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novembre 1990 - application pdf 6 MB

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1. Toute lettre un e d put e de la Chambre des communes se poste sans timbre CR DIT POUR LA TPS tes vous parmi les 138 000 per sonnes g es du Canada qui ont re u une d claration de revenus simplifi e portant sur les ann es 1987 1988 et 1989 Revenu Canada Imp t a fait par venir cette d claration d une page 138 000 personnes b n ficiaires de la pension de s curit de la vieillesse Pourquoi Parce que ces personnes n ont pas soumis de demande pour le cr dit pour taxe f d rale sur les ven tes ni pour le cr dit pour la TPS Selon le ministre du Revenu na tional M Otto Jelinek cette d claration les personnes g es 24 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 seront assur es de b n ficier de tous les avantages auxquels elles ont droit En fait tous les avantages se r sument ici au versement du cr dit pour la TPS Alors il faudrait peut tre ne pas se montrer trop vite en thousiaste face une telle mesure En produisant une d claration de revenus pour des ann es d j pass es 1987 1988 1989 une per sonne peut s exposer des v rifica tions qui pourraient lui nuire Enten dons par l que de produire cette d claration pourrait lui co ter cher et que de ne pas profiter de son cr dit TPS pourrait tre une meilleure initia tive Pr cisons au d part que nul n est tenu de produire une telle d claratio
2. LL y HAUSSE DES TARIFS TPS 87100 WI 4 2 287 3 3 Bonne ann e quand Mat riel d optique grossissant lampes loupes 32 enfileuse d aiguilles jeux de cartes gros chiffres jumelles aides visuelles pour vous aider a lire ou mieux jouir de vos passe temps Catalogue de mat riel optique grossissant 2 S J U jtravision 5589 de le C re des 880 sv Victoria les Monirea HAT 1Y8 St Lambert 1B6 15141 344 3988 15141 672 4514 Dur d oreille Moi Anjou Longueuil SeGeorges de Beauce Rimouski E CENTRE VI CUINIQUE MEDIALE CENTRE PROFESSION SHI CENTRE MLDICAL ROLLEMA HS Joun Talos 1 CHEMIN CHAMA Y DE Blane Same tan Ch MU baul Suite 17 Chad Les conservateurs m avoir aid serie VISAVIEZ recherche de r sidences C O n f pour personnes g es 1 Choix de 157 res 2 Conseillers qualifi s cences pour en h bergement mm trait s os auto votre disposition les prog ra es nomes ou en per 3 Planification de vos te d autonomie visites i es vos besoins 4 Soutien continu dans et votre budget vos d marches SERVICE GRATUIT C est tellement plus simple
3. Dans une telle situation les loisirs n existent m me plus Souvent cette pauvret peut en trainer des cons quences sur la sant et physique et mentale parce que c est tr s difficile de vivre ainsi dans un contexte o justement on est t moin de la richesse quotidienne ment Si au d but du premier mandat gouvernement conservateur les mesures restrictives ont peu touch aux grands programmes sociaux ce n est pas l intention qui faisait d faut mais bien la r sis tance populaire qui l a emp ch d aller plus loin l poque cf la bataille des personnes g es La Force de Selon votre tude l appauvrissement touche davantage les jeunes les familles monoparentales et les petits salari s Est ce dire que la situation cono mique des personnes g es est dans l ensemble assez satistaisante R L Non faut faire ici quelques nuances On sait que il y un certain nombre d ann es le groupe des per sonnes g es tait peut tre le groupe le plus affect par la question de la pauvret Les personnes g es avaient des taux de pauvret ex tr mement lev s Or ce qui s est produit depuis une quinzaine d ann es c est que la si 6 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 tuation relative des personnes g es s est am lior e Autrement dit la pro portion de gens pauvres parmi les personnes g es a diminu C est une des cons quences
4. Photo Fran ois Brunella DISCOURS DE LA PR SIDENTE Au nom du comit ex cutif provincial extraits Nous cl turons une ann e toute sp ciale celle du 10e anniversaire de FAQDR Ce 10 nous fait rendre compte de l importance de notre as sociation d une association comme la n tre surtout dans un temps o les conditions de vie des retrait s se d t riorent et o on nous annonce des coupures de budget et de ser vices presqu tous les jours Quand on tait partie d une associa tion de d fense de droits c est qu on a conscience de la n cessit de d fendre soi m me ses droits car personne ne le fera notre place D autres se sont battus avant nous c est maintenant notre tour Que s est il pass durant cette ann e Ce fut une ann e de grands voya gements 32 de nos 38 sections travers le Qu bec ont voulu t ter ce 10e anniversaire Cette tourn e nous a permis de constater le dynamisme de nos sections et de resserrer les liens Cette ann e notre travail s est principalement ax sur deux grands dossiers la r forme fiscale au f d ral et la r forme des services de sant et des services sociaux au provincial Et c est travers une coalition la Coali tion des A n s du Qu bec que nous avons men nos actions Ce n est pas le fruit du hasard que 15 associations et maintenant 17 se soient regroup es C est un signe des temps qu elles s unissent autour des m mes causes
5. Voici un exercice simple r aliser chez vous il s agit de prendre con science de vos inspirations expira tions Puis l inspiration gonilez l abdomen et l expiration contractez l abdomen Comptez Et 1 et 2 et 3 chaque inspiration puis comptez de nouveau chaque expiration Lente ment votre propre rythme Ces exercices simples en soi nous aident rester plus d tendus plus calmes et provoquent une saine vita lit dans tout notre corps Il aurait tant dire encore mais il en va du yoga comme de toute technique pour en conna tre les bienfaits v ritables il faut tout simplement la pratiquer Source 1 Dictionnaire pratique des m decines douces pr sent par le Dr Serge Mongeau d Qu bec Am rique 1980 389 p 2 Le Yoga guide complet et progressif d Robert Laffont 1984 182 p __ _ __ 20 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 T L Le 1er novembre dernier T l vision Quatre Saisons diffusait l mission Regards de jeunes L int r t de ce grand reportage tait surtout de faire t moigner des re trait s es du Nord et du Sud Dans ce document des personnes g es du S n gal du Cameroun du Qu bec et de la France nous hvrent leurs commentaires et nous font part de leurs exp riences par l entremise de jeunes reporters Un jumelage pays reporter a ainsi permis aux jeunes d
6. auto intoxication Le yoga fait travailler syst matiquement toutes les parties du corps humain afin de les maintenir en quilibre et en par faite condition En veillant garder le corps sain et souple il est possible de diminuer consid rablement le proces sus de d t rioration des cellules Si le corps se plaint nous prenons des m dicaments et faisons taire ainsi le moindre signal qui pourrait nous avertir d un trouble Ainsi nous portons atteinte aux syst mes naturels de d fense de l organisme Le yoga active ces syst mes naturels de d fense Selon une tude on a pu observ des effets consid rables chez des in dividus ayant pratiqu le yoga quoti diennement durant une p riode de 6 mois la capacit respiratoire fie le poids et le tour de taille dimi nuent la r sistance nerveuse s am liore le taux de cholest rol et de sucre dans le sang diminuent aussi II n y a pas d ge ni d tat pr alable recommand s pour commencer la pratique du yoga De l enfance au troisi me ge du malade au bien por tant la pratique reste b n fique Chez la personne g e bien des probl mes proviennent du manque d exercice de mauvaises habitudes alimentaires et d une respiration su perticielle Notre corps poss de de grands pouvoirs r g n rateurs il s agit de le stimuler doucement sans le torcer ni l agresser Pour y arriver le yoga propose quelques principes fondamentaux Une bonne re
7. avec Centre Visavie 1443 Fleury Est Montr al 383 6826 2 La Force de l ge novembre d cembre 1990 Janvier 1991 BILLET L AQDR entreprend d j sa deuxi me d cennie avec une nergie sans cesse renouvel e par l arriv e de nouveaux membres soucieux de travailler la d fense de leurs conditions de vie de retrait s es et de pr retrait s es Cette grande vitalit nous l avons vu l oeuvre dans l implica tion de plusieurs personnes de la r gion de la Mauricie dans l or ganisation du Congr s 90 et nous les en remercions grande ment Dans la conjoncture actuelle o l appauvrissement des per sonnes d munies et le d sengagement des gouvernements de viennent la trame de fond de notre v cu quotidien l AQDR avec son expertise de dix ann es de luttes et de victoires se doit d ac centuer ses actions de d fense des droits L AQDR se d veloppe actuellement la grandeur du Qu bec L AQDR jouit maintenant d une visibilit accrue qui fait en sorte que le nombre de ses membres augmente constamment et que de plus en plus de retrait s sont int ress s mettre sur pied des sections dans leurs r gions respectives La mission de l AQDR est de rendre les retrait s moins pauvres mieux log s bien soign s et capables d obtenir le soutien domicile pour mener bien leur vie La souffrance des autres nous concerne Aussi dans le res de notre mission avec l ardeur que nous n
8. de la Sant et d organismes communautaires a oc troy l AQDR la somme 3 000 pour la r alisation du Projet sur l isolement des personnes g es Ce projet a comme objectif g n ral de former des personnes en tant qu agents multiplicateurs locaux Au moyen d un programme d information portant sur l isolement des personnes g es ces personnes assisteront une formation sur les outils vid os guide d animation et sur les diff ren tes facettes du ph nom ne de l isole ment chez les gens g s Les agents multiplicateurs locaux ainsi renseign s pourront leur tour Accessoires de salle de bain barres d appui ponge dos manche long Aides pour la lecture et les amusements Stylos pour arthritiques appui livre La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 25 sensibiliser d autres personnes au r le qu elles peuvent jouer aupr s des personnes isol es Des moyens d in tervention seront sugg r s pour joindre celles ci et les aider Le projet se r alisera dans les r gions suivantes Saguenay Lac St Jean Bas St Laurent Mauricie Estrie Laurentides Lanaudi re et Montr al m tropolitain TELE Jusqu au 14 f vrier 1991 la Com mission des droits de la personne du Qu bec dispose d une demi heure d antenne sur le r seau commu nautaire c ble 9 La s rie s intitule Droits et libert s votre port e et chacune
9. de politiques sociales qui ont t mises en place au cours des ann es 60 r gimes de pensions et qui ont produit leurs ef fets retardement Les programmes de pensions a yant t instaur s les gens qui ont cotis ces programmes ont com en r colter les fruits plus r cemment Les personnes g es ont donc r ussi am liorer leur sort davan tage que les personnes g es d il y a 20 ou 30 ans qui avaient vivre beau coup plus massivement sous les seuils de pauvret Voil un l ment Disons aussi que les taux de pauvret des jeunes ont grimp sensiblement pendant que les taux de pauvret des personnes g es ont baiss Ceci tant dit les personnes g es ont encore des taux de pauvret tr s lev s Par exem ple prenons les taux de pauvret des personnes seules en 1975 80 des 65 ans et plus taient sous le seuil de la pauvret en 1986 le pourcentage baissait 57 11 y a donc eu une diminution continue Saut qu il y a encore environ 6 personnes g es sur 10 personnes seules qui sont sous le seuil de pauvret Si nous regardons les taux de pauvret chez les familles encore chez les 65 ans et plus ils ont diminu Mais cela de meure quand m me non n gligeable 15 6 en 1986 1 y a encore un autre l ment ajouter Le taux de pauvret c est bien beau Mais il y a aussi beaucoup de personnes g es qui sont ce qu on appeler des personnes qu
10. dimportants programmes 50 ciaux financ s par le RAPC tels la garde des enfants les services d aide l enfance et les soins domicile touchera plus de 14 millions de Ca nadiens 501 57 de la population Or en ce qui concerne les personnes g es tant donn le vieillissement de notre population si nous n inves tissons pas d s maintenant dans l am lioration de la sant des person nes g es le fardeau impos notre syst me de sant deviendra insup portable D j dans le contexte actuel les provinces doivent trouver un peu plus de fonds chaque ann e pour combler CAOM le manque gagner d aux restric tions t d rales Un tel effort est par ticuli rement difficile pour les provi nces pauvres en particulier celles dont la population comprend une forte proportion de personnes g es Rap pelons ce sujet que le taux de pauvret au Qu bec est fort lev 3e rang au Canada alors que le vieillis sement de sa population s acc l re de plus en plus Le projet de loi C 69 pr voit que la contribution totale du f d ral au r gime d assurance maladie n aug mentera pas du tout Aucuns nou veaux fonds ne seront consacr es aux personnes ni au traitement des hommes femmes et enfants at teints du SIDA ni la mise au point de nouvelles techniques m dicales visant sauver des vies QUE POUVEZ VOUS FAIRE Premi rement procurez vous la publication Les programmes
11. dipl m es aides infirmi res aides aux soins de la sant aides m nag res aides familiales MAINTIEN DOMICILE pour l accessibilit l universalit et la gratuit du soutien domicile contre la privatisation de ces ser vices pour la qualit la continuit et l humanisation des services pour la d mocratisation des insti tutions Que la pr vention devienne con cr tement une priorit et qu on d ve loppe des services ad quats pour pr venir la perte d autonomie Que tous les CLSC et les organis mes comp tents soient munis de services et de budgets ad quats pour la mise en place de programmes Nous c l brons 20 ans de bons soins d autres services service de garde priv e tablissement hospitalier assistance au personnel d tablissement hospitalier soins infirmiers dans les industries coordination efficace d une quipe multisdiciplinaire Que ce soit pour des soins infirmiers de convalescence des soins personnels pour un malade chronique o une personne g e notre personnel est votre disposition 24 heures 7 jours par semaine complets de soutien domicile et qu il y ait une r partition plus ad quate des soins et services domicile entre les r gions urbaines et les r gions loign es Que le gouvernement se presse d tablir une politique concernant le vieillissement qui priorise des servi ces permettant aux personnes g es de rester
12. du colloque Vieillir sans violence voir page 17 regroupe 33 textes in dits r dig s par des intervenants de di vers r seaux Les auteurs se sont at tach s analyser les violences faites aux ain s et proposer des modes d intervention en r seau naturel et en institution LECTURE ARTE saa LE TRAVAIL B N VOLE LA RETRAITE Marie Marthe T Brault Institut qu b cois de la recherche sur la culture Quebec 1990 122 pages Des personnes retrait es de 55 80 ans racontent les circonstances de leur engagement b n vole partir de ces t moignages l auteure exa mine les modalit s d insertion sociale que peut offrir ce secteur du travail volontaire et gratuit la population d un troisi me qui n est plus sy nonyme de vieillesse ACTES DU COLLOQUE LE VIEILLISSEMENT AU TRAVAIL UNE QUESTION DE JUGEMENT sous la direction de H l ne David Institut de recherche appliqu e sur Je travail IRAT Bulletin no 31 32 Montr al 1990 212 pages Ce document comprend le texte int gral des communications d une vingtaine de chercheurs qui avaient t expos es lors du colloque de 1989 Plusieurs aspects des condi tions et politiques touchant les tra vailleuses et travailleurs vieillissants o la retraite y sont abord s MOT MYST RE SERVICES DE SANT 12 LETTRES A VOIR SOLUTION PAGE 22 b ABUS LITS AGES LOI AIDE AINES M MANQUE G ME
13. ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 Que penser de la TPS qu b coise Si on se fie au fait que le ministre du Revenu lui m me M Yves S guin a d missionn de son poste parce qu il tait contre une telle mesure et contre la TPS f d rale du m me coup on peut s attendre au pire S rement pas au mieux car m me le bonbon cr dit TPS ne nous redonnera jamais le pouvoir d achat perdu Un bonbon c est sucr mais a ne dure pas longtemps Dans un article du journaliste Denis Lessard bien avant la d mission du ministre on apprenait que M S guin n avait pas pr vu que le gouverne ment provincial imiterait Ottawa parce que cela aurait t trop odieux pour les contribuables Yves S guin se souciait en tant qu homme politique et d put de la capacit de payer de ses commettants L opinion publique est nettement d favorable aux deux TPS La grande complexit du syst me laquelle personne pas m me les en treprises n est pr par laisse son geur Le V rificateur g n ral du Canada M Kenneth Dye a d j in diqu au sujet de la TPS canadienne les risques de d boucher sur un chaos administratif A Qu bec il semble qu on ne mesure pas ces ris ques de la m me mani re LA NOUVELLE TAXE DE VENTE QU B COISE SOEUR JUMELLE DE LA TPS Pour mieux comprendre voici un extrait du document r dig par l co nomiste Richard Langlois CONOMIE TPS PROVINCIA
14. le plus longtemps possible domicile afin de participer activement au d veloppement de leur commu naut locale Que toute personne quelques jours avant sa sortie de l h pital re oive les informations sur ses droits en rapport aux services de sant et aux services sociaux selon ses be soins les ressources tant insti tutionnelles qu aiternatives con sacr es aux services en mati re de soutien domicile y compris des soins de jour ou et gardiennage pour adultes visant accorder un r pit aux membres de la famille qui se chargent de ces soins dans le but d aider les personnes g es mener une vie ind pendante et productive aussi longtemps que possible Que r glemente toutes res sources caract re priv afin d viter l abus l exploitation et la n gligence envers les personnes g es r sidant domicile Que les niveaux de gouverne ments accordent une aide financi re accrue aux services s adressant cette client le soit les services de soutien domcile les centres de jour les centres communautaires les groupes de support et d entraide aux aidants naturels et les ressources al ternatives en habitation Que les b n voles b n ficient d une police d assurances ad quate qu ils soient d gag s de toutes res ponsabilit s dans l exercice de leur fonction et que l organisme qui les embauche leur fournisse la preuve 12 La Forcs de l
15. pris forme pour pal lier aux lacunes observ es dans le monde de la m decine moderne Ces techniques gu rissent pas de fa on spectaculaire comme un m dicament peut le faire pour un sympt me quelconque mais pra tiqu es couramment ou quotidienne La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 ment et long terme elles am liorent notre tat de sant g n ral LE YOGA Il existe plusieurs m thodes pour se soigner doucement par exemple Facupuncture l hom opathie l hyp nose la naturopathie et l ost opathie Certaines de ces m thodes sont la fois curatives et pr ventives en est ainsi du yoga Cette pratique date de plus de 3 000 ans avant J C Son origine se situe en Inde C est une science de la sant contrairement la m decine occidentale moderne qui est avant tout une science de la maladie et du traitement Tout comme nous nous attendons voir notre voiture s user avec le temps 19 nous nous r signons la perte de l et ficacit de notre corps au fur et mesure que les ann es passent Nous nous demandons toujours com ment y chapper et pourquoi les ani maux contrairement nous semblent capables de continuer fonctionner normalement tout au long de leur existence En fait le processus du vieillissement humain est en grande partie artificiel et il est surtout le r sul tat d une
16. so UNE QUIPE AU SERVICE DE L INT GRATION AU MILIEU DE VIE valuation conception fabrication et r paration proth ses orth orthopediques podo orth ses Vente et location d aides technologiques tauteuils roulants equipe nt de mainhen domicile Neu mulateurs T E N S Services de consultation aboratoire conventonne RAMQ R AAQ CSST OPHQ Centre d appareillage orthop dique m tropolitain inc 5280 rue De Salaberry bureau 201 Montr al Qu bec 1 4 514 335 9935 ciaux du Canada en p ril Lisez la et pourquoi pas en distribuer Pour obtenir des exemplaires gratuits crivez aux Publications Conseil canadien de D veloppement social CCDS 55 avenue Parkdale Ottawa Ontario K1Y 4G1 ou composez le 613 728 1865 et demandez le Service des publica tions du CCDS Ensuite si vous d sirez d noncer le projet de loi C 69 vous pouvez crire au ministre des Finances Michael Wilson ou encore crire ou t l phoner votre d put e la Chambre des communes pour lui demander ce qu il ou elle peut faire pour le projet de loi C 69 Un autre moyen consiste crire au r dacteur de votre journal local la ru brique des lettres la r daction est celle qui est la plus lue dans les jour naux Source Conseil canadien de D veloppe ment social M Michael Wilson ministre des Finances Chambres des communes Ottawa Ontario 1
17. tit Sans contr le du gouvernement Sinon comment comprendre une augmentation sou daine de 15 3 en un an 10 5 3 d indexation d un service con sid r comme essentiel La R gie du logement elle m me aurait bloqu une telle demande lions les d penses est tr s difficile de le suivre l dessus quand on sait que le budget du MSSS d passe le milliard Par ailleurs une fois cette d cision prise de pr lever ces millions dans les poches des vieillards h berg s qui poss dent encore quelques biens il fallait habiller le tout d un peu de rai son L augmentation repose sur deux principes x La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 15 1 Le co t demand doit se rappro cher du co t r el de l h bergement Depuis 1975 le principe sous ja cent au co t d h bergement tait de faire quivaloir la contribution exig e au co t requis par un adulte pour as surer son propre h bergement loge ment et repas C est ce qu on appelle le principe du co t alternatif Sou dainement en 1990 le ministre se rend compte que ce principe n tait pas correct puisqu il n inclue pas des services de soutien administration s curit immobilisations Ainsi le co t r el serait de 32 89 par jour et non de 18 85 en salle ou de 30 35 en chambre priv e comme actuelle ment Le ministre en trois ans vou lait donc r cup rer le manque gagner Une fa on de faire assumer P
18. 2e classe Autorisation 7756 Port de retour garanti BILLET 3 ENTREVUE Richard Langlois conomiste Auteur de S appauvrir dans un pays riche 5 AQDR EMENT V TRE Congr s 1990 9 CONOMIE LA TPS ou l histoire d une siamoise mille pattes 13 DOSSIER Hausse des tarifs en centres d h bergement publics 14 POLITIQUE ET SOCI T Vieillir sans violence 17 DROIT EXPRESS Osez vous plaindre a porte fruit 18 SANT Vous avez dit m decine douce 19 TEMPS LIBRE VOYAGE Regards de jeunes sur le grand ge dans le monde francophone 21 INFORMATIONS 3 E GE 23 LECTURE 27 MOT MYST RE 27 La Force de l ge a d r gler certaines questions pratiques au niveau de la pro duction de la revue C est ce qui explique le retard de parution de ce num ro 4 La Force de novembre d cembre 1990 janvier 1991 ENTREVUE ENTREVUE AVEC RICHARD LANGLOIS AUTEUR ET CONOMISTE La pauvret ce n est pas le sujet le plus joyeux qui soit On d nombre au Qu bec plus d un million de person nes pauvres dont le tiers sont des enfants Dans le seul Grand Mon tr al 615 000 personnes vivent sous le seuil de la pauvret Plus le ph nom ne gagne de l ampleur plus il est douloureux Laissons les taux de pauvret sortir un instant de leurs graphiques et des statistiques pour devenir physique ment concr tement des personnes humaines
19. DECINS CLSC P D PRIVES DOMICILE DUREE R REFORME ENCOMBREMENT 5 ENGORGES SANTE SERVICES G SOCIAUX GENS SOUTIEN GRATUIT SYSTEME H u HOPITAUX URGENCE USAGER La Force de novembre d cembre 1990 janvier 1991 27 Module des aides techniques Centre de r adaptation Lucie Bruneau Des a pere 2275 ave Laurier est Montr al Qu bec H2H 2N8 T l 514 598 5018 Pour r pondre aux besoins des personnes ayant des d ficiences physiques nous offrons les services suivants B Evoluotion personnalis e des besoins W Location et vente Conception des appareils d appareils orthop diques nos cliniciens sp cialis s 18 R paration et entretien M Fobrication ajustement et de fauteuils roulants r poration de ces appareils Nous distribuons les appareils suivants E Orth se Aide technique ou lectronique Proth se Canne E Fauteuil roulant B quille MB Coussin pour fouteuil roulant Marchetie Si ge et adaptation posturaux et autres Notre quipe plus de trente 30 experts pour vous servir MB Coordonnateur Proth sistes orth sistes M Ergoth rapeutes lB Secr taires et commis E Mogasiniers Techniciens concepteurs MB M coniciens d appareils de positionnement re loboratoire est convenfionne la R
20. Elles sont nombreuses multiples de tous les groupes d ge familles r gions et elles portent tous les noms De nos jours le profil type du pauvre ne correspond plus la per sonne g e vivant seule ou en institu ton et dont la r alit demeurait sou vent m connue Ces pauvres taient moins bruyants et moins d rangeants que ceux d aujourd hui Le profil type d aujourd hui est clat jeune iti n rante et itin rant femme en mono parentalit etc S appauvrir dans un pays riche un ouvrage fort accessible _ nous en apprend beaucoup sur notre Soci t Parce que la r alit peut taire mal le contenu du livre est parfois dit avaler La sous scolarisation nouvelles exigences du march travail la pr carisation de l emploi quelques uns des facteurs cl s probl me Richard Langlois nous explique la La Force de l ge Les causes S APPAUVRIR DANS UN PAYS RICHE majeures de quelles sont elles l appauvrissement Richard Langlois Ce qu il faut voir dans un premier temps c est que la pauvret ce n est pas un ph nom ne nouveau Cependant on assiste depuis un certain nombre d ann es dans une soci t comme la n tre des formes d approfondisse ment de ce ph nom ne de la pauvret qui touche de plus en plus de couches de la population Et je pense qu il faut faire un lien tr s troit entre cette situation et toute d structuration du march du
21. LE ou l histoire d une siamoise mille pattes Apr s avoir combattu la TPS f d rale pas trop vigoureusement il faut l admettre le gouvernement du Qu bec est pass l tape de la cri tique s v re Par la suite il s est as sis la table f d rale provinciale pour bonifier le projet Aujourd hui il s ap pr te l administrer et en cr er une identique Comme 180 on peut ditti cilement faire mieux Les deux TPS conjugu es donne ront un taux net de taxation de l ordre de 14 47 Au minist re des Finan ces l optimisme va jusqu annoncer des effets b n fiques sur l conomie Voyons pour qui Au plan conomique l entr e en vigueur de ces deux taxes super pos es en pleine p riode de r ces sion a de quoi inqui ter puisque d or dinaire une hausse de la taxation exerce un effet de freinage sur l conomie De plus l important transtert du fardeau fiscal des entre prises vers les particuliers nous loignera de l objectif d un meilleur quilibre dans la r partition de la charge fiscale entre les divers agents conomiques Au plan social bien qu on garan tisse court terme un traitement quitable des contribuables faible revenu principalement par l intro duction du cr dit d imp t la consom mation une frange importante de la classe moyenne paiera plus qu avant et c est Singuli rement vrai pour les personnes sans enfant De plus compte tenu du c
22. LIERS Faute d espace nous ne pouvons reproduire ici le con tenu entier des rapports des ate liers ni toutes les propositions qui y ont t adopt es Cepen dant nous vous retranscrivons ici deux propositions d impor tance DOSSIER REVENU DES FEMMES gt Attendu que la pauvret des femmes n est plus d montrer et est d cri e par toutes les tudes r centes que les orientations gouvernemen tales ne laissent pas pr sager d am liorations aux programmes sociaux mais plut t l inverse coupures au programme d as Surance ch mage r cup ration des pensions que plusieurs groupes de femmes communautaires et syndicaux ont des revendications allant dans le m me sens que les n tres IL EST PROPOS que les membres du comit condi tions de vie des femmes de 50 ans et plus fassent des alliances avec d autres groupes et associations pour mettre de l avant nos revendi cations sur le revenu savoir l ex tension du bill C 26 et l obtention de la pension 60 ans DOSSIER R FORME DES SERVICES DE SANT ET DES SERVICES SOCIAUX Attendu Que le gouvernement provincial pr sentera cet automne son projet de loi sur les services de sant et les services sociaux et que d j nous pouvons pr voir des orienta tions et des mesures contraires aux revendications de l AODR et de la Coalition des Ain s du Qu bec que cette loi aura des incidences capitales sur plusieurs aspects d
23. anlieues o la population est plus ais e plus jeune C est un constat important parce que cela cr e des disparit s extr me ment graves l chelle du territoire Cela donne des zones privil gi es o les gens ont vraiment de meilleures conditions de vie sont plus jeunes plus scolarises alors qu il y a des por tions immenses du territoire o c est compl tement autre chose qui se passe y a des r gions compl tes au Qu bec o les gens ne vivent que d aide sociale ou presque La dynamique n est vraiment pas la r duction des carts la dynamique est l accentuation des carts Et ces tendances semblent en voie de perdurer si rien n est fait La Force de l ge La marge de manoeuvre de la personne pauvre est minime Parlez nous un peu des cons quences de cette situation sur la qualit de vie R L Premi rement quand on n a pas d argent ou peu d argent se lo Photo H l ne Monene ger devient tr s difficile et le choix tr s restreint Au prix o sont les lo gements aujourd hui une personne qui vit d aide sociale ou qui b n ficie seulement de maigres revenus par le biais de pensions est souvent con front e des probl mes de logement tr s importants Deuxi mement si encore les pres tations re ues ne suivent m me pas le co t de la vie une personne se voit oblig e de se restreindre au minimum en termes d alimentation d habille ment et de consommation en g n ral
24. aract re fonci re ment r gressif de ce type de taxe seule une indexation automatique parfaitement tanche du cr dit d imp t pourrait long terme garantir le maintien du pouvoir d achat des moins nantis Or rien de tel n est pr vu Si une telle r forme de taxes de vente voit le jour il s agira du dernier maillon d une vaste r forme fiscale qui tout au long des ann es 80 a r quilibr l ensemble du dispositif en faveur des entreprises et des mieux nantis Les deux TPS signifieront une aug mentation de 15 dans le cas no tamment des v tements et des chaussures Pour un bon nombre de personnes qui avaient d j de gran des difficult s se procurer ces biens apr s avoir pay leur loyer et fait l picerie que leur restera t il c est le cas de le dire se mettre sur le dos H M Le ministre du revenu est tr s r ticent au projet de TPS qu b coise par Denis Les sard bureau de La Presse Qu bec La Presse mars 1990 Idem Document pr par en septembre 1990 par Richard Langlois conomiste la Centrale de l enseignement du Qu bec dont sont tir s vous de jouer PaRTICIPICTION D La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 13 DOSSIER HAUSSE DES TARIFS EN CENTRES D HEBERGEMENT PUBLICS Le 1er ao t 1990 entrait en vigueur une hausse des tarifs en centres d h bergement publics Cette aug mentation de 10 s appl
25. as de soi comme dans le pass En ville on assiste un nou veau ph nom ne la solitude des an ciens Un retuge a t mis sur pied par des religieuses mais elles n ac ceptent que les personnes g es d munies qui n ont pas d enfants ni aucune relation Ce centre fait r fl chir quand on se dit que la vie de famille africaine de fa on g n rale a toujours t la base de toute l activit sociale Veiller la s curit de chacun et de tous tait autrefois la valeur profonde de A chaque membre de la soci t Rivet conclut Certains pays d Afrique de vront ils implanter des structures d assistance pour les personnes g es _ LA gt Ailleurs en France La Roche sur Yon on a institu un Conseil des sages 11 s agit d un comit consul tatif que la mairie a mis sur pied pour permettre aux a n s de s engager fond dans la vie de la communaut de jouer un r le dans la mm cit Les personnes g es sont ainsi consult es par les services de la Ville au sujet de projets de d veloppement et d am nagement SOLIDARIT L mission Regards de jeunes nous aura fait r fl chir sur les rapproche ments faire entre jeunes et moins jeunes sur cette solidarit possible r tablir au Nord comme au Sud Les initiatives des per sonnes g es comme l ments de solution aux enjeux sociaux sont donc non seuleme
26. asi es Autrement dit leurs reve de pension les revenus que leur re leur r gime de retraite les nt l g rement au dessus des de pauvret Donc ces per ne sont pas recens es dans Taux de pauvret des personnes seules selon l ge Qu bec 1975 1986 Part relative en Ann e 15 24 ans 25 44 ans 1975 1976 47 4 25 3 1977 44 5 23 3 1978 43 1 24 1 1979 41 6 24 9 1980 46 4 26 2 1981 51 2 27 4 1982 56 2 27 7 1983 56 9 29 1 1984 57 5 30 5 1985 58 2 28 2 1986 59 1 31 7 50 2 27 3 Groupe d ge 45 64 ans 15 64 ans 65 ans et plus 79 0 76 8 74 5 72 8 71 0 70 8 70 6 65 9 62 2 58 5 57 9 57 2 52 4 46 8 41 2 44 8 48 3 47 7 38 0 47 0 39 0 49 1 40 1 50 1 41 3 51 0 42 5 52 2 42 1 41 9 40 1 41 8 38 7 35 5 36 3 37 0 Source Compilation partir des fichiers de l enqu te sur les finances des consommateurs de Statistique Canada Pour ces ann es les donn es sont estim es par interpolation les statistiques de pauvret Or m me si ces gens ne sont pas con sid r s comme pauvres ils ne sont pas loin de l tre La Force de l ge Chez les per sonnes g es ce sont les femmes seules et les personnes handicap es qui ont le taux de pauvr t le plus lev Est ce que cela veut dire que ces personnes ne vivent que de pres tations R L Oui mais ce n est pas tout Dans le cas des femmes seules g es non seulement elles ne vivent que de prestations la plupar
27. c de telles mesures Autre l ment important souligner c est que les gouverne ments que ce soit du c t f d ral ou provincial refusent d sormais de faire en sorte que les r gimes publics de retraite soient le principal m canisme qui permette aux gens d avoir une s curit financi re la retraite Ils ont chang d approche ce niveau l 115 pr conisent de plus en plus l pargne priv e par le biais des m canismes comme les REER Or on sait que ces r gimes ne sont vraiment pas ac cessibles tout le monde mais davantage des gens qui ont des re venus relativement importants Par ailleurs une grande proportion de gens ceux qui aujourd hui tra vaillent de fa on pr caire ou sont en ch mage ou se retrouvent dans des entreprises non syndiqu es o il n y a m me pas de r gime de retraite priv ces gens ne peuvent compter que sur les pensions publiques plus tard Alors si on resserre les r gimes publics que va t il leur rester 15 vont se retrouver en situation pr caire ils l auront t toute leur vie ils le seront la retraite aussi La Force de l ge quelques re prises dans votre ouvrage par rap port aux coupures dans les pro grammes la question fiscale et au d sengagement du gouvernement au plan social vous parlez d une situa tion sociale d j potentiellement ex plosive Vous dites aussi que le gou vernement s expose au chaos social Qu est ce que vous vo
28. conjointe ment par la Centrale de l enseignement du Qu bec et les ditions Saint Martin 1990 p 44 Idem p 93 ADAPTECH SERVICES CONSEILS D AMENAGEMENT ET D ADAPTATION DE DOMICILE VALUATION CONCEPTION PLANS DEVIS ETC RECONNU PAR RAA Q OPHQ CSST 31 ST BARTH LEMY SUD JOLIETTE QC J6E 5N6 8 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 514 759 8702 Les 16 17 et 18 octobre derniers la Maison de la Madone au Cap de la Madeleine l Association qu b coise de d fense des droits des re trait s es et pr retrait s es a tenu son lle congr s annuel r unissant plus de cent quatre vingt 180 d l gu s es et observateurs trices venus es de plusieurs r gions du Qu bec Dans un premier temps le congr s a permis chaque section de pr sen ter son rapport d activit s Madame Yvette Brunet pr sidente de FA Q D R a ensuite livr son mes sage dont nous reproduisons des ex traits dans ces pages R unis es en quatre ateliers toute la journ e du mercredi les congres sistes ont d gag des perspectives d action pour 90 91 Ils se sont pench s notamment sur l appauvris sement des retrait s es la r forme des services de sant et des services sociaux la question du revenu et de la pauvret des femmes ainsi que sur les moyens organisationnels pour d velopper leur capacit d interven tion tant au niveau provincial qu au niveau local E
29. des missions est reprise cinq fois par semaine dont le diman che 22 heures 30 le mercredi 18 heures 30 et le vendredi 15 heures 30 Cette s rie se veut sans pr ten tion chaleureuse et d tendue LA FORCER At CONCOURS LITT RAIRE Les responsables du concours litt raire la Plume d argent sollicitent des manuscrits aupr s des personnes g es de 60 ans plus Romans r cits biographies t moignages contes ou nouvelles devront tre remis au plus tard le 31 janvier 1991 Le laur at recevra une bourse de 700 don de la Fondation Ber thiaume Du Tremblay et son oeuvre sera dit e par Les Quinze On s in forme aupr s de Mme Fran oise Morin ou de Mme Suzanne Des sureault au 382 0310 Photo Pierre Cr p FORMULAIRE D ABONNEMENT ET DE RENOUVELLEMENT Nom N T l bur Organisme T l r s Adresse Abonnement Ville R abonnement g Code postal _ 1 4 num ros 10 Les ch ques ou mandats doivent tre tablis l ordre de la _ AQDR 1850 rue Bercy suite 113 A Montr al Qu bec H2K 2V2 T l 514 526 3845 26 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 SANS VIOLENCE VIEILLIR SANS VIOLENCE sous la direction de Jean Carette et Louis Plamondon Presses de l Uni versit du Qu bec Qu bec 1990 426 pages Cet ouvrage publi l occasion
30. diens et Canadiennes des r percus sions n fastes du projet de loi C 69 sur leur vie sur celle de leurs familles et amis et sur le bien tre de leurs communaut s Un comit du S nat tenait jusqu au d but d cembre 1990 des audiences sur ce projet de Loi sur la compression des d penses du gouvernement 69 INFORMATIONS 3 me GE Transferts f d raux en esp ces destin s aux provinces au titre de la sant et de l ducation postsecondaire 1989 1990 2004 2005 Milliards de dolla Nem 1884 1960 19701202 1909 1904 1995 1996 Pr visions bas es sur des donn es l d rales par Tim Sale LES CONS QUENCES DU PROJET En r sum l entr e en vigueur du projet de loi 69 acc l rerait la dimi nution des contributions f d rales vers es aux provinces au titre de l as Surance maladie et de l ducation postsecondaire Ainsi ces verse ments baisseraient chaque ann e Alors qu ils atteignaient quelque 9 mil liards de dollars en 1989 1990 ils deviendraient nuls vers l an 2004 Ainsi le fardeau financier li au r gime d assurance maladie aux coll ges et aux universit s retombe directement sur chacune des dix provinces cause de la diminution constante des fonds f d raux Autre chose Le projet de loi C 69 plafonnerait et cela pour la premi re fois le financement f d ral destin aux prestations d aide sociale et aux services sociaux dans les t
31. e Les maladies iatrog nes sont directement caus es par les interventions m di cales De plus il radicalise sa position en d montrant que la m decine actuelle laisse les gens dans une passivit qui encourage le statu quo La m dicali sation du plus grand nombre de situa tions constitue le signe de l tablisse ment de la domination des techni ciens de la sant sur une partie im portante de la vie des gens Ceci se traduit par une d pendance crois sante des m decins et de leurs solu tons qui sont la plupart du temps m dicament es La m dicalisation des probl mes ne fait pas que d ve lopper la passivit elle entra ne aussi une uniformisation des comporte ments car dans l application de ses Solutions la m decine normalise N allons pas jusqu dire qu il faudrait se passer de nos m decins mais nous aurions s rement int r t nous faire confiance et nous couter davantage Nous avons souvent ten dance chercher une r ponse Par Sylvie Chaloux l ext rieur en consultant quelqu un qui ne nous connait pas o peu Bien s r le m decin d tient une connais sance plus labor e mais ne vivons nous pas avec notre corps depuis tant d ann es Pourquoi ne pas faire confiance notre intuition la con naissance que nous avons de nous m mes La remise en question du monde m dical eu ses effets De nom breuses approches et techniques dites douces ont
32. e la vie des retrait s es et pr re trait s es au niveau de l universali t de l accessibilit et de la gratui t des soins et Services dans les domaines de la sant et des servi ces sociaux notamment les servi ces de soutien domicile Que cette loi aura un impact majeur Sur les organismes commu nautaires que la population se donne en termes d autonomie d action de pouvoir d intervention et de financement IL EST PROPOS que les sections locales se pr pa rent et s impliquent fond avec le provincial pour intervenir ad quate ment et solidairement suite au d p t et l adoption du projet de loi sur les services de sant et les Services sociaux afin de faire re conna tre les revendications que nous avons formul es ce cha pitre que les r solutions issues des congr s 89 et 90 de l AQDR soient port es devant le comit des ex perts sur la probl matique des per sonnes g es par Mme Yvette Brunet Dans le cadre des proposi tions d ordre g n ral au sujet desquelles tous les ateliers taient invit s se prononcer retenons celle ci terriblement d actualit APPAUVRISSEMENT DES RETRAITES ES Attendu Que nous observons pr sentement une tendance marqu e l ap pauvrissement des retrait s es comme de plusieurs autres groupes tels les femmes les jeunes que parall lement nous assistons une augmentation de la richesse collective que les gouverne
33. e d couvrir des soci t s tr s diff rentes des leurs INITIATIVES ET BOULEVERSEMENTS Ce qui nous a paru tr s int ressant dans cette mission sp ciale d di e Ren L vesque c est justement son potentiel d initiatives Nous voulons dire par l que les actions concr tes men es ailleurs par les personnes g es nous en ont appris beaucoup sur la force de l ge des a n s du vaste monde ou tout au moins de la francophonie Seynabou Diop malgr ses per ceptions du vieillissement au Qu bec empreintes de clich s nous rapporte deux initiatives int ressantes r ali s es par les personnes g es d ici une chronique d information radio phonique en circuit ferm au Manoir Verdun et le projet L amiti n a pas d ge o des enfants du pr scolaire et de l l mentaire rencontrent leurs ain s Nathalie Lemieux nous pr sente Fama 62 ans pr sidente de la sec TEMPS LIBRE VOYAGE REGARDS DE JEUNES SUR LE GRAND AGE DANS LE MONDE FRANCOPHONE Par H l ne Monette tion des femmes du FARPAS F d ration des associations des retrait s et personnes g es du S n gal Respirant la sant cette femme d action de pouvoir de pouvoir gris tient ce que les a n s revendiquent car elle pense l avenir des futures personnes g es en mettant toute son exp rience profit d autrui Comment assise d un certain pouvoir conomique les a n s du S n gal s
34. e sont cr une caisse d pargne et de cr dit pour g rer leurs int r ts financiers Cest que dans ce pays les fonds de re traite qu ils soient is sus du gouvernement ou des compagnies permettent aux personnes g es de faire vivre tous les leurs ce qui veut dire la famille extr mement nom breuse qui elle m me s largit sou vent tout le voisinage Dans un tel contexte l esprit com munautaire est la r gle d or Mais les jeunes sont maintenant attir s par l Occident ils contestent la tradition et leurs et cause du taux de ch mage tr s lev et du choc des valeurs ils contribuent peu la survie collective du groupe y a donc perte de l esprit com munautaire et isolement Mais Fama et ses alli s se pr occupent des nou veaux probl mes sociaux et con Sid rent l importance d instituer des projets pour les jeunes Quand Laurent Rivet il ouvre son reportage avec une phrase choc Le pouvoir des anciens n est plus ab solu Effectivement au Cameroun les personnes g es ne peuvent plus transmettre le savoir des anc tres tels les pouvoirs de gu rison et de divina tion car il n y a plus de jeunes qui les transmettre Encore ici l Occident use de son pouvoir d attraction La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 21 Dans les villages du Cameroun la vieillesse se vit paisiblement mais la communication jeunes moins jeunes ne va p
35. er Elle croit que cette d cision adminis trative a t prise sans consultation et sans tenir compte du bien tre des a n s qui constituent la majorit des r sidents de ces institutions La Coalition a d j fait savoir au ministre de la sant qu elle d sap prouvait cette mesure Elle a gale ment fait circuler une p tition travers la province Plus de 21 000 signa tures ont t recueillies La p tition a t achemin e l Assembl e natio nale la mi novembre Nous en re produisons le texte sur cette page HM Source Ren Blouin responsable des communications Parti Qu b cois COALITION DES A N S DU QU BEC P TITION CONTRE LA HAUSSE DES TARIFS EN CENTRES D H BERGEMENT PUBLICS tant donn que l autonomie des personnes g es pr n e par les gouverne ments passe d abord un revenu suffisant alors qu une parie importante de celles ci ne disposent que de fables revenus la retraite Etant donn l absence presque totale d augmentation des r venus de pension par les gouvernements une seule hausse de 50 du suppl ment du revenu garanti il y a 8 ans tant donn l ampleur de l augmentation et l application de la mesure en milieu d ann e m me la R gie du logement trouverait cela d raisonnable sur le march du logement priv Etant donn que le mouvement la hausse s applique aux co ts exig s aux familles et aucunement l allocation mensuelle pou
36. er ant du professionnel date d achat du produit ou d ex cution du service condi tions de l entente de la garantie R digez un r sum complet et pr cis des v nements qui se sont d roul s depuis la date d achat du bien ou de la prestation du service Pr parez vous une liste d argu ments solides et appuy s pra tiquez voix haute en compagnie d autres personnes Pr cisez vos attentes D terminez quelle solution vous satisferait r paration change remboursement partiel ou total re prise des travaux etc Envisagez des solutions justes et raisonnables pour les deux parties Adressez vous la bonne personne Assurez vous de parler la per sonne qui a vraiment le pouvoir de prendre une d cision le respon sable du service la client le le g rant du magasin le propri taire du commerce le pr sident du mit des abonn s ou des usagers Gardez votre calme Les menaces et les explosions de col re ne sont pas efficaces Elles conduisent rarement une en tente Misez plut t sur la politesse le calme et la d termination Au lieu d attaquer le commer ant exprimez vos sentiments et vos be soins la premi re personne en utilisant le JE Je ne suis pas sa tisfait parce que Laissez au commer ant la possibi lit de soumettre des propositions Restez ferme Face aux objections et aux doutes soulev s maintenez les faits et exigez
37. hoto Jean Marie Latonune aux retrait s non le co t alternatif mais les co ts salariaux et les immo bilisations du gouvernement dans le r seau Quand le ministre proposera t il de faire payer aux m decins leur part des co ts de soutien et les immo bilisations des institutions hospi tali res qu ils utilisent comme bureau d affaires 2 Encore une fois l Ontario 11 est de bon ton de toujours com parer avec l Ontario Selon le mini stre les hausses propos es feraient que le co t d h bergement au Qu bec rejoindrait celui de l Ontario d ici trois ans Les co ts ontariens sont les plus chers au Canada Au nom de quel principe faut il s ajuster au prix ontarien Est ce que les politiques sociales du Qu bec doivent tout prix s ajuster celles des autres provinces D autre part la comparaison elle m me est boiteuse La diff rence des co ts actuels avec ceux de l Ontario 1325 refl te moins des restrictions gouvernementales acquises chez eux qu un co t sup rieur correspondant au co t de la vie plus lev de la province voisine Si te Conseil des ministres accepte des hausses semblables pour les deux autres ann es 91 92 comme propos par le ministre C t le co t d h bergement au Qu bec devien drait en r alit le plus lev au Cana en tenant compte de l inflation VERS DE L H BERGEMENT PRIV Le ministre C t a d j exprim son intention de remettre le plu
38. ique sur la base du prix de journ e des chambres pour les b n ficiaires h berg s en soins de longue dur e et dans les centres d accueil L alloca tion mensuelle pour d penses per sonnelles demeure 125 H GERUEMENT ooti MR DA 21 SOINS PE LANGUE PRIM E 0 Des opinions L Association des centres d accueil du Qu bec trouve que l augmentation est trop substantielle surtout qu il y avait d j eu une augmentation de 5 3 en 1990 ce qui veut dire qu en six 6 mois l augmentation se chiffre 153 L Association consid re que cette augmentation sans pr avis pour laquelle on n a fourni aucune in formation est difficile prendre on laisse aux centres d accueil le soin d annoncer eux m mes la bonne nou velle Selon un communiqu mis en ao t 90 le porte parole de l opposi tion officielle en mati re de sant et de services sociaux Monsieur Guy Chevrette trouve ces mesures odieuses parce qu elles surchargent des personnes dont la situation finan ci re est d ja pr caire Pourquoi le gouvernement n a t il pas suivi la m me logique l gard de l allocation mensuelle de 125 accord e aux b n ficiaires pour assumer leurs d penses personnelles qu il choisit au contraire de maintenir au m me bas niveau s interroge le d put de Joliette La Coalition des Ain s La Coalition des Ain s a fait con naitre sa position dans ce dossi
39. irement subissent des contraintes consid rables dans leur vie quotidien ne cause de l aide qu ils rendent stress physique ou motif puise ment de leur capacit de faire face aux probl mes restrictions dans l utilisation de leur temps etc Tout au long du document le CCNTA propose une s rie de recom mandations portant sur les liens tablir entre les r seaux de services formels et informels les besoins di vers et changeants des aidants naturels les besoins de logements associ s l aide informelle les servi ces communautaires renfor ant l aide informelle les co ts mon taires de Aides pour la mobilit marchettes Able Walker Aides pour la maison Ciseaux Couteaux ergonomiques anti d rapants tasses deux anses Aides l habillage enfile bas volontaires ou institutions W ACTI VIE Vous tes une personne active mais prouvez des probl mes avec certaines activit s de la vie quotidienne Nous avons des centaines de solutions pour vous Communiquez avec nous pour plus d informations d monstration aupr s des groupes communautaires 6900 boul D carie Montr al Qu bec H3X 218 T l 514 344 4428 731 8383 Fax 514 252 9575 l aide informelle ainsi que sur les co ts reli s au milieu de travail des aidants ISOLEMENT DES PERSONNES G ES Le Comit de renforcement de la communaut form de repr sentants des deux minist res
40. laxation Le corps et l esprit d tendus sont pour chacun de nous un tat naturel un droit que nous acqu rons d s la naissance ce n est que le rythme acc l r de notre vie qui nous le fait oublier Qui ap prend garder le corps et l esprit re lax s s aide se garder en sant On conomise ainsi notre nergie corporelle au lieu de la disperser dans des tensions musculaires La relaxa tion c est se donner le droit et pri vil ge de s arr ter Il s agit de laisser aller au lieu de retenir de ne pas fai re plut t que de faire Souvent une relaxation profonde diminue l anxi t et la fatigue bien mieux que de nom breuses heures d un sommeil agit Nous pouvons d j commencer relaxer Nous n avons besoin de rien que de notre corps allong sur le dos Une tois dans cette position on con tracte et on rel che chaque partie de notre corps Par exemple on l ve quelques pouces du sol nos jambes on les tend puis on les laisse tomber et ainsi de suite pour chaque partie du corps Ensuite on respire lentement et profond ment en continuant d tendre nos muscles mais cette fois ci par autosuggestion en r p tant mentalement je d tends mes jambes mes jambes sont d tendues De bons exercices Le yoga nous apprend plusieurs postures qui doivent tre ex cut es lentement et notre propre rythme y a trois phases prendre la posture la tenir et la rel cher Les exercices se font toujou
41. le respect de vos droits Et si possible faites vous accom pagner par un t moin Pour plus d informations sur la Loi sur la protection du consommateur ou si vous d sirez obtenir la brochure Osez vous plaindre a porte fruit communiquez avec le bureau de fice de votre r gion pages bleues du bottin Gouvernement du Qu bec Nous soulignons aux groupes int ress s animer des activit s sur le sujet que la campagne de l Office comprend brochure r pertoire d ac tivit s et affiche Un vid o avec guide d accompagnement est aussi dis ponible sur demande Source Mat riel de la campagne Osez vous plaindre a porte fruit de la protection du consommateur Gouvernement du Qu bec octobre 1980 _____ _ _ _ 18 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 VOUS AVEZ DIT M DECINE DOUCE tant donn les changements pr voir dans le milieu m dical penchons nous un ins tant sur cette m decine dite tradition nelle Nous sommes pr ts lui ac corder de nombreux m rites mais n avons nous pas ou dire quelques uns de ses m faits Le Docteur Mongeau affirme pour sa part qu un malade sur cina admis dans un h pital universitaire moyen y contacte une maladie iatrog ne parfois b nigne n cessitant le plus souvent un traitement particulier et mortelle une tois sur trent
42. m me si elles n taient pas revendicatrices au d part Les retrait s ont compris que dans le contexte actuel il est urgent d agir il est urgent de s occuper de ses affaires Le gouvernement est sensible un nombre aussi grand de retrait s qui revendiquent ensemble leurs droits De l l importance de s unir car cest toujours la force du nombre qui fait changer quelque chose Ce fut aussi une ann e de visibilit travers le Qu bec A preuve une quinzaine de contacts nous sont par venus pour mettre sur pied des sec tions locales et nous constatons une augmentation du membership dans plusieurs sections locales Etant donn que la population des retrait s et des pr retrait s croit davantage en la d fense de ses droits elle nous sollicite de plus en plus pour se don ner des moyens de revendications L AQDR a d j obtenu la recon naisance de la population des m dias des autres organismes ainsi que des gouvernements Tous recon naissent la valeur de ses interven tions et la n cessit d une association qui se concentre sur la d fense et la promotion des droits des personnes retrait es et pr retrait es R alisons qu il s agit de la seule association dont la mission premi re est de d tendre les droits et c est ce titre que l AQDR est reconnue 1 est imp rieux que chacun se sente impliqu se sente responsable se sente solidaire pour d velopper une force de frappe pour la d fense de nos dr
43. ments mettent en place des mesures qui accentuent l appauvrissement de la population telles la r forme de l aide sociale du programme d assurance ch mage la TPS et la r forme fis cale IL EST PROPOS que l AQDR confirme sa priorit au niveau tant provincial que local soit la lutte contre l appauvrisse ment des retrait s es en se joig nant au besoin d autres groupes et organismes dans un front com mun pour contrer ce ph nom ne alarmant Le ministre Marc Yvan C t a invit Mme Yvette Brunet pr sidente de l AQDR si ger a ce comit x La Force de novembre d cembre 1990 janvier 1991 11 Le th me du congr s tant le main tien domicile disons tout d abord qu une proposition a t d terminante sur le sens m me de cette expres sion on a propos que maintien domicile soit remplac par soutien domicile car le mot soutien renvoit au sens plus juste d un support ap porter aux personnes g es Plusieurs recommandations ont t adopt es au congr s En voici quel ques unes RECOMMANDATIONS Que l on respecte les revendica tions suivantes SOCI T COMCARE DU QU BEC INC 514 499 1326 Service de 24 heures 4619 St Denis Montr al Qu bec H2J 2L4 Afin de r pondre aux besoins particuliers du patient COMCARE met votre disposition un personnel hautement qualifi infirmi res dipl m es infirmi res auxiliaires
44. n au sens d une r clamation pour la TPS Tant que la loi n est pas en vigueur tout ceci ne demeure que des mesures incitatives Vous serez nullement hors la loi puisque la loi sur la TPS du moins au moment de mettre sous presse n existe m me pas encore Elle n est encore qu un projet de loi l tude au S nat Le gouvernement n a pas de pouvoir ju tant que la loi n est pas vigueur Enfin si vous produisez cette d claration assurez vous que ce sup pl ment cr dit TPS serait votre avantage en vertu de vos revenus trop faibles approximativement en de de 12 000 pour les personnes seules et en de de 17 000 pour les couples L AIDE INFORMELLE POSITION DU CCNTA Le Conseil consultatif national sur le troisi me CCNTA publiait r cemment un document intitul La position du CCNTA sur l aide in formelle soutien et mise en valeur 11 s agit d un rapport assez toff de la plus r cente r union du Conseil qui indique clairement la position du CCNTA au niveau de l aide in formelle En bref le Conseil consultatit na tional sur le troisi me croit que le r le essentiel des aidants informels aupr s des ain e s en perte d auto nomie doit tre davantage reconnu et appuy et ce tant dans les tablisse ments que dans la communaut Le Conseil s inqui te de la situation des aidants informels qui m me s ils ont peut tre endoss ce r le volon ta
45. n Carette mobilit r duite personnels quali fi s lits d h bergement Des cr dits locaux doivent tre d gag s par financement munici pal 4 Tout ce qui favorise la concertation dans le r seau de la sant et des services sociaux mais aussi entre les r seaux d intervention doit tre d velopp Les participants ont beaucoup insist sur la n cessit de d cloisonner de d hi rarchiser les services et les programmes 5 Les m dias doivent d abord tre sensibilis s avant de sensibiliser leur public Quant au Gouver nement il devrait faire moins de grandes campagnes co teuses et pr f rer la promotion d exp riences locales La formation et l information des personnels particulier des m decins et des ain s doivent tre encourag es Quant la recherche il y en a si peu qu il faudrait d abord en initier les programmes avant de songer la d velopper Le pouvoir gris devrait tre con sult localement et r gionalement et consid r comme un partenaire part enti re des d cisions qui sont prises ou prendre mais condition qu il soit repr sentatif de l ensemble des a n s non d une minorit d o l importance des coalitions de mouvements de re trait s 7 Au plan des principes quelques uns ont t davantage soulign s la personne plut t que le syst me les liens interpersonnels plut t que la productivit la solidarit plut t que le cas par ca
46. n apr s midi la discussion portait sur le th me du maintien domicile H en ressort que les retrait s es re oivent des services tr s divers d un milieu un autre et sont soumis des crit res de s lection qui ne fa que les plus d munis es on va m me jusqu leur de mander leurs rapports d imp t pour tablir s ils ont droit ou non aux ser vices des CLSC Certaines des nombreuses propo AQDR EMENT V TRE CONGRES 1990 Ouverture du congr s sitions formul es d battues adopt es en assembl e pl ni re le lendemain jeudi 18 octobre sont r sum es ci apr s REMERCIEMENTS L AQDR remercie toutes les personnes de la r gion de la Mauricie qui lui ont permis de vivre un congr s enrichissant et stimulant Art Eskimo EEE Nous remercions galement nos commanditaires M Paul Phili bert d put provincial de Trois Rivi res M Pierre H Vincent d put f d ral de Trois Rivi res M Michel Champagne secr taire parle mentaire au ministre d Etat d l gu aux For ts CLSC du Rivage CLSC des CLSC des Forges CLSC de Trois Rivi res Municipalit du Cap de la Madeleine CSN Trust G n ral F d ration des Caisses Populaires Gaz M tropolitain Buromax Inc Concepta Inc Les Ma tres Bottiers Cr te G rard et Fils Inc Indian C _ La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 9
47. n raison de l ins tauration et de la bonification de mesures sociales les r gimes de re traite etc Des elfets se sont faits sentir Sauf que ce qui se produit depuis un certain nombre d ann es avec la remise en cause du r le de l Etat c est qu il y a certaines poli tiques dont les politiques au niveau des r gimes de retraite et des pen sions qui sont remises en cause Donc si ce mouvement de remise en cause et ce mouvement d rosion des politiques sociales devaient se poursuivre l am lioration de la situa tion financi re des personnes g es serait compromise Par exemple le gouvernement conservateur a d cid de rendre s lectives les pensions de vieillesse en fonction des revenus en r cup rant les pensions des person nes qui ont de trop hauts revenus partir d un certain niveau de re venus le droit la pension ne s exer ce plus Mais tant donn que ce niveau de revenus n est pas index en fonction du co t de la vie et comme d une ann e l autre les re venus normalement augmentent dans la population il y aura de plus en plus de personnes au dessus du seuil Une proportion de plus en plus grande des gens n auront plus droit la pension Ensuite vous savez que le gouver nement avait essay de d sindex les pensions de vieillesse ne l a pas fait parce que c tait une mesure beaucoup trap impopulaire Cepen dant nous pouvons tre certains qu il va essayer de revenir ave
48. nt r alisables mais profitables tous COPROCOM SOLUTION DU MOT MYST RE g VIEILLIR SANS VIOLENCE Suite de la page 17 ple le plus flagrant les foyers clan destins d nonc s depuis d ja douze ans par l AQDR dans ses manifestes Depuis rien rien d un c t la n gligence coupable des pouvoirs publics de l autre les risques d abus de pouvoir du secteur priv Partout la violence cynique de l indiff rence Les ain s depuis plus de dix ans d noncent crient leurs droits et mani festent ils ont l impression que a n avance pas Il manque en fait la vo lont politique de faire quelque chose Cette volont n existera que si les groupes de personnes g es font les pressions n cessaires en liaison avec l ensemble des intervenants de tous les r seaux C est la principale conclusion du Colloque Vieillir sans violence Et la suite Le Colloque a t un grand succ s mais ce n est pas suffisant L v ne ment d octobre n est qu une tape dans l action D sormais c est locale ment dans les r gions que doivent se passer les concertations n ces saires Faudra t il refaire des collo ques r gionaux partir de besoins plus pr cis en mati re d action contre la violence Faudra t il moins visi blement d marrer des actions plus concr tes et plus imm diates La question est pos e tous les partici pants du Colloque de Montr al d so
49. nvier 1991 17 L Office de la protection du con sommateur a lanc r cemment une campagne d information sur le th me Osez vous plaindre a porte fruit Cette campagne vise inciter les consommateurs peu enclins se plaindre faire valoir leurs droits et agir lorsqu ils sont insatisfaits d un bien ou d un service cel effet elle propose un mode d emploi qui tacili tera leurs d marches LE MODE D EMPLOI 11 existe plusieurs fa ons de se plaindre Certaines sont plus gagnan tes que d autres vous de les re tenir Agissez rapidement Plus le temps passe plus les preuves seront difficiles trouver et fournir Faites le point Identifiez pr cis ment le probl me s il le taut demandez l expertise crite d un sp cialiste du domaine Mesurez bien vos chances de r ussite relisez le contrat la ga rantie la publicit le mode d em DROIT EXPRESS OSEZ VOUS PLAINDRE CA PORTE FRUIT ploi V rifiez votre part de respon sabilit vos droits ainsi que ceux du commer ant Construisez un dossier toff Rassemblez et classez tous les documents pertinents factures re us lettres avis contrats R unissez les renseignements exacts concernant le bien achet ou le service rendu identification pr cise du produit marque mod le num ro de s rie couleur dimension carac t ristiques particuli res mes sages publicitaires du com m
50. octobre der niers 115 taient venus de toutes les r gions du Qu bec de tous les r seaux d intervention services so ciaux et de sant r seaux culturel communautaire judiciaire policier municipal etc pour se former l in tervention pour pr venir ou contrer les abus faits aux a n s ou les mena ant mais aussi pour se parler se con certer joindre leurs efforts pour mieux atteindre leurs objectifs Un grand succ s apr s plus d un an de pr paration intensive mais un succ s Qui aura des suites concr tes comme en t moignent les recommandations qui sont ressorties des ateliers 1 Des mesures et des programmes doivent tre mis en place pour pr venir ou d pister les abus domicile ou en institution 2 Des syst mes de protection doivent tre multipli s num ros de t l phone sp ciaux programme services de m dia tion et de conciliation renforce ment des services du Protecteur du Citoyen et largissement de ses pouvoirs mise en place de chartes de codes d thique en institution largissement de l Aide Juridique contrats de cohabitation inter g n rations 1 faut de plus donner des dents aux lois existantes plut t que d laborer une loi de protection des personnes g es 3 Les ressources existantes doivent tre d velopp es maintien domi cile transports pour personnes POLITIQUE SOCI T VIEILLIR SANS VIOLENCE Par Jea
51. oits le but de notre associa tion Notre association a t fond e il y a 10 ans devant le constat de pauvrete des retrait s et aujourd hui la situation est encore pire Localement et r gionalement nous devons d velopper un leadership une capacit d intervention faut maintenir cette cr dibilit qu a su se gagner l AQDR et ne plus voir le bu reau provincial seul porteur de nos actions En cons quence nous pr voyons qu un l ment de base pour notre as sociation consistera apporter le plus de support possible aux sections en difficult en les aidant d velop per la d fense de leurs droits En conclusion j aimerais vous lais ser Sur ceci est pr sentement beaucoup question de l avenir du Qu bec Moi je me et je vous de mande quel est l avenir de AQDR Qu est ce que nous voulons en faire Est il et sera t il possible de travailler a rendre les retrait s moins pauvres mieux log s bien soign s et capables d obtenir le soutien domicile pour mener bien leur vie Devons nous regarder la souf france des autres sans rien taire Est ce l avenir que nous voulons Dans le respect de notre mission avec l ardeur que nous nous connais sons que pouvons nous faire Seuls nous vivons trop souvent l im puissance Mais ensemble nous pouvons beaucoup Yvette Brunet pr sidente 10 La Force de novembre d cembre 1990 janvier 1991 REVENDICATIONS ATE
52. ous connaissons que pouvons nous faire Seuls nous vivons trop souvent l im puissance Mais ensemble nous pouvons beaucoup Yvette Brunet R dactrice en chef La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 SOMMAIRE Novembre D cembre 1990 Janvier 1991 Volume 4 Num ro 3 La Force de l ge est une publication produite par l Association Qu b coise pour la D fense des droits des Re trait es et pr retrait e s diteur AQDR Provinciale 1850 rue Bercy suite 113A Montr al Qu bec H2K 2V2 514 526 3845 R dactrice en chef Yvette Brunet Comit de r daction Line Boulanger Jean Carette Sylvie Chaloux Nicole Chapdelaine Roland Marquette H l ne Monette G Fran ois Plamondon Photographie de la page couverture Pierre Cr p Photographes Fran ois Brunelle Pierre Cr po Jean Marie Lafortune H l ne Monette Photocomposition Composition Fleur de Lys e Impression Letra Litho Publicit et marketing AQDR 514 526 3845 Abonnement annuel 4 num ros 10 La reproduction totale ou partielle des articles de cette publication est permi se et encourag e condition d en mentionner la source Le g n rique masculin est utilis dans cette revue sans aucune discri mination et dans le seul but d all ger le texte D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec 4e trimestre 1990 D cembre 1990 ISSN 0833 871X Courrier
53. quences de l appauvrisse ment maintenant R L Je pense que lorsqu on exa mine le moindrement l actualit on s aper oit que les cons quences de l appauvrissement sont multiples et dramatiques en termes de sant de scolarisation de probl mes sociaux de toutes sortes Un exemple au niveau sant dans les quartiers pauvres comme St Henri l esp rance de vie est de 8 9 ans inf rieure 5 Richard Langlois celle d un quartier riche comme West mount Et a c est en 1990 au Qu bec Des in galit s comme celle l existent encore de nos jours et sont des cons quences directes de pauvret Par ailleurs la violence laquelle on assiste dans certains quartiers de Montr al ph nom ne de plus en plus pr sent est directement reli e la question de la pauvret 1 n y a pas de doute l dessus Donc on parle de multiples probl mes sociaux dont les co ts so ciaux et les co ts conomiques aussi Sont normes La Force de l ge Pouvez vous nous r sumer le ph nom ne de l ac centuation des in galit s interr gio nales A L Depuis 15 20 ans au Qu bec il y eu un mouvement tr s important d exode des populations des r gions rurales vers les villes Mais parall lement au m me mo ment les centres vilies se sont aussi vid s Aussi dans les campagnes et dans les centres villes il y a un vieil lissement et un appauvrissement des populations au profit des b
54. r d penses personnelles demeurant 125 bien que le co t de la vie augmente aussi pour les person nes h berg es tant donn que face cette mesure le fait pour les personnes d avoir des conomies personnelles devient la source d une tr s forte discrimination Nous soussign s es demandons au Gouvernement du Qu bec de reviser le d cret concernant la contribution financi re des adultes h berg s Qu il revise cette hausse de 10 qui vient s ajouter celle de 5 3 du d but d ann e signi fiant une hausse de 15 3 en six mois 14 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 LA HAUSSE DES CO TS VERS UNE PRIVATISATION DU R SEAU Par G Fran ois Plamondon Le probl me une directive d op rer des coupures Le Conseil du tr sor m a de mand aux fins d quilibre financiers que le minist re propose des mesures g n rant des revenus de 12 1 millions annuels M Marc Yvan C t ministre MSSS M moire au Conseil des ministres LA SOLUTION PRIVIL GI E FAIRE PAYER LES PAUVRES l n est que normal que les pargnes accumul es au cours de la vie active puissent tre utilis es pour assurer sa subsistance Dans le cas qui nous occupe il s agit de deman der aux personnes h berg es de con tribuer au co t que repr sente leur h bergement M Marc Yvan C t ministre MSSS M moire au Conseil des ministres L augmentation de 10 du co t des chambres en h be
55. rgement an nonc vitement au mois d ao t par le Ministre C t soul ve l indignation chez les associations de retrait s Plusieurs soulignent la fa on dont la d cision a t arr t e et annonc e comme si on voulait en passer une vite pendant l t et la plupart con sid rent comme inacceptable de s at laquer aux personnes les moins ca pables de se d fendre En effet est loin d tre vident que cette augmentation de 10 du prix d h bergement est la fa on la plus juste de r cup rer les 12 1 mil lions requis On conc dera cepen dant au ministre que c est l une m thode simple efficace et presque sans danger si elle est appliqu e en plein coeur de l t et si elle s adresse des personnes pratiquement sans pouvoir de n gociation LA NORMALIT GOUVERNEMENTALE Le ministre C t justifie sa d ci sion en oubliant de d montrer que l augmentation des co ts d h berge ment tait la fa on la plus juste dans l ensemble des programmes du maintien de restreindre de 12 mil TARIF QUOTIDIEN Chambre semi priv e avant le au 1er ao t 90 20 74 PRIX MENSUEL AU NOUVEAU TARIF 622 20 837 60 1 001 70 L allocation mensuelle pour d penses personnelles demeure 125 De plus contrairement aux servi ces publics r glement s comme le t l phone l h bergement public est un monopole gouvernemental L aug mentation des co ts se mesure davantage l app
56. rmais investis d une responsabi lit prioritaire En tout tat de cause l initiative doit venir au plan local des associations et des groupements de retrait s et de pr retrait s 22 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 LES CONSERVATEURS CONTRE LES PROGRAMMES SOCIAUX LE PROJET DE LOI 69 UNE MESURE COMBATTRE Le Conseil canadien de D velop pement social a r cemment publi un bulletin sp cial afin d informer les Canadiens et les Canadiennes d un projet de loi actuellement l tude au Parlement qui met en p ril les pro grammes sociaux du Canada L adoption du projet de loi 69 permettrait au gouvernement f d ral de diminuer graduellement sa partici pation au r gime d assurance maladie et l ducation postsecon daire ainsi que les contributions qu il verse aux provinces au titre de ces programmes Ce projet de loi me nace galement le financement d autres programmes importants tels l aide sociale et les services sociaux Pour bon nombre d organismes de d fense d int r ts particuliers ce pro jet est la goutte qui fait d border le vase En retiran les versements f d raux aux programmes sociaux nationaux le projet C 69 accentuerait les disparit s r gionales au Canada entre les programmes destin s aux personnes malades pauvres ou n cessiteuses Aussi des organis mes nationaux ont d cid de faire front commun pour avertir les Cana
57. rois provi nces riches que sont l Ontario l Al berta et la Colombie Britannique Expliquons le contexte Le R gime d assistance publique du Canada RAPC instaur en 1966 vise aider les provinces fournir des services de bien tre social des services sociaux ad quats aux personnes dans le besoin Le ainsi que le suppl ment de revenu garanti pour les retrait s disposant de faibles revenus est le seul pro gramme national qui permette de combattre la pauvret En vertu du projet de loi C 69 le RAPC ne serait plus une source de financement garanti et souple pouvant aider les provinces faire face des nombres lev s de ch meurs de personnes pauvres ou sans abri De plus tout indique que dans ses budgets venir le f d ral pourrait facilement tendre l ensemble des provinces et des terri toires le plafonnement des contribu tions f d rales destin es au RAPC PERSONNES PAUVRES ET PERSONNES G ES Les personnes pauvres du Canada devraient tre les derni res souffrir des compressions budg taires Mais La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 23 l adoption du projet de loi C 69 ag gravera probablement leur situation car les provinces sont peu dispos es supporter des co ts accrus reli s aux services sociaux et l aide so ciale ou en sont incapables L Association canadienne des tra vailleurs sociaux affirme que l effrite ment
58. rs dans la d tente C est par la r p tition que le corps s assouplit graduellement en s alliant une bonne respiration Il est facile de pratiquer ces pos tures Elles ont un effet sur tout l or ganisme Elles assouplissent la colonne vert brale et les articulations tonifient les muscles les glandes et les organes internes Pour apprendre ces exercices il s agit de consulter un livre sur le yoga La plupart de ces livres expliquent et illustrent d une fa on pr cise chaque position Une bonne respiration Nous vons tous que respirer c est vivre est possible de vivre pendant plusieurs jours sans boire ou sans manger mais priv s du souffle nous mourons en quelques minutes Il est alors tonnant de constater que nous pensons si peu notre respiration Le yoga nous apprend respirer pro fond ment pour atteindre un maxi mum de bien tre Respirer pro fond ment signifie se servir de toute sa capacit pulmonaire Pas unique ment une respiration claviculaire o il ny a que la partie sup rieure des poumons qui est active 1 est important de faire descendre sa respiration de faire travailler son diaphragme C est un muscle qui se situe la base des poumons et il travaille dans des mou vements ascendants descendants A l expiration l abdomen se contracte et le diaphragme monte massant le coeur l inspiration l abdomen se gonfle et le diaphragme descend massant les organes abdominaux
59. s les actions inter ges plut t que des ghettos d ge le b n volat l exploitation du travail gratuit des femmes non Un grand absent le gouvernement On devait avoir un ministre puis un ministre adjoint puis un adjoint parle mentaire Finalement Qu bec a en voy un sous ministre qui a fait ce qu il a pu mais qui n a r ussi qu scandaliser l auditoire par un discours oiseux inad quat et inutile une mani festation spontan e de trois cents participants des femmes pour la plupart s est form e la s ance de cl ture pour huer le sous ministre et r clamer des actions concr tes du Minist re Tous le long du Colloque on a d nonc l indiff rence n gli gence de notre bureaucratie centrale Nos politiciens sont incomp tents verbeux et menteurs ou d magogues au point que les participants ont pris acte de leur absence et ont d cid d agir localement sans attendre apr s eux Un signal grave de la scl rose de nos appareils institutionnels centraux incapables d laborer des politiques correctes incapables de fournir les moyens financiers incapables d ani mer et de donner l impulsion qu on at tend d eux Comme l a fait remarquer Daniel Jacoby protecteur du citoyen comme on ne reconna t pas leurs droits aux a n s les institutions ne se croient pas des devoirs envers eux L exem Suite en page 22 T C I CI ID C C La Force de l ge novembre d cembre 1990 ja
60. s pos sible au secteur priv certains as pects de l h bergement La prolif ra tion des foyers conventionn s et clan destins montre d j cette tendance Par ailleurs le vieillissement de la population le manque chronique de ressources d h bergement et la vo lont du gouvernement de restreindre les d penses de sant font croire que l orientation privil gi e par le ministre serait de passer l h bergement au secteur priv Encore faut il que le prix de l h bergement demeure assez int ressant pour permettre aux pro moteurs de faire des profits Les hausses propos es par le ministre C t 30 sur trois ans ajout es l indexation automatique annuelle 5 3 x 3 ans 15 9 correspon dent une hausse globale de 45 9 d ici92 Les associations de retrait s ont raison de s opposer la hausse actuelle Sinon ils se pr parent des lendemains encore plus durs Le ministre C t a d j annonc la cl ture des travaux de la commission parle mentaire sur la Sant que le ministre envi sageait une collaboration plus grande avec le secteur priv dans le domaine des centres d accueil Le Devoir 12 avril 1990 _ lt _ _ 16 La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 OO O O UN COLLOQUE ET SES SUITES Ce sont plus de 700 intervenants qui se sont retrouv s au Colloque Vieillir sans violence organis l UQAM les 10 11 et 12
61. t du temps mais leurs prestations sont beaucoup plus faibles que l quivalent chez les hommes seuls g s Pourquoi Parce que les femmes qui sont g es aujourd hui souvent n ont pas travaill elles demeuraient la maison Si elles n ont pas tra vaill elles n ont pas contribu des r gimes de retraite donc elles ont le minimum c est dire juste la pension de base et c est vraiment le minimum du minimum Puis si elles ont tra vaill la plupart du temps les femmes l ont fait des salaires inf rieurs Comme les cotisations aux r gimes de retraite sont bas es sur les salaires la rente de retraite dont elles peuvent disposer aujourd hui est toujours inf rieure de fa on g n rale aux rentes de retraite que re oivent les hommes Au fond c est comme la continua tion d in galit s conomiques qui ent cours durant la p riode active Ces in galit s entre les hommes et les femmes se perp tuent pendant la p riode de retraite La Force de l ge Selon vous est ce que le taux de pauvret chez les personnes g es continuera diminuer R L 1 my qui dit que la situation des personnes g es va continuer de s am liorer Pour les rai sons que je vais vous mentionner Tant t j ai dit que si la situation des La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 7 personnes g es avait r ussi jusqu maintenant conna tre une certaine am lioration c tait e
62. travail Celle ci se manifeste selon deux grandes tendances premi rement la persistance d un taux de ch mage tr s lev malgr les ann es de croissance conomique qu on a pu conna tre deuxi mement la mont e du travail pr caire La pr carisation de l emploi tait en sorte que m me les La Force de l ge novembre d cembre 1990 janvier 1991 gens qui travaillent se retrouvent avec des emplois pour lesquels on accorde des conditions de moins en moins bonnes des conditions qui ne per mettent pas de vivre d cemment Deuxi me grand l ment d explica tion l volution de tous les m canis mes de redistribution des revenus L emploi tant le premier m canisme permettant une majorit de la popu lation de disposer de revenus il y a aussi tous les m canismes de redis tribution programmes sociaux poli tiques sociales fiscalit Alors tous ces m canismes l depuis au moins 10 15 ans au Qu bec et au Canada sont dans un processus d rosion 115 sont de plus en plus affect s par des mesures restrictives Souvent les al locations qui sont consenties ne sont pas index es au pouvoir d achat videmment toutes ces situations d coulent de politiques qui ont t mises de l avant par nos gouverne ments depuis une quinzaine d ann es En cons quence ces m canismes n assurent plus aussi ef ficacement leur r le de redistribution de la richesse La Force de l ge Parlez nous des cons
63. ulez dire exac tement R L Je pense que la situation ac tuelle est potentiellement explosive c est vrai Les tensions sociales aug mentent Quand on permet des in galit s non seulement de perdurer mais de se d velopper et de s ag graver on S xpose en tant que so ci t des situations sociales de plus en plus graves Parce que l on ne peut exclure une part grandissante de la jeunesse une part grandissante de la population sans en payer le prix en termes de violence de criminalit mais aussi plus longue ch ance en termes de retomb es de d velop pement Parce que si on scrap notre jeunesse que va t il se passer C est la rel ve qui est l Si on laisse passer une ou deux g n rations comme a c est la rel ve que l on vient d exclure A Montr al les tendances la vio lence se d veloppent de fa on acc l r e La ville a beaucoup chang en 20 ans 11 a beaucoup plus de pauvret il y a beaucoup plus de d linquance il y a beaucoup plus de criminalit puis tout a est reli Sans tre alarmiste je ne veux surtout pas faire croire une ven tuelle guerre je veux simple ment dire que la situation actuelle s oriente vers une d gradation mar qu e du tissu social et de la qualit de vie dans la ville puis dans la pro vince Propos recueillis par H l ne Monette S appauvrir dans un pays riche une tude de Richard Langlois publi e

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