LE BONJOUR DE VIDY
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1. passer tous ensemble le message L o agit l olympisme l est la tr ve Puis sur notre lanc e adapter ce message au milieu dans lequel nous sommes l oeuvre Nous ing nier cr er autour de nous un v ritable climat de tr ve L exemple exaltant que nous vo quons avec fiert des foules de b n voles venant des horizons les plus divers sou vent les plus loign s n est il pas convain cant Leur vocation de service commun est n e et s est affirm e progressivement lors de la plupart des entreprises marqu es du sceau des cinq anneaux entrelac s Cet LE BONJOUR DE VIDY exemple apporte la preuve irr futable que la tr ve olympique n est pas une pure uto pie mais qu elle fleurit d j sous de multi ples formes en de multiples lieux A nous donc de nouer la gerbe De faire de la tr ve olympique dans sa conception moderne un instrument effi cace de paix l chelle plan taire Mais pour cela la tr ve olympique n a pas seu lement besoin de messagers Son sort d pend de ceux qui retroussant leurs manches accepteront d en tre les infatiga bles artisans C est avec une profonde motion que le Comit International Olympique vient d apprendre la tragique nouvelle du d c s au Koweit de Cheik Fahad Al Ahmad Al Sabah membre du CIO au Koweit N en 1945 mari et p re de six enfants fr re de l Emir du Koweit Cheik Fahad Al Sabah tait une personnalit2. humain demeure le m me avec ses angoisses et ses joies sa recherche per due d une poign e de bonheur qui lui coule sans cesse entre les doigts Alors La v rit incontournable est qu il subsiste en chacun de nous la nostal gie d une tr ve D un moment et d un lieu privil gi s o l on puisse respirer plus librement plus paisiblement D un climat privil gi aussi dans lequel puisse s ense mencer se cultiver et se r colter la mois son de l espoir Certes l tre humain est combatif de nature ceux qui le croient raisonnable faut il rappeler que la raison est une cume l g re flottant sur l oc an de nos passions La tr ve permanente est illu soire Ce ne serait d ailleurs pas une tr ve N est il cependant pas concevable qu un jour la tr ve olympique ne soit plus seule ment celle de l Antiquit mais qu elle attache nouveau sous d autres formes son nom l olympisme qu elle le pare comme jadis de sa magie L homme est n pour la comp tition Ne le serait il pas qu il n aurait jamais assur sa survie ni largi son horizon face un monde aux r gles implacables Son drame et sa grandeur il les puise dans sa recherche d une paix dont il n a jamais d couvert le mode d emploi Nous servant de la prodigieuse r so nance de nos Jeux comp tition la f ro cit canalis e ne pourrions nous pas nous olympiens malgr nos in vitables divergences faire
3. particuli rement en vue dans le monde du sport Parmi les nombreuses charges qu il occupait il y a lieu de citer celles de pr sident du Conseil Olympique d Asie de vice pr sident de la FIFA de vice pr sident de l IHF et de pr sident du Comit National Olympique du Koweit Le Mouvement olympique perd ainsi une personnalit de grande valeur dont la contribution l olympisme et au sport au Koweit en Asie et dans le monde a t particuli rement fructueuse Le Comit International Olympique exprime sa profonde sympathie la famille du d funt aux tr s nombreux amis qu il comptait dans le monde entier ainsi qu tous les sportifs kowei tiens Nous reviendrons dans notre pro chaine dition sur la carri re de Sheik Fahad Par Raymond Gafner R dacteur en Chef 359
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