151015 FL CRC Subs - Annabel ANDRE LAURENT
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1. Session pl ni re du Conseil r gional UNION DE LA DROITE Jeudi 15 octobre 2015 DNS Intervention de Fabienne LEVY Conseill re r gionale du Groupe U D C et Apparent s Rapport n 15 14 615 Rapport d observations d finitives de la Chambre R gionale des Comptes sur la gestion de l association Les Nouvelles Subsistances 2008 2013 seul le prononc fait foi C est toujours avec beaucoup d int r t que nous prenons connaissance des rapports de la Chambre R gionale des Comptes concernant les institutions que nous finan ons ou les politiques que nous mettons en place On regrettera quand m me que ce rapport arrive en fin de mandature parce que pour une fois vous auriez pu Monsieur le Pr sident montrer votre coll gue G rard Collomb que sans nous et notre expertise rien ne peut tre fait dans sa ville et demain dans la m tropole en mati re culturelle et nous aurions pu occuper toute notre place enfin Mais a n est plus tr s grave nous nous en chargerons en janvier En commission culture Isabelle Chardonnier rempla ante de Abraham Bengio mais aussi de notre Vice pr sidente bien aim e nous a voqu en r ponse mes questions son tonnement de recevoir ce rapport puisqu au fond nous tions impliqu s la marge et que nous ne recevions pas d autre rapport notamment sur le th tre dans la r gion j en suis sinc rement d sol e mais je suis aussi sinc rement tonn e de cette r flexion car bi2. bservations de la Chambre R gionale des Comptes sont cinglantes Au fil des pages c est une multitude d irr gularit s qui sont point es commencer par la gouvernance L quipe de direction d cide seule sans contr le avec une assembl e g n rale et un conseil d administration rel gu s un r le subalterne Le rapport note une carence importante des r unions de l assembl e g n rale et du conseil d administration qui sont cens s prendre les d cisions les plus importantes Les d l gations de signatures aux dirigeants sont irr guli res et les modalit s de contr le ne sont pas respect es Songez par exemple que c est l quipe de direction qui fixe elle m me l volution de sa r mun ration sans en r f rer au conseil d administration et dans un flou comptable total II y a vraiment de quoi tre constern Comme le dit le rapport il y a des l ments pour requalifier la direction en dirigeant de fait Les cons quences peuvent tre lourdes tant en mati re fiscale qu au regard de la responsabilit des dirigeants Autre bizarrerie le Conseil d administration n a jamais t amen se prononcer sur la ligne artistique On peut m me se demander s il y a un Conseil d administration vu l absence de ses membres C est un fonctionnement carr ment l oppos de l esprit et de la lettre d un vrai fonctionnement associatif Le mod le conomique des Subsistances est tout autant su
3. en sur comme Isabelle le pr cisait en commission les new subsistances sont un laboratoire d exp rimentation international consacr aux nouveaux langages du spectacle vivant les plus fragiles arts de la rue et du cirque danse bien financ es par la R gion Car enfin les subsistances sont bien dirig es par Monsieur Walter qui lui m me dirigea la Villa Gillet qui elle m me sert aussi de r seau aux Subsistances Car enfin les festivals Mode d Emploi ou les Assises du Roman ou les r sidences d artistes qui ne pourraient tre ailleurs sont bien des outils fait maison c est dire en financement crois Ville R gion et Etat et n auraient pas d existence sans notre appui financier ce que je sache Les Subsistances vivent 91 de financements publics Alors bien sur je ne m garerais pas sur la programmation sur les compagnies en r sidence je n aurais aucun regard sur l esth tique mais juste sur les remarques faites par la chambre Avec ce rapport nous ne sommes pas au bout de nos surprises Nous avions d j depuis longtemps des interrogations Nous vous avions d ailleurs d j interpell Mais l nos critiques sont confirm es par la Chambre R gionale des Comptes L tendue des dysfonctionnements pr cis ment d taill s dans ce rapport est remarquable de r gularit Groupe Union de la Droite du Centre et Apparent s UDC App Conseil r gional de Rh ne Alpes 1 Tous les niveaux sont concern s Et les o
4. par an en moyenne depuis 2008 S ajoute cela des primes exceptionnelles r currentes Ce sont les termes m mes du rapport mot pour mot Et en plus je passe sous silence les remarques sur les frais de d placements de missions et de r ception insuffisamment encadr s Vous tes aussi coresponsable de toute cette opacit et de toutes ces irr gularit s Avoir une politique lisible en mati re culturelle c est se prot ger de la critique n est ce pas Si bien sur la ville de Lyon est le principal bailleur financier des Subsistances 3 1 millions d euros de subvention par an au total nous ne sommes pas pour autant non concern s Groupe Union de la Droite du Centre et Apparent s UDC App Conseil r gional de Rh ne Alpes AP des 15 et 16 octobre 2015 Chaque ann e c est environ 325000 euros qui sont attribu es aux subsistances et environ 600000 euros la villa Gillet et je passe les financements mode d emploi ou assises du roman D ailleurs la villa Gillet est au travail pour trouver un nouveau souffle je crois C est une expression qui me plait nous allons nous en pr occuper Avec ce rapport Monsieur Queyranne vous montrez soit votre trop grande politesse effectuer un contr le soit votre asservissement la m tropole et la ville de Lyon Vous avez laiss faire et l a ne passe plus parce que la r gion n est pas seulement une collectivit de gestion mais elle doit remplir clairement une mission en ma
5. rr aliste Les artistes b n ficient d un accueil et d un apport financier et technique totalement gratuit La Chambre s tonne juste titre que les Subsistances ne b n ficient d aucune contrepartie et qu elles abandonnent ses droits de coproducteur sur les spectacles cr s La r ussite d un spectacle cr aux Subsistances n entra ne aucune retomb e financi re pour l association En d autres termes les Subsistances co tent cher mais ne rapporte rien en termes de recettes Pourtant nous dit le rapport un partage des droits sur la coproduction est juridiquement envisageable Les Subsistances vivent gr ce des subventions publiques plus de 90 des ressources je l ai d j pr cis et n ont pas cherch ou n ont pas t encourag es diversifier leurs financements Vous auriez pu Monsieur Queyranne et Madame la Vice pr sidente montrer votre ami G rard ce que signifie le m c nat par exemple La chambre rajoute aussi que le processus de s lection des artistes n est pas encadr et manque de transparence les chiffres de fr quentation sont mal connus disons que les chiffres sont donn s quand elle le juge n cessaire par l association Sur le plan du personnel les observations de la Chambre R gionale des Comptes sont l aussi sid rantes Les Subsistances n appliquent pas la convention collective de secteur pourtant obligatoire Les d penses de personnel 1 2 M d euros en 2013 ont augment de 5 1
6. ti re culturelle sans tre asservie et en ayant pour priorit l accompagnement de l mergence par des structures de pointe Vous tes en faute sur le plan du contr le financier mais aussi du plan des relations contractuelles avec l association La convention de subventionnement est rest e inchang e et il n y a eu aucun bilan depuis 2003 D ailleurs ca m a fait beaucoup rire car la vie n est qu un ternel recommencement En partant de la Vice pr sidence en 2004 de la culture la R gion Rh ne Alpes j ai dit Monsieur Bengio alors encore DRAC de se pr occuper de la villa Gillet et des subsistances car rien n tait clair et de faire voluer la situation Et surtout des bilans clairs Voire d y cr er un EPCC pour avoir une ambition vraiment partenarial et r gionale sur l mergence et laces de tous et toutes la culture durable Ce rapport vous oblige monsieur Queyranne vous bien sur et ceux qui vont vous succ der rapidement oui car nous connaissons bien les causes il faut mettre plat ce syst me en relation avec la ville de Lyon mais aussi la m tropole qui aujourd hui entre de plein fouet dans ces organisations rayonnement m tropolitains et r gional Au moment o les avis de taxe d habitation et de taxe fonci re arrivent dans les boites aux lettres on mesure encore davantage cette gestion obscure et incoh rente de l argent public Notre gestion doit tre rigoureuse et exemplaire Ce rapport montre que
7. vous avez beaucoup de progr s faire et qu il est grand temps que ca change Le changement est en route Je vous remercie Groupe Union de la Droite du Centre et Apparent s UDC App Conseil r gional de Rh ne Alpes AP des 15 et 16 octobre 2015
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