Page 1 of 5 Le Cannabis 09/12/2007 http://users.skynet.be
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1. une mauvaise appr ciation de l opinion publique par les femmes et les hommes politiques Cette opinion publique est ainsi cr dit e d une sorte d infantilisme on la suppose m re pour laisser les adultes d cider de leur consommation mais on la suppose hostile laisser les mineurs d age en d cider de m me ou encore on la pr sume plus inqui te du sort des ch res t tes blondes et pr te croire aux b n fices pr ventifs de la prohibition b n fices auxquels on ne croit plus pour les adultes Comme si bon nombre d adolescents n avaient pas d j et depuis plusieurs ann es d cid de consommer ou non du cannabis sans s attarder son statut l gal Et l intelligence f roce de l adolescent ironisera d sormais sur cette singuli re c cit des adultes sous pr texte de prot ger les adolescents des m faits du cannabis ils devront continuer consommer dans la clandestinit Comme si la clandestinit d une pratique tait de nature r duire leur curiosit r fr ner leur envie de s y essayer ou attendre patiemment l age de d p nalisation Quant aux parents ou aux directeurs d cole qui s appuient sur l interdit p nal pour justifier leur condamnation du cannabis pour les adolescents dont ils ont la responsabilit ducative qu on me permette de les inviter s informer Puis de r fl chir la meilleure fa on dont ils peuvent transmettre leurs valeurs pour l ensemble des risques associ2. plus important li l usage du http users skynet be Cannapistes cannabis accueil2 htm 09 12 2007 Le Cannabis Page 3 of 5 cannabis est une bien curieuse affirmation quand on sait que l existence m me de ce syndrome et sa relation au cannabis sont largement controvers es Un des risques importants li s l usage du cannabis est d son effet psychod presseur en usage aigu alt ration des r flexes baisse de la concentration et de la vigilance diminution des performances intellectuelles tout cela rendant son usage probl matique lors de la conduite de v hicules et du travail intellectuel ou sur machines outils Ce risque n est m me pas mentionn dans l article sauf par une allusion un probl me secondaire pour la conduite automobile alt ration de la vision st r oscopique Trois articles publi s dans la presse scientifique confirment ces risques alt ration des performances psychomotrices d pendance troubles respiratoires et cardiovasculaires comparables ceux li s au tabagisme risque d tats psychotiques aigus Mais les risques associ s l usage de cannabis m me les plus s rieux comme les accidents de roulage ou les accidents domestiques incendies par ex ne sont en aucune mesure r duits ni combattus par la p nalisation Le progr s enregistr par la Note Drogues porte donc essentiellement sur ce point l information des usagers et l assistance port e aux sujets en difficult
3. s l adolescence comment parlent ils des risques de grossesse pr matur e d accidents de moto Comment pensent ils pr munir leur adolescents en mati re de tabac ou d ivresse alcoolique S ils sont en mesure r pondre ces d fis le cannabis ne leur posera aucun probl me sp cifique et viendra pour eux s inscrire dans cette question bien s r d licate de la transmission la g n ration suivante Le recours l argument de police s il pargne l effort de penser la pr vention entrave surtout l offre de dialogue 5 Pourquoi le cannabis est il tait il interdit Le credo g n ralement partag tient en peu de mots le cannabis est une drogue Or les drogues sont dangereuses mortelles incontr lables destructrices Donc le cannabis doit tre interdit Autrement dit le cannabis devrait tre interdit parce que c est une drogue D Kaminski et Y Cartuyvels ont depuis longtemps retourn cet nonc c est parce qu il est interdit que le cannabis est une drogue La seule d finition d une drogue qui r siste l examen impartial r side dans le caract re interdit prohib de la substance Aucun autre param tre ne permet de distinguer les drogues par rapport d autres substances alcool m dicaments psychotropes tabac calories ou d autres pratiques risque jeu pathologique achats compulsifs pathologies de la vitesse etc Ni la nocivit ou dangerosit sanitaire ou sociale ni l
4. Comme l crit A Lallemand plus respectueuse que jamais du libre magist re de chaque adulte Renoncer ce dogme qui pr tend que l tat duque et informe ses citoyens par le recours au code p nal telle est la petite r volution des r centes mesures gouvernementales 8 Information et aide Les responsabilit s de l tat En contrepartie de cet abandon de r le de P re fouettard la responsabilit de l tat est loin de se r duire Elle devra d sormais comporter un acc s garanti des citoyens une information pertinente et non id ologique aux informations sur les drogues et la mise la disposition des citoyens en difficult ou en p ril de lieux d aide et d assistance comp tents et bienveillants En d autres termes si la grande majorit des usagers de cannabis devrait rester ma tre de leur consommation il faut s attendre aussi la survenue de cas d usage probl matique ou d accidents li s cet usage en d pit de la d p nalisation et de la bonne information Pour ces cas qui ne sont pas caus s par une conformation vicieuse des sujets mais telle ou telle vuln rabilit pr alable psychique sociale voire g n tique la solidarit doit s exercer sans culpabilisation et offrir ces sujets moins chanceux les ressources d aide et de soins comme pour les accident s de la route ou les victimes d un cancer li au tabagisme C est dire une aide inconditionnelle ind pendante de la question de l
5. Le Cannabis Page lof 5 Le Cannabis petite d p nalisation Dr J P Jacques M decin Directeur du Projet Lama 1 D p nalisation partielle du cannabis Au terme d un curieux d bat non parlementaire le gouvernement belge a d cid ce jeudi 18 janvier d une forme de d p nalisation partielle du cannabis l int rieur d un Plan Drogues global et int gr Il y a lieu de se r jouir de cette d cision pour le respect que l on doit au Symbolique cette d cision inscrit dans le texte des lois le cannabis comme une substance dont le citoyen adulte peut d sormais jouir au sens du droit sans qu il doive tre poursuivi p nalement et a priori Le citoyen qui d cide d user de cannabis est tenu grosso modo pour responsable de l usage qu il en fait comme il en va de l alcool ou du tabac alors que jusqu ici il tait consid r par le l gislateur comme a priori incapable et irresponsable face cette substance Pour le reste les modalit s de cette d cision gouvernementale comportent des ambigu t s f cheuses dans la mise en uvre dont on attend les d tails savoir la publication des Arr t s Royaux Cette mise en uvre semble en effet un compromis bien n vrotique entre d un c t les aspirations libertaires et pragmatiques des tenants de la r duction des risques surtout francophones ou cologistes et d autre part les vell it s de contr le surtout repr sent es par les n erlandoph
6. avec les drogues sont des leviers plus ad quats plus efficaces et plus responsables que la p nalisation des conduites dont les effets pervers l ont irr m diablement emport sur les effets attendus 7 L tat p dagogue Pourtant il est des esprits bien faits qui s tonnent ou s insurgent du message que l tat adresse aux citoyens en d p nalisant une drogue comme le cannabis Selon eux la d p nalisation serait interpr t e notamment par les adolescents comme une garantie d innocuit de ce produit comme une incitation l usage de cette drogue voire comme une indiff rence aux cons quences n fastes de son abus enfin comme un abandon du r le d ducateur qui incomberait l tat Je laisserai d autres le soin d tudier la pertinence de ce r le non sans r affirmer que malgr l adage nul n est cens ignorer la loi l inscription d une drogue au code p nal ne fait pas fonction d information ni de mode d emploi de cette drogue et peut m me fonctionner rebours comme r clame pour cette m me drogue A suivre cette logique qui d l gue au code p nal ce souci p dagogique il y a longtemps qu il aurait fallu r primer p nalement pour les m mes raisons l usage de tabac de boissons alcoolis es de jeux de hasard d aliments trop caloriques trop sal s ou trop sucr s Or le choix de soci t qui s est impos en un si cle est de postuler la responsabilit des citoyens d ment inform s
7. e lien avec le suicide ou l autodestruction ni l origine naturelle ou chimique des produits ni le rapport la violence et la d linquance ne sont des caract res intrins quement li s aux drogues prohib es Ce trouble des fronti res n a jamais t envisag par le l gislateur qui a fait montre d une incomp tence d mesur e sur les questions relatives aux drogues incomp tence qui ne s explique que par le caract re passionnel des discours et des conceptions propos des drogues C est ce caract re passionnel du discours et des fantasmes collectifs en d autres termes la diabolisation des drogues qui autorise le psychanalyste intervenir dans le d bat pour le refroidir aux c t s des experts des politiques des philosophes etc 6 Nocivit et droit p nal Il ne s agit videmment pas de pr tendre que le cannabis soit une plante inoffensive pour tisanes bienfaisantes Toutefois un rapport scientifique r cent et tr s approfondi a disculp le cannabis de la plupart des m faits qui lui taient attribu s de m me un m decin belge le Dr B Denis a r cemment remis les pendules la m me heure dans des termes que je souhaite citer in extenso Le cannabis est quasi d pourvu de toxicit propre Son usage probl matique d pend de la fonction que repr sente son usage pour le consommateur et de la structure de personnalit sous jacente Pr senter le syndrome amotivationnel comme le risque le
8. er A F amp Jacques J P in La Revue nouvelle tome CIII n 1 2 janvier f vrier 1996 pp 14 21 Pr s d un Fran ais de 19 ans sur 6 fume du cannabis quasi chaque jour communiqu de l Agence Belga 5 f vr 2001 Par exemple le livre de Alain Lallemand Le cannabis expliqu aux parents Luc Pire d Bruxelles 1999 D p nalisation des drogues articulation sociopolitique et clinique D Kaminski amp Y Cartuyvels in Actes 90 La drogue D p nalisation substitution et ou th rapeutique I R S Reims 1990 pp 93 104 L inconsistance de la toxicomanie Delrieu A Analytica vol n 53 Navarin d 1988 Paris La dangerosit des drogues Roques B sous la direction de Odile Jacob Paris 1999 pp 177 216 Drogues et m dicaments psychotropes Le trouble des fronti res Ehrenberg A sous la direction de d Esprit Paris 1998 Les drogues dans l histoire entre rem de et poison Rozenzweig M De Boeck amp Belin Bruxelles 1998 Le toxicomane n existe pas Zafiropoulos M Analytica vol n 54 Navarin d 1988 Paris Roques B op cit pp Propos de cannabis d ecstasy et de m thadone Denis B in la Revue de la M decine g n rale n 177 nov 2000 p 414 Ashton British Journal of Psychiatry 2001 178 101 Johns British Journal of Psychiatry 2001 178 116 Robson British Journal of Psychiatry 2001 178 107 Cit s par Einhorn M Le Journal du M decin 6 f vr
9. eur responsabilit dans les revers qui leur arrivent Non parce que cette question serait obsol te mais parce qu elle ne doit pas interf rer avec le droit l aide et qu elle ne peut tre abord e par un sujet sous l effet de la contrainte juridique quand la principale victime des choix d une sujet est le sujet lui m me 9 Injonction th rapeutique C est videmment sur ce point que les dispositions du gouvernement concernant l usage qui pose probl me et les situations de nuisance ou de risque ne sont pas coh rentes avec l esprit de la Note Drogues tel qu annonc dans les pr ambules et devront tr s probablement faire l objet de futures r visions Le diagnostic premier qui doit discriminer entre usage non probl matique et usage probl matique reste express ment confi au Procureur du Roi pour mettre ensuite en uvre une http users skynet be Cannapistes cannabis accueil2 htm 09 12 2007 Le Cannabis Page 4 of 5 proc dure qui sans le dire est une injonction th rapeutique qui l gale en France depuis 1970 y est en d su tude et largement critiqu e Un magistrat exp riment vient d j de se prononcer sur l application tr s d licate de ces dispositions cette appr ciation sera laiss e 10 000 policiers qui individuellement vont appliquer leurs principes C est fondamentalement tr s dangereux et tr s malsain Le risque d un arbitraire est parfaitement d crit M me si la p
10. ier 2001 p 2 Ceci n est pas un shilom Lallemand A in Le Soir op cit p 11 Note politique du Gouvernement f d ral relative la probl matique de la drogue 19 janvier 2001 pp 60 66 Ne pas d p naliser la vente de la poudre aux yeux Verhoeven J P in Le Soir op cit p 11 Aprohibitionism a feasible way forward Michelazzi A in Heroin addiction and related clinical problems vol 2 n 2 d c 2000 pp 51 55 http users skynet be Cannapistes cannabis accueil2 htm 09 12 2007
11. itiques de la part du Secr tariat f d ral de la Politique Criminelle dans une r cente note au Ministre de la Justice Diagnostic de police Par ailleurs les th rapeutes qui rencontrent les usagers pr cis ment probl matiques n ignorent pas que ce diagnostic de police peut rarement susciter une authentique demande d aide ou de soins Ainsi l o les contrats de s curit ont permis la mise sur pied d un bureau d aide aux interpell s en mati re de stup fiants le rendement de ces bureaux annex s aux commissariats s av re d risoire Le sujet citoyen dans nos cultures occidentales n est pas accoutum percevoir dans l intervention de police autre chose que le maintien de l ordre ni y d celer un souci de son int r t propre En outre bien souvent les cons quences judiciaires perquisitions arrestations comparutions publicit de l affaire incarc rations casier judiciaire sont des facteurs d aggravation de l exclusion sociale familiale scolaire et professionnelle qui accompagne souvent l usage de drogues Ces interventions empirent toujours la situation d j probl matique de ces usagers au lieu de leur venir en appui Vouloir le bien des sujets par le biais de l intervention r pressive est une incons quence Et malgr les d g ts associ s ces pratiques nos l gislateurs se sont toujours abstenus de l envisager dans d autres domaines jusqu ici r serv s au domaine priv et ont toujours
12. n effort de pens e la situation r elle d un tat indien le Karnataka o la tentative de suicide est un d lit comme l usage probl matique de drogue chez nous et fait l objet de poursuites judiciaires et d une expertise psychiatrique A la diff rence de celle de cet tat notre culture s honore de ne pas p naliser la tentative de suicide de la consid rer certes comme douloureuse et regrettable mais comme un droit le recours l aide th rapeutique ou autre est encourag et rembours mais ne se fait jamais sous la contrainte judiciaire Tout au plus notre droit dispose t il de la loi sur la protection des malades mentaux qui permet de priver de libert pour confier au secteur th rapeutique un citoyen dont un jugement contradictoire a conclu qu il est malade mental en situation de danger d niant sa maladie et les soins qu elle requiert En d finitive le Code p nal et nos lois disposent d j d instruments permettant en toute l galit de prendre des dispositions l gard de quelqu un dont on a par une proc dure ad quate et respectueuse des droits du sujet consid r que sous l effet d une maladie mentale il se mettait en danger et ne disposait plus de ses facult s II conviendrait terme renoncer un droit d exception pour les questions de drogues pour apprendre enfin se servir avec grande parcimonie des ressources et recours du droit ordinaire Perspectives Plut t que de concl
13. ones non cologistes Rappelons qu il est pr vu que la d tention par un adulte de cannabis pour son usage personnel ne sera plus passible de poursuite p nale une exception pr s s il peut tre d montr par les forces de l ordre qu il existe une nuisance sociale ou un usage probl matique Un tel usage probl matique de cannabis expose des poursuites judiciaires tandis que les usagers raisonnables ne seront plus risque de telles poursuites Mais le projet gouvernemental tel que rendu public ne d finit ces deux termes que par des pirouettes laissant toute l appr ciation aux policiers et magistrats Ceci leur laisserait une grande subjectivit guider les poursuites avec des disparit s r gionales selon les m urs et les id ologies locales laissant donc libre jeu un arbitraire qu Infor Drogues d nonce avec vigueur Le terme usager probl matique qui tait d j pr sent dans la tr s contest e Circulaire De Clerck laisse le soin du diagnostic aux polices et aux tribunaux leur conf rant une marge d interpr tation qui est souvent exploit e pour poursuivre au nom de la r pression des stup fiants des individus non conformes pour d autres motifs tenue vestimentaire origine ethnique vocabulaire lieu de rassemblement etc Cette d rive dite d lit de sale gueule a t confirm e par des valuations ind pendantes de cette fameuse Circulaire et faisait l objet de s rieuses cr
14. roc dure pr voit que le sujet soup onn d un tel usage probl matique soit ensuite renvoy vers l assistance pour avis th rapeutique le diagnostic premier est diagnostic de police sur des questions qui ne sont pas des questions d ordre public mais des questions de psychopathologie savoir comme l crit la Note du Gouvernement une utilisation qu on ne ma trise plus ce qui se manifeste entre autres par une d pendance des drogues de la criminalit li e aux drogues On con oit mal d ailleurs comment le th rapeute commis donner son avis puisse avoir comp tence sur ce dernier point tandis qu on imagine mal la relation th rapeutique m me d expertise inaugur e sous les auspices d une menace judiciaire On peut donc douter de la bonne collaboration du secteur de l assistance dont on a des raisons de penser qu il est largement acquis aux id ologies anti ou aprohibitionnistes Et l on peut galement se demander si les magistrats le case manager pr vu dans le Note choisiront leurs experts du secteur de l assistance en toute innocence ou s ils recruteront pr f rentiellement des th rapeutes connus pour telle ou telle position id ologique Et que se passera t il si lavis rendu par le th rapeute d sign ne convient pas au magistrat case manager ou aux policiers de base 10 Droit d exception pour les drogues ou droit ordinaire Pour rendre encore plus sensible ce d bat transposons le par u
15. ure si l on veut bien me suivre dans ces d veloppements il va de soi que l on peut la fois se r jouir des nouvelles dispositions voulues par le gouvernement et s attendre de nouveaux d bats et de nouvelles r formes qui t cheront de surmonter la faiblesses des d cisions actuelles Parce qu elles se limitent au cannabis et conservent aux autres drogues leur diabolisation parce qu elles font l impasse sur la question de la mise en vente parce qu elles perp tuent un droit d exception sur les drogues et inaugurent un r gime ambigu et st rile d injonction th rapeutique et parce que l avanc e r elle vers une d p nalisation n est pas assum e dans ses discours par le gouvernement ces mesures ne sont qu une phase interm diaire dans une normalisation des rapports entre l Etat les citoyens et les drogues Le Soir du Samedi 20 amp dimanche 21 janvier 2001 pp 1 2 3 amp 11 Est pr vue aussi la suppression du code p nal de la qualification usage en groupe ld p 1 D p nalisation du cannabis De l arbitraire tous les tages Infor Drogues Communiqu de Presse Bruxelles 24 janvier 2001 Voir Pour en finir avec les toxicomanies Psychanalyse et pourvoyance l galis e des drogues Jacques J P De Boeck Universit 1999 En particulier le chapitre 14 http users skynet be Cannapistes cannabis accueil2 htm 09 12 2007 Le Cannabis Page 5 of 5 La m connaissance publique De Munck J Raedemaek
16. vit de confier au p nal les usagers probl matiques d alcool et de m dicaments les malades qui refusent de se soigner et les consommateurs surendett s Mafias fournisseurs confirm s Par ailleurs cette proposition gouvernementale ne consid re que la d p nalisation de la d tention Tout en rappelant que c est d j un progr s significatif par rapport la situation de confusion actuelle il faut attirer l attention sur l hypocrisie et le danger de confier la vente aux mafias dont le souci n a jamais t la sant publique ni l int r t long terme du consommateur Pour pr server ces derniers il faudra que l tat accepte de retirer ce privil ge et cette responsabilit au crime organis ou la petite d brouille http users skynet be Cannapistes cannabis accueil2 htm 09 12 2007 Le Cannabis Page 2of 5 pour le d l guer des tablissements officiels ou surveill s contr l s et responsables avec des garanties de s curit et de conformit du produit contr le de qualit tra abilit etc comme il en va pour les aliments les m dicaments et les alcools Malgr les contorsions des d clarations gouvernementales sur le contr le de qualit pour le cannabis on n y est pas encore tout fait 4 Mineurs attendre leur tour Le projet voqu par la presse exclut en outre les mineurs du b n fice de la d p nalisation Cela r sulte sans doute des compromis politiques et d
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