Règlement sur les pièces pyrotechniques à l`usage des
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1. 1991 Les programmes d observation volontaire et leur potentiel comme instrument de r forme r glementaire Minist re de la Justice Ottawa 2 0 HISTORIQUE La Direction des explosifs de Ressources naturelles le minist re de la Justice Section du Bureau du Conseil priv Justice la Direction g n rale des programmes la Direction g n rale de la recherche de la statistique et de l valuation et la Division des Affaires r glementaires du Secr tariat du Conseil du Tr sor se sont concert s pour r crire une partie du R glement sur les explosifs selon les principes de la lisibilit et pour tester et valuer le projet Ce r glement tait difficile comprendre et mal organis les int ress s avaient donc de la difficult s y conformer Ressources naturelles a cru l occasion bonne d appliquer les notions de la lisibilit et a demand l appui des repr sentant du Conseil du Tr sor Il a d abord divis le r glement en 16 r glements distincts notamment le R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs Ce dernier a t choisi pour le projet pilote en raison du grand nombre d utilisateurs et de son contenu relativement non technique En mai 1994 une quipe du minist re de la Justice MDJ a t form e Elle se composait d un chercheur et de deux r dacteurs l un pour la version fran aise l autre pour la version anglaise Elle a aussit t amorc les consultations avec des repr sentants de2. cialis e aux vendeurs 3 Contr le d application a quels sont les probl mes les plus fr quents p ex contrebande non respect visant l entreposage l exposition les limites d ge etc b faut il contr ler davantage l application du r glement chez les diff rents groupes c le contr le s lectif est il n cessaire et quel en serait l ordre de priorit d faut il accro tre le nombre d inspecteurs 4 carts r gionaux 21 5 a y a t il lieu d examiner les divergences entre la r glementation du f d ral des provinces et des municipalit s Analyse co ts avantages a les accidents et les incendies mettant en cause les pi ces pyrotechniques posent ils un probl me au Canada b la fiche de s curit peut elle tre am lior e Changements propos s au r glement Restructurer l architecture du r glement existant Rendre la terminologie plus pr cise pour assurer une interpr tation uniforme Combler les lacunes dans la cha ne des responsabilit s et des obligations Rendre le r glement plus convivial Prochaines tapes LENS eg D cider des r visions apporter au r glement existant R diger un nouveau r glement D terminer la m thode d application des test d utilisation Mener des tests sur le nouveau r glement propos compr hension Examiner les r sultats des tests R viser le r glement Examiner l efficacit du r glement r vis p ex le contr le d ap
3. Il faudra toutefois penser inclure des ressources pour les tests d utilisation 13 7 0 TAPES FUTURES POSSIBLES A l heure actuelle nous ne pouvons avec certitude affirmer que les gens liront plus le r glement r vis qu avant ou qu ils s y conformeront plus volontiers parce qu ils le comprennent mieux Suivent certains points qui pourraient tre examin s cet gard e recherche de suivi certains endroits et moments pour examiner l efficacit du r glement r vis p ex son application est elle plus facile est il plus facile comprendre respecter la conformit est elle plus grande les utilisateurs sont ils satisfaits e recherche de suivi sur la sensibilisation au r glement r vis p ex les groupes cibles connaissent ils mieux le r glement qu avant les renseignements sont ils diffus s plus fr quemment e l laboration d une composante ducation pour le public les d taillants etc e la question du contr le d application y a t il lieu de contr ler davantage les divers groupes d utilisateurs faut il augmenter le nombre d inspecteurs e Je chevauchement de comp tence faut il former un partenariat entre les r glements f d raux et provinciaux et les arr t s municipaux la communication entre ces groupes Le Groupe consultatif sur la lisibilit form de repr sentants de divers minist res f d raux des gouvernements provinciaux et du secteur priv ainsi que de la Section de la l
4. Ressources naturelles et du secteur priv Ces consultations ont servi jeter les bases du r glement r vis Une nouvelle bauche du r glement a ensuite t r dig e d apr s les notions de la lisibilit Enfin en plus des observations d employ s de Ressources naturelles du MDJ et des experts en lisibilit les tests d utilisation ont t men s aupr s des utilisateurs Voici les r sultats du projet pilote A0 CONSULTATIONS L quipe du MDJ a consult des repr sentants de divers groupes int ress s au Canada inspecteurs importateurs distributeurs d taillants dans le but de d gager les probl mes de conformit et les questions dont la nouvelle r daction devait tenir compte L annexe A est un document d information faisant tat des r sultats des consultations 3 1 Les consultations ont permis l quipe de comprendre le fonctionnement du r seau de distribution des pi ces pyrotechniques et de conna tre les principaux int ress s au Canada confirmer qu il y a tr s peu de donn es sur les accidents mettant en cause des pi ces pyrotechniques au Canada se rendre compte que m me si les fabricants et les importateurs comprennent bien le r glement et sont dispos s le respecter ce qu ils font d ailleurs aux chelons inf rieurs de la fili re p ex chez les d taillants la compr hension la bonne volont et la conformit sont moindres se rendre compte que l interpr tation du r gleme
5. aux consommateurs par voie d affiches ou de d pliants Consommateurs devraient conna tre les dispositions du r glement en mati re d achat de manutention et d entreposage ainsi que les renseignements de base sur la s curit concernant l utilisation p ex surveillance des enfants Ils s int ressent peu l industrie n tant qu acheteurs Le seul motif qui les poussent respecter le r glement est le risque d accident d coulant du non respect On ignore toutefois dans quelle mesure ce groupe conna t les risques d une mauvaise utilisation Les consommateurs devraient lire les renseignements sur la s curit suivre le mode d emploi surveiller les enfants et faire usage de bon sens lorsqu ils utilisent des pi ces pyrotechniques Il y aura peut tre lieu de sensibiliser le public aux aspects touchant la s curit Questions On a jug que les questions suivantes sont li es au R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs 1 Modification du r glement Y a t il lieu de a modifier le r glement en substance ajouts retraits changements subdivision b clarifier le libell des normes existantes 2 Compr hension Y a t il lieu de a sensibiliser les divers groupes soit les inspecteurs fonctionnaires fabricants importateurs distributeurs d taillants consommateurs b fournir des renseignements dans des langues autres que le fran ais et l anglais c fournir de la formation sp
6. de conformit et les questions dont la nouvelle r daction devait tenir compte L exercice servira fixer les principes de base du r glement r vis et le cas ch ant les appliquer Suivent les constatations faites jusqu maintenant sur les consultations ce que les int ress s doivent savoir au sujet du r glement les questions r gler les modifications apporter au r glement et les tapes venir du projet Consultations Des consultations ont t tenues avec des repr sentants du secteur des pi ces pyrotechniques au Canada soit des inspecteurs des importateurs des distributeurs et des d taillants Elles avaient pour objet de mieux comprendre le r seau de distribution au Canada et d identifier les principaux intervenants de trouver des statistiques sur les ventes et les accidents de recueillir des renseignements sur les probl mes li s aux pi ces pyrotechniques et le r glement connexe 16 de d terminer si les particuliers aux divers chelons connaissent le r glement existant et s ils s y conforment Voici ce qui r sulte des consultations l Inspecteurs Une entrevue a eu lieu avec des repr sentants de Ressources naturelles y compris des inspecteurs des explosifs r gionaux Deux inspecteurs y ont assist en personne Ontario Atlantique deux ont r pondu par crit Pacifique Ouest et un dernier a assist une rencontre ult rieure Qu bec Voici les principaux commentaire
7. de la vulgarisation et de l information juridiques NEU et de la th orie moderne de conformit D apr s les notions de la VE le r glement a t r dig de fa on lisible pour en assurer le respect L efficacit de cette d marche a ensuite t examin e Le projet pilote est plus qu un exercice visant renouveler les termes et la pr sentation du document Il s agit galement du processus de consultation des int ress s qui a amorc ces changements Les consultations et les tests d utilisation sont les l ments d clencheurs de la r vision des politiques et du renouvellement de la pr sentation Le processus de lisibilit consiste produire des documents lisibles que le lecteur peut comprendre et qui atteignent le but vis Les grands points retenir sont les suivants e identifier les lecteurs e savoir quelle est l information communiquer e choisir des mots que les lecteurs comprennent e pr senter le texte clairement e mener des tests pour s assurer que la l gislation a atteint le but vis Le projet a tent d atteindre ces objectifs Comme il s agit d un projet pilote le rapport fait tat des consultations tenues des proc dures suivies pour r viser le r glement des r sultats des tests d utilisation des avantages et des d savantages de diverses m thodes utilis es tant l int rieur qu l ext rieur du f d ral et d autres tapes que des projets semblables pourraient comporter Barr E
8. du r glement qui les concernait Le test pour les consommateurs portait sur l annexe 2 du r glement soit les directives sur la s curit pour les consommateurs Les membres du groupe taient pri s d expliquer en leurs propres mots la signification de chaque directive et d assortir les pictogrammes de l annexe aux directives L annexe 1 les directives sur l exposition et la vente a t remise aux d taillants qui devaient expliquer les instructions dans leurs propres mots et r pondre des questions p ex Comment faut il stocker les pi ces pyrotechniques que ne sont pas expos es en magasin L annexe a t choisie parce qu elle contient sans doute les renseignements que les d taillants auront consulter le plus fr quemment Les distributeurs et les fonctionnaires pour leur part ont re u le r glement au complet et ont d r pondre des questions d apr s des mises en situation dans le cadre de leur travail Ils ont galement particip une discussion de groupe enregistr e distributeurs et fonctionnaires s par ment o ils ont parl de la facilit trouver les renseignements du libell et de la difficult se conformer au r glement r vis Les tests d utilisation ont montr que a les consommateurs ventuels e ont jug les instructions sur la s curit claires et assez faciles comprendre e ont compris les pictogrammes et les ont assez bien assortis e ont eu quelques difficult s a
9. la section renseignements importants pour aider le lecteur trouver les renseignements qui ne figurent pas dans le r glement e r organisation du r glement et adjonction d une table des mati res d annexes et de notes marginales 11 6 3 6 4 La n cessit de documents sur le contr le d application du r glement demeurera mais la n cessit de documents compl mentaires comme des d pliants explicatifs diminue dans une large mesure Consultations internes Comme il s agissait d un projet pilote les r dacteurs ont essay diff rentes fa ons de faire notamment pour la pr sentation et le libell Bien des groupes ont t consult s ce sujet ce qui a exig un vaste suivi Les consultations ont donc pris beaucoup plus de temps que pr vu En outre certains groupes ont fait peu ou pas d observations Le moment choisi la fa on de communiquer le manque d int r t ou les d lais peuvent expliquer le silence de certains groupes Il y a lieu d tablir une meilleure strat gie pour faciliter et acc l rer les consultations lors de futurs projets l avenir il serait peut tre plus efficace de cibler des personnes donn es comme des experts en lisibilit ou du domaine en cause Les consultations seraient ainsi plus limit es mais la qualit des commentaires ne s en trouverait sans doute pas touch e En outre comme certaines questions touchant la lisibilit ont maintenant t r gl es table des mati r
10. ont permis l quipe de poser des questions plus pertinentes sur le r glement ce qui a donn un meilleur produit L quipe a en outre pu examiner le sch me r glementaire de fa on objective En r trospective il aurait d y avoir davantage de consultations aux chelons sup rieurs fabricants et importateurs et moins aux chelons inf rieurs distributeurs et d taillants En raison du nombre de distributeurs consult s initialement en particulier dans la r gion d Ottawa Hull il a t plus difficile de trouver d autres distributeurs pour les tests d utilisation Soulignons cependant qu il pourrait tre difficile de d cider de l tendue des consultations lors du d marrage de futurs projets Les consultations ont t tenues uniquement dans la r gion d Ottawa Hull Ce champ limit tait estimait on indiqu en raison de la nature pr liminaire des consultations qui serait contrebalanc e par l apport des inspecteurs de Ressources naturelles de toutes les r gions R visions La r vision du r glement en fonction du processus de la lisibilit l a rendu plus facile utiliser et plus r aliste Gr ce aux consultations et aux tests d utilisation les r dacteurs ont pu tenir compte davantage des r alit s du secteur vis Voici quelques uns des changements les plus importants et les plus heureux e limination du jargon juridique et des renvois inutiles et incorporation d exemples dans le texte e inclusion de
11. police etc vente aux moins de 18 ans Il fournit un produit haut de gamme explique le r glement aux acheteurs surtout des distributeurs et fournit des renseignements sur l utilisation s curitaire avis interdisant de fumer et sur la limite d ge affiche d crivant les effets des pi ces pyrotechniques Sa compagnie livre aux clients en respectant le R glement sur le transport des marchandises dangereuses Les emballages comprennent des blisters et des pellicules r tr cissables qui limitent l acc s et qui son avis pourraient suffire rendre les marchandises inaccessibles au public comme l exige le r glement Un programme de sensibilisation s impose sur l utilisation des pi ces pyrotechniques au moment o celle ci est permise Le fait que les municipalit s fixent diff rentes p riodes pour la vente nuit la s curit car les consommateurs ach tent les pi ces pyrotechniques et les gardent pour plus tard La vente devrait tre permise longueur d ann e ou interdite compl tement 3 Distributeurs Il semble y avoir deux types de distributeurs ceux qui ne vendent que des pi ces pyrotechniques et ceux qui vendent des nouveaut s notamment les pi ces pyrotechniques les revendeurs Leurs gros clients diff rent galement clubs philanthropiques succursales de grand magasin magasins de d tail Des rencontres individuelles ont t tenues avec quatre distributeurs Voici les principales constatat
12. que trois mois peuvent suffire Un certain nombre de facteurs sont consid rer o en est rendu le d veloppement des politiques longueur du document nombre de parties int ress es etc Il faut en outre pr voir suffisamment de temps pour faire les observations et laborer et ex cuter les tests d utilisation Compte tenu des r sultats des test d utilisation et des observations les lois et les r glements lisibles en valent semble t il la peine Quoique l laboration d un r glement en fonction de la lisibilit puisse co ter plus cher en raison des consultations et des tests d utilisation il en d coule un certain nombre d avantages et d conomies e La n cessit de r diger des documents explicatifs compl mentaires est moindre e Comme le r glement est de meilleure qualit il n est pas n cessaire de le r viser aussi souvent e Moins de temps sera consacr r pondre des questions au sujet du r glement e Les consultations permettent aux r dacteurs de mieux comprendre le contexte d o une r daction plus clair e e Comme les utilisateurs participent l laboration le r glement devrait tre de meilleure qualit et il devrait en ressortir un engagement plus grand e Les tests d utilisation permettront de v rifier si le r glement est bien compris et s il a des lacunes 15 ANNEXE A R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs tude de base Historique Le m
13. 4 r pondants de magasins de d tail dans la r gion d Ottawa Hull et les environs Les r ponses varient consid rablement Clubs philanthropiques Ils n effectuent leurs ventes que pour un seul cong f ri par exemple la f te de Victoria mais r alisent un chiffre d affaires assez important 10 000 brut Ils connaissent bien le r glement p ex interdiction de fumer limite d ge entreposage exposition et semblent s y conformer fid lement Ils re oivent souvent la visite du chef de police ou des pompiers local D apr s eux les principaux probl mes sont vendeurs non autoris s offrant des marchandises ill gales ou non s curitaires manque de clart du r glement doit tre plus pr cis inobservation chez les vendeurs vente aux enfants clients ne connaissant par les produits description des produits impr cise emballages qui pourraient tre plus s curitaires Magasins de d tail En g n ral ils vendent en petites quantit s 300 600 par ann e sauf au Qu bec 1 500 2 000 o la vente est autoris e longueur d ann e Ils connaissent certaines exigences r glementaires limite d ge interdiction de fumer mais non certaines autres entreposage exposition Ils ont galement tendance ne pas respecter les exigences visant l entreposage lieu d entreposage non nettoy et mal ventil et l exposition pi ces pyrotechniques accessibles au public Les grands probl mes q
14. Bai Minist re de la Justice Department of Justice Canada Canada DOCUMENT DE TRAVAIL R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs Rapport final Shelley Trevethan Direction g n rale de la recherche de la statistique et de l valuation Wendy Gordon Marie Andr e Roy Bureau du Conseil priv Justice 1995 WD1995 4f NON R VIS Division de la recherche et de la statistique Research and Statistics Division Secteur des politiques Policy Sector DOCUMENT DE TRAVAIL R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs Rapport final Shelley Trevethan Direction g n rale de la recherche de la statistique et de l valuation Wendy Gordon Marie Andr e Roy Bureau du Conseil priv Justice 1995 WD1995 4f NON R VIS Cette tude a t subventionn e par la Section de la recherche minist re de la Justice du Canada Les opinions qui y sont exprim es sont celles des auteurs elles ne refl tent pas n cessairement la position du Minist re TABLE DES MATI RES SONNO IRE EE V 1 0 RUE Els NA 1 2 0 HGT TORUP er a E E R A E ES 3 3 0 CONSULTATE I KE 5 3 1 R visions suite aux Consgultatonsg eeeeresseeeeeereeeeeeerreeeenee 5 4 0 CONSULTATIONS INTERNES iii ceeceeeeccceneeecceeneeceeeneeeceeneeeeeeee 9 5 0 TESIS DUTILD ATION ME 11 5 1 R visions suite aux tests d uplsaton ee 13 6 0 VALUATION DU PROCESSUS rrrrnrrrnenenererrrnene
15. des dommages dus aux pi ces pyrotechniques est important mais il est r parti entre tant de courtiers et de compagnies d assurances qu il n est pas apparent Il n existe pas de statistiques officielles fiables sur les accidents au Canada certaines pour les U mais beaucoup d anecdotes circulent Ils croient qu un grand nombre de petits accidents ne leur sont pas signal s leur avis le nombre d enfants d figur s dans une ann e est sup rieur aux nombre d accidents du m me genre qui surviennent en 10 ans dans l industrie du dynamitage L interpr tation du r glement existant est difficile car 1l est vague d o le principal probl me des inspecteurs normes d application difficile contr ler 2 Fabricants importateurs 17 Au Canada les trois grands fabricants importateurs sont HANDS Fireworks Inc fabricant BEM Fireworks et Ampleman importateurs Une rencontre a eu lieu avec l un des importateurs Voici ce qui en est ressorti Il y a tr s peu d accidents au Canada moins de cinq par ann e comparer 10 10 000 aux U en raison des normes de s curit de fabrication les plus lev es au monde Les grands probl mes sont vente non autoris e p ex produits de fabrication chinoise introduits en contrebande des U ce qui est dangereux manque de connaissances chez les consommateurs qui ram nent des marchandises ill gales des U et chez les fonctionnaires soit les agents de douanes de
16. e surcro t comme les fabricants importateurs vendent leurs produits aux distributeurs ils doivent tre au fait des dispositions r glementaires visant la vente quantit s et l exp dition des pi ces pyrotechniques aux clients Certains ont des points de vente et doivent par cons quent conna tre les dispositions r glementaires portant sur l exposition et la vente au public Ils sont les principaux int ress s Le fait qu ils peuvent tre tenus responsables d accidents d coulant de produits d fectueux les incitent respecter le r glement Ce qui explique pourquoi ils sont probablement apr s les inspecteurs ceux qui le connaissent le mieux Le r glement devrait exiger qu ils concourent l utilisation s curitaire en s assurant que les renseignements parviennent aux groupes des chelons inf rieurs de la fili re Comme ils sont la t te de la fili re et faciles identifier ils sont les premiers recevoir la visite des inspecteurs Distributeurs doivent conna tre le r glement pour ce qui est de l achat de la manutention de l entreposage de la vente et du transport Leur int r t est sans doute moins grand en particulier les revendeurs que les fabricants importateurs du fait que les pi ces pyrotechniques ne sont pas n cessairement les seuls produits qu ils distribuent et ne repr sentent pas leur principale source de revenus Des inspections sont faites chez les gros distributeurs autoris s mais sont plus rares che
17. es notes marginales les consultations internes et la r vision devraient l avenir prendre beaucoup moins de temps M me si les consultations internes ont pris plus de temps que pr vu elles ont permis d am liorer la qualit du produit final Tests d utilisation Les tests d utilisation se sont dans l ensemble bien d roul s Il s agissait d une tape importante de la r vision du r glement En se fondant sur les commentaires des utilisateurs l quipe a examin la structure et le libell du r glement et les r percussions sur la politique Les r visions d coulant des tests ont donn un meilleur r glement Les tests ont eu lieu en Ontario au Qu bec et en Colombie Britannique surtout d apr s les renseignements sur les carts provinciaux obtenus des inspecteurs L inclusion du Qu bec tait essentielle en raison non seulement de la langue fran aise mais aussi parce que les r sultats obtenus diff rent de fa on marqu e de ceux des deux autres provinces L examen des r sultats nous porte conclure qu il n y avait peut tre pas lieu d inclure la fois l Ontario et la Colombie Britannique Si le temps le permet au cours des projets venir il y serait bon d examiner les divergences provinciales ou r gionales avant de proc der aux tests Durant les tests il a t quelque peu difficile de r unir les groupes en particulier les distributeurs Cela a pu tre d aux contraintes de temps ou sans doute au fai
18. es dans le r glement e qui donnent une adresse o obtenir plus de renseignements ii limination des renvois inutiles Gii utilisation d exemples pour faciliter la compr hension Gv style clair et concis libre de jargon archa que et de termes trop techniques v r organisation du texte pour viter les passages longs et denses vi emploi du vous plus direct vii emploi dans la version anglaise du must au lieu du shall viii limination d un des deux titres Gx annexes qui sont des instructions toutes faites pour que les utilisateurs puissent s y conformer plus facilement Des renseignements importants pour les d taillants sont r sum s l annexe 1 dans les directives sur la s curit exposition et stockage que les distributeurs doivent leur remettre Les d taillants doivent maintenant remettre aux consommateurs les directives sur la s curit contenues dans l annexe 2 4 0 CONSULTATIONS INTERNES Le projet de r glement a t envoy des int ress s Ressources naturelles et des experts en lisibilit dans tout le Canada via ACJNet tableau d affichage lectronique pour obtenir des commentaires pr liminaires Ont galement t consult s au sein du MDJ la Section du droit civil la Section du droit administratif le Secteur du contentieux la Section de la l gislation le BCP J et les jurilinguistes Les avocats du secteur priv ont galement eu l occasion de pr
19. exte et que le r glement gagnerait tre r organis davantage 5 1 R visions suite aux tests d utilisation Le r glement a t r vis une fois de plus d apr s les tests d utilisation et les modifications subs quentes la politique de Ressources naturelles L annexe B est une copie du projet de R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs et un extrait de l actuel R glement sur les explosifs figure l annexe C des fins de comparaison Voici les changements les plus importants e limination du vous en faveur du style plus usuel e combinaison du sommaire et des renseignements contextuels en une note sur les renseignements importants plac e bien en vidence avant le r glement e r organisation du texte pour bien faire la diff rence entre le stockage et la vente et les dispositions sur chaque sujet sont regroup es pour en faciliter la consultation Cette fa on de faire est plus r p titive mais plus claire 10 6 0 6 1 6 2 VALUATION DU PROCESSUS Suit une valuation des diverses tapes du projet pilote Consultations En gros les consultations ont port fruit Elles constituent de l avis de l quipe une tape essentielle de tout projet du genre La participation des r dacteurs ce stade leur a donn l occasion unique de conna tre les r alit s dont traite le r glement En plus de recueillir des renseignements directement des utilisateurs les consultations
20. gislation du BCP J et de la Division des affaires r glementaires du Secr tariat du Conseil du Tr sor a r cemment t form pour examiner les r percussions globales de la lisibilit sur la l gislation Il tudiera les r percussions des changements sur la pr sentation et la r daction traditionnelles du syst me f d ral notamment la question de l uniformit et du maintien de bases de donn es Ses recommandations auront une incidence sur la direction que prendront les initiatives en lisibilit du r gime f d ral 14 8 0 CONCLUSION Ce projet pilote montre que les r glements peuvent tre r dig s lisiblement Il illustre galement l utilit et la valeur des consultations et des test d utilisation aupr s des divers int ress s qui utilisent un texte l gislatif donn Les consultations ont permis de recueillir des renseignements sur la fa on dont le r glement est en fait utilis et compris les tests d utilisation de constater si les r visions au r glement l ont rendu plus clair et plus compr hensible En plus de faire participer les utilisateurs aux premi res tapes du processus les consultations et les tests les rendent plus conscients du r glement et jouent un r le de marketing Ils accroissent aussi peut tre l engagement vis vis du r glement les utilisateurs ayant pris part tout le processus Bien que de futurs projets en lisibilit prendront sans doute moins de temps il serait irr aliste de penser
21. identifier le fonctionnaire charg de prendre certaines d cisions et les crit res sur lesquels fonder ces derni res L quipe pr f rait proc der ainsi plut t que d imposer des normes rigoureuses et inflexibles qui ne s adapteraient pas aux cas particuliers Dans certains cas les consultations ont montr que les utilisateurs ne consid raient pas certaines exigences r glementaires comme r alistes p ex l interdiction de fumer la garde sous cl des pi ces non surveill es Mais par souci de s curit Ressources naturelles a maintenu sa position La lisibilit a pour objet d exprimer les normes clairement non de s en tenir aux normes jug es acceptables par le public a Les l ments suivants ont t inclus dans le projet de r glement pour aider les utilisateurs trouver l information e table des mati res ne fait pas partie du r glement en soi e notes marginales e _intertitres suppl mentaires e termes d finis en gras e graphiques ic nes b Le texte comporte les caract ristiques suivantes influant sur le fond et la forme OI utilisation de renseignements contextuels et d un sommaire e qui accompagnent le r glement la publication ils ne peuvent en faire partie car ils contiennent des renseignements ne pouvant faire partie d un r glement e quisitue le r glement par rapport Loi sur les explosifs et ses r glements e qui donnent des d finitions cl s de la Loi qui ne peuvent tre repris
22. inist re de la Justice Section du Bureau du Conseil priv Programme VEIJ Recherche sur l acc s la justice la Division des affaires r glementaires le Secr tariat du Conseil du Tr sor et la Direction des explosifs du minist re des Ressources naturelles se sont concert s pour r crire une partie du R glement sur les explosifs selon les principes de la lisibilit et pour tester et valuer l approche suivie Le projet pilote intitul R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs permettra de d gager les avantages et les d savantages de la r daction des lois en un langage que peuvent comprendre le principal groupe d usagers et le grand public Les dispositions sur les pi ces pyrotechniques en cause commun ment appel es feux d artifice familiaux sont difficiles comprendre et mal organis es les int ress s ont de la difficult s y conformer On a donc d cid de r crire le r glement et l occasion est tout indiqu e pour appliquer les notions de la lisibilit La politique sur les co ts avantages tant l int rieur et qu l ext rieur du f d ral sera ensuite tablie l gard de la r daction des r glements et ventuellement des lois selon les principes de la lisibilit Le 1 mai un chercheur et deux r dacteurs ont amorc les consultations avec Ressources naturelles des fabricants importateurs des distributeurs et des d taillants Il s agissait de d gager les probl mes
23. ions Ils disent tous qu il y a tr s peu d accidents au Canada vu la qualit des produits et la rigueur du r glement Bien que certains fabricants importateurs vendent des produits d excellente qualit d autres sont moins difficiles Les probl mes relev s comprennent diverses interpr tations du r glement consommateurs mal renseign s dispositions du r glement excessives par exemple les tinceleurs doivent tre exp di s comme des marchandises dangereuses vente aux mineurs marchandises ill gales introduites au Canada manque d inspecteurs Les distributeurs semblent se conformer au r glement en outre ils fournissent manuels affiches et information leurs clients mais on ne peut en dire autant de certains revendeurs surtout parmi les moins bien tablis 18 Les rapports avec les fabricants importateurs semblent tr s bons certains fournissent de leur propre chef maints renseignements sur les produits et la s curit ils offrent par exemple un cours sp cialis 4 D taillants Il existe deux types de d taillants les clubs philanthropiques et les magasins de d tail Il s agit surtout dans le premier cas d organismes de bienfaisance effectuant leurs ventes partir de remorques une ou deux semaines par ann e ce type de vente semble inconnu au Qu bec Les coordonnateurs de trois de ces clubs ont rencontr l quipe individuellement De plus des entrevues individuelles ont t tenues avec 1
24. nenenrnenenenrrernnee 15 6 1 CONSUILATIONS en irern E E crane eebe 15 6 2 EE e E 15 6 3 Consultations internes users ceeneeeeceneeeeceeneeeecenneee 16 6 4 SKI CRek re ON EEN 16 6 5 Processus dans son ensemble 17 7 0 TAPES FUTURES POSSIBLES eueeseseceeneineeceitentdereeentsetese tes 19 8 0 IS SIS RR Lt EE 21 ANNEI E EE 23 ANDE E EE A A A AENA 33 iriza RO EE 59 SOMMAIRE La Direction des explosifs de Ressources naturelles le minist re de la Justice Section du Bureau du Conseil priv Justice Direction g n rale des programmes Direction g n rale de la recherche de la statistique et de l valuation et la Division des affaires r glementaires du Secr tariat du Conseil du Tr sor se sont concert s pour r crire une partie du R glement sur les explosifs selon les principes de la lisibilit et pour tester et valuer le projet Le R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs a t choisi La situation tait tout indiqu e pour appliquer les principes de la lisibilit de la vulgarisation et de l information juridiques NEU et de la th orie moderne de conformit Une quipe du minist re de la Justice MDJ a travaill ce projet Elle se composait d un chercheur et de deux r dacteurs l un pour la version fran aise l autre pour la version anglaise Le rapport fait tat des consultations tenues des proc dures suivies pour r viser le r glement des r sultats des tests d utilisation des a
25. nt varie consid rablement p ex la notion d une distance s re confirmer la n cessit de modifier et de clarifier le r glement existant se rendre compte de la n cessit d duquer les utilisateurs au sujet du r glement p ex d taillants agents de douanes se rendre compte que le contr le d application est tr s difficile surtout chez les d panneurs vu le petit nombre d inspecteurs et que les variations r gionales amen es par des exigences municipales diff rentes compliquent d autant les choses R visions suite aux consultations Les r dacteurs ont analys le projet de r glement soumis par Ressources naturelles la lumi re des consultations pour voir si les objectifs du Minist re avaient t atteints et si les moyens propos s pour le faire taient r alistes Ils avaient carte blanche quant la pr sentation et aux moyens de communiquer les normes du Minist re Ils se sont inspir s de textes th oriques sur la lisibilit et ont consult des experts en la mati re notamment Nicole Fernbach Susan Krongold et John Mark Keyes et des experts sur les tests d utilisation Janice Redish et le Regulatory Consulting Group Inc Les consultations ont permis de d gager certains secteurs o d autres d cisions sur les questions de politique s imposaient Ressources naturelles a donc r examin sa position dans certains cas pour ajouter des pr cisions l o le r glement tait vague et dans d autres pour
26. plication est il plus facile les groupes comprennent ils mieux le r glement est il plus facile de s y conformer l observation est elle meilleure les groupes sont ils satisfaits et d une partie sur la sensibilisation les groupes connaissent ils mieux le r glement l observation est elle meilleure y a t il moins d accidents les renseignements sont ils transmis de fa on plus fr quente R diger le rapport final R dig par S Trevethan 22 ANNEXE B Cette annexe n est pas disponible pr sentement ANNEXE C Cette annexe n est pas disponible pr sentement
27. rticulier apr s les tests ont galement demand plus de temps Il est essentiel que la politique soit arr t e au d but du projet et le cas ch ant au cours du processus pour viter d avoir apporter des changements importants en fin de r daction De surcro t le projet s est d roul l t saison de pointe de l industrie en cause ce qui s est r percut sur l propos des observations faites lors des consultations internes Les projets venir prendront sans doute moins de temps mais des d cisions clair es doivent tre prises au sujet de l ch ancier avant le d but du travail Il faudrait notamment examiner si les politiques sont claires et suffisamment d velopp es et se pencher sur les changements et le type de test d utilisation n cessaires et les obstacles possibles Le rapport co t efficacit des recherches est jug tr s bon Jusqu maintenant les ressources consacr es aux tests d utilisation n taient pas habituellement incluses dans le budget de la r daction de r glements Cette tape devrait tre consid r e comme faisant partie int grante d un tel exercice Les frais internes l appui de l quipe de r daction ont t plus lev s que les pr visions en raison de la dur e du projet Comme celui ci a aid d terminer certaines options en mati re de lisibilit les projets venir seront plus efficaces car un grand nombre de leurs principales caract ristiques auront t arr t es
28. s recueillis Il n y a pas assez d inspecteurs seulement cinq r gionaux et ils passent tr s peu de temps sur les pi ces pyrotechniques consommateurs Ils s occupent surtout des explosifs de sautage Ils se concentrent sur les emplacements risque lev et effectuent les autres inspections s il leur reste du temps Les grands fabricants importateurs observent le r glement c est aux chelons inf rieurs que l inobservation se manifeste les revendeurs Les renseignements cl s semble t il ne passent pas du distributeur au d panneur Le manque de ressources emp che de conna tre l tendue du probl me Bien souvent les d panneurs et les consommateurs ne connaissent pas le r glement Chez les d taillants les manquements les plus fr quents ont trait aux ventes aux mineurs et l entreposage et l exposition des pi ces pyrotechniques Les consommateurs ignorent la loi et manquent de bon sens par exemple ils laissent les enfants jouer sans surveillance La sensibilisation du public peut aider r gler ces probl mes mais il faudra toutefois le faire dans d autres langues en plus des langues officielles C est en Colombie Britannique que la contrebande est la plus r pandue mais elle appara t de plus en plus manifeste dans les autres provinces Les lois provinciales et les arr t s municipaux reprennent g n ralement les exigences du r glement f d ral mais sont souvent plus rigoureux Le co t cumulatif
29. senter leurs observations Au sein du BCP J et de la Section de la l gislation la plupart des avocats et r viseurs ont port un grand int r t aux innovations Bon nombre ont appuy le style plus simple et moins juridique ainsi que les notes marginales et la table des mati res D aucuns craignent toutefois la disparition du protocole de r daction traditionnel bien d fini et uniforme invoquant le manque ventuel d uniformit et les d savantages qui en d couleraient Certains se sont demand si une pr sentation ou une terminologie diff rentes de celles de la loi habilitante pourrait nuire l interpr tation du r glement On a galement soulev la question du must en anglais tant donn que l article 11 de la Loi d interpr tation ne parle que de may et shall pour exprimer le pouvoir discr tionnaire et les obligations L emploi du vous a t contest et a t per u comme pouvant aller l encontre de la notion de l application g n rale des lois Pendant 80 p 100 du processus de r daction les versions anglaise et fran aise ont t pr sent es c te c te et non comme c est habituellement le cas dans des documents distincts Cette pr sentation a facilit la cor daction et a re u l aval des avocats des r viseurs et du minist re client Les limites de Wordperfect en rendaient la r alisation difficile et tr s longue Le traitement de texte s en est aussi trouv ralenti car il n tai
30. t devrait tre de meilleure qualit et il devrait en ressortir un engagement plus grand e Les tests d utilisation permettront de v rifier si le r glement est bien compris et s il a des lacunes 1 0 INTRODUCTION Le pr sent rapport d crit le d roulement du projet pilote sur la lisibilit appliqu e au R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs La lisibilit juridique est un aspect important de la r alisation de la conformit aux lois La th orie moderne en la mati re souvent appel e observation volontaire pr conise la prise de mesures progressivement plus rigoureuses l gard de segments toujours plus r sistants de la population r glement e L objet vis est d atteindre la conformit au moyen des mesures les moins envahissantes possibles et au moindre co t Un programme d observation volontaire commence par l information En th orie le public r glement dans son ensemble respectera la loi s il la conna t et la comprend bien La non conformit d coule bien souvent d une simple ignorance de la loi Dans le cas pr sent l ancien r glement tait compliqu et mal crit Le public cible le comprenait donc mal Autre complication le grand nombre de points de vente au d tail rendait presque impossible le contr le d application traditionnel vu le co t et le nombre d agents de contr le d application requis La situation tait tout indiqu e pour appliquer les principes de la lisibilit
31. t pas possible de travailler chaque version ind pendamment Il a fallu abandonner cette pr sentation pour des raisons d ordre pratique L quipe propose que la possibilit d une telle pr sentation soit examin e lorsque les besoins en logiciel des Services l gislatifs seront d termin s Les r dacteurs ne se sont loign s de la terminologie de la Loi sur les explosifs qu avec beaucoup de prudence Bien qu ils aient utilis un style plus simple pour le r glement ils ne croient pas avoir nui son message juridique ni l avoir rendu obscur Seuls les changements jug s essentiels ont t apport s la suite des consultations internes afin de soumettre le texte tel quel au secteur priv 5 0 TESTS D UTILISATION Une fois un projet d finitif termin les tests d utilisation ont t men s On a essay ainsi de d terminer si les utilisateurs actuels du r glement le comprenaient bien et le trouvaient d utilisation facile Suivent la m thode employ e et les r sultats obtenus Pour une tude plus approfondie sur les tests d utilisation voir le document intitul Consumers Fireworks Regulations Usability Testing minist re de la Justice 1995 Les tests d utilisation se sont d roul s en trois endroits l un en Colombie Britannique l un en Ontario et l un au Qu bec avec quatre groupes d utilisateurs consommateurs d taillants distributeurs et fonctionnaires Les tests pour chaque groupe portaient sur la partie
32. t que ces personnes se livrent une concurrence directe Bien que les discussions de groupe ont 12 6 5 permis de recueillir davantage de donn es que si seuls les questionnaires avaient t utilis s il faudrait l avenir examiner plus attentivement la composition des groupes pour voir si cela pose un probl me Comme pour presque toutes les autres tapes les tests d utilisation ont pris plus de temps que pr vu Le plan original leur allouait moins de deux semaines Il importe de pr voir plus de temps pour tablir une strat gie trouver des questions communiquer avec les participants effectuer les tests et consigner les r sultats Processus dans son ensemble L quipe du MDJ en plus des membres de Ressources naturelles a tr s bien travaill ensemble et le travail des membres se compl tait Le travail d quipe peut prendre plus de temps et d efforts mais il am liore la qualit et le caract re complet du produit Chaque membre doit s y engager fond et faire sa part Dans ce cas ci le travail d quipe a donn de bons r sultats Au d part le projet devait prendre de trois mois Il a toutefois fallu deux fois plus de temps pour diverses raisons dont certaines ont t mentionn es plus haut plus de temps pour la r vision les consultations internes et les tests d utilisation L laboration de la politique et les ajustements n cessaires pour tenir compte des commentaires re us tout au long du projet en pa
33. u ils ont relev s sont enfants qui tentent d acheter des pi ces pyrotechniques contrebande et ventes ill gales parents ne surveillant pas leurs enfants consommateurs mal renseign s Ce que les int ress s doivent savoir La partie qui suit fait tat de ce que les diff rents groupes au sein de l industrie doivent savoir au sujet du r glement de l int r t qu ils portent l industrie et de ce que le r glement devrait exiger d eux 19 Inspecteurs ce qui comprend d autres fonctionnaires pompiers policiers agents de douanes doivent conna tre la r glementation ayant trait aux pi ces pyrotechniques entre autres les variations entre arr t s municipaux Ils portent un grand int r t l industrie parce qu ils contr lent l application du r glement Le projet doit tre r dig de fa on qu ils puissent interpr ter le r glement et en contr ler l application correctement et uniform ment Une partie compl mentaire pourrait pr voir la diffusion des renseignements aux individus tous les chelons de la fili re Fabricants importateurs doivent conna tre le r glement en ce qui a trait la fabrication l achat l importation le transport la manutention et l entreposage Les importateurs doivent s assurer que les emballages sont conformes aux normes canadiennes ils doivent donc tre renseign s sur le r glement applicable et les renseignements indiquer sur les produits mentions bilingues mode d emploi D
34. vantages et des d savantages de diverses m thodes utilis es tant l int rieur qu l ext rieur du f d ral et d autres tapes que des projets semblables pourraient comporter Ce projet pilote montre que les r glements peuvent tre r dig s lisiblement Il illustre galement l utilit et la valeur des consultations et des tests d utilisation aupr s des divers int ress s qui utilisent un texte l gislatif donn La participation des r dacteurs aux consultations qui ont permis de recueillir des renseignements sur la fa on dont le r glement est en fait utilis et compris contribue au succ s des r visions Les tests d utilisation ont permis de v rifier si les r visions au r glement l ont rendu plus clair et plus compr hensible Quoique court terme l laboration d un r glement en fonction de la lisibilit puisse co ter plus cher en raison des consultations et des tests d utilisation il en d coule un certain nombre d avantages et d conomies long terme e La n cessit de r diger des documents explicatifs compl mentaires est moindre e Comme le r glement est de meilleure qualit il n est pas n cessaire de le r viser aussi souvent e Moins de temps sera consacr r pondre des questions au sujet du r glement e Les consultations permettent aux r dacteurs de mieux comprendre le contexte d o une r daction plus clair e e Comme les utilisateurs participent l laboration le r glemen
35. vec l ordre des instructions e ont mal compris certains mots p ex pi ces pyrotechniques b les d taillants Les fonctionnaires s entendent des policiers et des pompiers e n ont pas compris que l annexe tait fond e sur le R glement sur les pi ces pyrotechniques l usage des consommateurs auquel ils devaient se conformer e n ont pas bien fait la distinction entre les instructions sur l exposition et le stockage e on eu du mal comprendre certains termes p ex unit de stockage e ont mal compris comment les pi ces pyrotechniques devaient tre stock es p ex de nombreux d taillants francophones croyaient devoir construire une unit de stockage distincte c les distributeurs et les fonctionnaires e onttrouv le libell du r glement assez clair ont d chercher un peu partout pour trouver les r ponses e ont trouv les annexes la table des mati res et les d finitions tr s utiles e n ont pas not les renseignements contextuels e ont dit que les renseignements sur le stockage leur ont pos le plus de probl mes ils taient incapables de trouver les bons articles e Jes distributeurs s inqui tent de la responsabilit civile possible relative au nouveau r glement p ex s ils doivent fournir l annexe peuvent ils tre tenus responsables d un v nement qui se produit parce qu un d taillant ne respecte pas le r glement ils craignent galement que le r glement am ne plus de
36. ventes partir de remorques si les d taillants se retirent du march parce que le r glement est trop rigoureux e Jes fonctionnaires se pr occupent du fait qu il n y a pas de pouvoir de fouille et de saisie dans le r glement et que ce manque de pr cision rendrait le r glement difficile appliquer L une des questions que les tests devaient permettre de r gler tait l emploi du vous par opposition un libell plus neutre quiconque toute personne La question a son importance car certains tenants de la lisibilit pr f rent le vous tandis que la plupart des documents juridiques sont plus neutres La majorit des d taillants francophones semblent pr f rer le style plus neutre qu ils disent plus simple Chez les d taillants anglophones ainsi que les distributeurs et les fonctionnaires les avis sont partag s Environ la moiti d entre eux pr f rent le you parce que c est plus rapide et direct les autres le style neutre en raison de sa concision et du fait qu ils y sont habitu s La simplicit semble avoir eu leur pr f rence selon le contexte le you et le style neutre ont t jug s simples Dans l ensemble les tests d utilisation ont montr que les r pondants ont trouv le libell du r glement assez clair En outre ils ont aim les annexes la table des mati res et les d finitions Il semble toutefois que la note sur les renseignements importants devrait figurer en d but de t
37. z les plus petits qui ne sont pas aussi faciles identifier Apr s avoir re u des fabricants importateurs les renseignements pertinents sur le r glement les distributeurs devraient tre tenus par r glement de les transmettre aux d taillants Des motifs conomiques les incitent toutefois ne pas aviser les d taillants des dangers li s aux produits ou des dispositions r glementaires visant l entreposage et l exposition car cela pourrait nuire aux ventes si c est trop difficile on n ach te pas D taillants devraient conna tre le r glement en ce qui a trait l achat la manutention l entreposage l exposition et la vente Ils ont un int r t moins grand dans l industrie que les distributeurs car ils vendent des quantit s relativement petites Chez les d panneurs par exemple les pi ces pyrotechniques ne sont qu un produit parmi tant d autres et ils ne repr sentent qu une des sources de revenus des clubs philanthropiques Certains arr t s municipaux 20 interdisent la vente au d tail plus d une ou deux semaines par ann e cause du manque de ressources les inspecteurs se rendent rarement dans les magasins de d tail ce qui rend le contr le d application difficile Les d taillants devraient recevoir des distributeurs les renseignements pertinents sur le r glement et celui ci devrait les obliger suivre des pratiques d entreposage et d exposition s curitaires et transmettre les renseignements sur la s curit
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