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RAPPORT D`ACTIVITÉ

1. Gr ve 28 124 866 00 7 84 753 00 4 342 117 00 19 112 644 00 9 0 00 Adh rents 45 361 041 86 69 394 205 63 74 512 319 09 62 322 403 75 67 Tactique 359 012 99 466 760 02 280 544 81 400 085 20 Droit syndical 559 654 31 625 214 64 309 683 55 134 184 23 Action 10 0 00 0 32452 50 2 28 757 97 2 0 00 3 Provision action 0 00 44 430 00 Victimes 4800 40 24 13 601 97 19 14 558 80 17 16 859 43 20 Assurance 17 103 550 00 103 550 00 103 550 00 59 950 00 R tro adh rents 286 335 00 225 990 00 132 665 00 183 650 00 Abt d fenseurs AJ 46 896 01 46 079 00 42 241 01 0 00 100 100 100 100 100 Gestion 960 587 44 1 068 756 44 1 267 784 73 1 670 695 41 Provision R g ue 6 431 91 JEL 3 044 82 3 039 03 egie ment dossier 1 341 479 09 1 814 902 35 2 013 557 00 2 548 872 82 ant rieurs PET die 133 124 07 79 407 34 548 844 85 21 019 59 en cours d instruction TOTAL D PENSES RECETTES Cotisations Actifs 5 849 371 15 6 047 418 10 6 251 125 78 6 384 925 61 Cotisations Retrait s 94 545 45 98 859 24 102 472 54 105 903 92 Contribnhonsesenre 1 676 900 00 1 676 900 00 1 676 900 00 1 676 900 00 financement Produits financiers 228 719 94 1 202 180 77 336 203 37 745 667 61 Divers 88 946 69 100 975 33 60 263 36 60 866 07 PEAU Sii ae 0 00 1 750 00 3 350 00 3 044 82 anterieur Reprises de provisions 1 885 152 72 1 644 827 46 1 933 281 56 1 546 086 97 Contributions au PV et MV latentes AAL CCUA 4 287 779 08 N 4 963 194 10 az 5 599 668 63
2. Lenjeu d une CFDT plus repr sentative de la soci t fran aise telle qu elle est aujourd hui est fondamental pour tre plus encore en phase avec la r alit v cue par les salari s dans les entreprises et les administrations Cela doit se tra duire par plus de femmes plus de jeunes et plus de personnes issues de la diversit qui acc dent des responsabilit s dans les structures tous les niveaux de l organisation la CFDT est confront e un d fi essentiel celui du renouvellement g n rationnel Au del de la n cessit de ressembler davantage la soci t c est notre capacit poursuivre notre action qui est en jeu Point dans le rapport Algo cet enjeu a t exprim avec force l Assembl e g n rale des syndicats LAG a fait clairement ressortir que sur la diversit nous rencontrions des difficult s mettre en uvre une politique active et que le nombre de femmes en responsabilit ne progressait pas la hauteur de leur repr sentativit parmi les adh rents et les salari s Le chantier d volution de l organisation Une CFDT qui ressemble la soci t s est attach exp rimenter une nouvelle approche partir de formations actions mises en uvre avec quelques organisations f d rations Uri ou syn dicats et mettre en mouvement l organisation pour don ner toute leur place aux femmes aux jeunes et aux personnes issues de la diversit Cette d marche volontar
3. 3 4 4 LA R FLEXION SUR LE DIALOGUE SOCIAL TERRITORIAL Le dialogue social territorial prend une place croissante dans les activit s syndicales r gionales et locales de la CFDT Afin d en cerner les r alit s et den anticiper les volutions possibles une tude a t r alis e par un cabinet ext rieur et d battue au CNC Conseil national conf d ral en 2012 Cette tude a pu montrer que le dialogue social territorial dit informel distinct et compl mentaire du dialogue ins titutionnel joue un r le croissant mais in gal selon les r gions Il permet ainsi une prise en charge par l interpro fessionnel en proximit de sujets concernant certains salari s oubli s ceux des petites entreprises ou encore les plus pr caires et se manifeste par des pratiques souvent innovantes Il ressort de cette tude que les pratiques mises en uvre dans les r gions l initiative des Uri des f d rations ou parfois des deux ensemble appellent un cadre d exercice plus pr cis et mieux partag au sein de la CFDT Un groupe de travail conf d ral impliquant les r gions et les f d rations poursuit la r flexion ouverte par l tude sur la priorit d identification de partage et de rationalisation des pratiques 3 4 5 VERS LA CONSTITUTIONNALISATION DU DIALOGUE SOCIAL Les transformations profondes que notre soci t doit op rer aujourd hui ne peuvent se mener sans un renforcement du dialogue social et sans reconna
4. Enfin la Conf d ration s est dot e d une strat gie sur les m dias sociaux Facebook Twitter YouTube Dailymotion qui permet d une part d animer la communaut CFDT et d autre part de s adresser aussi des publics qui dialoguent sur ces r seaux et que nous ne rencontrons pas par ailleurs UNE DYNAMIQUE QUI VIENT DE LOIN ET S AMPLIFIE 4 7 1 SORTIR DU SYNDICALISME INSTITUTIONNALIS Avec le rapport D battre pour se renforcer la CFDT a engag en 2004 un mouvement de fond non seulement de r novation du d bat interne mais aussi de r investissement du lien avec les militants et les adh rents L objectif visait sortir le syndicalisme du risque de l enfermement insti tutionnel et gestionnaire loign des pr occupations des salari s En 2007 le rapport Le syndicalisme a un tournant oser le changement a point sans d tour le risque de margina lisation que le syndicalisme courait terme et invit toute l organisation relever le d fi de notre avenir RAPPORT D ACTIVIT Nouveau Site nouvelle presse et AOUVER LYC outils de Chomtication 4 7 2 PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE SUR LA NECESSITE D EVOLUER Le congr s de Tours a permis d enclencher une nouvelle dynamique vers un syndicalisme plus proche des salari s et des r alit s conomiques et sociales L AG de no vembre 2012 a t un moment cl de cette dynamique Elle a donn voir le travail con
5. Uri Bretagne Fabienne Deligni res Uri Basse Nor mandie et de la perception et la ventilation des co tisations ainsi que l utilisation des diff rentes parts nationales de cotisations selon leur objet sp cifique Ce rapport pr sente les r sultats des exercices 2009 2010 2011 et 2012 Enfin ce rapport rend compte des initiatives prises par le Bureau national afin de conforter l application de la Charte de la cotisation Il pr sente une synth se des comptes de la Conf d ration notamment la suite des obligations faites au regard de la loi d ao t 2008 sur la d mocratie sociale Les comptes ont t approuv s pour chaque exercice l unanimit par le CNC et certifi s sans r serve par les commissaires aux comptes de la Conf d ration A PERCEPTION ET VENTILATION DES COTISATIONS A PRINCIPES DE LA CHARTE FINANCI RE RAPPEL Le syndicat dispose de 26 des sommes collect es aupr s des adh rents avec un minimum garanti par cotisation mensuelle de 2 58 en 2012 Le syndicat conserve la totalit de la part de cotisation sup rieure au plafond 16 45 en 2012 Si le syndicat peut justifier qu il applique un taux de collecte sup rieur 0 75 du salaire annuel net de ses adh rents il conserve la totalit de la part sup rieure au taux statutaire Il est de la responsabilit des syndicats de faire appliquer le taux de cotisation de 0 75 La r partition d finitive est faite la
6. d accompagner les struc tures afin quelles s inscrivent progressivement dans une r elle dynamique et une volution ambitieuse de la forma tion syndicale RAPPORT D ACTIVIT 4 6 UNE CFDT PLUS ATTRACTIVE ACCESSIBLE ET VISIBLE Le chantier d volution de l information et de la commu nication a permis de red finir et de renouveler notre iden tit visuelle Le logo et la charte graphique sont l expression de nos valeurs de nos couleurs de la singularit de la place que nous voulons occuper dans le syndicalisme fran ais un syndicalisme humain ouvert incarn par ses adh rents ses militants proche des salari s ouvert au dialogue Nos m dias internes forment un nouvel cosyst me d in formation chaque support sa fonction sa ligne ditoriale pour viter les doublons Syndicalisme Hebdo est con u comme un outil destin aux militants CFDT Magazine continue d tre le trait d union entre tous les adh rents de la CEDT Action juridique se recentre sur un dossier de fond CFDT La Revue permet la r flexion en s appuyant sur des apports d experts Au centre le site cfdt fr conjugue la r activit avec plusieurs mises jour quotidiennes l outillage le t moignage avec des vid os Tout un chacun peut s abonner la newsletter hebdomadaire de la Conf d ration Ce dispositif vise simplifier la vie des militants leur permettre de savoir o trouver la bonne information au bon moment
7. de nombreuses initiatives pour les aider DES STRUCTURES MIEUX ORGANIS ES POUR ACCOMPAGNER LES MILITANTS 4 5 1 Parall lement aux exp rimentations qui ont t men es par les autres chantiers de l volution de l organisation le Bureau national a souhait r aliser une tude sur le fonctionnement de nos structures de base sections syndicales et syndicats et valuer le soutien qu elles obtiennent de la part des f d rations et des unions r gionales Cette tude a fait ressortir de nombreux points qui ont t largement confirm s par les interventions des syndicats lors de l AG e Les militants se sentent l aise dans l organisation ils en sont plut t fiers et ne remettent pas en cause son mode d organisation et de structuration Ils sont reconnus dans leur entreprise ou leur administration comme des respon sables comp tents et efficaces m me si eux m mes ont du mal valoriser leurs actions et leurs r sultats e L action revendicative est prise en charge essentiellement par la section syndicale parce que c est ce niveau que le lien avec les salari s est le plus pertinent Toutefois il a t constat une insuffisance de pr sence sur le terrain li e des difficult s pour s organiser collectivement un manque de temps souvent concentr sur peu de personnes un manque d outils pour progresser Des attentes fortes ont t exprim es en termes de conseil et d appui de formations et d changes
8. mis de constater que les efforts consentis pour d velopper des pratiques se heurtent aux r alit s de terrain avec des lus ou mandat s pas encore suffisamment form s L tude Ires conduite au cours du mandat par Syndex et le CFIE Centre fran ais d information sur les entreprises a t suivie d un groupe de travail r unissant quipes CFDT f d rations et directions d entreprise pour identifier les bonnes pratiques et cr er les conditions d un dialogue sur la RSE dans les entreprises De ce groupe mergent des pistes qui seront pr sent es dans le courant de l ann e 2014 La CFDT s est aussi fortement impliqu e pour mettre lagenda politique l mergence de la responsabilit sociale et environnementale dans le pilotage des entreprises Le lancement par le gouvernement en juin 2013 de la plate forme RSE a ouvert l opportunit de discuter les missions et les objectifs de politiques publiques en mati re de RSE M me si cela repr sente une r elle avanc e pour permettre tous les acteurs de confronter leur vision de l entreprise responsable la mise en place concr te a r v l des tensions fortes et des divergences entre les diff rentes parties pre nantes 1 1 3 NOURRIR NOTRE DYNAMIQUE INTERNE DE COOP RATION La mise en place d un groupe conf d ral f d rations Uri Union r gionale interprofessionnelle sur la politique in dustrielle a soutenu la construction des propositions de la CFDT a fav
9. avec eux mais aussi mieux les conna tre pour mieux les accompagner et tre davantage leur service Pour atteindre cet objectif la Conf d ration s est tout d abord dot e d s avril 2010 de son propre service des syst mes d information afin d am liorer ses divers outils et permettre ses organisations de prendre toute leur place dans lunivers num rique et ses futurs d veloppements De plus l am lioration des infrastructures ainsi que l opti misation de la messagerie du portail commun et du site cfdt fr ont permis l organisation de s adresser directement rapidement et en permanence aux adh rents aux militants et toutes les personnes int ress es par nos informations et nos positions Enfin le Bureau national de d cembre 2011 a d cid la mise en place d un syst me informatique unifi centralisant l es sentiel des informations qui jusqu alors cohabitaient dans diverses applications chacune performante dans son do maine mais construites au fil du temps sur des technologies et des supports diff rents Nous avons donc transplant les applications existantes adh rents et structures vers une base de donn es centra lis e permettant de g rer en ligne et en temps r el les adh rents et les structures Ce nouvel outil appel Gasel Gestion des adh rents et des structures en ligne a connu de graves dysfonctionnements dans sa mise en uvre difficult s de migration des donn es de connexion de
10. conomiques la perte nette de 30000 emplois Alors que l emploi donnait des signes de d gradation alarmante dans plusieurs pays en Europe la France tait le seul maintenir ce dispositif La prime de partage des profits est apparue d embl e tr s in galitaire De plus la mesure percutait les n gociations annuelles obligatoires et au del elle brouille la signification de la r mun ration du travail salari La prime de partage des profits perdure alors que l ensemble des participants la Conf rence sociale de 2012 en avait point l inefficacit et que le gouvernement s tait engag la supprimer la suite de la premi re Conf rence sociale en juillet 2012 une concertation a eu lieu sur les m canismes de revalori sation du Smic Elle a d bouch sur un toilettage prudent du salaire minimum Elle a galement permis d affiner la r flexion sur la d gradation de l articulation entre les trois niveaux de r gulation des salaires le salaire minimum la branche l entreprise LAni du 11 janvier 2013 qui ne traite pas directement de la NAO invite replacer le partage de la valeur ajout e et les politiques de r mun ration au c ur des strat gies moyen terme de l entreprise La base de donn es unique permettra aux IRP d avoir une vision globale de la situation sociale et conomique Replacer la n gociation au c ur des politiques de r mun ration devient possible d s lors que les politiques d
11. d autres li s l organisation du syst me de soins autour du patient la place des compl mentaires la gouvernance et au financement 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE Sur ce dernier point la CFDT consid re que les salari s sont d j mis contribution par le biais de la journ e dite de soli darit et pr conise la fiscalisation de la transmission du pa trimoine titre gratuit l extension de la contribution solida rit autonomie aux professionnels qui en sont exon r s ainsi qu un rapprochement de la CSG des retrait s et des actifs 1 7 POUR UN SYST ME DE RETRAITE JUSTE ET DURABLE De longue date la CFDT revendique la n cessit d une r forme de fond des r gimes de retraite qui redonne confiance en la r partition toutes les g n rations en particulier aux plus jeunes Une r forme qui r duise les in galit s entre salari s assure plus de lisibilit et permette chacun de conna tre ses droits tout au long de sa carri re qui permette de r quilibrer durablement les comptes des r gimes et ne fasse pas reposer la solidarit sur les g n rations futures Depuis 2010 le dossier des retraites a fait l objet d une ac tivit revendicative soutenue deux r formes des r gimes de base en 2010 et 2013 et deux accords nationaux inter professionnels sur les r gimes de retraite compl mentaire Arrco Association pour le r gime de retraite compl men taire des sal
12. et leur adaptation per manente l volution des besoins des citoyens et des dyna miques territoriales La CFDT a r guli rement rappel qu il faut une action pu blique cibl e et efficace Cibl e pour se donner des priorit s efficace pour rendre un service de qualit tout en contenant les co ts de fonctionnement Durant la p riode la CFDT est intervenue aux c t s des agents des services publics et plus particuli rement aupr s de ceux des lieux d accueil confront s directement aux cons quences de la crise P le emploi missions locales services sociaux pour agir afin d enrayer la d t rioration de leurs conditions de travail 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE Lors de la Conf rence sociale de juillet 2012 la CFDT a demand un d bat public large qui permette sur la base d un tat des lieux partag impacts humains budg taires et sur les territoires et sur les usagers de d finir les orien tations les priorit s et la gouvernance de l action publique La table ronde Moderniser l action publique avec les agents a conclu la n cessit de r affirmer la place et les missions de la puissance publique et des services publics au service de la coh sion sociale de l int r t g n ral et du re dressement du pays Les objectifs du chantier de la Map taient pertinents et partag s par la CFDT mais le contenu demeure en de des enjeux r forme de l organisation de l admin
13. garantie de maintien dans l emploi La r forme des plans de sauvegarde de l emploi qui introduit l accord collectif majoritaire ou l homologation de l adminis tration privil gie la consultation des repr sentants du per sonnel et la n gociation plut t que le recours la proc dure judiciaire Le travail de la CFDT ne s est pas arr t la signature de l accord Pour que cette nouvelle tape de s curisation des parcours professionnels devienne effective pour les salari s la CFDT s est engag e dans un plan de mobilisation et de communication interne et externe pour faire vivre cet accord avec trois objectifs e Faire conna tre et d fendre la position de la CFDT et les acquis de l accord Mise disposition de supports d information temps d appro priation et de d bat tourn es des secr taires nationaux et des membres du BN Bureau national pour d battre de l accord avec les militants valorisation de certains aspects particuliers de l accord travail sp cifique avec les conseillers prud hommes et plus g n ralement le r seau juridique S assurer d une bonne transcription l gislative qui respecte les quilibres obtenus par la n gociation Plusieurs actions ont t men es sensibilisation des parlementaires rencontre des pr sidents de tous les groupes parlementaires et suivi vi gilant des d bats au Parlement e Accompagner nos quipes dans la mise en uvre Leffectivit de l accord pour les sa
14. p enne des ministres du Travail le 9 d cembre 2013 sur les moyens de contr le et la responsabilit des donneurs d ordre est une tape positive qui reste consolider et am liorer Enfin compte tenu du poids conomique et du r le histo rique de la France et de l Allemagne la relation entre ces deux pays est un levier essentiel de la dynamique euro p enne D o l implication forte de la CFDT dans le Forum syndical franco allemand qui r unit r guli rement len semble des organisations fran aises et allemandes affili es la CES Conf d ration europ enne des syndicats Un groupe de travail patronat syndicats franco allemand s est galement mis en place en 2013 la CFDT s y est large ment investie L objectif est de structurer les changes entre organisations syndicales et patronales des deux pays et de contribuer une meilleure coordination des strat gies na tionales dans les domaines social et conomique Ce travail doit d boucher sur des propositions en direction des deux gouvernements Lemploi des jeunes et la comp titivit sont les premiers th mes trait s 1 10 2 LES ENJEUX DU SYNDICALISME EUROPEEN Depuis sa cr ation il y a quarante ans la Conf d ration europ enne des syndicats s est d velopp e et compte au jourd hui 85 conf d rations de 36 pays et 10 f d rations syndicales europ ennes Cette diversit complique un d bat interne d j ancien et qui reste d actualit La crise pouss
15. rents axes ont t tenus BUDGET FONDS D ORGNANISATION Vers 2009 ARPA Vers 2011 Vers 2012 Objectifs R alis valeurs en euros AXEI Organisation interpro 37 000 00 30 000 00 23 000 00 35 000 00 4 4 Crean ation 66 300 00 57 200 00 44 100 00 62 600 00 8 8 des syndicats Priorit s nationales 131 000 00 107 250 00 91 500 00 122 500 00 17 16 Coop rations f d rales 15 000 00 13 000 00 12 000 00 15 000 00 3 2 Dom Tom 10 000 00 0 00 0 00 7 100 00 2 1 AXE2 Initatives pro interpro 431 565 00 330 130 00 258 413 00 349 244 00 48 49 PME TPE 38 000 00 40 000 00 33 000 00 38 800 00 5 5 AXE 3 Jeunes et renouvellement 80 890 00 68 890 00 52 540 00 47 750 00 10 9 Mixit 55 500 00 35 500 00 21 000 00 43 025 00 5 6 TOTAL D PENSES RUE Z LAIT 831 637 28 eI PAU Z 1 091 292 38 100 00 100 00 Recettes cotisations 966 673 06 998 966 57 Divers r gulations 50 25 23 979 67 TOTAL RECETTES 966 723 31 1 022 946 24 1 054 103 44 1 080 257 38 REPRISE DE PROVISION 37 125 77 191 308 96 242 026 00 11 035 00 PR SENTATION DES COMPTES SOCIAUX ET CONSOLIDES DE LA CONF D RATION C 1 COMPTES SOCIAUX Depuis 2009 la Conf d ration publie ses comptes sociaux et consolid s conform ment la loi de d mocratie sociale Ses comptes sont arr t s par le Bureau national ensuite approuv s par le Conseil national Depuis 2009 les comptes ont t certifi s sans r serve Vous trouverez ci apr s les
16. sur la place des femmes au travail mais aussi au sein de la CFDT en tant que responsables syndicales 2 2 4 R MUN RATIONS ET POUVOIR D ACHAT Le pouvoir d achat et l volution des r mun rations sont des questions sensibles et prioritaires pour les salari s dans cette p riode de crise Les orientations adopt es Tours insistent sur la place de la n gociation et sur la prise en compte de toutes les com posantes de la r mun ration RAPPORT D ACTIVIT La constitution d un r seau de r f rents dans les f d rations sur le dossier de la r mun ration a permis de prendre la mesure de notre manque de visibilit sur la n gociation d entreprise et plus largement de la difficult se donner des rep res et fixer des orientations pour nos revendications Les r flexions communes ont permis d laborer un premier outil Des rep res pour construire une d marche de NAO L inflation des d penses contraintes li e en grande partie la bulle immobili re et au rench rissement in luctable de l nergie oblige envisager autrement la d fense du pouvoir d achat Ni la progression des salaires ni celle des minima sociaux ne sufhront couvrir ces d penses Un groupe de travail sur le reste vivre a t constitu il a fait le constat de l extr me complexit de cette notion qui d borde la responsabilit des seuls partenaires sociaux pour impli quer de multiples acteurs acteurs sociaux acte
17. tale Proposer et agir pour la sortie de crise n cessite de comprendre les transformations et les mutations profondes que nous vivons En choisissant pour th me de son universit syndicale d t 2013 Vers un nouveau mod le de d veloppement la CFDT a souhait approfondir l ensemble des dimensions conomique sociale soci tale et environnementale d un nouveau projet collectif facteur de r duction des in galit s et porteur de qualit et de progr s souhaitables pour tous Cet approfondissement s est nourri de la r flexion interne valid e par le Bureau national sur les Enjeux conomiques et sociaux pour la France qui dresse un diagnostic de l environnement mondial et europ en des atouts et des difficult s de l conomie fran aise et propose de repenser nos modes de d veloppement en renouvelant la politique conomique et la strat gie industrielle en faisant de la di mension sociale un l ment de la performance du syst me productif dans un contexte de finances publiques et sociales ma tris es Elle propose galement une nouvelle m thode d engagement des acteurs comme condition de la r ussite en insistant sur la place sp cifique du dialogue social d une concertation r nov e et d une culture de l valuation La r flexion de la CFDT s est aussi poursuivie et approfon die sur tous les sujets li s la transition nerg tique et co logique la RSE Responsabilit socia
18. 487 505 12 202 216 5 068 479 Charges constat es avance 315 969 165 404 219 495 167 812 TOTAL II 45 397 313 48 420 466 56 802 319 76 312 587 Charges r partir sur plusieurs exercices III Primes de remboursement des emprunts IV Ecarts de conversion Actif V TOTAL HI 353 483 602 347358948 347570251 339650 214 ENGAGEMENTS RE US ES Legs nets r aliser accept s par les organes statutairement comp tents autoris s par lorganisme de tutelle Dons en nature restant vendre RAPPORT D ACTIVIT RAPPORT FINANCIER CFDT CONF D RATION Exercice clos 31 12 2012 31 12 2011 31 12 2010 31 12 2009 FONDS SY NDICAUX BILAN PASSIF valeurs en euros R serves 308 376 117 305 417 847 301 363 833 296 066 190 Report nouveau R sultat de lexercice 4 544 439 2 958 270 4 054 014 5 297 644 Fonds propres avec droit de reprise Apports Legs et donations R sultat sous contr le de tiers financeurs Provisions r glement es TOTAL I 312 920 556 308 376 116 RURE PAZ 7 301 363 834 PROVISIONS Provisions pour risques 1 008 560 811 317 260 000 260 000 Provisions pour charges 10 557 541 10 873 631 11757025 11 154 889 JOINE DAD ADI Sur contributions publiques de financement Sur autres ressources 480 660 614 950 514 939 444 986 TOTAL II 12 046 760 12 299 898 12 511 964 11 859 875 1D M W U A Emprunts et dettes aupr s d tablissements de cr dit 2 5 300 000 1169771 Emprunts et
19. Auvergne et Rh ne Alpes L AG des syndicats de 2012 a propos de poursuivre l exp rimentation jusqu au congr s de Marseille Depuis deux r gions suppl mentaires Midi Pyr n es et Cham pagne Ardenne et deux f d rations FGMM et F3C ont d cid de tester le service Les syndicats ont t au centre de la construction et de la mise en uvre du projet Chaque structure a pu adapter la concr tisation du service en fonction de ses r alit s et de ses objectifs propres Pour mettre en uvre ce service il a t fait appel un pres tataire ext rieur Il a contribu structurer le service et assurer la qualit de l accueil des adh rents Il a aussi t charg de consigner et de r pondre aux questions des adh rents les plus courantes et de renvoyer les demandes vers les structures concern es quand cela est n cessaire Il est ainsi fait appel toutes les comp tences et tout le r seau des militants CFDT De fait la majorit des demandes tant d ordre professionnel de nombreux syndicats sont sollicit s et impliqu s dans ce nouveau service Les conseillers r pondent aujourd hui pr s de la moiti des appels partir d une base de connaissances cr e au d part par la CFDT et compl t e au fur et mesure des r ponses apport es par le service en lien avec la Conf d ration Une enqu te de satisfaction a permis de montrer que le ser vice est pl biscit par les adh rents qui l ont
20. CGC et soutenu par l Unsa a op r une certaine clarifica tion du paysage syndical entre ceux en capacit de s engager pour am liorer la situation des salari s et ceux qui au niveau national demeurent dans la posture et le commentaire La CFDT fait du dialogue social un levier du changement quand d autres pensent qu il ne peut tre qu un prolonge ment de la d cision politique La CFDT ne fait pas de ses divergences assum es notam ment vis vis de la CGT un l ment de rupture mais n en tend pas se laisser dicter son action par les mots d ordre ou appels des manifestations d cid s par d autres Dans ce sens face la situation conomique et sociale ten due au d sarroi chez un nombre grandissant de salari s parfois tent s par les d rives populistes face la contesta tion des corps interm diaires la CFDT a propos la CGT de prendre ensemble l initiative commune d une rencontre de toutes les organisations afin de partager leurs analyses sur la situation et d changer sur les moyens d y rem dier La r union qui s est tenue le 25 novembre 2013 a d bouch sur la d cision de la CFDT la CGT la CFTC l Unsa et la FSU d engager un travail en commun sur les questions d emploi de fiscalit de pouvoir d achat et sur le plan d in vestissement propos par la CES afin d tudier la possibilit de porter avec les salari s des propositions communes So lidaires qui avait pos comme pr alable u
21. EN MARCHE DES IRP LAni du 11 janvier 2013 et sa reprise dans la loi ont permis de franchir un palier significatif dans la refondation du r le des IRP consultation des IRP en anticipation de tout pro jet d volution BDU base de donn es unique repr sen tants des salari s dans les organes de d cision Pour la CFDT cette nouvelle pr rogative doit permettre une v ritable discussion entre employeur et lus sur l avenir de l entreprise et ses cons quences sociales Par ailleurs malgr le souci de simplification l interpr ta tion des donn es de la BDU ou leur mise en relation avec d autres l ments du contexte conomique social et envi ronnemental peut s av rer complexe et n cessiter l accom pagnement d un expert C est dans cet objectif que la CFDT a voulu et obtenu un nouveau droit de recours l expertise en lien avec le d bat sur les orientations strat giques distinct de l expertise sur les comptes et des autres expertises pr vues par le code du travail La pr sence de repr sentants des salari s au conseil d ad ministration ou de surveillance avec voix d lib rative re pr sente une avanc e importante sur le plan symbolique Dans les faits outre sa faible port e d lib rative due au nombre limit de repr sentants ce nouveau droit concerne 200 entreprises seulement r pondant aux crit res etenviron 4 millions de salari s Wi audhscop eb Jiem pm D A oukau til E g bui A ea cice
22. Institut Belleville Cette association cr e par la Conf d ration a pour objet de d velopper la coop ration syndicale de coo p rer au d veloppement fond es sur la solidarit interna tionale des travailleurs L Institut Belleville permet d acc der des financements d organismes ext rieurs et de faciliter les coop rations avec d autres organisations non gouvernementales Au cours de la mandature des projets de long terme ont t conduits dans les r gions les plus l cart du d veloppement sur le continent africain et en Inde CHARGES Europe de l Est Am rique latine 7 733 79 4 142 53 Afrique 30 621 26 32 431 90 41 671 34 12 631 52 Maghreb amp Moyen Orient 7 482 81 2 254 29 5 524 08 20 336 71 Asie 890 11 15 82 Solidarit amp Congr s 87 264 84 139 061 85 92 372 86 16 106 80 Fonctionnement 160 000 00 160 000 00 582 102 28 383 454 99 et projets Institut Belleville 2 sous total Charges de fonctionnement 87 614 61 PRODUITS 247 264 84 299 061 85 JEE ILAE 399 561 79 88 920 56 165 019 70 221 994 44 TOTAL D PENSES 381 607 42 426 826 95 886 690 26 654 524 46 593 866 98 Cotisations Autres produits 614 061 24 635 016 51 648 387 63 23 350 57 TOTAL RECETTES 593 866 98 614 061 24 635 016 51 648 387 63 R SULTAT Z112 259 56 187 234 29 251 673 75 6 136 83 RAPPORT D ACTIVIT BUDGET CNAS valeurs en euros D PENSES 18 CONGR S BELS rro e
23. adh sions avec de nouvelles implantations dans les entreprises de 12 20 salari s Cet objectif en direction des salari s des TPE nous a aussi interrog s sur l organisation de nos accueils de proximit le suivi des salari s rencontr s la n cessit d une informa tion plus cibl e en direction de tous ces publics d o la parution des deux guides conf d raux plus de 500 000 commandes et la r alisation de tracts sp cifiques Toutefois nos adh rents des TPE et PE restent encore trop souvent l cart et leurs attentes insuffisamment satisfaites confirment le besoin d une repr sentation collective adap t e leur situation La C ne ds TPE Salari s des petites entreprises la CFDT c est pour vous la CFDT est pr sente dans des centaines de lieux pour recevoir les salari s des petites entreprises Salari s des entreprises de moins de 11 VOTEZ CFDT pu 28 rentes A LE pent E Cider 4 1 3 L EXP RIMENTATION SALARI S DES GRANDS CHANTIERS Lobjectif de cette exp rimentation men e dans le cadre du chantier LGV Ligne grande vitesse Tours Bordeaux tait de trouver les modes d organisation adapt s la r alit des salari s de ce type de chantiers diff rentes entreprises chantier tendu turnover tr s important besoins particu liers afin d tre leur coute de proposer des r ponses adapt es leurs probl mes leur montrer l utilit de la CFDT La coo
24. bat et de convivialit dans une p riode o les quipes sont en premi re ligne pour affron ter les difficult s d emploi et de conditions de travail Nombre de participants pour une bonne part de nouveaux lus ont d couvert de plus pr s leur organisation son fonc tionnement ses responsables ils en ont retir un sentiment fort d appartenance un grand collectif Ce grand rassemblement a t pr c d de plusieurs ren contres organis es sous diff rentes formes dans les r gions r unissant d j un nombre lev de militants 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT 4 5 5 PERMETTRE AUX MILITANTS D ASSUMER LEURS RESPONSABILITES SYNDICALES Le renforcement des comp tences Permettre aux militants d assumer leurs responsabilit s syndicales c est leur permettre d acqu rir notamment par la formation syndicale les comp tences n cessaires pour r pondre aux enjeux individuels et collectifs Le nouveau sch ma directeur de la formation syndicale et le plan d action qui en d coule ont pour objectif de rendre nos militants plus politiques plus efficaces sur le terrain plus proches des salari s tout en les accompagnant dans leur parcours Cette ambition d accompagner tous les militants par une formation syndicale plus pouss e s est traduite par la n cessit d am liorer notre offre de formation tant d un point de vue qualitatif que quantitatif Pour relever ces nouveaux d fis l outil de formation con
25. budgets sp cifiques afin de s assurer que ces recettes sont affect es conform ment leur objet tel que d fini par la charte de la cotisation Les r sultats des exercices 2009 2010 2011 et 2012 de ces principaux budgets sont pr sent s ci dessous B 1 BUDGET CONF D RAL Ce budget couvre les charges de fonctionnement courant de la Conf d ration communication fonctionnement des instances statutaires charges de personnel locaux et ma t riels par des recettes stables et garanties cotisations vente des agendas reversement de salaires de conseillers techniques ou de membres du Cese Conseil connomique social et environnemental Les subventions ext rieures sont affect es au budget uniquement la cl ture de l exercice 2009 2010 2011 2012 6 187 847 91 6 396 124 46 6 533 351 70 214 216 51 222 002 03 229 451 17 589 786 71 640 856 68 627 746 60 637 427 27 645 679 82 650 434 09 150 794 99 150 000 00 150 000 00 2 067 266 96 2 207 194 13 192558272 10 495 873 00 9 597 210 36 8 864 023 88 TOTAL RECETTES 20 677 628 01 20 343 213 35 19 859 067 48 18 980 590 16 D PENSES Information 280 637 21 246 882 83 250 699 14 260 989 93 Fonctionnement Structures 363 541 90 351 331 74 374 398 43 551 733 38 Fonctionnement g n ral 783 180 94 733 921 32 837 139 68 782 634 72 International 383 009 66 428 979 28 481 370 04 467 758 90 Charges de gestion 134 242 17 128 482 26 141 865 04 134 810 33 Personnel 9 433 820 18 9 853 947
26. cl ture sur la base de la cotisation moyenne r elle de chaque syndicat RAPPORT FINANCIER Apr s avoir d duit la part des syndicats la part affect e PUCC Union conf d rale des cadres le SCPVC Service central de perception et de ventilation de la cotisation ven tile les sommes collect es entre la part f d rale 25 4 la part r gionale 19 8 les diff rentes parts nationales 11 4 la Conf d ration 8 8 et la Cnas Caisse natio nale d action sociale 8 6 Les parts f d rale et r gionale sont r parties au prorata du nombre de cotisations de chaque organisation Les montants collect s et r partis sont donn s dans le tableau page 56 Chaque syndicat re oit les informations du SCPVC lui permettant de v rifier que les sommes revers es par ce dernier correspondent ses r glements Chaque f d ration et chaque Uri a re u les documents lui permettant de v ri fier que les sommes collect es aupr s des syndicats de son champ ont t ventil es selon les r gles de la charte de la cotisation A 2 COTISATIONS SALARI S La remont e des cotisations entam e en 2006 sest pour suivie pour atteindre 6 509916 cotisations en 2012 Le CNC propose aux syndicats tous les ans une revalori sation minimale de leur cotisation moyenne en lien avec l volution du SMB Salaire minimum de base Une mesure a galement t prise sur la revalorisation du plafond pour le ramener son niveau d ori
27. compte les besoins en qualifi cations il est imp ratif que l enseignement sup rieur cesse de proc der en marge des espaces de dialogue sur la forma tion professionnelle tout au long de la vie ducatiou n duire Qs cx galit s Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos ambitions R forme de la formation professionnelle d centralisation conf rences sociales et environnementales CNEE Conseil national ducation conomie sont autant d espaces o il a t possible de porter ces pr occupations et faire le lien entre l ducation et l conomie Outre ces espaces nos relations sont galement renforcer avec les parents d l ves pour la formation secondaire et avec les pr sidents d universit pour l enseignement sup rieur autour de probl matiques cibl es Il nous faut galement relever le d fi de la repr sentation des apprentis qu ils soient dans le secondaire ou le sup rieur pour s curiser leur parcours tout au long de la vie 2 1 6 FORMATION PROFESSIONNELLE UN ENJEU DANS LA SECURISATION DU PARCOURS PROFESSIONNEL Face la persistance d un ch mage de masse aux volutions organisationnelles et technologiques du travail et aux mo bilit s professionnelles qu elles entra nent la formation professionnelle doit constituer un outil essentiel de la s cu risation des parcours professionnels 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S louve
28. conomique e Notre objectif dun syndicalisme qui change la vie des salari s s est concr tis par la nou velle tape franchie dans la s curisation des parcours professionnels travers plusieurs ac cords nationaux interprofessionnels dont celui du 11 janvier 2013 Il s attache r duire la pr carit et les in galit s dans l emploi dont les jeunes sont les premi res victimes en obte nant les moyens du dialogue et de la n gociation sur l emploi dans les entreprises Changer la vie des salari s agir sur le travail c est aussi faire de la qualit du travail un enjeu que nous avons inscrit dans le renouvellement de nos pratiques et port dans la n gociation jusqu l obtention d un accord qui offre de nouveaux leviers l action syndicale e Notre vision d un syndicalisme d engagement acteur de la d mocratie sociale s est affirm e dans cette p riode o les corps interm diaires et les syndicats en particulier ont fait l objet d attaques violentes La CFDT est sortie confort e de la premi re mesure de repr sentativit fond e sur le choix des salari s La coh sion de l organisation la coh rence de ces choix partag s et port s par les militants ont renforc sa capacit d ouverture aux autres et en particulier aux organisations syndicales qui partagent nos orientations et notre conception de la responsabilit syndicale e Enfin consciente de la n cessit d voluer dans son fonctionnement et ses pratiques comme
29. conscience collective sur la n cessit d voluer p 50 L acc l rateur de la repr sentativit inner p 50 Une dynamique cr e par les Chantiers ire op 51 La r ussite de l AG en novembre 2012 inner 5 51 Une mise en mouvement de toute la CFDT in p 5 RAPPORT D ACTIVIT Peser sur le r el lutter contre les in galit s apporter des r ponses aux probl mes rencontr s par les sa lari s tout en prenant en compte les r alit s cono miques et sociales et les exigences de l int r t g n ral par le dialogue social et la n gociation sont les fonde ments m me de notre syndicalisme CFDT Il est indis sociable d une plus grande proximit avec les salari s Notre l gitimit et notre action trouvent leur force dans le soutien et la confiance que les salari s nous accordent par leur vote mais aussi par leur adh sion Consciente d un risque d cart grandissant entre les salari s et le syndicalisme en g n ral la CFDT s est engag e ces derni res ann es dans un mouvement d termin replacer le salari au c ur de notre stra t gie revendicative et de l volution de nos pratiques syndicales Notre volont de faire bouger la soci t le travail les entreprises et les administrations d apporter des r ponses concr tes passe par la construction d un syn dicalisme CFDT plus proche des salari s au service de ses militants et de ses adh rents la suite du congr s de Tours cet objecti
30. de la coop ration avec l Institut Belleville la CFDT contribue dans un monde qui conna t des mutations profondes renforcer les coop rations entre organisations syndicales tout en favorisant la compr hension mutuelle de r alit s diverses et complexes La CEDT poursuit ainsi des projets de long terme en par ticulier dans les r gions aujourd hui les plus l cart du d veloppement sur le continent africain ou en direction des populations les plus d favoris es en Inde notamment pour aider l organisation des travailleurs du secteur informel La CFDT participe aussi au programme de coop ration du minist re fran ais des Affaires trang res particuli rement en Guin e Conakry o les organisations syndicales jouent un r le central dans la transition d mocratique de ce pays 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE RAPPORT D ACTIVIT 2 sa bebl et Conine UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S La lutte pour l emploi contre la pr carit au c ur de l action de la CFDT mmmnnnssrrmsnnnannaremeemenmnnnnnnnennes p 19 Une nouvelle tape franchie pour s curiser les parcours professionnels ins p 19 L emploi et l insertion des jeunes priorit de la CFDT usss p 20 D une politique des ges une approche interg n rationnelle D 22 L accord sur la SPP des contractuels dans les fonctions publiques p 23 Concertation sur l cole l Enseignement sup
31. dettes financi res diverses 3 Avances et acomptes re us sur commandes en cours Dettes fournisseurs et comptes rattach s 3 868 691 4 471 741 3 415 424 3 210 360 Dettes fiscales et sociales 64 776 43 687 55 708 58 565 Dettes sur immobilisations et comptes rattach s Autres dettes 18 940 352 21 568 821 26 013 227 21972 810 Produits constat s d avance 1 342 468 598 685 156 081 15 000 TOTAL III 28 516 286 26 682 933 29 640 440 26 426 506 carts de conversion Passif IV TOTAL IHI HIIHV 353 483 602 347 358 948 347 570 251 339 650 214 1 dont plus d un an 1 dont moins d un an 342 468 598 685 156 081 15 000 2 dont concours bancaires courants et soldes cr diteurs de banques 3 emprunts participatifs ENGAGEMENTS DONN S p 300 000 300 000 RAPPORT D ACTIVIT COMPTE DE R SULTAT valeurs en euros PRODUITS D EXPLOITATION CFDT CONF D RATION Exercice clos 31 12 2012 31 12 2011 SR PAPA 31 12 2009 Ventes de marchandises Production vendue services MONTANT NET DU CHIFFRE D AFFAIRES Subventions Contributions Reprises sur d pr ciations sur provisions et amortissements et transferts de charges Cotisations Autres produits 1 CHARGES D EXPLOITATION 2 TI 217 2114217 15 940 406 2 428 249 14 972 747 1 476 229 2 034 505 2 034 505 15 476 890 2 384 261 14 651 666 1 574 577 2 009 323 2 009 323 15 397 925 2 414 940 14 177 080 1 319 667 1 790 495 1 79
32. du bud get de fonctionnement du comit d entreprise Le gouvernement r pondant notre demande a lanc une concertation avec les partenaires sociaux sur l ensemble de ces questions qui a d bouch sur des dispositions sp cifiques dans le projet de loi formation professionnelle d mocra tie sociale Celles ci op rent une refonte et une clarifica tion globale des ressources des organisations tenant compte de leur repr sentativit au travers de la mise en place d un fonds paritaire de financement d di Il se substitue aux financements actuels issus du paritarisme et int gre les ressources publiques accord es aux organisations profes sionnelles Repr sentativit aller au bout de la d marche pour les TPE Dans les TPE les modalit s des lections d cid es en 2010 par le gouvernement la suite du lobbying intense des organisations patronales ne correspondaient pas l esprit de la loi du 20 ao t 2008 et ont conduit une tr s faible participation des salari s La CFDT demande la r vision de la loi et la mise en place d une repr sentation collective des salari s assur e dans des commissions paritaires ter ritoriales dont les repr sentants des salari s seront lus sur la base de deux coll ges C est la condition pour une plus forte participation des salari s lors du prochain scrutin pr vu en 2016 3 L AFFIRMATION DE NOTRE SYNDICALISME ACTEUR DE LA D MOCRATIE SOCIALE 3 4 3 L VOLUTION
33. emploi sur les NAO N gociations an nuelles obligatoires formation syndicale RAPPORT D ACTIVIT Elsa betle et Corinne La question de l galit professionnelle a t prise en compte dans les n gociations interprofessionnelles retraites s cu risation de l emploi qualit de vie au travail et galit pro fessionnelle Le projet de loi galit professionnelle reprend des l ments concrets de l accord QVT EP PR urn aCCONA 4 Vr et galit ssh nell Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos modes demploi Avec lalternance de mai 2012 les droits des femmes ont retrouv un minist re d di La CFDT s est investie dans les initiatives lanc es visant mettre en coh rence les efforts de diff rents acteurs sur le sujet pour leur permettre de les traduire concr tement Nous partageons le constat que les progr s de demain ne r sideront pas dans de nouveaux textes de loi mais dans l utilisation de ceux qui existent dans les n gociations de branche et d entreprise et surtout dans l investissement des collectifs syndicaux et des mili tants pour faire bouger les situations La CFDT a fait du 8 mars Journ e internationale des femmes une date importante pour son action dans la lutte contre les in galit s et pour la parit Ainsi le 7 mars 2013 la veille de la Journ e internationale des femmes la CFDT a convi 200 militant e s participer des d bats portant
34. la CSI sur ces sujets Pour la Conf rence Rio 20 en 2012 la d l gation de la CFDT a coanim avec la CSI toutes les initiatives du syndicalisme international RAPPORT D ACTIVIT 1 11 2 LA CSI LA RECHERCHE D UNE DYNAMIQUE SYNDICALE La r unification du syndicalisme international en 2006 avec la cr ation de la Conf d ration syndicale internationale a cr l espoir d un syndicalisme en capacit d agir face un march qui d passe les fronti res et dont la r gulation ne peut relever des seules r glementations nationales ou communautaires Depuis la CSI a jou un r le important pour imposer l OIT au sein du G20 La CSI a r ussi une meilleure structuration r gionale du syndicalisme en Afrique et en Am rique Elle a aussi su saisir l opportunit cr e par le printemps arabe pour le d veloppement d un syndicalisme ind pendant et d ployer les moyens n cessaires pour soutenir dans les pays arabes les organisations syndicales affili es et la cr ation de nou velles organisations ind pendantes La CFDT s attache faire en sorte que la CSI soit en capacit de construire une politique syndicale qui soit port e par l ensemble de ses affili s et que le syndicalisme internatio nal aille au del des op rations de communication ou de plaidoyers pour se donner de r els moyens d agir en tant qu organisation syndicale Lambition de la CSI lors de sa cr ation demeure un objec tif pertinent b tir un syndi
35. les n gociations de branche et d entreprise Elle en atir un bilan mitig si cette incitation a permis de remettre l emploi des seniors l agenda des partenaires sociaux le dialogue social a souvent t contourn et les accords ou plans d actions n ont pas souvent abouti de r els change ments pour les salari s Pour relancer une dynamique interne sur cette question une enqu te Flash a t men e au printemps 2011 aupr s d environ 2000 salari s g s de plus de 45 ans concernant leur seconde partie de carri re et leurs conditions de travail La CFDT en a tir trois axes de propositions maintenir les seniors dans l emploi inciter leur recrutement et mieux g rer les fins de carri re Pour cela elle propose de mobi liser tous les leviers existants reconversion gr ce la for mation professionnelle et transfert des savoir faire lutte contre la p nibilit accompagnement renforc des deman deurs d emploi am lioration du dispositif de retraite pro gressive etc 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S La CFDT continue de plaider pour le retour de l allocation quivalent retraite pour tous les demandeurs d emploi ayant cotis le nombre de trimestres requis sans avoir l ge l gal Elle demande galement un contr le accru de l administra tion concernant l utilisation des ruptures conventionnelles pour les seniors afin d viter qu elles ne soient d tourn es sous forme de pr r
36. m me si elles ne se situaient pas dans les projets soutenus par la Conf d ration relevaient du m me objectif de la m me volont tre plus proches des salari s des adh rents et rendre des services aux militants pour qu ils soient plus m me d agir sur les lieux de travail Tout le monde n a pas avanc au m me rythme mais le mouvement est engag et il va se poursuivre z Peuescerce s y allet 0 3 RAPPORT D ACTIVIT La poursuite de la crise conomique le poids persistant du ch mage l aggravation des in galit s la pauvret croissante chez les salari s les plus pr caires ont profond ment impr gn l action de la CFDT durant cette mandature Face cette situation difficile et douloureuse pour un grand nombre de salari s enclins la col re et au d sespoir nous avons voulu r pondre par les actes Refuser l immobilisme pour ne jamais c der au d faitisme accepter d affronter la r alit pour r ussir la transformer c est la ligne que la CFDT a tenu sans rel che durant ces quatre ann es pour faire du sens et de l utilit de notre syndicalisme un levier au service des salari s et de leur avenir Pour cela nous leur avons dit la v rit nous avons creus nos id es confront nos analyses avanc des propositions audacieuses et assum nos responsabilit s d acteur engag quand d autres se contentaient trop souvent d accompagner la d sesp rance et se r fugiaient dans le
37. majoritaires sur la s curisation des parcours profes sionnels des contractuels l galit professionnelle les CHSCT et la pr vention des risques psycho sociaux four nissent des points d appui aux quipes pour agir concr te ment sur le travail dans les fonctions publiques 2 2 1 5 MAINTENIR LA DYNAMIQUE La d marche Agir sur le travail montre que les volutions des pratiques qu implique l action sur le travail n cessitent d asseoir cette d marche dans la dur e Elle est confort e par les r sultats revendicatifs de la CFDT accord QUT EP Qualit de vie au travail galit professionnelle dans le secteur priv accords sur l galit professionnelle les CHSCT et la pr vention des risques psychosociaux dans la fonction publique Nous devons maintenant d montrer notre capacit agir dans les entreprises et les administra tions sur la mise en uvre de ces accords Los ds 30 ans d RAPPORT D ACTIVIT Csabell et Corsare 2 2 2 L ENJEU DE LA QUALIT DE VIE AU TRAVAIL 2 2 21 AGIR SUR LA P NIBILIT LA SANT AU TRAVAIL ET L ORGANISATION DU TRAVAIL La mise en place du groupe de travail sur la p nibilit la suite de la loi sur les retraites de 2010 rendant obligatoire la n gociation sur la p nibilit dans les entreprises et les branches a permis la mise en commun des axes revendica tifs et de capitaliser les actions men es par les organisations au travers du guide Agir sur l
38. mesures significatives r duction du plafond du quotient familial accueil des jeunes enfants fiscalisation des avan tages familiaux de retraite acquisition de droits la retraite am lior e pour les temps partiels RAPPORT D ACTIVIT FAIRE RECULER LA PAUVRET ET L EXCLUSION La pauvret s est aggrav e au cours de ces derni res ann es pr s de 9 millions de personnes sont concern es Son visage a chang elle touche de nombreux salari s tr s majoritai rement les jeunes et les femmes souvent en situation mo noparentale qui ne parviennent pas vivre de leur travail temps partiel impos 40 des ch meurs indemnis s sont des personnes qui travaillent en activit r duite Pour favoriser l insertion et pr venir l exclusion la CFDT a men son action sur trois axes e Dans le cadre du Pacte social nous avons renforc notre partenariat avec les associations de lutte contre la pauvret La CFDT participe activement depuis 2005 au Collectif Alerte En 2011 ce travail a abouti la sortie dun guide commun Vers l emploi mais pas tout seul permettant de mieux accompagner l acc s et le maintien dans l emploi Il est mis en ligne sur tous les sites des signataires et a fait l objet de rencontres r gionales dans le dessein de promou voir au niveau local des projets communs De m me nous avons contribu l ouvrage d ATD Quart Monde intitul En finir avec les id es fausses sur les pauvres et la pa
39. pourraient tre d velopp es dans d autres circonstances Le passage de t moin entre Fran ois Ch r que et Laurent Berger a t un moment fort de cette AG Avec motion et chaleur les militants pr sents ont salu le travail et le cou rage de Fran ois Ch r que durant ses dix ann es de mandat qui ont marqu la CFDT 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT 4 7 6 UNE MISE EN MOUVEMENT DE TOUTE LA CFDT Depuis son origine la CFDT est dans la continuit de ses valeurs et de son action s adapter la soci t peser sur le r el tre en phase avec les aspirations des salari s pour progresser dans l mancipation des salari s et la justice sociale Le questionnement et la mise en mouvement font partie de son ADN nouveau la CFDT a interrog son fonctionne ment et ses pratiques et montr quelle tait capable de s adapter et de r pondre aux d fis pos s au syndicalisme La Conf d ration s est aussi interrog e sur son propre fonc tionnement pour le faire voluer vers plus de proximit et de soutien aux quipes militantes et aux organisations Si l impulsion conf d rale a t d terminante dans la conduite du changement elle a rencontr la n cessit d vo luer partag e par toutes les quipes CFDT tous les niveaux de l organisation Mais ce qui cr e la v ritable dynamique collective ce sont toutes les initiatives prises par des sections des syndicats des f d rations ou des r gions qui
40. pr 5 517 833 46 si TOTAL RECETTES E 9 823 635 95 Fe 10 772 910 90 Es 10 363 596 61 ei 9 402 395 00 Fez R SULTAT EXERCICE B 5 535 856 87 m 5 809 716 80 4 763 927 98 3 884 561 54 E R SERVE 3 o 0 o FINANCEMENT g 41 922 500 00 100 50 746 829 94 121 54 608 230 88 130 57 228 446 42 137 4 202 740 40 4 797 740 40 5 949 332 43 6 606 022 43 Branche action R serve pluriannuelle 25 000 00 25 000 00 R SERVE DE GR VE R alis e 101 450 172 58 104 451 840 00 100 105 807 493 00 100 107 533 579 00 Besoin th orique 102 185 312 73 104 451 921 82 105 924 354 00 112 444 003 64 RAPPORT D ACTIVIT B 5 BUDGET FONDS D ORGANISATION La charte financi re a pr vu de mutualiser une partie des ressources des cotisations soit 1 42 de la cotisation moyenne mensuelle r elle pour inciter les organisations relayer des priorit s de d veloppement de mixit et de struc turation fix es par le Bureau national sur proposition de la Commission conf d rale d organisation Ces ressources RAPPORT FINANCIER viennent en compl ment des recettes affect es au d velop pement par les syndicats les f d rations et les Uri Les orientations sont fix es pour six ans et les contrats avec les organisations sont pass s pour trois ans Le r sultat du plan 2009 2014 pr sent ci dessous qui s est termin durant l inter congr s montre que les objectifs de r partition des efforts entre les diff
41. que sa production de donn es soit plus proche des probl matiques de terrain et plus ais ment utilisable par les quipes syndicales 4 2 3 LE BAROM TRE DE LA QUALIT DE VIE AU TRAVAIL Pour mesurer p riodiquement l avis des salari s sur leur travail le barom tre est tout la fois un outil de connais sance un outil de communication d action de proximit et d valuation Il s appuie sur une grande enqu te nationale partir d items cibl s sur ce qui fait le sens d une bonne qualit de vie au travail RAPPORT D ACTIVIT La premi re campagne qui a t une r ussite a permis de faire remonter 16000 enqu tes dont les r sultats ont t pr sent s la presse en novembre 2011 Quarante quipes ont demand des r sultats pour leur entreprise La seconde campagne n a pas rencontr le m me cho et le nombre trop faible de remont es de questionnaires n a pas permis d en faire une analyse fiable La question des objectifs de la forme et des modalit s de d ploiement de cette enqu te doit tre repos e pour quelle puisse devenir un outil syndical de r f rence LAni QVT EP du 19 juin 2013 peut lui donner cette l gitimit en devenant l outil commun des quipes de la CFDT pour construire leur diagnostic leur action revendicative et valuer les r sultats 4 3 UNE CFDT QUI RESSEMBLE LA SOCI T 4 31 PLUS DE FEMMES DE JEUNES ET DE PERSONNES ISSUES DE LA DIVERSIT EN RESPONSABILIT
42. relations se sont notamment traduites dans des initiatives publiques telles que la tribune en faveur d un nouveau contrat social en Europe la fin 2011 sign e par le secr taire g n ral de la CFDT et des leaders syndicaux de France d Allemagne de Belgique d Espagne et d Italie l implication conf d rale dans la CES s ajoute celle des organisations CFDT dans les f d rations professionnelles europ ennes Les f d rations CFDT sont engag es dans les nombreux comit s de dialogue social sectoriel et dans les activit s des comit s d entreprise europ ens Les f d rations et les Uri organisent des d bats et des formations visant faire partager comprendre et prendre en charge les enjeux europ ens par les militants et les responsables La coordination de ces activit s doit sans cesse tre am lior e et approfondie de fa on mobiliser l organisation sur les enjeux europ ens et renforcer la diffusion et l ap propriation de nos analyses et de nos propositions pour l Europe RAPPORT D ACTIVIT NOTRE ACTION DANS LE MONDE LA R GULATION MONDIALE 1 11 1 Laction de la CFDT au niveau international vise peser pour que soit int gr e la dimension sociale dans une r gu lation mondiale qui peine produire des r sultats Avec la CSI la CFDT a obtenu la participation de l OIT Organisa tion internationale du travail au G20 et poursuit son action pour que l OIT soit reconnue comme une in
43. rieur LUS R CASIO N D 23 Formation professionnelle un enjeu dans la S curisation CU parcours Professionnel A a na 6 22 Les n gociations Assurance Ch MaAgeE nine p 25 Agir sur le travail 52222 eseeancecaccontescenonan es duesse dance nuesesceccn ose p 26 Un projet d action et d organisation inner D 26 L enjeu de la qualit de vie au travail a se D 28 galit professionnelle nn p 29 R mun rations et pouvoir d achat rennes D 30 Racisme immigration discrimination la CFDT agit D 31 18 RAPPORT D ACTIVIT 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S L efficacit syndicale CFDT l preuve des faits preuves l appui 2 1 LA LUTTE POUR L EMPLOI CONTRE LA PR CARIT AU C UR DE L ACTION DE LA CFDT Tout au long de ces quatre derni res ann es durant lesquelles la crise conomique et sociale a t omnipr sente la question de l emploi s est nouveau trouv e au c ur des pr occupa tions des Fran ais La CFDT en a fait un axe central de son action afin d obtenir de nouveaux droits pour les salari s notamment les plus pr caires gr ce aux n gociations na tionales interprofessionnelles et la concertation avec les pouvoirs publics Dans un contexte de march de l emploi particuli rement tendu notre priorit d action s est centr e sur le maintien dans l emploi des salari s Cette pr occupation a imprim chaque tape des actions et des n gociations men es
44. s curisation des parcours professionnels dans la fonc tion publique Parall lement la r flexion conduite en interne sur les droits revendiquer pour les contractuels une n gociation a t lanc e par le minist re de la Fonction publique avec les organisations syndicales Cette n gociation a abouti un accord majoritaire sign le 31 mars 2011 et a permis de r elles avanc es au profit de ces personnels un largissement du champ des agents concern s par le dispositif de titula risation et de passage de CDD en CDI un encadrement et une limitation des cas de recours au contrat la construction de garanties collectives en mati re notamment de r mu n ration et de droits sociaux La loi adopt e le 12 mars 2012 a retranscrit cet accord et donn une large place au dialogue social pour sa mise en uvre dans les trois versants de la fonction publique Pour autant la CFDT a d nonc les difficult s rencontr es dans l application de la loi plus particuli rement sur les moda lit s de titularisation ou de passage de CDD en CDI Dans le but de s curiser aussi les parcours professionnels dans la fonction publique nous avons revendiqu l ouverture d une n gociation sur la transposition de l Ani du 11 janvier 2013 concernant le recours au temps partiel la g n ralisation de la compl mentaire sant et la mise en uvre de disposi tions sur la taxation des contrats courts 2 1 5 CONCERTATION SUR L COLE L ENSE
45. sa port e concr te de meure incertaine en l absence de d bouch s contraignants par exemple par le biais d une directive D UNE POLITIQUE DES GES UNE APPROCHE INTERG N RATIONNELLE 2 1 3 La r solution du congr s de Tours avait act la volont de la CEDT de d velopper une approche interg n rationnelle de la gestion des comp tences et d investir dans l organi sation du transfert de savoir faire dans les entreprises les branches et les territoires Durant ce mandat nous avons progress dans le passage d une logique de politique des ges caract ris e par la mise en uvre de dispositifs distincts une logique interg n rationnelle avec le d ploiement du contrat de g n ration RAPPORT D ACTIVIT m En un d pi F grar Thierry Nectoux 2 1 5 1 L EMPLOI DES SENIORS Dans une situation de ch mage de masse les seniors ont tout comme les jeunes servi de variable d ajustement du march du travail depuis trente ans Au del du resserrement des dispositifs de pr retraite publics et priv s et des r formes des retraites qui ont conduit indirectement davantage de seniors rester dans l emploi le gouvernement a souhait en 2009 inciter les entreprises prendre des mesures en faveur de l emploi des seniors par le biais d accords ou de plans d action sous peine de p nalit financi re La CFDT s est engag e dans la r alisation de ces objectifs travers
46. soulev une nouvelle vague de rejet de l Europe Pour la CFDT la ma trise budg taire et la r duction des d ficits publics est un objectif essentiel pour conserver au tonomie et marges de man uvre Apr s l obtention d avan RAPPORT D ACTIVIT Jacques y et bugtte c es pacte pour la croissance et l emploi lors du Conseil europ en de juin 2012 nous avons consid r que la ratifi cation du Trait sur la stabilit la coordination et la gou vernance au sein de l Union conomique et mon taire en 2012 tait n cessaire pour peser en faveur d une gouvernance conomique renforc e tout en consid rant que celle ci devait tre plus transparente et d mocratique Pour autant l objectif de stabilit mon taire ne doit pas conduire l asphyxie de l conomie Il est indispensable de conjuguer cet objectif une relance conomique sans la quelle nous n chapperons pas une spirale r cessive Mais si la stabilit mon taire a progress la relance conomique europ enne peine s enclencher De plus il faut en finir avec une Europe o les tats membres se livrent une concur rence fiscale et sociale qui conduit tirer partout vers le bas les garanties collectives et affaiblit ainsi l id e m me d un mod le social europ en Forte de cette vision et consciente qu au del de la d non ciation des faiblesses de l Europe nous ne progresserons pas sans la mobilisation des salari s sur des revendicati
47. sur deux ans pour les entreprises n tait pas la pr f rence de la CFDT qui souhaite traiter cette question dans le dossier du financement de la protection sociale Cependant nous avons pes pour obtenir que les repr sentants du personnel d battent de l utilisation de ces fonds dans les entreprises et qu un comit de suivi o si gent les organisations syndicales et les organisations patronales soit charg de son valuation nationale La CFDT regrette que son financement repose pour une trop grande part sur les m nages travers une hausse de TVA et l affectation d une nouvelle fiscalit co logique l4 cavente A la Cabes SANCE Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos guides 1 1 2 2 L ENJEU DES FILI RES D AVENIR UNE APPROCHE TRANSVERSALE DU MODELE PRODUCTIF Face l ampleur de la crise conomique aux destructions d emplois et la perte de rep res sur les voies de sortie la CFDT a cherch travailler de mani re transversale les questions de renouveau du mod le productif Celui ci repose sur une combinaison d offres de produits de services et d usages et l identification de secteurs porteurs d activit inscrits dans la perspective du d veloppement durable et de la r ponse aux besoins de la soci t Selon la CFDT il s agit de r pondre trois grands objectifs e organiser les nouvelles fili res et consolider celles d j existantes RAPPORT D ACTIVIT
48. tableaux synth tiques r capitu lant quatre exercices de la mandature Le d tail des comptes se trouve sur le site internet de la Conf d ration www cfdt fr portail rec_102431 les rapports financiers 1 033 115 54 20 987 90 1055 257 38 25 000 00 Lensemble des budgets g r s par la Conf d ration fonc tionnement formation syndicale SSM fonds organisation Cnas SCPVC et gestion du patrimoine mobilier et immo bilier sont dans le p rim tre des comptes sociaux confor m ment la l gislation Dans le cadre de la gestion de ses actifs mobiliers la Conf d ration a fait proc der la fin de l ann e 2013 une ana lyse extrafinanci re de ses placements en faisant valuer les risques environnementaux sociaux et de gouvernance des fonds d tenus par la Conf d ration par le leader de la notation ESG Les r sultats de cette expertise ont t pr sent s au Bureau national La Conf d ration a des exigences sur le placement de ses r serves aupr s des gestionnaires de fonds l analyse effectu e permet ainsi d valuer la perti nence sociale et environnementale des placements Voir tableaux pages 62 67 RAPPORT D ACTIVIT 18 C meo Jacques sybre e ricit f l CFDT CONF D RATION Exercice clos 31 12 2012 31 12 2011 SPA PAPAN L 31 12 2009 BILAN ACTIF valeurs en euros ACTIF IMMOBILIS Immobilisations incorporelles 25 800 Logiciels 25 800 Frais d tablis
49. transitoire de sortie pour les TPE Tr s petites entreprises 1 2 3 R NOVER LA POLITIQUE FAMILIALE Face au constat de la d gradation du soutien aux revenus des familles et du manque d quit des transferts de la po litique familiale entre les revenus et entre les g n rations nous avons revendiqu une refonte du quotient familial et des avantages familiaux de retraite ainsi que des mesures favorisant le travail des femmes Les politiques familiales n cessitent de prendre en compte de nouveaux besoins en lien notamment avec l volution du march du travail Pour la CFDT elles doivent e permettre la conciliation d un taux de natalit lev avec la g n ralisation du travail f minin en favorisant le maintien dans l activit et une plus grande galit entre les hommes et les femmes Nous avons d fendu une r forme du cong pa rental qui aujourd hui handicape le parcours professionnel des femmes et constitue une trappe pauvret et inactivit e am liorer la redistribution des hauts revenus vers les bas revenus renforcer les prestations en direction des familles au moment o elles en ont besoin quotient familial avan tages familiaux de retraite lutter contre les nouvelles sources de pauvret monoparentalit et permettre aux jeunes d acqu rir leur autonomie pour choisir leur avenir Nous avons port ces revendications dans le cadre de lagenda social et des conf rences sociales et obtenu des
50. une n cessit e l effectivit de la Gul Garantie universelle des loyers POUR L ACC S DE TOUS AUX SOINS 1 5 Les in galit s d acc s aux soins s amplifient selon le revenu mais aussi le lieu de vie entra nant de nombreux renonce ments aux soins Les co ts de sant voluent plus vite que la richesse nationale Face la difficult de ma triser la d pense l assurance maladie s est concentr e sur l hospitali sation et les maladies de longue dur e Malgr quelques avanc es obtenues dans des accords conventionnels avec les professionnels de sant nous d plorons que les gouvernements successifs n aient pas adopt de mesures plus coercitives sur la question des d serts m dicaux des d passements d honoraires et plus g n ralement de l organisation du syst me Si les partenaires sociaux ne sont pas les d cideurs princi paux ils ont cependant un r le jouer de d fense des sala ri s contributeurs financiers et usagers Pour am liorer le parcours de soins autour du patient et ma triser la d pense la CEDT a approfondi sa r flexion sur la politique de sant avec la volont de r duire les in galit s d acc s aux soins et de pr server le syst me de sant Nous avons obtenu la compl mentaire sant pour tous dans l Ani du 11 janvier 2013 Toutes les entreprises du secteur priv devront mettre en place une compl mentaire sant collective obligatoire au profit de leurs salari s
51. uni les repr sentants d une cinquantaine d as sociations qui ont en commun d avoir une v ritable l giti mit chacune dans leur domaine et la volont de peser dans le d bat public Cette initiative a d bouch sur la signature du Manifeste pour un pacte social solidaire et porteur d espoir pour nos concitoyens Par ce manifeste nous nous sommes engag s prendre toutes nos responsabilit s sur la base des valeurs communes nos organisations et sur les actions respectives que nous menons au quotidien Depuis les contacts se sont particuli rement resserr s avec ces partenaires et des rencontres se tiennent r guli rement Lobjectif est de prolonger la dynamique de coop ration et d change La signature de l Ani du 11 janvier 2013 par la CFDT a t l occasion d inaugurer le cycle de rendez vous des partenaires du pacte social avec des d bats th matiques des changes d informations et de points de vue sur les grands dossiers d actualit La r forme de la formation pro fessionnelle ou notre action pour lutter contre les id es du Front national ont ainsi constitu des th mes de d bat et de r flexion communs La poursuite et l approfondissement de cette d marche confortent l engagement de la CFDT de contribuer avec d autres dans le d bat public la d finition de l int r t g n ral et la revitalisation du d bat d mocratique RAPPORT D ACTIVIT 3 4 2 DE NOUVELLES TAPES DE RENFORCE
52. utilis en par ticulier les plus jeunes notamment pour la qualit et la ra pidit des r ponses apport es Il mobilise toutes les structures de l organisation et en cela il favorise le travail entre elles Contrairement aux craintes souvent voqu es l exp rimen tation a d montr que ce nouveau service permettait de rap procher le syndicat de ses adh rents notamment les plus loign s et ne faisait pas concurrence aux permanences physiques organis es dans les r gions impliqu es dans ce chantier pouses Ce cake e 5 961 adh rents l ont utilis au 31 d cembre 2013 e 3 4 des appels concernent la vie professionnelle RAPPORT D ACTIVIT 4 4 2 L OUVRE BO TE La CEDT a lanc un nouveau service de mise en relation et d entraide sur toutes les questions relatives au travail l emploi et plus largement sur les questions professionnelles Lanc l initiative de l Union conf d rale des cadres ce service est gratuit et ouvert tous les adh rents Il permet tout adh rent de d poser une offre de service ou une de mande d annonce qui reste en ligne soixante jours et peut tre republi e la demande Un nouveau service l adh rent qui cr e du lien et s appuie sur la richesse du tissu militant 4 4 3 GASEL LA DIFFICILE MISE EN ROUTE D UN OUTIL AMBITIEUX Mettre les adh rents au c ur de notre organisation c est se doter de syst mes d information aptes mieux changer
53. 0 495 16 547 639 2 080 308 13 712 813 1 333 009 TOTAL I 36 928 848 36 121 899 33 999 268 35 464 264 Marchandises Achats Variation de stocks Mati res premi res et autres approvisionnements Achats Variation de stocks Autres achats et charges externes Imp ts taxes et versements assimil s Salaires et traitements Charges sociales Dotations aux amortissements d pr ciations et provisions Sur immobilisations dotations aux amortissements Sur immobilisations dotations aux d pr ciations Sur actif circulant dotations aux d pr ciations Pour risques et charges dotations aux provisions Subventions accord es par l organisation syndicale Autres charges 41 925 1999 22 115 419 611 016 420 113 5 412 275 133 400 1 495 240 2 229 429 7 226 431 4 052 20 151 504 600 915 106 616 4 529 254 2215752 1 258 794 7 103 249 18 151 413 493 089 378 587 4 419 442 2 016 543 2 001 553 6 163 203 17 085 407 466 267 561 405 4 398 601 37 896 1 579 194 446 633 6 107 136 TOTAL II 39 687 248 35 960 013 33 623 830 30 682 538 Y compris redevance de cr dit mail mobilier Y compris redevance de cr dit bail immobilier R SULTAT D EXPLOITATION I II 2 758 401 161 887 1 695 105 4 781 727 Quotes parts de r sultat sur op rations faites en commun Exc dent ou d ficit transf r III D ficit ou exc dent transf r IV 1 Dont Dons Legs et donations Pro
54. 17 10 391 856 37 10 880 606 96 Loyers 991152197 1 019 691 84 1 038 907 92 1 045 907 28 Informatique 596 443 23 B ITI 789 975 66 859 883 34 TOTAL D PENSES 12 966 397 26 13 495 514 41 14 306 212 28 14 984 344 84 R SULTAT 7 711 230 75 6 847 698 94 5 552 855 20 3 996 245 32 RAPPORT D ACTIVIT B 2 BUDGET PRESSE La principale recette de ce budget provient de la part in formation qui repr sente 9 11 de la cotisation mensuelle moyenne r elle Ces recettes sont compl t es par des ventes etabonnements aupr s de structures de militants ou d adh rents quelques recettes de publicit ainsi que des subventions provenant du budget conf d ral N B Cette activit tant assujettie la TVA les recettes et les d penses sont pr sent es hors taxes y compris les recettes cotisations qui supportent une TVA de 2 10 BUDGET PRESSE valeurs en euros 2009 2010 2011 2012 En 2012 les recettes de l activit Presse taient de 8 61 millions d euros dont 83 en provenance des cotisa tions part nationale La part de la cotisation affect e l information est r partie entre CFDT Magazine Syndicalisme Hebdo le Pr Portail de ressource tendu La part r serv e l information est donc r partie pour 73 5 pour CFDT Magazine 19 pour Syndicalisme Hebdo et 7 5 pour le Pr Si l on ajoute les recettes de CFDT Productions brochures affiches et mat riel syndical celles de unit audio
55. 48 CONGR S ERR EC LL ue ax ie Jacques sy e ugitt ECsabetl amp Coriune INTRODUCTION 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S 3 L AFFIRMATION DE NOTRE SYNDICALISME ACTEUR DE LA D MOCRATIE SOCIALE p 32 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT p 40 0 RERO p 52 RAPPORT FINANCIER p 54 CORSIE p 70 RAPPORT D ACTIVIT INTRODUCTION Dans sa r solution RECONSTRUIRE L AVENIR AVEC LES SALARI S le congr s de Tours en juin 2010 a fix trois grandes orientations au plan de travail conf d ral e Peser sur les choix globaux qui ont un impact sur la vie des salari s dans un objectif de justice et de solidarit exige que l action syndicale tous ses niveaux d engagement contri bue activement construire un autre mode de d veloppement un nouveau partage des richesses renforcer l quit dans la contribution de tous et consolider nos syst mes de protection sociale e Construire nos choix revendicatifs en partant de la r alit v cue par les salari s pour que la demande individuelle s exprime et trouve sa r ponse dans une action collective qui redonne sens au travail fasse reculer les in galit s professionnelles et progresse dans la s curisation des parcours professionnels de tous les salari s e Faire vivre une CFDT proche des salari s pour que la r alit sociale dans
56. 91 Disponibilit s 12 020 6 126 14 934 6 927 TOTAL DE L ACTIF 362 441 354 538 353 826 348 119 PASSIF 31 12 2012 31 12 2011 31 12 2010 31 12 2009 FONDS PROPRES 316 613 313 089 309 767 306 386 R serves 308 376 305 418 301 364 296 066 R serves consolid es 4715 4 336 5 023 5157 R sultat consolid 3521 3 335 3 380 5 163 PROVISIONS DETTES 33 753 29152 152 FU 31548 548 ee 29877 877 Emprunts et dettes financi res 5 908 610 585 1 744 Fournisseurs et comptes rattach s 3 044 3 425 1 994 2215 Autres dettes et comptes 24 800 25 118 28 969 25 918 de r gularisation TOTAL DU PASSIF 362 441 354 538 353 826 348 119 RAPPORT D ACTIVIT COMPTE DE R SULTAT valeurs en k Cotisations 22 231 Subventions contributions 16 759 Autres produits d exploitation 14 342 21752 16 455 14 566 RAPPORT FINANCIER 31 12 2012 31 12 2011 31 12 2010 31 12 2009 21 045 20 351 16557 17 840 15 182 13 170 TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION 53 332 52 773 52 784 51 362 Achats consomm s 3 689 Charges externes 16 486 Charges de personnel 16 383 Imp ts et taxes 2 198 Autres charges d exploitation 8 147 Dotations aux amortissements T 9 431 et aux provisions 2 694 14 974 14 806 2 109 7 958 8 473 2 648 2 895 15 560 12 259 14758 13 803 1 616 1 486 6 743 7 124 8 454 7 962 TOTAL DES CHARGES D TOILE 56 334 UE 49 779 45 529 R SULTAT D EXPLOITAT
57. D 3 7 Le renforcement de la d mocratie sociale p 37 L mergence d un pacte Social mms D 3 7 De nouvelles tapes de renforcement de la d mocratie sociale D 38 L volution en marche des IRP rennes D 39 La r flexion sur le dialogue social territorial une p 39 Vers la constitutionnalisation du dialogue Social s p 39 RAPPORT D ACTIVIT 3 L AFFIRMATION DE NOTRE SYNDICALISME ACTEUR DE LA D MOCRATIE SOCIALE La crise et son impact social les espaces laiss s au dialogue social mais aussi les enjeux de la repr sen tativit ont mis les organisations syndicales au pied du mur et accru les tensions entre les diff rentes vi sions du r le du syndicalisme Le syndicalisme a fait aussi l objet d attaques violentes et de tentatives r p t es de discr dlit Dans ce contexte difficile forte de sa capacit d battre en interne comme en t moigne la pratique d sormais r guli re des assembl es g n rales de syn dicats des d bats avec les militants et de rencontres d quipes syndicales la CFDT a continu d affirmer sa ligne et d assumer sans arrogance mais avec fermet sa diff rence 3 1 LA CFDT CONFORT E NOUVELLE REPR SENTATIVIT UNE TAPE D CISIVE 3 1 1 La mise en uvre de la loi du 20 ao t 2008 sur la r novation de la d mocratie sociale est un l ment fort de ces quatre ann es pour la CFDT Cela a t un parcours difficile et sem d emb ches jusqu la p
58. DT permettre le retour rapide l emploi durable via une indemnisation s curisante et un accompagnement personnalis dans la logique de s curisation des parcours professionnels Pour atteindre ces objectifs nous avons men diverses ac tions articul es autour de diff rentes n gociations RAPPORT D ACTIVIT a lisa bell et Corinne Flask Pot vpli Eu q Quelques mois avant l ouverture de la n gociation assu rance ch mage et dans un contexte de difficult s pour P le emploi les militants CFDT sont all s fin 2010 la rencontre et l coute des demandeurs d emploi Une grande enqu te aupr s de 1557 demandeurs d emploi dans dix r gions a permis de cerner leurs besoins et leurs attentes vis vis de l indemnisation et de l accompagnement Compl t par de nombreuses visites d agences et de rencontres de conseillers ce travail a notamment donn lieu une publication P le emploi malaise des deux c t s du guichet et tay nos revendications en 2011 dans la n gociation assurance ch mage et le mandat paritaire de n gociation de la convention tripartite Unedic tat P le emploi C t indemnisation apr s l accord de 2008 et ses avanc es significatives simplification et largissement des publics indemnis s fin 2010 plus de 300 000 personnes ont b n fici d une indemnisation du fait du passage de six quatre mois dont la moiti tait des jeunes en fin de CDD ou d int ri
59. Formation Rep res La mise en uvre d une formation des responsables appe l e formation Rep res favorise la prise de responsabilit des militants qui y participent et leur donne les bases n cessaires leur volution dans l organisation Cette forma tion est compl t e par d autres plus sp cialis es en fonction des mandats des militants Ceux ci sont accompagn s par un tuteur qui leur donne des l ments compl mentaires la formation et leur permet d acc der plus facilement aux responsabilit s Repositionnement professionnel Un dispositif de repositionnement professionnel a t mis en place au niveau conf d ral pour permettre aux militants qui le souhaitent de r orienter leur parcours professionnel Ce dispositif collectif permet de faire le point sur son par cours syndical d changer au sein d un groupe de personnes confront es la m me probl matique de constituer un r seau d tre mieux arm et plus efficace dans sa recherche Une tude effectu e aupr s d anciens responsables fait res sortir la n cessit de mieux valoriser l exp rience acquise au cours de l activit syndicale 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT Olivier Cl ment oooO Cette d marche s appuie sur le principe que l organisation doit assurer une certaine s curisation des parcours aux militants pour ceux qui s engagent comme pour ceux qui la quittent UNE ORGANISATION AU SERVICE DE SES AD
60. H RENTS R PONSES LA CARTE UN NOUVEAU SERVICE APPR CI 4 4 1 Le constat a t fait qu un nombre lev d adh rents la CFDT n a pas beaucoup de lien avec l organisation si ce n est au travers de la cotisation et de la diffusion de CFDT Magazine Cela explique en partie le fort turnover des ad h rents Mieux r pondre aux demandes des adh rents de la CFDT faisait partie des objectifs fix s par le congr s de Tours pour mieux fid liser les adh rents Ladh rent peut souvent compter sur la CFDT quand il fait partie d une structure organis e au travers du r seau des militants dans les entreprises et les administrations Mais pour ceux qui en sont plus loign s petite structure dis persion des quipes adh rents isol s etc le congr s a d cid l tude et la mise en uvre d un service d accueil cen tralis via le t l phone et mobilisant toutes les structures concern es Ce service a t appel R ponses la carte RAPPORT D ACTIVIT Elsa betl et Corinne C est un service offert tous les adh rents CFDT L objectif est d apporter des r ponses de qualit toutes leurs questions li es au travail et ses impacts sur la vie professionnelle et personnelle et ce quels que soient leur situation leur lieu de travail leur proximit avec des militants CFDT Le service R ponses la carte a d abord t exp riment dans trois r gions Nord Pas de Calais
61. IGNEMENT SUPERIEUR ET LA RECHERCHE L approfondissement de notre r flexion et de nos positions En 2011 la CFDT s est dot e d une plateforme revendicative pour une politique ducative visant r duire les in galit s d battue et vot e au Bureau national Les positions act es nous ont permis de prendre toute notre place dans les chan tiers de la Grande concertation sur l cole lanc e par le nouveau gouvernement l t 2012 RAPPORT D ACTIVIT a Csabetl et Corine Info Com paveudicative obou d ute l Cr pe itd ductis ds urne La CFDT s est galement investie dans les Assises de PESR Enseignement sup rieur et recherche aux niveaux natio nal et territorial L aussi nos d bats et nos positions sur la politique ducative la formation professionnelle tout au long de la vie la strat gie conomique et sociale et la poli tique industrielle nous ont permis de peser dans ces changes Des avanc es pour la formation tout au long de la vie qui restent concr tiser e Sur l cole Si les orientations qui rel vent du strict p rim tre de l ducation nationale vont dans le sens de nos proposi tions l inscription de l cole dans un processus concert de formation tout au long de la vie reste concr tiser Il sagit notamment de d finir les modalit s de participation des partenaires sociaux dans l tablissement de la carte r gionale des formations professionnelle
62. ION D EXPLOITATION FU 3002 002 Charges et produits financiers 6 573 Charges et produits exceptionnels 141 Imp ts 44 1 BTE 1 029 694 47 ETTA 005 5 T 1 432 578 698 410 45 57 R SULTAT NET Report ressources non utilis es ressources non utilis es Engagements r aliser gt R SULTAT NET DE PLENSEMBLE CONSOLID Int r ts minoritaires R SULTAT NET DE L ENSEMBLE CONF D RAL 3 521 3 335 3 380 5 163 3 521 3 335 3 380 5 163 RAPPORT D ACTIVIT AD ABC Afpa AFD Agefiph Agi Agirc Alur Anact Ani Arrco B20 BDU BN BPI CA CES Cese Dossiers et d bats pour le d veloppement durable Association Association nationale pour la formation professionnelle des adultes Association fran aise des diab tiques Association de gestion du fonds pour l insertion professionnelle des personnes handicap es Association de gestion d immeuble Association g n rale des institutions de retraite des cadres Acc s au logement et un urbanisme r nov Agence nationale pour l am lioration des conditions de travail Accord national interprofessionnel Association pour le r gime de retraite compl mentaire des salari s Business 20 Base de donn es unique Bureau national Banque publique d investissement Conseil d administration Conf d ration europ enne des syndicats Conseil conomiq
63. ION ET LE MAINTIEN DANS L EMPLOI DES SALARIES EN SITUATION DE HANDICAP Pendant la mandature la CEDT a poursuivi sa contractua lisation avec l Agefiph Association de gestion du fonds pour l insertion professionnelle des personnes handicap es au niveau national pour impulser avec les f d rations et les r gions quatorze d entre elles ont contractualis une politique d insertion et de maintien dans l emploi des personnes en situation de handicap Cette dynamique port e au niveau des branches et au plus pr s des lus dans l entreprise dans les territoires doit tre amplifi e Il reste encore beaucoup faire pour que le taux de 6 de travailleurs handicap s soit effec tif dans les entreprises et les fonctions publiques Laccent a t mis sur la sensibilisation et la formation des militants partir d outils r nov s pour les accompagner dans les n gociations La prise en charge des probl matiques li es au handicap est indissociable des questions de conditions de travail de sant et de s curit au travail notamment celles du maintien dans l emploi ou de la r insertion dans l emploi Au CNCPHEP Conseil national consultatif des personnes handicap es la CEDT a particip au groupe de travail concernant l tude du m tier AVS Accompagnant de vie scolaire en milieu ordinaire 28000 AVS repr sentant 16000 ETP ou quivalent temps plein Un premier pas vers la reconnaissance d un vrai m tier pour les auxil
64. Jacques y amp butte e anticiper et pr parer les transitions professionnelles dans les branches et les territoires e d velopper une gouvernance qui implique tous les acteurs et favorise l anticipation Pour progresser sur ces objectifs la CFDT s est engag e dans une nouvelle tape du dialogue conomique qui a donn lieu au rapport R inventer la croissance Ce rap port identifie sept grands secteurs d activit et d emplois fond s sur les atouts de la France et une m thode d enga gement des acteurs proposant de faire des signataires des partenaires conomiques Cette r flexion a aliment la Conf rence sociale de 2013 de m me que le travail du mi nist re du Redressement productif autour des 34 plans in dustriels de la commission Innovation 2030 et du com missariat g n ral la strat gie et la prospective portant sur La France dans 10 ans La CFDT s est galement fortement investie dans la Conf rence nationale de l industrie devenue CNI Conf rence nationale de l industrie dont elle avait demand la cr ation lors des tats g n raux de l industrie Lieu de concertation et de coop ration entre tous les acteurs de la politique in dustrielle le CNI a permis de construire un diagnostic partag et l organisation des fili res travers la mise en place des comit s strat giques de fili re Pour la CFDT il reste encore beaucoup faire pour construire l articulation des feu
65. MENT DE LA DEMOCRATIE SOCIALE La CFDT a largement contribu la l gitimation du champ d intervention et des acteurs du dialogue social L tape franchie gr ce la mesure de la repr sentativit est cruciale D autres accords r flexions et chantiers ont accentu cette l gitimation L accord sur la modernisation du paritarisme et de son fonctionnement Sign en 2012 il constitue une tape suppl mentaire qui a permis de r affirmer la l gitimit et le r le du paritarisme et de r pondre aux enjeux de transparence d harmonisation et de valorisation de l action paritaire Limit aux organismes nationaux interprofessionnels la CFDT agit pour que cet accord soit progressivement tendu l ensemble des orga nismes paritaires La mise en uvre d un agenda social dans les fonctions publiques Depuis la signature des accords de Bercy en juin 2008 le dialogue social a progress dans les fonctions publiques surtout au niveau national avec la signature d accords lar gement majoritaires Mais la p riode 2010 2012 a galement souffert de l absence de m thode et de volont gouverne mentale pour ouvrir d autres chantiers Par ailleurs au niveau des collectifs de travail les marges de progression F x 5 4 ol Z gt 2 E p 2 Hueprises PE Ctants des Thes pes eu up Rencontre avec les mi he 2012 novenm RAPPORT D ACTIVIT Jacques Syla et brigitte sont r elles s
66. N DE NOTRE SYNDICALISME ACTEUR DE LA D MOCRATIE SOCIALE La CEDT et la CGT ont eu une place pr pond rante dans la p riode Elles ont conduit l ensemble des intersyndicales l actif de ce double pilotage il faut relever le refus de la radicalit rejet du mot d ordre retrait du projet de loi et choix de rester sur le terrain social en vitant l affrontement direct avec le pr sident de la R publique et la contestation de la l gitimit du Parlement Cependant l action intersyndicale en 2010 a aussi montr ses limites une unit apparente mais de r elles diff rences de strat gie et d objectifs entre les organisations L intersyndicale post retraites gueule de bois Apr s l chec de la mobilisation sur les retraites et l inca pacit d en tirer des enseignements communs l intersyn dicale s est d lit e La CGT est revenue sa vision d une intersyndicale servant ses propres objectifs de syndicalisme rassembl autour d elle L intersyndicale r duite cinq CFDT CGT Unsa FSU et Solidaires a continu se r unir Plusieurs journ es de mobilisations ont eu lieu soit dans le cadre de la CES soit face la crise et aux r ponses apport es par le gouvernement ou encore pour d noncer l entrisme du Front national dans le champ syndical Cependant ces journ es ont le plus sou vent rencontr peu d chos et se sont r duites au r seau des militants Plus fondamentalement la volon
67. N EN DIRECTION DES SALARI S DES TPE Durant la mandature nous avons modifi notre approche des salari s des TPE en allant davantage leur rencontre en se donnant les moyens de d battre avec eux et en leur apportant des documents ou supports d information utiles Prenant appui sur les enqu tes de terrain nos propositions sont aussi plus cout es Cette proximit renforc e avec les salari s des PE Petites entreprises des TPE des apprentis s est concr tis e par des actions r p t es tout au long de la mandature dans des villes centres villes zones d activit s industrielles commerciales zones rurales mais aussi aux portes de nombreux CFA Cen tre de formation des apprentis Nombre d organisations Uri certaines f d rations syn dicats ont progress dans la prise en charge des salari s des petites entreprises ont revisit leurs pratiques syndicales et d velopp des outils propres leurs professions et leurs territoires Cela a pes dans le r sultat des lections TPE pour certaines professions et certains territoires RAPPORT D ACTIVIT Force est n anmoins de reconna tre que cette dynamique n est pas encore g n rale que beaucoup de syndicats restent convaincre sur l enjeu d tre proches des salari s des pe tites entreprises et des apprentis M me si dans certains territoires les structures de proximit ont pu valuer lim pact desinitiatives de rencontre de salari s sur les
68. ORMATION 441 170 08 CNAS 94 545 45 UFR 285 123 90 DS 187 561 33 UCR 5933 15 53 UTR 1 184 506 85 URIR 220 564 03 Nombre de cotisations RAPPORT D ACTIVIT Grille de r partition 214 216 51 461 386 10 98 859 24 301 672 36 192 666 82 560 245 34 1 241 582 94 230 671 57 UFR ou D veloppement Conf d ration Part Information 222 002 03 478 205 19 102 472 54 315 067 85 197 294 86 580 677 73 1 287 788 18 239 102 60 37 5 7 15 17 3 6 5 14 2009 PAUL 2011 2012 229 451 17 494 232 90 105 903 92 326 579 04 202 940 54 600 136 82 1 333 000 57 247 094 51 A 4 LOGISTIQUE L ann e 2013 a vu la mise en place d un nouveau syst me d information pour la gestion des adh rents et des cotisa tions voir paragraphe 4 4 3 du rapport d activit Pour faire face aux obligations de publication des comptes les syndicats ont pu utiliser Gessy le logiciel Tr so Syndicats mis disposition par la Conf d ration depuis la fin 2012 BUDGET CONF D RAL valeurs en euros RECETTES Cotisations Salari s 5 985 504 69 Cotisations Retrait s 204 806 45 Reversements Cese 641 408 35 Dotations 643 038 82 Recettes compl mentaires 150 653 81 Valorisation MAD Mis disposition 2 212 748 39 Affectation subvention la cl ture 10 839 467 50 RAPPORT FINANCIER B GESTION DES PARTS NATIONALES Les recettes cotisations g r es au niveau national sont isol es dans des
69. OUR LE SYNDICALISME D ENGAGEMENT Au grand dam de ses d tracteurs le syndicalisme d enga gement a fait la d monstration de son audience majoritaire chez les salari s La l gitimit contest e des signataires de l Ani du 11 janvier 2013 en est ressortie renforc e C est un point d appui d terminant pour engager et construire les transformations sociales n cessaires un nouveau mod le de d veloppement porteur de progr s pour tous RAPPORT D ACTIVIT Cette nouvelle donne conforte notre choix d ouverture et de travail en commun engag avec d autres organisations Cette d marche qui allie ouverture et affirmation de nos positions nest pas une posture th orique Sans nier les situations de concurrence et parfois de conflit sur le terrain elle s est traduite depuis quatre ann es d changes notam ment avec l Unsa par la volont de cr er les conditions d un travail en commun et si possible de convergences sur les d fis majeurs que sont la protection sociale la fiscalit l emploi comme nous l avons fait sur les retraites la s cu risation de l emploi et cela nous a permis de peser plus efficacement sur le fond des dossiers et de nous engager plusieurs organisations Cette d marche s est concr tis e plusieurs reprises no tamment par la signature d une tribune commune des deux secr taires g n raux en mai 2012 sur Le dialogue que nous voulons mais aussi travers diff rentes acti
70. Valoriser les bonnes pratiques d accompagnement Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos guides POUR L ACC S DE TOUS AU LOGEMENT 1 4 La part du logement dans le budget des m nages a consid rablement augment ces vingt derni res ann es il est devenu le premier poste de d pense des Fran ais La pr carisation de l emploi et le co t lev des loyers dans les grandes villes mais aussi outre mer ne permettent plus un grand nombre de salari s d acc der aux logements du parc locatif priv Dans la continuit des actions men es ces derni res ann es pour favoriser l acc s au logement la CFDT a sign plusieurs Ani en 2011 sur le logement des jeunes en 2012 sur le lien emploi logement en 2013 sur la s curisation de l emploi avec trois axes majeurs le logement des jeunes actifs l ac compagnement des salari s dans leur mobilit profession nelle et le logement des salari s en difficult Vingt conventions de partenariat sur le logement ont t sign es entre la Conf d ration les Uri et les f d rations pour former nos quipes les outiller pour qu elles fassent du logement un objet de dialogue social dans les entreprises La CFDT a galement interpell le gouvernement sur son projet de loi Alur Acc s au logement et un urbanisme r nov sur trois points principaux e l attribution des logements sociaux e la s curisation de l acc s au parc locatif priv qui est
71. a p nibilit et d actions de sensibilisation innovantes r ussies sous la forme de flash mob Une tude sur les n gociations obligatoires p nibilit confi e l Anact Agence nationale pour lam lioration des condi tions de travail a montr les limites d un mode de dialogue social encadr par le l gislateur sur ce th me LAni de juin 2013 Vers une politique d am lioration de la qualit de vie au travail et de l galit professionnelle ouvre des pistes pour engager dans les entreprises les branches et les ter ritoires un dialogue social r nov portant sur le travail son organisation la conciliation des temps et l galit professionnelle Il modifie en profondeur les modes d approche d fensifs de la sant de la s curit et des conditions de travail pour abor der le travail dans sa construction m me en redonnant la parole aux salari s travers un droit d expression renouvel et en faisant de la hi rarchie interm diaire un acteur part enti re de la qualit de vie au travail Concernant l galit professionnelle il r affirme lengage ment des partenaires sociaux pris en faveur de l galit pro fessionnelle dans l accord interprofessionnel de 2004 Il int gre l galit professionnelle dans la qualit de vie au travail et particuli rement sous l angle de l articulation des temps la mixit des emplois et la lutte contre les st r otypes de genre L approche int gr e de l galit professi
72. abilit d acteur du dialogue social pourtant gage d efficacit conomique et sociale Les n gociations en cours et venir en 2014 per mettront de v rifier la volont et la capacit d engagement du patronat Vers de nouvelles bases de la repr sentativit patronale Le patronat doit aussi refonder les bases de sa repr sentati vit pour asseoir sans qu elle puisse tre contest e la l gi timit des engagements des organisations professionnelles et permettre de les d cliner de fa on coh rente aux niveaux des branches et des entreprises Cette d marche est d autant plus urgente que les champs professionnels ont volu et que le patronat ne se limite pas aux organisations professionnelles du niveau national in terprofessionnel Medef CGPME et UPA Les professions lib rales et le champ de l conomie sociale et solidaire forts du nombre de salari s et d entreprises qu ils rassemblent revendiquent une place la table des n gociations La mul tiplication de n gociations parall les leur niveau avec la conclusion d accords multiprofessionnels n est ni facteur d efficacit ni garant de la qualit du dialogue social RAPPORT D ACTIVIT Jacques Sy Ca brigitte 3 3 UNE DYNAMIQUE DE N GOCIATION 3 3 1 DE NOMBREUX ACCORDS CONCLUS Apr s une fin d ann e 2010 fortement impact e par la mo bilisation sur les retraites et nonobstant les nombreux obs tacles intervention r p t e de l tat et
73. an Pour la CFDT ce rapport appelle une concertation interprofes sionnelle avant toute initiative l gislative Plus largement si la r flexion lanc e sur le temps de travail n est pas encore aboutie des avanc es r elles ont t obtenues telles que la transf rabilit des droits le compte p nibilit le cong parental d ducation De m me l accord sur la qualit de vie au travail et sur l galit professionnelle de juin 2013 fait de la qualit de vie au travail et de la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle l ments incontournables pour l galit professionnelle entre les femmes et les hommes des enjeux majeurs de progr s social et de performance conomique pour les entreprises Les signataires de l accord ont convenu d engager une r flexion portant sur une harmonisation des droits aux diff rents types de cong s existants parentaux et personnels et sur la por tabilit de ces droits et le cadre de sa mise en uvre 2 2 3 GALIT PROFESSIONNELLE La d marche d int gration de la condition des femmes au travail dans les dossiers d action revendicative et le renforce ment des outils de formation et d expertise pour permettre aux quipes de faire reculer les in galit s ont t les axes majeurs en mati re d galit professionnelle Loutillage et l appui des quipes ont progress mode d em ploi sp cifique N gocier l galit professionnelle en mars 2011 mode d
74. ants est une condition essentielle Il faut aussi porter leur connaissance toutes les publications ou les outils dont ils peuvent disposer au travers des moyens de communica tion notamment les sites internet L effort de mutualisation des outils Lobjectif que nous avons aussi poursuivi a t de rationa liser les outils en utilisant les exp riences men es par des structures pour les transf rer d autres en les adaptant leur r alit Il en a t ainsi des correspondants de section des enqu tes Flash des protocoles d accord pr lectoraux des formations de responsables etc Des outils r nov s pour davantage d efficacit Depuis le congr s de Tours les outils de communication de la Conf d ration ont t r nov s pour correspondre des usages bien pr cis les argumentaires les vrais faux les modes d emploi le Petit revendicatif les tracts sont con us pour permettre aux militants de s approprier les positions de l organisation de les diffuser Ils aident aussi la mise en uvre d accords nationaux Le Kit SPP accompagne les quipes sur la s curisation des parcours professionnels RAPPORT D ACTIVIT x Csabek et Corine Il reste am liorer la notori t de ces outils car lorsqu ils sont connus ils sont pl biscit s par les militants et les ad h rents Tous accessibles en ligne en libre service en cart s dans Syndicalisme Hebdo pour les argumentaires et les modes d emploi il
75. ari s et Agirc Association g n rale des insti tutions de retraite des cadres en 2011 et 2013 Malgr les grandes mobilisations unitaires qui ont rassem bl des millions de salari s l automne 2010 et dans les quelles la CFDT tait tr s pr sente portant fi rement ses positions et ses couleurs la r forme des r gimes de base de 2010 a t men e par le gouvernement sans v ritable concer tation Elle a poursuivi un objectif exclusivement financier tout en aggravant les in galit s Elle repose principalement sur le recul des bornes d ge de d part en retraite et p nalise principalement les salari s qui ont commenc travailler jeunes Quelques concessions ont t obtenues sur le maintien d rogatoire d un ge de d part sans d cote 65 ans pour cer tains parents de trois enfants ou encore la prise en compte de la situation des titulaires sans droits de la fonction publique Ces quelques mesures n ont pas modifi le carac t re r gressif de cette loi envers les salari s les plus modestes En 2011 l accord sur les r gimes Arrco Agirc a permis de pr server le niveau des retraites compl mentaires et de r duire les in galit s Par cet accord la possibilit de d part la retraite sans d cote est garantie jusqu en 2018 et le rendement des r gimes est stabilis jusqu en 2015 Le rap prochement des r gimes de retraite compl mentaire s est poursuivi travers l harmonisation non seulem
76. ations d autres ont t sollicit es Nous sommes partis du principe que c tait au travers de l action que nous pouvions le mieux appr hender les enjeux tirer des conclusions utiles d pas ser les freins ventuels ou corriger les mauvaises directions La Conf d ration a propos un cadre pour l action que chaque structure a adapt sa r alit en fonction de ses propres orientations Toutes ont contribu la dyna mique cr e 4 7 5 LA R USSITE DE L AG EN NOVEMBRE 2012 LAG a t un moment fort Elle a t aussi l occasion d une r elle mobilisation des syndicats pr sents sur les enjeux de l volution de l organisation Les t moignages de ceux qui en taient ont t positifs et enthousiastes La forme et le contenu des d bats ont largement donn satisfaction et traduit l image d une organisation dyna mique en ordre de marche et pr te affronter les d fis qui sont pos s au syndicalisme aujourd hui Les interventions en pl ni re et dans les travaux de commissions ensuite ont permis aux repr sentants de syndicat d exprimer leurs in terrogations leurs pr occupations leurs d saccords parfois mais aussi leurs exp riences propres et leur volont d aller de lavant Deux questions ont principalement merg des d bats celle des moyens de l organisation et celle des par cours militants LAG a aussi t l occasion de tester de nouvelles formes de d bats et de d cisions qui
77. calisme efficace capable de r pondre aux attentes des travailleurs entre pays en d velop pement mergents et d velopp s 1 11 3 L ACTION DE SOLIDARIT DE LA CFDT Laction de la CFDT dans le monde c est aussi son action au c t des travailleurs et des syndicats des autres pays pour assurer la reconnaissance et la place du syndicalisme ins taller et d fendre la d mocratie Fid le ses valeurs et son histoire la CFDT est solidaire des combats pour les libert s et la d mocratie que m nent les syndicats dans les pays arabes Ces mouvements s ac compagnent de l affirmation dans des conditions souvent difficiles du syndicalisme ind pendant affranchi des r gimes dictatoriaux La CFDT qui entretient de longue date des relations avec lP UGTT a exprim sa solidarit avec le mouvement syn dical d s les pr mices de la r volution tunisienne Le se cr taire g n ral de la CFDT s est rendu en Tunisie en juil let 2011 la rencontre des responsables de l UGTT Union g n rale tunisienne du travail Cette rencontre a d bou ch au printemps 2012 sur un ambitieux programme de coop ration la demande de l UGTT qui associe plusieurs f d rations CFDT La CEDT est galement investie dans plusieurs programmes conduits par la CSI Afrique pour favoriser le d veloppement et la structuration d un syndicalisme ind pendant dans les pays d Afrique subsaharienne 1 11 4 LA COOP RATION CFDT Sur le plan
78. commentaire De m me nous avons d cid de nous remettre en cause de questionner nos certitudes de bousculer nos habitudes de bouger nos pratiques et de revoir notre fonctionnement La t che n est pas ais e mais nous avons conscience de notre responsabilit Elle nous conduit ne pas cesser d voluer pour mieux coller la r alit pour rester en phase avec nos valeurs et ne jamais renoncer notre ambition de transformation sociale et de progr s pour tous La p riode est rude et continuera de l tre elle n en est que plus exigeante pour le syndicalisme Tout au long de son histoire la CFDT s est toujours efforc e quoi qu il puisse lui en co ter d tre la hauteur des enjeux fid le ses valeurs d autonomie de justice de solidarit et d mancipation Nous f tons cette ann e les 50 ans de la CFDT un demi si cle d une histoire souvent passion n e et parfois tumultueuse L id e fondatrice de ceux qui ont fait voluer la CFTC en CFDT tait de cr er une grande organisation syndicale ouverte toutes et tous au terme d une longue volution pour ancrer son ind pendance l gard de toutes les glises de tous les courants de pens e des partis politiques et de tous les pouvoirs Une organisation d mocratique dans son mode de fonc tionnement dans ses d bats et ses pratiques mais aussi dans son projet syndical Un projet syndical visant d velopper une action au service de l mancipation collecti
79. d ici au 1 jan vier 2016 Un guide pour nos n gociateurs a t r alis afin de leur faciliter la n gociation des r gimes de compl men taire sant dans les branches et les entreprises 1 6 POUR UN DROIT UNIVERSEL L AUTONOMIE Pour r pondre la perte d autonomie nous voulons terme obtenir un droit universel sa prise en charge sans consi d ration d ge et s appuyant sur un financement lui aussi universel solidaire et p renne Une concertation approfondie avait eu lieu en 2008 sans concr tisation Celle de 2011 de plus grande ampleur n a pas d bouch sur des d cisions malgr la forte implication de la CFDT dans les d bats lanc s par le gouvernement sur la couverture de la d pendance des personnes g es Le d bat a t r ouvert en 2013 y compris sur la question des personnes handicap es vieillissantes un projet de r forme est en pr paration pour 2014 La CFDT avec l appui de UCR Union conf d rale des retrait s et des f d rations concern es se fixe comme ob jectifs de renforcer la pr vention pour faire reculer la sur venance de la perte d autonomie permettre la mobilit et faciliter l accompagnement des personnes g es par des professionnels et par les aidants ventuels mutualiser le financement de ce champ de la protection sociale qui doit tre majoritairement public et assur solidairement par tous les revenus Ce dossier comporte de nombreux enjeux soci taux et
80. dans sa communication la CFDT s est mise en mouvement travers la dynamique de six chantiers exp rimentaux conduits durant la mandature Ceux ci ont concr tis nos ambitions de proximit avec les salari s de service nos adh rents et d accompagnement de nos militants Le pr sent rapport d activit est structur autour de ces quatre grandes lignes pour rendre compte des engagements pris au congr s de Tours RAPPORT D ACTIVIT POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE La construction d un nouveau mode de d veloppement 22 p 5 Comprendre un monde en crise pour construire nos propositions p 5 Intervenir dans le d bat public pour peser concr tement n ome Nourrir notre dynamique interne de coop ration sasse OES Pour une redistribution plus quitable ss p 8 R habiliter l imp t en le rendant plus juste seiner D 8 R orienter le financement de la protection sociale cieee p 9 R nover la politique familiale inner p 9 Faire reculer la pauvret et Pexclusion rnrrrerrnrmrnrrnnnnnnnnns p 10 Pour l acc s de tous au logement ssasssssssssssssnssnnrnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn p 10 Pour l acc s de tous auX SOINS sssssssssssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn p 10 Pour un droit universel l autonomie ss p 11 Pour un syst me de retraite juste et durable aaaassssssssssnnnennnnnnnnns p 11 R duire le poids croissant de la dette publique ssssssssssssssnnnn
81. dans une d marche paritaire originale dans le domaine conomique Nous avons cherch r quilibrer le d bat et faire prendre en compte les enjeux de la comp titivit hors co t c est dire l investissement dans l innovation la qualit la for mation la recherche Cette d marche de dialogue cono mique avec les organisations patronales s est traduite par l adoption du rapport L approche de la comp titivit fran aise en 2011 qui a fait l objet d un d bat entre les num ros un des six organisations signataires en d cembre 2011 Ce long travail men avec les f d rations dont l apport est essentiel a notamment aliment la table ronde consacr e au redressement productif la Conf rence sociale de 2012 RAPPORT D ACTIVIT qui a d bouch sur le rapport Gallois et le Pacte national pour la croissance la comp titivit et l emploi d cid par le gouvernement en novembre 2012 Le Pacte comme le rapport Gallois fait du dialogue social et de la repr sentation des salari s dans les lieux de d cision des entreprises des l ments essentiels de la dynamique conomique Il est en cela coh rent avec les avanc es conte nues dans l Ani Accord national interprofessionel du 11 janvier 2013 sur la pr sence de repr sentants des salari s dans les conseils d administration Le choix du CICE Cr dit d imp t pour la comp titivit et l emploi un cr dit d imp t de 20 milliards d euros
82. de bonnes pratiques 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT e Le lien entre le syndicat et les sections syndicales est sou vent consid r comme trop distant notamment vers les plus petites entreprises Les syndicats reposent eux m mes sur un nombre limit de militants e Les militants s interrogent sur la multiplicit des structures leur r le et leur manque de compl mentarit Ils ont du mal s y retrouver La gestion des ressources militantes est une forte pr occupation La formation syndicale est un l ment essentiel mais elle manque de lisibilit Elle fait l objet d une forme de concurrence entre les structures qui nuit son efficacit la suite de l AG la Conf d ration a poursuivi la r flexion sur le Qui fait quoi afin de proposer au congr s de Marseille des pistes d volution pour tre plus efficaces et permettre l ensemble du r seau CFDT d tre plus encore au service des quipes d entreprise et d administration 4 5 2 AIDER C EST AUSSI OUTILLER Les outils existent ils sont souvent m connus Le constat fait l occasion de l AG est que les militants disposent de nombreux outils r alis s par la Conf d ration les f d rations les unions r gionales et les syndicats Mais les militants les connaissent mal ou ne savent pas o et comment les utiliser L enjeu a donc t de rendre davantage accessibles les services et les outils de l organisation Renforcer le lien avec les mi lit
83. de la soci t fran aise en vue de poursuivre le travail commun et de peser sur la r daction du futur projet de loi sur la transition nerg tique La CFDT a galement men une r flexion interne par le biais d un groupe de travail avec plusieurs f d rations FGMM FCE Services F3C ENCB sur la question de la fili re nucl aire 11 2 4 LA RSE LEVIER SYNDICAL POUR UN NOUVEAU MODE DE DEVELOPPEMENT Tout au long du mandat la CFDT a continu s impliquer afin de faire de la RSE un vrai levier d action pour peser sur les strat gies d entreprise Dans ce cadre la Conf d ration est venue en appui op rationnel d quipes syndicales sur des sujets aussi divers que la sous traitance responsable les conditions de travail la diversit l accord d int ressement la gouvernance et ce dans une approche avant tout m tho dologique o la confrontation avec des parties externes l entreprise est une tape fondamentale RAPPORT D ACTIVIT Si nous avons progress dans la d finition de la RSE et si les outils existent force est de constater que son int gration dans les strat gies syndicales permettant d interpeller utilement les directions d entreprise est encore trop peu d velopp e Pour promouvoir la RSE aupr s des quipes syndicales la Conf d ration a propos le d ploiement de formations et l accompagnement de sections d entreprise au travers du PARSE Programme d appropriation de la RSE Cela a per
84. des parlementaires dans le champ des partenaires sociaux d cr dibilisant leur action injonctions n gocier rapidement sous la menace de sanctions financi res huit Ani ont n anmoins t conclus en 2011 dont quatre relatifs l emploi des jeunes Cette dynamique s est poursuivie en 2012 malgr la crise conomique et sociale persistante les lections politiques et le renouvellement concomitant des dirigeants des orga nisations syndicales et patronales cinq accords conclus notamment sur la modernisation et le financement du pa ritarisme l indemnisation du ch mage partiel Dans le prolongement de la Conf rence sociale 2012 s est termin e avec l accord sur le contrat de g n ration et la fl nalisation de la n gociation sur la s curisation de l emploi L ann e 2013 a t marqu e par trois accords importants et compl mentaires sur la s curisation de l emploi sur la qua lit de vie au travail et l galit professionnelle et sur la formation professionnelle Au del des accords nationaux interprofessionnels cette dynamique de n gociation dans laquelle la CFDT s est for tement impliqu e s observe tous les niveaux dans le nombre croissant de textes et d accords sign s 3 L AFFIRMATION DE NOTRE SYNDICALISME ACTEUR DE LA D MOCRATIE SOCIALE Au cours de ces quatre ann es une consolidation importante du cadre de n gociation s est confirm e Le principe d un agenda social et de n gociations pr alable
85. duits li s des financements r glementaires Ventes de dons en nature RAPPORT D ACTIVIT 902 680 891 124 1 281 481 1 214 411 1 366 653 784 037 994 662 430 879 RAPPORT FINANCIER COMPTE DE R SULTAT suite Valeurs en euros De participations 1 213 873 1 178 101 1 258 553 1271730 D autres valeurs mobili res et cr ances de l actif immobilis Autres int r ts et produits assimil s 51771 24 280 185 459 144 652 Reprises sur d pr ciations provisions et transferts de charges financi res ME RAS Produits nets sur cessions de valeurs mobili res 543 569 359 487 599 948 323 449 de placement CHARGES FINANCI RES Dotations aux amortissements d pr ciations et provisions 8 499 6 335 203 593 458 1625220 Int r ts et charges assimil es 13 993 26 215 105 610 Diff rences n gatives de change 39 165 Charges nettes sur cessions de valeurs mobili res de placement PRODUITS EXCEPTIONNELS Sur op rations de gestion 2 365 875 834 457 303 303 362 831 Sur op rations en capital 31 913 107 40 386 349 24 058 237 25 004 738 Reprises sur d pr ciations provisions et transferts de charges exceptionnelles 85 446 9 756 571 CHARGES EXCEPTIONNELLES Sur op rations de gestion 441 974 194 347 10 183 569 158 801 Sur op rations en capital 30 899 635 33 431 532 23 504 542 24 763 859 Dotations aux amortissements d pr ciations et provisions 30 568 147 261 Participation des salari s aux r sultats IX Imp ts sur
86. e aux replis nationaux alors que dans le m me temps les int r ts des diff rents pays sont divergents Cela rend difficile la formulation de propositions concr tes por t es par le syndicalisme europ en Malgr ces difficult s la CES est parvenue l laboration d un Contrat social pour l Europe qui propose d ouvrir un dialogue avec les em 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE ployeurs et les institutions europ ennes pour affirmer la place centrale des n gociations collectives et du dialogue social dans le mod le social europ en orienter la gouver nance conomique vers la croissance et l emploi garantir des droits aux salari s europ ens pour viter les concur rences par le moins disant social La CES a galement contribu un cadre d action pour la jeunesse et a n goci une d claration commune avec les organisations patronales europ ennes sur l implication des partenaires sociaux europ ens dans la gouvernance cono mique de l Union qui marque leur volont d tre associ s l laboration et la mise en uvre des politiques qui ont un impact direct ou indirect sur les march s de l emploi et du travail sr Dious Travail decent Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils AON argumentaires _ La CFDT travaille par ailleurs avec les organisations syn dicales des pays d Europe afin d changer pour construire des visions et des actions communes Ces
87. e des revendica tions adapt es afin d obtenir des r sultats Elle est un moyen efficace de proposer l adh sion RAPPORT D ACTIVIT p E aN RE EN ee nn tn FL A j En LI ia k b SE F k T i E PE 2 G ad Elsa betl et Corinne Enpals Flask lhs ef grandes eu qu tes Le meilleur outil de proximit pour aller la rencontre des salari s 220 000 enqu tes dans plus de 2 000 lieux recens s durant les quatre derni res ann es Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos modes demploi Fiu Ji I I 4 2 2 UOBSERVATOIRE SALAIRES ORION La cr ation d Orion observatoire des r mun rations sins crit dans l objectif d enrichir notre connaissance sur les pratiques salariales et pour le secteur priv sur la NAO L ambition de cet outil est d aider repenser nos revendi cations et nos pratiques syndicales Cr e sur les bases d Os car Observatoire des salaires des cadres et de leurs revenus l enqu te conduite en 2012 a t construite en collaboration troite avec le collectif des r f rents des f d rations Quelques 15 000 personnes ont pris part l enqu te men e exclusi vement en ligne sur un site internet d di Les r sultats soulignent des faits et des perceptions utiles pour alimenter notre r flexion et outiller les quipes Orion doit cependant trouver les moyens de rassembler un panel plus en phase avec la diversit du salariat afin
88. e formation Comprendre la crise qui ont regroup pr s d une cinquantaine de responsables de f d ration et d Uri et qui a trouv de premiers d velop pements r gionaux POUR UNE REDISTRIBUTION PLUS QUITABLE R HABILITER L IMP T EN LE RENDANT PLUS JUSTE 1 2 1 Tout en continuant d exiger du gouvernement qu il revienne sur plusieurs mesures favorisant les hauts revenus bouclier fiscal r forme de l ISF ou Imp t de solidarit sur la for tune la CFDT a formalis son projet de r forme globale de la fiscalit R labiltn l pe ne ES pme Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos argumentaires nn une fiscalit de plus en plus complexe et de moins en moins redistributive nous opposons la r habilitation de l imp t en r tablissant son quit sa lisibilit et sa progres sivit S agissant en particulier de l imp t sur le revenu nous avons revendiqu la refonte d un bar me allant jusqu 50 appliqu aux revenus des personnes et la r int gration des revenus de l pargne dans l assiette de l imp t Nous r cla mons en parall le un r examen de l ensemble des niches fiscales sur la base de priorit s clairement tablies et la r duction par l imp t des in galit s de patrimoine Le gouvernement Ayrault a rapidement renonc une r forme d envergure ce que nous avons vivement d plor Il a n anmoins cr en 2012 une nouvelle tra
89. e r mun ration sont une dimension du projet de l entre prise fond sur des objectifs clairs et partag s Le mode d emploi pour les NAO 2013 est porteur de cette orientation La situation conomique des d partements d outre mer qui repose essentiellement sur des activit s li es l importation de biens et services pose de mani re r currente la question de la vie ch re Face ce constat la Conf d ration et les quatre organisations CFDT des d partements d outre mer ont d cid en avril 2012 de porter une plateforme revendi cative commune qui vise remettre plat plusieurs points pouvoir d achat et volution des prix transparence et dia logue social fiscalit et d veloppement conomique 2 2 5 RACISME IMMIGRATION DISCRIMINATION LA CFDT AGIT L galit et le respect de la dignit des personnes sont des fondements de l action que m ne depuis toujours la CFDT dans la lutte contre le racisme l antis mitisme et les discri minations Notre d marche s attache combattre toutes les formes de discrimination l homophobie et la transphobie ainsi que celle li e au handicap ou la maladie Lors des diff rentes lections politiques la CFDT a ferme ment d nonc tous les discours empreints de x nophobie et invit solennellement tous les candidats refuser toute forme de stigmatisation et au contraire favoriser la pro motion du vivre ensemble L engagement de la CFDT sur l immigration e
90. elles particuli rement en d veloppant l acc s au Dif Droit inviduel la formation et la VAE Validation des acquis de l exp rience Mais d s 2011 nous avons fait le constat que malgr les avanc es obtenues dans les Ani de 2003 et 2009 les in ga lit s d acc s la formation restaient trop videntes la for mation va encore trop souvent ceux qui en connaissent bien les rouages et les dispositifs et la complexit du syst me est encore un frein pour de nombreux salari s C est pourquoi en 2013 la CFDT s est engag e dans une nouvelle n gociation et a d cid de signer l Ani sur la r forme de la formation professionnelle qui comporte des avanc es substantielles pour les salari s et les demandeurs d emploi e la mise en place d un compte personnel de formation ac cessible d s 16 ans qui ouvre tous les salari s le droit une formation qualifiante Les m canismes d abondement de ce compte les aideront voluer ou acc der des emplois correspondant des besoins conomiques identifi s par les partenaires sociaux l instauration d un entretien professionnel obligatoire tous les deux ans et un bilan r capitulatif tous les six ans qui donneront chaque salari individuellement les moyens de s curiser son parcours professionnel e une contribution unique des entreprises dont l objet ne porte que sur les besoins de mutualisation qui permettra de rendre transparents les circuits financ
91. ent du taux de rendement de l Arrco et de l Agirc mais aussi des r gles concernant les majorations pour les parents dau moins trois enfants RAPPORT D ACTIVIT R Mme es netraites Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos argumentaires Compte tenu de la d t rioration de la situation conomique et des perspectives financi res d grad es des r gimes com pl mentaires une nouvelle n gociation paritaire s est en gag e en 2012 Elle a abouti un accord au printemps 2013 qui a consolid financi rement l Arrco et l Agirc La question de leur quilibre financier moyen terme nest cependant pas totalement r gl e en particulier pour l Agirc L accord pr voit des efforts partag s entre les actifs les retrait s et les entreprises La CFDT a pes pour que le texte allie da vantage les exigences de responsabilit et de solidarit afin d obtenir une meilleure protection des basses pensions La r forme des retraites de 2013 annonc e lors de la Conf rence sociale de 2012 a t pr c d e par une phase pr pa ratoire de pr s d un an au cours de laquelle deux rapports du Conseil d orientation des retraites ont vu le jour tandis que la Commission pour l avenir des retraites a rendu publics ses travaux en juin 2013 La CFDT s est pleinement engag e dans la concertation qui sest tenue l t 2013 Notre demande d une r forme sys t mique n a pas t r
92. erri re ces r sultats quelques points de vigilance doivent retenir l attention La participation ces lections conna t une baisse et le changement de corps lectoral au sein de la Fonction publique d tat par l int gration des agents contractuels impacte l appr ciation des r sultats RAPPORT D ACTIVIT greats Rencontre avec hs o i l talu da centre los tr 7 7 zu My deuy haded u Ce ro La mobilisation pour les lections de 2014 est un enjeu important non seulement au regard de la repr sentativit globale mais galement pour affirmer la place sp cifique de notre type de syndicalisme dans la fonction publique Les lections pour les trois versants de la fonction publique auront lieu le m me jour en d cembre 2014 dans un contexte conomique social et budg taire lourd pour les agents et de concurrence syndicale exacerb e o un syn dicalisme tr s cat goriel voire corporatiste dans quelques minist res reste tr s pr gnant Le d fi pour la CFDT est de porter un message clair et lisible en direction des agents de la fonction publique La situation des agents et les attentes qu ils ont exprim es dans le cadre de l op ration Un deux trois Public et en votant CFDT lors des lections de 2011 montrent qu il y a une place d velopper pour la CEDT Nous le montre rons dans la campagne des lections de 2014 c est un enjeu pour toute la CFDT 3 1 2 NOUVELLE DONNE P
93. es secteurs auxquels ils taient destin s ainsi que le risque de confusion entre secteur d avenir et secteur en tension Le dispositif conna t une mont e en puissance difficile et nous sommes critiques sur le fait que ces contrats sont ma joritairement des CDD et que l objectif de 20 des jeunes des quartiers populaires ne semble pas atteint En ce sens les emplois d avenir ne r pondent pas aux enjeux que nous avons traduits dans notre proposition de cr ation des emplois innovation qui pourraient tre cibl s sur les fili res strat giques d finies au sein des conf rences na tionales de l industrie ou des services 2 1 2 4 DES AVANC ES SUR L ACC S DES JEUNES AUX MINIMA SOCIAUX La CFDT avait activement contribu l extension du RSA aux jeunes l issue des travaux de la commission Hirsch de 2010 C est pourquoi nous avons attaqu en avril 2011 avec le collectif G n ration Pr caire le d cret ouvrant de mani re trop restrictive le RSA aux jeunes de moins de 25 ans sans obtenir gain de cause devant le Conseil d tat Nous avons relanc la question de l acc s des jeunes aux minima sociaux la conf rence sur la pauvret RAPPORT D ACTIVIT Csabell et Corsare Aujourd hui l tat exp rimente sur dix territoires la mise en place d une garantie jeunes visant mieux accompa gner les jeunes demandeurs d emploi et leur offrir une allocation quivalente au RSA socle Nous avon
94. et en particulier celle qui a d bouch sur la signature de l Ani du 11 janvier 2013 Dans la continuit de la premi re tape de s curisation des parcours professionnels men e en 2008 2009 travers quatre n gociations nationales interprofessionnelles Ani moder nisation du march du travail GPEC ou Gestion pr vision nelle des emplois et des comp tences formation profession nelle et assurance ch mage nous avons act au congr s de Tours la n cessit dune deuxi me tape pour progresser sur les th mes qui n avaient pas pu tre abord s Cette exigence s est encore renforc e pour r pondre au creu sement des in galit s et aux situations de pr carit gran dissante rencontr e par une partie des salari s notamment les jeunes mais aussi pour transformer en profondeur le march du travail Pour cela la CFDT s est battue afin d obtenir de nouveaux droits pour les salari s chaque tape de leur parcours professionnel de l insertion sur le march du travail au d part la retraite mais galement pour maintenir et d velopper l emploi Malgr un contexte difficile et tendu cette mandature a t marqu e par une forte activit conventionnelle y compris dans le secteur public Le changement de majorit politique et la m thode employ e par le nouveau gouvernement lais sant toute sa place au dialogue social a certes eu un impact sur la dynamique de n gociation Pour autant dans le rap port de
95. etenue Nous avons malgr tout obtenu des mesures de justice significatives et la limitation des mesures de financement la mise en place d un compte p nibilit qui constitue une v ritable conqu te sociale tandis que les droits la retraite des jeunes des salari s temps partiel des pr caires et des femmes seront significativement am lior s l largissement du dispositif carri res longues certains retrait s modestes verront leur situation am lior e tandis que de nouveaux droits sont cr s pour les personnes handicap es et leurs aidants La dur e d assurance n aug mentera qu partir de 2020 de mani re limit e mais le recul de six mois de la revalorisation des pensions n pargne pas les retrait s modestes Laugmentation du taux de coti sation salarial et patronal s accompagne d une r duction de la cotisation patronale d allocations familiales alors m me que les travaux d expertise ce sujet n ont pas t men s leur terme et qu aucune concertation n a eu lieu sur le fi nancement de la protection sociale RAPPORT D ACTIVIT Jacques Syla et butte Lors du d bat parlementaire la CFDT a demand la fois une meilleure prise en compte des stages en entreprise la protection de toutes les basses pensions une am lioration du compte p nibilit en particulier pour les salari s au jourd hui en fin de carri re et un renforcement plus rapide des droits la retraite des femmes Si le m
96. etraites pay es par l Unedic Un tel d tournement alimente la pol mique sur la pertinence de ce dispositif cr pour encadrer les ruptures de contrat de travail de gr gr souvent pr judiciables au salari et qui rencontre aujourd hui un large succ s parce qu il a r pondu une attente des salari s et des employeurs D ailleurs une tude de la Dares publi e en octobre 2013 fait appara tre que les ruptures conventionnelles ne repr sentent que 16 des ruptures en 2011 les licenciements autres qu cono miques 21 les d missions 57 et les licenciements co nomiques 6 Pour 48 des salari s interrog s la conclu sion d une rupture conventionnelle est un choix partag par les deux parties 2 1 3 2 LES CONTRATS DE G N RATION Lors de la Conf rence sociale de juillet 2012 les partenaires sociaux ont t invit s reprendre leur compte et n gocier un accord sur la mise en uvre de la promesse pr sidentielle du contrat de g n ration Dans un contexte pr occupant pour l emploi des jeunes et des seniors avec un ch mage toujours en hausse l accord national interprofessionnel sur le contrat de g n ration sign par toutes les organisations syndicales en no vembre 2012 portait l ambition de favoriser le recrutement de jeunes en CDI ainsi que le maintien dans l emploi et l embauche de salari s seniors Cet accord et la loi qui s en est inspir au d but 2013 a permis d inscrire pour la p
97. f d ral et conf d r Iris a renforc ses comp tences et son fonctionnement favoris la compl mentarit entre organisations et la mutualisation des outils Le r seau des conseillers prud hommes a fait l objet d une attention particuli re par l organisation d une journ e de formation sur l Ani du 11 janvier 2013 qui a permis le ras semblement de plus de 300 conseillers le 6 juin 2013 Paris La co construction des plans de formation La demande d am lioration de la formation syndicale a t largement formul e par les quipes syndicales au travers du rapport Algo et l AG de novembre 2012 Pour r pondre cette demande forte des syndicats un changement d approche radical a t op r Nous sommes pass s d une logique de catalogue celle d accompa gnement et de co construction de plans de formation Il s agit pour les Uri les f d rations les unions conf d rales et si possible conjointement d identifier les besoins des syndicats avec le soutien technique de la Conf d ra tion Dans cette co construction l enjeu principal est de permettre un acc s facilit la formation pour une ma jorit de militants Le dialogue et un travail renforc entre les structures auront pour effet de mieux d finir le r le de chacun de mieux utiliser nos ressources et d viter les logiques de concurrence Vers une volution ambitieuse de la formation syndicale La Conf d ration est en capacit
98. f de proxi mit qui a t le th me central de notre universit syndicale d t de 2011 a t largement partag et mis en uvre tous les niveaux par les quipes syn dicales Les six chantiers exp rimentaux men s ont permis d obtenir des r sultats et d approfondir notre r flexion UNE CFDT PLUS PROCHE DE TOUS LES SALARI S LE D VELOPPEMENT DE PRATIQUES SYNDICALES DE PROXIMITE 4 1 1 Toutes les pratiques qui consistent se rapprocher des sa lari s ont de nouveau t mises en avant tourn es de service informations r guli res enqu tes notamment les enqu tes Flash pour aller la rencontre tre pr sents sur les lieux de travail quels qu ils soient dans l entreprise dans les terri toires sur les chantiers sur internet Lambition est que les salari s trouvent facilement la CFDT soient cout s puissent rencontrer des militants disponibles pour les aider et se sentent proches et l aise avec les pro positions et les id es de la CFDT 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT gt Q 10 607 e l ultants El responsa nat IONAUX sur les dossiers ue bles Ont d a pe o a vec tai actualit et volution de a T C est en partant des initiatives des organisations des bonnes pratiques mais aussi d une impulsion nationale que nous avons mis au c ur de notre strat gie la proximit avec les salari s et son lien avec le d veloppement 4 1 2 L ACTIO
99. forces inh rent toute n gociation il a fallu toute la d termination de la CFDT pour r ussir faire avancer les droits des salari s D T O ps a UNE NOUVELLE TAPE FRANCHIE POUR SECURISER LES PARCOURS PROFESSIONNELS 2 1 1 Dans le droit fil de nos analyses sur la comp titivit des entreprises de la situation de l emploi et de la poursuite du travail d j men sur la s curisation des parcours profes sionnels et le r le des IRP Institution repr sentative du personnel la CFDT a pr cis ses revendications pour fran chir une nouvelle tape e anticiper les mutations pour ne pas subir et pour pr server l emploi e mieux prot ger les salari s qui risquent d tre licenci s e faire reculer la pr carit La CFDT a saisi l opportunit de la Conf rence sociale de 2012 premier temps fort de l alternance politique pour obtenir l ouverture d une n gociation dont les grands axes trac s ont t approuv s par l ensemble des partenaires so ciaux Notre mandat de n gociation rendu public contenant des propositions concr tes sera un atout essentiel pour affron ter plus de trois mois de n gociations intensives et difficiles tant dans les rapports avec le patronat qu avec une partie des autres organisations syndicales voire parfois avec le gouvernement Notre combativit dans cette n gociation a permis de d boucher le 11 janvier 2013 sur un accord jug ambitieux e
100. fr mail secgeneral cfdt fr 4 bd de la Villette 75019 PARIS t l 01 42 03 80 21 t l 01 42 03 80 16 t l 01 42 03 80 00O Cr ation et r alisation CFDT Service Information Communication Tous droits r serv s Janvier 2014 Imprim en France par SIEP 77590 Bois le Roi sur du papier fabriqu en France associant 60 au minimum de fibres recycl es des fibres vierges certifi es FSC issues de for ts g r es durablement fsc org E IMPRIM VERT Ta ETS AT
101. gine soit une cotisation assise sur 75 du plafond de la S curit sociale de mani re am liorer la mutualisation au sein de l orga nisation Ce rattrapage de 0 33 cts d euro par an a t r parti sur quatre ans de 2007 2010 il sera poursuivi jusqu l exercice 2014 RAPPORT D ACTIVIT Valeurs en euros F D RATIONS 17 276 470 82 SYNDICATS 20 597 952 15 R GIONS 13 470 976 24 CONF D RATION 5 985 504 69 FONDS INFORMATION 6 196 574 13 SSM 593 866 98 FONDS ORGANISATION 966 673 06 CNAS 5 849 371 15 UCC 822 618 19 17 861 394 69 21 398 083 94 13 926 806 85 6 187 847 91 6 406 790 74 614 061 24 998 966 57 6 047 418 10 851 624 24 18 462 085 38 21 935 460 66 14 395 649 40 6 396 124 46 6 622 037 57 635 016 51 1 033 115 54 6251412578 880 260 45 18 857 924 66 22 396 643 68 14 703 947 30 6 533 351 70 6 764 453 72 648 387 63 1 055 257 38 6 384 925 61 899 138 42 A 3 COTISATIONS RETRAIT S Depuis janvier 2007 la cotisation des retrait s est ventil e en pourcentage conform ment la d cision du congr s de Gre noble de 2006 en appliquant un taux de collecte de 0 5 Le nombre de cotisations atteignait 438 889 en 2012 L volution de la part information de la nouvelle grille per met aux retrait s de recevoir le m me nombre de magazines que les actifs et de b n ficier des m mes tarifs d abonnement Syndicalisme Hebdo Valeurs en euros CONF D RATION 204 806 45 FONDS INF
102. he de tous les salari s sis p 41 Le d veloppement de pratiques syndicales de proximit a111111111 p 41 L action en direction des salari s des TPE nn 5 41 L exp rimentation Salari s des grands chantiers ness D 42 La relance du d veloppement sssessssssesesssseesssstesrererrriririnininnninnnnnnn b 42 Une meilleure connaissance de la r alit p 43 Les enqu tes Flash inner 5 43 L observatoire salaires OrION inner p 44 Le barom tre de la qualit de vie au travail ina D 44 Une CFDT qui ressemble la Soci t nnnnrnrrrrreeeemnnnne p 44 Plus de femmes de jeunes et de personnes issues de la diversit en responsabilit rennes po 44 Une organisation au service de ses adh rents nus p 45 R ponses la carte Un nouveau service appr ci sss 6 45 L Ouvre bofte an ln ii nn p 46 Gasel la difficile mise en route d un outil ambitieux ss p 46 Un accompagnement renforc des militants issu p 47 Des structures mieux organis es pour accompagner les militants p 47 Aider c est aussi outiller rennes DAI Renforcer la capacit d coute et de r ponse des syndicats sss p 48 Rassembler les lus et les mandat s l p 49 Permettre aux militants d assumer leurs responsabilit s syndicales 0 49 Une CFDT plus attractive accessible et visible ss p 50 Une dynamique qui vient de loin et s amplifie a e p 50 Sortir du syndicalisme institutionnalis sssrinin p 50 Prise de
103. i 2009 qui a consid rablement assoupli les conditions pour pouvoir faire travailler les salari s le dimanche dans les zones touristiques et a introduit les Puce P rim tres d usage de consommation exceptionnel dont la notion a t laiss e l appr ciation des pr fets Outre qu elle n a rien r gl cette loi a accru la complexit des dispositions et les in galit s entre salari s travaillant le dimanche Face aux d bats caricaturaux qui ont accompagn la fermeture de nuit d une grande enseigne Paris la CFDT a souhait donner la parole aux salari s du commerce L enqu te Flash organis e en quelques jours a permis de collecter 1 800 r ponses faisant ressortir qu une majorit de salari s n est pas pr te travailler le dimanche Parall lement le rapport de Jean Paul Bailly remis au gouvernement a r affirm la sp cificit du travail du dimanche et le principe du volontariat Il pr conise en outre une remise plat des zones touristiques et des Puce avec une harmonisation des compensations salariales par le dialogue territorial et social Si ces conclu sions vont dans le bon sens la CFDT a marqu son oppo sition une distinction entre les salari s en fonction de la taille de leur entreprise et regrett que les salari s des acti vit s connexes ou sous traitantes des commerces ne soient pas pris en compte Elle r fute aussi l id e qu il y ait un consensus sur l ouverture de douze dimanches par
104. iaires de vie scolaire a t franchi Le gouvernement sest engag sur leur professionnalisation et sur l augmen tation de leur dur e du travail La CFDT s est investie dans deux actions embl matiques celle avec Handisport lors des Jeux paralympiques de Londres en 2012 et celle avec l association Santiago accessible l t 2013 La CFDT a donn une dimension travail cette initiative qui n est qu une tape de son action et qui se poursuivra sous d autres formes avec les f d rations et les unions r gionales dans les mois et les ann es venir 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S 2 2 2 3 QUILIBRER LES TEMPS PROFESSIONNELS ET PERSONNELS TOUT AU LONG DE LA VIE Tours la CFDT a pris l engagement d approfondir sa r flexion sur le temps de travail tout au long de la vie Celle ci s est engag e fin 2011 et les premiers travaux ont port sur le t l travail et les nouvelles formes de travail li es aux Tic Technologies de l information et de la communication le travail temps partiel et l organisation des diff rents temps formation travail cong s tout au long de la vie LAni du 11 janvier 2013 et sa reprise dans la loi relative la s curisation de l emploi ont permis d obtenir des avanc es significatives une dur e minimale de 24 heures par semaine obligeant les employeurs mieux organiser le temps partiel afin de permettre la multi activit et en renvoyant aux branche
105. iers que les parte naires sociaux d cident de g rer de donner les moyens de faire plus au profit des salari s des TPE de contribuer da vantage la formation des demandeurs d emploi en fl chant mieux et en stabilisant les ressources du FPSPP Ce nouvel Ani privil gie la n gociation dans l entreprise quelle que soit sa taille parce que c est au plus pr s des sa lari s que la construction des solutions les mieux adapt es leurs besoins a la meilleure chance d ouvrir l acc s la formation pour les salari s les plus fragiles Pour cela la CFDT fait de la traduction dans les faits de cet accord trans pos dans la loi un enjeu majeur dans les entreprises et les branches Formation l essionnelh Construire Cacc s d s Dus Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils AON argumentaires LES N GOCIATIONS ASSURANCE CH MAGE 2 1 7 La forte hausse du ch mage cons quence de la crise co nomique et financi re caract rise la mandature depuis fin 2008 1 million de personnes suppl mentaires est sans em ploi pour atteindre 3 2 millions au total en ao t 2013 En comptant les demandeurs demploi en activit r duite ce sont 5 millions de personnes en majorit des jeunes des seniors et des ch meurs de longue dur e qui sont la re cherche d un emploi Seule la moiti d entre eux sont in demnis s par l assurance ch mage Les p riodes de ch mage doivent pour la CF
106. illes de route des fili res avec les n gociations dans les branches ainsi que le croisement entre fili res et territoires La cr ation r cente d une Commission nationale des ser vices selon des modes de gouvernance identiques offre la CEDT une nouvelle opportunit de porter ses propositions dans les domaines d activit des services Nous devons faire de la pr sence de la CFDT dans le comit national et les comit s d orientation r gionaux de la BPI Banque publique d investissement de nouveaux leviers d intervention pour anticiper les mutations et peser sur les strat gies d investissement sur le plan national et dans les territoires f NCE ue cudastrielle constats el propositions Pour une industrie du 21 si cle porteuse de progr s dans un nouveau mod le de d veloppement durable Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos ambitions 1 1 2 5 LA CFDT PARTIE PRENANTE DE LA TRANSITION ENERGETIQUE ET ECOLOGIQUE La CFDT soutient l id e d une transition cologique et ner g tique qui r ponde aux d fis climatiques etenvironnemen taux qui offre des perspectives nouvelles en termes de fili res d activit s et d emplois qui aide r duire la pr carit ner g tique et am liore le pouvoir d achat des salari s Pour la CFDT cela n cessite de prendre en compte le temps et les moyens n cessaires la n gociation des transitions profes sionnelles sociales et technolog
107. iques C est cette d marche qu a poursuivie la CFDT en agissant pour que les conclusions du Grenelle de l environnement se traduisent en d cisions des pouvoirs publics en d pit de difficult s de mise en uvre souvent rencontr es La transition politique de 2012 a conduit un renouvellement de la concertation issue du Grenelle donnant lieu l orga nisation d une conf rence environnementale annuelle as sociant les partenaires sociaux les ONG Organisation non gouvernementale environnementales les lus locaux les parlementaires et l tat Soulignant l enjeu d une articulation indispensable entre la conf rence environnementale et la Conf rence sociale sur le sujet des transitions professionnelles de m me qu avec les travaux des comit s strat giques de fili re la CFDT a obtenu la tenue d une table ronde consacr e l emploi et la transition cologique lors de la conf rence de sep tembre 2013 Si l organisation d un d bat national sur la transition nerg tique la r novation thermique des b ti ments la loi cadre sur la biodiversit la mise en place d un comit sur la fiscalit cologique r pondait aux demandes de la CFDT force est de constater que la concr tisation et le financement des engagements du gouvernement en par ticulier sur la r novation thermique et le d veloppement de transports moins polluants se font attendre La fiscalit cologique doit financer la transition cologi
108. issance effective du r le de la d mocratie sociale Si la loi Larcher de 2007 sur la mo dernisation du dialogue social a marqu un r el progr s elle a cependant montr ses limites en particulier lors d ini tiatives parlementaires relayant parfois un souhait gouver nemental la Conf rence sociale de juillet 2012 la CFDT formulait plusieurs exigences en mati re de dialogue social et souli gnait la n cessit dune compl mentarit active dans la transparence et le respect des r les respectifs entre d mo cratie sociale et d mocratie politique Cette compl mentarit implique que nous progressions dans l affirmation de la place des partenaires sociaux dans la m thode de construction et de mise en uvre du chan gement Pour la CFDT cela requiert une reconnaissance du dialogue social et des partenaires sociaux dans la Constitution Lengagement du pr sident de la R publique confirm la Conf rence sociale 2013 de constitutionnaliser le dia logue social est important au moment o il y a un besoin urgent de revitaliser la d mocratie mise mal par la mont e du populisme et de la radicalit Cependant cette consti tutionnalisation exige une majorit politique pour l adopter RAPPORT D ACTIVIT 4 4 4 41 4 4 2 4 4 5 4 5 4 51 4 5 2 4 5 5 4 5 4 4 5 5 4 6 4 7 4 71 7 2 4 7 3 4 74 4 7 5 4 7 6 Elsa betle et Corinne LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT Une CFDT plus proc
109. iste implique une mobilisation forte des responsables Sous l impulsion conf d rale mais aussi par n cessit la dynamique s est enclench e mais elle est encore trop marginale et doit imp rativement s amplifier Dans cette optique le plan d action mixit adopt en sep tembre 2012 a impuls une relance des d marches mixit dans les organisations Elle s est traduite par l organisation de d bats la r alisation de bilans l laboration de plans d action et d outils la mise en place et la mont e en com p tence de responsables du dossier partir des exp riences men es dans les diff rentes struc tures de l organisation les exp rimentations conduites dans le cadre de ce chantier se sont orient es dans plusieurs di rections compl mentaires Rep rage des nouveaux militants Le rep rage des nouveaux militants parce que la CFDT rec le un nombre consid rable de comp tences au travers de son r seau de militants tous les niveaux L objectif est de rep rer les militantes et les militants qui feront l avenir de la CFDT en s attachant sortir des sch mas habituels Une fiche de m thode a t r alis e avec vingt bonnes ques tions se poser pour mettre en uvre une strat gie de re p rage des militants Une journ e de sensibilisation au rep rage est propos e pour apprendre identifier les comp tences les potentiels constituer un vivier et savoir donner envie de prendre une responsabilit
110. istration de l tat exclusivement logique comptable pr dominante d centralisation enlis e Pour les agents de la fonction pu blique il n y a pas de diff rence manifeste entre la RGPP R vision g n rale des politiques publiques et la Map Aussi lors de la deuxi me Conf rence sociale en juin 2013 la CFDT a rappel l exigence d une action publique accessible tous et d un v ritable dialogue social outil de transfor mation avec la participation des agents de l action publique Dans le champ des politiques publiques d emploi et de for mation professionnelle face au d fi du ch mage la CFDT a obtenu un renforcement des moyens humains de P le emploi ainsi que la pr servation de l Afpa Association na tionale pour la formation professionnelle des adultes parce que l emploi doit rester une priorit de l action publique LA D CENTRALISATION EN PANNE FACE AUX ENJEUX TERRITORIAUX 1 9 2 La CEDT a appel de ses v ux un nouvel acte de d centra lisation permettant de refonder le r le de l tat et de d finir une nouvelle gouvernance des territoires o les collectivit s locales interagissent avec l ensemble des acteurs concern s dans une d marche de diagnostic partag et de coconstruc tion des solutions Un travail interne d actualisation de la position CFDT et de prospective sur la d centralisation r unissant repr sen tants des Uri et des f d rations a permis d acter la n cessit de d pa
111. l gard des dirigeants politiques comme de ses interlocuteurs patronaux et de ses partenaires syndicaux Cela s est fait parfois dans l adversit toujours dans un rapport de force constructif pour changer la vie des salari s et peser avec d autres sur des choix et des transformations de fond Dans l preuve des combats men s et des avanc es conquises la CFDT s est renforc e ses militants y ont puis fiert d appartenance et volont d assumer nos diff rences e Notre ambition d une soci t plus juste et plus solidaire a t le fil conducteur de l appro fondissement de notre r flexion et de nos positions pour contribuer r duire les in galit s et sorienter r solument vers un nouveau mode de d veloppement porteur de progr s pour tous Nous avons fait de notre forte implication dans le d bat public et dans la concertation tous les niveaux le moyen d ancrer nos analyses et nos propositions et de peser sur les choix fondamentaux auxquels la soci t est confront e celui d un nouveau mod le productif au service du bien tre de l homme et du progr s pour tous celui d une redistribution plus quitable des richesses et d une r orientation des politiques publiques soucieuse de s atta quer la pauvret et l exclusion Dans une Europe en crise notre action s est centr e sur l obtention d un socle social r duisant les concurrences entre tats et l association des parte naires sociaux la gouvernance
112. la formation professionnelle la protection sociale et le dialogue social Vivre tous mieux demain est possible mais autrement c est l ambition de notre syndicalisme d engagement et de conqu te de nouvelles garanties individuelles et collectives RAPPORT D ACTIVIT RAPPORT FINANCIER A A 2 A S A 4 B B 2 B S B 4 B 5 l C7 Perception et ventilation des cotisations nnnsssmmnereenns p 55 Principes de la charte financi re rappel ire 0 55 CO OS A E 5 55 COS CS E A ET p 56 COG UO a R E 657 Gestion des parts nationales aassssssennnnuuunnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnne p 57 Budget conf d ral ssssssssessesiiseissssssssteerrrrrrrssassnenetktttirrrrsaaanbbbbkknknnrnrananaa annat Enn nn nrnna anns D 5 7 BUGET Presse sisina eiat ranis eanna ai iaa airaa ai aaiae daisi aiii p 58 A p 59 Budget Solidarit syndicale mondiale SSM ins p 59 BCE IONICE D OR a R p 6 Pr sentation des comptes sociaux et consolid s de la Conf d ration nr rrnrrnnrnnrnnnnrnnnnnne p 62 EE A D 62 COS OO ES 6 67 RAPPORT D ACTIVIT Ce rapport rend compte des op rations de gestion fi hanci re et des comptes sociaux et consolid s sous la responsabilit statutaire du Bureau national du CNC Conseil national conf d ral qui approuve les comptes et v rifi s par les v rificateurs aux comptes lus par le Conseil national Sophie Legeron F d ra tion des Banques jusqu en 2012 Cl ment Reungoat
113. la mise en place d indicateurs sur le d veloppement a permis de disposer depuis 2010 de donn es aidant mieux conna tre les adh rents Une d marche sp cifique a t lanc e en direction des jeunes afin de mieux les accompagner dans leur insertion profession nelle et de faire merger de nouveaux militants Malgr ces initiatives notre dynamique collective de d ve loppement s est essouffl e aussi le Bureau national a t il d cid de lancer un travail de r flexion dans l organisation Ces travaux et les 31 d bats men s dans les organisations pendant 2012 2013 ont d bouch sur un plan d action conf d r sur le d veloppement pour trois ans En prenant appui sur les r sultats de la repr sentativit ce plan d action vise orienter les moyens consacr s au d ve loppement vers les quipes de proximit construire un r seau de militants capables d accompagner les collectifs dans la mise en uvre de leur politique de d veloppement et am liorer l accueil des nouveaux adh rents Pour sti muler cette nouvelle dynamique de d veloppement la CFDT s est donn un objectif collectif de 5 de progression pour lexercice 2015 Pour porter cette nouvelle ambition de d veloppement une grande campagne de syndicalisation a t lanc e lors du rassemblement des 5 000 lus Paris le 10 octobre 2013 Cette campagne inscrite dans la dur e vise enraciner la proposition d adh sion dans l action quotidienne de
114. lari s d pend en grande partie de notre capacit peser dans les n gociations de branche et d entreprise Pour cela la CFDT s est engag e dans la formation et l accompagnement des n gociateurs et des repr sentants des salari s qui si geront dans les CA ou d autres organes de direction dans l actualisation du Kit SPP S cu risation des parcours professionnels et l accompagnement des Uri et des f d rations dans son d ploiement afin d aider les quipes syndicales d entreprise traduire au plus pr s des salari s les acquis obtenus dans l accord et de promouvoir ainsi de nouvelles pratiques syndicales 2 1 2 DEMPLOI ET L INSERTION DES JEUNES PRIORIT DE LA CFDT Les jeunes sont aujourd hui les plus touch s par le ch mage et la pr carit Notre action pour favoriser leur emploi et leur insertion s est concr tis e sous deux angles d une part une action transversale et structurelle sur l emploi d autre part le d ploiement de mesures n goci es pour lutter contre les effets de la crise 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S 2 1 2 1 LES ANI JEUNES Plac e au c ur de l agenda social de 2011 notre action en faveur de l emploi des jeunes s est ax e sur des revendications concr tes renforcer l accompagnement des jeunes deman deurs d emploi augmenter le nombre de jeunes en alternance et la qualit de leur formation favoriser l embauche de jeunes qualifi s dans les secteurs professionne
115. le des entreprises la gouvernance d entreprise ainsi que sur les enjeux li s la recherche et l innovation 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE Vas ur nouveau mI del de d veloppenect INTERVENIR DANS LE D BAT PUBLIC POUR PESER CONCRETEMENT 1 1 2 Le fil rouge de notre approche a t de mettre au c ur des transformations de notre mod le conomique et productif l anticipation des mutations et l accompagnement des tran sitions professionnelles sociales et technologiques La r ussite de ces transitions et leur acceptabilit passent par un dialogue social r nov d abord dans l entreprise mais aussi dans les branches les fili res les territoires et au niveau europ en Ce que nous avons port avec la CSI Conf d ration syndicale internationale l chelle inter nationale en termes de transition juste 1121 LE RENOUVEAU D UNE POLITIQUE EN FAVEUR DE LA CROISSANCE ET DE L EMPLOI Le positionnement de la CFDT dans le d bat sur la comp titivit a cherch sortir du dogmatisme sur la comp titi vit co t qui privil gie la baisse du co t du travail et des pr l vements obligatoires pesant sur les entreprises C est cette ligne de conduite qui a amen la CFDT parti ciper activement une concertation croissante avec les pou voirs publics tous les niveaux des tats g n raux de l in dustrie la Conf rence nationale de l industrie et s engager
116. lenteur et de fiabilit Cela s est conjugu avec l impossibilit de partager les donn es avec Costa l ap plication charg e des pr l vements et des mises jour n cessaires Les syndicats les organisations et les divers utilisateurs ont exprim avec force leur m contentement et leur d ception et se sont l gitimement inqui t s des cons quences de tous ces dysfonctionnements La Conf d ration a fourni les informations et les aides pra tiques aux syndicats pour limiter autant que possible les r percussions de ces difficult s tout en poursuivant etamplifiant les travaux pour permettre le fonctionnement de Gasel Ce nouvel outil a ainsi pu progressivement d velopper ses capa cit s r elles partir du 25 octobre 2013 Le Bureau national de janvier 2014 a lanc une tude d impact pour mesurer les difficult s rencontr es et leurs cons quences 4 5 UN ACCOMPAGNEMENT RENFORC DES MILITANTS tre plus proches des salari s et des adh rents n cessite d aider les militants qui sont en contact avec les salari s au quotidien Ils sont la cl de vo te de l organisation Le congr s de Tours a d cid de leur donner les moyens d tre plus efficaces et reconnus dans leur action d tre de v ri tables capteurs des r alit s pour que nous soyons plus per tinents dans nos propositions nos revendications et notre action tous les niveaux Pour mettre en uvre cet enga gement nous avons d velopp
117. les soci t s X 43 949 47 144 45 006 56 625 Report des ressources non utilis es des exercices ant rieurs XI 386 397 241 456 244 094 Engagements r aliser sur ressources affect es XII 252 107 341 467 314 047 444 986 PARTICIPATION AUX V NEMENTS R CURRENTS PLURIANNUELS 700 000 550 000 450 000 550 000 Jacques Si et brigitte C 2 COMPTES CONSOLID S Le p rim tre de consolidation comprend la Conf d ration appel e la consolidante ou m re et ses 16 filles au total 16 entit s e les associations Asseco Bierville Institut Belleville Iris Isefoj Association de gestion d immeuble Agi Espace Belleville Caris C lid e les GIE Groupement d int r t conomique Belleville Presse et Villette e l EURL Entreprise unipersonnelle responsablit limit e Domaine de Bierville e les soci t s civiles et immobili res Flandre Jaur s R buffat Jaur s Loire Jaur s ACTIF valeurs en k 31 12 2012 31 12 2011 31 12 2010 31 12 2009 ACTIF IMMOBILIS 315 330 299 771 292 303 291252 Immobilisations incorporelles 5219 1192 Immobilisations corporelles 84 523 84 060 84 268 89 835 Immobilisations financi res 225 588 214 519 207 450 201 138 ACTIF CIRCULANT 47 111 54 766 61 523 56 867 Stocks et en cours Clients et comptes rattach s 817 1 486 1 781 1 201 non 14 000 13 923 18 775 18 524 de r gularisation Valeurs mobili res de placement 20 002 32 747 25 695 29 8
118. ls strat giques lutter contre le recours abusif aux stages et agir pour lutter contre la p nurie de logements pour les jeunes Au terme du round de n gociations ouvert en f vrier 2011 quatre accords ont t conclus Ils portent respectivement sur l accompagnement renforc des jeunes demandeurs d emploi sur des mesures concernant le logement construc tion de 15000 logements de petite surface garantie des risques locatifs sur l encadrement des stages pas de stages hors cursus acc s aux dispositifs pris en charge par l entreprise restauration h bergement et transport sur le d veloppement de l alternance 10 par an et 4 de jeunes en alternance ainsi que sur le maintien dans l emploi livret d accueil et r f rent dans l entreprise tuteur pour tout contrat de professionnalisation dispositif exceptionnel de soutien financier pour les jeunes actifs de moins de 26 ans Dans le cadre du comit de pilotage paritaire assurant le suivi de ces accords une valuation a t effectu e et pr sent e la fin 2013 Malgr des d clinaisons diverses selon les territoires il appara t que l accompagnement renforc des jeunes demandeurs d emploi est efficace et facteur de r duction des in galit s dans l acc s l emploi au regard du niveau de formation initiale et du lieu de r sidence Le taux d insertion en emploi durable est meilleur que celui des dispositifs similaires et le taux de retour l emploi est su
119. lu coupler les droits rechargeables avec une mesure d sincitative de recours aux contrats courts la cotisation patronale d gres sive a donc t instaur e par l Ani du 11 janvier et mise en uvre d s le 1 juillet 2013 La prochaine n gociation assurance ch mage a t entam e le 17 janvier 2014 Au del de la d finition des modalit s des droits rechargeables la CFDT n acceptera aucune baisse de droits dans la situation de crise qui dure et ce malgr l endettement tr s lev du r gime que nous devons assumer collectivement 2 2 AGIR SUR LE TRAVAIL 2 2 1 UN PROJET D ACTION ET D ORGANISATION 2 211 LES CLEFS DU TRAVAIL L exp rience acquise au sein de la CFDT montre que vouloir mener l action sur le travail n cessite de d velopper et p renniser des savoir faire et des comp tences d accompagner les militants d entreprise dans la dur e Cela passe par le renforcement des capacit s des syndicats aider et soutenir leurs quipes d entreprise C est l objet du dispositif clefs du travail qui vise former et outiller 500 militants res sources Agir sur le travail En deux ans 150 sessionnaires ont particip la formation l initiative des f d rations et des unions r gionales 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S 2 2 1 2 DES LEVIERS D ACTION ET DE DIALOGUE SOCIAL SUR L ORGANISATION DU TRAVAIL Lobjet de ce chantier tait d exp rimenter avec des qui
120. m un nouvel accord intervient en mars 2011 il maintient les droits acquis en 2008 et est sign avec FO la CFTC et la CFE CGC ne s taient pas engag es l poque Des droits nouveaux sont acquis pour les inva lides et les saisonniers C t accompagnement la CFDT a obtenu la consolidation de P le emploi Sur la base du mandat paritaire annex l accord d assurance ch mage de mars 2011 qui porte la marque CFDT l Unedic a n goci en 2011 avec l tat la convention tripartie qui fixe les nouvelles orientations RAPPORT D ACTIVIT strat giques de P le emploi pour 2012 2014 accompagne ment personnalis et renforc pour les ch meurs les plus loign s de l emploi services renforc s aux TPE PME d concentration de P le emploi partenariats accrus et marges de man uvre des personnels pilotage par les r sultats sont pour la CFDT indispensables pour aider un retour l emploi Malgr ces avanc es la question de l ac compagnement n est pas r gl e pour autant compte tenu du poids du ch mage LAni du 11 janvier 2013 a act l objectif de mise en place des droits rechargeables ils permettent un demandeur d emploi reprenant un travail de conserver ses droits restants pour en b n ficier et les cumuler avec de nouveaux droits acquis s il se retrouve de nouveau au ch mage Cette inci tation au retour l emploi ne doit pas signifier n importe quel emploi C est pourquoi la CFDT a vou
121. mp t de solidarit sur la fortune Investissement socialement responsable Labour 20 Ligne grande vitesse Mis disposition Modernisation de l action publique N gociation annuelle obligatoire Observatoire fran ais des conjonctures conomiques Organisation internationale du travail Organisation non gouvernementale Observatoire des salaires des cadres et de leurs revenus Parse PE PIB PPE Pr Puce QVT EP RSTUV RGPP RSA RSE SCPVC SMB SPP SSM Tic TPE UCC UE UGTT VAE GLOSSAIRE Programme d appropriation de la RSE Petites entreprises Produit int rieur brut Prime pour l emploi Portail de ressources tendu P rim tre d usage de consommation exceptionnel Qualit de vie au travail et galit professionnelle R vision g n rale des politiques publiques Revenu de solidarit active Responsabilit sociale des entreprises Service central de perception et de ventilation de la cotisation Salaire minimum de base S curisation des parcours professionnels Solidarit syndicale mondiale Technologies de l information et de la communication Tr s petites entreprises Union conf d rale des cadres Union europ enne Union g n rale tunisienne du travail Valorisation des acquis de l exp rience RAPPORT D ACTIVIT CONTACTS UTILES SECR TARIAT DU CONGR S SECR TARIAT G N RAL CONF D RATION CFDT mail congres2014 cfdt
122. n p 12 L exigence d une action publique efficace mms p 13 Moderniser l action publique avec les agents mnnssssssmsmnnnennee D 13 La d centralisation en panne face aux enjeux territoriaux 15 Engag s dans une Europe en Crise ssssssssssssssnnnnnnnnnnunnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn p 14 L Europe un chelon incontournable ie p 14 Les enjeux du syndicalisme europ en LL ienrne 5 15 Notre action dans le monde l mnmmmmnnnnnssssssssmsnnrnrrareememmnnnnneneneemennnnnnss p 16 La r gulation mondiale rennes p 16 La CSI la recherche d une dynamique syndicale ssssssescereeen p 16 L action de solidarit de la CFDT nn p 16 La coop ration CFDT an D 17 RAPPORT D ACTIVIT Durant ces quatre ann es marqu es par de profondes mutations par la persistance d une crise conomique grave par l accroissement des in galit s le cap d une soci t plus juste plus solidaire faisant d un nouveau mode de d veloppement un levier de changement a t le guide de notre action LA CONSTRUCTION D UN NOUVEAU MODE DE D VELOPPEMENT 1 1 1 COMPRENDRE UN MONDE EN CRISE POUR CONSTRUIRE NOS PROPOSITIONS Durant ces quatre ann es notre orientation tourn e vers un d veloppement durable dans un monde en mutation sest enrichie a progress dans sa concr tisation et sa visi bilit La crise financi re et conomique dans laquelle nous sommes entr silyasixans rejoint d autres crises environnementale sociale soci
123. n appel la mo bilisation s est d solidaris e de cette d marche FO et la CGC avaient d embl e d clin l invitation RAPPORT D ACTIVIT 3 2 2 UN PATRONAT QUI SE CHERCHE La g om trie variable du patronat Malgr les al as de la vie politique et des dissensions fortes en son sein le patronat a investi les espaces de la n gociation impuls des chantiers de r flexion paritaires sur les enjeux conomiques et sociaux permettant de confronter les ana lyses et de d gager des lignes prospectives comme sur la comp titivit Il s est montr loyal dans la transcription l gislative des accords interprofessionnels affirmant son attachement au respect des compromis act s par les signa taires Pour autant face la persistance des difficult s conomiques le patronat port par une nouvelle pr sidence du Medef l t 2013 s est aussi radicalis dans ses prises de position et a focalis son offensive sur le co t du travail Cette posture belliqueuse a ouvert la voie l expression de corporatismes patronaux peu soucieux de l int r t g n ral La n gociation sur la formation professionnelle a t un terrain d affrontement violent au sein du patronat dans les enjeux de financement quelle constitue pour certaines de ses composantes Le patronat aujourd hui se cherche Il est en proie la mon t e du poujadisme comme une large partie de la soci t il tend s exon rer de son r le et de sa respons
124. n des in ga lit s et le choix de la solidarit Ce cap a guid nos positions nos engagements et nos volutions durant ces quatre ann es C est notamment le sens de e notre investissement dans la d marche paritaire sur la d lib ration conomique sur l ap proche de la comp titivit et sur les leviers de la croissance pour s orienter r solument vers un autre mode de d veloppement e notre engagement sur l accord de s curisation de l emploi au b n fice des plus pr caires et du d veloppement dans l entreprise d un dialogue social plus offensif dans la construction des solutions apporter e notre exigence d une r forme de fond de la formation professionnelle enjeu central de la s curisation des parcours professionnels e notre action pour poursuivre au del de l enjeu de la repr sentativit le renforcement de la d mocratie sociale e notre mobilisation sur la qualit de la vie au travail et l galit professionnelle C est pourquoi nous faisons de notre capacit tre plus proches des salari s davantage au service de nos adh rents et en soutien des militants un levier d terminant de notre action de transformation sociale Enfin c est aussi pourquoi nous voulons porter dans le d bat public comme nous le ferons en interne au congr s de Marseille nos propositions pour promouvoir une autre vision du progr s qui fait de la qualit son moteur dans tous les domaines dans l emploi le travail
125. nche d imp t 45 et r int gr les revenus du capital dans l assiette de l imp t sur le revenu Il a en revanche prorog le gel du bar me de l imp t Depuis l accumulation de mesures fiscales sans cadre global sans coh rence d ensemble et les atermoiements qui ont pr sid aux arbitrages des lois de finance celle de 2014 en par ticulier ont accru la confusion et le sentiment d une fiscalit instable punitive et inefficace terreau des d rives populistes La CFDT n en est que plus d termin e revendiquer pour un partage plus quitable des efforts une r forme globale de la fiscalit pilier de notre d mocratie solidaire Dans cette optique elle a accueilli avec satisfaction l annonce gouvernementale d une concertation sur une remise plat de la fiscalit dont la port e reste encore conna tre 1 2 2 R ORIENTER LE FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE Le financement de la protection sociale n a que peu volu alors que les transformations de notre soci t des modes de vie et de production ont profond ment modifi la nature m me des risques couverts Les prestations famille et sant tendent vers l universalit et les besoins de prise en charge des parcours professionnels accident s et du risque vieillesse exigent un appel accru la solidarit interprofessionnelle C est au regard de ces volutions que la CFDT a fond son projet de financement de la protection sociale en distin guan
126. nouvelles r alit s insupportables et pr occupantes L espoir en l avenir a laiss place au doute l inqui tude la crainte d un monde plus difficile aujourd hui et plus encore demain L enjeu social et d mocratique est maintenant de recr er l espoir en offrant de nouvelles perspectives capables de remobiliser les nergies de tracer des objectifs ambitieux et atteignables de reconstruire un avenir de progr s Nous sommes un moment d interrogation et de doute dans le basculement vers un autre monde Ce bouleversement inqui te plus qu il ne rassure quel monde voulons nous demain Avec qui le construire et comment Admettre la fin d un monde ce n est pas opposer le pr sent et le futur Car il ny a pas de retour possible de la confiance sans perspectives mobilisa trices pas davantage de capacit se projeter dans l avenir sans rassurer et prot ger le pr sent Ce sont les deux bouts de cette m me cha ne que le syndicalisme doit s efforcer de tenir avec un discours de v rit et des diagnostics partag s sur les difficult s r soudre comme sur les marges de man uvre possibles afin de faire chec la fuite en avant dans la d magogie et le populisme Construire un mod le de progr s pour tous qui place l homme au c ur des choix et conjuguer ainsi dans un nouveau mode de d veloppement l conomique l environnemental et le social c est l ambition que poursuit la CFDT avec une ind fectible boussole la r ductio
127. ode de pilotage pr vu par la loi rev t une dimension syst mique la CFDT consid re qu il est n cessaire de poursuivre la r flexion sur une r forme syst mique des retraites 1 8 R DUIRE LE POIDS CROISSANT DE LA DETTE PUBLIQUE Au congr s de Grenoble nous d noncions le poids gran dissant de la dette d j 67 du produit int rieur brut du PIB en 2005 elle a atteint 82 en 2010 Nous exigions alors que soit mis fin cette v ritable fuite en avant faisant peser sur les g n rations futures les d penses d aujourd hui Laccroissement de la dette publique durant ces trente der ni res ann es a soutenu artificiellement une conomie qui n investissait plus dans de nouveaux moteurs de croissance En 2010 au congr s de Tours la CFDT a r affirm la n cessit de r duire la dette et les d ficits en jouant la fois sur les d penses et les recettes Elle a exprim clairement sa volont d une red finition des contours de l action publique la n cessit d engager des r formes structurelles dans la prise en charge des prestations de protection sociale tout en appelant une r forme d envergure de la fiscalit et de l im p t sur le revenu pour que la r duction des d ficits se fasse de mani re quitable Pour autant face la s v re cure d aust rit que les dirigeants europ ens Commission europ enne et chefs de gouverne ment ont impos e aux pays dont les comptes publics se sont d
128. ollants drapeaux ont t produits Les diverses initiatives r gionales se sont multipli es et une coordination l occasion des Marches des fiert s et des diff rentes manifestations a t d cid e La CFDT au nom de l galit des droits a donn un avis favorable l extension des droits d coulant de la reconnais sance du mariage pour tous Dans le cadre de la lutte contre les discriminations li es la maladie nous nous sommes engag s dans un partenariat avec l AFD Association fran aise des diab tiques dans l optique de parvenir une volution l gislative pour que le diab te et plus largement certaines maladies ne soit pas un motif d exclusion du monde du travail RAPPORT D ACTIVIT 3 L AFFIRMATION DE NOTRE SYNDICALISME ACTEUR DE LA DEMOCRATIE SOCIALE 3 1 Sal SZ 3 2 CYA 22 5 5 oil DSA 3 4 3 41 3 4 2 5 4 5 5 4 4 5 4 5 La CFDT confort e sssssssssusssnnnunnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnne p 33 Nouvelle repr sentativit une tape d cisive Lin D 33 Nouvelle donne pour le syndicalisme d engagement D 34 Les relations sociales dans la p riode ss p 34 Les trois phases des relations intersyndicales ii p 34 Un patronat qui se cherche ir rnnneneennnnnnnes D 36 Une dynamique de n gociation sssssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn p 36 D nomoreux accords CONCIUS AE de aan D 36 De nouveaux pas franchis avec l Ani du 11 janvier 2013 n
129. omme moyen de pr server la paix de promouvoir la d mocratie et de r aliser le progr s social Elle est pour nous l chelon incontournable pour relever les d fis du d veloppement durable et de la mondialisation face aux nou veaux quilibres g opolitiques La France comme les autres pays europ ens n a pas les moyens de peser seule dans le monde Non seulement l Eu rope est le moyen d exister elle constitue aussi la possibilit de peser dans les nouveaux quilibres trouver entre les grandes conomies mondiales Apr s le succ s de l introduction de la monnaie commune que la CFDT a soutenue l euro est devenu une monnaie de r f rence internationale Mais l int gration budg taire et mon taire inachev e et l absence de coordination des poli tiques conomiques ont ouvert la voie des volutions tr s divergentes au sein de l Europe exc dents commerciaux pour certains accumulation des d ficits pour d autres La crise financi re puis conomique entra nant la crise de l euro a mis en vidence ces d s quilibres et les d faillances de la zone euro La r action des tats membres a t h sitante et laborieuse pour d gager un d but de gouvernance mo n taire et budg taire permettant d organiser une certaine solidarit entre les pays L aust rit comme unique r ponse pour sortir de la crise a entra n plusieurs pays dans une spirale r cessive et l Union europ enne dans une crise politique Elle a
130. on des temps de travail l encadrement strict des d rogations et la majoration des heures compl mentaires d s la premi re heure Il cr e de nouveaux leviers pour anticiper les mutations conomiques pour maintenir l emploi et mieux prot ger les salari s qui risquent d tre licenci s e Face aux mutations conomiques les nouveaux droits attri bu s aux lus et aux repr sentants des salari s en mati re d information de consultation ainsi que la participation aux CA ou organes de direction des repr sentants des salari s avec voix d lib rative viennent renforcer leur r le en amont des volutions et r quilibrer la gouvernance des entreprises La n gociation sur la GPEC Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences est largie pour permettre de peser glo balement sur la politique d emploi de l entreprise e Face aux difficult s conomiques plusieurs volets de l accord favorisent par le dialogue social le maintien dans l emploi plut t que le recours aux licenciements Il en est ainsi de la simplification et de l unification des dispositifs de ch mage RAPPORT D ACTIVIT partiel et de l encadrement strict des accords de maintien dans l emploi face des difficult s conjoncturelles diagnostic conomique pr alable accord temporaire et majoritaire clause de retour meilleure fortune respect des garanties conven tionnelles et d ordre public Smic 35 heures accord explicite du salari
131. onnelle dans toutes les n gociations port e par la CFDT trouve dans cet accord une possibilit de traduction concr te Un dispositif d accompagnement destination des quipes et des organisations est mis en uvre pour apporter l aide n cessaire la conclusion d accords dans les entreprises et les branches et la r alisation d exp rimentations tant dans les entreprises que sur les territoires Il s appuie sur le dis positif de formation du projet Agir sur le travail qui repose sur la formation de militants ressource dans les or ganisations Lobservatoire du travail CFDT est quant lui charg du suivi qualitatif des accords et de l valuation des changements g n r s par ceux ci pour les salari s les pra tiques syndicales et le dialogue social RAPPORT D ACTIVIT La r daction d un document p dagogique sur la gouvernance des services de sant au travail destin aux mandat s dans les conseils d administration etles commissions de contr le a permis plus largement d aider les Uri s investir dans le cadre de leur responsabilit en mati re d animation de la politique r gionale CFDT sur la sant au travail La CFDT s est impliqu e pour rendre plus juste l ouverture des droits r paration des victimes d accident du travail et de maladies professionnelles dans un contexte o le patronat et la branche Accidents du travail tendent en restreindre la reconnaissance 2 2 2 2 AGIR SUR L INSERT
132. ons concr tes et atteignables la CFDT m ne son action sous plusieurs angles Tout d abord il sagit de permettre la compr hension de la situation et des enjeux europ ens Pour assurer cette appro priation au del d un d bat au Bureau national des outils de r f rence ont t labor s en direction des militants et des adh rents La CFDT dans une Europe en crise Tout au long de la p riode la CFDT s est engag e dans des actions tant nationales qu europ ennes en faisant porter ses revendications sur une gouvernance conomique associant les partenaires sociaux des investissements pour une nou velle croissance et l harmonisation fiscale et un socle social r duisant les concurrences entre tats Par ailleurs la CFDT est intervenue en direction du gou vernement fran ais elle a notamment obtenu la tenue d une table ronde sur l Europe sociale lors de la Conf rence sociale de 2013 Celle ci a permis de d gager un consensus politique utile autour de trois priorit s d action que portera la France au niveau europ en avec l engagement d y associer les par tenaires sociaux l emploi en particulier des jeunes le ren forcement du dialogue social et la lutte contre la concurrence fiscale et sociale au sein de PUE Union europ enne Sur ce dernier point la CFDT a uvr pour un meilleur enca drement des conditions d emploi des travailleurs d tach s Le compromis auquel a abouti le Conseil de l Union euro
133. ons pour organiser l accompagnement des sections qui s en saisissent est primordiale Pour y contribuer une for mation Iris Accompagner les sections syndicales avec le Kit SPP est mise la disposition des organisations Le K SFP Un outil interactif au service des militants LES mi n a Ti TN RAPPORT D ACTIVIT 4 5 3 RENFORCER LA CAPACIT D COUTE ET DE R PONSE DES SYNDICATS Notre strat gie de proximit avec les salari s n cessite de s appuyer sur un r seau de militants de terrain en capacit de r pondre leurs attentes avec efficacit et pertinence Le r seau des structures CFDT et en priorit le syndicat ont pour premi re fonction d aider d accompagner les militants de section dans la mise en uvre de leur action quotidienne mais aussi dans l utilisation des diff rents outils mis leur disposition Toutes ces actions engag es par la Conf d ra tion avec les organisations construisent une CFDT proche des militants qui la font vivre sur le terrain Les correspondants de section Les correspondants de section syndicale sont une r ponse notre volont qu aucune section ne soit loign e de la CEDT Si le congr s proposait la g n ralisation de cette pratique l AG a consid r que l objectif tait de cr er ce lien quelle que soit la m thode Les correspondants de section en sont une L AG a aussi souhait utiliser le terme correspon dants au lie
134. ons telles que la mobilisation in dite du 1 Mai 2013 avec l Unsa et la CFTC en Champagne Ardenne les r flexions paritaires men es sur la comp titivit et les leviers de la croissance la pr paration de la Conf rence sociale de 2013 ou encore la r forme des retraites Cette d marche de travail clairement assum e n exclut pas des initiatives intersyndicales plus larges comme celle me n e sur l Europe sociale d s lors que les objectifs et les m thodes sont partag s LES RELATIONS SOCIALES DANS LA P RIODE 3 2 1 LES TROIS PHASES DES RELATIONS INTERSYNDICALES La premi re a d but d s 2009 face la crise et les r ponses y apporter elle s est poursuivie jusqu la fin du conflit des retraites La deuxi me marqu e par l essoufflement des grandes mobilisations fut ponctu e par des actions nationales sporadiques contre l aust rit Enfin un temps de clarification du paysage syndical s est op r apr s l Ani du 11 janvier 2013 et les r sultats de la mesure de la repr sentativit L intersyndicale face la crise et dans le conflit sur les retraites L intersyndicale huit organisations CFDT CGT FO CFTC CGC Unsa FSU et Solidaires cr e en 2009 pour faire face la crise s est impos e dans le paysage syndical et a fait front dans le d bat sur les retraites qui s est ouvert l t 2010 Cependant FO a tr s vite choisi de s isoler sur ce dossier 3 L AFFIRMATIO
135. oris l appropriation et les changes d exp riences sur le croisement entre fili res et territoires a accru la capacit de prise en charge de ces sujets La r flexion a t enrichie par des journ es th matiques f d rations Uri plus larges autour des questions de politiques industrielles et de d veloppement durable Le travail des comit s strat giques de fili re a t l occasion d une coop ration interne fructueuse entre f d rations concern es Il doit se poursuivre et s amplifier afin que la CFDT soit mieux arm e pour agir concr tement dans les bassins d emploi De fa on plus cibl e des chantiers exp rimentaux ont t engag s avec l appui de la Conf d ration avec plusieurs Uri sur des projets dampleur touchant de grands enjeux de la transition cologique et nerg tique RAPPORT D ACTIVIT Jacques y et butte De m me sur la gouvernance une r flexion interne et un groupe de travail ont t men s sur la pr sence d adminis trateurs salari s dans les CA Conseils d administration d entreprise la place du dialogue social les modes de fi nancement ISR ou Investissement socialement respon sable fonds r gionaux d investissement pargne salariale et les pratiques syndicales d velopper Un effort est engag pour r pondre aux attentes de forma tion dans les domaines conomique de la RSE et du d ve loppement durable avec notamment la tenue de quatre sessions nationales d
136. ous r serve de lengagement des employeurs et d une partie des organisations syndicales r tives la d con centration de la n gociation Avec le changement de majorit la CFDT avait jug indis pensable de renouer le dialogue social en d finissant une m thode partag e La Conf rence sociale de 2012 a abouti l instauration d un agenda social dans la fonction publique La clarification du financement du dialogue social et du syndicalisme Le financement actuel r sulte de d cisions successives sans coh rence globale avec pour cons quence de fortes in ga lit s en fonction de la taille des entreprises et des secteurs professionnels Par ailleurs le service d int r t g n ral rendu par le syndicalisme n est pas reconnu Pour la CFDT les cotisations gage de l autonomie syndicale doivent tre la ressource principale de toutes les organisa tions syndicales La r duction d imp t li e la cotisation syndicale est d sormais compl t e par le cr dit d imp t Ce progr s obtenu apr s une demande de plusieurs ann es place l ensemble des salari s galit Lors de la Conf rence sociale de 2013 la CFDT a soulev les questions relatives aux moyens syndicaux dans et hors de l entreprise et dans la fonction publique la reconnais sance des parcours des militants l accession la formation syndicale et la prise en charge de son financement luti lisation des cr dits d heures de d l gation et celle
137. p ration entre les diff rentes structures concern es tait la condition pour r ussir coordonner les actions de RAPPORT D ACTIVIT Csabell et Corsare proximit avec les salari s leur donner des informations coh rentes et partag es tous les niveaux d intervention Ainsi toutes les quipes de l entreprise principale mais aussi des entreprises sous traitantes ont pu travailler en semble en lien avec les f d rations et les unions r gionales concern es Cette coop ration a permis la CFDT de parler d une seule voix et de devenir un interlocuteur pour l ensemble des acteurs les salari s l entreprise ma tre d uvre mais aussi les pouvoirs publics Cette exp rimentation confirme que la coop ration renfor c e des structures professionnelles et interprofessionnelles est un gage d efficacit de notre action et de promotion d un syndicalisme proche des salari s Si des pratiques de coop ration existent d j l enjeu est de faire de cette exp rimentation une r f rence de m thode pour d autres projets sur des territoires qui d veloppent des activit s sectorielles 4 1 4 LA RELANCE DU D VELOPPEMENT L volution des pratiques syndicales vers plus de proximit avec les salari s fait partie int grante de notre objectif de d veloppement Toutes les actions engag es dans le cadre des exp rimentations et des chantiers d volution de lor ganisation vont dans ce sens l aide aux militant
138. p rieur celui du reste du public accompagn Ces r sultats positifs sont un encouragement poursuivre cette mobili sation et une incitation pour les partenaires sociaux n gocier de nouveaux accords pour les jeunes Les pe las j eues Retrouvez ce document sur www cfdt fr _ Bo te outils Nos modes demploi 2 1 2 2 LA S CURISATION DE L EMPLOI ET LES JEUNES Laccord du 11 janvier 2013 a permis l obtention d un certain nombre de mesures qui concernent les jeunes sans pour autant les cibler directement C est le cas de la taxation des CDD ou encore de la mise en uvre du compte personnel de formation qui doit profiter galement aux primo en trants sur le march de l emploi Parmi les mesures cibl es on trouve l encore un investissement d Action Logement dans la construction de logements pour les jeunes ainsi qu un acc s largement facilit la formation pour les jeunes de moins de 30 ans en contrats courts Cif CDD 2 1 2 5 LES EMPLOIS D AVENIR UNE MESURE PUBLIQUE A MIEUX CIBLER La CFDT a largement contribu aux travaux qui ont pr c d le d ploiement des emplois d avenir par les pouvoirs publics Nous avons salu dans cette mesure une initiative in dite en mati re d insertion des jeunes des quartiers populaires et des jeunes peu ou pas qualifi s qui sont les premi res victimes du ch mage et de la pr carit l inverse nous avons regrett le champ trop restrictif d
139. pes syndicales et des employeurs volontaires l organisation et la construction d un dialogue social de pratiques syndicales innovantes avec comme point d entr e des questions li es l organisation du travail Ces exp rimentations lanc es en septembre 2011 ont d marr lentement en raison du manque d entrain des em ployeurs n allant pas au del de l accord de principe initial Pour autant les quipes avec le soutien des militants res sources en lien avec leurs f d rations et ou Uri ont d ve lopp des pratiques de proximit et d investigation du tra vail des salari s pour construire avec eux des propositions Les exp rimentations ont permis de mettre en avant les probl mes organisationnels de montrer l int r t de prendre en compte l expression des salari s sur leur travail Elles favorisent la mobilisation du collectif et la syndicalisation 2 2 1 5 D VELOPPER LA CONNAISSANCE ET LA REFLEXION SUR LE TRAVAIL DANS LA CFDT La confrontation avec des chercheurs a aid conforter notre diagnostic sur les volutions du travail et son organi sation dans les entreprises et les administrations Dans la continuit de cette d marche deux actions ont t men es un s minaire sur l volution du travail et l interrogation sur nos pratiques qui a d bouch sur un texte de r f rence sur le travail et la mise en place d un observatoire CFDT sur le travail Cet observatoire a pour but de d velopper des pis
140. que en aidant les m nages dans la r novation thermique de leur logement et en traitant la pr carit nerg tique des m nages les plus modestes Le d bat public et citoyen sur la transition nerg tique auquel a contribu la CFDT a constitu une avanc e d mo cratique et partenariale mais sa faible visibilit dans les m dias et la mobilisation tr s in gale des acteurs n ont pas permis d en faire un enjeu prioritaire pour la population La CFDT qui s est impliqu e dans plusieurs d bats publics sur le plan national ou dans les territoires les biotechnolo gies les nanotechnologies ou le projet de stockage des d chets radioactifs Cig o Centre industriel de stockage g ologique a pu mesurer les difficult s voire les blocages interdisant une r elle appropriation des enjeux et une cla rification des choix d mocratiques op rer Sur ces sujets 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE la CEDT a aussi poursuivi sa r flexion sur la gestion des risques encourus par les salari s utilisant de telles techno logies rencontre de 150 militants sur le th me des nano technologies en d cembre 2013 La CFDT a galement amplifi son dialogue permanent avec les ONG environnementales ce qui a permis de construire des convergences autour de nombreux dossiers et de faire prendre en compte la dimension sociale du d veloppement durable La CFDT est l initiative avec l association 4D d un appel des acteurs
141. rche d une meilleure articulation entre l conomique et le social indispensable la comp titivit des entreprises et au d veloppement de l emploi Il n est pas seulement une r ponse d fensive la crise mais une d marche structurante qui essaie de prendre la mesure des changements l uvre dans notre conomie et notre soci t un accord qui trace des pistes concr tes pour le contrat social que nous appelons de nos v ux y compris au niveau europ en 3 4 LE RENFORCEMENT DE LA D MOCRATIE SOCIALE 3 4 1 L MERGENCE D UN PACTE SOCIAL Ouverte aux autres et porteuse de propositions la CFDT est engag e de longue date avec de nombreux partenaires associatifs et d ONG sur diff rents terrains Ces partenariats ont montr l int r t d un travail commun pour faire La CAT cata pelle a ONE LT s Dn a ns Ker EEG a aN nn A E a mes wm la h sdtile TR eiii ke S Tana oran nr conna tre nos positions confronter nos analyses et agir avec d autres acteurs La campagne pr sidentielle de 2012 a t l occasion pour la CFDT d exp rimenter de nouvelles modalit s d action Ainsi la CFDT est l origine de l organisation du Forum de la soci t civile pour un pacte social Organis avec ATD Quart Monde la Conf d ration tudiante Confrontations Europe Europe et soci t France nature environnement la Ligue de l enseignement la Mutualit fran aise et l Unsa ce forum a r
142. remi re fois l agenda du dialogue social dans l entreprise le th me de l emploi des jeunes en lien avec l emploi des seniors Il constituait pour la CFDT une opportunit pour enfin faire progresser par la n go ciation l emploi de qualit pour les jeunes et les seniors et pour agir sur les questions de transmission des savoirs et des comp tences entre les g n rations D clin selon la taille de l entreprise le contrat de g n ration rev t la forme d une convention entre un employeur un jeune embauch en CDI et un salari senior dont l emploi est maintenu Un certain nombre d accords ont t sign s dans les entre prises Il est pour l heure trop t t pour faire un bilan exhaus tif de cette mesure Mais si le bilan est plut t positif dans les entreprises de plus de 300 salari s il est trop insuffisant dans les moins de 300 et les branches professionnelles 2 1 4 L ACCORD SUR LA SPP DES CONTRACTUELS DANS LES FONCTIONS PUBLIQUES La CFDT revendiquait depuis des ann es l am lioration des conditions d emploi des agents contractuels Le recours de plus en plus fr quent aux agents contractuels et aux contrats courts devenait la r gle notamment dans la fonction pu blique territoriale Sur les plus de cinq millions d agents de la fonction publique environ un million sont des contrac tuels employ s souvent dans des situations de pr carit inacceptables Le congr s de Tours en a fait un des axes forts de la
143. rture des n gociations sur l accord national inter professionnel de 2009 la CFDT avait cibl ses revendications sur trois grands axes e un quilibre trouver entre les actions en faveur de la formation des demandeurs d emploi et la formation des salari s e l largissement des interventions du FPSPP Fonds pari taire de s curisation des parcours professionnels l exemple de son intervention dans le financement des Ani Jeunes sign s en 2011 notamment en assurant partir de 2013 la possibilit de contribution du fonds en direction des emplois d avenir et des contrats de g n ration e le financement d actions de formation en direction des demandeurs d emploi et des personnes fragilis es dans l emploi L accord sign est d velopp autour de cet quilibre au tra vers de trois objectifs e favoriser l acc s l emploi des jeunes en d veloppant les contrats de professionnalisation par des politiques de for mation en faveur de la qualification et de la requalification e renforcer le maintien et l volution dans l emploi des sa lari s les plus fragiles gr ce au financement de formations dans le cadre du ch mage partiel et au d veloppement des actions de formation pour l acquisition des socles de com p tences et la lutte contre l illettrisme e s curiser les salari s et les demandeurs d emploi confron t s des mutations conomiques et dans le cadre des tran sitions et reconversions professionn
144. s une volution l gislative sur les champs du dialogue social a t progres sivement confort Ainsi c t des n gociations dict es par l urgence des accords structurels importants pour les acteurs du dialogue social ont pu tre n goci s Parall lement des accords ont t conclus dans le champ des professions lib rales sur le d veloppement du dialogue social et de nouveaux lieux de n gociation s installent Com missions r gionales multiprofessionnelles Les CPRIA Com missions paritaires r gionales interprofessionnelles de lar tisanat ont aussi fonctionn dans de nombreuses r gions sur les questions d emploi de travail ou d activit s sociales Dans les fonctions publiques la mandature a t marqu e par la signature d accords importants et tr s largement ma joritaires sur la s curisation des parcours professionnels des contractuels sur l galit professionnelle et sur la pr vention des risques psychosociaux 3 3 2 DE NOUVEAUX PAS FRANCHIS AVEC L ANI DU 11 JANVIER 2013 Cet accord majoritaire est une tape marquante dans la construction d une compl mentarit nouvelle entre d mo cratie politique et d mocratie sociale Au del des avanc es obtenues pour les salari s au terme d une n gociation ardue cet accord ambitieux rec le d autres avanc es Il n est pas le r sultat d un simple troc souplesse contre s curit il marque l mergence d un nouveau paradigme dans la re che
145. s les en qu tes Flash les protocoles lectoraux le chantier LGV le service aux adh rents Les enqu tes Flash ont notamment mis en vidence le regard positif que portent les salari s sur le syndicalisme et no tamment celui de la CFDT et le rapport Algo confirme que la n cessit de l adh sion et du d veloppement n est pas remise en cause par les militants Pour autant le d veloppement de la syndicalisation n est pas la hauteur de nos ambitions les quipes syndicales n en font pas toujours une priorit et y consacrent souvent trop peu de temps Un constat auquel s ajoute la difficult de conserver les adh rents notamment dans les premi res ann es d adh sion Ces faiblesses ne sont pas rest es sans r ponse Plusieurs actions ont t men es durant la mandature pour progres ser sur cet objectif vital pour la CFDT Les micromodules de formation D veloppement syndical et fid lisation dont le nombre a cr ont fait l objet de journ es d appro priation dans les f d rations et les Uri La participation aux diff rents v nements salons CE journ es portes ouvertes campagne saisonniers a permis de red ployer des pra tiques et des outils notamment en direction des lus non syndiqu s La construction ou l actualisation d outils mu tualis s a permis de mieux conna tre la r alit de l implan tation de la CFDT et du r seau des lus et des mandat s dans les entreprises De m me
146. s fortement utilisatrices de temps partiels la n go ciation sur l organisation du travail afin de permettre aux salari s qui le souhaitent d obtenir un temps plein et ainsi lutter contre le temps partiel impos La mandature a t marqu e par des d bats r currents sur le travail du dimanche le travail en soir e les 35 heures les heures suppl mentaires le temps partiel voire le don d heures de RTT un parent d un enfant gravement malade Un des marqueurs de la pr sidence 2007 2012 a t la d fiscalisation des heures suppl mentaires faisant cho au slogan Travailler plus pour gagner plus SYNDICAL IS MODE B AGIR Sup LE TRAVAN o Ll travail a en ri mms F Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos modes CGn O Mua mon aa LE a RE nn A LT nn ns a La CFDT avait manifest son opposition cette mesure co teuse pour la protection sociale et le budget de l tat et inappropri e au regard de la situation de l emploi Pour autant la sortie de la d fiscalisation en juillet 2012 a t parfois mal per ue par les salari s concern s Louverture des magasins le dimanche a fait r guli rement la une de l actualit La CFDT a rappel que le travail du dimanche ne devait pas tre banalis mais strictement en cadr avec des contreparties n goci es pour les salari s volontaires Nous avions d nonc en son temps la loi Mal l
147. s initiales d appli quer le principe de droit la formation initiale diff r e de rendre effectif lacc s au conseil et l accompagnement en volution professionnelle d s la formation initiale La priorit la petite enfance en lien avec les politiques familiales ainsi que la red finition de l ducation prioritaire devront tre des axes majeurs de la prochaine mandature notamment dans le cadre de la g n ralisation de la r forme des rythmes ducatifs e Sur l enseignement sup rieur Si le principe de se doter de strat gies nationales sur l enseignement sup rieur et sur la recherche est une avanc e que nous avons port e la d mocratisation de l enseignement sup rieur par la conver gence progressive des syst mes grandes coles universit s RAPPORT D ACTIVIT et sa professionnalisation restent ce jour l tat de ges tation Les Assises de l ducation centr es sur les probl matiques budg taires et de gouvernance universitaire ont peu abord la place des relations entre l enseignement sup rieur et les acteurs socio conomiques territoriaux et internationaux Pour peser davantage sur le d veloppement de l alternance le renforcement de la formation continue le suivi de l in sertion et de l orientation des tudiants la d mocratisation de l acc s l enseignement sup rieur dans une logique de parcours ou encore pour la d finition d un socle commun de comp tences prenant en
148. s les TPE a t bloqu e par une partie du patronat Me def et CGPME hostile la reconnaissance du syndicalisme dans ces entreprises Il en est r sult une faible participation des salari s ces lections 10 24 Au del du r sultat notre travail s inscrit dans la dur e et les 90 000 lecteurs des TPE qui ont vot pour la CFDT sont en droit d attendre des r ponses leur situation individuelle et collective C est autour de cet axe que se poursuit notre action La publication de la mesure de la repr sentativit dans les branches professionnelles a mis en exergue la tr s grande h t rog n it des branches Ce constat appelle une d marche de rationalisation qui permette un r el dynamisme contrac tuel La CEDT fera des propositions favorisant un dialogue social de branche plus efficace et lisible pour les salari s Par ailleurs cette mesure de repr sentativit dans les branches permet aux f d rations d ajuster leur strat gie d implantation Dans les fonctions publiques apr s les lections de 2011 la CFDT a confirm sa deuxi me place Le nouveau cadre lectoral issu des accords de Bercy et de la loi du 5 juillet 2010 qui instaure de nouvelles r gles de repr sentativit et de r novation du dialogue social a t favorable la CFDT dans la Fonction publique d tat et a permis d enrayer la baisse des scrutins pr c dents Le vote repose d sormais sur les collectifs de travail des agents Mais d
149. s mili tants CFDT aux c t s des salari s 4 LA MISE EN MOUVEMENT DE LA CFDT La Cam agne d adl siou Une CFDT offensive et conqu rante qui affiche ses r sultats et assume ce qu elle est 4 2 UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE LA R ALIT Favoriser la proximit avec les salari s c est prendre en charge les probl mes quotidiens qu ils rencontrent sur leur lieu de travail en termes de conditions de travail d organi sation du travail et d galit professionnelle Avoir une connaissance pr cise de ce qu ils vivent de ce qu ils res sentent est donc indispensable La CFDT a d velopp des outils qui ont permis de mieux appr hender les r alit s mais aussi d aller au contact des salari s 4 21 LES ENQU TES FLASH Cet outil a eu un succ s remarquable dans les quipes syn dicales pour aller la rencontre des salari s leur proposer des conclusions et des suites revendicatives aux enqu tes men es Pr s de 220 000 questionnaires ont t remplis de puis 2010 Les salari s appr cient la m thode Elle permet d accompagner de petites quipes et d aborder des salari s que nous n approchions pas jusqu alors La pr sence de la CEDT est clairement rep r e avec des militants l coute et accessibles L enqu te Flash incite les sections syndicales mieux s organiser travailler plus collectivement et d battre avec les salari s int grer tous les l ments de r flexion et mettre en plac
150. s ne sont pas encore assez connus de tous les militants La production de guides papier est rest e en revanche tr s insuffisante durant ces quatre derni res ann es La multi plication d outils plus r actifs et plus nombreux explique sans doute en partie cela L enjeu des prochaines ann es sera de renouveler la politique ditoriale des guides en l ar ticulant avec internet Un nouvel outil pour agir le Kit SPP Pour aider les militants b tir leur projet syndical sur l em ploi et la formation dans les entreprises et les administra tions il a t d cid de r aliser un outil interactif qui per mette de construire des revendications sur la s curisation des parcours professionnels de d velopper des pratiques syndicales de proximit de valoriser l action CFDT et de faire du d veloppement Le Kit SPP est compos d un site internet v ritable bo te outils sur les questions d emploi et de formation dans len treprise et d une application qui aide la section laborer son projet syndical en partant de la situation de l entreprise Cetoutilinnovantillustre l approche nouvelle que la CFDT initie pour mieux aider les militants dans leur action re vendicative Il reste encore le diffuser et l utiliser plus largement Ce n est pas un dispositif de pr t porter il n cessite un accompagnement et une formation des militants L im plication des syndicats des unions r gionales et des f d rati
151. s soutenu cette avanc e qui est une r ponse la garantie jeunes revendiqu e par la CFDT et par la Conf d ration euro p enne des syndicats Mais le gouvernement ayant exclu pour le moment l hypo th se d une g n ralisation de la garantie jeunes nous continuons de revendiquer une v ritable garantie jeunes universelle permettant l acc s des jeunes au droit commun des minima sociaux 2 1 2 5 UN ENGAGEMENT EUROP EN CROISSANT SUR LES QUESTIONS D EMPLOI DES JEUNES Laction internationale et europ enne de la CFDT en mati re d emploi des jeunes a progress au cours de ce dernier man dat Cette volution est all e de pair avec une crise qui a plac ce th me au c ur des agendas europ ens et interna tionaux Sur le plan europ en la CFDT s est vu confier la pr sidence du comit des jeunes de la CES ce qui lui a donn l oppor tunit d agir sur le th me de plus en plus pr sent de l emploi des jeunes au niveau europ en Ce fut le cas en particulier lors de la n gociation entre partenaires sociaux europ ens sur un cadre d action relatif l emploi des jeunes Cet accord ratifi par la CES au d but de juin 2013 incite partenaires sociaux nationaux tats membres et institutions euro p ennes mener une action d termin e en mati re d du cation d accompagnement et d emploi des jeunes S il marque un engagement conjoint fort des partenaires sociaux europ ens sur l emploi des jeunes
152. sa diversit et sa complexit irrigue l ensemble de la CFDT et de son action qu elle renforce les liens avec ses adh rents source de sa l gitimit et qu elle apporte le soutien n cessaire l efficacit quotidienne de ses militants Ce triple objectif porte en lui la volont d affirmer le sens et l utilit du syndicalisme CFDT dans un moment o la perte de rep res et le sentiment d impuissance nourrissent le d sarroi et fragilisent notre d mocratie travers ce rapport d activit cest une CFDT qui reven dique ce qu elle est et ce qu elle fait sans craindre de remettre en question son fonctionne ment une CFDT qui adapte ses pratiques au service des salari s et au plus pr s des r alit s de travail pour leur apporter des r ponses une Conf d ration CFDT l coute et en soutien de ses quipes pour reconstruire l avenir avec les salari s Durant les quatre derni res ann es l action de la CFDT s est d velopp e dans un contexte particuli rement complexe marqu par les incertitudes et l inqui tude croissante qui tra versent le monde e Au niveau international l instabilit g opolitique la faible capacit d intervention et de r gulation des institutions internationales les difficult s des perc es d mocratiques qui d bouchent sur des drames humains intol rables et des r actions x nophobes ont caract ris cette derni re p riode e Au niveau europ en m me si l euro va mieux et si des a
153. sement Avances et acomptes 56826943 55026565 53873404 57740543 Terrains 13 306 906 11 716 906 11 716 906 11 716 906 Constructions 35 350 867 34 860 111 37 781 274 40 468 636 Installations techniques mat riel et outillage industriels 3 428 548 2 805 789 297 917 3 869 899 Autres 716 389 496 284 284 566 186 689 Immobilisations corporelles en cours 4 024 233 5 147 475 892 740 1 498 413 Avances et acomptes 251233546 243911917 236894528 205597 084 Participations 203 592 203 592 522 397 522 397 Cr ances rattach es des participations 25 783 629 29525 T7 29 585 866 29 567 314 Titres immobilis s de l activit de portefeuille 222 70753 211 723 887 204 818 101 173 468 375 Autres titres immobilis s Pr ts 2 483 429 2 400 178 1 966 820 2 037 155 Autres 1 143 1 143 1 143 1 643 TOTAL I 308 086 289 298938482 290767932 263 337 627 ACTIF CIRCULANT Pam ee 7 Stocks et en cours Mati res premi res et autres approvisionnements En cours de productions biens et services Produits interm diaires et finis Marchandises 2 052 4 052 Avances et acomptes vers s sur commandes 261 003 423 333 43 230 66 841 Cr ances 16 121 160 17 481 416 21 795 480 18 536 770 Cr ances usagers et comptes rattach s 106 638 341 373 275 016 274 608 Autres 16 014 522 17 140 043 21 520 464 18 262 162 19141295 27858757 22541899 52472685 Autres titres 19 141 295 27 858 757 22 541 899 52 472 685 Instruments de tr sorerie Disponibilit s 9 555 833 2
154. sid rable r alis par la Conf d ration et les structures concern es et donn envie tous les syndicats pr sents d approfondir leur propre fonction nement au service des quipes de terrain 4 7 3 L ACC L RATEUR DE LA REPR SENTATIVIT La nouvelle repr sentativit des syndicats fond e sur le choix des salari s a t facteur de renforcement de leur l gitimit elle est aussi un acc l rateur pour aller vers le syndicalisme proche des pr occupations des salari s que nous souhaitons La premi re mesure de la repr sentativit de mars 2013 montre la confiance des salari s dans la CFDT l o nous sommes pr sents C est une invitation renforcer notre d veloppement et multiplier nos implantations 4 7 4 UNE DYNAMIQUE CR E PAR LES CHANTIERS la suite du congr s de Tours sous l impulsion de la Conf d ration pratiquement toutes les f d rations et les Uri se sont mobilis es pour participer un ou plusieurs chantiers d finis par le Bureau national en novembre 2010 volution de l organisation chantier Agir sur le travail la s curi sation des parcours salaires La date rapproch e de l AG des syndicats imposait d avan cer rapidement pour lancer des exp rimentations en tirer les premi res conclusions et tre en capacit de proposer les suites donner d s novembre 2012 Des organisations se sont donc rapidement port es volon taires pour s investir dans des exp riment
155. sser les questions institutionnelles et de cibler len jeu d inventer une gouvernance territoriale capable d arti culer strat gie nationale et proximit et d assurer une co h rence entre l Europe le niveau national et les territoires Cette nouvelle tape de la d centralisation tait en germes depuis 2011 et largement pr sente dans les d bats des lus locaux pendant les campagnes lectorales de 2012 Chaque association d lus a pr sent son analyse et s est attach e d fendre son propre projet de nouvelle tape de la d cen tralisation RAPPORT D ACTIVIT Jo ely Arnelle La CFDT a port un regard n gatif sur les projets gouver nementaux prisonniers du lobbying des lus locaux et qui ne r glent aucune des difficult s que sont les doublons l en chev trement des comp tences la r partition des ressources des collectivit s locales La CFDT a d nonc avec le r tablissement de la clause de comp tence g n rale cette occasion manqu e d associer l ensemble des acteurs qui contribuent la vie du territoire son d veloppement et continue de revendiquer une nou velle tape de la d centralisation avec l objectif d am liorer la lisibilit l efficience et la participation des citoyens autour des enjeux des politiques territoriales ENGAG S DANS UNE EUROPE EN CRISE 1 10 1 L EUROPE UN CHELON INCONTOURNABLE La CEDT agit depuis longtemps pour une Europe forte et int gr e c
156. stance essentielle aux c t s du FMI Fonds mon taire international du G20 de l OMC Organisation mondiale du commerce etc qui contribue par une int gration des questions conomiques et sociales la coh rence des d cisions de gouvernance mondiale La tenue du G20 sous pr sidence fran aise Cannes en 2011 a permis d affirmer la place de la dimension sociale et le r le des partenaires sociaux travers la place reconnue au B20 et au L20 Business 20 organisations patronales Labour 20 organisations syndicales des tats du G20 travers une d claration commune le B20 et le L20 ont exprim leur inqui tude sur la situation conomique mondiale et de mand que soient mis l agenda du G20 la priorit de lem ploi le renforcement de la protection sociale la bonne ap plication des droits fondamentaux au travail dans un cadre multilat ral et de coh rence des actions La Conf d ration s est investie dans l OIT en participant activement chaque ann e la Conf rence internationale du travail Elle a notamment pris une part active dans l labo ration de la convention sur les travailleuses et travailleurs domestiques adopt e en 2011 et entr e en vigueur le 5 sep tembre 2013 qui tend les droits fondamentaux ces tra vailleurs dans le monde entier Par ailleurs la CFDT fortement investie dans la commission du d veloppement durable de la CES a t vigilante sur la compl mentarit entre la CES et
157. t e l assurance sociale qui pr domine pour la couverture des prestations retraite et ch mage incapacit invalidit ac cidents du travail maladies professionnelles et se traduit par le versement d un revenu de remplacement Son finan cement doit reposer principalement sur des cotisations assises sur les revenus du travail ela couverture universelle qui pr vaut dans la prise en charge des prestations famille maladie perte d autonomie logement et exclusion Son financement rel ve de l imp t reposant sur l ensemble des revenus l instar de la CSG Contribution sociale g n ralis e Cette clarification du financement de la protection sociale valid e Tours nous a permis de soutenir la cr ation et la p rennisation du Haut Conseil du financement de la pro tection sociale d y faire progresser le consensus sur un nouveau partage cotisations imp ts et d carter le choix de l augmentation de la CSG pour financer les retraites Nous nous sommes oppos s au recours l augmentation de la TVA qui est un imp t injuste 1 POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET PLUS SOLIDAIRE l l Protection sociale praec SR consolider s N L 2 L Jon fouancemet Retrouv z ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos ambitions La CFDT a obtenu satisfaction sur la suppression du dispo sitif de d fiscalisation des heures suppl mentaires bien que nous n ayons pas t suivis sur une mesure
158. t quilibr par la CFDT RAPPORT D ACTIVIT sa bl et Corinne S curisation Accord du 11 janvier 2013 Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos argumentaires Il concr tise des nouveaux droits pour les salari s et pour faire reculer la pr carit De nouveaux droits attach s la personne et non la nature de son contrat de travail constituent une am lioration majeure et viennent significativement r duire les in galit s entre les salari s Parmi ces nouveaux droits la g n ralisation d une compl mentaire sant tous les salari s et l am lioration de sa portabilit pour les demandeurs d emploi des droits re chargeables l assurance ch mage un compte personnel de formation mobilisable tout au long de la vie l largissement des possibilit s de formation pour les jeunes en CDD lam lioration du contrat de s curisation professionnelle un droit une p riode de mobilit volontaire s curis e Des dispositions importantes permettent de faire reculer la pr carit et de favoriser l embauche en CDI la majoration des cotisations employeur l assurance ch mage pour les contrats courts et l exon ration de cotisation ch mage pendant trois mois pour les jeunes embauch s en CDI Des am liorations significatives interviennent pour les salari s temps partiel l instauration d une dur e de r f rence de 24 heures hebdo madaires une meilleure organisati
159. t de la CFDT d approfon dir l analyse et de rechercher des objectifs revendicatifs cr dibles au sein de l intersyndicale s est heurt e un refus de mener ce travail en particulier de la CGT Les probl mes internes de certaines organisations syndicales ont galement pes dans l volution des relations intersyndicales L approche des lections pr sidentielle et l gislatives du printemps 2012 n a pas favoris la renaissance d une inter syndicale structur e La CGT en appelant voter contre le pr sident sortant n a pas servi le syndicalisme La CFDT fid le son autonomie s est inscrite dans le d bat lectoral de mani re ouverte sur les enjeux de la p riode en inter pellant les candidats et en organisant en mars 2012 un Forum de la soci t civile avec l Unsa notamment mais aussi ATD Quart Monde la Conf d ration tudiante Confrontations Europe Europe et soci t France nature environnement la Ligue de l enseignement la Mutualit fran aise Le temps de la clarification La CFDT a saisi l opportunit de la grande Conf rence sociale de juillet 2012 pour porter ses exigences sur l emploi et r clamer des r ponses urgentes Elle s est investie totale ment dans la n gociation sur la s curisation de l emploi alors que la CGT affaiblie par la guerre de succession interne a abandonn tr s rapidement le terrain de la n gociation LAni du 11 janvier 2013 sign par la CFDT la CFTC et la
160. t rior s nous avons mis en garde le gouvernement au sujet d une politique d aust rit brutale et contre productive et nous avons plaid pour un calendrier assoupli de r duc tion des d ficits publics qui pr serve les initiatives de relance conomique Parall lement la CFDT s est impliqu e avec d autres orga nisations dans la lutte contre l vasion fiscale et les paradis fiscaux Nous revendiquons l harmonisation au niveau eu rop en de la r glementation fiscale appliqu e aux entreprises et l abolition des niches qui leur permettent d expatrier leurs b n fices Olivier Cl ment sA ua a0 R nen Ce sociales ee L EXIGENCE D UNE ACTION PUBLIQUE EFFICACE 1 9 1 MODERNISER L ACTION PUBLIQUE AVEC LES AGENTS Au congr s de Tours la CFDT a act les contours de l action publique vecteur de coh sion sociale et de solidarit na tionale qui allie pertinence et efficacit qu il s agisse de services rendus ou de prestations servies directement par les administrations publiques ou en d l gation La CFDT parce qu elle repr sente les salari s et qu elle est partie prenante de la soci t civile s implique dans les d bats n cessaires et promeut une approche par l utilit des missions et des prestations servies l oppos de l approche purement comptable engag e ces derni res ann es nous soutenons une d marche d valuation constante de l effica cit des actions et des prestations
161. t en faveur des droits des travailleurs migrants s est traduit dans la p riode par l action en direction des travailleurs sans papiers La circulaire du 28 novembre 2012 r gissant les conditions de r gularisation des travailleurs en situation irr guli re issue de la concertation dans laquelle nous avons pes a permis de d bloquer la situation Par ailleurs pour permettre aux quipes syndicales d entrer en contact avec les salari s concern s et mieux les accom pagner dans le respect de leurs droits plusieurs guides ont t labor s FNCB FGA UD 75 Uri le de France Salari s du particulier Institut Belleville en lien avec le Bureau in ternational du Travail ou BIT Au congr s de Tours nous avons r affirm notre objectif de faire barrage aux in galit s et aux discriminations au travail et de faire de la diversit du salariat un enjeu de justice sociale qui doit tre int gr dans le dialogue social Dans ce sens nous avons particip la Commission du label Diversit apr s avoir obtenu que l existence d un r el dialogue social soit un crit re d terminant d attribution Sur ces questions des r sultats ont t obtenus mais ils restent insuffisants au regard de nos ambitions Notre action s est largement renforc e sur les questions d homophobie et de transphobie L identit de genre est aussi un sujet que nous avons pris en compte Des affiches ont t dit es et des outils badges autoc
162. tes de r flexion de rechercher des solutions nouvelles de promouvoir des pratiques syndicales et professionnelles innovantes impliquant les salari s individuellement et col lectivement et d tre une ressource pour les militants Le barom tre LR ROETE Por We du CENT Cha l dun noul udicat ur Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos autres outils 2 2 21 4 CHANGER LA VIE DES SALARI S DANS LES FONCTIONS PUBLIQUES De nombreuses interventions au congr s de Tours ont fait part du malaise v cu par les agents de la fonction publique La volont d tre davantage leur coute s est traduite par l engagement d une mobilisation de toute la CFDT aux c t s des agents de la fonction publique Lop ration Un deux trois Public a marqu les esprits et est devenue un marqueur CFDT dans la fonction publique Une premi re tape les 1 2 et 3 f vrier 2011 intitul e Le quotidien prend la parole a t une phase d coute r us sie de plusieurs milliers d agents rencontr s sur leur lieu de travail dans pr s de 170 tablissements visit s marqu e par un grand investissement des militants CFDT Fort de cette op ration de lancement un deuxi me temps de Un deux trois Public nomm Les chos du quo tidien a pris la forme d un rassemblement de 500 militants le 5 avril 2011 Paris Parall lement plusieurs accords importants et tr s large ment
163. u de r f rents pour enlever toutes les am bigu t s sur leur mission Au final l objectif est de faire en sorte que chaque section syndicale ait un interlocuteur identifi dans la CFDT qui apporte des r ponses aux questions qu elle pose soit direc tement soit en sollicitant d autres militants ressources dans l organisation La priorit du correspondant de section c est que la section puisse tre suffisamment autonome pour r soudre les questions qui sont de son ressort et qu elle renforce ses liens avec le syndicat et par lui le reste de l or ganisation Ce dispositif r pond un besoin des sections C est une v ritable aide pour elles et notamment pour les d l gu s syndicaux Les responsables de syndicat sont eux m mes d charg s de sollicitations qui sont prises en charge par les correspon dants Cela permet de se consacrer d autres t ches et de mieux r partir les responsabilit s notamment dans le syn dicat voire de faire merger de nouveaux responsables Cela permet de r duire l cart souvent constat entre le syndicat qui dispose de peu de moyens et ses sections syn dicales Ce changement de pratiques demande du temps de nom breux d bats pour sa mise en uvre et de la t nacit pour faire perdurer dans le temps le lien section syndicat C est toutefois un enjeu fondamental pour am liorer le lien entre la section syndicale et les structures CFDT Les protocoles d accord pr lectora
164. ublication de la premi re me sure de l audience syndicale Le 29 mars 2013 la r forme de la repr sentativit a franchi une tape d cisive et irr versible pour la premi re fois c est partir des votes exprim s par les salari s qu est d finie la repr sentativit syndicale La CFDT est la premi re organisation dans les entreprises de plus de dix salari s et chez les cadres deuxi me organi sation dans les TPE Elle est la plus pr sente dans les branches professionnelles Elle est premi re organisation dans sept r gions et deuxi me dans toutes les autres Ces excellents r sultats sont le fruit de l activit quotidienne des milliers de militants CFDT aupr s des salari s dans les entreprises Ils valident la pertinence d un syndicalisme de proximit implant dans de nombreuses entreprises et qui se fixe pour objectif d obtenir des r sultats concrets pour les salari s par le dialogue social et la n gociation collective Cette premi re mesure de la repr sentativit a plac la CGT et la CEDT en t te des organisations repr sentatives avec des scores tr s proches 26 77 et 26 Il n y a pas eu de changement sur l chiquier syndical puisque FO la CFTC et la CFE CGC sont reconnues repr sentatives au niveau national interprofessionnel mais nous connaissons d sor mais le poids r el de chacune des organisations Thierry Nectoux La n gociation sur le mode de repr sentativit sp cifique dan
165. ue social et environnemental RAPPORT D ACTIVIT CFA CFIE CICE Cig o Cil Cnas CNCPHP CNI Cor CPRIA CSG CSI DEF Dif ESR ETP EURL FPSPP Centre de formation des apprentis Centre fran ais d information sur les entreprises Cr dit d imp t pour la comp titivit et l emploi Centre industriel de stockage g ologique Comit interprofessionnel du logement Caisse nationale d action sociale Conseil national consultatif des personnes handicap es Conf rence nationale de l industrie Conseil d orientation des retraites Commission paritaire r gionale interprofessionnelle de l artisanat Contribution sociale g n ralis e Conf d ration syndicale internationale Droit individuel la formation Enseignement sup rieur et recherche quivalent temps plein Entreprise unipersonnelle responsabilit limit e Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels GHI G20 Gasel GIE GPEC Gul HCFPS IR IRP ISF ISR LMN L20 LGV MAD Map NAO OPQ OFCE OIT ONG Oscar Groupe des Vingt Gestion des adh rents et des structures en ligne Groupement d int r t conomique Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences Garantie universelle des loyers Haut Conseil du financement de la protection sociale ou HCFi PS Imp t sur le revenu Institutions repr sentatives du personnel I
166. urs publics et priv s C est le cas pour les d penses de transport En 2009 nous obtenions la g n ralisation de la prime transport Mal heureusement ce droit est rest sous utilis Le recours au mode de transport individuel li l habitude de consom mation et aux mauvaises dessertes des trajets domicile tra vail imposent un travail plus ambitieux au croisement des logiques professionnelles et territoriales La question du versement transport par exemple taxe que les collecti vit s pr l vent sur la masse salariale des tablissements de plus de neuf salari s pour financer les services de transport en commun est un sujet pour construire des revendications adapt es aux situations locales et am liorer concr tement la vie des salari s Nege Ciation afauelle ok gatoie Retrouvez ce document sur www cfdt fr Bo te outils Nos modes demploi Deux mesures cens es r pondre aux attentes des salari s en mati re de pouvoir d achat instaur es par la pr c dente majorit ont t d nonc es par la CFDT comme totalement contraires l int r t collectif la d fiscalisation des heures suppl mentaires et la prime de partage des profits prime dividendes 2 UNE ACTION SYNDICALE QUI CHANGE LA VIE DES SALARI S La d fiscalisation des heures suppl mentaires a co t 4 5 milliards d euros la collectivit en 2007 et entra n selon POFCE Observatoire fran ais des conjonctures
167. uvret e l occasion de la Conf rence sociale de 2012 nous avons fortement pes pour la tenue d une conf rence contre la pauvret Elle a eu lieu en d cembre 2012 Elle a permis de travailler de mani re transversale et de d boucher sur un plan pluriannuel de lutte contre la pauvret et pour l inclu sion sociale Des mesures tr s concr tes ont t prises telles que l augmentation du RSA Revenu de solidarit active socle et des chantiers ont t engag s garantie jeune fusion possible RSA activit PPE Prime pour l emploi e Dans les n gociations interprofessionnelles la CFDT a port cette pr occupation de la lutte contre la pauvret et la pr carit Dans le cadre des Ani jeunes et notamment celui du 29 avril 2011 la CFDT a obtenu des dispositions en faveur du loge ment des jeunes afin de tendre vers des conditions favorables la recherche et l acc s l emploi financer 15 000 loge ments suppl mentaires par an destination des jeunes pen dant trois ans compter de 2012 favoriser l attribution de logements par les Cil Comit s interprofessionnels pour le logement aux jeunes d velopper la Garantie des risques locatifs Dans le cadre de l accord sur la s curisation de l emploi du 11 janvier 2013 la CFDT a obtenu la g n ralisation de la compl mentaire sant ainsi que l encadrement des temps partiels RAPPORT D ACTIVIT Jacques y et bugtte Vas lemplo m out seul
168. ux Pour favoriser l implantation de la CFDT dans les entre prises l objectif est d accompagner les syndicats d s la n gociation des protocoles pr lectoraux jusqu au fonction nement normal de la section syndicale qui pourrait tre cr e cette occasion En prenant appui sur l exp rience de l Uri Lorraine une m thode de travail a t exp riment e dans d autres r gions Cet investissement important de l organisation a port ses fruits en termes de d veloppement et de pr sence de la CFDT sur le terrain L aide apport e aux syndicats leur a permis de mieux s organiser L objectif est terme qu ils puissent tre parfaitement autonomes dans la prise en charge des protocoles en leur apportant toutes les pratiques et les outils n cessaires 4 5 4 RASSEMBLER LES LUS ET LES MANDATES Lors de l AG des syndicats de novembre 2012 l engagement a t pris de rassembler les lus et les mandat s d entreprise et d administration pour donner davantage de visibilit leur travail dans et hors de l entreprise et de reconna tre ainsi l importance de l engagement de celles et ceux qui sont et font la CFDT au quotidien Le pari de rassembler 5 000 d entre eux le 10 octobre 2013 Paris a t r ussi ils sont venus de toutes les r gions et de tous les secteurs pro fessionnels Cet v nement qui a montr la fiert et la d termination des militants CFDT a t un moment de par tage d exp riences de d
169. vanc es existent le primat de l conomie et l absence d une vision et de projets communs ont ab m l id e de l Europe y compris chez ses partisans La promesse de l Europe est reconstruire La France marqu e par la d t rioration de l conomie et de l emploi traumatis e plus que tout autre pays par les changements du monde pas seulement sous l angle conomique mais aussi culturel et identitaire se replie sur un sentiment de d fiance et de d clin dont se nour rissent tous les populismes faisant courir un risque pour la d mocratie RAPPORT D ACTIVIT Dans ce contexte national difficile o les in galit s s accroissent et les craintes sociales s en racinent la nouvelle majorit politique n a pas r pondu aux attentes qu elle avait suscit es e Cette situation difficile a mis les organisations syndicales au pied du mur et a soulign les difficult s accompagner les salari s face des volutions lourdes et s engager pour conti nuer de construire des r ponses porteuses d espoir et de progr s social e Le contexte syndical est impact par la nouvelle mesure de repr sentativit et ses r percussions dans les relations intersyndicales e La mandature est marqu e par le changement de secr taire g n ral dans la continuit des valeurs et de l action de la CFDT Dans ce contexte global complexe la CFDT a tenu son cap et affirm son autonomie d analyse de proposition et d engagement
170. ve mais aussi individuelle faisant appel l autonomie et la responsabilit de chacun Un projet syndical visant la construction d une soci t plus juste et solidaire et d un monde de libert s d mo cratiques o les in galit s auraient disparu De ces puissantes racines nos a n s ont continuellement tir force et enseignement pour mener le combat de l mancipation et de la d mocratie dans l entreprise pour nourrir la critique sociale des d rives d une croissance aveugle de notre conomie pour mettre l homme au c ur de la lutte contre les in galit s RAPPORT D ACTIVIT La CFDT a sans cesse cherch d fricher et innover pour construire des r ponses en phase avec les volutions du travail et de la soci t Souvent pionni res ses propositions novatrices ont t parfois critiqu es pour devenir ensuite des acquis sociaux d fendus par tous Si depuis 1964 le monde a profond ment chang cette grande ambition de transformation sociale et ces combats pour la justice et la solidarit sont toujours les n tres ce sont eux qui ont guid nos pas et nos engagements durant cette mandature En cinquante ans de nombreuses volutions positives ont eu lieu nous y avons contribu mais ces d cennies ont aussi t porteuses de ce que nous avons nomm les d g ts du pro gr s nous les avons d nonc s Notre plan te en paye aujourd hui le prix fort Nous sommes aujourd hui confront s de
171. vi suelle et celles de l agenda guide c est un montant de 8 7 millions d euros que la CFDT a consacr en 2012 au niveau national l information des adh rents et des mili tants CFDT Magazine 3 841 632 77 3 982 223 16 4 146 619 83 4 349 106 97 Syndicalisme Hebdo 1 778 798 63 1 825 491 42 1 825 524 23 1 881 915 53 CFDT La Revue 193 438 37 218 806 68 213 212 16 164 472 41 Action Juridique 242 070 63 241 452 20 186 909 54 252 590 39 Social Actualit 272 881 41 297 622 66 291 983 68 313 618 23 PR 482 875 49 460 830 00 387 635 63 451 672 67 CFDT Productions 561 891 99 483 444 76 526 188 07 691 633 98 Audiovisuel 262 484 23 215 726 40 272 592 00 128 220 16 Agenda 416 385 96 429 487 57 449 332 32 456 246 00 Sous total autres Presse 1 240 762 18 1 128 658 73 1 248 112 39 1 276 100 13 TOTAL D PENSES 8 052 459 48 8 155 084 85 8 299 997 46 8 689 476 34 COTISATIONS Salari s HT 6 069 122 56 COTISATIONS Retrait s HT 432 096 06 ABONNEMENTS VENTES 1 693 029 66 SUBVENTIONS 315 452 01 DIVERS 380 365 29 TOTAL RECETTES 8 890 065 58 9 310 762 34 9 387 305 83 9 387 002 53 R SULTAT 837 606 10 1 155 677 49 1 087 308 37 697 526 19 RAPPORT D ACTIVIT 6 275 015 42 6 485 835 03 6 625 321 95 451 896 28 468 369 43 484 067 49 1 888 990 50 1 740 277 87 1 544 747 29 315 550 20 312 072 48 266 974 53 379 309 95 380 751 01 465 891 27 B 3 BUDGET CNAS Ce budget est aliment par la part Cnas fix e 8 6 de la cotisation mo
172. yenne r elle compl t par des produits finan ciers provenant de la r serve de financement constitu e partir des r sultats des exercices ant rieurs La gestion du budget de la Cnas est de la responsabilit de son comit de gestion lu par le CNC Le comit de gestion lit en son sein un tr sorier qui ne peut tre le tr sorier conf d ral Les budgets arr t s par le comit sont examin s par les v rificateurs lus par le Conseil national Jean Claude Hazouard F d ration des Services Mi chel Huart Uri Champagne Ardenne Carole Helle gouarc h F d ration PSTE et Odile Merienne Uri Pays de la Loire Voir tableau page 60 Les recettes cotisations de la Cnas couvrent les d penses sur les quatre derniers exercices La r serve de gr ve qui en fin de p riode 2012 atteint 96 de l objectif fix garantit le niveau de risque maximal que la Cnas peut prendre en charge Ce niveau correspond la couverture de dix jours d indemnisation par adh rent BUDGET SSM valeurs en euros 2009 2010 2011 2012 RAPPORT FINANCIER B 4 BUDGET SOLIDARIT SYNDICALE MONDIALE SSM Ce budget est aliment par 0 87 de la cotisation moyenne et a pour objet d aider la structuration du mouvement syndical dans des pays en voie d mergence et aux op rations de solidarit humanitaire et syndicale Dans ce cadre une partie des moyens disponibles est affec t e au cofinancement de projets mis en uvre par l

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