Bâtiments HQE et développement durable - 3e édition
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1. rents engagements internationaux et nationaux 3 1 Au niveau des trait s internationaux engagements du sommet de Rio protocole de Kyoto 3 2 Au niveau de l Europe 3 3 Des responsabilit s multiples 00 sse0snnsoosooeossoeroesossesresseee ee 3 4 L approche en co t global 34 1 L tat de Part eee en Amand 3 4 2 Les orientations d velopper conditions pr liminaires 3 5 Les solutions mises en uvre par les pouvoirs publics Partie II D marche globale de d veloppement durable appliqu e la construction la gestion et la d construction des b timents La d marche HQE Am nagement Mrs 4 1 L origine de la d marche s onenosnsoesenenssoeeesensseeresseesessesseesesets 4 1 1 La d marche HQE Am nagement de quoi s agit il 7 4 1 2 L approche th matique ss osssoeseseeessoeeessosseesesseseeeee 4 2 Les th mes de l urbanisme durable 4 2 1 Environnement 42 2 Qualit de vie t sen eue nn 4 2 3 Diversit int gration 67 69 73 89 89 93 94 99 5 6 Sommaire 4 2 4 Impact conomique sssssesseeeseeeeeseeseeeesseesesesseesee see 4 2 5 Lien social et gouvernance La d marche haute qualit environnementale HQE Sole roduc isien a a nes NEA Mine ent 5 2 D finition et mise en uvre de la d marche HQE les 14 cibles ssnnnnnnnneeenneseessesessessssseestsrosstssresessesssss2. ation de l association HQE structure institutionnelle cr e pour porter la d marche HQE les concepts paraissent encore flous et les questions pos es nombreuses quant au contenu de la d marche HQE et d une fa on g n rale pour la prise en compte de l environnement dans le b timent Ces questions sont de natures diverses comment la reconna tre Comment la mettre en place Mon panneau solaire est il HQE Quels sont les produits HQE Pour cette raison l association HQE a publi sur son site un petit document HQE mode d emploi qui tente de r pondre ces questions Le Grenelle de l environnement a nourri le foisonnement en termes d an nonces en fournissant de nouveaux objectifs des structures administratives incitatives Le Grenelle II rel ve des rapports de force selon les r gles tablies en mati re l gislative la situation d lu de la nation est souvent pr caire et de brutaux revirements quant aux timides avanc es accord es dans les cercles des sp cia listes ne doivent pas masquer quelques progr s notables Toutefois il d c le quelques nouveaut s qu il s agit de mettre en uvre Parmi les mesures notables la synth se du Moniteur du 11 mai 2010 permet de noter dans le d sordre Un coup de canif aux r gles de densification notamment en permettant de d roger de 30 en cas mise en uvre de crit res nerg tiques ce que ne manqueront pas d appliquer l
3. pour la prise en compte des enjeux qui s imposent nous et qui d passent largement le cadre troit du b timent Tout ma tre d ouvrage confront l acte de construire se pose les questions essentielles de la pertinence des choix Dans cette troisi me dition nous insisterons sur les enjeux tr s long terme qui s imposent tous Lurbain est pr dominant mais doit il se poursuivre dans le cadre d un p ri urbain et d un talement de maisonnettes repr sentant sans doute un id al de vie il suffit de lire les enqu tes sur le sujet l adh sion la maison jardin sommet de la r ussite bourgeoise est de l ordre de 70 dont 30 ne pourront pas r aliser leurs r ves mais signes forts d une soci t individualiste fragment e voire qui produit de plus en plus d exclusions L urbain collectif qui s exprime par des v nements m diatis s voire spon soris s doit il tre maintenu alors qu il provoque tant de solitudes voire un vide abyssal Pour r pondre ce d fi nous essaierons de traduire la demande par typologie d urbains selon une tude que nous avons conduite r cemment 9 Analyse prospective sur l habitat urbain pour le Grand Ouest avec TMO REGIONS
4. Sommaire L auteur nee iennetacesasn siens iseneseiteess LA NS E LU CRE TS ana DE SE D LS En Introduction L organisation de la d marche HQE et du d veloppement durable Quelques d finitions liminaires sosssnnsooseeesseeeoesesseeesseesesesseeeeo Quelle ville vivrons nous demain Exemple de Toulouse Habitat urbain durable pour les familles Partie I Les enjeux nationaux et internationaux dans le b timent 1 R vision de la prise en compte des enjeux environnementaux et sanitaires dans le b timent 1 1 Une nouvelle responsabilit 0sn0sseeneseeseeeossoessssessessesseene 1 2 Sur les modes de hi rarchisation 0 0noseoneeoesoeeeesosse0eess0e0e 1 2 1 Les modes d approche anglo saxons ossss0000100000 1 2 2 Le mode de hi rarchisation choisie en France la norme NF P01 020 partie I 00annonnsooonoesoss00e0ss000e 13 18 28 55 55 61 61 62 VI B timents HQE et d veloppement durable 1 3 Un cadre commun tous le d veloppement durable 1 3 1 Plusieurs principes pour la d marche HQE 1 3 2 Les l ments justificatifs du principe 0 0ss00000000soe Les indicateurs globaux relatifs l environnement et la sant 2 1 Dans le domaine de l nergie os nsenssesoonssosseeeesseeseeesseseeset 2 2 Dans le domaine des d chets 2 3 Dans le domaine de l eau oosoonneeeeeneeeeeessereeesssssrseesssssrrrre Reprise des diff
5. e une bonne approche de base suffisante pour viter de telles exclusions de march Mais en la mati re le cynisme reste la r gle peu importe le niveau d atteinte la sant condition de continuer vendre XVI B timents HQE et d veloppement durable aux noms bibliques qui faisaient remontrer le nom aux septi mes g n rations autour des th mes de l environnement et de quelques th mes transversaux une premi re tentative de concertation nationale r ussie pour le Grenelle I vot l unanimit des d put s concertation inscrite dans les textes mais remettant fondamentalement en cause les pr rogatives et les blocages des corps constitu s Il ne faut pas cacher que le Grenelle II n a accouch que d une souris l chec du sommet de Copenhague mal g r m diatiquement et politiquement les jongleries pr sidentielles sur la taxe Carbone mise en uvre dans de nombreux pays europ ens au del de la Su de cit e en exemple et le lobbying des produc tivistes nouveaux Parangons du apr s nous le d luge de Mazarin ont mis mal les timides avanc es obtenues Une analyse technocratique de la situation d montre que non seulement nous vivons sur un cr dit fictif cr ateur de fausse monnaie mais que de plus nous d pensons le capital de nos enfants qui devront g rer des p nuries beau coup plus importantes que les n tres L histoire montre que la solution passe par des
6. ede conception De la conception au DCE seessessoesorseesossossessorsessosoosseesossosseseosseseosoee 8 1 Choix de la ma trise d uvre consultation ou concours 8 2 Les premi res approches de conception 8 2 1 Le r le de la ma trise d uvre s sneoenseoeeoeeesseeeeeesee 262 262 264 265 291 8 3 Sommaire 8 2 2 Le travail sur les espaces 8 2 3 Le travail sur l environnement ext rieur 0 0000 0 8 24 Le travail sur l environnement int rieur 8 2 5 Choix constructifs et mat riaux s sssseeeesess00r0es00eo Les tudes approfondies s nssssossesesoseoeseeseseesseesesesseeseesee 8 3 1 Les phases APS avant projet sommaire et APD avant projet d taill 0oosseoeeoseeeeeeosseesessesseseesseese 8 3 2 Le dossier de consultation des entreprises PRO DCE nn ne RL ane ln ee Du chantier la r ception et la livraison 9 1 9 2 Les entreprises titulaires des march s 0 nssssssseosresesseeseeee Un exemple de mise en uvre pour un projet embl matique 9 2 1 R ponses aux exigences organisationnelles 9 2 2 R ponses au manuel environnemental 9 2 3 tudes sp cifiques conduire pour la r alisation d la d march 4 mine Rein 9 2 4 D construction et fin de vie de P ouvrage 0 00 000 Partie IV Dossiers techniques Les mat riaux et les proc d s ss sessseseeenses La gest
7. ements Pr face XVII porteurs d un label la valeur ajout e de la d marche HQE reste d montrer Il faut rappeler que les gros mots march ou pire marketing ont constamment t cart s des discussions sur la d marche Le jour o les agences immobili res marqueront vente d un logement HQE ou autre des r sultats tangibles seront demand s et sans doute obtenus Toutefois des travaux ont t d velopp s pour approfondir des notions et gr ce de nombreux ma tres d ouvrage des b timents ont t r alis s selon cette d marche R cemment une d marche HQE am nagement a t lanc e apr s un important travail mobilisant des professionnels du secteur de l am nagement d montrant si cela tait n cessaire que la mobilisation d faut de l adh sion n tait pas lettre morte voir ci apr s La premi re dition de cet ouvrage visait la p dagogie pour expliquer le contenu de la d marche HQE celle ci s attache d crire les r alisations les approches les plus abouties Les occasions de participer la r alisation sont de plus en plus nombreuses puisque l on consid re qu un millier de b timents a t r alis en faisant r f rence la d marche HQE L ambition de la deuxi me dition tait de traduire si cela tait possible les volu tions fortes qui se sont inscrites dans les pratiques et les d buts de r ponses four nies
8. es promoteurs s appuyant sur des organismes de certification complaisants En effet tous les calculs sont bas s sur des 2 Le terme HQE est un terme d pos dont la propri t appartient 1 AIMCC Association des industriels des mat riaux de construction et complexes qui l a donn l association HQE pour la France 3 www assohqe fr Pr face XV mod les math matiques qui donnent les r sultats que les sp cialistes leur fournissent et non la r alit Cette disposition en ligne avec les projections des architectes sur le Grand Paris devraient b n ficier aux zones connais sant une tension sur les prix compte tenu d un prix du foncier lev Elle suppose d tre bas e sur une mesure r elle sur facture et par la g n ralisation des mesures de perm abilit l air techniques qui peuvent seules assurer la cr dibilit de la d marche Un coup de sabre sur les ABF architectes des b timents de France dont les exc s r glementaires au titre de la protection du patrimoine a conduit supprimer de nombreuses propositions Une vision du Londres r nov et notamment les quartiers des docks avec gratte ciel olienne horizon tale montre qu une architecture audacieuse est capable de na tre dans un environnement patrimonial de grande valeur Un barrage contre les mat riaux cologiques par la certification des co mat riaux afin de cr er un march captif v
9. guerres des catastrophes naturelles ou autres des pid mies voire l effondrement des soci t s mais cela d passe le propos de ce livre En ce qui concerne la d marche HQE le succ s n emp che pas l ambigu t y compris lorsqu il s agit d identifier le contenu de la d marche HQE devenu dans le langage courant la HQE langage dans lequel elle perd facilement son petit Selon le Monde du 12 mai 2010 la d marche HQE est typiquement fran aise car contrairement aux approches anglo saxonnes qui jugent les faits LEED US ou BREEAM GB la d marche HQE s appuie sur des intentions voire des promesses avec les adages assortis Le faible niveau de certification 300 b ti ments en 2010 contre 90 000 aux USA 110 000 en Grande Bretagne d montre la faible port e de la d marche dans les choix des investisseurs Si l on exclut le logement notamment social pour une certification Habitat et Environnement qui a du mal justifier la prise en compte de l environne ment et qui s appuie sur un r flexe de dotation des subventions pour les projets 6 Il est important de signaler le livre tr s document et passionnant de Jared Diamond Efjondrement Comment les soci t s d cident de leur disparition ou de leur survie chez Gallimard NRF Essais 7 Les promesses n engagent que ceux qui y croient est un des adages les plus connus 8 Laquelle ne repr senterait que de l ordre de 6 000 log
10. ion du chantier selon les d marches environnementales Les apports solaires l clairage naturel et le confort visuel Premi re approche de la performance environnementale globale d un b timent IX X B timents HQE et d veloppement durable 5 L approche en co t global appliqu e un immeuble de bureaux 419 6 L approche des territoires 425 7 L insertion de la d marche HQE dans un PLU exemple de la ville de B theny see 429 8 L approche d veloppement durable pour un territoire le parc naturel r gional des Ballons des Vosges 447 Bibliographie ns nssseessssssensennensensesnsnsnsnssessonse 463 Pr face Le premier ouvrage avait pour sous titre enjeux et pratiques je prendrais volontiers Jared Diamond la phrase suivante en exergue de ce pr sent ouvrage Le comportement rationnel peut galement dicter des lites repli es dans leur sph re des d cisions nuisibles au reste de la soci t l cart de laquelle elles se maintiennent Le b timent et notamment sa partie logement qui socialement repr sente un enjeu essentiel subit des d cisions erratiques telles que le choix d une d fiscalisation Scellier qui met sur le march des produits co teux dont les loyers sont loin de r pondre la demande des locataires le choix de d velopper une accession pour tous et tout prix alors que la crise des subprimes a montr que le cr dit sur des pers
11. oire une r gle d rogeant aux principes de l OMC et d offrir un petit domaine de rentabilit au CSTB Enfin une perle visant faire d livrer par les ma tres d uvre les archi tectes les contr leurs techniques et les certificateurs une attestation de conformit la RT 2012 Cette attestation interviendrait la livraison En l absence d attestation le permis de construire serait il annul Ne faudrait il pas en faire une exigence du permis de construire remettant en cause une jurisprudence du Conseil d tat Le Grenelle outil m diatique s il s en faut a permis diff rentes avanc es d blocage de l usage de l eau non potable dans le b timent rendant caduques les arr t s sanitaires d partementaux qui taient les outils de d fense des DDASS mobilisation de l administration devenue une peau de chagrin suite aux restructurations qui font ressembler les titres des services d centralis s 4 Une exp rience r cente et malheureuse m a conduit constater qu entre deux calculs les gains obtenus taient devenus inf rieurs 30 comme le demandait le ma tre d ouvrage entreprise de n goce de mat riaux sur la base de la m me conception et sur la m me r alisation surprenant non 5 M me si je suis tr s r serv sur la notion de mat riau cologique les r gles du jeu tablies par l AFNOR sous l gide des constructeurs de mat riaux me semblaient tr
12. onnes non solvables en dehors des vies bris es et des fractures sociales qu elles ont provoqu es ne cr e pas de la richesse globale mais un appauvrissement g n ralis L actualit r cente d montre la n cessit d adopter un autre regard sur ce secteur d activit essentiel mais qui n est g r qu au profit de quelques groupes parti culiers L Espagne avait anticip cette tendance faisant de l immobilier sauvage une priorit nationale les fruits trop murs viennent de tomber en quelques semaines 1 Effondrement Comment les soci t s d cident de leur disparition ou de leur survie Gallimard NRF Essais XIV B timents HQE et d veloppement durable Cette nouvelle version de l ouvrage est augment e et enrichie Elle vise appor ter de nouveaux t moignages et de nouveaux clairages sur la mise en uvre du b timent dans une approche durable Nous d velopperons trois approches nouvelles qui taient absentes des pr c dentes ditions une approche par la demande en termes de visions sociales par rapport cet environnement urbain que nous fa onnons une approche par les territoires reprenant les l ments approfondis dans le cadre de l association HQE une approche qui d veloppe les exigences par rapport la phase r alisation parent pauvre de la d marche con ue pour les ma tres d ouvrage et que se sont appropri s les concepteurs Quinze ans apr s la cr
13. ses aux ma tres d ouvrage sur la d marche HQE 6 8 1 Faut il prendre en compte les 14 cibles 0000000000 6 8 2 Le Syst me de management environnemental est il obligatoire 6 8 3 Une telle organisation et une telle d marche sont elles applicables pour tous les b timents pour tous les ma tres d ouvrage s ssesssesoesessesseeeeeee 6 9 Les conditions pr alables la mise en uvre d une d marche HQE Ldn asrhar Me dr 6 9 1 tudes pr alables 6 9 2 Mise en uvre du SME ou du SMO 6 10 Les m thodes d valuation de la mise en uvre de la d marche HQE 6 10 1 Les r f rentiels explicit s de la HQE et du SME 6 10 2 Un exercice p rilleux cela co te combien Partie III Mise en uvre de la d marche HQE dans toutes les phases de la vie d un b timent De l origine du projet au programme sssssssesssesese 7 1 La phase initiale du SME l identification des enjeux 7 2 Le choix de l assistant ma tre d ouvrage d la d marche HQE 5 insntnsenanenntiinturins 7 3 Le choix des enjeux significatifs ssssssessssoeroesossesres seee 7 4 Le r le du ma tre d ouvrage s osssesseeeeeseeeeeeosseeessessesesseeee 7 5 Les l ments produits l issue de cette phase 0 000000000000 7 6 L valuation de la qualit environnementale en phase programme Sr rl at 7 7 Quelles comp tences HQE dans l quip
14. tesessesseesess Le syst me de management environnemental 6 1 Les t ches accomplir 6 2 Le contenu de chaque phase 6 2 1 La r glementation sessoseseseseeeseeseesessesresseesesresseeeeee 6 2 2 L am lioration de la performance environnementale 6 2 3 L engagement de la direction 6 2 4 Le p rim tre d application du SME 6 2 5 Les m thodes issii en 6 2 6 La d termination du niveau exigence 0 00000000 6 2 7 Le choix des sous traitants s sseese seese seseees eseese 6 3 La planification 6 4 Exigences l gales et autres exigences ss sssseesseseesesseeseee0 6 5 Objectifset cibles sssien hi neminenntnmatithilardtees 6 6 Le programme de management environnemental 6 6 1 Mise en uvre du SME 6 6 2 Des audits et des enregistrements ss sssss0s00s10s0000 6 6 3 Revue et am lioration sssssessseseeessseeesesseserssseseeseesss 6 64 Les indicateurs du Syst me de management environnemental 6 7 Les performances environnementales op rationnelles 6 7 1 Les cibles de protection de l environnement EXT TIEUT nn secs sen sen enesvoosossenneseossossnesveoeoeseesee 6 7 2 Les cibles de cr ation d un environnement int rieur satisfaisantes era es PA AN nr or c VII D B timents HOE et d veloppement durable 8 6 8 Les r pon
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