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1. rudi wWww erudit org Compte rendu Pour suivre le th tre au Qu bec Les ressources documentaires Lucie Robert Jeu revue de th tre n 37 4 1985 p 194 197 Pour citer ce compte rendu utiliser l adresse suivante http id erudit org iderudit 27852ac Note les r gles d criture des r f rences bibliographiques peuvent varier selon les diff rents domaines du savoir Ce document est prot g par la loi sur le droit d auteur L utilisation des services d rudit y compris la reproduction est assujettie sa politique d utilisation que vous pouvez consulter l URI https apropos erudlit org fr usagers politique dutilisation rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos de l Universit de Montr al l Universit Laval et l Universit du Qu bec Montr al Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche rudit offre des services d dition num rique de documents scientifiques depuis 1998 Pour communiquer avec les responsables d rudit info erudit org Document t l charg le 16 novembre 2015 09 05 194 pour suivre le th tre au qu bec les ressources documentaires Ouvrage de Pierre Lavoie Qu bec Institut qu b cois de recherche sur la culture coll Documents de recherches n 4 1985 511 p inventaire et plaidoyer Nul n tait mieux plac que Pierre La voie pour entreprendre l inventaire des ressources documenta2. C est jusqu pr sent l initiative des individus et des quipes qui a constitu cette somme de travail dont on a tort malgr notre impatience de ne pas reconna tre l importance his torique C est encore aujourd hui cette initiative y compris et peut tre sur tout celle des tudiantes et des tu diants qui est porteuse d imagination et d innovation Un surplus de planification risquerait d atrophier et d interdire ces nouvelles approches qui sont la pierre de touche de la recherche Enfin le probl me des th ses et m moi res n est abord ici qu en regard de leur diffusion possible II me semble impoli de se mettre la t te dans le sable les th ses et m moires sont impubliables non pas par la n gligence des tudiantes et des tudiants qui les r digent mais pr cis ment parce que la recherche scientifique impose une forme un lan gage et un degr de pr cision dans l ana lyse et dans la preuve qui restreignent la diffusion des travaux au cercle des sp cialistes y aura toujours un grand nombre de th ses et de m moires impu bliables Reconnaissons que le grand pu blic n a rien foutre de nos r pertoires de nos ditions critiques de nos archi ves d nos probl mes th oriques Dans cette perspective la proposition qui vise la publication d ouvrages de synth se individuels ou collectifs comme instru ment de grande diffusion des r sultats de la recherche m appara t tout fait ap pro
3. au support docu mentaire imprim et en cons quence tourner sur elle m me reproduire sans fin les m mes lieux communs Les autres chapitres ne sont pas superflus pour autant r unissant dans les m mes pages l ensemble des r f rences utiles et offrant une mise jour toujours bien venue Fini le temps d errance dans des fichiers trop g n raux les r pertoires in complets Le travail est simplifi d au tant de t ches La section de chapitre consacr e aux articles de p riodiques est toutefois plus faible que les autres L auteur le reconna t lui m me expli quant en introduction que le recense ment des articles parus dans les revues et dans les journaux e t t un travail immense d bordant largement les ob jectifs qu il s tait fix s Aussi les articles recens s sont ils en g n ral les plus connus les plus facilement accessibles les plus cit s Le syst me de r f rences dans l ensemble est simple l index per mettant de rep rer rapidement le nu m ro de la r f rence recherch e Mais l utilisatrice ou l utilisateur ne pourra faire l conomie d une lecture int grale quand viendra le temps de sortir des sentiers battus il n y a pas d index th matique La pr sentation de l ensemble sous la responsabilit de l diteur l Institut qu b cois de recherche sur la culture laisse un peu d sirer Le souci d cono miser ne saurait justifier une mise en pages b cl e ou une mauva
4. et reprennent les pro positions concernant la cr ation d un mus e du th tre d j nonc e par les ministres Pierre Laporte en 1965 et Jean Paul L Allier en 1976 et la cr a tion d une Maison des arts du spectacle vivant telle que con ue dans le projet TER de m moire de la Soci t d histoire du th tre du Qu bec demande gale ment la stricte application de la loi du d p t l gal au Qu bec et son extension tous les imprim s livres affiches pro grammes communiqu s Il recomman de en outre que l on mette en place des projets bien d finis et coordonn s pour l acquisition la conservation et la consultation des archives Enfin il envi sage l organisation et la planification de la recherche dans les coll ges universi t s et autres organismes priv s o pu blics de fa on que soient combl es le plus rapidement possible les lacunes tant dans l infrastructure documentaire que dans les tudes elles m mes mo nographies et synth ses Laiss es l initiative priv e les recherches s par pilleraient tourn raient en rond se mor draient la queue dans des travaux d ru dition savante impubliables pour la plu part enfouis dans les th ses et m moi res Pierre Lavoie reprend son compte les recommandations de Georges An dr Vachon qui proposait a que soit enseign e aux tudiants et aux tudian tes la distinction entre la critique et la recherche b qu on leu
5. e trois rivi res Ouvrage r alis sous la direction de R mi Touran geau Trois Rivi res ditions C doleg 1985 185 p ill un album souvenir Dans le champ des recherches en his toire du th tre au Qu bec la vie th trale dans les institutions d enseigne ment a jusqu ici peu fait l objet d inves tigations Hormis l int ressante mais in compl te th se de Jeanne Corriveau sur le th tre coll gial les travaux sur le su jet tardent venir Comme pour pallier partiellement cette lacune les ditions C doleq Centre de documentation en lettres qu b coises viennent de publier une monographie historique sur les 725 ans de th tre au S minaire de Trois Ai vi res L ouvrage r alis sour la direc tion de R mi Tourangeau professeur l Universit du Qu bec Trois Rivi res a requis la collaboration d une quipe de recherchistes qui se sont employ s fouiller les archives de l institution tri fluvienne scruter la presse mauri cienne et interroger une soixantaine d informateurs et d informatrices sur la question Pr sent dans le format d un album sou venir contenant plus d une centaine de photographies l ouvrage n a pas la pr tention d offrir une tude syst matique et exhaustive du th tre jou au S mi naire mais vise retracer d une mani re souple les temps forts de cette activit para acad mique La mati re qui couvre les 125 ann es d existence de l inst
6. ires mises la disposition des chercheuses et des cher cheurs qui s int ressent au th tre qu b cois Important ouvrage de 511 pages comprenant 1 684 r f rences un volu mineux index et une introduction subs tantielle Pour suivre le th tre au Qu bec dresse cet inventaire regroupe et classe les multiples supports documen taires commente chaque r f rence Le livre est divis en sept chapitres portant respectivement sur les bibliographies sp cialis es les bibliographies g n ra les les documents audiovisuels les tu des sur le th tre les fonds d archives les m moires et th ses et enfin les pu blications gouvernementales Y sont re cens s tant les imprim s que les textes in dits d pos s dans les fonds d archi ves les quipes et les centres de recher che l int rieur de chaque chapitre les r f rences sont class es selon l ordre al phab tique et num rot es de fa on continue de 1 1 684 La conception du th tre qui fonde cet inventaire est lar ge renvoyant aussi bien la dramatur gie qu la repr sentation l histoire qu la th orie des pratiques th trales La somme de renseignements ainsi re cueillis est impressionnante L int r t ne laisse aucun doute en particulier en ce qui concerne les fonds moins connus archives priv es documents audiovi suels publications gouvernementales Traditionnellement en effet la recher che tend s accrocher
7. ise compo sition M me pour un ouvrage de r f rence lecture non continue il est im portant de soigner la pr sentation les espacements mal r gl s accrochent l oeil et augmentent la fatigue de la consultation L introduction g n rale offre une pi ce de r sistance qui m rite que l on s y ar r te quelque peu En plus de pr senter l ensemble de l ouvrage et d en donner le mode d emploi Pierre Lavoie a choisi d en faire un plaidoyer et d y lancer un v ritable cri d alarme quant l tat des sources documentaires sur la recherche th trale au Qu bec Toutes les cher cheuses et tous les chercheurs connais sent les probl mes li s la dilapidation des fonds d archives au manque de res sources humaines et financi res l ab sence de documentation iconographi que ou cin matographique pour analy ser les aspects de la repr sentation th trale l inaccessibilit des textes dramatiques demeur s pour la plupart in dits la parcellisation des d pouille ments de journaux et de revues par ail leurs constamment recommenc s par les unes et par les autres faute d entente pr alable sur les changes et la constitu tion de fonds communs Au fondement du probl me Pierre Lavoie place l ab sence d une politique ferme des gouver nements f d ral provincial et munici pal quant la recherche et la conser vation des documents Les solutions qu il envisage s adressent donc ces gouvernements
8. itu tion fond e en 1860 est r partie en cinq actes chapitres de vingt cinq ann es chacun au cours desquels sont voqu s les principaux l ments de la vie th trale notamment les ressources humai nes et physiques les possibilit s de th tralisation et le choix du r pertoire On doit f liciter les collaborateurs qui ont su viter de tomber dans la narration v nementielle propre ce type de mo nographie pour pr senter dans des arti cles courts et clairs les l ments perti nents de la dynamique du th tre coll gial Ainsi il est question de la vie culturelle l Acad mie Saint Thomas d Aquin o l on cultive l art oratoire On traite de la censure et de l adaptation de pi ces pour jeunes gens et l on fournit de nombreux t moignages d duca teurs sur les conditions mat rielles des repr sentations Bien que l ouvrage n offre pas de v rita ble analyse des conditions objectives du th tre dans cette institution classique il pr sente un examen assez pouss du r pertoire La nomenclature des auteurs et des oeuvres les plus populaires ainsi que les tableaux chronologiques des 197
9. pri e permettent d envisager le pro bl me de la recherche universitaire au trement qu en termes de degr de sno bisme L introduction de Pierre Lavoie a le m rite de faire l tat de la question et de ne pas se complaire dans la victimisa tion dresse la liste des projets en soulignant l urgence de la prise en charge par les gouvernements d une partie du travail qu ils sont les seuls pouvoir entreprendre la conservation et la constitution des archives nationales par la cr ation d une Maison des arts du spectacle vivant I dresse aussi la liste des besoins des chercheuses et des cher cheurs tablit un bilan et des perspec tives propose des moyens et des solu tions Seule une personne d exp rience pouvait envisager la question de fa on globale comme il l a fait Que certaines propositions m agressent n indique en r alit que la n cessit d en d battre et d en discuter pour d velopper des en tentes et des changes qui plus qu une planification impos e d en haut respec terait l originalit et l autonomie des unes et des autres Pour suivre le th tre au Qu bec t moigne de la vitalit et de la richesse des tudes th trales de la volont d assurer leur d veloppement et de la quantit de travail d j accomplie Le livre permet ensuite de voir les lacu nes de mettre le doigt sur les probl mes de concevoir des solutions lucie robert 125 ans de th tre au s minaire d
10. r fasse sentir l ur gence d un travail de base en documen tation c qu on organise le travail des tudiants et des tudiantes par l enca 195 196 drement la planification des sujets prio ritaires et la publication d ouvrages de synth se D non ant juste titre l incurie gouver nementale Pierre Lavoie semble oublier tout ce qui rend quotidiennement la re cherche difficile les petites jalousies en tre quipes de recherche la destruction volontaire ou non de documents la n gligence ou le travail mal fait II n y a pas pour l instant chez les chercheuses et les chercheurs de v ritable volont politi que de coordonner les efforts et il me semble illusoire de demander un gou vernement de s y substituer Tant que l on n aura pas reconnu l urgence et la n ces sit d tablir des ententes visant parta ger et changer la documentation la coordination ne pourra tre envisag e que sous l angle de la centralisation pour viter la dispersion autant des ef forts que des documents et de l autorit dans l imposition des normes de travail et des sujets de recherche La coordina tion est un probl me politique et on a tort mon avis de le r duire une tech nicalit Il faut bien constater par ailleurs la ri chesse actuelle des travaux de recherche th trale 1 684 r f rences des textes des documents des personnes ne sont pas que quelques gouttes dans un d sert d incurie
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