M. BARRÉ (1)
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1. de L Educateur Billet du jour FEUX CROIS S On n a jamais autant parl de convergences mais curieusement il ne s agit jamais ou tr s rarement de d finir en quoi on est d accord avec tel ou tel mais de l accuser de convergences hypoth tiques avec un troisi me L union se porte bien mais c est toujours celle d un rival avec un ennemi Suis je en train d crire un billet sur l ducation ou sur la politique Sur les deux comme toujours En tout cas je ne veux pas parler de convergences mais de feux crois s faute d objectifs accessibles chacun pilonne de son bunker sans trop se soucier s il y a de pauvres bougres qui prennent tout sur la figure Que voulez vous quand j entends certains voquer aussi les quotas d immigr s et quel enseignant n est pas concern a me fait mal quand j en vois pleurnicher la m me tribune que MM Debr et Guth sur l effondrement de l histoire nationaliste a me fait mal En un temps o l on peut dire n importe quoi sauf qu on se pr occupe trop de l panouissement des enfants quand je lis qu un des dangers majeurs est le souci de cet panouissement il me faut une bonne dose de non violence pour ne pas exploser mon tour Que l inspecteur g n ral Couturier fasse un rapport critique de la r forme Haby il est bien plac puisqu il en fut l un des conseillers techniques Qu il veuille mettre fin une p dagogie des maternelles qui privi l gie le libre pano2. ce n est pas moi qui vais vous parler d ambivalence 4 L analyse des deux situations M et D m a beaucoup int ress Oui l ge est important Mais aussi toutes les autres variables milieux d veloppements affectifs et intellectuels Dans une autre situation en classe de perf il semble qu au d part le simple projet parler se parler s couter se comprendre suffise amplement On le voit un peu dans la mono graphie de Christian Des aspects de la simple causette subsistent au stade Entre tien ou actualit s Certains mutiques com mencent parler en fin d ann e D o une in vitable dialectique entre Monographie d une technique Monographie d un enfant Analyse Analyse synchronique lt gt diachronique Bon j enfonce des portes ouvertes X Plusieurs axes de r flexion apparaissent dont certains sont importants car ils peuvent enga ger l orientation g n rale du mouvement Nous voudrions vous inviter y r fl chir Vous pouvez toujours nous r pondre de la mani re qui vous conviendra le mieux vous serez assur s de notre r ponse franche et comme nous continuons ce travail sur l entretien vous pourriez nous apporter des clairages ou des id es que nous ne pouvons avoir 1 L entretien du matin peut il exister en soi c est dire dans une classe pratiquant par ailleurs le ons magistrales et devoirs Dans une telle classe ce lieu de parole privil gi e qu est
3. t les apports de tous occitanophones ou francophones pourvu qu ils comprennent notre projet d enseignement X Centenaire de Louis PERGAUD Les F d rations des Oeuvres La ques de Franche Comt et l Association des Amis de Louis Pergaud qui publie un tr s riche bul letin annuel ont d cid de c l brer l an pro chain le centenaire de Louis Pergaud 1882 1915 instituteur dans le Doubs Prix Goncourt 1910 auteur de La Guerre des Boutons Sont pr vues diverses manifestations dont la pose d une plaque de bronze comm morative Vercel Doubs des expositions fixes et itin rantes des publications des rencontres etc De leur c t les P T T ont d cid la parution d un timbre Louis Pergaud en janvier 1982 Pour d tails participations etc s adresser Henri FROSSARD 25160 Labergement Le secr tariat des Amis de Louis Pergaud est maintenant assur par Ren DUBOZ 178 rue de la Convention 75015 Paris Rappelons que la B T n 646 est consacr e Pergaud ke Le C E P I Collectif des Equipes de P dagogie Institutionnelle propose un stage d entra ne ment et de formation la p da gogie institutionnelle fin ao t d but septembre Pour s inscrire crire C E P I 81 ch de Remonvaux Bayonville sur Mad 54890 Onville 15 Page affichable a BIT biblioth m de oh rii La collection BT l encyclop die la mieux adapt e aux enfant
4. Jacqueline a p te de vie dirait un jeune Vous avez eu le m rite de brancher plusieurs ma tresses sur les diverses coutes le contenu de l entretien sa motivation relationnelle et la mani re de codifier tout cela Jean LE GAL 1 En tant que praticien je m aper ois que deux l ments m ont plus particuli rement accroch s dans l ordre a la part du ma tre et la structure de l en tretien b La participation des enfants Il faut consid rer au d part que je suis pro fond ment persuad de l importance de la communication et que comme vous l avez pr sent dans l introduction l entretien est un lieu privil gi pour l instituer et en faire l apprentissage je suis persuad de l impor tance de la communication authentique entre les membres du groupe classe par l existence d une vie coop rative v ritable qui se mani festera dans les conseils dans les activit s collectivis es dans les travaux d quipes dans l apprentissage mutuel Je recherche donc comment mieux faire fonctionner notre entretien pour qu il soit effectivement un lieu de communication authentique Et j ai trouv dans votre tude mati re r fl chir parce que je ne suis pas satisfait de la fa on dont a se passe dans notre classe et pourtant a fait vingt ans maintenant que je t tonne Je pense donc en g n ral partir de mon cas que cette B T R peut 1 Persuader ceux qui ne pratiquent pas l en
5. d tudes de l I C E M Creil du 5 4 au 8 4 et y travaillera plein temps ainsi qu en liaison avec les autres secteurs de l I C E M 2 Au cours du congr s C E M de Grenoble du 31 8 au 5 9 la commission travaillera sur la vie de la commission et la revue Chantiers sur le travail en cours dans nos secteurs la commission organisera _ une exposition sur nos classes et la revue Chantiers des discussions sur orientation s lection s gr gation une table ronde sur les questions d du cation sp ciale dans les pays pr sents au congr s 3 Dans la deuxi me quinzaine de juillet une rencontre de travail interne pour pr parer 1981 82 aura lieu Port d Agr s pr s de Decazeville Aveyron 4 Nous organiserons en 1982 vacances d t un Stage national qui sera pr par d s les journ es de Creil Pour tout contact crire Michel F VRE 50 avenue de Versailles 94320 Thiais Num ro de s rie et th mes abord s dans chaque s rie 1 Calcul et math matiques dans les classes sp ciales La lecture La vie dans une classe de petits La coop ration dans l E S niveau primaire et tablissements Vers l auto gestion chez les grands et les petits Construisons nos outils pour le journal scolaire gt Les correspondances interscolaires dans l enseignement sp cial Les journaux scolaires dans les classes sp cialis es L expression libre dans les classes de l e
6. elle s adresse tout le monde elle est tout le monde L exp rience de peindre un mur dans la rue a t pour moi boulever sante d abord parce qu partir de ce moment ma pratique s est articul e de facon totalement diff rente j ai eu des exigences nouvelles concernant la lisibilit Les gens posaient des questions auxquelles je devais r pondre plastiquement de fa on prioritaire par rapport une certaine pratique d atelier plus herm tique Le travail des artistes dans la rue est mon avis un excellent moyen de remise en question Bernard Braeken Ces citations sont extraites de LA JEUNESSE ET L ESPACE URBAIN dossier constitu pour le Centre International d Etudes P da gogiques de S vres par Aim e Humbert et Daniel Dan tis professeurs d arts plastiques Envoi franco contre ch que ou mandat de 45 F au C LE P 1 avenue L on Journault 92310 S vres 4 Comment r agir contre la d gradation urbaine R PONSE OFFICIELLE UN NOUVEL URBANISME Sur les ruines des villes anciennes s l ve le nouvel urbanisme l urbanisme programme dont seul le logement est la raison d tre et qui transforme les rues en canaux de circulation fonctionnelle Une telle mutation n est pas un hasard mais la strat gie de production d une population contr lable p dagogis e dans son ensemble Ainsi se constitue autour de l unit morale du m nage le logement disciplinaire dont l agr gat tient lieu de ville id al
7. Chantier B T J Le Vaucluse a l intention de faire une B T J sur LE REPAS Envoyer Jacques REY 16 place Mirabeau 84160 Cadenet Tout ce qui peut apporter r ponses ouver tures renseignements aux demandes suivan tes e Qu est ce qu on ach te produits frais conserves surgel s e O sont faits les achats grande surface march commer ants e Quels membres de la famille font les achats e Les enfants ont ils des possibilit s de choix dans les achats e Qu est ce qu on mange plats labor s type steack frites sandwich e Menus de cantines e Est ce qu la maison les enfants peuvent mettre des v ux sur ce qu ils aimeraient man ger e Qui cuisine est ce que l enfant cuisine a t il parfois la responsabilit du repas e Comment on mange en lisant avec la t l e Les enfants sont ils autoris s parler table e Envoyez galement toutes publicit s portant sur la bouffe pour faire un tri Journ es de travail B T 2 Pour la formation des travailleurs du chantier B T 2 r alisation de dossiers pr paratoires r daction d avant projets exp rimentation en classe mise au point etc le comit de r daction propose des journ es de travail B T 2 les 8 9 et 10 mai 1981 au coll ge de Saint Jean de Bournay Is re une vingtaine de km de Vienne Les int ress s sont pri s de p
8. LFT PAYS BAS Frais approximatifs congr s seul avec quatre lunches sur place environ 300 F congr s 4 lunches diners logement conomique environ 600 F congr s 4 lunches demi pension h tel partir de 800 F 15 mars avec acompte de 75 florins Date limite d inscription hollandais environ 160 F M t o autour de 17 centigrades pluvieux
9. Les enfants parlent et communiquent La classe devient un pi ge d sir source d apprentissages Comme on parle de pi ge soleil si la ma tresse va seule l encontre des rayons a va l blouir et elle risque d attraper un coup de soleil L objet pi ge lui capte les rayons peut devenir int r t commun et source d apprentissage il n emp che pas la ma tresse d intervenir Parler de l importance de la personnalit de l ducateur peut ren fermer un projet inconscient totalitaire ter roriste tout le moins normatif Il serait peut tre plus sage et r aliste 2 de consid rer la personnalit comme une donn e quasiment inchangeable Je ne veux pas d velopper C est autrement plus complexe que a en a l air et faudra s rement y revenir Je voudrais simplement souligner l importance de la posture de d part pour les d veloppements ult rieurs 3 Amour Aimer les enfants Vous y revenez plusieurs reprises pp 21 et 36 Vous vous en doutez un peu je n aime pas ce mot Deligny m a trop marqu On n est pas l pour les aimer mais pour les aider s ils le veulent On peut aimer de plusieurs fa ons aimer croquer aimer la folie hait mer Je sais qu en certains milieux la p dagogie fait figure d avant garde mais alors reconnais sons que aimer les enfants c est en fait aimer les petits gar ons et ou les petites filles Bon
10. aid ce qui est fantastique ce sont les vides qui restent S exprimer pour un architecte ce n est pas seulement couler du b ton et faire un plein mais respecter le vide uvrer pour que la ville ait un sens le vide c est l aspect r volutionnaire Imaginez que la ville n ait pas de vide l espace de l expression collective n existerait pas Pierre Mougin Quand j entends parler de terrain d aventure Actuellement l adulte cr e des espaces clos l intention de l enfant pour tre s r que l enfant sera bien prot g mais bien distant et qu il n en sortira pas Quand j entends parler d espace de loisirs de terrain d aventure je suis un peu g n e parce que je pense que finalement c est le monde entier qui devrait tre pour l enfant un terrain d aventure pourquoi l enfermer dans des espaces artificiels et l emp cher de grimper aux arbres Madame Gratiot Alphandery Ce ne sont pas seulement les artistes qui doivent peindre c est le Tout le monde peut peindre Pour moi la peinture est une th ra peutique une lib ration Avant l Am rique pr colombienne il y avait une tradition murale mais quand la pens e occidentale est arriv e tout a t interdit ou mis au service de l Eglise L art mural est devenu un art de remplissage pour couvrir les besoins en peinture des cath drales que faisait construire le roi d Espagne Or la peinture murale ne doit pas tre litiste comme la peinture des galeries
11. ance Pour provoquer un choc salutaire nous aurions besoin pour le congr s F I M E M d une accumulation de documents pan neaux t moignages enregistr s coupures de journaux coll es et com ment es par les enfants diapositives histoires en photomontages bandes dessin es Pour donner la volont d agir cette prise de conscience est indispensable Tous ensemble nous devons r unir ce mat riel de base 2 Delft ville d accueil Pourtant un projet ne peut s panouir que dans un lieu qui constitue pour lui un terrain fertile c est le cas de Delft qui a vu se d velopper la p dagogie Freinet dans plusieurs coles de banlieue avec toutes les difficult s des villes dortoirs Cette r ussite n est pas celle des enseignants seulement des parents des notables des conseillers de toutes professions apportent leur aide ce souci d viter aux enfants les carences de la vie urbaine actuelle C est une collaboration mais c est aussi un combat commun Avec ses habitants Delft n voque Vermeer que dans ses mus es C est une ville moderne qui vite de s enlaidir Ses habitants sont paisibles et accueillants La bonne humeur et l humour y sont perceptibles m me pour ceux qui ignorent le flamand 19 1 DAEs Cet Ta CS de 20 D g oe Fos i fe A C rU g R 3 Citations et incitations ll y a dans la ville une chose importante vide Un b timent a n a pas d importance qu il soit beau ou l
12. cussion par cat gories professionnelles ou sociales c Comment se situe la p dagogie Freinet par rapport la psychanalyse la non directivit Illich la p dagogie institutionnelle au conducti visme de Skinner d Cin club pr sentation de films amateurs et professionnels sur la p dagogie Freinet c Le deuxi me congr s de la F I M E M en bref Freinet Beweging Nederland Coop De Nederlandse Beweging van Freinetwer Organisateurs locaux Drukpers op school U A kers Lieu DELFT HOLLANDE dans diff rentes coles pratiquant la p dagogie Freinet Acc s par train et bus Dates du mardi 14 avril 1981 9 heures au vendredi 17 avril 14 heures Assembl e g n rale de la F I M E M le 17 avril de 14 heures 18 heures r serv e aux d l gu s mandat s Th me L COLE FACE A LA D GRADATION URBAINE Invitations congr s ouvert tous ducateurs professionnels parents architectes m decins assistantes sociales psychologues administrateurs artistes Possibilit s d accueil 110 personnes Langues de travail n erlandais anglais fran ais Conditions de participation s engager apporter des l ments pour l exposition envoyer le r sum d une intervention de vingt minutes sur une question en liaison avec le th me et s appuyant sur des do cuments audiovisuels Dossier d inscription r clamer FREINET BEWEGING NEDER LAND POSTBUS 116 DE
13. de comparaison entre la pratique du lecteur et celles tudi es c est l un manque J ai d ailleurs ce matin m me modifi ma stra t gie d intervention sans toucher la forme d animation mise en place par le conseil le responsable de jour qui r gule la parole Le secr taire surveillant qui rappelle les lois de fonctionnement labor es au conseil et note les th mes qui ont le plus int ress les participants et dont nous d cide rons les prolongements la fin de l entre tien Par exemple dans la premi re partie vous ne nous donnez pas d indications sur l organisa tion de l entretien on ne sait qui d cide de sa structure comment elle volue qui anime or ce sont l des l ments qui re coivent des solutions diff rentes suivant les classes et qui caract risent une p dagogie Ren LAFFITTE J ai pu enfin lire s rieusement votre B T R Le moins qu on puisse en dire c est qu elle est vraiment opportune Rien en effet n avait vraiment t crit sur ce sujet Votre boulot est solide costaud lisible Un boulot comme on n en lit plus beaucoup Il sera certainement utile comme t moignage et comme r f rence Que dire de plus que ce qui y est crit Je vous livre simplement quelques remarques plus ou moins g n rales 1 Je l ai lue comme une monographie de technique juste apr s avoir lu un bouquin de Gentis Le ons du corps Flammarion Et cela rend sensib
14. de cr ation en am nageant des espaces pour l activit manuelle la communication les f tes Faire de l cole un lieu d accueil pour les enfants qui peuvent y manger dormir jouer travailler se d tendre mais aussi pour les adultes ma tres parents animateurs b En modifiant les objectifs de l ducation autonomie et coop ation favoriser l expression la communication la recherche la gestion suivies de discus a En animant ou en r animant la vie du quartier Cr er ou aider les associations en faveur des loisirs de l enfant de l aide aux familles aux minorit s aux immigr s Donner aux adultes le d sir de s exprimer et de communiquer ateliers de paroles imprim es d affiches de vid o d En mobilisant l opinion et les parents pour obtenir des muni cipalit s et de l administration scolaire l am nagement de l cole et de son environnement La priorit de nomination aux quipes p dagogiques r unies autour d un projet La r forme des examens et valuations pour faire une place dans le bilan aux activit s personnelles et cr atives des enfants dans tous les domaines L int gration des classes maternelles et des groupes charg s d en fants inadapt s l cole l mentaire 2 DES ATELIERS a Evolution des techniques Freinet 1930 1980 apprentissage de la lecture le journal scolaire les outils du travail individualis les formes d valuation b Groupes de dis
15. de l urbanisme contemporain C est d sormais dans cet urbanisme que l enfant entre d s sa naissance il doit y trouver son lieu naturel avec les limites de ses parcours La politique de l intimit familiale compl te pour lui le quadrillage des quartiers par l cole mis en place au XIXe si cle pour supprimer la fois la fatigue du trajet et l errance dangereuse On comprend alors que la rue se vide L enfant qui s y risque est pourchass jusque chez lui o l attendent avec les parents le p diatre l assistante le psychologue Anne Querrien Recherches 23 Mais il y a d autres r ponses et des centaines d exp riences r ussies VOUS LES TROUVEREZ A DELFT Heureusement il y a des gens qui r agissent Mais en parle t on assez Fait on assez de publicit leurs r alisations Animations de rues jardins obtenus par les enfants murs peints carnaval des enfants mus es et ateliers pour enfants actions de quartier avec les parents liaisons avec les architectes coles ouvertes ge i i A EJ K Jok A T z p B P B z A r Eza qE 1 f re JA i di m1 ATE Le congr s de la F LM E M comprendra 1 DES R UNIONS PL NI RES sions par groupes LES RECHERCHES ET EXP RIENCES EN COURS POUR CHANGER LE VISAGE DE L ECOLE URBAINE En am liorant les lieux Faire entrer la nature dans l cole plantes jardinage levages Faire des classes des lieux
16. de la classe Et si vous avez des projets proposer dans cette voie classique n h sitez pas le faire Enfin il est peut tre utile de rappeler une derni re possibilit de remettre en route des projets B T vous avez sans doute remarqu quelques anciennes B T qui auraient parti culi rement vieilli Refondre en l actualisant une B T ancienne est plus facile que de repartir z ro et a peut tre tr s utile Trois possibilit s de travail donc pour essayer de redonner aux B T une indispensable avance de projets faites vos envois ou propositions de travail o Pierrette GUIBOURDENCHE 17 avenue Jean Perrot 38100 Grenoble e Michel PELLISSIER 7 bis avenue du Vercors 38240 Meylan Notre proximit g ographique nous permettra de travailler fr quemment ensemble Nous essaierons aussi de favoriser au maximum la circulation des id es changes demandes ou r flexions autour des projets B T Nous comptons sur vous Le chantier B T pr vue pour les enfants Du lundi 24 ao t au soir au dimanche 30 ao t 1981 au matin une rencontre de travail r unira Grenoble responsables second degr stagiaires de Laroquebrou et nouveaux stagiaires S MINAIRE SECOND DEGR L UNIVERSIT COOP RATIVE D T 100 150 participants Initiation Approfondissement Une organisation est Ecrire Genevi ve LE BESNERAIS 3 rue des Loges 95160 Montmorency sous le titre de
17. dix th mes partir de vos envois nous essayons de constituer des dossiers de d marrage contenant des travaux d l ves textes albums cor respondance etc des articles de journaux revues ou leurs photocopies brochures dossiers comptes rendus etc ou les r f rences tr s pr cises de ces ouvrages ou d autres do cuments que vous savez int ressants pour les avoir utilis s en classe les coordonn es de sp cialistes que vous connaissez et qui accepteraient de tra vailler avec nous sur ces th mes tous autres documents pistes ou r flexions Surtout n h sitez pas envoyer quelque chose m me si cela vous para t minime ajout d autres envois cela trouvera sa place 3 partir de vos envois nous pr parons les dossiers de d marrage 4 Nous informerons de l tat de chaque dos sier et nous solliciterons une quipe d par tementale pour entreprendre le travail de r daction d une B T lorsque la mati re r unie semble le permettre Nous pensons qu une telle formule de travail doit faciliter la mise en route de nouveaux projets mais elle ne peut fonctionner qu partir des envois de tous Il convient sans doute de rappeler que cette tentative vise surtout produire plus facilement les B T qui nous manquent Mais elle n exclut bien s r pas la production de B T selon le processus le plus courant pour le moment brochures naissant de l int r t personnel ou
18. e technique comme l entretien qu est ce que a donne Alors avec un bon mode d emploi n importe qui n importe o L aussi nous continuons nos observations Mais nous travaillons en temps r el un an c est un an alors c est long Nous aimerions entamer une discussion au sujet de la B T R et des questions ici pos es Nous aimerions aussi travailler sur ce sujet avec qui le d sirerait partir de lettres ou sur un ensemble d enregistrements d entre tiens Jacqueline et Jacques CAUX 8 avenue de la Puisaye 89000 Auxerre CPanorama international PAYS BAS DEUXIEME CONGR S F 1 M E M A DELFI du mardi 14 au vendredi 17 avril 1981 1 Th me central l cole face la d gradation urbaine Chaque jour les mass media nous apportent des illustrations alarmantes de la d gradation de la vie des enfants en milieu urbain l cole caserne l espace refus au jeu le bruit et la pollution la t l omnipr sente la nourriture anarchique ou avari e la maison et la cantine l ennui la violence et l intimidation le racisme le sadisme et la pornographie le ch mage et ses s quelles la privation des parents et des compagnons de jeu l auto ventouse ou craseuse Les drames se succ dent enfants malmen s abandonn s racket s drogu s Cette r v lation est tellement quotidienne qu elle s est dissoute dans l accoutum
19. l te possible d un entretien dans ses dimensions synchronique et diachronique A partir d un script int gral tenter de suivre quelques fils qui am nent telle ou telle parole telle ou telle r action tel ou tel prolongement silence etc Mais d j des monographies telles que la v tre sur le conseil c est d j fait en partie sur le texte libre sur les statuts et les r les etc seraient un grand pas en avant sur la d mystification p dagogique c est dire sur la th orisation de notre pratique et par contre coup sur sa transmission sur la formation 2 Vous insistez plusieurs reprises sur la personnalit de la ma tresse Votre fa on de l voquer sans s y arr ter contribue la mystifier alors que j en suis certain vous n avez pas voulu cela Mais bien le contraire Dans la monographie de Christian histoire d un sevrage que j ai r dig e B T R n 39 je dis apparemment l inverse de ce que vous lais sez entendre Le conseil et la causette sont apparemment plus efficaces que mon empathie pour donner la parole Christian Et cela aussi peut tre mystificateur qui a introduit le conseil et la causette 2 si on le laisse sous cette forme lapidaire En fait en comparant D et M vous dites sans le dire exactement la m me chose deux personnalit s absolument diff rentes utilisant correctement une m me techni que aboutissent des r sultats comparables
20. l entretien peut il exister et jusqu o peut il aller 2 Qu est ce qui d termine le climat de parole de l entretien Les autres techniques autour La structure m me de l entretien mise en place La personnalit magistrale 3 L entretien du matin et l ducation du tra vail C est pour nous une question essentielle Car il existe des classes traditionnelles o l on pratique un bon entretien Seule peut se produire dans nos classes cette interaction entre cette technique l entretien et ce concept l ducation du travail Nous aimerions bien savoir ce que vous en pensez ou plut t ce quoi vous fait penser votre pratique actuelle de l entretien Formul autrement Les apports des enfants durant l entretien doivent peuvent ils tre transform s en tra vail recherche Que signifie pour le grandissement d un enfant la transformation de sa parole en travail en production Il va de soi que nous avons une position claire l dessus c est l entretien du matin que se transforment en langage les motions les sensations etc C est l aussi que s la borent les interrogations pour lesquelles on a envie de trouver des r ponses donc de travailler pour cf la lettre de Ren et le pi ge d sir Mais on peut en discuter 4 La lettre de Ren nous semble de plus apporter une dimension suppl mentaire de r flexion deux personnes diff rentes utilisant la m m
21. le au probl me de savoir ce qu on fait et pourquoi on le fait Le d bat mani ch en na f et mystificateur entre technique et esprit ne cesse ra que lorsqu on a th o ris s rieusement la pratique c est dire lorsqu on commence savoir un peu compren dre vraiment ce qui se passe pourquoi a marche ou ne marche pas En ce sens votre B T R est un mod le une fiche guide d velopp e th orique et pratique Incompl te s rement comme vous le soulignez mais ayant parfaitement balis les territoires que vous lui aviez impartis Prenons l hypoth se qu on renonce parler d esprit car trop flou et dangereux Esprit es tu l 2 Il faut alors inclure dans la technique ce qu on avait mis sous le terme esprit Appelons le si vous voulez mode d emploi Etant entendu que dans le mode d emploi tous les aspects ne sont pas mat rialisables palpables qu il est et sera n cessaire d en conceptualiser certains pour les rendre transmissibles On voit alors dans quel sens il nous faut travailler pour progresser dans le sens de votre B T R C est dire r aliser de v ritables monographies de techniques de mo ments d outils Il en faudrait certainement plusieurs sur un m me th me Ainsi face votre question de la page 21 concernant l inconscient qu est le r le exact jou par la ma tresse une premi re tentative de r ponse serait de r aliser une analyse la plus comp
22. nseignement sp cial Libert d expression dans l enseignement sp cial Techniques sonores et d ficience intellectuelle Audio visuel L expres sion corporelle dans nos classes P dagogie Freinet et ducation physique Plein air Classes de neige et classes vertes dans l enseignement sp cial Premier bilan en S E S Exp rience de stages en S E S Education de l adolescent d ficient intellectuel D cloisonnement en S E S et en cole de perfectionnement primaire Fonction du groupe en p dagogie Freinet Techniques d impression et arts graphiques nouvelle dition 1979 Le magn toscope en S E S Utilisations p dagogiques Vers une communaut ducative en E N P 7 Pour la cr ation manuelle aspects th oriques et fiches pratiques Organisation et m moire des activit s dans une exp rience d autogestion au niveau d une C de P de grands 19 Tout enfant a droit l expression po tique Ces dossiers peuvent tre command s Bernard MISLIN Ottmarsheim 14 rue du Rhin 68490 L Ecole Occitane d Et propose une semaine de vie occitane PENNE D AGENAIS 47 du 23 au 29 ao t cours d occitan conf rences d bats th tre danse ateliers Ouverte tous Adultes 550 F Ren seignements E O E Lyc e Georges Leygues 47307 Villeneuve sur Lot L esprit de l Ecole d Et est de se remettre sans cesse en question surtout dans sa p dagogie Nous accueillons avec int r
23. nt des enfants cela d passe l anachronisme tactique cela fr le l ind cence M BARR 1 Apr s tout si le meilleur taux de croissance implique le plus fort taux de suicides d enfants on pourra classer a en pertes et profits 2 Dans nstructeurs Actualit C E M E A de f vrier 81 13 Pour combler les lacunes de la collection B T Nous regrettons tous p riodiquement l absence de B T sur des th mes actuels importants sans que nous nous sentions de taille mettre en route seuls le travail qui aboutirait un pro jet sur un de ces th mes Depuis longtemps des manques vidents ont t d cel s dans la liste de nos B T Mais l encore il est difficile d entreprendre seul la r alisation des projets qui combleraient ces vides C est donc pour tenter un tel travail en semble que nous vous proposons de vous associer la d marche suivante 1 Dans la liste des manques ou des sujets possibles de B T que M Barr a esquiss e nous avons extrait dix th mes les mar es noires les diff rentes utilisations de l nergie solaire les os et les articulations l quilibre alimentaire chez l homme la respiration dans l air dans l eau les modes de conservation des aliments l organisation des programmes de t l vision la S curit Sociale O N U les parcs nationaux r gionaux r serves etc 2 Sur ces
24. rendre contact avec Claude CHARBONNIER coll ge de Saint Jean de Bournay 38440 T l 74 58 71 41 COMMISSION ENSEIGNEMENT SP CIALIS DE L I C E M La commission dite une revue mensuelle Chantiers dans l E S qui regroupe les t moignages synth ses d changes coop ratifs ou de rencontres qui publie des livrets de lecture r alis s dans les classes ainsi qu une rubrique Entraide pratique et une rubrique Tribune libre Pour vous abonner cette revue 70 F pour 80 81 crire Bernard MISLIN 14 rue du Rhin 68490 Ottmarsheim ch ques E M T E S C C P 915 85 U Lille Depuis la rentr e de septembre 1980 nous avons publi entre autres des articles sur les G A P P psychologie scolaire un dossier sur l valuation un dossier sur la vie coop rative mise en place des institutions les lois les comportements et des t moignages sur la correspondance les enfants immigr s la lecture Pour travailler avec nous crire Michel FEVRE 50 avenue de Versailles 94320 Thiais Faites conna tre la revue Chantiers autour de vous dans votre groupe d partemental aupr s des coll gues La commission vous propose aussi des dossiers divers ax s sur des th mes de travail prove nant des changes coop ratifs entre les tra vailleurs de la commission Revue CHANTIERS Rencontres en 80 81 1 La commission sera pr sente aux journ es
25. s et aux adolescents Si vous connaissez des enfants ou des adolescents qui ont d j utilis des B T coutez les en parler Des milliers d ducateurs enseignants biblioth caires documentalistes animateurs parents vous le confirmeront l encyclop die qu ils utilisent le plus volontiers le plus facilement avec le plus d efficacit e parce que c est une documentation ouverte multiples entr es e parce qu elle se renouvelle chaque mois e parce que les sujets sont n s et ont t exp riment s au sein de groupes d enfants et d adolescents e parce quon peut la constituer progressivement brochure apr s brochure ann e apr s ann e Vous trouverez la collection B T cet des centaines o jal Som de 6 10 ans de 10 15 ans de 15 95 ans us ges en 7F en 8F len 8F 1 disque 1 livret 12 diapos l abonnement de 15 n 83 F l abonnement de 15 n 97 F l abonnement de 10 n 70 F le n 55 F avec suppl ment S B T 140 F amp n par an 157 F P E M F B P 66 06322 Cannes La Bocca Pour vous abonner C C P Marseille 1145 30 D Imprimerie C E L 18 PROPOS DE LA B T R N 37 L entretien du ma tin A la suite de la parution de la B T R sur l entretien du matin nous avons re u quelques r ponses de camarades dont nous vous donnons ci dessous quelques extraits Henri VRILLON Je viens de lire L entretien du matin avec plaisir et je vous le dis
26. tout de suite Pour quoi Parce que vous avez repris une forme de p dagogie passablement galvaud e mainte nant tant par les chefs que par les ex cutants Vous l avez clair e d s l entr e par les divers r glements d ouverture puis vous avez men votre d monstration sur le terrain Dans les deux premiers cas vos observations m thodiques s arrachent l affectif pour ne tenir compte que de l objectif Quitte ensuite tirer les conclusions qui paraissent vraies Vous avez eu la chance de trouver deux ma tresses assez souples et consciencieuses pour faire les pointages et comptages multiples qui constituent la base tr s s rieuse sinon scientifique 100 J aurais bien aim en faire autant De plus l analyse du sujet est men e avec ma trise et comp tence sur le classement des observations et la prospective de cette technique mon sens ce sont de bonnes pages de P F actualis e En ce qui concerne le troisi me cas P T la critique de faits contr lables est sans doute juste et peut aider les camarades qui tombe raient dans ce travers se corriger Toutefois il ne faudrait pas que ce cas conduise une g n ralisation h tive sur l E T Et puis on sent vaguement une opposition inconsciente de la ma tresse et une irritation sourde de la psy Le dernier cas de Lise me rappelle Paulette Quarante tant par l ambiance affective que par l locution m ridionale et puis aussi la sympathie partag e avec
27. tretien de l importance de son apport et plus particuli rement dans une classe Freinet 2 Amener ceux qui le pratiquent se reposer les probl mes Quel est l objectif de l entretien Comment l organiser pour atteindre cet objectif Quelle est la part du ma tre Il appara t nettement que le facteur ma tre est un facteur principal si le ma tre change la structure et le contenu de l entretien changent Il serait donc particuli rement int ressant qu au sein du mouvement une confrontation soit mise en place chacun pr cisant son objectif l organisation qu il a mise en place sa part durant l entretien les effets sur le contenu et la participation des enfants En confrontant ma propre exp rience et ce qui se passe actuellement dans la classe aux deux observations que vous avez men es dans des classes Freinet je constate que nous avons une pratique diff rente particuli rement sur un point que vous avez soulign comme capital la transformation de la parole des enfants en travail Mais dans la partie que vous consacrez l entretien du matin en classe Freinet si apparaissent bien la participation des enfants le contenu et les prolongements de l entretien dans les activit s de la classe par contre nous manquons de donn es sur la part du ma tre et sur la structure mise en place Or puisque celles ci semblent d terminantes et sont des l ments
28. uissement au d triment de l efficacit et de l ob issance qu il pr conise des entr es modul es admirez l euph misme au C P en 6 au second cycle et dans la vie que personne n ose plus appeler active qu il souhaite des classes sp ciales pour les immigr s tout cela est clair Comme beaucoup de gens j ai vu la t l vision un long reportage sur l ducation la japonaise je suppose qu droite beaucoup de gens doivent baver d envie devant un syst me qui permet d atteindre une telle productivit 1 Ce qui est moins supportable c est trente ans apr s l anath me de la Nouvelle Critique d entendre d noncer la mystification p dagogique comme le danger le plus actuel On a pu lire ici ce que pense Bernard Charlot Je viens de recevoir le texte 2 d une conf rence qu il a donn e une semaine d tude des C E M E A L panouissement tient une place de choix dans les notions qu il pilonne une fois de plus En mati re d ducation on dit trop facilement n importe quoi sur bien d autres probl mes aussi h las pour qu il soit question de prot ger des mots Je ne jouerai pas le jeu si courant des amalgames stupides Non Bernard Charlot n a rien voir avec l 1 G Couturier M est il pourtant permis de dire titre person nel que dans l tat actuel du combat politique et syndical auquel nous ne nous sommes jamais soustraits prendre pour cible favorite la p dagogie notamment le souci de l panouisseme
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