N° 9 septembre 2010 - PDF - IRFSS Basse-Normandie
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1. EDITORIAL Le concept de bientraitance est apparu dans le champ professionnel des sec teurs social sanitaire et m dico social depuis une vingtaine d ann es dans le sillage de quelques notions cardinales h rit es de la philosophie et des sciences humaines se d cline par des recommandations de bonnes pra tiques professionnelles dont doivent b n ficier les usagers at concerne donc l ensemble des acteurs de ces secteurs La bientratanc senraone dans des prndpes et des questionnements qui rel vent de l thique et trouve ses fon dernents dans le respect de la personne de sa dignit et de sa singularit s agit d une culture partag e qui induit une posture professionnelle soucieuse de lautre r active ses besoins et ses demandes respectueuse des ses choix de ses refus Elle ne peut se r sumer une s rie d actes et cela implique que les professionnels soient reconnus sou tenus et accompagn s dans leur d marche aupr s des personnes dont ils s OCCUpeEnt Comme l indique justement Madame Alice Casagrande d l gu e nationale la Croix Rouge Fran aise en charge de la gestion des risques et de la promo tion de la bientraitance Celle ci ne peut 3e r sumer une d marche positive mais dort garder en elle la dimension de vigilance l gard de toutes les formes de maltraitance envers es personnes les plus fra gles utiliser le terme de CR2. implicite Le t l phone sonne l poux pr vient qu il a retrouv le chat roux au fond du jardin le message est transmis le sourire sur le visage de cette dame r appara t Ici Les professionnels portent une attention tr s particuli re ces petits d tails du quotidien Pour cette quipe le leitmotiv est soigner l autre c est s int resser aux mille petites choses essentielles pour la personne et pour lesquelles s enracine immanquablement la bientraitance V ronique ROUME D partement de Formation Sanitaire Formatrice 1 L INTERMEDE 72 rue du GI Leclerc 61000 Saint Germain du Corb rs 2 Aide M dico Psychologique DU POINT DE VUE DE PT QUE LES DU POINT DE VUE D FORMATEUR Partant de quelques constats observables de ma Investir la bientraitance dans la formation place de formatrice je tenterai ici de dessiner un che n est ce pas r fl chir notre pratique de min de bien traitance envisageable au sein de la formateur C est bien construire un projet formation p dagogique o l on place l tudiant au On entre en formation professionnelle par la voie centre du dispositif Pour qu il devienne comp titive et s lective des concours Les enjeux du acteur de sa formation dipl me S same de l emploi devenu plus incer On semble tous d accord sur ces principes tain n en constitue pas moins la cl de l autono mais la mise en uvre qu en est elle mie Ce contexte ambian
3. Eliane TESSIER VETZEL V ronique ROUME PAQO Jacques RENOU Imprimeur Normandie Roto impression s a s Z I de Montperthuis BP 26 61250 Lonrai France N ISSN 1631 1507 D p t l gal parution Reproduction interdite Septembre 2010
4. Furmati en Travail lu Service social AS TIFFS de Checumentarion ALMA france Allo Maitraitanc des per SonN s ag es Alou des personnes nangita je 1 Pronos tani pi ar Sandrine Podolak psy hosodoldai initenne lors de la Confrence du 25 jamvie 3010 IRESS a Basse Normandie consacr e au th me da a Bierntraitange LA BIENTRAITANCE QUELQUES POINTS DE REPERE ET DE RESPIRATION Concept nouveau et qui doit encore faire ses preuves aupr s des profes sionnels inconnu du grand public et des personnes vuln rables elles m mes la bientraitance n a pas enco re trouv sa place dans les diction naires Ceci est bien s r le signe de sa r cente apparition au sein du vocabulaire du soin et de l accompa gnement social Mais c est aussi une chance saisir car il revient chaque quipe chaque profession nel d identifier les cl s de la bien traitance qui lui semblent un moment donn du temps et de la vie de l institution les plus pertinentes au regard des formes de vuln rabili t qu il rencontre et qui donnent sens son action Ainsi la Jeunesse du concept est elle une porte ouverte la cr ativit professionnelle ce qui en fait une arme potentielle contre le d couragement et l puisement puisque comme le rappelait Pascale Molinier le maintien du bien tre au travail passe pour les professionnels par la possibilit de trouver une isate cr atrice dans le Jour wiy Mais p
5. au c ur du projet Il doit tre en mesure de lui assurer el lui garantir une formation professionnelle de qualit un cadre de vie agr able et adapt ses besoins et une r elle possibilit de participer au fonctionnement Institutionnel Il lui faut pouvoir s appuyer sur la comp tence et l implication des personnels de l Institut et pour ce faire d finir une r elle politique de gestion et de valorisation des ressources humaines rentorcer la communication interne mettre en place des ins tances de travail transversales permettant de d velopper la concertation et la coh sion des quipes Enfin nous devons veiller conforter notre positionnement localement et r gionalement en valorisant la place qui est la n tre dans le p le d enseignement sup rieur alen onnais en renfor ant les partenariats et en d veloppant le r le f d rateur et moteur de l Institut Christine COURTY l dre miget de I Institut R nonal de Formanon Sanitaire pi Sociale AT iE Hasse Normandie SAVOIR FAIRE ET FAIRE SAVOIR est une publication diffus e gratuitement 1500 exemplaires p riodicit variable de la Croix Rouge Fran aise de Basse Normandie Directeur de la publicauon Roland NOUVEAU pr sident de la d l gation d partementale de la CRF de l Orne et du conseil de surveillance de PIRFSS Responsable de la r daction Christine COURTY directrice de l IRFSS Comit de r daction Elizabeth DUBOSC VANNIER B atrice DUVAL
6. ap plication Ainsi derri re la cr ation de cet euph misme f d rateur calqu sur le terme de mal traitance cer tains voquent d j une op ration de diversion et d escamotage des r alit s maitraitantes r cemment devoil es D autres la soup onnent de phari sianisme et raillent la bonne conscience narcissique du bien traitant Nous c toyons ce sujet la probl matique de l ambivalence du don cartel entre la gratuit et l int r t En outre suffit il de savoir ce qui est bien pour le faire 6 BAL cr Li 9 y au Su fit de c dur a tbe traita mr one un Foret pai fique Assisterait on un retour collectif de la pens e magique de l enfance De telles repr sentations ne sont pas loign es en outre de la th o rie du conditionnement L action bien traitante appelle semble t il subtilit et humilit de la part du bien traitant au risque sinon d illustrer le proverbe anglais L enfer est pav de bonnes inten tions Ainsi comme le rappelle Robert Moulias pr sident d Alma France Comment peut on bien traiter quelqu un qui est dans une situa tion maltraitante par elle m me voque ce titre la d pendance et ses contraintes l entr e en Institution situations violentes qu aucune Dientraitance ne peut abolir Pour illustrer la complexit et l ambivalence de l action dite ei traitante il souligne encore qu o peut t
7. avec les d marches qualit s diversement habi t es par les professionnels au sein des structures de soin et d accompa gnement avec les mots qu crivait Charles P guy Votci le beau ser ment le reste cat forfaiture voici le firmament le reste est proc dure i Mi s aaia SR AE le l CT EEATT i Caine UIK UTIL i Paul Ric ur Soi m me comme un autre Paris Seul Es Ki Di IA F j d 2 mi u sein de la Maison Perce Neige de Moulins la Marche lover de vie qu accueille des ad ultes atteints de haneli cap mental la notion de bientraitance se d finit par le respect de la dignit et des droits de la au del de la vie Ce questionnement paradoxal de la mort dans un loyer de vie est issu d une r flexion sur le deuil impuls e par son directeur Mr Florent Buguet et augue se sont assvcices lamiles et quipes S y inserivent les valeurs fon dament ales de l assocjanon Perce Neige raet umpagner les personnes 3 ee ta me personne te Mr Buguet d gag des conlingences mat rie u long de la vie que les prolessionnels enten qui seront pr vues lormalis es officialis es dans un ee a Ea les accomp gner jus qu au bout de la we Les missions de l institution vont en elfet au del de la pr sence effective de la per sonne C est un v n ment tragique et extraordinaire pr cise Fi Bugu
8. retour permanent entre penser el agir Ei nr 9 AT d L AGITATEUR D ID ES DOSSIER LA BIENTRAITANCE La bientraitance quelques points de rep res et de respiration T MOIGNAGE le respect posthume de l usager La bientraitance au quotidien FOR INT RIEUR Investir la bientraitance dans la formation LIRE net VIE DE L INSTITUT Le projet d tablissement de l IRFSS SOMMAIRE Roland NOUVEAU Pr sident du Conseil de surveillance al j pour p on uveau co ncep pi amn n a vacui voir e d voie incons initiale ou son emblalence quat tionnons l tymologie et les impli cites de ce n ologisme Qu entend on par bien traiter De quoi parle t on effectivement Aurait on oubli en lan ant ce concept relativement consensuel que le verbe traiter provient ty mologiquement du verbe latin trac tare qui signifie tirer tra ner L action d sign e est pour le moins nergique voire brutale et ce constat s mantique soul ve quelques interrogations avant de pousser plus loin la r flexion Bien tirer sugg re t il l efficacit l habilet de l action r alis e ou son effet b n fique Est on alors en droit de se deman der dans quel sens on tire et l intention de qui ou de quoi on r a lise cette action bien traitante L ambivalence s mantique m me de la notion semble l exposer des d viations d interpr tation et d
9. OIX ROUGE FRAN AISE REVUE DE R FLEXION ET D INFORMATION DE L INSTITUT R GIONAL DE FORMATION SANITAIRE ET SOCIALE DE BASSE NORMANDIE Rue du Gu de Gesnes 61000 ALEN ON t l phone 02 33 31 67 00 fax 02 33 28 80 73 irfss alencon croix rouge fr bientratance oblige en effet les professionnels ag garder en m moire la r ali e de la maltratance a donc fat l objet d une action de sensibilisa W tion des lus des cadres et des directeurs d tablisse ments et de services est recommand que les res ponsables des structures mettent en place des orga nisations qui assurent un fonctionnement collectif coh rent d ment inscrit dans les projets d tablisse ment et de services a Croix Rouge a galement mis en place des actions denqu te aupr s de personnes qui l on ne pense pas abi tuell ment donner la parole les sans abm les adultes handicap s les per sonnes dg es d pendantes pour conna tre leurs attentes l gard des services rendus par les b n voles et les professionnels Ce sont ces attentes qui fondent ensutte les actions qualit s de la Croix Rouge Fran aise qui sont ainsi plus adapt es la r alit sur le terrain De cette mani re la bientraitance devient une dynamique continue guid e par l objectif de rendre au patient toute l autonornie qu il soit possible de retrouver Dans cet esprit la buentraitance est une d marche professionnelle imposant un aller
10. able quelle que soit la sp cifi cit de leur comp tence elles doivent pouvoir trou ver leur place pour venir enrichir l accompagnement propos Et pour revenir une derni re fois l accom Thar AE Dub Tour ie der pagnement en fin de vie un t moi gnage de professionnel semble venir r pondre aux deux propos cit s pr c demment L important c est la notion de paix que va apporter la pr sence de ceux qu on aime la paix avec sa CONACLENCE AVEC des PrOPrES CTOYANCES Notre r le eat de favoriser cela que tout se fasse bien sans trop de brud d agitation ll faut que la personne parte dignement qu on lui rende un certain hommage Jud qu au bout et apr s Une personne est ENCOFE UNE personne guand elle est morte H riti re du care anglo saxon la bientraitance ne peut se contenter _ LE RESPECT POSTHUME DE L USAGER UNE MISE EN UVRE DE LA BIENTRAITANCE T f a em EAT rerai F Fen ri Aai parie d un regard distant et technicien elle a besoin d une approche de proximi t Mais h riti re tout aussi bien de la sollicitude dont parle Paul Ricoeur la bientraitance est recherche d quilibre malgr une in vitable dissym trie entre celui qui souffre et celui qui er _ cherche apaiser sans toujours savoir s il y parvient Et sans doute pour rait on en d finitive trouver une r sonance pour d finir l horizon de la bientraitance et son articulation
11. ative et financi re qu Us impliquent sont assur es et garanties coll gialement par ane gou vernance b n vole en situation de responsabilit chague chelon territo ruil de l association et par un management hi rarchiguement organi LE PROJET D TABLISSEMENT de FIRFSS Le respect de ces principes et valeurs sous tend nos sp cifici t s savoir r v ler les potentiels de chaque individu l valoriser ses capacit s l optimiser ses apprentissages J responsabiliser chaque apprenant d velopper les valeurs humanistes et la conception globale de l tre humain J int grer les valeurs thiques de la Croix Rouge Fran aise l pr ner l ouverture l innovation la diversit des personnes et des cultures la pluralit des approches et des modes d inter vention Notre ambition est de positionner l IRFSS comme un acteur majeur de la formation du champ sanitaire m dico social et social et de la pr vention des risques professionnels et secouris me La double implication de la CRF dans le champ de la forma ton et dans la gestion d tablissements sociaux m dico SOCIAUX et sanitaires nous conf re une r elle l gitimit LIRFSS de la Croix Rouge doit bien entendu pour atteindre ses objectifs se doter ou mobiliser les outils les plus adapt s la r alisation de ses missions et son d veloppement l adopte comme principe de mettre l usager tudiant stagiai re ou r sident
12. e en cause r guh rement les orientations qu elle a privil gi es Ainsi la bientraitance est un ques tionnement r gulier des pratiques plut t qu une option th rapeutique ou sociale d finitive En cela la bientraitance rejoint la dimension d valuation bien que les deux ne puissent se superposer De l valua tion en effet la bientraitance retient la prise de recul et le questionne ment qui tous deux s alimentent du suivi rigoureux des actions des pro fessionnels L r side l un des para doxes et non des moindres de la d marche de bientraitance incarn e dans des gestes ponctuels dans des relations par d finition impr visibles parce que singuli res la bientraitan Wai LE JARDIN avec la t l vision 24 heures sur 24 on peut avoir envie de penser dand ces moment l Qui mieux que cette voix saurait rappeler aux soignants l importance de certains d tails devenus cruciaux au moment de la fin de vie Qui mieux que la personne elle m me saurait rappeler notre conscience collecti ve ce qu Andr Gide crivait Si tu savais ternelle id e de l apparence ce que la proche attente de la mort donne de valeur l instant Et si la voix de la personne vuln rable ne peut se faire entendre par le langage c est tra vers les expressions du visage ou les mouvements du corps qu elle pourra se transmettre Il reviendra alors aux r professionnels de ne pas classer ces gestes et attit
13. e enfance expert en ducation psychosociale et formateur en p da gogie d fend ardemment la qualit de l Accueil de tie p la Petite Enfance et propose par ce guide un sup FE ou port pour nourrir les questionnements r flexions uns et pratiques des professionnels D Apr s avoir soulign la polys mie du n ologisme de bientraitance et invit d passer le consen sus l nifiant qui l entoure il propose par la m thodologie associative de l ab c daire de d crypter la dynamique complexe voire para doxale de la bientraitance Robert Moullas actuel pr sident f d ral d Alma France et Herv Beck portent un clairage critique d s 2006 sur le n ologisme de bientrai tance qui vient d appara tre en crivant lenter de donner une d finition du concept de bientraitance est devenu urgent comme pour les autres termes du jargon g ronto hexagonal utilis s sans mode d emploi Apr s avoir voqu certaines d rives voire la dangerosit d une ps udo bien trartance les auteurs de cet article d fi nissent certains pr alables une pra tique bientrartante tels que la comp ten ce le respect de la d ontologie de la dignit de la personne et de son auto nomie lls rappellent galement que ces prin cipes doivent tre partag s en quipe et qu on ne peut tre bientrai tant tout seul Apr s une premi re approche de la pr cari t de l accom
14. elle rejoint la dimension du question nement thique bien davantage que la MON PETIT LUCIEN Si VOUS ME CHANTEZ ce suppose n anmoins une rigueur et une continuit dans le suivi des actions entreprises Ce paradoxe est en r alit r solu si l on garde en m moire que la bientraitance est construite comme d marche collecti ve et que cest bien cela qu il s agit de questionner Ainsi l valuation qui est au c ur de la bientraitance est bien plut t une affaire de continuit du questionnement que de jugement ponctuel sur une personne ou un acte La bientraitance est enfin irrigu e par toutes les voix pertinentes pour en tracer les contours et les figures La voix des personnes vuln rables elles m mes d abord doit tre entendue car tout projet de soin o d accompagnement ne peut se construire que dans le respect de leurs propres choix Ainsi une per sonne g e interrog e lors d une enqu te de la Croix Rouge sur la fin de la vie conhait elle Les personnes en fin de simple formalisation ue ne vie il ne faut pas les de crit res de mesu ne HIER DANS abrutir compl tement re La bientraitance est ensuite une recherche et non pas une solution Sans garantie absolue d identifier la meilleure proposi tion pour la person ne vuln rable m me lorsqu elle prend soin de la consulter et de l associer le plus troitement possible la construction du projet qui la concerne l quipe doit remettr
15. et mar qu par une vidente n cessit de pr server paroles choix croyances de l usa wer rassurer les familles sur le devenir de leur enfant quandl ils ne seront plus mais aussi aider les familles envisager la mort de leur entant Cerne d marche un peu testam ntaire pr voit le recueil des souhants de l usager et des familles Cela pe rm ttra chacun de vivre et d agir dans la s r nit a jo les document confidentiel joint ALU dossier de la person ME Outre les aspects pratiques c est aussi une d marche de pr occu parion bienv cillinte envers CEUX qui restent familles amis quipes qui ont kot un bout de chemin ensemble Dans son application c est pou voir aider chacun faire son deuil en proposant des moyens comme informer r sidants et quipes du d c s de la personne tre soutenu psychologique ment offrir une disponibilit absolue envers les familles accompagner aux c r monies constituer des albums photos Dans une acception plus philo sophique et thique c est r at firmer l existence de la p rson ne par le souvenir que l on entretient d elle prolonger la consid ration que l on doit avoir envers elle donner du sens la vie de la personne pour elle et pour ceux qui restent Ainsi ce posihonnement nOva teur nons r apprend que la mort fait partie de la vie Que trop souvent Cette question est mise _de c t Cette d
16. h rence de d cloi sonnement et d efficacit a cr un contexte favorable au d ve loppement des activit s et des projets et un environnement pro pice l implication des personnes Cette r forme poursuivait deux buts celui de se rapprocher des besoins territoriaux locaux et celui de proposer de larges espaces formatils transversaux Il nous appartenait collectivement d achever et formaliser ce qui a t entrepris depuis plusieurs ann es Ainsi a t labor au cours de l ann e 2010 le projet d tablissement de l IRFSS La londanon de ce projet d tablissement est LE PROJET ASSOCIATIF DE LA CRI Les valeurs de coop ration d engagement et de solidarit en sont le socle Notre maston est d agi car le principe d humanit appelle l action L action humanitaire qui replace l homme au c ur de l action est un humanisme traduit en actes Cest pourquoi la Croix Rouge veut agir pour pr v nie ou aottlager toutes les formesde la pr carit et de la souf france humaines elle veut relever les grands d fo humtandaires de en tempa elle veut aussi changer les comportements goistes et ivr spen sables La Croix Rouge Fran aise a organis son action autour de cing granda domaines le secouriame l action soetale la sant et Caide l autonomie la formation et la solidarit internationale L unit de ces champs d action la qualit du service qu ils exigent la rigueur et la rar parence dana la gestion administr
17. marche authentique humaine et sensible envers l Autre ne serait elle pas un prolongement de la d fini tion de la bientraitance P ropas rec ueillis aupr s de Florent p BUGUET par B atrice DUVAL Formatrice D partement des m tiers d aide l personne La bientraitance au quotidien Dans l Orne Alen on il existe une unit d Accueil de Jour pour les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer Des profession nels se mobilisent autour d un projet de bientraitance envers les usagers Passez une matin e dans cette maison vous comprendrez le sens du mot bientraitance Les professionnels en civil accueillent des malades dans une atmo sph re chaleureuse L ambiance est la suivante Un groupe de r sidants s installe autour d une table de la salle manger confortable Les rires fusent autour de la lecture du journal la professionnelle AMP anime cet atelier L odeur du caf vous chatouille les narines la sonnette annonce l arriv e d autres r sidents chaque fois un accueil individualis est organis Le groupe poursuit son atelier le nouveau venu est invit s installer autour de la table La personne qui accompagne le r sidant se pose des questions sur le traitement m dical Aujourd hui l infirmi re est l elle prendra le temps de comprendre la demande de l aidant d couter ses questions de r pondre la question sur un plan m dical de d coder l
18. nces de stes Internet qui peu vent vous clairer sur la bientraitance it 4t L vue luwwero rouse M Actuate Lutter contredes rraltratancesusenrla Dientrautance 65s Lutter contre les maltrartances viser la bientrartance Croix Rouge fran aise Rubnque Actualit 2 octobre 2006 http mawanesmsante souv iso aa htmlipage a r deud_articie 728 La bientratance d fintion et rep r s pour la mise en uvre ANESM Recommandation de bonnes pratiques professionnelles Juillet 2008 ntipf wwwhas sante fr portalions c 915286 a tuentratance n etaossements d sant La bientraitance en tablissements de samt Haute Autorit de Sant Rubrique Professionnels de sant Etablissements de sant Certification PETTE AMNMALE fbah o Fa Association fran aise pour la bientrartance des ain s et ou handicap s AFBAH EEE AAA g uvermmemert tri gouvernement entail ang e des personnes ageesarcualesen etablisse menmi Bientraitance des personnes g es accueillies en ta blissement Portail du Gouvernement l octobre 2008 http www travail s0lidante gaum r sp1p php page rec herch e r cherthe bi ntraitance Minist re du Travail de la Solidarit et la Fonction Publique SITE INTERNET DE L IRFSS BASSE NORMANDIE http irfss basse normandie croix l rouge fr a Bonne navigation sur notre site Ab c daire de la bien traitance cmi Fi ulti accue d un Service Petit
19. nt de repr senta formateurs D finir le savoir tre attendu tions qui constituent autant de freins s inscrire dans des uns et des autres aboutir une une relation authentique et confiante dans le groupe conception partag e collectivement de Pour prendre appui sur les motivations et les valori l accompagnement et de ses limites en ser formation Charge chacun quelle que Pour s ouvrir aux changes plus largement au sein soit sa mission ou sa place au sein de de l institut l institut de veiller le faire vivre Pour voluer vers la professionnalisation dans les N est ce pas l une porte d entr e dans domaines du social et du soin vers une qualit rela une dynamique d am lioration continue tionnelle de la qualit de la formation Ainsi don Concr tement au quotidien il s en faut parfois de si ner du sens sa pratique et formaliser peu Un regard accueillant le respect dans la r cipro celle ci cit envers chacun quelle que soit la place qu il occupe l Institut 1 Agence nationale de l valuation l de la qualit des tablissements m dicaux 50ciaux V ronique ROUME formatrice D partement de formation Sanitaire Elisabeth DUBOSC Formatrice D partements de formation en travail social l mt Eliane TESSIER Responsable du service de documentation Arnaud Deroo responsable Alexandre FOVET pa lontuire cle la documentation SUR LE NET Voici quelques r f re
20. our autant qu elle laisse une marge de mManC EUvVTrTO AUX profession nels la bientraitance n est pas enti rement d nu e de fondements ainsi que la recommandation de l Anesma sur le sujet tente de l exposers C est donc tresser un lien entre les r f rences qui font sens pour eux et les imp ratifs institutionnels qui sont les leurs que les professionnels doivent s attacher La bientraitance est d abord une d marche fond e sur l esprit cri tique N e des r flexions du comit de pilotage de l op ration poupon ni res dans les ann es 90 la bien traitance s enracine dans le constat non complaisant des risques inh rents au travail social et soignant Il ne peut ainsi exister de d marche de promotion de la bientraitance sans conscience du risque et vigilance col lective La d marche de bientraitan ce est en eftet solidaire d une certai ne conception de la relation la per sonne vuln rable conception au sein de laquelle la maltraitance n est pas un rique hypoth tique et lointain mais bien un risque incontournable consubotantiel des pratiques pour tous les professionnels au contact des personnes vuln rables wi I ne s agit pas ici de stigmatiser des pratiques imp rative ment d faillantes mais de souligner quel point les accompagnements des personnes vuln rables sont in vitablement faillibles D s lors c est dans un horizon de doute que se situe la bientraitance et en ceci
21. pagnement bientraitant qui appelle uestionnements et vigilance constants bre le respect de la singularit et de l autonomie de la personne soign e ce e dossier interroge la r alit paradoxale de la bientraitance de soignants institu tionnellement maltrait s et en souf france La r flexion de ce dossier aspirant tou tefois tre constructive souligne le r le crucial d un management thique quitable et responsable dans la dyna mique de la bientrartance voque par ailleurs des actions novatrices telles que les staffs pluridisciplinaires thiques les groupes de parole d ana lyse des pratiques qui favorisent la communication et l implication de tous condition sine qua non d une pratique authentique de la bientra tance au sein des tablisse ments de sant Le a a la i a NOTRE PROJET D TABLISSEMENT 2010 2014 i Henin BER CGSON Les coles de la Croix Rouge situ es sur Alen on ont d pro gressivement faire face la croissance de leurs effectifs et la diversification de leurs activit s Parall lement la formation au secourisme en particuher dans le monde de l entreprise s est d velopp e au travers de Centres de Formation Professionnelle pr sents dans chacun des 3 d partements bas normands Le regroupement de l ensemble des activit s de formation au sein de l Institut R gional de Formation Sanitaire et Sociale de Basse Normandie guid par un souci de co
22. re maltraitant par la gaison de la bienveillance et de l ignorance D s le si cle dernier le philosophe et sociologue allemand Max Scheler a prononc une mise en garde thique contre lamour du bien pour le bien La bien traitance ne peut tre en effet consid r e comme une fin en soi Elle est une mani re d tre un accompagnement empathique vigilant soucieux de la dignit inali nable de la personne L action bien traitante s inscrit dans T don ona Si sens et la posi tion o de v aa soci al l s la p E O cadr HA 1 de el Stre d voy e et devenir mal traitante la fois pour celui qui l applique sans appropriation et pour celui qui elle est destin e sans personnaliisa tion L id al bien traitant ne pouvant jamais tre atteint on est finale ment en droit de s interroger sur la r alit tangible de cette pratique et de ses effets Ainsi Robert Moulias crit encore Evitons ce pharisianisme vi tons de nous contempler bien traitants dans ces situations vio lentes pour ceux qui les subis sent Nous pouvons d finir de bonnes pratiques des qualifica tions des comp tences une d ontologie une conscience pro fessionnelle qui aboutissent une qualit mesurable mais jamais id ale S il y a bientraitance c est aux autres de le reconnaitre TESSIER Eliane lisabeth DUBOSC RCD RE Formatrue ETZEL Dinarte ile Responi ille
23. t campe le d cor En s appuyant sur les travaux des attentes l gitimes et des compor de l ANESMuw on s aper tements bien compr hensibles TE oit que la bientrai On y arrive porteurs de traces tance ne peut se pas plus o moins r centes celles ser ni d une intention qui ont trait la relation pro positive sans quoi fesseur l ve L un est elle est une action pr tendu d tenir le savoir arbitraire ni d un que l autre entend recevoir acte concret sans Au Centre Croix Rouge quoi eller se limite comme au Centre une bonne inten Leclerc tion La d marche De surcro t le parcours de de bientraitance formation est plomb de tant exige la fois une d exigences programm es for r flexion collective sur mat es planifi es de quoi d cou les pratiques pour une rager peut tre le Petit David de prise de recul r guli re des la bien traitance face au G ant _ professionnels et une mise en Goliath actes rigoureuse des mesures que Le caddy serait il en quelque sorte trop plein au la r flexion collective a m ries et d part qu il conviendrait d abord de passer la cais pr conise pour am liorer les pra se Ce serait l id e du prix payer au sens sym tiques bolique sorte de pr alable n cessaire la mise en tra Ainsi pouvoir r pondre ou pas aux vail attentes celles des form s celles des Pour d lester le chariot de ta
24. udes comme des troubles de comportement mais bien comme des messages part enti re dignes d tre entendus et de recevoir une r ponse La voix des proches doit ensuite trouver sa place car avant m me d tre partenaires potentiels du soin ou du projet ils sont eux m mes des personnes touch es par la maladie ou le handicap de l tre cher et ce titre m ritent attention consid ra tion et respect La bientraitance se fonde galement sur leur expertise de la personne accueillie car le regard quotidien qu ils portent sur leur proche contient des informa tions l gitimes et pr cieuses pour construire un projet p renne Ainsi dans l enqu te nationale de la Croix Rouge fran aise cit e pr c dem ment une Famille de personne accueillie exprimait elle le souhait suivant Je ne peux pas que ma m re souffre physiquement ni paychologique ment ai le malade le formalise il faut prendre en charge sa douleur Quelle pr conisation plus l gitime entendre et plus imp rieuse respecter que celle ci Enfin c est la voix des profession nels eux m mes qui b tit les fonda tons de la bientraitance Car si les personnes vuln rables ont une connaissance d elles m mes et des aspirations l gitimes si les proches expriment des attentes et des exp riences incontournables les prof sionnels ont eux aussi leur mot dire Quelle que soit la forme de leur contact avec la personne vuln r
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