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sem et cooperation internationale

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1. fait cependant d bat et elle est de fait diversement appr ci e par le contr le de l galit Certaines limites l objet social sont fix es par la loi La Sem ne peut intervenir que dans les limites des comp tences de la collectivit locale c est dire qu au moins un des objets sociaux doit tre inclus dans ce champ de comp tence En revanche sauf disposition contraire des statuts l activit de la Sem ne conna t pas de limitation g ographique elle peut donc intervenir en dehors du territoire de 18 collectivit locale La combinaison de ces r gles autorise la Sem apporter sa contribution un projet international de la collectivit locale En effet depuis la loi Thiolli re l action internationale des collectivit s territoriales et la coop ration d centralis e ont acquis une base juridique s re sans r f rence l int r t local Cette loi qui est applicable aux collectivit s de m tropole et aux collectivit s d outre mer a ainsi lev tous les risques juridiques et contentieux encourus pr c demment par les autorit s locales L action internationale et la coop ration d centralis e constituent des lors une comp tence reconnue des collectivit s territoriales Sem mode d emploi gt Le vade mecum du cr ateur de Sem gt 8 article L 1521 1 du CGCT lorsque l objet de soci t s d conomie mixte locales inclut plusieurs activit s celles ci
2. Conseil d administration de la FedEpl Depuis quelques ann es a d cid d accro tre ses interventions et de d velopper des finance ments directs en faveur des collectivit s locales trang res qui constituent d sormais des acteurs majeurs du d veloppement des territoires En s appuyant sur les r seaux de coop ration d centralis e entre collectivit s territoriales fran aises et trang res AFD s est rapproch e de CUF avec qui elle collabore d sormais r guli rement C est ce lien avec les collectivit s locales qui unit nos trois organismes Ce lien parait vident entre la FedEpl et CUF dont les r seaux qu elles animent sont constitu s en partie pour l une et totalement pour l autre par les collectivit s locales et les lus qui les gouvernent CUF et la FedEpl partagent la m me ambition de favoriser et promouvoir une action publique locale autonome et innovante Ce partenariat entre nos trois structures se concr tise aujourd hui par l dition de ce Guide Sem et coop ration internationale destin cr er plus de synergies entre les lus et responsables de services des collectivit s locales en charge de la coop ration d centralis e et ceux des Sem dont l expertise et le savoir faire ne sont pas assez souvent mobilis s dans le cadre d changes internationaux Ce Guide n a pas la pr tention d tre un document exhaustif mais il constitue un premier r f rencement des
3. Fraternit VVVVVV aTG R PUBLIQUE FRAN AISE Coopration clairage public
4. La SCP apporte son aide au Sri Lanka apr s le Tsunami cr dits photos SCP cr dits photos SCP 13 q 14 est exceptionnel que l action internationale constitue une activit habituelle sinon centrale de la Sem Cependant il entre dans la nature de la mission de certaines Sem de d velopper des changes internationaux Par exemple la SEMPA dans le Gers qui assure la gestion d un circuit automobile a des changes avec des structures similaires dans d autres pays La Sem pour la gestion du M morial de la bataille de Normandie 8 des partenariats avec des institutions similaires dans d autres pays europ ens en particulier en Angleterre La SODEPAR de Saint Pierre et Miquelon est l outil de la coop ration r gionale entre archi pel et ses grands voisins Nord am ricains Enfin pour certaines Sem l intervention l tranger constitue une part de l activit sta tutaire Ainsi la Soci t du Canal de Provence la Compagnie d Am nagement des Coteaux de Gascogne la Soci t du Bas Rh ne et du Languedoc r pondent des appels d offres et signent des march s l tranger pour vendre des prestations d ing nierie et d assistance la ma trise d ouvrage dans leur domaine de comp tence la distribution d eau tant dans le secteur agricole eau d irrigation que dans le secteur urbain distribution d eau potable Leur exp rience aupr s de grandes collectivit s fran aise
5. Ville de Caen Mme Lesley Coutts Ville de Lyon M Philippe di Loretto Dans les soci t s d conomie mixte Adoma Mme Marie No lle Rosenvveg M Philippe Biongolo Normandie Am nagement R gion Basse Normandie M Gilles Moreau Sagem ville de La Garde Mme Martine Houz Sela D partement de Loire Atlantique M Denis Lochmann Semapa ville de Paris M Gilles de Mont Marin Semea Angoul me M Alain Tomsin Sidr La R union M Herv P Gaertner Siemp ville de Paris Mme C line Brodovitch Soci t du Canal de Provence M Fran ois Brelle Sodepar St Pierre et Miquelon M J r me Taconnet Soregies D partement de la Vienne Mme B atrice Jouan Triselec Lille Communaut urbaine de Lille M Patrick Vandamme M Doss Kponton 5 i E 2 Sommaire page 5 Introduction page 6 1 2 1e partie Contexte Sem et cooperation d centralis e rep res page 9 Fiche 1 1 La strat gie de AFD dans le domaine du d veloppement urbain page 10 Fiche 1 2 L action internationale des collectivit s Hals nenne page 11 Fiche 1 L action internationale des s cietes d CONOmMIS MINS anne page 12 Fiche 1 4 L intervention des soci t s d conomie mixte dans le cadre des actions internationales des collectivit s locales page 16 gt 2e partie Des croisements d velopper page 19 Eiche 2 lae page 20 Fiche 2 2 Des pratiques a rentorcer des pratiqu s v
6. et en raison de ses grandes sp cificit s elle ne saurait tre pr sent e comme un mod le pour toutes les Sem s engageant dans l action internationale Cependant les deux exp riences sont riches d enseignements et peuvent inspirer tant les responsables des Sem que les lus locaux ADOMA projets situ s au Mali au S n gal en Mauritanie en Alg rie et au Maroc Les projets d int r t g n ral ont respecter les valeurs de la Fondation la cit solidarit respect de l int grit des personnes et des libert s individuelles s inscrire dans la dur e s int grer dans un programme planifi et pr voir les modalit s de leur p rennisation mode de gestion d entretien et de renouvellement des investissements formation et accompagne ment des gestionnaires etc Toujours initi s par les r sidants ou les salari s d ADOMA ils doivent ainsi respecter une d marche exigeante qui r pond la conception que se fait la Fondation du d veloppement Cette d marche qui s appuie sur les crit res d finis par l OCDE en mati re de d veloppe ment constitue l ossature des projets de leur laboration leur suivi celui ci tant assur par les parrains des projets salari s d ADOMA qui s impliquent personnellement dans l action de la Fondation Car au del de sa motivation premi re ADOMA a aussi souhait laborer par la cr ation de sa Fondation un vrai projet d entreprise porteur de sens La Fo
7. me que la participation un projet de coop ration d centralis e est tr s valorisante pour les agents des collectivit s locales la participation des cadres d une Sem un projet international pour ceux qui l ont v cue est une exp rience professionnelle et personnelle tr s riche Pour la Sem l engagement international peut avoir un impact important pour sa communi cation sur ses comp tences son savoir faire ses capacit s d adaptation hors de son champ habituel LU9S Sap UO IZUDAAD UI pP s epouu ss r ucuu sanb p unnf s3 dsy Sommaire 26 Fiche 3 1 Encadrement juridique et r glementaire des Sem et de leur action internationale Une soci t d conomie mixte est une soci t anonyme exer ant une mission d int r t g n ral et dont au moins 50 du capital est d tenu par une ou plusieurs collectivit s territoriales Elle permet la mise en uvre d un partenariat public priv institutionnalis dans le cadre duquel la collectivit territoriale b n ficie de l apport de comp tence des actionnaires priv s de leurs r seaux de leur exp rience propre Les soci t s d conomie mixte sont principale ment r gies par trois lois e la loi du 7 juillet 1983 codifi e aux articles L 1521 1 et suivants du Code General des Collectivit s Territoriales qui d finit les Sem comme les entreprises des collectivit s locales e la loi
8. rents lt Sommaire L activit internationale de TRISELEC LILLE TRISELEC LILLE a t cr e en 1994 Elle est charg e du tri s lectif des d chets dans la communaut urbaine de Lille Lille M tropole Dans le cadre de cette activit elle a d velopp des techniques particuli rement performantes non seulement de tri et de valorisation des d chets mais galement d accompagnement et de promotion sociale de ses employ s qui appartiennent une vingtaine de nationalit s diff rentes alphab tisation formation professionnelle formation la protection de l environnement etc avec des outils multim dia d velopp s par l entreprise elle m me En raison dede al n technique et sociale qui sont particuli rement compl mentaires pour des projets int gr s de d veloppement durable TRISELEC LILLE re oit depuis longtemps de fr quentes visites de d l gations trang res lus locaux et respon sables d entreprises de traitement des d chets Parall lement depuis le mandat de Pierre Mauroy les lus de Lille et de Lille M tropole sont parmi les pionniers et les plus illustratifs de la coop ration d centralis e fran aise Tout cela a conduit une forte implication de TRISELEC LILLE dans l action internationale D s la fin des ann es 90 la Sem tait impliqu e dans des op rations de mise en place de tri s lectif d insertion sociale d implication des habitants
9. res pour mener des actions de coop ration ou d aide au d veloppement Par ailleurs la loi dite loi Oudin Santini gt permet aux communes et aux tablissements publics de coop ration intercommunale de mobiliser une ressource pouvant atteindre 1 des recettes des budgets de l eau et de l assainissement pour financer des actions de coop ration d centralis e d aide d urgence ou de solidarit dans les domaines de l eau de l assainissement et gr ce une autre loi intervenue en d cembre 2006 de l lectricit et du gaz Au total les financements mobilis s ce titre se sont lev s a 2 9 M en 2006 et 5 2 M en 2007 dans les domaines de l eau et de l assainissement et 1 ME dans le domaine de l nergie L AFD qui souhaite d velopper et am liorer ses partenariats avec les collectivit s fran aises et Cit s Unies France ont diffus en 2008 un guide m thodologique Les partenariats AFD Collectivit s locales fran aises terme juridique adopt en France voir ci apr s 3 1 loi n 2005 95 du 9 f vrier 2005 codifi e l article L 1115 1 1 du Code G n ral des Collectivit s territoriales gt Ce guide peut tre t l charg sur le portail x coop ration d centralis e de PAFD 12 d conomie mixte Elle est galement tr s diverse mais pas encore aussi d termin e et organis e que celle des collectivit s territoriale
10. TaM et avec les lus de la CAM mobilis s pr cocement pour identifier avec les partenaires br siliens les composantes d un appui institutionnel mutuellement profitable Pendant la construction de la ligne 2009 2012 la CAM et sa Sem apporteront ainsi leur appui pour la d finition d un syst me global de transports publics respectueux de l environnement l int gration des diff rents modes de transport notamment des modes doux non motoris s ou nergie non fossile la mise en place d une autorit de r gulation des transports et la d finition d une politique de stationnement et d information du public Des changes d experts sont pr vus entre les deux collectivit s et leurs op rateurs Brasilia comme Montpellier qui pourra b n ficier en retour de l exp rience de Brasilia en mati re de m tro r gional et de valorisation fonci re des sites desservis par les transports urbains ferr s Outre la convention AFD GDF Brasilia de financement du projet qui constitue le cadre g n ral du projet dans son ensemble des conventions particuli res sont pass es entre AFD et chacune des deux collectivit s CAM et GDF Brasilia d une part et entre les deux collectivit s d autre part accord de coop ration CAM GDF Brasilia sign le 25 juin 2009 La TaM dont l actuelle d l gation de service public viendra terme le 31 d cembre 2009 avant l ach vement du projet Brasilia sera mobilis e aut
11. ayant une experience internationale celles des deux premi res cat gories sont les moins nombreuses A l exception de la SIDR voir encadr qui 8 une exp rience tr s riche en Afrique du Sud la plupart des Sem de ces cat gories sont celles qui sont les plus convaincues que leur m tier impose un fort ancrage local et peut difficilement tre export dans le cadre n cessairement limit d un projet En revanche dans le vaste domaine des services le transfert de savoir faire est per u beaucoup plus positivement Le secteur du d veloppement conomique et de la promotion territoriale dans lequel quelques Sem sontsp cialis es est peu r pandu num riquement mais il est tr s logiquement un domaine privil gi de l action internationale L action internationale de la SODEPAR La SODEPAR est la soci t de d veloppement de l archipel de Saint Pierre et Miquelon Son pr sident est le pr sident du conseil territorial Dans la mesure o la collectivit ne dispose pas de services techniques sa Sem est charg e de t ches tr s diverses dont certaines incombent g n ralement aux services de la collectivit et certaines autres des Sem La particularit g ographique de Saint Pierre et Miquelon qui est un territoire tr s loign de la m tropole peu peupl et tr s proche des grands pays que sont les Etats Unis et le Canada et les sp cificit s de son statut qui lui conf re en particulier un
12. ces collectivit s Les quelques exp riences qui ont t rep r es peuvent tre caract ris es comme suit Sur le territoire fran ais les domaines d intervention des Sem sont g n ralement class s en quatre cat gories l am nagement la r alisation d qui pements structurants les op rations de renouvellement urbain le logement et plus particuli rement le logement social le traitement des copropri t s d grad es le d veloppement conomique les services Cette derni re cat gorie regroupe des activit s tr s diverses que la FedEpl regroupe en quatre familles selon la nature de l activit les Sem d environnement et de r seaux gt production et distribution d lectricit distribution de gaz distribution d eau r seaux de chaleur r seaux cables et communications lectroniques d chets et environnement les Sem de tourisme culture et loisirs parcs th mes ou patrimoniaux ports de plaisance quipements sportifs et de loisirs golfs piscines patinoires centres aquatiques spectacles salles de spectacles Zenith offices de tourisme thermalisme palais des congr s parcs d expositions campings h tels promotion touristique remont es m caniques r habilitation de l immobilier de loisir les Sem de gestion des d placements transports publics stationnement ports a roports les Sem de services la personne Parmi les Sem
13. demande de la collectivit ou d autres institutions par exem ple AFD Il peut s agir de missions isol es ou d interventions r guli res dans le cadre d un projet ainsi la SIEMP a fourni de l expertise pour deux projets pr par s par la ville de Paris l un Rio de Janeiro l autre Alger arrive que de telles interventions se d velop pent pendant plusieurs ann es et prennent la lt Sommaire Fiche 1 3 L action internationale des soci t s forme d un change d exp riences plus durable et plus approfondi La SIDR la R union 8 apport son concours des actions engag es par le conseil g n ral de la R union en Afrique du Sud et plus particuli rement Johannesburg et Alexandra A la suite des premi res missions la SIDR a d velopp pendant quatre ans des changes d exp riences avec des cadres de la Johannesburg Housing Company consistant en missions r guli res de cadres sud africains la R union et de cadres de la SIDR en Afrique du Sud L exp rience internationale de la SIDR La Soci t Immobili re du D partement de la R union SIDR a t cr e en 1949 sous l em pire de la loi de 1946 sur l Outre mer L Etat 1 1 som principal actionnaire le d partement d tenant plus de 40 du capital Phototh que Sidr Plus ancienne Sem d Outre mer la Sidr a construit plus de 33 000 logements depuis sa cr ati
14. doivent tre compl mentaires codifi e l article 1115 1 du Code General des Collectivit s Territoriales lt Sommaire Les collectivit s territoriales et leurs groupements peuvent dans le respect des engagements internationaux de la France conclure des conventions avec des autorit s locales trang res pour mener des actions de cooperation ou d aide au d veloppement Ces conventions pr cisent l objet des actions envisag es et le montant pr visionnel des engagements financiers Elles entrent en vigueur d s leur transmission au repr sentant dle Ela lt sil Urgence lE collectivit s territoriales et leurs groupements peuvent mettre en uvre ou financer des actions caract re humanitaire Les collectivit s d outre mer d partements territoires et collectivit s d outre mer quant elles ont depuis la loi de 20007 des comp tences tr s larges en mati re de coop ration r gionale Et la loi pr voit express ment l intervention des Sem dans ce cadre Les assembl es locales peuvent adresser au gouvernement des propositions en vue de conclure des accords de coop ration r gionale demander que leurs pr sidents soient autoris s n gocier et signer des accords internationaux dans leur domaine de competence saisir le gouvernement de toute proposition tendant l adh sion de la France aux organismes de coop ration r gionale des zon
15. du 2 janvier 2002 qui a modernis et s curis leur statut e la loi du 24 juillet 1966 compl t e par la loi du 15 mai 2005 sur les soci t s commerciales codifi es aux articles L 225 1 et suivants du Code de Commerce parce qu elles sont principalement soumises aux r gles du droit priv comme toute autre entreprise Le statut et les r gles de fonctionnement des Sem qui sont d crits dans des guides diffus s par la Federation des Epl ne sont pas repris ici Seules les dispositions ayant une incidence sur la participation des Sem des projets internationaux sont pr sent es NATURE DE L ACTIVIT Les Sem peuvent intervenir dans trois grands domaines e l am nagement et la construction qui sont leurs secteurs traditionnels les services publics industriels et commerciaux transports abattoirs eau et assainissement chauffage parc de stationne ment pompes fun bres etc e les activit s d int r t g n ral telles que la collecte des d chets la restauration scolaire le stationnement sur la voirie la gestion d une p pini re d entreprises etc Le caract re d int r t general est d fini au cas par cas par la jurisprudence et s apprecie au regard de l existence d un int r t public local et par rapport des circonstances de temps et de lieu Les Sem peuvent galement avoir plusieurs activit s si celles ci sont compl amp mentaires La notion de compl mentarit
16. gatives sur la mobilisation des Sem Ainsi il serait plus facile de subventionner une association qui ne supporte pas beaucoup de contr les qu une Sem Pour une action de coop ration d cen tralis e dont le budget est tr s marginal par comparaison avec ceux des actions locales c est donc une formule plus commode D un point de vue strictement juridique les m mes r gles s appliquent quel que soit le statut du parte naire de la collectivit mais les relations avec les associations sont per ues comme beaucoup moins formelles que celles qui pr valent entre la collectivit et ses Sem est d ailleurs int ressant de noter que les lus sont souvent r ticents a payer pour l interven tion d une Sem f t ce pour un projet qu ils ont eux m mes initi ou qu ils soutiennent La Sem appara t comme riche et il serait presque choquant de mobiliser l argent des contribua bles pour qu elle apporte sa contribution un projet de solidarit ele ur 15 17 NOW 2008 n rlaydaya nu q Fiche 1 4 L intervention des soci t s d conomie mixte dans le cadre des actions internationales des collectivit s locales 4 ddoy A p Y S JUSLUDSIOAD SIG Sommaire La mobilisation des Sem dans l action internationale est encore num riquement tr s faible au regard du nombre de collectivit s territoriales d veloppant une coop ration d centralis e et du nombre de Sem existant dans
17. op rateurs locaux dans le cadre d une d marche de partenariat avec une collectivit ou une r gion trangere voire prospection commerciale Cela arrive tr s rarement en proportion du nom bre de Sem existant en France mais les exemples qui peuvent tre cit s montrent que cette forme d action est juridiquement financi rement techniquement possible Ce sont ces exemples qui illustrent le pr sent guide et fournissent des r f rences pour la sensibilisation d autres Sem POURQUOI DE NOMBREUSES SEM R SISTENT ELLES L ENGAGEMENT INTERNATIONAL Il est int ressant d examiner aussi dans le cadre de la d marche qui conduit ce guide les raisons diverses qui sont voqu es par les Sem pour ne pas s engager Le manque d int r t pour l action internatio nale est li la nature tr s locale de l activit de la plupart des Sem L ouverture a la concur rence internationale par les textes issus de l Union Europ enne ne produit pas encore une incitation suffisante regarder au dehors de la circonscription d origine vers des march s potentiels en France en Europe ou 8 fortiori ailleurs dans le monde L id e pr vaut donc chez beaucoup de cadres des Sem que l action internationale ou la coop ration d centralis e ce n est pas leur m tier Certains disent pouvoir si cela leur est demand apporter des conseils changer des exp riences participer des formations etc mais l inte
18. sa mission originelle savoir loger les travailleurs immigr s isol s Ces migrants comme on les appelle princi palement des ressortissants de pays du Maghreb ou d Afrique sub saharienne constituent en France des associations villageoises pour initier monter et financer les projets d quipements collectifs n cessaires aux familles qui vivent toujours dans les pays d origine C est partir de ce constat qu ADOMA a cr en 2007 l occasion de son cinquantenaire une fondation d entreprise pour soutenir les projets de d veloppement port s par ses r sidants ou ses salari s dans leurs pays d origine Le conseil d administration de la Fondation comprend des repr sentants du Fondateur et de ses salari s ainsi que cing partenaires ext rieurs l Unicef la Fondation Abb Pierre l association Passages le Minist re de l immigration de l int gration de l identit nationale et du d veloppement SON ir Francaise de D veloppement La Fondation d entreprise ADOMA travaille par ailleurs l identification de bailleurs de fonds qui partagent ses valeurs et sa conception du d veloppement pour leur proposer de participer au cofinancement des projets Outre le Minist re cit plus haut des collectivit s locales des syndicats intercommunaux maisaussi d autresfondations ont ainsi cofinance les dix sept projets sur lesquels s est jusqu ici engag e la Fondation Cette d marche reste originale
19. EURS SEM Les raisons invoqu es sont assez similaires pour les diff rentes cat gories de collectivit s r gions d partements villes En premier lieu les domaines de la coop ration d centralis e ne sont pas ceux des Sem Dansles petites villes et dans les d partements ruraux la coop ration est principalement orient e vers la solidarit les changes entre les jeunes l ducation et la sant L intervention des Sem n y trouverait pas sa place En second lieu d une fa on g n rale les services et les agents de la collectivit elle m me sont mobilis s prioritairement pour les actions inter nationales Ce n est que si des comp tences font d faut dans les services ou qu une expertise compl mentaire plus pointue est n cessaire que d autres op rateurs sont mobilis s Et dans ce cas ce sont plut t d autres op rateurs que les Sem qui sont sollicit s selon le projet les tablissements scolaires et universit s les services sociaux voire les agences d urbanisme dans un secteur o pourtant interviennent de nombreuses Sem Une troisi me raison tient l organisation interne des collectivit s territoriales L action internationale est plac e lt Sommaire sous la responsabilit d un membre du conseil qui le plus souvent n est pas un de ceux qui supervisent les grands services publics confi s des Sem Enfin nombre d lus ont des id es tr s concr tes et malheureusement n
20. Rouquette Charg e de mission M diterran e Suivi des tudes Des remerciements sont adress s aux personnes qui ont apport leur contribution en particulier A l Agence Francaise de D veloppement M Christian Forest Charg de mission Soci t s immobili res D partement Outre mer M Olivier Gilard Responsable des projets hydrauliques M Thierry Gonzalez Division collectivit s locales et d veloppement urbain M Xavier Hoang Responsable de projet Transport et Environnement A la Federation des Epl M Jacques Boyon Pr sident d Honneur d l gu aux Relations internationales Mme Catherine Proust Desbonnet responsable du D partement appui aux collectivit s territoriales Mme Marie Courrouyan juriste A la Caisse des D p ts et Consignations Mme Pascale Chabrillat Conseill re d veloppement international M diterran e A la Banque Dexia Mme Marie Alice Lallemand Responsable des relations publiques internationales M Jean Pierre Demolis Directeur de l Economie mixte Direction du D veloppement Mme Gis le Costa Directrice r gionale pour la Corse et les TOM Dans les collectivit s territoriales R gion Basse Normandie Mme Isabelle Le Deaut D partement de la Loire Atlantique M Bertrand Herzog D partement du Gers Mme Sylvie Sonneville St Pierre et Miquelon M Philippe Millon Lille M tropole M Paul Deffontaine M Ludovic Durel Mme Christine Zilinski Ville de Paris M Pierre Thomas
21. Sommaire Edito GUIDE SEM ET COOPERATION INTERNATIONALE F D RATION DES EPL CITES UNIES FRANCE AFD 1 a if T s AGENCE FRAN AISE DE D VELOPPEMENT O A y ar Edito EDITO Les relations de partenariat entre l Agence Fran aise de D veloppement AFD Cit s Unies France CUF et la Federation des Entreprises publiques locales FedEpl ont r cemment pris de l ampleur En effet dans de nombreux pays mergents et en d veloppement la d centralisation se g n ralise et la gestion locale des probl matiques de d veloppement se r v le souvent plus efficace qu une gestion centralis e par le niveau national Dans ce contexte les coop rations de collectivit s collectivit s de soci t s d conomie mixte soci t s conomie mixte permettent d apporter si ce n est des solutions des clairages nouveaux l enjeu de la gestion des services publics locaux C est cette volont de renforcer la capacit de ma trise d ouvrage de ces acteurs locaux dans une logique de soutien au d veloppement local qui anime nos trois organismes Les liens entre l AFD et la FedEpl sont historiques puisque repr sente l Etat au sein du capital de nombreuses Sem immobili res d Outre Mer L AFD et la FedEpl travaillent donc ensemble depuis longtemps sur les probl matiques ultra marines et a ce titre ll AFD si ge de fa on permanente au
22. abilit s similaires De la m me mani re les Sem sont porteuses d une comp tence exemplaire et d une riche exp rience qui pourraient utilement tre mises profit pour l appui aux villes du Sud qui sont souvent d pourvues d op rateurs fiables ha LA en Contexte Sem et coop ration d centralis e rep res b adl Fiche 1 2 L action internationale des collectivites locales Fiche 1 2 L action internationale des collectivites locales Elle connaft un grand essor dans un cadre juridique s curis La coop ration d centralis e h riti re des anciens jumelages d signe la nouvelle forme d action internationale conduite par les collectivit s fran aises pour mener des projets de coop ration ou d aide au d veloppement Elle se d veloppe dans des champs de plus en plus larges et diversifi s la culture la jeunesse l environnement l urbanisme l eau et l assainissement le tourisme responsable Elle prend des formes tr s diverses des jumelages traditionnels des coop rations d centralis es fond es sur des accords de partenariat d fi nissant des programmes et des projets des coop rations trilat rales Nord Nord Sud et Nord Sud Sud Les collectivit s fran aises coop rent aujourd hui dans 115 pays Ce ph nom ne touche toutes les r gions la grande majorit des d partements des intercommunalit s et des communes grandes et moyennes On
23. ant que de besoin et sans exclusive Aspects juridiques et financiers modalit s d intervention des Sem Fiche 3 2 Financement de l intervention de la Sem gt par la CAM C est la CAM charg e de la mise en uvre de l appui institutionnel Brasilia qui appr ciera en concertation avec Brasilia et avec la non objection de quelles interventions d experts de ses services de ceux de la TaM ou d autres encore seront les plus appropri es Jorge Arruda Gouverneur de Brasilia visitant le centre de Montpellier et la ligne 1 de tramway AFD L utilisation par la SEMEA des ressources de la loi Oudin La SEMEA est la soci t de distribution d eau de la communaut d agglom ration du Grand Angoul me Son m tier rend ses dirigeants particuli rement sensibles aux terribles cons quences de l absence d acc s l eau de certaines populations du globe Ils souhaitaient a la fois exprimer leur solidarit en finan ant des actions d adduction d eau et inscrire cette d marche dans le cadre de la coop ration d centralis e La ville d Angoul me a un partenariat avec celle de Segou au Mali La SEMEA a eu l occasion de fournir un appui technique dans ce cadre mais elle n avait pas les comp tences techniques pour organiser et mettre en uvre un projet de forage de puits et de mise en place des comit s de gestion Au surplus une telle action n a d impact que si elle s inscrit dans la dur e ce qui e
24. ar la fondation Mais cette polarisation tend s att nuer L information sur les appels projets s am lio rant bien qu aucune publicit ne soit effectu e par la fondation des propositions sont mises par des associations tr s diverses pour des pro jets dans des r gions du monde tr s diverses e i 33 lt Sommaire Conseils ethodologiques 36 OBJET SOCIAL Si l activit a l international est r currente l objet social de la Sem doit pr voir ce type d activit m me d une mani re tres large ou au moins ne pas l exclure D CISION DE LA SEM L op ration internationale doit faire l objet d une d lib ration expresse du conseil d administration et d une d lib ration du conseil de la collectivit actionnaire pour autoriser Ces d lib rations seront transmises au pr fet pour contr le de l galit mais imm diatement ex cutoires lt Sommaire Fiche 4 Organisation de l intervention de la Sem CONVENTION Chaque op ration doit faire l objet d une convention entre la collectivit ou l institution qui engage le projet et la Sem s agira selon le cas soit d une convention de mandat soit d une convention de prestation de service La convention comportera e la description pr cise du projet e la description pr cise des engagements de la collectivit et de la Sem en nature et en d lai de mise en uvre ou de
25. bliques locales Spl Dirig e et tour de r le pr sid e par des lus locaux issus des principales familles politiques son action est soutenue par 726 Epl et 30 partenaires La F d ration des Epl exerce trois missions principales Repr senter et promouvoir les int r ts des Epl aupr s des pouvoirs publics locaux nationaux et europ ens Elle s appuie pour ce faire sur un r seau de 130 parlementaires pr sidents d Epl le travail de 42 commissions et comit s et le relais de 24 f d rations r gionales d Epl D velopper des r seaux de comp tences et de savoir faire La F d ration des Epl fait vivre 30 r seaux d change au plan national et participe activement l animation d un r seau europ en le Ceep repr sentant les 16 000 Entreprises publi ques locales recens es dans l Union europ enne S curiser le fonctionnement et renforcer la performance des Epl en produisant ou coprodui santavec ses partenaires une gamme toff e de services d accompagnement En mati re d action internationale la Federation des Epl poursuit deux objectifs 3 Promouvoir les outils Sem Soci t d conomie mixte et Spl Soci t publique locale aupr s des collectivit s locales ou interlocuteurs trangers intervention dans des colloques ou s minaires sur la gestion publique locale l tranger accueil de d l gations trang res par des Sem ou Spl Etre personne ressource pour tout interloc
26. cietes capitaux enti rement publics Spl qui ne peuvent intervenir en dehors du territoire de leurs collectivit s actionnaires Finalement trois cat gories de contrats la troisi me tant tr s marginale pourront tre pass es 9 le mandat e le contrat de prestation de services le contrat d objectif Cette derni re cat gorie de contrat ne trouvera s appliquer que dans le cas o une mission concourant au d veloppement conomique ou la gestion de services communs aux entreprises serait confi e la Sem et seulement si cette mission ne comporte pas de prestations qui en application du code des march s publics doivent tre soumises la concurrence Dans cette hypoth se tr s restrictive 18 collectivit pourra accorder une subvention la Sem pour financer sa mission LE MANDAT Ce contrat a pour objet de confier la Sem une mission dans le cadre de laquelle elle intervient au nom et pour le compte de la collectivit territoriale se rencontre principalement dans les domaines de l am nagement et plus particuli rement dans celui de la ma trise d ouvrage publique mais il peut tre appliqu d autres op rations Dans le cadre d un mandat la collectivit est en fait seule engag e par l op ration tant aux plans organisationnel que financier La Sem est tenue de respecter les r gles de la collectivit mandante notamment celles du code des march s publics et de la c
27. compte ce jour pr s de 6000 liens entre collectivit s fran aises et collectivit s trang res D un point de vue g ographique elle est encore concentr e les coop rations d centralis es enregistr es par le Minist re des Affaires trang res et europ ennes MAEE en dehors de l Union europ enne sont pour peu pr s la moiti d entre elles destin es des collecti vit s de trois pays le Burkina Faso le Mali et le S n gal Cependant l occasion de ses appels projets le MAEE enregistre de plus en plus de projets destin s l Asie l Afrique du Nord et au Moyen Orient Aujourd hui un nombre croissant de coop rations d centralis es se cr ent avec les pays mergents Br sil Chine Inde etc De plus des liens nombreux existent avec le Canada les Etats Unis et le Japon Ces projets concernent principalement l appui institutionnel particuli rement dans le champ de l urbain et dans de moindres mesures le d veloppement durable et le d veloppement conomique Le montant consacr par les collectivit s territoriales leur action internationale qui constitue une part de l aide publique au d ve loppement AFD de la France est pass de 50 ME en 2005 54 ME en 2006 60 ME en 2007 et 72 ME en 2008 Depuis 2007 la loi dite loi Thiolliere autorise les collectivit s territoriales et leurs groupements conclure des conventions avec des autorit s locales trang
28. dans la salubrit de leurs quartiers en particulier au Br sil plus r cemment au B nin et dans le cadre d un projet de coop ration d centralis e initi par les villes de Lille et Arezzo en Italie et b n ficiant d un financement URBAL de l Union Europ enne Cependant Lille comme dans les autres grandes villes fran aises lorsqu un projet est mont les directions techniques sont d abord sollicit es et ce sont elles qui estiment si elles peuvent fournir les comp tences utiles ou s il est plus judicieux de mobiliser la Sem Le plus souvent TRISELEC LILLE apporte sa contribution au projet en mettant gratuitement ses cadres disposition Ses dirigeants consid rent que de telles interventions qui les confrontent un autre contexte contribuent l am lioration de leur savoir faire D ailleurs l objet social de la Sem inclut la promotion du tri s lectif Par ailleurs des changes sont galement effectu s avec des collectivit s de pays d origine de certains employ s par exemple la R publique D mocratique du Congo ce qui contribue ouvrir ceux ci des perspectives de carri re leur retour we gt Fiche 2 2 Des pratiques a renforcer des pratiques a inventer Fiche 2 2 Des pratiques a renforcer des pratiques inventer Les constats qui pr c dent et les contacts qui ont t pris pour l laboration de ce guide montrent d une part que de
29. e tr s large autonomie fiscale conduisent la Sem prendre en charge des activit s tr s originales par comparaison celles des Sem de m tropole ou d autres collectivit s d outre mer C est ainsi que la collectivit d l gue la Sem les activit s destin es promouvoir l attractivit du Transport de d chets pneu batteries huile vers le continent Canadien Sodepar Les autorit s territoriales sont repr sent es la commission de coop ration franco canadienne lt Sommaire territoire r duire sa vuln rabilit conomique et cr er de la richesse fiscale dans le cadre de la strat gie de d veloppement conomique qui est traduite annuellement dans le budget de la collectivit et dans le plan de charge de la SODEPAR Il est noter cet gard que l investissement du territoire est largement financ par des subventions europ ennes Chaque activit fait l objet d une convention de mandat Par exemple pour 2009 ces activit s concernaient principalement la poursuite du projet de c ble num rique qui a pour objet d quiper archipel en fibre optique pour renforcer et am liorer les connexions Internet la cr ation d un business center destin accueillir des op rateurs conomiques europ ens et Nord am ricains et leur permettre de domicilier leurs entreprises Saint Pierre et Miquelon le projet hydrocarbures dans le cadre duquel la Se
30. e Jorge Arruda Gouverneur de Brasilia et le Pr sident de la CAM George Fr che en pr sence de Xavier Hoang responsable de projet AFD OAFD gt lt Sommaire gt entre Brasilia et la Communaut d agglo m ration de Montpellier dont le r seau de transports publics est particuli rement performant L AFD apporte ainsi une subvention de 350 000 pour soutenir certaines activit s de coop ration d centralis e notamment celles de formation et d expertise en mati re de transports publics faisant notamment appel au savoir faire de la Sem TaM Transports de l Agglom ration de Montpellier La ville de Montpellier et la communaute d agglom ration CAM n entretenaient a l origine du projet aucun partenariat avec Brasilia Mais la qualit d organisation des transports urbains et l expertise combin e des services de la ville de l agglom ration et de la TaM ont int ress l AFD qui les a jug s appropri s aux objectifs du projet Brasilia Montpellier dispose en effet d une large exp rience de la gestion d un r seau combin d autobus et de tramways deux lignes en d j service une 3 en projet de longueur et de co t comparables ceux de la ligne de m tro l ger de Brasilia et d une approche int gr e de la mobilit urbaine v los publics et parcs de stationnement galement g r s par la TaM Le projet AFD a donc t instruit en concertation avec des experts de la
31. e l tranger notamment de la part de certains pays mergents Maroc Br sil Afrique du Sud pour aider d finir des outils de modernisation des services publics locaux et des pistes pour la mise en place de partenariats entre le secteur public et le secteur priv L exp rience des partenariats public priv contractuels PPP a des difficult s de mise en place et n a pas connu les d veloppements attendus Dans ce contexte les Sem la fran aise v ritables formes de PPP institu tionnalis suscitent un grand int r t qu une plus grande implication dans des interventions l tranger pourrait valoriser E e ares rencontres de la coo k 44 LA La participation plus active des Sem l action internationale des collectivit s territoriales est possible juridiquement et politiquement et devrait tre encourag e C est pourquoi la F d ration des Entreprises publiques locales FedEpl l Agence Fran aise de D veloppement AFD et Cit s Unies France CUF ont pris conjointement l initiative d laborer un guide p dagogique l intention des responsables politiques et techniques des Sem et des acteurs des relations internationales des collectivit s territoriales Ce guide a pour objet de sensibiliser les responsables des Sem l action internationale et d encourager les acteurs des collectivit s mobiliser davantage leurs Sem dans leurs actions internationales A ce t
32. e sont montrees int ress es par l exp rience fran aise des soci t s d conomie mixte et ont demand un appui pour adapter cette exp rience au contexte de leur pays En novembre 2007 un protocole de coop ration tait sign par la Direction G n rale des Collectivit s Locales du Royaume AFD et la Federation des Epl pour accompagner le d veloppement des Sem au Maroc gt La Charte des communes qui d finit le cadre juridique de la d centralisation a t profond ment r form e en 1976 puis en 2002 Cette derni re r vision avait notamment pour objectifs de renforcer l autonomie locale de pr ciser et d tendre les comp tences des collectivit s locales Dans ce contexte le besoin est apparu de mettre en place de nouveaux outils de gestion locale et d tablir un cadre juridique adapt La F d ration a t sollicit e pour apporter son conseil l laboration de cette l gislation Des changes ont galement t organis s une d l gation d lus et de repr sentants de la DGCL du Maroc 8 particip au Congr s des Sem Lille en octobre 2007 puis au Congr s des Epl Lyon en octobre 2008 Sur financement de un appui a t apport pour la r daction d un projet de loi et d un projet de circulaire sur les soci t s de d veloppement local SDL dont le r gime sera assez proche de celui des Sem fran aises Les domaines privil gi s des SDL sont les transports r
33. elles actions Ces raisons sont examin es dans le chapitre 3 ci apr s De fa on pratique il para t que les agents qualifi s des Sem qui pourraient tre utilement mobilis s manquent de disponibilit pour s engager dans des activit s certes caract re professionnel mais ext rieures leur mission principale qui le plus souvent les accapare enti rement Le manque de disponibilit est fr quemment voqu aussi dans le cadre de la coop ration d centralis e mais les ressources humaines des Sem paraissent encore plus contraintes que celles des collectivit s locales Contexte Sem et coop ration d centralis e rep res Fiche 1 3 L action internationale des soci t s d conomie mixte Enfin pour l observateur ext rieur il s y ajoute une raison plus triviale mais prendre en consid ration la faible pratique des langues trang res et notamment de l anglais Cette carence tr s r pandue quoique en r gression dans la population fran aise tend concentrer les actions internationales vers les pays franco phones comme c est le cas pour la cooperation d centralis e CEE i E E ne b ig yy lt BD 15 16 HAR Mii Fiche 1 4 L intervention des soci t s d conomie mixte dans le cadre des actions internationales des collectivit s locales POURQUOI LES COLLECTIVIT S LOCALES MOBILISENT ELLES SI PEU L
34. elon une proc dure dite adapt e plus l g re mais respectant toutefois le principe de mise en concurrence Pour les prestations d passant ce seuil le march doit tre attribu l issue d une proc dure classique d appel d offres Dans le cas pr cis la d limitation de la prestation peut tre d licate S il s agit d une op ration ponctuelle il est facile de la d finir et son montant d coulera de la d composition de ses co ts En revanche pour une intervention de plus longue dur e par exemple une mission d assistance ma trise d ouvrage apport e une collectivit trang re dans le cadre d un programme de coop ration d centralis e la prestation objet du contrat devra tre d limit e selon la d finition jurisprudentielle de l op ration L op ration comportera au moins les t ches pr visibles de mani re s re au moment de la signature du contrat Si cette premi re op ration est appel e se poursuivre un nouveau contrat devra tre pass dans le respect des proc dures du CMP Le partenariat avec le Maroc pour la mise en place de soci t s de d veloppement local la suite d une visite au Maroc de M Jacques Boyon Pr sident d Honneur de la F d ration des Epl d l gu aux relations internationales et d un s minaire organis Rabat sur les exp riences d conomie mixte locale et les perspectives de d veloppement au Maroc en juin 2007 les autorit s marocaines s
35. es de la Cara be ou de l Oc an Indien recourir des soci t s d conomie mixte pour la mise en uvre d actions engag es dans le cadre des comp tences d volues en mati re de coop ration r gionale La Sem peut intervenir pour le compte de ses actionnaires publics ou priv s ou pour d autres personnes publiques ou priv es tiers non actionnaires Dans tous les cas de figure il est recommand de pr voir dans les statuts de la Sem qu elle puisse intervenir l international S il s agit d un tiers non actionnaire certaines conditions sont pos es par la loi une personne publique doit garantir la totalit du remboursement du financement de l op ration une personne priv e doit apporter la totalit du financement Si ces conditions ne sont pas remplies l op ration doit recevoir l accord pr alable du conseil d administration ou du conseil de surveillance la majorit des deux tiers comprenant au moins la moiti des repr sen tants des collectivit s actionnaires La Sem peut aussi intervenir pour son propre compte en assumant le risque financier de l op ration et sous r serve que l op ration ne mette pas en p ril sa situation financi re Une telle intervention doit tre autoris e par son conseil d administration et par la ou les collectivit s actionnaire s Dans cette hypoth se aucune disposition l gale ou r glementaire n exclut que la Sem engage des actions caract re caritati
36. ete siena page 23 3 gt 3e partie Aspects juridiques et financiers modalit s d intervention des Sem page 25 Fiche 3 1 Encadrement juridique et r glementaire des Sem et de leur action internationale page 26 Fiche 22 Rnancement de intervention de a page 30 Fene Fondation d entreprise crec DA ES page 32 4 gt 4e partie Conseils m thodologiques page 35 Fiche 4 Organisation de l intervention de Era as page 36 Will be center P le de restauration interentreprises Normandie Am nagement Sommaire Introduction L Agence Fran aise de D veloppement AFD la F d ration des Entreprises publiques locales FedEpl et Cit s Unies France CUF font le constat d une part d un d veloppement impor tant de l action internationale des collectivit s territoriales francaises d autre part de la faible implication de leurs soci t s d conomie mixte Sem dans cette action Pourtant le r le des Sem est tres important dans de multiples domaines de l action locale am nagement urbain logement social d ve loppement conomique services urbains transports publics tourisme et loisirs etc se d veloppe de mani re tr s dynamique dans les secteurs li s au d veloppement durable protection de l environnement gestion de l eau co quartiers production et utilisation d nergies renouvelables Par ailleurs la F d ration re oit de nombreuses sollicitations d
37. exp riences d j men es en la mati re et clarifie le contexte juridique dans lequel de telles actions sont possibles Nous sommes fiers d avoir accompli cette premi re tape d identification de l existant et serions heureux d approfondir ce travail si ces pratiques se multipliaient dans l avenir Nous esp rons que vous trouverez cet ouvrage clair et simple et qu il vous aidera dans la concr tisation de certains de vos projets Nous vous en souhaitons une agr able lecture r Martial PASSI Jean Michel SEVERINO Charles JOSSELIN Pr sident Directeur G n ral Pr sident Federation des Epl Agence Fran aise de D veloppement Cit s Unies France Ce guide a t r dig par Mme Fran oise Brunet consultante Les membres du Comit de R daction taient pour l Agence Francaise de D veloppement M Louis Jacques Vaillant Responsable de la division Financement de l action locale d centralis e Mme Nathalie Le Denmat Charg e de mission Financement de l action locale d centralis e M Robert de La Rochefoucauld Charg des relations avec les collectivit s locales pour la F d ration des Entreprises publiques locales M Thierry Durnerin Directeur des relations ext rieures et du d veloppement Mme Doriane Blache Say D l gu e territoriale Charg e des relations internationales pour Cit s Unies France M Nicolas Wit Directeur G n ral Adjoint Mme Virginie
38. f ou de prospection commerciale ou de partenariat avec des homologues ou correspondants trangers Le contr le du respect de ces conditions finan ci res est assur en particulier par la Chambre r gionale des comptes auquel la Sem est soumise soit en tant que d l gataire d un service public soit en tant que satellite de la collectivit locale actionnaire 10 Loi d orientation pour l outre mer n 2000 1207 du 13 d cembre 2000 Sommaire 28 TOUTE INTERVENTION POUR LE COMPTE D AUTRUI REPOSE SUR UN CONTRAT Dans le cadre d un projet de coop ration d centralis e le contrat sera pass par la collectivit territoriale engageant le projet Dans le cadre d une action internationale d un autre type le contrat sera pass par institution qui initie le projet Si le projet mane d une collectivit actionnaire de la Sem quels contrats doivent tre pass s Certaines formes des contrats fr quemment conclus entre collectivit s et Sem ne sont pas applicables dans le cadre d un projet international e la d l gation de service public e la d l gation de ma trise d ouvrage dans ces deux cas parce que les prestations attendues de la Sem seront ex cut es en dehors du territoire de la collectivit et ne b n ficieront ni la collectivit elle m me ni aux usagers des services publics qu elle met en place le contrat in house ce type de contrat concerne les so
39. francophones d Afrique sub saharienne alors que les Sem trouveraient mieux s exprimer dans des pays mergents o la gestion des services publics pose des probl mes plus techniques et o se trouvent des op rateurs priv s plus dynamiques N anmoins les formes les plus innovantes d action internationale des collectivit s fran aises principalement mises en uvre par des grandes villes et par des d partements et des r gions tr s urbanis s si elles ne sont pas dominantes dans le paysage actuel sont les plus propices l intervention des Sem elles se d veloppent dans des secteurs o les Sem ont une expertise exportable les transports urbains la gestion des d chets l eau et l assainissement elles se dirigent vers des pays mergents avec un objectif de r ciprocit notamment pour le d veloppement conomique et vers des programmes globaux incluant sur un terme plus long que celui de la coop ration d centralis e traditionnelle des actions multiples dans les champs actuels du d veloppement urbain durable elles mobilisent des acteurs locaux diversifi s la recherche de formes de partenariats p rennes et s curis s Ces formes ambitieuses d action internationale justifient la pr sente d marche tendant renforcer le recours aux Sem des collectivit s locales et surtout les r ticences intervenir dans des pays non francophones loign s et culturellement diff
40. g Housing Company JHC Pendant 4 ans de 1996 2000 des changes de cadres furent organis s au rythme de deux visites par an dans chacun des pays Les missions des cadres de la SIDR taient financ es par AFD leur r mun ration continuant tre assur e par la SIDR Ces changes ont permis le montage de l op ration sur tous les plans pendant les deux premi res ann es puis un accompagnement avec une expertise ou un apport de savoir faire sur des questions pr ci ses la demande de la JHC Par la suite les cadres de la SIDR qui avaient particip a cette op ration furent sollicit s par l AFD en tant qu experts dans le cadre de missions d audits financiers Plus r cemment la Soci t Immobili re de Mayotte SIM a sollicit la SIDR pour des prestations d assistance ma trise d ouvrage Pour toutes ces op rations la SIDR n a pas per u de r mun ration Les frais de voyage et de missions de ces cadres ont t pris en charge selon le cas par le conseil g n ral par AFD dans le dernier cas par la SIM L activit internationale de la Soci t du Canal de Provence La Soci t du Canal de Provence SCP est une soci t d am nagement regional dont les princi paux actionnaires sont la r gion Provence Alpes C te d Azur les d partements des Bouches du Rh ne et du Var et la ville de Marseille Elle fournit ces collectivit s de l eau d irrigation et de l eau potable la
41. gag es dans la coop ration internationale Les trois grandes associations d lus locaux AMF ADF ARF sont membres de droit du bureau ex cutif de CUF Les liens avec ces associations font l objet d une convention La collaboration avec Association des Maires de Grandes Villes de France AMGVF est ancienne CUF est pr sid e par Charles Josselin vice pr sident du conseil general des C tes d Armor parlementaire honoraire et ancien ministre de la Coop ration www cites unies france org AGENCE FRAN AISE DE D VELOPPEMENT Etablissement public l Agence Fran aise de D veloppement AFD agit depuis plus de soixante ans pour combattre la pauvret et favoriser le d veloppement dans les pays du Sud et dans l Outre mer Elle met en uvre la politique de d veloppement d finie par le Gouvernement fran ais Pr sente sur le terrain dans plus de 50 pays finance et accompagne des projets qui am liorent les conditions de vie des populations soutiennent la croissance conomique et prot gent la plan te scolarisation des enfants appui aux agriculteurs soutien aux petites entreprises adduction d eau pr servation de la for t tropicale lutte contre le r chauffement climatique En 2008 l Agence a consacr pres de 4 5 milliards d euros au financement d actions dans les pays du Sud et en faveur de l Outre mer Ces financements concernent notamment la scolarisation de 7 millions d enfants l approvis
42. ion d centralis e des collectivit s territoriales Dans au moins un cas l absence de r mun ration a t critiqu e par une inspection d Etat dans le cadre du contr le de l activit des Sem Cette observation qui n aurait pu tre faite pour une collectivit qui a des comp tences et non un objet social encadrant son activit est logique en revanche pour une soci t capitaux publics charg e d une mission d int r t g n ral La r mun ration est la garantie comme pour tout autre op rateur de la mobilisation des moyens n cessaires la bonne ex cution de la mission confi e la Sem Elle est galement logique dans le cadre Fiche 3 2 Financement de l intervention de la Sem d une convention d finissant des objectifs et des t ches pr cises ainsi qu un calendrier d ex cution Le principe n exclut pas que la Sem apporte sa propre contribution a la mise en uvre d un projet Cependant celle ci doit tre valu e avant l engagement du projet et faire l objet de dispositions expresses de la convention par laquelle la Sem est mobilis e dans le cadre d un projet international Le financement de la r mun ration est assur comme celui des diff rentes composantes du projet e soit par la collectivit qui engage le projet e soit par l institution financi re ou l agence qui finance le projet par exemple l AFD ou encore l Union Europ enne ou la Banque mondiale Si le projet concerne le
43. ionnement en eau potable de 4 4 millions de personnes et le soutien de 370 emplois dans le secteur productif Les projets d efficacit nerg tique sur la m me ann e permettront d conomiser 3 3 millions de tonnes de CO par an www afd fr lt Sommaire Introduction s s d u 5 99 0 90003 LUSS Fiche 1 1 La strat gie de l AFD dans le domaine du d veloppement urbain 10 L intervention de en faveur des collectivit s locales et du d veloppement urbain s inscrit dans un contexte international marqu par deux processus forts le ph nom ne d urbanisation intense que connaissent les pays du Sud e la g n ralisation progressive des politiques de d centralisation place les collectivit s locales de plus en plus comp tentes juridiquement au c ur des probl matiques de d veloppement Dans ce contexte AFD entend promouvoir une approche renouvel e et int gr e de l appui aux collectivit s locales et au d veloppement urbain s appuyant sur les enseignements tir s de sa longue exp rience d intervention en faveur des collectivit s outre mer et aupr s de leurs Sem sur sa capacit intervenir direc tement aupr s de ma trises d ouvrage locales l tranger notamment par des pr ts non souverains Sa strat gie s articule autour de deux finalit s compl mentaires conforter l au
44. itre le guide pr sent vient compl ter le guide m thodologique Les partenariats AFD collectivit s locales fran aises dit par AFD et Cit s Unies France en septembre 2008 et destin aux collectivit s locales fran aises se compose de quatre parties 3 une pr sentation du contexte fournissant des rep res sur la coop ration d centralis e et sur les Sem la proposition de pistes pour d velopper in tervention des Sem dans le cadre de l action internationale des collectivit s locales un chapitre consacr aux aspects juridiques et financiers de l intervention des Sem l tranger 3 des conseils m thodologiques p ration d cen Cooperation D veloppement E Le contrat de partenariat cr par l ordonnance du 17 juin 2004 permet une collectivit publique de confier une entreprise la mission globale de financer concevoir tout ou partie construire maintenir et g rer des ouvrages ou des quipe ments publics et services concourant aux missions de service public de l administration dans un cadre de longue dur e et contre un paiement effectu par la personne publique et tal dans le temps lt Sommaire La F d ration des Epl Cr e en 1956 la F d ration des Sem est devenue en avril 2008 la F d ration des Entreprises publiques locales FedEpl Elle est l unique repr sentant des 1 094 Soci t s d conomie mixte Sem et Soci t pu
45. lopper un tourisme d excellence les nergies renouvelables et les p les de comp titivit pour la recherche L analyse des exp riences d j engag es montre de mani re sch matique et avec des exceptions que les projets dans lesquels les Sem sont mobilis es sont principalement des projets d velopp s par de grandes collectivit s dans le secteur du d veloppement urbain destin s des collectivit s de pays mergents plut t que de pays solidarit dans lesquels l intervention de la Sem est justifi e par l apport de comp tences techniques dont la collectivit locale ne dispose pas et o la Sem apporte une assistance ma trise d ouvrage lt Sommaire 22 Fiche 2 1 Identification des pratiques l existe sans doute des exceptions cette rapide typologie Par exemple les soci t s du Canal de Provence du Bas Rh ne et du Languedoc et des coteaux de Gascogne qui ont une intense activit internationale la d veloppent principalement dans le domaine d veloppement rural et de l irrigation D autres telles que la SAGEM La Garde ou la SEMEA Angoul me interviennent en Afrique sub saharienne Cependant d une mani re g n rale les champs de la coop ration d centralis e d une part et de l intervention internationale des Sem d autre part ne se recoupent que sur une frange assez mince La coop ration d centralis e vise principalement des pays
46. m est charg e de n gocier avec les autorit s canadiennes les modalit s d ex ploration des fonds marins d valuation des r serves de r alisation des forages de pr paration de l exploitation des gisements sous marins Francoforum tablissement d changes linguistiques entre Terre Neuve et Saint Pierre Sodepar Dans le cadre du R seau national de d velop pement conomique francophone RDEE initi par le conseil territorial et dont le protocole d entente est sign par la SODEPAR plusieurs projets sont en pr paration un francoforum destin favoriser les changes linguistiques et un tablissement scolaire franco anglais la mise en place d une agence d int rim pour faciliter l emploi de Canadiens Saint Pierre et Miquelon et d habitants de l archipel au Canada un projet de valorisation des d chets en concertation avec des collectivit s qu b coises L activit internationale de la SODEPAR est donc tr s d velopp e mais son importance tient surtout la situation tr s particuli re de sa l archipel et le Canada Sodepar Des domaines nouveaux d intervention vont s ouvrir pour les Sem d Outre mer dans la ligne des Etats G n raux de Outre mer l environnement avec l objectif ainsi d fini Faire de la pr servation de la nature un levier de croissance et de l Outre Mer une vitrine du d veloppement durable le tourisme D ve
47. mise disposition e la dur e et le calendrier d ex cution e les r gles de gestion financi re les demandes de financement la p riodicit des versements de fonds la justification des d penses etc e les modalit s juridiques usuelles r vision et r siliation de la convention juridiction comp tente La convention doit pr voir une r mun ration de l intervention de la Sem soit par la collectivit locale qui initie l op ration soit par l agence qui finance ou cofinance le projet AFD Commission europ enne Cette r mun ration permet de garantir la disponibilit des agents de la Sem la mesure n cessaire pour la bonne ex cution de la mission Toutefois l op ration ne doit pas avoir pour objet d quilibrer les comptes de la Sem Ecole r gion de Mopti Mali CUF Sommaire 38 NOTES lt Sommaire NOTES Sommaire F D RATION DES ee 1 100 en A e a o 6 Ea ENTREPRISES 7 PUBLIQUES LOCALES 4 D Y o e sa F d ration des Epl 95 rue d Amsterdam 75008 Paris T l 33 1 53 32 22 00 www lesepl fr Cit s Unies France 9 rue Christiani 75018 Paris T l 33 1 53 41 81 81 www cites unies france org As o Vv AGENCE FRAN AISE DE D VELOPPEMENT AFD 5 rue Roland Barthes 75598 Paris cedex 12 r D T l 33 1 53 44 31 31 2 fd fr Libert galit
48. ndation identifie les projets apporte son conseil aux porteurs dans leur laboration elle les aide trouver des cofinancements Les salari s de leur c t se prononcent sur les projets en assurent le suivi et participent ensuite aux valuations sur le terrain Cette initiative particuli rement int ressante fournit aux collectivit s locales d implantation des r sidences ADOMA des opportunit s d intervention bien cibl es dans le cadre de leur coop ration d centralis e 12 ADOMA est l h riti re de la SONACO TRA Sommaire La Fondation d entreprise de la SOREGIES La SOREGIES est une Sem dont le principal actionnaire le Syndicat intercommunal d elec tricit du d partement de la Vienne regroupe 269 communes rurales Dans ce d partement une tradition de coop ration d centralis e avec des territoires du Burkina Faso s est d velopp e depuis le jumelage des villes de Loudun et de Ouagadougou La SOREGIES a cr en 2006 une fondation d entreprise plac e sous l gide de la Fondation de France et laquelle elle verse 100 000 par an Cette fondation a deux objets e la mise en lumi re du patrimoine du d par tement V acces l nergie lectrique de populations d favoris es La fondation s inscrit selon ses promoteurs dans une d marche logique de la Sem une d marche de m c nat durable puis que le statut de la fondation lui conf re une nature p re
49. nne une parfaite transparence financi re la Fondation de France impose l audit des comptes financiers l association de partenaires publics et priv s repr sent s son comit ex cutif D l gation d lus de la Vienne avec Soregies re us l ambassade de France au Burkina Faso Sor gies dii a A Plaques toit Sor gies La fondation lance chaque ann e un appel a projets unique pour ses deux objets et qui n est pas r serv aux institutions op rateurs et associations du d partement Un jury value les projets recus et propose au comit ex cutif de la fondation une s lection de projets a financer et le montant accorder pour chacun d eux La subvention accord e est vers e pour moiti apr s la d cision d octroi et pour moiti apres r alisation compl te et d finitive Trois appels projets ont d j t lanc s Les trois quarts environ des projets r pondent au second objet de la fondation la solidarit La premi re ann e les propositions manaient principalement d associations et de comit s de jumelage du d partement et concernaient des interventions au Burkina Faso En cela la d mar che de la fondation s inscrit dans la logique de la coop ration d centralis e des communes du d partement et du conseil g n ral avec lequel la fondation entretient une troite concertation et qui a accord des subventions pour certains des projets retenus p
50. omptabilit publique LE CONTRAT DE PRESTATION DE SERVICES s agit du contrat par lequel une Sem effectue pour le compte d une collectivit territoriale une prestation d termin e La prestation est ex cut e par la Sem sous sa propre responsabilit contractuelle C est sans doute le contrat qui sera le plus souvent utilis pour une prestation confi e la Sem soit par la collectivit dans le cadre d un projet de coop ration d centralis e soit par une agence de d veloppement pour une intervention internationale APPLICATION DU CODE DES MARCHES PUBLICS Tant dans le cas du mandat que dans celui de la prestation de services le contrat doit tre attribu selon une proc dure conforme aux dispositions pr vues par le code des march s publics Les prestations qui peuvent tre confi es une Sem dans le cadre d un projet international sont des prestations entrant dans la cat gorie 1 d fini par l article L 1523 7 du CGCT lt Sommaire Aspects juridiques et financiers modalit s d intervention des Sem Fiche 3 1 Encadrement juridique et r glementaire des Sem et de leur action internationale des services de conseil en gestion et services connexes de l article 29 du CMP Les march s relatifs de telles prestationssontattribues selon des proc dures diff rentes selon leur montant Si la prestation est d un montant inf rieur a 206 000 le march peut tre pass s
51. on en 1949 Sa premi re intervention en Afrique du Sud 8 t engag e dans le cadre de la coop ration d centralis e le conseil g n ral entretenait des relations fond es sur la proximit politique avec les nouveaux lus de l ANC le parti dirig par Nelson Mandela qui venait de prendre le pouvoir Apr s les lections locales en Afrique du Sud les lus r unionnais propos rent leur appui Les lus sud africains furent plus particu lierement int ress s par l exp rience de la SIDR dans l radication des bidonvilles Le conseil g n ral mobilisa donc la SIDR pour r pondre aux demandes de ses partenaires Les premi res missions eurent lieu en 1996 l occasion des visites chang es par les lus des deux pays Assez rapidement une intervention plus pr cise fut d finie au profit C de la ville d Alexandra banlieue Nord Est de Johannesburg la d finition d un sch ma directeur pour laquelle la SIDR apporta sa contribution en fournissant aux autorit s locales une proposition de sch ma Reconstructing Alexandra assortie de recommandations m thodologiques Des lus sud africains accompagn s de pro fessionnels du logement social firent alors une visite la R union Leur objectif tait de monter une op ration de r habilitation des immeubles abandonn s dans les centres villes afin de les transformer en logements sociaux Un partenariat fut formalis entre la SIDR et la Johannesbur
52. outiers notamment les gares routi res l am nagement la gestion de l eau Pour 2009 il a t convenu que AFD et la Federation fourniraient l expertise n cessaire un accompagnement des futures SDL Des formations seront apport es leurs dirigeants dans deux domaines la gestion des soci t s et les m tiers Des formations de formateurs sont galement pr vues La F d ration appuiera enfin la mise en place d un r seau des SDL maro caines et favorisera l change d exp riences et de bonnes pratiques Abdeloualed Souhail Vice Pr sident de la Communaut Urbaine de Casablanca Abdelghni Guezzar Gouverneur Directeur des Finances la DGCL du Maroc Jacques Boyon Pr sident d Honneur de la Federation des Epl et Michel Jacquier Directeur general d l gu de au Congr s des Epl 2007 A lt 2 5 UN v 29 30 L INTERVENTION DE LA SEM DOIT TRE REMUNEREE Parmi les exp riences observ es la r mun ration n a jamais t pr vue de mani re explicite sauf dans les cas assez particuliers o la Sem elle m me vend son expertise Le plus souvent la Sem 8 continu assurer la r mun ration des cadres mobilis s pour le projet les frais de mission tant pay s selon le cas par la collectivit ou par un bailleur notam ment Il est noter que ce sch ma est assez classique pour la coop rat
53. rvention directe n est pas recherch e Elle se heurte d ailleurs la culture d entreprise qui pr vaut dans les Sem l exigence technique le souci de la qualit de l intervention pousse au rejet presque de principe des missions ponctuelles La Sem n intervient que si elle sait et peut faire de mani re satisfaisante De ce point de vue les cadres des Sem ne partagent pas du tout la d marche de leurs coll gues des collectivit s locales qui consid rent g n ra lement qu ils ont une exp rience de la gestion locale qui peut tre utile d autres et que tout appui m me brefet partiel lorsqu il est chang entre pairs gt peut pr senter de l int r t L action internationale ne repr sente pas un enjeu politique comme pour les collectivit s locales Au contraire on fait fr quemment remarquer qu une action internationale de la Sem serait tr s mal accept e de la part des lus qui sont membres de son conseil d administra tion et de la part de la frange de la population locale cliente ou b n ficiaire de l activit de la Sem La priorit ce sont les services la population locale la solidarit internationale est au mieux jug e moins prioritaire au pire fortement r cus e Des raisons juridiques et financi res peuvent aussi tre relev es l objet social de la Sem ne lui permet pas de participer des actions internationales e elle ne peut affecter des ressources de t
54. s 1 LES DIFF RENTES FORMES D INTERVENTION Les actions les plus fr quentes sont celles qui engagent peu la Sem e la r ception de d l gations trang res pour les informer la demande de la collectivit locale actionnaire de la FedEpl voire del AFD mais le plus souvent l information attendue porte sur le m tier moins sur l outil Sem c est le cas en particulier de la SEMAPA Paris 9 de la m me mani re la visite de sites ou de r alisations ainsi TR SELEC Lille fait fr quemment visiter ses installations pour montrer la fois ses m thodes de tri et ses actions socio ducatives des Sem d am na gement accueillent galement des visiteurs trangers pour leur faire visiter les quartiers restructur s ou am nag s D autres actions moins fr quentes cependant sont plus volontaristes et requi rent un inves tissement plus important e l accueil de stagiaires au sein des services de la Sem par exemple la SAGEM La Garde dans le Var accueille depuis plusieurs ann es un stagiaire s n galais pour le pr parer ses futures fonctions de direction d une soci t a cr er par la ville de M Bao l appui technique des projets de coop ration b n ficiant de financements de 18 collectivit Dans certains cas nettement plus rares les cadres de la Sem sont mobilis s pour apporter leur expertise et participer a des missions d in vestigation ou de conseil la
55. s et de nombreuses plus petites est un atout important dans le cadre d une mise en concurrence 2 LES MOTIVATIONS ET LES R TICENCES POUR L ENGAGEMENT INTERNATIONAL POURQUOI CERTAINES SEM S ENGAGENT ELLES DANS L ACTION INTERNATIONALE Comme pour de nombreuses collectivit s locales le plus souvent lorsqu une Sem d veloppe une action internationale c est sous l influence d une personne cle son directeur g n ral son pr sident un lu qui appartient son conseil d administration qui a elle m me une motivation un engagement personnel un tropisme Par exemple le principal responsable d une soci t de distribution d eau peut tre lt Sommaire 7 particuli rement sensibilise l in galit de l acc s l eau potable dans certains pays et consid rer comme un devoir d exprimer sa solidarit et d apporter sa contribution Une soci t de logement social telle qu ADOMA qui accueille principalement des migrants est in vitablement confront e des cultures multiples la motivation de ces migrants de contribuer au d veloppement de leur pays aux projets que les ressortissants d un m me pays ou d une m me r gion laborent en commun Pour d autres Sem l action internationale est d une facon ou d une autre li e a l activit a sa nature ou a son mode d exercice relations avec des op rateurs d autres pays participa tion au d veloppement conomique de leur r gion appui a des
56. s exp riences positives ont t conduites d autre part que le recours auxSem pour des projetsinternationaux s il n avait pas t pr c demment envisag est consid r d une mani re favorable ll s agit donc d am liorer l information d carter les r ticences souvent infond es et d encourager des r flexes de concertation entre les lus responsables de l action internationale et lus responsables des Sem DU POINT DE VUE DES LUS ET CADRES LOCAUX La Sem peut constituer une r ponse de nombreuses questions pos es par la cooperation d centralis e particuli rement dans le secteur urbain et sur la mise en place de partenariats public priv pour la gestion des services publics locaux Les collectivit s de pays en d veloppement sollicitent leurs partenaires fran ais dans des domaines dans lesquels les Sem ont une expertise importante Dans la d marche d appui institutionnel et d assistance la ma trise d ouvrage qui motive la plupart des projets de coop ration d centralis e il serait dommage de se priver de cette expertise qui contribue renforcer qualitativement la coop ration fran aise dans son ensemble L assistance la ma trise d ouvrage pour le montage de projets la mise en place ou la r organisation de services urbains appara t ainsi comme une piste particuli rement porteuse la fois pour la Sem dont les com p tences seraient confront es un nouveau contexte et po
57. s services d eau d assainissement d lectricit ou de gaz les ressources pr lev es en application de la loi Oudin Santini pourront tre mobilis es En tout tat de cause il n existe pas de financement sp cifique pour l intervention d une Sem dans un projet international elle est un op rateur comme un autre dot d un statut particulier en droit fran ais Le projet de m tro l ger de Brasilia L AFD participe au financement du programme de d veloppement int gr des transports publics de Brasilia par le cofinancement des infrastructures d une ligne de m tro l ger c est dire de tramway rapide desservant le centre ville avec un nombre limit de croise ments avec la circulation g n rale Cette ligne de 8km en correspondance avec le m tro regional de Brasilia sera progressivement port e 22km pour desservir aussi l a roport international avant la coupe du monde de football de 2014 Un premier pr t de 134 M au Gouvernement du District f d ral de Brasilia GDF Brasilia a ainsi t octroy par AFD en d cembre 2008 Conform ment sa d marche strat gique visant une approche globale et multimodale de la mobilit urbaine l AFD a favoris dans le m me temps une coop ration d centralis e z pi Fal ira lt 8 1 7 habitar mr Signature de l accord de coop ration entr
58. st dans la logique de la coop ration d cen tralis e mais pas dans celle d une Sem dont ce n est pas la mission Elle a donc pris l option de confier les ressources dont elle dispose au titre de la loi Oudin Santini une ONG sp cialis e et fiable Eau Vive Son cofinancement s l ve 50 du co t des forages charge pour l ONG de collecter le reste du financement Semea lt Sommaire 31 Fiche 3 3 Fondation d entreprise cr e par la Sem Du Mali au S n gal l acc s l eau est le premier besoin des villageois Adoma 32 Deux Sem ont cr une fondation d entreprise pour financer et mettre en uvre leur propre coop ration Aucune disposition l gale ou r glementaire ne s oppose une telle d marche La Sem de ce point de vue a les m mes droits qu une soci t commerciale ordinaire Mais en raison des sp cificit s du statut des Sem cette op ration doit faire l objet e d une d lib ration de la collectivit actionnaire qui l autorise d une d lib ration de son conseil d administration La fondation d entreprise ADOMA ADOMA est une soci t d conomie mixte dont l Etat est le principal actionnaire Son objet social est de fournir des solutions d h bergement ou de logement a des personnes traversant des difficult s conomiques ou d insertion et ne trouvant pas a se loger dans le parc immobilier traditionnel Parall lement l entreprise poursuit
59. tonomie des collectivit s locales pour promouvoir un d ve loppement durable des territoires urbains A cette fin elle s est fix trois objectifs plus op rationnels lerenforcement des capacit s des collectivit s locales partenaires l am lioration des conditions de vie et de la productivit urbaines la promotion d un am nagement territorial qui pr serve l environnement et les biens publics mondiaux en milieu urbain lt Sommaire Fiche 1 1 La strat gie de dans le domaine du d veloppement urbain Pour chacun de ces objectifs l exp rience des Sem fran aises est pr cieuse dans de nombreux domaines l acc s au logement aux services essentiels la mobilit et l emploi la protection de l environnement urbain Leur expertise peut tre mobilis e pour appuyer l laboration de politiques locales coh rentes appuy es sur une exp rience concr te la mise en place de modes de gestion efficaces et responsables de l administration locale un partenariat concret de moyen ou long terme avec des op rateurs priv s L AFD a d j engag des partenariats avec les collectivit s locales fran aises et mis en place des d marches et des outils permettant leur engagement aupr s des collectivit s du Sud Dans le cadre des projets de AFD elles appor tent une expertise fond e sur la comp tence l exp rience et la l gitimit conf r e par un statut et des respons
60. ur la collectivit b n ficiaire qui tirerait avantage d une exp rience concr te Au plan local les Sem sont des op rateurs importants du territoire Or de plus en plus les programmes de coop ration d centralis e ont un caract re global engageant l ensemble des acteurs du territoire dans des perspectives de long terme La mobilisation des Sem au m me titre au moins que d autres acteurs du territoire serait logique et avantageuse la fois pour le territoire et pour les b n ficiaires du projet Pour ceux ci l int r t technique et le gain en efficacit sont vidents Pour le territoire elle cr erait une dynamique locale et am liorerait la communication autour du projet Cependant les modalit s de la participation de la Sem doivent tre clairement d finies voir chapitre 3 ci apr s Par ailleurs pour soutenir son intervention et la p renniser d une mani re profitable pour tous la collectivit devrait laisser un espace pour la communication de la Sem DU POINT DE VUE DES RESPONSABLES TECHNIQUES DES SEM La plupart des objections juridiques qui sont mises peuvent tre lev es voir chapitre 3 ci apr s Sur le plan de l opportunit l engagement des Sem l international peut tre tr s enrichissant il permet un change d exp riences une confrontation d autres r alit s alors que la Sem est g n ralement confin e un territoire relativement troit et tr s homogene De m
61. uteur cherchant s informer sur les Sem et les Spl conseil ou apport d expertise sur les Sem et les Spl statut fonctionnement directement dispens par la F d ration recherche d expertise m tier au sein du r seau Sem et Spl www lesepl fr www servirlepublic fr L Agence Francaise de D veloppement Cit s Unies France CUF Depuis plus de 30 ans Cit s Unies France CUF f dere les collectivit s territoriales francaises de toute taille engag es dans la coop ration internationale CUF forme et anime un r seau unique de solidarit entre collectivit s 3000 et vers le monde chacun des 500 adh rents est ipso facto membre de l organisation mondiale de collectivit s territoriales Cit s et Gouvernements Locaux Unis CGLU Nations Unies des pouvoirs locaux L association a t de toutes les avanc es de la coop ration d centralis e dans la pratique comme sur le plan juridique Face une coop ration de plus en plus prot iforme r seaux multinationaux th matiques fonds mutualis s conventions avec les agences onusiennes CUF anime des groupes pays et des espaces th matiques organise des journ es de la coop ration d centralis e publie et fait de appui conseil Une convention d objectifs avec le ministere des Affaires trang res et europ ennes donne l association mission d animation et de coordination pour l ensemble des collectivit s territoriales fran aises en
62. ville de Marseille Outre ces missions pour ses actionnaires la SCP d veloppe gt Contexte Sem et coop ration d centralis e rep res Fiche 1 3 L action internationale des soci t s d conomie mixte Le canal de Toshka en Egypte une activit commerciale d ing nierie pour le compte de tiers Cette activit repr sente peu pr s la moiti de son chiffre d affaires La SCP r pond a des appels d offres le plus souvent internationaux pour des interventions g n ralement assez lourdes d ing nierie ou d assistance ma trise d ouvrage Son exp rience dense al r gestionnaire de r seaux et de prestataire de grandes collectivit s constitue un avantage concurrentiel important Elle peut ainsi intervenir l tranger en amont d un projet pour l tude de sa faisabilit comme prestataire de collectivit s du Sud notamment pour de l assistance ma trise d ouvrage en fournissant une assistance technique de long terme e voire comme d l gataire de service public comme en France La SCP a t mobilis e comme prestataire au Sri Lanka apr s le tsunami sur cofinancement de plusieurs collectivit s fran aises dont aucune n tait un de ses actionnaires Jusqu present la SCP n a jamais t associ e un projet de coop ration d centralis e Les projets de ce type sont g n ralement d un volume insuffisant pour justifier son intervention

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