cobras cracheurs capables de projeter leur venin jusqu 3 m tres de distance en visant les yeux de leur proie Ces projections sont responsables de douleurs oculaires intenses bl pharospasme mydriase et ced me palp bral En l absence de traitement symptomatique et antibiotique adapt une k ratite grave peut survenir U n pas sage syst mique de venin en cas de l sion profonde est th o riquement possible R habdomyolyse Elle est caract ristique des H ydrophyd s lapid s marins class s dans deux sous familles L aticaudin s et H ydrophy n s que l on rencontre depuis le G olfe Persique et le nord de l O c an Indien jusqu en Polyn sie et au Japon Certaines esp ces pondent terre lestricots ray s de N ouvelle C al donie Leur venin contient des phospholipases A myo toxiques D es myalgies apparaissent en 30 minutes environ suivies de spasmes et de contractures musculaires En cas de s
306. symptomatique certaines drogues comme l aspirine la quinine ou le dan drolene ont montr une activit certaine pour augmenter la valeur de la DLs chez la souris venom toxin scorpion antivenom treatment venin toxine scorpion traitement s rum antivenimeux Les venins de scorpion sont caract ris s par une grande richesse en polypeptides de faible poids mol culaire le plus g n ralement basiques qui ont comme cibles des canaux ioniques canaux sodium potassium calcium et chlore c t de ces toxines on trouve des mucopolysaccharides des enzymes en faible quantit comme des hyaluronidases ou des phospholipases 17 des inhibiteurs de prot ases 2 mais aussi de petites mol cules actives comme la s rotonine 12 et I histamine 11 La grande toxicit des venins telle que l on peut l appr cier chez la souris ou le rat est due presque exclusivement la pr sence des toxines actives sur les canaux sodium potentiel d pendant impliqu s dans la transmission de l influx nerveux Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 197 199 13 Les toxines anti canal sodium forment une famille de mini prot ines fortement r ticul es par 4 ponts disulfure et longues de 60 70 r sidus d acides amin s Elles peuvent tre regroup es en toxines sp cifiques des mammif res et toxines sp cifiques des insectes bien que pour certaines d entre elles cette sp cificit ne soit pas absolue Parmi celles qui sont active
307. t et leur mor talit taient dues des petites prot ines les toxines capables d interf rer avec le fonctionnement normal des canaux ioniques Dans certains cas en prenant la souris comme animal test on peut montrer que plus de 90 de la mortalit est due des toxines actives sur les canaux sodium impli qu s dans le potentiel d action des cellules excitables Il devenait int ressant de conna tre la phar macocin tique de ces toxines Les r sultats obtenus montrent la diversit de leurs comportements ce qui implique une adaptation des moyens et outils destin s les neutraliser Les toxines actives sur les canaux sodium repr sentent une famille de prot ines de 60 65 r sidus r ticul s par 4 ponts disulfure pr sentant un tr s fort polymorphisme antig nique ce qui n est pas sans signification lorsque l on veut obtenir en s roth rapie la parasp cificit Le probl me est encore plus compliqu si l on prend en compte la quantit variable d un animal l autre de la m me esp ce en toxines l tales Une autre voie d approche consiste identifier les toxines les plus actives et les plus repr sent es dans les venins pour chaque groupe antig nique et d velopper un moyen de les neutra liser On peut galement envisager de d finir des anatoxines utilis es pour la production des s rums mais aussi pour cr er une protection immunologique chez les personnes risque Enfin dans le cadre d un traitement
308. t pris en compte du fait de l absence partielle ou totale des donn es pid miologiques cliniques ou th rapeutiques Les signes d envenimation recherch s taient l o d me et la douleur syndrome local les signes digestifs l h morragie la n crose le choc ou le coma M thode N ous avons tudi les caract ristiques socio d mographiques age sexe lieu de l accident saison moment de la morsure esp ce en cause la localisation de la morsure le d lai moyen d admission l h pital le type d envenimation et la gravit le traitement institu et l volution R sultats A u cours dela p riode de l tude 157 patients ont t admis pour morsure de serpent 1 32 des admissions parmi ces patients 27 17 taient consid r s comme envenim s et pr sentaient au moins l un des signes recherch s Donn es socio d mographiques Pr valence des cas de morsures de serpents de 1998 2001 L volution de la pr valence des cas de morsures enregistr s et hospitalis s en oxyologie de 1998 2001 montre au cours dela2eann e une augmentation du nombre de cas Par contre le nombre de cas d envenimation reste constant avec en moyenne 9 cas d envenimation par an figure 1 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 188 190 Figure 1 Pr valence des morsures de serpent Pr valence of snakebites E s Gran ais O ana einen read ion Nombre de cas 1 bB 1448 188 2000 2000 2001
309. t 280 pour 100000 sujets de 15 25 ans Enqu te dans les dispensaires d entreprises L es r sultats dont la synth se est pr sent e tableau 111 ont t publi s par ailleurs 3 Tableau Ill Morbidit ophidienne dans les plantations de basse C te d Ivoire Snakebite morbidity on plantations of southern C te d Ivoire plantation densit nombre de morbidit annuelle ouvriers km2 cas annuels 100000 ouvriers h v a 40 16 200 palmier 23 55 360 bananier 200 3 450 4 300 cocotier 20 35 400 ananas 25 11 420 canne a sucre 25 20 300 caf cacao 70 900 70 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 167 171 Enqu te prospective Letableau IV donnela morbidit et la l talit dans les postes sanitaires de la r gion lagunaire Tableau IV Incidence et l talit ophidiennes en r gion lagunaire 1975 1979 Incidence and lethality of snakebites in the lagoon area 1975 1979 localit densit nombre moyen incidence l talit popul km de morsure 100000 h an Abidjan 25 000 100 10 0 3 Bingerville 50 45 450 Akoup 80 29 360 0 6 Adiopodoum 120 11 180 1 Dabou 90 15 140 Jacqueville 42 17 60 Grand Lahou 17 50 200 2 Incidence g ographique L ensemble des r sultats dont nous pr sentons ici la synth se nous permet d estimer la morbidit et la l talit globales et r gionales ainsi que les diverses caract ristiques pid miolo giques En outre les tudes prospectives men es dans les col lectiv
310. t Bo repr sentent la radioactivit li e au scFv en pr sence B ou en absence Bo de la toxine non radiomarqu e Fixation of 1251 Aahl toxin on scFv9C2 mono meres A or scFv9C2 Strep tag A in competition with non radiomarked Aahl toxin Results are expressed by the B Bo relation where B and Bo represent radioactivity linked to scFv in the presence B or absence Bo of non radiomarked toxin B ELISA sandwich utilisant l immunotraceur scFv9C2 Strep tag pour la quantification de la toxine Aahl La toxine Aahl est dilu e dans du tampon ou dans du s rum ELISA sandwich using scFv9C2 Strep tag immunotraceur for quantification of Aahl toxin Aahl toxin is diluted in tampon or serum du tampon ou dans du s rum Le test reproductible est rapide et peut tre r alis en 1h 30 lorsque la toxine est incub e simul tan ment avec les immunoconjugu s Les premiers essais de dosage delatoxineA ahl montrent l in t r t d un immunotraceur recombinant m me si des am lio rations sont souhaitables en terme de sensibilit La construction et la production d un tel immunotraceur a par tir d un scFv neutralisant sont bon march Sa purification sous une forme soluble et homog ne est rapide en une seule tape avec un rendement del ordrede1 mg L deculture Les propri t s intrins ques du scF v dont une haute affinit pour latoxineA ahl sont conserv es E nfin l immunotraceur pr par par voie g n
311. t ainsi que nous relevons des pics au mois d avril p che chasse et de juin octobre pluviom trie travaux cham p tres La l talit avant toute intervention est de 338 cas sur un total de 1190 cas soit 28 40 tableau IV Le genre N aja E lapidae repr sente 17 39 soit 207 cas L e centre m di cal syst me conventionnel des soins de sant SCSS a accueilli 388 cas contre 464 cas pour les tradipraticiens syst me tradition nel des soins de sant ST SS Le genre E chis Viperidae est responsable de 38 74 des envenimations recens es 461 1 190 suivi du genre Bitis B arietans autre Viperidae avec 263 cas sur 1190 soit 22 1 Viennent LV DUME J IV TUUU X 1 T U USSUU Tableau I Envenimations ophidiennes et pluviom trie moyenne mensuelle dans la zone sanitaire du centre m dical de Dano de 1981 2000 Ophidian envenomation and average monthly rainfall in the health district of the Dano medical centre from 1981 to 2000 pluviom trie J F M A M J J A S Oo N D mm 0 1 0 6 12 2 43 7 95 110 3 192 7 216 160 5 54 2 3 7 0 total esp ces Koon 1 1 1 1 2 3 9 0 75 Dupan Echis 15 18 13 10 21 58 114 55 52 63 19 23 461 38 73 Dunpan bor Bitis 6 7 19 1 13 36 59 34 3 40 7 8 263 22 11 total Viperidae 21 25 3 11 34 94 173 89 85 103 26 31 724 60 84 Gbaazi N katiensis 2 52 7 5 14 1 31 44 39 1 4 1 3 147 12 35 Gbaa sawla N nigricollis 1 8 108 4 10 8 14 16 11 4 2 186 15 63
312. t g or f renc ce qui permet une analyse spatiale gr ce un syst me d information g ogra phique SIG Enqu te r trospective dans les dispensaires U ne recherche des patients envenim s re us dans les centres de sant de la r gion a t entreprise partir des registres de consultations de 1995 2000 Enqu te aupr s des m nages N ous avons proc d l aide de questionnaires standardis s Dans un premier temps un passage dans les 2289 conces sions a permis d tablir un recensement exhaustif des v ne ments morsures ou d c s et d identifier les victimes par rapport la base de donn es de la zone d tude D ans un second temps un questionnaire d taill comportait une s rie de questions concernant d une part les morsures de serpent saison circonstances activit lors de l accident heure si ge sympt mes traitement volution s quelles etc et d autre part les d c s par envenimation qui ont t document s sous la forme d une autopsie verbale orient e sur les circonstances de la mort et la prise en charge th rapeutique R sultats La population cible tait l ensemble des habitants de la zone d tude La moyenne d ge des habitants est de 23 ans celle des personnes interrog es tait de 28 ans que nous avons arrondie 30 ans ce qui correspond approximativement la p riode couverte par l interrogatoire Enqu te r trospective dans les dispensaires Les re
313. t has been shown that over 90 of mortality was due to toxins operating on the sodium channels impli cated in the action potential of the excitable cells Pharmacokinetic studies have shown the diver sity of their mode of action implying an adaptation of the means and tools intended to neutralise them The toxins active on the sodium channels represent a family of proteins from 60 to 65 amino acids linked by 4 disulphide bridges with a very strong antigenic polymorphism this has certain implications in terms of paraspecificity of antivenoms The problem is even more complicated when one considers the variation of toxin quantity from one animal to another of the same species Ano ther approach is to identify the most active and represented toxins in venoms for each antigenic group and to develop a means of neutralizing them It would also be possible to define toxoids for use either in the production of the antivenoms or as immunological protection for individuals at risk Lastly where symptomatic treatment is concerned certain drugs such as aspirin quinine or dan drolene have been shown definitely to increase the value of the LD 59 in the mouse R sum L am lioration d un traitement efficace des envenimations d pend de la connaissance que l on peut avoir des mol cules actives pr sentes dans la s cr tion venimeuse Pour les scorpions des tudes r alis es en particulier sur les esp ces les plus venimeuses ont montr que leur toxici
314. t insist sur la n cessit d am liorer le recueil de l information qui doit permettre aux autorit s sanitaires de chaque tat de mieux organiser la prise en charge des envenimations L objectif est de pr ciser quels moyens d in tervention sont n cessaires quantit de s rums antivenimeux et de m dicaments notamment et o ils doivent tre mis en place Un protocole th rapeutique simple applicable dans les centres de sant p riph rique o les moyens sont souvent r duits sera l objet d un consensus rapide entre les diff rents sp cialistes La formation du personnel de sant est nettement insuffisante Les ensei gnements ad quats doivent tre organis s pour les m decins et les infirmiers tant au niveau de leur formation initiale qu au titre de la formation continue Elle impliquera n cessairement le personnel de sant des zones rurales qui sont les plus concern s par les envenimations La disponibilit du s rum antivenimeux seul m dicament sp cifique efficace doit tre am lior e le plus rapidement possible Si l pid miologie des envenimations permet de pr ciser les besoins quantitatifs et g o graphiques il faut en d velopper la distribution commerciale en faisant appel des m thodes ori ginales centrales d achat publiques commandes directes et des financements diversifi s achat public subventions par les collectivit s locales participation communautaire Les participants ont convenu de se retrouver
315. t insuffisante pour en donner toute l am pleur Aussi est il difficile d appr cier l importance r elle du patrimoine herp tologique guin en compte tenu de l absence d informations et de donn es chiffr es suffisantes et pr cises envenomation snake epidemiology Guinea Sub Saharan Africa envenimation serpent pid miologie Guin e Afrique intertropicale Introduction es morsures de serpent sont une des causes de morbidit et de mortalit les plus n glig es en Guin e Dans le monde le nombre de d c s dus aux morsures de serpent est voisin de 125 000 par an dont 100000 en A sie 5000 en m rique et 20000 en Afrique cons cutifs un million d acci dents chaque ann e dont 600000 envenimations 2 3 Les morsures de serpent constituent uneurgence m dico chirur gicale fr quente et un v ritable probl me de sant publique D es statistiques en la mati rene sont pas disponibles en G ui n e mais la diversit des bioto pes due en grande partie aux for mations v g tales savane for t mangrove auxquelles s ajoutent des r gions de basse et moyenne altitudes zone c ti re montagnes du F outa Djalon et massif de la haute Guin e entraine tout naturellement des richesses quantita Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 157 159 tives et qualitatives de la faune laquelle n chappent pas les reptiles M alheureusement il est difficile d appr cier l im portance r elle du patrimoine herp
316. tait plus touch que le nord aride Gao Dans une tude r cente r alis e Bamako 721 cas de morsures de serpent ont t recens s pour 100000 consultations annuelles avec un taux de l talit de 6 8 6 Le faible nombre de cas va cu s vers les centres de sant laisse penser que les pr valences sont d ailleurs largement sous estim es D ans la plupart des cas le pronostic est fonction du grade d envenimation de la gravit du saignement et surtout du d lai de consultation apr s la morsure M ais l absence d un sch ma codifi de traitement des morsures de serpent rend leur prise en charge plus diffi cile La pr sente tude avait pour but d valuer l importance des morsures de serpent et d appr cier le sch math rapeutique propos dans le village de Bancoumana situ 60km au sud ouest de Bamako au M ali M thodologie Site d tude L evillage de Bancoumana a une superficie de 2 5 km pour une population de 18950 habitants recensement DE A P 2000 Il est situ dans la haute vall e du fleuve N iger 60 km au sud ouest de Bamako Le relief est peu accident et se caract rise 160 par une plaine qui s tend sur 5 km Le village est situ dans la zone pr guin enne o les temp ratures variaient entre 25 C et 40 C pendant la saison des pluies puis entre 18 C et 25 C pendant la saison s che L ethnie dominante est celle des M alink s 68 dont l activit conomique principale
317. tance ou au manque de moyens de d pla cement Dans 45 des cas les victimes sont retard es par un gu risseur traditionnel ou par des traitants ambulants L volution d une morsure tant impr visible c est la suite de l chec d un premier intervenant que la victime est va cu e vers un poste de sant Conclusion ur 379 morsures de serpent 302 79 7 ont t suivies d envenimation avec une l talit de 18 2 et 2 1 d am putation C es nombreuses morsures survenues en 3 ans seu lement en un m me lieu s expliquent par une forte densit herp tologique notamment en p riode de travaux agricoles Compte tenu des esp ces ophidiennes en cause et de ce que nous avons d crit cette situation pourrait s aggraver N ous pr conisons de prendre quelques mesures urgentes contre la raret et le co t lev des SAV l insuffisance des structures sanitaires appropri es le manque de personnel qualifi l absence de notification des morsures de serpent dans les sta tistiques sanitaires R f rences bibliographiques 1 BALDE MC DIENG B amp CONDEK Quelques cas de morsures de serpents re us IRBAG 1980 1990 Ann IRBAG 2000 3 6 12 2 CHIPPAUX JP Snake bites appraisal of the Global situation Bull OMS 1998 76 515 524 3 CHIPPAUX JP L envenimation ophidienne en Afrique pid miologie clinique et traitement Ann IP actualit s 1999 10 161 171 4 CONDAMIN M
318. teur Vector model B S quence nucl otidique de l extr mit 3 du g ne de la prot ine scFv9C2 Strep tag Les 10 r sidus correspondant au domaine Ck sont indiqu s en italique Le d capeptide Strep tag est en caract res gras Nucleotid sequence of the 3 extremity for the scFv9C2 Strep tag protein gene The 10 residues corresponding to the Ck domain are shown in italics The strep tag decapeptide is in bold print Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 194 196 L immunotraceur apr s extraction p riplasmique est purifi rapidement en une seule tape par chromatographie d affinit sur gel de prot ine L agarose ou de streptavidine agarose La prot ine L ne reconnait que des motifs structuraux propres aux cha nes l g res de ty pe kappa C ette propri t a permis de purifier l immunotraceur scF v9C 2 Strep tag avec un rendement de 1 mg L de culture comparable celui observ au cours de la purification du scFv libre Cependant la pr paration est h t rog ne comme l indique son analyse par spectrom trie de masse et contient des produits de d gradation monofonc tionnels ayant perdu la capacit lier la streptavidine figure 2C L immunotraceur poss dant le peptide Strep tag peut galement tre purifi par chromatographie sur gel de strep tavidine agarose avec un rendement l g rement inf rieur 0 8 mg L de culture L avantage ici est une homog n it parfaite de la pr paration figure 2A B
319. the scorpion Androctonusaustralishector Eur J Biochem 2001 268 694 702 EL AYEB M DELORI P amp ROCHAT H Immunochemistry of scor pion a toxins antigenic homologies checked with radioimmu noassays RIA Toxicon 1983 21 709 716 EL AYEB M amp ROCHAT H Polymorphism and quantitative variations of toxins in the venom of the scorpion Androcto nus australishector Toxicon 1985 23 755 760 GUIEU R KOPEYAN C amp ROCHAT H Utilisation of aspirin qui nine and verapamil in the prevention and treatment of scor pion venom intoxication Life Sc 1993 53 1935 1946 GUIEU R KOPEYAN C SAMPIERI F DEVAUX C BECHIS G amp ROCHAT H Use of dantrolene in experimental scorpion enve nomation by Androctonus australis hector Arch Toxicol 1995 69 575 577 11 12 13 14 15 16 17 ISMAIL M EL ASMAR MF amp OSMAN OH Pharmacological studies with scorpion Palamneus gravimanus venom evidence for the presence of histamine Toxicon 1975 13 49 56 MASTER RW RAO S amp SOMANPD Electrophoretic separation of biologically active constituants of scorpion venom Biochem Biophys Acta 1963 71 422 430 MIRANDA F KOPEYAN C ROCHAT C ROCHAT H amp LISSITZKY S Purification of animal neurotoxins Isolation and characteriza tion of eleven neurotoxins from the venoms of the scorpions Androctonus australis hector Buthus occitanus tunetanus and Leiurus quinquestriatus quinquestriatus Eur J Biochem
320. tic clinique s appuie sur la miseen vidence d un syndrome vip rin ou cobra que parfois moins nettement individualisable Selon un vieil adage qui dit qu en Europe un bruit de galop est celui d un cheval mais qu en Afrique on peut avoir affaire un z bre ces syndromes seront vocateurs d es p ces particuli res en fonction du contexte g ographique Syndrome cobraique L apparition de paresth sies accompagn es de fasciculations et parfois de signes muscariniques voque un syndrome cobraique dont l volution peut tre fatale en deux dix 139 U WHUN F UUVE D ULTUUU EL al heures L atteinte des nerfs craniens est la premi re manifes tation de l envenimation le pt sis est pathognomonique l apparition d une diplopie d uneophtalmopl gie d une dys phonie la disparition de la mimique ou des troubles sensoriels acouph nes et phosph nes doivent tre soigneusement recherch s Les autres signes sont beaucoup moins sp ci fiques angoisse sensation de soif naus es hypotension confi nant l tat de choc et troubles de la conscience C e tableau volue rapidement vers une paralysie ascendante avec ar flexie compl te et un trismus qui pr c de de peu la paralysie respiratoire Les morsures d Elapid sont peu douloureuses sauf dans le cas des mambas D endroaspis dont le venin renferme de l ac tylcholine et des neurotoxines dendrotoxines qui facilitent la lib ration pr synapt
321. tients ont t perdus de vue vasion sortie sur demande Les complications repr sentaient 4 6 des cas Il s agit de n croses de gangr nes et d h morragies s v res Aucun protocole th rapeutique standardis n a t utilis Enfin 41 phar macies et centrales d achat de m dicaments ont t prospect es du ler janvier au 31 mai 2000 Bien qu aucune politique d approvisionnement ne soit d finie des s rums antivenimeux taient stock s dans une pharmacie hospitali re et une officine priv e en quantit suffisante pour un an Un algorithme th rapeutique et la formation du personnel de sant s av rent indispensables pour am liorer la prise en charge des morsures de serpent antivenom epidemiology envenomation Niger Sub Saharan Africa s rum antivenimeux pid miologie envenimation Niger Afrique intertropicale Introduction U ne tude pid miologique des envenimations ophidiennes a t men e dans la r gion deN iamey pour valuer l ad quation de la prise en charge des morsures de serpent par le syst me de sant Parall lement nous avons cherch mesu rer la disponibilit en s rum antivenimeux au cours dela m me p riode et identifier les ventuels probl mes d utili sation et dedistribution de ce produit d urgence N otre objec tif tait d valuer les besoins r els dans ce domaine et de faire des recommandations sur les quantit s n cessaires de s rum antivenimeux les mo
322. ties in Benin as in the majority of tropical countries The present study was performed within the scope of a periodic epidemiological analysis of occupational injuries over the past 15 years It is a retrospective study based on the snake bites reported by the Ministry of Public Health from 1994 to 2000 The data collected through the medical centre registers showed that with a total of 30 273 cases decla red during these 7 years snakebites represent less than 1 of the whole causes of admission Although the prevalence was weak the lethality was very high 15 Envenomations involved more deaths than malaria and acute respiratory infections together One third of cases occurred in adults and teenagers Lethality in infants was not negligible The two departments of northern Benin accounted for 3 4 of the envenomations Lethality does not appear to be decreasing The routine management of cases should be improved by appropriate training for health care workers and the introduction of a therapeutic strategy at every level of the medical system R sum Les morsures de serpent constituent une forme d accidents du travail fr quente en milieu agricole au B nin comme dans la plupart des r gions tropicales La pr sente tude s inscrit dans le cadre d une analyse pid miologique p riodique des cas que nous traitons depuis 15 ans Il s agit d une tude r tro spective qui aborde les facteurs pid miologiques relatifs aux morsures de serpent d c
323. tion conomiquement d pass e Le discours d Anne M arie sur sa propre pra tique renvoie l activit des m diums som nambules si nombreuses Bordeaux entre 1880 et 1910 Il r v le la filiation entre une pratique populaire actuelle du r ve et les constructions savantes de la fin du XIXe et du XXe si cle et par dela la vogue du spiritisme les th ories du magn tisme animal L auteur s attache a d gager dans la lign e d Yvonne VERDIER Un r le f minin de r veuse couturi re qu elle appelle la femme qui dort et cerner la conception de la personne qui sous tend cette pratique Des t s de feu Du Kurdistan au d sert d Atacama Charg e de cours l universit V Segalen Bordeaux Il Marie Claire Latry est n e en 1948 Docteur en ethnologie elle a publi des tudes sur le r ve et la m decine magn tique Elle m ne actuellement dans le cadre du Laboratoire d Anthropologie l Institution de la Culture LAIC des recherches sur les pratiques du r ve en domaine europ en et dans l oc an Indien Xavier Misonne Editions de la Dyle 12 rue Nazareth F 13100 Aix en Provence T l amp Fax 04 42 27 03 86 volume broch de 480 pages au format de 16 5 x 24 cm 16 photographies couleur 24 50 Jeune zoologiste passionn Xavier MISONNE se lance a la rencontre des populations kurdes arabes indiennes bantoues balout chi vivant encore en marge du monde moderne II parcourt d serts savanes
324. tion font que letraitement symptomatique demeure souvent la seule possible Enfin le d lai d vacuation des personnes mordues joue galement un r le tr s important quant au pro nostic Les cas de morsures de serpent trait s par un SAV se r par tissent de la fa on ci apr s tableau IV Echis Viperidae 43 cas sur 253 avec 100 d efficacit Bitis Viperidae 13 cas sur 110 avec 100 d efficacit N aja E lapidae 11 cas sur 11 avec 0 d efficacit il s agis sait chaque fois d un SAV contre les venins de Viperidae La l talit sp cifique observ e au centre m dical est de 29 25 pour le genre Echis 43 64 pour le genre Bitis et 100 pour les deux esp ces de N aja toute envenimation ophidienne Cependant lafr quentation et le rapprochement des centres de soins de sant des popu lations les ont amen s l instar des populations a se convaincre de plus en plus dela sp cificit des m dications anti venimeuses Il se d gage trois groupes de plantes m dicinales un groupe destin aux envenimations par Viperidae avec principalement le baatanwr ou senegalensis A nonnaceae un groupe destin aux envenimations par Elapidae avec entre autre le pela S longepedunculata Polygalaceae et le M ulinas F abaceae un groupe a usage mixte La l talit sp cifique totale observ e chez les tradipraticiens tableau IV est de 54 3 pour Echis 64 7 pour Bitis 21 7 pour N kat
325. tion a t de 7 jours m diane 5 jours avec des extr mes de 1 et 93 jours Disponibilit du s rum antivenimeux Seul l IPSER A frica Pasteur M rieux S rums amp Vaccins devenu aujourd hui A ventis Pasteur tait disponible N ia mey l poque de notre enqu te Les prix s chelonnaient entre 12455 FCFA 19 euros et 16555 FCFA 25 3 euros avec une moyenne de 15705 FCFA 23 9 euros Aucune centrale d achat ni pharmacie publique ne disposait de SAV U ne seule pharmacie priv e sur 28 et une seule des 2 pharmacies d approvisionnement des h pitaux nationaux d tenaient du SAV Leur stock tait respectivement de 10 et 240 ampoules I ne nous a pas t possible d acc der aux archives des phar macies pour conna tre les mouvements de SA V au cours des ann es 1997 et 1998 Discussion L enqu te concernait une zone urbaine de surcro t en r gion sah lienne P our ces deux raisons la densit de ser pent est r duite et l on peut penser que l incidence des mor sures de serpents est faible La morbidit est de 9 4 envenimations pour 100000 habitants ce qui est voisin des chiffres obtenus dans le sud de la C te d Ivoire 3 En cons quence la mortalit est faible 0 5 d c s pour 100000 habi tants Les autres caract ristiques pid miologiques sont galement tr s similaires aux observations faites en A frique sub saharienne 1 182 IMUISUTES UE SET PEN EL ULYPUTLLUULLLE EFL YETU AT
326. tologique guin en compte tenu de l absence d informations et de donn es chiffr es A u cours de nos recherches nous n avons eu acc s qu une lit t rature tr s ancienne qui mentionne l existence de 24 esp ces de serpents r parties en 20 genres retrouv es S r dou en Guin eforesti re 4 ainsi quedes notes de l Institut Pasteur deKindiao il est fait mention de la pr sence de quelques ser pents venimeux de la Guin e Par ailleurs la pr valence des envenimations est tr s sous estim e les accidents ne sont pas pris en charge ni d clar s et le manque d installations sanitaires appropri es constitue un handicap majeur Les seules don n es accessibles et exploitables publi es 1 font tat de 584 cas de morsures de serpent avec 2 2 de l talit entre 1980 et 1990 157 WL L DULUE D DENY A F INUPUBUL EL al Cette pr sente tude analyse 379 morsures de serpent enre gistr es l Institut de recherche et de biologie appliqu e de Guin e IRBAG entre 1997 et 1999 Mat riel et m thodes Zone d tude L IRBAG est situ 7km dela ville de K india chef lieu dela r gion de Basse Guin e plac e entre la zone montagneuse du Fouta D jalon et la mer galement appel e G uin e maritime elle constitue le bassin alluvionnaire des rivi res c ti res situ e dans la partie ouest du pays elle est large de 150km et s tend le long de l oc an Atlantique sur environ 300 km de c tes avec une su
327. treatment seeking behaviour among a rural Kenyan popula tion Ann Trop Med Parasitol 1994 88 665 671 Envenimations 162 d et prise en charge des envenimations ophidiennes dans le district sanitaire de Dano province du loba Burkina Faso de 1981 2000 N Som J N Poda amp P Guissou Institut de recherche en sciences de la sant IRSS CNRST 03 BP 7047 Quagadougou 03 Burkina Faso somenoy hotmail com Summary Epidemiology and management of snakebites in the medical district of Dano province of loba Burkina Faso from 1981 to 2000 A series of investigations concerning snakebites and management of envenomations was carried out from 1981 to 2000 in the medical District of Dano Province of loba in Burkina Faso Viper bites were more frequent than Elapid ones The seasonal distribution of the envenomations reflected the cycle of field work and other specific activities Care seeking within the Traditional System of Health Care STSS was more frequent than within the Conventional System of Health Care SCSS Letha lity was higher at STSS level in cases of viper bites and conversely higher in SCSS in the cases of Elapid envenomations This highlighted the interest in medicinal plants for treating snakebites par ticularly in case of neurotoxic envenomation We classified several dozens medicinal plants within an inventory Some of them have been studied and deemed worthy of interest Others are used for the treatm
328. trophor se des prot ines se fait sur ac tate de cellulose Titan 111 n 3023 avec un tampon tris barbital pH 8 Le d p t est de5 ul d chantillon La migration se fait sous 180V pendant 15 mn dans une cuve H l na Les prot ines sont color es au rouge ponceau apr s d coloration clarification et s chage des bandes d ac tate l int gration des fractions prot iques est effectu e l aide d un densitom tre O ptiscan H l na F rance R sultats Dosage et lectrophor se des prot ines des SAV figure 1 Figure 1 lectrophor se des prot ines Electrophoresis of proteins FAV Afrique 100 SAIMR 86 1 SII Serum 89 5 albumine a globulines B globulines y globulines 145 U D LILIRUURK L 9 EAUUTIUL INBUU J 1NONNON EL al LeFAV Afrique pr sente une concentration prot ique de 76g 1 et une seule fraction a l lectrophor gramme corres pondant aux y globulines Le s rum polyvalent SAIMR aune concentration prot ique totale de 168g gt avec 3 fractions repr sentant 6 2 7 7 et 86 1 correspondant respectivement aux a B et y globulines Enfin la concentration prot ique du s rum polyvalent SII est de 64 gl distribu s en 4 fractions albumine 1 1 a globulines 1 8 B globulines 7 6 et y globulines 89 5 Toxicit des venins Levenin deN melanoleuca est environ deux fois plus toxique que les venins d E chis tableau En
329. ts snake bite treatment Bancoumana Mali Sub Saharan Africa serpent morsure traitement Bancoumana Mali Afrique intertropicale Introduction n zone d end mie la fr quence lev e des morsures et des accidents d envenimation par les serpents contraste le plus souvent avec le faible niveau des donn es pid miolo giques cliniques et th rapeutiques disponibles Selon l O MS lenombre de personnes victimes d envenimations par morsures de serpent travers le monde s l ve 5 millions par an parmi lesquelles 150 000 en meurent 7 alors que 400 000 en gardent des s quelles importantes 2 Au Kenya 151 cas de mor surespour100000 habitants sont recens s chaque ann e avec un taux de mortalit de 6 7 pour100000 habitants 8 Au M ali la premi re tude pid miologique clinique et th ra peutique sur les morsures de serpent remonte 1977 5 Au cours de cette tude l inventaire de la faune ophidienne de 6 localit s diff rentes a permis de collecter 202 sp cimens et d identifier 29 esp ces dont 10 taient dangereuses pour l homme Les serpents venimeux dangereux E lapidae V ipe ridae repr sentaient 46 5 les serpents venimeux non dan gereux Colubridae opisthoglyphes 31 2 et les serpents non venimeux Leptotyphlopidae Boidae Colubridae aglyphes 22 3 Le nombre de cas de morsures tait de 692 avec un taux de l talit de 7 5 Le sud humide Sikasso Envenimations
330. ty rate of snake envenomations from 1994 to 2000 ann e nb cas l talit 1994 4146 1 4 1995 4141 15 1996 4 800 1 9 1997 4 342 0 9 1998 4637 1 0 1999 4 685 11 2000 3 562 2 1 moyenne 4 325 1 4 Population a risque La fr quence varie avec l ge tableau 11 Si les sujets les plus expos s sont les adultes on notetout de m me un nombrenon n gligeable de cas chez les nourrissons L es enfants constituent pr s du tiers des victimes Le sexe n est pas pr cis dans les donn es recueillies Tableau Il Distribution des morsures de serpent et de la mortalit par classe d ge Distribution of snake bites and mortality according to age group classe d ge nb l talit mortalit annuelle morsures 100000 habitants 0 11 mois 573 1 2 2 61 1 4 ans 1345 0 6 1 15 5 14 ans 8173 1 4 7 45 215 ans 20182 1 5 10 34 total 30273 14 7 92 R partition g ographique des envenimations La pr valence d cro t du nord vers le sud o moins de 20 des envenimations concernent plus des 2 3 de la population figure 1 D c s par morsure de serpent On compte en moyenne soixante d c s par an L ann e 1996 est celle qui a connu le plus de d c s 89 cas Le plus faible nombre de d c s a t d clar en 1997 40 cas On observe ensuite une augmentation progressive jusqu en 2000 La mortalit annuelle moyenne est voisine de 8 d c s pour100000 habitants elle est dix fois plus forte chez Bull Soc Pathol Exot
331. u te men e dans les autres r gions du N iger permettrait de r pondre cette question N ous avons constat queles stocks taient anciens lalimite de la p remption L I pser A frica n tait plus fabriqu depuis deux ans au moment de l enqu te En revanche le FAV Afrique th oriquement commercialis cette poque n tait ni dans les formations sanitaires ni dans les officines L es rai sons invoqu es par les pharmaciens taient le co t lev du pro duit et la faible vente qui les dissuadent de constituer des stocks importants en raison du risque de p remption Conclusion L a morbidit annuelle dans la ville de N iamey est d envi ron 10 envenimationspour 100000 habitants L a l talit hospitali re est compriseentre5 et 7 selon quel on prenne en consid ration ou non les malades perdus de vue L es stocks de SAV des formations sanitaires et pharmacies de N iamey sont peine suffisants pour couvrir les besoins d une ann e de l agglom ration de N iamey sans consid ration des disponi bilit s et besoins dans le reste du pays L absence destocks dans les pharmacies priv es s explique par les difficult s de com mercialisation du SAV D ans les formations sanitaires lorsque le SAV est disponible l approvisionnement ne r pond aucune pr vision En outre il n existe pas de protocole th rapeutique standardis faute d une formation ad quate et d une mise jour p riodique du personnel
332. ude pid miologique et clinico biologique dans quatre provinces du Royaume o les envenima tions scorpioniques sont end miques Deux cent soixante quinze patients ont t inclus dans l tude Ces patients ont re u l antivenin et ou d autres m dicaments Les enqu teurs ne sont pas intervenus dans la prise en charge du patient par le clinicien Des pr l vements sanguins ont t effectu s l arriv e du patient la structure sanitaire T puis 1h et 3h T et T3 apr s La concen tration du venin dans les s rums des patients a t quantifi e par tests ELISA Le dosage des concen trations s riques du venin TO montrait une relation proportionnelle entre la concentration du venin circulant et la s v rit des signes cliniques chez les patients envenim s La concentration du venin n tait pas modifi e chez les patients trait s sans SAS En revanche nous avons not une diminu tion de la concentration du venin apr s administration du SAS Cette diminution tait hautement significative chez les patients ayant re u 10 ml de SAS L analyse multivari e montrait que les fac teurs de risque d une volution d favorable des patients envenim s taient li s essentiellement l insuffisance de la dose du SAS ou son absence et au d lai de son administration l absence de prescription du SAS ou l administration d une faible dose augmente le risque d une mauvaise vo lution clinique du patient envenim et ce risqu
333. ulture bact rienne La prot ine recombinante de petite taille 28 kDa est bifonctionnelle D une part elle conserve une affinit tr s lev e pour la toxine Aah Kd de 2 3 10 M sensiblement quivalent celui de l IgG 9C2 D autre part elle reconna t la streptavidine et ses conjugu s streptavidine per oxydase Le dosage de la toxine Aahl d velopp est un ELISA sandwich dans lequel la toxine est captur e de fa on sp cifique par un anticorps monoclonal et les immuncomplexes sont ensuite d tect s par l immunoconjugu recombinant conf rant ainsi une haute sp cificit au dosage Le test est rapide 90 mn reproductible et sensible avec une limite de d tection de 0 6 ng ml de toxine Cette m thodologie pourrait tre tendue aux deux autres toxines l tales du venin du scor pion Androctonus australis hector et celles d autres esp ces De nouvelles perspectives sont ainsi envisageables pour le diagnostic des envenimations venom toxin scorpion analysis titration venin toxine scorpion analyse dosage D ans les pays tropicaux et sub tropicaux l envenimation scorpionique est un s rieux probl me de sant publique Le seul traitement sp cifique est une immunoth rapie pas sive mais celle ci doit tre adapt e a la gravit de l enveni mation pour tre aussi efficace que possible en limitant au maximum les effets secondaires A insi immunoth rapie et immunodosage sont troitement li s Les s
334. une des plus importantes chevilles ouvri res du CN LES Sans ses actions et celles de ses repr sentants au niveau wilayal peu d actions auraient pu aboutir L entreprise ASMIDAL productrice d insecticides en col laboration avec l Institut Pasteur d A Ig rie et leC entrenatio nal de toxicologie a tudi et test sur le scorpion un certain nombre d insecticides LeMinist re de l int rieur a donn des directives pour am lioration de l hygi ne g n rale le contr le des d charges publiques et le d blaiement des gravats des centres urbains Le goudronnage des rues et l clairage public sont galement vis s par ces recommandations Les services de la protection civile ont organis durant tout le mois d ao t une caravane qui a sillonn l ensemble des wilayate concern es Des actions de lutte contre le scorpion L a lutte antiacridienne men e en 1988 a t faite grande chelle par pandage par avion d insecticides sur les bancs de criquets au sol L une des cons quences inattendues a t une r gression des cas d envenimation scorpionique dans les zones trait es Sur la base de ces faits le CN LES a entrepris des essais de lutte contre le scorpion par les insecticides Les produits doses et moyens de lutte ont t d termin s en commun par l Institut Pasteur d A Ig rie A smidal l Institut national dela protection des v g taux et le Centre national detoxicologie Les essais ont t
335. ur tissulaire Le facteur VII plasmatique mis au contact du facteur tissu laire FT ex thromboplastinetissulaire son r cepteur endo th lial forme le complexe majeur d activation de la coagulation quiinitiein vivo l activation du facteur IX voie extrins que Ce facteur participe la constitution du complexe tenase qui active le facteur X et aboutit al activation delathrombine La voieintrins que facteur X 11 shunt e par l activation directe du facteur IX intervient de fa on plus contingente dans les processus de coagulation intravasculaire diss min e CI VD Thrombine Le facteur Ila est une glycoprot ine de la famille des s rine prot ases C ette enzyme prot olytiquebicat naire est l l ment central du syst me du fait de son potentiel d autoamplifica tion et de son intervention multifonctionnelle A ctiv e par le complexe prothrombinase elle r troactive le facteur XI et les cofacteurs VIII et V l ments limitants de la formation des complexes tenase et prothrombinase Le facteur X a ampli fiel activation du facteur IX et participe ainsi la g n ration extr mement rapide de facteur X a qui active davantage de thrombine D s quelathrombine est disponible en quantit suffisante elle transforme lefibrinog ne en gel defibrine dont la stabilisation est assur e par lefacteur X 111 lui m me activ par lathrombine Le clivage du fibrinog ne lib re les fibrinopeptides A et B A c t du site
336. urvie on observe des s quelles musculaires importantes La rhabdomyolyse s accompagne d une myoglobinurie abon dante L hyperkali mie et l insuffisance r nale ne sont pasles seules causes possibles du d c s qui peut provenir d une d faillance respiratoire secondaire la lyse des muscles res piratoires La neurotoxicit est plus tardive Signes digestifs Diarrh e et vomissements non sp cifiques secondaires la sti mulation par les toxines dela ch motriggerzone r gion du cer veau dont l activation d clenche les vomissements peuvent en imposer pour une pathologie chirurgicale et aggravent ven tuellement les troubles h modynamiques Signes respiratoires D es d mes glottiques et des dyspn es asthmatiformes ont t signal s ainsi que des d mes pulmonaires pr coces de type l sionnel ou tardifs de natureh modynamique la phase de r sorption des d mes Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 139 143 Signes g n raux Unehyperleucocytose de l ordre de 12000 blancs par mm de sang est habituelle accompagn e d une osinophilie et parfois d une ad no spl nom galie mais la persistance d un syn drome f brile au del du 3 jour voque une complication septique ou un acc s palustre Insuffisance r nale Les morsures de Vip rid s se compliquent fr quemment d at teinte r nale secondaire la CIVD la rhabdomyolyse l h molyse ou l tat de choc voire la toxicit directe du venin su
337. us les habitants totalisant environ 2500 personnes Les questions portaient sur une ventuelle morsure ant rieure la sympto matologie l volution de l envenimation et si dans l entou rage un d c s par morsure de serpent avait t observ Cette tude couvrait une p riode d unetrentaine d ann es p riode calcul e partir de l ge moyen de la population interrog e Elle visait pr ciser l incidence des morsures la mortalit par envenimation et le parcours th rapeutique L enqu te prospective a t conduite dans 7 de ces villages et concernait une population d environ 1300 habitants C haque morsure de serpent a t enregistr e et a fait l objet d une observation selon un protocole standardis L a victime tait vacu vers un centre de sant o elle tait trait e selon le pro tocoleen vigueur L objectif tait de confirmer l incidence le choix du recours aux soins d identifier les sympt mes et d en valuer la s v rit R sultats Le peuplement ophidien Pr s de 400 serpents ont t r colt s dans six centres de cap ture r guliers 11 a t possible d valuer approximativement le peuplement ophidien en fonction de quatre grands types de Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 172 174 Figure 2 Peuplement ophidien dans diff rentes plantations Ophidian population in different plantations Plantation Aigen Canne Sucre Ananas Man Apres Lanna P cue paridan BE Lis EE plant
338. usqu pr sent seule la pr sence de Leiurus quinquestriatus et sa responsabilit dans des accidents mortels sont attest es En bien des r gions on ignore si d autres esp ces classiquement dangereuses sont pr sentes on ignore surtout le potentiel dangereux de certaines esp ces appar tenant par exemple aux genres Androctonus Buthusou Hottentota La pr vention la th rapeutique et une lutte anti scorpionique efficaces passent n cessairement par des enqu tes faunistiques et m dicales qui ne pr sentent pas en soi de difficult s insurmontables scorpion epidemiology taxonomy Sub Saharan Africa scorpion pid miologie syst matique Afrique intertropicale Introduction L e scorpionisme en A frique sub saharienne n a fait l ob jet que d un tr s petit nombre de travaux tous anciens ou tr s anciens s agit pourtant d une r alit indiscutable res t e tr s mal connue tout en tant consid r e depuis long temps comme un probl me de sant publique dans plusieurs pays de cette vaste r gion dont le N iger par exemple Pour des raisons tenant la distribution des diverses esp ces de scorpions l Afrique sub saharienne sera consid r e dans son sens le plus large pouvant englober des zones limitrophes U ne tude raisonn e du scorpionisme compte trois tapes essentielles une connaissance de la faune scorpionique une identification des esp ces dangereuses un suivi pid miolo gique des accidents d
339. ussion es trois SAV ne pr sentent pas la m me concentration prot ique ni le m me degr de purification Si le SAIM R est deux fois plus concentr que les autres SAV ce qui permet une administration de volume plus faible pour une efficacit comparable a priori seul le FAV Afrique est correctement purifi du moins selon les normes europ ennes en vigueur L es y globulines constituent 100 de la fraction prot ique du s rum C ette propri t explique la remarquable tol rance du produit qui avait t confirm e par un essai clinique men au C ameroun 3 o 2 des 46 patients trait s par le FAV Afrique avaient pr sent des effets ind sirables mineurs En revanche Moran et al 6 ont signal chez 13 patients sur 17 trait s avec le s rum SAIMR des r actions anaphylactoides s v res L es effets ind sirables sont proportionnels la quantit totale de prot ines inject es et accentu s avec certaines prot ines notam ment l albumine r put e fortement allerg ne Les r actions d hy persensibilit sont favoris es par un contact ant rieur en l occurrence l administration d un s rum quin quel que soit son type s rum antit tanique inclus Latoxicit des venins confirme les r sultats que nous avons obtenus par ailleurs 4 L es deux voies d administration IP et IV sont comparables de m me que la voie sous cutan e avec le venin de N melanoleuca Pour letitrage par la m thode s quentielle nous av
340. uton 1 cas Le taux annuel moyen de mortalit par morsure de serpent a t de 0 14 d c s pour 1000 habitants La plus jeune personne d c d e par morsure de serpent a t un enfant de2 ans la plus g e une femme de 81 ans Parmi les personnes g es d au moins un an pr s de 1 des d c s a t provoqu par une morsure de serpent et cette cause de d c s a repr sent 28 del ensemble des d c s acci dentels La mortalit par morsure de serpent ne diff rait pas significativement selon le groupe d ge ou la saison tableau Il tait plus lev chez les hommes que chez les femmes En fonction du groupe ethnique les taux les plus lev s ont t observ s chez les Bedik et les Peuhls Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 154 156 Tableau I Mortalit attribuable aux morsures de serpent et sa place dans la mortalit accidentelle et g n rale zone d tude de Bandafassi 1976 1999 Mortality attributable to snakebites and its place within accident related mortality and overall mortality Bandafassi study zone 1976 1999 nombre de d c s mortalit annuelle d serpents accidents g n ral serpents accidents g n ral populations groupe d age lt lan 0 1 1348 0 00 0 14 183 3 1 4 ans 3 14 1125 0 13 0 59 47 8 5 14 ans 8 20 276 0 18 0 44 6 1 15 39 ans 6 27 398 0 09 0 41 6 1 40 59 ans 6 18 427 0 21 0 64 15 2 gt 60 ans 3 14 654 0 25 1 19 55 4 total 26 94 4228 0 14 0 52 23 3 sexe hommes 17 5
341. vaux sont consacr s l pid miologie des mor sures de serpent notamment en Afrique intertropicale Dans les pays en d veloppement plus particuli rement l ur gence du traitement s oppose la dispersion des unit s sani taires L insuffisance des statistiques sanitaires ajoute encore la difficult de r unir des informations pertinentes sur ce probl me de sant publique tr s sous estim C ette tude men e la fin des ann es 70 n avait pas encore fait l objet d une publication sp cifique L opportunit de ce col loque sur l immunoth rapie dans les envenimations nous a permis de r parer cette lacune Mat riel et m thodes Milieu naturel et humain La C te d Ivoire est un pays c tier d Afrique occidentale de 322463 km compris entre les cinqui me et dixi me degr s nord et les troisi me et huiti me degr s ouest L a c te sud Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 167 171 s ouvre sur le golfe de Guin e O n y rencontre quatre climats figure 1 au sud le climat burn en comprend des plaines c ti res et lagunaires et plus au nord unezone foresti re au centre leclimat baoul en est compos de savanes bois es entrecoup es de for ts galeries au nord la savane soudanienne offre une v g tation arbus tive et herbeuse enfin le climat montagneux l ouest est le plus humide de C te d Ivoire L conomieivoirienne est bas e sur l agriculture que l on peut arbitrairement div
342. venomations a field trial in Cameroon Trans R Soc Trop Med Hyg 1998 92 657 662 6 FAYOMI EB FOURN L amp FAVI PM Analyse des cas de morsures de serpent d clar s par les formations sanitaires publiques au B nin de 1993 1995 M d Afr Noire 1997 44 591 595 7 FAYOMI B MASSOUGBOD I A amp CHOBLI M Donn es pid miologiques sur les cas de morsures de serpent d clar s au B nin de 1994 2000 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 178 180 8 MANENT P MOUCHON D amp NICOLAS P Envenimations par Echis carinatus en Afrique tude dinique et volution indica tion du s rum antivenimeux M d Trop 1992 52 415 421 9 PUGH RNH amp THEAKSTON RDG A clinical study of viper bite poisoning Ann Trop Med Parasitol 1987 81 135 149 10 REID A amp THEAKSTON RDG Les morsures de serpents Bull Org Mond Sant 1984 62 27 38 Bull Soc Pathol Exot 2002 95 3 175 177 177 Donn es pid miologiques sur les cas de morsures de serpent d clar s au B nin de 1994 2000 B Fayomi 1 A Massougbodji 1 amp M Chobli 2 1 Facult des sciences de la sant B P 188 Cotonou B nin bfayomi intnet bj 2 SAMU B nin Centre national hospitalier universitaire B P 386 Cotonou B nin martinchob firstnet bj Summary Epidemiological data on snake bite cases reported from Benin between 1994 and 2000 Snake bites constitute a frequent occupational injury mainly occuring during agricultural activi
343. y R sum Devant une envenimation le probl me est de d cider temps de l indication du seul traitement effi cace l immunoth rapie de savoir quel antivenin utiliser et combien de temps l administrer Lorsque le serpent n a pu tre identifi les signes d invasion et l volution initiale permettent de suspecter le type de venin en cause Il est commode de s parer la symptomatologie des envenimations ophi diennes en quatre axes d orientation clinique le syndrome cobraique dont l volution peut tre fatale en deux dix heures et qui voque une envenimation par lapid s le syndrome vip rin qui associe un syndrome h morragique et un syndrome inflammatoire marqu traduisant une enveni mation par Vip rid Crotalid ou en Australie lapid l atteinte de la fonction circulatoire moins sp cifique mais toujours grave et l atteinte des autres fonctions Du tiers la moiti des victimes de morsure par des serpents venimeux ne pr sentent pas d envenimation Les envenimations graves doivent tre surveill es dans un service de r animation rompu la prise en charge des urgences et au monitorage des fonctions vitales Les morsures de serpent tuent plus de 100 000 personnes chaque ann e dans le monde Sch matiquement l urgence se compte en secondes pour les atteintes circulatoires en minutes pour les paralysies respiratoires en heures pour les syndromes h morragiques envenomation bleeding coagulopathy resp

Les envenimations et leur traitement en Afrique

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