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Guide de soutien à la pratique en matière d`abus

1. e L activit cognitive comportementale de gestion du stress propose galement des techniques de relaxation 47 Traduction libre Extrait de TF CBT web http tfcbt musc edu index php module stress management controlled breathing technique demonstrations demonstration 4 189 448 Exemple d entretien pour enseigner la technique du 5 4 3 2 1 Intervenant Tu te souviens lorsqu on a parl des motions que certaines d entre elles nous mettent de bonne humeur et que d autres au contraire nous font nous sentir mal Parfois ces pens es qui nous rendent triste nous trottent dans la t te plus longtemps qu on ne le voudrait Aujourd hui on va regarder ensemble une fa on de g rer ou de contr ler des pens es n gatives ou stressantes qui te viennent en t te a pourrait t aider par exemple te concentrer sur ce qui se passe maintenant mieux te concentrer en classe ou tre avec des amis sans que ce genre de pens es ne te d range Je vais t expliquer l exercice tu pourras l essayer et ensuite on verra ce que a donne D accord A Adolescent OK Alors voici la fa on dont a se d roulera je vais te demander de penser cinq choses que tu vois autour de toi ensuite cinq choses que tu entends et finalement cinq choses que tu ressens Ensuite tu feras le m me exercice avec 4 choses 3 choses 2 choses et une chose que tu vois entends et ressens C est assez si
2. ot J n f D w f a vJ Partie 1 P riode d investissement sexuel o l autre sexe inspire de l attrait et de l excitation Poursuite de l veil amoureux et d un d sir de rapprochement affectif avec un individu Questionnements relatifs aux fondements d une relation amoureuse panouissante et r ciproque Questionnements relatifs aux valeurs encourag es par la famille versus la compr hension des valeurs v hicul es dans la soci t en mati re d ducation sexuelle pas de relations amoureuses ou de relations sexuelles avant le mariage etc F brilit l gard des premi res exp riences amoureuses et sexuelles D but de l exploration sexuelle du corps de l autre par l treinte l embrassade le toucher ou les caresses Interrogations sur l orientation sexuelle et possibilit d exp riences sexuelles avec des partenaires du m me sexe Caract ristiques ou comportements attendus chez les 15 17 ans Pr occupations propos de la capacit de plaire sentiments prouv s et r actions suscit es chez les autres Premi res relations amoureuses et peines d amour v cues avec intensit pouvant avoir des impacts sur les plans physiques et psychologiques Personnalisation en tant qu tre f minin ou masculin et diminution de l importance accord e aux amis pour investir les relations intimes M Waddell et coll op cit p 30 31 137 QU
3. Bien que le suicide compl t ne soit pas directement abord dans cette section il est important d en souligner le lien avec le risque encouru lorsque des id ations suicidaires ou des tentatives de suicide sont commises par les adolescents Id ations suicidaires tentatives de suicide et suicides compl t s chez les adolescents en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral Dans le cadre d tudes portant sur les r v lations d adolescents dans la population g n rale au Qu bec 17 4 des jeunes de 15 19 ans affirment avoir s rieusement pens au suicide et 5 2 ont d j fait une tentative de suicide 7 Institute of Medecine cit dans M H bert M Cyr et M Tourigny L agression sexuelle envers les enfants Qu bec Presse de l universit du Qu bec vol 2 2012 p 58 Camirand 1996 dans J Pronovost et D Leclerc L valuation et le d pistage des adolescent e s suicidaires en centres jeunesse Revue de psycho ducation et d orientation vol 31 n 1 2002 p 83 258 Partie 3 De fa on g n rale les id ations suicidaires et les tentatives de suicide sont plus pr sentes chez les filles que chez les gar ons Chez les 15 19 ans le suicide est la deuxi me cause de d c s Chez les 15 19 ans le taux de suicide est plus lev chez les gar ons 27 3 que chez les filles 19 3 Chez les jeunes en diffi
4. 28 Partie 2 d autorit de confiance ou d exploitation ni en situation de d pendance face l autre 14 et 15 ans Il ne faut pas qu il y ait plus de cinq ans de diff rence entre les partenaires Le plus g n est pas en situation d autorit de confiance ou d exploitation vis vis du plus jeune et ce dernier n est pas en situation de d pendance envers lui 16 ans Les adolescents sont consid r s aptes donner leur consentement une activit d ordre sexuel sauf si un partenaire est en situation d autorit de confiance d exploitation ou de d pendance face l autre Ainsi un jeune g de 16 ou 17 ans peut avoir des activit s sexuelles de nature non exploitantes consensuelles avec qui il veut peu importe l ge de son partenaire condition que l adolescent ou l adolescente ne se trouve pas dans une situation d exploitation prostitution pornographie relation de confiance d autorit de d pendance face l autre 2 1 3 Formes d abus 3 Baisers caract re sexuel Attouchements sexuels et caresses seins cuisses fesses organes g nitaux anus Masturbation de la victime par l agresseur et vice versa A Contact oral g nital fellation intromission du p nis de l agresseur dans la bouche de la victime ou du p nis de la victime dans la bouche de l agresseur cunnilingus contact avec la bouche des organes g nit
5. Cette valuation permettra d identifier quelles sont les diff rentes ressources dont l adolescent dispose pour faire contrepoids aux effets n gatifs li s l abus sexuel L identification des ressources de l adolescent est importante pour son r tablissement IL est normal d avoir des r actions face aux comportements de l abuseur L intervenant doit cependant rester centr sur les besoins de Attention l adolescent et les conditions mettre en place pour r pondre ses besoins L adolescent peut exprimer le besoin d avoir des contacts avec D l abuseur Il est important d viter le clivage et de ne pas occulter les souhaits ou besoins de l adolescent Des interventions sp cifiques sont videmment n cessaires pour permettre des contacts ou une r unification voir section 2 2 9 2 2 6 G n ralit s sur l intervention sp cialis e et le traitement sp cialis Par rapport au processus clinique l valuation des besoins est un pr alable l laboration du plan d intervention Ce plan d intervention doit reposer sur une analyse clinique qui permet de cibler les interventions d identifier les r les et responsabilit s des acteurs et de pr ciser les modalit s d intervention L intervention sp cialis e incluant l intervention ducative permet l accompagnement de l adolescent et des parents par les intervenants du CJM IU tandis que le traitement sp cialis est dispens
6. L adolescent abus sexuellement par une femme plus g e n est pas r ellement une situation d abus sexuel mais plut t une initiation la sexualit 147 J Y Frappier op cit p 29 et S Young et L Durocher 2010 op cit p 43 63 Les abus sexuels 64 R alit L abus sexuel est un acte de contr le et de violence impos par le pouvoir l utilisation de la force de la contrainte ou sous la menace implicite ou explicite L abus sexuel est impos un adolescent qui ne poss de ni le d veloppement psychosocial ni le d veloppement psychosexuel pour y faire face librement que ce soit un gar on ou une fille Les cons quences possibles de l abus sexuel sont aussi graves pour l adolescent que pour l adolescente MYTHES PROPOS DES PERSONNES AYANT COMMIS UN ABUS SEXUEL Mythe Les abus sexuels sont perp tr s par des hommes inconnus de la victime pouss s par des pulsions sexuelles incontr lables ou par des psychopathes ou sociopathes R alit L abus sexuel est un acte de violence et non de sexualit impulsive Tout adulte est capable de contr ler ses d sirs sexuels ou d avoir des activit s sexuelles sans violence ni contrainte Souvent l abuseur est un homme qui conna t sa victime qui partage sa vie avec une partenaire avec qui il exprime sa sexualit C est un homme qui la plupart du temps semble normal Mythe Les hommes qui agressent des gar ons s
7. des conduites qui pr sentent des risques imm diats sur le plan physique ou psychologique et qui peuvent compromettre la sant future de m me que les r ussites scolaires ou professionnelles de la personne gt La prise de risque la p riode de l adolescence fait partie du processus de d veloppement normal Pour les jeunes qui s int grent difficilement la soci t qui ont v cu un abus sexuel ou qui vivent un mal tre le go t du risque prend de plus en plus une tendance vers des conduites comportant des risques pour leur propre vie Les conduites risque adopt es la suite d un abus sexuel les plus fr quemment mentionn es dans la litt rature scientifique et dont nous traiterons dans cette section sont les comportements d automutilation les id ations suicidaires et tentatives de suicide les comportements sexuels risque la consommation abusive d alcool et de drogue et les comportements d linquants IL faut aussi garder en t te qu un adolescent peut adopter plus d une de ces conduites risque amplifiant ainsi l effet des cons quences physiques psychologiques et sociales li es l abus sexuel Les conduites risque abord es dans cette section s apparentent certains comportements susceptibles d tre des motifs retenus en LPJ en troubles de comportements s rieux S il est important de pr ciser que l adoption de ces conduites risque l adolescence ne signif
8. Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 172 La tentative de se r approprier du pouvoir que l adolescent a le sentiment d avoir perdu au moment de l abus vJ Le sentiment de stigmatisation et l attribution de bl mes qui amplifient la col re et les r ponses hostiles envers autrui et motivent les comportements d linquants Etc la lumi re de l valuation effectu e aupr s du jeune et sa famille l intervention doit tout en consolidant les facteurs de protection viser diminuer les conditions qui peuvent contribuer maintenir l adoption de comportements d linquants chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel IL importe de se rappeler que le r tablissement en regard de labus sexuel est un processus dynamique et multidimensionnel En effet la fois le soutien formel policiers th rapeutes organismes de soutien du milieu etc et le soutien informel famille amis voisins etc jouent un r le critique dans l aptitude g rer et s adapter au stress que peut engendrer labus sexuel Ainsi tout en s inspirant du processus d intervention pr sent dans le guide 7 des suggestions de comp tences d velopper en lien avec le cadre d int gration sociale et de la collaboration avec les partenaires certaines pistes ou certains th mes pourraient tre explor s pour aider la d tresse et pr venir la d linquance chez les jeunes
9. Volet int gration la vie conomique Pr pare l individu participer conomiquement et intellectuellement la soci t A tre autonome sur le plan financier Donne une identit Donne une reconnaissance Ne permet pas l individu de d velopper un sentiment d utilit sociale Limite l acc s des r seaux sociaux et des ressources Symbolique Volet sentiment d utilit sociale Volet niveau d identification aux normes sociales Volet perception de soi dans le monde La participation de l individu aux id aux et aux mod les culturels du groupe moraux et l gaux valoris s et admis comme tant les meilleurs contribue l dification de l identit Le d veloppement identitaire permet de d ve lopper un id al de moi social qui guide les comportements et donne acc s la valorisation et la reconnaissance sociale La non adh sion au syst me normatif et l gal peut mener du rejet de la stigmatisation de la d valorisation et de l exclusion 191 192 Les quatre domaines de l int gration sociale ne doivent pas se concevoir comme tant des entit s mutuellement exclusives Les domaines relationnel familial fonctionnel productif et symbolique peuvent en ce sens tre vus comme des domaines d application et d articulation diff renci s des composantes du domaine personnel rendant possible l int gration sociale l important n
10. hors mariage et semblant effacer le double standard s appliquant aux gar ons et aux filles Les revendications des partisans du mouvement gai et lesbien ont port leurs fruits le mariage gai est effectif depuis 2005 La facilit de l acc s l information via Internet y compris celle concernant la sexualit a amen de nombreuses transformations sur le plan de l ducation des valeurs des mod les f minins et masculins propos s des pratiques sexuelles etc Ce bref survol historique permet de remettre en perspective l volution des mentalit s et des pratiques en regard de la notion de sexualit au Qu bec travers la succession de ces transformations s int grent aussi la croissance de l immigration et le d fi pour les intervenants de conjuguer le savoir le savoir faire et le savoir tre dans un contexte interculturel Chaque culture comprend des valeurs partag es par un certain nombre d individus elle est dynamique et en constante volution En effet les personnes appartenant une m me culture ne partagent pas toutes les m mes valeurs il existe des variantes intraculturelles reli es aux exp riences de vie la religion au niveau de scolarit l ducation la classe sociale etc Ces variantes sont pr sentes l int rieur d un m me groupe culturel y compris dans la culture qu b coise C est pourquoi en contexte interculturel il importe de nous poser plus sp cifiquement certai
11. tre consid r en regard de son impact sur l environnement familial et 134 J Wright C Cinq Mars M Cyr P Mc Duff l tat des connaissances l gard des comportements risque des adolescentes ayant v cu un abus sexuel Revue de psycho ducation vol 2 2006 p 318 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 162 93 Les abus sexuels plus largement sur la communaut Selon ce mod le trois grandes cat gories de facteurs agissent sur la variabilit des s quelles 1 Le stress li l abus sexuel d termin par Lo vJ 17 SE Les caract ristiques de l abus dur e pr sence de force ou de coercition changement dans la des conflits Les v nements entourant labus structure familiale augmentation dysfonctionnement familial isolement Les v nements li s au d voilement de l abus r actions de l entourage placement de l adolescent d part du parent abuseur proc dures judiciaires 2 Les caract ristiques individuelles de la victime sexe personnalit niveau de d veloppement 3 L environnement qualit de la relation parent enfant des services re us Caract ristiques de l agression subie Dur e et la pr sence de force ou de coercition etc v nements entourant l agression Changement dans la structure familiale augmentation des conflits dysfonctionnement familial isolement etc v nements li
12. 30 semaines 1h00 par rencontre Crit res d exclusion d ficience intellectuelle troubles de sant mentale s v res et persistants comportements agressifs ou inad quats envers le personnel du CIDS ou les autres clients T l phone 450 967 3941 Site internet www cidsilaval com Centre de psychiatrie l gale de Montr al CPLM Client le Adolescents es entre 12 et 18 ans adolescente gt Adolescents aux prises avec une probl matique de d viance sexuelle abus sexuel ou autres paraphilies II doit pr senter une reconnaissance minimale des actes sexuels qui lui sont reproch s Services offerts Services offerts en externe gt valuation diagnostic et recommandations gt Traitement th rapie de groupe th rapie individuelle intervention familiale pharmacoth rapie gt Consultation clinique aupr s des intervenants gt Formation gt Enseignement recherche Lundi au jeudi 8h30 16h30 et vendredi 8h00 16h00 Responsable de la clinique Dr Robert Quenneville T l phone 514 328 7800 Demandes de service peuvent tre soumises Genevi ve Martel T l phone 514 328 7800 poste 223 Client le adulte Femmes hommes ayant commis un abus sexuel ou pr sentant une fantasmatique sexuelle d viante L adulte doit pr senter une reconnaissance minimale des actes sexuels qui lui sont reproch s S il y a des accusations devant la cour criminelle le verdict de culpabilit doit avoir t enregi
13. Document in dit op cit p 7 3 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 C Sahuc Comprendre son enfant 11 17 ans Studyrama 2010 p 31 49 M Waddell et coll Comprendre votre enfant l adolescence Paris Albin Michel 2001 p 22 23 ACJQ 2010 op cit p 67 23 L intervention ducative en mati re de sexualit y 35 36 37 38 39 40 41 44 45 R Inqui tudes ou pr occupations quant aux transformations physiques Suis je normal suis je comme les autres i L Int gration graduelle du corps en changement pouvant influencer l estime et la confiance en soi Questionnements propos des crit res et des standards de beaut P riode de consolidation de l identit sexuelle o le jeune d veloppe une fa on personnelle d tre une fille ou un gar on renforc e par imitation et opposition i 3 Cr ation de liens avec les pairs de m me sexe leur ressemblant afin d assurer une pr sence rassurante pouvant parfois susciter une exag ration des qualit s bas es sur les st r otypes sexuels observables dans la d marche les mots les attitudes Questionnement et curiosit grandissante relativement la sexualit et aux contacts sexuels Exploration de la litt rature rotique imag e ou non recherche d informations sur les relations sexuelles 5 Discussion caract re sexuel avec
14. Gratuit Lundi au vendredi 9h00 17h00 T l phone 514 620 4333 Site Internet www calacsdelouest ca Mouvement contre le viol et l inceste Montr al Centre Client le Adolescentes de 14 ans et plus et femmes survivantes de viol et d inceste m res d enfants victimes d agression sexuelle femmes en processus d immigration dont les d marches d coulent d une agression sexuelle dans leur pays d origine Fran ais anglais espagnol Services offerts Consultation individuelle Intervention en situation de crise et suivi court et moyen terme Groupe de soutien hebdomadaire 15 rencontres Counseling individuel et accompagnement pour femmes r fugi es et femmes immigrantes Caf rencontre Aide et orientation dans les d marches juridiques Gratuit Lundi au vendredi 9h30 16h30 T l phone 514 278 9383 Site Internet www contreleviol wordpress com ou WwWwWw arrondissement com montreal mouvementcontreleviole tlinceste 197 Centre d aide aux victimes d actes criminels CAVAC Client le Victimes et leurs proches ou t moin d un crime commis au Qu bec Fran ais anglais Services offerts L intervention post traumatique et psychosociojudiciaire L information sur les droits et recours L assistance technique pour remplir les formulaires et respecter les formalit s Service d accompagnement lors de d marches aupr s d organismes priv s et publics ainsi qu la Cour Services d o
15. L automutilation est un comportement adaptatif il vise le soulagement rapide et temporaire d une confusion ou d une souffrance psychique et r pond un besoin de se sentir vivant de se raccrocher la r alit Il est important de noter qu il existe chez les adolescents qui adoptent des comportements d automutilation une cha ne comportementale qui pr c de le passage l acte Cette cha ne comportementale est constitu e d un d clencheur de pens e d motions et de 234 S Ross et Health N A Study of the Frequency of Self Mutilation in a Community Sample of Adolescents Journal of Youth and Adolescence vol 31 n 1 2002 p 67 G Lambert et coll 2012 op cit p 49 D Masse op cit p 92 235 236 128 i Partie 3 comportements qui traduisent une augmentation de la tension interne 3 1 3 Double probl matique Les adolescents adoptant des comportements d automutilation la suite d un abus sexuel Les tudes concernant sp cifiquement les comportements d automutilation la suite d un abus sexuel traitent surtout des filles Les tudes sur les comportements d automutilation commis par les gar ons la suite d un abus sexuel sont peu nombreuses Les auteurs s entendent g n ralement sur le fait que les adolescents ayant v cu un abus sexuel sont plus susceptibles d adopter des comportements d automutilation que ceux n ayant v cu une t
16. Sentiment de culpabilit pour ce qu il ou elle n a pas fait ne pas lui avoir dit d arr ter ne pas avoir cri ne pas s tre d battu ou pour ce qu il ou elle a fait avoir accept une invitation ou le cadeau offert avoir ressenti un plaisir corporel ou sexuel avoir ouvert la porte un inconnu 3 Sentiments li s la perte d int grit se sentir mort l int rieur se sentir sali A Pleurs Questionnements et confusion au niveau de l identit ou de l orientation sexuelle Craintes pour ses relations affectives ou sexuelles futures Etc Ces diff rentes r actions la suite du d voilement de l abus sexuel peuvent entra ner des questionnements ou des malaises chez l intervenant Si tel est le cas il est important apr s en avoir discut avec l adjoint clinique ou le sp cialiste en activit s cliniques et le chef de service de faire appel un consultant de la coordination du soutien clinique sp cialis CSCS afin qu il apporte un clairage suppl mentaire la situation Il est important de savoir que si les r actions initiales durent plus d un mois il pourrait s agir d un trouble de stress post traumatique TSPT Le diagnostic du TSPT est un acte r serv certains professionnels mandat s cet effet Toutefois l intervenant peut l aide de ses observations en favoriser le d pistage et viter qu un tel
17. Services m dicaux en partenariat avec l h pital G n ral de Montr al Services professionnels de psychoth rapie individuelle Informations concernant les proc dures polici res et judiciaires Gratuit T l phone 514 934 0354 514 934 4504 ligne t l phonique d urgence Courriel cvasm videotron ca Centre de ressources et d intervention pour hommes abus s sexuellement dans leur enfance CRIPHASE Client le Hommes g s de 18 ans et plus ayant v cu l abus sexuel dans l enfance Fran ais anglais Services offerts Groupe de soutien exemples de th mes exp rience de victimisation processus de deuil sexualit et intimit etc Groupe de soutien incluant les proches des victimes sur diff rents th mes li s la sexualit sur l expression des motions Soutien individuel Frais symbolique Lundi au vendredi de 9h00 17h00 T l phone 514 529 5567 Courriel info criphase org Site Internet www criphase org 202 Client le jeunesse et client le adulte ayant une fantasmatique ou des comportements sexuels d viants ou inad quats et leurs proches Centre d intervention en d linquance sexuelle CIDS Client le jeunesse Adolescents es sous la responsabilit ou non des services sociaux qui pr sentent des comportements sexuels d linquants Adolescents es aux prises avec une fantasmatique sexuelle d viante et qui ne sont pas pass s l acte Famille proches d adolescen
18. tudes qui distinguent l enfance de l adolescence sugg rent que les adolescentes sont davantage agress es par des gens l ext rieur de la famille Pour le parent non abuseur d pendance carence affective difficult s affirmer difficult s conjugales relations sexuelles inexistantes ou insatisfaisantes La pr sence d un p re adoptif ou d un ami de la m re Des ant c dents d abus chez les parents ne reconna t pas les indices de risques d abus sexuel Il est noter qu un certain nombre de victimes d abus intrafamiliaux deviennent leur tour des agresseurs ou fondent une famille o l on retrouve de labus intrafamilial Il ne s agit toutefois que d un faible pourcentage des victimes Facteurs individuels A l w 9 VI A l w Le sexe de la victime les filles sont plus souvent victimes que les gar ons 75 80 Toutefois les abus chez les gar ons seraient sous rapport s L ge de la victime les enfants de 6 11 ans seraient le plus risque pour les attouchements sexuels et les adolescentes seraient le plus risque d tre victimes de viol Toutefois on peut penser que les abus chez les moins de 7 ans seraient sous estim s car ils sont plus difficiles prouver La personnalit les connaissances et les comp tences sociales de l enfant et de l adolescent une personnalit passive une faible estime de soi une d pendance a
19. BEC MSSS 2008 op cit p 21 Ibid p 21 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 38 C Sahuc op cit p 69 70 M Waddell et coll op cit p 31 32 137 MSSS 2008 op cit p 21 L Durocher et S Young op cit p 30 40 86 M Waddell et coll op cit p 33 140 ACJQ 2010 op cit p 68 75 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 M Waddell et coll op cit p 135 MSSS 2008 op cit p 21 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 M Waddell et coll op cit p 138 139 141 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 31 25 L intervention ducative en mati re de sexualit 26 55 56 57 58 59 60 61 le vJ A le vJ EN f vJ n 4 D vJ 4 e vJ os J A le vJ Co p VI i Lo vJ A le vJ Interrogations ou pr occupations quant la sant sexuelle contraception et protection des ITS P riode de grande curiosit sexuelle Existence de la pens e magique pouvant avoir un impact sur les comportements sexuels risque protection contraception consommation etc Questionnements au niveau de leur orientation sexuelle ou pr cision et possibilit d exp riences sexuelles avec des partenaires du m me sexe Exp rimentation d un r le sexu l int rieur d une relation d intimit et d couverte des plaisirs sexuels partag s dans une relation int grant
20. H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 23 38 M Tourigny 1991 dans ACJO 2010 op cit p 21 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 34 Les auteurs du guide de soutien la pratique ont pris la libert de cat goriser les facteurs de risques de la fa on suivante environnementaux et communautaires familiaux et individuels 107 108 109 110 111 Partie 2 2 1 5 1 Facteurs de risque reli s aux abus sexuels Facteurs environnementaux et communautaires Le sexe de l abuseur la tr s grande majorit environ 90 des agresseurs sont de sexe masculin homme ou adolescent Il est aussi possible que le taux d abus par les femmes soit sous estim o L adolescent abuseur les facteurs de risques li s aux trajectoires d veloppementales de ces jeunes se traduisent souvent sous trois th mes des familles bris es caract ris es principalement par l abandon du p re des probl mes neuropsychologiques impulsivit probl mes d attention troubles d apprentissage difficult d int gration sociale rejet et isolement social Une attirance sexuelle d viante pour les enfants et les adolescents l individu pr sente des fantaisies imaginatives sexuellement excitantes des impulsions sexuelles ou des comportements impliquant un enfant ou un adolescent La pauvret le ch mage les classes sociales sans en nier l impact la pr sence de ces agents stressa
21. LI TARDIF Monique L Agression Sexuelle Coop rer au del des fronti res Montr al Cifas Institut Philippe Pinel de Montr al 2005 p 371 383 En ligne http www cifas ca et http www psychiatrieviolence ca Pages consult es le 19 d cembre 2012 L TH RIAULT Chantal Mireille CYR et John WRIGHT Facteurs contextuels associ s aux sympt mes d adolescentes victimes d agression sexuelle intrafamiliale Child Abuse amp Neglect vol 27 2003 p 1291 1309 IL THOMASSIN Andr et Pierre KEABLE Cadre de r f rence sur l intervention clinique destin e aux jeunes 12 18 ans et leurs parents volets LSSSS et LPJ Montr al Centre Jeunesse de Montr al Institut universitaire 2011 LO THOMPSON Kevin M et Rhonda BRAATEN ANRI Youth Maltreatment and Gang Involvement Journal of Interpersonnal Violence gt vol 13 1998 p 328 345 I TREMBLAY C et T M LEBEAU Les hommes victimes d abus sexuel dans l enfance probl matique et traitement de groupe gt Intervention n 101 1995 p 41 48 L TREMBLAY Claudia M lanie GAGNON V DORAIS Huguette B GIN Marie Andr e BOSS et Isabelle BEAULIEU Haut les voiles gt Programme d ducation la sexualit destin aux enfants en difficult de 6 12 ans Guide de formation destin aux ducateurs et aux psycho ducateurs Qu bec Les centres jeunesse de Lanaudi re 2007 LO TUMMALA NARRA Pratyusha Tra
22. M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 135 30 Jbid p 135 3t L Durocher et coll 2001 op cit p 10 et 46 302 QU BEC INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ISQ L enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Tome 1 Qu bec 2012 p 220 www stat gouv qc ca 299 144 Partie 3 Chez les jeunes en difficult Une tude comparant les partenaires sexuels des jeunes en g n ral et des jeunes en difficult r v le que les jeunes en difficult avaient trois fois plus de partenaires sexuels que les jeunes en g n ral Chez les 14 17 ans h berg s en centre jeunesse le nombre moyen de partenaires vie est de 9 2 chez les filles et de 11 9 chez les gar ons 3 3 3 2 Double probl matique les adolescents ayant des partenaires sexuels multiples la suite d un abus sexuel Les adolescents gar ons et filles ayant v cu un abus sexuel sont plus nombreux r v ler avoir des partenaires multiples que les adolescents n ayant pas v cu une telle exp rience Dans une tude am ricaine les filles issues d coles sp cialis es ayant v cu un abus sexuel comparativement celles n en ayant pas v cu r v laient tre 4 Quatre fois plus nombreuses avoir eu trois partenaires sexuels ou plus dans les trois derniers mois Dans une tude au Q
23. cialis 82 2 2 7 Intervention sp cialis e de l intervenant psychosocial et de r adaptation par le ne ia a ie 84 2 2 8 L intervention lors de situations risque s rieux d abus sexuel 84 2 2 9 L intervention lors d abus sexuel intrafamilial ss cssonneameanererasmeanenionennenseuetnes 87 2 2 10 L intervention lors d abus sexuel extrOfa MIO its sunsrssenamsntenennereeurtirenneentasees 103 2 2 11 Les liens avec le cadre conceptuel de l int gration sociale 112 2 2 12 La programmation l adolescence interventions anim es par des intervenants psychosociaux et de r adaptation ssiresssssesesassnrersssserretsatesreha itunes rss bsnoeesn the 120 DRE OP ER RE cam ed a ae en ec de ue 121 2 2 14 Les services offerts par le Centre d expertise Marie Vincent CEMV 122 PARTIE 3 LES CONDUITES RISQUE CHEZ LES ADOLESCENTS AYANT V CU UN ABUS SEXUEL ss 125 3 1 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et l automutilation essc 127 3 41 Defimt onde l automu tlatiOr nie daate sosie jee cad 127 3 1 2 Automutilation chez les adolescents en g n ral et dans les populations DO CO na ele de an dt et done 128 3 1 3 Double probl matique Les adolescents adoptant des comportements d automutilation la suite d un abus sexuel oooonnnoossnnneessennesssennssseeressseereesse 129 3 1 4 Hypoth ses et pistes d intervention aupr s des adolescents adoptant des comportements d automutilation la suite d un
24. cit p 45 46 Partie 2 gt Je ne signalerai pas cause de l impact sur le processus d immigration risque de d portation Ce v i L Etc Malgr ces appr hensions et questionnements il importe de rappeler que selon l article 39 et 39 1 de la LPJ tout professionnel quel que soit son secteur d intervention milieu de garde milieu scolaire h bergement au CJM IU consultants etc et toute personne famille d accueil gardien ne voisin etc a l obligation de signaler sans d lai la situation la DPJ sans gard aux moyens qui peuvent tre pris par les parents pour mettre fin la situation L appr ciation des moyens pris par les parents rel ve de la DPJ et non du signalant Par ailleurs il est fondamental d expliquer l adolescent pourquoi il est important de signaler i L Pour le prot ger faire cesser l agression en cours A le Pour qu il obtienne de l aide A Pour le lib rer d un secret culpabilisant et destructeur 9 Pour viter les nouvelles situations de violence sexuelle pour lui et pour d autres enfants Pour permettre ces parents et son entourage de recevoir de l aide a Pour permettre l abuseur de recevoir de l aide Tout nouvel abus doit tre signal et lorsqu un jeune d voile un abus sexuel il est important d insister pour qu il consulte une quipe m dicale dans les plus bre
25. courag es dans leurs tentatives de d voiler l agression sexuelle Elles ont l impression d tre responsables de ce qui leur arrive Elles craignent d tre accus es d avoir consenti aux activit s sexuelles ou de les avoir provoqu es Elles craignent les d marches judiciaires ou ne croient pas pouvoir obtenir justice Elles ont parfois des sentiments confus envers l abuseur elles peuvent l aimer et le d tester la fois sauf dans le cas d agressions sexuelles par des trangers et craindre qu une d nonciation am ne l incarc ration de l abuseur Elles ne veulent pas dans les situations d abus intrafamilial tre responsables de l clatement de la famille en d voilant leur secret craignant de perturber la vie de leurs proches Elles ont peur de la r action de leurs parents les d cevoir craignent de perdre l autonomie acquise en raison d une d sob issance une consigne ou une mise en garde ou craignent de jeter la honte sur leur famille Elles veulent prot ger les parents qui sont parfois dans des p riodes difficiles de leur vie divorce d pression maladie etc Elles ne sont pas certaines que ce qui se passe soit anormal Les victimes craignent d tre identifi es comme homosexuelles Les victimes ont peur d tre identifi es comme agresseur potentiel Elles pensent qu elles n ont pas v cu d abus parce qu elles ont prouv du plaisir orgasme
26. d humanit et de respect On doit viter de croire qu il faut tout savoir sur les diff rences culturelles avant d accompagner un adolescent concernant sa sexualit L adolescent et ses parents sont souvent bien plac s pour situer l intervenant sur les valeurs et les croyances propres leur culture Par ailleurs si l intervenant manque d informations apr s avoir discut avec la famille il doit aller les chercher dans les diff rentes ressources disponibles au CJM IU dont la clinique de consultation transculturelle du CJM IU et dans les diverses communaut s et partenariats existants Pour votre r flexion Plusieurs outils ressources ou formations existent afin de soutenir l intervention en contexte interculturel gt Processus clinique int gr volet LPJ document de r f rence Enjeux consid rer dans l application du processus clinique int gr aupr s de la client le issue de l immigration gt Processus clinique int gr volet LPJ document de r f rence L outil de soutien l intervention interculturelle au CJM IU gt La clinique de consultation transculturelle du CJM IU de la Coordination du soutien clinique sp cialis CSCS offre du soutien aux intervenants gt La formation de base en interculturelle Intervenir aupr s des jeunes et leur famille 8 A Stoica et L Durocher L impact de la culture sur l identit et la sexualit diaporama document interne p 26 L Dur
27. diateur aux cons quences de l abus sexuel Tous ces l ments constituent des leviers d intervention utilis s en fonction de l valuation des besoins de l adolescent Quant au mod le qui d crit davantage les s quelles li es aux dynamiques traumatisantes la suite de l abus sexuel il peut tre utilis pour identifier les s quelles et comprendre quelle dynamique elles se rattachent Voici la nature des quatre traumatismes 7 Se r f rer aux sections 2 1 7 2 et 2 1 7 3 du pr sent guide 113 Les abus sexuels 114 La sexualisation traumatique e Le sentiment d tre trahi D L impuissance La stigmatisation Ces mod les explicatifs de la variabilit des s quelles s int grent tout fait dans notre cadre conceptuel de l int gration sociale titre d exemple l accompagnement de l adolescent dans sa prise en charge de certains aspects du domaine relationnel familial am lioration de la qualit de la relation parent non abuseur adolescent abus peut avoir une influence sur le domaine personnel s attribue moins de bl mes d veloppe sa capacit rechercher du soutien Le maintien ou le d veloppement de ces aspects du domaine relationnel familial et du domaine personnel peut avoir une incidence sur le domaine fonctionnel productif jeune s am liore l cole Cette nouvelle situation peut influencer certains aspects du domaine sym
28. est pas n cessairement d ficiente M me si les informations concernant ce type d abus sont moins nombreuses il ressort qu il existe souvent au sein de 19 A Hamelin et coll op cit p 7 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 7 103 Les abus sexuels 104 ces familles un d ficit sur le plan de la supervision et du soutien parental Lorsqu une situation d abus sexuel extrafamilial se produit que le jeune soit d j suivi ou non au centre jeunesse elle doit tre signal e la DPJ Trois sc narios sont possibles Le signalement est retenu du fait qu il y a eu abus sexuel et que les moyens ne sont pas ad quats pour prot ger l adolescent refus des parents de d poser une plainte polici re Dans cette situation l entente multisectorielle s enclenche et tous les acteurs concern s se mettent en action dans le respect de cette entente L Le signalement n est pas retenu sous le motif d abus sexuel si les parents assurent une protection Dans ce cas l intervenant de la DPJ s assure qu une plainte polici re est faite et que le dossier est ferm Le signalement n est pas retenu les parents assurent une protection et le jeune est d j suivi par le centre jeunesse en vertu de la Loi sur les services de sant et les services sociaux LSSSS ou la LPJ Dans cette situation l intervenant de la DPJ s assure qu une divulgation polici re est effectu
29. et autonome avec des forces et des capacit s Elle a le droit de prendre les d cisions qui la concernent en tenant compte de son ge ses capacit s ses exp riences et ses besoins ENGAGEMENT SANS IDENTIFICATION LA VICTIME OU AVEC UNE CERTAINE DISTANCE Nous n avons pas pr juger des motions de la victime ou de ses proches elles peuvent tre tr s diff rentes des n tres Des r actions de col re de m pris un d sir de vengeance un parti pris contre l abuseur sont des motions normales chez l intervenant Mais l intervenant doit garder une certaine r serve face la victime demeurer conscient et critique face ses propres perceptions et motions afin de se concentrer sur les besoins de la victime et de ses proches L intervenant peut tout de m me prendre position contre les gestes pos s en exprimant sa tristesse pour ce que la victime a subi AIDE VS CONTR LE Pour contrer l impuissance l intervenant peut avoir tendance prendre le contr le et trop agir Son r le consiste aider la victime et ses proches dans leur cheminement La victime doit arriver reprendre le pouvoir sur sa vie Il faut garder l esprit qu elle a des forces qu elle a son propre rythme et qu il faut lui faire confiance CROIRE LA VICTIME IL faut recueillir le r cit de l agression tel qu il se pr sente avec des flous des silences de la n gation etc sans jugement Le message de soutien tran
30. op cit p 33 34 M H bert M Cyr et M Tourigny op cit p 151 152 D Damant La dynamique traumatisante des abus sexuels et leurs cons quences long terme Service social vol 42 n 2 1993 p 51 61 Hamelin et coll op cit p 23 28 C B dard op cit p 12 13 138 Partie 2 Nature du traumatisme La sexualisation traumatique Lors de labus l enfant ou l adolescent subit des activit s sexuelles qui ne sont pas conformes son stade de d veloppement qui transgressent le tabou de l inceste ou qui posent le probl me de consentement De plus l enfant ou l adolescent peut tre r compens par de l attention de laffection des privil ges et des cadeaux pour des comportements sexuels inappropri s son ge Plusieurs victimes associent des souvenirs bouleversants aux activit s sexuelles qui ont pour effet de d velopper une image de soi sexualis e Les s quelles Utilisation d un r pertoire de comportements sexualis s pour interagir avec les autres ou obtenir satisfaction ses besoins comportements s ducteurs inappropri s ou exag r s Pr occupations sexuelles inappropri es leur ge curiosit sexuelle excessive vitement aversion d go t concernant les activit s sexuelles ou au contraire comportements sexuels risque ou des comportements sexuels compulsifs allant jusqu la prostitution Difficult s avec les fronti res au niveau de l intimit sexuelle co
31. sentent une client le vuln rable qui est susceptible de cumuler plusieurs conduites risque particuli rement la consommation de psychotropes Ces quelques donn es permettront de saisir l ampleur de cette probl matique au sein de cette population Chez les jeunes desservis par les centres jeunesse une tude r v le que 363 l usage des psychotropes est un ph nom ne r pandu chez ces jeunes i La Go f D w Ga A le vJ 88 des gar ons et 87 des filles ont d j consomm de l alcoo l dans leur vie L ge d initiation l alcool est de 11 8 ans pour les gar ons et de 12 3 ans pour les filles et au cannabis de 12 8 ans pour les deux sexes 78 des gar ons et 75 des filles ont d j consomm du cannabis au cours de leur vie Pr s du tiers ont consomm de l alcool et du cannabis chaque semaine pendant l ann e pr c dant l tude 37 3 des jeunes ont un profil de consommation lev e et 33 8 de consommation mod r e Chez les jeunes 14 17 ans h berg s en centre jeunesse A le vJ w d vJ 361 362 92 5 ont d j consomm de l alcool au cours de leur vie 95 1 des filles et 89 9 des gar ons 90 6 ont d j consomm de la drogue au cours de leur vie 91 4 des filles et 89 9 des gar ons 53 1 des filles et 56 6 des gar ons ont eu un pisode de consommation r guli re d alcool une fois par semaine pend
32. vJ Le sentiment d avoir t trahi par l abuseur ou par certaines r actions lors du d voilement ou encore par le fait que les gens ne se sont pas aper u de labus sexuel rend difficile la reconnaissance des gens qui on peut faire confiance ou la construction d une relation de confiance Cette situation peut entra ner une s rie de relations br ves et abusives La confusion entre lamour et la sexualit entra ne la perception que le sexe est n cessaire lorsqu il y a un sentiment affectueux L impuissance de l adolescent repousser les demandes sexuelles lors de l abus sexuel peut faire en sorte que la seule fa on qu il a appris faire face ces situations est de se soumettre aux d sirs de l autre La transgression des fronti res du corps travers l agression sexuelle ne donne pas l adolescent le droit de se reconna tre des fronti res d imposer ses limites et de refuser les avances sexuelles Etc 3 3 4 Non utilisation de moyens de contraception et de protection L utilisation du condom et d une autre m thode contraceptive n est pas syst matique chez les jeunes et encore moins la double protection soit l utilisation conjointe d un contraceptif et du condom Cette double protection assure pourtant une efficacit maximale pour pr venir les grossesses et les ITS 308 TLE Senn et coll 2008 op cit p 729 309 Ibid p 729 310 R Timms et P Connor dan
33. 2 2 5 3 Identification et valuation des besoins en mati re d abus sexuel pour chaque membre de la famille l application des mesures Afin de planifier les interventions il est important de comprendre les dynamiques des individus en cause et leurs besoins qui varient selon leur ge et leur r le dans la famille Tout au long de l valuation et de l intervention l adolescent doit tre impliqu et l intervenant doit tre attentif ses id es et ses opinions Voici quelques exemples d l ments valuer plus sp cifiquement en lien avec la probl matique en abus sexuel La plupart des exemples de besoins pr sent s s appliquent dans les situations d abus intrafamiliaux mais peuvent aussi tre transpos s aux abus extrafamiliaux L ADOLESCENT VICTIME i A Besoins sur le plan de la sant physique et psychologique R le de la victime Effets sur l adolescent des r actions de la famille suite au d voilement Besoin de soutien pour exprimer ce qu il vit Cons quences de l abus Pr sence d autres traumatismes Type de strat gie d adaptation de l adolescent r solution de probl mes ou recherche de soutien versus strat gie d vitement S Type d attribution cognitive f qui peut ou non mener au bl me de soi et la culpabilit e Interne c est arriv parce que je suis une mauvaise personne ou parce que j tais trop jeune ou parce que c est toujours ma faute
34. Aggression Maltreatment amp Trauma vol 14 n 1 2 2007 p 206 Pour plus d information r f rer au pr sent guide aux pages 73 93 245 246 247 2 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 94 101 131 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 132 et de la collaboration avec les partenaires certaines pistes ou th mes pourraient tre explor s pour aider la d tresse chez les jeunes abus s sexuellement AUPR S DE L ADOLESCENT m l La notion de honte de bl me de soi et la culpabilit a La fuite des exp riences d sagr ables La capacit r soudre des probl mes m le Les comportements impulsifs i A La mauvaise communication n 3 Le fonctionnement social alt r m le La reprise de contr le sur sa vie en reprenant par exemple le fonctionnement d taill de sa semaine Le d veloppement d alternatives l adoption de comportements d automutilation qui permet de diminuer la tension et de sortir du cycle tension automutilation soulagement i Faire de l exercice physique m le Sortir avec des amis A le Contacter une ligne de soutien si le d sir d automutilation est trop intense Apprendre des strat gies cognitives et comportementales pour mieux identifier et g rer le stress S Apprendre mieux i
35. Candice MILLER JOHNSON Shari et Charles M CLELAND Potential Pathways From Stigmatization and Internalizing Symptoms to Delinquency in Sexually Abused Youth Child Maltreatment vol 12 n 3 2007 p 220 232 FLANIGAN BEVERLY J Pamela A POTRYCUS et Danette MARTY Alcool and Marijuana Use Amond Female Adolescent Incests Victims gt Alcoholism Treatment Quarterly vol 5 1988 p 231 248 FRAPPIER Jean Yves L intervention au b n fice des adolescents es agress s es par des tiers Conf rence Li ge avril 2006 GAGN Jean Pierre Abus sexuel et d veloppement de la toxicomanie consid rations sur le type de services appropri s L Intervenant vol 14 n 2 1998 Grille DEP ADO www risqtoxico ca risq www dep_ado php page consult e en mai 2013 HABIMANA Emmanuel Louise S THIER Djaouida PETOT et Michel TOUSIGNANT dir Psychopathologie de l enfant et de l adolescent Approche int grative Ga tan Morin Editeur 1999 HAMEL Sylvie Rejoindre les mineurs en fugue dans la rue une responsabilit commune en protection de l enfance Rapport final S curit publique Qu bec 2012 HAMELIN Annie Claire CHAMBERLAND Julie TURNER et Marc TOURIGNY Evolution d une client le d adolescentes victimes d agressions sexuelles et description des services psychosociaux re us en CLSC M moire de ma trise 2001 H BERT Martine Mireille CYR et Marc TOURIGNY L agre
36. Cinq Mars Clinical Correlates and Repetition of Self Harming Behaviors among Female Adolescent Victims of Sexual Abuse Journal of Child Sexual Abuse vol 14 n 2 2005 p 58 233 127 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 3 1 2 Automutilation chez les adolescents en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral IL est difficile de traduire avec pr cision le pourcentage d adolescents qui adoptent des comportements d automutilation Toutefois dans une tude portant sur deux coles secondaires 13 9 des tudiants interrog s ont r v l avoir adopt des comportements d automutilation Il est important d valuer ce De ce nombre une plus grande proportion de filles 64 quoi r pondent les que de gar ons 36 rapportent s tre automutil es comportements d automati Chez les jeunes en difficult L ampleur de ce ph nom ne se manifeste encore plus parmi une population plus vuln rable notamment celle des jeunes h berg s en centre jeunesse Chez les 12 20 ans a o 45 9 ont rapport s tre bless s volontairement Chez les 14 17 ans A 66 8 des filles et 33 3 des gar ons se sont bless s volontairement Le comportement d automutilation m me s il n appara t pas comme adapt au sens o nous l entendons habituellement a un sens pour celui qui l adopte
37. D velopper des relations saines avec les pairs Apprivoiser puis d velopper une relation saine et S positive avec un adulte de son environnement D velopper la capacit aller chercher du soutien motionnel chez ses amis ses parents sa fratrie ou chez des professionnels D velopper des liens l ext rieur de la famille Maintenir ou d velopper un sentiment d appartenance un groupe social Soutenir chez ladolescent plac les interactions relationnelles avec sa famille Comp tences associ es r tablir maintenir ou d velopper chez la fratrie Soutenir la relation avec l adolescent victime d abus sexuel D velopper en fonction de son ge et de ses capacit s le soutien offrir l adolescent victime d abus sexuel M H Dufour L Nadeau et K Bertrand op cit p 427 T Lynskey et D M Furgusson 1997 dans M Tardif L Agression Sexuelle Coop rer Partie 2 Exemples de modalit s d intervention Aider le jeune identifier et comprendre ses besoins affectifs ses limites dans les relations amicales amoureuses et familiales Programme d ducation sexuelle en mode individuel ou de groupe Aider le jeune qualifier la nature des relations qu il entretient avec ses amis et les adultes autour de lui Favoriser la recherche de lieux int ressants fr quenter dans son milieu Rencontre individuelle en dyade familiale au del des fronti res Montr al Cifas Institut
38. D velopper la capacit vivre les motions sans les rejeter ou les juger 33 gt P Tummala Narra op cit p 206 2007 338 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 73 93 337 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 94 101 338 Pour plus d information se r f rer l annexe 9 sur les partenaires p 167 33 J Bri re 2004 dans L J Koenig op cit p 227 F0 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 154 341 J Bri re 2004 dans L J Koenig et coll op cit p 224 Partie 3 Faire des liens entre les sympt mes li s labus sexuel et leurs manifestations dans les interactions personnelles de l adolescent EN LIEN AVEC L ENVIRONNEMENT FAMILIAL Inclure le parent dans le processus d intervention afin qu il soutienne son adolescent dans les changements qu entra ne l intervention et ce afin d en favoriser la p rennit x Habiliter le parent soutenir son adolescent dans ses choix e Respect de ses fronti res e ducation et supervision de l utilisation des m dias sociaux e Usage de contraceptif etc En conclusion sans tablir de lien de cause effet cette section nous alerte sur l existence d un lien entre l exp rience de labus sexuel chez les adolescents gar ons ou filles et l adoption des comportements sexuels risque Les carts observ s dans les tudes portant sur les jeu
39. J Wright Facteurs contextuels associ s aux sympt mes d adolescentes victimes d agression sexuelle intrafamiliale Child Abuse amp Neglect vol 27 2003 p 1303 Fonctionnel Productif Volet Int gration l cole Volet int gration l emploi Volet int gration la vie conomique Symbolique Volet sentiment d utilit sociale Volet niveau d identification aux normes sociales Volet perception de soi dans le monde INTERVENTION P CIALIS E DU CJM IU Exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent victime de m me que les comp tences associ es des parents et de la fratrie Comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent ayant v cu un abus sexuel e Renforcer et maintenir sa motivation l cole son emploi e Se projeter dans un projet d tude long terme Comp tences parentales associ es chez le parent non abuseur e Soutenir l adolescent dans son cheminement scolaire e Soutenir l adolescent dans son projet d tude long terme INTERVENTION P CIALIS E DU CJM IU Exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent victime de m me que les comp tences associ es des parents et de la fratrie Comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent ayant v cu un abus sexuel e Apprendre se projeter dans l avenir et se questionner Sur son d
40. LPJ LSSSS valuation de la situation familiale de la dynamique et des besoins de l adolescent Guide p dagogique CJM IU 2011 Document interne CENTRE JEUNESSE DE MONTR AL INSTITUT UNIVERSITAIRE Processus clinique int gr volet LPJ Section document de r f rence Soutien l intervention interculturelle au CJM IU Outil destin aux intervenants 2012 Document interne CENTRE JEUNESSE DE MONTR AL INSTITUT UNIVERSITAIRE Processus clinique int gr volet LPJ Section document de r f rence Enjeux consid rer dans l application du processus clinique int gr aupr s de la client le issue de l immigration 2012 Document interne CENTRE JEUNESSE DE MONTR AL INSTITUT UNIVERSITAIRE Processus clinique int gr volet LPSJPA Document interne CENTRE JEUNESSE DE MONTR AL INSTITUT UNIVERSITAIRE Rapport annuel 2010 2011 Montr al Biblioth que et archives nationales du Qu bec 2011 CENTRE JEUNESSE DE LA MONT R GIE Grandir en paix sans craintes ni coups programme d intervention en violence familiale Longueuil Centre jeunesse de la Mont r gie 2007 CENTRE JEUNESSE DU SAGUENAY ET DU LAC ST JEAN Le PIC processus d intervention clinique en violence familiale Saguenay Lac St Jean 2010 CHILD WELFARE INFORMATION GATEWAY FRIEDRICH William Child Sexual Behavior Inventory Version 2 https www childwelfare oov pubs usermanuals sexabuse sexabusel cfm page consult e
41. Philippe Pinel de Montr al 2005 p 371 383 En ligne http www cifas ca et http www psychiatrieviolence ca page consult e le 19 d cembre 2012 117 Les abus sexuels Relationnel Familial suite Volet int gration familiale Volet int gration des groupes d amis Volet relations amoureuses Volet int gration des groupes de loisirs et communautaires 222 INTERVENTION P CIALIS E DU CJM IU Exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent victime de m me que les comp tences associ es des parents et de la fratrie Comp tences parentales associ es chez le parent non abuseur Am liorer la relation et la communication parent non abuseur adolescent victime tre l coute de l adolescent victime dans toutes ses peurs ses angoisses ses doutes et ses inqui tudes sans le bl mer Soutenir l adolescent quant au fait qu il n est pas responsable de l abus sexuel et de leurs impacts Soutenir chez son adolescent le Sentiment de ma trise sur son environnement Accepter comprendre et aider son adolescent de fa on g n rale dans toutes les sph res et non seulement en fonction de labus sexuel G rer l intimit entre les membres de la famille R tablir les r les l quilibre et l quit entre les membres de la famille D velopper sa capacit clarifier sa relation conjugale Se tenir inform du processus en cours et des mesures de pr
42. T l phone 514 285 0505 Site Internet www ceasmv ca Indemnisation des victimes d actes criminels IVAC Client le Toute personne bless e au Qu bec la suite d un crime contre la personne ou aux personnes charge de la victime si celle ci meurt Lors d abus sexuel certains services sont offerts aux proches de la victime Services offerts Indemnisation pour soins m dicaux psychologiques ou mat riels Indemnisation mon taire si l sions graves Demande d indemnisation possible pour les jeunes m me si le d lai entre l abus sexuel acte criminel et le d voilement est plus d un an valuation des besoins et suite cette valuation possibilit de psychoth rapie jusqu un maximum de 52 semaines Aide psychologique offerte un proche d sign e par la victime ou par son repr sentant si elle a moins de 14 ans Le proche doit tre utile la r adaptation de la victime Possibilit jusqu 15 traitements i Inspir de S Young S et L Durocher 2010 op cit annexe 3 195 Indemnisation des victimes d actes criminels IVAC Commentaires gt Pour avoir des services la preuve de l existence d un acte criminel doit tre pr pond rante et non hors de tout doute raisonnable La preuve est g n ralement confirm e par des documents rapports policiers jugements des tribunaux entente volontaire etc qui d montrent la vraisemblance de l agression La demande l IVAC
43. Waldrop et coll 2007 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 56 Ibid p 65 G Martin et coll 2004 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 65 265 266 267 136 E Partie 3 l hypoth se que les gar ons ont une plus grande difficult d adaptation que les filles face l agression sexuelle Par ailleurs la s v rit de labus sexuel semble augmenter le risque de commettre une tentative de suicide Dans une tude concernant des personnes g es de 18 ans Les jeunes ayant t abus s sexuellement impliquant une tentative de p n tration ou une p n tration compl te sont 5 5 fois plus susceptibles de commettre une tentative de suicide que ceux ayant v cu un abus ne comportant pas de contacts physiques et 2 4 fois plus susceptibles que les jeunes ayant v cu un abus avec contacts physiques Dans une tude portant sur les r v lations d adolescentes ayant v cu un abus sexuel issues des centres jeunesse et du Centre d intervention en abus sexuel pour la famille CIASF La pr sence d id ations suicidaires a t observ e chez 62 d entre elles Parmi celles ci 41 entretenaient un d sir suicidaire lev Les strat gies d adaptation suivantes recherche du soutien social r valuation positive r solution de probl mes sont selon ce que les adolescentes nous rapportent utilis es moins souvent chez les adolescente
44. abus sexuel 130 3 2 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et les id ations suicidaires les tentatives de suicide et les suicides compl t s 133 3 2 1 D finitions de l id ation suicidaire la tentative de suicide et du suicide compl t 134 3 2 2 Id ations suicidaires tentatives de suicide et suicides compl t s chez les adolescents en g n ral et dans les populations vuln rables snoesenoeeennesenn 134 3 2 3 Double probl matique les adolescents qui pr sentent des id ations suicidaires ou des tentatives de suicide la suite d un abus sexuel 136 3 2 4 Hypoth ses et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent des id ations suicidaires ou des tentatives de suicide la suite d un abus sexuel 137 3 3 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et les comportements sexuels SO a D D D tt ie 140 3 3 1 D finition des comportements sexuels HSQUE sussssssoioresestotsnotnnrantenatienetenes 141 3 3 2 Pr cocit des relations sexuelles siwisimiiinnurnnsnann ia 142 3 3 3 Partenaires sexuels multiples 144 3 3 4 Non utilisation de moyens de contraception et de protection 146 3 3 5 Grossesses d l adolescente sauront Aiia 148 3 3 6 Relations sexuelles en change de biens l adolescence 149 3 3 7 Hypoth se et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent des comportements sexuels risque la suite d un abus sexuel 151 3 4 Les adolescents ay
45. balises de la LPJ qui encadrent les pratiques ducatives Pour ce faire au CJM IU il est possible et souhaitable de recourir une consultation aupr s de la clinique de consultation transculturelle du CJM IU le plus rapidement possible lorsque nous sommes confront s des difficult s particuli res avec la client le malaises r actions 5 L A Fontes et C Plummer op cit p 507 Adapt d ACJQ Plan National de formation PNF Module 203 Abus sexuels valuation et orientation Montr al ACJQ 2008 dans S Young et L Durocher 2010 op cit p 39 151 67 Les abus sexuels 68 inqui tudes incompr hension etc afin de bien orienter l intervention De plus le recours des consultations avec le contentieux peut s av rer tr s clairant dans des situations o des aspects l gaux sont en jeu En conclusion lors de rencontres professionnelles en contexte interculturel il importe que l intervenant soit bien situ en regard de son propre cadre de r f rence et qu il puisse s en d centrer pour aller la rencontre de celui de son client Le poids accord aux valeurs et croyances influence le d voilement de labus sexuel et le processus d intervention en mati re d abus sexuel IL faut savoir que certaines valeurs rendent plus difficiles le d voilement et le processus d intervention en mati re d abus sexuel alors que d autres peuvent s av rer des leviers d intervention Un
46. cesser ses actes abusifs L abuseur adulte est responsable de s engager dans un processus d valuation et de traitement et de le mener terme Tous les partenaires impliqu s ont un objectif commun prot ger et venir en aide au jeune et viter sa revictimisation tant par la r cidive que par des abus de syst me d lais traumatisme du processus judiciaire acharnement th rapeutique etc Toute concertation repose sur un d sir d ouverture et de collaboration n cessaires au partage de l information pertinente des orientations et des d cisions Rappelons que l change d informations s effectue en respectant les r gles de la confidentialit 156 2 2 2 Les intervenants face l abus sexuel L abus sexuel cr e un malaise chez plusieurs personnes incluant les intervenants Lorsqu on parle de sexualit on parle de quelque chose d intime de personnel Quant labus il nous renvoie la violence des gestes commis qui peut aussi tre difficile nommer Ce n est pas tonnant que labus sexuel qui r unit ces deux notions puisse cr er le sentiment d inconfort Pourtant il serait plus aidant si on pouvait parler clairement de cette difficile r alit IL est tout d abord primordial pour l intervenant de d partager les notions d amour et de violence de m me que celle de sexualit saine et de toute autre forme d exploitation sexuelle pour aider l adolescent abus clarifier la con
47. cidive cha ne d lictuelle Traitements cognitivo le membre de Modifier les pr f rences sexuelles behavioristes la famille qui a Modifier d 7 OQITIET IES erreurs QE pensee Entrevue individuelle ou de commis un H x2 D velopper des habilet s sociales la capacit de groupe abus sexuel r soudre des probl mes i Psychoth rapies individuelles Acqu rir une ducation sexuelle ou de groupe Traitement hormonal 2 2 14 Les services offerts par le Centre d expertise Marie Vincent CEMV La client le vis e par le Centre d expertise Marie Vincent CEMV est compos e d enfants de 12 ans et moins ainsi que de leur parent non abuseur ou de l adulte significatif ducateur famille d accueil etc La proportion de la client le adolescente g e de 12 ans et moins peut donc tre trait e par les services du CEMV Les services policiers et m dicaux sont offerts sur place Le centre offre des services d valuation des besoins et des services de traitement sp cialis pour les enfants victimes De l aide th rapeutique est offerte l enfant accompagn de son parent ou de ses parents protecteurs ou non abuseurs Le centre offre galement des services personnalis s Inspir de S Young et L Durocher 2012 op cit p 65 122 Partie 2 individuels ou de groupe avec ou sans la pr sence de la DPJ pour soutenir les parents rencontr s suite une investigation polici re lors du
48. d adopter des comportements suicidaires Les auteurs s entendent g n ralement sur le fait que le taux d adoption des comportements suicidaires est plus lev chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel que chez ceux ne l ayant pas v cu Des tudes portant sur les adolescents gar ons et filles ayant v cu un abus sexuel issus de la population g n rale sugg rent que i 3 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel sont cinq fois plus risque d avoir des id ations suicidaires A Les adolescents ayant v cu un abus sexuel sont huit fois plus susceptibles de faire des tentatives de suicide r p titives Les gar ons ayant v cu un abus sexuel r v lent commettre M me E plus fr quemment de tentatives de suicide que les filles rythme de ayant v cu ce m me type d abus l adolescent doit tre respect Il est int ressant de souligner que chez les gar ons abus s les tentatives NS de suicide sont plus fr quentes que chez les filles abus es C est l inverse de ce qui se passe habituellement dans la population adolescente g n rale o les filles r v lent commettre plus fr quemment 787 avancent situation la DPJ si ce n est d j o j fait de tentatives de suicide que les gar ons Certains auteurs 264 Brent et coll 1999 Bridge et coll 2006 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 62 Brown et coll 1999 Martin et coll 2004
49. d voilement Si l valuation d IVAC entra ne la recommandation d un traitement th rapeutique au CEMV l intervenant l application des mesures s assure de faire le lien avec le Centre d expertise Pour toutes demandes ou r f rences de la part d un intervenant l application des mesures il s agit de contacter le centre en t l phonant au 514 285 0505 et ce dernier sera dirig vers la ressource appropri e pour la demande d aide 123 D autres comportements autodestructeurs peuvent tre associ s au fait d avoir v cu un abus sexuel par exemple les troubles alimentaires galement m me s il est clair que seulement une faible proportion des adolescents abus s sexuellement commettra des agressions caract re sexuel le fait d avoir t abus sexuellement semble tre un des facteurs de risque Knight et Sims Knight 2005 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Bien qu il soit reconnu qu un certain nombre de jeunes ayant v cu un abus sexuel ne semblent pas pr senter de s quelles il importe de se rappeler qu un grand nombre d entre eux d velopperont des sympt mes des probl mes d adaptation ou de sant mentale Les cons quences la suite d un abus sexuel sont sensiblement les m mes que l on soit un gar on ou une fille La principale diff rence sugg r e par la litt rature r side dans le fait que les cons
50. dans les centres jeunesse du Qu bec Rapport de recherche Montr al Agence de la sant et des services sociaux de Montr al et Institut national de sant publique du Qu bec Direction de la sant publique 2012 L LAMBERT Gilles Conduites sexuelles et prises de risque face aux ITSS chez les jeunes en difficult Pr sentation la 17 journ e annuelle de sant publique Section archive http jasp inspq qc ca 2011 L LAVENTURE Myriam Mich le D RY et Robert PAUZ Profil de consommation d adolescents gar ons et filles desservis par des centres jeunesse gt Drogues sant et soci t vol 7 n 2 2008 p 9 45 I LAVOIE Francine Caroline THIBODEAU Marie H l ne GAGN et Martine H BERT Buying and Selling Sex in Qu bec Adolescents A Study of Risk and Protective Factors Archives of Sexual Behavior vol 39 2010 p 1147 1160 L LEEB Rebecca T Lawrence E BARKER Tara W STRINE The Effect of Childhood Physical and Sexual Abuse on Adolescent Weapon Carrying Journal of Adolescent Health vol 40 2007 p 551 558 L L VY J J et H COHEN dir Le sida aspects psychosociaux culturels et thiques Montr al Editions du M ridien 1997 p 195 235 L MANIGLIO Roberto The Role of Child Sexual Abuse in the Etiology of Substance Related Disorders Journal of Addictive Diseases vol 30 2011 p 216 228 L MARTIN GRAHAM HELEN A BERGEN ANGELA S RICHAR
51. de son corps qui ont s duit l abuseur punissant ainsi son corps d avoir suscit le d sir Etc Finalement la lumi re de l valuation effectu e aupr s du jeune et sa famille l intervention doit tout en consolidant les facteurs de protection viser diminuer les conditions qui peuvent contribuer maintenir l adoption des comportements d automutilation chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel IL importe de se rappeler que le r tablissement en regard de labus sexuel est un processus dynamique et multidimensionnel En effet la fois le soutien formel policiers organismes de soutien du milieu th rapeutes etc et le soutien informel famille amis voisins etc jouent un r le critique dans l aptitude g rer et s adapter au stress que peut engendrer labus sexuel Ainsi tout en s inspirant du processus d intervention pr sent dans le guide des suggestions de comp tences d velopper en lien avec le cadre d int gration sociale 244 J Bri re et E Gil Self Mutilation in a Clinical and General Population Samples Prevalence Correlates and Functions American Joumal of Orthopsychiatry vol 68 n 4 October 1998 p 615 J Wright et coll 2006 op cit p 315 J Wright et coll 2006 op cit p 315 316 Ibid p 315 n p Tummala Narra Trauma and Resilience A Case of Individual Psychotherapy in a multiculturel context Journal of
52. de non culpabilit Plaidoyer de culpabilit Proc s Verdict Culpabilit ss Acquittement 445 Z 4 Tir de Table de concertation sur les agressions caract re sexuel de Montr al Guide d information l intention des victimes d agression sexuelle 2007 p 50 185 Annexe 6 Sch ma du processus judiciaire LSJPA Infraction Demande de d tention avant comparution Intervention polici re Demande d intenter des proc dures valuation de la preuve par le PPCP Fermeture du dossier par le PPCP Autorisation d une poursuite par le PPCP Comparution devant le tribunal Plaidoyer de culpabilit ou de non ej o L4 culpabilit l Si i d claration de culpabilit 77777777 Jugement possibilit RE Culpabilit Acquittement Y D termination de la peine sp cifique 187 Annexe 7 Exemples de techniques pour g rer le 44 stress Exemple d entretien pour enseigner une technique de respiration Intervenant Tu te souviens lorsqu on a parl des motions de ce que les motions nous font vivre l int rieur par exemple si on a des pens es agr ables on a tendance se sentir bien Adolescent Ouais Aujourd hui on va parler de comment la fa on de respirer peut avoir un impact sur la fa on de se sentir l int rieur Parfois si on pense quelque chose de stressant notre respiration s acc
53. des tablissements de sant et de services sociaux 2012 DUROCHER Lise D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence Diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne Document interne DUROCHER Lise Sylvain PELLETIER ET Pierrette TRUDEAU LEBLANC Groupe de r flexion sur les drogues Guide d animation Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2005 DUROCHER Lise Suzanne YOUNG et Francine DUQUET Guide de r flexion et d int gration de la dimension de la sexualit dans l intervention Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2001 2004 DUROCHER Lise FLEURY Evelyne BERTHIAUME Patrick et Jacques MOISE La prostitution juv nile quoi de neuf gt D fi jeunesse vol 9 n 1 2002 p 23 31 DUROCHER Lise Pierre DESROSIERS Sylvain PELLETIER et Pierrette TRUDEAU LEBLANC Usage et Abus de drogues Guide d accompagnement et d intervention Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2001 209 210 DUROCHER Lise Martine FORTIER et Isabelle BEAULIEU POUR ADOS SEULEMENT Programme d ducation sexuelle destin aux jeunes en difficult 2e dition revue et augment e Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2014 FONTES Lisa A et Carol PLUMMER Cultural Issues in Disclosures of Child Sexual Abuse Journal of Child Sexual Abuse vol 19 n 5 2010 p 491 518 FEIRING
54. e et l intervention d j en cours vise valuer les besoins de l adolescent et s assurer selon les besoins que les d marches effectu es y r pondent bien Les deux tapes du processus d intervention li l abus sexuel extrafamilial sont l intervention de crise au moment du d voilement t lintervention individuelle aupr s de l adolescent et le counseling aupr s des parents et de la famille L laboration du contenu de ces tapes s inspire de diff rents documents cliniques 4 Certains l ments de la section sur l intervention lors d abus sexuel intrafamilial ont t volontairement repris dans cette section Ceci afin de permettre au lecteur qui t D FinKelhor 1994 dans ACJQ 2000 op cit p 33 192 LA LA Pour plus d information se r f rer la section 2 2 4 sur l obligation de signaler SE Young et L Durocher 2010 op cit p 56 194 J Y Frappier op cit p 58 65 International Rescue Committee op cit p 76 et 200 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 363 398 Carole B dard op cit Medical University of South Carolina et coll TF CBT http tfchbt musc edu index php page consult e en septembre 2012 ACJQ 2000 op cit p 33 J S Rycus et R C Hugues op cit p 232 235 Partie 2 travaille avec l une ou l autre de ces situations d avoir toutes les informations pertinentes lorsqu i
55. et s assurer de respecter le niveau de d veloppement de l adolescent viter de se maintenir dans une vision d faitiste de la client le et de sous estimer le potentiel adaptatif de l adolescent et de ses parents Pour votre r flexion gt Suis je en mesure d identifier de reconna tre et d utiliser les forces de l adolescent et de ses parents gt Ai je identifi mes id es pr con ues ou mes propres pr jug s en regard du potentiel de l adolescent des parents et puis je les questionner Bref les attitudes personnelles et professionnelles de l intervenant se traduisent par sa facon d tre avec le jeune et son milieu et ont une grande influence sur le d roulement d une intervention Dans l intervention aupr s de l adolescent des attitudes inspir es d une approche humaniste dont le respect de la r alit de l adolescent et l ouverture l autre favorisent une int gration plus harmonieuse de la dimension sexuelle 19 L intervention ducative en mati re de sexualit 1 8 D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence tout ge l enfant aura besoin d tre s curis valoris et inform Les adultes l entourant devront tre sensibles aux effets des changements qui s op rent chez lui tant au niveau physique cognitif qu motionnel Bien que nous pr sentions bri vement le d veloppement sexuel dans cette partie il est important de consid rer l ensemble de
56. formes d exploitation sexuelle etc L activit sur les Habilet s de communication gt offerte en mode familial et l activit de R solution de probl mes gt donn e en mode groupe permettent le d veloppement d habilet s sociales qui contribuent d velopper le sentiment de reprise du contr le sur soi En voici quelques exemples o 9 Mettre des mots sur ses motions Trouver des solutions Rechercher du soutien N gocier Les activit s En contact et Ado mode d emploi gt offertes aux parents leur permettent de reprendre leur r le en tant que parent et de d velopper des comp tences en am liorant leur connaissance En regard du d veloppement de leur adolescent 9 En regard de l encadrement appropri au niveau du d veloppement de leur adolescent Partie 2 Quant l activit R gulation de la col re elle permet de d velopper m le Une meilleure connaissance des valeurs morales qui sous tendent les comportements de l adolescent et de ses parents R Une meilleure connaissance de ce qu est l empathie De meilleures habitudes de gestion de la col re Il importe donc que l intervenant psychosocial coordonne les services offerts l adolescent et ses parents afin de r pondre leurs besoins Pour orienter la client le vers la programmation qui convient les intervenants peuvent se r f rer leur chef de se
57. fr quemment plus nombreuses ou les distinctions entre les gar ons et les filles ne sont pas pr cis es Les cons quences pr sum es les hypoth ses et les pistes d intervention sont bas es sur ces tudes et l valuation et l intervention sp cifique au senre reste explorer davantage L intervention en lien avec les adolescents victimes d abus sexuel qui adoptent des comportements d linquants nous am ne nous demander si une probl matique a pr s ance sur l autre en ce qui a trait l intervention Plusieurs auteurs sugg rent de prendre en compte les deux probl matiques de telle fa on ce que le type d intervention s inspire la fois des interventions issues du champ de la d linquance et de celui de labus sexuel Afin de nous clairer sur les motifs qui incitent les jeunes ayant t abus s sexuellement adopter des comportements d linquants voici un certain nombre d hypoth ses propos es 3 L expression de la r volte ou de la rage Le sympt me d une d tresse v cue Le sympt me d une tentative de d voilement de labus sexuel Une technique de survie notamment pour les filles en 423 fugue n e Feiring S Miller Johnson et C M Cleland Potential pathways from stigmatization ans internalizing symptoms to delinquency in sexually abused youth Child Maltreatment 2007 p 229 J Wright et coll 2006 op cit p 315 Ibid 422 Ibid 420 171
58. ge ou de niveau d veloppemental significatif ts La pr sence d un rapport de force ou d intimidation ne DE La pr sence d un rapport d autorit de confiance ou d exploitation ou en situation de d pendance face l autre L ge de consentement r f re l ge auquel la loi criminelle reconna t la capacit juridique d une jeune personne consentir une activit sexuelle Les lois de l ge de consentement s appliquent toutes formes d activit s sexuelles des attouchements comme embrasser jusqu aux relations sexuelles compl tes L ge de consentement l gal au Canada O 11 ans Le consentement n est pas valable et n est pas pris en consid ration par la loi Pour les enfants de moins de 12 ans il ne peut y avoir de consentement participer des activit s sexuelles avec une personne g e de 12 ans et plus 12 et 13 ans Les enfants sont consid r s comme trop jeunes pour donner leur consentement une activit sexuelle sauf si les deux partenaires n ont pas plus de deux ans de diff rence ils peuvent tre consid r s consentants Mais ni l un ni l autre ne doit tre dans une situation gt A Hamelin et coll op cit p 7 M H bert M Cyr et M Tourigny L agression sexuelle envers les enfants Qu bec Presse de l universit du Qu bec tome 1 2011 op cit p 7 gt J Y Frappier op cit p 6 96 g i www justice gc ca fra
59. l int rieur de la foule d tre seul des individus qui ressemblent l agresseur des odeurs qui voquent l agression oi Peur de se retrouver seul avec l agresseur laboration de sc narios d vitement cognitions mobilis es surtout sur ces sc narios plut t que sur l apprentissage scolaire par exemple L gt D sorganisation anxi t 127 QU BEC MSSS M Tourigny et M L amp Guillot Cons quences entourant la prise en charge par les services sociaux et judiciaires des enfants victimes d agression sexuelle Qu bec minist re de la Sant et des Services sociaux 1999 p 29 Inspir de MSSS Guide d intervention m dicosocial pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes op cit 2010 p 22 23 Sy Frappier op cit p 60 49 Les abus sexuels Un examen m dical normal n exclut pas la possibilit d un abus sexuel 50 m Peur des relations sexuelles k Honte et humiliation D D pression tat de d prime d sespoir tat de vide n Sentiment d tre incompris de ne pas avoir t entendu et prot g Diminution du seuil de tol rance dans les situations per ues comme tant une menace sa s curit et son int grit physique ne pas aimer se faire toucher figer lorsqu un inconnu demande l heure i
60. l re Est ce que a test d j arriv Lorsque tu avais peur par exemple dans un man ge la ronde ou quelque chose comme a On se sent vraiment nerveux l int rieur Alors on va regarder ensemble comment on peut utiliser une fa on diff rente de respirer qui va aider ton corps relaxer Une des choses importantes retenir c est que lorsque tu penses ta respiration et relaxer ton corps tu ne penses plus ce qui te stressait Alors ce que je te propose c est de t asseoir confortablement sur ta chaise et de mettre ta main sur ton nombril Je veux que tu respires vraiment lentement tu inspires par le nez et tu expires par la bouche Ta main sur ton nombril doit suivre ta respiration Oui Alors je veux que tu me montres comment tu respires je compte jusqu trois un tu inspires par le nez et trois tu expires brusquement c est tr s bien On recommence un deux trois et go Cest bien Quand tu respires comme a a aide ton corps relaxer Une grande respiration am ne de oxyg ne dans ton corps et dans ton cerveau et a taide reprendre le contr le te relaxer On recommence deux fois Est ce que tu vois une diff rence Ouais C est quelque chose que tu peux faire n importe o et n importe quand lorsque tu te sens stress Tu as fait un bon travail avec l exercice de la respiration Quand tu te sentiras pr t tu pourras m me l enseigner tes parents
61. la commission de plusieurs comportements d automutilation diff rents est susceptible de cacher des probl mes sous jacents auxquels nous devons nous adresser Les filles ayant v cu un abus sexuel et qui adoptent plus de trois comportements d automutilation diff rents sont plus susceptibles de vivre entre autres des probl mes de e d linquance e anxi te d pression e plaintes somatiques e probl mes sur le plan de la sexualit e trouble de stress post traumatique IL est noter que lorsque des comportements d automutilation sont observ s l intervenant peut consulter le Guide de soutien la pratique en sant mentale chez les jeunes de 12 18 ans et se r f rer au consultant de la CSCS 3 1 4 Hypoth ses et pistes d intervention aupr s des adolescents adoptant des comportements d automutilation la suite d un abus sexuel Dans la population g n rale comme chez les adolescents abus s les comportements d automutilation semblent avoir une fonction adaptative L intervenant doit identifier avec le jeune ce quoi r pondent les comportements d automutilation et ce qui l am ne Les motions ressenties la suite d un abus sexuel par exemple la s engager dans un cycle tension automutilation soulagement afin de col re la honte ou l aider se d gager de ce cycle L adoption de comportements le sentiment d automutilation peut cacher d autres probl mes la col
62. la plupart du temps en collaboration avec les partenaires et demande l laboration d un plan de service individualis cet effet comme le jeune a t r f r la Direction de l indemnisation des victimes d actes criminels IVAC l tape 7 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 188 82 Partie 2 valuation orientation les intervenants mandat s de cet organisme ont la responsabilit d valuer les s quelles et de faire des recommandations notamment en regard de la n cessit d un traitement sp cialis Il peut aussi tre pertinent en cours d application des mesures d aller chercher un clairage suppl mentaire en ayant recours un professionnel d tenant une expertise consultant CSCS psychologue p dopsychiatre etc pour bien valuer les besoins et le type de services offrir Dans cette perspective le Trauma Symptom Checklist for Children TSC C qui s adresse aux jeunes entre 7 et 17 ans fait partie du r pertoire des outils disponibles pour les intervenants Cet outil aide les intervenants identifier des indices de stress post traumatique d anxi t de d pression de col re de dissociation de m me que les pr occupations sexuelles chez l adolescent Lorsque d un commun accord la personne autoris e le chef de service et le consultant clinique valuent comme pertinent la passation de cet outil par l adolescent ce test peut s av rer ut
63. la pr sence ou non d abuseurs multiples la pr sence ou non de violence le nombre la fr quence et la dur e de labus les strat gies d adaptation et l valuation cognitive de l adolescent le soutien parental et environnemental etc 2 1 7 1 Les r actions la suite du d voilement de l abus sexuel Le d voilement d un abus sexuel r f re un processus complexe qui peut se faire directement par les r v lations du jeune ou indirectement L indice le plus par des t moins ou par des indices li s une cons quence de labus r v iate sexuel ITS La capacit du jeune d voiler un abus sexuel est rabus i E influenc e par diff rents facteurs incluant l ge le sentiment de somme toute le ee f d voileme securite le soutien de son entourage les ressources disponibles etc Il doit tre pris au est aussi probable que le jeune teste d abord les r actions de s rieux et l entourage avant de s engager dans le d voilement de l abus sexuel signal la DPJ Les v nements qui la fois pr c dent et surviennent la suite du d voilement de l abus sexuel influencent galement ce processus qui se 12 International Rescue Committee op cit p 26 z8 Ces r actions peuvent aussi survenir si l abus sexuel n a pas encore t d voil ou si le d voilement s effectue plusieurs mois ou plusieurs ann es apr s l abus sexuel Partie 2 compose d un m lange
64. la sexualit tablissement de limites au niveau des fronti res sexuelles P riode o l adolescent pourrait avoir plus d un partenaire l int rieur d une m me ann e en tant fid le pendant chacune de ses relations Questionnements ou exp rimentations possibles concernant diverses r alit s sexuelles sexualit plusieurs partenaires sexuels pornographie relations anales etc Importance de la recherche de plaisirs instantan s en ce qui a trait la sexualit Questionnement sur ses besoins amoureux et ou sexuels divergents ou non de sa famille d origine Recherche d mancipation affective parall le pouvant aller l encontre ou non des valeurs de sa famille Quelques comp tences attendues chez les parents d adolescents Informer et rassurer l adolescent quant aux transformations reli es la pubert L Durocher et S Young 2004 op cit p 45 M Waddell et coll op cit p 23 141 142 MSSS 2008 op cit p 21 M Waddell et coll op cit p 137 MSSS 2008 op cit p 21 ACJQ 2010 op cit p 67 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 40 86 M Waddell et coll op cit p 140 141 ACJQ 2010 op cit p 68 75 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 S Desjardins op cit p 14 L Durocher et S Young op cit p 30 ACQ 2010 op cit p 67 Ibid p 68 n le vJ A le w s J n 4 D w
65. les pairs et blagues caract re sexuel D couverte du ph nom ne d excitation sexuelle rections spontan es jaculation lubrification i L 5 Augmentation de la fantasmatique sexuelle 3 P riode o la masturbation peut tre plus accrue L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX MSSS Entre les transformations les frissons les passions et toutes les questions Petit guide l usage des parents pour discuter de sexualit avec leur adolescent 2008 p 21 24 ACJO 2010 op cit p 67 C Sahuc op cit p 18 MSSS 2008 op cit p 21 L Durocher et S Young 2004 op cit p 29 31 C Sahuc op cit p 59 M Waddell et coll op cit p 26 33 M Waddell et coll op cit p 30 33 QU BEC MSSS 2008 op cit p 21 S Desjardins Guide de soutien la pratique Programme transversal pour les adolescents ayant commis une infraction caract re sexuel CJM IU 2011 p 14 M Waddell et coll op cit p 28 M Waddell et coll op cit p 31 33 S Desjardins op cit p 14 L Durocher et S Young 2004 op cit p 30 MSSS 2008 op cit p 21 C Sahuc op cit p 69 70 M Waddell et coll op cit p 27 137 C Sahuc op cit p 69 70 M Waddell et coll op cit p 27 47 48 49 50 51 52 le w le vJ s J Co A l vJ Gi J f D w
66. lubrification rection etc Elles ne savent pas o ni qui s adresser Etc Les abus sexuels Il ne faut jamais perdre de vue que l inceste parent enfant est un tabou universel 66 2 1 11 Abus sexuel et communaut s culturelles Des variantes existent lint rieur d un m me groupe culturel au m me titre qu il en existe entre diff rents groupes culturels En effet tous les membres d une m me communaut ethnoculturelle ne partagent pas n cessairement la m me vision les m mes valeurs et le m me sens donn diff rents comportements De plus aucun groupe culturel ne se d finit par une seule valeur une seule vision et un seul sens donn aux comportements Par exemple la honte li e l abus sexuel n appartient pas qu un seul groupe culturel C est le poids accord chaque valeur vision et comportement par chaque groupe culturel et m me par chaque famille qui a un impact sur le d voilement de labus sexuel ou sur le processus d intervention en mati re d abus sexuel Tout comme la population en g n ral les personnes issues des communaut s ethnoculturelles peuvent vivre dans un contexte qui rend plus difficile le d voilement d un abus sexuel titre d exemple i n La difficult d admettre labus sexuel tant par le parent abuseur que par le parent non abuseur et l adolescent victime i 3 La fa on de parler des abus sexuels le symbolisme u
67. of South Carolina et coll TF CBT http tfchbt musc edu index php page consult e en septembre 2012 International Rescue Committee op cit p 76 200 219 220 Le processus d intervention en abus intrafamilial concerne diff rents acteurs dont le parent abuseur Par ailleurs lorsque l abuseur est un membre de la fratrie de la famille reconstitu e ou largie plusieurs l ments peuvent tre transpos s ou adapt s cette situation Partie 2 mais les entrevues dyadiques doivent tre effectu es lorsque la situation le permet m me pour de courts moments entre l adolescent abus et le parent non abuseur puis avec d autres membres de la famille Les entrevues dyadiques entre l adolescent abus et l abuseur doivent tre r alis es sous certaines conditions et en fonction des besoins de l adolescent abus Parfois des entrevues aupr s du couple sont indiqu es lorsqu il y a par exemple possibilit pour le couple de reprendre la vie commune Par la suite des interventions conjointes sont effectu es entre les membres de la famille si La situation le permet Dans le cas d un jeune h berg en famille d accueil les parents d accueil qui accueillent un jeune ayant v cu un abus sexuel peuvent avoir s impliquer aupr s du jeune afin de le soutenir au cours de la d marche d intervention En effet la famille d accueil peut avoir s impliquer aupr s de l adolescent d une f
68. ou d une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens n cessaires pour mettre fin la situation Bien que le fait d encourir un risque s rieux de subir des abus sexuels ne soit pas formellement une forme d abus sexuel la loi l inclut lorsqu il y a une forte probabilit que l enfant subisse un abus sexuel Les situations suivantes constituent des exemples de situations risque lev d abus sexuel parce que l enfant est gard par une personne dont le comportement ou le mode de vie risque de cr er pour lui un danger moral ou A vJ A le w A le w A le w 86 physique Pr sence d un climat de promiscuit sexuelle Un parent qui refuse ou ne prend pas les moyens de prot ger son adolescent risquant d tre victime d abus sexuels ou qui nie la n cessit de le prot ger Pr sence d un nouveau conjoint p dophile qui a d j t reconnu coupable d abus sexuels et qui est laiss seul avec l adolescent dans le milieu familial Pr sence d un p re ou d un conjoint qui vient d tre sujet d un d voilement ou qui vient d tre reconnu coupable d abus sexuel QU BEC MSSS Manuel de r f rence sur la protection de la jeunesse Qu bec MSSS 2010 p 385 7 Ibid p Ibid p Ibid p Ibid p 384 387 387 387 Partie 2 Bien que nous retenions la d finition du manuel de r f rence sur la pro
69. p 53 282 283 Partie 3 Sans tablir une relation de cause effet un grand nombre d tudes associent le fait d avoir v cu un abus sexuel dans l enfance ou dans l adolescence l adoption de comportements sexuels risque Les comportements sexuels risque dont nous traiterons dans cette section sont ceux le plus souvent r pertori s dans la litt rature Ces Le programme d ducation sexuelle au CJM IU propo A comportements sont gran dires la pr cocit des relations sexuelles d activit s qui permettent Les partenaires sexuels multiples d aborder ces m th mes GTR la non utilisation de contraceptifs et de moyens de adolescents protection les grossesses l adolescence i ai les relations sexuelles en change de biens La plupart des tudes concernent des populations f minines ou mixtes qui ne distinguent pas les r sultats selon le genre Quelques rares tudes s int ressent exclusivement aux gar ons Il faut aussi garder en t te qu il n y a pas de lien de cause effet et que le fait d avoir v cu un abus sexuel ne constitue pas l unique facteur qui puisse engendrer l adoption de ces comportements sexuels risque D autres facteurs sont consid rer dans l analyse de la situation Cette section proposera tout d abord la d finition de chacun des comportements sexuels risque trait s Par la suite pour chacun de ces comport
70. parents et s il y a lieu les intervenants identifi s dans le cadre du PII ou du PSI incluant les partenaires associ s compl tent cette tape Processus clinique int gr volet LPJ J M Daigneault Guide laboration r daction actualisation et r vision d un PI PII en vertu de la LPJ CJM IU 2013 99 Les abus sexuels Strat gies d accompagnement L intervention aupres du couple L intervenant accompagne le couple r tablir la relation et la communication sur une base galitaire Il aide le couple prendre une d cision clair e quant l avenir de leur couple et de leur famille L intervenant accompagne le couple afin qu il envisage leur perspective d avenir quant aux r les de chacun aupr s de leur adolescent et ce qu il y ait ou non une r unification familiale L intervention aupr s du couple est un pr alable la rencontre conjointe aupr s de l abuseur le parent non abuseur et l adolescent Elle permet aux deux parents d entendre ce que chacun dira l adolescent et d exprimer leurs r actions respectives ce sujet i L L intervenant guide le couple afin qu ils b n ficient d une aide sp cifique appropri e leurs besoins th rapie de couple L intervention conjointe aupr s de l abuseur du parent non abuseur et de l adolescent abus Utilit de l tape L intervention conjointe aupr s de l abuseur du parent non
71. pas v cu r v laient tre Deux fois plus nombreuses avoir eu une relation sexuelle avant l ge de 14 ans Dans une tude au Qu bec portant sur les adolescentes ayant d voil un abus sexuel et suivies en protection L ge moyen de leur premi re relation sexuelle consentante est 13 1 ans 2 QU BEC MSSS UQAM et Tel Jeune Les premi res fois Amour et sexualit a s exprime vol 14 hiver 2011 p 8 233 R Pauz R Toupin J D ry M Mercier H Joly J Portrait des jeunes g s entre O et 17 ans r f r s la prise en charge des Centres jeunesse du Qu bec leur parcours dans les services et l volution dans le temps Rapport de recherche 2004 G Lambert et coll 2012 op cit p 15 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 140 cole accueillant des l ves ayant des troubles de comportements retard scolaire ou grossesse R S Buzi S R Tortolero R E Roberts M W Ross R C Addy et C M Markham The impact of a history of sexual abuse on high risk sexual behaviors among females attending alternative schools Adolescence vol 38 n 152 2003 294 295 296 C Cinq mars et coll 2003 op cit p 8 143 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 3 3 2 3 Hypoth ses en regard de la tendance vivre des relations sexuelles pr coces la suite d un abus sexuel Certaines hypoth ses peuve
72. pas avoir v cu une telle situation entra ne la probabilit pe VI A l w d D tre 3 14 fois plus susceptible de consommer de l alcool une fr quence lev e D tre 3 86 fois plus susceptible de consommer de la drogue une fr quence lev e D avoir deux fois plus d pisodes de consommation excessive d alcool durant l adolescence galement parmi les jeunes abus s sexuellement qui consomment A l w d 42 des adolescents abus s consomment de l alcool une fr quence lev e et 12 de la drogue une fr quence lev e Dans le cadre d tudes portant sur des adolescentes recevant des services du syst me public 368 369 370 371 372 373 374 375 f e w w A l w d A l vJ 78 des filles abus es r v lent boire plus d une fois par ann e et 50 54 des filles abus es r v lent avoir commenc consommer du cannabis L ge moyen du d but de la consommation d d alcool chez les adolescentes abus es est de 11 4 ans et celui de la consommation de cannabis est de 12 4 ans 38 3 des adolescentes abus es ont une consommation probl matique d alcoo l ou de drogue Les filles abus es sont cinq fois plus susceptibles d tre polytoxicomanes que les filles non abus es P B Moran S Vuchinich et N K Hall Associations between types of maltreatment and substan
73. peut tre accept e m me si l agresseur est acquitt inconnu ou si la victime n a pas port plainte L intervenant responsable du dossier doit faire un rapport sur papier en t te du CJM IU d crivant de fa on d taill e les r actions de l enfant suite l v nement peurs cauchemars ins curit repliement sur soi etc Un rapport d une page est suffisant Lundi au vendredi 8h30 16h30 T l phone 514 906 3019 Site Internet Www ivac qc ca Centre d aide et de lutte contre les agressions caract re sexuel CALACS Tr ve pour elles Montr al Est de l le Client le Adolescentes de 14 17 ans et femmes Fran ais Services offerts gt coute t l phonique Rencontre d valuation Rencontres individuelles hebdomadaires pour les adolescentes de 14 ans 17 ans Maximum 15 semaines Groupe de soutien offert hebdomadairement aux femmes de 18 ans et plus Accompagnement au syst me judiciaire Service de r f rence Ateliers th matiques offerts aux femmes de 18 ans et plus Activit s de sensibilisation et de lutte Formation et encadrement Gratuit T l phone 514 251 0323 Site Internet www trevepourelles org 196 CALACS de l Ouest de l le Montr al Ouest de l le Adolescentes de 14 ans et plus et femmes Fran ais anglais Services offerts gt Aide individuelle gt Atelier th matique reconstruire l estime personnelle expression des motions
74. probl mes de consommation de drogue et d alcool en utilisant le DEP ADO Le deuxi me niveau est celui de l orientation des jeunes au M canisme d acc s en toxicomanie pour les jeunes de moins de 18 ans de l le de Montr al MATJM lorsque ces derniers cotent feu rouge afin de lui offrir des services sp cialis s Le troisi me niveau consiste accompagner les jeunes ayant une consommation risque de devenir probl matique feu jaune et les jeunes cotant feu rouge non motiv s recevoir des services sp cialis s L accompagnement aupr s des parents de ces jeunes est galement pr vu Des outils ont t d velopp s au CJM IU pour soutenir l intervenant dans son accompagnement aupr s de ces jeunes cotant feu jaune et ceux cotant feu rouge non motiv s recevoir des services sp cialis s le Guide d accompagnement et d intervention Usage et abus de drogues et le programme d activit s Groupe de r flexion sur les drogues De plus les intervenants peuvent galement se r f rer aux personnes relais du regroupement toxico du CJM IU pour obtenir du soutien ou pour tout autre besoin En ce qui a trait l accompagnement des jeunes ayant v cu un abus sexuel la partie 2 de ce guide traitant de la probl matique et de l intervention de l abus sexuel et des situations risque saura guider l intervention en mati re d abus sexuel galement la r f rence a
75. puisse m le distraire travers des activit s etc Malgr l importance reprendre ses activites des amis ces derniers ne remplacent pas le soutien que peuvent apporter les parents R Si l adolescent est engag dans une relation amoureuse l intervenant s informe de l attitude du copain ou de la copine compr hension jalousie respect du rythme pour la reprise des activit s sexuelles etc A L intervenant s assure que l adolescent a r ponse ses besoins d ducation sexuelle En temps opportun il discute avec lui de ce qu est une sexualit saine lui parle de la L ouvert ii notion de consentement laide restaurer son espace interveio personnel tablir ses fronti res lui apprend identifier a ES des moyens pour se prot ger bref diff rents th mes trait s lui dire tee a travers le programme d ducation sexuelle du CJM IU Le l abus sexuel est d veloppement de ces habilet s contribuera aider importante afin de ne l adolescent reprendre du pouvoir sur sa vie et lui donner pas renjar dii des moyens pour se prot ger d autres abus sexuels Le r th me de l apprentissage d habilet s se prot ger contre guado A d autres abus sexuels n est pr f rablement pas aborde en fr quente debut d intervention afin de ne pas culpabiliser l adolescent adolescents ayant moins que certains de ses comportements lui fassent courir v cu un abus se
76. quelques donn es qui y sont reli es La double probl matique des adolescents adoptant des comportements m me sans d automutilation la suite d un abus sexuel sera abord e ainsi que intention de quelques hypoth ses et pistes d intervention en lien avec l adoption de mettre fin sa vie ces comportements 3 1 1 D finition de l automutilation En ce qui a trait l automutilation nous retenons la d finition contenue dans le guide de soutien la pratique en sant mentale pour les jeunes de 12 18 ans L automutilation comprend toutes les pratiques entra nant des l sions des tissus ou des organes elle peut consister soit dans la blessure ou l ablation totale ou partielle d un organe ou d un membre du rev tement cutan ou de ses annexes soit enfin dans des man uvres pouvant compromettre sa vitalit ou son fonctionnement sans que cependant elle ait t accomplie dans le but de se donner la mort gt Les comportements d automutilation peuvent entre autres prendre les formes suivantes se lac rer les poignets s gratigner jusqu saigner se br ler la peau se cogner la t te se couper s trangler s empoisonner marcher devant un v hicule en mouvement se frapper ou se piquer 232 P Garel dans D Masse Guide de soutien la pratique en sant mentale pour les jeunes de 12 18 ans CJM IU 2010 p 92 M Cyr P McDuff J Wright C Th riault et C
77. quences li es des probl mes ext rioris s comportements agressifs et antisociaux se retrouvent davantage chez les gar ons alors que chez les filles ce sont les cons quences li es aux probl mes int riorises comportements autodestructeurs et d pressifs qui sont pr pond rantes On remarque galement que les gar ons pr sentent une plus grande r ticence se reconna tre comme une victime d abus sexuel et une plus grande tendance vivre de la confusion quant leur identit sexuelle Ainsi que l on soit un gar on ou une fille les adolescents ayant v cu un abus sexuel peuvent d velopper certaines conduites risque qui exacerbent les cons quences li es l abus sexuel Lorsqu une personne met sa sant sa situation sociale ou sa vie en danger elle adopte une conduite risque Les comportements risque peuvent tre d finis ainsi 22 J Briere et R Marsha op cit p 312 gaS Tremblay et T M Lebeau Les hommes victimes d abus sexuel dans l enfance probl matique et traitement de groupe Intervention n 101 1995 p 41 J Wright W Friedrich C Cinq Mars M Cyr et P McDuff Self Destructive and Delinquent Behaviors of Adolescent Female Victims of Child Sexual Abuse Rates and Covariates in Clinical and Nonclinical Samples Violence and Victims vol 19 n 6 2004 p 628 228 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 126
78. respect et d attitudes saines et encourager les parents accompagner leur adolescent dans ce sens r e Accompagner l adolescent selon son ge et ses possibilit s ainsi que ses parents d couvrir choisir et vivre des valeurs qui favorisent l panouissement psychosexuel L adulte peut contribuer l am lioration de l estime de soi de l adolescent en tant qu tre sexu en se permettant des remarques attentionn es et appropri es son gard en affirmant ses malaises en apprenant l adolescent dire non aux gestes et paroles qui rendent mal laise en respectant l espace d intimit du jeune par exemple en frappant la porte avant d entrer dans la chambre de l adolescent etc Accompagner l adolescent et sa famille lorsque ces derniers vivent des divergences entre les valeurs propos es quant la compr hension des notions li es la sexualit et celles v hicul es dans leur famille travers une multitude de petits gestes quotidiens les parents de m me que l intervenant ont maintes occasions de transmettre des valeurs positives aux adolescents et ainsi contribuer promouvoir une ducation sexuelle de qualit 21 R les de chacun l adolescence la sexualit fait partie d un processus d apprentissage dans lequel le cadre continuera d offrir des rep res et des limites clairs L adolescence est une p riode au cours de laquelle s ouvrent ou
79. ristiques qui augmentent les probabilit s que l enfant soit prot g contre les abuseurs et les mauvais traitements en g n ral Facteurs environnementaux et communautaires Avoir un r seau d amis et d adultes sains dans l entourage Participer des activit s de loisir i D Utiliser les ressources du quartier services activit s collectives groupes de soutien d entraide etc Avoir un faible taux de tol rance la violence dans la soci t Facteurs familiaux i n 5 tre une famille biparentale biologique n l Pr senter une qualit dans la relation parents adolescent climat harmonieux soutien aux adolescents relation d attachement mod les d adultes ad quats etc t s Avoir une qualit de communication dans la famille n Avoir des r gles et des fronti res bien tablies A Reconna tre et traiter les situations ant rieures de maltraitance et d abus Facteurs individuels 3 tre un adolescent de sexe masculin S ftre capable d tablir des relations interpersonnelles ad quates avoir une bonne estime de soi avoir des 120 Centre jeunesse de la Mont r gie 2007 dans S Young et L Durocher 2010 op cit p 29 45 Les abus sexuels habilet s intellectuelles avoir un bon rendement scolaire et avoir des comp tences sociales Avoir re u une ducation sexuelle saine et adapt e La plupart des
80. s au d voilement R actions de l entourage placement de l adolescent d part du parent abuseur proc dures judiciaires etc 135 Variables de l environnement Qualit de relation parent enfant services re us la suite de l abus Strat gies d adaptation vitement pens e magique Stress li l agression Attributions cognitives Bl me perte de confiance perception de menace l int grit psychologique Facteurs individuels ge Sexe Personnalit Mod le transactionnel Spaccarelli Stress Appraisal and Coping in Child Sexual Abuse A Theoretical and Empirical Review Psychological Bulletin vol 116 n 2 1994 p 344 94 Sympt mes psychologiques Bien que plusieurs adolescents abus s ne pr sentent pas de sympt mes l valuation des s quelles doit s effectuer tout au long du processus d intervention Les s quelles sont parfois tr s videntes mais parfois elles apparaissent plus tard Attention Partie 2 Le mod le transactionnel de Spaccarelli sugg re que les trois grandes cat gories cit es influent sur l valuation cognitive perception de blessure physique ou psychologique attribution de bl me perte de confiance de relations de l adolescent et sur ses strat gies d adaptation recherche de soutien pens e magique vitement cognitif et contr le symbolique L valu
81. s avec la justice Sans tablir de cause effet et en gardant en t te qu un facteur de risque n implique pas n cessairement que l individu s engagera dans la d linquance il semble que le fait d avoir 3 P B Moran et coll p 569 4 Ibid p 569 PT Simpson et W R Miller op cit p 36 P B Moran et coll op cit p 570 QU BEC ISQ 2012 Tome 1 op cit p 83 406 407 Partie 3 v cu un abus sexuel soit associ une plus grande tendance r v ler l adoption de comportements d linquants Cette section n a pas la pr tention de brosser un portrait exhaustif de la double probl matique des jeunes adoptant des comportements d linquants la suite d un abus sexuel mais vise plut t la sensibilisation du lecteur ce possible risque Ainsi cette section traitera d abord des comportements d linquants en proposant une d finition et quelques donn es reli es l adoption de ces comportements Par la suite la double probl matique des adolescents pr sentant des comportements d linquants la suite d un abus sexuel sera abord e en y associant quelques donn es et en sugg rant des hypoth ses et des pistes d intervention en lien avec l adoption de ces comportements la suite d un abus sexuel 3 5 1 D finition des comportements d linquants Dans cette partie le choix des tudes utilis es a t guid par le fait qu elles utilisent la m thode d autor v latio
82. services sociaux de Montr al et Institut national de sant publique du Qu bec Direction de la sant publique 2012 G Lambert et coll 2012 et donn es tir es de J Otis 1996 J Frappier et E Roy 1995 dans L Durocher et S Young 2004 op cit p 9 10 L intervention ducative en mati re de sexualit Attention 10 1 3 m Une mauvaise utilisation ou une absence d utilisation des contraceptifs donc plus risque de vivre une ou des grossesses non d sir es Une proportion importante de jeunes des centres jeunesse ayant t victimes d abus sexuels par le pass ce qui peut favoriser le d veloppement de certains troubles de comportement qui influencent leurs conduites en mati re de sexualit entre autres des difficult s tablir des limites par rapport ce qu ils veulent vivre au niveau de leur sexualit Une plus grande proportion de jeunes utilisateurs de drogue par injection et de jeunes ayant des activit s de prostitution groupe risque plus lev d infection au VIH i L Une pr valence importante de violence dans les relations amoureuses La plupart de ces caract ristiques sont davantage labor es dans la partie trois du pr sent guide portant sur les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Ainsi pour tout enfant ou adolescent l ducation sexuelle concerne le bien tre dans l expression de sa
83. sexualit et la pr vention de probl mes li s la sexualit ou l aggravation de ceux ci L ducation sexuelle permet l enfant et l adolescent de d velopper sa capacit d exercer sa libert et de se faire respecter Il est d ailleurs reconnu que l ducation la sexualit est un moyen fort pertinent voire indispensable toute d marche de pr vention ou de traitement concernant les abus sexuels et les comportements risque d velopp s la suite d un abus sexuel 10 Une d marche d intervention efficace Une d marche en mati re d ducation sexuelle doit n cessairement s inscrire dans un contexte plus global d intervention D s le d but de lenfance il importe d amener l enfant r fl chir sur certaines notions J Robert op cit p 92 L Durocher et S Young 2004 op cit p 72 73 Cette section est tir e de L Durocher Pour ados seulement Programme d ducation sexuelle destin aux jeunes en difficult s Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2013 10 Partie 1 li es la sexualit et de pr venir des situations plus difficiles dans l expression de sa sexualit Pour tre efficace une d marche d ducation la sexualit doit s attarder au d veloppement de la sexualit en tant sensible aux diff rents besoins des individus et leurs particularit s afin que chacun puisse d velopper les habilet s n cessaires
84. sexuels commis l endroit des femmes et des enfants et tendent bl mer les victimes Elles servent parfois justifier ou mettre en doute la r alit des abus sexuels et m me banaliser cette forme de violence Il ne faut surtout pas oublier que des gar ons sont galement victimes d abus sexuel et font aussi face de nombreux pr jug s L intervenant doit tre au courant de la diff rence entre les mythes et la r alit concernant l abus sexuel Les croyances et les attitudes de l intervenant doivent y tre confront es afin de ne pas reproduire ces mythes IL est donc important de d faire tout mythe et pr jug pouvant justifier ou encourager l abus sexuel et minimiser ses cons quences C est pourquoi nous pr sentons certains mythes et transmettons la r alit ainsi que certaines informations importantes MYTHES PROPOS DES ADOLESCENTS OU DES ADOLESCENTES AYANT V CU UN ABUS SEXUEL Mythe Les mythes sur les victimes Les adolescents es doivent d tester leur abuseur ont pour but oo de les rendre R alite resp Une des grandes difficult s dans labus intrafamilial provient P v ne ON du fait que la victime est coinc e entre le sentiment d avoir de limte os t trahie par l agresseur et l amour qu elle lui porte libert d tre Mythe et d agir y Les adolescents es qui prouvent une excitation sexuelle et m me un orgasme pendant l agression sexuelle sont consentants e
85. t g n ralis envers le sexe oppos L excitation physiologique ou le plaisir ressenti au cours de l abus sexuel sont d autres l ments qui peuvent ajouter au sentiment de confusion en regard de l identit ou de l orientation sexuelle L adolescent e sait ou pressent aussi que ses parents ou ses proches peuvent se poser la question de l homosexualit parfois devant lui ou elle augmentant ainsi son malaise et son anxi t Ces pr jug s viennent amplifier les sentiments de honte de culpabilit et d isolement que peut vivre l adolescent Ces pr jug s peuvent aussi expliquer en partie le fait qu encore trop peu de filles et de gar ons d voilent avoir v cu un abus sexuel 10 Section inspir e de QU BEC MSSS Guide d intervention m dicosocial Pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes Qu bec 2010 op cit p 25 26 et J S Rycus et R C Hugues op cit p 210 211 J Bri re et R Marsha Childhood Sexual Abuse Long Term Sequelae and Implications for Psychological Assessment Journal of Interpersonal Violence vol 8 n 3 1993 p 312 141 Partie 2 2 1 9 Mythes et r alit s Plusieurs pr jug s et fausses conceptions sur le comportement des femmes en lien avec les agressions sexuelles sont encore v hicul s dans notre soci t actuelle Ces fausses croyances cautionnent les diff rentes formes d abus
86. tant pas d arriver cat goriser d finitivement et correctement gt les habilet s mais surtout faire un relev relativement complet des acquisitions n cessaires une int gration sociale optimale C est autour de ces domaines que se sont articul s les diff rents travaux de d veloppement savoir le portrait de la client le et les principales comp tences d velopper chez les jeunes Le domaine personnel r f re aux mat riaux de base permettant la construction de l identit individuelle on y retrouve les caract ristiques psychocorporelles affectives et cognitives se combinant et se modulant diversement au cours de l existence pour rendre possibles des r alisations dans les domaines relationnel familial fonctionnalit productivit et symbolique Les indicateurs li s ces volets se rattachent diverses th ories issues des sciences humaines des sciences sociales et des sciences de la sant Parmi ces indicateurs se retrouvent notamment le niveau de d veloppement et de maturation physiologique moral affectif social le niveau de sant physique et mentale les capacit s d apprentissage le niveau de langage la perception et l image de soi Le domaine relationnel familial r f re l ensemble des liens d attachement qui relient l adolescent son r seau social au premier chef sa famille La qualit de ces liens est tributaire de la fonctionnalit du r seau social d
87. tecter la pr sence de difficult s sur le plan du comportement sexuel IL doit soutenir l adolescent en int grant un caract re pr ventif son action curative LES PARTENAIRES L ducation sexuelle ne doit pas reposer uniquement sur un seul intervenant Elle doit devenir la responsabilit de tous les intervenants du CJM IU et des partenaires qui ont collaborer pour le mieux tre de l adolescent l gard de l ducation en lien avec son d veloppement psychosexuel Chacun a la responsabilit d assurer la communication et la coordination entre les diff rents acteurs afin d assurer la coh rence des messages transmis et la pertinence des actions pos es Enfin bien que nous convenions tous que les parents sont les premiers responsables de leur adolescent il faut se rappeler que chaque adulte significatif pr sent dans l entourage de l adolescent joue un r le concernant son ducation sexuelle et par cons quent celle ci devient la responsabilit d un ensemble d acteurs 1 7 Attitudes privil gier Notre ducation nos pr jug s nos valeurs notre personnalit nos Un des pi ges interactions avec l adolescent fa onnent notre fa on d aborder la a EVENE sexualit Il ne suffit pas d avoir de bons outils il faut aussi avoir des jugements d velopp des attitudes qui favoriseront le mieux tre de l adolescent relativement la sexualit En fait la force d une d marche d d
88. telle situation Si le signalement est retenu il soutient l adolescent dans les d marches qui vont suivre par exemple dans le cadre de l entente multisectorielle notamment la d marche sur le plan m dical ou la demande d indemnisation l IVAC Si le signalement n est pas retenu en cours de l application des mesures l entente multisectorielle ne s enclenchera pas et l intervenant aura alors un certain nombre de d marches coordonner en collaboration avec l adolescent et ses parents titre d exemple l intervenant peut coordonner le contact avec les policiers que ce soit pour le d p t de la plainte ou pour une ordonnance visant interdire les contacts avec l abuseur L intervenant peut galement s assurer que l adolescent s il le d sire soit accompagn lors de la consultation m dicale qu il soit aid lui ou ses parents pour effectuer la demande d indemnisation lL IVAC Si l adolescent se r tracte et ne veut plus collaborer aux d marches du processus judiciaire l intervenant accueille la r action de l adolescent en restant neutre Il ne confirme ni ne contredit ce que l adolescent dit il essaie de comprendre 195 R LA LA LA At Pour plus d information se r f rer la section 2 1 7 1 sur les r actions initiales la suite du d voilement 196 J Y Frappier op cit p 60 Partie 2 sa situation intervenant doit tre patient et normali
89. toutes les tapes de lacte abusif sont franchies l abuseur doit s assurer de maintenir le secret Pour ce faire diff rentes strat gies sont utilis es par la personne qui abuse En plus des menaces des promesses des r compenses et des changes de faveurs l agresseur utilise sa relation affective particuli re avec l adolescent pour s assurer de sa discr tion Par exemple en amenant l adolescent se sentir coupable et responsable des cons quences d un d voilement clatement de la famille emprisonnement de l abuseur perte d emploi rejet de l enfant de sa famille placement honte pour toute la famille etc galement il arrive que rien de sp cifique ne soit dit l adolescent pour lui imposer le silence mais il est toutefois mal l aise de d voiler la situation par crainte d avoir des reproches de faire de la peine sa m re de briser les liens familiaux etc 2 1 7 Cons quences r actions et s quelles Les cons quences d une agression sexuelle comprennent les r actions et les s quelles Les r actions sont g n ralement imm diates souvent pr visibles et limit es dans le temps Les s quelles sont pour leur part plus profondes elles sont souvent le prolongement des difficult s entra n es par les r actions 123 ACJQ 2000 op cit p 32 J S Rycus et R C Hughes op cit p 198 124 123 QU BEC MSSS Guide d intervention m dicosocial pour r pondre a
90. tre v cu envers les personnes qui connaissaient la situation et qui n ont pas r agi ou encore celles qui n ont pas cru la victime Cette exp rience atteindra sa capacit faire confiance et se faire confiance Les s quelles Des exemples de manifestations concr tes Plus grand risque de revictimisation Sentiment d isolement inconfort dans les relations interpersonnelles difficult s tablir et maintenir des relations intimes difficult s identifier qui on peut faire confiance vitement des relations intimes et grande d pendance R ponse positive la sollicitation par des inconnus M fiance ou hostilit envers les personnes qui veulent l aider Insulte ou d fi envers le parent non abuseur ou encore demande d attention d mesur e Hostilit col re comportements antisociaux S Iera l Refus de pratiquer une nouvelle activit ou arr t de celle qui m fiance et r actions d pressives tait appr ci e etc L impuissance Lors de labus sexuel la volont les d sirs et les perceptions de comp tence personnelle de l adolescent sont viol s selon le type d abus son corps peut tre envahi contre son gr L adolescent se sent coinc pris au pi ge et il d veloppe un sentiment d impuissance et une pr disposition la victimisation Les s quelles Des exemples de manifestations concr tes Peurs phobies anxi t d pression plaintes Refus de sortir de la maison ou sortir d me
91. trouble ne se cristallise et devienne chronique L intervenant l application des mesures pourra en discutant avec le consultant CSCS et le chef de service valuer la pertinence 130 DSM 5 Diagnostic and statistical manual of mental disorders fifth edition 2013 noter qu on parle d un TSPT chronique lorsque certains sympt mes durent plus de trois mois Il est important d accueillir les r actions initiales face au d voilement Si en tant qu intervenant des malaises sont identifi s on doit aller chercher de l aide pour objectiver la situation Partie 2 d administrer l outil clinique Trauma Symptom Checklist for Children TSC C l adolescent L analyse des r sultats de cet outil permettra de donner des indices sur la pr sence entre autres d un trouble de stress post traumatique TSPT L annexe 3 pr sente des comportements observables li s aux TSPT afin de les d pister et d en suivre l volution SYMPT MES PHYSIQUES Ces sympt mes peuvent se manifester lorsqu il y a eu abus sexuel n le vJ En D vJ A f vJ 12 v J A le vJ n le vJ vJ n le w Sentiment de douleurs g n ralis es ou pr cises Manifestations des sympt mes particuliers correspondant aux gestes sexuels commis Contact oral maux de gorge douleur dans la bouche Contact vaginal pertes vaginales d mangeaisons sensation de br lure au mo
92. voilement Besoins de services ducation sexuelle services sp cialis s etc LE PARENT NON ABUSEUR A le vJ 17 co vJ A le vJ L ABUSEUR A le vJ A l w d R le dans la famille R actions suite au d voilement Besoin de soutien pour exprimer ce qu il vit Besoin de services pour lui m me et pour soutenir et prot ger l adolescent R le dans la famille R actions suite au d voilement Distorsion cognitive reprise de contact avec la victime et l abuseur qui interpr te cela en minimisant l importance de labus Capacit de changer pour reprendre son r le de parent de fr re dami etc selon le statut de l abuseur aupr s de l enfant Besoin de services Centre d intervention en d linquance sexuelle CIDS etc 81 Les abus sexuels LA FAMILLE Type de communication entre les membres Il faut viter Attitudes de soutien de rejet d agressivit suite au ne HE d interpr ter Luns 4 d voilement tous les propos gestes ou R les de chacun des membres attitudes du pe jeune en Particularites selon les valeurs familiales fonction uniquement de IL est important lors de l valuation d avoir plusieurs sources l abus sexuel d information professeur jeune parents intervenant afin d obtenir un portrait complet des sph res de comp tences et des zones de difficult s de l adolescent victime d abus sexuel
93. vue que l inceste parent enfant est un tabou universel Par ailleurs les intervenants peuvent tre confront s des codes de conduite dans le domaine de la sexualit qui les am nent se questionner Il est important de d terminer si ce qui est observ est tout simplement une fa on diff rente de se comporter ou si c est une pratique qui compromet la s curit et le d veloppement de l enfant Afin d tre sensible outill et pertinent il importe pour l intervenant de i Conna tre les valeurs le contexte historique le code de conduite les traditions et la fa on d envisager la vie du groupe culturel Comprendre la fa on dont ces facteurs peuvent affecter la r ponse des individus l abus sexuel 5 valuer le niveau auquel l individu s identifie ses valeurs ethniques religieuses ou culturelles et au code de conduite de son groupe d appartenance i 3 Utiliser cette information pour intervenir de fa on ad quate dans le but de prot ger l adolescent en prenant soin de ne pas provoquer une rupture avec les valeurs de sa famille Demeurer respectueux du groupe ethnique religieux ou culturel auquel appartiennent l adolescent et sa famille i L Conna tre sa propre culture ainsi que ses valeurs et le code de conduite qui les traduisent Les rencontres professionnelles en contexte interculturel demeurent compatibles avec les enjeux de protection et les
94. w 17 Se L intervenant soutient les membres de la famille dans leur v cu en lien avec les cons quences du d voilement Il accueille le parent dans ce qu il vit et prend le temps de l couter il am ne le parent non abuseur reconna tre que son adolescent a t victime d abus Cette reconnaissance peut tre imm diate ou peut prendre beaucoup de temps les attentes de l intervenant doivent tre empreintes de r alisme cet effet International Rescue Committee op cit p 76 91 Les abus sexuels A l vJ n f wJ n 4 D vJ Ga L intervenant favorise en o individuel chez tous les membres de la famille l expression des motions li es l abus sexuel et au d voilement o 92 L intervenant soutient le parent non abuseur face la d sorganisation du milieu r f rence recherche d appartement soutien d un m diateur culturel etc Si adolescent se r tracte et ne veut plus collaborer aux d marches du processus judiciaire l intervenant aide le parent non abuseur accueillir et comprendre que le fait que son adolescent veuille se r tracter est normal Il est aussi possible lorsque le parent est ambivalent que ce dernier prouve un certain soulagement en regard des tensions familiales qui peuvent s amoindrir avec la r tractation de l adolescent L intervenant aide le parent comprendre que la r tractation ne veut pas dire qu i
95. 01 L PARADIS Marie Esther et Marc TOURIGNY Un lourd secret les jeunes victimes d agression sexuelle gt Saviez vous que Edition sp ciale Les agressions sexuelles n 5 2009 p 4 11 I PAUZ Robert Jean Toupin Mich le D ry Henri Mercier et J Joly Portrait des jeunes g s entre 0 et 17 ans r f r s la prise en charge des Centres jeunesse du Qu bec leur parcours dans les services et l volution dans le temps Rapport de recherche 2004 I PRONOVOST Jocelyne et Danielle LECLERC L valuation et le d pistage des adolescent e s suicidaires en centres jeunesse Revue de psycho ducation et d orientation vol 31 n 1 2002 p 81 100 L QU BEC INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ISQ L enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant mentale et leur adaptation sociale Tome 2 Qu bec 2013 I QU BEC INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ISQ L enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Tome 1 Qu bec 2012 L QU BEC INSTITUT DE LA STATISTIQUE QU BEC ISQ D c s et taux de mortalit selon la cause le sexe et le groupe d ge Qu bec 2009 En ligne www stat gouv qc ca donstat societe demographie naisn_deces index htm Page consult e le 19 d cembre 2012 C
96. 11 ans dans S Young et L Durocher 183 D veloppement physique Besoin d exciter le corps Blessure physique fr quente Apparence physique n glig e ou surinvestie 184 D veloppement cognitif neuropsychologique Trouble du sommeil cauchemars r veils fr quents endormissement en classe Non disponibilit aux apprentissages faible rendement acad mique et davantage de retards scolaires Distorsion cognitive D veloppement social D veloppement psychoaffectif Difficult dans la gestion Peu ou pas coop ratifs des motions Recherche contacts Hypervigilance avec enfants fragiles Comportements risque Dissociation absences d connect des motions cart entre le discours et les r actions observ es etc D veloppement d ficitaire de la symbolisation capacit d imaginer jouer faire semblant Immaturit affective Difficult se faire confiance et faire confiance l autre Compromission au niveau du d veloppement de l identit Repr sentations n gatives de soi de la sexualit Id ation du parent abuseur ou peur et agressivit vs abuseur Recherche soutien du parent non abuseur ou col re son gard Attitudes ou comportements de victimisation f E e 445 Annexe 5 Sch ma du processus judiciaire adulte Plainte la police Enqu te polici re D nonciation Comparution de l accus Plaidoyer
97. 352 155 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 156 probl mes de d pendance ou d abus le nombre de consommations au cours de la derni re ann e ou vie et la consommation excessive Au Qu bec l outil privil gi pour d pister la consommation probl matique ou risque est le DEP ADO un questionnaire bref qui permet d valuer l usage d alcool et de drogues chez les adolescents et de faire une premi re d tection de la consommation probl matique ou risque Le calcul d un score associ aux couleurs des feux de circulation indique l intervenant le type d intervention et de service requis pour l adolescent Feu vert aucun probl me vident de consommation Feu jaune probl me en mergence intervention souhaitable Feu rouge probl me vident intervention sp cialis e n cessaire Plusieurs enqu tes qu b coises notamment celles effectu es par l Institut de la statique du Qu bec utilisent le DEP ADO ainsi que d autres indicateurs pour mesurer la consommation des substances psychoactives chez les jeunes et d terminer le niveau de gravit de consommation soit la consommation probl matique ou risque Les principaux indicateurs utilis s auxquels nous ferons r f rence dans cette section sont Le type et la fr quence de consommation La cat gorie consommation fr quence lev e regroupe les consommateurs r
98. 4 e vJ 17 VI A le vJ Co vo A le w vJ sA G VI A le vJ m f w Partie 1 Favoriser le d veloppement d un sentiment de fiert d tre un gar on ou d tre une fille Favoriser une r flexion critique chez l adolescent l gard de l influence publicitaire et de l image sociale renvoy e Favoriser une r flexion critique chez l adolescent l gard de la pornographie la violence sexuelle etc tre l coute des interrogations et des pr occupations que l adolescent peut avoir en lien avec les relations amoureuses et sexuelles Favoriser la communication et les changes informels avec l adolescent propos de la sexualit et de la s duction Respecter l importance des premi res exp riences amoureuses de l adolescent Discuter des diversit s des pratiques sexuelles avec l adolescent et de l importance des mesures de pr vention quant la contraception et aux ITS tablir un cadre clair o les r gles et les fronti res sont expliqu es par des valeurs telles que le respect de soi et de l autre Soutenir et valoriser l adolescent dans ses choix en lien avec les valeurs pr n es Accompagner l adolescent afin qu il d veloppe des relations harmonieuses et respectueuses avec ses partenaires Arr ter l adolescent dans ses comportements inad quats ou inacceptables dans ses relations amoureuses et sexuelles Pren
99. 87 3 Pour plus d information concernant nos publications vous pouvez communiquer avec la Biblioth que du CJM IU 514 896 3396 bibliotheque cjm iu qc ca Table des mati res AN PRO a EA 1 CONTRIBUTIONS AU GROUPE DE D VELOPPEMENT sssscccsssssseeeencesssseseeeeeeeee 3 RO OS N a a en te a nn io ot 5 PARTIE 1 L INTERVENTION DUCATIVE EN MATI RE DE SEXUALIT sesesesesececececececececececececececececese 7 1 1 L intervention eue bear commet cn nbter 7 1 2 Pourquoi une intervention ducative ssssssssseusssresssrrresrreresrrresereresreresererssreree 8 1 3 Une d marche d intervention efficace ss 10 1 4 Principes directeurs en mati re de sexualit sosssessensesreresrrreesreresrrerssreres 12 1 5 Valeurs affirm es transmettre et l accompagnement 13 16 R les de D EUR ta nr in 15 1 7 Attitudes privil gier 2 esters dans lame Le anne Caine ete 17 1 8 D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence scsscccecrecrereen 20 1 9 Outil privil gier le programme d ducation sexuelle du Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire iii snssssnessssnesssensses 29 1 10 Accompagnement dans les milieux de vie 30 1 11 Quelques rep res concernant l impact de la culture sur l volution des pratiques n mati re d OUAIS a need cie D ein 31 PARTIE Z LES ABUS SEXUELS denses T 35 2 1 La probl matique des abus sexuels 35 24d ONDES OUR ana nee eee anse D aa cu 35 2 1 2 La notion de consent
100. D fi jeunesse vol IX n 1 2002 p 23 Durocher L et coll 2002 op cit p 23 Durocher L 2013 op cit 321 322 323 149 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Chez les jeunes en difficult Les jeunes en difficult seraient trois fois plus nombreux avoir eu des activit s de prostitution 25 1 des filles h berg es en centre jeunesse et 7 2 des gar ons ont re u de l argent ou d autres biens en change de relations sexuelles 3 3 6 2 Double probl matique les relations sexuelles en change de Le programme d ducation sexuelle au CJM IU est un incontournable pour l ensemble des jeunes adoptant des comportements sexuels risque notamment pour ceux ayant v cu un abus sexuel biens la suite d un abus sexuel Les adolescents en fugue ou qui vivent dans la rue et qui changent des faveurs sexuelles contre de l argent ou des biens sont plus nombreux r v ler avoir v cu un pisode d abus sexuel Dans une tude am ricaine portant sur la population issue d une clinique m dicale traitant les ITS Les hommes et les femmes ayant v cu un abus sexuel s v re avec p n tration et utilisation de la force r v laient un plus grand nombre d pisodes de prostitution par rapport ceux n ayant pas t abus s et par rapport ceux ayant t abus s avec p n tration et sans l utilisat
101. DE L ADOLESCENT 179 ANNEXE 3 TROUBLE OU TAT DE STRESS POST TRAUMATIQUE TSPT 00000000 181 ANNEXE 4 TABLEAUX DES S QUELLES POSSIBLES DE L ABUS SEXUEL NOURRISSONS GE PR SCOLAIRE ET SCOLAIRE nnnsnnessnssssncessncce senc ssncee senc ssnceeseneessnceeseneessneese 183 ANNEXE 5 SCH MA DU PROCESSUS JUDICIAIRE ADULTE ssssssnesnesssnessse 185 ANNEXE 6 SCH MA DU PROCESSUS JUDICIAIRE LSJPA isseersneeesneessneesse 187 ANNEXE 7 EXEMPLES DE TECHNIQUES POUR G RER LE STRESS sssonsesneeess0000000 189 ANNEXE 8 TABLEAU SYNTH SE DES CONCEPTS D INT GRATION SOCIALE 191 ANNEXE 9 LES PARTENAIRES ssossseseeeseesssesseessoeesoeesoeesseesseesseesseesseessosssoeesreessesssees 195 BIBLIOGRAPHIE sssrcscsiocsisirassininosisnnn naaa naaa 207 Avant propos Pr occup par l importance d offrir des services en mati re d abus sexuel aux jeunes et leur famille Le Centre Jeunesse de Montr al Institut universitaire CJM IU a mis en uvre un certain nombre de travaux afin de bonifier l intervention sp cialis e en mati re d abus sexuel en protection de la jeunesse et sous la Loi sur le syst me de justice p nale pour les adolescents LSJPA Un rapport sur l valuation des besoins de services offrir en mati re d abus sexuel a donn lieu un certain nombre de recommandations qui ont guid la suite des travaux Tout d abord en 2010 l laboration d un guide de soutien la
102. DSON LEIGH ROEGER STEPHEN ALLISON Sexual Abuse ans Suicidality Gender Differences in a Large Community Sample of Adolescents Child Abuse amp Neglect vol 28 2004 p 491 503 L MASSE Daniel Guide de soutien la pratique en sant mentale pour les jeunes de 12 18 ans Montr al Centre jeunesse Montr al Institut Universitaire 2010 LO MEDICAL UNIVERSITY OF SOUTH CAROLINA ALLEGHENY GENERAL HOSPITAL Center for Traumatic Stress In Children and Adolescent CARES Children Abuse Research Education and Service INSTITUTE et NCTSN The National Child Stress Traumatic Network Trauma Focused Cognitive Behavioral Therapy http tfcbt musc edu page consult e en septembre 2012 I MONETTE Marie Claude Marc TOURIGNY et Isabelle DAIGNEAULT Facteurs associ s aux probl mes de comportements int rioris s et ext rioris s chez des 211 adolescentes agress es sexuellement Canadian Journal of Behavior Science vol 40 n 1 2008 p 31 41 L MONTR AL Table de concertation sur les agressions caract re sexuel de Montr al Guide d information l intention des victimes d agression sexuelle Montr al 2007 LO MORAN Patricia B Sam VUCHINICH et Nancy K HALL Associations between types of maltreatment and substance use during adolescence gt Child Abuse and Neglect vol 28 2004 p 565 574 LI NOR Malika La prostitution Collections Id es re ues Ed Le Cavalier bleu 20
103. QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICE SOCIAUX Statistiques de sant et de bien tre selon le sexe volution du taux de grossesse l adolescence http WwWw msss souv qc ca statistiques sante bienetre index php Evolution du taux de grossesse aladolescence amp PHPSESSID fde d2b862e78 b8c4f682e31080269f2 Page consult e en 2012 I QU BEC INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ISQ Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire Qu bec 2007 I QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX Guide d intervention m dicosocial Pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes Qu bec 2010 212 IT QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICE SOCIAUX Manuel de r f rence sur la protection de la jeunesse Qu bec MSSS 2010 IT QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX Entre les transformations les frissons les passions et toutes les questions Petit guide l usage des parents pour discuter de sexualit avec leur adolescent 2008 IT QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX TOURIGNY Marc et Marie Laure GUILLOT Cons quences entourant la prise en charge par les services sociaux et judiciaires des enfants 0 17 ans victimes d agression sexuelle Qu bec la Direction des communications du minist re de la Sant et des Services socia
104. REY Peter A VANABLE Patricia COURY DONIGER et Marguerite URBAN Characteristics of Sexual Abuse in Childhood and Adolescence Influence Sexual Risk Behavior in Adulthood Archives of Sexual Behavior vol 36 n 5 2007 p 637 645 LO SHIN Sunny H HYOKYOUNG G HONG et Andrea L HAZEN Childhood sexual abuse and adolescent substance abuse A latent class analysis Drug and Alcohol Dependence vol 109 n 1 3 2010 p 226 235 213 LO SIEGEL JANE A et Linda M WILLIAMS Relationship Between Child Sexual Abuse and Female Delinquency and Crime A Prospective Study gt Journal of Research in Crime and Delinquency vol 40 n 1 2003 p 71 94 LI SIMPSON Tracy L et William R MILLER Concomitance between childhood sexual and physical abuse and substance use problems A review Clinical Psychology Review vol 22 2002 p 22 77 II SPACCARELLI Steve Stress Appraisal and Coping in Child Sexual Abuse A Theoretical and Empirical Review gt Psychological Bulletin vol 116 n 2 1994 p 340 362 GCA STOICA Angela et Lise DUROCHER L impact de la culture sur l identit et la sexualit diaporama document interne LO SWANSTON Heather Y Patrick N Parkinson Brian I O Toole Angela M Plunkett Sandra Shrimpton et R Kim Oates Juvenile crime agression and delinquency after sexual abuse A Longitudinal Study gt British Journal of Criminology 2003 p 729 743
105. a on qui s apparente celle du parent naturel Par ailleurs l abuseur peut tre un membre de la fratrie et non un parent abuseur Dans une telle situation un grand nombre d l ments du processus d intervention s appliquent notamment sur le plan de l intervention de crise ou de l intervention individuelle aupr s du jeune ayant v cu un abus sexuel sur le soutien offrir au parent non abuseur et sur le principe de reconnaissance de la responsabilit des gestes de l abuseur Certaines adaptations sont toutefois pr voir par exemple le soutien offrir aux parents doit prendre en consid ration certains enjeux suppl mentaires notamment la propension la n gation de l abus sexuel et les sentiments confus et ambivalents envers ses deux enfants De plus la communication entre les diff rents intervenants impliqu s s av re importante Ainsi les personnes autoris es de l adolescent abus et de l adolescent abuseur communiqueront ensemble afin de se concerter sur l intervention familiale Il importe galement de communiquer avec l intervenant LSJPA lorsque celui ci sera nomm Sans pr tendre tre exhaustif sur les adaptations n cessaires nous pouvons convenir que le processus d intervention intrafamilial propos peut inspirer l intervenant afin de mieux r pondre aux diff rentes situations d abus sexuel L intervenant explique l adolescent et aux parents le processus d interventi
106. a famille abuseur Strat gies d accompagnement La r unification familiale o9 il y a r unification familiale elle doit se faire graduellement Il serait souhaitable que l abuseur soit en d marche th rapeutique ou ait compl t sa th rapie et l accord de toutes les parties et de la Cour est requis s il y a lieu Chambre criminelle et p nale et Chambre de la jeunesse Pendant le processus de r unification familiale une intervention plus soutenue pourrait tre n cessaire Les rencontres avec tous les membres de la famille servent apprendre vivre avec le traumatisme individuel et familial reconstruire les liens r tablir les r les les responsabilit s et les fronti res instaurer un mode de communication ad quat et discuter des mesures de protection Lors de cette p riode de r unification de la famille l intervenant respecte le rythme et les besoins de l adolescent Il s assure que les contacts avec l abuseur et les conditions de retour sont s curisants pour lui 2 2 10 L intervention lors d abus sexuel extrafamilial L abus extrafamilial r f re une activit sexuelle impos e par des personnes qui ne sont pas membres de la famille trangers pairs amis d un membre de la famille professeurs voisins etc L abus extrafamilial peut s tre produit une seule fois ou de fa on r p titive ou chronique La communication entre les membres de la famille n
107. a lieu avec les intervenants 101 Les abus sexuels identifi s dans le cadre du PII ou du PSI incluant les partenaires associ s compl tent cette tape Strat gies d accompagnement L intervention conjointe aupr s de la famille i A L intervenant aide la famille s exprimer sur les impacts de l abus sexuel sentiments de tristesse de col re identifier les m canismes ayant men l abus et ne pas faire porter l adolescent la responsabilit de l abus sexuel L intervenant habilite les membres de la famille r tablir les fronti res de l intimit il aide et supervise la famille dans leurs nouvelles fa ons d encadrer l adolescent en fonction de ses besoins et de ses capacit s L intervenant fait participer la famille la recherche de solutions et s assure que tous les membres de la famille s impliquent dans la mesure de leurs besoins leurs capacit s et leur d veloppement l tablissement d un fonctionnement familial sans abus sexuels i Cette modalit d intervention peut favoriser les aveux et les excuses de l abuseur aupr s de la victime et des autres membres de la famille i L Il encourage l adolescent et ses parents identifier qui dans le milieu ext rieur pourrait tre soutenant pour chacun d eux et s assurent de l laboration d un filet de s curit pour la famille coordonne et facilite l
108. abant et coll op cit p 88 et M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 81 277 78 M E Brabant et coll op cit p 85 77 Ibid p 88 280 K A Hacker et coll 2006 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 75 139 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel e D velopper les liens avec la famille les amener s int resser aux sentiments de l adolescent e Favoriser l implication d un professeur ou d un adulte significatif Tout en tant conscient de l importance de ne pas tablir de lien de cause effet cette section nous alerte sur le fait que l exp rience de l abus sexuel chez les adolescents gar ons ou filles est susceptible d augmenter le risque d avoir des id ations suicidaires et de commettre des tentatives de suicide La s v rit de l abus sexuel semble tre un facteur qui augmente la probabilit de faire une tentative de suicide Par ailleurs les gar ons ayant v cu un abus sexuel semblent plus vuln rables faire des tentatives de suicide que les filles ayant aussi v cu cette exp rience De plus presque deux tiers des filles issues des centres jeunesse et ayant v cu un abus sexuel ont r v l avoir des id ations suicidaires Tous ces l ments nous incitent donc tre vigilants face cette double probl matique La premi re cible de l intervention devra tre la r duction des id ations su
109. ablir un lien de cause effet il faut garder en t te qu un jeune ayant v cu un abus sexuel est plus susceptible d adopter des comportements d automutilation et un jeune qui adopte des comportements d automutilation peut avoir t victime d abus sexuel Sans tre exhaustives les quelques hypoth ses et pistes d intervention aupr s du jeune et de sa famille propos es dans cette section peuvent contribuer briser le cycle tension automutilation soulagement gt Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et les id ations suicidaires les tentatives de suicide et les suicides compl t s Les comportements suicidaires chez les adolescents ont de graves cons quences et demeurent une pr occupation importante pour ceux qui uvrent aupr s de cette client le Plusieurs facteurs de risque peuvent tre associ s aux comportements suicidaires et le fait d avoir v cu un abus sexuel constitue le type d abus engendrant le plus haut risque de tentatives de suicide Ce constat justifie qu on s attarde dans cette section aux adolescents ayant v cu un abus sexuel qui pr sentent des id ations suicidaires et des tentatives de suicide Cette section proposera une d finition de l id ation suicidaire la tentative de suicide et le suicide compl t Quelques donn es qui y sont reli es pour la population adolescente en g n rale puis pour celle des 2 gt J Wright et coll 2004 op cit p 640 Insti
110. abus s sexuellement AUPR S DE L ADOLESCENT Cibler et travailler s il y a lieu d s le d voilement de l abus sexuel e les sentiments de honte et de stigmatisation e les sympt mes internalis s li s la d pression humeurs relations interpersonnelles etc e les sympt mes li s au syndrome du stress post traumatique vitement hypervigilance souvenirs envahissants etc 423 Arnold 1991 dans J A Siegel et L M Williams op cit p 85 24 Finkhelor et Brown 1985 dans J A Siegel et L M Williams op cit p 85 ee Feiring et coll op cit p 228 P Tummala Narra op cit p 206 2007 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 73 93 426 427 28 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 94 101 22 Pour plus d information se r f rer l annexe 9 sur les partenaires p 167 e Feiring et coll op cit p 229 Partie 3 e La r gulation de la col re e Les relations et le choix des amis r L Soutenir la r flexion et le questionnement sur le sens de l adoption des comportements d linquants r S D velopper des habilet s pour exprimer ses motions ri 7 Trouver des moyens pour diminuer l agressivit et les comportements antisociaux 17 SA D velopper ou am liorer la qualit de la relation interpersonnelle en ce qui a trait aux filles en commen ant avec l
111. abus sexuel qui a peut arriver la dynamique d abus sexuel les Le processus i 5 i a sentiments et reactions a la suite d un abus sexuel et Intervention sppe s effectue Cane pourquoi certains ne d voilent pas ou trouvent difficile de l int ret oE d voiler labus sexuel l adolescent en 12 i j l respectan A o L intervenant coute activement l adolescent qui parle de sa rythme situation d abus sexuel jusqu au bout sans l interrompre Parler de labus sexuel permet l adolescent d exp rimenter une strat gie d adaptation positive qui lui permet de faire face ses pens es et ses motions plut t que de tenter de les fuir Une fois que l adolescent semble avoir termin de parler de l abus sexuel l intervenant v rifie s il y aurait autre chose que l adolescent aimerait dire tout moment l intervenant discute avec l adolescent des mythes entourant labus L intervenant poursuit i sexuel des distorsions cognitives ou des perceptions l valuation des impacts de l abus sur erron es mentionn es et qui peuvent nuire son le d veloppement et fonctionnement le fonctionnement de m ladole cA gt L adolescent peut prouver plusieurs reprises le besoin de parler de l abus sexuel il est donc important de l couter chaque fois Il importe galement d aider l adolescent respecter les
112. abus sexuel sans pr sumer qu une autre personne a pris les dispositions n cessaires pour assurer la protection du jeune Il faut en vertu de l article 39 de la LPJ intervenir sans d lai i Tout jeune compte tenu de son ge et de son d veloppement doit tre sensibilis aux actes d abus afin de pouvoir les reconna tre et y r agir On doit d abord assurer la s curit du jeune victimis Tout jeune doit dans la mesure du possible tre maintenu dans son milieu parental S il y a lieu la sortie de la personne abusive est favoris e afin de donner un message clair par rapport la responsabilit et pour permettre aux autres membres de la famille de recr er des liens sur une base diff rente Cette orientation est privil gi e m me lorsque la victime doit tre plac e 3 La participation du parent non abuseur est essentielle pour r tablir un quilibre sain dans la famille Il est un sujet d intervention privil gi tant pour le soutenir dans ses interventions aupr s de son jeune que pour lui apporter r ponse ses besoins 154 L Durocher et S Young 2004 op cit p 72 1 gt ACJQ 2000 op cit p 53 54 noter que le terme enfant a t remplac par le terme jeune pour traduire la r alit de l adolescence 71 Les abus sexuels 72 i Toute intervention vise amener la personne abusive reconna tre sa responsabilit l assumer de m me qu
113. abuseur et de l adolescent abuse Selon l volution de la situation cette tape est favoriser pour le r tablissement de l adolescent abus et incontournable pour la r unification de la famille si tel est le cas Elle est en soi r paratrice pour tous les membres de la famille La pr paration de cette rencontre avec tous les acteurs est essentielle pour faire face de fa on constructive aux r actions motives et surmonter le traumatisme L accord de l adolescent ayant t victime d abus sexuel est essentiel de m me que le respect des mesures l gales IL est fort possible qu une telle rencontre ne puisse s actualiser dans le cadre du premier ou des premiers plans d intervention si l on respecte les besoins et l volution de l adolescent 100 Partie 2 Acteurs concern s L intervention conjointe aupr s de l abuseur du parent non abuseur et de l adolescent abus L La personne autoris e en collaboration avec l abuseur le parent non abuseur l adolescent et s il y a lieu les intervenants identifi s dans le cadre du PII ou PSI incluant les partenaires associ s compl tent cette tape Strat gies d accompagnement L intervention conjointe aupr s de l abuseur du parent non abuseur et de l adolescent abus D DPintervention permet l adolescent d entendre de l abuseur qu il est le seul responsable de ses actes qu il regrette ses agirs qu il e
114. acces aux services n cessaires chacun des membres de la famille pour am liorer les conditions de vie La r unification familiale Utilit de l tape La r unification familiale La r unification La LPJ vise le maintien ou le retour de l enfant dans son far ess milieu familial La r unification familiale peut tre met pas fin ai envisag e mais certaines conditions selon l ampleur du l intervention A Au contraire traumatisme v cu par la victime et sa symptomatologie elle peut selon l volution de son processus th rapeutique si impliquer la l abuseur reconna t les gestes commis qu il a compl t sa N CESSIT d marche th rapeutique et qu une valuation rigoureuse des INTERNES risques de r cidive est effectu e capacit du parent non plus soutenue abuseur prot ger l adolescent capacit de l adolescent se prot ger et traitement du parent ou du membre de la famille abuseur 102 Partie 2 Acteurs concern s La r unification familiale La personne autoris e en collaboration avec chacun des membres de sa famille et s il y a lieu avec les intervenants identifi s dans le cadre du PII ou du PSI incluant les partenaires associ s compl tent cette tape Lors de la r unification familiale l valuation du risque de r cidive est partag e entre les acteurs concern s notamment le th rapeute du parent ou du membre de l
115. adolescence soit 1 Prot ger le jeune L valuation du R duire les s quelles passage l acte 2 n est pas 3 Accro tre les comp tences statique c est 4 une photo de Rechercher la non r currence des signalements la situation actuelle qui Les prochains paragraphes pr sentent les balises d intervention dans le peut se modifier cadre des situations risque s rieux d abus sexuel et des principaux travai i types d agressions relev s en mati re d abus sexuel soit labus temai intrafamilial et l abus extrafamilial Aussi les pr conditions du passage 2 2 8 L intervention lors de situations risque l acte peuvent a 5 tre r unies s rieux d abus sexuel extr mement rapioemi i La d finition de labus sexuel que donne la LPJ inclut la situation dans sur un grand laps de temps laquelle l adolescent encourt un risque s rieux de subir des gestes caract re sexuel avec ou sans contact physique Ainsi l article 38 D2 de la Loi sur la protection de la jeunesse stipule que la s curit ou le d veloppement de l enfant est compromis Lorsque l enfant encourt un risque s rieux de subir des gestes caract re sexuel avec ou sans contact physique de la part de ses parents ou d une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens n cessaires pour mettre fin la situation t6 ACJQ 2000 op cit p 134 P Keable L int gration social
116. ans les situations d abus Selon les situations les r actions peuvent prendre la forme suivante 3 Peur d tre abus m l Honte du parent abuseur a Perte de confiance de l image id ale du parent Sentiment d tre coinc dans un conflit de loyaut D Retrait ou silence par peur de l clatement de la famille ou de incarc ration de l abuseur Compassion empathie soutien i L Accusation culpabilisation d ni peur Rivalit jalousie moquerie D tresse ou d veloppement de comportements perturbateurs Rejet intimidation menace Si abus ant rieur reviviscence de l abus i Etc Les cons quences d un abus sexuel peuvent entraver le d veloppement de l enfant et de l adolescent et tre li es des cons quences n fastes m me l ge adulte En somme les tudes d montrent que les adolescents abus s sexuellement connaissent plus de probl mes physiques et psychologiques que ceux qui n ont pas t soumis cette forme de mauvais traitement IL faut savoir que certains jeunes ont v cu plusieurs types d abus sexuel physique ou sur le plan de la n gligence Dans ces conditions les cons quences observ es ne sont peut tre pas seulement li es l abus sexuel ma s au cumul de ces abus et peuvent tre encore plus d vastatrices Comme il est souvent difficile d identifier l
117. ant au moins un mois au cours de leur vie QU BEC ISQ 2012 op cit p 169 Ibid p 170 33 M Laventure M D ry et R Pauz Profil de consommation d adolescents gar ons et filles desservis par des centres jeunesse Drogues sant et soci t vol 7 n 2 2008 p 27 et 29 364 Lambert et coll op cit p 28 31 E Partie 3 75 6 des filles et 81 1 des gar ons ont d j eu un pisode de consommation r guli re de drogue au cours de leur vie i Pr s du quart des gar ons et des filles ont consomm de l alcool trois fois ou plus par semaine au cours de l ann e pr c dant leur admission 62 4 des filles et 72 6 des gar ons ont consomm de la drogue trois fois ou plus par semaine au cours de l ann e pr c dant leur admission i 3 72 5 des filles et 80 4 des gar ons ont consomm de facon excessive de l alcool au cours d une m me occasion durant l ann e pr c dant leur admission i 3 Parmi les jeunes qui ont consomm du cannabis dans l ann e pr c dant leur admission 45 5 des filles et 65 6 des gar ons en ont consomm tous les jours Selon le DEP ADO 58 4 des filles et 63 1 des gar ons ont un probl me vident de consommation d alcool et ou drogue feu rouge Une multitude de facteurs peuvent influencer le d veloppement de la consommation probl matique l adolescence Sans impliquer un lien de cause eff
118. ant v cu un abus sexuel et la consommation alcool ou de drogue probl matique ou risque sisi 154 3 4 1 D finition de consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque 155 3 4 2 Usage et abus d alcool ou de drogue chez les adolescents en g n ral et dans les DODUIQUONSVMOPODIBSS denses ere es iii es Diane 157 3 4 3 Double probl matique Les adolescents qui pr sentent une consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque la suite d un abus sexuel 159 3 4 4 Hypoth ses et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent une consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque la suite d un E Re TEA E PERETE SE T EOT 161 3 5 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et les comportements d linquants166 3 5 1 D finition des comportements d linquants VV 167 3 5 2 Comportements d linquants chez les adolescents en g n ral 167 3 5 3 Double probl matique Les adolescents qui adoptent des comportements d linquants la suite d un abus SOEXUB snsncdsnecsavnrsonnnuesesoneeseraceechsdeneeeteranes 169 3 5 4 Hypoth ses et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent des comportements d linquants la suite d un abus sexuel 171 CONCLUSION inssnsereseninesinieinmenssdmtmaieamnetenoniriatienmatanehidne 175 ANNEXE 1 SIGLES ET ABR VIATIONS nsnserssscneesessnneeeesneeeessnneeeeseneeeesnnees 177 ANNEXE 2 TABLEAU SUR LE D VELOPPEMENT GLOBAL
119. ation cognitive de l adolescent et ses strat gies d adaptation agissent comme m diateurs dans l apparition des cons quences v cues la suite d un abus sexuel Un autre aspect de ce mod le propose le fait que les variables individuelles ou environnementales peuvent influencer chaque lien de ce mod le tant donn l effet bidirectionnel entre le stress li l abus sexuel les strat gies d adaptation les attributions cognitives et les sympt mes psychologiques Selon Spaccarelli ce mod le pr sente donc l enfant ou l adolescent dans un contexte transactionnel qui permet une influence entre d une part les pens es et les comportements de l adolescent la suite d un abus sexuel et d autre part d autres aspects de son environnement y compris les stresseurs li s l abus sexuel Il est crucial de mentionner que l abus sexuel n entra ne pas n cessairement des attributions cognitives n gatives et des strat gies d adaptation n gatives L impact de labus sexuel d pend aussi de la r silience de la victime et du niveau de soutien social re u par la victime Ce mod le transactionnel propose diff rentes composantes li es la variabilit des s quelles composantes qui peuvent s av rer autant de leviers sur lesquels peuvent s appuyer nos interventions en mati re d abus sexuel 2 1 7 3 Les s quelles la suite d un abus sexuel Finkelhor et Brown 1985 ont construit un
120. aux de l adolescente et vice versa e P n tration ou tentative de p n tration vaginale ou anale par le p nis les doigts ou des objets Frotteurisme frottement des organes g nitaux contre les fesses les cuisses l abdomen la vulve lanus etc i A Participation des sc nes vis e rotique pour l obtention de gains financiers prostitution films pornographiques images sur Internet etc i L Exhibitionnisme voyeurisme 7 Centre jeunesse de la Mont r gie op cit p 139 J S Rycus et R C Hugues Guide terrain pour le bien tre des enfants vol 1 ditions Sciences et culture 2005 p 182 39 Les abus sexuels AO A l vJ VI A l w d A l w d m f w En k w d Co Harc lement sexuel Sollicitation sexuelle notamment par Internet Propos sexuels inappropri s Incitation la bestialit Activit s sexuelles non consenties Abus sexuels commis par un groupe de jeunes au sein de rituels l int rieur d un gang de rue ou d une secte Etc TYPES D AGRESSEURS A l vJ s VI Abus sexuel intrafamilial membre de la famille parents beaux parents fratrie demi fr res ou demi s urs oncles ou tantes cousins cousines grands parents Abus sexuel extrafamilial personne non membre de la famille trangers pairs amis de la famille professeurs voisins 2 1 4 Quelques do
121. b coise a v cu de nombreux changements en lien avec l volution de la sexualit On peut penser galement au contr le social exerc par l glise qui consid rait la sexualit comme source de p ch s Par la suite l entr e des femmes sur le march du travail a amen une transformation des perceptions en regard de la sexualit au Qu bec et une rupture avec les valeurs catholiques traditionnelles l L Durocher et S Young 2004 op cit p 43 31 L intervention ducative en mati re de sexualit o 32 Dans les ann es 1970 et 1980 la sexualit est sortie du monde du secret l apport des m dias assurait l accessibilit de l information et la sexualit occupait une place de plus en plus importante dans les pr occupations de la soci t qu b coise contemporaine Le mouvement f ministe a entra n des remises en question sur les rapports sexuels bas s sur la domination des femmes et sur la r pression de leur sexualit sur le viol le harc lement sexuel et l exploitation sexuelle dont les femmes taient victimes Cette r flexion sur la domination par l homme a permis d envisager l exploitation sexuelle des enfants L abus sexuel des enfants et des jeunes ainsi que la prostitution juv nile sont devenus des objets de pr occupation et des champs d intervention L volution des mentalit s a amen une remise en question des valeurs attach es la virginit ouvrant le champ l expression de la sexualit
122. bilit de d velopper un probl me de d pendance l alcool Sans tablir un lien de cause effet la pertinence de se pencher sur cette double probl matique semble vidente Cette section proposera une d finition de la consommation d alcool et de drogue probl matique ou risque de m me que quelques donn es qui y sont reli es La probl matique des adolescents ayant des probl mes de consommation la suite d un abus sexuel sera abord e ainsi que quelques hypoth ses et pistes d intervention en lien avec cette double probl matique 3 4 1 D finition de consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque Les fa ons de mesurer les probl mes de consommation de drogue ou d alcool l adolescence varient grandement d une tude l autre Diff rents aspects y sont consid r s soit la consommation ou non de drogues la fr quence et le nombre de substances la pr sence de 3 QU BEC ISQ 2012 op cit p 170 171 QU BEC ISQ 2012 op cit p 170 171 T L Simpson W R Miller Concomitance between childhood sexual and physical abuse and substance use problems A review Clinical Psychology Review vol 22 2002 p 49 M Dufour K Bertrand N Brunelle et I Beaudoin Le r tablissement des adolescentes victimes d agression sexuelle en traitement pour leur probl me de consommation de substances psychotropes RISQ INFO vol 20 n 1 oct 2012 p 11 350 351
123. bl matique des abus sexuels 3211 cas repr sente 10 de l ensemble des signalements retenus au Qu bec 1822 cas sont retenus en fonction du motif pr sum et 1389 cas le sont en vertu d un risque s rieux Si on observe les signalements retenus en abus ou risque s rieux d abus sexuels selon la tranche d ge les 0 5 ans en repr sentent 30 951 cas les 6 12 ans 42 1350 cas et les 13 17 ans 28 910 cas En ce qui concerne les adolescents de 13 17 ans pris en charge en vertu d une probl matique en abus sexuel au Qu bec ils sont au nombre de 827 Les jeunes faisant partie de cette tranche d ge repr sentent 55 de tous les jeunes de 0 18 ans pris en charge en vertu de la probl matique en abus sexuel Ils repr sentent galement 6 de la prise en charge de l ensemble des probl matiques Une tude portant sur les jeunes h berg s dans les centres jeunesse indique le pourcentage de jeunes g s de 14 17 ans qui ont r v l un ou des abus sexuels v cus au cours de leur vie 32 des filles et 5 7 des gar ons ont rapport avoir v cu une fois ou plus un abus sexuel intrafamilial e 52 7 des filles et 7 2 des gar ons ont rapport avoir v cu un abus sexuel extrafamilial 67 8 des filles et 12 6 des gar ons ont rapport avoir v cu un abus sexuel intra ou extrafamilial Au Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire le rappo
124. bolique adh sion de l adolescent aux valeurs et normes sociales sentiment d utilit sociale perception de soi dans le monde De multiples types d interactions entre ces diff rents domaines sont galement possibles afin d intervenir dans les situations risque s rieux d abus sexuel ou d abus sexuel IL s av re donc important de prendre en consid ration tous les domaines afin d en faire tant t des opportunit s tant t des d fis relever afin de favoriser une int gration sociale optimale de l adolescent Afin de faciliter l arrimage entre le cadre d int gration sociale et l intervention en mati re d abus sexuels et conduites risque le tableau suivant propose des exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent de m me que les comp tences parentales associ es n cessaires pour r pondre de fa on satisfaisante aux besoins de l adolescent Le tableau propose galement des comp tences d velopper chez la fratrie dans la mesure o ces derni res peuvent aider l adolescent victime Les comp tences propos es le sont titre d exemple et ne sont pas exhaustives Ces comp tences sont en lien avec les s quelles possiblement subies la suite d un abus sexuel et diff rents l ments de r silience pour contrer les cons quences de l abus Le r tablissement le maintien ou le d veloppement de ces comp tences peuvent contribuer r duire les s que
125. c L valuation de la situation nous permettra de comprendre la dynamique de l adoption des comportements sexuels risque d mettre des hypoth ses et d y adapter les interventions la lumi re de l valuation effectu e aupr s du jeune et sa famille l intervention doit tout en consolidant les facteurs de protection viser diminuer les conditions qui peuvent contribuer maintenir l adoption des 33 Tarakeshwar et coll 2005 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 150 M Nor La prostitution Collections Id es re ues Ed Le Cavalier bleu p 51 52 2001 Senn et coll 2008 dans M H bert et coll 2012 op cit p 155 T E Senn et coll 2008 op cit p 729 J Bri re 2004 integrating hiv aids prevention activities into psychotherapy for child sexual abus survivors Chapitre 10 dans L J Koenig L S Doll A O Leary W Pequegnat From child sexual abuse to adult sexual risk Trauma revictimization and intervention Washington DC US American Psychological Association xv 2004 p 224 331 332 333 334 151 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 152 comportements sexuels risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel IL importe de se rappeler que le r tablissement en regard de labus sexuel est un processus dynamique et multidimensionnel En effet la fois Le soutien formel policiers organismes de soutien th
126. cadre permettant de mieux saisir le processus qui am ne les diff rentes cons quences et s quelles des victimes la suite d une agression sexuelle Selon eux il existe quatre dynamiques traumatisantes qui modifient la perception cognitive et motive de l adolescent en regard de lui m me du monde qui l entoure et de ses capacit s motives Ces dynamiques sont la sexualisation traumatique le sentiment d tre trahi l impuissance et la stigmatisation Chaque situation d abus sexuel est diff rente et par Spaccarelli op cit p 344 29 Les abus sexuels 56 cons quent selon les caract ristiques de l abus une des quatre dynamiques peut appara tre pr dominante par rapport une autre Par exemple la dynamique de trahison pourrait tre plus pr sente dans une situation o l agresseur est davantage significatif pour la victime Si certaines de ces quatre dynamiques peuvent se retrouver dans des situations autres que les abus sexuels c est la r union des quatre dynamiques qui distingue les abus sexuels des autres formes d abus Chaque dynamique peut tre pr sente dans le cas d autres v nements traumatiques mais la pr sence simultan e des quatre dynamiques serait propre l agression sexuelle gt Aussi chacune de ces dynamiques sont associ es des s quelles que peuvent vivre les jeunes 137 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 151 Inspir de ACJQ 2000
127. ce use during adolescence Child Abuse and Neglect vol 28 2004 p 570 P B Moran et coll op cit p 570 Diaz et coll 2002 dans S H Shin et coll op cit p 227 P B Moran et coll op cit p 569 B J Flanigan P A Potrycus et D Marty Alcool and Marijuana Use Amond Female Adolescent Incests Victims Alcoholism Treatment Quarterly vol 5 p 235 Ibid p 235 et 237 T L Simpson et W R Miller op cit p 36 S H Shin et coll op cit p 232 Partie 3 3 4 4 Hypoth ses et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent une consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque la suite d un abus sexuel IL semble que le fait d avoir v cu un abus sexuel soit un facteur de risque important quant l adoption de probl mes de consommation Un certain nombre d hypoth ses permettent de comprendre le sens donn la consommation probl matique pour ceux qui ont v cu un abus G rer sa col re tristesse honte culpabilit Combattre les sentiments de stigmatisation et d impuissance R primer ou alt rer les motions n gatives Faciliter les rencontres sociales Augmenter l estime de soi Surmonter les difficult s sexuelles Vivre un sentiment de stigmatisation qui les am ne s identifier et c toyer des pairs qui consomment Anesth sier la souffrance psychologique G rer les difficult s li es au
128. cent qui vient de d voiler une situation d abus sexuel et met des mesures en place afin d assurer sa s curit physique et psychique au cours de cette p riode de crise familiale Si l adolescent est retir de son milieu familial il importe de l informer que son placement a pour but de le prot ger Si l adolescent laisse entendre qu il pourrait tre responsable de l abus il est important de le rassurer sur le fait qu il est plac pour sa protection et non parce qu on lui attribue une responsabilit face labus Si l adolescent se r tracte et ne veut plus collaborer aux d marches du processus judiciaire l intervenant accueille la r action de l adolescent en restant neutre Il ne confirme ni ne contredit ce que l adolescent dit il essaie de comprendre la situation L intervenant doit tre patient et normaliser la r action de l adolescent en lui expliquant que d autres adolescents ont aussi eu cette r action L intervenant explore avec lui ce qu il trouve difficile vivre depuis le d voilement et r affirme que la responsabilit de labus sexuel incombe l agresseur IL est noter que le processus d accompagnement se maintient m me si l adolescent d cide de cesser de collaborer aux d marches du processus judiciaire Le suivi et les services mettre en place aupr s de l adolescent se poursuivent dans l accompagnement de ce choix AUPR S DES MEMBRES DE LA FAMILLE 178 le
129. ces offerts Pour ceux qui habitent l ext rieur de la r gion de Lanaudi re gt Une contribution financi re pour les services re us est demand e et d termin e apr s la rencontre d accueil Lundi au jeudi de 8h30 16h30 T l phone 450 755 6755 ou 1 800 229 1152 poste 2923 Site Internet www parentsunisrepentigny qc ca Centre d entraide et de traitement en abus sexuels C E T A S dessert principalement les Laurentides mais accepte des clients hors territoire Client le Gar ons filles jeunes ou adultes Adolescents es ou adultes ayant v cu un abus sexuel dans l enfance ou l adolescence Les parents des victimes Aux conjointes de parents ayant commis un abus sexuel Adolescents et adultes ayant commis un abus sexuel Services offerts Processus th rapeutique selon les besoins Lundi au jeudi 9h00 16h30 et vendredi de 9h00 12h00 T l phone 450 431 6400 gt Ligne t l phonique 24h par jour 7 jours par semaine Partout au Qu bec 1 888 933 9007 R gion de Montr al 514 933 9007 Courriel www CETAS b2b2c 201 Client le adulte ayant v cu un abus sexuel et leurs proches Centre pour les victimes d agression sexuelle de Montr al Client le Victimes adultes d agression sexuelle d abus sexuel et d inceste r cents ou pass s Fran ais anglais Services offerts Service d coute pour toutes probl matiques r centes ou pass es 24h par jour 7 jours par semaine
130. chological Assessment Journal of Interpersonal Violence vol 8 n 3 1993 p 312 330 BROWN Jocelyn Patricia COHEN Jeffrey G JOHNSON et Elizabeth M SMAILES Chilhood Abuse and Neglect Specificity and Effects on Adolescent and Youth Adult Depression and Suicidality Journal of the America Academy of Child and Adolescent Psychiatry vol 38 n 12 1999 p 1490 1496 BRUNELLE Natacha Marie Marthe COUSINEAU et Serge BROCHU Trajectoires de d viance juv nile les clairages de la recherche qualitative Qu bec Collection Probl mes sociaux et interventions sociales 2005 BUTLER JONES David Le Rapport de l administrateur en chef de la sant publique sur la sant publique au Canada Jeunes et jeunes adultes en p riode de transition 2011 http santepublique gc ca rapport de ACSP BUZY Ruth S Susan R TORTOLERO Roberts E ROBERTS Michael W ROSS Robert C ADDY et Christine M MARKHAM The impact of a history of sexual abuse on high risk sexual behaviors among females attending alternative schools Adolescence vol 38 n 152 2003 p 595 605 CENTRE JEUNESSE DE MONTR AL INSTITUT UNIVERSITAIRE Processus clinique int gr volet LPJ DAIGNEAULT J M Guide laboration r daction actualisation et r vision d un PI PII en vertu de la LPJ gt CJM IU 2013 207 208 CENTRE JEUNESSE DE MONTR AL INSTITUT UNIVERSITAIRE Processus clinique int gr volet LPJ proc dures
131. consult e le 20 d cembre 2013 7 Ibid S Desjardins op cit p 14 68 70 71 Partie 1 N cessit de consommer de l alcool ou des drogues afin de diminuer leurs inhibitions ou de faciliter le passage l acte sexuel 5 Danser dans des bars rotiques Avoir des activit s sexuelles en change de biens ou d argent Comportements d exhibition de voyeurisme de frotteurisme d appels obsc nes ou toutes autres infractions d ordre sexuel i Attitudes ou comportements sexuels comportant des carts importants avec les valeurs pr n es par la famille 1 9 Outil privil gier le programme d ducation sexuelle du Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire Une d marche d ducation sexuelle ne se limite pas au fait de r pondre aux questions spontan es des adolescents ou encore de r agir Selon Jenson et coll 2005 la uniquement lorsque des situations sexuelles sont v cues mais doit faire majorit des galement appel une intervention structur e et de qualit d voilements ont t faits la suite L utilisation d un programme d ducation sexuelle con u pour les d activit s de adolescents en difficult est un moyen efficace d assurer la qualit des sensibilisation o l agression sexuelle avait t abord e interventions Un programme d ducation sexuelle permet notamment de livrer des messages clairs et non ambigus
132. cult Les populations plus vuln rables comme les jeunes h berg s en centre jeunesse sont plus susceptibles d avoir v cu ou de vivre plusieurs des facteurs de risque associ s la probl matique suicidaire que les jeunes dans la population g n rale Dans une tude aupr s d adolescents filles et gar ons h berg s dans 10 centres jeunesse i L 20 d entre eux avaient comme motif de r f rence une probl matique suicidaire A l 68 d entre eux pr sentaient un risque suicidaire de mod r ou lev Une autre tude illustre galement l ampleur de cette probl matique au sein des jeunes en difficult Cette tude effectu e aupr s de jeunes de 14 17 ans h berg s en centre jeunesse r v le que i A 60 des filles et 31 des gar ons ont r v l avoir d j pens s rieusement se suicider L 44 des filles et 18 des gar ons ont r v l avoir d j fait au moins une tentative de suicide Il est important de noter que tant dans la population g n rale que chez les jeunes plus vuln rables les filles pr sentent davantage d id ations et de tentatives de suicide que les gar ons galement les adolescents h berg s en centre jeunesse comparativement aux adolescents en g n ral sont selon leurs r v lations plus nombreux avoir eu des id ations suicidaires ou avoir fait une tentative de suicide Puisque la tentative de suicide ant
133. d abus sexuel ou de conduites risque la suite de l abus sexuel 441 J Y Frappier op cit p 80 Annexe 1 Sigles et abr viations ACJQ Association des centres jeunesse du Qu bec CJM IU Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire LPJ Loi sur la protection de la jeunesse LSJPA Loi sur le syst me de justice p nale pour les adolescents LSSSS Loi sur les services de sant et les services sociaux DSPAU Direction des services professionnels et des affaires universitaires DSME Direction des services milieu l enfance DSMAR Direction des services milieu l adolescence et ressources DSRA Direction des services de r adaptation aux adolescents DSREA Direction des services de r adaptation l enfance et aux adolescentes DSSSJC Direction des services sp cialis s et des services aux jeunes contrevenants DRH Direction des ressources humaines CSCS Coordination du soutien clinique sp cialis DPJ Direction ou directeur de la protection de la jeunesse ITS Infections transmissibles sexuellement VIH Virus de l immunod ficience humaine TSPT Trouble de stress post traumatique CIDS Centre d intervention en d linquance sexuelle IVAC Direction de l indemnisation des victimes d actes criminels PSI Plan de service individualis MATJM M canisme d acc s en toxicomanie pour les jeunes de moins de 18 ans de l le de Montr al CEMV Centre d exper
134. d et M Dionne valuation des besoins de services en mati re d abus sexuel et modalit s de distribution et d organisation de services en abus sexuel en lien avec la mise sur pied du Centre d expertise en agression sexuelle Marie Vincent CEASMV CJM IU 2007 Contributions au groupe de d veloppement Identification des responsables et collaborateurs la d marche de d veloppement L laboration de ce guide de soutien a t possible gr ce la contribution de nombreux collaborateurs Nous tenons remercier chaleureusement les membres du groupe de d veloppement pour leur dynamisme leur engagement leurs r flexions et leurs commentaires qui ont su enrichir ce document Nous adressons un merci particulier Carole B dard et Isabelle Bouchard qui nous ont accompagn s plus sp cifiquement lors de l laboration du processus d intervention lors de situation d abus sexuels intra et extrafamilial Nous voulons galement remercier Nicole D Astous conseill re cadre en gestion de programmes en abus physiques et sexuels pour sa grande disponibilit ses commentaires et la r daction du processus d intervention lors de situation risque s rieux d abus sexuel RESPONSABLES Johanne Boisclair agent de planification de programmation et de recherche Coordination du d veloppement et suivi des programmes et activit s cliniques Direction des services professionnels et des affaires universitaires DSPAU Nicol
135. de d n gations de r v lations compl tes ou partielles et de r tractations de la part de la victime Bien que les r actions propos es dans la prochaine section puissent s appliquer tant aux abus sexuels intrafamiliaux qu extrafamiliaux les abus sexuels intrafamiliaux et extrafamiliaux chroniques retournent toujours voir son voisin ou prox n te impliquent souvent une dysfonction familiale plus grande et ont une plus grande incidence chez l adolescent Les r actions initiales de l adolescent Cette p riode se situe de quelques jours quelques semaines suivant l abus sexuel Dans les premiers jours l intensit des motions est plus marqu e et par la suite la victime sort d un tat de choc et d sire peu peu reprendre sa vie normale IL importe d valuer si ces r actions taient pr sentes ou non avant l abus sexuel Par exemple si l adolescent avait l habitude de se f cher contre les autres et qu il fait de m me apr s l abus sexuel c est une r action normale pour lui il n est pas n cessairement en difficult SENTIMENTS ET COMPORTEMENTS EXT RIORIS S Col re et agressivit dirig es vers l abuseur ou les figures de protection de l entourage Col re ou agressivit manifest es envers l entourage pour des choses banales Es uU Euphorie Je suis en vie SENTIMENTS ET COMPORTEMENTS INT RIORIS S Peurs intenses peur de rester
136. de l orientation sexuelle C est aussi le respect de la libert des choix bas s sur des d cisions clair es 16 E LA LA s A Thomassin et P Keable Cadre de r f rence sur l intervention clinique destin e aux jeunes 12 18 ans et leurs parents volets LSSSS et LPJ CJM IU 2011 p 18 C Tremblay et coll Haut les voiles Programme d ducation la sexualit destin aux enfants en difficult de 6 12 ans Guide de formation destin aux ducateurs et aux psycho ducateurs Qu bec Les Centres jeunesse de Lanaudi re 2007 p 19 t8 Ibid p 19 L Durocher et S Young 2004 op cit p 15 16 17 Les parents sont les premiers responsables de donner une ducation sexuelle leur adolescent mais cette responsabilit peut tre partag e avec d autres personnes significatives dont leurs intervenants 1 6 Partie 1 Cette valeur est essentielle en raison des difficult s reli es tablissement des fronti res personnelles chez les adolescents en difficult et du manque d estime de soi Elle se situe par ailleurs au c ur de la pr vention des agressions sexuelles D ailleurs le d fi de la d marche d accompagnement est de proposer des valeurs plut t que de les imposer Les intervenants peuvent ainsi i a Servir de mod le d identification donnant le go t aux adolescents de vivre une sexualit teint e de
137. de se rappeler que lorsque l adolescent d voile une situation l intervenant doit couter et accueillir ce qui est dit sans trop le questionner ni lui sugg rer des r ponses pour ne pas compromettre le d roulement de l entrevue non suggestive qui sera faire par les policiers enqu teurs Il convient d couter l adolescent de le rassurer et de lui expliquer comment se d roulera l intervention La situation doit tre signal e au DPJ et l valuation sera effectu e par un intervenant de la DPJ 2 2 5 valuation et identification des besoins cliniques l application des mesures Par rapport au processus clinique l valuation du signalement ayant t faite par l quipe valuation orientation 1 nous poursuivons l valuation des besoins cliniques l tape de l application des mesures Elle permet de compl ter l valuation de la situation Cette valuation permet de bien identifier les forces et les difficult s des diff rentes personnes impliqu es dans la situation 2 2 5 1 G n ralit s sur l valuation l application des mesures Comme dans le cas de toutes autres probl matiques valu es l adolescence cette d marche d valuation clinique permet de mettre en lien les diff rents l ments observ s afin d obtenir un meilleur portrait sur Le d veloppement et le fonctionnement de m me que les limites et dysfonctionnements de l adolescent travers les
138. dentifier et g rer ses motions AUPR S DE L ENVIRONNEMENT FAMILIAL Inclure le ou les parents dans le processus d intervention afin qu ils soutiennent leur adolescent dans les changements qu entra ne l intervention et ce afin d en favoriser la p rennit i a 5 Travailler les conflits familiaux s il y a lieu i mn Travailler la relation entre la m re ou le parent non abuseur et l adolescent afin d am liorer la capacit chez 251 LA LA Pour plus d information se r f rer l annexe 9 sur les partenaires p 167 0 D Masse op cit p 93 Bri re et Gil 1998 op cit p 619 34 J Wright et coll 2004 op cit p 640 253 3 2 Partie 3 l adolescent rechercher le soutien et la capacit chez la m re ou le parent non abuseur offrir ce soutien Sans tablir de lien de cause effet l association entre le fait d avoir v cu un abus sexuel et l adoption de comportements d automutilation appara t assez significative Un plus grand nombre d adolescents ayant v cu un abus sexuel ont d voil avoir adopt des comportements d automutilation en comparaison avec ceux n en n ayant pas t victime Pr s du deux tiers des adolescentes suivies en protection et ayant d voil un abus sexuel adoptent au moins un comportement d automutilation Ce bref portrait avait pour but de nous sensibiliser cette double probl matique Sans t
139. dialogue Imaginer des hypoth ses saisir des liens de cause effet tirer des conclusions et prouver leurs opinions valuer concr tement l impact de ses id es ou ses projets sur la r alit Vivre des exp riences amoureuses et sexuelles en composant avec des sentiments de valorisation d claration amoureuse et de d ception peine d amour Approfondir des relations d velopper sa motivation son autonomie et sa capacit de coop ration gr ce l appartenance un groupe Apprendre r soudre ses probl mes Accepter les diff rences Partager le pouvoir Am liorer ou maintenir sa motivation scolaire Faire des choix pour son avenir et s y pr parer Tir de S Young Du plus petit au plus grand Outil de soutien l observation et l accompagnement des enfants de 0 18 ans 179 Annexe 3 Trouble ou tat de stress post traumatique TSPT D finition Le trouble de stress post traumatique r sulte en une r ponse aigus un v nement traumatique r cent ou plus ancien Lorsque cette r pon persiste plus d mois on parle de TSPT Ce trouble peut atteindre le jeune aux AU physiologique et comportemental Probl mes ou troubles pouvant tre associ s Un ou plusieurs autres troubles anxieux m Troubles de l humeur principalement la d pression Comportements observables Les troubles anxieux sont largement des troubles f musculature squelett
140. dre conscience du mod le projet de parent offert son adolescent Accompagner l adolescent afin qu il prenne les moyens de protection ad quats qu il se les procure de lui m me et qu il utilise ad quatement les services de sant Pr ciser les raisons pour lesquelles ils ont avantage utiliser les moyens de protection et les services de sant Favoriser une vision positive de la sexualit en vitant de n aborder que les dangers ou maladies reli s la sexualit QU BEC MSSS 2008 op cit p 13 24 L Durocher et S Young 2004 op cit p 35 38 QU BEC MSSS 2008 op cit p 13 L Durocher et S Young 2004 op cit p 38 48 49 Ibid p 43 27 L intervention ducative en mati re de sexualit 28 Discuter avec l adolescent des risques qu il peut y avoir lorsqu on utilise la technologie pour communiquer notamment par Internet et lui donner quelques conseils pour viter des situations f cheuses Bien qu une intervention ducative en mati re de sexualit soit de mise pour tous les adolescents certaines situations ou certains comportements commandent une d marche d ducation la sexualit plus soutenue ou au besoin une aide sp cialis e et ce aussi aupr s des parents En voici quelques exemples Exemples de comportements n cessitant une d marche d ducation sexuelle ou une intervention sp cialis e i 3 S Obsessions marqu es quant son image corp
141. e l imposition d une activit sexuelle par des personnes de la famille par exemple parents beaux parents fratrie demi fr res ou demi s urs oncles ou tantes cousins cousines grands parents La d finition de l abus sexuel extrafamilial r f re pour sa part une activit sexuelle impos e par des personnes qui ne sont pas membres de 31 QU BEC MSSS Orientations gouvernementales en mati re d agression sexuelle Qu bec la Direction des communications du minist re de la Sant et des Services sociaux 2001 p 22 ACJQ 2010 op cit p 15 A Hamelin C Chamberland J Turner et M Tourigny volution d une client le d adolescentes victimes d agressions sexuelles et description des services psychosociaux re us en CLSC M moire de ma trise Universit de Montr al 2005 p 6 92 93 37 Les abus sexuels la famille trangers pairs amis d un membre de la famille professeurs voisins etc IL est noter qu un abus sexuel qu il soit intrafamilial ou extrafamilial peut tre un pisode unique ou chronique plusieurs pisodes mettant en cause le m me agresseur 2 1 2 La notion de consentement pour les jeunes de 12 ans et plus La notion de consentement permet de distinguer un acte abusif d un acte non abusif en mati re d abus sexuel La pr sence de l un ou plusieurs de ces trois l ments invalident le consentement 4 La pr sence d un cart d
142. e un groupe d entraide Rencontre individuelle dyadique familiale selon l volution de la situation 119 Les abus sexuels 120 2 2 12 La programmation l adolescence interventions anim es par des intervenants psychosociaux et de r adaptation La programmation offerte en territoire compl te le suivi psychosocial en offrant un mode d intervention suppl mentaire pour d velopper les comp tences cibl es en lien avec les besoins de l adolescent et de ses parents Certaines habilet s enseign es et exp riment es par les adolescents et les parents dans le cadre de la programmation l adolescence soutiennent les objectifs vis s par l intervention en mati re d abus sexuel C est le cas des activit s du Programme d ducation sexuelle au CJM IU gt des activit s Habilet s de communication R solution de probl mes En contact Ado mode d emploi et R gulation de la col re gt Les activit s du programme d ducation sexuelle au CJM IU peuvent se donner en mode individuel ou de groupe Ces activit s permettent l adolescent de d velopper une meilleure connaissance en mati re de sexualit titre d exemple l adolescent amorcera une r flexion sur ses valeurs en mati re d amour ou d amiti es valeurs de respect de soi et des autres Les connaissances sur le respect des fronti res tablir ses connaissances sur les diff rentes
143. e un cadre conceptuel soutenant le d veloppement des programmes services et activit s l adolescence CJM IU 2008 p 9 10 170 84 Partie 2 Voici des exemples de situations risque lev d abus sexuel re Pr sence d un climat de promiscuit sexuelle m le Un parent qui refuse ou ne prend pas les moyens pour prot ger son adolescent qui risque d tre victime d abus sexuels ou qui nie la n cessit de le prot ger Pr sence d un nouveau conjoint qui a d j t reconnu coupable d abus sexuels et qui est laiss seul avec l adolescent dans le milieu familial i lt lt Pr sence d un p re ou d un conjoint qui vient d tre sujet d un d voilement ou qui vient d tre reconnu coupable d abus sexuel Dans ces situations l abus n a pas eu lieu et l intervention vise amener le jeune et ses parents prendre les moyens n cessaires pour pr venir le passage l acte Pour mieux cerner l intervention il est utile de se rappeler les quatre pr conditions du passage l acte La pr sence de toutes ces pr conditions est n cessaire pour qu il y ait un passage l acte si une de ces pr conditions n est pas pr sente il n y aura pas d abus sexuel L identification de la ou des pr conditions sur lesquelles doit porter notre intervention nous permet d avoir des leviers en cours d intervention pour viter qu un abus sexuel ne se p
144. e des programmes services et activit s l adolescence Voici cet effet la d finition retenue de l int gration sociale L int gration est la r sultante d un processus d apprentissage et de d veloppement qui implique n le une fonctionnalit dans l ex cution de r les sociaux appropri s son groupe d ge travailleur tudiant ami partenaire amoureux citoyens et ses capacit s une appartenance des groupes dont le fonctionnement respecte les r gles les valeurs et les normes morales et l gales r lt des relations ad quates stables et r ciproques avec ces groupes dimension objective dans lesquelles on se sent appr ci et investi en tant qu individu dimension subjective Cette d finition nous renvoie aux domaines de l int gration sociale soit personnel relationnel familial fonctionnel productif et symbolique voir annexe 8 Ces quatre domaines ne sont pas mutuellement 211 J Y Frappier op cit p 68 et 72 212 p Keable op cit p 3 5 a p Keable op cit p 3 Partie 2 exclusifs mais plut t interd pendants et reli s l int rieur d un processus dynamique qui vise l int gration sociale optimale du jeune C est dans cette perspective dynamique que s appr cient et se construisent l valuation et l intervention en mati re d abus sexuel et conduites risque l adolescence afin terme de s assurer de l i
145. e D Astous conseill re cadre en gestion de programmes en abus physique et sexuel Direction des services milieu l enfance DSME Lise Durocher sexologue et conseill re cadre Coordination du d veloppement et suivi des programmes et activit s cliniques Direction des services professionnels et des affaires universitaires DSPAU MANDATAIRES COLLABORATRICE Lise Bouchard chef de service DSMAR Sandra Bergeron stagiaire en sexologie Clarence Dorneval chef de service DSMAR UQAM Louise Rioux chef de service DSREA Florente D mosth ne chef de service DSRA Nathalie Lamothe chef de service DPJ ad hoc Johanne Robillard chef de service DSMAR Marie Jos e Rioux chef de service DSSSJC ad hoc Carole B dard r viseure DPJ MANDATAIRES Isabelle Bouchard psychologue DSPAU ad hoc Annie Roussel agente de gestion du personnel DRH ad hoc Diane Vincent agente de relations humaines repr sentante du regroupement abus sexuel DSMAR ad hoc Annick Charron agente de relations humaines repr sentante du regroupement abus sexuel DSMAR ad hoc Martin Pelletier ducateur personne relais du regroupement sexo adolescence DSREA ad hoc Manon Duchesne omnipraticienne DSRA ad hoc Claude Martel infirmier DSRA ad hoc NOTE AUX LECTEURS COMIT DE LECTURE Marc Tourigny professeur et directeur du d partement de psycho ducation Universit de Sherbrooke Jean Yves Frapp
146. e S Young et L Durocher 2010 op cit p 64 65 121 Les abus sexuels TRAITEMENT SP CIALIS Exemples de modalit s Les cibles d intervention d intervention Entrevue individuelle ou de groupe Client le L adolescent R duire court ou moyen terme les s quelles ayant v cu psychologiques r sultant de labus les atteintes au un abus fonctionnement de l adolescent les difficult s sexuel pr sent es au niveau de la personnalit et faciliter la r paration du trauma L adolescent victime peut avoir besoin de traitement sp cialis en fonction de ses difficult s cons cutives aux abus sexuels des troubles de comportement graves fugues se met en danger consomme des drogues et de l alcool etc des probl mes de sant mentale d pression id es suicidaires psychose etc de graves s quelles blessures physiques etc Le parent Diminuer les cons quences li es au d voilement de Th rapie individuelle non l abus d pression sympt me post traumatique abuseur anxi t probl matiques personnelles comme la toxicomanie et les probl mes de sant mentale Th rapie de couple Th rapie de groupe Prendre conscience selon le cas des enjeux dans Th rapie familiale son d veloppement personnel qui lui ont caus _ certains blocages et l on amen se retrouver de Services sp cialis s fa on r p titive dans des syst mes dysfonctionnels et abusifs Le parent ou Pr venir la r
147. e consult e en septembre 2012 Pour plus d information sur les mythes se r f rer la section 2 1 9 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 375 Medical University Of South Carolina TF CBT http tfcbt musc edu index php page consult e en septembre 2012 International Rescue Committee p 200 Des techniques de relaxation peuvent tre propos es l adolescent afin de l aider se centrer sur le pr sent mieux g rer son stress et reprendre le contr le Exemples en annexe 7 l activit cognitive comportementale de gestion du stress propose galement un certain nombre de techniques de relaxation Partie 2 L intervenant aide l adolescent augmenter sa capacit de r solution de probl mes afin de l aider reprendre du pouvoir sur sa vie i L intervenant aide l adolescent identifier et d velopper son r seau de soutien afin de faire contrepoids aux effets n gatifs de l abus sexuel et de l aider maintenir ses acquis et continuer son d veloppement vers l autonomie Le retour aux activit s habituelles de l adolescent l cole les amis les sorties etc est un bon indicateur de ce que l adolescent vit int rieurement i L Tout en d montrant une ouverture parler de l abus sexuel si adolescent est suivi en th rapie l intervenant l invite en parler son th rapeute L intervenant peut se r f rer un con
148. e de leur jeune Ils accompagnent leur jeune avec la pr occupation de son int r t et de ses droits et en tenant compte de ses besoins de son ge de sa sant de son caract re de son milieu familial et des autres aspects de la situation Ils s assurent que leur jeune a les moyens de se d velopper le plus harmonieusement possible et s ouvrent toute r flexion pouvant am liorer leur fa on d exercer leur r le de parents en mati re d ducation la sexualit Plus le jeune grandit plus l opportunit de rencontrer des adultes significatifs s largit et plus les parents partagent l accompagnement en ducation sexuelle avec d autres personnes Lorsque c est le cas les parents doivent s assurer d une compl mentarit de l accompagnement et d une coh rence au niveau des messages IL est de la responsabilit des parents de s assurer que leur adolescent re oive une ducation sexuelle Ils doivent aussi savoir ce qui se fait comme accompagnement aupr s de leur adolescent pour poursuivre l ducation sexuelle la maison lorsque la situation le permet Lorsque les parents ne peuvent ou ne s acquittent pas de cette responsabilit pour diff rentes raisons ils peuvent demander de l aide Le soutien de la communaut peut tre un moyen qui aide les parents faire le pont entre les valeurs de la famille et la compr hension des valeurs v hicul es dans la soci t sur le plan de l ducation sexuelle L
149. e des composantes importantes du d veloppement de l individu tre unique plac e au centre de nos interventions Le CJM IU a la pr occupation d avoir une approche coh rente et cons quente en mati re de sexualit Le CJM IU A le Soutient la promotion l actualisation et le maintien des interventions en mati re de sexualit Affirme que chacun des intervenants de par son r le est appel favoriser le plus possible le d veloppement psychosexuel harmonieux de fa on formelle ou informelle o Affirme que suite l valuation des besoins des moyens concrets sont pr vus au plan d intervention PI PIIL PSI ce qui ne limite en rien les interventions pertinentes faites au quotidien i A Affirme que peu importe le milieu de vie du jeune famille naturelle famille d accueil foyer de groupe unit de r adaptation etc les intervenants ont se pr occuper de son v cu sexuel dans leur accompagnement L objectif l intensit et le contenu de cet accompagnement se d finiront entre autres partir de l implication des parents et des adultes qui entourent le jeune i L Soutient les intervenants dans leur d marche visant fournir un accompagnement de qualit en encourageant 3 L Durocher et S Young 2004 op cit p 14 Les jeunes les parents et les intervenants eux m mes peuvent avoir fait des choix diff rents sur le plan des valeurs mais il appara t imp
150. e et positive de la sexualit Dans ce contexte l intervention ducative en mati re d ducation sexuelle permet ainsi d aider les adolescents mieux se comprendre se r aliser et s affirmer comme gar on ou fille L ducation sexuelle est con ue comme un service d accompagnement de l enfant affirmation de son identit sexu e et sexuelle apprentissage de sa f minit ou de sa masculinit d marche d autonomie et de responsabilisation capacit de relations avec autrui et qu te de valeurs qui orientent ses choix et comportements Le fait d int grer la dimension de la sexualit dans l intervention appuie la vision selon laquelle nous devons tenir compte de cette dimension au m me titre que les sph res affective cognitive familiale et sociale Les aspects affectifs et relationnels sont d ailleurs au centre de l univers de la sexualit tels que l identit sexuelle la relation l autre l panouissement et le bien tre d une personne Les adolescents r f r s en centre jeunesse pr sentent souvent des fragilit s personnelles des relations parents enfant probl matiques et proviennent pour la plupart de milieux de vie perturb s o il y a peu d ducation sexuelle transmise de fa on ad quate que ce soit au fil des jours ou de facon plus formelle Selon plusieurs auteurs ces facteurs de risque et d autres tels que la victimisation sexuelle permettent de croire que les jeunes en besoi
151. e la premi re relation sexuelle varie selon les auteurs se situant entre 12 et 16 ans Les partenaires sexuels multiples selon les recherches il peut s agir de deux partenaires sexuels ou plus lors des trois derniers mois ou trois partenaires et plus lors de la derni re ann e ou au cours de leur vie La non utilisation de moyens de contraception et de protection la question pos e lors des recherches peut tre rattach e l usage du condom ou d un moyen de protection lors de la derni re relation sexuelle ou celles des trois derniers mois ou la fr quence g n rale d utilisation du condom et de contraceptifs Les grossesses l adolescence la grossesse inclut les grossesses men es terme les fausses couches ou les avortements Les relations sexuelles en change de biens change de services sexuels en retour d argent ou de biens ou pour des raisons de survie 3 3 2 Pr cocit des relations sexuelles La pr cocit de la premi re relation sexuelle est un des comportements sexuels risque qui expose l adolescent faire face un certain nombre de choix alors qu il n a peut tre pas acquis la maturit suffisante l exercice de ce choix Cette pr cocit expose l adolescent la probabilit d un plus grand nombre de comportements sexuels risque par exemple la difficult refuser des avances sexuelles et avoir un plus grand nombre de partenaire
152. e les donn es propos es en regard des adolescents adoptant des comportements sexuels risque la suite d un abus sexuel s apparentent celles propos es pour les jeunes en difficult h berg s dans les centres jeunesse Rappelons qu une forte proportion de ces jeunes ont rapport avoir v cu un abus sexuel intrafamilial ou extrafamilial 67 8 chez les filles et 12 6 chez les gar ons qu une proportion d entre eux n ont pas d voil s il y a eu abus sexuel et qu ils sont aussi susceptibles d avoir v cu plusieurs formes d abus Tous ces l ments nous incitent donc tre vigilants tant sur le plan de la pr vention que de l intervention face aux adolescents ayant v cu un abus sexuel et adoptant des comportements sexuels risque Ces l ments mettent galement en lumi re la pertinence d explorer s il y a eu chez nos adolescents qui adoptent des comportements sexuels risque la pr sence ou non d un abus sexuel ant rieur Les hypoth ses sugg r es pour expliquer l adoption de comportements sexuels risques pourront guider l valuation et les cibles d intervention privil gier pour nos adolescents et leur famille Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et la consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque La consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque de devenir probl matique incluant la d pendance et l abus de substance demeu
153. e protocole d intervention lors de probl matique suicidaire s applique Ensuite la lumi re de l valuation effectu e aupr s du jeune et de sa famille l intervention doit tout en consolidant les facteurs de protection viser diminuer les conditions qui peuvent contribuer maintenir l adoption des id ations ou des tentatives suicidaires chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel IL importe de se rappeler que le r tablissement en regard de l abus sexuel est un processus dynamique et multidimensionnel En effet la fois le soutien formel policiers organismes de soutien du milieu th rapeutes etc et le soutien informel famille amis voisins etc jouent un r le critique dans l aptitude g rer et s adapter au stress di Cohen Mannarino et Deblinger 2006 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 79 Van Orden et coll 2010 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 72 272 Partie 3 que peut engendrer l abus sexuel Ainsi tout en s inspirant du processus d intervention pr sent dans le guide des suggestions de comp tences d velopper en lien avec le cadre d int gration sociale et de la collaboration avec les partenaires certaines pistes ou th mes pourraient tre explor s pour aider la d tresse chez les jeunes abus s sexuellement AUPR S DE L ADOLESCENT Chercher avec l adolescent la plus petite chose qui puisse
154. e qui lui permet de faire face ses pens es et ses motions plut t que de tenter de les fuir gt i L 5 chaque fois que l occasion se pr sente l intervenant discute avec l adolescent des mythes entourant labus sexuel des distorsions cognitives ou des perceptions erron es mentionn es qui peuvent nuire son fonctionnement L intervenant accompagne l adolescent dans la reconnaissance de ses motions tant positives que n gatives de m me que leur expression Cette intervention aide l adolescent d une part mettre des mots sur ce qu il ressent et d autre part se diriger vers des gens ou des activit s qui suscitent des motions positives A Il importe galement d aider l adolescent respecter les fronti res de son intimit et de celles des autres et de le r f rer la bonne personne si le contexte ne permet pas de parler de l abus sexuel au d ner devant un grand nombre de personnes etc i m L intervenant explore avec l adolescent la place et les relations avec les amis en lien avec la situation d abus sexuel s ils sont inform s s il a perdu des amis si l agresseur fait partie de son groupe d amis s il y a des rumeurs de l intimidation ou si au contraire il trouve du soutien aupr s de ses amis ou si ces derniers s occupent de Il est important de redonner l adolescent la cape eee le distraire travers des activ
155. e soutien dont dispose l individu et des interactions de celui ci avec les composantes de ce r seau L adolescence am ne un largissement du r seau social par rapport l enfance Aux liens qu il entretient avec les membres de ce r seau s ajoutent galement des liens plus abstraits avec la soci t des gens trangers entre eux et qui ne peuvent n gocier directement l un avec l autre Dans l intervention en centre jeunesse on s int ressera notamment l int gration de l adolescent sa famille des groupes d amis des groupes de loisirs et communautaires l cole au travail ainsi qu au volet de ses relations amoureuses Le domaine de fonctionnalit productivit r f re au d veloppement de la fonctionnalit de l adolescent dans ses diff rents rapports avec le scolaire le travail et la sph re conomique L insertion dans la vie conomique et le travail rev tent une importance particuli re dans la vie d aujourd hui alors que le travail est devenu un crit re tr s important d int gration sociale Cet tat de fait pose des d fis particuliers aux adolescents surtout s ils sont sous scolaris s Chez l adolescent on portera attention entre autres la fa on dont celui ci s inscrit dans la vie conomique aujourd hui comment il s y maintient et comment il s y construit une place long terme Le domaine symbolique r f re au niveau d adh sion de l adolesc
156. e sugg re que les cons quences li es des probl mes ext rioris s se retrouvent davantage chez les gar ons agression vers les autres alors que chez les filles ce sont les cons quences li es aux probl mes int rioris s comportements autodestructeurs ou d pression qui sont pr pond rantes Si les cons quences la suite d un abus sexuel semblent similaires ind pendamment du genre certains l ments li s au r le masculin viennent toutefois les influencer lorsque l abus sexuel est subi par un gar on titre d exemple le pr jug selon lequel l homme doit tre capable de se d fendre peut amener l adolescent croire qu il n est pas un vrai homme galement en recherchant les raisons et le sens des gestes d abus qui ont t commis envers lui l adolescent peut se questionner si c est parce qu il a pu para tre homosexuel La majorit des abuseurs sexuels sont des hommes la probabilit que l adolescent ou l adolescente soit abus par un homme est donc tr s lev e La question de la cons quence possible d une confusion en regard de l orientation et de l identit sexuelle se pose la fois chez l adolescent et chez l adolescente mais de facon diff rente Chez l adolescent la confusion peut tre attribu e entre autres au fait que l abus a t perp tr par une personne du m me sexe alors que chez l adolescente la confusion peut tre g n r e par le d go
157. elle relative aux enfants victimes d abus sexuel de mauvais traitements physiques ou d une absence de soins mena ant leur sant physique L entente multisectorielle a t sign e par cinq minist res en 2001 Elle a pour but d assurer une meilleure protection de l enfant et lui apporter l aide n cessaire Elle am ne les partenaires s engager agir en concertation Trois partenaires sont toujours pr sents lors de l application de l entente multisectorielle Le DPJ les services policiers et un procureur du Bureau des poursuites criminelles et p nales substitut du procureur g n ral chambre adulte ou de la jeunesse D autres partenaires peuvent tre impliqu s acteurs institutionnels Le DPJ coordonne l application de l entente L entente multisectorielle tablit clairement la proc dure d intervention suivre pour assurer une r ponse ad quate continue et coordonn e aux besoins d aide et de protection de l enfant La 7 ACJQ 2000 op cit p 192 i www justice gouv qc ca Entente multisectorielle relative aux enfants victimes d abus sexuels de mauvais traitements physiques ou d une absence de soins mena ant leur sant physique 2001 p 21 25 page consult e le 9 mai 2013 16 Partie 2 proc dure d intervention sociojudiciaire comporte cinq tapes en voici le r sum 1 Signalement le DPJ re oit un signalement d cide de le retenir ou non et oriente l enfa
158. elle situation Dans une tude portant sur une population d adolescents issus de 27 coles secondaires 54 des adolescents abus s sexuellement avaient adopt des comportements d automutilation versus 17 des adolescents non abus s Dans le cadre d tudes concernant une population d adolescentes plus vuln rables suivies en protection de la jeunesse et ayant v cu un abus sexuel 62 1 d entre elles adoptent au moins un comportement d automutilation Certains comportements d automutilation ont t r v l s deux fois plus souvent par les adolescentes abus es que par celles qui ne lont pas t se cogner la t te et se lac rer les poignets D autres comportements associ s tels que des troubles alimentaires le refus d avoir de l aide ou le fait d adopter des comportements dangereux sont galement commis plus souvent chez les filles abus es que chez les filles non abus es D Masse op cit p 93 DS Martin H A Bergen A S Richardson L Roeger et S Allison Sexual abuse and suicidality gender differences in a large community sample of adolescents Child Abuse amp Neglect vol 28 2004 p 495 M Cyr et coll 2005 op cit p 61 J Wright et coll 2004 op cit p 634 Ibid p 634 636 239 240 241 129 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Outre le type de comportements d automutilation
159. ement pour les jeunes de 12 ans et plus 38 AL FO D E naane ln de do dec a ol dr nee 39 2 1 4 Quelques donn es sur les abus SEXUBIS ssrcnrerer tenntensitienriists eee 40 2 1 5 Facteurs de risque et facteurs de protection sseeessenreesseressseereessreressserresssere 42 2 1 6 Les pr conditions labus sexuel 46 21 7 Co ns g ences r actions et s guelles 2 ana mcm nee ni 47 2 1 8 Gar ons ou filles M MESCONS QUONORS ner hisser one lenes a r tan 60 2d Myne et reale en aan ae E E EE EE 61 2 1 10 Pourquoi les abus sexuels ne sont pas toujours d voil s ou difficiles d voiler 64 2 1 11 Abus sexuel et communaut s culturelles ss 66 2 2 L intervention en mati re d abus sexuel et dans les situations risque s rieux 0 M LOUE CRC a PR 69 2 2 1 Valeurs et principes d intervention 0sseneossseneesseeneesseereesserrssssereessreressserresssere 69 2 2 2 Les intervenants face labus sexuel ss ssnenssvssncssansnsnsnnesnitiesconssemenousteinse 72 2 2 3 Aper u de l entente multisectorielle relative aux enfants victimes d abus sexuel de mauvais traitements physiques ou d une absence de soins mena ant leur sant D PE EE EN A AE E E 74 2 2 4 L obligation de signaler et la Loi sur la protection de la jeunesse 76 2 2 5 valuation et identification des besoins cliniques l application des mesures 78 2 2 6 G n ralit s sur l intervention sp cialis e et le traitement sp
160. ements sexuels risque nous pr senterons quelques donn es en lien avec les jeunes en g n ral les populations vuln rables et les adolescents ayant v cu un abus sexuel Nous proposerons galement quelques hypoth ses explicatives de la tendance adopter chacun de ces comportements sexuels risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Finalement quelques pistes d intervention seront pr sent es 3 3 1 D finition des comportements sexuels risque Les comportements sexuels risque peuvent avoir de graves cons quences physiques psychologiques ou socio conomiques sur la vie de l adolescent De plus certaines caract ristiques plus sp cifiques l abus sexuel la s v rit de l abus avec p n tration coercition et 84 TE Senn M P Carey P A Vanable Childhood and adolescent sexual abuse and subsequent sexual risk behavior Evidence from controlled studies methodological critique and suggestions for research Clinical Psychology Review vol 28 2008 p 731 141 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 142 violence et le nombre d abuseurs pourraient augmenter la propension adopter un ou plusieurs de ces comportements sexuels risque Les d finitions concernant les comportements sexuels risque r pertori es le plus fr quemment dans les diff rentes recherches sont La pr cocit des relations sexuelles l ge auquel est v cu
161. en d cembre 2013 CINQ MARS Caroline John WRIGHT Mireille CYR et Pierre Mc DUFF Sexual At Risk behaviors of Sexually Abused Adolescent Girls gt Journal of Child Sexual Abuse vol 12 n 2 2003 p 1 18 CLAY Karrie M Jerry A OLSHESKI et Steven W CLAY Alcohol Use Disorders in Female Survivors of Childhood Sexual Abuse Alcoholism Treatment Quaterly vol 18 n 4 2000 p 19 29 CYR Mireille Pierre MCDUFF John WRIGHT Chantal TH RIAULT et Caroline CINQ MARS Clinical Correlates and Repetition of Self Harming Behaviors among Female Adolescent Victims of Sexual Abuse gt Journal of Child Sexual Abuse vol 14 n 2 2005 p 49 68 DAIGNEAULT Isabelle Martine H BERT et Marc TOURIGNY Personnal and Interpesonal Characteristics Related to Resilient Developmental Pathways of Sexually Abused Adolescents gt Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America vol 16 2007 p 415 434 DAMANT Dominique La dynamique traumatisante des abus sexuels et leurs cons quences long terme gt Service social vol 42 n 2 1993 p 51 61 DESJARDINS Sophie Guide de soutien la pratique Programme transversal pour les adolescents ayant commis une infraction caract re sexuel Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2011 DESJARDINS Sophie Programme transversal pour les adolescents ayant commis une agression caract re sexuel diaporama Mont
162. en dyade familiale Expliquer aux parents le d veloppement psychosocial l adolescence Aider le parent identifier des facteurs de risque et des facteurs de protection en mati re d abus sexuel Aider le parent comprendre la dynamique de l abus sexuel et les pr conditions du passage l acte Aider le parent identifier ses enjeux personnels en regard de labus sexuel confusion des r les manque de surveillance d pendance ou soumission l abuseur isolement social etc Aide concr te R f rence des organismes Rencontre individuelle R f rence un groupe d entraide M H Dufour L Nadeau et K Bertrand Les facteurs de r silience chez les victimes d abus sexuel tat de la question Child Abuse amp Neglect 2000 p 790 116 Relationnel Familial Volet int gration familiale Volet int gration des groupes d amis Volet relations amoureuses Volet int gration des groupes de loisirs et communautaires 220 221 INTERVENTION P CIALIS E DU CJM IU Exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent victime de m me que les comp tences associ es des parents et de la fratrie Comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent ayant v cu un abus sexuel D velopper ou r tablir sa capacit faire confiance aux gens D velopper des relations saines et dans le respect mutuel
163. en traitement pour des probl mes de consommation 7 3 ont r v l avoir v cu un abus sexuel Dans la population en g n ral c est 10 des Qu b cois qui ont r v l avoir t abus s avant d avoir 18 ans On peut sugg rer que les adolescents trait s en toxicomanie ne r alisent pas n cessairement le lien qui existe entre leur abus sexuel ant rieur et le d veloppement de leurs probl mes de consommation En contrepartie les quelques tudes qui traitent des hommes ayant d voil un abus sexuel et qui d veloppent et parlent de leurs probl mes de consommation sugg rent que les probl mes de consommation sont lev s chez les hommes abus s sexuellement IL appara t ainsi qu il semble plus facile pour un homme ayant t abus sexuellement de r v ler qu il a des probl mes de consommation que l inverse Ainsi que l on traite un probl me de toxicomanie ou une situation d abus sexuel la question de la double probl matique pose des d fis En ce qui a trait l intervention il ne semble pas y avoir de consensus sur le fait que l on doive intervenir d abord sur les probl mes de consommation ou plut t sur les s quelles de l abus sexuel Certains soulignent l importance d une p riode de sobri t pour avoir la force d aborder labus sexuel alors que d autres sugg rent qu il y aura davantage de rechutes si on ne traite pas labus sexuel qui a probablement men l assu tude Ma
164. endre ouvertement position dans les situations qui vont l encontre de l panouissement de l adolescent Pour votre r flexion gt Suis je l aise intellectuellement et affectivement pour parler de sexualit de fa on explicite gt Suis je capable de faire la part des choses entre mon v cu et celui de la client le gt Suis je conscient de l influence et du pouvoir de mes valeurs dans mes interventions gt Suis je conscient de ne pouvoir toujours r pondre imm diatement aux questionnements tout en tant au fait de la n cessit de reprendre la conversation un moment ult rieur Disponibilit et ouverture Consid rer la r alit parfois troublante des adolescents sans tout associer leur v cu difficile Ils sont encore des adolescents ayant des besoins affectifs et sexuels reli s leur ge Etre capable d coute d empathie d authenticit et d objectivit sans toutefois verser dans l acceptation de tout Accepter l impr visibilit des questions et commentaires des adolescents m me si ceux ci peuvent parfois tre embarrassants pour l intervenant Il suffit de nommer son malaise ou son ignorance dire qu on y r fl chira et qu on en rediscutera ult rieurement La d monstration de marques d affection doit tre dos e en fonction de l ge du d veloppe ment des r actions et des besoins de l adolescent besoin de s curit de distance etc Se rappeler q
165. ent aux normes et aux valeurs sociales ainsi qu au respect des lois qui en d coulent IL touche galement son sentiment d utilit sociale sa reconnaissance par les autres et sa perception de lui m me dans le monde Le contexte socioculturel dans lequel l adolescent volue lui propose des fa ons de penser qui contribuent modeler son processus de d veloppement identitaire L int gration symbolique d un adolescent se constate par la reconnaissance de la place qu il occupe dans le syst me social ainsi que par un projet personnel et social partag lui permettant de se sentir partie prenante du pr sent et de se projeter dans l avenir 193 450 Annexe 9 Les partenaires Client le jeunesse et client le adulte ayant v cu un abus sexuel et leurs proches Centre d expertise Marie Vincent Client le Enfants victimes d agressions sexuelles g s de 12 ans et moins et leurs parents ou leurs proches Fran ais anglais Services offerts Services personnalis s gt Services d valuation des besoins des enfants parents ou famille gt Services de traitements individuels pour les enfants victimes d agression sexuelle et leurs parents gt Services personnalis s pour soutenir les parents suite au d voilement d une agression sexuelle de l enfant identification des besoins information soutien intervention t l phonique r f rences personnalis es accompagnement dans les d marches
166. entra ner des cons quences physiques psychologiques et sociales qui peuvent avoir des r percussions graves sur le d veloppement et le bien tre des victimes Bien qu un travail norme ait t accompli par diff rents professionnels pour venir en aide aux jeunes abus s sexuellement et leur famille il importe de poursuivre les efforts dans la mise en place des conditions la fois pour pr venir labus sexuel et pour accompagner les victimes le ou les parents non abuseurs la fratrie ainsi que l abuseur lors de situation d abus sexuel intra ou extrafamilial Le travail des intervenants dans le cadre de cette probl matique n est pas toujours facile puisqu il est li la sexualit et la violence des notions encore trop souvent difficiles nommer Aussi cette probl matique touchera les croyances valeurs et exp riences de vie Lors de l accompagnement offert au jeune et sa famille Aider les personnes victimes et leur entourage comporte des d fis qui commandent un travail de collaboration entre coll gues et partenaires de diff rents r seaux intervenants policiers intervenants communautaires th rapeutes IVAC etc afin d offrir des services de qualit au jeune ayant v cu un abus sexuel et sa famille Le guide de soutien la pratique en mati re d abus sexuels et conduites risque chez les 12 18 ans rassemble dans un m me document des connaissances en mati re d abus sexuels et conduites
167. entraide pour parents non abuseurs Groupe pour filles 14 ans et plus ayant subi une agression sexuelle Atelier d autod fense pour femmes Atelier de sexualit pour femmes Programme de pr vention dans les coles et dans les organismes jeunesse Conf rences Formation T l phone 450 669 9053 T l copieur 450 669 1658 Adresse postale C P 27543 franchise Pont Viau Laval Qu bec H7G 4Y2 Site Internet www cpivas com NAN PINS AN INT AN AIN Centre pour les victimes d agression sexuelle de Montr al Centres d sign s pour intervention m dicosociale Centre hospitalier Sainte Justine CHUM Enfants adolescents Fran ais Services offerts Clinique et urgence gt Urgence 24h par jour 7 jours par semaine T l phone 514 345 4721 clinique adolescents 514 345 4866 clinique enfants 514 345 4611 urgence H pital de Montr al pour enfants CUSM Enfants adolescents Anglais Services offerts Clinique et urgence gt Urgence 24h par jour 7 jours par semaine T l phone 514 412 4499 urgence 514 412 4481 clinique 199 CSSS de la Montagne C te des Neiges M tro et Parc Extension Femmes hommes 18 ans et plus Fran ais anglais Services offerts Soins m dicaux et suivi psychosocial gt Lundi au vendredi 8h00 17h00 T l phone 514 934 0354 H pital H tel Dieu de Montr al CHUM Client le Femmes hommes 18 ans et plus Fran ais Services offerts Interve
168. ents dans les services milieu ou en centre de r adaptation Ta e Frappier op cit p 61 7 International Rescue Committee op cit p 200 111 Les abus sexuels L important n est pas d arriver cat goriser d finitivement et correctement les habilet s mais surtout faire un relev relativement complet des acquisitions n cessaires une int gration sociale optimale Keable 2008 112 aid ne sont pas n cessairement celles qui r pondront aux besoins de leur adolescent Il accompagne les parents dans l apprentissage de l coute active afin qu ils puissent l utiliser pour soutenir leur adolescent i n L intervenant accompagne les parents remettre en place un cadre familial appropri aux besoins de leur adolescent Il s assure que les pratiques parentales offrent un quilibre entre r gles r compenses ou cons quences afin d viter de tomber dans certains pi ges chantage motif surprotection compensation etc i 3 Dintervenant aide les parents d velopper un r seau de soutien identifier et mettre en place des strat gies pour prot ger leur adolescent le cadre conceptuel de 212 2 2 11 Les liens avec l int gration sociale Le cadre conceptuel de l int gration sociale s inscrit dans une perspective dynamique travers une s rie d interactions personne environnement Il est le d nominateur commun l ensembl
169. er dans certains pi ges chantage motif surprotection compensation etc 96 n le vJ w d Partie 2 L intervenant aide le parent d velopper un r seau de soutien identifier et mettre en place des strat gies pour prot ger son adolescent L intervenant prend en consid ration dans son intervention les valeurs culturelles du parent et les cons quences sp cifiques que peut rev tir un abus sexuel dans la culture d origine AUPR S DE LA FRATRIE L intervenant value la fr quence des contacts parents adolescents partir des diff rentes donn es cliniques et l gales il value le niveau de supervision requis ou applique l ordonnance d interdiction de contacts le w w 17 VI 17 VI L intervenant permet que l information circule dans la famille afin que la situation d abus sexuel ne devienne pas un tabou Les choix des mots et de la formulation peuvent tre diff rents selon l ge des enfants de la fratrie L intervenant aide la fratrie r tablir les fronti res et les r les dans la famille il aide aussi d nouer un potentiel conflit de loyaut entre l adolescent abus et l abuseur L intervenant affirme nouveau que le responsable de l abus est l abuseur et ce afin d viter de faire porter la responsabilit de l clatement de la famille l adolescent abuse L intervenant soutient la fratrie afin qu ils com
170. er sa capacit donner un sens l abus sexuel D velopper l espoir en son processus de gu rison D velopper l habilet rechercher du soutien et de l aide D velopper la capacit trouver des solutions aux probl mes D velopper son estime personnelle en identifiant ses forces et ses qualit s en se r alisant dans des activit s D velopper ou r tablir sa capacit reprendre le contr le sur sa vie Comp tences associ es r tablir maintenir ou d velopper chez la fratrie Apprendre nommer son ressenti notamment le potentiel conflit de loyaut entre l adolescent abus et l abuseur dans l ventualit o la fratrie est au courant D velopper des valeurs et des connaissances en mati re de sexualit amour responsabilisation respect de soi et des autres fronti res labus sexuel etc Programme d ducation sexuelle en mode individuel ou de groupe Rencontre individuelle en dyade familiale Aider le jeune ce qu il ne se sente pas responsable de l abus C est l abuseur qui est responsable des gestes de l abus Activit s d apprentissage en mode groupe ou en mode familial Inscription un organisme communautaire ou une activit pour d velopper des habilet s Aider le jeune s affirmer lui demander son avis l impliquer dans des d cisions selon son niveau de d veloppement Rencontre individuelle en dyade familiale R f rence un organi
171. es des services de protection ont r v l avoir adopt un comportement de fugue comparativement 4 des filles non abus es issues d coles secondaires D K M Thompson R Braaten Anri Youth Maltreatment and Gang Involvement Journal of Interversonnal Violence vol 13 1998 p 337 R T Leeb L E Barker T W Strine The Effect of Childhood Physical and Sexual Abuse on Adolescent Weapon Carrying Journal of Adolescent Health vol 40 2007 p 556 H Y Swantson et coll p 738 739 chantillon issues d unit s de protection de l enfance dans deux h pitaux 416 417 se Wright et coll 2004 p 635 chantillon issue de trois agences de protection au Qu bec et d une unit p diatrique d un h pital i Partie 3 12 1 des filles abus es issues des services de protection ont r v l avoir vol comparativement 3 des filles non abus es issues d cole secondaire 17 9 des filles abus es issues des services de protection ont r v l avoir t arr t es par la police comparativement 5 6 des filles non abus es issues d coles secondaires 3 5 4 Hypoth ses et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent des comportements d linquants la suite d un abus sexuel Les tudes qui traitent de cette double probl matique sont nombreuses utiliser un chantillon enti rement f minin et lorsque les chantillons sont mixtes les filles sont
172. es membres de la famille notamment la m re IL est possible de croire que cette piste d intervention serait galement appropri e pour les gar ons r A Travailler les distorsions cognitives l attribution g n rale du bl me la facon d interpr ter les v nements n gatifs de la vie en g n ral et la m fiance interpersonnelle d velopp e afin de se prot ger t L Participer des activit s qui r pondent au besoin de d velopper un sentiment de comp tence et de valorisation EN LIEN AVEC LES PARENTS Inclure le ou les parents dans le processus d intervention afin qu ils soutiennent leur adolescent dans les changements qu entra ne l intervention et ce afin d en favoriser la p rennit impliquer les parents pour les amener discuter de l abus avec leur adolescent au lieu d viter le sujet et ainsi renforcer le sentiment de honte r A Aider les parents comprendre pourquoi leurs adolescents adoptent des comportements d linquants D velopper les habilet s parentales en regard de l encadrement principalement sur le plan du choix des amis Soutenir le parent non abuseur trouver des moyens pour diminuer sa d tresse psychologique uie Feiring et coll op cit p 229 2 Ibid p 229 33 Leve et Chamberlain 2005 dans M C Monette et M Tourigny op cit p 38 84 M C Monette et M Tourigny op cit p 39 Ti Feiring et co
173. es parents peuvent aussi tre accompagn s par les intervenants pour y parvenir LA FAMILLE D ACCUEIL OU LES PERSONNES QUI TIENNENT LIEU DE PARENTS Tout comme les parents ces personnes doivent offrir l adolescent un accompagnement qui favorisera son panouissement en tant que fille ou gar on et ce d s le plus jeune ge Ces personnes peuvent tre soutenues par les intervenants pour mieux assumer ce r le Partie 1 LES INTERVENANTS CLINIQUES Le r le de l intervenant est de s assurer que chaque adolescent recevra une ducation sexuelle ad quate et thique favorisant son d veloppement psychosexuel de fa on satisfaisante en tant que fille ou en tant que gar on Les premiers responsables de donner cette ducation sexuelle sont les parents Le r le de l intervenant est donc d aider et d outiller les parents de les guider de les soutenir de recadrer leurs valeurs et leur accompagnement aupr s de l adolescent et au besoin de les r f rer une intervention plus sp cialis e Si pour diverses raisons les parents ne peuvent s acquitter de leur t che l intervenant doit prendre la rel ve des parents En effet tout intervenant du centre jeunesse qui accompagne un jeune a la responsabilit de s assurer de son d veloppement global y compris son d veloppement psychosexuel L intervention doit galement permettre de d coder les demandes non explicites de l adolescent L intervenant doit tenter de d
174. es peuvent expliquer la tendance chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel ne pas utiliser de moyens de contraception t L impuissance v cue de l adolescent ayant v cu un abus sexuel peut se g n raliser dans un sentiment d impuissance 311 ISQ 2012 op cit p 219 www stat gouv qc ca Lambert et coll 2012 op cit p 20 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 146 C Cinq mars et coll 2003 op cit p 8 312 313 314 147 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 148 exprimer ses opinions en regard de la r gulation des naissances Une strat gie autodestructrice est utilis e pour g rer les motions difficiles en lien avec l abus sexuel o Etc 3 3 5 Grossesses l adolescence Le taux de grossesse des adolescentes demeure lev et le nombre d interruptions volontaires de grossesse progresse toujours 3 3 5 1 Dans la population en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral i Au Qu bec en 2008 1 34 adolescente sur 100 a v cu une grossesse Chez les jeunes en difficult Chez les jeunes de 14 17 ans h berg s en centre jeunesse le nombre de grossesses et de naissances sont plus lev s 27 9 des filles ayant eu des relations sexuelles affirment avoir d j t enceintes au moins une fois ou plus au cours de leur vie et 27 1 des
175. es s quelles propres l abus sexuel il faut donc demeurer alerte dans nos observations et prudents dans nos hypoth ses Selon les tudes les comportements risque les plus susceptibles d tre adopt s par les adolescents ayant v cu un abus sexuel sont la consommation d alcool et de drogues un certain nombre de conduites 133 QU BEC MSSS Guide d intervention m dicosocial pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes 2010 op cit p 27 C B dard Les phases de traitement de l abus sexuel intrafamilial diaporama Montr al f vrier 2012 Document interne Partie 2 sexuelles risqu es les comportements d linquants et les comportements autodestructeurs Attention cet effet nous avons consacr une section compl te aux conduites risque les plus susceptibles d tre adopt es par les adolescents ayant v cu un abus sexuel Afin d am liorer notre compr hension du d veloppement des possibles s quelles chez les jeunes ayant v cu un abus sexuel les deux prochaines sections proposent deux mod les qui nous permettent de comprendre la variabilit dans la manifestation des s quelles Un premier mod le transactionnel celui de Spaccarelli explique la variabilit dans la manifestation des s quelles en mettant l emphase sur l interaction de diff rents l ments Ainsi l individu et son environnement les strat
176. et certains individus pr sentent des caract ristiques et des exp riences de vie les rendant plus susceptibles de pr senter des risques li s leur consommation de drogue L outil de d pistage le DEP ADO tient compte des facteurs de risque les plus significatifs pour d tecter la consommation probl matique ou risque 3 4 3 Double probl matique Les adolescents qui pr sentent une consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque la suite d un abus sexuel Un grand nombre d tudes sugg rent que le fait d avoir v cu un abus sexuel constitue un facteur de risque dans le d veloppement de la consommation et la d pendance durant l adolescence 3 Lambert et coll op cit p 4 366 g reZ z z Pour une vue d ensemble des facteurs de risque se r f rer au tableau pr sent dans le Guide d accompagnement et d intervention Usage et abus de drogues p 18 387 S H Shin H Hyokyoung G Hong et A L Hazen Childhood sexual abuse and adolescent substance abuse A latent class analysis Drug and alcohol dependence 109 2010 p 232 et R Maniglio The Role of Child Sexual Abuse in the Etiology of Substance Related Disorders Journal of Addictive Diseases vol 30 2011 p 222 159 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 160 Chez des adolescents issus d coles secondaires le fait d avoir v cu un abus sexuel par rapport au fait de ne
177. ette section peuvent contribuer diminuer la d tresse chez le jeune et pr venir l adoption de comportements d linquants ce titre devant un jeune abus sexuellement il importe de cibler certains l ments et ce d s le d voilement de l abus sexuel afin de pr venir les comportements d linquants 7 M C Monette et M Tourigny op cit p 40 8 Ibid p 40 Conclusion La d marche d laboration de ce guide de soutien la pratique a permis de regrouper les principales informations concernant l intervention ducative en mati re de sexualit la probl matique et l intervention en mati re d abus sexuels de m me que certaines conduites risque susceptible d tre adopt es par les adolescents ayant v cu un abus sexuel Tout au long de l laboration de ce guide nous avions la pr occupation d offrir aux intervenants de l information des rep res des balises d intervention des outils et des pistes de r flexion afin de les soutenir dans le d veloppement de comp tences en mati re d abus sexuel C est dans cet esprit qu entre autres nous avons propos l adolescence un mod le qui explique la variabilit des s quelles de l abus sexuel nous avons davantage d taill le processus d intervention et nous avons propos des exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper en lien avec le cadre de l int gration sociale Mais au del des connaissances le sa
178. eunesse ou pris en charge sous le motif de trouble de comportement nous interpelle sur le fait que l intervention en mati re d abus sexuels d passe ue Lambert et coll op cit p 45 46 P Verlaan et M D ry op cit p 376 175 176 largement le seul cadre des jeunes suivis sous ce motif Ceci nous alerte sur l importance de d coder les indices manifest s par les adolescents pour nous faire savoir qu ils sont victimes d abus sexuel Il importe ainsi de tenir compte entre autres des facteurs de risque et de protection des pr conditions l abus sexuel des cons quences de labus sexuel et des points de vue de l adolescent et des parents lors de l valuation et au cours de l intervention Travailler avec des adolescents ayant v cu un abus sexuel c est travailler aux confins de deux mondes la sexualit et la violence o les tabous l intimit et le secret sont pr sents Le d veloppement de la pratique clinique en mati re d abus sexuel demande l investissement de temps et une capacit peaufiner nos interventions tout en intensifiant un travail en collaboration avec nos coll gues l int rieur du CJM IU et nos partenaires ayant d velopp une expertise en abus sexuel Ce guide de soutien la pratique saura favoriser le d veloppement de comp tences utiles aux intervenants qui auront accompagner des adolescents et leur famille aux prises avec une probl matique
179. evenir en tant que personne Se rattacher aux r gles positives qui existent dans sa famille et dans les groupes sociaux auxquels il appartient Faire des liens entre le pass l ici et maintenant et sa projection dans l avenir Comp tences parentales associ es chez le parent non abuseur Reconna tre la capacit de responsabilisation de son adolescent Prendre conscience du mod le offert comme parent Prendre sa place son r le de parents Comp tences parentales associ es chez le parent abuseur e Respecter les mesures de protection les interdits ou modalit s de contact avec l adolescent et les autres membres de la famille Prendre conscience de la gravit des gestes d abus pour la victime Partie 2 Exemples de modalit s d intervention Rencontre individuelle en dyade Aider le jeune identifier qui ou quel service pourrait l aider dans son parcours scolaire Rencontre individuelle en dyade Aider le parent et le jeune identifier qui ou quel service pourrait aider l adolescent dans parcours scolaire Exemples de modalit s d intervention Rencontre individuelle en dyade familiale Questionner l adolescent sur les motivations qui sous tendent ses d cisions Aider le parent identifier le niveau de d veloppement de son adolescent et l accompagner dans ce sens Aider le parent voir l impact de ses comportements sur son adolescent Supervision des contacts R f renc
180. exp riences ant rieures l apprentissage de l valuation des cons quences possibles de certains comportements et la facult d en assumer la responsabilit Cette valeur est essentielle puisqu elle permettra l adolescent entre autres d adopter des comportements responsables et s curitaires lors de ses exp riences sexuelles pour viter une ITS ou une grossesse non d sir e PANOUISSEMENT DE LA PERSONNE L panouissement personnel englobe le bien tre et le mieux tre de soi et de l autre en tant qu tre sexu la consid ration vis vis de sa ou de son partenaire l affirmation et l expression de soi le sens du plaisir l appr ciation de la beaut et de la fragilit de l tre humain Cette valeur est essentielle chez les adolescents en difficult car plusieurs sont d valoris s ou carenc s et nous devons les aider int grer des valeurs qui gt P 1 pourront favoriser leur panouissement psychosexuel RESPECT DE SOI ET DES AUTRES Cela signifie honn tet le respect de son int grit et de celle des autres l galit des sexes le respect de l intimit des limites de l autre de son rythme de la sensibilit et des choix de chacun par exemple concernant la progression des caresses le respect des fronti res de l autre l assurance du consentement du partenaire le respect du cheminement de l autre le respect des diff rences physiques ethnoculturelles religieuses et
181. faire en sorte qu il aille mieux Amener l adolescent corriger ses perceptions et ses pens es erron es diminuer l impression d tre un fardeau D velopper chez l adolescent des strat gies d adaptation efficaces pour l aider faire face aux diff rentes situations stressantes e strat gies de r solution de probl mes e strat gies d approche recherche d informations recherche du soutien de l adulte e recherche de soutien socia EN LIEN AVEC SON ENVIRONNEMENT Il est MECS S Inclure le parent dans le processus d intervention afin qu il que l intervenant j K croie au poA soutienne son adolescent dans les changements qu entraine de l adolescent et l intervention et ce afin d en favoriser la p rennit ce tan S D velopper un sentiment d appartenance attitudes que ses paroles e Amener l adolescent avoir au moins un ami L intervenant doit susciter chez e D velopper le soutien motionnel offert par les l adolescent et sa parents ou par ceux qui en tiennent lieu famille l espoir qu on peut s en sortir 75 p Tummala Narra op cit p 206 77 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 73 93 7 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 94 101 276 LA LA Pour plus d information se r f rer l annexe 9 sur les partenaires p 167 M E Br
182. ffective l isolement social des probl mes de comportement une vuln rabilit telle que l adolescent n cessite un placement avoir t victime d abus physiques ou de violence sexuelle dans le pass avoir des comportements sexualis s avoir un D Finkelhor 1994 F E Mennen et D Meadow 1994 dans A Hamelin et coll op cit p 18 19 ACJQ 2010 op cit p 21 Tir de QU BEC MSSS Guide d intervention m dicosocial Pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes Qu bec 2010 p 21 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 35 Principalement tir de M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 34 36 115 116 117 118 119 International Rescue Committee Caring for child survivors of sexual abuse Guidelines for health and psychosocial service providers in humanitarian settings New York UNICEF 2012 p 25 Partie 2 handicap physique ou un dysfonctionnement intellectuel par exemple une incapacit percevoir la diff rence entre des touchers affectueux et des touchers sexuels une incapacit de g n rer des solutions de d fense que ce soit sur le plan cognitif ou sur celui des comp tences sociales une peur de contrarier une personne en autorit qui fait des avances sexuelles 2 1 5 2 Facteurs de protection reli s aux abus sexuels Les facteurs de protection sont un ensemble de caract
183. freint la loi Lanct t et LeBlanc 2000 dans N Brunelle M M Cousineau Trajectoires de d viance juv nile les clairages de la recherche qualitative Presses de l universit du Qu bec Qu bec 2005 p 11 QU BEC INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ISQ L enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant mentale et leur adaptation sociale Tome 2 Qu bec 2013 p 89 96 97 410 168 i Partie 3 Fugue On compte parmi les fugueurs 58 de filles et 42 de gar ons Dans 50 des cas tant pour les gar ons que les filles les fugues ont lieu lorsque les jeunes sont g s entre 14 et 15 ans i Tant pour les gar ons que les filles 82 des fugueurs ont d j fugu plus d une fois 3 5 3 Double probl matique Les adolescents qui adoptent des comportements d linquants la suite d un abus sexuel Les auteurs s entendent g n ralement sur le fait que les adolescents ayant v cu un abus sexuel sont plus susceptibles d adopter des comportements d linquants que ceux n ayant pas t abus s Une grande partie des recherches effectu es tirent leurs donn es de questionnaires d autor v lation Si La plupart des auteurs utilisant cette m thode d autor v lation sugg rent une association entre le fait d avoir t abus s sexuellement et la plus grande probabilit d adopter des compor
184. fronti res de son intimit et de celles des autres personnes et de le r f rer la bonne personne si le contexte ne permet pas de parler de l abus sexuel au d ner devant un grand nombre de personnes etc i L L intervenant accompagne l adolescent dans la reconnaissance de ses motions tant positives que n gatives de m me que leur expression Cette intervention aide adolescent d une part mettre des mots sur ce qu il 1 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 375 TFC BT lnternational Rescue Committee op cit p 205 180 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 376 Medical University of South Carolina et coll TF CBT http tfcbt musc edu index php page consult e en septembre 2012 181 2 cz i Pour plus d information sur les mythes se r f rer la section 2 1 9 93 Les abus sexuels ressent et d autre part se diriger vers des gens ou des activit s qui suscitent des motions positives Il est important de ges T redonner Gil dei L intervenant explore avec l adolescent la place et les la capacit et les relations avec les amis en lien avec la situation d abus moyens d agir sur son sexuel s ils sont au courant s il a perdu des amis s il y a environnement et de des rumeurs de l intimidation ou si au contraire il trouve du r tablir un sanum soutien aupr s de ses amis ou si ces derniers s occupent de s curit afin qu il
185. fs d lais 0 5 jours pour recueillir les preuves trousse m dico l gale et pour recevoir des services titre d exemple les services re us peuvent tre de l ordre de la contraception orale d urgence du traitement des l sions corporelles et g nitales de la diminution des douleurs caus es par des irritations suite un rapport forc et le traitement ou la pr vention de certaines infections de la prescription d anxiolytiques etc Bien que la consultation m dicale soit recommand e l int rieur des cinq premiers jours suivant l abus sexuel il est important que le jeune consulte un m decin m me si le d lai prescrit est d pass La consultation m dicale est importante pour s assurer de l tat de sant physique et mentale de l adolescent abus t62 Tir de A Arsenault et M Fortin Sexualit infantile Jeu ou agression Guide sur la sexualit infantile et la pr vention de la violence l gard des enfants ditions Parents Unis Repentigny Lanaudi re 1998 et de la brochure Si un enfant est victime d exploitation sexuelle les dispositions de la loi minist re de la Justice Canada dans S Young et L Durocher 2010 op cit p 50 77 Les abus sexuels Attention Les quatre domaines de l int gration sociale sont Le domaine personnel Le domaine relationnel familial Le domaine fonctionnel productif Le domaine symbolique 78 IL est important
186. fusion qu il peut vivre par rapport labus sexuel L intervenant doit galement tre conscient des motions suscit es par les situations d abus sexuel reconna tre qu il sera touch par la d tresse de l adolescent abus En effet diff rentes motions peuvent tre v cues par l intervenant notamment l impuissance la col re le d go t l veil de ses propres inqui tudes face l ventualit d tre agress e prendre trop c ur les probl mes de la victime prendre le contr le et agir la place de la victime avoir un sentiment d isolement etc Avoir galement conscience que de travailler dans une probl matique en mati re d abus sexuel c est travailler dans une situation qui est jug e socialement inacceptable Pourtant L intervention passe par le jugement des gestes inacceptables et doit tre suivie de l acceptation e Section inspir e de MSSS Guide d intervention m dicosocial pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes 2010 op cit p 28 29 ACJO 2000 op cit p 191 193 Partie 2 des individus qui ont t acteurs de ce drame Ainsi l intervenant qui est capable de refuser les gestes abusifs tout en acceptant l individu qui les a commis aidera l adolescent abus trouver une issue sa situation Il pourra par exemple mieux comprendre que l adolescent puisse s ennuyer de son paren
187. g n ralis e e Sp cifique c est arriv cause de la facon dont je m habille e Externe c est arriv parce que l abuseur a un probl me Pr sence de distorsions cognitives par exemple l abuseur m a donn un cadeau c est donc qu il s excuse pour l abus sexuel Besoin de services soins m dicaux traitement en psychoth rapie ducation sexuelle services sp cialis s M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 183 Attention La situation d abus sexuel n existe pas isol ment elle se produit pour tel adolescent dans tel contexte familial tel milieu tel moment de sa vie L valuation doit donc tre globale et inclure plusieurs aspects n le w Partie 2 La capacit de l adolescent se prot ger des autres abus sexuels Avant d amorcer une valuation clinique en profondeur avec l adolescent il convient tout d abord d valuer sa capacit tre valu pr sence de vuln rabilit s psychologiques qui le fragiliseraient davantage si on investiguait et son d sir d aborder la situation de l abus pr sence de m canismes de d fense qui rendent l intervention peu possible En cas de doute il est important de se r f rer un consultant LA FRATRIE R le de la fratrie soutien d ni ou rejet Conflits d all geance entre la victime et l abuseur R actions suite au d voilement Cons quences du d
188. gars actifs sexuellement affirment avoir t l origine d une grossesse au moins une fois 3 3 5 2 Double probl matique les adolescents qui vivent une exp rience de grossesse lorsqu un abus sexuel est v cu Les adolescents gar ons et filles ayant v cu un abus sexuel comparativement aux adolescents n ayant pas v cu une telle exp rience sont plus susceptibles d tre impliqu s dans une exp rience de grossesse Dans une tude au Qu bec portant sur 31 gt M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 143 316 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 143 QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICE SOCIAUX Statistiques de sant et de bien tre selon le sexe volution du taux de grossesse l adolescence Rep r http Wwww msss gouv ac ca statistiques sante bien etre index php Evolution du 317 taux de grossesse aladolescence amp PHPSESSID fde 7d2b862e78b8c4f682 e31080269f2 2012 page consult e en d cembre 2012 Lambert et coll 2012 op cit p 50 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 147 318 319 Partie 3 les adolescentes ayant d voil un abus sexuel et suivies en protection i A 12 7 avait v cu au moins une grossesse l adolescence 3 3 5 3 Hypoth ses en regard de la tendance vivre une exp rience de grossesse lorsqu un abus sexuel est v cu Certaines hypoth ses peuve
189. ger et dire non l abus sexuel pourraient lui tre sugg r s bien que ce soit d abord et avant tout la responsabilit de l adulte de prot ger l adolescent contre l abus sexuel 2 2 9 L intervention lors d abus sexuel intrafamilial L abus sexuel intrafamilial r f re l imposition d une activit sexuelle par des personnes de la famille par exemple parents beaux parents fratrie demi fr res ou demi s urs oncles ou tantes cousins cousines grands parents Ce type d abus indique un dysfonctionnement familial important introduit par le biais de l abuseur et une incapacit des parents assumer leur mandat de protection l endroit de leur enfant Il y a confusion des r les et court circuitage des m canismes de communication l int rieur de la famille Des relations de couple insatisfaisantes des difficult s familiales importantes et des dysfonctionnements majeurs au plan des communications Voici une image qui illustre bien la dynamique familiale propice au passage l acte et au maintien du silence 173 A Hamelin et coll op cit p 6 ACJQ 2000 op cit p 128 174 87 Les abus sexuels L ordre et le poids accord aux th mes ou aux contenus du processus d intervention sont flexibles et ajust s en fonction de la situation des besoins et des caract ristiques individuelles de chacun des membres de la famille 88 Cu LL gt Le pare
190. gies d adaptation et les attributions cognitives peuvent influencer le d veloppement ou non des s quelles la suite d un abus sexuel Le deuxi me mod le propos celui de Finkelhor et Brown bien qu il traite galement de la variabilit des s quelles pr cise davantage les diff rentes s quelles d velopp es en fonction de la nature de quatre traumatismes li s l abus sexuel 2 1 7 2 La variabilit dans la manifestation des s quelles Les s quelles la suite d un abus sexuel sont variables et multiples et malgr le fait que bon nombre d enfants et d adolescents pr sentent des s quelles plusieurs d entre eux sont asymptomatiques Le mod le transactionnel de Spaccarelli aide mieux comprendre la variabilit dans la manifestation des s quelles en mettant en lien une s rie d interactions personne environnement Le d veloppement de l enfant et de l adolescent se r alise travers une s rie d interactions entre l individu et son environnement Comme l environnement n est pas statique il peut changer et ainsi influencer les ressources et les comp tences de l enfant ou de l adolescent Cette s rie d interactions orientent la trajectoire d veloppementale de l enfant ou de l adolescent vers une sant psychologique ou vers la psychopathologie C est pourquoi l abus sexuel ne peut tre strictement envisag sous l angle de la description de ses caract ristiques mais doit galement
191. guliers et quotidiens soit les jeunes qui ont consomm au cours des 12 derniers mois La fin de semaine ou 1 2 fois par semaine Trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours Tous les jours L ge d initiation La consommation d alcool en bas ge est un facteur de risque reli une consommation abusive d alcool plus tard dans la vie D Wright et coll 2006 op cit p 310 Grille DEP ADO www risqtoxico ca risq www dep ado php page consult e en mai 2013 p 5 QU BEC ISQ 2012 op cit p 204 354 355 i Partie 3 La consommation excessive La consommation excessive par occasion c est dire au cours d une m me occasion huit consommations ou plus d alcool chez les gar ons et cinq consommations ou plus d alcoo chez les filles au cours des 12 derniers mois La consommation excessive et r p titive c est dire une consommation excessive telle que d finie plus haut cinq reprises et plus au cours des 12 derniers mois La polyconsommation La consommation concomitante de substances psychoactives telle que l alcool et une ou des drogues est un d terminant du d veloppement de probl mes associ s la surconsommation Cet indicateur regroupe les jeunes qui ont consomm de l alcool et de la drogue au moins une fois au cours d une p riode de 12 mois 3 4 2 Usage et abus d alcool ou de drogue chez les adolescents e
192. i t Insiste sur le fait que la sant sexuelle est un processus diversifi et interactif qui exige le respect de soi et d autrui int gre les aspects de la sexualit humaine qui sont positifs qui am liorent la vie et qui sont enrichissants tout en cherchant pr venir et diminuer les cons quences n gatives sur le plan de la sant sexuelle i D Int gre une approche continue qui procure de l information un soutien motivationnel et des occasions d acqu rir des comp tences qui correspondent aux besoins 11 UNESCO 2010 dans L Durocher 2013 op cit de Agence de la sant publique du Canada 2008 dans L Durocher 2013 op cit 11 L intervention ducative en mati re de sexualit 12 des individus au fur et mesure qu ils vieillissent qu ils acqui rent des habilet s et qu ils franchissent les tapes de leur vie Est structur e de fa on amener les personnes modifier leurs comportements et avoir confiance en elles en les incitant faire des choix clair s sans porter de jugement i Favorise une pens e et une r flexion critiques sur l identit sexuelle et sur les st r otypes sexuels S Reconna t les besoins particuliers de certains groupes notamment les jeunes les personnes qui ont t victimes de coercition ou d abus sexuels etc 1 4 Principes directeurs en mati re de 713 sexualit La sexualit est un
193. icidaires et des tentatives de suicide afin d assurer la s curit de l adolescent En ce sens le protocole d intervention suicide doit tre appliqu Par la suite le d veloppement de strat gies d adaptation pour faire face l abus sexuel pourrait tre explor tel que propos la fin de cette section 3 3 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et 140 les comportements sexuels risque La sexualit fait naturellement partie de la vie et l adolescence se caract rise par de nouvelles formes de manifestations de la sexualit et de relations interpersonnelles D autre part la prise de risque la p riode de l adolescence fait partie du processus de d veloppement normal elle r pond un besoin de se sentir ind pendants et responsables de ses actes Certains risques sont toutefois plus n fastes que d autres S il y a eu abus sexuel dans la vie d un jeune il est plus susceptible d adopter des comportements sexuels comportant des risques au niveau de sa sant physique et psychologique 281 S Rosenthal et coll 2003 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 75 M E Eisenberg et coll 2007 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 75 D Butler Jones Le Rapport de l administrateur en chef de la sant publique sur la sant publique au Canada Jeunes et jeunes adultes en p riode de transition http santepublique gc ca rapport de ACSP 2011
194. ie pas que l adolescent a n cessairement v cu un abus sexuel il faut toutefois tre sensible au fait que 34 3 des filles et 5 8 des gar ons pris en charge sous le motif de troubles de comportement s rieux ont r v l avoir d j v cu un abus sexuel Ceci dit peu importe la cause ces conduites sont souvent r v latrices d un mal tre Cette troisi me partie n a pas la pr tention de couvrir l ensemble de chacune de ces probl matiques ni leur concomitance Elle se veut un premier pas pour sensibiliser l intervenant l importance des probl matiques qui peuvent tre associ es l abus sexuel et offrir des hypoth ses et des pistes d intervention a Sarigiani Lenoraann Petersen 1999 dans J Wright et coll 2006 op cit p 302 J Wright et coll 2006 op cit p 318 P Verlaan et M D ry Les conduites antisociales chez les filles Comprendre pour mieux agir Ste Foy Presses de l Universit du Qu bec 2006 p 376 230 231 Partie 3 3 1 Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et l automutilation Le lien entre le fait d avoir v cu un abus sexuel et les comportements Les d automutilation l adolescence est suffisamment r pertori pour comporte justifier le fait d alerter les intervenants sur cette double d automuti probl matique Cette section proposera une d finition pour sont des blessures physiques inflig es soi l automutilation de m me que
195. ier p diatre sp cialis en m decine de l adolescence chef des sections de m decine de l adolescence et de p diatrie sociale du Centre hospitalier universitaire Sainte Justine et professeur de p diatrie la Facult de m decine de l Universit de Montr al Nathalie Otis psychologue Coordination du soutien clinique sp cialis DSPAU L emploi du masculin dans le guide d signe les adolescents et les adolescentes Les distinctions de genre sont pr cis es lorsque cela est n cessaire Introduction La probl matique de l abus sexuel est pr sente depuis toujours dans nos soci t s et demeure trop souvent un tabou Le silence qui l entoure a fait en sorte que longtemps l ampleur de ce ph nom ne tait m connue L av nement de la Loi sur la protection de la jeunesse LPJ a contribu reconna tre le caract re socialement inacceptable et criminel de l abus sexuel La LPJ de m me que les organismes et services offerts ont donn une voix aux victimes d abus sexuel et les ont aid es briser le silence Le secteur de la recherche a galement contribu pr ciser l ampleur de cette probl matique et a mis en lumi re notamment travers des questionnaires d autor v lation le fait que la probl matique de l abus sexuel d passe largement le cadre des adolescents pris en charge par la Direction de la protection de la jeunesse DPJ sous le motif d abus sexuel Avoir v cu un abus sexuel peut
196. ile pour le d pistage des traumas pour ouvrir le dialogue avec l adolescent ou les parents ou pour permettre d explorer des l ments encore inconnus ce jour Bref il devient important de bien valuer les besoins avant de r f rer un jeune et sa famille pour une th rapie ou un autre type de traitement Attention Il importe d tre attentif diff rencier les besoins qui sont propres D aux parents et ceux qui appartiennent r ellement l adolescent 168 Tir de S Young et G Lemelin Outil Trauma Symptom Checklist for Chlidren TSC C Rapport d exp rimentation Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2010 p 4 83 Les abus sexuels 2 2 7 Intervention sp cialis e de l intervenant psychosocial et de r adaptation par le CJM IU Il est ne Les principaux objectifs vis s par l intervention en mati re d abus que tout sexuel sont nouvel abus 1 Assurer la protection de la victime dans un contexte d abus notamment chez un m me sexuel doit t E i m e 2 Assurer que la victime et sa famille re oivent des services R L valuation d aide B 3 R tablir les r les appropri s dans la famille surtout dans les CT situations intrafamiliales valuation orientation Ces trois objectifs en mati re d abus sexuel s int grent tout fait dans le cadre des objectifs g n raux transversaux l ensemble des programmes offerts l
197. indices ne sont ni sensibles ni sp cifiques Attention Certains indices sont plus importants que d autres Le cumul des indices est important Parfois il n y a pas d indices ou encore ceux ci ne sont pas apparents au premier abord 2 1 6 Les pr conditions abus sexuel Il existe galement des facteurs de risque de commettre un abus sexuel Finkelhor et Brown 1985 sugg rent un cadre d analyse dans lequel quatre conditions doivent tre pr sentes pour que labus puisse se produire Saisir ces quatre pr alables permet une meilleure compr hension de la probl matique qui pourra guider l intervenant dans son accompagnement aupr s de la victime de l abuseur et de son entourage LES QUATRE PR CONDITIONS L ABUS Les quatre conditions doivent tre pr sentes pour qu il y ait un abus 1 L abuseur potentiel doit avoir un d sir une motivation un besoin d abuser sexuellement d un adolescent Il peut avoir besoin de satisfaire ses propres besoins sexuels ses besoins d affection de domination ou encore vouloir se sentir important connaissant admir et d sir Les pens es sexuelles d viantes ne suffisent toutefois pas en elles m mes constituer un d lit sexuel il faut galement surmonter d autres obstacles pour contrevenir la loi 2 L abuseur potentiel doit surmonter ses inhibitions internes reli es sa motivation initiale Plusieurs m canismes peuvent avoir une fo
198. ion 3 S D but de l veil amoureux et sexuel Comp tences attendues chez les parents d enfants de 10 12 ans Pr voir des activit s mixtes supervis es r cr atives ou parascolaires Expliquer la responsabilit inh rente l engagement dans une relation A Enseigner l enfant la responsabilit li e au comportement sexuel ITS VIH grossesse en int grant les aspects positifs de la sexualit pour ainsi viter de pr senter la sexualit sous langle de maladies de dangers ou de difficult s 8 L Durocher D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne Document in dit op cit p 5 ACJOQ 2010 op cit p 36 L Durocher D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne Document in dit op cit p 6 29 30 A2 Partie 1 Donner aux enfants les moyens de pouvoir vivre une sexualit saine en les rassurant en leur donnant l occasion de parler de leurs questionnements de leurs craintes etc gt Donner l exemple d une relation responsable entre adultes qui s aiment ADOLESCENCE L adolescence est une p riode de changements de passions et de remises en question pendant laquelle le domaine de la sexualit repr sente une pr occupation majeure L adolescence est aussi riche en motions Il est difficile de retenir
199. ion pistes de solution 2 2 5 2 Sp cificit sur l valuation en mati re d abus sexuel application des mesures Plus sp cifiquement en lien avec la probl matique de risque s rieux d abus sexuel ou d abus sexuel l valuation doit se faire en impliquant l adolescent et ses parents et en tenant compte des l ments suivants Les s quelles et la symptomatologie de labus sexuel chez l adolescent victime Les cons quences et r actions de chacun des membres de la famille la suite du d voilement et face l abus sexuel i A Le soutien offert par la famille la fratrie et l environnement ext rieur la famille Les besoins de la famille comme entit et de chacun de ses membres l adolescent victime la fratrie le parent non abuseur et l abuseur particuli rement dans les abus intrafamiliaux Les forces et limites de chacun Les modalit s de contacts avec l abuseur et le degr de supervision requis Aussi certaines situations pourraient s av rer complexes pour les parents par exemple lorsqu au sein d une m me famille sont pr sents un jeune abus et un jeune abuseur ou un jeune qui pr sente des comportements sexuels probl matiques 165 C B dard op cit p 7 79 Les abus sexuels Le geste d abus n appartient pas l adolescent victime Il est important de l attribuer sans quivoque l abuseur n ee 80
200. ion de la force 3 3 6 3 Hypoth ses en regard de la tendance pratiquer des activit s 150 sexuelles en change de biens la suite d un abus sexuel Certaines hypoth ses peuvent expliquer la tendance chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel pratiquer des activit s sexuelles en change de biens et de service t La perception que l offre de service sexuel constitue une prise de pouvoir qui compenserait le sentiment d impuissance lors de l abus sexuel 32 E Lavoie Thibodeau C Gagn M H et M H bert Buying and Selling Sex in Qu bec Adolescents A Study of Risk and Protective Factors Archives of Sexual Behavior vol 39 2010 p 1153 Otis J Roy E Burelle R Thabet C 1997 dans L vy J J Cohen H dir Le sida aspects psychosociaux culturels et thiques Montr al ditions du M ridien 1997 p 195 235 Lambert et coll op cit p 19 Johnson et coll 1996 Simons et Whitebeck 1991 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 151 T E Senn M P Carey P A Vanable P Coury Doniger M Urban Characteristics of Sexual Abuse in Childhood and Adolescence Influence sexual risks Behavior in AdulthoodChild sexual abuse Arch Sex Behavior vol 36 p 642 2007 326 327 328 329 g Partie 3 Une tentative de dominer son traumatisme une fa on de se persuader que labus sexuel v cu n est pas si grave puisqu pr sent il
201. ions ducatives Pour ce faire voici quelques pistes d accompagnement Avoir une d marche de r flexion sur les valeurs de chacun DE w Pr ciser les valeurs privil gier et les fa ons de les transmettre au quotidien laborer des r gles de vie qui s appuient sur ces valeurs a A Donner un sens aux pratiques ducatives C LS Utiliser de fa on ducative les situations telles qu elles se pr sentent pour discuter de ce qui est consid r comme normal et de ce qui est sain Profiter de toute occasion pour transmettre des valeurs l adolescent et pour changer sur celles ci avec les parents et autres personnes significatives C LVL Adapter les r gles de vie en fonction des besoins et des capacit s de chacun i L Adapter les r gles de vie en fonction du contexte d intervention des valeurs familiales et des normes sociales Viser des zones de compromis et des zones de confort gt puisque chacun a ses propres valeurs d o la n cessit de prendre le temps d changer pour arriver un certain consensus 1 11 Quelques rep res concernant l impact de la culture sur l volution des pratiques en mati re de sexualit Les croyances et les repr sentations li es aux notions de sexualit de reproduction de comportement rotique et de virginit varient grandement en fonction des cultures et des poques Par exemple la soci t qu
202. ique tensions des visc res ou int rioris s L observation fine devient d autant f de certains organes Le jeune se plaindra de douleurs plus importante afin de les d pister et d en suivre f de malaises ou de fatigue l volution r v Sur le plan des sympt mes notons surtout v Sur le plan cognitif le jeune peut pr senter a des tensions musculaires avec douleur un ou quelques uns des symptomes suivants probable c phal e les r viviscences flashbacks pens es de l agitation avec possible insomnie ou intrusives qui font revoir la situation cauchemars traumatique des appr hensions face la possibilit de revivre un v nement semblable celui qui eut un effet traumatique une difficult se concentrer sur les une possible baisse de l app tit une fatigue croissante une alt ration du fonctionnement d un ou de quelques organes avec douleur possible Sur le plan comportemental le jeune peut l ments de la r alit externe actuelle pr senter un ou quelques uns des sympt mes Sur le plan affectif le jeune peut pr senter suivants un ou quelques uns des sympt mes suivants une anxi t importante qui reste pr sente comme s il y avait encore un danger imminent une probable tristesse avec perte d int r t pour la r alit externe un possible sentiment de culpabilit voire de honte une possible apathie parfois une col re envers soi ou que
203. is il est de plus en plus sugg r en s inspirant de l exp rience d intervention dans la double probl matique de sant mentale et toxicomanie d aborder labus sexuel et la toxicomanie de facon int gr e L adolescent pourra ainsi porter un regard sur les motifs qui le poussent consommer de fa on abusive et apprendre identifier d velopper et utiliser ses ressources pour mieux comprendre et g rer l exp rience de labus sexuel Egalement les traitements de confrontation gt ne sont pas ceux privil gier avec les victimes d abus sexuel ayant d velopp un probl me M Dufour et coll 2012 op cit p 13 M E Paradis et M Tourigny op cit p 4 M Dufour et coll 2012 op cit p 13 M E Paradis et M Tourigny op cit p 4 380 381 382 ep Gagn op cit p 11 384 K M Clay J A Olsheski et S W Clay Alcohol Use Disorders in Female Survivors of Childhood Sexual Abuse Alcoholism Treatment Quaterly vol 18 n 4 2000 p 26 a JP Gagn op cit p 11 Partie 3 d alcool IL serait plut t pr f rable de s inspirer de philosophie d approches telles que celles de la r duction des m faits et de l approche motivationnelle Rappelons qu au CJM IU lorsqu un jeune consomme trois niveaux d intervention sont vis s tels que prescrits au processus clinique int gr r A Le premier niveau est celui du d pistage des jeunes ayant des
204. is un abus sexuel est g entre 12 et 18 ans les personnes autoris es de Attention l adolescent abus et de l adolescent abuseur communiquent ensemble afin de se concerter sur l intervention familiale Il importe galement de communiquer avec l intervenant qui travaille dans le cadre de Loi sur le syst me de justice p nale pour les adolescents LSJPA lorsque celui ci sera nomm L intervenant psychosocial peut tre appel accompagner l adolescent abus dans le processus judiciaire L adolescent peut vivre difficilement le processus d enqu te polici re et l intervenant doit alors offrir un soutien en cons quence Afin d illustrer les tapes du processus judiciaire la cour criminelle ou la Chambre de la jeunesse deux sch mas sont pr sent s aux annexes 5 et 6 79 Les abus sexuels Le signalant n a pas prouver qu il y a eu un abus sexuel L valuation du signalement est la responsabilit de la DPJ 2 2 4 L obligation de signaler et la Loi sur la protection de la jeunesse Toute personne qui a un motif raisonnable de croire que la s curit ou le d veloppement de l enfant est ou peut tre consid r comme compromis par un abus sexuel ou un risque s rieux d abus sexuel est tenu de signaler sans d lai la situation au Directeur de la protection de la jeunesse article 39 de la LPJ L abus n a pas tre r cent L abuseur n a pas tre n cessairement ide
205. it s etc Malgr l importance moyens d agir sur des amis ces derniers ne remplacent pas le soutien que son environnement peuvent apporter les parents et de r tablir un i sentime E Si l adolescent est engage dans une relation amoureuse s curit afin qu il l intervenant s informe de l attitude du copain ou de la puisse reprendre ses activit s 199 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 376 Pour plus d information sur les mythes se r f rer la section 2 1 9 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 372 Medical University Of South Carolina TF CBT http tfcht musc edu index php page consult e en septembre 2012 International Rescue Committee op cit p 200 219 220 Un mat riel adapt en fonction de l ge peut tre utilis par exemple la reconnaissance des motions peut s effectuer par des pictogrammes chez les 12 14 ans et par des photos de visages chez les plus vieux 200 201 EN Frappier op cit p 61 109 Les abus sexuels 110 203 204 205 206 207 A le w m w 17 Se copine compr hension jalousie respect du rythme pour la reprise des activit s sexuelles etc L intervenant s assure que l adolescent a r ponse ses besoins d ducation sexuelle En temps opportun il discute avec lui de ce qu est une sexualit saine lui parle de la notion de consentement l aide
206. l op cit p 26 3 Ibid p 26 38 Ibid p 26 77 Ibid p 26 Partie 3 3 L inviter s associer des amis non consommateurs EN LIEN AVEC LES PARENTS 00 Les aider comprendre ce qui a amen leur adolescent d velopper des probl mes de consommation r Inclure le parent ou les parents dans le processus d intervention afin qu ils soutiennent leur adolescent dans les changements qu entra ne l intervention et ce afin d en favoriser la p rennit r Les amener adopter des attitudes et des comportements de soutien 3 Les aider d velopper des comp tences d encadrement En conclusion sans tablir de lien de cause effet tous les l ments de cette section nous alertent sur le lien entre le fait d avoir v cu un abus sexuel et le d veloppement de probl mes de consommation ou risque de consommation l adolescence Le fait que les adolescentes abus es soient surrepr sent es dans les groupes de traitement en toxicomanie nous sensibilise l ventualit de cette double probl matique lorsque nous nous trouvons devant une jeune fille ayant des probl mes de consommation On peut penser qu il en est de m me pour les gar ons mais les tudes trop peu nombreuses ce sujet ne nous permettent pas d approfondir la question De plus les carts observ s dans les tudes portant sur les jeunes dans la population g n rale et celles portant sur le
207. l famille amis voisins etc jouent un r le critique dans l aptitude g rer et s adapter au stress que peut engendrer labus sexuel Ainsi tout en s inspirant du processus d intervention pr sent dans le guide des suggestions de comp tences d velopper en lien avec le cadre d int gration sociale et de la collaboration avec les partenaires certaines pistes ou th mes pourraient tre explor s pour aider la d tresse et pr venir les comportements de consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque chez les jeunes abus s sexuellement AUPR S DE L ADOLESCENT r 7 Aborder avec lui le sens que peut prendre la consommation dans sa vie Lui pr senter des d fis tout en lui apportant du soutien et en vitant le bl me r ai Augmenter son estime personnelle par des activit s sportives artistiques ou sociales i A 5 Am liorer la r gulation de ses motions r a 3 L aider reprendre du pouvoir sur sa vie Aborder les questions qui traitent de la sexualit et des relations interpersonnelles 3 P Tummala Narra op cit p 206 2007 31 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 73 93 32 Pour plus d information se r f rer au pr sent guide aux pages 94 101 393 2 cz Pour plus d information se r f rer l annexe 9 sur les partenaires p 167 34 K M Clay et col
208. l intimit etc DE LA NAISSANCE 15 MOIS Je d couvre le monde des sensations Exploration L vres langue bouche toucher r flexes sexuels rection et lubrification 5 Sensualit sensorialit L Durocher D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne Document in dit p 2 20 Partie 1 DE 15 MOIS 36 MOIS Fy L a A Ca Je d couvre qu il y a des diff rences entre les hommes et les femmes gt Notion d identit sexuelle Apprentissages Propret langage Comp tences attendues chez les parents d enfants de la naissance 3 ans gt Prendre treindre chatouiller et caresser l enfant Montrer des marques physiques d affection envers les membres de la famille A l w d pe VI A l w d D op f vJ Je suis une fille ou je suis un gar on Curiosit exploration d couverte Mon corps le corps des autres enfants le corps des adultes autour de moi Jeux de r les et jeux sexuels Comp tences attendues chez les parents d enfants de 3 5 ans tre disponibles et r pondre aux questionnements de l enfant Apprendre l enfant que certains comportements se font en priv Reconna tre que la stimulation des organes g nitaux donne du plaisir et tablir les limites priv es de la masturbation Apprendre l enfa
209. l n y pas eu d abus sexuel Il aide le parent comprendre les tensions qu il vit depuis le d voilement de l abus sexuel ainsi que celles de son adolescent L intervenant aide le parent trouver des leviers pour faire baisser les tensions familiales et ainsi aider son adolescent Il s assure que l abuseur respecte les consignes et les conditions de remise en libert IL r f re l abuseur un organisme qui lui permettra d amorcer un processus de responsabilisation L intervention individuelle pour chacun des membres de la famille Utilit de l tape L intervention individuelle Les rencontres individuelles permettent chacun des membres de la famille de ventiler les motions difficiles la suite du d voilement d tablir un lien de confiance avec l intervenant d exprimer leurs besoins les impacts de l abus sur eux m mes sur la famille et de travailler les objectifs d intervention Acteurs concern s LM e e e e L intervention individuelle La personne autoris e en collaboration avec l adolescent et chacun des membres de sa famille et s il y a lieu l intervenant de r adaptation le consultant CSCS et les partenaires associ s compl tent cette tape Partie 2 Strat gies d accompagnement L intervention individuelle AUPR S DE L ADOLESCENT i L L intervenant discute avec l adolescent de ses connaissances en regard de labus sexuel par exemple ce qu est un
210. l se r f re la section qui l int resse D s le d but de l intervention l intervenant explique l adolescent et aux parents le processus d intervention venir et le r le de chacun Il importe de souligner qu il est utile de r p ter le processus puisqu en cours d intervention les informations seront re ues avec un peu plus de recul La personne autoris e a la responsabilit de coordonner l ensemble de l intervention en regard des besoins de l adolescent ayant v cu un abus sexuel et sa famille L intervention de crise au moment du d voilement et en d but d intervention Utilit de l tape L intervention de crise Cette tape permet d accueillir de croire et de rassurer l adolescent de normaliser ses sentiments ses r actions et ses comportements Elle a aussi pour but d aider l adolescent pr ciser ses besoins le prot ger contre de nouveaux abus ou des repr sailles de la part de l agresseur Cette tape vise galement soutenir la famille l aider reconna tre qu il y a eu un abus l abuseur est un proche de la famille et les parents doutent du d voilement fait par l adolescent Cette tape vise aussi prot ger l adolescent sans pour autant le surprot ger Acteurs concern s L intervention de crise 5 La personne autoris e l intervenant O en collaboration avec l adolescent et sa famille et s il y a lieu l intervenant de r adap
211. laboration avec d impuissance le consultant CSCS et le Service de sant est donc n cessaire afin peuvent tre retourn s contre soi travers des compor tements 7 d automu A Plusieurs hypoth ses peuvent expliquer l adoption de comportements d automutilation chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel en voici quelques exemples d avoir un clairage suppl mentaire et d assurer la continuit du suivi aupr s du jeune 242 M Cyr et coll 2005 op cit p 62 D Masse op cit p 93 130 Partie 3 3 L vitement des motions ou des souvenirs non d sir s Par exemple s infliger une br lure plut t que de se rappeler des souvenirs douloureux li s labus sexuel am nerait l adolescent se concentrer sur la douleur physique plut t que sur la douleur morale Toutefois cette strat gie d vitement s av re long terme une strat gie non productive devant les situations stressantes i L S Un appel l aide traduisant une d tresse La d tresse de l adolescent peut prendre sa source travers le sentiment d impuissance v cu pendant labus sexuel et les v nements entourant son d voilement ou encore travers la col re i L La recherche de punition peut tre associ e au sentiment de honte face au fait d avoir v cu un abus sexuel ou encore aux cons quences qui en d coulent L adolescent peut par exemple ext rioriser cette honte en br lant des parties
212. le non appropri e quant l ge et au niveau de d veloppement de l enfant ou de l adolescent e portant ainsi atteinte son int grit EN Frappier L intervention au b n fice des adolescents es agress s es par des tiers Conf rence de Li ge avril 2006 p 82 Les abus sexuels Tr s souvent l abuseur est connu et g n ralement il n y a pas de traces de violence physique apparente Viols infractions sexuelles contacts sexuels abus intrafamilial prostitution et pornographie juv nile sont en lien avec les d finitions d abus sexuel et d agression sexuelle 36 corporelle ou psychique alors que l abuseur a un lien de consanguinit avec la victime ou qu il est en position de responsabilit d autorit ou de domination avec elle Par ailleurs d un point de vue l gal l article 38D de la Loi sur la protection de la jeunesse stipule que la s curit ou le d veloppement d un enfant est compromis lorsqu il se retrouve dans une situation d abus sexuel On entend par abus sexuel 1 Lorsque l enfant subit des gestes caract re sexuel avec ou sans contact physique de la part de ses parents ou d une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens n cessaires pour mettre fin la situation 2 Lorsque l enfant encourt un risque s rieux de subir des gestes caract re sexuel avec ou sans contact physique de la part de ses parents
213. les gestes et les mots les larmes et les col res les joies et les moments d exaltation Selon leur temp rament leur personnalit et leur v cu les adolescents r agiront de fa on diff rente exp rimentations et d couvertes manifestations d anxi t labilit motive hypersensibilit d pendance etc Cette p riode comporte galement des risques in vitables parfois caract ris s par un sentiment de toute puissance et d une recherche de libert ainsi qu une distance avec les parents Sur le plan du d veloppement psychosexuel l adolescence est une p riode de plusieurs grandes premi res premi res menstruations premi re jaculation premi re relation amoureuse premier baiser premi re caresse premi re relation sexuelle premi re peine d amour etc qui peuvent cr er des sentiments d ins curit chez un bon nombre d adolescents et d adolescentes D veloppement psychosexuel de l adolescent Je suis fi re d tre une femme ou je suis fier d tre un homme et j ai envie de d couvrir l autre du m me sexe ou du sexe oppos Caract ristiques ou comportements attendus chez les 12 14 ans Changements physiques et biologiques nombreux et acc l r s 31 ACJQ 2010 op cit p 37 32 L Durocher et S Young 2004 op cit p 5 3 L Durocher D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne
214. lescent ou un membre de sa famille vers une aide ou un traitement sp cialis Partie 2 fratrie en choisissant la formulation appropri e selon l ge des enfants AUPR S DE LA FRATRIE ET DE L ADOLESCENT ABUS n le w le vJ L intervention dyadique aupr s de la fratrie est n cessaire et s effectue en fonction de la situation des besoins et des caract ristiques individuelles n gation de labus rendre l adolescent abus responsable de l clatement de la famille etc L intervenant permet chacun d exprimer ce qui s est pass et de clarifier la situation entre eux Il value la pertinence d intervenir aupr s de tous les membres de la fratrie refus de l adolescent fratrie en bas ge etc L intervention aupr s du couple Utilit de l tape L intervention aupres du couple Da Cette modalit est incontournable si le couple d cide de reprendre la relation et la vie commune Elle permet lP valuation de l impact de leur d cision sur l adolescent et la famille Elle est aussi un pr alable pour pr parer l intervention conjointe aupr s de l abuseur le parent non abuseur et l adolescent IL est noter qu il existe des situations o il ne sera pas possible d appliquer cette modalit d intervention une interdiction de contacts Acteurs concern s L intervention aupres du couple La personne autoris e en collaboration avec les
215. liser face une saine sexualit Ce programme peut tre offert dans le cadre d une animation de groupe ou d un accompagnement individuel et il est divis en 11 th mes e l L amour et la s duction l adolescence Les changements l adolescence i Les relations sexuelles l adolescence i 3 La contraception et la pr vention Les ITS et le VIH i L Les orientations sexuelles l adolescence i Sexualit alcool et drogue i La maternit et la paternit A Le sexisme et la violence dans les relations amoureuses i Les agressions sexuelles i 3 La prostitution Important gt Il est important d tre attentif aux r actions de chacun des adolescents pendant et apr s l animation afin de poursuivre l accompagnement Accompagnement dans les milieux de vie Les intervenants sont appel s intervenir dans diff rents milieux de vie famille naturelle famille d accueil tiers significatif auquel l adolescent est confi foyer de groupe unit de r adaptation etc Peu importe le milieu de vie une certaine d marche avec les parents ou les personnes significatives pour l adolescent devient n cessaire pour que chacun se pr occupe du d veloppement psychosexuel de a Durocher 2013 op cit Partie 1 l adolescent et puisse int grer la dimension de la sexualit dans ses intervent
216. ll op cit p 229 Feiring et coll op cit p 230 173 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel _ 174 Accompagner le parent non abuseur dans le soutien qu il apporte son adolescent d montrer sa confiance et son coute son adolescent Ce bref portrait a pour but de nous sensibiliser la double probl matique quant l abus sexuel et aux comportements d linquants Plusieurs tudes sugg rent qu un plus grand nombre d adolescents ayant v cu un abus sexuel ont d voil avoir adopt divers comportements d linquants comparativement ceux n ayant pas v cu d abus titre d exemple la fugue ici consid r e comme un comportement d linquant semble tre un des comportements le plus susceptible d tre adopt notamment par les filles abus es suivies en protection IL est important de nuancer et de pr ciser le fait qu il n y a pas de relation de cause effet entre l abus sexuel et l adoption de comportements d linquants c est dire que l adoption de comportements d linquants peut aussi tre motiv e par d autres facteurs de risque que celui de labus sexuel Il appara t toutefois pertinent de garder en t te qu un jeune adoptant des comportements d linquants ait pu avoir v cu un abus sexuel ant rieurement Sans tre exhaustives les quelques hypoth ses et pistes d intervention aupr s du jeune et de ses parents propos es dans c
217. lles ou faire contrepoids aux effets n gatifs li s l abus sexuel Les modalit s d intervention sont 715 Ces comp tences sont inspir es de A Thomassin et P Keable op cit p 55 62 C B dard op cit p 20 35 et de diff rents articles scientifiques mentionn s en notes au bas des pages de cette section Partie 2 pr sent es titre d exemple et doivent tre adapt es en fonction des besoins de l adolescent des capacit s du milieu familial et de l volution du processus d intervention Elles sont inscrites au PII INTERVENTION SP CIALIS E DU CJM IU Exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent victime de m me que les comp tences associ es des parents et de la fratrie Exemples de modalit s Domaine d intervention Comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent ayant v cu un abus sexuel Personnel Volet psychocorporel Volet affectif Volet cognitif D velopper des valeurs et des connaissances en mati re de sexualit amour responsabilisation respect de soi et des autres fronti res intimit sexuelle diff rentes formes d exploitation sexuelle etc D velopper sa capacit identifier les situations risque d abus sexuel et s en prot ger Apprendre mettre des mots sur son ressenti peurs col re culpabilit honte etc diff rencier puis comprendre ce qui est ressenti D velopp
218. lqu un d autre li la situation traumatique Sur le plan physiologique le corps continue de r agir comme s il y avait encore un danger Il y a donc suractivation de certaines parties du corps soit au niveau de la 443 apparition de comportements d vitement face la situation sp cifique l origine du trauma ou devant des situations analogues ou semblables baisse d int r t pour la r alit externe actuelle restriction du champ d activit s diminution du niveau d activit s risque de troubles de comportement agressivit consommation isolement Extrait d un tableau tir de D Masse Guide de soutien la pratique en sant mentale pour les jeunes de 12 18 ans CJM IU 2010 p 72 181 Annexe 4 Tableaux des s quelles possibles de l abus 444 scolaire Les nourrissons D veloppement physique L sions ou traumatismes la bouche aux organes g nitaux l sions infectieuses Les enfants d ge pr scolaire et scolaire sexuel D veloppement cognitif neuropsychologique Retard au plan du d veloppement sensori moteur Trouble de l alimentation refus de s alimenter ou besoin insatiable de manger Trouble du sommeil nourrissons 3 3 D veloppement psychoaffectif Enfant qui pleure peu ou pleure excessivement Apathie marqu e age pr scolaire et D veloppement social D veloppement de l attachement comp
219. ment de la miction Contact anal douleurs saignements cauchemars probl mes de Perte d app tit insomnie concentration Naus es d sordres gastriques maux de t te malaises Etc Les r actions initiales du parent non abuseur Les r actions initiales du parent non abuseur peuvent prendre diff rentes formes en voici quelques exemples A le vJ 2 ba J 3 LV n le vJ n le vJ i Bi J le vJ Croire son adolescent Prendre les moyens pour prot ger son adolescent Hostilit envers l abuseur Doute bl me ou hostilit envers l adolescent D ni anxi t sentiment D tresse psychologique d pression d chec d incomp tence Etc La majorit des m res croit en la v racit des faits rapport s par leur enfant et court terme d marches concr tes contre l abuseur 75 d entre elles entreprennent des 132 Les donn es concernant les p res sur ce sujet sont peu nombreuses 132 J Wright et coll 1997 dans ACJQ 2010 op cit p 27 51 Les abus sexuels La perception qu a l adolescent du soutien qu il re oit et la qualit du climat familial expression affective des parents coh sion familiale conflits violence familiale offrent une bonne pr dictivit de la manifestation de s quelles 52 Les r actions initiales de la fratrie Le r le de la fratrie est non n gligeable d
220. mple n est ce pas A ouais a va Apr s l exercice on regardera comment tu te sens par la suite Alors je veux que tu penses et que tu nommes dans ta t te cinq choses que tu vois autour de toi par exemple je vois une lampe une chaise ce genre de chose Quand tu as fini tu peux me faire un signe de la t te on continuera A Il fait un signe de la t te Ensuite je veux que tu penses cinq choses que tu entends autour de toi par exemple le tic tac de l horloge ta respiration etc a va Tu me fais un signe de la t te quand tu y es A Il fait un signe de la t te Finalement tu vas penser cinq choses que tu ressens physiquement par exemple la tension dans tes paules ta main sur la table ton pied qui touche parterre etc a va A Il fait un signe de la t te L intervenant poursuit l exercice pour 4 3 2 1 Alors a y est A C est comme si mes id es plates se tassaient C est un peu l id e de l exercice Il peut t aider te concentrer sur ce qui se passe autour de toi et chasser les pens es qui te d rangent C est un exercice que tu peux pratiquer facilement si tu te sens envahi par des motions d rangeantes qui t emp chent de faire ce que tu veux Tu peux essayer l exercice et la prochaine fois qu on se verra tu m en reparles Ok Je trouve que tu as bien travaill sur l exercice on en reparle ensemble quand tu lauras essay quelque
221. n de protection sont plus risque de manifester des comportements sexuels risque Un grand nombre de jeunes en centre jeunesse ont des comportements sexuels de consommation d alcool et de drogues qui sont jug s risque J Robert Parlez leur d amour et de sexualit Montr al Les ditions de l Homme 1999 p 45 L Durocher et coll 2004 op cit p 10 5 Les jeunes suivis par le centre jeunesse peuvent cumuler un ou plusieurs de ces facteurs de vuln rabilit L ampleur de leurs besoins appuie la pertinence d une ducation sexuelle afin qu ils d veloppent leur capacit exercer leur libert et leur capacit se faire respecter et respecter l autre Partie 1 et qui pourraient nuire leur d veloppement et leur sant tout cela s ajoute d autres facteurs qui peuvent entraver un d veloppement psychosexuel les emp chant de vivre un bien tre en regard de la sexualit et de s panouir comme fille ou gar on A w A Go n A w d 17 VI 17 VI A le w ts w A le vJ D w Persistance de la pens e magique Faible contr le des pulsions un Moi faible Absence ou faible capacit d introspection pour comprendre ce qui se passe en eux Compulsivit de l agir recherche d excitations et de plaisirs obtention de gains mat riels rapides ou pour combler des manques affectifs Be
222. n g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral 63 des jeunes disent avoir consomm de l alcool et 27 de la drogue au cours de leur vie 85 des consommateurs d alcool ou de drogue sont initi s entre 12 et 13 ans 12 6 ans 15 des adolescents consomment de l alcool une 359 fr quence lev e 3 5 des adolescents consomment de la drogue une fr quence lev e et pour le cannabis ce sont 9 des adolescents qui en consomment une fr quence lev e QU BEC ISO 2012 op cit p 174 7 Ibid op cit p 169 ISQ 2009 dans L Durocher et S Pelletier Groupe de r flexion sur les drogues Formation Diaporama Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2013 3 QU BEC ISQ 2012 op cit p 181 360 358 Ibid p 195 Le 3 5 est la moyenne des pourcentages de la consommation fr quence lev e des 4 drogues les plus souvent consomm es cannabis ecstasy amph tamines et hallucinog nes 157 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 158 le w A le w 41 des jeunes ont eu un pisode de consommation excessive d alcool au cours de la derni re ann e 25 ont t des polyconsommateurs et 5 pr sentent un probl me important de consommation de substance psychoactive Chez les jeunes en difficult Les jeunes en difficult repr
223. n puisque celle ci int gre la fois des donn es sur les comportements d linquants non sanctionn s et ceux inscrits dans les registres officiels Les comportements d linquants autor v l s peuvent donc avoir t port s l attention de la justice ou non ils r f rent diff rentes infractions dont voici quelques exemples tir s des tudes consult es Infractions contre la propri t vandalisme vol dommage la propri t entr e par effraction etc Infractions contre la personne voie de fait utilisation d armes ou menace d en utiliser une pour obtenir quelque chose bataille entre gangs etc La vente de drogue trafic de drogues Fugue s enfuir de la maison d une famille d accueil etc 3 5 2 Comportements d linquants chez les adolescents en g n ral Les adolescents qui adoptent des comportements d linquants forment un groupe h t rog ne leurs comportements s inscrivent dans un contexte et une perspective d veloppementale En ce qui a trait la diff rence de genre de fa on g n rale m me si elles en commettent TT Wright et coll 2006 op cit p 312 H Y Swantson P N Parkinson B I O Toole A M Plunkett S Shrimpton et R K Oates Juvenile crime agression and delinquency after sexual abuse British Journal of Criminology 2003 p 742 167 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel les filles commettent moins de d li
224. nction d sinhibitrice telle qu une faible empathie l gard de l enfant des distorsions cognitives labus de drogue 121 Tir de David Finkelhor Child sexual abuse Free Press New York Chap 5 1984 Traduit par Thomas Lebeau dans Sentiers un cahier de travaux pratiques pour les jeunes en traitement Parents Unis Repentigny Qu bec dans S Young et L Durocher 2010 op cit p 44 ACJQ 2000 op cit p 32 122 Te Partie 2 ou la consommation excessive d alcool L abuseur devra abattre les barri res internes rig es contre labus pour viter un probl me de conscience 3 L abuseur potentiel doit vaincre des obstacles ext rieurs et environnementaux afin de pouvoir commettre l abus Ses strat gies consistent se rapprocher physiquement et psychologiquement de la victime pratiquer un m tier ou des activit s qui le mettent en contact avec des jeunes choisir une conjointe qui a des filles dont l ge et le profil se rapprochent de ses victimes de choix rechercher passer des moments seul avec le ou la jeune isoler la famille etc 4 L abuseur potentiel doit r ussir miner ou vaincre la r sistance de l adolescent l abus Pour y parvenir il doit employer une panoplie de strat gies relation de confiance manipulation s ductrice conditionnement de la victime accepter les gestes sexuels r compenses menaces psychologiques violence physique etc Une fois que
225. nes dans la population g n rale versus les adolescentes ayant v cu un abus sexuel suivies en protection apparaissent pr occupants Chez les jeunes de la population g n rale t D ge moyen de la premi re relation sexuelle consentante est 16 ans Entre 69 et 85 des 14 ans et plus ont eu un ou deux partenaires vie i L 68 des 14 ans et plus rapportent qu ils ont utilis un condom lors de leur derni re relation sexuelle 1 34 adolescente sur 100 a v cu une grossesse l adolescence Chez les adolescentes abus es suivies en protection L ge moyen de la premi re relation sexuelle consentante est 13 1 ans 2 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 155 343 QU BEC MSSS UQAM et Tel Jeune op cit p 8 QU BEC ISQ 2012 op cit p 219 Ibid p 220 348 Qu bec MSSS 2012 op cit C Cinq mars et coll 2003 op cit p 8 et 11 344 347 153 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 154 3 4 Le nombre de partenaires est de 4 7 en moyenne dans la derni re ann e 38 2 des filles sexuellement actives ont r v l toujours utiliser un condom durant leurs relations sexuelles 12 7 ont v cu une grossesse Par ailleurs la s v rit de l abus sexuel sugg re une plus grande propension adopter des comportements sexuels risque Nous avons pu galement observer qu
226. nes questions afin d identifier ces enjeux de pr ciser notre lecture clinique de moduler nos attitudes de m me que les actions privil gier Par ailleurs plusieurs zones d incompr hension culturelle peuvent appara tre dans le cadre de rencontres professionnelles en contexte interculturel titre d exemple relevons les notions de famille et d organisation familiale les mod les d ducation les rapports entre les Fe La partie du texte pr c dant la r f rence est tir de ACJQ Guide d intervention lors d all gations d abus sexuels envers les enfants Montr al ACJQ 2000 p 189 190 Partie 1 hommes et les femmes la contraception la virginit les rapports entre les hommes et les intervenantes de sexe f minin la conception de la relation d aide etc Ces zones d incompr hension peuvent appara tre lorsque les groupes culturels ne partagent pas le m me cadre de r f rence ou encore qu ils ne sont pas conscients de leur propre cadre de r f rence ou de celui de l autre IL faut galement se rappeler l importance d harmoniser ces enjeux interculturels de fa on ce que les valeurs et les croyances des jeunes et des parents demeurent compatibles avec les enjeux de protection et les balises de la LPJ qui encadrent les pratiques ducatives L application de la loi et l accompagnement de l adolescent et de sa famille doivent ainsi se faire dans un climat d ouverture de compr hension mutuelle
227. nfusion entre affection et sexualit Comportements de promiscuit Confusion au niveau de l identit sexuelle et de l orientation sexuelle Inqui tudes face sa sexualit adulte risque d tre agress sexuellement de nouveau arr t de croissance et de d veloppement tendance se remettre en situation de danger Des exemples de manifestations concr tes Port de v tements exag r ment sexualis s ou au contraire camouflant les formes fait des demandes avec des sous entendus ou des attitudes sexualis es Malaise devant les gestes affectueux de son partenaire en se raidissant ou les refusant ou au contraire des activit s sexuelles pr coces un nombre lev de partenaires sexuels des relations sexuelles non prot g es grossesse non d sir e activit s sexuelles en change de biens Envahissement de l espace physique des autres raconte sa vie sexuelle sans discrimination du lieu des gens ou du nombre de personnes Fr quentation assidue des bars adultes accepter r guli rement de se rendre ensuite l h tel Peur injustifi e d une grossesse difficult dire non une relation non d sir e de crainte de perdre une relation amicale etc 97 Les abus sexuels Le sentiment d tre trahi partir du moment o l adolescent d couvre que la personne en qui il avait confiance lui a caus du tort manipulation mensonge il se sent trahi Ce sentiment de trahison peut galement
228. nn es sur les abus sexuels A l w d vJ Go n VI 98 99 Un Qu b cois sur six dont une femme sur cinq et un homme sur 10 rapporte avoir t agress sexuellement durant son enfance entre 0 et 18 ans Une tude effectu e aupr s des adolescents qu b cois r v le que 18 6 des filles et 3 3 des gar ons ont v cu des situations de violence sexuelle Le tiers de toutes les agressions caract re sexuel commises au Qu bec le sont par des adolescents et 46 des infractions commises par des adolescents le sont sur des enfants Moins de 28 des femmes et moins de 10 des hommes qui ont v cu une agression sexuelle ont demand une aide quelconque Hamelin et coll op cit p 6 M E Paradis M Tourigny Un lourd secret les jeunes victimes d agression sexuelle Saviez vous que dition sp ciale Les agressions sexuelles n 5 2009 p 4 noter que la d finition d agression sexuelle de cette r f rence correspond celle retenue dans notre guide au d but de la page 34 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 7 100 101 102 C Th riault M Cyr C Cinq Mars Jouvin et I Daigneault 2000 dans ACJQ 2010 S Desjardins op cit p 4 J Y Frappier op cit p 8 Partie 2 Le bilan des Directeurs de la protection de la jeunesse Directeurs provinciaux 2011 2012 indique que pour l ensemble du Qu bec La pro
229. nt reconna tre les touchers inappropri s Introduire progressivement la notion d intimit L Durocher D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne Document in dit p 3 ASSOCIATION DES CENTRES JEUNESSE DU QU BEC ACJQ Plan National de formation PNF Module 203 Abus sexuels valuation et orientation Montr al ACJO 2010 p 34 L Durocher D veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence diaporama pr sent au coll ge Bois de Boulogne Document in dit op cit p 4 ACJQ 2010 op cit p 35 21 L intervention ducative en mati re de sexualit Je suis content d tre une fille Je suis content d tre un gar on P riode de latence p riode de pudeur i L Identit sexuelle les filles avec les filles Les gars avec les gars 5 Interrogations et accumulation d informations Comp tences attendues chez les parents d enfants de 6 9 ans Fournir l information pr cise au sujet des relations sexuelles les r les de la femme et de l homme et sur la conception 3 3 tablir des limites aux jeux sexuels A 5 Respecter l intimit de l enfant DE 10 12 ANS Un jour fier d tre enfin ado Le lendemain content d tre encore un enfant i 2 Interrogations D but de la pubert Le corps centre d int r t masturbat
230. nt tre interpr t es comme une invitation une agression sexuelle et ne constituent en rien des provocations que ce soit le fait de faire de l autostop de sortir tard le soir de consommer de l alcool ou des drogues de s habiller d une mani re s duisante de vouloir tablir une relation avec un homme ou d accompagner un homme son domicile MYTHES PROPOS DES ADOLESCENTS Mythe Un adolescent agress sexuellement deviendra homosexuel R alit L orientation sexuelle d une personne est une r alit complexe et aucune th orie ne parvient expliquer de mani re satisfaisante ce qui am ne une personne se d finir comme h t rosexuelle homosexuelle ou bisexuelle Cependant l exp rience sexuelle pr matur e et r p t e impos e par un homme entra ne une confusion dans l identit et l orientation sexuelle de l enfant ou de l adolescent qui la subit Certains gar ons croient tort qu ils attirent les hommes et qu ils doivent donc tre homosexuels Mythe Un adolescent ne peut tre abus parce qu il est capable de se d fendre physiquement R alit La force physique n est pas en cause L abuseur arrive manipuler sa victime pour arriver ses fins S il estime que l adolescent peut se d fendre physiquement ou s opposer ou refuser il utilisera tous les moyens pour agresser autorit s duction manipulation menace chantage etc Mythe
231. nt etc peut s av rer une priorit 186 gt PAS LA Deux techniques de relaxation peuvent tre propos es l adolescent afin de l aider se centrer sur le pr sent mieux g rer son stress et reprendre le contr le exemples l annexe 7 L activit cognitive comportementale de gestion du stress propose galement un certain nombre de techniques de relaxation 187 Des activit s cognitives comportementales sont galement offertes pour le jeune et ses parents dans les services milieu ou en centre de r adaptation ay Frappier op cit p 61 95 Les abus sexuels i L intervenant discute avec le parent comme il l a fait avec l adolescent de ses connaissances en regard de labus sexuel de la dynamique d abus sexuel des possibles r actions ou s quelles chez son adolescent des raisons pour lesquelles certains ne d voilent pas l abus et de l impact de l abus sexuel chez les membres de la famille etc L intervenant accompagne le parent et prend le temps de l couter dans ce qu il vit en regard de la situation d abus sexuel de son adolescent Il l aide s il y a lieu reconna tre que son adolescent a v cu un abus sexuel laide reconna tre exprimer et g rer ses motions et identifier ses enjeux personnels dans la situation d abus afin de lui permettre d tre disponible pour son adolescent dans le quotidien et lors des rencontres dyadiques lors
232. nt gration sociale de l adolescent L valuation de la situation et l intervention aupr s de l adolescent et de sa famille n cessitent la prise en compte de plusieurs l ments Les facteurs de protection et les facteurs de risque les r actions cons quences et s quelles la suite du d voilement de labus sexuel la compr hension de la dynamique des besoins et des r les de chacun des membres de la famille en sont des exemples L valuation de ces l ments s int gre bien dans les deux mod les pr sent s pour expliquer la variabilit dans la manifestation des s quelles En ce qui a trait au mod le qui met en lien une s rie d interactions entre les pens es et les comportements des adolescents et l environnement il vient davantage pr ciser les leviers d intervention qui expliquent la variabilit des s quelles En effet trois cat gories de facteurs influencent la variabilit des s quelles soit 1 Les l ments constituant le stress li labus sexuel Caract ristiques de l abus 3 v nements entourant l abus S v nements li s au d voilement 2 Les variables de l environnement 3 Les facteurs personnels de l adolescent Ces trois cat gories influencent 1 L valuation cognitive attribution de bl mes 2 Les strat gies d adaptation recherche de soutien de l adolescent Les strat gies d adaptation et les attributions cognitives de l adolescent agissent comme m
233. nt et ses parents vers les ressources appropri es En abus sexuel lorsque le signalement est retenu la divulgation la police et au substitut du procureur g n ral est quasi syst matique alors qu en abus physique la divulgation polici re d pend de certains crit res gravit de l acte nature des s quelles etc 2 Liaison et planification le DPJ constitue l quipe de base DPJ policier substitut du procureur g n ral et fait ainsi les liens avec les partenaires IL y a transmission d informations changes et planification d une strat gie quant au d roulement des interventions venir 3 Enqu te et valuation chaque partenaire proc de son enqu te et valuation recherche de faits et de preuves L enfant est rencontr par la police et ou le DPJ Ses parents ainsi que toute personne pertinente sont aussi rencontr s 4 Prise de d cision les informations recueillies sont mises en commun et les moyens les plus ad quats pour prot ger et aider l enfant et sa famille sont choisis 5 Action et information chaque partenaire applique les d cisions convenues et se tient au courant des d veloppements et des r sultats des actions entreprises Toutefois le processus de la protection de la jeunesse et criminel sont ind pendants l un de l autre car la pr pond rance de preuves est diff rente pour chacun des processus Lors d un abus intrafamilial dans lequel l adolescent ayant comm
234. nt expliquer la tendance exp rimenter les relations sexuelles plus t t chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel i La transgression des fronti res du corps travers l agression sexuelle ne donne pas l adolescent le droit de se reconna tre des fronti res d imposer ses limites et de refuser les avances sexuelles i 3 Une grande partie de l image de l adolescent s est d velopp e en tant valoris e par ses comportements sexuels la valeur de l adolescent repose beaucoup ses propres yeux sur sa sexualit La confusion entre lamour et la sexualit entra ne la perception que le sexe est n cessaire lorsqu il y a un sentiment affectueux i L Etc 3 3 3 Partenaires sexuels multiples La majorit des jeunes se dit fid le en amour Cependant de nombreux jeunes ne r alisent pas qu un partenaire m me s il se dit fid le peut avoir eu des relations risque dans le pass avec d autres partenaires Ainsi plus le nombre de partenaires est lev plus il y a de risque de s exposer contracter une ITS 3 3 3 1 Dans la population en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral Entre 69 et 85 des jeunes de 14 ans et plus ont eu un ou deux partenaires sexuels vie pour un type de relation donn orale vaginale ou anale 738 R Timms et P Connor dans J Wright et coll 2006 op cit p 315
235. nt expliquer la tendance chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel vivre une exp rience de grossesse gt notamment i L Le fait d avoir des relations sexuelles pr coces Une faible perception d efficacit personnelle en mati re de contraception i L Etc 3 3 6 Relations sexuelles en change de biens l adolescence La prostitution est le fait de pratiquer des activit s sexuelles en change de biens ou de services et prioritairement pour des motifs autres que ses propres besoins sexuels et affectifs En ce sens la prostitution englobe beaucoup plus que la prostitution de rue Le cybersexe les massages rotiques les danses nues les photographies pornographiques les services d escorte et les lignes rotiques par exemple constituent des activit s de prostitution 3 3 6 1 Dans la population en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral Une tude qu b coise effectu e aupr s de 815 l ves du secondaire r v le que i L 6 des filles et 2 des gar ons rapportent avoir eu des activit s sexuelles en change d argent ou d autres biens tels que des cadeaux de la drogue ou de l alcool TC Cinq mars et coll 2003 op cit p 11 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 148 P Hannigan 1997 dans Durocher L Fleury E Berthiaume P et Moise J La prostitution juv nile quoi de neuf
236. nt non abuseur ne voit pas gt Le parent abuseur n entend pas L adolescent abus ne parle pas Les tapes d intervention suivantes sont li es au traitement de labus sexuel intrafamilial D L intervention de crise lors du d voilement et en d but d intervention L intervention individuelle pour chacun des membres de la famille L intervention dyadique i L D intervention aupr s du couple 3 L intervention aupr s de l abuseur du parent non abuseur et de l adolescent abus i L L intervention conjointe aupr s de la famille La r unification familiale L laboration de leur contenu s inspire de diff rents documents cliniques Le respect de la s quence de ces tapes est important dans la mesure du possible et le temps allou chacune des tapes s actualise en fonction des besoins de l adolescent en respectant l volution de son cheminement en regard de la situation d abus sexuel Les entrevues individuelles sont privil gi es en d but d intervention Ces tapes sont inspir es de S Young et L Durocher 2010 op cit p 56 C B dard op cit p 27 34 Centre jeunesse du Saguenay Lac St Jean Le PIC processus d intervention clinique en violence familiale 2010 p 79 92 ACJQ 2000 op cit p 128 130 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 362 397 Medical University
237. nt sont deux fois plus susceptibles de r v ler avoir transport une arme dans les 30 derniers jours que les filles non abus es Il n y a pas de diff rences significatives entre les gar ons abus s et ceux n ayant pas t abus s Dans le cadre d une tude australienne la comparaison entre les adolescents abus s sexuellement gar ons et filles d une population clinique celle d adolescents non abus s sexuellement de la population g n rale sugg re que Ps l 76 des adolescents abus s sexuellement r v laient des comportements d linquants comparativement 40 des adolescents non abus s r 45 des adolescents abus s sexuellement r v laient avoir commis des d lits contre la propri t comparativement 19 des adolescents non abus s r 52 des adolescents abuses sexuellement r v laient avoir commis un assaut contre la personne comparativement 14 des adolescents non abus s 26 des adolescents abus s sexuellement r v laient des ventes de drogues comparativement 8 des adolescents non abus s Selon leurs r v lations les adolescentes abus es sexuellement suivies majoritairement en protection de la jeunesse comparativement celles non abus es en provenance d coles secondaires sont plus susceptibles d adopter des comportements de fugue de vol et de faire l objet d arrestations polici res r 25 7 des filles abus es issu
238. ntend poursuivre le travail qu il a amorc pour changer ses comportements d viants qu il prend les moyens n cessaires pour ne pas r cidiver et qu il veut dor navant exercer son r le parental de fa on responsable D intervention permet l adolescent d exprimer ses malaises et ses questionnements en lien avec une ventuelle reprise de contact ou dans la perspective d un ventuel retour dans la famille L intervention conjointe aupr s de la famille Utilit de l tape L intervention conjointe aupr s de la famille i A De fa on g n rale ce type d intervention a lieu la fin du L valuation processus d intervention lorsque le cheminement de chacun des rsdd i des membres de la famille permet une meilleure r ceptivit r cidive s appuie sur Que ce soit dans une perspective de r unification familiale les quatre ou non cette modalit d intervention vise cerner et Pi eco mieux d finir les besoins et ce que seront l avenir les r les sexuel telles de chacun que definia Cette modalit d intervention vise d velopper renforcer Ao les relations familiales et aider les membres de la famille d finir des mod les plus sains d interaction pour une dynamique familiale sans abus sexuel Acteurs concern s L intervention conjointe aupr s de la famille L La personne autoris e en collaboration avec chacun des membres de sa famille et s il y
239. ntervenant aide l adolescent identifier et d velopper son r seau de soutien afin de faire contrepoids aux effets n gatifs de l abus sexuel et l aider maintenir ses acquis et continuer son d veloppement vers l autonomie Le retour aux activit s habituelles de l adolescent l cole les amis les sorties etc est un bon indicateur de ce qu il vit int rieurement Tout en d montrant une ouverture parler de labus sexuel l intervenant invite l adolescent s il est suivi en th rapie en parler son th rapeute L intervenant peut se r f rer un consultant CSCS afin de convenir des meilleures strat gies pour accompagner l adolescent Jusqu ce que les rencontres dyadiques soient pertinentes l intervenant construit un pont entre l adolescent et ses parents Il informe les parents de ce que l adolescent travaille par exemple au niveau de l expression des motions de la gestion du stress ou de l ducation sexuelle afin que les parents puissent soutenir leur adolescent dans ses apprentissages L intervenant peut aussi int grer les parents selon la progression de la situation certaines parties des rencontres individuelles AUPR S DU PARENT NON ABUSEUR L intervenant soutient le parent et l aide r tablir un sentiment de s curit Selon la situation afin de s assurer que l adolescent est prot g une aide concr te budget h bergeme
240. ntifi Quelquefois l intervenant h site signaler M me si l intervenant craint de briser le secret de la confidence li e l abus sexuel il doit tout de m me signaler IL faut savoir que l intervenant est rarement le seul confident de l adolescent Voici quelques exemples de perceptions ou de craintes qui peuvent tre invoqu es malgr l obligation de signaler i Le parent non abuseur ne croira pas son adolescent il ne lui donnera pas de soutien et l adolescent risquera de vivre du rejet Les d lais d attente pour l valuation et la prise en charge seront trop longs Je sais que mon signalement ne sera pas retenu et ne donnera rien au bout du compte Ilme semble que je n ai pas assez de preuves Je crains que mes actions aient un impact tr s n gatif sur adolescent Je ne veux pas briser mon lien de confiance avec l adolescent et les parents Je ne voulais pas briser une famille Je crains de d truire une carri re professionnelle Le processus judiciaire est tr s p nible pour les victimes je ne veux pas l imposer l adolescent compte tenu de sa fragilit Je ne veux pas devoir t moigner la cour Je n ai pas besoin de signaler un nouvel abus car l adolescent est d j suivi en centre jeunesse et est donc prot g et soutenu Les parents prot gent le jeune je n ai pas besoin de signaler 161 J Y Frappier op
241. ntion de crise suivi m dical et suivi psychosocial gt 24h par jour 7 jours par semaine T l phone 514 890 8100 Demander l intervenant de garde en agression sexuelle H pital G n ral de Montr al Client le Femmes hommes 18 ans et plus Anglais Services offerts Salle d urgence soins m dicaux suivi psychosocial gt Lundi au vendredi 17h00 8h00 et urgence 24h 7 durant fin de semaine et jours f ri s T l phone 514 934 8090 Parents Unis Repentigny secteur de Lanaudi re Client le Enfants et adolescents victimes d abus sexuel Parents d enfants ou d adolescents abus s sexuellement Adolescent ayant commis une infraction sexuelle Parents d adolescent ayant commis une infraction sexuelle Adultes ayant agress sexuellement un mineur Conjoint d adulte ayant agress sexuellement un mineur Accueil t l phonique Services offerts Entrevue d valuation Plan de traitement Suivi individuel dyadique ou de groupe selon les besoins d finis Le suivi en groupe est la formule g n ralement propos e Frais Pour ceux qui habitent la r gion de Lanaudi re L entrevue d accueil est gratuite pour tous Les services offerts aux enfants adolescents et leurs parents sont gratuits Les services offerts ceux qui ont agress sexuellement un mineur font l objet de frais d termin s apr s la rencontre d accueil 200 Parents Unis Repentigny secteur de Lanaudi re Servi
242. nts peut toutefois tre nuanc e L tablissement de ce lien comme facteur de risque peut tre d au fait que les tudes taient principalement effectu es aupr s des services de protection par exemple le grand pourcentage des enfants victimes suivis en centre jeunesse vivent dans des familles faible revenu Facteurs familiaux L environnement familial le type d environnement familial est un facteur de risque souvent associ l abus s paration de longue dur e d avec un des parents faible comp tence ou faible sentiment de comp tence parentale violence psychologique violence physique faible disponibilit des parents haut niveau de conflit abus de substances probl mes de sant mentale chez les parents relation parent adolescent pauvre manque de supervision de l adolescent inversion des r les grossesse non d sir e faible niveau d ducation de la m re isolement de la famille fronti res et limites confuses ou absentes sur le plan sexuel Le lien avec l abuseur l abuseur est connu dans 75 90 des cas Les filles sont davantage risque d tre abus es par Hag Desjardins op cit p 21 Principalement tir de M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 36 37 43 Les abus sexuels 44 VI 17 VI Co un membre de la famille alors que les gar ons sont plus risque d tre abus s par un tiers l ext rieur de la famille Cependant les
243. ocher et S Young 2010 op cit p 94 84 33 2 1 Les abus sexuels Cette partie est divis e en deux sections la premi re pr sentera les connaissances actuelles sur le plan de la probl matique des abus sexuels alors que la deuxi me traitera davantage de la d marche d intervention La probl matique des abus sexuels L abus sexuel un silence comme un cri a l envers Frappier Dans cette premi re section nous proposerons quelques d finitions de l abus sexuel afin de nous permettre d en saisir toute la complexit Par la suite la notion de consentement les diff rentes formes que peuvent prendre l abus sexuel et quelques donn es en regard de l abus sexuel seront pr sent es Les facteurs de risque et de protection les pr conditions l abus sexuel de m me que les r actions cons quences et s quelles la suite de l abus sexuel sont autant d l ments trait s qui nous aideront mieux saisir cette probl matique Les principaux mythes circulant propos de l abus sexuel les raisons pour lesquelles les adolescents ne d voilent pas l abus de m me que certaines r flexions en regard de labus sexuel et les communaut s culturelles seront aussi expos s dans cette section 2 1 1 D finition des abus sexuels Le manuel de r f rence sur la protection de la jeunesse d finit labus sexuel comme suit Geste pos par une personne donnant ou recherchant une stimulation sexuel
244. oins affectifs Expression mor ma de la sexualit Sch ma sur les quatre pr conditions de l abus sexuel de Kahn 1993 Pr condition reli e la motivation Ce qui am ne poser des gestes d abus sexuels envers un adolescent ou un enfant est li aux besoins du potentiel abuseur qui lui font envisager de poser un tel acte La personne risque d abuser doit travailler sur elle m me afin de mieux comprendre ce qui la pousse envisager un tel comportement Ce travail est fait en milieu th rapeutique souvent dans une ressource venant en aide aux personnes ayant des fantasmes ou des comportements sexuels d viants envers des enfants ou des adolescents Pr condition reli e aux barri res internes La personne risque d abuser est d j motiv e passer l acte elle arrive l envisager Elle doit d passer la barri re de la conscience qui lui interdirait de poser un tel geste Cette situation peut notamment survenir en raison de ses distorsions cognitives c est la pr sum e victime d abus sexuel qui le veut car elle se comporte de telle fa on avec moi Dans le cadre de telles situations l intervention du th rapeute et de l intervenant l application des mesures servira recadrer les perceptions Les barri res internes qui sont habituellement rig es contre l abus sexuel peuvent aussi tre affaiblies par des substances d sinhibitrices comme la drogue et l alcool Dans de telles
245. on venir et le r le de chacun d s le d but de l intervention Il importe de souligner qu il aura peut tre le r p ter car en cours d intervention les informations seront alors re ues avec un peu plus de recul 7 Pour plus d information vous pouvez consulter S Desjardins 2011 op cit 89 Les abus sexuels La personne autoris e a la responsabilit de coordonner l ensemble de l intervention en regard de l adolescent ayant v cu un abus sexuel et sa famille L intervention de crise lors du d voilement et en d but d intervention Utilit de l tape L intervention de crise Cette tape permet l adolescent ayant v cu un abus sexuel de se confier de ventiler ses motions et d tre rassur sur ce qu il vit Elle a pour but de prot ger l adolescent par 9 A Q LA Q 9 coute CA arr t immediat des abus sexuels ou des risques d abus s illustre entre autres sexuels et d offrir un soutien en vue de restabiliser la famille par l adoption d une attitude de disponibilit le fait Acteurs concern s d couter sans L intervention de crise interrompre de O eree eee eee questionneridii 5 La personne autoris e l intervenant O en collaboration mettre de jugements de reformuler les propos afin de avec l adolescent et sa famille et s il y a lieu l intervenant de r adaptation le consultant CSCS et les partenaires s assurer d une associ s com
246. ont homosexuels R alit Les hommes qui agressent des gar ons n ont pas obligatoirement une orientation homosexuelle plusieurs d entre eux sont d orientation h t rosexuelle ou bisexuelle 2 1 10 Pourquoi les abus sexuels ne sont pas toujours z ep Z e o z 14 d voil s ou difficiles d voiler Les victimes d agression sexuelle peu importe leur ge ne d voilent pas et ne racontent pas toujours ce qui leur est arriv elles peuvent m me se r tracter apr s un d voilement Il est tr s difficile pour les victimes de d voiler un abus sexuel plusieurs raisons peuvent l expliquer TON o ee o J Y Frappier op cit p 29 Plusieurs de ces raisons peuvent aussi expliquer pourquoi l adolescent se r tracte apr s avoir d voil un abus sexuel n 0 vJ re w vJ A w vJ A le vJ vJ 17 VI A le vJ A f w SA 17 SE vJ vJ A le w w vJ wa D w Partie 2 Les victimes craignent l agresseur et ont peur des repr sailles Les victimes ont l impression d tre seules vivre une telle situation Elles ont honte de ce qui leur arrive se sentent coupables Elles craignent les commentaires d sobligeants ont peur d tre rejet es de ne pas tre cout es Elles ont peur de ne pas tre crues Elles n ont pas t cout es ou ont t d
247. ophie d intervention commune en mati re de sexualit Elles sauront galement alimenter la r flexion et orienter les interventions AMOUR L amour englobe l amour de soi et de son corps l appr ciation de ses qualit s et de celles des autres source d panouissement physique et spirituel L amour englobe l attachement et l expression d affection et de tendresse sans axer sur la performance ou ne focaliser que sur l acte sexuel voire la p n tration Cette valeur est importante car le lourd pass de certains adolescents peut avoir entrain certains d sordres d attachement qui teintent la signification qu ils donnent l amour et aux marques d affection Ces d sordres peuvent entre autres prendre la forme du refus de d pendre ou au contraire d une d pendance affective l adulte ou encore l absence de r actions manifestes 14 L Durocher et S Young 2004 op cit p 15 17 M P Desaulniers 1998 dans L Durocher et S Young 2004 op cit p 15 15 13 L intervention ducative en mati re de sexualit T la s paration la sociabilit sans discernement les relations superficielles autrui l incapacit de conserver les bons moments sans les d truire par la 1 suite les relations conflictuelles avec les pairs RESPONSABILISATION Cela implique le respect des engagements la prise en charge petit petit de sa destin e selon ses possibilit s et
248. orelle 5 Masturbations compulsives ou chroniques i L Prises de risque au niveau de la sexualit pouvant mettre en danger sa sant physique et psychologique et celle des autres relation sexuelle non prot g e partenaires multiples relations sexuelles avec des inconnus et en groupe etc Manque de fronti res interpersonnelles d pendamment de la fr quence et du contexte se tenir trop pr s des gens donner ses coordonn es ou accepter les invitations des trangers i L Probl me d identit sexuelle d sir d appartenir au sexe oppos Utilisation de mat riel pornographique connotation violente sadique o comportant de la p dophilie ou de la zoophilie i 3 Utilisation du cyberespace comme moyen d entrer en relation amoureuse ou sexuelle consid rant les risques associ s l exploitation sexuelle Afficher ou transmettre des photos ou des vid os d eux ou de leurs partenaires nus ou partiellement nus 67 L Durocher et S Young 2004 op cit p 50 S Desjardins op cit p 14 C Sahuc op cit p 113 M Waddell et coll op cit p 75 130 M Waddell et coll op cit p 28 ACJQ 2010 op cit p 68 69 70 G Lambert et coll op cit p 57 58 59 Child Welfare Information Gateway W Friedrich Child Sexual Behavior Inventory Version 2 https www childwelfare gov pubs usermanuals seabuse sexabusel cfm page
249. ortant que l intervenant se situe en fonction des besoins de la client le et des valeurs pr conis es par l tablissement 1 5 Valeurs Les messages de l adulte porteront davantage s ils se refl tent dans ses attitudes Partie 1 notamment la formation et le soutien en mati re de sexualit i A Travaille en partenariat avec les diff rentes ressources du milieu en ce qui a trait l ducation et la sant sexuelle affirm es transmettre et 14 l accompagnement Les valeurs personnelles et culturelles de l intervenant peuvent diff rer de celles de l adolescent et de ses parents Ces valeurs influencent grandement la compr hension des v nements v cus par le jeune et l intervention aupr s de celui ci Ainsi tout en respectant les valeurs de chacun il est important que l intervenant se situe d abord par rapport aux siennes mais qu il se r f re galement un choix de valeurs pr cis es par l tablissement lorsqu il est question d ducation sexuelle Sans valeurs l ducation sexuelle se transforme soit en conformisme social soit en simple transmission de connaissances propos de la sexualit c est dire en information sexuelle gt Voici les principales valeurs pr ner lorsque nous intervenons aupr s des adolescents en difficult Ces valeurs nous semblent importantes afin de d velopper une philos
250. otection S assurer de maintenir ou de d velopper les liens ext rieurs la famille Comp tences parentales associ es chez l abuseur Ne pas bl mer l adolescent ni aucun membre de la famille Respecter l adolescent s il y a une demande de distanciation Respecter l adolescent et les membres de la famille dans leur cheminement vers une r conciliation s il y a lieu D velopper sa capacit clarifier sa relation conjugale Exemples de modalit s d intervention Rencontre individuelle en dyade familiale Activit d apprentissage de groupe ou en mode familial Aider le parent identifier les capacit s et les d fis que peut relever son adolescent en fonction de son d veloppement Amener le parent solliciter l avis de son adolescent pour lui permettre de reprendre du pouvoir sur sa vie Aider le parent tablir des r gles et se donner des moyens concrets entre autres ne pas tol rer la critique n gative le rejet et la culpabilisation Questionner le parent quant ses besoins et la fa on dont il veut y r pondre R f rence un groupe d entraide Rencontre individuelle en dyade familiale Daigneault M H bert et M Tourigny Personnal and Interpesonal Characteristics Related to Resilient Developmental Pathways of Sexually Abused Adolescents Child and Adolescent psychiatric clinics of North America vol 16 2007 p 427 223 C Th riault M Cyr et
251. ou elle d cide de se livrer la prostitution Etc 3 3 7 Hypoth se et pistes d intervention en regard des L re des m dias sociaux incite les gens se donner des pseudonymes et afficher des photos Le web facilite la t che certains agresseurs sexuels et les jeunes en difficult en sont des cibles de pr dilection L Durocher R A Brisebois et E Giroux 2013 adolescents qui pr sentent des comportements sexuels risque la suite d un abus sexuel Puisque nous traitons des adolescents abus s qui adoptent des comportements sexuels risque il est l gitime de se demander sur quelle cible intervenir en premier Les connaissances actuelles ne nous permettent pas d affirmer que l on doive intervenir en premier lieu sur les sympt mes li s au trauma ou sur les comportements sexuels risque ou sur Les deux cibles la fois Dans les sections pr c dentes plusieurs hypoth ses ont t associ es certains comportements sexuels risque plus particuli rement D autres hypoth ses peuvent pour leur part expliquer l adoption de comportements sexuels risque en g n ral notamment n vJ Le sentiment d tre diff rent anormal d tre quelqu un de sexuellement d viant peut conduire adopter des comportements sexuels risque Le sentiment de vivre une r duction de la tension li e la difficult g rer les motions Et
252. pa Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire Affili U QA D ut Guide de soutien la pratique en mati re d abus sexuels et conduites risque chez les adolescents de 12 18 ans R dig par Johanne Boisclair Agente de planification de programmation et de recherche Coordination du d veloppement et suivi des programmes et activit s cliniques Direction des services professionnels et des affaires universitaires En collaboration avec Lise Durocher Sexologue et conseill re cadre Coordination du d veloppement et suivi des programmes et activit s cliniques Direction des services professionnels et des affaires universitaires Mandat 4 7 4 Adopt au comit de direction le 25 f vrier 2014 dition Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire Tous droits r serv s l exception de toute reproduction pour des fins non commerciales et sous une forme mat rielle quelconque la condition d en mentionner la source Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2014 Citation sugg r e BOISCLAIR Johanne et Lise DUROCHER Guide de soutien la pratique en mati re d abus sexuels et conduites risque chez les adolescents de 12 18 ans Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2014 D p t l gal 1e trimestre 2014 Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Biblioth que et Archives Canada ISBN 978 2 89218 2
253. pl tent cette tape compr hension commune et d offrir un renforcement Strat gies d accompagnement positif L intervention de crise AUPR S DE L ADOLESCENT e D intervenant coute activement l adolescent dans ce qu il vit dans toutes ses peurs ses angoisses et inqui tudes et ce jusqu au bout sans l interrompre n Sans banaliser il le rassure sur le fait qu il n est pas le seul vivre une telle situation i L Si le d voilement d un abus sexuel se fait au cours de l application des mesures l intervenant fait tout de m me un signalement la DPJ Il soutient l adolescent dans les d marches qui vont suivre par exemple dans le cadre de l entente multisectorielle pour la d marche sur le plan 177 rez N Pour plus d information se r f rer la section 2 2 4 concernant l obligation de signaler 90 Le retrait de l adolescent de son milieu familial est la situation la moins souhaitable mais il peut tre n cessaire pour assurer sa protection A le vJ w vJ lo w Partie 2 m dical etc Il accompagne galement l adolescent faire sa demande d indemnisation aupr s de l organisme IVAC L intervenant assure l adolescent un milieu de vie o sa fratrie et lui sont prot g s contre les abus sexuels L intervenant value le niveau de d tresse v cue par l adoles
254. pour assurer son panouissement sexuel et pr venir les probl mes li s la sexualit Il importe de tenir compte du d veloppement global de la sexualit l adolescence et de toucher diverses dimensions physiques psychologiques affectives sociales et culturelles On doit viter de r duire la sexualit l adolescence aux notions de risque de danger et de maladie La d marche d ducation sexuelle propos e doit tre appropri e l ge et aux caract ristiques des jeunes notamment ceux en difficult et respecter la diversit sexuelle ainsi que les capacit s et les choix individuels Ainsi les th mes philosophiques tir s des lignes directrices canadiennes pour l ducation en mati re de sant sexuelle de Sant Canada soutiennent qu une ducation efficace en mati re de sant sexuelle doit adopter une approche globale qui i 9 S vite toute discrimination fond e sur l ge la race l origine ethnique l identit sexuelle l orientation sexuelle le milieu socio conomique les capacit s physiques et cognitives et l appartenance religieuse en ce qui concerne l acc s de l information pertinente ad quate pr cise et compl te D Mets l accent sur l estime de soi le respect et la dignit de la personne i L Aide les personnes devenir plus sensibles et conscientes des effets que leurs comportements et leurs gestes peuvent avoir sur les autres et sur la soc
255. ppement psychosexuel de l enfant et de l adolescent Quelques l ments du programme d ducation sexuelle du CJM IU des rep res sur l accompagnement dans les milieux de vie et l impact de la culture sur l volution des pratiques en mati re de sexualit seront pr sent s S Young et L Durocher Guide de soutien la pratique en abus sexuels et comportements sexuels probl matiques chez les enfants g s de 0 11 ans Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2010 L Durocher S Young et F Duquet Guide de r flexion et d int gration de la dimension de la sexualit dans l intervention Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2004 L intervention ducative en mati re de sexualit L ducation sexuelle de l enfant et de l adolescent ne se limite pas la dimension de la g nitalit Au contraire elle vise leur d veloppement harmonieux relativement eux m mes aux autres et leurs relations avec les autres 1 2 Pourquoi une intervention ducative Dans la soci t actuelle les adolescents sont envahis par une multitude de messages de conduites et de mod les li s la sexualit qui sont de plus en plus confus et dont certains sont m me teint s de violence La plupart des adolescents peuvent compter sur leurs parents pour recevoir une ducation sexuelle qui leur permettra de d coder ces messages et d velopper malgr tout une vision sain
256. pratique en abus sexuels et comportements sexuels probl matiques chez les enfants g s de 0 11 ans est compl t e Dans la m me ann e la d signation par quipe d un intervenant sp cialis en abus physique et sexuel enfance et adolescence de m me que la cr ation d un poste de conseiller cadre en gestion de programme en abus physique et sexuel contribuent soutenir les services offerts et d velopper l expertise en mati re d abus sexuel Un comit d implantation a par la suite t cr afin de s assurer de l implantation et du suivi de l offre de service en abus sexuel et physique pour les O 18 ans cette tape de l implantation le d veloppement clinique de l offre de service en mati re d abus sexuel chez les adolescents se devait d tre davantage pr cis Ainsi l laboration du guide de soutien la pratique en mati re d abus sexuels et conduites risque chez les 12 18 ans s est inscrite dans le d veloppement du continuum de cette offre de service Ce guide de soutien vise d velopper une compr hension commune de la probl matique de l abus sexuel offrir un outil pratique et guider les intervenants dans leurs interventions en mati re d abus sexuels et conduites risque Il contribue ainsi bonifier et d velopper les connaissances et les habilet s des intervenants en regard de cette probl matique notamment pour ce groupe d ge t S Young C Motar
257. prennent les possibles s quelles chez la victime pleurs sautes d humeur etc L intervenant s assure que la fratrie a des connaissances ad quates en mati re d ducation sexuelle et de pr vention sur le plan des abus sexuels AUPR S DU PARENT ABUSEUR TP w es le vJ L intervenant r f re le parent abuseur un organisme sp cialis au niveau des agresseurs sexuels qui lui permettra d amorcer un processus de responsabilisation L intervention en regard de l abuseur vise pour sa part lui faire reconna tre ses actes et leurs impacts les assumer devant la justice et d velopper un meilleur contr le 97 Les abus sexuels L intervention dyadique Utilit de l tape L intervention dyadique i Cette modalit d intervention vise am liorer la communication renforcer certains apprentissages appropri s chercher de l aide parler de ses motions respecter les fronti res Elle vise galement renforcer les relations apporter du soutien l adolescent et red finir les r les Afin de reprendre le fil de la relation il est important pour les dyades de se poser des questions mutuelles de r pondre de s exprimer de dire ce qu ils vivent pour permettre de clarifier les perceptions et de r tablir les relations Ce type d intervention aide l adolescent r fl chir certaines pens es strat gies ou comportements qui maintiennent les sympt mes q
258. professionnel de la clinique de consultation transculturelle du CJM IU est disponible si l intervenant est confront des difficult s particuli res avec la client le Par ailleurs il faut garder en t te que l inceste parent enfant est un tabou universel et que les rencontres professionnelles en contexte interculturel doivent demeurer compatibles avec les enjeux de protection et les balises de la LPJ qui encadrent les pratiques ducatives Pour votre r flexion Plusieurs outils ressources ou formations existent afin de soutenir l intervention en contexte interculturel gt Processus clinique int gr volet LPJ document de r f rence Enjeux consid rer dans l application du processus clinique int gr aupr s de la client le issue de l immigration gt Processus clinique int gr volet LPJ document de r f rence L outil de soutien l intervention interculturelle au CJM IU gt La clinique transculturelle de la CSCS offre du soutien aux intervenants gt La formation de base en interculturelle Intervenir aupr s des jeunes et leur famille 152 S Young et L Durocher 2010 op cit p 39 Partie 2 2 2 intervention en mati re d abus sexuel et Il est important de diff rencier la personne du geste L abus sexuel est un acte r pr hensible et doit tre sanctionn La personne qui a abus est avant tout une personne en besoin d aide Elle ne doit pas tre consid r e
259. propos s dans ce guide permettront l intervenant d offrir l adolescent et son entourage les services dont ils ont besoin afin d att nuer ou de pr venir les cons quences li es l abus sexuel Partie 1 L intervention ducative en mati re de sexualit 1 1 L intervention ducative Cette section est en grande partie tir e du guide de soutien la pratique en abus sexuels et comportements sexuels probl matiques chez les enfants g s de 0 11 ans Des ajustements ont t effectu s afin La SEXES d adapter notre guide de soutien la pratique en mati re d abus a sexuels et conduites risque chez les adolescents de 12 importantes du 18 ans a la realite de l adolescence Le guide de reflexion et d veloppement d int gration de la dimension de la sexualit dans l intervention duquel nous avons extrait plusieurs passages a galement t d une grande aide La partie 1 de ce guide permet d expliquer l importance et la n cessit de l intervention ducative en mati re de sexualit aupr s des adolescents en difficult et de bien situer le d veloppement psychosexuel de l adolescent Les principes directeurs du CJM IU tels que pr sent s dans le Guide de r flexion et d int gration de la dimension de la sexualit dans l intervention seront repris dans cette section ainsi que les valeurs transmettre les r les de chacun les attitudes privil gier et le d velo
260. quatre domaines de l int gration sociale Les forces et les difficult s des parents dans l exercice de leurs comp tences parentales associ es travers les quatre domaines de l int gration sociale 163 i i i A o 7 Une grille d indicateurs dans les situations o l enfant pourrait tre risque s rieux d abus sexuel est disponible sur l intranet du CJM IU Cette grille a t labor e par l quipe d valuation orientation DPJ en abus physiques et sexuels Elle constitue un aide m moire pour guider les intervenants de l quipe valuation orientation valuer les situations de risque s rieux d abus sexuels t64 CJM IU Processus clinique int gr volet LPJ proc dure LPJ LSSSS valuation de la situation familiale de la dynamique et des besoins de l adolescent Guide p dagogique CJM IU 2011 Partie 2 Le niveau de motivation de reconnaissance du probl me de mobilisation des parents La composition du r seau de l adolescent des parents et de la famille le type de soutien d entraide et la qualit du soutien apport l adolescent aux parents et la famille Les caract ristiques personnelles des parents l histoire de couple des parents l histoire familiale et les caract ristiques sociales de la famille qui ont un impact sur l adolescent i 3 Le positionnement de l adolescent et ses parents perception du probl me attentes motivat
261. que le parent non abuseur est toujours en couple avec le parent ou le conjoint abuseur le parent non abuseur peut vivre des sentiments de trahison amoureuse par son conjoint ou de jalousie envers son adolescent Ces sentiments peuvent avoir des impacts sur la reconnaissance ou l accompagnement de l adolescent travers cette preuve L intervenant aide le parent d partager ce qui lui appartient de ce qui appartient son adolescent titre d exemple les r actions des parents sont souvent diff rentes de celles de leur adolescent ou encore si le parent a d j v cu un abus sexuel les interventions qui l ont aid ne sont pas n cessairement celles qui r pondront aux besoins de leur adolescent Il accompagne le parent dans l apprentissage de l coute active afin qu ils puissent l utiliser aupr s de son adolescent L intervenant discute des valeurs familiales des fronti res sur le plan de l intimit ou encore sur la nudit afin de d celer et d intervenir rapidement s il y a pr sence de comportements sexuels inappropri s L intervenant encourage le parent discuter de sexualit avec son adolescent ou les accompagne pour le faire L intervenant accompagne les parents remettre en place un cadre familial appropri aux besoins de leur adolescent Il s assure que les pratiques parentales offrent un quilibre entre r gles r compenses ou cons quences afin d viter de tomb
262. qui tiennent compte la fois de l ge de l adolescent de son d veloppement psychosexuel et de ses besoins Pour soutenir l intervenant dans son r le d ducateur la sexualit nous recommandons Pour ados seulement Programme d ducation sexuelle du Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire destin aux jeunes en difficult Le but de ce programme est d aider les jeunes se sentir comp tents et responsables en d veloppant une vision 74 G Lambert et coll op cit p 18 58 gt L Durocher et S Young 2004 op cit p 63 65 ACJQ 2010 op cit p 70 G Lambert et coll op cit p 17 57 G Lambert et coll op cit p 19 20 L Durocher et S Young 2004 op cit p 83 ACJQ 2010 op cit p 70 G Lambert et coll op cit p 19 20 57 S Desjardins op cit p 14 L Durocher 2013 op cit 29 L intervention ducative en mati re de sexualit 30 1 10 positive et quilibr e de la sexualit IL vise notamment ce que les jeunes puissent d velopper les habilet s n cessaires pour favoriser leur panouissement sexuel et pr venir les probl mes li s la sexualit Les diff rentes activit s propos es permettront aux jeunes de r fl chir sur les valeurs li es la sexualit de compl ter leurs connaissances sur diff rents th mes li s la sexualit de partager leurs points de vue en respectant l opinion d autrui et de se responsabi
263. r al Centre jeunesse de Montr al Institut Universitaire 2011 Document interne DUFOUR Magali Karine BERTRAND Natacha BRUNELLE et Isabelle BEAUDOIN Le r tablissement des adolescentes victimes d agression sexuelle en traitement pour leur probl me de consommation de substances psychotropes RISQ INFO vol 20 n 1 2012 p 11 15 DUFOUR Magali Louise NADEAU et Karine BERTRAND Les facteurs de r silience chez les victimes d abus sexuel Etat de la question gt Child Abuse amp Neglect vol 24 n 6 2000 p 781 797 DUROCHER Lise Pour ados seulement Programme d ducation sexuelle destin aux jeunes en difficult s Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2013 DUROCHER Lise et Sylvain PELLETIER Groupe de r flexion sur les drogues Formation Diaporama Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2013 Document interne DUROCHER Lise Ren Andr BRISEBOIS et milie GIROUX LA SEXUALIT DE CENDRILLON exploitation sexuelle ou sexualit d rangeante Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2013 DUROCHER Lise BEAULIEU Isabelle et Patrick BERTHIAUME Programme de formation Sexualit et drogues chez les jeunes en difficult Rep res pour mieux intervenir Cahier du formateur Institut national de sant publique du Qu bec en collaboration avec l Association des centres jeunesse du Qu bec et l Association Qu b coise
264. rapeutes etc et le soutien informel famille amis voisins etc jouent un r le critique dans l aptitude g rer et s adapter au stress que peut engendrer labus sexuel Ainsi tout en s inspirant du processus d intervention pr sent dans le guide des suggestions de comp tences d velopper en lien avec le cadre d int gration sociale et de la collaboration avec les partenaires certaines pistes ou th mes pourraient tre explor s AUPR S DE L ADOLESCENT D velopper l affirmation de soi en regard de la d termination des fronti res sexuelles et de l habilet les faire respecter par une approche directe comme les jeux de r le ou un enseignement interactif dans le un un gt ou en petits groupes i L D velopper chez l adolescent la compr hension de la diff rence entre laffection et les relations sexuelles en incluant l utilisation du charme comme mode relationnel si Cibler le sentiment d efficacit personnelle et d velopper chez l adolescent une plus grande confiance lors de la prise de d cision quant aux choix contraceptifs i D velopper un plus grand r pertoire d habilet s pour la r gulation des motions par exemple e Nommer et reconna tre les sentiments e viter les sc narios catastrophiques e R duire la vuln rabilit li e l hyper motivit travers des activit s qui diminuent le stress e
265. rd travers quatre th matiques la sexualit l empathie les facteurs l origine de l abus la paternit et la masculinit gt valuations sexologiques T l phone 514 355 8064 Site Internet www groupeamorce com 205 Bibliographie L ASSOCIATION DES CENTRES JEUNESSE DU QU BEC ACJQ Guide d intervention lors d all gations d abus sexuels envers des enfants Montr al ACJQ 2000 ASSOCIATION DES CENTRES JEUNESSE DU QU BEC ACJQ Plan National de formation PNF Module 203 Abus sexuels valuation et orientation Montr al ACJQ 2010 ASSOCIATION DES CENTRES JEUNESSE DU QU BEC ACJQ Bilan des directeurs de la protection de la jeunesse Directeurs provinciaux La violence change l enfance Montr al ACJQ 2012 B DARD Carole Les phases de traitement de labus sexuel intrafamilial diaporama Montr al f vrier 2012 document interne BRABANT Marie Eve Fran ois CHAGNON et Martine H BERT Strat gie d adaptation et id ations suicidaires chez un groupe d adolescentes ayant d voil une agression sexuelle gt Fronti res vol 21 n 1 2008 p 82 89 BRIERE John et Eliana GILL Self Mutilation in a Clinical and General Population Samples Prevalence Correlates and Functions gt American Joumal of Orthopsychiatry vol 68 n 4 October 1998 p 609 620 BRIERE John et Marsha RUNTZ Childhood Sexual Abuse Long Term Sequelae and Implications for Psy
266. re une pr occupation majeure tant dans les milieux de la recherche que dans ceux de l intervention Les cons quences qu entra ne la consommation probl matique peuvent tre nombreuses sur les plans personnel familial et social De plus la consommation d alcool est associ e d autres conduites risque par exemple 348 Lambert et coll op cit p 46 Partie 3 l adoption de comportements sexuels risque ou l augmentation de dangers de violences physiques et sexuelles La consommation d alcool peut causer des changements dans la structure et la fonction du cerveau en d veloppement des probl mes relationnels des difficult s scolaires et plus long terme une augmentation des risques de probl mes de sant physique et mentale Certaines drogues augmentent galement le risque de probl mes psychologiques notamment la psychose chez les personnes vuln rables L origine de la consommation est complexe et multifactorielle et plusieurs facteurs de risque dont le fait d avoir v cu un abus sexuel peuvent entra ner un risque de probl mes de consommation de drogue et d alcool Si l abus sexuel n est pas le seul facteur qui m ne des probl mes de consommation plusieurs tudes sugg rent un lien significatif entre le fait d avoir v cu un abus sexuel et le d veloppement de probl mes de consommation Le fait d avoir v cu une agression sexuelle augmenterait de 1 5 3 fois la proba
267. restaurer son espace personnel tablir des fronti res lui apprend identifier des moyens pour se prot ger bref diff rents th mes trait s travers le programme d ducation sexuelle du CJM IU Le d veloppement de ces habilet s contribuera aider l adolescent reprendre du pouvoir sur sa vie notamment en lui donnant des moyens pour se prot ger d autres abus sexuels Le th me de l apprentissage d habilet s se prot ger contre d autres abus sexuels n est pr f rablement pas abord en d but d intervention afin de ne pas culpabiliser l adolescent moins que certains de ses comportements lui fassent courir le risque de subir une nouvelle agression L intervenant explore le sujet de l orientation sexuelle notamment pour les gar ons en s assurant de d faire le mythe autour du fait qu on est homosexuel lorsqu abus sexuellement par un homme L intervenant v rifie aupr s de l adolescent s il conna t des facons de g rer le stress lorsque lui vient des pens es stressantes ou qu il vit des situations stressantes en lien ou non avec labus sexuel L intervenant peut entre autres lui expliquer l importance du r le de la respiration dans les moments stressants et lui enseigner une technique de relaxation J Y Frappier op cit p 62 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit Medical University Of South Carolina TF CBT http tfcbt musc edu index php pag
268. rientation vers les ressources m dicales juridiques et communautaires appropri es T l phone 1 866 532 2822 Site Internet Www cavac qc ca Commentaires Pour b n ficier de l aide des CAVAC il n est pas n cessaire que le crime ait t d nonc aux autorit s ni que le criminel ait t arr t jug et condamn Centre de pr vention des agressions sexuelles de Montr al Client le Enfants adolescentes femmes avec limitations fonctionnelles ou ayant une d ficience intellectuelle Fran ais anglais Services offerts gt Ateliers de pr vention Lundi au jeudi 9h30 16h30 T l phone 514 284 1212 Site Internet www capmapc org Le Bouclier d Ath na Client le Multilingue arabe arm nien bengali cr ole espagnol farsi italien mandarin etc Services offerts Info lignes multilingues sur la violence sexuelle et les ressources T l phone 514 270 2900 Montr al 450 668 2117 Laval Site Internet www shieldofathena com 198 Centre de pr vention et d intervention pour les victimes d agression sexuelle CPIVAS Laval Client le Femmes hommes filles de 14 ans et plus groupe de soutien Services offerts Aide t l phonique 5 jours semaine de 9h00 17h00 Aide individuelle Suivi environ 15 rencontres Possibilit de prolongation apr s valuation Groupes de soutien pour femmes ayant v cu l inceste pour femmes ayant subi une agression sexuelle Groupes d
269. rieure est en soi le facteur qui augmente le Ja Camirand 1996 dans J Pronovost et D Leclerc op cit p 83 260 Institut de la statistique Qu bec D c s et taux de mortalit selon la cause le sexe et le groupe d ge Qu bec 2009 En ligne www stat gouv qc ca donstat societe demo graphie naisn deces index htm page consult e le 19 d cembre 2012 1 Ibid 22 J Pronovost et D Leclerc p 85 86 et 91 cd Lambert G et coll 2012 op cit p 49 135 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel plus le risque de suicide il est primordial d accorder une attention particuli re au d pistage de cette probl matique lors de l h bergement d un adolescent en centre jeunesse 3 2 3 Double probl matique les adolescents qui pr sentent des id ations suicidaires ou des A tentatives de suicide la suite d un abus sexuel Il est g n ralement admis que le fait de vivre de la maltraitance dans l enfance peut augmenter le risque de vivre des troubles d pressifs d avoir des id ations suicidaires et ainsi augmenter le risque de tentative de suicide Sans tablir de lien de cause effet les adolescents ayant v cu un abus sexuel constituent un groupe particuli rement risque pour ces diff rents types de comportements IL est donc important que les intervenants qui uvrent aupr s des jeunes soient conscients du lien entre l abus sexuel et le risque
270. risque Ce guide s adresse aux intervenants du CJM IU ceux des centres jeunesse du Qu bec et plus largement ceux qui sont concern s par la probl matique de l abus sexuel La premi re partie de ce guide traite de l intervention ducative en mati re de sexualit On ne peut en effet passer sous silence l importance de l ducation sexuelle dans l accompagnement des adolescents abus s sexuellement La deuxi me partie du guide traite de la probl matique de l abus sexuel et de l intervention en mati re d abus sexuel et de risque s rieux d abus sexuel Cette section permet de d velopper une vision commune de l abus sexuel et de sa dynamique et propose entre autres un processus d intervention pour les situations risque s rieux d abus sexuel les situations d abus sexuel intrafamilial et les situations d abus sexuel extrafamilial La troisi me partie traite des conduites risque les plus fr quemment mentionn es dans la litt rature chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Ces conduites sont l automutilation les id ations et tentatives suicidaires les comportements sexuels risque la consommation d alcool ou de drogues probl matique ou risque et les comportements d linquants Un bref portrait ainsi que des hypoth ses et pistes d intervention en regard de chacune de ces probl matiques sont sugg r s Les rep res pistes de r flexion balises d intervention et outils
271. roduise Ces leviers d intervention peuvent s adresser m l La personne risque de passage l acte adulte ou fratrie dans les situations intrafamiliales D Le parent qui n est pas risque d abuser i L L adolescent risque d tre victime d abus sexuel Les quatre pr conditions au passage l acte sont des outils aidants pour comprendre et intervenir dans une situation risque s rieux d abus sexuel qu elle soit intrafamiliale ou extrafamiliale Toutefois sur le plan de l intervention dans les situations extrafamiliales nos leviers d intervention concernent surtout les pr conditions li es aux barri res externes et la r sistance de la victime Un sch ma de m me que les strat gies d intervention qui y sont associ es sont pr sent s dans la prochaine section 11 QU BEC MSSS 2010 Manuel de r f rence sur la protection de la jeunesse Qu bec MSSS 2010 op cit p 387 172 Finkelhor et Brown 1985 dans ACJQ 2000 op cit p 21 Les abus sexuels 86 La personne autoris e a la responsabilit de coordonner l ensemble de l intervention en regard de l adolescent risque d tre abus sexuellement et sa famille QUATRE PR CONDITIONS DE L ABUS SEXUEL 2 Mlotivatinn Barri res Barri res H sistances internes cxicrnes de lu victime Conscience ee a a 5 i i E iia n aah TE ai O a Citation sexuelle Bes
272. romis vitement du regard Les sympt mes des enfants d ge pr scolaire et scolaire sont souvent de nature similaire Cependant l ge scolaire les sympt mes sont souvent plus apparents et d rangeants D veloppement physique L sions ou traumatismes la bouche aux organes g nitaux l sions infectieuses Hyposensibilit ou hyper sensibilit sensorielle Pr sence d ITS 444 D veloppement cognitif neuropsychologique R gression au niveau du d veloppement langagier mais moins importante que chez les enfants n glig s D ficits dans le fonctionnement cognitif g n ral chez les enfants n glig s et abus s R gression dans l apprentissage de la propret 2010 op cit p 36 37 D veloppement psychoaffectif Probl mes internalis s d pression anxi t peur phobies et somatisation etc Probl mes externalis s col re crises agressivit agitation irritabilit Comportements sexualis s image de soi sexualis e Comportements r gressifs Sympt mes post traumatiques Retrait mutisme D veloppement social Probl mes d ob issance aux adultes ou attitude de soumission Comportements exag r s soumission surconformisme ou opposition agression Manque d habilet s sociales avec les pairs agressivit retrait s duction etc Rejet par les pairs lasenza Programme en abus physique Volet 0
273. rt annuel 2010 2011 indique que pour Montr al La probl matique en abus sexuels repr sente 11 467 cas de l ensemble des signalements retenus Montr al 292 cas sont retenus en fonction du motif pr sum et 175 cas le sont en vertu d un risque s rieux Si on observe les signalements retenus pour la probl matique en abus sexuel selon la tranche d ge les 0 5 ans en 103 ACIJQ Bilan des directeurs de la protection de la jeunesse Directeurs provinciaux La violence change l enfance Montr al 2012 p 27 ae Lambert et coll op cit p 45 46 103 Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire CJM IU Rapport annuel 2010 2011 Montr al Biblioth que et archives nationales du Qu bec 2011 p 37 38 41 Les abus sexuels Attention L abus sexuel n implique pas forc ment la pr sence d un trouble mental d montrable repr sentent 29 134 les 6 11 ans 29 135 et les 12 17 ans 42 199 Pour diverses raisons l incidence des signalements ne rend pas r ellement compte de l ampleur du ph nom ne puisque la plupart des agressions sexuelles ne sont pas d nonc es aux autorit s titre d exemple lors d une enqu te effectu e 30 des adolescents interrog s n avaient jamais divulgu l agression avant ce jour 2 1 5 Facteurs de risque et facteurs de protection Les intervenants doivent conna tre les facteurs de risq
274. rvice ou la responsable de programmation en service milieu ou en h bergement Pour le programme d ducation sexuelle du CJM IU les intervenants peuvent se r f rer aux personnes relais sexo l adolescence 2 2 13 Le traitement sp cialis Le traitement sp cialis est dispens g n ralement par nos partenaires Le besoin d un traitement sp cialis en lien avec l abus sexuel est valu par les intervenants mandat s par l IVAC qui nous transmettront leurs recommandations en ce sens ou nous proposerons d autres types de recommandations Il est galement possible que les besoins de l adolescent soient aussi valu s par un psychologue du CJM IU ou un psychologue des services externes galement l intervenant psychosocial peut en cours d application des mesures faire appel un consultant clinique s il a des doutes sur les besoins ou les comportements de l adolescent Ce dernier pourra apporter un clairage sur la pertinence ou non d avoir recours une valuation et ou un traitement sp cialis L intervenant psychosocial doit s assurer de coordonner l ensemble des services offerts et s assurer d une continuit dans l intervention Le tableau suivant pr sente les cibles d intervention trait es par nos partenaires pour l adolescent ayant v cu un abus sexuel le parent non abuseur et le parent ou le membre de la famille qui a commis un abus sexuel 224 Inspir d
275. s puisqu ils ou elles y ont ressenti du plaisir R alit Peu importe la stimulation sexuelle ressentie elle ne signifie pas que la victime tait consentante L abuseur utilise d ailleurs souvent la situation pour dire l adolescent e qu il ou elle a souhait et aim les gestes et il l enferme dans le silence 142 S Young et L Durocher 2010 op cit p 33 143 International Rescue Committee op cit p 52 61 Les abus sexuels L intervenant doit tre au courant de la diff rence entre les mythes et la r alit concernant l abus sexuel et y confronter ses croyances et ses attitudes IRC p 52 Certains abuseurs justifient leurs actes en pr tendant avoir voulu faire l ducation sexuelle de leur adolescent 62 Un adolescent e agress e sexuellement deviendra lui m me ou elle m me une personne qui abuse R alit Chez certaines victimes le risque de devenir un agresseur sexuel constitue une inqui tude Une certaine proportion de 5 10 des gar ons victimes d abus sexuel ainsi qu une portion minime de filles victimes commettent ventuellement des agressions sexuelles La probabilit que la victime devienne agresseur varie selon le sexe et certains facteurs augmentent le risque la s v rit des abus v cus le conditionnement de la r ponse sexuelle de la victime la perturbation du milieu l empathie so
276. s J Wright et coll 2006 op cit p 315 Partie 3 3 3 4 1 Dans la population en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral t Plus des deux tiers 68 de 14 ans et plus rapportent qu ils ont utilis un condom lors de leur derni re relation sexuelle vaginale consensuelle Cette proportion est plus lev e chez les gar ons que chez les filles 75 contre 62 Chez les jeunes en difficult fa Chez les jeunes 14 17 ans actifs sexuellement et h berg s en centre jeunesse 26 1 des filles et 40 4 des gar ons mentionnent avoir toujours utilis un condom lors de relations vaginales 3 3 4 2 Double probl matique les adolescents qui n utilisent pas de moyens de contraception et de protection la suite d un abus sexuel Les adolescents gar ons et filles ayant v cu un abus sexuel comparativement aux adolescents n ayant pas v cu une telle exp rience sont plus susceptibles de ne pas faire un usage r gulier des contraceptifs notamment l usage du condom Dans une tude au Qu bec portant sur les adolescentes ayant d voil un abus sexuel et suivies en protection tar 38 2 des filles sexuellement actives ont r v l toujours utiliser un condom durant leurs relations sexuelles 3 3 4 3 Hypoth ses en regard de la tendance ne pas utiliser de moyens de contraception la suite d un abus sexuel Certaines hypoth s
277. s abus es sexuellement ayant un d sir suicidaire lev que chez celles ayant un d sir suicidaire peu lev ou inexistant 3 2 4 Hypoth ses et pistes d intervention en regard des adolescents qui pr sentent des id ations suicidaires ou des tentatives de suicide la suite d un abus sexuel Puisque nous traitons des adolescents abus s qui vivent de fa on concomitante une probl matique suicidaire il est l gitime de se demander sur quelle cible intervenir en premier La cible de l intervention devra tre la r duction des id ations suicidaires et des tentatives de suicide afin d assurer la s curit de l adolescent cet effet il importe d appliquer le protocole d intervention lors de probl matiques suicidaires videmment l adolescent doit tre prot g 78 M T Lynskey et D M Fergusson 1997 dans M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 71 2 M E Brabant et coll op cit p 84 770 Ibid p 85 137 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 138 afin d viter que ne se reproduise la situation d abus sexuel mais cette derni re ne devra tre abord e que lorsque l adolescent aura les ressources n cessaires pour faire face son trauma et ce afin de ne pas augmenter l intensit des sympt mes li s la probl matique suicidaire Un certain nombre d hypoth ses expliquent les comportements suicidaires chez les adolescents ayant
278. s adolescents ayant v cu un abus sexuel apparaissent pr occupants Dans les tudes portant sur la population g n rale d adolescents 15 consomment de l alcool une fr quence lev e r 3 5 consomment de la drogue une fr quence lev e t 5 pr sentent un probl me important de consommation de substances psychoactives Alors que des tudes portant sur des adolescents abus s sexuellement sugg rent que f S 42 consomment de la drogue une fr quence lev e 338 K M Clay et coll op cit p 26 S H Shin et coll op cit p 233 jt Wright et coll 2006 op cit p 319 1 S H Shin et coll op cit p 233 2 ISQ 2012 op cit p 170 181 195 399 165 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 166 3 5 5 12 consomment de la drogue une fr quence lev e 38 3 pr sentent un probl me d usage abusif d alcool ou de drogue Les donn es propos es en regard des adolescents ayant des probl mes de consommation la suite d un abus sexuel s apparentent celles propos es pour les jeunes en difficult h berg s en centre jeunesse Ces derniers ont une grande probabilit d avoir v cu un abus sexuel ou d autres situations abusives ou de maltraitance augmentant encore plus le risque de d velopper des probl mes de consommation IL importe donc de garder en t te la pos
279. s fois 448 Technique de relaxation aussi connue sous le nom de Betty Erickson s Induction 190 Annexe 8 Tableau synth se des 449 d int gration sociale concepts Domaines de l int gration sociale Fonctions et cons quences positives Cons quences d un mauvais fonctionnement 449 Personnel Volet psychocorporel Volet affectif Volet cognitif Permets la construction de l identit individuelle ces trois volets se combinent et se modulent diversement au cours de l existence pour rendre possibles des r alisations dans les trois autres domaines Diminue les opportunit s de d velopper de nouvelles comp tences Renforce une image n gative de soi Relationnel familial Volet int gration familiale Volet int gration des groupes d amis Volet relations amoureuses Volet int gration des groupes de loisirs et communautaires Permets l individu de d velopper une identit sociale et personnelle des habilet s la connaissance des autres un sentiment d appartenance et de s curit Lui permet de se sentir aim appr ci et reconnu Acc s moins d entraide et de soutien et impossibilit de n gocier et d changer des images identitaires diminution du sentiment d appartenance Tir de P Keable op cit annexe 1 Fonctionnel productif Volet int gration l cole Volet int gration l emploi
280. s membres de sa famille et s il y a lieu Louver l intervenant de r adaptation le consultant CSCS et les lint t i j 3 INT TVENCEOSS partenaires associes compl tent cette etape entendre ce que l adolescent pourrait m dire au sujet de Strat gies d accompagnement labus sexuel est importante a A L intervention individuelle aupr s de l adolescent et le counseling pas renforcer les aupr s des parents et de la famille strat gies d vitement qu adoptent fr quemment les AUPR S DE L ADOLESCENT adolescents ayant v cu un abus sexuel S L intervenant discute avec l adolescent de ses connaissances en regard de labus sexuel Par exemple ce qu est un abus sexuel qui a peut arriver la dynamique d abus sexuel comment les adolescents se sentent lorsqu ils ont t abus s et pourquoi certains ne d voilent pas ou trouvent difficile de d voiler l abus sexuel 198 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 376 Medical University Of South Carolina TF CBT http tfcht musc edu index php page consult e en septembre 2012 International Rescue Committee op cit p 200 108 Partie 2 Si adolescent ressent le besoin de parler de labus sexuel l intervenant coute activement l adolescent qui parle de sa situation d abus sexuel jusqu au bout et sans l interrompre Parler de labus sexuel permet l adolescent d exp rimenter une strat gie d adaptation positiv
281. s sexuels a M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 146 150 C Cinq mars J Wright M Cyr et P McDuff Sexual At Risk behaviors of Sexually Abused Adolescent Girls Journal of Child Sexual Abuse vol 12 n 2 2003 p 13 J Wright et coll 2006 p 318 et M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 140 M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 140 M H bert M Cyr et M Tourigny op cit p 146 Ibid p 146 0 Ibid p 151 Butler Jones D op cit p 54 286 287 288 291 Partie 3 3 3 2 1 Chez les adolescents en g n ral et dans les populations vuln rables Chez les jeunes en g n ral L ge moyen au moment de la premi re relation sexuelle avec p n tration vaginale se situe autour de 16 ans tant pour les filles que pour les gar ons gt Chez les jeunes en difficult 4 La premi re relation sexuelle relation vaginale se situe autour de 13 ou 14 ans 3 3 2 2 Double probl matique les adolescents ayant des relations sexuelles pr coces la suite d un abus sexuel Les adolescents gar ons et filles ayant v cu un abus sexuel comparativement aux adolescents n ayant pas v cu une telle exp rience sont plus susceptibles d avoir eu une relation sexuelle pr coce Dans une tude am ricaine les filles issues d coles sp cialis es 7 ayant v cu un abus sexuel comparativement celles n en ayant
282. s sph res de d veloppement pour bien accompagner l adolescent pour favoriser son panouissement comme personne enti re cet effet vous trouverez l annexe 2 quelques rep res sur le d veloppement global de l adolescent IL faut se rappeler que chaque adolescent volue son rythme de d veloppement ce qui influence entre autres l acquisition de ses habilet s En ce sens il est utile de conna tre les diff rentes s quences du d veloppement psychosexuel de l enfance l adolescence afin de suivre l volution de l adolescent et d assurer une r ponse ad quate ses besoins C est donc dans cette perspective d veloppementale que les grandes lignes du d veloppement psychosexuel de l enfant de m me que les comp tences parentales associ es seront pr sent es dans la prochaine section Par la suite le d veloppement psychosexuel de l adolescent de m me que les comp tences parentales attendues qui y sont associ es seront davantage labor s afin de nous donner des pistes dans l accompagnement des adolescents et de leurs parents Bien que certaines comp tences attendues chez les parents soient plus sp cifiques en fonction de certaines tranches d ge de l enfant ou de l adolescent elles n y sont pas exclusives Plusieurs des comp tences parentales attendues propos es s appliquent diff rentes tranches d ge par exemple d montrer des marques physiques d affection le respect de
283. sa famille Des liens sont tablis entre l intervention en mati re d abus sexuel et le cadre de l int gration sociale qui est le d nominateur commun des programmes et services l adolescence Finalement la client le les cibles d intervention et des exemples de modalit s d intervention seront pr sent s pour le traitement sp cialis 2 2 1 Valeurs et principes d intervention Tel qu exprim dans la section traitant de l intervention ducative en mati re de sexualit il importe de rappeler certaines valeurs et attitudes requises lorsqu on intervient au sujet de la sexualit et des probl matiques connexes et ce afin de garantir une philosophie d intervention commune et respectueuse du jeune et de tout autre membre de sa famille 13 QU BEC MSSS Guide d intervention m dicosocial pour r pondre aux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes 2010 op cit p 5 69 Les abus sexuels 70 Voici les plus importantes consid rer lorsqu on est appel intervenir dans une situation d abus sexuel Des attitudes qui t moignent de nos valeurs EMPATHIE L intervenant doit tenter de percevoir l tat motif de la victime et de ses proches et de communiquer sa compr hension de la situation et des motions v cues On cr e ainsi un climat s curisant RESPECT Le respect permet de consid rer la personne comme un individu distinct
284. se poursuivent les discussions autour des notions d amiti de sentiments amoureux de consentement d amour de s duction de relations sexuelles plus pr cis ment de leurs zones rog nes du plaisir de la masturbation etc Il va sans dire qu une telle d marche exige l apport ae Tremblay et coll op cit p 19 L Durocher et S Young 2004 op cit p 17 21 21 15 L intervention ducative en mati re de sexualit 16 de tous les acteurs concern s l adolescent les parents les parents d accueil les intervenants et les partenaires L ADOLESCENT L acteur principal au centre de la d marche d ducation la sexualit est bien entendu l adolescent lui m me premier touch par les changements qu il vit comme gar on ou fille et les interrogations et pr occupations soulev es par son d veloppement psychosexuel et ses exp riences de vie La sexualit est d abord une relation soi m me Selon son ge ses capacit s ses exp riences ses besoins ses valeurs individuelles et familiales il lui appartient en tant accompagn de faire des choix responsables sur la fa on dont il d cide de vivre sa sexualit afin qu elle soit une source de mieux tre personnel Il accepte le soutien et l aide n cessaires pour assurer un d veloppement vers l autonomie et un mieux tre comme gar on ou fille LES PARENTS Ils sont les premiers responsables de l ducation sexuell
285. ser la r action de l adolescent en lui expliquant que d autres adolescents ont aussi eu cette r action L intervenant explore avec lui ce qu il trouve difficile vivre depuis le d voilement et r affirme que la responsabilit de labus sexuel incombe l agresseur IL est noter que le processus d accompagnement se maintient m me si l adolescent d cide de cesser de collaborer aux d marches du processus judiciaire Le suivi et les services mettre en place aupr s de l adolescent se poursuivent dans l accompagnement de ce choix AUPR S DES MEMBRES DE LA FAMILLE L intervenant accueille les parents dans ce qu ils vivent et prend le temps de les couter IL les am ne reconna tre s il y a lieu que leur adolescent a t victime d abus sexuel ou les aide se d gager des pressions que l abuseur peut exercer si tel est le cas 197 L Selon la situation afin de s assurer que l adolescent est prot g une aide concr te peut s av rer n cessaire r f rence changement d cole soutien d un m diateur culturel etc i t Si l adolescent se r tracte et ne veut plus collaborer aux d marches du processus judiciaire l intervenant aide les parents accueillir et comprendre que le fait que son adolescent veuille se r tracter est normal L intervenant aide les parents comprendre que la r tractation ne veut pas dire qu il n y pas eu d abus se
286. sibilit que l adolescent ayant v cu un abus sexuel ait un plus grand risque de d velopper des probl mes de consommation et qu un adolescent ayant des probl mes de consommation ait pu avoir v cu un abus sexuel Sans tre exhaustives les hypoth ses et les pistes d intervention propos es dans cette section peuvent contribuer construire une intervention plus int gr e et adapt e aux besoins des jeunes vivant cette double probl matique et leur famille Les adolescents ayant v cu un abus sexuel et les comportements d linquants Le comportement d linquant r f re une r alit complexe qui se pr sente sous de multiples facettes int grant des niveaux de gravit distincts Plusieurs facteurs peuvent contribuer au d veloppement de l adoption de comportements d linquants notamment les exp riences de victimisation dans l enfance avoir pr sent un comportement agressif durant l enfance avoir un manque d autocontr le des probl mes de consommation vivre dans un environnement familial offrant un faible niveau de supervision parentale ou d attachement etc Les auteurs s entendent g n ralement sur le lien qui existe entre la maltraitance dans l enfance ou l adolescence et le d veloppement ult rieur des comportements d linquants L interaction et l accumulation de facteurs de risque peuvent galement augmenter la probabilit d adopter des comportements d linquants et parfois m me des d m l
287. situations des r f rences doivent tre faites pour une aide relativement un probl me d abus d alcool ou de drogue Partie 2 Pr condition reli e aux barri res externes La personne d j motiv e poser des gestes d abus ayant fait taire sa conscience qui se retrouve seule avec le jeune augmente le risque de passage l acte Des barri res externes sont donc mettre en place pour prot ger le jeune recours des mesures judiciaires supervision des contacts expliquer le r le de la barri re externe au parent qui n est pas risque d abuser afin qu il am liore l encadrement qu il donne son jeune etc Pr condition reli e la r sistance de la victime La personne risque qui a le d sir d abuser qui a vaincu ses propres barri res internes et qui a un acc s au jeune aura aussi vaincre les r sistances de ce dernier pour passer l acte Cela peut se faire par la violence ou encore par de la manipulation psychologique de la future victime Il est donc important de diminuer sa vuln rabilit Ainsi l intervention visera s assurer que le jeune a une perception juste et saine de la sexualit qu il sache ce qu est un abus sexuel pourquoi c est interdit et qu il faut refuser tout geste abusif caract re sexuel que les possibles secrets d abus dans sa famille lui soient r v l s qu il d veloppe une bonne estime de lui m me etc Des moyens concrets pour se prot
288. sme d aide a18 M E Paradis op cit p 7 77 Ibid p 7 F8 M E Paradis op cit p 7 115 Les abus sexuels INTERVENTION S SP CIALIS E DU CJM IU Exemples de comp tences r tablir maintenir ou d velopper chez l adolescent victime de m me que les comp tences associ es des parents et de la fratrie Exemples de modalit s Domaine d intervention Comp tences parentales associ es chez le parent non abuseur Personnel suite Volet psychocorporel Volet affectif Volet cognitif 219 Croire son adolescent quant aux gestes d abus sexuel qu il a subit et le soutenir en ce sens D velopper sa connaissance du d veloppement psychosocial et psychosexuel de l adolescent D velopper sa capacit prot ger son adolescent des abus sexuels D velopper sa connaissance des fronti res tablir sur le plan de l intimit D velopper sa capacit reprendre le contr le sur sa vie malgr les bouleversements afin d tre disponible son adolescent Comp tences parentales associ es chez l abuseur Reconna tre les gestes d abus sexuel et sa responsabilit en regard de ses gestes et de leurs impacts S engager dans une d marche th rapeutique individuelle ou de groupe pour abuseurs D velopper la capacit d tre empathique lautre par exemple aux cons quences de l abus sexuel sur l adolescent ou sur les autres membres de sa famille Rencontre individuelle
289. smettre je te crois je veux t aider Tu n as aucune responsabilit face aux agirs de la personne qui t a abus C est arriv d autres personnes Tu as bien fait d en parler pour que a cesse et viter que cette personne r p te ce geste aupr s d autres enfants Tu vas t en sortir Partie 2 Plus les victimes obtiennent du soutien de leur famille ou de personnes significatives plus elles parviennent s en sortir Il faut prendre en Attention consid ration les raisons pouvant expliquer l h sitation et la r ticence vouloir d voiler l abus Certains pr f reront garder le secret parce D qu ils ne sont pas pr ts d voiler leur v cu ou d autres ne pourront parler parce qu ils ne sont pas en mesure de reconna tre les gestes d abus sexuel soit en raison de leur ge de leur niveau de conscience ou de leur manque de connaissance Principes d intervention S Tout abus sexuel est un acte criminel Tout auteur d abus qu il soit mineur ou majeur est responsable de son comportement violent Tout jeune et tout adulte doivent percevoir concr tement la r probation sociale qui frappe tout geste d abus x Tout jeune a droit la protection au respect de son int grit la s curit et l attention que ses parents ou les personnes qui en tiennent lieu doivent lui donner Tout adulte est tenu d apporter l aide n cessaire un jeune victime d
290. soins de base non satisfaits dans les premi res ann es de vie 0 5 ans Absence de mod les identificatoires positifs tant f minins que masculins Syst me de valeurs sous d velopp Difficult s de communication Milieux de vie diff rents donc discontinuit relationnelle galement certaines caract ristiques de plusieurs jeunes r f r s au centre jeunesse commandent que la sexualit soit int gr e dans notre intervention aupr s d eux et de leurs parents et ce d s la petite enfance Ces caract ristiques sont 17 VI rh VI 6 Une sexualit plus pr coce que l ensemble des autres jeunes et plus souvent v cue dans des conditions inad quates parfois traumatisantes Une plus grande vuln rabilit d exposition aux infections transmises sexuellement ITS et au virus de l immunod ficience humaine VIH plus de relations anales plus nombreux avoir pris de la drogue avant leur relation sexuelle plus de partenaires sexuels diff rents moins nombreux avoir utilis le condom plus nombreux avoir t trait s pour une ITS G Lambert N Haley S Jean C Tremblay J Y Frappier J Otis et E Roy et coll Sexe drogue et autres questions de sant tudes sur les habitudes de vie et les comportements associ s aux Infections transmissibles sexuellement chez les jeunes h berg s dans les centres jeunesse du Qu bec Rapport de recherche Montr al Agence de la sant et des
291. ssion sexuelle envers les enfants Qu bec Presse de l universit du Qu bec tome 1 2011 H BERT Martine Mireille CYR et Marc TOURIGNY L agression sexuelle envers les enfants Qu bec Presse de l universit du Qu bec tome 2 2012 INSTITUTE OF MEDECINE Reducing suicide a National Imperative 2002 En ligne http wWww nap edu catalog 10398 html Page consult e le 19 d cembre 2012 INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE Caring for child survivors of sexual abuse Guidelines for health and psychosocial service providers in humanitarian settings New York UNICEF 2012 KEABLE Pierre L int gration sociale un cadre conceptuel soutenant le d veloppement des programmes services et activit s l adolescence CJM IU 2008 L KOEING Linda J Lynda S DOLL Ann O LEARY Willy PEQUEGNAT From child sexual abuse to adult sexual risk Trauma revictimization and intervention Washington DC US American Psychological Association 2004 L KNIGHT Raymond A et Judith E SIMS KNIGHT Testing an Etiological Model for Male Juvenile Sexual Offending Against Females Journal of Child Sexual Abuse vol 13 n 3 4 2005 p 33 55 LU LAMBERT Gilles Nancy HALEY Sandrine JEAN Claude TREMBLAY Jean Yves FRAPPIER Joanne OTIS et Elise ROY Sexe drogue et autres questions de sant tude sur les habitudes de vie et les comportements associ s aux infections transmissibles sexuellement chez les jeunes h berg s
292. str Le traitement d bute une fois la sentence rendue 204 Centre de psychiatrie l gale de Montr al CPLM Services offerts Approche de groupe ou individuelle valuation diagnostic et recommandations Services de consultation Traitement habilet s sociales ducation sexuelle traitement pharmacologique Entrevue de couple ou familiale Pr vention de la rechute T l phone 514 328 7800 Virginie Sylvain poste 247 Nicole Perron poste 230 Site Internet www pinel qc ca nous joindre CPLM Groupe Amorce Client le Groupe d valuation d entraide et d intervention pour hommes aux prises avec une probl matique de p dophilie d inceste ou de tout autre comportement sexuel d viant envers les personnes d ge mineur gt Adultes r f r s par des organismes sociaux DPJ organismes communautaires CSSS avocats autres professionnels gt Adultes sous la responsabilit des services correctionnels du Qu bec gt Adultes qui se pr sentent d eux m mes pour avoir des services volontaires gt Entrevues d valuation gt Groupe d entraide qui diminue le sentiment de solitude et offre un lieu de discussion autour de sujets g n ralement gard s secrets gt Groupe th matique Services offerts e 1 volet soutien pour amener le participant admettre sa responsabilit du d lit sexuel et identifier ses objectifs de traitement 2 volet le sujet de la d linquance sexuelle est abo
293. sultant CSCS afin de convenir des meilleures strat gies pour accompagner l adolescent L intervenant peut int grer les parents certaines parties des rencontres individuelles selon la progression de la situation AUPR S DES PARENTS ET DE LA FAMILLE i L L intervenant soutient les parents et les aide r tablir un sentiment de s curit L intervenant discute avec eux comme il l a fait avec l adolescent de leurs connaissances en regard de l abus sexuel de la dynamique d abus sexuel des possibles r actions ou s quelles chez leur adolescent des raisons pour lesquelles certains ne d voilent pas et de l impact de l abus sexuel chez les membres de la famille etc L intervenant accompagne les parents et prend le temps de les couter dans ce qu ils vivent en regard de la situation d abus sexuel de leur adolescent Il les aide s il y a lieu Il est important de K 5 reconna tre que leur adolescent a vecu un abus sexuel d velopper chez le ou les PONS L intervenant aide les parents d partager ce qui leur nee appartient de ce qui appartient leur adolescent titre leur adol d exemple les reactions des parents sont souvent diff rentes de celles de leur adolescent ou encore si le parent a d j v cu un abus sexuel les interventions qui l ont 208 7 P Des activit s cognitives comportementales sont galement offertes pour le jeune et ses par
294. sur ment somatiques cauchemars Plaintes en regard de maux physiques difficult dormir Vuln rabilit la revictimisation Attitude dure et contr lante envers son entourage ou Identification lagresseur en r ponse une soumission aux d sirs de l autre absence de contr le v cu besoin de contr ler Echange de biens contre des faveurs sexuelles comme Hypervigilance d linquance probl mes scolaires prise de contr le sur l autre et fugues Perte de confiance en ses propres moyens Refus d aller l cole etc 58 Partie 2 La stigmatisation Cette forme de traumatisme est associ e aux messages n gatifs envoy s par l abuseur ladolescent d nigrement bl me imposition du silence Le jeune int gre ces messages qui fa onnent insidieusement sa perception de lui m me Ces messages peuvent galement venir de l entourage qui ne croit pas la victime ou l accuse de provocation lors du d voilement ou encore des autorit s lors des proc dures judiciaires Ces messages suscitent chez la victime un sentiment de responsabilit en regard de labus des sentiments de honte et de culpabilit Les s quelles Des exemples de manifestations concr tes Honte culpabilit sentiment d isolement Arr t des sorties entre amis crainte des occasions de sentiment d tre anormal diff rent des autres socialisation Sentiment d tre sale souill Port de v tements tr s amples Craint ou provoque le reje
295. t Probl mes d hygi ne Faible estime de soi d pression L adolescent se r tracte apr s avoir d voil un abus sexuel Comportements autodestructeurs automutilation Perte d int r t pour des activit s qui avant en suscitaient id es et tentatives suicidaires Lac ration des poignets verbalisation d un d sir de mourir Alliance des groupes marginaux identification l agresseur par refus d tre une victime Implication dans des bagarres comme victime ou d linquance abus d alcool et de drogues agresseur fugue Relations sexuelles en change de drogue etc Afin d inscrire notre compr hension dans une perspective plus large les s quelles possibles la suite d un abus sexuel sont pr sent es pour les nourrissons les enfants d ge pr scolaire et scolaire en annexe 4 noter que Les donn es des tableaux pr sent s l annexe 4 peuvent aussi se pr senter chez des enfants ayant subi d autres types de mauvais traitements ou parfois m me chez des enfants n ayant pas v cu de mauvais traitements 139 lasenza Programme en abus physique Volet 0 11 ans dans S Young et L Durocher 2010 op cit p 36 37 59 Les abus sexuels 60 i a z 140 2 1 8 Gar ons ou filles m mes cons quences Les recherches sugg rent que les cons quences li es labus sexuel chez les gar ons sont comparables celles retrouv es chez les filles S il existe une diff rence la litt ratur
296. t mes de d pendance affective La saturation par rapport aux histoires de d viances sexuelles et l impression de ne plus tre capable d en entendre pendant un certain temps 3 Le d go t ou l loignement par rapport l homme ou la honte d tre homme La baisse temporaire de la libido 157 ACJQ 2000 op cit p 189 TE Ibid p 192 73 Les abus sexuels 74 F DA Des images d abus sexuels qui apparaissent durant une relation sexuelle flash back de sc narios d abus racont s par les victimes F DA L branlement personnel quand des l ments d un abus ressemblent en partie un de nos fantasmes sexuels La peur que notre enfant ne soit abus C L La peur que notre conjoint abuse et la peur d avoir un d sir sexuel par rapport un enfant ou un adolescent gt La connaissance de ces sentiments s av re importante tant pour l intervenant que pour les superviseurs cliniques L intervenant en portant attention ses sentiments pourra viter l essoufflement ou l puisement professionnel Il pourra aussi valuer si l impact se fait sentir au niveau professionnel ou s il touche davantage les dimensions personnelles auquel cas il pourra envisager de consulter Les superviseurs cliniques pourront aussi les aider prendre des moyens pour tablir une distance motionnelle tout en demeurant empathiques 2 2 3 Aper u de l entente multisectori
297. t ou de l adulte abuseur et vouloir continuer de le voir Le travail aupr s des adolescents abus s sexuellement ne convient pas tous les intervenants L intervenant qui travaille dans ce domaine doit tre en harmonie avec son identit sexuelle son orientation ses d sirs et ses fantasmes Ses fronti res personnelles doivent tre bien tablies Bien que lintervention en contexte d abus sexuel se d roule g n ralement bien certains sentiments ou impressions peuvent survenir chez l intervenant lorsqu il se sent plus fragile titre d exemple f L impression de voir de l abus sexuel partout La confrontation ses propres valeurs D La peur d exag rer w Une difficult de gestion de d cision parce que contamin par la peine et la col re ressenties L impuissance lors de l valuation devant la perception que l adolescent est agress sexuellement mais aussi devant l incapacit de prouver la mat rialit des faits La col re envers l abuseur lorsque l intervenant est particuli rement touch par la nature des gestes ou les cons quences de l abus chez la victime i L L incompr hension et la col re en face du parent non abuseur qui refuse de voir croire l adolescent ou qui prot ge malgr tout l abuseur i La d ception malgr la compr hension devant la victime qui est utilitaire dans ses relations ou qui pr sente des symp
298. t universitaire 2010 LO YOUNG Suzanne et Genevi ve LEMELIN Outil Trauma Symptom Checklist for Children TSC C Rapport d exp rimentation Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2010 IT YOUNG Suzanne Christiane MOTARD et Michelle DIONNE valuation des besoins de services en mati re d abus sexuel et modalit s de distribution et d organisation de services en abus sexuel en lien avec la mise sur pied du Centre d expertise en agression sexuelle Marie Vincent CEASMV Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire CJM IU 2007 LO www justice sgouv qc ca Entente multisectorielle relative aux enfants victimes d abus sexuels de mauvais traitements physiques ou d une absence de soins mena ant leur sant physique 2009 LO www justice oc ca fra 215
299. tation le consultant CSCS et les partenaires associ s compl tent cette tape 105 Les abus sexuels L coute active s illustre entre autres par l adoption d une attitude de disponibilit le fait d couter sans interrompre de questionner sans mettre de jugements de reformuler les propos afin de s assurer d une compr hension commune et d offrir un renforcement positif 106 Strat gies d accompagnement L intervention de crise AUPR S DE L ADOLESCENT A le w w A le vJ A le vJ fa w VI A le w L abus sexuel extrafamilial confronte l adolescent sa propre vuln rabilit et un certain nombre de r actions sont pr visibles G n ralement au d but l adolescent recherche la s curit aupr s de ses parents ou des gens significatifs de son milieu de vie puis le retour vers les activit s habituelles s amorce graduellement L intervenant assure l adolescent un milieu de vie o sa fratrie et lui sont prot g s contre les abus sexuels L intervenant met des mesures en place afin d assurer la s curit psychique de l adolescent au cours de cette p riode de crise familiale L intervenant coute activement l adolescent dans ce qu il vit dans toutes ses peurs ses angoisses et inqui tudes et ce jusqu au bout sans l interrompre Sans banaliser il le rassure sur le fait qu il n est pas le seul vivre une
300. tection de la jeunesse les d finitions suivantes sur l agression sexuelle sont galement propos es car elles rendent compte de la complexit de la r alit de labus sexuel et offrent des rep res plus concrets Le document Orientations gouvernementales en mati re d agression sexuelle d finit l agression sexuelle comme suit Un geste caract re sexuel avec ou sans contact physique commis par un individu sans le consentement de la personne vis e ou dans certains cas notamment celui des enfants par une manipulation affective ou par chantage Il s agit d un acte visant assujettir une autre personne ses propres d sirs par un abus de pouvoir par l utilisation de la force ou de la contrainte ou sous la menace implicite ou explicite Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux notamment l int grit physique et psychologique et la s curit de la personne L Association des centres jeunesse du Qu bec ACJQ d finit pour sa part labus sexuel de cette fa on Les abus sexuels sont des gestes d ordre sexuel inappropri s parce qu ils sont impos s un individu qui ne poss de ni le d veloppement affectif ni la maturit ni les connaissances n cessaires pour r agir ad quatement et librement l gard de tels gestes L abus sexuel peut se produire dans un contexte intrafamilial ou extrafamilial La d finition de labus sexuel intrafamilial r f r
301. tements d linquants ceux qui utilisent les donn es officielles registres d accusations condamnations etc ne sont pas unanimes sur le lien tablir entre ces deux probl matiques IL est aussi plus difficile de lier le fait d avoir v cu un abus sexuel un comportement d linquant sp cifique f Voici n anmoins quelques donn es qui illustrent la propension adopter diff rents comportements d linquants chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel Des tudes am ricaines portant sur les r v lations d l ves gars et filles issus d coles secondaires sugg rent que 1 Bender 2007 dans S Hamel Rejoindre les mineurs en fugue dans la rue une responsabilit commune en protection de l enfance Rapport final 2012 S curit publique Qu bec p 5 J Wright et coll 2006 op cit p 312 H Y Swantson et coll op cit p 743 J A Siegel et L M Williams Relationship Between Child Sexual Abuse and Female Delinquency and Crime A Prospective Study Journal of Research in Crime and Delinquency vol 40 n 71 2003 p 89 90 J Wright et coll 2004 op cit p 628 412 413 414 169 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 170 r R Les adolescents abus s sont 1 8 fois plus susceptibles d tre engag s dans un gang que les adolescents qui n ont pas v cu cette exp rience r Les filles abus es sexuelleme
302. tilis pour le faire tout lunivers du non dit et le fait que la reconnaissance de labus ne passe pas n cessairement par les mots A La protection de la famille et de la communaut de la honte 2 Le malaise d exposer le groupe une situation embarrassante i L gt La protection de la r putation et de l honneur de l adolescent et de la famille D autre part certaines valeurs partag es par des groupes culturels peuvent s av rer des facteurs de protection et des leviers d intervention A titre d exemple A le La supervision et le soutien de la famille largie offrent un r seau de surveillance et de soutien r A L importance attribu e la figure maternelle et ses enfants augmente leur protection n 4 D w La relation troite entre la m re et ses enfants peut favoriser le d voilement et offrir un soutien l adolescent Le soutien 14 L A Fontes et C Plummer Cultural Issues in Disclosures of Child Sexual Abuse Journal of Child Sexual Abuse 2010 p 496 Partie 2 maternel est consid r comme un l ment de r silience important en regard de l abus sexuel Lorsque les abuseurs invoquent des raisons religieuses ou culturelles pour justifier leur comportement abusif dans la plupart des cas cela ne veut pas dire que le groupe religieux ou culturel auquel ils appartiennent pardonne et permet labus cet effet il ne faut jamais perdre de
303. tise Marie Vincent 177 Annexe 2 Tableau sur le d veloppement global de l adolescent Les 12 14 ans Les 14 16 ans Les 16 18 ans LES BESOINS Se d tacher de la d pendance parentale et familiale tre reconnu comme adolescent tre rassur sur les changements corporels tre soutenu Contr ler ses peurs B n ficier de soins de base maternage contacts physiques B n ficier de mod les Partager un langage commun avec les autres jeunes du m me ge S opposer l autorit tre autonome prendre des d cisions qui le concernent S identifier un groupe D id aliser ses parents tre soutenu dans sa motivation scolaire Tomber en amour Rechercher le partenaire id al gt tre aid lors d une peine d amour Imaginer r fl chir 442 LES D FIS Int grer l cole secondaire Partager des activit s avec des jeunes du m me ge et du m me sexe pour situer leur exp rience et leurs valeurs motions feedback social tre valid s dans ce qu ils vivent Partager des amiti s Se situer en rapport sa sexualit Exp rimenter des r les et des responsabilit s Apprendre l autodiscipline et la ma trise de soi par l int riorisation des valeurs et des r gles de vie familiale et sociale Initier une relation d intimit s ouvrir l autre communiquer tre attentif soi l autre maintenir le
304. ts es qui sont aux prises avec un probl me d abus sexuel ou des comportements sexuels inad quats Fran ais anglais gt Crit res d exclusion d ficience intellectuelle troubles de sant mentale s v res et persistants comportements agressifs ou inad quats envers le personnel du CIDS ou les autres clients Services offerts Aide th rapeutique gt Collecte de donn es 3h00 en une ou plusieurs rencontres gt D marche th rapeutique individuelle ou en groupe 25 30 rencontres gt Expertise sexologique pour le Tribunal de la jeunesse T l phone 450 967 3941 Pour expertises sexologiques 450 967 7023 Site internet www cidsilaval com Client le adulte Femmes hommes Fran ais anglais Adultes qu ils soient ou non sous la responsabilit des services correctionnels qu b cois Adultes qui pr sentent des comportements sexuels d linquants Adultes aux prises avec une fantasmatique sexuelle d viante et qui ne sont pas pass s l acte Conjoints proches d adultes qui sont aux prises avec une probl matique de p dophilie ou d abus sexuel 203 Centre d intervention en d linquance sexuelle CIDS Services offerts Aide th rapeutique Collecte de donn es 3h00 en une ou plusieurs rencontres Programme de sensibilisation la d linquance sexuelle 13 semaines rencontres de 2h00 en groupe Traitement de groupe standard 30 semaines 3h00 par rencontre Traitement individuel au besoin 20
305. ts graves et persistent moins dans la d linquance que les gar ons Une enqu te qu b coise effectu e aupr s de jeunes de 12 17 ans issus d coles secondaires brosse un portait des comportements d linquants f di 41 50 1 des gar ons et 31 des filles r v lent avoir adopt au moins un comportement d linquant D lits contre les biens 34 41 2 des gar ons et 26 5 des filles des l ves du secondaire admettent avoir fait au moins un d lit contre les biens e De ce nombre 10 13 des gar ons et 7 des filles r v lent r cidiver trois fois ou plus dans la commission de ce type de d lit Actes de violence contre la personne 20 28 7 des gar ons et 11 des filles des l ves du secondaire admettent avoir commis au moins un acte de violence contre la personne e De ce nombre 5 8 9 1 des gar ons et 2 4 des filles r v lent r cidiver trois fois ou plus dans la commission de ce type de d lit Vente de drogues port d arme et appartenance un gang qui a enfreint la loi 7 9 3 des gar ons et 4 5 et des filles des l ves du secondaire r v lent vendre de la drogue 6 10 des gar ons et 2 5 des filles des l ves du secondaire r v lent avoir port une arme comme moyen de d fense ou pour se prot ger r 4 5 5 4 des gar ons et 3 5 des filles des l ves du secondaire r v lent appartenir un gang qui a en
306. tute of Medecine Reducing Suicide A National Imperative 2002 En ligne http www nap edu catalog 10398 html page consult e 19 d cembre 2012 p 164 M E Brabant F Chagnon et M H bert Strat gies d adaptation et id ations suicidaires chez un groupe d adolescentes ayant d voil une agression sexuelle Fronti res vol 21 n 1 2008 p 82 p 82 89 256 133 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel jeunes h berg s en centre jeunesse seront sugg r es La double probl matique des adolescents ayant v cu un abus sexuel et ayant une probl matique suicidaire sera ensuite abord e ainsi que des hypoth ses et pistes d intervention reli es cette double probl matique 3 2 1 D finitions de l id ation suicidaire la tentative de 3 2 2 134 suicide et du suicide compl t En ce qui a trait la d finition des id ations suicidaires des tentatives de suicide et du suicide compl t nous retenons les d finitions propos es par l Institute of Medecine cit e dans Tourigny une id e suicidaire fait r f rence la pens e de s enlever la vie ou de se blesser la tentative de suicide se d finit par un geste destructeur auto inflig et qui n entra ne pas la mort mais qui implique un d sir explicite ou inf r de mort et un suicide constitue un acte destructeur auto inflig incluant un d sir explicite ou inf r de mort et qui est l ta
307. u bec portant sur les adolescentes ayant d voil un abus sexuel et suivies en protection Le nombre moyen de partenaires dans la derni re ann e est de 4 7 33 L Durocher Beaulieu I et Berthiaume P Programme de formation Sexualit et drogues chez les jeunes en difficult Rep res pour mieux intervenir Cahier du formateur Institut national de sant publique du Qu bec en collaboration avec l Association des centres jeunesse du Qu bec et l Association Qu b coise des tablissements de sant et de services sociaux 2012 p 63 304 G Lambert Pr sentation la 17 journ e annuelle de sant publique sp inspq qc ca Section archive 2011 pr sentation La sant sexuelle des jeunes qu b cois o en sommes nous Conduites sexuelles et prises de risque face aux ITSS chez les jeunes en difficult M H bert M Cyr et M Tourigny 2012 op cit p 140 cole accueillant des l ves ayant des troubles de comportements retard scolaire ou grossesse 305 306 ang Cinq mars et coll 2003 op cit p 8 145 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 146 3 3 3 3 Hypoth ses en regard de la tendance avoir des partenaires multiples la suite d un abus sexuel Certaines hypoth ses peuvent expliquer la tendance chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel avoir des partenaires multiples notamment i di VI D J vJ w d
308. u consultant CSCS lors de questionnements en cours d intervention et la 388 K M Clay et coll op cit p 26 387 CJM IU Processus clinique int gr Proc dure LPJ LSSSS valuation de la situation familiale guide p dagogique CJM IU p 3 Document interne Durocher L P Desrosiers S Pelletier et P Trudeau Leblanc Usage et Abus de drogues Guide d accompagnement et d intervention Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2001 38 Durocher L S Pelletier et P Trudeau Leblanc Groupe de r flexion sur les drogues Guide d animation Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2005 163 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 164 collaboration avec des partenaires annexe 9 permettront de soutenir l intervention Finalement la lumi re de l valuation effectu e aupr s du jeune et de sa famille l intervention doit tout en consolidant les facteurs de protection viser diminuer les conditions qui peuvent contribuer maintenir l adoption d une consommation d alcool ou de drogue probl matique ou risque chez l adolescent ayant t abus sexuellement IL importe de se rappeler que le r tablissement en regard de labus sexuel est un processus dynamique et multidimensionnel En effet la fois le soutien formel policiers organisme de soutien du milieu th rapeutes etc et le soutien informe
309. ucation la sexualit repose principalement sur la qualit de l attitude ducative des adultes ou imposer ses valeurs 22 L Durocher et S Young 2004 op cit p 22 27 17 L intervention ducative en mati re de sexualit Se rappeler de l importance d tablir un quilibre entre l accueil des confidences de l adolescent et les d tails non pertinents ou les redites 18 Perception positive de la sexualit Pr senter une vision positive de la sexualit humaine aspect de la vie qui est stimulant panouissant et en constante volution L intervenant reconna t l adolescent et l am ne se reconna tre comme une personne bien dans sa peau en tant que fille ou gar on Il parle de sensations d motions de sentiments plut t qu uniquement d aspects techniques reli s aux maladies et aux dangers Pour votre r flexion gt Quel bilan puis je faire de l ducation sexuelle que j ai re ue et quelles sont mes convictions en regard de la sexualit gt Quelles sont mes comp tences pour guider le jeune et ses parents dans la clarification de leurs valeurs par rapport la sexualit Aisance et honn tet tre capable d identifier ses propres limites parler de ses malaises et partager ceux ci avec d autres professionnels L intervenant est honn te franc et simple dans la fa on d aborder les sujets li s la sexualit Il se permet de pr
310. ue l adolescent doit prendre du pouvoir sur sa vie en faisant des choix en op rant des changements dans ses attitudes et ses comportements Partie 1 Pour votre r flexion gt Quels sont les v nements qui me pr occupent ou me bouleversent et suis je capable d en parler des coll gues tout en pr servant l anonymat du jeune gt Quelle est ma perception et ma compr hension de certains comportements sexuels des adolescents est ce des r actions li es leur d veloppement psychosexuel Des strat gies d adaptation Ou encore des gestes irresponsables ou d viants Respect de l intimit Promouvoir les limites les fronti res en regard de l intimit personnelle et les appliquer pour soi et pour les autres Traiter avec respect les confidences des adolescents et des parents et viter de divulguer celles inutiles cliniquement Pour votre r flexion gt Est ce que je reconnais le droit au respect et l intimit des jeunes et de leurs parents gt Suis je au clair avec les fronti res que je dois tablir en regard de ma situation personnelle et celle de la client le Croire au potentiel de la personne Bien valuer le potentiel utiliser les forces et les comp tences des adolescents et de leurs parents Chercher comprendre les enjeux en fonction de l histoire de l individu saisir le sens de certains comportements Tenir compte des limites des adolescents ainsi que de leurs parents
311. ue les plus significatifs et tre l coute des diff rents indices comportementaux sympt mes et signes physiques pour am liorer le d pistage des abus sexuels et les pr venir Par ailleurs les indices d abus sexuels peuvent aussi tre observ s par rapport d autres probl matiques il faut donc qualifier ces indices Un facteur de risque de victimisation sexuelle est d fini comme tant un v nement une situation un tat un contexte qui en raison de sa pr sence et en juxtaposition avec d autres facteurs de risque peuvent augmenter les probabilit s d une situation d abus sexuel envers un enfant Il importe galement de savoir que les tudes sur les facteurs de risque sont davantage descriptives ce qui peut rendre difficile l assurance que certains de ces facteurs taient pr sents avant l agression sexuelle Bien que le principal facteur de risque soit la proximit d un potentiel abuseur voici d autres exemples de facteurs qui de par leur pr sence sont associ s au risque d tre victime d un abus sexuel 106 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 15 Hanson et coll 2003 dans M H bert et coll 2011 op cit p 155 156 Inspir de J Wright et al 1999 dans E Habimana et al dir Psychopathologie de l enfant et de l adolescent Approche int grative Ga tan Morin Editeur 1999 dans S Young et L Durocher 2010 op cit p 28 ACJQ 2010 op cit p 21 M
312. ui nuisent son fonctionnement Acteurs concern s L intervention dyadique i L La personne autoris e en collaboration avec l adolescent et chacun des membres de sa famille et s il y a lieu l intervenant de r adaptation le consultant CSCS et les partenaires associ s compl tent cette tape Strat gies d accompagnement L intervention dyadique AUPR S DU PARENT NON ABUSEUR ET DE L ADOLESCENT ABUS i L intervention doit permettre l adolescent de savoir entre autres qu il n est pas responsable de ce qui est arriv que le parent non abuseur le croit et apprendra le prot ger L intervenant aide le parent soutenir son adolescent Il est important l accompagne dans l apprentissage de l coute active la de deveio reformulation et le sensibilise l importance de f liciter son chez le ou les i i adolescent pour les bons coups qu il fait parents non abuseurs leur capacit L intervenant permet l adolescent de poser des questions soutenir pour mieux comprendre la situation d abus sexuel et permet l adolescent de maintenir le lien ou de favoriser la r conciliation avec le parent non abuseur i L intervention vis vis cette dyade permet aussi d envisager de briser le silence entourant labus sexuel aupr s de la 98 Il est possible que dans certaines situations les intervenants aient r f rer l ado
313. uma and Resilience A Case of Individual Psychotherapy in a multiculturel context Journal of Aggression Maltreatment amp Trauma vol 14 n 1 2 2007 p 205 225 I VERLAAN Pierrette et Mich le D RY Les conduites antisociales chez les filles Comprendre pour mieux agir Ste Foy Presses de l Universit du Qu bec 2006 214 LO WADDELL Margot H l ne Dubinski Jonathan Bradley et coll Comprendre votre enfant l adolescence Paris Albin Michel 2001 L WRIGHT John William FRIEDRICH Caroline CINQ MARS Mireille CYR et Pierre MCDUFF Self Destructive and Delinquent Behaviors of Adolescent Female Victims of Child Sexual Abuse Rates and Covariates in Clinical and Nonclinical Samples Violence and Victims vol 19 n 6 2004 p 627 642 L WRIGHT John Caroline CINQ MARS Mireille CYR Pierre MCDUFF L tat des connaissances l gard des comportements risque des adolescentes ayant v cus une agression sexuelle gt Revue de psycho ducation vol 2 2006 301 322 LI YOUNG Suzanne Du plus petit au plus grand Outil de soutien l observation et l accompagnement des enfants de 0 18 ans cadre g n ral Montr al Centre jeunesse de Montr al Institut universitaire 2004 II YOUNG Suzanne et Lise DUROCHER Guide de soutien la pratique en abus sexuels et comportements sexuels probl matiques chez les enfants g s de 0 11 ans Centre jeunesse de Montr al Institu
314. uniquement comme un abuseur dans les situations risque s rieux d abus sexuel Cette deuxi me section pr sentera tout d abord les valeurs et principes d intervention qui sous tendent l intervention en mati re d abus sexuel Par la suite seront pr sent s certains l ments en regard des d fis que peuvent vivre les intervenants face labus sexuel un aper u de l entente multisectorielle et les notions li es l obligation de signaler Certaines particularit s et pistes d d valuation en regard des besoins de chaque membre de la famille en mati re d abus sexuel vous seront propos es Afin de mieux diff rencier la contribution des diff rents partenaires dans l intervention nous retiendrons les concepts de l intervention sp cialis e et du traitement sp cialis L intervention sp cialis e concerne l intervention dispens e au CJM IU par les intervenants psychosociaux et de r adaptation pouvant tre soutenue par la consultation sp cialis e de la CSCS en mati re d abus sexuel tandis que le traitement sp cialis est dispens par des partenaires ayant d velopp une expertise en mati re d abus sexuel Ainsi dans le cadre de l intervention sp cialis e les d marches d intervention lors de situations risque s rieux d abus sexuel et d abus sexuel intrafamilial et extrafamilial sont labor es afin de proposer des strat gies d intervention pour r pondre aux besoins du jeune et de
315. us d velopp e etc MYTHES PROPOS DES ADOLESCENTES OU DES FEMMES Il est pratiquement impossible d agresser une adolescente non consentante R alit Ce mythe impute l adolescente la responsabilit d avoir t agress e alors que les agresseurs utilisent leur autorit la violence ou la menace et m me dans certains cas des m dicaments ou des drogues pour contraindre leur victime Plusieurs adolescentes chercheront viter d tre bless es davantage en demeurant passives d autres peuvent tre paralys es par la peur IL est donc vident qu il est possible d agresser sexuellement une adolescente non consentante et qu il n est pas n cessaire qu il y ait des marques physiques pour prouver une agression sexuelle Les adolescentes portent souvent de fausses accusations R alit Les statistiques d montrent qu il n y a pas plus de fausses accusations d agressions sexuelles qu il n y en a pour d autres crimes Il s agit plut t d exceptions que de g n ralit s 144 R Pauz et J Mercier 1994 dans ACJQ 2010 op cit p 29 1 E Gilet T Johnson 1993 et W N Friedrich 1990 dans ACJO 2010 op cit p 29 e D Finkelhor et A Browne 1985 dans ACJQ 2010 op cit p 29 Partie 2 Mythe Seules les adolescentes faciles gt sont victimes de violence sexuelle R alit Toutes les manifestations de cette soi disant provocation ne peuve
316. ux 1999 95 p IX QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX Orientations gouvernementales en mati re d agression sexuelle Qu bec la Direction des communications du minist re de la Sant et des Services sociaux 2001 90 p I QU BEC MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX UQAM et Tel Jeune Les premi res fois Amour et sexualit gt a s exprime vol 14 hiver 2011 p 1 19 LO RACINE Julie Trajectoires d linquantes des adolescents du Saguenay Lac St Jean le point de vue des jeunes M moire de ma trise Universit du Qu bec Chicoutimi 2010 I ROBERT Jocelyne Parlez leur d amour et de sexualit Montr al Les ditions de l homme 1999 LO ROSS Shana et Nancy HEALTH A Study of the Frequency of Self Mutilation in a Community Sample of Adolescents gt Journal of Youth and Adolescence vol 31 n 1 2002 p 67 77 LI RYCUS Judith S et Ronald C HUGHES Guide terrain pour le bien tre des enfants tome 1 Montr al ditions Sciences et culture 2005 II SAHUC Caroline Comprendre son enfant 11 17 ans Studyrama 2 dition 2010 I SENN Theresa E Michael P CAREY et Peter A VANABLE Childhood and adolescent sexual abuse and subs quent sexual risk behavior Evidence for controlled studies methodological critique and suggestions for research Clinical Psychological Review 2008 p 711 735 I SENN Theresa E Michael P CA
317. ux besoins des victimes d agression sexuelle enfants adolescentes adolescents femmes et hommes 2010 op cit p 16 47 Les abus sexuels Bien que les diff rentes tudes identifient une liste de s quelles la suite d un abus sexuel de m me qu plus long terme il faut savoir que Les rea ON Les jeunes peuvent r agir diff remment selon les diff rents cons quent l ments qui composent la r alit de leur abus sexuel s quelles sont variables personnelles familiales environnementales et autant d indices celles plus sp cifiquement li es l abus sexuel Les d observation en sympt mes peuvent varier grandement de totalement vue du d pistage asymptomatiques de s v res difficult s d adaptation des abus sexuels Concernant les jeunes asymptomatiques le pourcentage varie de 15 45 selon les diff rentes tudes A Les s quelles associ es labus sexuel sont assez similaires celles associ es d autres formes d abus ou de n gligence Les comportements sexuels probl matiques chez les 0 12 ans et les sympt mes de stress post traumatique sont sans leur tre exclusifs plus r pandus chez les victimes d abus sexuels La variation des s quelles est li e de multiples facteurs l ge au moment de labus le sexe de la victime le type d abus l identit de l abuseur son sexe sa proximit relationnelle avec la victime
318. v cu un abus sexuel La s v rit de labus sexuel semble tre en lien avec la propension commettre des tentatives de suicide En s inspirant de la th orie psychologique interpersonnelle de Joiner Tourigny sugg re certaines hypoth ses susceptibles d expliquer la double probl matique des adolescents ayant v cu un abus sexuel et pr sentant des comportements suicidaires L adolescent la suite d un abus sexuel s v re d veloppe un seuil de tol rance lev la peur et la douleur et par cons quent une plus grande capacit s infliger une blessure mortelle Toutefois il importe de ne pas sous estimer l impact d abus sexuel ayant des caract ristiques moins s v res car il peut aussi combin d autres v nements traumatiques g n rer le m me sentiment de tol rance la douleur et la peur chez l adolescent Il est aussi possible que l abus sexuel ait provoqu chez l adolescent des distorsions cognitives comme la perception de ne pas tre d sir par sa famille par son environnement et d tre un fardeau pour les autres Ces distorsions cognitives pourraient expliquer le d sir suicidaire chez l adolescent Ces hypoth ses peuvent guider certaines pistes d intervention Rappelons qu il importe en premier lieu de s assurer de d pister la pr sence d id ations suicidaires ou de tentatives de suicide afin d assurer la s curit de l adolescent Si tel est le cas l
319. voir tre des intervenants l gard du jeune et de sa famille demeure un incontournable pr alable De plus la capacit de l intervenant prendre conscience de l impact que les propos les comportements et l histoire du jeune et de ses parents peuvent avoir sur lui est n cessaire pour que le travail en mati re d abus sexuel ne puisse tre biais Pour ce faire le soutien et la supervision clinique apport s aux intervenants s av rent essentiels afin qu ils ne portent pas seul l intervention et qu ils puissent garder une distance professionnelle tout en demeurant empathiques La sensibilisation aux diff rentes conduites risque que les adolescents sont susceptibles d adopter la suite d un abus sexuel nous alerte sur les conditions mettre en place la fois pour pr venir l apparition de ces conduites risque et pour intervenir sur celles ci La possible pr sence d un abus sexuel ant rieur devant une de ces conduites risque est galement importante consid rer L importance d une intervention int gr e s adressant la fois l abus sexuel et la conduite risque a t soulign e pour la plupart des conduites risque sauf pour les id ations et tentatives suicidaires qui devront tre d abord cibl es afin d assurer la s curit de l adolescent L ampleur du ph nom ne de labus sexuel notamment dans le cadre d autor v lations chez les jeunes h berg s en centre j
320. x probl mes d identit 5 Tenter de se gu rir soi m me Etc Le fait d avoir t abus sexuellement et de d velopper des probl mes de consommation d alcool ou de drogue entra ne certaines implications cliniques Cette double probl matique devient un facteur prendre en consid ration pour une meilleure efficacit du traitement en toxicomanie Le pourcentage de femmes ou d adolescentes abus es sexuellement en traitement pour abus de substances est nettement plus lev que celui de la population en g n ral titre d exemple dans une tude qu b coise portant sur des adolescents gar ons et filles en traitement pour un probl me de toxicomanie on retrouve 43 5 378 M Dufour et coll op cit p 1 S H Shin et coll op cit p 232 J P Gagn Abus sexuel et d veloppement de la toxicomanie consid rations sur le type de services appropri s L Intervenant 1998 op cit p 11 377 378 161 Les conduites risque chez les adolescents ayant v cu un abus sexuel 162 d adolescentes abus es Dans la population en g n ral c est 20 des Qu b coises qui ont r v l avoir t abus es avant d avoir 18 ans En ce qui concerne les adolescents en traitement pour des probl mes de consommation le taux de gar ons qui d voilent un abus sexuel est sensiblement le m me que celui que l on retrouve dans la population g n rale Chez les gar ons
321. xuel Il l aide comprendre les tensions que son adolescent peut vivre depuis le d voilement de l abus sexuel et trouver des leviers pour aider son adolescent L intervenant s assure que l abuseur respecte les consignes et les conditions de remise en libert 197 International Rescue Committee op cit p 76 107 Les abus sexuels L intervention individuelle aupr s de l adolescent et le counseling aupr s des parents et de la famille en tant que groupe Utilit de l tape L intervention individuelle aupr s de l adolescent et le counseling aupr s des parents et de la famille i 3 Cette tape permet l adolescent d tablir un lien de L inteenens confiance avec l intervenant d exprimer ses besoins les pour di impacts de l abus sur lui m me et sur sa famille de ventiler l valuation is i des ima T les emotions difficiles a la suite du devoilement et de labus sur le travailler les objectifs d intervention d veloppement et 12 le fonctionnement de l adolescent Le counseling aupr s des parents leur permet d exprimer leurs motions en regard de la situation d abus et de d velopper leur capacit offrir le soutien motionnel et l encadrement pour r pondre aux besoins de leur adolescent notamment celui de sa protection Acteurs concern s L intervention individuelle La personne autoris e en collaboration avec l adolescent et chacun de
322. xuel le risque de subir une nouvelle agression E e E L intervenant explore le sujet de l orientation sexuelle notamment pour les gar ons en s assurant de d faire le mythe selon lequel on est homosexuel lorsqu on est abus sexuellement par un homme L intervenant v rifie aupr s de l adolescent s il conna t des facons de g rer le stress lorsque lui vient des pens es 182 M H bert M Cyr et M Tourigny 2011 op cit p 372 Medical University Of South Carolina TF CBT http tfcht musc edu index php page consult e en septembre 2012 International Rescue Committee op cit p 200 219 220 Un mat riel adapt en fonction de l ge peut tre utilis par exemple la reconnaissance des motions peut s effectuer par des pictogrammes chez les 12 14 ans et par des photos de visages chez les plus vieux y Frappier op cit p 61 184 J Y Frappier op cit p 62 t83 Pour plus d information sur les mythes se r f rer la section 2 1 9 94 Partie 2 stressantes ou qu il vit des situations stressantes en lien ou non avec labus sexuel L intervenant peut entre autres lui expliquer l importance du r le de la respiration dans les moments stressants et lui enseigner une technique de relaxation L intervenant aide l adolescent augmenter sa capacit de r solution de probl mes afin qu il reprenne du pouvoir sur sa vie i L o L i

Guide de soutien à la pratique en matière d`abus

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