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SERVICE PUBLIC

1. Coexistent en France trois grands modes de d finition du ser vice public juridique conomique et politique qui se chevau chent et s entrem lent D s la fin du XIX s et au d but du XX s la jurisprudence du Conseil d tat forge les trois grands principes juridiques d ga lit de continuit et d adaptabilit qui devront s appliquer cha cune des activit s relevant du service public Progressivement des fondements conomiques sont venus tayer cette concep tion le service public rem die aux d faillances du march existence de biens publics de monopoles naturels de fortes externalit s prise en compte du long terme investissements lourds etc Plus g n ralement le service public comporte une forte r f rence politique il relie efficacit conomique et sociale comporte une dimension de contrat social de pacte social de mod le de soci t C est une compo sante essentielle de la solidarit de la coh sion cono mique sociale et territoriale du lien social Cette conception politique du service public est le fruit d une large alliance forg e pendant la R sistance par la convergence de cinq d marches d velopp es dans les ann es 1930 Outre les approches juridique et conomique d j voqu es conver gent les attentes des lus locaux voulant l obligation de des serte ou la p r quation tarifaire celles des personnels
2. 95 Ei et architecture La Biblioth que multim dia intercommunale Gu ret La communaut de communes s est dot e Gu ret chef lieu de la Creuse d un quipement modeme qui inscrit d sormais la lecture publique dans la biblioth conomie du nouveau mill naire Un rattrapage qu il convenait de saluer Marie Pascale Bonnal directrice de la BDP voisine ne cache pas son enthousiasme BIBLIOTH QUE MULTIM DIA INTERCOMMUNALE DE GU RET SAINT VAURY 8 avenue Fayolle 23000 Gu ret T l 05 87 63 00 08 contact bmi gueret fr www bmi gueret fr Architectes cabinet Olivier Brochet Emmanuel Lajus Christine Pueyo Responsable Anne Marie Groleau Date d ouverture 8 septembre 2010 Surface 3000 m2 sur 3 niveaux Espaces Forum comprenant l espace d accueil un espace d exposition de 80 m2 un espace journaux et revues un auditorium de 96 places pour la programmation culturelle Horaires mardi de 12h 18h mercredi et samedi de 10h 18h jeudi de 15h 20h vendredi de 14h 18h Collections 90000 documents dont 48 000 imprim s 8500 CD 5 000 DVD 147 titres de journaux et 30000 documents patrimoniaux Services pr ts de lecteurs CD portables la demande Tarifs gratuit pour tous Personnel 16 agents environ Informatique Orph e net C3rb 13 postes informatiques au sein de la biblioth que pour consulter le catalogue rechercher sur Internet ou utiliser les
3. douter du bien fond de leur politique d acquisition en se demandant au nom de quoi leur jugement serait sup rieur celui des usagers Ils com mencent tre gagn s par le souci de l usager concret au d triment de celui plus lointain et incertain de l universel Ils sentent qu l heure o les individus se construisent beau coup par leurs choix cr er les conditions de leur satisfaction rend un plus grand service que l imposition de r f rences abstraites au nom d une valeur qui suscite le doute autant que l adh sion CLASSER Comment organiser les collections de vid o Parce que la biblioth que a t pens e comme le lieu de la culture de nombreux quipements ont class leurs DVD ou cassettes vid os par nom du r alisateur Celui ci est en effet le cr a 26 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE teur celui qui r unit tous les membres du champ artistique Regrouper les films du m me r alisateur c est construire l uvre tout en y donnant acc s La m diath que est bien dans une logique de service public culturel au sens o non seulement elle fournit l acc s un film mais en plus elle ras semble l uvre id alement compl te d un cr ateur Mais ce parti pris n glige la masse des usagers concrets qui pensent la production cin matographique moins comme une uvre que comme une source de distraction qui n
4. e d partement d veloppement de la lecture publique gr ce aux biblio th ques d partementales de pr t qui sont les seules biblioth ques inscrites Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RUE TE CELE dans la loi gestion des archives d par tementales sch ma d partemental de d veloppement des enseignements artistiques dans les domaines de la musique de la danse et de l art dra matique en concertation avec les com munes concern es e commune organisation et finance ment de l enseignement artistique ini tial musique danse art dramatique Les communes ou leurs groupements peuvent aussi s ils en font la demande et comme pour toute collectivit terri toriale ou groupement de collectivit s se voir transf rer la propri t de monu ments class s ou inscrits et des objets qu ils renferment appartenant l tat ou au Centre des monuments natio naux et figurant sur une liste tablie par d cret en Conseil d tat Georges Perrin a ensuite fait le point sur la r forme des collectivit s territoriales engag e depuis 2009 suite au rapport Balladur Celle ci pointait un besoin de transparence face l miettement administratif de r quilibrage entre zones peupl es et moins peupl es de simplification des structures il s agis sait d effacer les Pays de mettre fin l anomalie des lus communautaires qui ne sont pas lus au suffrage un
5. n est il pas plus dans la pr sence que dans la repr sentation Il est dans l attente L gendes 1 Asymptote 2 Plomb mobile du plomb 3 Deux cl s de d dale Propos recueillis par uno 4 Translations 5 Typo compo 6 Voyelles en partance 7 port de temps 8 Ardesia Atelier des Grames UN CATALOGUE Atelier des grames x 41 mises livre Atelier des Grames 2010 100 p 32p intercalaires de papier calque ill 22 x 21 cm 1 DVD ISBN 978 2 902129 27 0 Ce livre catalogue con u pour accompagner l exposition de la M diath que La Durance de Cavaillon 4 06 24 09 r sume 41 ann es d un travail obstin dont l enjeu est de donner lire la po sie dans des objets eux m mes po tiques ainsi que le rappelle Martine Pringuet en sa pr face Une entreprise qui amenait fatalement repenser mati res et volumes l image des productions de l Atelier des Grames ce catalogue soign place la mati re et l esprit dans une relation sp culaire Chemin de main de signes Jean Pierre Sintive qu il faut interpr ter d crypter il est travaill dans l clatement des voix po tes compagnons de route voix d outre tombe travers tout du long d un empi cement en noir et blanc bande serr e d images lieux pages objets sc nes d atelier corps et visages scand enfin par ces gros plans de po mes ins criptions po mes ciselures po mes emboutis sur des mati res
6. 59 DOSSIER F R L ouvrir Si soiilement c talt ausei simple que ga a NI Dul J tourne l a pages en avani l n E iiid El vous ios s r qu il nova GE perdre che tonte 7 4 An Uranus T7 ks e a Captures d cran d ntroducing the Book pour quelles raisons se passe t il du nouveau dans le mode exp rimental ANGERS LA ROCHE SUR YON ISSY LES MOULINEAUX M ME COMBAT Les d marches de ces trois biblio th ques une BU Angers et deux biblioth ques publiques ob is saient une volont d int grer de nouveaux usages la fois dans la biblioth que et chez les usagers Mais comment s y prendre Cit es dans l ordre Angers 2008 La Roche sur Yon 13 12 2009 Issy les Moulineaux 6 01 2010 ces trois biblioth ques figurent parmi les pionni res de la lecture num rique pour leur choix d y associer des liseuses encre lectro nique Le recul est encore trop faible pour estimer l impact r el mais cela n emp che pas que l expertise ainsi acquise permette d imaginer strat gi quement des usages et des pratiques nouvelles L usager et le profession nel sont indissociablement li s dans l aventure tant ce qui les s pare est t nu en termes d exp rience de connaissance du sujet voire de manipulation D o l id e force de retenir le registre de l exp rimenta tion comme mode Projet Une deuxi me vidence s
7. En centralisant les moyens en r duisant frais de personnel et budgets d acquisitions la firme a r ussi maintenir l ou verture d tablissements en d s quilibre financier Toutefois l heure o LSSI se voit confier pour 4 millions de dollars la gestion du r seau de Santa Clarita qui n est pas en diffi cult les voix s l vent pour rappeler que l tat doit rester le garant du service public et qu une biblioth que en tant que c ur de la communaut ne peut tre dirig e par une entreprise tourn e vers le profit Selon les biblioth caires cette op ration entra nera des co ts plus lev s moins de livres et moins d accessibilit et ce sans aucun profit pour les citoyens La profession s inqui te du respect des principes 3 de la politique documentaire et du maintien de la confidentialit des usages dans un contexte de marchandisa tion des informations personnelles Ces exp riences donnent r fl chir m me si elles n ont pas d quivalent en France En Europe les biblioth ques qui externalisent se contentent de d l guer la s lection d une partie plus ou moins significative du fonds dans un cadre assez strict 9 L entreprise a d abord assur la gestion des r seaux de Riverside de Shasta et de Jackson et pilote aujourd hui plus d une soixantaine d tablissements 10 Un prestataire comme LSSI du fait de son poids conomique a en effet les
8. Galerie des biblioth ques Ville de Paris Photo femmes f minisme Collections de la biblioth que Marguerite Durand 19 11 13 03 2011 P 76 Le Havre Maison de l Armateur Napol on Bonaparte d barque au Havre docu ments des biblioth ques et des archives 19 11 18 04 2011 77 Meaux M diath que Luxembourg Agriculture en Brie 18 02 26 03 2011 78 Versailles Ch teau Sciences et curiosit s la cour de Versailles En collaboration avec la BM de Versailles 26 10 27 02 2011 80 Amiens M diath que Jules verne savoir r ver savoirs r v s 02 11 29 01 2011 85 La Roche sur Yon M diath que Le futur sera absolu laboratoire une exposition de Michel Laury 27 11 29 01 2011 87 Limoges BFM v nement la BFM s affiche en noir 27 11 22 01 Romans policiers du monde 01 12 29 01 2011 Carte blanche Benxing Song 17 11 31 01 2011 92 Issy les Moulineaux M diath que centre ville Colette Debl des femmes s envolent 01 12 30 01 itin rante C catalogue P publication Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE Histoire Histoire Histoire des des biblioth ques des mblioth ques a fran aises fran aises biblioth ques fran aises T e d du Cercle de la Ce uit ut BE librairie 2008 2009 15 5X23 5 CM 4 VOL t 1 Les biblioth
9. L amplitude des horaires d ouverture d une biblioth que et leur r partition dans la semaine constitue le premier des services aux publics C est un truisme que de dire qu il serait vain de proposer de vastes et diverses collections beaucoup de services si les populations qui elles et ils sont desti n s n ont pas la possibilit d y acc der aux horaires qui leur conviennent Les horaires sont donc un service en soi mais aussi la condition du bon fonctionnement des autres c est dire de l efficacit de l offre Comme la gratuit la proximit et l accessibilit ces quatre l ments tant troi tement li s Ajoutons qu il ne suffit pas d y r fl chir et de trouver les meilleures solutions mais qu il faut encore le faire savoir Je ne rappellerai pas ici le r le et les missions des biblio th ques je voudrais simplement souligner qu il est vain de les invoquer si les conditions m mes de leur accessibilit par les populations ne sont pas r unies Il n y a aucun automa tisme existence m me de la biblioth que ne suffit pas constituer et rendre efficace son r le culturel et social Or il me semble que nous sommes depuis longtemps tomb s dans ce travers qui rend trop souvent nos actions inefficaces de croire en la sup riorit de l offre sur la demande de ne pas soumettre un examen critique autocritique la coh rence de nos projets de la r ceptivit et de l
10. LES LEARNING CENTRES DES MOD LES INNOVANTS Le mod le du learning centre tel qu il est con u dans les pays anglo saxons int gre fonctionnellement et spatialement un continuum de services notamment la biblioth que et les services multim dia C est un lieu o les services ont t fusionn s pour mettre l utilisateur au centre du processus Le succ s des learning centres est surtout patent dans les tablissements qui ont une proportion importante d tudiants tran gers et des fili res professionnalisantes et non pas dans des universit s comme Cambridge a expliqu Suzanne Jouguelet inspectrice g n rale honoraire des biblioth ques pr sentant son r cent rapport Dans ces tablissements vocation profes sionnelle le lien avec les enseignants est plus facile car les enseignants sont souvent eux m mes des professionnels et ils reconnaissent les biblioth caires comme leurs pairs Les learning centres cherchent viser non seulement les tudiants mais aussi les chercheurs et le grand public Tillburg aux Pays Bas le learning centre est orient en partie vers les enseignants chercheurs qui disposent d espaces d di s et de r seaux sociaux D autres centres s ouvrent largement vers la ville comme la biblioth que municipale de Birmingham o un projet int ressant de fusion entre un learning centre et un th tre est en train de voir le jour Le Rolex de Lausanne veut accueillir un large public qui ne se
11. crits dialoguer avec un autre temps dans un autre espace aller au livre au texte c est prendre contact avec un temps de cr ation une forme un espace une mati re une couleur comme on approcherait une archi tecture mais c est un livre il y a un titre un texte un nom d auteur un diteur Si les livres cr ent un monde autour d eux c est celui de ce partage de cette compli cit de cet change sans forc ment l axe du pli mais celui de tous les possibles e Aujourd hui il est beau coup question de livre vir tuel mais cela reste encore dans une logique binaire marchande L objet livre est toujours lui m me une question pour le livre Autrement plus irradiant Paroles d diteur E LES PRINCIPALES COLLECTIONS DE PATELIER DES GRAMES Les 260 titres r alis s enti rement l Atelier sont regroup s en collections le projet de d part avec l auteur le situe la plupart du temps dans une col lection Sauf mention contraire les collections sont dirig es par Anik Vinay et ou mile Bernard Souchi re Voici les collections dans leur ordre chronologique de cr ation de typographie de l Atelier des Grames e Mati re mati re des objets po tiques et presque toujours associ s un tirage dit de papier Avec Christian Gabriel le Guez Ricord Micha l Gl ck Fran ois Aubral Antoine Emaz Serge Velay Serge Pey Marc Syren e Grames c
12. la Direction des collections Caroline Rives coordonnateur de la politique documentaire et Marie Colette Th venot chef du service de la Gestion centralis e des acquisitions L tude portait galement sur l externalisation de l quipement des documents courants une question qui ne sera pas trait e dans le pr sent article a proc d l analyse d taill e du circuit des acquisitions la BnF et l tude de l offre d externalisation partir d exp riences men es au sein de biblioth ques publiques et universitaires fran aises et trang res Il ne s agit pas dans le pr sent article de focaliser la r flexion sur la BnF qui poss de des contraintes sp cifiques d enrichissement des collections mais de s inter roger sur l externalisation des acquisitions dans le monde des biblioth ques quels que soient leurs missions et leurs publics Do what you do best and outsource the rest3 Si l on d finit l externalisation comme la d l gation une soci t priv e des t ches r p titives ou annexes afin de se concentrer sur l essentiel du m tier ce que l on fait de mieux l externalisation des acquisitions peut appara tre comme paradoxale dans la mesure o la s lection des docu ments notamment celle des monographies le support livre tant le plus ancien4 est traditionnellement consid r e comme le c ur du m tier de biblioth caire Dans le m me temps la figure du
13. seront d cortiqu s au profit de l industrie toujours plus avide de nous cibler individuellement et bien s r de l tat Il ne s agit nullement de d rives mais des capacit s intrins ques de cette technologie et des avantages que ses promoteurs entendent en tirer La CNIL peut bien clamer une fois l an que la soci t de surveillance nous menace en r alit nous y sommes d j et nous avons d pass la soci t de contr le Ce qui pointe d sormais c est ce que nous nommons la soci t de contrainte On comprend bien que la plan te intelligente ne nous laissera plus la possibilit de sortir de la norme de vivre de fa on autonome sans tre imm diatement rep r s et inclus de force dans le filet lectronique Si l on couple cette tyrannie num rique aux travaux de Clinatec la clinique exp rimentale du cerveau du CEA Grenoble Commissariat l nergie ato mique qui travaille la modification des comportements via des implants c r braux lectroniques on sait d j modifier les comportements alimentaires des boulimiques et anorexiques mais on s int resse aussi aux d pressifs et aux troubles obses sionnels compulsifs on per oit que la possession technolo gique aura bient t remplac les vieilles pratiques de la police des populations Entretien r alis par Philippe LEVREAUD En mai 2006 six associations de biblioth caires ont adopt la recommandation Idrabib
14. des fonds sp cifiques d couvrent les incroyables richesses des outils col laboratifs et int grent les sites internet dans leurs d marches de recherches documentaires Mais les ressources qu elles soient physiques ou vir tuelles n cessitent souvent une m diation Et c est l sans doute le c ur de m tier de biblioth caire savoir faire venir tout un chacun dans un lieu d accueil d coute d change l accompagner dans ses recherches l aider s approprier les codes d une soci t qui se complexifie lui permettre JOSETTE GRANJON C CILE TR VIAN et ANGEL CLEMARES de trouver de quoi s informer se former se cultiver se dis traire La formation ABF propose aux stagiaires des outils pour remplir au mieux leurs missions de service public Mais elle ne peut leur apprendre quandils ne les poss dent pas le savoir tre la r ceptivit l autre louverture d esprit qui devraient caract riser tous les biblioth caires Josette GRANJON et C cile TR VIAN 2 Les CRFCB et la notion de service public Si l on s interroge sur ce pour quoi sont faits les centres r gio naux de formation aux carri res des biblioth ques CRFCB sur les missions qui les caract risent ind pendamment de leur taille variable ou de leur inscription dans un territoire donn r gional pour les uns interr gional pour les autres on constate que l action des 12 CRFCB se d cline sur trois nive
15. du service public comme 44 ture publique ont profond ment service aux publics volu et avec eux le m tier de biblioth caire Les missions premi res de ce service public duquer informer distraire reposaient essentiellement sur les collections et une certaine connaissance du public auquel ces collections taient desti n es Toutes nos activit s gravitaient autour du livre noyau central Notre pr occupation tait videmment la satisfaction du lecteur mais le rencontrer n tait pas primordial Au fil des ann es la tendance s est invers e L usager de la biblioth que qui n est plus obligatoirement un lecteur emprunteur est devenu le centre de nos r flexions Afin de faciliter des rencontres des moments d changes il faut donner du temps aux biblioth caires et donc les lib rer de certaines t ches mat rielles notamment les transactions de pr t et de retour des documents Au sein de la biblioth que de Petit Quevilly comme dans beaucoup d autres tablissements le temps pass au service du public tait au d but des ann es 2000 important mais assur ment pas satisfaisant Apr s avoir repens et all g le catalogage et autres il fallait repenser l accueil du public L occasion nous en a t donn e lors du changement du syst me antivol la possibilit de modifier radicalement nos m thodes de travail devenait envisageable Une pr cision g ographique afin de nous
16. expos m thodique d ensemble sur la p riode r cente Suzanne MALLET 111 otes de lecture 112 e e e e 9 e e Presses universitaires du Septentrion coll ME ET IT TE Doi PSAUME i Mythes imaginaires et religions 2010 252 p ill 21 x 21 cm ISBN 978 2 7574 0135 4 L exposition ponyme pr sent e la biblioth que Jean L vy de Lille au d but de l ann e 2010 12 01 3 04 avait repr sent un remarquable effort de collaboration entre tablissements de natures et d horizons diff rents En effet non seulement BU BM tablissements la cs et biblioth ques d ob dience confessionnelle BU de l Universit de Lille 3 et de l Universit catholique de Lille ont r uni leurs fonds patrimoniaux et leurs comp tences mais ils se sont encore adjoint celles des Archives du dioc se En cela ils faisaient en quelque sorte cho la formidable diss mination de leur objet d tude Les po mes attribu s au roi David ont jou un r le minent au sein de la civilisation jud o chr tienne et diffus bien au del de son emprise dans le temps et dans l espace La r daction de cet ouvrage qui s efforce de d ployer le plus largement possible leur r sonnance a donc mobilis plus de 50 contributeurs de tous horizons Cinq parties pr sentant chacune trois subdivisions s attachent tudier la forme litt raire des psaumes leur transmission leurs r le et signification da
17. local r gional national aujourd hui europ en Le service public est l pour r pondre aux besoins soci taux aux besoins des utilisateurs usagers consommateurs mais aussi activit s conomiques et sociales des citoyens et de chaque collecti vit tous les niveaux d organisation L est sa seule l giti mit Il doit donc s adapter en permanence l volution des besoins comme aux mutations technologiques conomiques culturelles ilne saurait y avoir de service public d fini une fois pour toutes ou ancr dans des r gles particuli res PIERRE BAUBY gt La notion de service public DOSSIER 9 DOSSIER Ces multiples dimensions font naturellement du service public un objet de d bats et de controverses d autant que tous les acteurs n ont pas les m mes int r ts et que le service public renvoie l int r t commun g n ral Les orientations choix et arbitrages qu implique le service public supposent donc un r el d bat d mocratique continu Le service public se situe au c ur du d bat politique il est la chose publique par excellence Traditionnellement le recensement des besoins et des priorit s les arbitrages taient en France du ressort exclusif du politique Mais on voit bien aujourd hui combien monte l as piration d autres formes de d mocratie que la seule d mo cratie repr sentative pour r pondre finement aux besoins alors que la tradition fran aise fonde
18. poque d veloppement culturel des individus et des groupes sociaux Mais on peut penser qu il en est un peu de m me de la En 1008 l rapport Rinanen a parlement europ ens biblioth que dans la mesure o elle offre des ressources sans disait peu pr s la m me chose en beaucoup plus de mots lesquelles l acc s la r flexion au jugement personnel serait Par ces proclamations on cherche l gitimer les biblio plus difficile C est la fameuse formule de la Charte des biblio th ques en voquant un besoin jug fondamental de la th ques adopt e par le d funt Conseil sup rieur des biblio soci t la citoyennet reposant sur l ind pendance de juge th ques en 1991 La biblioth que est un service public n ces ment dont elle serait l instrument saire l exercice de la d mocratie Elle doit assurer l galit 2 Manifeste de l Unesco sur la biblioth que publique 1994 http archive ifla org VII s8 unesco fren htm ou http www unesco org webworld libraries manifestos libraman_fr html d acc s la lecture et aux sources documentaires pour permettre l ind pendance intellectuelle de chaque individu et contribuer au progr s de la soci t 3 Rapport au parlement europ en sur le r le des biblioth ques dans la soci t moderne par Mme Mirja Ryyn nen au nom de la Commission de la culture de la jeunesse de l ducation et des m dias 25 juin 1998 www euro parl europa eu sides
19. y compris chiffr s caract ristiques de ces trois d cennies Stagnation de la lecture r v l e par diverses enqu tes et taux d illettrisme non n gligeable alors que se d veloppe parall lement la lecture sur cran souvent associ e l criture La croissance de l offre en ligne s accompagne d une r volution mentale mais aussi d une r gulation conomique et financi re Poursuite de l essor des institutions documentaires centre de documentation et d information dans presque chaque lyc e ou coll ge constructions et r novations de biblioth ques l initiative des collectivit s territoriales notamment des biblioth ques intercommunales et des biblioth ques municipales vocation r gionale BMVR et de l enseignement sup rieur plan Universit 2000 pour la province et Universit du 3 mill naire ou U3M pour Paris Sans oublier la construction et louverture de ce qui est actuellement la Biblioth que nationale de France Accroissement du nombre de professionnels red finition de leurs statuts volution de leur m tier ainsi que leur formation Introduction des documents en ligne dans les collections et multiplication des services accueil et accompagnement du public formation l usage de la documentation notamment des documents en ligne action culturelle afin d ins rer les pratiques virtuelles dans l usage de la biblioth que Mise en place de coop
20. DENT LE STATUT formation du public dans le domaine des biblioth ques de u la documentation et de l information scientifique et technique Les statuts des fonctionnaires d tat et des fonctionnaires ter nn E g a S Ean De leur c t les magasiniers de biblioth ques d Etat5 ritoriaux exer ant en biblioth que comportent une description accueillent informent et orientent le public Ils participent d activit qui dessine implicitement les contours de ce qui devrait tre un service public de biblioth ques d crit comme de l int rieur Il nous suffira de citer les d finitions des deux extr mes les conservateurs d une part les magasiniers et les adjoints territoriaux du patrimoine d autre part les fonctions officielles des corps et cadres d emplois interm diaires constituant une transition des premi res vers les secondes Les conservateurs d tat3 et territoriaux4 constituent organisent enrichissent valuent et exploitent les collections de toute nature des biblioth ques et sont responsables de ce patrimoine Ils organisent acc s du public aux collections et la diffusion des documents des fins de recherche d infor mation ou de culture et les catalogues de collections sont tablis sous leur responsabilit Ils peuvent participer la 3 D cret n 92 26 du 9 janvier 1992 4 D cret n 91 841 du 2 septembre 1991 au classement et
21. DES MISSIONS disposition des musiciens amateurs ou encore offrent des ser AUX COMP TENCES vices favorisant le lien social caf s blogs etc Sp cialistes ET DU SERVICE PUBLIC des nouvelles technologies m diateurs num riques r dac AUX SERVICES AUX PUBLICS teurs de contenus formateurs les biblioth caires assument de nouvelles fonctions parfois tr s loign es de leur forma Le glissement s mantique est tion initiale Cette mutation des biblioth ques vers un mod le presque imperceptible Alors que le nd i i ond sur les services et s appuyant sur de nouvelles comp Manifeste de lUnesco et la Charte dd _ PEE gt tences remet elle en question leur mission de service public des biblioth ques publi e par le CSB1 s attachaient d finir la biblioth que au travers de ses mis Le mod le de la biblioth que troisi me lieu l image des dea stores londoniens est symptomatique de cette i tension L enthousiasme de Sergio Dogliani directeur g n sions de service public la r flexion 1 ral des dea stores qui affirme Nous savions qu il fallait actuelle autour du nouveau mod le i ss on aire quelque chose faute de quoi il n y aurait plus de biblio de m diath que et de son environ j r th ques l avenir et nous nous sommes donc lanc s dans ce nement r glementaire tend rem Kaa n q
22. Identification par radiofr quence en biblio th que en concertation avec les trois entreprises pr sentes alors sur le march fran ais 3M Ident et Nedap Elle a fait l objet d une r vision en janvier 2008 Cette recommandation standardise les donn es contenues dans les puces quipant les documents mais aussi les cartes d usager des biblioth ques Elle r pond trois objectifs e l interop rabilit nimporte quel couple RFID SIGB doit pouvoir fonctionner une biblioth que ou un r seau de biblioth ques doit pouvoir utiliser successivement ou simultan ment plusieurs syst mes RFID ou SIGB sans adaptation particuli re e la circulation de documents entre biblioth ques ou autres tablissements m me si elles appartiennent des entit s diff rentes et ou sont g r es par des syst mes informatiques diff rents e le respect de la confidentialit des usagers conform ment lavis de la CNIL selon laquelle les donn es contenues dans les puces m me si elles ne d crivent qu un objet sont consid r es comme des donn es personnelles au sens de la loi Informatique et libert s Ce troisi me objectif est atteint par le principe de non redondance entre les donn es du SIGB et ceux inscrits dans les puces qui a t adopt pour cette recommandation Les donn es en clair contenues dans le premier n ont pas tre dupliqu es dans les secondes seuls des num ros d identification permettent de faire le lien entre
23. Il tait auparavant directeur adjoint de la m diath que de Neuilly sur Seine Pierre Yves Renard a pris la direction de la BDP de Maine et Loire le 1er octobre 2010 Il tait auparavant responsable de la biblioth que de l Insee Il y remplace Bruno Dartiguenave Yann Sordet prend la direction de la biblioth que Mazarine au mois de janvier succ dant ainsi Christian P ligry parti la retraite Il dirigeait jusque l le d partement de la R serve de la biblioth que Sainte Genevi ve Val rie Travier a pris le 1 septembre la direction de la BU de N mes Elle dirigeait depuis 2000 le SCD de la biblioth que universitaire du Maine devenue la biblioth que Vercors au Mans En bref Retraite ANNIE KAMMERER Annie Kammerer conservateur g n ral a conclu sa carri re le 1 novembre dernier apr s avoir dirig pendant quatre ans le SCD de l Universit Nancy 2 Arriv e en 1970 la BIU de Nancy elle fait un d tour en BDP de 1979 1984 puis poursuit la BU Droit Apr s une formation de conservateur l Enssib 1991 1993 elle en prendra la responsabilit de 1997 2005 Tout au long de sa direction elle a t grandement impliqu e dans l volution des structures documentaires et sa pr sence active dans les conseils de l Universit a renforc la l gitimit de la documentation Elle a prouv son engagement par son adh sion sans faille l ABF o elle d fendait
24. L objet livre lib re les mati res de l obsession de la chose leur restitue la chance du livre Celui qui est ici invit est lecteur face des critures hasard dirait Fran ois Aubral Faisant des livres de mon c t dans un esprit similaire nous nous asso cions en 1977 tout en gar dant chacun notre ind pen dance de projets L Atelier est un lieu o se c toient les presses typogra phiques la vigne le mistral la taille douce le papier le plomb la pierre la lithogra phie le cuir la fonderie le fil des textes et des auteurs contemporains et lorsque un dialogue s insinue peut surgir l alchimie Lou grame le chiendent en proven al est le nom de notre quartier e Quel fut le premier livre publi par les ditions Micha l Gl ck Le premier livre cause du silence l auteur Jean Fran ois Bonaldi un texte accompagn de bois grav s d mile Ber nard Souchi re e Comment pr senter le tra vail de l Atelier des Grames en quelques mots D livrer le livre de sa livr e travail des Grames Libre livrai son mais taille sur mesures exactes m me le tissu des mots L ordre r gne dans atelier pas de panique ou d peu pr s De la r verie oui en amont du temps hors temps ensuite c est un milli m tr souci d exact Antoine Emaz in livre catalogue Atelier des Grames x41 mises livre l Atelier on
25. La notion d ad quation du service avec les projets des communes a t au centre des d bats ce qui a conduit introduire dans la charte la formali sation de projets de bassins lecture Ces projets labor s par les responsables de bassins apr s orientation des comit s de bassin pr cisent les objectifs en termes d accueil et de m dia tion de documentation et d action culturelle Ils sont soumis l avis du comit de bassin du directeur du r seau lecture et enfin de la commission culture de Clermont Communaut Si le cadre peut sembler tr s formalis il a le m rite de proposer une ligne claire et accept e par tous pour conduire DOSSIER La charte ma tresse La charte de lecture publique de Clermont Communaut 29 DOSSIER LE POINT DE VUE DE L LU Question Olivier Bianchi adjoint au maire de Clermont Ferrand vice pr sident de Clermont Communaut charg de la culture e Vous avez t l origine du sch ma d orientation culturelle adopt par votre collectivit en 2004 et de la prise de comp tence lecture par la communaut d agglom ration pourquoi avez vous souhait l adoption d une charte de lecture publique Olivier Bianchi Je suis convaincu que la lecture publique est le socle d une politique publique de la culture et il me semble vident que l chelle pertinente pour relever les d fis d attractivit et de qualit de service pour notre territoire est l chelle
26. R dacteur en chef Philippe Levreaud redaction abf asso fr Comit de r daction Genevi ve Boulbet Danielle Chantereau Gr gory Colcanap Bernard D may Bernard Huchet Jean Mallet Caroline Rives Pascal Wagner Responsable de rubrique Les biblioth ques exposent Nicole Picot Publicit Christine Guyot T l phone 06 26 64 91 68 christine guyot gmail com Josiane Stern T l phone 01 47 88 19 99 josiane_stern wanadoo fr Diffusion ABIS Danielle Chantereau T l phone 0155 33 10 33 T l copie 0155 33 10 31 dchantereau abf asso fr Maquette M C Carini et Pictorus Mise en pages ditions de l Analogie Abonnements 2010 emilia abf asso fr 01 55 33 10 36 Individuel 50 Collectivit s 100 France 100 tranger 110 Commission paritaire n 1109682347 ISSN 1632 9201 D p t l gal d cembre 2010 Impression Jouve Paris Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE est analys e dans la base Pascal produite par l Inist et dans la base Lisa Couverture Dominique Lahary T E y O LL A e comit de r daction de Biblioth que s a propos au Bureau national fra che ment lu de prendre en charge un dossier de Biblioth que s sur un sujet qui ne manque pas de poids le service public II nous appartenait partir d une trame compos e par le comit d intervenir en donnant la positio
27. action Mon projet la d couverte du multiculturel en biblioth ques dans l Am rique d Obama a donc pu se r aliser gr ce au consulat de Marseille La destination s lectionn e par les invi tants tant l Oklahoma je me suis d abord plong e dans Wikip dia pour localiser cet tat en forme de po le pancake entre le Kansas et le Texas et tort m connu 1 Voir les deux pr c dents comptes rendus Chroniques de l ABF PACA San Francisco par Virginie Chaigne et Nathalie Barbaste Marro in Biblioth que s n 51 juillet 2010 pp 61 64 et Chroniques de l ABF PACA San Francisco 2 3 par Laurence Tornato Emmanuelle Vicente et Patrick Megel Biblioth que s n 52 octobre 2010 pp 56 59 L Oklahoma est repr sentatif de Am rique il a connu la fortune de l or noir la folie des gratte ciels Tulsa se proclame capitale Art d co du pays la s gr ga tion la crise et aujourd hui la r cession Il se distingue par sa forte population d origine indienne Comanches et aussi Creeks ou Cherokee d plac s au XIXe s ses communaut s hispaniques noires et son lite plut t WASP impli qu e dans les associations caritatives Ce s jour intense concentr sur trois jours m a permis de visiter sept biblio th ques dont deux m diath ques de quartier centres de ressources l une sur la culture hispanique et l autre sur la culture afro am ricaine une BU
28. affaires qui s encha nent Affaire au sens de controverse de dispute Affaire au sens de source de reve nus Affaire au sens de commodit d conomie Google est un oc an d affaires de toutes ces sortes LES AFFAIRES Google est une affaire pour les internautes parce qu il leur offre d excellent service un moteur de recherche performant son m tier d origine depuis 1998 mais aussi bien d autres applications qu il est inutile d num rer ici Google est une affaire pour Google Son mod le cono mique principal faire payer d autres que l utilisateur principal d un service surtout en vendant des mots cl s est significa tif d un tournant historique nous sommes en train de passer en partie de l conomie des choses celle des mots ce com merce draine d normes profits valoris par une vigoureuse strat gie d optimisation fiscale Et Google c est aussi au sens journalistique du terme des affaires Lesquelles e L affaire du r glement Google En accord avec certains diteurs puis avec de grandes biblio th ques am ricaines Google a num ris des livres tr s grande chelle Mais s agissant des uvres qui ne sont pas encore dans le domaine public il l a fait sans demander l autorisa tion aux ayants droit leur laissant seulement la possibilit de demander apr s coup le retrait de l acc s dans ce cas r duit de courts extraits contenant le mot recherc
29. dans un discours de lamentation sur la d sertion des publics o la non r ponse de publics cibles nos sollicitations il nous faut ouvrir le d bat sur les horaires DES CONSTATS Georges Perrin inspecteur g n ral des biblioth ques a crit sur ce sujet un rapport qui a fait date Am liorer l accueil JEAN FRAN OIS JACQUES gt Les horaires d ouverture des biblioth ques du service public En 33 DOSSIER dans les biblioth ques propositions pour une extension des horaires d ouverture l souligne la grande faiblesse de l amplitude des horaires d ouverture dans les biblioth ques fran aises compar es leurs homologues trang res tant universitaires que municipales Il fait l un constat d vi dence et propose quelques rem des Georges Perrin sou ligne les points suivants faiblesse g n rale de l amplitude fermeture du soir souvent trop pr coce fr quente fermeture du jeudi sous pr textes techniques raret des ouvertures le lundi et grande raret des ouvertures le dimanche Il n est pas utile je pense de d tailler ici ces constats Mais il nous faut en d monter le m canisme ou les causes Ma modeste exp rience m a souvent donn entendre les motifs que nous donnons au calcul a minima des amplitudes d ouverture de nos quipements je n ai dans le pass cer tainement pas chapp ce travers ce qui m autorise au ton un pe
30. de l offre tant architectu rale que documentaire la gratuit d ci d e et annonc e longtemps l avance marque d une volont politique forte et courageuse en ces temps de r duction drastique annonc e des budgets contribu grandement l appropriation des lieux et la fiert des usagers Efforts de communication et buzz de bouche oreille aidant les inscrip tions vont bon train puisque quelques semaines apr s l ouverture le 8 sep tembre dernier 6883 personnes ont fait cette d marche de demander leur carte 2 Statistiques au 8 12 2010 mn i f J ii mi _ Las E F E m h W 3134 de Gu ret 1872 du reste de la com munaut de communes 1800 du reste du d partement soit d j plus de 22 de la population gu r toise contre 6 auparavant 2008 ceci sans inaugura tion officielle encore cause du combat men contre la fermeture du service de radioth rapie de l H pital de Gu ret relay par toutes les communes creu soises En Creuse on r siste la ferme ture des services publics et l on s adonne l exp rimentation sociale conomique technique et culturelle gt Plateau 2 Le deuxi me plateau desservi par un escalier et un ascenseur abrite le sec teur adultes et adolescents ainsi que le secteur patrimoine isol par une porte d acc s dont l ambiance reconstitue CCGSV S Parouty le plaisir
31. e Maison d arr t Pr venus pour les personnes en attente de jugement e QA quartier Arrivants espace r serv aux nouveaux d tenus ou aux d tenus transf r s d une prison l autre Le temps pass au quartier arrivants est de 10 jours environ avant d tre affect l un ou l autre des b timents o E g pei Q biz Cal e QI quartier Isolement s paration d un d tenu du reste de la population p nale L isolement est d cid par le chef d tablissement par mesure de pr caution de Biblioth que du Centre de d tention signal tique faite par un d tenu biblioth caire 100 s curit ou la demande du d tenu e QD quartier Disciplinaire quartier r serv l ex cution de la punition de cellule le d tenu doit y rester seul pendant la dur e fix e par la commission de discipline dur e qui est au maximum de 30 jours e UVF Unit de vie familiale petits appartements dans lesquels les d tenus du centre de d tention peuvent recevoir et cohabiter avec leur famille pour une dur e de 6 72 heures Le centre p nitentiaire de Nancy Max ville en compte trois e D tenu biblioth caire d tenu r mun r pour son travail dans la biblioth que de son quartier Nancy il y a quatre d te nus biblioth caires qui assurent le fonctionnement des biblioth ques au quotidien pr t renseignements quipement des documents catalogage au moment de l informatisa
32. en amont m me de la charte un d bat s tait engag sur la n cessit de partager entre adminis tration g n rale biblioth caires et lus une vision et un langage communs sur l activit des biblioth ques La com mission Culture de la communaut avait retenu une formule synth tique pour caract riser l action des biblioth ques un lieu d accueil de documentation et d action culturelle Outre la constitution d une base d criture budg taire cette grille de lecture permet de fixer un seuil de qualification de l ac tion publique une biblioth que doit disposer des moyens de remplir ces trois fonctions Sur un territoire qui au moment du transfert l agglom ration ne comptait que deux trois biblioth ques normatives sur 15 tablissements la chose n al lait pas de soi Au del du triptyque il convenait de pr ciser les trois fonc tions de leur donner du contenu qui puisse permettre aux quipes d laborer des programmations et de s assurer de l ad quation de celles ci avec lattente du territoire La charte allait proposer des entr es multiples permettre des program mations annuelles adapt es au territoire dans une logique de dialogue entre celui ci lus et partenaires et le r seau lecture tout en s inscrivant dans une action publique p renne L laboration de la charte de lecture publique se devait donc d tre un processus partag Trois tapes ont conduit son adoption p
33. ensemble du champ culturel les assistants et assistants qualifi s de conservation exercent officiellement aussi bien dans les mus es les services d archives les services de documentation et les biblioth caires territoriaux peuvent tre documentalistes C est le principe m me du cadre d emplois dispositif statutaire plus large que celui de corps dans la fonction publique d tat L ouverture d autres fili res constitue une vraie richesse Certains emplois n cessitent d importantes comp tences strat giques et transversales qui vont bien au del des comp tences biblioth conomiques scientifiques ou culturelles C est une des raisons pour lesquelles notamment sur les postes de direction de biblioth ques p nurie de candidats suffisamment bien form s comp tents ou exp riment s oblige des collectivit s recrutent parfois des cadres qui manent d autres fili res que celle des biblioth ques On voit par exemple des nominations d administrateurs aux emplois de direction si ce n est plus aguerris tout au moins mieux form s aux t ches d encadrement administratif et de management de projet Certaines voix s l vent n anmoins contre ces recrutements hors fili re de non professionnels Pourtant cela remet il v ritablement en cause la cr dibilit et la ligitimit des conservateurs ce type de poste et la sp cificit des m tiers de la fili re culturelle Contrairement LES MISSIONS EXC
34. et capable de participer au travail de veille pour all gefr celui de la biblioth que Le respect des d lais et la qualit de la communication avec le prestataire avec lequel la biblioth que aura des changes r guliers sont primordiaux ainsi que sa connaissance du contexte local de l tablissement Dans cette perspective les librairies locales ont leur r le jouer voir encadr PLUSIEURS QUESTIONS SOULEV ES D lais retours et retards Le temps pass la mise en uvre et au contr le des activit s externalis es 2 n est pas n gli ger Dans des secteurs ditoriaux moins structur s que le droit ou l conomie l impossibilit de retourner les ouvrages peut tre probl matique notamment lorsque les budgets r duits ne souffrent pas de d penses superflues tre en mesure d accep ter tous les ouvrages implique la r daction de grilles complexes et devant tre r vis es r guli rement il est donc pr f rable de n gocier un taux de retour avec le prestataire 21 Pr server le lien la collection et l expertise L externalisation peut engendrer un sentiment de perte de contr le du fonds en effet les commandes permanentes ont tendance immobiliser les budgets l avance 22 et favoriser l uniformisation des collections Par cons quent compl ter ce mode d achat par des acquisitions plus cibl es permet au biblioth caire de rester le garant de l identit de la
35. justifient sa m fiance car en effet les trois quarts de ses administr s ont un dipl me inf rieur au bac Mais depuis quand la composition r elle de la population doit elle inter venir dans la d finition du projet de la biblioth que Le cas de Jeumont appara t ainsi exemplaire d un basculement dans la mani re d envisager cette institution D un service public de la culture elle devient un service aux publics dans lequel la dimension culturelle serait loin d tre la com posante unique ou m me centrale Le sol tremble donc Mais d o viennent ces secousses qui mettent mal les biblioth ques et une partie de leur per sonnel profond ment d stabilis En quoi ce basculement se traduit il dans les choix et les d bats sur les services des biblioth ques 1 F Moreau M diath que un nouveau concept pour en faire un lieu popu laire in La Voix du Nord 24 octobre 2010 24 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE L MERGENCE DE L INDIVIDU CONCRET Le service public renvoie une conception du monde qui le rend possible Il repose sur l id e selon laquelle il existe une valeur collectivement retenue comme sup rieure Il s agis sait de la Sant de l ducation de la Justice ou de la Culture etc Au nom de cette valeur la R publique incarnation de la totalit sup rieure l agr gation des individus a cr des institut
36. l argent des toujours solvables Amis de la biblioth que Friends ofthe Library la logistique est assur e par des jeunes volontaires 14 18 ans qui jouent le r le de grand fr re ou de grande s ur Ms Amy Stephens directrice de biblioth que d montre l esprit ludique de cette action dont l ambition premi re est d occuper les enfants pendant l t Atteindre 8 de la population globale reste une perfor mance qui m rite un chapeau bas de pirate Le souci de toucher les popula tions fragiles est aussi pr sent dans le programme de lutte contre l illettrisme qui soutient les 14 d analphab tes et les 32 d illettr s dans l tat Financ 80 par des sources priv es dont les Amis de la biblioth que et une bourse de l American Library Association ce programme est g r par sept agents dont deux cadres l une titulaire d un mast re en sciences de l information et des biblioth ques MLS et l autre d un mast re en relations humaines Beaucoup d humanit et d engagement transparaissent La biblioth que rem plit cette fonction socio ducative tout en tant satellite de celle ci financ e hors budget Biblioth que L essentiel de la demande provient des migr s Asie Russie Mexique mais aussi des populations rurales en difficult les petits blancs au fond de l Oklahoma qui ont rat la marche de l cole et qui souhaitent repartir du bon pied pour trouver un em
37. lus intercom munaux au suffrage universelt gt Du lecteur universel usager individualiste et concret Claude Poissenot enseignant cher cheur en sociologie l IUT Nancy Charlemagne et bien connu des biblioth caires pour ses tudes sur les biblioth ques et leurs publics depuis une quinzaine d ann es encha na sur une question tous les lus savent ils ce qu est une biblioth que Aujourd hui encore cette question fondamentale 1 Consulter www interieur gouv fr sections reforme collectivites 2 Auteur de La nouvelle biblioth que contribution pour la biblioth que de demain ditions Territorial coll Dossiers d experts 2009 Claude Poissenot et Georges Perrin reste pos e et nous montre que l en tente implicite entre lus et biblioth caires constitue un arrangement fragile Cette fragilit trouve son origine dans la vision particuli re qu ont les biblio th caires de leurs tablissements et de leurs usagers De plus les biblio th ques ne sont pas toujours per ues par les lus comme un service public permettant la diffusion de la culture et la formation du citoyen Les biblioth caires ont une repr senta tion abstraite du citoyen3 C est l image de la premi re modernit celle d un individu dont l autonomie reconnue par le droit repose sur la raison laquelle renvoie l universel C est la biblio th que telle qu on l a con ue jusqu aux
38. membres Elle agit comme un groupe Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CCI ICE TUTO de pression et tablit un dialogue per manent avec les politiques et d autres acteurs de la vie publique susceptibles d agir en faveur des biblioth ques et de la promotion de la lecture Elle exerce une veille sur l application de la loi Sa derni re campagne date de l t 2010 et fut pr sent e au congr s de G teborg Library lovers Il existe aussi une conf d ration su doise des associations professionnelles sorte de f d ration syndicale qui d fend plus directement les conditions de travail des personnels et plaide pour une meilleure formation gt Aujourd hui des enjeux communs toutes les biblioth ques Plusieurs d fis attendent les biblio th ques su doises aujourd hui dans l int r t des usagers la mise en com mun des catalogues la formation l ducation et l acc s la connaissance pour tous l tablissement de statis tiques fiables et op rantes la num ri sation le d veloppement de nouveaux services et de nouvelles m thodes de fonctionnement le rapprochement des types de biblioth ques une politique de partenariat et la promotion d une v ritable politique nationale des biblio th ques a vous dit quelque chose Annick GUINERY BM de Choisy le Roi Biblio mond e E LE R SEAU DES BIBLIOTH QUES PUBLIQUES DE G TEB
39. n ral de Seine Saint Denis et la ville de Bobigny taient rest s silencieux tout l automne la nouvelle est finalement tomb e le 15 d cembre malgr les nombreux soutiens qui s taient manifest s le conseil g n ral principal financeur 70 du fonctionnement de Livres au tr sor n tant pas revenu sur sa d cision de supprimer sa subvention vers e la ville de Bobigny celle ci a donc d cid de fermer Livres au tr sor Apr s Vue int rieure et espace BD de la M diath que d Anzin 22 ans au service de la lecture publique en Seine Saint Denis et du d veloppement de la litt rature jeunesse Livres au tr sor cesse ses activit s la fin de ce mois L quipe le centre de ressources 80 000 ouvrages et un accompagnement personnalis des outils professionnels s lections annuelle de nouveaut s et de CD etc diffus s gratuitement dans les coll ges coles lieux petite enfance et le site internet ont t ray s d un trait de plume Les biblioth ques Jeunesse de Seine Saint Denis en mesurent d j les cons quences dans leur travail au quotidien Ce Innovation Les prix ont t remis le 9 d cembre lors d une c r monie qui s est tenue la Biblioth que Mazarine Nos f licitations tous et notamment Evelyne Didier B ziers Fran ois Navarro BDP 76 et Anne Verneuil Anzin tous trois membres de l ABF CADET tsunami a d
40. nels des biblioth ques la n cessaire mutation de leur m tier en lien avec l volution de ces technologies et de les former en cons quence il n est pas toujours possible de leur faire jouer le r le de formateurs 1 http bibliothequepublic blogspot com 2008_04_01_archive html gt Des formations adapt es aux usagers La plupart des internautes naviguent vue dans la galaxie Internet dont les contours leur demeurent flous L arriv e du tout num rique laisse de c t celles et ceux qui n ont pas l habilet ou les moyens de pratiquer les outils infor matiques et ne fait que creuser chaque jour un peu plus le foss qui s pare les digital natives des digital immigrants Et m me si la fracture num rique est certes g n rationnelle elle touche surtout ceux qui sont compl tement d connect s de l activit num rique Les biblioth ques ont un r le essen tiel jouer avec des formations adap t es tous leurs publics Leur offrir le libre acc s Internet et aux collections num riques ne suffit pas si elles ne favorisent pas leur autonomie celle ci passe par l acquisition des comp tences num riques de base dans un environnement qui requiert l utilisa tion de la souris pour la moindre petite recherche e Les seniors ont surtout besoin d tre rassur s et accompagn s pas pas dans cet univers qui leur est totalement tranger Du maniement de la souris et du clavier en p
41. sortes d ouvrages Etc partir des faits r colt s sur le terrain dans les revues professionnelles comme la v tre ou dans la presse ils pourraient seulement avoir une prise sur la r alit et envisager d agir sur elle ce sujet nous renvoyons vos lec teurs au texte introductif de notre site intitul Le secret c est de tout dire INTELLIGENCE SERVICE e De telles enqu tes sont men es bien s r encore que les trois premi res directions que vous voquez consignes conditions de travail marges d action soient peu discut es en effet et elles constituent l arri re plan de la quasi totalit des d bats qui agitent la profession J ai bien peur que ceux ci n aillent gu re dans le sens que vous indiquez Mais je souhaiterais revenir sur votre dernier propos qui introduit une donn e suppl mentaire en ce qui concerne la d fiance envers la RFID la question du lien entre soci t de l information qui repose aujourd hui sur les possibilit s d interconnections g n ralis es rendues possibles par le tout num rique et soci t de contr le et de surveillance qui en est le versant t n breux Les biblioth caires am ricains se sont lev s contre le Patriot Act mais l on craint qu un jour ne naisse un Patriot Act la fran aise Le Comit d thique 1 www piecesetmaindoeuvre com spip php page plan 50 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE
42. sources relevant de la connaissance de la culture et du loisir De m me qu il existe des cha nes de radio ou de t l vision de service public et d autres priv es Quelle est la responsabilit particuli re des biblioth ques Les trois caract ristiques du service public dans la doctrine fran aise rappel es ici m me par Pierre Bauby23 nous donnent la cl galit continuit et adaptabilit Oui il est important qu existent des biblioth ques pour tendre vers une galit d acc s de tous aux sources de connaissance de culture et de loisir galit que les seuls m canismes du march du don de l entraide n assurent pas Ce principe d galit s entend territorialement c est le devoir de maillage que je viens d voquer Mais il s entend aussi sur les plans g n rationnel et socio culturel d o l importance de reconna tre qui profite la biblioth que et la l gitimit de d finir des publics cibles Oui la continuit du service public de biblioth que est essentielle ce qui appelle une p rennit sinon de chaque lieu du moins d un maillage territorial efficace Et qui renvoie gale ment la question des horaires d ouverture voqu e plus loin par Jean Fran ois Jacques 24 Oui enfin l adaptabilit des biblioth ques est indispen sable elles doivent tre toujours de leur temps Il y a eu celui des m diath ques avec la multiplication des supports Nous en sommes celui
43. trois niveaux d inscriptions une offre de base gratuite une offre milieu de gamme payante et une offre pre mium plus ch re Les usagers peuvent emprunter tous types de documents dans des proportions diff rentes selon les offres L offre du Chesnay est int ressante en ce qu elle duplique ouvertement les pratiques du secteur marchand Aucune valuation ce jour rieure ou estudiantine souvent peu familier des espaces de culture Nous appelons de nos v ux de semblables tudes dans les biblioth ques pour infirmer ou confirmer notre constat Mais gardons l esprit que la gratuit n est pas un rem de miracle la d saffection relative des biblioth ques et au d ficit de d mocratisation culturelle La seule gratuit ne peut elle seule modifier profond ment la structure des usagers des biblioth ques ni r parer en pro fondeur les dommages occasionn s par la soci t Elle est un outil parmi d autres plut t bien adapt son objet ses b n fices sont incontestables au regard des co ts engag s ou support s e La gratuit quel prix En 1999 les recettes des biblioth ques municipales repr sentaient moins de 3 de leur budget de fonctionnement Plus r cemment Lille Rouen au Havre Saint Brieuc les recettes oscillaient entre 1 et 2 du budget C est un fait la gratuit co te peu Elle peut m me tre synonyme de gain de productivit Ainsi le recours la
44. ture des universitaires BU Centre de ressources Le sch ma retenu est le suivant e r union de pr sentation d couverte des liseuses offre de livres num riques manipulation conseils remise du ques tionnaire e p riode de trois semaines de lecture et de t l char gement e r union d changes et retour du questionnaire Quelques broderies s y ajoutent essais sp cifiques de t l chargement p riode d t mise profit pour des exp riences plus longues changes informels voire d bats anim s Les 20 liseuses Opus Bookeen vivent donc leur vie au gr des d placements des cong s des opportunit s mais jamais l objectif n est perdu de vue rapporter le r cit d un essai analyser la d marche sugg rer des pistes Le comit de pilotage est tenu inform des retours et d j voil que le projet initial est mis mal CECI NE SERAIT PAS UN SERVICE NUM RIQUE L exp rimentation constituait un cadre innovant c est pour quoi il a fallu accepter d ventuelles modifications du projet avec autant de philosophie et d enthousiasme que de rigueur Acc s min aux livres num riques sous droits mode op ratoire finalement complexe indigence de la collection de textes r cents les premi res conclusions chaud montrent que l on est loin d un service de qualit selon les normes entendues Mais alors que faire Trois initiatives vont voir le jour en moins de deux
45. un parcours qui plus encore que celui de Tony Soprano s accomplit comme une v ritable Passion Mais pour poursuivre ce parall le la logique profonde de la vie et de l uvre de Schroeter consiste en une op ration g n rale de d liaison qui leur tient lieu tout la fois de moteur de strat gie de politique et d rotique Ces textes brefs incisifs inaugurent avec brio une collection qui a fait le pari de l intelligence et dont le nom sonnerait presque aujourd hui comme un oxymore Philippe LEVREAUD Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RL ILIA CELE Vient de para tre Pour adultes seulement Quand les illustrateurs de jeunesse dessinent pour les grands Le catalogue de l exposition censur e Couic sur la chose Le Canard encha n POUR ADULTES SEULEMENT UNE EXPOSITION CENSUR E Pr face par Pascal Wagner introduction et catalogue par Janine Kotwica revue de presse 80 p quadri 21x23 CM 13 ISBN 2 900177 35 9 Diffusion ABIS 31 rue de Chabrol 75010 Paris T l 01 55 33 10 30 Fax 01 55 33 10 31 STRAT G IES amp RESSOURCES DE LA M MOIRE amp DU SAVOIR guides prati ques archimag amp r pondez vous aux beso ns de OS E E n E PARUTION novembre 2010 OFFRE sp ciaLE SOUSCRIPTION i eux ay SOMMAIRE d s 10 euros au lieu de 99 eures DU GUIDE N 42 BIBLIOTH QUES LES NOUVEAUX USAGES 4 DES BUDG
46. 10320 heures collectivement r parties pour toutes les autres activit s les r unions l animation les ventuels accueils de classes etc Non seulement c est large mais cela permettrait aussi surtout si le taux d absent isme de cette quipe est normal d aller plus loin par exemple jusqu 44 heures avec une ou deux nocturnes en hiver L quipe tant suffisamment nombreuse pour pallier un coup dur elle peut se montrer volontariste Il est vident que ce mode de calcul doit s accompagner d une r glementation interne pr cise et accept e par tous au sujet de la r partition des contraintes nombre de samedis en service public un samedi sur deux est possible nombre de fermetures du soir obligatoires deux trois jusqu 19h15 par exemple si la biblioth que ferme 19 heures etc Ces r gles sont tr s utilement port es la connaissance des lus et de la hi rarchie et deviennent un l ment de la compr hension des contraintes et des n cessit s du service public Autres l ments de v rification de la coh rence cette biblioth que de 3 000 m doit tre celle d une collectivit de 30000 0 1 m2 hab 43 000 0 07 m2 hab habitants On a donc un agent pour 1250 1750 habitants ce qui est tout fait dans la moyenne Une moyenne de 8 agents pour ouvrir 3000 m au total donc environ 2 500 m publics cela fait 300 m2 par agent ce qui est absolument normal Pour simplifier on dira que le nomb
47. 29 DOSSIER Externaliser Le c ur du m tier La sous traitance des acquisitions en d bat 57 DOSSIER JE eB D gt U S lt la biblioth que d Amsterdam r cent rapport publi par le minist re de la Culture47 apporte un clairage int ressant malgr la mise en place d une l gislation visant favoriser le maintien des petites librairies et la diversit du paysage ditorial48 les r formes successives du Code des march s publics ont consid rablement alourdi les proc dures et entra n des surco ts humains et mat riels qui d couragent les petites structures de r pondre aux appels d offre La multipli cation des commandes permanentes et des offices serait donc logiquement dangereuse pour les librairies locales Toutefois l allotissement peut tre un atout pour pr server la diversit des fournisseurs et plus particuli rement les lots d offices condition toutefois que les ouvrages ne soient pas envoy s sys t matiquement en biblioth que ce qui implique des co ts de transport et de manutention importants mais qu ils puissent tre consult s en librairie Une modalit qui permet de valo riser le conseil du libraire pour ce type de lot est de pr voir la 47 L acc s des librairies aux march s d achats de livres des biblioth ques tat des lieux apr s une d cennie de modifications du cadre l gislatif et r glemen taire minist re de la Culture et de la Commu
48. ABF c est l poque de la querelle entre les municipalistes et les sectoristes Guy Baudin est de ces derniers c t d Albert Ronsin et de Michel Bouwy Ils perdent la bataille les biblioth ques de la fin du si cle seront munici pales3 Baudin ne concevra pas d amertume de cette d faite mais en restera d u il croyait aux secteurs et se m fiait des lus de terrain ayant d abord t soutenu par l administration la Ville h las les choses changent aussi Le pouvoir passe au maire Jacques Chirac et pour la culture son directeur Marcel Landowski qui a d autres priorit s que la lecture publique Baudin se retire Apr s un passage la biblioth que Forney il consacrera la fin de sa carri re au projet d informatisation du r seau qui avait pris beaucoup de retard et qu il saura relancer avec une nergie inentam e Dot d un sens de l organisation exceptionnel ouvert l inno vation et l exp rimentation progressiste convaincu du r le essentiel de la lecture dans l ducation la libert infatigable lecteur lui m me il fut un pilier du groupe Polar la Bilipo jusque dans les ann es 2000 Guy Baudin tait aussi quelqu un qui savait rep rer les talents donner leur chance aux jeunes m me quand ils rataient les concours l auteur de ces lignes parmi d autres peut en t moigner Le r seau parisien lui doit pour une grande part sa physionomie actuelle et le
49. Biblioth que s n 5 6 d c 2002 p 111 Une invitation aller y Service public et personnel des biblioth ques DOSSIER OUVERTURE ET MOBILIT M TIER STATUTS ET FILI RES LA REVUE Dans un environnement devenu plus complexe les fili res et Les statuts ne peuvent rester inchan g s au regard de l volution des m tiers Ne faut il pas reconsid rer ce qui exigences l gitimes PDana hier tend aujourd hui se figer en pr jug s corporatistes Plut t que de d velopper des corporatismes vains et particuli rement dans un environnement dont la complexit exige des comp tences nombreuses et vari es il convient de favoriser des mobilit s assur ment enrichissantes entre les m tiers les fili res et les statuts Ces mobilit s qui doivent tre videmment accompagn es pr alable fondamental de formations professionnelles adapt es sont inscrites dans le statut de la fonction publique sont donc r glementaires et sont r affirm es dans la loi n 2009 972 du 3 ao t 2009 relative la mobilit et aux parcours professionnels dans la fonction publique Mobilit s Dans la fili re culturelle territoriale la diff rence de la fili re biblioth ques de l tat il y a une diversit de profils des agents qu ils soient fonctionnaires ou contractuels une diversit des m tiers qui permet une diversit des parcours les adjoints du patrimoine couvrent l
50. ICE TUTO gner pour aider Qu allions nous faire N allions nous pas au devant de suppressions de postes CONCEPTION ET R ALISATION Ignorant tout de cette tech nique avant la r daction du cahier des charges nous avons rencontr nos coll gues des Champs Libres Rennes puis Calais o la biblio th que est de taille similaire celle de Petit Quevilly Philippe Gauchet qui dirigeait la biblio th que cette poque tait le meilleur vendeur de RFID Incontestablement la technologie fonctionnait et les usagers taient satisfaits Les responsables des diff rents espaces de la biblioth que un agent de cat gorie C d l gu par ses coll gues et notre DGA la Culture particip rent ces visites Tous au d part taient loin d tre convaincus de la pertinence de ce choix l une des responsables ayant eu un retour d exp rience plut t n gatif probl mes techniques usagers m contents et personnels stress s Finalement les craintes venaient beaucoup de la m connaissance du syst me et la rencontre de biblioth caires heureux ne pouvait que nous rassurer Certains coll gues sont alors devenus de fervents d fenseurs plus convaincus que moi Nous avons donc pris la d cision de faire un appel d offre pour un syst me de RFID uniquement avec trois automates de pr ts retours De nos diff rents changes d exp riences nous retenions que l assimilation des automates par les us
51. KL ILIA CELE CCNE dont vous avez d nonc par ailleurs le d faut d ind pendance a mis des r serves sur Les d rives possibles du pu age sur la question du passeport biom trique et linter connexion des fichiers elle a regrett le manque de moyens et d ind pendance de la CNIL La RFID a t elle un destin dans le renseignement Non seulement la RFID a un destin dans le renseigne ment mais le renseignement est la raison d tre de cette technologie Les chercheurs et industriels parlent d objets intelligents propos des objets puc s Il faut entendre intel ligence au sens anglais du terme savoir renseignement comme dans ntelligence Service c est dire d information qui circule implanter dans les livres les animaux les papiers d iden tit les cartes de transport les t l phones portables le mobilier urbain les humains des puces capables la fois de stocker de l information et de la communiquer distance a pour fin la collecte de masse des donn es Dans la soci t de l informa tion les donn es constituent le carburant de la machine cono mique elles se vendent s ach tent se stockent se croisent et surtout s analysent pour offrir leurs propri taires des capacit s d action du pouvoir Quand notre environnement entier sera puc nos habitudes nos relations notre mode de vie nos id es IDRABIB STANDARDISER AU SERVICE DU PUBLIC
52. L ASTROLABE DE MELUN UN PANEL DE SERVICES MULTIM DIA A T MIS EN PLACE TANT DANS LA M DIATH QUE QUE SUR LE PORTAIL La m diath que a lanc son nouveau portail 2 0 en avril 2010 Il accom pagne la cr ation de trois services innovants destin s ce que la biblio th que soit avant tout la maison des hommes D s le rez de chauss e les usagers peuvent profiter du Cyberlab un service de cr ation num rique d initiation aux outils et de veille techno logique Avant sa cr ation des formations ont eu lieu destination de l quipe qui assure aujourd hui l aide aux usagers Autre service mis en place le Kiosque espace sp cifique consacr la presse dans lequel les usagers peuvent s informer sur l emploi et la formation On y trouve par exemple de l aide pour r diger un CV Enfin dernier de ces services mis en place par la m diath que D clic un espace d autoformation o les usagers s ils le souhaitent peuvent b n ficier d une assistance person nalis e L quipe peut aider la r daction de documents et il lui arrive m me d intervenir pour des traductions de documents comme celles de demande d asile Le code de la route suivi de l apprentissage des langues connaissent un franc succ s l espace D clic Le nouveau portail 2 0 comporte un service d autoformation distance et offre des services comme toutapprendre com vodeclic et orkypia Une off
53. Offrir un service de La charte de lecture publique lecture publique ne sufitpas encore de Clermont Communaut faut il le rendre lisible et visible tous d cideurs professionnels partenaires et citoyens En l absence d une loi sur les biblioth ques A octobre 2010 le Conseil de En 2004 Clermont Communaut a fait le choix d une prise la charte de lecture la communaut d agglom ration de comp tence globale sur la lecture publique celle ci s est publique est devenue de Clermont Ferrand a adopt accompagn e du transfert des biblioth ques municipales pour les collectivit s l unanimit sa charte de lecture la communaut d agglom ration du d coupage du territoire R iel publique Ce document vient com communautaire en huit bassins lecture et de la cr ation d une un msuument essentie pl ter le dispositif communautaire direction du r seau lecture Comment s labore jusque l caract ris essentielle En cinq ans le p rim tre des bassins lecture s est impos t elle Gros plan sur ment par la structuration du r seau comme l espace naturel de travail des quipes et de dia A lecture et la mise aux normes du logue avec les partenaires Au c t du directeur du r seau de l exemple clermontois nn territoire nouvelles fonctions ont vu le jour celles de responsable de bassin lecture biblioth caire ou conservateur et de responsable de fonctions r seau bibliot
54. Un autre aspect int ressant du congr s fut la pr sentation de plus de 140 pos ters v ritables panoramas d initiatives et de projets vastes ou modestes venant du monde entier J en retien drai deux titre d exemples l un sur la formation n cessaire des biblio th caires Jeunesse en Finlande pour r pondre aux nouvelles pratiques des jeunes g n rations l autre venant du Qu bec intitul les biblio aidants ou comment la biblioth que peut aider les familles ayant des proches atteints de maladies graves Enfin une session sp ciale a t consa cr la situation en Ha ti avec nos col l gues de la Biblioth que nationale de la Fokal de Biblioth ques sans fron ti res et du Bouclier bleu Cette nouvelle rencontre avec nos col l gues haitiens a permis de renforcer nos liens et de pr ciser les termes de notre collaboration dans l optique du projet d accueil de stagiaires ha tiens en France gt Int grer les populations d origines culturelles diverses Les sections lecture et services aux populations multiculturelles 2 z i lt A Guinery en compagnie d Ellen Tyse pr sidente actuelle de l Ifla dans les couloirs du congr s de G teborg se sont regroup es dans une ses sion posant une question de fond Comment mettre r ellement en uvre les objectifs de l Unesco au quotidien Comment assurer l ac c s pour tous au
55. affichage d annonces et des niches recevant les programmes des nombreuses associations et qui pements de tout le d partement Ce hall donne un acc s ind pendant l audito rium dont il peut ainsi tre fait usage en dehors des heures d ouverture de la Biblioth que sur la droite un mur en b ton l acc s aux commodit s au sol des dalles de granit un peu plus sombre nous sommes dans la Creuse le pays des ma ons avec ses paysages superbes de bois de rivi res et de chaos granitiques Pass ce hall d entr e on p n tre dans la clart de la connaissance tout est blanc ou presque les quelques taches de couleur sont les luminaires en sus pension fauteuils poufs et autres cous Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE sins L effet est magnifique renforc par la taille des espaces on flotte dans un autre temps c est un r el bonheur gt Plateau 1 Le premier plateau gauche l espace d exposition temporaire ample sans tre intimidant jouxte celui de la consulta tion des revues adultes droite la banque d accueil et de retours des docu ments l espace des tout petits le coin des premiers lecteurs les collections pour lecteurs avanc s l heure du conte galement de forme ovo de l uf de l origine du fond des temps la forme voqu e dans tous les grands mythes Il est ceint de gradins gris entour s d un
56. afin de les financer alors que la gratuit devrait s imposer gt Exemples r ussis initiatives originales Avec son offre exceptionnelle d ap prentissage en ligne l espace d auto formation de la Biblioth que publique d information sert de r f rence pour le d veloppement de ces services La Biblioth que des sciences et de l indus trie 1 propose galement un carrefour num rique D autres biblioth ques ont suivi l exemple mais ce syst me demeure on reux pour beaucoup d entre elles surtout pour les struc 8 www fill fr images documents 8exp_riencesca relo7o9 pdf 9 www bpi fr fr en_pratique services_sur_place html 10 www universcience fr fr bibliotheque bsi contenu c 1239022145681 connaitre la bibliotheque La th orie du tra pau d fou tures des petites communes De plus pour des usagers qui ne ma trisent pas ou peu l informatique et manquent jus tement cruellement d autonomie l ap prentissage en ligne n est pas chose ais e Le d veloppement d ateliers de forma tion diversifi s au nombre de partici pants r duits confirme que cet accom pagnement r pond mieux leur attente et leur besoin d tre guid s et rassu r s tout au long de leur d couverte des outils informatiques Pour un public plus avanc l mulation du groupe est souvent propice stimuler sa capacit d apprentissage Des forums de discussion avec ques tions r ponses po
57. ann es 1960 1970 L individu n existe pas en lui m me mais sous la condi tion d entrer dans le moule de l l ve universel ou du lecteur universel La soci t ne demande pas l individu d exister concr tement Depuis 40 ans la soci t a volu tr s vite pour aboutir une soci t indivi dualiste La demande de reconnais sance de l individu singulier est deve nue le mod le dominant mais dans le 3 Cette probl matique est d velopp e dans le dossier du pr sent num ro cf Claude Poissenot L irruption de l usager concret Du service public aux services aux publics supra pp 23 26 Actualit s de IA BF E m me temps le projet de biblioth que fond sur des sujets universels n a pas volu Cette vision de la biblioth que est devenue incompatible avec les attentes d une frange de la population de plus en plus importante du fait entre autres d un acc s l ducation coll ge unique r forme de 1970 Les constructions et les projets de biblioth ques jusqu aux ann es 2000 n ont pas anticip cette volution Cette erreur de diagnostic a entra n ce d calage et la n cessit pour les biblio th ques de rattraper leurs retards de prendre le tournant d une deuxi me modernit Il faut donc penser l usager comme un individu concret Le public lui attend une reconnaissance de ses choix Selon Claude Poissenot le foss exi
58. anonymes avec 6 num ros e Lettre suit une co dition Jacques Br mond Atelier des Grames dirig e par Jean Gabriel Cosculluela accompagnements graphiques de Anik Vinay et Jean Louis Vila pour la premi re lettre 11 lettres d auteurs mile Bernard Souchi re et Anik Vinay l atelier 105 E les d diteur Poo CURE LOT LCL amer Ai rayonnant n est il pas plus naturellement pluridimen sionnel polyphonique partir de ses quatre c t s ne creuse t il pas plus les virtualit s du livre Polyc phale dirait F Aubral Livre objet non nous n en cr ons pas Livre virtuel antinomique partir du moment o l on dit livre pourquoi parler de virtualit L objet livre est bien r el sa conception aborde une virtualit celle de sol liciter d autres perceptions atelier des prames 4l MESES EE livre PRI RE D INS RER O LA QU TE DE L IDENTIT Charus Cabeiulr Css Ris mere des Le genes MEMPVTI Pri re d ins rer de Christian Gabriel le Guez Ricord l un des principaux auteurs de la maison d dition 106 de la part du lecteur du visi teur et qui sont li es sa propre histoire Il touche il per oit il d crypte il entre ou n entre pas en coh rence avec notre recherche c est le propre de toute cr ation e Derni re question l Ate lier des Grames le livre et singuli rement lob jet Livre
59. autre mot qui pose probl me Comment est il possible de num riser un phonogramme qui est d j num rique Sonielisation peut tre Pas tr s sexy j en conviens LE POIDS DES BIBLIOTH QUES Que reste t il aux m diath ques si l re du monopole de l ac c s est r volue et si la responsabilit des choix ditoriaux est en p ril Il reste en fait l essentiel qui appara t peut tre plus clairement aujourd hui la connaissance C est le 5 Www orange com fr_FR presse communiques cp100721fr2 jsp 6 Cf compte rendu d dith Anastasiou Le temps des cigales in Biblioth que s n 45 juillet 2009 pp 64 65 7 Compte rendu atelier 8 site ABF www xaviergalaup fr blog 2010 03 27 experimentation streaming musical dans les bibliotheques alsaciennes http calice68 mt musicme com Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL YLI CELE sujet d un livre de Lionel Naccache paru r cemments Extrait On comprend ainsi pourquoi et comment notre attention s est progressivement focalis e sur les objets du savoir plu t t que sur la condition du sujet qui se livre l exercice de la connaissance Transpos dans le monde des m diath ques on peut l exprimer par le primat donn au pr t physique d ob jets mat rialisant des uvres de l esprit a focalis l attention sur la circulation des objets plut t que sur l appropriation de leur contenu par l
60. biblioth que qui ne r fl chit plus partir des collections et de leur nombre mais qui part des pr occupations des gens Il faut cr er des ateliers lorsqu on constate les besoins vidents du public ateliers informatiques de base ateliers de langue fran aise pour les trangers dirig s par des professionnels mais soutenus et accueillis par la biblioth que En r alit il faut une action sociale des biblioth ques comme il y a une action culturelle des biblioth ques Avec les m mes moyens Souvent des projets sociaux comme ceux cit s sont refus s car on ne sait pas trop qui doit s en occuper les informaticiens les biblioth caires est ce une animation De l action culturelle plus en phase avec le monde contemporain les animations doivent tre orient es vers l explication la p dagogie Les biblioth ques ont renonc expliquer le monde Qui a invit un conomiste pour expliquer la crise des sub primes la r forme des retraites Qui s attache faire un point sur les conflits Irak Afghanistan RD du Congo Qui voque encore les religions Les biblioth ques sont un lieu neutre indemne des pressions des grands groupes Elles doivent servir de r f rences pour que l usager puisse d velopper sa r flexion Enfin et surtout un service public s attache desservir le public le plus large possible Or on constate que seuls 17 des Fran ais sont inscrits M me en tenant compte des fr quentants ce
61. collec tion 23 et de conserver une libert de man uvre 24 en affi nant la s lection par la recherche d ouvrages rares originaux ou valeur ajout e selon les besoins de la biblioth que En outre il semble que l on ne puisse dissocier totalement l immersion dans la collection et l acte de la m diation comme le rappelle Bertrand Calenge 25 19 Propos recueillis aupr s de Genevi ve Sonneville 20 Notamment la v rification de la conformit des envois et de l absence de doublons 21 Toutefois il ne faut pas perdre de vue que le fait de retourner les ouvrages entra ne des retards de communication La qualit de la s lection l origine est donc primordiale 22 Val rie Tesni re La collection dans tous ses tats BBF 1995 n 3 pp 16 20 En ligne http bbf enssib fr consult le 10 11 2010 23 Par exemple la biblioth que de Paris X 50 des ouvrages sont acquis hors office 24 Jean Jacques Levive Andr e Maldidier et Catherine Plet op cit 25 Voir Carnets de notes blogue de Bertrand Calenge billet du jeudi 25 f vrier 2010 intitul M diation au d fi de la s lection ou s lection au m pris de la D E gt v lt la biblioth que d Amsterdam L autonomie de la biblioth que en d bat L int gration du co t de la prestation au prix de chaque ouvrage peut sur le long terme entra ner une d pendance de la biblio th que envers
62. comment y sont d finis Les buts de la biblioth que publique Les biblioth ques publiques ont pour objet prin cipal de fournir des ressources et des services dans tous les types de m dias pour r pondre aux besoins des individus et des groupes en mati re d ducation d information et de d veloppement personnel ceci incluant la d tente et le loisir Elles jouent un r le important dans le progr s d une soci t 4 Voir infra Claude Poissenot L irruption de l usager concret Du service public aux services aux publics p 24 5 http unesdoc unesco org images 0014 001474 147487fb pdf 6 http bbf enssib fr consulter image bbf 1995 4 p13 jpg 7 Abdelaziz Abid et Thierry Giappiconi La r vision du manifeste de l Unesco sur les biblioth ques publiques BBF 1995 t 40 n 4 8 Les services de la biblioth que publique Principes directeurs de l Ifla Unesco ABF coll M diath mes n 3 2002 En ligne http archive ifla org VII s8 news pgo1 f pdf d mocratique en donnant aux individus acc s une large gamme de savoirs d id es et d opinions Et voil la d tente et le loisir recreation and leasure dans la version anglaise enr l s derri re la banni re du d velop pement personnel autrement dit de l panouissement de l individu On lit coute regarde pour apprendre se cultiver mais aussi se distraire Il n y a pas d un c t la cu
63. d couvert l conomie qu en 19902 La situation a t elle chang Si l on en croit un rapport r cent de l IGB il faut croire que non les directeurs des biblio th ques publiques sont toujours majoritairement issus des sciences humaines3 Aussi tournons nous vers les sp cia listes Le recours au droit administratif est instructif mais il maide gu re cerner le statut des biblioth ques municipales 1 Eug ne Morel La librairie publique Armand Colin 1910 p 189 2 Jean Michel Sala n Quelques questions pos es par l conomie aux biblio th ques et vice versa BBF 1994 n 3 pp 8 12 en ligne http bbf enssib fr page consult e le 8 ao t 2010 3 ce titre la nomination de directeurs de grandes biblioth ques venus d autres horizons ne peut tre que b n fique Celles ci se caract risent d abord par ce qu elles ne sont pas ni ser vice public gratuit et obligatoire comme l cole ou la voirie ni ser vice public industriel et commer cial elles sont des services publics administratifs dits facultatifs4 qui empruntent un peu aux deux pre mi res cat gories Convoquons ensuite les conomistes de la culture pour qui les biblioth ques pr sentent nombre de caract ris tiques des biens collectifs soit des biens financ s par les d penses publiques dans le but de profiter tous gratuitement ou semi collectifs de par l existence de contraintes plus ou moins
64. d velopper des fonds en langues trang res on encou rage la pratique de la langue d origine Des seniors disposant de temps traduisent des textes d albums pour Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RU LL TE CELE enfants sur des tiquettes coll es dans l ouvrage Des biblioth caires form s aux diff rences culturelles fonction nent en bin mes professionnels avec des biblioth caires parlant une langue diff rente Aux tats Unis La nuit du conte ou noche de cuentos met en valeur les patrimoines l gendaires de pays de langues diff rentes choisis par chaque biblioth que Danse th tre et lectures sont aussi au programme Au Royaume Uni on valorise les litt ratures et les auteurs des anciennes colonies britanniques En Su de de nombreuses initiatives font le lien entre cultures d origine et culture d int gration La presse et les livres en langues d origine sont consid r s comme une marque de respect envers ces populations surtout vis vis des plus g s Pour les enfants on pro pose des albums dans leur langue y compris des manuels scolaires des heures du conte en plusieurs langues Aux adultes des livres pratiques cui sine bricolage ducation famille mais aussi des m thodes de su dois facile ou d anglais des ateliers de langue su doise des infos utiles sur la soci t su doise pour les nouveaux arrivants car la lecture
65. de G teborg atelier d improvisation th trale gauche et prestation inattendue dans la caf t ria droite D s 1842 sont apparues de nom breuses biblioth ques scolaires Les pasteurs pour leur part encourageaient la lecture dans une optique d ducation et d encadrement de la population lec ture de la bible dans les pays protes tants Au d but du XX s des cercles de biblioth ques populaires mergent des mouvements ouvriers qui entendent remplir une mission sociale et ducative aupr s du peuple Le mod le am ricain de libre acc s est adopt d s 1912 toujours dans une optique d galit d acc s au savoir et d ducation des jeunes De 1950 1970 les biblioth ques se d veloppent pour conna tre dans les ann es 1980 un mouvement de r novation face la concurrence du livre de poche d Inter net et des librairies de gare De leur c t 67 des l ves fr quen tent une biblioth que scolaire qui rel ve de la responsabilit des collectivit s locales 500 d entre elles sont aussi des biblioth ques municipales 30 villes pos s dent pr s de 40 BU La plus ancienne celle d Uppsala date de 1477 gt Une l gislation tardive Contrairement ses voisins du Nord la Su de n a adopt une l gislation que tr s tardivement La loi sur les biblio th ques adopt e en 1996 impose toute commune d avoir une biblio th que publique ou un point de des serte La g
66. elle est galement titulaire d un mast re en relations humaines et du territoire couvert elle tisse de multiples parte nariats Elle veille ainsi comme c est le cas dans les autres biblioth ques communautaires ce que les col lections et l action culturelle afro am ricaines soient diffus es dans et hors les murs pour favoriser la connaissance mutuelle Tulsa L Universit de Langston 2 300 tu diants o m accueille Bettie Black directrice de la biblioth que 30000 volumes dont 7000 d archives afro am ricaines 8 cadres titulaires d un MLS 8 assistants et 16 tudiants temps partiel fond e en 1897 s ho nore de compter parmi les universi t s historiques noires historic black college selon un label officiel Elle est fr quent e et g r e majoritairement par des Afro Am ricains qui y d veloppent leurs origines par des expositions d art la constitution d une collection d ob jets africains ou li s aux droits civiques ainsi que des collections de p rio diques Ebony Who s who in Colored America et autres documents de la culture noire longtemps s gr gu e Dans la r serve des Indiens Muscogee connus galement sous le nom de Creeks j ai rencontr deux Indiennes de souche archivistes de fait et par leurs ascendants Rose Johnson et Clara Ballard Quelques armoires surmon t es de plantes vertes prot gent des registres imprim s recensement officie
67. en biblioth que par l auteur de ces lignes 14 Cf Art L 122 5 CPI La seule autorit capable de trancher serait un juge et en l ab sence de certitude absolue certains tablissements ont choisi de limiter l usage des appareils de copie personnels type appa reils photos num riques Il appartient chaque tablissement de choisir entre la s curit juridique et le respect des exceptions pr vues par la loi par le biais de son r glement int rieur5 LA RESPONSABILIT DU FAIT DES ACC S INTERNET e Les interrogations soulev es par la loi Hadopi Le m ca nisme de riposte gradu e mis en place par la loi Hadopi pr voit qu en cas de n gligence caract ris e dans la s curi sation de son acc s Internet un usager pourra apr s l envoi de deux courriers d avertissement voir couper sa connexion si son ordinateur a t utilis pour t l charger ill galement Or fait h las peu connu ce m canisme est th orique ment applicable aux personnes morales puisque lors des travaux pr paratoires de la loi un amendement au S nat excluant ces derni res du champ d application de la loi a t explicitement repouss 16 Les biblioth ques ou leurs collectivit s de tutelle tant des personnes morales il est th oriquement possible que leur acc s Internet soit coup du fait d actes d lictueux commis par leurs usagers partir des ordinateurs mis leur disposition e Quelles r percussion
68. enne unique enti rement d di e J l art des tats Unis du XVIIIe si cle jusqu aux ann es 1980 s enrichira ce printemps de 2000 volumes suppl mentaires Il s agit de la biblioth que de la fondation Terra ouverte au public depuis l automne 2009 Elle recevra un legs de Roger B Stein professeur d histoire de l art l universit de Virginie La biblioth que offre une salle de lecture aux tudiants enseignants et chercheurs pour la consultation sur place mardis et jeudis sur rdv Son catalogue est accessible en ligne http catalogue terra biblibre com Rens T l 01 43 20 82 65 library terraamericanart eu Terra Foundation for American Art Europe 29 rue des Pyramides 75001 Paris T l 01 43 20 67 01 Fax 01 40 20 49 88 www terraamericanart org europe library E SUR LE PAV LES PAGES Au contact du lecteur en horaires tendus dans une salle Actualit s hors les murs en pleins vents m me le macadam le kiosquier est une esp ce en voie de disparition Le photographe Pierre Anthony Allard ancien directeur artistique des Studios Harcourt les a mis en bo te pour son Hommage aux kiosquiers de Paris exposition encore visible jusqu au 31 01 lundi au vendredi de 10h 18h au Press Club de France H tel Pullman 8 12 rue Louis Armand Paris XVe 4 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CA
69. es une librairie locale sp cialis e dans le secteur jeunesse et tr s au fait des probl matiques du quartier a permis au personnel de se consacrer pleinement aux t ches de m diation tout en gardant en interne une partie des acquisitions 10 15 pour affiner les commandes Le bilan tabli par la biblioth que est satisfaisant 1 Christiane Bornett L externalisation du choix des livres BBF 2008 n 2 p 25 27 En ligne http bbf enssib fr consult le 5 11 2010 aucune tude n a t r alis e ce jour pour conna tre l im pact de cette op ration les offices sur les lecteurs Cela est en projet pour un proche avenir Toutefois les r actions sponta n es de certains utilisateurs enseignants en particulier sont comme on pouvait s y attendre tout fait favorables 44 Une enqu te comparative aupr s des publics des biblioth ques fran aises europ ennes et am ricaines concernant l exter nalisation des t ches de s lection pourrait donc s av rer utile e Externalisation des acquisitions et bibliodiversit 45 L on avance souvent que l externalisation en favorisant une situation de quasi monopole4 pour les grands groupes menace l cosyst me local d j fragile entre la biblioth que et les petites librairies et remet en cause le r le traditionnel de soutien des biblioth ques aux diteurs ind pendants Sur ce point un 44 Jean Jacques Levive Andr e Maldidier
70. es la d finition des profils si fine soit elle ne peut remplacer le travail de pro fessionnels qui ont souvent un niveau universitaire dans la dis cipline Dans le cadre des missions de service public tre acteur de l enrichissement du fonds est une condition indispensable pour bien communiquer avec les lecteurs sur les ressources de la biblioth que le temps pass la veille documentaire loin d tre perdu construit le devenir du biblioth caire et lui permet d entretenir son expertise34 Le choix des documents exige un travail de veille tr s large sur plusieurs r seaux35 qui n cessite du temps et que l on perfectionne en apprenant ma triser le s domaine s et les courants de pens e L aide compl mentaire des diteurs sp cialis s n est pas n gliger36 maisil reste essentiel de croiser les sources d information pour ne pas manquer certains ouvrages Pour autant il n est pas question d opposer biblioth ques publiques et biblioth ques sp cialis es toute collection est un h ritage ainsi qu un projet intellectuel 37 et social elle se construit partir des exigences de la politique documentaire propre chaque biblioth que dans le cadre des textes de r f rence qui guident la profession38 Elle se nourrit de la rencontre avec la demande du public et l offre ditoriale dans toute sa vari t et sa richesse 33 Merci aux charg s de collection de la BnF qui ont c
71. et de des biblioth caires qui exercent dans leur grande majorit ment de la soci t et des individus l adaptation pour une collectivit publique Cela m rite pourtant examen sont des valeurs humaines fonda mentales Elles ne peuvent s acqu rir que dans la mesure o 1 LA JUSTIFICATION PAR LA MISSION les citoyens sont en possession des informations qui leur per mettent d exercer leurs droits d mocratiques et de jouer un r le e La biblioth que citoyenne actif dans la soci t Une participation cr atrice et le d veloppe On trouvera difficilement mention des biblioth ques chaque ment de la d mocratie d pendent aussi bien d une ducation is qu i ion notion rvi i r IE sit PE fois qu il est question de la notion de service public ou de se satisfaisante que d un acc s libre et illimit la connaissance a a a a a a os la pens e la culture et l information La biblioth que publique voque alors la distribution de l eau les t l communications porte locale d acc s la connaissance remplit les conditions i ncore l enseignement C est dir P PEE 5 F ES A one POLC OU EEOTE FANRIENEMEUR C EST EUNE fondamentales n cessaires apprentissage tous les ges i i constituent en r ndition Moas PE Cee SeTVICEE GUI ganetituent en quede sorte ES conditione de la vie la prise de d cision en toute ind pendance et au pr alables la vie en soci t dans le contexte de notre
72. et des stocks il a sembl vident tous qu un r seau informa tique s imposait Notons c est impor tant que la mise en place de ce r seau n aurait pu avoir lieu sans la volont et la d termination de la direction de l ta blissement du Spip de la M diath que et l investissement pr cieux de l quipe informatique du centre p nitentiaire Des prises ont t install es dans cha cune des biblioth ques afin de cr er un r seau ind pendant et parall le celui du minist re de la Justice Une r flexion a d abord t men e entre la direction de l tablissement la M diath que de Nancy et le Spip sur les probl mes li s l installation d un SIGB en d tention Diff rents progiciels correspondant la taille du r seau ont t tudi s Nos exigences en tant que biblioth caires n taient pas tr s impor tantes Nous voulions un progiciel tr s simple d utilisation car ce sont essentiel lement les d tenus biblioth caires qui utilisent le SIGB pour les transactions quotidiennes de pr t Et comme dans toutes les biblioth ques de prison nous sommes confront s la succession per manente des d tenus biblioth caires qui sont transf r s lib r s d class s Donc 99 les murs SIGLES ET LEXIQUE e Centre de d tention pour les condamn s une peine d un an et plus e Maison d arr t Condamn s pour les condamn s une peine de moins d un an
73. et l automate par SYLVIE CORDIER La RFID en questions par PI CES ET MAIN D UVRE Externaliser le c ur du m tier La sous traitance des acquisitions en d bat par LUCIE MAILLAND Lecture num rique en biblioth que Exp rimental mon cher Watson par MICHEL FAUCHI L affaire Google par DOMINIQUE LAHARY Appr hender le droit d auteur en service public par LIONEL MAUREL La m diath que c est ce qu on ne peut pas faire sur le web par GILLES RETTEL Sensibiliser au service public dans la formation des biblioth caires par JOSETTE GRANJON C CILE TR VIAN et ANGEL CLEMARES Liste des annonceurs e Demco 2 de couverture e ABIS 3 de couverture e Serda Archimag 4e de couverture e Electre p 31 e STPI p2 e Association BEDE p 41 e ABIS p 43 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RUES YLI A CELT 74 76 80 84 87 93 96 99 103 107 110 111 112 112 Actualites de FA BF Les gens En bref Confiance coute et respect la recette r ussie d une collaboration entre lus et biblioth caires par PHILIPPE PINEAU VIVIANE OLIVIER et AGN S GASTOU Les biblioth ques l heure du num rique volution des publics et des services par C CILES AR NES Sur la piste de l interculturel dans l Oklahoma d Obama par NATHALIE ERNY Reportage Acc s libre au savoir promouvoir un progr s durable par ANNICK GUINERY AMANDINE JACQUE
74. et l importance de son entreprise de num risation de livres tr s grande chelle Google pose tout simplement le probl me de l int r t g n ral long terme Car l exclusivit de l indexation des livres num ris s et les conditions restrictives de leur r utilisation sur d autres pla teformes que les siennes propres qui figurent g n ralement dans les accords conclus avec Google posent le probl me de la ma trise par la puissance publique du patrimoine num ris Les intentions proclam es des dirigeants actuels de l en treprise ne sauraient constituer des garanties pour l avenir Les pouvoirs publics locaux nationaux et internationaux doivent ma triser le tr sor que constitue peu peu le patri moine crit num ris Ils doivent le ma triser en tant que fichiers pr server pour le pr sent et l avenir Ils doivent le ma triser pour la diffusion qui doit passer aussi par les plateformes publiques Il serait anormal que les quilibres mis en place pour le livre papier ne soient pas transpos s au livre num rique Comme l crivit Robert Darnton historien du livre et direc teur de la Harvard University Library dans un texte traduit par Le Monde diplomatique sous le titre La biblioth que universelle de Voltaire Google 9 En offrant au plus grand nombre une masse toujours croissante de connaissances Internet r alise t il le r ve des Lumi res ou pr pare t il le cau chemar d un
75. exclut pas le plaisir esth tique Il laisse de c t le fait que plus nombreux encore sont les usagers concrets qui ont la m moire des films moins par leur r alisateur que par leur titre Le service aux publics consiste chercher mettre en forme le service partir de la mani re dont les usagers concrets pensent OUVRIR Pourquoi les horaires d ouverture font ils ce point d bat dans la profession Nous pouvons faire l hypoth se que ce qui est en jeu est la d finition de la biblioth que Ouvrir beau coup reviendrait c der aux demandes des usagers concrets et renoncer une partie du travail interne et avec lui l id e selon laquelle quipement n est pas seulement un service mais une chance l acc s un tr sor On a observ 3 que le tabou du dimanche voit sa fr quence diminuer avec l ge Plus les usagers sont jeunes et moins ils se montrent hostiles cette ouverture dominicale Ils ont bascul du c t du service aux publics contrairement aux plus g s qui repoussent plus souvent le principe de cette ouverture et s y tiendraient si l ouverture devait tre d cid e ils sont moins souvent opportunistes L enjeu de l largissement des horaires se situe aussi dans les usages du lieu Si l ouverture accrue permettait de capter un public curieux et avide de la qualit des collections propos es elle serait sans doute davantage accept e parles professionnels
76. famille que l on rend l gitime la biblioth que aux yeux de l enfant et c est par l enfant que l on permet la famille de mieux s int grer IL faut toute une ville pour lever un enfant Gandie dans la province valencienne en Espagne est une ville fort taux d immigration Pensant aux enfants et aux adultes tran gers amen s prendre part chaque jour la vie de la cit la biblioth que Jeunesse a d cid de s ouvrir aux diff rentes cultures de ces gens qui contribuent par leurs traditions leurs langues leurs religions la richesse de la communaut Elle a acquis des collections tous supports dans les lan gues des communaut s repr sent es sur son territoire et a mis sur pied un programme d animations adapt es Pour assurer la r ussite de leur d marche les biblioth caires ont tra vaill avec les repr sentants des dif f rentes communaut s les coles les pu ricultrices de la ville des conteurs de diff rentes cultures et ont d cid de faire du service Jeunesse un lieu d initiation la diversit culturelle Ils ont mis en place des ateliers de gas tronomie de contes de danses folklo riques Gr ce ces ateliers commen tent ils les enfants et leurs parents ont d couvert Baba Marta person nage du folklore bulgare la beaut de Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE tatouages au henn appris j
77. feuillet es tann es lamin es bois ardoise cuir m taux scansions color es comme greff es dans le demi jour et prot g es d un calque qui ajoute ce jeu d enveloppements de travers es de fuites coutures soudures sa part d ind cidable myst re et transparence Il se prolonge encore par trois films d Antoine Graziani Translations 13 Objet livre 64 et L l Chistian Gabriel le Guez Ricord 29 Dans le premier Antoine Graziani tente de com prendre comment s on texte a pu faire l objet d un livre de cet Atelier le second est le c ur de cette charade ditoriale on y suit l incarnation des mots par les op rations du feu de l eau L appellation choisie Atelier des Grames objet livre dessine d j une disposition l men taire du monde dit un carton alchimie du verbe prise au mot mise en gestes en rituels Ce qui conduit naturellement voquer comme mon tout la transcarnation du po te Christian Gabriel le Guez Ricord qui aura trouv l Atelier des Grames une chambre clair e PL consulter galement Art et M tiers du Livre n 280 septembre octobre 2010 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE La formation des usagers des biblioth ques publiques aux outils informatiques est une n cessit Les ann es passent et le foss qui s pare les digital natives des digital immigra
78. fortes tarifications diverses documents p rissables propos s en quantit D duite des d bats sur Le service public la question de la gratuit dans les biblioth ques resurgit sous un autre angle moins id ologique plus pragmatique non plus inf od e l examen des principes mais valu e calculette en mains l il sur les statistiques et le souci de l image en t te un D bn D D 2 r gul e Cette hybridation des statuts a le plus souvent d bouch sur un compromis sous la forme d une tarification par strates ou gratuit partielle d clin e selon des discri minations par supports par ge par statut par lieu de r si dence par ressources e Le juste prix avant et apr s Internet Restons en com pagnie des conomistes Ces derniers ont beaucoup crit sur 4 Dit facultatif parce que cr linitiative des collectivit s locales OLIVIER PLOUX D La gratuit si loin si proche 39 DOSSIER Micro trottoir pour moi une m diath que publique c est e Un lieu g ographique bien identifi accessible de plain pied avec parking station de bus ou tram et ouvert tous enfants adolescents adultes personnes g es accueillant confortable et adapt aux diff rents besoins de la population desservie Lieu de rencontres d ouverture aux autres Un des rares lieux o l on peut venir gratuitement s enrichir
79. getDoc do pubRef EP TEXT REPORT A4 1998 0248 0 DOC XML Vo FR 1 Conseil sup rieur des biblioth ques Charte des biblioth ques 1991 En ligne http enssibal enssib fr autres sites csb csb char html q autres sites csb csb char html Le CSB a cess de fonctionner en 2005 DOMINIQUE LAHARY Biblioth que politiques publiques service public 11 DOSSIER Micro trottoir la m diath que dans le service public D abord elle doit accueillir avec neutralit le public Aussi bien l immigr roumain ne parlant pas fran ais que l amateur de musique classique qui cherche un requiem pr cis Elle doit accueillir tous les publics y compris les personnes handicap es et l il y a du travail Elle prend d j place dans le champ du service public en tant le lieu gratuit culturel le plus accessible g ographiquement Allez chercher un mus e une salle de spectacle dans certains quartiers ou villages o pourtant se trouve une biblioth que Elle doit y prendre place encore davantage en tant l endroit o chacun trouve ce qu il cherche lors des moments importants de son existence recherche ou perte d un emploi arriv e pour la premi re fois dans une ville avec plans explications listes des diff rentes adresses utiles guide juridique ou technique lors d un achat maison voiture pr t bancaire ou lorsqu on lance des travaux insister beaucoup plus sur les livres pratiques par exemple C est une
80. heures sur vingt quatre Les espaces des biblioth ques incluses dans les learning centres ont t transform s n tant plus organis s autour des collections mais autour des espaces d apprentissage Cela a n cessit un largissement des comp tences du personnel de biblioth que ses fonctions ont t tendues notamment en mati re de soutien l apprentissage Ses savoir faire sont vari s d veloppeur chef de projet biblioth caire et analyse de m tadonn es Le personnel est encourag travailler de mani re flexible afin d acqu rir en permanence de nouvelles comp tences de fa on pouvoir r pondre tous types de demandes Le fonctionnement de tels tablissements est co teux car il s agit toujours d innover et surtout de se renouveler en permanence L valuation a un r le central dans ce cadre elle passe par des enqu tes de satisfaction et des entretiens suivis d une commu nication des r sultats et des mesures prises en cons quence Dans le contexte universitaire fran ais on constate un retard relatif avec des faiblesses structurelles et une culture professionnelle insuffisamment ouverte la comparaison explique Suzanne Jouguelet Il est donc n cessaire de d velopper l axe prioritaire du soutien l acquisition des connaissances et d accro tre l accessibilit aux lieux et aux contenus La question qui merge est de savoir si un SCD est apte piloter seul un learning centre Il sem
81. im pose celle qui commande de privi l gier l exp rimentation des profes sionnels avant tout elle prendra parfois et m me souvent la forme de partenariats hors les murs avant de toucher les usagers eux m mes Ces deux points constituent sans doute le gage d un cheminement clairvoyant aujourd hui tant les chemins des acteurs du livre sont d sormais li s et nou s autour du d fi num rique QUAND TOULOUSE S VEILLE AU LIVRE NUM RIQUE Forte des exp riences pass es la Biblioth que de Toulouse pouvait engager une exp rimentation et s assurer qu elle aboutirait selon un d roulement classique la cr ation d un service de livres num riques avec ou sans liseuses Les conclusions provisoires montrent qu il n en est rien et que le fonctionnement du monde num rique ne se calque pas sur celui du monde physique Explications L exp rience d marre bien au d part comme dans les cas pr cit s par la cr ation d un service visible permanent accompagn par des m diateurs au c ur de la m diath que Jos Cabanis La d marche d exp rimentation se structure autour d un appel volontaires d un comit de suivi et d un protocole bas sur un questionnaire compl t de r unions de retour Environ 50 volontaires sont concern s auxquels s ajoute un groupe de 14 hors les murs un diteur un libraire un centre r gional de coop ration du livre et de la lec
82. international l appui de la cr ation et de l adaptation de nouveaux outils et services des usagers qui n avaient pas attendu qu ils viennent de la biblioth que pour s en saisir Une suite sera donn e cette journ e le 10 janvier 2011 et elle sera consacr e aux nouvelles comp tences et aux nouveaux m tiers PayStation 2 la DOK de Delft Aujourd hui avec l essor du num rique la biblioth que ne se cantonne plus un lieu physique Elle est en train de s adapter aux impacts de cette muta tion technologique sur les pratiques culturelles ce que se sont attach s montrer les diff rents intervenants de cette journ e d tude Selon C cile Touitou BnF on observe depuis quelques ann es de nouvelles ten dances hausse de l quipement infor matique etc C est cette r volution num rique qui oblige la biblioth que sortir de ses murs pour aller vers l usa ger par le biais de nouveaux outils Pour Jean Pierre Sakoun Savoir Sph re il n est pas question de renoncer la biblioth que physique mais bien de cr er une deuxi me biblioth que qui viendra prolonger et compl ter le lieu biblioth que Il s agit d inventer une biblioth que globale la fois mat rielle et virtuelle qui soit pr sente par tout et tout moment la biblioth que de Singapour par exemple propose des milliers de documents en ligne L enjeu est d autant plus capital que selon Eppo
83. les documents peuvent alors circuler d un b timent l autre Si les biblioth ques du centre p nitentiaire ne poss dent pas un docu ment demand la M diath que de Nancy prend le relais en mettant tempo rairement l ensemble de ses collections la disposition des d tenus gt Probl mes subsistants Des probl mes subsistent en effet l Iflas pr conise un biblioth caire temps plein pour 500 d tenus Nous 5 Manifeste de l Ifla Unesco Recommandations l usage des biblioth ques de prison www ifla org VII so nd1 Profrep97 pdf Hors les murs 4 1 foie p K Li sommes ici dans une configuration de 690 d tenus avec e un emploi Cui recrut par l interm diaire de l association D dale7 e un agent de la M diath que de Nancy qui passe g n ralement une journ e par semaine en d tention plus un temps dif ficilement quantifiable la pr paration des commandes ou demandes de sub ventions CNL travail r alis principale ment la m diath que afin de b n fi cier de la base de donn es lectre e 2 agents Spip qui consacrent environ 10 de leur temps l action culturelle et aux biblioth ques Les pr conisations de l Ifla ne tenaient sans doute pas compte de cet parpille ment des biblioth ques propre aux nou velles constructions et du temps perdu entre les nombreuses portes pour se rendre de l une l autre Et malgr nos efforts p
84. moins avant leur inauguration Nicole Picot npicot abf asso fr N oubliez pas non plus d envoyer vos catalogues et publications associ es ces expositions la r daction pour notre rubrique Les biblioth ques ditent dans Notes de lecture 06 Antibes M diath que Exposition jeux de contes Nathalie Fortier 07 12 22 01 2o11 Nice Biblioth que patrimoniale et d tude Romain Gary Louis Nuc ra passions motions de pigments en feuilles d or tr sors contemporains 18 12 12 03 2011 54 Nancy M diath que Fr d rique Bertrand 22 02 23 04 20o11 56 Vannes M diath que de M nimur Il tait une fois mon doudou 09 11 31 01 2011 57 Metz M diath que du Sablon Baptiste Verdoliva Impressions 01 12 31 01 2011 59 Laval M diath que Saint Nicolas Mon corps comment a marche 12 01 31 01 2011 63 Clermont Ferrand BU sciences et techniques Ph nom nes optiques couleurs et lumi re en action dans la science 22 11 21 01 2011 67 Illkirch Graffenstein M diath que sud souvenirs 1928 2000 18 12 29 02 20o11 Biblioth que Louis Nuc ra Niv se Altmann Un parcours deux voies 09 12 13 02 2011 13 Marseille M diath que pa gt i de l Alcazar Quand l architecture se livre avec Claude Ponti 14 12 15 01 2011 Enrichissements des collections 2004 2010 1
85. mois Elles donnent l id e de ce que 60 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ML ILIA CCI ICE TUTO pourrait repr senter le livre num rique avec la biblio th que plut t que trivialement dedans e dans son volet La ville num rique le festival La Novela 2010 a fait place au livre num rique comme l un des signes forts de l acc s au savoir et la connaissance L expertise d velopp e par la biblioth que souvenez vous des 50 volon taires lui permet de proposer des ateliers de d couverte aux Toulousains 180 toulousains ont t accueillis pendant six jours du 2 au 6 octobre Ils se sont livr s pr s de 300 manipulations et surtout ont d velopp de tr s nombreux changes Ils appellent tester autrement dans le cadre d un salon de lecture les ordinateurs liseuses tablettes et smartphones qui ont t mis leur disposition e un d bat interpella les acteurs du livre toujours au cours de La Novela pour les questionner sur la place num rique qu ils s imagineraient tenir en 2020 e la rentr e litt raire 2010 s est effectu e en compagnie de livres num riques propos s aux clubs de lecteurs c t des livres papier tout aussi bien dans la phase des rencontres collectives que dans le prolongement des changes d octobre d cembre 2010 Le support retenu est la liseuse e enfin l association du livre num
86. outils bureautiques Signe fort dans la ville ce nouveau b timent construit sur pilotis c t ave nue pour permettre l agencement d un parking est compos de deux plateaux que surmonte un tage plus troit en bois produisant l effet d une cabane suspendue d une grande port e imagi naire Celle ci se trouve la hauteur du fa te de grands platanes que le chantier a pr serv s Toutes sortes de r f rences litt raires ou cin matographiques vien nent l esprit la lecture des formes la fois famili res rassurantes et exotiques de ce nouvel outil culturel De l autre c t le niveau d acc s prin cipal permet de comprendre tout de suite l int r t et l intelligence du choix de cette implantation en prise directe avec le centre ville et un p le d activit s pr existant juste derri re le lyc e Pierre Bourdan o Pierre Michon fit ses tudes comme de nombreux Creusois p le qui rassemble un centre social et cultu rel l Espace Fayolle La Fabrique et le Bureau d Information Jeunesse jouxtant la piscine municipale L am nagement d une place et d un parvis de granit clair les rassemble Le hall d entr e favorise pleinement l ac climatation au b timent paradoxalement il est la fois le lieu des rendez vous des retrouvailles et celui de l int riorisation Tr s sobre il abrite sur le c t gauche un mur garni d un rev tement acajou permettant l
87. p dagogique c est un des sens des projets r gionaux de conservation partag e de la litt rature pour la jeunesse 11 ou une pr servation pour le pr t qui per met de prolonger la disponibilit d un titre au fur et mesure que s amenuise la justification de conserver un grand nombre d exemplaires sur un espace g ographique donn c est le r le de la r serve centrale de la ville de Paris ou de la r serve d partementale de pr t du Val d Oise Cette mission prend m me une nouvelle dimension avec la num risation qui r plique en quelque sorte le devoir de conservation dans l univers num rique Voici un apparent monopole des biblioth ques du moins de certaines d entre elles assur en France par la loi sur le d p t l gal qui remonte comme on sait Fran ois et 11 Voir www filLfr fr plans_de_conservation_partagee jeunesse_boite_a_outils Micro trottoir qu est ce que pour vous un service public de biblioth que Question tellement vidente qu on ne se la pose plus quand on travaille en biblioth que depuis plus de trente ans et pourtant elle sous tend toutes nos actions La biblioth que est l offre publique de lecture et d acc s une grande vari t de m dias culturels et d information pay e par nos imp ts quelle que soit la collectivit qui la finance En change nous fournissons un service mettre les documents que nous achetons ou conservons dispo sition de
88. personnels de biblioth ques dans le cadre de la loi relative aux libert s et responsabilit s des universit s LRU et du passage aux responsabilit s et comp tences largies RCE Or la dotation globale que re oivent les universit s de la part du MESR ne tient pas compte de crit res concernant les personnels de biblioth ques a priori par pour leur formation continue On se trouve en pr sence d un transfert de charges sans transfert de cr dits en effet il a t tout simplement demand aux CRFCB de facturer leurs prestations aux universit s qui devront d sormais acheter leurs formations aux CRFCB ou un autre op rateur En cons quence le CRFCB de partenaire privil gi qu il tait dans la d finition et la reformulation des besoins exprim s par les professionnels est mis au rang de simple prestataire Les personnels de biblioth ques des universit s risquent de se voir proposer des stages moins nombreux et moins bien cibl s par rapport aux probl matiques du m tier Or l heure o de nombreux projets de biblioth ques d un type nouveau tels que les learning centers apparaissent et o de nouvelles comp tences en particulier dans le domaine du num rique sont attendues de la part de toutes les cat gories de personnels notamment des personnels de cat gorie B et C les besoins en formation sont particuli rement importants Soulignons ici que les personnels de cat gorie B et C sont le public privil gi de
89. pour les enfants dyslexiques ou souffrant de handicaps leurs sacs de documents th matiques l usage des parents press s C cile TR VIAN BM de Saint Quentin en Yvelines Biblio mond e E Les biblioth ques su doises une longue histoire En pr lude notre prochain dossier sur Pays nordiques un bref aper u des biblioth ques su doises dans leur contexte illustr par une visite du r seau de Goteborg effectu e en marge du Congr s de l Ifla alors que l on f tait le bicentenaire de l lection de Bernadotte au tr ne de Su de w aD lt Kil lt La fa ade de la derni re n e des biblioth ques su doises Halmstad au sud de G teborg gt Un haut niveau d ducation et une tradition de lecture 60 de la population fr quente des biblioth ques publiques ou universi taires Une bonne qualit de services permet de maintenir l attractivit des biblioth ques mais d autres l ments favorisent cette fr quentation un fort niveau d ducation 50 des jeunes poursuivent des tudes apr s le secondaire et l enseignement distance est tr s d velopp On compte plus de 400000 tudiants mais aussi le niveau de vie le long hiver su dois La distinction entre biblioth ques uni versitaires et biblioth ques publiques est de plus en plus artificielle elles sont parfois dans le m me b timent et tous les publics fr quentent tous types de bibliot
90. pour lire et voir ou rencontrer d autres usa gers FRANCHIR LE PAS La liste des verbes n cessitant un d veloppement serait encore longue accueillir animer penser l espace man ger jouer surfer sur Internet t l phoner participer etc Si les biblioth ques existent solidement comme b timents et comme institutions les repr sentations sociales sur les quelles elles reposent bougent et entrent en tension avec d autres plus anciennes Les biblioth ques ont grandi dans une poque dans laquelle le service public tait encore dominant Elles tardent prendre acte du basculement vers la conception du service public comme service aux publics Il est vain d imaginer que nous puissions revenir la situa tion ant rieure D ailleurs comme individus rares sont les biblioth caires qui seraient pr ts renoncer l autonomie personnelle dont ils peuvent jouir aujourd hui Il convient donc de prendre acte de cette r volution douce et forte dans la sph re professionnelle De l individu l usager concret il n y a qu un pas qu il faut franchir en repensant toutes les dimensions de la relation entre la biblioth que les lus et les usagers I DOSSIER CLAUDE POISSENOT D L irruption de l usager concret Du service public aux services aux publics 27 DOMINIQUE MANS Directeur du r seau lecture de l agglom ration Clermont Communaut 63 La Charte maitresse
91. publics jeunes mais selon les cas et souvent conjointement des publics part enti re et des parte naires Voici donc quelques exemples d actions en direction des parents des familles Amener les parents amener les enfants Plusieurs biblioth ques su doises finlandaises italiennes interviennent dans les maternit s de leurs villes lors des cours de pr pa ration l accouchement par exemple pour expliquer aux futurs parents l influence des sons et des mots musiques comptines contes sur leur b b d s avant sa naissance la naissance de l enfant les parents re oivent une invitation se rendre la biblioth que pour y retirer un livre offert par la biblioth que ou la ville et une carte d adh rent pour eux m mes et leur enfant S ils le souhaitent les jeunes parents peuvent ensuite partici per des ateliers de contes comptines et jeux de doigts Ces ateliers pr sen tent avantage d veiller les b b s et de d velopper leur attention et leur motricit de permettre aux parents de se rencontrer d changer autour de leurs exp riences d tablir des liens entre eux de s int grer s ils ne le sont pas d j la communaut de prendre confiance en soi de d couvrir qu ils connaissent eux aussi des ber ceuses des comptines transmettre Lors de ces ateliers les biblioth caires pr sentent les ressources de leur qui pement livres CD mais aussi ma
92. ques m di vales du vie si cle 1530 ss la dir d Andr Vernet 656 p 8 p de pl ISBN 978 2 7654 0967 0 t 2 Les biblioth ques sous l Ancien R gime 1530 1789 ss la dir de Claude Jolly 752 p 8 p de pl ISBN 978 2 7654 0968 7 t 3 Les biblioth ques de la R volution et du XIXe si cle 1789 1914 ss la dir de Dominique Varry 928 p 8 p de pl ISBN 978 2 7654 0972 4 t 4 Les biblioth ques au XXe si cle 1914 1990 ss la dir de Martine Poulain postface in dite de Martine Poulain 1200 p 8 p de pl ISBN 978 2 7654 0973 1 Histoire Histoire des biblioth ques des biblioth ques fran aises fran aises CEE EEE CEE CE PL RE EE m u a aidi ir dia i bid mH LE La r dition au format de poche de cet ouvrage de r f rence en 4 tomes en 2008 et 2009 est la bienvenue car les exemplaires acquis par les biblioth ques lors de sa parution 1988 1992 taient parfois mal en point voire incomplets Ils ne permettaient plus de r pondre aux besoins des lecteurs notamment des tudiants des fili res professionnelles Le format de poche en facilite la consultation et l usage un moindre co t Pour ce qui est des trois premiers tomes le texte et ses annexes ont t repris tels quels En revanche une large partie de l iconographie a t sacrifi e pour tre r duite huit pages de planches regroup es en un cahier central Si l on peut comprendre ce parti pris on l ima
93. qui ont bouscul la place des m diath ques dans le circuit de l information et des biens culturels ont remis en question les outils traditionnels de l gitimation de l utilit de nos tablissements II est vrai que les nouveaux services bouleversent parfois le mod le de m dia th que auquel nous sommes habitu s Par ailleurs une part importante des services innovants que nous pouvons observer se trouvent encore dans une phase exp rimentale et suscitent de nombreuses interrogations Pour autant loin d ignorer les missions de service public ils red finissent plut t la fa on de les remplir CHANGEMENT DE PRATIQUES CONTINUIT DES MISSIONS Les biblioth ques ont toujours d velopp de nouveaux ser vices L attachement des professionnels aux missions de ser RAPHA LLE GILBERT et FABRICE CHAMBON D 7 2 lt Ou Sieste la biblioth que de Rotterdam vice public a certainement favoris le d veloppement de com p tences et de services pertinents actualisant leurs moyens d actions Ainsi la construction progressive du mod le de la biblio th que publique la fran aise dans les ann es 1960 et 1970 s est op r e sans prescription normative Innovations locales et mutualisation des pratiques ont permis de faire clore un mod le que de nombreux professionnels trangers ont observ et en partie reproduit Dans les ann es 1980 encore la volont d tendre le terr
94. repr sentation des pays d Afrique Noire beaucoup de profes sionnels de ce continent obtiennent des aides et des bourses de diverses sources alors que peu de repr sen tants du Maghreb du Moyen Orient et d Am rique latine taient pr sents gt Un excellent accueil Sourires et bonbons su dois ont accueilli les biblioth caires tout au long du congr s Un lieu de rencontre pour boire un verre et discuter tait am nag dans la biblioth que centrale de G teborg ouverte jusqu minuit pour l occasion Un festival battant son plein ce moment l on pouvait aussi cou ter gratuitement de nombreux groupes musicaux sur la place centrale de la ville Enfin tous ont appr ci la c r monie d ouverture et ses deux remarquables orateurs Jan Eliasson ancien pr sident de la 60 session des Nations Unies aujourd hui ministre des Affaires tran Entr 5 Entrance No5 A Guinery Ea L entr e du Centre des exhibitions de G teborg g res de la Su de et le c l bre auteur de polars Henning Mankell qui comme il le dit lui m me vit un pied dans la neige et un dans le sable entre la Su de et le Mozambique o il m ne des projets caract re humanitaire Pour le premier les biblioth caires doivent tre conscients qu ils ont un pouvoir qu ils sont en prise avec le monde et ils doivent tre fiers de leur m tier Les mots c est le pouvoir la connaissance Et la co
95. rideau rouge sombre du plus bel effet Ces espaces sont s par s par un grand meuble magnifique compos de pr sentoirs revues de niches pour les ordinateurs Dessin par les architectes comme toutes les autres banques ce meuble s il d limite risque de limiter par la suite la modularit des secteurs Il donne une impression d ampleur de luxe et de calme La volupt et la jubila tion profonde naissent de l observation de l appropriation imm diate de ces lieux par les familles et de tr s nombreux Creusois de tous ges On y vient lire travailler mais aussi bader pour le plaisir les tout jeunes enfants se faisant raconter des histoires d autres affair s aux ordinateurs Deux voisines de plus de 80 ans que j y ai accompagn es r cemment et qui n avaient encore jamais pu utiliser de biblioth que ont t merveill es par la beaut de ce b timent et la d couverte des diff rents usages que l on peut en faire Elles me r clament de revenir pour y revoir les enfants et leurs parents et feuilleter d autres livres Ne croyez pas que cette sorte de sid ration soit propre aux personnes g es vivant la cam 1 De l occitan badar regarder bouche b e admirer pagne vous savez bien vous tous qui tra vaillez en milieu urbain comme je l ai fait pendant longtemps que bien des gens n osent pas franchir le seuil de nombreux tablissements sans m diation Outre la qualit
96. s essaie un travail po tique c est Paroles d diteur E 103 104 Paroles d diteur ambitieux mais j ai bien dit on s essaie critures po tiques formes mati res dans le d sordre pour une r so nance une interaction une lecture avec main il voix avec l motion l intuition avec l exploration de techniques C est beaucoup plus un che minement de complicit s d interactions de rencontres essentielles pour la r alisa tion de livres d objet livres toujours multiples d une mise en espace d une mise en lecture qu une simple volont de sortir une suite de titres e J aimerais que nous reve nions sur ces mots objet livres depuis de nom breuses ann es la maison d dition est identifi e ces mots ou s est identifi e ces mots Qu est ce qui est essentiel dans votre geste d diter Les mati res Ou ce que Vassili Kandinsky nomme du spirituel dans l art Ou bien les mati res cr ent elles Le spirituel Le po me est en lui m me un livre notre objet objec tif faire qu il se fonde en un lieu de silences N est ce pas dans le silence que l on res sent le mieux tous ses sens Nous sommes plasticiens qui lisent qui ont lu qui liront qui lieront avec une libert de cr er Sans a priori de mati re de couleur ou de forme qui exp rimentent les possibles de la c
97. s par l Atelier des Grames depuis 41 ans il y a c est vident tout un travail des mati res et des mains Mais il y a aussi tout un tra vail de regard Loin de tout mim tisme il y a en eux un videment une pure et comme dit Val re Novarina un creusement perspec tif en tous cas pour le lecteur le visiteur de ces livres Albert D rer dit ceci la perspective du latin perspectiva qui veut dire vue traversante Un creusement perspectif pour une vue traversante Qu en dites vous Il n y a pas la seule frontalit qui compte en regardant les livres de l Atelier des Grames Le lec teur le visiteur qui finit par venir dans ces livres vient dans un monde autre qui d porte le sens les sens Comme si ces livres cr aient un monde autour d eux Le travail perspectif bouleverse litt ralement les livres les fait tourner non Peut tre que l on cr e une ambigu t volontaire pour provoquer obliger le lec teur reconstruire et se positionner dans sa pr hen sion de cette lecture deux voix Mais non Il faut tre modeste Nous n inventons rien Les livres de l Atelier sont dans la continuit de l histoire des supports de l crit de leur espace de leur lecture et l interaction de ces l ments Les objet livres impli quent le lecteur s asso cier cette histoire Ils sont l il faut les apprivoiser en lire la forme en voir les
98. saliste de la r ception tous les citoyens sont en mesure d acc der l essence de n importe quelle uvre ce qui justi fie une politique de diffusion culturelle La notion de service public est donc indissociable d une conception universaliste mais aussi abstraite de l individu L id e que l on se fait de l individu les potentialit s les droits qu on lui reconna t pri ment sur ce qui compose l identit r elle de chacun L individu concret est pri de se faire discret et de se laisser prendre en charge par les institutions et les professionnels comp tents Pendant que la M decine prend en charge son corps le malade doit se laisser faire et viter de donner son avis de revendiquer des droits ou de chercher comprendre son tat L individu abstrait tait pens avant tout avec le prisme de la raison la science et le savoir doivent inspirer et gouverner le monde et les individus 2 Pour plus de d veloppement cf Fran ois Dubet Le d clin des institutions Paris Le Seuil 2002 CLAUDE POISSENOT DOSSIER Notre soci t change car la mani re dont les individus se pensent et sont pens s change Un pro fond mouvement conduit nos contemporains se d finir non seulement ou moins comme une par tie de l universel que comme relevant du particulier de la singularit Membre d une soci t nous sommes construits et nous envisa geons nous m mes comme des personn
99. savoir et l infor mation accompagner le public dans sa recherche l aider participer aux activit s citoyennes Ainsi en Finlande o sur 5 millions d habitants 200 000 personnes par lent une autre langue on estime que dans quelques ann es un quart de la population parlera une autre langue le minist re de l ducation avait d j demand la Biblioth que d Helsinki de fonctionner en mode multilin gue en ajoutant une subvention de 130 000 La BM s est donc lanc e dans des services de qualit dans les langues d origine caf des langues ou discussions libres sur l actualit en plusieurs langues rencontres intercul turelles changes etc En m me temps le d fi n est il pas dans un monde multiculturel et multilingue de construire une v ritable culture de la lecture pour favoriser l int gration Respecter la culture de l autre tout en essayant d am liorer l environnement de la lecture son image la faire sortir du cadre scolaire Ce qui frappe dans toutes les exp riences pr sent es dans cette session c est la fois les efforts faits pour valoriser la culture d origine et l invitation participer des initia tives rassembleuses favorisant le lien entre les communaut s Ainsi dans des biblio th ques suisses quatre langues offi cielles sans compter celles des nombreux immigrants d Alba nie de Turquie ou de Serbie on s at tache
100. t volume des rangements effectuer Il est bas sur l exp rience constat e pour les biblioth ques d j ouvertes sur une pr vision ajustable dans les quipements en cours de construction La formule de base deux temps est la suivante 1 Amplitude hebdomadaire d ouverture x nombre moyen d agents n cessaires x 52 semaines temps annuel de travail n cessaire l accueil des publics 2 Temps annuel de travail n cessaire 60 du temps annuel de travail par agent x 1 33 nombre d agents n cessaires Le premier l ment de calcul est exprim en cumulant sur une semaine le total des agents n cessaires heure par heure selon une modulation li e la fr quentation par exemple un maximum d agents est requis le mercredi et le samedi apr s midi un minimum le mardi matin et en divisant ce total par le nombre d heures d ouverture on obtient un nombre moyen d agents n cessaire Lorsque l on voudra faire le calcul pour diff rentes amplitudes th oriques il suffira de modifier le calcul selon chacune des amplitudes Le temps annuel de travail par agent est calcul par les services Ressources humaines il se situe en g n ral entre 1550 et 1620 heures an Avec quels moyens humains Je n ai trouv nulle part jusqu ici de technique de calcul des effectifs et de la r parti tion des t ches de grille construite sur l encha nement des ratios l mentaires d une biblioth que nombre de postes no
101. tout gr ce aux puces RFID et aux capteurs lectroniques d une critique radicale il peut sous tend l univers s agir aussi bien de champs entiers biblioth conomique de la recherche nanotechnolo gies technologies convergentes un projet d homme machine incarc r dans le monde machine Ce qu IBM pr sente comme la plan te intelligente qui n est autre qu un programme d interconnexion g n rale de tous et diss min s partout chaque objet chaque l ment du d cor urbain ou de l environnement naturel chaque animal chaque personne sera bient t reli e au grand filet lectronique oo par ces puces communiquant entre elles et servant d interface neuro technologies biom trie que a SOS obligatoire avec la r alit de technologies appliqu es notam nn Certes les biblioth caires peuvent et doivent craindre la ment le t l phone portable et donc _ perte de leur autonomie et de leur savoir faire avant qu on la technologie RFID ne les remplace compl tement par des bornes intelligentes L adoption de la technologie D a reli es aux livres par les puces les lecteurs doivent s inqui ter RFID progresse rapidement en e D de la tra abilit de leurs habitudes et de leurs pr f rences les biblioth que Jug e pratique lib lecteurs eux m mes tant d ailleurs vou s tre remplac s Banderole d ploy e lors de l occupati
102. un tarif par m2 La mise disposition de casques ou de postes d coute fait galement l objet de tarifs Ce contrat ne couvre que la sonorisation d ambiance ou l coute indivi duelle et il sera n cessaire de solliciter une autorisation ad hoc chaque fois qu il s agira de diffuser de la musique dans le cade d une animation ponctuelle concerts etc 6 Pour les vid os deux situations sont galement distin guer Pour la consultation individuelle sur place les droits s acqui rent en achetant des supports aupr s de distributeurs ayant n goci ce type d usages avec les ayants droit type Adav CVS Mais pour la projection de vid os des groupes la diffusion n cessite d acqu rir des droits de location sp ci fiques qui ne sont pas li s au support et appartiennent aux producteurs ou aux distributeurs de films en salle de cin ma Certains interm diaires peuvent n gocier ces droits et les proposer aux biblioth ques type AdavEurope Projections 7 4 Cf Actualit s du Droit de l Information n 37 juin 2003 FAQ le droit d expo sition www adbs fr n 37 juin 2003 6570 htm 5 Minist re de la Culture Le droit de pr t www culture gouv fr culture dil droit pret ddp html 6 Sur ces questions voir Enssib Service de Questions R ponses www enssib fr questions reponses une question 11226 et www enssib fr questions reponses une question 11226 Les ressources num riques ob issent des r
103. usager La nouvelle donne pourrait donc tre une chance pour les m diath ques La qu te de l acc s l information tant globalement ter min e il s agit de s occuper de la connaissance c est dire de l accompagnement vers les uvres et ce que l usager va en faire Comment un individu s approprie des uvres pour en partie se construire C est une construction qui prend videm ment du temps alors que tout est imm diatement disponible volatilit et en tous lieux ubiquit Le temps va donc deve nir est devenu une valeur conomique essentielle sinon la seule 2 Rappelons les propos de Patrick Le Lay patron de TF1 en 2004 Ce que nous vendons Coca Cola c est du temps de cerveau humain disponible S approprier les uvres C est pour l usager les m diter les dig rer les ruminer les faire siennes au risque d ailleurs de se mettre en danger c est la th se de Lionel Naccache C est l enjeu de la m diation Globalement le rapport aux uvres en m diath que doit tre une exp rience unique La m diath que c est ce qu on ne peut pas faire sur le web CONCENTRATION ET FRAGMENTATION Les lieux concentrateurs n cessaires dans le monde phy sique ne le sont pas forc ment dans le monde d Internet En fait il existe deux possibilit s d acc der des concentra tions d uvres de l esprit qui se mat rialisent par une seule fen tre sur Internet e Les l
104. 10 28 50 appartiennent aux biblioth ques 25 aux diteurs et 25 aux libraires 29 Merci Aline Girard pour les pr cisions compl mentaires qu elle a bien voulu apporter concernant NBD Biblion Henk Das le directeur de la soci t a pr cis qu il s agit d une organisation sans but lucratif c est dire d une fonda tion Le soutien biblioth caire au niveau national NBD Biblion in Les Politiques d acquisition en biblioth que Les Cahiers du CLPF n 13 2007 DOSSIER LUCIE MAILLAND D Externaliser le c ur du m tier La sous traitance des acquisitions en d bat 55 la biblioth que d Amsterdam C est un l ment d une organisation nationale qui permet de s adapter aux besoins des usagers de chaque biblioth que dans un syst me qui tente de concilier les int r ts de tous les acteurs de la cha ne du livre biblioth ques libraires et diteurs quels que soient leur taille et leurs moyens En Allemagne la soci t EKZ fond e l origine par des biblio th caires fournit de nombreux tablissements avec ou sans pr s lection et assure la livraison des ouvrages dans les 48h 72h avec quipement qui suivent leur mise en vente La m diath que centrale d Ulm confie ce fournisseur 50 de ses acquisitions sur profil permanent30 ENJEUX PROFESSIONNELS ET D ONTOLOGIQUES LE C UR DU M TIER EN D BAT La r flexion qui suit est issue d ent
105. 2008 Il tutoya aussi l criture Tutoyer le savoir une conomie solidaire de la soci t de l information et de la connaissance La Pens e sauvage 2007 De temps en temps il est bon que quelqu un comme lui vienne un peu nous secouer Cecil tu vas nous manquer Salut et fraternit G rard BRIAND et Jean Fran ois JACQUES 74 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RU LL TE CELE Disparition GUY BAUDIN 1922 2010 Militant de l ABF tr s pr sent dans les ann es 1960 et 1970 Guy Baudin fut aussi le principal artisan de la r novation des biblioth ques de la Ville de Paris dans cette p riode cruciale pour la lecture publique L motion des nombreux biblioth caires qui taient venus saluer sa d pouille le 22 octobre dernier au P re Lachaise t moignait du r le qu il a jou pour toute une g n ration Entr dans l administration parisienne en 1942 il r ussit le concours de biblioth caire en 1948 et il est affect la biblio th que du XXe arrondissement Install e l troit l arri re de la mairie mal dot e peu fr quent e ignor e des lus et de l ad ministration la biblioth que tait caract ristique de ce qu tait devenu le r seau municipal apr s la guerre Guy Baudin comme Germaine Frigot avant lui y d ploiera pourtant une nergie consi d rable d veloppant ou cr ant des fonds promis dans les d cen nies suivantes un gra
106. 4 12 29 01 2011 Plan te mode 18 01 26 02 2011 Logique mytho Narcisse Icare Sisyphe le peintre aveugle ara An BEM pa ET ai pa Lier Dar d La P fT Pi k I0 are d pcioulgiihina a reneeguobles Pyro TE mure M4 Patrimoine reserve 3 amo B 14 A a E penerapan Ter E LI LE er 1 ie E S a i CORENTE DERL PE TE e g Helene s iwalti et autres mythes dessins et peintures de Marcel Bataillard 22 01 26 02 2011 18 Bourges M diath que Les cuivres 02 12 29 01 2011 21 Dijon BM Dix ans d acquisitions remar quables 2001 2010 patrimoine sous r serve 02 11 29 01 2011 29 Brest M diath que des Quatre Moulins Carnets de voyage 07 12 29 01 2011 Biblioth que d tudes Exposition Yves Piquet 1984 2010 04 12 26 02 2011 31 Toulouse Biblioth que Ancely Ancely hier aujourd hui demain 30 11 27 03 2011 34 Castrie M diath que Fran oise Giroux L art postal Rouge 04 01 31 01 2011 Montpellier M diath que centrale mile Zola volution des dinosaures aux OGM 02 02 02 04 2011 M diath que Victor Hugo Exposition de polaro ds Madame R ve par Andr Rougier 11 01 29 01 2011 Histoire de l criture 15 02 12 03 2011 M diath que de la Gare Aufbau peintures d Anne Barczi 04 01 29 01 2011 M diath que Federico Garc
107. 64 Ai e des temps de transport et des mouvements quotidiens de population de la localisation et de l accessibilit de la biblioth que de l loignement des parkings du confort des d placements pi tonniers de la s curisation de l environne ment de d tails mat riels comme l clairage public etc e des horaires des quipements culturels ou commer ciaux dans l environnement de la biblioth que par exemple peut on coordonner les horaires de fermeture de celle ci aux horaires de l cole de musique mitoyenne Que la biblio th que ferme apr s elle va entra ner une fr quentation d enfants venus y attendre l arriv e des parents Oui on peut ainsi instrumentaliser la biblioth que ce n est pas d choir e de la communicabilit des horaires peut on les m mo riser facilement Faut il une deux trois quatre lignes pour les crire Sera t on amen les modifier fr quemment dans l ann e Par quels moyens les fait on conna tre les rend on en permanence accessibles Un exemple de solution simple donner la carte d usager dans une pochette transparente deux ou trois volets qui accueillera aussi les horaires imprim s au m me format et d autres cartes galement JEAN FRAN OIS JACQUES Les horaires d ouverture des biblioth ques 35 DOSSIER POUR UNE M THODE SIMPLE DE CALCUL DES RATIOS Postulat de base nous devons consacrer au service public au moins 60 du t
108. BLIC Dans un grand nombre de biblioth ques on dit qu on est en service public ou m me en SP quand on doit faire son temps de travail en pr sence du public Cette version fran aise du front office n est sans doute qu une fa on de parler qui r duit le sens de l expression Bien s r les activit s conduites hors de la vue du public concourent au service qui lui est rendu Mais elle a le m rite de mettre l accent sur l essentiel sans pr judice des fonctions patrimoniales qui sont d int r t public au del m me des usages qu on en fait le service public c est celui qui est rendu au public Il faut des gens pour le rendre Toutes sortes de gens toutes sortes de comp tences D DOSSIER Service public et personnel des biblioth ques 23 CLAUDE POISSENOT IUT Nancy Charlemagne CREM Universit Nancy 2 L irruption de Usager concret L universalisme abstrait des Droits de l Homme issus de la R volution Du service public francaise encadraittes AUX amp Services aux publics missions traditionnelles des biblioth ques et prescrivait leur r le dans la d mocratisation de la culture De son x P Homme le reste des services conflit avec l exigence publics les biblioth ques que l on 9 H contemporaine d accueil croyait durablement et profond et de respect des ment fond es dans le pacte r pu singularit s concr tes blicai
109. Bon de Commande retourner Electre Service clients 35 rue Gregoire de Toir 75006 Paris T l Votre N de TVA D sire recevoir 782765 409823 Q Libraire J Biblioth caire Mode d exp dition 9 L poste R glement M sur facture r ception 69 65 41 HT D Autre D disposition coursier N D r glement carte Visa N 111 Soci t Q Prisme 01 44 41 28 33 Fax exemplaire s de Biblioth ques d aujourd hui la conqu te de nouveaux espaces Frais de port 7 Envoi ordinaire en France expire fin ESNS Notez les 3 derniers chiffres du n au verso de votre carte bancaire Signature 01 44 41 28 65 DOSSIER important que cette charte soit un outil commun aux d ci deurs et aux fonctionnaires Le vote du texte avec d bat a t le premier temps public un temps purement poli tique et consensuel vote l unanimit moins une abs tention Apr s son adoption la charte a t pr sent e l ensemble des directeurs g n raux des services des com munes membres Pour l anecdote il tait plut t dr le rire jaune d entendre certains d entre eux demander la com munaut d agglom ration la mise en place de services qu ils n avaient jamais envisag s lorsque les biblioth ques taient de la comp tence de leurs communes largissement des horaires d ouverture agrandissement des locaux embauche de personnel etc Plus s rie
110. Culture de La Souterraine 23 estime que la m diath que r sulte d une d marche citoyenne Elle est le fruit d un projet politique bien pens et confi dans sa r alisation aux biblio th caires qui sont en grande proximit avec les publics et sont m me de nourrir la r flexion des lus pour la poursuite des objectifs Pour ce faire les lus disposent d un outil essentiel le rapport d activit qui est autre que celui demand par l tat Celui ci est diffus aux autres lus et la popula tion C est un document qui t moigne aussi de la plus value qu apporte le travail des biblioth caires et contribue la reconnaissance du m tier Corinne Parotin la biblioth caire responsable de la m diath que de La Souterraine confirma la relation tr s soutenue avec l lue et combien elle appr ciait cette reconnaissance qui permet de travailler en se sentant respect Jean Pierre Faye pr sident de la com munaut de communes Les Portes de Vassivi re explique comment la com p tence Biblioth que a t inscrite dans les missions de la communaut de communes con ues comme projet glo bal et comment la phase de conception a b n fici des conseils de la BDP et de la Drac4 Christiane M ry biblioth caire direc trice de la M diath que intercommu nale de Tulle nota que les biblioth caires assurent un service direct envers la population et qu ils sont ainsi un des mail
111. ETS SOUS SURVEILLANCE al ambiance RGPP W Combien co te la BNF mLe cas d une biblioth que d entreprise g Qualit en biblioth que 2 SATISFAIRE ses PUBLICS mg Lecture o livre num rique 7 Learnin virage l accueil par le web W ervices aux lecteurs qU avec le WE 2 0 7m Bien accueillir ses publics m Bien communiquer vers Ses public etour d exp rience une biblioth que municipale et ses choix d accueil et de c z oco IRE amp DU as RESSOURCES DELA M MO s g centers le grand oi de plus une publication du groupe v ommunication 3 LE BACK OFFIC aLe double fonds des biblioth ques r informatiser Biblioth que automati du lecteur 9 m Lecture ja troisi me nouvelle carte AIRES REPROFIL S rde biblioth caire ans la main 5 Se former au m tier de 4 DES BIBLIOTH C e t il du m tie L piblioth caires main d biblioth caire 5 DES BIB mg Des b timents voir W De 100 utile 6 SOURCES pour les biblioth ques LIOTH QUES QUI VALENT LE D TOUR S p timents vivre priv es et publiques Pr eine Pr sentatio n non contract u
112. Ernest Coyecque qu un biblioth caire acc dait ce postet En moins de dix ans sous l impulsion de ce professionnel hors norme qui devait souvent lutter la fois contre l inertie ou l hostilit de certains de ses col 1 Directeur des biblioth ques de 1913 1924 Et a ne s est pas reproduit depuis M AQUITAINE 7 02 Journ e En cho avec la prise de professionnelle co organis e position de l ABF sur la par ABF et Mediaquitaine modification financement des Politiques documentaires CRFCB cf p l assembl e jeunesse quelles r alit s g n rale du groupe le 17 01 aujourd hui la BM de se poursuivra l apr s midi M rignac 33 par un zoom sur la formation continue en pr sence des E NORD PAS DE CALAIS responsables des formations 20 01 Anzin journ e Actualit s de ABF E l gues le r seau parisien va se m ta morphoser Il fait adopter en 1975 par le conseil municipal un sch ma directeur ambitieux dont une grand part sera r alis e 2 cr e un service technique central sur le mod le de ceux qu il avait vu fonctionner l chelle de r seaux nationaux en Hollande en Su de ou en Allemagne accorde un soin tout particulier la lecture des enfants et des adolescents ouvrant plus de dix biblioth ques Sp ciale jeunesse aide l installation de discoth ques dans tous les arrondissements d veloppe les animations En 1977 le paysage change l
113. IER aN PARIBAS MASTERS 6 gt 14 NOV ait Cat LP TE Fait Enr EU pr 4 1 4 Fe n en d tail Je rappellerai simplement que si 35 des Fran ais utilisent peu ou prou les services des biblioth ques sur place ou distance ou via des interm diaires 37 les ont fr quen t es mais n y viennent plus Les autres ne sont jamais venus Voil une autre mani re de voir les choses il ne s agit plus dans un premier temps du moins de d finir une offre ce qui est par ailleurs n cessaire mais parmi les r ponses possibles des besoins ou des disponibilit s comme disent des sociologues de nous interroger sur ce qui venant du fonction nement m me des biblioth ques fait que des personnes ne reviennent pas ou ne viennent pas m me si elles se montrent disponibles Les horaires sont tr s souvent un obstacle r el Une ampli tude large ne suffit pas cinq fois o heures 17 heures cela fait 40 heures d amplitude qualitativement tr s peu adapt e Il faut encore que les horaires soient ceux qui conviennent la population locale Ils doivent donc tre tablis dans la prise en compte e de l environnement o est situ e la biblioth que par rap port aux lieux de travail en tenant compte des commerces des lieux de scolarisation de la collectivit des horaires d ou verture des magasins des march s 0 826 650 000 www bnpparibasmasters com LEE F 3 P A 1
114. IRES DE FRANCE ML SLT TOOL ICE TUE E UN BUREAU POUR L IABD Jusqu ici demeur e l tat de regroupement informel l Interassociation archives biblioth ques documentation IABD qui tait active depuis 2003 s est dot e le 4 octobre dernier d une personnalit juridique Elle y a gagn trois points de suspension IABD Son bureau a t lu en assembl e g n rale Dominique Lahary pr sident ABF Mich le Battisti vice pr sidente ADBS Jean Philippe Legois secr taire AAF Andr Pierre Syren secr taire adjoint ADBGV Michel Fauchi tr sorier ADDNB L titia Bontan tr sori re adijointe ADBDP Rappelons que les 15 membres fondateurs en sont l AAF PABF PACIM l ADBDP PADBGV l ADBU l ADBS l ADDNB PADRA PAIBM France PAURA le CFI bd la FADBEN la FULBI et Interdoc www iabd fr M LE CNL FAIT SES COMMISSIONS Le CNL a mis en place une nouvelle commission conomie num rique Compos e de 13 membres elle s est r unie pour la premi re fois le 22 octobre dernier Apr s une phase exp rimentale de trois ans 2008 2010 Pour son pr sident Jean Fran ois Colosimo soutenir les efforts d investissement des diteurs c est accompagner BIBLIO br ves Jo le d veloppement d une conomie d avenir dans une soci t o les pratiques de lecture sont en pleines mutations Afin que la diversit culturelle de l offre so
115. Il se trouve qu une partie importante mais variable selon les tablissements et les saisons des usages g n r s par cet largissement concerne peu les collections Les usagers viennent la biblioth que pour son espace de travail les conditions confortables contrainte douce qu elle met disposition de ceux et encore plus souvent celles comme le montre l enqu te qui souhaitent se consacrer au travail D autres ou les m mes appr cient ce lieu parce qu il est un lieu de rencontre ou au moins de socialisation Dans les deux cas les collections ne sont pas dans un r le majeur 3 Cf l enqu te r alis e Vand uvre l s Nancy en 2006 Claude Poissenot Ouverture du dimanche le point de vue des usagers Cette enqu te sera donn e en compl ment de ce dossier sur le site de l ABF www abf asso fr Elles sont moins utili s es comme mode d acc s l univer sel que pour ce qu elles permet tent travail sco laire sociabilit Le risque d incom pr hension est grand comment faire comprendre aux usagers et encore plus aux usagers poten tiels que la biblioth que ne peut pas tre davantage ouverte car il faut que le per sonnel se charge d activit s loign es de l usage qu ils font ou pourraient faire du lieu Un compromis est possible dans l ouverture plus tendue d une partie seulement de l quipement pour accueillir ceux qui veulent travailler ou venir
116. LE Hors les murs E La mise en r seau des biblioth ques du nouveau centre p nitentiaire de Nancy Max ville 54 Assurer la mission de service public de la lecture en prison passe par de n cessaires adaptations la fois en termes d organisation d quipement et de m tier La mise en service de la nouvelle structure lorraine offrait l opportunit d une tude de cas revue de d tail a _ ire S Biblioth que des femmes des cartes de la France et du monde ont t install es dans toutes les biblioth ques l ancienne prison Charles III situ e en plein c ur de la ville de Nancy a ferm d finitivement ses portes en juin 2009 Elle a t remplac e par une nouvelle structure l cart du centre ville situ e sur les deux communes de Nancy et de Max ville Ce nouveau centre p niten tiaire peut accueillir jusqu 690 d te nus Il comprend quatre b timents de d tention trois maisons d arr t pour les condamn s les pr venus et les femmes et un centre de d tention Le Service p nitentiaire d insertion et de probation Spip l administration p nitentiaire et la Ville de Nancy ont sign une convention en septembre 2007 afin de formaliser le partenariat avec la M diath que de Nancy en pr vision du d m nagement dans les nou veaux locaux gt Le contexte Il fallait passer d une biblioth que centrale qui desservait 350 d tenus une structure com
117. ORG La ville de G teborg o s est d roul le 76 congr s de l Ifla comprend un r seau de 26 biblioth ques publiques dont la Biblioth que centrale de la ville La plupart sont de petites structures adapt es au quartier ouvertes au moins trois jours par semaine de 10h 19h et ferm es le plus souvent l t mais elles ont chacune leurs caract ristiques Seules trois biblioth ques avec la centrale ouvrent le dimanche apr s midi Elles sont toutes quip es en RFID depuis 2006 et partagent le syst me Audioindex pour les non voyants Il y a aussi deux bibliobus qui sillonnent la ville en tous sens y compris sur les plages l ensemble du r seau sera r nov dans les ann es qui viennent La Biblioth que centrale de G teborg V ritable poumon de la ville situ e en plein centre c est bien s r la plus fr quent e 1 million de visiteurs par an V ritable lieu de rencontre elle attire tous les publics des vieilles amies venues prendre leur th dans la caf t ria aux ados r p tant un texte dans un atelier th tre au vu de tous en passant par celui qui souhaite rencontrer un d put et bavarder avec lui dans le coin du parlement Derni res nouveaut s des documents en 60 langues des lectures un fonds d aide aux cr ateurs d entreprise des ateliers pour les enfants une v ritable facilit d acc s pour les personnes en difficult physique durable ou passag re du t l chargement
118. P de Paris La notion de service public Hi est une notion qui para t consensuelle en France c est bien celle de service public Elle est naturalis e et fait partie de notre patrimoine commun indissociable de notre construction nationale Pour autant cette notion recouvre aujourd hui une grande diversit de contenus et de r f rences qu il est n cessaire d appr hender tant le service public rel ve d une construction historique et soci tale On en trouve les pr mices d s l Ancien R gime avec les infras tructures routes et canaux les services r galiens justice s curit ext rieure et int rieure Mais le service public est en fait le fruit de trois grandes p riodes historiques e la R volution fran aise et les droits de Homme fonda teurs en particulier du principe d galit e la mont e des mouvements sociaux au XIX s puis dans la premi re partie du XX s qui d bouche la fois sur une s rie de solidarit s sociales territoriales et interg n rationnelles avec aussi bien le d veloppement de services de proximit port s en particulier par le socialisme municipal que la nationali sation de la SNCF en 1936 e la R sistance et la Lib ration qui se concr tiseront par la cr ation de grandes entreprises publiques en charge des ser vices publics nationaux transports nergie communications QUELLE S D FINITION S
119. Quels sont leurs fondements UN SERVICE PUBLIC DE LA CULTURE L opposition de principe jamais le dimanche est un argu ment isol ment infond injuste puisqu il ne s applique pas aux millions de personnes qui le dimanche travaillent pour notre bien sans que nous y trouvions redire et sans que nous les d fendions d ailleurs L opposition louverture dominicale en r f rence au com merce n est fond e que si l on tablit la confusion Mais on peut au contraire opposer tablissements culturels et hyper march s pour nous il ne s agit pas de marchandisation du temps libre mais de service public de la culture de l informa tion de l ducation et du loisir L expression des difficult s personnelles est fond e Selon sa fr quence le travail dominical a un poids certain sur la vie de famille et apporte des difficult s particuli res selon les situations garde d enfants transports en commun prise de repas etc J ai personnellement travaill un dimanche sur trois de septembre juin pendant dix ans j en sais quelque chose Ces difficult s fondent des revendications l gitimes de com pensation la r mun ration double et ou un syst me de r cu p ration bien tudi ainsi que des am nagements locaux pour le repas ou la garde d enfants Les revendications statutaires dont les syndicats comme nos associations n ont pas t assez porteurs sont parfaitement l gitimes mais
120. Si on se r f re aux r sultats positifs de l introduc tion de la gratuit dans les mus es en 2008 deux cat gories principales de visiteurs ont profit de la gratuit un public issu des classes moyennes ou sup rieures et un public de proximit de milieu populaire de la classe moyenne inf LE POINT SUR LES OGM DOSSIER Synth se con ue par une quipe pluridisciplinaire d enseignants et en 12 questions Parmi les questions abord es e Quelles plantes GM cultive t on dans le monde e Qu est ce qu un OGM e Sojatisation de l Argentine du miracle au d sastre de chercheurs e Des risques pour la sant pias OGM ent questions e Quels impacts sur R I rie ad e l environnement e Quelle agriculture pour DOSSIER DE 52 PAGES nourrir l humanit e OGM de quel droit e Comment s informer d battre agir EDITION 2010 BON DE COMMANDE SUR LE SITE www bede asso org a Tel fax 04 67 65 45 12 bede bede asso org OLIVIER PLOUX 47 Place du Mill naire 34000 Montpellier La gratuit si Loin si proche 41 DOSSIER DE NOUVELLES FORMES DE GRATUIT Certaines communes de l agglom ration de Saint Brieuc proposent la gratuit de l inscription la premi re ann e Les attentes en termes de fid lisation des nouveaux inscrits d une ann e sur l autre ne semblent pas r compens es La nouvelle m diath que du Chesnay Yvelines propose
121. T et C CILE TR VIAN Bibliomonde Les biblioth ques su doises une longue histoire par ANNICK GUINERY Espaces et architecture La Biblioth que multim dia intercommunale Gu ret par MARIE PASCALE BONNAL Hors les murs La mise en r seau des biblioth ques du nouveau centre p nitentiaire de Nancy Max ville 54 par MARIE ODILE FIORLETTA Paroles d diteur L Atelier des Grames du texte l extase mat rielle entretien avec ANIK VINAY par JEAN GABRIEL COSCULLUELA Le billet des hybrides La formation des usagers des biblioth ques publiques aux outils informatiques est une n cessit par ELIZABETH RAVOUX Les biblioth ques exposent Notes de lecture Les biblioth ques dans le monde Histoire des biblioth ques fran aises par SUZANNE MALLET Histoire du livre livres d histoire Psaumes Chants de l humanit par PHILIPPE LEVREAUD Premiers pas La passion de Tony Soprano et Werner Schroeter qui n avait pas peur de la mort par PHILIPPE LEVREAUD Les opinions exprim es dans Biblioth que s n engagent que la responsabilit de leurs auteurs e 12 janvier Paris 75 Pour que vive la culture ha tienne concert en soutien l action de BSF en Ha ti au New Morning avec The Groove Cabinet Jacques Schwarz Bart et St phanie McKay Rens r s 01 43 25 75 61 e 15 janvier Angers 49 Bibcamp la BU d Angers Inf e 10 f vrier Paris 75 Colloque Cat
122. TTA M diath que de Nancy 9 http bibliobs nouvelobs com 20090611 13129 grace a steinbeck les taulards sevadent 10 wWwW courrierinternational com article 2009 07 24 pire que la prison la lecture L Atelier des Grames du texte l extase mat rielle N es Gigondas sous le signe du chiendent les ditions Atelier des Grames f tent cette ann e leur quarante et un ans d existence Une grande exposition la m diath que La Durance Cavaillon et l dition d un tr s beau catalogue viennent de saluer cette belle long vit ditoriale e Quand les ditions Atelier des Grames sont elles n es et quelle est l histoire de leur nom Quelles sont les tapes marquantes de cette maison d dition si singu li re Anik Vinay Les ditions Atelier des Grames Gigondas dans le Vaucluse ont d but en 1969 por t es par trois amis Yves Lemoine Nicolas Lemarin crivains et mile Bernard Souchi re plasticien qui seul continuera Suit la ren contre avec Fran ois Aubral crivain qui dirigera la col lection Grames criture avec son choix de textes exp rimentaux et donnera un nouvel lan puis celles de G rard Augustin de Gil Jouanard qui concr tiseront des rencontres avec d autres crivains dont Christian Gabriel le Guez Ricord Qu Anik Vinay ait d cid de rejoindre mile Bernard Souchi re pour renfor cer le souffle qui animait l Atelier ne rel ve pas du
123. U LL TEL UCE TUTO Service public L inscription des missions de la biblioth que dans le champ du service public tenue pour acquise et ch re tous les professionnels est certes l gitime mais suppose la pleine conscience d un arri re plan complexe Si chacun consid re part soi comme vidente la d finition qu il se donne du service public l expliciter suscite bien souvent des difficult s de tous ordres C est que cette notion est tout autant que le produit des scansions de l Histoire celui d attendus philosophiques parfois divergents et de leurs traductions politiques Cette inscription repose sur le passage de la notion de besoin celle d int r t g n ral Car c est de l int r t g n ral que se d duit l exigence d une galit d ac c s aux sources documentaires pour permettre l ind pendance intellectuelle de chaque individu et contribuer au progr s de la soci t d fendue par le d funt Conseil sup rieur des biblioth ques Mais la notion d int r t g n ral reposait elle m me sur une d finition politique du citoyen abstrait des Droits de Homme Avec l affermissement de la d mocratie et les progr s de l individualisme moderne cette conception d un sujet rationnel abstrait a volu vers la reconnaissance d un sujet concret tre de d sirs Ainsi la biblioth que a t elle d son tour envisager d offrir bien davantage que des outils pour la connaissance l ac
124. a biblio th que est un lieu pour tous voulu par tous E pluribus unum comme l affirme la devise f d rale Une vision commu nautaire qui semble participer du suc c s des biblioth ques dans les pays anglo saxons y compris en Europe Nathalie ERNY M diath que d Hy res Acc s libre au savoir promouvoir un progr s durable 76e congr s de l Ifla G teborg Su de 10 au 15 ao t 2010 Reportage Es Pr s de 3 800 professionnels venant de 140 pays se sont r unis cet t en Su de qui accueillait le congr s de l Ifla pour la quatri me fois Quelques axes forts des innovations mais aussi des interrogations et des pr occupations bien partag es chos de Su de plusieurs voix gt Les forces en pr sence Parmi eux toujours autant de repr sen tants des pays anglo saxons et d Eu rope du Nord dont bien s r une forte repr sentation du pays d accueil plus de 500 d l gu s et de ses voisins la Finlande avait envoy pour sa part plus de 200 repr sentants Mais on pouvait noter aussi une forte pr sence des biblioth caires chinois et cor ens plus de 100 d l gu s et bien s r nord am ricains 300 professionnels En Europe le Royaume Uni avait envoy la plus forte d l gation 130 environ tan dis que l on comptait environ 80 biblio th caires fran ais avec toujours aussi peu de coll gues des biblioth ques publiques On pouvait noter aussi une assez forte
125. a table ronde d avoir su prendre la mesure de la n cessit d tre extr mement attentif la communication et la connaissance des missions des uns et des autres pour que le projet social et culturel destina Actualit s de ABF E tion des populations port par la m dia th que baigne en une douce s r nit La m diath que dit il doit tre le der nier lieu o le paisible s arroge le droit d exister Agn s Gastou rappela dans sa conclu sion que les membres du groupe r gio nal de l ABF restaient attentifs aux ven tuelles difficult s v cues par certains coll gues L coute et la discussion sont les premiers outils dont disposent les biblioth caires et les lus pour entre tenir un lien durable au service des publics et de la lecture Cette journ e se termina par la visite de ce nouvel tablissement qui a fait l objet d une concertation entre lus architectes et biblioth cairess Philippe PINEAU BCE de Thal s Avionics Viviane OLIVIER BDP de la Creuse Agn s GASTOU BM de Saint L onard de Noblat 87 Avec le concours de Sylvie BRACHET 5 Cf encadr p 98 79 EE de IABF A Verneuil m t l Groupes Paris et le de France Les biblioth ques l heure du num rique volution des publics et des services Journ e d tude Paris 14 juin Plus de 180 participants ont assist ce rendez vous o il tait question survol
126. able Mme Christiane M ry conservateur Date d ouverture 1 mars 2010 Surface environ 3 000 m2 Personnel 17 agents Horaires lundi mardi jeudi de 14h 18h mercredi et samedi de 10 h 18h vendredi de 14h 19h Collections 80000 documents tous supports Services salle de formation multim dia auditorium de 80 places salle de r union Tarifs d inscription gratuit acc s Internet gratuit pour les inscrits SIGB PMB Nombre de places de consultation 1332 places dont 80 avec branchement pour portables Postes informatiques 8 dans l espace num rique rampe de 6 acc s internet et 19 postes 10 bloqu s sur le portail et 9 avec choix de sitoth ques sur internet Budget 111860 Cette nouvelle m diath que voulue par les lus de la communaut de communes Tulle et c ur de Corr ze est le premier b timent d un nouveau quartier en devenir autour de la gare SNCF de Tulle Un tr s bel outil cette Biblioth que multim dia intercommunale de Gu ret Saint Vaury pour d velopper la lecture dans ce territoire Il donnera sans doute envie d autres collectivit s creusoises de repenser leurs quipements ou d en cr er Cet quipement repr sente d j une tr s belle r ussite due la volont dynamique des lus locaux gu r tois communau taires d partementaux et r gionaux ainsi qu la force de conviction d une conseill re pour le livre Lydie Valero qui outre le
127. ad quation de nos offres de la r alit des besoins et ainsi d en rester la plupart du temps aux bonnes intentions c est dire aux solu tions toutes faites qui tiennent lieu de d bat Imaginons ici une situation quoi sert une biblioth que ferm e Parce qu elle se situe au carrefour de l offre et de la demande au point o convergent le savoir faire des professionnels et le d sir des usagers la question des horaires d ouverture concentre les probl matiques l quipe de la m diath que de X 1000 m2 gros budget fonds pl thoriques constate que les r ponse des questions publics adolescents et jeunes de principe soyons 9 adultes sont tr s faiblement repr sent s explication avanc e les Paques emplois sont loin le lyc e est 30 km on ne peut pas avoir de contact avec les enseignants les lyc ens comme les jeunes travailleurs reviennent en car apr s dix huit heures la m diath que ferme 18h quoi sert alors d avoir de riches fonds de BD et de mangas pl thore d usuels toute la musique jeune contemporaine une section cin ma si l on ne peut pas envisager de servir ces publics en tant que tels et non dans leur statut de lyc ens ou de jeunes travailleurs et aux heures o ils sont pr sents dans la commune donc apr s leur retour Cet exemple pas si imaginaire que cela montre parfaitement mes yeux qu avant de se r pandre
128. agers devait pas ser par une ma trise totale de la technique et cette ma trise ne pouvait s obtenir que si l ensemble du personnel s investissait r ellement et de fa on volontaire Ici ou l une attitude de rejet ou un manque de rigueur du personnel lors de la mise en uvre des processus internes ont entra n des disfonctionnements provoquant le m contente ment des usagers et par voie de cons quence les griefs des agents Ceci aboutissant parfois situation ultime la rel gation des automates dans une r serve de la biblioth que Tout a donc t mis en uvre pour s assurer du succ s de notre op ration L ensemble de l quipe de la biblioth que a particip la pose des tiquettes avec pour consigne pas de course de gt w le nn Le ab ob ge vitesse travaillons consciencieusement Tous les biblioth caires savent maintenant que placer des tiquettes RFID sur des CD et DVD n est pas toujours chose ais e que cela demande de l imagination et de la minutie Les consignes ont t respect es et en six mois nous avons quip 80 000 documents RENGAINES Tout en quipant les documents nous r fl chissions la red finition des profils de postes Le concept de libre service dans les biblioth ques fran aises n tait pas encore et n est toujours pas tout fait familier Bien que de nombreuses op rations s ex cutent
129. ages des outils en ligne par les bibliothecaires 7 http blog tcrouzet com 2009 05 12 les cra pauds fous fous Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE biblioth ques de lecture publique mais celles ci ont parfois du mal y consa crer des moyens et y affecter du per sonnel Une enqu te men e par Carel8 en 2009 dans plusieurs villes autour du d veloppement du num rique met en vidence ces difficult s et la volont des quipes des tablissements trou ver des solutions S il faut disposer d un nombre suffi sant d ordinateurs pour proposer des formations il faut galement les pro grammer des heures satisfaisant les publics vis s et missionner du person nel d encadrement form et motiv Or la plupart des biblioth ques publiques a d j du mal g rer le planning de son personnel pour les t ches quoti diennes et se heurte aux contraintes des horaires d ouverture au public Si les s ances n ont pas lieu dans un espace d di et tous les tablisse ments n en poss dent pas elles peu vent g n rer des nuisances pour ceux qui n y participent pas Certaines biblioth ques ont ainsi recours des animateurs multim dia pour animer des ateliers dans des espaces parfois d localis s D autres font intervenir divers partenaires sociaux de la commune d autres encore demandent une contribution minime leurs adh rents
130. ahiers d expression des lieux pour recevoir suggestions et plaintes etc avec transparence ouverture et engagements de suivis Et sur ces bases d organiser des changes et des d bats ouverts Il s agit de susciter l expression pr alable aux d cisions de tous les stakeholders au plan local et au niveau pertinent d organisation du service Certes il existe d j aujourd hui une s rie d organismes de concertation mais il serait urgent d en dresser un bilan sans complaisance avec tous les int 1 Expression anglaise qui peut se traduire par parties prenantes et qui s oppose l expression shareholders qui d signe les seuls actionnaires ress s Ces commissions sans pouvoir r el ne jouent dans les faits aucun r le et ne sont souvent que de nouvelles struc tures bureaucratiques Il faudrait qu elles soient dot es de r els pouvoirs auto saisine suspension de d cisions voire v to suspensif et que leurs membres soient lus comme c est le cas pour les conseils d cole Pour tous les services qui rel vent des r gions de l tat ou de l Union europ enne il faudrait organiser des formes d changes entre les niveaux de fa on rendre les services publics aux citoyens Ceci implique de red finir les r les et modes d action des personnels des services publics afin de les transformer en acteurs co cr ateurs du service en d finissant clairement les objectifs du servi
131. aires v hiculent concep tion qui tait vis e par l Inspection g n rale des biblioth ques elle m me quand elle traitait en 2007 de la fili re biblio th ques d tat en des termes qui peuvent galement s appli quer la fonction publique territoriale Les biblioth ques sont pass es d une strat gie de l offre une strat gie de r ponse la demande Les fonctions d accueil la m dia tion sur place et distance le temps pass avec l usager la mise en place de formations la conception et la maintenance de services distance font donc d sormais partie des t ches demand es aux agents alors que ceux ci taient accoutum s ce que les travaux internes de gestion documentaire mobili sent l essentiel de leur temps de travail Il faut donc voir dans l existence d une fili re biblioth que au sein de la fonction publique d tat et d une fili re culturelle MATTHIEU ROCHELLE et DOMINIQUE LAHARY P Dana DLet MR territoriale incluant les biblioth ques la garantie que ce secteur constitue un service public national et local plut t que de d duire de leurs statuts le contenu ou la nature de ce service public Ces deux fili res doivent tre d fendues confort es am lior es c est dire simplifi es dans leur structure voire r u nies et surtout organis es de telle fa on que des formations pertinentes y conduisent Ceci sans aucun esprit de monopole SERVICE PU
132. an cma dtaa pretTi res amiina den boost ie reel tn Eu m dahbi ni kia IST ES Leisure gmin D pausan amar um i ig hama fu mp ri dus bibi kitbieti ia a Fate md jatii a ieiiaianim ji jer cmris tiria oma pua mtina niaii do be penrre de re lipari Ceren he TEND mermi du piha H continues DEC ni Centres Do PR ET a e lire GITE ME vi TES Apa Dan shi QU S RIE ES PORLAN ETD par LS pT E pan cas rire Lm rit 11 http labibapprivoisee wordpress com 2010 11 09 biblioquest la trilogie du chan gement 12 www enact nancy cnfpt fr fr accueil php 13 www mediathequeouestprovence fr espace pro fessionnel blog bambou html 14 http chermedia com POUR ALLER PLUS LOIN Le billet des hybrides outils dans le but d animer le portail sont de belles r ussites stimulantes Une autre initiative qu b coise origi nale comme exemple suivre le camp web 235 pour biblioth ques est une for mation en ligne individuelle des person nels des biblioth ques pour d couvrir les outils technologiques Web 2 cou rants pour utilisateurs d butants ou interm diaires organis par des biblio th caires formateurs Penser diff remment notre m tier de biblioth caire et mettre l accent sur de nouveaux services d aide et d accueil qui se substitueront d autres services devenus automatis s devient le prin cipal challenge tenir pour les biblio th ques publiques dans les ann es venir voir encadr si ell
133. ange de mails et une interven tion sur site une fois par an Le deuxi me point pineux tait celui de la confidentialit des fichiers usagers Nous voulions un r seau pour partager les informations li es aux documents certes mais nous ne voulions pas que ce r seau s tende aux fichiers des usa gers Par exemple le d tenu biblioth caire de la maison d arr t des condam n s ne doit pas conna tre les noms des d tenues de la maison d arr t des femmes Il nous fallait donc un progiciel fonctionnant par unit s ind pendantes C est cette pr f rence syst me inde pendantbranches d velopp e sur le progiciel libre Koha qui a d termin notre choix Ce syst me permet d ta blir un catalogue commun tout en gardant une gestion propre chaque biblioth que Le d tenu biblioth caire peut ainsi faire des pr ts retours et consulter les comptes des lecteurs uni quement rattach s sa biblioth que Ce choix et nos r flexions sont remon t s au niveau interr gional des ser vices p nitentiaires pour aboutir un document de 12 pages sur l analyse de risque relative l installation d un SIGB en tablissements p nitentiaires Les conclusions de ce rapport ont mon tr que la mise en uvre d un SIGB a peu d impact sur le niveau de s curit 1 www koha fr org Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE des tablissements p nitentiai
134. ar le Conseil de la communaut Une premi re phase d criture entre experts direction du r seau et responsables de bassins lecture a fix la trame g n rale en s appuyant sur le corpus communautaire le sch ma d orientation communautaire du d veloppement culturel adopt par la communaut d agglom ration en 2004 et en d clinant les objectifs de mani re op rationnelle tout en rappelant qu en l absence de loi sur les biblioth ques notre action s appuie sur un certain nombre de textes de r f rence CSB Unesco Cette premi re version du texte a fait l objet d une pr sentation au groupe d lus Lecture publique de la commission culture Les changes ont principalement port sur la prise en compte des missions de m diation des biblio th ques certains lus tant particuli rement sensibles cette question ce stade le texte n a pas connu de changements majeurs si ce n est des pr cisions apport es sur la m thode d valuation de la charte Le portage d un certain nombre de fonctions d sormais propos es au niveau du bassin lecture DOMINIQUE MANS LE CONTENU La charte de lecture publique de Clermont Communaut se compose de quatre parties Une introduction qui est un renvoi aux textes professionnels de r f rence Unesco CSB etc et aux principes de la politique lec ture de Clermont Communaut Vient ensuite la pr sen tation des composantes du r seau lecture la directio
135. arce qu on ne r fl chit plus ces choses qu il est presque interdit de r fl chir autre chose qu l ex cution des t ches imm diates en fonction de crit res de rationalit interne imm diate De l on d pouille tout un m tier de ce qui faisait son sens et sa noblesse pour faire de ceux qui l exercent de simples manutentionnaires Pour nous les biblioth caires sont d abord des lecteurs et des interlocuteurs pour les lecteurs capables de donner des conseils et des id es d enrichir une recherche et bien s r de transmettre le go t de lire Toutes choses qu ils ont fort bien faites avant l informatique et qu ils devraient d fendre juste ment contre les standards d efficacit c est dire la logique techno industrielle Il y a quelque chose de path tique voir des professionnels riches de savoir faire courir apr s cette efficacit pour rester la page modernes et ce faisant scier leur branche Encore une fois rien ne sera jamais aussi efficace qu un syst me num rique interconnect enfin d barrass des fai blesses humaines L id al d un biblioth caire c est Borg s pas un logiciel de tri performant Vous d crivez un syst me absurde qui exige des outils performants pour traiter une masse d in formations qu ils contribuent eux m mes mettre en circulation De quoi est faite cette masse d infor mations que personne n est en mesure d absor ber No
136. archives avec la ville et pourquoi pas un wiki fonds local contenant des textes des photos des vid os Enfin les innovations technologiques peuvent tre plus modestes mais avoir un effet tout aussi percutant aupr s des publics et des biblioth caires C est le cas des chapeaux histoires chapeaux de toutes formes et de tous styles qui sont sonoris s et gr ce aux quels on peut couter une histoire Bienvenue dans l univers de Harry Potter Un peu sur le m me principe les lib phones on pose une partie sur l ouvrage et une autre sur son oreille et on entend un r sum du livre Fonctionnant gr ce la RFID ce sys t me a pour but d aider les plus jeunes faire leur choix Mais lors de ce congr s on a pu constater que l innovation na t aussi dans l id e que l on se fait de la biblio th que Le jeu tient notamment une place importante dans ces biblio th ques de nombreux jeux de soci t notamment des jeux d checs mais aussi des jeux vid os individuels et collectifs et des Wii On trouve aussi presque syst matiquement des d gui sements dans la section Jeunesse la biblioth que centrale de G teborg les enfants peuvent jouer au biblio th caire dans la cabane de la section Jeunesse une douchette r form e conna t un succ s jamais d menti La biblioth que troisi me lieu n est plus une nouveaut mais elle trouve des applications dans les bib
137. assant par la lecture sur cran l ergonomie d un ordinateur ne facilite pas leur apprentissage l utilisation des outils du Web3 est pourtant essentielle pour eux la fois 2 wWwW lepost fr article 2010 10 05 2251728_ petite typologie des digitals natives html 3 WwW internetactu net 2008 06 19 upfingog vieillir avec les technologies Jibleth gue Publik mep CN RS g j y l M RU ib rerig ia a oie hrr a g p o aa miel Amfise kusi ie rinm ess a m la cm T pn LT E E pour viter l isolement renforcer les liens combler le vide voire la distance comme dans le cas d une grand m re qui suit le blog de sa petite fille e Les populations r cemment immi gr es ou les publics en difficult s sociales qui ont du mal s y retrouver ont une demande plut t tourn e vers la navigation sur Internet qui en plus de leur ouvrir les portes de la commu nication et de l change leur permet d acc der aux services et la culture et devient indispensable pour une recherche d emploi e Quant la g n ration Y 4 qui a grandi au milieu des t l viseurs ordinateurs consoles de jeux crans de t l phones portables et dans un contexte de d ma t rialisation des contenus son rapport la culture est totalement diff rent de celui des g n rations pr c dentes Elle 4 http lagenerationy com generation y definition Le billet des hybrides Es 107 E billet des hybrides 108 a
138. aux et qu chaque niveau la notion de service public tient une place qui est loin d tre n gligeable e Mission 1 favoriser l insertion professionnelle par lor ganisation de pr parations aux concours interne et externe de recrutement aux emplois des biblioth ques appartenant la fonction publique d tat et la fonction publique ter ritoriale pour ces derniers des partenariats peuvent tre mis en place avec les d l gations r gionales du CNFPT Tout d abord il convient de remarquer que les lieux dans lesquels s exerce le m tier de biblioth caire en France sont quasi exclusivement des services publics puisque aussi bien les biblioth ques territoriales que les services communs de la documentation au sein des universit s rel vent du secteur public Partant de l la notion de service public est tr s lar gement abord e dans les pr parations aux concours de la fonction publique que ce soit dans des enseignements en pr sentiel ou dans des formations distance de m me que dans des formations longues de type formation profession nelle de base ou dans des formations dipl mantes de type Dipl me d Universit DU Ainsi les cours relatifs aux ins titutions l organisation administrative de la France aux statuts de la fonction publique sans oublier l histoire des biblioth ques insistent sur le sujet en en soulignant la 1 Les douze centres r gionaux de formation aux carri res des bi
139. besoin d tre accompagn e dans la jungle du Web pour d coder les infos des intox se forger un jugement parmi le matraquage massif d images et de textes qu elle visualise sans effort et sans discernement concentrer son attention pour une recherche efficace Pour tous enfin il s agit d acc der une citoyennet digitales gt Biblioth caire formateur ou l volution d un m tier Les activit s li es au num rique en biblioth que ont entra n de nouveaux bouleversements dans les t ches quo tidiennes des personnels Leur mission est d sormais d aider leurs usagers utiliser les nouvelles ressources du catalogue localiser et analyser gale ment l information en ligne interpr ter les r sultats d une requ te d un moteur de recherche 5 http pisani blog lemonde fr category cafe transnets LE GESTE ET LA PAROLE Les choses bougent le 10 janvier 2011 au Centre Georges Pompidou Paris les groupes ABF Paris et ABF le de France organisent la deuxi me journ e d tude du cycle Les biblioth ques l heure du num rique Cette journ e aura pour th matique Nouvelles com p tences nouveaux m tiers et traitera de l mergence de nou veaux profils professionnels qui obligent penser des organisa tions in dites et n cessitent des formations adapt es Cependant la majeure partie d entre eux n a jamais t form e aux techno logies du num riqu
140. biblioth caire acteur de la m diation documentaire culturelle et sociale est devenue un leitmotiv L externalisation agit elle sur la d finition du c ur de m tier remet elle en cause terme les missions du biblioth caire 3 Faites ce que vous faites le mieux et externalisez le reste citation attribu e Tom Peters auteur avec Robert Waterman du best seller Le Prix de l excellence Le secret des meilleures entreprises Intereditions 1983 4 Concernant les p riodiques lectroniques depuis longtemps les biblio th ques ont confi la gestion de leurs abonnements des groupeurs pour sim plifier la gestion des commandes de leur suivi et des relances C cile Touitou Externalisation et privatisation BBF 2008 n 2 pp 20 27 En ligne http bbf enssib fr Consult le 9 11 2010 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CELE ou n est elle qu un indicateur des changements qui touchent aujourd hui la profession Faut il lib rer les professionnels de tout ou partie de la s lection pour leur permettre de se consa crer la m diation en un temps o les biblioth ques sont la recherche de services valeur ajout e en direction de leurs publics Enfin peut on consid rer que s lection et m diation sont des activit s ind pendantes D une mani re g n rale le d bat sur l externalisation refl te une inqui tude sur l avenir
141. blerait qu il lui soit n cessaire de travailler conjointement avec d autres services l heure des op rations campus et des PRES la mise en uvre de learning centres en France peut sembler possible 81 E de IABF il P i 2 Table tactile la DOK de Delft d veloppement harmonieux que na tra le succ s d une biblioth que globale la biblioth que de Br me qui a mis en place nombre de nouveaux services num riques on constate un recul limit des pr ts physiques une explosion du nombre de pr ts virtuels une crois sance r guli re de la fr quentation de la biblioth que physique une explosion du nombre de visiteurs de la deuxi me biblioth que un succ s des automates et une grande satisfaction des usagers qui trouvent les biblioth caires tou jours disponibles pour eux dans les espaces publics Selon Lionel Maurel c est la conver gence de la production des contenus et de leur partage en temps r el qui a per mis l av nement des r seaux sociaux La biblioth que poss de les contenus et les partage depuis toujours elle de savoir investir les r seaux pour tre sur le chemin des utilisateurs La pr sence num rique des tablissements est pri mordiale puisqu ils attirent par ce biais de nouveaux publics C est galement cette pr sence qui leur permet de ma triser leur image sur la toile Beaucoup de groupes d usagers se cr ent notam ment sur facebook e
142. blioth ques qui fonctionnent en r seau sont implant s dans les villes suivantes Bordeaux M diaquitaine Caen Clermont Ferrand Dijon Bibliest Grenoble Lyon M diat Lille M diaLille Marseille Nancy M dial Paris M diadix Poitiers M dia Centre Ouest Rennes et Toulouse DOSSIER Sensibiliser au service public dans la formation des biblioth caires 71 DOSSIER MODIFICATION D S 2011 DU FINANCEMENT DES CENTRES R GIONAUX DE FORMATION AUX CARRI RES DE BIBLIOTH QUES CRFCB La Mission pour l Information Scientifique et Technique et le R seau Documentaire MISTRD du minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche MESR a annonc aux Centres R gionaux de Formation aux Carri res des Biblioth ques un chan gement brutal et imm diat concernant leur financement Les structures des CRFCB et leur subvention de fonctionnement sont maintenues en 2011 mais les subventions p dagogiques sont supprim es Ces subventions p dagogiques permettent aux CRFCB d organiser titre gratuit pour les personnels de biblioth ques de l Enseignement sup rieur des pr parations aux concours des biblioth ques et des stages de formation continue au plus pr s des besoins exprim s par les services communs de la documentation des universit s Cette suppression d une subvention vers e au titre des actions sp cifiques est due la volont du MESR de mettre fin au double financement de la formation continue des
143. bon directeur mais bien la richesse de ses comp tences Cette probl matique n est videment pas r serv e au seul poste de direction En conclusion Certes d fendre la fili re culturelle l existence des corps ou de cadres d emplois culturels est n cessaire mais il importe de ne pas s enfermer dans une conception troite ou corporatiste du m tier de biblioth caire La mobilit entre les statuts et les fili res peut d s lors tre encourag e de m me que la mobilit entre les m tiers l int rieur d une m me fili re surtout quand on sait qu aujourd hui des biblioth caires sont de plus en plus appel s occuper des fonctions plus larges telles que directeur des affaires culturelles Par ailleurs la compl mentarit des m tiers au sein d une m me biblioth que est si ce n est une exigence un avantage et souvent un gage de qualit op rationnelle Il est s r que la chose devrait para tre plus vidente le jour o davantage de biblio th caires tiendront par exemple des fonctions de directeur g n ral des services ses modalit s de traitement constitution enrichissement valuation exploitation catalogage quipement entretien rangement et d usage acc s diffusion Point ici d limination puisque tout est patrimoine Quant au public on l accueille on l oriente on le forme C est une conception partielle et passablement dat e des biblioth ques que ces textes statut
144. ce les marges de man uvre et souplesses et d organiser l valuation l accountability non comme contr le bureaucratique mais comme outil de qualit et d efficacit du service Refonder le service public implique aussi bien en France que dans l Union europ enne d op rer un v ritable retour nement de perspective une r volution copernicienne Il s agit de re d finir le service public non sur la base de principes abstraits et par en haut mais en partant des droits fondamentaux de la personne et de leur garantie d exercice des besoins et aspirations des usagers des citoyens et de la soci t des solidarit s re construire Ils sont la finalit du service public le fondement de sa l gitimit D Pierre Bauby est pr sident de l association Reconstruire l action publique RAP www actionpublique eu expert aupr s du Comit conomique et social europ en CESE conseiller du Centre europ en des entreprises parti cipation publique CEEP Il est galement membre du conseil scientifique d Europa Il a publi L tat strat ge ditions ouvri res 1991 Le Service public Un expos pour comprendre un essai pour r fl chir Flammarion 1997 Reconstruire l action publique Services publics au service de qui Syros 1998 Ouvrages crits en col laboration avec Jean Claude Boual Les services publics au d fi de l Europe Les ditions ouvri res 1993 et Pour un
145. cess to knowle dge de l Ifla un living room de la cit ou troisi me lieu apr s le domicile et le travail un espace public o toutes sortes d activit s individuelles ou collectives utilisant ou non les ressources documentaires pourraient se d rouler et notam ment des activit s de plaisir Un tel dossier ne pouvait donc se contenter de faire le point sur une notion abs traite mais devait envisager comment celle ci pouse le d ferlement des nouvelles technologies des nouveaux supports l volution des usages qui en d coulent et confronter ceux ci aux exigences universalistes du service public Il constitue ainsi tout naturellement le pendant du dossier Intimit s que Biblioth que s a consacr il y a tout juste un an l accueil et la prise en charge par la biblioth que de ses usagers comme tres de d sir dans un espace public 1 Biblioth que s n 47 48 Intimit s d cembre 2009 PIERRE BAUBY CNFPT Universit de Lille 3 La notion de service public rel ve d une histoire d origines multiples et rev t des significations diverses qu il convient de d m ler car au lieu de la d finition traditionnelle fran aise qui m le le fonctionnel et l organique l int gration europ enne ne retient que la conception fonctionnelle ce qui am ne une v ritable r volution copernicienne Enseignant et chercheur en sciences politiques Paris 8 IE
146. cessit s de la rotation quotidienne du fait que les agents sont pr sents selon les villes 44 48 semaines sur 52 de l organisation des cong s annuels et RTT etc Il peut tre port 1 5 si cela se justifie par des conditions de travail particuli res des temps de cong s et des r gles de RTT particuli rement favorables plus le temps de travail annuel par agent est court plus ce coefficient devra tre lev Exemple L accueil du public dans la biblioth que de X 3000 m2 n cessite en moyenne hebdomadaire 8 agents soit suivant les jours et les heures 5 14 agents Les agents de cette collectivit travaillent 1540 heures par an 35 heures x 44 semaines L amplitude demand e est de 40 heures sur 5 jours toute l ann e il faudra donc 40 x 8 x 52 16640 heures de travail par an pour assumer cette amplitude Soit 16640 1540 x 60 x 1 33 24 agents arrondi Soit en fait 36 960 heures de force de travail par an Du fait du coefficient multiplicateur c est donc en r alit 45 du temps de travail global annuel qui sera consacr aux publics Il restera donc 36960 16640 20320 heures pour toutes les autres t ches Si cette biblioth que respecte les pr coni sations elle a 100000 120000 documents 3 000 m x 30 40 doc m2 et en ach te donc 10000 12000 par an taux de renouvellement 10 Une heure par document a tient la route surtout en r cup rant les notices Il reste donc encore
147. cette collectivit mais nous sommes aussi des m diateurs entre collections et publics entre cr ateurs et publics La biblioth que est compl mentaire des autres outils culturels qu une nation met la disposition de ses citoyens mus es th tres concerts et en m me temps c est le fondement d une soci t d mocratique En ces temps de crise d augmentation de la pauvret de repliement sur l individu de baisse des budgets publics elle est d autant plus indispensable Ce service public doit se rendre de la fa on la plus simple et la plus adapt e possible conditions de pr t horaires d ouverture en prenant en compte la grande vari t de nos publics De fa on plus difficile valuer nous d fendons une id e de la culture ouverte et conviviale o chacun peut faire son chemin dans un lieu ouvert tous chacun dans sa biblioth que de mettre les principes en uvre C est notre responsabilit et cest pourquoi j ai choisi ce m tier Isabelle RAMON Directrice de la BM de Colmar 68 Propos recueillis par Janou Neveux a t compl t par le poids historique des confiscations r volutionnaires Ce n est pas si simple Parce qu il existe toujours d autres lieux ou organismes de conservation comme l Imec 2 pour les manuscrits Et parce que la grande num risation 13 s effectue on le sait en grande partie par le secteur priv La question devient alors pour la puissanc
148. chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es Cette loi vise entre autres promouvoir l accessibilit des lieux publics favoriser acc s la culture et l information et rendre leur l gitimit aux personnes handicap es Rendre leur l gitimit Cela implique qu elle existait qu elle avait disparu qu on ne leur a pas accord e Pourquoi a t on besoin d une loi pour d fendre des droits qui paraissent vidents En fonctionnaire ob issante en bonne citoyenne j ai donc TEENIE en langue d cid d appliquer cette loi Et le service public est devenu mes yeux accueillir au m me titre tous les publics EA es signes avec la m me implication Cela se vit au quotidien par le biais d animations de partenariats Le probl me et c est ainsi que j ai compris l urgence de cette loi c est qu force d attendre les formations les moyens les actions ces publics handicap s se sont repli s sur eux m mes allant jusqu ignorer l existence les fonctions ou les missions des services publics Au fil des rencontres avec des personnes sourdes notamment j ai compris leur h sitation se rendre dans une m diath que Comment allons nous communiquer Pourquoi aller l bas Y trouve t on des choses susceptibles de nous int resser de nous concerner Y avons nous notre place Je revendique donc aujourd hui un service public actif qui consi
149. cumentation fran aise http lesrapports ladocumentationfrancaise fr BRP 084000508 0000 pdf DES ARGUMENTS e Non la pr sence de l offre ne suffit pas il faut encore que d autres l ments entrent en jeu dont beaucoup nous chap pent d ailleurs le moment de la fr quentation de la biblio th que ne tient pas seulement la d cision et au besoin indi viduel si pressant soit il il tient aussi la combinaison avec d autres fr quentations aller la biblioth que en revenant du travail de l cole en allant chercher les enfants au conser vatoire ou au stade en allant chercher son pain ou au retour du march la relation au temps d autres personnes des contraintes fortes de temps de travail de transport etc Une bonne connaissance des comportements et des habi tudes de la population de la collectivit est indispensable La fr quentation de la biblioth que n est pas seulement le fruit d une d marche volontaire de la part de l usager volont qui serait plus forte que les obstacles elle est aussi le fruit des opportunit s des circonstances du hasard e Les biblioth caires se forment par transmission directe des principes des m thodes mises au point dans les ann es 1970 80 sont encore transmises comme dogmes Que l infor matisation soit pass e par l modifiant radicalement notre travail que les pratiques culturelles sociales et de loisirs aient radicalement chang do
150. d avoir quantifi le ph nom ne mal dit des s journeurs sous le statut approximatif des non inscrits qui parmi les per sonnes fr quentant au moins une biblioth que repr sentaient 70 des inscrits en 2005 contre 35 en 1989 Les gens se sont empar s des lieux qui se sont multipli s et agrandis pour y faire toutes sortes de choses pr vues ou non pr vues Et voil que se d veloppe le th me des fonctions non docu mentaires de la biblioth que 8 qu Olivier Tacheau parle de construire une nouvelle forme d utilit qui ne serait pas seulement documentaire mais sans doute plus large et donc r inventer une visibilit autour de missions ou de fonctionna lit s nouvelles clairement assum es 19 Mais jusqu o aller Faut il r pondre tous les besoins et faire tous les m tiers Est ce bien le r le de la biblioth que est ce bien nous biblioth caires de faire ceci ou cela de permettre ceci ou cela Si les missions des biblioth ques s tendent hors de leur lit d origine o s arr ter 3 LA JUSTIFICATION PAR LA POLITIQUE Il n y a pas de r ponse cette question en dehors de la politique De ce qu on appelle curieusement les politiques publiques entendant par l des politiques nonc es non ables dont on peut rendre compte aupr s des lecteurs en termes d objectifs de moyens de r sultats La biblioth que n est qu un outil parmi d autres des poli tiques publi
151. d j sans l intervention des biblioth caires et hors la biblioth que consultation des catalogues prolongations r servations consultation de son compte abonn le pr t et le retour en libre service interpellent toujours les coll gues Le service public ne serait plus de qualit Pourquoi le dialogue avec l usager doit il ou ne peut il pas ser que par ces transactions alors que le biblioth caire est presque toujours assis et le lecteur debout N est il pas plus agr able de parler d un livre ou de donner un conseil en tant c te c te d gal gal Le regard que l on porte sur un document emprunt ou rendu sous pr texte de conna tre le go t de l usager n est il pas parfois indiscret Avons nous un jour demand aux usagers ce qu ils pensaient de notre coup d il sur la couverture Enfin les coll gues qui assurent ces services savent que parfois souvent face une file d attente qui s allonge le dialogue s av re impossible DOSSIER SYLVIE CORDIER D L usager le biblioth caire et l automate 45 DOSSIER Nous avions prendre en compte ces cueils ainsi que les erreurs li es la fatigue au manque de concentration Et ga lement il faut bien le dire comme dans toute biblioth que les heures creuses durant lesquelles les agents attendent avec plus ou moins d imagination la venue d un lecteur Est ce une remise en cause fondamentale du m tier d
152. de l agglom ration La somme des politiques municipales de lecture publique ne pouvait suffire relever ces enjeux D autant que sur l agglom ration la majorit des communes dont Clermont Ferrand ne disposaient pas de biblioth ques aux normes Pour moi la lecture est un v ritable levier de d veloppement que l agglom ration devait saisir Sur la base de ce constat j ai souhait avec la commission Culture qu on engage un programme de structuration et de mise aux normes de ce territoire Aujourd hui l chelle communale est compl tement d pass e pour la majorit de nos concitoyens ils habitent dans une commune font leurs courses dans une autre travaillent dans une troisi me et vont au spectacle dans une quatri me ils ignorent parfois compl tement sur quelle commune ils se trouvent Il faut que le service public prenne en compte cette r a lit Jai souhait que pour la lecture publique nous pensions le territoire sur cette base d o la cr ation des bassins lecture C est donc l chelle de ceux ci que doivent tre d finis les programmes de mise aux normes Jusque l notre action a t concentr e sur cette structuration cr er un v ritable r seau sur l ensemble de l agglom ration Ce r seau nous l avons voulu non pyramidal et dynamique qu il respecte les particularit s et les besoins de chaque partie du territoire Ceci nous a amen s cr er une direction du r seau lecture qui n a
153. de la biblioth que hybride qui int gre les apports du num rique et tient compte des nouveaux usages Cette adaptabilit peut sanctionner une reconfiguration du r le documentaire des biblioth ques Il est de plus en plus facile de se procurer soi m me informations et documents sur Internet tr s souvent gratuitement D s lors force est d admettre que la biblioth que joue un r le relatif osons dire compl mentaire par rapport aux autres sources d approvisionnement Cela a toujours t le cas Rares semblent tre les biblioth caires et je n en suis pas qui pen sent que les biblioth ques doivent fournir la demande de best sellers la hauteur o elle s exprime quitte les louer comme font nombre de villes qu b coises Mais cette relativit clate avec force avec le web Il n est pas n cessaire de tout proposer L encyclop disme doit tre celui de 23 Cf supra Pierre Bauby La notion de service public p 8 24 Cf infra Jean Fran ois Jacques Les horaires d ouverture des biblio th ques p 33 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL YLI CC ILE TUTO Micro trottoir service public Nous avons des publics avons nous des acteurs J ai t choqu e quand au cours d une formation j ai d couvert l existence d une loi en faveur des personnes handicap es Il s agit du texte du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des
154. de la presse en ligne une pr sence sur les r seaux sociaux bref on entend parler de la biblioth que Quelques services d velopp s par les diff rentes biblioth ques e activit s pour les seniors Askims e informations sur la Su de et bureau citoyen Bergsjons Harlanda e formation des adultes alphab tisation aide aux devoirs initiation Internet Kortedale Gamlestaden Hisingen Tuve e informations sant conseils juridiques Hammarskullen Harlanda Majorna Tuve A Guinery e rencontre entre parents Torslanda e musique ateliers d criture po sie karaok initiation DJ Hogsbo Gamlastaden e clubs de lecture et d bats dans les langues d immigration livres et journaux en langues trang res e collaboration avec d autres quipements publics piscine Vastra cin ma th tre coles caf e un espace sp cifique aux 13 25 ans Dynamo musique aide aux devoirs jeux vid o wifi cin ma orchestre et performances une fois par mois aide aux projets des jeunes atelier de danse fabrication d un film soir e th me d bat etc dans la biblioth que principale A Guinery On le voit les id es ne manquent pas m me dans la plus petite des biblio th ques De haut en bas l espace pour Les enfants la biblioth que centrale de G teborg l entr e tr s a r e La caf t ria bien approvisionn e et une pause la biblioth que de Halmstad
155. de la profession de biblio th caire sur sa l gitimit dans l espace social le libraire peut il remplacer le biblioth caire mais aussi une inter rogation sur la finalit et les cons quences des partenariats avec le priv et in fine sur la d finition du service public partir de quelques exemples l on tentera de placer des rep res dans la vari t des exp riences d externalisation qui sont la plupart du temps pond r es mais qui peuvent aller dans certains contextes jusqu la privatisation L on verra dans quelle mesure l aide du prestataire ext rieur peut s av rer pr cieuse mais aussi quelles sont ses limites L on s attachera enfin aux questions d ontologiques soulev es par la sous traitance L EXTERNALISATION DES ACQUISITIONS UNE R ALIT POLYMORPHE e La privatisation des biblioth ques am ricaines la res ponsabilit des collections publiques en d bat Aux tats Unis dans le milieu des ann es 1990 les coupes budg taires ont pouss certains tats confier l enti re gestion de leurs biblioth ques des entreprises priv es ces exp riences de privatisation ont t abord es dans plusieurs articles et rapports il ne s agira donc que de rappeler quelques faits mar quants La prestation de Baker amp Taylor Hawa a soulev la pol mique7 le retrait total du choix des ouvrages et de la ges tion des collections a t v cu comme un fac
156. des anciennes biblioth ques Murs d tag res jusqu au plafond tables d tude avec lampes individuelles vrai clin d il la salle Labrouste de la rue de Richelieu cet espace abrite une partie des collections de la Soci t des sciences naturelles arch ologiques et historiques de la Creuse ainsi qu une partie du fonds ancien de la biblioth que municipale de Gu ret mis en valeur pour l ouverture par une tr s belle exposition r alis e avec l aide de Jean Marie Allard de la Biblioth que francophone multim dia de Limoges p rennis e par un catalo gue tabli sous la direction d Anne Marie Groleau la directrice de l tablissement avec le concours de No lle Bertrand biblioth caire responsable du patrimoine de la BMI de Daniel Dayen pr sident de la Soci t des Sciences et d tienne Rouzi s conservateur responsable du Espaces et architecture E 97 Ei et architecture M diath que intercommunale de Tulle la loggia et la zone Actualit fonds ancien de la BFM qui soit dit en passant joue un r le pr cieux dans toute la r gion d expert et conseil en ce domaine tout en douceur qu il en soit remerci comme son coll gue tr s impli qu dans la vie de la Soci t Ce deuxi me plateau est peut tre un petit peu plus intimidant par l implanta tion de son mobilier du c t des impri m s des rayonnages align s murs de livres blancs impress
157. des ce qui terme pourrait conduire sortir la formation continue des professionnels des biblioth ques du secteur public Dans une telle hypoth se on peut s interroger l gitimement sur la fa on dont la notion de service public serait trait e dans les formations E Angel CLEMARES 6 Bertrand Anne Marie La transmission de l implicite ou comment la culture professionnelle vient aux biblioth caires BBF 2003 n 1 p 10 15 7 En ligne www abf asso fr pages interieur contenu php categorieTOP 2 amp c ategorie 22 amp id_contenu 140 DOSSIER Sensibiliser au service public dans la formation des biblioth caires 73 Aur lie Bosc apr s plusieurs ann es de disponibilit en Asie du Sud Est est depuis le 1 septembre la directrice adjointe patrimoine et num risation de la Cit du Livre d Aix en Provence S gol ne Chambon ex tr sori re du groupe ABF Lorraine a quitt la BM de Toul pour prendre la responsabilit du p le politique documentaire la m diath que de Colomiers 31 Denis Cordazzo prend la responsabilit des collections de sciences politiques La Bpi en janvier 2011 Il avait t directeur de la BM de Saint Cloud avant de passer au SLL en 2003 o il g rait La base statistique des biblioth ques territoriales Jean Claude Hanol a remplac No lle de Vallavieille La direction du r seau des biblioth ques municipales de Courbevoie le 1 octobre
158. deux versions loriginale fruit du projet avec l auteur et une autre format et papier identiques 500 exemplaires Des textes de Micha l Gl ck Antoine Graziani Jean Gabriel Cosculluela Antoine Emaz Ludovic Degroote Jean Louis Giovannoni Claude Louis Combet Alfonso Alegre Heitzman Jos Luis Jover et des traductions de Delia Morris Jean Gabriel Cosculluela Johannes Strugalla Jose Luis Reina Palazon e L cord e dirig e et illustr e par Th mis S V Des contes au m me format non reli s Des contes de Micha l Gl ck Isabelle Baladine Howald Claude Held Luc Gibouin Jean Pierre Chambon Antoine Graziani Claudine Galea Sylvie Fabre G Th mis S V Jean Gabriel Cosculluela e L voisin e uvre et texte demand s des artistes plasticiens sculpteurs ou peintres pour tre r alis s avec et l Atelier Avec Guillaume Liffran Fran ois Weil Alain Sagaert Ren Guiffrey Andr Stempfel e Image dirig e par Th mis S V in octavo o une image photographique v g tale c toie un autoportrait de et crit par l auteur Antoine Graziani Antoine Emaz et en pr paration Caroline Sagot Duvauroux Micha l Gl ck Photos de Th mis S V Ainsi que les revues e Les Cahiers de la Vierge Noire dirig e de 1980 1988 par Christian Gabriel le Guez Ricord 13 num ros e St laire dirig e par Bernar Mialet Anik Vinay 4 num ros ce jour e L revue de textes contemporains
159. discut e au Parlement il existe tout de m me un certain nombre de textes r glementaires qui traitent des biblioth ques parmi lesquels celui qui r git le contr le des biblioth ques mais aussi des textes de r f rence pour les professionnels et les lus Ainsi sont principalement voqu s les trois textes qui constituent la base de notre r flexion sur ce que doit tre une biblioth que publique celui de ABF intitul La biblioth que publique la Charte des biblioth ques du Conseil sup rieur des biblioth ques et le Manifeste de PUnesco sur les biblioth ques Ces trois textes auxquels on peut ajouter les Principes directeurs de Ifla permettent d asseoir aupr s des stagiaires les grands principes qui r gissent les missions des biblio th ques et de rappeler en particulier comme l indique la Charte que la biblioth que est un service public n cessaire la d mocratie et doit assurer l galit d acc s la lecture et aux autres sources documentaires Les missions sont pr cis ment d clin es formation information action culturelle patrimoine chacune faisant l objet de d veloppements expli cit s aux stagiaires Outre ces missions fondamentales il est rappel que la biblioth que remplit aussi un r le social dans la cit et un r le ducatif compl mentaire bien que diff rent de celui de l cole sa mani re chacun des textes r f rents rappelle la finalit de c
160. e biblioth caire de ne plus faire usage de la douchette et de ne plus manipuler les documents plus ou moins lourds pour d sactiver ou activer un antivol Ces interrogations rappellent celles que nous soulevions il y a une vingtaine d ann es lors de l arriv e de l informatique Le discours est semblable nous n allions plus conna tre les lecteurs leur parler Nous n allions m me plus r diger de courriers personnalis s pour r clamer les livres en retard Ouf Nous avons surv cu les lecteurs aussi Et force est de constater que nous n avons jamais eu une connaissance aussi pr cise du public et de ses choix Nous avons abandonn aussi le c ur de notre m tier le catalogage en important les notices M connaissons nous pour autant les fonds Absolument pas Les professionnels n ont pas craindre l arriv e des auto mates si cette arriv e est bien pr par e AUTOMATISATION ET R ORGANISATION DU TRAVAIL DEUX ANS PLUS TARD Premi re condition sine qua non le personnel de la biblio th que doit tre associ au projet et l adopter Deuxi me condition il est n cessaire d informer les usagers bien en amont de l ouverture du nouveau service Nous avions com muniqu via le journal municipal et une plaquette d informa tion distribu e au sein de la biblioth que Dans un premier temps cela a permis de r pondre aux questions des lecteurs les plus fr quentes Serez vous toujour
161. e biblioth caire en ser vice public La r ponse est loin d tre vidente et elle d pend de l extension que l on donne l exception de copie priv e 4 Cette disposition du Code autorise les copies d uvres pro t g es dans la mesure o elles sont strictement r serv es usage priv du copiste et non destin es une utilisation collective dans la mesure pr cision capitale o la copie priv e est r alis e par le copiste avec son propre mat riel En toute logique il est donc difficile d emp cher un lecteur de r aliser des copies d uvres prot g es avec son appareil photo num rique son t l phone portable ou un graveur de CD personnel quand bien m me il se trouve au sein de la biblioth que Tout au plus pourra t on lui rappeler que ces copies doivent bien tre r serv es son usage personnel et on pourra aller jusqu lui faire signer un engagement en ce sens titre de garantie Mais la port e de la copie priv e est assez incertaine en droit fran ais Elle est born e depuis la loi Dadvsi par le fameux test en trois tapes qui fragilise toutes les exceptions au droit d auteur et un d bat existe en doctrine pour savoir si la copie priv e est applicable en dehors du cas o l utilisateur a achet le support original 12 Que puis je copier en biblioth que universitaire www adbs fr que puis je copier dans une bibliotheque universitaire 85193 htm 13 Deux sc nes vues
162. e citoyennet europ enne d de l Atelier 1994 avec Henri Coing et Alain de Toledo Les services publics en Europe Pour une r gulation d mocratique Publisud 2007 avec H l ne Pauliat Michel Senimon et Fr d ric Varone Services publics concurrence r gulation le grand bouleversement en Europe PULIM 2008 Pour une bibliographie de nombreux articles www actionpublique eu article_ main php 10 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE DOMINIQUE LAHARY Vice pr sident de l ABF Biblioth que d partementale du Val d Oise Biblioth que politiques publiques service public vigne Invoqu e comme ultime justification ou soluble dans les m tamorphoses de la r alit concr te la notion de service public est la fois trop embrass e et si le comit de r daction de Biblioth que s a d cid de consacrer un dossier au service public c est qu il a pens qu il n tait pas le seul penser que les biblioth ques taient des De m me la derni re version du Manifeste de l Unesco sur la biblio th que publique publi e en 1994 mal treinte L efficacit de sa doctrine requiert l certaine modestie services publics Cela tombe a priori sous le sens Et cela cor d bute t elle par ces mots La respond assez bien ce qu on imagine de l opinion courante libert la prosp rit etle d veloppe SENS de la mesure
163. e d activit s rele voir de plus pr s vant du service public peuvent tre conc d es des organismes priv s entreprises ou associa tions N oublions pas qu un grand nombre de biblioth ques de communes de moins de 5000 habitants le plus souvent rurales sont associatives et assurent de fait sinon toujours de droit faute de d l gation expresse de la commune un service public D autre part les tablissements publics industriels et com merciaux ne peuvent employer que des salari s de droit priv C est le cas du personnel de la m diath que de la Cit des sciences et de l industrie de la Villette Enfin l tat les collec tivit s territoriales et leurs tablissements publics emploient des agents non titulaires parfois en assez grand nombre2 Ces situations r guli rement r solues par des lois de r sorption de l emploi pr caire ne cessent de r appara tre et s apparen tent une variable d ajustement entre contraintes statutaires et besoins en ressources humaines Ainsi ces contractuels accomplissent des missions de service public dans le cadre des activit s d crites dans leurs contrats 2 Un ouvrage paru en 2002 r v lait le caract re massif du recours ces person nels la BnF et la Bpi Cf Accueillir et int grer des personnels non permanents ss la dir de Fr d rique Mondon Enssib Tec et doc coll La bo te outils 14 2002 Note de lecture par Dominique Lahary dans
164. e et ne les maf trise pas suffisamment pour jouer pleine ment ce r le Dans notre m tier en ce qui concerne l usage et la connaissance de ce type d outils le gap entre les geeks et biblioth caires technophiles et les non geeks et non technophiles est immense commente un internaute sur Marlen s corner Et comme l a dit Alan Curtis Kay infor maticien am ricain c l bre la tech nologie c est tout ce qui a t invent apr s votre naissance Cher cdi LINE p Taa RP CN CONS DER E CORRE SES ORNE COS ER OS INPI e OR p mie che PRIE BR Ph hali be de momies 5 ben mes cles Peau le mes eee or D autre part si le manque crucial de for mation se fait sentir pour le personnel les fr quents blocages des acc s aux outils du Net qu il subit sur son lieu de travail ne l incitent pas am liorer ses comp tences Il serait temps que les directions des services informatiques des communes admettent la n cessit pro fessionnelle d acc der aux sites de social bookmarking comme Diigo ou Delicious et aux r seaux sociaux comme Facebook ou Twitter sur lesquels les biblioth ques sont pourtant de plus en plus pr sentes la rencontre de leurs publics Les crapauds7 ont beau tre fous gt Les probl mes li s l organisation de ces formations Des offres de formation et de m dia tion existent d j dans de nombreuses 6 http marlenescorner net 2010 07 12 us
165. e la s lection a t externali s e mais sur l ensemble du processus documentaire pour un gain de temps appr ci dans la communication des documents 14 Dans tous les cas le prestataire ne traite qu une partie du fonds l autre partie restant confi e aux biblioth caires 15 Janet L Flowers Standing orders considerations for acquisition method Library collections Acquisitions amp Technical Services 2001 n 25 pp 323 328 16 Concernant les commandes de livres trangers voir en particulier l article de Lynda Fuller Clendenning J Kay Martin et Gail McKenzie Secrets for managing materials budget allocations a brief guide for collection managers Library Collections Acquisitions amp Technical Services n 29 2005 pp 99 108 17 Jean Jacques Levive Andr e Maldidier Catherine Plet Un office la biblio th que de l universit de Paris X Nanterre BBF 1992 n 2 p 87 00 En ligne http bbf enssib fr consult le 25 10 2010 18 Ibid 54 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE D l guer une partie de la s lection des documents peut se r v ler utile au cas par cas suivant les besoins et le contexte de chaque tablissement Certaines conditions ne sont pas n go ciables telles que le fait de s adresser un libraire fiable et comp tent dans la mati re ayant une bonne connaissance du paysage ditorial
166. e publique celle de la propri t des fichiers de la libert d indexation de la ma trise des acc s 2 LA JUSTIFICATION PAR LE PUBLIC e Tous les publics Claude Poissenot explique dans ce dossier14 comment nous passons de l usager abstrait au sujet concret Il ne s agit plus de se contenter de construire une offre en esp rant que le public s en emparera mais de reconna tre chacun dans sa singularit J ajoute qu il est aussi permis de distinguer des groupes des ensembles de segmenter comme disent les gens de marketing de d finir des publics cibles pour parler la langue des politiques publiques Car sans enfermer les individus dans ces groupes com ment ne pas se poser la question qui profite la biblio th que L enqu te du Credoc de 1995 15 l a rappel elles tou chent majoritairement les cat gories moyennes et sup rieures et les dipl m s de l enseignement sup rieur dont la part ne cesse d augmenter dans la population Majoritairement signifie qu il y a bien des usagers de toutes cat gories sociales et de tous niveaux scolaires individuellement Mais la p n tration dans ces cat gories demeure in gale Or l offre documentaire par sa constitution mais aussi son organisation et sa pr sentation induit un public plut t qu un autre J ai nagu re 16 propos cette formule Si quiconque entrant dans une biblioth que n y d c le rien qui lui soit d
167. e qui circule sur papier ou sur galette de 12 cm et maintenant par leurs quivalents num riques est propos e sur le march et s change entre amis Les gens y viennent s ils veulent quand ils veulent On a souvent imagin qu il revenait aux biblioth caires de constituer une collection ordonn e d uvres s lectionn es pour que le public veuille bien s en emparer et le nom d An dr Malraux a t associ cette vision partag e par bien d autres On s est aper u que ce n est pas si simple voil Malraux d pass 4 On ne vient pas aux uvres sans m dia tion et la seule m diation des biblioth caires souvent ne suffit pas Quelles uvres d ailleurs Les cercles de l gitimit s en trecroisent s accumulent et en partie se succ dent Le public lui m me en est porteur dans sa diversit e La biblioth que du loisir Apr s la citoyennet la connaissance et la culture il est fr quent qu un quatri me larron s invite dans les discours de justification de la biblioth que le loisir Ce n est pas nou veau le terme figurait dans la premi re version du Manifeste de l Unesco sur la biblioth que publique publi en 19485 et dans la seconde de 19726 Il a disparu de la troisi me en 19947 Cet escamotage mon sens malencontreux a t contredit dans le document intitul Services de la biblio th que publique principes directeurs de l Ifla Unesco publi en avril 20018 Voici
168. ecture d bats autour des livres 102 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU IL UCE TUTO tag res 34 100 28 90 25 80 27 81 18 80 6 20 lectures voix haute et essayer ainsi de cr er une dynamique de lecture afin que les biblioth ques ne soient pas qu un espace de rencontre pour les d tenus Beaucoup d articles ont d j t crits sur la lecture en prison Ils relatent sou vent des exp riences riches pour ceux qui les partagent et qui nous motivent croire que la litt rature participe la r insertion Pour conclure en s ins pirant de ce qui se passe l tranger nous citerons simplement les articles parus dans le Nouvel Observateur 11 juin 2009 Gr ce Steinbeck les taulards s vadent qui raconte un programme de r insertion des repris de justice qui fait ses preuves aux tats Unis gr ce de simples romans et celui de Courrier International 187 ao t 2009 Pire que la prison la lecture 1 qui d crit les condamna tions pittoresques de certains juges turcs qui forcent les d linquants lire des livres sous contr le judiciaire et qui offrent des cartes d abonn s la biblioth que municipale aux d tenus lib r s Ces exemples montrent combien il est important que les diff rents corps de m tier communiquent se compren nent s associent et innovent pour d velopper des projets en commun Marie Odile FIORLE
169. elle Archi imag et ses guides pratiques sont d nt des publicati ions du grou pe TVA 2 10 i incluse au lieu de Hib auresTc 5 35 euros de frais de port j Soit un total de euros TT AN ee C l G uide prati I pratl TN TNT 1 Bulleti que Biblioth ques Eee de souscription es les nouveaux u yer accom 2 sa l _ M l pagn du re ges T l 33 1 55 31 92 30 Ha Archimag 24 rue de Mil N 33 1 44 53 45 0 lan F 75009 Pari A E Sr arls D CON TVA 10 mande exemplai Courriel infos archimag com E a ne Un A RME Nue FTE Her p rix unitaire de 75 35 Site www archimag com onean aaa Oui 5 euros d 19 99 euros TT a I je comm e frais d C soit ale l TVA 2 10 kys 7 exemplaire s PDF au pri D euro ET use au lieu d Oa NA prix unitaire d e l as e de 70 euros TTC soi A T a A T E E r emplair asset as QU Pays A R E TE e s FLEX PAPIER PD ros TTC Drame F au prix u A a l nitaire de 110 35 e a i 35 euros TTC soit aae i EE E ETS euros TTC Fax D
170. ellement de la consultation sur place des uvres qui n cessite bien une autorisation pr alable et ventuellement un paiement Pour ce qui est de la consultation sur place des livres p riodiques et autres documents imprim s on se trouve dans une situation analogue celle qui r gissait le pr t en biblio th que avant l intervention de la loi de 2003 et la mise en place d un syst me de gestion collectives On consid re que la consultation sur place des ouvrages rel ve des missions naturelles d une biblioth que et il existe une tol rance de fait cet endroit Mais les titulaires de droits pourraient dans l ab solu revendiquer une application stricte du Code de propri t intellectuelle et exiger une r mun ration Paradoxalement la mise disposition sur place des impri m s est moins assur e juridiquement que l activit de pr t mais cette r serve mise part tant que dure cette tol rance de fait la consultation des collections d imprim s l galement entr s dans les collections des biblioth ques ne pose gu re de difficult s e Documents sonores audiovisuels et ressources num riques Les choses deviennent plus complexes lorsque l on sort de la sph re des imprim s En mati re musicale pour sonoriser les espaces d une biblioth que il est n cessaire de conclure un contrat g n ral de repr sentation avec la Sacem qui entra nera le versement d une redevance calcul e sur la base d
171. emps de travail de l ensemble de l quipe c est dire au travail en pr sence du public en horaires d ouverture tous publics hors animations accueil de classes etc Il s agit l d une pr sentation politique la formule de calcul propos e abaissant m caniquement ce pourcentage Les autres t ches ne sont pas quantifi es a priori elles doivent tenir dans les 40 restants et l exercice consistera surtout v rifier que a peut tenir Les seules donn es quantifiables de mani re fine et indispensables au calcul sont e le nombre de personnes n cessaires louverture heure par heure et pour la semaine exprim en nombre d heures heb domadaires puis annuelles e le potentiel annuel de travail en fonction de l quipe et des conditions locales d application des 35 heures des cong s etc partir de l on peut e d finir la taille d une quipe en fonction d une amplitude horaire donn e e d finir une amplitude horaire en fonction d une quipe donn e Le nombre de personnes n cessaires louverture sera d termin au cas par cas Il varie consid rablement volume d ac tivit gal pr ts et retours en fonction de la configuration des lieux nombre de pi ces d tages de services n cessitant une intervention ou une surveillance constante nombre de postes d inscription de pr t de retour d automates de pr t volume pr vu des transactions de pr
172. ence comme vient de le montrer la liquidation judiciaire de Jiwa et l alliance de Deezer et Oranges Cette perte du monopole de l acc s et le fait de passer par des prestataires s accompagne d un autre aspect peut tre plus important terme la perte de la responsabilit ditoriale puisque la m diation se fait sur des catalogues d j existants L usager sera amen s interroger sur la valeur ajout e de la m diath que puisqu elle passe par des services ext rieurs Dans son esprit elle ne serait plus qu un interm diaire Une des pistes de r flexion pour le futur proche pourrait tre la mise en place de consortiums desti n s g rer directement les enjeux de la propri t intellec tuelle avec les ayants droit pour proposer des services pilo t s ou sous trait s par les m diath ques Les Rencontres nationales des biblioth caires musicaux de 20096 Paris avaient montr que les diff rents ayants droit taient tr s demandeurs Cette solution aurait le m rite de clarifier consid rablement la gestion des droits Le r cent projet Umma Univers musical de m diath que alsacienne semble tre une piste dans cette direction o plusieurs biblio th ques du Haut Rhin se sont regroup es et ont nou un partenariat avec MusicMe pour proposer un service d coute en ligne streaming de musique7 Cette exp rimentation est galement une proposition alternative la num risation du fonds Num risation est un
173. endu comme la mise disposition par le personnel d une biblioth que de ressources de toute nature analogique ou num rique un public dans les emprises physiques de l tablissement On exclura donc du champ de cette br ve tude ce qui rel ve du pr t de docu ments ou des services en ligne des biblioth ques premi re vue cette partie de l activit des biblioth ques n est pas celle qui soul ve le plus de probl mes vis vis du droit d auteur2 Pourtant celui ci n est pas absent mais il a pu longtemps demeurer invisible et indolore tant que l on se cantonnait aux ressources imprim es Les choses deviennent plus complexes d s qu il s agit de mettre disposition des supports audio et vid o et elles peu 1 On peut discuter de cette exclusion puisque dans une biblioth que publique classique une part importante des activit s de service public est li e au pr t retour des documents et cette question soul ve bien des probl mes de droit d auteur Mais les limites de cet article conduisent r duire le champ d tude et la question du pr t en biblioth que est par ailleurs bien balis e Voir par exemple ADBS Rubrique Droit de l information Droit de pr t www adbs fr droit de pret 6423 htm 2RH DOSTHE_DROINFO amp RF 1200922280180 2 Pour aborder la notion de droit d auteur simplement sous un angle pratique Anne Laure St rin Guide pratique du droit d auteur Max
174. entrateurs ont ils disparu Non ils se sont d plac s C est un point essentiel pour comprendre que les m diath ques ont perdu une de leurs sp cificit s le monopole de l acc s des uvres de l esprit dans le service public Les nou veaux lieux concentrateurs sont virtuels dans l usage mais ils s appuient sur une infrastructure bien physique La d mat ria lisation est un mythe Ces nouveaux lieux concentrateurs s ap pellent Gallica Archive Google4 Amazon iTunes Deezer etc Les sites web ne sont que les fen tres qui permettent d acc der aux contenus physiquement stock s sur des disques durs dans des data centers R p tons le la d mat rialisation n existe pas 3 http blog formations musique com index php post 2009 01 24 35 soniels ventes en hausse 4 Google annonce avoir num ris 129 864880 livres ao t 2010 http book search blogspot com 2010 08 books of world stand up and be counted html L acc s aux uvres de l esprit sur Internet passera t il uni quement par des lieux concentrateurs du monde marchand C est bien l id e suivie par Google Amazon et consorts Sera t il ensuite m di en m diath que par des prestataires du type Bibliom dias Starzik Naxos etc C est un des enjeux majeurs actuels Il existe des alternatives qui s cartent de ce sch ma Automazic Extranet de la Cit de la Musique etc En ao t 2010 aucun mod le conomique n avait d montr sa pertin
175. es la variable budg taire avantage aux gros budgets De m me seront fondamentales la qualit de la d marche l adh sion des quipes la profondeur des tudes ante et post gratuit et le degr d implication de la hi rarchie Une communication ambitieuse comme Saint Herblain ou Limoges sera galement appr ci e 22 e La gratuit est absolument moderne Le public tradition nel des biblioth ques gratuites a vu sa part r gresser au profit d un public qui a de nouvelles habitudes qui v rifie la dispo nibilit des titres sur Internet Si certains usagers s inscrivent pour voir et d autres pour n emprunter qu un seul document le zapping et pourquoi pas La gratuit l autorise l encourage m me la majorit s inscrit pour adh rer pour participer une communaut 3 Cet tat d esprit tr s contemporain montre combien la gratuit n est plus seulement une affaire de co ts plus seulement la recherche d une meilleure effica cit mais aussi et surtout la poursuite d une meilleure ad quation entre les nouveaux usages Internet r seaux sociaux nomadisme et l offre de la biblioth que D M moire www cible9s net Divers MemoireOlivierPloux GRATUITE pdf 11 Thierry Giappiconi Biblioth que une bonne gestion par la gratuit La lettre du cadre territorial n 332 15 f vrier 2007 12 Communiquer autour de la gratuit concer
176. es copies www cfcopies com V2 cop home php LIONEL MAUREL DOSSIER Appr hender le droit d auteur en service public 65 DOSSIER la loi de 1995 ne s applique en effet qu la reprographie d finie l galement comme une reproduction effectu e par un proc d photographique ce qui exclut de fait les appareils num riques Il est donc tr s d licat de mettre un scanner la disposition des usagers Le CFC n acceptera d en couvrir l usage que si l appareil se cantonne d livrer des copies papier ce qui le prive d une grande part de son int r t La d livrance de fichiers num riques ou l envoi de copie par mail n est envisageable que pour les documents du domaine public qui sont lib r s de l emprise du droit de reproduction Pour les ouvrages prot g s il serait encore th oriquement n cessaire d obtenir une autorisation ponctuelle de la part de tous les ayants droit d faut d un syst me de gestion collective efficace Immense lacune dans le syst me juridique fran ais 12 e Les appareils de copie apport s par les usagers la biblioth que Un usager tale cinq livres de cuisine par terre et commence photographier les recettes avec son t l phone portable un autre s installe dans un coin avec une pile de CD et passe l apr s midi graver des copies avec son ordi nateur portable personnel3 S agit il de violations du droit d auteur et comment r agir en tant qu
177. es dot es d une capacit l gitime d finir leur propre monde et d cider pour eux m mes La raison ne forme qu une modalit du rapport au monde qui ne doit pas clipser la sensibilit le sentiment d appartenance lesquels participent pleinement de la d finition de l individu Les institutions sont d sormais confront es des citoyens qui revendiquent cette souverainet sur soi qui doit toujours tre maintenue Les d tenus doivent et une motion collective voit le jour en cas contraire pouvoir exister comme individus au del de leur statut de condamn s par la justice Les malades n appr cient pas d tre r duits leur corps qu ils abandonnent sans ques tions aux mains de m decins savants Les l ves ne veulent pas tre r duits leur statut d l ve et go tent les moments o ils sont pris en compte pour eux m mes par des ensei gnants qui ne sont pas enferm s dans leur r le Cette volu tion ne saurait tre pens e comme une mode ou une illu sion passag re Elle marque profond ment le rapport de tous nos contemporains aux autres et au monde Dans le couple et la famille elle est v cue quotidiennement avec intensit Comme conjoint ou comme enfant nous refusons de nous voir r duits ce statut et souhaitons maintenir des territoires personnels qui chappent notre conjoint ou nos parents Le basculement du service public au service aux publics prend sa source dans
178. es missions il s agit de satisfaire les besoins du public de tous les publics ainsi sont pos es les questions d galit d acc s aux ressources d accessibilit des lieux de continuit du service d horaires d ouverture d accueil et bien s r de gratuit des services de base de la biblioth que La notion de service public est donc aussi abord e du point de vue de la mise en uvre de ces missions par lor ganisation des services de lecture publique de la collectivit tat d partements communes ou intercommunalit s tout en rappelant qu un service de lecture publique n a pas de Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL TE CELE caract re obligatoire sont pr cis es cependant les responsa bilit s respectives des diff rentes collectivit s qui l assurent aupr s de la population et les moyens n cessaires mettre en uvre C est alors que de mani re plus implicite cette notion de service public est abord e dans la formation tant travers les cours relatifs la constitution des collections mat rielles qu travers les diff rents services rendre au public y com pris en ligne L ensemble des activit s d une biblioth que est orient vers l utilisateur final le public Si les stagiaires s initient la politique documentaire quelle politique d acquisition pour quels publics d cortiquent le pav ISBD et planchent sur l indexa
179. es ne veulent pas voir leurs publics les d serter En conclusion je citerai Lionel Dujol 6 l auteur de la th orie du crapaud fou appliqu e aux biblioth ques D battre sur la biblioth que 2 0 c est bien l exp rimenter c est mieux Elizabeth RAVOUX Service R f rences BMVR l Alcazar Marseille 15 http campw2 wordpress com 16 http labibapprivoisee wordpress com 2009 03 17 la theorie du crapaud fou appliquee aux bibliotheques e Claire Mouraby Apprendre transmettre Tous laissent entendre qu ils sont peu pr par s cette mission BBF n 11 juin 2005 En ligne http bbf enssib fr consulter bbf 2005 06 0080 011 e Laurence Rey Nouvelles comp tences en biblioth que profils de poste et plans de formation des personnels au regard de l volution des services m moire d tude DCB Enssib 2010 En ligne www enssib fr bibliotheque numerique notice 48301 e Les articles de l Enssib Enssibr ves sur les biblioth ques et le num rique www enssib fr breves page 1 e Mais qui sont les digital natives www 2ominutes fr article 401240 Web Mais qui sont les digital natives php 109 biblioth ques exposent LES BIBLIOTH QUES EXPOSENT Cette rubrique signale r guli rement les expositions propos es en biblioth ques prochaines et en cours sur tous sujets et tous types de documents Merci d envoyer vos informations 3 mois au
180. es rapports entre professionnels des biblioth ques et lus avait r uni une soixantaine de personnes dans l auditorium de la toute nouvelle m diath que r cemment ouverte au public L occasion de rappels utiles mises au point r flexions et changes d exp riences pour dessiner le cadre d une entente cordiale Gaetano Manfredonia Viviane Olivier Agn s Gastou et Marie Christine Plaignaud Apr s le mot d accueil du pr sident de la communaut de communes Tulle et C ur de Corr ze lie Bousseyrol la matin e tait consacr e un rappel de connaissances administratives sur les domaines de comp tences et de responsabilit s des collectivit s terri toriales puis un point sur la r forme territoriale en cours de discussion l Assembl e nationale gt R forme des collectivit s territoriales Georges Perrin inspecteur des biblio th ques pour les r gions Poitou Charentes et Limousin qui nous a fait le cadeau de sa derni re journ e de travail avant la retraite qu il en soit ici chaleureusement remerci a com menc par rappeller rapidement les comp tences obligatoires des collecti vit s territoriales en mati re de culture issues des lois de d centralisation du 22 07 1983 et du 13 08 2004 e r gion responsabilit de l inventaire g n ral du patrimoine culturel orga nisation et financement des mus es r gionaux conservation et mise en valeur des archives r gionales
181. est pas famili re des biblioth ques d penser 10 pour emprunter des livres c est faire un pari sur l inconnu prendre un norme risque pour peut tre tre d u Dans le secteur marchand la gratuit est un mod le cono mique clairement identifi qui a pour finalit de d velopper la demande Ce mod le repose sur la diffusion d un produit gratuit financ par la publicit par l exploitation de fichiers d utilisa teurs ou par la vente de produits d riv s Avec Internet une nouvelle gratuit est apparue qui se situe l intersection d un consum risme d brid et de la d mocratisation culturelle Du point de vue du consommateur usager tout ici et maintenant doit tre d sormais accessible et gratuit Jusqu au d but des ann es 2000 les biblioth ques avaient le monopole de la dif fusion faible co t des livres des CD puis des DVD L essor d Internet comme acc s un univers infini d informations et de donn es oblige aujourd hui les biblioth ques se positionner autrement sous peine de d classement5 e Le don l origine du lien social Les anthropologues Marcel Mauss et Mary Douglas ont tudi le concept d cono mie du don Dans la soci t marchande cohabitent le don sans contrepartie apparente et le don avec obligation de r ciprocit Ces formes de contractualisations implicites sont l origine de ce que Mary Douglas appela d s 1980 le lien social Les biblio
182. et Catherine Plet Op cit 45 La bibliodiversit est la diversit culturelle appliqu e au monde du livre en cho la biodiversit elle fait r f rence une n cessaire diversit des productions ditoriales mises la disposition des lecteurs Citation en ligne sur le site de l Alliance internationale des diteurs ind pendants www alliance editeurs org bibliodiversite Cf aussi le dossier de Biblioth que s n 39 juillet 2008 46 Voir Richard Roy op cit encadr sur la soci t Ekz Henk Das affirme au contraire que NBD Biblion est devenue un soutien pour les petites structures Lorsque notre entreprise a t cr e ce ne fut pas la f te pour les librairies car de nombreuses biblioth ques locales taient appro visionn es par les libraires locaux Lorsque nous sommes arriv s ceux ci ont perdu une partie appr ciable de leurs revenus Pour r soudre le probl me une convention a t conclue entre les diff rents secteurs du livre dont les librairies qui se sont d clar es d accord sur le but de notre entreprise L accord tait fond sur la base d un r glement relatif aux commissions Ainsi chaque ann e nous versions de l argent une fondation dont le r le est d assurer la promotion du livre ce qui est bon la fois pour les biblioth ques et pour les librairies Extrait de l article Le soutien biblioth caire au niveau national NBD Biblion d j cit en note
183. et des organisations syndicales revendiquant du fait des missions qui leur taient confi es un statut de droits et obligations et la garantie de l emploi et celles des usagers voulant disposer de services de qualit disponibles pour tous et contr l s par leurs repr sentants dans des associations d usagers Dans son essence le service public repose sur un tr pied d objectifs qui interagissent chaque niveau d action publique tat communes collectivit s territoriales et aujourd hui l Union europ enne il e garantit le droit de chaque habitant d acc der des biens ou services essentiels droit l ducation la sant la s curit aux transports aux communications l eau l nergie etc 8 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RU LL TE CCI ICE TUTO e construit des solidarit s d veloppe le lien social promeut l int r t g n ral de la collectivit concern e assure la coh sion conomique sociale et territoriale e prend en compte le long terme et rem die aux d faillances du march investit pour cr er les conditions d un d veloppe ment durable la fois conomique social et environnemental DEUX CONCEPTIONS Par del ce tr pied de l gitimit coexistent en France comme dans les autres pays europ ens deux grandes conceptions des services publics ou services d int r t g n ral selon la terminolo
184. eur biblioth caire est plus arm qu un administrateur pour comprendre les multiples enjeux de la soci t de l infor mation Un administrateur ne poss de t il pas aujourd hui des comp tences et des connaissances larges dans ce domaine Par ailleurs bien qu issu d une autre fili re un administrateur est tout fait form pour construire orienter et valuer la politique de son tablissement en fonction des analyses techniques de ses proches collaborateurs si tant est que par sa formation et son parcours il ne les poss de pas d j Primat des comp tences Toutefois s il fallait endiguer cette perte de territoire des biblioth caires des formations renforc es ces comp tences transversales devraient tre suivies de mani re plus volontaire par ceux qui sont le plus souvent peu ou mal form s aux strat gies administratives et au management des politiques publiques ce qui s av re pourtant indispensable aujourd hui pour assurer un service public de qualit Il en va autant de l ad quation des formations propos es par nos coles et nos structures de formation avec les volutions et les besoins de la profession En tout tat de cause la d connexion entre statut et comp tence professionnelle est claire Car si les comp tences ne sont pas tir es strictement et uniquement du statut le statut lui seul ne saurait garantir la comp tence Ce n est pas son seul statut que l on reconna t un
185. faciliter au maxi mum le travail du d tenu biblioth caire En effet les mouvements sont nombreux dans un tel tablissement Un d tenu passe d abord par le quar tier Arrivants avant d tre affect un b timent Mais il peut aussi passer du b timent des pr venus celui des condamn s ou encore faire un s jour au quartier disciplinaire ou d isolement En raison de ces difficult s de suivi nous ne voulions pas laisser au d tenu biblioth caire la responsabilit d ins crire les usagers de sa biblioth que Des mises jour sont donc faites manuellement chaque semaine par les informaticiens entre le logiciel Gide 4 par une dition sp cifique extraite et retravaill e des donn es nom pr nom num ro d crou b timent avant d tre import e dans Koha Le num ro d crou un num ro unique donn au d tenu lors de son incarc ration sert de num ro d usager Pour des ques tions d anonymat les noms et pr noms des d tenus ont t mis dans le champ adresse afin d viter de les retrouver dans les historiques des pr ts et dans le fil des r servations Enfin comme aucun SIGB n a t pens pour fonctionner en d tention il a fallu tester tous les aspects du syst me pour y d tecter la moindre possibilit de communication entre les d tenus Ce r seau ne devait en aucun cas servir de bo te mail entre les d tenus biblio th caires Le Web 2 0 est encore loin de faire so
186. fique et artistique en abordant les sciences autrement travers l merveille ment l esth tique le plaisir de la d couverte et de la rencontre Ndlr phones comme machines lire rel gue d j la g n ra tion des liseuses dans le pass La course l armement est perdue d avance mais pas la mission de service public La Biblioth que s investit l o elle doit tre au c ur des pr occupations de l acc s large ouvert tous compl mentaire de ses autres outillages UN SERVICE PUBLIC DU LIVRE NUM RIQUE Parler de service public du livre num rique est pr matur et peut tre erron L tat du march environ 35 000 livres num ris s sous droits mais encore peu disponibles ajout s aux quelque 30000 livres disponibles dans le domaine public ne para t pas repr sentatif aujourd hui Imaginer un vrai service aux larges acc s passera par de multiples tapes que les biblioth ques ne ma trisent pas compl tement Mobilis es en permanence sur le front juridique et l gislatif Dadvsi Hadopi et maintenant Puln Prix unique du livre num rique elles doivent rester en alerte pour demander et exiger les meilleures conditions En attendant de l autre c t du miroir pourquoi ne pas encourager les lectures num riques dans les sph res priv es lectures facilit es actuellement par les offres crois es des di teurs distributeurs libraires Soit faire ainsi d couvrir voi
187. gie europ enne D une part la conception fonction nelle qui met l accent sur les objectifs finalit s missions ou obligations de service public d autre part la conception orga nique qui assimile le service public l entit publique qui en a la charge La premi re laisse enti re la question du statut public mixte ou priv de l op rateur alors que la seconde conduit faire sortir du champ du service public les secteurs g r s par des entreprises priv es ou ayant fait l objet de privatisations La conception fonctionnelle est la seule tre commune aux diff rents tats europ ens C est elle qui a t retenue d s le trait de Rome de 1957 invention de l expression services O ai d int r t conomique g n ral insistance sur leur mission particuli re Elle s impose aujourd hui dans le cadre de la construction europ enne et de l europ anisation progres sive des services publics parce qu elle fait r f rence des objectifs qui font partie des valeurs communes des pays europ ens et parce qu elle oblige dans une d marche prag matique clairement d finir les finalit s et missions pour lesquelles existent les services publics R PONDRE AUX BESOINS La d finition des missions du service public sa r glementa tion son organisation et sa r gulation rel vent des autorit s publiques tous les chelons d organisation de la soci t
188. gine pour des raisons conomiques on ne peut manquer de le regretter surtout pour ce qui concerne le t 4 Si l on peut trouver ais ment dans d autres publications des reproductions de tableaux ou de manuscrits et d ditions anciennes les images d archives du monde biblioth conomique du XXe si cle rassemblaient notamment une importante galerie de portraits qui nous rendait plus proches les figures souvent m connues d un pass dont nous sommes les h ritiers directs et qu il tait bien difficile de trouver ailleurs qui nous restituera les visages de maints biblioth caires sans doute oubli s mais dont la m moire tenait pr cis ment cette monumentale Histoire Et qui parmi les jeunes g n rations pour qui la m diath que s efface d j devant la biblioth que hybride ne viendrait ici trouver l image de ce que furent les biblioth ques universitaires ou de lecture publique des ann es 1920 ou 1950 leurs am nagement leur quipement leur vie quotidienne Il Ry a pas ici lieu de revenir sur le contenu de l ensemble de cette dition d sormais classique mais bien plut t de nous attarder sur les 100 p in dites donn es en postface au t 4 par sa directrice Notes de lecture E Martine Poulain aux fins d une n cessaire actualisation Les biblioth ques fran aises de 1990 2010 l entr e dans une nouvelle re Dans une synth se ambitieuse l auteur r unit l ensemble des l ments
189. gles encore diff rentes Une partie d entre elles bases de donn es p riodiques lectroniques encyclop dies num riques font l objet de licences conclues avec les biblioth ques qui pr ci sent quels types de mise disposition au public sont envisa geables consultation impressions etc 8 Les difficult s surviennent avec les ressources num riques pour lesquelles les conditions contractuelles d utilisation ne pr voient pas encore les usages collectifs et donc l usage en biblioth que C est le cas par exemple des tablettes de lec ture ind pendamment des droits sur les contenus e books leur mise disposition au public des biblioth ques devraient faire l objet de licences adapt es Les consoles de jeux vid o baignent dans le m me flou juridique Si plusieurs biblio th ques mettent disposition ce type de mat riel on doit avoir conscience qu il faudrait th oriquement pouvoir dis poser la fois de l accord de l diteur des jeux vid o et du constructeur de la console 2 De la m me mani re l utilisation des services de streaming musicaux type Deezer pour sono riser des espaces en biblioth que contrevient certainement aux conditions d utilisation de ces services En l absence de mod les juridiques adapt s il appartient chaque tablis sement de faire la part entre le droit l exp rimentation et la prise de risques assum e LA GESTION DES APPAREILS DE COPIE e Le
190. goriser la limite des ordres le d sordre des limites 2 tables rondes avec Bernard Gu guen Fran oise L vie et Dominique Lahary puis Beno t Thieulin tienne Klein et Pierre Fuzeau et interventions en une demi jour n e organis e par le laboratoire d tudes et prospectives du groupe Serda Archimag et l Universit la Sorbonne Paris IV l Espace Malesherbes Paris XVIIe Rens 01 44 53 45 00 e 14 mars Aubagne 13 Nouvelles migrations quelles ressources et quelle m diation dans les biblioth ques journ e professionnelle la m diath que Rens ou T l 04 42 18 19 90 Progr complet 1 Bernard Avenue Friedland 2 Bolek place Franz Liszt 3 Pascal Place Gambetta _En vrac E JUSQU AU COU Dans le r el Bande dessin e et questions de soci t stage de d couverte ou approfondissement de leurs connaissances du 9 Art Au programme panorama des questions de soci t dans la bande dessin e adulte et jeunesse rencontres avec des auteurs ayant trait de sujets de soci t et une demi journ e consacr e aux questions professionnelles du d sherbage et de la m diation en biblioth que Ce stage alternera conf rences et tables rondes sur ces sujets anim es par des sp cialistes des auteurs et des diteurs Rens inscr Virginie Berger T l 05 45 38 65 65 poste 6540 VBerger citebd org E ART D AM RIQUE Une collection europ
191. h C est ce qu on a appel l opt out par opposition l opt in seul conforme au droit Ce comportement a motiv une plainte judiciaire de l asso ciation des diteurs et de l association des auteurs am ricains 1 Olivier Bomsel L comonie immat rielle industries et marches d exp rience Gallimard 2010 Google Google a r agi en proposant un r glement Google Livres applicable au seul territoire des tats Unis mais concernant videmment des auteurs et diteurs fran ais num ris s dans ce pays L Interassociation Archives Biblioth ques Documentation IABD a publi le 7 septembre 2009 une d claration intitul e Non au R glement Google Livres en France o on lit notamment Le R glement Google Livres para t promouvoir la diffusion de la connais sance mais il comporte terme des risques de d rives par ticuli rement inqui tants la remise en cause des principes fondamentaux du droit d auteur une exclusivit de l indexa tion des contenus et donc de l acc s la connaissance une exclusivit commerciale aboutissant la constitution d un monopole une perte de la ma trise des co ts d acc s l in formation des menaces s rieuses d atteinte au respect de la vie priv e et de censure Contentons nous de citer le passage relatif une question cl l exclusivit d indexation Google propose la num risa tion gratuite des fonds des bibl
192. h que num P Chitan S Da rique par exemple Parall lement des comit s de bas sins lecture ont t institu s Ce sont des espaces de iiaa C b sat Gerra dialogue entre l administration et les lus communaux Cirat Fate DE el Th e DT bi et communautaires ils se r unissent deux fois par an Noument Un constat est d sormais partag chacun s est G e ar Clermom Eerranri 22 p Pi appropri cette structuration du r seau lecture M Bassin lecture nord D sormais il convenait de mieux rendre visible lap JM Autres Bassins lecture port de la communaut d agglom ration au d velop f M diath que existante pement du service l usager et de pr ciser les orien ef Antenne ou Point Lecture tations communes aux bassins lecture dans l ensemble mn en des domaines de comp tence des biblioth ques Cet d Centre de Documentation du Cin ma et du Court m trage objectif se doublant de la n cessit d adapter l action aux sp cificit s de chaque bassin lecture et de garantir list s de demontconmonat la qualit du dialogue avec le territoire 28 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE L CRITURE DE LA CHARTE La charpente de la charte repose sur les missions globales des biblioth ques accueillir le public proposer une offre documentaire pr ciser un projet culturel Il n y a l rien de neuf d autant plus qu
193. h ques les BU sont ouvertes tous de m me que les biblioth ques publiques sont largement fr quent es par les tudiants DES CHIFFRES La Su de compte 9276509 habitants Son r seau de biblioth ques est constitu de e La Biblioth que royale cr e en 1600 qui re oit le d p t l gal et coordonne les activit s des biblioth ques de recherche e 240 biblioth ques publiques et 2000 points de desserte e 4000 biblioth ques scolaires parfois coupl es avec des biblioth ques publiques e 115 biblioth ques d h pitaux e 39 biblioth ques universitaires e 40 biblioth ques sp cialis es e 20 biblioth ques provinciales l image de nos BDP e 1 biblioth que sp cialis e dans les livres audio et la biblioth que su doise consa cr e aux livres lus et aux documents en braille 6 de la population a recours ses services 40 millions de livres 3 millions de documents audiovisuels 6000 ordinateurs 4 millions d e books t l charg s on compte en moyenne 30 pr ts classiques et 32 l chargements par an et par tudiant Les biblioth ques publiques et les biblioth ques scolaires sont financ es par les communes les biblioth ques de province par l chelon administratif correspondant les autres par l tat 93 D gt D lt D E amp lt JOMTTONO V kofe A t MOT A E ESG G e Crteiccine Biblioth que publique principale
194. hose crite avec certains auteurs par d sir par convic tion par souci de partage e Vous parlez souvent de mise livre Que recou vrent ces mots pour vous Mise livre comme mise en sc ne e J aimerais aller un peu plus loin Eug ne Delacroix dit Quand j entre dans mon atelier j entre en sc ne Est ce ainsi pour vous Qu est ce qui vous para t essentiel dans ce travail de mise en sc ne L espace La texture d une voix ou bien d un silence Le rythme Dans la mise livre nous entrons en sc ne l auteur et le concepteur L auteur que l on invite ou qui s invite nous fr quenter aborde des voies nouvelles pour son travail c est ce va et vient de sens qui est cr a tif Il sait qu il sera dans un autre espace de lecture des doubles pages avec le pli au centre on peut passer Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE un espace en continu un espace en transparences une verticalit un poids un d ploiement comme je sais que l laboration du pro jet se construira dans avec et quelquefois contre l es pace de son texte venir suit une d cantation pour laisser s installer le livre Sans chercher une th tra lit de la prise en mains du texte mais installer ce texte pour s approcher au plus pr s de sa voix e e Dans les livres dit
195. i me lieu est aujourd hui un mod le pertinent qui r pond aux nouveaux usages de nos publics Cependant la logique de l infotainement ne doit pas faire oublier que la m diath que reste avant tout un lieu d acc s de tous au savoir sans quoi sa fonction sociale m riterait d tre r interrog e La convivialit la cr ation de lien social et la capacit r pondre une demande de loisir loin d tre contradictoires avec la dimension mancipatrice de nos mis sions sont de toute vidence un indice de la qualit de nos services La biblioth que tend aujourd hui vers le mod le du caf ou du living room accueille des actions culturelles impensables dans ces lieux il y a un demi si cle et int gre parfois des activit s destin es participer l int gration de publics particuli rement fragiles Pour autant la biblioth que n est ni un caf ni un living room Elle n a pas non plus voca tion devenir un centre culturel ni un centre social Cependant les logiques strictement biblioth cono miques doivent sans doute rencontrer pour s enrichir d autres logiques professionnelles ou associatives d du cation populaire notamment dans les domaines culturel social ducatif ou encore de la formation professionnelle Dans cette perspective le cadre partenarial permet d int grer la biblioth que dans des d marches nouvelles tout en s appuyant sur les professionnels de ces diff rents cham
196. i veulent se soustraire l effort collectif en misant sur la participation financi re de leurs pairs tout en cherchant profiter du service offert 10 Jean Loup Lerebours Quelques r sultats de l influence des politiques tarifaires sur le fonctionnement des biblioth ques municipales in Bulletin d informations de l Association des Biblioth caires Fran ais n 184 185 3 et 4e trimestre 1999 pp 89 92 graphie des usagers autrefois majoritaires les habitants du centre ville ne repr sentent plus que la moiti des usagers La sociologie du public des biblioth ques gratuites his toriques peut elle nous tre d un quelconque secours Au niveau national en 2006 les classes moyennes cadres professions interm diaires employ s repr sentaient 34 de la population active et 46 du public actif inscrit dans les biblioth ques municipales la m diath que de Chevilly Larue Val de Marne les taux de p n tration sont tr s fid les la r partition des actifs sur la commune les classes moyennes et sup rieures qui empruntent la m diath que constituent 53 5 des actifs elles sont 52 8 dans la ville Franconville Val d Oise les classes moyennes inscrites la m diath que repr sentent 48 5 des inscrits de plus de 15 ans contre 56 dans la ville Nous sommes galement convaincus qu il y a beaucoup de similitudes entre les publics de la gratuit des institutions culturelles
197. ia Lorca Salons divers 18 01 05 02 2011 Place au seigneur Taureau pho tos de J r me Gevaudan 02 02 26 02 2011 El ultimo adios une trag die espagnole Toiles de Jos Sales Albella 15 02 12 03 2011 38 Grenoble Biblioth que d tude Livre d artistes artistes du livre Marc Pessin 03 12 12 03 2011 42 Roanne BM Flip pop et Cie 16 11 15 01 2011 44 Nantes M diath que Jacques Demy Un nantais nomm Jacques Demy 24 10 26 02 2011 45 Orl ans M diath que lannis Xenakis 18 12 22 01 2o11 51 Ch lons en Champagne M diath que Georges Pompidou S lection la danse dans les documents anciens 02 12 29 01 2011 Les secrets du scriptorium d lisabeth Bailli Le pm Mes Wolf Erlbruch du nouveau 18 01 26 02 2011 Strasbourg M diath que Andr Malraux Le calen drier de l instant magique 01 12 29 01 2011 74 Annecy BM George Washington Ga l Davrinche 03 12 29 01 2011 75 Biblioth que Ch teau d Eau Il ne m est Paris que de toits 10 12 29 01 2011 Biblioth que Faidherbe H l ne Guertik l toile filante 1932 1937 cinq ann e aux ditions du P re Castor 20 11 12 02 2011 Bilipo Les bagnes coloniaux 05 11 26 02 2011 Paris BnF Site Fran ois Mitterrand Les amis de la BnF une exposition hom mage 14 12 30 01 2011
198. iers les acc s la profession et l environnement culturel de celle ci parall lement les centres constituent de v ritables lieux d changes et de partage d exp rience entre les profession nels des diff rentes biblioth ques et centres de documenta tion ce niveau on se situe en amont de l activit de forma tion proprement dite en effet il n est plus question ici de d livrer des connaissances et des savoirs ou bien de former l acquisition et ou la consolidation de savoir faire ou de comp tences op rationnelles Il s agira plut t la faveur d un entretien avec une personne d sireuse d embrasser la profession de travailler sur les repr sentations que celle ci s en fait et de les mettre en correspondance avec la r alit du m tier Eu gard au sujet qui nous occupe il ne s agira pas de transmettre d enseigner ou tout simplement de for mer mais plut t de pointer la notion de service public en tant que valeur capitale de la culture professionnelle dont nous sommes les d positaires Or l heure o p se sur le r seau des CRFCB des menaces dont ABF s est d ailleurs fait l cho voir encadr 7 on peut craindre pour la transmission de cette valeur fondamentale La suppression des cr dits p dagogiques des CRFCB par le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche risque en effet de les obliger instaurer avec leurs parte naires des relations de plus en plus marchan
199. ieux concentrateurs tels que d finis plus haut type Gallica e des sites ou des logiciels qui permettent d acc der des concentrations d uvres mais qui sont dispers es physique ment sur des machines multiples C est la raison premi re de l existence d Internet le partage et la mutualisation L exemple le plus connu avec les probl mes de droits aff rents est le P2P On peut galement citer les agr gateurs de blogs 8 Lionel Naccache Perdons nous connaissance Odile Jacob 2010 9 Cf Herv Le Crosnier Pour un regard politique sur la courbe d audience in Biblioth que s n 39 juillet 2008 pp 18 21 10 www observatoire medias info article php3 id_article 225 Cette double id e de concentration et de fragmentation est perp tuellement pr sente sur Internet L effet longue tra ne est li la fragmentation mais il n emp che pas les effets de concentration type buzz Les internautes les usagers ayant acc s pratiquement tout vont ils se culti ver S enrichir naturellement comme sans effort Non et le risque est grand de voir appara tre une nouvelle fracture Alors que l acc s aux uvres de l esprit n a jamais t aussi ais il existe un risque que certaines parties de la popula tion ne se recroqueville sur ce qu elles connaissent d j Lionel Naccache le rappelle la d couverte de l inconnu lac quisition de nouvelles connaissances c es
200. ima 2007 vent s av rer tr s d licates avec les ressources num riques et les nouveaux moyens de copie pour lesquelles les r gles de droit relatives l usage collectif peuvent ne pas tre compl tement fix es Le fait d offrir un acc s des postes Internet soul ve d autres questions en particulier en mati re de res ponsabilit La ma trise du param tre juridique peut jouer deux niveaux en ce qui concerne le service public en amont pour constituer une offre documentaire dans les r gles de la l ga lit et en pr sence du public pour tre en mesure de r agir face des situations complexes LA CONSULTATION DES DOCUMENTS SUR PLACE UN STATUT CONTRAST e Livres et autres documents imprim s Prendre un livre dans un rayonnage de biblioth que et le consulter sur une table de travail para t premi re vue un acte naturel qui n offre pas prise au droit d auteur Pourtant en stricte logique juridique il s agit d un acte de repr sentation l une des deux composantes avec la reproduction formant les droits patrimoniaux exclusifs des auteurs et de leurs ayants droit3 titre de comparaison il existe un droit d exposi 3 Cf CPI Art L 122 2 La repr sentation consiste dans la communication de l uvre au public par un proc d quelconque 64 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE tion4 pas tr s loign mat ri
201. in 2010 Lors de la commercialisation de la tablette d Apple une tude a r v l que son usage principal tait le surf suivi des emails et de l Apple store avant les ebooks et l coute de musique Les pratiques qui mergent sont donc celles d un PC alors que la consultation des contenus culturels vid os livres jeux n arrive qu ensuite En proposant ce type d outils nouveaux la biblioth que peut familiariser les utilisateurs des contenus culturels qu ils ignorent peut tre L pist mologie des techniques ayant montr que les technologies pr c dent toujours les usages il incombe la biblioth que de permettre ses utilisateurs de d couvrir ces techno logies Comme le signale Aline Girard BnF lors de BookExpo aux tats Unis les diteurs ont expliqu s attendre d ici peu un usage r parti entre le papier et le num rique autant de nouvelles pra tiques accompagner Julien Barbier BnF ne dit pas autre chose lorsque rappelant les conclusions d une tude sur les publics du livre num rique il explique que la biblioth que joue un r le essentiel car elle est souvent le fournisseur ou l initiateur des usages des documents num riques Le m tier du biblioth caire volue avec les nouveaux services mis en place et les r sultats de la biblioth que virtuelle doivent tre autant consid r s que ceux de la biblioth que physique C est d un Actualit s de I ABF E
202. ion de la publication de cet article 2 Le droit est plus concern par les offices que l conomie dans la mesure o beaucoup de collections de ce domaine sont cibl es vers un niveau d tudes ou un type de public 3 Par exemple trois exemplaires de la collection des pr cis Dalloz sont acquis automatiquement 4 La livraison est effectu e deux fois par mois une seule fois quand la production ditoriale est plus faible 5 L office est int gr au prix des ouvrages la remise de 9 est revue 8 6 Outre le temps pass la veille la s lection et la commande la biblio th que conomise la conception des notices qui sont r cup r es dans le Sudoc e Des exp riences pond r es d externalisation L externalisation partielle 4 des acquisitions recouvre des pratiques diverses sans pr tendre figer une r alit plurielle l on tentera d esquisser une typologie identifiant des degr s dans la libert laiss e au prestataire Les profils documentaires approval plans sont des grilles fournies par la biblioth que en fonction desquelles le pres tataire propose une aide l acquisition sous forme de listes d ouvrages Il ne s agit pas d une r elle externalisation dans la mesure o le choix final revient au biblioth caire Les commandes permanentes standing orders consis tent tablir des suites syst matiques pour les must have 5 de toute nature titres ou collec
203. ion heureuse ment modul e par des espaces ronds ou courbes quip s de tables permettant une consultation individuelle ou deux ou trois personnes les bacs et niches d exposition et de rangement de bandes dessin es Un espace circulaire sur lev de trois marches permet de s isoler pour travailler espace entour d un meuble accueillant des usuels d un c t et des BD de l autre Lautre partie du plateau est consacr e aux documents audiovisuels absents S Brachet jusqu alors des collections de la biblio th que municipale On peut imaginer avec l volution pr visible de l utilisation de ces supports que cet espace dans un b timent qui n en manque pas permettra sans doute d autres am nagements dans l avenir pour d autres usages un coin de jeux vid o de nouvelle g n ration Les grandes baies vitr es peuvent tre toutes translucides par des verres parti culiers ou par des grands rideaux de lin cru ce qui renforce l effet de bulle sus pendue Les bureaux et la salle d quipe ment sont am nag s dans la grande cabane du troisi me tage ils domi nent cette partie de la ville avec une vue sur les platanes et immeubles environ nants Une salle de r union permet la concertation de l quipe et bient t du r seau intercommunal actuellement encore desservi par la Biblioth que d partementale Architectes cabinet Fran ois Guibert Bordeaux Respons
204. ions consacr es sa prise en charge 2 Elle a form et recrut un personnel sp cifiquement d di et cens tre porteur de ce bien commun au point d en faire une vocation Il exer ait moins une profession qu il ne portait en lui m me la d fense et la promotion de cette valeur collective travers son activit professionnelle Les fonctionnaires ne se d fi nissaient pas tant par un cadre d emploi privil gi que par la responsabilit de porter faire vivre transmettre un id al con u comme universel Les citoyens pensaient en effet que quels que soit la fortune ou le pouvoir les individus devaient pouvoir acc der ces valeurs du fait de leur galit constitu tive et constitutionnelle Par exemple au nom du service public de la culture l acc s aux uvres devait tre favoris de fa on ce que la culture ne soit pas le privil ge des riches ou des puissants C est que le service public repose sur une conception universaliste des individus Sans que les citoyens ne soient tous gaux r ellement ils sont tous gaux dans leurs potentialit s L litisme r publicain dans le cadre scolaire posait que tous les enfants y compris ceux du peuple taient susceptibles d acc der aux lites d s lors qu ils montraient des talents sup rieurs ceux de leurs camarades Dans le domaine de la culture les institutions fondaient leur action sur ce que l on peut appeler une th orie univer
205. ions pr d finies des biblioth ques on en d couvre les fonctions r elles pour la population Enfin une politique du livre nationale mais aussi locale peut au del des biblioth ques s int resser aux auteurs aux diteurs aux libraires il n est h las plus temps de rares exceptions pr s de soutenir les disquaires 4 LA JUSTIFICATION PAR LE SERVICE PUBLIC e Une co responsabilit locale et nationale Mais dira t on ces politiques publiques si elles sont d fi nies par les d cideurs lus locaux dirigeants universitaires depuis la mise en place de l autonomie des universit s sont soumises variations et ne sont coh rentes ni dans le temps ni dans l espace Elles peuvent porter atteinte des missions l gitimes des biblioth ques Il est vrai que cela s est vu notamment dans des municipalit s g r es par le Front national apr s les lections municipales de juin 1995 C est que les biblioth ques ne peuvent se d velopper qu au risque des politiques publiques Dans les ann es 1960 et 1970 des biblioth caires ont propos la mise en place d un r seau national de biblioth ques publiques sous l appellation biblio DOMINIQUE LAHARY DOSSIER Biblioth que politiques publiques service public 15 DOSSIER Biblioth caires amp Jean Pierre Durand th ques de secteur 21 Ce projet tait n cessairement tatiste Il n a jamais vu le jour pour le meilleur et po
206. ioth ques mais exige en contre partie une exclusivit sur l indexation du contenu qui emp che des moteurs de recherche concurrents de donner acc s aux ouvrages Cette limitation est profond ment contraire aux prin cipes de libre acc s l information et la connaissance que PIABD d fend Les bases publiques constituent au contraire un moyen de pr server cette libert fondamentale e L affaire des biblioth ques fran aises Apr s que la ville de Lyon a annonc en 2009 un accord pour la num risation gratuite par Google d une partie de son fonds patrimonial il s est av r que la BnF songeait faire de m me Une telle ventualit qui a fait grand bruit n a pas 2 www iabd fr 2009 09 07 non au reglement google livres en france oui a une solution publique alternative grace a 1 XE2 80 99emprunt national communiqu et www livre poitoucharentes org section bibliotheque docres sourcesmanifs docressourcesbib doc_download 53 dossier de presse regle ment google livres htm dossier Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CELE encore suivie d effet pas plus que les conclusions du rapport remis par Marc Tessier le 12 janvier 20103 L accord de Lyon4 rendu public gr ce une d marche du magazine Archimag dans le cadre du droit d acc s aux documents administratifs a le m rite de poser le probl me de la num risation des fonds patrimoniaux des biblioth ques fran ai
207. ique et administrative de notre pays de rendre les biblioth ques indispensables donc dignes d tre financ es I 25 Extraits du Code du patrimoine Les biblioth ques publiques des communes sont rang es en trois cat gories article L310 2 Les biblioth ques centrales de pr t sont transf r es aux d partements Elles sont d nomm es biblioth ques d partementales de pr t article L320 2 DOSSIER DOMINIQUE LAHARY Biblioth que politiques publiques service public 17 3 D D gt il lt checs 18 RAPHA LLE GILBERT Conservatrice des biblioth ques Enssib 2010 Pour assurer la continuit des missions de service ne faut il pas changer avec ce qui change viter la dilution de l identit et la confusion des r les dans une biblioth que troisi me lieu ne suffira pas saura t on g rer la fracture biblioth conomique qui se dessine entre tablissements l ancienne et biblioth ques du futur de comp tences et d placer la question du service public vers celle des services aux publics Il est vrai que le syst me de production distribution constitution d une collection et distribution par le pr t qui pr valait jusqu ces derni res FABRICE CHAMBON Biblioth ques de Montreuil Nouveaux servi ces aux publics nouvelles comp tences Menace ou r affirmation des missions de service public
208. is et Saint Herblain la simplification de la grille de tarification a galement s duit les non r sidents pour qui l inscription est demeur e payante la gratuit n est pas qu une question de prix c est aussi une image une repr sentation Une illustration parmi d autres Saint Herblain Senlis la gratuit a am lior les rapports du public avec la biblioth que e CQF e D ce qu il faut encore d montrer Les tudes d impact sur le profil socioprofessionnel du public de la gra tuit dans les biblioth ques taient rares Elles le sont tou jours La m fiance de nombre de professionnels l gard des statistiques en particulier celles qui touchent la sociologie du public n est pas pour rien dans cette situation Pourtant en 2001 Arles o l inscription en biblioth que tait et est toujours totalement gratuite la d mocratisation culturelle s illustrait par des taux de p n tration tr s fid les la r par tition des actifs sur la ville y compris les ouvriers Plus r cem ment Saint Brieuc et Saint Herblain tous les quartiers le centre ville comme les quartiers populaires ont vu le nombre d inscrits augmenter Senlis la gratuit a invers la g o 8 Dans son enqu te de 2005 le Cr doc estimait 15 la part du public invi sible b n ficiant du pr t par l interm diaire d un tiers 9 En conomie les passagers clandestins sont les usagers qu
209. isation des acquisitions dans le secteur Jeunesse informer le public de la sous traitance modifierait il l image de la biblioth que et la reconnaissance de la qualit des collections la biblioth que de Paris X 39 Le m tier de biblioth caire p 485 40 Sur la d finition de la notion de service public voir Le m tier de biblioth caire P 54 55 41 Ibid p 488 42 Ibid p 488 43 Voir l tude du cas de la biblioth que de Fort Worth dans le rapport de PALA cit en note 6 et les r sultats de l enqu te men e aupr s des biblioth caires p 34 As for community awareness 66 7 feel that patrons are unaware that children s book selection is outsourced Additionally 55 6 feel that outsourcing does not make a positive statement to the community about the library s commitment to children s services Thirty eight point nine percent 38 9 have no opinion on this question LUCIE MAILLAND D L GATION PARTIELLE DES ACQUISITIONS BERLIN Berlin dans un contexte social et budg taire difficile le maintien des horaires d ouverture et la r alisation d ac tions en faveur de la lecture en direction d une popula tion d favoris e ont amen le personnel d une biblio th que pour la jeunesse un constat il devenait d licat d assurer un travail de veille et de s lection de qualit En 2004 la d l gation du choix des livres partir de grilles d acquisitions d taill
210. it des institutions et sur leur capacit s adapter aux volutions de la soci t et des publics Dans les pays anglo saxons et d Europe du Nord l exter nalisation est pr sent e comme une condition d volution des biblioth ques dans la mesure o elle permet aux biblio th caires de se consacrer aux t ches d accueil et de ser vices de m diation de valorisation et de production qui sont aujourd hui le c ur du m tier4t En termes d adaptabilit le mod le du Nord peut sembler exemplaire dans la mesure o il place les publics au centre de toutes les pr occupations et s adapte la variabilit des usages all ger le processus documentaire en amont permet de se concentrer sur l aval le public tout en conservant des lignes directrices fortes Il reste savoir si ce mod le est exportable dans la mesure o la mutation de la biblioth que moderne telle qu observ e dans les biblioth ques trang res ne va pas sans une com pl te remise en question de la profession et des conditions de son exercice 42 LARGIR LE D BAT LA PLACE DE LA BIBLIOTH QUE DANS L ESPACE PUBLIC ET PRIV EN QUESTION e L opinion des usagers Le d bat sur l image de la biblio th que aupr s des usagers reste ouvert la fin des ann es 1990 une partie du personnel de la biblioth que de Fort Worth aux tats Unis avait exprim son inqui tude concernant l opinion du public sur l external
211. it garantie le CNL soutient r solument au travers de dispositifs adapt s et volutifs et dans le respect de ses missions toutes les E PRIX LIVRES HEBDO C est parmi 73 dossiers envoy s par 41 biblioth ques de lecture publique que le jury de Livres Hebdo a lu la m diath que Andr Malraux de B ziers 12 Grand prix la m diath que centre social Yves Coppens de Signy l Abbaye Coup de c ur du jury la m diath que d Agneaux Meilleur accueil la m diath que d agglom ration Pierre Amalric d Albi Meilleure animation la m diath que d Anzin Plus bel espace int rieur et la BDP de Seine Maritime nr a a amu La M diatheque Andr Malraux de B ziers initiatives petites ou grandes qui concourront au plein essor du livre num rique La Commission conomie num rique Fran ois Maillot pr sident La Procure Yves Alix BnF Herv Bienvault Aldus conseil Xavier Cazin Immat riel fr Alban Cerisier Gallimard Virginie Clayssen ditis pdte de la commission num rique du SNE Catherine Cussigh Hachette Livre Jean Christophe Delpierre M diatoon Michel Fauchi BM de Toulouse ADDNB Patrick Gambache Flammarion R mi Gimazane MCC Direction g n rale des m dias et des industries culturelles service livre et lecture Thierry Lecompte Librairie L appel du livre Nicolas Roche ditions du Centre Georges Pompidou E TR SOR ENGLOUTI Le conseil g
212. it nous obliger reconsid rer radicalement notre organisation du travail la r partition de notre temps la prise en compte des temps des populations e La possibilit de r cup rer les notices doit s imposer absolument il n est plus admissible que nous imposions notre collectivit la charge financi re de ce travail excellem ment fait au niveau national comparativement l usage que nos usagers et nous m mes en faisons Le domaine dans lequel nous pla ons notre c ur de m tier ce n est pas le document c est le public e Enfin si nos t ches sont dans les d tails difficilement quantifiables pour une part d entre elles ce n est pas vrai de la partie de notre temps pass e en pr sence du public Nous allons donc voir que nous pouvons nous baser sur cette partie quantifiable pour introduire des ratios D FINIR UNE AMPLITUDE ET DES HORAIRES LES PUBLICS D ABORD LES MOYENS ENSUITE Pour les publics Les constats sociologiques sont assez clairs les articles ayant t tr s nombreux sur ce sujet notamment la suite de la grande enqu te du Credoc je n y reviens pas 2 Bruno Maresca Fran oise Gaudet et Christophe Evans Les Biblioth ques municipales en France apr s le tournant Internet attractivit fr quentation et devenir ditions de la Biblioth que publique d information 2007 34 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE DOSS
213. itoire de la lecture a conduit d velopper des services de lecture publique au sein du syst me p niten tiaire et dans les h pitaux inscrire l action des biblioth ques dans le champ de l alphab tisation ou encore du p riscolaire Il ne s agissait pas alors de rendre ce type de services obliga toires mais d largir les comp tences des biblioth caires et de r pondre des besoins ou attentes prioritaires localement sou vent en lien avec le monde associatif ou d autres acteurs locaux Le d veloppement actuel des services s inscrit dans ce mou vement La mise en place d ateliers de formation au Web et l informatique par exemple est une r ponse la nouvelle forme d illettrisme que constitue l incapacit d acc der aux ressources en ligne DE NOUVELLES VOLUTIONS SONT N CESSAIRES Proposer un nouveau service est l occasion de s interroger sur l volution des besoins des usagers de mettre en miroir les missions de service public et les mutations conomiques sociales et culturelles Alors que les attentes de nos publics se modifient alors que leur rapport l information et aux produits culturels change il est n cessaire de faire voluer nos outils Or on observe parfois une confusion entre outils et missions Longtemps le syst me de production distribu tion a permis de r pondre aux missions d largissement de l acc s la culture Aujourd hui l volution des mode
214. itu tions d la D couverte 1999 7 Senlis les inscriptions taient payantes pour les enfants 40 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE Atlantique Au niveau de la structuration du public la r parti tion des publics adulte et jeunesse s en est trouv e profond ment modifi e en g n ral les nouvelles inscriptions adultes ont progress de plus de 50 parfois comme Saint Brieuc ou Pau la part des inscriptions jeunesse a pu baisser La gratuit est synonyme de simplicit et de transparence dans les biblioth ques payantes l utilisation de la carte d un tiers est sans doute plus syst matique que dans les biblioth ques gratuites 8 Avec la gratuit les passagers clandestins n ont plus se cacher Les pr ts ont augment partout mais selon une courbe tou jours inf rieure celle des inscriptions Depuis l enqu te de Jean Loup Lerebours9 nous savons que les pr ts d imprim s par habitant sont plus lev s dans les biblioth ques payantes que dans les biblioth ques gratuites ce qui pour les cono mistes rel ve d une vidence une relation commerciale modi fie in vitablement le rapport entre le consommateur usager et un produit qu il faut alors rentabiliser et amortir e Ce qui est nouveau Saint Brieuc comme Fontaine on note une tr s forte fid lisation du public acquis gr ce la gra tuit Senl
215. iversel de regrouper les r gions jusqu 3 ou 4 millions d habitants de fusionner les d partements de mettre fin au che vauchement r gions d partements en Corse et Dom Tom de permettre enfin un meilleur contr le d mocratique Le rapport nonce 20 propositions Les principales mesures envisag es par le gouvernement et qui peuvent avoir une incidence sur la lecture publique sont e des conseillers territoriaux si geant la fois au conseil g n ral et au conseil r gional e La suppression de la clause g n rale de comp tence des d partements et des r gions e La cr ation de 11 m tropoles pour les bassins de plus de 500 000 habitants e un ach vement de la carte intercom munale d but 2014 Aujourd hui on note beaucoup de r sistances notamment concernant la suppression de la clause g n rale de comp tence qui impliquerait la fin des financements crois s Apr s n gocia tion entre l Assembl e nationale et le S nat il semble que les collectivit s ter ritoriales pourront encore exercer des comp tences partag es en particulier la culture le sport et le tourisme Avant fin 2011 les prochaines ch ances pr voient l laboration par les pr fets de d partement du sch ma d parte mental de coop ration intercommunal pour cr er la nouvelle carte intercom munale cela devrait aboutir l lection en 2014 des nouveaux conseillers terri toriaux et l lection des
216. ives arrivent la biblioth que via la table tactile Les archives ont gagn en visibi lit mais galement en visiteurs depuis qu elles sont virtuellement pr sentes dans la biblioth que De m me la DOK travaille en partenariat avec la BU de Delft Il s agit de d passer la com p tition qui peut parfois exister entre la biblioth que publique et la biblio th que universitaire pour se servir des atouts de l une et de l autre La BU est vide hors des p riodes d examens par contre elle dispose d un amphith tre un partenariat a par exemple t mis en place avec la DOK pour organiser une conf rence publique sur le jeu vid o La question du marketing est essentielle pour faire conna tre ces op rations une campagne de publicit r ussie permet de rentabiliser l investissement de d part Pour Eppo van Nispen tot Sevenaer le marketing est un domaine important qui requiert les comp tences de professionnels L encore il insiste sur le fait de travailler ensemble Avec la malice qui le caract rise Eppo van Nispen lan ait que les biblio th ques ont du mal avec le concept de plaisir Investir les r seaux sociaux proposer des contenus et des services distance peuvent constituer autant de moyens de faire plaisir aux usagers sans pour autant renoncer cette mis sion essentielle des biblioth caires tre des passeurs C ciles AR NES Biblioth que de PINHA Actualit s de ABF Es
217. ivit s territoriales sont donc co responsables de l indispensable maillage territorial avec ses deux vecteurs proximit de tout point du territoire et compl mentarit entre quipements de proximit et quipements polarisants Cela suppose un minimum de coop ration au sein des intercom munalit s par exemple ou entre communes intercommuna lit s et d partement Et l tat n est pas dispens au del de 21 Dominique Lahary La biblioth que de secteur 1967 1988 quand s ima ginait un r seau national de lecture publique avec les contributions de Jacqueline Gascuel et Michel Bouvy Biblioth que s n 28 juin 2006 www lahary fr pro 2006 BIBLIOtheques28 secteur htm 22 Jean Pierre Durand Monique Pevyri re Joyce Sebag Biblioth caires en pros pective Minist re de la Culture et de la Communication D partement des tudes de la prospective et des statistiques 2006 Les Travaux du Deps www2 culture gouv fr culture deps telechrg tdd bibliothecaires somm_bibliothecaires pdf Source Biblioth caires en prospective Deps Minist re de la culture 2006 ses propres tablissements d une politique de d veloppement d incitation et de coop ration e Les trois caract ristiques du service public Ce service public dont l imparfait maillage n est que la r sultante d initiatives locales ne dispose d aucun monopole La chose est claire s agissant de l acc s aux documents et res
218. ivre et de la lecture dans le processus d ducation populaire de d veloppement culturel et de partage de l information En un mot leur r le dans l espace d mocratique Autant de valeurs que nous conti nuons de partager aujourd hui gr ce son r le formateur pr nant l interrogation permanente de nos id es et de nos m thodes Devenu l un des tous premiers conseillers pour le livre et la lecture la R gion Rh ne Alpes lui servi de nouveau champ d action Fervent d centralisateur il organisa les premiers mod les de coop ration entre professionnels des biblioth ques et du livre Oral Acord et sut s attirer les complicit s de l administration centrale avec Jean Gattegno Son passage la DLL fut bref mais d capant Peu amateur des arcanes minist riels et n appr ciant que peu l esprit courtisan il retourna sur le terrain comme Drac en Limousin puis comme directeur du mus e des Arts africains et oc aniens avant que celui ci ne disparaisse au sein de celui des Arts premiers Cecil a toujours aim se frotter au corporatisme et au dogmatisme et il faut bien reconna tre qu il y avait de quoi faire Revenu Grenoble sa ville au P le europ en pr figuration de la coop ration inter universitaire il a naturellement investi le champ lectoral lui qui tait d j d une certaine fa on dans le champ politique comme adjoint au maire de Grenoble charg du d veloppement culturel et solidaire de 2001
219. j familier alors il lui est signifi j ose dire avec violence que cet endroit n est pas pour lui Et au del de la collection ceci concerne naturellement l ensemble des locaux de leur aspect ext rieur leur am nagement int rieur en passant par les ser vices qu ils proposent mais aussi les usages qu ils permettent de la propre initiative des gens 12 M moires de l dition contemporaine www imec archives com 13 Lucien X Polastron La Grande Num risation Y a t il une pens e apr s le papier Deno l 2006 www polastron com o2_livres la_grande_numerisation html 14 Claude Poissenot art cit 15 Bruno Maresca avec Fran oise Gaudet et Christophe Evans Les Biblioth ques municipales en France apr s le tournant Internet attractivit fr quentation et devenir d de la Biblioth que publique d information 2007 16 Dominique Lahary Pour une biblioth que polyvalente propos des best sellers en biblioth que publique Bulletin d informations de l ABF n 189 2000 www enssib fr bibliotheque numerique revues afficher 46645 14 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL TE CCI ICE TUTO e Tous les besoins Les usages le mot est l ch C est que des publics s empa rent des biblioth ques pour en faire ce qu ils veulent ce qu ils d sirent ce dont ils ont besoin C est un des grands m rites de cette enqu te du Cr doc 7 que
220. j emport le CIEL son site Ricochet en septembre et Aneth Aux nouvelles critures th trales E AU FILL DES SIGNATURES Trente ans apr s les premi res d centralisations l existence des politiques du livre et de la lecture publique de l ensemble des collectivit s est remise en question Annoncer qu on ne touchera pas au maintien de la comp tence g n rale en mati re culturelle sans donner les moyens de l exercer c est porter un coup fatal l action culturelle sans en assumer la responsabilit Lire la plage en Seine Maritime i Tre J En effet si les financements de l action culturelle des collectivit s ne sont pas garantis si celles ci sont contraintes de se cantonner leurs comp tences l gales le r sultat sera le m me les politiques du livre se d literont C est pour maintenir la cr ation la production la diffusion et la m diation du livre et de la lecture dans toute leur diversit et sur tous les territoires que la Fill engage signer sur son site le Manifeste pour le livre et la lecture Voir galement le communiqu de l ABF p 72 www fill fr fr manifeste nl 22 DOSSIER un um a T Es AN a T i tad P Ep Teny A Ts Fri a he 2 R Th i ie E G Le CE TT AT NET A pe STE s Mi i TE 1 RE te Le ET A LE L d Hre TOUS RE Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE E
221. l volution que nous venons de pointer Ce n est pas tant la mont e de l id ologie lib rale que cette aspiration collective la reconnaissance de notre personne qui sous tend cette mutation Il s agit moins de s adresser une population indiff renci e par le droit et la raison que de chercher s adapter la diversit des cas individuels La d fense de valeurs universelles ne doit plus exclure la prise en compte de la sensibilit individuelle Les lus eux m mes notamment locaux tendent tenir compte et soutenir ces volutions Ils sont nombreux penser les services publics dont ils ont la charge en se souciant des attentes concr tes des habitants Cela les conduit consul L irruption de l usager concret Du service public aux services aux publics 25 DOSSIER ter la population travers des commissions de quartier au cours desquelles ils prennent connaissance de certaines aspirations r elles satisfaire LES SERVICES DES BIBLIOTH QUES L HEURE DE L INDIVIDU CONCRET Dans le cadre de cette mutation globale la mani re dont la biblioth que se donne voir ne peut rester intacte Comme les autres quipements culturels les biblioth ques ne peuvent plus centralement fonder leur l gitimit sur leur mission cultu relle faire acc der la population au Beau au Vrai Il faut que l institution administre la preuve de l efficacit de son action non seulement en m
222. l une des ses sions Il y a parfois de la po sie dans les intitul s de l Ifla Il faudra peut tre s en inspirer lors de notre prochain congr s Annick GUINERY BM de Choisy le Roi gt Quelques innovations en biblioth ques Lorsque l on parle d innovations on pense souvent innovations techno logiques On remarque surtout les innovations li es laccessibilit distance notamment le t l charge ment de musique et de livres audio partir du portail de la biblioth que mais aussi les interfaces des portails de biblioth ques adapt es aux smart phones Vue en Su de dans une biblioth que mais aussi dans un bibliobus une borne de t l chargement de vid os de musique de jeux de m thodes de langues et de livres lus C est gratuit et il ny a pas besoin d tre inscrit la biblioth que Il suffit d avoir une cl USB Les fichiers sont chrono d gra dables au bout de trois semaines La table tactile semble galement se d velopper en biblioth que23 Il s agit d un cran tactile de la taille et de la forme d une petite table avec lequel on peut jouer S informer regarder des vid os Une piste tr s int ressante 3 Cf Philippe Levreaud L intelligence des sens in Biblioth que s n 47 48 d c 2009 pp 22 27 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE pour le d veloppement des archives fonds local partage des
223. l des tribus la fin du XIXe s registres qui Nathalie Erny aujourd hui encore servent de base aux recherches g n alogiques L activit du centre de ressources Muscogee est aussi centr e sur la recherche de s pultures indiennes C est ainsi qu un agent topographe part r guli rement muni du mat riel n cessaire baliser les tombes signal es par le voisinage Le recensement de cette activit ainsi que la diffusion des sources g n alo giques devra tre relay rapidement par des biblioth caires professionnels car nos deux h tesses actives grands m res sont plus une m moire pour leur communaut que des professionnelles m me de saisir les enjeux du num rique pour un acc s plus ouvert leurs archives La visite de la biblioth que scolaire de l cole publique Eisenhower enfants de 5 12 ans site pilote par ses m thodes d ducation et ses deux programmes de langues en immersion fran ais et espa gnol m a permis de prendre conscience de la place d une culture selon les choix faits dans les collections Le rayon francophone y est sympathique beaucoup de BD belges aux h ros intemporels mais non repr sentatif de nos albums ou de nos auteurs Ungerer l alsaco am ricain Ponti l italo lor rain Morgenstern l am ricano ni oise Pef l inclassable et tant d autres Ms Barbara McCrary la biblioth caire scolaire dipl m e me montre avec tendresse un album de Mar
224. l ments qui n ont pas bascul du c t d une logique de service aux publics et sont encore dans celle du service public CHOISIR Pourquoi les acquisitions forment elles un geste profession nel structurant de l identit des biblioth caires travers la s lection des documents qui seront pr sent s aux usagers ils dessinent le visage de la culture c est dire des r f rences pass es et actuelles vocation universelle Bien s r les biblioth caires ont parfois des doutes propos de r f rences tellement connues universelles que leur qualit esth tique semble sujette caution Souvent ils prennent des risques propos de titres d auteurs mergents jeunes ou injustement m connus Mais ces pratiques sont tou jours justifi es par le souci de constituer des collections de qualit c est dire dont la valeur a vocation dureretne se r duit pas la demande concr te voire prosa que d un usager particulier Cette mani re d envisager les acquisitions commence se fissurer Les biblioth caires constatent les limites de cette repr sentation Ils constatent parfois l importance de la partie des collections qui reste sur les rayonnages Ils doi vent r pondre aux usagers qui se d solent de ne pas trouver les documents qu ils recherchent parce qu ils ne sont pas acquis ou en nombre insuffisant par rapport la demande Certains vont m me jusqu
225. la conservation des collections de toute nature en vue de leur consultation sur place et distance Ils assurent l quipement et l entretien mat riel des collections ainsi que celui des rayonnages Ils veillent la s curit des personnes ainsi qu la sauvegarde et la diffusion des docu ments Les adjoints territoriaux du patrimoine lorsqu ils sont affect s en biblioth que sont charg s de participer la mise en place et au classement des collections et d as surer leur quipement leur entretien mat riel ainsi que celui des rayonnages ils effectuent les t ches de manutention n cessaires l ex cution du service et veillent la s curit des personnes partir de la 1 e classe ils sont charg s de fonctions d aide l animation d accueil du public Ces textes statutaires se caract risent par le primat de la collection indistinctement assimil e un patrimoine avec 5 D cret n 88 646 du 6 mai 1988 modifi 6 D cret n 2006 1692 du 22 d cembre 2006 22 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CCI ICE TUTO aux pr jug s en aucun cas le recrutement d un administrateur la t te d une biblioth que ne revient limiter le profil d un directeur de biblioth que l administration et au management ni r duire les objectifs et les services propos s En outre iln est pas juste de dire qu un conservateur o un direct
226. la d mocratie sur les lections des repr sentants Les lus se con oivent comme les seuls repr sentants l gitimes des usagers citoyens les d po sitaires de leur expression Toute forme d expression directe devient vite suspecte Cette conception traditionnelle est de plus en plus insuf fisante aujourd hui Elle est insatisfaisante aux yeux de nos concitoyens qui attendent de leurs repr sentants politiques qu ils jouent un r le de facilitateurs dans le processus d mergence et de concr tisation de l int r t g n ral dans l expression des besoins et aspirations dans le jeu d expres sion d mocratique en amont Cette expression n est pas un obstacle mais tout au contraire un l ment cl d accomplis sement de leur fonction Le r le des autorit s publiques et des lus est ensuite de d finir et d organiser les meilleurs moyens de leur satisfac tion Cela suppose aussi de mettre en uvre des processus it ratifs afin d valuer les d cisions prises et de les adapter Un r el service public ne peut exister sans valuation L expression d mocratique des besoins et aspirations est un pr requis pour tout service public Elle suppose de rompre avec toute relation de type hi rarchique entre prestataire et destinataire et avec toute forme d assistanat Il s agit d encou rager l expression des utilisateurs par de multiples moyens d finir qui peuvent tre simples tels des bo tes id es des c
227. la donne toujours grosso modo 70 de gens qui ne viennent pas Est ce dire que ce n est pas pour eux La premi re mission des biblioth ques est de reconqu rir ce public perdu Pour cela il faut travailler en collaboration avec les services g ographiques de la ville dresser des cartes de fr quentation pour cibler une communication qui leur soit destin e Or on se contente souvent de communiquer en direction des publics d j acquis Nicolas PINCK M diath que Malraux Communaut urbaine de Strasbourg Propos recueillis par Janou Neveux Or les biblioth ques ne servent pas seulement loin s en faut favoriser l ind pendance de jugement Cela suppose rait qu une part significative de ses usagers les utilise pour se procurer des ouvrages propres se forger une opinion person nelle de citoyen Il est vident que nombre d usagers utilisent les biblioth ques pour se procurer bien d autres choses qui leur sont utiles ou leur font plaisir sur tous supports Et supposer qu ils consultent des ouvrages en rapport avec la citoyennet rien ne les emp che de se cantonner ceux qui les enferment dans une opinion d j acquise sans que jamais ils ne recherchent une ind pendance de jugement Cela supposerait galement que la biblioth que soit la porte locale d acc s la connaissance comme il est crit dans le Manifeste de l Unesco alors qu il en existe bien d autres payantes ou non publiques
228. le 9 11 2010 8 C cile Touitou Op cit LUCIE MAILLAND EI LE Li oct Pare ES E3 arab dopi Spe A baghi fura far io biae SERVICES COMMUNITIES ABGUT UE CONTA T LE Improved Return on your brary Investment Ones TEEI Library Syeres b Saracen LLO LEN haa paired wih carmar ias echo he LS co perde Boca Urg or A ar aning Erran ou rail aa cooraci rary aorvices Es Padal mecs LS corii prosicies D cars corset ia CICER I ubi brary riera mad EI banh openmic in fa LS We prida ouman in bring bast Dbrar rka reri iian h H don mmr m COC CITES Firre paT Haa PA Oh er ai onde gai rs e Tres Fies Gants Puce Lier dress aia l sir Li COURTE Ne CADRE Mrs Less E rois G gah a APTE ay raie Likar FR TON ms Mov mimer 17 20 Wi 3 item Ponant FARMERS BRANOH TA UAH MIOLELS VOTES N FACE OF LERAAR PART MERE Oe crea tar Eih Bou Cy of Parren Omp vod 5 00 amd n correct io Library Seniors b Boris LLC LEE Li dope a keksi Liar LPC h gab prani Dire peer bn Birar wi remain is iha plie trust manegad by ha CE O Pamen Death and scene by LES mcoreng do ha pokes and pomir drepe md approved by ee CE Imi me irm nenmag dran enaga eray Tamam sionnalisation 8 une menace pour le m tier de biblioth caire et pour les valeurs qui fondent la notion de service public la mont e en puissance de LSSI Library Systems and Services t moigne d une banalisation progressive de l externalisation
229. le de Tulsa la Martin East Regional library est situ e en quartier hispanique et abrite en plus des collections standards une collection hispanique La directrice est un mod le du genre lecture publique am ricaine ex responsable du ser vice Outreach elle est chaleureuse Un magni fique patchwork repr sentant des tag res de livres multicolores r alis par sa m re ex biblio th caire d core son bureau et son tricorne de pirate nous signale que c est bien elle la cheffe de bord L espace hispanique au sein de la m diath que est color d cor d ob jets artisanaux mexi cains et anim par le personnel pour moiti bilingue espagnol mais aussi locuteur en hmong arabe portugais et hol landais la demande g pressante actuelle est au f cantonais vietnamien et cor en La culture espa gnole est valoris e par des lectures bilingues et des spectacles Deux d entre eux sont diffus s l ensemble du r seau afin de favoriser l interculturel Un sou tien aux adolescents hispaniques est donn pour les encourager s inscrire dans une cole professionnalisante Community college ou dans la belle Universit de Tulsa Toutes les infor mations utiles sur les bourses sont dispens es par les biblioth caires conseillers d orientation student advisors Des jeunes volontaires teen team renforcent l quipe pro fessionnelle qui va de 17 74 ans e
230. le fournisseur et des difficult s recr er les missions et les comp tences de s lection en interne si la prestation s arr te dans un contexte favorable l conomie de personnel e L mergence d un nouveau type de prestataire les soci t s de services aux biblioth ques 2 Dans les pays anglo saxons et Europe du Nord une part variable des bud gets d acquisitions est confi e des soci t s de service aux biblioth ques comme NBD Biblion la force tranquille qui se cache derri re les biblioth ques 7 Cette soci t d conomie mixte 28 r investit obligatoirement ses profits 29 et emploie des biblioth caires ou des lecteurs sp cialis s pour la constitution de bibliographies ou de commandes sur profils La biblioth que d Amsterdam confie une partie de la s lection cette soci t et conserve l autre partie en interne pour s adapter son public NBD Biblion fonde son efficacit sur la mutualisation des services qui lui permet de r duire au maximum les co ts m diation En ligne http bccn wordpress com 2010 02 25 mediation au defi de la selection ou selection au mepris de la mediation Consult le 5 novembre 2010 26 Le m tier de biblioth caire Association des biblioth caires de France sous la direction d Yves Alix Cercle de la Librairie 2010 p 486 27 Traduction du texte du DVD de pr sentation de NBD Biblion par Aline Girard et Jean Pierre Sakoun mai 20
231. les deux dispositifs au moment des op rations de pr t et de retour Une puce quipant un document ne comportera ni nom d auteur ni titre ni mention d diteur Ainsi aucun usager transportant avec lui des documents ne pourra tre identifi par le contenu de ceux ci Quant aux puces quipant une carte d usager elle ne comportera aucun l ment d identit nom adresse et les op rations de pr t n y seront pas inscrites Par cette recommandation les associations professionnelles et les fournisseurs garantissent la pr servation de la confidentialit des usages des usagers des biblioth ques quip s de syst mes radiofr quence Dominique LAHARY Idrabib est publi en ligne par l ADBDP www adbdp asso fr spip php rubrique105 Voir aussi sur le site de la CNIL www cnil fr la cnil actu cnil article article la radio identification et www cnil fr en savoir plus fiches pratiques fiche article linvasion des puces 1 L ABF l ADBDP l ADBGV l ADBU PADDNB et la FULBI PI CES ET MAIN D UVRE DOSSIER La RFID en questions 51 LUCIE MAILLAND D partement du D p t l gal Service de la Bibliographie nationale fran aise Livres Externaliser opposition entre biblioth caire et libraire service public et secteur priv met en jeu les missions de la biblioth que mais aussi la d finition du c ur de m tier et plus particuli rement l aptitude constituer et g rer des collections To
232. limite pas aux tudiants Les missions des learning centres sont d offrir des services orient s vers l usager de proposer la fois de la documentation papier et lectronique mais aussi d offrir un acc s aux technologies informatiques et audiovisuelles comme des vid oprojecteurs pour que les tudiants puissent r p ter leurs pr sentations d expos s Il leur incombe galement une mission sociale service des bourses et culturelle apprendre innover vivre pour reprendre la formule du Rolex Au Rolex outre un caf une banque et des salles de r unions une large place est faite aux associations d tudiants et d an ciens l ves ceux ci ont t consult s en amont du projet afin de faire le lien entre le monde du travail et celui des tudiants Ce learning centre abrite galement les presses universitaires une librairie et un centre d orientation professionnelle et il est situ au c ur de l universit Les learning centres se doivent d tre des lieux particuli rement attractifs o l acoustique soign e permet la fois le travail en groupe et le travail individuel Leurs horaires sont tr s tendus et selon les sites le service de nuit est assur soit par des professionnels soit par des moniteurs tudiants Le pr t retour s y fait par RFID Au Royaume Uni lattention port e l exp rience d apprentissage de l tudiant est une des caract ristiques cl du syst me ducatif Selon Graha
233. lioth ques en d tention En d tention les probl mes r gler au quotidien sont multiples L organisation d une structure aussi grande est complexe Au bout d un peu plus d un an de fonctionnement les rouages ne sont pas encore parfai tement huil s Nous avons cependant d j pu tirer quelques conclusions de notre exp rience Tous les corps de m tier intervenant en d tention doivent tre sensibilis s l importance de la biblioth que Les surveillants par exemple jouent un r le important pour l acc s aux livres en organisant les d placements des d tenus Ils sont aussi extr mement pr cieux pour retrouver les documents gar s lors d un changement de cel lule de b timent ou d une sortie Nous essayons galement d associer les intervenants professeurs animateurs sportifs ou culturels g n pistes 8 en leur proposant des achats de docu ments dans le prolongement des acti vit s organis es en d tention Tout cela afin d essayer sans cesse de relier ces biblioth ques la vie qui les entoure Ce travail de connaissance du milieu dans lequel on intervient est long et 8 Genepi Groupement tudiant national d enseigne ment aux personnes incarc r es Division Population MAF 30 MAP 190 MAC 210 CDH 240 ST1 ST2 n cessite du temps Il est cependant indispensable pour adapter au mieux la politique d acquisition aux besoins des d tenus La formation et la motivati
234. lioth ques qui continuent de nous surprendre Du point de vue de l am nagement chacun sait que ce type de biblioth que requiert de nombreux espaces de rencontre et de convivialit Ce qui frappe dans les biblioth ques su doises que nous avons visit c est la place Ces biblioth ques consa crent presque 50 de leur surface de grands emplacements vides seulement meubl s de chauffeuses de toutes sortes 4 4 Cf infra Les biblioth ques su doises une longue histoire pp 97 99 Un certain nombre de biblioth ques tentent de changer le regard que les publics portent sur elles en les am na geant de fa on douillette et branch e comme par exemple la biblioth que d Helsinki Finlande Celle d rhus5 Danemark met en place avec succ s des actions en direction des adoles cents un week end de jeux en ligne la biblioth que une biblioth que hors les murs avec wifi et de gros coussins nomm s fatboy Enfin des tablissements essayent d instaurer de nouveaux rapports aux documents Fr lunda agglom ration de G teborg la biblioth que propose ses usagers d changer librement leurs propres ouvrages Un chariot est dispos l entr e de la biblioth que pour cette forme de book crossing chacun peut y d poser et y prendre les ouvrages qu il veut La biblioth que d rhus se propose de changer radi calement le rapport au livre celui du public mais aussi de
235. lit et la l gitimit des actions men es par le personnel de la biblio th que C est un outil de gestion d in formation et de contr le la disposition des biblioth caires et des lus Le rapport d activit Pour donner un exemple concret Agn s Gastou biblio th caire Saint L onard de Noblat 87 pr cisait le r le du rapport d activit dans l valuation Sa r daction est un exercice indispensable pour les biblio th caires Il produit non seulement une photographie de l activit de l tablis sement un moment donn mais per met galement une analyse fond e sur la mise en relation de donn es d bou chant sur une interpr tation une action d ajustement ou d am lioration du ser vice Mais poursuivait elle au del de cette fonction le rapport d activit est aussi un outil permettant la prise de d cisions par les lus En apportant des l ments utiles pour faire voluer le ser vice en termes de missions d objectifs et de moyens il contribue faire vo luer les orientations de la politique de lecture publique condition de prendre le soin de recourir un vocabulaire non sp cialis le rapport d activit peut tre utilis in fine comme un outil de commu nication avec les lus et la population En milieu rural nous pr cisait Viviane Olivier de la BDP de la Creuse les biblioth ques d partementales de pr t sont d pendantes des donn es recueillie
236. lle dematerialisation GILLES RETTEL Consultant formateur Directeur de MSAI dans un monde o comme le disait Lavoisier rien ne se cr e il n y a que des changements des modifications 2 Ce qui change ici ce sont les lieux concentrateurs DE NOUVEAUX LIEUX CONCENTRATEURS Dans le monde avant Internet la diffusion des uvres fix es se fai c est ce Dans r volution il y a r volu Oui l re d Internet et du tout num rique le temps de la raret est r volu celui de la concentration et du stockage de supports mat riels s efface Loin de condamner la biblioth que c est peut tre une chance pour elle de s imposer comme un m diateur privil gi condition de r introduire la carte des contenus dans Le jeu des supports Un retour aux fondamentaux sait par l interm diaire d un support physique On comprend que pour en faciliter l acc s au plus grand nombre des lieux que je qualifierai de concentrateurs sont n cessaires Des lieux o sont r unis class s empil s stock s un tr s grand nombre d uvres de l esprit dans un volume restreint d o la concentration Dans le monde marchand il s agit des dis quaires des libraires Dans le monde du service public ce sont les m diath ques Il faut le dire clairement ce monde l est r volu Un monde o il fallait concentrer physiquement des sup ports mat
237. logies de l information et de la communication r fl chir la mise en place d un portail documentaire d un catalogue enrichi de type web 2 0 ou encore d un blog v nementiel se doit d int grer les volutions des pratiques des usagers afin d adapter une offre de service l environnement num rique L encore il ne s agit pas de c der un quelconque effet de mode mais bien de faire vivre un des trois grands principes du service public savoir le principe de mutabilit qui enjoint les organismes publics suivre de tr s pr s les volutions soci tales majeures principe qui soit dit en passant fait cho dans le monde des biblioth ques la cinqui me lois de Ranganathan laquelle stipule qu une biblioth que est un organisme en d veloppement 4 Rappelons qu en 2009 les 12 CRFCB ont mis en place pas moins de 508 stages et 36 journ es d tude soit un nombre de personnes form es qui d passe les 11000 5 Les quatre autres lois de Ranganathan sont 1 Les livres sont faits pour tre utilis s 2 chaque lecteur son livre 3 chaque livre son lecteur 4 pargnons le temps du lecteur JOSETTE GRANJON C CILE TR VIAN et ANGEL CLEMARES e Mission 3 conseiller informer et orienter sur l en semble des m tiers et des carri res des biblioth ques et de la documentation en mettant disposition le cas ch ant une documentation sp cialis e et jour sur les m t
238. lons visibles de la politique cultu relle souhait e par les lus S attachant aux termes de l nonc de la table ronde elle avance que le biblioth caire m conna t souvent la charge de l lu son besoin d informations et que l lu de son c t ne poss de pas une conception claire du m tier de biblio th caire et de sa technicit ce qui n est pas le cas pour d autres corps de m tier comme celui d architecte par exemple L lu peut avoir du mal reconna tre un projet de service surtout si des structures sont excentr es et du coup valoriser les pratiques du m tier de biblioth caire L objectif serait donc de lever ces m connaissances r ciproques en cr ant des passerelles de communi cation entre lus et biblioth caires ce qui implique d organiser des temps et des lieux d changes qui permettent de s couter et de s entendre A contrario Agn s Gastou pr sidente du groupe ABF Poitou Charentes Limousin voqua de mani re tr s directe les fr quentes situations o les biblioth caires ne b n ficient pas de la consid ration des lus ce qui provoque des difficult s pour mener bien leurs missions dont le projet de service pour la communaut des citoyens n est pas des moindres Si les lus ont la d licate t che de formuler des d cisions dit elle ils ne doivent pas pour autant ignorer les conseils que les biblioth caires peu vent apporter par leurs connais
239. lture et de l autre la distraction et il n est pas n cessaire d appliquer sys t matiquement un filtre de l gitimit culturelle pour d cider si tel document est digne ou non d une collection de biblioth que Mais songeons galement aux jouets et jeux y compris vid os qui font dans d autres pays comme l Allemagne partie de l offre habituelle des biblioth ques quand nous avons en France un r seau de ludoth ques qui en est souvent s par Mais cela est en train de changer2 L encore l offre des biblioth ques n a rien d exclusif mais elle peut tre une source et un lieu parmi d autres o se dis traire ne veut pas forc ment dire avoir c d l enfer de len tertainment Et d ailleurs le jeu n est il pas une pratique cultu relle La distinction ne fait pas toujours sens e La biblioth que conservatrice C est la mission originelle des biblioth ques Elle demeure et se renouvelle 2 Elle s tend des entreprises de pr serva 9 Sur le jeu vid o voir le travail du groupe Biblioth ques hybrides de l ABF et notamment le site www jvbib com et C line M neghin Des jeux vid o la biblio th que BBF 2010 n 3 pp 56 60 10 Voir le dossier Nouveaux patrimoines dans Biblioth que s n 52 octobre 2010 R SERV SERVICES PUBLICS DOMINIQUE LAHARY DOSSIER Biblioth que politiques publiques service public 13 DOSSIER tion pour la r utilisation
240. m Bulpitt directeur des services des biblioth ques universit de Kingston Grande Bretagne ce syst me repose sur trois l ments l enseignant l tudiant l information Lenseignant a le r le de guider les tudiants qui doivent par ticiper activement et s impliquer beaucoup dans leur apprentissage Dans ce cadre les biblioth ques les centres d information jouent un r le crucial Le learning centre d coule de cette philosophie qui correspond un apprentissage actif Il ne s agit pas forc ment de cr er de nouveaux b timents mais de penser une nouvelle mani re d organiser les services Les learning centres s accompagnent souvent de campus lectroniques tr s d velopp s Cela ne signifie pas que le virtuel va prendre la place du r el il s agit simplement de permettre aux tudiants d avoir le choix Au learning centre de Shieffield l en vironnement est modulable et le site regroupe plusieurs activit s comme les biblioth ques et les services d information ainsi qu un e learning et des services de production multim dia Le centre est ouvert tous les jours de l ann e Kingston le centre Nightingale comprend un caf ducatif qui g n re deux mille livres sterling de chiffre d affaires par jour des espaces de travail individuel des salles pour le travail en groupe un centre d apprentissage flexible Il propose des postes informatiques des bornes d aide et de conseil et il reste ouvert vingt quatre
241. mbre d acquisitions amplitude des horaires La question est d une grande importance puisque le manque de force de travail est l argument invoqu le plus fr quemment sans tre pour autant appuy sur un mode de calcul fiable N oublions pas que la d termination des horaires d ou verture de la biblioth que est d abord une affaire politique Le biblioth caire peut proposer les lus peuvent imposer il faut se mettre d accord Les lus et les directeurs DGS DGA et DAC comprennent toujours mal nos r ticences et nos peu pr s Nous avons tout gagner proposer une m thode sur laquelle tout le monde puisse tre d accord un effort cons quent mais cr dible c est dire tabli sur des exigences claires et quantifiables de notre part peut viter des exigences d magogiques excessives de la part des lus et nous met en bonne posture le jour o il s agit de r cla mer des moyens suppl mentaires argument s alors sur une m thode de calcul pr alablement valid e en commun La premi re tentation est de comptabiliser toutes les t ches donner des ratios pour tout mais nous avons constat l extr me difficult de ce travail sur lequel nombre 36 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL YLI CELE Ce coefficient correcteur de 1 33 permet de tenir compte forfaitairement des absences pour diverses causes formation cong syndical maladie des n
242. moyens de n gocier le prix des documents 11 David Streitfeld Anger as a private company takes over libraries The New York Times 26 09 2010 En ligne www nytimes com 2010 09 27 business 27libraries html _r 1 consult le 15 11 2010 Les dirigeants avan cent comme argument qu il s agit d anticiper un contexte financier incertain et de pr server d s pr sent l ouverture des tablissements du r seau 12 Extrait de la p tition r dig e par Jane Hanson biblioth caire la retraite et oppos e l externalisation La citation est issue de l article du New York Times cit ci dessus 13 Tels que le pluralisme la stimulation de l imagination et de la cr ativit le dialogue entre les cultures l acc s de tous l information DOSSIER Externaliser Le c ur du m tier La sous traitance des acquisitions en d bat 53 DOSSIER LES OFFICES LA BU DE PARIS II PANTH ON ASSAS La biblioth que de Paris 1l a recours aux offices pour plus de la moiti des acquisitions on reuses courantes de langue fran aise en droit 2 et en conomie Un pres tataire sp cialis la librairie Duchemin traite offices et acquisitions classiques dans un march global Les grilles d offices sont labor es partir de la pro duction ditoriale tr s structur e dans ces domaines et des exigences de la politique d acquisition pour les collections acquises syst matiquement la biblio th
243. n du r seau les bassins lecture la plateforme lecture Cette plateforme tant l espace de dialogue avec les partenaires du r seau BnF universit s centres de recherche associations etc Cette partie de la charte introduit et formalise un l ment nouveau dans le fonc tionnement du r seau les projets de bassin lecture Les principes d application de la charte qui constituent la majeure partie du texte pr cisent le cadre de fonction nement des biblioth ques L objectif de cette partie n est pas de r inventer la biblioth conomie mais de proposer un cadre de lecture de l activit des biblioth ques qui soit commun aux biblioth caires et aux d cideurs Elle pr sente donc les caract ristiques du service en ce qui concerne l accueil et la m diation la documentation et enfin l action culturelle La derni re partie de la charte pose le principe d une valuation de celle ci tous les trois ans par la commission Culture et la pr sentation de cette valuation au Conseil de la communaut Lien vers le texte de la charte www clermontcommunaute net rubrique d lib rations d lib ration du 22 10 2010 plut t qu celui des tablissements a t per u comme une r elle avanc e Dans un deuxi me temps le texte a t pr sent un s minaire regroupant maires lus communaux la culture directeurs g n raux des services et membres de la commis sion culture de l agglom ration
244. n temps partiel pour les plus jeunes et les plus g s Une annexe similaire la Rudisill Regional library situ e dans le quartier historiquement noir de Tulsa est d positaire du centre de ressources afro am ricain Le per sonnel repr sentatif de son quartier y est noir l espace d accueil est orn de portraits de per sonnalit s noires dont celui de Mr President Actualit s de IA BF E ms La n Y Amy Stephens directrice de la Martin East Regional library en cheffe pirate devant le patchwork de livres le centre de ressources dispose d un mobilier stylis africain et une exposi tion rappelle l histoire du cheveu et de la cosm tique black telle qu elle existait dans les ann es 1920 quand Madame Walker premi re femme noire million naire vendait ses produits dans des salons de beaut ambulants La direc trice Alicia Latimer a un profil original enthousiaste cinquantenaire afro am ricaine elle est manager retrait e du p le Emploi local et s est reconvertie la direction de biblioth que Pour justi fier de son grade de biblioth caire elle passe un MLS en cours du soir mais constate que ce qui prime c est d abord African Ame RESOURCE CENTER Jonoring Our Past As We AEE THE ROOTS OF BLACK HAIR AFRICA TO THE PRESENT J Exposition sur l histoire du cheveu et de la cosm tique black 85 EE de ABF la connaissance de l humain
245. n de l ABF sur un certain nombre de points Nous nous sommes refus s donner de notre seule autorit la position de l ABF sur des questions qui font parfois d bats entre nous et n ont pas forc ment t tranch es dans un vote formalis au sein de nos instances Au demeurant nous avons crit dans le rapport d activit que l assembl e g n rale de l ABF a bien voulu adopter Tours le 21 mai 2010 cette phrase laquelle nous tenons L ABF n est pas l association de ceux qui pensent comme le Bureau national et la diversit des points de vue y est naturelle et n cessaire Il y a eu et il y aura naturellement des positions assum es comme telles r guli rement adopt es dans le cadre des instances r guli res de l association assembl e g n rales nationales ou r gionales conseils d administration r gionaux conseil national Mais cela n emp che pas de respecter la diversit des points de vues m mes minoritaires et n oblige pas consid rer qu tout instant l ABF a une position sur tout Le remarquable sujet choisi par le comit de r daction de notre revue doit tre l occasion de stimuler la r flexion individuelle et collective sur cette incontour nable question pr lude des choix assum s C est pourquoi le Bureau national vous propose de vous emparer de ce num ro pour d battre de ces questions d identifier celles sur lesquelles des positions doi vent tre arr t es et assum e
246. n entr e en prison Un poste a t install dans chacune des quatre biblioth ques Un cin 3 Moccam Service gratuit de r cup ration en ligne de notices Unimarc au format ISO 27 09 Tous les ISBN des documents avaient t pr alablement bip s avant le d m nagement et ils le sont au fur et mesure des commandes pass es www moccam en ligne fr 4 Gide Gestion informatis e des d tenus en tablis sement pan ea e re S Biblioth que de la Maison d arr t Pr venus qui me poste est galement dispo nible dans le stock Il sert exempla riser les documents quand ils arrivent avant de les affecter l une ou l autre des biblioth ques Il sert galement aux administrateurs pour le suivi des statistiques Chaque biblioth que est install e selon un plan de classement similaire et un syst me de cotes simplifi es et vali d es pour les documentaires Dewey 3 chiffres Apr s trois mois de travail les 9000 documents des quatre biblio th ques sont informatis s Des d p ts de documents sont r gu li rement faits dans les quartiers non reli s au r seau QA QD QI UVF Il nous reste informatiser les documents du CDI afin que tous les lieux d acc s aux livres soient int gr s notre r seau Les d tenus biblioth caires peuvent voir les documents poss d s par les autres biblioth ques Ils les demandent gr ce un syst me de listes et
247. n lieu et place de pages officielles manquantes Ne pas tre sur le r seau c est prendre le risque de la fausse page l heure actuelle il est donc n cessaire pour les biblioth ques de diss miner les contenus En effet un site tradition nel n a que peu de visibilit L usager peut certes aller sur la page d accueil mais s il en ignore les contenus il pas sera son chemin Comment avoir l id e de taper estampes par exemple si on ne sait pas que l tablissement en poss de Il revient donc la biblio th que rappelle Lionel Maurel de dis s miner des app ts documentaires sur des espaces fr quent s du web C est la strat gie payante de la biblioth que du Congr s puis de celle de Toulouse qui ont d pos des collections d images sur Flickr le site de partage de photo graphies On peut citer aussi Gallica qui poss de d sormais plusieurs exten sions 2 0 la biblioth que num rique est prolong e par un blog un portail netvibes qui permet d exposer les flux RSS et une page facebook o l inte raction est beaucoup plus forte que sur le blog Gr ce la synchronisation des r seaux sociaux la diss mination s exporte sur d autres r seaux notam ment sur Twitter Pourtant abandonner les dispositifs traditionnels au seul profit de ces nouveaux services serait une erreur la lettre de d information de Gallica par exemple a plus de dix mille abonn s aujourd hui e
248. n se mettent trembler La fr quentation devient un enjeu et merge un nouveau e a donne lieu mesures et r flexions mod le d tablissements La promotion de la Culture ne au service des publics suffit plus toujours donner nais sance un nouveau projet Jeumont 59 commune de 10127 habitants proche de la fronti re belge une situa tion particuli re claire cette volution Un projet de m diath que avait vu le jour sous l ancienne municipalit les travaux avaient commenc et le b timent tait sorti de terre Aux lections de mars 2008 la majorit change et le plus jeune maire de France d une commune de plus de 10000 habitants est lu Benjamin Saint Huile il a alors 24 ans Insatisfait par le projet il bloque l avance ment du chantier et c est seulement en d cembre 2010 que le nouvel quipement ouvre ses portes Ce qui a justifi le retard d ouverture c est la volont de ne pas en faire une biblioth que universitaire avec de grandes all es quelque chose de fig un temple d di la lecture spirituelle Non seulement le maire ne s enthousiasme pas pour un quipement culturel tout neuf mais en plus il se montre tr s m fiant Il pressent les enqu tes lui donnent raison que la sacralisation de la lecture dans un espace qui incarne cette dimension sacr e se fera au d triment de la population r elle de sa commune Les donn es Insee sur la commune
249. n seulement trop d information tue l infor mation mais chacun voit que la quantit constitue d sormais un objectif en soi au d triment de la qualit le contenu le sens l int r t La m me absurdit perce dans le discours de propagande sur le livre lectronique et ses milliers d ouvrages t l chargeables Ou alors si on veut parler quantit et mod le am ricain multiplions les biblioth ques dans tous les quartiers et les bourgs ouvertes de 8h 22h gratuites et recrutons des biblioth caires en nombre suffisant Quand ce d ferlement de donn es imm diatement acces sibles s accompagne de la casse de l ducation quoi qu on pense par ailleurs du syst me ducatif la question qui se pose est donc comment restaurer les conditions d une mancipa tion d une capacit de pens e autonome Les biblioth ques devraient tre en premi re ligne dans la lutte pour l autonomie des individus ce vieux r ve de l ducation populaire visant l cher des hommes libres dans le monde Nous ne sommes gu re port s sur les mod les alternatifs fournis cl en main Mais il nous para t vident que refuser les puces RFID comme le font certains leveurs ou des personnels de cr ches qui l on propose un suivi efficace des enfants gr ce au pu age des v tements constitue un pr alable minimum Il n y a ni fatalit ni m canisme naturel dans la technification de nos vies mai
250. n syst me plus traditionnel Forte de cette exp rience l ensemble de l quipe s inscrit dans une d marche de recherche de pratiques innovantes fond es notamment sur l apport des nouvelles technologies en gar dant constamment l esprit un service public de qualit r pondant au maximum aux besoins des usagers I SYLVIE CORDIER L usager le biblioth caire et l automate DOSSIER 47 PI CES ET MAIN D UVRE Sous l angle de la La R i D conversion du service public en services aux publics que d crit e n q u est i O n S le pr sent dossier l adoption de la RFID en biblioth que ne fait gu re d bat Pourtant MAILLAGE L HOMME Pi ces et Main d uvre Au del des situations particuli res 9 PRIS AU FILET les paysans oblig s de pucer leurs animaux ou les biblioth son inscription dans un caires leurs livres nous nous effor ons de reconstituer le projet e Depuis dix ans Pi ces et main contexte plus global _ que portent les technologies num riques d ordinaire pr sent d uvre que vous d crivez comme bi be clibe t i e fa on morcel e inintelligible et que nous r sumons comme pr sente pour certains un atelier de bricolage pour la un sombre versant en construction d un esprit critique contradiction avec la soumet la plupart des innovations pa technologiques au feu roulant vision humaniste qui a de
251. ncore et beau coup de ses lecteurs y font r f rence sur les r seaux La biblioth que peut aller plus loin en permettant aux usagers de butiner ses richesses et elle peut profiter de la pollinisation qu ils effectuent aupr s d autres internautes Les usagers doi vent aujourd hui pouvoir r cup rer des contenus divers tels que des photos par le biais de vignettes exportables m me si cela implique une modification des conditions juridiques d utilisation Si le mode de fonctionnement des m dias sociaux modifie les services que les tablissement proposent ce sont pourtant les contenus qui importent avant tout pour garantir le succ s de ces nouveaux services Un facebook sans contenu est une coquille vide qui ne fonctionnera pas Il revient donc l ta blissement de veiller mettre en place une v ritable cha ne ditoriale interne Pour cela il faut cerner les usages et Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CCI ICE TUTO d velopper les comp tences twitter facebook c est dire penser la dis s mination des contenus comme une forme de m diation Il ne faut pas avoir peur des doublons plusieurs r seaux et lever les obstacles juridiques la dis s mination La prise en compte des pratiques mer gentes des usagers n cessite pour les tablissement de travailler avec d autres acteurs la DOK les parte naires ext rieurs comme les arch
252. nd avenir roman policier cin ma C est de ce poste aussi qu il pr parera son action de r novateur mul tipliant les voyages d tude les contacts avec les coll gues de France et d ailleurs Devenu conservateur en 1965 il va pouvoir profiter d une conjoncture exceptionnelle pour lancer le r seau parisien dans un immense effort de modernisation L clatement de la Pr fecture de la Seine en 1964 a donn au nouveau d par tement de Paris des moyens importants De hauts fonctionnaires convaincus de la justesse de la politique culturelle men e par le minist re Malraux et voulant insuffler le m me esprit l ad ministration pr fectorale ne tardent pas rep rer Guy Baudin Ils ont nom Michel Denieul chef de cabinet du dernier Pr fet de la Seine Fran ois Debidour et Alain Trapenard Ce dernier peine nomm directeur appelle Baudin comme assistant tech nique charg des nouveaux projets aupr s du chef du bureau des biblioth ques Violette Coeytaux La machine est lanc e il faut construire de nouvelles biblioth ques en profitant des opportu nit s fonci res en particulier des nombreuses HLM en construc tion mutualiser les t ches communes d velopper les sections jeunesse et les discoth ques Pour ces derni res l quipe s est largie d s 1967 avec l entr e en sc ne d un autre pionnier Jean Marie Daudrix En 1974 Guy Baudin est nomm chef du bureau C tait la premi re fois depuis
253. ne aussi les biblioth ques o la gratuit est historique l image du r seau des biblioth ques de l agglom ration de Plaine Commune Seine Saint Denis 13 Yves Aubin Entretien t l phonique du 12 novembre 2009 42 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RU LL TE CCI ICE TUTO mes un CE Association b des Biblioth ires des Biblioth caires LL de France de France Informer Handicap Outils web 2 0 L audiovisuel et rechercher et biblioth que en biblioth que en biblioth que dition nouvelle gt e dition coord Franck Queyraud coord Estelle Caron coord Christiane Sauvage coord et Jacques Sauteron et Danielle Chantereau ISBN 978 2 200177 33 4 Marie No lle Andissac ISBN 978 2 900177 31 0 ISBN 978 2 900177 341 30 et Marie Jos Poitevin 30 30 ISBN 978 2 900177 30 3 28 Des guides prati indi ques indispensabl aux professionnels des biblioth ques Diffusion ABIS 1 r 01 n Chabrol 75010 Paris 3 10 30 abf abf asso fr Commande en ligne www abf asso fr SYLVIE CORDIER Biblioth que Fran ois Truffaut Petit Quevilly 76 LUSAUEr le biblioth caire Ou comment la mise 9 a U tO Mm ate en service de la RFID et dans une biblioth que moyenne sa conception sa r alisation son volution viennent la rencontre d une conception renouvel e Depuis 1945 les missions en lec HISTORIQUE DU PROJET
254. ne coll gienne d clarant C est le seul endroit o je viens en fait part le coll ge ou d une fillette disant qu elle aime lire la biblioth que quand sa m re fait des courses alors qu la maison on lui demande toujours des services Ainsi l espace public de la biblioth que havre de libert individuelle et de pratiques collectives offrant quiconque un v ritable coin soi comme Virginia Woolf revendiquait une chambre soi constitue au sens le plus fort du terme un service public Sandrine BIDINGER M diath que Malraux Communaut urbaine de Strasbourg Propos recueillis par Janou Neveux CONCLUSION M emparant des textes classiques de justification de la biblioth que je les ai mis la question m attachant en rela tiviser la port e Ce n est qu en m appuyant sur les politiques publiques dans leur in vitable diversit et leur coordination souhait e puis au bout du compte sur la notion de service public que j ai pu en reconstruire la l gitimit On trouvera difficilement un fondement l activit des biblioth ques dans les textes de loi et dans l nonc des com p tences des collectivit s qui ne formulent jamais la question qu en termes d quipements pas de politique publique pas d objectifs pas de mission25 Seule la doctrine du service public nous permet pour peu qu on l ins re dans le dispositif r el de l organisation polit
255. nication Direction g n rale des m dias et des industries culturelles Service du livre et de la lecture 2010 En ligne www ddm gouv fr IMG pdf Acces_Librairie_complet pdf consult le 29 10 2010 48 En 1981 la loi Lang sur le prix unique du livre accorde aux biblioth ques publiques un r gime d rogatoire pour les achats de livres afin de favoriser le d veloppement des r seaux de lecture publique Puis la loi du 18 juin 2003 relative la r mun ration du pr t en biblioth que plafonne les rabais dont b n ficient les collectivit s publiques sur les achats Le but de ces mesures est de pr server les petites structures de la concurrence engendr e par la suren ch re des rabais la loi de 2003 a bel et bien donn un coup d arr t l viction des librairies des march s publics bid Avant propos de Nicolas Georges et Patrick Volpilhac p 5 constitution de grilles d office partir d une liste d ouvrages p pr s lectionn s l office est alors sans retour 49 En conclusion au del de la question de savoir s il est pratique ou conomique d externaliser tout ou partie des acquisitions l importance accord e aux partenariats avec le priv d pend des valeurs et des comp tences que l on veut privil gier pour les biblioth ques de demain et du r le qu on souhaite leur attribuer au sein de l espace public La mutuali sation des ressources pourrai
256. nnaissance le d veloppement c est la possibilit de la paix Bien sur tout s est termin par un concert de rock avec un groupe style Abba plus vrai que nature gt Th matiques fortes rapides aper us Ce congr s s est largement d roul sous le signe de la lecture Lire change la vie c est une aventure un jeu et de l innovation penser au public c est a t on entendu le sur prendre aller vers lui sans attendre qu il vienne nous Enfin pour confor ter le r le des biblioth caires dans la soci t il faut des associations profes sionnelles solides Un programme sp cifique BSLA s lectionne plusieurs pays par an pour aider la cr ation ou au renforcement des associations Apr s le Bostwana l Ukraine et la Lituanie ce fut cette ann e le tour du Cameroun du Liban et du P rou Notons encore deux r solutions pro fessionnelles de l Ifla en marge des conf rences dont nous ne pr sente rons que quelques axes l une relative la promotion du libre acc s au savoir sous toutes les latitudes l autre plus sp cifique relative la pr sence au salon professionnel d exposants 87 E portage 88 dont les valeurs sont contraires celles d fendues par les biblioth ques allusion la pr sence d un stand des publications internationales de l re nouvelle qui promeut les livres de Ron Hubbard et de l glise de Scientologie
257. norme B 3 4 1 de la norme ISO 11620 plus connue sous le nom de co t par usager permet d tablir que la gratuit en provoquant une augmentation m canique des inscriptions fait baisser le co t de l usager une notion peu parlante pour les biblioth caires ou pour leur hi rarchie mais pourtant essentielle pour les responsables de salles de spectacles ou de th tre l inverse on peut en d duire que tout usager qui ne fr quente pas la biblioth que a un co t quelques euros ou quelques dizaines de milliers d euros de recettes nettes c est le prix que se sont fix les municipalit s o la tarification est appliqu e pour exclure nolens volens des milliers d usagers potentiels jeunes personnes g es pauvres riches cultiv s ou analphab tes Citons Thierry Giappiconi 1 si vous voulez gagner de l argent commencez par faire des conomies DEUX CONCLUSIONS e Comment r ussir sa gratuit l aide des documents cit s et des observations r unies dans cet article nous sommes en mesure d estimer l impact de la gratuit dans les biblio th ques municipales qui en feraient leur objectif Une gratuit r ussie doit prendre en compte les param tres suivants la variable territoriale avantage aux biblioth ques de villes centres r gionales o la concurrence culturelle est moins forte qu en le de France la variable de la proximit avan tage aux petites et moyennes vill
258. ns le culte et la pri re leur valeur p dagogique dans 1 On nous pardonnera sans doute de ne pas tous les citer mais en ces colonnes il doit au moins tre fait mention de la participation de Dominique Arot qui alors directeur de la BM de Lille est surtout intervenu titre d organiste __ Premiers pas Emmanuel Burdeau La passion de Tony Soprano Capricci coll Actualit critique 2010 104 p 12 X 17 CM ISBN 978 2 918040 24 8 Philippe Azoury Werner Schroeter qui n avait pas peur de la mort Capricci coll Actualit critique 2010 112 p 12 X 17 CM ISBN 978 2 918040 23 1 Nantaises et de cr ation r cente 2007 les ditions Capricci sp cialis es dans le domaine du cin ma se sont signal es d embl e par une politique originale et astucieuse Leur catalogue d une quinzaine de titres manifeste l id e que la cin philie de combat ne repose pas n cessairement sur un m pris des productions succ s et qu inversement dans l ordre de la pens e il n est pas de fatalit rel guer un cin ma non align dans le ghetto de l underground o le cantonne la r alit conomique Aussi voit on se c toyer sous de fra ches couvertures galement acidul es des conf rences de Stanley Brackage sur les P res du 7 art et un tonnant portrait de Johnny Depp des entretiens avec Luc Moullet et d autres avec la nouvelle coqueluche du cin ma comique am ricain Judd Apato
259. nte nus des autres Google est maintenant en situation de les revendre et apr s avoir t biblioth caire devient libraire lectronique comme l annon ait l IABD un an auparavant 3 Rapport sur la num risation du patrimoine crit remis par Marc Tessier au ministre de la Culture et de la Communication 12 janvier 2010 www culture gouv fr mcc content download 3520 23115 file Rapport_sur_la_num risa tion_du_patrimoine_ecrit pdf 4 Lettre de Google Ireland Ltd du 26 novembre 2009 la ville de Lyon http medias francetv fr bibl url_autres 2009 11 27 59239480 pdf et acte d enga gement du march entre la ville de Lyon et Google Ireland Ltd http medias francetv fr bibl url_autres 2009 11 27 59238696 pdf 5 Audition de l IABD par la commission Tessier le 9 d cembre 2009 6 Garantissons les usages collectifs des uvres num ris es d claration de l IABD du 7 d cembre 2010 www iabd fr 2010 12 07 garantissons les usages collectifs des oeuvres numerisees Le danger d une position conomique dominante dans les domaines de la vente de livres lectroniques mais aussi papier est r el Il repr sente des risques pour le pluralisme la libert d acc s l information et la vie priv e tout comme pour la p rennit des donn es 7 e Google et l int r t public Quelle que soit l utilit incontestable de son action pour la diffusion de donn es de toutes sortes quels que soient l int r t
260. ntenu rejoignait tout fait les r flexions actuelles de la profession en France sur la biblio th que comme troisi me lieu et la n cessit de porter son attention sur la qualit de cet espace quelle que soit ampleur du projet 89 E portage 90 qui d sacralisent l institution c est savoir coop rer avec des partenaires publics ou priv s centres de forma tion centres de sant associations universit s entreprises pour mieux accompagner et servir l usager On le voit toutes les exp riences et r flexions faites tout au long de ce congr s notamment quand il s est agi des biblioth ques de lecture publique refl tent des pr occupations et des Soerenl Jensen D n ui c D Le a u Soeren E Jensen la biblioth que d rhus Danemark Le lib phone les chapeaux histoires et la table tactile tendances communes que ce soit pour redynamiser une institution existante quels que soient sa taille ou son degr de d veloppement ou pour cr er un service ou un lieu adapt son envi ronnement et aux besoins de sa popu lation S il faut tout un village pour duquer un enfant il faut toute la communaut pour le faire lire Cr er une culture de la lecture c est am liorer son environ nement son image en faire un choix possible La biblioth que peut tre un outil privil gi We are here because you are there titrait
261. nts ne semble pas pr s de se combler chez les biblioth caires comme chez les usagers L analphab tisme num rique bride l acc s aux ressources et limite la port e de l offre de nouveaux services Un d phasage entre discours et r alit qui appelle multiplier la formation des uns et des autres Biblioth ques hybrides biblioth ques 2 0 les biblioth ques publiques misent sur l accroissement de leur offre num rique et la mise en ligne de services innovants pour conqu rir sans cesse de nouveaux publics Cependant pensent elles vraiment aux publics Trop nombreux sont encore les usagers loin d tre des digital natives qui n utilisent pas ou peu ces ressources num riques mises gratuitement leur disposition et qui n acc dent pas ces nouveaux outils faute de pouvoir les ma triser quoi bon constituer de telles collections et les mettre disposition d usagers qui n ont pas les cl s pour en profiter pleinement Ce serait comme pro poser des collections de livres une population d analphab tes et rester les bras crois s en s tonnant qu ils ne soient pas consult s s interroge J C Brochard 1 Pourtant si la mise en place de forma tions adapt es aux besoins des usa gers pour l appropriation de ces outils para t tre une vidence pour de nom breux tablissements elle n est pas toujours facile Et s il est devenu indis pensable de faire accepter aux person
262. on du d tenu biblioth caire sont aussi fondamen tales Dans la mesure du possible nous essayons d tre associ s au choix des d tenus pressentis pour devenir d te nus biblioth caires Nous avons bien conscience que nos exigences nous int r t pour la litt rature et capacit le transmettre aux autres organisa tion m ticulosit familiarit avec l outil informatique ne sont pas les seules qualit s requises pour faire un d tenu comp tent dans sa biblioth que Le chef de b timent de son c t voit plu t t le profil criminel et la capacit se faire respecter dans ce lieu confin o les d tenus viennent et se retrouvent enferm s pendant une heure La mis sion du d tenu biblioth caire est d li cate et les chiffres de fr quentation de sa biblioth que sont intimement li s sa capacit g rer motiver et orien ter un public souvent difficile Apr s 15 mois de fonctionnement il reste nor m ment faire pour une population en manque chronique d activit s En 2011 nous souhaitons introduire de nouveaux supports DVD CD livres audio jeux vid o apr s l tude des r sultats d une enqu te r alis e aupr s des d tenus sur leurs souhaits et leur taux d quipement dans les cel lules en mati re de lecteurs DVD CD X box PS2 Nous voulons galement faire vivre ces biblioth ques au del de leur fonction nement de base en proposant des clubs de l
263. on ratrice elle s duit La profession DESS a SE du P le Tra abilit de Valence centre de puisque la soci t Violet commercialise d j ses lapins lectro r f rence national pour les puces RFID par des avantages visibles quels a niques Nabaztag qui lisent aux enfants les histoires des livres d fauts quels dangers li s cette _ LL DD puc s Mais tous doivent comprendre que le cas des biblio application particuli re de cette technologie vous inqui tent a o un th ques rejoint ceux de l cole de l h pital des commerces qui auraient chapp aux biblioth caires de tous les aspects de nos vies et que c est ce maillage lec Pi ces et main d uvre a re u le Prix Voltaire 2010 prix tronique qui met en p ril nos liens sociaux nos activit s notre de la vigilance citoyenne qui est une cat gorie des Big rapport au monde au temps et aux autres notre condition Brother Awards http bigbrotherawards eu org Ce humaine Il s agit ni plus ni moins de nous d poss der de notre prix d cern par un jury de sociologues d avocats de autonomie d action de pens e de choix au profit de la machine journalistes d auteurs d artistes de philosophes ou d en jug e plus performante plus ma trisable que l humain La carac seignants r compense des individus et des collectifs qui t ristique commune toutes les hautes technologies est de luttent contre la sur
264. onomique Ses lecteurs Ses m diateurs Imaginer le ou les services d acc s au livre num rique en biblioth que en questionnant la cha ne du livre est il r aliste aujourd hui Dans les biblioth ques on est partag entre la prudence m re de toutes les s ret s culturelles et l exp rimentation tre prudent analyser et observer les changements rapides et profonds autour du livre et les r ponses aux questions Exp rimenter discerner les pistes novatrices ouvertes la diffusion des savoirs B tir enfin imaginer le ou les services d acc s au livre num rique en biblioth que en questionnant la cha ne du livre INTRODUCING THE BOOK CHANGER SON FUSIL D PAULE Dans le monde des biblioth ques la pratique de multiples supports de lecture d coute et de visionnage est admise et int gr e Ces supports viendraient donc conforter le livre encore trop souvent sacralis Cette vision s appuie fon damentalement sur des principes enseign s au cours des for mations Changer de fusil ce serait faire place au livre num 1 Pour reprendre le titre d une une vid o c l bre sur YouTube www youtube com watch v pMf8DhEeaiw MICHEL FAUCHI Charg des technologies num riques Biblioth que de Toulouse que L acc s le plus collections multi supports les plus encyclop diques possibles semblait suffire d finir un service public de la culture en biblioth
265. ons nous Nous pouvons et nous devons pro duire des id es Les id es sont d cisives et virales en volant de cervelle de cervelle elles deviennent des forces d action C est avant tout parce que les Fran ais majoritairement refusent les OGM et approuvent ceux qui les fauchent dont les rangs sont toujours aussi fournis quoi qu en dise la loi qu il n est pas possible aujourd hui d en semer sur le territoire Nous menons une bataille d id es contre le pouvoir IBM avec sa plan te intelligente labore un ordre du jour un programme de gouvernement pour le pilotage global des soci t s bref diffuse des id es et travaille les imaginaires Les sans pouvoir qui refusent la perspective de devenir des hommes machines doivent produire et diffuser les id es qui combattent celles ci Voil pourquoi les biblioth caires comme nous tous devraient non seulement refuser de pucer leurs livres mais d brancher leurs ordinateurs et expliquer aux lecteurs qu ils travaillent ainsi l mancipation de chacun Ils devraient d abord c est le pr alable indispensable tout mouvement de protestation mener des enqu tes sur la r alit des biblio th ques quelles sont leurs consignes leurs conditions de tra vail leurs marges d action Qui fr quente les biblioth ques avec quelle demande Qu est ce qui se dit entre deux rayons de livres Est ce qu on lit plus ou moins qu avant et quelles
266. ontrant qu elle satisfait un public nom breux mais aussi un public qui ne se r duit pas aux clients habituels de ces quipements C est encore plus vrai des biblioth ques qui sont d finies par leur mission de diffusion et non par celle de lieu de cr ation artistique comme le sont les th tres op ra etc ou de contemplation d uvres uniques comme le sont les mus es Au del de l exaltation de luni versel en quoi s adressent elles r ellement la population dans toutes ses composantes Cette interrogation ne concerne pas seulement les lus mais aussi les citoyens Ils per oivent et valuent la biblio th que moins travers son projet qu travers les services qu elle peut leur rendre ou non De fait cela conduit un parpillement des attentes parmi la diversit des publics potentiels desservir La demande particuli re peut l em porter sur la vocation culturelle de la biblioth que Mais la r f rence l universel n est pas exempte d une demande par ticuli re Ainsi un notable d une commune de taille moyenne a crit la direction de la biblioth que pour se plaindre du retrait de l abonnement d une revue de r flexion Esprit en mobilisant la r f rence au r le culturel de la biblioth que devant tre distingu d une politique commerciale Dans ce cadre on peut questionner la mani re dont la biblioth que se donne voir afin de pointer les
267. ontribu cette r flexion lors de l enqu te du groupe projet Enssib en 2008 et qui ont donn leur accord concernant la reprise de certains l ments pour le pr sent article Ils ont apport un clairage sur le processus d acquisition et sur les enjeux de la ma trise d une telle activit pour la BnF et pour toute biblioth que 34 L externalisation met elle en question l opportunit pour les biblioth caires d entretenir des comp tences sp cifiques de rechercher l information ad quaero et d innover C est ce que souligne un rapport de 2002 sur l externa lisation en biblioth que dans les mus es et les services d archives publi par l Universit de Bournemouth Externaliser signifie abandonner des aptitudes particuli res au fournisseur ext rieur Un tel d lestage de ses capacit s r duit l aptitude innover Cela m ne aussi perdre toute occasion d apprendre David Ball David Barton Carleton Earl Linda Dunk A study of outsourcing and externalisation by libraries with additional reference to the museums and archives domains Bournemouth University Library Bournemouth 2002 En ligne http eprints bournemouth ac uk 1499 consult le 15 11 2010 35 Catalogues d diteurs newsletters revues sp cialis es 36 On ne peut que conseiller dans l imm diat aux biblioth caires d utiliser les services gratuits d j disponibles Par exemple le fournisseur italien Casalini Lib
268. ors toute activit tout service entrant dans le cadre des politiques locales qui peut se d rouler la biblioth que est en soi l gitime sans qu il soit besoin de se r f rer la nature de la biblioth que ou aux concours du m tier de biblio th caire Mais cette extension des fonctions ne se fait sous le sceau d aucune exclusivit D une commune l autre l aide aux devoirs des ateliers num riques ou un club de lecture vont se d rouler la biblioth que ou ailleurs Un des avan tages de la biblioth que est cependant d tre un lieu f d rateur et interg n rationnel quand la concentration de ces activit s dans des services sp cialis s provoque un cloison nement des publics ici les adolescents ailleurs le troisi me ge ou les demandeurs d emplois Il y a deux fa ons de concevoir une politique publique Ou bien elle n est d finie qu en haut d clin e en objectifs et l valuation consistera savoir si les objectifs ont t remplis tous les impacts observ s tant jug s cette seule aune correspondaient ils ou non aux objectifs Ou bien les valua teurs ont l humilit d observer les impacts r els et d accepter l impr vu On met en place un service les gens en font un usage impr vu Lequel peut son tour tre r investi dans les objectifs si on le juge l gitime C est ainsi que la politique se nourrit de la r alit Et c est ainsi que par exemple au del des miss
269. ou non e La biblioth que de la connaissance et de la culture Acc s la connaissance le grand mot est l ch Voil une justification incritiquable pour les biblioth ques d en seignement et de recherche mais aussi les biblioth ques publiques Ajoutons y l acc s la culture et le tableau est complet qui fournit son lot de phrases d finitives lors des inaugurations de biblioth ques ou des ouvertures de congr s La connaissance s offre par diverses portes parmi les quelles les biblioth ques S offre n est pas le mot elle se conquiert se construit Le simple acc s ne suffit pas Les biblioth caires ne font donc que contribuer fournir de la mati re sous forme de collections et de ressources en ligne mais aussi de conf rences de d bats d expositions Ils peu vent aussi l occasion accompagner individuellement ou collectivement les usagers 12 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CELE Ma trisent ils ces connaissances dont ils sont des portiers parmi d autres Comment le pr tendre Restons modestes et n imaginons pas que nos acquisitions nos s lections sont proprement parler des validations Et tendons le spectre couvert connaissance savoir information Il est aussi ques tion de technique de savoir faire ne serait ce qu en cuisine ou jardinage d information pratique La culture non plus ne manque pas de portiers Cell
270. ouer du djemb compris le fonctionnement de l alphabet chinois Les parents qui craignent que leurs enfants ne soient coup s de leur culture d origine sont fiers d couter des contes dans leur langue et parce que la langue d adop tion est la pierre angulaire de l int gration dans la soci t d accueil ils viennent lire en Jeunesse des livres en catalan et en espagnol On ne r ussit rien tout seul Pour r pondre aux changements de la soci t et leur souhait de changer le monde les biblioth caires Jeunesse de V stra de Gandie mais aussi de Shenzhen en Chine ont mis sur trois l ments leur propre implication la formation de nouveaux savoir faire et savoir tre se faire un peu conteur psychologue sociologue ethnologue linguiste les partenariats la volont politique de leur tutelle Certains services Jeunesse sont ainsi devenus des services interg n ra tionnels et multiculturels simplement pour r pondre au mieux aux besoins de leurs publics et remplir leurs mis sions de service public Et cet gard comment ne pas rendre hommage une fois encore aux biblioth ques su doises et aux soucis qu elles ont de leurs publics de leur confort avec des espaces conviviaux des caf t rias de leurs besoins avec leurs fonds en lan gues trang res leurs textes lus des tination des malvoyants leurs livres adapt s adjusted books o Apple books
271. our dresser une biblio th que o celui qui fut le biblioth caire de Mazarin crit Une biblioth que est ouverte chacun et de facile entr e et fond e dans le but de n en d nier jamais la communication au moindre des hommes qui pourra en avoir besoin 3 Voir ce propos l entretien accord par le sociologue Luc Rouban au Nouvel Observateur n 2401 11 17 11 2010 notamment le r le minent jou par le radical socialiste L on Bourgeois et sa doctrine solidariste qu on est en droit d exiger d un candidat un concours des biblioth ques quel qu il soit ce th me est galement pr sent dans les programmes des formations longues propos s aux personnes qui souhaitent tre sensibilis es au m tier et d si rent en acqu rir les comp tences essentielles e Mission 2 s inscrire dans un processus de formation tout au long de la vie dans un domaine forte innovation par la mise en place d actions de formation continue aupr s des personnels des biblioth ques et de la documentation de 2 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MS LT EC LICE TC L toutes origines personnels des biblioth ques et structures documentaires acad miques et ou personnels travaillant dans les collectivit s territoriales ces actions de formation prennent la forme soit de stages qui vont de l initiation au perfectionnement soit de journ es d tude autour de th mes pr gnants e
272. our simplifier au maximum le tra vail r cup ration des notices cotes vali d es grille de catalogage simplifi e le temps est encore tr s court pour accom plir les t ches de base indispensables au bon fonctionnement du r seau Comme dans toutes les prisons le taux de fr quentation des biblioth ques est plus important qu l ext rieur 46 d inscrits actifs selon nos premi res statistiques l organisation du pr t y est cependant extr mement compliqu e beaucoup de livres disparaissent sont d grad s ou vol s La tra abilit des documents est 6 Cie Cona unique d insertion 2oh semaine sans possibilit de p rennisation du poste 7 D dale D veloppement des activit s de loisirs et d ducation association de soutien et de d velop pement des activit s socioculturelles et sportives du centre p nitentiaire de Nancy Max ville 101 les murs Espaces biblioth ques du centre p nitentiare de Nancy Max ville M tres lin aires Maison d arr t Femmes Maison d arr t Pr venus Hommes Maison d arr t Condamn s Hommes Centre de d tention Hommes Stock 1 Stock 2 particuli rement difficile L installation du SIGB nous aide techniquement Il rend la politique d acquisition coh rente et il augmente les ressources disponibles en donnant voir l ensemble des collections du centre p nitentiaire gt Des pistes pour une meilleure int gration des bib
273. pas en charge un tablissement en particulier mais l ensemble du territoire d coup en bassins lecture Dans un premier temps il tait important que cette structuration soit admise de tous professionnels et lus Aussi en se concentrant sur ce point et sur la mise aux normes des bassins lecture un bassin a t mis aux normes et deux sont actuel lement lagenda l action de la communaut d agglom ration pouvait appara tre comme ne portant que sur l organisation administrative et la construction qui prend du temps tre visible Ce qui n est pas le seul l ment de notre projet Il fallait d une part signifier que la question du service au public au quotidien est bien notre pr occupation c t des enjeux plus long terme et d autre part que les biblioth ques ne sont pas hors sol Leur action au quotidien n est pas seulement guid e par les enjeux de la m tropole elle doit entrer en r sonance avec son territoire d implantation J ai donc souhait que l intervention de la communaut d agglom ration soit mieux per ue et qu on se dote des moyens de s assurer de l ad quation du service avec les attentes du territoire Je tenais ce que le respect de l expertise des professionnels de la lecture publique et de la vocation des biblioth ques soit fortement pr sent dans cette orientation Il me semble qu une charte de lecture publique accompagn e de projets de bassins crits et con
274. pl tement diff rente puisque dans le nouveau centre pour des raisons de s curit qui visent limiter la circulation des d tenus chaque b timent poss de sa biblio th que Si l on peut comprendre les contraintes s curitaires il a t plus difficile d accepter le faible nombre de m tres carr s allou s chacune de ces mini biblioth ques sans coh rence avec la population desservir En effet la plus petite biblioth que celle de la maison d arr t des condam n s mesure 25 m et dessert 210 d te nus alors que la plus grande celle des femmes mesure 34 m2 pour 30 d tenues N ayant pas t associ s la r flexion architecturale nous avons d accepter ces contraintes ces quatre biblioth ques s ajoutent deux lieux de stockage de 18 m et 6 m situ s dans un cinqui me b ti ment d di l enseignement aux activit s socio culturelles sportives et religieuses Dans ce m me b timent se trouve un centre de documentation g r par l Unit locale d enseignement administr e par l ducation nationale Enfin les quartiers Arrivants QA Isolement QI Disciplinaire QD et les Unit s de vie familiale UVF qui ne pos s dent pas d espace d di la lecture devaient tre associ s notre projet afin que l acc s la lecture soit assur dans tous les espaces de la d tention gt Un r seau informatique Devant un tel parpillement des espaces de lecture
275. plaisir est plut t demand e par les r sidents bien int gr s Comme dans de nombreux pays du Nord un effort est fait dans le recrutement des biblioth caires n cessit de parler plusieurs langues connaissance des cultures etc Enfin pour bien accueillir les popula tions trang res il faut bien s r leur proposer comme tous les usagers des lieux agr ables confortables du mat riel suffisant postes multim dia fax photocopies et impressions papier et du personnel attentif et bienveillant curieux d barrass de ses pr jug s gt La lecture un acte vivant La section des biblioth ques publiques s est largement pench e lors de ce congr s sur la n cessit absolue d innover dans les biblioth ques pour attirer des usagers toujours plus exi geants consommateurs individua listes disposant de multiples possibi lit s de s informer et de s exprimer sur le Net sans recourir nos tablisse ments et qui restent pourtant deman deurs d espaces collectifs et de lieux d coute Fr quentation stagnante et surtout baisse des pr ts y compris dans les pays o la population a tou jours t famili re des biblioth ques am nent les quipes r fl chir sur leurs pratiques et faire des proposi tions innovantes dont certaines sont voqu es ici Plus pr cis ment c est l activit m me de la lecture et sa place aujourd hui qui ont t largement ques
276. ploi et la confiance en soi La lecture mouvante d un recueil de t moignages d anciens l ves qui me fut offert comme produit de cette action d note une qu te quasi d ses p r e du savoir et de l autonomie dans un pays o l aide sociale est r put e faible Tulsa pour toucher tous les publics y compris les plus ruraux il y a 25 branches annexes sur le tronc de la Biblioth que centrale ainsi qu un bibliobus qui va dans les quartiers les plus coup s du monde Ce bibliobus conduit par un biblioth caire titu laire du permis poids lourd marque 18 arr ts par semaine dans les zones conomiquement d favoris es les Housing projects La r gle de pr t est am nag e cinq documents au maxi mum mais aucune p nalit de retard Le bibliobus reste l outil privil gi pour conna tre les familles en difficult s Les handicap s autre public loign sont servis par un syst me postal efficace apr s rencontre et mise au point d un profil de lecture les biblioth caires pr parent les sacs mensuels de docu ments qui sont remis par des b n voles volunteers Sinon l envoi postal est gratuit pour les livres en gros carac t res pour les autres documents le port est pay par la biblioth que qui a un compte la Poste Budget du r seau de lecture publique Tulsa 10 M dont 3 8 pour les acquisitions gt Les communaut s L une des annexes 2000 m de la Biblioth que centra
277. ps qui constituent autant de bornes naturelles notre action Il convient de communiquer aupr s d eux sur la pertinence d un travail commun car la biblioth que n incarne malheu reusement pas toujours l ouverture vers des acteurs tran gers au monde du livre ou de la culture Ces partenaires repr sentent autant de relais aupr s des publics et les nouveaux services con us plusieurs ne sont pas exclusifs des services aux publics plus traditionnels Au contraire le d veloppement des uns doit servir de point d appui et de relais aux autres UN EFFORT SUPPL MENTAIRE DE MUTUALISATION ET DE FORMATION N CESSAIRE La notion de service public n est pas soluble dans celle de services aux publics Si la mise en place de services innovants reposant sur de nouvelles comp tences incite r interroger le mod le de m diath que que nous connaissons elle doit per mettre de r affirmer les missions d acc s de tous la culture l information et la formation Cependant la multiplicit des initiatives les interrogations que celles ci suscitent dans la profession et l cart qui se creuse entre les biblioth ques qui proposent un mode de fonctionnement traditionnel et celles qui ont fait le choix de l innovation sont le signe qu une coor dination l chelle nationale serait la bienvenue De ce point de vue une impulsion de l administration centrale semble manquer aujourd hui pour mettre en avant des initiati
278. que L accueil des liseuses rique changer d paule prendrait son cort ge de batailles le chemin d une petite volution de march s pour un culturelle volution consubs tantielle la plus embl matique de la galaxie num rique le livre Dans le choc des volutions restreinte sont ils cultures loisirs le mod le de la biblioth que est forc ment remis en cause Mais telle n est pas la ques tion pos e ici Sauf que l alternative exigence d universalit est la suivante toucher au livre nous fait craindre que les d trac teurs de la biblioth que n arrivent leurs fins savoir r duire ladite biblioth que un passage impos par la mat rialit du livre ne rien changer nous fait basculer dans le camp des soumis nous perdrions nos attributs de m diateurs voire de propulseurs Il faut donc bien bouger en em biblioth que d Issy les Moulineaux cadence celle du monde qui nous entoure mais galement en rythme Les exp riences de proposition de livres num riques en biblioth que sont encore assez rares Et pour cause l offre est loin de r pondre une demande En m me temps que les biblioth caires approchent la chose num rique avec prudence MICHEL FAUCHI D Lecture num rique en biblioth que Exp rimental mon cher Watson ouvert possible des produit non standardis une offre de contenus compatibles avec une notion fond e sur une
279. que d termine le nombre d exemplaires dont elle a besoin Le libraire fixe quelques contraintes obli gation d achat3 absence de pr sentation pr alable des ouvrages impossibilit de retour des ouvrages pour les acqu reurs la grille sert de cadre unique et d indicateur pour viter les doublons de son c t le prestataire v rifie chaque commande que les titres n ont pas d j t livr s sur l office Pour conserver sa pertinence l office est revu tous les ans en fonction des besoins de la biblioth que et du paysage dito rial naissance de nouvelles collections apparition de nouveaux diteurs ou inflexions de la politique d ac quisition n fine la biblioth que a la certitude de recevoir les nouveaut s et de proposer des collections jour que la commande soit pass e ou non Genevi ve Sonneville recommande ce genre de pres tation qui pour un co t raisonnables permet de compenser le manque de personnel et d conomiser environ une semaine de travail par mois Si l tablis sement de la grille d office repr sente un travail initial important par la suite il ne s agit plus que de mises jour 1 Merci Genevi ve Sonneville directrice de la biblioth que de l uni versit Panth on Assas Paris Il pour les informations qu elle a bien voulu transmettre l occasion de ses changes avec le groupe projet et qu elle a r actualis es et compl t es l occas
280. ques locales et nationales culturelles et ducatives Et pas seulement culturelles et ducatives justement une municipalit peut se servir de la construction d une nouvelle m diath que pour dynamiser un quartier d placer un c ur de ville se rendre compte que sa biblioth que peut jouer un r le dans ce qu on appelle le lien social 29 Instrumentalisation dira t on Tant mieux La biblioth que peut tre un outil au service de politiques diverses Dans la ville le quartier le vil 17 Bruno Maresca op cit 18 Xavier Galaup L usager co cr ateur des services en biblioth ques publiques dipl me de conservateur de biblioth que janvier 2007 www ens sib fr bibliotheque documents dcb galaup dch15 pdf et www xaviergalaup fr blog 2009 04 10 lusager co createur des services en bibliotheques publiques L usager co cr ateur des services en biblioth que publique l exemple des services non documentaires 19 La biblioth que contre attaque texte l intervention la Journ e d tude ABF Rh ne Alpes du 4 11 2010 Chamb ry mis en ligne le 6 11 2010 http tacheau wordpress com 2010 11 06 la bibliotheque contre attaque 20 Cf infra Dominique Mans La charte ma tresse pp 28 32 lage sur le campus la biblioth que peut tre d utilit publique bien au del de ses missions les plus traditionnelles les plus anciennes celles qui correspondent le plus aux id es re ues D s l
281. rations concernant les documents en ligne En conclusion de ce tableau complet de l volution des tablissements documentaires et des m tiers Martine Poulain reprend son compte l affirmation de Maurice B Line c est sur leur services plut t que sur leurs fonds qu on jugera la qualit des biblioth ques Les changements intervenus sont resitu s au sein des politiques nationales et de leur d clinaison en politiques publiques en mati re de biblioth que Par exemple la mise en place des droits de pr t et droits de copie la loi relative au droit d auteur et aux droit voisins dans la soci t de l information ou Dadvsi la r vision g n rale des politiques publiques ou RGPP entra nant des modifications structurelles des minist res en charge de la culture et de l enseignement et des volutions de leurs missions les modifications l gislatives et r glementaires des universit s le projet de loi sur la r forme des collectivit s territoriales Cette mise jour est suivie d un ensemble de notes signal es dans le corps du texte dont la plupart sont bibliographiques Ces notes sont suivies d une bibliographie s lective des publications en langue fran aise sur le livre la lecture les biblioth ques n incluant pas les revues professionnelles de la p riode 1992 2009 Cette postface actualise utilement ce trait et comble une lacune de la litt rature professionnelle qui ne disposait pas auparavant d
282. ratuit est obligatoire pour le pr t de livres La promotion de la lecture et l galit d acc s doivent tre encourag es Les biblioth ques de province doivent collaborer avec les biblioth ques municipales et les sou tenir Le travail en r seau est g n ralis coordination de projets formation du personnel campagne de promotion de la lecture etc Des services innovants doivent tre propos s pour maintenir l attractivit des biblioth ques Mais dans cette loi il n y a pas de normes de surface pas de pr conisations parti culi res sur les documents lectroniques et pas de contr le v ritable des dysfonc tionnements En effet si cette loi r gule d sormais toutes les biblioth ques elle est r guli rement critiqu e notamment par les partis de droite Autre particula rit des biblioth ques su doises elles adoptent depuis 1921 un syst me de classement qui leur est propre Le pas sage la Dewey est en cours et durera jusqu en 2012 gt Des organisations professionnelles influentes La premi re association de biblioth caires Swedish association library fut cr e en 1915 Son activit d buta avec la publication d un bulletin et l labo ration du syst me de classement su dois Membre de l Ifla depuis 1930 elle participa l accueil de quatre congr s en Su de Elle fusionna en 1921 avec l association des biblioth ques de recherche et compte aujourd hui 3 800
283. re faire appr cier le fait de disposer de textes et accepter que les biblioth ques ne jouent pas sur les stocks mais sur les usages Cette posture semble essentielle aujourd hui sauf attendre passivement que le march s organise On parlerait alors de portes ouvertes de d marches d apprentissages mutuels de risques pris ensemble Red couvrir un service public auda cieux acceptant de se remettre en cause une voie difficile mais salutaire Dans ce renouvellement des missions dans ce compagnonnage autour du num rique ne peut on voir l av ne ment n cessaire et plus assum que subi d une biblioth que renouvel e suivre E Michel Fauchi pr side Association pour le d veloppement du docu ment num rique en biblio th que ADDNB http addnb fr et participe ce titre aux travaux de l Interassociation IABD http iabd fr et ses r flexions sur le livre num rique Il est membre de la commission dition num rique du CNL DOSSIER MICHEL FAUCHI D Lecture num rique en biblioth que Exp rimental mon cher Watson 61 62 DOMINIQUE LAHARY Vice pr sident de l ABF Biblioth que d partementale du Val d Oise mm L affaire d guis e en service public Google aux deux visages offre d une main g n reuse ce quelle a subtilis de l autre D n y a pas d affaire Google Ou L IABD veille alors une collection d
284. re d agents n cessaires pour composer une quipe charg e d ouvrir sa biblioth que 40 heures sera environ et selon la configuration propre de la biblioth que de 3 fois le nombre moyen de personnes n ces saires l ouverture Pour cela il faut la fois que la pr sence des agents au public soit visible mais qu elle ne soit pas pl thorique non plus et que les agents en service public ne fassent pas de travail interne de cabinets d audit se sont d ailleurs plus ou moins cass les dents Les motifs en sont nombreux les premiers tant la r ticence des biblioth caires se plier ce calcul Je propose donc une m thode inverse caract re tr s volontariste Je souligne que cette m thode a l avantage d tre tr s cr dible aux yeux des d cideurs lus et admi nistratifs et qu une fois admise devenue contractuelle en quelque sorte elle peut servir de base d autres situations par exemple le maintien imp ratif de la force de travail m me en cas de cong longue dur e de poste vacant etc On verra enfin comment cette m thode doit tre coh rente avec l ensemble des autres ratios de fonctionnement de la biblioth que surface collections acquisitions annuelles donc temps de traitement Je vais donc m employer ici en proposer une largement test e dans divers quipements le lecteur la trouvera dans l encadr ci dessus ET LE DIMANCHE L ou
285. re de musique en ligne de livres num riques et de VOD sera prochai nement disponible L quipe de la m diath que r fl chit constamment d velopper de nouveaux services explique Florence Couvreur Neu la responsable des services multim dia Le constat fait apr s quelques mois de fonctionnement est positif Le nombre d emprunts est stable et le nombre des utilisateurs des services num riques sur place est en augmentation Depuis la mise en place du service d autoformation en ligne les personnes se d placent davantage la m diath que L gendes L Astrolabe de Melun 1 et 4 le Cyberlab 2 et 5 l espace D clic 3 le Kiosque Astrolabe 83 EE de IABF V Stud Groupe Provence Alpes C te d Azur Sur la piste de l interculturel dans l Oklahoma d Obama Chroniques de l ABF PACA excursus 3 3 Nathalie Erny directrice de la M diath que municipale d Hy res Var a b n fici en compl ment du voyage ABF en Californie d une bourse offerte par le gouvernement am ricain Une occasion de plonger dans l Am rique profonde gt a EL 2 E Ta Z Carte vivante de l Oklahoma l cole Eisenhower La bourse Volvis permet un profes sionnel fran ais d tre totalement pris en charge sur place vol transatlantique la charge du boursier ici inclus dans le voyage ABF et de rencontrer ses homo logues am ricains dans son champ d
286. res Celui ci est confin sa seule fonction de biblioth que et les informations trai t es sont peu sensibles Une fois cette autorisation donn e l installation s est faite sur un serveur et un syst me d ex ploitation fonctionnant sous Debian Linux Les postes clients sont prot g s par Winprotect Ils ne donnent acc s qu Koha 2 interface professionnelle et Opac et s ouvrent donc directement sur la page d accueil Les journ es de formation ont permis d affiner les param trages du syst me et de d finir les permissions de chacun Les d tenus biblioth caires ont acc s au module de circulation de recherche et durant le travail d informatisation de la base au module de catalogage Les administrateurs agents Spip biblio th caires ont acc s toutes les autres fonctionnalit s du progiciel Les infor maticiens quant eux ont acc s tout et se chargent des sauvegardes et des interventions sur le serveur 2 Koha est d velopp en Perl 5 8 et sup rieur Koha utilise Apache comme serveur http et Mysql comme base de donn es Il faut galement installer Yaz et Zebra comme serveur Z3950 et moteur d indexation L informatisation des fonds s est effec tu e avec l aide des d tenus biblioth caires en place sur une grille simplifi e de catalogage pour toutes les notices qui n avaient pas pu tre r cup r es sur Moccam3 gt Un m tier adapt Nous avons essay de
287. retiens avec des profes sionnels31 et de l examen de la documentation profession nelle cette derni re se disperse sur diff rents supports et espaces d changes articles de revues rapports de groupes de travail blogues 32 Ces sources multiples sont des atouts pour saisir la diversit d une question sur laquelle les avis sans tre inconciliables sont partag s e Le biblioth caire garant d une t l ologie de la col lection Les biblioth ques ont des missions diff rentes qui 30 Richard Roy Biblioth ques d Allemagne du Sud Biblioth que s n 41 42 d cembre 2008 p 100 103 31 Merci en particulier Aline Girard directrice du D partement de la Coop ration la BnF et Anne Verneuil directrice de la m diath que d Anzin avec lesquelles il a t possible de s entretenir de vive voix sur le sujet 32 Voir le blogue de Lirographe et le billet du 26 janvier 2010 Externaliser la s lec tion des documents En ligne http lirographe wordpress com 2010 01 26 externaliser la selection des documents consult le 15 11 2010 Une discussion fait suite et Bertrand Calenge a fait une r ponse ce billet dans son Carnet de notes lien en note 31 conditionnent leur approche de l externalisation Les moyens humains et les budgets dont elles disposent sont galement des facteurs d terminants Dans un tablissement comme la BnF33 et dans certaines biblioth ques sp cialis
288. revue de Ll association des biblioth caires de france el le Biblioth que s 5354 D CEMBRE i 2010 TE TEN RUS La ii SERVICE PUBLIC Bibliobr ves La notion de service public Biblioth que politiques publiques service public Nouveaux services aux publics nouvelles comp tences Service public et personnel des biblioth ques L irruption de l usager concret La charte ma tresse La charte de lecture publique de Clermont Communaut Les horaires d ouverture des biblioth ques La gratuit si Loin si proche L usager le biblioth caire et l automate La RFID en questions Externaliser Le c ur du m tier La sous traitance des acquisitions en d bat Lecture num rique en biblioth que Exp rimental mon cher Watson L affaire Google Appr hender le droit d auteur en service public La m diath que c est ce qu on ne peut pas faire sur le web Sensibiliser au service public dans la formation des biblioth caires Actualit s de l ABF Reportage Bibliomonde Les Espaces et architecture Hors les murs Paroles d diteur L Ateti Le billet des hybrides Les biblioth ques exposent Notes de lecture G 30 Publication paraissant depuis 1907 dit e par l Association des biblioth caires de France 31 rue de Chabrol 75010 Paris T l phone 0155 33 10 30 T l copie 0155 33 10 31 abf abf asso fr www abf asso fr Directeur de la publication Pascal Wagner
289. ri adresse ses clients des suggestions d acquisitions sous forme de fiches class es par th mes Pour acc der ce service il suffit d aller sur la base en ligne pour s identifier et remplir un profil 37 Dominique Arot Politiques documentaires et politiques de collections BBF 1999 n 2 p 88 91 En ligne http bbf enssib fr consult le 15 11 2010 38 Notamment la Charte des biblioth ques adopt e par le Conseil sup rieur des biblioth ques le 7 novembre 1991 le Manifeste de l Unesco sur la biblio th que publique de 1994 plus r cemment la D claration de Glasgow sur les biblioth ques les services d information et la libert intellectuelle de 2002 ou encore le Code de d ontologie du biblioth caire adopt lors du conseil national de l Association des biblioth caires fran ais ABF de 2003 Le m tier de biblio th caire p 517 526 et 529 530 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CC ILE TUTO Enfin la ma trise du processus d acquisition et le travail de veille documentaire sont pr cieux pour assurer d autres missions de service public des biblioth ques expositions bibliographies renseignement distance e L externalisation une conditio n de mutation de la biblioth que publique moderne 39 Parmi les valeurs qui fondent la notion de service public en biblioth que la conti nuit et la mutabilit reposent sur la p renn
290. riels d di s pour faciliter l acc s aux uvres n a 2 Antoine Laurent Lavoisier Trait l mentaire de chimie p 101 Cf www lavoisier cnrs fr GILLES RETTEL D La m diath que c est ce qu on ne peut pas faire sur le web 67 DOSSIER Conseil G n ral Haut Rhin darig aiana J T 1 an patenana mrt TAS Me DT Le top des domisi bpem pima dana ii A P lsa ms te le Cases 2 aa G Lre Feim SR EA E a Far rj a a Flers Liela Kibum diar Top des cherches Sn Donc a Cou pms r Fuam E E samana E cn Fq Service d coute en ligne dans les biblioth ques du Haut Rhin rem Meme bad Ba az ma ra a zi aiiai EE D im larg fabian plus de raison d tre Ce monde s vanouit devant nos yeux C est la principale cause de la disparition des disquaires de type classique et de la mutation actuelle des m diath ques La num risation et la mise en r seau rendent obsol tes cette n cessit de lieux concentrateurs physiques accessibles au public La mission d acc s par le pr t des m diath ques est globalement termin e parce qu terme court ou moyen tout sera accessible sur Internet Pour prendre l exemple de la musique c est la perte d adh rence entre le phonogramme et le support d di le CD audio qui rend le phonogramme volatil d o ma proposition du mot soniel3 Les lieux conc
291. rique et de sa liseuse aux classes Patrimoine est acquise dans le droit fil de lhis toire du livre de la tablette la tablette MAIS ALORS LA BIBLIOTH QUE QUEL D FI Aucune d marche exp rimentale ne peut s accaparer la pater nit d un mod le Les changes avec tous les acteurs souvent informels parfois fugaces tout comme les r flexions autour de la ville num rique ont cr une dimension nouvelle qui favorise l innovation Il s en d gage une sorte de responsabilit collec tive qui encourage de nouveaux usages autour autour de la lecture nomade autour du livre sous sa forme num rique autour de la place du livre num rique dans les univers profes sionnels biblioth ques sans doute librairies et diteurs et dans la sph re priv e de l usager du lecteur Pourquoi s en priver D j des demandes voient le jour pour mobiliser le dis positif lors de temps forts Des appels projets pourraient fort bien na tre sur ce dispositif pour faire d couvrir des groupes ext rieurs la qualit de la lecture num rique et ses usages On admettra que dans ce cas l usager est au centre de l at tention Les derniers v nements technologiques lui donnent plut t raison l arriv e de tablettes tactiles puis de smart 2 La Novela qui se d signe comme festival des savoirs partag s est Toulouse un rendez vous consacr la science qui se propose d allier esprit cr atif scien ti
292. ritique des lecteurs ils n enseignent rien que de mettre leur disposi tion des collections et des services et de faciliter leur acc s qui pourrait servir cet veil Or alors que le flot d information enfle pro portion des possibilit s de le faire circuler et avec les technologies num riques et celles de l Internet celles ci se sont spectaculairement accrues les professionnels de l information et notamment les biblioth caires et les documenta Pi ces etM i td uvie ges enay listes trouvent justement dans de tels outils des assistants sans lesquels leur m tier ne conser verait plus les standards d efficacit que l usager semble en droit d exiger d eux Voyez vous une alternative ce mod le global de d veloppement objet de vos critiques dans lequel les biblioth caires semblent appeler tenir un r le d agent double d une part on le voit celui de rouage passif de la techno sph re et d autre part celui d veilleur de consciences qui justement sembleraient devoir s lever contre les asservis sements qui se profilent et que vous d crivez Nous ne partageons pas votre d finition du m tier de biblio th caire sans doute conforme aux profils de postes actuels Certes ils ne sont pas des enseignants Mais quoi sert de lire quoi servent les livres Quel id al quelles exigences porte taci tement le m tier de libraire biblioth caire Tacitement p
293. ritoriales e celui de l adaptabilit la fonction publique volue dans sa structure et son fonctionnement m mes la grande muta tion ayant eu lieu en 1982 1983 avec la cr ation de deux fonctions publiques nouvelles territoriale et hospitali re et d une loi non ant les droits et obligations communs aux trois fonctions publiques Mais plus g n ralement on insiste sur la neutralit du fonc tionnaire qui le mettant l abri des alternances politiques lui permet d incarner la continuit du service public On jus tifie au nom de ce principe la garantie d emploi du fonction nairet Seuls chappent cette garantie les emplois fonction nels emplois de cabinets postes de directeurs g n raux des services et directeurs g n raux adjoints dans lesquels des fonctionnaires peuvent cependant tre d tach s Aucun poste relatif aux biblioth ques n est strictement fonctionnel mais les fonctionnaires de la fili re culturelle peuvent sous certaines conditions y tre d tach s 1 Garantie qui n est pas absolue puisqu il peut tre licenci pour faute grave insuffisance professionnelle ou abandon de poste MATTHIEU ROCHELLE et DOMINIQUE LAHARY Il n y a cependant pas de che 9 vauchement absolu entre service PLUS trompeur qu il est public et fonction publique Cette partiellement justifi derni re est de fait plus restreinte que la notion de service public En k effet bon nombr
294. riture dirig e par Fran ois Aubral avec Kamal Ibrahim Jean Luc Parant Roger Meyere Guy Darol e Les Flor ts a t dirig e par Gil Jouanard livres non reli s accompagn s d un dessin ou d une gravure 14 titres Paysages de Yves Bonnefoy dessin de Raymond Masson La Rosalia de Christian Gabriel le Guez Ricord texte et dessin Crow m ditation texte de Kenneth White Versantcassure de Bernard Vargaftig gravure de Marie Jouannic Seul le blanc de Emmanuel Muheim dessin de B Souchi re Jardins de Jean Luc Sarr dessin de Dominique Gutherz Le cri de la buse de Alain Jean Andr dessin de B Souchi re La deuxi me nuit de Jean Tortel dessin de Anik Vinay glogue 1 de G rard Arseguel pastel de Francis C ra Tour aurore de Micha l Gl ck gravure de Anik Vinay Comme une fronti re de Alain Lance dessin de Pierre Getzler Pouss e la porte bleue de Annie Le Gall dessin de B Souchi re O le trait s est interrompu de Fran oise H n gravure de Anik Vinay e Les Grecqu s uniquement des textes en prose po tique typographi s sur papier la forme G rard Augustin Micha l Gl ck Claude Held Henri Martraix Annie Cohen Herv Bauer Gil Jouanard Astrid Florian Guy Pr van e Suite C J 10 titres parus des textes in dits de Charles Juliet m me format papiers diff rents et gravure en couverture e L bord e textes po tiques bilingues en
295. rolonger vari t de sc 2i a3 lt Reportage la biblioth que de Kortedala banlieue populaire de G teborg avec l quipe et une d l gu e indon sienne narios possibles continuer l histoire avec des amis etc Autre d fi celui d amener des jeunes lire un texte jusqu au bout en facilitant l entr e dans le livre en le pr dig rant partir d extraits marquants parfois graves avec un titre d introduction accrocheur et suscitant des questions proches de leur v cu Ce projet r alis avec plusieurs coles a amen les jeunes s exprimer sur des th mes sensibles Les adultes aiment mieux les autres enfants que les leurs Je voudrais que ma famille change et soit heureuse Je regrette de ne pas avoir assez parl avec ma grand m re avant sa mort etc Un blog Read amp reap a permis un engagement des jeunes dans la lecture par le partage des exp riences de chacun entre r el et virtuel Devenue un acte vivant la lecture appara t comme une activit qui peut apporter des solutions voire m me aider vivre Gold Coast Queensland une ville c ti re d Australie d j bien pourvue en biblioth ques et bibliobus placer la lecture au centre des changes avec la contribution active des usa gers constitue l un des axes forts des tablissements Cela va des proposi tions connues autour de l accueil des tout peti
296. rr entre les services propos s LES SERVICES AUX PUBLICS CONTRE LE SERVICE PUBLIC Alors que la notion de service public est remise en cause que la logique de rentabilit vient progressivement irriguer et cor roder des pans de plus en plus nombreux de l action publique la n cessit imp rieuse de mieux vendre les services pro pos s en faisant appel aux techniques et pratiques issues du commerce sont synonymes pour de nombreux professionnels de d rives inadmissibles pour les biblioth ques et au del pour l ensemble du service public Ces volutions sont per ues comme susceptibles de conduire privil gier ce qui rencontre le succ s au d triment de l id al d mancipation et d duca tion cens avoir pr sid jusqu ici aux destin es des biblio th ques Sans tre na f quant aux connotations v hicul es par ce nouveau vocabulaire la mode issu du secteur priv il convient toutefois de ne pas jeter le b b avec l eau du bain en condamnant via un amalgame peu op rant toute volution du mod le de biblioth que Les biblioth ques auraient elles fait le choix d une diversifi cation massive de leurs comp tences et de leurs services afin de faire oublier l essoufflement de leur raison d tre Le constat de l chec partiel de la d mocratisation culturelle l arriv e des technologies num riques et le passage d une conomie de la raret une conomie de l abondance
297. rs et leur parler Depuis ces missions de renseignement et d explications techniques se sont all g es L ensemble des emprunteurs de tous ges et de toutes cat gories confondus utilise les auto mates de fa on autonome gr ce leur simplicit L escouade de coll gues s est r partie dans les diff rents espaces En fonction des jours et des heures deux ou trois coll gues assurent toujours une mission d explication essentiellement aupr s des nouveaux inscrits et d accompagnement ou de m diation pour les autres D s qu un lecteur est ou semble tre en difficult regard interrogatif devant l cran un col l gue lui vient en aide Cela est tr s important l usager ne se sent pas abandonn et son possible agacement face une machine est d samorc Les usagers n ont pas le choix entre les automates et l humain Sauf situation tr s particuli re les transactions soit 97 des pr ts et 98 des retours doivent obliga toirement passer par les automates Les 3 de pr ts restant assur s par le personnel sont dus aux documents munis d un message bloquant par exemple interdit aux moins de 16 ans et aussi d un pr t indirect 26 documents actuellement en raison de l impossibilit d y apposer une tiquette RFID un coffret de 25 CD des Beatles des m thodes de langue de plus de 10 CD Quant aux 2 de retours ils sont dus aux documents faisant l objet d une r servation e
298. s CRFCB De plus cette mesure qui conduit un affaiblissement des CRFCB risque de les fragiliser vis vis de leurs partenaires impli qu s dans le r seau de lecture publique DRAC et CNFPT et de remettre en cause les synergies pourtant particuli rement positives existant entre les formations des biblioth ques des collectivit s territoriales et celles des services communs de la documentation des universit s L ABF regrette qu une telle mesure ait t prise Elle s tonne m me d une telle d cision qui va l encontre des pr conisations du rapport de l inspection g n rale des biblioth ques sur la formation continue et qui contredit l annexe au projet de loi des finances de 2011 concernant les actions sp cifiques de l action Documentation et biblioth ques L ABF tient exprimer son attachement un r seau de centres de formation qui uvre depuis plus de 20 ans pour l volution du m tier de biblioth caire et la transmission de ses valeurs professionnelles L ABF demande donc instamment au MESR de revoir sa position vis vis du financement des CRFCB Communiqu de l ABF du 22 novembre 2010 fois l origine lointaine 2 et son acception moderne telle qu elle a pu tre labor e l poque contemporaine notamment sous la Ille R publique Le th me du service public fait donc partie int grante du socle de connaissances et de savoirs 2 Citons le trait de Gabriel Naud de 1644 Advis p
299. s abandonn des t ches r p titives relativement peu int ressantes pour r server une place privil gi e au dialogue et au conseil Il faut malgr tout tenir compte du fait que l ensemble des agents d une biblioth que ne peuvent assurer de fa on totalement satisfaisante ces missions de conseils et de recherches D autres missions peuvent leur tre confi es l accueil la surveillance Les t ches sont r parties diff remment mais la pr sence d agents reste indispensable dans une biblioth que muni man e FF 2 O Un LL w o 410 3 Ta a a cipale de taille moyenne qui de surcro t affirme avec force poursuivre un objectif de diversification des publics La r flexion peut sans doute tre diff rente pour des structures plus importantes Cependant la centralisation des pr ts retours en liaison avec automatisation permet plus de sou plesse dans la gestion des plannings de travail notamment dans les p riodes de moindre affluence Loin de faire perdre le contact avec le public comme on aurait pu le craindre l automatisation a produit l effet inverse en rapprochant le public et le personnel et en ren dant ce dernier ses missions premi res Aucune enqu te formelle n a t r alis e aupr s des usagers mais de rapides sondages et les r actions spontan es d montrent la totale satisfaction de nos publics qui ne peuvent m me plus envi sager un retour u
300. s appareils de copie mis la disposition du public par la biblioth que La situation est juridiquement balis e pour l usage des photocopieurs en biblioth que Depuis la loi du 3 janvier 1905 la mise disposition de ce type d appareils rel ve d un syst me de gestion collective obligatoire g r par le Centre fran ais du droit de copie CFC Il appartient aux tablissements de signer un contrat avec le CFC et de d clarer annuellement le nombre total de copies effectu es pour ver ser une redevance en fonction d une grille tarifaire 21 Les choses deviennent h las beaucoup plus incertaines lorsqu on quitte le domaine de la reprographie strictement entendue pour celui des nouveaux moyens de copie type scanner Le syst me de gestion collective mis en place par 7 Sur cette question voir Dominique Rousselet Les modalit s d acc s aux collections in L audiovisuel en biblioth que ABF coll M diath me n 11 2010 Cf aussi Enssib Service de Questions R ponses www enssib fr ques tions reponses une question 11232 8 Voir par exemple G raldine Barron ss la dir de G rer les p riodiques Enssib coll Bo te outils 2008 9 C cile M n ghin Des jeux vid o la biblioth que BBF 2010 t 55 n 3 10 Deezer en m diath que oui mais pas s r 23 04 2008 http disco bloguons blogspot com 2008 04 deezer en mdiathques oui mais pas sur html 11 Vous utilisez d
301. s aupr s de leur r seau Aussi assurent elles un r le important de for mateur en la mati re En effet si la col lecte des rapports d activit aupr s des petites biblioth ques souvent d pour vues de personnel form et salari lui est indispensable c est que les diff rentes donn es collect es permettront leur tour la BDP d tablir son propre rapport d activit pour les lus du d partement Ainsi l assembl e d par tementale pourra renforcer ou modifier de fa on efficace sa politique culturelle Qu est ce qu un bon indicateur Sera pertinent un indicateur qui contribue clairer une probl matique pr cise Si la collecte des donn es est parfois si compliqu e pour les BDP c est aussi que les biblioth ques sont devenues intercommunales et se trouvent de ce fait dans des situations assez dif f rentes les unes des autres Marie Christine Plaignaud directrice de la BDP de la Haute Vienne voqua ainsi le cas particulier de son d partement qui conna t un d veloppement important des r seaux intercommunaux 25 de la population desservie par la BDP 87 l est dans un cadre intercommunal Les outils d valuation n ont pas encore t compl tement adapt s ce nouveau cadre Elle cita par exemple le rapport annuel d activit de l tat qu ont rem plir les biblioth caires qui ne prend en compte que depuis cette ann e la notion d intercommunalit Une exp rimen
302. s biblioth caires dans la section Jeunesse est dispos e une grande bo te en plastique trans parente avec des livres l int rieur La seule fa on pour l enfant de r cup rer un de ces livres est de plonger dans la bo te au milieu des ouvrages tonnant non Amandine JACQUET M diath que d partementale Vall e de la Dr me gt Des services Jeunesse interg n rationnels et multiculturels Acteurs du changement les biblio th caires Jeunesse ont naturellement vocation l tre Simplement parce qu ils interviennent tr s t t dans la vie de leurs publics qu ils fabriquent la premi re image les premi res impressions du lieu et des collections Les services Jeunesse ont longtemps t confront s un paradoxe ils ont t cr s pour r pondre aux besoins 5 La plupart des innovations cit es dans cet article sont le fait de la biblioth que d rhus au Danemark Innovation Soeren E Jensen Reportage E La bo te livre de la section Jeunesse la biblioth que d rhus Danemark des publics jeunes des tout petits aux adolescents mais se devaient pour atteindre leur cible de s duire les adultes en charge de ces publics parents professionnels de l enfance enseignants Aujourd hui les publics des services Jeunesse se sont naturel lement largis et les adultes ne sont plus per us seulement comme les accompagnateurs prescripteurs cen seurs des
303. s cr dits mobilis s a beaucoup uvr jusqu aux derniers jours de son exercice pour cette r alisation indispen sable au d partement ainsi qu l ner gie de toute une quipe unifi e depuis peu rassembl e autour de sa directrice Anne Marie Groleau qui a accept ce challenge attendu Marie Pascale BONNAL BDP de la Creuse LA M DIATH QUE INTERCOMMUNALE DE TULLE ET C UR DE CORR ZE Cet objet cubique orange et trange de l ext rieur est d s l entr e chaleureux et color Le succ s de cette m diath que confortable spacieuse et dot e de toute la technologie moderne ne s est pas fait attendre Le nombre des inscrits a doubl d s le premier mois de fonctionnement Elle est la t te d un r seau en devenir pour les 43 500 habitants de la communaut de communes Dans le sch ma de fonctionnement les biblioth ques de proximit ont un r le important jouer Ses animations devraient galement profiter l ensemble du r seau La m diath que intercommunale devrait devenir un lieu de vie un carrefour d changes et de rencontres des habitants de ce territoire L aventure a bien commenc Agn s GASTOU M diath que intercommunale Tulle et c ur de Corr ze Avenue Winston Churchill T l 05 55 20 2148 Fax 05 55 20 31 35 mediatheque cc tullecorreze fr www mediatheque cc tullecorreze fr 98 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CE
304. s de DOSSIER Nouveaux services aux publics nouvelles comp tences 19 DOSSIER MARII PEN U a gt aB Wii la biblioth que de Delft production de diffusion et de consommation de l informa tion et des biens culturels implique plus qu une transpo sition de nos outils dans l environnement num rique Elle rend n cessaire une d marche d innovation et une v ritable mutation du mod le Ainsi la cr ation de services tels que les points emploi les caf s ou les cours d informatique et le d veloppement de comp tences non biblioth conomiques ne remettent pas profond ment en question les missions d finies par l Unesco ou le CSB Ils sont le gage de la conti nuit de ces missions dans un environnement qui change De ce point de vue la question de l valuation de l activit des biblioth ques se pose dans des termes nouveaux moins quantitatifs nombre de pr ts etc prenant en compte la diversit de l offre d une biblioth que et les besoins de la population desservie Une valuation de cette nature peut ainsi servir de socle la red finition r guli re des priorit s d action des biblioth ques et au d ploiement de services nouveaux UN CADRE PARTENARIAL ENRICHI PLUT T QU UN CHANGEMENT DE NATURE DES MISSIONS Si l innovation est encourager celle ci ne doit pas se faire au prix de la dilution de l identit et de la confusion des r les La biblioth que trois
305. s et de proposer peut tre la mati re un deuxi me pisode de ce dossier dans lequel nous ne pouvions bien s r pr tendre puiser la question ni m me seulement embrasser l ensemble des probl matiques propos es par le comit de r daction DOMINIQUE LAHARY Vice pr sident de l ABF Au sommaire des prochains num ros de Biblioth que s e n 55 Pays nordiques 15 mars 2011 e n 56 Nord Pas de Calais 10 juin 2011 e n 57 Univers polar 30 juillet 2011 e n 58 La formation des usagers 15 octobre 2011 e n 59 60 Vues de l tranger 30 d cembre 2011 kist A A Sommaire Aj La 4 11 21 24 28 33 39 LA 48 52 59 62 64 67 70 Biblio br ves La notion de service public par PIERRE BAUBY Biblioth que politiques publiques service public par DOMINIQUE LAHARY Nouveaux services aux publics nouvelles comp tences par RAPHA LLE GILBERT et FABRICE CHAMBON Service public et personnel des biblioth ques par MATTHIEU ROCHELLE et DOMINIQUE LAHARY L irruption de l usager concret Du service public aux services aux publics par CLAUDE POISSENOT La charte ma tresse La charte de lecture publique de Clermont Communaut par DOMINIQUE MANS Les horaires d ouverture des biblioth ques Un service public de la culture par JEAN FRAN OIS JACQUES La gratuit si loin si proche par OLIVIER PLOUX L usager le biblioth caire
306. s l Vais je savoir utiliser les automates Qu allez vous faire si vous ne faites plus de pr ts Et surtout la question La mairie va t elle supprimer du personnel Bien avant le jour J il faut rassurer expliquer tre p da gogue D o l importance de l adh sion de l ensemble de l quipe On ne peut faire passer un message positif si l on est soi m me en proie au doute ou si l on ne dispose pas de toutes les informations utiles Le jour J le 15 juillet 2008 le passage d un syst me l autre s est relativement bien d roul avec les in vitables al as du premier jour Une phase d adaptation et d ajuste ment messages signal tique s est av r e n cessaire pendant le premier trimestre de mise en fonctionnement L accueil accompagnement ont mobilis beaucoup de temps et de nombreux agents tout cela dans la bonne humeur Les lecteurs un peu perdus se sont tr s vite familiaris s avec ces nouveaux outils Pour les enfants c est devenu un jeu qu il faut parfois arr ter bien que cela contribue l augmentation des statistiques de pr ts Nous n avons recueilli que fort peu de r actions n gatives ou hostiles approximativement 6 personnes sur 4000 emprunteurs Les questions techniques et les interrogations sur notre devenir se sont estomp es au cours des semaines Nous tions toujours pr sents dans la biblioth que plus nombreux que jamais pour aider les usage
307. s le r sultat d un rapport de forces En France jusqu ici il est impossible de cultiver ou de tester des OGM en plein champ Pourquoi pucer les livres serait il in luctable PI CES ET MAIN D UVRE DOSSIER La RFID en questions 49 DOSSIER L MANCIPATION UN PROJET POLITIQUE e D un autre c t cet exemple de l interdiction de la culture des OGM en plein champ montre la fragilit de la loi En l oc currence on peut craindre que le droit ne soit oblig d ent riner le fait puisqu il suffit de passer outre la loi pour qu aucun retour en arri re ne soit possible D ailleurs certains chercheurs ont bien compris cela on a vu r cemment un m decin contrevenir d lib r ment la loi en utilisant une m thode de f condation in vitro interdite en France pour dit il secouer le cocotier et forcer une mise niveau de la l gislation avec l volution de la soci t Quelle chance donnez vous dans ce contexte votre lutte que en en appelant l autonomie et la libert des individus vous assimilez un combat thique Lutter pour l mancipation est un projet politique et non thique L Histoire nous apprend que chaque conqu te et chaque d faite sur ce terrain l sont le fruit de rapports de forces entre le pouvoir et les sans pouvoir lesquels sont d ter min s depuis les temps modernes et davantage encore depuis l poque industrielle par le rapport des forces
308. s meilleures de ses qualit s Les biblioth caires de la ville lui doivent tous une bonne part de ce qu ils sont Yves ALIX BnF 2 Faute de meilleure opportunit fonci re on tombait souvent comme au jeu de fl chettes assez loin de la cible initiale Certains projets jug s majeurs n ont jamais vu le jour d autres ont fini apr s bien des aventures et des d tours par se concr tiser c est ainsi que la grande biblioth que du XXE arrondissement pr vue au sch ma a enfin t inaugur en 2010 3 Pour plus de d tails relire Anne Marie Bertrand Les Villes et leurs biblioth ques ditions du Cercle de la Librairie collection Biblioth ques 1999 d tude Biblioth ques et biblioth ques l heure d veloppement durable du num rique nouvelles Progr complet rens et comp tences nouveaux inscr www abf asso fr en m tiers la BPI Cette page r gionale journ e fait suite celle du 14 juin dernier W PARIS et LE DE FRANCE Programme et fiche 10 01 Journ e d tude d inscription en ligne co organis e avec l ABF www abf asso fr en pages le de France Les r gion EE de ABF m t l Groupe Poitou Charentes Limousin Confiance coute et respect la recette r ussie d une collaboration entre lus et biblioth caires Journ e d tude m diath que intercommunale Tulle et C ur de Corr ze 4 novembre Toujours sensible la question d
309. s pour le service public Il est vi dent qu une telle menace est susceptible d entra ner de lourdes cons quences sur le service public notamment parce qu elle pourrait inciter les biblioth caires surveiller plus troitement les usagers surfant partir des postes des biblioth ques voire mettre en place des syst mes de filtrage restrictifs Il appartient cependant aux biblioth caires de faire preuve d esprit de responsabilit et de se souvenir que l acc s Internet a aussi t consid r par le Conseil constitutionnel comme un attribut indispensable de la libert d expression l re contemporaine L IABD a d ailleurs rappel dans une mise au point juridique r cente le p rim tre exact des obligations des biblioth ques qui donnent acc s Internet dans leurs locaux Aucune loi n oblige les biblioth ques filtrer l acc s Internet ni identifier les usagers qui se connectent 7 I 15 Voir Emmanuel Barthes Le droit de photographier les documents d une biblioth que avec son appareil photo num rique Un blog pour l information juridique 10 janvier 2008 www precisement org blog Le droit de photo graphier les html 16 Calimaq Hadopi 2 et les biblioth ques premi re valuation des dom mages collat raux S I Lex 17 Offrir un acc s l Internet dans une biblioth que un service d archives ou d information les conditions juridiques 25 03 2010
310. sances techniques et scientifiques Il arrive m me parfois que les biblioth caires soient tellement tenus l cart que les comportements des lus confinent aux agissements hostiles voir au har c lement moral D fenseur des biblio 4 Voir supra en cho ce sujet Dominique Mans La charte ma tresse pp 28 32 th caires Agn s Gastou vise alerter sur le manque de reconnaissance des biblioth caires par les lus m me si tous les lus ne sont pas concern s par ses propos l image de Sophie Dessus maire d Uzerche et conseill re g n rale tr s impliqu e dans le d veloppement de la lecture publique puisqu elle est pr sidente de l Association des amis de la BDP de la Corr ze Sophie Dessus inscrit son action en faveur de la m diath que dans le cadre de la responsabilit de l lu par rapport la population ce qui signifie aussi bien le respect de la dignit des professionnels qui contribuent par leur m tier au bien commun de la collec tivit S agissant des projets mettre en uvre comme le r seau de lecture publique l re num rique dans un d partement l lu pour r ussir poli tiquement doit travailler en grande confiance avec le professionnel en l occurrence le biblioth caire Apr s un temps d changes avec le public o se confirma que donner du temps au temps reste de pleine actua lit Philippe Pineau conclut en remer ciant les acteurs de l
311. savoir public livr aux app tits priv s Gr ce ou cause de Google ces questions n ont plus rien d abstrait W Cet article trop bref est l embryon d un texte plus important para tre dans le prochain num ro de Biblioth que s Lun et l autre doivent ou devront beaucoup aux activistes et experts de l IABD qui se reconna tront 7 Audition de l IABD par la commission Tessier le 9 d cembre 2009 op cit 8 Garantissons les usages collectifs des oeuvres num ris es op cit 9 Robert Darnton La biblioth que universelle de Voltaire Google Le Monde diplomatique mars 2009 www monde diplomatique fr 2009 03 DARNTON 16871 DOSSIER DOMINIQUE LAHARY L affaire Google 63 LIONEL MAUREL de l information de l ADBS Bon t moin des nouveaux usages d complex s mergeant avec les nouvelles technologies du num rique et de l Internet et peinant les dig rer la sph re du droit est prise de convulsions L apparition de nouveaux services en biblioth que accro t encore la perplexit des juristes un exemple avec l encadrement et la gestion du droit d auteur Coordinateur scientifique Gallica P les associ s la BnF membre de la commission Droit Appr hender le ci roit d auteur en service public our les besoins de cet article on partira d une d finition simple et classique du service public en biblioth que ent
312. se et d y apporter une contribution concr te Mais il fait craindre dans ses dispositions techniques une exclusivit d indexation de fait le produit de la num risation e L affaire Hachette Un pas suppl mentaire a t franchi en novembre 2010 par l annonce d un accord entre Google et Hachette en vue de la num risation de ses ouvrages puis s num risation dont le produit ne serait consultable en biblioth que qu la BnF ce qui a suscit un nouveau communiqu de l IABD6 SERVICE PUBLIC ET INT R T G N RAL Les questions pos es par la part croissante que prend Google qui s est selon ses propres d clarations donn pour objectif d organiser l information mondiale sont redoutables Elles le sont d autant plus que cette firme joue un r le incontes table et toujours grandissant dans l acc s de tous aux infor mations et aux oeuvres de l esprit le public est de son c t Comment ne le serait il pas e Google service public G ant de l industrie de l acc s reposant sur l indexation des ressources des autres Google organise de fait une biblio th que mondiale ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 Cette biblioth que fonctionne donc la mani re d un ser vice public Mais elle n en est pas un car elle demeure une soci t priv e libre de ses activit s rentables ou non int res s es ou d sint ress es Ayant mis gr ce la num risation la main sur les co
313. se heurtent la frilosit des lus de tous bords et des administrations face leur g n ralisation potentielle L ouverture dominicale ne pourra se g n raliser que par des choix politiques et financiers assum s traduits statutairement la mesure des attentes des agents et des publics W 38 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE OLIVIER PLOUX BM de Franconville 95 A gratuit si Loin si proche a n y a pas si longtemps la gratuit divisait les biblioth caires il y avait les pour les contre et ceux qui se tai saient Tout cela pour finir ringardis e faute de combattants et faute d arguments Surprise la gratuit s invite de nouveau dans les biblioth ques fran aises c est un retour discret sans fards et sans pr tention L poque a chang il y a dix ans la gratuit se situait presque exclusivement au niveau id ologique la gratuit sinon rien A contrario la nouvelle gratuit se veut plus concr te Elle a quitt le monde des id es pour redescendre sur Terre on peut le regretter mais ce n est ni nouveau ni original en 1910 d j Eug ne Morel invitait s emparer du r el pour interroger la gratuit Cest sur le terrain pratique qu il faut poser la question et non sur celui des principes1 GRATUIT QUI PARLE e Gratuit et service public Pour Jean Michel Sala n les biblioth ques n ont
314. se poser sans obligation de consommation e un personnel respectueux tol rant comp tent car curieux form enthousiaste e des horaires adapt s aux besoins de la population des servie avec des ouvertures pendant la pause d jeuner le soir les dimanches si n cessaire e des collections r guli rement renouvel es plurielles sur diff rents supports e des animations collections formations gratuites accessibles e un budget qui permet d acqu rir les documents de valoriser les collections les programmes d animation gr ce une politique de communication En bref des moyens professionnels humains financiers mat riels mis gratuitement au service des lecteurs pour les aider tre des citoyens responsables Nadia RUSTOM Biblioth caire responsable de la m diath que de Kingersheim Alsace Propos recueillis par Janou Neveux La Bliothaque la sit blain O Bupont Delestrain 4E 5 n v D 2 le prix ou sur le tarif 10 ce n est rien entend on dans les biblioth ques Or tout tudiant en cole de commerce sait combien la fixation du juste prix pour un produit est un choix d terminant Dans le domaine de la culture l enjeu est double au consentement payer s ajoute la charge symbo lique de l objet culturel Pour le public qui dispose d un capital culturel lev pas de probl me mais pour la partie du public qui n
315. semble prend place au c t de la gestion quoti dienne des tablissements et de la conduite des projets lagenda mise aux normes des bassins Nord et Centre cr ation d une biblioth que num rique d agglom ration carte unique et retour universel aussi une attention forte a t elle t port e au planning de mise en uvre Des r u nions de pr sentation et d change autour de la charte ont t men es dans tous les bassins d s l adoption du texte et nous nous sommes donn un v ritable temps d labo ration des projets de bassin ils devraient tre formalis s pour juin 2011 D J aimerais vous dire pourquoi ce livre Pour vous faire partager mes motions de vingt neuf ann es de comp tition sur les cinq continents Pour vous faire r ver travers les sables les steppes les landes et les lacs sal s Pour vous faire voyageur complice en vous embarquant clandestinement dans mes voitures Pour qu en vous r sonnent les noms de Tombouctou Agadez Tataouine Karakorum Chinguetti Pour vous faire couter le son des pierres qui clatent dans l Air le chant rageur du vent des temp tes le bruit du d sert toujours en mouvement Etienne Smulevici 32 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE JEAN FRAN OIS JACQUES Consultant Les horal FES d ouverture des biblioth ques Un service public de la culture HORAIRES LE PREMIER DES SERVICES
316. services aux publics et de vie sociale de la collec tivit l int r t est donc tr s important Les biblioth ques et m diath ques ouvertes le dimanche depuis 10 15 ans ou plus ne le d mentiront pas Les organisations adopt es sont extr mement variables selon les collectivit s et sont tr s complexes parfois opaques Elles varient d abord en fonction de l inclusion du travail domi nical dans le rythme de travail ou son organisation dans le cadre d heures suppl mentaires dominicales celles ci peu vent tre maintenant r mun r es de mani re avantageuse pour l ensemble des cat gories B et C de la fonction publique mais induisent un accroissement de la dur e du travail et la difficult d organiser des r cup rations apr s un dimanche puisant sans entraver l ouverture dans la semaine Quand le dimanche est inclus dans le cycle des 35 heures il n y a pas d heures sup pl mentaires possibles la difficult est plus grande et nombre de villes instituent des primes au montant tr s variable et la l galit parfois probl matique source de multiples n gocia tions et ren gociations l organisation d pend aussi beaucoup du rythme de la contrainte d un dimanche sur trois ou quatre cinq dimanches par an il y a un cart majeur On trouvera des exemples d organisation tr s diff rents Montpellier appel au volontariat dans le r seau ou Drancy ouverture 7 jours sur 7 Issy les Moulineau
317. situer sur la carte de France Petit Quevilly est une commune limitrophe de Rouen sur la rive sud de la Seine Nous sommes en Normandie mais ici point de vaches paissant sous les pommiers plut t des usines de p trochimie notamment Ouverte en 1994 sous l impulsion de Fran ois Zimeray maire l poque et aujourd hui premier adjoint soucieux d of frir aux habitants un lieu architecturalement beau tourn vers les nouvelles technologies la biblioth que Fran ois Truffaut perp tue une longue tradition de lecture publique depuis la fin du XIXe si cle 2004 dix ans plus tard le syst me antivol lectromagn tique 3M tait obsol te la soci t n assurant plus aucune maintenance au regard de la v tust du mat riel Dans un premier temps le dossier d appel d offres tait g r par les services techniques de la Ville sa demande portant sur l ac quisition d un syst me lectromagn tique avec en option une proposition de mat riel RFID Cela ne nous satisfaisait pas totalement En 2006 2007 la technologie RFID n tait pas courante dans les biblioth ques mais elle offrait de nouvelles perspectives quant l accueil du public Quelques voix dans l quipe se sont alors lev es tenant le discours traditionnel nous allions perdre le contact avec le public l anonymat le ferait fuir plus personne pour rensei Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL TE CCI
318. stant parfois entre les lus et les biblioth caires est d la diff rence de vision de ce qu est ou doit tre une biblioth que On ne peut r duire la biblioth que sa dimension cultu relle si l on veut largir le public il faut semble t il impliquer davantage les usagers dans le fonctionnement des tablissements et prendre en compte la dimension singuli re de l individu Il est grand temps devait il conclure que les professionnels des biblioth ques chan gent de posture 77 EE de ABF gt L valuation un outil d aide la d cision La deuxi me partie de la journ e tait ax e sur des propositions plus pra tiques outils t moignages et partages d exp riences permettant de mettre en uvre une v ritable concertation avec les lus R unissant coll gues de BDP de la r gion et de BM une premi re table ronde avait pour objectif de montrer l importance des documents d valuation transmis aux lus comme moyens de connaissance de l activit de l tablissement quoi sert l valuation Gaetano Manfredonia directeur de la BDP de la Corr ze montrait que l valuation souvent consid r e comme un exercice fastidieux n est pas encore compl te ment int gr e aux pratiques profession nelles faute sans doute d avoir r v l la valeur ajout e que l on pouvait en retirer Pourtant pratiqu e objective ment l valuation permet de renforcer la cr dibi
319. ste non plus proposer pour attirer mais bien rencontrer les publics afin de comprendre leurs besoins leurs attentes Le mot public me d range Je me sens public quand j assiste un spectacle une conf rence quand je mai rien faire part entendre et dig rer ce que l on a pens pour moi C est certes tr s agr able Mais le r le des m diath ques ne se r sume pas cela Nous avons des publics avons nous des acteurs Acceptons nous de travailler avec et non plus pour Alors pourquoi ne pas parler de service humain En langue des signes fran aise le mot service est sign ainsi les deux poings de part et d autre de la taille qui s agitent d avant en arri re dans un mouvement de va et vient Incarnons ce mouvement faisons du service public non plus une id e mais une action l accessibilit non des fonds de chaque biblioth que La valeur ajout e de la biblioth que peut porter davantage sur la m dia tion l accompagnement l orientation Enfin le d passement du r le documentaire s analyse galement en termes de service public Et d abord celui du lieu Interrogeant en 2008 des usagers de biblioth ques publiques pour pr parer un colloque sur La biblioth que outil du lien social la Biblioth que d partementale du Val d Oise a facilement recueilli d loquents t moignages comme ceux d tudiants et de lyc ens venant travailler seuls ou en groupe d u
320. sur un campus historiquement noir un centre de documentation archives g r par les Indiens Muscogee et une biblio th que scolaire J ai galement rencon tr les responsables du programme de lutte contre l illettrisme literacy program et ceux du programme d t summer reading program pour les jeunes lecteurs du r seau des biblio th ques publiques de Tulsa 550000 habitants et 418 000 cartes de lecteur gt Les programmes Ce programme estival montre le prag matisme le dynamisme et la disponibi lit des biblioth caires entre le 14 juillet et le 15 ao t l o en France les effectifs sont au plus bas Le programme d t n oublions pas que nos coll gues tra vaillent 40 h semaine et disposent de 10 jours de cong s annuels en plus des longs week ends traditionnels Labour Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CELE Day Thanksgiving Columbus day Martin Luther King day draine un nombre incroyable de jeunes 45 000 Outre une promotion type VRP faite en amont par les biblioth caires dans toutes les coles de la ville la r gle est simplissime on s inscrit cet t le cadeau d accueil li au th me tait un chapeau de pirate et apr s il faut lire trois livres En r compense les jeunes re oivent des bons d acc s l aqua rium au zoo ou au cin ma local bons donn s par certains commer ants ou achet s gr ce
321. t riel p dagogique Les biblioth ques su doises de G teborg et de Malm celle de Gandie en Espagne entre autres ont diversifi leurs collections de mani re ce qu elles soient repr sentatives de toutes les langues et communaut s vivant sur le territoire qu elles desservent Amener les enfants amener les parents La biblioth que de V stra a mis sur pied le projet One step fur ther Un pas de plus l attention des adultes d sireux de reprendre une formation Dans cette partie de l agglo 91 w gt ex amp lt G teborg la cabane de la section Jeunesse avec sa douchette r form e m ration de G teborg nombreux sont les habitants d origine trang re et les biblioth caires qui comptent sur leur partenariat avec les coles pour ame ner toute la famille profiter des res sources de la biblioth que les enfants qui viennent la biblioth que avec leur classe sont invit s revenir en famille pour se faire remettre c r monieuse ment leur dipl me de princesse ou de chevalier de la biblioth que La biblioth que organise des s ances d coute et de pratique musicale pour parents et enfants des s ances de contes en russe perse bosniaque que les parents d origine trang re prennent plaisir couter contents de voir leur culture et leur langue recon nues dans leur pays d adoption ou de transition C est en impliquant la
322. t tre un moyen de renforcer les r seaux et les partenariats entre biblioth ques et de favoriser une meilleure gestion de leurs ressources toute volution pose aussi des questions en termes de formation initiale et continue Une voie m diane reste trouver en s inspirant de mod les qui ont chacun leur pertinence et leurs atouts la biblioth que de r f rence o le biblioth caire d tenteur du choix est le garant et le responsable de la collection et le centre culturel ultramoderne lieu de vie et de d couverte des nouvelles tech nologies au c ur de l information o le biblioth caire est tout la fois navigateur et m diateur documentaire 5 Il est indubitablement possible d voluer tout en conservant un certain nombre de principes intangibles en coh rence avec l esprit d une profession qui tous types de biblioth ques confondus n a de cesse de placer l usager et la mission m me de service public au centre de ses pr occupations 49 Ibid p 98 99 50 C cile Touitou Op cit Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE Lecture NUM er en biblioth que Experimental mon cher Watson A bruit des feuilles qu on tourne et l odeur du papier r pon dent les apparitions des pixels pour un gal plaisir de lire et les fugitifs crans apais s des d couvertes du non imprim Le livre num rique a t il trouv son mod le c
323. t de probl matiques mergentes au sein de la profession Pour simplifier les formations qui ressortissent la formation continue se distribuent dans cinq grands domaines savoir Biblioth que et son environnement Organisation Management Collections et politiques documentaires Technologies de l information et de la communication et Publics On le pressent la lecture de l intitul cette derni re cat gorie regroupe nombre de forma tions o il va tre question de service public et plus pr cis ment de services aux publics principalement dans des stages d di s l accueil en parcourant les catalogues de stages des 12 CRFCB on retiendra entre autres exemples des for mations sur l accueil des publics handicap s sur la produc tion d un guide d accueil ou d un r f rentiel accueil sur les am nagements de la biblioth que en tant que lieu physique sur la signal tique ou encore sur la d marche qualit Mais y regarder de plus pr s la notion de services aux publics va se retrouver dans des stages autour des politiques documen taires quelle politique documentaire digne de ce nom peut faire l impasse sur une tr s bonne connaissance des publics et des usages de ces publics afin de pouvoir proposer une offre documentaire pertinente et ainsi de jouer pleinement le r le d volu un service public mais galement dans des stages qui rel vent du domaine des Techno
324. t des m mes 26 documents en pr t indirect Les r sultats techniques de la RFID sont visiblement tr s positifs Les erreurs dans les transactions documents non emprun t s figurant sur le compte de l adh rent documents rendus mais toujours sur le compte de l adh rent n existent plus ou dans de rares cas sont r solus imm diatement ou lors du retour de l adh rent La biblioth que a gagn en fiabilit et les contestations se font rarissimes Nous n assistons plus des changes sarcastiques et d sagr ables dus l incompr hension face l application stricte du r glement Pour autant celui ci est toujours respect 1 Chiffres donn s par les statistiques du SIGB 46 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CELE DU TEMPS LIB R AU SERVICE DU PUBLIC Mais le point le plus important de cette automatisation est la nouvelle organisation du temps de pr sence des profes sionnels aupr s du public Les coll gues d gag s des actions li es aux transac tions peuvent s employer enti rement aux missions princi pales de tout biblioth caire le conseil le renseignement la recherche Nous avons tous constat que les usagers nous abordent plus facilement nous parlent plus longuement spontan ment Ils ne craignent plus de nous d ranger ou de voir s allonger la file d attente derri re eux Nous sommes enti rement leur coute Nous avon
325. t mettre en dan ger ses certitudes L offre propos e sur Internet tant quasi illimit e et tr s peu hi rarchis e il faut des rep res forts pour donner un sens ce capharna m Les plus instruits sont favoris s C est un cercle vicieux Ce risque de fracture culturelle Philippe Coulangeon sociologue au Crest l vo quait lors des Rencontres nationales des biblioth caires Aix en Provence en 2010 o il distinguait les omnivores des univores La surabondance de l offre fabrique de l omnivoracit et on risque d avoir d un c t les happy few de la culture omnivores et de l autre les exclus de la culture qui seraient univores exemple lunivers des fans Il faut reconna tre que pour un omnivore on vit une poque formidable Dans un monde tr s clat donc fragment o chaque usager a plus qu auparavant la responsabilit de ses choix mais ne sont ils pas en partie d termin s les m diath ques peuvent doivent devenir des lieux inspirants et d accompa gnement vers la culture pour chacun mais cela passera par une v ritable r volution culturelle I D Ph pif l SN Eo wf AAAA quipements lectroniques de stockage d un data center GILLES RETTEL DOSSIER La m diath que c est ce qu on ne peut pas faire sur Le web 69 JOSETTE GRANJON Commission Formation de l ABF C CILE TR VIAN Commission Formation de l ABF BM de Saint Quentin en Y
326. tation de nouveaux outils devrait tre mise en place d s 2011 pour mieux tenir compte de cette dimension La BDP de la Haute Vienne devrait faire partie des d partements tests Par ailleurs Marie Christine Plaignaud devait souli gner qu actuellement les biblioth ques intercommunales rendaient insuffisam ment compte de leurs activit s sur l en Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE semble de leurs r seaux d o une perte d informations sur l tat de l activit lecture sur leur territoire et par voie de cons quence une pertinence moindre pour le rapport d activit de la BDP gt Concertation et projet partag par les lus et les biblioth caires La derni re table ronde mod r e par Philippe Pineau rassemblait lus et biblioth caires pour un partage d ex p riences et de r flexions sur la colla boration entre lus et biblioth caires Philippe Pineau biblioth caire rappela en quelques mots d introduction pour quoi la m diath que dans la cit est reconnue comme un espace essentiel du territoire il s agit de cr er un bien commun d int r t g n ral pour honorer les droits des citoyens l ducation la culture l information l expression la communication au bien tre Cet objectif implique une collaboration har monieuse entre lus et biblioth caires Isabelle Mazeirat maire adjointe d l gu e la
327. technologiques L arme feu le chemin de fer l ordinateur en perfectionnant les moyens de la police des populations c est dire de l organisa tion rationnelle de l ordre public ont d poss d celles ci de moyens de vie d organisation et d action autonomes par leur incorporation de gr ou de force dans le syst me technicien quels que soient les b n fices la marge qu elles ont pu tirer de ces innovations l poque des hyper technologies l cart est tel entre ceux qui ma trisent des moyens aussi co teux complexes et dange reux que le nucl aire les nanotechnologies les biotechnologies l informatique ambiante ou la g o ing nierie et ceux qui ne peu vent qu en consommer les applications marchandes et futiles d j obsol tes que la perspective d une victoire des sans pou voir devient de plus en plus hypoth tique du RAPPEL CE RFO MUWE RFID la police totale Puces intelligentes et Ca rimana iine mouchardage lectronique L chapp e 2008 80 p ISBN 978 2 9153026 2 En cho actuel et concret au Discours de la i servitude volontaire de La Bo tie la lecture de ce livre nous am ne comprendre que sans examen critique de la RFID nous sommes comme on le gt 66 dit dans ces pages implicitement appel s cog rer les modalit s de notre soumission Cf notre note de lecture in Biblioth que s n 43 mars 2009 p 78 Que pouv
328. teur de d profes 5 L on reprend ici la d finition de la privatisation par C cile Touitou op cit Transf rer une soci t priv e l ensemble des t ches r currentes assum es pr c demment par les agents des collectivit s y compris les t ches de direction 6 Le rapport de la Texas Woman s University pour l American Library Association ALA apporte un point de vue clairant sur les premi res exp riences d externa lisation dans les biblioth ques am ricaines la fin des ann es 1990 The Impact of outsourcing and privatization on library services and management En ligne www ala org ala aboutala offices oif iftoolkits outsourcing outsourcing doc pdf consult le 9 11 2010 Sur le m me sujet voir l article de Patricia Glass Schuman biblioth caire et pr sidente de l ALA en 1991 1992 The selling of the public library It s not just outsourcing it s privatization Library Journal 1998 vol 123 n 13 pp 50 52 7 L exp rience a d bouch sur la rupture du contrat Le cas d Hawa est d crit dans le rapport de l ALA et dans l article de C cile Touitou cit s ci dessus Voir aussi le d bat entre Bart Kane de la biblioth que publique d Hawa et Patricia Wallace de l cole des biblioth caires de la Texas Woman s University Bart Kane et Patricia Wallace L outsourcing en d bat BBF 1999 n 2 pp 83 87 En ligne http bbf enssib fr consult
329. th ques municipales se situent selon nous cet endroit pr cis des relations interindividuelles et des relations entre les indivi dus et les institutions Les biblioth ques participent pleinement de l conomie et de la vie de la cit Leur caract re gratuit ne doit pas tre vu comme une exception la norme mais comme la condition naturelle de leur existence et de leur l gitimit ce qu ont bien compris les Anglo Saxons et les Scandinaves pour tant h rauts de l conomie de march LA GRATUIT QUELS IMPACTS Depuis 10 ans les r f rences reviennent toujours les m mes mais dans le d sordre Autun N mes Tours Fumel Arles bien s r Obsolescence des logiciels et volution des normes obligent il tait temps de rafra chir les donn es e Ce qui ne change pas Dans les biblioth ques qui sont venues la gratuit ces trois derni res ann es celle ci s est d abord traduite par une forte hausse des inscriptions d usagers emprunteurs d une ann e sur l autre 15 57 Fontaine Is re 15 8 Saint Brieuc C tes d Armor 42 Senlis Oise 7 23 Saint Herblain Loire 5 Gilles Gudin de Vallerin et Fran oise Benhamou se rejoignent sur cet aspect contemporain de la gratuit principe de r alit pour le premier mod le cono mique taill sur mesure pour les biblioth ques pour la deuxi me 6 Mary Douglas Il n y a pas de don gratuit in Comment pensent les inst
330. tine ici comme en France tr s appr ci e de son public Je lui pr cise que pour tre v ritablement fran aise la biblioth que Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE Bettie Black directrice de La BU Langston University gauche au centre de ressources des Indiens Muscogee droite devrait aussi acqu rir des auteurs d di tions fran aises et contemporaines Cherchant me convaincre elle bran dit fi rement le petit roman de poche intitul Sophie la Chipie qui me dit elle est le chouchou des l ves francisants V rification faite l auteur publi chez Pocket est un Am ricain traduit en fran ais Un change estival existant entre cette cole et une cole semblable Beauvais je conseille Barbara de d l guer son budget d achat fran ais aux enseignants accompagnants qui pourront faire confiance sur place la libraire pour constituer un fonds fran ais plus toff Ce s jour bref et intense conforte mes impressions glan es en Californie r le de la communaut perception de la biblioth que comme le lieu de toutes les ressources accueil ouvert tous services performants au d triment quelquefois de l originalit et de l l gance des espaces Les biblioth ques am ricaines pionni res au XIXe si cle et source d inspiration de la lecture publique en France continuent de prou ver par leur pragmatisme que l
331. tion e Spip Service p nitentiaire d insertion et de probation ses missions principales sont l am nagement des peines et la pr pa ration la sortie Les Spip sont galement responsables de l action culturelle et du d veloppement de la lecture en d tention e Ule Unit locale d enseignement gr ce un partenariat entre le minist re de l ducation nationale et le minist re de la Justice des enseignants sont d tach s pour donner des cours en d tention nous voulions un syst me param trable diff rents niveaux voire simplifiable dont les modules les plus importants seraient la circulation l Opac et le cata logage Les logiciels libres tant de plus en plus utilis s dans l administration p nitentiaire la direction nous a incit s privil gier une solution de ce type Enfin deux points essentiels ont fait l objet d une r flexion approfondie la maintenance et la confidentialit des fichiers usagers Pour ce qui concerne la maintenance outre l installation du progiciel il fallait penser son entretien et la r solution d ventuels probl mes techniques ou logiciels La t l maintenance de plus en plus pratiqu e en milieu ouvert est inenvisageable en d tention Les seuls acc s Internet pour le personnel sont ultra s curis s Nous avons donc demand un contrat de maintenance adapt ce cas particulier en n gociant des r solutions de probl mes simples par ch
332. tion c est pour tre m me de remplir au mieux leurs missions que chacun trouve facilement ce qu il vient chercher dans une biblioth que Mais le contexte dans lequel le m tier s exerce change et la biblioth que a cess d tre ce lieu clos ce tout coh rent qui se voulait encyclop dique et universel l exemple du codex qui enferme dans ses plis un contenu autonome la biblioth que traditionnelle est aujourd hui remise en cause par l informatique l internet les liens Les ressources num riques le virtuel ont cr un monde celui de l information dont le centre est partout et la circonf rence nulle part c est le monde du r seau Ce changement de paradigme infl chit naturellement les pratiques des biblioth caires Les acquisitions ne se font plus partir des seules collections physiques mais prennent en compte les ressources num riques gratuites ou payantes ainsi que des param tres logistiques tels que le pr t inter biblioth ques Le catalogage dispara t au profit de la r cu p ration de notices La formation a int gr ces changements et les stagiaires sont invit s naviguer sur internet pour se familiariser avec les outils professionnels et les ressources de la toile et vivre la biblioth que comme le maillon d un r seau qu ils ont la charge de rendre accessible tous Ils suivent pour ce faire un module autour des services en ligne informations pratiques d marches acc s
333. tionn es Leur d saffection est elle g n rale au Nord comme au Sud Le probl me peut il tre pos partout de fa on identique Les besoins sont ils les m mes quand on ne poss de pas le minimum en termes de lieu et de budget Quand le taux d analphab tisme est encore lev Pour un intervenant ukrainien il n y a pas de petits projets inutiles On peut innover m me dans de petits espaces et avec de petits budgets De petites choses peuvent tre faites pour faci liter l acc s du public et lui montrer l utilit de la biblioth que une rampe pour handicap s l embauche de volontaires l utilisation des comp tences des usagers faire de l accueil une priorit d s aujourd hui m me si le syst me des biblioth ques en Ukraine est repenser totalement Singapour o la population pos s de un bon niveau de vie dans un environnement hautement technicis o l image est survaloris e il y a peu de place et peu de temps pour la lec ture Les jeunes conduisent beaucoup d activit s simultan ment Comment modifier l appr hension de la lecture par un public qui notamment les gar ons la per oit comme un travail Un projet s appuyant sur cette culture de l image et la disposition l interacti vit a permis de transformer l acte de lire en une v ritable aventure utilisa tion de cartes illustr es la mani re manga morceaux d histoires jouer et p
334. tions de r f rence best sellers prix litt raires De cette mani re l ouvrage est exp di la biblioth que d s sa publication pour tre com muniqu au lecteur dans les meilleurs d lais Les commandes permanentes sont une aide pour le suivi des publications irr guli res et pour l entretien des secteurs documentaires pour lesquels certaines biblioth ques manquent de sp cialistes tels que la musique classique les nouveaux formats ou plus particuli rement les documents en langues trang res dont le suivi est parfois compliqu 6 Les offices consistent livrer syst matiquement tous les ouvrages r pondant certains crit res sans commande pr alable 17 partir de grilles r dig es en interne Les biblio th ques des universit s Nanterre Paris X 18 et Panth on Assas Paris Il voir encadr ci contre en font usage pour r duire les d lais de communication des ouvrages de r f rence Gr ce l alliance des prestataires il est maintenant possible d externaliser la cha ne du livre comme en t moigne le mar ch pass par la Ville de Paris de 2005 2008 avec la Soci t Fran aise du livre SFL et le relieur R nov Livres partir d un office en creux c est dire construit sur des crit res discrimi nants les ouvrages ont t s lectionn s et exp di s par la SFL R nov Livres qui les a transmis tout quip s aux biblioth ques du r seau Une partie seulement d
335. tractualis s constitue les bonnes r ponses pour notre collectivit Olivier BIANCHI Propos recueillis par Dominique Mans l activit des biblioth ques de chaque bassin lecture Il devrait galement permettre de mieux prendre en compte les attentes des communes tout en ne remettant pas en cause le d cou page territorial d fini par la communaut d agglom ration Enfin la charte a t pr sent e la commission Culture accompagn e du projet de d lib ration qui en pr sentait les enjeux ne pas r sumer la politique de lecture publique la mise niveau en termes de construction proposer un cadre op rationnel pour le service public et aider d finir les am liorations qualitatives engager Enfin tout en s inscrivant dans la poursuite de la politique de d veloppement de la lecture structuration du r seau mise aux normes des bassins organisation du dialogue elle doit permettre de d cliner en programmation annuelle les objectifs de cette politique LA MISE EN UVRE Plut t que de proposer une mise en uvre de la charte de lecture publique d s son adoption par le conseil commu nautaire nous avons souhait avec la Direction g n rale de la communaut d agglom ration prendre un temps de pr sentation d accompagnement et d appropriation Il est 30 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU LL T EU CELE Biblioth ques d aujourd hui la conqu te de no
336. ts et de leurs familles his toires comptines heure du conte m langeant les publics moments 1 http blogs nlb gov sg readandreap de lecture collective faite par des p res des rendez vous spontan s en face face o l on rencontre d autres lecteurs sans les biblioth caires pour parler librement des lec tures ou au club de lecture de livres audio avec les seniors aux livres la plage et aux e coups de c ur ou e conferences podcamp g r s directement par les usagers Enfin pour beaucoup de biblio th ques attirer les publics et les inci ter utiliser ses services et ses collec tions c est ne pas hi rarchiser plaisir d tente et besoins li s l ducation l emploi ou la sant c est prendre en compte les demandes sans les juger s int resser aux pratiques r elles de lecture des usagers les livres qui ont attir les emprunts les plus courants mais aussi prendre en compte leurs r ticences et leurs difficult s face la lecture c est tre plus r actif et op rer des changements fr quents dans le flux des collections faire des biblioth ques des lieux ouverts com pr hensibles visibles des espaces accueillants 2 des lieux d v nements de surprises o l on se livre des acti vit s qui en apparence n ont rien voir avec la lecture au sens strict mais 2 Une session tr s int ressante portait sur l architec ture Son co
337. u ironique que j emploie ici e Le lecteur motiv le bon lecteur trouve toujours le temps de venir s il en a besoin c est d abord une question de priorit personnelle notre offre vari e est susceptible de d clencher cette suppos e forte motivation Le lecteur qui ne peut pas venir en journ e ou avant 18h30 pourra tou jours venir le samedi comme tous les usagers potentiels du dimanche d ailleurs e Depuis une g n ration de biblioth caires au moins et cela suffit valider la proposition la pr conisation de base est celle de la r partition du temps de travail par tiers un tiers pour les documents un tiers pour la vie d quipe l action culturelle et la formation personnelle un tiers pour le public e Les charges d acquisition et de traitement restent lourdes et n cessaires Les notices r cup r es doivent tre revues voire m me faites maison D ailleurs le catalo gage est le seul moyen de bien conna tre son fonds cette connaissance faisant le bon biblioth caire e faut tre tr s m fiant vis vis des m thodes de calcul des temps de travail instrument de l employeur pour mieux nous exploiter et dont l impossibilit technique est patente parce que nos t ches sont complexes souvent superpos es etc 1 Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche minist re de la Culture et de la Communication IGB avril 2008 Consultable sur le site de La Do
338. uelques errements les notices de la p 235 concernant John Coltrane et Chick Corea r v lant horresco referens les limites de l rudition de leur auteur ne manqueront pas d amuser ses d pens le lecteur inform Quelque peu touffu ce livre couronne une entreprise ambitieuse bien des gards Philippe LEVREAUD Les deux premiers titres de la nouvelle collection Actualit critique s inscrivent tout fait dans cette ligne qui relie d un regard pareillement subtil et attentionn le h ros m lancolique d une s rie t l vis e am ricaine et l un des cin astes les plus stigmatis s d un cin ma farouchement ind pendant Le regard aiguis d Emmanuel Burdeau fait des Sopranos une uvre la fois savante et populaire o la liaison agit comme un principe formel unifiant du fonctionnement de la mafia l laboration du sc nario et la forme m me de la s rie t l vis e remettant en cause l opposition paresseuse entre cin ma et s rie TV relan ant avec virtuosit la question de la fin du grand cin ma du pass Avec non moins de gr ce Philippe Azoury livre un texte amoureux et lucide l gant cristallin sur l esth tique impure n e de la chute du cin aste allemand qui vient de dispara tre dans un silence assourdissant 74 courts paragraphes font tat d une approche s duisante sachant ne pas c der la fascination propre restituer l intensit d
339. ui fut alors la plus vaste op ration marketing d un service placer le terme de missions par celui ne public au Royaume Uni attire autant qu il fait sursauter Lorsque celui ci revendique le recrutement de personnels n appartenant pas au monde de l information lorsqu il insiste sur sa volont d apporter du fun ses clients et pros crit le terme m me de biblioth que au profit d une logique ann es tend tre remplac par une logique de services qui incite faire appel de nouvelles comp tences Les m dia de marque et de slogan nous restons r veurs Aurions nous enfin trouv le mod le de la m diath que du XXIe s ou bien th ques d veloppent les fonctions d accueil cr ent des services de question r ponse en ligne mettent des outils 2 Mathilde Servet Les biblioth ques troisi me lieu m moire d tude du dipl me de conservateur des biblioth ques Enssib 2009 Consultable sur 1 Conseil sup rieur des biblioth ques www enssib fr bibliotheque numerique document 21206 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE avons nous c d aux sir nes du tout marketing au risque d oublier la fonction politique de nos tablissements La m diath que a t elle pour vocation de proposer cr che caf cours de langue et de yoga La question se pose d autant plus dans un climat de rigueur budg taire qui impose un arbitrage se
340. une conception humaniste du m tier Nombreux sont les coll gues qui peuvent t moigner de sa passion de sa force de conviction et de son humour Nous lui souhaitons une bonne continuation apr s ce parcours professionnel exemplaire A M THUMMEL et J N G RARD Disparition CECIL GUITART 1944 2010 SALUT ET FRATERNIT Toujours en avance Cecil Guitart notre ami est parti ce dimanche 12 d cembre 2010 Trop t t bien s r Il nous servait de r f rence critique depuis que nous fr quentions la sc ne et les coulisses des biblioth ques D abord Massy o il dirigeait le d partement discoth que qu il avait cr avec Jacqueline Gascuel puis Grenoble o il conduisit le projet de Grand place avant de devenir direc teur des biblioth ques Il sut y f d rer les nergies d une quipe dynamis e par la politique pro gressiste d une municipalit particuli rement active dans le domaine culturel et celui de la mixit sociale On doit lui associer ici la m moire de Ren Rizzardo et dire ce qu il doit Peuple et Culture Faisant preuve d une activit d bordante qui tranchait il faut le dire avec la qui tude des salles de catalogage Cecil a beaucoup contribu la modernisation de l image des biblioth caires notamment aupr s des lus Si bien qu avec l arriv e de la gauche en 1981 il a t un peu moins difficile de montrer quelle pouvait tre la place des biblioth ques et au del celle du l
341. ur le pire ce sont les collectivit s territoriales qui demeurent sans obligation aucune l exception des d partements pourvus d une BDP en charge de mettre en place ou non une politique de lecture publique et de le faire comme elles l entendent C est ici que la notion de service public prend tout son sens Elle peut constituer un cadre de r f rence sur lequel s appuient les politiques publiques Et c est sur cette base que les professionnels des biblioth ques peuvent proposer leur aide la d cision en s appuyant notamment sur les grands textes cit s plus haut mais aussi en les reliant au contexte et aux enjeux des politiques locales Car au del des variations in vitables et parfois f condes de ces politiques la population qui est en partie mobile peut s attendre disposer d un tel service Ainsi s exerce une sorte de pression normalisatrice qui rend la biblioth que sinon obligatoire du moins recommand e Les auteurs de Biblioth caires en prospective nous menaient vers cette vision en proposant leur sch ma sur La relation de service en biblioth que dans son contexte social et politique 22 Management politique de lecture publique Elus A E E territorialisation intercommunalit rapports politiques relation salariale service au public 8 Public s A B relation des biblioth caires i attentes du public aux collections le document C Collections Les collect
342. ur r soudre les dif ficult s li es la pratique quotidienne des outils des s ances de formation et d information organis es r guli re ment pour pr senter les nouvelles res sources de la biblioth que sont autant d exemples encourageants suivre Mais l offre reste souvent insuffisante face la demande grandissante des publics int ress s gt Former le personnel des biblioth ques au num rique Une joyeuse bande de biblioth caires technophiles dont l addiction au tout num rique est de notori t publique pour le plus grand bonheur de la profession a concoct un formi dable bouillon dont ils ont la recette secr te Biblioquest la trilogie du changement En collaboration avec le CNFPT Enact de Nancy22 une forma tion en trois pisodes destination des cadres A directeurs ou adjoints parce que d cr ter le changement c est bien impulser c est mieux L exp rience du blog Bambou 3 men e par J r me Pouchol sur la M diath que intercommunale Ouest Provence des tin aux coll gues du r seau dans un premier temps puis devenu public et celle de Chermedia 4 l agora des biblio th caires du Cher o la participation de chacun passe par la formation aux OED bi Bose im 0 Bee Difil LA MELIOTH QUE AFFAIVOISILE Late Bail e piding Be Der ten Point Der Ehys la tilagin du Cbangemans E Futi penri cas erreurs Dour i rey un Be Pram hapini ba eea disahk
343. usement ont t exprim es des attentes en termes de d veloppement de partenariats avec les acteurs sociaux ou ducatifs des communes ou encore le d veloppement de l information du public Le principal enjeu de la mise en uvre de la charte va reposer sur la mobilisation des responsables de bassins lecture et leur capacit organiser le dialogue avec les communes de leur bassin La gageure est de taille vi ter l inflation de demandes irrecevables dans un contexte d incertitude budg taire articuler les objectifs communau D SPOI AILS La LR LL L I UOUHIPIFAUETSEF 18 UBSErFI ETIENNE SMULEVICI ITS RTE Une invitation au voyage et un r cit passionn en 400 pages 48 pages de photos 25 ISBN 979 10 90046 00 9 Disponible aupr s de la S F L et de la G n rale du Livre taires et les objectifs communaux le tout afin de poursuivre l action de l agglom ration en ad quation avec les compo santes du territoire Pour relever ce d fi un accompagne ment m thodologique a t mis en place avec un cabinet sp cialis dans le management strat gique et le coaching de directions g n rales Il a pour t che de proposer une m thode commune de diagnostic de chaque bassin lecture d organisation du dialogue avec les lus locaux et d criture des projets Il s agit pour l essentiel de proposer aux respon sables de bassins lecture un outil d application de la charte de lecture publique Cet en
344. ute forme d externalisation des acquisitions conduit elle la dissolution d un socle commun de comp tences biblioth conomiques Quelles missions et quelles valeurs souhaitons nous privil gier pour les biblioth ques de demain BnF Direction des services et des r seaux le c ur du m tier La sous traitance des acquisitions en d bat L recours aux prestataires ext rieurs n est pas nouveau en biblio th que il permet d accompagner l volution et la diversification des services propos s Toutefois depuis la fin des ann es 1990 les professionnels des biblioth ques confront s la r duction constante des budgets de fonctionnement et la rationalisation des ressources humaines s interrogent sur l mer gence de pratiques plus pouss es d externalisation qui peuvent aller jusqu la sous traitance des acqui sitions Dans ce contexte la Biblioth que nationale de France a propos en 2008 un groupe d l ves conser 2 vateurs d tudier l opportunit et la faisabilit de la prestation ext rieure dans le domaine des acquisitions Le groupe projet 1 Claire Bonello Sophie Brezel Nathalie Daigne Michel Eth ve Clara Fougerol et Lucie Mailland Pr sentation du projet disponible sur le site de l Enssib Gazette des projets p 7 En ligne www enssib fr bibliotheque numerique document 40669 consult le 15 11 2010 2 Le projet a eu pour tutrices
345. uveaux espaces E D RON Collection Biblioth ques Biblioth ques d aujourd hui la conqu te de nouveaux espaces Nouveau Sous la direction de Marie Fran oise Bisbrouck Format 21 x 29 7 cm Illustr avec photos et plans 69 978 2 7654 0982 3 400 pages Malgr le raz de mar e du num rique et d Internet les enqu tes r centes montrent que les tudiants comme le public en g n ral fr quentent de plus en plus les biblioth ques Partout on observe une de mande croissante d actualit de rencontres autour d int r ts partag s de lieux ouverts confortables et conviviaux Le besoin de lecture sur papier coexiste avec celui d une information virtuelle et multim dia facilement accessible Cet ouvrage qui concerne tous les types de biblioth ques s appuie sur des exemples innovants pris en France et dans les pays voisins Il fournit un ventail de recommandations et de pistes nouvelles pour la conception de b timents accueillants et chaleureux en phase avec les app tits sans cesse renouvel s d une soci t en mouvement Pour laborer aujourd hui ces b timents de demain il souligne l importance d un partenariat entre ma tres d ouvrages ma tres d uvre biblioth caires et usagers L index des mots cl et le c d rom avec fiches techniques et photos facilitent une consultation ponctuelle Un livre commander d s maintenant pour EN SAVOIR editio nsduce erc ledelalibrairie
346. van Nispen tot Sevenaer DOK Biblioth que publique de Delft Pays Bas la fameuse g n ration Y ne consid re pas le num rique comme un l ment nouveau ni comme une option mais bel et bien comme son quotidien Ces adultes de demain obligent ainsi la biblioth que repenser ses services La deuxi me biblioth que voqu e par Jean Pierre Sakoun comprend les outils qui se sont d velopp s au cours des vingt derni res ann es elle a vi demment recours l informatique pour d mat rialiser les proc dures et les contenus mais elle investit galement les r seaux sociaux pour favoriser les contacts Elle est attentive aux usages nomades qui mergent Les usagers ont d sormais acc s aux contenus depuis n importe quel endroit et ils peuvent les commenter et entre eux et avec les biblioth caires En cela le web 2 0 permet d inscrire les services m mes de la biblioth que sur les r seaux les plus populaires Pour Lionel Maurel BnF il faut tre l o le public passe La biblioth que globale est donc une biblioth que o toutes les technolo gies se sont coagul es o de nou veaux services sont mis en place d s qu ils sont jug s utiles aux lecteurs C est d ailleurs un des objectifs de la DOK que de donner tester tr s rapi Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE dement ses usagers nouveaux ser vices et outils comme l Ipad d s ju
347. veillance et tentent d enrayer la fr n sie centraliser toujours plus les d cisions et le pouvoir au d triment de contr le des lus et des responsables publics et priv s des individus et des communaut s sociales quoi renonce t on au nom de largument c est plus pra www piecesetmaindoeuvre com tique la ma trise que l on avait de sa vie et de son travail 48 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE Le diktat de l efficacit pour l efficacit impos par la sph re techno conomique tous les aspects de notre existence non seulement ne porte aucun sens pourquoi serait il pr f rable d aller plus vite plus haut plus fort mais nous soumet une tyrannie dont les d g ts sont visibles chez de nombreux employ s stress d pression sentiment de d possession sui cides S il est un secteur dans lequel on s attendrait la contes tation de la tyrannie de la performance c est bien celui des biblioth ques Nous n avons pas besoin de biblioth caires plus rapides et plus connec t s ce jeu l la machine l emportera sur eux mais de biblioth caires plus capables de nourrir la conscience et l esprit critique des lecteurs EXIGENCE OU PERFORMANCE i L e Mais le m tier de biblioth caire n est pas tant de nourrir comme vous le dites directement la E D N D OU 10 ami conscience et l esprit c
348. velines ANGEL CLEMARES Directeur de M dia Centre Ouest Pr sident de l Association des directeurs de centres r gionaux de formation aux carri res des biblioth ques ADCRFCB Sensibiliser au service public dans la fo rm ati on des biblioth caires C est aux organismes de formation qu il revient d affirmer l inscription de la biblioth que dans le service public et d en d cliner les incidences biblioth conomiques Comment le font ils La question a t pos e 1 La notion de service public dans la forma 70 commission Formation tion d auxiliaire de biblioth que deras de PABF aux CRFCB et la SERVICE PUBLIC ET SERVICES AU PUBLIC La formation d auxiliaire de biblioth que dispens e par l ABF aborde cette notion de deux mani res diff rentes de mani re sp cifique dans les tout premiers cours de l an n e consacr s aux missions et au statut des biblioth ques publiques et de mani re implicite dans un grand nombre d autres cours dispens s tout au long de la formation Cette diff renciation fait cho la double acception de cette notion de service public la fois mission d int r t g n ral et mode d organisation de services pris en charge par la collectivit D s les premiers cours il est donc rappel que si la France ne dispose pas de l gislation sur les biblioth ques la fameuse loi tant de fois r clam e tudi e propos e mais jamais
349. verture des biblioth ques le dimanche est une question tr s complexe C est une r elle question de qualit du ser vice public une question politique plusieurs niveaux une question humaine difficile pour les agents et leurs repr sentants JEAN FRAN OIS JACQUES DOSSIER Les horaires d ouverture des biblioth ques 37 DOSSIER De plus en plus de villes de toutes tailles la proposent sous des formes tr s vari es matin apr s midi journ e enti re alternance de lieux divers quelques dimanches En ce qui concerne le public aucun myst re le succ s est partout au rendez vous et les modes de fr quentation du dimanche pr sentent des constantes Il est probablement vrai qu une partie importante du public dominical pourrait venir et vient d autres jours de la semaine on peut penser que le tiers environ des usagers dominicaux ne pourrait pas venir un autre moment l gitimant eux seuls ce service Mais le dimanche on peut venir diff remment et les motivations sont alors majeures plus longtemps et sans contrainte de dur e en famille avec des parents ou des amis le dimanche en particulier il n y a pas de concurrence la fr quentation de la biblioth que part les autres lieux culturels tous ouverts le dimanche faut il le souligner mus es et monuments cin mas th tres Et le dimanche pour les tudiants ou les lyc ens o travailler ailleurs En termes de
350. ves locales remarquables et soutenir y compris financi rement leur mutualisation Le r le des associations professionnelles et celui des lieux de formation IUT Enssib etc est lui aussi d terminant pour la diffusion de nouvelles pratiques et la r affirmation des missions de service public I 20 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL ILIA CELE MATTHIEU ROCHELLE Secr taire g n ral adjoint de l ABF charg des statuts Biblioth que d partementale de pr t des Bouches du Rh ne Service public et person nel des biblioth ques La notion de service public d passe la notion de fonction publique DOMINIQUE LAHARY Vice pr sident de l ABF Biblioth que d partementale du Val d Oise Deux substantifs mais une seule pith te le parall lisme induit par une qualification commune entre les notions de service public et de fonction publique est d autant UN CHEVAUCHEMENT TROMPEUR On associe souvent le service public la fonction publique Les trois principes cardinaux du service public trouvent d ailleurs un cho dans la nature de la fonction publique e celui de l galit d acc s le principe du concours sou vent rapproch de l article 6 de la D claration des droits de l Homme de 1789 est cens la garantir e celui de la continuit la carri re du fonctionnaire se d roule de fa on continue au sein de l tat et entre collecti vit s ter
351. w 40 ans toujours puceau En cloque mode d emploi Funny people ou encore avec Werner Herzog 2 Cf Biblioth que s n 45 juillet 2009 p 30 diff rentes traditions et leur sort dans l histoire des arts litt rature peinture et musique Le catalogue de l exposition proprement dit 150 num ros est distribu selon les 15 sections d finies par les th mes tudi s il pr sente aussi bien des ditions r centes et courantes que des ouvrages patrimoniaux Enfin en une page qui pr c de chaque section de notices sont pr sent s une personnalit un artiste un diteur un ouvrage une institution remarquable de la r gion Nord Pas de Calais La structure de l ouvrage tr s concert e comme on voit joue l envi sur ce chiffre de 150 et en tire le meilleur parti possible jusqu une tonnante sixi me partie tenant en quelque sorte le r le surnum raire des psaumes non canoniques qui forme une anthologie musicale refl tant elle m me l ensemble de la structure En effet au choix de 150 pi ces une par psaume dans l ordre et puisant toutes les traditions musicales classiques anciennes et contemporaines musique vang lique rock jazz chanson succ de encore une br ve section o l on trouvera le Psaume 151 de L o Ferr C est d ailleurs ici qu apr s un remarquable ensemble d expos s savants techniques et denses l on trouvera quelques bonheurs inattendus mais aussi q
352. www iabd fr spip php article96 66 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KL ILIA CELE La m diath que qu on ne peut Das fai l Esur le web L questions qui se posent propos du futur des biblio th ques ne sont pas seulement internes elles sont li es une r volution globale qui est si intense qu elle met mal nos cadres explicatifs habituels comme le langage LA D MAT RIALISATION Pai d j eu l occasion de m exprimer sur le mot d mat rialisationt il est n cessaire d y revenir Quelle que soit la d finition choisie Larousse Littr celle de Wikip dia est d une confusion absolue le mot pose probl me Son utili sation est sans doute pratique mais elle implique un certain nombre de confusions lourdes de cons quences en un temps o pour trouver des r ponses il est pr f rable de se poser les bonnes questions La d mat rialisation a n existe pas L erreur fondamen tale est de confondre le support et les donn es pour la musique le CD Audio et le phonogramme C est l change qui est d mat rialis le transfert d information se fait sans d placement de support On peut s interroger sur la persis tance obstin e de cette confusion qui n est pas neutre La pos sibilit de rendre immat riel renverrait une doctrine dualiste 1 http blog formations musique com index php post 2006 11 21 3 musique dematerialisee que
353. x travail un dimanche sur 4 qui libre titulaires emplois temps non complet etc La plupart des collectivit s ont recours des agents ext rieurs notamment des tudiants recrut s sur des emplois temps non complet la difficult ici est de trouver le bon quilibre entre eux et les agents titulaires et d organiser leur formation et leur gestion Une autre difficult r side dans la r glementation qui de mani re tr s l gitime fait obstacle au recrutement de non titulaires sur des emplois permanents mais du coup limite la souplesse n cessaire dans nos services Politiquement les lus locaux ne s y trompent pas nombre de collectivit s veulent proposer ce service et souvent d ailleurs l enjeu politique per u est tel qu ils le d cident avec une insuffi sance de dialogue social avec les agents et sans doute sans s en donner les moyens r els L tat s y met non sans promesses ambig es le dimanche compte double sous la pression de grands groupes commerciaux cela pollue consid rablement le d bat car ce n est absolument pas la m me chose d ouvrir le dimanche les services publics de premi re n cessit sant s curit transports nergie culture sports les petits com merces de bouche et les grandes surfaces commerciales Sans parler des processus industriels qui ne souffrent pas d arr t dans la chimie par exemple Prenons garde diff rencier nos propres arguments

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