3 colloque national « Produits verts et affichage
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1. hui au c ur de la r flexion Fournisseurs et distributeurs ont travaill avec l ADEME de fa on coop rative sans se prononcer sur cet aspect aux cons quences pourtant lourdes au plan juridique La responsabilit sociale de l entreprise peut tre mise mal Jean Paul VANTERRE MEEDDM Le co t d un ACV est aujourd hui de plus en plus mutualis voire industrialis Mais quel est le co t pour l utilisateur du logiciel d velopp par l ADEME Olivier RETHORE Les outils mis en place l ADEME sont destin s accompagner les PME ETI dans l laboration de leurs calculs Nous ne savons pas encore si certaines fonctionnalit s seront gratuites ou payantes toutefois l outil permettant l valuation sera gratuit m me si celle ci n cessitera du temps L entretien de l information sera environ dix fois inf rieur au co t de sa g n ration Agathe GROSSMITH Remplir notre questionnaire a pris en moyenne 5 jours de travail cumul s chez nos industriels partenaires Il s agit donc d une d marche lourde La collecte des donn es sera en plus suivie d un temps de validation des r sultats puis du d ploiement de l information aupr s du consommateur Andr ean GUERIN L impact environnemental diff renci des diff rents revenus est il pris en compte Pour un m me revenu un produit peut tre fabriqu moyennant des missions de CO diff rentes Faut il alors d livrer l information ce qui risque de brouil2. riences men es chez Leclerc et Casino sont int ressantes Le mieux est l ennemi du bien ce qui me conduit remettre en cause le principe de g n ralisation Il faut avancer vite sur des informations utiles et discriminantes plut t que chercher cr er un mouton cinq pattes Paris le 8 juin 2010 10 3 colloque Produits verts 2010 ADEME La Commission Consommation du MEDEF souhaite avancer en capitalisant sur le savoir acquis Il serait dommage ce stade de ne pas proc der des exp rimentations de concert avec les associations de consommateurs celles ci s ouvriront en juillet 2011 Florence AMALOU Pr cis ment regardons ce que nous disent les consommateurs Un film est diffus Alain ELIE Les consommateurs sont de bonne volont et sensibles aux probl matiques environnementales mais nous n avons pas de r ponse apporter Nous cr ons des repr sentations qui impr gnent de plus en plus les consommateurs Le travail sur l affichage environnemental est mon sens une chance qui doit permettre de donner une information v ritable et combler un d ficit de connaissances Baptiste MARTY Centre de la Consommation Durable Nous manquons d tudes sur l affichage qui serait susceptible d clairer l exp rimentation de 2011 Thomas POCHER Je souscris cette observation Florence COULAMY Nous avons demand nos consommateurs ce qu ils attendaient de l affichage environnemental Ils ont
3. valuera l opportunit de g n raliser le dispositif Le cas ch ant sur la base de ce bilan un d cret en Conseil d Etat fixera les modalit s de g n ralisation de ce dispositif Les exp rimentations men es jusqu aujourd hui ne sont pas remises en cause Elles se doivent d tre les plus larges possibles afin de tenir compte des particularit s de chacun Nous irons n cessairement vers la g n ralisation de la d marche C est dans le sens de l histoire et les retours d exp rience de l tranger nous le montrent J insiste notamment sur la d marche multicrit res il faut arriver d montrer la faisabilit d un Paris le 8 juin 2010 21 3 colloque Produits verts 2010 ADEME tel outil sous peine de d finitivement le faire passer pour une incantation totalement inefficace Etat des lieux m thodologique M lanie RAIMBAULT AFNOR Edouard FOURDRIN ADEME M lanie RAIMBAULT La plateforme ADEME AFNOR doit concourir la mise en uvre du vaste chantier de normalisation Diff rents groupes lui ont t rattach s e 2 groupes transversaux groupe de travail m thodologique et groupe de travail format d affichage e 18 groupes de travail sectoriels dont 13 actifs ce jour aliment s par les projets pilotes e le comit de gouvernance de la base de donn es g r e par l ADEME En termes de gouvernance notons que tous les groupes de travail sont ouverts afin de s assurer de la consultati
4. avons donc mis au point un guide m thodologique destin aider les PME remplir l outil de calcul de l ADEME et sachant que les flux sp cifiques au produit les flux communs et les flux diff renci s ne devront pas tre trait s de la m me fa on Florence AMALOU En termes d emballage existe t il un risque de conflit comme ceux connus par le pass Agathe GROSSMITH Les outils ACV nous serviront r duire les impacts environnementaux en aidant notamment au choix de l emballage Les consommateurs nous ont envoy un signal de risque de renversement de tendance l adh sion aux informations environnementales Il faut donc mesurer ce risque dans une optique d information multicrit res en veillant la coh rence d ensemble de la communication sur l tiquette Nicole SALDUCCI Chez Procter nous utilisons l outil ACV depuis bien longtemps pour r aliser des diagnostics et am liorer notre performance environnementale N anmoins nous sommes tr s concern s par la disproportion entre les moyens mis en uvre et la qualit in fine de l information du consommateur Nous en appelons une harmonisation des r glementations au niveau europ en car une soci t comme Procter ne pourra pas mettre en uvre un affichage sp cifique chaque pays Paris le 8 juin 2010 29 3 colloque Produits verts 2010 ADEME V ronique DISCOURS BUHOT La probl matique de la responsabilit de l information appara t aujourd
5. d autres produits En outre nous ambitionnons de prendre en compte d autres probl matiques environnementales en ne nous limitant pas aux missions CO T moignage des parties prenantes Participaient la table ronde e Isabelle BARILLE Direction Marketing Casino e Florence COULAMY ILEC e Loic ARMAND Commission Consommation MEDEF e Alain ELIE ADEIC e Dr Franz FIALA Vice President of ANEC and Chair of the ANEC Environment WG e Thomas POCHER Leclerc Florence AMALOU Il semble que la religion des entreprises sur le sujet de l affichage environnemental ne soit pas faite Lo c Armand tes vous pour ou contre Loic ARMAND Je suis pour aussi surprenant que cela puisse vous para tre Je souscris globalement l introduction de Mich le Pappalardo mais pas compl tement Nous partageons l id e selon laquelle l affichage environnemental est une donn e que nous devons au consommateur En revanche je ne suis pas convaincu qu il faille g n raliser cette d marche En effet nous savons tous qu une excellente id e peut tre tu e par un Paris le 8 juin 2010 6 3 colloque Produits verts 2010 ADEME principe de g n ralisation f t elle progressive Il n est pas dit que cette g n ralisation soit utile au choix des consommateurs Pour nous la consommation durable n est pas un moyen mais doit tre le r sultat d un choix clair et responsable du consommateur L information doit
6. en r alit l impression que leur p rim tre d action sur leur empreinte environnementale rel ve plus de leur domicile que de leur magasin Florence AMALOU A cet gard notons que les informations sur les emballages sont plus lues domicile qu en magasin Paris le 8 juin 2010 11 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Loic ARMAND Pour l utilisation d un shampoing 80 de l mission de CO provient en r alit de la consommation d eau chaude En r alit nous parlons donc ici seulement des 20 restants Florence AMALOU Dans quelle mesure les fabricants et industriels ont ils un impact sur les pratiques des consommateurs et l usage des produits Loic ARMAND Nous savons faire des shampoings au rin age l eau froide mais vous comprenez bien que peu de personnes se portent vers ce type de produit Florence COULAMY L utilisation des produits a un impact environnemental aussi est il n cessaire de mettre l accent en amont sur l co conception des produits Nous appelons de nos v ux un effort important des pouvoirs publics pour nous accompagner dans une d marche p dagogique Franz FIALA La cl r side dans le comportement du consommateur et dans sa compr hension de l information Or diverses tudes montrent que l affichage environnemental par son manque d unicit et ses multiples combinaisons de couleurs se r v le totalement inop rant Il aurait paru pr f rable de miser sur une v ritabl
7. la r vision du PAS 2050 Pavel MISIGA Nous souhaitons publier nos propositions pour la fin 2011 Maureen NOWAK La r vision du PAS 2050 est en cours m me si elle a fait face quelques difficult s administratives Le process est transparent la phase de consultation tant fix e au mois de novembre La r vision pourrait tre effective au premier trimestre 2011 si la nouvelle administration confirme cette ambition Bob SCHMITZ Beverage Can Makers Europe La Belgique s inspire du mod le fran ais en travaillant sur la base d un m morandum cens identifier les questions qui se posent sur un march unique Y a t il lieu de mener une discussion sur la m thodologie d ici la fin de l ann e ou est il pr f rable d attendre la restitution des travaux de la Commission Europ enne Pavel MISIGA Nous encourageons ce type d initiatives et appelons de nos v ux un accord communautaire sur ces politiques Les approches fragment es devront in fine nourrir un sch ma commun La Belgique le Royaume Uni et la France participeront aux r unions Paris le 8 juin 2010 19 3 colloque Produits verts 2010 ADEME des parties prenantes Nous nous pla ons comme un interm diaire entre les approches nationales et outil de cr ation d une m thodologie europ enne Brigitte KAHANE Observatoire de l Ecodesign La culture de la consigne consistant rapporter des produits usag s est peu d velopp e en France et bien p
8. liminer certains modes de conditionnement De fait les chefs de produit tendent de plus en plus anticiper cette probl matique Pour autant l affichage environnemental est une p dagogie tr s longue mettre en uvre et il est difficile de quantifier son influence sur l acte d achat Paris le 8 juin 2010 8 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU Votre raisonnement porte t il sur le produit ainsi que sur son emballage Thomas POCHER Absolument Greenext travaille sur 1 000 produits g n riques en leur associant 40 50 occurrences de conditionnement rencontr es en magasin Florence AMALOU Qu en est il de Casino Isabelle BARILLE Nous avons r alis en 2006 un bilan carbone du Groupe ce qui nous a donn envie d avoir une id e plus pr cise de l impact environnemental de nos produits Nous avons men une r flexion en nous appuyant sur un prestataire ext rieur et en nous rapprochant d industriels afin de mettre en place une m thodologie L ADEME nous a apport un soutien technique et financier dans la d marche Apr s avoir labor un indice carbone calcul pour les diff rentes tapes de fabrication du produit nous avons mis en place un syst me de trafic light signalant les produits de mauvaise performance environnementale Cela s est sold par un chec total cette communication s tant av r e trop culpabilisante De m me nous avons constat que proposer des
9. tre claire pertinente et compr hensible Le MEDEF est favorable travailler sur cette d marche mais consid re que son application simpliste se r v lerait contre productive Du reste la communication sur le lieu de vente pour un certain nombre de produits risque de s opposer des contraintes Il faut donc cat goriser la d marche d affichage environnemental secteur par secteur produit par produit Florence AMALOU Florence Coulamy quelle est la position d fendue par l ILEC au sein de la plateforme ADEME AFNOR Florence COULAMY A l vidence donner un prix cologique aux produits de grande consommation va dans le sens de l histoire L ILEC a cherch l information la plus pertinente communiquer au consommateur Il a donc d cid de contribuer au d bat public au sein de la plateforme de concertation ADEME AFNOR Plusieurs d fis existent l information environnementale vient s ajouter aux nombreuses autres informations entrant en ligne de compte dans l acte d achat En outre l information environnementale varie d un produit l autre ce qui ne facilite pas la d cision du consommateur sans compter que l acte d achat est tr s souvent spontan La mesure se doit donc d tre fiable et pr cise mais la communication de cette information risque de se r v ler encore plus difficile que son laboration proprement dite Florence AMALOU Trois magasins Leclerc se sont lanc s dans ce d fi dans le nord de la
10. 3 colloque Produits verts 2010 ADEME 3 me colloque national Produits verts et affichage environnemental 3 COLLOQUE NATIONAL PRODUITS VERTS ET AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL 1 Introduction 3 Daniel BEGUIN 3 Mich le PAPPALARDO 4 L AFFICHAGE ENVIRONNEMENT AL POUR QUI LE CONSOMMATEUR 5 Etude sur le contenu CO de la consommation des Fran ais 5 Michel DAVID 5 T moignage des parties prenantes 6 UNE EXCEPTION FRAN AISE TOUR D HORIZON EUROPEEN ET INTERNATIONAL 14 POINT D ETAPE SUR LA REGLEMENTATION ET LES METHODOLOGIES 21 Etat des lieux r glementaire 21 Nadia BOEGLIN 21 Etat des lieux m thodologique 22 M lanie RAIMBAULT 22 Edouard FOURDRIN 22 Etat d avancement du d veloppement de la base de donn es publique et d monstration d un outil qui permettra de calculer les indicateurs d affichage 23 Olivier RETHORE 23 AFFICHAGE ENVIRONNEMENT AL MODE D EMPLOI 26 T moignages des parties prenantes 26 CONCLUSION 32 Luc ROUSSEAU 32 Paris le 8 juin 2010 1 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Paris le 8 juin 2010 2 3 colloque Produits verts 2010 ADEME La journ e est anim e par Florence AMALOU journaliste Introduction Daniel BEGUIN Directeur Consommation Durable et D chets ADEME Bonjour tous Initialement cette journ e devait faire le point sur la mise en place de l affichage environnemental des produits six mois apr s ses d buts La mission paritaire doit enco
11. France tandis que Casino a entam une d marche similaire il y a deux ans Quels choix avez vous effectu s et quels en sont les r sultats Paris le 8 juin 2010 7 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Thomas POCHER Les clients sont plus que jamais pr occup s par le prix dans cette p riode de crise Or le consommateur nous soup onne de vouloir l embarquer vers des produits plus chers sous couvert d all gations environnementales Florence AMALOU Votre initiative r pondait elle des attentes ou l avez vous mise en place de fa on volontariste En quoi votre campagne a t elle consist Thomas POCHER Nous l avons mise en place de fa on unilat rale dans une r gion o le pouvoir d achat est parfois limit et donc enclin engendrer une consommation plus lev e de produits forte empreinte CO Nous avons int gr le bilan carbone du magasin que nous d taillons sur chaque ticket de caisse Le consommateur peut donc disposer d ordres de grandeur concrets Florence AMALOU Vous proposez donc un crit re unique Thomas POCHER Oui et si je comprends l utilit scientifique d une d marche multicrit res je reste circonspect quant son application Florence AMALOU Etes vous capable de mesurer l influence de cet affichage sur la consommation de vos clients Thomas POCHER Gr ce ce syst me nous r alisons avant tout que l offre est amen e voluer Par exemple nous faisons le choix d
12. annuelle de CO de 9 tonnes par habitant La consommation compte pour 75 de ces missions finales et constitue donc un levier important Nous avons lanc une tude commune avec l ADEME pour suivre l volution en CO du caddy du consommateur afin de d finir des donn es incontestables et coh rentes Nous souhaitons ainsi contribuer la r flexion sur l affichage afin de d terminer des chelles et aider le consommateur dans sa r flexion Paris le 8 juin 2010 5 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Au niveau macro conomique nous souhaitons mesurer l impact environnemental de l affichage ainsi qu informer et communiquer de fa on synth tique Enfin il nous para t galement n cessaire d adresser les questions de solidarit cologique Nous travaillons sur un panel de 20000 m nages dont nous connaissons les caract ristiques en termes de revenu d ge etc Le champ de l tude porte sur l alimentation les articles de m nage non durables la parfumerie et l hygi ne Les premiers r sultats montrent que les diff rents postes ont une importance relativement analogue ce qui laisse penser que nous devons nous int resser chacun d entre eux La production repr sente 82 de l mission CO2 contre seulement 2 pour l usage du produit Pour approfondir notre d marche nous souhaitons mener une concertation de type Grenelle largi pour orienter les travaux dont nous souhaitons largir le champ
13. ations r gionales de l ADEME et par celles de l AFNOR Au niveau des livrables de la plate forme le r f rentiel des bonnes pratiques BP X30 323 constitue le cadre g n ral II adopte une approche multicrit re et sur l ensemble du cycle de vie du produit et de son emballage Nous avons galement produit une annexe m thodologique ce r f rentiel qui fournit un cadre m thodologique transversal pour l valuation des impacts environnementaux des produits Cette annexe apporte des exigences par rapport aux points ouverts des normes ISO 14 040 14 044 Gr ce aux groupes de travail sectoriels nous d clinons actuellement ce r f rentiel transversal en r f rentiels sectoriels afin d apporter des exigences compl mentaires et sp cifiques chaque cat gories de produits unit fonctionnelle indicateurs environnementaux retenus articulation entre donn es primaires et secondaires Ces r f rentiels permettront aux diff rents op rateurs d valuer les impacts environnementaux des produits appartenant une m me cat gorie avec les m mes r gles Le premier r f rentiel sectoriel sur les chaussures ville homme a t transmis la plate forme g n rale pour validation sera discut le 2 juillet 2010 Le r f rentiel sur les shampooings est finalis mais il n est pas encore valid celui sur les lessives est en cours de finalisation Pour la suite nous esp rons une deuxi me vague de r f rentiels sector
14. au 1 janvier 2011 s est av r trop ambitieuse et sera remplac e par une p riode d exp rimentation d un an Nous serons attentifs au d roulement de cette exp rimentation Les outils propos s par l ADEME simplifient les m thodes de calcul et doivent faciliter leur appropriation par les industriels D autres outils sont la disposition des entreprises pour piloter leur politique responsable appels projets projets pilot s par l OREE p les de comp titivit grand emprunt etc J incite les entreprises utiliser pleinement ces outils qui ont t mis leur disposition Ils doivent nous permettre de franchir un cap crucial en mati re de d veloppement durable L affichage environnemental r pond une attente forte et t moigne d une volution profonde entre les individus et le processus manufacturier Il n y a pas de raisons pour que nous ne trouvions pas la possibilit d offrir une vision holistique sur le sujet en d gageant un chemin pragmatique et volontariste susceptible de r pondre l attente d un meilleur affichage environnemental et d un monde plus durable Paris le 8 juin 2010 32
15. e information d excellence Les colabels existent et la cr ation de nouvelles tiquettes risque d ajouter de la confusion De la salle Dans vos interventions le consommateur n est jamais pr sent comme un citoyen Un intervenant a d fendu qu il ne fallait pas proposer la vente uniquement des produits vertueux Thomas POCHER Certains consommateurs n ont pas d autre choix que d acheter la pomme la moins ch re du march qui vient de Chine Paris le 8 juin 2010 12 3 colloque Produits verts 2010 ADEME De la salle Cet argument a ses limites Certaines coop ratives proposent localement des produits des tarifs comp titifs Thomas POCHER Toute la population ne fait pas preuve du m me militantisme Il faut essayer de faire monter en gamme le public progressivement sans supprimer de nos magasins les produits faible performance environnementale comme la viande par exemple Loic ARMAND Gr ce l innovation je suis persuad que les produits les plus vertueux pourront demain tre aussi les moins chers Florence COULAMY C est d j le cas pour certains produits comme les lessives concentr es par exemple Paris le 8 juin 2010 13 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Une exception fran aise Tour d horizon europ en et international Participaient la table ronde e Maureen NOWAK Department of Environment Management Council Joakim THORNEUS Swedish Environme
16. e pr ciseront pas la nature des donn es utilis es Nous risquons ici un biais de l information voire une distorsion de la concurrence Edouard FOURDRIN Le groupe de travail sur les chaussures a men une consultation de l ensemble des parties prenantes afin de d finir des donn es sp cifiques en fonction de l acc s l information L id e est de comparer ces produits sur des l ments qui les diff rencient r ellement en fournissant une liste de donn es sp cifiques Paris le 8 juin 2010 24 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Edouard FOURDRIN Nous menons une r flexion sur un mode de validation interne sur les m thodes d valuation et d affichage environnemental Paris le 8 juin 2010 25 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Affichage environnemental mode d emploi T moignages des parties prenantes Participaient la table ronde e Emilie PIETTE DGCIS e Nizar HAOUES P le Eco conception de Saint Etienne e V ronique DISCOURS BUHOT Directrice D veloppement Durable Groupe Carrefour e Agathe GROSSMITH Conseill re l environnement et aux transports FCD e Jean Pierre RENNAUD Pr sident du groupe environnement ANIA e Nicole SALDUCCI Directeur associ Relations ext rieures scientifiques Procter amp Gamble Florence AMALOU Pouvez vous nous faire un tat des lieux des pr occupations des entreprises sur l affichage environnemental Emilie PIETTE Le mini
17. esser des questions comme la s curit alimentaire Je ne vois donc pas pourquoi cela fonctionnerait mieux s agissant de la protection environnementale En Autriche nous avons effectu une tude sur la perception du conditionnement par le consommateur Elle a montr que quoi qu ils en disent seul un faible pourcentage de consommateurs achetait des produits au conditionnement cologiquement responsable Nous n avons pas besoin d colabel Les bouteilles r utilisables sont souvent moins ch res mais ne sont pas pour autant pl biscit es Les politiques rejettent la faute sur les consommateurs mais ils ont mon sens une grande part de responsabilit en s tant content s de prendre de simples mesures d affichage Or du point de vue cologique l affichage est un instrument faible sans compter que la g n ralisation du label vert va de fait conduire l affaiblissement du caract re discriminant de cette notion Il convient de se focaliser sur les produits les plus polluants qui sont bien connus Il me para t malhonn te de culpabiliser le consommateur avec des informations qu il ne serait pas en mesure d interpr ter et en instrumentalisant certaines all gations environnementales A mon sens le d veloppement de l affichage environnemental r pond avant tout une d marche opportuniste Florence AMALOU 4 4 Il a malgr tout vocation g n rer de l co conception plus ou moins long terme Loic ARMAND Les exp
18. heure o nous sommes plut t sur une tendance de compression des effectifs Paris le 8 juin 2010 31 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Conclusion Luc ROUSSEAU Directeur G n ral de la Comp titivit de l Industrie et des Services Cette journ e nous permet d y voir plus clair m me si des questions restent en suspens Les entreprises ne peuvent pas ignorer la soif d information exprim e par les consommateurs Les industries de consommation sont les premi res concern es par cette pr occupation d affichage environnemental 75 des Fran ais souhaitent davantage d informations sur les conditions de fabrication des produits et notamment sur leur impact environnemental coup s r la crise conomique n a pas rod cette exigence de consommacteurs Dans un souci de tra abilit le d put Yves go a propos la mise en place d une v ritable carte d identit des produits Des solutions techniques apparaissent et nous devons encourager leur d veloppement Pour l entreprise l objectif est de prendre en compte les attentes du march et de mettre en avant des facteurs de diff renciation sur la base d indicateurs et de r f rentiels communs Le chemin pour y parvenir n est pas facile Mes services travaillent r guli rement avec ceux du MEEDDAT afin de d gager des solutions et la plateforme de l ADEME constitue cet gard un lieu privil gi de dialogue L obligation initiale d affichage
19. iels Ils devraient concerner les v tements l ameublement les sacs dos Etat d avancement du d veloppement de la base de donn es publique et d monstration d un outil qui permettra de calculer les indicateurs d affichage Olivier RETHORE ADEME En mati re de calendrier nous allons publier tr s prochainement un appel d offres pour le d veloppement informatique de la base de donn es et de l outil de calcul Contrairement la base de donn es l outil ne sera pas d usage obligatoire L objectif est plut t de permettre aux entreprises qui n ont pas les moyens de d velopper leur propre outil de calcul typiquement des PME PMI de disposer d une application qui leur permette facilement de calculer les indicateurs qu on leur demandera d afficher Paris le 8 juin 2010 23 3 colloque Produits verts 2010 ADEME En mati re de donn es d entr e l outil demandera notamment l industriel de renseigner la nomenclature de son produit c est dire son bilan mati res ce qui pose la question du positionnement du curseur entre donn es sp cifiques et donn es g n riques Cette question de la granulom trie de l information est une des plus complexes pos e par l affichage Le r le de l ADEME est aussi d aider les GT sectoriels y r pondre En effet ils ne peuvent pas le faire seuls car ils n ont pas la visibilit n cessaire sur les bases de donn es existantes e g Ecoinvent Gabi DEAM BV Tex pour sav
20. informations trop d taill es se r v lait contre productif Nous avons donc d velopp un discours p dagogique sur nos emballages en laborant une chelle l instar de celle instaur e sur la consommation nerg tique des produits m nagers Nous avons simplement pris soin de ne pas utiliser un code couleur trop anxiog ne en n utilisant pas le rouge notamment Cette chelle a le m rite de permettre la comparaison d un produit l autre L information a t propos e au 100 grammes quivalent CO2 Florence AMALOU Vous avez r alis une tude faisant un point d tape quelles en sont les conclusions Isabelle BARILLE Nous voulions savoir comment tait per u l indice carbone deux ans apr s son lancement Cette tude a confort le bien fond de notre m thodologie Le taux de Paris le 8 juin 2010 9 3 colloque Produits verts 2010 ADEME notori t de l indice carbone d passait 50 tandis que les items de compr hension affichaient un score sup rieur 80 En revanche les consommateurs ont exprim d autres pr occupations pointant des axes d am lioration possibles autour de la r duction des emballages notamment Florence AMALOU Franz Fiala que pensez vous de l approche fran aise Franz FIALA Je ne suis pas familier dans le d tail avec cette d marche A priori l affichage est finalement un instrument assez faible pour influencer l acte d achat et ne semble pas en mesure d adr
21. l attente de la finalisation du Grenelle 2 qui doit tre vot nous l esp rons le 29 juin 2010 La loi de programmation Grenelle 1 est assez particuli re puisqu elle a suscit un degr de consensus tout fait exceptionnel Les articles qui fondent cette loi sont f d rateurs et forts Le Grenelle 2 se distingue par son caract re d urgence c est dire que le texte ne passera qu une fois dans chaque chambre Ce document de 250 articles et 170 d crets reprend des mesures concr tes ayant trait des secteurs tr s divers Le degr de consensus est donc plus difficile atteindre Le Grenelle 1 pose le principe du droit du consommateur disposer d informations environnementales sur les produits qui lui sont propos s Dans l alin a 1 de l article 85 du Grenelle 2 nous traduisons ce principe de fa on effective La version vot e au S nat en octobre 2009 aujourd hui caduque posait que le consommateur doit tre inform par voie de marquage et progressivement pour chaque cat gorie de produit en tenant compte des modes de distribution et de la sp cificit des tr s petites entreprises Apr s une s rie d amendements la formulation de cet article a largement volu La Commission du D veloppement Durable de l Assembl e Nationale a notamment souhait int grer une phase d exp rimentation dans cette d marche d une dur e minimale d un an Cette exp rimentation fera l objet d un bilan aupr s du Parlement qui
22. le Grenelle 1 pose d j le droit des consommateurs disposer des informations environnementales sur les produits qu il se voit proposer nous reste travailler sur la d finition des bons crit res pour chaque produit Paris le 8 juin 2010 4 3 colloque Produits verts 2010 ADEME L affichage environnemental pour qui Le consommateur Florence AMALOU Alain Elie vous tes la voix des consommateurs fran ais autour de cette table ronde Qu attendent ils de l affichage environnemental Alain ELIE Il existe peu d tudes sur le sujet ce jour Nous savons cependant qu il existe une sensibilit sur le sujet quoique diffuse voire confuse Tout le monde a tendance s en emparer au point que s exprime aujourd hui un besoin de clarification L affichage environnemental doit tre fiable cr dible et comparable afin de permettre au consommateur d agir de fa on responsable Aujourd hui nous en sommes arriv s un paradoxe de surabondance de l information dont le foisonnement reste insuffisamment tay par des bases p dagogiques Etude sur le contenu CO de la consommation des Fran ais Michel DAVID CGDD Service de l observation des statistiques Sous directeur M thodes et donn es pour le d veloppement durable En mati re d missions de gaz effet de serre la tendance est favorable m me si elle est servie par le ralentissement conomique Nous observons une mission moyenne
23. ler la compr hension du message ou la cacher au risque de d sinformer le consommateur Jean Pierre RENNAUD Il est difficile de r pondre ce jour Les distorsions de concurrence entre la France et le reste du monde devront faire l objet de solutions g n riques Votre remarque plaide en tout tat de cause en faveur d une approche multicrit res Paris le 8 juin 2010 30 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU Comment appr hendez vous l avantage concurrentiel apport aux entreprises qui s engagent dans la d marche Comment en faire un avantage d cisif V ronique DISCOURS BUHOT D livrer de l information aussi pr cise soit elle ne suffit pas Il ne sert rien d avoir raison en avance Nous avons tous l intention de jouer le jeu de l exp rimentation mais serons attentifs sa bonne compr hension par le consommateur Vincent DAVID Chez les distributeurs et chez les marques existe t il une r flexion sur l embauche de personnel susceptible de sensibiliser et faire uvre de p dagogie autour des questions d impact environnemental Agathe GROSSMITH La situation conomique actuelle ne permet pas de mettre en place une p dagogie par des moyens humais en magasin m me si nous sommes convaincus de la n cessit d une telle p dagogie Dans cette optique Internet peut tre un formidable vecteur V ronique DISCOURS BUHOT En effet l embauche n est pas r aliste ce jour l
24. lus courante en Su de Comment la d velopper chez nous Joakim THORNEUS En Su de la consigne r pond une l gislation pr cise sur certains types de conditionnement comme le plastique ou les canettes Ce syst me existe depuis au moins 20 ans Un arsenal l gal adapt me para t tre la base pour encourager le d veloppement de telles pratiques Eric SAINT LAMBERT Chambre de Commerce et d Industrie Certaines mesures ont t adopt es en France comme sur les sacs plastiques non biod gradables avant que nous n ayons eu faire marche arri re pour non compatibilit avec la r glementation europ enne Monsieur Misiga peut il nous confirmer que notre d marche sur l affichage environnemental ne subira pas le m me sort Pavel MISIGA C est une bonne question et je ne suis pas certain de pouvoir vous apporter la r ponse Au plan environnemental il serait difficile de retoquer cette d marche N anmoins du point de vue de la Commission d autres dimensions sont prendre en compte en mati re de respect de la concurrence notamment Certaines contestations de partenaires europ ens ne peuvent pas tre cat goriquement exclues Paris le 8 juin 2010 20 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Point d tape sur la r glementation et les m thodologies Etat des lieux r glementaire Nadia BOEGLIN Minist re du D veloppement Durable CGDD Cet tat des lieux r glementaire est interm diaire dans
25. ntal Management Council Paval MISIGA Head of Unit Environment and Industry Directorate General for Environment European Commission e Laurence THOMAS AFNOR Florence AMALOU Avant de commencer je vous propose de projeter un petit film introductif pr sentant les d marches d affichage environnemental mises en uvre dans d autres pays Un film est diffus Florence AMALOU Ce bref tour d horizon a au moins le m rite de montrer que les pr occupations li es l affichage environnemental sont partag es par nos voisins Maureen Nowak pouvez vous nous pr ciser comment la communication s effectue au Royaume Uni aupr s du consommateur Maureen NOWAK Le Carbon Trust est un label instaur par le Gouvernement britannique et traduit un engagement r duire l empreinte carbone dans la dur e prenant en consid ration le cycle de vie du produit Le label Publically Avalaibale Standards ou PAS 2050 permet de d livrer un indicateur sur l ensemble du cycle de vie du produit La d marche vise avant tout aider les entreprises am liorer leur empreinte carbone Nous aidons donc les parties prenantes afin qu elles soient toutes en mesure de renseigner sur leur empreinte carbone d ici 2050 Nous reconnaissons l utilit de l tiquette et de la labellisation mais ne perdons pas de vue leur objectif L existence en tant que telle d un label ne suffit pas le consommateur doit conna tre sa vocation et comprendre ses im
26. octer a particip un certain nombre de d marches sectorielles Nous soutenons le principe d information du consommateur de fa on claire juste et moindre co t Procter place le consommateur au c ur de ses pr occupations L objectif fran ais est tr s ambitieux et pose un d fi technique complexe Il faut en effet d finir les bons indicateurs puis les m thodologies qui permettront de les calculer Les travaux ont commenc o existaient d j des ACV Nous travaillons ce projet ce qui illustre quel point l industrie se saisit de cet enjeu Florence AMALOU Carrefour a particip la d marche sur les 300 produits de consommation Quelles conclusions en tirez vous V ronique DISCOURS BUHOT Nous avons m me promu une d marche multicrit res L tiquetage est un outil qui a pour but de modifier la consommation de nos clients Les donn es se doivent d tre fiables or nos bases taient incompl tes En outre la pertinence des crit res doit tre questionn e L impact carbone n est par exemple pas pertinent pour les poissons Le consommateur acteur doit donc se voir dispenser les explications n cessaires et nous n y sommes pas encore parvenus De m me il faut viter de d tricoter avec la d marche multicrit res des fili res biologiques ou co lab lis es Enfin le dernier crit re fondamental est celui du prix Il s agit du premier crit re de choix devant la qualit et l environnement Le s
27. oir jusqu quel niveau de finesse nous pourrons aller dans l information exig e de l industriel et en miroir quel sera le niveau de finesse de la base de donn es g n riques D o l tude pr liminaire la constitution de la base de donn es que nous avons lanc e en novembre dernier et en cours de finalisation Cette tude avait notamment pour vocation proposer une premi re analyse des donn es g n riques n cessaires et confronter ce besoin l existant En effet pour alimenter la base nous ne partirons pas de z ro nous n en avons pas les moyens L id e est de collaborer avec les d veloppeurs de bases d ACV pour adapter les jeux de donn es existants au contexte de l affichage en France A partir de septembre nous allons donc commencer pr senter les r sultats de cette tude aux GT sectoriels afin d avancer de fa on incr mentale donc sur cette question de la granulom trie En parall le il nous faudra nous atteler la structuration du Comit de gouvernance de la base de donn es et au montage de partenariats avec les d veloppeurs de bases Le tout dans l objectif de commencer alimenter la base en donn es au printemps 2011 C est un planning ambitieux Bob SCHMITZ Comment faire la part des choses entre l utilisation de donn es g n riques et sp cifiques Les grandes entreprises sont celles qui ont les capacit s de r colter des donn es sp cifiques Pourtant sur l tiquette les donn es n
28. ommuns en retenant une d marche multicrit res Nous avons cherch trouver la juste mesure entre pr cision et simplification La faisabilit technique et conomique de ces valuations constituait une autre de nos priorit s Nous avons conclu que l information environnementale est le fruit d un calcul associant des donn es propres au produit ainsi que des donn es g n riques Le d fi tait de d terminer la disponibilit des donn es g n riques et la facilit de r cup rer ces informations aupr s des industriels concern s Jean Pierre RENNAUD Les mesures dont nous parlons doivent tre statiques mais aussi dynamiques pour refl ter les progr s Nous avions identifi 28 points de r gles diff rentes et sommes parvenus en r soudre 26 gr ce un travail de consensus Le travail sur les donn es se doit de s appuyer sur une m me d marche consensuelle Elles doivent tre volutives et fiables Ainsi il me semble difficile de se fixer un objectif de 50 ACV en trois ans Florence AMALOU En l absence de donn es publiques avez vous accept de divulguer certaines informations industrielles confidentielles Jean Pierre RENNAUD A l vidence toutes les donn es ne peuvent pas tre communiqu es Il faut donc d finir le niveau de granulom trie suffisant Florence AMALOU Qu en est il chez Procter amp Gamble Paris le 8 juin 2010 27 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Nicole SALDUCCI Pr
29. on Europ enne observe les diff rents standards labor s dans les Etats membres et entend uvrer leur convergence afin de faciliter la comparaison Cela passe par la d finition d une m thodologie au niveau europ en laquelle se doit d tre compatible avec les m thodologies instaur es au niveau national La relation entre l empreinte carbone et l impact environnemental a t tr s largement mise en vidence Ce n est donc pas une erreur de d marrer notre d marche sur ce param tre m me si cela n exclut pas de consid rer d autres crit res comme la biodiversit Il s agit n anmoins d une premi re tape l gitime et pertinente Paris le 8 juin 2010 18 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU Comment utiliser concr tement diff rents crit res Maureen NOWAK Nous adoptons une d marche multicrit res m me si la position du nouveau Gouvernement doit le confirmer afin de r pondre au mieux l mergence des pr occupations environnementales et du d veloppement durable Pour ce faire nous devons proposer au consommateur l ensemble des outils n cessaires Nous avons par exemple travaill sur un indicateur sur l eau Nous avons cependant compris la n cessit de limiter ces indicateurs afin de ne pas noyer le consommateur sous une quantit trop importante d informations Jean Pierre TAVERNE APPEAL Quel est le planning de l tude de la Commission Europ enne Quel est le timing de
30. on de l ensemble des parties prenantes Un site Internet public permet de consulter les comptes rendus de la plateforme qui est bien l instance de d cision et de coordination de l ensemble des travaux A l instar du PAS 2050 nous avons notamment labor un r f rentiel de bonnes pratiques X30 323 permettant d envisager dans le futur une volution au statut de norme homologu e Il s agit d un type de document permettant un processus d laboration et de publication rapide et autorisant des r visions successives dans des d lais assez courts La premi re publication du BPX30 323 s est faite apr s trois mois de travaux Au total 670 organisations sont repr sent es par plus de 1 000 experts ce qui illustre la mobilisation et l implication des diff rentes cat gories d acteurs dans ce projet Toutes les cat gories d acteurs sont repr sent es ONG industriels organismes de conseil et de formation associations de consommateurs pouvoirs publics syndicats de salari s Environ la moiti des inscrits sont des professionnels issus du monde industriel distribution production f d rations groupements professionnels Paris le 8 juin 2010 22 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Edouard FOURDRIN Plusieurs initiatives en r gion sont signaler Elles visent relayer les informations sur le terrain ainsi qu mettre en uvre les initiatives d affichage environnemental Les projets sont pilot s par les d l g
31. plications La communication doit tre claire c est ce quoi nous uvrons Paris le 8 juin 2010 14 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Au Royaume Uni nous testons aujourd hui de nouvelles d marches sous l impulsion du nouveau Gouvernement en place Nous uvrons pour un d veloppement de la consultation autour de ces d marches Florence AMALOU Quel est selon vous l int r t de cette information Maureen NOWAK Nous avons tent de cat goriser segmenter les diff rents produits afin d tablir des labels adapt s Nous avons vite constat que le consommateur n tait pas toujours en mesure d int grer le trop plein d informations Florence AMALOU Tesco a mis en place un indice d empreinte carbone Qui d autre Maureen NOWAK Unilever ou Do It Yourself ont mis en place des d marches similaires Florence AMALOU Envisagez vous d autres crit res l avenir Maureen NOWAK Nous y avons r fl chi n anmoins le PAS 2050 se limite l impact carbone Pour autant nous avons sond le terrain sur les impacts sur l eau ou la biodiversit Florence AMALOU Qu en est il de la Su de J oakim THORNEUS Nous avons commenc en 1998 avec une d marche bas e sur la norme ISO 14 021 Les premi res entreprises avoir utilis cet outil d valuation l ont fait dans une d marche d am lioration de l efficacit de leur gestion mais aussi de communication Depuis quelques ann es l int r t
32. pour cette d marche augmente Paris le 8 juin 2010 15 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU S agit il d une demande des consommateurs J oakim THORNEUS Plut t d une volont de la part des entreprises de communiquer autour de l impact environnemental de leurs produits Cette tendance s est naturellement renforc e avec l mergence des pr occupations li es au r chauffement climatique De plus les entreprises su doises ont rapidement compris que ces valuations pouvaient constituer un outil de communication l international Florence AMALOU Combien d entreprises appliquent la d marche J oakim THORNEUS Environ une centaine d entreprises Florence AMALOU Travaillez vous uniquement sur le produit ou tenez vous galement compte du conditionnement J oakim THORNEUS Notre outil se base sur des donn es que nous communiquons aux entreprises y compris sur les conditionnements Florence AMALOU Cette valuation se base sur une d marche volontaire de l entreprise L exploitation des donn es peut elle se faire de diff rentes fa ons J oakim THORNEUS Absolument Le syst me est modulaire et adaptable et les donn es que nous communiquons peuvent tre appliqu es au syst me de production de l entreprise consid r e Paris le 8 juin 2010 16 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU Pavel Misiga comment appr hendez vous ces diff rentes initiative
33. r occupations des consommateurs qui souhaitent comprendre les cons quences de leur achat et avoir toutes les informations n cessaires pour faire ce qu ils estiment tre le bon choix De m me nous obligeons de fait les producteurs infl chir leur offre en les incitant proposer les produits les moins impactants sur l environnement Cette politique sur l affichage environnemental est donc tr s structurante dans la politique de changement des modes de consommation L originalit de notre d marche repose sur la conviction que le dispositif se doit d tre g n ralis l ensemble des produits et qu il ne doit pas tre monocrit re La dimension CO est importante mais pas unique Nous nous attachons donc proposer des crit res multiples Du reste de nombreux pays en sont venus au m me constat l affichage unique du crit re CO peut parfois amener faire de mauvais choix en termes de consommation durable comme s agissant des produits agricoles par exemple L id e force est que nous devons travailler tous ensemble sur ces th mes autour de la plateforme ADEME AFNOR mais aussi en associant tous les minist res concern s Il nous faut par exemple travailler sur les probl matiques de compatibilit communautaire cet gard le travail avec la DGCIS est pertinent pour trouver les bons moyens d avancer L avanc e l gislative et r glementaire est finaliser dans le cadre de la loi Grenelle 2 En tout tat de cause
34. re sceller le texte de loi et cette journ e nous aidera caler la suite des travaux m thodologiques en collaboration avec tous les acteurs concern s au premier rang desquels les industriels charg s d appliquer cette r glementation L ADEME est impliqu e plusieurs titres dans ces travaux en ce qu elle les pilote avec l AFNOR et les relaie en r gion travers des groupes miroirs Nous travaillons la mise disposition d une base de donn es publique et mettrons disposition un outil de calcul permettant d obtenir les indicateurs n cessaires cet affichage L affichage environnemental fait se rencontrer industriels et consommateurs l aune d un enjeu important de production et de consommation durable Je propose Mich le Pappalardo de vous pr senter ces enjeux Paris le 8 juin 2010 3 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Mich le PAPPALARDO D l gu e interminist rielle au D veloppement Durable Commissaire G n rale au D veloppement durable La consommation durable est un sujet au c ur de l conomie verte elle vise atteindre une conomie sobre et d carbon e ce qui passe par un changement des modes de consommation et de production Ce sujet de la consommation durable et de l affichage est donc tr s pr sent dans le Grenelle de l Environnement cela montre qu il est compris et que la l gitimit de cette d marche est commun ment accept e L affichage environnemental r pond aux p
35. s et quelles sont les perspectives en termes de r glementation europ enne Pavel MISIGA Les labels ne peuvent pas tout et doivent tre associ s d autres outils Ainsi il para t n cessaire de promouvoir certains outils financiers Les premiers l ments de cette politique sont d sormais visibles au niveau europ en puisque nous avons instaur certains instruments r glementaires comme sur l co conception des produits notamment Il faut donc envisager certaines mesures incitatives au plan financier la d marche d information ne se suffisant pas elle m me Florence AMALOU Comment jugez vous la d marche men e en France Pavel MISIGA Elle est int ressante mais ne pourrait pas tre appliqu e au niveau europ en en l tat Il convient encore de pr ciser sa m thodologie La France a mobilis des fonds cette fin La d marche suit donc son cours Le consommateur a des droits en mati re d information Or si ces informations manquent de fiabilit ou si elles sont utilis es des fins malhonn tes nous tombons dans un cueil Pour autant le potentiel de la d marche est important en ce qu il permet aux entreprises de faire le constat de son empreinte carbone et de l am liorer pour satisfaire davantage ses clients N anmoins cette approche m rite d tre renforc e et un int ressement l am lioration de l empreinte carbone pourrait tre envisag Florence AMALOU Les diff rents produit
36. s voyagent travers l Europe ce qui pose la question d une harmonisation de l information Laurence existe t il des projets permettant de voir des d marches communes sur la base de nouvelles normes Paris le 8 juin 2010 17 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Laurence THOMAS C est d j le cas travers la norme ISO tablie par un sous comit sur les gaz effet de serre Dans le sillage de l initiative PAS 2050 l ISO et les 45 pays du sous comit gaz effet de serre ont tr s fortement exprim leur souhait de proposer de nouvelles normes notamment sur la quantification carbone ou la communication Ces travaux ont t lanc s en 2008 Ils devaient s achever fin 2011 m me si les discussions semblent plus complexes que pr vues La publication de la norme devrait donc avoir lieu courant 2012 Florence AMALOU Sur la question des crit res ou de la prise en compte de l emballage peut on d gager certains points de convergences entre pays qui disposent a priori chacun de leur propre culture Laurence THOMAS L approche monocrit re est celle qui a t retenue Ce choix initial n a pas vraiment t discut m me si une annexe au projet ne n glige pas les ventuels transferts de pollution Florence AMALOU Le monocrit re est une premi re tape mais peut comporter des biais Que pensez vous d une d marche multicrit res Pavel MISIGA Tout est question de m thodologie La Commissi
37. st re des Finances a men une tude en d but d ann e pour valuer l aptitude de 15 PME PMI mettre en place les m thodes d valuation environnementale Certaines questions ont t soulev es cette occasion ayant trait la granulom trie ou la distinction entre donn es g n riques et donn es sp cifiques La n cessit d avoir une vraie diff renciation sur les produits s est faite jour les donn es g n riques apparaissant insuffisantes pour y parvenir Les PME PMI ont galement soulign que les donn es n cessaires la mise en place de l affichage ne seront pas faciles obtenir de la part de fournisseurs Les questions de la v rification des donn es affich es ou la lisibilit de ces donn es par les consommateurs ont galement t mises en avant Nizar HAOUES Les industriels de PME PMI font face une multitude de labels et colabels et sont parfois perdus De plus ils manquent souvent de moyens financiers n cessaires la mise en place des m thodes d valuation environnementale Paris le 8 juin 2010 26 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU Agathe racontez nous l objet de votre d marche Avez vous raisonn par cat gorie Agathe GROSSMITH L id e tait de tester un affichage environnemental simplifi sur 300 produits alimentaires et non alimentaires repr sentatifs de la consommation des m nages avec un appui de l ADEME Nous avons d fini des principes c
38. yst me que nous mettrons en place ne doit donc pas cr er de l inflation Florence AMALOU Sur la question du co t pouvez vous apporter des pr cisions quant au co t de l valuation d une d marche environnementale par famille de produit Jean Pierre RENNAUD Le co t d une information judicieuse peut tre lev Toutefois r duire les co ts en simplifiant les m thodes reviendrait proposer des informations non pertinentes Il serait en revanche possible de se concentrer sur des informations g n riques fiables mises disposition dans des conditions conomiques satisfaisantes et accessibles aux plus petites entreprises qui auront plus de difficult s pour supporter les co ts de g n ration de l information Paris le 8 juin 2010 28 3 colloque Produits verts 2010 ADEME Florence AMALOU Le co t et l accessibilit des outils d valuation environnementale sont ils une pr occupation pour les PME Nizar HAOUES Ces co ts sont en effet souvent probl matiques plus forte raison dans un contexte de crise De plus le probl me de la confidentialit se pose une PME n a que rarement le pouvoir d imposer son fournisseur de lui communiquer les informations requises Emilie PIETTE Le co t d une ACV est tr s lev pour une PME Nous encourageons depuis quelques ann es la r alisation d ACV communes dans les fili res qui sont ensuite mises disposition des PME qui la composent En outre nous
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