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Livret d`accompagnement du programme d`arts appliqués et cultures

1. Paroi entre le local tudi et Commentaires Paroi entre le local tudi et Paroi entre le local tudi et Remarques possibles autres surfaces clairantes autres commentaires Figure 2 Grille d observation et d analyse Le design d espace et d environnement 33 Synth se orale des r sultats obtenus e pr sentation par chaque groupe du r sultat de ses relev s e identification pour chaque lieu tudi des rela tions existant entre le degr d clairage et d expo sition de l espace et la nature de ses ouvertures Les parois du hall qui donnent sur la cour d entr e et sur la cour principale sont totalement transpa rentes Les salles de classe sont largement ouvertes sur l ext rieur par l utilisation de fen tres toute hauteur qui offrent une bonne visibilit mais qui exposent la vue surtout en rez de chauss e Elles poss dent toutes des ouvertures s ouvrant sur les couloirs Les salles de soins poss dent le m me type de fen tres que les autres salles de cours mais n ont pas d ouvertures donnant sur les circulations Quels sont les besoins r els des espaces tudi s en lumi re en visibilit en transparence Le hall se doit d tre visible l arrivant pour permettre une identification facile de l entr e du lyc e Prolongement abrit de la cour durant les r cr a Figure 3 Typologie des d
2. mixte droites courbes e respect des dimensions toute hauteur jusqu la taille au dessus de l homme e respect des proportions pleins vides relever en remarques d autres surfaces clairantes s il y a lieu Questionnement sur les cons quences du syst me d ouvertures existant e Est on vu d o qu est ce qui le permet eLa salle est elle bien clair e qu est ce qui le permet e Y a t il des zones sombres pourquoi e Que voit on comment Questionnement sur les besoins r els d une salle d arts appliqu s e Qu y fait on e Quels besoins cela cr e t il degr s d clairage d exposition et de visibilit souhaitables Relev par groupe de trois des surfaces clai rantes du hall d entr e du lyc e de plusieurs salles de cours de dimensions diff rentes et des salles de soins esth tiques 32 Arts appliqu s et cultures artistiques 22 Figure 1 Fen tres formes courantes Lieu tudi Positionnement et formes des surfaces clairantes Relation ext rieur Relation int rieur ext rieur int rieur Etre vu Luminosit Voir 44 Paroi entre le local tudi et Notes Notes Notes d o est on vu zones sombres que voit on Paroi entre le local tudi et Besoins r els tr e vu tre clair Voir
3. Cette activit est soutenue par un questionnaire simple et rapide r le de la bande son origine du son clas sement des l ments sonores entendus dans lop tique d une simple sensibilisation la perception des relations image son On constate cette occasion que les l ves comprennent tr s vite que le son donne un sens la s quence projet e En revanche le travail mener consistera distinguer les ingr dients de la bande son et les r les qu elle peut assumer Les ingr dients de la bande son bien qu elle en soit un l ment majeur la musique n est pas toute la bande son Le tableau ci dessous qui peut fournir une grille d coute propose une r partition de ses composants bruits bruits voix silence ambiances v nements musique Afin de favoriser la manipulation on propose un nombre important d extraits sur lesquels on se livre des exercices de recherche d intrus de compa raisons de tris etc Les l ves travaillent seuls sur ordinateur ou d faut dans une relation person nelle la probl matique pos e par le mat riau de d part Cette activit permet de d gager les notions de son in out et off musique de fosse musique d cran e le son in le son correspond l action que l on observe l cran e le son out le son correspond une action du film que l on ne voit pas l cran e le s
4. de m ler quelques plans extraits de films diff rents en essayant d tre raccord La phase de r alisation Il s agit cette fois de conduire les l ves la produc tion autonome de tr s courtes s quences essais avec cam scope micro magn toscope ou logiciel de montage Quelques productions simples R aliser un micro trottoir interview de pas sants d autres classes sans montage exemple de questions int ressantes pour l option Quel est votre film pr f r Pourquoi Filmer la rentr e des cours ou une autre sc ne d af fluence en utilisant largement l chelle des plans les divers angles et les mouvements de cam ra puis faire le d rushage pr cis des prises de vue en utilisant la feuille de d rushage fournie en annexe page 57 Composer un story board sous forme de roman photo travail de d coupage douze photos suffisent Des s quences plus achev es Imaginer une s quence muette d une minute perte d un objet incidents divers Cr er un itin raire imaginaire en reliant au mon tage des lieux dispos s diff remment en r alit salles couloir cour porte de sortie pour jouer sur les faux semblants du cin ma r aliste Donner l impression qu un personnage est surveill dans ses all es et venues et r aliser des prises de vues en cam ra subjective sans montrer l observateur Filmer de courts reportages v
5. e l ensemble libre ou l ensemble commun obligatoire e un l ment ou le volet culturel du projet d tablissement e un autre tablissement voisin ou dans le cadre d un change CG tin PAC e une classe PAC e un atelier artistique D terminer les objectifs artistiques et culturels D finir l objectif principal Identifier les objectifs artistiques culturels m thodologiques et les comp tences attendues y compris le transfert de certains dans les trois domaines de l ensemble commun obligatoire D roulement du projet D crire les diff rentes phases exploration exp rimentation r alisation verbalisation D crire le r le des diff rents acteurs du projet valuer les l ves D finir le mode d valuation contr le en cours de formation valuations formatives D finir ses supports production manifestation exposition dossier journal de bord laborer des indicateurs Effectuer un bilan du projet au terme de l ann e Noter si le projet s est d roul comme pr vu Identifier les difficult s rencontr es dans la mise en uvre valuer la perception du projet par les acteurs Les professeurs relation avec les l ves les partenaires d veloppement de pratiques p dagogiques innovantes Les partenaires relation avec les l ves les professeurs la communaut ducative du lyc e Les l ves motivation ouverture culturelle d veloppe
6. tre un arch type un espace signe etc Formes Elles sont prendre en compte dans les trois dimen sions hauteur longueur paisseur Elles peuvent r sulter des fonctions qu elles remplissent ou au contraire tre divergentes des fonctions Le pro gramme sugg re deux approches des formes par la structure et par les composantes tridimension nelles et leurs relations 30 Arts appliqu s et cultures artistiques La structure Quel syst me est utilis poteaux poutres mur porteur dalles La structure est elle visible Quelle forme ont ses composants poteaux cylin driques poutres m talliques ajour es poutres courbes en lamell coll Est ce une structure simple complexe combinatoire Quelle est son influence sur l agencement des volumes Quel rythme cr e la structure en fa ade d une construction dans un volume int rieur dans un espace paysager Les composantes tridimensionnelles et leurs relations Quelle couverture toiture deux pentes d me terrasse Quelle enveloppe cubique circulaire Y a t il diversit ou r p tition des formes Y a t il sym trie ou asym trie Y a t il imbrication p n tration juxtaposition ou superposition des volumes Comment s effectue le passage entre deux espaces Y a t il un espace de transition Y a t il int gration par la dimension la mod na ture
7. voir et couter Pour un cin ma europ en r cent Louis Malle Au revoir les enfants 1987 Penfant la guerre la r volte silencieuse Jacques Doillon Le Petit Criminel 1990 quand la mise en sc ne prend le relais du cin ma v rit Raymond Depardon D lits flagrants 1994 plus qu un simple documentaire Luc et Jean Pierre Dardenne La Promesse 1996 un adolescent d couvre l exploitation des immigr s Roberto Benigni La vie est belle 1997 la com die peut elle se risquer dans l horreur des camps Philippe Faucon Samia 2000 des jeunes filles d origine maghr bine prises entre deux cultures Danis Tanovic No Man s Land 2001 un sc na rio sur l absurde dans la guerre en Bosnie Dans la ligne ou en marge du cin ma am ricain Richard Fleischer Soleil vert 1973 science fiction disparition de la nature et mis re des villes Ridley Scott Blade Runner 1982 science fiction Brian De Palma Les Incorruptibles 1986 spectacle parodie du Cuirass Potemkine sc ne de la gare Tim Burton Batman le d fi 1991 Mars Attacks 1996 parodies fantastiques Robert Altman The Player 1992 la manipulation des r alisateurs par les grands studios Andrew Niccol Bienvenue Gattaca science fic tion 1997 Simone une star en images de synth se 2002 Pour un cin ma d ailleurs Ce cin ma situ l
8. Jeu de la critique de cin ma Sur les films tudi s on peut proposer une sorte de jeu de la critique de cin ma partir des revues Arts visuels 53 cit es en documentation on retient certains mots cl s des critiques moralisateur esth tisant popu liste larmoyant et on met en discussion le terme le plus appropri Chacun propose des arguments sugg re d autres termes Ici aussi le d bat devra s appuyer sur des l ments pr cis d analyse filmique Cette d marche est videmment tr s utile pour pr parer les l ves leur valuation valuation L valuation n est pas un contr le de connaissances cin matographiques et ne porte pas sur la capacit des l ves conduire un expos culturel Dans les autres mati res examen porte principalement sur des activit s des projets des observations person nelles En coh rence avec ces m thodes l option arts visuels cin ma value des attitudes et des r actions dans le domaine artistique plut t que des perfor mances de langage L information quotidienne abonde en commentaires plus ou moins autoris s sur les films r cents publi cit des bandes annonces affiches critiques dans des magazines voir plus loin la bibliographie la radio ou la t l vision r f rences anecdotiques aux car ri res des acteurs M me en se limitant ce contexte on peut valuer l implication de l l ve dans le domaine du cin ma sond
9. Marionnettes Ouvrages de r f rence Chesnais J Histoire g n rale des marionnettes ditions d aujourd hui 1980 coll Les introu vables un historique utile sur l volution du th tre de marionnette dans le monde Fournel Paul dir Les Marionnettes Bordas 1988 un ouvrage de base Lavant garde et la marionnette Puck n 1 Institut international de la marionnette L ge d homme 1988 la marionnette plac e hors de son contexte Marionnettistes et plasticiens Puck n 2 Institut international de la marionnette L ge d homme 1989 la sp cificit des artistes de la marionnette Structure ressources et site Internet L Institut international de la marionnette diffuse une revue consacr e la marionnette Puck 7 place Winston Churchill 08 000 Charleville M zi res t l 0324337250 www ardennes com asso iim Op ra Brunel Pierre et Wolff St phane dir L Op ra Bordas 1980 un ouvrage n cessaire Kobb Gustave Tout l op ra Robert Laffont 2000 coll Bouquins utile car tr s clair Leibovitz R Histoire de op ra Buchet Chastel 1997 un ouvrage de base pour acqu rir une culture de base L Op ra mode d emploi ditions Premi res loges 2000 un ouvrage r cent qui prend en compte l volution de l art de l op ra Moindrot I article Monter un op ra Encyclo p dia Universalis 1989 int
10. e l Internet culturel e l annuaire des DRAC www culture gouv fr culture regions index html e les bases de donn es documentation parmi les quelles www educart culture gouv fr consacr e P ducation artistique qui comprend des rubriques utiles pour la d marche partenariale Monter un projet Choix d ouvrages Intervention de Par tiste Adresses utiles Art du son Les montages sonores Collection Zoom sur Les Sons de la nature L Homme studio etc Fuzeau La Musique lectroacoustique INA GRM c d rom Ohm The Early Gurus of Electronic Music Ellipsis Shaeffer P Solf ge de l objet sonore INA GRM Le son et l image Berthomieu Pierre et allii Musique et image Positif d cembre 2002 Chion Michel La Musique au cin ma Fayard 1995 La musique l cran Cin maction janvier 1992 Inventions de chants de rythmes de m lodies Beaume Daniel Nouvelles gammes d action minist re de l ducation nationale Duchesne A Leguay Th Petite Fabrique de litt rature Magnard 1984 coll Textes et contextes Les Voix du monde Le chant du monde Momo Arabesque zoudge 2 Tom Ze Jogos de Amar Site du p le national de ressources sur les musiques actuelles avec l op ration Chroniques lyc ennes www ac amiens fr internotes Arts visuels cin ma S lection d ouvrages Mag
11. est ce qui justifie ces choix Le texte Une id e motrice Le r pertoire ne manque pas d exemples produire en regard de ces l ments de questionnement Celui ci constitue une bonne pr paration l interview d un musicien Naturellement selon le temps dis ponible cette trame est modulable et l on peut changer uniquement le rythme ou le texte alterner les parties chant es et parl es partager les t ches entre diff rents groupes d buter sans mod le de d part pour le texte Paccompagnement ou les deux travailler seulement sur les accompagnements ou les percussions donc le rythme Si les comp tences r unies le permettent on accordera une importance toute particuli re l interpr tation des chants Cette orientation guidera le choix du parte naire qui saura apporter travers des jeux vocaux le travail technique appropri cette situation Arts du son 43 Ouvertures culturelles Chaque tape est l occasion de rencontres avec les diff rents m tiers li s la chanson auteur compo siteur interpr te ing nieur du son producteur accompagnateur r gisseur son et lumi re attach de presse etc et de visites salle de concert studio sc ne ouverte etc Elle permet aussi de faire connaissance avec des r pertoires de diff rents styles et poques ainsi l alternance de parler et chanter peut tre r f r e au rap la musique m di vale Le R
12. partir d un lieu de m moire naturel champs de bataille construit M morial de Caen virtuel J Holzer Quelques productions Quel que soit l objet choisi mus e architecture et la piste d tude d velopp e au cours de cette option on s y attache faire produire aux l ves des objets de patrimoine Une exposition C est l occasion pour les l ves de comprendre que toute exposition est la mise en sc ne d un discours quel regard les concepteurs portent ils sur les objets expos s et souhaitent ils que les visiteurs portent leur tour Ce projet permet de r investir des comp tences acquises dans les trois domaines du design travers la mise en espace volumes am nagement de salle le choix des supports panneaux stratifi s velum vitrines et de l clairage la place accord e au texte r daction nature des textes typographie format emplacement la communication autour de l v ne ment vernissage affiches cartons Un livret d accompagnement la visite la suite d une visite on peut rassembler les croquis photos et textes r alis s pour confectionner un fascicule autour de l objet patrimonial ce qui implique un travail de conception ditoriale le livre comme vecteur de patrimoine Ce docu ment peut tre dit en interne ou par un imprimeur ext rieur Il peut tre remis l institution visit e pour figurer dans les archives et tre l
13. comparables ceux du cin ma am ricain tradition nel un producteur se mettant diriger lui m me un tournage Autant en emporte le vent par exemple un r alisateur cherchant tout contr ler d avance par le moyen du story board Alfred Hitchcock Qui crit le sc nario Le r alisateur qui a con u l id e du film peut faire appel un sc nariste en lui pr sentant un synopsis version r sum e du film entre cinq et dix pages un dialoguiste ou tout crire lui m me Qui choisit les prises de vue Un assistant du r alisateur peut effectuer des rep rages pour d couvrir des d cors naturels convenant au sc nario Un d coupage technique est indispensable dans les petites r alisations l auteur du film met au point tous les d tails lieu heure action dialogue descrip tion des plans Dans les grosses productions un story board narration dessin e permet de visualiser le d coupage technique Beaucoup de jeunes story boarders tentent aujourd hui de faire reconna tre leur utilit Les prises de vue sont appel es des rushes elles sont mont es c est dire assembl es au cours d un travail de recherche part enti re Pour pr parer le montage le d rushage est essentiel on examine les prises de vue son images jeu d acteurs raccords avant de les choisir et de les d couper Le montage int resse t il le r alisateur Certainement car il s agit de choisir entre diff
14. d acteurs 2 heures Avec le professeur de fran ais et d arts appliqu s Le com dien sollicit fait jouer aux l ves en donnant des consignes pr cises les situations retenues sous forme d improvisations Chaque l ve est mis en tat de jeu en fonction d un mot d une phrase et peut ainsi appr hender l espace de jeu son rapport aux autres coute regard etc R guli rement un temps de parole s tablit pour permettre aux l ves de faire un retour sur ce qu ils ont prouv quand ils taient acteurs sur ce qu ils ont vu quand ils taient spectateurs 2 heures Avec le professeur de fran ais Avec le professeur d arts appliqu s Les l ves travaillent sur le d cor les costumes Qui apporte quoi Qui construit quoi Qui d marche la structure partenaire pour obtenir les l ments n cessaires 1 heure Avec le professeur de fran ais et d arts appliqu s Avec l intervention du com dien la s ance se d roule comme une r p tition on installe un d cor 3 provisoire sommaire qui d limite l espace les acteurs texte su passent leur sc ne le com dien les dirige les spectateurs choisissent dans la sc ne le moment pr cis photographier et font 3 3 3 des essais avec leurs appareils jetables 2 heures ee 78 Arts appliqu s et cultures artistiques 9 2 2 DEMARCHE ET TAPES Avec le professeur de
15. d analyser son travail et de le faire voluer Elle favorise les changes et les conseils Indissociable de l auto valuation et de valuation elle peut intervenir chaque tape de la recherche pr sentation des premi res hypoth ses de recherche pr sentation du choix d une r ponse pr sentation du d veloppement de cette r ponse Le design de produit 13 Lors de la pr sentation l l ve expose sa d marche sur le plan des hypoth ses de recherche de la d clinaison des r ponses des solutions retenues des moyens d expression utilis s de la r alisation d une maquette d un volume simple d une s rie de photos de croquis de l ad quation des r ponses aux exigences de la demande Pistes de cours la chaise de Philippe Starck partir d un objet la chaise Dr Glob de Philippe Starck il s agit de relever sous forme de croquis analytiques les assemblages les liaisons les aspects de surface les couleurs Figure 1 Dessins originaux de Philippe Starck La chaise Dr Glob est un produit r el apport en cours de mani re en permettre le d montage Cette chaise a t ressoud e la jonction entre l as sise et le dossier partie la plus fragile de nombreuses chaises Elle poss de une structure rigide en tube m tallique sur laquelle l assise et les pattes avant solidaires sont fix es Document pr para
16. dans le choix des mat riaux Une premi re tape lui a permis de proposer plusieurs esquisses Auparavant une analyse a t men e partir d un produit de petite s rie et de grande s rie La phase d analyse des travaux a montr que certaines r alisations pouvaient tre produites en tr s petites s ries voire comme pi ces uniques et qu en revanche d autres pouvaient l tre en plus grandes s ries L l ve doit d finir une cible avant chaque proposition voir les figures 5 et 6 16 Arts appliqu s et cultures artistiques Document 1 Titre Dr Glob Designer Philippe Starck Ann e de production 1988 Fabricant Kartell Italie Mat riaux tube d acier et plastique Le design de produit 17 Annexe Document 2 x Y c lt a D tails b D tails de la conception 18 Arts appliqu s et cultures artistiques Document 3 De quels outils a t on besoin s Fe cles amp G f He e mas D sure elen de Je l re tape Quels sont les indices qui me permettent d effectuer le d montage L objet est constitu de sen de parties en L objet peut tre retourn Ru Lan Rs res ue diff rents croquis de ce qui est observ dt Su e S pas de vfs Pla she et cures ak Je peus de H La ange An Soit iiia us a LES cur var A La vi leu Cage F pa d e KE TECH qu San vc dekalkgege qand Sei teksuma ia chaft e Jime tape Cu vtreruer a
17. de collections et d une ren contre avec un professionnel de leur fili re ou d une fili re voisine on am ne les l ves percevoir qu ils s inscrivent dans une cha ne de transmission des savoir faire tout en approchant de mani re vivante Phistoire des techniques On recueille m thodiquement comme dans une campagne de collectage un ensemble d informations sur le m tier choisi collecte de mat riaux publici t s et articles objets et outils anciens photos et t moignages planches de l Encyclop die de Diderot recherche documentaire au CDI sur l his toire du m tier son volution corporations du Moyen ge la loi Le Chapelier compagnons du Tour de France visite de mus es ou de collections Ce travail peut se mener avec les professeurs de lettres histoire et des disciplines d atelier pour com prendre l volution du m tier et des techniques le r le de artisan ou de l ouvrier l utilit et la fonction de ce qu il produit La rencontre avec le professionnel s inscrit dans ce projet comme le temps fort d un passage de t moin On peut centrer le projet sur un parcours th matique li un objet mat riel ou immat riel de patrimoine Gestes d hier et d aujourd hui On se centre par exemple sur le patrimoine m connu que constituent les gestes des hommes au travail Cette activit peut prendre la forme d une rencontre et d un reportage sur un homme de m tier
18. deux ou trois ann es par apprentissage ou en formation continue pour adulte qui visent garantir son acc s un public large Les nouveaux programmes des enseignements g n raux ont t con us pour faire acc der les titulaires du CAP un niveau compatible avec une premi re qualification professionnelle qui pourra servir de socle une l vation ult rieure du niveau de qualification En effet pour certaines sp cialit s le CAP est un dipl me qui garantit et atteste de la ma trise des tech niques et du savoir faire professionnel exig s par les employeurs favorisant une insertion rapide Dans certains secteurs cependant le CAP n est pas suffi sant et c est souvent une formation compl mentaire qui favorise une meilleure adaptation l emploi Un CAP peut ainsi tre valoris par une mention com pl mentaire MC une formation compl mentaire d initiative locale FCIL ou l obtention d un autre Introduction 5 CAP connexe du m tier apr s une formation courte en un an Enfin dans quelques secteurs le CAP quivaut une formation de BEP et vise principalement une poursuite d tude pr parant un dipl me de niveau IV baccalaur at professionnel mais aussi suivant les sp cialit s brevet professionnel brevet de techni cien brevet des m tiers d art L enseignement d arts appliqu s et cultures artistiques Cet enseignement qui rel ve du domaine g n ral b n ficie d un h
19. giera les productions contemporaines et l actualit en diversifiant les r f rences et exemples pour donner voir la pluralit des d marches Les clairages his toriques pourront tre apport s au cours d une ana lyse comparative L analyse guid e vise d couvrir les processus de cr ation et d laboration du produit Elle fait por ter un regard interrogateur sur les produits en les questionnant sur leur aspect leur utilisation leur fabrication leurs mat riaux et leurs utilisateurs La phase d exploration suscitera chez l l ve une atti tude de curiosit et de questionnement condition d avoir mis en place une situation lui permettant de faire preuve d initiative L observation l analyse la manipulation l utilisa tion d objets lui feront poser des questions simples amenant des r ponses en termes pr cis L l ve doit tre en mesure d noncer ses observa tions oralement et de s exprimer graphiquement croquis crits notes sch mas La d marche d analyse engage deux attitudes compl mentaires analyser et synth tiser 12 Arts appliqu s et cultures artistiques Analyser c est isoler pour mieux les d crire et mieux les conna tre les l ments trouvaient rapproch s et comme confondus P F Tho Analyser C est d composer un tout en ses parties un ph no m ne complexe en l ments nettement d finis pour les tudier et les examiner Qu
20. le elle est entour e de d licatesse etc Un travail comparatif peut tre men en prolonge ment de cette activit avec une autre campagne publicitaire pour le m me produit ou un produit analogue La phase d exp rimentation Dans une deuxi me phase des l ments nouveaux sont apport s pour enrichir analyse Un document compl ter est distribu chaque l ve voir le document 1 en annexe page 25 de mani re permettre chacun de fixer individuellement les observations faites en groupe de concr tiser des aspects de l analyse et de d velopper sur certains points une r flexion singuli re Ce document inclut un extrait d un entretien de Jean Paul Gaultier qui Le design de communication 23 donne des indices sur le choix du nom du produit sur les st r otypes utilis s et sur la cible vis e Un second document remis l l ve contient une s rie de reproductions de peintures repr sentant une d position de croix ou d ploration du Christ Cet appareil iconographique permet de constater des similitudes entre cette sc ne souvent repr sent e dans la culture occidentale et le visuel utilis dans la campagne publicitaire choisie poses attitudes gestes expression des mod les etc L l ve pr cise ces rapprochements par cadrage et s lection de d tails directement sur les documents fournis Il constate ainsi l existence d une filiation entre la grande tradition de la pei
21. m l adav wanadoo fr prix de la cassette en d cembre 2002 33 Des stations locales de cha nes de t l vision Patrimoines Ouvrages Babelon J P et Chastel A La Notion de patrimoine Liana Levi 2000 Bruno G Le Tour de la France par deux enfants cours moyen Belin 1976 Cartier Cl L H ritage industriel un patrimoine Besan on CRDP de Franche Comt 2003 Comprendre le patrimoine Flohic 2001 de nom breux exemples ais ment identifiables caract ris tiques d un domaine d un usage d une poque notices courtes Cuisenier J L Art populaire en France Arthaud 1987 une r f rence sur le patrimoine r gional nom breuses illustrations et abondante bibliographie Dallemagne E et Mouly J Patrimoine militaire Scala 2002 En sortant de l cole mus es et patrimoines CNDP Hachette ducation 1992 sur des exp riences p dagogiques autour de mus es de monu ments et de sites tudier le patrimoine l cole au coll ge et au lyc e Besan on CRDP de Franche Comt 1999 Fessy Georges De Roux Emmanuel Patrimoine industriel d fense et illustration Scala ditions du Patrimoine 2001 b timent en cours de reconversion 84 Arts appliqu s et cultures artistiques Georgel C dir La Jeunesse des mus es cata logue d exposition mus e d Orsay f vrier mai 1994 RMN les collections les collectionneurs les m
22. mat riel technique Pour le son par exemple dans un croisement entre cette option et celle des arts du son les l ves peuvent rechercher des musiques pour accompagner un spectacle et confectionner une bande son qu ils feront couter en classe D couverte des m tiers administratifs e avec le directeur du th tre ou son assistant construire une saison le cahier des charges e avec le chef comptable tudier les financements le m c nat l conomie d une troupe d artistes etc e avec le secr taire g n ral aborder la communica tion les relations publiques les partenariats presse la politique tarifaire les abonnements Apr s avoir analys les donn es recueillies les l ves peuvent cr er une association qui soutient une troupe d artistes et pr parer une s rie de manifesta tions dans chaque domaine concern ou par exemple apr s l analyse des affiches du lieu de spectacle pr parer des projets d affiches sur un ou plusieurs spectacles qui seront expos s en fin d ann e ou cr er d une campagne parall le de publicit pour la m me saison artistique D couverte de la vie d artiste partir d une vid o cassette documentaire sur une grande chanteuse d op ra les l ves abordent la vie d une prima donna par exemple la Callas la d couverte d une artiste exceptionnelle les tapes de sa vie ses r les etc Comparer cette vie avec celle d une chanteuse
23. ressant quant la d marche Wagner R Du livret d op ra et de la composi tion musicale en g n ral ditions d aujourd hui 1976 coll Les introuvables pour aborder la relation entre le livret et la musique l op ra Danse Guide de la danse et de l action culturelle Cit de la Musique 1997 l ments du langage chor graphique Bertrand M Dumont M Mouvement et pens e Vrin 1970 Decroux E Paroles sur le mime Librairie th trale 1994 Duboc O Contre jour Lib ration 29 mai 1995 disponible Danse au c ur Duboc O Le pouvoir de l image vivante Empreintes f vrier 1981 n 6 disponible Danse au c ur Laban R La Ma trise du mouvement trad de Jacqueline Robinson Actes Sud 1994 l art de la danse La chute apr s Newton Revue des usines 1993 Robinson J l ments du langage chor graphique Vigot 1988 Waehner K Outillage chor graphique Manuel de composition Vigot 1993 Wigman M Le Langage de la danse trad de Jacqueline Robinson Chiron J Robinson 1990 Danses Bazin Hugues La Culture hip hop Descl e de Brouwer 2001 Brion Patrick La Com die musicale m moire du cin ma Liber 1997 Danse contact improvisation Nouvelles de danse 1999 n 38 39 Bruxelles Contredanse Danse nomade Nouvelles de danse 1998 n 34 35 Bruxelles Contr
24. unit s sur une base d improvisation et ou de compo sition Ils crivent leur danse en transposant le mat riau dans dans des espaces orientations volumes et des temps dur es rythmes diff rents en proposant diverses relations entre danseurs voire entre les danseurs et les spectateurs Spectacle vivant 69 pr sentation de fragments dans s improvis s com pos s aspect s mantique et symbolique de la danse cette pr sentation est constitutive de la fonc tion de spectateur lecteur Elle s effectue ici de pr f rence dans l espace public plut t que dans des lieux sc niques habituels Spectateurs les l ves construisent un regard sensible tay par le plaisir de danser et l int r t port aux propositions et un regard raisonn mobilisant quelques rep res et r f rences en relation avec leur pratique et quelques spectacles ou r p titions Cette triple exp rience de danseur composi teur spectateur permet aux l ves de construire quelques outils et proc dures de d battre de quelques questions artistiques de situer leur pratique person nelle ou celle de leur environnement et de se consti tuer quelques rep res culturels et m thodologiques la mati re de danse les proc d s de composition la rela tion et les emprunts aux pratiques et aux uvres Elle permet de diff rencier la mise en jeu artistique du corps d une mise en jeu corporelle au
25. Babelle Heureuse La composition se fait par collage sans coh rence d un montage sonore bricol sons pr lev s dans l espace scolaire et public avec des musiques actuelles ou lyriques et d un montage arbitraire de fragments de danse La composition est assist e par ordinateur d fini tion des l ments du mat riau chor graphique dis tribution des espaces et des danseurs voir le logiciel Live Forms de Merce Cunningham L criture de formats de danse par les l ves peut se constituer partir de la mise en relation du m me mat riau de danse phras pr alablement labor avec diff rentes propositions de composition soit e une ordonnance classique ballet architecture etc Coralli Perrot Giselle e une composition al atoire par jet de d s een r f rence avec les choix et partis pris d un chor graphe pr lev s lors d un spectacle ou dans une discussion avec lui et ses danseurs Odile Duboc Les Trois Bol ros critures al atoire 1 organique 2 s rielle 3 Ces d marches peuvent conduire les l ves d un travail exp rimental l analyse de quelques outils et proc d s qui d livrent une diversit d univers de messages d tats de pens es de sens Spectacle vivant 73 Pr sentation de fragments dans s ou improvis s La situation quotidienne d apprentissage est le premier espace temps de pr sentation d analyse et de verbali sat
26. al Mast mi d ia ur m des ch Figure 2 Langlois Franck 1 ann e de CAP Construction ensemble chaudronnier LP Cugnot Toul 2002 2003 Activit 2 Dans cette activit il s agit de comparer deux produits d une m me poque les chaises Dr Glob de Philippe Starck 1988 et Th ophile hommage Jean Prouv de Marc Berthier 1985 de rep rer les analogies et les diff rences d aspect de mat riaux d ergonomie Voir le document 4 en annexe page 20 Figure 3 Le d montage de la chaise Le design de produit 15 Figure 5 Prud Homme S bastien 1 ann e de CAP EN LP Cugnot Toul 2002 2003 Figure 4 Bal Mesut 1 ann e de CAP El LP Cugnot Toul 2002 2003 Figure 6 Daoud S bastien 1 ann e de CAP CEC LP Cugnot Toul 2002 2003 Activit 3 Dans cette activit l l ve doit modifier apparence de la chaise UGAP qu il utilise chaque jour en gardant la structure de base Pour r pondre cette demande il met sous forme de croquis color s plu sieurs propositions Il peut m me caract riser la chaise en l imaginant utilis e par un camarade de la classe Activit 4 Dans cette activit il est demand l l ve de r ali ser sous forme de croquis color s diff rentes pattes arri re et diff rents dossiers L assise et les pattes avant sont identiques pour toutes ces chaises L l ve n est pas limit
27. collecteurs et collectionneurs Restaurants artisans d art Conservateurs du patrimoine architectes des monuments historiques Comment Aspects juridiques le statut collection particuli re ou d entreprise mus e associatif ou public Aspects techniques conservation des mat riaux d gradation du papier des pellicules de film ou du bois conditionnement l abri de la lumi re et de la chaleur usage du laser pour nettoyer la pierre du verre thermoform pour prot ger le vitrail Aspects scientifiques restitution en l tat d origine pr servation des restaurations comme t moignages ou lisibilit et r versibilit des interven tions de restauration 2 MISE EN EXPOSITION MEDIATION Qu expose t on travers les uvres Un savoir faire des usages une civilisation une m moire Avec quelles cl s de lecture Identifier Classer Documenter Analyser Interpr ter Selon quelle mise en sc ne quel parcours S effacer derri re l objet ou l accompagner Faire primer l objet ou le discours sur lui Reconstituer le cadre initial ou rendre sensible celui du pr sent TRANS MISSION qui Pour quel regard Pour quel usage Celui de amateur de l esth te de l usager qui s inscrit dans une filiation 64 Arts appliqu s et cultures artistiques pectacle vivant L appel
28. crit res officiels en particulier le statut de monument historique d fini par l tat en 1887 il s est progressivement tendu de nouveaux domaines et objets en relation avec l apparition de nouveaux acteurs du patrimoine associations col lectivit s m c nat d entreprise qui en ont multi pli les modes et lieux de conservation notamment dans les ann es 1970 Diversit des traces le patrimoine recouvre toutes sortes de traces mat rielles mais rec le aussi une dimension immat rielle essentielle la m moire collective dont les hommes avec leurs langues leurs coutumes leurs f tes sont les d positaires directs et irrempla ables Diversit d chelles le patrimoine embrasse la fois le local le petit patrimoine le patrimoine de proximit rachet prot g restaur avec ferveur et le mondial dans sa dimension universelle patri moine mondial de l humanit Objectifs Les objectifs poursuivis dans cette option sont culturels m thodologiques et civiques Il s agit d expliciter la notion complexe de patrimoine dans sa diversit e aider l l ve porter un regard neuf sur des objets et des lieux quotidiens en lui faisant percevoir leur int r t culturel e lui montrer combien le patrimoine est un point d ancrage pour comprendre et construire le monde contemporain de stabiliser quelques rep res culturels e ancrer les savoirs et les prat
29. de vari t Parall lement les l ves peuvent tudier les costumes de sc ne et dessiner une tenue contem poraine Le spectacle comme texte La d couverte des textes destin s au spectacle vivant n est pas n gliger le texte tant un des points de d part du spectacle vivant Elle peut tre travaill e avec le professeur de lettres voire un dramaturge ou un crivain dans le cadre d un atelier d criture D couverte d un texte th tral lecture et analyse d un texte court ou d un groupement de sc nes choi sies classique ou contemporain criture par les l ves dans le cadre d un atelier d criture d une courte pi ce ou de quelques sc nes qui pourra tre mont e avec un metteur en sc ne ou un acteur Sur le th me Texte et imaginaire dans le but de lib rer leur imagination face un texte de th tre donn les l ves peuvent choisir ce qu ils veulent produire esquisse de sc nographie description d un personnage son d accompagnement 1 Dans le cadre d un travail organis par le professeur sur l criture d une fiction d tourn e bande dessi n e photomontage voir la s quence d velopp e en annexe page 77 Initiation l art de la parodie partir d un texte de th tre classique les l ves imaginent sur le m me th me avec les m mes personnages une parodie du texte ou le r crivent la mani re de Initiation au te
30. de produit est une activit qui consiste concevoir des objets usuels textiles v tements accessoires mobilier lesquels seront ensuite fabriqu s et commercialis s en s rie ou non Son enseignement au niveau du CAP doit permettre de mettre en place une d marche analytique r flexion analytique et comparative partir de cas concrets en abordant les diff rentes notions li es au produit fonctions formes et mat riaux sens Les notions Les fonctions La fonction d usage C est la qualit d usage ou la qualit des services ren dus par un produit pour un utilisateur donn Elle met en avant et en priorit les crit res de qualit d usage des produits face aux usagers C est ce que Pon demande au produit par rapport au besoin Les besoins d terminent le processus de conception dans une d marche de projet La fonction d estime C est le lien affectif qui peut s tablir entre Puti conomique co t imp ratifs de fabrication main d uvre outillage maintenance march prix po tique charge motionnelle affective cologique recyclage limination jetable qualit de vie rapport avec l environnement Les formes L aspect tudier les diff rents composants visuels observ s Quelle est la forme g n rale Y a t il diff rentes formes Y a t il un emploi fonctionnel des couleurs Y a t il des inscriptions Est il d
31. de verbalisation d change d analyse critique la fin de l exercice chaque l ve devra confronter sa production celle des autres membres de la classe et justifier oralement ses choix Le design d espace et d environnement 35 Ensemble optionnel Guide d accompagnement m thodologique Voici quelques balises pour les enseignants qui s appr tent choisir et mettre en uvre une des options de l ensemble cultures artistiques Par son mode de fonctionnement et la dynamique de collaboration qu elle engage l option implique une ma trise rigoureuse de la d marche de projet qu il importe de mettre en place d s la fin de l ann e scolaire qui pr c de la mise en uvre Descriptif du projet Classe concern e niveau division champ professionnel Dur e et p riodicit nombre d heures formule de regroupements horaires Domaine optionnel choisi C Arts du son Arts visuels Patrimoines LI Spectacle vivant noncer une piste d tude Identifier les ressources internes l tablissement aupr s des enseignants aupr s des l ves au CDI autres S informer sur les ressources et opportunit s culturelles locales structures programmation projets de bassins Rechercher un partenaire associer en fonction des exigences et des objectifs du projet artiste artisan professionnel structure culturelle Le projet peut tre en relation avec
32. fran ais Avec le professeur d arts appliqu s Avec leur professeur d arts appliqu s et le photographe les l ves tudient les photos d velopp es et commentent leur travail Ils pr parent la s ance de prises de vue 1 heure Avec le com dien et le photographe s ance de prises de vue le d cor est mis en place les l ves acteurs sont costum s maquill s peut tre les lumi res install es avec le photographe Les acteurs jouent les moments cl s de la pi ce sous la direction du com dien les l ves les photographient les l ves d corateurs changent les d cors etc une demi journ e banalis e Avec l aide du photographe s ance au cours de laquelle les l ves choisissent les photos qui figureront dans le photomontage th tral Les photos choisies sont mont es par deux sous groupes pendant que les autres sous groupes crivent les dialogues destin s accompagner les photos Choix d un titre et de la pr sentation 2 heures Exposition du photomontage th tral et ou book pour chaque l ve PRODUCTIONS Compte rendu de la pr sentation du projet Compte rendu de l interview de l artiste avec critique du spectacle R criture des dialogues Story board Photos de r p tition Photomontage th tral sous forme d exposition collective et ou de book individuel VALUATION 2 Annexe Pendant toute
33. gauche droite fen tres d une cuisine d un salon d une chambre Un homme pr pare le repas dans la cuisine le salon est vide une femme est alit e dans la chambre L homme passe derri re les trois fen tres pour porter un pla teau sa femme panoramique d accompagnement gauche droit toujours en plan d ensemble l image des fen tres reste lointaine paroles peu audibles Plan 5 Jeffries regard attentif plans 3 5 7 9 et 11 quasiment identiques Plan 6 La fen tre de droite la chambre plan plus serr On se rapproche du drame du couple Phomme arrange la femme sur son lit et l embrasse mais elle rejette sa nourriture Tu voudrais tout de m me pas que je mange a Le dialogue est un peu plus audible mais le spectateur comme Jeffries doit faire un effort pour l entendre Le mari renonce s expliquer il sort de la chambre et dispara t gauche en direction du salon qui reste hors champ dans ce plan Plan 7 Jeffries plan leitmotiv il se tend en avant comme pour mieux voir la sc ne Bruitage Plan 8 Deux fen tres salon et chambre plan de demi ensemble Le mari t l phone dans le salon fen tre de gauche La femme a des soup ons et se redresse sur son lit fen tre de droite Les deux personnages sont tourn s l un vers l autre mais ne se voient pas puisqu un mur les s pare De son point de vue le spectateur lui peut observer les deux espaces mais s
34. humble et banal les gestes quotidiens peut devenir un mouvement dans Il s agit chaque nouvelle contrainte d exercer et d observer les trans formations du sens corporel du mouvement et celles de son sens symbolique en passant de l ergono mique au symbolique partir des exemples d ve lopp s supra Fragile piet on peut exercer le mat riau corporel en tensions et oppositions de vitesse soumettre le d veloppement du mouvement des acc l rations ph m res des ralentis prolong s des suspensions des arr ts brefs cuts en tensions et oppositions de sensations passer d un espace intime contacts fragiles et li s dans les port s mouvements retenus d pos s un espace d ploy espacement des contacts amplifi cation des volumes tirement du mouvement dans l espace en tensions et oppositions de dur e et d espace en jouant sur leur compression et leur dilatation renforcer la verticalit de certains mouvements et le d ploiement d autres gestes l horizontale ou l oblique Fragile les gestes quotidiens Voir le ballet romantique Giselle Accentuer les caract ristiques dynamiques d un mouvement dans le sens d une intensification ou d une rar faction partir d une relation une musique d impact lectro acoustique house ou flamenco une musique d impulse Maria Callas par exemple en tensions et oppositions de relations entre d
35. jouer petits motifs sur les nouvelle gamme un motif dans la nouveaux rythmes gamme d origine y Associer les motifs choisis dans un nouveau morceau Interpr ter les paroles d origine sur le nouvel accompagnement changes entre les deux d marches DOLCCELCELCEEEEEECEECEECEEEECEECEE 2 Texte Choisir un texte ou un extrait remarquable v Le modifier caviardage masquer des parties et les remplacer changer une partie de chaque phrase y Choisir les textes issus des jeux de transformations y Construire un nouveau texte partir des propositions retenues Le transformer totale ment par tapes suc cessives Le combiner avec un autre texte Construire directement un texte partir de canevas d criture num ration je me souviens si j tais riche Proposer d autres d coupages du texte Interpr ter les nouvelles paroles sur l accompagnement Jouer le nouvel accompagnement avec le nouveau texte Pr voir l interpr tation l enregistrement la pr sentation la diffusion des travaux Figure 3 tapes propos es pour une recr ation partir d un chant pr existant 44 Arts appliqu s et cultures artistiques sont titre gracieux avec une documentation en permettant la prise en main Ce morceau pris Porigine dans l album Ol ol a t choisi pour la diversit de ses influences et la possibilit de rep rer et r
36. l espace scolaire et public voir Odile Duboc Les Fernands e La d ambulation dans l tablissement et dans la ville les changements de rythmes arr ts acc l rations dur es de sens errance regards bifur cations d nergie flux glissements nergie bloqu e les rencontres et les relations e La gare lattente passive et active l action trajets aller et venir la file les d cisions lire le journal e Le bistrot les postures d accueil et postures fer m es les gestes prendre soulever poser croiser d croiser les postures de confidences les tats attente impatience ennui h sitation Voir St phanie Aubin Boulevard Jourdan r alisa tion de Marie H l ne Rebois Dans tous les cas les gestes sont pr lev s et travaill s dans les sensations et l organisation corporelles comme une mati re formelle spatiale rythmique dynamique et relationnelle d tach e de toute nar ration et psychologie m me si elle en est issue De ces gestes pur s stylis s abstraits on ne conserve que les lignes de force Leur pr sentation hors de leur contexte habituel en jouant d une varia tion accumulation du m me geste par le nombre de r p titions le nombre de danseurs la vari t des espaces va r v ler le geste banal d fonctionnalis et d contextualis en geste dans Les gestes de la publicit C est une fa on de travailler en articulation avec le design d
37. les f tes religieuses Les l ves tudient une farce du Moyen ge et la jouent en respectant les caract ristiques de l poque eau XVI si cle les d buts de Moli re On regarde la premi re partie de Moli re d Ariane Mnouchkine les l ves analysent les sp cificit s du th tre ambulant de l poque mode de locomotion type de vie regard de la soci t sur les acteurs etc Ils crivent le journal de bord d un jeune acteur engag par Moli re et l illustrent e au XVI si cle apog e du th tre de la foire aux foires lieux de rencontres commerciales se sont toujours adjointes des activit s de divertissement jongleurs funambules charlatans montreurs de curiosit s La Foire paysanne par Pieter Balten v 1525 v 1598 e au xx si cle on y fait des parades on y joue des petits sketches qui arr tent les badauds e au XX si cle renouveau du th tre de rue Les l ves travaillent sur Putilisation des objets bricol s par les acteurs d une compagnie comme Royal de luxe Ils imaginent chacun un objet pouvant s int grer dans le spectacle Ils peuvent aussi travailler quelques interventions travail de la voix du geste du corps du costume du maquillage de Pargumentaire avec un acteur soit au lyc e soit dans la rue Le cirque on peut mener une recherche similaire sur le cirque en partant d un spectacle auquel les l ves ont pu assister ou de mani re plus
38. manipulation de maquettes de jeux de volumes La phase de r alisation La s quence se conclut par une demande de r alisa tion permettant l l ve de s exprimer au travers d un exercice cr atif simple exploitant le ou les savoirs acquis lors de la phase d observation et d analyse La phase de verbalisation change analyse critique Une valuation critique de son travail par l l ve se fait r guli rement au cours du d roulement de la s quence Il est alors conduit confronter sa pro duction ou ses r sultats avec ceux de ses camarades et pr senter et justifier ses choix Pistes de cours opacit transparence perception Objectifs de la s quence p dagogique Il s agit de permettre l l ve d appr hender la relation existant entre le degr de transparence de l enceinte d un espace et la nature de celui ci Mise en uvre La phase d exploration l aide d un lexique de formes de fen tres courantes et d une grille d observation et d analyse voir les figures 1 et 2 page suivante les l ves proc dent dans l enceinte du lyc e un relev des surfaces clairantes clairage naturel de locaux volontaire ment montr s cach s ou simplement ouverts la lumi re et la vue relation int rieur ext rieur Relev collectif de la salle d arts appliqu s Consignes de mise en uvre de la grille e respect des formes en longueur en hauteur carr
39. ment de patrimoine et ou tre propos en accompagnement la visite livret jeu parcours d couverte ou en consultation libre Un court m trage Les rencontres avec les diff rents acteurs du patri moine la visite d un lieu monument quartier ville peuvent donner lieu la r alisation d un film Celui ci peut tre visionn par les l ves et leurs parents trace d une exp rience personnelle et ou tre projet la chambre des m tiers t moignage ethnologique l ment de patrimoine Des pages Internet Le travail men peut tre mis en forme pour figurer sur le site du lyc e celui de la chambre des m tiers d un CAUE 62 Arts appliqu s et cultures artistiques valuation Voici quelques rep res pouvant servir l valuation Comp tences m thodologiques et culturelles partir d un ou plusieurs documents visuels photographie gravure dessin plan savoir identi fier un objet de patrimoine nature et fonction et le replacer dans une cat gorie style cole artistique savoir situer cet l ment dans l espace cadre g o graphique et dans le temps cadre chronologique comprendre et ma triser quelques termes impor tants d un vocabulaire sp cifique formel stylistique architectural technique comprendre la fonction d un objet ou d une archi tecture savoir expliquer sa fabrication ses usages tablir des liens pertinents
40. merger un questionnement ne pas rester au niveau de l inventaire et du constat d notatif d veloppe l analyse effort de raisonnement d composition du tout en diff rents constituants conduit produire des synth ses r unir les l ments d un ensemble L activit ne se limite pas la production d un r sul tat de type produit de communication si celui ci est souhait il est avant tout le t moin d un certain usage des notions abord es et exp riment es C est l ensemble du processus qui constitue lacte p dagogique Les notions Le design de communication traite de la relation entre l homme et le message Il est simple de faire distinguer aux l ves deux grandes formes de communication humaine la communication directe et la communication m diatis e La premi re est celle qui s op re dans un m me espace physique et sans interm diaire par exemple le professeur et ses l ves dans la classe La seconde concerne toutes les formes de communi cation qui prennent appui sur un support technique et sont orient es vers un destinataire individuel lettre t l phone m l ou collectif dition publi cit m dias etc C est cette derni re forme de com munication qui est abord e dans le programme On distinguera galement deux composantes dans les situations de communication ou plut t deux vis es sp cifiques ce qui rel ve de l information pro
41. modifier le transformer l am liorer le d tourner sans traitement de sa dimension d corative Les strat gies p dagogiques mettront en avant la r flexion le questionnement ou la remise en question et les recherches Celles ci seront limit es mais diversifi es afin de permettre de choisir une solution et de la d velopper Les diff rentes tapes doivent tre lisibles et planifi es La r a lisation finale ne doit pas tre consid r e comme une fin en soi l essentiel r sidant dans le parcours qui t moigne dans ses tapes successives d une r flexion et d une action progressives Les recherches des l ves seront confront es entre elles ces changes permet tant chacun de mani re valorisante de pr senter sa d marche d argumenter et de justifier ses choix Au cours de la phase de r alisation l l ve n labore pas il propose des hypoth ses en r ponse un cahier des charges l mentaire sous forme de croquis ou de maquette en volume Le cahier des charges Il d crit les contraintes prendre en compte pour r pondre la demande ou la commande Pour tre exploitable il doit d crire avec pr cision ce que P l ve a rechercher Il doit lui permettre d identi fier facilement le probl me pos et lui fournir toutes les informations n cessaires au traitement de la demande Le cahier des charges a une double fonction de d finition il r unit la somme des l ments
42. on peut projeter la s quence du film et confronter les perceptions En utilisant le son on proc de une d ambulation par petits groupes dans divers quartiers d une ville micro la main L coute des captations se fait en cours et conduit l criture collective de textes en direct retra ant cette exp rience Le document enre gistr peut tre exploit pour donner entendre et interpr ter les qualit s de r sonance son feutr cho li es aux mat riaux au volume spatial occupation de l espace mobilier cloison pr sence humaine Patrimoine local Restreindre le domaine d tude un objet architec tural modeste permet de le ma triser en profondeur d autant que les partenaires locaux se rendent souvent disponibles Travailler sur le patrimoine local inscrit l objet d tude dans un territoire partag avec les l ves Ainsi chercher comprendre le sens de la sauvegarde et de la r habilitation d un b timent d saffect une usine permettra de mieux com prendre l histoire locale et de se l approprier Dans la qu te d une identit la d couverte d une m moire partag e peut tre un l ment f d rateur d une classe Le lavoir on tudie l emplacement du lavoir dans le tissu urbain actuel On le compare avec la place qu il occupait sa construction Y a t il eu des Patrimoines 61 am nagements Les l ves recherchent des photos de ce lavoi
43. oppos du cin ma am ricain met souvent en sc ne des enfants et des adolescents faisant la d couverte cruelle de l exclusion sociale de la mis re Yasujiro Ozu Gosses de Tokyo d s 1932 muet Mira Neir Salaam Bombay 1988 Tran Anh Hung L Odeur de la papaye verte 1992 etc Citons notamment Abbas Kiarostami O est la maison de mon ami 1988 Youssef Chahine Le Destin 1997 un superbe spectacle musical et philosophique sur Pint grisme Tony Gatlif Gadjo Dilo 1997 un film franco tsi gane sur l autre quelques s quences d licates Walter Salles Central do Brasil 1998 un jeune gar on recherche son p re parfait pour un public jeune Ang Lee Tigre et dragon 2000 des effets sp ciaux int gr s la mythologie chinoise N B Cette liste n est donn e que pour ouvrir des pistes et fournir un exemple de fil conducteur Arts visuels 55 Annexe Annexe Un exemple d analyse de s quence filmique Fen tre sur cour d Alfred Hitchcock S quence de 2 minutes 23 minutes du d but du film partir de cette r plique de Lisa Grace Kelly Vous avez dit que son appartement ressemblait au mien Thriller des ann es 1950 ce film met en sc ne un photographe qui s interroge sur un crime commis derri re les fen tres d en face Le photographe riv dans son fauteuil est comme le double du spectateur devant l cran c es
44. pouvant tre aveugle Les conditions optimales d quipement seraient MOBILIER Des tables permettant des travaux de grand format Des chaises pouvant s empiler Un tableau triptyque permettant l accrochage de documents par aimant Un cran de projection fixe Un ou des panneaux permettant l affichage de travaux d l ves Un point d eau Un bac vier 45 X 160 cm avec quatre robinets Des armoires pour le rangement de mat riel Des meubles tiroirs pour le rangement du papier Des tag res pour le s chage des travaux Des tables adapt es au mat riel informatique Une installation n cessaire au fonctionnement de l informatique Des prises de courant en nombre suffisant Une prise TV Une grande poubelle Mixte int rieur vert ext rieur blanc Pouvant contenir l unit centrale le moniteur le clavier l imprimante le scanner QUIPEMENT USUEL Un r troprojecteur Un projecteur de diapositives Une t l vision magn toscope 2 QUIPEMENT INFORMATIQUE Deux postes informatiques d une puissance compatible avec la cr ation informatique accompagn s de logiciels de traitement num rique de l image de texte et de montage vid o Ecrans 19 pouces Un graveur CD Processeur 1 5 Ghz Disque dur 40 Go M moire vive 256 Mo Sortie TV 2 QUIPEMENT P RIPH RIQUE 7 Un scan
45. prendrait pas en compte l analyse du b timent et de environnement On travaille sur deux quartiers tr s diff renci s en cherchant les rendre plus homog nes entre eux comment gommer les contrastes et inversement comment accentuer leurs diff rences On exp rimente la d marche d extension en explo rant un b timent existant L analyse se fait sur place De retour en classe on fait imaginer aux l ves son extension forme et fonction en prenant en compte son style et son site Lire en ouvrant ses oreilles L espace est habituellement repr sent par des moyens visuels codifi s mais incomplets Un par cours libre dans un difice o l espace est prouv physiquement renseigne celui qui en fait l exp rience et enrichit sa perception de stimuli sonores tactiles olfactifs On propose aux l ves de d crypter un l ment patrimonial en l absence de toute information visuelle au moyen d une perception sonore On peut partir de l audition d une s quence de film choisie cet effet pour d clencher l imaginaire des l ves et leur demander d exprimer leurs sensations partir de quelques suggestions et si c tait une mati re une couleur une forme un ornement Cette base peut tre retravaill e pour aboutir une mise en forme plastique par exemple constitution de pan neaux compos s d l ments visuels et tactiles accu mul s par les l ves En fin de travail
46. publicitaire presse t l vision affichage radio cin ma Internet Quelle est sa fonction Elle doit faire conna tre l existence d une offre com merciale et pr senter les caract ristiques techniques qui permettent de la situer dans l environnement concurrentiel L objectif est de cr er une forte asso ciation entre le produit et la marque exemples un frigidaire une vespa c est l objectif de noto ri t Elle doit rendre le produit attrayant aupr s de Le design de communication 21 la cible vis e et faire qu il apparaisse diff rent de ses concurrents en quoi est il meilleur quel b n fice apporte il c est l objectif de positionnement Elle doit conduire les clients potentiels passer Pacte d achat ou de consommation c est l objectif d incitation Par qui est elle faite qui s adresse t elle Les produits m diatiques sont initi s par des annon ceurs firmes marques r alis s par des agences de communication des collectifs professionnels jour nalistes cr atifs photographes commerciaux etc Ils s adressent des usagers ou clients potentiels qui constituent la cible Malgr l efficacit des son dages qui d terminent sa composition cat gorie socioprofessionnelle style de vie habitudes d achat ge etc il demeure des inconnues dans la d finition de la cible Les annonceurs s adressent des images id alis es de r cepteur et visent prod
47. r les et places des danseurs et quelquefois des spectateurs La composition s organise partir d un proc d r p titif qui conduit une transformation subtile du mat riau e par accumulation en crescendo decrescendo acc l rations dynamiques et compressions spatiales des gestes Odile Duboc Insurrection in Violences civiles e par duplication la m me phrase est reprise dans des espaces diff rents par un nombre dedanseurs diff rents des moments diff rents Trisha Brown Accumulation with Talking e par duplication invers e le sablier en trois tapes a la phrase dans e compos e partir des l ments pr lev s dans le film de danse est d velopp e dans lPespace et la dur e par trois l ves danseurs b chaque l ve assis sur une chaise comprime la phrase en ne gardant que les mouvements de t te et de pieds c seulement les mouvements de pieds compres sion ultime du mouvement le proc d reprend l inverse l identique c b a Il peut se faire lPunisson des danseurs ou en canon proc d s d improvisation de Pina Bausch La composition se construit partir de proc d s emprunt s la litt rature la chor graphie Parchitecture etc Soit A B C trois gestes quotidiens diff rents pr lev s dans un film ou issus de Fragile A B C devient A CR un mouvement se d place l int rieur de la phrase A B C devient A B C un m
48. rentes prises du m me plan de fixer la longueur du plan ventuellement de changer l ordre pr vu dans le d coupage Pourtant aux tats Unis le final cut est souvent l affaire du producteur qui limine parfois des parties enti res du sc nario voir ce sujet le film de Robert Altman The Player captivant et r v lateur De l exploration l exp rimentation L exploration est une approche active des notions pr c dentes mais elle requiert aussi des activit s plus ludiques plus cr atives et elle est li e en permanence la d marche d exp rimentation Analyse de s quences courtes On d gage l int r t dramatique la charge d mo tion le ton la valeur esth tique de la s quence par tir des l ments d crits ci dessus voir plus loin l analyse d une s quence de Fen tre sur cour cadre chelle des plans angles de prise de vue mouvements de cam ra rythme du montage cuts et raccords attitude des acteurs regards ton de voix clairage de la sc ne bande son etc Observation des nouvelles techniques de l image Il est possible d aborder modestement par l obser vation les techniques r centes du traitement de Image On note ce qu on voit dans certaines s quences en s effor ant de distinguer les proc d s dessins int gr s aux prises de vue Robert Zemeckis Qui veut la peau de Roger Rabbit 1987 effets sp ciaux divers modificatio
49. rimentation est mobilis e tout moment en atelier et dans la relation aux uvres spectacles lectures travers l observation l analyse le questionnement la formulation et la confrontation d hypoth ses L exploration prend la forme de l expression c est le temps de la diversification vari t des approches et des outils utilis s pour chercher comprendre et actualiser une th matique de danse un aspect de la pratique L exploration prend aussi de mani re compl men taire la forme de l interpr tation c est le temps de la diff renciation variation et de l approfondisse ment par la structuration et la transformation du mat riau dans mise en jeu de qualit s et de nuances corporelles spatiales temporelles et relationnelles La composition l criture et la pr sentation sous tendent elles aussi une approche culturelle technique et m thodologique encore plus importante en ce qu elles pr l vent et mettent en jeu la diversit des proc d s d criture chor graphique ainsi que ceux des autres arts Pistes d tude Les activit s qui suivent sont propos es titre indi catif comme hypoth ses de travail Elles pr sentent toujours par leur diversit th matique des alterna tives et des choix pour les professeurs les artistes et les l ves s orientant et s infl chissant en fonction du d veloppement du projet Phase d expression Les micro dramaturgies dans
50. ristiques des styles dition revue et corrig e par Jean Fran ois Boisset Flammarion 1998 coll Tout Part Ferrier Jean Louis L Aventure de l art au XIX et au xx si cles 2 volumes ditions du Ch ne Hachette 1999 Gauthier Joseph Graphique d histoire de l art Plon 1911 Gombrich Ernst Hans Histoire de l art Gallimard 1997 Mijksenaar Paul Westendorp Piet C t ouvrir l art du mode d emploi K nemann 2000 Qu est ce que l art aujourd hui Beaux arts 2001 Sembach Klaus J rgen Art Nouveau l utopie de la r conciliation Taschen 2003 Revues et magazines Art Press Arts et m tiers du livre Beaux arts actualit s des arts expositions design mensuel dizajn sous la double tutelle des minist res de la Culture et de l Industrie gratuit sur abonnement Dossier de l art tapes graphiques num ro sp cial mergence Intramuros International design bilingue fran ais anglais bimestriel Joyce L Objet d art L Officiel de la mode Styling Vogue View Wadmag modes et cultures urbaines Sites Internet www archi fr ifa architecture www arturbain fr architecture www centrepompidou fr site du centre Georges Pompidou www design fr www designaddict com base de donn es sur le design cr ateurs diteurs ouvrages sp cialis
51. s www designmuseum org site du mus e bas Londres Les collections les expositions les activi t s p dagogiques www elle fr le magazine Elle en ligne wwWw intramuros fr relais du magazine du m me nom www lyon cci fr musee des tissus mus e des Tissus de Lyon www musee impression com mus e de l Impres sion des toffes de Mulhouse www paris france org musees Musee_Galliera mus e Galliera mus e de la Mode de la ville de Paris www philippe starck com site du designer www wadmag com le magazine des modes et des cultures urbaines wwwW vitra com diteur de mobilier et mus e du design www vogue co uk le magazine Vogue en ligne www ucad fr site sur le design de communication www tribu design com fr designers s ettore_sottsass html www designboom com eng www inflate co uk inflate_test html www modem fr design www dizajn net www ora ito com baadgoods www ensci com WWW rca ac uk www ensad fr www tribu design com www arzap net WWW arcenreve com www ateliersdart com www kenzo fr http ibase035 eunet be cinergie revue44 lettre html Options Ressources communes www artsculture education fr Trois rubriques consulter e Domaines artistiques et culturels quinze intitul s es P dagogie en actions base de donn es des exp riences p dagogiques exemplair
52. san enb Diop u osud QU HEI nu9JU0T uejd np afin 29100 smejop san enb Diop u osud QU HEI NUJUOT uejd np n 33 mMq smejop san enb provvey u std QU HEI nu37U00 uejd np n 23 mMq 0 asud 219 sorse sed Juerqwe uos 239 DIMUN 9U onSoJeIp np 20201 ou uejd at said SOSI9AIP XIOA ssuowoanouw uejd ap ape Eiame3 s1099p suone s geuuosI d 2p09 our no w i NA9Id provve y uos ogeu uejd np nuajuos 3 591n WEG DEM neuwo 19 UOHATHS H moy IIL 1ed yez s8eysn19q 57 Arts visuels atrimoines Le patrimoine est l h ritage commun d une collecti vit tymologiquement le mot est issu du vocabu laire juridique o il voque un legs une transmission de g n ration en g n ration Aborder cette notion dans un enseignement artistique c est travailler sur le patrimoine culturel ensemble d uvres d objets de lieux de savoirs et de r f rences constitutifs d une civilisation Le terme pass dans l usage commun Poccasion de l Ann e du patrimoine en 1980 englobe toutes les productions humaines sans les hi rarchiser l utiliser au pluriel c est faire le projet de sensibiliser les l ves sa diversit en s interro geant avec eux sur l extension de la notion Diversit des domaines et des objets si l origine le patrimoine se cantonnait aux beaux arts en r f rence aux
53. susceptible d assurer progressivement l autonomie de jugement des l ves Il vise particuli rement l acquisition de m thodes privil giant l observation l exploration l investigation l analyse comparative et critique l acquisition de pratiques techniques de notation d expression de repr sentation passant par la ma trise des gestes des outils des proc d s essentiels l acquisition d informations relatives l volution du design au cours du xx si cle Il se propose globalement de donner aux l ves les moyens propres d velopper une attitude inform e curieuse critique et vigilante sur leur environnement quotidien r fl chir au produit sa conception son adapta tion aux besoins de la soci t affiner leur sensibilit l urbanisme l image la communication D marche La d marche d enseignement met en interaction observation et analyse recherche et concr tisation d id es Elle induit une m thodologie appropri e qui se traduit en quatre phases exploration exp rimentation r alisation verbalisation change et analyse critique Structure Le programme d arts appliqu s et cultures artistiques se pr sente sous la forme de trois ensembles aux fonc tions diff rentes mais compl mentaires dans la for mation initiale sous statut scolaire Lorsqu il y a un enseignement d arts en CFA l enseignement se li
54. transparent 1968 Gaetano Pesce mousse de polyur thane 1970 Alberto Meda fibre de carbone 1988 Pistes d tude En relation avec les notions et la probl matique objet unique objet de s rie on pourra tudier un objet industriel ou de grande s rie un objet de petite s rie la cr ation de mobilier et de certains objets autorise des ditions limit es qui peuvent tre num rot es ventuellement sign es un objet relevant de l artisanat d art ou objet unique un prototype exp rimental un objet qui se transforme mutation un objet qui volue lentement un objet mythique Toutes ces pistes d tude soul vent des questions sur les notions de conception production distribution et consommation Qui con oit Designer architecte artiste indus triel groupe Le mythe de la cr ativit de l artisanat oppos au caract re r p titif de la s rie industrielle rel ve d un d bat th orique construit par une soci t industrielle d velopp e Dans l industrie de l ameublement l artisanat appara t comme un lieu d exp rimentation pouvant faire appel aux mat riaux et aux technologies sans tre soumis la loi des s ries Y Bruhammer Introduction aux dix ans du VIA 1990 Qui produit Artisan industriel artisan devenu indus triel Thonet Qui ach te Client le jeune clien t le ais e Qui vend Grande s
55. une notation ventuelle que retenir que noter Alimentation des r servoirs de sons et d effets sonores Rencontre avec un ing nieur du son 2 R ALISATION Organisation des l ments sonores les l ments sont ils simultan s ou en alternance comment cela est il organis Organisation de la production comment commencer et finir y a t il un point culminant climax r p tition et alternance y a t il des l ments r p t s sont ils repris de mani re identique ou transform s reviennent ils des moments r guliers y a t il un petit motif reconnaissable Choix de la notation pour le travail en groupe fond d cran narration graphisme sp cifique sch ma Pr paration des questionnaires Argumentation sur le choix de construction coute critique des productions Choix de la pr sentation au public enregistrement concert diffusion support communication coute critique d autres uvres et environnements sonores Participation des concerts au titre de spectateurs Rencontre de musiciens visite de studios d enregistrement 48 Arts appliqu s et cultures artistiques Document 2 La bande son pistes de questionnement Sur la musique vocale et instrumentale Est elle pr sente de mani re continue traduisant tous les v nements les motions Rep re t on des
56. uvre 919100 9p nal sayount xnol s p ste urIy SJOUI XNE S9190SSE S29IAI9S NO SJMpoid sat Ia SIPANEU JUAUOUINOIPP IDULIJJUI SIAND Y SJTDOSSE SJOU SIT TOOT 2IQUIPAOU VID 9P 89433 JEMEN OUCITAT ESP JPAOT 4242147 27 SIde qA wo seq 9 209 U IDAS 28404 3p IDUIZL IDULINSSE SJOU XNE SJPOOSSE SIA S NO SJIMpoid sa Gom2mpaid JAPU saugt JTUL IIND Y SJIDOSSE SIOW SIT TOOT 21qW240uU JYO IP 2433 PAOT V pneg 2ANIUIND IUUOQ 2p ISN SIJ VT Sade m wo seq 9 29 Le design de communication e design d espace et d environnement L enseignement du design d espace et d environne ment en classe de CAP traite de la relation entre Phomme et la ville le quartier la rue le b timent Pespace int rieur intime ou public l espace ouvert le paysage raisonn Il ne demande pas d entreprendre un historique de P volution des styles en architecture ni de former des architectes des urbanistes ou des paysagistes Il vise plus prosa quement donner l l ve des outils lui permettant de mieux appr hender son environnement proche culturellement g ographi quement affectivement professionnellement Les supports d tude devront donc se situer prioritaire ment dans cette optique Cependant toute produc tion situ e dans le domaine du design d espace et d environnement est expos e lors de sa conception et de sa r alisation des influ
57. 1997 Wallon E article Les arts de la rue Encyclo p dia Universalis 2001 Cirque Ouvrages de r f rence Num ro sp cial Cirque s aujourd hui ann e des arts du cirque 2001 2002 Arts de la piste une mine d informations tr s pr cieuses sur les arts du cirque aujourd hui des articles passionnants illus tr s de documents utilisables directement avec les l ves Billaud A Echkenazi A Leon M Droit de cit pour le cirque accueil des cirques dans les com munes partenariats avec les collectivit s locales Le Moniteur 2001 Dupavillon C Architectures du cirque des ori gines nos jours Le Moniteur 2001 chapiteaux pistes un outil utile Guy J M Avant garde cirque les arts de la piste en r volution Autrement 2001 coll Mutations le renouveau du cirque l aube du xxI si cle Jacob Pascal Le Cirque du th tre questre aux arts de la piste Larousse 2002 un ouvrage qui per met d aborder les arts de la piste dans leur volution Le cirque Textes et documents pour la classe septembre 2001 n 819 CNDP des documents directement exploitables Rennert J Veyrier M Cent ans d affiches du cirque 1974 pour une tude compar e des affiches de cirque Zavatta C Les Mots du cirque Belin 2001 coll Le fran ais retrouv un lexique de base par un artiste de la piste Structures ressources et site
58. La phase de verbalisation change analyse critique La mise en forme verbale des acquis a lieu tout au long du travail d observation exploration et du d veloppement des activit s exp rimentation et r a lisation Elle est indispensable pour communiquer des jugements personnels mais aussi des informa tions pratiques et artistiques dans les activit s col lectives On peut la syst matiser travers des situations comme celles qui suivent Illustration de th mes divers par des s quences de films Les possibilit s sont ici infinies titre d exemples Penfant victime de la guerre Jeux interdits Au revoir les enfants La vie est belle les images et la violence le choix des films ne manque pas quand un gar on aborde une fille du Cirque de Charles Chaplin Un monde sans piti d ric Rochant monstres et effets sp ciaux Frankenstein Freaks Elephant Man portraits de voleurs Le Voleur de bicyclette Les Quatre Cents Coups Pickpocket Plus ambitieusement on peut comparer fiction documentaire et fiction documentaire l cole Les Quatre Cents Coups a commence aujourd hui tre et avoir le monde animal Le Peuple singe L Ours Microcosmos Le choix des th mes est fonction de l int r t exprim par les l ves eux m mes Dans tous les cas on recherchera des r actions li es l analyse filmique plut t que des d bats
59. Le design d espace et d environnement Sommaire e E EE Paurgio ce Tocame Tesiri E N A E Cadre r glementaire Vereent d arts appliqu s et cultures ABUS noreti osiin s EES RE S RE TE ae E EE EERE lk pe ee Ar E E Le design de produt sn sr memencutanimenmmautansenneensrnimnepameneren EEEE EIER Pistes d tude M thodologie Pistesdecous la chaise de PES e Le design de COMMUNE EE PDE e AEAEE EEA a da O I AE AE SE NEE Pistes de cours et ENEE tieren gen Eden E eet eege ht EERSTEN ER EEGEN be EE Pistes d cours cpacit ftransparence perceptiOn disant Ensemble optionnel Guide d accompagnement m thodologique eseissisisesisirissesirissiriisisisiriniisirsnnirinsininsasiniesina A GUSO M AR e Se QD 0 CR TE ANE E E EE D 1 E E P A EN NA E I NE ee Ee Pees AT E sprin valuation ane ADESEA EE E e E EN A Ed OA LUE RTE AR sl zs O1 O1 C1 11 11 19 12 14 21 91 91 23 30 30 31 32 32 38 29 39 29 40 45 47 50 50 50 valuation Recommandations pour l quip Patrimoines 0000e Objectifs Pistes d ude et parcours th r Ce ete DE E e essences EANN E ET ennemies EE N aa N Th tre cirque op ra marionnettes arts de la rue EE a di ea a coin E Recommandations pour l quipement ele collection Lyc e voie professionnelle s rie Accompagnement des programmes A
60. Poids et transfert de poids Qualit s tactiles et dynamiques des appuis cr ation de volumes et d espaces mobilit de laxe d s quilibres quilibres coordination et dissociation isolation et segmentation rapport au sol comme support du mouvement Fonctions essentielles de la danse lans suspensions chutes rebonds rotations port s torsions flexions Facteurs de base du mouvement L espace plans niveaux orientations construction de volumes trajets lignes de force le temps vitesse dur e dynamique pulsation phras gestion continue ou discontinue du temps le flux d nergie rel chement et mise en tension du corps flux glissement nergie bloqu e Spectacle vivant 7 1 e Observer et analyser des actions porter tenir sou lever soutenir accompagner imprimer donner son poids ou rel cher faire contre poids ou retenir des qualit s et nuances fragilit tactilit pression li coul encha n d pos retenir des espaces des rythmes des relations S approprier corporellement par groupes de quatre la publicit en question en reproduisant identique les mouvements les orientations les parties du corps rel ch es tenues port es jusqu identifier les actions qualit s relations et trajets fondamentaux S lectionner certains de ces l ments pour les remettre en jeu par deux en improvisation en resti tuant la complexi
61. ace aux redistributions que justifie le projet artistique de l tablissement et qu autorisent les ressources humaines et mat rielles locales d terminer les parts relatives accord es la pratique artistique et l approche culturelle proc der un choix clair l gard de chaque option en vitant de tout explorer privil gier les crit res p dagogiques et la faisabilit Une autonomie p dagogique La mise en uvre du programme d arts appliqu s et cultures artistiques r serve une large place lauto nomie p dagogique de l enseignant qui il appartient de construire dans le cadre r glementaire imparti un parcours de formation coh rent et pertinent adapt la dur e de la formation et tenant compte des res sources locales existantes Le programme est d fini sur la dur e totale de la for mation pour un volume global compris entre 100 5 et 110 5 heures en relation avec la dur e de la p riode de formation en milieu professionnel Il convient par cons quent de concevoir une pro gression p dagogique qui tienne compte du volume global sur l ensemble de la formation et tout parti culi rement dans le cadre de formations sur une dur e r duite CAP en un an par exemple Il appartient galement l enseignant de construire un projet p dagogique de formation en relation avec certains param tres du contexte local en particulier les orientations de la politique ducative d fin
62. an seurs passer d une relation l unisson m mes directions corporelles orientations dans l espace vitesses et dynamiques des relations contrast es le geste garde son organisation mais dans des d ve loppements contraires diagonales aller et retour circulation al atoire ou des relations d cal es canons Dans cette exp rience s inscrivent des sensations et des perceptions nouvelles des l ments nouveaux de compr hension et de lecture senso rielles des pratiques et des uvres 72 Arts appliqu s et cultures artistiques Progressivement les l ves passent d tats de corps contradictoires et oppos s des tats de corps vo luant de mani re de plus en plus subtile d une qualit l autre Les choix d interpr tation se font alors Pint rieur d un faisceau de qualit s et de nuances exerc es et analys es criture et composition du mat riau dans en vue d objets chor graphiques Les situations d expression et d interpr tation conduisent une mati re de danse mat riau homo g ne si l on conserve le mat riau issu de Fragile par exemple mat riau h t rog ne si on d cide d aller puiser dans le vocabulaire corporel explor travers diff rentes situations La composition consiste en un montage une com binatoire de param tres simultan s ou successifs mettant en relation plusieurs l ments espace temps autres domaines artistiques
63. as tique d extraordinaire Il s agira de montrer aux l ves que l art du cirque est un art de la repr sen tation part enti re avec son histoire et ses codes jalousement gard s et qu il conna t depuis ces dix derni res ann es un profond renouvellement ren contrant un public de plus en plus vaste L op ra Mariage r ussi de la po sie et de la musique dans un lieu th tral l op ra est la plupart du temps tran ger aux l ves qui y voient au mieux un divertisse ment pour une lite Or comme le th tre l op ra s est d mocratis sans r ussir encore s adresser au plus grand nombre Faisons le pari que cet uni vers fascinant saura veiller la curiosit des l ves La marionnette Il s agira de montrer aux l ves que la marionnette la fois objet th tral et per sonnage forme agis sante et forme agie est indissociable de Part du marionnet tiste et de les initier la construction et la manipulation des marionnettes Les arts de la rue R apparus depuis une quinzaine d an n es ils ont retrouv aujourd hui leurs lettres de noblesse Th tre d improvi sation et d interven tion le th tre de rue convoque tous les arts de la repr La marionnette remue en nous des choses profondes Elle est l art de la partie pour le tout c est la main la place de la t te ou du corps entier Cette saisie du tout par la partie r a
64. as est accompagn par le m me rythme belle occasion de d couvrir les musiques d Afrique du Nord andalouse gyptienne berb re le ra les musiques d influence arabe Escales Jacques Ibert les rencontres entre le jazz et lorient Aziza Mustafa Zadeh Rabih Abou Khalil Dhafer Youssef Senem Diyici Anouar Brahem etc N B Un travail analogue sur une musique d un autre style peut tre entrepris partir du disque du musicien br silien Tom Ze Jogos de Amar qui pro pose la fois un CD avec ses chants et un CD avec la plupart des l ments sonores le constituant valuation Les valuations sont multiples et adapt es chaque tape et aux types d activit Elles gagnent indubita blement s appuyer sur tout ce qui favorise la ver balisation par l l ve savoir l ensemble des pi ces et outils constitutifs de son parcours musical les traces des tapes du travail copies d cran des ordinateurs enregistrements disques projets crits contacts textes personnels pr parations de questionnaires ses travaux carnet de bord ou dossier personnel r unissant les questionnaires les r alisations les valuations interm diaires la r alisation finale du groupe On s attache valuer au moyen de quelques indicateurs l acquisition de moyens d expression verbaux et artistiques le d veloppement de la sensibilit et de l esprit criti
65. ase dans e Si l un des l ments est commun plusieurs l ves la pr sentation en boucle des phrases de chacun fait appara tre les r it rations partis pris et lignes de force d un travail chor graphique Montalvo Hervieu Nioc de Paradis Phase d interpr tation Cette phase voit par la structuration et la transfor mation du vocabulaire et du mat riau dans s la mutation symbolique de ceux ci Elle s organise essentiellement sur des exp riences partir de nuances et de qualit s contraires jouer de registres diff rents voire totalement contrast s dans l espace le temps les dynamiques et les interactions entre danseurs transformer le geste et la phrase epar des contraintes en expansion fractur entrav sabot r orient Voir Merce Cunningham Sc nario 1998 pour la mani re dont les costumes de la styliste Rei Kawakubo en tissu lastique avec des protub rances entravent mouvements d place ments port s etc e par des jeux sur l espace plans niveaux direc tions orientations parcours dessins et trac s indi viduels et collectifs sur l usage du sol l vation exploration de la verticale d ploiement horizontal e par le rythme accentu contrast r gulier irr gulier comprim fragment intensifi sus pendu dans une relation des musiques pr sentant des caract ristiques rythmiques et m lodiques diverses Un mat riau
66. ation l ensemble consti tuant un d cor possible maquette croquis qui peut tre pr sent dans le cadre d une exposition Dans ce cadre on peut proposer aux l ves une visite de l atelier de construction de d cors et des mini stages aupr s des constructeurs Les l ves exp rimentent avec eux voire participent la r a lisation d un l ment de d cor De retour au lyc e ils font part de l exp rience v cue l ensemble de la classe Ce travail sur l espace sc nique peut int grer une confrontation entre les diff rentes formules d es pace sc nique espace frontal espace en cercle du cirque et les relations qu ils induisent entre interpr tes et spectateurs danse Initiation l art du costume avec la costumi re partir de documents iconographiques proposer aux l ves de faire les croquis des costumes pour chacun des personnages du spectacle qu il ont vu les faire travailler sur l poque l histoire du costume les codes vestimentaires sp cifiques chaque genre ou domaine du spectacle vivant 66 Arts appliqu s et cultures artistiques Approche de la technique dans un spectacle avec des techniciens r gisseurs lumi re et son machinistes ou cintriers initier les l ves aux divers m tiers techniques en partenariat avec le lieu de spectacle Poccasion de mini stages les l ves d couvrent un aspect technique l exp rimentent et manipulent le
67. ations nature poque style Par des exercices de rep rage de fa ades d un quar tier on fait lister les l ments surajout s post rieu rement la construction fen tre mur e mur rehauss ajouts d ornements Quelle est leur fonction quelle poque ont ils t ajout s Viennent ils contredire ou souligner la structure de lParchitecture Ce travail peut s envisager sur un quartier de logements en r novation dont la gamme color e met en valeur la structure ou masque l ancienne apparence On organise une rencontre avec le ma tre d ouvrage le ma tre d oeuvre Acc s et transitions spatiales Aller la d couverte d un b timent c est se poser en amont la question de son accessibilit Les porches et cl tures sont autant de fronti res qui dans le cas d un b timent patrimonial sont parfois renforc es par une r glementation voire une interdiction chantier de fouilles fresques pr historiques fragili s es par les visites Dans le cas de l architecture d fensive ces fronti res sont exacerb es au point d opposer une r sistance tout franchissement dans le cas de l architecture religieuse elles isolent symboliquement l espace sacr de l espace la c On choisit ensemble un b timent de la ville et l on con oit une mise en sc ne propre guider le public pour venir le d couvrir Ce faisant on a soin d viter toute r ponse st r otyp e qui ne
68. audot Fran ois Yohji Yamamoto Assouline 1997 coll M moire de la mode Baudot Fran ois Christian Lacroix Assouline 2001 coll M moire de la mode Baudot Fran ois Chanel Assouline 2001 coll M moire de la mode Borel France Le V tement incarn les m tamor phoses du corps Pocket 1998 Chenoune Farid Jean Paul Gaultier Assouline 2001 coll M moire de la mode Coquet Mich le Textiles africains Adam Biro 2001 coll Textures De Givry Val rie Art et mode l inspiration artis tique des cr ateurs de mode ditions du Regard 1998 Deslandres Yvonne M ller Florence Histoire de la mode au XX si cle Somogy 1986 Fashion les collections du Kyoto Costume Institute une histoire de la mode du XVIII au ONT si cle Taschen 2002 Gillow J et Sentance B Textiles le tour du monde illustr des techniques traditionnelles ditions Alternatives 2001 Simon Marie Mode et peinture le Second Empire et l impressionnisme Hazan 1995 Ressources 81 Vincent Ricard Fran oise Ra son et passion de la mode de 1940 1990 Textil Art Language 1994 Design de communication Art et pub Centre Georges Pompidou 1990 Baroni Dani le Design art graphique ditions du Ch ne 1988 Baudrillard Jean Le Syst me des objets Gallimard 1978 Blasselle Bruno pleines pages Histoire du livre tome I Ga
69. bservation minutieuse d un relev de traces graphiques photographiques De retour en classe le travail est poursuivi en vue d une restitution plus labor e dessin montage de photos et texte justification du choix partage d une motion On proc de dans un deuxi me temps la mise en regard d objets ou d uvres pr sentant des points communs d clinaison du m me th me par une cole artistique r utilisation dans la publicit par exemple Lors d un atelier d criture on fait crire un texte adoptant un ou plusieurs points de vue celui de Par tisan celui du possesseur l poque et aujourd hui Que conserver du xx si cle Dans le prolongement du questionnement sur la collection on mobilise les l ves avec acuit en leur demandant de choisir pour les transmettre des l ments r v lateurs d un si cle qu ils ont vu finir La recherche de propositions est men e en feuille tant des revues des magazines des livres de photos en interrogeant ses proches cette occasion on d finit collectivement des crit res de s lection tout type d objets une collec tion repr sentative de leur g n ration de leurs go ts Une fois la s lection op r e on collecte ces mat riaux les objets eux m mes ou leur repr sentation photographique o les trouver les acheter le don le pr t Y a t il parmi ces mat riaux des traces immat rielles gest
70. bule et vestibule d ambula tion disponible Danse au c ur Droits de cit CNC Images de la culture 1992 a kido En qu te de danse CNC Images de la culture 1997 escalade Guedj Thierry L Adieu CNC Images de la culture 1990 pelote basque Larrieu Daniel Waterproof CNC Images de la culture 1986 natation Chor graphes Pina Bausch et ses deux cousines CNC Images de la culture 1983 Trisha Brown Accumulation 1971 Johanne Charlebois Carnets de travers e quai ouest CNC Images de la culture 1989 Johanne Charlebois Blockhaus disponible Danse au c ur Catherine Diverr s Le Printemps 1989 CNC Images de la culture A T de Keersmaeker Hoppla CNC Images de la culture 1988 A T de Keersmaeker Thierry De Mey Rosas danst Rosas ditions voir 1997 R gine Chopinot Centre chor graphique national de La Rochelle Poitou Charentes CNC Images de la culture 1998 R gine Chopinot V g tal Images en stock 1999 Compagnie Montalvo Hervieu Nioc de Paradis disponible au CCN de Cr teil ou Danse au c ur Compagnie Montalvo Hervieu Babelle Heureuse disponible au CCN de Cr teil ou Danse au c ur Odile Duboc Carte blanche St phanie Aubin Trois minutes d antenne CNC Images de la culture 1988 Odile Duboc Violences civiles CNC Images de la culture 1990 Odile Duboc Centre chor gra
71. ciation Th trales sl mission de promotion et de diffusion de l criture dra matique contemporaine H tel de Massa 38 rue du Faubourg Saint Jacques 75014 Paris t l 0153103900 m l assothea club internet fr Biblioth que nationale de France trois millions de documents d objets relatifs aux spectacles 1 rue Sully 75004 Paris t l 0153012525 m l arts du spectacle bnf fr Biblioth que de la SACD tous les manuscrits de textes de th tre Sbis rue Ballu 75009 Paris La Chartreuse Centre national des critures du spectacles BP 30 30400 Villeneuve lez Avignon www chartreuse org Centre de ressources pour l criture contemporaine t l 0490152424 Maison Jean Vilar toute l histoire du festival d Avignon 1 rue de Mons 84000 Avignon Centre national du th tre 6 rue de Braque 75003 Paris t l 01 4461 8485 www cnt asso fr Pour le th tre contemporain voir le site www theatre contemporain fr d velopp par lasso ciation Cr ations et ressources internationales de la sc ne CRIS Th tre de rue Discours et figures de l espace public travers les arts de la rue la ville en sc ne L Harmattan 2000 Int rieur rue dix ans de th tre de rue 1989 1999 Th trales 2000 M reuze D article Royal de Luxe Encyclo p dia Universalis 1999 Rue art th tre Cassandre n hors s rie
72. connus n cessaires l engagement de l l ve de contr le il permet d valuer directement si l ve r pond aux attentes fix es Autrement dit il est un rep re auquel l l ve peut constamment se r f rer aux diff rentes tapes de ses recherches et une fois le travail termin il sert de grille d valuation Il peut se pr senter sous la forme d un document de r f rence crit contenant toutes les indications informations et contraintes trop pas assez la demande doit ouvrir des perspectives de recherches et des solutions diverses C est un outil de communication et d changes entre l ves travaillant sur un m me projet La maquette en volume Suivant le type de r alisation les recherches peuvent se faire directement en volume La maquette doit tre aussi souple que le simple croquis afin de se pr ter des volutions et des modifications rapides Elle doit aussi permettre la cr ativit de P l ve de s exprimer d o l importance du choix des mat riaux Pour r aliser un volume l l ve doit comprendre la logique de certains gestes pr cis et avoir la notion d actions techniques comme la mesure le d coupage le pliage l assemblage Certaines mati res carton papier bois terre mousse plastique dictent des r gles de mise en uvre pr cises La pr sentation et l valuation La pr sentation de son travail au groupe permet l l ve de faire le point
73. construction du projet WEE TT Les musiques lectroniques Jean Luc Godard Sauve qui peut la vie Christian de Chalonge Malevil Ridley Scott Blade Runner L op ra le jazz le th tre de Brecht et Weill Tim Burton L trange No l de monsieur Jack Bob Fosse Cabaret La musique symphonique le leitmotiv Alfred Hitchcock L Inconnu du Nord Express L homme qui en savait trop Tim Burton Batman Federico Fellini Prova d orchestra Se L op ra le th tre la danse Robert Wise West Side Story Le jazz Bertrand Tavernier Autour de minuit Francis Ford Coppola Cotton Club S George Cukor Le Milliardaire La musique atonale Stanley Kubrick 2001 l odyss e de l espace Franklin J Schaffner La Plan te des singes Signalons galement les uvres de David Lynch pour leur travail sur la bande son Arts du son 41 en collaboration avec un autre professeur et un par tenaire d terminera les choix faire La phase d exploration Une fois le projet d limit cette phase permet de d cou vrir les sons et de les diff rencier afin de mieux les choi sir Ce travail aura d autant plus de sens qu il sera en relation avec d autres travaux d l ves en fonction des th mes abord s un catalogue de sons communs au groupe est constitu partir d une collecte de sons appropri s sur Internet ou sur des CD sp cialis s INA GRM La Musique lectroacoustique dix jeux sonore
74. cor Quelles sont les informations qui apparaissent Le produit a t il un emballage Quelle est la logique de lecture adopt e Y a t il un probl me d intelligibilit La structure Comprendre la r alit de la construction et des proc d s de mise en uvre Combien y a t il d l ments Comment sont ils assembl s quoi servent ils Comment cela fonctionne t il Au del des fonctions des formes des styles les objets produisent du sens et c est en cela que j utilisais la m taphore de l me S ils restent inanim s les objets affectifs ont ce quelque chose en plus dans l expression teint d humour et de po sie qui leur accorde une gr ce perdue par bon nombre d objets quotidiens lisateur et le produit On Montage d montage choisit l objet pour des raisons personnelles culturelles motion nelles L objet lui m me peut avoir une charge symbolique La fonction d estime peut tre priori taire par rapport la Les mat riaux Les nommer les qualifier les quantifier se demander s ils sont en masse terre bois en feuille m tal carton papier tissu en fil ficelle corde leur origine min rale verre pierre v g tale Les Objets affectifs Hazan 1993 fonction d usage elle devient alors la fonction premi re Brigitte Fitoussi Les fonctions sont appr hender dans les d
75. d intuition corporelle dans la lecture du travail des l ves et des spectacles fonder par quelques notions rep res et r f rences construction intelligente les moyens de situer comparer questionner les pratiques et les uvres approche culturelle exercer une exp rience m thodique de transposi tion de quelques outils et proc d s d autres arts construction m thodologique Traverser les tapes constitutives d une formation en danse Les trois tapes de la d marche permettent d labo rer les fonctions d l ve danseur compositeur spectateur recherche d un vocabulaire corporel ou mat riau chor graphique aspect lexical de la danse dans la mise en jeu et la transformation des l ments fon damentaux des danses que sont le geste le rythme et l espace les l ves danseurs d veloppent des comp tences d expression et d interpr tation voir lPencadr page 71 criture et composition de la mati re dans e aspect syntaxique de la danse les jeux d criture de com position de la danse sont emprunt s des pratiques et des uvres issues de diff rents arts Les l ves compositeurs rep rent certains l ments dans s et quelques r gles d criture chographique Ils op rent ainsi des choix dans le vocabulaire corporel invent et ou appris pour laborer des objets dans s de petit format organis s en phrases fragments modules ou
76. de France les Archives natio nales la future Cit de l architecture et du patri moine au Palais de Chaillot les professeurs relais des mus es et les professeurs relais d architecture m diateurs pour les projets avec les enseignants Au niveau r gional et d partemental les archives l architecte des b timents de France l architecte des monuments historiques le conseil en architec ture en urbanisme et en environnement CAUE www fncaue org caue html rec htm la chambre des m tiers la direction l action culturelle des recto rats DAAC le guide conf rencier et animateur du patrimoine Au niveau local un mus e la direction des affaires culturelles de la ville office du tourisme la biblio th que les archives municipales Sites Internet www educnet education fr arts histoire default htm site de l enseignement de l histoire des arts www museofile fr annuaire des mus es fran ais www cndp fr portail duclic offrant une s lection th matique de sites artistiques et culturels publics et associatifs www culture fr documentation cemf pres htm bases Arch o collections arch ologiques Ethno ethnologie sciences techniques Joconde beaux arts arts d coratifs des mus es de France www culture fr documentation chastel pres htm Archidoc notices relatives au patrimoine archi tectural des SIN et xx si cles www culture fr documentat
77. de mani re ouvrir le champ des possibles en favorisant une certaine mixit d esth tiques musi cales La d couverte de chansons permet aux l ves d en distinguer les l ments constitutifs parties ins trumentation l ment m lodique rythme harmo nique fonctions musicales tempo rythme remarquable etc La phase d exp rimentation Il s agit de transformer les accompagnements et ou les textes d origine en r utilisant les caract ristiques et les l ments identifi s ce stade la collaboration avec un professeur de fran ais peut favoriser la dynamique de cr ation ce professeur travaillant sur les textes et le partenaire sur son accompagnement Les tech niques oulipiennes pratiqu es dans les ateliers d cri ture voir bibliographie sont les bienvenues Pour le rythme et la m lodie on peut substituer des l ments existants des motifs qui leur sont proches Ainsi sans perdre les rep res et sans n ces sairement faire appel aux l ments solf giques une identit musicale nouvelle et originale peut merger progressivement Cette d marche induit un ques tionnement sur la notation qui peut s appuyer sur les repr sentations graphiques des crans de travail sauvegardables par copie d cran la seule m mori sation du fichier ne pouvant suffire pour changer lors des choix ult rieurs L exp rimentation des nouveaux l ments rythmiques ou m lodiques gagne toujours sollicit
78. de partie dans notre environnement pour r soudre nombre de probl mes de la vie quo tidienne faire une photocopie recto verso acheter un titre de transport utiliser sa messagerie etc Le langage du mode d emploi reste tr s rudimen taire il utilise un nombre limit de mots et une grammaire l mentaire Ces instructions visuelles forment une sous cat gorie de l information Ce n est pas une invention r cente r pandues d s le Moyen ge les instructions visuelles sous forme de trait accompagnent les nombreuses activit s humaines construire se battre se soigner etc On est avec le mode d emploi dans la didactique de base Quelle est sa fonction Les produits engendr s par nos soci t s technolo giques ne parlent pas d eux m mes Non qu ils soient mal con us mais leurs fonctions se sont mul tipli es et apparence de la simplicit n est pas la simplicit un simple t l phone portable est dot de deux cents caract ristiques et le couteau suisse Cyber Tool comporte trente quatre fonctions Comment affrontons nous ces produits compliqu s Nous apprenons lire des instructions dont la fonc tion est de nous guider dans l utilisation d objets Ces consignes sont devenues essentiellement visuelles et les images utilis es sont fonctionnelles C est un langage universel l esp ranto en images de notre temps qui accompagne de fa on n cessaire la production et la consommation d
79. diff rentes le spectateur croit observer des change ments d expression chez l acteur du cin ma est la photo d expression c est Arts visuels 51 Le moyen de reproduction qui bouge ma s son moyen la succession des plans Andr Malraux partir de quels l ments fait on le mixage son Dans les grosses productions le mixage peut m lan ger un grand nombre de pistes son Mais m me dans les productions modestes des l ments tr s dispa rates sont fr quemment utilis s certains rejettent le terme de bande son qui peut faire oublier l extr me fragmentation du mixage Le son direct ou son synchrone provient de la prise de son r alis e en m me temps que la prise de vues dialogues mais aussi bruits ambiants Le son postsynchronis est produit en studio brui tage voix hors champ voix off doublage des dia logues rempla ant le son direct les possibilit s sont plus nombreuses qu on ne l imagine La musique est l uvre d un compositeur elle est crite parfois avant parfois apr s le montage Comment le film est il con u crit r alis De nombreux m tiers sont repr sent s dans une quipe de cin ma Mais le r alisateur est le vrai direc teur des op rations director en anglais d signe le metteur en sc ne Les r alisateurs sont pourtant de plus en plus l coute de leur quipe et des acteurs On voit peu d exemples surtout en France
80. du travail et des m tiers du sport match natation boxe des relations sociales Voir Maguy Marin Ramdan 1997 R gine Chopinot K O K 1989 Les gestes des rituels festifs danses sociales en bo te de nuit danses ethniques Voir Karine Saporta Cabaret latin Les gestes de l environnement naturel mouvements locomoteurs d animaux vol des oiseaux mouve ments des v g taux tropisme nastie nutation Voir Odile Duboc 3 minutes d antenne 1988 R gine Chopinot Vegetal 1999 Les gestes pr lev s dans les affiches publicitaires les uvres d art voir activit s d velopp es partir de la publicit pour le parfum Fragile l espace architectural statues vitraux sc nes embl matiques des b timents publics mus es usines Voir Odile Duboc L Ang lus 1988 Les gestes pr lev s dans les films Jacques Tati Playtime Charles Chaplin Les Temps modernes Robert Wise West Side Story ou les spectacles Suresnes cit s danse comme partis pris gestuels d un cin aste d un metteur en sc ne d un chor graphe Les gestes li s aux objets chaises et le passage de l ergonomique au symbolique en liaison avec le design de produit Voir Ann Teresa de Keersmaeker Rosas danst Rosas l ments fondamentaux du mouvement dans Les gestes transmis ou pr lev s sont observer analyser noter voire interpr ter ou composer en r f rence aux notions suivantes
81. e accentu mouvements syncop s ralentis et analys s dans un rythme dilat La comparaison de ces deux r alisations permettra d tablir un d bat sur le r le et le sens des modes de pr sentation et des proc d s techniques corporels et syntaxiques Transposer un module de danse dans la piscine dans la piscine le sol se d robe la danse est trans form e par la pouss e de l eau sa r sistance et les d s quilibres provoqu s S op rent un changement d univers d imaginaire une mutation corporelle et symbolique Daniel Larrieu Waterproof Danser une publicit dans l espace de pr sentation publicitaire danser la s quence compos e partir d une affiche publicitaire parfum Fragile ou toute autre publicit dans l espace public de sa pr senta tion en jouant l accumulation la s rie ou le d fil des s quences et des postures Jouer sur l apparition et la disparition des danseurs de l espace public dilat vou la d am bulation ou la dispersion couloirs escaliers rues vers un espace concentr d limit ou fonc tionnel hall cantine bistrot Robert Wise West Side Story valuation Les comp tences attendues sont construites au cours de latelier de pratique ou au cours de visionnements de spectacles ou de vid os Les grands courants de la danse au xx si cle Il s agit des courants identifi s Il en existe d autres qui m riteraient une a
82. e commu nication voir la fiche sur la publicit pour un parfum de Jean Paul Gaultier ou toute publicit comparable page 25 70 Arts appliqu s et cultures artistiques Le vocabulaire corporel Le vocabulaire corporel mat riau de danse s labore partir des gestes transmis ou pr lev s Le geste est une unit qui comprend un ou plusieurs mouvements investit un espace g n re des rythmes et dur es cr e des relations vers les personnes et entre elles Les gestes transmis Ils sont issus des pratiques des l ves ainsi que de la culture urbaine hip hop breakdance smurf capoeira des danses ethniques actuelles ou anciennes de la danse contact improvisation issue des arts martiaux La transmission se fait par un danseur associ l option dans une d marche cr ative d exp rience du mouvement dans de sa composition et de sa pr sentation Les gestes pr lev s Dans l environnement humain social architectural ils constituent une mati re danser tr s diversifi e travers Les gestes quotidiens voir design de communication design de produit les convenances familiales les gestes et rituels de l tablissement les diff rents types de regroupements dans la cit le bloc le cort ge le couple 1 Voir Odile Duboc Les Fernands Les gestes de l environnement social et de l espace public gestes fonctionnels frotter piler tordre glisser pousser trancher abattre tourner
83. e dans le cadre d une option croi sant patrimoines et danse Outils d hier et d aujourd hui Ce travail variante ou prolongement du pr c dent vise comprendre la place revenant l outil dans le processus de fabrication en l envisageant dans une perspective technique historique esth tique Voici les principales tapes de la d marche choix d un outil ancien et d un outil r cent de m me fonction observation et manipulation prise en main analyse forme mati res parties contendantes traces d usure et comparaison replacement dans la cha ne op ratoire par exemple sous la forme d un sch ma r alisation individuelle d une fiche de l outil en trois volets technique dimensions poids mat riaux tat de conservation esth tique couleurs formes volumes utilitaire fonction volution des techniques Un regard sur l uvre ou sur l objet Pendant la visite d un mus e ou d une collection on apprend l l ve regarder l uvre autrement se p n trer du message dont elle est porteuse exprimer les motions qu il ressent face elle et verbaliser l ventuel d calage entre sa perception des choses avant et apr s la visite Lors de la visite on demande chaque l ve de choisir deux objets ou deux uvres en justifiant ses crit res go t originalit familiarit Ces deux objets font l objet d une o
84. e dossier personnel mais il doit videmment tre conforme aux deux situations d valuation telles qu elles sont d crites dans la d finition d preuve Recommandations pour l quipement Un t l viseur et un lecteur de DVD un cam scope num rique avec une fonction image par image pour faire des animations un micro cardio de avec son c ble au moins trois m tres et si possible une perche un magn toscope avec un arr t sur image stable pour visionner et pour faire des essais de montage un logiciel de montage pour les travaux plus ache v s sur I Mac de pr f rence 54 Arts appliqu s et cultures artistiques l ments de filmographie Cette s lection met l accent sur deux aspects pr sents d s l origine du 7 art la reproduction du r el les fr res Lumi re et le pouvoir d illusion M li s aspects qui se conjuguent parfois dans la m me uvre D autres probl matiques et des choix tout diff rents peuvent videmment leur tre pr f r s N B La diffusion de documents audiovisuels hors du cercle familial est soumise une r glementation tr s stricte conform ment aux dispositions du Code de la propri t intellectuelle Vis e historique On pourra s interroger sur l impact des films suivants aupr s des l ves La premi re s ance des fr res Lumi re le 29 d cembre 1895 disponible aujourd hui en DVD Un reportage par exemple s
85. e groupe du choix s approchent du projet de r alisation extrait de livre po me des l ves montage photo montages sonores z montages sonores extraits de bande son Z lieu sonoriser missions de radio peinture sculpture r alisations d l ves documentaire interview uvres contemporaines Var se Eve r alisation d l ves Aperghis Berio Les Cris de Londres 3 chor graphie Reich City Life Var se Ionisation Ex Ferrari Risset lt sons dans les musiques urbaines D actuelles rap techno dub H Pink Floyd Le Bars les bruiteurs dans z la musique africaine les sons dans la musique ancienne Rameau Les Indes galantes Janequin Les Cris de Paris Les Oiseaux Choix des sons qui permettront de r aliser Identification Approche r f rentielle constitution d un vocabulaire sp cifique commun rencontre avec un preneur de son constitution de r servoirs de sons pour la suite du travail 2 EXPERIMENTATION EXPLORATION Recherche d autres sonorit s possibles par la manipulation des mat riaux invention Transformation par d coupage collage inversion acc l ration ajout d effets sonores filtrage amplification Proposition de br ves improvisations D termination du nombre de sons d finitif change autour des productions des autres l ves Description plus fine Premi res r flexions pour
86. e masse l am lioration de l emballage l expansion du transport Industrie du kit l lectronique high tech etc 22 Arts appliqu s et cultures artistiques qui s adresse t il chacun les instructions visuelles doivent tres uni versellement intelligibles quelle que soit l origine g o graphique religieuse ou culturelle du destinataire Tout le monde doit comprendre mais personne ne doit tre offens N anmoins il arrive que ces ins tructions soient diff rentes selon qu elles s adressent des enfants ou des adultes des hommes ou des femmes des fans de technologies ou des illettr s Comment est il fait L laboration d un mode d emploi suppose une ana lyse approfondie des diff rentes fonctions tude de cas de l objet et sp cialement de la fonction d usage Le concepteur doit choisir parmi les nombreux moyens d expression bande dessin e symbole abs trait ic ne pictogramme dessin anthropomor phique dessin m taphorique langage symbolique g n ralis et standardis SGSL etc Il doit gale ment d terminer les concepts utiliser pour conduire une bonne compr hension sans ennui du mode d emploi L ordre d ex cution devient une vraie m thode de composition des consignes visuelles les mises en garde avertissements de toutes sortes les imp ratifs ce qu il ne faut pas faire les identifications noms des diff rentes pi ces constituant
87. e produit Quels m tiers Quels outils Quelles machines Les tests l utilisation de la chaise permet des com mentaires et des changes entre les l ves En plus des questions de confort des remarques sont faites sur sa solidit Travail avec les l ves Activit 1 L l ve observe la chaise et d crit les diff rents l ments On lui fournit les documents 1 et 2 voir en annexe pages 17 et 18 Dans un premier temps il exprime ses observa tions oralement il porte un premier regard critique sur cet objet Dans un deuxi me temps il identifie les diff rentes formes mat riaux et volumes Il proc de par crit et sous forme graphique croquis notations chan tillons de mati res et de couleurs d tails la description de l ensemble Dans un troisi me temps on effectue le d montage de la chaise Celui ci permet d acc der la struc ture de l objet L l ve rep re les diff rentes tech niques d assemblage Il identifie les techniques de fabrication Il s interroge sur l association du plas tique et du m tal La forme de la pi ce en plastique assise et pattes avant en une seule pi ce soul ve la question du co t de fabrication donc de la r duc tion du nombre d op rations industrielles Pour cette activit le professeur remet une fiche aux l ves voir le document 3 en annexe page 19 Ther Dir iris Teepzz Pipir sch des de prit Th Iesse Core
88. ectacle Ce peut tre l occasion de d couvrir les facettes du clown en Europe en particulier les ressorts de son r le d amuseur comique de mots de geste de situation de sentiments le couple form par Auguste et le clown blanc ou paillet La com die musicale partir de West Side Story des Demoiselles de Rochefort ou de toute autre com die musicale les l ves tudient le genre et la p riode Ils analysent des photos visionnent d autres com dies musicales et imaginent une histoire d amour contemporaine musique interpr tes cho r graphie d cor Ils crivent quelques dialogues qu un compositeur peut mettre en musique et qu ils peuvent interpr ter Le spectacle et ses formes La marionnette partir d une visite au mus e et ou d une recherche documentaire les l ves s attachent Spectacle vivant 67 Phistoire et la typologie de la marionnette travers le monde en choisissant individuellement ou en petits groupes un pays e les marionnettes en Italie les origines en Europe e les marionnettes en Angleterre la tradition popu laire la double origine anglaise et continentale e le Guignol lyonnais la marionnette fran aise e le th tre d ombres turc et grec Karagoz et Karaghiozi les caract res du personnage e les marionnettes en Chine et au Japon indissocia blement li es au th tre chant d acteurs le sens profond de chacune des pi ces
89. ections avec le concours de dif f rents acteurs et dans une certaine coh rence La visite au mus e l l ve visiteur l l ve mus ographe On renouvelle la rituelle visite au mus e en impli quant fortement l l ve dans le r le d un visiteur exi geant et en lui faisant d couvrir et partager les pr occupations du mus ographe On feuillette un magazine d art une liste de mus es un calendrier d expositions en cours pour identifier une collection ou un site en rapport avec la sp cialit de la classe ou l actualit comm moration r tros pective ensemble on lit un objet de visite Lors de la pr paration de la sortie chacun indi viduellement ou avec un camarade se charge d une mission dessiner certains objets prendre des croquis des notes des photos se renseigner sur les autorisations au pr alable tudier l organisation de lPespace les modes de pr sentation appr cier la lisibilit du propos et les partis pris etc Parall lement l enseignant aura pris contact avec le service ducatif du mus e pour lui pr senter le projet sp cifique de la classe tude d un th me d un m tier et solliciter une rencontre pr voir un questionnaire avec des professionnels du mus e une visite en demi groupe des r serves ou de l atelier de restauration La visite l artisan l industriel l l ve t moin et passeur de patrimoine partir de documents
90. edanse Elias L Essentiel de la capoeira Chiron 1999 Filmer la danse Nouvelles de danse 1996 n 26 Bruxelles Contredanse Hip hop les pratiques le march la politique La D couverte 2000 Territoires de hip hop Art Press 2000 hors s rie Chor graphes Aslan O Danse th tre Pina Bausch Th tre public 1998 n 135 Beydon M Pina Bausch analyse d un univers gestuel Institut d tudes th trales 1988 Kay Ronald Pina Bausch et compagnie L Arche 1988 Ressources vid ographiques Cultures urbaines corps pluriels CNC Images de la culture 1994 De la rue la sc ne CNC Images de la culture 1991 De la old school la new school CNC Images de la culture 1995 G n ration hip hop ou le mouv des ZUP CNC Images de la culture 1995 La Nuit partag e CNC Images de la culture 1994 Suresnes cit s danse CNC Images de la culture 1999 Ressources 87 Com dies musicales Alain Resnais Gerschwin CNC Images de la culture 1992 Robert Wise West Side Story 1961 Stanley Donen Chantons sous la pluie 1952 Exp riences Danse l cole Enfant danse danse l cole Chartres CDDP d Eure et Loir Danse au c ur 1995 Sport Chopinot R gine K O K CNC Images de la culture 1989 boxe Compagnie Didier Th ron Assis debout en marche avec pr am
91. elle soit m thode ou proc d de raisonnement l analyse va du complexe au simple des cons quences aux principes des faits aux causes L analyse permet d iden tifier les caract ristiques d un produit fonctions formes mat riaux utili sation histoire Depuis quand existe t il Qui Pa cr Comment a t il volu formes mat riaux solutions tech niques Elle consiste isoler sch matiquement les composants formels culturels sociaux fonctionnels historiques des produits afin de mieux cerner et com prendre leur volution et leur aspect qui dans l esprit se mas Cours de philosophie 8 dition p 363 Synth tiser C est faire op ration inverse et compl mentaire de la pr c dente en reconstituant ce que l analyse avait s par Qu elle soit association combinaison ou r union d l ments concrets ou abstraits la synth se vise en allant du simple au complexe la constitution d un ensemble coh rent Jalons pour l analyse Nommer les diff rents constituants plastiques formes couleurs mati res les principes d orga nisation Reconna tre les l ments stylistiques Comparer des produits ayant la m me fonction Rep rer des proc d s techniques mettre des hypoth ses d identification de Putilisateur Identifier des fonctions une poque un style La r alisation La d marche de r alisation peut s organiser partir d un objet existant pour le
92. ences artistiques doc trinales historiques ou id ologiques Il sera donc n cessaire de fournir l l ve quelques r f rents incontournables issus de l actualit artistique ou relevant du patrimoine mais utiles la compr hen sion d un site ou d un des l ments constitutifs d un site quoi font r f rence les colonnes corinthiennes qui ornent la fa ade de la mairie comment tait la ville il y a un si cle quoi ressemblait l habitat populaire quand le chemin de fer est apparu Pour sensibiliser l l ve des notions issues des arts appliqu s et lui fournir des m thodes de r flexion qui l aideront porter un regard critique sur son environnement la base de tout travail devra tre Pobservation et l analyse d un espace ou de l un de ses composants Observation et analyse s articule ront autour d un th me d tude limit traitant d une des notions du programme Les notions Une production issue du design d espace et d envi ronnement vise par essence satisfaire des besoins humains pr cis individuels ou collectifs Aussi se pr sente t elle essentiellement comme une synth se de fonctions et de formes auxquelles s ajoutent les contraintes structurelles quand est abord le domaine du b ti Fonctions La conception d un espace r pond un programme d finissant au pr alable les besoins du futur utili sateur dans un cadre g ographique conomiq
93. entre les acquis de cette option et ceux du design d objet de communication d espace et d environnement ainsi qu avec les savoirs et comp tences travaill s en histoire Comp tences comportementales Investissement dans l activit participation au travail de groupe implication dans le travail personnel d veloppement d un comportement citoyen l gard des objets patrimoniaux Patrimoines 63 Annexe Proposition de grille m thodologique La d marche mise en uvre dans toute r flexion sur le patrimoine peut s noncer ainsi le pass laisse des traces que l on conserve au nom de certaines motivations religieuses politiques sentimentales sa conservation et sa transmission observent certaines modalit s Pour sensibiliser les l ves cette d marche on pourra partir de la grille de questionnement suivante dans laquelle objet est prendre au sens large d objet d tude 2 S LECTION 2 PRESERVATION Quoi l ments ph m res faits pour durer Fragment ou totalit Traces mat rielles visuelles sonores Pourquoi Contre quels risques T moigner rassembler comprendre transmettre Destruction d t rioration pillage oubli parpillement Selon quels partis pris Qui Acteurs et m tiers Objet unique et pr cieux banal mais repr sentatif Ensemble exhaustif chantillon repr sentatif Enqu teurs
94. eproduire les l ments de base le composant Mode rythmique rythme masmoudf sagh r Ee Mode m lodique Une premi re coute permet de prendre conscience de l aspect r p titif des l ments qui le composent avec des entr es et des sorties en alternance Afin d en faciliter l coute chacune des parties peut tre faci lement identifi e d coup e avec un logiciel de trai tement du son Le rythme masmoud peut tre interpr t avec ou sans l appui des boucles issues de Poriginal au d but du morceau On peut y adjoindre d autres instruments en r ponse ou en compl ment partir de ce travail les l ves proposent des modi fications du rythme sur les percussions ou sur ordinateur avec le logiciel Construction rythmique de l ensemble MusiqueLab partir de l quelques extensions sont possibles Une fois les rythmes choisis en utilisant un clavier midi branch sur l ordinateur et l aide du logiciel chelles et modes de MusiqueLab dans lequel on aura m moris les notes de Nokta un l ve peut inventer de petits motifs en ne jouant que sur les touches blanches Un travail quivalent peut tre propos sur un xylophone dont on aura s lectionn les lames Tout un travail rythmique sur les instruments percussions disponibles peut tre envisag au d part de cette amorce On remarquera que Mon amie la rose inter pr t par Natacha Atl
95. er la voix et ou les comp tences instrumentales des l ves une m lo die s duisante ou un rythme solide sont souvent vali d s par leur capacit garder une identit forte lors d une transposition sur un nouvel instrument La phase de r alisation Cette tape permet de monter les l ments retenus en un nouvel ensemble musical homog ne La construction en est progressive afin que les choix soient discut s au fur et mesure par les l ves Ces changes sont l occasion d aborder des questions d esth tique musicale d asseoir des connaissances sur la musique techniques et r f rences de s essayer utiliser bon escient un vocabulaire sp cifique Un travail en petits groupes complique certes l la boration d une pi ce qui soit le reflet des souhaits de chacun mais garantit aussi par le dialogue qu il instaure que les objectifs vis s seront plus solidement ancr s Comme pour les montages sonores le travail sur la forme entra ne des questionnements sur les r p titions les alternances les superpositions Y aura t il un refrain Les couplets seront ils identiques Y aura t il une sym trie dans le morceau Le morceau fera t il appel la transformation pro gressive d un l ment variation Les l ments r p t s seront ils pr sents sur tout le morceau Comment seront organis es les diff rentes parties D une mani re g n rale qu
96. er ses pr f rences encou rager ses r actions critiques en restant attentif aux raisons qu il avance Les crit res d valuation On peut se poser les questions suivantes L l ve a t il gard une trace crite ou au moins une m moire suffisante des activit s pratiqu es dans l option A t il particip directement aux activit s com munes sorties en salle production d images d bats rencontres A t il pos des questions lesquelles se rappelle t il les r ponses apport es A t il plut t t un simple observateur des activi t s du groupe peut il pr ciser ce qu il a observ Comment l l ve parle t il d un film ou d une s quence r alis e par lui m me ou son groupe Se place t il du point de vue d un r cepteur passif Adopte t il au contraire le point de vue de la r a lisation intentions difficult s trouvailles r ussites dans le domaine du son de la musique de la photo du montage Est il capable d organiser quelques observations pour faire l analyse filmique d une s quence extraite d un film de son choix s lectionn e par enseignant ou encore r alis e dans le cadre de l option Peut il prendre une certaine distance critique l gard de la r alisation L l ve a t il vu des films son initiative person nelle qu est ce qui a motiv ses choix A t il fait des recherches personnelles sur des films ou des
97. ersonnage peut videmment tre vu de dos de profil ou de face ou de trois quarts dos de trois quarts face une plong e est une prise de vue orient e vers le bas une contre plong e est orient e vers le haut la d formation des silhouettes la perception du champ sont tr s diff rentes dans chacun des deux cas et l angle choisi peut tre diversement accentu une contre plong e verticale est un choix extr me une prise de vue en cam ra subjective est d ter min e par le point de vue de l un des personnages dont en quelque sorte la cam ra prend la place sor tie de parking au d but de Duel de Steven Spielberg Quels sont les mouvements de base de la cam ra Au cours du m me plan fraction de temps entre deux cuts la cam ra peut se d placer tout en fil mant ce mouvement est susceptible de changer le champ l chelle des plans et l angle le panoramique est le mouvement de la cam ra pivotant sur son axe de droite gauche de gauche droite ou verticalement vers le haut ou vers le bas le travelling est le d placement de la cam ra sur un rail une grue l paule ou avec un steadycam selon des parcours divers travelling avant arri re lat ral ou vertical rectiligne ou circulaire le zoom est un travelling optique r alis l aide de lobjectif sans d placement de la cam ra Ces mouvements d crivent le d cor o va se d rou ler l action ou b
98. es mani res de parler On labore pour chaque objet une notice explicative livrant des cl s de lecture aux g n rations venir On peut tablir une confrontation avec la mani re dont les g n rations pass es se repr sentaient leur si cle finissant et le passage au xx si cle voir par exemple les r sultats de l enqu te men e par le minis t re de l Instruction publique aupr s des instituteurs et de leurs classes archives d partementales Architecture et ville cadre b ti cadre urbain L architecture est omnipr sente dans l environnement des l ves Cependant dans la proximit et l habi tude il arrive que le regard s mousse et glisse sans curiosit sur le quartier la ville et ses monu ments L enseignant cherchera veiller l attention des l ves en les mettant en situation de s arr ter regarder comparer Il les aidera aller au del des apparences pousser des portes tablir des rela tions acqu rir des rep res limit s mais pr cis leur donner comprendre qu un monument a une histoire et que la ville est en perp tuelle mutation Centr e sur cet objet d tude l option patrimoines partage les objectifs du design d espace et d envi ronnement Elle en consolide la dimension culturelle en cherchant affiner la perception de l espace construit en multipliant les angles de vue les d ambulations Pint rieur et l ext r
99. es surfaces volumes Comment a t obtenue la forme des accoudoirs et des pattes arri re Par pliage Par cintrage Y a t il des pi ces moul es Quelle forme ont elles Le r sultat a t il agi sur la forme De face la chaise est elle sym trique Le dossier est il inclin Quelle est la nature de l angle entre les pattes et l assise Les dimensions sont ce les dimensions standard d une chaise La production industrielle implique t elle toujours des dimensions standard Y a t il des raisons pr cises et un rap port avec le corps humain Quelle est la hauteur de l assise et sa profondeur Les couleurs leur choix D autres couleurs sont elles envisageables Les tubes en m tal sont ils peints Le plastique est il peint Relever les diff rentes couleurs Les mat riaux rep rer les diff rents mat riaux Leur choix Qui du designer ou du fabricant choi sit les mat riaux Le tube d acier est fractionn en plusieurs morceaux ces op rations font intervenir des outils sp cifiques 14 Arts appliqu s et cultures artistiques Les assemblages identifier les assemblages la liai son entre le m tal et le plastique Comment les dif f rentes parties sont elles assembl es entre elles Le d montage il permet de situer la place de chaque l ment et d acc der la structure interne de l objet Il permet d aborder les techniques de fabri cation Qui fabrique c
100. es qui regroupe des fiches actions interrogeables par domaine artistique ou par acad mie et t l chargeables elles illustrent la r alit des pratiques l ments p dagogiques financiers dans toute leur diversit afin de favori ser leur r appropriation et leur enrichissement www artsculture education fr pedagogie frameset_pedagogie_experiences htm e En r gion base nationale des ressources cultu relles du r seau Arts et Culture le carnet d adresses des r seaux des minist res de l duca tion et de la Culture dans chaque r gion www artsculture education fr enregion htm www cndp fr Deux rubriques consulter e Enseignements artistiques pour les Dossiers en ligne qui pr sentent des ressources tr s mobilisables et transposables dans Dossiers transversaux Actualit s pour la classe Les dossiers du SC R N T l doc dossiers d accompagnement des missions t l vis es s lectionn es par le CNDP Les Mag arts Sc narios p dagogiques www cndp fr secondaire arts e Images crans r seaux pour la liste des vid o cassettes librement utilisables en classe dossier Ressources 83 La base des vid os du CNDP www cndp fr tice www educasource education fr carnet de ressources lectroniques pour l enseignement www portail culture fr Rubriques consulter sur le portail du minist re de la Culture et de la Communication
101. eulement dans le cadre de chaque fen tre La femme sort du lit et va vers le salon La tension s accro t mais reste impr cise Plan 9 Jeffries comme au plan 7 Il se tend de plus en plus vers la sc ne observ e Plan 10 Fen tre de droite plan plus serr comme le plan 6 on ne voit d abord que la fen tre de la chambre la femme se dirige vers le salon panoramique gauche d cou vrant la fen tre du salon mais elle reste entre les deux fen tres seule sa main s agite l entr e du salon Naturellement tu t l phones une femme etc L homme la suit dans la chambre panoramique vers la fen tre de droite puis renonce s expliquer et ressort Plan 11 Jeffries comme au plan 9 cette fois son regard oblique gauche vers une autre fen tre Plan 12 Plan d ensemble l appartement d un compositeur de musique qui r p te la musique m me de la bande son du film Fen tre sur cour Hitchcock est lui m me pr sent il appara t dans tous ses films mais rarement avec une aussi bonne raison et il donne ses directives au musicien Ce plan est une sorte de signature de la s quence c tait bien une le on de cin ma selon Hitchcock 56 Arts appliqu s et cultures artistiques 2X2UUVY Feuille de d rushage simeyop san enb piossey u 2eud U UEL nuaju0T uejd np an 91nq simejap san enb Diop u osud QU HEI Nu9JUOT uejd np afin 29100 simejap
102. evantures parisiennes Figure 4 Types de locaux Arts appliqu s et cultures artistiques tions un grand degr de transparence entre les deux espaces est souhaitable Les salles de classe qui abri tent l ves et enseignants pendant plusieurs heures doivent tres clair es et ouvertes mais pas trop vers l ext rieur La salle de p dicure et les salles de soins peuvent tre si possible clair es mais doivent rester prot g es de l ext rieur Les besoins en ouvertures des espaces tudi s ont ils t correctement satisfaits Quels sont les besoins non satisfaits Pourquoi Les nombreuses fen tres s ouvrant sur les circulations peuvent perturber le d roulement des cours lors de passages dans les couloirs Elles posent des probl mes de s curit contre le vol dans les salles informatiques Ce d faut est d l utilisation de salles banalis es l o il aurait fallu pr voir des espaces sp cifiques Le hall poss de quelques zones peu clair es du fait de sa grande surface au sol Les salles de soins esth tiques situ es en rez de chauss e bien que donnant sur un espace sans passage ne devraient pas tre visibles de Pext rieur La phase de r alisation Chaque l ve devra imaginer sur calque la fa ade d un magasin de cosm tiques proposant galement des soins esth tiques Il travaillera partir des formes de fen tres courantes du document d aide l obser vation figu
103. filmique travers des exemples concrets en sollicitant de la part des l ves des id es de modi fication dans les s quences choisies choix de plans diff rents r am nagement des s quences allonge ment ou r duction des dur es Quelques l ments d analyse filmique sont ma triser car leur descrip tion permet tout spectateur de reconstituer le processus de r alisation d un film Qu est ce qu un plan Le m me mot s emploie en fran ais pour d signer deux l ments distincts du film le contenu la composition d une image observ e au besoin en arr t sur image une fraction de temps comprise entre deux cuts coupures la prise de vue ou au montage 50 Arts appliqu s et cultures artistiques Cette distinction permet au moins de ne pas confondre le montage d un film et d une bande des sin e Les deux sortes de plan sont n anmoins com pl mentaires et se recouvrent partiellement Qu est ce que le champ Le cadre Le champ est la portion d espace visible avec Pappareil de prise de vue le contrechamp est la portion d espace oppos e on le filme en retournant la cam ra le hors champ correspond tout ce qui ne se voit pas dans l image m me si on l entend la profondeur du champ est la distance jusqu aux arri re plans de l image des zones floues peuvent alors appara tre la mise au point n est possible que dans un intervalle appel profo
104. ge et impression notions l mentaires Atelier Perrousseaux 1996 Saunders Dave xx si cle publicit EPA 2000 Weill Alain L Affiche dans le monde Somogy 1984 Design d espace et d environnement Barrucaud Marianne Berdoz Achim Moorish Architecture Taschen 2002 Belmont J De l architecture la ville Le Moniteur Belmont J Les Quatre Fondements de l architec ture Le Moniteur Belmont J Modernes et postmodernes Le Moniteur 1989 Belmont J Villes du pass villes du futur Le Moniteur 1989 Benevolo Leonardo Histoire de la ville ditions Parenth ses 2000 Conrads Ulrich Programmes et manifestes de l architecture du XX si cle ditions de La Villette 1996 coll Penser l espace Espace temps architecture n 177 178 179 Deno l Gonthier Ghirardo Diane Les Architectures postmodernes Thames amp Hudson 1997 coll L Univers de l art Gossel P et Leuth usser Architecture du XX si cle Taschen 2001 Histoire mondiale de l architecture 3 volumes Seuil coll Points Jencks Charles Mouvements modernes en archi tecture Mardaga 1977 coll Architecture Jodidio Philip Contemporary European Architects 3 volumes Taschen 1995 Jullian R Histoire de l architecture moderne en France Sers Koch W Les Styles en architecture Solar Lenclos Jean Philippe et Domi
105. ie l usage des outils num riques comme auxiliaires de cr ation Ind pendamment du choix qui pr c de le projet de formation inscrit dans une d marche d ouverture l environnement p dagogique et culturel peut s enrichir d autres initiatives une strat gie de compl mentarit avec les ensei gnements g n raux qui permet par des approches crois es th mes communs questions et probl ma tiques compl mentaires d aider les jeunes mieux percevoir le sens de leurs tudes une strat gie de partenariat qui favorise des ren contres et des productions p dagogiques en relation avec l environnement structures et organismes cul turels paysages et ressources du patrimoine mani festations artistiques artistes artisans et professionnels du design une strat gie de professionnalisation qui notam ment en ce qui concerne les CAP composante artis tique vise mieux appr hender les diff rentes interactions entre les phases de conception et de r a lisation d un produit au travers de projets conjoints avec les enseignements professionnels Il appartient au professeur de proc der en d but de formation une valuation diagnostique lui permet tant de d finir les choix strat giques et les modalit s p dagogiques les plus adapt es pour atteindre les objectifs du programme 8 Arts appliqu s et cultures artistiques Ensemble commun obligatoire e design de produit Le design
106. ien accompagnent le d placement des personnages certains comme Chaplin sont res t s hostiles au travelling d accompagnement En quoi consistent une s quence un plan s quence un raccord Une s quence est une suc cession de plans fractions de temps dont les liens sont troits La s quence pr sente une unit d action et de temps Sa dur e est tr s variable selon le rythme du film La dur e des plans qui la composent a des effets tr s divers le plan flash dure parfois moins d une seconde mais un plan de cinq secondes sans dialogue et sans mouvement peut para tre tr s long Un plan s quence est une s quence comportant un seul plan film e en une seule prise de vue L assemblage des plans et des s quences peut pro c der de fa on chronologique comporter des flash backs donner lieu un montage parall le juxtaposition d actions sans lien direct ou un montage altern juxtaposition de faits disjoints mais convergeant rapidement L ellipse de certains moments de l action est une n cessit mais elle peut aussi avoir un int r t dramatique ou stylistique Le montage de deux plans se fait par un cut sec ou coupe franche sans lien visuel un raccord rac cord regard raccord mouvement un fondu fondu au noir encha n un volet un fil etc L effet Koulechov r v le le pouvoir du montage le m me plan d un acteur est plac dans des s quences
107. ier les l ves au jeu th tral Pierron A Dictionnaire de la langue du th tre Le Robert 2003 coll Les Usuels une nouveaut de qualit Ryngaert J P Le Jeu dramatique en milieu scolaire expression et animation De Boek Westmael 1990 un bon outil de base pour aborder le jeu dramatique avec les l ves Ouvrages de base sur la sc nographie Boucher F Histoire du costume en occident des origines nos jours Flammarion 1996 coll Histoire de tr s utile pour aborder le cos tume au th tre Ressources 85 Roy A La Mabhinerie th trale les th tres du monde Gallimard Jeunesse 1994 Sabbattini N Pratique pour fabriquer sc nes et machines de th tre ditions Ides et Calendes 1994 Sonrel P Trait de sc nographie Librairie th trale 1984 crits des th oriciens du th tre Stanislavski C Meyerhold V Brecht B Kantor T Brook P Vitez A Mesguich D Vinaver M etc Structures ressources et sites Internet www educnet education fr theatre default htm site national de l enseignement de th tre Association nationale de recherche et d action th trale au carrefour du th tre et de l ducation c est un partenaire indispensable Une cinquantaine de relais d centralis s prolongent son action dans de nombreuses villes ANRAT 13bis rue Henri Monnier 75009 Paris t l 0145262222 ANET ex asso
108. ies loca lement dans le projet d tablissement traduites en termes d actions conduire en faveur du public de CAP l organisation des enseignements favorisant d ven tuels am nagements ponctuels de l emploi du temps en sessions sp cifiques en effet l horaire de r f rence de la discipline est l horaire cycle l horaire hebdoma daire n tant qu un horaire indicatif Ce dernier ne peut tre consid r comme un emploi du temps l ve applicable sur l ensemble des semaines de formation en tablissement l implication de la discipline arts appliqu s et cultures artistiques dans divers projets PPCP certaines tapes de la formation peut conduire planifier modifier ou ajuster le calen drier des plages en classe enti re et celles en groupes effectif r duit En accord avec le chef d tablissement de nouvelles modalit s d organisation peuvent donc tre envisag es par exemple la planification des horaires d doubl s sur une p riode donn e en fonc tion du public et de la progression p dagogique ou une variation ventuelle du volume horaire hebdo madaire en cours d ann e pour mieux r pondre des objectifs d apprentissage ou d valuation le degr de maturit et le niveau des connaissances du public les perspectives de poursuites d tude apr s le CAP et le cas ch ant la composante artistique de certaines formations les dispositifs p dagogiques offerts en terme
109. ieur qui am nent un lieu se r v ler progressivement et patiemment 60 Arts appliqu s et cultures artistiques affiner sa restitution en enrichissant les moyens d expression graphique de traces visuelles et sonores d chiffrer les relations entre le b ti et son envi ronnement comme une succession d tats dans le temps en rep rant et interpr tant les stigmates des modifications survenues reconna tre les principaux l ments stylistiques provenant des remaniements en s interrogeant sur le croisement des styles des poques des fonctions d saffectation et r affectation ma triser un vocabulaire sp cifique d analyse plastique formelle condition indispensable pour acqu rir une certaine acuit de lecture Tout projet m nage des rencontres avec les acteurs de la construction architecte urbaniste ma tre d uvre d ouvrage promoteur et de la restaura tion mais aussi des usagers Apprendre replacer un l ment dans son contexte historique et culturel On distribue une image unique repr sentant un d tail d architecture pour le d crire l analyser est il ornement sobre composite Chaque l ve individuellement le r ins re dans une repr sentation g n rale du b timent On confronte les travaux On demande aux l ves d apporter un large ven tail de cartes postales de les mettre en commun et d tablir collectivement diverses classific
110. imen sions sociologique identit mode ergonomique rapport avec l chelle humaine technique fabrication mat riaux structure s mantique signification sens information d no tative et connotative bois papier textile animale peau cuir laine soie leur nombre leur traitement leur possibilit de fa onnage leur assemblage on peut tisser des textiles mais galement du bois et de l osier tressage et du m tal treillage leur choix leur authenticit imitation simili faux bois faux marbre fausse fourrure Le design de produit 11 existe t il diff rentes structures pour un m me mat riau Ex le bois massif agglom r contre plaqu lamell coll certains mat riaux sont ils recouverts ou prot g s placage stratifi aspect de surface les mat riaux m moire de formes tissu d Issey Miyake les nouveaux mat riaux les mat riaux recycl s l adaptation du mat riau aux fonctions de l objet exemple La chaise qui permet des designers d exp rimenter des mat riaux toujours plus performants alors que la fonction fondamen tale de ce produit ne change pas Thonet bois courb 1865 Marc Breuer acier tubulaire courb 1999 Jean Prouv t le d acier pli 1937 Charles et Ray Eames contreplaqu moul 1945 Le fauteuil Blow PVC
111. ion des objets dans s produits par les l ves tour tour danseurs compositeurs et spectateurs confor mit la proposition ou d tournement de celle ci originalit cart par rapport la norme prise en compte et int gration des r alisations des autres tout moment la r f rence aux autres et aux uvres les emprunts op r s les constructions communes les relations permanentes de la personne au groupe font de la fonction de spectateur un l ment constitutif de l apprentissage en danse La performance en direct ou le visionnement d une captation sont le lieu privil gi de formation de regards sensibles et clair s Le choix ici op r est la pr sentation hors des lieux sc niques habituels de mani re provoquer des Les espaces de pr sentation La topologie Lieux usuels dans l tablissement scolaire hall escaliers espaces verts restaurant BCD le dedans dehors jeux de transparence et d opacit des cloisons et vitrages lieux fonctionnels dans la ville rue place gare march piscine stade ascenseur int rieur et ext rieur galerie marchande bistrot lieux de travail d saffect s usine imprimerie sites architecturaux kiosque musique amphith tre place sur lev e lieu de verre et d acier trame urbaine d dale des rues et des places organisation labyrinthique et d ordonnance sym trique ax e espace pictural gestuel sono
112. ion m moire pres htm fonds graphiques et photographiques de la direction de l architecture et du patrimoine du minist re de la Culture et de la Communication www culture fr documentation merimee accueil htm notices sur le patrimoine architectural fran ais www photo rmn fr catalogue d images d art cr par l agence photographique de la RMN www histoire image org l histoire par l image 1789 1939 le pass travers des uvres d art et des documents iconographiques Th tre Ouvrages de r f rence Guide de l action th trale itin raires de la sensi bilisation saison 1999 2000 Centre national du th tre une aide pr cieuse pour penser l option tant sur la m thodologie que sur les partenaires consul table au Centre national du th tre Corvin Michel Dictionnaire encyclop dique du th tre 2 tomes Bordas 1995 un dictionnaire de base n cessaire Lallias J C et Cabet J L Les Pratiques th trales l cole Le Bourget CDDP de Seine Saint Denis 1985 des id es mettre en uvre Lecoq J dir Les Th tres du geste Bordas 1987 Le th tre service public L tat des choses Th tre public n 134 1997 le th tre en France son fonctionnement Pezin P Le Livre des exercices l usage des acteurs L Entretemps r dition 2002 coll Les voies de l acteur des pistes d exercices pour init
113. iqu s et cultures artistiques L ensemble optionnel implique une collaboration sur projet entre deux ou plusieurs enseignants de l tablissement et ou un partenariat avec des struc tures culturelles des artistes ou des professionnels reconnus pour leurs comp tences dans le secteur concern Il ne s agit pas d un enseignement sp cifique suppl mentaire conduisant une ma trise donn e mais d une sensibilisation conduisant des pratiques et des r alisations simples s articulant avec l ensemble de la discipline des arts appliqu s Il convient en effet comme en atteste l volution des mouvements artis tiques et de la cr ation contemporaine de confron ter les l ves aux croisements et aux interactions qui existent entre le design et ces diff rents domaines Ces options tablies sur des dominantes fortes favo risent des passerelles et des croisements d une part avec chacun des trois domaines du design de len semble commun obligatoire ainsi l analyse filmique propos e dans l option arts visuels compl te le travail men dans le design de communication et d autre part avec un autre domaine artistique optionnel comme l illustrent plusieurs activit s propos es dans ce cahier qui font intervenir des collaborations entre cin ma et danse th tre et photographie cin ma et arts du son Il appartient donc l quipe constitu e des ensei gnants et des partenaires de proc der sur pl
114. iqueLab Ircam et ducation nationale six logiciels de cr ation sonore MusicMaker School Edition logiciels de mon tage audio et vid o Audacity logiciels de traitement du son La Musique lectroacoustique INA GRM Instruments Percussions diverses Synth tiseurs quip s de prises midi Expandeur Echantillonneur Cha ne st r o de bonne qualit Ensembles de prise de son transportables minidisc ou DAT Micros dynamiques et statiques de bonne qualit Enregistreur multipiste num rique Sonorisation Pr voir les c bles et les pieds Magn toscope R troprojecteur Vid oprojecteur ponctuellement Arts du son 47 Annexe Document 1 Montages sonores paysages sonores visualisation synth tique des diff rentes phases de l activit le montage l enregistrement d autres sons D finition des objets comparaison diff renciation assemblage catalogage Recherche d l ments permettant la comparaison Affinement de l coute permettant de d finir trier ou classer les l ments sonores de plus en plus finement Argumentation sur le choix des l ments sonores Phases de travail Verbalisation R f rences et rencontres Choix d un l ment d clencheur Argumentation Rencontre d uvres dont les m d une r alisation sur la pertinence circonstances de composition histoire invent e par l
115. iques de l l ve dans un cadre temporel contexte historique spatial ainsi que dans l univers des formes genre stylistique e le doter des moyens de passer du patrimoine de proximit au patrimoine mondial du local Puniversel d aider la construction d une identit culturelle et citoyenne e amener l l ve s inscrire dans un h ritage culturel porteur de valeurs communes e amener assumer une responsabilit face au bien public et s approprier des d marches civiques en s interrogeant de fa on critique sur les choix des objets conserver les conditions de leur pr serva tion et les choix de la d marche de m diation que garder pourquoi comment le transmettre Pistes d tude et parcours th matiques Dans le cadre de cette option on a choisi de privil gier la dimension locale afin de permettre aux l ves de d couvrir leur patrimoine de proximit cet gard deux lieux font particuli rement sens le mus e et l espace urbain lieux ouverts et acces sibles Ces deux espaces o l uvre et architecture sont mis en sc ne entretiennent des relations troites avec les trois domaines du design ce qui les rend f conds pour l enseignant d arts appliqu s et sa classe Le mus e Le mus e a pour mission de conserver et pr senter des collections d uvres de la culture art anthropologie histoire sciences techniques etc des fins d tude d duca
116. ire au cours d un spec tacle un geste sp cifique de l inclure dans leur com position ou de le transformer comme compositeurs d articuler de mani re dif f rente gestes rythmes espaces relations de trans poser une phrase de danse de l espace dans lequel elle est labor e vers un espace de pr sentation diff rent comme spectateurs lecteurs d observer et de d crire deux vocabulaires corporels sp cifiques et diff rentes mani res de composer la danse v cus et ou pr lev s d imaginer un moment festif dans l tablissement partir du travail r alis choix des mat riaux dan s s des modes de composition et des lieux de pr sentation de la relation diff rents publics 76 Arts appliqu s et cultures artistiques Le photomontage th tral Cette proposition d taill e n a d autre ambition que de pr senter le d roulement possible d une option croisant le th tre et la photographie avec le concours d un enseignant de fran ais et d un ou deux professionnels com dien photographe la mani re du roman photo les l ves r alisent partir du texte d une pi ce vue au th tre un photomontage th tral dont ils sont auteurs acteurs et photographes Fran ais Th tre Photographie OBJECTIFS MAT RIEL Mettre les l ves en situation de lecture active analyser une situation d couvrir l intrigue tudier les personnage
117. isations complexes mon tages sonores cr ation transformation de sons l ordinateur en facilitant la m morisation et change permet au groupe de se constituer une base de donn es musicales commune consultable et modifiable loisir ainsi que des supports pour l interpr tation il permet de travailler tous les l ments du langage musical timbre temps espace hauteur intensit forme de mani re isol e ou simultan e Les outils r cemment d velopp s MusiqueLab MJENR Ircam par exemple permettent d utiliser l ordinateur comme un v ritable instrument de musique en prise avec les r f rences culturelles des adolescents Arts du son 39 Pistes d tude Les arts du son parce qu ils sont des arts du temps par opposition aux arts de l espace se situent au croisement de nombreuses formes d expression artis tique et ouvrent maintes pistes de travail Sans pr tendre l exhaustivit les trois pistes d velopp es ici couvrent d j un vaste ventail de possibilit s entre lesquelles l enseignants et son partenaire choisiront selon leur projet son et image montages sonores paysages sonores invention de chansons et d ac compagnements simples La bande son Paradoxalement c est par l image que le son para t actuellement s affranchir le plus facilement des fron ti res traditionnelles Tous les univers registres et styles peuvent s y retrouver Le cin ma
118. istes de recherche et d exp rimentation qui stimulent leur propre initiative p dagogique sans la brider Ainsi les exemples choi sis ne sont en aucun cas des mod les mais de simples vecteurs d innovation de d passements et d actuali sation permanente Les exercices propos s n ont d autre pr tention que de contribuer situer le niveau d exigence correspondant au dipl me de CAP Ce ne sont pas des mod les reproduire mais des mat riaux destin s stimuler une r flexion et ouvrir des pistes de travail possibles Ce document fournit des pr cisions sur le niveau de formation attendu en fin de cycle CAP la structure et la sp cificit du programme l explicitation de certains termes et notions utilis s dans le programme des suggestions quant aux m thodes p dagogiques mettre en uvre compte tenu des objectifs des contenus et de la structure innovante du programme du niveau du dipl me et de la maturit des l ves des indications concernant une approche possible de la p dagogie de projet quelques exemples pratiques de s quences de for mation centr es sur les objectifs disciplinaires et met tant en uvre une pluralit d approches des recommandations en mati re d quipement de locaux et de mat riel pour l enseignement d arts appliqu s et cultures artistiques des r f rences bibliographiques et des rep res en mati re de ressources partenariales a
119. istoire au coll ge Les Amandiers Carri res sur Seine professeur relais au mus e national des Arts et Traditions populaires professeur de lettres histoire au lyc e professionnel Armand Carrel Paris formatrice l IUFM de Paris charg e de mission pour le premier degr la d l gation acad mique aux arts et la culture dans le domaine du spectacle vivant IEN ET STI arts appliqu s acad mies Poitiers et Bordeaux ancien professeur de cin ma IEN ET STI arts appliqu s acad mies Orl ans Tours et Limoges Coordination Marianne TOMI direction de l enseignement scolaire bureau du contenu des enseignements Suivi ditorial Christianne Berthet Secr tariat d dition Nicolas Gouny Maquette de couverture Catherine Villoutreix Mise en pages Atelier Michel Ganne CNDP juin 2003 ISBN 2 240 01258 7 ISSN 1624 5393 Introduction Pourquoi ce document Ce fascicule constitue le document d accompagne ment du programme d arts appliqu s et cultures artis tiques pour les certificats d aptitude professionnelle applicable partir de la rentr e 2003 Il a pour fina lit d aider les enseignants s approprier la structure et les contenus du programme et den faciliter la mise en uvre en leur sugg rant des parcours p dago giques et des activit s possibles dans les diff rentes parties qui le composent Il a pour seule ambition d tre un outil de travail pro posant aux enseignants des p
120. jet de faire partager un savoir ignor du destinataire ce qui rel ve de la communication publicitaire projet de d clencher un acte d achat ou d adh sion N anmoins si les vis es et les contenus sont diff rents les principes directeurs sont communs L une comme l autre recherchent l audience et ou l effica cit maximales Pistes d tude Communiquer dans une d marche publicitaire L une des entr es propos es par le programme pistes d tude li es aux notions est la campagne publicitaire Elle fournira le cadre appropri pour installer des notions cl s strat gie message cible figure de style etc Qu est ce qu une campagne publicitaire C est un dispositif qui permet de rendre publique l existence d un produit d un service d une presta tion et qui vise susciter et accro tre le d sir d ac qu rir ce produit ou de faire appel ce service Elle n a de sens que dans un environnement fortement concurrentiel Le mot campagne quelque chose mis en mouvement pour obtenir un r sultat sous entend la notion de strat gie art de coordonner des actions et de les conduire pour atteindre un but Le mot publicit fait r f rence ce qui est rendu public s opposant ce qui est tenu secret confi dentiel La campagne publicitaire nous est commu niqu e par l interm diaire d un m dia v hicule ou moyen de diffusion qui permet de transporter le message
121. l alignement les mat riaux les couleurs ou absence d ordonnance Principes constructifs mat riaux et mati res Pour ne pas rester une simple description d un tat des lieux l analyse de ces notions conduit s inter roger sur leur identit qu est ce que c est leur ori gine historique g ographique g ologique industrielle leurs qualit s intrins ques est ce solide fragile rigide souple d montable ou leurs valeurs symboliques quoi cela fait il penser o cela a t il d j t utilis quel est son statut dans l espace Principes constructifs fa ades l g res pr fabrica tion trames bidimensionnelle tridimensionnelle type d assemblages nature de la structure p renne en b ton m tallique en lamell coll ph m re pneumatique tendue d montable Mat riaux la pierre le verre l acier le b ton la brique le parpaing Mati res la texture des surfaces la terre cuite le bois l asphalte l enrob noir la terre le v g tal Peau Pour aborder ces notions le programme propose plusieurs entr es ou pistes d tude Pistes d tude Les lieux de vie de travail de loisir Quotidiennement l l ve est appel utiliser des espaces de nature et d usage diff rents qui ont t con us ou r investis afin de permettre l change la rencontre le travail le divertissement L ob
122. l objet les mesures les indications de lieu de temps par des l ments visuels simples la composition comment combiner assembler les l ments pars l emplacement et l orientation les rep res dans l espace le haut le bas l envers l endroit etc les mouvements les verbes qui expliquent com ment faire pivoter tirer replier ins rer etc manque t il une notion les fl ches orientant dans l espace les connexions les raccords branchements et contacts l action faire comme il a t dit des verbes d action couper mettre en marche v rifier La vari t des solutions est immense ing nieuse dr le frustrante esth tique cr ative etc Pistes de cours la campagne publicitaire Objectifs de la s quence p dagogique L l ve est conduit d velopper une attitude critique et inform e partir de l analyse d un message publi citaire donn ici une annonce presse Il est amen identifier les l ments formels le constituant et en d coder certains aspects Le cas tudi s inscrivant dans le champ art et publicit il d couvre l im portance des codes et r pertoires culturels et mani pule le concept de d tournement Sujet d tude on prend ici titre d exemple Pannonce presse issue de la campagne publicitaire pour le parfum Fragile de Jean Paul Gaultier en 2001 2002 Un travail analogue peut tre men par
123. la dur e du projet certaines tapes du projet capacit des l ves Respect des consignes R agir de fa on personnelle la r ception coute et compr hension d un spectacle Inventivit Argumenter ordonner ses id es participer un d bat structur Lire un texte th tral et en comprendre la sp cificit Analyser des personnages et un canevas dramatique crire un texte dialogu en tenant compte des contraintes sp cifiques au th tre S approprier un texte par la voix le corps dans un espace donn Comprendre le fonctionnement d une image Choisir un l ment en fonction d un tout Ma triser la technique photographique Spectacle vivant 79 La salle d arts appliqu s devrait tre r serv e cet enseignement sp cifique et am nag e de mani re per ecommandations pour l quipement mettre d une part la pratique effective des l ves et d autre part les enseignements de culture artistique Spacieuse environ 100 m et b n ficiant d un clairage naturel de qualit avec possibilit d occultation partielle et totale elle sera de pr f rence proche des ateliers avec une ouverture sur l ext rieur et pourvue d un d p t d environ 18 m poss dant une porte fermant cl en liaison avec la salle quip de rayonnages de meubles de rangement et d un espace r serv au fonds documentaire ce local
124. la publicit les installations vid o ou les clips sont les lieux de nombreuses aventures originales Cependant une grande partie de la cr ation reste d une qualit dis cutable et il est important d aider les jeunes se construire des rep res pour mieux d coder cet espace souvent utilis leur insu La d marche pro pos e par une audition active d extraits aboutissant la sonorisation d une br ve s quence audiovisuelle permettra l l ve d affiner son coute et sa sensi bilit aux liens qui unissent le son et l image Elle s effectuera en rapport avec les activit s propos es en arts visuels dans ce m me document Toute la d marche peut tre men e avec des logiciels tels que MusicMaker gratuit en version scolaire Cubase Logic audio etc ou des logiciels de mon tage vid o Selon les conditions dont on dispose on peut effectuer en classe le choix des l ments sonores et les propositions des groupes d l ves sur la base de copies d cran utilis es comme canevas Dans ce cas on permettra un aller et retour fr quent entre les propositions et la r alisation Des magn tophones quip s de casques pourront tre disposition dans la salle pour couter les sons retenus La phase d exploration On commence par proposer aux l ves un bref extrait de film en trois temps passage de l extrait sans son passage de l extrait sans image passage de l extrait complet
125. lation spectacle vivant recouvre le monde des arts du spectacle th tre danse op ra cirque th tre de rue th tre de marionnettes cabaret po sie chanson et musique Bien s r chacun de ces arts a ses sp cificit s mais entre eux courent d vi dentes correspondances Les liens que tisse le monde du spectacle vivant avec les autres arts et particuli rement les arts appliqu s sont tout aussi vivaces Ces interactions sont une chance pour l enseignant et les l ves elles multi plient presque l infini les pistes possibles de travail dans le cadre de cette option Ce document essaie d illustrer cette richesse en traitant d une part le th tre le cirque op ra les marionnettes le th tre de rue et d autre part la danse Th tre cirque op ra marionnettes arts de la rue Le th tre trange activit humaine qui place l homme en face de lui m me et qui date de Taube des temps le th tre est d abord texte C est la transformation d un espace scriptural univers code unique le texte dans sa nudit port sur le papier en un espace sc nique univers codes multiples voix gestes costumes d cors clairage port sur une sc ne Il s agira de permettre aux l ves de d coder cet univers en les mettant au c ur de la pratique th trale Le cirque C est le centre o viennent se cristalliser les motions des spectateurs en qu te d exceptionnel de fant
126. le reprendre les dialogues de la pi ce sans faire un atelier d criture ne pas installer de d cor ne pas faire d essais avec les appareils jetables etc La dur e de chaque s ance est modulable dans le cadre du projet quitte supprimer telle ou telle tape si certaines s ances durent plus longtemps que pr vu Avec le professeur de fran ais et d arts appliqu s et sortie au th tre 1 heure Pr sentation du projet par les deux professeurs Choix d un spectacle pi ce d un auteur contemporain Suite la repr sentation les l ves sont r partis en petits groupes et changent sur le spectacle vu ils pr parent un questionnaire d entretien avec l artiste qu ils vont rencontrer 1 heure Rencontre avec l artiste 2 heures Avec le professeur de fran ais Avec le professeur d arts appliqu s des personnages etc 2 heures Les l ves tudient le texte de la pi ce analyse de l intrigue rep rage des moments cl s du canevas dramatique caract risation 2 heures En parall le ils tudient le m canisme d un roman photo et le principe du photomontage images textes cadre plans etc 000 Spectacle vivant 77 Annexe Annexe TAPES DE R ALISATION 2 DEMARCHE ET 8 60 Avec le professeur de fran ais Avec le professeur d arts appliqu s Ils font une lecture du texte haute voix en changeant de perso
127. le journal le mouvement est tr s construit totale ment l coute d un leader dans un carrefour et sur les trottoirs la sortie des ouvriers de l usine Peugeot Sochaux spectateurs malgr eux d un v nement banal qui trouve une force po tique par la transpo sition dans un lieu anachronique pr sentation transform e et participante les danseurs donnent des fonctions au public circuler autour se placer en contrebas revenir au m me niveau entrer dans la danse en pr levant un mouvement et ou une orientation et ou une dynamique apprendre des danseurs un leitmotiv pr sentation ph m re et rare les v nements sont d velopp s par des danseurs isol s dans des espaces tr s d ploy s pr sentation intensifi e et ponctuelle les v nements sont acc l r s dans le temps vari s dans l espace et augment s par l accumulation des danseurs en jeu pr sentation diff r e dans l espace et le temps r alisation d une vid o ou d un DVD partir de l ana lyse d une d marche de production chor graphique en respectant ou en d tournant ses partis pris 74 Arts appliqu s et cultures artistiques rencontres multiples contrast es tonnantes entre danseurs et spectateurs ceux ci tant en l occur rence les usagers du lieu Ces pr sentations d ca lent les regards d veloppent et transforment les r alisations initiales des l ves en les transposant dan
128. les l ves ont ils t capables de mener bien les t ches qui leur ont t assign es Savoir tre les l ves se sont ils impliqu s collec tivement et individuellement Le bilan doit tre men individuellement par chaque l ve mais aussi collectivement par toute la classe au cours d une s ance finale donnant lieu une r flexion g n rale Cette r flexion avec les l ves servira de tremplin l enseignant pour mener bien le bilan de l ann e et infl chir ses axes de travail pour l ann e suivante 68 Arts appliqu s et cultures artistiques La danse se situe au croisement du champ artistique arts du mouvement et de l ducation physique et sportive mouvement performant Le mouvement et le corps s y constituent comme le m dium le plus impor tant mati re qui se travaille mat riau qui se compose en objets dans s ainsi que lieu de pr sentation de confrontation et d change D une mani re g n rale les adolescents clivent la danse en valeurs antagonistes les danses vivre celles qu ils pratiquent qu ils pen sent spontan es et accessibles et les danses voir bal lets acad miques danses savantes et danses contemporaines danses de cr ation Les danses ethniques actuelles et anciennes les danses urbaines celles qui sont issues des arts martiaux ainsi que les danses sociales o la personne et le groupe se r unissent et s tablissent autour de rituels co
129. les obscures Au CAP la d couverte du cin ma s appuyant la fois sur l exp rience sensible et cognitive fera donc appel l observation c est dire au regard et coute du film de la bande son et non des expli cations th oriques L analyse filmique est l observa tion sans jugement pr con u de plans de s quences voire de films entiers ou courts m trages en utili sant les savoirs m mes de la r alisation photo mou vements de cam ra jeux de sc nes Parall lement il est possible de compl ter l observation par des essais tr s limit s de prise de vues de prise de son de mixage de montage Il s agit donc de donner l l ve l occasion de res saisir ce qu il prouve sans le savoir de revenir sur ce qui l attire pour s y int resser plus s rement Les indications qui suivent ne constituent pas un pro gramme mais plut t un menu elles sont propo s es comme une aide la construction d un projet d fini avec les l ves et guidant leurs activit s Ce sont des pistes des points de rep re on ne craindra pas de faire le tri de limiter les objectifs ou de r pondre des int r ts diff rents n s d une situation locale ou de motivations particuli res par exemple en mati re d effets sp ciaux Pistes d tude explorer le cin ma La phase d observation et d analyse On abordera les l ments d analyse de l image et d analyse
130. les sentiments repr sent s magistralement haine et amour ambition et r volte etc le destin impassible e les marionnettes en Inde en Indon sie leur inscription dans une structure sociale et religieuse le marionnettiste comme artiste et sage e les marionnettes en Afrique secret et rituel e les marionnettes en Europe de Est r le culturel et social reconnu les th tres nationaux et leur force de cr ation e la marionnette contemporaine son utilisation hors des spectacles de marionnettes dans un spectacle de th tre ou un spectacle de rue l ment sc nique parmi d autres Vitez Recoing Houdart Japelle Mnouchkine Kantor Bread and Puppet Philippe Genty etc la marionnettes au cin ma et la t l vision Les l ves cr ent un dossier en regroupant des pho tos des textes de description de masques de marion nettes mat riaux costumes types manipulation Ils peuvent dessiner des personnages Le th tre de rue en France on peut mener une activit similaire sur le th tre de rue en partant d un spectacle de rue auquel les l ves ont pu assister ou d une vid ocassette par exemple un spectacle de la compagnie Royal de luxe e myst res et farces au Moyen ge le th tre de tr teaux en plein air devant les glises et sur la place du march Quelquefois c est la ville m me qui est th tralis e La Passion de J sus de Hans Memling XVI si cle Le carnaval et
131. liers r serves de nour riture cuisine groupe lectrog ne citernes eau et essence etc les l ves d couvrent tr s concr te ment la logistique n cessaire la difficult des petites unit s de cirque survivre devant la concurrence des grandes la particularit de ce mode de vie Le spectacle comme m tier Les l ves sont mis en position d interpr te et ou de cr ateur dans une approche pratique avec un artiste ou un technicien Approche du jeu dramatique technique et espace de cr ation un acteur propose quelques exercices pratiques aux l ves improvisations ou petites sc nes apprises par c ur en liaison ou non avec un spec tacle vu Le travail donne lieu un mini spectacle Technique de la mise en sc ne avec le metteur en sc ne du spectacle vu les l ves imaginent sous forme d exercices sc niques la mise en sc ne d un texte d une intervention dans la rue chaque sous groupe se chargeant d un aspect du spectacle et pr sentant son travail l ensemble de la classe sous forme de dossier Approche de la notion d espace sc nique avec le sc nographe et le constructeur de d cor aller de l id e la maquette de la maquette au d cor occupation de l espace du jeu accessoires toiles peintes trompe l il rideaux etc partir du spectacle vu les l ves choisissent de travailler dans le domaine qui les int resse et proposent une r alis
132. lise nos r ves d enfance Il est difficile aujourd hui de dire que la marionnette est l art par excellence des enfants Les montreurs souffrent de cette prison o on les enferma Mais au del du combat je suis convaincu que la marionnette prend sa source dans les jeux secrets de l enfance Le petit d homme se reconna t dans l homme factice artificiel fabriqu par des mains et de taille r duite Ce r ve est nous il ne faut pas en avoir peur Antoine Vitez sentation et les arts visuels th tre danse musique chanson cirque marionnettes mime installation plastique Il a cependant deux sp cificit s il est gra tuit et semble s panouir spontan ment dans la rue Le th tre de rue tel qu on le con oit aujourd hui cherche se distinguer de l art des saltimbanques cracheurs de feu et autres chanteurs de rue Il tend se rapprocher d une forme d expression plus exp rimentale que traditionnelle plus festive que reven dicatrice et attire ainsi un public jeune Gr ce de jeunes compagnies tr s motiv es et qui souhaitent s loigner des circuits traditionnels rena t un th tre nomade ou itin rant qui hors les murs de la cit circule sur les routes de France pied ou en roulotte il se pose en milieu rural et se joue sous chapiteau sous yourte en plein air dans les endroits les plus atypiques friches villages abandonn s Spectacle vivant 65 Objec
133. llectifs constituent la quasi totalit de leur exp rience dans e L ad quation entre la musique et le mouvement y est l l ment primordial et organisateur de la danse Ces danses se transmettent par apprentissage mim tique dans une sorte de contamination nerg tique Les adolescents virtuoses enseignent aux d butants la comp tence acquise et renforcent ainsi un statut de ma tre danser La r ussite absolue est celle des a n s des quartiers des Mureaux de Villeurbanne de Marseille de Roubaix r ussite sanctionn e par le passage de la danse de rue la danse de sc ne se pr senter tre vu reconnu rep r obtenir par l artistique les l ments d une valorisation sociale voire un statut social Les danses de cr ation souvent associ es par les adolescents des danses de filles s inventent et se composent dans une d marche qui engage recherche d veloppement et technique d une impli cation personnelle et collective importante C est par l analyse et la prise en compte des repr sentations des adolescents li es ces danses celles ci et celles l des motivations qui s exercent tayent ou annulent des sensibilit s qui s expriment que des choix s op rent pour l option d sacraliser le mat riau dans en le pr levant dans le patrimoine gestuel li Pactivit humaine quoti dienne sociale l exercer dans des situations de recherche in dites ton
134. llimard 1997 coll D couvertes Carriere Chardon Sarah L Art dans la pub mus e de la publicit Ucad 2001 Caumont Daniel La Publicit Dunod 2001 coll Les topos co gestion Cauzard Daniel Perret Jean Ronin Yves Le Livre des marques ditions Du May 1993 Centre Georges Pompidou L Image des mots ditions Alternatives 1985 Cocula Bernard Peyroutet Claude S mantique de l image Delagrave 1986 Duc Bernard L Art de la composition et du cadrage peinture photographie bande dessin e publicit Fleurus 1992 coll Les secrets de Partiste Ducher Robert La Caract ristique des styles Flammarion 1998 coll Tout l art Dusong Jean Luc Siegwart Fabienne Typogra phie du plomb au num rique Dessain amp Tolra 2003 Guenoun Jo l Les mots ont des visages Autrement 1998 Hollis Richard Le Graphisme au xx si cle Thames amp Hudson 1997 coll L Univers de Part Lochard Guy Boyer Henri La Communication m diatique Seuil 1998 coll M mo Mijksenaar Paul Westendord Piet C t ouvrir l art du mode d emploi K nemann 2000 Pastoureau Michel Dictionnaire des couleurs de notre temps symbolique et soci t Bonneton 1999 coll Images et symboles Perrousseaux Yves Manuel de typographie fran aise l mentaire Atelier Perrousseaux 1997 Perrousseaux Yves Mise en pa
135. m lodies qui accompagnent l action De quelle mani re est elle segment e Roman Polanski Chinatown Est elle associ e l organisation de l image Maurice Pialat Van Gogh Serguei Eisenstein Alexandre Nevsky Apporte t elle une contradiction un nouveau sens l image Stanley Kubrick 2001 l odyss e de l espace Le Beau Danube bleu de Johann Strauss D crit elle ce qui se passe l image va t elle jusqu la parodie Dessins anim s De quelle mani re op re t elle une intrusion dans les motions Satyajit Ray Le Salon de musique Leitmotiv y a t il des th mes des motifs associ s des personnages des id es des l ments de sc nario Wong Kar Wai In the Mood for Love Blake Edwards La Panth re rose les films sonoris s par Ennio Morricone Les instruments jouent ils un r le particulier Jean Becker L t meurtrier Jane Campion La Le on de piano Sur les bruits Quels liens entretiennent ils avec la musique Lars von Trier Dancer in the dark Quelles intrusions op rent ils dans le quotidien Tous les films de Jacques Tati et de Blake Edwards les dessins anim s Sont ils l objet de l intrigue Brian de Palma Blow out Marc Caro et Jean Pierre Jeunet Delicatessen Quels l ments le mixage s lectionne t il Sur les voix discours int rieur narrateur dialogue commentaires Quel rappor
136. m tier li ou non au futur professionnel des l ves m tier en voie de disparition La prise de contact avec le professionnel et la pr sentation du projet font l objet d un courrier con u collectivement avec le professeur de fran ais On s attache ensuite pr parer soigneusement un questionnaire travail sur la prise de parole Patrimoines 59 sa formation comment il d finit son m tier l amour qu il lui porte les tapes de la fabrication La rencontre avec le professionnel a lieu de pr f rence sur son lieu de travail Elle donne lieu un entretien pr voir l enregistrement et la r partition des r les mais elle est d autant plus riche qu elle donne lieu galement un reportage photogra phique ou vid o pr voir l avance qui fait quoi avoir au pr alable mis en circulation des clich s de photographes pour d gager des partis pris pos sibles tre attentif aux gestes gros plans aux outils nom et fonction de chacun au rythme du travail aux bruits Ce reportage peut s inscrire dans le cadre d une initiation aux techniques de la prise de son et de l image et faire l objet d une collabo ration avec un professionnel dans le cadre d une option associant patrimoines et cin ma voir les Petits Portraits d Alain Cavalier Un tel travail peut galement se focaliser sur le pr l vement des gestes du travail et leur traitement en mat riau de dans
137. ment du projet professionnel relation avec l quipe p dago gique et les partenaires Le lyc e ouverture culturelle projet d tablissement rayonnement vie scolaire tablir un budget Pr voir les d penses frais de d placement sorties production interventions Le bilan du budget La provenance des budgets budget accord par la DAAC la DRAC les collectivit s territoriales et autres Les d penses frais de d placement sorties productions interventions 3 8 Arts appliqu s et cultures artistiques rts du son l ments incontournables du quotidien de chacun le son et la musique occupent une place capitale dans les rep res que se forgent les adolescents pour construire leur identit En leur offrant la possibilit de s approprier des moyens d expression simples mettre en uvre les pratiques musicales propos es ici visent leur apprendre faire des choix person nels dans un domaine qui leur est cher et confor ter leur identit d individus singuliers et comp tents Objectifs Les objectifs de cette option s atteignent dans une d marche cr ative artistique critique et culturelle dans une d marche cr ative travers des situa tions ouvertes on am nera l l ve inventer construire transformer et finalement s impliquer dans un projet personnel visant la cr ation d un objet artistique original Chaque tape lui fera effec tuer des choi
138. mite l ensemble commun obligatoire Lensemble commun obligatoire quivalent 50 du volume horaire global de la formation est consa cr une premi re approche du design de produit de communication et d espace et d environnement Il constitue le socle de la formation et fait l objet d une pr sentation th matique approfondie dans les pages suivantes L importance croissante du design comme ph no m ne de soci t et l int r t port par les jeunes aux productions du design li es leur sp cialit profes sionnelle ou l univers dans lequel ils voluent justifient la place consacr e cette approche qui sans avoir de vis e professionnalisante entend les sensibi liser aux d marches de conception et de r alisation des productions du design ensemble libre quivalent 25 du volume horaire global de la formation est par d finition le lieu m me o s exerce l autonomie p dagogique du professeur c est pourquoi il ne fait pas l objet d un traitement dans ce document L ensemble optionnel quivalent aux 25 du volume horaire global est r serv louverture sur d autres pratiques et cultures artistiques En raison de la nouveaut que constitue leur introduction dans ce programme les quatre domaines propos s au choix de l enseignant arts du son arts visuels patrimoines et spectacle vivant font l objet d une pr sentation cons quente dans ce document 6 Arts appl
139. n des formes des lumi res cr ation de mouvements sur impression ou transfert num rique d images Robert Zemeckis Forrest Gump 1994 images de synth se Andrew Niccol Simone 2002 parodie critique du virtuel On peut confier le choix et l analyse des s quences aux l ves passionn s par le sujet Des makings of documents sur le tournage ou sur le montage des suppl ments dans les bonus des DVD apportent cer tains claircissements sur les moyens techniques utilis s propos de Titanic par exemple de James Cameron 1997 L tude plus fine de cet aspect est affaire de vocation intervenants enseignants l ves Essais pratiques petits travaux avec deux magn toscopes Les l ves peuvent manipuler des images de films pour les comprendre ou simplement pour en jouer Ils peuvent essayer par exemple de retrancher un plan dans un film et de montrer la s quence afin de faire imaginer le plan disparu de faire la m me exp rience mais en intervertissant cette fois deux ou plusieurs plans 52 Arts appliqu s et cultures artistiques de doubler des personnages d enregistrer un commentaire sur une s quence silencieuse de changer la musique d une s quence ne conte nant ni dialogue ni bruitage de fabriquer une bande annonce originale avec la cassette d un film si le magn toscope permet le dou blage son un commentaire peut tre enregistr en voix off avec un micro
140. nantes ludiques inscrire individuellement et collectivement des actes de sujet auteur d un projet assum alterner les phases de travail et les v nements pr sentations in situ qui permettent de r v ler des objets dans s en transformation donner l objet un statut provisoire remis en jeu bricol ajust construit chaque nouvel v nement faire de l espace public un espace de pr sentation des r alisations des l ves relier en permanence l exp rience des l ves aux pratiques et aux r alisations d artistes dans une m me d marche exp rimentale partir du corps et du mouvement crivains danseurs peintres musi ciens cin astes designers du mat riau banal l v nement social po tique et symbolique susciter dans l exp rience une empathie pour les r alisations artistiques et culturelles dans l tablisse ment et dans la cit Objectifs Parcourir pour les comprendre les chemins d artistes Convoquer une multiplicit d approches et une plu ralit de d marches de mani re assurer aux l ves une exp rience diversifi e diff renci e voire critique d velopper en faisant de la pratique une dimen sion essentielle une exp rience sensorielle construc tion sensible personnelle et collective qui par exercice des sensations et des perceptions construit les l ments d une pr connaissance une forme
141. ndeur de champ le cadre est la d limitation pr cise de la portion d espace d sir e L utilisation de la lumi re peut clairer violemment ou laisser dans ombre certaines parties de l image Qu est ce que l chelle des plans La cam ra peut se situer plus ou moins pr s de la sc ne film e ce qui modifie bien entendu le champ le plan g n ral montre en un seul cadre toute tendue environnant le lieu de l action voir les pre mi res images de certains westerns le plan d ensemble se limite au lieu de l action mais le cadre enti rement ainsi les actions des person nages sont clairement inscrites dans un contexte humain et mat riel le plan moyen montre un personnage en pied alors que le plan am ricain le cadre un peu au dessus des genoux est ce pour le rendre moins statique D couper l acteur fut l origine tr s contest les plans rapproch s permettent de s int resser davantage un personnage particulier plan serr taille plan serr poitrine plan serr paules le gros plan cadre le personnage au visage on peut lire ses sentiments s identifier lui ou le rejeter l insert intercale en tr s gros plan la vue d un d tail d un geste au milieu d une situation Quels sont les principaux angles de prise de vue Les angles classiques sont des rep res mais la cam ra dispose en th orie de 360 sur tous les axes un p
142. nements du lyc e petits d bats entre l ves Des essais de trucages sans effets num riques Utiliser le truc de M li s la cam ra n a pas chang de place et recommence les prises au m me endroit c est ainsi qu on peut faire dispara tre l un apr s l autre quelques l ves l entr e d une salle sans montage ni images virtuelles Faire une animation avec des dessins de la p te modeler etc comme il faut quatre prises pour faire une seconde on filme des blocs de six images chaque prise il peut tre astucieux d int grer cette animation dans une s quence normale en imaginant un sc nario ad quat Une pr paration pr cise permet de r aliser des s quences en tourn mont tous les rushes sont encha n s les raccords correspondent au d but et Parr t de chaque prise de vue la s quence ne peut comporter que quelques plans vite film s car la cam ra doit rester en pause entre les prises l occasion de ces essais on pourra aborder d autres pratiques r diger quelques lignes de sc nario voire de d cou page technique faire un casting dans l tablissement pour trouver par exemple l interpr te du personnage surveill On cherchera moins boucler ces travaux qu se mettre en situation et prendre conscience des d marches de la r alisation Une seule tentative m me inaboutie peut suffire pour atteindre ce but
143. ner A3 Une imprimante couleur A4 A3 Un appareil photo num rique Un vid o projecteur Un cam scope num rique Un lecteur DVD Une flexcam Une connection Internet 2 millions de pixels sortie USB Avec sortie USB 80 Arts appliqu s et cultures artistiques Ressources Design On consultera absolument en ligne la pr cieuse chronique de Claire Fayolle dans PAFAA n 32 Le design qui sous une forme synth tique donne un aper u du design fran ais aujourd hui touchant aux produits au packaging l architec ture commerciale www afaa asso fr _externes chronique _design L1 htm Elle comprend notamment une s lection comment e des sites fran ais de qualit des revues de design ainsi qu une bibliographie Design de produit Alessi Alberto Alessi l usine r ves Cologne K neman 1999 Alessi Alberto Not in Production Next to Production Officina Alessi 1988 Aussel tude des styles du mobilier Dunod 1996 Bangert Albrecht Armer Karl Micha l Design les ann es 80 ditions du Ch ne 1991 Cabanne P Encyclop die art d co Somogy 1986 coll Petite encyclop die De Noblet Jocelyn dir Design miroir du si cle Flammarion APCI 1993 De Noblet Jocelyn Design le geste et le compas Somogy 1988 Dormer Peter Le Design depuis 1945 Thames amp Hudson 1993 coll L Unive
144. nique Les Couleurs de la France maisons et paysages Le Moniteur 1999 Lenclos Jean Philippe et Dominique Les Couleurs de l Europe g ographie de la couleur L Argus 1999 Lenclos Jean Philippe et Dominique Les Couleurs du monde g ographie de la couleur Le Moniteur 1999 Lucan Jacques France architecture 1965 1988 lectra Le Moniteur Mumford Lewis La Cit travers l histoire Seuil 1972 coll Esprit Cit prochaine Pillet Marc La Splendeur des sols fran ais du XI au XX si cle Massin 2002 Ragon Michel Id ologies et pionniers 1800 1910 Histoire mondiale de l architecture et de l urbanisme modernes vol 1 Seuil 1991 coll Points Reid R Le Livre de l architecture Hachette Summerson John Le Langage classique de Parchi tecture Thames amp Hudson 1992 coll L Univers de Part Un si cle de constructions 1900 2000 2 volumes Le Moniteur 1999 Vocabulaire de l architecture Principes d analyse scientifique minist re des Affaires culturelles Zerbst Rainer Antoni Gaudi une vie en architec ture Taschen 2002 Histoire de l art histoire des styles Capon Dominique Chronique de l histoire de l art Larousse 1997 Clair J Art en France une nouvelle g n ration ditions du Ch ne 1972 82 Arts appliqu s et cultures artistiques Droste Magdalena Bauhaus Taschen 2003 Ducher R Caract
145. nn More vous d couvrer les parties cach es ou l envers des c ces d mons en deserve des en Gris et des pa de A F Las lanat ac Bee Ae Ke Fe ms Tant Pa Se ke Lonet tes Les e eck S t Le read d tn katame qu tie Langlois Franck Ur ann e de CAP Construction ensemble chaudronnier LP Cugnot Toul 2002 2003 Le design de produit 19 Annexe Annexe Document 4 Comparer les figures 1 et 2 Rep rer les analogies et les diff rences l aide de croquis Figure 1 Marc Berthier chaise Th ophile Figure 2 Philippe Starck chaise Dr Glob 20 Arts appliqu s et cultures artistiques r a e design de commmunication Il est probable que certains l ves de CAP soient confront s aux probl matiques du design de com munication pour la premi re fois dans leur scolarit tout au plus ont ils une connaissance empirique ou intuitive du domaine Il s agit donc ici de conduire une initiation c est dire de donner les rudiments n cessaires la compr hension des principes g n raux mis en jeu dans le design de communication N anmoins cette exigence de simplicit s ajoute celle de la rigueur en effet si les notions doivent tre pr sent es avec la plus grande simplicit dans un langage accessible aux l ves elles ne doivent pas se r duire des sch mas na fs ni d naturer la complexit du domaine Reposant sur une tude de cas cette initiation fait
146. nnage chacun choisit le personnage qu il souhaite travailler 2 heures Le professeur d arts appliqu s r partit les l ves en fonction des r les qu ils souhaitent tenir dans l aventure en ayant soin d impliquer tout le monde Chaque sous groupe se voit en outre confier une fonction de collaborateur artistique du metteur en sc ne Pun est charg d imaginer provisoirement un d cor d corateur un autre est charg de d cider provisoirement des costumes costumier un troisi me est charg de concevoir provisoirement un univers sonore ing nieur du son Deux sous groupes sont charg s du d coupage photographique et de l laboration d un story board photographe 1 heure Un rapporteur de chaque sous groupe pr sente le travail de son groupe discussion et d cisions 3 heures Les l ves participent un atelier d criture si possible avec l auteur de la pi ce sollicit chaque sous groupe choisit certains moments cl s de la pi ce et r crit condense ou invente les dialogues du roman photo en fonction du story board en respectant l esprit de la pi ce Les l ves lisent ensuite les dialogues qu ils ont crits les commentent et prennent les d cisions quant aux choix des acteurs Ces derniers auront m moriser le texte pour une date donn e celle laquelle le com dien commencera avec eux le travail de mise en sc ne et de direction
147. nture et une d marche publicitaire contemporaine L image enti re peut appara tre comme un pastiche ou le mime d un tableau illustre mais d tourn de sa fonction pre mi re C est la notion de d tournement qui est ainsi mise en place La phase de r alisation Les l ves r partis en groupes re oivent une repro duction d oeuvre d art figurant une sc ne de genre c est dire repr sentant un sujet anecdotique pris dans la vie quotidienne et non dans le r pertoire his torique ou mythologique Par exemple Le Caravage La Diseuse de bonne aventure mus e du Louvre Georges de La Tour Le Tricheur mus e du Louvre Quentin Metsys Le Pr teur et sa Femme mus e du Louvre Paul C zanne Les Joueurs de cartes mus e d Orsay La consigne est d associer chaque fois un mot l uvre en qualifiant l impression d gag e Patmo sph re l action etc puis d associer ce mot un pro duit ou un service On fait valuer et valider ces associations par le groupe explication et justifica tions des choix Les l ves disposent ainsi d une trame permettant la manipulation d un d tourne ment Par exemple le tableau La Diseuse de bonne aventure est associ au mot avenir son tour associ au service assurance Chaque groupe organise une planification simple permettant de mimer la sc ne et d en faire un tableau vivant mise en sc ne choix d in
148. ny Jo l Le Point de vue L espace et le temps du film CNDP Cabhiers du cin ma 2001 coll Les petits cahiers Pinel Vincent Le Montage Du regard du cin aste la vision du spectateur CNDP Cahiers du cin ma 2001 coll Les petits cahiers Siety Emmanuel Le Plan Au commencement du cin ma CNDP Cahiers du cin ma 2001 coll Les petits cahiers Tulard Jean Dictionnaire du cin ma 3 tomes Les r alisateurs Les films Les acteurs Robert Laffond coll Bouquins Vanoye Francis Frey Fran ois L t Anne Le Cin ma Nathan 2001 coll Rep res pratiques Revues Positif Cin maction T l rama notamment pour son tableau mensuel des meilleurs films Studio Cin Live Premi re Synopsis Des publications de sc narios Les Cahiers du cin ma L Avant sc ne DVD Les outils p dagogiques du CNDP sur le plan le point de vue le montage etc collection L den cin ma dirig e par Alain Bergala Structures ressources et sites Internet Site national de l enseignement de cin ma www ac nancymetz fr enseign cinemaAV quai html La BIFI Biblioth que du film avec la base docu mentaire Cin sources r alis e en partenariat avec les Fiches du cin ma et PADRC www bifi fr L ADAV Atelier et diffusion en audiovisuel proposant la vente de films en vid ocassettes lib r s de droits pour les activit s ducatives
149. odologie La phase d exploration Par le questionnement comment tient ce b timent en quoi est il fait o entre t on que fait on dans cet espace qu est ce qui rend cela possible qui Poc cupe et par l change l l ve sera install dans une dynamique exploratoire Pour ne pas tourner la confusion cette strat gie p dagogique oblige l en seignant anticiper le contenu du dialogue par lequel il am ne l l ve acqu rir une ou des notions pr cises clairement identifi es Dans le m me souci de clart et de lisibilit le nombre des notions abord es lors d une s ance p dagogique devra rester limit Cette phase d exploration prendra la forme d une visite sur site ou d une visualisation d une documentation vid o photographique ou infographique Elle pourra s accompagner d un travail de relev simple rep rer la situation d un lieu sur un plan retrouver une forme pr sente sur un site parmi une s lection d l ments architecturaux propos e par des documents d accompagnement 1 ou donner lieu une pro duction graphique limit e croquis dessin sch mas un reportage photographique La phase d exp rimentation Ce travail d observation et d analyse doit conduire l l ve exp rimenter de nouveaux moyens d expression graphique et ou parfaire l acquisition de la notion tudi e lors de la s quence p dagogique ou valider une proposition par la
150. oman de Fauvel au gospel les appels dif f rentes formes de th tre musical au Sprechgesang du d but du si cle Berg Schoenberg mais aussi au N japonais ou la d clamation africaine Un autre principe de composition l ostinato r p tition d une m me formule peut tre retrouv dans les musiques celtiques africaines d Europe de l Est la musique m di vale le jazz le rock la techno le rap la Passacaille de Bach ou Le Roi des Aulnes de Schubert Le Bol ro de Ravel le d but de L Amour sorcier de Falla le Rythme bulgare de Bart k la musique de Steve Reich de Phil Glass etc Illustration concr te de la d marche On peut partir par exemple du titre Nokta de Rachid Taha remix par Momo sur le disque Arabesque Zoudge 2 N B Tous les fichiers associ s ce dossier sont t l chargeables sur le site www educnet education fr musique de m me que les logiciels mentionn s le Musique Isoler une partie reconnaissable v La transformer changer les instru ments rajouter des parties l allonger la d former etc A Choisir quelques rythmes parmi tous ceux exp riment s y La combiner Jouer avec d autres le rythme rythmes Construire une petite forme y Avec un xylophone dont on a s lectionn Inventer de petits les lames ou motifs sur le rythme Faire le m me le logiciel chelles d origine Inventer de B gt travail avec une et modes
151. on off concerne les sons non li s l action Le r le de la bande son on propose ensuite aux l ves d analyser de petites s quences en abordant la fonction dramatique des diff rents l ments de la bande son Ils sont amen s expliciter leurs choix argumenter confronter leur travail Ainsi la bande son peut e amplifier une motion ou la transformer cr er un climat e lier des moments s par s e largir ou cr er un espace e marquer ou modifier le rythme des v nements Elle peut anticiper une action La phase d exp rimentation On propose une s rie de tr s brefs extraits et un ensemble de sons en demandant aux l ves d exp rimenter plusieurs associations entre le son et l image ce stade il est essentiel qu ils argumen tent et explicitent leurs choix pour initier la phase suivante nombre de sons nombre et type de pistes place de la musique de la voix des silences L cran de MusicMaker ci contre permet de visuali ser d une part tous les v nements sonores et d autre part l image en bas droite La phase de r alisation On donne aux l ves un court extrait de film dont on a t le son s quence ventuellement tourn e par les l ves dans le cadre d un croisement entre arts du son et cin ma ainsi qu un r servoir de sons et de musiques pr par par les l ves ou l enseignant 40 Arts appliqu s et cultures artistique
152. onn un spectacle en lien avec le domaine choisi Il m nage galement une rencontre pr par e en amont avec des artisans du spectacle l ment d clencheur de diverses activit s li es la comp tence du partenaire Le spectacle comme lieu La visite comment e d un th tre d un op ra d un cirque est l occasion de pr parer en amont et de mener avec les l ves un parcours exploratoire compte rendu des informations donn es croquis des l ments qui les int ressent listage des termes tech niques et reportage photographique en vue de r ali ser un dossier dans lequel ils s attacheront d tailler les sp cificit s du lieu Ils pr senteront leurs dossiers et retiendront apr s s lection argument e affiches croquis maquettes photos et textes en vue d une exposition en fin d ann e D autres r alisations sont possibles comme un journal de bord sur le th me une saison XXX nom de la structure des dessous aux cintres parcours vertical dans tout le lieu ou cen tr sur un l ment phare par groupe d l ves les cou lisses les loges le plateau les cintres les dessous La visite d un cirque peut tre l occasion de mener une r flexion sur litin rance qui s attache cet art et ceux qui en font profession travers une visite de la caravane du cirque chapiteau loges des artistes voitures couchettes voitures cages voiture d administration voitures ate
153. oraire propre et concerne tous les l ves en formation pr parant un CAP Dans le cas des dipl mes dominante ou forte composante artis tique qui visent un objectif professionnel en relation avec les arts appliqu s cet enseignement est compl t par une formation artistique sp cifique relevant de l enseignement technologique et professionnel dont les contenus sont d finis dans le r f rentiel de certifi cation de chaque sp cialit Ces deux formations artistiques l une g n raliste et culturelle assur e tous et l autre professionnalisante et r serv e certains CAP doivent tre envisag es comme compl mentaires Cet enseignement comme les autres enseignements g n raux contribue l insertion sociale culturelle et professionnelle du public de CAP en lui apportant des rep res favorisant le d veloppement d attitudes res ponsables et autonomes autour de r f rences et de langages communs Objectifs Le programme prend appui sur les acquis des ensei gnements artistiques re us dans la scolarit ant rieure pour d velopper l acquisition des moyens d expression des tech niques et des m thodes l mentaires impliqu s dans toute d marche artistique la connaissance de quelques uvres auteurs et mouvements relevant du patrimoine et de la cr a tion contemporaine constituant autant de rep res essentiels dans l histoire de l art l entra nement une r flexion critique
154. ouvement en remplace un autre qui peut tre emprunt un autre danseur A B C devient A B C A B C criture en parall lisme ou A B C C B A criture en chiasme ou criture en s rie La composition se construit partir de la frag mentation d une phrase dans e de mani re conventionnelle l aide d un chronom tre par exemple 7 secondes cut 3 secondes cut et ce jusqu la fin de la phrase et du proc d de collage montage Cette fragmentation al atoire suscite des postures int ressantes parce qu en dynamique de d s quilibre postures inhabituelles La posture du 1 cut et du 2 cut peuvent tre conserv es e pour tre encha n es et constituer un leitmotiv qui merge diff rents moments e pour improviser l int rieur de ces deux postures Le protocole de montage des trois s quences est tir au sort e organisation chronologique ou invers e ou mix e de fragments superposition ou tuilage dans l espace et le temps e groupements de danseurs en succession et ou simultan it par des trajets et lignes de force dans l espace diagonales d limit es par un faisceau lumineux au sol e modulation du temps en cycles de dur es identiques ou en dur es irr guli res e d placements des fragments dans l espace d une partie une autre d un espace int rieur l espace ext rieur d un plan horizontal un plan vertical Montalvo Hervieu
155. pe de plaisir Le discours publicitaire contemporain est un discours connota tif qui sollicite le contenu latent du texte et de l image utilise la fonction po tique du langage ou ses figures de rh torique comme l hyperbole X lave plus blanc que blanc ou la m taphore mettez un tigre dans votre moteur tre complice en connivence avec son public empathie lui donner lire voir entendre ce que l on pense qu il souhaite Ce fonctionnement repose sur la connaissance des repr sentations par tag es par les membres d un m me groupe mythe image de la femme attitude devant la maladie etc Cela produit des st r otypes qui rencontrent Padh sion du plus grand nombre et s installent dans l imaginaire de la communaut D ploy lors de la campagne le spectacle publi citaire cherche par diverses strat gies s duire le consommateur du discours pour qu il devienne le consommateur effectif du produit Communiquer donner une information Une autre entr e concernant le design de communi cation est propos e dans le programme pistes d tudes li es aux notions c est le mode d em ploi Il fournit un cadre compl mentaire pour aborder d autres notions importantes Qu est ce qu un mode d emploi C est une instruction visuelle qui accompagne un tr s grand nombre de produits industriels du plus simple au plus technologique et dont nous d pen dons en gran
156. phique national de Franche Comt CNC Images de la culture 1997 Odile Duboc Les Fernands CCN de Belfort Odile Duboc Le Projet de la mati re CCN de Belfort 1993 Daniel Larrieu Jump hyst rique bourr e CNC Images de la culture 1984 Daniel Larrieu Centre chor graphique de Tours CNC Images de la culture 1997 Maguy Marin Le Pari de la rencontre CNC Images de la culture 1999 Ramdam CNC Images de la culture 1997 Karine Saporta Le Cabaret latin r alisation par Luc Riollon et Charles Picq Films P n lope 1999 Tarta Alexandre Le Lac des cygnes de Piotr Ilitch Tcha kovski vid ocassette CNDP coll Danse au bac 2002 Ressources multim dia C d roms Dominique Boivin La Danse moderne Cit de la musique Carnets de danse 1998 Virginie Garandeau La Danse jazz carnets de danse Cit de la musique Gallimard Jeunesse 1999 Marie Christine Vernay La Danse hip hop Cit de la musique Carnets de danse 1998 DVD Giselle Adolphe Adam Unitel Logiciels Live Forms Credo Interactive Logiciel utilis par Merce Cunningham pour ses cr ations www charactermotion com Sites Internet www danseaucoeur com site de l association nationale Danse au c ur www cnd fr site du Centre national de la danse www cinemathequefrancaise com htm presenta tion danse danse asp www ladanse com www dansenet com
157. pproche plus fine dans un autre contexte tats Unis Le courant delsartiste 1892 1915 La danse libre Isadora Duncan Jaillissements r alisation de Elisabeth Schwartz et Raoul Sangla Margaret H Doubler Angleterre M Allan Ruth St Denis Ted Shawn la Denishawn et les fondements de la Modern Dance La Modern Dance 1926 1960 e les fondateurs Doris Humphrey Air G for the String Charles Weidman Martha Graham Night Journey r alisation de Alexander Hammid e les continuateurs Jose Limon etc eles danseurs engag s A Sokolov H Tamaris New Dance Group etc La contestation de la Modern Dance d but des ann es 1950 A Nikolais Chrysalis M Cunningham Channel Inserts r alisation de Charles Atlas Hawkins La crise des ann es 1960 et le mouvement de la Judson Church James Waring Ann Halprin Simone Forti R E Dunn Trisha Brown Yvonne Rainer Trio r alisation de Robert Alexander Lucinda Childs Steve Paxton Variations Goldberg David Gordon Douglas Dunn etc Les courants issus de la post modernit M Morris William Forsythe etc Spectacle vivant 75 Allemagne Dalcroze ses disciples l poque de Hellerau 1905 1915 Les d buts de Laban Monte Verita 1910 1919 La ramification des diff rents courants e danse d expression Ausdruckstanz Mary Wigman Les Quatre Solos et ses disciples e les diff rents genres chor g
158. que la possession de quelques rep res culturels diversi fi s g ographiquement historiquement un certain degr d autonomie dans l laboration de savoir faire et comp tences et dans leur r investis sement dans d autres domaines Arts du son 45 chelles et modes en connectant un clavier midi on peut inventer de petits motifs m lodiques sur Construction rythmique la gamme du morceau le rythme de d part est visualisable sur l cran TEE Par t tonnement on rajoute d autres voix Polycycles avec le filtre on ne garde que les notes de la gamme voulue On peut g n rer des motifs de mani re al a toire puis y appliquer des jeux de permutations IRCAM Minist re de l ducation nationale Ces rythmes sont modifi s il existe une fonction permettant les d calages Montage les motifs m lodiques ou rythmiques seront combi n s Il est possible d utiliser un autre logiciel de montage comme MusicMaker ou Quartz Figure 4 Visualisation des situations voqu es l aide des images cran Utilisation des modules de MusiqueLab pour inventer un motif rythmique ou m lodique 46 Arts appliqu s et cultures artistiques Mat riel recommand Informatique Ordinateurs pr f rer le nombre d unit s la puissance Cartes son de bonne qualit Il a t choisi de faire appel des logiciels gratuits ou peu on reux Mus
159. r en activit dans les archives municipales ou familiales On tudie l objet architectural pour quoi cette forme ces mat riaux On recherche les outils associ s cette pratique On s interroge sur le r le qui revenait au lavoir dans la sociabilit tra ditionnelle lieu de rencontre On identifie et rep re les autres lieux de pr sence d eau fontaines ch teaux d eau citernes plans d eau Un travail similaire peut tre men avec le four communal Le centre ville on fait rechercher aux l ves des cartes postales et photographies anciennes de la ville archives municipales albums de famille et visites des anciens Ils se livrent une observation attentive pour rep rer les modifications survenues qu est ce qui a t modifi d truit reconstruit r am nag On se rend sur place pour prendre des photogra phies en adoptant le m me point de vue que celui adopt sur les cartes postales pour affiner cette comparaison On recueille des t moignages sur l espace v cu pass et pr sent les anciens le maire les commer ants les utilisateurs passants touristes Sur la base des observations et des t moignages r unis on demande aux l ves de se mettre dans la peau d un urbaniste pour apporter des am nage ments urbains en r ponse quel besoin en visant quel effet On se livre une pr sentation et un classement des projets Un b timent d saffect pa
160. r rapidement les l ves dans l activit en leur donnant prouver et ressentir avant d analyser Car ce n est qu une fois confront s lin terpr tation la cr ation et la construction qu ils seront en mesure de construire une coute active d un r pertoire donn la compr hension d un langage et de ses structures Plut t que de partir ex nihilo la page blanche on s appuiera dans le travail exploratoire sur un r servoir initial en mobi lisant des techniques de transformation de d tour nement et de collage Ce r servoir sera r guli rement aliment On veillera faire alterner des dispositifs vari s impliquant l individu et le groupe phases de t ton nement et de r flexion individuelle travaux par petits groupes sur des consignes identiques ou com pl mentaires changes en classe enti re et produc tion collective Le recours aux technologies de l information de la communication et de la cr ation pour l enseigne ment TICC sera privil gi pour les avantages que ceux ci pr sentent la rapidit de la v rification des hypoth ses la sim plification des proc dures et la relative neutralit de l ordinateur en font un bon outil de rem diation de lerreur la rapidit de prise en main permet chacun d en trer rapidement dans l activit sans se heurter aux dif ficult s li es la ma trise du geste instrumental et d acc der toutefois des r al
161. rand nombre Le design de communication 25 Annexe Annexe La cible qui s adresse la campagne publicitaire Les ressemblances avec des tableaux repr sentant une d position de croix observation et rapproche ment de certains d tails par collage autour du document EH BEE 26 Arts appliqu s et cultures artistiques Document 2 1 Le Rosso Fiorentino Le Christ mort 1527 Museum of Fine Arts Boston tats Unis Museum of Fine Arts 2 Fra Bartolom o D position du Christ 1510 Gallerie Palatina Firenze Italie Scala 3 Pietro Lorenzetti Descente de croix 1305 1348 Basilique Saint Fran ois Assise Italie G Dagli Orti 4 Sandro Boticelli Pi ta 1495 Alte Pinakothek Munich Allemagne Bridgeman Art Library 5 Jean Fouquet Pi ta de Nouans 1460 glise Saint Martin Nouans les Fontaines 6 Le Rosso Fiorentino Pi ta 1532 Mus e du Louvre Paris G Dagli Orti 7 Lorenzo Lotto D position 1508 Mus e Civico Recanati Italie Scala 8 Agnolo Bronzino D position 1545 Mus e des Beaux Arts et d Arch ologie Besan on Lauros Giraudon Bridgeman Art Library 9 Le Pontormo La D position 1528 Chapelle Capponi Santa Felicia Florence Italie Bridgeman Art Library E Le design de communication 27 Document 3 x Y lt 2 8 Arts appliqu s et cultures artistiques 2X2UUVY Pistes de cours d tournement d une
162. raphiques et les coles issues de Laban e le Tanztheater Kurt Jooss l cole d Essen puis Pina Bausch La Plainte de l imp ratrice Suzanne Linke erc e les danses d agit prop 1927 1933 Martin Gleiser etc Danse classique du Ser si cle et coles dites n o classiques e les Ballets russes 1909 1928 Mellicent Hodson Le Sacre du printemps e apr s 1929 le d veloppement du n o classicisme en France Serge Lifar Symphonie en blanc r alisation de Ren Chanas e apr s 1929 le d veloppement du n o classicisme aux tats Unis Balanchine France Au d but des ann es 1980 merge une constellation de jeunes chor graphes Jean Claude Gallotta R gine Chopinot Philippe D coufl Daniel Larrieu Fran ois Verret Odile Duboc Mathilde Monnier Karine Saporta Jo lle Bouvier et R gis Obadia Anjelin Preljocaj Certains s inspirent de Alvin Nikola s D coufl d autres de Merce Cunningham Gallotta Duboc Ils participent pour la plupart un retour au corps L espace la perspective les distances reviennent au corps le p n trent le plissent le moulent Ce r investissement correspond avec le moment du cin ma du corps Godard Garrel Ackerman Les l ves devraient tre capables comme danseurs de mettre en jeu leurs propres gestes dans des espaces des relations et des rythmes diff rents de pr lever chez les autres l ves dans Pespace public et ou scola
163. re 1 d un lexique de devantures de com merces figure 3 et d une coupe o apparaissent trois types de locaux figure 4 qui n cessitent des syst mes d ouvertures clairement diff rents vestiaires cabines de soins bureaux magasin correspondant aux trois degr s de transparence tudi s lors de l observation et de l analyse Il devra ensuite transf rer le dessin de sa proposition de fa ade sur papier la mettre en couleur puis la d couper en vidant les ouvertures envisag es Consignes donn es les dimensions des baies et fen tres devront correspondre aux besoins des espaces int rieurs la composition g n rale de la fa ade devra tre sym trique les ouvertures cr es devront s aligner sur les fen tres existantes il faudra pr voir un emplacement pour une enseigne La phase d exp rimentation Elle est int gr e la phase de r alisation avant de coller sa fa ade sur la coupe chaque l ve devra exp rimenter ses propositions d ouvertures Il utili sera pour cela des volumes en carton ouverts sur un c t et munis sur leurs faces arri res de trous per mettant d en voir l int rieur aux dimensions simi laires ceux des espaces propos s par la coupe En fermant ces volumes avec le dessin de sa fa ade vid et en pla ant son il sur le trou de vis e l l ve tes tera l effet de ses propositions d ouvertures sur les espaces int rieurs La phase
164. re propos par des v nements F te de la musique Lire en f te Journ es du patrimoine Salon des arts du design par l affichage public La place et la circulation des personnes et des groupes La circulation et les rythmes d apparition disparition des groupes dans l tablissement scolaire la ville le bloc le cort ge la ligne la file le couple le d fil Les caract ristiques des relations entre danseurs et public La danse est construite pour tre vue de face frontalit de dos et de face bi frontalit champ contre champ d un c t lat ralit et de l autre bilat ralit en plong e spectateurs au dessus ou en contre plong e spectateurs au dessous en se d pla ant tourner tout autour des danseurs aller tr s vite d un point un autre travelling lat ral se rapprocher ou s loigner travelling avant zoom ou arri re Une typologie de pr sentations Pr sentation regroup e l espace le moment et la place des spectateurs sont pr vus le kiosque musique pr sentation d centralis e les danseurs vont la rencontre du public ou emm nent vers le lieu de la pr sentation les fragments de danse pr senter sont tr s d finis quelques r gles sont pr cis es le danseur qui commence les modes de regroupement d apparition disparition des danseurs Odile Duboc Les Fernands journaux Les danseurs lisent
165. rs de Part Dormer Peter Le Nouveau Meuble Flammarion 1988 Droste Design Taschen 1990 Fayolle Claire Le Design Scala 1998 coll Tableaux choisis Fiell Charlotte et Peter 1000 Chairs Taschen 2000 Fiell Charlotte et Peter Design industriel de A Z Taschen 2001 Fitoussi Brigitte Objets affectifs le nouveau design de la table Hazan 1993 Francastel Pierre Art et technique aux SIN et xx si cles Gallimard 1988 Gualdoni F Scarzella P Marsich M Selvafolta O De Grada R Le Mobilier du Xx si cle en France et en Europe Meng s 1991 Larroche H l ne Tucny Yan L Objet industriel en question ditions du Regard 1985 Le design objets tendances styles Beaux arts n sp cial mai 2001 Mollerup Per Plier d plier le livre de l objet repliable Thames amp Hudson 2002 Profession plastique magie des plastiques Profession plastique 1996 Quarante Danielle l ments de design industriel Polytechnica 1994 Rigaud J La C ramique de A Z Septima 1981 Sembach K J Leuthausser G Gossel P Le Design du meuble au Xx si cle Taschen 2002 Spake Penny Hodges Felice Stone Anne Dent Coad Emma Design le livre Florilege 1990 Tambini Micha l Le Look du si cle Hors collection 1997 Textile Baudot Fran ois Poiret Assouline 1997 coll M moire de la mode B
166. rtir de photos de documents d archives de t moignages on demande aux l ves d identifier la fonction et les activit s ant rieures du b timent on lui imagine une nouvelle affectation Que conviendrait il de modifier com ment pour quels usages Faire m moire Un objet architectural peut r pondre la volont de lutter contre l absence raviver les souvenirs t moigner contre l oubli On fait mener aux l ves une collecte des noms de rue indice de implantation d artisans d activi t s des plaques comm moratives sur les fa ades des empreintes d outils de compagnons dans la pierre de certaines constructions d enseignes mat riaux pictogrammes Le mat riau recueilli est soumis un patient travail de d chiffrage document On se rend au cimeti re communal comment se rep rer dans l espace comment le cartographier On analyse quelques tombes remarquables mat riaux grav s typologie confession style symbo lique En regard on peut se livrer l analyse d un mastaba gyptien des tombeaux de la basilique royale de Saint Denis du c notaphe de Boul e et comparer les projets architecturaux Dans bien des villes il existe un monument aux morts de la guerre de 14 18 Celui ci servira de sup port une tude du monument comm moratif des symboles le soldat le coq la R publique et des rites qui lui sont attach s Un travail similaire peut tre men
167. rtistiques et culturelles Cadre r glementaire Le programme d arts appliqu s et cultures artistiques est le cadre r glementaire qui traduit en termes de contenus disciplinaires les objectifs g n raux de la formation La r novation g n rale du CAP est fond e par le d cret du 4 avril 2002 JO n 81 du 6 avril 2002 page 6114 la circulaire n 2002 108 du 30 avril 2002 en explicite la mise en uvre BO n 19 du 9 mai 2002 S agissant des formations sous statut scolaire les grilles publi es en annexe de l arr t du 24 avril 2002 BO n 21 du 23 mai 2002 fixent le volume horaire de cet enseignement en fonc tion de la dur e de la p riode de formation en milieu professionnel Elles introduisent un enseignement d arts appliqu s et cultures artistiques dont le pro gramme est d fini en annexe de l arr t du 26 juin 2002 BO hors s rie n 5 du 29 ao t 2002 Le CAP dipl me national r nov est ouvert un public extr mement diversifi puisqu il concerne non seulement les l ves issus de fin de troisi me de col l ge ou de section d enseignement g n ral par alter nance SEGPA mais galement les l ves dipl m s ou non des voies g n rale et technologique les apprentis ou les adultes en formation continue qui souhaitent se qualifier ou se requalifier D coup en unit s constitutives le dipl me est ainsi adapt des modalit s d obtention diff rentes sous statut scolaire en une
168. rts appliqu s et cultures artistiques certificat d aptitude professionnelle Minist re de la Jeunesse de l ducation nationale et de la Recherche Direction de l enseignement scolaire applicable la rentr e 2003 Centre national de documentation p dagogique Ce document a t r alis sous la direction de Fran oise C UR inspectrice g n rale d arts appliqu s design par le groupe de travail compos des membres suivants Isabelle BASQUIN Didier BATALKA Marcelle BONJOUR Jean BOREL Anne CHARBONNEAU Francis COUNIL Jean Martial FOUILLOUX Patrice GENDRE Marc GIL Mich le GR GOIRE Caroline JEGOU Danielle MESGUICH Michel PIANA R my MARTEL Serge R MY IEN ET STI arts appliqu s acad mie de Versailles professeur d arts appliqu s au lyc e professionnel Cugnot Toul consultante danse la Desco et Danse au c ur professeur d arts appliqu s au lyc e polyvalent Sabatier Bobigny professeur d arts plastiques au coll ge Jean Mac Sainte Genevi ve des Bois professeur relais architecture au CAUE de l Essonne IEN ET STI arts appliqu s acad mies Nancy Metz Strasbourg et Besan on professeur d ducation musicale au coll ge Debussy Nantes formateur en IUFM professeur d arts appliqu s au lyc e Rose Bertin Paris professeur d arts appliqu s au lyc e professionnel Maurice Viollette Dreux professeur de cin ma au lyc e technique Diderot Paris professeur d h
169. s La phase d exp rimentation Les l ves manipulent les sons avec des logiciels tels que La Musique lectronique INA GRM qui per met de travailler des sons en temps r el en associa tion avec le geste de la main sur la souris Stein berg Media Technologies GmbH Le son travailler est repr sent graphiquement Il suffit donc d un geste de la souris pour lue la partie travailler Audacity et Wavelab R alisation l organisation des l ments sonores est parfaitement visualisable 2001 Sonic Foundry Inc Chaque l ment sonore est repr sent soit par un point soit par un rectangle que l on peut ajouter supprimer d placer ou copier comme dans un traitement de texte Making Waves Acid Digidisign MusikMaker droite s ajoute la possibilit de visualiser les images fixes ou vid os que l on peut ajouter comme les autres l ments gauche Protools Figure 2 Exemples d crans de quelques logiciels enseignant choisira celui qui lui semblera le plus simple d acc s Exp rimentation logiciel de traitement de son la zone s lectionn e peut tre copi e coup e ou transform e 42 Arts appliqu s et cultures artistiques La phase de r alisation Lors du montage on propose des t ches compl men taires diff rents groupes afin de diversifier le travail Dans un premier temps le travail sur des extraits courts permet de mettre en a
170. s Ce Z esse ant Figure 1 MusicMaker Les dialogues en cas de besoin sont enregistr s par les l ves Chacun propose sa propre sonorisation de Pextrait La phase de verbalisation change analyse critique L activit est accompagn e de questionnaires crits ou oraux voir le document 2 Pistes de questionnement page 49 demandant aux l ves de confronter leurs choix et de les justifier cette fin il est judicieux de les faire travailler par petits groupes sur le m me extrait en parall le ou sur des t ches compl mentaires les changes n en seront que plus riches Chacune des tapes du travail peut tre l occasion de rencontres avec le r pertoire cin matographique ou musical en r ponse des questions pos es ou en rebond sur d autres propositions Des ponts peuvent tre ainsi tablis vers l op ra la com die musicale ou le th tre musical Le th me musical La d marche sur le th me musical peut tre con ue comme une piste de travail part enti re ou pr vue en compl mentarit d un travail sur la bande son de uelques uvres ans Magix La phase d exploration On propose aux l ves une coute de divers th mes musicaux dont une interpr tation peut tre rapide ment mise en place La Panth re rose La Mort aux trousses Le Bon la Brute et le Truand Il tait une fois dans l Ouest On leur demande d analyser Putilisation et la transformation de ces
171. s du point de vue litt raire tudier une p riode de l histoire litt raire comprendre l univers d un auteur dramatique etc Faire d couvrir aux l ves le monde du th tre leur faire approcher le jeu dramatique en s appuyant si possible sur un texte contemporain repr sent pendant l ann e scolaire sur une des sc nes de leur r gion leur apprendre rep rer la sp cificit d un texte th tral double nonciation canevas dramatique construction des personnages espace du jeu th tral d cor lumi res sons accessoires leur apprendre se concentrer tre l coute des autres m moriser un texte voluer dans un espace d velopper chez les l ves un regard critique devant un spectacle de leurs camarades de professionnels Un espace d gag pour les r p titions Le texte de la pi ce de th tre en nombre Des appareils photos jetables un par l ve et un appareil num rique pour les photos d finitives Petit mat riel feutres papier ciseaux Apprendre aux l ves s lectionner les moments photographier faire un story board leur apprendre la technique photographique lumi re cadre angle etc 2 2 D MARCHE ET TAPES DE R ALISATION La description de cette s quence est relativement compl te mais il va de soi que le dispositif peut tre all g par exemp
172. s Internet Centre national des arts du cirque biblioth que de cinq mille ouvrages vid oth que de deux mille vid ocassettes discoth que et phototh que g r es par plusieurs bases de donn es CNAC 1 rue du Cirque 51000 Ch lons en Champagne t l 0326211243 http crdp ac reims fr polecirque F d ration fran aise des coles de cirque tous les lieux de formation l art du cirque FFEC 17bis passage de Montenegro 75019 Paris t l 0144521313 www ffec asso fr Fonds Pierre F ret consacr s au cirque Biblio th que Gaston Baty universit de Paris II 13 rue de Santeuil 75005 Paris t l 0145874229 www bucensier univ paris3 fr Hors Les Murs documentation sur le cirque et les arts de la rue 68 rue de la Folie M ricourt 75011 Paris t l 01 5528 10 14 www horslesmurs asso fr Mus e national des Arts et Traditions popu laires le cirque les arts forains les marionnettes 6 avenue Mahatma Gandhi 75116 Paris t l 0144 1760 00 86 Arts appliqu s et cultures artistiques Le mus e des Arts forains pr sente la reconstitu tion d une f te foraine de 1850 1950 dans sa diversit sa richesse d corative 14 man ges 16 boutiques foraines et attractions restaur s 18 ensembles d uvres historiques 1 522 uvres ind pendantes constituent le mus e des coles europ enne Pavillon de Bercy avenue des Terroirs de France 75012 Paris t l 0143401622
173. s de d marches de projet PPCP ou d ouverture l art sus ceptibles de compl ter de croiser ou de prolonger les enseignements les ressources de l environnement artistique et culturel favorisant des rencontres ou des changes partenariaux avec des professionnels du design des m tiers d art ou de l art contemporain des techni ciens et des artistes les opportunit s li es au calendrier de manifesta tions locales festivals spectacles expositions temporaires Un projet de formation C est ainsi que dans le cadre d une d marche interne la discipline il peut tre envisag d tablir un projet de formation privil giant au choix une strat gie de rem diation qui permet de revenir sur des parties du programme non assimil es ou de proc der la mise niveau de certains l ves dont les connaissances de base seraient jug es insuffisantes Sur ce point l opportunit de travailler avec des groupes effectif r duit doit tre saisie pour mettre en uvre une p dagogie centr e sur l aide individualis e de l l ve Introduction 7 une strat gie d approfondissement qui vise don ner une ampleur accrue l enseignement du design par l approche de contenus susceptibles de renforcer les connaissances l int r t et la motivation des jeunes tablir des relations entre arts plastiques design et m tiers d art ou encore exp rimenter de mani re approfond
174. s un autre lieu Les espaces de pr sentation sont cr s par les interf rences entre danseurs et spectateurs lorsque l espace spectaculaire merge dans les espaces publics quotidiens ou intimes Il convient pour les l ves d observer d analyser de noter la topologie espaces cadr s d limit s et ferm s mus es espaces cadr s mais lieux de convergence place et rues environnantes espaces hors cadre fluidit des limites des contraintes et des circula tions espace de d ambulation la place et la circulation des personnes et des groupes les caract ristiques des relations entre danseurs et public une typologie de pr sentations voir design d es pace et d environnement Revisiter une composition dans e par sa captation vid o e filmer la composition dans e dans son d veloppe ment chronologique en mode reportage sans par tipris particulier e parall lement filmer la m me composition dans e en adoptant un parti pris tr s typ par exemple mettre l accent sur la virtuosit ou au contraire sur le non mouvement en fonction de quoi la r ali sation ne retiendra que les l ments virtuoses ou les phases d arr t de silence de suspension Par des proc d s de plong e contre plong e zoom plan rapproch elle intensifiera les carac t res de virtuosit ou d intimit du mouvement danse verticalis e ou propuls e l horizontale dans un rythm
175. servation et analyse de ces lieux doivent se construire autour de sujets d tude simples taille des ouvertures forme des volumes tendue des surfaces mais suffisamment significatifs pour l amener com prendre ce qui rend un espace propice un usage espace de vie le salon la salle manger l espla nade la rue marchande espace de travail le coin bureau l atelier le garage espace de loisir la salle de jeu l espace vid o le square Ces espaces ont t cr s ont volu ont disparu en relation directe avec la transformation de leur envi ronnement politique conomique technologique ou socioculturel Ailleurs ou auparavant des lieux de m me usage ont ou avaient d autres formes Toujours en restant modeste dans le choix de ses axes d exploration l enseignant peut facilement largir le champ de l analyse d un site ou d un l ment de site en abordant l volution historique du m me type d espace ou en tudiant comment ce type d espace est con u au sein d autres cultures Le p renne et l ph m re On peut traiter de leur positionnement r ciproque inclusion juxtaposition du passage de l un Pautre physique historique de leur confronta tion ou de leur cohabitation au sein d un m me lieu Le p renne Cette notion va de l intangible b timents cultuels monuments qui sont autant de points de rep re dans l en
176. service d une efficience et de discerner les enjeux qui s ensuivent po tiques et symboliques ou techniques M thodologie La mise en uvre du projet p dagogique et artistique est assur e par le professeur d arts appliqu s avec d autres enseignants ducation physique fran ais histoire Elle associe de mani re ponctuelle ou per manente des artistes et compagnies qui donnent leurs pratiques et cr ations un caract re exp rimental L approfondissement des acquis artistiques culturels et techniques s organise autour de diff rents formats d activit le travail exp rimental d atelier qui relie l expres sion l interpr tation et la variation la composition la pr sentation le visionnement d uvres et de pratiques pr sentant des caract res communs avec le travail des l ves les rencontres avec les artistes sur leur lieu de cr a tion et de diffusion leur d marche de cr ation leur collaboration avec d autres artistes d autres m tiers D une mani re g n rale il convient de partir des l ments de danse les plus lisibles l int rieur des pra tiques et des uvres et l ext rieur de celles ci pour aller vers les unit s plus t nues et moins explicites chaque tape des uvres pertinentes sont cit es l appui des th matiques d velopp es comme autant de sources documentaires faisant appara tre des collaborations avec d autres arts L exp
177. surprenante mais tr s efficace de sc nes spectacu laires de Ben Hur e les arts du cirque dans l Antiquit les hippo dromes romains amphith tre du Colis e o se produisaient des mimes des jongleurs des dresseurs d animaux sauvages et o se tenaient combats de gladiateurs et courses de chars e les man ges au VIE si cle l art questre ou comment le dressage des chevaux pratiqu par des professeurs de haute cole d abord utilitaire devient objet de spectacle en pr sence d cuyers de passage forains ou saltimbanques Deux points particuliers m ritent attention le cirque prend ses sources dans la s lection utilitaire des chevaux devenue n cessaire tant des fins militaires qu des fins commerciales transport des hommes transport des marchandises Le dressage des che vaux visite si possible un dresseur donne lieu un spectacle de toute beaut l homme et le cheval ne faisant qu un arrivant un parfait quilibre l volution du cirque ces dix derni res ann es le renouvellement du genre de la succession de num ros au spectacle complet Ce qui change ce qui perdure valuation Tout le long du projet il convient d valuer et de pouvoir juger si certains des objectifs fix s sont atteints en termes de Savoirs les notions li es la discipline arts appli qu s ou lettres et au monde du spectacle sont elles acquises Savoir faire
178. t de cette publicit dans un d fil corporel des actions depuis le d part du sol l l vation et le retour en d position du corps au sol Construire une coh rence corporelle des images redonner de nouveaux sens de mouvement peut se faire par e un choix intentionnel dans les huit uvres pr sent es piet et d position de deux uvres Pune qui peut pr c der Fragile l autre qui peut en tre la continuit Recr er une coh rence de mouvement fluidit continuit li du mouve ment de type raccords en fondus encha n s corporels arts visuels cin ma e le hasard d un jet de d s qui d signe deux uvres parmi les huit qui vont constituer une succession de mouvements en pr sentation frament e raccords en cuts brefs ou un encha nement raccords en fondus encha n s comme pr c demment Ces propositions peuvent tre explor es de mani re dynamique dans des situations d improvisation et remises en jeu dans l espace de danse dans tous les cas le passage pr sentant Fragile doit tre visible et lisible par les spectateurs Les l ments de chor graphie pr lev s dans un film de danse diff rents moments d un film chaque l ve pr l ve et apprend avec pr cision trois l ments gestuels ind pendants un trajet dans l espace et deux dyna miques contrast es exemple fluidit et discontinuit afin de les associer en une nouvelle phr
179. t aussi le double du metteur en sc ne construisant son histoire et son d coupage Claude Beylie La s quence analys e met en vidence le jeu visuel du cin ma fragmentation des vues pour une m me sc ne cadrages limites champlhors champ apparition et disparition des personnages Plan 1 Chez Jeffries Lisa dispara t par la droite apr s ses derniers mots Travelling avant vers Jeffries plan rapproch poitrine son regard indique qu il est attir par quelque chose l ext rieur Ce plan va tre introduit six fois dans la suite de la s quence La place du spectateur appara t donc aussi importante que celle des personnages derri re les fen tres Cut raccord regard Plan 2 Fen tre clair e plan moyen cam ra subjective c est la lumi re de cette fen tre qui a attir le regard de Jeffries mais il n y a personne derri re la fen tre Comme sur un cran avant la projection les protagonistes ne sont pas encore visibles La cam ra est fixe Musique en sourdine Plan 3 Jeffries cadr comme dans le plan 1 plan rapide Hochement de t te r pondant aux derniers mots de Lisa mais en m me temps son regard fixe un point pr cis hors champ Raccord regard Plan 4 Plan d ensemble cam ra subjective trois tages de fen tres sur le mur de brique d en face chaque tage il y a aussi trois fen tres On peut penser trois images sur la pellicule d un film tage du milieu de
180. t existe t il entre la voix off et les dialogues Alain Resnais Mon Oncle d Am rique Comment la voix est elle utilis e Neutre passionn e calme stridente rapide marmonn e m l e d autres quel moment devient elle un bruit une ambiance Quelle est la limite entre la voix parl e et la voix chant e Joel et Ethan Coen O Brother Sur les silences Que produit l absence de certains l ments sonores Jafar Panahi Le Cercle Elia Suleiman Intervention divine travers les coutes on pourra aussi rep rer quelques clich s dans le choix des sons des instruments et demander aux l ves de trouver des solutions qui leur soient propres Arts du son 49 Annexe rts visuels L option arts visuels recouvre les arts plastiques la photographie le cin ma la vid o l infographie Le champ est donc largement ouvert aux initiatives et on peut ais ment adapter ces propositions des motivations et des recherches tr s diverses du pin ceau aux logiciels graphiques des collages sur papier la bande dessin e ou au clip vid o les pistes sont nombreuses et d pendent de l imagination et des conditions du terrain L orientation vers le cin ma pris ici comme exemple mais aussi comme lieu de convergence des autres arts visuels devrait susciter l int r t spontan de la plupart des l ves la maison ou sur grand cran le cin ma garde en effet
181. terpr tes choix du d cor lumi re Chaque sc ne est photographi e appareil num rique et le r sultat est analys visualisation sur moniteur et remis en chantier jusqu validation par le groupe voir en annexe page 29 24 Arts appliqu s et cultures artistiques Document 1 Pr nom en aie Classe Une campagne publicitaire Fragile de Jean Paul Gaultier Aide l analyse document compl ter par l l ve apr s analyse et confrontation orale Le m dia qui nous communique cette campagne affiche annonce presse film t l vis Date de publications L annonceur Le type de produit propos sssssesessessssesssees Le nom du produit issues Goller ici E DE El TEXTE sprna E E EEEN La marque le logo Le nom du produit typographie Le produit image Ce que dit Jean Paul Gaultier sur le produit entretien avec Kappauf pour Citizen K n 21 hiver 2001 2002 Tu as appel ton dernier parfum Fragile Aujourd hui que signifie tre fragile Les femmes sont tellement fortes tellement plus courageuses que nous Peut tre parce qu elles donnent la vie Mais paradoxalement dans nos soci t s machistes la femme est suppos e tre fragile Appeler mon parfum Fragile c est dire que la femme sera toujours un peu fragile m me si elle ne l est pas du tout Le st r otype voqu par Jean Paul Gaultier ce que pense le plus g
182. th mes dans le film et de rechercher des th mes rep rables dans d autres films La phase d exp rimentation On propose ensuite de faire subir ces th mes trans formations collages substitutions d formations La phase de r alisation partir de quelques l ments constants rep r s rythmes gammes chromatiques on demande aux l ves d inventer un th me pour sonoriser un extrait choisi C est l occasion de mettre en relief cer tains aspects du th me musical et de son utilisation au cin ma leitmotiv musique descriptive etc chaque tape on fait ventuellement entendre ou visionner des extraits de films de captations de spec tacles de th tre d op ra de com dies musicales de musiques programme On peut aussi chanter cer tains th mes Tout comme la sonorisation d extrait peut s inspirer de la d marche mise en uvre dans les montages sonores ce travail peut reprendre la d marche propos e pour l invention de chants et d accompagnement Montages sonores paysages sonores L volution des nouvelles technologies permet de transformer l ordinateur en un v ritable instrument les nouveaux logiciels voir la figure 2 autorisant une approche relativement intuitive la port e des jeunes La d marche propos e consiste d couvrir des objets sonores puis construire de petits mon tages Dans le temps imparti il n est pas envisa geable de tout d velopper la
183. th mes divers A t il lu des critiques de cin ma A t il d autres centres d int r t se rapportant aux arts visuels dessin photo bande son Quels rap ports tablit il entre ces domaines et le cin ma Les objets valuer Fond e sur les aptitudes pratiques de l l ve P valuation s attache en priorit aux essais vid o qu il a r alis s seul ou en groupe mais elle prend galement en compte toute autre activit li e Pop tion ainsi que les notes et les documents personnels m me succincts de l l ve Indiquons par exemple un projet de sc nario de tournage quelques lignes de d coupage une image de story board par exemple une feuille de d rushage mod le en annexe des photos des plans ou s quences r alis s dans le cadre de l option ou de fa on transversale en relation avec les arts appliqu s ou les autres options artistiques un carnet de bord de son travail date objet de la s ance conclusion en quelques mots un dossier d articles critiques photocopi es avec des commentaires personnels en marge une vid ocassette contenant des copies de s quences choisies par lui m me partir d un crit re clair une collection de documents photos affiches illustrations de magazines un texte personnel de quelques lignes quelques pages faisant un bilan des acquis de l ann e Il est pr f rable de ne pas trop formaliser l
184. tifs Sensibiliser les l ves l un de ces arts du spectacle c est leur faire exp rimenter les trois attitudes suivantes tre spectateur l objectif est de donner l l ve les outils n cessaires l analyse la critique la ver balisation de ce qu il voit ou entend et de lui per mettre d veiller sa sensibilit personnelle donc plus long terme de savoir d crypter le monde faire des choix et d velopper son go t tre acteur l objectif est de faire merger de lui et en lui dans une pratique artistique mettant en jeu son corps sa voix son exp rience des choses enfouies qu il ne se savait pas poss der de lui faire prendre confiance dans ses capacit s et de lui faire mieux appr hender les difficult s de l interpr tation lui permettant terme d acqu rir aisance et ma trise de soi tre cr ateur l objectif est de mettre l l ve en situation de ma tre d uvre proposant des solutions sc niques inventives et des moyens techniques appropri s Pistes d tude Quelques conseils pratiques et axes de travail sont propos s ici titre de pistes il en est d autres tout est affaire d imagination et de d sir personnel Ils ont pour seule ambition d aider les enseignants construire leur propre parcours en y pr levant des l ments et en les combinant leur gr Chaque pro jet suppose que les l ves assistent un moment d
185. tion et de d lectation Il trouve sa sp cificit dans la conservation et l enrichissement du patri moine mais pour autant la conservation n est pas une fin en soi les collections doivent tre pr sent es au public pour transmettre des motions des connais sances une m moire De ce fait les mus es sont des partenaires privil gi s pour les enseignants qui y trouvent une mati re constamment enrichie des structures d accueil et de m diation et une multipli cit de supports p dagogiques Or les adolescents 58 Arts appliqu s et cultures artistiques sont parfois rebut s par ce lieu o le savoir et les objets semblent sacralis s Pour d passer ces pr jug s on s attachera montrer que le mus e rassemble des productions ex cut es par des hommes artistes arti sans industriels scientifiques amateurs Le fait de partir de l uvre de ses qualit s de r alisation du savoir faire du cr ateur permettra de valoriser le tra vail manuel ou industriel et de montrer aux l ves qu ils sont amen s devenir leur niveau des pas seurs de patrimoine dans leur m tier Les pistes qui suivent sont envisag es comme des modules combiner dans le cadre d un projet Les trois premi res s articulent pour faire vivre aux l ves la triple exp rience de collectionneur de visi teur de t moin et passeur de patrimoine Les sui vantes en sont des prolongements qui d clinent des partis pris th ma
186. tiques La collection l l ve collectionneur En prenant en compte les go ts des adolescents et en partant de leurs propres collections on introduit une r flexion sur le sens de la collecte et de la conservation On recense collectivement les collections person nelles avec leur th mes sport vedettes animaux cin ma et supports figurines cartes magn tiques timbres posters autocollants peluches Des l ves apportent quelques pi ces de leur col lection et en livrent des cl s de lecture pr sentation th me crit res de choix valeur affective raret prix modes d acquisition cadeau publicitaire change achat h ritage souvenir Ils montrent les connaissances sp cifiques qu ils ont acquises en constituant leur collection et les sources qu ils ont consult es pour y parvenir Une r flexion s ensuit sur les caract ristiques de toute collection repr sentative d un go t d un ge d un contexte sur son degr de p rennit conser ver pieusement interrompre jeter une fois lado lescence pass e Ce travail pr paratoire permet de comprendre que la collection se compose d l ments r unis le plus souvent avec passion par un collectionneur selon une logique propre On peut alors rencontrer un collectionneur et ou un brocanteur un antiquaire un commissaire priseur un conservateur de mus e et suivre la cha ne par laquelle se constituent des coll
187. tir de nombreuses campagnes publicitaires pour des parfums ou des produits de luxe Mise en uvre La phase d exploration L observation et l analyse de l annonce propos e sont men es la mani re d une enqu te o partir de certains indices l l ve construit des hypoth ses et d duit des conclusions Dans une premi re phase Pobservation de l annonce se fait in situ travers sa publication dans divers magazines dat s de novembre 2002 Elle s organise oralement et collectivement mais aussi m thodiquement selon plusieurs axes les observations importantes sont not es autour de l analyse des composants fonction de l annonce incitation l achat l ments de l annonce l ments iconiques l ments typographiques fonctions respectives et importance relative de ceux ci pr senter l annonceur nommer le produit l ments typographiques recherche de la d fini tion du mot fragile dans diff rents dictionnaires g n ral analogique synonymes observation du choix typographique ce qu il sugg re l ments iconiques composition de l image per sonnages sexe position gestes jeux de regards expressions importance relative etc d cor lumi re couleurs rapports entre les l ments typographiques et ico niques r pertorier et classer les l ments qui indi quent la notion de fragilit dans l image la femme est soutenue elle est p
188. toire du professeur Piste d tude Celle de l objet de s rie qui d veloppe la notion de standardisation avec l utilisation de moules indus triels pour fabriquer les parties plastiques La forme de la pi ce de cette chaise a t dessin e afin de dimi nuer le co t de fabrication et de r duire le nombre d op rations industrielles Le designer a con u une gamme tabouret de bar fauteuil partir d un seul moule L observation et l analyse Ils permettent de d finir les fonctions les formes les mat riaux les assemblages la structure de l objet les techniques de fabrication Les fonctions e identifier la fonction principale qui est s asseoir fonction d usage e identifier les fonctions de chacune des parties de l objet le dossier l assise et les pattes e la dimension cologique plastique recycl est envisag e dans la conception du produit Aujourd hui l int gration de l environnement au processus industriel est un atout concurrentiel et un facteur de qualit de vie e pour la fonction d estime comment qualifier cet objet Qui peut et veut poss der cet objet Les dimensions de ce produit la dimension ergo nomique l objet doit tre adapt au corps humain chaque l ve peut essayer la chaise et faire des commentaires sur son confort l change l analyse critique favorisent la communication verbale Les formes d crire et relever les diff rentes form
189. ue technique l gislatif r glementaire Ainsi les fonc tions fondamentales d un logement seront d abri ter de prot ger de permettre un usage dormir travailler se r unir circuler se laver s alimenter celles d un ensemble urbain seront de permettre le travail l habitat le divertissement le d placement celles d un paysage raisonn de permettre la d tente la promenade le sport Diff rentes dimensions sont privil gi es par le programme esth tique participer l ornementation cr er un rythme formel lumineux chromatique provoquer un contraste de mat riaux de volumes de mati res habiller dissimuler etc cologique prot ger contre le bruit vacuer les fluides tre recyclable mat riaux permettre Puti lisation de l nergie solaire participer une r gula tion thermique naturelle etc technique porter soutenir isoler maintenir abriter clairer etc ergonomique tre un l ment utilisable pour un usage car conforme aux dimensions humaines taille d une porte largeur d une circulation hauteur d une all ge de fen tre dimensions d une marche espace n cessaire fonctionnalit suppl ment d espace confort etc s mantique faire r f rence la m moire la culture un symbolisme religieux sugg rer une connotation m taphorique la passerelle le bateau le car nage le vaisseau spatial Poiseau
190. uire des effets de sens Ce sont des effets attendus recherch s mais qui peuvent tres diff rents des effets produits La communication repose sur des paris plus ou moins risqu s en fonction de la connaissance plus ou moins fiable de la cible Aujourd hui les interroga tions portent moins sur les effets produits par les m dias sur le public que sur l usage des messages m diatiques par le public La r ception n est pas l absorption passive de significations pr construites mais le lieu d une production de sens Les struc tures d un texte message restent virtuelles tant que les lecteurs ne viennent pas les activer Le r cep teur devant un message met en uvre diff rentes op rations s lection r sistance refus sch matisa tion indiff rence transformation n gociation etc Comment a fonctionne Le but de toute campagne de communication m dia tique est le d clenchement de l acte d adh sion ou de Pacte d achat Elle s appuie sur les ressorts de la s duction et de la persuasion Il s agit de capter captiver de conqu rir une cible pour la conduire un acte libre de consommation Cette conqu te repose sur quelques principes faire s rieux c est dire donner des signes de cr dibilit d authenticit informer argumenter plaire c est dire mettre en sc ne faire du spec tacle de fa on ludique dramatique po tique humo ristique etc princi
191. une audience indiscutable dans tous les milieux m me si la pellicule est sou vent supplant e par d autres supports On sera d ailleurs amen recourir la vid o et aux tech niques num riques pour travailler sur le cin ma Dans ce domaine les l ves ont donc avec les ensei gnants des r f rences communes films acteurs qui peuvent servir de point de d part De plus le cin ma permet de cr er des liens entre l initiation esth tique et les techniques enseign es dans les CAP ou faisant l objet de passions personnelles de la part des l ves informatique infographie lectro nique son design et d coration publicit mode et maquillage Plus g n ralement l enseignement conomique et commercial trouve des prolonge ments vidents dans la production et la distribution cin matographiques Objectifs L image peut tre un pi ge c est un compos tr s complexe d l ments disparates bruits et musique lumi re objets et figures paroles et mouvements Comme l atome elle est divisible Analyser ce com pos c est ouvrir les yeux sur la d marche de r ali sation et subir un choc qui r veille la conscience de chacun Ren Huyghe Certes il ne s agit pas de soustraire les l ves aux joies de l imagination mais plut t de les inviter faire quelques pas sur les sen tiers de la cr ation et de leur donner autant que possible l envie de fr quenter les sal
192. ur le pont de Londres des r alisations de Louis Lumi re Un homme de t tes 1898 galement disponible Charles Chaplin L migrant 1917 Une vie de chien 1918 le muet le burlesque le social F W Murnau Nosferatu le Vampire 1922 un th me fantastique trait dans un style r aliste Tod Browning Freaks 1932 des cr atures r elles dignes du genre fantastique Ren Clair nous la libert 1932 un r alisme po tique plus facile que chez Marcel Carn Jean Renoir ou Marcel Pagnol Jean Becker Antoine et Antoinette 1947 rare mais beaucoup plus satisfaisant que le pr c dent Vittorio de Sica Le Voleur de bicyclette 1948 le n or alisme s cartant du r alisme po tique Stanley Donen Chantons sous la pluie 1952 spectacle l am ricaine et distanciation tr s efficace Alfred Hitchcock Fen tre sur cour 1954 thriller mais aussi r flexion sur le cin ma Akira Kurosawa Les Sept Samoura s 1954 le cin ma japonais et l h ro sme d mystifi Fran ois Truffaut Les Quatre Cents Coups 1959 la Nouvelle Vague la fin du m lodrame dans le r alisme Steven Spielberg Duel 1971 un concentr simple et magistral du fantastique am ricain venir Ken Loach Kes 1970 Family Life 1971 la sc narisation n exclut pas la force du r el David Lynch Elephant man 1980 sur la norma lit r alisation en noir et blanc
193. urface magasin sp cialis fabricant VPC Comment l objet est il produit Les mat riaux outils de fabrication formes de l objet ont ils volu Les mat riaux et les outils se sont ils adapt s aux fonctions de l objet M thodologie On veillera s appuyer sur l tude de cas concrets en partant d exemples simples l accumulation d exemples d objets de diff rentes p riodes on pr f rera un chantillonnage significatif permettant d appr hender par les questions pos es par les objets la pluralit et la diversit du design de produit Une analyse guid e nourrie de rep res historiques La d marche adopt e est celle d une analyse guid e Elle est particuli rement pr gnante lors des tapes d exploration et d exp rimentation Elle est l occa sion de donner aux l ves des rep res historiques identifier un produit c est aussi savoir le situer dans le temps ce niveau de formation il ne s agit pas de traiter l volution du design de mani re exhaus tive et chronologique mais partir d exemples per tinents de mettre en vidence l importance de certaines productions et leur implication ou influence une poque donn e Les interactions et les influences qui sont l origine de tout produit sont abord es pour faire comprendre les liens qui unissent les domaines artistique scientifique tech nologique conomique culturel On privil
194. us es dans la litt rature du xix si cle Leniaud J M Les Archipels du pass le patri moine et son histoire Fayard 2002 sur la notion de patrimoine et son volution Le Patrimoine urbain dans le quotidien de la classe cole coll ge lyc e Reims CRDP de Champagne Ardenne 1993 propose des guides d enqu tes des parcours urbains Objets civils et domestiques vocabulaire typolo gique ditions du Patrimoine 2002 l usage des enseignants Patrimoine et didactique coll ges et lyc es Lille CRDP du Nord Pas de Calais 1994 sur des approches m thodologiques partir d exemples pr cis le travail en collaboration avec des intervenants ext rieurs Sicard Mireille Comprendre l architecture Grenoble CRDP de l acad mie de Grenoble 2002 avec un CD Sire A M La France du Patrimoine les choix de la m moire Gallimard CNMHS 1996 coll D couvertes ouvrage synth tique qui donne une bonne vue d ensemble Zevi Bruno Apprendre voir l architecture ditions de Minuit 1959 Institutions et personnes ressources Au niveau national le Centre Pompidou le mus e du Louvre le mus e d Orsay l Union centrale des arts d coratifs UCAD le Conservatoire national des arts et m tiers le mus e national des Arts et Traditions populaires l Institut fran ais d architec ture le Centre des monuments nationaux la Biblioth que nationale
195. vant les probl mes inh rents au montage collage tuilage strate celui du choix des sons et de leur organisation Lors du mon tage final en associant divers extraits on peut explo rer l aspect formel r p tition alternance rupture continuit transformation progressive Selon le contexte l enseignant peut fixer certaines contraintes nombre ou type de sons forme dur e une partie ou une couche commune etc Cette la boration s apparente celle d un texte partir d un champ s mantique et a tout gagner d une collabo ration avec le professeur de lettres Les inventions peuvent aussi tre mises en relation avec un support visuel Les r sultats sont ensuite collect s compa r s transform s On insiste sur les formes les orga nisations de l espace et du temps et les plans sonores partir d un r pertoire constitu par les l ves voir le document 1 page 48 Invention de chansons et d accompagnements Cette d marche vise la cr ation de chansons et de leurs accompagnements partir de supports simples utiliser Selon les comp tences de l enseignant du coll gue ou du partenaire sollicit on peut privil gier l interpr tation de l accompagnement ou celle de la partie chant e La phase d exploration Il s agit de d couvrir et interpr ter une ou deux chansons On peut partir de propositions des l ves mais il est important d avoir soi m me pr par un choix
196. vironnement urbain ou culturel de l l ve au modulable espace adaptable plateau libre bureaux paysagers en passant par l inalt rable par nature constructions en b ton en pierre L ph m re Quand elle traite de l v nementiel spectacle expo sition cette notion permet de sensibiliser l l ve quelques principes de sc nographie ou de mus o graphie Elle peut facilement tre illustr e par des exemples adaptables dans des r alisations concr tes stands am nagement d une zone d exposition tem poraire li es la vie du lyc e journ e portes ouvertes pr sentation d un projet ou en relation avec l une des quatre options du programme Quand Le design d espace et d environnement 31 il concerne l habitat l ph m re est souvent direc tement li un mode de vie qui peut tre choisi traditionnel ou impos par un contexte politique ou socio conomique Aussi cette notion permet elle facilement une ouverture aux autres cultures On peut l aborder sous l angle des mat riaux la toile la terre les mat riaux de r cup ration de la nature de l espace unique yourte mongole modulable tente b douine multiple habitat traditionnel africain de la forme le d me la pyramide le c ne Cette partie du programme est propice l exp ri mentation sous forme de maquettes de principes de construction simples M th
197. www france danse com www hiphoparea com www hiphopsection com www capoeira France com www offjazz com ds capoei htm www dissidanse com Imprim sur les presses de Caract re 2 rue Monge ZAC de Baradel 15000 Aurillac D p t l gal juin 2003
198. x parmi des possibles chercher trouver et d velopper des id es et des directions propres dans une d marche artistique et une exigence d in vention de cr ation et d interpr tation on l autori sera prendre le risque d explorer sa sensibilit de valoriser son imagination de trouver les moyens d expression les plus pertinents et de les ma triser avec rigueur dans une d marche critique on laborera un savoir faire critique reposant sur une exp rience prouv e et des confrontations et des changes r guliers dans une d marche culturelle par un aller retour permanent entre les productions des l ves et les uvres du r pertoire on ancrera des r f rences mul tiples dans une diversit d expressions musicales M thodologie La d marche adopt e est celle d une gestion de pro jet l issue de laquelle on fera merger une r alisa tion interpr tation d une pi ce projection d un film sonoris enregistrement d un montage sur CD mission de radio en s attachant la qualit du r sultat et de la d marche plut t qu la quantit de musique produite les r alisations pourront tre tr s br ves pourvu que les l ves aient une conscience pr cise de leurs choix des notions et des techniques mobilis es Ces r alisations seront pr sent es un public tiers d fi qui conduit toujours les l ves donner le meilleur d eux m mes On fera entre
199. xte et pratique dans le th tre de marionnettes avec un marionnettiste les l ves tu dient le canevas d un texte du r pertoire ou d un conte pour bien se l approprier Ils improvisent de nouvelles r pliques s entra nent vocalement dire le texte s essaient au bruitage Ils peuvent enregis trer le travail apporter des corrections et donner un petit spectacle partir du texte qu ils ont crit Exemple de textes de d part la tirade du nez de Cyrano de Bergerac sa parodie par Albert Chanay le nez de Guignol Approche du texte d op ra le livret les l ves tudient le livret de l op ra qu ils ont vu ou vont voir en abordant particuli rement la concentration des informations la simplicit l intelligibilit du texte Autour d un th me simple lamour la vengeance la mort la difformit etc ils crivent une bauche de livret d op ra contemporain sous la direction d un crivain Ils comparent leur uvre avec des extraits de livrets d op ra traitant du m me th me Ils peuvent galement r crire le d nouement d un op ra existant Initiation l criture d un sketch comique partir du spectacle de cirque vu on organise un atelier d criture avec un crivain Les l ves prou vent la validit de leur dialogue sous la direction d un clown ou d un acteur Les meilleurs sketchs font l ob jet d une petite publication ou d un petit sp

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