accompagné de 44 illustrations repré
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1. 370 JOURNAL SUISSE DE PHARMACIE 1er juillet accompagn de 44 illustrations repr sentant les m thodes et appareils usit s ce moment On y trouve d j une esp ce d autoclave d sign eInstrumen tum balnei in quo carnium succi ex quibus gelatin fiunt extrahuntur gt Un dernier chapitre traite des cosm tiques ou Medicamenta ornantia Il est amusant de voir comment Renou dont nous parlerons plus loin conseille aux pharmaciens de ne pas vendre des articles de ce genre ede peur dit il que les courtisanes et autres filles de joye n y trouvent quoy attraper et prendre la pip e les jeunes hommes par trop imprudents L Antidotaire de Wecker n a jamais eu de caract re officiel mais les nom breuses ditions qui se sont succ d es prouvent qu il a t tr s appr ci En outre il a t traduit en fran ais sous le titre Le grand Dispensaire ou thresor g n ral et particulier des pr ser vatifs ramass et dress par J J Wecker Le premier livre de m decine suisse arborant la d nomination de Pharma cop e est encore ant rieur Wecker Il a paru B le en 1561 et porte le titre Pharmacop a medicamentorum omnium de A Fo s 1528 1595 Cette uvre se ressent beaucoup de l influence du Dispensaire de Cordus On my trouve que des rem des gal ni ques tir s de M su Rhaz s Nicolas Avicenne Villanova Galien et d autres gal niciens et saler2. nitans Il est presque superflu de dire que Fo s consid re la th riaque comme le m dicament le plus pr cieux et qu il d crit minutieusement la mani re de la pr parer D autres crits pharmaceutiques parus cette poque en Suisse sont le Dis pensaire de Fuchs B le 1541 et le Thesaurus et armamentarium medico chymicum selectissimum d Adrien de Mynsicht de 1602 L auteur qui nous devons le tartre stibi fut un des plus c l bres Paracelsistes Le livre qui a acquis le plus d auto rit cette poque en Suisse et cer tainement la Pharmacop a Helvetica de 1771 La feuille du titre est pompeuse ment orn e de quelques m daillons aux portraits phantaisistes d Andromaque Hippocrate Paracelse Galien Dioscoride et Celse avec au milieu le buste d Es culape Albert de Haller a crit la pr face qu on peut appeler un vrai trait de critique de la mati re m dicale de l poque Tr s int ressant aussi au point de vue pharmaco historique sont les prol gom nes de cette pharmacop e qui constituent un v ritable cahier des char ges du pharmacien Un pharmacien dit l auteur qui exerce sa profession avec assiduit est digne d honneur il est bien au dessus de l herboriste du droguiste et du meige Plus loin il continue ainsi eUn pharmacien doit avoir une r putation intacte tre un chr tien craignant Dieu de plus il doit savoir l allemand et le fran ais et au
3. ssi le latin car tous les ouvrages scientifi ques sont crits dans ces langues La connaissance du grec lui sera utile parce que beaucoup d expressions scientifiques en d rivent Si avec cela il sait Pan glais et l italien il n y a pas de mal Mais avant tout qu il parle et qu il crive sa langue maternelle correctement et avec cl gance s J auteur exige du pharmacien des connaissances approfon dies en pharmacognosie car il doit r colter lui m me les drogues simples in dig nes et en faire des pr parations gal niques Le pharmacien doit conna tre les plantes et doit poss der un herbier Le texte du livre comprend les drogues par ordre alphab tique et un chapitre des m dicaments gal niques et chimiques Chaque article est accompagn d une notice souvent tr s d taill e mention nant l effet et le mode d emploi du m dicament Il ne faut pas perdre de vue que dans ces temps les m decins puisaient tout leur savoir dans les phar macop es Malgr son titre de Pharmacopaa Jclvetica ce livre n a jamais eu un carac t re officiel quoiqu il f t certainement
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