une loi pour supprimer les abus et les excès du crédit renouvelable
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1. 2011 n 10 30107 l L indemnit de pr avis est toujours due Lorsque l employeur manque ses obligations le salari peut demander une r siliation judiciaire du contrat de travail Si le juge constate ce manquement la r siliation prononc e aux torts de l employeur entra ne le paiement d une indemnit de pr avis La Cour de cassation juge que celle ci est toujours due m me si le salari tait dans l impossibilit d ex cuter son pr avis comme c tait le cas en l esp ce en raison d un arr t de travail Cass soc 28 avril 2011 n 09 40709 n 09 40840l La r trogradation disciplinaire Lorsque le salari refuse une mesure de r trogradation disciplinaire notifi e apr s un entretien pr alable l employeur dispose compter de ce refus d un nouveau d lai de 2 mois pour le reconvoquer un nouvel entretien s il envisage un licenciement au lieu de la sanction initiale Cass soc 28 avril 2011 n 10 13979l 1 et Cass soc 28 avril 2011 n 09 70619 l L acc s l emploi des personnes handicap es une priorit essentielle pour le Gouvernement A la demande du Premier ministre les minist res ont mis en place des plans pluriannuels chiffr s de recrutement de travailleurs handicap s Pour la p riode 2010 2013 l objectif est de 7000 recrutements suppl mentaires Mais le handicap ne se r duit pas dans la fonction publique la seule dimension du recrutement I2. peut galement affecter le maintien dans l emploi la formation la progression de carri re etc De nombreux agents publics n osent pas exprimer leur situation de handicap de crainte que cela ne soit p nalisant pour leur vie professionnelle L Etat se doit donc d tre exemplaire au sein de ses services C est pourquoi le Premier ministre a demand aux ministres en charge de la fonction publique en lien avec le Service d information du Gouvernement d organiser une campagne de sensibilisation des agents publics au handicap qui d bute le 12 mai par une journ e consacr e au handicap dans la fonction publique C est l occasion de rappeler les droits des agents publics handicap s les actions men es au sein de chaque minist re les r seaux mobilis s comme celui des correspondants handicap ainsi que les aides qui peuvent tre attribu es par le fonds pour l insertion des personnes handicap es dans la fonction publique FI PHFP Jean Francois VERDIER directeur g n ral de l administration et de la fonction publique DGAFP Fonction publique Une d mission si elle n est pas accept e dans les 4 mois n en est plus une _ L article 58 du d cret n 85 986 du 16 septembre 1985 pr voit que la d cision de l administration portant acceptation d une offre de d mission doit intervenir dans _ un d lai de quatre mois compter de la r ception de cette offre Le Conseil d Etat a jug que ce d lai est imp ratif car il c
3. 2011 d un code Publications Vient de para tre Guide pratique des r gles comptables et financi res applicables aux _ associations fondations et fonds de dotation Conseil national de la vie _ quotidienne CNVA Documentation Fran aise Prenant en compte les sp cificit s du monde associatif enrichi d exemples _ pratiques et de mod les d critures le guide aide mettre en uvre les principes comptables et financiers n cessaires l exigence de transparence des organismes sans but lucratif A para tre Intelligence conomique d entreprise Editions F Lefebvre Ouvrage pluridisciplinaire faisant appel divers domaines du droit parmi lesquels le droit de la propri t intellectuelle et le droit de la concurrence Emploi Emploi CR Emploi amp 9 E LETTRE D ACTUALIT J URIDIQUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 100 12 MAI 2011 _ Jurisprudence judiciaire Libert d expression du salari Tenu une obligation de loyaut vis vis de son entra neur sportif le joueur salari conserve cependant son droit la libert d expression dont il n abuse pas lorsque les propos qui lui sont reproch s s inscrivent dans le cadre d une pol mique m diatique avec l entra neur Dans ce contexte le fait pour le joueur de d poser une plainte contre l entra neur ne constitue pas une faute justifiant la rupture du contrat de travail Cass Soc 28 avril
4. Je saisis cette opportunit pour m exprimer sur un sujet qui peut concerner tout un chacun Le ler mai les deux derniers tiers de la loi portant r forme du cr dit la consommation sont entr s en vigueur amenant un bouleversement dans les pratiques de distribution du cr dit la consommation notamment dans les magasins Ces changements taient n cessaires I tait urgent d encadrer le cr dit renouvelable et de prot ger les m nages en supprimant les abus et les exc s de ce type de cr dit Ce ler mai les cartes de fid lit des magasins ont chang de visage Avant la r forme ces cartes pouvaient conduire leurs d tenteurs entrer en cr dit malgr eux Un consommateur pouvait souscrire une carte sans m me tre pr venu qu un cr dit renouvelable y tait associ S il faisait ult rieurement un paiement avec sa carte le cr dit pouvait tre activ automatiquement Payer comptant n cessitait parfois d tre vigilant et de penser le demander explicitement Depuis le ler mai la logique est invers e les cartes de fid lit associ es un cr dit ont obligatoirement une fonction de paiement au comptant qui est activ e en priorit Les consommateurs ne pourront plus entrer en cr dit malgr eux Les consommateurs ont d sormais le choix entre cr dit classique et cr dit renouvelable pour leurs achats importants Pour toutes les demandes de cr dit de plus de 1000 en magasin ou distance si les vendeurs propos
5. MINIST RE DE L CONOMIE DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE b Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA R FORME DE L TAT DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES LETTRE D ACTUALIT J URIDIQUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 100 12 MAI 2011 Sommaire Kay Lire ou imprimer toute la Lettre Consulter la lettre sur E Administration Le Droit entre complexit et simplification avec FD MI GEON i Juridiction Vie des juridictions administratives avec C BERGEAL E Finances publiques Fiscalit du patrimoine avec MC LEPETIT Equilibre des finances publiques avec J DUBERTRET g M i nes La r gulation des march s de mati res premi res quel cadre envisager avec JP JOUYET M Entreprises Supporter une strat gie industrielle de conqu te avec L ROUSSEAU a Emploi L acc s l emploi des personnes handicap es une priorit essentielle pour le Gouvernement avec JF VERDIER EDITO UNE LOI POUR SUPPRI MER LES ABUS ET LES EXCES DU CREDIT RENOUVELABLE Christine LAGARDE Ministre de l conomie des finances et de l industrie C est avec grand plaisir que je f te avec tous ses lecteurs le 100 me num ro de la Lettre de la DAJ bimensuel d information juridique de Bercy dont la constance dans la qualit s duit un nombre toujours croissant d abonn s
6. at est tay par le bilan 2010 des activit s du Conseil d tat et de la juridiction administrative Le Conseil d Etat conseiller du Gouvernement est devenu aussi celui du Parlement depuis la r forme constitutionnelle du 23 juillet 2008 Il aura ainsi examin 128 projets de loi 26 ordonnances 2 propositions de loi et 810 d crets en 2010 II est aussi juge son office aura t marqu en 2010 par l introduction de la Question prioritaire de constitutionnalit Laissons parler les chiffres 732 QPC ont t soulev es devant les TA et CAA 92 ont fait l objet d une transmission au Conseil d Etat soit un taux de transmission de 18 191 QPC ont t soulev es directement devant le Conseil Plus de la moiti de ces QPC concernent le contentieux fiscal Un rapport sur l activit et la gestion des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel accompagne comme chaque ann e ce bilan On y apprend que 175 377 affaires nouvelles ont t enregistr es devant les TA et 27 408 devant les CAA Avec un nombre d affaires en stock qui diminue le d lai pr visible moyen de jugement s tablit 11 mois et 3 jours devant les TA et 1 an et 14 jours devant les CAA Enfin malgr la rigueur budg taire les effectifs de la justice administrative augmentent depuis 10 ans 2010 verra 18 postes suppl mentaires Catherine BERGEAL directrice des affaires juridiques PA E E EE E O E A A A ut as epen use Conseil constitutionn
7. d pense indue ou irr guli re s est lev 268 M 3 6 M en recettes et 264 3 M en d penses Il est tr s sup rieur au chiffre de 7 4 M enregistr en 2009 0 5 M en recettes et 6 8 M en d penses Outre son rapport public annuell l la Cour a publi six rapports publics th matiques Le taux de mise en uvre des recommandations formul es par la Cour s l ve 71 W Union europ enne Soutien au Portugal L Union europ enne et le Fonds mon taire international ont pr cis le 6 mai que l aide au Portugal s l vera 78 Md Le programme mis en oeuvre par ce pays en contrepartie de cette aide reposera sur trois axes le d veloppement de la comp titivit et de l emploi un ensemble de mesures fiscales pour r duire le d ficit public et des dispositions pour stabiliser le secteur financier R forme de la fiscalit du patrimoine L actualit de la Direction de la l gislation fiscale est marqu e par le projet de r forme de la fiscalit du patrimoine qu a pr sent le Gouvernement le 11 mai Ses principaux axes sont simples all ger la taxation annuelle de la d tention d un patrimoine que constitue l ISF ouvrant la voie l abrogation de son plafonnement ainsi que du bouclier fiscal et renforcer la taxation de la transmission des patrimoines importants titre gratuit successions donations Les non r sidents et les exil s fiscaux seraient galement m
8. de vitrine de notre excellence technologique D autres appels projets permettront de financer notamment le d veloppement des v hicules du futur l amor age des entreprises innovantes le renforcement des p les de comp titivit ou bien le soutien aux usages services et contenus num riques innovants La qualit des projets qui ont t soumis doit d sormais se concr tiser sur le terrain afin que les cr dits arrivent au plus t t dans les entreprises Luc ROUSSEAU directeur g n ral de la comp titivit de l industrie et des services DGCI S Energies et mati res premi res _ Le nouveau code de l nergie est arriv L ordonnance n 2011 504 du 9 mai 2011 portant codification de la partie l gislative du code de l nergie vient de para tre prise sur le fondement de la loi du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d all gement des _ proc dures et de la loi du 5 janvier 2011 portant diverses dispositions d adaptation au droit de l Union europ enne Elle regroupe l ensemble des dispositions l gislatives relatives au gaz et l lectricit dans un texte unique et transpose en droit fran ais les directives europ ennes dites troisi me paquet nergie adopt es sous pr sidence fran aise de l Union europ enne L laboration de la partie r glementaire du code de l nergie va s engager L objectif est tr s ambitieux _ complet disposer d ici la fin de l ann e
9. el Simplification du droit Derni re minute La loi de simplification et d am lioration du droit est largement valid e _ D cision n 2011 629 DC du 12 mai 2011 On peut taxer la margarine au taux du caviar car ce n est pas du beurre _ Le Conseil constitutionnel a jug conforme la Constitution le 2 de l article 278 bis du code g n ral des imp ts qui exclut de la taxation au taux r duit de 5 5 applicable aux produits destin s l alimentation humaine les margarines et graisses v g tales contrairement aux corps gras alimentaires d origine laiti re qui b n ficient du taux r duit Selon le Conseil le l gislateur s est fond sur un crit re objectif et rationnel pour taxer diff remment les graisses v g tales et les produits d origine laiti re Le l gislateur peut en effet pour des motifs d int r t g n ral octroyer des avantages fiscaux pour favoriser telle ou telle production D cision n 2011 121 QPC du 29 avril 2011 et majorer de 10 l imp t des contribuables retardataires L article 1730 du code g n ral des imp ts qui majore l imposition de 10 en cas de retard de paiement du contribuable est conforme la Constitution Le Conseil consid re depuis 1982 que les principes constitutionnels applicables en mati re r pressive s appliquent aux sanctions fiscales Cependant il refuse d assimiler aux sanctions fiscales r pressives les majoratio
10. ent un cr dit renouvelable ils ont d sormais l obligation de proposer un cr dit classique en alternative La dur e de remboursement et le co t des cr dits renouvelables vont galement diminuer Avant la r forme les consommateurs pouvaient tre s duits par des mensualit s faibles qui entra naient souvent des dur es de remboursement abusivement longues Un cr dit qui n en finit pas de se rembourser est un cr dit qui co te cher pour le consommateur La loi pr voit d sormais une vitesse minimale de remboursement des cr dits renouvelables pour emp cher les abus Elle garantit un remboursement en 3 ans apr s chaque utilisation pour un cr dit avec un plafond de moins de 3000 5 ans pour un plafond de plus de 3000 La loi a enfin renforc les s curit s l entr e en cr dit en particulier en magasin Les pr teurs ont d sormais l obligation de v rifier la solvabilit des emprunteurs En cas de cr dit sur le lieu de vente ou distance cette v rification reposera sur une fiche remplie par le vendeur et par le consommateur un v ritable point budget Pour les cr dits de plus de 3000 les informations contenues dans cette fiche devront tre tay es par des justificatifs La loi a aussi instaur un comit charg de pr figurer la cr ation d un registre national des cr dits aux particuliers qui rendra ses conclusions en juillet La cr ation de ce registre a pour objectif d am liorer encore l valuat
11. es d finiront galement une date de retour l quilibre l instauration d un monopole des lois financi res sur les mesures relatives aux pr l vements obligatoires qui vitera la dispersion des d bats et d cisions en la mati re et permettra de mieux s assurer de la coh rence d ensemble de notre strat gie de pr l vements obligatoires et de finances publiques L Assembl e nationale a d j examin et globalement confirm les principes du texte qui doit d sormais tre discut au S nat Julien DUBERTRET directeur du budget DB L quipe de la Lettre de la DAJ salue l arriv e du nouveau directeur du Budget Haut de page n Fi NiIaltiies amp 9 Ez Marches LETTRE D ACTUALIT J URI DIQUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 J EUDI SUR 2 N 100 12 MAI 2011 Y Banques La France bien not e L tude publi e par Eurostat l office statistique de l Union europ enne constate que le plan de soutien au secteur bancaire mis en place par le gouvernement fran ais a rapport 2 4 milliards d euros de recettes nettes pour l Etat sur la p riode 2008 2010 confirme ainsi la pertinence des m canismes choisis pour soutenir le secteur bancaire fran ais au c ur de la crise Concurrence Comp tence exclusive de la Commission La Cour de justice tait interrog e sur la question de savoir si l autorit de concurrence polonaise ANC est comp tente pour adopter une d cision a
12. fichier prot g CA Paris 3 mai 2011 RG 10 19845 _ L administration et le droit l image _ La protection de la vie priv e ne rel ve pas de la comp tence exclusive des _ _ juridictions judiciaires Le juge administratif peut non seulement statuer sur les _ demandes indemnitaires raison des atteintes port es au droit au respect de la _ vie priv e en l esp ce le droit l image par l administration mais peut aussi se prononcer sur des conclusions fins d injonction de remise de documents _ d tenus en violation du droit d auteur CE 27 avril 2011 n 314577 Haut Entreprises Entreprises Entr prises LETTRE D ACTUALIT J URI DIQUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 100 12 MAI 2011 y Postes et t l communications Encadrement tarifaire L Autorit de r gulation des communications lectroniques et des postes ARCEP a adopt le 5 mai dernier la d cision fixant l encadrement tarifaire de la terminaison d appel vocal mobile des op rateurs Orange France SFR et Bouygues Telecom pour la p riode du 1er juillet 2011 au 31 d cembre 2013 Rapport d valuation de la directive sur la conservation des donn es de t l communications La commission europ enne publie un rapport d valuation de la directive 2006 24 CE du 15 mars 2006 Cette directive a introduit la r gle de la conservation des donn es pour r pondre des d fis urgents en mati re de
13. inances gouv fr Haut de page Administration Did E Finances publiques Z March s i ba e
14. ion de la solvabilit des consommateurs et de pr venir le surendettement Je fais confiance la Lettre de la DAJ bien au del de ce num ro 100 pour informer ses lecteurs sur cette r forme et celles venir la modernisation de notre conomie trouve en elle l un de ses meilleurs porte paroles Administration 2 Lat ES Administration Administration wian p NI LETTRE D ACTUALIT J URI DIQUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 100 12 Mai 2011 VW S curit S curit routi re Le quatri me Comit interminist riel de la s curit routi re pr sid par le Premier ministre le 11 mai 2011 a annonc 18 mesures pour lutter contre l augmentation de la mortalit routi re Parmi celles ci on peut citer l interdiction des avertisseurs de radars et la fin de la pr sence des panneaux indiquant la pr sence de radars fixes La lutte contre l alcool mie et les stup fiants sur la route et la s curisation de l usage du deux roues motoris font partie des priorit s Enfin afin de donner plus de place aux citoyens dans la politique de s curit routi re la composition du Conseil national de la s curit routi re sera largie d ici la fin de l ann e La diminution des vitesses autoris es n a pas en revanche t retenue M Vie institutionnelle Nouvelle d l gation aux affaires juridiques Une d l gation aux affaires juridiques cr e aupr s des minist
15. is contribution Pour parvenir ce projet les quipes ont cherch comment mieux concilier les objectifs de justice fiscale et d efficacit conomique Il a fallu aussi v rifier la solidit juridique du projet dans un univers o les jurisprudences du Conseil constitutionnel et de la Cour de Justice de l Union Europ enne sont abondantes En r gime de croisi re la r forme d gage dans son ensemble un surcro t de recettes d environ 200 millions d euros par an Marie Christine LEPETIT directrice de la l gislation fiscale DLF Un projet de loi constitutionnelle pour garantir le retour l quilibre de nos finances publiques Si le redressement de nos finances publiques n est pas qu une affaire de r gles budg taires celles ci doivent accompagner les efforts qui s imposent nous Les travaux du groupe Camdessus ont conclu en 2010 que notre ordre juridique budg taire comportait des cha nons manquants y compris au niveau constitutionnel Les deux principales innovations introduites par le projet pr sent par le Gouvernement en conseil des ministres le 16 mars dernier reprennent ces pr conisations la cr ation de lois cadres d quilibre des finances publiques nouvelle cat gorie de lois dont certaines dispositions plafonds de d penses et enveloppe de mesures nouvelles en recettes s imposeront aux lois financi res annuelles Conform ment l objectif inscrit dans la Constitution ces lois cadr
16. mesures de protection de l int grit dans les march s publics Les pays membres sont appel s en 2011 rendre compte de leurs actions La transposition de la directive v hicules propres est achev e Est paru au journal officiel du 6 mai 2011 le d cret n 2011 493l let l arr t du 5 mai 2011l qui ach vent la transposition de la directive 2009 33 CE du 23 avril 2009 relative la promotion de v hicules de transport routier propres et conomes en nergiel l De nouvelles obligations s appliquent compter du 2 juin 2011 tous les acheteurs publics qui devront s efforcer d acqu rir des v hicules moins polluants et moins gourmands en nergie Voir la fiche explicative l Haut de page Juridiction Juridiction 9 E y LETTRE D ACTUALIT J URI DI QUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 100 12 MAI 2011 M Droit public Conflit d int r ts la HAS rappel e l ordre La m connaissance des r gles d ontologiques lors de l adoption d une recommandation de bonnes pratiques par la Haute Autorit de sant est l origine d un arr t riche en enseignements Tout d abord le juge pr cise que ces recommandations sont bien des actes faisant grief susceptibles de faire l objet d un recours pour exc s de pouvoir Le principal enseignement de cet arr t concerne le principe g n ral d impartialit Les membres de la Haute autorit mais aussi les perso
17. nnes qui lui apportent habituellement ou occasionnellement leur concours ont l interdiction p nalement sanctionn e de traiter une question dans laquelle elles auraient un int r t direct ou indirect En l esp ce la Haute autorit de sant n a pas t en mesure de produire l ensemble des d clarations d int r ts pourtant obligatoires des membres du groupe de travail qui avait adopt la recommandation attaqu e Elle n a pas non plus apport au juge les l ments lui permettant de s assurer de l absence de liens d int r t La recommandation attaqu e adopt e dans des conditions irr guli res est donc annul e CE 27 avril 2011 n 334396 W Droit priv Responsabilit contractuelle de la SNCF Si le retard du train rend la poursuite du voyage impossible quelle doit tre l tendue de la responsabilit contractuelle de la SNCF La Cour de cassation pr cise que sauf dol un d biteur n est tenu que des dommages et int r ts qui ont t pr vus ou qu on a pu pr voir lors du contrat Cette pr visibilit s appr cie sous le contr le de la Cour de cassation en fonction des l ments dont disposent les parties au moment de la conclusion du contrat Cass civ ire 28 avril 2011 n 10 15056 Vie des juridictions administratives Le Conseil d tat et les juridictions administratives sont au c ur de la vie publique Ce rappel de Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d Et
18. ns de droits et des int r ts de retard ayant le caract re d une r paration p cuniaire Or la disposition en cause i a pour objet la compensation du pr judice subi par l Etat du fait du retard de paiement Elle ne constitue donc pas une sanction au sens de l article 8 de la _ D claration de 1789 Alors n oubliez pas de renvoyer vos d clarations d imp ts dans les d lais ou mieux encore de d clarer en ligne _ D cision n 2011 124 QPC du 29 avril 20111 Finances publiques Finances publiques Finances publiques AE d LETTRE D ACTUALIT J URI DI QUE DES MINIST RES FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 100 12 mai 2011 V Cour des comptes Rapport d activit 2010 La Cour des comptes a rendu public le 5 mai son rapport d activit pour l ann e 2010 premi re ann e d exercice de M Didier Migaud comme Premier pr sident de la Cour des comptes Cette ann e a t marqu e par les travaux d valuation des politiques publiques nouvelle mission de la Cour depuis la r vision constitutionnelle de 2008 Didier Migaud en particulier rappelle la libert de programmation des travaux de la Cour et des juridictions financi res En 2010 la Cour a rendu en sa qualit de juge des comptes 140 arr ts et 88 ordonnances de d charge directe contre respectivement 149 et 68 en 2009 et a prononc 140 arr ts de d bets contre 149 en 2009 Le montant total de d bets principalement pour
19. ons de Fran ais concern s chaque ann e D j 700 communes pour une population de 13 millions de personnes ont adh r ce dispositif Sur un autre registre int ressant les entreprises une modification du Code du travail va permettre d s le mois prochain d effectuer sur Smartphone la d claration unique d embauche 65 millions de d clarations de ce type qui regroupe 7 formalit s d embauche sont effectu es chaque ann e Enfin tout r cemment le chef de l Etat a confi au d put Warsmann le soin de proposer des mesures de simplification pour desserrer les contraintes qui p sent sur les entreprises en particulier les PME mais aussi sur les artisans les agriculteurs et les professions lib rales Cette mission donnera lieu une nouvelle proposition de loi destin e notamment abroger d anciennes dispositions ou les all ger L encore le levier juridique est actionn pour simplifier la vie de nos concitoyens Au moment o approche le 4 me anniversaire du lancement de la r vision g n rale des politiques publiques gageons que cet lan vers un Droit plus simple et participant de la qualit du service public auquel la DAJ est bien souvent associ e ira en s amplifiant Fran ois Daniel MIGEON directeur g n ral de la modernisation de l tat DGME Commande publique Lutte contre la corruption 2011 l OCDE demande des comptes En 2008 l OCDE avait recommand de renforcer les
20. onstitue une garantie pour le fonctionnaire Pass ce d lai l administration est dessaisie accepter l offre de d mission devient un licenciement ill gal Cette d cision qui constitue un _ revirement de jurisprudence par rapport la d cision Sieur M riol du 24 octobre 1962 s appliquerait aux fonctions publiques territoriale et hospitali re indique _ dans ses conclusions le rapporteur public CE 27 avril 2011 n 335370 Retraites Ma retraite mode d emploi Un guide pour comprendre et pr parer sa retraite vient de paraitre Panorama _ des r gimes de retraites il pr sente les droits du futur retrait en fonction de son statut professionnel et de son parcours Il explique aussi quels sont les d marches entreprendre et donne les cl s pour comprendre le vocabulaire employ l Haut de page Et aussi Suss aaa EASA Ex a e tr ton man t franc ane UTIS AMNA TTL Un L aA T 1H rF pe ESSE ann Fa Jiv i T HIDE La M TAn ll mi ii des aides d Etat 2ES documentation La Lettre de la DAJ Directrice de la publication Catherine Bergeal R dacteur en chef Annick Biolley Coornaert Adjointe Agn s Zobel R daction Catherine Long Maille Antonin Nguyen Jaroslaw Rysinski N ISSN 1957 0001 Direction des Affaires Juridiques B timent Condorcet T l doc 353 6 rue Louise Weiss 75703 Paris Cedex 13 Courriel lettre daj f
21. res charg s du travail de l emploi de la sant de la s curit sociale des solidarit s de la coh sion sociale de la jeunesse de la vie associative de la ville et des sports rejoint le club des directions juridiques minist rielles Y Bercy Convention DAJ AFT La DAJ et l Agence France Tr sor AFT ont pass une convention qui vient pr ciser pour deux ans les relations de travail entre ces deux services de Bercy La DAJ fournira l AFT dans des conditions de c l rit et de confidentialit adapt es ses missions toute l expertise et l assistance juridiques dont celle ci aura besoin La DAJ poursuit ainsi sa politique de contractualisation aves ses clients Le Droit entre complexit et simplification L inflation normative est souvent mise en avant par nos concitoyens comme l un des principaux facteurs de complexit dans leur relation avec l administration II faut dire qu avec pr s de 10 500 lois en vigueur et quelques dizaines de plus chaque ann e et 120 000 d crets il y a en effet de quoi tre inquiet Pourtant dans la p riode r cente plusieurs initiatives montrent combien la r glementation peut parfois tre au service d une administration plus simple Ainsi par exemple en 2010 un amendement du Code lectoral a permis de mettre en place un service pour demander en ligne avec un minimum de justificatifs son inscription sur les listes lectorales pr s de 2 milli
22. s curit la suite des attentats terroristes de grande ampleur survenus en 2004 et 2005 Madrid et Londres Le rapport d valuation souligne l importance de la conservation des donn es de t l communications I analyse les modalit s de transposition de la directive par les tats membres appr cie l utilisation qui est faite de donn es conserv es et examine les effets de son application sur les op rateurs conomiques et les consommateurs y Comp titivit et attractivit Observatoire des d lais de paiement Le rapport annuel 2010 de l observatoire des d lais de paiement est paru II r v le une nette am lioration des d lais de paiement depuis 2007 49 jours de chiffre d affaires pour les d lais clients et 56 jours d achat pour les d lais fournisseurs Supporter une strat gie industrielle de conqu te Un peu plus d un an apr s le lancement du programme des Investissements d avenir qui mobilise 35 Md de cr dits destin s financer des investissements visant augmenter le potentiel de croissance de la France pr s de 50 appels projets ont t publi s dont plus de la moiti sont d j clos Les acteurs industriels se sont mobilis s de fa on exceptionnelle afin d investir aux c t s de l Etat dans des projets structurants Ainsi six Instituts de Recherche Technologiques ont t s lectionn s lundi 9 mai dernier afin de constituer autant de campus d innovation et
23. u fond concluant l absence de pratique restrictive de concurrence au titre de article 102 du TFUE abus de positon dominante La Cour rappelle que le fait d autoriser les autorit s de concurrence nationales prendre des d cisions constatant l absence de violation de l article 102 du TFUE remettrait en cause le syst me de coop ration instaur par le r glement 1 2003 du Conseil et porterait atteinte la comp tence de la Commission Permettre aux autorit s nationales de concurrence de prendre des d cisions n gatives pourrait emp cher la Commission de constater ult rieurement que la pratique en cause constitue une infraction ces dispositions du droit de l Union L article 5 du r glement relatif la mise en oeuvre des r gles de concurrence s oppose ce qu une autorit nationale prenne une telle d cison CJUE 3 Mai 2011 C 375 09 La r gulation des march s de mati res premi res quel cadre envisager Depuis plusieurs ann es on assiste des coups brutaux des cours des mati res premi res Cette volatilit des cours entra ne une forte hausse du prix des biens de premi re n cessit En raison de la financiarisation croissante de ces march s la pr sidence fran aise du G20 a tenu inscrire ce sujet son ordre du jour en en faisant une priorit Les participants au colloque du Conseil scientifique de l AMF organis conjointement avec la CRE le 6 mai dernier sont reven
24. us sur ce sujet Les d bats ont mis en vidence plusieurs risques li s l volution des march s financiaris s de mati res premi res tels que l abus de march par l utilisation d information privil gi e la d stabilisation du fonctionnement des march s de mati res premi res en raison de la pr sence excessive d acteurs financiers ou du manque de transparence des march s ainsi que les risques li s au manque de r gulation des acteurs intervenant sur les march s de mati res premi res Pour l AMF il est absolument n cessaire de mettre en place une r gulation appropri e de ces march s inspir e des principes de r gulation des march s d riv s en cours de mise en uvre Ces principes devront toutefois tre adapt s aux sp cificit s des march s agricoles La cl c est la transparence tant sur les march s terme des mati res premi res que sur les march s physiques Jean Pierre J OUYET Pr sident de l autorit des march s financiers AMF Propri t intellectuelle _ Droit d auteur La suggestion de sites de t l chargement par un moteur de recherche ne constitue pas en elle m me une atteinte au droit d auteur dans la mesure o les fichiers musicaux figurant sur ces sites ne sont pas tous n cessairement destin s faire l objet de t l chargements ill gaux et que l atteinte au droit _ d auteur n existe que si l internaute se rend effectivement sur le site sugg r ety _ t l charge un
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