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La gestion mentale et son implication sur la pratique des

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1. 26 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 1 3 4 5 6 7 8 D marche de recherche 3 1 volution de notre m moire depuis notre projet ssesosssesoossesoosseseoesossoesocssesoossessossee 3 2 POPUlATION P EE E E SE T A EEA 3 3 Plan et d roulement de la recherche sense 3 4 L valuation formative ss sssessesssseseneneeseneneeeneneneeeneneeenensesesssse 3 5 Analys d s donn es ssssisssssssssessennennanestensenennenneenannnnsiseisnsssnens ide estitasstensses 3 6 Les biais possibles 5er nr eos ao raes oao raSi Eeter sS Pe DA Sasar cesse ces R E EE EA A E E A T EAT 3 7 1 R sum des r sultats tnt hard dt tes rider let Conclusion Bibliographie 5 1 OuYrages sisi EEEE EEES tn ere en ere nes ne envois sets etes 5 2 Sites INteNEt esesseeeeneneseneeneneenennsenennesenenennennssnesnseesees Lexique Remerciements Annexes C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 28 28 29 30 31 32 37 38 58 60 62 62 65 66 69 70 1 Introduction 1 1 Contexte Ce m moire professionnel a t r alis dans le cadre de notre troisi me ann e la Haute Ecole P dagogique de Lausanne HEPL La r colte de donn e a t r alise dans deux tablissements du Canton de Vaud partir des pratiques d enseignants de l enfantine la neuvi me ann e scolaire Nous avons choisi d aborder comme th
2. ce choix tait une forme de revanche il t moignait contre l erreur et les omissions dont j ai souffert pendant toute mon enfance et une bonne partie de ma jeunesse Il m accompagnait d une forte dose d agressivit et d un certain narcissisme je saurais bien moi viter aux autres ce que j ai subi La Garanderie 1998 p 19 Il trouvera finalement un poste la Facult des lettres de l Universit Catholique de Paris o il enseignera la philosophie D s ses premi res ann es d enseignement il commence se questionner et chercher des r ponses Son premier questionnement fut li la diff rence de performances entre les divers tudiants Son professeur lui propose alors un travail de recherche ce sujet Il tentera de d couvrir si la mani re dont les gens apprennent a une influence sur les performances ou s il s agit de capacit s inn es Il me paraissait n cessaire de m interroger sur la forme elle m me des actes de connaissance Le hasard m am nera m int resser d abord celle qui caract risait l acte de m morisation Au lieu d tudier la m moire pour ses performances ce dont d aucun s occupait avec z le pourquoi ne pas regarder du c t de l acte de m morisation Une hypoth se bien simple m est venue l esprit l acte de m morisation doit donner forme de m morisation ce qu il vise m moriser La Garanderie 2002 p 16 Afin de m moriser correctement l appre
3. int ressante car elle rejoint notre hypoth se c est dire que cette th orie permet aux enseignants de s int resser l l ve En r sum la gestion mentale s int resse la r flexion de l l ve qui pr c de la r ponse plut t qu la r ponse elle m me Ce sont les op rations mentales que l l ve effectue pour r aliser la t che qui ont men la th orie de la gestion mentale 2 3 Concepts La gestion mentale est une th orie qui s articule autour de diff rents concepts Ceux ci sont propres cette th orie d o l importance de les d finir pr cis ment Ceux ci seront suivis des m thodes utilis es pour comprendre le fonctionnement mental des individus Nous vous rappelons qu la fin de ce m moire un lexique r pertorie ces diff rents termes 2 3 1 vocation L vocation est la notion centrale de la gestion mentale Il s agit d une activit s mantique qui cherche appr hender le monde qui s apprend et qui s entra ne Comme le mentionne Evano Elle comporte deux aspects particuliers essentiels dans l apprentissage parce qu ils permettent au sujet de prendre le contr le de ses repr sentations e activit accessible la conscience chacun la d couvre par exp rience subjective et peut l explorer par introspection e activit langagi re elle donne forme au sens Elle traite les informations en utilisant un langage int rieur imag ou ve
4. ditions Logiques Verneyre M Chich J P M riaux N et Jacquet M 1991 Pratique P dagogique de la Gestion Mentale Paris Retz Verneyre M 1995 L iceberg de la gestion mentale In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 21 34 Ramonville Saint Agne Er s Zakhartchouk A M 1995 Gestion mentale m rites et d rives In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 49 66 Ramonville Saint A gne Er s C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 64 5 2 Sites internet O Biographie Antoine de La Garanderie http crgm fr index php page antoine de la garanderie 1920 2010 consult le 12 octobre 2010 O Blog sur la gestion mentale http www gestionmentale info consult le 19 juin 2010 O Centre de recherche sur la gestion mentale http www crem fr consult le 19 juin 2010 O Institut International de la Gestion Mentale d finition de la gestion mentale http www iigm org default aspx tabid 31 consult le 19 juin 2010 O Site sur la neuropedagogie et la gestion mentale http www neuropedagogie com consult le 24 juillet 2011 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 65 6 Lexique Attention tre attentif c est transformer en vocations ce que l on per oit L attention consiste donc reproduire mentalement l information per ue Auditif image auditive Le sujet traite de mani re auditive les informations qu il per oit Lorsqu
5. Les diff rents profils d enseignants en fonction des l ments mis en place en d but d ann e la mise en place de routines apprendre aux l ves s exprimer sur leurs strat d app N le climat Profil ne ma trise pas la GM PM n 6 E Profil ma trise partiellement MP n 6 Profil ma trise la GM MGM n 6 J la mise en place de organisation de la L r gles de la classe classe d couvrir le mode de fonctionnement de chacun Pour les MGM les items les plus favoris s sont la mise en place de r gles le climat ainsi que la mise en place de routines L ordre n est pas forc ment le m me selon les codes mais le graphique est assez r v lateur Apprendre aux l ves s exprimer sur leurs strat gies d apprentissage est laiss de c t par les profils MP et MGM Les enseignants du profil MGM n accordent pas d importance l organisation de la classe en d but d ann e C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 56 Les enseignants du profil PM quant eux prennent en dernier le temps de d couvrir le mode de fonctionnement de chacun Notre hypoth se tait que les enseignants du profil MGM privil giaient des moments afin de conna tre le mode de fonctionnement de chaque l ve alors que les enseignants dans d autres codes axaient le d but d ann e sur d autres l ments Or nous constat
6. d noncer la gestion mentale En effet travers des tudes qu il a men en laboratoire il d montre le peu de fondement propos des distinctions visuelles et auditives et remet galement en cause le bien fond de l utilisation de l introspection Ses travaux montrent que les distinctions de profils changent en fonction des situations auxquelles les sujets sont confront s De plus les sujets sont de mani re g n rale auditifs court terme mais ne le sont plus sur du long terme En outre les individus poss dent majoritairement des m canismes verbaux ainsi qu imag s mais se sont les imag s qui apparaissent comme plus performants la suite des conclusions construites partir de ses recherches Alain Lieury a demand Antoine de La Garanderie d affiner ses hypoth ses comme le ferait tout th oricien face des r sultats qui remettent en doute ses travaux mais il n a pas r agi Quelques uns des praticiens de la th orie se sont donn la peine de r pondre en pr tendant que les concepts de visuels et d auditifs ne sont pas d finit de la m me mani re par les deux individus En effet l un parle de perception et l autre d vocation S il s agit r ellement d un probl me de perception ou d vocation nous pourrions avoir faire un Les Cahiers Binet Simon est une publication r alis e par la soci t Binet Simon qui r alise des travaux en psychologie et en p dagogie La revue s in
7. elle pr conise est l attention En effet selon A de La Garanderie sans l attention les l ves ne sont pas en mesure d avoir l esprit ce qu ils per oivent Ceci peut montrer que m me si un enseignant a suivi une formation quelle qu elle soit il ne l applique pas n cessairement Il aurait en effet fallu que cet item soit plac en premier et non pas en seconde position Les enseignants MGM de A placent en 1 position attirer l attention des l ves et en derni re position r diger les points importants est un peu laiss de c t certainement pour les m mes raisons qu voqu es lors de l analyse de MP Comme nous l avons constat la majeure partie des enseignants commencent par attirer l attention des l ves et terminent par la r p tition nous nous sommes donc int ress es aux l ments qui ne sont pas mis en place par les enseignants Il ressort de mani re g n rale que la variation des supports ainsi que celle des modes ne sont pas des l ments mis en place pour une bonne m morisation comme d j relev ajoute cette liste la r daction des points importants Nous constatons que les enseignants peu importe C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 44 leur profil fonctionnent plus ou moins de la m me mani re l exception de MGM comme sp cifi ci dessus L analyse par les profils rejoint notre analyse pr c dente analyse des items de
8. m morisation en fonction des modes d apprentissage questions 6 et 11 Nous remarquons que les enseignants portent un int r t particulier aux l ves car attirer l attention des l ves est l l ment privil gi peu importe le mode d apprentissage ou la formation des enseignants En raison de la diff rence obtenue l item varier les supports il nous semble int ressant de croiser la variation des supports en fonction des modes d apprentissage et ce afin de v rifier que les r sultats concordent questions 6 et 8 Variation des supports en fonction des modes d apprentissage images Choix du par c ur en 2 me n 8 E Choix du par c ur en 3 me n 9 Choix d exploration en 1er n 4 supports audio lt Choix d exploration en 2 me n 6 K Choix d exploration en 3 me n 8 Choix par tapes en 1er n 14 Choix par tapes en 2 me n 3 Dans ce graphique les l ments se rapprochant du centre sont les supports les plus privil gi s la suite de ces r sultats nous pouvons constater que les enseignants choisissant l exploration en 3 sont ceux qui varient le plus de supports except les constructions manuelles et les jeux Comme ce graphique n est pas des plus agr able lire nous avons regroup les enseignants ayant s lectionn l item varier les supports Nous avons r alis le m me processus avec
9. ves qui doivent apprendre conna tre leur fonctionnement Dans certains questionnaires 1l est apparu que les participants ont r pondu de mani re erron e ou incompl te C est la raison pour laquelle il a parfois t tr s difficile d analyser les r ponses des questions 6 11 12 et 13 En effet ces questions demandent aux enseignants de classer par pr f rence par utilisation ou par importance les items propos s C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 37 S1 le r pondant ne s lectionne pas un item dans la liste la moyenne de notre tableau Excel est fauss e 3 7 Les r sultats Pour commencer nous nous sommes int ress es comparer les origines des connaissances des enseignants sur la gestion mentale en fonction des profils A petits degr s et B grands degr s d apr s la question 1 Origines des connaissances en gestion mentale selon les tablissements Institut n 1 0 70 T amp 6 60 2650 Jamais entendu parler n 0 lt 7 LE IN 0 40 A Formation continue HEP n 1 B n 12 Non mais ont en entendu l A n 6 parler n 6 7 Formation initale n 6 M dias n 5 Lectures n 6 Dans ce graphique les l ments ayant t le plus s lectionn s sont l oppos du centre Ce graphique met en avant une diff rence importante au niveau des connaissances acquises par la lecture En effet les enseignants A ont en comparaison ceux de B beauco
10. Dans ce graphique les l ments privil gi s se situent loin du centre du graphique De mani re g n rale nous avons pu remarquer que la pr sentation la classe de diverses strat gies est la proposition qui pr domine sur les autres L autre item souvent cit est l information sur la mani re d apprendre Par contre l information sur la motivation est de mani re g n rale l item le moins appr ci Il n est m me parfois pas pris en compte par plusieurs enseignants Nous imaginons que discuter des strat gies n apporte pas forc ment d information sur la motivation de l l ve mais ce n est pas pour autant qu ils ne s int ressent pas la motivation Les diff rents profils d enseignants en fonction des raisons pour lesquelles les enseignants parlent des stat gies mani re d apprendre adapter son enseignement en fonction des strat gies info sur les devoirs lt Profil ne ma trise pas la GM PM n 6 8 Profil ma trise partiellement MP n 6 Profil ma trise la GM MGM n 6 pr senter la classe diverses strat gies J info sur la motivation C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 49 Il n est pas possible de faire une grande distinction entre les profils MP et MGM En effet ils choisissent de parler des strat gies avec leurs l ves pour les m mes raisons la principale tant d obtenir des informations sur la
11. amp A Se e amp S LS LE i K amp ES OS ES S DAS OS S D N S V2 S s X N S v o D oS RNg K Pa VO OP Q S S amp x S Ce graphique diff rent des autres d signe par colonnes les l ments choisis Les barres les plus hautes sont les l ments qui ont t les plus mentionn s dans les questionnaires Pour le profil PM les enseignants de B citent comme aide la r ussite la progression des apprentissages la motivation l int r t et l estime de soi ainsi que la relation avec l enseignant A met surtout l accent sur la compr hension la concentration et les strat gies et le climat les r gles et les consignes Lorsque les deux tablissements sont confondus l l ment qui ressort est la relation avec l enseignant Les enseignants MP de B axent sur la progression des apprentissages alors qu A ils pr f rent proposer le climat les r gles et les consignes Dans les donn es confondues les l ments qui sont mis en avant sont dans l ordre la progression des apprentissages et le climat les r gles et les consignes A B pour le MGM les l ments les plus cit s sont l autonomie et la motivation l int r t et l estime de soi A A la compr hension la concentration et les strat gies est l l ment principal L autonomie ainsi que les relations entre les pairs et la progression des appr
12. certains cas analys les questions de la deuxi me partie entre elles afin de d couvrir les diff rentes pratiques et de nous assurer de la coh rence de certaines r ponses Puis nous nous int ressons comparer les avis des diff rents profils d enseignant face une th orie l valuation formative qui justement place d l ve au centre de ses apprentissages Lors de chaque l ment analys le r sultat est interpr t et est suivi d hypoth ses qui apportent une possible explication Tl peut aussi bien s agir de cours que de connaissances acquises par le biais de lectures ou de m dias C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 36 3 6 Les biais possibles Notre m moire est une recherche exploratoire qui vise g n rer des hypoth ses Bien que le nombre de questionnaires soit restreint nous sommes toutefois en mesure de faire ressortir des profils types d enseignant C est la raison pour laquelle les profils d enseignant d gag s devront tre mis l preuve dans une recherche compl mentaire Lors du recensement des questionnaires nous nous sommes rendu compte que les questionnaires distribu s A n avaient pas la page num ro 2 c est dire les questions 3 5 En raison du faible taux de r ponses positives ces questions nous avons choisi de ne pas tenir compte de ces questions Ce manque a certainement d entrainer des biais car nous avions moins d indications sur les con
13. d couvrir si les personnes ayant une formation en gestion mentale appliquaient correctement la th orie ou si cela n avait pas de lien pr cis avec celle ci Nous aurions pu r aliser d autres recoupements pour analyser cette hypoth se Il nous paressait toutefois plus indiqu de se limiter aux modes d apprentissage afin d viter une surinterpr tation des r sultats Les modes d apprentissage privil gi s en fonction de la formation Institut n 1 3 00 Formation continue HEP n 1 Gaso Jamais entendu 7 z parler n 0 Non mais onten entendu parler 7 n 6 _ Formation initale n 6 M dias n 5 Lectures n 6 par c ur 2 l exploration par la prise de risques par tapes C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 40 travers ce graphique nous avons voulu mettre en avant si une distinction existait entre les formations et les modes d apprentissage utilis s Quand les points sont proches du centre du graphique cela signifie que le mode a t plac en premi re position Au contraire plus les points s loignent du centre moins ce mode est privil gi Pour le mode de l apprentissage par tapes nous constatons qu il est utilis majoritairement par les enseignants except par ceux qui ont t form s par l Institut de la Gestion Mentale L apprentissage par l exploration ainsi que l apprentissage par c ur sont
14. de c t les jeux Ces deux cat gories ne suivent pas la tendance g n rale En effet les autres cat gories utilisent les jeux mais d laissent les constructions manuelles Les transparents sont uniquement utilis s par le groupe l exploration en 3 D une mani re g n rale les supports audio les transparents ainsi que les films sont les supports les moins utilis s Nous pouvons supposer que les classes ne sont pas forc ment quip es du mat riel n cessaire l utilisation de ces supports En ce qui concerne le tableau noir et les fiches C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 46 ces supports sont des outils disposition de tout un chacun et demandent peu de connaissances logistiques Ensuite nous nous sommes int ress es comparer l utilisation de ces supports en fonction de profils questions 1 2 et 8 Nous souhaitions analyser en fonction du degr de connaissance en gestion mentale si les enseignants varient leurs supports En relevant les supports souvent et peu utilis s En effet selon la gestion mentale il est important de varier les canaux perceptifs Nous rappelons que cela n a aucun rapport avec les diff rents profils visuels auditifs que les l ves peuvent avoir Nous voulions donc voir si les enseignants qui varient sont ceux qui se font une fausse id e de la gestion mentale c est dire les MP Les diff rents profils d enseignants en fonction des supports utili
15. des pratiques usuelles notre recherche s axe d sormais sur la comparaison des pratiques des enseignants ayant diff rentes formations et peuvent donc avoir diff rentes mani res de travailler en classe Pour ce faire nous avons construit un questionnaire en deux parties la premi re servant faire l tat sur leur connaissance en gestion mentale la deuxi me partie quant elle s axe sur leur pratique d enseignement Le questionnaire est un moyen qui permet de r colter des donn es qui demande une r flexion pr alable afin d obtenir des r sultats qui correspondent nos hypoth ses 3 2 Population Ce questionnaire a t distribu dans nos tablissements de stage Nous avons distribu une totalit de 54 questionnaires et avons obtenu 18 Les enseignants interrog s sont g s de 23 56 ans et ont entre une ann e et 33 ans d exp rience dans le milieu de l enseignement L une des variables utilis es dans notre analyse fut la suivante e A regroupant les questionnaires adress s aux enseignantes des classes enfantines la 4 ann e e B regroupant les questionnaires adress s aux enseignants hommes et femmes de la 5 ann e la 9 ann e Toutefois notre analyse ne s arr te pas cette variable En effet afin de conna tre l origine des diff rentes pratiques nous avons utilis les r ponses des enseignants pour comparer les questions entre elles C line Lecoultre Mau
16. diger les points importants est la finalisation de la m morisation Pour les enseignants ayant choisi l exploration en deuxi me position montrer le sens est une tape qui doit appara tre au d but de l apprentissage C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 42 Deux avis sont particuli rement en d calage avec la majorit en ce qui concerne les items varier les modes ainsi que varier les supports Il s agit des enseignants qui choisissent l exploration en 3 position et l tape en 1 position Au vue de ces r sultats il est probable que ces enseignants soient les m mes c est dire qu ils aient choisi en premi re position l apprentissage par tapes et en troisi me position l exploration par la prise de risques Nous supposons galement que les enseignants favorisent le contenu plut t que la mani re d amener celui ci l l ve Selon la th orie de la gestion mentale dans un premier temps 1l faudrait attirer l attention des l ves et dans un deuxi me temps leur montrer le sens de l apprentissage Les enseignants qui choisissent l item par tape en ler suivent ce m me raisonnement Cette analyse nous permettrait de corroborer nos dires pr c dents En effet nous constatons que les enseignants qui privil gient l apprentissage par tapes mettent en pratique les l ments de la m me mani re que le pr nent les d fenseurs de la gest
17. faciliter l analyse de cette question nous avons regroup les propositions faites par les enseignants en douze cat gories 1 Le climat de classe les r gles de classe et de vie ainsi que les consignes 2 Les relations entre les paires 3 Les relations avec l enseignant 4 La compr hension la concentration et les strat gies 5 La motivation l int r t et l estime de soi 6 L autonomie 7 L environnement familial 8 Le r le de l enseignant 9 Les consid rations amen es l l ve 10 Les supports 11 La progression des apprentissages 12 Les apprentissages par c ur Cette question a t analys e par code et nous avons diff renci les r ponses donn es par A et par B C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 54 Les codes diff renci selon les tablissement en fonction des l ments essentiels pour la r ussite scolaire 3 5 3 E Profil ne ma trise pas la GM PM de B n 5 25 4 m Profil ne ma trise pas la GM PM de A n 1 m Profil ma trise partiellement MP de B n 4 2 m Profil ma trise partiellement MP de A n 3 15 4 E Profil ma trise la GM MGM de B n 3 E Profil ma trise la GM MGM de A n 2 14 05 0 T T T T T X S 9 N c 2 K 3 NS ra gt O PSA o L x NS EN S c y D R C S S X S OY S L S SC X S S S SE e SO e LE S E X A S OS A A 2 eo EE amp 2 S RN CA lt Z S S ES X O o
18. forc ment dire qu il applique la th orie Toutes les autres formations favorisent le mode par tapes Cette constatation pourrait nous rapproche de notre hypoth se c est dire que les pratiques sont centr es sur l l ve Cette constatation pourrait galement se rapprocher de notre autre hypoth se c est dire que la gestion mentale permet de rester proche des pratiques usuelles des enseignants mais nous ne savons pas quel point les enseignants interrog s ma trisent la gestion mentale ni ce qu ils entendent exactement par apprentissage par tape De plus nous ne savons pas si cela tient du hasard que tous les enseignants connaissent la gestion mentale C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 41 A la suite des r sultats obtenus lors de ce croisement de questions nous nous sommes demand si les pratiques taient diff rentes selon les modes questions 6 et 11 Pour cette raison nous avons compar la mani re dont la m morisation est abord e en fonction des modes d apprentissage Notre analyse se base sur le graphique ci dessous Les modes d apprentissage privil gi s en fonction de la formation Institut n 1 A RO RC Formation f continue HEP n 1 lt Choix du par c ur en 2 me n 8 K Choix du par c ur en 3 me n 9 Jamais 1 Formation Choix d exploration en 1er n 4 eier ee parier N initale n 6 Choix d exploration en 2
19. les modes les moins privil gi s Pour les enseignants qui ont suivi une formation quelconque l exploration par la prise de risques est d laiss e tandis que pour les enseignants qui ont des connaissances acquises de mani re plus personnelle il s agit de l apprentissage par c ur qui est le moins appliqu La formation personnelle pourrait alors tre un facteur pr pond rant dans le choix des modes d apprentissage Toutefois la recherche telle qu ici r alis e ne peut pas assurer cette hypoth se Les enseignants n ayant jamais entendu parler de la gestion mentale ne sont pas repr sent s car tous les enseignants de nos questionnaires ont au minimum d j entendu parler de la gestion mentale Ce r sultat montre que cette th orie est un sujet qui actuellement est pr sent dans le milieu de l enseignant En effet des publicit s ce sujet parviennent dans les tablissements et de nombreuses formations sont propos es en lien avec ce th me La th orie de la gestion mentale pr conise l apprentissage par tapes en laissant peu de place pour les apprentissages par c ur ou l exploration par la prise de risques C est pourquoi il est surprenant de voir que l enseignant ayant une formation donn e par l Institut de la Gestion Mentale ne va pas dans ce sens ceci pourrait tre d au type de mati re enseign e En outre bien que cet enseignant ait une formation en gestion mentale cela ne veut pas
20. les plus favoris s Tous les profils privil gient les strat gies en premier Tous les MP de B mettent en avant le c t motionnel en seconde position alors que pour il s agit des relations familiales Les MGM de A d laissent l aspect motionnel des discussions C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 48 Notre hypoth se tait que les enseignants MGM pour autant qu ils appliquent la th orie dont ils ont connaissance discutent principalement des strat gies d apprentissage pour les raisons li es au dialogue p dagogique qui ont t sus mentionn es Nous constatons que le th me des strat gies d apprentissage est en effet celui qui est le plus souvent abord Par contre le fait que les relations familiales ressortent galement comme un sujet de discussion montre que les enseignants ne s arr tent pas aux strat gies et diff rentes sortes de discussion Le profil PM discute eux aussi majoritairement des strat gies d apprentissage Nous pourrions donc imaginer que ces enseignants se basent sur d autres th ories qui sont sur cet aspect proches des pratiques de la gestion mentale ou alors que la gestion mentale rejoint les pratiques usuelles suivant le positionnement que l on choisit Les raisons pour lesquelles les enseignants discutent avec leurs l ves des strat gies d apprentissages sont exploit es la question 7 Nous avons donc reli ce point au niveau de ma trise de la gestion mentale
21. perception de l nonc du probl me e l vocation de l nonc e le retour aux lois et aux r gles enregistr es e l application des lois appropri es ou des r gles ad quates aux donn es du probl me Grebot 1994 p 93 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 12 La r flexion confronte l vocation actuelle l vocation ant rieure Il s agit donc de mettre face face les conceptions ant rieures avec les nouvelles conceptions e La compr hension Selon la gestion mentale l vocation donne naissance la compr hension Pour comprendre il faut pratiquer le geste d attention confronter ses vocations faire des comparaisons et des jugements lors de la confrontation La compr hension est l aboutissement d un projet qui par des vocations r p t es atteint un stade o l l ve a saisi de quoi il tait question e L imagination Le geste d imagination est le fait de d couvrir ou inventer ce qui tait jusqu alors cach Antoine de la Garanderie diff rencie les d couvreurs et les inventeurs Les d couvreurs sont ceux qui cherchent expliquer des ph nom nes et proc dent par similitude tandis que les inventeurs proc dent par diff rences par t tonnements et par essais afin d aboutir un possible r sultat 2 3 4 Le projet Antoine de La Garanderie d finit le projet d vocation comme la structure interne que l on donne une d marche mentale L
22. percevoir de m moriser ou de comprendre que les siennes et il peut alors diversifier ses moyens d approche de la connaissance et C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 4 augmenter sa propre efficience cognitive Flessas 1997 La gestion mentale met donc un accent particulier sur le fonctionnement de l l ve tout comme les enseignants Nous chercherons donc au travers de notre recherche comparer les pratiques des enseignants partir de diverses variables dont la diff rence de formation et de connaissance au sujet de la gestion mentale En effet nous souhaitons tester une hypoth se g n rale savoir que les enseignants se r f rent la gestion mentale parce que cette th orie leur permet de s int resser l l ve en restant proche de leurs pratiques Nous gardons donc les deux hypoth ses sp cifiques suivantes e La gestion mentale permet de s int resser l l ve e Les pratiques de la gestion mentale sont proches des pratiques usuelles Suite ces hypoth ses en ont d coul nos questions de recherche Les enseignants se r f rent ils la gestion mentale parce qu elle leur permet de s int resser aux l ves tout en restant proche de leur conception ainsi que de leurs pratiques La gestion mentale est elle proche des pratiques des enseignants et permet elle de placer l l ve au centre de ses apprentissages 1 4 La litt rature La litt rature consacr e au th me de notr
23. r alisation de ce m moire C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 69 8 Annexes 1 5 profils types 2 Questionnaires 3 Fichier Excel Ces annexes sont la disposition du lecteur sur demande aux auteurs C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 70
24. r solution face un nonc donn afin de conna tre et de comprendre le travail mental de chaque personne lors d une activit cognitive Ainsi il va lier les habitudes vocatives avec la r ussite scolaire Par la suite Antoine de La Garanderie va s int resser aux enseignants afin de tester sa th orie dans le but de d couvrir l influence que cette m thode joue dans leur fa on d enseigner 2 2 Objectifs de la gestion mentale Selon Antoine de La Garanderie 2002 il existe en p dagogie deux modes d apprentissage Ceux ci sont souvent oppos s l un l autre Le premier soutient que c est en imitant et en r p tant continuellement que les l ments d apprentissage rentrent On met alors l accent sur l apprentissage par c ur et le drill A contrario le second privil gie l exploration par la prise de risque la d couverte et la formulation d hypoth se La gestion mentale elle se situe dans un troisi me mode o l on souhaite rendre compl mentaires les deux modes susmentionn s Il s agit d s lors de poursuivre un processus d apprentissage par tapes qui m ne l automatisation tout en d veloppant les capacit s d exploration Antoine de La Garanderie parle de la gestion mentale comme d une p dagogie de la r ussite C est dire qu elle permet de d velopper le sentiment de comp tence par un discours toujours positif qui souligne les acquis et les qualit s am liore
25. relever pr cis ment l ordre de grandeur des diff rences Il faut faire attention la lecture de ces graphiques car dans certains cas les points proches du centre sont les l ments choisis en premier par les enseignants alors que dans d autres cas les l ments pr f r s par les enseignants se trouvent le plus loin de ce centre Afin de ne pas avoir de probl me pour la lecture de ces graphiques nous pr ciserons pour chacun d entre eux comment le lire Comme nous l avons pr cis dans notre m thodologie le questionnaire est construit en trois parties La premi re partie nous permet de d finir des profils type d enseignants partir de leur formation en gestion mentale ainsi que leurs connaissances sur celle ci Pour ce faire nous avons d ajouter une colonne la suite de la question sur la formation question 1 afin de regrouper les enseignants ayant des connaissances en gestion mentale C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 35 Nous n avons pas distingu si ces connaissances venaient de cours ou taient personnelles Finalement nous avons regroup les enseignants ayant seulement entendu parler de cette th orie Ensuite pour les enseignants ayant des connaissances nous avons utilis des filtres afin de mettre lien la formation avec la d finition qu ils ont coch e pour les profils visuels et auditifs Nous avons pu d s lors d finir trois profils d enseignants 1 Je ne ma trise p
26. remplit pas toutes les conditions pour faire partie des th ories de psychologie cognitive C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 16 Nous verrons plus tard que le vocabulaire ne correspond pas non plus aux termes de psychologie cognitive Face ces deux aspects nous pouvons clairement douter de cette th orie qui par ces fondements ne s inscrit pas dans des th ories telles que pourrait le souhaiter le monde de l ducation Il est d s lors compr hensible que de nombreuses r serves soient exprim es 2 5 2 Un auteur trop discret Lorsque les Cahiers Binet Simon ont commenc s int resser aux travaux d Antoine de La Garanderie ils ont voulu en conna tre plus sur ses travaux mais n ont obtenu aucune r ponse de la part de l auteur Selon Taprenoux on lui reproche de refuser le d bat scientifique avec ses pairs en vitant une confrontation avec ce que les cognitivistes disent du cerveau Taprenoux 1995 p 51 En effet Antoine de La Garanderie reste tr s discret et n entre dans aucun d bat public En outre ses crits sont publi s dans un champ circonscrit savoir les revues internes aux partisans de la gestion mentale ou aux publications grand publique Nous sommes alors en droit de nous demander la r elle efficacit de cette th orie si l auteur lui m me refuse de r pondre aux Cahiers Alain Lieury Gardou 1995 prendra le parti d envoyer ses travaux aux Cahiers afin de
27. 122 121 161 Mattei A F 1995 Gestion mentale probl mes et quivoques philosophiques In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 149 170 Ramonville Saint Agne Er s C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 63 Perrin N 2010 L analyse de l activit quelques points de rep res Lausanne HEPL Prud homme L para tre Se former un enseignement pour tous les l ves Un aller retour th orique pratique Roulois P 2011 Pour en finir avec la gestion mentale critique Consult le 24 juillet 2011 sur http neuropedagogie com les images mentales dans lapprentissage gestion mentale 145 pour en finir avec la gestion mentale critique html Seth 2009 Zone proximale de d veloppement Consult le 21 juillet 2011 sur http www definitions de psychologie com fr definition zone proximale de developpement html Sinotte F 2010 Notes de cours DCA1015 gr 3 D partement des sciences de l ducation UQTR Sousa D amp Sirois G 2001 Un cerveau pour apprendre Comment rendre le processus d enseignement apprentissage plus efficace Montr al Cheneli re Education Talbot L 2005 Pratiques d enseignement et difficult s d apprentissage Ramonville Saint Agne Er s Tapernoux P 1994 Comprendre La Garanderie Toulouse Privat Tardif J 1997 Pour un enseignement strat gique l apport de la psychologie cognitive Montr al Paris Les
28. 2 Une th orie qui pla t quand m me La gestion mentale est l un des grands succ s en p dagogie de ces derni res ann es En effet les livres de La Garanderie se sont vendus en plus grand nombre que la moyenne des livres de p dagogie Certainement que cet engouement est d une approche rassurante on peut garder beaucoup de la p dagogie traditionnelle en prise sur le r el et qui invite un dialogue avec l l ve Ce dialogue en outre ne se situe pas sur un plan affectif mais s appuie sur les apprentissages scolaires Zakhartchouk in Gardou 1995 p 59 Patrick Tapernoux repris par Gardou 1995 met l hypoth se que malgr que cette th orie ne soit C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 25 pas valid e vu l engouement des enseignants ils y trouvent leur compte Ces derni res ann es des ouvrages didactiques comprenant la th orie de la gestion mentale ont fait leur apparition Ces ouvrages int ressent le milieu de l enseignement car ils permettent de fournir des pistes aux l ves en fonction de leurs difficult s 2 5 13 Le terme gestion mentale Le terme gestion mentale a t mis en place et utilise comme titre porteur de la th orie en raison du concept des gestes mentaux Toutefois ce terme n a pas t d fini au d but de la th orie et ne vient pas de l auteur A la gestion mentale selon Antoine de La Garanderie in Gardou 1995 il manque un trait qui s
29. 2 3 6 L idialogu p dagogiques issus sn restent pee E SSSRa Nes eE SPESE 14 2 4 La psychologie cognitive ssssseeeeessseesnsenssnsnsnsseneeseccsee 15 2 5 Critiques de la gestion mentale e sssesssecssecescecesccesocesocesooesoossoossooessosssosssosesosessesssssssesssse 16 2 5 1 Entre philosophie et psychologie cognitive ss 16 2 5 2 Unatteuf trop discretes Seorise espeia nn en rie nn dns edit 17 2 5 3 Manque de r f rences et pourtant beaucoup de livres 18 2 54 P uid recherches e a a a a a a aE tres tn ttes tn te 18 2 5 5 Une th orie id alis e et miracle contre l chec esssesesseeiesesesesreeeresesestsrrrterstssrsesrerreretersrsrerreree 19 2 5 6 Un vocabulaire la fois simple et nouveau 20 2 5 7 ne mauvaise compr hension esters e oro EEES EEPE Ton IEE ESEE e EEE SEO ERSA nee 21 2 5 8 Lacat gorisation s e arar r r e Ea rE aa E aE ne minette tt et tn EA Ea EREE tn tn 22 2 59 Le dialogue p dagogique tte messes is EErEE e ee etats st Eo SEISTES EEES era TESSERE en 23 2 5 10 La non prise en compte des facteurs ext rieurs la classe eseeseseeeseeeseseeresreersserreeresreeres 24 2 5 11 Le manqued outilsipratiques 42sstsnit ne tres r aea Ee Tr ea Eae EEEE oE AERE E aa 25 2 5 12 Une th orie qui pla t quand m me 25 2 5 13 Le terme gestion mentale 44 sise 26 2 5 14 Une recherche exp rimentale qui teste la gestion mentale
30. a Garanderie cit par Le Meignen 1995 p 28 Le projet est l orientation r fl chie et spontan e que le sujet donne son activit II structure les gestes mentaux En effet l l ve doit pour apprendre se mettre dans le projet d voquer afin d acqu rir des connaissances Afin d y parvenir Antoine de La Garanderie pr conise des moments r serv s aux vocations Il faut tre conscient que les vocations prennent du temps se former Trop souvent les l ves sont consid r s comme lents en lecture car ils se forment des images pendant qu ils lisent alors que c est nettement plus b n fique que l inverse 2 3 5 L introspection L introspection est une analyse du sujet par lui m me c est dire qu il va expliquer comment il a proc d pour parvenir une t che Antoine de La Garanderie pr ne l utilisation de l introspection pour comprendre le fonctionnement mental et plus particuli rement celui des vocations des individus Il cherche sensibiliser les C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 13 p dagogues sur l introspection afin de d voiler les habitudes vocatives Il faut proc der une introspection attentive d taill e et approfondie afin de parvenir aux processus mentaux Pour qu un sujet parle et que les informations qu il nous donne soient utilisables il faut suivre deux principes e Mettre le sujet en situation de t che et l interroger tout de s
31. a amen s r aliser le graphique suivant Les discussions sur les strat gies en fonction des aspects g n ralement abord s avec l l ve info sur la mani re d apprendre adapter son enseignement en j nip lt L gt info sur les devoirs fonction des strat gies mE pr senter la classe diverses na info sur la motivation strat gies motions famille t strat gies C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 50 Les l ments de ce graphique se rapprochant du centre sont les moins s lectionn s par les enseignants Nous nous sommes demand sur quel type de strat gies les enseignants centraient leurs discussions En outre nous voulions savoir si les enseignants qui abordent les aspects motionnels et les relations familiales abordent eux aussi certaines strat gies et pour quelles raisons Nous pourrions penser que ces enseignants recueillent des informations par d autres biais que la discussion Nous avons mis cette hypoth se en vue des r sultats obtenus dans le graphique En effet les enseignants qui discutent de l environnement familial sont ceux qui cherchent avoir le plus d information sur la mani re d apprendre et sur les devoirs pour ainsi pr senter la classe diverses strat gies Les enseignants discutant des aspects motionnels sont ceux qui de mani re g n rale recueillent le moins d information sur les strat gies de leurs l ves Cette interpr ta
32. ante du processus ducatif normal en consid rant les erreurs comme des tapes dans la r solution d un probl me De Landsheere in Durand et Chouinard 1979 Il ne faut pas confondre l valuation formative avec l valuation sommative qui elle fait le bilan des apprentissages L valuation formative quant elle informe l l ve par rapport son degr de ma trise et dans un deuxi me temps cela permet de d couvrir ou et en quoi l l ve rencontre des difficult s afin de lui proposer des strat gies permettant de s am liorer De Landsheere 1978 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 31 En outre selon Bloom 1969 in Durand et Chouinard l valuation formative doit rest priv e il s agit d un dialogue entre l enseignant et l l ve portant essentiellement sur les attitudes adopter afin de faciliter l apprentissage ainsi que pour pr venir les difficult s futures En d autres termes l valuation formative consiste moins combler une lacune cognitive sp cifique qu chercher modifier un comportement g n ral Pour ces raisons l valuation formative rejoint le concept de m tacognition Rey et al in Durand et Chouinard 2003 Cette d finition de l valuation formative montre l importance des interactions entre l enseignant et l l ve afin que celui ci ait les moyens pour r ussir en ayant un impact sur ses apprentissages Pour construire les items de la que
33. as la gestion mentale PM 2 J ai une ma trise partielle en gestion mentale c est dire que j ai suivi une 6 2 k i gait re i formation mais que je ne suis pas capable de d finir les profils auditifs et visuels correctement 3 Je ma trise la gestion mentale c est dire que j ai suivi une formation en gestion mentale et je suis capable de d finir correctement les profils visuels et auditifs C est diff rents profils seront utilis s plusieurs reprises dans notre analyse En effet un de nos objectifs tant de comparer la mani re dont les enseignants qui ont des connaissances en gestion mentale travaillent avec celle des enseignants n ayant pas de connaissance particuli re dans ce domaine Nous rappelons que nous tions parties de l hypoth se que la gestion mentale est appr ci e par certains enseignants car elle est proche des pratiques usuelles La classification de ses enseignants dans ces trois cat gories nous permet de comparer leurs pratiques afin de voir si effectivement ou non les pratiques sont semblables Nous rappelons galement que notre questionnaire est construit en trois parties La premi re s int ressant aux connaissances en gestion mentale Nous venons de voir comment cette partie tait utilis e dans notre analyse La deuxi me partie quant elle est mise en lien avec la premi re partie Toutefois notre analyse ne s arr te pas l En effet nous avons dans
34. cette question nous remarquons que la diff rence de formation entre les enseignants n a pas d influence consid rable sur la vision qu ils ont de l valuation formative 3 7 1 R sum des r sultats Les questionnaires avaient pour objectif de r pondre notre question de recherche en se basant sur nos deux hypoth ses de recherche e La gestion mentale permet de s int resser l l ve e Les pratiques de la gestion mentale sont proches des pratiques usuelles Nous avons commenc notre analyse en comparant les diff rentes formations des enseignants L l ment qui diff rencie les enseignants A de ceux de B est la lecture Ensuite nous avons compar les formations avec les modes d apprentissage Il ressort que l apprentissage par tapes est favoris par tous les enseignants sans exception En vue de ces r sultats nous nous sommes int ress es aux pratiques de ces enseignants afin de d couvrir si les mani res d aborder la m morisation taient les m mes pour chacun des modes Les pratiques sont semblables peu importe le mode favoris ce qui nous permet de rejoindre notre premi re hypoth se Les supports taient un point de d saccord de ce fait nous avons compar l utilisation des supports toujours par rapport aux diff rents modes d apprentissages ainsi que par rapport aux profils types Les trois supports qui sont fortement utilis s sont les m mes pour tous nouveau n ont n avon
35. chiques psychologiques familiales ou autres qui peuvent entraver le travail de l l ve n entrent pas en ligne de compte ce qui est l une des grandes difficult s de ce type de dialogue On distingue alors deux types de dialogue le p dagogique et le psychologique Le dialogue p dagogique entra ne un regard r flexif de l l ve sur ses propres m thodes d apprentissage et de compr hension ainsi que sur sa fa on d interagir avec l environnement dans une perspective m tacognitive Selon Antoine de La Garanderie 1984 il est inconcevable d instruire convenablement sans passer par le dialogue p dagogique La premi re raison de cette pens e est que les gestes mentaux ne sont pas observables par la vue La deuxi me est qu il faut mettre distance la vie mentale afin que l l ve puisse analyser ses propres activit s intellectuelles 2 4 La psychologie cognitive La th orie d Antoine de La Garanderie souhaite s inscrire dans le courant de la psychologie cognitive Il est alors n cessaire de conna tre les bases de cette th orie et de la d finir Selon Tardif 1997 ce paradigme consiste l analyse et la compr hension des processus de traitement de l information qu elle soit cognitive affective sociale et ou sensorielle chez l tre humain Ainsi pour apprendre l l ve traite beaucoup d informations pour ensuite les transformer en connaissances La psychologie cognitive permet d
36. chologie En outre les travaux d Antoine de La Garanderie laissent g n ralement l impression qu il n est pas all bien loin pour fonder sa th orie En effet d apr s Verneyre un survol trop rapide peut laisser la sensation que s il y a bien l quelque chose cela ne va pas chercher bien loin Verneyre 1995 p 22 Cette premi re impression plut t d sagr able pour C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 20 des sp cialistes peut les pousser ne pas essayer de comprendre l int gralit de ses travaux L avantage de ce type de vocabulaire est qu il est proche de celui des enseignants En effet cet impact est important car de ce fait les enseignants comprennent facilement les crits Et c est probablement pour cette raison que les enseignants s attardent sur cette th orie et utilisent certains de ses principes Mais comme le dit Sorel le vocabulaire de la gestion mentale vocation geste mental introspection projet de sens d signe des objets dont le sens n est gu re partag avec d autres m thodes Cela suppose que des clarifications des d finitions soient pr cis es Sorel 1992 p 101 cit par Loarer 1998 p 135 Cet avis rejoint l avis que nous avons mentionn plus haut la fois Antoine de La Garanderie utilise un vocabulaire accessible aux enseignants en terme de compr hension autant les termes utilis s ne correspondent pas aux normes de la psychol
37. colaire en fonction des outils pour pallier aux difficult s parents EN exercices La compr hension la concentration et les strat gies n 8 E L autonomie n 2 Le climat de classe les r gles de classe et de vie ainsi que les consignes n 7 _ enseignemen coll gues S i i 8 t diff renci discussion explications Pour r aliser cette analyse nous avons repris les trois items le plus souvent privil gi s pour la r ussite scolaire et nous les avons compar s aux l ments propos s pour aider les l ves en difficult s Les l ments proches du centre du graphique sont les l ments favoris s par les enseignants D une mani re g n rale les enseignants ayant s lectionn le comportement et le climat fonctionnent de la m me mani re pour pallier aux difficult s sauf pour ce qui concerne j enseigne d une mani re diff rente toute la classe Par contre les enseignants qui C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 53 favorisent l autonomie ont un point de vue diff rent Ils axent uniquement leurs interventions en discutant avec l l ve en proposant diverses strat gies en enseignant d une mani re diff rente et en prenant l l ve part Les trois autres items ne sont pas s lectionn s par ce groupe Ensuite les enseignants devaient donner les trois l ments principaux qui favorisent la r ussite scolaire question 10 Afin de
38. d appui qu une recherche pourrait amener Par contre Grebot ne partage pas le m me avis car elle dit que dans le registre des images la gestion mentale n glige les images kinesth siques alors que celle ci jouent un r le primordial dans les exercices de r p tition mentale et les t ches d habilet s manuelles Grebot 1994 p 112 En outre la question sur l origine des habitudes vocatives a t pos e mais Antoine de La Garanderie reste assez vasif sur leurs origines ainsi que leur stabilit sur le long terme Ce manque d informations entraine encore une fois une perte de cr dibilit 2 5 9 Le dialogue p dagogique La gestion mentale est une th orie de l introspection mais cette th orie demande selon Roulois 2011 de ne prendre en compte que certaines zones du cerveau et que dans les zones mise de c t il y aurait la compr hension ainsi que la cr ation de sens Si nous nous tenons cette id e cela signifierait que l introspection propos e par la gestion mentale carte des zones importantes qu il serait tout fait utile de mettre en uvre C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 23 De plus dans le dialogue p dagogique la vision de la relation ma tre l ve est souvent id alis e Il faut que les deux partis aient de la bonne volont pour que cela fonctionne En outre Perrenoud pr cise qu il est faux de croire que les enfants et adolescents sont d pourvus
39. dagogie de la r ussite C est dans cette optique que La Garanderie et Arqui disent que se servir de sa t te a s apprend Il y a un mode d emploi La Garanderie et Arqui 1994 cit s par Bertand 1995 p 68 Le mode d emploi dont ils parlent n est rien d autre que les gestes mentaux Voici le protocole qu ils nous proposent les gestes mentaux peuvent tre d crits pour les effectuer correctement on doit ob ir des r gles pr cises pour les maitriser compl tement on doit r guli rement s entra ner La Garanderie et Arqui 1994 cit s par Bertrand 1995 p 68 Lorsqu un l ve rencontre des difficult s scolaires il y a forc ment eu une faille soit dans l apprentissage de ces gestes mentaux soit dans la mise en application de ceux ci Il existe cinq gestes mentaux qui suivent un ordre logique Pour mieux les comprendre nous allons d finir chacun de ces gestes C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 11 e L attention Il s agit du premier geste mental La d finition de Grebot nous semble tr s explicite En gestion mentale l outil fondamental du geste d attention est l vocation associ e au projet d voquer tre attentif c est transformer en vocations ce que l on per oit et avoir ce projet avant et pendant la perception Enseigner le geste de l attention consiste expliciter les vocations r aliser et le projet ex cuter Grebot 1994 p 69 Pour qu
40. de Loi Zedda 08 2011 29 3 3 Plan et d roulement de la recherche Avant de nous lancer dans notre recherche il tait essentiel de s approprier la th orie de la gestion mentale Apr s avoir pris connaissance de ce cadre nous avons construit notre questionnaire en trois parties distinctes afin d interroger les enseignants sur les connaissances en gestion mentale ainsi que sur l origine de celles ci La deuxi me partie est ax e sur les moyens qu ils mettent en uvre face diverses situations telles qu un l ve en difficult Nous cherchons galement voir de quelle mani re ils travaillent en regardant par exemple les supports qu ils utilisent ainsi que leur avis sur l valuation formative qui est une pratique qui permet de placer l l ve au centre de ses apprentissages Finalement la troisi me partie interroge les enseignants sur l valuation formative La raison pour laquelle cette partie intervient dans notre questionnaire sera explicit e par la suite Avant d aboutir notre questionnaire final nous avons rencontr plusieurs difficult s dans son laboration car il nous a t difficile de nous d tacher de la th orie A de nombreuses reprises 1l a fallu le remettre de nombreuses fois en question pour qu il soit accessible tous et afin d viter un maximum de biais Pour v rifier si notre questionnaire nous permettait de r colter des donn es utilisables nous avons imagin les 5 prof
41. de classe les r gles de classe et de vie ainsi que les consignes e Les relations entre les paires C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 33 e Les relations avec l enseignant e La compr hension la concentration et les strat gies e La motivation l int r t et l estime de soi e L autonomie e L environnement familial e Le r le de l enseignant e L int r t port l l ve e Les supports e La progression des apprentissages e Les apprentissages par c ur Une fois toutes les donn es rentr es dans le tableau nous avons s lectionn la ligne n 2 de notre tableau afin d y ajouter des filtres automatiques qui nous seront utiles pour proc der l analyse des donn es Dans ce m me but en dessous du tableau la ligne 22 nous avons ins r une formule nous permettant d obtenir une moyenne pour chaque item Ce tableau termin nous avons pu commencer utiliser les donn es r colt es Pour ce faire voici comment nous avons proc d Dans un premier temps nous avons utilis les filtres ins r s la ligne 2 afin de s lectionner uniquement les enseignants ayant choisi tel ou tel item Puis toujours l aide des filtres nous pouvions choisir de comparer les r ponses entre les deux tablissements en s lectionnant dans un premier temps uniquement les 1 tablissement B dans la colonne B puis en faisant de m me mais cette fois en s lectionnant uniqu
42. de la gestion mentale Nous constatons que les supports sont vari s En effet le visuel images et tableau est tr s utilis et les supports audios ne sont utilis s qu moiti Toutefois la diff rence n est pas assez grande pour que notre hypoth se soit compl tement valid e Apr s s tre interrog sur la mani re dont les enseignants utilisent les supports nous avons choisi d aborder le th me de la discussion entre l enseignant et son l ve en fonction des connaissances en gestion mentale questions 1 2 et 9 La gestion mentale pr conise un certain type de dialogue nomm dialogue p dagogique afin de conna tre et de r guler les strat gies d apprentissage Il sert d outil l enseignant et l l ve pour d couvrir le profil p dagogique de chacun De plus tout ce qui est ext rieur l apprentissage doit tre laiss de c t Les diff rents profils d enseignants en fonction du type de dialogue abord avec l l ve en distinguant les tablissements Profil ne ma trise pas la GM PM de B n 5 EN Profil ma trise la GM MGM de A n 2 Profil ne ma trise pas la GM PM de A n 1 motion relations familiales strat gies d apprentissage Profil ma trise partiellement MP de B n 4 Profil ma trise la GM lt MGM de B n 3 Profil ma trise partiellement MP de A n 3 Au sein de ce graphique les items proches du centre sont
43. de m chancet de sexualit s d goisme de paresse de volont de puissance de ruse et de duplicit Cet aveuglement conduit penser la formation pour des l ves de r ve curieux actifs coop ratifs pacifiques bien dans leur peau dans lesquels ont peut lire livre ouvert Perrenoud 1994 p 223 cit par Zakhartchouk 1995 p 61 Philippe Merieux quant lui pense que le dialogue p dagogique m ne une inquisition douce o l enseignant malgr ses bonnes intentions une volont de ma trise et de r duire l autre ce que l enseignant peut comprendre de lui l int rieur de cette id e appara t nouveau la notion de cat gorisation Selon nous bien qu Antoine de La Garanderie face tat de cette difficult il n en r sulte pas moins que lors de la pratique de ce dialogue chacun peut tre tent de rallier l l ve sa cause ou de l enfermer dans un profil La tentation tant trop grande cette notion devrait encore tre am lior e notamment par des recherches scientifiques afin d viter les d rives et de prouver l efficacit de la d marche Tout le monde n est pas d accord sur le fait que l introspection permettrait d aboutir l objectif des d fenseurs de la gestion mentale En effet la psychologie cognitive d montre que m me au travers de l introspection il est impossible de parvenir aux repr sentations abstraites des individus Selon cette psychologie
44. difficult s Et c est ce proc d d autor gulation de nos pratiques que nous trouvons int ressant En effet il est n cessaire de s approprier un cadre th orique afin d avoir un avis critique sur celui ci et de pouvoir dans certains cas le mettre en pratique Cette d marche serait la m me lors de l appropriation d une autre th orie 1 3 Question de recherche et d limitations Bien que la gestion mentale comme nous l avons pr c demment relev soit controvers e celle ci est appliqu e par certains enseignants vaudois partir de ce constat nous nous sommes demand es pour quelles raisons une th orie non approuv e peut tout de m me susciter autant d int r t chez les enseignants partir de ce questionnement nous nous sommes int ress es aux connaissances des enseignants en gestion mentale et l influence que ces connaissances ont sur leurs pratiques En effet l important pour les enseignants est la r ussite et l am lioration de leurs l ves La diversification de l enseignement permet ainsi aux l ves de d couvrir diff rentes pistes d apprentissage C est d ailleurs en guestionnant de fa on syst matique les enfants d une classe sur les voies qu ils ont privil gi es dans le cadre de tel ou tel apprentissage l enseignant peut devenir expert pour varier la pr sentation de sa mati re De plus l apprenant lui m me en coutant ses pairs d couvre qu il a d autres fa ons de
45. e La Garanderie pr tend qu il n existe que deux formes d vocation alors que de son c t Trygg Engen affirme qu une odeur n est pas cod e s par ment d une sensation simple Mais de concert avec les autres donn es sensorielles et d autres m canismes neuronaux si l on peut consid rer la vision comme un syst me relativement autonome les sensations olfactives sont au contraire intimement m l es l origine aux autres syst mes sensoriels et ne peuvent tre s par es Quant la repr sentation se la sensation olfactive c est dire l image mentale d une odeur il en reste au niveau des hypoth ses Trygg Engen 1989 cit par Gardou et Aguilar 1995 p 84 85 Suite ces diff rents l ments Cierco va continuer les recherches et remarquer que les vocations olfactives gustatives tactiles et kinesth siques sont soit ignor es soit consid r es h tivement comme des vocations au plein sens du terme Nous avons not s des postions interm diaires mal d finies qui en d finitive oscillent entre une option et l autre ou des points de vue particuliers selon lesquels ces vocations sont soit des prolongements d vocation soit des pr mices d vocation Cierco 1995 p 232 Voici de notre point de vue un nouvel l ment qui nous permet une fois de plus de douter de cette th orie En effet la propension ne pouvoir expliciter clairement ces vocations montre le manque
46. e accessible la conscience Il s agit donc de faire venir l esprit une information per ue ou d j connue C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 66 e Gestes mentaux Antoine de La Garanderie explique qu il y a un mode d emploi pour savoir se servir de sa t te Pour cela il propose 5 gestes mentaux l attention la m morisation la r flexion la compr hension et l imagination Ces diff rents gestes mentaux doivent faire l objet d un apprentissage et tre exerc s r guli rement e Habitude vocative Les personnes utilisent g n ralement toujours le m me type d vocation celui qui leur correspond le mieux et sans m me en tre conscient d o l appellation habitude e Introspection L introspection est une analyse du sujet par lui m me c est dire qu il va expliquer comment 1l a proc d mentalement pour parvenir telle ou telle t che e Image mentale Les images mentales sont une forme de repr sentation mentale Il en existe deux types les imag es et les s mantiques voir ces mots dans le lexique En outre les deux types d images les plus connues sont les visuelles et les auditives e Imagination Le geste d imagination est le fait de d couvrir ou inventer ce qui tait jusqu alors cach e M morisation Ce geste mental consiste stocker l information afin de la rendre disponible plus tard e R flexion Le geste de r
47. e celui ci doit se rappeler de quelque chose il entend dans sa t te C est dire que le sujet a auditivement l esprit un objet ou un v nement dont nous sommes en train de parler Compr hension Pour comprendre il faut pratiquer le geste d attention confronter ses vocations faire des comparaisons et des jugements lors de la confrontation La compr hension est l aboutissement d un projet qui tait bien d fini et qui par des vocations r p t es atteint un stade auquel l l ve a saisi de quoi il tait question Dialogue p dagogique Il est utilis afin que les apprenants prennent conscience de leur mode de fonctionnement de leurs vocations et de leur mode de recherche pour mieux apprendre mieux comprendre et d velopper leurs capacit s Il permet donc d obtenir un nombre important de renseignements sur l l ve comme les habitudes vocatives et leurs volutions qui permettent de pallier aux checs d am liorer et de renforcer le succ s Pour y parvenir il est essentiel que la personne qui m ne le dialogue formule des hypoth ses sans pour autant proposer des solutions ou r ponses Le but est d amener l l ve trouver par lui m me ses habitudes et son profil mesure que le dialogue avance Evocation L vocation est l action d un sujet qui se repr sente mentalement soit des informations per ues soit des informations d j m moris es en leur donnant une form
48. e de notre cadre th orique toutefois dans notre questionnaire la derni re partie lui est consacr e En effet elle nous sera utile afin de pouvoir r pondre notre question de recherche Cette partie nous permettra de voir si les enseignants favorisent l valuation formative dans leur enseignement Ce lien nous permettra de mettre en vidence notre hypoth se qui nous le rappelons imagine les enseignants s int ressent aux l ves en les pla ant au centre de leurs apprentissages Nous verrons dans quelle mesure ils le font en s appuyant sur un cadre th orique qui justement permet cela De nos jours en ce qui concerne l valuation les enseignants sont amen s privil gier une valuation qui soutient les apprentissages Pour ce faire ils pratiquent l valuation formative diff rents moments de l apprentissage C est dire que l enseignant donne un retour sur le travail effectu afin que l l ve se situe dans le d veloppement de ses comp tences Ces r troactions fournissent des informations pr cises qui guident et qui aident juger si les actions r alis es par l l ve sont correctes Il existe plusieurs types de r troactions possibles toujours dans l objectif selon Raynal et Rieunier 1997 in Durand et Chouinard de rep rer de mettre jour d identifier et d analyser les difficult s cognitives de chaque apprenant Il faut donc envisager ce type d valuation comme une partie int gr
49. e m moire est relativement limit e L avantage d avoir beaucoup d crits d Antoine de La Garanderie est que nous avons acc s de mani re pr cise aux id es qui ont fond sa th orie Toutefois le risque est de ne pas porter un regard suffisamment critique sur ce qui a t crit Pour y parvenir nous nous sommes bas es notamment sur l ouvrage collectif de Gardou 1995 qui a effectu un travail de compr hension de la th orie tout en relevant les avis partag s face aux diff rents concepts C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 5 2 Partie th orique 2 1 Antoine de La Garanderie et construction de la th orie Antoine de La Garanderie 1920 2010 est dipl m d tudes sup rieures de philosophie Docteur s lettres Il a t professeur de philosophie et de culture g n rale dans d importants tablissements secondaires de la r gion parisienne et ma tre de conf rence la Facult des lettres de l Institut Catholique de Paris Souffrant de surdit d s le secondaire cette infirmit va lui causer quelques difficult s dans son parcours scolaire Il ne pourra d ailleurs pas enseigner dans le public mais il va se battre afin d y parvenir car comme il le dit dans son livre Tous les enfants peuvent r ussir M occuper des jeunes les aider s affirmer en les comprenant et en leur permettant de d couvrir leurs ressources oui cela fut pour moi un choix Je n en conteste pas l ambiguit
50. e usuelle de gestion mentale e Une s quence avec une enseignante ayant suivi une formation continue sur la gestion mentale e Une s quence r alis e par nous m mes L objectif de ces trois s quences tait de comparer leurs mises en uvre dans des contextes diff rents afin de nous rendre compte de l appropriation d une m thode sur le terrain tout en gardant une vision critique sur celle ci Nous aurions galement pu voir le r le que les facteurs ext rieurs prennent lorsque l l ve entre dans ses apprentissages Ces facteurs sont laiss s de c t par la gestion mentale Malheureusement nous n avons pas t en mesure C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 28 de mettre en uvre cette d marche car lors du deuxi me semestre nous ne pouvions r aliser la deuxi me des s quences susmentionn es En effet aucun enseignant de nos tablissements n avait suivi de formation continue donn e par l Institut de la Gestion Mentale En effet nous avons le devoir de respecter la d cision 102 de la Cheffe du D partement de la formation de la jeunesse et de la culture du canton de Vaud qui stipule que nous ne pouvons pas interroger d autres enseignants que ceux de l tablissement auquel nous sommes affili s except les coles priv es Notre int r t s est alors dirig vers les enseignants qui ont port un int r t la gestion mentale Comme nous cherchons savoir si la gestion mentale est proche
51. ement les 2 tablissement A Dans un second temps cette mani re de faire nous a permis de cr er sur une deuxi me feuille Excel le tableau suivant Institut FC HEP FI Lectures M dias Entendu Non 0 08 0 08 0 33 0 17 0 25 0 42 0 00 Y 0 00 0 00 0 33 0 67 0 33 0 17 0 00 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 34 Pour cr er ce tableau nous avons entr sur la premi re ligne les items propos s et dans la premi re colonne le filtre que nous avons utilis c est dire nos deux tablissements Dans le tableau les donn es ont t obtenues gr ce une action qui permet de coller les valeurs des moyennes obtenues apr s filtrage sans les alt rer L avantage de cr er un tel tableau est de pouvoir obtenir un graphique mettant en vidence ces donn es Pour ce faire nous avons utilis les graphiques appel s radar dont voici le r sultat Origines des connaissances en gestion mentale selon les tablissements Institut n 1 0 70 N B n 12 Non mais ont en entendu A n 6 parler n 6 gt Formation initale n 6 M dias n 5 Lectures n 6 L avantage de ce type de graphique est qu il permet de mettre en vidence les similitudes ainsi que les diff rences en fonction des variables qui ont t s lectionn es dans ce cas il s agit des deux tablissements apparaissant droite Les graduations permettent de
52. entissages sont les l ments que les enseignants rel vent dans les deux tablissements confondus Notre hypoth se tait que les enseignants qui favorisent les pratiques de la gestion mentale faisaient attention aux diff rents gestes mentaux l attention la m morisation la r flexion C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 55 la compr hension et l imagination En effet pour les MGM nous retrouvons l item l autonomie qui est essentiel dans l utilisation des gestes mentaux La motivation a galement une place importante nous pouvons donc imaginer que l id e de se mettre en projet se retrouve derri re cet item Toutefois ces l ments sont pr sents dans les trois profils ce qui rejoint l hypoth se que les pratiques de la gestion mentale sont proches des pratiques courantes des enseignants Par contre ceci ne signifie nouveau pas que les profils MGM appliquent la th orie dans leur classe En outre nous relevons que l item le climat les r gles et les consignes est pour les enseignants essentiels afin de parvenir la r ussite scolaire Par la suite nous avons voulu savoir sur quels l ments les enseignants mettent l accent en d but d ann e question 11 Vu que les r sultats sont passablement identiques entre les deux tablissements nous allons axer notre analyse uniquement sur les profils Dans ce graphique les l ments les plus favoris s sont proches du centre
53. er une image l a forc ment en t te C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 21 En effet par images mentales on entend une interaction entre la perception et l appropriation mentale se traduit par un codage mental qui passe par un canal sensoriel interne et qu alors il serait possible d agir directement sur celui ci plut t que sur les canaux perceptifs le d couragement peut nous gagner devant tout ce qu il y a modifier dans nos fa ons d enseigner et de prendre en charge les l ves La Garanderie cit par Verneyre 1995 p 30 31 En effet il est bien plus vident de modifier les canaux perceptifs en variant les supports plut t que d agir sur notre mani re d enseigner 2 5 8 La cat gorisation D une part l opinion retient principalement les cat gories auditifs et visuels dans lesquelles Antoine de La Ganderie s engage et critique le caract re r ducteur des deux cat gories principales Profiler un individu permet de mettre une tiquette et donc d y donner un nom cela permet de manipuler ou de travailler qu une seule m thode car nous nous arr tons uniquement cette tiquette En effet l tiquetage est la porte ouverte toutes sortes de manipulations et stigmatisations Selon Grebot cette diff renciation des deux types d vocation suscite une cat gorisation de la part des enseignants Cette stigmatisation est g n ralement beaucoup trop rapide dangereuse abusive et s
54. ermet la description des actions a cela me permet de revenir sur une notion mentales et favorise la prise de conscience _ 2 5 mal comprise en modifiant ma fa on par l l ve g d enseigner cela permet de mettre en uvre des strat gies d autor gulation de l apprentissage cela me permet d analyser quelques difficult s cognitives de chaque apprenant cela me permet de guider l l ve en lui proposant une prochaine tape ou une strat gie utiliser cela me permet de proposer et de d couvrir des strat gies qui favorisent la progression cela me permet de soutenir l l ve dans so NV Ceci me permet de faire un retour g n ral processus d auto valuation Sn ai la classe cela me permet d interagir avec lui Profil ne ma trise pas la GM PM n 6 Profil ma trise partiellement MP n 6 amp Profil ma trise la GM MGM n 6 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 57 Face ces r sultats nous pouvons remarquer que le profil PM se diff rencie des deux autres sur certains points Les enseignants PM mettent plus de r serves sur les diff rents nonc s notamment en ce qui concerne les intitul s Cela me permet d analyser quelques difficult s cognitives et Cela me permet de revenir sur une notion mal comprise Ces r sultats permettent de rejoindre nos deux hypoth ses car l valuation formative place l l ve au centre de ses apprentissages Par
55. es comp tences et une connaissance pr cise de la th orie L enseignant doit galement avoir fait sa propre introspection Il se doit de conna tre son propre profil et tre conscient des r percussions que cela peut avoir sur son enseignement Pour y parvenir il est essentiel que la personne qui m ne le dialogue formule des hypoth ses sans pour autant proposer des solutions ou des r ponses Le but est d amener l l ve trouver par lui m me ses habitudes et son profil mesure que le dialogue avance Ce type de dialogue se distingue d une discussion avec l l ve En effet il ne s agit ni d une aide psychologique ni d une aide ducative qui peut tre apport e l l ve lorsqu il C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 14 rencontre des probl mes familiaux qui se ressentent sur son travail ni de r expliquer une notion mal comprise un l ve En outre la transmission du savoir n entre pas dans le dialogue p dagogique En effet Le dialogue p dagogique a pour objet les proc dures utilis es et utilisables pour apprendre pour comprendre pour d velopper La Garanderie 1984 p 98 L enseignant cherche en premier savoir quelles proc dures l l ve utilise puis il lui enseigne d autres proc dures possibles utiliser Lors de ce type de dialogue les seuls int r ts sont les moyens mettre en uvre pour que les l ves s adaptent aux t ches scolaires Les causes psy
56. flexion contient l activit d vocation et consiste r fl chir une loi sur un probl me en tenant compte des connaissances qu un l ve poss de d j C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 67 e Repr sentation imag e La personne cr e une image face une l information donn e Par exemple lorsque l on entend le mot triangle voici l image qui peut appara tre e Repr sentation s mantique Apr s une nonciation ou la lecture d un nonc la personne rel ve les caract ristiques du mot par exemple en reprenant le mot triangle la repr sentation peut tre forme g om trique trois c t s e Projet Se mettre en projet pour un l ve veut dire qu il doit est tre conscient de l orientation de l activit ainsi que du sens de celle ci e Visuel image visuelle Le sujet traite de mani re visuelle les informations qu il per oit Lorsqu il doit se rappeler de quelque chose il le voit dans sa t te C est dire que le sujet a visuellement l esprit un objet ou un v nement dont nous sommes en train de parler C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 68 7 Remerciements Perrin Nicolas directeur de m moire Ramel Serge jury Chabloz Dominique enseignante au Coll ge des Crosets Ecublens Rubichon Francesca directrice p dagogique Ecole de la Garanderie toutes les personnes ayant contribu de pr t ou de loin la
57. fondamentalement diff rentes L image mentale est cr e par l vocation Les plus connues sont les images visuelles et les images auditives Il existe galement les images tactiles somesth siques kinesth siques olfactives et les images gustatives Nous retiendrons surtout les images visuelles et auditives car elles sont les plus faciles former au contraire des autres Les images mentales sont une forme de repr sentation mentale Il en existe deux types les imag es et les s mantiques Ces deux types de repr sentation sont n cessaires pour les vocations en gestion mentale En effet la repr sentation consiste produire des symboles qui se substituent d autres l ments ou objets La repr sentation imag e est li e au traitement de l information non verbale Il y a un lien entre l image et la perception Le processus de compr hension d un nonc ou d une information conduit l laboration d une repr sentation s mantique Les deux syst mes sont distincts l un de l autre mais ils peuvent toutefois s additionner comme pour le concept d un triangle La repr sentation imag e est le sch ma d un triangle tandis que la pr sentation s mantique serait de se dire qu un triangle est une forme g om trique trois cot s C est donc l imagination qui permet de former les images mentales 2 3 3 Gestes mentaux Comme nous l avons vu pr c demment la gestion mentale est une p
58. ges en lui portant un int r t particulier Cette recherche nous permet donc d apporter une premi re id e quant notre question de recherche tout en sachant que cette tude est exploratoire et qu elle n cessite une suite afin de d couvrir si ces premiers r sultats sont corrects De plus les notions de vocabulaire et de compr hension sont d velopper afin d tre certain que les enseignants ont la m me vision que les chercheurs C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 59 4 Conclusion Au cours de notre formation nous avons t confront es des recherches par nos nombreuses lectures toutefois nous n avons jamais eu l occasion d en r aliser une Ce m moire nous permet de voir toutes les tapes ainsi que les biais et les difficult s possibles d un tel travail travers ce m moire nous nous sommes appropri es un cadre th orique qui englobe des concepts ainsi que des pratiques propres la th orie Un travail sp cifique sur les critiques a t r alis et m me si celles ci sont pertinentes il est n cessaire de ne se laisser emporter par un avis ou un autre En effet la gestion mentale n est pas construite sur des fondements clairs car elle n est pas prouv e scientifiquement mais rien ne prouve non plus que certains des l ments qui font ce qu est la gestion mentale ne sont pas utiles l enseignant La gestion mentale fait partie des nombreuses th ories controvers e
59. hep Haute cole p dagogique Avenue de Cour 33 CH 1014 Lausanne www hepl ch Bachelor of Arts et Dipl me d enseignement pour les degr s pr scolaire et primaire La gestion mentale et son implication sur la pratique des enseignants Effets positifs d un cadre th orique contest M moire professionnel Travail de C line Lecoultre et Maude Loi Zedda Sous la direction de Nicolas Perrin Membre du jury Serge Ramel Lausanne ao t 2011 1 2 Table des mati res Introduction 3 1E COMMENTE scene ten ns nn ter ee tn ent E 3 1 2 Motivations t ODJeCtIfs ssssssrersssrrsennesssssrenssenenensesnnsssntennnnessanes este eenestenseseten esse ss es ae 3 1 3 Question de recherche et d limitations eeeseesseseseessecssecssecesocescocssocesocesooesooesooessoescoeesoeees 4 E A PA CRE EL a COS EN AT TS PNR PIE ERREUR E TA SEA APR 5 Partie th orique 6 2 1 Antoine de La Garanderie et construction de la th orie 6 2 2 Objectifs de la gestion mentale sesssessseossesssecssecesccssecesecesocesocesocesocesocesocesoossoosesosssosssossso 7 2 3 Concepts nnnhenees rs en I een nese tienne n sen ebte een es 9 DATS P SA01 TO EE Den ST mn AS Te den SAT di mn 9 2 3 2 Imag smental s ss ess e nd a nn ne nt die 11 2 3 3 G st s mentaux nn ris ide E TE ti nipe ne OE O 11 2 34 H Proton rnid aan Mann dd nr dense sde des sai de isa 13 23 55 L introspectlon s nine a aor Ms a Dit dre ner nn nu nids te 13
60. il y ait attention l l ve doit se mettre en projet c est dire qu il doit tre conscient de l orientation de l activit ainsi que le sens de celle ci Antoine de La Garanderie 1980 consid re donc ce geste comme la cl de contact du fonctionnement mental L individu reproduit mentalement l information per ue Cette premi re image est ph m re Il faut passer l acte de m morisation pour que l l ve retienne cette image L attention est n cessaire mais pas suffisante pour apprendre e La m morisation Ce geste mental consiste stocker l information afin de la rendre disponible plus tard Il y a deux axes importants dans la m morisation Le premier axe est la m morisation de projet c est dire le moment o l l ve projette la connaissance Celui ci s effectue en situation initiale lors de l automatisation des acquis et lorsque le sujet a besoin de retrouver ce qu il avait voqu au pr sent Cela permet de garder en m moire pour le r utiliser bon escient et en temps voulu Le deuxi me axe de la m moire est le rappel celui ci s effectue lorsque le sujet a besoin d voquer des connaissances m moris es ant rieurement e La r flexion Le geste de r flexion contient l activit d vocation et consiste r fl chir une loi sur un probl me en tenant compte des connaissances que l l ve poss de d j Il y a quatre moments dans la r flexion e la
61. il n y a pas qu un seul geste de m morisation comme le pr ne la gestion mentale mais bien plusieurs d o leur d saccord De plus ils estiment que trop de biais sont possibles avec l utilisation de l introspection d o le manque de cr dibilit qu ils s y accordent 2 5 10 La non prise en compte des facteurs ext rieurs la classe Pour Antoine de La Garanderie l h t rog n it d une classe d pendrait uniquement des facteurs internes la vie psychique tels que le d sir et la volont et non des capacit s intellectuelles propres chaque individu De plus il a d clar dans les profils p dagogiques 1984 qu il tait impossible de savoir pour quelles raisons un l ve est en chec solaire si l on ne fait pas d analyse sur ses processus mentaux Il sous entend donc que tous les apprenants ont des ressources pour r ussir pour autant que les gestes mentaux aient fait l objet d un apprentissage C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 24 En outre l analyse mentale que propose la gestion mentale peut porter pr judice lors de la communication en se basant uniquement sur les processus et en omettant des l ments plus sp cifiques la communication Comme le dit Le Meignen on pourrait aussi reprocher la gestion mentale d tre trop dirig e vers le cognitif et de ne pas proposer d outils pour agir sur l motionnel Or tout individu qui a un probl me de nature affecti
62. ils types suivants Un enseignant ayant une pratique suivant la th orie de la gestion mentale 2 Une tudiante HEPL 3 Un enseignant ayant quelques connaissances en gestion mentale mais pas suffisantes pour d finir correctement les profils d auditifs et visuels 4 Une personne ayant des pratiques oppos es la gestion mentale 5 Une enseignante ordinaire Annexe 1 Ces diff rents profils nous ont aussi permis de tester nos questionnaires afin de s assurer dans un premier temps que les questions soient compr hensibles et dans un deuxi me temps que tous les enseignants puissent donner une r ponse qui corresponde ce qu ils pratiquent r ellement dans les classes Nous avons proc d de la sorte car comme nous avions de la difficult nous d tacher de la gestion mentale dans notre questionnaire cela nous a permis de v rifier que peu importe l avis et la connaissance en gestion mentale il est possible de r pondre au questionnaire C est une pr caution que nous avons prise en C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 30 effet tester le questionnaire avant de le transmettre nous semblait tre une tape essentielle Ensuite partir de ces cinq questionnaires nous avons commenc regarder comment nous allions analyser les donn es notamment sur les liens qui taient tablir entre les diff rentes parties 3 4 L valuation formative L valuation formative ne fait pas parti
63. ion mentale Toutefois les autres cat gories sont proches de ces id es Il est noter par contre que ceci ne d montre pas non plus que les enseignants pratiquent la th orie d Antoine de La Garanderie Pour v rifier ces l ments et s assurer de leur pertinence nous avons repris cette question en nous basant sur la formation et la connaissance des enseignants ce sujet en utilisant les trois profils d enseignants ceux qui ne maf trisent pas la gestion mentale PM ceux qui la ma trisent partiellement MP et ceux qui la ma trisent MGM Les diff rents profils d enseigants en fonction des l ments pour la m morisation attirer l attention des l ves e E Profil ne ma trise pas la GM PM de A n 1 Profil ne ma trise pas la GM PM de B n 5 gt 500 Le faire r diger les Profil ma trise partiellement MP de B n 4 la r p tition lt j 2 5 00 _k ba A points 7 importants lt Profil ma trise partiellement MP de A n 3 Kk Profil ma trise la GM MGM de B n 3 Profil ma trise la GM MGM de A n 2 mise en P it A application les questionner Montrer le sens de l l ment travaill z f varier les supports varier les modes C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 43 Dans ce graphique les l ments proches du centre sont favoris s par les enseignants A la suite de l analyse de ces graduatio
64. ique les outils modernes de la gestion mentale Paris ESF Grebot E 1995 Gestion mentale emprunts et confusions th oriques In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 35 48 Ramonville Saint Agne Er s La Garanderie A 1987 Comprendre et imaginer les gestes mentaux et leur mise en uvre Paris Le Centurion La Garanderie A 2002 Comprendre les chemins de la connaissance une p dagogie du sens Lyon Chroniques sociales La Garanderie A 1984 Le dialogue p dagogique avec l l ve Paris Le Centurion La Garanderie A 1998 Le praticien de la gestion mentale au service de l apprentissage des gestes mentaux de la connaissance La gestion mentale Cahiers Binet Simon 3 4 155 164 La Garanderie A 1980 Les profils p dagogiques Paris Le Centurion La Garanderie A 1982 P dagogie des moyens d apprendre Paris Le Centurion La Garanderie A amp Cattan G 1988 Tous les enfants peuvent r ussir Paris Le Centurion Le Meignen M F 1995 Gestion mentale et communication dans le groupe classe In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 283 292 Ramonville Saint Agne Er s Le Meignen M F 1995 Faites les r ussir Gestion mentale valuation formative p dagogie par objectifs Paris Les ditions d organisation Loarer E 1998 L ducation cognitive mod les et m thodes pour apprendre penser Revue Fran aise de P dagogie
65. k Durant J amp Chouinard R 2009 L valuation des apprentissages De la planification de la d marche la communication des r sultats Montr al Hurtubise HMT Escribe C amp Marin C 1998 Histoire de la psychologie g n rale Du behaviorisme au cognitivisme Paris In Presse Evano C 1999 Un autre regard une autre coute en p dagogie Paris Nathan Felkel A M amp Zimmermann M L 1993 La gestion mentale une p dagogie centr e sur l l ve Educateur 2 58 61 Flessas J 1997 L impact du style cognitif sur les apprentissages Les difficult s d apprentissage Education et francophonie XXV 2 Consult le 19 juin 2010 sur http www acelf ca c revue revuehtm1l 25 2 r252 03 html Gardou C 1995 La gestion mentale en question propos des travaux d Antoine de La Garanderie Ramonville Saint Agne Er s Gardou C amp Aguilar P 1995 Gestion mentale et scientificit In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 79 98 Ramonville Saint A gne Er s Gate J P 1997 La recherche en gestion mentale une n cessaire ouverture Cahiers Binet Simon 4 69 72 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 62 Gate J P 1995 Gestion mentale et ph nom nologie In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 125 138 Ramonville Saint Agne Er s Grebot E 1994 Images mentales et strat gies d apprentissage Explication et crit
66. les enseignants n ayant pas s lectionn cet item 2 Toutefois nous pensons que le fait de ne pas avoir s lectionner tous les items la C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 45 question sur la m morisation peut mettre en doute la fiabilit de nos r ponses question 11 Varier les supports pour la m morisation en fonction du type de support utilis images 35 7 varient n 11 supports audio ne varient pas n 7 L es moyennes proches du centre signifient que les enseignants utilisent tr s souvent souvent ce support Ce graphique montre effectivement que les enseignants qui pensent que varier les supports est une tape favorisant la m morisation utilisent diff rents supports et une fr quence plus lev e que les autres Cette r ponse montre une coh rence entre les diff rents choix appos s pour les enseignants Pour en revenir la variation des supports en fonction des modes d apprentissage graphique variation des supports en fonction des modes d apprentissage le tableau noir les fiches et les images sont utilis s peu importe les modes d apprentissage tandis que les films ainsi que les supports audio font partie des supports moins utilis s par tous les enseignants Les enseignants par tapes en 2 et l exploration en 1 sont les deux groupes qui utilisent les constructions manuelles Par contre ils mettent
67. lis e aupr s d l ves de CE2 Ces m thodes comme le rel ve Laurent Talbot 2005 ont connu un grand succ s aupr s des enseignants ces derni res ann es car elles pr tendent pallier les checs r p titifs travers cette tude il va comparer deux m thodes diff rentes la gestion mentale et la m ditation la structuration cognitive L hypoth se de cette recherche est que dans les classes les carts d acquis scolaire auraient tendance se C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 26 r duire en utilisant l une de ces m thodes d ducabilit cognitive Il en ressort au final que l application de ces m thodes n a pas de lien direct avec l am lioration des performances scolaires des l ves C est plut t une combinaison de comportements de pratiques de facteurs qui vont entretenir les r ussites ou les difficult s d apprentissage Talbot 2005 p 85 Ainsi ce n est pas l utilisation des m thodes ducabilit cognitive qui serait la cause des principales diff rences constat es mais bien un ensemble de postures conjugu es de l enseignant engag dans de nouvelles dynamiques face aux difficult s des l ves qui entra neraient un certain type de posture chez les apprenants Talbot 2005 p 87 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 27 3 D marche de recherche 3 1 volution de notre m moire depuis notre projet Dans un premier temps lors de nos premiers que
68. mani re dont ils apprennent Les enseignants PM ne partagent pas le m me avis L important pour eux est d adapter son enseignement en fonction des strat gies des l ves ainsi que de pr senter la classe diverses strat gies L item information sur la mani re d apprendre est laiss de c t Cette constatation est notre avis contradictoire car ils rel vent l importance de s adapter aux strat gies des l ves Pour parvenir adapter son enseignement l enseignant doit obligatoirement prendre du temps afin de conna tre comment fonctionnent les l ves Selon Antoine de La Garanderie discuter des strat gies avec les l ves permet deux choses tout d abord d obtenir des informations sur la mani re d apprendre puis de pr senter la classe diverses strat gies Il est int ressant de voir que tous les profils d enseignant abordent les strat gies avec leurs l ves Nous pouvons donc imaginer qu un rapprochement est envisageable entre la gestion mentale et les pratiques usuelles des enseignants Toutefois il ne faut pas omettre que le terme strat gie est large et que notre questionnaire ne nous permet pas de savoir s il s agit des m mes strat gies que celles de la gestion mentale Nous relevons que les enseignants peu importe la nature de ces strat gies portent un int r t particulier sur la mani re dont l l ve apprend Cette faible distinction entre les profils nous
69. me n 6 Choix d exploration en 3 me n 8 Choix par tapes en 1er n 14 i Choix par tapes en 2 me n 3 Non mais ont p par c ur en entendu LT Lectures n 6 l exploration par la prise de risques parler n 6 t par tapes M dias n 5 Nous nous trouvons dans le cas de figure o les points proches du centre sont ceux qui sont appliqu s en premier Concernant la question en lien avec la m morisation les enseignants devaient classer les items par ordre d utilisation question 11 Ces items ont t class s en fonction des modes d apprentissage de la question 6 Pour tous les modes d apprentissage la premi re tape n cessaire est attirer l attention des l ves except pour ceux qui s lectionnent en seconde position le mode de l exploration par la prise de risque La tendance g n rale est de commencer par attirer les l ves puis de varier les supports et les modes avant de mettre en application de questionner les l ves et enfin de terminer par la r p tition Quant r diger les points importants et montrer le sens selon les modes l avis sur ces items est partag En effet r diger les points importants pour les enseignants qui privil gient 1 exploration en 1 position le c ur en 2 y et par tapes en 2 doit tre abord au d but de la m morisation Par contre pour les enseignants exploration en 2e y r
70. me les r percussions que la gestion mentale peut avoir sur les enseignants Dans un premier temps nous allons nous int resser la th orie de la gestion mentale et son application tout en gardant un regard critique Pour cela nous nous appuyons d une part sur les crits qui pr nent cette th orie et d autre part sur ceux qui le remettent en questions En effet la th orie de la gestion mentale fait couler beaucoup d encre car elle est contestable Nous faisons donc face un sujet tr s controvers Dans un deuxi me temps nous allons nous int resser aux pratiques des enseignants qui s appuyant sur la th orie de la gestion mentale dans leur enseignement ou qu ils ne le font pas 1 2 Motivations et objectifs Notre m moire a comme principal objectif de nous ouvrir aux diff rentes p dagogies en nous int ressant des domaines que nous n avons pas ou peu abord s au cours de notre formation Lors de notre ann e d change au Canada nous avons pu d couvrir des aspects de la th orie de la gestion mentale pendant nos cours l universit notamment en diff renciation p dagogique En effet les profils sont utilis s afin de comprendre o se trouve la difficult de l l ve En discutant avec nos coll gues en Suisse nous nous sommes rendues compte que ces aspects n taient pas du tout abord s durant les cours Cette diff rence a veill notre int r t pour la th orie de la gestion mentale C es
71. ments Profil ne ma trise pas la GM PM de B n 5 B Profil ne ma trise pas la GM PM de A n 1 Profil ma trise partiellement MP de B n 4 Profil ma trise partiellement MP de A n 3 k Profil ma trise la GM MGM de B n 3 Profil ma trise la GM MGM de A n 2 enseignemen t diff renci dicussion explications Les l ments privil gi s par les enseignants se trouvent aux abords du centre du graphique L l ment mis en place par tous les profils en premi re position est je tente de comprendre o est la difficult en discutant avec l l ve except pour B PM qui privil gie j enseigne de mani re diff rente toute la classe Pour MGM A et B fonctionnent de la m me mani re En effet ils commencent par la discussion puis l explication pour ensuite proposer diff rents exercices se r f rer un coll gue enseigner de mani re diff rente et terminent pas l appui et les parents D une mani re g n rale la discussion avec l l ve et les exercices sont favoris s par les enseignants et les appuis sont laiss s de c t L item je me r f re un coll gue est plus utilis A qu B Cette diff rence peut s expliquer car A les enseignants travaillent beaucoup ensemble et sous forme de duos observation r alis e durant le stage Quant l item enseigner d une mani re diff rente les avis sont
72. n d am liorer ses performances e Mener l autonomie L l ve est alors plac seul face des choix et doit d terminer quels sont les moyens qui sont le plus adapt s pour lui et ceux qui au contraire sont moins efficaces Cela l am ne vers une autonomie o il est le promoteur voire cr ateur de ses moyens de r ussite Institut International de la Gestion Mentale Nous parlons donc ici d une p dagogie de l autonomie mentale Les apprenants sont capables de prolonger ce qu ils per oivent gr ce aux vocations C est pour cette raison que celle ci est appel e une p dagogie de la libert Grebot 1994 p 15 Les praticiens de la gestion mentale devraient garder en t te les divers points qui vont suivre Car 1ls sont la base de cette th orie Celle ci va l encontre des id ologies fixistes et inn istes de l intelligence dire que c est un l ve limit qui fait ce qu il peut mais qui n y arrivera jamais Elle se place dans une p dagogie de la r ussite o l on pr suppose que chaque personne peut progresser En se disant que chaque l ve est dans la possibilit de progresser un effet Pygmalion s instaure inconsciemment et chacun a alors plus de chances de r ussite De plus cet aspect viterait toute cat gorisation des l ves et remet en question les pratiques enseignantes plut t que les capacit s des l ves Cette id e peut tre C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 8
73. naissances de ces personnes en gestion mentale et elles ne nous permettaient pas de pr ciser dans quelle cat gorie les sujets allaient tre class s Il se peut donc que certains enseignants ne se trouvent pas dans la bonne cat gorie En effet si ceux ci ont choisi la r ponse qui d finit les profils de mani re incorrecte mais qu ils utilisent les questionnaires VAK pour subvenir aux besoins de leurs l ves la classification aurait pu changer Toutefois il est n cessaire de relever que sur les questionnaires distribu s B seules deux personnes ont r pondu aux questions concernant ce questionnaire VAK Les enseignants de la cat gorie 3 savoir J ai des connaissances en gestion mentale et je suis capable de d finir les profils auditifs et visuels ont montr qu ils avaient des connaissances en gestion mentale correctes Toutefois ces enseignants malgr leurs connaissances n appliquent pas indubitablement cette th orie De plus l analyse de la question 10 lorsque nous avons regroup les propositions faites par les enseignants elles taient dans certains cas propices l interpr tation En effet nous ne sommes pas toujours certaines d interpr ter de mani re correcte les propos relev s Par exemple dans le questionnaire n 8 la personne a crit apprendre se conna tre L enseignant parle t il d apprendre se conna tre dans la relation ma tre l ve ou parle t il des l
74. nant doit tre attentif ce que se passe autour de lui et faire entrer l information dans son esprit avant de le stocker Antoine de La Garanderie va v rifier cette hypoth se et surtout s int resser l acte d aftention en lui m me Il se demandera alors la forme que cet acte doit avoir pour tre efficace Il pose alors l hypoth se que les choses per ues seraient C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 6 exprim es en images ou en mots gr ce des vocations qui seraient le r sultat de cet acte Les r sultats de cette hypoth se mettraient en avant que tout apprentissage doit obligatoirement passer par l acte d attention En effet l acte de connaissance est le traitement vocatif du champ du r el per u c est dire l acte d attention La Garanderie 2002 p 17 Pendant pr s d une ann e il explore le dialogue p dagogique avec des l ves qui r ussissent et s int resse au processus de raisonnement de m morisation et de r flexion Ses recherches vont aboutir en 1980 la sortie de son premier livre qui s intitule les profils p dagogiques Ce livre est le r sultat d une recherche men e aupr s d l ves d tudiants et de coll gues sur leur mani re de travailler Toutefois nous n avons aucune trace de la recherche en elle m me seuls les r sultats y apparaissent Il cherche savoir comment font ces personnes pour tre plus performantes Il va analyser les strat gies de
75. ns il en ressort que presque tous les enseignants peu importe leur profil commencent par attirer l attention des l ves De plus pour les PM les enseignants de B ne varient pas forc ment leurs supports pour favoriser la m morisation tandis que les enseignants de A ne montrent pas l l ment travaill Quant aux enseignants MP de B varier les modes ainsi que varier les supports ne portent peu d int r t pour la m morisation A choisit litem montrer le sens de l l ment travaill mais ne s lectionne pas r diger les points importants A notre avis une des raisons qui r sulte ce choix pourrait tre li l ge des l ves En effet il s agit un tablissement primaire donc une partie des l ves ne savent pas encore crire tandis que les autres ne sont que peu familiers avec cette pratique Cette hypoth se devrait tre v rifi e lors d une recherche compl mentaire Dans l tablissement B les enseignants MGM ont des avis partag s toutefois les deux items privil gi s sont montrer le sens de l l ment travaill attirer l attention des l ves et les questionner L item le moins valoris est la r p tition Tous les autres items se trouvent entre les graduations 2 33 et 3 Cette constatation est surprenante si nous partons du principe que ces enseignants mettent en pratique la th orie de la gestion mentale car le premier geste mental qu
76. ogie cognitive qu aux normes de l ducabilit cognitive Comme le pr cise d ailleurs Loarer en notant qu il s agit d une conceptualisation qui ne se r f re pas aux connaissances acquises et valid es cf Lieury 1990 1991 ni aux notions en usage L cart entre les concepts qui inspirent la m thode et les connaissances scientifiques du domaine concern rend alors impossible toute tentative de validation conceptuelle de la m thode Loarer 1998 p 136 2 5 7 Une mauvaise compr hension Ainsi selon Gardou 1995 lorsque le th me des profils auditifs et visuels est abord c est dire le type de codage mental beaucoup n ont pas compris ce concept notamment en raison du vocabulaire utilis et sont rest s sur le fait qu il s agissait d un besoin perceptif Cette mauvaise compr hension de la th orie deux influences e si l enseignant parle et crit il a l impression de satisfaire les besoins perceptifs visuels et auditifs de tous Or lorsqu une personne a besoin de voir les choses crites pour le retenir il s agit d une modalit visuelle car il traite de l information visuelle mais ce n est pas pour autant qu il traite l information visuellement e lautre m prise qui ressort de cette mauvaise compr hension appara t la sortie des donn es la confusion entre la capacit et le mode de fonctionnement mental fait penser que toute personne qui est capable de racont
77. onc de comprendre tous ces processus de construction des savoirs et permet au ma tre de planifier des actions p dagogiques et didactiques en fonction de cela ce qui entra nera n cessairement un maximum d apprentissages pour les l ves Selon Loarer la gestion mentale fait partie des m thodes d ducabilit cognitives o l on va travailler les apprentissages m tacognitifs par une prise de conscience par le sujet de son propre fonctionnement Loarer 1997 p 131 par l introspection C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 15 2 5 Critiques de la gestion mentale La gestion mentale comme nous l avons d j mentionn est une m thode tr s controvers e et critiqu e Dans ce chapitre nous allons relever les principales critiques que les auteurs rel vent ce sujet 2 5 1 Entre philosophie et psychologie cognitive Antoine de La Garanderie inscrit sa th orie dans deux approches l une philosophique l autre psychologique Toutefois selon Gardou 1995 nous pourrons remarquer que cette th orie ne s inscrit pas enti rement dans l un de ces domaines En effet Antoine de La Garanderie dipl me de philosophie en poche d crit dans un premier temps sa th orie comme une philosophie de la connaissance Gate 1995 p 125 Gate 1995 fait remarquer que m me si Antoine de La Garanderie d crit sa th orie comme philosophique le concept de gestion mentale a pour objet l tude du f
78. onctionnement mental du sujet aux prises avec des situations d apprentissages diversifi es au sens large du terme et pour finalit s des pr occupations d ordre ducatif orient e vers le d veloppement de l autonomie et de la libert de la personne La gestion mentale n est donc pas une philosophie appliqu e de m me que la ph nom nologie dont elle se r clame n est pas une psychologie de la vie mentale qui s ignore Gate 1995 p 126 Que faut il donc penser du positionnement de La Garanderie qui semble ne pas tre en mesure de d terminer clairement sur quel type de philosophie sa th orie est fond e S agit il r ellement d une philosophie ou s agit il d une tude non scientifique sur les actions du cerveau Ces premi res questions montrent le manque de clart qu il r sulte face aux lectures que nous avons pu r aliser Concernant le positionnement de la th orie en psychologie cognitive ici aussi de nombreux doutes apparaissent car La Garanderie pr ne l introspection qui en psychologie cognitive est r futable En effet la psychologie cognitive d montre au contraire l existence d une forme de repr sentation abstraite non accessible l exp rience introspective Elle postule une conception modulaire des diff rentes m moires contrairement la gestion mentale qui parle d un geste unique de m morisation Grebot 1995 p 47 nouveau la gestion mentale pourtant inscrite ainsi par son auteur ne
79. onnaires rejoint nos hypoth ses c est dire que la gestion mentale est proche des pratiques usuelles des enseignants et qu elle permet de s int resser l l ve C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 60 Dans notre recherche lors de l interpr tation des r sultats le cadre th orique fut compl t par des notions apprises durant nos trois ann es de formation En effet afin d tre critique et de pouvoir faire des liens une connaissance globale des th ories et pratiques en enseignement est plus que n cessaire Afin de poursuivre notre travail nous pourrions r aliser le m me type de recherche sur l une de ces autres th ories En outre il serait int ressant de r aliser notre recherche une grande chelle en interrogeant tous les enseignants du canton afin de valider nos r sultats C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 61 5 Bibliographie 5 1 Ouvrages Bertrand Y 1995 Gestion mentale et cologie de l apprentissage In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 67 78 Ramonville Saint Agne Er s Binet A 1903 L tude exp rimentale de l intelligence Paris Schleicher Cierco M 1995 Gestion mentale et vocations In C Gardou Ed La gestion mentale en questions pp 227 240 Ramonville Saint Agne Er s Daudelin C Desjardins J Dezutter O amp Thomas L 2007 Evaluer pour soutenir l apprentissage Sherbrook Universit de Sherbroo
80. ons que nous ne pouvons pas valider notre hypoth se Nous pouvons interpr ter ces r sultats par le fait que ces enseignants prennent du temps en d but d ann e pour instaurer un climat propice aux apprentissages et que c est seulement par la suite qu ils d couvrent le mode de fonctionnement de leurs l ves car nous savons que les enseignants prennent du temps pour discuter des strat gies avec leurs l ves et ce en raison des r ponses obtenues gr ce l analyse du graphique Les discussions sur les strat gies en fonction des aspects g n ralement abord s avec l l ve Toutefois nous relevons nouveau que le vocabulaire utilis et les r ponses obtenues ne permettent pas de dire qu ils pratiquent les th ories de la gestion mentale dans leur classe La question sur l valuation a t analys e en fonction des profils type afin de d couvrir si les pratiques des enseignants sont les m mes en fonction de leur formation et de leurs connaissances en gestion mentale Dans toutes les autres questions les pratiques en gestion mentale taient inclues dans les items propos s ce qui n est pas le cas pour cette question Les items les plus loign s du centre sont ceux qui sont les moins favoris s par les enseignants Les diff rents profils en fonction de l avis sur l valuation formative cela permet l l ve de savoir o il en est un moment pr cis dans son apprentissage Per n 3 r cela p
81. partag s plus particuli rement A Les enseignants MGM auraient d d apr s la th orie de la gestion mentale et s ils l appliquent pr f rer l item discuter avec l l ve afin de comprendre o se trouve la difficult En effet ce type de discussions est appel dialogue p dagogique en gestion mentale En outre les cours d appuis ne sont pas une pratique pr conis e par les C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 52 d fenseurs de la gestion mentale Les enseignants des trois profils fonctionnent de cette mani re en effet ils pr conisent la discussion avec l l ve et d laissent les cours d appui la prise de contact avec les parents la r f rence un coll gue et surtout la proposition d autres exercices Ceci tend rejoindre nos deux hypoth ses de m moire la premi re tant que la gestion mentale permet de s int resser l l ve et la deuxi me que les pratiques de la gestion mentale sont proches des pratiques usuelles des enseignants La comparaison suivante tablit des liens entre les l ments qui favorisent la r ussite scolaire avec les l ments mis en place pour aider un l ve en difficult questions 10 et 13 Nous avons fait cette comparaison afin de d couvrir si les enseignants ayant les m mes id es pour parvenir la r ussite scolaire fonctionnent de la m me mani re pour pallier aux difficult s Les items pour parvenir la r ussite s
82. r D s le d but de ma carri re d enseignant c est l analyse de la r ussite que je me suis appliqu En observant et en questionnant ceux qui r ussissent l o ils r ussissent Et j ai d couvert qu en mati re de r ussite et d chec rien n est le fruit du hasard qu il y a des lois C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 7 g n rales du fonctionnement mental valable pour tous Et qu il suffit de les conna tre et de les appliquer La Garanderie cit par Bertrand in Gardou 1995 p 68 Pour y parvenir trois grands axes doivent tre d velopp s e Conduire la connaissance de soi L l ve doit prendre conscience des habitudes mentales qu il met en uvre au cours d activit s vari es Il doit tre capable de diff rencier les vocations et la perception Cette distinction est essentielle pour qu il puisse mettre en avant le projet structurant toute vocation e largir les comp tences Cet axe permet une prise de conscience des processus cognitifs ainsi qu une compr hension de ceux ci afin de les d velopper de mani re ad quate Les praticiens veulent aider chacun d velopper l essentiel et se l approprier Une fois que l l ve est conscient de ses habitudes vocatives l enseignant est alors en mesure de lui proposer d autres strat gies mentales pour qu il dispose d une plus grande vari t d habitudes mentales Cette diversit offre l l ve des choix afi
83. rbal qui diff re selon les individus Evano 1999 p 42 L vocation est donc l action du sujet qui se repr sente mentalement les informations per ues m moris es ou cr es par lui en leur donnant des formes accessibles la conscience Il est n cessaire de laisser du temps aux l ves pour qu ils puissent voquer avant de donner une r ponse Le recours l vocation est n cessaire diff rents moments de l apprentissage lors de la situation initiale de l entra nement ainsi que de l automatisation Face un nonc les sujets l voquent soit par des images mentales soit par des images verbales Il faut souligner qu il existe bien deux formes les visuels C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 9 et les auditifs Selon les percepts de la th orie il est n cessaire de faire attention ne pas confondre les images visuelles ou auditives avec les modalit s visuelles ou auditives Ce qui est appel modalit est par exemple le fait que certaines personnes ont besoin de voir les choses crites pour mieux les retenir Cela ne signifie pas que l information est trait e visuellement dans la t te Tout comme il serait faux de croire qu une personne qui d crit une image a forc ment cette image en t te Souvent nous parlerons d habitudes vocatives car les personnes utilisent g n ralement le m me type d vocation celui qui leur correspond le mieux et sans m me en
84. re que la pratique de la gestion entra nerait des effets positifs sur le comportement des enseignants et des l ves 2 5 6 Un vocabulaire la fois simple et nouveau De nombreux chercheurs reprochent Antoine de La Garanderie d utiliser son propre vocabulaire afin de d crire les processus mentaux au lieu de se r f rer la terminologie de la psychologie cognitive En effet la gestion mentale parle de processus complexe tout en utilisant un vocabulaire simple mais qui peut porter confusion comme lors de l utilisation du terme codage mental qui pourrait tre ralli la notion de perception Verneyre 1995 p 23 Ainsi R ussir a s apprend est un guide vraiment bien fait clair et simple Et c est sa simplicit qui pourrait tre inqui tante pour plus d un Cela m inqui te Je pense que la gestion mentale ne touche qu un aspect de la gestion mentale de l apprentissage et ce n est pas n cessairement le plus important Bertrand 1995 p 71 Cette diff rence de vocabulaire vient du fait que celui ci tudie directement la vie mentale par la pratique de l introspection alors que ses coll gues le font par l observation de comportements De ce fait il est plus proche d un langage de psychologue et de philosophe travers cette diff rence de vocabulaire les chercheurs attribuent un manque de cr dibilit ses propos d autant plus qu il dit inscrire sa th orie dans cette forme de psy
85. s Toutefois le vocabulaire utilis est simple ce qui ne convient pas tout le monde mais qui peut tre appr ci de la part des enseignants L autre aspect pour lequel les enseignants appr cient g n ralement cette th orie est qu elle se focalise presque uniquement sur la m morisation Cette centralisation la rend plus facile appliquer Ce m moire au del d tre une recherche permet une ouverture sur notre futur professionnel gr ce laquelle nous aurons la possibilit d int grer les l ments de la th orie nos pratiques quotidiennes Cette d marche professionnelle pourra tre reprise avec un nouveau cadre Avec l appropriation de ce cadre aussi bien du point de vue de la th orie que des critiques nous avons cherch travers nos lectures conna tre l avis des enseignants ainsi que les r percutions sur leurs pratiques Pour ce faire nous avons compar les pratiques de ces enseignants avec celles d autres enseignants Notre m thode de r colte de donn es le questionnaire nous a d montr la complexit de cette m thode de la cr ation jusqu son analyse En effet il est n cessaire qu il nous permette de r pondre notre question de recherche qui est la gestion mentale est elle proche des pratiques des enseignants De plus le cadre th orique doit tre solide afin d tablir des liens entre celui ci et les r sultats obtenus Dans cette situation l analyse des questi
86. s s transparents 3 5 constructions manuelles Profil ne ma trise pas la GM PM n 6 Profil ma trise partiellement MP n 6 Profil ma trise la GM MGM n 6 supports audio jeux films Pour les trois profils les supports les plus utilis s proches du centre du graphique sont donc les fiches et le tableau noir Les images sont quant elles r guli rement utilis es il y a uniquement pour les PM o elles se trouvent un peu en retrait A n utilise pas du tout les transparents cela vient du fait qu il n y a pas de r troprojecteur disposition dans les classes Ils n ont donc d autre choix que de travailler sans cet outil Tous les profils varient les supports bien que les supports audio les jeux les films et les constructions manuelles sont g n ralement laiss s de c t Les MGM sont les enseignants qui varient le plus leurs supports En effet aucun support n est jamais ou peu souvent utilis par le 100 des enseignants C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 47 Pour cette question il est difficile de faire une distinction entre les profils car les supports sont plus ou moins utilis s de la m me mani re par les enseignants de chaque cat gorie Les enseignants ont un souci de varier les supports L hypoth se de d part tait que les enseignants du code 2 variaient beaucoup leurs supports car ils ont une mauvaise compr hension de la th orie
87. s ces ouvrages c est ce c t quelque peu totalitaire de la th orie ou de la m thode de A de La Garanderie Certains d fenseurs dont Beno t Lauth admettent que la qualit de la diffusion des travaux d A de La Garanderie est parfois discutable Zakhartchouk 1995 p 59 mais celui ci affirme tout de m me que lire les travaux et prendre en compte les vocations ainsi que les structures de projet de sens apportent une aide pr cieuse aux l ves ainsi qu aux enseignants De plus rappelons nouveau les biais li s aux fondements sur lesquels la th orie se base ainsi que le manque de ressources mat rielles li es aux recherches men es par La Garanderie 2 5 4 Peu de recherches Dans le domaine de la p dagogie sa m thode d introspection dispose de quelques r sultats Le probl me est que ces r sultats sont obtenus sans aucun contr le scientifique ils ne peuvent donc tre valid s d o les critiques mises En outre les propagateurs C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 18 actuels de la gestion mentale ne font que reprendre les crits et les propos de la gestion mentale sans chercher plus loin Le probl me majeur de la gestion mentale est qu elle est scientifiquement m connue Selon Gardou 1995 elle serait inexplor e car elle ne concorde pas avec les th ories labor es en laboratoire En outre le manque de formation d Antoine de La Garanderie une r percussion sur ses
88. s nous avons recens les r ponses des enseignants par question Les questions se trouvent sur la ligne 1 et les items propos s dans les questionnaires sur la ligne suivante Dans le cas o il n y avait qu une seule possibilit de r ponse comme la question 2 qui appara t sur l image ci dessus nous avons num rot les items dans l ordre o ils apparaissent sur le questionnaire Le num ro coch a t entr dans la colonne correspondant la question Dans le cas de la question 6 les enseignants devaient classer les propositions par ordre de pr f rence la question 8 les enseignants devaient classer les items en fonction de 4 possibilit s Ces possibilit s ont t num rot es et le num ro correspondant appara t dans la case Pour toutes les autres questions nous nous sommes r f renc es celles qui apparaissent sur les tableaux savoir la 6 et la 8 car elles sont du m me type Pour la question 10 les enseignants devaient sp cifier trois l ments qui sont essentiels afin de parvenir la r ussite scolaire Comme nous avons obtenu norm ment de r ponses diff rentes nous avons pris la d cision de former des cat gories un peu plus g n rales afin de regrouper au maximum les r ponses propos es Les enseignants devaient donner les trois l ments principaux qui favorisent la r ussite scolaire Nous avons regroup les propositions faites par les enseignants en douze cat gories e Le climat
89. s pas pu faire de distinction particuli re suite cette analyse Par la suite nous avons ax notre analyse sur le type de dialogue favoris en fonction de la formation Tous les enseignants se rejoignent en choisissant l item strat gies d apprentissage Apr s ce constat nous avons cherch savoir pourquoi il tait si important pour les enseignants d aborder ce sujet avec les l ves Ces r sultats ont t diff renci s en fonction des connaissances en gestion mentale Notre analyse en conclut C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 58 que tous les enseignants s int ressent l l ve quel que soit le type de discussion pr conis ce qui est un l ment essentiel pour pallier aux difficult s Face ces difficult s les enseignants se refusent envoyer un l ve l appui et peine demander de l aide un coll gue En opposition nous avons observ les l ments favorisant la r ussite scolaire il en ressort que les items le climat les r gles et les consignes la compr hension la concentration et les strat gies et la motivation l int r t et l estime de soi ont une importance particuli re A travers toutes ces questions nous avons rarement vu une grosse diff rence entre les pratiques des enseignants En effet pour chaque r ponse les enseignants ayant suivi ou pas une formation en gestion mentale cherchent favoriser la progression des apprentissa
90. se retrouvent c te c te mais sont toutefois proche du mode privil gi C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 39 Les enseignants MGM mettent galement en avant l apprentissage par tapes qui m ne l automatisation tout en d veloppant les capacit s d exploration Toutefois ce mode est suivi de pr s par l exploration par la prise de risques comme le rel ve la moyenne de 1 6 Notre hypoth se tait que les enseignants qui pratiquent la gestion mentale favorisent litem l apprentissage par tapes qui m ne l automatisation tout en d veloppant les capacit s d exploration tandis que les autres enseignants varient entre les trois modes d apprentissage propos s L analyse de cette question va dans le sens de notre hypoth se en ce qui concerne les enseignants pratiquant la gestion mentale Par contre il est surprenant de voir que le mode de l apprentissage par tapes est le mode choisi par tous et qu il obtient une moyenne basse Il est donc g n ralement favoris par rapport aux autres modes Cette constatation rejoint ainsi l hypoth se de notre question de recherche dans le sens o les enseignants sont oblig s de s int resser l l ve lorsqu ils utilisent ce mode La prochaine analyse concerne les modes d apprentissage choisis en fonction de la formation effectu e en gestion mentale questions 1 et 6 Nous avons choisi d analyser ces deux l ments afin de
91. stion consacr e l valuation formative nous nous sommes bas es sur une recherche de Daudelin 2007 qui analyse les pratiques de divers enseignants au travers de 25 activit s Il en ressort des caract ristiques de l valuation formative et c est celles ci qui se retrouvent dans notre question 3 5 Analyse des donn es Les 18 questionnaires re us sur 52 distribu s ont t num rot s de 1 18 Annexe 2 les 12 premiers tant ceux de l tablissement de B et les 6 suivants ceux de l tablissement A Nous avons choisi de regrouper ces questionnaires de cette mani re car dans l tablissement A il n y a que des enseignants du pr scolaire la 4 ann e et dans l tablissement de B les enseignants travaillent du cycle de transition la 9 ann e Puis nous avons recens les r ponses par le biais du logiciel Excel Annexe 3 La num rotation des questionnaires nous a permis de rentrer les r ponses des enseignants dans le tableau Excel dont voici une partie C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 32 F fe SOUS TOTAL 1 A63 AG20 EIEI co 0 06 0 06 0 33 0 33 0 28 0 33 0 00 1 33 2 39 2 22 1 11 061 0 44 0 22 0 67 0 56 189 272 161 139 3 00 233 283 272 Dans la colonne A se trouvent les num ros des questionnaires La colonne B sert distinguer l origine des questionnaires 1 repr sentant les enseignants de l tablissement B et 2 ceux de l tablissement A Pui
92. stionnements nous nous sommes demand es comment les enseignants appliquaient la gestion mentale dans leur classe Par la suite nous nous sommes rendu compte que cette question n tait pas abordable dans le cadre d un m moire car les recherches en ducation r futent les fondements de la th orie de la gestion mentale En outre certaines recherches telle que Talbot 2005 d montrent que la pratique de la gestion mentale n apporte par d am lioration face aux difficult s d apprentissage En effet comme nous l avons susmentionn aucune recherche scientifique ne prouve son efficacit au sein des classes Malgr le doute scientifique des formations continues sont propos es aux enseignants Dans nos tablissements respectifs il n y a pas d enseignants form s par l Institut de la Gestion Mentale cole priv e Toutefois certains ont suivi des cours donn s par des enseignants de l cole publique lors de leur formation initiale ou lors de formation continue Dans un deuxi me temps nous souhaitions nous interroger sur la pratique des enseignants qui se r f rent la th orie et aux fondements de la gestion mentale en comparant les pratiques des enseignants n ayant pas de connaissance ce sujet Nous souhaitions galement mettre comparer les pratiques des enseignants n ayant pas la m me approche de la gestion mentale Pour ce faire nous pensions analyser trois s quences d enseignement e Une s quenc
93. t au moment de nos premi res recherches que nous avons compris que les avis taient partag s en ce qui concerne la gestion mentale Actuellement il est essentiel de diff rencier notre enseignement et c est en nous ouvrant notamment par le biais de ce m moire aux diff rents questionnements p dagogiques C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 3 gestion mentale d veloppement cognitif style cognitif m moire etc que nous pouvons y parvenir Charles Gardou dit entre autres en se basant sur les travaux d Antoine de La Garanderie que c est la connaissance du monde mental qui permet de forger des outils p dagogiques appropri s Gardou 1995 p 12 Toutefois il est n cessaire de garder l esprit que la classe est un environnement complexe et que l on ne peut pas la segmenter aussi facilement que nous le voudrions Ce m moire a donc pour objectif une utilit formatrice car nous allons tre confront es diverses interpr tations de la th orie de la gestion mentale Puis notre travail sera de nous approprier la th orie afin d tre en mesure de la comprendre et de pouvoir questionner partir des critiques qui sont mises dans la litt rature scientifique De plus tout au long de leur carri re les enseignants sont confront s diverses difficult s C est pourquoi certains s appuient sur des m thodes d ducabilit cognitive afin de trouver un moyen d aider les l ves en
94. tion reste une hypoth se qu il pourrait tre int ressant de v rifier par le biais d une recherche plus approfondie Lorsque les enseignants discutent avec eux des strat gies cela n apporte g n ralement pas d information sur la motivation ainsi que sur le travail scolaire effectu la maison probablement pour les m mes raisons que susmentionn Par la suite nous nous sommes demand es si en abordant diff rents sujets avec les l ves cela avait une influence sur la mani re dont ils intervenaient aupr s des l ves en difficult s Le type de discussion en fonction des outils pour pallier aux difficult s parents lt osaa motions n 15 appui lt Se exercices 7 Relations familliales n 9 strat gies d apprentissage n 16 r gt enseignement i aN coll gues X eee i 8 diff renci discussion explications On remarque qu il y a peu de diff rence entre les diff rents types de discussion Celles ci C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 51 n ont donc pas une influence directe sur l ordre dans lequel les enseignants classent les items pour pallier aux difficult s Nous nous sommes alors demand es si les profils de ma trise de la gestion mentale avaient une influence sur ce classement Les diff rents profils d enseignants en fonction des items pour pallier aux difficult s en distinguant les tablisse
95. titule actuellement Eduquer C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 17 probl me li au vocabulaire qu Antoine de La Garanderie utilise dans ses ouvrages th oriques D ailleurs cette difficult li e la r daction de la th orie sera reprise plus tard 2 5 3 Manque de r f rences et pourtant beaucoup de livres La th orie id aliste d Antoine de La Garanderie est galement remise en question par beaucoup et ce pour plusieurs raisons En premier lieu on peut reprocher la th orie d Antoine de La Garanderie d tre une approche commerciale et totalitariste qui laisse peu de place d autres th ories et donne un effet sectaire En deuxi me lieu cette approche centr e sur l individu est une vision simpliste du soi qui ne prend pas en compte les aspects externes l individu tels que la complexit de la classe ou l environnement familial En effet il insiste sur le fonctionnement des individus en faisant l impasse sur tous les aspects socioculturels et les motions dont nous connaissons l importance Les Cahiers 1998 rel vent g n ralement du bien de la th orie d Antoine de La Garanderie mais nous ne sommes que plus l aise pour mettre de s rieuses r serves devant la publication un rythme soutenu de divers ouvrages d s aux disciples d Antoine de La Garanderie L aspect r v lation de ces cl s du succ s nous para t particuli rement dangereux Ce qui agace le plus dan
96. travaux qui sont parfois pr sent s avec maladresse D apr s Verneyre les chercheurs sont rebut s l id e de mettre sa th orie l preuve En effet si l on a des r ticences envers une d marche on se contente de l aspect superficiel des choses on a alors aucune raison de chercher la comprendre r ellement surtout dans un champ o chacun se croit qualifi Verneyre 1995 p 23 De notre point de vue et la suite nos lectures la th orie donne une impression de travail par intuition et c est probablement pour cette raison non scientifique que les chercheurs appuy s par l absence de recherches de l auteur r futent cette th orie Un des l ments les plus importants mettre en avant dans le d veloppement de ces critiques est que toute th orie doit tre remise en question et r valu e apr s un certain temps en raison des variations Or la gestion mentale n a jamais t r valu e par son auteur certes il y a eu des approfondissements tels que le dialogue p dagogique mais rien n est all branler les fondements de base 2 5 5 Une th orie id alis e et miracle contre l chec Comme un produit miracle la th orie de la gestion mentale para t souvent utopique aux chercheurs car celle ci permettrait entre autre d radiquer l chec scolaire Pourtant aucune preuve de ceci ne peut tre avanc e ni n ouvre la porte un d bat car Antoine de La Garanderie ref
97. tre conscient Certaines de ces habitudes fonctionnent mieux selon le type de situations Il est relever que l vocation est diff rente de la perception dans le sens o il n est pas n cessaire de percevoir pour voquer il n est pas n cessaire d entendre le bruit de la voiture pour se l voquer Voici un tableau repris de l ouvrage les profils p dagogiques d Antoine de La Garanderie 1980 qui reprend les concepts de visuels et d auditifs en donnant des exemples dans des situations diff rentes Evocations visuelles Evocations auditives 1 vocation des choses Le sujet voit en image Le sujet entend parler par une des tres des sc nes mentale donc visuelle les image mentale donc auditive de des gestes choses les tres et les ces choses de ces tres de ces gestes sc nes de ces gestes 2 Evocation des mots Le sujet voit en image Le sujet entend en image mentale donc visuelle les mots leur place dans la mentale donc auditive les mots prononc s dans des s ries de page comment ils sont mots et comment se font les crits et comment se font accords grammaticaux par les accords grammaticaux l oreille par la vue C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 10 2 3 2 Images mentales Comme nous l avons d j vu pr c demment il existe plusieurs types d images Il ne faut pas confondre les images et les vocations ce sont deux choses
98. trise pas la GM PM n 6 Profil ma trise partiellement MP n 6 h Profil ma trise la GM MGM n 6 l apprentissage par tapes qui m ne l automatisation tout en d veloppant les capacit s d exploration l exploration par la prise de risques Dans ce graphique nous comparons les r sultats des diff rents types d enseignants quant au mode d apprentissage qu ils privil gient en classe Ils devaient dans le questionnaire classer les trois modes par ordre de pr f rence en les num rotant de 1 3 Les points se rapprochant le plus du 1 sont donc ceux qui ont t le plus souvent s lectionn s en premier et les points se trouvant proche du 3 sont ceux qui le plus souvent ont t choisis en derni re position Il faut tenir compte du fait que les enseignants ayant r pondu cette question n ont peut tre par interpr t les items de la m me mani re dont nous les d finissions Si tel est le cas nos r sultats sont alors biais s Nous remarquons donc que les diff rents codes favorisent le mode d apprentissage par tapes qui m ne l automatisation tout en d veloppant les capacit s d exploration En effet cet item est celui qui se rapproche le plus de la graduation 1 Les enseignants l ont donc plus ais ment plac en premi re position Les deux autres modes c est dire l apprentissage par c ur et l exploration par la prise de risques
99. uite apr s sur ce qui s est pass dans sa t te en axant nos questions sur les op rations mentales utilis es e Mettre le sujet en situation d vocation sur un moment pr cis de l activit mentale et lui demander ce qu il se passait dans sa t te cet instant Ces deux points peuvent para tre proches mais ne sont pourtant bien distincts l un de l autre Dans le premier cas on s int resse comment la personne s y est pris mentalement pour r soudre le probl me alors que dans la deuxi me situation on s arr te sur un moment pr cis de la r solution Un outil d introspection tr s utilis dans le monde de la gestion mentale est le dialogue p dagogique qui va tre d fini dans le chapitre suivant 2 3 6 Le dialogue p dagogique Antoine de La Garanderie envisage le dialogue p dagogique comme une aide la prise de conscience de ses habitudes vocatives Le dialogue p dagogique a pour but d orienter vers une meilleure r ussite En effet 1l est utilis afin que les apprenants prennent conscience de leur mode de fonctionnement de leurs vocations et de leur mode de recherche pour mieux apprendre mieux comprendre et d velopper leurs capacit s Il permet donc d obtenir de nombreux renseignements sur l l ve comme les habitudes vocatives et leurs volutions qui permettent de pallier aux checs d am liorer et de renforcer le succ s Pour parvenir ce type de dialogue il faut certain
100. up appris par ce moyen Cette distinction doit tre relev e pour la suite de notre analyse car elle peut avoir une influence sur les r ponses suivantes On peut faire l hypoth se que lors des lectures personnelles la compr hension n est pas forcement la m me que lorsque nous suivons des cours En effet il y a plus de pistes pratiques lors des cours Dans notre partie th orique nous avons pr cis et expliqu que la gestion mentale est mal comprise et parfois mal appliqu e Cette variation de formation peut mettre en vidence que les enseignants n ont pas les m mes connaissances et ne les appliquent pas de la m me mani re toutefois il peut aussi s agir d un choix diff rent de pratique En effet bien que certains enseignants connaissent la gestion mentale et la comprennent ils peuvent soit C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 38 r futer cette th orie soit la trouver inopportune dans certains cas Pour les autres moyens de formation les diff rences sont moindres Nous pouvons toutefois relever que les personnes qui ne connaissent pas la gestion mentale en ont entendu parler L analyse suivante consiste analyser les modes d apprentissage en fonction des codes questions 1 2 et 6 Nous cherchions savoir quel est le mode d apprentissage privil gi par les enseignants Les diff rents profils d enseignants en fonction des modes d apprentissage l apprentissage par c ur 3 h Profil ne ma
101. urtout contraire aux recherches faites par la psychologie cognitive Grebot 1995 p 46 47 Sur ce point Antoine de La Garanderie pr cise que ce sont les vocations et non les personnes qui appartiennent une cat gorie Toutefois dans ses textes on retrouve des termes qui rejoignent la critique Avec le second l ve interrog nous constatons qu il est auditif mais qu il ne se donne pas un mod le auditif pour disposer correctement les chiffres lorsqu il ex cute une op ration de multiplication La Garanderie 1984 p 105 Nous sommes donc en droit de douter des id es d Antoine de La Garanderie et de la pertinence de sa th orie La gestion mentale est centr e uniquement sur les perceptions visuelles et auditives En effet les images kinesth siques ou somesth siques syst me sensoriel ne sont pas prises en compte dans les travaux d Antoine de La Garanderie car travers ses observations il n a jamais rencontr de sujets qui voquaient leurs connaissances par images motrices olfactives ou autres Une petite nuance est faite par certains p dagogues qui ont constat que ces types d images pouvaient appara tre mais en compl ment des vocations visuelles ou auditives C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 22 Par contre Trygg Engen 1995 rel ve des diff rences face ces profils visuels et auditifs de la part de d fendeurs de la gestion mentale En effet comme nous l avons vu Antoine d
102. usait de r pondre aux chercheurs qui souhaitaient s interroger sur sa pratique En effet comme le dit Gardou si ses membres de la communaut scientifique s accordent majoritairement reconna tre la gestion mentale comme vecteur de nouvelles pratiques et recherches nombreux sont ceux qui regrettent l absence de d bat d valuation et d plorent simultan ment la pr sentation souvent maladroite et simpliste par les inconditionnels d une m thode qui radiquerait l chec scolaire Gardou 1995 p 13 C line Lecoultre Maude Loi Zedda 08 2011 19 Cette th orie l avantage de placer l l ve au centre et de d velopper l autonomie de chacun Toutefois Zakhartchouk rel ve que le plus important encore tait et reste notre r serve sur le mod le p dagogique sur lequel s inscrit la gestion mentale Si l apprenant est effectivement mis au centre si les questions d appropriation r elle des connaissances sont soulev es avec force par la gestion mentale il n en reste pas moins qu aussi bien sur le plan des contenus voqu s que sur le plan des dispositifs d apprentissage on est tr s souvent dans une p dagogie tr s traditionnelle c est d ailleurs sans doute ce qui rassure dans les divers milieux o A de La Garanderie appara t comme le docteur miracle qui va nous gu rir de l chec scolaire Zakhartchouk 1995 p 53 54 Toutefois une recherche exp rimentale men e par Talbot 2005 mont
103. ve a beaucoup de difficult s pour voquer Paradoxalement la gestion mentale permet d atteindre des objectifs de type socioaffectif tels que la tol rance ou l autonomie Le Meignen 1995 p 289 290 Supprimer l motionnel peut donc poser de r els probl mes et attaquer la relation entre l l ve et son rapport au savoir ainsi que la relation enseignant apprenant en soi 2 5 11 Le manque d outils pratiques le souci des enseignants est davantage d avoir des outils disponibles et pr ts l emploi Actuellement donc cette difficult s estompe avec la parution de nombreux ouvrages pr sentant des exemples de pratique de la gestion mentale Reste la simplification abusive qui d coule de l utilisation des qualificatifs d auditif et de visuel Verneyre 1995 p 30 Dans l vocation il existe quatre param tres Ceux ci sont d cri s car cette mani re de faire est all chante mais est pauvre en contenu et demande tre tay e de plus ce qui peut tre un int ressant outil pratique un certain moment est consid r par les disciples d A de La Garanderie comme la r alit et c est cela qui nous g ne le plus Zakhartchouk 1995 p 53 En effet la communaut scientifique souhaiterait un approfondissement th orique et solide et savoir comment A de La Garanderie situe ces param tres par rapport aux diverses th ories cognitives Zakhartchouk 1995 p 53 2 5 1
104. yst matise la th orie Matt i 1995 dit d ailleurs que cette remarque laisse pressentir de la triple r serve d A de La Garanderie l gard d une th orie dont il est pourtant l inspirateur 1 Il n a pas crit d ouvrage g n ral sur la gestion mentale 2 Aucun de ses sept livres publi s ne porte explicitement ce titre 3 L expression de gestion mentale elle m me dont il parle avec un certain d tachement n est nulle part d finie de fa on stricte par le fondateur de ce mouvement Son premier ouvrage Les profils p dagogiques en 1980 parle bien de geste mental Dix ans plus tard dans son texte le plus th orique ce jour Pour une p dagogie de l intelligence l auteur se contente de mentionner ce qu on appelle la gestion mentale sans pr ciser s il est le cr ateur d une expression qui va nullement de soi sans non plus la reprendre clairement son compte Matt i 1995 p 151 On ne peut donc ici que remarquer nouveau le flou qui entoure la th orie de La Garanderie Au del du contenu le terme en soi est sujet des critiques puisque celui ci n est pas d fini par l auteur d une mani re ou d une autre D s lors peut on r ellement conceptualiser la th orie si la d finition de celle ci n est pas pos e 2 5 14 Une recherche exp rimentale qui teste la gestion mentale Une recherche exp rimentale sur deux m thodes d ducabilit cognitive a t r a

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