La philosophie des consignes de sécurité
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1. mettons en pratique la fois pour notre sauvegarde et la n cessit du bien vivre ensemble 1 Article 4 de la loi n 2004 811 du 13 ao t 2004 de modernisation de la s curit civile E Risques Infos n 26 D cembre 2010 Institut des Risques Majeurs La signalisation relative au code de la route illustre cette attitude relevant de l esprit civique En effet les panneaux selon leurs formes et leurs contenus pr cisent aux utilisateurs de l espace routier qu ils soient pi tons ou automo bilistes les r gles observer en toute connaissance de cause tout transgres seur s expose au constat d une infra ction et peut provoquer un accident aux cons quences parfois dramatiques et irr versibles pour lui m me et autrui Ainsi les consignes de s curit s affi chent dans nos villes et jalonnent nos parcours quotidiens Elles prennent par fois la forme de messages de vigilance veillant l int r t de tenir compte des attitudes pr conis es par des prescrip teurs avis s que ce soit dans les trans ports collectifs ou dans les zones a roportuaires dans le cadre du plan Vigipirate la maison o les victimes d accidents domestiques sont encore bien trop nombreuses parmi lesquelles les plus vuln rables jeunes enfants et personnes g es ou encore durant les loisirs S agissant des risques majeurs naturels et technologiques dont les effets peuvent gravement porter atteinte aux personnes leurs biens2. et leur envi ronnement les pouvoirs publics et leurs relais s attachent r aliser des supports d information pour favoriser la diffusion de la culture des risques Aujourd hui des sites internet sp ci fiques con us et r guli rement mis jour par les pouvoirs publics et des associations appellent le citoyen s em parer de cette connaissance pour qu il devienne ainsi que le pr conise la loi pr cit e un membre minemment incontournable de la S curit civile EEE AT Sex AAAAA AAAAA 23 AA 5 sec Signal national d alerte Fr Signal de fin d alerte Grantees iraibe insitut ces Reunes Maure Le SAIP Syst me d Alerte et d Information des Populations Le dispositif actuel permettant d alerter les populations a t con u dans les an n es 1950 pour faire face une invasion a rienne d origine militaire Le r seau national d alerte constitu principalement de sir nes relay es par les m dias est devenu obsol te et ne peut pleinement r pondre aux enjeux de s curit civile Face ce constat et gr ce l volution des technologies le gouvernement a d cid de moderniser le dispositif pour mettre en place le syst me d alerte et d in formation des populations SAIP La priorit est donn e l alerte des populations en cas d v nement majeur d origine naturelle ou technologique au del de la fonction originelle de d fense a rienne La mise en uvre du projet SAIP est p
3. La philosophie des consignes de s curit et l int r t de respecter ces derni res Patrice OUMRAOU chef de la section Pr paration aux crises Bureau de l alerte de la planification et de la pr paration aux crises Sous direction de la gestion des risques Direction de la s curit civile Minist re de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales Toute personne par son comportement concourt la s curit civile Cette ligne de conduite tablie par le l gislateur nonce clairement que chacun d entre nous quelle que soit la place occup e au sein de la soci t est cens participer activement l organisation des pouvoirs publics visant notamment la protection des citoyens face aux risques dangers de la maison risques naturels et technologiques menaces terroristes et sanitaires cE participation repose sur l ex pression concr te de certaines va leurs communes l acquisition de la connaissance des risques encourus dans notre environnement proche ou loign lieu de r sidence ou de vill giature espaces de travail et de loisirs y compris les trajets selon les modes de transport utilis s l apprentissage des gestes de premier secours et l applica tion des consignes de s curit L information de la population sur les risques est assur e par le pr fet de d partement et les maires des communes concern es Ces derniers gr ce leur proximit ave
4. c les citoyens leur connaissance des r seaux profession nels et associatifs implant s sur leurs territoires apparaissent comme les mieux plac s pour porter efficacement la diffusion des conseils de pr vention Cependant la r currence d v nements mettant en p ril de plus en plus de vies humaines doubl e de l incompr hen sion des sinistr s face l ampleur d un v nement majeur interroge sur la ca pacit des individus se sentir concer n s par les risques au point de mettre en pratique de mani re naturelle et au tonome les comportements adapt s de pr vention et de protection Emanation de la volont de pr server au mieux l int grit de chacun face aux risques les consignes de s curit figu rent pourtant comme un mode d emploi universel constituant pour tous un Im p ratif cat gorique dont l observance a pour seul objet de pr venir ou de r duire les effets d un sinistre tant chez les hu mains que sur les biens et l environne ment Toute personne par son comportement concourt la s curit civile Souvent accompagn es de picto grammes facilement compr hensibles par tous m me des enfants sensibilis s par un adulte averti illustrant des re commandations de bons sens telles couter la radio Ne pas aller chercher ses enfants l cole Ne pas utiliser le t l phone elles s inscrivent dans notre vie quotidienne rappelant singuli re ment d autres codifications que nous
5. rise en charge par la direction de la s cu rit civile DSC du minist re de l Int rieur et plus particuli rement par la sous direction de la gestion des risques et le bureau de l alerte de la planification et de la pr paration aux crises BAPPC Depuis septembre 2009 une s rie de travaux a t engag e avec l appui d une assistance ma trise d ouvrage le recensement de l ensemble des moyens d alerte et d information sir nes panneaux messages variables automates d appels pr sents sur le territoire afin de r aliser l tat des lieux quantitatif et qualitatif de l existant 1er semes tre 2010 l tude des recours possibles de nouvelles technologies notamment le cell brodcast pour l alerte et l information des populations la mise en place d un comit d experts ayant pour mission d laborer la nouvelle doctrine ORSEC de l alerte l analyse des carts entre l tat des lieux Issu du recensement et la cible d finie par la nouvelle doctrine permettant de d finir les besoins en nouveaux ma t riels et logiciels a pr paration et passation du march d acquisition de nouveaux mat riels et logiciels Le d ploiement du SA P est pr vu pour 2011 et de mani re progressive sur l en semble du territoire Risques Infos n 26 D cembre 2010 Institut des Risques Majeurs Bo
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