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MEMOIRE SUR LE BIEN-FONDE

1. COMIT EUROP EN DES DROITS SOCIAUX Soil Siciais Charter Europ enne COUNCIL CONSEIL OF EUROPE DE L EUROPE EUROPEAN COMMITTEE OF SOCIAL RIGHTS de European Charte 30 mai 2011 Pi ce n 2 Federation Internationale des Ligues des Droits de l Homme FIDH c Belgique R clamation n 62 2010 MEMOIRE SUR LE BIEN FONDE enregistr e au Secr tariat le 31 mai 2011 COMITE EUROPEEN DES DROITS SOCI AUX RECLAMATION COLLECTIVE I NTRODUITE PAR LA FEDERATION INTERNATIONALE DES LI GUES DES DROITS DE L HOMME A L ENCONTRE DE LA BELGIQUE R clamation 62 2010 MEMOIRE EN REPONSE DU ROYAUME DE BELGI QUE 31 MAI 2011 I ntroduction g n rale an aan nalen 4 PARTIE I Partage des comp tences entre Etat f d ral et entit s f d r es ke er 5 T Etat f d ral oediad ae seele iin 6 27 LES Communaut s enie a lad 6 2 ES REGION us Un tes ee 7 4 Le partage des comp tences dans les mati res vis es par la pr sente r clamation collective 4 iii nennen nn nenn nennen nenn 8 PARTIE Il Non acceptation par la Belgique de l article 31 de la Charte sociale europ enne unrnununnnnnnannnunenennnnnnanannnnnnnnananan en anne 9 PARTIE Ill Discussion sur le bien fond de la requ te unununnanunenene 9 1 L insuffisance all gu e des terrains publics accessibles aux gens du VOYAGER re Eee Ce Rennes 9 1 1 La situation en R gion wallonne uzsssesessesensenenen nennen nennen 10 1 2 La situatio
2. lots avoisinants Contrairement ce que pr tend la FIDH la l gislation bruxelloise comporte une s rie de mesures r pondant certaines probl matiques relatives l accueil des gens du voyage sur le territoire r gional Ainsi l article 98 1 10 du Code bruxellois de l Am nagement du Territoire ci apr s CoBAT soumet l obtention pr alable d un permis d urbanisme le fait d utiliser habituellement un terrain pour c le placement d une ou de plusieurs installations mobiles pouvant tre utilis es pour l habitation telles que roulottes caravanes v hicules d saffect s tentes Le permis n est cependant pas exig pour la pratique du camping au moyen d installations mobiles sur un terrain de camping au sens de la l gislation sur le camping C est l utilisation habituelle d un terrain qui n cessite un permis d urbanisme Ainsi a contrario aucun permis d urbanisme n est en principe requis pour l utilisation ponctuelle ou occasionnelle d un terrain De plus le permis d urbanisme requis pour l utilisation habituelle d un terrain en vue d y placer des caravanes d habitation est un permis dur e d termin e L article 102 du CoBAT stipule que les permis dur e d termin e soient list s par un arr t du Gouvernement Cette liste fait l objet de l arr t du Gouvernement 24 de la R gion de Bruxelles Capitale du 29 janvier 2004 relatif aux permis d urbanisme dur e
3. 2 3 3 Une circulaire annuelle afin d organiser le logement des gens du voyage en transit Les pouvoirs publics flamands anticipent les besoins en mati re de logement des gens du voyage en transit travers une politique deux voies La premi re la voie pr f r e consiste encourager l am nagement de terrains de transit II s agit de terrains sur lesquels les gens du voyage peuvent s journer durant une p riode limit e g n ralement 2 semaines La seconde voie pr voit l am nagement de terrains ad hoc en attendant que la R gion dispose d un nombre suffisant de terrains de transit IIs sont galement r serv s aux groupes importants de gens du voyage en transit Un terrain ad hoc pour les gens du voyage est un terrain qui n est normalement pas destin accueillir des 23 Wonen op Wielen woonwagenterreinen aanleggen en beheren een handleiding litt ralement Habiter sur des roues am nager et g rer des terrains destin s aux gens du voyage mode d emploi 2010 disponible l adresse suivante http www integratiebeleid be 28 caravanes mais sur lequel des caravanes susceptibles d tre mises en circulation peuvent se trouver sous certaines conditions et pour une p riode limit e Afin d organiser l accueil des gens du voyage en transit les pouvoirs publics flamands envoient chaque ann e une circulaire aux gouverneurs de province et aux coll ges des bourgmestres et chevins Afin d aider les admin
4. C est pour cette raison qu elle soutient depuis 2004 le Centre de m diation des Gens du voyage en tant qu interface entre les pouvoirs publics les gens du voyage et les s dentaires voir ci dessous p 11 En outre le Ministre wallon des Pouvoirs locaux et la Ministre wallonne de la Sant de l Action sociale et de l Egalit des chances afin de sensibiliser largement les pouvoirs publics locaux cosignent annuellement un courrier envoy aux communes CPAS provinces et zones de police recommandant les mesures qu il convient de respecter afin de faciliter et d harmoniser les relations entre les communes les populations de Gens du voyage et les populations s dentaires Ces mesures sont galement pr cis es dans un guide pratique Voir note de bas de page 5 32 Cette pratique qui a permis d initier un processus de concertation permet galement aux communes d anticiper la venue des gens du voyage ce qui facilite l organisation des pouvoirs locaux en la mati re 3 2 En R gion de Bruxelles Capitale Force est de constater que la FIDH n a relev dans sa r clamation aucun cas d expulsion abusive et disproportionn e par les autorit s r gionales de Bruxelles Capitale La r gion tient malgr toutefois clarifier le cadre juridique g n ral applicable toute expulsion y compris celles ventuellement ex cut es l encontre de gens du voyage Une expulsion par la police locale doit n cessairement se
5. curit sociale d une part consid rable de la sant publique et des affaires int rieures La direction des Affaires trang res est en outre confi es au pouvoir f d ral sans pr judice de la comp tence des communaut s et r gions de r gler la coop ration internationale y compris la conclusion de trait s pour les mati res qui rel vent de leur comp tence L Etat f d ral reste n anmoins responsable vis vis des autres Etats ainsi que vis vis des organisations internationales dont il est membre pour le respect des obligations internationales qu elles soient souscrites tant par l Etat f d ral lui m me que par les entit s f d r es dans le cadre de leurs comp tences exclusives Le pouvoir l gislatif est exerc e par le Parlement f d ral qui se compose de deux chambres la Chambre des Repr sentants et le S nat e par le Roi Le Roi est toutefois d charg de toute responsabilit ses ministres cosignent les propositions de loi et Arr t s royaux qui sont vot s par le Parlement et dont ils assument l enti re responsabilit Le pouvoir ex cutif est confi au Gouvernement f d ral 2 Les Communaut s Les Communaut s sont des entit s politiques bas es sur la langue Etant donn qu il y a trois langues officielles en Belgique il y a galement trois Communaut s Celles ci exercent leurs comp tences dans les r gions linguistiques suivantes e La Communaut flamande est comp tente dan
6. zussesessnsenennennnen nenn nenn 38 4 3 En region flamande aaa nine ne 39 4 4 La l gislation f d rale sur le bail 40 5 Les pr tendus obstacles la domiciliation 42 6 L insuffisance all gu e des politiques de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage 48 6 1 Pr tendue violation de l article 30 r sultant du d faut des autorit s belges de mettre en place une politique coordonn e pour promouvoir l acc s effectif au logement des gens du voyage zesnssesensnsnnennenenen 48 6 1 1 La Regionw lldnnerssersean ana 48 6 1 2 La R gion de Bruxelles Capitale 49 6 1 3 La R gion flamande zur an en ae 49 6 2 Pr tendue violation de l article 30 d coulant de l absence de politique globale et coordonn e visant combattre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage 50 6 2 1 L Etat Federal ann a au RB 50 6 2 1 1 Troisieme rapport national de la Belgique sur la Charte sociale europ enne r vis es nine ee 50 6 2 1 2 Accord de cooperation ae nenn 53 6 2 1 3 Mesures sp cifiques aux gens du voyage 55 6 2 2 La R gion wallonne sans sans Ess 57 6 2 3 La R gion de Bruxelles Capitale nenn 58 6 2 3 1 La Vlaamse Gemeenschapscommissie VGC en fran ais Commission
7. II n y a jamais eu d expulsion physique pour cause de violation du droit de propri t Dans la plupart des cas les gens du voyage ont quitt le terrain apr s quelques jours une indemnit ayant t vers e au propri taire du terrain tant par l administration communale que par les gens du voyage Comme indiqu plus haut les sources sur lesquelles se base la FIDH ne sont pas correctes et largement insuffisantes pour appuyer la plainte pour recours disproportionn aux expulsions de gens du voyage Concernant l insuffisance des garanties encadrant l expulsion des gens du voyage la situation dans chacune des entit s f d r es doit tre distingu e Par ailleurs l Etat f d ral s attachera d tailler le cadre juridique g n ral r glant les expulsions par les autorit s de police administrative ou judiciaire cadre g n ral applicable de fa on indiff renci e aux cas d expulsions de gens du voyage 3 1 En R gion wallonne La FIDH n a relev dans sa r clamation qu un seul cas d expulsion jug e abusive de gens du voyage sur le territoire de la r gion wallonne II s agit de l expulsion Dour du m me groupe de gens du voyage de Vie et Lumi re expuls de Nieuwpoort et de Wingene en territoire flamand Les autorit s r gionales n ont connaissance d aucun autre cas concret les concernant La Wallonie privil gie la m diation dans le but d viter les moyens r pressifs tels que l expulsion
8. Mise jour de la politique relative aux minorit s ethno culturelles plan strat gique des minorit s 2004 2010 approuv par le gouvernement flamand le 26 mars 2004 voir D cret du 28 4 1998 en mati re de politique flamande d int gration amend par le d cret du 30 4 2009 14 Minist re de la Communaut flamande Commission interd partementale sur la migration Plan strat gique de la politique flamande l encontre des minorit s ethno culturelles juillet 1996 15 Arr t du 12 5 2000 du gouvernement flamand en mati re de subside octroy s pour l acquisition am nagement la r novation ou l extension de terrains destin s aux gens du voyage 16 Wonen op Wielen woonwagenterreinen aanleggen en beheren een handleiding litt ralement Habiter sur des roues am nager et g rer des terrains destin s aux gens du voyage mode d emploi 2010 disponible l adresse suivante http www integratiebeleid be 19 VGC Soci t flamande du logement Soci t s reconnues de logement social Subside en vue de L acquisition L am nagement La r novation L extension Montant du subside 90 L Asbl Kruispunt Migratie Integratie a sp cialement cr un site d internet d but 2011 afin de rassembler toutes les informations concernant les terrains d j existant et les terrains pr vu Le site web de I Asbl est une source d information tenue jour pour tous les int
9. a d cid de reconna tre le fait de vivre dans une caravane comme une forme de logement article 4 81 ali na premier 4 c De plus les normes minimales en mati re de s curit de sant et de qualit de logement auxquelles toute habitation doit satisfaire ont t fix es dans le Code flamand du logement articles 5 et 6 Une habitation est d finie comme tout bien immobilier ou une partie de celui ci destin principalement au logement d une famille ou d une personne isol e article 2 81 ali na premier 31 Les caravanes consid r es comme bien immobilier devraient par cons quent respecter les normes minimales impos es par le Code flamand du logement L application de ces normes aux caravanes pourrait poser probl me notamment en ce qui concerne la hauteur minimale d un espace vital le nombre de chambres les normes anti incendie ou l isolation Le Code flamand du logement pr voit cependant la possibilit de tenir compte des types de logement sp cifiques et des conditions propres aux groupes d habitants au moment de d terminer les exigences et les normes art 5 81 CFL Dans le cadre de l laboration d un plan strat gique pour les gens du voyage les autorit s tenteront de d terminer s il est n cessaire de mettre en place une s rie de normes de qualit diff rentes pour les caravanes 39 4 4 La l gislation f d rale sur le bail L article 377 de la loi programme Il du 24 d cembre 2002 a en effet mod
10. au niveau f d ral par loi du 27 janvier 1999 MB du 10 juillet 1999 Voir note de bas de page 3 53 L article 1 de cet accord de coop ration nonce clairement que Dans le respect de leurs comp tences respectives les parties s engagent poursuivre et coordonner leurs politiques de pr vention de la s curit d existence de lutte contre la pauvret et d int gration des personnes dans la soci t sur la base des principes suivants la concr tisation des droits sociaux inscrits l article 23 de la constitution un acc s gal pour tous tous ces droits ce qui peut galement impliquer des mesures d action positive l instauration et le renforcement des modalit s de participation de toutes les Autorit s et personnes concern es en particulier les personnes vivant dans un tat de pauvret l laboration la mise en uvre et l valuation de ces politiques une politique d int gration sociale est une politique transversale globale et coordonn e c est dire qu elle doit tre men e dans tous les domaines de comp tences et qu elle requiert une valuation permanente de toutes les initiatives et actions entreprises et envisag es Les gouvernements des diff rentes entit s f d r es et f d rales ont donc clairement exprim leur volont de mener une politique globale et coordonn e visant combattre la pauvret et l exclusion sociale Ils ont cr e pour cela des outils parmi le
11. baser soit sur les articles pertinents de la Nouvelle Loi Communale relatifs aux missions de maintien de l ordre public de la tranquillit publique et de la salubrit publique soit sur une d cision du Juge de Paix relative une occupation ill gale d un terrain En revanche une expulsion de type urbanistique par les autorit s r gionales qu il convient de qualifier de remise en pristin tat d coule n cessairement d une infraction urbanistique comme par exemple l installation sans permis d urbanisme d une ou plusieurs caravanes sur un terrain Ces infractions sont constat es par des agents asserment s d sign s par les communes ou la R gion II convient de noter que l exigence d une remise en pristin tat constitue le degr le plus grave de la sanction urbanistique et qu il est de ce fait rarement atteint La FIDH ne note t elle pas elle m me que plusieurs terrains sont occup s par des gens du voyage sans permis d urbanisme sur le territoire de la R gion de Bruxelles Capitale sans que ces derniers n ait t expuls s La R gion de Bruxelles Capitale reste pleinement consciente de l importance des besoins qu il reste combler en termes d accueil des gens du voyage A cet gard la r gion a expliqu plus haut comment d faut de r serves fonci res r gionales elle incitait les pouvoirs locaux prendre leurs responsabilit s Cependant la R gion de Bruxelles Capitale compte tenu de ce qui pr c de et en l abse
12. ces Etats Sont exclus les locaux de gestion ou d administration des autres services publics 23 Ainsi l habitation en caravane peut tre consid r e du point de vue urbanistique comme du logement partir du moment o il y a une certaine permanence s jours continus pendant une certaine dur e s jours cycliques ou saisonniers pendant quelques ann es et de mani re r guli re Lorsque l activit est consid r e comme du logement au sens du PRAS elle doit tre exerc e dans les seules zones o l habitat est autoris zones d habitat zones mixtes zones administratives zones d quipements d int r t collectif ou de service public Par contre l utilisation ponctuelle d un terrain pour y d poser des caravanes h bergeant des gens du voyage pourrait tre consid r e comme de l quipement dans la mesure o il est estim qu il s agit l d accomplir une mission d int r t g n ral ou public Lorsque l activit est consid r e comme tant de l quipement au sens du PRAS il peut tre fait application de la prescription g n rale 0 7 qui permet l installation d quipements dans toutes les zones du PRAS nonobstant les limites de superficies pr vues par les prescriptions particuli res relatives aux diff rentes zones et pour autant qu ils soient compatibles avec les affectations principales de chaque zone et qu ils respectent les caract ristiques urbanistiques de l lot ou des
13. communautaire flamande 4 59 6 2 3 2 La Commission Communautaire Commune 59 6 2 3 3 la Commission Communautaire Fran aise 59 6 2 4 La R gion flamande 60 Conclusions generales u a a Hann Hank 63 Introduction g n rale En date du 30 septembre 2010 le Comit europ en des droits sociaux a enregistr une r clamation collective introduite par la F d ration internationale des Ligues des Droits de l Homme FIDH l encontre de la Belgique pour d faut de protection sociale juridique et conomique et de protection contre la pauvret et l exclusion sociale des Gens du voyage Cette r clamation collective a t d clar e recevable par d cision du Comit du 1 d cembre 2010 Par le biais de sa r clamation la FIDH tend ce que le Comit d clare que la Belgique fait une application non satisfaisante des articles 16 et 30 de la Charte sociale europ enne lus seuls ou en combinaison avec l article E La Belgique note que la FIDH entend par Gens du voyage les populations de culture Rom Manouche ou Sinti appel s aussi Tsiganes ainsi que certaines communaut s qui ne sont pas de culture ou d origine Rom appel s aussi Voyageurs qui ont toutes en commun de vivre par tradition dans des habitations mobiles autrement dit dans des caravanes ou des roulottes En revanche cette r clamation ne concerne pas les Roms r sidant en Belgique
14. d claration d insalubrite d une catastrophe d un conflit familial ou de sans abrisme Le contrat est conclu pour une dur e de 4 mois et peut tre prolong une seule fois Il s agit donc d octroyer un subside au CPAS en vue e de mettre le logement en conformit avec les normes de salubrit et de s curit applicables aux logements destin s l h bergement de personnes telles que d finies dans les l gislations r gionales e d quiper compl tement le logement d urgence avec le n cessaire pour assurer la qualit de l accueil 52 e Mesures li es la Politique des Grandes Villes La politique f d rale des grandes Villes trouve son fondement dans la loi du 17 juillet 2000 d terminant les conditions auxquelles les autorit s locales peuvent b n ficier d une aide financi re de l Etat dans le cadre de la politique urbaine A cette fin les villes d finissent elles m mes un programme d intervention qui forme la base de leur contrat de ville ou de leur contrat de logement La politique f d rale des grandes villes conclut deux types de contrats avec les villes e Les contrats de villes ils sont ax s sur l am lioration de la situation dans les quartiers en difficult s Ces contrats sont conclus avec 15 villes et communes et compte s attaquer plus activement aux causes des probl mes de cohabitation dans les quartiers urbains ins curit pauvret grandissante exode urbain sp culation et infrastructures in
15. d accueillir temporairement et dans les meilleures conditions les gens du voyage Les pouvoirs publics flamands sont convaincus que ces mesures proactives prises par les communes exercent un effet pr ventif dans le domaine de la s curit de la tranquillit et de l ordre publics La derni re circulaire BB 2010 05 fixe diverses mesures dans le cadre de l application de cette politique pr ventive Tout d abord les communes sont inform es propos des gens du voyage en transit Ensuite elles sont pri es de leur indiquer un terrain ad hoc o ils pourront tre accueillis temporairement Par ailleurs la circulaire pointe une s rie de questions prioritaires tant en ce qui concerne le renvoi vers des terrains ad hoc que l am nagement et la gestion de ceux ci Ces questions prioritaires permettent d viter des tensions entre les gens du voyage les riverains et les communes De plus les pouvoirs publics flamands mettent disposition des mod les de r glements communaux et d un contrat pass entre un particulier propri taire du terrain et les gens du voyage Un plan par tapes que les communes peuvent suivre lorsque des gens du voyage se pr sentent sur leur territoire est galement disponible 34 Ces mesures constituent une politique de pr vention destin e lutter contre toute violation de la s curit de la tranquillit et de l ordre publics De cette mani re les expulsions proactives en vertu de l article 135 8 2
16. dans ses conclusions 2009 concernant l article 30 de la Charte sociale r vis e a nonc qu au vu des informations dont il dispose le Comit consid re que l approche g n rale retenue par le Gouvernement belge forme un cadre analytique clair et fixe des priorit s et des actions pertinentes Elle est donc conforme l interpr tation donn e par le Comit de l approche globale et coordonn e de l article 30 de la Charte r vis e Dans son troisi me rapport national sur la charte sociale europ enne r vis e qui a obtenu l appr ciation positive du comit mentionn e ci dessus la Belgique a expos les mesures f d rales li es la lutte contre la pauvret En voici un bref aper u a Le rapport strat gique sur la protection sociale et l inclusion sociale 2008 2010 et le Plan d Action National Inclusion ci apr s PAN inclusion Le PAN Inclusion est un plan que le Belgique comme tous les tats membres de l UE remet la Commission europ enne tous les deux ans depuis le lancement de la Strat gie de Lisbonne 2000 2010 Ce plan est l un des cinq instruments de la MOC sociale M thode Ouverte de Coordination visant e augmenter la croissance conomique dans le respect du d veloppement durable e accroitre le volume et la qualit de l emploi et Pour plus de d tail cfr 3 rapport national sur l application de la Charte sociale europ enne r vis e soumis par le gouvernement de
17. de la nouvelle loi communale peuvent tre vit es 3 3 2 Expulsion par les autorit s r gionales Un proc s verbal ou un ordre de cessation peut tre mis lorsqu un terrain est occup sans permis par des caravanes Toute personne autoris e verbaliser peut dresser un proc s verbal En revanche un ordre de cessation doit tre valid par un inspecteur urbaniste Les personnes touch es par ces mesures peuvent demander l inspecteur urbaniste de lever enti rement ou partiellement l ordre de cessation et ce au moyen d un recours volontaire Ces personnes peuvent galement introduire directement une demande de suspension aupr s du pr sident du tribunal de premi re instance La d cision de ce juge peut tre contest e face la Cour d appel et celle rendue par cette instance aupr s de la Cour de cassation Depuis le 1 d cembre 2010 il n est plus n cessaire dans la plupart des cas d obtenir un permis d urbanisme pour installer temporairement des caravanes et par cons quent il n est plus possible de dresser un proc s verbal ou d mettre un ordre de cessation en raison de l absence de permis Depuis cette m me date l arr t du gouvernement flamand du 16 juin 2010 fixant les situations dans lesquelles il n est pas n cessaire d obtenir de permis d urbanisme est en vigueur en R gion flamande L article 7 2 de cet arr t stipule qu il n est pas n cessaire d obtenir de permis d urbanisme pour les constructions te
18. diff rentes zones dans lesquelles sont admises certaines activit s affectations La premi re question se poser est celle de savoir quelle affectation donner aux utilisations de terrains par les gens du voyage tout en sachant qu il existe une multiplicit d utilisations s jours de longue dur e temporaires saisonniers ponctuels Selon le glossaire du PRAS deux types d affectation peuvent correspondre e Logement d finit comme Ensemble de locaux ayant t con us pour l habitation ou la r sidence d une ou plusieurs personnes pour autant qu une autre affectation n ait pas t l galement implant e en ce compris les maisons de repos et les lieux d h bergement agr s ou subventionn s et l exclusion des tablissements h teliers e Equipement d int r t collectif ou de service public d finit comme Construction ou installation qui est affect e l accomplissement d une mission d int r t g n ral ou public notamment les services des pouvoirs locaux les immeubles abritant les assembl es parlementaires et leurs services les quipements scolaires culturels sportifs sociaux de sant de culte reconnus et de morale la que Sont galement consid r s comme de l quipement d int r t collectif ou de service public les missions diplomatiques les postes consulaires de carri re des Etats reconnus par la Belgique ainsi que les repr sentations des entit s f d r es ou assimil es de
19. du voyage dans l acc s leurs droits sociaux fondamentaux l Etat f d ral tient rappeler que depuis 2005 suite une modification l gislative il a instaur l inscription l adresse de r f rence aupr s d une personne morale Cette mesure a t prise sp cifiquement pour rencontrer les besoins des gens du voyage et leur faciliter l inscription aupr s d une administration communale Cette inscription aupr s d une personne morale a galement pour objectif de renforcer le lien entre celui qui demande une adresse et celui qui la donne D s lors contrairement ceux qu affirme la FIDH la Belgique a bien pris des mesures sp cifiques en vue de lever l obstacle administratif qui s levait entre les gens du voyage et l acc s leurs droits sociaux fondamentaux De plus s agissant d une comp tence l gislative relevant du pouvoir f d ral la loi relative l inscription dans les registres est uniforme sur l ensemble du royaume L Etat f d ral tient galement pr ciser qu en plus des obstacles administratif juridique la FIDH citent des obstacles psychologiques et socioculturels Cependant elle se garde bien de donner un contenu ses deux types d obstacles L Etat belge ne voit donc pas comment contre argumenter sur ce sujet d pourvu de contenu 6 2 2 La R gion wallonne L objectif de la Wallonie est bien d inscrire l accueil concert des gens du voyage dans une optique de coh sion sociale et de promot
20. et qui sont totalement s dentaris au sens o ils vivent de mani re permanente dans des habitations s dentaires classiques autrement dit des logements en dur et ne souhaitent pas habiter en caravane Cette r clamation ne vise pas non plus la situation des personnes qui aspirent vivre dans des maisons classiques mais qui s installent dans des caravanes pour des motifs purement conomiques faute de pouvoir supporter le co t d un logement en dur La r clamation ne vise par contre pas la situation des personnes qui aspirent vivre dans des maisons classiques mais qui s installent dans des caravanes pour des motifs purement conomiques ni les Roms r sidant en Belgique et qui sont s dentaris s Tel est le cas en particulier des Roms qui ont migr des pays d Europe de l est depuis la fin de la guerre froide La r clamation collective distingue trois diff rentes sortes de terrains destin s aux gens du voyage e Les terrains r sidentiels soit priv s soit publics sur lesquels les gens du voyage peuvent s installer demeure et y rester une partie de l ann e e Les terrains de s jour temporaire de transit ou de passage qui ne servent qu au s jour temporaire de gens du voyage e Les terrains ad hoc qui ne sont pas destin s l accueil des gens du voyage mais qui leur sont lou s ou mis disposition de mani re ponctuelle par les pouvoirs locaux ou par des personnes p
21. et au plan strat gique des gens du voyage m nent eux aussi activement une politique en faveur de l accueil des gens du voyage sur leur territoire Force est de constater que contrairement ce que soutient la FIDH dans sa r clamation les pouvoirs publics r gionaux dans les limites du respect de l autonomie locale agissent au sens de l article 16 de la Charte sociale europ enne notamment combin avec l article E afin de garantir aux gens du voyage l acc s des terrains tant r sidentiels que de s jour temporaires et ad hoc am nag s pour leur permettre d y vivre de fa on d cente Les autorit s r gionales sont conscientes cependant du besoin d augmenter encore le nombre de ces terrains et agissent afin de stimuler les pouvoirs locaux prendre les mesures n cessaires Il est toutefois excessif de pr tendre comme le fait la FIDH qu il existe en Belgique un manque criant de terrains sur lesquels les gens du voyage peuvent l galement s journer ou r sider en caravane 2 La pr tendue non prise en compte des sp cificit s des gens du voyage dans les l gislations urbanistiques La FIDH reproche l Etat belge de ne pas tenir compte dans sa l gislation urbanistique et dans ses d cisions individuelles des sp cificit s des gens du voyage afin de leur permettre de vivre selon leurs traditions et dans le respect de leur identit culturelle La FIDH pointe 2 ordres d impacts des r gles urbanistiques sur le
22. et les ordonnances et se justifient pour des raisons de salubrit de s curit et d ordre public Contrairement ce que pr tend la FIDH ces r gles sont les m mes pour tous y compris pour la communaut des gens du voyage et leur application par les diff rentes autorit s comp tentes n indique aucun traitement discriminatoire l encontre de cette communaut sp cifiquement Ces r gles sont tablies dans l int r t g n ral savoir prot ger tant les individus de cette communaut qui mettraient leur vie en p ril en s installant sur des terrains non conformes que les riverains qui auraient subir des troubles de l ordre public par des installations intempestives de membres de cette communaut sur des terrains non pr vus pour cela ou non ad quat Cette plainte a des r percussions importantes et formule implicitement le reproche que la Belgique pose des actions inhumaines et discriminatoires l gard des gens du voyage C est erron ment que la FIDH reproche aux autorit s belges d agir sans cadre l gislatif Les rares expulsions de gens du voyage en Belgique ont lieu sur la base d un cadre l gislatif cf infra qui s applique toutes les personnes qui s journent en Belgique La FIDH formule le reproche que la Belgique n a pas de l gislation sp cifique qui r git l expulsion de gens du voyage qui se seraient install s de mani re non autoris e sur un terrain priv ou public Les diff rentes autorit s b
23. et ne font pas partie des institutions de la R gion de Bruxelles Capitale m me si leurs assembl es et leurs ex cutifs sont compos s de membres du Conseil et du Gouvernement de la R gion e Enfin la Communaut fran aise a transf r l exercice d une partie des ses comp tences la R gion wallonne et la Cocof Cette derni re exerce le pouvoir l gislatif par d cret pour les comp tences qui lui ont t transf r es 4 Le partage des comp tences dans les mati res vis es par la pr sente r clamation collective Dans le cadre de la r clamation examin e les comp tences entre entit f d rale et entit s f d r es se partagent comme suit e Le 1 grief L insuffisance des terrains publics accessibles aux gens du voyage touche des comp tences qui appartiennent aux r gions e Le 2 grief La non prise en compte des sp cificit s des gens du voyage dans les l gislations urbanistiques touche des comp tences qui appartiennent aux r gions e Le 3 grief Recours disproportionn aux expulsions de gens du voyage et insuffisance des garanties encadrant leur expulsion touche des comp tences qui appartiennent selon le cas aux r gions ou l Etat f d ral dans le cas d expulsions pratiqu es par la police locale la comp tence est r gionale dans le cas d expulsions pratiqu es par la police f d rale c est alors l Etat f d ral qu il convient de r pondre au
24. la notion juridique de logement et d autre part la r gion flamande de n avoir pas adapt les normes d habitabilite et de salubrit la forme particuli re d habitat qu est l habitat mobile La FIDH conclut en ce qui concerne les r gions wallonne et de Bruxelles Capitale l impossibilit pour les gens du voyage d invoquer la protection constitutionnelle du droit au logement En ce qui concerne la r gion flamande la FIDH craint que la reconnaissance formul e explicitement dans la l gislation de cette r gion de l habitat mobile comme logement soit priv e d effectivite d faut d adaptation des normes d habitabilite et de salubrit 37 Le m me reproche est formul par la FIDH l encontre de l Etat f d ral qui reconnait la caravane comme un logement dans la l gislation sur les baux le d faut d adaptation des crit res de s curit de salubrit et d habitabilite cette forme d habitat Tout d abord la Belgique entend rappeler comme indiqu plus haut sa non acceptation de l article 31 de la Charte sociale europ enne A toutes fins utiles les sp cificit s en mati re de reconnaissance de la caravane comme logement seront d taill es ci dessous tant pour ce qui rel ve de la comp tence des entit s f d r es que pour ce qui rel ve de la comp tence de l Etat f d ral 4 1 En R gion wallonne Conscient de la lacune existant dans les textes le Gouvernement wallon entend men
25. limit es que celles des deux autres r gions du pays A cet gard il est donc plus complexe pour Bruxelles de r pondre aux besoins des gens du voyage en terme de terrains d accueil N anmoins et contrairement ce que pr tend la FIDH dans sa r clamation la R gion de Bruxelles Capitale incite r guli rement les pouvoirs locaux dans le respect de leur autonomie augmenter leur capacit d accueil des gens du voyage en inscrivant annuellement un subside au budget r gional via le budget de la Commission communautaire fran aise qui a pour but de financer l am nagement de terrains ad quats destin s aux gens du voyage 14 Actuellement le montant de ce subside s l ve 13 000 Le montant de ce subside pourrait tre revu la hausse si les communes venaient l exiger De par ce subside la R gion entend inciter les communes qui disposent de terrains conform ment aux dispositions de la r solution adopt e par le Parlement bruxellois le 20 f vrier 2004 et dont est fait mention dans l expos de la FIDH les am nager en terrains destin s aux gens du voyage Ainsi gr ce ce subside la Ville de Bruxelles d velopp un projet de mise disposition d un terrain public destin au transit de gens du voyage Le terrain est situ a Haren rue de la Grenouillette Il appartient au Centre public d Action sociale CPAS et est mis disposition de la Ville de Bruxelles Le permis d urbanisme pour l am nag
26. mati res Des mesures de coop ration entre entit f d rale et entit s f d r es ont t mises en place afin d assurer soit l exercice conjoint de comp tences propres soit le d veloppement d initiatives en commun II s agit des accords de coop ration pr vus dans la loi sp ciale de r formes institutionnelles A titre d exemple l Etat f d ral les Communaut s et les R gions ont sign Bruxelles le 5 mai 1998 un accord de coop ration relatif la continuit de la politique en mati re de pauvret approuv au niveau f d ral par loi du 27 janvier 1999 MB du 10 juillet 1999 La Belgique est dispos e fournir au Comit s il le souhaite l enti ret de Centre europ en des droits des Roms c Bulgarie r clamation n 31 2005 d cision sur le bien fond du 18 octobre 2006 35 2 au Constitution belge article ler 3 Accord de coop ration relative la continuit de la politique en mati re de pauvret approuv par la Loi du 27 1 1999 MB 10 7 1999 voir aussi http www luttepauvret be la liste des accords de coop ration conclus dans les mati res vis es par la pr sente proc dure 1 L Etat f d ral Depuis que la Belgique est devenue un tat f d ral en 1993 le niveau f d ral a conserv certaines comp tences qui concernent tous les Belges et qui sont exerc es sur l ensemble du territoire II s agit notamment de la d fense de la justice des finances de la s
27. mode de vie traditionnel des gens du voyage e La cr ation de terrains publics dans le respect des plans r gionaux d affectation du sol et l absence de mesures destin es favoriser la cr ation de terrains publics r sidentiels ou de s jour temporaire pour les gens du voyage 21 e L exigence d un permis d urbanisme pour installer une caravane demeure La FIDH stipule que La non prise en compte des besoins des gens du voyage dans les l gislations et la planification urbanistique combin e la politique par les autorit s locales dans la mise en uvre de ces l gislations sont constitutives d une nouvelle violation de l article 16 de la Charte consid r isol ment et combin avec l article E La Belgique se d fend de cette affirmation et souligne deux l ments D une part contrairement ce que pr tend la FIDH chaque entit f d r e sa mani re tient compte des besoins particuliers des gens du voyage dans la l gislation et la planification urbanistique D autre part les r gles en mati re d am nagement du territoire et leur application se caract risent par un principe d galit ce qui signifie que chaque impact territorial de travaux et de logements est valu en fonction de crit res urbanistiques et spatiaux par l autorit charg e de d livrer le permis L installation prolong e d une caravane ou l am nagement d un terrain de campement destin aux gens du voyage sont soumis par
28. nomades permet de couvrir des postes non pris en charge par le Logement colonne de gauche du tableau Cette subvention est susceptible de couvrir 60 du co t total mais certaines conditions sont pos es son octroi Une optimalisation du subventionnement en faveur des communes appelle donc un financement conjoint et compl mentaire par les deux d partements Comp tence Action Sociale Logement Arr t EX C F 01 07 82 Arr t G W 24 11 05 art 44 CWL Demandeur Province Province Commune Commune ou r gie Associations des communes communale Pouvoirs subordonn s autonome C P A S F L W Subvention pour acquisition quipement ou am nagement r quipement extension Superficie correspondante aux besoins locaux Dimensions des emplacements localisation endroit salubre et proximit des moyens de transport public donnant acc s aux quipements scolaires l approvisionnement et aux autres contacts sociaux Travaux Voirie acc s facile pour les v hicules avecespaces r serv s la rev tement adapt circulation des v hicules Egouttage au moins une fosse septique vacuation des eaux de surface et des eaux us es Eau au moins un raccordement commun conduites 7 Pr Be p Arr t de l ex cutif de la Communaut fran aise du 1 7 1982 pour l octroi de fonds aux provinces communes f d ration associations de commu
29. par les deux d partements La mise en uvre d une dynamique supra communale L initiative de l association Le Miroir Vagabond qui r ussit impliquer 4 communes Durbuy Hotton La Roche et Rendeux chaque ann e de juin septembre dans l accueil des gens du voyage et ce depuis 2004 a enclench une dynamique supra communale La volont de la Wallonie est d amplifier ce mouvement en y associant les provinces 6 2 3 La R gion de Bruxelles Capitale En Belgique les communaut s sont galement comp tentes en mati re de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale Sur le territoire de Bruxelles Capitale la Communaut flamande la Communaut fran aise et la R gion de Bruxelles Capitale agissent donc ensemble pour combattre la pauvret et l exclusion sociale 58 Bruxelles Cette situation est due aux sp cificit s du partage de comp tence sur le territoire de Bruxelles Capitale 6 2 3 1 La Vlaamse Gemeenschapscommissie VGC en fran ais Commission communautaire flamande La politique de la Communaut flamande envers Bruxelles en mati re de lutte contre la pauvret et de l exclusion sociale suit la politique g n ral de la Communaut flamande voir ci dessous A Bruxelles la VGC est responsable pour diriger la politique d int gration flamande Afin de garantir une politique globale et coordonn envers les gens du voyage Bruxelles et en Flandre la VGC est membre de la Vlaamse Woonwagenco
30. r sidentiels et de transit Le volet contraignant contient quant lui la s lection des communes dans lesquelles la province a d cid d tudier l emplacement d un terrain de transit Plan d am nagement du territoire de la province de Flandre orientale La province a mis au point une m thode de s lection pour les communes qui peuvent ainsi se voir attribuer certaines t ches en mati re de terrains de campement destin s aux gens du voyage Cette m thode se base notamment sur le nombre d habitants Des crit res quelque peu diff rents sont appliqu s aux terrains r sidentiels et de transit La D putation se charge de la s lection l issue d une valuation au sein de la commission provinciale pour la r sidence mobile et d un commun accord avec les communes Plan d am nagement du territoire de la province d Anvers Le plan de la province d Anvers ne contient aucun volet distinct en mati re de terrains de campement pour les gens du voyage La province consid re les habitations de groupes cible sp cifiques notamment sur les terrains de campement pour les gens du voyage comme des logements suppl mentaires r alis s en plus des quotas impos s aux divers types de villages principaux Plan d am nagement du territoire de la province du Brabant flamand La province distingue les terrains r sidentiels des terrains de transit Elle fixe les conditions d emplacement pour ces deux types de terrains Le volet directeur contient une list
31. ress s et les professionnels qui travaillent au sujet des gens du voyage Afin de r pondre aux besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage le Ministre flamand en charge de la politique d int gration envoie chaque ann e la circulaire doortrekkersterreinen en pleisterplaatsen Terrains permanent de s jour temporaire et ad hoc pour les gens du voyage dans le cadre de laquelle les villes et communes sont pri es d indiquer de mani re proactive les terrains situ s sur leur territoire sur lesquels les gens du voyage peuvent s installer pour une p riode limit e La derni re circulaire BB 2010 05 stipule que les gens du voyage qui apr s avoir consult la commune ne b n ficient d aucun emplacement temporaire peuvent prendre contact avec le gouverneur de la province qui leur indiquera un terrain ad hoc disponible En d pit de ces efforts il existe toujours en Flandre un manque d emplacements permanents et temporaires Par cons quent les pouvoirs publics flamands tudient travers l laboration du plan strat gique des gens du voyage voir ci dessous les possibilit s ventuelles en mati re d am nagement de nouveaux emplacements Conclusion En R gion wallonne la cr ation d un groupe de travail intercabinets permanent Accueil des Gens du voyage d une Asbl Centre de m diation des Gens du voyage en Wallonie travaillant en concertation avec les autorit s comp tentes de Wallonie
32. sociale et de l Egalit des chances a soumis au Gouvernement wallon le 11 mars 2010 une note invitant notamment ces 9 communes engag es dans un processus de partenariat avec la Wallonie de confirmer leur intention par la signature d une convention et le d p t d un projet avant le 30 juin 2010 Les communes de Amay Courcelles Hotton Mons Namur Ottignies Louvain la Neuve Sambreville et Verviers la Ville de Bastogne galement pressentie n a pas poursuivi ont ainsi confirm leur volont de poursuivre la dynamique entam e avec le CMGVW de signer la convention et d organiser un accueil concert des gens du voyage sur leur territoire avec l aide de la R gion wallonne La conclusion de cette convention et la remise d un projet permettent aux communes d entrer dans l ensemble du dispositif propos qui porte la fois sur l organisation du s jour et sur l achat et l am nagement d un terrain La signature de la convention permet par ailleurs la commune de b n ficier de l octroi de 9 points APE Aide la Promotion de l Emploi destin e couvrir en tout ou en partie les r mun rations et cotisations sociales de demandeurs d emploi inoccup s correspondant 25 320 par an pour l engagement d un travailleur et d un subside compl mentaire de fonctionnement de 10 000 par an Cinq agents APE ont ainsi t engag s dans 5 de ces communes et peuvent tre int gr s la dynamique du Plan de coh sion social
33. tence des administrations communales comme le sp cifie l article 4 de l arr t royal du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des trangers qui dispose que La tenue des registres est dans les attributions du coll ge des bourgmestre et chevins L officier de l tat civil est particuli rement Loi du 19 7 1991 relative aux registres de la population aux cartes d identit aux cartes d tranger et aux documents de s jour et modifiant la loi du 8 ao t 1983 organisant un Registre national des personnes physiques voir Loi du 19 7 1991 relative aux registres de la population Loi du 14 12 2005 relative la simplification administrative 4l Arr t royal du 16 7 1992 relatif aux registres de la population et registre des trangers 42 charg de faire observer exactement tout ce qui concerne la tenue des registres L inscription d une personne dans les registres de la population d une administration communale est une des composantes de la tenue des registres et rel ve donc en premi re instance de la comp tence des communes La r glementation susmentionn e contient des dispositions explicites et compl tes quant au droit des gens du voyage d tre inscrits dans les registres de la population d une commune 1 L article 1 1 1 de la loi du 19 juillet 1991 relative aux registres de la population aux cartes d identit aux cartes d tranger et aux documents de
34. type de travaux et de logement Tous les terrains r sidentiels et de transit communaux et provinciaux situ s en R gion flamande ont re u un permis l instar de quelques terrains priv s de campement destin s aux gens du voyage Le Code flamand du logement reconna t le fait de vivre dans une caravane comme logement Le Plan d am nagement du territoire flamand consid re la fonction de logement d un terrain de campement pour gens du voyage en tant que fonction principale Les caravanes peuvent donc galement tre autoris es dans des zones 3 D cret du 15 juillet 1997 contenant le Code flamand du logement article 4 1 alin a 1 4 c voir D cret du 15 7 1997 contenant le Code flamand du logement Code flamand de l am nagement du territoire du 1 septembre 2009 voir http www ruimtelijkeordening be 21 r sidentielles des zones d extension d habitat dans des lieux ad hoc pour nomades ou dans des cas pr cis dans des zones d utilit publique destinations de plan de secteur Par ailleurs elles peuvent tre galement autoris es dans des zones sp cialement pr vues cet effet dans les plans d ex cution spatiale r gionaux provinciaux ou communaux En R gion flamande la proc dure d octroi d un permis d urbanisme est soumise un principe d galit ce qui signifie que chaque impact territorial de travaux et de logements est valu en fonction de crit res urbanistiques et spatiaux par l aut
35. 1 en cours d laboration Plan r gional terrain ad hoc pour 9 communes nomades Plan d ex cution spatiale provincial 6 Plan d am nagement du territoire 33 2 en projet communal Plan d ex cution spatiale communal 4 1 en projet Plan d ex cution spatiale communal en 6 avant projet Plan communal sp cifique pour la 7 construction ancienne d nomination du plan d ex cution spatiale Par ailleurs les pouvoirs publics flamands ont d cid de reconna tre le fait de vivre dans une caravane comme une forme de logement dans le Code flamand du logement et ce en plus de l introduction des terrains pour les gens du voyage dans la planification spatiale Contrairement ce que pr tend la FIDH et comme le prouvent les l ments ci dessus les autorit s flamandes tiennent clairement compte des besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage dans la l gislation et la planification de l am nagement du territoire en R gion flamande 2 3 2 L exigence d un permis d urbanisme pour installer une caravane demeure En R gion flamande l utilisation ordinaire d un sol soit plus de 90 jours par an est soumise a un permis en vertu de l article 4 2 1 5 c du Code flamand de l am nagement du territoire Un campement r serv aux gens du voyage et l installation pour une dur e prolong e d une caravane sont galement soumis cette r glementation au m me titre que tout autre
36. II a t adopt le 11 d cembre 2008 par le Conseil des ministres Ce plan concerne uniquement la Belgique et uniquement des mesures f d rales Il consiste prendre des engagements de d velopper les moyens concrets pour permettre chacun de vivre dignement Il entend de mani re r elle et concr te assurer la s curit d existence Quatre l ments sont mis en place pour le r ussir e la mise en place d un barom tre dimension interf d rale permanent de mesure de la pauvret II comporte 15 indicateurs un vrai dialogue avec les personnes en situation de pauvret la mobilisation de tous les pouvoirs publics et acteurs associatifs l Europe comme partenaire de lutte contre la pauvret Pr sidence de l Union en 2010 par la Belgique La probl matique du logement est abord e l objectif 4 du plan f d ral qui s intitule pouvoir se loger M me si le logement est en grande partie une mati re r gionalis e 51 c Le barom tre interf d ral de lutte contre la pauvret Ce barom tre s articule autour de 15 indicateurs qui soulignent le niveau de pauvret et de pr carit de nos concitoyens dans diff rents domaines revenus dettes soins de sant emploi enseignement logement et participation et privation non mon taire en mesurant une ou plusieurs de leur principales caract ristiques Cet outil a t cr e parce que la pauvret ne se limite pas l insuffisance de moyens financiers c est
37. Il n appara t toutefois pas clairement en quoi cette situation entrainerait une violation de l article 16 de la Charte sociale La r clamation se r f re cet article interpr t en ce sens qu il garantirait le droit la jouissance effective d un logement d cent et dot de tous les l ments de confort essentiels eau chauffage vacuation des ordures m nag res installations sanitaires lectricit d une taille suffisante compte tenu de la composition de la famille qui l occupe gt La r clamation invoque le fait que l AR du 8 juillet 1997 dicte des standards concernant notamment la superficie du logement la conformit des installations lectriques le raccordement l eau courante etc standards qui peuvent difficilement tre satisfaits par une caravane La r clamation semble ainsi rapprocher l existence de crit res ne pouvant tre satisfaits par une caravane Toutefois comme il vient d tre dit ces crit res ne sont pas applicables aux caravanes et ne font donc pas obstacle la mise en location de caravanes aux fins de r sidence principale du preneur S il fallait comprendre que la r clamation porte sur le fait que d autres crit res sp cifiques aux caravanes devraient tre dict s il faudrait constater que les crit res dont elle se pr vaut notamment la taille suffisante sont galement ceux qu elle consid re comme ne pouvant tre satisfaits par une carava
38. a loi sur la fonction de police pr voit que dans l exercice de leurs missions de police administrative ou judiciaire les services de police veillent au respect et contribuent la protection des libert s et des droits individuels ainsi qu au d veloppement d mocratique de la soci t Pour accomplir leurs missions ils n utilisent des moyens de contrainte que dans les conditions pr vues par la loi D s lors que les services de police sont l galement requis ils peuvent le cas ch ant recourir la contrainte dans le cadre de l ex cution de leur mission Ce faisant deux principes fondamentaux doivent imp rativement tre respect es le principe de subsidiarit implique que la force ne peut tre utilis e que pour poursuivre un objectif l gitime qui ne peut pas tre atteint autrement le principe de proportionnalit veut que le degr de contrainte utilis soit raisonnable et justifi Enfin tout recours la force doit tre pr c d d un avertissement moins que cela ne rende l usage de la force inop rant En ce qui concerne le moment choisi pour l intervention il y a lieu d op rer une distinction selon que la mission implique ou non la p n tration par les services de police des lieux servant de logement aux personnes En effet en mati re de visite domiciliaire les caravanes des gens du voyage constituent des lieux prot g s par l inviolabilit du domicile au sens de l article 15 En effet la jurisp
39. aire et r gional pour lutter contre la pauvret et l exclusion sociale de tous y compris des gens du voyage Enfin les mesures sp cifiques prises pour renforcer la concertation avec les gens du voyage eux m mes ont t d taill es par l Etat f d ral puis par les diff rentes entit s f d r es Les entit s f d r es ont pr cis en outre elles aussi les mesures prises leur niveau pour mener une politique coordonn e en la mati re Tout ce qui pr c de d montre suffisance que l absence en Belgique d une politique globale et coordonn e visant combattre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage ne peut tre s rieusement all gu e La Belgique appelle le Comit r it rer sa position d j exprim suite la remise de son troisi me rapport national sur la Charte sociale europ enne r vis e et conclure la conformit l article 30 de la politique men e au sein des diff rentes collectivit s en mati re de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale visant notamment les gens du voyage 62 Conclusions g n rales La Belgique se doit de constater que les reproches de la FIDH sont principalement bas s sur des faits relat s dans la presse ou dans des tudes et publications manant d organisations non gouvernementales ou d experts individuels Nonobstant tout le respect que la Belgique se doit envers l engagement social de tous ces d fenseurs des droits des ge
40. ani re coordonn e l int gration sociale des gens du voyage en Flandre et de leur donner des chances similaires celles des autres groupes de population Comme clairement d montr ci dessus les pouvoirs publics flamands choisissent de mener une politique sp cifique coordonn e afin de lutter contre la pauvret et l exclusion sociale des gens du voyage Les pouvoirs publics flamands respectent donc l article 30 de la Charte Conclusion En ce qui concerne la premi re branche du grief relatif la pr tendue violation de l article 30 r sultant du d faut des autorit s belges de mettre en place une politique coordonn e pour promouvoir l acc s effectif au logement des gens du voyage la Belgique titre principal a attir l attention du Comit sur la non applicabilit la Belgique du raisonnement tir notamment dans l affaire CEDR c France en ce que la violation de l article 30 y est clairement indiqu e comme tant la cons quence de la violation constat e de l article 31 de la Charte Or ce raisonnement ne peut s appliquer fortiori la Belgique comme le pr tend la FIDH la Belgique n ayant pas ratifi l article 31 de la Charte A titre subsidiaire les entit s f d r es ont toutefois rappel les diff rentes actions d crites pr c demment notamment en r ponse au premier grief qui d montrent suffisance qu elles m nent activement chacune sur le territoire une politique coordonn e pour prom
41. ans le but de r pondre aux besoins sp cifiques de la communaut des gens du voyage li es leur mode de vie nomade De nombreuses formations ont t et sont encore dispens es dans toutes les provinces de Belgique afin d assurer une bonne diffusion et compr hension de la l gislation et de la r glementation sur la tenue des registres de la population En outre des fonctionnaires f d raux du Service public f d ral Int rieur ont pour mission sp cifique d enqu ter au sujet des difficult s et contestations relatives la d termination de la r sidence principale et relatives aux mesures de radiation et d inscription d office Aucun cas pr cis n ayant t identifi par la FIDH la Belgique n a pu r pondre qu en rappelant les nombreuses dispositions existantes et les m canismes de contr le mis en place ainsi que les dispositions prises pour veiller une bonne diffusion et compr hension de ces r gles au sein de chaque administration locale charg e de les mettre en pratique Il est donc erron de pr tendre une violation par la Belgique des articles 16 et E de la Charte sociale pour cause de pr tendus obstacles pos s la domiciliation des gens du voyage sur le territoire belge 47 6 L insuffisance_ all qu e des politiques de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage 6 1 Pr tendue violation de l article 30 r sultant du d faut des autorit s belges de mettr
42. ant compte des besoins sp cifiques de la communaut des gens du voyage li s leur mode de vie traditionnel et mettant en place des m canismes de contr le mis en place ainsi qu en veillant a une bonne diffusion et compr hension de ces r gles au sein de chaque administration locale charg e de les mettre en pratique elle ex cute ses obligations l gard de cette communaut conform ment l article 16 lu seul ou en combinaison avec l article ES qu en incluant directement les gens du voyage dans l ex cution des politiques coordonn es des pouvoirs publics belges tant f d raux que r gionaux et communautaires visant d une part promouvoir 64 l acc s effectif au logement et d autre part lutter contre la pauvret et l exclusion sociale elle se conforme au prescrit de l article 30 de la Charte sociale Pour ces motifs le Royaume de Belgique demande votre Comit de rejeter la plainte comme tant non fond e Paul Rietjens Agent du gouvernement belge Bruxelles le 31 mal 2011 65
43. cernant le stationnement de leurs caravanes 2 Selon l article 16 de l arr t royal du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des trangers La d termination de la r sidence principale se fonde sur une situation de fait c est dire la constatation d un s jour effectif dans une commune durant la plus grande partie de l ann e 3 L article 1 8 2 de la loi du 19 juillet 1991 pr cit e indique que les personnes vis es au ler alin a ler 1 et qui s journent dans une demeure 42 Article 4 de l arr t royal du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des trangers 43 mobile sont leur demande inscrites une adresse de r f rence par la commune o elles sont habituellement pr sentes Par adresse de r f rence il y lieu d entendre l adresse soit d une personne physique inscrite au registre de la population au lieu o elle a tabli sa r sidence principale soit d une personne morale et o avec l accord de cette personne physique ou morale une personne physique d pourvue de r sidence fixe est inscrite 4 Depuis l entr e en vigueur de la loi du 14 d cembre 2005 relative la simplification administrative Il une modification importante a t apport e l article 1 8 2 de la loi du 19 juillet susmentionn e Avant cette date les gens du voyage ne pouvaient tre inscrits en adresse de r f rence qu l adresse de personnes p
44. combattre la pauvret et l exclusion sociale Certes cet accord ne distingue pas a priori certains groupes cibles comme les gens du voyage mais c est au profit d une approche globale de la pauvret en termes de droits fondamentaux Cet accord indique comme objectif l exercice effectif des droits sociaux conomiques culturels politiques et civils et la lutte contre les in galit s qui subsistent en mati re d acc s aux droits II y a donc en Belgique une r elle politique globale et coordonn e visant combattre la pauvret et l exclusion sociale de tous y compris des gens du voyage L article 30 de la Charte est donc respect par la Belgique 6 2 1 3 Mesures sp cifiques aux gens du voyage En ce qui concerne plus pr cis ment le reproche fait l Etat belge quant l absence de mise en place de m canisme permettant au gens du voyage d tre consult s et de participer l laboration et au suivi des politiques les concernant d une part et de la non identification des besoins sp cifiques d autre part l Etat belge tient souligner qu il ne se reconna t pas dans l attitude qui lui est reproch e par la FIDH 55 a Le Service Public f d ral de Programmation Int gration sociale a mit en place un dialogue permanent avec le secteur associatif repr sentant les int r ts des personnes en situation de pauvret C est ainsi que p riodiquement le SPP IS se r unit avec le R seau belge de lutte contre la pauvret organ
45. cons quent aussi ce principe d galit 2 1 En R gion wallonne Au del de l exp rience pilote d taill e ci dessus le Ministre wallon des Pouvoirs locaux et la Ministre wallonne de la Sant de l Action sociale et de l Egalit amp des chances afin de sensibiliser largement les pouvoirs publics locaux cosignent annuellement un courrier envoy aux communes CPAS provinces et zones de police recommandant les mesures qu il convient de respecter afin de faciliter et d harmoniser les relations entre les communes les populations de gens du voyage et les populations s dentaires ces mesures sont galement pr cis es dans le Guide pratique pour la gestion du s jour temporaire des gens du voyage en Wallonie cit plus haut En Wallonie l installation d une caravane mobile sur un terrain n cessite l obtention d un permis d urbanisme Code wallon d am nagement du territoire de l urbanisme et du patrimoine ci apr s CWATUP art 84 Nul ne peut sans un permis d urbanisme pr alable crit et expr s utiliser habituellement un terrain pour le placement d une ou plusieurs installations mobiles telles que roulottes caravanes v hicules d saffect s et tentes l exception des installations mobiles autoris es par un permis de camping caravaning Le CWATUP est en cours d valuation avant une ventuelle r vision Le cas ch ant un groupe de travail sera mis en place afin d actualiser l
46. e Secr taire d Etat l int gration sociale et la lutte contre la pauvret a confi au Centre de m diation des Gens du voyage Wallonie en collaboration avec de ces deux partenaires r gionaux le Vlaams Minderheden Flandre et Le Foyer Bruxelles la r daction de recommandations visant renforcer la lutte contre la pauvret des enfants et la lutte contre le sans abrisme chez les groupes cible Gens du voyage et les Roms Ces deux tudes ont servi de documents de travail lors de la Conf rence europ enne Who cares Child poverty and Child well being organis e Marche en Famenne les 2 et 3 septembre 2010 et lors de la Conf rence europ enne de consensus sur le sans abrisme organis e Bruxelles les 9 et 10 d cembre 2010 d Un groupe de travail interminist riel au sein de la Conf rence interminist riel Int gration dans la soci t est cr e et va organiser des travaux auxquels les associations du secteur Roms et Gens du voyage seront convi es Les l ments d velopp s ci dessus apporte suffisance la preuve que la Belgique a mis en uvre les moyens n cessaires et ad quat la fois en vue de consulter 56 les gens du voyage d valuer leur besoin sp cifiques et d laborer des pistes de r flexion et de solution leur sujet Enfin en ce qui concerne le reproche de la FIDH l gard de la Belgique de ne pas avoir pris de mesures propres liminer les obstacles sp cifiques rencontr s par les gens
47. e de l Etat f d ral et de la r gion flamande l objet de la r clamation appara t incertain la FIDH reproche t elle l existence de crit res ne pouvant tre satisfaits par les caravanes ou l absence de crit res sp cifiques celle ci 5 Les pr tendus obstacles la domiciliation C est tort que la FIDH avance que tout ce qui a trait la domiciliation demeure de la comp tence exclusive de l Etat f d ral En effet l Etat f d ral n a comp tence exclusive que pour l gif rer la mati re de la domiciliation ou pour reprendre les termes retenus par le l gislateur de l inscription dans les registres de la population Il existe plusieurs textes l gislatifs e la loi du 19 juillet 1991 relative aux registres de la population aux cartes d identit aux cartes d trangers et aux documents de s jour et modifiant la loi du 8 ao t 1983 organisant un Registre national des personnes physiques r vis e plusieurs reprises entre autres par la loi du 14 d cembre 2005 relative la simplification administrative 11 qui permet l inscription en adresse de r f rence aupr s de personnes morales e l arr t royal du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des trangers e Des Instructions g n rales concernant la tenue des registres de la population version coordonn e au 1 juillet 2010 La tenue jour des registres de la population par contre rel ve de la comp
48. e des communes et du nombre d emplacements qu il convient d am nager en tablissant une distinction entre les terrains r sidentiels et de transit La position du territoire urbain dans la hi rarchie des noyaux urbains sert de base de s lection des communes L tude des emplacements susceptibles d tre am nag s en terrains de transit est reprise dans la partie actions et mesures du volet contraignant Plan d am nagement du territoire de la province de Flandre occidentale La province de Flandre occidentale distingue les terrains r sidentiels et de transit et fixe des conditions d emplacement pour ces deux types de terrains Le volet directeur contient une liste des communes et du nombre d emplacements qu il convient d am nager en tablissant une distinction entre les terrains r sidentiels et de transit Le volet contraignant stipule quant lui que la province proc dera une tude afin d tablir les besoins en mati re de terrains de transit suppl mentaires principalement dans la r gion c ti re Outre le plan d am nagement du territoire flamand et les divers plans provinciaux et communaux les plans d ex cution spatiale r gionaux provinciaux et communaux RUP pr voient galement l am nagement de terrains pour les gens 26 du voyage Voici un aper u du nombre et des diff rents types de plans pr voyant l am nagement d un terrain pour les gens du voyage Plan d ex cution spatiale r gional 6
49. e en place une politique coordonn e pour promouvoir l acces effectif au logement des gens du voyage A titre principal la Belgique tient attirer l attention du Comit sur le raisonnement suivit par la FIDH dans sa r clamation En effet la FIDH dans sa r clamation indique qu une conclusion identique celle donn e par le Comit dans sa d cision sur le bien fond du 19 octobre 2009 Centre europ en des Droits des Roms CEDR c France s impose fortiori la Belgique La Belgique se permet d inviter le Comit relire attentivement cette d cision En effet en ce qui concerne la violation all gu e de l article 30 de la Charte r vis e au point 95 on y lit Le comit consid re qu il r sulte de ses conclusions au titre de l article 31 que la politique de logement en faveur des gens du voyage est insuffisante Par cons quent il constate l absence d une approche coordonn e pour promouvoir l acc s effectif au logement des personnes se trouvant ou risquant de se trouver en situation d exclusion sociale La violation de l article 30 y est donc clairement indiqu e comme tant la cons quence de la violation constat e de l article 31 de la Charte De mani re plus qu evidente un tel raisonnement ne peut s appliquer fortiori la Belgique comme le pr tend la FIDH et ceci simplement parce que la Belgique n a pas ratifi l article 31 de la charte A titre subsidiaire la Belgique tient pr cis
50. e point relatif aux permis d urbanisme Parall lement le Gouvernement wallon entend mener une r forme du secteur du logement et a pour ce faire adopt une note d orientation le 16 d cembre 2010 Voir p 12 et suivantes ci dessus 70 Voir note de bas de page 5 22 Dans le cadre de cette note il pr voit l introduction dans le Code wallon du Logement d une disposition permettant de d roger la d finition de logement telle que contenue dans ce Code savoir le b timent ou la partie de b timent structurellement destin l habitation d un ou plusieurs m nages afin de permettre au Gouvernement d int grer les modes d habiter alternatifs ou innovants en distinguant la forme de l habitat et les modalit s d occupation de l habitat Cette mesure s inscrit dans la volont d int grer la reconnaissance de l habitat alternatif afin de permettre la cr ation de celui ci dans des noyaux d habitat ce qui r pondrait la probl matique de la s dentarisation partielle ou totale des gens du voyage La modification d cr tale devrait intervenir dans le second semestre 2011 2 2 En r gion de Bruxelles Capitale En tout tat de cause et quelle que soit le type d utilisation du terrain habituelle ou occasionnelle il convient de se conformer aux prescriptions planologiques en vigueur en R gion de Bruxelles Capitale et en l occurrence au Plan R gional d Affectation du Sol ci apr s PRAS Le PRAS divise le territoire en
51. e qu elles d veloppent avec le soutien financier du Gouvernement wallon Ministres wallons des Pouvoirs locaux 11 de l Action sociale et de la Sant et de l Emploi pour favoriser l acc s effectif aux droits fondamentaux de tous les citoyens situ s sur leur territoire Chaque commune est bien entendu libre de remettre le projet qui correspond le mieux ses besoins Certaines pr f rent travailler la notion d accueil des gens du voyage en engageant un agent sp cifique qui sera l interm diaire entre les gens du voyage et l administration communale Certaines souhaitent faire l acquisition d un terrain D autres enfin ne demandent une aide que pour l am nagement d un terrain Il va de soi que les autorit s r gionales respectent l autonomie communale en cette mati re En outre en vue d uniformiser l am nagement des terrains le groupe de travail intercabinets et le Centre de M diation fort de ses nombreux contacts avec les gens du voyage ont mis au point un guide pratique reprenant une s rie de recommandations qu il convient de respecter pour que l accueil se d roule dans les meilleures conditions Ainsi sur base des exp riences men es dans certaines communes il est conseill notamment de pr voir de mars octobre un terrain provisoire comme une p ture un terrain de sport inoccup un grand parking pour un nombre moyen de 35 caravanes pour une p riode de s jour de 2 3 semaines par groupe et avec une p
52. e une politique active afin de r pondre la demande de mise disposition de terrains qualitatifs et adapt s destin s aux gens du voyage D s lors ces derniers sont consid r s par la politique flamande d int gration comme un groupe cible particulier Le Art 5 2 d cret du 28 avril 1998 en mati re de politique flamande d int gration amend par le d cret du 30 avril 2009 voir Plan strat gique des minorit s 2004 2010 approuv par le gouvernement flamand le 26 3 2004 18 plan strat gique des minorit s de 1996 et de 2004 a donc pr vu des actions sp cifiques afin de satisfaire aux besoins en mati re de logement propres ce groupe cible Une commission interd partementale de Vlaamse Woonwagencommissie Commission flamande des caravanes a t cr e en 1997 dans le cadre du projet 7 issu du plan strat gique flamand pour les minorit s du 24 juin 1996 Cette commission se r unit r guli rement et prend des initiatives coordonne et conseille les ministres comp tents en ce qui concerne l am nagement de terrains de campement durables et adapt s destin s aux gens du voyage Les villes et communes de la R gion flamande tout comme celles des autres r gions b n ficient d une importante autonomie administrative Les pouvoirs publics flamands m nent donc une politique active destin e encourager ces administrations locales am nager des terrains pour les gens du voyage Les pouvoirs p
53. elges estiment toutefois qu il est inopportun de se focaliser davantage sur un groupe en l occurrence les gens du voyage en laborant une l gislation sp cifique r gissant le cadre juridique pour leurs expulsions ventuelles Etant donn l existence d une l gislation g n ralement applicable en mati re d expulsion une l gislation sp cifique pour les gens du voyage serait superflue et aurait par ailleurs un effet stigmatisant voire discriminatoire En effet distinguer ce groupe de personnes du reste de la population risque d aboutir l apparition de v ritables discriminations La FIDH signale que les gens du voyage sont fr quemment victimes d expulsions disproportionn es en Belgique Les diff rentes autorit s belges ne sont pas au courant d expulsions fr quentes de gens du voyage en Belgique et ont donc v rifi les sources sur lesquelles se fonde la plainte de la FIDH La FIDH fonde sa plainte 31 d une part sur le cahier de revendications du MRAX et d autre part sur diff rentes coupures de presse Ces diff rentes coupures de presse d crivent toutes un seul et m me v nement extraordinaire o 250 300 gens du voyage ont sans avertissement pr alable des autorit s locales occup successivement un terrain Nieuwpoort Wingene et Dour En d pit de la violation du droit de propri t les diff rentes administrations communales ont entam le dialogue avec ces gens du voyage de Vie et Lumi re
54. ement de ce terrain a t d livr le 16 juin 2009 Le projet s inspire de l exp rience de la ville d Anvers Il pr sente les caract ristiques suivantes e la construction d un local de gestion deux fonctionnaires communaux employ s mi temps permettant un accueil 24 24h e la mise disposition de sanitaires et de sacs poubelles une convention sera conclue avec Bruxelles Propret pour la collecte d immondices e Un r glement d ordre int rieur e Capacit 20 25 caravanes Echange d informations avec les structures d accueil implant es dans les deux autres R gions e Contr le des plaques d immatriculation collaboration avec les services de police Les travaux d am nagement du site sont en cours et leur ach vement est pr vu pour l t 2011 D s l t 2011 la R gion de Bruxelles Capitale aura donc un nouveau terrain d accueil public permanent situ Haren rue de la Grenouillette et dot de 20 25 places Il existe galement un arr t de l ex cutif de la Communaut fran aise du 1 juillet 1982 toujours en vigueur et applicable notamment sur le territoire de la r gion bruxelloise qui octroie des fonds aux provinces communes agglom rations f d rations associations de communes et autres pouvoirs subordonn s en vue de l acquisition l am nagement et l extension de terrains de campement en faveur de nomades lesquels ne sont pas autrement d finis Bruxelles Propr
55. er les actions que les diff rentes collectivit s politiques m nent en vue de promouvoir l acc s effectif au logement des gens du voyage 6 1 1 La R gion wallonne En 2003 l asbl Centre de M diation des Gens du voyage en Wallonie voit le jour Cette association a pour but de promouvoir l galit des chances la reconnaissance et le respect du mode de vie des gens du voyage en Wallonie Elle vise lutter contre les processus qui engendrent la pauvret chez les gens du voyage Mais surtout elle contribue au dialogue entre les gens du voyage les communes et les riverains Le CMGVW a notamment r alis en 2004 avec le soutien du Ministre des Affaires int rieures un tat des lieux des besoins et des probl mes rencontr s par les communes dans la gestion du s jour des gens du 48 voyage sur leur territoire Cette enqu te a entre autres mis en vidence les caract ristiques du s jour des gens du voyage Depuis 2005 la convention cadre entre le Centre de M diation des Gens du voyage en Wallonie et la R gion wallonne relative l organisation concert e de l accueil des gens du voyage en Wallonie soutient et renforce les actions men es par le Centre de M diation des Gens du voyage en Wallonie Compte tenu du caract re minemment transversal de la probl matique de l accueil des gens du voyage celle ci est financ e par le Gouvernement dans le cadre de ses comp tences Pr sidence Logement Affaires int rieures Emp
56. er une r forme du secteur du logement et a pour ce faire adopt une note d orientation le 16 d cembre 2010 Dans le cadre de cette note il pr voit l introduction dans le Code wallon du Logement d une disposition permettant de d roger la d finition de logement telle que contenue dans ce Code savoir le b timent ou la partie de b timent structurellement destin l habitation d un ou plusieurs m nages afin de permettre au Gouvernement d int grer les modes d habiter alternatifs ou innovants en distinguant la forme de l habitat et les modalit s d occupation de l habitat Cette mesure s inscrit dans la volont d int grer la reconnaissance de l habitat alternatif afin de permettre la cr ation de celui ci dans des noyaux d habitat ce qui r pondrait la probl matique de la s dentarisation partielle ou totale des gens du voyage La modification d cr tale devrait intervenir dans le second semestre 2011 4 2 En R gion de Bruxelles Capitale Le pouvoir politique bruxellois est convaincu que l habitat ne se r duit pas des briques et un toit de mani re statique mais qu il englobe de mani re plus dynamique les modes de vie itin rants qui forgent l identit m me de ceux qui les adoptent Il est vrai cependant que l habitat mobile n est jusqu ici nulle part d fini dans la r glementation r gionale Comme mentionn plus haut la l gislation urbanistique bruxelloise comprend toutefois des dispositions expr
57. ersonne de contact d sign e au sein de l administration Les gens du voyage pourront d s lors pr venir cette personne lors de leur arriv e prendre connaissance des dispositions prises et respecter les d cisions n goci es pour l organisation de leur s jour La Wallonie bien consciente de la probl matique li e l accueil des gens du voyage soutient le Centre de M diation et r fl chit avec lui la mise en place d outils permettant aux communes de r pondre au mieux aux demandes C est l objet de l exp rience pilote pr cit e qui nous permettra de mesurer comment mieux calibrer encore notre intervention en faveur des communes l avenir En ce qui concerne l am nagement de terrains d accueil pour les gens du voyage il existe deux articles budg taires qui permettent d accorder des subventions en mati re d acquisition de terrain et d quipement e pour l quipement proprement dit la subvention Logement couvre 100 du co t gt voir site web http cohesionsociale wallonie be spip IMG pdf GUIDEgensduvoyage pdf 6 Arr t du gouvernement wallon du 24 11 05 subventions Logement 12 e par contre l arr t de l Ex cutif de la Communaut fran aise du 1 7 1982 qui octroie des fonds aux provinces communes agglom rations f d rations associations de communes et autres pouvoirs subordonn s en vue de l acquisition l am nagement et l extension de terrains de campement en faveur de
58. ervice de lutte contre la pauvret la Pr carit et l Exclusion sociale e Le Service lutte contre la pauvret la pr carit et l exclusion sociale Afin de mettre en uvre les termes de cet accord de coop ration l article 5 de cet accord pr voit la cr ation d un Service lutte contre la Pauvret la Pr carit et l exclusion sociale qui a pour missions de o R pertorier syst matiser et analyser les informations en mati re de pr carit d existence de pauvret d exclusion sociale et d acc s aux droits sur la base des indicateurs vis s l article 3 de l accord o formuler des recommandations et des propositions concr tes en vue d am liorer les politiques et les initiatives de pr vention de la pr carit d existence de lutte contre la pauvret et d int gration des personnes dans la soci t o r diger au moins tous les deux ans un Rapport tel que d finit l article 2 de l accord o a la demande d une des parties signataires de la Conf rence interminist rielle pour l Int gration sociale ou d initiative mettre des avis ou r diger des rapports int rimaires sur toute question relative aux domaines relevant de ses missions o organiser une concertation structurelle avec les plus d munis Avec l existence d un tel accord de coop ration il appara t difficile de continuer affirmer comme le fait la FIDH qu il y a en Belgique une absence de politique globale et coordonn e visant
59. es cibl es sur les principes applicables en mati re d inscription des personnes et sur les enqu tes de r sidence l attention des services de police sont actuellement toujours en cours en collaboration avec les coles de police ou la demande des zones de police Par ailleurs il convient de souligner qu en ex cution des articles 21 et 22 de l arr t royal du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des trangers des fonctionnaires de la Direction g n rale Institutions et population du SPF Int rieur sont d sign s par le Ministre de l Int rieur afin d enqu ter au sujet des difficult s et contestations relatives la d termination de la r sidence principale et relatives aux mesures de radiation et d inscription d office Les autorit s locales doivent donner assistance ces fonctionnaires en vue de faciliter l accomplissement de leur mission Les administrations disposant de renseignements utiles l enqu te sont tenues de les fournir En outre ces m mes fonctionnaires sont charg s d inspecter les registres et de compl ter par des explications orales les instructions relatives aux changements de r sidence 46 Dans la pratique un ou plusieurs inspecteurs sont ainsi d sign s au niveau de chaque province A l issue des inspections des registres de la population effectu es dans les communes les fonctionnaires d sign s effectuent un rapport dans lequel ils mentionnent notamment les ma
60. esses applicables aux gens du voyage Le logement est d fini de la mani re suivante dans les textes pertinents Voir p 10 du pr sent m moire 38 e Code du Logement Ordonnance du 01 04 04 modifi e au 01 04 10 art 93 8 3 4 La maison individuelle ou l appartement am nag pour l habitation d un m nage y compris le jardin et les d pendances e RRU Arr t du Gouvernement RBC du 21 11 06 titre II art 2 3 Ensemble de locaux destin s l habitation et formant une unit de r sidence En pratique toutefois la R gion de Bruxelles Capitale a conscience du probl me et est convaincue que la meilleure r ponse apporter aux besoins non contest s des gens du voyage consiste en l am nagement de terrains ad quats de nature leur garantir un accueil digne C est pour cette raison que la r gion comme explicit plus haut incite par des mesures concr tes les pouvoirs locaux prendre leurs responsabilit s Gr ce ces mesures la R gion de Bruxelles Capitale sera dot e d s l t 2011 d un nouveau terrain quip d une vingtaine de places sur le territoire de la Ville de Bruxelles Eu gard la taille du territoire de la R gion bruxelloise et son caract re extr mement dense compar aux deux autres r gions il convient de noter qu il s agit l d un r el progr s 4 3 En r gion flamande Dans le Code flamand du logement d cret du 15 juillet 1997 le pouvoir d cr tal
61. et s occupe de la propret publique et de la gestion des d chets dans la R gion de Bruxelles Capitale Cet organisme veille la propret des rues et s occupe de collecter vos d chets Outre ces t ches pratiques Bruxelles Propret met galement sur pied des campagnes de pr vention et de sensibilisation en mati re de d chets de recyclage et de propret publique Un autre terrain public est situ sur le territoire de la commune de Molenbeek Saint Jean rue de l Oiselet et est occup de mani re permanente par des forains 15 Cette subvention est susceptible de couvrir 60 du co t total mais certaines conditions sont pos es son octroi 1 3 La situation en R gion flamande Un recensement effectu r cemment par le Kruispunt Migratie Integratie vzw dans le cadre de l laboration du plan strat gique flamand concernant les gens du voyage voir ci dessous indique qu en d pit d efforts importants consentis par les autorit s flamandes le territoire reste en proie a une p nurie d emplacements r serv s aux gens du voyage En f vrier 2011 le nombre de familles appartenant la communaut des gens du voyage tait valu 907 en R gion flamande Ces familles sont install es une majorit de l ann e voire dans la plupart des cas de mani re permanente sur un terrain r sidentiel Quelques unes voyagent durant une partie de l ann e Parmi ces 907 familles pr sentes en Flandre 469 r sident sur 29 te
62. ettre d avoir une adresse de r f rence aupr s d une organisation permet aussi une certaine d concentration et un accompagnement professionnel tout en emp chant l mergence d une administration parall le De plus l inscription des nouveau n s de nomades et de tsiganes dans les registres de la population pose des probl mes tant donn qu il y a d j cause du syst me actuel de trop grandes concentrations de personnes domicili es quelques adresses De ce fait ces enfants ne b n ficient bien souvent pas d un acc s gal aux soins de sant pr ventifs 5 Le syst me de l inscription provisoire dont fait tat la r clamation examin e a t tabli aux fins de protection des personnes concern es comme le signale tr s justement le rapport au roi de l arr t royal du 16 juillet 1992 susmentionn ce syst me permet sous certaines conditions une remise en cause de la situation de r sidence sans l ser les personnes concern es des droits attach s l inscription dans les registres durant la p riode pr c dant une d cision administrative ou judiciaire Aucun refus d inscription titre de r sidence principale ne peut tre oppos pour des motifs de s curit de salubrit d urbanisme ou d am nagement du territoire Tant que les personnes concern es vivent effectivement titre de r sidence principale dans un logement dont l occupation permanente n est pas autoris e pour ces motifs de
63. fois limit et d pendant du bon vouloir des autorit s locales s engager effectivement dans l am nagement de tels terrains sur leur territoire r pondant aux normes de s curit et de salubrit requises Ainsi qu il appara tra ci dessous les pouvoirs locaux fournissent des efforts importants en mati re d accueil des gens du voyage sur leurs territoires respectifs 1 1 La situation en R gion wallonne Consciente de la n cessit d agir au niveau local mais aussi de la difficult d aboutir a des r sultats probants en cette mati re par la contrainte vu la large autonomie dont b n ficient les pouvoirs locaux la Wallonie a d cid de privil gier l implication des communes sur une base volontaire et pris une s rie de mesures visant inciter les communes s engager pour aboutir aux r sultats recherch s savoir une meilleure gestion du s jour des gens du voyage en vue de faciliter leur int gration au sein des communes qui les accueillent et d assurer une meilleure coh sion sociale La Wallonie a ainsi cr un groupe de travail intercabinets permanent Accueil des Gens du voyage pr sid par le Cabinet de l Action sociale et qui r unit l ensemble des cabinets minist riels wallons Son secr tariat est assur par la Direction interd partementale de la Coh sion sociale DiCS du Secr tariat g n ral du Service public de Wallonie Ce groupe intercabinets s est vu confier la mission transversale d organiser une
64. galement l exclusion un logement inadapt de graves probl mes de sant des soucis quotidiens pour se chauffer s alimenter correctement ou encore payer la garde des enfants Une lutte efficace contre la pauvret doit donc engranger des progr s dans chacun de ses domaines Le gouvernement f d ral s est donc dot d un outil d information de communication et d aide la d cision pour mieux lutter contre la pauvret Ce barom tre est galement le fruit d une collaboration avec les entit s f d r es R gions et Communaut s plusieurs services publics f d raux et services de programmation le Service interf d ral de lutte contre la pauvret la pr carit et l exclusion sociale des universit s des experts en statistique ainsi que plusieurs associations actives dans la lutte contre la pauvret afin que cet outil refl te au mieux les priorit s et points de vue de chacun Il s agit d un outil en liaison direct avec le PAN Inclusion puisque la plupart des indicateurs du PAN Inclusion y figurent d Un appel projet relatif l augmentation des logements d urgence L objectif de cet appel projet est d offrir aux Centres Public d Action Sociale ci apr s CPAS belges les moyens financiers n cessaire pour augmenter le nombre de logements d urgences Il s agit d un logement que le CPAS loue pour une courte p riode des personnes qui se trouvent dans une situation de besoin de suites d une expulsion d une
65. gestion concert e de l accueil des gens du voyage en Wallonie Une Asbl Centre de m diation des Gens du voyage en Wallonie CMGVW a par ailleurs t cr en 2003 Cette association a pour but de promouvoir l galit des chances la reconnaissance et le respect du mode de vie des gens du voyage en Wallonie Elle vise lutter contre les processus qui engendrent la pauvret parmi les membres de cette communaut Mais surtout elle contribue au dialogue entre les gens du voyage les communes et les riverains Le CMGVW a notamment r alis en 2004 avec le soutien du Ministre wallon des Affaires int rieures un tat des lieux des besoins et des probl mes rencontr s par les communes dans la gestion du s jour des gens du voyage sur leur territoire Cette enqu te a entre autres mis en vidence les caract ristiques du s jour des gens du voyage En 2004 une convention cadre relative l organisation concert e de l accueil des gens du voyage en Wallonie a t conclue entre le Centre de M diation des Gens du voyage en Wallonie et la R gion wallonne en vue de soutenir notamment financi rement et renforcer les actions men es par le Centre de M diation des Gens du voyage en Wallonie Depuis 2004 cette Convention cadre a t renouvel e 2 fois pour des p riodes de 2 ans chaque fois Convention cadre 2007 2009 et Convention cadre 2010 2012 Conventions cadre relatives l organisation concert e de l accueil de
66. grief invoqu e le 4 grief La non reconnaissance de la caravane comme logement rel ve de la comp tence des r gions N anmoins l Etat f d ral reste comp tent pour tout ce qui rel ve de la mati re des baux e Le 5 grief Les obstacles la domiciliation touche des comp tences qui contrairement ce qu affirme la FIDH n appartiennent pas exclusivement l Etat f d ral En effet l Etat f d ral a comp tence exclusive pour l gif rer la mati re de la domiciliation ou pour reprendre les termes retenus par le l gislateur de l inscription dans les registres de la population Par contre la tenue jour des registres de la population rel ve de la comp tence exclusive des administrations communales comme le sp cifie l article 164 de la Constitution belge L inscription d une personne dans les registres de la population d une administration communale est une des composantes de la tenue des registres et rel ve donc en premi re instance de la comp tence des communes e Le 6 grief L insuffisance des politiques de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage rel ve la fois des comp tences de l Etat f d ral de celles des r gions et de celles des communaut s PARTIE II Non acceptation par la Belgique de l article 31 de la Charte sociale europ enne La Belgique n a pas accept l article 31 de la Charte sociale europ enne r v
67. hysiques Le l gislateur a relev les probl mes que cette situation engendrait concr tement et y a rem di en donnant la possibilit aux gens du voyage de pouvoir galement tre inscrits en adresse de r f rence l adresse de personnes morales A cet gard il convient de se r f rer aux travaux pr paratoires de la loi du 14 d cembre 2005 qui d montrent le souci constant du l gislateur de pouvoir r pondre ad quatement et concr tement aux probl mes li s l inscription dans les registres de la population des gens du voyage en tenant compte de leur sp cificit La loi actuelle relative aux registres de la population pr voit la possibilit d attribuer une adresse de r f rence aux personnes n ayant pas d adresse fixe ce qui leur permet d tre malgr tout joignables pour leur courrier et leurs documents administratifs La th matique nonc e ci dessus vaut surtout pour les nomades les tsiganes les forains les artistes de cirque et les bateliers Le texte actuel de la loi art ler 2 alin as 2 et 3 pr voit que cette adresse de r f rence doit tre l adresse d une personne physique Cette restriction pose toutefois plusieurs probl mes e seul un nombre tr s restreint de personnes acceptent que leur r sidence principale serve d adresse de r f rence e la continuit des adresses de r f rence est pr caire car une personne physique peut se r tracter tomber malade d m nager etc e tan
68. ifi l article 1er de la loi du 20 f vrier 1991 relative aux baux de r sidence principale afin d inclure dans le champ d application de cette loi les biens meubles destin s la r sidence principale d un locataire Comme le pr cisait l expos des motifs le but de cette modification tait de faire b n ficier de la protection de la loi du 20 f vrier 1991 les formes de logement qui sont utilis es par le groupe le plus faible de locataires telles que le s jour permanent dans un camping dans une caravane r sidentielle lou e un chalet ou dans une caravane dont on est le propri taire mais pour laquelle seul l emplacement est lou chez un exploitant de camping L expos pr cisait galement que La modification propos e actuellement part du constat que l habitation permanente dans un camping est une r alit pour des milliers de familles 1 et qu il y a actuellement absence de cadre juridique protecteur pour cette cat gorie de locataires p 177 La r clamation examin e d nonce un d faut d adaptation de la loi du 20 f vrier 1991 en ce que le bien mis en location titre de r sidence principale doit r pondre aux exigences l mentaires de s curit de salubrit et d habitabilite fix es par l AR du 8 juillet 1997 et dont certaines peuvent difficilement tre satisfaites par une caravane d s lors que ces exigences ont t con ues en fonction des biens immeubles Elle estime que cette non adaptation ent
69. ion de l acc s effectif de tous aux droits fondamentaux sur son territoire Le groupe de travail intercabinets Inclusion sociale Gens du voyage r unissant toutes les comp tences du Gouvernement et coordonn par la Ministre de l Action sociale de la Sant et de l Egalit des chances travaille dans ce sens Ce groupe de travail cr en 2007 et compos de l ensemble des cabinets minist riels s est vu confier la mission transversale d organiser une gestion concert e de l accueil des Gens du voyage en Wallonie Il s est largi aux communes int ress es organiser un accueil pour les Gens du voyage Ses principales r alisations sont les suivantes e La sensibilisation des communes wallonnes Le Ministre wallon des Affaires int rieures et la Ministre wallonne de l Action sociale de la Sant et de l Egalit des chances ont crit l ensemble des communes wallonnes pour les sensibiliser au s jour temporaire des Gens du voyage sur leur territoire En effet l exp rience men e depuis quelques ann es dans certaine commune wallonne montre que pr voir et g rer le s jour des gens du 57 voyage r duisent les risques de tension Ce courrier a galement t adress aux provinces CPAS et zones de police L inscription d un projet d am nagement de terrain d accueil pour les Gens du voyage dans le plan d ancrage communal du logement 2008 2009 Compte tenu de la possibilit de b n ficier d une subvention da
70. is e Elle reconna t cependant que l article 16 qu elle a ratifi garantit le droit un logement d cent sous l angle de la famille et que l article 30 qu elle a galement ratifi implique que des mesures doivent tre prises pour favoriser l acc s aux droits sociaux fondamentaux dont le droit au logement fait partie PARTIE Ill Discussion sur le bien fond de la requ te 1 L insuffisance all qu e des terrains publics accessibles aux gens du voyage La FIDH reproche aux autorit s belges de m conna tre l article 16 de la Charte sociale consid r isol ment et en combinaison avec l article E en ce qu elles restent en d faut de pr voir suffisamment de terrains accessibles aux gens du voyage qu il s agisse de terrains r sidentiels de s jour temporaire ou ad hoc pourvus des quipements de base permettant d y mener une vie d cente et localis s dans un environnement ad quat Avant toute chose il convient de pr ciser que la Constitution belge reconna t aux villes et communes de Belgique une importante autonomie administrative conform ment la Charte europ enne de l autonomie locale du 15 octobre 1985 Comme nous nous attacherons le d montrer dans ce m moire les pouvoirs publics f d raux r gionaux et communautaires m nent une politique active destin e encourager ces administrations locales am nager des terrains pour accueillir les gens du voyage Leur pouvoir d action reste toute
71. isation compos e par des r seaux r gionaux dont le R seau wallon de lutte contre la pauvret au sein duquel on trouve des associations qui repr sentent les int r ts des populations Roms et Gens du voyage b Dans le cadre du programme du Trio Espagne Belgique Hongrie pr sidences tournantes du Conseil de l Union europ enne et particuli rement dans le cadre des positions d fendues par la Belgique e Le Secr taire d Etat belge l int gration sociale et la lutte contre la pauvret s est engag lors de sa participation au 2 me Sommet europ en des Roms organis Cordoue les 8 et le 9 avril 2010 par la Pr sidence espagnole du Conseil de l Union europ enne organiser en collaboration avec la Commission europ enne la IVeme Plateforme europ enne des Roms Bruxelles le 13 D cembre 2010 A cette occasion diverses bonnes pratiques ont t pr sent es et il a notamment t question du r le positif jou par les M diateurs dans l impl mentation d une approche int gr e relative l inclusion des Roms et Gens du voyage dans la soci t e Cette recommandation et d autres ont t reprises par la Commission europ enne dans son cadre europ en des strat gies nationales d int gration des Roms lequel servira de fil conducteur pour les politiques nationales relatives aux Roms et contribuera la mobilisation des fonds de l UE pour appuyer les efforts d int gration publication le 05 04 2011 e En outre l
72. istrations locales d signer et g rer un terrain ad hoc cette circulaire fixe clairement les conditions d exemption de permis pour un tel terrain Ces conditions sont les suivantes e Ne pas franchir la limite de 90 jours maximum par an e L emplacement ne peut se trouver dans une zone vuln rable d un point de vue spatial e Les am nagements temporaires ne peuvent nuire la destination g n rale de la zone Par le biais de la circulaire BB 2010 05 doortrekkersterreinen en pleisterplaatsen voor woonwagenbewoners terrains de transit et terrains ad hoc pour les gens du voyage les pouvoirs publics flamands demandent aux gouverneurs de province aux villes et aux communes d accorder de l attention l accueil de familles de gens du voyage Conclusion En r gion wallonne les pouvoirs publics conscients de la lacune existant dans les textes et d sireux de rem dier aux ventuels probl mes que cela pourrait causer en pratique ont r dig l attention des autorit s locales communes CPAS provinces et zones de police un guide pratique proposant un s rie de mesures destin es faciliter et harmoniser les relations entre les communes les populations de gens du voyage et les populations s dentaires Elles adressent par ailleurs chaque ann e un courrier ces autorit s locales recommandant de mettre en uvre ces mesures Les pouvoirs publics wallons ont en outre le projet de r former tant le CWATUP que le C
73. la Belgique cycle 2009 rapport enregistr au Secr tariat le 12 mars 2009 Vous pouvez trouver ce rapport l adresse internet suivante http www coe int 50 e avoir un impact d cisif sur l limination de la pauvret Chaque tat membre peut d terminer de fa on autonome les mesures qui doivent mener la r alisation de ces objectifs Toutefois il est n cessaire de se plier une certaine discipline pour promouvoir une certaine coh rence entre les tats membres Depuis 2005 le PAN Inclusion est devenu une partie d un document plus large appel rapport strat gique national protection sociale et inclusion sociale Des efforts sont faits en vue d assurer le suivi et l valuation des politiques sociales en Belgique Les groupes de travail indicateurs et Actions jouent un r le important Un Barom tre interf d ral mesure la pauvret et son volution ainsi que les politiques mises en uvre pour lutter contre la pauvret Le logement constitue un des trois d fis pour lesquels il a t d cid de poursuivre des efforts dans le rapport strat gique 2008 2010 b Le Plan f d ral de lutte contre la pauvret La Belgique s est dot e d un Secr taire d Etat la lutte contre la pauvret Une des mesures d cid e par ce dernier a t de r aliser un plan f d ral de lutte contre la pauvret Il s agit d un plan f d ral contenant 59 mesures sp cifiques r parties en 6 objectifs
74. limit e Deux rubriques peuvent s appliquer aux gens du voyage selon leur type de s jour e rubrique 2 d p ts et stationnement de v hicules gt dur e maximale d 1 an pour c le placement d une ou de plusieurs installations mobiles pouvant tre utilis es pour l habitation telles que roulottes caravanes v hicules d saffectes tentes l exception des installations vis es au point 1 e rubrique 7 installations temporaires pr sentant un caract re cyclique ou saisonnier gt dur e maximale de 6 anspour le placement d installations temporaires qui pr sentent un caract re cyclique ou en voirie 2 3 En r gion flamande 2 3 1 La l gislation et planification urbanistique afin d encourager l am nagement de terrains La l gislation et planification urbanistique de la R gion flamande a recours divers moyens afin d encourager l am nagement de terrains de campement destin s aux gens du voyage Les dispositions directrices du Ruimtelijk Structuurplan Vlaanderen Plan r gional d am nagement du territoire flamand prennent en compte le besoin de cr er des terrains de campement suppl mentaires En ce qui concerne les gens du voyage il est recommand de pr voir dans les zones urbaines suffisamment d emplacements sur des terrains r sidentiels et de transit correctement quip s L valuation territoriale doit se d rouler selon le processus de planification structurelle provi
75. loi et Action sociale Un comit d accompagnement pilot par l Action sociale est charg de veiller la bonne ex cution de cette convention 6 1 2 La R gion de Bruxelles Capitale A cet gard la R gion de Bruxelles Capitale renvoie ce qui a d j t dit sur les mesures prises de nature inciter les pouvoirs locaux prendre leurs responsabilit s en termes d am nagement de terrains ad quats Par ailleurs une circulaire sera tr s prochainement envoy e aux pouvoirs locaux afin de les informer de la mise en place d un service ad hoc de nature servir de point de contact pour les communes d une part et pour les gens du voyage d autre part Il s agit l de mettre en uvre une r elle coordination entre tous les acteurs concern s 6 1 3 La R gion flamande Comme nous l avons d j mentionn ci dessus les pouvoirs publics flamands appliquent une politique stimulante et coordonn e afin de satisfaire aux besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage La Vlaamse Woonwagencommissie a t cr e en vertu de l ex cution du projet 7 du plan strat gique pour la politique des minorit s du 24 juin 1996 Cette commission rassemble des repr sentants de toutes les provinces flamandes ainsi que les responsables politiques et administratifs des divers domaines politiques concern s Elle est charg e de la planification globale des terrains destin s aux gens du voyage en Flandre Trois commissions pro
76. mentation urbanistique de la r gion de Bruxelles Capitale contient par ailleurs bien des dispositions expresses applicables aux gens du voyage Enfin en R gion flamande comme dans les autres r gions la l gislation en mati re d am nagement du territoire respecte le principe d galit ce qui signifie que chaque impact territorial de travaux et de logements est valu en fonction de crit res urbanistiques et spatiaux par l autorit qui d livre le permis Cette r glementation s applique galement l am nagement d un terrain destin aux gens du voyage et l occupation prolong e de ce terrain par une caravane Les pouvoirs publics flamands sont conscients des besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage et c est pour cette raison qu ils font appel divers moyens pour les satisfaire L introduction des terrains de campement destin s aux gens du voyage tant dans les plans d am nagement du territoire que dans les plans d ex cution la publication d un manuel pratique destin favoriser l am nagement de ces terrains et la circulaire annuelle refl tent le suivi en Flandre d une politique qui r pond aux besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage et de leur famille Les diverses actions entreprises par les pouvoirs publics des entit s f d r es que ce soit par l adaptation de textes de lois tenant compte des besoins sp cifiques des gens du voyage et ou par l adoption de mesures pratique
77. mmissie et suit les volutions de la Cocof de la Cocom et de la R gion de Bruxelles Capitale en mati re d int gration La VGC travaille ensemble avec les partenaires du Foyer et du Kruispunt voor Migratie en Integratie voir ci dessous 6 2 3 2 La Commission Communautaire commune La Commission communautaire commune Cocom n a pris aucune disposition sp ciale concernant les gens du voyage Il existe toutefois dans l Ordonnance du 7 novembre 2002 relative aux centres et services d Aide aux personnes une disposition g n rale concernant le respect des libert s et droits de tous les usagers de centres ou services relevant de la Cocom notamment l obligation de toute norme de pr voir l interdiction de toute discrimination sur la base de consid rations politiques culturelles raciales philosophiques religieuses ou d orientation sexuelle 6 2 3 3 la Commission Communautaire fran aise Les politiques men es par la Cocof dans ses mati res culturelles et personnalisables sont exerc es sans aucune discrimination l adresse de tous les publics La l gislation que la Cocof a adopt e pr voit des dispositions anti discrimination et garantit que les services agr s par elle soient accessibles tous et remplissent leurs missions sans discrimination Le Plan d action bruxellois de lutte contre la pauvret auquel participe la Cocof vise ainsi l ensemble de la population en situation de pauvret Des actions sp cifiq
78. mporaires l exception du mat riel publicitaire pour autant que les conditions suivantes soient respect es 1 Ne pas d passer la dur e maximale de 90 jours par an 2 L emplacement ne peut se trouver dans une zone vuln rable d un point de vue spatial 3 Les am nagements temporaires ne peuvent nuire la destination g n rale de la zone L art 7 3 de cet arr t stipule qu il n est pas n cessaire d obtenir de permis d urbanisme pour une modification temporaire de l utilisation d un difice autoris ou r put autoris pour autant que la dur e maximale de 90 jours par an ne soit pas d pass e L arr t du gouvernement flamand du 16 juin 2010 r pond aux besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage en transit 3 4 Expulsion par la police f d rale Les services de police sont tenus de donner suite toute r quisition l gale qui leur est adress e par une autorit de police administrative ou judiciaire 30 Article 8 2 de la loi sur la fonction de police MB 22 12 1992 voir Loi sur la fonction de police MB 22 12 1992 35 Les services de police sur r quisition du bourgmestre proc dent l ex cution d un arr t d expulsion lorsque e une d cision est prise par l autorit comp tente pr voyant l vacuation d un terrain communal e le d lai octroy pour s y conformer est expir e les personnes int ress es ne s y sont pas conform es L article 1 de l
79. n en R gion de Bruxelles Capitale 14 1 3 La situation en R gion flamande 16 2 La pr tendue non prise en compte des sp cificit s des gens du voyage dans les l gislations urbanistiques ussssessnseennnennnnennnnenen nennen nenn 21 2 1 E R gion WalonME seesi isisisi area asia 22 2 2 En r gion de Bruxelles Capitale esessnsesensesnnnesnnnn nenn nenn 23 2 3 En r gion TaMande sangen 25 2 3 1 La l gislation et planification urbanistique afin d encourager l am nagement de terrains 25 2 3 2 L exigence d un permis d urbanisme pour installer une caravane 0 2 9 60210 ER E SA Eaa aaaea 27 2 3 3 Une circulaire annuelle afin d organiser le logement des gens du v yag en transit tea arena nase 28 3 Recours pr tendument disproportionn aux expulsions de gens du voyage et insuffisance des garanties encadrant leur expulsion 31 3 1 En R gion Wallonne sante etes 32 3 2 En R gion de Bruxelles Capitale esesensesenensennnsnnn nenn nenn 33 3 3 En R gion flamander uscmngertsern anna re eat 33 3 3 1 Expulsion par la police locale 34 3 3 2 Expulsion par les autorit s r gionales 35 3 4 Expulsion par la police f d rale uu2ussssesennenenen nenn nennen nenn 35 4 La pr tendue non reconnaissance de la caravane comme logement 37 4 1 En R gion wallonne 38 4 2 En R gion de Bruxelles Capitale
80. nce d l ments concrets apport s par la FIDH conteste fortement le recours disproportionn l expulsion des gens du voyage 3 3 En R gion flamande La Flandre est consciente du manque d emplacements l gaux pouvant accueillir les gens du voyage Elle est convaincue que la mise en place d un cadre l gal correspondant aux besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage exerce un profond effet pr ventif sur une expulsion potentielle de ces personnes D s lors la Flandre investit consid rablement dans des moyens permettant de satisfaire en toute l galit ces besoins A travers divers instruments voir ci dessus les pouvoirs publics flamands poursuivent leur recherche d un compromis quilibr afin de r pondre aux besoins en mati re de logement des gens du voyage 33 La Flandre continue donner la priorit la pr vention dans le but d viter les moyens r pressifs tels que l expulsion N anmoins il peut arriver dans des situations pr cises explicitement d crites dans la l gislation que les autorit s soient contraintes d expulser les gens du voyage Cette m thode est tr s rarement employ e et intervient toujours en dernier recours La circulaire 2010 BB 05 stipule que si apr s avoir consult la commune les gens du voyage ne se voient pas attribuer de terrain provisoire ils peuvent contacter le gouverneur lequel est alors dans l obligation de leur indiquer un terrain ad hoc dispo
81. ncial et communal et ou selon le processus de d limitation des zones urbaines Outre ces dispositions issues du Plan r gional d am nagement du territoire flamand les cinq plans provinciaux d am nagement du territoire contiennent des l ments destin s encourager l am nagement de nouveaux terrains de campement pour les gens du voyage 21 Arr t du gouvernement de la r gion de Bxl Capitale du 29 01 2004 relatif aux permis d urbanisme dur e limit e 22 Plan d am nagement du territoire flamand version coordonn e d avril 2004 p 361 Partie 2 Structure d am nagement souhait e volet directeur III 1 Zones urbaines 4 3 Diff rentiation et am lioration du parc immobilier http www rsv vlaanderen be nl overRsv Herzieningen herziening2010 html Le volet directeur est une partie indicative refl tant une certaine vision du d veloppement territorial flamand souhait Le volet directeur n est pas contraignant Les dispositions contraignantes sont contraignantes pour la R gion flamande et ses institutions mais pas pour le citoyen 25 Plan d am nagement du territoire de la province du Limbourg La province du Limbourg distingue les terrains r sidentiels et les terrains de transit et fixe des conditions d emplacement pour ces deux types de terrains Le volet directeur contient une liste des communes et du nombre d emplacements qu il convient d am nager en tablissant une distinction entre les terrains
82. ne ainsi comment d finir un crit re de taille suffisante alors que la plainte estime que ce crit re ne peut tre satisfait par une caravane Pour le surplus la r gle pr cit e de la loi de 1991 selon laquelle Le bien lou doit r pondre aux exigences l mentaires de s curit de salubrit et d habitabilit reste applicable aux biens meubles et l on peut rappeler que ce n est qu en 1997 que fut adopt e la r gle additionnelle habilitant le Roi fixer des crit res minimaux ce qui d montre qu elle est bien applicable m me en l absence d arr t royal d application Conclusion La Belgique est d avis tout d abord qu il ne peut tre d duit de la non prise en compte sp cifique de l habitat mobile dans certains textes de loi leur exclusion totale de la notion de logement comme en attestent notamment les diverses r gles urbanistiques prenant en compte cette forme d habitat ainsi que la l gislation f d rale sur le bail 41 En ce qui concerne les r gions wallonne et de Bruxelles Capitale celles ci ont indiqu avoir conscience de la lacune existant dans les textes La premiere a toutefois pr cis son intention de combler cette lacune l occasion de la prochaine r forme du secteur du logement La seconde a mis en vidence les solutions pratiques apport es pour r pondre aux besoins des gens du voyage malgr les lacunes dans les textes En ce qui concerne les reproches formul s l encontr
83. nes et autres pouvoirs subordonn s en vue de l acquisition l am nagement et l extension de terrains de campement en faveur des nomades 13 d alimentation en eau S curit Incendie une bouche d incendie bouches et bornes n cessaires Electricit au moins un raccordement commun Eclairage public des voiries Abords communs gazonnage plantations mobilier urbain pi tonniers Salubrit prise de dispositions pour la collecte r guli re des ordures m nag res B timents D lai d affectation 10 ans 30 ans Taux de subvention 60 100 pour les travaux dans le site 60 l ext rieur du site Engagement budg taire 100 000Engagement euros au budget 2010 budg taire a la d livrance de la promesse d intervention Proc dure d octroi Proc dure d octroi non d finie art 13 15 D s accord sur le projet l autorisation de mise en adjudication est octroy e La subvention est tablie sur base du dossier d adjudication et est liquid e en trois tranches e 40 l O C T e 40 sur base de la justification de l utilisation de la premi re tranche e 20 au d compte final 1 2 La situation en R gion de Bruxelles Capitale La Belgique souhaiterait avant tout pr ciser que les capacit s fonci res de la R gion de Bruxelles Capitale en raison de la surface r duite de son territoire et de la plus grande densit urbaine qui en d coule sont plus
84. nible De cette mani re les gens du voyage en transit menac s d expulsion b n ficient d un emplacement alternatif provisoire 3 3 1 Expulsion par la police locale L Art 135 2 de la nouvelle loi communale stipule que Les communes ont galement pour mission de faire jouir les habitants des avantages d une bonne police notamment en mati re de propret de sant de s ret et de tranquillit dans les rues lieux et difices publics Dans le cadre de cet article la police locale peut pendre des mesures afin de faire respecter la tranquillit publique l ordre public et la s curit Par ailleurs en vertu de l article 135 2 7 de la nouvelle loi communale la commune peut prendre toutes les mesures n cessaires dont des ordonnances de police destin es lutter contre toute forme de nuisances publiques Les pouvoirs publics flamands m nent une politique pr ventive explicite afin d emp cher toute infraction la s curit la tranquillit et l ordre publics relative aux gens du voyage De cette mani re il n est pas n cessaire que les communes appliquent l article 135 2 dans le but d assurer la s curit la tranquillit et l ordre publics sur leur territoire Par le biais de la circulaire doortrekkersterreinen en pleisterplaatsen les villes les communes et les gouverneurs de province sont inform s propos des gens du voyage en transit Ils sont pri s de prendre des mesures proactives afin
85. nquements ventuels au niveau de l application de la r glementation sur la tenue des registres de la population et l inscription des personnes dans ces registres Les rapports sont transmis aux autorit s communales avec mise en vidence des mesures prendre pour rem dier aux probl mes constat s Un suivi permanent est effectu au niveau de chaque province d l gation r gionale et au niveau central Quand des probl mes sp cifiques d application de la r glementation sont constat s notamment sur la base de litiges de r sidence les inspecteurs sont charg s de rencontrer les autorit s communales afin de rappeler la r glementation et de rem dier aux manquements constat s Force est de constater qu aucun cas pr cis n a t identifi par la FIDH dans sa r clamation qui pointe pourtant des pratiques ill gales Conclusion Comme le rel ve la FIDH elle m me la l gislation belge en mati re de domiciliation tient sp cifiquement compte des particularit s propres la communaut des gens du voyage et pr voit une s rie de solutions leur facilitant l inscription dans un registre communale m me s ils ne r sident pas toute l ann e dans cette commune Par une loi de simplification administrative le l gislateur est par ailleurs all jusqu permettre aux gens du voyage d tre inscrit une adresse de r f rence d une personne morale II s agit bien ici d une adaptation particuli re des r gles de base d
86. ns du voyage elle voudrait attirer l attention du Comit sur le fait qu aucune des violations pr tendues n a t constat e par une instance judiciaire devant laquelle une plainte aurait t introduite par des personnes se sentant l s es De plus m me si la situation des gens du voyage en Belgique n est pas parfaite et que pour certains aspects de leurs droits garantis par la Charte Sociale europ enne les autorit s comp tentes se rendent compte qu il reste encore des choses faire la seule constatation d une situation d fectueuse ne peut constituer en soi la preuve d une violation sans qu il soit tenu compte de la volont politique et des efforts concrets d un Etat se conformer aux obligations de moyens et non de r sultat auxquels il s est engag en adh rant ladite Charte Comme l a rappel la Belgique au d but de son expos il ressort en effet de la jurisprudence m me du Comit que la question de la situation des gens du voyage requiert une intervention positive de l Etat ceux ci disposant toutefois d une marge d appr ciation pour d terminer le juste quilibre m nager entre l int r t g n ral et l int r t d un groupe sp cifique comme le prescrit votre Comit L adoption de l gislation sp cifique ou la mise en uvre d une politique particuli re pour r pondre aux besoins des gens du voyage ne constitue donc nullement en soi une obligation ressortant de la Charte sociale et
87. ns le cadre de l am nagement d un terrain d accueil pour les gens du voyage le formulaire du Plan d ancrage communal du logement int grait une rubrique cet effet laquelle peu de communes ont toutefois souscrit La r alisation d un Guide pratique pour la gestion du s jour temporaire des Gens du voyage en Wallonie Ce guide ci annex a t diffus aux communes CPAS provinces et zones de police d but mars 2009 Il pr sente une synth se des informations utiles pouvant contribuer d velopper des pratiques positives au service d une bonne gestion du s jour temporaire des gens du voyage en Wallonie En effet l exp rience men e depuis quelques ann es dans certaines communes wallonnes nous montre que pr voir et g rer cet tat de fait r duit les risques de tension Les subventions r gionales en faveur des communes pour l installation d un terrain d accueil pour les gens du voyage Comme pr cis plus haut il existe deux articles budg taires qui permettent d accorder des subventions en mati re d acquisition de terrain et d quipement 1 Pour l quipement proprement dit la subvention Logement couvre 100 du co t 2 Par contre l arr t de l Ex cutif de la Communaut fran aise du 1 7 1982 permet de couvrir des postes non pris en charge par le Logement colonne de gauche du tableau Une optimalisation du subventionnement en faveur des communes appelle donc un financement conjoint et compl mentaire
88. ode wallon du Logement en vue de combler cette lacune En r gion de Bruxelles Capitale les r gles urbanistiques en vigueur n emp chent nullement l affectation de certaines parties du territoire l accueil des gens du voyage qu il s agisse de terrains publics ou priv s D s que la demande d tablissement de caravanes porte sur un terrain situ en zone d quipement ou de logement un permis d urbanisme peut tre d livr Or ces zones figurent parmi les zones majoritaires au plan r gional d affectation du sol Le logement et les quipements sont par ailleurs admissibles dans la majorit des autres zones reprises au PRAS On voit donc mal en quoi la l gislation urbanistique en vigueur Circulaire BB 2010 05 77 Sur la base de l arr t du gouvernement flamand du 16 juin 2010 entr en vigueur le 1 d cembre 2010 Voir note de bas de page 18 29 Bruxelles constituerait un frein l affectation de certains terrains l accueil des gens du voyage Il est galement contest qu aucun incitant ne soit pr vu en vue de la cr ation de tels quipements puisque comme voqu ci avant la R gion de Bruxelles Capitale vote annuellement un subside de nature encourager les communes am nager des terrains ad hoc Il est par ailleurs rappel que la R gion de Bruxelles Capitale a plusieurs fois indiqu qu elle tait dispos e augmenter le montant dudit subside en fonction des demandes communales La r gle
89. orit charg e de d livrer le permis Cette derni re tudie la conformit de la demande de permis d urbanisme pour la caravane et le terrain de campement l aide des prescriptions planologiques et en fonction de l int gration au sein de l environnement Dans les diff rents cas d crits par l arr t du gouvernement flamand du 5 mai 2000 relatif aux enqu tes publiques sur les demandes d autorisations urbanistiques et de permis de lotir une enqu te publique doit tre organis e L autorit d livre ou non un permis d urbanisme sur la base de l tude enti re et compte tenu des r clamations ventuelles Sauf mention contraire expresse un tel permis n est pas limit dans le temps Les articles 4 6 1 4 6 3 du Code de l am nagement du territoire mentionnent les r gles en mati re de dur e de validit et de prescription des permis d urbanisme Afin de soutenir toute initiative dans le cadre de la proc dure d am nagement d un terrain de campement pour les gens du voyage les pouvoirs publics flamands ont dit la brochure Wonen op Wielen Elle dresse un aper u clair de toutes les informations relatives l am nagement la r novation et la gestion d un terrain de campement destin aux gens du voyage des conditions spatiales l am nagement en passant par la gestion et les subsides Cette brochure est un excellent outil pour l encadrement des initiatives en mati re d am nagement d un terrain de campement
90. ouvoir l acc s effectif au logement des gens du voyage En ce qui concerne la deuxi me branche du grief relatif la pr tendue violation de l article 30 d coulant de l absence de politique globale et coordonn e visant combattre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage l Etat 47 Art 35 du d cret du 28 avril 1998 modifi par le d cret du 30 avril 2009 48 Note politique Int gration et Int gration civique 2010 2011 remise par monsieur Geert Bourgeois Vice Ministre Pr sident du Gouvernement flamand et Ministre flamand des Affaires administratives de P Administration int rieure de l Int gration civique du Tourisme et de la P riph rie flamande de Bruxelles voir Note politique int gration et int gration civique 2010 2011 remise par M Geert Bourgeois 61 f d ral a tout d abord rappel au Comit les nombreuses mesures prises par les pouvoirs publics en mati re de lutte contre la pauvret d taill es d j dans son troisi me rapport national sur la charte sociale europ enne r vis e Pour rappel ce rapport a re u une appr ciation positive du Comit celui ci estimant que les mesures prises par la Belgique taient en conformit avec son interpr tation de l article 30 de la Charte L Etat f d ral a ensuite d taill les mesures prises afin d assurer une meilleure coordination possibles des diff rentes actions prises par les diff rents niveaux de pouvoirs f d ral communaut
91. pourrait mener une distinction de cette communaut par rapport au reste de la population voire l apparition de v ritables discriminations Il a t clairement d montr tout au long de ce m moire que les pouvoirs publics belges tant f d raux que r gionaux et communautaires agissent bien dans les limites du respect de l autonomie locale pour garantir aux gens du voyage le respect de leurs droits ressortant des article 16 lu seul ou en combinaison avec l article E et 30 de la Charte sociale europ enne notamment en leur fournissant l acc s a un nombre important de terrains tant r sidentiels que de s jour temporaires et ad hoc am nag s pour leur permettre d y vivre de fa on d cente Les autorit s r gionales sont conscientes cependant du besoin d augmenter encore le nombre de ces terrains et agissent galement en vue de pousser les pouvoirs locaux prendre les mesures n cessaires Il est toutefois excessif de pr tendre comme le fait la FIDH qu il existe en Belgique un manque criant de terrains sur lesquels les gens du voyage peuvent l galement s journer ou r sider en caravane Voir note de bas de page 1 63 La Belgique prie donc le Comit de d clarer qu en veillant via les institutions r gionales sensibiliser les pouvoirs locaux la probl matique des gens du voyage et en prenant des mesures concr tes pour les inciter am nager plus de terrains encore accessibles ce
92. ra ne une violation de l article 16 de la Charte sociale europ enne r vis e lu seul ou en combinaison avec l article E L article 2 8 ler de la loi du 20 f vrier 1991 pr cise notamment que Le bien lou doit r pondre aux exigences l mentaires de s curit de salubrit et d habitabilit et que Le Roi fixe les conditions minimales remplir pour que le bien lou soit conforme aux exigences de l alin a ler L arr t royal du 8 juillet 1997 met en uvre cet article en d finissant une s rie de conditions minimales applicables un logement celui ci tant d fini comme un bien immeuble ou partie d immeuble b ti lou et affect la r sidence principale du preneur L expos des motifs pr cit pr cisait ce propos que Vu la sp cificit de telles locations caravane chalet emplacement pour une caravane qui est propri t du 7 Loi programme I du 24 12 2002 38 Expos des motifs de la Loi programme I du 24 12 2002 travaux parlementaires de la Chambre des Repr sentants L gislature 50 doc 2124 001 p 177 Voir http www lachambre be FLW B PDF 50 2124 50K2124001 pdf 40 locataire il faudra ajouter la r glementation relative aux normes de qualit 1 des normes adapt es pour de tels types de logements Cet ajout n a pas encore t r alis ce jour et en son tat actuel l arr t royal du 8 juillet 1997 n est donc pas applicable aux biens meubles
93. riv es En r ponse cette r clamation collective la Belgique a l honneur de pr senter au Comit au travers du pr sent m moire les mesures mises en place tant par l Etat f d ral que par les entit s f d r es afin de garantir cette cat gorie de personnes le respect de leurs droits fondamentaux ressortant de la Charte sociale europ enne ainsi que de leur mode de vie traditionnel consistant vivre dans des habitations mobiles dans les limites du juste quilibre m nager entre l int r t g n ral et l int r t d un groupe sp cifique comme le prescrit votre Comit Ce m moire va s attacher d montrer grief par grief que les reproches formul s par la FIDH ne sont pas fond s PARTIE Partage des comp tences entre Etat f d ral et entit s f d r es Pour rappel la Belgique est un tat f d ral qui se compose des communaut s et des r gions C est par cette phrase que commence le premier article de la constitution belge Autrement dit en Belgique le pouvoir d cisionnel n est pas centralis mais r parti entre les entit s suivantes e l Etat f d ral e trois regions e trois communaut s Ces trois niveaux politiques e sont autonomes e disposent de comp tences importantes qu elles exercent galement et exclusivement dans le cadre de leurs relations internationales en ce compris la conclusion de trait s en ces mati res e coop rent entre elles dans de nombreuses
94. rminer le lieu de celle ci en cas de litige concernant la d termination de la r sidence principale apr s avoir fait proc der au besoin une enqu te sur place C est le dispositif de l article 8 de la loi du 19 juillet 1991 et de l article 21 de l arr t royal du 16 juillet 1992 pr cit En cas de difficult ou de contestation en mati re de r sidence principale le ministre qui a l Int rieur dans ses attributions d termine le lieu de celle ci apr s avoir fait proc der au besoin une enqu te sur place Le Ministre de l Int rieur d signe les fonctionnaires habilit s enqu ter sur place au sujet des difficult s et contestations relatives la d termination de la r sidence principale 7 Enfin pour r pondre aux reproches formul s par la FIDH en ce qui concerne la m connaissance all gu e de ces dispositions en pratique et la pr tendue inaction des autorit s de contr le la Belgique pr cise que des formation ont t dispens es au niveau de toutes les provinces en 2010 et sont galement organis es sur demande explications des principes de base r gissant l inscription ainsi que des dispositions sp cifiques relatives notamment la notion d adresse de r f rence d inscription provisoire Ces formations ont particuli rement pour objectif de veiller la bonne application de la l gislation et de la r glementation sur la tenue des registres de la population Des formations sp cifiqu
95. rrains r sidentiels publics Les autres vivent principalement sur des terrains priv s Aper u des terrains r sidentiels en R gion flamande Ann e de la r novation substantielle Nombre d emplacements Annee de Commune z l am nagement Aalst 1990 2011 13 Aalst 2001 15 Aarschot 1995 11 Antwerpen 1988 24 Antwerpen 1987 2001 14 AS 1991 6 10 Le Kruispunt Migratie Integratie vzw est le centre d expertise en mati re d int gration et de migration pour la Flandre et Bruxelles Il est subsidi par les pouvoirs publics flamands http www kruispuntmi be 16 Bilzen Bilzen Dendermonde Diest Genk Gent Grobbendonk Ham Hasselt Heist o d Berg Herentals Herentals Leuven Maaseik Maasmechelen Mechelen 1982 2008 2003 1960 1977 1995 1988 1980 1988 1990 1996 2000 1988 1989 1996 2009 2005 2009 2009 2010 2001 2001 52 27 10 26 10 20 17 26 26 28 20 17 Mortsel 1995 26 Oud Turnhout 1993 8 Puurs 1992 2007 8 Rotselaar 1994 7 St Kateliine Wav 1993 12 St Truiden 1998 18 Wetteren 1993 15 Aper u des terrains permanents de s jours temporaires en R gion flamande Ann e de la r novation substantielle Nombre d emplacements Annee de Commune j 2 l am nagement Antwerpen 2005 18 Beersel 2005 15 Gent 2010 25 Kortrijk 2009 20 Comme le souligne la FIDH elle m me depuis 1996 la Flandre m n
96. rudence consid re que tout lieu en ce compris les d pendances propres y encloses occup par une personne en vue d y tablir sa demeure ou sa r sidence r elle ou effective et o elle a droit ce titre au respect de sa vie priv e est prot g par l inviolabilit du domicile Par cons quent e si la mission d vacuation implique la p n tration dans les logements elle ne peut tre ex cut e qu entre 5 heures et 21 heures e si la mission d vacuation n implique pas la p n tration dans les logements la loi ne pr voit pas de restriction quant la p riode d ex cution Toutefois dans cette hypoth se le principe de proportionnalit pr cit implique que l vacuation soit effectu e un moment raisonnable 31 Sur la base par exemple des articles 133 et 135 de la Nouvelle loi communale ou sur la base du Code rural voir notamment les articles 68 et 89 Article 37 de la loi sur la fonction de police Cour de Cassation 19 02 2002 n PO01100N 4 Loi du 7 6 1969 fixant le temps pendant lequel il ne peut tre proc d des perquisitions ou visites domiciliaires MB 28 6 1969 Ce qui est l hypoth se la plus r pandue 36 Ces r gles sont scrupuleusement respect es par les services de police lors de l ex cution de d cisions d expulsion et les autorit s belges n ont connaissance d aucun cas ayant pos probl me Conclusion Comme viennent de le d montrer les entit s f d r es ainsi q
97. s curit de salubrit d urbanisme ou d am nagement du territoire elles y resteront inscrites En pratique les personnes qui s journent dans une demeure mobile sont inscrites dans les registres de la population e soit de la commune o elles r sident au moins six mois par an a une adresse fixe Durant leurs d placements ces personnes sont alors consid r es comme tant temporairement absentes de la commune d inscription e soit de la commune o elles disposent d une adresse de r f rence chez une personne physique e soit de la commune o elles ont une adresse de r f rence chez une personne morale Seules des associations sans but lucratif des fondations et des soci t s finalit sociale jouissant de la personnalit juridique depuis au moins cinq ans et ayant notamment dans leur objet social le souci de g rer ou de d fendre les int r ts d un ou plusieurs groupes de population 45 nomades peuvent agir comme personne morale aupr s de laquelle une personne physique peut avoir une adresse de r f rence Les personnes vis es l alin a deux 1 qui quittent temporairement leur commune d inscription doivent en avertir celle ci de toute absence de plus de six mois 6 Il convient par ailleurs galement de rappeler que si l inscription dans les registres de la population d une commune rel ve en premi re instance des comp tences de l administration communale il reviendra au Ministre de l Int rieur de d te
98. s jour et modifiant la loi du 8 ao t 1983 organisant un Registre national des personnes physiques tablit le principe de base selon lequel les Belges et les trangers admis ou autoris s s journer plus de trois mois dans le Royaume autoris s s y tablir ou les trangers inscrits pour une autre raison conform ment aux dispositions de la loi du 15 d cembre 1980 sur l acc s au territoire le s jour l tablissement et l loignement des trangers l exception des trangers qui sont inscrits au registre d attente vis au 2 sont inscrits au lieu o ils ont tabli leur r sidence principale qu ils y soient pr sents ou qu ils en soient temporairement absents Il convient de pr ciser que l tranger qui souhaite s installer pour plus de trois mois sur le territoire belge est tenu d introduire une demande de s jour aupr s de l Office des Etrangers dans les formes pr vues par la loi du 15 d cembre 1980 sur l acc s au territoire le s jour l tablissement et l loignement des trangers avant de pouvoir tre inscrit dans les registres de la population d une commune belge II r sulte de cette disposition que les personnes qui voyagent pour une p riode de moins de trois mois sur le territoire belge et qui n y ont pas leur r sidence principale effective ne peuvent videmment pas se faire inscrire dans les registres de la population d une commune Ces personnes doivent respecter la r glementation r gionale et locale con
99. s et concr tes pour rencontrer ces besoins sur le terrain t moignent d une attitude bienveillante et tr s largement accueillante l gard des gens du voyage en Belgique Au regard de toutes ces explications la Belgique prie le Comit de d clarer qu elle remplit ad quatement ses obligations ressortant de l article 16 de la Charte sociale lu en combinaison ou non avec l article E de la Charte l gard de cette communaut en prenant en compte leurs besoins dans les l gislations et la planifications urbanistiques et en comblant le cas ch ant les ventuelles lacunes par des solutions pratiques adapt es leur situation 30 3 Recours pr tendument disproportionne aux expulsions de gens du voyage et insuffisance des garanties encadrant leur expulsion La FIDH reproche l Etat belge l absence de garanties suffisantes encadrant l expulsion des gens du voyage et en d duit une violation suppl mentaire du droit la protection de la famille garanti par l article 16 de la Charte La FIDH fait galement grief l Etat belge et ses entit s f d r es de proc der dans les faits des expulsions de gens du voyage pratiqu es de fa on disproportionn e Ce faisant elle m le deux types de consid ration en faisant tat de mani re confuse d expulsions r alis es sur base de r glements de police et d expulsions de type urbanistiques Les r gles en mati re d expulsion sont fix es par la loi les d crets
100. s gens du voyage en Wallonie 2004 2006 2007 2009 2010 2012 10 Sur proposition du Centre de m diation des Gens du voyage en Wallonie le groupe de travail intercabinets a r uni deux reprises les 9 villes et communes d sireuses de s investir dans l organisation d un accueil des gens du voyage sur leur territoire avec le CMGVW le Service public de Wallonie Direction interd partementale du Secr tariat g n ral Direction g n rale op rationnelle Am nagement du territoire Logement Patrimoine et Energie DG04 et Direction g n rale op rationnelle Pouvoirs locaux Actions sociale et Sant DGO5 et les repr sentants du Gouvernement wallon en vue d laborer pour chacune d entre elles un projet concret portant sur l organisation concert e du s jour des gens du voyage et ou sur l am nagement d un terrain d accueil pour ceux ci De ces rencontres il est apparu que e lorsque l accueil des gens du voyage est organis il semble poser moins de probl me e la commune n est pas n cessairement propri taire du terrain d accueil Des conventions pass es avec des propri taires priv s permettent chacun d exercer ses pr rogatives e il est n cessaire de faire appel a une personne de r f rence un agent communal dont les missions permettent de cr er un lien avec les services communaux la police le Coll ge les riverains les gens du voyage La Ministre wallonne de la Sant de l Action
101. s la r gion linguistique n erlandaise et exerce galement des comp tences dans la r gion bilingue de Bruxelles Capitale e La Communaut fran aise est comp tente dans la r gion linguistique fran aise et exerce galement des comp tences dans la r gion bilingue de Bruxelles Capitale e La Communaut germanophone est comp tente pour la r gion linguistique germanophone Les Communaut s sont comp tentes pour toutes les mati res qui concernent respectivement les citoyens n erlandophones francophones et germanophones Ces comp tences portent par exemple sur la langue la culture le secteur audiovisuel l enseignement l aide aux personnes n cessiteuses Elles exercent tant le pouvoir l gislatif qu ex amp cutif dans ces mati res Chaque Communaut dispose d un Parlement et d un Gouvernement 3 Les R gions La Belgique est divis e en trois R gions e la R gion flamande e la R gion de Bruxelles Capitale e la R gion wallonne Les R gions sont des entit s territoriales Le territoire de la R gion flamande correspond la r gion linguistique n erlandaise Le territoire de la R gion wallonne englobe les r gions linguistiques fran aise et germanophone La R gion de Bruxelles Capitale est comp tente dans la r gion bilingue de Bruxelles Capitale Bruxelles Ville 19 communes Les R gions g rent tout ce qui touche aux int r ts des Flamands des Bruxellois et des Wallons Elles exercent leurs comp tence
102. s sur leurs territoires respectifs pour tout ce qui concerne l conomie l emploi le logement les travaux publics l nergie les transports l environnement et l am nagement du territoire Comme les Communaut s elles exercent tant le pouvoir l gislatif qu ex amp cutif dans ces mati res Chaque R gion poss de un Parlement et un Gouvernement xxx Certaines sp cificit s sont toutefois relever e En Flandre les autorit s r gionales et communautaires sont rassembl es au sein d un seul Gouvernement et d un seul Parlement e Dans la r gion bilingue de Bruxelles Capitale trois commissions communautaires participent l exercice des comp tences communautaires e la Commission communautaire fran aise Cocof comp tente pour les institutions francophones ela Vlaamse Gemeenschapscommissie VGC en fran ais la Commission communautaire flamande comp tente pour les institutions n erlandophones et e la Commission communautaire commune Cocom comp tente l gard des institutions qui ne rel vent exclusivement ni de l une ni de l autre des deux communaut s La Cocom est en outre comp tente pour l aide apport e directement aux personnes sans l interm diaire d institutions pour l adoption de normes directement contraignantes l gard des personnes physiques et pour exercer les comp tences de pouvoir organisateur dans les mati res d int r t commun Ces commissions communautaires sont autonomes
103. squels e La r daction d un Rapport sur la pr carit la Pauvret l Exclusion sociale et les In galit s d acc s au droit La r daction de ce rapport a pour but de poursuivre et coordonner leurs politiques de pr vention de la s curit d existence de lutte contre la pauvret et d int gration des personnes dans la soci t les parties signataires s engagent contribuer chacune dans les limites de ces comp tences l laboration d un Rapport Ce rapport est tabli par le Service lutte contre la pauvret la Pr carit et l Exclusion sociale sur la base des contributions des parties e La Conf rence interminist rielle pour l int gration sociale dans la Soci t L article 9 de l accord pr cit pr voit qu en vue de garantir la concertation entre les diff rents Gouvernements la Conf rence interminist rielle de l Int gration sociale se r unit deux fois par an Elle a pour mission de veiller une approche globale int gr e et coordonn e des politiques de pr vention de la pr carit d existence de lutte contre la pauvret et d int gration des personnes dans la soci t Elle est pr sid e par le Premier Ministre et pr par e en collaboration avec le Ministre ou Secr taire d Etat qui a l int gration dans ses attributions Ils en assurent galement le suivi A cet effet ils font appel la comp tence 54 de la Cellule Pauvret au sein de l Administration de l Int gration sociale et du S
104. st coordonn e par un ministre comp tent en la mati re Cette politique est donc l origine d une approche globale coordonn e des probl mes sociaux auxquels sont confront s les gens du voyage en Flandre L Asbl Kruispunt migratie integratie et les centres d int gration accordent une r elle attention la politique relative aux gens du voyage Des collaborateurs sp cialement charg s de cette politique sont actifs au sein de plusieurs centres Tel est le cas au Centre d int gration provincial du Brabant flamand 1 collaborateur temps plein au Centre d int gration provincial du Limbourg 1 collaborateur temps plein l Asbl Foyer 1 collaborateur temps plein l Asbl De Acht 1 collaborateur temps plein et a l Asbl OdiCe 1 collaborateur mi temps Les activit s des centres d int gration mises en uvre dans ce cadre se concentrent d une part sur le soutien aux administrations locales pour la pr paration et la gestion des terrains destin s aux gens du voyage et d autre part sur le d veloppement et l assistance par des institutions diverses afin d am liorer l acc s des gens du voyage L asbl Vlaams Minderhedenforum forum flamand des minorit s emploie un collaborateur mi temps dont la t che consiste repr senter les int r ts des gens du voyage Un membre du personnel de l Asbl Kruispunt Migratie Integratie est charg de la politique des gens du voyage Cette personne suit la politiq
105. suffisantes e Les contrats de logement le gouvernement f d ral a d cid en 2004 d augmenter le budget du Programme Politique des grandes villes en faveur du logement II entend ainsi soutenir une politique communale de mixit et de coh sion sociale travers les efforts consentis en faveur du logement Parmi les objectifs retenus figurent une meilleure offre de logement Contrairement de nombreux programmes d aides financi res le Programme Politique des grandes villes n exige aucune contre partie financi re des autorit s locales tenant compte de la situation particuli rement difficile des communes concern es L expos complet de ces diff rentes mesures peut tre consult dans le 3 rapport national de la Belgique Ces diff rentes mesures le comit les a estim es conforme son interpr tation de l article 30 de la Charte 6 2 1 2 Accord de coop ration Ensuite l Etat f d ral belge tient souligner que la politique en mati re de pauvret rel ve de nombreuses comp tences et n cessite une intervention tous les chelons politiques Ainsi les Gouvernements de l Etat f d ral des R gions et des Communaut s ont sign un accord de coop ration approuv par leurs Parlements respectifs Il s agit de l accord de coop ration entre l Etat f d ral les Communaut s et les R gions relatif la continuit de la politique en mati re de pauvret sign Bruxelles le 5 mai 1998 approuv
106. sur base d une convention cadre et l octroi de subventions aux pouvoirs locaux en vue de l acquisition et l am nagement de terrains destin s l accueil des gens du voyage d montrent suffisance que les autorit s r gionales 1 Voir note de bas de page 10 Circulaire BB 2010 05 du 17 12 2010 relative aux terrains permanents de s jour temporaire et ad hoc pour des gens du voyage 20 ont conscience de la probl matique de l accueil des gens du voyage sur leur territoire et prennent de nombreuses mesures pour rendre cet accueil effectif La R gion de Bruxelles Capitale quant elle vote annuellement via le budget de la Commission communautaire fran aise un subside destin soutenir les communes qui d cident d am nager un terrain d accueil La R gion est d ailleurs enti rement dispos e revoir ce subside la hausse en fonction des demandes communales En raison du caract re tr s dense de la R gion de Bruxelles Capitale ses capacit s fonci res sont cependant fort limit es D s lors comme la l gislation urbanistique en vigueur Bruxelles le pr voit il est possible d affecter des propri t s priv es en terrain d accueil pour les gens du voyage moyennant comme pour tout projet d installation demeure le respect des r gles urbanistiques en vigueur Enfin les pouvoirs publics flamands gr ce un important paquet de mesures la Vlaamse Woonwagencommissie aux subsides la circulaire
107. t donn que peu de particuliers acceptent l inscription d une autre personne leur r sidence principale titre d adresse de r f rence on constate de fortes concentrations d inscriptions chez quelques personnes 3 Par demeure mobile il convient d entendre les bateaux roulottes caravanes ce terme visant une remorque destin e tre tract e par un v hicule ou un autre abri analogue Il y a lieu d exclure de la notion pr cit e les caravanes r sidentielles ces termes d signant des demeures non con ues et non quip es pour tre tract es sur la voie publique par un v hicule fix es ou non au sol Il en est de m me des roulottes qui sont support es par une installation incorpor e au sol ou ancr e celui ci et qui ont par cons quent perdu leur caract re de mobilit 44 En outre la situation actuelle dans laquelle un seul particulier sert d adresse de r f rence pour plus de 200 ou 400 personnes offre beaucoup moins de garanties aux pouvoirs publics que si l on autorisait les personnes concern es disposer d une adresse de r f rence aupr s des organisations qui se consacrent de mani re professionnelle ces groupes sociaux On peut beaucoup mieux contr ler la v racit des donn es dans une telle organisation La possibilit d avoir une adresse de r f rence aupr s des organisations mentionn es ci dessus renforce le lien entre celui qui demande une adresse et celui qui la donne Le fait de perm
108. tte communaut elle ex cute ses obligations l gard de cette communaut conform ment l article 16 lu seul ou en combinaison avec l article E qu en prenant en compte les besoins des gens du voyage dans les l gislations urbanistiques et en comblant le cas ch ant les ventuelles lacunes par des solutions pratiques adapt es leur situation elle ex cute ses obligations l gard de cette communaut conform ment l article 16 lu seul ou en combinaison avec l article E qu en appliquant aux ventuelles expulsions de gens du voyage les r gles strictes respecter en cas d ex cution de toute d cision d expulsion et en prenant par ailleurs de nombreuses mesures pr ventives afin d viter de devoir recourir la solution ultime que constitue l expulsion elle agit conform ment l article 16 lu seul ou en combinaison avec l article E qu en mettant en vidence les solutions pratiques trouv es pour combler les lacunes dans les textes l gislatifs en ce qui concerne l inclusion de caravane dans la notion juridique de logement ou l adaptation des crit res de salubrit de s curit et d habitabilite cette cat gorie sp cifique de logement et en d montrant leur intention de combler certaines de ces lacunes elle d montre qu elle agit en conformit avec l article 16 lu seul ou en combinaison avec l article E qu en adoptant de nombreuses dispositions en mati re de domiciliation ten
109. ublics flamands subsidient hauteur de 90 l acquisition l am nagement la r novation ou l extension de ces terrains En 2011 2 778 000 EUR ont t immobilis s par les pouvoirs publics pour la cr ation et la r novation de terrains Certaines administrations provinciales compl tent ces subsides pour atteindre 100 Afin de soutenir toute initiative potentielle en mati re d acquisition d am nagement de r novation ou d extension de ces terrains les pouvoirs publics flamands ont r dig en 2001 un manuel intitul Wonen op Wielen litt ralement Habiter sur des roues un outil tr s utile dans le cadre de l am nagement et de la gestion de terrains destin s aux gens du voyage Ce guide distribu gratuitement a t enti rement revu en 2010 et mis jour sur la base des exp riences en mati re d am nagement et de gestion de ces terrains de campement Aper u de la mise en uvre de l Arr t du gouvernement flamand en mati re d octroi de subsides pour l acquisition l am nagement la r novation ou l extension de terrains destin s aux gens du voyage Initiateur Province Commune Associations de communes Centres publics d aide sociale Plan strat gique de la politique flamande l encontre des minorit s ethno culturelles juillet 1996 approuv par le gouvernement flamand le 24 juillet 1996 Vivre dans la diversit Nationalit partag e et galit des chances dans une Flandre multicolore
110. ue flamande en la mati re ainsi que les volutions en R gion flamande et si ge en tant qu expert au sein de la Vlaamse Woonwagencommissie Cette commission a re u pour mission de prendre des initiatives afin de cr er des terrains de qualit permettant de r pondre aux besoins des gens du voyage Les pouvoirs publics flamands octroient des subsides 39 villes et communes afin de leur permettre de mener une politique d int gration locale L examen de la r partition des subsides tient principalement compte de la concentration de groupes cible sp cifiques du d cret d int gration dans la ville ou la commune Elle 60 prend donc galement en consid ration la pr sence des gens du voyage Par le biais de contrats consensuels les pouvoirs publics flamands insistent fortement sur le respect d une politique d int gration des gens du voyage dans les villes et communes dans lesquelles ils se sont install s Sur demande du ministre en charge de l int gration les pouvoirs publics flamands d veloppent actuellement un plan strat gique pour les gens du voyage lequel sera pr sent au gouvernement flamand dans le courant de l ann e 2011 afin d tre approuv Le nouveau plan strat gique met notamment l accent sur l enseignement l emploi et la formation l int gration l mancipation le logement le bien tre et la sant Il permet de mettre en uvre une politique des gens du voyage sp cifique qui tente de favoriser de m
111. ue l Etat f d ral il existe dans la l gislation belge des garanties suffisantes encadrant les expulsions tant de gens du voyage que de toute personne qui commettrait une infraction de par son installation non conforme aux lois et r glements Par ailleurs et contrairement ce que pr tend la FIDH qui soutient que les garanties juridictionnelles concernent essentiellement les locataires les gens du voyage victimes d ventuelles expulsions abusives disposent en Belgique comme dans tout Etat de droit de recours juridictionnels afin de faire constater l abus et obtenir le cas ch ant r paration Force est de constater que la FIDH ne fait tat dans sa r clamation d aucune plainte d pos es par des membres de cette communaut s devant les autorit s judiciaires belges suite une expulsion L adoption d une l gislation sp cifique ne constitue nullement en soi une obligation ressortant de la Charte sociale et c est donc sans fondement que la FIDH conclut une violation suppl mentaire de l article 16 de la Charte de la part de l Etat belge Les entit s f d r es ont par ailleurs chacune mit l accent sur les nombreuses actions pr ventives qu elles m nent afin d viter la solution ultime consistant en l expulsion de gens du voyage 4 La pr tendue non reconnaissance de la caravane comme logement La FIDH reproche d une part la R gion wallonne et a la R gion de Bruxelles Capitale d exclure l habitat mobile de
112. ues sont toutefois men es l gard des gens du voyage Ainsi la Cocof soutient les actions de l asbl ARTHIS La maison culturelle belgo roumaine pour l int gration et la meilleure connaissance de la communaut Rom 46 Art 27 1 et 27 2 du d cret du 28 avril 1998 modifi par le d cret du 30 avril 2009 59 6 2 4 La R gion flamande Comme le d clare la FIDH les gens du voyage forment un groupe cible sp cifique au sein de la politique d int gration flamande L article 3 du d cret du 28 avril 1998 modifi par le d cret du 30 avril 2009 concernant la politique d int gration flamande stipule ce qui suit La politique d int gration se concentre sur l ensemble de la soci t et selon les cas porte une attention particuli re aux personnes suivantes 2 Les personnes qui s journent l galement en Belgique et qui vivent ou qui ont v cu dans une caravane telle que mentionn e l article 2 33 du d cret du 15 juillet 1997 du Code flamand du logement ou dont les parents vivaient dans ce type de logement l exception des habitants de campings ou de zones regroupant des habitations de week end La politique flamande d int gration est inclusive ce qui signifie qu elle est appliqu e dans le cadre de la politique g n rale de divers secteurs la plupart du temps travers des mesures globales et si n cessaire par le biais d actions et de dispositions sp cifiques La politique d int gration flamande e
113. vinciales assument la coordination des terrains au sein de leur province et une commission locale a t mise en place dans 10 villes et communes dans lesquelles se trouve un terrain destin aux gens du voyage Ces commissions tentent de r pondre aux besoins en mati re de logement des gens du voyage et ce tant r sidentiels que temporaires Afin de formuler une r ponse coordonn e aux besoins sp cifiques temporaires en mati re de logement des gens du voyage le ministre flamand en charge de l int gration envoie chaque ann e une circulaire relative aux terrains de transit et ad hoc et ce afin de coordonner ces besoins 49 Comme vous pouvez le constater ci dessous les pouvoirs publics flamands mettront en uvre au cours de l ann e 2011 un plan strat gique relatif aux gens du voyage lequel se concentrera sur divers domaines tels que l enseignement l emploi et la sant Ce plan strat gique traitera en priorit les besoins sp cifiques en mati re de logement des gens du voyage 6 2 Pr tendue violation de l article 30 d coulant de l absence de politique globale et coordonn e visant combattre la pauvret et l exclusion sociale affectant les gens du voyage 6 2 1 L Etat f d ral 6 2 1 1 Troisi me rapport national de la Belgique sur la Charte sociale europ enne r vis e Tout d abord l Etat f d ral belge tient a souligner que contrairement l avis de la FIDH le Comit europ en des droits sociaux

MEMOIRE SUR LE BIEN-FONDE

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