Rapport d`activité 2007
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1. POUR LINSERTI PAR LE LOGEMENT INFOS PRATIQUES Maison de l Habitat accueil t l phonique tous les matins du mardi au vendredi Oh 12h30 Tel 04 78 39 96 47 APPEL Lyon le vendredi de 9h30 11h30 au Palais de Justice 67 rue Servient 69003 LYON 2 me tage ascenseur G H APPEL Villeurbanne le jeudi de 9h30 11h30 Nouveau Tribunal d Instance 3 rue Dr Fleu Pierre Papillon Les bourrasques soufflent fort depuis quelques temps Les fr les esquifs sociaux craquent hoquettent se couchent sous les d ferlantes se rel vent parfois avec sur le pont quelques marins rescap s h berlu s Le gouvernail le Plan D partemental pour le logement des d favoris s donne des signes de fatigue sous la lame de la d centralisation et de la diversification des politiques de l habitat ANRU PTFTM PARSA et autres acronymes Avant la temp te l amiraut avait su utiliser les pois sons pilotes associatifs comme un service de recherche et d veloppement Elle acceptait ces vigies vigilantes qui exploraient l cume des in suffisances de l action pub lique D sormais les associations sont raval es au rang d op rateurs anguilles glissant au chausse pied les projets sociaux dans les appels d offre ferm s sans trop se faire remarquer concurrence oblige La course la norme con gel e en poissons pan s Voici le r gne des valuations sans crit res des indicateurs bavards qui norientent2. de partage d informations et de recherche de solutions la charte familles en difficult avec leur envi ronnement la commission de m diation dont le r le est largi par la Loi DALO Un cadre de r f rence existe pour le parc so cial la charte de pr vention des expulsions locatives qu il serait pertinent d largir aux bail leurs gestionnaires de logements temporaires Aralis Adoma et les associations bailleurs priv s est en cours Des outils restent cr er la DIE comme pour la DIA la d claration d intention d expulser constituerait un outil d information de l occupant et des acteurs de l accompagnement en cas de vente ou de reprise du logement La commission sp cialis e de coordination des actions de pr vention des expulsions locatives d cret du 26 f vrier 2008 dont l un des enjeux sera d tablir des liens entre les d cisions du JEX et le service en charge de l accord du concours de la force publique et de ce service avec la commission de m diation la mobilisation de l ensemble des acteurs pour d velopper un parc de logements temporaires notamment par la mise dis position de logements vacants ou d molir moyen terme en s appuyant sur des outils La mise en place d un comit de suivi DALO comme lieu de mobilisation partenariale per mettrait d initier des groupes de travail sur des th matiques comme l expulsion et de formuler des propositions pour renforcer
3. y habite seul suite une s paration et re oit ses 2 en fants les week end et la moiti des vacances En mars 2007 il re oit un cong pour vente de son appartement Sachant qu il a des res sources modestes et qu il souhaite un T3 pour continuer exercer son droit de visite il en gage tr s vite avec l aide de l Alpil toutes les d marches n cessaires pour trouver un nou veau logement ne comprend pas ce qui lui arrive car il n a jamais t confront la jus tice il est tr s inquiet Son propri taire est virulent il souhaite vendre vide car c est plus int ressant et au plus vite car il a d autres projets immobiliers en vue Malgr la m diation de l Alpil il en tame une proc dure d expulsion rondement men e Monsieur S tentera d obtenir des d lais sans succ s Le concours de la force publique ac cord une solution de relogement a pu tre trouv e mais sa livraison a pris du retard Il faut encore convaincre un huissier virulent lui m me press par son client le propri taire En 2007 127 m nages se sont pr sent s l Alpil apr s avoir re u un cong vente ou un cong reprise pour habiter de leur pro pri taire E 7 7 am M RQ m m 1 m m al L urgence dans la panade LE DROIT AU MAINTIEN ET LE MONDE REEL Loi DALO Art 4 Toute personne accueillie dans une structure d h bergement d urgence doit pouvoir y de meurer d s lors qu elle le souhaite jusqu ce
4. Fapil la Fondation Abb Pierre et l cole des avocats de la r gion Rh ne Al pes sur le th me de droit au logement droit de l homme Ces journ es s adressaient aux acteurs sociaux et aux professionnels du droit autour des baux d habitation des proc dures et de la d fense des locataires du droit au lo gement opposable Ces sessions de formation ont r uni trois cents personnes et font l objet d une publication En accompagnement de la mise en oeuvre de la loi DALO et des questions qu elle suscite chez les acteurs sociaux et partenaires asso ciatifs l Alpil propose des formations qui sont aussi l occasion d enrichir le partenariat Des actions d informations sont galement men es destination des usagers Droit au logement opposable expulsions marathon des mal log s dans le cadre du programme SOS Taudis de la Fondation Abb Pierre ces formations sont l occasion d organiser la pas serelle entre l individuel et la mobilisation collective Le droit au service de l action la th orie comme outil op rationnel E la commission de m diation MAIS QU EST CE QUE C EST Loi DALO Art 7 Dans chaque d partement est cr e une commission de m diation Elle peut tre saisie par toute personne qui satisfaisant aux conditions r gle mentaires d acc s un logement locatif social n a recu aucune proposition adap t e en r ponse sa demande de logement dans le d lai anormalement
5. a n cessit d une mise en conformit avec les logements r gles d urbanisme interpell les candidats aux lections municipa Sur l agglom ration l Alpil travaille en appui aux collec 85 tivit s qui ont choisi de mettre en place des program Lieu de rencontre des acteurs du logement sans mes d habitat adapt pour des m nages r sidant sur exclusive les Etats G n raux du Logement souhai des terrains communaux n cessitant une r habilitation tent se renforcer et s largir pour mener bien ces Saint Genis Laval Venissieux Par ailleurs des actions de chantiers enrichir les politiques locales de l habitat m diation ont t r alis es en faveur de m nages pour St ainsi contribuer la mise en oeuvre effective du lesquels les aires d accueil n ont pas r pondu leurs de droit au logement opposable dans l agglom ration lyonnaise mandes Vaulx en Velin Montagny L Alpil est membre de la FAPIL L Alpil est soutenue par le MLAL 3 Mouvement Lyonnais pour ed l Acc s au FONDATION ABBE PIERRE EET R pour le logement des d favoris s Logemebnt reconnue d utilit publique par d cret du 11 f vrier www fondation abbe pierre fr intelligence service QUELQUES PRODUCTIONS 2007 2008 Logement le juste prix Le Monde mai 2008 Le traitement de l habitat d grad Lyon Constats et perspectives Note l attention des lus de la Ville de Lyon Avril 2008 Sp
6. ains quartiers sont compos s massivement d habitations d grad es E leur est tenu de loger le demandeur Cette attribution s impute sur les droits r servation du repr sentant de l Etat dans le d parte ment La commission de m diation peut galement tre saisie sans con dition de d lai par toute personne qui sollicitant l accueil dans une structure d h bergement un tablissement ou logement de transition un logement foyer ou une r sidence h teli re voca tion sociale wa re u aucune proposition adapt e en r ponse sa demande partir de ces nouvelles possibilit s offertes aux demand eurs de logement ou d h bergement en panne le travail d accompagnement de l Alpil volue Il s agit aujourd hui d aider les demandeurs dans leurs recherches en prenant appui sur les dispositifs locaux en particulier les diff rentes commissions lo cales Les associations deviennent le trait d union qui facilite l expression des besoins au regard des dispositifs de recours d sormais mus par l obligation de r sultats Elles sont aussi avec d autres acteurs un lien entre la Commission de m diation et les dispositifs de r ponse La pr vention prend un sens plus pr cis diminuer la file d attente Le travail autour des expulsions du traitement de l habitat insalubre d une meilleure connaissance des situations prioritaires d une production de logements mieux adapt s la diversit des beso
7. cificit des loueurs en meubl lyonnais et incidence sur les aides ANAH Programme SOS Taudis Fondation Abb Pierre F vrier 2008 La lutte contre les marchands de sommeil dans le D partement du Rh ne Note adress e au minist re suite la Lettre circulaire du 14 novembre 2007 D cembre 2007 Le logement entre droits et march s S minaire trois jours au mast re 2 villes territoires solidarit s avril 2008 Contributions la Loi DALO le droit au logement en Europe le logement social en Europe la recomposition des syst mes d acteurs l exemple du Grand Lyon Le logement d accession coop rative Note au Grand Lyon d cembre 2007 Le droit au logement opposable en France Conf rence annuelle du Bag w Ptsdam novembre 2007 tous propri taires Un slogan simpliste Le Monde novembre 2007 Le droit au logement opposable conditions d mergence et structure organisationnelle Conseil de l Europe Buda pest Octobre 2007 Les charges abusives Note d information aux locataires octobre 2007 Le logement temporaire Contribution au rapport annuel de la Fondation Abb Pierre Octobre 2007 impact de la d centralisation sur les FSL Etude pour la DREES Juin 2007 Capables et coupables le r le des collectivit s territoriales dans la mise en oeuvre du droit au logement Comit Europ en des R gions S minaire de juin 2007 Le d rapage souverain de la protection sociale Mai 2007 La nou
8. ectivit s locales autour des situations de squats ou de m nages vivant en habitat caravane mais aussi pour certaines situations d expulsion locative Le travail en faveur des m nages connaissant des mau vaises conditions d habitabilit du fait de la d faillance des propri taires est d autant plus illustratif de cette fonction de mobilisation des acteurs que la mission est b tie sur la notion d assistance aux collectivit s charg es des questions d hygi ne et de s curit publique en mat i re d habitat Par ailleurs dans ce m me domaine un autre moyen d velopp par l Alpil pour renforcer l action publique en faveur des particuliers subissant un pr judice direct du fait de l inapplication du r glement sanitaire consiste inciter ou participer directement la formation des ac teurs La m connaissance des dispositifs locaux la com plexit des textes r glementaires et l gislatifs et surtout instituant Le Droit au Logement Opposable HTTP H PERSONNEDEHORS BLOGSPOT COM droits devant L ALPIL LA LOI ET L ACTION L approche en droit des probl matiques lo gement est diverse complexe et volutive Sur ce point l Alpil se con oit comme un lieu d change et d information en cho aux pr occupations des usagers et des parte naires Dans ce sens en 2007 et 2008 un cycle de for mation juridique a t organis l initiative du Barreau de Lyon et de l Alpil en collaboration avec le Cllaj la
9. elle de logement Un accompagnement individuel plus long terme en fonction des besoins Des Ateliers collectifs de recherche de logement pour des m nages en recher che d une solution sur le parc priv Co anim s par un professionnel de l Alpil et un administrateur de biens ils mettent les personnes en situation de recherche face un bailleur avec ses exigences et ses obligations Des Ateliers premier acc s qui ap portent une information collective sur les circuits et les acteurs du logement ou de l h bergement Le bureau de l usager qui met dis position du mat riel poste internet t l phone des imprim s divers de la documentation et un soutien la de mande La Maison de l Habitat favorise gale ment et organise des interventions col lectives et ou th matiques soutien des groupes d habitants ou des profession nels sur les probl matiques de l habitat La Maison de l Habitat c est aussi un lieu de rep rage des volutions des probl matiques et des besoins du fonctionne ment des dispositifs d accompagnement ou de r ponses d laboration de propo sitions et de mobilisation des personnes L enregistrement des demandes est int gr aux fichiers des Observatoires de la demande au niveau de l agglom ration et de la ville de Lyon E EN ce cong vente qui planait sur sa t te Depuis 30 ans Monsieur S occupe un T3 deux pas de la Place des Terreaux Il
10. ersonnes en grande difficult de logement La soup lesse formelle de la Maison de l habitat permet d envisager cette adaptation au mieux des int r ts des personnes mais aussi du fonctionnement collectif des partenariats et dispositifs locaux autour d un projet partag avec les in terlocuteurs publics les communes le Grand Lyon le Conseil G n ral et l tat E BA I a 1 1 D maison de Thabitat MODE D EMPLOI Loi DALO Art 5 Le repr sentant de l Etat dans le d partement en concertation avec les organis mes les associations et les autorit s publiques concourant la r alisation des objectifs de la politique d aide au logement dans le d partement assure l acc s des personnes aux informations relatives la mise en oeuvre du droit au logement La Maison de l Habitat est ouverte tout public en difficult de logement ou d h bergement Elle est galement un lieu ressources pour des professionnels du social ou de l insertion des lus ou d autres associations Elle offre une diversit de services Un premier accueil t l phonique des tin au d cryptage de la situation pour apporter r ponse ou information aux situations les plus simples ou pour ori enter sur les services appropri s internes ou externes l Alpil Un accueil sur rendez vous permettant une assistance technique et un soutien par un permanent logement ainsi que des outils d aide la recherche individu
11. es institution sociales et m dico sociales par hcipent la mise en oeuvre de ces principes Ils poursuivent une politique destin e conna tre pr venir et supprimer toutes les situations pouvant engendrer des exclusions Les entreprises les orgamsations professionnelles ou interprojes sionnelles les organisations syndicales de salari s repr senta tives les organismes de pr voyance les groupements r gis par le code de la mutualit les associations qui oeuvrent notamment dans le domaine de l insertion et de la lutte contre l exclusion les citoyens ainsi que l ensemble des acteurs de l conomie sol idaire et de l conomie sociale concourent la r alisation de ces objectifs Fid le sa tradition l Alpil continue de favoriser l acc s un logement d cent pour tous travers ses diff rentes ac tions tablies sur la base d un travail d accompagnement des politiques publiques Dans de nombreux domaines l Alpil s attache cr er les conditions n cessaires per mettant l application du droit des occupants en situation de danger vis vis de leur habitat Pour ce faire il s agit dans certains cas d clairer les acteurs du logement sur la r alit des situations pour lesquels le retour vers des conditions normales d habitat n cessite une intervention publique En guise d illustration on peut citer le travail des commis sions locales issues des ILHA mais aussi les actions de m diation avec les coll
12. es travaux ne seront jamais r alis s A l poque Mme A est mari e Elle divorce 3 ans apr s son entr e dans les lieux puis perd son travail Sa situation conomique se d grade si le paiement du loyer est parfois chao tique elle finit toujours par y arriver Elle fait une demande de mutation refus e au motif de la dette ant rieure Malgr une bonne vo lont vidente son bailleur engage une proc dure d expulsion Pourquoi L immeuble se vide peu peu une r habilitation compl te est envisag e Peut tre une explication Nous la rencontrons apr s l accord du con cours de la Force Publique Nous l orientons vers un avocat pour solliciter des d lais devant le juge de l Ex cution Jex afin qu elle puisse poursuivre ses d marches de relogement et obtenir un logement plus adapt sa situa tion Malgr le rendez vous devant le Jex l huissier la demande du bailleur social fait ex cuter l expulsion Toutefois son avocate honore le rendez vous devant le Jex et obtient la r int gration de Mme A dans son logement pour 6 mois Il vaut mieux attendre la fin des proc dures avant d ex cuter une d cision El n e avec plus de 40 de m nages n ayant aucun statut locatif Parmi le tiers de m nages disposant d un statut ordinaire d habitat presque tous se trouvent en situation de le perdre Les r sultats sont toujours difficiles valuer tous les m nages ne sont pas porte
13. g e de la transformation sociale El Expulsions NOUVEAU CONTEXTE NOUVEAUX OUTILS L laboration d une charte avec les bailleurs tels que l ALT antiexpulsion Plus de 4000 proc dures visant l expulsion sont engag es chaque ann e dans le d partement du Rh ne Le tiers de ces proc dures 1443 en 2007 aboutit un ac cord de concours de la force publique l attention port e aux actions de pr ven tion s est rel ch e y compris dans le parc social qui met aujourd hui les deux tiers des demandes d expulsion forc e La mise en uvre du droit au logement opposable modifie notablement la ques tion du traitement des expulsions locatives L obligation nous est donn e de revisiter les dispositifs de pr vention existants et de mieux accompagner vers l expulsion et le relogement les m nages pour lesquels le maintien dans les lieux n est pas envisage able Diff rents outils de pr vention existent dans le d partement et l agglom ration la fiche de liaison destin e au juge tablie par le travailleur social accompagnant le m nage qui fournit une synth se des donn es concernant les caract ristiques du m nage les raisons principales l origine de la dette et l tat des d marches engag es pour y rem di er la permanence APPEL qui rassemble trois comp tences indispensables un avocat un travailleur social de la CAF et un permanent logement ALPIL ou CLLAJ les commissions locales lieux
14. ins prend d sormais une nouvelle coh rence car elle ne r pond plus seulement l imp ratif moral de loger mais l obligation juridique faite l Etat E PL T Jo A Le a al o RER ET L volution des besoins LA MAISON DE L HABITAT Loi DALO Art 1 Le droit un logement d cent et ind pendant est garanti par l Etat toute personne qui n est pas en mesure d y acc der par ses propres moyens ou de s y maintenir Le nombre de m nages rencontr s et suivis par l Alpil augmente dans des pro portions importantes 2668 m nages re us en 2007 soit 16 en deux ans Ce sont tr s souvent de nouveaux m nages 72 t moignant de la profondeur de la crise que nous traversons les dif ficult s ne concernent pas seulement un noyau dur r siduel d exclus mais un nombre croissant de m nages aux cara ct ristiques sociales ordinaires L accueil de l Alpil est inconditionnel ce qui permet des m nages de sollic iter la Maison de l Habitat par diverses sources Un tiers des m nages 35 nous ont t orient s par les services sociaux tous confondus Un autre tiers a profit du bouche oreille Les autres provenaient d associations ou diverses institutions partenaires De mani re stable au cours des derni res ann es les cat gories de vuln rabilit se dessinent la Maison de l Habitat une majorit de femmes qui sont dans des situations de logement plus diffi ciles que
15. ital Durand Marie Swire Pigistes stagiaires Marilou Terrien Peggy Blond Rachida El Bouzidi Marion Mugniery Ana s Laguillaumie Raj Johnson Adam Abdelkarim Eliana Rapisarda
16. la pr vention m APPEL en quelques chiffres 377 m nages re us 74 en impay de loyer dette moyenne de 3448 19 de cong dans le parc priv 22 de familles monoparentales 11 de retrait s 38 des m nages orient s vers un avocat 26 vers une association logement 18 vers un travailleur social 18 vers le CAF 14 vers le JEX Des invisibles aux translucides LA MOUS HABITAT PR CAIRE D claration universelle des droits de l homme art 25 Toute personne a droit un miveau de vie suffisant pour assurer sa sant son bien tre et ceux de sa famille notamment pour l alimentation l habillement le logement les soins m dicaux ainsi que pour les services sociaux n cessaires Pour la premi re fois depuis la r apparition des bidonvilles en 2001 dans l agglom ration lyonnaise une action parte nariale regroupant l Etat le Grand Lyon les municipalit s concern es et les associations a t mise en oeuvre afin d apporter des r ponses adapt es ce ph nom ne intol rable et r current du mal logement L entr e dans l Union Europ enne de la Roumanie notamment en janvier 2007 octroie de nouveaux droits ses res sortissants en particulier celui de travailler base de l insertion dans les 150 m tiers dits en tension Ainsi L ALPIL a t mandat e fin janvier 2007 pour trouver une issue positive la situation des m nages pr sents sur le bidonville de la Soie Vi
17. les hommes m me situation conomique plus enviable Une major it d trangers 62 Une petite moiti de m nages avec enfants 46 qui modifie les st r otypes de la pr carit d socialis e isol e Trois quarts des m nages disposent de ressources la fois faibles et pr caires souvent le probl me du logement est avant tout conomique Pourtant les m canismes d acc s n cessitent une intercession sociale La reconnaissance des multiples composantes de la rela tion acc s aux droits information ac compagnement d fense intercession aupr s des dispositifs de connaissance et de traitement etc est une condition pour rendre ce travail pertinent Les conditions d habitat des m nages lors de notre premi re rencontre ne cessent de se d grader d ann e en an TS expulsion en HLM Lan trois apr s le protocole Borloo et la fin des expulsions sur le parc social Deux apr s la Charte de pr vention des expulsions locatives dans le Rh ne Mme A vit seule avec sa fille de 13 ans Elle est locataire d un logement HLM dont elle est expuls e pour une dette qu elle r sorbe peu peu m me si le loyer est lev par rapport ses ressources Mme A a pris ce logement dans la pr cipitation alors qu elle faisait l objet d un cong vente sur l appartement pr c dent C est ainsi qu elle accepte de signer son bail en pr vision de travaux n cessaires auxquels le bailleur s est engag L
18. lleurbanne en croisant 4 axes de travail l emploi et la formation le logement h bergement la sant et la scolarisation Malgr quelques r sultats probants scolarisation des enfants une poign e de CDI et d acc s une formation quali fiante et quelques m nages relog s le temps administratif et surtout le contexte politique n ont pas permis d aller jusqu au bout du travail engag La sortie de crise a t fond e davantage sur la sortie du territoire 400 retours volon taires propos s par l ANAEM que sur une mobilisation pour l insertion effective de ces publics dans l agglom ration N anmoins le travail commun initi sur le site de la Soie s est trouv largi l ensemble des formes d habitats pr caires avec la signature en janvier 2008 d une MOUS Habitat Pr caire associant l Etat le Grand Lyon et le Conseil G n ral Cette mission a pour objectif de trouver une alternative aux installations expulsions successives par la proposition de solu tions de logement ou h bergement adapt es et innovantes Les premiers groupes de travail logement h bergement sant acc s l emploi scolarisation viennent juste de se r unir en d but d ann e 2008 dans l objectif de d boucher sur des projets audacieux et adapt s aux publics contraints recourir ces types d habitat Entre une action visant la recherche de solutions habitat compl mentaires d une insertion par l emploi la scolarisa tion l acc s au
19. lobal de l immobilier malgr une qualit du b ti m diocre qui implique un co t de travaux bien souvent lev L chec du projet sur le meubl rue Cuvier dans le 6 me arrondissement est malheureusement illustratif de cette contrainte d terminante Des statuts juridiques complexes copropri t indivision viager fonds de commerce etc et des contraintes urbanistiques fortes Et pourtant la captation par une collectivit ou un bailleur public est sur certains immeubles la seule mani re d aboutir une sortie op rationnelle satisfaisante De fait l objectif de maintien de la vocation sociale du parc priv travers les dispositfs d am lioration de l habitat n est que rarement atteint Plusieurs opportunit s manqu es nous font dire qu il est aujourd hui indispensable de cr er le contexte n cessaire pour surmonter ces contraintes en s appuyant sur une volont politique forte relay e par une mobilisation de tous les acteurs et outils op ration nels A titre d exemple la prise d arr t d insalubrit ou de p ril est un outil particuli rement int ressant puisqu il constitue un levier pour n gocier la baisse le prix de vente des biens et qu il permet d engager des proc dures d expropriation De m me la red finition de l Instance de Coordination de la Charte de l Habitat Adapt lieu de rassemblement des acteurs du financement et de la connaissance de la demande devrait conduire une r flex ion su
20. logue civil autour de l urgence autour de la r ponse au sans abrisme face des acteurs conscients d coper une barque perc e Il est devenu n cessaire de refondre compl tement les politiques publiques de l habitat L efficacit sociale des 32 milliards d euros d pens s chaque ann e par la collectivit pour le logement n est pas assez manifeste Deux tiers de ces fonds vont vers le parc priv dont les prix d rapent le reste est dirig vers un secteur HLM dont les produits s cartent des capacit s de la demande La puissance publique est r duite courir apr s le march tant qu elle axe ses moyens sur la seule dimension budg taire Il est d sormais n cessaire de r int grer le logement et la ville dans le champ de l conomie administr e travers plusieurs axes La d mocratie fonci re l autorit publique aux comp tences clarifi es doit retrouver le contr le de l usage des sols La collectivisation du foncier est sans doute une n cessit dans les grands cen tres urbains Les servitudes sociales et environne mentales des PLU permettront d inverser les rap ports de d pendance entre collectivit et int r ts individuels aujourd hui domin s par les seconds Le contr le de l appareil de production les d fis calisations successives ont suscit une production sans lien avec la r alit l o les co ts sont faibles parce qu il y a peu de demande tandis que les bassins en tension n e
21. long Elle peut tre saisie sans condition de d lai lorsque le demandeur de bonne foi est d pourvu de logement menac d expulsion sans relogement h berg ou log temporairement dans un tablissement ou un logement de transition log dans des locaux impropres l habitation ou pr sentant un caract re insalubre ou dangereux Elle peut galement tre saisie sans condition de d lai lorsque le demandeur est log dans des locaux manifestement suroccup s ou ne pr sent ant pas le caract re d un logement d cent s il a au moins un enfant mineur s il pr sente un handicap s il a au moins une personne charge pr sentant un tel handicap Le demandeur peut tre assist par une association dont l un des objets est l insertion ou le logement des personnes d favoris es ou une association de d fense des personnes en situation d exclusion et agr e par le repr sentant de l Etat dans le d partement la commission de m diation d signe les demandeurs qu elle reconna t pri oritaires et auxquels un logement doit tre attribu en urgence Elle d termine pour chaque demandeur en tenant compte de ses besoins et de ses capacit s les caract ristiques de ce logement Elle notifie par crit au demandeur sa d ci sion qui doit tre motiv e Elle peut faire toute proposition d orientation des demandes qu elle ne juge pas prioritaires La commission de m diation transmet au repr sentant de l Etat dans le d pa
22. n ont pas profit La qual it des logements produits par le secteur priv taille situation ne r pond pas la structure des besoins La collectivit doit tre en mesure de produire par elle m me La red finition du logement social quels produits pour quelle population partir de quels finance ments Tout cela devrait faire l objet d un grand d bat d mocratique plut t que d annonces par tranches technicistes qui ne dessinent pas un mod le d intervention mais une adaptation chao tique aux contraintes du jour L habitat adapt l universalit du droitau logement n cessite des produits des conditions d acc s et des conditions d occupation plus diversifi s Si les acteurs de l habitat ont moins produit ces vingt derni res ann es ils ont au moins appris faire du sur mesure Il faut optimiser cette comp tence pour mieux r pondre aux transformations sociales et aux nouveaux modes de vie La pr vention tarir les besoins la source est en core le meilleur moyen de ne pas avoir y r pon dre La pr vention des expulsions de l insalubrit de l insolvabilit sont des moyens de garantir le droit au logement pour tous et de permettre la collectivit de mieux r pondre ceux qui sont pass s au travers des mailles du filet C est dans un mouvement d ensemble que l activit de l Alpil trouve son sens Le contexte de crise nous oblige l imagination et la responsabilit parta
23. nations syst miques l encontre des trangers l absence d valuation de la pertinence des politiques publiques Chaque argument viendra bien s r nourrir les con tentieux locaux nationaux et europ ens Mais au del c est une logique des politiques pub liques inaugur e par la r forme de 1977 qui est aujourd hui bout de souffle et qui m rite d tre repens e C est aussi la victoire d une id e les droits sont p l afinat et loutil d valuation de Tadi u Toute personne accueille dana ume a finalit et l outil d valuation de l action pu structure d h bergement d urgence doit lique pouvoir y demeurer d s lors qu elle le Dans cette optique l Alpil a initi le r seau na rt hiat une orientation lui tional Jurislogement regroupant les juristes TS aN De Art 4 Loi du 5 mars 2007 associatifs les avocats les universitaires autour du travail th orique et pratique sur le logement comme droit de l homme En 2008 ce r seau s tend l chelle europ enne sous l appellation Housing Rights Watch E L Alpil est partenaire de la F d ration Europ enne des Associations Nationales de Travail avec les Sans Abri EANTSA Partenaire particulier Y L APPUI AUX COLLECTIVITES Loi contre les exclusions Art 1 LU Etat les collectivit s ter ritoriales les tablissements publics dont les centres communaux et intercommunaux d action sociale les organismes de s curit sociale ainsi que l
24. nue par une volution des cadres l gislatifs actualisation des R glements Sanitaires D partementaux volution du d cret d cence sur les logements d une seule pi ce qui permette d adosser de plus en plus l action aux lois La lutte contre l habitat d grad est plus que jamais un enjeu majeur notamment avec la mise en oeuvre de la loi DALO Offrir des conditions d habitat dignes c est permettre aux m nages qui le souhaitent de se maintenir dans leur logement Travailler sur l habitat d grad c est galement rep rer des opportunit s d immeubles ou de logement diffus susceptibles de maintenir ou g n rer une offre vocation sociale E t g n rer de l offre nouvelle La r habilitation avec maintien de la vocation sociale est l objectif commun tous nos dispositifs d am lioration de l habitat que ce soit par un travail aupr s des propri taires priv s une reprise par un bailleur social ou par des collectivit s A travers ces diff rents dispositifs mais aussi travers sa mission d accueil du public l Alpil effectue une veille per manente sur de nombreuses adresses Ce travail permet de d tecter des perspectives de vente ainsi que rep rer des opportunit s immobili res Nous pointons les int r ts que pr sentent certains biens et proposons au cas par cas des sc narios op rationnels Ces projets se heurtent des obstacles r currents Le co t du foncier qui se rapproche de celui du march g
25. plus l action Des associations brad es la cri e Mais on s en sortira ensemble Collectivit s bailleurs as sociations citoyens attentifs mal log s Il suffit d une claircie une volont de ma triser la hausse des prix Une nouvelle boussole que constituerait un comit local de suivi de la Loi DALO Quelques tais finan ciers pour ra istoler les avaries dues la temp te D j les deux conditions n cessaires au succ s de lodyss e sont r unies un cap le droit au logement Des marins pr ts l ouvrage nous sommes l d j engag s dans les chant iers futurs comme en t moignent ces quatre pages jeudi 26 juin 2008 dition du soir Le logement entre march et droit de l homme RESPONSABILITE PARTAG E Un an apr s l adoption du droit opposable au lo gement le climat est morose parmi les acteurs de l habitat Les prix des loyers augmentent encore et encore Mais d j la construction priv e s teint La production neuve de HLM ne suffit pas com penser la baisse de rotation des locataires qui se traduit par une rosion du nombre annuel d attributions La liste des demandes de logement en attente n en finit pas de s allonger La pr carit partag e renvoie les m nages vers les dispositifs de traite ment social du mal logement Du coup c est sur les zones d inflammation que se focalise l attention publique Le Premier Ministre et la Ministre du logement ont centr le dia
26. qu une orientation lu soit propos e Cette orientation est effec tu e vers une structure d h bergement stable ou de soins ou vers un logement adapt s sa situation Avec l entr e en vigueur de la loi DALO notre r le d accompagnement des personnes faisant appel aux structures d urgence s est modifi L article 4 of fre un cadre nouveau Aujourd hui la loi ne permet plus la remise la rue des personnes sans orienta tion vers une solution p renne et adapt e L effectivit de cette disposition est n anmoins r duite Les structures d h bergement sont prises au sein d injonctions contradictoires entre l obligation l gale et le manque de moyens suppl mentaires pour am liorer l existant Le dispositif d accueil est structurellement satur Les chiffres de la veille sociale m me s ils n offrent qu un enregistrement partiel de la demande d h bergement non satisfaite sont loquents chaque jour 50 80 personnes sans solution ne peuvent obtenir un h bergement pour la nuit Les personnes qui n ont pas recours au 115 soit du fait de l inadaptation de l h bergement peu de places familles couples syst matiquement s par s peu de places pour l accueil des personnes accompagn es de chiens soit par r ticence vis vis du lieu vers lequel peut s effectuer l orientation ou d courage ment sont renvoy es l invisibilit Les cons quences sont triples de nombreus es personnes restent aux po
27. r tement la liste des demandeurs auxquels doit tre attribu en urgence un loge ment Apr s avis des maires des communes concern es et en tenant compte des objectifs de mixit sociale d finis par l accord collectif intercommunal ou d partemen tal le repr sentant de l Etat dans le d partement d signe chaque demandeur un orgamsme bailleur disposant de logements correspondant la demande Le repr sentant de l Etat dans le d partement d finit le p rim tre au sein duquel ces logements doivent tre situ s Il fixe le d lai dans lequel l organisme bail la multiplication des freins leur application n cessite souvent un appui aux communes en particulier celles qui ne sont pas dot es de moyens humains sp cialis s Cecise fait directement travers le suivi des dossiers mais aus si dans le cadre des groupes institutionnels de suivi des missions Plus particuli rement en 2007 l Alpil a initi au sein de ces groupes des temps d changes des pratiques sur des th mes particuli rement difficiles appr hender comme la sant mentale et les probl mes de qualit de l habitat ou bien encore la conduite des proc dures en cas d urgence sanitaire ou de p ril Il reste encore d velopper ce type d actions sur d autres territoires que l agglom ration lyonnaise mais galement trouver de nouvelles formes de mutualisation des moy ens pour des communes ne disposant pas de services sp cifiques mais dont cert
28. r les strat gies et les exp rimentations construire autour de ces opportunit s Ces derni res sont un po tentiel pour l agglom ration permettant de g n rer une offre sociale nouvelle diversifi e et adapt e aux besoins logement familial habitat coop ratif habitat adapt gens du voyage chambre meubl e h tel social etc El guide des droits des nouveaux ressortissants europ ens une publication Alpil Cimade M decins du Monde versions polyglotes guide disponible l Alpil actualis sur www habiter org avril 2008 Gens du voyage D ICI ET D AILLEURS En 2007 l Alpil et le bureau d tude Urbanis ont r pondu Etats G n raux du Logement 49 des appels d offre lanc s dans le cadre du suivi des sch mas d partementaux d accueil des gens du voyage Suite aux seconds Etats G n raux du Logement de du Puy de D me et de l Ain Ces missions de diagnostics novembre 2006 nous avons au sein du comit de et propositions ont permis de rencontrer de nombreu SUMI ses familles s dentaris es dans des conditions plus ou POUrsuivi le travail sur l laboration d une charte moins pr caires voire illicites afin de travailler sur la re de la participation dans les op rations de renouvel cherche de solutions qui tiennent compte la fois de lement urbain la r alit des situations sociales de leur volution mais 7 initi un nouveau chantier sur l attribution des aussi de l
29. rtes des structures d h bergement les travailleurs sociaux sont en gag s au quotidien dans un travail de gestion de la p nurie impliquant un turn over des ayant besoin pour faire entrer il faut faire sortir non re spect de l obligation l gale du principe de continuit de la prise en charge contenue dans l article 4 de la loi DALO Atitre d illustration de ce contexte difficile la situation des m nages avec enfants contraints de renouveler leur demande h bergement par t l phone tous les 3 jours avec en prime l angoisse li e l incertitude de pouvoir se maintenir dans l h bergement l issue des 3 jours La loi permet aujourd hui aux personnes de contest er les d cisions de fin de prise en charge sans qu une solution plus adapt e ne soit propos e Sur cette question de l h bergement comme pour les autres segments du logement il est primordial d accompagner les m nages vers l acc s aux droits respect de l article 4 pour les personnes h berg es La lutte contre le mal logement UNE BATAILLE SANS CESSE RENOUVELEE Rapport Pinte au Premier Ministre La r sorption de l habitat indigne est un l ment de pr vention essentiel sur lequel les services de l Etat doivent tre mobilis s Am liorer les conditions de vie D ann e en ann e l Alpil d veloppe et toffe ses actions en mati re de lutte contre l habitat d grad En 2007 l Alpil est op rateur de la MOUS saturnisme insalubri
30. t ind cence de la MOUS Meubl s et H tels sociaux du PIG immeubles sensibles Villeurbanne ainsi que de la d clinaison locale du programme SOS Taudis port nationalement par la Fondation Abb Pierre L intervention de l Alpil se con oit en appui aux collectivit s comp tentes et se concentre toujours sur une double entr e l accompagnement des m nages mal log s et le travail avec les propri taires pour une am lioration du b ti L ensemble de ses actions permet l association de d tecter les nouvelles formes de mal logement loge ments humides absence de chauffage effondrements nuisibles meubl s v tustes et le ph nom ne de renouveau constat chez les marchands de sommeil Dans un contexte immobilier tendu le logement d grad rime de moins en moins souvent avec logement peu cher les conditions de location abusives prosp rent et il demeure difficile pour les m nages de plus en plus captifs de se mobiliser pour faire valoir leurs droits Face aux propri taires de mauvaise foi lorsque toute tentative d intervention a chou les moyens coercitifs doivent tre renforc s assignation en justice pour logement non d cent proc s verbal avec amendes r alisation de travaux d office expropriations condamnations p nales doivent se d multiplier afin que les propri taires ne puissent plus ignorer les risques qu ils encourent louer un logement non conforme Cette bataille doit galement tre soute
31. urs d une demande de lo gement mais de conflits locatifs de besoins d informations diverses Mais l obstacle premier pour l valuation est la difficult suivre les parcours r si dentiels Cette difficult ne doit pas viter la r flexion permanente sur la pertinence des services propos s Les donn es enregistr es mettent en vidence que 15 1 de l ensemble des m nages accueillis ont trouv une solution durable au cours de l ann e acc s ou maintien dans un logement r ponse apport e une question pr cise 225 relogements d finitifs ou tempo raires Ces relogements repr sentent 20 5 des situations ayant fait l objet d un suivi au cours de l ann e Le durcissement du parc priv la rar faction de l offre disponible dans le i gt ec ATAT PNT Nii iMi 4 y ter sr isas parc social font plus que rallonger les d lais d attente ils interrogent l Alpil et plus globalement le secteur social sur l accompagnement individuel et collectif de ces ph nom nes Nous ne fuirons pas la question de la valeur ajout e de nos services pour les m nages Parce que nous acceptons de douter de nous m mes nous sommes confiants dans la confrontation des m tiers et des responsabilit s pour peu que les crit res d valuation soient per tinents En 2008 la mise en oeuvre du droit au logement opposable va encore trans former les conditions et m me la na ture de la relation aux p
32. velle commande publique et les services de solidarit Uniopss Septembre 2007 Pr carit nerg tique traitement social ou tarif r gul Janvier 2007 Appel aux candidats aux lections municipales Comit de Suivi des Etats G n raux du Logement janvier 08 Notes juridiques Ebauche d un travail sur la notion de bonne foi d cembre 2007 La domiciliation et la loi du 5 mars 2007 janvier 2008 Les droits sociaux des nouveaux ressortissants de l Union Europ enne avril 2007 Analyse de la jurisprudence sur le droit au maintien dans les structures d h bergement avril 2008 La notion de domicile mai 2007 Le droit des occupants sans droit ni titre f vrier 2008 Ebauche sur la charte europ enne en cours Le guide du migrant avril 2008 Directeur de publication Olivier Martinon Comit d thique Olivier Martinon Laure Chebbah Malicet Etienne Fabris Bertrand Lapos tolet Michel M ry Eftimis Psaltopoulos Marie No lle Fr ry C cile Veilhan Fr d rique Penot Florence Berrut Elisabeth Gagneur Vincent R my R dacteurs sans chef Nadia Zaoui G raldine Meyer Fran oise Fourmestraux R gine Poinat Johanna De Waal Malefijt Andr Gachet Claudette Scemama Evelyne Guerraz Serge Sauzet Nicolas Molle Marc Uhry Pascal Lefort Fanny Delas Aude Poinsignon S bastien Maniouloux Sylvie M harrak Thomas Ott V ronique Gilet Adeline Firmin Genevi ve Gibert Th r se Mon mont Mich le V
33. x soins et une action visant essentiellement l loignement du territoire pour une partie des publics occupants des squats illusoire dans la dur e compte tenu de l effectivit de l largissement de l Europe il reste con vaincre un grand nombre d acteurs de s engager dans la construction et l exp rimentation de projets innovants face une r alit incontournable La France tacl e sur le droit au logement Charte sociale r vis e Art 31 En vue d assurer l exercice effectif du droit au logement les par L Alpil est partenaire de ties s engagent prendre des mesures destin es favoriser l acc s au logement d un niveau suffisant pr venir et r duire l tat de sans abri en vue de on limination progressive ren dre le co t du logement accessible aux personnes qui ne disposent pas de ressources suffisantes L Alpil a pris une grande part la proc dure engag e par la Feantsa contre la France pour non respect du droit au logement art 31 charte sociale r vis e La France est reconnue en violation de ses obli gations sur la trop faible organisation de la lutte contre l insalubrit l insuffisance quantitative et qualitative de l accueil d urgence les expulsions sans relogement le d ficit d accueil des gens du voyage le mauvais ciblage de la production de logement social au regard des besoins l opacit des proc dures d attribution du logement social les discrimi
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